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1 (1902) Les Colchiques « Les Colchiques »
es Le pré est vénéneux mais joli en automne. Les vaches y paissant lentement s’empoisonnent. Le colchique couleur de cerne et
olâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne. Les enfants de l’école viennent a
2 (1912) Les Colchiques « Les Colchiques »
es Le pré est vénéneux mais joli en automne. Les vaches y paissant lentement s’empoisonnent. Le colchique couleur de cerne et
lâtres comme leur cerne et comme cet automne, Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne. Les enfants de l’école viennent ave
3 (1916) Les Feux du bivouac « Les Feux du bivouac »
Éclairent des formes de rêve Et le songe dans l’entrelac Des branches lentement s’élève Voici les dédains du regret Tout écorch
4 (1912) Rosemonde « Rosemonde »
emonde Voulant pouvoir me rappeler Sa bouche fleurie en Hollande Puis lentement je m’en allai Pour quêter la Rose du Monde.
5 (1905) Automne « Automne »
utomne Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux Et son bœuf, lentement , dans le brouillard d’automne Qui cache les hamea
6 (1902) Mai « Mai »
flétris sont comme ses paupières. Sur le chemin du bord du fleuve, lentement , Un ours, un singe, un chien menés par des tsigan
7 (1913) Dans le jardin d’Anna « Dans le jardin d’Anna »
é très bas De nobles dames grasses et langoureuses J’aurais dégusté lentement et tout seul Pendant de longues soirées Le tokay
8 (1917) Le Dépôt « Le Dépôt »
à la cantine Des obus dans la nuit la splendeur argentine Je mâche lentement ma portion de bœuf Je me promène seul le soir de
9 (1918) Souvenir des Flandres « Souvenir des Flandres »
es fanaux, Je me souviens de vous, eaux vertes des canaux Où glissent lentement les pensives bélandres. Guillaume APOLLINAIRE
10 (1903) Avenir « Avenir »
s, Nous irons contempler le sourire des morts. Nous marcherons très lentement , les yeux ravis, Foulant aux pieds sous les gibet
11 (1914) Souvenir du Douanier « Souvenir du Douanier »
                 Partira pour Corfou Tu traverses Paris à pied très lentement La brise au voile mauve Etes-vous la maman     
12 (1914) Le los du Douanier « Le los du Douanier »
nes              Partira pour Corfou Tu traverses Paris à pied très lentement La brise au voile mauve Etes-vous la maman     
13 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
e soleil ce jour-là, s’étalait comme un ventre Maternel, qui saignait lentement sur le ciel ; La lumière est ma mère, ô lumière s
14 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
s chants d’universelle ivrognerie Et la nuit de septembre s’achevait lentement Les feux rouges des ponts s’éteignaient dans la S
15 (1912) Zône « Zône »
rloge du quartier juif vont à rebours Et tu recules aussi dans ta vie lentement En montant au Hradchin et le soir en écoutant Dan
16 (1913) Zône « Zône »
rloge du quartier juif vont à rebours Et tu recules aussi dans ta vie lentement En montant au Hradchin et le soir en écoutant Dan
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