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1 (1912) L'Enfer « L’Enfer »
sé le désert sans rien boire Et parvient une nuit sur les bords de la mer Il a plus soif encore à voir le flot amer Cet hom
Il a plus soif encore à voir le flot amer Cet homme est mon désir, la mer est ta victoire. Tout habillé de bleu quand il
2 (1917) La Victoire « La Victoire »
larmes Je suis le ciel de la cité                       Ecoutez la mer La mer peiner au loin et crier toute seule       
Je suis le ciel de la cité                       Ecoutez la mer La mer peiner au loin et crier toute seule              
me l’ombre              Veut être enfin l’ombre de la vie Veut être ô mer vivante infidèle comme toi La mer qui a trahi d
fin l’ombre de la vie Veut être ô mer vivante infidèle comme toi La mer qui a trahi des matelots sans nombre Engloutit me
ots sans nombre Engloutit mes grands cris comme des dieux noyés Et la mer au soleil ne supporte que l’ombre Que jettent des
des choses neuves                O Voix, je parle le langage de la mer Et dans le port la nuit les dernières tavernes
3 (1907) Lul de Faltenin « Lul de Faltenin »
de Gonzague Frick. Sirènes, j’ai campé vers vos Grottes, tiriez aux mers la langue En dansant devant leurs chevaux, Puis,
. * Dans l’attentive et bien-apprise J’ai vu feuilloler nos forêts. Mer , le soleil se gargarise Où les matelots désiraien
t les excuses Et les torches de mon tourment. * Oiseaux, tiriez aux mers la langue. Le soleil d’hier m’a rejoint. Les otel
4 (1907) Fragment « Fragment »
illaume Apollinaire Sirènes, j’ai rampé vers vos Grottes, tiriez aux mers la langue En dansant devant leurs chevaux ; Puis,
nt. Dans l’attentive et bien-apprise J’ai vu feuilloler nos forêts. Mer , le soleil se gargarise Où les matelots désiraien
ont les excuses Et les torches de mon tourment. Oiseaux, tiriez aux mers la langue. Le soleil d’hier m’a rejoint. Les otel
5 (1915) Loin du Pigeonnier « Loin du Pigeonnier »
Lou Et vous savez pourquoi Pourquoi la chère couleuvre se love de la mer jusqu’à l’espoir attendrissant de l’Est Hexaèdres
6 (1915) [Envoie autographe] « Loin du Pigeonnier »
Lou Et vous savez pourquoi Pourquoi la chère couleuvre se love de la mer jusqu’à l’espoir attendrissant de l’Est Hexaèdres
7 (1915) Guerre « Guerre »
la guerre Avant elle nous n’avions que la surface De la terre et des mers après elle nous les abîmes Le sous-sol et l’espac
8 (1915) Guerre « Guerre »
la guerre Avant elle nous n’avions que la surface De la terre et des mers après elle nous aurons les abîmes Le sous-sol et
9 (1918) L'enfant d'or « L’enfant d’or »
les chairs de cristal, les joyaux les squelettes Cherront au fond des mers où surnagèrent tant De fleurs de cheveux roux et
10 (1902) La Fuite « La Fuite »
rreur ! Horreur de nous des joyaux, des squelettes Coulés au fond des mers où surnagèrent tant De fleurs, de cheveux roux et
11 (1916) Guerre « Guerre »
e !     Avant elle nous n’avions que la surface de la terre & des mers  ; après elle nous aurons les abîmes, le sous-sol
12 (1917) Chant d'amour « Chant d’amour »
complissent le terrible amour            des peuples Les vagues de la mer où naît la vie et la beauté Il y a là le chant de
13 (1911) Marie « Marie »
    Sais-je où s’en iront tes cheveux                    Crêpus comme mer qui moutonne                    Sais-je où s’en i
14 (1912) Marie « Marie »
         Sais-je où s’en iront tes cheveux               Crépus comme mer qui montonne ?               Sais-je où s’en iron
15 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
n. Il aurait voulu ce bouquet, comme la gloire, Jouer dans d’autres mers parmi tous les dauphins,                     Et l
x cris d’une sirène moderne, sans époux. Gonfle-toi vers la nuit, ô mer  ! Les yeux des squales Jusqu’à l’aube ont guetté,
16 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
n. Il aurait voulu ce bouquet, comme la gloire, Jouer dans d’autres mers parmi tous les dauphins,                         
x cris d’une sirène moderne, sans époux. Gonfle-toi vers la nuit, ô mer  ! Les yeux des squales Jusqu’à l’aube ont guetté,
17 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
umains je tourne en l’éblouissement Bateliers Un dieu choît dans la mer un dieu nu les mains vides Au semblant des noyés
18 (1911) Le Larron « Le Larron »
ures Injustes si je rends tout ce que j’ai volé Issu de l’écume des mers comme Aphrodite Sois docile puisque tu es beau na
nous vins grâce au vent scythe Il en est tant venu par la route ou la mer Conquérants égarés qui s’éloignent trop vite Et d
rgueil De manger chaque jour les cailles et la manne Et d’avoir vu la mer ouverte comme un œil Les puiseurs d’eau barbus
19 (1903) Avenir « Avenir »
r les bienheureux humains, Paisibles et très purs car les lacs et les mers , Suffiront bien à effacer le sang des mains. Gui
20 (1903) Le Larron « Le Larron »
justes si je rends tout ce que j’ai volé. » — « Issu de l’écume des mers comme Aphrodite, Sois docile, puisque tu es beau,
us vins grâce au vent scythe ? Il en est tant venu par la route ou la mer , Des conquérants fictifs rués pour la vindicte Et
rgueil De manger chaque jour les cailles et la manne Et d’avoir vu la mer ouverte comme un œil. Les puiseurs d’eau barbus
21 (1917) Pablo Picasso « Pablo Picasso »
duler les remords   Nouveau monde très matinal   montant de l’énorme mer   L’aventure de ce vieux cheval   en Amérique  
22 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
ns les poches ; Nous semblions, entre les maisons, Onde ouverte de la mer rouge, Lui, les Hébreux, moi, Pharaon. Que tomb
23 (1912) Le Voyageur « Le Voyageur »
? Vagues, poissons arqués, fleurs surmarines ! Une nuit, c’était la mer Et les fleuves s’y répandaient. Je m’en souvien
24 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
e                Boyaux et rumeur du canon                Sur cette mer aux blanches vagues                Fou stoïque co
25 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
améliques Que caresse Ixion le créateur oblique Et où naissent sur la mer tous les corbeaux d’Afrique O raisins et ces yeux
sienne L’univers tout entier concentré dans ce vin Qui contenait les mers les animaux les plantes Les cités les destins et
26 (1911) Cortège « Cortège »
rs villes Sous-marines où les tours seules étaient des îles. Et cette mer avec les clartés de ses profondeurs Coulait, sang
27 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
autans bleus, je me dresse divin Comme un rayon de lune adoré par la mer . En vain, j’ai supplié tous les saints aémères, A
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