/ 2561
1 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
st donc essentiellement un problème de causalité. De plus, comme il s’ agit de savoir si et comment je suis cause, moi, de me
e sera l’explication par certaines raisons d’ordre supérieur, qu’il s’ agira de déterminer. La première définition, outre qu’e
stituer la liberté véritable, il faut que ce soit la lumière même qui agisse , il faut que ce soit le moi conscient et réfléchi
formons ainsi l’idée de volonté indépendante. Comme il nous arrive d’ agir indépendamment des motifs conscients et de tous l
ant, je suis donc inexplicable à moi-même. Il en résulte que, quand j’ agis sous l’influence de telles pensées, il reste touj
ant que notre nature fournit. Nous exprimons ce fait en disant : j’ai agi de telle manière, d’abord pour telle raison, puis
pour nous déterminé, à plus forte raison en est-il de même quand il s’ agit de l’avenir. De plus, parmi les causes ou conditi
absolument indéterminé à toute volonté, pour que la volonté même pût agir . C’est là une exagération. Il est seulement néces
’avenir, d’être déterminée du côté du passé. Aucun de nous ne prétend agir sur le cours des astres, parce que ce cours nous
tous les termes du problème en équation. De là résulte le sentiment d’ agir par soi combiné avec l’impossibilité de donner un
té, à savoir l’idée même de l’indépendance du moi, sous laquelle nous agissons toujours. Comme cette idée détermine une indépend
où elle est le moins à sa place. La volonté, dans cette hypothèse, n’ agit pas sans motifs présents, ni contre les motifs pr
t réelle alors même que l’indétermination ne le serait pas, peut-elle agir sur le déterminisme même et conformément aux lois
ts extérieurs, et même aux objets intérieurs ou motifs particuliers d’ agir . Jusqu’à quel point, pour la science psychologiqu
séparées. Et il en est ainsi dans toute passion. Chaque fois que nous agissons en vertu d’une passion quelconque, il s’accomplit
oit passive et ne saurait avoir un sentiment de liberté. Lorsque nous agissons , au contraire, sous l’influence d’idées, et surto
mbole ; mais la part de la raison est dominante, et nous pouvons même agir sous le sentiment de la rationalité, par amour de
se des différents termes, des motifs et de l’acte. Si nous pouvions n’ agir qu’en vertu de motifs tous parfaitement éclairés,
pour être libre. Nous allons voir que le seul moyen, c’est que le moi agisse sous l’idée de sa causalité même, de sa liberté,
ent dominante, car elle partage la conscience. Si cette idée nouvelle agit dans le même sens que l’idée précédente, les deux
que j’amènerai 100 au dynamomètre pour obtenir ce chiffre. Mais il s’ agit là d’une puissance physique subordonnée à des con
volonté est intérieur ; bien plus, quand il est la volonté même. Il s’ agit alors d’une puissance sur soi, d’une sorte de réf
oduire des accroissements successifs d’énergie interne. Au fond, il s’ agit de développer en nous une puissance consciente et
s objet ; mais, d’autre part, il n’est pas vrai que l’idée de l’objet agisse seule, par son degré de désirabilité intrinsèque,
par conséquent d’une façon relative. Etre indépendant, c’est pouvoir agir et vouloir dans telles circonstances, sans que l’
être affranchis de toute espèce de causes et de raisons ? Comme il s’ agit alors d’une impossibilité, il est certain que l’i
impossibilité ne la rendra pas possible. Toutefois je pourrai encore agir sous cette idée et produire certains effets qui a
ément l’idée de la négation d’un rapport : comment donc pourrait-elle agir et surtout se réaliser ? — Certes répondrons-nous
ion, si elle était absolument seule et à l’état d’abstraction pure, n’ agirait point. On ne peut pas vouloir à vide ; on ne peut
er et concret qu’elle ne veut pas pour lui seul, mais pour elle. Elle agit alors sous une certaine idée d’indépendance et en
entièrement dans l’objet, mais se pose au contraire en face de lui et agit sous l’idée de son activité personnelle. Plénitud
t alors la conscience claire de mon vrai moi qui détermine ce moi : j’ agis sous l’idée de moi-même et de ma causalité propre
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
se, dont se servent ces messieurs, est bonne à la verité, lorsqu’il s’ agit de trouver les causes qui font qu’un ouvrage plaî
plaît pas, mais cette voïe ne vaut pas celle du sentiment lorsqu’il s’ agit de décider cette question. L’ouvrage plaît-il ou
peintre, le poëte ou le musicien ont imité. C’est l’oeil lorsqu’il s’ agit du coloris d’un tableau. C’est l’oreille lorsqu’i
conviennent aux paroles, et si le chant en est mélodieux. Lorsqu’il s’ agit de connoître si l’imitation qu’on nous présente d
leurer, elles nous attachent avant que notre raison ait eu le temps d’ agir et d’examiner. On pleure à une tragédie avant que
imées après sa mort dans l’état où il les avoit laissées. Lorsqu’il s’ agit du mérite d’un ouvrage fait pour nous toucher, ce
quel rang il doit tenir parmi les autres poëmes. Le public dont il s’ agit ici est donc borné aux personnes qui lisent, qui
nt donc être en possession de donner leur propre suffrage, quand il s’ agit de décider si les poëmes ou les tableaux font l’e
ou les tableaux font l’effet qu’ils doivent faire. Ainsi lorsqu’il s’ agit de juger de l’effet general d’un ouvrage, le pein
uleur de chair sont des couleurs tristes. Il est vrai que lorsqu’il s’ agit du mérite des tableaux, le public n’est pas un ju
ableaux, le public n’est pas un juge aussi compétent, que lorsqu’il s’ agit du mérite des poëmes. La perfection d’une partie
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
nisme a toujours un ressort psychique. Aujourd’hui encore, l’animal n’ agit par instinct que sous l’influence d’un appétit év
de moins en moins faciles à transmettre par hérédité à mesure qu’il s’ agit d’organismes plus complexes, plus définis, plus f
contraire, y atteignent l’organisation la plus compliquée. Au lieu d’ agir sous l’influence de sensations et de perceptions,
d’agir sous l’influence de sensations et de perceptions, nous pouvons agir sous l’influence de jugements et de raisonnements
s, et il en résulte des actions d’ordre supérieur. Pourquoi un animal agit -il semblablement dans des cas semblables ? C’est
tion proprement dite, mais simple impulsion. Nous, au contraire, nous agissons semblablement parce que les deux cas sont jugés s
qu’il obscurcit parfois l’intelligence et nous enlève tout pouvoir d’ agir . — C’est, répondrons-nous, que le désir propremen
gique de la personnalité, puisque c’est l’idée de la personnalité qui agit alors, et que vouloir, c’est désirer le triomphe
s. Quel que soit le mode de force ou d’efficacité des idées, qu’elles agissent par les seuls mouvements physiques ou aussi par l
élément actif et moteur. Affirmer, nous l’avons vu, c’est commencer à agir sous une idée, par exemple celle d’un serpent qui
nt qui refuse de prendre une seconde fois la rose dont il a été piqué agit d’abord, — selon la loi que nous avons posée plus
me sens. Puis, prenant mieux conscience de ce qui se passe en lui, il agit sous l’idée de cette similitude, en jugeant que l
t d’actes. De ce que tout jugement enveloppe ainsi du vouloir et de l’ agir , a-t-on le droit de conclure qu’il soit, au moins
e idée qui, par association, peut en éveiller une multitude d’autres. Agir avec les yeux de l’intelligence ouverts, c’est êt
’une multitude de relations intellectuelles qui disparaîtraient si on agissait les yeux fermés. De plus, la conscience de la vol
moi tout entier qui conditionne mon acte. Quand donc je dis : « j’ai agi par tel motif », je désigne la partie la plus sai
onne l’acte. Au reste, il n’y a pas de motif détaché : toute raison d’ agir , dans les circonstances graves, intéresse la pers
iquer par l’impulsion égoïste de nos passions. Non seulement, avant d’ agir , nous trouvons de bonnes ou mauvaises raisons pou
raisons pour faire ce qui nous plaît, mais, alors même que nous avons agi sans connaître les vraies causes de nos actes, no
sujet trouve ensuite telles raisons déterminées. Il croit alors avoir agi spontanément, en vertu de ces raisons mêmes. Au r
ferme. On y suppose, en effet, des forces indépendantes, dont chacune agit comme si les autres n’existaient pas. Dans la bal
dans le total. Or, si on entend par motifs toutes les dispositions à agir , quelles qu’elles soient et d’où qu’elles tirent
paroles, conseils, ordres, suggestions de toutes sortes, qui encore n’ agissent qu’en se combinant avec nos dispositions propres 
4 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
voir des effets dans le monde extérieur, si bien que les idées, ayant agi intérieurement, se trouvent avoir du même coup le
en est que le miroir. — Et comment, en effet, une représentation pure agirait -elle ? N’est-ce pas aussi absurde que d’attribuer
eflètent ? Tout ce que peut faire une représentation, c’est non pas d’ agir , mais de ressembler ou de ne pas ressembler : une
st semblable ou dissemblable, comme un portrait à l’original : elle n’ agit pas plus sur l’objet que le portrait sur l’origin
comme un tableau ressemble çà un autre tableau ou en diffère : elle n’ agit pas plus sur l’autre représentation que le portra
t pas plus sur l’autre représentation que le portrait de la Joconde n’ agit sur le portrait de la Fornarina. La ressemblance
e se soucie que de s’adapter les choses ou de s’adapter aux choses, d’ agir , de pâtir, de réagir. La conception des états men
e sorte de choix spontané. Cette unité indissoluble du penser et de l’ agir est la loi psychologique d’importance capitale qu
c nullement que Viciée de tirer « un coup de pistolet », par exemple, agisse sur le cerveau comme le doigt agit sur la détente
coup de pistolet », par exemple, agisse sur le cerveau comme le doigt agit sur la détente. Les effets mécaniques dans l’espa
i l’avenir était un des facteurs du processus interne : l’être vivant agit pour causer un certain effet, qui est son bien, a
es ressorts : il supplée à l’un par l’autre, comme si le bien à venir agissait sur lui par l’intermédiaire du bien ou du mal pré
problème n’est plus seulement : existe-t-il un sujet ? mais, comment agit -il ? Le rapport du sujet aux objets n’est plus un
ouleur parce que tous les deux sont définis états de conscience. Il s’ agit donc de savoir si, dans l’émotion et l’appétition
nt l’état de conscience particulier ou nous sommes quand nous croyons agir , faire effort, peiner, désirer, on transporte alo
e cette forme ou ce sujet soit sans action. On ne peut ni vouloir, ni agir à vide, pas plus qu’on ne peut penser sans penser
universelle, de quelque manière qu’on l’interprète ; si quelque chose agit dans ce monde, nous aussi nous agissons ; si quel
n l’interprète ; si quelque chose agit dans ce monde, nous aussi nous agissons  ; si quelque chose, après avoir été conditionné,
plique l’attention, l’assentiment, le refus, l’effort, etc. Et s’il s’ agit d’une perception actuelle de la vue, comment ne s
nt ne sentirait-on pas des mouvements dans le globe oculaire ? S’il s’ agit même d’un souvenir visuelles mouvements sont rena
e, pour la mettre artificiellement à part de ses manières d’être et d’ agir , qui en sont réellement inséparables, on se sert
t concevoir par le rappel et la combinaison des souvenirs. Quand il s’ agit de trouver les lois des choses extérieures, indép
ais beaucoup moindre, et elle a infiniment moins de valeur. Ici, il s’ agit du monde intérieur, qui est précisément composé d
ne série de choses que nous pourrions voir ou toucher, qui pourraient agir sur nous et sur lesquelles nous pourrions agir. P
oucher, qui pourraient agir sur nous et sur lesquelles nous pourrions agir . Pour vider l’étendue, nous réduisons à un minimu
peine ou d’un plaisir quelconque. Cela est si vrai que chaque cellule agit comme un animal élémentaire, faisant partie d’une
5 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80
s sur quelques cas. Sur l’ensemble, non. En tout cas, nous ne pouvons agir que comme si nous n’en faisions pas. Si nous ne s
à son tour, cherche à passer sous le couvert de l’instinct social. On agit pour satisfaire ses désirs et l’on veut convaincr
omme est double, il est lui, il est les autres. Il sent, il pense, il agit avec ses deux natures. La logique ordinaire est i
ordinaire est ici outrageusement violée, mais l’homme sent, pense et agit contradictoirement, en conformité avec sa nature
s forces qu’elle favorise, lui sont dangereux. Et puis si le « nous » agit , le « moi » ne reste pas inactif. De nombreuses d
heur, membre d’une église, bien d’autres choses encore. Et quand il s’ agit de déterminer les droits et les devoirs qui se ra
ntiments, tous les actes qui se rattachent à ces manières d’être et d’ agir , sont des faits éminemment sociaux, des forces or
’établir. Mais la société tient à ce que nous sachions obéir, et elle agit en conséquence. Dès le plus jeune âge son influen
à l’homme : « Pour que la vie commune soit possible et bonne, il faut agir de telle et telle façon ; c’est notre devoir à to
on était faite, vous n’auriez point à me commander de vous aimer et d’ agir en frère avec vous. Je vous aimerais sans aucun o
et d’agir en frère avec vous. Je vous aimerais sans aucun ordre, et j’ agirais selon votre désir, dès que votre désir se lèverai
ensée, et assez mal avisé pour les exprimer. Par où l’on voit qu’il s’ agit d’une fiction. Car l’homme en qui les sentiments
i je n’ai aucune raison d’être cordonnier, il est évident que je dois agir autrement. Le devoir est essentiellement hypothét
, puisque nous ne pouvons pas ne pas vouloir en être, nous « devons » agir comme il convient à des hommes, et tous les devoi
pris on reconnaît qu’il s’en produit continuellement. Nous ne pouvons agir , si peu que ce soit, sans en soulever, implicitem
que, à un moment donné, dans des circonstances données, une manière d’ agir correspond mieux que les autres à la situation, q
écessaire voie nous menant à une société meilleure. Sans cela il ne s’ agira plus de « devoir », de « conscience » et de « rév
Le devoir est « impératif ». C’est là sa grande caractéristique. Il n’ agit point par persuasion. Et ce n’est point par affec
ces contraignantes qui nous viennent du dehors. Sans doute il ne peut agir sans que nous acceptions son autorité. Il en est
tenir un trône disloque, c’est leur conscience qui les y pousse ; ils agissent par devoir, et s’ils blâment ceux qui l’ont ébran
le de « caractère sacré », ou de « geste auguste », méfiez-vous. Il s’ agit d’imposer à quelqu’un, à un individu, à un groupe
personne, dans tel ou tel groupe, qui les réalisent en nous, les font agir en nous, et nous font agir par eux. Tous ces sent
roupe, qui les réalisent en nous, les font agir en nous, et nous font agir par eux. Tous ces sentiments ont leur vie individ
perception qui n’ait été au moins préparée par elle. Aussi quand il n’ agit pas visiblement et directement en nous, l’esprit
unifié qu’il ne l’est, comme s’il était plus personnifié, comme s’il agissait consciemment et logiquement. Il est évident que t
6 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
ssion cessera, si l’on réfléchit qu’il n’est pas évident qu’on puisse agir sur les corps vivants comme sur les corps bruts,
t une science d’observation ou une science d’expérience, si elle peut agir artificiellement sur les phénomènes et se fournir
: « Toutes les parties d’un corps vivant sont liées, elles ne peuvent agir qu’autant qu’elles agissent toutes ensemble ; vou
’un corps vivant sont liées, elles ne peuvent agir qu’autant qu’elles agissent toutes ensemble ; vouloir en séparer une de la ma
sont en dehors de tout milieu et indépendants de lui, nous ne pouvons agir sur eux par aucun moyen : nous ne pouvons que les
immédiatement en fonction. Il est donc possible à l’expérimentateur d’ agir sur les organes en agissant sur le milieu, et, so
. Il ne suffit pas même d’admettre une cause quelconque, un pouvoir d’ agir , une faculté occulte ; il faut encore que cette c
matière inerte. Elle est liée à des forces physiques et chimiques qui agissent dans l’organisation suivant les mêmes lois que da
celle-là que nous parlons, ce n’est pas de la liberté de Dieu qu’il s’ agit , c’est de la mienne, de la vôtre, de celle des au
t, c’est de la mienne, de la vôtre, de celle des autres hommes : il s’ agit en un mot de la liberté d’une cause seconde appel
’homme, et si cette cause seconde est assimilée aux autres causes qui agissent dans la nature, on ne voit plus à quels signes et
e passent pas ainsi, qu’il y ait un ordre de causes métaphysiques qui agissent d’après d’autres lois, c’est ce que le physiologi
raisonnables se savent assujetties à une loi idéale, loi qui ne peut agir physiquement, mécaniquement sur elles, et qui, to
c que ces deux règnes coexistent sans se toucher, sans se mêler, sans agir l’un sur l’autre ? Faut-il croire que la nature e
ciproquement, la liberté ne reste pas concentrée en elle-même, elle n’ agit pas exclusivement dans le monde intérieur ; la vo
, il est un point limite où le conflit peut surgir : c’est quand il s’ agit des conditions physiologiques de la volonté. Mais
7 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
térieurement le processus mental d’où ils résultent. Mais dès qu’il s’ agit de faits proprement dits, ils sont nécessairement
ême la plus inexacte, les véritables raisons qui nous ont déterminé à agir et la nature de notre action. Déjà, alors qu’il s
nt déterminé à agir et la nature de notre action. Déjà, alors qu’il s’ agit simplement de nos démarches privées, nous savons
les qui nous guident ; nous nous croyons désintéressés alors que nous agissons en égoïstes, nous croyons obéir à la haine alors
e vide. Pourtant, ce qu’on juge si facilement inadmissible quand il s’ agit des faits sociaux, est couramment admis des autre
elque manière puisqu’ils consistent tous en des façons de penser ou d’ agir . Mais les états de la conscience collective sont
guïté et la ressemblance, les contrastes et les antagonismes logiques agissent de la même façon, quelles que soient les choses r
t, inadmissible que la matière dont sont faites les représentations n’ agisse pas sur leurs modes de combinaisons. Il est vrai
apercevoir là où ils sont et ne les confonde pas avec d’autres. Il s’ agissait de délimiter le champ de la recherche aussi bien
cilement reconnaissable (voir p. 19). Tout ce qu’il faut, puisqu’il s’ agit d’une définition initiale, c’est que les caractér
chacun de nous. Au contraire, les croyances et les pratiques sociales agissent sur nous du dehors : aussi l’ascendant exercé par
e. Car tout ce qu’elle implique, c’est que les manières collectives d’ agir ou de penser ont une réalité en dehors des indivi
t pour effet de fixer, d’instituer hors de nous de certaines façons d’ agir et de certains jugements qui ne dépendent pas de
8 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
sion de l’activité son caractère sensitif d’inquiétude et de besoin d’ agir . C’est seulement par le passage à un degré de con
-même. La sélection naturelle et mécanique a pour premier caractère d’ agir sur un ensemble d’individus, non dans un seul ind
i s’exerce sans se représenter encore le résultat de son action. Elle agit parce qu’elle agit et pour agir. En agissant elle
représenter encore le résultat de son action. Elle agit parce qu’elle agit et pour agir. En agissant elle jouit plus ou moin
ncore le résultat de son action. Elle agit parce qu’elle agit et pour agir . En agissant elle jouit plus ou moins vaguement d
nt encore représentative. Elle n’enveloppe qu’une sourde conscience d’ agir , un sourd bien-être attaché à l’action et un sour
té ou difficulté dans cette action. D’autre part, comment et pourquoi agir si on ne sent rien et si on n’a pas quelque consc
ait, de ce qu’on produit ? Nous arrivons donc à ce cercle : « Il faut agir pour sentir et penser, il faut sentir et penser p
: « Il faut agir pour sentir et penser, il faut sentir et penser pour agir . » Il n’y a d’autre moyen d’en sortir que d’admet
rtir que d’admettre, dans l’être primordial, une unité immédiate de l’ agir , du sentir et du penser. Cette activité dont nous
à ses éléments, de dire que ces éléments « luttent » ensemble, qu’ils agissent et réagissent ; il faut donc toujours, sous une f
faculté, c’est l’existence de l’action même, de l’action réelle, de l’ agir  ; or, c’est cette action dont, nous avons perpétu
9 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
ables. Son mécanisme est essentiellement moteur, c’est-à-dire qu’elle agit toujours sur des muscles et par des muscles, prin
t d’insuffisant. Les détails et les preuves viendront plus tard. Il s’ agissait seulement de préparer à une définition de l’atten
le « se transforme en attention ». Ce n’est pas l’intensité seule qui agit , mais avant tout notre adaptation, c’est-à-dire n
exemple, quand on assiste à un spectacle dramatique… Même quand il s’ agit d’un petit objet matériel, comme une monnaie ou u
d’attention. En face d’un problème scientifique, l’esprit d’un Newton agit de même ; c’est une irritation perpétuelle qui le
on. La réflexion s’exprime d’une autre manière, presque inverse. Elle agit sur l’orbiculaire supérieur des paupières, abaiss
simples phénomènes mécaniques agissant sur le milieu extérieur ; ils agissent aussi, par le sens musculaire, sur le cerveau qui
siste à maintenir l’état de conscience et à le renforcer. Puisqu’il s’ agit d’un mécanisme, il est préférable de prendre la q
2° Comme organe moteur, le cerveau joue un rôle complexe. D’abord il agit comme initiateur des mouvements qui accompagnent
duit, en définitive, à demander si, dans l’attention, c’est l’âme qui agit d’abord sur le corps ou le corps sur l’âme. Je n’
s actions d’arrêt en physiologie : faits et théories. — L’attention n’ agit que sur des muscles et par des muscles. — Élément
du tronc où elle a été implantée. Dans l’attention spontanée, l’objet agit par son pouvoir intrinsèque ; dans l’attention vo
t par son pouvoir intrinsèque ; dans l’attention volontaire, le sujet agit par des pouvoirs extrinsèques, c’est-à-dire suraj
circonstances ; il est voulu, choisi, accepté ou du moins subi ; il s’ agit de s’y adapter, de trouver les moyens propres à m
ne dispose que de moyens d’action restreints et de nature simple. Il agit par la peur, la privation d’aliments, la violence
telle, le cas était désespéré. Essayait-on par des punitions de faire agir un singe inattentif, l’animal devenait rétif. Au
ne fait que reculer la difficulté ; car nos éducateurs n’ont fait qu’ agir sur nous, comme on avait agi sur eux, et ainsi de
ulté ; car nos éducateurs n’ont fait qu’agir sur nous, comme on avait agi sur eux, et ainsi de suite en remontant le cours
positif : c’est que tout acte de volition, impulsif ou inhibitoire, n’ agit que sur des muscles et par des muscles ; que tout
s musculaires, des mouvements réels ou à l’élut naissant sur lesquels agit le pouvoir d’arrêt. Nous n’avons d’action (impuls
action signifie diffusion des mouvements. L’attention volontaire peut agir aussi sur l’expression des émotions, si nous avon
dehors et un pouvoir d’arrêt suffisant pour l’empêcher ; mais elle n’ agit que sur les muscles, sur eux seuls ; tout le rest
égories renferme des éléments moteurs sur lesquels l’attention puisse agir . a) La première catégorie comprend les idées géné
èse insoutenable ; il n’en explique que le plus bas degré, ne pouvant agir que sur de grosses ressemblances  Ces images géné
8. Ce sont les visuels. Chez la plupart des hommes, tous ces éléments agissent à doses inégales. Mais partout et toujours le mot
gré, dans les concepts. Toutefois, cela n’établit pas que l’attention agit sur eux, et par eux, qu’elle est un mécanisme mot
réfléchissent en marchant à grands pas et en gesticulant ; mais il s’ agit d’un travail d’invention plutôt que de concentrat
» ; Bain, plus élégamment : « Penser, c’est se retenir de parler ou d’ agir  ». Pour conclure, voyons ce qu’il faut entendre p
ement, la charrue devant les boeufs ; car, dans la réflexion, il ne s’ agit pas, comme on l’admet habituellement, de diriger
d’arrêt, on doit se demander comment s’opère cet arrêt et sur quoi il agit . C’est là une question si obscure, qu’on ne peut
qu’il n’y a pas de mouvements isolés et qu’un muscle qui se contracte agit sur ses voisins et souvent sur beaucoup d’autres.
a fin ; tout le reste se passe dans le domaine physiologique, qu’il s’ agisse de faire ou d’empêcher, de produire un mouvement
mû réellement, et alors elle est rapportée localement aux muscles qui agissent . Ce n’est que lorsque ce facteur respiratoire, es
xpériences, deux impressions presque simultanées sont produites, il s’ agit de déterminer laquelle est antérieure dans le tem
’elle est liée à des conditions physiques parfaitement déterminées, n’ agit que par elles et dépend d’elles. 1. Chapitre
temporaire. Ici le mécanisme de l’association prend sa revanche ; il agit seul, de toute sa puissance, sans contrepoids. Te
re, sans constituer pour la conscience un état d’obsession véritable, agissent par répétition. Malgré son intermittence, l’idée
e à sa plus haute puissance, ne peut pas la transformer. Elle ne peut agir sur un esprit borné et ignorant comme sur un espr
rve, mais on éprouve je ne sais quel trouble, et bien qu’on ne puisse agir à l’extérieur, on ne laisse pas que d’entendre. C
a une agitation constante, un besoin continuel de parler, de crier, d’ agir violemment. L’état de conscience se projette immé
os intellectuel, aucun état ne réussit à durer. « Mais qu’on vienne à agir puissamment sur l’esprit d’un maniaque, qu’un évé
elle est suspendue. Pour  nous, la question se pose autrement ; il s’ agit simplement de savoir si, pendant les rêves, cet é
bornés à constater leur rôle, sans rien dire de leur nature. Il ne s’ agit pas de présenter au lecteur, en courant et sous f
la guette, tout son organisme est à l’état de tension extrême, prêt à agir , les mouvements ne sont pas réalisés, mais la plu
omprendre la vraie valeur de l’observation, il faut remarquer qu’il s’ agit d’un métaphysicien malgré lui. 38. Pour l’expos
10 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
à l’autre, à se demander comment l’esprit (qu’on ne connaît pas) peut agir sur la matière (qu’on ne connaît pas). « La doct
rps comme de plus en plus intime et à dire « que l’esprit et le corps agissent l’un sur l’autre ». Quoique cette doctrine se rap
prit isolé du corps : il ne nous a jamais été donné de voir un esprit agir indépendamment de son compagnon matériel, 2° Nous
n vide occupé par une substance immatérielle ; que là cette substance agisse seule, puis communique les résultats de cette act
à l’esprit une existence indépendante, une faculté de vivre à part, d’ agir à volonté avec ou sans un corps. Mais si tous les
e soit impossible, on trouve des faits qui sollicitent l’attention. S’ agit -il d’un travail intellectuel (l’étude des langues
. L’homme actif, énergique, qui aime l’activité pour elle-même et qui agit dans toutes les directions, n’a point la délicate
11 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
ement, dans le chapitre précédent, la loi de concurrence vitale. Il s’ agit maintenant de savoir comment elle agit à l’égard
oi de concurrence vitale. Il s’agit maintenant de savoir comment elle agit à l’égard de la variabilité. Si l’on pouvait appl
oducteur, cause ou accroît la variabilité ; or, dans le cas dont il s’ agit ici, on suppose que les conditions de vie ont sub
ée des différences individuelles, de même la sélection naturelle peut agir à l’aide de ces mêmes différences, et d’autant pl
onsciente, que ne peut faire la sélection naturelle ? L’homme ne peut agir que sur des caractères visibles et extérieurs ; l
les cas où elles sont de quelque utilité aux êtres vivants. Elle peut agir , sur chaque organe interne, sur la moindre différ
tères de peu d’importance. — Quoique la sélection naturelle ne puisse agir qu’en vue du bien de chaque être vivant, cependan
la couleur affectée par chaque espèce de Tétras, et n’ait continué d’ agir pour la rendre permanente une fois acquise. C’est
pourpre ou jaune, l’emportera finalement sur les autres. Lorsqu’il s’ agit d’évaluer de légères différences entre les espèce
ent organique, de même, à l’état sauvage, la sélection naturelle peut agir sur les êtres organisés aux diverses époques de l
ives du plumage sont dues principalement à la sélection sexuelle, qui agit surtout lorsque les oiseaux sont arrivés à l’âge
fin de faire comprendre plus clairement de quelle manière, selon moi, agit la loi de sélection naturelle, je demande à mes l
es murailles de rochers à pic. De même la sélection naturelle ne peut agir que lentement, par la conservation et l’accumulat
pour le plus grand bien de la plante, à ce que je crois. Les Abeilles agissent alors comme le pinceau du poil de Chameau avec le
de la même variété la pureté et l’uniformité typiques. Évidemment ils agissent avec plus d’efficacité sur les animaux qui s’appa
s d’existence, ne peuvent avoir lieu. Il est probable que l’isolement agit encore avec une efficacité plus grande en mettant
variations favorables sur lesquelles la sélection naturelle pourrait agir . La seule longueur du temps ne peut rien par elle
nouvelles espèces. VIII. Action lente. — Que la sélection naturelle agisse toujours avec une extrême lenteur, je l’admets pl
ive ? Je n’en crois rien ; mais j’admets que la sélection naturelle n’ agit que très lentement, souvent à de longs intervalle
’elle est en connexion intime avec la sélection naturelle. Celle-ci n’ agit qu’à l’aide de variations avantageuses accumulées
elles descendent. Mais on peut demander comment une loi analogue peut agir à l’état de nature. Je suis convaincu qu’elle peu
analogue peut agir à l’état de nature. Je suis convaincu qu’elle peut agir et agit avec toute efficacité. Il est vrai que je
peut agir à l’état de nature. Je suis convaincu qu’elle peut agir et agit avec toute efficacité. Il est vrai que je suis de
entends pas dire que le procédé de transformation continue toujours d’ agir aussi régulièrement que la figure le représente,
ut produire plus d’un descendant modifié ; car la sélection naturelle agit toujours d’après la nature des lieux et des lacun
dans toute contrée déjà suffisamment peuplée, la sélection naturelle agit nécessairement au moyen des avantages acquis par
ssantes. On aurait pu préjuger cette loi ; car la sélection naturelle agit toujours à l’aide d’une forme qui possède déjà, d
Du progrès organique. — Comme nous l’avons vu, la sélection naturelle agit exclusivement par la conservation et l’accumulati
s’être jamais présentées, de sorte que la sélection naturelle n’a pu agir en les accumulant. Il est probable même que le la
aujourd’hui, et que la sélection naturelle, par conséquent, n’ait pu agir avant qu’un grand nombre de formes différentes fu
ombre des espèces ? Je ne prétends pas le décider, mais elles doivent agir conjointement pour entraver dans chaque contrée l
les mieux adaptés une postérité plus nombreuse. La sélection sexuelle agit en ce cas surtout pour donner aux mâles seuls les
tes contres d’autres mâles. Que la sélection naturelle ait réellement agi pendant toute la durée des siècles passés pour mo
élevée, il y a donc double raison pour que la sélection naturelle ait agi avec plus d’intensité autrefois qu’aujourd’hui ;
12 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
les uns les autres. Or, si tous les corps, organisés ou inorganisés, agissent et réagissent ainsi entre eux dans leurs parties
n est pas de même dans le domaine de la vie. Ici la durée semble bien agir à la manière d’une cause, et l’idée de remettre l
ette dernière doctrine, comme nous l’annoncions tout d’abord, qu’il s’ agit d’examiner. Le déterminisme psychologique, sous s
es profondeurs obscures de l’organisme à la surface de la conscience, agiront à peu près comme une suggestion hypnotique. A côt
ons qui m’occupent ; peut-être alors ne me déterminerait-elle point à agir . Mais le plus souvent cette impression, au lieu d
oûte épaisse qui recouvrira nos sentiments personnels ; nous croirons agir librement, et c’est seulement en y réfléchissant
if déterminant. C’est dans les circonstances solennelles, lorsqu’il s’ agit de l’opinion que nous donnerons de nous aux autre
, par un effort d’abstraction, le moi qui sent ou pense et le moi qui agit , il y aurait quelque puérilité à conclure que l’u
ible : « Quand nous supposons, continue Stuart Mill, que nous aurions agi autrement que nous n’avons fait, nous supposons t
rs quand ils affirment et les autres quand ils nient la possibilité d’ agir autrement qu’on a fait. Les premiers raisonnent a
on infaillible. Dire qu’un certain ami, dans certaines circonstances, agirait très probablement d’une certaine manière, ce n’es
a prévision infailliblement vraie. Telle est donc l’hypothèse qu’il s’ agit d’examiner. Pour fixer les idées, imaginons un pe
ant, eût pu, connaissant toutes les conditions dans lesquelles Pierre agit , prédire avec certitude le choix que Pierre a fai
tre histoire passée : si Paul connaît toutes les conditions où Pierre agit , c’est vraisemblablement qu’aucun détail de la vi
e en exprimait plutôt la nuance, la coloration propre, et que, s’il s’ agit d’un sentiment par exemple, son intensité consist
age des états psychiques l’indication de leur intensité, puisqu’ils n’ agissent plus sur la personne chez qui ils se dessinent, e
réalité. La première de ces hypothèses doit être écartée, puisqu’il s’ agit précisément de savoir si, les antécédents seuls é
l sont une seule et même personne, que vous appelez Pierre quand elle agit et Paul quand vous récapitulez son histoire. À me
nt, il ne pouvait plus être question de la prévoir, mais simplement d’ agir . Ici encore tout essai de reconstitution d’un act
’on se donne, avec la valeur des antécédents, l’action finale qu’il s’ agit de prévoir ; c’est supposer à tort que l’image sy
, et chargé de se représenter en imagination les conditions où Pierre agira . Vous matérialisiez ainsi ces conditions ; vous f
ce qui reviendrait à se donner par avance les éléments mêmes qu’il s’ agit de déterminer. Vous avez alors modifié votre hypo
ait prévu l’action de Pierre ; vous constatez seulement que Pierre a agi comme il a fait, puisque Paul est devenu Pierre.
pas la durée des intervalles égaux qui les séparent. Mais lorsqu’il s’ agit d’un sentiment, il n’a pas de résultat précis, si
iment sur l’ensemble d’une histoire, et c’est cette influence qu’il s’ agit de connaître. Toute prévision est en réalité une
ir, qu’on doit assimiler la prévision astronomique. Mais, lorsqu’il s’ agit de déterminer un fait de conscience à venir, pour
profonds, il n’y a pas de différence sensible entre prévoir, voir et agir . Il ne restera plus guère au déterministe qu’un s
déquatement par de l’espace ? » — A quoi nous répondons : oui, s’il s’ agit du temps écoulé ; non, si vous parlez du temps qu
13 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre V. Le souvenir du présent et la fausse reconnaissance »
quelque chose d’assez différent de la fausse reconnaissance. Il ne s’ agit plus d’une impression brusque et courte, qui surp
rait trop hâté de voir une illusion spécifique de la mémoire 20. Il s’ agirait en réalité d’un trouble plus général. La « foncti
jours à l’inconscient, d’après Grasset 29. Dans tous les cas, qu’il s’ agisse du souvenir d’une chose vue ou du souvenir d’une
raits communs avec l’expérience actuelle. Mais le phénomène dont il s’ agit ici est très différent. Ici les deux expériences
comprendre pourquoi elle prend la forme d’un souvenir ; mais il ne s’ agira alors que du souvenir d’un certain moment de la p
mêmes qui est insérée dans la réalité présente, qui la perçoit et qui agit sur elle. Nos perceptions et nos sensations sont
jet placé devant lui, L’objet se touche aussi bien qu’il se voit ; il agira sur nous comme nous agissons sur lui ; il est gro
jet se touche aussi bien qu’il se voit ; il agira sur nous comme nous agissons sur lui ; il est gros d’actions possibles, il est
et l’action accomplie, mais au fur et à mesure que nous percevons et agissons . Nous verrous alors en même temps notre existence
a déjà aperçu ce qu’on aperçoit, éprouvé ce qu’on éprouve. Mais il s’ agit de bien autre chose. Ce qui se dédouble à chaque
il sait qu’il continue d’être ce qu’il était, un moi qui pense et qui agit conformément à ce que la situation réclame, un mo
hose du même genre. C’est un dédoublement plutôt virtuel que réel. On agit et pourtant on « est agi ». On sent qu’on choisit
un dédoublement plutôt virtuel que réel. On agit et pourtant on « est agi  ». On sent qu’on choisit et qu’on veut, mais qu’o
uve un sentiment de dualité, mais accompagné de la conscience qu’il s’ agit d’une seule et même personne. D’autre part, comme
d on parle de « fausse reconnaissance », ou devrait spécifier qu’il s’ agit d’un processus qui ne contrefait pas réellement l
lable à celle où l’on se trouve actuellement. Mais remarquons qu’il s’ agit toujours, en pareil cas, de situations semblables
’un autre, dont celle-ci serait l’exacte contrefaçon. En réalité il s’ agit d’un phénomène unique en son genre, celui-là même
t notre attention se détourne plus obstinément. L’attention dont il s’ agit n’est d’ailleurs pas cette attention individuelle
ule sans cesse. Ce sentiment devient d’ailleurs très clair quand il s’ agit d’un acte déterminé à accomplir. Le terme de l’op
’opération nous apparaît aussitôt, et, pendant tout le temps que nous agissons , nous avons moins conscience de nos états success
14 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
il ne sert à préparer, encore moins à expliquer une représentation. S’ agit -il de la perception extérieure ? Il n’y a qu’une
ou préparées, ou suggérées, ce ne sont pas nos perceptions mêmes. — S’ agit -il du souvenir ? Le corps conserve des habitudes
a perception à l’ordre qui nous réussit dans la science, — ou, s’il s’ agit plus particulièrement de l’idéalisme kantien, dan
et mémoire sont tournées, c’est cette action que le corps prépare. S’ agit -il de la perception ? La complexité croissante du
tre que la répercussion intellectuelle. Partons donc de cette force d’ agir comme du principe véritable ; supposons que le co
que instant elle aurait prise. Les mêmes besoins, la même puissance d’ agir qui ont découpé notre corps dans la matière vont
s sur les autres corps. Mais notre corps, étant étendu, est capable d’ agir sur lui-même aussi bien que sur les autres. Dans
ion entrera donc quelque chose de notre corps. Toutefois, lorsqu’il s’ agit des corps environnants, ils sont, par hypothèse,
u les mêmes appareils que la perception met ordinairement en jeu pour agir  : sinon, condamnés d’avance à l’impuissance, ils
résent ne doit pas se définir ce qui est plus intense : il est ce qui agit sur nous et ce qui nous fait agir, il est sensori
ui est plus intense : il est ce qui agit sur nous et ce qui nous fait agir , il est sensoriel et il est moteur ; — notre prés
ant tout l’état de notre corps. Notre passé est au contraire ce qui n’ agit plus, mais pourrait agir, ce qui agira en s’insér
corps. Notre passé est au contraire ce qui n’agit plus, mais pourrait agir , ce qui agira en s’insérant dans une sensation pr
passé est au contraire ce qui n’agit plus, mais pourrait agir, ce qui agira en s’insérant dans une sensation présente dont il
15 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27
us vives, les plus dramatiques et les plus angoissantes. Partout elle agit , non seulement sur notre vie personnelle, mais su
é dans l’infini du temps le germe d’où nous devions sortir et qui ont agi sur son développement, cette originalité se tradu
n dépit des goûts différents, ou de la paresse, qui le pousseraient à agir autrement ou à ne pas agir. En tout cela il s’agi
s, ou de la paresse, qui le pousseraient à agir autrement ou à ne pas agir . En tout cela il s’agit de sacrifier quelques dés
le pousseraient à agir autrement ou à ne pas agir. En tout cela il s’ agit de sacrifier quelques désirs, quelques éléments p
étrange que, du point de vue de l’individu, on me demandât davantage. Agir autrement serait pure folie. L’hygiène personnell
sont en nous, et, sur quelques points plus forts que nous, nous font agir dans le sens de leurs désirs, et contrairement au
s, en lui, sont devenus lui, et que le monde extérieur, en tant qu’il agit sur notre esprit et par notre esprit sur notre co
peuvent nous influencer et nous déterminer à l’action. Qui me ferait agir — hors, peut-être, les cas de violence mécanique 
l’homme en eût conscience, et parfois même tandis que l’homme croyait agir sans elle ou contre elle, elle l’a influencé pour
s en plus les autres en chacun de nous, ou tendaient au moins à faire agir chacun comme s’il participait de plus en plus de
16 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
out dans l’activité sans repos de l’enfance et du jeune âge ; qu’elle agit sur nos membres locomoteurs, et que souvent même
ons sont fort différents de ceux causés par la volonté : les premiers agissent sur les muscles souvent exercés, comme ceux de la
scles souvent exercés, comme ceux de la face et la voix ; les seconds agissent surtout sur ceux qui peuvent augmenter le plaisir
détermine des mouvements violents des muscles, un contre-courant peut agir sur les mêmes muscles. Mais la volonté a-t-elle q
e le plaisir185. C’est là que tendent les divers motifs qui nous font agir et que l’on peut classer sous les titres suivants
est la délibération186. Une volonté bien disciplinée est celle qui n’ agit ni trop tôt ni trop tard ; mais diverses causes,
onnes, établissez la balance ; attendez encore deux ou trois jours et agissez . Il avait eu souvent recours à ce procédé et s’en
n’y en a plus, si une personne intervenant, je suis poussé par elle à agir d’une certaine manière, comme l’enfant que l’on m
de choix » n’a pas de sens. Divers motifs concourent pour me poussera agir  ; le résultat du conflit montre qu’un groupe est
17 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
syllogisme appétitif et actif. Je ne puis penser, raisonner, vouloir, agir , qu’à la condition : 1° de ne pas me contredire e
objets de notre expérience » ; les autres ne le deviennent pas : ils agissent sans être connus et représentés ; ils sont en deh
es, mais d’écarter la douleur et de retenir le plaisir, de vouloir, d’ agir et de vivre. La nécessité vitale est mère de l’in
le plaisir de connaître, mais pour le besoin impérieux de vivre et d’ agir . Toute vie, toute action est une divination consc
ses ou la différence des effets produite par les mêmes causes, et qui agirait en conséquence, serait bientôt mort. Et non seule
suivants : 1° l’être est et s’affirme par tous les moyens, 2° l’être agit et pâtit de la même manière dans les mêmes circon
pas reconnu ces lois et ne les mettrait pas en pratique, un être qui agirait à l’égard des autres comme s’ils pouvaient à la f
impression de la résistance ; c’est parce que les objets externes qui agissent sur lui sont impénétrables. Évidemment, l’impénét
r créer, quoique sans yeux pour voir et sans yeux pour la voir : elle agirait sans que ses actes fussent soumis aux conditions
en tant que représenté par nous, il est clair que cette abstraction n’ agira pas, ne sera pas un facteur réel, et que les même
r le temps réalisé dans les choses. Mais alors ce sont les choses qui agissent et non le temps seul, qui, comme seul, nous paraî
ies forces capables d’influer sur notre volonté. Le seul fait d’avoir agi de telle manière dans telles circonstances crée u
utre moyen que de nous le figurer sur le type de ce que nous appelons agir , faire effort, tendre, désirer, vouloir. De tous
marteau quelque chose d’analogue à ce dont il a l’expérience quand il agit , dans la pierre quelque chose d’analogue à ce don
alyse psychologique ne peut ni remonter au-delà de cette conscience d’ agir et de vouloir, ni en donner des définitions ou de
et argument de Hume ne prouve pas que nous n’ayons point conscience d’ agir , car Hume confond l’effectuation avec l’action, l
être elle-même représentée ; mais elle est une conscience immédiate d’ agir qui n’a pas besoin d’être représentée pour existe
chose que nous découvrons donc dans notre conscience, c’est tantôt l’ agir , tantôt le pâtir ; quand nous pâtissons, nous voy
ssons, nous voyons l’effet interne sans l’action externe ; quand nous agissons , nous voyons l’action interne sans l’effet extern
déale ou finale ; or, c’est précisément ce qui est en question : il s’ agit de savoir si la soudure indestructible des partie
ce et, la sensation ; nous ne pouvons affirmer a priori que la nature agit comme nous sous une idée, sous l’idée du tout, co
18 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
position trop tranchée entre l’attention spontanée, où l’objet semble agir par son pouvoir intrinsèque, et l’attention volon
r par son pouvoir intrinsèque, et l’attention volontaire, où le sujet agit par des pouvoirs que M. Ribot appelle « extrinsèq
ir. Si elle est parfois un obstacle au lieu d’une aide, toujours elle agit . La véritable utilité de la conscience, dans l’in
ence. Les hautes idées qui dirigent les penseurs sont des soleils qui agissent par leur lumière même et non pas seulement, comme
ession de nos pensées, est lui-même un instrument d’erreur quand il s’ agit de retracer l’évolution de nos pensées ; il nous
ifs. S’apercevoir d’un changement, y faire attention et se préparer à agir en conséquence, c’est juger. Le jugement n’est do
croyance entière, pas de certitude complète si on n’est pas disposé à agir d’après ce qu’on a senti et subi, ou d’après ce q
représentations associées et liées dans notre esprit, nous tendons à agir , nous commençons d’agir, nous agissons déjà selon
es et liées dans notre esprit, nous tendons à agir, nous commençons d’ agir , nous agissons déjà selon ces représentations, pu
dans notre esprit, nous tendons à agir, nous commençons d’agir, nous agissons déjà selon ces représentations, puisque toute rep
et tend à se réaliser dans nos muscles. Affirmer n’est autre chose qu’ agir ou réagir avec conscience ; et réciproquement, ag
st autre chose qu’agir ou réagir avec conscience ; et réciproquement, agir ou réagir avec conscience, c’est affirmer, c’est
e eau. Dire que le soleil est chaud, c’est dire que je suis disposé à agir et à me mouvoir comme si j’éprouvais telle sensat
l’actualité de sa sensation. Il ne peut y avoir doute que quand il s’ agit de représentations et d’idées, qui enveloppent de
olitions n’aient point une influence indirecte sur nos croyances. Ils agissent en tant que contribuant à déterminer : 1° les con
i faible et aussi vague qu’elle-même. Cette sensation, à vrai dire, n’ agit pas ou agit aussi peu que possible, elle n’a pas
aussi vague qu’elle-même. Cette sensation, à vrai dire, n’agit pas ou agit aussi peu que possible, elle n’a pas de vraie for
ur la même plaque une série de portraits, en ayant soin de ne laisser agir la lumière sur chacun d’eux que pendant un temps
à la condition qu’on se fasse une idée exacte de cette forme. Il ne s’ agit ici ni d’une forme pure, ni d’une catégorie, ni d
dont j’ai conscience comme dépassant l’objet particulier sur lequel j’ agis . La généralisation semble être l’acte par lequel
processus sensori-moteurs s’engendrant l’un l’autre. Raisonner, c’est agir et pâtir d’avance par la pensée, λόγῳ, οὐϰ ἔργῳ.
énéraliser la loi de raison suffisante et d’identité sous laquelle il agit . L’identité logique de la pensée a pour contre-pa
on action, diffère-t-il de ce qu’on appelle l’affirmation ? Dès que j’ agis avec le sentiment ou la conscience de mon acte et
19 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
ns sa marche à travers les siècles, la médecine, constamment forcée d’ agir , a tenté d’innombrables essais dans le domaine de
nes. On a vu, en effet, dans certains cas, des accidents où la nature agissait pour lui, et là encore nous serions obligés de di
’il nous a donné à ce sujet3. Dans le premier cas, le physiologiste a agi en vertu de l’idée préconçue d’étudier les phénom
ue l’expérimentateur doit pouvoir toucher le corps sur lequel il veut agir , soit en le détruisant, soit en le modifiant, afi
C’est même, comme nous le verrons plus loin, sur cette possibilité d’ agir ou non sur les corps que reposera exclusivement l
il n’y a dans l’une comme dans l’autre que des faits concrets qu’il s’ agit d’obtenir par des procédés d’investigation exacts
actif ou passif dans la production des phénomènes, mais suivant qu’il agit ou non-sur eux pour s’en rendre maître. III. D
ètes. C’est là précisément, dans cette puissance de l’investigateur d’ agir sur les phénomènes, que se trouve la différence q
Dans les sciences d’expérimentation, l’homme observe, mais de plus il agit sur la matière, en analyse les propriétés et prov
yens les mieux appropriés ; ils se comportent absolument comme s’il s’ agissait de deux observations ordinaires. Ce n’est en effe
ans un sens bien défini au contrôle de l’expérience ; mais quand il s’ agit d’une science dans l’enfance, comme la médecine,
ètement obscur et inexploré, le physiologiste ne devra pas craindre d’ agir même un peu au hasard afin d’essayer, qu’on me pe
rition de phénomènes que l’expérimentateur a déterminés, mais qu’il s’ agira de constater d’abord, afin de savoir ensuite quel
. Dans le premier cas, c’est l’esprit de l’inventeur scientifique qui agit  ; dans le second, ce sont les sens qui observent
se garder de proscrire l’usage des hypothèses et des idées quand il s’ agit d’instituer l’expérience ou d’imaginer des moyens
ns juger les actes d’un autre homme et savoir les mobiles qui le font agir , c’est tout différent. Sans doute nous avons deva
sentons pas en nous, nous n’en avons pas conscience comme quand il s’ agit de nous-même ; nous sommes donc obligés de l’inte
tes de cet homme les uns par les autres ; nous considérons comment il agit dans telle ou telle circonstance, et, en un mot,
réoccupé d’une théorie exclusive. Mais hâtons-nous de dire qu’il ne s’ agit point ici d’élever l’ignorance en principe. Plus
mêmes l’autorité de leurs prédécesseurs, et ils n’entendent pas qu’on agisse autrement envers eux. Cette non-soumission à l’au
ence. Pour les arts et les lettres, la personnalité domine tout. Il s’ agit là d’une création spontanée de l’esprit, et cela
. De même que dans les autres actes humains, le sentiment détermine à agir en manifestant l’idée qui donne le motif de l’act
cipe du raisonnement expérimental sera donc toujours une idée qu’il s’ agit d’introduire dans un raisonnement expérimental po
pes. Seulement quand la certitude du principe n’est pas absolue, il s’ agit toujours d’une déduction provisoire qui réclame l
étermine la forme du raisonnement expérimental. Toutefois, quand il s’ agit de la médecine et des sciences physiologiques, il
idée préconçue, l’expérimentateur doit encore douter ; car comme il s’ agit d’une vérité inconsciente, sa raison lui demande
sa cause. C’est ce rapport qui est la vérité scientifique et qu’il s’ agit maintenant de préciser davantage. Rappelons-nous
« Toutes les parties d’un corps vivant sont liées ; elles ne peuvent agir qu’autant qu’elles agissent toutes ensemble : vou
un corps vivant sont liées ; elles ne peuvent agir qu’autant qu’elles agissent toutes ensemble : vouloir en séparer une de la ma
dont ils ont découvert les lois ; mais pour cela l’expérimentateur n’ agira pas sur la vie. Seulement, il y a un déterminisme
et d’ailleurs, c’est dans le milieu intérieur qu’il devrait les faire agir . En effet c’est le milieu intérieur des êtres viv
ines substances toxiques ou médicamenteuses que la thérapeutique peut agir sur les éléments organiques. Pour arriver à résou
onsidèrent la vie comme une influence mystérieuse et surnaturelle qui agit arbitrairement en s’affranchissant de tout déterm
orps qui réagit ou qui manifeste le phénomène ; 2º un autre corps qui agit et joue relativement au premier le rôle d’un mili
e qu’en reproduisant leurs conditions naturelles d’existence, et nous agissons d’autant plus facilement sur ces conditions, qu’e
r et connaître, parce que c’est par son intermédiaire qu’ils pourront agir sur les éléments histologiques qui sont les seuls
les phénomènes physico-chimiques, l’effet d’un contact d’un corps qui agit , et du milieu dans lequel il agit. En résumé, l’é
l’effet d’un contact d’un corps qui agit, et du milieu dans lequel il agit . En résumé, l’étude de la vie comprend deux chose
ivants que pour les phénomènes des corps bruts. Seulement, quand il s’ agit des organismes élevés et complexes, ce n’est poin
ns sa cause première, mais il en est devenu maître ; l’instrument qui agit lui est inconnu, mais il peut s’en servir. Cela e
ra le moyen de produire le sommeil ou de l’empêcher, et nous pourrons agir sur le phénomène et le régler à notre gré. Dans l
lois de la nature. Nous avons souvent répété que l’expérimentateur n’ agit pas sur les phénomènes eux-mêmes, mais seulement
organisé. C’est ce qui fait que probablement jamais l’homme ne pourra agir aussi facilement sur les espèces animales ou végé
ions d’existence des phénomènes sur lesquelles l’expérimentateur doit agir pour faire varier les phénomènes. Nous regardons
tières identiques, unies dans les mêmes proportions ; mais quand il s’ agit de faire l’analyse et la synthèse des propriétés
turaliste, on regarde les maladies comme des espèces morbides qu’il s’ agit de définir et de classer nosologiquement, soit qu
ons en effet que le physiologiste et le médecin ne peuvent réellement agir que par l’intermédiaire de la physico-chimie anim
s vitales, ainsi qu’à la complexité des phénomènes de la vie. Il ne s’ agit en effet pour le physiologiste que de décomposer
surtout sur la connaissance du milieu intérieur dans lequel viennent agir les influences normales et morbides ainsi que les
e scientifique de la vivisection est d’ailleurs facile à saisir. Il s’ agit toujours, en effet, de séparer ou de modifier cer
t, comprend un grand nombre de degrés successifs, car on peut avoir à agir soit sur les appareils organiques, soit sur les o
avec tous les autres moyens physico-chimiques d’investigation qu’il s’ agit de porter dans l’organisme. Réduite à elle-même,
mêmes problèmes que pour l’anatomie comparée normale. Quand il s’est agi d’altérations morbides apportant des modification
et du poumon. Mais ce diagnostic n’était plus possible quand il s’est agi de maladies dont les altérations étaient impercep
faire l’autopsie immédiatement après la mort, absolument comme s’il s’ agissait de ces maladies instantanées qu’on appelle des em
tions, car c’est à propos de chaque expérience en particulier qu’il s’ agira ensuite d’examiner ces conditions, aux trois poin
r instituer ses expériences. On comprendra, en effet, que, quand il s’ agit de couper un nerf, de lier un conduit ou d’inject
mécanismes variés à l’infini. Un poison ou une condition morbide qui agiraient sur un élément histologique déterminé, devrait l’
ible ; tantôt il faut faire l’expérience sur le même animal. Quand on agit sur deux animaux, il faut, ainsi que nous venons
e attribuée à une différence tenant à leur organisme même. Quand il s’ agit d’expérimenter sur des organes ou sur des tissus
r lui successivement et à des reprises différentes, soit qu’il faille agir au même moment et simultanément sur des parties s
s40. Je crois qu’il faudrait justifier ces interprétations quand il s’ agit de préciser des phénomènes aussi complexes. En un
de fonction d’un organe à l’aide de ses nerfs, et que l’on peut même agir sur lui localement en se mettant à l’abri du rete
imal, pris en masse, mais par kilo du sang et de l’élément sur lequel agit le poison ; sans cela on ne saurait tirer de ces
ibles. Ici les cas paraissaient aussi comparables que possible ; il s’ agissait de la même opération faite par le même procédé, s
ri ; c’est ce quelque chose qu’il faut déterminer, et alors on pourra agir sur ces phénomènes ou les reconnaître et les prév
ni un mémoire de physiologie si l’on n’est pas physiologiste. S’il s’ agit de décider entre deux opinions scientifiques diff
s naturels ne constituent point la science complète. La vraie science agit et explique son action ou sa puissance : c’est là
logie, ni physiologie, ni pathologie ; il n’y a que des corps qu’il s’ agit de classer et des phénomènes qu’il s’agit de conn
n’y a que des corps qu’il s’agit de classer et des phénomènes qu’il s’ agit de connaître et de maîtriser. Or la science qui d
ogie est la science vitale active à l’aide de laquelle l’homme pourra agir sur les animaux et sur l’homme, soit à l’état sai
desséchés. Un médecin ne connaîtra les maladies que lorsqu’il pourra agir rationnellement et expérimentalement sur elles ;
’une science de la vie, il n’y a que des phénomènes de la vie qu’il s’ agit d’expliquer aussi bien à l’état pathologique qu’à
in doit être le plus complexe de tous les laboratoires, parce qu’il s’ agit d’y faire l’analyse expérimentale la plus complex
bivores ont alors des urines semblables à celles des carnivores. Il s’ agit ici d’un fait particulier bien simple qui permet
ine ; alors il se présente à l’esprit une réponse ou une idée qu’il s’ agit de soumettre à l’expérience. En voyant l’urine ac
is je ne pus déplacer, comme à l’ordinaire, de l’oxygène. J’essayai d’ agir de même sur le sang artériel, je ne réussis pas d
’une hypothèse qui se déduit d’une théorie. Dans ce cas, bien qu’il s’ agisse d’un raisonnement déduit logiquement d’une théori
isir pour se tirer d’embarras. Mais je n’approuve pas cette manière d’ agir par des raisons que j’ai données ailleurs. J’ai d
les nerfs sympathiques qui, dans la lésion d’un tronc nerveux mixte, agissent pour produire le ralentissement des phénomènes ch
ées par des idées fausses ou assises sur des faits mal observés. Il s’ agira ici de rappeler, par des exemples, les principes
ations des phénomènes et les conditions de ces manifestations qu’il s’ agit de déterminer ; c’est là ce que la critique expér
hoisi dans les travaux des autres. En effet, dans la science, il ne s’ agit pas seulement de chercher à critiquer les autres,
principes de la critique expérimentale. On ne saurait douter qu’il s’ agisse dans ce qui précède d’une critique sincère et pur
uis trompé en 1839. Un pareil raisonnement n’est pas admissible. Il s’ agit en effet, en 1839, à propos de la sensibilité des
est porté par son premier mouvement à contredire, surtout quand il s’ agit de contredire un homme haut placé dans la science
ait devenir scientifique qu’à la condition de savoir comment ce venin agit sur la grenouille et pourquoi ce venin n’agit pas
savoir comment ce venin agit sur la grenouille et pourquoi ce venin n’ agit pas sur le crapaud. Il fallait nécessairement pou
in de crapaud tue en arrêtant le cœur des grenouilles, tandis qu’il n’ agit pas sur le cœur du crapaud. Or, pour être logique
utre nature que celles du cœur de la grenouille, puisqu’un poison qui agit sur les unes n’agit pas sur les autres. Cela deve
es du cœur de la grenouille, puisqu’un poison qui agit sur les unes n’ agit pas sur les autres. Cela devenait impossible ; ca
, avant l’injection alimentaire et un autre après. De même quand il s’ agit aussi de voir l’influence de la contraction sur l
ue, en dehors des vaisseaux la fibrine se coagule, parce que la vie n’ agit plus sur elle. Il n’en est rien ; il faut certain
d’autres recherches et à entreprendre de nouvelles expériences. Il s’ agira donc de ne jamais perdre de vue en physiologie le
ale. Il importe donc beaucoup de nous expliquer à ce sujet ; car il s’ agit ici d’une importante question de méthode, et ce s
pable de prévoir le cours et l’issue des maladies, mais ne devant pas agir directement sur la maladie. Il en est d’autres, e
observe et prévoit le cours des maladies, mais sans avoir pour but d’ agir directement sur leur marche70. Sous ce rapport il
édecine hippocratique, mais de l’empirisme. Le médecin empirique, qui agit plus ou moins aveuglément, expérimente en définit
e des phénomènes physiologiques dans des conditions nouvelles qu’il s’ agit de déterminer ; les actions toxiques et médicamen
es. Or, c’est précisément cette application de la physiologie qu’il s’ agit ici de bien définir. Nous avons vu plus haut en q
t pris toutes les précautions nécessaires pour bien l’observer ; il s’ agissait d’une femme qui vivait en bonne santé, sauf quelq
l’idiosyncrasie et l’antagonisme ne sont que des mots vagues qu’il s’ agirait d’abord de caractériser et de ramener à une signi
us mauvais médecins et qu’ils sont les plus embarrassés quand il faut agir au lit du malade. Cela voudrait-il dire que la sc
e me souviens d’avoir fait partie d’une commission dans laquelle il s’ agissait d’examiner ce qu’il y avait à faire pour prévenir
e les troubler et de les modifier quand elles sont mauvaises. Il ne s’ agissait donc plus d’être simplement un médecin qui dirige
veut comprendre ce qu’il fait ; il ne lui suffit pas d’observer ou d’ agir empiriquement, mais il veut expérimenter scientif
ment embarrassé, parce que d’une part sa conviction est que l’on peut agir à l’aide de moyens médicamenteux puissants, mais
ue la médecine expérimentale soit constituée scientifiquement avant d’ agir auprès de ses malades. Loin de là, il doit employ
tituer qu’une méthode incomplète de traitement. Il faut souvent aussi agir contrairement aux tendances de la nature ; si par
oriser la nature qui fait sortir le sang et amène la mort ; il faudra agir en sens contraire, arrêter l’hémorragie et la vie
De même, quand un malade aura un accès de fièvre pernicieuse, il faut agir contrairement à la nature et arrêter la fièvre si
s actions médicamenteuses physico-chimiques ou spécifiques capables d’ agir dans ce milieu intérieur pour modifier les mécani
erminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes. Nous n’ agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature,
ture, mais seulement sur leur déterminisme, et par cela seul que nous agissons sur lui, le déterminisme diffère du fatalisme sur
ur lui, le déterminisme diffère du fatalisme sur lequel on ne saurait agir . Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire
méthode expérimentale, l’hypothèse est une idée scientifique qu’il s’ agit de livrer à l’expérience. L’invention scientifiqu
20 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430
rêt sur la figure d’un personnage que l’on va voir entrer en scène et agir sous vos yeux. C’est donc, selon la logique, le m
nt. On comprend alors, dès qu’il apparaît, dès qu’il parle, dès qu’il agit , ses premiers mots et ses moindres actes ; on a l
bien regarder et de bien se figurer le personnage qui doit parler ou agir , elle le fait se mouvoir, elle le fait parler ou
doit parler ou agir, elle le fait se mouvoir, elle le fait parler ou agir , elle le fait commettre des actes de vertu, de po
tinuels orages politiques. Pendant qu’on délibérait dedans, le peuple agissait dehors et frappait aux portes. Ces vingt-six mois
ne remet pas aux vaincus la garde et l’administration des conquêtes. Agir comme elle agit, c’était pousser fatalement le ro
x vaincus la garde et l’administration des conquêtes. Agir comme elle agit , c’était pousser fatalement le roi ou à la trahis
s : l’instinct de leur conservation et l’instinct de leur croissance. Agir ou se reposer, marcher ou s’asseoir, sont deux ac
a aussi repos dans les républiques et action sous les monarchies. « S’ agit -il de se conserver, de se reproduire, de se dével
lente et insensible que les peuples ont comme les grands végétaux ; s’ agit -il de se maintenir en harmonie avec le milieu eur
Elle abdique, et elle charge la monarchie de prévoir, de vouloir et d’ agir pour elle. C’est le plus parfait des gouvernement
« Un peuple, au contraire, est-il à une de ces époques où il faut agir dans toute l’intensité de ses forces pour opérer
oint d’appui et le levier. « On ne peut pas demander alors à la loi d’ agir contre la loi, à la tradition d’agir contre la tr
ut pas demander alors à la loi d’agir contre la loi, à la tradition d’ agir contre la tradition, à l’ordre établi d’agir cont
la loi, à la tradition d’agir contre la tradition, à l’ordre établi d’ agir contre l’ordre établi. Ce serait demander la forc
21 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VII. Maurice Barrès et Paul Adam » pp. 72-89
que l’autre de la vertu de ses produits. C’est bien de romans qu’il s’ agit , et il est admirable qu’on attribue à Maurice Bar
merveille la bravoure critique et la maëstria du peintre. Les livres agissent de deux manières sur les mœurs : ou bien ils pose
, c’est-à-dire de combinaison, ce sont les livres des moralistes, qui agissent parce qu’ils font voir clair. L’œuvre du comte To
é dans le roman d’Adam, s’explique par ce doute où il s’abîme : ai-je agi pour mon plaisir ? Ou ai-je agi pour leur bien ?
ue par ce doute où il s’abîme : ai-je agi pour mon plaisir ? Ou ai-je agi pour leur bien ? Dans la seconde hypothèse il ser
Ils sont dramatiques par leurs combats avec la conscience. On ne peut agir moralement sur un autre terrain. Solness le Const
nore le monde, mais l’univers le pressent et se tend vers lui : ainsi agit -il sans impulsion. Le bénéfice tiré de Jésus-Chri
e Jésus-Christ est le désir de son imitation. L’homme moral de Kant n’ agit pas de telle sorte que son action soit heureuse a
22 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
lez, qu’ils le sont (je le dis sans vouloir les déprécier) quand il s’ agit de rechercher d’invisibles étoiles, de calculer l
uit, suivant l’auteur, à se demander, non pas si nous sommes libres d’ agir dans certains cas comme il nous plaît, — car pers
’il y a des causes régulières qui nous mettent en état de « vouloir » agir comme nous agissons. Or, c’est là une question de
es régulières qui nous mettent en état de « vouloir » agir comme nous agissons . Or, c’est là une question de fait : et les exemp
s, tous les faits de cette nature résultent de causes déterminées qui agissent avec régularité. Ainsi lorsqu’on laisse de côté l
ant ces actions, nous n’en faisons pas moins ce qui nous plaît ; nous agissons avec une parfaite liberté. Je ne sais, ajoute-t-i
23 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
ar pur charlatanisme que les maîtres du curare de certaines tribus en agiraient ainsi, afin d’augmenter le prestige de leur puiss
à dire qu’il faut des quantités beaucoup plus grandes de curare pour agir par les voies digestives que par une piqûre sous-
es animaux et la rapidité de la circulation qui en est la conséquence agissent dans le même sens. C’est ce qui fait que les anim
de cinq minutes, la poule était morte. » Dans un autre exemple, il s’ agit d’un paresseux dont la vie céda sans le moindre c
eur qualité de corps chimiquement simples que ces substances viennent agir ici : elles se sont préalablement combinées et gr
ur s’accomplir. Nous concevons maintenant que le curare puisse ne pas agir si, avant d’arriver au système artériel, il renco
onsisterait à le faire respirer artificiellement. Mais, quand on peut agir aussitôt après la blessure, il y a d’autres moyen
accessibles à l’action du curare que d’autres. En effet, bien qu’il s’ agisse d’éléments organiques de même nature, il y a entr
apable d’empoisonner les nerfs moteurs des membres ne suffit pas pour agir sur les nerfs moteurs de la tête : la quantité qu
à beaucoup d’autres points de vue. On observe alors, quand le curare agit en petite proportion, des sortes d’agitation non
ltérieur pour sa santé. Revenons maintenant à notre blessé, dont il s’ agit de sauver la vie et de conserver le membre. La li
arier les actions qui en dépendent. Les physiciens et les chimistes n’ agissent pas autrement quand ils gouvernent les phénomènes
philosophe, à toutes les inspirations du poëte et de l’artiste. Il s’ agira ici, bien entendu, du cœur anatomique, c’est-à-di
déjà pouvoir y jeter, tout cela me détermine et m’encourage. Il ne s’ agira pas d’ailleurs de parler ici de la physiologie du
ieurs. Le cœur diffère ainsi de tous les muscles du corps en ce qu’il agit dès qu’il apparaît, et avant d’être complétement
re ne se repose jamais. De tous les organes du corps il est celui qui agit le plus longtemps ; il préexiste à l’organisme, i
mum moriens). Dans cette extinction de la vie de l’organisme, le cœur agit encore quand déjà les autres organes font silence
nerfs peuvent être très-développés et constitués anatomiquement sans agir encore sur aucun des organes musculaires qui sont
x conservent leurs propriétés vitales respectives. Si maintenant nous agissons par des procédés analogues sur les nerfs du cœur,
umo-gastriques qui vont dans son tissu, on constate que, tant qu’on n’ agit pas sur ces nerfs, le cœur continue à battre comm
uelques variétés qui dépendent de la sensibilité de l’animal. Si l’on agit sur des mammifères très-sensibles, le cœur s’arrê
t ressentir son influence motrice au cœur absolument comme quand nous agissons dans nos expériences avec le courant galvanique.
Comme nous savons maintenant que les influences sensitives ne peuvent agir sur le cœur qu’en excitant ses nerfs moteurs, nou
t cet état peut-il ensuite traduire nos sentiments ? C’est ce qu’il s’ agit d’expliquer. Rappelons-nous que le cœur ne cesse
s nerveuses en sont la conséquence. On a donc bien raison, quand il s’ agit d’apprendre à quelqu’un une de ces nouvelles terr
« Toutes les parties d’un corps vivant sont liées ; elles ne peuvent agir qu’autant qu’elles agissent toutes ensemble. Voul
un corps vivant sont liées ; elles ne peuvent agir qu’autant qu’elles agissent toutes ensemble. Vouloir en séparer une de la mas
t exerce sur nous son action, ce n’est point dans notre estomac qu’il agit , mais seulement dans notre milieu intra-organique
les corps vivants ne se comportent pas comme les corps inanimés. Il s’ agit seulement de bien caractériser et de bien définir
constituants et sous l’influence des conditions physico-chimiques qui agissent sur eux. Pour le physiologiste et le médecin expé
ion que nous devons sans doute trouver fort sage, il ne pourra jamais agir sur les corps célestes ; c’est pourquoi l’astrono
mprend, puisque l’expérimentateur n’engendre pas les phénomènes, mais agit seulement et exclusivement sur leur état antérieu
mentateur refroidit un corps liquide pour le faire cristalliser, il n’ agit pas sur la cristallisation, qui est la propriété
vient à la fois une source puissante de mouvement et de chaleur, on n’ agit pas sur l’explosion elle-même, on ne fait qu’appo
marcher avec une très grande activité. Dans ce cas encore, on n’a pas agi sur la propriété de fermentation qui est essentie
ns sa cause première, mais il en est devenu maître ; l’instrument qui agit lui reste inconnu dans son essence, mais il conna
es physiologiques ou pathologiques permettra seule au physiologiste d’ agir rationnellement sur les phénomènes de la vie et d
égissent. L’expérimentateur ne peut changer les lois de la nature. Il agit sur les phénomènes, quand il en connaît le déterm
y a là, dit-on, un abîme entre l’organe et la fonction, parce qu’il s’ agit de phénomènes métaphysiques et non plus de mécani
la science, ou bien si c’est une ignorance absolue en ce sens qu’il s’ agirait là d’un problème vital qui doit à jamais rester e
t les mêmes dans le cerveau que dans tous les autres organes. Le sang agit sur les éléments anatomiques de tous les tissus e
ide à la formation duquel le sang doit plus ou moins concourir ; il s’ agit là d’un phénomène général qui s’observe dans tous
it qu’un travail mécanique, est dans le même cas que les glandes, qui agissent chimiquement. Au moment de la fonction du muscle,
ilité ; si c’est le mouvement qui disparaît, nous en inférons qu’il s’ agit d’un nerf de mouvement. On a employé la même méth
traire serait admettre un effet sans cause. Quand le poison a cessé d’ agir , nous voyons les troubles intellectuels disparaît
rce vitale, dit-il, qui sans cesse lutte contre les forces physiques, agit avec intelligence, dans un dessein calculé, pour
nité donne la raison de l’harmonie des manifestations vitales, et qui agit en dehors des lois de la mécanique, de la physiqu
es ensemble par une force supérieure à ces affinités, qui n’a cessé d’ agir sur elles qu’à l’instant de la mort. » Ces idées
c’est ce qui mourra, ce qui est mort, c’est ce qui a vécu. Quand il s’ agit d’un phénomène de la vie comme de tout phénomène
oprement parler, une définition ; c’est une vue, une conception. Il s’ agira donc pour nous de savoir quelle conception nous d
uid proprium de la vie qui sera irréductible ? C’est le point qu’il s’ agit d’examiner. En analysant avec soin tous les phéno
dirons avec Descartes : on pense métaphysiquement, mais on vit et on agit physiquement. Claude Bernard. 1. Voyez mes
24 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
assez fou pour le nier. Ces forces aveugles, le premier venu les fait agir ou les laisse agir ; le philosophe doit en parler
ier. Ces forces aveugles, le premier venu les fait agir ou les laisse agir  ; le philosophe doit en parler ; pour en parler,
n connaître le peu qu’on en peut connaître, il doit donc les regarder agir . Comment ? avec quels yeux ? sinon avec son intel
ir. Encore est-ce un instrument dont on ne peut se passer, sinon pour agir , au moins pour philosopher. C’est pour cela qu’un
insi dire, elle sera intellectualiste ou elle ne sera pas. Ce qu’il s’ agit précisément de savoir, c’est si elle sera. § 2
ants à rien connaître et pourtant nous sommes embarqués, il nous faut agir , et à tout hasard, nous nous sommes fixé des règl
ire n’aurait pas réussi. Si je dis, pour faire de l’hydrogène, faites agir un acide sur du zinc, je formule une règle qui ré
du zinc, je formule une règle qui réussit ; j’aurais pu dire, faites agir de l’eau distillée sur de l’or ; cela aurait été
Il en est de même, comme je crois l’avoir montré ailleurs, quand il s’ agit par exemple du postulatum d’Euclide. Quand on me
ien ils pourront dire que la gravitation n’est pas la seule force qui agisse sur les astres et qu’il vient s’y ajouter une for
tion suit la loi de Newton, (3) la gravitation est la seule force qui agisse sur les astres. Dans ce cas la proposition (2) n’
25 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « IX. Mémoires de Saint-Simon » pp. 213-237
i est suprême en ces Mémoires, — qui va jusqu’au génie, quand il ne s’ agit que de peindre, mais qui n’y va pas, quand il s’a
e, quand il ne s’agit que de peindre, mais qui n’y va pas, quand il s’ agit de juger, — ni le sujet de ce récit, grand, varié
qu’il a su peindre, il ne l’a plus été avec son modèle quand il s’est agi de la tête du siècle, de son chef. Pour une raiso
e. Puisqu’il aime la féodalité et ses symboles, il mérite, quand il s’ agit de Mme de Maintenon, que la Critique lui casse se
on, nous forcerait presque au rabâchage. Delenda est Carthago ! Il s’ agit , en effet, de Carthage ; il s’agit d’une foi très
hage. Delenda est Carthago ! Il s’agit, en effet, de Carthage ; il s’ agit d’une foi très punique, de la bonne foi de Saint-
une dernière fois cette profonde et singulière inintelligence. Il s’y agit , dans ce volume, à peu près de la fin de tout pou
peu plus haut que son mépris et que sa haine. Cependant Dubois avait agi , et il a donné de lui des pressentiments superbes
Aberration aussi étonnante que le talent même qui la voile ! il ne s’ agit plus ici d’un serviteur de ce grand roi qui le te
le tenait, lui, Saint-Simon, comme non-avenu devant son regard. Il s’ agit d’un serviteur de ce duc d’Orléans, qu’il aimait,
26 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75
Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur On pense bien que les causes, que
éterminer les voies où il doit pousser son enquête. Or les causes qui agissent sur un individu ne peuvent être cherchées qu’en l
ir se transmettent d’une génération à une autre ; un ancêtre revit et agit tout à coup dans quelqu’un de ses descendants. Il
er l’action de ces causes physiologiques. D’autre part, l’esprit peut agir sur lui-même, et par suite, il est modifié dans s
des effets différents et même contraires. Il suffit pour cela qu’elle agisse sur des êtres différents. Qu’on entre, par exempl
le de découvrir scientifiquement un certain nombre des causes qui ont agi sur une œuvre littéraire par l’intermédiaire de s
27 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
plus lointain passé du malade, tout cela semble bien indiquer qu’il s’ agit d’une insuffisance psychique profonde, congénital
? Si la vie n’est pas résoluble en faits physiques et chimiques, elle agit à la manière d’une cause spéciale, surajoutée à c
ubsiste autour de l’intelligence, produise le même effet : il ne peut agir directement, mais puisque l’intelligence travaill
jacente à celle qui raisonne. Elle avait aperçu le danger. Il fallait agir tout de suite. Instantanément elle avait rejeté l
qu’il n’était pas fait appel à l’intelligence individuelle et qu’il s’ agissait même de la contrecarrer, celle-ci, s’emparant de
ra l’humanité au-dessus d’elle-même et lui donnera plus de force pour agir . Mais elle est d’abord déprimante, et elle le ser
er. Mais, sous quelque forme qu’on prenne la représentation dont il s’ agit , nous ne ferons aucune difficulté pour admettre q
n’empêchera d’y laisser le principe qui imprimait au corps la force d’ agir . On obtiendra une ombre active, agissante, capabl
, en théorie, cela ne devrait pas être. L’intelligence est faite pour agir mécaniquement sur la matière ; elle se représente
mécanique de causes et d’effets avec lequel il prend contact quand il agit sur les choses doit s’étendre à la totalité de l’
s ici à un enchaînement mécanique, nous ne le verrions pas, dès qu’il agit , faire tout ce qu’il faut pour déclencher mécaniq
ce qu’il faut pour déclencher mécaniquement le résultat. Or, qu’il s’ agisse de sauvages ou de civilisés, si l’on veut savoir
’un homme. De l’action de l’inanimé sur l’inanimé (à moins qu’il ne s’ agisse d’un phénomène, météorologique ou autre, dans leq
blance entre la mentalité du civilisé et celle du primitif quand il s’ agit de faits tels que ceux que nous venons d’envisage
, cependant. Il est rare que le primitif se sente dispensé par elle d’ agir . Des indigènes du Cameroun s’en prendront uniquem
itié. Entre nous soit dit, cela ne me faisait pas grand mal, car il s’ agissait de dents qui seraient tombées d’elles-mêmes ; mai
si les deux constatations que l’on peut faire dans des cas où il ne s’ agit plus de l’avenir, mais du présent, et où l’homme
rait une manifestation particulière. Au contraire, l’entité dont il s’ agit est le phénomène lui-même, considéré comme perman
dire autre chose quand nous parlons d’instincts intellectuels : il s’ agit de représentations formées par l’intelligence nat
fin déformer plutôt que transformer radicalement. Que d’ailleurs il s’ agisse de transformation ou de déformation, la forme ori
mmes arrivés, nous avons particulièrement besoin d’elles. Car il ne s’ agit de rien de moins que de la réaction de l’homme à
le relèverait du pur mécanisme la zone à l’intérieur de laquelle nous agissons mécaniquement. Cette zone s’élargit à mesure que
Celle-là n’est plus traitée physiquement, mais moralement. Ne pouvant agir sur elle, nous espérons qu’elle agira pour nous.
ent, mais moralement. Ne pouvant agir sur elle, nous espérons qu’elle agira pour nous. La nature s’imprégnera donc ici d’huma
plications de certains principes théoriques tels que : « le semblable agit sur le semblable », « la partie vaut pour le tout
on indéfinie. Mais, sous la première, il autorise à croire qu’on peut agir sur un objet lointain par l’intermédiaire d’un ob
pour le tout », etc. Mais l’origine psychologique reste la même. Il s’ agit toujours de répéter à tête reposée, en se persuad
. La magie nous paraît donc se résoudre en deux éléments : le désir d’ agir sur n’importe quoi, même sur ce qu’on ne peut att
ans la même direction. Elle mesure et calcule, en vue de prévoir et d’ agir . Elle suppose d’abord, elle constate ensuite que
ur la configuration mathématique de l’univers. Quoique nous n’ayons à agir que sur les objets qui nous entourent, et quoique
, que pour nous révéler les objets sur lesquels nous sommes en état d’ agir  ; mais de même que la nature n’a pu obtenir le de
science, une zone immense d’imprévisibilité qui pourrait décourager d’ agir . Il faut pourtant agir quand même. La magie inter
se d’imprévisibilité qui pourrait décourager d’agir. Il faut pourtant agir quand même. La magie intervient alors, effet immé
point de vue, la magie fait évidemment partie de la religion. Il ne s’ agit sans doute que de la religion inférieure, celle d
s ressembler à de la religion. Prenons le cas le plus fréquent : il s’ agit d’un animal, le rat ou le kangourou, par exemple,
de Nekkeb », on les désignait suffisamment. Mais le plus souvent il s’ agissait de divinités qui préexistaient au groupe, et que
que a sa physionomie, son caractère, son histoire. Il va et vient, il agit en dehors de l’exercice de ses fonctions. On raco
accrue par l’attention et l’intérêt de la société présente. Mais il s’ agit d’une société juste aussi grande que la salle, et
des velléités de spéculer, la philosophie ne se désintéressera pas d’ agir  ; mais la première n’en restera pas moins essenti
ent devenue philosophie chez les anciens, elle a plutôt déconseillé d’ agir et renoncé à ce qu’elle était venue faire dans le
avons use en parlant de la « religion naturelle ». A vrai dire, il s’ agissait moins de cette religion elle-même que de l’effet
28 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
analyser la mémoire, le mouvement même de la mémoire qui travaille. S’ agit -il de retrouver un souvenir, d’évoquer une périod
guées, l’instable au stable, c’est-à-dire le commencement à la fin. S’ agit -il de la perception ? On ne verra en elle que les
n méconnaîtra les images remémorées qui en forment le noyau obscur. S’ agit -il de l’image remémorée à son tour ? On la prendr
r hypothèse à matérialiser le souvenir et à idéaliser la sensation. S’ agit -il du souvenir ? Ils ne l’aperçoivent que sous fo
à la sensation naissante. Si le passé, en effet, qui par hypothèse n’ agit plus, peut subsister à l’état de sensation faible
l’actuellement vécu, c’est-à-dire enfin de l’agissant, alors ce qui n’ agit pas pourra cesser d’appartenir à la conscience sa
ne existence en dehors de la conscience nous paraît claire quand il s’ agit des objets, obscure quand nous parlons du sujet ?
u dans l’acte même par lequel nous l’apercevons. Au contraire, s’il s’ agit des objets extérieurs, c’est la connexion qui est
s mouvements reçus et renvoyés, le trait d’union entre les choses qui agissent sur moi et les choses sur lesquelles j’agis, le s
entre les choses qui agissent sur moi et les choses sur lesquelles j’ agis , le siège, en un mot, des phénomènes sensori-mote
nces au confluent des deux courants apparaît l’idée générale. Il ne s’ agit pas ici de trancher en bloc la question des idées
ure psychologique qui dégage ici la ressemblance : cette ressemblance agit objectivement comme une force, et provoque des ré
e suivent les mêmes causes profondes. Parce que l’acide chlorhydrique agit toujours de la même manière sur le carbonate de c
elque trait de ressemblance ou ne se touchent pas par quelque côté. S’ agit -il de ressemblance ? Si profondes que soient les
sme, une association par ressemblance, puisque la perception présente agit en vertu de sa similitude avec les perceptions pa
ses deux limites extrêmes, le plan de l’action et le plan du rêve. S’ agit -il d’une décision à prendre ? Ramassant, organisa
rtaine position déterminée du corps dans le temps et dans l’espace. S’ agit -il d’un travail intellectuel, d’une conception à
tres cas, la lésion observée ou supposée, jamais nettement localisée, agit par la perturbation qu’elle apporte à l’ensemble
29 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108
antôt elle plie l’être au milieu, tantôt le milieu à l’être. Ici elle agit comme force passive et défensive ; là, comme éner
vidu tel ou tel ordre de considérations, telles, ou telles, raisons d’ agir et impriment à sa volonté et à son caractère tell
La volonté des voluptueux qu’à des images sensuelles. — Les raisons d’ agir et de ne pas agir, les raisons de vivre et de mou
uptueux qu’à des images sensuelles. — Les raisons d’agir et de ne pas agir , les raisons de vivre et de mourir, les raisons d
lectives. Les volontés ne diffèrent pas seulement par leurs raisons d’ agir  ; elles diffèrent encore par la nature des menson
lles-mêmes pour soutenir leur énergie, pour s’encourager à vivre et à agir . Tout homme a son mensonge vital ; beaucoup viven
sa réclamation en faveur de l’individu. Mais de quel individualisme s’ agit -il ? Nous pouvons distinguer ici, comme nous l’av
30 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait social ? »
ourra être répété à propos de chacun d’eux. Voilà donc des manières d’ agir , de penser et de sentir qui présentent cette rema
arable, ou à me le faire expier s’il ne peut être réparé autrement. S’ agit -il de maximes purement morales ? La conscience pu
ntent des caractères très spéciaux : ils consistent en des manières d’ agir , de penser et de sentir, extérieures à l’individu
ue l’assemblée s’est séparée, que ces influences sociales ont cessé d’ agir sur nous et que nous nous retrouvons seul avec no
continu pour imposer à l’enfant des manières de voir, de sentir et d’ agir auxquelles il ne serait pas spontanément arrivé.
tent souvent à l’état dissocié. En effet, certaines de ces manières d’ agir ou de penser acquièrent, par suite de la répétiti
araissent pas, à un premier examen, pouvoir se ramener à des façons d’ agir ou de sentir ou de penser. Mais, tout d’abord, ce
31 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
nsité, durée, détermination volontaire, voilà les trois idées qu’il s’ agissait d’épurer, en les débarrassant de tout ce qu’elles
ieur, demande un tel effort et excite une telle répugnance quand il s’ agit des états internes, nous n’avons pas tardé, à en
a quantité,, entre la vraie durée et la pure étendue. Mais quand il s’ agit de nos états de conscience, nous avons tout intér
e pour nous ; nous parlons plutôt que nous ne pensons ; nous « sommes agis  » plutôt que nous n’agissons nous-mêmes. Agir lib
s plutôt que nous ne pensons ; nous « sommes agis » plutôt que nous n’ agissons nous-mêmes. Agir librement, c’est reprendre posse
pensons ; nous « sommes agis » plutôt que nous n’agissons nous-mêmes. Agir librement, c’est reprendre possession de soi, c’e
suit pour rentrer en nous-mêmes. La vérité est que si nous vivons et agissons le plus souvent extérieurement à notre propre per
32 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174
our de nous, et ils nous influencent, ils sont en nous aussi et ils y agissent . Par là leurs intérêts sont un peu sauvegardés. N
gnorons la portée et les conséquences de nos actes, en sorte que nous agissons sans bien savoir ce que nous faisons. La question
e société de vivre et de prospérer, rien ne sera fait si l’individu n’ agit pas dans le sens voulu. Et, en fait, il n’y agit
fait si l’individu n’agit pas dans le sens voulu. Et, en fait, il n’y agit pas toujours. Ce n’est nullement illogique de sa
en os. Lui seul existe réellement pour lui. Et il est ainsi porté à n’ agir que pour lui. Il sera donc fatalement incohérent
lement incohérent et divers dans sa conduite. Même sans le vouloir il agira pour les autres, selon les suggestions qui lui so
, selon les suggestions qui lui sont imposées. Même sans le savoir il agira pour lui-même, car il ne peut agir que selon sa p
imposées. Même sans le savoir il agira pour lui-même, car il ne peut agir que selon sa propre nature. Et comme les intérêts
oint un procédé pour nous empêcher de sentir, d’aimer, de croire et d’ agir , mais plutôt pour éprouver nos impressions, nos p
plique et s’amplifie. Pour peu que celui qui l’exerce la comprenne ou agisse comme s’il la comprenait, elle redevient une atti
ni à travailler de la même manière qu’eux. Il est des gens faits pour agir sans penser, pour croire sans douter, pour jouir
é. L’ironie tend, comme toutes les manières de penser, de sentir et d’ agir , à devenir automatique, à se figer, et en même te
33 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
ne absence à une présence, de l’irréel au réel. L’irréalité dont il s’ agit ici est d’ailleurs purement relative à la directi
’elle deviendraient des pseudo-problèmes. L’hypothèse d’un absolu qui agirait librement, qui durerait éminemment, n’aurait plus
apercevoir, au moins confusément, qu’on l’imagine, c’est-à-dire qu’on agit , qu’on pense, et que quelque chose, par conséquen
dis que l’objet, une fois aboli, laisse sa place inoccupée, car il s’ agit par hypothèse d’une place, c’est-à-dire d’un vide
rrait ou devrait être, entre du plein et du plein. En un mot, qu’il s’ agisse d’un vide de matière ou d’un vide de conscience,
implique encore, par conséquent, l’évocation d’une image, et qu’il s’ agirait précisément ici de s’affranchir de l’imagination
t. Disons simplement que nous le pensons « inexistant ». L’abolir est agir sur lui dans le temps et peut-être aussi dans l’e
aine s’aventurent hors de leur domaine propre. Nous sommes faits pour agir autant et plus que pour penser ; — ou plutôt, qua
u plutôt, quand nous suivons le mouvement de notre nature, c’est pour agir que nous pensons. Il ne faut donc pas s’étonner q
où nous avons coutume de nous les figurer quand nous nous proposons d’ agir sur elles. Or il est incontestable, comme nous le
ne dissatisfaction et, par là même, dans un sentiment d’absence. On n’ agirait pas si l’on ne se proposait un but, et l’on ne re
nous. Il faut tâcher ici de voir pour voir, et non plus de voir pour agir . Alors l’Absolu se révèle très près de nous et, d
olisent notre faculté de percevoir, comme les seconds notre faculté d’ agir . L’organisme nous révèle ainsi, sous une forme vi
at simple, par un travail de condensation. Plus grande est la force d’ agir départie à une espèce animale, plus nombreux, san
e des choses ; les autres réagissent, et la tension de leur faculté d’ agir est sans doute proportionnelle à la concentration
ondes qui s’accomplissent au sein du Tout. Nous disons alors qu’elles agissent les unes sur les autres. Cette action nous appara
haut, le dessin immobile du mouvement plutôt que le mouvement même. S’ agit -il d’un mouvement simple ? nous nous demandons où
de son but provisoire, que nous nous le représentons à tout moment. S’ agit -il d’un mouvement complexe ? nous voulons savoir,
nt. Il en est donc de ce troisième cas comme des deux autres. Qu’il s’ agisse de mouvement qualitatif ou de mouvement évolutif
Perception, intellection, langage procèdent en général ainsi. Qu’il s’ agisse de penser le devenir, ou de l’exprimer, ou même d
aires entre elle et le pur néant. Le principe est évident lorsqu’il s’ agit du nombre : nous ne pouvons poser le nombre 10 sa
re » aristotélicienne. Mais, après avoir taillé, il faut coudre. Il s’ agit maintenant, avec des Idées supra-sensibles et un
e l’action elle-même. Or l’action, avons-nous dit, procède par bonds. Agir , c’est se réadapter. Savoir, c’est-à-dire prévoir
ar bonds. Agir, c’est se réadapter. Savoir, c’est-à-dire prévoir pour agir , sera donc aller d’une situation à une situation,
age, dépourvu d’intérêt en lui-même, d’une forme à une autre forme. S’ agit -il d’un corps qui tombe ? On croit avoir serré d’
er. Or, comment se posait pour Kepler le problème astronomique ? Il s’ agissait , connaissant les positions respectives des planèt
n à prendre le temps pour variable indépendante. Mais de quel temps s’ agit -il ? Nous l’avons dit et nous ne saurions trop le
il n’est pas nécessaire d’aller aussi loin, et, pour l’effet qu’il s’ agit d’obtenir ici, l’intelligence humaine suffit : te
intelligence humaine, ce n’est ni de la vôtre ni de la mienne qu’il s’ agit . L’unité de la nature viendrait bien de l’entende
jeu entre les explications qu’elle nous suggère et les objets qu’il s’ agit d’expliquer. C’est le détail du réel qu’elle prét
aïque, il s’imagine en avoir retracé le dessin et fait la genèse.   S’ agit -il de la matière ? Les éléments diffus qu’il intè
ué avec lui-même qu’on reproduira l’évolution dont il est le terme. S’ agit -il de l’esprit ? Par la composition du réflexe av
uver le travail graduel de consolidation, qui est l’évolution même. S’ agit -il enfin de la correspondance entre l’esprit et l
tion ni l’annihilation, par exemple, ne sont inadmissibles quand il s’ agit des corpuscules constitutifs de l’atome. Par là i
ver, dans le domaine de la vie et de la conscience. Car, tant qu’il s’ agit de la matière brute, on peut négliger l’écoulemen
34 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
ment, on sait que la pointe et les ailes tranchantes sont destinées à agir sur des tissus différents qu’il faut traverser su
a lieu, en effet, ainsi que nous le verrons dans ce cours. Quand il s’ agit de conclure de l’identité de forme ou même de l’i
De même, le foie, qui a la propriété de faire de la bile et du sucre, agit encore dans d’autres fonctions générales, telles
conditions de repos et de mouvement du corps vivant. Mais quand il s’ agit d’une glande agissant chimiquement, par exemple,
s que j’ai été conduit à trouver que cet organe avait pour fonction d’ agir d’une manière spéciale dans la digestion des corp
ingue, en outre, des autres glandes, par les influences nerveuses qui agissent sur elle. La sécrétion parotidienne est remarquab
la sécrétion parotidienne devenir très intense. Il y a deux nerfs qui agissent spécialement sur la sécrétion parotidienne, ce so
d’autres portions qui n’influencent pas du tout la parotide, mais qui agissent sur d’autres glandes ; ainsi le nerf lingual déte
ilets se rendent en partie dans le ganglion sous-maxillaire. Quand on agit directement sur les filets qui se rendent dans le
re après la section du deuxième rameau du nerf lingual. Ensuite, nous agissons sur le bout central du nerf lingual, au-dessous d
t l’action réflexe ; tandis qu’en excitant le bout périphérique, nous agissons directement sur les filets centrifuges qui vont à
. Mais je n’ai rien produit. Cela prouverait-il qu’il faut absolument agir par l’intermédiaire du nerf ? C’est une question
observe que le suc gastrique se sécrète également. De même, quand on agit par une excitation mécanique ou galvanique sur le
emps, les dissections qu’on a eu occasion de faire ont prouvé qu’il s’ agissait le plus ordinairement de tumeurs enkystées, placé
dans le tissu glandulaire même. Pour les autres organes digestifs qui agissent chimiquement, nous verrons qu’il en est de même,
mment mort, dont on a coupé les muscles masticateurs, si l’on vient à agir sur le nerf facial, bien qu’alors il n’y ait plus
st pour éviter cet inconvénient qu’on a proposé d’autres procédés qui agissent sur la sécrétion salivaire mécaniquement ou par l
celui d’être coagulée complétement par le sulfate de magnésie, qui n’ agit pas sur l’albumine de l’œuf. Nous avons constaté
nes se sont beaucoup préoccupés d’une propriété qu’aurait la salive d’ agir sur les matières féculentes pour les transformer
t pur chez les chiens, je les ai mélangées, et j’ai trouvé qu’elles n’ agissaient pas plus après leur mélange qu’auparavant. Ce n’é
évidente ; ce qui prouve que, tandis qu’aucune des salives isolées n’ agit sur la fécule, la salive mixte au contraire la ch
si chez l’homme on se croyait en droit de supposer que la salive peut agir pour transformer la fécule en sucre, au moment de
ales, en se décomposant, peuvent donner naissance à une substance qui agit à la manière des ferments pour transformer l’empo
u’il y a une inflammation de la bouche. Or, dans les cas où la salive agit avec énergie, elle contient souvent une grande qu
exemple, à la salive, la portion du ferment formée continue encore à agir , et l’on a la transformation si l’on emploie la s
en résulte que, le lendemain ou le surlendemain, la salive acidulée n’ agit plus sur l’amidon. C’est d’après cela que j’ai di
ès cela que j’ai dit, il y a déjà longtemps, que la salive acidulée n’ agit plus sur l’amidon. Quelques observateurs ont crit
rine et en sucre, et cependant la salive parotidienne de cet animal n’ agit aucunement sur l’empois d’amidon. Il ne faudrait
luence du pneumogastrique, qui a cependant cela de particulier, qu’il agit bien plus énergiquement, chez le chien, sur la gl
les derniers temps, on a trouvé que la salive et le suc pancréatique agissent sur l’amidon pour le transformer en sucre à peu p
pas, en effet, pour faire des expériences précises en physiologie, d’ agir dans les mêmes circonstances physiques extérieure
de pression barométrique, d’hygrométrie, etc. ; mais il faut surtout agir dans des conditions organiques identiques : il fa
té avec laquelle elle est troublée par les différentes influences qui agissent sur l’économie animale. Ces différentes influence
ndes salivaires auxquelles on a voulu le comparer. On peut, en effet, agir sur celles-ci sans que le type physiologique de l
te. Il resterait à décider si cette sécrétion, qui après la naissance agit spécialement sur des matières alimentaires déterm
pancréatique, sont beaucoup plus difficiles à préciser que celles qui agissent sur les glandes salivaires. Sur un chien qui avai
rande blancheur. La coagulation est entière et complète, comme s’il s’ agissait du blanc d’œuf ; toute la masse devient solide, e
hant comment il se faisait que les carbonates empêchaient le chlore d’ agir , et surtout pourquoi l’acide sulfurique faisait a
ides, nous avons été conduit à penser que c’était l’acide azoteux qui agissait dans ces circonstances, et nous avons pu rapproch
e essayé l’action de l’acide azotique, et nous avons vu que cet acide agissait parfaitement pour manifester la matière colorante
otique au chlore, avec d’autant plus d’avantage, que l’acide azotique agissait dans certains cas où le chlore n’agit pas. Ainsi,
ntage, que l’acide azotique agissait dans certains cas où le chlore n’ agit pas. Ainsi, quand le suc pancréatique est très an
degrés, et probablement de la glycérine. Tandis que la salive n’a pas agi sensiblement sur la monobutyrine. Vous voyez donc
, car il y a toujours dans les parois de l’intestin des glandules qui agissent à la manière du pancréas. Depuis longtemps, Brunn
unner avait déjà posé la question de savoir si les glandes duodénales agissaient comme le pancréas, et il a tenté de la résoudre e
excréments en rapport avec certaines maladies du tube digestif. Il s’ agit actuellement pour nous de savoir si le symptôme d
te de l’homme ; mais, d’une autre part, il en différait en ce qu’il n’ agissait pas sur l’eau d’empois d’amidon, pour la transfor
iquide fourni diffère par ses caractères du fluide pancréatique. Il s’ agirait toutefois de savoir si l’on peut déterminer le si
gne de l’intestin : nous avons dit, en effet, que le suc pancréatique agit de deux manières sur les matières grasses : 1° d’
ue nous avons vu que la salive pure des animaux retirée des glandes n’ agissait pas sur l’amidon : nouvelle différence que nous c
que sur une seule classe d’aliments ; il est destiné, au contraire, à agir sur tous les aliments. C’est ce qui vous sera cla
intestinal, peuvent y concourir. Quant à l’opinion que la salive peut agir ainsi, l’auteur n’en donne aucune preuve, et vous
erichs conclut que le suc intestinal peut, comme le suc pancréatique, agir pour émulsionner les matières grasses. Nous allon
liquide qu’on recueille ensuite, on voit que ce liquide alcalin, s’il agit un peu sur les matières grasses pour les émulsion
savait pas qu’il faut que le suc pancréatique soit altéré, et qu’il a agi sur ce liquide lorsqu’il était récent. Frerichs p
phénomènes de la digestion, soutient aussi que le suc pancréatique n’ agit pas dans la digestion. D’après des vues systémati
’opère jamais que sous l’influence de la matière grasse ; car on peut agir avec la même teinture de tournesol et le même pan
ère, et qu’il existe déjà un commencement de putréfaction, il cesse d’ agir sur les matières grasses neutres pour les acidifi
ater le caractère dont nous parlons dans une infusion de pancréas, on agira de la manière suivante : On filtrera l’infusion d
manière suivante : On filtrera l’infusion du pancréas altéré et l’on agira sur elle directement, ou après l’avoir fait bouil
ncréas à un degré de décomposition moindre, et sur laquelle le chlore agit directement, pour y faire paraître la matière col
eutraliser l’alcali, que je suis arrivé à trouver que certains acides agissent quelquefois directement pour faire reparaître seu
rouge se propage peu à peu dans le liquide. Cette dernière manière d’ agir convient généralement mieux quand la matière colo
d’agir convient généralement mieux quand la matière colorante qu’il s’ agit de déceler est en petite quantité. Cette matière
— e, des glandes de Brunner ; — d, de la glande sublinguale.   Il s’ agissait encore de vérifier si le tissu du pancréas se dis
s qu’avec le pancréas. Chez le lapin, le tissu des glandes salivaires agit également sur l’amidon, mais peut-être un peu moi
res, et le rapproche du foie et de la rate. La troisième propriété, d’ agir sur l’amidon, lui est commune avec beaucoup d’aut
’une manière isolée, mais en contact avec les différents liquides qui agissent avec lui. Cette étude qui nous conduira naturelle
des différents sucs gastriques. Avant d’examiner si le suc gastrique agit avec la salive d’une manière particulière, il est
ve d’une manière particulière, il est nécessaire de savoir comment il agit isolément d’une manière générale. 1° Sur les mati
l’état fluide. Ainsi le suc gastrique fluidifie la graisse, mais il n’ agit aucunement sur ses qualités physiques et chimique
matières excrémentitielles. On voit que dans ce cas le suc gastrique agit tout autrement que l’eau acidulée, qui dissoudrai
ques végétales et animales. Dans toutes ces actions, le suc gastrique agit par ses deux éléments, et cette action peut être
comme physiologique. Il peut cependant, dans certaines circonstances, agir uniquement par son acide, à la manière de l’eau a
dministrer une substance sur laquelle l’acidité du suc gastrique doit agir , il faut l’ingérer pendant la période digestive.
insi que beaucoup d’autres que nous pourrions citer, que, lorsqu’il s’ agit de conclusions tirées de phénomènes physiologique
d’un certain nombre de matières organiques ; les ferments destinés à agir sur les aliments sont ainsi arrêtés ; il en est d
n ne paraît pas jouer un rôle indispensable pour que le suc gastrique agisse . En un mot, si une substance est convenablement d
’estomac devait être du suc gastrique pur. Or, le suc gastrique pur a agi sur les aliments et les a digérés. De tout cela,
du suc gastrique sur les aliments, nous pourrons dire que ce liquide agit en quelque sorte comme la cuisson dans l’eau boui
sse. Le suc gastrique, bien qu’à une température beaucoup plus basse, agit exactement de la même manière. Relativement aux m
s digestives. Il suit de ce qui précède que le suc pancréatique devra agir dans le duodénum sur deux espèces de produits : 1
de plomb, par le charbon animal ou par tout autre procédé. Mais il s’ agit ici de savoir si ce caractère est spécial au suc
ardée comme un produit alimentaire sur lequel le gaz gastrique aurait agi  ; nous avons trouvé que la gélatine possède ce ca
tique : il est alcalin, gluant, il transforme l’amidon en sucre, mais agit avec peu d’énergie sur les matières grasses, et n
iculièrement sur les matières azotées albuminoïdes que la bile paraît agir d’une manière évidente : il y a un précipité des
rive dans l’intestin mélangée avec du suc pancréatique, et alors elle agit sur la graisse comme un mélange de deux fluides.
es troubles dans la digestion. On comprend donc que, si la bile seule agissait sur les matières qui sortent de l’estomac, la dig
rêter. On constata à plusieurs reprises ce même phénomène. Ensuite on agit sur le ganglion thoracique du côté opposé, et l’o
celui-ci a reçu l’imprégnation biliaire. Le suc pancréatique alcalin agit sur toutes les matières descendues de l’estomac.
à être absorbées ; 2° Il transforme la fécule en sucre ; 3° Enfin, il agit sur les matières azotées, soit sur celles qui n’a
que. Cette dernière expérience prouve que le suc pancréatique ne peut agir efficacement sur les matières azotées que lorsque
cacement sur les matières azotées que lorsque la bile a préalablement agi  ; et qu’il doit y avoir nécessairement l’ordre de
créas. Quand on mélange de la bile et du suc pancréatique, ce mélange agit à la fois sur tous les principes alimentaires, su
tières grasses et sur les matières azotées ; seulement, quand on fait agir ce liquide mixte sur de la fécule seule, il conse
le seule, il conserve sa réaction alcaline, tandis que, si on le fait agir sur des matières azotées ou sur des matières gras
tances qu’autant qu’elles ont été préalablement préparées. Pour qu’il agisse sur les matières grasses, il faut que celles-ci a
nt été préalablement débarrassées de leur enveloppe cellulaire ; pour agir sur les matières féculentes, il faut que celles-c
éculentes, il faut que celles-ci aient été hydratées ; et enfin, pour agir sur les matières albumineuses, il faut que celles
nous avons dit, dans une des dernières séances, que le suc gastrique agissait sur les matières alimentaires à la manière de la
substance alimentaire unique, nous voyons au contraire un liquide qui agit sur toutes les matières alimentaires et qui tend
xion avec les autres liquides, et particulièrement avec la bile, il s’ agit de savoir si ce fluide existe avant la naissance
nimaux.   2° Le séjour dans l’estomac, au contact du suc gastrique, agit à la façon de la cuisson, en dissolvant les parti
très important dans l’accomplissement des phénomènes digestifs. Il s’ agit actuellement de savoir si dans les autres classes
res du suc pancréatique du chien. Alcalin, coagulable et visqueux, il agit de même sur les matières grasses avec une grande
occasion de réitérer l’expérience. Le tissu du pancréas des reptiles agit de la même manière que celui des mammifères et de
es animaux à sang chaud, possède des propriétés digestives capables d’ agir sur les matières grasses, les matières féculentes
dice pylorique.   Le pancréas de la raie a également la propriété d’ agir sur l’amidon pour le changer en sucre et en dextr
état actuel de nos connaissances anatomiques. Je pense plutôt qu’il s’ agit ici d’un appareil encore inconnu qui existe d’ail
; le liquide intestinal, qui est acide, jouit aussi de la propriété d’ agir sur l’amidon, la graisse, et de donner en s’altér
ropriétés, on arriverait à des résultats contradictoires. Le pancréas agit sur la graisse, mais on ne saurait en conclure qu
vores sont pourvus d’un pancréas très volumineux. Le suc pancréatique agit sur l’amidon pour digérer cette substance et la t
s digestifs, et, pour justifier le rôle que nous lui attribuons, il s’ agirait de prouver son existence partout où des phénomène
moins immédiate. Cependant il n’est pas à dire pour cela que le foie agisse directement sur tous les principes du sang pour l
s’applique qu’aux phénomènes de la nutrition chez les animaux ; il s’ agirait maintenant de savoir si ces généralités peuvent s
35 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
ent, c’est Dieu même, et non-seulement Dieu parle, mais c’est lui qui agit réellement en nous et par nous. Alors que devienn
té. Or, quelle peut être l’autorité d’une pareille méthode quand il s’ agit de modifier, sinon de supprimer, le témoignage de
gique ne peut résoudre. Et comment le pourrait-elle ? Tant qu’il ne s’ agit que du sentiment, on reste dans la sphère intérie
t par conséquent échappent à la science humaine. Cela posé, de quoi s’ agit -il dans la question qui nous occupe ? Est-ce d’un
sur le libre arbitre. C’est donc bien d’une vérité objective qu’il s’ agit  ; par conséquent d’un problème métaphysique et no
il n’y a ni droit ni devoir, à proprement parler, pour un être qui n’ agirait pas librement ; en un mot, il faut que l’homme so
si bien que l’homme ; car il est évident qu’il ne sent, ne perçoit, n’ agit pas sans savoir qu’il sent, perçoit et agit. Pour
il ne sent, ne perçoit, n’agit pas sans savoir qu’il sent, perçoit et agit . Pourtant on s’accorde à reconnaître que la consc
e moi a conscience de la cause dans l’acte ; et, comme pour une force agir c’est être, il s’ensuit que la conscience de son
le petit monde de la réalité humaine, on voit fort bien comment elles agissent de concert. Qui donne le branle à la série de mou
de la conscience s’efface devant la loi de Dieu ; mais de quel Dieu s’ agit -il encore une fois ? Si c’est le Dieu de l’imagin
étaphysique, autant elle doit se confier à la conscience, lorsqu’il s’ agit de la bonne et saine direction de l’âme religieus
re. Ce mot ne convient point aux phénomènes de l’esprit, soit qu’il s’ agisse de la conscience, soit qu’il s’agisse de l’histoi
mènes de l’esprit, soit qu’il s’agisse de la conscience, soit qu’il s’ agisse de l’histoire. Si l’on persiste à s’en servir pou
36 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
Faites l’expérience, et vous verrez. À plus forte raison, quand il s’ agit de textes littéraires, tout gonflés de substance
gence, on en explorera plus ou moins complètement l’étendue ; et il s’ agit de s’habituer, dans ces deux sens, à aller le plu
ppris à distinguer le sens du livre de l’usage que j’en fais. Il ne s’ agit pas seulement de reconnaître ce qui a été vraimen
ami d’Amérique l’assimile à une torture. Parfois on s’imagine qu’il s’ agit de dire n’importe quoi, pourvu qu’on dise quelque
uand ce travail de mot à mot, pour ainsi dire, est achevé, alors il s’ agit de passer du sens littéral au sens littéraire. Je
e s’imposa partout, et une préparation plus exacte s’établit. Qu’il s’ agît du brevet supérieur, de la licence, de l’agrégati
t parfaitement possible. 3. Ce sens permanent et commun, quand il s’ agira des textes fameux que toutes les générations des
37 (1875) Premiers lundis. Tome III «  Les fils  »
n père. Je ferai seulement remarquer à M. Saint-Marc Girardin qu’il s’ agissait , dans ce que j’ai dit, de l’Académie française, e
profité à aucun des deux Dumas. Je les cite, puisqu’il les cite. Il s’ agissait uniquement, dans le cas particulier, de savoir si
. Je ne crois pas, n’en déplaise à M. Saint-Marc Girardin, que s’il s’ agissait de deux hommes de lettres sans nom aristocratique
38 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Napoléon »
’Histoire. Après l’homme senti, il doit y avoir l’homme jugé. Il ne s’ agit plus d’idéal en présence d’une réalité qui parle
gement sera sévère. D’ailleurs, ce n’est pas seulement de lui qu’il s’ agit ici et d’un livre plus ou moins mauvais. Il s’agi
ent de lui qu’il s’agit ici et d’un livre plus ou moins mauvais. Il s’ agit de préserver une grande mémoire des irrévérences
irrévérences de l’amour-propre ou des calculs de la spéculation. Il s’ agit enfin de s’opposer une fois pour toutes à cette i
e plaçant d’elle-même dans le milieu où elle pût le plus spontanément agir , sous la main sympathique et ferme d’un grand hom
39 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
en apparence. De pareils faits montrent combien les conditions de vie agissent indirectement. Tout naturaliste sait encore qu’il
domestique causant la variabilité, et la volonté de l’homme, qu’elle agisse , soit consciemment, soit inconsciemment, accumula
ont apparemment dues qu’à la manière dont la sélection naturelle peut agir . Ainsi, M. Alph. de Candolle a remarqué que les g
éciale. Or, il ne faut jamais oublier que la sélection naturelle peut agir sur chaque organe, mais seulement pour le perfect
autre tendance innée à présenter des variations de toutes sortes, qui agit d’une part pour faire dévier la race, et le pouvo
t pour faire dévier la race, et le pouvoir de constante sélection qui agit d’autre part pour en maintenir la pureté. Dans la
r la variabilité générative encore présente et actuellement capable d’ agir avec une certaine puissance ; parce qu’en pareil
fourni à la sélection naturelle, sexuelle et spécifique, l’occasion d’ agir  ; de sorte que les diverses espèces auront pu s’a
ir des rapprochements et de comparer, les mêmes lois paraissent avoir agi pour produire, soit les moindres différences qui
qu’au fond ils ont l’un et l’autre une cause première identique, qui agit seulement d’une manière plus ou moins directe et
e seconde ; et qu’ils sont accumulés par la sélection naturelle qui n’ agit qu’en troisième rang. Au contraire, les caractère
té, dans ses manifestations régulières ou irrégulières, ne peut guère agir que sur des caractères déjà anciennement acquis ;
es conditions de vie, elle n’a pas encore eu le temps ou l’occasion d’ agir sur l’autre pour lui rendre graduellement la vue 
accessible à l’homme, ce fait ne présente aucune difficulté, et il s’ agirait de savoir s’il a été constaté avant que cette ent
es animaux l’influx vital se porte de préférence vers les organes qui agissent beaucoup : cette règle doit s’étendre aux plantes
édité et des croisements entre individus, si la sélection naturelle n’ agissait pas constamment sur ceux qui ont le plus d’import
écifique, soit à la sélection sexuelle de plus fréquentes occasions d’ agir . C’est pourquoi les espèces qui présentent de gra
gne du type de ses parents n’est que la résultante des causes qui ont agi sur lui à travers les deux lignées généalogiques
40 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — III »
ouffroy dit : « À l’exception de la cause que nous sentons penser et agir en nous, toutes les autres causes échappent à not
s les autres causes échappent à notre observation. » Et par le fait d’ agir , il n’entend pas l’action réelle, l’activité qui
e, l’activité qui se produit, mais simplement l’intention, le désir d’ agir  ; ce qui mutile encore et appauvrit la cause. Nou
nous connaissons directement, c’est celle que nous sentons penser et agir , comprendre et pouvoir en nous, sentir, aimer, vi
er matériellement avec ses semblables ou avec la nature ; à parler, à agir , à être industrieuse, créatrice et féconde. Ils l
e intelligence et notre puissance. Ce n’est certes pas à dire qu’il s’ agisse de ramener les appétits grossiers et rétrogrades,
41 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
humaine, dit-il, se manifeste sous trois formes différentes, savoir, agir , faire. De là trois sciences : la théorétique qui
cultés ou de groupes d’états de conscience. Il y en a trois : 1. Nous agissons  : sur l’extérieur par l’intermédiaire de notre co
damment du premier, est attribué le nom de sensibilité. 3. Quand nous agissons , nous savons que nous agissons ; quand nous souff
é le nom de sensibilité. 3. Quand nous agissons, nous savons que nous agissons  ; quand nous souffrons, nous savons que nous souf
rons ; quand nous pensons, nous savons que nous pensons. Ce n’est pas agir ou sentir : c’est avoir la connaissance de notre
distinguons donc trois facultés principales : l’activité ou faculté d’ agir  ; la sensibilité ou faculté d’éprouver du plaisir
il est le point vers lequel convergent toutes les facultés. Celles-ci agissent toujours concurremment. On ne peut trouver de fai
r de fait psychologique qui dépende d’une seule d’entre elles. Nous n’ agissons que d’après les motifs dictés par la raison ou de
amais que des constatations. Elle nous apprend ce qui est ; mais pour agir , il faut que nous sachions ce qui doit être — cec
les à celle que nous sommes et qui n’ont pas besoin de l’étendue pour agir . Notre volonté peut agir sur notre intelligence.
es et qui n’ont pas besoin de l’étendue pour agir. Notre volonté peut agir sur notre intelligence. Cela se passe en dehors d
ne théorie que nous avons déjà examinée à un autre point de vue. Il s’ agit de savoir si, comme le prétendent certains philos
, c’est là ce qui distingue la personne de la chose. Cette dernière n’ agit que si un choc vient la mettre en mouvement. La p
st un mot vide de sens. Mais, dès que l’expérience commence, l’esprit agit forcément suivant ses lois. Dès qu’il pense, il r
tre elles est ce qu’on nomme l’association des idées. Cette faculté n’ agit jamais au hasard. Il y a toujours une raison pour
instantané. Ainsi, nous ne voyons pas ici l’affinité propre aux idées agir toute seule. Les associations d’idées proprement
ination. Dans ce cas, l’imagination ne forme rien comme matière, mais agit sur la disposition de ces matériaux que lui fourn
ement suffit aux mathématiques, sciences abstraites. Mais lorsqu’il s’ agit de choses concrètes, il faut nécessairement faire
Si donc la pensée disparaît, la conscience disparaît, le moi cesse d’ agir , cesse d’être. Comment alors se représenter que l
moment où nous cessons de la surveiller, du jour où nous la laissons agir seule, produit des maladies de l’esprit. Volonté
r conséquent, que la pensée commence par des idées générales. Il ne s’ agit pas de savoir si, dès l’origine de l’expérience,
lus, suivant sa force ; quand elle est très puissante, elle nous fait agir presque aussi inconsciemment que l’instinct lui-m
tude est bien plus parfaite que l’acte volontaire, car elle nous fait agir avec précision, en nous dispensant de l’hésitatio
nd davantage à se reproduire. Au contraire, si le phénomène dont il s’ agit est passif, l’habitude l’affaiblira ; elle va mêm
. Ici, le mot l’indique, point de place pour la passivité. L’habitude agit sur des phénomènes essentiellement actifs : elle
ermine l’action une fois pour toutes, et par la suite nous dispense d’ agir de nouveau. Ceci explique bien l’exaltation de l’
à atteindre, nous cherchons les raisons qui peuvent nous déterminer à agir ou ne pas agir : ce phénomène est la conception d
us cherchons les raisons qui peuvent nous déterminer à agir ou ne pas agir  : ce phénomène est la conception des motifs. 3. P
un de ces motifs, nous le préférons aux autres, nous nous décidons à agir dans un sens déterminé. C’est la décision. 5. La
ine conscience, la pleine intelligence des raisons pour lesquelles on agit . En second lieu, nous ne nous attribuons pas la c
ple. Comment pourrions-nous répondre de nous si ce n’est pas nous qui agissons  ? Il en serait de même de la pénalité civile. Si
esprit. L’idée est quelque chose de mort, elle n’a pas la puissance d’ agir sur la volonté. Si donc il est bien vrai que les
Mais cette doctrine affirme ce qui est contestable, que nous pouvons agir rien que sous l’empire d’une idée. L’idée ne soll
’idée n’a pas seulement pour domaine le réel : l’intelligence ne peut agir sur la volonté qu’en suscitant des mouvements sen
e est dépourvue elle-même. Kant affirme bien que l’homme doit et peut agir uniquement pour accomplir son devoir. On fait son
précédent, cause par rapport au suivant. Supposons que l’homme puisse agir librement. Son action, étant libre, devra changer
ns : d’abord, dans l’une comme dans l’autre, c’est de l’homme qu’il s’ agit . La logique applique à une fin particulière les c
gence n’est pas une faculté isolée dans le moi, agissant seule ; elle agit toujours de concours avec les autres facultés. No
complète que possible des considérations purement logiques qui ont pu agir sur l’esprit de l’architecte dans ses prévisions,
re éducation, nos habitudes, l’hérédité. Elle provoque la volonté qui agit alors sur l’entendement, dirige dans un sens seul
ont les facultés personnelles par excellence. Si l’entendement seul y agissait , étant commun à tout le monde, il donnerait à tou
problème important ! C’est la cause qu’il faut connaître pour pouvoir agir sur l’effet. En quoi consiste donc précisément la
à la science : elle est à l’esprit ce qu’est l’instrument à la main. Agir méthodiquement, c’est agir rationnellement, ce qu
l’esprit ce qu’est l’instrument à la main. Agir méthodiquement, c’est agir rationnellement, ce qui est pour l’homme le meill
est agir rationnellement, ce qui est pour l’homme le meilleur moyen d’ agir . Leçon 49 De la méthode dans les sciences math
s lui-même, le témoignage n’en est pas moins indispensable quand il s’ agit de faits. En histoire, devant les tribunaux, on n
aut au témoin une compétence spéciale pour l’ordre de faits dont il s’ agit  : un médecin n’a point d’autorité en histoire, pa
bilité. Cela est si vrai qu’on ne rend jamais responsable celui qui a agi sous l’empire de la passion ou de la maladie, qui
concilier la responsabilité avec leur système. L’homme, dit Platon, n’ agit pas librement, mais il ne s’ensuit pas de là qu’i
iste à être récompensé ou puni suivant ses actions). Si l’homme a mal agi , dit Platon, il a beau ne pas l’avoir fait librem
elque variables que soient les plaisirs et les peines, ils ne peuvent agir sur nous que par un certain nombre de caractères
nt calme, ami de la paix. Moi qui suis fait et qui pense autrement, j’ agirai autrement si je recherche, comme il me le conseil
ègle universelle de conduite, notre action est bonne ; nous avons mal agi dans le cas contraire. Aussi Kant formule-t-il ai
ans le cas contraire. Aussi Kant formule-t-il ainsi la loi morale : «  Agis d’après une maxime telle que tu puisses toujours
’idée d’universalité : elle est donc mauvaise. Mais comment cette loi agira-t -elle sur la volonté ? Pourquoi faire des actions
e doctrine ? Mais d’abord il est manifestement impossible que l’homme agisse sans être intéressé à ses actions (mais prenons l
mot intérêt dans son sens le plus large) ; une maxime d’action qui n’ agirait pas sur l’homme par un mobile quelconque serait n
n qui ne suffira jamais ; il nous faut un intérêt à ne pas la violer. Agir comme le veut Kant, c’est agir sans raison. Il fa
us faut un intérêt à ne pas la violer. Agir comme le veut Kant, c’est agir sans raison. Il faut que nous sachions pourquoi i
t, c’est agir sans raison. Il faut que nous sachions pourquoi il faut agir ainsi, et non autrement : un impératif vraiment e
Kant et le fait passer à l’état d’impératif hypothétique. Nous devons agir de telle sorte que la maxime de nos actions puiss
à sa première formule de la loi morale il a substitué la suivante : «  Agir de telle sorte que tu traites toujours l’humanité
venir dans la loi morale. Il se demande par quel intermédiaire la loi agira sur l’activité, et dit que ce sera par le mobile
hénomène de sensibilité, ce qui achève de prouver que l’homme ne peut agir sans avoir pour mobile un intérêt plus ou moins é
velopper notre personnalité ; d’où seconde formule de la loi morale : Agis toujours dans le but de développer ta personnalit
ement du dehors, mais ne se met pas en mouvement d’elle-même ; elle n’ agit pas, comme dit Malebranche, elle est agie. La per
vement d’elle-même ; elle n’agit pas, comme dit Malebranche, elle est agie . La personne au contraire, étant libre, se peut s
ons substituer à la formule précédente de la loi morale la suivante : Agis toujours de manière à traiter ta personne jamais
voir. Nous arrivons ainsi à la formule définitive de la loi morale : Agis toujours de manière à traiter la personnalité hum
’il n’a pas assez d’intelligence pour bien comprendre comment il doit agir pour suivre la loi morale, c’est-à-dire pour déve
qui en soient spécialement chargés. Le gouvernement a donc le droit d’ agir sur la société pour la conduire à sa fin, et rema
sécution au contraire leur donne de la vigueur. Bien entendu, il ne s’ agît ici que de la liberté de penser et de s’exprimer 
’agît ici que de la liberté de penser et de s’exprimer ; la liberté d’ agir par des moyens plus ou moins moraux pour répandre
u concept abstrait d’une morale pure : il suppose que la volonté peut agir sans la sensibilité et cherche quelle doit être a
ce d’une loi universelle absolue et obligatoire. Puis, quand il s’est agi de donner la formule de cette loi, nous n’avons p
gi de donner la formule de cette loi, nous n’avons pas oublié qu’il s’ agissait de l’homme, c’est-à-dire, d’un être doué de sensi
açon même dont nous avons posé les problèmes de la métaphysique. Il s’ agit de voir si les états de conscience se suffisent à
ement. L’esprit au contraire est doué d’activité et de spontanéité. J’ agis si je veux et parce que je veux. Je me donne à mo
e physiologique et la vie psychologique ? Comment le physique peut-il agir sur le moral et réciproquement ? Bien des hypothè
nt hétérogènes. Selon lui, les êtres, les individus sont incapables d’ agir par eux-mêmes ; tout mouvement doit leur venir d’
e d’attribuer ce pouvoir divin aux individus. L’homme et les choses n’ agissent pas ; ils pâtissent toujours ; ils ne font rien q
la doctrine du maître, il ne pense pas que l’âme et le corps puissent agir directement l’un sur l’autre. D’une manière génér
forces élémentaires, les Monades qui composent les corps, ne peuvent agir les unes sur les autres, n’ont pas, comme il dit,
Ce qui fait que ces monades, l’âme et le corps par exemple, semblent agir l’une sur l’autre, c’est l’harmonie préétablie en
x principes sont des forces de même nature qui peuvent par conséquent agir l’une sur l’autre. On ne pourrait comprendre les
is aussi différentes que le principe vital et l’âme pensante, peuvent agir l’une sur l’autre. C’est pourquoi une dernière do
tisme fournissent des exemples analogues de lucidité. En outre, l’âme agit directement sur le corps ; les effets des émotion
née qui les trouble sans cesse, qui leur fait dire quand ils ont bien agi , qu’ils auraient dû faire mieux encore, et qui le
ce qui engendre fatalement son effet, mais comme une intelligence qui agit librement. 4. L’unité de cette cause se conclut d
oute cause extérieure et d’autre part aucune cause extérieure ne peut agir sur lui puisqu’il est absolu. Ces attributs morau
42 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
e celle-ci conduit à la pratique du bien qui procure le bonheur. S’il agit autrement, c’est donc par ignorance, c’est donc p
nsibilité immédiate : mais elle peut résulter aussi bien, car il ne s’ agit là que d’un rapport, de la faiblesse de celle-ci
giques qui le composent. Il croit alors lui-même à sa liberté et s’il agit tantôt bien et tantôt mal, il se juge responsable
erté les différences de sa conduite, il ne voit pas que si ayant bien agi hier, il agit mal aujourd’hui, c’est parce qu’auj
érences de sa conduite, il ne voit pas que si ayant bien agi hier, il agit mal aujourd’hui, c’est parce qu’aujourd’hui quelq
individu se montre en proie à une manie habituelle, si les causes qui agissent sur la plupart des hommes pour les empêcher de co
’efforts, et de tâtonnements, a créée. Cependant, l’illusion qui fait agir les amants avec tant de force se dissipe ou s’amo
ie de la Connaissance. *** Le second des mobiles qui pousse l’homme à agir , et qui, peut-être, est aussi le plus actuel, c’e
seul moyen, par lequel la médecine pourvoit à sa nécessité. Peut-être agit -elle dans le même sens par le seul effet des remè
était visé. De même qu’avec la passion amoureuse, l’homme, croyant n’ agir qu’en vue de son bonheur, remplit les desseins du
43 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « L’obligation morale »
s, le commandement. En d’autres termes, parents et maîtres semblaient agir par délégation. Nous ne nous en rendions pas nett
e va saisir l’indice révélateur. Mais regardez de plus près : il ne s’ agit pas tant pour notre homme d’éviter le châtiment q
nté, n’a pu surgir qu’à l’appel d’une idée. Bref, un être intelligent agit sur lui-même par l’intermédiaire de l’intelligenc
lle n’est ni ceci ni cela ; et si elle parlait, alors qu’elle préfère agir , elle dirait : « Il faut parce qu’il faut. » Dès
isément ce que nous avons appelé « le tout de l’obligation ». Il ne s’ agira d’ailleurs que des sociétés humaines telles qu’el
humaines telles qu’elles sont au sortir des mains de la nature. Il s’ agira de sociétés primitives et élémentaires. Mais la s
choix, et par conséquent la liberté. On alléguera de nouveau qu’il s’ agit alors de sociétés humaines très simples, primitiv
de l’obligation morale il y a l’exigence sociale. De quelle société s’ agissait -il ? Était-ce de cette société ouverte que serait
illeurs le langage de la religion ou celui de la philosophie, qu’il s’ agisse d’amour ou de respect, c’est une autre morale, c’
ur de l’humanité n’est pas un mobile qui se suffise à lui-même et qui agisse directement. Les éducateurs de la jeunesse savent
s agirions naturellement, nécessairement, si nous ne nous reposions d’ agir en écoutant. Que la musique exprime la joie, la t
ue les anciens avaient déjà parlé des illusions de l’amour, mais il s’ agissait alors d’erreurs apparentées à celles des sens et
de suite, et exclusivement, l’idée d’une supériorité de valeur ; il s’ agit aussi bien d’une antériorité dans le temps, et de
éveloppement, ce n’est pas l’intelligence, c’est la sensibilité. Il s’ agit , bien entendu, de la sensibilité profonde, et non
et celle qui invente. Création signifie, avant tout, émotion. Il ne s’ agit pas seulement de la littérature et de l’art. On s
e, nous ne présentons nullement une « morale de sentiment ». Car il s’ agit d’une émotion capable de cristalliser en représen
ère d’émotion est là, si je l’ai respirée, si l’émotion me pénètre, j’ agirai selon elle, soulevé par elle. Non pas contraint o
d’être abstraite, se remplit de signification et acquiert la force d’ agir , les autres tendent à en faire autant ; finalemen
nant sur elle-même, dans l’espèce humaine une fois constituée, et qui agit ensuite indirectement, par l’intermédiaire d’indi
des liens solides à la vie qu’elle avait voulue pour nous. Mais il s’ agit d’aller plus loin, et les commodités dont on se t
actérise principalement la morale des philosophes grecs. Mais il ne s’ agirait plus de philosophie grecque ou orientale, nous au
ssence même du devoir, nous avons en effet dégagé les deux forces qui agissent sur nous, impulsion d’une part et attraction de l
efficace aux mobiles moraux. Un honnête homme dira par exemple qu’il agit par respect de soi, par sentiment de la dignité h
ous inclinons devant la dignité humaine en nous, quand nous déclarons agir par respect de nous-mêmes. Il est vrai que l’acti
un message chargé d’amour, qui appelait l’amour. A vrai dire, il ne s’ agissait plus ici d’une sagesse définie, tout entière form
rce que l’on continuait à employer le même mot, on a trop cru qu’il s’ agissait de la même chose. Nous ne saurions trop le répéte
nné une société où l’on respire mieux, où l’on éprouve plus de joie à agir . Quoi qu’on fasse, il faudra toujours revenir à l
du, de le mettre en harmonie avec eux et par là avec elle ; mais il s’ agissait toujours d’un système d’habitudes contractées au
ire à la seconde méthode, mais c’est de l’expérience mystique qu’il s’ agit . Nous voulons parler de l’expérience mystique env
44 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »
s à l’ivresse dionysiaque. Mais là n’est pas le point important. Il s’ agit de savoir si cette ivresse peut être considérée r
, jusqu’où la pensée hindoue est-elle allée dans cette voie ? Il ne s’ agit , bien entendu, que de l’Inde antique, seule avec
connaissance fut toujours à ses yeux un moyen plutôt qu’une fin. Il s’ agissait pour lui de s’évader de la vie, qui lui était par
ec assez de force, ne s’arrêtera plus net devant des impossibilités d’ agir  ; elle ne sera plus refoulée sur des doctrines de
chose d’elle reste en dehors . c’est la volonté : son action, si elle agissait , procéderait simplement d’elle. Sa vie n’est donc
à elle-même et la détachait ainsi de Dieu. Maintenant c’est Dieu qui agit par elle, en elle : l’union est totale, et par co
s, ils se déploient d’eux-mêmes dans une âme à la fois agissante et «  agie  », dont la liberté coïncide avec l’activité divin
embrasser l’humanité entière dans un seul indivisible amour ? Il ne s’ agit donc pas ici de la fraternité dont on a construit
ternité dont on a construit l’idée pour en faire un idéal. Et il ne s’ agit pas non plus de l’intensification d’une sympathie
ficateur de la foi religieuse. Il va au plus pressé. En réalité, il s’ agit pour les grands mystiques de transformer radicale
ainsi construite. Direz-vous que toute la question est là, et qu’il s’ agit précisément de savoir si un certain Être ne se di
cisément le cas, en général, quand la philosophie parle de Dieu. Il s’ agit si peu du Dieu auquel pensent la plupart des homm
obile, Pensée qui se pense elle-même, enfermée en elle-même, et qui n’ agit que par l’attrait de sa perfection ; 2º pourquoi,
on ait jugé que les Idées en général, et à plus forte raison le Bien, agissaient par l’attrait de leur perfection. Tel est précisé
t, et nous ne percevons que des continuités de changement ; mais pour agir sur le réel, et en particulier pour mener à bien
t vite réglée, au moins en ce qui concerne les grands mystiques. Il s’ agissait ensuite de savoir si le mysticisme n’était qu’une
des êtres dignes de son amour. On hésiterait à l’admettre, s’il ne s’ agissait que des médiocres habitants du coin d’univers qui
on est ce qui compte, comme il est entendu que nous sommes là où nous agissons , on a coutume d’enfermer la conscience dans le co
en présence même de l’expérience qu’on leur apporte, croyant qu’il s’ agit encore de la même chose. Ceux qui affirment n’aur
45 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
ne fois qu’elle a commencé à se manifester, ne cesse pas totalement d’ agir  ; car de nouvelles variétés se forment encore de
es. Il n’est aucune bonne raison pour que les mêmes principes qui ont agi si efficacement à l’état domestique n’agissent pa
les mêmes principes qui ont agi si efficacement à l’état domestique n’ agissent pas à l’état de nature. La conservation des races
que c’eût été un fait sans valeur, si la sélection naturelle n’avait agi . On a souvent affirmé, quoique cette assertion ne
hangeantes ? Quelles limites peut-on supposer à ce pouvoir, lorsqu’il agit pendant de longs âges et scrute rigoureusement la
plicable d’après la théorie de création. Comme la sélection naturelle agit seulement en accumulant des variations favorables
ne peut produire soudainement de grandes modifications ; elle ne peut agir qu’à pas lents et courts. Cette théorie rend aisé
de croître en nombre, si la sélection naturelle est lentement prête à agir pour adapter ses descendants lentement variables
ges et même ils auraient pu être prévus. Comme la sélection naturelle agit au moyen de la concurrence, elle n’adapte l’organ
s. Mais le défaut d’exercice des organes, de même que la sélection, n’ agit sur les individus que lorsqu’ils sont parvenus à
n avenir d’une incalculable longueur. Et comme la sélection naturelle agit seulement pour le bien de chaque, individu, tout
de rapports si compliqués, ont toutes été produites par des lois qui agissent continuellement autour de nous ! Ces lois, prises
vement adaptés à la diversité peu profonde de ces conditions. Il ne s’ agissait guère alors pour les différents êtres que de s’ac
endants capables de se reproduire à leur tour, et la loi de sélection agit probablement avec la même sévérité pendant un gra
46 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
s des désirs éloignés en les rendant immédiats. Dès lors, l’être peut agir pour l’avenir, à distance ; il peut agir pour la
diats. Dès lors, l’être peut agir pour l’avenir, à distance ; il peut agir pour la totalité de sa vie individuelle, et même
l’heure présente et même de l’existence présente : elle nous permet d’ agir sub specie æterni. La réalisation du moi idéal, d
de la société dans la conscience individuelle. En fait, nous pouvons agir et nous agissons sous l’idée dominante de la soci
é dans la conscience individuelle. En fait, nous pouvons agir et nous agissons sous l’idée dominante de la société comme si le g
pelé moi. Sans cette intégration, les idées de Patrie ou d’Humanité n’ agiraient plus en moi comme elles agissent ; elles demeurer
les idées de Patrie ou d’Humanité n’agiraient plus en moi comme elles agissent  ; elles demeureraient des entités abstraites, de
47 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Voltaire et le président de Brosses, ou Une intrigue académique au XVIIIe siècle. » pp. 105-126
ne le demi-droit de mutation. Il en écrit au président, il le somme d’ agir comme si le président était convenu avec lui de l
el et terre plutôt que de céder : Il faut se remuer, se trémousser, agir , parler et l’emporter (Voilà bien sa devise). J’a
s ronces que d’y être persécuté. Le voilà redevenu Suisse quand il s’ agit de ne point payer à Tourney, tandis qu’à Genève i
stion plus générale, et qui semblait intéresser l’humanité : Il ne s’ agit plus ici, monsieur, écrivait-il de Ferney (30 jan
plus ici, monsieur, écrivait-il de Ferney (30 janvier 1761), il ne s’ agit plus de Charles Baudy et de quatre moules de bois
re le président, il en venait aux menaces : « Qu’il tremble ! il ne s’ agit plus de le rendre ridicule, il s’agit de le désho
ces : « Qu’il tremble ! il ne s’agit plus de le rendre ridicule, il s’ agit de le déshonorer. » C’est ainsi qu’il s’apprêtait
résident compte en effet beaucoup de partisans dans l’Académie ; il s’ agit donc à tout prix de les détacher. Dans toutes les
ne pourriez-vous pas avoir quelque espèce de grand seigneur ? » Il s’ agit non seulement d’écarter de Brosses, mais de le dé
48 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
es choses qui dépendent de nous, si nous sommes réellement capables d’ agir , ou si l’action est une pure illusion. II. Les
signe = est un signe mathématique, qui limite déjà le rapport qu’il s’ agit d’établir. Le principe d’identité, ainsi défini,
us est encore permis de nous considérer comme ayant quelque faculté d’ agir librement. Nous avons, en ce sens, examiné les lo
a matière est, par elle-même, à l’état de repos. Dès lors, ce qu’il s’ agit d’expliquer, c’est comment elle passe du repos au
distincte, plus ou moins semblable à une âme, et comme telle propre à agir sur les corps. Cette vue se relie facilement à la
ification du mouvement, il faut admettre qu’une force vient du dehors agir sur le mobile. Cette réapparition de la notion de
ens, la force réside dans une forme supérieure et métaphysique ; elle agit d’en haut, à la manière d’une âme c’est Dieu lui-
anètes, et on établit une dépendance régulière entre ces choses. Il s’ agit donc bien d’un rapport mathématique, mais ce rapp
où nous vivons et sur lequel il nous importe tout d’abord de pouvoir agir . La liaison mécanique, il faut le reconnaître, es
res compromet notre liberté, nous posons mal la question. Les corps n’ agissent pas les uns sur les autres. C’est par abstraction
aux phénomènes mécaniques. Le changement, dans la doctrine dont il s’ agit , implique une destruction et une production de fo
récision que cette interprétation est superficielle. La loi dont il s’ agit , loin de prouver la possibilité des transformatio
ce principe transcendant n’a rien de commun avec les forces dont il s’ agit dans la science, et sa prétendue persistance n’ex
de permanence reste à expliquer. Helmholtz dit à cet égard qu’il ne s’ agit pas de décider si réellement tous les faits peuve
aison de tout, pourvu qu’il introduise dans l’atome cela même qu’il s’ agit d’expliquer. Or cette manière de développer l’ato
D’autre part, chacun admet que le déterminisme physico-chimique peut agir sur le déterminisme mécanique, sans que pourtant
bienveillant, qui a adapté les choses à nos moyens de connaître et d’ agir . Et ainsi, à mesure que du phénomène nous voulons
ux principes généraux de sa philosophie. D’une manière générale, il s’ agit pour lui de rechercher les causes premières de l’
ois de finalité, mais des lois de rapports et de coexistence. Il ne s’ agit plus de l’origine métaphysique ; il ne s’agit pas
de coexistence. Il ne s’agit plus de l’origine métaphysique ; il ne s’ agit pas encore de l’origine historique : il s’agit d’
métaphysique ; il ne s’agit pas encore de l’origine historique : il s’ agit d’analyser l’actuel et de parvenir à le concevoir
arié de mille manières dans ses parties accessoires. Ici encore, il s’ agit , non de lois de descendance, mais de lois de coex
à son tour engendre une sélection naturelle qui, grâce à l’hérédité, agit , avec le temps, comme notre sélection artificiell
des données, non à la nature de la question. Toutes les fois qu’il s’ agit de faits qui ont pu ou qui auraient pu être obser
it la présence de Dieu. Ainsi pense-t-on en général. Mais lorsqu’il s’ agit d’histoire naturelle, tout change : la fixité dev
s de la métaphysique et de la religion. Toutefois l’opinion dont il s’ agit repose aussi sur d’autres fondements. Les Grecs p
st nullement l’identité, serait exclusive des causes finales, il ne s’ agit ici que d’une continuité très grossière, qui touj
seul diffère dans les éléments et dans les composés. Mais, quand il s’ agit du monde organique, une petite différence peut êt
l’âme devra être considérée sous le point de vue de l’étendue. S’il s’ agit de l’essence de l’âme, cette condition est irréal
rbitre ; elle l’ignore, parce qu’il n’est pas de son domaine. Or il s’ agit de savoir si cette ignorance volontaire est, en p
t les manifestations psychiques de l’homme même, en tant qu’il laisse agir , sans les diriger, les forces qui sont en lui. Et
is la loi posée par Darwin s’applique-t-elle intégralement quand il s’ agit de l’homme ? Est-il juste de dire que la diversit
l’intelligence et la volonté humaines, alors que l’on pense ne faire agir que des conditions matérielles ? Ainsi la loi phy
rétation, et qui expriment immédiatement la réalité sociale dont il s’ agit  ? Le nombre de personnes sachant lire et écrire e
es. Il en est qui expriment les conditions d’une société où l’homme n’ agit presque pas comme homme, et ne fait guère que sui
49 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »
asclépiade latin : [texte en caractères grecs] (Sapho) Si donc il s’ agit de rénover « essentiellement » l’alexandrin, il s
Si donc il s’agit de rénover « essentiellement » l’alexandrin, il s’ agit de briser une tradition aussi vieille que la civi
toire du vers libre un rôle trop souvent prépondérant . Jadis il ne s’ agissait pour un mauvais poète que de couper de la prose t
s ». Ces vers minuscules, M. Kahn les appelle des « unités », et il s’ agit de les apparenter, de leur donner par des allitér
ns critiqué le principe. Admettons-le, cependant, mais pourvu qu’il s’ agisse des vers de M. Kahn, et seuls, car il serait malh
’après les règles qui n’ont pas guidé son élaboration. III Il s’ agit donc de savoir comment M. Kahn groupe les période
vient sans doute de notre ignorance ; mais aujourd’hui même et s’il s’ agit ne notre littérature, il semble plus facile de se
est Theodoricus ou Teudericus. Dans le passage que nous citons, il s’ agit d’abord de saint Rémi. NdA 211. Mabillon, Vetera
50 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
tant. Dans tous ces cas, j’attribue aux êtres ou aux choses dont il s’ agit un caractère objectif, tout à fait indépendant de
jugement de valeur ne ferait qu’exprimer la manière dont ce caractère agit sur le sujet qui juge. Si cette action est favora
et que l’estimation objective des choses exprime la façon dont elles agissent sur l’individu moyen ? Mais l’écart est énorme en
as la manière dont les propriétés physiques du diamant ou de la perle agissent sur la généralité de nos contemporains qui peut s
proportionner les dépenses aux réparations. Vivre, c’est, avant tout, agir , agir sans compter, pour le plaisir d’agir. Et si
tionner les dépenses aux réparations. Vivre, c’est, avant tout, agir, agir sans compter, pour le plaisir d’agir. Et si, de t
Vivre, c’est, avant tout, agir, agir sans compter, pour le plaisir d’ agir . Et si, de toute évidence, on ne peut se passer d
rester séparées les unes des autres, entrent étroitement en rapports, agissent activement les unes sur les autres, il se dégage
51 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
pas ; c’est précisément le passage du matériel à l’immatériel qu’il s’ agit d’expliquer. On a bien raison d’assimiler le rapp
x choses, n’a-t-il devant lui que cette difficulté : comment le corps agit -il sur l’esprit et l’esprit sur le corps ? Mais s
, dans son savant examen de la philosophie de Broussais73 : « Il ne s’ agit point, dit-il, de savoir comment on pense, mais m
la matière, sans que cette âme soit elle-même matière, puisqu’il ne s’ agit plus que d’un être simple agissant sur d’autres ê
tions que l’âme exerce en dehors d’elle dans le monde extérieur. Pour agir sur les choses externes, il faut des instruments 
t fournie par le monde extérieur. Il faut donc que ce monde extérieur agisse sur l’âme pour qu’elle devienne capable de penser
52 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
clair que cette proposition rentrerait dans la précédente. Mais il s’ agit ici de l’effet représentatif absolu, et à ce titr
ns. C’est donc précisément par ses défauts mêmes que la mise en scène agit plus puissamment sur leur organisme. Quoi qu’il e
urs remplissent la seconde condition, au moins chaque fois qu’il ne s’ agit que d’exagérer la mise en scène. La première cond
’assimilation, tandis que les hommes sont poussés par une puissance d’ agir , difficile à contenir, à forcer leurs premiers ef
lieu d’être un fait accompli, est instante, et que l’attente tragique agit éternellement sur l’âme du spectateur. Il en est
rétexte il n’est permis de s’y soustraire. En peinture, quand il ne s’ agit pas d’un événement historique, et que la nécessit
. Au surplus, je ferai remarquer que dans tout ce qui précède il ne s’ agit nullement de conventions esthétiques plus ou moin
u’ils soient peints largement, sans aucune recherche du trompe-l’œil. Agir autrement serait une grande faute ; car, puisqu’o
son attention. Ainsi, par le seul effet de cette double loi, le poète agit d’une façon certaine sur la direction de nos pens
r agencement pittoresque dans les profondeurs de l’espace. Quand il s’ agit d’œuvres théâtrales, la mise en scène devra natur
e complaît dans les apparences. Aussi serait-ce une faute, quand il s’ agit des œuvres de Scribe, de détacher l’action sur un
ité ; et c’est pourquoi nous n’acceptons pas sur la scène, quand il s’ agit de militaires, la représentation de ces défauts b
e la vue et même de l’ouïe, pour satisfaire un goût plastique, s’il s’ agit de la beauté des actrices, ou, à un point de vue
qui est celui d’un type nouveau dans l’humanité moderne. Mais qu’il s’ agisse de monter un drame dont l’action se déroulerait e
s étrangères. Si donc, pour en revenir à l’objet de ce chapitre, il s’ agit de représenter un milieu éloigné du nôtre par la
r conséquent un caractère incontestable de vérité. Sans doute, s’il s’ agit du passé de notre propre race, nous posséderons u
us posséderons un ensemble de connaissances plus certaines que s’il s’ agissait d’un peuple étranger, même contemporain. Un grand
vons traversée, est générale et non particulière, et que, lorsqu’il s’ agit de mise en scène, nous devons réaliser dans la dé
u varier et, en effet, elle a souvent varié et variera encore. S’il s’ agit de pièces grecques ou romaines, il est d’ailleurs
utilisant les nouvelles acquisitions du théâtre, est utile s’il ne s’ agit que de remédier à un accident imprévu ou de favor
ttendre un certain temps avant d’en faire une reprise étudiée. S’il s’ agit , non plus de pièces grecques ou romaines, mais d’
insignifiant à première vue, prend souvent une valeur considérable et agit alors fatalement sur le jeu des acteurs et sur l’
restreint dans la tragédie ; mais quand un état moral est de nature à agir sur tout l’être, l’unité absolue de costume peut
tre l’aspect extérieur des personnages et les sentiments qui les font agir . Or, au point de vue théâtral, de telles contradi
e une autorité dont il ne faut pas s’affranchir légèrement quand il s’ agit de régler la mise en scène ; et c’est pourquoi l’
préside à la composition et à la disposition d’un tableau. Quand il s’ agit d’une scène complexe à plusieurs personnages, aux
proché possible du contre optique. On sent bien d’ailleurs qu’il ne s’ agit point ici d’équilibre entre des nombres, non plus
la présence du chœur est un élément de l’action dramatique, quand il agit sur les personnages du drame et qu’il impose une
n à gauche, l’autre à droite du trône. Cette double poussée imposante agirait avec une puissance que doublerait l’ensemble du m
donne à leur attitude cette ressemblance frappante avec la nature qui agit sur nous par une sorte d’influence identique. Il
ument comme s’ils étaient des actes. Il n’y a que demi-mal quand il s’ agit de pièces modernes, où le mot acte et le mot tabl
urée déterminée. D’un autre côté, la même confusion éclate quand il s’ agit de la représentation des chefs-d’œuvre étrangers.
a représentation de ces mêmes phénomènes. Or comme au théâtre il ne s’ agit jamais que de la représentation de la vie et de t
dont le théâtre nous doit la plus frappante copie. Autrement, s’il s’ agissait au théâtre de réalité, comment le public serait-i
nos semblables nous inculquent certaines façons de penser, de dire, d’ agir , qui varient suivant le milieu où nous avons vécu
spondant aux différents moments de l’action. C’est la variété qu’il s’ agit dès lors d’introduire dans le rôle sans en détrui
onsultent surtout les auteurs et les directeurs de théâtre quand il s’ agit de distribuer les rôles d’une pièce ; et l’import
le physique n’est pas sans importance, mais en tout cas il ne peut s’ agir que du physique tel qu’il est modifié par les con
es rôles du répertoire qu’il est si important de découvrir quand il s’ agit d’un début. On se trompe souvent, soit que l’acte
oit que la scène modifie complètement son image théâtrale. Quand il s’ agit de discerner le meilleur emploi qu’il sera possib
ditions et les principes les plus élevés de l’art dramatique, qu’elle agit à son tour sur les productions de l’esprit, et qu
oter, elle reste complètement en dehors de l’action. C’est un moyen d’ agir sur le système nerveux du spectateur, qui ne fait
théâtre, et qu’elle y apparaît avec sa puissance propre. Tantôt elle agit directement sur l’esprit d’un personnage, tantôt
ère admis quand l’acteur est en scène. On le tolère encore quand il s’ agit d’un instrument à cordes, lorsque, par exemple, d
ment tragique. Mais on peut à peine dire que dans ce dernier cas il s’ agisse d’une intervention musicale, car celle-ci est réd
la musique plus remarquable encore, parce qu’il est plus rare : il s’ agit de l’émotion produite uniquement par un morceau d
ande soirée chez la reine d’Illyrie ; sous l’apparence d’un bal, il s’ agit d’une réunion politique où vont se prendre des ré
Étant données des passions humaines, qui sont de tous les temps, il s’ agit de leur chercher des motifs dans notre monde actu
-t-il, quand nous avons assisté à la représentation d’une pièce ayant agi avec quelque force sur notre âme, que nous ne gar
onale. Or, dans les pays dévorés par une lumière ardente, la nature n’ agit pas sur l’homme avec le charme pénétrant qu’elle
en scène a donc été jusqu’à présent une force émotionnelle destinée à agir directement sur le spectateur, absolument comme d
comme dans le mélodrame une longue phrase chantée sur le violoncelle agit sur son système nerveux et le dispose à l’attendr
t dans ce cas tout à fait remarquable, en ce que l’illusion théâtrale agit directement sur le personnage du drame, à l’émoti
ns de la nature, plus l’on comptera sur la perfection décorative pour agir sur l’inclination morale des spectateurs, et plus
la se conçoit ; car c’est là seulement que, lorsque les personnages n’ agissent pas ou ne prennent pas la parole, un acteur, et l
re le démonstrateur psychologique, est réduit au silence. La nature n’ agit donc dans la mise en scène que par ses effets sim
i déterminent leur mode de sentir, leur mode de penser et leur mode d’ agir . Deuxièmement, nulle action dramatique, née du co
logiques et pathologiques des êtres, individuellement déterminés, qui agissent sous l’empire d’une passion. Ce qu’elle cherche,
isent la composition et la construction d’une pièce naturaliste. Il s’ agit de peindre les différents moments de l’action au
53 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512
ire, est varié dans l'Iliade, tout y respire, tout y est en action. S' agit -il d'un Conseil, d'une Bataille ou de quelque aut
illusions qui vous mettent à la place du Personnage qui parle ou qui agit  ; aucuns transports de cet enthousiasme, de cette
l'action, l'idée qu'il a donnée de ses Personnages, pour les laisser agir au hasard, sans aucune conformité avec le caracte
sent au premier coup d'œil, qu'ils ont une maniere d'exister & d' agir , dans son Poëme, absolument contraire à toute vra
rres, fantastiques ; on ne les voit point, quoique l'Auteur les fasse agir & discourir avec ses autres Personnages*. M.
à discourir ; qu'ils raisonnent le plus souvent, lorsqu'ils devroient agir  ; que le Poëte se met indiscrétement à leur place
vi qu'à le mettre un peu au dessus de l'Abbé Pellegrin, quand il ne s' agira pas de Jephté. Aussi a-t-il eu la droiture de se
V est écrit dans le même goût, & avec la même infidélité. Il ne s’ agit pas d’examiner s’il contient quelques chapitres b
mp; rétabliront l'ordre.   Nous venons d'examiner l'Ecrivain, il ne s' agit plus que d'analyser l'Homme. Nous ne renouvellero
disparates avec l'idée de la Philosophie. La véritable doit également agir sur l'esprit & sur le cœur : sur l'esprit, pa
54 (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées
amme universitaire : de sérieux flûtistes excellent à ce jeu. Il ne s’ agit pas de contester le palmarès de la gloire ni d’en
ir l’utilité des classifications arbitraires de la botanique. Il ne s’ agit pas de l’amender ; il s’agit de le déchirer. Que
ons arbitraires de la botanique. Il ne s’agit pas de l’amender ; il s’ agit de le déchirer. Que Racine soit un meilleur poète
ité est mieux traité : il jouit du silence. Mais il est mort, et il s’ agit de vivre. Vivre, de quelle vie et en la mémoire d
i est fort sérieux et dont tous les mots seront pesés avec soin. Il s’ agira uniquement des œuvres d’art et en particulier de
cette esthétique, son existence admise l’espace d’un moment, qu’il s’ agit d’ouvrir et de passer au scalpel. La sensibilité
ette manière de parler est peut-être figurée, et, d’ailleurs, il ne s’ agit pas d’excitations intenses et fortement localisée
t ôté, l’amour n’est plus guère qu’un besoin physiologique. Mais il s’ agit moins de l’art ici que de sa puissance émotionnel
ment. La nature, qui ne fait pas de sauts, ne fait pas de choix. Il s’ agit de faire des enfants. L’odorat du grand-paon (ou
même ordre qui passeront par le même centre auront le même sort. Il s’ agissait de faire tourner une roue, voici un feu d’artific
s’agissait de faire tourner une roue, voici un feu d’artifice ; il s’ agissait de conserver l’espèce, voici que naît l’idée de b
en ni de rationnel, ni de juste, ni de conforme à aucune vérité. Il s’ agit des usages d’une caste intellectuelle. Née d’une
moins vagues, correspondant à une certaine réalité scientifique, il s’ agirait de façonner ainsi la physiologie du commun des ho
mariage indissoluble de deux mots alors ironiques. Aussi bien il ne s’ agit pas de la science, mais de l’instruction dont la
que la vie ne peut être connue que sous la forme du discours. Qu’il s’ agisse de poésie ou de géographie, la méthode est la mêm
uve sans application dès qu’on va participer à la vie réelle. Il ne s’ agit pas d’être vertueux ; comment réaliser un mot qui
un mot qui est la synthèse de plusieurs idéaux contradictoires ? Il s’ agit d’accommoder sa nature aux conditions vitales du
e aux conditions vitales du milieu et aux traditions morales. Il ne s’ agit pas d’être patriote ; il s’agit de défendre contr
eu et aux traditions morales. Il ne s’agit pas d’être patriote ; il s’ agit de défendre contre les animaux étrangers la puret
les animaux étrangers la pureté de la fontaine où l’on boit. Il ne s’ agit pas de savoir quel est le principe abstrait où po
ait bien prendre sa source le large fleuve des idées générales ; il s’ agit de faire de sa vie un acte de confiance, à la foi
e sa vie un acte de confiance, à la fois et un acte de prudence. Il s’ agit surtout de garder assez de naïveté pour respirer
d à croire et non pas à raisonner, ce qui serait encore une manière d’ agir et de vivre. Le bagage qui constitue l’instructio
nte l’essentiel. Cela est plus facile à sentir qu’à prouver, car il s’ agit précisément des actes qui passent inaperçu le lon
able pour chacune d’elles. Cet ordre importe peu en une étude où il s’ agit non de l’intelligence qui reçoit, mais de l’intel
out un ensemble de notions qu’il est difficile de déterminer. Il ne s’ agit pas du long chapelet des superstitions, mais de c
, prend ici le sens de : expression d’une sensation imaginaire ; il s’ agit de psychologie et non de morale, domaines séparés
, dès qu’on les accepte, à l’application. Notre amusement n’est pas d’ agir , mais d’en avoir la liberté. La licence dont on s
e sauva des milliers d’hommes valeureux, auxquels il ne manquait pour agir que l’impulsion d’une volonté. Témoins de la lutt
a conscience. L’homme est un animal qui a le privilège de se regarder agir  ; et plus il est ancien dans la civilisation, plu
avec la conscience psychologique, qui est également variable. Il ne s’ agit donc pas d’abolir la conscience, ce qui d’ailleur
sse même aux voyages factices, dont les chevaux de bois sont le type. Agir et vivre dans le désintéressement de celui qui n’
s sont le type. Agir et vivre dans le désintéressement de celui qui n’ agit pas, c’est peut-être le bonheur parfait. On s’éto
humaines. Elle équivaut à dire que, pour être coupable, il faut avoir agi avec discernement, avec la conscience de violer u
line un bon esprit à avoir de l’amitié pour les Jésuites. Puisqu’il s’ agit de la liberté charnelle, prenons la lettre neuviè
hète Daniel, Cornélius à Lapide dit avec tact : « La chaste Suzanne a agi en femme héroïque ; mais dans un tel péril d’infa
e héros, et les héros, d’ailleurs, se créent leur propre morale. Il s’ agit de vie pratique, et de mettre en garde les hommes
faut comprendre les matières dont on traite, être théologien, s’il s’ agit de théologie. Paul Bert était un cuistre. Le cuis
iste le sens de fornication, degré ou de force, avec une vierge. Il s’ agit des complaisances d’une femme qui vit d’être aima
robabilisme favorise la liberté, le jeu de la vie. En réalité, nous n’ agissons jamais avec, comme moteur, la certitude ; c’est l
au même état d’esprit qui suscitait le Jésuite ; par impossibilité d’ agir , il se jetait au cloître, comme le Jésuite dans l
l’idéalisme est une doctrine très recommandable, en un temps où il s’ agit non de conserver, mais de détruire. En voici le s
. Les clameurs des Paraclétistes, je les ai entendues, — mais il ne s’ agissait ni de religion, ni de rénovation spirituelle : il
il ne s’agissait ni de religion, ni de rénovation spirituelle : il s’ agissait de littérature. Il y a, parmi les écrivains, un g
ses à la jeunesse ! Sans doute, cela est sans importance, puisqu’il s’ agit seulement de passer le temps, d’occuper l’activit
encore qu’on leur vole leur miel, — et qui ne le sauront jamais. Il s’ agit de creuser une douve ou d’élever un mur qui ait e
1901. Fragments ISur la hiérarchie intellectuelle Il ne s’ agit pas d’affirmer une série de grades ou de fonction
divisés en deux castes, les Energétiques et les Energumènes, ceux qui agissent et ceux qui sont agis (ou devraient être agis), c
s Energétiques et les Energumènes, ceux qui agissent et ceux qui sont agis (ou devraient être agis), ceux qui détiennent l’E
ergumènes, ceux qui agissent et ceux qui sont agis (ou devraient être agis ), ceux qui détiennent l’Esprit, c’est-à-dire la F
à la conscience un rôle important. Conscient ou inconscient, l’homme agirait de même ; il n’y aurait rien de changé dans ses r
55 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
actualité, de manque à possession, de non-équation à équation. S’il s’ agit d’un objet agréable, il y a cette impression de m
che et la bonne chose qu’on n’a pas encore dans sa bouche. Quand il s’ agit d’une peine passée, il y a un sentiment de délivr
ment orientées ; mais, pour avoir le sentiment même du temps, il faut agir , vouloir et mouvoir. C’est, en définitive, la vol
près une certaine expérience de la vie ; le premier stimulus réel qui agirait après la création sur le cerveau d’Adam serait do
ice de sa lanterne magique, tant qu’Adam immobile n’aurait pas encore agi et, par l’action, par l’effort, réalisé en soi le
liser les forces et de les supposer agissant séparément, quoiqu’elles agissent simultanément et solidairement. Outre les élément
lié à l’imagination reproductive, à la représentation » ; mais s’il s’ agit du sentiment immédiat du temps et de la transitio
is trompeur, d’établir l’a priori. En outre, il croit « que cette loi agit dès les premières sensations de l’animal, que l’a
ne intuition du successif, comme si tout était simultané ; qu’il peut agir et agit comme en présence de choses toutes actuel
tion du successif, comme si tout était simultané ; qu’il peut agir et agit comme en présence de choses toutes actuelles, alo
ouvement en fonction du temps, ce n’est réellement point le temps qui agit , ce sont des actions moléculaires qui s’exercent
idée du temps, l’adaptation à l’avenir n’est qu’une apparence : ils n’ agissent en réalité, quand ils agissent, que sous l’influe
’avenir n’est qu’une apparence : ils n’agissent en réalité, quand ils agissent , que sous l’influence actuelle de quelque force e
force externe ou interne, qui les pousse a tergo. L’animal même, qui agit par instinct et semble prévoir l’avenir pour s’y
ppose aussi l’idée du temps avec son influence directrice. Le passé n’ agit plus seulement par ses résidus bruts et inconscie
des cas maladifs ou toute notion du temps semble disparue, où l’être agit par vision machinale des choses dans l’espace san
56 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Innocent III et ses contemporains »
oseph de Maistre. D’ailleurs, pourquoi discuter une telle idée ? Il s’ agit , pour ceux à qui elle est chère, bien plus de pol
lument vrai que les idées au nom desquelles ces grands caractères ont agi  ? Et l’eussent-ils déclaré eux-mêmes avec une net
e la science, n’existait pas dans les historiens modernes dès qu’il s’ agissait de l’Église. Il faut voir avec quelle légèreté dé
ne peut jamais assez se surveiller et prendre garde ; mais quand il s’ agit de l’histoire de l’Église au Moyen Âge, il faut r
re octroi de rien à l’apparence. En effet, l’Église catholique a tant agi sur la pensée des hommes qu’elle l’a passionnée à
n des peuples. Qu’on ne parle pas de la charité du pasteur quand il s’ agit d’une condescendance indigne de l’autorité suprêm
glise a toujours trop vite pardonné, trop vite oublié, quand il s’est agi des siens. Si les Papes avaient décidé que tout p
ise que la prise de Constantinople, il ne s’abstint pas entièrement d’ agir dans le sens éternel de la position de ses prédéc
57 (1907) L’évolution créatrice « Introduction »
ous montre, dans la faculté de comprendre, une annexe de la faculté d’ agir , une adaptation de plus en plus précise, de plus
évolutif. Créée par la vie, dans des circonstances déterminées, pour agir sur des choses déterminées, comment embrasserait-
avec ces fragments, et à se donner ainsi, par avance, tout ce qu’il s’ agit d’expliquer, un évolutionnisme vrai, où la réalit
elligence se trouve ainsi replacée dans sa cause génératrice, qu’il s’ agirait alors de saisir en elle-même et de suivre dans so
58 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Préface »
brassent, rencontré celui-là qui eût dit heureusement l’idée qu’il s’ agit pourtant d’exprimer. Tout le monde enfin a parlé
paraissent-elles l’être aux esprits prosaïques ou vulgaires. Il ne s’ agit que de frapper juste toute pierre, si roulée et m
ns ses volumes précédents, des personnalités très considérables. Il s’ agissait du P. Guéranger, comme théologien, et du P. Ventu
59 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134
e livre à la justice, nuit à ses compagnons, il trahit son groupe. Il agit bien par rapport à la société que cette bande exp
s, des groupes, des ensembles de groupes très nombreux et très variés agissent sur nous et agissent toujours, à quelque degré, c
nsembles de groupes très nombreux et très variés agissent sur nous et agissent toujours, à quelque degré, chacun pour soi. Ils s
i persistent sont des sources de conflits qui ne tarissent jamais. On agit selon une règle, on exige des autres qu’ils suive
nt et prétendent diriger à leur tour notre conduite. Mais elles aussi agissent pour elles, et ne se préoccupent pas de se mettre
onsciencieux cherche à se convaincre et à convaincre les autres qu’il agit pour le mieux. Souvent une lutte de ruses met aux
c’est l’impulsif violent et sans grande cohérence qui se dessine. Il agit tantôt dans un sens et tantôt dans l’autre, au ha
e à la difficulté et à la tentation. Celui qui n’est pas tenté ou qui agit aisément a du bonheur, il n’est pas vertueux. C’e
xiste déjà d’ailleurs et quoique méconnue, influence les âmes et fait agir les volontés. C’est un spectacle qui n’est pas ra
e personne montrer quelque remords d’avoir sainement et naturellement agi , à l’encontre des idées morales qu’elle révère.
rant où l’humanité s’abreuve et trouve de la force pour vivre et pour agir . § 15 Rien ne montre mieux notre barbari
par patriotisme, ce n’est nullement là, pour louable que soit l’acte, agir en être moral. Et la morale reste si bien en deho
60 (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101
e bergsonisme n’est point une géographie, c’est une géologie. Il ne s’ agit point que la Bretagne soit la Provence et que la
Bretagne soit la Provence et que la reine Anne soit le roi René. Il s’ agit que la Lorraine soit bien la Lorraine et que l’Îl
ie. Ou pour parler un langage platonicien et anteplatonicien, il ne s’ agit pas que l’un soit l’autre. Il s’agit d’approfondi
cien et anteplatonicien, il ne s’agit pas que l’un soit l’autre. Il s’ agit d’approfondir l’un, et d’approfondir l’autre. Le
as celle qui n’a pas des vides. C’est celle qui a des pleins. Il ne s’ agit pas de confondre. C’est dans les écoles qu’il s’a
pleins. Il ne s’agit pas de confondre. C’est dans les écoles qu’il s’ agit de confondre. Il ne s’agit même pas de convaincre
e confondre. C’est dans les écoles qu’il s’agit de confondre. Il ne s’ agit même pas de convaincre. Dans convaincre il y a va
me des philosophies, sont celles qui font semblant de se battre. Il s’ agit bien de confondre et de convaincre. Quand c’est f
ie. Une philosophie aussi n’est point une chambre de justice. Il ne s’ agit pas d’avoir raison ou d’avoir tort. C’est une mar
tésianisme. Mais c’est que peut-être la rupture, la déliaison qu’il s’ agissait d’opérer dans le bergsonisme était encore plus me
précaire, et d’autre part plus indispensable encore que celle qu’il s’ agissait d’opérer dans le cartésianisme. Nous sommes infin
la pensée. Si l’on veut, ce n’est rien, parce qu’il s’était toujours agi d’éviter l’inconduite en matière de pensée. Et si
61 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335
ulement les relations d’un sexe avec l’autre, mais aussi les façons d’ agir des hommes qui le composent soit avec leurs conci
suivre avec soin ces changements d’opinion sur telle ou telle façon d’ agir  ; il doit aussi distinguer les particularités mor
ni au bonheur ni à la vertu113. Si l’idée du devoir décidait seule à agir , dit-il, que de héros à rayer des fastes de l’hum
s passions. Il ne veut pas qu’on les condamne, parce que vivre, c’est agir , et que, sans les passions, l’homme serait voué à
n entre certains livres et certaines façons de penser, de sentir et d’ agir s’impose d’elle-même à l’attention. Il y a des ép
els livres ont influé sur un groupe d’esprits et en quel sens ils ont agi . Il serait à souhaiter qu’à toute époque un repré
nettement deux catégories d’œuvres : celles qui avouent l’intention d’ agir sur les lecteurs, spectateurs ou auditeurs ; cell
ention d’agir sur les lecteurs, spectateurs ou auditeurs ; celles qui agissent sans que les auteurs l’aient voulu et même contre
ions, laisse à moitié deviner le fond de sa pensée. Du reste, qu’il s’ agisse d’œuvres idéalistes ou réalistes, ce qui importe
62 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
mécanique, chaque cause se retrouve dans l’effet, comme si elle avait agi seule. L’effet des causes concourantes est précis
ns à fond le caractère d’une personne et toutes les circonstances qui agissent sur elle, nous puissions prédire avec certitude s
ma vie montrent que je ne suis pas esclave de la nécessité, que je n’ agis pas comme un automate, mais que je participe à me
horreur du meurtre. Quand nous nous représentons par hypothèse ayant agi autrement que nous avons agi, nous supposons touj
us nous représentons par hypothèse ayant agi autrement que nous avons agi , nous supposons toujours une différence dans les
qu’on l’élève et la traite, elle ne pourra s’empêcher de penser et d’ agir de manière à être une bénédiction pour tous ceux
leur bien ; qui hait d’une haine vigoureuse ce qui tend à leur mal et agit en conséquence, est naturellement, nécessairement
tant lui-même un motif. Mais si le châtiment n’avait pas le pouvoir d’ agir sur la volonté, il serait illégitime. Si la volon
a volonté, il serait illégitime. Si la volonté est supposée capable d’ agir contre des motifs, la punition reste sans objet e
63 (1875) Premiers lundis. Tome III « Viollet-Le-Duc »
es appréciations littéraires, à des citations. Bien citer, quand il s’ agit de ces vieux poëtes, c’est les faire apprécier de
nt. Le goût de M. Viollet-Le-Duc n’est point en défaut à cet égard. S’ agit -il de Louise Labé ? il extrait d’un fonds gracieu
mais assez monotone, les six sonnets qu’il juge les plus délicats. S’ agit -il de Jacques Tahureau ? il nous sert toute vive
64 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
ridicule dont sa renommée historique s’est ressentie. Celle qui avait agi , régné presque en premier ministre, cette grande
t si étrangère, qui leur serait si antipathique ? Comment, quand il s’ agit de Mme de Maintenon, par exemple, qui évite de pr
mérite, nous parler de l’honorabilité de son caractère, comme s’il s’ agissait de qualifier un témoin devant une cour d’assises 
parfois un peu rivale, de nos cardinaux et de nos ambassadeurs. Elle agit de concert, et même à côté ; elle s’informe, elle
e Savoie, de qui même la proposition, ce semble, doit venir : il ne s’ agit que de la lui souffler, et, pour cela, voici la m
e que nous souhaitons, en lui laissant néanmoins une pleine liberté d’ agir à sa fantaisie. Je ne crois pas, madame, que M. l
 1712, une phrase impossible, que l’on a peine à croire d’elle ; il s’ agit des plans et dessins pour les jardins du Retiro :
65 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset. »
pour favoriser de leurs parents, soit par échange et convention. Il s’ agissait de revenir sur ces aliénations, sous quelque prét
de le faire de manière que toute l’Europe connaisse que Sa Majesté n’ agit point avec violence, ne se prévaut point de l’éta
ièces faites après coup. Ceci est d’une date un peu postérieure. Il s’ agissait , en 1687, de construire dans un repli de la Mosel
érante, conquérante et assimilatrice à tout prix, cette politique qui agissait et opérait uniquement en vue de la grandeur et de
ent, mais comme amie et alliée. » Il semblerait vraiment, à les voir agir , que Louis XIV et Louvois eussent étudié les Roma
ables à Strasbourg, et ce n’était pas ici le compte, puisqu’on allait agir contre Strasbourg même. L’argent comptant en beau
fort voyageaient sous apparence de ballots remplis d’armes. L’ordre d’ agir enfin, envoyé de Fontainebleau, et pendant que to
66 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
otions relâchent les muscles, affaiblissent les fonctions digestives, agissent sur la peau, les yeux, les cheveux. Les émotions
lantes, reconnaissance, amour, pitié, vénération. Physiquement, elles agissent surtout sur la glande lacrymale. Mentalement, ell
phénomènes psychiques, ne nous paraît pas aussi heureuse ici, ou il s’ agit moins des faits que d’un idéal, moins de ce qui e
suive l’une de ces trois directions : exciter de nouveaux sentiments, agir sur les viscères, produire des mouvements. Des fa
x qui s’ouvrira le plus facilement : dans le cas du rire, la décharge agit sur les muscles. Soit le rire qui résulte d’une c
ui résulte d’une cause physique (froid, chatouillement) ; la décharge agira d’abord sur les muscles qui se meuvent le plus ha
de la bouche et des organes de la voix ; si elle est très forte, elle agira sur d’autres parties du corps comme dans le rire
67 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Balzac » pp. 17-61
D’un goût perverti à force de recherche, — on peut l’accorder, — ils agirent avec ce goût blasé comme avec leur sang lymphatiq
) qui produit des effets merveilleux avec des moyens presque nuls. Il agit sur un bout de papier de trois doigts, et, insouc
physionomie de tapisserie ou de haute-lisse, qu’était cela quand il s’ agissait des personnages, des passions et des drames de ce
s de ces admirables récits ? Qu’était l’oripeau historique quand il s’ agissait de faire voir, comme Balzac la voyait sous la lou
éploie un luxe d’imagination qu’il n’a point au même degré quand il s’ agit de la physionomie de ses personnages. Il a des ma
’animation des choses matérielles, le rend parfois mesquin quand il s’ agit des choses de l’âme. C’est ainsi que, dans ce rom
us splendide sottise que puissent commettre des éditeurs ! Quand il s’ agit d’un homme célèbre qui a marqué dans les œuvres d
cette introduction était — je n’en démordrai pas — absolue. S’il ne s’ agit plus impérieusement, à ce qu’il semble, de Balzac
qu’il semble, de Balzac, dont l’œuvre est faite, — et connue, — il s’ agit de vous, messieurs les éditeurs, dont l’édition n
ue, et qui nous promettez de superbes arrangements à côté ! Mais il s’ agit encore, néanmoins, et il s’agira encore bien long
erbes arrangements à côté ! Mais il s’agit encore, néanmoins, et il s’ agira encore bien longtemps, de Balzac. Un en a dit bea
68 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
donner l’intelligence dans ce qu’elle a d’essentiel, au lieu qu’il s’ agit ici de l’engendrer, dans sa forme et dans sa mati
e sous sa forme la plus humble, aspire déjà à faire que de la matière agisse sur de la matière. Si, par quelque côté, la matiè
e nos articulations, le poids de la charrue et la résistance du sol : agir et se savoir agir, entrer en contact avec la réal
s, le poids de la charrue et la résistance du sol : agir et se savoir agir , entrer en contact avec la réalité et même la viv
vérité où l’on aboutit ainsi devient toute relative à notre faculté d’ agir . Ce n’est plus qu’une vérité symbolique. Elle ne
à-vis du vivant ne saurait être celle de la science, qui ne vise qu’à agir , et qui, ne pouvant agir que par l’intermédiaire
t être celle de la science, qui ne vise qu’à agir, et qui, ne pouvant agir que par l’intermédiaire de la matière inerte, env
ience doit étendre notre action sur les choses, et si nous ne pouvons agir qu’avec la matière inerte pour instrument, la sci
vie et l’action libres. Laissons-nous aller, au contraire ; au lieu d’ agir , rêvons. Du même coup notre moi s’éparpille ; not
endance réciproque complète. Or, il n’y a pas de point matériel qui n’ agisse sur n’importe quel autre point matériel. Si l’on
matériel. Si l’on remarque qu’une chose est véritablement là où elle agit , on sera conduit à dire (comme le faisait Faraday
e en continuant assez loin le travail (tout relatif à notre faculté d’ agir ) par lequel nous subdivisons la matière en corps.
une analyse conduite avec prudence, les catégories de la pensée, il s’ agit de les engendrer. En ce qui concerne l’espace, il
puisque nous en prenons conscience en nous, tout au moins, quand nous agissons librement), elle n’a qu’à se distraire d’elle-mêm
ui en est la limite extrême : plus généralement, c’est de lui qu’il s’ agit toutes les fois qu’on trouve un rapport de déterm
nt arrache du toit une tuile et me la lance sur la tête, c’est-à-dire agisse comme eût fait un mauvais génie conspirant contre
Faute d’un meilleur mot, nous l’avons appelé conscience. Mais il ne s’ agit pas de cette conscience diminuée qui fonctionne e
nçue, n’est pas un mystère, nous l’expérimentons en nous dès que nous agissons librement. Que des choses nouvelles puissent s’aj
son progrès, c’est ce que chacun de nous constate quand il se regarde agir . Les choses se constituent par la coupe instantan
rouverait dans la structure de notre intelligence, qui est faite pour agir du dehors sur la matière et qui n’y arrive qu’en
veux dire avec cette faculté de voir qui est immanente à la faculté d’ agir et qui jaillit, en quelque sorte, de la torsion d
issantes. L’organisme se comporte de plus en plus comme une machine à agir qui se reconstruirait tout entière pour chaque ac
rler ici, autrement que par métaphore, d’entreprise et d’effort. Il s’ agissait de créer avec la matière, qui est la nécessité mê
as seulement la spéculation. Elle nous donne aussi plus de force pour agir et pour vivre. Car, avec elle, nous ne nous sento
69 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46
quelques heures à Paris eut la plus grande influence sur sa manière d’ agir les jours suivants. Chacun paraissait d’accord su
us ses côtés. Trop comprendre est souvent une difficulté de plus pour agir . Il allait se trouver partagé. N’ayant en tout ce
u qu’on reconnaîtrait le gouvernement provisoire. Deux considérations agissaient surtout sur l’esprit de Marmont : donner à ce gou
terminations et d’actes si décisifs, on voit à chaque instant Marmont agir sous l’impression de sentiments vifs et sincères,
aroles qu’il dit en sa faveur au roi étant restées sans réponse, il s’ agissait , en désespoir de cause, d’introduire Mme de Laval
orps social. Dans le traitement des sociétés, il est tout différent d’ agir au hasard, sans préparation, sans consulter l’éta
 ; — et j’en appelle à mes camarades, MM. de Lobau et Gérard, puis-je agir autrement ? — Non, c’est vrai, répondirent les de
ites au maréchal qu’il groupe ses troupes, qu’il tienne bon, et qu’il agisse par masses. » Il serait pénible de pousser plus
70 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
tions. Nous ignorons le mode d’action des substances volatilisées qui agissent sur les nerfs olfactifs et des substances liquéfi
qui agissent sur les nerfs olfactifs et des substances liquéfiées qui agissent sur les nerfs gustatifs ; nous admettons qu’il es
actions différentes du nerf. — Il reste donc à savoir de quelle façon agit le nerf olfactif ou gustatif, et, pour y parvenir
urs à une science toute faite pour trouver l’intermédiaire par lequel agit le premier. — Cherchons pourtant cet événement de
blème et la solution sont semblables. Dans l’un et dans l’autre, il s’ agit de mouvements dont la petitesse, la vitesse et le
qui environnent le nerf et à travers lesquelles l’excitant extérieur agit sur le nerf ; en ce cas, le même nerf, soumis au
donne ; car tout à l’heure vous ne l’avez point eue, lorsque le froid agissait immédiatement sur le nerf cubital. Pour que vous
ement sur le nerf cubital. Pour que vous l’ayez, il faut que le froid agisse indirectement, c’est-à-dire à travers certains al
ntours du nerf, certains organes disposés pour cela ; ce sont eux qui agissent directement sur le nerf ; le froid les modifie, e
ns plus la sensation spéciale de froid ; quand alors le froid viendra agir sur le nerf, il n’éveillera plus en nous la sensa
ion spéciale de froid, mais seulement, comme tout à l’heure lorsqu’il agissait sur le nerf cubital, la sensation de douleur. C’e
i nombreux et si différents ne sont possibles que lorsque la pression agit sur les organes du tact, et à travers eux, sur le
mparé à une vibration, ou mouvement de va-et-vient. En tout cas, il s’ agit d’un ordre de positions qui s’altère, puis se rét
71 (1900) La culture des idées
hui ? Pourquoi vouloir remplacer une couleur, ou une nuance, car il s’ agit surtout de nuances, par une autre couleur ou une
le de permanence, de perpétuité. Si on peut apprendre à écrire ? Il s’ agit du style : c’est demander si M. Zola avec de l’ap
ou le tombeau de Philippe Pot ? Si on peut apprendre à écrire ? Il s’ agit des éléments d’un métier, de ce qui s’enseigne au
à donc dans le verbalisme pur, dans la région idéale des signes. Il s’ agit de manier les signes et de les ordonner selon des
italier à une oraison parlementaire qu’en vérité on se demande s’il s’ agit de la même langue, s’il n’y a pas deux langues fr
nnels, ne le comprend que très mal et seulement en gros, comme s’il s’ agissait d’une langue étrangère que l’on entend un peu, ma
ncourt, un style désécrit ; cela est bien plus frappant encore s’il s’ agit de M. Loti. Il n’y a plus de phrases ; les pages
, elles suffiront à indiquer qu’il ne faut comparer entre eux, s’il s’ agit du style, que des textes d’une même langue et d’u
lucidité miraculeuse et pleine d’enseignements18 : « Toute faculté d’ agir et par conséquent tout talent implique une force
ni l’espoir de ce revirement. Dans une conversion, la volonté ne peut agir qu’après un long travail du subconscient et lorsq
ante ans, le spectacle d’un labeur médiocre, inutile et continu. Il s’ agit naturellement des œuvres où l’intelligence imagin
veille. Le subconscient nocturne est onirique ou préonirique, s’il s’ agit du sommeil ou des instants qui précèdent le somme
ie souffrance : le remords n’a peut-être pas d’autre origine, qu’il s’ agisse d’un acte habituel qui n’a pas été accompli, ou d
nt prend-elle la forme qui nous semble la meilleure ; comment, s’il s’ agit d’écriture, la mémoire verbale est-elle mise à co
ulté surajoutée. Il ne faut pas s’y tromper : l’homme qui marche, qui agit , qui parle n’est pas nécessairement conscient ni
t voilà tout. L’homme conscient qui se mêle naïvement à la foule, qui agit dans le sens de la foule, perd sa personnalité ;
ce et la variété de ses autres dons, une intelligence créatrice. Il s’ agit ou d’imaginer des rapports nouveaux entre les vie
entaire des contradictions d’autrui n’est pas moins difficile, s’il s’ agit d’un homme en particulier ; on se heurte à l’hypo
n assez étroite avec le degré de la civilisation intellectuelle. Il s’ agit , là encore, d’une sorte de lutte, non des individ
ntôt l’idée de non-châtiment, idée neutre, ombre de la première. Il s’ agit de châtier le coupable et de ne pas inquiéter l’i
ahissement d’une idée secondaire. On peut donc écrire, surtout s’il s’ agit de généralités, des suites de phrases ayant à la
s ; elles ne pourraient différer, et elles ne peuvent changer. S’il s’ agit de l’évolution sociale et politique des peuples,
e temps que romain. Il y a des modèles. Le mot est impératif. Il ne s’ agit pas qu’un poète dise l’impression que lui fait la
adence est identique à l’idée d’imitation. II Cependant, s’il s’ agit de Mallarmé et d’un groupe littéraire, l’idée de
de la justice ou de la liberté politique, se trouble et recule s’il s’ agit de nouveauté ou de liberté littéraire ; arrivé à
e, une littérature qui n’existerait pas sans écrivains catholiques. S’ agit -il d’anomalies, ou sommes-nous en présence de fai
ècle est dominé par ce grand fait littéraire. Littéraire, car il ne s’ agit même pas de supposer légitime le droit unique à l
le droit unique à la vérité absolue qu’une religion proclame. Il ne s’ agit pas de vérité. En Grèce, la vraie religion était
te symbolique du moyen âge, si complexe et si curieuse ; mais qu’il s’ agisse des bêtes ou des fleurs, des couleurs ou des pier
êt. S’ils sont offerts sans coordination rigoureuse, c’est qu’il ne s’ agit ici que de notes introductives et d’un appel aux
re réfléchir. Ils valent bien une dissertation méthodique. Comme il s’ agit d’insinuer et non de prouver, besogne inférieure,
lesse des organes, s’épargne du moins de telles « sauvegardes ». On n’ agit décemment qu’en conformité avec sa propre nature 
cemment qu’en conformité avec sa propre nature ; les gens qui veulent agir ou ne pas agir d’après les ordres d’une morale ex
onformité avec sa propre nature ; les gens qui veulent agir ou ne pas agir d’après les ordres d’une morale extérieure à leur
se de son système social, un homme d’esprit reconnut aussitôt qu’il s’ agissait de créer une humanité heureuse avec des hommes do
onscience d’un peuple, la conscience de l’humanité : métaphores. Il s’ agit toujours d’une conscience particulière à laquelle
e mots. La sensibilité est dans l’homme et non dans la société ; il s’ agit de moi, et de moi seul, même quand je refuse de m
our notre favori un mal plus grand encore. Que de femmes, puisqu’il s’ agit d’amour, auraient dû, pour leur bonheur éternel,
plaisirs personnels à la prospérité de la société, on leur demande d’ agir en esclaves, de remettre aux lois le gouvernement
quand ils seront gras ? Mais la question ne se pose pas encore. Il s’ agit seulement, « au nom de l’utilité actuelle, qui es
finement sentimental. Le motif initial de la nouvelle morale sexuelle agit toujours à notre insu. Il est de tradition admini
r faire pleuvoir à vos pieds les belles noix vertes. Ensuite, il ne s’ agit que de les éplucher sans se salir les doigts ; de
ui ne dépasse pas vingt-cinq est à peine digne d’être feuilleté. Il s’ agit , bien entendu, de mille soudains et vertigineux,
rie, comme on a besoin d’un cercle ou d’un café. En cette occurrence, agissez comme les députés qui n’ont d’autre opinion que l
z fort pour braver toute réclamation. Ce système est utile quand il s’ agit d’une pièce de théâtre qui souvent ne repose que
u’il y a entre les chiffres 85, 58 et 40, — mais c’est tout, car il s’ agit des langues humaines, c’est-à-dire de pensée, d’a
lutôt sans maîtres, est toujours le même et toujours optimiste : il s’ agit invariablement d’un amour contrarié par l’état de
je n’oppose qu’une seule observation à beaucoup d’observations : il s’ agit d’un écrivain qui, quoique assiégé à l’état de ve
72 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
s travaux physico-chimiques ; 3° les travaux anatomo-histologiques. S’ agit -il, par exemple, d’étudier la digestion, il faudr
éfinitivement expérimentale ; c’est là un progrès considérable : il s’ agit de compléter la méthode, de lui donner toute la f
e et indépendant ? On ne peut saisir ce principe intérieur, l’isoler, agir sur lui. On voit au contraire les actes vitaux av
mais qu’elle peut seulement contempler en simple spectatrice. Ce qui agit réellement ce sont des rouages mécaniques, des re
qu’on lui donne, ne saurait rien faire par elle-même, qu’elle ne peut agir qu’en empruntant le ministère des forces générale
e physiologiste voudra connaître, provoquer les phénomènes de la vie, agir sur eux, les modifier, ce n’est pas à la force vi
bilité, sur l’intelligence, il constate que l’éther ou le chloroforme agissent matériellement et d’une manière physique ou chimi
l un langage figuré. On entend dire en effet souvent que le physicien agit sur l’électricité ou sur la lumière ; que le méde
e physicien agit sur l’électricité ou sur la lumière ; que le médecin agit sur la vie, la santé, la fièvre ou la maladie : c
tricité : la chaleur, la lumière, la santé, la maladie ; nous pouvons agir sur elles et modifier par là ces différents états
ale et tout aussi en dehors de la prise directe de l’expérience. On n’ agit point sur ces entités, mais seulement sur les con
but de la science physiologique, puisqu’elle nous donne les moyens d’ agir et de maîtriser ces phénomènes. Pour nous, en un
xygène dissous est bientôt consommé par la graine, soit parce qu’il n’ agit pas à l’état convenable, c’est-à-dire libre. Tout
illules desséchées indéfiniment dans le vide. Mais on ne pourrait pas agir de même sur les larves vivantes dans l’eau. Expos
rnatives de conditions physico-chimiques déterminées. L’hiver n’a pas agi sur les œufs de ver à soie comme une condition pa
à soie comme une condition particulière ou extra-physique ; l’hiver a agi simplement comme condition physique, comme froid.
de température, de composition de l’atmosphère gazeuse, ne sauraient agir aussi efficacement que la dessiccation pour suspe
que ces phénomènes ont pour agents principaux des ferments et qu’il s’ agit ici de fermentation. Or, les expériences les plus
empérature convenable. Le ferment n’avait donc pas perdu le pouvoir d’ agir  : il était seulement dans l’impossibilité de mani
at léthargique. Pour cela, il suffit qu’elle soit réchauffée. Comment agit alors l’élévation de température ? Ce n’est point
ico-thermiques dont les tissus vivants sont le siège. Quand ces nerfs agissent , ils diminuent les combustions interstitielles, e
nce, la vie, création organique, la mort, destruction organique. Il s’ agira aujourd’hui d’affirmer cette division et de montr
e crée la graisse au lieu de la trouver toute formée, et le carnivore agit de même. Non seulement les animaux font de la gra
ments sont communs aux deux règnes, animal et végétal. — Les ferments agissent pour transformer et décomposer les produits des r
s considérables qui ont été accomplis depuis quelques années. Il ne s’ agira pas d’ailleurs, dans ces leçons où nous traçons u
nomènes de ce genre. C’est ainsi que la mousse de platine, disait-on, agit par simple présence ou par catalyse sur l’alcool
organisme microscopique qui transforme l’alcool en acide acétique, n’ agit pas simplement à la façon de la mousse de platine
augmente de poids, il s’accroît et se multiplie dans la liqueur où il agit et corrélativement à son action même. Il ne faut
e animale et végétale, ferments inversifs des plantes ou des animaux, agissent à la façon des acides minéraux : d’autres ont le
, du tannin, de la pectose, etc. Il suffit que l’on comprenne qu’il s’ agit ici d’un procédé général employé par la nature po
les soit végétales, mises dans les conditions des cellules de levure, agissent comme celles-ci. Dans quelles conditions la levur
n sait, avons-nous dit, que d’autres cellules semblent susceptibles d’ agir d’une façon identique. On a signalé, en effet, qu
peut reproduire un certain nombre de fois ces alternatives. L’oxygène agit donc comme s’il excitait les mouvements vibratile
à côté de la fermentation et de la combustion, la putréfaction. Il s’ agit là d’un phénomène encore plus obscur que ceux de
on du problème de la synthèse physiologique. En d’autres termes, il s’ agit de savoir si les procédés par lesquels les chimis
rticuliers ? On est porté à croire que dans l’esprit de l’auteur il s’ agit bien d’une force vitale capable d’exécuter ce que
anesthésiques pour abolir la sensibilité et l’irritabilité. — Nous n’ agissons pas sur les propriétés ni sur les fonctions nerve
it avant lui) le nerf et le muscle, au point de vue de leur manière d’ agir , et de séparer l’un et l’autre des tissus différe
t à nous, que « l’irritabilité est la propriété de l’élément vivant d’ agir suivant sa nature sous une provocation étrangère 
anesthésiques, l’éther, le chloroforme, nous fournissent des moyens d’ agir sur l’irritabilité, la faculté vitale par excelle
e, imprégnée d’éther. Bientôt la vapeur éthérée remplit la cloche et agit sur la plante. L’action anesthésiante est plus ra
antité de l’anesthésique d’après ces diverses circonstances. Ici nous agissons à l’ombre, à la lumière diffuse ; si nous opérion
uel siège le tissu contractile végétal.   D’abord rappelons comment agit l’éther ou le chloroforme sur l’animal. Dans l’an
cellules contractiles de la plante. En effet, l’agent anesthésique n’ agit pas exclusivement sur le système nerveux, il port
aux. Nous avons dit que, dans nos expériences, l’agent anesthésique n’ agit pas sur la sensibilité comme fonction, mais sur l
ion ; ils atteignent aussi le protoplasma des éléments organiques qui agissent dans les synthèses chimiques, dans les phénomènes
ant vingt-quatre heures, afin que l’agent anesthésique ait le temps d’ agir sur les cellules de levure. On place les deux tub
e mais destruction de la levure, tandis que dans nos expériences il s’ agit d’une véritable anesthésie, puisque la levure rep
raines, les œufs, etc., nous arriverions à dire que les anesthésiants agissent à la fois sur l’irritabilité et sur la sensibilit
thésique n’atteint donc pas, à proprement parler, la sensibilité ; il agit en définitive toujours sur l’irritabilité et jama
action physique encore peu connue, mais réelle. C’est ainsi que nous agissons toujours sur la matière et jamais sur les proprié
ment. Les observations sont peu nombreuses, et il est certain qu’il s’ agit ici d’un procédé rare : la majorité des auteurs,
ion de ces organes, antérieurement à la vie adulte qu’il aurait fallu agir  ; mais cela est impossible, parce que l’œuf a déj
tantes, qui n’empêchent ni ne produisent aucun phénomène vital, qui n’ agissent pas et sur lesquelles on ne saurait agir. Le rôle
n phénomène vital, qui n’agissent pas et sur lesquelles on ne saurait agir . Le rôle actuel des organes n’est pas la cause qu
me de la physiologie : connaître les lois des phénomènes de la vie et agir sur l’apparition de ces phénomènes. — La physiolo
e principe, en quelque sorte dormant ou expectant, serait incapable d’ agir par lui-même. La vie n’est pas non plus une résul
; il est la continuation du protoplasma d’un ancêtre. Nous ne pouvons agir sur les manifestations de cette vie générale, att
yser les phénomènes des êtres vivants, et nous donne la possibilité d’ agir sur eux. II. Conception des organismes vivants
t plus variés, plus nombreux et plus nuancés que la société dont il s’ agit est arrivée à un plus haut degré de développement
esthésiques, par exemple, influencent tous les éléments, parce qu’ils agissent sur le protoplasma, qui est commun à tous. La plu
art des poisons n’influencent que des éléments spéciaux, parce qu’ils agissent sur des produits de cellules différenciées. Exemp
roduits de cellules différenciées. Exemples : l’oxyde de carbone, qui agit sur l’hémoglobine, et le curare, qui agit sans do
s : l’oxyde de carbone, qui agit sur l’hémoglobine, et le curare, qui agit sans doute sur quelque disposition organique à la
. Les appareils fondamentaux indispensables aux organismes supérieurs agissent donc tous, le système nerveux compris, pour procu
es conceptions métaphysiques. — Nous l’avons dit bien souvent, nous n’ agissons directement que sur le physique, et sur le métaph
re par addition et différenciation successive de parties. Lorsqu’il s’ agit de comparer entre eux des êtres divers, s’il s’ag
ties. Lorsqu’il s’agit de comparer entre eux des êtres divers, s’il s’ agit d’organismes élémentaires, d’éléments, nous admet
ette première étude correspond à la physiologie générale, lorsqu’il s’ agit des machines animées. D’autre part, il faut conna
anismes différents. On ne peut plus conclure légitimement, quand il s’ agit de comparer les troubles qui résultent de la rupt
ts que des corps bruts peut se caractériser en deux mots : prévoir et agir . Voilà en définitive pourquoi l’homme s’acharne à
ante à la manière de la physique et de la chimie. Or, comment peut-on agir sur les phénomènes de la vie ? Arrivé au terme de
st intentionnelle dans son but, mais aveugle dans l’exécution. — Nous agissons sur le côté exécutif des choses en nous adressant
ique qu’on rencontre dans un grand nombre de fruits acides en faisant agir la potasse sur les acides succiniques mono et di-
e que ses fonctions s’exerceront pleinement et que vous serez libre d’ agir volontairement ; mais vous ne pouvez pas prévoir
rez ou que vous ne pouvez prévoir. C’est pourquoi vous restez libre d’ agir ou de choisir suivant les principes de morale ou
73 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers »
concluantes, qu’il ne peut en avoir été autrement. Au reste, il ne s’ agit pas de charger en rien Ney, le brave des braves,
toutes parts et se renforçaient à vue d’œil. Ney attendait donc pour agir le corps de Reille, et, sur son ordre pressant, i
onstances dont une seule pourtant fut capitale, selon M. Thiers. Il s’ agit de d’Erlon et de son corps d’armée qui flotta, du
as raccourci sur ses derrières. L’armée prussienne est perdue si vous agissez vigoureusement : le sort de la France est entre v
nes sur les derrières de Ney, trop tard, et quand il n’y avait plus à agir . Cependant sa marche, si inutile pour le moins, a
74 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre III. L’antinomie dans la vie affective » pp. 71-87
nts sentimentaux comme il y a de grands courants intellectuels et ils agissent forcément sur les sensibilités individuelles. Le
solubles en idées. C’est admettre implicitement que les idées peuvent agir sur les sentiments qui sont des idées inférieures
ie avec son milieu et avec les satisfactions qu’il lui procure ; elle agit en lui, en tant qu’il est un être social, comme u
é se retourne contre la sociabilité dont il procède en partie. Car il agit dans l’individu comme un principe d’inquiétude et
me pour un individualisme intellectuel. Mais de quel individualisme s’ agit -il ? De même que nous avons distingué deux formes
75 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
ctes ou indirectes, et forment une chaîne dont les premiers anneaux n’ agissent qu’en tirant le dernier anneau. Suivons cette cha
pérature qui, par la dilatation ou le resserrement des parties, vient agir sur le nerf. Visiblement, ce n’est là qu’une cond
ection le patient voit de grandes masses soudaines de clarté. On fait agir sur lui un courant électrique, et nous apercevons
u dehors, ou les autres événements intérieurs du corps vivant ; ils n’ agissent que par l’intermédiaire de ce mouvement qu’ils pr
ation ; or les centres nerveux sont intacts, le bout terminal du nerf agit comme auparavant, c’est donc le bout central qui
nerf agit comme auparavant, c’est donc le bout central qui a cessé d’ agir  ; il agissait donc auparavant ; donc, lorsque à l
comme auparavant, c’est donc le bout central qui a cessé d’agir ; il agissait donc auparavant ; donc, lorsque à la suite d’une
état est le même alors que dans la sensation ordinaire ; l’encéphale agit donc alors comme dans la sensation ordinaire ; et
l’encéphale agit donc alors comme dans la sensation ordinaire ; et il agit seul, puisque les objets sont absents et les nerf
pas la rétine qui, en l’absence de l’objet, continue et recommence à agir , « c’est le centre cérébral de perception visuell
e à agir, « c’est le centre cérébral de perception visuelle » ; ayant agi une première fois, il rentre de lui-même en actio
, comme dans les divers segments de la moelle, une mécanique qui peut agir , soit directement par l’irritât ion des nerfs sen
le reste de l’encéphale. Lorsque le reste de l’encéphale manque, elle agit encore, et le cri se produit, sans qu’une sensati
it par lui-même pour éveiller la sensation. V Remarquez qu’il s’ agit ici de sensations pures, ou, pomme disent les phy
préciser cette propagation, et tout ce que nous savons, c’est qu’il s’ agit ici d’un mouvement moléculaire. Mais les vivisect
re groupe de contractions musculaires. La règle est générale, qu’il s’ agisse des muscles qui jouent pour proférer la parole, o
e épinière, protubérance, lobes cérébraux, partout la substance grise agit de la même façon. Or, dans la protubérance et les
les dans un ordre déterminé. Plus de trente paires de muscles doivent agir dans un certain ordre pour que l’enfant puisse té
de lui-même ; d’autres fois, il en réfère au ministre et attend pour agir la décision de son supérieur. Dans le premier cas
76 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
sence de toute société. Une société individualiste sera donc celle où agiraient des modes de contrainte différents de ceux qui ag
onc celle où agiraient des modes de contrainte différents de ceux qui agissent dans une société unitaire ; mais la contrainte ne
esprit dogmatique et même cette conversion est inévitable quand il s’ agit d’un esprit critique enseigné. Car l’esprit criti
sournoisement certaines croyances, certaines manières de penser et d’ agir à la jeune génération. C’est une entreprise sur q
ion, quoique très limitée, n’est pas nulle, et dans la mesure où elle agit , elle est ou elle tente d’être une mainmise de la
reçoit, de faire violence le moins possible à l’individualité qu’il s’ agit de former. Problème difficile. Si habilement qu’o
77 (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243
l’autre des plans de la durée, en philosophe ou en moraliste. Il ne s’ agit point des conditions dans lesquelles vit et se dé
’un individu mais d’une nature : car c’est la nature qui pense et qui agit sur ce plan d’une pluralité de parties engagées e
e où les pontifes lui auront conseillé ou ordonné de marcher. Il ne s’ agit pas non plus d’une psychologie de la critique. La
parlée, de ce qu’on pourrait appeler l’eau-mère de la critique. Il s’ agit non d’une conversation de gens quelconques, mais
ent moderne, en arrive à être encore plus immodérément vieux. Qu’il s’ agisse du moderne ou de l’ancien, la sagesse, pour un cr
l’on parle pour parler. Or, en matière de critique, même lorsqu’il s’ agit de la critique parlée, parler est l’opération sec
tent de vérité ces lignes de Jules Lemaître. En journalisme « il ne s’ agit que de frapper fort. Nul soin de la vérité dans l
rable. Au contraire, la critique parlée triomphe vraiment lorsqu’il s’ agit des arts de la parole, à savoir l’éloquence et le
ur feuilleton. Il n’y a eu qu’un critique dramatique qui ait vraiment agi sur le public, c’était Sarcey. Et la critique de
dans la vie courante, d’habiter les églises et les palais. Quand il s’ agit de la littérature également courante, des livres
e, le moins touché, est mort tout de même sénateur. Et chez tous il s’ agit non pas d’une politique de politicien, mais d’une
ces rapports. » Détendue chez Lemaître, tendue chez Brunetière, il s’ agit bien de la même critique, celle d’hommes qui lise
lez-vous pas la critique historique ? » Mon Dieu ! je veux bien. Il s’ agit là en effet d’une critique historique, puisque c’
tion, mais dans l’article Critique de la Grande Encyclopédie, où il s’ agissait plutôt d’éteindre ses imaginations personnelles p
est une victoire de la critique sur un ennemi de la critique. Il ne s’ agit que de s’entendre. * * * Sous le nom général de c
oir conclure que le style de Flaubert bronche toutes les fois qu’il s’ agit d’exprimer des idées, ce qui représente, dit-il,
utume d’exprimer ses antipathies de façon dure et crue. Et quand il s’ agit des contemporains, les jalousies d’atelier, les r
que des défauts, ils n’hésitent pas à user réciproquement, quand il s’ agit de leurs propres écrits, de la critique des beaut
nu existe pour le sculpteur ou la lumière pour un peintre. Et il ne s’ agit pas seulement ici du génie individuel (rare dans
end ordinairement le diable pour l’attirer dans la politique, qu’il s’ agisse de Brunetière après sa visite au Vatican ou de Le
st Socrate, qui savait si bien qu’il ne savait rien. L’homme qui veut agir sur le public, par l’éloquence orale ou écrite, e
moment et dans un état d’action, et que l’action c’est la décision ; agir c’est être certain, ou bien faire comme si on éta
able moyen d’action sur la matière, et toutes les fois qu’en art il s’ agit de créer, de réaliser un Parthénon, une Andromaqu
ité réelle un équivalent pratique simple. La précision sert à l’art d’ agir . Mais qu’est-ce que le goût ? Un art de jouir, sa
ne, sed nomini tuo da gloriam. L’ambitieux ou le fanatique religieux agit comme représentent de Dieu, l’ambitieux ou le fan
cipline, c’est-à-dire à l’effort. Il n’y a pas là contradiction. Il s’ agit simplement de saisir, dans son mouvement et sur s
ne s’exerce que sur ce qui est, sur les œuvres réalisées. Dès qu’il s’ agit de créer quelque chose de tout à fait nouveau, le
éraire, un document inestimable qui ne figure dans aucune autre. Il s’ agit du relevé, par le bon montaniste que fut le docte
. Mais pourquoi ? Pour trouver le roc. Et le roc une fois trouvé il s’ agissait de bâtir. Je ne sais si les âges critiques et les
profession qui va de La Harpe à Brunetière nous y a habitués. Et il s’ agit bien de critique, non d’histoire littéraire. Ne m
n aujourd’hui ruinée, celle de Spencer, qui suppose cela même qu’il s’ agit d’expliquer, à savoir l’acte créateur, et qui rec
e crains, par moments, que le maître, avec son magnifique style (il s’ agit de Cousin !) ne mette les colonnes du Parthénon c
gue à celui du livre de La Bruyère avec le théâtre de son temps. Il s’ agit d’un critique moraliste qui à la fois s’inspire d
mencement) nous débrouiller un peu dans ce jeu de glaces, lorsqu’il s’ agit de nous ou des autres. Mais disons-nous bien que
rer a encore sa raison d’être en physique et en chimie, parce qu’il s’ agit là de phénomènes matériels, et que la matière app
n, la vie c’est la réalité même dont nous participons. Et dès qu’il s’ agit de la vie, le mot engendrer prend un tout autre s
à la fois les deux sens du mot engendrer, le premier sens puisqu’il s’ agit d’une création de l’esprit, le second sens qu’il
s puisqu’il s’agit d’une création de l’esprit, le second sens qu’il s’ agit d’une création, qui concerne la vie, qui tente de
78 (1899) Le monde attend son évangile. À propos de « Fécondité » (La Plume) pp. 700-702
odes ou des harangues, pourquoi donc furent-ils si petits lorsqu’il s’ agit pour eux de faire une œuvre utile ? ! le fier et
bstinence ; il ne nous demande point des pensées supérieures, et il n’ agit pas avec nous comme Jésus avec ses disciples dans
elle est à leur portée, ils n’ont qu’à vivre, à croître, à grandir, à agir , à développer leur race. Voilà pourquoi une telle
un exploit social. La partie sérieuse et pensante de la jeunesse veut agir sur le monde et ne se contente pas du tout de cél
79 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’insurrection normande en 1793 »
de la vérité sont encore quelque chose, et en fait d’histoire il ne s’ agit pas de faire le fier ; il faut tout ramasser. L’h
s manières, longuement déduites, de penser, et ses excuses pour avoir agi . Il ne trône pas sur le moi de la personnalité. Q
ule affaire de Brécourt, que des historiens à microscope, dès qu’il s’ agit de la Révolution, ont exagérée. Il faut voir cett
ttire le plus d’abord celui qui les ouvre, que ce nom d’une fille qui agit au lieu de parler, et fit, au prix de sa vie, de
80 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
leur propre personne. Non point au sens kantien, naturellement. Il s’ agit bien de Kant. Kant à leurs yeux n’est plus qu’un
ux n’est plus qu’un officiel, un malheureux professeur attentif. Il s’ agit bien de cela. De même qu’ils ont une peur maladiv
s mouillé. On peut y mettre autant d’eau que l’on voudra, car il ne s’ agit point ici de quantité, il s’agit de contact. Il n
t d’eau que l’on voudra, car il ne s’agit point ici de quantité, il s’ agit de contact. Il ne s’agit pas d’en mettre. Il s’ag
car il ne s’agit point ici de quantité, il s’agit de contact. Il ne s’ agit pas d’en mettre. Il s’agit que ça prenne ou que ç
de quantité, il s’agit de contact. Il ne s’agit pas d’en mettre. Il s’ agit que ça prenne ou que ça ne prenne pas. Il s’agit
as d’en mettre. Il s’agit que ça prenne ou que ça ne prenne pas. Il s’ agit que ça entre ou que ça n’entre pas en un certain
uit qui rend l’homme imperméable à la grâce. De là vient que la grâce agit dans les plus grands criminels et relève les plus
ce qui n’est pas même pécheur. Corneille nous montre comment la grâce agit , comment elle surprend, comment elle saisit, comm
. Notre malheureux propos aujourd’hui est de constater comment elle n’ agit pas, comment elle ne pénètre pas. Et alors Cornei
lle triomphe. Mais nous ne triomphons pas. Corneille triomphe. S’il s’ agit de considérer les ravages de la grâce, tout est m
omere ex ore meo. Le propos de Corneille est gracieux lui-même. Il s’ agit de montrer comment la grâce opère. Notre pauvre p
contraire, et au complémentaire, est ingrat. Il est disgracieux. Il s’ agit malheureusement de montrer comment la grâce n’opè
mitations qu’elle reçoit. On ne se demande plus naturellement si elle agit . Mais même on ne se demande plus pourquoi, et com
git. Mais même on ne se demande plus pourquoi, et comment, et où elle agit . On ne se demande plus qu’une chose. Pourquoi ell
et où elle agit. On ne se demande plus qu’une chose. Pourquoi elle n’ agit pas toujours et partout. Cette espèce de fausse h
Bergson et la philosophie bergsonienne. En de telles matières il ne s’ agit point tant de vaincre. Il s’agit de s’être bien b
ienne. En de telles matières il ne s’agit point tant de vaincre. Il s’ agit de s’être bien battu. Se battre bien est de nous.
on joue. Nous rejoignons ici ce que j’écrivais dans ma Note. Il ne s’ agit pas que les saisons de la terre soient interchang
ient interchangées, ni même qu’elles soient interchangeables. Il ne s’ agit pas que le printemps soit l’automne et que l’été
emps soit l’automne et que l’été aille se mélanger dans l’hiver. Il s’ agit que le printemps soit pleinement jeune et pleinem
einement jeune et pleinement neuf et pleinement le printemps. Et il s’ agit que l’automne soit pleinement le mélancolique aut
s’agit que l’automne soit pleinement le mélancolique automne. Et il s’ agit que l’été soit pleinement dur et dardant et qu’il
oit pleinement dur et dardant et qu’il soit pleinement l’été. Et il s’ agit que l’hiver soit le dur et candide et pleinement
it que l’hiver soit le dur et candide et pleinement hiver. Et il ne s’ agit pas que les blés viennent sur les treilles et que
treilles et que les raisins viennent dans les champs de blé. Il ne s’ agit pas que les grains des blés soient trouvés dans l
ppes et que les raisins soient trouvés dans le cœur des épis. Il ne s’ agit pas de moissonner les vignes et de vendanger les
ne s’agit pas de moissonner les vignes et de vendanger les blés. Il s’ agit d’opérer droit et je dirai séparé. Il s’agit de t
vendanger les blés. Il s’agit d’opérer droit et je dirai séparé. Il s’ agit de travailler droit et je dirai séparé. En de tel
sion est la pire impiété. Car elle est la plus basse infidélité. Il s’ agit que la moisson soit bien la moisson et que la ven
Tout est conquête pour l’empire. Dans le système chevaleresque il s’ agit de mesurer des valeurs. Dans le système de l’empi
ue il s’agit de mesurer des valeurs. Dans le système de l’empire il s’ agit d’obtenir et de fixer des résultats. Pour nous mo
mpte-là il ne resterait rien.   Car dans ce système de pensée il ne s’ agit pas seulement de vaincre. Il ne s’agit même pas d
s ce système de pensée il ne s’agit pas seulement de vaincre. Il ne s’ agit même pas du tout de vaincre. Il s’agit de remplac
seulement de vaincre. Il ne s’agit même pas du tout de vaincre. Il s’ agit de remplacer. Il ne s’agit pas qu’un empire écras
e s’agit même pas du tout de vaincre. Il s’agit de remplacer. Il ne s’ agit pas qu’un empire écrase un empire. Il s’agit qu’u
it de remplacer. Il ne s’agit pas qu’un empire écrase un empire. Il s’ agit qu’une certaine lampe ne soit pas éteinte et comm
me, qu’une certaine flamme ne soit pas mise sous le boisseau. Il ne s’ agit pas que Berlin écrase Paris, il s’agit que Berlin
mise sous le boisseau. Il ne s’agit pas que Berlin écrase Paris, il s’ agit que Berlin remplace Paris. Et ils n’en sont pas p
le, la hauteur de point de départ ou plutôt de niveau de départ. Il s’ agit de savoir qui monte et qui descend. L’homme qui a
dement. Elle n’en aura pas de trop. Elle n’en aura jamais assez. Il s’ agit bien d’exercices de couvent. Ce qu’elle a à faire
mme emplies. Tout ne revient pas à un changement de temps. Et il ne s’ agit pas seulement de muer les temps. Il ne s’agit pas
nt de temps. Et il ne s’agit pas seulement de muer les temps. Il ne s’ agit pas seulement de mettre le futur au futur antérie
lement si le monde a été fait pour la commodité de l’homme.   Il ne s’ agit pas de savoir s’il est agréable que le présent so
git pas de savoir s’il est agréable que le présent soit mouvant, il s’ agit de savoir s’il est réellement mouvant. Quand ils
forme suprême et la plus aiguë. C’en est la forme même et puisqu’il s’ agit d’établissement c’en est pour ainsi dire la forme
s le passé, puisqu’étant passé il est indéfaisable et définitif, il s’ agit de faire que le présent, tout mouvant, tout fécon
le cercueil sera toujours taillé sur le cadavre, (sur l’être qu’il s’ agissait de mettre dedans).   Telle est l’initiale, telle
nte. Et que la bête dans le bocal n’était plus la bête. Et qu’il ne s’ agissait pas d’être tranquille pour connaître la réalité,
l sera quand il sera passé, c’est se dessaisir de l’être même qu’il s’ agit de connaître, c’est le livrer d’avance aux lament
ensée. Il consiste à les modeler constamment sur la réalité dont il s’ agit à chaque fois. Leur conception n’est pas assez un
ujours présent. Et il exerce toujours cette affreuse poussée. Il ne s’ agit pas de convaincre, il s’agit de vaincre et même i
toujours cette affreuse poussée. Il ne s’agit pas de convaincre, il s’ agit de vaincre et même il s’agit de n’être pas vaincu
ée. Il ne s’agit pas de convaincre, il s’agit de vaincre et même il s’ agit de n’être pas vaincu ou plutôt il s’agit de n’êtr
agit de vaincre et même il s’agit de n’être pas vaincu ou plutôt il s’ agit de n’être pas écrasé. Et non pas seulement de n’ê
négatif du positif est le positif est le négatif du négatif. Il ne s’ agit pas de murailles chancelantes que l’on redressera
t que l’on remettrait en place et au besoin que l’on rebâtirait. Il s’ agit de murailles chancelantes que l’on soutient avec
81 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
érieurs de l’action. On ne sent pas la lumière pour sentir, mais pour agir et mouvoir. La spécialisation des sensations s’ex
laton et de ses modernes disciples ? Les objets extérieurs, quand ils agissent simultanément ou successivement sur notre sensibi
erspective qui se forme d’elle-même dans l’imagination. De plus, nous agissons nous-mêmes pour produire du changement ; nous pas
correspond au non-différent est lui-même dérivé. Primitivement, il s’ agit d’un rythme entre jouir et souffrir. Toutes les f
’aise Socrate et embarrassé peut-être Protagoras ; mais pourtant il s’ agit de nos perceptions et non des cubes eux-mêmes. « 
ées, tandis que les autres êtres ne les auront pas saisies. Au lieu d’ agir semblablement dans les cas semblables par un auto
tisme sans aucune conscience de la similitude, comme fait la bête, il agira semblablement dans les cas semblables avec consci
ensation, puisque c’est la sensation seule et non autre chose qu’il s’ agit de saisir : c’est l’ombre projetée sur le mur de
ment Aristote ; ajoutons que pouvoir, c’est toujours mouvoir. Je puis agir volontairement sur les choses par mes idées des c
roulant, comme les miennes, sous un crâne. Si mes idées et mes désirs agissent non seulement sur mon propre monde, mais encore s
lent aux rapports des réalités ? Pour cela nous n’avons qu’un moyen : agir et nous mouvoir selon notre idée, afin de voir si
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — Post-scriptum » pp. 154-156
de ses relations avec son frère le ministre de la guerre. L’éditeur a agi comme ayant droit de réconcilier après leur mort
où les manuscrits nous permettent de le contrôler, a perpétuellement agi comme s’il avait eu droit d’arranger et de tradui
ci un passage en regard de celui qu’a publié M. René d’Argenson. Il s’ agit du garde des sceaux d’Argenson tel qu’il était en
83 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
e, avec une Idée du Bien qui domine toutes les autres : les raisons d’ agir s’échelonneraient au-dessous de l’Idée du Bien, l
cer pour cela dans l’étude de la psychologie en général. Mais il ne s’ agit que d’un point particulier : la nature humaine en
s de technique préparatoire, pas d’éducation efficace, surtout s’il s’ agit des plus hauts emplois. L’extrême rareté des homm
c’est-à-dire de la région même des forces disruptives auxquelles il s’ agit d’opposer une résistance ininterrompue. Ce princi
u pour l’autre système, non pas en détail, comme il arriverait s’il s’ agissait de contracter des habitudes, mais d’un seul coup,
la Déclaration des droits de l’homme est un défi jeté à un abus. Il s’ agissait d’en finir avec des souffrances intolérables. Rés
dre tout faits est plus facile que de les faire. Surtout, ils doivent agir sur une matière, servir d’armes de chasse ou de p
une résistance instinctive. La résistance n’est pas plus forte s’il s’ agit d’un pays plus lointain. Bien au contraire, elle
pliqueraient nos deux lois dans le cas qui nous l’a fait ouvrir. Il s’ agissait du souci de confort et de luxe qui semble être de
on commençait à entrevoir l’autre, sans toujours s’apercevoir qu’il s’ agissait du même astre. Que le mysticisme appelle l’ascéti
sans encourager une « volonté de puissance » très particulière. Il s’ agira d’un empire à exercer, non pas sur les hommes, ma
vait mis à la disposition de l’homme des énergies insoupçonnées. Il s’ agissait d’énergies physico-chimiques, et d’une science qu
phie qui prétend atteindre l’esprit sans le chercher dans la durée. S’ agit -il de la relation de l’âme au corps ? La confusio
te demeure dans l’inconscient. Le corps est bien pour nous un moyen d’ agir , mais c’est aussi un empêchement de percevoir. So
84 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
le. C’est là, évidemment, une idée toute problématique, mais qui n’en agit pas moins sur notre intelligence et notre volonté
fait abstraction de toute autre qualité que celle de l’unité. Il ne s’ agit pas d’un cheval, d’un homme, mais du nombre 1. Or
ître et de comprendre, la puissance bonne, parce que nous jouissons d’ agir et de mouvoir, etc. En combinant les diverses qua
t ne sera jamais l’infinie perfection : c’est là chose entendue. Il s’ agit de savoir si cette possibilité constante de progr
de dire, avec Descartes, que cette puissance n’est rien ; car il ne s’ agit pas ici d’une puissance abstraite et nue comme ce
as ici d’une puissance abstraite et nue comme celle de l’école : il s’ agit d’une puissance vivante et concrète qui a toujour
la conscience même de ce qu’il y a de permanent dans notre manière d’ agir et de réagir, dans notre volonté intelligente. C’
85 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
ause prochaine, comme tout le livre, la toile, la partition dont il s’ agit , un acte physique de leur auteur, poussé par quel
suggère. L’interprétation des émotions sera simple et directe s’il s’ agit d’œuvres évidemment et franchement passionnées ;
ent et la désignent clairement soit en des passages éloquents, s’il s’ agit d’un livre, soit par le sujet ou le mouvement s’i
nts, s’il s’agit d’un livre, soit par le sujet ou le mouvement s’il s’ agit d’un tableau, soit en général par quelque excès p
taux, et ces derniers exprimés en termes définis de psychologie, il s’ agit de rassembler tous ces points épars, de les unir
que de l’intelligence dont ils donnent pour ainsi dire le tracé. Il s’ agit d’émettre sur le jeu et la nature des gros organe
86 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre IV. Cause immédiate d’une œuvre littéraire. L’auteur. Moyens de le connaître » pp. 57-67
ette question. Elle est matière à recherches scientifiques : car il s’ agit , non pas d’apprécier d’après notre goût personnel
s connaissances, qu’on n’explique pas encore les phénomènes dont il s’ agit de trouver la raison d’être. On se borne à précis
sement que puissent être opérées l’une et l’autre. Quand même il ne s’ agirait que de connaître l’auteur, il faut d’autres procé
ont plus maintenant des documents toujours destinés au public qu’il s’ agit d’interpréter : ce sont des paroles échappées dan
es motifs qui ont dirigé la plume d’un auteur, les influences qui ont agi sur sa pensée. Mais elle suggère toujours à qui s
87 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Avertissement sur la seconde édition. » pp. 23-54
. Elles ne se consument point en réflexions, lorsqu’il est question d’ agir  ; elles savent tout concilier, comme tout résoudr
lus respectés ; si s’exprimer avec chaleur & intérêt, dès qu’il s’ agit de tous ces importans objets, c’est être partial 
comment s’est exercée cette partialité ? Toutes les fois qu’il s’est agi des différens Auteurs que nous censurons, n’avons
nséquence & la perversité : telle a été constamment notre marche. Agir autrement, c’eût été affoiblir la seule digue qu’
d’en montrer. Que peut-on trouver de répréhensible dans cette façon d’ agir  ? Ce n’est pas tout ; qu’on compare notre prétend
88 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Introduction. Du bas-bleuisme contemporain »
maintenant, c’est la supériorité absolue qu’elles réclament. Il ne s’ agit plus d’émancipation, mais de domination. Le mot d
omme se prête à cet immense ridicule ! Même l’observation, quand il s’ agit de femmes, n’ose plus maintenant être cruelle. L’
ctivité humaine, identiquement ce que fait l’homme ; et comme il ne s’ agit ici que de littérature et d’art, est-elle d’organ
t d’art, est-elle d’organes, de cerveau, et même de main, lorsqu’il s’ agît d’art, capable des mêmes œuvres que l’homme, quan
dans lesquelles elles frétillent comme le poisson dans l’eau. Il ne s’ agit nullement de faire aux femmes, qui aiment tant à
89 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
t en ce sens, l’uniformité peut naître de l’égalité même. Mais s’il s’ agit de la différenciation ou de la densité, ou de la
it de conclure que si l’égalitarisme, une fois accepté, est capable d’ agir ou de réagir sur certaines de nos formes sociales
pose l’existence de chacune d’elles. Jusqu’à ce jour, lorsqu’il s’est agi d’expliquer l’apparition de quelqu’une de ces for
iologiques, on sait qu’il dépend de conditions psychologiques qu’il s’ agirait d’analyser et de classer. — Inversement l’homogén
90 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « X »
s, et M. Blum aurait raison, si notre pensée était la leur, et s’il s’ agissait , en effet, de trouver les mêmes choses qu’ils ont
ut simplement avoir leur génie pour avoir leur pensée. Mais de quoi s’ agit -il ?35 Il n’est pas du tout question de découvrir
uestion de découvrir ce que les grands écrivains ont découvert ; il s’ agit d’appliquer leurs procédés pour découvrir autre c
91 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
compris notre courbure d’âme originelle, que nous désirons, voulons, agissons . Notre passé se manifeste donc intégralement à no
ont beau être les mêmes, ce n’est plus sur la même personne qu’elles agissent , puisqu’elles la prennent à un nouveau moment de
oute mon état actuel s’explique par ce qui était en moi et par ce qui agissait sur moi tout à l’heure. Je n’y trouverais pas d’a
dans le règne animal ; elle devient presque insurmontable quand il s’ agit des végétaux. Cette difficulté tient d’ailleurs à
ent, les corps inorganisés, qui sont ceux dont nous avons besoin pour agir et sur lesquels nous avons modelé notre façon de
tions que suppose aujourd’hui le transformisme, la même parenté. Il s’ agirait , il est vrai, d’une parenté idéale et non plus d’
le. Ces raisons ont moins de force, nous le reconnaissons, quand il s’ agit d’un organisme rudimentaire tel que l’Amibe, qui
turels à notre intelligence. Originellement, nous ne pensons que pour agir . C’est dans le moule de l’action que notre intell
culation est un luxe, tandis que l’action est une nécessité. Or, pour agir , nous commençons par nous proposer un but ; nous
es parties de l’œil, le mot est pris dans un sens tout nouveau : il s’ agit cette fois d’un ensemble de changements non seule
u’une modification du germe, qui influence la formation de la rétine, agisse en même temps aussi sur celle de la cornée, de l’
ère. Mais il n’en serait plus de même, dans l’hypothèse où la lumière agirait directement sur la matière organisée pour en modi
naire trois sens de ce terme qui sont tout différents. Une cause peut agir par impulsion, par déclanchement ou par dérouleme
ment par impulsion. L’étincelle qui provoque l’explosion de la poudre agit par déclanchement. La détente graduelle du ressor
-chimique, c’est ce qu’on peut lui accorder, à la rigueur, quand il s’ agit de changements dans la coloration de la peau. Mai
contraire, c’est bien une activité interne qu’on invoque, alors il s’ agit de tout autre chose que de ce que nous appelons d
de la mère avait engendré des « cytotoxines » spécifiques, lesquelles agissaient sur l’organe homologue du fœtus 44. Il est vrai q
érédité d’une tare, et tout se passe comme si le soma du parent avait agi sur son germen, quoiqu’en réalité germen et soma
mal, et non pas dans le monde végétal. Chez l’animal lui-même, elle n’ agira que sur les points directement ou indirectement s
ou indirectement soumis à l’influence de la volonté. Là même où elle agit , on ne voit pas comment elle obtiendrait un chang
révéler le fond des choses, mais de nous fournir le meilleur moyen d’ agir sur elles. Or, la physique et la chimie sont des
est une vision efficace, limitée aux objets sur lesquels l’être peut agir  : c’est une vision canalisée, et l’appareil visue
mpliquée, nous répondrions que la vie est, avant tout, une tendance à agir sur la matière brute. Le sens de cette action n’e
92 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
la mémoire. Nous disions que le corps, interposé entre les objets qui agissent sur lui et ceux qu’il influence, n’est qu’un cond
tte coupe, notre corps occupe le centre. Les choses qui l’environnent agissent sur lui et il réagit sur elles. Ses réactions son
posé entre les objets qui l’influencent et les objets sur lesquels il agit , en revanche, replacé dans le temps qui s’écoule,
ssée n’est peut-être pas détruite, mais vous lui enlevez tout moyen d’ agir sur le réel, et par conséquent, comme nous le mon
imées dans ma mémoire. On emploie les mêmes mots dans les deux cas. S’ agit -il bien de la même chose ? Le souvenir de la leço
que mon habitude de marcher ou d’écrire ; elle est vécue, elle est «  agie  », plutôt qu’elle n’est représentée ; — je pourra
ifient l’organisme, créent dans le corps des dispositions nouvelles à agir . Ainsi se forme une expérience d’un tout autre or
utre mémoire, plus naturelle, dont le mouvement en avant nous porte à agir et à vivre. Quand les psychologues parlent du sou
tive, répandue sur la surface des images elles-mêmes, et qui pourrait agir comme une cause physique d’attraction réciproque 
a plus lieu, sans que la mémoire visuelle soit pratiquement abolie. S’ agit -il bien alors, comme nous le prétendons, d’une si
tre, inverse, qui ramène l’image à la périphérie. Il est vrai qu’il s’ agit ici d’images photographiées sur l’objet même, et
jet lui-même. Qu’on ne voie pas ici une simple question de mots. Il s’ agit de deux conceptions radicalement différentes du t
tive, sont les images de la rêverie ou du rêve ; ce que nous appelons agir , c’est précisément obtenir que cette mémoire se c
us désirons articuler un son ou un autre, nous transmettons l’ordre d’ agir à tels ou tels de ces mécanismes moteurs. Mais si
virtuelles elles-mêmes, pour devenir réelles, doivent tendre à faire agir le corps, à lui imprimer les mouvements et attitu
93 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
le libre arbitre, la responsabilité, le devoir, le droit ; mais il s’ agit maintenant d’un débat tout autrement sérieux que
i en effet, ce n’est plus de rapports entre objets différents qu’il s’ agit , comme entre les objets de la géométrie, de la ch
âme pensante, puisqu’il n’admet pas qu’elle ait besoin d’organes pour agir , Aristote ne se borne point à reconnaître pour le
es, Maine de Biran, une âme qui vit d’elle-même et par elle-même, qui agit , s’observe, se contemple dans les profondeurs de
toute nouvelle la question des rapports de l’âme et du corps. Il ne s’ agit plus ici d’une action certaine, mais vague, du ph
es observations tirées des états pathologiques du corps humain ; il s’ agit des conditions physiologiques de tous les grands
e, mais en changeant de caractère et de méthode. Si l’on ne peut plus agir directement sur la volonté, qui n’est jamais libr
agistrats ; ils font de l’homme vicieux ou criminel un malade qu’il s’ agit non de punir, mais de guérir, et auquel il y a li
ffisent pas. La mesure de l’angle facial a son importance, quand il s’ agit de notables proportions, comme dans la classifica
raite ; nous n’avons aucune expérience d’une entité de ce genre. Il s’ agit ici d’un composé, d’un phénomène à deux faces, ps
lle les apparences de l’hallucination par leurs façons de parler et d’ agir  ; mais il suffit d’entrer dans l’analyse intime d
94 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Introduction » pp. 2-6
du vrai n’est pas sa première et essentielle préoccupation ? Qu’il s’ agisse de l’évolution politique, religieuse ou littérair
logie ; l’une applique ce que l’autre a trouvé et prouvé ; l’une veut agir immédiatement sur les hommes et les choses ; l’au
erreur, doit se défaire autant qu’il peut de sa personnalité. Il ne s’ agit pas pour lui de dire ce qu’il aime ou ce qu’il dé
95 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VI. Recherche des effets produits par une œuvre littéraire » pp. 76-80
e et de son auteur nous révèle ainsi des causes particulières qui ont agi sur lui et sur elle, de même cette étude peut nou
ure : mais elle en a d’autres qu’on ne saurait oublier. Si la société agit sur elle, elle réagit à son tour sur la société.
n peuvent, suivant les circonstances, en ressentir le contre-coup. S’ agit -il de vie politique ? Qui niera que les chansons
96 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »
e moi personnellement, Lecteur ; mais songe un peu, et vois s’il ne s’ agit pas aussi de toi. XIII (Après avoir lu les Époque
plus que jamais aux jugements qui tiennent au vrai goût, mais il ne s’ agit plus de venir porter des jugements de rhétorique.
et mettre en jeu à la fois dans un instant donné le plus de rapports, agir en masse et avec concert, c’est là le difficile e
lle opinion, à porter tel ou tel jugement, et à désirer, à espérer, à agir en conséquence. XXVI On peut avoir un idéal plus
97 (1894) Propos de littérature « Chapitre Ier » pp. 11-22
i vint-il, n’osant vouloir ? Faut-il choyer un songe que l’on ne peut agir  ? Mais celui-là m’a emportée qui leva vers moi se
nne la Douleur, qu’importe ? Elle est, et tu existes en elle. Aime et agis pour être selon la vie, aime et agis pour être se
, et tu existes en elle. Aime et agis pour être selon la vie, aime et agis pour être selon toi-même ; aime et agis pour la J
ur être selon la vie, aime et agis pour être selon toi-même ; aime et agis pour la Joie d’être. » Pour M. de Régnier rien n’
98 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »
osophie, qui en était, peut donc tenir sur une carte à jouer. Il ne s’ agit que de l’y faire tenir. Et ce n’est point diffici
rer de ses travaux. » Personne ne le croit, en effet ; seulement il s’ agit de savoir quelle fut cette influence, si elle éta
e vide d’un si long espace, mais l’a comblé sans le remplir ! Il ne s’ agit pas ici, bien entendu, des talents du gymnaste in
rie des noms, comme les perroquets, sans rien y comprendre, mais il s’ agit des hommes qui représentent pour les avoir réelle
99 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre II. Corneille »
les. Il a peint des femmes toujours viriles, parce que toujours elles agissent par volonté, par intelligence, plutôt que par ins
té curieuse et noble. Si l’estime en effet détermine l’amour, il faut agir , non pour l’amour, mais pour l’honneur, pour le d
nsi on ne mérite l’amour qu’en ne faisant rien pour lui. Mais il ne s’ agit pas de le sacrifier. Ecoutez Rodrigue : Qui m’ai
res passions se réduiront à la connaissance. Et de là tout principe d’ agir est transporté à la raison, toute force d’agir à
de là tout principe d’agir est transporté à la raison, toute force d’ agir à la volonté. Là est le trait original, et capita
, les femmes comme les hommes, les scélérats comme les généreux. Tous agissent par des déterminations de la volonté, d’après des
s. De là enfin résulte que ces héros sont des raisonneurs : car ils n’ agissent pas par aveugles impulsions, et les objets même d
100 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
es derniers, en tant que tels, on ne saurait tirer le psychique. Il s’ agit de savoir si l’activité, si la volonté est un de
semble de sensations passives qui, combinées, donnent l’illusion de l’ agir et du vouloir ; aucune combinaison de passivités
gestes et où les jambes se remuent, c’est une opinion enfantine. Nous agissons toujours, nous exécutons toujours quelque chose,
n lui-même est toujours continu et toujours général ; nous voulons et agissons tout entiers, et les réactions tranchées contre l
a première, en effet, ne connaît pas la place du cerveau où elle peut agir , ni le moyen d’y agir pour produire le mouvement 
ne connaît pas la place du cerveau où elle peut agir, ni le moyen d’y agir pour produire le mouvement ; il faut donc qu’il y
le mouvement ; il faut donc qu’il y ait une volition inconsciente qui agit sur le point P du cervelet où le nerf moteur pren
/ 2561