(1909) Crépuscule « Crépuscule »
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(1909) Crépuscule « Crépuscule »

Crépuscule

Ruines au bord du vieux Rhin
On s’embrasse bien dans votre ombre.
Les mariniers qui voient de loin,
Nous envoient des baisers sans nombre.
La nuit arrive tout à coup
Comme l’amour dans ces ruines.
Du Rhin, là-bas, sortent le cou,
Des niebelungs et des ondines.
Ne craignons rien des nains barbus
Qui dans les vignes se lamentent
Parce qu’ils n’ont pas assez bu…
Ecoutons les muses qui chantent.