ent une roulotte traînée par un âne, Tandis que s’éloignait, dans les
vignes
rhénanes, Sur un fifre lointain, un air de régime
ir de régiment. Le mai, le joli mai a paré les ruines De lierre, de
vigne
vierge et de rosiers. Le vent du Rhin secoue, sur
sur le bord, les osiers Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des
vignes
. Leutesdorf, mai 1902. GUILLAUME APOLLINAIRE
e La bouteille champenoise est-elle ou non une artillerie Les ceps de
vigne
comme l’hermine sur un écu Bonjour soldats Je les
urs et puis remonterez en ligne Echelonnés ainsi que sont les ceps de
vigne
J’envoie mes bouteilles partout comme les obus d’
ie La nuit est blonde ô vin blond Un vigneron chantait courbé dans sa
vigne
Un vigneron sans bouche au fond de l’horizon Un v
amour au moment de ta perte Et méprise ceci Jouir sans en pleurer La
vigne
sans ivresse et le champ sans ivraie GUILLAUME A
ngs et des ondines. Ne craignons rien des nains barbus Qui dans les
vignes
se lamentent Parce qu’ils n’ont pas assez bu… Eco
rd immobile, aux nattes repliées. Le Rhin, le Rhin est ivre, où les
vignes
se mirent. Tout l’or des nuits tombe, en tremblan
, dit d’un air digne : — « Prenez donc des feuilles de
vigne
». Et nos premiers parents transformés en tailleu
sabbat Vont à la synagogue en longeant le Rhin Et les coteaux où les
vignes
rougissent là-bas. Ils se disputent et crient d
Que Paris était beau à la fin de septembre Chaque nuit devenait une
vigne
où les pampres Répandaient leur clarté sur la vil
es couler dans ma gorge profonde Je vis alors que déjà ivre dans la
vigne
Paris Vendangeait le raisin le plus doux de la te
cile Signifiait en battement d’ailes ces paroles Les raisins de nos
vignes
on les a vendangés Et ces grappes de morts dont l
ombe Une foule de rois ennemis et cruels Ayant soif comme toi dans la
vigne
éternelle Sortiront de la terre et viendront dans
▲