/ 12
1 (1911) Le Larron « Le Larron »
r étranger malheureux malhabile Voleur voleur que ne demandais-tu ces fruits Mais puisque tu as faim que tu es en exil Il pleu
l pleure il est barbare et bon pardonnez-lui Je confesse le vol des fruits doux des fruits mûrs Mais ce n’est pas l’exil que
barbare et bon pardonnez-lui Je confesse le vol des fruits doux des fruits mûrs Mais ce n’est pas l’exil que je viens simule
Zacinthe et les Cyclades As-tu feint d’avoir faim quand tu volas les fruits Possesseurs de fruits mûrs que dirai-je aux ins
s As-tu feint d’avoir faim quand tu volas les fruits Possesseurs de fruits mûrs que dirai-je aux insultes Ouïr ta voix ligur
et l’adulte De prétexte sinon que s’aimer nuitamment Il y avait des fruits tout ronds comme des âmes Et des amandes de pomme
ré les hommes Veux-tu le talisman heureux de mon collier Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques Emplissez de no
Cette furtive ardeur des serpents qui s’entr’aiment Et le larron des fruits cria Je suis chrétien Ah Ah les colliers tinter
s la bourrasque Rira de toi comme hennissent les chevaux Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques Emplissez de no
2 (1903) Le Larron « Le Larron »
anger, malheureux, malhabile, Voleur, voleur, que ne demandais-tu ces fruits  ? Mais puisque tu as faim que tu es en exil, Il p
il est barbare et bon, pardonnez-lui ! » — « Je confesse le vol des fruits doux, des fruits mûrs, Mais ce n’est pas l’exil q
bon, pardonnez-lui ! » — « Je confesse le vol des fruits doux, des fruits mûrs, Mais ce n’est pas l’exil que je viens simul
Zacinthe et les Cyclades, As-tu feint d’avoir faim quand tu volas les fruits  ? » — « Possesseurs de fruits mûrs, que dirai-j
feint d’avoir faim quand tu volas les fruits ? » — « Possesseurs de fruits mûrs, que dirai-je aux insultes ? Ouir ta voix li
t l’adulte, De prétexte sinon de s’aimer nuitamment. Il y avait des fruits tout ronds comme des âmes Et des amandes de pomme
es hommes ? Veux-tu le talisman heureux de mon collier ? Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques. Emplissez de n
ur y chastes mourir, La forêt précieuse aux oiseaux gemmipares Où des fruits doux et vénéneux pour eux mûrirent. Un triomphe
ce qu’il est bien d’êre obscènes quand on s’aime ? » Et le larron des fruits cria : « Je suis chrétien ! » — « Ah ! Ah ! les
urrasque Rira de toi comme hennissent les chevaux. » — « Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques. Emplissez de n
3 (1917) [Calligramme (bouquet)] « [Calligramme (bouquet)] »
arfums souvenez-vous-en laisse s’ouvrir la fleur et laisse pourrir le fruit et laisse germer la graine tandis que soufflent l
4 (1911) Stances (Signe de l’Automne) « Stances (Signe de l’Automne) »
Je suis soumis au Chef du Signe de l’Automne, Partant, j’aime les fruits , je déteste les fleurs ; Je regrette chacun des b
5 (1912) Le Signe de l'Automne « Le Signe de l’Automne »
Je suis soumis au Chef du Signe de l’Automne, Partant, j’aime les fruits , je déteste les fleurs, Je regrette chacun des ba
6 (1913) Montparnasse (incipit : « O porte de l’hôtel avec deux plantes vertes ») « Montparnasse (incipit : « O porte de l’hôtel avec deux plantes vertes ») »
x plantes vertes Vertes qui jamais Ne porteront de fleurs Où sont mes fruits Où me planté-je O porte de l’hôtel un ange est de
7 (1910) Sonnet « Sonnet »
les sluices1. O ma tendre putain ! tes fesses ont vaincu De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère, L’humble rotondité
8 (1910) Sonnet « Sonnet »
es sluices1. O ma tendre putain ! tes fesses ont vaincu De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère, L’humble rotondité
9 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
New-York et les Antilles La fenêtre s’ouvre comme une orange Le beau fruit de la lumière
10 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
New-York et les Antilles La fenêtre s’ouvre comme une orange Le beau fruit de la lumière Guillaume APOLLINAIRE
11 (1915) Le Repas « Le Repas »
e et du soleil              Quand la faim est calmée              Les fruits gais et parfumés              Terminent le repas
12 (1917) [Page 1] « [Page 1] »
hant de ses ouvrages, la fraîcheur de ses bouquets, la simplicité des fruits , des fleurs et des feuilles. Nul avant Survage n’
/ 12