Hercule mourant
, tragédie
Théâtre Classiquepublié par Paul FIEVRE, mars 2013.
Tragédiemythe grecCinq actesvers1621-16301250-1500http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k72394wTragédieM. DC. XXXVI AVEC PRIVILÈGE DU ROI.
DE ROTROU.
PRIVILÈGE DU ROI
Louis par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à nos amés et féaux Conseillers les gens tenants nos cours de parlement, Maître des requêtes ordinaires de notre Hôtel, Baillifs, Sénéchaux, Prévôts, leurs lieutenants, et autres nos justiciers et officiers qu’il appartiendra, Salut. Notre bien aimé ANTHOINE DE SOMMAVILLE, marchand libraire, Nous a fait remontrer qu’il désirait faire imprimer un livre intitulé, Hercule Mourant, tragédie de Rotrou, ce qu’il ne peut faire sans avoir de nos lettres humblement requérant icelles. À ces causes désirant favorablement traiter le dit Livre en tous les lieux et terres de notre obéissance, par tels imprimeurs, en tels marges et caractères, et autant de fois qu’il voudra, durant le temps et espace de sept ans entiers et accomplis, à compter du jour où il sera achevé d’imprimer. Faisant défenses à tous imprimeurs, libraires et autres de quelque condition qu’ils soient, tant étrangers, que de notre royaume, d’imprimer,, vendre ni distribuer en aucun endroit d’icelui ledit livre sans le consentement de l’exposant ou de ceux qui auront droit de lui en vertu des présentes, ni même d’en prendre le titre, ou le contrefaire en telle sorte et manière que ce soit, sous couleur de fausse marge ou autre déguisement, sur peine aux contrevenants de trois mille livres d’amende applicable un tiers à Nous, un tiers à l’Hôtel Dieu de Paris, et l’autre tiers à l’exposant, de confiscation des exemplaires contrefaits, et de tous dépens, dommages et intérêts : mêmes si aucuns libraires et imprimeurs de notre Royaume, ou étrangers trafiquants en icelui étaient trouvés saisis des exemplaires contrefaits, Nous voulons qu’ils soient condamnés en pareille amendes que s’ils les avaient imprimés, à condition qu’il sera mis deux exemplaires dudit livre dans notre bibliothèque publique, et un autres en celle de notre très cher et féal le sieur Séguier Chevalier, Chancelier de France, autant que pouvoir exposer ledit livre en vente, à peine de nullité des présentes. Du contenu desquelles Nous voulons et vous mandons que vous fassiez jouir et user pleinement et paisiblement ledit exposant, ou ceux qui auront charge de lui, faisant cesser tous troubles et empêchements si aucuns leur étaient donnés. Voulons aussi qu’en mettant au commencement ou à la fin dudit du livre un extrait des présentes, elles soient tenues pour dûment signées, et que foi y soit ajoutée comme à l’original. Mandons en outre au premier de notre huissier ou sergent sur ce requis, de faire pour l’exécution des présentes tous exploits nécessaires, sans demander autre permission : Car tel est notre bon plaisir, nonobstant Clameur du Haro, Charte Normande, prise à partie, et lettres à ce contraires. Donné à Paris le 20ème jour d’avril l’an de grâce mille six cent trente six, et de notre règne le vingt-sixième.
Par le Roi en son Conseil, CHAPELAIN
Et le dit SOMMMAVILLE associé avec lui audit privilège TOUSSAINT QUINAT, aussi marchand libraire, suivant l’accord fait entre eux.
À MONSEIGNEUR L’EMINENTISSIME CARDINAL DUC DE RICHELIEU
ODE
MONSEIGNEUR,
Il aurait été avantageux à Hercule que vos gardes lui eussent dénié l’entrée de votre cabinet, ils lui auraient épargné la honte détrembler ; et de rougir, tout déifié qu’il est, lui qui n’étant encor que mortel ne sut jamais connaître la peur. Il s’oublie soi-même à l’abord de VOSTREEMINENCE, et reconnaît, MONSEIGNEUR,que vous faites aujourd’hui l’histoire dont Il n’a fait que la fable ; mais vous l’avez flatté d’une espérance capable de le rassurer, et vous abaissez si courtoisement les yeux sur les choses qui sont au dessous de vous, que sa honte est déjà passée, et qu’il préfère à son immortalité l’honneur qu’il va recevoir de vivre chez vous. Je supplie très humblement VOSTREEMINENCE,MONSEIGNEUR,de souffrir qu’il vous parle de moi, et d’agréer les adorations de la moindre mais de la plus passionnée de vos créatures. C’est tout ce que je demande à ma fortune que d’être souffert de VOSTRE EMINENCE en cette qualité, et c’est le bien sans lequel je renoncerais à tous les autres. Ce ne lui sera pas un petit ouvrage, vu le peu que je suis et que je vaux. Mais, MONSEIGNEUR, si je n’ai pas assez de mérite, vous avez assez de bonté, et vous estes trop généreux pour m’ôter jamais l’incomparable faveur que vous m’avez continuée depuis trois ans de permettre que je me qualifie,
MONSEIGNEUR, De Votre Éminence, Le très humble, très obéissant et très obligé serviteur,
ROTROU.
[Préface]
Sur son Hercule Mourant.
Ton Hercule mourant ta va rendre immortel,
Au ciel comme en la Terre, il publiera ta gloire,
Et laissant ici bas un temple à ta Mémoire,
Son bûcher servira, pour te faire un Autel.
MAGD. BEJART
ACTE I
SCÈNE PREMIÈRE.
HERCULE.
SCÈNE II. Déjanire, Hercule.
DÉJANIRE.
HERCULE.
DÉJANIRE.
HERCULE.
DÉJANIRE.
HERCULE.
DÉJANIRE, seule.
SCÈNE III. Hercule, Iole.
HERCULE, appuyé sur les genoux d’Iole, qui travaille en tapisserie.
IOLE.
HERCULE.
IOLE.
HERCULE.
IOLE.
HERCULE.
IOLE.
HERCULE, à genoux.
IOLE.
HERCULE.
SCÈNE I.. Déjanire, Iole, Hercule.
DÉJANIRE.
HERCULE.
DÉJANIRE.
HERCULE.
DÉJANIRE, s’en allant.
HERCULE.
IOLE.
HERCULE.
IOLE.
HERCULE.
IOLE.
HERCULE.
IOLE.
HERCULE.
IOLE, seule.
ACTE II
SCÈNE PREMIÈRE.
LUCINDE.
SCÈNE II. Déjanire, Lucinde.
DÉJANIRE, furieuse.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
SCÈNE III. Déjanire, Iole, Arsidès, Lucinde.
DÉJANIRE.
IOLE.
DÉJANIRE.
IOLE.
DÉJANIRE.
IOLE, pleurant et la retenant.
DÉJANIRE, s’en allant.
IOLE, seule avec Arsidès.
ARSIDÉS.
SCÈNE I.. Arcas, Iole, Arsidès.
ARCAS.
IOLE.
ARCAS.
IOLE.
ARCAS.
IOLE.
ARCAS.
IOLE.
ACTE III
SCÈNE PREMIÈRE. Hercule au Temple, Philoctète, Agis, Lychas.
HERCULE.
PHILOCTÈTE.
HERCULE.
PHILOCTÈTE.
HERCULE.
LICHAS.
HERCULE.
PHILOCTÈTE, seul.
SCÈNE II. Hercule, Agis le suivant, Philoctète.
HERCULE, laissant tomber sa massue.
AGIS.
HERCULE.
PHILOCTÈTE.
HERCULE.
AGIS.
HERCULE.
SCÈNE III. Déjanire, Lucinde.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
SCÈNE IV. Agis, Déjanire, Lucinde.
AGIS.
DÉJANIRE.
AGIS.
DÉJANIRE.
AGIS.
DÉJANIRE.
AGIS.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
DÉJANIRE.
LUCINDE.
ACTE IV
SCÈNE PREMIÈRE. Hercule, Philoctète.
HERCULE.
PHILOCTÈTE.
HERCULE.
PHILOCTÈTE.
HERCULE.
SCÈNE II. Alcmène, Hercule, Philoctète.
ALCMÈNE.
HERCULE.
ALCMÈNE, pleurant.
HERCULE.
ALCMÈNE.
HERCULE.
ALCMÈNE.
HERCULE.
ALCMÈNE.
HERCULE.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE.
HERCULE.
ALCMÈNE, à Philoctète.
HERCULE.
ALCMÈNE.
SCÈNE III. Agis, Alcmène.
AGIS.
ALCMÈNE.
AGIS.’
ALCMÈNE.
AGIS.
ALCMÈNE.
SCÈNE IV. Hercule, Philoctète, Agis, Alcmène.
HERCULE.
ALCMÈNE.
HERCULE.
ACTE V
SCÈNE PREMIERE. Lucinde, Philoctète.
LUCINDE.
PHILOCTÈTE.
LUCINDE.
PHILOCTÈTE.
LUCINDE.
PHILOCTÈTE.
LUCINDE.
PHILOCTÈTE.
LUCINDE.
PHILOCTÈTE.
SCÈNE II. Alcmène, Philoctère, Agis, Lucinde.
ALCMÈNE, tirant un vase d’or du tombeau.
AGIS.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE.
ALCMÈNE, à Philoctète.
PHILOCTÈTE, tenant les traits.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE, se défendant.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE.
ALCMÈNE, à Agis.
LUCINDE.
PHILOCTÈTE.
SCÈNE III. Phiploctète, Lucinde, Agis, Ddeux Valest amenant Arcas, Iole.
IOLE.
PHILOCTÈTE.
ALCMÈNE.
IOLE.
ARCAS.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE, à genoux et prêt à tirer.
IOLE, se jettant sur luy.
ARCAS.
IOLE.
ARCAS.
IOLE.
ARCAS.
IOLE.
ARCAS.
IOLE.
ARCAS.
IOLE, tirant un poignard de son sein.
ARCAS.
IOLE.
AGIS.
LUCINDE.
ALCMÈNE.
PHILOCTÈTE.
ALCMÈNE.
LUCINDE.
ALCMÈNE.
SCÈNE DERNIÈRE. Hercule descendant du ciel.
HERCULE.
ALCMÈNE.
IOLE.
ARCAS, delivré.
LUCINDE.
PHILOCTÈTE.