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1 (1914) Un dernier chapitre « Un dernier chapitre »
nier chapitre Tout le peuple se précipita sur la place publique Il vint des hommes blancs des nègres des jaunes et quelqu
Il vint des hommes blancs des nègres des jaunes et quelques rouges Il vint des ouvriers des usines dont les hautes cheminées
nes dont les hautes cheminées ne fumaient plus à cause de la grève Il vint des maçons aux vêtements maculés de plâtre Il vin
use de la grève Il vint des maçons aux vêtements maculés de plâtre Il vint des garçons bouchers aux bras teints de sang Des
qui les soupoudrait Et des commis de commerçants de toutes sortes Il vint des femmes terribles et portant des enfants ou en
t portant des enfants ou en ayant d’autres accrochés à leurs jupes Il vint des femmes pauvres mais effrontées plâtrées maqui
es pauvres mais effrontées plâtrées maquillées aux gestes étranges Il vint des estropiés des aveugles des culs de jatte des
estropiés des aveugles des culs de jatte des manchots des boiteux Il vint même des prêtres et quelques hommes mis avec élég
2 (1913) Hy de Park [Hyde Park] « Hy de Park [Hyde Park] »
colin-maillard A soixante-dix ans Joues fraîches de petits enfants Venez venez Éléonore Et que sais-je encore Regardez v
-maillard A soixante-dix ans Joues fraîches de petits enfants Venez venez Éléonore Et que sais-je encore Regardez venir l
petits enfants Venez venez Éléonore Et que sais-je encore Regardez venir les cyclopes Les pipes s’envolaient Mais envolez-
3 (1917) Allons plus vite « Allons plus vite »
Allons plus vite              Et le soir vient et les lys meurent                      Regarde m
us vite               Tous les poteaux télégraphiques                Viennent là-bas le long du quai               Sur son sein
4 (1914) Tour de Pise « Tour de Pise »
de votre âme Des violes d’amour vibrer le dernier son Et l’heure va venir ô belles délicates Ne sera-ce pas l’heure enfin d
r Tour et par la mort effarouchées Attendent cependant l’amour qui va venir .
5 (1915) Carte postale (incipit : « Nous sommes bien ») « Carte postale (incipit : « Nous sommes bien ») »
Royère Nous sommes bien   mais l’auto-bazar qu’on dit merveilleux ne vient pas jusqu’ici   LUL   on les aura   faire suivre
6 (1915) Carte postale (incipit : « Nous sommes bien ») « Carte postale (incipit : « Nous sommes bien ») »
Royère Nous sommes bien   mais l’auto-bazar qu’on dit merveilleux ne vient pas jusqu’ici   LUL   on les aura   faire suivre
7 (1912) Clotilde « Clotilde »
ns le jardin Où dort la Mélancolie Entre l’Amour et le Dédain. Il y vient aussi nos ombres Que la nuit dissipera, Le soleil
8 (1904) Schinderhannes « Schinderhannes »
emblant d’avoir le hoquet. Hannes pousse une fausse note Quand Schulz vient portant un baquet. Hannes crie en versant des l
Hannes crie en versant des larmes : « Baquet plein de vin parfumé ! Viennent aujourd’hui les gendarmes, Nous aurons bu le vin
9 (1901) Épousailles « Épousailles »
i, très douce, le mène et, tranquille, se tait. Et l’amour qui s’en vint aux bords océaniques, Où le ciel serait grec si t
10 (1902) La Loreley « La Loreley »
lus là Mon cœur me fit si mal du jour où il s’en alla. L’évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances : — Menez jusq
s criaient : « Loreley ! Loreley ! » — Tout là-bas sur le Rhin s’en vient une nacelle. Et mon amant s’y tient, il m’a vue,
’a vue, il m’appelle. Mon cœur devient si doux. C’est mon amant qui vient . — Elle se penche alors et tombe dans le Rhin.
11 (1909) Aubade chantée à Lætare un an passé « Aubade chantée à Lætare un an passé »
Où sous les roses qui feuillolent De beaux dieux roses dansent nus. Viens , ma tendresse est la régente De la floraison qui
12 (1912) Marie-Sybille « Marie-Sibylle »
Marie-Sibylle Dans la haute rue, à Cologne, Elle allait et venait le soir, Offerte à tous, en tout mignonne Puis bu
13 (1913) Rolandseck « Rolandseck »
ires Et rêvant j’attendais le bac rectangulaire Des gens descendant venaient aussi pour passer le fleuve Trois dames au parler
14 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
s renaître l’univers. Une vieille, sur une mule à chape verte, S’en vînt , suivant la berge du fleuve, en aval, Et l’antiqu
cable, « Dont ce soleil de chair grelotte, veux-tu voir, « Ma mémoire venir et m’aimer, ma semblable, « Et quel fils malheure
ent des joies et des malheurs. Laissant sa mule, à petits pas, s’en vint l’amante ; A petits coups, le vent défripait ses
en regardant le ciel. « La dame qui m’attend se nomme Viviane « Et vienne le printemps des nouvelles douleurs. « Couché par
15 (1914) Le tabac à priser « Le tabac à priser »
fait si beau qu’en leurs bastides Les messieurs de la ville s’en sont venus dîner Les olives sont mûres et partout l’on enten
16 (1911) Cortège « Cortège »
tête. Et moi aussi de près, je suis sombre et terne, Une brume qui vient d’obscurcir les lanternes, Une main qui tout à co
je m’attendais moi-même, Je me disais, Guillaume, il est temps que tu viennes Pour que je sache enfin celui-là que je suis, Moi
je m’attendais moi-même. Je me disais, Guillaume, il est temps que tu viennes , Et d’un lyrique pas s’avançaient ceux que j’aime
ulait, sang de mes veines et fait battre mon cœur. Puis, sur terre il venait mille peuplades blanches Dont chaque homme tenait
17 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
Dans le Palais de Rosemonde On voit venir , au fond du jardin, mes pensées Qui sourient du c
vaient le fade goût des grands mammouths gelés, Les os ou songe-creux venaient des ossuaires En danse macabre aux plis de mon ce
18 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
Paraclet descend                  O double colombe de ta poitrine Et vient délier ma langue de poète                  Pour t
ys Se changent en palmiers qui de leurs belles mains Me font signe de venir La fusée s’épanouit fleur nocturne               
19 (1902) Les Colchiques « Les Colchiques »
ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne. Les enfants de l’école viennent avec fracas, Vêtus de hoquetons, jouant de l’harm
20 (1902) La Fuite « La Fuite »
la barque ou s’enfuit une amoureuse reine Le vieux roi magnifique est venu près des flots ; Son manteau merveilleux à chaque
21 (1912) Les Colchiques « Les Colchiques »
t ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne. Les enfants de l’école viennent avec fracas, Vêtus de hoquetons, jouant de l’harm
22 (1917) Bleuet « Bleuet »
que c’est que la vie [à gauche] Transmets ton intrépidité A ceux qui viendront Après toi                                      
23 (1914) Le Musicien de Saint-Merry « Le Musicien de Saint-Merry »
il entra suivi par la troupe des femmes Qui sortaient des maisons Qui venaient par les rues traversières les yeux fous Les mains
Cortèges ô cortèges C’est quand jadis le roi revenait de Vincennes Il vint une troupe de casquettiers Il vint des marchands
is le roi revenait de Vincennes Il vint une troupe de casquettiers Il vint des marchands de bananes Il vint des soldats de l
l vint une troupe de casquettiers Il vint des marchands de bananes Il vint des soldats de la garde républicaine O nuit troup
24 (1909) Le jour des morts « Le jour des morts »
etière est un beau jardin Plein de saules gris et de romarins Il vous vient souvent des amis qu’on enterre Ah ! que vous êtes
les cierges que toujours les enfants rallument Et les feuilles mortes Viennent couvrir les morts. Des enfants morts parlent pa
25 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
oi nu s’élève Des chairs fouettées des roses de la roseraie On voit venir au fond du jardin mes pensées Qui sourient du con
Avaient le fade goût des grands mammouths gelés Les os ou songe-creux venaient des ossuaires En danse macabre aux plis de mon ce
26 (1913) Arbre « Arbre »
chand de coco d’autrefois J’entends déjà le son aigre de cette voix à venir Du camarade qui se promènera avec toi en Europe t
stesse C’est quand tu reçus une carte postale de La Corogne Le vent vient du couchant Le métal des caroubiers Tout est plus
27 (1916) Arbre « Arbre »
archand de coco autrefois J’entends déjà le son aigre de cette voix à venir Du camarade qui se promènera avec toi en Europe t
stesse C’est quand tu reçus une carte postale de La Corogne Le vent vient du couchant Le métal des caroubiers Tout est plus
28 (1917) Arbre « Arbre »
archant de coco Autrefois J’entends déjà le son aigre de cette voix à venir Du camarade qui se promène avec toi en Europe tou
stesse C’est quand tu reçue une carte postale de la Corogne Le vent vient du couchant Le métal des caronhers Tout est plus
29 (1917) Orphée « Orphée »
   Ni trop sublime ni trop infime [à gauche, horizontalement] Voici venir les bannières Démocratiques ô Cortèges ô fanfares
30 (1911) Marie « Marie »
     Et la musique est si lointaine                    Qu’elle semble venir des cieux Oui je veux vous aimer mais vous aimer
31 (1918) A Luigi Amaro « À Luigi Amaro »
utes choses                                            L’Italie est venue avec nous                                        
32 (1918) La Jolie Rousse « La Jolie Rousse »
et de l’avenir Pitié pour nos erreurs pitié pour nos péchés Voici que vient l’été la saison violente Et ma jeunesse est morte
forme noble et douce Qu’elle prend afin que je l’aime seulement Elle vient et m’attire ainsi qu’un fer l’aimant             
33 (1910) La Confession « La Confession »
La Confession Le dernier jeudi saint, Madame Marinée, Qui vient d’entrer dans sa quatre-vingtième année, Allait s
34 (1912) Le pont Mirabeau « Le Pont Mirabeau »
coule la Seine. Et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne ? La joie venait toujours après la peine.                Vienne
35 (1912) Marie « Marie »
          Et la musique est si lointaine               Qu’elle semble venir des cieux. Oui, je veux vous aimer, mais vous aim
36 (1917) à Luigi Amaro « A Luigi Amaro »
licité              Qu’il faut mettre en toutes choses L’Italie est venue avec nous                            Agitant aupr
37 (1905) Salomé « Salomé »
oldats, ô roi Hérode L’emmenèrent, se sont flétris dans mon jardin. Venez tous avec moi, là-bas, sous les quinconces. Ne pl
38 (2019) Salomé « Salomé »
ldats, ô roi Hérode, L’emmenèrent, se sont flétris dans mon jardin. Venez tous avec moi, là-bas, sous les quinconces. Ne pl
39 (1909) Les Sept Épées « Les Sept Épées »
ptième s’exténue, Une femme, une rose morte : « Merci, que le dernier venu « Sur mon amour ferme la porte. « Je ne vous ai j
40 (1909) Élégie « Élégie »
Élégie Le ciel et les oiseaux venaient se reposer Sur deux cyprès que le vent tiède enla
41 (1911) Salomé « Salomé »
ldats, ô roi Hérode, L’emmenèrent, se sont flétris dans mon jardin. Venez tous avec moi, là-bas, sous les quinconces. Ne pl
42 (1915) Le Repas « Le Repas »
ettes Et le son clair du cristal et des verres Par la fenêtre ouverte viennent les chants des oiseaux              Dans les citr
43 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
palus méotides Et des sources du Nil aux brumes de Thulé Soleil je viens caresser ta face splendide Et veux fixer ta flamm
44 (1913) Lundi rue Christine « Lundi rue Christine »
e partie de jacquet Un chef d’orchestre qui a mal à la gorge Quand tu viendras à Tunis je te ferai fumer du Kief Ça a l’air de
45 (1912) Zône « Zône »
ailes Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles A tire d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux D’Afrique arr
tête L’aigle fond de l’horizon en poussant un grand cri Et d’Amérique vient le petit colibri De Chine sont venus les pi-his l
ssant un grand cri Et d’Amérique vient le petit colibri De Chine sont venus les pi-his longs et souples Qui n’ont qu’une seul
uples Qui n’ont qu’une seule aile et qui volent par couples Puis s’en vient la colombe esprit immaculé Qu’escortent l’oiseau-
46 (1913) Zône « Zône »
ailes Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles A tire d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux D’Afrique arr
tête L’aigle fond de l’horizon en poussant un grand cri Et d’Amérique vient le petit colibri De Chine sont venus les pi-his l
ssant un grand cri Et d’Amérique vient le petit colibri De Chine sont venus les pi-his longs et souples Qui n’ont qu’une seul
uples Qui n’ont qu’une seule aile et qui volent par couples Puis s’en vient la colombe esprit immaculé Qu’escortent l’oisea
47 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
éfendre les efforts qu’on fait pour la détruire Puis les temps sont venus les tombes se sont ouvertes Les fantômes des Esc
s de tout même de nos souffrances Notre humeur est charmante l’ardeur vient quand il faut Nous sommes narquois car nous savon
48 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
soir de demi-brume, à Londres, Un voyou, qui ressemblait à Mon amour, vint à ma rencontre, Et le regard qu’il me jeta Me fit
49 (1917) Merveille de la guerre « Merveille de la guerre »
mence à être partout C’est moi qui commence cette chose des siècles à venir Ce sera plus long à réaliser que non la fable d’I
50 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
he l’oiseau bleu. Une Madone, à l’aube, a pris les églantines ; Elle viendra , demain, cueillir les giroflées Pour mettre aux n
ement. Et je souris des êtres que je n’ai pas créés. Mais si le temps venait , où l’ombre enfin solide Se multipliait en réalis
51 (1911) Le Larron « Le Larron »
e vol des fruits doux des fruits mûrs Mais ce n’est pas l’exil que je viens simuler Et sachez que j’attends de moyennes tortu
Qui donc es-tu toi qui nous vins grâce au vent scythe Il en est tant venu par la route ou la mer Conquérants égarés qui s’é
52 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
nces du velours Ou mauves encore ou bleu comme les autres Ou déteints Venez le pot en tête Debout fusée éclairante Danse gren
53 (1903) Le Larron « Le Larron »
vol des fruits doux, des fruits mûrs, Mais ce n’est pas l’exil que je viens simuler Et sachez que j’attends de moyennes tortu
i donc es-tu, toi qui nous vins grâce au vent scythe ? Il en est tant venu par la route ou la mer, Des conquérants fictifs r
54 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
qu’on comprend que l’amour de l’antique Le goût de l’anticaille Soit venu aux hommes dès le temps des cavernes Tout y était
55 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
chanson de Paris J’ai soif villes de France et d’Europe et du monde Venez toutes couler dans ma gorge profonde Je vis alo
Ayant soif comme toi dans la vigne éternelle Sortiront de la terre et viendront dans les airs Pour boire de mon vin par deux fois
56 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
illeure odeur encore, Hélas ! la bague était brisée, Que le lilas qui vient d’éclore, Que le thym, la rose ou qu’un brin De l
57 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
illeure odeur encore, Hélas ! la bague était brisée, Que le lilas qui vient d’éclore, Que le thym, la rose ou qu’un brin De l
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