Dédicace
Il n’est pas d’usage, je crois, d’ajouter à une critique littéraire l’ornement d’une dédicace, car elle se dédie d’elle-même au prosateur ou au poète dont les œuvres en forment l’objet. Cependant mon amitié, qui trouve une joie vive à tracer ici votre nom, s’enhardit d’une excuse.
Vous en souvenez-vous ? Cet été, en Bretagne, lorsque nous parcourions ensemble les pages inachevées de ce petit volume, j’hésitais à confier au libraire un travail — du genre ennuyeux — qui m’a coûté quelque peine et me vaudra peut-être chez nos amis une solide réputation de pédanterie.
Vos conseils m’y ont décidé pourtant et ne faut-il pas dès lors que vous figuriez à cette place, — ne fût-ce que comme éditeur responsable ?