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1 (1916) Refus de la colombe « Refus de la colombe »
était charmante et sade Cette renonciation Si la colombe poignardée Saigne encore de son refus J’en plume les ailes l’idée E
2 (1915) Poème sans titre (« J’ai tant aimé les arts que je suis artilleur ») « Poème sans titre (« J’ai tant aimé les arts que je suis artilleur ») »
ommes sur le front meurent à tout moment Que c’est un vrai plaisir de saigner seulement. L’artillerie est l’art de mesurer les
3 (1913) Le Brasier - I « Le Brasier »
citronniers, Les têtes coupées qui m’acclament Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes, Le fleuve épin
4 (1909) Élégie « Élégie »
omine. » Le soleil au déclin empourprait la montagne Et notre amour saignait comme les groseillers Puis étoilant ce pâle autom
5 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
r blessé              Le sol est blanc la nuit l’azure               Saigne la crucifixion              Tandis que saigne la
it l’azure              Saigne la crucifixion              Tandis que saigne la blessure              Du soldat de Promission
6 (1918) Souvenir des Flandres « Souvenir des Flandres »
s Châsse de Memlinc, cet éternel cantique, Et nous ces fins d’été qui saignent dans les flots. Nous renaîtrons : corons, hospi
7 (1915) Table « Table »
es yeux fixes je vais m’arracher des peaux autour des doigts et si je saigne je me sucerai le doigt jusqu’à ce que l’obscurité
8 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
citronniers, Les têtes coupées qui m’acclament Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes. Le fleuve épin
9 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
citronniers, Les têtes coupées qui m’acclament Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes. Le fleuve épin
10 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
emme Le soleil ce jour-là, s’étalait comme un ventre Maternel, qui saignait lentement sur le ciel ; La lumière est ma mère, ô
11 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
ng est rouge ! et j’ai ri des damnés ! Puis enfin j’ai compris que je saignais du nez À cause des parfums violents de mes fleurs
12 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
s grains ont mûri pour cette soif terrible Mes grappes d’hommes forts saignent dans le pressoir Tu boiras à longs traits tout le
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