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1 (1902) La Tzigane « La Tzigane »
La Tzigane La tzigane savait d’avance Nos deux vies barrées par les nuits. Nou
s Et l’oiseau bleu perdit ses plumes Et les mendiants leurs Ave. On sait très bien que l’on se damne, Mais l’espoir d’aime
2 (1912) La Tsigane « La Tsigane »
La Tsigane La Tsigane savait d’avance Nos deux vies barrées par les nuits. Nou
; Et l’oiseau bleu perdit ses plumes Et les mendiants leurs Ave. On sait très bien que l’on se damne, Mais l’espoir d’aime
3 (1914) L'Anguille « L’Anguille »
riait elle riait Les yeux très bleus les dents très blanches Si vous saviez si vous saviez Tout ce que nous ferons dimanche
it Les yeux très bleus les dents très blanches Si vous saviez si vous saviez Tout ce que nous ferons dimanche Guillaume Apol
4 (1912) Marie « Marie »
à moi, ce cœur changeant,               Changeant et puis encore que sais -je !               Sais-je où s’en iront tes ch
              Changeant et puis encore que sais-je !                Sais -je où s’en iront tes cheveux               Crépus
s cheveux               Crépus comme mer qui montonne ?                Sais -je où s’en iront tes cheveux               Et tes
5 (1908) La Mouche « La Mouche »
La Mouche Nos mouches savent des chansons Que leur apprirent en Norvège Les mo
6 (1917) [Calligramme (horloge)] « [Calligramme (horloge)] »
pour passer le temps/ pardonne à celui qui connaît la source neuve et sait encore l’heure où elle tarira
7 (1917) Bleuet « Bleuet »
e [transversalement] Tu as vu la mort en face plus de cent fois tu ne sais pas ce que c’est que la vie [à gauche] Transmets
décision                                      Il est 17 heures et tu saurais                                                  
8 (1908) Le Cheval « Le Cheval »
Le Cheval Mes durs rêves formels sauront te chevaucher. Mon destin au char d’or sera ton b
9 (1917) [Calligramme (paysage marin)] « [Calligramme (paysage marin)] »
ntagnes aux pentes tendres les petites villes maritimes l’attirent il sait qu’il y a encore bien des felouques et son souven
10 (1911) Marie « Marie »
             Changeant et puis encor que sais-je                     Sais -je où s’en iront tes cheveux                    C
x                    Crêpus comme mer qui moutonne                     Sais -je où s’en iront tes cheveux                    E
11 (1918) A Luigi Amaro « À Luigi Amaro »
                                                       de Amaro vous savez que je vous aime bien             Pâques Je me s
                                  O douce ô belle France Amaro vous savez que je vous aime bien Et nous aimons tous deux
12 (1916) Poème (incipit : « Deux lacs nègres ») - section IV
chemise Se rase près de la fenêtre En chantant un petit air qu’il ne sait pas très bien Ça fait tout un opéra.
13 (1916) Poème (incipit : « Deux lignes nègres ») - section IV
chemise Se rase près de la fenêtre En chantant un petit air qu’il ne sait pas très bien Et ça fait tout un opéra.
14 (1908) La Marchande (incipit : « La femelle de l’alcyon ») « La Marchande (incipit : « La femelle de l’alcyon ») »
l’alcyon ») La femelle de l’alcyon, L’amour, les volantes sirènes, Savent de mortelles chansons Dangereuses et inhumaines.
15 (1917) à Luigi Amaro « A Luigi Amaro »
                                                    lundi Amaro vous savez que je vous aime bien                            
ô Pacifique                      ô douce ô belle France Amaro vous savez que je vous aime bien Et nous aimons tous deux la
16 (1917) Le Vigneron champenois « Le Vigneron champenois »
n Un vigneron qui était lui-même la bouteille vivante Un vigneron qui sait ce qu’est la guerre Un vigneron champenois qui es
eilles crèmantes Allons Adieu messieurs tâchez de revenir Mais nul ne sait ce qui peut advenir GUILLAUME APOLLINAIRE
17 (1917) [Calligramme (sphère)] « [Calligramme (sphère)] »
egret confine au Dédain Il y a des chiens singuliers qui ont l’air de savoir faire un chapeau ce n’est pas un métier moderne i
18 (1913) Hy de Park [Hyde Park] « Hy de Park [Hyde Park] »
-dix ans Joues fraîches de petits enfants Venez venez Éléonore Et que sais -je encore Regardez venir les cyclopes Les pipes
19 (1915) Oracles « Oracles »
il] Mesure du doigt      Le Sifflet des tranchées                Tu sais      Tout au plus si je n’arrête pas      Les mét
20 (1915) Oracles « Oracles »
Mesure du doigt      Le Sifflet des tranchées                    Tu sais      Tout au plus si je n’arrête pas      Les mét
21 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
s Se sont dressés en criant                                            SUS AUX TUDESQUES Nous l’armée invisible aux cris é
i malgré les masques les sacs de sable les rondins nous tombions Nous savons qu’un autre prendrait notre place Et que LES ARME
x des 75 Comme toi je n’ai pas cet orgueil sans joie des Boches et je sais rigoler Je ne suis pas sentimental à l’excès comm
e le sont ces gens sans mesure que leurs actions dépassent sans qu’il sachent s’amuser Notre civilisation a plus de finesse que
charmante l’ardeur vient quand il faut Nous sommes narquois car nous savons faire la part des choses Et il n’y a pas plus de
ne nous dit pas nous sommes démerdards et même ceux qui se dégonflent sauraient à l’occasion faire preuve de l’esprit de sacrific
un et l’autre si on les laissait faire serait vite remplacé par je ne sais quelles commodités dont je n’ai que faire Et surt
s commodités dont je n’ai que faire Et surtout parce que comme toi je sais je veux choisir et qu’eux voudraient nous forcer
22 (1915) Loin du Pigeonnier « Loin du Pigeonnier »
signal optique d’artillerie, avant le titre] 5 Au p’tit Lou Et vous savez pourquoi Pourquoi la chère couleuvre se love de l
23 (1915) [Envoie autographe] « Loin du Pigeonnier »
signal optique d’artillerie, avant le titre] 5 Au p’tit Lou Et vous savez pourquoi Pourquoi la chère couleuvre se love de l
24 (1917) Poèmepréfaceprophétie - 2
nc un poème Puisque j’aime et que nous aimons les poètes Mais si vous saviez comme j’aime les prophètes Et cependant comme j’a
25 (1917) [Calligramme (lunettes)] « [Calligramme (lunettes)] »
le temps donne de l’originalité à ses sensations il est sûr de lui il sait donner une ordonnance à la fois pompeuse et famil
26 (1918) La Jolie Rousse « La Jolie Rousse »
ut connaître Ayant éprouvé les douleurs et les joies de l’amour Ayant su quelquefois imposer ses idées Connaissant plusieu
chloroforme Ayant perdu ses meilleurs amis dans l’effroyable lutte Je sais d’ancien et de nouveau autant qu’un homme seul po
sais d’ancien et de nouveau autant qu’un homme seul pourrait des deux savoir Et sans m’inquiéter aujourd’hui de cette guerre E
27 (1908) Le Dromadaire « Le Dromadaire »
ndo, compuesto por Gomez de Santistevan, uno de los doce que llevo en su compania el infante. Valencia (s.d.) in-4º. Voir
28 (1915) Toujours « Toujours »
tant d’univers s’oublient    Quels sont les grands oublieurs Qui donc saura nous faire oublier telle ou telle partie du monde
29 (1915) Toujours « Toujours »
s’oublient * *   *    Quels sont les grands oublieurs ? Qui donc saura nous faire oublier telle ou telle partie du monde
30 (1917) Toujours « Toujours »
s’oublient                  Quels sont les grands oublieurs Qui donc saura nous faire oublier telle ou telle partie du monde
31 (1902) Les Cloches « [1] »
ari Et puis Gertrude, ma cousine Souriront quand je passerai. Je ne saurai plus où me mettre. Tu seras loin. Je pleurerai Et
32 (1917) à Yeta Daesslé « à Yeta Daesslé »
n cerveau pour toutes les cervelles Des pauvres spectateurs qui ne le savaient pas Qu’il leur faut des enfants ou passer au trép
33 (1917) à Howard « à Howard »
l repos risquez tout votre avoir Apprenez du nouveau car il faut tout savoir Lorsque crie un prophète il faut que l’alliez voi
34 (1914) 696666---69---- « 696666---6 9---- »
ces arcanes seraient plus sombres Mais j’ai peur de les sonder ; Qui sait si là n’est pas l’éternité, Par delà la mort camu
35 (1915) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
Comme deux seins que l’on dégrafe Tendent leurs bouts insolemment IL SUT AIMER. Quelle épitaphe — Un poète dans la forêt
36 (1915) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
Comme deux seins que l’on dégrafe Tendent leurs bouts insolemment IL SUT AIMER. Quelle épitaphe — Un poète dans la forêt
37 (1917) Le Pont « Le Pont »
gne] c’est pour toi seule que le sang coule      Tous les enfants savent pourquoi                                  Passe
38 (1917) Chef de section « Chef de section »
tre toi une armée pleine de disparates Variée comme un enchanteur qui sait varier ses métamorphoses L’orchestre et les chœur
39 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
ravailleront demain pour nous tous ; Ni même : on a pendu ceux qui ne savaient pas profiter de la vie ; Ni même : on renouvelle
a vie ; Ni même : on renouvelle le monde en reprenant la Bastille. Je sais que seuls le renouvellent ceux qui sont fondés en
nivers, Ni : parce que nous pouvons pleurer sans ridicule et que nous savons rire, Ni : parce que nous fumons et buvons comme
40 (1915) Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») « Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») »
i d’été Les bergers comprenaient ce qu’ils croyaient entendre Car ils savaient déjà tout ce qu’ils écoutaient Sur cette assiet
41 (1916) Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») « Fête (incipit : « Feu d’artifice en acier ») »
comme deux seins que l’on dégrafe tendent leurs bouts insolemment. Il sut aimer… Quelle épitaphe ! Un poète dans la forêt
42 (1912) L'Enfer « L’Enfer »
e à mon gré Sinon l’amour, du moins une mort aussi belle. Dis-moi, le savais -tu, que mon âme est mortelle ? GUILLAUME APOLLI
43 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
tard    Suivit un tirailleur         Mort à Arras    Si je voulais savoir mon âge Il faudrait le demander à l’évêque    Si
               En chantonnant Et je fus domestique à Paris    Je ne sais pas mon âge       Mais au recrutement       On m’
44 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
tard    Suivit un tirailleur         Mort à Arras    Si je voulais savoir mon âge Il faudrait le demander à l’évêque    Si
               En chantonnant Et je fus domestique à Paris    Je ne sais pas mon âge       Mais au recrutement       On m’
45 (1909) Les Sapins « Les Sapins »
s Par les vieux sapins, leurs aînés Qui sont de grands poètes, Ils se savent prédestinés A briller plus que des planètes A b
46 (1910) Le Système Métrique « Le Système métrique »
ure                                    Et même ailleurs ; Mais ils ne savaient pas le système métrique                          
47 (1913) Ispahan « Ispahan »
rop Grande pour le trop petit nombre De petits ânes trottinant Et qui savent si joliment Braire en regardant La barbe rougie a
48 (1917) Sanglots « Sanglots »
mour est réglé par les calmes étoiles                         Or nous savons qu’en nous beaucoup d’hommes respirent           
49 (1909) Le Départ « Le Départ ») »
gare Attendre, les yeux secs, l’heure de mon départ, Puisque, vous le savez , je ne vous aime pas. Rayons d’un regard d’homm
50 (1913) Le Brasier - III « Le Brasier »
eprisée. J’aimerais mieux nuit et jour dans les sphingeries, Vouloir savoir pour qu’enfin on m’y dévorât. Guillaume APOLLIN
51 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
osent Et les souris dans l’ombre incantent le plancher. Les humains savent tant de jeux : l’amour, la mourre. L’amour, jeu d
u des amantes Zélotide et Lorie, Louise et Diamante Ont dit ; Tu peux savoir , ô toi, l’effarouché. Ermite, absous nos fautes
fautes jamais vénielles, O toi, le pur et le contrit que nous aimons, Sache nos cœurs, sache les jeux que nous aimons Et nos
ielles, O toi, le pur et le contrit que nous aimons, Sache nos cœurs, sache les jeux que nous aimons Et nos baisers quintesse
52 (1902) Élégie du voyageur aux pieds blessés « Élégie du voyageur aux pieds blessés »
eux sous tes pas Au vert bâton que tu coupas Un dieu meurt — tu ne le sais pas ! —  Ah ! marche l’homme sans déesses Ni tu
53 (1917) La Victoire « La Victoire »
la ville                S’en va                             Mais qui sait si demain                La rue devenait immobile
si demain                La rue devenait immobile                Qui sait où serait mon chemin                Songe que les
54 (1914) Poème sans titre (incipit : « Tu te souviens, Rousseau, du paysage astèque ») « Poème sans titre (incipit : « Tu te souviens, Rousseau, du paysage astèque ») »
ssu du Pentélique, On sculptera ta face, orgueil de notre temps. Or sus  ! que l’on se lève et qu’on choque les verres Et
55 (1914) Prophéties « Prophéties »
ne se trompait jamais Une cartomancienne céretane Marguerite je ne sais plus quoi          Est également habile Mais Mada
56 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
u sang pur de celui qui connaît Une autre liberté végétale dont tu Ne sais pas que c’est elle la suprême vertu Une couronne
s deux eaux Dans ces belles maisons nettement blanches et noires Sans savoir que tu es la réalité chantent ta gloire Mais nous
s un à un Des kilos de papier tordus comme des flammes Et ceux-là qui sauront blanchir nos ossements Les bons vers immortels qu
me tant Les fleurs qui s’écrient hors de bouches Et tout ce que je ne sais pas dire Tout ce que je ne connaitrai jamais Tout
57 (1917) Dans l'abri caverne « Dans l’abri caverne »
’est une sorte d’êtres laids qui me font mal et qui viennent de je ne sais où Oui je crois qu’ils viennent de la vie d’une s
58 (1917) [Page 1] « [Page 1] »
plicité des fruits, des fleurs et des feuilles. Nul avant Survage n’a su mettre dans une seule toile, une ville entière av
59 (1909) [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] « [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] »
rçons vêtus d’un pagne, Vers toi, toi que j’ai tant aimée, Moi, qui sais des lais pour les reines, Les complaintes de mes
60 (1917) Merveille de la guerre « Merveille de la guerre »
à l’avenir l’histoire de Guillaume Apollinaire Qui fut à la guerre et sut être partout Dans les villes heureuses de l’arriè
61 (1911) Le Larron « Le Larron »
doux des fruits mûrs Mais ce n’est pas l’exil que je viens simuler Et sachez que j’attends de moyennes tortures Injustes si je
récédaient en égrenant des grappes Les évêques noirs révérant sans le savoir Au triangle isocèle ouvert au mors des chapes Pal
62 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
eprisée. J’aimerais mieux nuit et jour dans les sphingeries Vouloir savoir pour qu’enfin on m’y dévorât. Guillaume Apollin
63 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
it l’obus miaule              La lueur muette a jailli              A savoir si la guerre est drôle              Les masques n
64 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
eprisée. J’aimerais mieux nuit et jour dans les sphingeries Vouloir savoir pour qu’enfin on m’y dévorât.
65 (1903) Le Larron « Le Larron »
ux, des fruits mûrs, Mais ce n’est pas l’exil que je viens simuler Et sachez que j’attends de moyennes tortures, Injustes si j
récédaient en égrenant des grappes Les évêques noirs révérant sans le savoir , Au triangle isocèle ouvert au mors des chapes, P
66 (1911) Cortège « Cortège »
ême, Je me disais, Guillaume, il est temps que tu viennes Pour que je sache enfin celui-là que je suis, Moi qui connais les a
67 (1912) Zône « Zône »
la hauteur Pupille Christ de l’œil Vingtième pupille des siècles il sait y faire Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus
e regarder Ils disent qu’il imite Simon Mage en Judée Ils crient s’il sait voler qu’on l’appelle voleur Les anges voltigent
68 (1913) Zône « Zône »
la hauteur Pupille Christ de l’œil Vingtième pupille des siècles il sait y faire Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus
e regarder Ils disent qu’il imite Simon Mage en Judée Ils crient s’il sait voler qu’on l’appelle voleur Les anges voltigent
69 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
rts et les chats miaulent Dans la cour ; je pleure à Paris, Moi qui sais des lais pour les reines, Les complaintes de mes
70 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
nce ; Pardonnez-moi de ne plus connaître l’ancien jeu des vers. Je ne sais plus rien et j’aime uniquement ; Mais les fleurs,
71 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
rir. Les barques étaient arrivées A un endroit où les chevau-légers Savaient qu’un écho répondait de la rive. On ne se lassait
72 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
rir. Les barques étaient arrivées A un endroit où les chevau-légers Savaient qu’un écho répondait de la rive. On ne se lassait
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