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1 (1915) Guerre « Guerre »
s horreurs de la guerre Avant elle nous n’avions que la surface De la terre et des mers après elle nous les abîmes Le sous-so
Et ensemble dans le tact venu de loin et plus encore au delà de cette terre
2 (1915) Guerre « Guerre »
s horreurs de la guerre Avant elle nous n’avions que la surface De la terre et des mers après elle nous aurons les abîmes Le
Et ensemble dans le tact venu de loin et plus encore au delà de cette terre
3 (1908) Le Paon « Le Paon »
Le Paon En faisant la roue cet oiseau Dont le pennage traîne à terre , Apparaît encore plus beau, Mais se découvre le d
4 (1911) Le Paon « Le Paon »
Le Paon En faisant la roue, cet oiseau, Dont le pennage traîne à terre , Apparaît encore plus beau, Mais se découvre le d
5 (1911) L'Adieu « L’Adieu »
uyère L’automne est morte souviens-t’en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et souviens-toi
6 (1916) Guerre « Guerre »
eurs de la guerre !     Avant elle nous n’avions que la surface de la terre & des mers ; après elle nous aurons les abîme
u, cristal, vitesse, voix, regard, .. et plus encore au delà de cette terre
7 (1915) Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») « Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») »
Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») Paix sur terre
incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») Paix sur terre aux hommes de bonne volonté Les maris voudraient
8 (1903) L'Adieu « L'Adieu »
re. Mets-le sur ton cœur plus longtemps Nous ne nous verrons plus sur terre . » — « J’ai mis sur mon cœur la bruyère, Et souvi
9 (1916) Le Désir « Désir »
e fer des mitrailleuses des Boches trop sûrs d’eux Trop enfoncés sous terre déjà enterrés Ca ta clac des coups qui meurent
e ondulée sous la pluie Et sous la pluie ma bourguignote Entends la terre véhémente Vois les lueurs avant d’entendre les co
10 (1917) Désir « Désir »
fer des mitrailleuses des ennemis trop sûrs d’eux Trop enfoncés sous terre déjà enterrés Ca ta clac des coups qui meurent
e ondulée sous la pluie Et sous la pluie ma bourguignote Entends la terre véhémente Vois les lueurs avant d’entendre les co
11 (1915) Toujours « Toujours »
e Le don Juan des mille et trois comètes    Et même sans bouger de la terre    Cherche les forces neuves    Et prend au serie
12 (1915) Toujours « Toujours »
e Le don Juan des mille et trois comètes    Et même sans bouger de la terre    Cherche les forces neuves    Et prend au série
13 (1917) Toujours « Toujours »
an des mille et trois comètes                  Même sans bouger de la terre                  Cherche les forces neuves       
14 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
ité Mon père m’apprit les détours du labyrinthe Et la science de la terre et puis mourut Et depuis j’ai scruté longtemps la
ncestueuse Dieu circulaire et bon je flotte entre les nues Loin de la terre où luit ta fille ténébreuse La Nuit cette inconnu
15 (1917) Merveille de la guerre « Merveille de la guerre »
er à un grand festin éclairé à giorno C’est un banquet que s’offre la terre Elle a faim et ouvre de longues bouches pâles La
que s’offre la terre Elle a faim et ouvre de longues bouches pâles La terre a faim et voici son festin de Balthasar cannibale
Mais le festin serait plus beau encore si le ciel y mangeait avec la terre Il n’avale que des âmes Ce qui est une façon de n
16 (1918) Océan de terre « Océan de terre »
Océan de terre A G. de Chirico J’ai bâti une maison au milieu
17 (1917) Chef de section « Chef de section »
a beauté Ton âme s’agitera comme une région pendant un tremblement de terre Tes yeux seront alors chargés de tout l’amour qui
18 (1903) Avenir « Avenir »
s hommes mourront, nombreux, en liberté. — Le soleil et les morts aux terres qu’on emblave Donnent la beauté blonde et la féco
eauté blonde et la fécondité. — Puis quand la peste aura purifié la terre , Vivront en doux amour les bienheureux humains, P
19 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
L’amour a remué ma vie ») L’amour a remué ma vie comme on remue la terre dans la zône des armées J’atteignais l’âge mûr qu
éblouissants Plus doux que n’est le miel et plus simples qu’un peu de terre Nous te tournons bénignement le dos ITALIE Mais n
le dis Mais pour chacun de tei ITALIE Ne te borne point à prendre les terres irrédentes Mets ton destin dans la balance où est
d’escargots Et les obus en tombant sont des chiens qui jettent de la terre avec leurs pattes après avoir fait leurs besoins
             Chantons ceux qui sont morts                 Chantons la terre qui bâille d’ennui                 Chantons et ri
20 (1910) Sonnet « Sonnet »
uits pulpeux le savoureux mystère, L’humble rotondité sans sexe de la terre , La lune, chaque mois, si vaine de son cul, Et d
21 (1910) Sonnet « Sonnet »
uits pulpeux le savoureux mystère, L’humble rotondité sans sexe de la terre , La lune, chaque mois, si vaine de son cul, Et d
22 (1912) Per te præsentit aruspex « Per te præsentit aruspex »
œuvre d’art, nos amours ont été Et seront l’ornement du ciel et de la terre , O toi, ma créature et ma divinité !
23 (1912) Immortalité « Immortalité »
œuvre d’art, nos amours ont été Et seront l’ornement du ciel et de la terre , O toi, ma créature et ma divinité ! Guillaume
24 (1916) On les aura! « On les aura ! »
c’est bien de n’être pas las, De sourire dans la tourmente Dans la terre , (et n’oubliez pas Que les Boches l’appellent Erd
25 (1911) Cortège « Cortège »
A la limite où notre sol brille déjà, Baisse ta deuxième paupière, la terre t’éblouit Quand tu lèves la tête. Et moi aussi
e, Baisse ta deuxième paupière Ni à cause du soleil, ni à cause de la terre , Mais pour ce feu oblong dont l’intensité ira s’a
ndeurs Coulait, sang de mes veines et fait battre mon cœur. Puis, sur terre il venait mille peuplades blanches Dont chaque ho
26 (1913) Ispahan « Ispahan »
es bleues Comme si l’on t’avait Faite avec Des morceaux de ciel et de terre En laissant au milieu Un grand trou de lumière Ce
27 (1915) Table « Table »
ux plus émouvants qu’un mélo. Je m’embête. Je vais casser une pipe de terre qui est vraiment mauvaise il faut aussi que je je
28 (1915) 2e canonnier conducteur « 2e canonnier conducteur »
ique de ses aiguilles le sac les suit Fantassins marchantes mottes de terre Vous êtes la puissance Du sol qui vous a faits Et
29 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
e chantaient épouvantablement les obus Et que les fleurs mortes de la terre exhalaient                         Leurs mortelle
30 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
ée en cellule vitrée, Le ciel se peupla d’une apocalypse Vivace Et la terre , plate à l’infini Comme avant Galilée, Se couvrit
ge et leurs attitudes Devinrent bientôt moins funèbres. Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique. Les mort
eurez et vos mains tremblent, Aucun de nous ne reviendra. — On reprit terre et ce fut le retour. Les amoureux s’entr’aimaient
31 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
ée en cellule vitrée, Le ciel se peupla d’une apocalypse Vivace Et la terre , plate à l’infini Comme avant Galilée, Se couvrit
ge et leurs attitudes Devinrent bientôt moins funèbres. Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique. Les mort
eurez et vos mains tremblent, Aucun de nous ne reviendra. On reprit terre et ce fut le retour. Les amoureux s’entr’aimaient
32 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
éjà ivre dans la vigne Paris Vendangeait le raisin le plus doux de la terre Ces grains miraculeux qui aux treilles chantèrent
grappes de morts dont les grains allongés Ont la saveur du sang de la terre et du sel Les voici pour ta soif ô Paris sous le
t cruels Ayant soif comme toi dans la vigne éternelle Sortiront de la terre et viendront dans les airs Pour boire de mon vin
33 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
s sens, remuait en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mains, vers le ciel plein de lacs de lumiè
34 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
s sens, remuait en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mains, vers le ciel plein de lacs de lumiè
35 (1914) Lettre-Océan « Lettre-Océan »
les Mayas     [deuxième image] Te souviens-tu du tremblement de terre entre 1885 et 1890 on coucha plus d’un mois sous
36 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
st dans un coin à cheval sur une caisse Un journal du jour traîne par terre Et cependant tout paraît vieux dans cette neuve d
37 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
dieux morts en automne, Tu mesures combien d’empans J’ai droit que la terre me donne, O mon ombre, ô mon vieux serpent ! Au
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