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1 (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »
lé Roman de Renart. Là, c’est l’épopée, pour mieux dire, l’épopée des animaux représentant des hommes ; mais ce n’est pas la fa
re. Il y en a d’autres. Son grand amour, sa grande affection pour les animaux , que nous avons déjà prise sur le fait et que nou
édantisme du terme, c’est-à-dire qu’il y a des fables où figurent des animaux et seulement des animaux   il y a, en troisième l
-à-dire qu’il y a des fables où figurent des animaux et seulement des animaux    il y a, en troisième lieu, les fables que j’app
p : les fables zoologiques, c’est-à-dire les fables où paraissent des animaux , doivent être sous-partagées en deux classes, les
imaux, doivent être sous-partagées en deux classes, les fables où les animaux sont véritablement des hommes, ne sont que des ma
nt que des masques de l’humanité, ne sont que des hommes travestis en animaux pour l’intérêt de la moralité ou de la satire que
ne comme un homme qui fait la satire de l’humanité sous des masques d’ animaux et l’on ne voyait que cela. On crut que toutes se
z lui, je crois, qu’une partie de la vérité. Il y a des fables où les animaux sont des prétextes, et pas autre chose, et où, so
auvage. Il y a beaucoup de fables qui sont ainsi, où le caractère des animaux disparaît à cause du caractère particulier que La
Fontaine leur attribue, parce qu’il songe à un homme et non pas à un animal  Et puis ailleurs il y a des fables — assez nombr
il y a des fables — assez nombreuses aussi — zoologiques encore, où l’ animal est bien peint pour lui-même, selon la physionomi
les zoologiques où La Fontaine a peint des hommes sous les traits des animaux . Pour vous en donner comme le caractère général,
flatteur et d’un imbécile qui est flatté, et non pas du caractère des animaux . De même la Grenouille qui veut se faire aussi gr
’a pas ou ne semble pas avoir ; il la dépeindra comme un pauvre petit animal faible, timide, toujours inquiet, toujours sur le
ontaine n’est qu’un satirique des hommes présentés sous le masque des animaux . Je vous citerai encore la Besace parce qu’elle e
s intéressante à cet égard. Dans la Besace, Jupiter convoque tous les animaux et leur dit : « Je veux vous redresser un peu, vo
s, chacun pour soi-même, ils se trouvent tous très bien. Ici tous les animaux n’ont qu’un caractère, ce qui est, par définition
re et le plaisir de se regarder au miroir, défaut précisément que les animaux n’ont ni les uns ni les autres, ce semble bien. L
es sous le masque des bêtes. » Il y aurait encore à vous signaler les Animaux malades de la peste, fable qui est, comme ampleur
e forte satire, une satire de premier rang et de premier plan, où les animaux n’ont que des caractères d’homme. Le lion, c’est
éral, venant prouver par sa harangue Qu’il fallait dévouer ce maudit animal , Ce pelé, ce galeux d’où venait tout le mal. Lou
peu près le même caractère, et au point de vue de la physionomie des animaux c’est faux ; mais ce n’est pas la figure des anim
physionomie des animaux c’est faux ; mais ce n’est pas la figure des animaux que peint ici La Fontaine. Et dans sa moralité, q
anthropologique, anthropomorphique, c’est-à-dire donnant la forme des animaux aux hommes qui sont en scène. Eh bien, cette fabl
n secret ; il nous dira : Oui, je peins les hommes sous le masque des animaux . Grâce aux Filles de mémoire, J’ai chanté des an
le masque des animaux. Grâce aux Filles de mémoire, J’ai chanté des animaux  ; Peut-être d’autres héros M’auraient acquis moin
D’abord tous les défauts que La Fontaine déclare avoir attribués aux animaux sont plutôt des défauts d’hommes, vous le voyez :
e, pourtant, Que les fous vont l’emportant. Or ce n’est pas chez les animaux que les fous vont l’emportant. Nous avons ce priv
Nous avons ce privilège que la folie est notre apanage. Et enfin, les animaux menteurs. Ils ne sont pas menteurs en général, il
entre ces deux mots-là. Et enfin « tout homme ment », et non pas tout animal . Nous voici pleinement dans La Fontaine déclarant
arant qu’il a fait la fable en peignant des hommes sous la figure des animaux , et pas autre chose ; du moins il le dit ici. Mai
eulement un moraliste, mais aussi un animalier. Sur ces fables où les animaux sont véritablement des animaux, sur ce point auss
si un animalier. Sur ces fables où les animaux sont véritablement des animaux , sur ce point aussi La Fontaine s’est prononcé, i
Ce qu’ils disent s’adresse à tous tant que nous sommes. Je me sers d’ animaux pour instruire les hommes. Il n’a pas dit « pour
si précieux qui consiste à nous dire que, en somme, ce sont bien les animaux qu’il peint pour qu’ils nous servent de maîtres e
trop longue ; en voici le sens : Vous savez que Circé a transformé en animaux tous les compagnons d’Ulysse, excepté Ulysse lui-
us sage des hommes et qu’un homme tel que lui ne se transforme pas en animal si facilement. Mais tous les compagnons d’Ulysse,
ez, ne sont pas autre chose que des imbéciles, ont été transformés en animaux , ce qui ne les change pas beaucoup. Or, à un mome
ommes, les rendre à leur nature première. Or, que lui disent tous les animaux  ? Ils lui disent : « Mais nous sommes très bien c
prouve que La Fontaine veut montrer l’imbécillité des hommes devenus animaux . Oui, cela pourrait être ainsi, l’imbécillité des
Oui, cela pourrait être ainsi, l’imbécillité des hommes qui, devenus animaux , ne veulent pas redevenir hommes. Mais cela dépen
ble prend un tout autre caractère, elle prend celui d’un poème où les animaux font leur leçon aux hommes et leur montrent combi
on aux hommes et leur montrent combien les hommes sont inférieurs aux animaux  ; elle prend le caractère du voyage de Gulliver a
ne veux point changer d’état. » Ulysse espère réussir mieux avec un animal moins fier et qui n’est pas le roi des animaux.
e réussir mieux avec un animal moins fier et qui n’est pas le roi des animaux . Ulysse du lion court à l’ours : « Eh ! mon frèr
e ; Toi qui parles, qu’es-tu ? N’auriez-vous pas, sans moi, Mangé ces animaux que plaint tout le village ? Que font les hommes
x), mais je dis que La Fontaine a pris la fable comme un poème où les animaux donnent des leçons aux hommes et des leçons qui n
, dans une foule de fables de La Fontaine. La Fontaine nous peint les animaux , et cette fois en eux-mêmes, comme ils sont ou co
x-mêmes, comme ils sont ou comme il croit les voir, il nous peint les animaux pour qu’ils nous servent de maîtres, pour qu’ils
eils au lieu d’un, tous les marais seront desséchés ! » Enfin c’est l’ animal qui a continuellement peur, exactement comme le l
ot. L’âne n’est pas une mauvaise bête, et La Fontaine, qui devant les animaux , quand il les surprend en défaut, par accident, e
La Fontaine. C’est une erreur. L’âne n’est pas, le moins du monde, un animal sot, mais enfin voilà l’âne selon La Fontaine, ce
défauts et les qualités que La Fontaine voit dans un certain nombre d’ animaux , mais c’est surtout sur les défauts que je viens
est surtout sur les défauts que je viens d’insister. Les qualités des animaux , pour y venir décidément, il les a vues ou cru le
ion, avec une force de perspicacité extraordinaires. Les qualités des animaux que La Fontaine a cru voir sont celles-ci : La so
La Fontaine a cru voir sont celles-ci : La solidarité avant tout. Les animaux sentent le besoin de se secourir les uns les autr
   l’erreur consiste à avoir cru constater de la solidarité entre les animaux de différentes espèces, ce qui est faux. Les anim
darité entre les animaux de différentes espèces, ce qui est faux. Les animaux d’espèces différentes ne connaissent aucune solid
s que La Fontaine n’a pas connus. Par exemple, l’hirondelle qui est l’ animal le plus individualiste, le plus domestique qui so
ou à laquelle il est arrivé quelque malheur. La solidarité parmi les animaux existe donc ; La Fontaine l’a prise seulement d’u
nu les fables des Indiens que La Fontaine introduit la solidarité des animaux dans ses fables, et que la solidarité entre des a
olidarité des animaux dans ses fables, et que la solidarité entre des animaux différents d’espèce est affirmée. Par exemple, da
e très ancienne que l’on trouve dans leurs plus vieux poèmes, que les animaux font des sociétés les uns avec les autres même lo
tion qui lui permettait d’étendre le champ de la solidarité entre les animaux . Autre qualité des animaux, selon La Fontaine, la
tendre le champ de la solidarité entre les animaux. Autre qualité des animaux , selon La Fontaine, la bonté. Ici, il faut citer
iquité où l’escarbot, précisément à cause de cela, parce qu’il est un animal très petit, rend de très grands services à Jean L
ctère de tranquillité devant la mort  non pas devant le danger, car l’ animal sait se soustraire au danger  mais tranquillité,
s la vanité, la fatuité. Quoique j’aie dit du mulet, presque jamais l’ animal n’a rien qui ressemble à ce défaut. Ce qui vous i
que là où La Fontaine n’a pas parlé, ou a peu parlé d’une qualité des animaux , c’est Pascal qui vient, en quelque sorte, à son
ement à l’espèce, voilà encore une grande, la plus grande qualité des animaux , et c’est certainement celle qu’ils peuvent nous
utez à La Fontaine, qui a peu parlé du dévouement à l’espèce chez les animaux , qui n’a presque pas parlé de leur patience, qui
t, c’est depuis La Fontaine que l’on a eu un certain respect pour les animaux , un certain sentiment qui est mêlé d’affection, d
de pitié, et, d’une manière particulière, de vénération à l’égard des animaux . Ceci n’était pas occidental, et il me semble que
tal que depuis La Fontaine. C’est depuis lui que Buffon a dépeint les animaux comme ayant un caractère, et souvent très aimable
que, d’une façon assez fade, je le reconnais, Florian nous montre des animaux solidaires aussi les uns des autres (le Lapin et
ais enfin, fable qui, pour ce qui est de l’instinct de solidarité des animaux entre eux, se rattache tout à fait à La Fontaine)
n et pas trop sympathique ; mais la tendresse de La Fontaine pour les animaux s’est étendue, en quelque sorte, et a dépassé les
it quitter la vie et tous les maux, C’est vous qui le savez, sublimes animaux . …………………………………………………. Gémir, pleurer, crier est é
êtes. Il a crié à son siècle : Vous me direz ce que vous voudrez, les animaux ne sont peut-être ni aussi bons, ni aussi ridicul
e les rappelle seulement très brièvement. Les fables prouvant que les animaux ont de l’esprit, qui sont renfermées dans le Disc
Qu’en vain elle a mis ses efforts A confondre et brouiller la voie, L’ animal chargé d’ans, vieux cerf, et de dix cors, En supp
ire exacte des castors, des castors qui, non seulement ont l’instinct animal , l’instinct proprement dit animal, mais l’instinc
s qui, non seulement ont l’instinct animal, l’instinct proprement dit animal , mais l’instinct social, qui ont une hiérarchie d
il y a de certain, c’est que La Fontaine a défendu l’intelligence des animaux par tous les arguments possibles et par des argum
à leur intelligence. Mme de Sévigné disait : « Oh ! oh ! serviteur… l’ animal , une machine ! Une machine qui aime, une machine
Il sait très bien, et il l’a assez montré et voulu le montrer, que l’ animal est une âme, mais il veut, de plus, qu’il soit un
beaucoup discuté sur ce point. Je suis souvent porté à croire que les animaux sont plus intelligents que nous, et j’ai sans dou
i. Ce qui fait notre infériorité, apparente sans doute, vis-à-vis des animaux , c’est que nous avons la parole, et dès lors tout
ndant toute une journée sans croire qu’ils sont bien inférieurs à des animaux . Mais on ne réfléchit pas que les animaux n’ayant
sont bien inférieurs à des animaux. Mais on ne réfléchit pas que les animaux n’ayant pas la parole, c’est pour eux un avantage
Nous ne pouvons pas le savoir ! Donc, il ne faut pas être sûr que les animaux ont plus d’intelligence que nous, mais il faut êt
r Pascal encore. Pascal est cartésien sur ce point ; il croit que les animaux ne sont pas susceptibles de progrès, et il croit
la vérité sur ce point. Il laisse échapper l’aveu que précisément les animaux sont capables de progrès. Le passage est très cur
ement la raison que de la mettre en parallèle avec l’intelligence des animaux , puisqu’on en donne la principale différence, qui
a première fois que la dernière. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce mouvement occulte… » Il l’assur
il n’est pas au courant de la science moderne qui a démontré que les animaux sont très susceptibles de progrès. On expérimente
sens médical du mot, extrêmement intéressantes à cet égard. Or, si l’ animal est capable de progrès, de changements, de modifi
ître quelques-unes des observations qu’on a faites sur l’aptitude des animaux à changer leur champ d’opération selon les circon
e nouvelle, puisque la nature n’ayant pour objet que de maintenir les animaux dans un ordre de perfection bornée, elle leur ins
’est ce que je crois être la vérité. La différence entre l’homme et l’ animal est celle-ci : nous sommes des animaux qui ont co
a différence entre l’homme et l’animal est celle-ci : nous sommes des animaux qui ont continué. Je m’explique. L’animal, comme,
celle-ci : nous sommes des animaux qui ont continué. Je m’explique. L’ animal , comme, hélas ! dans sa première nature, dans sa
me, a eu à apprendre tout pour soutenir et défendre sa pauvre vie ; l’ animal comme l’homme. L’animal a appris un certain nombr
t pour soutenir et défendre sa pauvre vie ; l’animal comme l’homme. L’ animal a appris un certain nombre de choses nécessaires
ue chose en lui l’a dit. Nous, peut-être, parce que, étant, parmi les animaux , au nombre des plus faibles, nous avons eu (nos g
e sécurité suffisante pour n’avoir plus besoin d’avancer. L’homme est animal inventeur éternel, parce qu’il en a contracté le
2 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
s phénomènes chimiques que l’on regarde comme la source de la chaleur animale . Admettant cette théorie comme vraie, le raisonne
rouver que cela dépendait de l’état d’abstinence où se trouvaient les animaux herbivores, et que chez tous les lapins, ainsi qu
ralement alcalines, mais on a su de plus qu’il fallait considérer les animaux herbivores à jeun comme des carnivores se nourris
e faux, à savoir, qu’il ne se formerait pas de sucre dans l’organisme animal . — Il existe une fonction animale qui produit du
merait pas de sucre dans l’organisme animal. — Il existe une fonction animale qui produit du sucre, et dont le diabète n’est qu
qu’un état pathologique. — Caractères chimiques des matières sucrées animales et végétales. — Sucres de la première et de la de
à distinguer les sucres et à les reconnaître dans les divers liquides animaux . — Alcalis caustiques, réactif cupropotassique, e
res à enlever la coloration et les matières albuminoïdes aux liquides animaux qui renferment du sucre. Messieurs, Nous avons
tances qu’il avait à digérer, qu’il était alcalin dans l’alimentation animale , et devenait acide dans l’alimentation végétale,
s aliments de ses malades, qu’il soumettait à un régime exclusivement animal et graisseux. En 1803, Nicolas et Gueudeville pub
de l’azote ; ils soumettaient, comme Rollo, leurs malades à une diète animale , et leur administraient en outre de l’ammoniaque
ue nous avons récemment établie, existe dans l’homme et chez tous les animaux . Nous devons actuellement vous faire son histoire
r la présence de cette matière dans les différents liquides ou tissus animaux . Cela nous permettra ensuite d’aller plus vite da
e fruits, de fécule ou d’amidon, etc. Les sucres appartenant au règne animal sont : les sucres de lait, le sucre normal produi
circonstances où nous opérerons. Du reste, en nous servant de charbon animal pour décolorer le liquide supposé alcoolique, nou
u sucre dans de l’eau pure ; mais lorsqu’on a à agir sur des liquides animaux , il faut préalablement avoir le soin de les débar
cupro-potassique ni avec la potasse. Mais j’ai trouvé que le charbon animal est un moyen plus simple pour enlever les matière
e optique impossible. Je fais une bouillie assez épaisse avec le noir animal et cette urine sanguinolente ; je jette sur un fi
que, etc., ont été retenus complétement sur le filtre avec le charbon animal . Je ne sache pas qu’on ait signalé encore cette a
che pas qu’on ait signalé encore cette action particulière du charbon animal pour précipiter les matières albuminoïdes, mais e
re totalement privé de sa caséine et de sa matière grasse par le noir animal  ; il en est ainsi de beaucoup d’autres liquides a
se par le noir animal ; il en est ainsi de beaucoup d’autres liquides animaux . Il faut employer une quantité de charbon en rapp
ployer une quantité de charbon en rapport avec la quantité de matière animale contenue dans le liquide que l’on veut purifier.
me à l’eau tiède. Le sucre, au contraire, qui était dans les liquides animaux , quelle que soit son espèce, n’a été aucunement r
er des matières étrangères redissoutes. Je recommande donc le charbon animal comme un moyen très expéditif et indispensable qu
très expéditif et indispensable quand on veut essayer quelque liquide animal au réactif cupro-potassique. Quand on voudra, par
ns une clinique, faire cet essai, il suffira d’ajouter un peu de noir animal à l’urine, on jettera sur un filtre, et l’on recu
lose pouvant réduire le réactif cupro-potassique. À l’aide du charbon animal , on peut même extraire le sucre dans des parties
de du charbon animal, on peut même extraire le sucre dans des parties animales semi-solides ou réduites à l’état de bouillie, ai
e de rechercher et de constater le sucre dans les liquides et organes animaux avant d’entrer dans l’examen de la fonction qui p
ns l’examen de la fonction qui produit cette matière dans l’organisme animal , et dont nous commencerons l’histoire dans la séa
est un phénomène appartenant aux deux règnes des êtres vivants. — Les animaux forment de la matière sucrée. — Le foie est charg
e, qui jusqu’alors était restée inconnue. — Le foie de l’homme et des animaux renferme toujours de fortes proportions de sucre
l’état physiologique. — Observation chez l’homme, expériences sur les animaux dans toute l’échelle zoologique. — Quantité de su
er aujourd’hui que la production du sucre est un fait commun au règne animal et au règne végétal. J’ai à vous apprendre ensuit
et au règne végétal. J’ai à vous apprendre ensuite quel est, dans les animaux , l’organe qui accomplit cette fonction glycogéniq
e les principes immédiats en général qui se rencontrent dans le règne animal étaient formés exclusivement par les végétaux, où
le règne animal étaient formés exclusivement par les végétaux, où les animaux ne faisaient que les puiser pour se les assimiler
truire. Sans aucun doute il existe entre le règne végétal et le règne animal une sorte de relation nécessaire, mais cependant,
ion nécessaire, mais cependant, comme la vie est plus élevée chez les animaux , comme les phénomènes y sont plus complexes, il e
té supérieure. Quoi qu’il en soit, quand on trouvait du sucre dans un animal , on croyait que cette matière était constamment d
mentation. On admettait que la quantité de sucre qui existait dans un animal devait varier en raison même de la nature de son
st pas ainsi : le sucre existe normalement dans le sang chez tous les animaux herbivores ou carnivores, et les quantités de suc
ent, Messieurs, à ce qu’il y a une fonction qui produit chez tous ces animaux de la matière sucrée, indépendamment de l’espèce
ne question physiologique ; il faut surtout l’expérimentation sur les animaux qui, permettant de suivre dans un être vivant le
de la fonction qui nous occupe. Il y a dans l’homme et dans tous les animaux un organe qui produit le sucre, c’est le foie ; e
ère. Pour s’en convaincre, il suffit de prendre le tissu du foie d’un animal quelconque, récemment tué, de le broyer, de le fa
un liquide opalin légèrement jaunâtre, que l’on décolore par le noir animal et que l’on filtre de nouveau. Le liquide passe a
les, du cerveau, tous organes provenant du bœuf, c’est-à-dire du même animal dont nous avons trouvé le foie très sucré. Vous v
à brûler comme vous le voyez ; mais il a toujours conservé une odeur animale particulière. Maintenant, si nous voulions savoir
de vous le démontrer chez le bœuf, est un fait général dans la série animale , que nous avons constaté depuis l’homme jusqu’aux
l’homme, pour correspondre physiologiquement à celles faites sur les animaux , devraient être instituées sur des individus surp
e. J’ai poursuivi cette présence du sucre dans le foie, dans la série animale , et j’ai pris, autant qu’il m’a été possible, des
pour juger de la généralité de la fonction glycogénique dans le règne animal , de jeter les yeux sur la liste suivante, que j’a
des tubes contenant de l’alcool provenant du foie de certains de ces animaux . Nous avons dans ce tube de l’alcool provenant d’
sur de la chaux ou sur de la potasse, ils ont généralement une odeur animale sui generis. L’alcool de poisson a surtout une od
u sucre dans le foie est un fait général existant dans toute la série animale , et que la fonction qui produit cette substance a
quelle est la nature du sucre contenu dans le foie de l’homme et des animaux . D’après les réactions que nous avons mises en us
olorer et le clarifier, en y ajoutant une quantité suffisante de noir animal neutre, bien lavé et en portant le mélange à l’éb
opalescente, qui ne peut pas être complètement enlevée par le charbon animal . Il faut alors traiter le liquide par quelques go
it, dans tous les cas, se passer de sous-acétate de plomb. Le charbon animal suffit toujours ; seulement il faut l’ajouter en
présence ou à la quantité de sucre. Dans cette expérience, le charbon animal seul avait suffi pour clarifier complétement le l
deux ans ; mais nous avons aujourd’hui obtenu à froid avec le charbon animal et la pulpe du foie frais un liquide sucré bien c
is ensuite on a broyé cette pulpe avec une grande quantité de charbon animal , de manière que toute l’humidité fût absorbée et
ce que le sucre étant une substance qui entre dans l’alimentation des animaux , on est obligé de se demander si c’est là la sour
ans l’économie. Nous avons fait ces expériences sur un grand nombre d’ animaux  ; nous avons choisi des chiens, et on les a nourr
e la viande, pendant six et même huit mois ; au bout de ce temps, les animaux ont été sacrifiés, et l’on a trouvé dans leur foi
démonstration se tire de l’examen du sang avant et après le foie. Un animal qui ne mange ni sucre ni fécule n’en a pas dans l
n, un repas copieux, composé exclusivement de tête de mouton cuite. L’ animal est maintenant en pleine digestion. C’est à cette
xtrêmement rapide. De la main gauche, je saisis fortement le nez de l’ animal , et je fléchis le museau en bas, de manière à le
t et obliquement en avant, suivant une ligne dirigée vers le nez de l’ animal . Je pénètre ainsi d’emblée dans le crâne, en trav
ouvement à droite et à gauche pour dilacérer le bulbe rachidien, et l’ animal est mort.   Fig. 2.   La vie a donc été surpri
la veine porte ; les vaisseaux chylifères gorgés de chyle, puisque l’ animal est en digestion, se détachent en blanc sur la te
même manière : en ajoutant une quantité égale d’eau, puis du charbon animal , nous faisons bouillir et nous jetons sur un filt
essieurs, voulons-nous nous assurer que les matières que digérait cet animal ne contiennent elles-mêmes aucune trace de sucre,
rs, nous avons établi aujourd’hui qu’il existe du sucre chez tous les animaux , et en second lieu, que ce sucre se forme dans l’
cre qui se trouve normalement dans le foie de l’homme, et de tous les animaux s’y forme sur place, et ne peut pas être considér
le sang qui en sort en présente des quantités considérables. Chez un animal carnivore, cette expérience réussit constamment e
et de l’intestin consiste en fragments de tête de mouton cuits que l’ animal avait mangés, on n’y trouve pas les moindres trac
aintenant-le siège de la maladie. La présence du sucre dans le foie d’ animaux actuellement, et même depuis longtemps soumis à u
u certaines matières minérales ? Quand, en effet, on administre à des animaux certaines préparations métalliques de cuivre, de
re existe dans le foie avant toute espèce d’alimentation, lorsque les animaux sont encore dans la période de la vie fœtale. Vou
e nous le faisons ordinairement, avec une suffisante quantité de noir animal , pour retenir toutes les matières colorantes et a
la vie intra-utérine et que la matière sucrée augmente à mesure que l’ animal approche de la naissance. Voici, relativement à c
rouble dans l’organisme, en faisant, par exemple, mourir lentement un animal , de façon à laisser se consommer peu à peu la qua
uire de nouvelle. On démontre ainsi que le sucre n’existé que quand l’ animal est dans l’état physiologique, et que la fonction
auquel nous avons coupé hier soir les deux nerfs pneumogastriques. L’ animal est mort ce matin, c’est-à-dire environ quinze he
roduction du sucre, et entre le moment de l’opération et la mort de l’ animal , la quantité de sucre qui avait été antérieuremen
détruire. Nous ne devons plus en trouver la moindre trace, bien que l’ animal fût en pleine digestion de matières végétales au
foie. Ce serait même une manière de reconnaître si un individu ou un animal ont succombé à la suite d’une longue maladie, ou
s qu’il y en aura toujours dans le second, comme cela arrive chez les animaux de boucherie qui ont été tués dans un état de san
de santé parfaite. Le goût sucré d’ailleurs d’un foie provenant d’un animal sain ou malade suffit pour établir une différence
le tissu hépatique ne varie pas sensiblement, soit qu’on soumette un animal à une alimentation exclusivement animale, soit qu
ement, soit qu’on soumette un animal à une alimentation exclusivement animale , soit qu’on y introduise des substances féculente
es suivantes, qui, pour être plus comparables, ont été faites sur des animaux de même espèce, sur des chiens, dans les conditio
sur des chiens, dans les conditions normales de santé.   Tous ces animaux ont été sacrifiés, autant que possible, à la même
bonne heure dans le fœtus, qui semble si indispensable à la vie de l’ animal , puisqu’on le rencontre depuis les Invertébrés ju
onomie, et certainement l’une des plus constantes dans toute la série animale , se trouvait réduite à un rôle presque nul. Il n’
grande intensité de l’autre. Et d’abord, quand on veut suivre sur un animal le phénomène de la sécrétion biliaire, il faut pr
que vous voyez ici, et pour cela on opère de la manière suivante : L’ animal , à jeun depuis vingt-quatre heures, est placé sur
tablies, les fils tomberont, et nous aurons une fistule permanente. L’ animal survit en général à cette opération. On comprend
use sur ce point. Voici alors ce qu’on observe quand on fait manger l’ animal . Au moment de l’ingestion des aliments et pendant
’on voit la bile couler en très grande abondance par la fistule. Si l’ animal n’avait pas eu la vésicule ouverte, cette bile, a
é formée antérieurement et mise en réserve dans la vésicule. Chez les animaux qui n’ont pas de vésicule, chez le cheval, par ex
observateurs, et l’on savait très bien que, quand on fait jeûner les animaux , on trouve constamment chez eux la vésicule diste
bien plus nette quand on suit les phénomènes de la digestion chez les animaux des classes inférieures, chez des Mollusques par
e-exclusivement de cloportes et de larves, par conséquent de matières animales . Nous avons constamment trouvé du sucre dans leur
nt trouvé du sucre dans leur foie. Nous avons de plus suivi, chez ces animaux , l’ordre de succession des phénomènes digestifs.
rès brune, ne renfermant aucune trace de matière sucrée. Si alors ces animaux viennent à introduire dans leur estomac des subst
s parties anatomiques constitutives du foie sont, chez l’homme et les animaux vertébrés, des cellules groupées les unes à côté
onstituer par leur masse un lobule parfaitement visible chez certains animaux , tels que chez le cochon, et moins évident chez d
arées nous ont porté à conclure qu’il devait y avoir dans le foie des animaux vertébrés, comme dans celui des Insectes, où cett
ucrée ; nous prenons actuellement l’urine dans la vessie chez ce même animal , nous n’y trouvons pas de sucre. La bile elle-mêm
amais. Voici, par exemple, de la bile que nous venons d’extraire de l’ animal auquel nous avons fait une fistule biliaire et qu
dans lesquelles on les avait observés. En effet, Messieurs, si sur un animal tué en état de santé, vous examinez la bile conte
contact avec le tissu du foie, déjà même le lendemain de la mort de l’ animal on y trouvera du sucre en quantité notable. Que s
sente la figure 4, on peut reproduire ce phénomène en prenant, sur un animal récemment mis à mort, la vésicule du fiel B rempl
vis de la matière sucrée, dans un rapport exactement inverse. Chez un animal à jeun, par exemple, le sang qui arrive au foie n
rir l’existence et la formation fonctionnelle de cette matière dans l’ animal . L’analyse du sang tiré des veines superficielles
ne se trouve jamais qu’entre le foie et le poumon. Quand on prend un animal , carnassier par exemple, à jeun, ou dans l’interv
é de sang bien plus considérable, double et même triple chez certains animaux qui ont l’intestin très long comme les herbivores
foie, la fonction glycogénique, qui semblait sommeiller pendant que l’ animal était à jeun, se réveille. Peu à peu l’activité f
raduelle à mesure que le sang s’use et diminue dans l’organisme, si l’ animal est laissé à l’abstinence. Il existe donc une esp
in nombre d’heures se sont écoulées depuis le dernier repas, et que l’ animal est dans cet-état qu’on appelle à jeun, la format
dans le sang qui arrive au foie, nous avons eu bien soin de prendre l’ animal à jeun ou à une époque assez éloignée de son dern
peut être exagérée au point qu’il en sorte par les urines sans que l’ animal soit pour cela diabétique. Quoi qu’il en soit, da
ce de débordement sucré se manifeste également avec les alimentations animales ou féculentes, et il dure environ trois à quatre
ard, quand nous parlerons de la destruction du sucre dans l’organisme animal . Il y a cependant un liquide de l’économie dans l
ucre est une de ses parties constituantes. En effet, si l’on soumet l’ animal à l’abstinence, de façon à empêcher pendant quelq
cre qui sort alors du foie, et qui reste la même jusqu’au moment où l’ animal commence un nouveau repas, c’est-à-dire en n’ ; à
e sur les phénomènes que je vous ai annoncés. Nous prenons le premier animal , c’est-à-dire celui qui est à jeun, et nous allon
oumon. Pour cela nous prendrons du sang dans le cœur droit d’abord. L’ animal étant couché sur le flanc gauche, nous faisons un
veine jugulaire externe bien plus volumineuse que l’interne chez les animaux , à cause de la prédominance de la face. Nous isol
re, nous l’enfonçons à une profondeur variable suivant la taille de l’ animal  ; ici, pour ce chien de taille moyenne, nous l’en
sonde, nous aspirons une certaine quantité de sang du cœur droit de l’ animal . Nous retirons ensuite la sonde et nous lions le
es, environ, un repas copieux, mais composé exclusivement de matières animales (tête de mouton cuite). Nous opérons de même que
rtes de sang de la même manière que nous avons traité ceux du premier animal , en ajoutant à chacun d’eux à peu près leur poids
en plus considérable dans le liquide provenant du sang du cœur de cet animal , que dans les liquides provenant du sang artériel
roduction du sucre est un fait commun au règne végétal comme au règne animal . — Circonstances qui peuvent modifier la sécrétio
sur la fonction glycogénique. — Influence de l’abstinence. — Cas des animaux hibernants qui ne doivent pas être considérés-com
s des animaux hibernants qui ne doivent pas être considérés-comme des animaux à jeun. — Influence de l’alimentation. — Influenc
il faut continuer l’histoire de la formation du sucre dans l’économie animale . Nous connaissons actuellement deux phénomènes qu
ée, qui se rencontrent simultanément dans tous les organismes vivants animaux et végétaux et sont solidairement unies l’une à l
pour soi et vit comme il peut aux dépens de ce qui l’entoure. Si les animaux utilisent pour leur nourriture le sucre qu’ils tr
la cause finale physiologique de cette substance, car, de même que l’ animal , le végétal produit du sucre pour sa propre conso
euvent influencer la production de la matière sucrée dans l’organisme animal . Ces circonstances sont de trois ordres. En premi
que 1,27 pour 100 de matière sucrée. On observe assez souvent sur les animaux de boucherie un épaississement assez considérable
tout l’organe que, celui-ci alors ne fonctionnant plus, la mort de l’ animal devrait s’ensuivre. D’autres altérations locales
paraître complètement trois à quatre jours environ avant la mort de l’ animal soumis à une diète absolue. Il ne faudrait pas cr
nfluence de la privation d’aliments, dépendent simplement de ce que l’ animal use et détruit progressivement la quantité de mat
is l’occasion de vous montrer qu’il faut à peine quelques heures à un animal pour consommer toute la quantité de sucre qu’il a
idement pour ne cesser toutefois d’une manière complète que lorsque l’ animal , après avoir perdu les quatre dixièmes de son poi
dans le foie à ce moment, on devra avoir soin de ne pas sacrifier les animaux par hémorrhagies, mais bien par la section du bul
influence de l’abstinence est variable suivant l’âge et la taille des animaux , leur classe, leur espèce, et la faculté de résis
ns longtemps à l’inanition. Parmi les Vertébrés, les oiseaux sont les animaux chez lesquels, dans des circonstances égales, la
ir moindre, si pendant l’abstinence on fait prendre de l’exercice aux animaux , ou bien il peut être plus considérable, si, dans
plus considérable, si, dans les mêmes circonstances, on condamne les animaux au repos, en même temps qu’on leur fournit de l’e
nit de l’eau à boire. Les reptiles et les poissons se distinguent des animaux à sang chaud par une résistance beaucoup plus con
e apparente qu’il est intéressant de considérer ici : c’est celui des animaux hibernants, des marmottes, par exemple, qui s’end
. Il était curieux d’observer les phénomènes de la nutrition chez ces animaux pendant leur sommeil, et en particulier la sécrét
u six jours avant le sommeil réel par une perte complète d’appétit. L’ animal refuse tous les aliments qu’on lui présente. La m
e. Elle n’avait donc pas mangé depuis environ trente-neuf jours, et l’ animal n’avait perdu que 3 onces de son poids. À l’autop
grisâtre qui existe habituellement pendant le sommeil hibernal de ces animaux . Voici donc, Messieurs, un fait extraordinaire :
trente-neuf jours. Ceci ne ressemble en rien à ce qui a lieu chez un animal non hibernant. Si l’on cherche à quoi cela peut t
, et la perte par conséquent beaucoup moins considérable que chez les animaux à jeun. Les animaux qui n’hibernent pas ont, au c
nséquent beaucoup moins considérable que chez les animaux à jeun. Les animaux qui n’hibernent pas ont, au contraire, pendant l’
tinence, l’estomac parfaitement vide. On ne peut donc pas comparer un animal à hibernation complète, comme la marmotte, à un a
as comparer un animal à hibernation complète, comme la marmotte, à un animal à jeun, ni même à un animal dont l’hibernation es
rnation complète, comme la marmotte, à un animal à jeun, ni même à un animal dont l’hibernation est incomplète et qui se révei
r, comme les loirs et certains rongeurs et insectivores. Ces derniers animaux peuvent mourir de faim et rentrer dans le cas ord
s animaux peuvent mourir de faim et rentrer dans le cas ordinaire des animaux à jeun ; ils ne se rendorment plus et meurent rée
stinence sur la production du sucre ; nous avons distingué le cas des animaux hibernants qui ne doivent pas être considérés com
e cas des animaux hibernants qui ne doivent pas être considérés comme animaux à jeun. Nous avons maintenant à examiner les rôle
e sucre diminuait dans le foie absolument de la même manière que si l’ animal avait été mis à l’abstinence absolue. 1° Un chien
salé, cru et complétement privé de parties musculaires. Chaque jour l’ animal mangea bien, et même avec appétit, 125 grammes de
aussitôt après, sans retirer la sonde, 180 grammes d’eau ordinaire. L’ animal fut tué au bout de ce temps. À l’autopsie, la qua
, sous le rapport de la quantité de sucre qu’il contient, le foie des animaux soumis à la diète graisseuse est tout à fait comp
x soumis à la diète graisseuse est tout à fait comparable à celui des animaux complétement privés d’aliments. Il y a ici une re
ne dite alimentaire. Une heure après son dernier repas, on sacrifia l’ animal par strangulation. À l’autopsie, faite avec beauc
cre. Le dosage en donna 1,33 pour 100 du tissu hépatique. 2° Un autre animal , une chienne, de taille moyenne, fut nourrie, pen
qui venait surnager à la surface du liquide refroidi. Chaque jour, l’ animal mangeait quatre pieds de mouton avec la gelée qui
trois jours de ce régime, et trois heures après son dernier repas, l’ animal fut sacrifié par la section du bulbe rachidien. J
ns nos expériences sur ces substances comme pour les autres. Tous nos animaux ont été mis à jeun, sauf la quantité de fécule ou
uspension 20 grammes de fécule incomplétement hydratée. On sacrifia l’ animal par strangulation, une heure après la dernière in
ansformation de la fécule en cette substance. Ainsi, en définitive, l’ animal absorbe du sucre de fécule qui s’est produit dans
bien nettes : c’est le fait que la décoction du tissu hépatique d’un animal nourri avec des matières exclusivement féculentes
tif a été mis à nu : nous prenons un morceau du foie de chacun de ces animaux , et nous le faisons bouillir avec de l’eau ordina
o-potassique ; mais vous voyez que, tandis que le premier, celui de l’ animal nourri de matières azotées est à peu près limpide
près limpide ou au moins très légèrement opalin, l’autre, celui de l’ animal nourri avec de la fécule, a, au contraire, tout à
stin. Si nous ouvrons actuellement l’estomac et l’intestin de l’autre animal , nous trouvons dans l’estomac une matière grisâtr
dans la constitution du sang. En effet, si vous examinez le sang des animaux dont l’alimentation est si différente, les uns se
l’alimentation est si différente, les uns se nourrissent de matières animales , les autres de matières végétales, et, si vous an
du sang qui est et doit être doué des mêmes propriétés chez tous les animaux , puisqu’il sert à entretenir des phénomènes fonct
tissu hépatique, et la matière sucrée se produit constamment chez les animaux exclusivement nourris de substances azotées, en a
e est constante, quelle que soit la nature de l’alimentation. Quand l’ animal mange exclusivement des matières albuminoïdes, la
ette expérience nous prenons deux lapins, en digestion. Au reste, ces animaux , même à jeun, ainsi que vous le savez, ont toujou
le réactif cupro-potassique, après les avoir traitées par le charbon animal , elles ne donnent lieu à aucun précipité. Nous in
et les résultats que nous constaterons à la fin de cette séance : Les animaux ont reçu tous deux une dissolution de sucre et de
objecter que, si le sucre n’apparaît pas encore dans les urines de l’ animal chez lequel cette substance a été ingérée dans l’
me sans y apporter aucun trouble. Or, vous verrez que les urines de l’ animal chez lequel l’injection a été faite dans l’estoma
e dans l’estomac ne contiendront pas de sucre, tandis que celles de l’ animal chez lequel l’injection a été faite sous la peau
rimentation faite sur une plus vaste échelle. Vous savez tous que les animaux engraissent surtout par l’effet d’une alimentatio
ec une pâtée de maïs ou d’autre fécule ; que la graisse formée par un animal n’est nullement en proportion avec la quantité de
antité de graisse en nature qu’il prend ; que, tout au contraire, les animaux qui ne mangent que de la graisse, loin d’engraiss
it, car nous savons que cette sécrétion s’opère, quand on ingère à un animal des corps qu’il ne saurait s’assimiler, tels que
urri exclusivement avec des carottes et des féculents, au moment où l’ animal était en pleine digestion. Ce sang s’est coagulé,
nécessairement due à la matière grasse que l’on faisait prendre à un animal avec ses aliments, mais ce phénomène se produit c
à un animal avec ses aliments, mais ce phénomène se produit chez des animaux qui ne prennent que des féculents exempts de mati
raissement des oies, que, si l’on découvre un vaisseau chez un de ces animaux soumis au régime féculent d’engraissement pour ob
tte graisse par les moyens ordinaires. Dans les foies de chiens, ou d’ animaux qui n’ont pas été nourris avec une alimentation f
cellules isolés.   Or, quand on examine au microscope le foie d’un animal en digestion de substances féculentes, on voit da
(Fig. 8 A ; fig. 9 B.) On observe particulièrement ces faits chez un animal soumis à l’alimentation féculente, et ce phénomèn
acquiert son summum de développement chez le cheval et chez certains animaux coureurs où les communications à plein canal entr
gement de cet organe, comme cela a lieu chez l’homme et chez certains animaux non habitués à la course, où, sous l’influence d’
mple, on ne verra jamais le sucre passer dans les urines, même chez l’ animal en abstinence, parce que la quantité qui arrivera
et cependant on n’a trouvé le sucre dans les urines que chez un seul animal . L’auteur constate les deux résultats sans recher
un phénomène tout à fait différent de celui qui s’observerait chez un animal vivant dont l’intestin n’aurait point été lié. Ce
c’est que nous pouvons le reproduire avec les mêmes résultats chez un animal mort. Voici un lapin, mort depuis hier, dans l’in
xemple, ou d’individus morts subitement par accident. Si l’on rend un animal malade, on fera disparaître, et au bout de très p
e et qui exige qu’on pratique des pertes de substance assez graves. L’ animal vient d’être tué par la section du bulbe et, quoi
grande énergie. Quand, dans nos expériences, nous voudrons rendre des animaux diabétiques, ainsi que nous vous le ferons voir b
possible, car nous n’obtiendrions pas de résultats aussi nets sur des animaux faibles et maladifs. En résumé, vous voyez donc q
de chaleur ou de froid sur les fonctions du foie. Quand on expose un animal au froid, le sucre disparaît dans son foie. Pour
foie. Pour faire cette expérience, on prend de préférence des petits animaux qui, en raison de leur faible masse, sont plus fa
corps très bon conducteur, comme le mercure, voici ce qui arrive : l’ animal se refroidit peu à peu et d’autant plus vite qu’i
ne heure et demie à deux heures pour produire cet abaissement quand l’ animal n’est pas mouillé. Une fois arrivé vers 18 ou 20
d l’animal n’est pas mouillé. Une fois arrivé vers 18 ou 20 degrés, l’ animal est devenu insensible dans les extrémités, a perd
disparu. La production de la matière sucrée ne recommence que quand l’ animal a repris sa température initiale de 38 degrés, ce
t aussi éprouver quelques variations qui dépendent de la grosseur des animaux et de l’état de digestion ou d’abstinence dans le
ron dix minutes après. On en fait l’ouverture, et l’on constate que l’ animal est en pleine digestion, et que son foie renferme
re. On voit, par cette première expérience, qu’il ne suffit pas que l’ animal meure par le froid, mais qu’il faut, en outre, qu
temps entre le commencement de l’application du froid et la mort de l’ animal , temps qui devra être d’autant plus long, que la
lus considérable. Ce temps devra être conséquemment plus long chez un animal en digestion que chez un animal à jeun. Deuxième
être conséquemment plus long chez un animal en digestion que chez un animal à jeun. Deuxième expérience. — Un petit cochon d
donner le temps de se réchauffer dans l’intervalle des immersions. L’ animal s’est refroidi assez lentement, et est mort au bo
tête. La température ambiante était de 8 degrés. La température de l’ animal était primitivement de 38 degrés 1 /2, elle était
bout d’une heure un quart, arrivée à 12 degrés 1/2. On retira alors l’ animal , qu’on abandonna à lui-même à la température ambi
ne heure et demie après le commencement de l’expérience, le foie de l’ animal ne contenait pas de traces de sucre. Quatrième e
a et on le réchauffa graduellement. Au bout de cinq quarts d’heure, l’ animal était revenu, quoique grelottant encore, et la te
, et la température de son rectum était de 35 degrés. Le lendemain, l’ animal était parfaitement rétabli, et son foie contenait
grand nombre d’autres que nous avons faites, le refroidissement de l’ animal est accompagné de la disparition du sucre dans le
ion ; celle-ci diminue de fréquence, à mesure que la température de l’ animal décroît, et elle augmente, à mesure que la chaleu
animal décroît, et elle augmente, à mesure que la chaleur propre de l’ animal se relève. Nous allons, du reste, vous rendre tém
idir. Ils sont à jeun depuis hier soir. Nous avons sacrifié un de ces animaux , et nous avons placé les deux autres, sans les mo
soin de leur laisser une ouverture pour qu’ils puissent respirer. Ces animaux ont été mis en expérience à dix heures et demie.
quarts, c’est-à-dire après une heure un quart de refroidissement, les animaux commencent à s’engourdir ; on les retire, ils ne
autre cochon d’Inde est réchauffé auprès du poêle. Depuis ce temps, l’ animal , qu’on avait abandonné à lui-même, et que vous vo
degrés, est maintenant à 30 degrés environ. Nous avons donc ici trois animaux pris dans les mêmes conditions, dont l’un a été t
se soit abaissée à 19 degrés, avec cette différence, que l’un de ces animaux a été abandonné à lui-même, et est mort en se ref
ion glycogénique dans les trois cas. D’abord, elle existait quand les animaux ont été soumis à l’expérience, puisque celui que
mment le tartrate cupro-potassique. Examinons maintenant le foie de l’ animal mort par le froid en 1 heure 1/2. On fait cuire s
uent, qu’il n’y a pas de traces de matière sucrée dans le foie de cet animal  ; vous avez ainsi la preuve la plus nette que le
isparu par le froid dans le temps de l’expérience. Quant au troisième animal , que vous voyez revenir par suite du réchauffemen
s que lorsque cette action réfrigérante a complétement cessé ; or cet animal , bien que déjà revenu, n’est pas encore dans l’ét
rés, il est encore grelottant ; mais, dans quelques heures, quand cet animal aura repris sa chaleur normale, que sa vivacité s
x, transmise par les nerfs de la peau. Signalons ici que la peau de l’ animal , devenant insensible par le froid, ne peut plus r
gir convenablement. Quand, au lieu d’agir avec le froid, on soumet un animal à la chaleur, on produit des phénomènes un peu di
d dont la température ne soit pas de beaucoup supérieure à celle de l’ animal , de 45 degrés par exemple, on voit que les foncti
tion générale fait place à un effet opposé ; le sucre disparaît, et l’ animal meurt au bout d’une heure à une heure et demie, s
nique du foie en agissant sur la peau. C’est en enduisant la peau des animaux avec certains vernis, tels que le caoutchouc liqu
que le caoutchouc liquide ou simplement de l’huile. Dans ces cas, les animaux meurent en se refroidissant, et j’ai constaté sou
t, et qu’après ce genre de mort, qui est assez rapide chez les petits animaux , tels que les cochons d’Inde et les lapins, la su
sidérable de faits. Les expériences que j’ai faites également sur des animaux de tout sexe, quoique très nombreuses, ne peuvent
ement ; car, tandis que le foie forme du glucose dans toute l’échelle animale , depuis avant la naissance jusqu’à la mort, la ma
escible, tandis que le lactose est le moins fermentescible des sucres animaux , ce qui est du reste en harmonie avec les usages
oit tenir à des conditions diverses dans lesquelles se trouvaient les animaux soumis à l’expérience. En effet, elles correspond
on ne trouve jamais dans le sang de la veine porte, quand on prend un animal à jeun depuis un certain temps, ou nourri exclusi
nnue. Quoique nous ne voulions pas faire ici l’histoire de la chaleur animale , cependant, comme on a toujours relié les phénomè
est de 39,80°, et cette température est la plus élevée du corps de l’ animal . Le point le plus chaud de tout l’organisme se tr
héories chimiques sur la répartition de la chaleur dans le corps d’un animal . Le sang qui sort du foie avec sa température ser
s chaud que le sang veineux du cœur droit, on a souvent opéré sur des animaux récemment morts. On se servait soit de deux therm
ns le cœur gauche. En effet, si l’on enlève complètement le cœur à un animal , qu’on le remplisse d’eau après avoir lié ses div
ur le vivant pendant que le sang continuait à circuler. Mais tous les animaux ne se prêtent pas également bien à ces expérience
autre cavité du cœur. Voici comment nous opérions sur des moutons : l’ animal étant couché sur le dos, et tenu la tête fortemen
rcher les conditions physiologiques de la disparition du sucre dans l’ animal . Cette étude est d’autant plus importante que les
la formation glycogénique. Si l’on ajoute du sucre dans le sang d’un animal , jusqu’à une certaine limite, ce sucre pourra êtr
t c’est un précepte général pour toutes les injections faites sur les animaux vivants. Vous voyez que pendant cette opération l
tes sur les animaux vivants. Vous voyez que pendant cette opération l’ animal n’est pas troublé, sa respiration reste normale s
es du liquide qui pourraient contenir de l’air et causer la mort de l’ animal . L’injection étant faite, nous plaçons la deuxièm
me ligature sur la veine, nous coupons les fils et nous mettons notre animal en liberté. Nous avons pris l’urine avant l’opéra
gr. de sucre de fécule, c’est-à-dire du sucre de la seconde espèce. L’ animal n’éprouve aucun inconvénient de cette injection ;
au même résultat en prenant du foie et broyant sa pulpe avec du noir animal , en très fortes proportions, ainsi que nous l’avo
fications que subit là destructibilité du sucre suivant la taille des animaux , et les diverses circonstances physiologiques, da
ans ce tableau, et qui, pour être comparables, ont été faites sur des animaux de même âge, de même poids, autant que possible d
1200 grammes. Cette limite variera nécessairement avec la taille des animaux  ; c’est ainsi que dans le tableau précédent nous
de sucre serait toujours correspondante à 1200 grammes du poids de l’ animal , il serait possible qu’il en fût ainsi. Toutefois
nces précédentes, était complétement détruite, on vient à saigner ces animaux , le sucre apparaîtra bientôt dans les urines. Sur
t d’eau sans saigner le lapin. On donne ensuite des aliments aux deux animaux qui mangent avec appétit. Une heure après on reti
mes ; le lapin non saigné pèse 1500 grammes. On examine chez ces deux animaux les urines de la manière suivante : Ces expéri
uivante : Ces expériences prouvent que la quantité de sang dans un animal peut avoir une influence sur l’apparition du sucr
que, sans rien changer ni du côté des conditions physiologiques de l’ animal , ni dans la quantité de sucre injectée, l’apparit
alée sous la peau, ainsi que vous nous le voyez faire en ce moment, l’ animal pousse constamment des cris, ce qui provient sans
nes sont compliqués, puisqu’il faut tenir compte et de la taille de l’ animal , de l’état de digestion, de la nature du sucre, d
ng après être sortie du foie doit être limitée ; car si l’on prend un animal et qu’on lui injecte une solution sucrée soit dir
ent dans les urines, et nous aurons le symptôme du diabète. Lorsqu’un animal est à jeun depuis un certain temps, le sucre qui
t on ne trouve manifestement du sucre qu’entre ces deux organes. Si l’ animal est en digestion, la quantité de sucre versée par
mécanique au moyen d’une expérience très simple. Nous choisissons un animal , un chien ou un lapin, en ayant soin de le prendr
dans le système artériel et dans le système veineux général. Si sur l’ animal en repos on tire alors du sang de la veine jugula
s abdominaux et du diaphragme, en bouchant hermétiquement le nez de l’ animal de façon à l’empêcher de respirer pendant quelque
stants, et qu’après on reprenne du sang de la veine jugulaire du même animal , on trouvera qu’il y a du sucre. L’expérience aur
? Tout simplement parce que sous l’influence des efforts qu’a faits l’ animal pour tenter d’échapper à la suffocation, le foie
dans laquelle, sous l’influence de mouvements violents produits par l’ animal , le sucre a passé dans tout le système circulatoi
e manifeste pas toujours, et il m’a paru que c’était surtout chez les animaux en pleine digestion que l’expérience réussissait
x en pleine digestion que l’expérience réussissait le mieux. Chez les animaux à jeun, je suis parvenu tout au plus par ce moyen
ompression qu’a subie le foie, dans les efforts violents qu’a faits l’ animal , plutôt que de l’empêchement de l’accès de l’air
grande dans le sang non sucré recueilli dans la veine jugulaire d’un animal à jeun, que dans le sang d’un animal pris en dige
lli dans la veine jugulaire d’un animal à jeun, que dans le sang d’un animal pris en digestion et contenant du sucre, ce qui v
sang sucré. Les expériences de MM. Regnault et Reiset faites sur les animaux vivants ont donné un résultat identique ; on voit
se rencontrent, à l’état normal, dans certains points de l’organisme animal , de l’acide lactique, par exemple, en quantités a
uantités assez considérables pour neutraliser l’alcalinité du sang, l’ animal ne tarde pas à mourir, bien longtemps avant qu’on
le de transformations, soit dans le règne végétal, soit dans le règne animal . Pour qu’une fermentation s’accomplisse, vous sav
nces exercent l’une sur l’autre ; mais, au bout d’un certain temps, l’ animal présente les phénomènes d’une maladie grave ; il
Ces phénomènes rentrent dans l’ordre des fermentations. — Germination animale . — Rapprochement des animaux et des plantes au po
l’ordre des fermentations. — Germination animale. — Rapprochement des animaux et des plantes au point de vue des phénomènes de
s dit que le foie de l’homme à l’état de santé, ainsi que le foie des animaux , contient des quantités notables de sucre, mais q
es sur l’homme soient comparables à celles qui ont été faites sur les animaux , il faut donc qu’elles soient reproduites dans le
va répéter devant vous les expériences que nous avons faites chez les animaux . On prend un morceau du tissu hépatique, on le br
ns laissée ; et nous allons vous parler de ses usages dans l’économie animale . Il est difficile, au premier abord, de savoir au
roduisant la chaleur destinée à entretenir la température propre de l’ animal . Mais ce n’est là qu’une supposition, qui ne réun
jet du microscope. J’ai ensuite fait des expériences sur des liquides animaux . J’ai pris du sérum du sang, qui, dans l’état nor
t dans beaucoup de cas à distinguer, sous le microscope, les éléments animaux des éléments végétaux. Il semblait devoir en résu
éveloppé deux espèces de cellules, les unes paraissant d’organisation animale , plus ou moins analogue aux globules blancs du sa
s d’entre elles présentaient quelques-uns des caractères des éléments animaux . J’en vins à me demander alors si le sucre, qui s
issent, ne serait pas aussi une condition du développement des tissus animaux , au moment où ce développement s’opère avec la pl
l j’avais vu prendre naissance une cellule très analogue à un élément animal , mais qui n’avait pas en elle ou en dehors d’elle
sucré, ne se retrouverait pas lorsque cette évolution continue dans l’ animal , où tout commence encore par une cellule ? Je pri
les viennent à cesser, l’évolution spontanée de cette sorte de fécule animale , que nous n’avons pu isoler jusqu’à présent, cont
ait que dans le poumon, et dans le système musculaire, soit de la vie animale , soit de la vie végétative, comme dans le cœur, l
aminer le mécanisme suivant lequel le sucre apparaît dans l’organisme animal , et vous verrez que nous avons là une preuve de p
le foie représenterait la continuation de phénomènes embryonnaires. L’ animal a donc en lui tous les matériaux nécessaires pour
cre des végétaux. On ne saurait plus conserver de doute sur l’origine animale du sucre, malgré les tentatives qui se produisent
soluble se transforme en glucose soluble ; il en est de même chez les animaux , bien qu’on n’ait encore constaté que la présence
rvention de la matière sucrée dans la germination soit végétale, soit animale  ? Nous avons des cellules organiques qui, pour se
e. Tous les phénomènes de fermentation introduisent dans les liquides animaux cette mobilité nécessaire pour l’entretien des ac
soit comme source de fermentation. En un mot, les cellules organiques animales et végétales doivent donc se développer dans un l
uand elle prend naissance dans le foie. C’est au moment où la matière animale , qu’on n’a pu encore isoler, mais qui préexiste a
ndamentale pour la théorie de la production du sucre dans l’organisme animal . — Examen du sang avant et après le foie. — L’anc
cial, et de l’origine intérieure de cette matière chez l’homme et les animaux . Lorsque nous publiâmes, il y a quelques années,
aux, par sentiment. Il lui répugne, dit-il, d’admettre que l’économie animale se donne la peine de fabriquer une substance pour
e titre, je pourrais dire qu’il me répugne, à moi, d’admettre que les animaux , qui ont une vie bien plus complexe que les végét
moderne a si lumineusement établies entre les fonctions comparées des animaux et des plantes. » Or, Messieurs, on découvre un f
s ne pouvant plus rentrer alors dans les relations établies entre les animaux et les plantes, si simples et si lumineuses qu’el
ui n’est en jeu qu’à certains intervalles, qui ne s’éveille, chez les animaux , que sous l’empire, sous l’excitation de l’acte d
suite d’une longue abstinence, quand la mort est prochaine, et que l’ animal a perdu les 4 dixièmes de son poids, et que son r
ines hépatiques en présente des quantités considérables. Nous tuons l’ animal par la section du bulbe rachidien, comme vous l’a
le va en tirer tout à l’heure, qu’il existe du sucre dans le sang des animaux , et en particulier, dans le sang des animaux de b
u sucre dans le sang des animaux, et en particulier, dans le sang des animaux de boucherie. Le fait était déjà connu et établi.
récédentes. Nous savons, de plus, qu’il suffit de faire exécuter à un animal des mouvements violents des muscles diaphragmatiq
on observe, en outre, que, pour faire dégorger le sang que contient l’ animal , on appuie fortement avec le pied justement dans
battoir, j’ai constaté le même fait. Il faut noter, en outre, que ces animaux peuvent être en digestion, ce qui augmente encore
devient un organe condensateur. Si l’on ne considérait que le cas des animaux herbivores, on pourrait concevoir que le foie gar
uvelles ; et la physiologie sait, d’ailleurs, que, si l’on prend deux animaux de même espèce, qu’on les mette à jeun tous les d
uire, en lui coupant, par exemple, les pneumo-gastriques, de ces deux animaux tués au même moment, celui-ci ne présentera pas l
s. Mais on n’en reste pas là, et alors voici le raisonnement pour les animaux qui vivent de chair. Le sucre qui se trouve dans
rbivores, et celui-ci a sa source dans les végétaux. « La viande des animaux de boucherie, dit-on, renferme des vaisseaux ; ce
l’auteur du travail en question supposait que nous la donnions à nos animaux  ; on la broie, on la traite par l’eau chaude, et
pas s’il y a 5 grammes de sucre dans un repas que l’on fait faire à l’ animal . Quand même on le nourrirait avec de la viande de
t pas de traces de sucre ; que le sang de la veine porte de ces mêmes animaux carnassiers, soit à jeun, soit en digestion, n’en
; vous voyez qu’il est jaunâtre, transparent, ce qui tient à ce que l’ animal est à jeun, car il serait opalin ou laiteux s’il
ancienne théorie sur la provenance extérieure du sucre de l’organisme animal sont sans aucune valeur. Parmi les faits invoqués
et à laquelle nous nous reportons constamment, à savoir, que chez un animal nourri de matières albuminoïdes, le sang de la ve
ous sommes servi. Ainsi on prétend que dans le cas où l’on donne à un animal des matières féculentes ou sucrées, le sucre pour
r la formation du sucre dans le foie, ont toujours été faites sur des animaux à jeun, ou nourris exclusivement avec de la viand
dinaire, quoique un peu diminuée, et l’on en trouve toujours chez des animaux qui n’ont rien mangé depuis quatre, cinq, six jou
u. Vous voyez, contrairement à ce qu’on a dit souvent, que ce dernier animal n’a pas de rhonchus ; sa respiration n’est pas gê
porte et hépatique. Remarquez, en passant, que l’estomac de ces deux animaux est complètement vide. Voici les poumons de celui
s et ne présentent pas de traces de pneumonie : cela tient à ce que l’ animal est assez vieux et à jeun ; s’il eût été plus jeu
lir, et nous en apprendrons ensemble le résultat. Vous voyez ici deux animaux placés exactement dans les mêmes conditions, à pe
en qu’il soit à jeun, la glycogénie a continué de s’exercer. Ces deux animaux ne diffèrent donc qu’en ce que l’un fait toujours
d le liquide provenant de la décoction du sang de la veine porte de l’ animal qui était simplement à jeun et auquel nous n’avio
ipité est encore plus abondant que le précédent. Prenons maintenant l’ animal qui était à jeun comme le premier, et qui avait,
moment de sa mort, nourrir avec des matières féculentes et sucrées l’ animal auquel nous avons coupé les pneumo-gastriques, et
e en ceci : Si l’on pique un certain point de la moelle allongée d’un animal , carnivore ou herbivore, le sucre, après un certa
s allez voir comment j’opère. Voici un lapin très vigoureux : c’est l’ animal qui se prête le mieux à cette expérience. Je sais
endant qu’un aide tient solidement les quatre pattes, pour empêcher l’ animal de faire aucun mouvement ; puis, en passant la ma
culaire à l’autre. Pendant cette opération, le moindre mouvement de l’ animal pourrait faire varier l’instrument et produire de
tubercules quadrijumeaux. — m, cerveau. — n, coupe de l’atlas.   L’ animal qui vient de subir cette expérience ne paraît pas
ventricule, et si nous avions touché un des pédoncules du cervelet, l’ animal eût tourné dans un sens ou dans l’autre ; il aura
mécanisme s’opère cette apparition du sucre dans les urines, chez des animaux dont on a piqué, ainsi que nous venons de le fair
use stomacale de l’autre. Quand on injecte du sucre dans le sang d’un animal , de manière à l’en saturer et à le mettre momenta
écèlent des proportions plus ou moins notables. Les expériences sur l’ animal pris en état de santé donnent des résultats compl
s chiens des solutions amères. Il a vu aussitôt après l’opération les animaux manifester les mêmes signes de dégoût que si la s
e passer dans le sang. Je découvre maintenant la veine jugulaire de l’ animal , et je lui injecte une dissolution contenant 4 gr
on, la sécrétion salivaire en mettant du vinaigre dans la gueule de l’ animal . Le liquide s’écoule parfaitement pur, ce qui n’a
convaincre en l’essayant de la même manière. Voici les urines du même animal qu’on vient de recueillir ; nous les soumettons a
ie est à son summum d’intensité ; et dans tous les cas, même chez les animaux que l’on rend artificiellement diabétiques, il es
ue peut aussi entraîner d’autres substances. Si l’on fait manger à un animal des aliments contenant un sel de fer, et qu’on in
ir former du bleu de Prusse, avec la matière ferrugineuse. Si, chez l’ animal sur lequel nous avons fait l’injection précédente
rtion, il n’en passera pas dans les urines. Quand on voudra rendre un animal diabétique, il faudra encore avoir le soin de le
avait réellement perdu ses propriétés, et, si cela eût été général, l’ animal serait mort. Dans ce cas seulement on a vu passer
é la moelle allongée au commencement de la séance. Vous voyez que cet animal s’est bien rétabli de l’opération que nous lui av
e heure ou deux pour que ce phénomène se soit manifesté et pour que l’ animal soit devenu nettement diabétique. Voici les urine
te lésion avait produit le même effet que nous obtenons en piquant un animal dans ce point. Il y aurait eu ainsi diabète traum
’a aucune gravité. Pour extraire du liquide cépalo-rachidien chez cet animal , nous lui faisons une plaie derrière la nuque, no
présentait un hydropéricarde dont la sérosité était sucrée. Chez les animaux sur lesquels on produit des hydropéricardes par l
nnions jusqu’à 1 kilogramme de sucre dissous dans un seau d’eau que l’ animal avalait parfaitement ; au bout d’un quart d’heure
aitement ; au bout d’un quart d’heure ou d’une demi-heure, on tuait l’ animal , et, après avoir ouvert le ventre et posé des lig
alement le chyle avant les ganglions mésentériques ; ce chyle, chez l’ animal n’ayant pas mangé de matières grasses, était semb
l’on trouvait encore du sucre dans le canal thoracique, même chez des animaux carnivores qui n’en prennent pas la moindre trace
rouver ce fait, en apparence fort singulier, qui consiste à rendre un animal diabétique en lui piquant un point du système ner
avais vu, de mon côté, que, quand on coupe les pneumo-gastriques à un animal , comme je vous l’ai montré dans une des précédent
ssent les pneumo-gastriques, et je réussis du premier coup à rendre l’ animal diabétique. Au bout d’une heure, le lapin sur leq
e. Car si, avant de pratiquer la piqûre de la moelle allongée chez un animal , je lui coupais d’abord les pneumo-gastriques, le
igne médiane du plancher du quatrième ventricule ; vous voyez que cet animal présente des désordres de mouvements que n’offrai
e sucre de se produire en plus grande quantité qu’à l’ordinaire, et l’ animal de devenir diabétique. Nous prenons ses urines :
′, capsules surrénales. — 10, rein. — 11, 11′, uretères.   Chez les animaux tels que le chien et le lapin (fig. 18), les deux
es pneumo-gastriques à un chien, et vous avez vu que, si l’on tuait l’ animal le lendemain ou le surlendemain de l’opération, i
sque nous savons, d’une part, qu’après cette section on peut piquer l’ animal dans le point indiqué et le rendre encore diabéti
s arrêtée aussi facilement. Après une heure on galvanisa de nouveau l’ animal , et l’on prit aussitôt après ses urines en le son
ion, et elles contenaient très manifestement du sucre. Le lendemain l’ animal n’était pas mort ; ses urines étaient toujours al
u sucre dans les urines, qui devinrent alcalines. Alors on sacrifia l’ animal par la section du bulbe rachidien, et l’on trouva
le. Nous le chloroformons, afin d’éviter des mouvements violents de l’ animal pendant l’opération, qui se fait de la manière su
d’air dans la poitrine, cet air ne tarderait pas à être absorbé et l’ animal n’en souffrirait aucunement. Cet animal que nous
erait pas à être absorbé et l’animal n’en souffrirait aucunement. Cet animal que nous venons d’opérer a donc maintenant les pn
’augmentation, dans la quantité du sucre, que nous produisons chez un animal au moyen d’une piqûre de la moelle allongée, n’es
e allongée, n’est jamais que temporaire. Au bout de quelques jours, l’ animal guérit et cesse d’être diabétique. Nous avons che
mme, que nous trouvions le moyen de rendre cet état permanent chez un animal  ; ce que nous n’avons pas encore obtenu et ce que
ns la circulation abdominale, que nous parviendrions à établir chez l’ animal , comme nous les trouvons chez l’homme, des diabèt
de et une température bien plus élevée que l’autre côté. Pour cela, l’ animal étant solidement maintenu, nous faisons une incis
rait suffi même de le casser. L’expérience terminée, nous remettons l’ animal en liberté, et nous pouvons déjà constater que la
s. Cette instantanéité du résultat tient ici à la grande vigueur de l’ animal sur lequel nous avons fait l’opération ; car s’il
e dernier phénomène se produit aussi d’autant plus facilement que les animaux sont plus vigoureux et mieux portants, et qu’il e
portants, et qu’il est absolument impossible de le déterminer sur un animal malade. Cet exemple que nous vous montrons, sans
ien plus abondantes que dans l’état normal. Quand nous avons ouvert l’ animal , après l’avoir rendu diabétique, nous avons trouv
ces deux phénomènes, et à déterminer le point où il fallait piquer l’ animal pour produire l’un ou l’autre à volonté. D’après
, et que l’on produise les deux effets simultanément ; de sorte que l’ animal est à la fois diabétique et polyurique. Vous voye
de cette sécrétion, nous revenons aux procédés qui peuvent rendre un animal diabétique. Car ce n’est pas seulement en piquant
vons été conduit dans nos recherches à constater qu’on peut mettre un animal dans cet état toutes les fois que ses fonctions d
us que les premières ont conservé moins d’action. Ainsi, quand sur un animal on vient à éteindre les mouvements volontaires et
ormal. L’énergie vitale qui a cessé pour toutes les actions de la vie animale semble se concentrer sur les actes purement organ
trêmement précieuse pour démontrer ainsi cette indépendance de la vie animale et de la vie organique ; cette substance est le c
mencement de cette leçon, un peu de curare ; au bout de dix minutes l’ animal est tombé et n’a plus donné aucun signe de sensib
mouvement volontaire. Si alors, au lieu de laisser s’éteindre dans l’ animal les actions organiques qui ont besoin de l’oxygèn
ci quelques-unes des expériences que nous avons faites à ce sujet. Un animal , jeune chien en pleine digestion, reçut sur la tê
l’œil obtuse ; quand on comprimait sur le fragment du crâne brisé, l’ animal tombait dans un coma complet, qui cessait avec la
imal tombait dans un coma complet, qui cessait avec la compression. L’ animal fut abandonné à lui-même pendant une heure et un
icielle, la salivation devint abondante et le liquide était filant. L’ animal mourut au bout de quelque temps ; à l’autopsie, o
ue temps il a constaté que le sucre apparaissait dans les urines de l’ animal sur lequel il avait pratiqué ces injections. On p
a observé en empoisonnant des chiens avec de l’azotate d’uranium. Les animaux meurent assez lentement, quand la substance est p
presque complètement, et maintenir ainsi pendant plusieurs heures des animaux dans un état de suffocation imminente sans pour c
e ; mais ce qui vaut encore mieux, c’est le traitement par le charbon animal , qui retient le chloroforme et laisse passer le s
’avez vu pratiquer plus d’une fois quand nous tuons instantanément un animal par la section du bulbe. Nous ne pouvons pas adme
e ne prouve pas qu’il y ait moins d’acide carbonique produit chez les animaux dont on a piqué la moelle que chez ceux auxquels
sans que la santé générale soit le moins du monde atteinte. Car si l’ animal était un peu affaibli, si la plaie que nous lui a
foie. Revenons à l’expérience qui se passe sous vos yeux. Voilà notre animal qui a été empoisonné par le curare et que nous co
la région cervicale, le sucre continue à se sécréter dans le foie. L’ animal est mort des suites de cette opération ; à l’auto
de ces expériences. — Production spontanée du sucre dans le foie d’un animal mort dans certaines conditions. — Manuel opératoi
nviron deux heures, par apparaître dans les urines. Voici celles de l’ animal qui avait été empoisonné au commencement de la sé
quantité. L’action que vous voyez se produire sous vos yeux chez cet animal empoisonné, sur lequel on pratique l’insufflation
ins générale sur le système glandulaire, comme vous le voyez chez ces animaux soumis à l’influence du curare ou plutôt privés d
on 0,5 gr. de curare dans 12 grammes d’eau. Après un quart d’heure, l’ animal éprouva les effets du poison, il s’affaissa et re
rations, qui étaient spontanées, baissaient de plus en plus. On tua l’ animal par hémorragie. Le sang de ses artères était parf
nt évidemment sucrées. Dès que la respiration fut arrêtée, pour que l’ animal ne mourût pas, on pratiqua l’insufflation. Pendan
qua l’insufflation. Pendant les quelques moments qu’on avait laissé l’ animal sans l’insuffler, les sécrétions salivaire, lacry
que fois on obtint des résultats analogues, puis enfin on abandonna l’ animal à lui-même et on le laissa mourir d’asphyxie. Il
ssible malgré la section des pneumo-gastriques, puisqu’un seul de ces animaux avait été soumis à cette opération. Nous pourrion
t surtout si l’on arrive à déterminer des douleurs violentes chez les animaux , la sécrétion du sucre s’arrête immédiatement. C’
tienne que peu de sucre ou même pas du tout. Si encore on asphyxie un animal lentement, les angoisses de l’agonie font encore
s cette cause de trouble, c’est-à-dire la sensibilité, comme chez cet animal sous l’influence du curare, nous voyons les sécré
tres observateurs au moyen de fistules pratiquées à l’estomac sur les animaux . On a vu que, quand l’estomac était vide, et que,
al et au-dessous de l’origine des nerfs diaphragmatiques, qu’on tue l’ animal le lendemain, on observe alors un phénomène très
très singulier : au moment même où l’on extrait le foie du corps de l’ animal qu’on vient de sacrifier, si l’on traite une part
e trouvera chargé de matière sucrée. Ainsi, au moment de la mort de l’ animal , le sucre était masqué dans le foie, ou bien la t
trouvait seulement arrêtée par l’opération qu’on avait fait subir à l’ animal . Il semblerait donc qu’il y ait ici une matière s
ation, la respiration était accélérée ; bientôt ensuite elle cessa. L’ animal se refroidit, comme cela a toujours lieu dans des
ieu dans des circonstances pareilles. Revu à quatre heures du soir, l’ animal n’était pas mort, mais il était paralysé de tout
À ce moment, c’est-à-dire sept heures après la section à la moelle, l’ animal fut tué par la section du bulbe rachidien ; on l’
uelque rapport avec cette irritabilité intense qu’on observe chez les animaux à sang froid. On prit alors un morceau du foie, o
ion aqueuse du foie, qui était très opaline au moment de la mort de l’ animal , lorsque le foie ne contenait pas de sucre, était
bres, nous infléchissons fortement, comme vous le voyez, la tête de l’ animal , pour rendre plus considérable l’écartement entre
s de la section. Actuellement que l’opération est faite, vous voyez l’ animal complétement paralysé, mais ses respirations ne s
nous verrons les respirations diminuer en nombre et en intensité ; l’ animal se refroidira en même temps que les mouvements ré
tion presque continuelle. Il faut avoir soin de ne pas attendre que l’ animal soit mort, parce que alors cette transformation,
al au bout de huit à dix heures qu’il est convenable de sacrifier les animaux , parce qu’alors le sucre contenu dans leur foie a
, qu’elle y est même exagérée, mais que seulement la température de l’ animal s’abaissant, la fermentation de la matière sucrée
ition du sucre est d’autant plus rapide quand on extrait le foie de l’ animal , qu’on l’expose à une température plus élevée ; d
à la rénovation des tissus. Maintenant, revenons, en terminant, sur l’ animal empoisonné par le curare qui est devant vous, et
rmément de matière sucrée. Si, ayant pris le tissu du foie de ce même animal au moment de sa mort, on l’avait broyé avec de l’
isme. Nos connaissances actuelles sur les décompositions des matières animales ne peuvent nous expliquer cette production du suc
s elle devient peu probable, lorsqu’on examine ce qui se passe chez l’ animal vivant auquel on a fait la section de la moelle a
; elle paraît, au contraire, exaltée. Quand on ouvre le ventre de cet animal , on trouve dans cette région une circulation plus
propriétés persistent après la mort bien plus longtemps que chez les animaux qu’on aurait tués brusquement sans être dans ces
stante, et jusqu’à un certain point analogue à ce qui a lieu chez les animaux à sang froid. Mais si les fonctions du système ne
, mais aussi d’une température suffisante, et que la température de l’ animal que vous avez sous les yeux n’étant plus que de 2
euvent se passer d’une certaine quantité de chaleur, et que, chez les animaux à température variable, elles s’arrêtent quand le
e de même pour la fonction glycogénique : la température à laquelle l’ animal se trouve descendu peut n’être plus suffisante po
obablement de même si, sans extraire l’organe hépatique, on plaçait l’ animal dans un milieu où sa température normale, qui est
tait le foie dans l’eau bouillante après son extraction du corps de l’ animal , les matières albuminoïdes se trouvant coagulées,
vons à rechercher autour de nous si nous ne trouverions pas, dans les animaux , d’autres exemples de phénomènes analogues et d’a
esquels il se formerait une matière sucrée aux dépens d’une substance animale et par le moyen d’une fermentation semblable. Nou
rigine exclusivement végétale, mais qu’il se développe aussi dans les animaux , et qu’il n’y a pas, sous ce rapport, entre les d
naire deviennent très acides, tandis que les mêmes tissus pris sur un animal adulte fournissaient facilement des produits ammo
e, en invoquant de nouveau un rapprochement entre les végétaux et les animaux , dire qu’il se passe en réalité, dans le développ
aux, dire qu’il se passe en réalité, dans le développement des tissus animaux , des phénomènes chimiques tout à fait analogues à
x de la germination. En effet, dans les deux cas, les jeunes embryons animaux ou végétaux, ou plutôt leurs cellules organiques,
des substances azotées. Vous avez vu que l’alimentation exclusivement animale entretenait la formation continuelle du sucre, co
a-utérine pour empêcher l’infiltration des tissus. — Expériences. — L’ animal a constamment besoin de matière sucrée. — De la m
ion des pneumo-gastriques entre le poumon et le foie. — Autopsie de l’ animal . — Expérience sur la section des nerfs sympathiqu
ngue des tissus et qu’il y a là une sorte de phénomène de germination animale sur lequel je n’ai pu encore vous indiquer que qu
us les individus sont diabétiques, et j’ai constaté cela sur d’autres animaux , sur des petits chiens, par exemple. Mais cela n’
ns de vous le dire, les choses se passent exactement de même chez les animaux . Maintenant, nous pouvons établir la liaison de c
ais au contraire en se formant ; et ce serait au moment où la matière animale azotée entre dans une sorte de fermentation et se
nuer pendant des heures entières ; il serait donc probable que, sur l’ animal vivant, le sucre qui sort du foie ait pour effet
e à vérifier à cause des difficultés de faire des expériences sur des animaux de boucherie en état de gestation, ces animaux se
es expériences sur des animaux de boucherie en état de gestation, ces animaux seraient cependant seuls assez gros pour se prête
jusqu’à la mort. J’ai fait beaucoup d’expériences pour savoir si les animaux peuvent vivre longtemps quand les fonctions du fo
-delà de quelques jours. Quand on coupe les pneumo-gastriques chez un animal , il meurt au bout de trois ou quatre jours. On a
c’était parce que l’estomac ne fonctionne plus, mais on sait que les animaux peuvent vivre sans manger pendant seize ou vingt
nque très fréquemment. Il a lieu surtout quand on opère sur de jeunes animaux  ; mais chez les vieux mammifères et chez les oise
de l’histoire physiologique de la formation du sucre dans l’organisme animal , et vous voyez combien de phénomènes intéressants
ces nerfs au-dessous du poumon ne produit pas le même effet. Voici un animal que nous avons opéré depuis douze jours environ,
vingt-quatre heures au plus suffisent pour le détruire. Du reste, cet animal n’a pas été complètement à jeun ; nous l’avons no
rfs avaient été parfaitement coupés, comme vous pouvez le voir, sur l’ animal mort, qu’on a préparé pour vous montrer le travai
t à nos prévisions, nous n’avons produit ni diabète ni péritonite ; l’ animal paraît être en pleine santé comme avant l’opérati
du diabète. — Pathologie comparée. — Cas de diabète signalés chez les animaux . — Organes malades dans cette affection. — Hypert
use pour l’étude d’une maladie, qu’elle soit commune à l’homme et aux animaux . On peut faire alors sur ces derniers des études
chez l’homme, avec sa gravité, est une maladie dont sont exempts les animaux , et qui n’appartient spécialement qu’à notre espè
ve un rein, opération qui se fait facilement chez un chien, et dont l’ animal se rétablit parfaitement, on sait que l’autre s’h
que souvent, quand on fait des injections sucrées dans les veines des animaux , les reins finissent par devenir malades. Je prés
ans ces organes la moindre trace de sucre, tandis que les tissus de l’ animal tué par strangulation sont imbibés de sucre. Nous
dit, en effet, que l’on faisait apparaître le sucre dans l’urine des animaux en leur injectant dans la veine porte de l’ammoni
c’est que, si après cette section du même nerf, on fait respirer à l’ animal les mêmes vapeurs irritantes qui tout à l’heure p
sucre de première espèce en nature. Quand un homme bien portant ou un animal ingèrent, étant à jeun, une quantité considérable
chose d’analogue à ce qui a lieu quand on injecte dans l’estomac d’un animal mort une dissolution concentrée de sucre de canne
tôme favorable, parce que cela indiquait la réapparition des matières animales dans l’urine, qui sont généralement d’autant moin
orte plus haut et produit des désordres plus graves, de sorte que les animaux meurent généralement de la lésion qui produit ces
é portée de ce côté par les expériences que nous avons faites sur les animaux , on a fréquemment observé des troubles du système
our les reins, qu’ils sont beaucoup plus diurétiques que les matières animales . Ainsi, tous les herbivores rendent beaucoup plus
que cette question relative à la formation de matière sucrée dans les animaux et les végétaux avait fait une sensation qui inté
n végétale, et disparaît-il complètement par suite d’une alimentation animale  ? A la première question l’auteur répond par l’af
que les individus se trouvent soumis à une alimentation exclusivement animale  ; de sorte que, ainsi que l’on voit, M. Schmidt n
ne végétal, il la considère avec nous comme un produit de l’organisme animal . Seulement c’est sur le lieu et sur le mécanisme
matières azotées qui servent à la formation du sucre dans l’organisme animal  ; de sorte qu’il n’est pas possible d’admettre un
ré dans des conditions physiologiques peu déterminées, tantôt sur des animaux de boucherie, tantôt sur des saignées, et que dan
n antagoniste de la théorie de la formation du sucre dans l’organisme animal , indépendamment de toute alimentation féculente o
r, il veut prouver que tout le sucre qu’on rencontre dans l’organisme animal n’a jamais d’autre origine que des principes sucr
que nous avons pu retrouver du sucre dans le foie et dans le sang des animaux soumis pendant des temps très considérables à une
pendant des temps très considérables à une alimentation exclusivement animale . Voici comment il s’exprime à ce sujet : « Nous a
reconnu qu’il existe près de 1/2 pour 100 de glucose dans le sang des animaux de boucherie, dans le sang du bœuf et du mouton r
ucherie, dans le sang du bœuf et du mouton recueilli au moment où ces animaux sont abattus pour être livrés à laconsommation pu
abattus pour être livrés à laconsommation publique ; or la viande des animaux de boucherie renferme des vaisseaux, ces vaisseau
expériences restent ce qu’elles sont, et elles prouvent que chez des animaux nourris avec des matières qui ne contiennent aucu
r seulement que des expériences faites avec du sang recueilli sur des animaux de boucherie ou autres, qu’on épuise d’hémorragie
ts vaisseaux où il circule normalement. En effet, lorsqu’on égorge un animal , toute la circulation est troublée, et le sang, s
e. C’est ainsi que, si l’on prend une artère ou la veine porte sur un animal à l’état physiologique, et si l’on retire une pet
s conditions physiologiques, et qu’il n’en est plus de même lorsque l’ animal commence à périr d’hémorragie. Dans la séance de
vir du liquide cupro-potassique qu’après avoir précipité les liquides animaux et s’être débarrassé des matières organiques qu’i
s traitons cette même dissolution de gélatine et de sucre par le noir animal , le liquide parfaitement limpide qui passe présen
s faibles proportions de sucre ; mais vous voyez aussi que le charbon animal , qui jouit de la propriété de retenir les matière
iabète. Mais, nous le répétons, en traitant le mélange par le charbon animal , la matière organique est enlevée, et le sucre, d
lement ceux que nous avons établis nous-même. Dans le seul cas où les animaux mangeraient des matières albuminoïdes en même tem
ceux du 2 février, qui avaient pour but d’établir que l’alimentation animale n’était elle-même, en réalité, sans que nous nous
est constante et continue, et appartenant à tout sexe et à tout règne animal . Il y a enfin quelques médecins qui, après avoir
chiens à jeun et chez les chiens nourris avec de la viande. Les mêmes animaux nourris avec des substances végétales (pommes de
s que le sucre est un produit normal de sécrétion chez l’homme et les animaux , j’établis par des preuves expérimentales diverse
j’établis par des preuves expérimentales diverses que cette fonction animale , restée jusqu’alors inconnue, devait être localis
ituai une expérience physiologique qui est nette et décisive. Sur des animaux carnivores, nourris exclusivement pendant des tem
ées sur l’homme (traces de sucre non dosées), tantôt dans le sang des animaux de boucherie (0,00195 gr. à 0,0074 gr. pour 1000
Premier fait. Il y a du sucre dans le foie de l’homme et de tous les animaux en état de santé. Ceci n’a jamais été contesté.  
ccessivement à mesure qu’il s’éloigne du foie, sans toutefois, chez l’ animal sain, apparaître dans les urines. Cinquième fait
u foie. À cet effet, une incision a été pratiquée au flanc droit de l’ animal , le doigt indicateur introduit par cette ouvertur
veines mésentériques. Après ces diverses opérations, la poitrine de l’ animal a été ouverte, et l’on a recueilli le sang du ven
imagine, pour son explication, qu’il y a du sucre dans la viande des animaux de boucherie, qui sont herbivores, et là-dessus i
cre. Cette expérience consiste, comme on sait, à montrer que chez des animaux carnivores à jeun ou en digestion de viande, il n
ui a émis cette négation est arrivé non seulement à dire que chez les animaux carnivores, à certaines périodes de la digestion,
érience devant différents physiologistes ou chimistes, en plaçant les animaux dans les diverses conditions de digestion, et spé
e heures, car alors la fécule pourrait, sous l’influence des matières animales du sang, se transformer en sucre et donner de l’a
opérant par le procédé que nous avons indiqué, qui consiste à tuer l’ animal par la section du bulbe rachidien, et à recueilli
te est celui qui allait entrer dans le foie au moment de la mort de l’ animal . Quand, à la suite de la fermentation, on veut ob
er d’assez grandes quantités de sang et sacrifier un certain nombre d’ animaux dans les mêmes conditions. On réunit tous les san
lus grandes quantités de sang possible, en faisant l’expérience sur l’ animal vivant, comme nous l’avons souvent pratiquée, que
e. On fait jaillir ainsi du sang circulant dans la veine porte chez l’ animal vivant. Mais on comprendra, que, pour que ce sang
e faut en prendre qu’une petite quantité ; car, si l’on fait mourir l’ animal d’hémorragie en ouvrant la veine porte, par exemp
u corps se trouvant évacué, le foie comprimé par les convulsions de l’ animal , le sucre que contient cet organe passe avec les
onsidérables de sang sucré, parce que la circulation continuant sur l’ animal vivant, on recueille du sang qui ne peut s’échapp
iculièrement à la question que nous examinons, à savoir, que chez les animaux carnivores il y a du sucre dans le sang des veine
és se transforment en sucre par l’action digestive ; 4° Que, chez les animaux nourris avec des matières amylacées, le sang de l
orte contient une proportion considérable de sucre ; 5° Que, chez les animaux nourris avec de la viande, il n’existe pas de suc
et même dans le sang artériel ; 6° Que le sang de la veine porte des animaux soumis à l’abstinence complète ne contient pas de
; 7° Que, par conséquent, on est bien obligé d’admettre que, chez les animaux nourris avec des matières azotées et de la graiss
montrent qu’il n’existe pas de sucre dans le sang de la veine porte d’ animaux nourris de viande, tandis qu’il en existe dans le
voir soumettre à l’Académie les résultats de ces recherches. Tous les animaux qui m’ont servi ont été rapidement sacrifiés par
vaisseaux, on ne trouve pas de sucre dans le sang de la veine porte d’ animaux nourris de viande crue ou cuite ; 2° Que, dans le
tout aussi bien que celui des mammifères, et j’ai réussi à garder ces animaux vivants, pendant deux ou trois semaines après l’o
rante de la bile, ainsi que du sucre, dans le sang ou dans le tissu d’ animaux privés du foie, pendant quinze à vingt et un jour
ième ou même la cinquième partie de ce que j’ai pu atteindre chez mes animaux . Après avoir rangé la fonction glycogénique du fo
foie ne contribue pas peu à la métamorphose rétrograde des substances animales . Si l’on a ôté le foie aux grenouilles, ces anima
e des substances animales. Si l’on a ôté le foie aux grenouilles, ces animaux exhalent, pour la même unité de poids et de temps
unité de poids et de temps, beaucoup moins d’acide carbonique que des animaux intacts. J’ai comparé des grenouilles, chez lesqu
qu’il ne s’en perdait par l’extirpation du foie. D’ailleurs, tous les animaux qui servaient à la comparaison, ceux qui étaient
ée comme organe producteur de matière sucrée chez l’homme et chez les animaux . Paris, 1853. 7. Voyez le mémoire de M. Lerebou
3 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
gie comparée étant d’étudier les mécanismes de la vie dans les divers animaux , la place de cette science est marquée dans un ét
ytologie, sous prétexte que la zoologie embrasse toute l’histoire des animaux et que la phytologie comprend toute l’histoire de
es peuvent en avoir de proclamer l’existence d’une science unique des animaux , qui serait la zoologie, ou d’une science unique
mença de comprendre que la connaissance headriptive de l’organisation animale n’était pas suffisante pour expliquer les phénomè
r au dedans des organismes, qui entretiennent la température fixe des animaux supérieurs. Et à ce sujet l’anatomie ne pouvait r
atique expérimentale. Leçons sur les phénomènes de la vie dans les animaux et dans les végétaux Première leçon SOMMA
choses naturelles. Lorsque Platon, dit Pascal, définit l’homme : « un animal à deux jambes, sans plumes », loin de nous en don
analogues à celle qui range la substance organisée sous la forme d’un animal ou d’une plante. Ce caractère n’est donc pas auss
avons dit, il n’y a pas dans le cristal l’évolution qui caractérise l’ animal ou la plante. D. Enfin, la nutrition a été consid
sa forme. L’universalité d’un tel phénomène chez la plante et chez l’ animal et dans toutes leurs parties, sa constance, qui n
me régies directement par un principe vital intérieur. L’activité des animaux et des plantes est certainement sous la dépendanc
ions extérieures. Cela est bien visible chez les végétaux et chez les animaux à sang froid, qui s’engourdissent dans l’hiver et
t les chaleurs de l’été. Nous verrons plus tard que si l’homme et les animaux à sang chaud paraissent libres dans leurs actes e
ordinaires l’engourdissement dans lequel soit plongé le végétal ou l’ animal à sang froid, la vie n’a pas cessé en lui, l’orga
er une plante nouvelle. Nous vous montrerons qu’il en est de même des animaux ressuscitants ou reviviscents, des rotifères et d
it ailleurs : la vie c’est la mort 13. L’existence de tous les êtres, animaux ou végétaux, se maintient par ces deux ordres d’a
fixée des phénomènes si nombreux et si bien concertés par lesquels l’ animal et la plante soutiennent leur existence et parcou
e soutiennent leur existence et parcourent leur carrière. En voyant l’ animal sortir de l’œuf et acquérir successivement la for
les secondes constantes et permanentes, se rencontrant dans le corps animal comme sur un champ de bataille et luttant sans re
’un résultat qui est l’organisation et l’accroissement de l’individu, animal ou végétal. Il y a comme un dessin préétabli de c
lois et celles de la vie. Dire que la physiologie est la physique des animaux , c’est en donner une idée extrêmement inexacte :
ence chimique. — Exemples pris dans le règne végétal et dans le règne animal . — La vie latente est une vie arrêtée et non dimi
iences sur l’influence de l’eau. — Phénomènes de vie latente dans les animaux  : infusoires, kérones, kolpodes, tardigrades, ang
e oscillante. — Appartient à tous les végétaux et à un grand nombre d’ animaux . — L’œuf offre la vie engourdie. — Mécanisme de l
gourdissement comme le froid. — Résistance des êtres engourdis. — Les animaux réveillés pendant l’engourdissement usent rapidem
ieur et du milieu extérieur. — Indépendance des deux milieux chez les animaux à vie constante. — Le perfectionnement de l’organ
nimaux à vie constante. — Le perfectionnement de l’organisme chez les animaux à vie constante consiste à maintenir dans le mili
s ou extrinsèques nécessaires à la vie des éléments. — Eau. — Chaleur animale . — Respiration. — Oxygène. — Réserves pour la nut
de là, il fait partie du concert universel des choses, et la vie de l’ animal , par exemple, n’est qu’un fragment de la vie tota
caractère de la vie. Ces êtres se rencontrent à la fois dans le règne animal et dans le règne végétal. La vie active ou manife
igea l’admettre. Dans le règne végétal, les graines, et dans le règne animal , certains animaux reviviscents, anguillules, tard
Dans le règne végétal, les graines, et dans le règne animal, certains animaux reviviscents, anguillules, tardigrades, rotifères
cet état d’indifférence chimicovitale. Nous connaissons déjà dans les animaux et les végétaux un assez grand nombre de cas de v
ît, jusqu’à un certain point, plus intense relativement que celle des animaux . Cette nécessité d’un air assez riche en oxygène
cteurs essentiels des manifestations vitales. B. Vie latente chez les animaux . — Les organismes animaux offrent aussi beaucoup
festations vitales. B. Vie latente chez les animaux. — Les organismes animaux offrent aussi beaucoup d’exemples de vie latente.
iés par MM. Coste, Balbiani et Gerbe22. Mais les plus célèbres de ces animaux sont les rotifères, les tardigrades et les anguil
ctive et qu’il dessèche chaque année. Ces kystes de kolpodes, graines animales impalpables, s’attachent comme la poussière à la
ste ou fait défaut. Les rotifères ou rotateurs (fig. 3 et 4) sont des animaux d’organisation déjà élevée, classés soit parmi le
otateur. — 2, yeux. — 3, appareil masticateur. — 4, intestin.   Ces animaux ont de 0m,05 à 1 millimètre : ils sont donc loin
étudiés au point de vue de leur vie latente par M. Doyère23, sont des animaux encore plus élevés en organisation que les précéd
udo) grimpant sur un grain de sable.   Exclusivement marcheurs, ces animaux vivent dans la poussière des toits ou sur les mou
bre 1701, on humecte cette poussière, on voit au bout d’une heure les animaux y fourmiller actifs et mobiles : leurs organes, m
cation, ou seulement atténuée comme cela a lieu par le froid chez les animaux hibernants. Après un débat porté devant la Sociét
e : « 1° — il n’y a pas de vie appréciable dans les corps inertes des animaux reviviscibles et 2° — que ces corps conservent le
st complètement arrêtée malgré la complexité de l’organisation de ces animaux . On y trouve en effet des muscles, des nerfs, des
stinctes, et où l’anguillule peut pénétrer facilement. C’est là que l’ animal passe de l’état de larve à l’état parfait ; ses o
oyenne de 8 dixièmes de millimètre (fig. 8, B). La respiration de ces animaux quand ils sont dans le grain de blé est nulle. M.
pt heures des anguillules enfermées dans des épis verts, sans que ces animaux fussent modifiés bien sensiblement dans leur acti
en état d’asphyxie. M. Davaine, n’ayant trouvé dans l’intestin de ces animaux ni revêtement cellulaire auquel on pourrait attri
ticules solides, en conclut que vraisemblablement la nutrition de ces animaux , comme leur respiration, s’accomplit en partie pa
s’opérer au moyen de réserves alimentaires que renferme le corps de l’ animal et non par l’absorption de substances venues du d
l’animal et non par l’absorption de substances venues du dehors. Ces animaux se meuvent sur place, sans progresser véritableme
vivification et leur engourdissement jusqu’à seize fois de suite. Ces animaux ne peuvent pas revenir à la vie indéfiniment, par
observe que le même temps est à peu près nécessaire pour ramener les animaux à la possession de leurs fonctions vitales. Toute
tenté de chercher des phénomènes analogues dans les œufs de certains animaux , en les comparant aux graines. Cette assimilation
que l’œuf du ver à soie puisse éclore au milieu de l’hiver, puisque l’ animal ne trouverait point les feuilles dont il doit se
opriété de se coaguler. Cela montre ce fait intéressant, que, chez un animal élevé, comme chez les êtres inférieurs, la fibrin
es et chimiques ; puis, la vie créatrice reparaît à son tour, quand l’ animal reprend des aliments. Dès que l’humidité et la ch
’en second lieu. C’est là une loi qu’il importe de faire ressortir. L’ animal ou la plante, en renaissant, commence toujours pa
acines, branches, s’étendent dans le sol ou dans l’air. Dans le règne animal , il se produit des phénomènes analogues. Tous les
nes analogues. Tous les invertébrés et, parmi les vertébrés, tous les animaux à sang froid, possèdent une vie oscillante, dépen
nces. Nous avons déjà vu que les graines en germination et, parmi les animaux , les grenouilles s’engourdissent à une températur
us l’action des plus grandes chaleurs. Les vertébrés les plus élevés ( animaux à sang chaud), qui ont un milieu intérieur perfec
iège exige un certain degré de température assez voisin de celui de l’ animal adulte : si cette température convenable n’est po
tain temps dans cet état de vie engourdie, prêt à se développer en un animal nouveau si les conditions de l’incubation sont ré
ne impulsion nouvelle à l’activité vitale. L’expérience établit que l’ animal tombe en état d’engourdissement ou d’hibernation
ent les manifestations fonctionnelles vitales. Il y a absence, chez l’ animal à sang froid ou hibernant, d’un mécanisme qui mai
ériques. C’est le refroidissement du milieu intérieur qui engourdit l’ animal  : c’est le réchauffement de ce même milieu qui le
c’est le réchauffement de ce même milieu qui le dégourdit. Lorsqu’un animal à sang froid, une grenouille par exemple, vient à
le régulateur général des fonctions de la vie organique et de la vie animale . Il n’en est rien. Lorsque le milieu intérieur, c
vivant, microcosme lui-même au sein de l’univers. De même, lorsque l’ animal engourdi revient à la vie, ce n’est pas le systèm
avivé les battements du cœur et c’est le cœur excité qui a dégourdi l’ animal . L’influence de la température est ainsi nettemen
re est ainsi nettement mise en lumière. On voit dans la grenouille un animal à vie oscillante ou dépendante du milieu cosmique
, si, pour la grenouille, par exemple, elle atteint 37 à 40 degrés, l’ animal se trouve au contraire anesthésié et engourdi. Il
réveillera la première, c’est la chaleur qui ranimera la seconde. Les animaux et les végétaux engourdis ou anesthésiés résisten
e d’ailleurs avec la nature des agents toxiques que l’on emploie. Les animaux engourdis résistent par suite de l’abaissement de
s vital permet cette longue suspension du ravitaillement matériel ; l’ animal ne supporterait pas l’abstinence aussi longtemps
 ; réveillée, elle ne tarderait pas à y périr asphyxiée. De même, cet animal , qui était resté plusieurs mois sans nourriture e
e des phénomènes physiques et chimiques de la destruction vitale. Les animaux engourdis ne font plus de mouvements : leurs musc
de la même manière que la reviviscence. Il faut nécessairement que l’ animal hibernant ait des réserves non-seulement pour par
x sur lesquels elle puisse s’exercer pendant l’hibernation, puisque l’ animal ne s’alimente plus au dehors. C’est pourquoi, ava
s le sommeil hibernal ou dès qu’ils en pressentent les approches, les animaux préparent ces réserves sous diverses formes. Chez
argent de graisse et de glycogène : chez la grenouille, chez tous les animaux , il s’accumule des provisions organiques de diver
C’est donc sur ces épargnes prévoyantes préparées par la nature que l’ animal vit pendant la période d’engourdissement ; il ne
un certain temps aux manifestations atténuées qu’on observe chez ces animaux engourdis, mais elles seraient vite dissipées si
vitale renaissait. Aussi, est-il nécessaire que, dès leur réveil, les animaux trouvent à leur portée les matériaux alimentaires
nt. J’ai eu l’occasion de faire des expériences intéressantes sur ces animaux . Si l’on prend des loirs engourdis et que, les sa
Outre l’engourdissement prolongé dont nous venons de parler et que l’ animal ne supporte qu’à la condition de présenter des ré
tante ou libre est la troisième forme de la vie : elle appartient aux animaux les plus élevés en organisation. La vie ne s’y mo
cosmique, aux changements des conditions matérielles qui entourent l’ animal . Les organes, les appareils, les tissus, fonction
ivité éprouve ces variations considérables qui se montraient chez les animaux à vie oscillante. Il en est ainsi parce qu’en réa
de dire que les conditions physiques du milieu sont constantes pour l’ animal supérieur ; il est enveloppé dans un milieu invar
nt. Je crois avoir le premier insisté sur cette idée qu’il y a pour l’ animal réellement deux milieux : un milieu extérieur dan
ur, air atmosphérique pour l’être aérien, eau douce ou salée pour les animaux aquatiques, mais dans le milieu liquide intérieur
c’est la lymphe ou le plasma, la partie liquide du sang qui, chez les animaux supérieurs, pénètre les tissus et constitue l’ens
e instant compensées et équilibrées. Bien loin, par conséquent, que l’ animal élevé soit indifférent au monde extérieur, il est
es qui sont nécessaires à la vie des êtres simples ; seulement chez l’ animal perfectionné à vie indépendante, le système nerve
du milieu où évoluent et fonctionnent les éléments vivants. Chez les animaux à vie libre il doit exister un ensemble de dispos
la quantité d’eau. Pour l’homme spécialement, et en général pour les animaux supérieurs, la déperdition d’eau se fait par tout
uides ou des aliments qui renferment de l’eau, ou même, pour quelques animaux , par l’absorption cutanée. En tout cas, il est tr
utre de ces deux voies. On n’a pas réussi à démontrer que l’organisme animal produisît réellement de l’eau ; l’opinion contrai
quelque condition telle que l’hémorrhagie, la sudation abondante ; l’ animal se trouve ainsi poussé à réparer par l’ingestion
l’embryon. Tous ces êtres subissent la vie oscillante, mais pour les animaux supérieurs, appelés animaux à sang chaud, la temp
ubissent la vie oscillante, mais pour les animaux supérieurs, appelés animaux à sang chaud, la température compatible avec les
la continuité et l’indépendance de la vie. Il y a en un mot, chez les animaux à vie constante et libre, une fonction de calorif
et libre, une fonction de calorification qui n’existe point chez les animaux à vie oscillante. Il existe pour cette fonction u
viennent également dans le mécanisme de l’équilibration de la chaleur animale . J’ajouterai seulement ce dernier trait. Quand on
thermique), on voit la température s’abaisser considérablement, et l’ animal à sang chaud se trouve en quelque sorte transform
et l’animal à sang chaud se trouve en quelque sorte transformé en un animal à sang froid. C’est l’expérience que j’ai réalisé
les rappeler ici, pour établir que la fonction calorifique propre aux animaux à sang chaud est due à un perfectionnement du méc
incompatibles avec le fonctionnement vital. Il faut donc que, chez l’ animal à vie constante, des mécanismes appropriés règlen
lieu intérieur et la maintiennent à peu près invariable. Or, chez les animaux élevés en organisation, la pénétration de l’oxygè
centésimale de l’atmosphère et de sa pression. On comprend donc que l’ animal puisse vivre dans un milieu moins riche en oxygèn
n accrue vient compenser cette diminution, et inversement que le même animal puisse vivre dans un milieu plus riche en oxygène
ns du milieu se compensent et s’équilibrent d’elles-mêmes, sans que l’ animal intervienne. La pression augmentant ou diminuant,
i la composition centésimale diminue ou augmente en raison inverse, l’ animal trouve en définitive dans le milieu la même quant
ie s’accomplit dans les mêmes conditions. Mais il peut y avoir dans l’ animal lui-même des mécanismes qui établissent la compen
s permettaient de prévoir que le milieu respiratoire intérieur de ces animaux devait échapper, au milieu d’un mécanisme appropr
ieur. 4° Réserves. — Il faut enfin, pour le maintien de la vie, que l’ animal ait des réserves qui assurent la fixité de consti
ysique. Quand les mécanismes de la nutrition sont troublés et quand l’ animal est mis dans l’impossibilité de préparer ces rése
as, il dépérira. Quelque chose d’analogue se produit dans le cas où l’ animal est en état de fièvre : il use sans refaire, et c
ure. Ainsi, les substances alibiles pénétrant dans un organisme, soit animal , soit végétal, ne servent pas directement et d’em
particulière qui se termine par un emmagasinement de réserves chez l’ animal aussi bien que chez le végétal. Ce fait permet de
êtres que l’on considère et suivant les diverses substances, pour les animaux et les végétaux divers, pour les plantes annuelle
es. — Différenciation des règnes de la nature. — Opposition entre les animaux et les végétaux. — Antagonisme chimique, physique
les végétaux. — Antagonisme chimique, physique et mécanique entre les animaux et les végétaux. — Priestley, Saussure, Dumas et
— III Réfutation générale des théories dualistes de la vie entre les animaux et les végétaux. — Forme dernière de la théorie d
s du travail vital : la désorganisation ou destruction des organismes animaux ou végétaux par combustion et putréfaction, la cr
éral les matériaux qu’elle en a tirés pour former des végétaux et des animaux , la végétation et l’animalisation doivent être de
théories, dans lesquelles on a opposé la vie des végétaux à celle des animaux . En effet, contrairement au principe que nous ven
t distribués à des êtres différents, les uns étant l’apanage du règne animal , les autres du règne végétal. Ces théories du par
ermentation, putréfaction). Lavoisier ne sépare point à cet égard les animaux des végétaux : il semble considérer qu’ils se com
ve servir d’intermédiaire exclusif entre le règne minéral et le règne animal . Ce n’est donc pas de Lavoisier que peut se récla
r que peut se réclamer la théorie de l’antagonisme chimique entre les animaux et les végétaux : il nous paraît que le germe en
èbres recherches de Priestley sur l’antagonisme de la respiration des animaux et des plantes. D’ailleurs, il faut bien le dire,
s phénomènes. Il y a en effet une distinction morphologique entre les animaux et les plantes assez nettement marquée extérieure
n aurait formulé le premier la division de la nature en trois règnes, animal , végétal, minéral, qui embrassaient tous les obje
nes existait un type de perfection idéale, un roi : l’homme parmi les animaux , la vigne parmi les plantes, l’or pour les minéra
caractères suivants : Esse. Vivere. Sentire. Minéral. Végétal. Animal .   Il les exprimait encore dans la formule suiv
ainville par exemple, qui plaçant l’homme au-dessus de l’ensemble des animaux ont formé pour lui un règne spécial, le règne hum
s. Cependant la division en trois règnes a prévalu et les deux règnes animal et végétal ont été considérés comme presque aussi
l’autre qu’ils l’étaient chacun du règne minéral. Que l’on fasse des animaux et des végétaux des catégories distinctes, nous n
le comporterait en quelque sorte deux physiologies différentes, l’une animale , l’autre végétale, reposant sur des principes spé
Les éléments d’une différenciation entre les modes de la vie chez les animaux et les plantes ont été demandés d’abord à l’anato
mme un caractère très général qui pouvait servir à les distinguer des animaux . On sait très bien aujourd’hui qu’un nombre immen
uer des animaux. On sait très bien aujourd’hui qu’un nombre immense d’ animaux inférieurs ne possèdent point de tube digestif, e
n réalité le fond nutritif des êtres vivants sont identiques dans les animaux et dans les végétaux. On a cru en second lieu tro
es végétaux. On a cru en second lieu trouver une différence entre les animaux et les végétaux au point de vue de la composition
exemple, que l’azote était un élément caractéristique de l’organisme animal , tandis qu’il n’existait qu’exceptionnellement ch
et travaillante du végétal, a la même constitution que le protoplasma animal  : c’est une substance azotée. L’azote, au lieu d’
es parties de soutien. À un moindre degré, cela se rencontre chez les animaux  ; le squelette des crustacés et la carapace des i
tes31. Toutefois, comme nous l’avons dit, c’est dans les rapports des animaux et des végétaux avec l’atmosphère que la théorie
t immédiatement placé en opposition la vie des plantes avec celle des animaux . On connaît la célèbre expérience de Priestley, p
le ce grand chimiste établit que les végétaux purifient l’air que les animaux ont vicié et semblent se comporter, quant à leur
le finit par y périr ; l’air est vicié, et si l’on introduit un autre animal , il tombe très rapidement et périt à son tour asp
atmosphère est purifiée, rétablie dans sa constitution première et un animal peut y vivre de nouveau32. L’être végétal vit don
imal peut y vivre de nouveau32. L’être végétal vit donc là où meurt l’ animal  ; ils se comportent précisément d’une manière inv
fut vraiment le point de départ de l’opposition chimique moderne des animaux et des végétaux. Les animaux absorbent de l’oxygè
art de l’opposition chimique moderne des animaux et des végétaux. Les animaux absorbent de l’oxygène et exhalent de l’acide car
t une exhalation d’oxygène. Cette opposition entre la respiration des animaux et celle des plantes a été généralisée d’une mani
érielle entre les deux règnes organiques : « L’oxygène enlevé par les animaux est restitué par les végétaux. Les premiers conso
de l’acide carbonique, les seconds fixent de l’acide carbonique. » L’ animal fut ainsi considéré comme un appareil de combusti
aux végétaux, tandis que la destruction organique était réservée aux animaux . L’organisme animal étant incapable de former auc
que la destruction organique était réservée aux animaux. L’organisme animal étant incapable de former aucun des principes qui
re, tout lui était fourni par le règne végétal, et l’alimentation des animaux n’était plus que la mise en place des matériaux u
chimique appartient aux végétaux et que la combustion appartient aux animaux . Or cette conclusion est contradictoire au princi
e ou mécanique. On a comparé souvent le corps de l’homme et celui des animaux à un appareil à combustion. Les chimistes ont éta
oxygène que les aliments ingérés. Il se produit donc dans l’organisme animal une combustion continuelle, source de chaleur et
issances actives de l’organisme. » De là l’assimilation du corps des animaux à une machine à vapeur où s’engendreraient des fo
loi générale : le végétal est produit par l’élévation d’un poids ; l’ animal par la chute de ce poids. » Le végétal créerait
à transformer des forces vives en forces de tension. Au contraire, l’ animal transformerait des forces de tension en forces vi
ées dans les végétaux ; forces vives et forces de dégagement dans les animaux  ; voilà la distribution qui constituerait la dual
avec notre conception fondamentale de la vie qui exige dans tout être animal ou végétal la réunion des phénomènes de création
et de destruction organique. Nous ne pouvons concevoir un être vivant animal ou végétal en dehors de cette formule par conséqu
se en effet que les aliments passent directement des plantes dans les animaux et que leurs principes immédiats s’y mettent en p
rves nutritives se retrouve dans les deux règnes, aussi bien chez les animaux que chez les végétaux. D’ailleurs, il faut le rec
aient d’abord soutenu la théorie contraire. Il a été démontré que les animaux forment réellement de la graisse indépendamment d
trouver toute formée, et le carnivore agit de même. Non seulement les animaux font de la graisse, mais ils n’emploient pas dire
employant un moyen de reconnaître et de suivre la graisse fournie à l’ animal  : ce moyen consiste à employer comme aliment de l
e chlorée, où le chlore remplace quelques molécules d’hydrogène. Si l’ animal soumis à ce régime présente une graisse différent
er de même que les substances albuminoïdes qui constituent les tissus animaux ne sont pas empruntés directement aux substances
une substance végétale et que celui qui existait dans les organismes animaux avait été nécessairement emprunté aux plantes. J’
plantes. J’ai réussi à démontrer qu’il en est tout autrement et que l’ animal fabrique lui-même cette substance indispensable a
qu’on lui fournit. J’ai prouvé de plus que le sucre se produit dans l’ animal par un mécanisme identique à celui qui a lieu dan
e la formation des principes immédiats, l’expérience démontre que les animaux et les végétaux ne se distinguent pas et que les
r les mêmes principes organiques. L’antagonisme de la respiration des animaux et des végétaux n’est pas davantage confirmé par
graines, etc., ont les mêmes propriétés respiratoires que les tissus animaux . Le végétal comme l’animal absorbe de l’oxygène,
s propriétés respiratoires que les tissus animaux. Le végétal comme l’ animal absorbe de l’oxygène, exhale de l’acide carboniqu
stituerait le troisième point d’antagonisme entre les végétaux et les animaux , nous aurons l’occasion de montrer qu’elle n’est
ne présentent pas des fonctions locomotrices comparables à celles des animaux , ils n’en possèdent pas moins une sensibilité, qu
e vital. Si les partisans de l’opposition chimico-physique, entre les animaux et les végétaux, ont dû céder à l’évidence des fa
sur un seul argument. On ne peut plus douter, avons-nous dit, que les animaux et les plantes ne soient capables de produire les
niment nombreuses et connexes. La différence ne résiderait plus entre animaux et végétaux que dans l’agent ou l’énergie qui est
aujourd’hui35 que les phénomènes de synthèse chez les végétaux et les animaux forment deux groupes : ceux qui exigent la radiat
; ceux qui ont lieu sous l’influence des combustions opérées dans les animaux ou dans les parties des plantes qui ne contiennen
d il y a de la chlorophylle ; dans tous les autres cas, soit pour les animaux , soit pour les végétaux, elle provient de la chal
ns remarquer que ce nouveau caractère ne peut servir à distinguer les animaux des plantes. Quoique les végétaux soient pourvus
pendant l’été, d’une manière incomparablement plus abondante que les animaux , on ne peut d’une manière absolue confondre le vé
correspond plus à la classification des êtres vivants en végétaux et animaux . Toute la vaste classe des champignons, dépourvus
s de chlorophylle, devrait être distraite des végétaux, et beaucoup d’ animaux (Euglena viridis, Stentor polymorphus, etc., etc.
minéral est le réservoir général ; les végétaux travaillent pour les animaux , et le monde entier est fait pour l’homme, qui en
ysiologique des phénomènes. En effet, l’identification de l’organisme animal à un appareil dans lequel s’engendrent des forces
e n’est pas l’expression physiologique d’une loi qui relierait la vie animale et végétale. Sans doute les animaux se nourrissen
ue d’une loi qui relierait la vie animale et végétale. Sans doute les animaux se nourrissent de plantes, et les carnassiers des
’est pas destiné non plus à entretenir la combustion respiratoire des animaux qui s’en nourrissent ; il est destiné à être cons
ondamne pas d’avance les êtres vivants à être mangés par d’autres ; l’ animal et le végétal sont créés pour la vie. D’autre par
essentiels et généraux, ne nous permet pas d’admettre une dualité des animaux et des végétaux, une physiologie animale et une p
s d’admettre une dualité des animaux et des végétaux, une physiologie animale et une physiologie végétale distinctes. Il n’y a
elles et des variétés infinies. Non seulement nous trouverons que des animaux sont conformés pour manger des végétaux, mais que
que des animaux sont conformés pour manger des végétaux, mais que des animaux sont armés pour dévorer d’autres animaux plus fai
r des végétaux, mais que des animaux sont armés pour dévorer d’autres animaux plus faibles qu’eux. C’est, en un mot, le règne d
r au monde minéral. Tous les êtres vivants se nourrissent de même : l’ animal pas plus que le végétal ne procède par nutrition
tombés dans un état plus ou moins profond d’indifférence chimique. L’ animal comme le végétal modifient ces matériaux, les éla
’elle n’est alors qu’un appareil de création ou de synthèse. Pour les animaux , au contraire, et particulièrement pour les anima
ynthèse. Pour les animaux, au contraire, et particulièrement pour les animaux à sang chaud, les réserves ne durent pas longtemp
sont uniquement des appareils de combustion, de destruction. Chez les animaux à sang froid, les réserves sont faites dans certa
nt par ce côté de celles des végétaux. En définitive, le végétal et l’ animal sont deux machines vivantes distinctes, munies d’
mblablement, mais fonctionnent très différemment. Les végétaux et les animaux vivent identiquement, mais fonctionnent autrement
pas en tirer la conclusion que les végétaux vivent autrement que les animaux , ce serait une erreur ; le protoplasma chlorophyl
e dégager de l’oxygène, ne vit pas moins, comme tous les protoplasmas animaux et végétaux, en absorbant de l’oxygène et en exha
répétons, cette vie est toujours complète dans la plante comme dans l’ animal . Ils ne représentent pas chacun une demi-vie qui,
nutrition que se manifeste surtout la loi de l’unité vitale chez les animaux et chez les végétaux. Mais pour saisir cette unit
milieu cosmique, on peut trouver parfois que les phénomènes de la vie animale et végétale revêtent des apparences contraires. C
a semblé parfois résulter de ce qu’on a appelé le bilan nutritif des animaux et des végétaux. Nous terminons par quelques réfl
r quelques réflexions à ce sujet. Le bilan du mouvement organique des animaux et des végétaux se dresse comme celui d’une machi
ation, ils ont analysé le travail de Dulong et Desprez sur la chaleur animale . Ces derniers auteurs, supposant que la combustio
ompte si l’on voulait avoir l’équation de la production de la chaleur animale dans l’organisme vivant. On simplifie donc trop l
tissu, dans la cellule vivante dont la fonction est identique dans l’ animal comme dans le végétal. C’est par cette étude seul
énomènes vitaux nous offrent dans leur apparence extérieure, dans les animaux et dans les végétaux, ils sont au fond identiques
au fond identiques, parce que la nutrition des cellules végétales et animales , qui sont les seules parties vivantes essentielle
le règne minéral. — Les mêmes ferments sont communs aux deux règnes, animal et végétal. — Les ferments agissent pour transfor
; dédoublement, sorte de fermentation appartenant aux végétaux et aux animaux . — Fait particulier des glandes. — Rôle inconnu d
de l’oxygène dans l’organisme. — III. Putréfaction. — Appartient aux animaux et aux végétaux. — Théories de la putréfaction ;
t une idée très fausse des fermentations qui s’accomplissent chez les animaux et végétaux. En effet, les fermentations que l’on
llis et Stahl. « La levure de bière et en général toutes les matières animales et végétales en putréfaction reportent sur d’autr
vivants. Les ferments solubles existent dans les plantes et dans les animaux . Ils ont pour type la diastase végétale et les fe
sont représentées dans le règne minéral. Certains ferments, diastase animale et végétale, ferments inversifs des plantes ou de
, diastase animale et végétale, ferments inversifs des plantes ou des animaux , agissent à la façon des acides minéraux : d’autr
ans la nutrition. On les trouve à la fois dans l’économie végétale et animale . La chose est facile à démontrer dans le cas des
dite se rencontre dans toutes les parties de l’organisme où l’amidon animal ou végétal doit être rendu soluble. Dans les grai
 ; dans le foie, il existe toujours de manière à transformer l’amidon animal en glycose. En d’autres termes, partout où des ma
utilisé sous sa forme actuelle ; il ne participe à la vie végétale ou animale que lorsque, par hydratation, il a été transformé
est chargé de la transformation. Ce ferment existe identique chez les animaux et les plantes : la levure de bière, qui a besoin
ne pendant la première année de la végétation ; j’ai démontré que les animaux procèdent de même pour tirer partie du sucre de s
ble que l’on trouve précisément un ferment de la même nature chez les animaux , dans le foie et le pancréas. Il serait inutile d
mbre de principes organiques aussi bien dans les plantes que chez les animaux . On range parmi les fermentations (F. à ferments
très grande généralité. Il semblerait que beaucoup de cellules, soit animales soit végétales, mises dans les conditions des cel
mière acception, peut-on dire qu’il y ait combustion dans l’organisme animal ou végétal ? On a répondu affirmativement à cette
tabli pour le muscle maintenu en place, et pour le muscle séparé de l’ animal . L. Hermann a obtenu le même résultat. On sait (e
le plus grand nombre des phénomènes de la vie. On a dit que chez les animaux élevés, l’oxygène devait être porté sur les centr
apercevoir après que la membrane qui les supporte a été détachée de l’ animal . Les cellules vibratiles sont examinées dans le c
temps que les matériaux qui entrent dans la constitution du corps des animaux commencent à s’altérer après la mort, à se transf
le protoplasma albuminoïde, sont tout aussi putrescibles que chez les animaux . Seulement, ainsi que nous venons de le dire, la
Celles-ci ne sont pas davantage susceptibles de putréfaction chez les animaux que chez les végétaux ; la carapace d’un crustacé
on, combustion lente, érémacausie, détruisent les matières organiques animales ou végétales abandonnées à l’air, et, après des t
rai pourtant que, selon moi, les phénomènes vitaux des plantes et des animaux , n’ont pas d’analogues plus parfaits, dans toute
ifeste dans la putréfaction de presque toutes les substances azotées, animales ou végétales. Cette coloration rouge, que M. Prat
. Constitution anatomique et création morphologique de l’être vivant, animal ou végétal ; historique. — Période ancienne : Gal
constitution, son rôle. — Conclusion. En même temps que l’organisme animal ou végétal se détruit par le fait même du fonctio
e activité dans tous les points du corps. Il y a des parties dans les animaux et dans les végétaux qui sont plus vivantes, plus
ligneux ou les os qui constituent le squelette des êtres végétaux et animaux . L’acte synthétique par lequel s’entretient ainsi
ainsi à jeter les bases de la science des tissus vivants : « Tous les animaux , dit Bichat, sont un assemblage de divers organes
retrouvent avec leurs caractères dans les diverses parties d’un même animal ou dans les mêmes parties de divers animaux. De l
diverses parties d’un même animal ou dans les mêmes parties de divers animaux . De là, le nom d’Anatomie générale donnée à leur
s 21 tissus étaient : 1° tissu cellulaire, 2° tissu nerveux de la vie animale , 3° tissu nerveux de la vie organique, 4° tissu d
1° tissu fibreux, 12° tissu fibrocartilagineux, 13° muscles de la vie animale , 14° muscles de la vie organique, 15° muqueuses,
mple, la cellule. La cellule est donc l’élément anatomique végétal et animal , l’organisme morphologique le plus simple dont so
ifiées. Ce que nous venons de voir à propos des végétaux est vrai des animaux . Les éléments de tous les tissus ont été ramenés
é un seul élément, la cellule, identique dans les deux règnes, chez l’ animal comme chez le végétal, fait qui démontre l’unité
ynthèse organique, aussi bien dans le règne végétal que dans le règne animal . Quant à l’origine de cette cellule, de ce corps
la forme transitoire peut devenir forme permanente, et cela pour les animaux aussi bien que pour les plantes. Tels sont les co
simple. Il y a chez ces protistes un mélange si intime des caractères animaux ou végétaux que l’on ne saurait les rattacher net
ralistes en ont formé un troisième règne intermédiaire entre le règne animal et le règne végétal43. Mais ces corps peuvent rep
L’élément anatomique que l’on trouve à la base de toute organisation animale ou végétale, la cellule, n’est autre chose que la
appelée sarcode par Dujardin, qui avait en vue plus spécialement les animaux , est désignée communément par le nom de protoplas
débuts, est donc un amas sphéroïde et nu de protoplasma ; la cellule animale à son origine présente la même constitution (gymn
’ils offrent une généralité véritable dans le règne végétal. Le règne animal a fourni des exemples pareils. Et ici nous consta
statons une fois de plus ce constant parallélisme des végétaux et des animaux , en vertu duquel tous les phénomènes essentiels s
e germe de la cellule. Nous avons observé48 que la formation amylacée animale est liée à l’existence du noyau des cellules glyc
cléaire est le point de départ et le signal de la multiplication de l’ animal . Les cellules des vaisseaux de Malpighi, chez les
’élève singulièrement ; on trouve dans la vésicule germinative de ces animaux un nombre de nucléoles variant de 150 à 200 pour
mes d’une substance unique, dépositaire de la vie, identique dans les animaux et les plantes. C’est dans le protoplasma, matièr
t du protoplasma incolore. — Ils ne peuvent servir à limiter le règne animal du règne végétal. — I. Rôle du protoplasma chloro
t la synthèse amylacéo ou glycogénique. — Découverte de la glycogénie animale . — Phénomènes de synthèse amylacée et de destruct
mylacée. — Caractères principaux de la synthèse glycogénique chez les animaux et les végétaux. Nous avons vu précédemment qu’
édés. Ils ne pensent pas, en un mot, que la graisse se forme dans les animaux ou les végétaux par l’union nécessaire d’acides g
protoplasma se comportant différemment : le protoplasma incolore des animaux , le protoplasma vert des plantes. En réalité, on
it pas distinguer, même sous le rapport de la couleur, un protoplasma animal et un protoplasma végétal. Le protoplasma des pla
t un protoplasma végétal. Le protoplasma des plantes, comme celui des animaux , est susceptible de s’imprégner de matière verte
considérer un protoplasma végétal que l’on opposerait au protoplasma animal . Ce serait très inexact selon nous ; en effet, le
e sont dans le même cas ; enfin, comme nous le verrons plus loin, des animaux inférieurs, l’Euglena viridis, le Stentor polymor
luence du protoplasma nucléaire. Les faits relatifs à la chlorophylle animale ne sont pas moins intéressants quoiqu’ils soient
nte jaune-rouge : elle repasse au vert lorsque l’humectation rend les animaux à la vie active. En 1873, M. Balbiani (voy. la pl
tiplication des grains de chlorophylle dans l’intérieur du corps de l’ animal , par division en deux et en trois, comme cela a l
lobules verts dans la substance du corps chez diverses autres espèces animales , l’Hydre verte, un ver turbellarié, Vortex viridi
rt aux végétaux, tandis que le protoplasma incolore caractériserait l’ animal . Quel est le rôle du protoplasma vert dans la syn
ie pour l’introduction de cette substance dans l’organisme végétal et animal . L’expérience célèbre de Priestley a été le point
e que le protoplasma vert, l’apanage exclusif de l’un des règnes. Les animaux et les végétaux le possèdent comme élément essent
ma ? Il pourrait produire toutes les substances qui existent dans les animaux et les plantes, mais avec d’autres éléments comme
de la vapeur d’eau surchauffée, tous agents qu’il a créés lui-même. L’ animal , aussi bien que la graine qui germe, transforme l
se) qui est un produit de l’organisme. La graisse se saponifie dans l’ animal , dans l’intestin, sans potasse caustique, sans va
es notions précises est la synthèse amylacée ou glycogénique dans les animaux . C’est sur cet exemple que nous devons appuyer no
es études que nous avons faites à ce sujet est d’avoir prouvé que les animaux et les végétaux possèdent les uns et les autres l
acés et sucrés. Nous n’en sommes donc plus à cette supposition, que l’ animal est absolument subordonné au végétal. L’animal et
tte supposition, que l’animal est absolument subordonné au végétal. L’ animal et le végétal forment les principes immédiats qui
ion organique et la destruction organique, que tout être doué de vie, animal ou plante, simplement protoplasmique ou complet,
ans que je fus conduit à découvrir la fonction glycogénique dans les animaux . Je n’y fus pas amené par des idées préconçues, m
demandé comment ce sucre alimentaire que les végétaux fournissent aux animaux se brûle et se détruit dans leur organisme. Ne me
t sur l’équation alimentaire d’entrée et de sortie de l’organisme des animaux , j’entrepris une série d’expériences dans lesquel
jusqu’à sa disparition le sucre ingéré dans les voies digestives des animaux . Dès mes premiers essais, je fus très surpris de
s ne rechercha point, pour corroborer son observation, si le sang des animaux qui ne s’étaient point nourris d’amidon était dép
contre-épreuve que je fis, et c’est elle qui m’apprit que le sang des animaux contient normalement du sucre, indépendamment de
e qui est le générateur du sucre dans le foie est un véritable amidon animal , le glycogène, et je pus établir ainsi que le mod
st identique dans les deux règnes54. Ainsi le sucre se forme dans les animaux comme dans les végétaux aux dépens de l’amidon. L
à des phénomènes d’oxydation. Nous trouvons ainsi dans la glycogenèse animale comme dans la glycogenèse végétale les deux phase
ènes de destruction des principes amylacés ; nous savons que dans les animaux comme dans les végétaux, ils ont lieu sous l’infl
nous de grandes obscurités aussi bien dans les végétaux que dans les animaux . Toutefois nous marchons dans une bonne voie, et
ois nous marchons dans une bonne voie, et c’est probablement chez les animaux que ce mécanisme formateur sera d’abord dévoilé.
d dévoilé. J’ai fait à ce sujet un grand nombre d’expériences sur les animaux mammifères ; leur complexité les rend toutes diff
arves. Pour faire comprendre les difficultés de telles études sur les animaux , je rappellerai ici ce fait important que les viv
grité de l’organisme entier. Toutefois, la matière glycogène dans les animaux , aussi bien que dans les végétaux, n’est pas seul
i par les ruminants. J’ai montré qu’on peut en effet suivre, chez ces animaux , l’évolution complète de la matière glycogène dan
énique reste toujours diffuse, comme chez les végétaux. Chez certains animaux , comme les crustacés, cette fonction est intermit
n exemple : rien ne peut suppléer, pour sa production, le protoplasma animal ou végétal ; au contraire, la destruction est un
é. On fait passer un courant d’eau dans le foie arraché du corps de l’ animal , et par conséquent soustrait à toute influence vi
otoplasmiques, du mouvement d’irritabilité ou de sensibilité chez les animaux et les végétaux. — Expériences. — Anesthésie des
rotoplasmiques de germination, développement et fermentation chez les animaux et les végétaux. — Anesthésie de la germination d
onc un caractère général de la vie organique aussi bien que de la vie animale . La nutrition, aussi bien que la sensibilité et l
e tous les phénomènes de la vie, chez la plante aussi bien que chez l’ animal , existe à son degré le plus simple dans le protop
irritabilité, propriété vitale qu’il attribuait à toutes « les fibres animales , musculaires ou autres », c’est-à-dire indistinct
om à « toute coopération nerveuse accompagnée de mouvement, lorsque l’ animal n’en avait aucune perception. » Outre cette sens
utes les autres. » Bordeu va jusqu’à dire que « chaque organe est un animal dans l’animal » : animal in animali, excès de doc
s. » Bordeu va jusqu’à dire que « chaque organe est un animal dans l’ animal  » : animal in animali, excès de doctrine qui a ex
u va jusqu’à dire que « chaque organe est un animal dans l’animal » : animal in animali, excès de doctrine qui a excité les cr
régnante depuis Galien, admise par headartes, la doctrine des esprits animaux , enseignait que les organes recevaient leur princ
centrale transmise et distribuée par les nerfs sous le nom d’esprits animaux , et conduisait, dans le cas actuel, à supposer qu
rt ; la faculté la plus simple et la plus générale de la vie dans les animaux comme dans les plantes, l’irritabilité. Les étude
nous dirons qu’elles sont les mêmes pour toute espèce de protoplasma, animal ou végétal : ce sont les quatre conditions que no
lité, sur lesquels nous avons fait des études particulières, chez les animaux et les végétaux. Les anesthésiques, l’éther, le c
ns tous les tissus, et nous devons en donner la démonstration sur les animaux et sur les végétaux. Phénomènes d’anesthésie du
. Phénomènes d’anesthésie du mouvement et de la sensibilité chez les animaux et chez les végétaux. — On peut étudier l’influen
les végétaux. — On peut étudier l’influence des anesthésiques sur les animaux et aussi chez les plantes. Beaucoup de végétaux p
stimulations extérieures, comme les manifestations de la sensibilité animale . Les exemples de mouvement approprié à un but fou
plasmodies étudiées par de Bary présentent confondus les traits de l’ animal et du végétal. Ce sont des masses protoplasmiques
lus grandes analogies entre ces myxomycètes végétaux et les protistes animaux de Hæckel. La faculté du mouvement se rencontre t
qui les provoquent ; cette faculté n’est pas l’attribut exclusif des animaux . Beaucoup de plantes en sont douées à un degré pl
des agents que l’on connaît pour être des excitants de la sensibilité animale  : ainsi les secousses, les chocs, les brûlures, l
hésie. Les agents que l’on emploie pour insensibiliser l’homme et les animaux sont l’éther et le chloroforme. Eh bien ! chose s
et le chloroforme. Eh bien ! chose singulière, les plantes comme les animaux peuvent être anesthésiées, et tous les phénomènes
mme auparavant. Le résultat de l’anesthésie est donc le même chez les animaux et les végétaux. Ce que nous voyons ici pour la s
oit quelle relation intime sera ainsi manifestée entre l’organisation animale et l’organisation végétale.   FIG. 20. — Sensiti
l.   D’abord rappelons comment agit l’éther ou le chloroforme sur l’ animal . Dans l’anesthésie de l’homme et des animaux tell
r ou le chloroforme sur l’animal. Dans l’anesthésie de l’homme et des animaux telle qu’on la pratique ordinairement, l’agent an
avec lesquels il est mis en contact, un seul d’entre eux, spécial à l’ animal , est atteint : l’élément sensitif, l’élément céré
éhensibles et il n’y aurait pas d’analogie possible à établir entre l’ animal et le végétal. Car dans le végétal on ne retrouve
e système nerveux, il porte en réalité son action sur tous les tissus animaux  : il atteint chaque élément, à son heure, suivant
étal, suivant ainsi la gradation des êtres, de même dans un organisme animal il suit pour ainsi dire la gradation des tissus.
ire partout où l’irritabilité existe, dans les plantes comme dans les animaux . Nous avons dit que, dans nos expériences, l’agen
culaire du cœur. Voici le cœur d’une grenouille détaché du corps de l’ animal et qui continue de battre en raison même de son i
ant qui persiste longtemps après que l’irritabilité des autres tissus animaux est déjà complètement éteinte. En étalant, comme
le sur une plaque de liège, et en y déposant de petits grains de noir animal , on les voit transportés par l’action des cils de
n d’irritabilité du muscle qui ne se contracte plus. En abandonnant l’ animal au repos ; nous verrons peu à peu le muscle reven
dans la sensibilité, une propriété commune à tous les êtres vivants, animaux ou végétaux, simples ou complexes. Bien loin par
ermination, de développement de nutrition et de fermentation chez les animaux et les végétaux. Anesthésie de la germination
ation de l’acide carbonique chez les végétaux aussi bien que chez les animaux . Cela est vrai non seulement pour la graine qui g
en longtemps dans nos cours cette identité de la respiration chez les animaux et chez les végétaux à l’aide de l’appareil ci-de
une cause d’erreur dans l’expérience. Le végétal respire donc comme l’ animal , et la prétendue opposition entre la respiration
c comme l’animal, et la prétendue opposition entre la respiration des animaux et des végétaux n’existe réellement pas. Anesthé
hain sur les fermentations. Si l’on dissout les ferments diastasiques animaux ou végétaux dans de l’eau chloroformée ou éthérée
n certain point plus énergique. Il en est de même du ferment inversif animal ou végétal. Ceci, nous explique pourquoi, quand o
est protoplasmique ou vitale, de la respiration, qui, comme celle des animaux , est de nature purement chimique. Anesthésie des
les du blé niellé. — J’ai fait peu d’expériences sur l’anesthésie des animaux inférieurs. L’éther ou le chloroforme tuent très
onclusion générale toutes nos expériences faites sur l’homme, sur les animaux supérieurs, sur les animaux inférieurs, sur les v
s expériences faites sur l’homme, sur les animaux supérieurs, sur les animaux inférieurs, sur les végétaux, les graines, les œu
bryonnaires du tissu conjonctif, les globules blancs du sang chez les animaux supérieurs ; les amibes, les myxomycètes, parmi l
uraliste d’Upsal, la sensibilité était l’attribut caractéristique des animaux  ; ses successeurs ont vu, à son imitation, dans l
analyse, cette sensibilité dont on a fait le mode supérieur de la vie animale , on y reconnaît non pas une propriété simple, mai
temps n’était pas encore distinguée nettement. Il reconnaît, dans les animaux , la sensibilité animale et d’autre part une sensi
distinguée nettement. Il reconnaît, dans les animaux, la sensibilité animale et d’autre part une sensibilité végétative ou inc
plantes, et Bichat accordait aux végétaux et à certaines parties des animaux , une sensibilité insensible, c’est-à-dire ne se t
dent toute existence et toute signification lorsque l’on envisage les animaux , lorsque l’homme sort de son for intérieur et du
ns toute possibilité d’apprécier le phénomène de sensibilité chez les animaux . En dehors de nous, de notre conscience, nous n’a
ction des réactions motrices ; si nous les voyons se produire chez un animal , nous affirmons que la sensibilité est en jeu ; s
que cette réaction de translation, qui n’apparaît guère que chez les animaux élevés en organisation, mais qui manque chez les
osophes. D’un autre côté la réaction motrice peut faire défaut chez l’ animal empoisonné par le curare ; le processus sensitif
es propriétés sur lesquelles on fondait la distinction des plantes et animaux ne touchent pas à leur vie même, mais seulement a
propriété du protoplasma que l’on peut expliquer la morphologie de l’ animal ou de la plante. C’est pourquoi nous séparons la
ons qui ont leur intérêt, l’une relative à la morphologie minérale et animale , l’autre au rapport de la forme avec la substance
s le cristal quelque chose d’assimilable à la tendance par laquelle l’ animal se répare, se complète et reconstitue le type mor
la coquille de l’œuf des oiseaux. En modifiant l’alimentation de ces animaux et en y substituant les sels de magnésie aux sels
peut être à la fois, par une sorte d’arrêt de développement, soit un animal vivant isolé complet, soit le commencement possib
s ce qu’on a appelé la formation cellulaire libre. Les plantes et les animaux en offrent des exemples. C’est ainsi que se forme
n seulement du protoplasma qui y est contenu (voy. fig. 29). Chez les animaux , M. Balbiani a observé ce mode de genèse pour la
e des éléments végétaux se produit de cette façon. Quant aux éléments animaux , on a admis depuis un certain nombre d’années que
’embryon se divisent ainsi. La masse protoplasmique qui constitue ces animaux s’allonge, s’étrangle, et se sépare bientôt en de
mplexes qui ont été observés chez les végétaux, et également chez les animaux , et qui paraissent avoir une très grande générali
terprétant ces faits, on est conduit à penser qu’il n’existe chez les animaux qu’un procédé unique de genèse cellulaire, auquel
exemples dans le règne végétal ; on n’en connaît point dans le règne animal . Il y a une cellule préexistante : la masse entiè
es zygospores des champignons myxomycètes et des mucorinées. Le règne animal n’offre pas d’exemple connu de cette genèse cellu
, on en a des exemples dans les oospores des cryptogames et, chez les animaux , un type universel dans la fécondation de l’œuf.
, qui préside à la production des formes complexes et spécifiques des animaux et des plantes. II. Morphologie spéciale Le
lantes. II. Morphologie spéciale Le point de départ des espèces animales ou végétales est une cellule appelée œuf ou ovule
emontant jusqu’à sa première apparition, on le retrouve chez tous les animaux à l’état de protovum ou ovule primordial ; il est
ue à noyau, sont des faits absolument généraux applicables à tous les animaux , depuis les protozoaires jusqu’aux vertébrés, ain
ncie, par un mouvement progressif et un travail continuel. L’individu animal à son état achevé n’est pour ainsi dire que la ph
re part, l’ovule primordial pourrait être appelé le premier état de l’ animal , son début ou sa première ébauche. M. Balbiani, e
est cette vue qu’adopta le philosophe genevois Bonnet. Il admit qu’un animal ne créait pas véritablement les êtres dont il dev
eau qui n’aurait pour ainsi dire qu’à se déployer et à s’amplifier. L’ animal se forme non par l’ampliation de parties existant
était tombée. Dans l’histoire du développement ou de l’évolution d’un animal , on peut distinguer trois périodes : 1° La périod
lesquels l’œuf fécondé est amené jusqu’au développement complet de l’ animal . Nous n’avons pas ici à faire l’histoire de ces t
riode, des différences apparaissent suivant que l’œuf devra former un animal de tel ou tel groupe zoologique. Avant toute féco
irection générale de son évolution et le groupe auquel appartiendra l’ animal qu’il formera. L’enveloppe vitelline, par exemple
au vitellus primitif ; tantôt il est très abondant, c’est le cas des animaux ovipares, oiseaux et reptiles ; tantôt il est trè
t, jusqu’à réaliser sous la direction des lois morphologiques le type animal qui était virtuellement inscrit en lui.   La seco
 Pour d’autres, les spermalistes, Leeuwenhœck, Spallanzani, c’était l’ animal spermatique, qui était le germe ; mais pour les u
mbryogénique sont sensiblement les mêmes d’un bout à l’autre du règne animal . Chez les mammifères, la masse protoplasmique qui
igner ce premier stade de l’évolution embryogénique commun à tous les animaux par un nom particulier, celui de morula. Chez les
t la formation de deux feuillets primaires. On trouve encore chez les animaux inférieurs le fractionnement total, la formation
e dans la première phase du développement embryogénique chez tous les animaux . Plus tard, on trouve quatre feuillets ; cette mu
que suivra le développement et l’embranchement auquel appartiendra l’ animal . Les particularités distinctives des divers verté
e. Hæckel a énoncé cette loi dans les termes suivants : « Plus deux animaux adultes se ressemblent par leur structure général
es embryologistes ont pensé que ce qu’il y a de commun dans un groupe animal est toujours développé dans l’embryon plus tôt qu
éveloppement et qui conduisaient à leur forme parfaite les germes des animaux des quatre embranchements de Cuvier. Ce système é
onscrivant la moelle épinière et le cerveau, organe central de la vie animale . 2° Le second type d’organisation et d’évolution
mollusques a établi que l’enroulement offert par quelques-uns de ces animaux n’est pas un fait primitif, pas plus qu’il n’est
est identique en apparence ; le terme est infiniment diversifié et l’ animal va de l’un à l’autre d’une façon régulière et inv
e un ajusteur qui met toutes ces pièces en harmonie. Dans l’organisme animal , c’est le système nerveux qui est le grand harmon
nnel chez l’adulte. Lorsque cet ajustement des organes dans l’embryon animal ou végétal se fait de travers, par une cause quel
ses œufs n’est pas actuellement de produire le développement du jeune animal . Donnez-lui un œuf de plâtre, elle le couvera éga
t à tort, à notre avis, qu’on admettrait, dans l’homme comme dans les animaux , une force organique, agissant avec pleine consci
c’est qu’il se nourrisse : le reste est contingent. Les rapports de l’ animal avec la plante sont purement contingents et non p
par le rétablissement primitif des actes de la destruction vitale. L’ animal ou la plante en renaissant, pour ainsi dire, comm
nsi que nous l’avons longuement établi70, à la division en phénomènes animaux et phénomènes végétaux que l’on a pendant longtem
Tous les êtres vivants, sans exception, depuis le plus compliqué des animaux jusqu’à l’organisme végétal le plus simple, nous
née, qui sont la figure ou le dessin spécifique des différents êtres, animaux et végétaux. Mais cette dernière synthèse répond
ect d’une substance unique, dépositaire de la vie, identique dans les animaux et les plantes, le protoplasma. — C’est là que so
ar une propriété de celui-ci que peut s’expliquer la morphologie de l’ animal ou de la plante. La forme et la matière sont indé
anismes. La structure de ces édifices complexes, qui sont les espèces animales ou végétales, dépend d’une façon générale des con
seul un être distinct72 ; elle peut être l’élément individuel dont l’ animal ou la plante sont une société. Qu’elle soit un êt
dre que nous n’allons la retrouver à mesure que nous envisagerons des animaux plus compliqués. En effet, la forme est moins fix
comprendre notre pensée. Représentons-nous l’être vivant complexe, l’ animal ou la plante, comme une cité ayant son cachet spé
écial qui la distingue de tout autre, de même que la morphologie d’un animal le distingue de tout autre. Les habitants de cett
l s’agit est arrivée à un plus haut degré de développement. Tel est l’ animal complexe. L’organisme, comme la société, est cons
ation dans ces groupements ; les organes s’ajoutent aux organes, et l’ animal le plus perfectionné en possède un grand nombre q
a branche dont la composition a été modifiée par la section. Chez les animaux la cicatrisation se fait également par des influe
us venons de le dire, est le moins marquée chez les plantes. Chez les animaux inférieurs également, les parties isolées peuvent
et reconstituait une planaire nouvelle. On peut sectionner un de ces animaux en quatre, en huit ; il se forme autant d’individ
ervations intéressantes à cet égard ; il a remarqué que le poids de l’ animal ne changeait pas sensiblement pendant cette rédin
la reproduction des membres chez la salamandre. Une patte enlevée à l’ animal se reproduit : l’évolution des cellules du moigno
exemples que chaque partie évolue de manière à réaliser le plan de l’ animal tout entier. L’organisme, considéré comme ensembl
la vie cellulaire. Lorsqu’en les détruisant on détermine la mort de l’ animal , c’est que la lésion ou la dislocation du mécanis
tion de l’une des propriétés au détriment des autres. La vie chez les animaux supérieurs est de plus en plus distincte dans ses
que dans ses degrés inférieurs, et c’est pourquoi la physiologie des animaux supérieurs est la clef de la physiologie de tous
lents, albuminoïdes, qu’ils trouvent dans le milieu ambiant. Chez les animaux supérieurs, cette propriété de digérer (au moyen
onné. Les études embryogéniques, depuis C.-F. Wolff, ont établi que l’ animal se formait par épigenèse (Leçon VIII), c’est-à-di
aut, avec moins d’instruments et plus confusément en bas de l’échelle animale . Or cela n’est vrai que pour le travail vital vér
ouveau travail, une nouvelle complication du travail. En passant de l’ animal à sang blanc qui a une branchie à celui qui a une
e, la doctrine dualiste le partageait entre deux groupes d’êtres, les animaux d’une part, les végétaux de l’autre. Aux uns la s
l’autre. Ainsi en est-il pour le physiologiste ; il peut conclure des animaux à l’homme, des animaux entre eux et même aux plan
l pour le physiologiste ; il peut conclure des animaux à l’homme, des animaux entre eux et même aux plantes pour tout ce qui co
e. Lorsque, chez un cheval, on coupe le nerf facial des deux côtés, l’ animal meurt bientôt asphyxié. Si, transportant le résul
des locaux mal appropriés, dans un cabinet, dans une chambre, sur des animaux conquis par surprise ; ou bien encore nous perdio
n I. Dans l’admirable introduction qui ouvre son Histoire du règne animal , Cuvier, entraîné à parler de l’origine des êtres
l’état d’être libre, indépendant et complet, d’individu en un mot, l’ animal a passé par l’état de cellule-œuf, qui elle-même
er qui ne soit dans ses parties composantes. L’individu zoologique, l’ animal , n’est qu’une fédération d’êtres élémentaires, év
lobes oculaires font saillie avec une cornée opaque à tel point que l’ animal est devenu aveugle ; mais dès qu’on fait rentrer
l’orbite, la compression cessant, la cornée devient transparente et l’ animal recouvre la vue. Ici l’opacité de la cornée doit
aire dans ses parties constituantes. 27. Voy. Leçons sur la chaleur animale , 1873. 28. Pièces historiques concernant Lavois
ux modes de la vie qui se rencontrent chez les plantes comme chez les animaux . 29. Huxley, La place de l’homme dans la nature
4 (1884) Articles. Revue des deux mondes
les espèces actuellement vivantes. Les ancêtres de l’homme furent des animaux aquatiques analogues aux poissons : ils habitaien
lever et le coucher des étoiles, de bâtir des maisons, de dresser les animaux , de guérir les maladies, de naviguer sur la mer,
er et payer les autres de métaphores. C’est seulement chez le vivant, animal ou plante, qu’on peut surprendre ce grand fait, q
ent les phénomènes physiologiques des phénomènes moraux et sociaux. L’ animal et la plante, placés dans les conditions requises
conquête d’un volontaire effort et la récompense d’un mérite. Dans un animal , les différens systèmes et organes se développent
l’âge mûr, quelques-uns enfin tout près de la vieillesse. — Singulier animal en vérité ! Mais, sans tomber dans ces excès de l
ien du tronc qui l’a nourrie. » Ce que M. Naudin dit ici des espèces animales et végétales, et des races humaines, de Lasaulx s
tres sont les forces qui constituent les individus vivans, plantes ou animaux , et peuvent se transmettre entières ou graduellem
tif de l’espèce humaine, on s’explique aisément pourquoi, de tous les animaux , l’homme seul est progressif. Dès lors on sera di
ens travaux Revue des Deux Mondes, tome 63, 1884 I. Histoire des animaux d’Aristote, traduite en français et accompagnée d
e ans, par un Grec de Stagyre ? Et pourtant, en lisant l’Histoire des animaux  d’Aristote dans la belle traduction de M. Barthél
I Dès qu’il se prit à réfléchir, l’homme dut jeter sur le monde animal un regard plein d’une curiosité inquiète et troub
nte imagination les arma de pouvoirs divins. On sait que le culte des animaux fut universel, et la croyance persistante aux ani
ue le culte des animaux fut universel, et la croyance persistante aux animaux fantastiques dut peut-être son origine aux représ
hose, qui fait circuler les âmes humaines à travers toutes les formes animales  ; de là, jusque chez Aristote, cette opinion étra
hommes, le bien ou le mal, par les habitudes vraies ou supposées des animaux . Ainsi, dans l’une des rédactions du Physiologus,
e quand il dit : « Il semble que Dieu ait voulu nous donner, dans les animaux , une image de raisonnement, une image de finesse 
l, une image de cruauté, une image de fierté et de courage. Ainsi les animaux nous sont un spectacle où nous voyons nos devoirs
ectacle où nous voyons nos devoirs et nos manquemens dépeints. Chaque animal est chargé de sa représentation. » Il fallut lon
fallut longtemps avant que l’esprit humain se décidât à regarder les animaux comme de simples objets d’étude, sans autre préoc
vrai, la véritable observation. Ainsi Alcméon de Crotone dissèque des animaux  ; il compare le blanc de l’œuf au lait des mammif
ocrite le nom de physicien. Il avait certainement disséqué beaucoup d’ animaux  ; au témoignage de Pline, il avait même écrit un
Il avait constaté la présence des intestins chez les insectes et les animaux privés de sang, et Aristote aura tort de le comba
oduites de confiance par toute l’antiquité. Ainsi le lion est le seul animal dont les petits naissent les yeux ouverts ; les p
ssources un seul homme a pu élever un monument tel que l’Histoire des animaux . L’amitié d’Alexandre ne lui fut pas inutile. Au
ait beaucoup contribué à enrichir les collections de son précepteur d’ animaux expédiés de la Haute-Asie, de l’Afrique ou de l’I
environ 390, 000 francs, n’a pu servir tout entière à l’acquisition d’ animaux morts ou vivans ; il faut tenir compte du prix de
e, et il eut certainement une riche bibliothèque. Si l’on excepte les animaux de la Grèce et de l’Ionie ou ceux d’origine étran
qu’avec un sourire la description que fait Ctésias du martichore, cet animal fantastique, de la grosseur d’un lion, au visage
re jusqu’à l’évidence la lecture même superficielle de l’Histoire des animaux . Il ne cesse de répéter qu’il faut d’abord observ
ode conforme à la nature, une fois qu’on possède l’histoire de chaque animal en particulier, puisqu’alors on voit aussi évidem
moins légitime en présence de l’étrange assertion que le cœur d’aucun animal n’a plus de trois cavités. Mais certainement, il
u caméléon. Des planches anatomiques étaient jointes à l’Histoire des animaux , les renvois étaient indiqués par des lettres de 
défini, au moins en partie, ces diverses sortes de ressemblances des animaux que Geoffroy Saint-Hilaire devait désigner par le
t de même le principe de l’unité de plan de composition dans la série animale . Mais son génie synthétique ne l’empêche pas d’ap
la physiologie comparée. De toutes les fonctions communes à tous les animaux , celle dont Aristote s’est le plus occupé, c’est
t possible, et c’est ainsi que se perpétuent à jamais les hommes, les animaux et les plantes. » Ainsi, tandis que, pour certain
losophe ; les dieux sont ici comme partout.” De même dans l’étude des animaux , quels qu’ils soient, il n’y a jamais non plus à
es naturalistes ou des physiologistes qui ont parlé de l’Histoire des animaux , reprochent plus ou moins à son auteur d’avoir at
des transitions. « Dans la nature, le passage des êtres inanimés aux animaux se fait peu à peu et d’une façon tellement insens
s paraissent douées de vie ; elles paraissent inanimées comparées aux animaux . Des plantes aux animaux le passage n’est point s
e ; elles paraissent inanimées comparées aux animaux. Des plantes aux animaux le passage n’est point subit et brusque ; on trou
ue ; on trouve dans la mer des êtres dont on douterait si ce sont des animaux ou des plantes ; ils sont adhérens aux autres cor
titution des petites parties les différences qui séparent ensuite les animaux terrestres des animaux aquatiques. Quelques accid
rties les différences qui séparent ensuite les animaux terrestres des animaux aquatiques. Quelques accidens survenus dans le co
entifier l’âme avec la vie, c’est rapprocher, sans les confondre, les animaux de l’homme, et par là même être prêt à accorder t
s psychiques qui se manifestent à tous les degrés divers de l’échelle animale . Que de zoologistes n’ont vu dans les animaux que
rés divers de l’échelle animale. Que de zoologistes n’ont vu dans les animaux que des corps organisés sans se mettre en peine d
squ’ici, du philosophe grec. Les derniers chapitres de l’Histoire des animaux présentent un tableau intéressant, parfois brilla
t traité qu’il a composé sur cette matière, il a, dans l’Histoire des animaux , plusieurs observations dont l’exactitude peut êt
L’homme qui a embrassé d’une vue si large et si pénétrante la nature animale , qui a connu et appliqué les procédés essentiels
soit précisément là le côté faible d’Aristote. L’idée de grouper les animaux selon un ordre déterminé, exprimant les ressembla
s’être présentée à lui. Il compare de toutes les façons possibles les animaux , et formule dans des propositions générales le ré
ur les différences. Elles se tirent tantôt de la manière de vivre des animaux , tantôt de leurs actions, ou encore de leurs cara
losophe leur attribue la même valeur. C’est ainsi qu’il distingue des animaux aquatiques et des animaux terrestres, des animaux
ême valeur. C’est ainsi qu’il distingue des animaux aquatiques et des animaux terrestres, des animaux sociaux et des animaux so
qu’il distingue des animaux aquatiques et des animaux terrestres, des animaux sociaux et des animaux solitaires, des animaux qu
maux aquatiques et des animaux terrestres, des animaux sociaux et des animaux solitaires, des animaux qui émigrent et des anima
nimaux terrestres, des animaux sociaux et des animaux solitaires, des animaux qui émigrent et des animaux sédentaires, des anim
ux sociaux et des animaux solitaires, des animaux qui émigrent et des animaux sédentaires, des animaux diurnes et des animaux n
solitaires, des animaux qui émigrent et des animaux sédentaires, des animaux diurnes et des animaux nocturnes, des animaux pri
x qui émigrent et des animaux sédentaires, des animaux diurnes et des animaux nocturnes, des animaux privés et des animaux sauv
nimaux sédentaires, des animaux diurnes et des animaux nocturnes, des animaux privés et des animaux sauvages. Il va sans dire q
s animaux diurnes et des animaux nocturnes, des animaux privés et des animaux sauvages. Il va sans dire que là même espèce peut
t pas précisément de faire connaître toutes les espèces différentes d’ animaux  ; ce qu’il a voulu faire, c’est plutôt encore une
s à ses comparaisons. En cherchant bien, on trouve qu’il répartit les animaux en deux grandes classes : ceux qui ont du sang et
s caractères remarquablement naturels. Ce sont, semble-t-il, pour les animaux pourvus de sang (vertébrés) : les animaux vivipar
sont, semble-t-il, pour les animaux pourvus de sang (vertébrés) : les animaux vivipares, quadrupèdes (ζωοτοχούντα έν αύτοίς), à
es ovipares (τετράποδα ή αποδα ώοτοχούντα) ; les poissons. — Pour les animaux exsangues (invertébrés) : les mollusques (céphalo
à sa disposition pour désigner les nombreux échelons de la hiérarchie animale  ; en sorte que ce qui est espèce relativement à u
e. Il admettra, par exemple, qu’en Libye, « où il ne pleut point, les animaux se rencontrent dans le petit nombre d’endroits où
oit enfin à la génération spontanée, seulement, il est vrai, pour des animaux très petits ; ainsi les teignes viennent de la la
ans doute à Aristote, sur la physiologie comparée des végétaux et des animaux  : sur les analogies, par exemple, qui existent en
ientifique dans l’Histoire naturelle de Pline vient de l’Histoire des animaux . Le dernier grand savant de l’antiquité classique
e cadavres humains, il dissèque des singes et un assez grand nombre d’ animaux . A l’exemple d’Aristote, il fait un usage vraimen
doit exister entre l’organisation interne et la forme extérieure des animaux . C’est enfin la tradition d’Aristote qui maintien
une traduction arabe, la première traduction latine de l’Histoire des animaux . L’empereur Frédéric II ne croit pas mieux servir
orées. La concurrence vitale est bien marquée dans ce passage : « Les animaux sont en guerre les uns avec les autres quand ils
5 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II
un phénomène, celui des diverses mutations du sucre dans l’organisme animal , et nous sommes arrivé à trouver un fait physiolo
que le foie fabrique incessamment cette substance chez l’homme et les animaux . Vous avez pu voir ainsi que nos recherches ont t
mestre. On fait sans doute aujourd’hui beaucoup d’expériences sur les animaux vivants. Cependant on attache encore une grande i
de ces éléments ? Aussi, dans les tissus qui constituent l’organisme animal , la composition chimique élémentaire, qu’il est t
fonctions générales, telles que celle de la production de la chaleur animale , etc. Si un chimiste ou un physicien peuvent étud
étudiés. Ainsi, dans tout ce qui concerne la statique et la mécanique animale , la forme anatomique donne immédiatement l’explic
ps gras ; c’est en poursuivant expérimentalement dans l’intestin de l’ animal vivant les modifications de la graisse que j’ai v
ception, nous viennent de l’expérimentation ou de l’observation sur l’ animal vivant. On ne sait, ainsi que nous vous le dision
s propriétés physiques et chimiques des aliments. — Les instincts des animaux se rapportent seulement aux propriétés physiques
sur la structure comparée des glandes salivaires chez l’homme et les animaux . Messieurs, Nous avons choisi pour sujet du cou
ntestinal. L’appareil digestif est constitué dans l’homme et dans les animaux supérieurs par deux ordres d’organes qui concoure
s de la digestion offrent une complication différente suivant que les animaux se nourrissent d’aliments dont les propriétés phy
t d’aliments dont les propriétés physiques sont différentes. Chez les animaux qui se nourrissent d’aliments végétaux dont la tr
rapport avec ces qualités, limitent le genre d’alimentation de chaque animal , et sont la base de ces divisions des animaux en
d’alimentation de chaque animal, et sont la base de ces divisions des animaux en phytophages, parmi lesquels on distingue les g
aniques du canal intestinal, les appareils de la vie de relation de l’ animal se trouvent également modifiés dans un rapport né
dans un rapport nécessaire avec cette nature de l’aliment. Ainsi, un animal , pour saisir une proie vivante, doit être organis
iment, et que c’est cette qualité physique à laquelle l’instinct de l’ animal se trouve particulièrement appliqué. Lorsqu’un an
l’instinct de l’animal se trouve particulièrement appliqué. Lorsqu’un animal se nourrit exclusivement de substances végétales
ances végétales et qu’un autre se nourrit au contraire des substances animales , chacun d’eux n’y est pas déterminé en raison de
y a similitude entre les principes élémentaires immédiats végétaux et animaux . Ces deux classes d’aliments renferment en effet
t sucrées ou féculentes, et le règne végétal, aussi bien que le règne animal , peut parfaitement suffire à l’alimentation. C’es
n de la contexture purement physique de l’aliment que l’instinct de l’ animal le guide dans sa détermination ; la preuve qu’on
aliment sans modifier sa composition chimique, on fait accepter à un animal une substance qu’il aurait repoussée auparavant.
nature physique de l’aliment aura seule changé ; et cependant alors l’ animal s’en nourrira sans répugnance. De même on peut fa
ans répugnance. De même on peut faire manger de la viande cuite à des animaux herbivores. De même aussi on comprend que l’homme
1656, VAN HOORNE décrivit les conduits de Wharton sur l’homme et les animaux . 1656. THOMAS WHARTON fit avec beaucoup de soin l
ve buccale du cheval se différencie de la salive parotidienne du même animal par sa propriété de transformer l’amidon en glyco
t avoir montré qu’elles différaient de la salive parotidienne du même animal par plusieurs caractères tirés de leurs propriété
 ; par M. Colin7, en France, etc., tant sur le chien que sur d’autres animaux . Ainsi, Messieurs, en démontrant cette variété de
nt cette variété de propriétés dans les différentes salives d’un même animal , mes observations ne concordaient point avec les
et la glande de Nuck, qui est spéciale aux carnassiers et à quelques animaux ruminants. Depuis 1847, j’ai poursuivi mes recher
la structure comparée des glandes salivaires chez l’homme et chez les animaux . Chez l’homme et les mammifères, la structure des
s glandulaires et sur celui des cellules de la bouche dans différents animaux . Le plus ou moins de transparence des cellules
tés anatomiques peuvent se rencontrer pour les mêmes glandes dans des animaux différents et pour les mêmes animaux dans des gla
pour les mêmes glandes dans des animaux différents et pour les mêmes animaux dans des glandes différentes. C’est ce dont on pe
istes et des physiologistes, aussi bien chez les oiseaux que chez les animaux mammifères. Toutefois il m’a paru que la communic
pithéliales caractéristiques qu’on rencontre chez l’homme et chez les animaux qui vivent dans l’air, est seulement revêtue par
ogues aux cellules des glandes conglomérées. En résumé, chez tous les animaux , on pourrait retrouver les cellules des glandes s
ns tous les cas, d’après ce qui existe, on pourrait dire que tous les animaux qui vivent dans l’air, quelle que soit la classe
résence des larges cellules épithéliales de la bouche, tandis que les animaux vivant dans l’eau en seraient dépourvus, et de pl
e les animaux vivant dans l’eau en seraient dépourvus, et de plus les animaux qui peuvent vivre à la fois dans l’air et dans l’
en groupes ; — ç, petites cellules épithéliales isolées chez le même animal .   Ainsi, Messieurs, en résumé, on constate deu
rner les glandes et les glandules salivaires entre elles chez le même animal  ; de sorte que chez un mammifère, par exemple, to
aborder l’étude de ces glandes par la voie de l’expérimentation sur l’ animal vivant, la seule qui, ainsi que nous le verrons d
nuel opératoire pour pratiquer des fistules parotidiennes chez divers animaux . — Caractères physiques de la salive parotidienne
celles dont le produit se verse dans la cavité buccale. Car chez les animaux ont les fosses nasales ne sont point séparées de
èrement liée à celle de la mastication elle-même. Chez les différents animaux , nous voyons, en effet, son volume et son dévelop
’intensité de la mastication. Ainsi la parotide n’existe que chez des animaux qui ont des dents pour broyer leurs aliments. Ell
ue sa sécrétion est très différente de la sécrétion parotidienne. Les animaux , au contraire, chez lesquels la mastication attei
vous savez, en effet, que la mastication est très incomplète chez les animaux carnassiers. Les animaux qui vivent dans l’eau, e
la mastication est très incomplète chez les animaux carnassiers. Les animaux qui vivent dans l’eau, et qui prennent des alimen
de la parotide et des modifications de la mastication chez les divers animaux peut donc déjà nous faire pressentir le rôle spéc
nts de mastication. On a fait cette observation non seulement sur les animaux , mais chez l’homme lui-même, lorsqu’à la suite d’
lin8 a fait des observations intéressantes sur des chevaux et sur des animaux qui mâchent alternativement d’un côté et de l’aut
ir la salive parotidienne des deux côtés, et qu’on donne à manger à l’ animal , on voit que la salivation parotidienne est const
e est du reste en rapport avec le volume de la glande chez les divers animaux  : toutefois, chez un même animal, elle n’est pas
volume de la glande chez les divers animaux : toutefois, chez un même animal , elle n’est pas également abondante à tous les mo
tication que cette salive coule en plus grande quantité, surtout si l’ animal a été mis à l’abstinence depuis quelque temps ; p
it deux fistules parotidiennes. On donna divers aliments à manger à l’ animal , et l’on vit que pour le même poids d’aliments di
absorbée dans l’intestin. Aussi, dans ces circonstances, la soif de l’ animal ne se calme pas, bien qu’il s’humecte le gosier,
à boire après avoir préalablement débouché la canule de l’estomac. L’ animal se mettait à laper, et l’eau traversait la gueule
artie supérieure du canal intestinal, la soif n’était pas apaisée : l’ animal , réduit à une sorte de tonneau des Danaïdes, buva
a mastication étant entravée, la nutrition se fait moins bien, et les animaux privés de leurs conduits, se nourrissant plus mal
ut nous devons donner les moyens employés pour se procurer ce liquide animal . Chez le cheval, le conduit parotidien vient pass
a salive parotidienne du chien, ainsi que nous l’avons pratiqué sur l’ animal que vous avez sous les yeux, on remarquera d’abor
ter ; puis on laisse le sang s’étancher dans la plaie. Au moment où l’ animal fait des mouvements de mastication, on voit ensui
de Sténon ouvert. Il est bien entendu qu’on ne peut jamais, chez cet animal , obtenir que des petites quantités de salive. Che
ur guérison, sans cela les fistules persistent indéfiniment. Chez les animaux , au contraire, quand on fait la section du canal
véritable obstruction des voies salivaires parotidiennes, et quand l’ animal fait des efforts de mastication, la salive qui es
s phénomènes ultérieurs. Par suite de cette tendance des fistules des animaux à la cicatrisation, on est forcé, pour obtenir de
l’homme, le cheval, le lapin et le chien. Toutefois, chez ce dernier animal , Tiedemann et Gmelin ont obtenu de la salive paro
lieu, et il me semble avoir observé plus fréquemment ce fait chez des animaux à jeun. Chez le chien, ce précipité dans la saliv
s d’eau, la salive examinée n’avait plus une densité que de 1,0051. L’ animal fut ensuite laissé à l’abstinence pendant douze h
d’expériences, j’ai également toujours rencontré chez l’homme et les animaux la salive parotidienne avec une réaction alcaline
stase salivaire, n’existe pas dans la salive parotidienne fraîche des animaux . Nous reviendrons plus tard sur ce sujet à propos
a pu constater la présence du sulfocyanure dans la salive de certains animaux , tels que le chien. Au point de vue de ses qualit
otre connaissance, n’avait recueilli la salive sous-maxillaire sur un animal vivant. L’expérience se fait ainsi que vous allez
. L’expérience se fait ainsi que vous allez nous la voir pratiquer. L’ animal est placé sur le dos, le cou tendu et la tête ren
ure. Nous injectons maintenant un peu de vinaigre dans la gueule de l’ animal , et vous voyez aussitôt couler une salive un peu
différentes matières contenues dans la salive peuvent varier chez un animal , ce qui tient, comme nous l’avons déjà dit à prop
um ; elle renferme une substance organique qui, à la température de l’ animal , est parfaitement fluide, mais qui, par le refroi
de la salive sous-maxillaire sont les mêmes chez l’homme que chez les animaux  ; c’est elle qui chez l’homme s’échappe de la bou
r de sécrétion ; mais si nous versons du vinaigre dans la bouche de l’ animal , nous voyons aussitôt la salive s’écouler abondam
ons introduit avec une pipette un peu de vinaigre dans la gueule de l’ animal . L’animal éprouva la sensation gustative, et fit
uit avec une pipette un peu de vinaigre dans la gueule de l’animal. L’ animal éprouva la sensation gustative, et fit sous cette
erra par ce qui va suivre. J’ai ensuite introduit dans la gueule de l’ animal , à l’aide d’une pipette, une solution faible de c
à l’aide d’une pipette, une solution faible de carbonate de soude. L’ animal a paru en éprouver une sensation gustative désagr
rétions étaient arrêtées, j’ai introduit de l’eau dans la gueule de l’ animal . Il exécuta des mouvements avec la langue et avec
ivaire sous cette influence. Alors j’ai introduit sous les dents de l’ animal des morceaux de coloquinte tenus en suspension da
l’animal des morceaux de coloquinte tenus en suspension dans l’eau. L’ animal a bien vite éprouvé la sensation amère ; il fit d
expérience a été faite en réinjectant du vinaigre dans la gueule de l’ animal . Instantanément la salive est devenue excessiveme
aire partout où la gustation n’a plus besoin de s’accomplir. Chez les animaux carnivores, la sous-maxillaire est très développé
llaire. On comprend que de telles expériences sont difficiles sur les animaux , parce qu’ils ne nous rendent pas compte directem
ours par le même mécanisme, seulement nous voulons dire que, chez les animaux , il est impossible de produire des dilatations ci
re en laissant tomber avec une pipette du vinaigre sur la langue de l’ animal . Les salives provenant du conduit parotidien et s
s par une contraction des muscles que la salive est exprimée. Chez un animal récemment mort, dont on a coupé les muscles masti
ousser chemin, ce qui n’a pas eu lieu. Bien plus, si l’on décapite un animal et qu’on vienne à exciter les nerfs de ces glande
otide d’un gros chien 5 grammes d’une dissolution de strychnine, et l’ animal est mort presque instantanément dans des convulsi
fixa un tube, et alors on introduisit du vinaigre dans la gueule de l’ animal . Sous cette influence, la sécrétion salivaire eut
s avons déjà donné des exemples a été vérifié directement sur le même animal de la manière suivante : Par le tube d’argent res
es salivaires. On introduisit ensuite du vinaigre dans la gueule de l’ animal , et l’on constata que la glande sous-maxillaire,
te de potasse aurait produite dans le tissu de la glande. En effet, l’ animal ayant été sacrifié environ une heure après cette
ec le carbonate de soude). On lia aussitôt le conduit, et on laissa l’ animal en repos sans continuer à exciter la sécrétion pa
antités de vinaigre dans la gueule. Au bout de dix minutes environ, l’ animal commença à éprouver des convulsions qui, en peu d
et la mort survint. En examinant, à l’autopsie, les glandes des deux animaux , on vit une infiltration du tissu cellulaire inte
ns la glande en repos que dans la glande en sécrétion, puisque chez l’ animal où l’injection a été faite pendant la sécrétion,
ur, des effets délétères de la substance sur le cerveau sans doute. L’ animal fit des mouvements violents, convulsifs, et eut q
sa réaction acide. Jamais dans ces circonstances, même en laissant l’ animal à jeun pendant vingt-quatre heures, je n’ai pu co
résence de globules pyoïdes dans la salive mixte de l’homme. Chez les animaux où ces conditions n’existent pas, on ne trouve ja
xte du chien consiste à empêcher la déglutition de la salive chez cet animal , en lui fixant un bâillon entre les dents ; alors
up plus considérable de salive si, alors, on fait voir ou flairer à l’ animal , préalablement affamé par une abstinence de douze
puisse entrer et une partie du liquide s’écouler au dehors, on voit l’ animal dépérir au bout de quelques jours, et la muqueuse
ale devenir le siège d’une inflammation assez vive : la salive de ces animaux contient également beaucoup d’épithélium et des g
ase. Si l’on venait à boucher hermétiquement la canule chez ces mêmes animaux , l’animal reprenait ses forces, ses désordres dig
n venait à boucher hermétiquement la canule chez ces mêmes animaux, l’ animal reprenait ses forces, ses désordres digestifs ces
ents et dans la composition de la salive, de telle sorte que, quand l’ animal avait complètement recouvré la santé, la salive n
de l’œsophage vers la partie inférieure du cou, puis à faire manger l’ animal du son préalablement lavé à l’eau distillée bouil
t qui, quand elle est bien faite, trouble si peu les fonctions, que l’ animal se met ordinairement à manger aussitôt après l’op
grande proportion dans la salive comme dans presque tous les liquides animaux . Ses rapports varient peu chez les individus de m
scopique, sont également spéciaux à la salive mixte de l’homme et des animaux . C’est chez l’homme que je les ai toujours rencon
i ont été trouvées normalement dans la salive mixte de l’homme et des animaux sont, pour les acides : l’acide carbonique, l’aci
contrent en notable proportion dans la salive mixte de l’homme et des animaux . On a, de plus, signalé dans la salive mixte la p
, regardé comme un sel caractéristique de la salive de l’homme et des animaux , et sur lequel les chimistes et les physiologiste
transmet, comme on sait, par l’inoculation des fluides salivaires des animaux atteints de cette terrible maladie. C’est ainsi q
sans mélange de substance étrangère, et injectée dans les veines des animaux , ne produit aucun accident fâcheux. Eberle16 prét
nnent encore dans l’estomac, et s’ajoutent à la salive. Chez certains animaux , tels que le cheval, par exemple, ce fluide phary
mie. Pendant les soixante et une minutes qui ont suivi l’opération, l’ animal rendit par l’ouverture œsophagienne trente-cinq g
l’eau alcaline et possédant un certain degré de viscosité. Les mêmes animaux ayant mangé plusieurs espèces d’aliments solides,
de deux érignes ; on donna ensuite 500 grammes d’avoine à manger à l’ animal , ce qu’il fit sans difficulté, car il était à jeu
t demie à trois minutes entre l’apparition de deux bols successifs. L’ animal , dans les efforts qu’il faisait pour déglutir l’a
lutition, un fait singulier que je n’ai vu signalé nulle part. Chez l’ animal , l’œsophage avait d’abord été ouvert à la partie
qui se rétracta vers la partie supérieure de la plaie du cou. Alors l’ animal continuait toujours de manger ; mais les aliments
ns lesquelles on a opéré par le procédé de la commission d’hygiène. L’ animal (cheval) étant à jeun, on lui fait une ligature s
duit est plus forte, en alternant à droite et à gauche, suivant que l’ animal mâche sur un côté ou sur l’autre de la mâchoire,
n côté, tandis qu’il continue seulement de l’autre côté, sur lequel l’ animal exerce la mastication. Cela prouve, ce que nous a
s glandes buccales. Pour avoir l’action réelle de la salive mixte des animaux sur l’amidon, il fallait se procurer de cette sal
cette diastase salivaire. Il fallait faire l’expérience sur d’autres animaux  : le chien et le cheval donnèrent des résultats s
nsformation de l’amidon hydraté, tandis que la salive mixte des mêmes animaux opérait cette transformation, quoique cependant e
idon, on ne saurait tirer la même conclusion relativement à celle des animaux , pour plusieurs motifs : d’abord parce que l’acti
e s’exerce ici que sur la fécule cuite ou hydratée, et que beaucoup d’ animaux , le cheval, par exemple, ne mangent pas ordinaire
ême qu’on pourrait dire qu’elle est accidentelle, parce que, chez les animaux , elle est très faible et même insignifiante, dans
les conditions digestives normales, telles qu’elles se passent chez l’ animal vivant ; car, si l’on fait manger même de l’amido
stomac. Pour cela, nous enlevons le bouchon de la canule, et tenons l’ animal debout, pour faire écouler une certaine quantité
ar le tartrate cupro-potassique, après avoir précipité par le charbon animal les matières animales qui pourraient masquer la r
-potassique, après avoir précipité par le charbon animal les matières animales qui pourraient masquer la réaction, nous ne voyon
tanée du gluten. On voit ainsi que des matières azotées, végétales ou animales , en se décomposant, peuvent donner naissance à un
aine a sur ce point une activité plus grande que la salive des autres animaux , cela tient à ce que normalement, par suite de l’
mettre l’amidon en contact avec la salive. On peut prouver, chez les animaux , très facilement, que c’est par sa décomposition
les infusions des glandes salivaires chez l’homme et chez différents animaux , chien, lapin, cheval, etc. Or, j’ai trouvé que l
n en dextrine et en sucre, et cependant la salive parotidienne de cet animal n’agit aucunement sur l’empois d’amidon. Il ne fa
tances féculentes dans le canal intestinal, particulièrement chez les animaux où elles sont ingérées sans avoir été modifiées p
ique ne tarde pas à la suivre ; c’est ce qu’on peut observer chez les animaux auxquels on a pratiqué des fistules à l’estomac.
chiens ; il fit la ligature du conduit pancréatique : la plupart des animaux guérirent et la digestion ne parut pas troublée.
conduits pancréatiques. 1756. ASCH examina au microscope, chez divers animaux , la salive, le sucre pancréatique, et trouva dans
es derniers temps, où l’on a pu le recueillir sur un certain nombre d’ animaux par des procédés d’expérimentation convenables. R
canal pancréatique un tube qu’on y fixait pendant que l’abdomen de l’ animal était ouvert, et par lequel le suc était recueill
ante sur les aliments, d’où la nécessité d’un grand pancréas chez les animaux qui boivent peu, la sécheresse des selles chez un
s des recherches sur les phénomènes de la digestion comparée chez les animaux carnivores et chez les animaux herbivores, et par
ènes de la digestion comparée chez les animaux carnivores et chez les animaux herbivores, et parmi les substances ingérées se t
chercher la cause dans quelque disposition propre à l’intestin de ces animaux . Or nous remarquâmes que cette différence coïncid
duits pancréatiques et sur leurs anastomoses chez l’homme et chez les animaux qui ont été soumis aux expériences. Ces notions a
s de la sécrétion pancréatique sont au nombre de deux chez beaucoup d’ animaux et chez l’homme lui-même. Chez l’homme, l’un de c
ue dans la prochaine séance. Plus tard, nous étudierons chez d’autres animaux les diverses conditions d’écoulement du liquide p
ispositions si variées des conduits pancréatiques chez l’homme et les animaux , relativement à leur développement et à leur anas
ons erronées. Dans la prochaine séance nous ferons l’expérience sur l’ animal vivant, en décrivant avec détail les procédés que
, procéder devant vous à l’exécution d’une fistule pancréatique sur l’ animal vivant. Il est bon, lorsqu’on le peut, de faire u
mal vivant. Il est bon, lorsqu’on le peut, de faire un choix dans les animaux  ; les chiens sont préférables, et parmi ceux-ci c
stent généralement bien aux expériences auxquelles ils sont soumis. L’ animal étant couché sur le côté gauche et solidement mai
d’un liquide limpide, qui se succèdent avec plus de rapidité quand l’ animal fait des efforts, et qui ont une réaction très al
lieu de croire qu’il ne se développera point d’inflammation et que l’ animal guérira parfaitement. Car il y a un grand princip
enu dans des conditions complètement physiologiques ; il faut que les animaux soient bien portants, et que les fonctions qu’on
Il arrive souvent que, par suite des opérations qu’on fait subir à un animal , les sécrétions ont pu être modifiées, de sorte q
on obtient n’est plus l’expression de l’état normal. Ainsi il y a des animaux tellement sensibles, que l’opération faite sur eu
tante, et donner accès à l’air dans la cavité péritonéale. Il y a des animaux qui ont une très grande tendance à la péritonite 
érations, les péritonites sont assez rares chez lui. Enfin il y a des animaux chez lesquels la péritonite est encore plus diffi
ez avoir du suc pancréatique normal, il faudra évidemment choisir des animaux chez lesquels l’opération n’entraîne pas une péri
uit est anormal. Le moyen de résoudre la difficulté consiste à tuer l’ animal brusquement au moment où il est en digestion, à o
e, c’est donc au moment où la sécrétion a lieu qu’il faut prendre les animaux . Nous avons constaté, en effet, que, si l’on intr
effet, que, si l’on introduit un tube dans le canal pancréatique d’un animal à jeun, on n’obtient pas de suc pancréatique, tan
as de suc pancréatique, tandis que l’on en obtient immédiatement si l’ animal est en digestion, c’est-à-dire si la sécrétion du
faire des expériences sur des chiens, il faut encore faire un choix d’ animaux , car il en est de plus sensibles les uns que les
ver la souffrance au moyen de l’éthérisation à laquelle on soumet les animaux . Cette pratique réussit quelquefois, mais quelque
ne des vomissements et des troubles dans la sécrétion pancréatique. L’ animal sur lequel nous venons d’opérer devant vous n’éta
. Presque aussitôt après que l’ingestion des aliments fut terminée, l’ animal fut placé sur une table pour lui extraire son suc
e corbeau, était gonflé par du liquide. À chaque effort que faisait l’ animal en criant, la quantité de liquide affluait plus c
outtes filantes, limpides, se succédant avec plus de rapidité quand l’ animal faisait un effort, et offrant une réaction très a
tendance des parois de caoutchouc à reprendre leur forme arrondie. L’ animal , étant ensuite délié et remis en liberté, alla se
du verre. Dans la soirée, le tube d’argent tomba avec la ligature. L’ animal ne mangea rien, il ne fit que boire abondamment ;
ube d’argent. Le tissu du pancréas n’était que légèrement turgide : l’ animal était au début de la digestion, et c’est dans cet
s de bonnes conditions. Elle ne diffère de la première qu’en ce que l’ animal était en pleine digestion, au lieu d’être au débu
n obtienne des quantités variables de suc pancréatique, suivant que l’ animal sera dans l’abstinence ou dans une période différ
ut très longue et très difficile, à cause des efforts constants que l’ animal faisait en se débattant. Il s’ensuivit que le pan
réatique, on observa les phénomènes suivants : La plaie reconnue et l’ animal abandonné à lui-même, on entendit un bruit de sou
agir dans des conditions organiques identiques : il faut prendre des animaux de même espèce, dont les organes soient disposés
ont les organes soient disposés de même manière ; il faut prendre ces animaux dans les mêmes conditions semblables d’abstinence
t troublée par les différentes influences qui agissent sur l’économie animale . Ces différentes influences organiques ne modifie
ar une trop grande souffrance et par une trop grande sensibilité de l’ animal sur lequel on opère. C’est à ces influences génér
possibilité où l’on est d’obtenir du suc pancréatique normal chez cet animal . Ainsi, si l’on consulte les analyses du suc panc
atiques, la sécrétion n’a pas pu être modifiée par la souffrance de l’ animal , et on trouve alors que le suc est tout à fait se
convenablement, mais il faut faire l’expérience sur un grand nombre d’ animaux , si l’on veut avoir des quantités suffisantes de
entation considérable dans la quantité du liquide sécrété. Il y a des animaux chez lesquels cette altération de la sécrétion ar
de l’expérience. Le lendemain, la sécrétion avait à peu près cessé. L’ animal paraissait bien portant ; on lui a donné des alim
né des aliments qu’il a mangés, ce qui s’observe peu communément, les animaux refusant d’ordinaire toute nourriture. Après le r
en, avec ses caractères normaux, de sorte que nous avons eu, chez cet animal , une sécrétion qui avait gardé son type intermitt
écrétion normale s’observerait indéfiniment, si l’on pouvait chez les animaux obtenir une fistule pancréatique permanente. Tous
s’étendant jusque dans les aines et même aux cuisses, au point que l’ animal ne pouvait marcher que difficilement. Le chien mo
faisait adhérer l’intestin aux bords de la plaie. J’ai vu souvent les animaux mourir de la même manière dans les tentatives trè
e se détache et tombe de la plaie. Peu à peu la plaie se cicatrise, l’ animal revient en peu de jours à la santé parfaite ; et,
s même fait jusqu’à trois fois des fistules pancréatiques sur le même animal , en laissant toutefois au conduit le temps de se
fférentes modifications que le suc pancréatique présente chez le même animal . Une autre question se présente ici : celle de sa
le de savoir si le suc pancréatique est identique chez les différents animaux , herbivores, carnivores, ou chez ceux appartenant
lasses différentes. Nous l’avons trouvé à peu près semblable chez des animaux d’ordres différents : il a les mêmes caractères c
e chez le lapin, ainsi que nous l’avons constaté. Toutefois, chez cet animal , il paraît souvent un peu moins coagulable. Des e
but, enlevé la rate à un chien, et deux mois après cette opération, l’ animal se portant très bien, nous avons fait une fistule
ns trouvé le suc pancréatique parfaitement normal ; et même, chez cet animal , l’altération de la sécrétion a été très lente à
e se cicatrisa peu à peu et assez lentement. Après le onzième jour, l’ animal était tout à fait guéri. Il digérait très bien, s
sition. Le dix-septième jour à dater de l’extirpation de la rate et l’ animal étant en digestion, je plaçai un tube sur le cond
masse et avait tous les caractères d’un suc pancréatique excellent. L’ animal ne paraissait pas malade, quoiqu’il eût à une ou
er que l’absence de la rate ait rendu l’opération plus grave chez cet animal . Maintenant, Messieurs, après avoir étudié les di
n avoir lieu d’une manière à peu près continuelle, alors même que les animaux ne mangent pas pendant plusieurs jours après l’op
ue ne se trouve pus modifiée, et cela arrive quand l’on rencontre des animaux moins sensibles que les autres. Plusieurs fois j’
es de ce suc par heure. Le lendemain de l’opération, quand je revis l’ animal , la sécrétion était suspendue, et il ne s’écoulai
le tube placé sur le conduit pancréatique. On donna des aliments à l’ animal , qui mangea avec avidité, ce qui n’a pas lieu hab
qu’au commencement, quoiqu’il le fût encore beaucoup. On abandonna l’ animal à lui-même. Le lendemain on trouva la sécrétion d
que arrêtée ; rien ne coulait plus par le tube. On donna à manger à l’ animal  ; et, après le repas, le suc pancréatique recomme
devenait un peu plus aqueuse. Le lendemain, le tube était tombé et l’ animal guérit très rapidement. Sur plusieurs autres anim
était tombé et l’animal guérit très rapidement. Sur plusieurs autres animaux , nous avons encore pu constater les faits que nou
rétion du suc pancréatique reste intermittente chez le chien, quand l’ animal n’a pas été influencé par l’opération de manière
sieurs, nous avons voulu prouver dans ce qui précède que, lorsque les animaux ne sont pas impressionnés par l’opération et que
sécrétion en la rapportant à un poids donné de la masse du corps de l’ animal . Je considère ces calculs comme introduisant dans
des différents, qui peuvent accompagner les opérations faites sur les animaux , n’influencent pas sensiblement les propriétés de
ant la composition du suc pancréatique normal, non seulement chez cet animal , mais chez les autres mammifères. Les analyses ch
suc pancréatique de cheval, qui a été faite sur du suc normal du même animal , est tout à fait opposée à celle de MM. Leuret et
ncréatique, n’avaient pas reconnu en elle l’agent essentiel de ce suc animal  ; ils l’avaient confondu avec l’albumine ; mais,
par la chaleur ; ce qui prouverait que l’albumine a passé. Le charbon animal arrête également la matière organique du suc panc
sus. C’est ainsi que nous avons poursuivi le foie dans toute la série animale , et que nous l’avons retrouvé jusque chez les ins
res physiologiques du pancréas, se retrouve dans l’intestin grêle des animaux vertébrés ou invertébrés ; et si nous arrivons à
réas, nous arriverons à conclure que le pancréas existe chez tous ces animaux , qu’il soit sous forme de glande conglomérée, sou
chlore la couleur rouge caractéristique. Le suc pancréatique du même animal , mais recueilli à la fin de l’expérience, lorsqu’
sses. Le premier fait, c’est que, quand on injecte dans l’estomac des animaux de la matière grasse, elle n’est émulsionnée et a
onduit pancréatique. Ce point, du reste, varie suivant les différents animaux , et vient, par ses différences mêmes de position,
voit apparaître les vaisseaux lactés. Il en est de même pour tous les animaux  ; toujours les chylifères suivent la disposition
par la méthode des digestions artificielles se passant en dehors de l’ animal . La preuve tirée de l’examen de la fonction chez
dehors de l’animal. La preuve tirée de l’examen de la fonction chez l’ animal vivant sera donnée plus tard. Si nous prenons le
ancréatique entre tous les liquides intestinaux et ceux de l’économie animale que nous avons précédemment cités. Quant à la réa
ue, j’ai donné à M. Berthelot 15 grammes environ de la salive du même animal , auxquels il a ajouté quelques centigrammes de mo
rapporte à l’action du suc pancréatique sur la graisse en dehors de l’ animal vivant. Nous allons maintenant examiner son actio
de l’animal vivant. Nous allons maintenant examiner son action chez l’ animal vivant. Et, d’après ce qui a été établi, il est p
té établi, il est permis de penser que, pendant la digestion chez les animaux vivants et bien portants, le suc pancréatique se
primer la sécrétion pancréatique autant que possible, et à donner à l’ animal des substances grasses à manger. On retrouve alor
e portion sans produire des désordres de nature à amener la mort de l’ animal . L’expérience de Brunner ne peut donc pas passer
vait pas vu survenir d’hypertrophie dans les glandes duodénales ; les animaux guérissaient de l’opération dont ils ne paraissai
ais nous déterminions ainsi des abcès et des péritonites auxquelles l’ animal ne tardait pas à succomber. Il faut remarquer que
s recousons la plaie après avoir rentré le pancréas dans l’abdomen. L’ animal sera conservé, et, s’il ne meurt pas de péritonit
e nous vous avons annoncés se manifester bientôt ; c’est-à-dire que l’ animal rendra avec ses excréments les matières grasses q
n’a pas pénétré dans toutes les parties de la glande. Quand on a des animaux sur lesquels on a pratiqué cette injection du pan
laise général qui a succédé à l’opération est complétement terminé, l’ animal se met à manger avec une extrême voracité ; et si
ige tout autour des matières par le refroidissement de celles-ci. Les animaux maigrissent peu à peu, et finissent par mourir da
ïncidant avec des symptômes analogues à ceux qu’on rencontre chez les animaux dans ces circonstances. Quand on a pu faire l’aut
jaunâtre par la présence de la bile. Au moment même de l’opération, l’ animal ne parut pas souffrir de l’injection, et la plaie
nts, l’injection ne parut pas douloureuse, la plaie fut recousue et l’ animal laissé en repos. Le lendemain il était mort, et l
use de la rupture du conduit pendant l’opération. Deux jours après, l’ animal n’était pas mort. Il fut alors sacrifié pour une
après l’injection l’organe était modérément distendu. Le lendemain, l’ animal était mort ; le pancréas était rempli jusque dans
cha l’extrémité du tube pour empêcher l’injection de sortir. Chez cet animal , l’injection d’huile paraît douloureuse. Une heur
fois-ci le tube débouché. Aussitôt après cette deuxième injection, l’ animal parut abattu et plus triste que dans les cas préc
cta 7 centimètres cubes d’axonge fondue. Aussitôt après l’opération l’ animal ne parut pas malade, mais quelque temps après il
pération ne présenta aucune particularité ; mais, deux jours après, l’ animal mourut d’une péritonite violente. 8° Sur un petit
ion de jaune d’œuf dans le conduit pancréatique ; deux jours après, l’ animal était mort également de péritonite. 9° Sur un chi
imètres cubes environ de suif de mouton récent. Immédiatement après l’ animal ne parut pas malade. Les conduits pancréatiques n
uits. Le lendemain, le chien but un peu de lait. Trois jours après, l’ animal commença à manger un peu de viande. Le septième j
e digestion très imparfaite. Une partie de ces excréments blancs de l’ animal , ayant été desséchés, présentèrent à leur surface
porc frais rôtie et contenant beaucoup de graisse. Déjà, la veille, l’ animal avait reçu la même nourriture. Dans la journée il
es parties alimentaires incomplétement digérées. Le treizième jour, l’ animal était toujours dans le même état, il était vorace
es caractères que la veille. Le quatorzième jour, on donna encore à l’ animal des pommes de terre cuites avec de la graisse de
ffert une odeur putride et acide à la fois très désagréable lorsque l’ animal était nourri avec de la viande, tandis que, depui
ses, non digérées, qui étaient contenues dans la tête de mouton que l’ animal , ce jour-là, avait mangée avec ses pommes de terr
ngée avec ses pommes de terre. Le seizième et le dix-septième jour, l’ animal mangea de la soupe au pain et de la viande crue c
plus vif qu’à l’ordinaire. Du dix-huitième au vingt-deuxième jour, l’ animal resta à peu près dans le même état, et l’on ne fi
olentes. Toutefois, par l’ensemble de ces phénomènes, on voyait que l’ animal avait de la tendance à retourner vers l’état norm
d’aliments composés de tripes et de viande contenant de la graisse, l’ animal fut sacrifié par la section du bulbe rachidien. O
tement. La plaie offrait un très mauvais aspect. Le troisième jour, l’ animal allait mieux ; il prit un peu de lait sans le vom
le vomir, et la plaie offrait un aspect un peu meilleur. Toutefois l’ animal rendait des excréments sanguinolents. Le sixième
nde voracité se manifesta. La plaie était en voie de cicatrisation. L’ animal rendit des excréments durs et en petite quantité,
t. Le onzième jour, on donna encore une côtelette de porc frais que l’ animal mangea avec avidité ; les excréments rendus étaie
e, et ils répandaient une odeur très désagréable. Le douzième jour, l’ animal mangea 100 grammes de lard ; les excréments rendu
endant l’inflammation et l’obstruction des conduits du pancréas que l’ animal avait présenté les symptômes signalés plus haut.
reprirent leurs caractères normaux vers les derniers temps, lorsque l’ animal revenait vers l’état normal. Cependant il aurait
cette alimentation pendant cinq jours, et les excréments rendus par l’ animal pendant ce temps étaient colorés fortement en bru
ement dans les veines, mais aussi dans les vaisseaux lymphatiques.) L’ animal supporta bien cette opération ; quelques jours ap
j’ai aspiré avec une seringue du sang dans la veine jugulaire du même animal , et j’en ai injecté aussitôt 30 centimètres cubes
t aussitôt dur et gorgé de sang. Cette injection parut douloureuse, l’ animal devint triste et mourut bientôt. Dans une autre e
e autre expérience j’injectai une bien moindre quantité de sang, et l’ animal ne mourut pas. Mais la destruction du pancréas qu
ns les excréments, dont nous venons de constater l’existence chez les animaux auxquels on a détruit le pancréas, se trouve lié
ue. Or il a été surabondamment démontré, dans nos expériences sur les animaux , que, lorsque le pancréas est enflammé, quelquefo
e travail digestif lui-même, et se démontrait par l’observation sur l’ animal vivant, que la suppression de l’organe amène un t
de montrer que cette action mécanique s’exerce dans l’intestin sur l’ animal vivant et qu’elle se fait surtout après le dévers
n examine l’absorption des matières grasses dans les autres classes d’ animaux vertébrés, les oiseaux, les reptiles et les poiss
oiseaux, les reptiles et les poissons. On voit en effet que, dans ces animaux , les vaisseaux lymphatiques de l’intestin, qui so
eut pas admettre que l’absorption de la graisse n’a pas lieu chez ces animaux , seulement on reconnaît que cette absorption s’ef
llaire hépatique avant d’arriver au cœur. Or, il existe chez tous les animaux où les lymphatiques ne sont pas destinés à l’abso
e le système veineux de Jacobson, qui existe dans les trois classes d’ animaux vertébrés, autres que les mammifères. C’est grâce
ssible d’expliquer la quantité de graisse existante dans le corps des animaux par celles qu’ils empruntent toute formée à leurs
tème veineux de Jacobson, nous avons examiné comparativement, sur des animaux en digestion de graisse, si le sang de la veine p
l’avons dit, que l’absorption de la graisse est très faible chez ces animaux . Voici les résultats de nos observations : Voici
Fig. 41.   Ces recherches sur l’absorption de la graisse chez les animaux dépourvus de chylifères mériteraient d’être pours
savoir, que la veine porte ne constitue un système clos que chez les animaux (mammifères) qui sont pourvus de vaisseaux chylif
ères, la veine porte ne forme plus un système clos, et, chez tous ces animaux , il existe un système communiquant entre le systè
à l’état de sucre de canne. En ingérant dans l’estomac de différents animaux mammifères (chiens, chats ou lapins) de grandes q
ais, en recueillant le chyle dans le canal thoracique, chez ces mêmes animaux et dans les mêmes circonstances, je n’y ai pas re
onstaté rigoureusement que le chyle contient plus d’albumine chez les animaux qui digèrent exclusivement cette substance. Il se
des pigeons, à des coqs, à des émouchets, etc., et en sacrifiant ces animaux en pleine digestion, je n’ai jamais trouvé la moi
les mammifères, est-elle complétement annulée chez un grand nombre d’ animaux , qui cependant digèrent et doivent sans doute abs
s voies digestives. Voici ce que nous avons trouvé : si l’on prend un animal à jeun depuis plusieurs jours et même depuis huit
éthérisation se produisent assez difficilement, et si l’on sacrifie l’ animal quelque temps après, les vaisseaux chylifères son
ther et ne représente certainement pas les éléments de nutrition de l’ animal . Maintenant, Messieurs, nous avons vu l’action ph
ubstances féculentes, tandis que nous avons vu que la salive pure des animaux retirée des glandes n’agissait pas sur l’amidon :
e suc pancréatique et la salive. Quand on détruit le pancréas sur des animaux et qu’ensuite on leur donne à manger de la fécule
estinal. Si quand on fait, au moment de la digestion, l’autopsie d’un animal sur lequel on a pratiqué une injection dans le pa
t nous avons recousu la plaie abdominale. Après deux ou trois jours l’ animal était guéri et on lui donna à manger des graines
du suc pancréatique sur la fécule se prouve encore directement sur l’ animal vivant :   Fig. 43. — A, cellules végétales pris
z bas dans l’intestin, laisser cicatriser la plaie, et injecter sur l’ animal à jeun, et pendant plusieurs jours, de la matière
vera pas alors de vaisseaux chylifères visibles quand on sacrifiera l’ animal après ces précautions. J’ai observé dans ces cas
ces. Sur des chats, on a lié le canal pancréatique et on a laissé les animaux à jeun pendant vingt-quatre heures, pour donner l
njectait avec une sonde œsophagienne de la graisse dans l’estomac des animaux , et l’on tuait les chats deux heures après. Dans
yser très exactement, mais qu’il faut encore connaître l’anatomie des animaux sur lesquels on expérimente. Les mêmes auteurs on
rès le commencement de la digestion, tandis que, si l’on sacrifie les animaux une heure après, on trouve qu’il y a de la graiss
suré en ajoutant à diverses reprises de la graisse dans l’estomac des animaux , de manière qu’il y en ait toujours dans l’intest
été attirée sur ce point, j’ai vu en effet que, si l’on sacrifie les animaux très peu de temps après le commencement de la dig
iquide ne présente pas une matière coagulable constante dans tous les animaux . Nous avons déjà dit ailleurs à quoi tiennent ces
consiste à lier le canal pancréatique chez le lapin, et à laisser cet animal à jeun pendant vingt-quatre heures. Après quoi on
à l’aide duquel on pût reconnaître le tissu du pancréas dans tous les animaux . Pour obtenir le réactif, nous avons choisi d’abo
vec la même réaction, pu rechercher et localiser le pancréas dans les animaux où cet organe n’avait pas été nettement déterminé
ossède cette propriété d’acidifier le réactif graisseux chez tous les animaux  ; nous avons constaté cette réaction avec le tiss
digestion s’arrête complètement, le tissu pancréatique, chez certains animaux , perd cette propriété qui revient ensuite au mome
i de quelle manière l’expérience peut être faite : On prendra chez un animal en digestion le tissu du pancréas, on l’isolera a
une action oxydante, analogue à ce qui a lieu pour d’autres matières animales , telle la bile, par exemple. En résumé, vous voye
re très évidente. J’ai fait ces expériences sur le foie de beaucoup d’ animaux  ; et le foie des poissons est celui qui présente
tre un peu moins rapidement que le tissu du pancréas. Chez les autres animaux on peut observer des variations individuelles ; m
ormation de l’amidon en sucre n’a rien de spécial, et que la diastase animale ou salivaire ne caractérise aucun tissu. De sorte
ergique au moment de la digestion que pendant l’abstinence ; chez les animaux à sang chaud que chez les animaux à sang froid ;
que pendant l’abstinence ; chez les animaux à sang chaud que chez les animaux à sang froid ; et nous verrons même plus tard, en
haryngiennes et œsophagiennes, qui sont très nombreuses dans certains animaux , chez le cheval par exemple, où elles fournissent
usqu’à Vallisnieri qui admettait dans l’estomac une sorte d’eau-forte animale capable de dissoudre les aliments. Plus tard Réau
n était aujourd’hui retourné à sa profession primitive (il chasse les animaux pour la pelleterie) et qu’il était en bonne santé
vait survivre à des fistules de l’estomac, on devait supposer que les animaux y résisteraient encore mieux. Cette idée a été ré
uide étaient, quant à l’essentiel, les mêmes chez l’homme et chez les animaux .   Fig. 53. — Aspect de l’ouverture lorsque la v
e procurer facilement, il faut pratiquer une fistule stomacale sur un animal et particulièrement sur les chiens. Nous désirons
seul coup, ainsi que vous allez nous le voir faire sur le chien. Cet animal , laissé à jeun depuis vingt-quatre heures, a pris
e le rapport qui existe entre ces deux parois soit normal. Ensuite, l’ animal étant couché sur le dos, convenablement maintenu,
nous les serrerons de nouveau en vissant la canule. Vous voyez que l’ animal que nous venons d’opérer devant vous ne paraît pa
de ses extrémités.   On peut pratiquer ces fistules sur différents animaux , soit sur des chiens, sur des chats, etc. Mais si
déjà que M. Flourens avait pratiqué des fistules aux estomacs de ces animaux pour étudier les phénomènes de la rumination.  
nt été étudiées chez l’homme, par le docteur W. Beaumont, et chez les animaux à l’aide des fistules dont nous venons de parler.
s où l’estomac est complétement vide pendant l’abstinence. Il y a des animaux chez lesquels l’estomac contient constamment des
mment des aliments : tel est le lapin, par exemple ; ce qui, chez ces animaux , rendrait difficile la récolte de suc gastrique p
aux. Ils y ont encore trouvé, chez le chien et le cheval, une matière animale insoluble dans l’alcool, soluble dans l’eau, qui
le dans l’eau, qui est de la matière salivaire ; et une autre matière animale soluble dans l’alcool : l’osmazome. Quant aux sel
. L’estomac de l’homme peut servir à cette expérience comme celui des animaux  ; il faut toutefois que l’estomac sur lequel on o
’a aucune action : telles sont les matières épidermiques végétales et animales . Dans toutes ces actions, le suc gastrique agit p
proque des aliments. — Qualités différentes du suc gastrique chez des animaux différents. — Comparaison de l’acte stomacal avec
son histoire. Aujourd’hui nous devons constater les mêmes faits sur l’ animal vivant, et rechercher si le mélange du suc gastri
faisait, puisque ce liquide pouvait dissocier la chair et les tissus animaux , qu’il ne digérât pas les parois mêmes de l’estom
peut s’en assurer en introduisant du suc gastrique sous la peau d’un animal vivant. La dissolution du tissu cellulaire a lieu
digère. Spallanzani a observé d’abord ces faits, et j’ai vu, chez des animaux tués en digestion, le suc gastrique détruire l’es
artie des intestins, pourvu qu’on ait eu la précaution de maintenir l’ animal dans une étuve, à une température voisine de la t
l’animal dans une étuve, à une température voisine de la température animale . L’épithélium de la muqueuse stomacale, espèce de
nterne de ce viscère, et qu’on peut très bien voir, quand on ouvre un animal encore vivant, enferme donc le suc gastrique comm
eur corps dans l’estomac et qu’on laisse sortir la tête au dehors. Un animal dont l’épithélium ne serait pas attaquable par le
l’introduire par une fistule de l’estomac, et elle est digérée ; et l’ animal peut être nourri comme s’il avait réellement mang
rtie de ce conduit sur des chiens munis de fistules à l’estomac ; ces animaux ne pouvaient par conséquent vivre qu’avec les ali
ême à la fin ce fait singulier, que l’œsophage se rétablit et que les animaux purent plus tard reprendre leur nourriture par le
lus tard reprendre leur nourriture par les voies ordinaires. Chez les animaux , ainsi opérés par la ligature de l’œsophage, on é
mps, les dissout et les ramollit. Ce temps est variable pour certains animaux  : chez les lapins, par exemple, il y a constammen
ourner pendant plusieurs jours, car on en trouve encore même chez des animaux morts de faim. Lorsque les aliments nouveaux desc
maux morts de faim. Lorsque les aliments nouveaux descendent chez ces animaux , ils chassent les anciens qui sont déjà digérés p
r la carotte elle-même ; si, quelques heures plus tard, on sacrifie l’ animal , on voit dans l’estomac que la racine de carottes
i est très petit, comme on le sait, comparativement à l’intestin de l’ animal . Lorsque l’alimentation est mixte, les aliments n
s aliments végétaux sortaient plus vite de l’estomac que les aliments animaux , et que les parties végétales, telles que les feu
s physiques qui permettaient de les reconnaître. Lorsqu’on donne à un animal une alimentation unique, l’estomac contient une p
meuse, nous devons chercher d’abord si elle est la même chez tous les animaux  ; si le suc gastrique, en un mot, a opéré chez to
ns constatées également avec le suc gastrique artificiel de ces mêmes animaux . Nous avons fait de ce suc gastrique avec la memb
s caractères comparables à ceux du suc gastrique naturel de ces mêmes animaux . Nous avons même fait du suc gastrique avec le ve
on peut conclure que, si le suc gastrique est semblable chez tous les animaux , en ce que chez tous il présente une réaction aci
sorte qu’il désagrége ainsi les tissus après avoir dissous la partie animale intermédiaire qui est formée par un tissu suscept
médiaire aux tissus proprement dits, c’est qu’en prenant les matières animales contenues dans l’estomac d’un chien en digestion,
rique a pour effet de dissoudre dans les aliments azotés les matières animales capables de donner de la colle ou de la gélatine
fistule à l’estomac pour obtenir du suc gastrique. Vous voyez ici cet animal qui a parfaitement guéri de cette opération et ne
avons pratiquée pour recueillir du suc gastrique. Nous avons laissé l’ animal à jeun pendant quelque temps, et nous lui faisons
ment pur, il aurait fallu introduire des graviers dans l’estomac de l’ animal  ; la sécrétion aurait eu lieu, car elle dépend un
limentaires. Seulement cette opération fatigue beaucoup l’estomac des animaux , qui ne peuvent la supporter longtemps. C’est pou
eut se convaincre de cela en filtrant le contenu de l’estomac chez un animal en digestion de viande. En ajoutant de la bile au
i n’a pas lieu quand la sécrétion du suc gastrique est excitée chez l’ animal à jeun, ou que le suc gastrique a été mis en cont
produits : 1° sur les fibres musculaires ou autres éléments de tissus animaux seulement dissociés, mais non dissous ; 2° sur la
écipiter la matière organique avec l’acétate de plomb, par le charbon animal ou par tout autre procédé. Mais il s’agit ici de
vessie et sur lequel on lia l’intestin lui-même. Après l’opération, l’ animal fit quelques efforts de vomissement, puis il rest
re l’expérience devant vous. Nous pratiquons dans le flanc droit de l’ animal , au niveau de l’ombilic, entre lui et la colonne
pas cette réaction acide. En effet, si l’on ouvre le duodénum sur un animal vivant et que l’on touche l’orifice du conduit ch
e suc gastrique et de bile. Cela se voit également dans le cas où les animaux , ayant eu le pancréas détruit, rendent la graisse
dans l’intestin, excepté lorsque la bile n’intervient pas. Il y a des animaux chez lesquels la bile arrive dans l’intestin méla
ides. Cela a lieu chez la chèvre, le mouton, le bœuf. Chez ce dernier animal , il y a des petits conduits souvent au nombre de
nt nous parlons, en procédant comme nous l’avons fait pour les autres animaux , en injectant de l’eau par le gros conduit. On vo
essous, mais il n’y a pas de mouvement de déglutition provoqué chez l’ animal . Quand on galvanise le bout supérieur un peu plus
lement cet arrêt de la respiration lorsqu’on fait la trachéotomie à l’ animal , et l’on voit également ce fait curieux que, chez
tomie à l’animal, et l’on voit également ce fait curieux que, chez un animal auquel on a pratiqué la trachéotomie, la respirat
r. On peut même ainsi produire une espèce d’asphyxie incomplète sur l’ animal qui a la trachée ouverte. Mais comme le nerf que
lutition réflexe est sous l’influence du grand sympathique. Lorsqu’un animal a eu les pneumo-gastriques coupés dans la région
à jeun pendant vingt-quatre heures avant l’expérience. Mais bientôt l’ animal suffoque et ses aliments lui sortent par la bouch
vait conclu autrefois que, après la section des pneumogastriques, les animaux n’avaient plus le sentiment de la satiété, et qu’
e lorsque nous fîmes la section des pneumo-gastriques : à ce moment l’ animal était à jeun. Aussitôt après l’opération on lui d
s’y passait, et nous fûmes très étonnés de voir que rien de ce que l’ animal mangeait n’arrivait dans l’estomac. Tout s’était
arrivait dans l’estomac. Tout s’était accumulé dans son œsophage et l’ animal se prit à vomir lorsque les aliments furent parve
tretient la respiration artificielle quelque temps après la mort de l’ animal . Ce qui semblerait prouver qu’il y a une sorte d’
tomac se sont éteints. Lorsque la section des nerfs est opérée sur un animal en digestion, j’ai remarqué que l’absorption du c
on, j’ai remarqué que l’absorption du chyle semble s’arrêter, et si l’ animal meurt peu de temps après, on trouve les vaisseaux
unis. — Identité du suc intestinal mixte chez les différentes espèces animales . — Ses propriétés physiologiques. — Développement
enu d’une manière naturelle. Il suffit pour cela de recueillir sur un animal en digestion le contenu du duodénum et de la part
e liquide jaunâtre qu’on obtient représente exactement, chez tous les animaux , les propriétés dont nous parlons. Nous avons obt
fères, les poissons, et nous avons constaté qu’il avait chez tous ces animaux des propriétés identiques. De sorte qu’il y a une
On constate les mêmes phénomènes lorsqu’on place dans l’intestin de l’ animal vivant les mêmes substances alimentaires. Si, apr
, au bout de quelques heures, en retirant les fils ou en sacrifiant l’ animal , que le morceau de viande cuite a été complétemen
plétement digéré. Nous pouvons répéter ces expériences en dehors de l’ animal avec un liquide artificiellement préparé. Voici l
des liquides, sur l’explication des phénomènes qu’on observe chez les animaux auxquels on a enlevé les différents liquides inte
igestion intestinale des viandes cuites. Quand on enlève la bile, les animaux digèrent mal, finissent par mourir, mais au bout
ve le suc pancréatique, la digestion est complètement arrêtée, et les animaux meurent rapidement dans le marasme. On peut conve
rnativement le cours de la bile dans l’intestin ou rendre la bile à l’ animal . Il y a un fait singulier dans la suppression du
unes sont entourées de leur épithélium.   Il existe encore chez cet animal un fait intéressant : c’est une hémorragie dans l
les et isolées par le suc gastrique comme cela a lieu pour les tissus animaux .   2° Le séjour dans l’estomac, au contact du s
a gélatine, et en dissociant seulement les autres éléments des tissus animaux . Ce liquide hydrate la fécule (fig. 69, d, e), et
ne. L’estomac, pendant la digestion, offre constamment, chez tous les animaux , une réaction acide. L’intestin grêle offre une r
n nette, donner une quantité d’aliments assez considérable pour que l’ animal ne soit pas en même temps, par suite de la nourri
c, granulations moléculaires.   J’ai montré aussi que chez tous les animaux à jeun, herbivores ou carnivores, il y a des urin
elle avait ces caractères au sortir du rein dans l’uretère. Lorsqu’un animal herbivore à jeun, avec les urines acides, arrive
n 3 juillet 1855. SOMMAIRE : Du pancréas considéré dans la série animale  : chez les oiseaux, chez les reptiles et les pois
xpériences physiologiques rapportées jusqu’ici et instituées chez les animaux mammifères, nous sommes arrivé à cette conclusion
estifs. Il s’agit actuellement de savoir si dans les autres classes d’ animaux vertébrés ou invertébrés, où la même fonction dig
ue les fonctions et les organes digestifs éprouvent dans la série des animaux , on doit toujours retrouver les mêmes liquides do
galement. Ses organes qui, après leur disparition dans les organismes animaux , peuvent être suppléés par d’autres appareils, so
il faudrait admettre qu’une fonction est accomplie dans une classe d’ animaux par des organes qui ne sont plus les mêmes dans u
ssignées à son tissu et à son suc, chez les mammifères, dans tous les animaux où il doit s’opérer une dissolution digestive pro
s volumineux chez les oiseaux. Il constitue en quelque sorte chez ces animaux un organe multiple, en ce qu’il existe plusieurs
comme se déversant simultanément. Mais toutes les fois que, chez ces animaux , les conduits biliaires et pancréatiques se trouv
et cela à l’exclusion de tous les tissus glandulaires ou autres de l’ animal . Le caractère de l’acidification de la graisse es
isse, et étant en digestion, je pratiquai une fistule pancréatique. L’ animal étant placé sur le dos, je fis immédiatement, au-
e duodénum après avoir déjeté le gésier à droite. Comme chez tous les animaux en digestion, le duodénum et le pancréas étaient
au dehors les extrémités libres des deux tubes. Je laissai ensuite l’ animal en liberté, et il ne paraissait pas souffrant de
te vessie de caoutchouc pour recueillir le liquide qui s’écoulait ; l’ animal ne paraissait pas souffrant et mangea du pain. À
q heures trente minutes du soir, les deux tubes furent dérangés par l’ animal , et l’écoulement du suc pancréatique s’arrêta. On
evons être portés à admettre qu’il remplit les mêmes fonctions dans l’ animal vivant, et qu’il doit servir également à produire
nt aux oiseaux, ainsi que nous l’avons vérifié chez un grand nombre d’ animaux de cette classe soumis à des alimentations très v
c pancréatique chez les reptiles, ce qui tient à la petite taille des animaux sur le pancréas desquels il est très difficile d’
es au tissu du pancréas chez les reptiles, comme ils le sont chez les animaux précédemment cités, ainsi que le prouvent les exp
cement du mois d’octobre), j’ai examiné le pancréas, qui est chez cet animal absolument confondu avec la rate. Les deux organe
que nous l’avons dit, qui paraît distinguer le tissu pancréatique des animaux à sang chaud de celui des animaux à sang froid. S
istinguer le tissu pancréatique des animaux à sang chaud de celui des animaux à sang froid. Sur une autre couleuvre dans les mê
Mais, pour obtenir ces résultats, il faut faire l’expérience sur des animaux en digestion et hors de l’état d’hibernation, ain
salamandres, j’ai pu constater que ce liquide, de même que celui des animaux à sang chaud, possède des propriétés digestives c
n’a aucunement ces propriétés digestives chez les reptiles. Chez ces animaux comme chez les oiseaux et les mammifères, elle le
probablement chez les reptiles, comme cela a été dit pour les autres animaux , sous l’influence de l’action fermentescible du s
iles, et je ne sache pas que personne en ait jamais constaté chez ces animaux . J’ai expérimenté à différentes reprises chez des
ossible de constater la présence de ces vaisseaux. Du reste, chez ces animaux comme chez les oiseaux, la graisse émulsionnée ab
es testicules qui meurent et renaissent pour ainsi dire chez certains animaux , etc. Tous ces exemples prouvent une proposition
ême. Poissons. — Dans cette seule classe de vertébrés, il existe des animaux chez lesquels on a nié l’existence du pancréas. D
conduit cholédoque : tel est le cas de la raie, par exemple. Chez cet animal , le pancréas est volumineux, présente une structu
oisson dont je n’ai pas pu savoir le nom (fig. 76) ; n’ayant pas eu l’ animal entier, mais seulement ses intestins, je n’ai pas
i pas pu déterminer son espèce. J’ai fait représenter ce pancréas ; l’ animal était déjà altéré, je n’ai pas constaté les carac
tés. Cependant nous sommes autorisé à le croire semblable à celui des animaux plus élevés, puisque le tissu de l’organe donne t
s l’intestin ; de telle façon qu’il suffit du liquide intestinal d’un animal pour déterminer s’il a ou non un pancréas, dès qu
dès que l’on a pu démontrer, en excluant le suc pancréatique chez les animaux où cet organe est bien déterminé, que cette réact
s aux qualités du produit ou du tissu de l’organe sécréteur. Chez les animaux invertébrés, ce secours nous devient très utile,
nimaux invertébrés, ce secours nous devient très utile, parce que les animaux sont, en général, trop petits, et que, d’autre pa
appendices en forme de cœcum, que l’on trouve annexés à l’intestin d’ animaux invertébrés, ont été regardés comme des organes c
s capables de remplir dans la digestion les fonctions du pancréas des animaux vertébrés. Ainsi, chez quelques rotifères, il exi
e des pancréas ; et que ; d’ailleurs, il y a le plus grand nombre des animaux invertébrés qui en sont dépourvus. Mais c’est par
lasse de matières, mais s’étend à toute espèce d’aliments végétaux et animaux . Avec une telle signification physiologique, on n
aurait donc vouloir localiser le pancréas exclusivement dans certains animaux et le mettre en rapport uniquement avec la digest
uger une prédominance d’une alimentation spéciale chez les différents animaux . En effet, les fonctions du pancréas doivent être
si l’on veut comprendre son rôle en le comparant dans l’ensemble des animaux . Il existe deux ordres de phénomènes digestifs :
l n’existe aucun appareil digestif chimique ni mécanique, parce que l’ animal vit dans un milieu où il absorbe directement les
saurait en conclure que cet organe est d’autant plus développé que l’ animal fait usage dans son alimentation d’une plus grand
lièrement dans ce cas, et l’on observe d’une manière générale que les animaux qui se nourrissent de ces substances ont un pancr
e dans son tissu ; car, quel que soit le degré de l’organisation d’un animal , quand un phénomène semblable s’y retrouve, il y
dérations sur le parallèle entre les phénomènes de nutrition chez les animaux et les végétaux. Messieurs, Après avoir vu en q
tes ces matières une ou plusieurs substances identiques dans tous les animaux , malgré la diversité d’alimentation, et enfin de
, albuminoïdes et gras ; et comme on admettait, d’autre part, que les animaux étaient incapables de créer aucun principe immédi
constituants tout faits ; que s’il apparaissait de la graisse dans un animal , il fallait que cette graisse provînt de ses alim
ecte, c’est-à-dire une sorte de migration, du milieu extérieur dans l’ animal , des principes immédiats tout faits, et l’on oppo
ats tout faits, et l’on opposait cette forme de nutrition directe des animaux à celle des végétaux capables de produire avec de
ar les faits que nous avons énoncés dans le semestre dernier, que les animaux sont capables de produire des principes immédiats
principes immédiats ; de sorte qu’il n’est pas nécessaire, pour qu’un animal vive, qu’il prenne absolument dans ses aliments t
on directe ne peut pas avoir lieu, et qu’il faut bien que l’organisme animal prenne une part très active dans la préparation d
sivement. Aucun des éléments azotés, par exemple, qui existent dans l’ animal vivant, ne peut entrer sous cette forme par la di
s la graisse du mouton ou du bœuf à l’état où elle se trouve chez ces animaux . De tout cela, il résulte que les animaux n’ont p
où elle se trouve chez ces animaux. De tout cela, il résulte que les animaux n’ont pas besoin de digérer nécessairement des pr
s des trois espèces pour vivre. D’abord il n’est pas nécessaire que l’ animal prenne des matières sucrées ; il peut s’en passer
matières sucrées ; il peut s’en passer indéfiniment. C’est le cas des animaux carnivores, qui ne mangent jamais de matières suc
n’est pas à dire pour cela qu’il n’y a pas de matière sucrée dans ces animaux  ; seulement elle est créée dans l’organisme, dans
en laisser que de très faibles quantités, sans que l’alimentation des animaux en souffre et sans que pour cela il cesse de s’ac
idérable dans leurs tissus. Mais il y a une classe de matières dont l’ animal ne peut se passer : ce sont les matières albumino
onsidérable, de manière à rendre l’urine sanguinolente ; la mort de l’ animal en est même quelquefois la conséquence. Toutefois
comment le sang qui sort du foie est à peu près le même chez tous les animaux , qu’ils soient herbivores ou carnivores. Cette fo
pendant son accomplissement il se crée des matières nouvelles ; qu’un animal nourri exclusivement de matières azotées produit
précédemment ne s’applique qu’aux phénomènes de la nutrition chez les animaux  ; il s’agirait maintenant de savoir si ces généra
lir une différence radicale sous ce rapport entre les végétaux et les animaux . On admet généralement qu’il y a antagonisme entr
entre les phénomènes nutritifs dans le règne végétal et dans le règne animal  ; si bien qu’il existerait une espèce d’harmonie
des principes immédiats. Ces principes seraient ensuite pris par les animaux qui les détruisent, les ramènent à l’état de prin
. Cette espèce d’échange perpétuel fait dépendre en quelque sorte les animaux des végétaux, les premiers étant considérés comme
ncipes immédiats, et que tous les principes immédiats formés dans les animaux proviennent nécessairement des végétaux, etc. En
t pas exact de dire que les végétaux se nourrissent autrement que les animaux  ; une plante comme un animal se nourrit avec des
gétaux se nourrissent autrement que les animaux ; une plante comme un animal se nourrit avec des principes immédiats. C’est ai
ment l’embryon de la plante vit avec un blastème comme l’embryon de l’ animal vit avec un blastème analogue ; et, plus tard, qu
sme des principes immédiats dont il se nourrit ensuite, de même que l’ animal rassemble dans son sang ou dans ses tissus des pr
ra-t-on, si la plante se nourrit avec ces principes immédiats comme l’ animal , au moins la plante a-t-elle formé ces principes
oins la plante a-t-elle formé ces principes immédiats, tandis que les animaux empruntent ces principes à d’autres organismes. I
ion et tout à fait analogues aux éléments puisés dans l’intestin de l’ animal  ? Les engrais n’ont-ils pas pour effet d’activer
l’absorption est dix-sept fois plus active dans la plante que dans l’ animal . Nous pourrions poursuivre cette comparaison plus
beaucoup plus de phénomènes semblables que de dissemblables dans les animaux et les végétaux. En résumé, nous sommes entré dan
un transport des matériaux tout formés du règne végétal dans le règne animal . Il n’est pas possible de prouver non plus que le
Il semble, en un mot, que les êtres vivants, aussi bien dans le règne animal que dans le règne végétal, de même qu’ils se déve
u’il est décrit et tel qu’il existe dans les organismes embryonnaires animaux , est une matière liquide, légèrement blanchâtre,
ellules primitives de l’organisation. La digestion, plus tard, chez l’ animal adulte, ne fournit en réalité que les matériaux d
chives générales de médecine. 7. Traité de physiologie comparée des animaux domestiques. Paris, 1854-1856, 2 vol. in-8. 8.
aris, 1854-1856, 2 vol. in-8. 8. Traité de physiologie comparée des animaux domestiques. Paris, 1854. 9. Archives générales
s et chimiques sur la digestion, considérée dans les quatre classes d’ animaux vertébrés, Paris. 1827, 2 vol. 21. Bright, Case
6 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
git surtout de déterminer le rapport de l’homme à l’ensemble du règne animal , et la place du règne animal lui-même dans l’ense
rapport de l’homme à l’ensemble du règne animal, et la place du règne animal lui-même dans l’ensemble du monde organisé.  
animal lui-même dans l’ensemble du monde organisé.   Relation de l’ animal à la plante. Schéma de la vie animale. Développem
nde organisé.   Relation de l’animal à la plante. Schéma de la vie animale . Développement de l’animalité Pour commencer p
d point, disons qu’aucun caractère précis ne distingue la plante de l’ animal . Les essais tentés pour définir rigoureusement le
vie végétale qui ne se soit retrouvée, à quelque degré, chez certains animaux , pas un seul trait caractéristique de l’animal qu
degré, chez certains animaux, pas un seul trait caractéristique de l’ animal qu’on n’ait pu observer chez certaines espèces, o
t moins compte des états que des tendances, on trouve que végétaux et animaux peuvent se définir et se distinguer d’une manière
e et l’azote : il les prend sous leur forme minérale. Au contraire, l’ animal ne peut s’emparer de ces mêmes éléments que s’ils
és pour lui dans les substances organiques par les plantes ou par des animaux qui, directement ou indirectement, les doivent à
es plantes, de sorte qu’en définitive c’est le végétal qui alimente l’ animal . Il est vrai que cette loi souffre bien des excep
e place si considérable dans le monde végétal, s’alimentent comme des animaux  : qu’ils soient ferments, saprophytes ou parasite
uel cas, la question de savoir si l’on a affaire à une plante ou à un animal . Mais cette différence peut fournir un commenceme
, en ce qu’elle marque les deux directions divergentes où végétaux et animaux ont pris leur essor. C’est un fait remarquable qu
e continuer indéfiniment, on dira que les végétaux se distinguent des animaux par le pouvoir de créer de la matière organique a
ais à cette différence s’en rattache une autre, déjà plus profonde. L’ animal , ne pouvant fixer directement le carbone et l’azo
pour s’en nourrir, les végétaux qui ont déjà fixé ces éléments ou les animaux qui les ont empruntés eux-mêmes au règne végétal.
ts ou les animaux qui les ont empruntés eux-mêmes au règne végétal. L’ animal est donc nécessairement mobile. Depuis l’Amibe, q
isir les matières organiques éparses dans une goutte d’eau, jusqu’aux animaux supérieurs qui possèdent des organes sensoriels p
e nerveux pour coordonner leurs mouvements à leurs sensations, la vie animale est caractérisée, dans sa direction générale, par
par la mobilité dans l’espace. Sous sa forme la plus rudimentaire, l’ animal se présente comme une petite masse de protoplasme
enveloppe est là pour témoigner de sa parenté avec le protoplasme des animaux . Inversement, on noterait dans une foule d’espèce
plasme des animaux. Inversement, on noterait dans une foule d’espèces animales (généralement parasites) des phénomènes de fixati
er, à simple inspection, si l’on est en présence d’une plante ou d’un animal . Mais la fixité, chez l’animal, apparaît le plus
n est en présence d’une plante ou d’un animal. Mais la fixité, chez l’ animal , apparaît le plus souvent Comme une torpeur où l’
uvements des végétaux n’ont ni la fréquence ni la variété de ceux des animaux . Ils n’intéressent d’ordinaire qu’une partie de l
ité et la fixité coexistent dans le monde végétal comme dans le monde animal , la balance est manifestement rompue en faveur de
ans la masse de la substance organisée. Plus on descend dans la série animale , plus les centres nerveux se simplifient et se sé
natomiques ; et il serait aussi absurde de refuser la conscience à un animal , parce qu’il n’a pas de cerveau, que de le déclar
on peut conjecturer que la conscience est plus faible encore chez des animaux de ce genre que dans des organismes beaucoup moin
t, en grande partie, à ces excitations extérieures qui agissent sur l’ animal comme des irritants de la sensibilité et l’empêch
machinalement, l’une sur toute cellule végétale, l’autre sur tous les animaux . Si la conscience s’endort chez l’animal qui a dé
étale, l’autre sur tous les animaux. Si la conscience s’endort chez l’ animal qui a dégénéré en parasite immobile, inversement
ens que, pour trouver les meilleurs spécimens de la conscience chez l’ animal , il faut monter jusqu’aux représentants les plus
imalité. De ce point de vue, et dans cette mesure, nous définirions l’ animal par la sensibilité et la conscience éveillée, le
e le dispense en général de se mouvoir et, par là même de sentir. Les animaux , obligés d’aller à la recherche de leur nourritur
en plus ample, de plus en plus distincte. Maintenant, que la cellule animale et la cellule végétale dérivent d’une souche comm
organismes vivants aient oscillé entre la forme végétale et la forme animale , participant de l’une et de l’autre à la fois, ce
vergentes, coexistent encore aujourd’hui, et chez la plante et chez l’ animal . La proportion seule diffère. D’ordinaire, l’une
es le permettent ou l’exigent. Et, d’autre part, l’évolution du règne animal a été sans cesse retardée, ou arrêtée, ou ramenée
e, si débordante que puisse en effet paraître l’activité d’une espèce animale , la torpeur et l’inconscience la guettent. Elle n
un effort, au prix d’une fatigue. Le long de la route sur laquelle l’ animal a évolué, des défaillances sans nombre se sont pr
la vie végétative. Ainsi, tout nous fait supposer que le végétal et l’ animal descendent d’un ancêtre commun qui réunissait, à
à le monde des plantes avec sa fixité et son insensibilité, de là les animaux avec leur mobilité et leur conscience. Point n’es
naturellement vers ce qui lui est le plus commode, et que végétaux et animaux ont opté, chacun de leur côté, pour deux genres d
s suppose. Ce qui correspond, chez elle, à la volonté directrice de l’ animal , c’est, croyons-nous, la direction où elle infléc
acide carbonique. Ce qui correspond, chez elle, à la sensibilité de l’ animal , c’est l’impressionnabilité toute spéciale de sa
doit pas avoir d’éléments nerveux, et que le même élan qui a porté l’ animal à se donner des nerfs et des centres nerveux a dû
oit voulu, dans la direction voulue. Les substances dont s’alimente l’ animal sont précisément des réservoirs de ce genre. Form
tain, c’est que le végétal a appuyé surtout dans le premier sens et l’ animal dans le second. Mais si, dès le début, la fabrica
on de l’explosif avait pour objet l’explosion, c’est l’évolution de l’ animal , bien plus que celle du végétal, qui indique, en
posent, conservent toujours entre eux un air de parenté. Tandis que l’ animal évoluait, non sans accidents le long de la route,
u dédoublement, analogue à celui qui s’était produit entre plantes et animaux . Si la cellule végétale primitive dut, à elle seu
une, le même genre de service que les végétaux en général rendent aux animaux . Si l’on créait pour ces végétaux microscopiques
pécial, on pourrait dire que les microbes du sol, les végétaux et les animaux nous présentent l’analyse, opérée par la matière
er ne comprend que des micro-organismes restés à l’état rudimentaire, animaux et végétaux ont pris leur essor vers de très haut
nts dissociés d’une même tendance originelle. En ce sens, végétaux et animaux représentent bien les deux grands développements
s développements divergents de la vie. Si la plante se distingue de l’ animal par la fixité et l’insensibilité, mouvement et co
on indépendantes. Certaines analogies profondes entre le végétal et l’ animal n’ont probablement pas d’autre cause : la générat
xuée n’est peut-être qu’un luxe pour la plante, mais il fallait que l’ animal y vînt, et la plante a dû y être portée par le mê
nt, et la plante a dû y être portée par le même élan qui y poussait l’ animal , élan primitif, originel, antérieur au dédoubleme
à une complexité croissante. Cette tendance est essentielle au règne animal , que travaille le besoin d’une action de plus en
rte quel sens quand arrive la période de « mutation » ; au lieu que l’ animal a dû évoluer, croyons-nous, dans des sens beaucou
ge sur ce dédoublement originel de la vie. Arrivons à l’évolution des animaux , qui nous intéresse plus particulièrement. Ce qui
longements pseudopodiques. Mais, à mesure qu’on s’élève dans la série animale , on voit la forme même du corps dessiner un certa
nait pour fin ce qui ne devait d’abord être qu’un moyen. Mais, chez l’ animal , tout converge à l’action, c’est-à-dire à l’utili
nergie pour des mouvements de translation. Sans doute, chaque cellule animale dépense à vivre une bonne partie de l’énergie don
en liberté par une espèce d’explosion. Le rôle de l’aliment chez les animaux supérieurs est en effet extrêmement complexe. Il
omplexe. Il sert d’abord à réparer les tissus. Il fournit ensuite à l’ animal la chaleur dont il a besoin pour se rendre aussi
u’on a dépensé pour en obtenir la rentrée. Ainsi pour l’énergie que l’ animal demande aux substances alimentaires. Bien des fai
passe dans le jeûne prolongé. C’est un fait remarquable que, chez des animaux morts de faim, on trouve le cerveau à peu près in
l’amour maternel, si frappant, si touchant aussi chez la plupart des animaux , observable jusque dans la sollicitude de la plan
llons voir que, des quatre grandes directions où s’est engagée la vie animale , deux ont conduit à des impasses, et que, sur les
Nous pouvons cependant en démêler les grandes lignes. Nous disions qu’ animaux et végétaux ont dû se séparer assez vite de leur
e de leur souche commune, le végétal s’endormant dans l’immobilité, l’ animal s’éveillant au contraire de plus en plus et march
conquête d’un système nerveux. Il est probable que l’effort du règne animal aboutit à créer des organismes encore simples, ma
écis de forme pour se prêter à toutes les déterminations futures. Ces animaux pouvaient ressembler à certains de nos Vers, avec
uettait, un obstacle qui faillit sans doute arrêter l’essor de la vie animale . Il y a une particularité dont on ne peut s’empêc
p d’œil sur la faune des temps primaires. C’est l’emprisonnement de l’ animal dans une enveloppe plus ou moins dure, qui devait
ganismes déjà aiguillés sur la vie végétale, ainsi, parmi les espèces animales elles-mêmes, beaucoup s’arrangèrent pour vivre au
elles-mêmes, beaucoup s’arrangèrent pour vivre aux dépens des autres animaux . Un organisme qui est animal, c’est-à-dire mobile
gèrent pour vivre aux dépens des autres animaux. Un organisme qui est animal , c’est-à-dire mobile, pourra en effet profiter de
bile, pourra en effet profiter de sa mobilité pour aller chercher des animaux sans défense et s’en repaître, tout aussi bien qu
es unes pour les autres. De là dut résulter un brusque arrêt du monde animal tout entier dans le progrès qui le portait à une
issons ont probablement eu pour origine commune un effort des espèces animales pour se protéger contre les espèces ennemies. Mai
contre les espèces ennemies. Mais cette cuirasse, derrière laquelle l’ animal se mettait à l’abri, le gênait dans ses mouvement
noncé à la conscience en s’enveloppant d’une membrane de cellulose, l’ animal qui s’est enfermé dans une citadelle ou dans une
ux qui ont accepté les plus gros risques. L’intérêt bien entendu de l’ animal était donc de se rendre plus mobile. Comme nous l
i lança la vie dans le monde, qui la fit se scinder entre végétaux et animaux , qui aiguilla l’animalité sur la souplesse de la
la souplesse de la forme, et qui, à un certain moment, dans le règne animal menacé de s’assoupir, obtint, sur quelques points
chez les Hyménoptères, on pourra dire que toute l’évolution du règne animal , abstraction faite des reculs vers la vie végétat
s qui coïncidaient dans l’impulsion vitale commune aux plantes et aux animaux , et qui, au cours d’un développement où ils se ma
e. Il importe d’approfondir ce point. De la vie végétale et de la vie animale , nous avons vu comment elles se complètent et com
ans la plante, peuvent se réveiller la conscience et la mobilité de l’ animal qui se sont endormies chez elle, et que l’animal
et la mobilité de l’animal qui se sont endormies chez elle, et que l’ animal vit sous la menace constante d’un aiguillage sur
illage sur la vie végétative. Les deux tendances de la plante et de l’ animal se pénétraient si bien d’abord qu’il n’y a jamais
Ouvrons, d’autre part, un recueil d’anecdotes sur l’intelligence des animaux . Nous verrons qu’à côté de beaucoup d’actes expli
figurent ceux qui témoignent d’une pensée de fabrication, soit que l’ animal arrive à façonner lui-même un instrument grossier
r, soit qu’il utilise à son profit un objet fabriqué par l’homme. Les animaux qu’on classe tout de suite après l’homme au point
alise en un instrument fabriqué. C’est là que tend l’intelligence des animaux , comme à un idéal. Et si, d’ordinaire, elle, n’ar
s outils et, d’en varier indéfiniment la fabrication. Maintenant, un animal inintelligent possède-t-il aussi des outils ou de
, il n’y a pas de ligne de démarcation tranchée entre l’instinct de l’ animal et le travail organisateur de la matière vivante.
t ainsi, au lieu de fermer, comme l’instinct, le cercle d’action où l’ animal va se mouvoir automatiquement, il ouvre à cette a
de l’intelligence, car façonner la matière brute suppose déjà chez l’ animal un degré supérieur d’organisation, où il n’a pu s
que ces instincts s’accompagnent chez elle de sentiment. Même chez l’ animal , on ne trouve guère d’instinct complexe qui ne so
tre du Cheval dépose ses oeufs sur les jambes ou sur les épaules de l’ animal , il agit comme s’il savait que sa larve doit se d
à savoir que le petit enfant comprend immédiatement des choses que l’ animal ne comprendra jamais, et qu’en ce sens l’intellig
n, à entrer dans un schéma de ce genre : c’est une vue de l’esprit. L’ animal n’en a probablement aucune idée, même quand il pe
tort de confondre cette tendance avec la faculté de généraliser. Les animaux eux-mêmes généralisent, et d’ailleurs un signe, f
Or, dans un cas comme dans l’autre, qu’il s’agisse des instincts de l’ animal ou des propriétés vitales de la cellule, la même
e si la cellule connaissait des autres cellules ce qui l’intéresse, l’ animal des autres animaux ce qu’il pourra utiliser, tout
nnaissait des autres cellules ce qui l’intéresse, l’animal des autres animaux ce qu’il pourra utiliser, tout le reste demeurant
ême. Il est impossible de considérer certains instincts spéciaux de l’ animal et de la plante, évidemment nés dans des circonst
héréditairement transmise et intelligemment acquise les instincts des animaux , on ne voit pas comment ce mode d’explication s’é
apparente de l’homme dans la nature Dans toute l’étendue du règne animal , disions-nous, la conscience apparaît comme propo
lieu d’être effet, était cause. On pourrait supposer que, même chez l’ animal le plus rudimentaire, la conscience couvre, en dr
nts eux-mêmes, l’homme vient occuper une place privilégiée. Entre les animaux et lui, il n’y a plus une différence de degré, ma
un avantage immédiat de l’objet fabriqué, comme pourrait le faire un animal intelligent, si même cet avantage est tout ce que
se dégage d’une comparaison entre le cerveau de l’homme et celui des animaux . La différence paraît d’abord n’être qu’une diffé
oir bien autre chose encore, à en juger par le fonctionnement. Chez l’ animal , les mécanismes moteurs que le cerveau arrive à m
e du même genre, croyons-nous, qu’on trouverait entre le cerveau de l’ animal et le cerveau humain. En résumé, si l’on voulait
’organisation en deux parties complémentaires, végétaux d’une part et animaux de l’autre, a cherché une issue dans la double di
l’a obtenue, du côté de l’intelligence, que par un saut brusque de l’ animal à l’homme. De sorte qu’en dernière analyse l’homm
ve la faculté de se mouvoir activement qui sommeille en elle, ainsi l’ animal peut, dans des circonstances exceptionnelles, se
57. Cuvier disait déjà : « Le système nerveux est, au fond, tout l’ animal — les autres systèmes ne sont là que pour le serv
veau rapprochement à établir entre les classes qui composent le règne animal , Archives du Museum d’histoire naturelle, Paris,
7 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
mme. — Chasteté du pinceau de Buffon. — § III. Histoire naturelle des animaux . — Les dégoûts de Buffon. — § IV. Les Époques de
fon, de l’unité de l’homme, première marque de sa supériorité sur les animaux , après la pensée. Ceux-ci sont enchaînés au sol q
ident, mais partout le même, partout roi de la création et maître des animaux . Et si c’est le même homme, qui donc l’a mis sur
ir ? Faut-il encore les exécrer, les frapper et les traiter comme des animaux  ? L’humanité se révolte contre ces traitements od
soin jaloux de la dignité de l’homme jusqu’à ôter arbitrairement aux animaux toute propriété ressemblant du plus loin à la pen
e confiance en celle du naturaliste. § III. Histoire naturelle des animaux . Ici, comme dans l’Histoire naturelle de l’hom
ont deux grandes vérités que la science doit à Buffon. Avant lui, les animaux du nouveau monde étaient appelés du même nom que
lui, les animaux du nouveau monde étaient appelés du même nom que les animaux analogues de l’ancien. Il fait cesser cette confu
oins forte dans le nouveau monde que dans l’ancien ; l’autre, que les animaux du nouveau monde, comparés à ceux de l’ancien, fo
l’ancien, forment comme une nature collatérale, comme un second règne animal , qui correspond presque partout au premier. Ainsi
presque partout au premier. Ainsi, selon ses propres paroles, chaque animal a son pays, sa patrie naturelle, où il est retenu
a mis en garde contre le principal défaut de l’Histoire naturelle des animaux . Ce défaut, qui le croirait ? c’est que l’histori
l ne se contente pas de revendiquer la supériorité de l’homme sur les animaux , il les en accable. Comme Descartes et Malebranch
cartes et Malebranche, il ôte tout aux uns au profit de l’autre, et l’ animal dont il oppose l’unité à ce qu’il appelle la dupl
prévoyance des fourmis. Que Descartes et Malebranche aient traité les animaux avec mépris, on ne s’en étonne pas. Ils sont si j
uffon, plus naturaliste que métaphysicien, plus de justice envers les animaux n’eût été que séant, car si en regard du matérial
de Dieu pour qu’il fût besoin de lui donner pour piédestal la nature animale dégradée. Lui qui a imaginé pour l’homme un sens
’homme un sens intérieur matériel, comment n’a-t-il pas trouvé pour l’ animal un sens intérieur spirituel ? On reconnaît là son
e son insuffisance comme observateur l’avait trompé sur la nature des animaux , son dédain pour les méthodes le trompa sur leurs
ire. On voit le péril de cette étude. Du jour où nous examinerons les animaux par leurs rapports avec nous et d’après leur util
aliste. C’est ce qui est arrivé à Buffon. Il a, pour un historien des animaux , d’étranges partialités ; il a ses héros et, si j
ependant le plus vif de son éloquence lui vient de sa partialité. Les animaux sont pour lui, non des objets d’histoire naturell
son aide, un sentiment de la vie, de la beauté, de la force dans les animaux , de la convenance de leur organisation à leurs be
me des bêtes par un système d’ébranlements organiques de la mécanique animale  ! L’Histoire naturelle des animaux n’a pas de plu
lements organiques de la mécanique animale ! L’Histoire naturelle des animaux n’a pas de plus belles pages que celles où Buffon
ence et le goût ont justement critiquée dans l’Histoire naturelle des animaux . Buffon voulait rendre la science populaire ; il
s lois s’excusent comme les enjolivements de l’Histoire naturelle des animaux  ; c’était l’appât nécessaire pour attirer à leurs
istoire de la terre émergeant du sein des mers desséchées, celles des animaux qui la peuplent, des végétaux qui revêtent sa sur
la mer ; les volcans vomissant les masses vitres-cibles ; les grands animaux qui viennent peupler les régions du Nord, les pre
assagèrement des parties de la terre. Elle ne reconnaît pas, dans les animaux du Nord, des animaux du Midi qu’aurait séparés du
ies de la terre. Elle ne reconnaît pas, dans les animaux du Nord, des animaux du Midi qu’aurait séparés du lieu de leur populat
arée, elle a restitué leurs ossements où s’était mépris Buffon, à des animaux d’espèces très différentes et aujourd’hui perdues
oques ou de révolutions terrestres, et, au lieu de deux successions d’ animaux , un homme de génie venu après Buffon, et suscité
ué dans quatre couches terrestres les monuments de quatre populations animales . Les hypothèses des Époques de la nature ont été
8 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
Chapitre II Le cerveau chez les animaux Ou sait l’admiration qu’inspirait à Voltaire le
e par les expériences si connues de M. Flourens. Que l’on enlève à un animal , une poule ou un pigeon par exemple, les deux hém
une poule ou un pigeon par exemple, les deux hémisphères cérébraux, l’ animal ne meurt pas pour cela : toutes les fonctions de
aturel que l’on puisse mesurer l’intelligence des différentes espèces animales en comparant leur cerveau, et les faits donnent j
usqu’à un certain point raison à cette conjecture. En effet, dans les animaux inférieurs, tels que les zoophytes, qui sont priv
n a donc pensé à peser les cerveaux aux différents degrés de la série animale , et à comparer cette échelle de poids avec l’éche
pas des résultats très satisfaisants, car s’il est un grand nombre d’ animaux où la loi paraît se vérifier, il est des exceptio
eaux pour y chercher une indication sur l’intelligence respective des animaux , doit-on se contenter du poids absolu des cerveau
ir compte, dans cette comparaison, de la taille et de la grandeur des animaux  ? Par exemple, est-il bien étonnant que l’éléphan
nimaux ? Par exemple, est-il bien étonnant que l’éléphant, qui est un animal bien plus considérable que l’homme, ait un cervea
tif à la masse du corps. D’après cette nouvelle mesure, on dira que l’ animal qui a le plus de cerveau comparativement à la mas
relation y a-t-il entre la taille corporelle et l’intelligence ? Deux animaux ayant, par hypothèse, une même masse de cerveau,
sse serait-elle plus propre aux fonctions intellectuelles parce que l’ animal serait plus petit ? En quoi cette différence de t
e n’étant elle-même qu’une indication très-insuffisante : de ce qu’un animal est plus gros, il ne s’ensuit pas que son cerveau
ue Cuvier, qui un des premiers a pesé comparativement l’encéphale des animaux , a donné un mauvais exemple à cet égard. Cet exem
humain comme le type le plus parfait, puisque c’est l’homme qui est l’ animal le plus intelligent. Gratiolet adoptait ce princi
dulte de la race caucasique. On est par là conduit à supposer que les animaux seront plus intelligents à mesure que leur cervea
tudes, des instincts propres aux poissons, nous oblige à regarder ces animaux comme généralement inférieurs aux insectes, et à
ue le crâne lui-même reçoit la forme qu’exigeait le genre de vie de l’ animal , et par suite le genre de ses mouvements. « Le c
mouvements. « Le cerveau et le crâne sont étroits et pointus quand l’ animal fouilleur doit se servir de son front et de son m
controversé. Tout le monde a pu observer sur la cervelle de certains animaux des plis variés et irréguliers, semblables à ceux
les singes, les orangs, enfin chez l’homme, le plus riche de tous les animaux en circonvolutions cérébrales. La doctrine de Des
e partage pas votre avis, car d’après cette règle les ânes, étant des animaux brutes et stupides, devraient avoir un cerveau to
tive ; et cette corrélation entre l’intelligence et la petitesse de l’ animal paraît mériter confirmation. L’autre condition, à
ière. Plus le cerveau cache les autres parties de l’encéphale, plus l’ animal est intelligent. — Chez les rongeurs, dit M. Flou
d’être pris en grande considération, et il est très vrai que tous les animaux dont le cervelet est recouvert par le cerveau son
us les animaux dont le cervelet est recouvert par le cerveau sont des animaux intelligents, et que beaucoup d’autres, où il est
9 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
Les flèches de guerre ont un dard fixe très-acéré, formé par des os d’ animaux ou par du bois très-dur ; quelquefois le dard est
oison est soluble dans l’eau, dans le sang et dans toutes les humeurs animales  ; mais il est mélangé de beaucoup d’impuretés qui
quantité à la surface du liquide. Comme l’eau, le sang et les humeurs animales , l’alcool dissout le venin curarique ; l’éther et
ents chimiques, ne sauraient permettre aucune induction sur la nature animale ou végétale du poison. En effet, c’est par erreur
’est par erreur que l’on a cru jusqu’ici que tous les agents toxiques animaux se distinguaient des agents toxiques végétaux par
rsqu’il est avalé et déposé dans les voies digestives. Les chairs des animaux tués par le curare sont en effet bonnes à manger
e le curare était un poison aussi bien pour les végétaux que pour les animaux  ; cela est inexact. D’autres ont admis, sur la fo
ait des pilules assez volumineuses de curare. Les expériences sur les animaux ont confirmé les observations faites sur l’homme.
erait nécessaire pour l’empoisonner par une plaie, et cela sans que l’ animal en éprouve aucun inconvénient. Toutefois il ne fa
Je me suis assuré par des expériences nombreuses que chez les jeunes animaux à jeun (mammifères et oiseaux), lorsque l’absorpt
ne solution de curare au lieu de poison sec. Le degré de vitalité des animaux et la rapidité de la circulation qui en est la co
la conséquence agissent dans le même sens. C’est ce qui fait que les animaux vigoureux sont plus faciles à empoisonner que les
ait que les animaux vigoureux sont plus faciles à empoisonner que les animaux languissants, et que, toutes choses égales d’aill
ux languissants, et que, toutes choses égales d’ailleurs (taille de l’ animal , dose du poison), les animaux à sang chaud meuren
es choses égales d’ailleurs (taille de l’animal, dose du poison), les animaux à sang chaud meurent plus vite que les animaux à
, dose du poison), les animaux à sang chaud meurent plus vite que les animaux à sang froid, et parmi les premiers les oiseaux p
aucune propriété caustique, de sorte que si la piqûre a été rapide, l’ animal est empoisonné sans s’en apercevoir. M. Boussinga
pointe est acérée comme celle d’une aiguille, il arrive souvent que l’ animal ne sent pas la blessure et qu’il meurt sur place
l n’en est pas ainsi quand on emploie de plus grandes flèches sur des animaux qui fuient ; néanmoins la paralysie due à l’actio
ns la paralysie due à l’action du poison arrive assez vite pour que l’ animal s’arrête et n’échappe jamais au chasseur. Wattert
es ; mais chez les oiseaux plus gros, chez les mammifères et chez les animaux à sang froid, la mort arrive dans un espace de te
s pour cela interrompu son repas ; mais après deux ou trois minutes l’ animal a cessé de manger et est allé se placer dans un c
ement paralysé. Après six minutes, à partir du moment de la piqûre, l’ animal était mort, c’est-à-dire que la respiration avait
t sautait comme de coutume, mais au bout de trois ou quatre minutes l’ animal se coucha sur le ventre comme s’il eût été fatigu
tranquilles en même temps que son corps s’affaissait sur lui-même ; l’ animal était alors complétement paralysé. Bientôt les ye
s yeux devinrent ternes, les mouvements respiratoires cessèrent, et l’ animal était mort huit minutes après la piqûre empoisonn
crapauds et les couleuvres meurent avec des symptômes semblables. Les animaux ne manifestent aucune agitation ni aucune express
ie, la vie paraît s’éteindre. Tous les voyageurs qui ont vu périr des animaux par le curare décrivent la mort avec des symptôme
ue l’imagination de l’homme puisse concevoir. III Le corps d’un animal vivant est un assemblage admirable de particules,
ent aux fonctions de sensibilité et de mouvement qui sont propres aux animaux et constituent les manifestations les plus élevée
n, malgré ses variétés apparentes, se réduit finalement pour tous les animaux à la propriété de l’élément ou globule sanguin qu
et d’accumuler en lui. De même, quand nous voyons apparaître dans un animal un phénomène de sensibilité ou de mouvement, nous
représente la plus grande partie du poids du corps de l’homme et des animaux . Quelles que soient la complication et la variété
leurs aliments et y rejettent leurs excréments, absolument comme des animaux aquatiques. D’ailleurs la vie ne s’accomplit jama
e construction que les organismes de l’homme, ainsi que ceux d’autres animaux , peuvent vivre dans l’air ; mais tous les élément
c’est le cas qui se présente dans tous les empoisonnements. Lorsqu’un animal est piqué par une flèche empoisonnée avec du cura
remièrement le poison doit être dissous dans la plaie par les humeurs animales qui s’y trouvent ; deuxièmement, il doit pénétrer
ure on délia le bandage, et dix minutes après la mort avait saisi cet animal . Ces expériences, qui sont imitées de celles que
dos d’une grenouille un petit fragment de curare sec, et j’observai l’ animal . Dans les premiers moments, la grenouille allait
e. Je procédai alors à ce que j’appelle l’autopsie physiologique de l’ animal . Des mesures sages, et que tout le monde approuve
orsqu’on fait l’autopsie physiologiquement, c’est-à-dire en ouvrant l’ animal aussitôt après la mort. C’est là un avantage des
faire sur nos semblables, la science nous autorise à le faire sur les animaux . L’homme, qui a le droit de se servir des animaux
à le faire sur les animaux. L’homme, qui a le droit de se servir des animaux pour ses usages domestiques et pour son alimentat
ant un grand nombre d’heures, ainsi que cela se voit surtout chez les animaux à sang froid. Il est maintenant facile de compren
r la grenouille a ensuite été répétée de la même manière sur d’autres animaux plus rapprochés de l’homme et appartenant à la cl
es. L’observation attentive des symptômes de l’empoisonnement sur les animaux élevés vint me révéler des particularités intéres
e humeur douce avait été blessé par une flèche empoisonnée. D’abord l’ animal ne s’en aperçut pas : il courait, gambadait joyeu
n de derrière, n’obéissaient plus à sa volonté. Lorsqu’on parlait à l’ animal , il répondait parfaitement bien par les mouvement
par l’agitation de la queue ; mais un peu plus tard la tête tomba, l’ animal ne pouvait plus la soutenir. Le chien était alors
utenir. Le chien était alors couché et respirait avec calme, comme un animal qui aurait reposé tranquillement ; si on l’appela
fut piqué par une flèche empoisonnée. Pendant les premiers moments, l’ animal farouche, blotti dans son coin, faisait entendre
es les fois qu’on se dirigeait vers lui. Après six ou sept minutes, l’ animal se coucha, ses jambes ne pouvaient plus le souten
ort par le curare l’intelligence n’est point anéantie ; chacun de nos animaux a conservé son caractère jusqu’au bout, et si les
e cette partie réservée, ne fût-ce même que d’une fibre musculaire, l’ animal pourra manifester ce qu’il sent et montrer que so
expériences analytiques se démontrent particulièrement bien chez les animaux à sang froid à cause de la persistance plus longu
yant perdu leur ressort, s’écartèrent, et la mâchoire inférieure de l’ animal reposait sur la table. Après sept ou huit minutes
e même ; seulement il n’y a qu’une jambe qui se meut quand on pince l’ animal , et cette jambe pousse tout le reste du corps dev
ette jambe pousse tout le reste du corps devant elle quand on place l’ animal dans l’eau. Quand, au lieu d’une jambe, on ne pré
la suppression trop prolongée des mouvements respiratoires. Chez les animaux à sang chaud, ces phénomènes se passent en un tem
e de leurs rapports. La manifestation motrice chez l’homme ou chez un animal exige le concours de trois termes ou éléments ana
Par conséquent nous ne pouvons juger des sensations des hommes et des animaux que par leurs mouvements. Cependant, chez les ani
s hommes et des animaux que par leurs mouvements. Cependant, chez les animaux empoisonnés par le curare, nous aurions été dans
point sans appel, et qu’il est possible de faire revenir à la vie un animal ou un homme qui aurait été empoisonné par cet age
oix sont paralysés ; mais la vie n’en continue pas moins, parce que l’ animal respire toujours. Ce n’est que quand les mouvemen
arrivera avec une rapidité plus ou moins grande suivant la nature des animaux , mais d’une manière infaillible pour tous. Nous v
t naturel. Telle est l’explication très-simple du retour à la vie des animaux empoisonnés par le curare au moyen de la respirat
e poison était entré guérirent facilement. Après un peu de fatigue, l’ animal se rétablit tout à fait et devint par la suite gr
. J’ai souvent moi-même répété ces expériences et constaté que chez l’ animal sauvé le poison était passé dans l’urine, de sort
’éviter à la fois la mort et la perte du membre. Rappelons-nous qu’un animal empoisonné par le curare n’est pas privé de tous
d’un seul coup dans la circulation une forte proportion de curare, l’ animal est comme foudroyé et meurt instantanément. Ceci
urare, passer en quelque sorte du poison au médicament, empoisonner l’ animal complétement ou incomplètement, et même l’empoiso
un grand nombre d’expériences de ce genre : j’ai pu ainsi amener des animaux à avoir seulement les quatre membres paralysés, o
ie. Le curare sert ainsi de moyen contentif au physiologiste, car les animaux , exactement comme s’ils étaient solidement attach
s les symptômes paralytiques ; puis, aussitôt qu’ils sont dissipés, l’ animal se lève et court alerte absolument comme avant, e
duire ses effets toxiques. Cela explique comment j’ai pu empêcher des animaux d’être empoisonnés en laissant la ligature appliq
e degré de simplicité ou de complication qu’il présente dans la série animale , il accomplit constamment et nécessairement cette
té par le sang lui-même, qui est sensiblement identique chez tous les animaux vertébrés quelles que soient d’ailleurs la divers
maux vertébrés quelles que soient d’ailleurs la diversité de l’espèce animale et la variété de son alimentation. Dans les phéno
ale nous apprend que ce qui se nourrit, à proprement parler, dans les animaux , ce n’est pas le type spécifique et individuel, q
La nature, suivant l’expression de Goethe, est un grand artiste. Les animaux sont constitués par des matériaux organiques semb
tables monuments organisés, c’est-à-dire les formes et les propriétés animales spécifiques. De même, dans les monuments de l’hom
l’état d’une idée réalisée. Pour la physiologie, ce n’est pas le type animal qui vit et meurt, ce sont les matériaux organique
e, on ne saurait donc déduire de la grande variété d’alimentation des animaux aucune différence de nutrition organique essentie
nce de nutrition organique essentielle. Chez l’homme et chez tous les animaux , les organes élémentaires et les tissus vivants s
paissent du sang dans lequel ils sont plongés. Ils y vivent comme les animaux aquatiques dans l’eau, et de même qu’il faut reno
range par son activité exceptionnelle. Dans le développement du corps animal , chaque appareil vital n’entre en général en fonc
embryonnaire. À ce moment, les linéaments fondamentaux du corps de l’ animal ont déjà paru ; le cœur, alors en pleine activité
chantier de la vie les matériaux nécessaires à la formation du corps animal . Chez l’oiseau, le cœur va chercher les matériaux
oirement par des formes qui sont restées définitives pour des classes animales inférieures. C’est l’observation de ces faits et
nre qui a donné naissance à l’idée philosophiquement vraie que chaque animal reflète dans son évolution embryonnaire les organ
ur continue de battre et de faire circuler le sang dans le corps d’un animal absolument privé de toute influence nerveuse motr
e plus facile à démontrer par des expériences directes faites sur des animaux vivants ou récemment morts. Si par vivisection on
qui peut se constater expérimentalement chez l’homme et chez tous les animaux vertébrés, soit pendant la vie, soit immédiatemen
at de repos. Si on prépare par vivisection une grenouille ou un autre animal vivant ou récemment mort de manière à observer le
s le phénomène quelques variétés qui dépendent de la sensibilité de l’ animal . Si l’on agit sur des mammifères très-sensibles,
très-sensibles, le cœur s’arrête instantanément, tandis que chez des animaux à sang froid et surtout pendant l’hiver le cœur n
acilement toutefois, suivant l’état de vigueur ou de sensibilité de l’ animal . Il peut même arriver que chez des animaux très-s
ueur ou de sensibilité de l’animal. Il peut même arriver que chez des animaux très-sensibles ou affaiblis les battements ne rep
anique faible et instantanée des pneumo-gastriques amène bien chez un animal très-sensible un arrêt subit du cœur, mais de si
ant plus prompt à recevoir l’impression nerveuse et à s’arrêter que l’ animal est plus sensible ; il en est de même pour les ré
la peau : il faut des actions beaucoup plus énergiques. Mais chez des animaux élevés, chez certaines races de chiens par exempl
t sur le cœur. Si l’on place un hémomètre sur l’artère de l’un de ces animaux afin d’avoir sous les yeux par l’oscillation de l
son rythme normal. Le cœur est quelquefois si sensible chez certains animaux que des excitations très-légères des nerfs sensit
res des nerfs sensitifs peuvent amener des réactions, lors même que l’ animal ne manifeste aucun signe de douleur. Ce sont là d
ées et vérifiées par des procédés divers. À mesure que l’organisation animale s’élève, le cœur devient donc un réactif de plus
s de ces troubles circulatoires. C’est une loi générale pour tous les animaux  : depuis la grenouille jusqu’à l’homme, la suspen
ent pour s’opérer un temps très-différent selon les espèces. Chez les animaux à sang froid, ce temps est très-long, surtout pen
nté ni ses mouvements paraissent le moins du monde troublés. Chez les animaux à sang chaud, c’est tout différent : la cessation
sparition des phénomènes cérébraux, et d’autant plus facilement que l’ animal est plus élevé, c’est-à-dire possède des organes
se cérébrale qui amène une pâleur fugace ; aussitôt le cœur, comme un animal piqué par un aiguillon, réagit, accélère ses mouv
euse cérébrale. Le cerveau est le plus sensible des organes de la vie animale  ; il reçoit le premier de tous l’influence de la
davantage dans l’échelle de l’organisation. Chez l’homme et chez les animaux supérieurs, cette force vitale semble avoir pour
rdinaires d’expérimentation. D’un autre côté, tous les phénomènes des animaux vivants sont reliés par la sensibilité et mainten
physico-chimiques qui lui sont parallèles s’arrêtent. Beaucoup de ces animaux tombent alors dans un état de vie latente qui n’e
saisons, que tout le monde connaît. Il en est de même encore pour les animaux à sang froid ; les phénomènes de la vie s’engourd
plus étroite chez les êtres inférieurs, chez les végétaux et chez les animaux à sang froid ; mais chez l’homme et chez les autr
chez les animaux à sang froid ; mais chez l’homme et chez les autres animaux à sang chaud il y a en général une indépendance é
ations cosmiques. Par suite d’un mécanisme protecteur plus complet, l’ animal possède et maintient en lui, dans un milieu intér
écessaires aux manifestations des phénomènes vitaux. L’organisme de l’ animal à sang chaud, étant suffisamment protégé, n’entre
s manifestations de la vie que nous observons chez l’homme ou chez un animal supérieur sont beaucoup plus complexes qu’elles n
thérapeutique, nous ne saurions trouver, ni chez l’homme, ni chez les animaux élevés, une indépendance vitale à l’égard des poi
simple cellule organique microscopique qui compose l’œuf de tous les animaux une idée évolutive tellement complexe que non seu
hysiologiste, se trouvant au contraire placé en dehors de l’organisme animal dont il peut voir l’ensemble, doit tenir compte d
ent subordonné. Les phénomènes physiologiques, si compliqués chez les animaux élevés, sont constitués par une série de phénomèn
là une solidarité organique et sociale qui entretient dans l’économie animale un mouvement sans cesse dépensé et sans cesse ren
cet égard. Adoptant les idées de Galien sur la formation des esprits animaux dans le cerveau, il leur donne pour mission de se
le aurait son siège dans la glande pinéale, et dirigerait les esprits animaux qui en émanent et lui sont subordonnés. Les opini
l’intelligence se manifeste davantage, nous voyons dans la série des animaux le cerveau acquérir un plus grand développement,
étendent la surface, on peut déjà préjuger l’intelligence des divers animaux  ; mais ce n’est pas seulement l’aspect extérieur
ombinés et unis entre eux. Ces éléments sont semblables dans tous les animaux par leurs propriétés physiologiques et par leurs
e surtout dans l’arrangement de ces éléments, qui, dans chaque espèce animale , offre une forme spécifique. Chaque organe serait
rs de doute. Lorsque par exemple on examine le canal alimentaire d’un animal à jeun, on trouve la membrane muqueuse qui revêt
x, si, sans rien lui montrer, on exécute un mouvement qui indique à l’ animal qu’on va lui donner son repas, aussitôt un jet co
t la même anémie relative. Voici comment se fait l’expérience. Sur un animal , on enlève avec soin une partie de la paroi osseu
appliqué, afin d’empêcher l’action irritante de l’air extérieur. Les animaux survivent parfaitement à cette opération ; en obs
eprennent leur activité. Des faits analogues à ceux observés chez les animaux ont été vus directement sur le cerveau de l’homme
des conditions de la vie sont des chimères. Les sources de la chaleur animale sont partout et nulle part d’une manière exclusiv
s que la température se maintient à peu près fixe chez l’homme et les animaux à sang chaud. Il y a en vérité autant de foyers c
e s’y produit. Nous devons donc considérer la chaleur dans l’économie animale comme une résultante du travail organique de tout
ture la plus élevée de tous les organes du corps. Chez l’homme et les animaux à sang chaud, le cerveau produit lui-même la chal
’intelligence et la volonté disparaître. C’est ce qui arrive chez les animaux à sang froid, chez lesquels la fonction de calori
nts de l’encéphale, l’expérimentateur peut à son gré faire marcher un animal à droite, à gauche, en avant, en arrière, ou le f
par un mouvement de rotation sur l’axe de son corps. La volonté de l’ animal persiste, mais il n’est plus libre de diriger ses
ns des pédoncules cérébelleux déterminent chez l’homme comme chez les animaux les mouvements de rotation. D’autres malades ne p
s les manifestations cérébrales. Lorsqu’on enlève le cerveau chez les animaux inférieurs, la fonction de l’organe est nécessair
ons reparaître. Cette même expérience peut également réussir chez des animaux supérieurs tels que les oiseaux, chez lesquels l’
. Les lobes cérébraux ayant été enlevés chez un pigeon par exemple, l’ animal perd immédiatement l’usage de ses sens et la facu
hercher sa nourriture. Toutefois, si l’on ingurgite la nourriture à l’ animal , il peut survivre, parce que les fonctions nutrit
re, on voit les usages des sens, les instincts et l’intelligence de l’ animal revenir. Ici, je me plais à le répéter, l’expérie
e, aussi bien que les êtres organisés qui vivent et sentent comme les animaux , qui sont raisonnables et libres comme l’homme.
et la production de chaleur ont lieu dans le corps de l’homme et des animaux par des phénomènes de combustion tout à fait semb
les lois de sa morphologie spéciale : la blessure se cicatrise dans l’ animal et dans la plante, la perte de substance se combl
analogues à celle qui range la substance organisée sous la forme d’un animal ou d’une plante. M. Pasteur a signalé des faits d
r fait une plaie plus ou moins profonde. Dans le cristal comme dans l’ animal , la partie endommagée se cicatrise, reprend peu à
us côtés, les preuves se présentent d’elles-mêmes. Quand l’homme ou l’ animal est saisi par le froid, les phénomènes chimiques
et le monde inorganique, existe chez la plante aussi bien que chez l’ animal , ne s’interrompt jamais et devient la condition e
mpagne toujours la manifestation vitale. Quand chez l’homme et chez l’ animal un mouvement survient, une partie de la substance
é plus énergique. Ces oxydations ou combustions engendrent la chaleur animale , donnent naissance à l’acide carbonique qui s’exh
s l’esprit ; dans la nature, ils sont inséparables. Tout être vivant, animal ou végétal, ne peut manifester ses fonctions que
extérieures ; mais il en est de même de l’activité des plantes et des animaux à sang froid. Si l’homme et les animaux à sang ch
l’activité des plantes et des animaux à sang froid. Si l’homme et les animaux à sang chaud paraissent libres et indépendants da
s et d’huiles essentielles, qui sont naturellement l’apanage du règne animal ou végétal. De même les matières amylacées qui se
u végétal. De même les matières amylacées qui se développent dans les animaux et qui se produisent par l’union du carbone et de
e ce résultat qui est l’organisation et l’accroissement de l’individu animal ou végétal. Il y a comme un dessin vital qui trac
rimentale. 6. Spallanzani, Observations et expériences sur quelques animaux surprenants que l’observateur peut à son gré fair
10 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
rique d’accroissement. — IV. Rapide, accroissement des plantes et des animaux naturalisés. — V. Des obstacles à la multiplicati
ion provenant du nombre des individus. — VIII. Rapports complexes des animaux et des végétaux dans la nature. — IX. Concurrence
. On sait que l’Éléphant est le plus lent à se reproduire de tous les animaux connus, et j’ai essayé d’évaluer au minimum la pr
us de la première paire. IV. Rapide accroissement des plantes et des animaux naturalisés. — Mais nous avons d’autres preuves d
les cas nombreux d’une multiplication étonnamment rapide chez divers animaux à l’état sauvage, lorsque les circonstances leur
les, nul n’a jamais supposé que la fécondité de ces plantes ou de ces animaux se fût soudainement et temporairement accrue d’un
at de nature, presque chaque plante produit des graines, et parmi les animaux il en est peu qui ne s’accouplent pas annuellemen
t en toute sécurité en inférer que toutes les espèces de plantes ou d’ animaux tendent à se multiplier en raison géométrique, qu
ce. Nous sommes induits en erreur par l’observation habituelle de nos animaux domestiques. Nous ne les voyons pas exposés à de
ividuels, période dans la plupart des cas plus ou moins hâtive. Si un animal est capable de protéger ses œufs ou ses petits, i
nable : de sorte qu’en tous cas, le contingent moyen de chaque espèce animale ou végétale ne dépend que très indirectement du n
ltiplication indéfinie des êtres, plus particulièrement à l’égard des animaux domestiques retournés à l’état sauvage dans l’Amé
paux. Il semble généralement que ce soient les œufs ou les petits des animaux qui doivent souffrir le plus des causes diverses
nt ce n’est pas autant le manque de nourriture que l’appétit d’autres animaux qui détermine le nombre moyen des individus d’une
babilité le gibier serait plus rare qu’aujourd’hui ; et cependant ces animaux sont annuellement tués par centaines de mille. D’
par exemple, aucun individu de l’espèce ne devient la proie d’autres animaux , car même le Tigre de l’Inde n’ose que très rarem
ence avec nos plantes natives, ni se défendre efficacement contre nos animaux indigènes. Quand, par suite de circonstances part
acilité plus grande avec laquelle ils peuvent se multiplier parmi des animaux vivant en foule plus pressée sur un même espace,
très commune en cette contrée, dépose ses œufs dans le nombril de ces animaux nouveau-nés et les fait périr. La multiplication
é de donner encore un exemple pour montrer comment les plantes et les animaux les moins élevés dans l’échelle naturelle sont re
détruisent les Mulots. Il est donc très probable que la présence d’un animal félin, en assez grand nombre dans un district, pe
elle guerre d’insecte à insecte ; et des insectes, limaçons et autres animaux contre les oiseaux et bêtes de proie ; tous s’eff
st simple auprès de celui des actions et réactions des plantes et des animaux sans nombre qui ont déterminé, pendant le cours d
autres dans l’échelle de la nature. Tel est souvent le cas parmi les animaux qui peuvent être considérés comme luttant les uns
ême douteux que toutes le variétés de nos plantes cultivées ou de nos animaux domestiques aient si exactement les mêmes formes,
eur propre proie et d’échapper au danger de devenir la proie d’autres animaux . La quantité de substance nutritive contenue dans
ra lui supposer aussi quelque avantage sur ses concurrents ou sur les animaux qui s’en nourrissent. Sur les confins de sa stati
raison pour croire que seulement un très petit nombre de plantes ou d’ animaux s’étendent assez loin pour être détruits par la s
es ou les plus chauds. On peut déduire de là que, si une plante ou un animal est placé dans une nouvelle contrée parmi de nouv
11 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
le étudier la digestion et savoir ce qui se passe dans l’estomac d’un animal vivant ; il divisera les parois du ventre et de l
dres procédés sont de la plus haute importance. Le choix heureux d’un animal , un instrument construit d’une certaine façon, l’
; mais il raisonnera toujours de même. Un naturaliste qui observe des animaux dans toutes les conditions de leur existence et q
’instruire et lui donner l’expérience. Le naturaliste qui observe des animaux dont il veut connaître les mœurs et les habitudes
e l’être s’élève davantage dans l’échelle de l’organisation. Chez les animaux supérieurs et chez l’homme, par exemple, cette fo
, sans amener immédiatement un trouble dans tout l’ensemble. Chez les animaux supérieurs en particulier, la sensibilité plus ex
environnantes ; mais ce n’est là qu’une illusion qui tient à ce que l’ animal possède et maintient en lui les conditions de cha
, d’humidité et de lumière du milieu ambiant. De même encore pour les animaux à sang froid ; les phénomènes de la vie s’engourd
mplet et une relation directe et nécessaire. C’est seulement chez les animaux à sang chaud, qu’il paraît y avoir indépendance e
les conditions de l’organisme et celles du milieu ambiant ; chez ces animaux , en effet, la manifestation des phénomènes vitaux
teur plus complet que nous aurons à étudier, le milieu intérieur de l’ animal à sang chaud se met plus difficilement en équilib
orte de plus en plus du milieu ambiant. Chez les végétaux et chez les animaux à sang froid, ainsi que nous l’avons dit, cet iso
si que nous l’avons dit, cet isolement est moins complet que chez les animaux à sang chaud ; chez ces derniers le liquide sangu
isolateurs et protecteurs des milieux. Les manifestations vitales des animaux ne varient que parce que les conditions physico-c
ux, se rapproche complètement, par les propriétés de ses tissus, d’un animal à sang froid proprement dit. En résumé, on peut,
point empruntés au monde extérieur ; ils sont formés par l’organisme animal ou végétal ; tels sont l’amidon, le sucre, la gra
tale. Dans le milieu organique, les principes immédiats créés par les animaux et par les végétaux sont beaucoup plus altérables
le milieu général cosmique, les fonctions du corps de l’homme et des animaux supérieurs nous paraissent libres et indépendante
de de l’eau acidulée, à l’aide de la chaleur, à l’aide de la diastase animale ou végétale, mais tous ces procédés arriveront fi
lement jamais l’homme ne pourra agir aussi facilement sur les espèces animales ou végétales que sur les espèces minérales. Sa pu
mencera d’abord par atteindre les phénomènes des végétaux et ceux des animaux qui sont en relation plus facile avec le milieu c
elation plus facile avec le milieu cosmique extérieur. L’homme et les animaux élevés paraissent au premier abord devoir échappe
ous savons que les phénomènes vitaux chez l’homme, ainsi que chez les animaux qui s’en rapprochent, sont liés aux conditions ph
s diverses combinaisons dans le mécanisme si varié des organismes des animaux . L’emblème antique qui représente la vie par un c
l’équilibre ou amené un trouble ou un arrêt dans le jeu de la machine animale . Le problème du médecin expérimentateur consiste
hysiologiste, se trouvant au contraire placé en dehors de l’organisme animal dont il voit l’ensemble, doit tenir compte de l’h
’expérimentation analytique, j’ai pu transformer en quelque sorte des animaux à sang chaud en animaux à sang froid pour mieux é
que, j’ai pu transformer en quelque sorte des animaux à sang chaud en animaux à sang froid pour mieux étudier les propriétés de
poulet se développe dans un œuf, ce n’est point la formation du corps animal , en tant que groupement d’éléments chimiques, qui
peuvent réellement agir que par l’intermédiaire de la physico-chimie animale , c’est-à-dire par une physique et une chimie qui
dient la composition ou les propriétés de certains liquides et tissus animaux ou végétaux. Chaque science a son problème et son
conception d’une bonne expérience. Le corps vivant, surtout chez les animaux élevés, ne tombe jamais en indifférence chimico-p
corps bruts. Mais les phénomènes de la vie, chez l’homme et chez les animaux élevés, peuvent se modifier sans qu’il arrive auc
érience ! Cependant si, au lieu d’expérimenter sur l’homme ou sur les animaux supérieurs, nous expérimentons sur des êtres viva
maux supérieurs, nous expérimentons sur des êtres vivants inférieurs, animaux ou végétaux, nous verrons que ces indications the
influences cosmiques citées plus haut. Chez les végétaux et chez les animaux à sang froid, nous voyons encore les conditions d
, que tout le monde connaît. Il n’y aurait donc en définitive que les animaux à sang chaud et l’homme qui sembleraient se soust
tte sorte d’indépendance des manifestations vitales de l’homme et des animaux supérieurs est le résultat d’une perfection plus
D’où il faut conclure qu’au fond les manifestations vitales chez les animaux à sang chaud et chez l’homme sont également soumi
onditions exactes des manifestations vitales chez l’homme et chez les animaux supérieurs, ce n’est point réellement dans le mil
milieu intérieur de l’organisme si complexe chez l’homme et chez les animaux supérieurs, si ce n’est en y descendant en quelqu
s devons chercher les véritables bases de la physique et de la chimie animales . Toutefois, nous verrons plus loin qu’il y a à co
decine scientifique possibles : pour apprendre comment l’homme et les animaux vivent, il est indispensable d’en voir mourir un
pratiqua sur lui la néphrotomie avec succès. Les vivisections sur les animaux remontent également très loin. On peut considérer
On peut considérer Galien comme le fondateur des vivisections sur les animaux . Il institua ses expériences en particulier sur d
A-t-on le droit de faire des expériences et des vivisections sur les animaux  ? Quant à moi, je pense qu’on a ce droit d’une ma
nge, en effet, qu’on reconnût que l’homme a le droit de se servir des animaux pour tous les usages de la vie, pour ses services
fié d’autres. Il faut faire les expériences sur les hommes ou sur les animaux . Or, je trouve que les médecins font déjà trop d’
uses sur les hommes avant de les avoir étudiées soigneusement sur les animaux . Je n’admets pas qu’il soit moral d’essayer sur l
ns ; car je prouverai plus loin que tout ce que l’on obtient chez les animaux peut parfaitement être concluant pour l’homme qua
e être utile aux autres, il est essentiellement moral de faire sur un animal des expériences, quoique douloureuses et dangereu
une idée scientifique qu’il poursuit : il n’entend plus les cris des animaux , il ne voit plus le sang qui coule, il ne voit qu
n produit des mutilations dont on étudie les suites en conservant les animaux . D’autres fois la vivisection n’est qu’une autops
s procédés divers d’étude analytique des mécanismes de la vie, chez l’ animal vivant, sont indispensables, ainsi que nous le ve
e de très grandes difficultés et n’est applicable qu’à de très petits animaux . Mais, quand nous sommes arrivés aux limites de l
cadavres, et l’on disséqua, à défaut de corps humains, des cadavres d’ animaux aussi rapprochés de l’homme que possible par leur
en même temps des dissections cadavériques et des expériences sur les animaux vivants, ce qui prouve qu’il avait parfaitement c
ême ; elle n’a de raison d’être que parce qu’il y a des hommes et des animaux vivants, sains et malades, et qu’elle peut être u
at actuel de nos connaissances, l’anatomie, soit de l’homme, soit des animaux , peut rendre à la physiologie et à la médecine. C
ne science d’observation qui sert de vestibule à la vraie science des animaux . Le zoologiste ne fait que cataloguer les animaux
a vraie science des animaux. Le zoologiste ne fait que cataloguer les animaux d’après les caractères extérieurs et intérieurs d
lème se résume pour lui à trouver la place exacte que doit occuper un animal dans une classification donnée. L’anatomie, ou sc
e classification donnée. L’anatomie, ou science de l’organisation des animaux , a une relation plus intime et plus nécessaire av
à ce point de vue, ne sont que de véritables instruments de mécanique animale  ; 2º les éléments actifs ou vitaux qui mettent en
ue peut bien rendre compte des dispositions mécaniques de l’organisme animal  ; l’inspection du squelette montre bien un ensemb
r l’expérience sur le vivant. Ces agents sont les mêmes chez tous les animaux , sans distinction de classe, de genre ni d’espèce
la chair. Mais, quant aux phénomènes intimes de la vie, ce sont deux animaux identiques. Le lapin est carnivore si on lui donn
de toute préparée, et j’ai prouvé depuis longtemps qu’à jeun tous les animaux sont carnivores. L’anatomie comparée n’est qu’une
s nécessaires et harmoniques avec l’ensemble de l’organisme. Ainsi un animal qui a des griffes doit avoir les mâchoires, les d
en a tiré une science nouvelle, la paléontologie, qui reconstruit un animal entier d’après un fragment de son squelette. L’ob
rer l’harmonie fonctionnelle des instruments dont la nature a doué un animal et de nous apprendre la modification nécessaire d
saire de ces instruments suivant les diverses circonstances de la vie animale . Mais au fond de toutes ces modifications, l’anat
sition organique. Le bois du cerf n’a pas d’usage utile à la vie de l’ animal  ; l’omoplate de l’orvet et la mamelle chez les mâ
ant que s’appuyant sur l’expérience et en tant que cherchant chez les animaux les propriétés des tissus ou des organes, ne me p
ies, on a dû chercher à les classer, comme on a cherché à classer les animaux , et exactement d’après les mêmes principes des mé
ssible. C’est donc pourquoi il faut pratiquer des expériences sur les animaux et placer nécessairement la médecine au point de
ion pathologique, c’est-à-dire qu’il faut créer des maladies chez les animaux et les sacrifier à diverses périodes de ces malad
issus, ainsi que les altérations des éléments ou des milieux. Quand l’ animal mourra, il faudra faire l’autopsie immédiatement
’investigateur des phénomènes biologiques. VI. De la diversité des animaux soumis à l’expérimentation ; de la variabilité de
aniques dans lesquelles ils s’offrent à l’expérimentateur Tous les animaux peuvent servir aux recherches physiologiques parc
mécanismes des manifestations vitales varient beaucoup. Toutefois les animaux qui servent le plus au physiologiste, sont ceux q
le plus facilement, et à ce titre il faut placer au premier rang les animaux domestiques, tels que le chien, le chat, le cheva
endus à la science, la grenouille mériterait la première place. Aucun animal n’a servi à faire de plus grandes et de plus nomb
uille est, comme on l’a dit, le Job de la physiologie, c’est-à-dire l’ animal le plus maltraité par l’expérimentateur, elle est
t-à-dire l’animal le plus maltraité par l’expérimentateur, elle est l’ animal qui, sans contredit, s’est associé le plus direct
rectement à ses travaux et à sa gloire scientifique34. À la liste des animaux cités précédemment, il faut en ajouter encore un
té spécifique ne constitue pas la seule différence que présentent les animaux soumis à l’expérimentation par le physiologiste ;
grandes difficultés chez les êtres vivants, particulièrement chez les animaux à sang chaud. En effet, il n’y a plus seulement à
ons du milieu organique, c’est-à-dire de l’état actuel de l’organisme animal . On serait donc grandement dans l’erreur si l’on
’erreur si l’on croyait qu’il suffit de faire une expérience sur deux animaux de la même espèce pour être placé exactement dans
actement dans les mêmes conditions expérimentales. Il y a dans chaque animal des conditions physiologiques de milieu intérieur
férences considérables au point de vue de l’expérimentation entre des animaux de la même espèce qui ont une apparence extérieur
la physiologie expérimentale. En effet, il faut admettre que, chez un animal , les phénomènes vitaux ne varient que suivant des
moyennes de toutes les analyses d’urine ou de sang faites même sur un animal de même espèce, on aurait ainsi une composition i
urs qui ne correspondrait à aucun état physiologique déterminé de cet animal . J’ai montré, en effet, qu’à jeun, les urines ont
logique, pathologique et thérapeutique. Dans toute expérience sur les animaux vivants, il y a à considérer, indépendamment des
ques générales, trois ordres de conditions physiologiques propres à l’ animal , savoir : conditions anatomiques opératoires, con
nnaissances topographiques précises dont il a besoin ; l’anatomie des animaux domestiques est faite par les vétérinaires à un p
spensable de connaître les dispositions anatomiques des parties sur l’ animal opéré, afin de comprendre et de préciser les résu
l y a des expériences qui seraient impossibles chez certaines espèces animales , et le choix intelligent d’un animal présentant u
ssibles chez certaines espèces animales, et le choix intelligent d’un animal présentant une disposition anatomique heureuse es
également bien connaître, ainsi que les variétés qui s’observent d’un animal à l’autre. J’aurai donc le soin, dans la suite de
n mécanisme, il y a des dispositions anatomiques spéciales à certains animaux , qui au premier abord pourraient paraître insigni
st mortelle chez le cheval, tandis qu’elle ne l’est pas chez d’autres animaux très voisins. 2º Conditions physico-chimiques du
itants se rencontrent dans l’atmosphère ou dans le milieu qu’habite l’ animal  ; mais nous savons que les propriétés de l’atmosp
chimiques. On peut distinguer, dans le milieu cosmique extérieur, des animaux aquatiques et des animaux aériens ; mais cette di
uer, dans le milieu cosmique extérieur, des animaux aquatiques et des animaux aériens ; mais cette distinction ne peut plus se
Il y a une foule de cas de vie latente dans les végétaux et dans les animaux , qui sont dus à la soustraction de l’eau des orga
alité caractérisées que par la variation des manifestations de la vie animale ou végétale à la surface de la terre. Ces variati
milieu intérieur ou l’atmosphère organique des plantes et de certains animaux se met en équilibre avec l’atmosphère extérieure.
luence hibernale cesse de se faire sentir, il en est de même pour les animaux à sang froid et hibernants. Mais les animaux à sa
en est de même pour les animaux à sang froid et hibernants. Mais les animaux à sang chaud maintiennent en quelque sorte leurs
térieur, cette résistance peut être vaincue dans certains cas, et les animaux à sang chaud peuvent eux-mêmes dans quelques circ
a température capable de congeler les liquides organiques végétaux ou animaux . Toutefois ces limites peuvent varier. Chez les a
s végétaux ou animaux. Toutefois ces limites peuvent varier. Chez les animaux à sang chaud, la température de l’atmosphère inté
ologiques ou même la mort quand ces variations sont rapides. Chez les animaux hibernants l’abaissement de température, arrivant
rie pas. L’air est nécessaire à la vie de tous les êtres végétaux ou animaux  ; l’air existe donc dans l’atmosphère organique i
érieur et les gaz du milieu extérieur ; toutefois les végétaux et les animaux , comme on sait, ne se ressemblent pas sous le rap
cure à la hauteur de 0,76 m environ. Dans l’atmosphère intérieure des animaux à sang chaud, les liquides nourriciers circulent
ce dernier se dégagent. C’est ce qu’on observe quand on met un petit animal sous la machine pneumatique. ; ses poumons sont o
es poumons sont obstrués par les gaz devenus libres dans le sang. Les animaux articulés résistent beaucoup plus à cette raréfac
beaucoup plus complexe, et cette complication augmente à mesure que l’ animal devient lui-même plus élevé et plus complexe. Les
nes et organiques déterminées ; ils présentent des réactions fixes. L’ animal le plus inférieur a son milieu organique propre ;
imbibé par l’eau dans laquelle il nage. Dans le milieu organique des animaux élevés, les éléments histologiques sont comme de
ant plus difficile, que l’organisation est plus complexe. Les espèces animales et végétales sont séparées par des conditions spé
rences de propriétés physico-chimiques de milieu. Dans la même espèce animale les races peuvent encore présenter un certain nom
es larves diffèrent dans certains cas complètement des propriétés des animaux parfaits et pourvus d’organes génitaux. La mue am
ganiques parfois si profondes, que les expériences pratiquées sur les animaux dans ces divers états ne donnent pas du tout les
tensité des phénomènes de la vie, et par suite dans la résistance des animaux à l’influence de certaines substances toxiques et
stances toxiques ou médicamenteuses sur les organismes. La taille des animaux amène aussi dans l’intensité des phénomènes vitau
En général, les phénomènes vitaux sont plus intenses chez les petits animaux que chez les gros, ce qui fait, comme on le verra
igoureusement rapporter les phénomènes physiologiques au kilogramme d’ animal . En résumé, d’après tout ce qui a été dit précéde
on voit quelle énorme complexité présente l’expérimentation chez les animaux , à raison des conditions innombrables dont le phy
des circonstances physico-chimiques déterminées. VII. Du choix des animaux  ; de l’utilité que l’on peut tirer pour la médeci
irer pour la médecine des expériences faites sur les diverses espèces animales Parmi les objections que les médecins ont adre
e de l’homme peuvent retirer des études expérimentales faites sur les animaux . On a dit, en effet, que les expériences pratiqué
athologique qui lui est propre et diffère de celle de tous les autres animaux . On a ajouté que, pour être réellement concluante
faudrait que les expériences fussent faites sur des hommes ou sur des animaux aussi rapprochés de lui que possible. C’est certa
imenter, non seulement parce qu’il est plus facile de se procurer cet animal , mais aussi parce qu’elles pensent que les expéri
ns toutes ces opinions, quelle importance faut-il donner au choix des animaux relativement à l’utilité que les expériences peuv
êt de la science, nous proclamons bien haut l’expérimentation sur les animaux , et nous ajoutons qu’au point de vue théorique, l
u’au point de vue théorique, les expériences sur toutes les espèces d’ animaux sont indispensables à la médecine, et qu’au point
nt les formes anatomiques et physiologiques spéciales à chaque espèce animale . Or, parmi tous les animaux sur lesquels le physi
physiologiques spéciales à chaque espèce animale. Or, parmi tous les animaux sur lesquels le physiologiste et le médecin peuve
eulement ici d’une manière générale que, pour l’étude des tissus, les animaux à sang froid ou les jeunes mammifères sont plus c
ussi des expériences, dans lesquelles il convient de choisir certains animaux qui offrent des dispositions anatomiques plus fav
us aurons soin, à chaque genre de recherches, d’indiquer le choix des animaux qu’il conviendra de faire. Cela est si important,
ales sont nécessairement fondées sur l’étude des tissus chez tous les animaux , car une pathologie générale qui ne s’appuierait
iellement sur des considérations tirées de la pathologie comparée des animaux dans tous les degrés de l’organisation, ne peut c
rminé, devrait l’atteindre dans les mêmes circonstances chez tous les animaux qui en sont pourvus, sans cela ces éléments ne se
à atteindre par les influences de mort ou de maladies. Mais dans les animaux de même classe, de même ordre ou de même espèce,
infinie de leurs manifestations spéciales. L’expérimentation sur les animaux est une des bases de la physiologie et de la path
oint perdre de vue les idées qui précèdent. L’expérimentation sur les animaux élevés fournit tous les jours des lumières sur le
ygiène ou à la médecine ; les études sur la digestion faites chez les animaux sont évidemment comparables aux mêmes phénomènes
e chien, l’ont surabondamment prouvé. Les expériences faites chez les animaux , soit sur les nerfs cérébro-spinaux, soit sur les
iologie et à la pathologie de l’homme. Les expériences faites sur des animaux , avec des substances délétères ou dans des condit
ré37, les effets de ces substances sont les mêmes chez l’homme et les animaux , sauf des différences de degrés. Dans les recherc
p d’autres recherches de pathologie comparée, les expériences sur les animaux sont d’une utilité incontestable pour la médecine
de tous ces rapprochements que l’on peut établir entre l’homme et les animaux , il faut bien reconnaître aussi qu’il y a des dif
e faite sur l’homme, parce que, d’une part, l’homme est au-dessus des animaux pour des facultés dont les animaux sont dépourvus
ne part, l’homme est au-dessus des animaux pour des facultés dont les animaux sont dépourvus, et que, d’autre part, les animaux
s facultés dont les animaux sont dépourvus, et que, d’autre part, les animaux ne peuvent pas nous rendre compte directement des
pathologique, on constate aussi des différences entre l’homme et les animaux  ; ainsi les animaux possèdent des maladies parasi
nstate aussi des différences entre l’homme et les animaux ; ainsi les animaux possèdent des maladies parasitiques ou autres qui
. Parmi ces maladies il en est qui sont transmissibles de l’homme aux animaux et des animaux à l’homme, et d’autres qui ne le s
adies il en est qui sont transmissibles de l’homme aux animaux et des animaux à l’homme, et d’autres qui ne le sont pas. Enfin,
e rencontrent pas développées au même degré chez l’homme que chez les animaux des diverses classes ou des diverses espèces. Mai
périmenter et de conclure des recherches pathologiques faites sur ces animaux à celles qui sont observées sur l’homme, elles de
eviennent des raisons puissantes du contraire. Les diverses espèces d’ animaux nous offrent des différences d’aptitudes patholog
ues très nombreuses et très importantes ; j’ai déjà dit que parmi les animaux domestiques, ânes, chiens et chevaux, il existe d
n résumé, je conclus que les résultats des expériences faites sur les animaux aux points de vue physiologique, pathologique et
ecine pratique ne pourra jamais, sans cette étude comparative sur les animaux , prendre le caractère d’une science. Je terminera
is scientifiquement dans cette circonstance : « S’il n’existait pas d’ animaux , la nature de l’homme serait encore plus incompré
serait encore plus incompréhensible. » VIII. De la comparaison des animaux et de l’expérimentation comparative Dans les a
mparaison des animaux et de l’expérimentation comparative Dans les animaux et particulièrement dans les animaux supérieurs,
entation comparative Dans les animaux et particulièrement dans les animaux supérieurs, l’expérimentation est si complexe et
ne serait jamais possible d’expérimenter avec quelque rigueur sur les animaux vivants, s’il fallait nécessairement déterminer t
ologique. Le seul moyen d’éviter l’erreur consiste à pratiquer sur un animal semblable une opération identique, mais sans fair
ou l’ablation de l’organe sur lequel on expérimente. On a alors deux animaux chez lesquels toutes les conditions expérimentale
dégagés et exprimés par la différence que l’on observe entre les deux animaux . L’expérimentation comparative est une règle géné
corps. Tantôt l’expérimentation comparative peut être faite sur deux animaux de la même espèce et pris dans des conditions aus
parables que possible ; tantôt il faut faire l’expérience sur le même animal . Quand on agit sur deux animaux, il faut, ainsi q
il faut faire l’expérience sur le même animal. Quand on agit sur deux animaux , il faut, ainsi que nous venons de le dire, place
x animaux, il faut, ainsi que nous venons de le dire, placer les deux animaux semblables dans les mêmes conditions moins une, c
ns moins une, celle que l’on veut comparer. Cela suppose que les deux animaux comparés sont assez semblables pour que la différ
tés sont fixes et faciles à distinguer, la comparaison faite sur deux animaux de la même espèce suffit, mais quand au contraire
mobiles et délicates, il faut alors faire la comparaison sur le même animal , soit que la nature de l’expérience permette d’ex
iennent plus mobiles et plus délicats ; sous ce rapport, jamais aucun animal n’est absolument comparable à un autre, et de plu
able à un autre, et de plus, ainsi que nous l’avons déjà dit, le même animal n’est pas non plus comparable à lui-même dans les
efois qu’il faut étendre l’expérimentation comparative en dehors de l’ animal , parce que les causes d’erreurs peuvent aussi se
tes les plus éminents ont voulu établir les principes d’une mécanique animale et les lois d’une statique chimique des animaux.
cipes d’une mécanique animale et les lois d’une statique chimique des animaux . Bien que les progrès des sciences physico-chimiq
uisirent à découvrir38 qu’il se produit constamment du sucre dans les animaux , indépendamment de la nature de l’alimentation. D
me donnèrent la conviction qu’il s’accomplit dans le milieu organique animal une infinité de phénomènes physico-chimiques très
ite placé un autre tube dans le conduit d’une glande parotide du même animal , et ils ont obtenu en une heure 8,790 g de salive
de la salive d’une heure, on ait la salive versée dans la bouche de l’ animal en vingt-quatre heures. En effet, la sécrétion sa
pris en masse. L’appréciation d’un phénomène par kilos du corps de l’ animal me paraît tout à fait inexacte, quand on y compre
s des calculs que l’on a donnés pour établir la théorie de la chaleur animale . « Nous ne doutons pas que la chaleur animale ne
a théorie de la chaleur animale. « Nous ne doutons pas que la chaleur animale ne soit produite entièrement par les réactions ch
en d’autres substances qui jouent des râles spéciaux dans l’économie animale , ou qui s’échappent, dans les excrétions, à l’éta
ne coïncidence fortuite que les quantités de chaleur, dégagées par un animal , se sont trouvées, dans les expériences de Lavois
causes d’erreurs la réduction des phénomènes physiologiques au kilo d’ animal . Cette méthode est fort employée par les physiolo
es de la nutrition (voy. page 187). On observe, par exemple, ce qu’un animal consomme d’oxygène ou d’un aliment quelconque en
d’un aliment quelconque en un jour ; puis on divise par le poids de l’ animal et l’on en tire la consommation d’aliment ou d’ox
mal et l’on en tire la consommation d’aliment ou d’oxygène par kilo d’ animal . On peut aussi appliquer cette méthode pour doser
l’action des substances toxiques ou médicamenteuses. On empoisonne un animal avec une dose limite de strychnine ou de curare,
riences que nous venons de citer, calculer non par kilo du corps de l’ animal , pris en masse, mais par kilo du sang et de l’élé
gissait de la même opération faite par le même procédé, sur les mêmes animaux , sur les mêmes racines rachidiennes. Fallait-il a
la zoologie, parce que la zoologie était la connaissance générale des animaux . En parlant dans le même sens, un géologue ou un
cience vitale active à l’aide de laquelle l’homme pourra agir sur les animaux et sur l’homme, soit à l’état sain, soit à l’état
ion du zoologiste et du botaniste que de croire qu’il connaissent les animaux et les végétaux parce qu’ils les ont dénommés, ca
expérimentalement sur elles ; de même le zoologiste ne connaîtra les animaux que lorsqu’il expliquera et réglera les phénomène
laboratoire, et c’est là qu’il cherchera par des expériences sur les animaux à se rendre compte de ce qu’il a observé chez ses
ysiologiques. Toutefois l’application de la méthode expérimentale aux animaux s’est trouvée entravée à son début par l’absence
igation scientifique. Il faut ensuite que ce laboratoire renferme des animaux sains ou malades pour l’étude des questions de ph
n d’acidité de l’urine chez les lapins me fit venir la pensée que ces animaux devaient être dans la condition alimentaire des c
qu’ils se trouvaient ainsi transformés par l’abstinence en véritables animaux carnivores vivant de leur propre sang. Rien n’éta
toujours avec le même résultat. Je la répétai ensuite chez le cheval, animal herbivore qui a également l’urine trouble et alca
on générale qui alors n’était pas connue, à savoir qu’à jeun tous les animaux se nourrissent de viande, de sorte que les herbiv
fut encore vérifiée, et pendant toute la durée de cette alimentation animale les lapins gardèrent des urines claires et acides
achever mon expérience, je voulus en outre voir par l’autopsie de mes animaux si la digestion de la viande s’opérait chez un la
ettre en usage des procédés d’expérimentation pour me procurer chez l’ animal vivant ce liquide pancréatique dans des condition
es conditions convenables sur des chiens, des lapins et divers autres animaux , mêlé avec de l’huile ou de la graisse fondue, s’
un poison ou d’une substance médicamenteuse quelconque sur l’économie animale  ; on fait des expériences pour voir, et ensuite o
préparation complexe et difficile à déterminer tue très rapidement un animal quand on l’introduit sous la peau. Mais je ne pou
sur certaines parties organiques déterminées. Donc, en empoisonnant l’ animal par le curare et en examinant aussitôt après la m
j’ajoutai : Si tout cela était vrai, le sang pris dans les veines des animaux empoisonnés par l’oxyde de carbone devra contenir
sser un courant d’hydrogène dans du sang veineux rutilant pris sur un animal empoisonné par l’oxyde de carbone, mais je ne pus
s de ce gaz en faisant passer un courant d’hydrogène dans le sang des animaux empoisonnés. D’ailleurs cette supposition était e
iciel. Pour cela, je pris une certaine quantité de sang artériel d’un animal sain, je plaçai ce sang sur le mercure dans une é
iel à la vie ; les globules du sang deviennent inertes et l’on voit l’ animal mourir avec les symptômes de l’hémorragie, par un
ectai dans ce but des dissolutions de sucre de canne dans le sang des animaux et je constatai que ce sucre, même injecté dans l
ement mon point de départ, admettait que le sucre qui existe chez les animaux provient exclusivement des aliments et que ce suc
xclusivement des aliments et que ce sucre se détruit dans l’organisme animal par des phénomènes de combustion, c’est-à-dire de
atement conduit à voir que la théorie sur l’origine du sucre chez les animaux , qui me servait de point de départ, était fausse.
e formateur de cette substance, et je trouvai que le sang de tous les animaux contient du sucre, même quand ils n’en mangent pa
l avait seul le pouvoir de créer les principes immédiats que le règne animal doit détruire. D’après cette théorie établie et s
e et soutenue par les chimistes contemporains les plus illustres, les animaux étaient incapables de produire du sucre dans leur
causes d’erreurs, puisqu’elle montrait du sucre dans le sang chez les animaux soumis à une alimentation dépourvue de matières a
ière observation et à trouver que le foie était un organe où du sucre animal se formait dans certaines circonstances données p
e du sang et dans les tissus et liquides organiques. Cette glycogénie animale que j’ai découverte, c’est-à-dire cette faculté q
ale que j’ai découverte, c’est-à-dire cette faculté que possèdent les animaux , aussi bien que les végétaux, de produire du sucr
entière dans la théorie régnante sur la destruction du sucre chez les animaux , et si l’on n’avait eu en vue que sa confirmation
rouvé, ainsi que je l’ai dit plus haut, qu’il existe dans le foie des animaux du sucre à l’état normal et dans toute espèce d’a
pathologiques. Je commençai donc des dosages de sucre dans le foie d’ animaux placés dans diverses circonstances physiologiquem
moment, je fis rapidement un dosage immédiatement après la mort de l’ animal , et je renvoyai l’autre analyse au lendemain. Mai
uvée la veille dans le foie, examiné immédiatement après la mort de l’ animal , était beaucoup plus faible que celle que j’avais
miner que l’influence du temps qui s’était écoulé depuis la mort de l’ animal jusqu’au moment de mon deuxième dosage. Jusqu’alo
ance, j’avais fait mes expériences quelques heures après la mort de l’ animal , et, pour la première fois, je m’étais trouvé dan
e des quantités considérables de sucre se produisent dans le foie des animaux après la mort. Je montrai, par exemple, qu’en fai
isant passer dans un foie encore chaud et aussitôt après la mort de l’ animal un courant d’eau froide injecté avec force par le
ossession de cette première découverte que le sucre se forme chez les animaux après la mort comme pendant la vie, je voulus pou
sorte que j’ai pu démontrer de la manière la plus nette que chez les animaux le sucre se forme par un mécanisme en tout sembla
nt fait faire beaucoup de progrès à la question glycogénique dans les animaux . Je viens de dire très succinctement comment ces
ue ces phénomènes sont considérés comme la cause de la calorification animale . Or, d’un autre côté, les anatomistes ont remarqu
er les nerfs vasculaires seuls en respectant les autres. Le choix des animaux prenait ici de l’importance relativement à la sol
anatomique qui rend isolé le grand sympathique cervical chez certains animaux , tels que le lapin et le cheval, rendait cette so
ffet, je ne suis pas le premier expérimentateur qui ait coupé sur des animaux vivants la portion cervicale du grand sympathique
anatomique d’après laquelle ce nerf était supposé porter les esprits animaux dans les yeux54. Depuis lors beaucoup de physiolo
rs. C’est ainsi que les recherches sur la formation du sucre chez les animaux n’ont pu être faites que lorsque la chimie a eu d
t beaucoup les physiologistes : cette expérience consiste à rendre un animal artificiellement diabétique au moyen de la piqûre
piqûre, et à donner les conditions dans lesquelles doit être placé l’ animal opéré ; de sorte qu’aujourd’hui on peut reproduir
it naître des chylifères blancs magnifiques, absolument comme chez un animal en pleine digestion d’aliments mixtes dans lesque
nin du crapaud empoisonne très rapidement les grenouilles et d’autres animaux , tandis qu’il n’a aucun effet sur le crapaud lui-
us la peau d’une grenouille ou d’un oiseau, on voit bientôt périr ces animaux , tandis que, si l’on a introduit la même quantité
x faciaux est mortelle chez le cheval et ne l’est pas chez les autres animaux . Mais ce fait exceptionnel reste néanmoins ration
rien au fond de la paralysie nerveuse qui est identique chez tous les animaux . Il n’en fut pas ainsi pour le cas qui nous occup
, je donnai à un chien une soupe au lait sucrée ; puis je sacrifiai l’ animal en digestion, et je trouvai que le sang des vaiss
ouvé dans les veines sus-hépatiques était celui que j’avais donné à l’ animal dans sa soupe. Je suis certain même que plus d’un
ière sucrée ou amidonnée dans son alimentation, puis je sacrifiai cet animal pendant la digestion, et j’examinai comparativeme
nd quand je constatai que ce sang contenait également du sucre chez l’ animal qui n’en avait pas mangé. On voit donc qu’ici l’e
résence constante du sucre dans le sang des veines sus-hépatiques des animaux , quelle que soit leur alimentation. On conçoit qu
s de doute par des expériences répétées, et je constatai que chez les animaux à jeun, le sucre existait aussi dans le sang. Tel
si dans le sang. Tel fut le début de mes recherches sur la glycogénie animale . Elles eurent pour origine, ainsi qu’on le voit,
re que la soustraction du liquide céphalo-rachidien entraîne chez les animaux une sorte de titubation et un désordre caractéris
ce pour faire écouler le liquide céphalo-rachidien, on remarque que l’ animal est pris de désordres moteurs spéciaux. Rien ne s
l aurait fallu, dans ce cas, mettre, ainsi que nous l’avons dit, deux animaux dans les mêmes conditions moins une, c’est-à-dire
, c’est-à-dire mettre la membrane occipito-atloïdienne à nu chez deux animaux , et ne la piquer, pour faire écouler le liquide,
le est nécessaire. L’expérience comparative aura lieu tantôt sur deux animaux , comme nous l’avons dit dans le cas précédent, ta
plus exacte, elle devra porter sur deux organes similaires d’un même animal . C’est ainsi que, voulant autrefois juger de l’in
de la matière glycogène dans le foie, je n’ai jamais pu trouver deux animaux comparables sous ce rapport, même en les mettant
semblables, c’est-à-dire à jeun pendant le même nombre de jours. Les animaux , suivant leur âge, leur sexe, leur embonpoint, et
se d’erreur, je fus obligé de faire l’expérience complète sur le même animal en lui enlevant préalablement un morceau de foie,
grenouille, il est nécessaire de comparer les deux membres d’un même animal parce que, dans ce cas, deux grenouilles ne sont
e la vie empêche la fibrine de se coaguler dans les vaisseaux chez un animal vivant, tandis que, en dehors des vaisseaux la fi
faites sur les malades ou par des expérimentations instituées sur les animaux . Nous avons dit qu’il arrive souvent qu’en faisan
e but d’établir un traitement convenable pour obtenir la guérison des animaux malades, lorsqu’un vétérinaire praticien prit par
teur, et que ce qu’il y avait de mieux à faire, c’était d’abattre les animaux malades en en tirant le meilleur parti possible.
nent l’action des médicaments, il expérimentera empiriquement sur les animaux , afin d’avoir des indications qui le dirigent dan
rimentateur ; il en contrôlera les effets par des expériences sur les animaux et par des observations comparatives sur l’homme,
Voy. Regnault et Reiset, Recherches chimiques sur la respiration des animaux des diverses classes (Ann. de chimie et de physiq
raitement de plusieurs maladies, avec le précis d’expériences sur les animaux vivants. Paris, 1800-1825. 45. Claude Bernard,
12 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
é ou sous-variété parmi nos plantes depuis longtemps cultivées et nos animaux domestiques les plus anciens, c’est qu’en général
pèces ou de variétés sauvages. La grande diversité des plantes ou des animaux qui sont soumis au pouvoir de l’homme, et qui ont
roment, produisent encore aujourd’hui des variétés nouvelles ; et nos animaux domestiques les plus anciens sont toujours suscep
s les conditions de la vie. Rien n’est plus aisé que d’apprivoiser un animal  ; mais rien n’est plus difficile que de l’amener
dans les cas nombreux où le mâle et la femelle s’unissent. Combien d’ animaux n’engendrent jamais, quoique vivant longtemps sou
exemple de la singularité des lois qui gouvernent la reproduction des animaux prisonniers, je n’ai qu’à rappeler que les Carniv
brides les plus parfaitement stériles. Lors donc que, d’une part, des animaux et des plantes domestiques, quoique souvent faibl
erai pour exemples les Lapins et les Furets en cage, de même quelques animaux ou plantes supportent la domesticité ou la cultur
ne peuvent produire que de très petits effets en ce qui concerne les animaux , mais ils paraissent agir davantage sur les plant
rtées d’un climat sous un autre à l’époque de la floraison. Parmi les animaux , cet effet est plus visible. Par exemple, j’ai tr
un exemple des effets de l’usage. On ne pourrait citer un seul de nos animaux domestiques qui n’ait pas en quelque contrée les
t attribué cet effet au défaut d’exercice des muscles de l’oreille, l’ animal étant plus rarement alarmé par quelque danger, et
ryon ou la larve entraîne toujours un changement correspondant chez l’ animal adulte. Dans les monstruosités, les effets de cor
urquoi tous leurs Cochons étaient noirs ; ils lui répondirent que ces animaux mangeaient de la racine teinte (Lachnanthes) qui
» Les Chiens chauves ont les dents imparfaites. On a constaté que les animaux à poil long ou rude sont disposés à avoir des cor
c’est qu’il n’y a presque point de races domestiques, soit parmi les animaux , soit parmi les plantes, qui n’aient été considér
e plusieurs espèces sauvages distinctes. À l’égard de quelques autres animaux domestiques, il y a des présomptions, ou même une
e. On a souvent supposé que l’homme avait choisi pour les dompter des animaux et des plantes doués d’une tendance extraordinair
aurait-il pu savoir, lorsque pour la première fois il a apprivoisé un animal , que sa race varierait dans la suite des générati
elles empêché leur domestication ? Je ne puis douter que, si d’autres animaux ou d’autres plantes, en nombre égal à celui de no
r la plupart de nos plantes les plus anciennement cultivées et de nos animaux domptés déjà depuis de longs siècles, il est impo
somme immense de variations héréditaires. Qui croirait jamais que des animaux très semblables au Lévrier italien, au Limier, au
nces les plus récentes montrent combien il est difficile d’amener les animaux sauvages à se reproduire régulièrement en domesti
ne chose m’a vivement frappé ; c’est que tous les éleveurs des divers animaux domestiques, et presque tous les horticulteurs av
nes adaptations qui ne sont réellement point à l’avantage propre de l’ animal ou de la plante, mais qui sont, au contraire, à l
eux-mêmes. Les éleveurs parlent habituellement de l’organisation d’un animal comme d’une chose plastique, qu’ils peuvent model
ec les travaux des agriculteurs, et lui-même excellent juge en fait d’ animaux , admet que le principe de sélection donne à l’éle
aits sont choisis pour la reproduction. Les énormes prix accordés aux animaux dont la généalogie est irréprochable prouvent aus
ainsi nomment-ils les plantes qui dévient de leur type. À l’égard des animaux , cette sorte de sélection est aussi pratiquée ; c
importance. Durant la période barbare de l’histoire d’Angleterre, des animaux de choix ont été souvent importés, et des lois fu
la Genèse55 qu’on prêtait dès lors quelque attention à la couleur des animaux domestiques. Les sauvages croisent quelquefois le
ociaux avec les Européens, évaluent à un haut prix les bonnes races d’ animaux domestiques. Quelques-uns de ces faits ne se rapp
licite au principe de sélection ; mais ils montrent que l’élevage des animaux a été l’objet de soins très particuliers dès les
pour ne jamais songer à modifier les caractères héréditaires de leurs animaux domestiques, néanmoins ils conserveraient avec pl
nes et d’autres fléaux auxquels ils sont si fréquemment exposés, tout animal qui leur serait particulièrement utile, de quelqu
serait particulièrement utile, de quelque manière que ce fût. De tels animaux ainsi choisis auraient généralement plus de chanc
tinuelle. Les sauvages de la Terre de Feu eux-mêmes attachent à leurs animaux domestiques une si grande valeur, qu’en temps de
parable à celui de nos plantes plus anciennement cultivées. Quant aux animaux domestiques des peuples sauvages, il ne faut pas
Mais il est probable que la condition la plus importante c’est que l’ animal ou la plante soit d’une assez grande utilité à l’
tenues pendant ces trente ou quarante dernières années. À l’égard des animaux pourvus de sexes séparés, il importe de pouvoir p
mportées de quelque autre contrée. Je ne doute nullement que certains animaux domestiques ne varient moins que d’autres ; cepen
ar récemment, en certaines provinces d’Espagne et des États-Unis, ces animaux ont été modifiés et améliorés d’une façon surpren
’a jamais trouvé plaisir à élever ou rassembler diverses races de ces animaux  ; mais il faut dire aussi que l’Oie semble avoir
s ce qui vient d’être dit quant à l’origine de nos races domestiques, animales ou végétales. Je crois que les conditions de vie,
ce du croisement des variétés a été fort exagérée, soit à l’égard des animaux , soit à l’égard des plantes propagées par graines
Trad. 54. L’homme a cultivé des plantes et apprivoisé ou dompté des animaux , modifiés par la nature à leur propre avantage et
13 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre IV. Personnages des fables. »
s contes. — Rôle de l’homme dans les fables. — Portrait peu flatté. — Animaux divers jouant un rôle fréquent dans les fables. —
Animaux divers jouant un rôle fréquent dans les fables. — Le roi des animaux dans la littérature indigène : lion, éléphant et
il ne me le semble pas. On pourrait objecter pourtant que la société animale comporte, dans les fables, une hiérarchie rappela
ie rappelant d’assez près celle de la société indigène. A la tête des animaux se trouve un roi qui est soit l’éléphant, soit le
blables aux hommes, au point de vue du caractère, imagine de même les animaux organisés en société semblable à la sienne mais i
autres ont créé pour eux-mêmes ? (V. Le forage du puits, —La case des animaux de brousse, —Le lapin, la hyène et l’éléphant). I
les défauts et pas une qualité. Ses sobriquets. — L’hyène est un des animaux qui ont le plus de sobriquets : chose ou être de
de genre est « nama ». Je ne m’arrêterai pas davantage sur les autres animaux qui figurent dans les fables de ce recueil et — e
ui figurent dans les fables de ce recueil et — en tant que véritables animaux  — dans les contes. Bien peu manqueraient à l’appe
animaux108. Dans les contes et fables de cette nature, les griefs des animaux contre lui sont énumérés soit de façon acrimonieu
t et justifie la pointe du fabuliste français que le plus pervers des animaux  : Ce n’est point le serpent, c’est l’homme109. Pu
uère disposés à prêcher une morale si contraire à leurs intérêts. Les animaux ont leur roi comme ceux de notre littérature « fa
té du riz, cette royauté étant toute allégorique dans le conte où les animaux la proclament (Choix d’un lanmdo). 102. Conte d
14 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
a en réalité que deux caractères qui le distinguent spécialement de l’ animal , et il aboutit à cette définition : « L’homme est
ment de l’animal, et il aboutit à cette définition : « L’homme est un animal moral et religieux. » Telles semblent être, en ef
ue, les seules propriétés que l’homme n’ait point en partage avec les animaux , lesquels ont comme lui la sensibilité, l’intelli
’intelligence, l’activité volontaire. Il est difficile de refuser à l’ animal un certain degré de sentiment quand on voit le ch
de raisonner, du moins d’associer ses impressions, quand on voit les animaux chasseurs subordonner les impulsions de l’instinc
lisé dans la poursuite du gibier ou de l’ennemi, quand on observe les animaux même d’un ordre inférieur, tels que la fourmi et
up devant eux. On ne peut nier non plus l’instinct de sociabilité des animaux quand on les voit, non-seulement se réunir et s’a
, il n’est pas jusqu’au langage qui ne semble commun à l’homme et à l’ animal , quand on voit les animaux s’entendre et se conce
ngage qui ne semble commun à l’homme et à l’animal, quand on voit les animaux s’entendre et se concerter par des signes dont le
signes dont le sens se devine aux mouvements qui les suivent. Si les animaux sentent, imaginent, se souviennent, raisonnent, a
propres ? Or aucune espèce d’observation ne découvre dans la vie des animaux , même des animaux qui vivent en société, rien qui
ne espèce d’observation ne découvre dans la vie des animaux, même des animaux qui vivent en société, rien qui ressemble à ce qu
’est le contraire chez l’homme. Tandis que l’expérience de l’histoire animale démontre qu’il n’y a nul signe de moralité et de
e démontre qu’il n’y a nul signe de moralité et de religiosité chez l’ animal , même considéré dans ses espèces supérieures, l’e
l’Afrique et dans les îles les plus sauvages de l’Océanie. Ainsi nul animal n’est et ne devient moral ni religieux, quelle qu
é pour en faire le type propre de l’humanité ? Si l’homme est le seul animal connu qui soit moral et religieux, n’est-il pas é
it vraiment politique, selon la définition d’Aristote ? On dira que l’ animal est sociable aussi bien que l’homme, et même que
us l’influence de milieux différents, tandis que jamais aucune espèce animale n’est parvenue à un véritable état politique, mal
oprement les sens du beau. Or cela n’est vrai que pour l’homme. Aucun animal n’a le sentiment du beau. Cette différence ne tie
iendrait-elle pas à une différence essentielle d’intelligence entre l’ animal et l’homme ? En sorte qu’à parler rigoureusement
’on équivoque ici comme pour l’institution politique, en disant que l’ animal parle aussi à sa façon, il n’est pas difficile de
à sa façon, il n’est pas difficile de montrer qu’entre le langage des animaux et le langage humain, il n’y a pas moins de diffé
un comme dans l’autre cas, c’est la nature seule qui engendre le fait animal , au lieu que c’est l’art, c’est-à-dire l’esprit,
les sentiments, tous les instincts propres à l’homme et étrangers à l’ animal . L’humanité se révèle jusque dans les actes les p
dans les actes les plus simples de la vie matérielle. Où a-t-on vu l’ animal bâtir des maisons, labourer la terre, élever des
ue même chez cette espèce de singes qui occupent le haut de l’échelle animale , et que certains naturalistes nous donnent pour a
seul a le langage pour donner une juste idée de la supériorité sur l’ animal . N’y a-t-il pas une école qui soutient encore auj
gage est d’origine divine ? Alors, si la supériorité de l’homme sur l’ animal tient au langage, elle se réduirait à un pur acci
ense, c’est-à-dire abstrait, généralise, juge, raisonne, tandis que l’ animal ne pense pas, dans la véritable acception du mot,
diverses opérations. La supériorité du langage humain sur le langage animal tient donc à la supériorité de l’intelligence de
ge dans la nature intime de l’homme quand elle arrive à le définir un animal moral et religieux. D’abord, en procédant comme e
ans ses rapports avec les choses du dehors, l’homme sensible, l’homme animal , que cette lumière fait apparaître, c’est l’homme
moi et de la nature, de l’action et de la passion, de l’homme et de l’ animal . Leibnitz a aperçu ces limites de la hauteur de s
15 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
ie qui constitue le moi est un fragment dans l’ensemble des fonctions animales . — Point de vue physiologique. — Ordre des centre
oraux indiqués eu constatés dans les divers centres. — À mesure que l’ animal descend dans l’échelle zoologique, les divers cen
et observations de Dugès, Landry, Vulpian. — Pluralité foncière de l’ animal . — L’individu animal ou humain n’est qu’un systèm
ugès, Landry, Vulpian. — Pluralité foncière de l’animal. — L’individu animal ou humain n’est qu’un système. I Jusqu’ici,
nerveuses, et cet ensemble lui-même est une province distincte dans l’ animal vivant pris tout entier. Comme on l’a montré, cet
est le point de vue physiologique. — D’après le second, il y a dans l’ animal plusieurs centres d’action nerveuse, les ganglion
s mêmes propriétés fondamentales. — D’après le premier, il y a dans l’ animal plusieurs groupes d’événements moraux, idées, ima
fs que nous constatons. Toujours est-il que, si l’on descend la série animale , on les voit devenir de plus en plus exactes ; la
vif sentiment de colère, comme il le faisait pendant l’intégrité de l’ animal , quand on l’agaçait par des attouchements ou des
r crochet. » Descendons encore d’un pas, la pluralité foncière de l’ animal deviendra manifeste173. « Chez les annelés, chaqu
ilet nerveux, véritable nerf optique. » Chacun de ces segments est un animal , complet, et l’animal total est formé « de plusie
e nerf optique. » Chacun de ces segments est un animal, complet, et l’ animal total est formé « de plusieurs animaux élémentair
ts est un animal, complet, et l’animal total est formé « de plusieurs animaux élémentaires placés à la suite les uns des autres
veux, tous égaux et presque indépendants, que l’on rencontre chez les animaux inférieurs, se change peu à peu, à mesure que l’o
animaux inférieurs, se change peu à peu, à mesure que l’on arrive aux animaux supérieurs, en une monarchie de centres inégaux e
e aux autres aucune excitation. Enfin, au plus bas degré de l’échelle animale , dans les zoophytes pair exemple, où nul système
sens et même le hacher ; Chaque fragment se recomplète et fournit un animal qui a toutes les facultés et tous les instincts d
ournit un animal qui a toutes les facultés et tous les instincts de l’ animal primitif. Le lecteur voit maintenant comment la t
d’autres séries analogues. À mesure que nous descendons dans le règne animal , nous la voyons perdre, de sa domination et de sa
mesure qu’on descend des mammifères aux poissons et de ceux-ci à des animaux plus inférieur encore, les crustacés par exemple.
16 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 39, en quel sens on peut dire que la nature se soit enrichie depuis Raphaël » pp. 387-392
peintres connoissent presentement une nature d’arbres et une nature d’ animaux plus belle et plus parfaite que celle qui fut con
ontenterai d’en alleguer trois exemples, les arbres des Païs-Bas, les animaux d’Angleterre et de quelques autres païs : enfin l
s, et qu’on en a rapporté les desseins des plantes, des fruits et des animaux rares qui s’y trouvent, et qui peuvent servir à l
es autres n’étoient pas peintres, et ce qu’ils pouvoient raconter des animaux de ce païs-là n’en étoit pas un dessein. Il est v
ns. Mais les anciens eux-mêmes ne connoissoient pas les arbres et les animaux dont nous venons de parler. L’idée de la belle na
que les anciens s’étoient formée sur certains arbres et sur certains animaux , en prenant pour modeles les arbres et les animau
es et sur certains animaux, en prenant pour modeles les arbres et les animaux de la Gréce et de l’Italie, cette idée, dis-je, n
nt connus les chevaux du nord de l’Angleterre, et que l’espece de ces animaux s’est embellie dans differens païs par le mêlange
es et les porcs des bas reliefs antiques ne sont point à comparer aux animaux de la même espece que l’Angleterre éleve. On rema
17 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
 Lewes, dans son récent ouvrage238, n’est pas simplement un organisme animal  ; c’est aussi une unité dans un organisme social.
ective. De là deux espèces de moteurs : les uns personnels, égoïstes, animaux  ; les autres sympathiques, altruistes, humains. L
e partie le fait hors de l’organisme. En d’autres termes, la vie de l’ animal est la somme des activités vitales particulières 
l’on a oublié les sensations qui le guident. Sans doute, le mécanisme animal , quand il est mis en jeu, agit comme le mécanisme
e cellule est la totalité des activités de cette cellule. La vie d’un animal d’organisation supérieure est la somme des activi
rt, et la totalité de ces vies forme ce que nous appelons la vie de l’ animal  : l’unité est un agrégat de forces et non une for
elle n’atteint pas le cerveau, ne produit aucune sensation ; et si un animal privé de cerveau donne des signes de sensation, l
l’huître ; mais il sait aussi que malgré leurs différences, tous les animaux obéissent aux mêmes lois biologiques. Je voudrais
uent de plusieurs courants de sensations ; il en résulte que dans les animaux inférieurs, doués d’un système nerveux simple, le
s formes de conscience. L’unité du système nerveux dans tout le règne animal a été généralement reconnue ; mais, chose étrange
pothèse de Descartes sur les bêtes-machines, il faut admettre que les animaux plus humbles ont cette forme de la conscience, ce
fermé dans la conscience et même dans la sensation. Mais quoique tout animal doive sentir, il ne s’ensuit pas qu’il doive pens
oins de jeter la science aux vents, nous devons admettre que tous les animaux sont conscients (ont des sensations) quoiqu’ils n
lexe, mon cher monsieur ! » et il sourirait à votre supposition qu’un animal sans cerveau puisse éprouver une sensation252. »
malgré les réserves de Müller et de Cuvier. Flourens soutenait que l’ animal privé de cerveau perdait toute sensation, toute p
ral peut faire tenir ferme à sa compagnie. C’est là la situation de l’ animal dont le cerveau a été enlevé ; chaque partie sépa
nnait pour preuve les faits connus de sensibilité, manifestée par des animaux sans tête. J.-J. Sue, père du célèbre romancier,
unauté de propriétés. « Le seul fondement pour nier que les actes des animaux décapités sont déterminés par une sensation, c’es
de la sensation. Pour expliquer la ressemblance entre les actes de l’ animal qui a un cerveau et ceux de l’animal qui n’en a p
essemblance entre les actes de l’animal qui a un cerveau et ceux de l’ animal qui n’en a pas, on a inventé une théorie qui dit 
inventé une théorie qui dit : ces actions sont réflexes. Mais, dans l’ animal sain il y a action réflexe, plus la transmission
impression au cerveau, et c’est ce qui produit la sensation ; dans l’ animal décapité, nous voyons une action réflexe, moins l
t être de l’or, parce que l’or ne vient que du Mexique et du Pérou. L’ animal décapité se défend, se dérobe aux vexations qu’on
la présence de la sensation et de la volition. Cherchons donc si les animaux décapités manifestent ces signes palpables. Voici
d pour la spontanéité. On doit remarquer d’abord, dit M. Lewes, qu’un animal décapité est privé des divers stimulus qu’il peut
s sensations viscérales. Il affirme qu’un examen attentif et répété d’ animaux décapités fournit une abondante évidence d’action
ec de l’acide acétique, etc..... Il note soigneusement les actes de l’ animal . Puis l’ayant décapité, il le soumet de nouveau a
é, il le soumet de nouveau aux mêmes expériences ; les réactions de l’ animal sont exactement semblables : il cherche à se déro
si les conditions changent, il ne satisfait plus les impulsions de l’ animal  ; cet objet est rejeté et un autre cherché à sa p
’ont avancé certains auteurs, que le père donne les organes de la vie animale , et la mère les organes de la vie végétative. M. 
18 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267
dans la première partie de ce chapitre. I On a défini l’homme un animal raisonnable. M. de Bonald l’a défini beaucoup mie
igence servie par des organes. Harington l’avait auparavant défini un animal religieux. L’homme, c’est le genre homme. Il est
raît de l’univers, et le seul spectateur de la nature. L’instinct des animaux est un ; les facultés de l’homme sont différentes
cultés de l’homme sont différentes, variées, inégales. L’instinct des animaux ne peut troubler l’harmonie générale ; les facult
ent de l’analogie qu’ils ont cru pouvoir établir entre l’homme et les animaux  ; ils ont pensé que l’homme était un animal plus
lir entre l’homme et les animaux ; ils ont pensé que l’homme était un animal plus parfait. De cette première erreur il n’y ava
s’était successivement perfectionné lui-même. L’homme n’est point un animal plus parfait que les autres, et plus perfectible 
marque avec raison que l’usage du feu accordé à l’homme et refusé aux animaux mettait seul entre lui et eux une distance infini
fois, et qu’il devient l’irrésistible appétit des sens comme chez les animaux . Le sentiment de la beauté n’est-il pas un sentim
par conséquent il ne peut se propager que dans la société. Il y a des animaux qui ne peuvent se propager que dans le climat où
e ce sacerdoce aujourd’hui si méconnu. VI L’homme règne sur les animaux  : mais les uns fuient son approche, les autres vi
ieu qui a voulu aussi que l’homme social eût des serviteurs parmi les animaux , a dit au taureau : « Tu abaisseras tes cornes me
es, tu trahiras ton propre instinct pour te faire l’ennemi des autres animaux lorsque ton maître voudra prendre les plaisirs de
aumône que tu partageras avec lui. » Croyez-vous que cet instinct des animaux marqués pour la domesticité ne prouve pas l’inten
, ainsi, l’ajouta en quelque sorte aux organes mêmes de l’homme ? Les animaux sont comme des machines intelligentes, qui ont to
ssez pour les enfreindre. L’homme communique quelque chose de lui aux animaux qui sont ses serviteurs ou ses compagnons, à peu
prévu pour la société : sans la société l’instinct perfectible de ces animaux ne se serait jamais développé, et aurait, par con
de ses antipathies sociales, à dire que l’homme qui réfléchit est un animal dépravé. La véritable dépravation de l’homme, c’e
e fait que consommer sans produire. La terre lui est marâtre ; et les animaux refusent de lui obéir. Il n’a reçu de pouvoir que
19 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
oit pas confusion dans la nature ? Secondement, est-il possible qu’un animal ayant, par exemple, les habitudes et la structure
hauve-Souris, se soit formé par voie de modification de quelque autre animal ayant des habitudes entièrement différentes ? Pou
dans la formation d’espèces nouvelles, et plus spécialement parmi les animaux qui se meuvent librement et qui croisent à volont
présentatives. Cette supposition a de la valeur surtout à l’égard des animaux qui s’accouplent pour chaque parturition, et qui
aires de la théorie que j’expose ont demandé comment, par exemple, un animal carnivore terrestre peut avoir été transformé en
r exemple, un animal carnivore terrestre peut avoir été transformé en animal aquatique. En effet, comment un tel animal aurait
ut avoir été transformé en animal aquatique. En effet, comment un tel animal aurait-il pu vivre pendant son état transitoire ?
? Il serait aisé de démontrer que, dans le même groupe, il existe des animaux carnivores qui présentent tous les degrés intermé
glacées et se nourrit, comme les autres Martes, de Souris et d’autres animaux terrestres. Mais l’on aurait pu choisir d’autres
cilité de plus, soit pour échapper aux oiseaux de proie ou aux autres animaux carnivores, soit pour se procurer plus aisément l
hangent, que d’autres concurrents de l’ordre des Rongeurs ou d’autres animaux de proie immigrent, que les anciens se modifient,
ens divers de transition sont possibles98. De ce qu’un petit nombre d’ animaux appartenant à des ordres, en général, à respirati
ou ailerons membraneux, auraient pu être modifiés jusqu’à devenir des animaux parfaitement ailés. Il en aurait été ainsi, qui j
nsi, qui jamais se fût imaginé qu’à un état transitoire antérieur ces animaux eussent été des habitants de la pleine mer, et n’
rès parfait, capable de leur assurer un avantage décisif sur d’autres animaux dans la bataille de la vie. Nous pouvons donc d’a
s aujourd’hui, ne doivent-ils pas s’étonner de rencontrer parfois des animaux dont l’organisation et les habitudes sont en mutu
odifications de cet organe ont jamais pu être de quelque utilité à un animal placé dans des conditions de vie changeantes ; dè
au moyen de perfectionnements graduels. On pourrait citer, parmi les animaux inférieurs, des exemples nombreux d’un même organ
t ainsi effectuée dans la nature de la plante. De même, dans le règne animal , deux organes distincts remplissent parfois simul
stribution géographique et l’existence des Bœufs sauvages et d’autres animaux dépendent de leur faculté plus ou moins grande de
bles, en cas de famine, de chercher leur nourriture ou d’échapper aux animaux de proie. Des organes de peu d’importance aujourd
organique est la queue comme organe de locomotion chez la plupart des animaux aquatiques, sa présence générale et son utilité p
ésence générale et son utilité pour différentes fonctions chez tant d’ animaux terrestres, qui, par leurs poumons ou leur vessie
caractères. Une queue bien développée s’étant formée d’abord chez un animal aquatique, elle peut avoir été utilisée et modifi
ien qu’en ce dernier cas elle n’aide que fort peu aux mouvements de l’ animal , car le Lièvre qui n’a qu’une queue très courte p
t intervenir pour modifier profondément les caractères extérieurs des animaux doués de volonté et pour donner l’avantage à cert
isées, où la sélection systématique de l’homme a eu peu d’action. Les animaux domestiques que possèdent les sauvages de divers
être ou aux aïeux de cet ancêtre, qu’ils ne le sont aujourd’hui à des animaux ayant des habitudes si différentes106. Nous pouvo
disparaître rapidement devant les légions croissantes de plantes et d’ animaux venant d’Europe. La sélection naturelle ne saurai
uris, par exemple, ne peut s’être formée par sélection naturelle d’un animal qui d’abord pouvait seulement se soutenir dans l’
rvation de variations avantageuses dans la lutte vitale. La queue des animaux aquatiques conservée chez leurs descendants terre
es des êtres ailés, oiseaux ou autres, ont pu se transformer, soit en animaux nageurs et plongeurs pour habiter exclusivement l
aux nageurs et plongeurs pour habiter exclusivement les eaux, soit en animaux exclusivement marcheurs pour habiter la terre fer
devenir la souche d’un type supérieur. Supposons, par exemple, qu’un animal tel que l’Ornithorynque, mais de nouvelle formati
t, les poissons ou reptiles volants ont moins de chances que d’autres animaux d’être ensevelis dans le limon des atterrissement
ces formes transitoires entre les classes les plus tranchées du règne animal n’ont jamais dû exister qu’en petit nombre et dur
nt. Il n’est point douteux que beaucoup des types primitifs de la vie animale ne se soient éteints sans nous laisser de vestige
lques données certaines à ce sujet, attendu que les parties dures des animaux se conservent seules à l’état fossile, que, sur l
agissant en même sens sur l’autre. La faculté électrique de certains animaux n’est donc point un fait isolé, en dehors des cou
nifestés par la fibre musculaire diminuent d’intensité à mesure que l’ animal sur lequel on expérimente occupe une place plus é
avoir une tendance à s’affaiblir et à disparaître dans toute la série animale , et, en même temps, à se localiser dans des organ
ins électrique et produire de faibles décharges, de même que chez les animaux inférieurs toute la surface de l’être digère, séc
ssons électriques, dépendre en une certaine mesure de la volonté de l’ animal , n’est pas essentiellement lié à sa vie. De même
’est ainsi que nous nous sommes rendu compte du manque de chaleur des animaux dits à sang froid… » Quant aux autres cas de phos
animaux dits à sang froid… » Quant aux autres cas de phosphorescence animale , il ajoute : « On sait que l’on aperçoit pendant
ier a constaté, au moyen du microscope, que la phosphorescence de ces animaux appartenait à la fibre musculaire, était intermit
it pendant un certain temps, puis se reproduisait quand on laissait l’ animal se reposer. Matteucci enfin, en terminant, signal
on ne peut douter que les phénomènes lumineux observés chez certains animaux , de même que les phénomènes électriques constatés
uralistes ont eu le courage de se laisser piquer, et, sans troubler l’ animal , de le laisser assouvir sa colère et partir ensui
M. Darwin subsiste ; car on comprend que, dans la plupart des cas, l’ animal que pique une Abeille cherche à s’en défendre et
ndre et à la chasser, soit avec l’un de ses membres, mobiles chez les animaux supérieurs, soit avec sa queue, comme chez les ru
20 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »
ser de nous aux autres choses est une induction expérimentale et même animale , très élémentaire, non une déduction de principes
cement involontaire de mon bras, quoique non douloureux d’ailleurs. L’ animal discerne parfaitement mordre ou être mordu. Autre
e savoir si la conscience en restera là, même chez le plus humble des animaux . C’est ce qui ne peut avoir lieu. En effet, l’idé
n antécédent : d’une volonté, d’une activité, d’un effort. Et comme l’ animal ne peut placer en imagination sa propre volonté d
sous forme d’une volonté autre, d’un effort autre. C’est ainsi que l’ animal et l’enfant projettent des activités plus ou moin
plus ou moins semblables à la leur derrière les objets extérieurs. L’ animal qui sent la dent de son ennemi n’a besoin d’aucun
emi n’a besoin d’aucune subtilité métaphysique pour imaginer un autre animal mordant. Il n’invoque pas le principe de causalit
de sensations, une activité réelle autre que notre sensation même. L’ animal , nous l’avons vu, objective en dépit de la métaph
n homme qui nous frappe ou qui nous prend notre morceau de pain, d’un animal qui nous mord, etc. Nous retrouvons dans ce non-m
e, et elles constituent des éjets, non des objets. — A ce compte, les animaux eux-mêmes feraient de la métempirique en supposan
nnaître. De même qu’il y a des peurs instinctives devant les formes d’ animaux qui sont l’ennemi héréditaire, il y a des sympath
ennemie. Le zoomorphisme est la métaphysique instinctive de tous les animaux , et il se réduit à une simple combinaison d’image
ésirable et ce qui est redoutable, en amis et ennemis ; il y a pour l’ animal des choses bonnes ou des choses mauvaises, des êt
21 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
n. Depuis les idées les plus abstraites jusqu’aux sensations les plus animales , nous avons retrouvé la même couche fondamentale 
son origine ; après quelques, mois, si l’on pince la queue greffée, l’ animal souffre et se retourne pour mordre ; l’irritation
ulbe rachidien, par lequel commence l’encéphale. Qu’on retranche à un animal tout l’encéphale, sauf ce bulbe ; cet animal117 e
rsqu’on pinçait le nerf trijumeau dans le crâne ou qu’on soumettait l’ animal à de vives excitations extérieures. Si on lésait
mme des phénomènes réflexes ? » — En aucune façon. « Vous avez vu des animaux auxquels tout l’encéphale avait été enlevé, à l’e
l’encéphale avait été enlevé, à l’exception du bulbe rachidien ; ces animaux criaient encore quand on les pinçait ; mais quell
i prolongé, indubitablement plaintif, et, pour une seule excitation l’ animal pousse plusieurs cris successifs, exactement semb
fais avec les lèvres le bruit d’appel que j’ai indiqué, et aussitôt l’ animal fait un brusque soubresaut. Chaque fois que je fa
versé de la décoction concentrée de coloquinte dans la gueule de ces animaux , je les ai vus exécuter des mouvements brusques d
sensation désagréable. Les mêmes mouvements s’observent chez un autre animal sain de même espèce, aussitôt qu’on l’a forcé d’a
nt intacts, si l’on blesse ou détruit les tubercules quadrijumeaux, l’ animal devient aveugle, en gardant néanmoins toutes ses
Pour les lobes cérébraux eux-mêmes, ils constituent, surtout dans les animaux supérieurs, la plus grosse masse de l’encéphale.
mparée fait déjà pressentir leur usage en montrant que, dans la série animale , leur volume s’accroît en même temps que l’intell
ce ». — Toutes ces présomptions se confirment lorsqu’on opère sur des animaux vivants ; il suffit de reprendre les expériences
s pures subsistent, comme on l’a vu ; mais elles subsistent seules. L’ animal éprouve encore par ses tubercules quadrijumeaux d
ont il n’a pas besoin à Paris et dont il a besoin en Amérique, est un animal en qui se développe un système spontané d’images 
chez l’homme, l’effet d’un apprentissage personnel, ou, comme chez l’ animal , le jeu d’un mécanisme héréditaire ; il est toujo
it. C’est ce qui arrive par le retranchement des lobes cérébraux. « L’ animal perd toute son intelligence. » Quoiqu’il ait, ave
ière est plus ou moins vive ; ainsi l’œil est sensible. Et pourtant l’ animal ne voit plus… » Un pigeon ainsi opéré « se tenait
t jamais spontanément, il affectait presque toujours les allures d’un animal dormant ou assoupi, et, quand on l’irritait dans
dans cette espèce de léthargie, il affectait encore les allures d’un animal qui se réveille… Lorsque je l’abandonnais à lui s
aucun cas, il ne donnait signe de volonté. En un mot, figurez-vous un animal condamné à un sommeil perpétuel et privé de la fa
nsation pure, non seulement celles qui sont communes à l’homme et aux animaux , mais encore celles qui sont propres à l’homme, o
ption du cerveau, peuvent ou sortir lentement du cercle de l’économie animale ou périr en peu de temps, sans que les facultés d
nt et de stupeur profonde où le retranchement des mêmes lobes met les animaux . VI Il faut voir à présent de quelle portio
augmentent l’étendue, et l’anatomie comparée montre que dans la série animale l’intelligence augmente avec les circonvolutions.
ne sont pas très rares. » — Toutes les mutilations pratiquées sur les animaux concluent dans le même sens139. « On peut retranc
uitième du cerveau suppléait au reste ; il en faut davantage chez les animaux supérieurs, et, lorsqu’on arrive au sommet de la
ez les animaux supérieurs, et, lorsqu’on arrive au sommet de la série animale , la dépendance mutuelle des parties cérébrales de
 intentionnelle ». En tout cas, elle va vers un but, « même lorsque l’ animal est privé de son encéphale », et cela si parfaite
plaie résultant de la décapitation était cachée, vous croiriez que l’ animal n’a subi aucune mutilation, et le caractère commu
 ». Là-dessus, on ampute ce pied et l’on renouvelle l’expérience. « L’ animal commence à faire de nouveaux mouvements pour frot
d que, pour obtenir des faits aussi frappants, il faut opérer sur des animaux inférieurs, en qui la vie est plus tenace et dont
usser un cri, respirer et agiter les pieds et les mains ». — Chez les animaux supérieurs, si l’on supprime tout l’encéphale, c’
ut, comme fait le train postérieur d’une grenouille et d’un triton. L’ animal crie encore, quoique sans douleur, quand on pince
e part, par l’entremise du bulbe147 — En général, étant donné dans un animal un segment de moelle épinière avec les nerfs sens
ts la moelle épinière, tout en laissant le reste du corps intact. Des animaux ainsi préparés peuvent vivre longtemps, et, quand
trois mois et même plus d’un an. Chaque segment est donc une sorte d’ animal complet, capable d’être excité et de réagir par l
gir par lui-même, capable même de vivre isolément, si, comme chez les animaux inférieurs et notamment chez les annelés, la dépe
mittents ou continus, la plupart des mouvements musculaires de la vie animale et de la vie organique ne s’accomplissent que par
e inférieur droit. — Il est utile que les segments supérieurs de l’ animal puissent en cette occasion collaborer avec le seg
ce qui opère la déglutition. Dans ces deux cas, le jeu de la machine animale est aussi savant, mais aussi aveugle que celui d’
rt de ses quatre membres, de tout son corps, de tous ses muscles. Des animaux supérieurs donnent parfois le même spectacle. Dan
hachèrent les parties molles de façon à prévenir l’hémorragie, vit l’ animal , réduit à sa moelle épinière, « s’élancer de la t
al si compliqué, si harmonieux, si bien adapté à la préservation de l’ animal , est provoqué par toute irritation un peu intense
elle allongée, puis dans la racine antérieure ; c’est le cas pour les animaux à qui l’on a enlevé les hémisphères. — Tantôt enf
e lui pour aboutir à d’autres racines postérieures ; c’est le cas des animaux intacts et sains. Courant direct, ou courant à un
on qu’elle transmet à un nerf moteur ; ultérieurement, à mesure que l’ animal s’élève dans la série et que les sens deviennent
ue le petit opercule membraneux des narines est complètement fermé. L’ animal reste tranquillement au fond du bocal, sans cherc
dessus présentée. L’éthérisation a deux périodes. Dans la première, l’ animal (chien, lapin) éthérisé perd son intelligence, sa
s, excepté la protubérance et le bulbe. — Dans la période suivante, l’ animal perd en plus ses sensations. C’est la période d’é
II, 744. 138. Cf. Karl Vogt, Leçons sur l’homme, 127. « Si, sur un animal , on enlève les lobes cérébraux peu à peu et couch
à mesure qu’on descend des mammifères aux poissons, et de ceux-ci aux animaux plus inférieurs encore, les crustacés par exemple
22 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
cile à résoudre. Cet effet me paraît beaucoup moins important sur les animaux que sur les plantes ; mais ce que nous pouvons af
ects des conditions de vie. Ainsi, les pelletiers savent bien que les animaux de la même espèce ont une fourrure d’autant plus
dire quelle part de cette différence doit être attribuée à ce que les animaux les plus chaudement vêtus ont été favorisés et pr
i paraît certain, c’est que cette action directe sur le pelage de nos animaux domestiques existe dans une certaine mesure. On p
dans le premier chapitre suffisent, je pense, à établir que, chez nos animaux domestiques, l’usage fréquent ou continuel de cer
tivité, car nous ne connaissons pas les formes mères. Mais beaucoup d’ animaux présentent une structure qui ne peut s’expliquer
ammation de la membrane clignotante. Or, comme il est nuisible à tout animal d’être sujet à de fréquentes inflammations des ye
connu que dans les cavernes de la Carniole et du Kentucky vivent des animaux appartenant aux classes les plus diverses, qui so
, même inutiles, puissent être d’une façon quelconque nuisibles à des animaux qui vivent dans l’obscurité, je ne puis attribuer
, étaient cependant brillants et de grande dimension ; et lorsque ces animaux eurent été exposés pendant un mois environ à une
t presque semblable ; de sorte que, d’après l’opinion commune que les animaux aveugles qui les habitent ont été spécialement cr
de l’Amérique du Nord. » À mon point de vue, il faut supposer que des animaux appartenant à la faune américaine, et doués d’une
res des cavernes du Kentucky, comme firent, dans celles d’Europe, des animaux appartenant à la faune européenne. Nous avons les
nne. Nous avons les preuves de cette transformation des habitudes des animaux des cavernes, et Schiœdte adopte cette manière de
s’étendaient dans une obscurité de plus en plus complète. Ainsi, des animaux , présentant à peu de chose près les caractères or
mais à des espèces considérées comme distinctes. Pourtant, lorsqu’un animal , après un nombre considérable de générations, att
s des cavernes d’Amérique des affinités qui les rattachent aux autres animaux qui peuplent ce continent, et, chez les habitants
s du professeur Dana que ces affinités existent chez quelques-uns des animaux des cavernes américaines, de même que plusieurs d
es qu’il habite aujourd’hui. Bien loin d’être étonné de voir certains animaux des cavernes présenter d’étranges anomalies, ains
non, s’accoutumer à notre climat, et du grand nombre de plantes et d’ animaux , apportés de contrées plus chaudes, qui jouissent
son sur des plantes apportées des Açores en Angleterre. À l’égard des animaux , on pourrait citer plusieurs cas authentiques d’e
tudes plus froides, et réciproquement.. Nous ne pouvons savoir si ces animaux étaient strictement adaptés à leur climat natal,
ées à leurs nouvelles demeures. Il nous est permis d’admettre que nos animaux domestiques ont été originairement choisis par de
poser que leur choix a été déterminé par la faculté que possèdent ces animaux de supporter de lointaines transportations. Cette
ines transportations. Cette faculté extraordinaire, commune parmi nos animaux domestiques, de vivre sous les plus différents cl
s autorise à croire, comme très probable, qu’un grand nombre d’autres animaux , qui vivent à l’état sauvage, pourraient aisément
la généralisation de cette règle, par la raison que plusieurs de nos animaux domestiques descendent probablement de plusieurs
t-être mêlé dans nos races domestiques. On ne peut mettre au rang des animaux domestiques le Rat et la Souris ; pourtant ils on
lexibilité naturelle de constitution commune au plus grand nombre des animaux . À ce point de vue, la faculté que possède l’homm
des animaux. À ce point de vue, la faculté que possède l’homme et ses animaux domestiques de supporter les climats les plus div
t jusque dans l’ancienne Encyclopédie chinoise, de ne transporter les animaux d’un district dans un autre qu’avec la plus grand
s, il faut s’attendre à ce qu’elles affectent aussi la structure de l’ animal parfait ; de même qu’une déformation quelconque q
ites. Je puis ajouter ici que, durant le cours de mes travaux sur les animaux de cet ordre, j’ai mis une attention toute partic
cir ce problème. Parmi nos races domestiques, si quelque organe, ou l’ animal tout entier est négligé, et que le principe de sé
nous importe spécialement, c’est que ces mêmes organes qui, chez nos animaux domestiques, subissent actuellement des changemen
mille générations dans la suite des temps écoulés, et je vois dans un animal rayé comme un Zèbre, mais peut-être d’une organis
équent ou du défaut d’exercice des organes, et l’on sait que chez les animaux l’influx vital se porte de préférence vers les or
y to look back thousands of thousands of générations, and I see in an animal striped like a zebra, but perhaps otherwise very
e parent commun des races diverses de notre cheval domestique dans un animal rayé comme un zèbre, mais peut-être d’une organis
s nos chevaux domestiques et seulement de nos chevaux, ait pu être un animal rayé comme un zèbre, qui lui-même serait descendu
23 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
utres et en communication immédiate. Chaque cellule est déjà un petit animal  ; les grands organes, comme le cœur, l’estomac, l
de besoins particuliers, au sein de l’association générale. Dans les animaux très inférieurs, comme les polypes, la méduse, l’
ste, puisque la partie séparée du tout peut encore vivre, reformer un animal entier. Chez les animaux supérieurs, les spermato
éparée du tout peut encore vivre, reformer un animal entier. Chez les animaux supérieurs, les spermatozoaires peuvent et doiven
capables. Grâce à ce despotisme cérébral qui s’est développé chez les animaux supérieurs, les centres de la moelle, de plus en
, la tête n’a pas beaucoup plus de génie que les autres segments de l’ animal  ; chez l’homme, la tête est un Bonaparte qui plie
Pourtant la vie propre des parties se manifeste encore, même chez les animaux supérieurs : le cœur enlevé à un éléphant peut co
uvant, comme d’habitude, essuyer le genou droit avec le pied droit, l’ animal décapité l’essuie avec le pied gauche ; pour une
les lobes optiques, dans le cervelet et dans la moelle épinière de l’ animal décapité, il y a encore des sensations, avec des
es êtres animés qui ne viennent plus se représenter dans la tête de l’ animal . Mais, si son moi social a disparu, l’animal cons
senter dans la tête de l’animal. Mais, si son moi social a disparu, l’ animal conserve cependant, en une certaine mesure, son m
s réflexes, il n’en est plus de même à mesure qu’on descend l’échelle animale  ; nous avons vu qu’alors les centres de la moelle
ais dérivé : il est de la conscience paralysée. Concluons que, dans l’ animal , il n’est aucune partie qui n’ait quelque vie psy
24 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
cherche à rendre les accidens, aux passions qu’on éprouve, et au cri animal qu’elles arracheraient, à la nature, au caractère
te, un autre fantassin s’est emparé de la bride de son cheval, mais l’ animal furieux lui tient le bras entre ses dents et lui
t tempêtes. marée montante et autres. du même. La marée montante, les animaux qu’on passe dans une barque et qui descendent des
dans une barque et qui descendent des montagnes ; le paysage avec des animaux , appartenans à un homme de mérite, mais un peu si
auche, au-delà des eaux de la cascade, sur une terrasse assez élevée, animaux et pâtre, une vache couchée, une autre vache qui
lui-ci ne sait introduire dans ses compositions que des pâtres et des animaux  ; qu’y voit-on ? Des pâtres et des animaux ; et t
ions que des pâtres et des animaux ; qu’y voit-on ? Des pâtres et des animaux  ; et toujours des pâtres et des animaux. L’autre
y voit-on ? Des pâtres et des animaux ; et toujours des pâtres et des animaux . L’autre y sème des personnages et des incidents
réuni le sublime de l’idéal, on lui élèverait des autels. tableau d’ animaux . on voit à droite un bout de roche. Sur cette roc
eau, très-beau tableau, très-vigoureusement et très-sagement colorié. Animaux vrais, peints et éclairés largement ; les brebis,
auts sans tomber dans l’autre, et le vieux Berghem aurait souri à vos animaux . Dessins. le dedans d’une étable éclairée de la l
s à droite et au premier plan, un âne debout qui braille. Autour de l’ animal importun, des moutons couchés. Tout à fait à droi
essus des moutons, sur le fond, vaches s’acheminant avec le reste des animaux vers une grande porte ouverte à droite à l’angle
er à droite, assis à terre, le coude appuyé sur un bout de roche, ses animaux se reposant devant lui. C’est un souffle, mais c’
uffle de la nature et de la vérité. Beau dessin, crayon large, grands animaux , économie de travail merveilleuse. Le livret anno
rait refuser un grand talent. C’est une belle chose que son tableau d’ animaux . Voyez cette vache blanche, comme elle est grasse
le cheval blanc dessiné à ravir, belle croupe, tête pleine de vie ; l’ animal et le cavalier vont tomber : le cavalier se renve
en tout touche fortement et spirituellement. Revenez sur le tableau d’ animaux . Regardez le cheval chargé de bagage et son condu
gage et son conducteur, et dites-moi s’il était possible de faire cet animal avec plus de finesse, et ce bagage avec plus de r
lessés bien jettés, bien entassés sous les pieds de ses chevaux ; ses animaux vrais et animés ; ce sont des bataillons rompus,
25 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre I. Composition de l’esprit révolutionnaire, premier élément, l’acquis scientifique. »
ongé et répété de la mer sur les continents, le lent dépôt des débris animaux et végétaux, la prodigieuse antiquité de la vie,
et les phases de la génération. On pénètre dans le bas-fond du règne animal  ; Réaumur publie ses admirables mémoires sur les
s’ordonnent pour composer ces édifices savants que nous appelons des animaux et des plantes ; à l’origine, les formes les plus
les métaux calcinés, sur la renaissance des parties coupées dans les animaux , et cela en véritable savant, avec insistance et
aration des continents ? Avant notre histoire, quelle longue histoire animale et végétale, quelle succession de flores et de fa
étale, quelle succession de flores et de faunes, que de générations d’ animaux marins pour former les terrains de sédiment, que
u même tronc. S’il est hors ligne, il n’est pas hors cadre, il est un animal parmi les animaux337 en lui et chez eux, la subst
s physique, à titre de composé chimique, à titre de vivant, à titre d’ animal sociable, parmi d’autres corps, d’autres composés
d’animal sociable, parmi d’autres corps, d’autres composés, d’autres animaux sociables, tous analogues à lui, et, à tous ces t
dans son progrès, le plus dépourvu et le plus nécessiteux de tous les animaux , à cause de cela sociable, né comme l’abeille et
et de jade », la fonte et l’affinage des métaux, la domestication des animaux , l’élevage et l’amélioration des plantes comestib
méliore son esprit et sa condition. Le sauvage, « le Brasilien est un animal qui n’a pas encore atteint le complément de son e
t l’homme raisonnable et cultivé. Considérons les débuts de la vie, l’ animal au plus bas degré de l’échelle, l’homme à l’insta
s sont la substance de l’intelligence humaine comme de l’intelligence animale  ; mais la première dépasse infiniment la seconde,
quantité de molécules vivantes et actives. La vie du végétal ou de l’ animal ne paraît être que le résultat des actions de tou
pour l’homme, c’est qu’il doit se ranger lui-même dans la classe des animaux . » 338. Voltaire, Philosophie, Du principe d’act
re A, B, C, 7 e entretien. 343. Franklin définissait l’homme : « un animal qui fait des outils ». 344. Condorcet, Esquisse
26 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
voir besoin d’aucune réflexion sur les mouvements qu’il accomplit ? L’ animal même se sentira entraîné dans cette descente vert
avec la succession de nos changements internes. Devant le même pré, l’ animal a faim, broute, n’a plus faim, etc. Les groupes d
ne changerions pas), mais le repos relatif de la possession. Ainsi l’ animal affamé qui mange de l’herbe a le sentiment de la
ndance qui est elle-même une appétition. C’est par l’appétition que l’ animal fait d’abord connaissance avec l’attente. Attendr
a l’attitude de la volonté qui voudrait retenir ce qui lui échappe. L’ animal qui perd ce qu’il tenait à un sentiment de perle
de clartés croissantes. Arrivé au ruisseau après une longue course, l’ animal voit comme par derrière une série idéale d’impres
uel quelque autre chose sous les noms de passé ou d’avenir ? — Mais l’ animal qui se représente sa proie absente et a faim ne s
veloppe simultanément le germe d’une prévision et d’une mémoire. Tout animal porte déjà le temps dans le plus humble de ses ap
cet objet. La représentation purement imaginative d’une proie, chez l’ animal qui a faim, produit bien un commencement de mouve
résentations fortes, y compris la sensation même de la faim, qu’aucun animal ne concevra longtemps sa proie absente comme prés
sidérée en elle-même ne l’enveloppe pas. Supposez, par impossible, un animal réduit à une existence toute représentative et mê
tence toute représentative et même affective, mais non volitive ; cet animal aurait des représentations sans aucune représenta
pécifiques (signes locaux) ». Pour percevoir l’étendue, l’enfant et l’ animal n’ont qu’à ouvrir les yeux : c’est un spectacle a
il ne fait qu’un avec l’espace ; le futur, c’est ce qui est devant l’ animal et qu’il cherche à prendre ; le passé, c’est ce q
n’en est pas moins composée d’une suite de tableaux dans l’espace. L’ animal revoit son passé sous la forme d’une série de scè
aux signes locaux eux-mêmes et aux points de repère de l’espace. Si l’ animal marche à travers la campagne, il a des signes loc
t la synthèse de toutes les autres, il faut dire : — Le temps, pour l’ animal et pour l’enfant, est une succession de coexisten
utre, il croit « que cette loi agit dès les premières sensations de l’ animal , que l’animal ne peut sentir ni se déterminer que
« que cette loi agit dès les premières sensations de l’animal, que l’ animal ne peut sentir ni se déterminer que sous la condi
ertaine intuition des successifs ». Nous croyons, au contraire, que l’ animal peut sentir et commence par sentir sans aucune in
tuelle de quelque force externe ou interne, qui les pousse a tergo. L’ animal même, qui agit par instinct et semble prévoir l’a
ire et l’innervation motrice sont les expressions de la vie dans tout animal . C’est le rapport de ces deux termes qui, selon n
otre Introduction à la Genèse de l’idée de temps de Guyau : « Que cet animal se heurte à un objet et se blesse, la vue de l’ob
de l’objet, en reparaissant, ressuscitera l’image de la douleur, et l’ animal fuira sans avoir besoin de concevoir une douleur
un arrêt de développement cérébral, soit par une lésion cérébrale, l’ animal s’oublie sans cesse lui-même à chaque instant : l
fait que, une première fois, images et mouvements auront coïncidé : l’ animal aura donc, à chaque instant, un ensemble de repré
et état, quelque hypothétique qu’il soit, doit ressembler à celui des animaux inférieurs. Comment donc les kantiens peuvent-ils
ans l’espace, tandis qu’elle localise admirablement dans la durée. Un animal est couche immobile au milieu d’un paysage immobi
son. L’ouïe s’est développée en raison de son utilité pour avertir l’ animal de la proximité d’un ennemi. De là à distinguer l
elon nous, comme selon Guyau, c’est juste l’opposé de l’ordre réel. L’ animal a d’abord, en fait, une représentation, puis une
résentation du temps ne précède pas les autres représentations chez l’ animal , c’est incontestable ; quant à dire que les condi
, nous l’avons vu, peut être éprouvée sans représentation du temps. L’ animal qui sent les dents d’un autre s’enfoncer dans sa
rigine, malgré cette même théorie kantienne, plusieurs espaces pour l’ animal , un espace tactile, un espace visuel, un espace o
n perfectionnement très ultérieur, de même il y a probablement pour l’ animal plusieurs temps, plusieurs fragments de durée, qu
uère véritablement que chez l’homme, et encore chez le savant. Chez l’ animal ou l’enfant, et dans la plupart des circonstances
succède, voilà ce que je ne parviens pas à me figurer, pas plus qu’un animal en soi, qui ne serait ni homme, ni cheval, etc. I
27 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
s milliers de générations successives, d’autres variations utiles aux animaux eux-mêmes dans la grande bataille qu’ils ont à so
bjecté que le terme de sélection implique un choix conscient chez les animaux qui se modifient, et on a même argué de ce que, l
urs parents et celle des parents par rapport à leurs petits. Chez les animaux qui vivent en société, elle approprie la structur
e serait-il utile qu’une seule fois dans tout le cours de la vie d’un animal , il peut cependant, surtout s’il est de grande im
e vainqueur66. La guerre est plus terrible encore entre les mâles des animaux polygames. Aussi sont-ils, plus généralement que
généralement que les autres, pourvus d’armes spéciales. Les mâles des animaux Carnivores sont déjà de leur nature suffisamment
dire que, toutes les fois que les mâles et les femelles d’une espèce animale ont les mêmes habitudes, mais diffèrent en confor
deux exemples. Supposons une espèce de Loup, se nourrissant de divers animaux , s’emparant des uns par ruse, des autres par forc
toute autre, lorsqu’ils seront mis en demeure de se nourrir d’autres animaux . Nous n’avons pas plus de raisons pour douter de
ns même supposer aucun changement dans les nombres proportionnels des animaux dont notre Loup fait sa proie, un louveteau peut
e fréquemment de grandes différences dans les tendances innées de nos animaux domestiques : certains Chats, par exemple, s’adon
espèce. — Je dois permettre ici une courte digression. À l’égard des animaux ou des plantes à sexes séparés, il est de toute é
tériaux suffisants pour soutenir une discussion approfondie. Tous les animaux vertébrés, tous les insectes et quelques autres g
maux vertébrés, tous les insectes et quelques autres grands groupes d’ animaux s’accouplent pour chaque fécondation. De récentes
conder mutuellement, ce qui suffit à notre objet. Cependant plusieurs animaux hermaphrodites ne s’accouplent certainement pas h
accord avec l’opinion presque universelle des éleveurs, que parmi les animaux et les plantes un croisement entre des variétés d
sexes des arbres que pour appeler l’attention sur ce sujet. Parmi les animaux terrestres on ne trouve qu’un nombre très limité
 : tous s’accouplent néanmoins. On ne connaît donc pas encore un seul animal terrestre qui se féconde lui-même. Cette loi géné
stincts. En effet, considérant la nature de la matière fécondante des animaux à respiration aérienne et celle du milieu où ils
ent à l’égard des plantes, qui puisse leur être applicable. Parmi les animaux aquatiques, on connaît au contraire un grand nomb
oisent cependant quelquefois. N’est-il pas étrange de voir, parmi les animaux et parmi les plantes, des espèces, non seulement
is, mais que je ne puis mentionner ici, c’est que, soit dans le règne animal , soit dans le règne végétal, les croisements, au
êché l’homme de créer d’innombrables races héréditaires dans le règne animal et dans le règne végétal, pourquoi mettrait-elle
un autre. Ces effets du croisement seraient surtout puissants sur les animaux qui s’accouplent pour chaque fécondation, qui vag
maphrodites qui ne croisent qu’accidentellement, de même que chez les animaux qui s’apparient pour chaque fécondation, mais qui
d’autres variétés se trouvent ainsi diminuées. De même à l’égard des animaux , à reproduction lente, qui s’accouplent pour chaq
ts montrant que, dans une même région, les variétés d’une même espèce animale peuvent rester longtemps distinctes, soit qu’elle
mité typiques. Évidemment ils agissent avec plus d’efficacité sur les animaux qui s’apparient pour chaque fécondation ; mais no
à l’heure que des croisements ont lieu de temps à autre chez tous les animaux et chez toutes les plantes ; et, lors même qu’ils
vec quelle rapidité de nouvelles races de Bœufs, de Moutons et autres animaux , ou de nouvelles variétés de fleurs, se substitue
mbre. Il est aisé de constater l’existence de cette loi à l’égard des animaux dont les habitudes sont assez simples. Prenons po
e places vacantes à remplir. Ce qui s’applique ici à une seule espèce animale peut s’appliquer à toutes les espèces dans la sui
uit ce qu’on pourrait appeler une rotation simultanée. La plupart des animaux ou des plantes, qui vivent autour d’une petite pi
e pour les États-Unis. Si l’on considère la nature des plantes et des animaux qui ont lutté avec succès contre les indigènes d’
igérer seulement des substances végétales ou seulement des substances animales , extrait une plus grande quantité de sucs nutriti
De même, dans l’économie générale d’une contrée quelconque, plus les animaux et les plantes, qui la peuplent, sont diversifiés
t nombre de classes dans chaque division du règne végétal et du règne animal  ; et quoiqu’un très petit nombre des plus ancienn
ts pendant les dernières phases de leur développement, de sorte que l’ animal adulte ne saurait être considéré comme plus élevé
s précédentes en recevront encore quelque lumière. De ce qu’aucun des animaux ou des plantes de l’Égypte dont nous savons quelq
e ne s’était modifiée en d’autres parties du monde. Mais les nombreux animaux qui sont demeurés sans modification depuis le com
rement différentes, elles peuvent vivre ensemble, bien que, parmi les animaux qui croisent librement et se meuvent à volonté, l
des variétés végétales, ou appartenant aux ordres inférieurs du règne animal , soient souvent très répandues à côté de la forme
s en Lithuanie, du Cerf en Écosse, des Ours en Norwége, etc. Certains animaux sont exactement adaptés pour se nourrir d’autres
f ou les petits, aussi aisément que l’adulte. Parmi un grand nombre d’ animaux , la sélection sexuelle vient en aide à la sélecti
avons de le voir nous fait souvent trop négliger, c’est que tous les animaux et toutes les plantes, à travers le temps comme à
ue des chances heureuses le favorisent ; de même nous voyons de rares animaux , tels que l’Ornithorynque et le Lepidosirène, qui
28 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
oins directement en relation avec les habitudes et la nourriture d’un animal , je les ai toujours considérés comme fournissant
ayant une valeur toute spéciale. Comme dans la plupart des groupes d’ animaux des organes très importants, tels que ceux qui se
ologiques sont les plus importants de tous pour la classification des animaux  ; et l’on a généralement admis cette opinion comm
lus étrange que les analogies établies par quelques auteurs entre des animaux très distincts. En partant de ce principe que les
s individus, sont presque sans valeur pour les systématistes. Car des animaux appartenant à deux lignées d’ancêtres très distin
présentent seuls aujourd’hui. M. Waterhouse a remarqué que, lorsqu’un animal , appartenant à un groupe, présente quelque affini
uisse ; de sorte qu’on peut donner les mêmes noms aux os homologues d’ animaux très différents. On retrouve encore la même loi d
fait, en ajoutant qu’il a plu au Créateur de construire ainsi chaque animal et chaque plante. Au contraire, l’explication se
utuels de position de leurs diverses parties. Si nous supposons que l’ animal progéniteur de tous les mammifères, et ce qu’on p
ur constater dans les embryons de crustacés et chez beaucoup d’autres animaux , de même que parmi les fleurs, que des organes, q
-dire que rarement nous pouvons assurer qu’une partie quelconque de l’ animal est homologue avec une autre chez le même individ
elle que celle qu’on observe dans les autres grandes classes du règne animal et du règne végétal. Les naturalistes parlent sou
raire parfaitement identiques chez l’embryon. De même, les embryons d’ animaux d’espèces distinctes, mais de même classe, sont s
té dans le mode de formation de la tête et du tronc de ces différents animaux . Les extrémités, il est vrai, manquent encore ; m
blance embryonnaire, parfois jusqu’à une phase avancée de la vie de l’ animal  : ainsi des oiseaux du même genre, ou de genres p
s des Légumineuses. Les ressemblances de structure que les embryons d’ animaux très différents, mais de la même classe, peuvent
les plumes tachetées des jeunes Merles, soient de quelque usage à ces animaux , ou qu’ils aient quelque rapport avec leurs condi
érent lorsque l’une quelconque des phases de la vie embryonnaire d’un animal est active, et surtout lorsque la larve doit pour
es conditions de vie est aussi parfaite et aussi admirable que chez l’ animal adulte. Par suite de ces adaptations spéciales, l
pillon soit plus parfait que la chenille. En quelques cas pourtant, l’ animal adulte est, en général, considéré comme moins éle
ulte, en même temps que de grandes ressemblances entre les embryons d’ animaux très différents dans la même classe, que nous pou
de l’embryon commencent à être visibles. Il y a des groupes entiers d’ animaux et certains représentants d’autres groupes, chez
e parfois l’embryon paraisse avoir une organisation plus élevée que l’ animal adulte qu’il doit finalement produire ? Tous ces
toire que les éleveurs de Bœufs, de Chevaux, et les amateurs d’autres animaux de luxe, ne peuvent dire positivement quels seron
ire positivement quels seront les mérites ou la forme définitive d’un animal qu’un certain temps après sa naissance. Nous le v
ar ses parents, il est complétement indifférent au bien-être du jeune animal d’acquérir la plupart de ses caractères un peu pl
pas manifestée dès les premiers âges de la vie des individus ; et nos animaux domestiques nous fournissent quelques preuves dir
de l’embryon différeront considérablement des membres antérieurs de l’ animal adulte, les membres de ce dernier ayant subi de p
t avoir, pour modifier un organe, cette influence affectera surtout l’ animal adulte, qui a acquis toute l’activité de ses facu
s vu que telle est la loi de développement chez des groupes entiers d’ animaux , tels que les Céphalopodes et les Araignées. Il e
en classification même que celle de l’adulte. Car l’embryon, c’est l’ animal dans un état moins modifié, et, par cela même, il
vèle la structure de ses anciens progéniteurs. Lorsque deux groupes d’ animaux , quelles que soient actuellement les différences
us ou moins effacé de la commune forme mère de chaque grande classe d’ animaux . XI. Organes rudimentaires, atrophiés ou avortés
que rudimentaire, quant à sa fonction primitive, consistant à aider l’ animal à se soutenir entre deux eaux, mais qui s’est tra
mplétement ; et cet avortement est toujours impliqué lorsque, chez un animal ou une plante, nous ne découvrons aucune trace d’
chez des races sans cornes, et surtout, selon Youatt, chez les jeunes animaux  : c’est l’état général de toutes les fleurs dans
plétement rudimentaires. Tel aurait été le cas à l’égard des yeux des animaux qui vivent dans les cavernes obscures, et des ail
nous les considérions dans les organes homologues d’un même individu, animal ou végétal. D’après ce principe que des variation
morphose rétrogressive, qui les a fait descendre du rang plus élevé d’ animaux amphibies, fluviatiles ou lacustres, au rang infé
29 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
our toutes les découvertes qui y ont été faites. » Histoire des animaux par Aristote VII M. Barthélemy Saint-Hil
traduction très consciencieuse et très remarquable de l’Histoire des animaux , que M. Camus, avocat au parlement de Paris, cens
ici le chef-d’œuvre de ce genre de travail. Le plan de l’Histoire des animaux , dit M. Camus, est grand et vaste. Ce sont tous l
toire des animaux, dit M. Camus, est grand et vaste. Ce sont tous les animaux  : hommes, quadrupèdes, poissons, amphibies, oisea
ble sous les yeux de son lecteur. Il ne considère point chacun de ces animaux ou séparément ou dans des classes dans lesquelles
rément ou dans des classes dans lesquelles il les a rangés ; le règne animal entier n’est pour lui qu’un point unique : c’est
 ; le règne animal entier n’est pour lui qu’un point unique : c’est l’ animal en général dont il fait l’histoire, et s’il rappo
istoire, et s’il rapporte telle observation particulière à tel ou tel animal , ce n’est que, ou pour servir de preuve à une pro
ont il avertit. Ainsi Aristote, voulant faire connaître la nature des animaux , se propose d’abord l’examen des parties de leur
s de ces parties, après avoir distingué différentes espèces parmi les animaux , à raison de la variété de leurs formes extérieur
e et le septième livres sont destinés à expliquer de quelle manière l’ animal naît ; le temps où il commence à se reproduire, c
connaît par la lecture des sept premiers livres comment le corps de l’ animal existe et comment il se multiplie ; les deux dern
e et comment il se multiplie ; les deux derniers apprennent comment l’ animal vit et comment il se conserve. L’objet du huitièm
expression ; Aristote y dit quelles sont les habitudes des différents animaux  ; avec qui d’entre eux ils vivent réciproquement,
orte successivement. L’histoire de l’homme considéré simplement comme animal est complète dans son ouvrage ; et, dans le nombr
t comme animal est complète dans son ouvrage ; et, dans le nombre des animaux de l’ancien monde, il n’en est presque aucun, dep
t découvrir lui semble connu : et l’éléphant qu’il a disséqué, et cet animal imperceptible qu’on voit à peine naître dans la p
naître dans la pourriture et la poussière. Le style de l’Histoire des animaux est aussi abondant que les choses ; il est pur, c
ître, uniquement employés à lui fournir et à lui amener à Athènes des animaux de toute espèce, pour servir de texte à ses obser
eizième siècle, les recherchèrent et les traduisirent. L’Histoire des animaux fut ravivée par un bénédictin du Brabant, Thomas
traduisirent au quinzième siècle. Le premier livre de l’Histoire des animaux commence par une belle et savante anatomie de l’h
e anatomie de l’homme, destiné à servir de type à la construction des animaux inférieurs à l’homme. On voit que la science médi
des chemins, parce que les hommes qui les fréquentent en écartent les animaux féroces, soit lorsqu’elle dévore les enveloppes d
est plus inégal, et il augmente de même chaque année jusqu’à ce que l’ animal ait atteint six ans. Après cette époque, la tête
, on la tire sans qu’elle s’en aperçoive. » Telle est l’Histoire des animaux par Aristote : c’est le chef-d’œuvre du laconisme
aussi consommé n’ait pas suffisamment insisté dans sa description des animaux sur la partie intellectuelle de leurs mœurs. Cett
disposition pour étudier partout les formes et les mœurs de tous les animaux dans l’univers connu, nous oserions entreprendre
les écrivains qui, en décrivant les corps, ne voient dans la machine animale que le mécanisme, et proclament l’athéisme, non d
nous révélât l’harmonie divine dans l’âme comme dans les organes des animaux . Ce jour viendra et glorifiera le Créateur. Les b
tant le spiritualisme du Phédon dans le sensualisme de l’Histoire des animaux , dans la Morale, dans la Physique, dans la Politi
e les hommes vivraient-ils en troupes comme quelques autres espèces d’ animaux  ; mais ils ne pourraient jamais avoir entre eux c
loi morale. Les traces que parfois nous croyons en découvrir dans les animaux les mieux organisés, ne sont que des illusions. N
30 (1925) Promenades philosophiques. Troisième série
. Porta conseillait tout à la fois, pour la guérison des organes, les animaux et jes plantes présentant des formes analogues. L
t autres merveilles. Nous y chercherons des vertus plus modestes. Les animaux nous en donnent l’exemple, — car le cerf connaît
On y découvre bientôt un merveilleux parallélisme avec l’organisation animale . Il est des plantes chaudes, il en est d’humides,
esure que se modifie son corps, car il en est de la plante comme de l’ animal . Leurs similitudes ont de tout temps frappé les p
similitudes ont de tout temps frappé les philosophes. La plante et l’ animal sont formés des mêmes parties différenciées, pour
nous pas la peau, la chair, l’os et la moelle ? Bien plus, il y a des animaux dont les os sont sans moelle, comme le lion, il y
es à épines, quelquefois très longues, ne font-elles point penser aux animaux à cornes, à griffes ? Les cheveux règlent l’humid
militude parfaite dans les appareils générateurs de la plante et de l’ animal  ? La plante ne porte jamais de fruits avant d’avo
elles sont l’organe capital. Anaxagore rangeait les plantes parmi les animaux  ; Démocrite leur accordait les sentiments de doul
is le genre femelle conçoit toujours en lui-même ; et cela, parmi les animaux comme parmi les plantes : la plupart des animaux
; et cela, parmi les animaux comme parmi les plantes : la plupart des animaux femelles conçoivent sans mâle et le lièvre est al
âles la moindre prise. Nous avons dit déjà que, des plantes comme des animaux , leurs vertus se modifient selon les régions qui
ronc, branches, feuilles, fleurs et fruits. Il en va de même pour les animaux , dont les aliments, dont l’eau changent la couleu
ts, dont l’eau changent la couleur et les qualités. Aristote cite des animaux prenant leur couleur de celle de l’eau ; tels ceu
d’analogues procédés, les fruits de la vigne et ceux du figuier3. Les animaux donnent de pareils exemples. Les enfants sucent a
’on voit les graines de chou donner des raves, et réciproquement. Les animaux éprouvent de pareilles mutations : de la teigne n
nt de puissantes dents extérieures : on se sert de la cervelle de ces animaux , dont on frotte les gencives des petits enfants,
pour le cœur un remède merveilleux, à cause de sa figure. Le sang des animaux qui ont un gros cœur, comme l’hyène, le cerf, l’h
les châtaignes ; telles encore les racines de l’ail et de l’arum. Les animaux nous donnent l’exemple de recourir à ces plantes 
rties du corps humain ; il en est beaucoup qui figurent des parties d’ animaux ou des animaux tout entiers. Leurs vertus sont mu
humain ; il en est beaucoup qui figurent des parties d’animaux ou des animaux tout entiers. Leurs vertus sont multiples et dive
et quelques autres racines de même sorte. Quelques plantes, quelques animaux figurent assez bien un pubis : le panicaut porte
r afin des enfants beaux et sains. La chair du lièvre, qui est un des animaux les plus beaux12, a des effets pareils. Quand on
à l’ébriété et les plantes aqueuses en détournent. Les herbes et les animaux voraces favorisent la digestion. Les plantes jaun
sinon la fortune, dans laquelle il est un maître ! Si l’homme est un animal très ancien, antérieur aux carnassiers, aux herbi
donne. La naissance de l’intelligence L’homme n’est pas le seul animal intelligent, quoiqu’il le soit infiniment plus qu
telligent, quoiqu’il le soit infiniment plus que n’importe quel autre animal . Il est hors de doute que tous les mammifères ont
ctrine de Descartes, qui considérait comme de pures machines tous les animaux , même ceux qui nous étonnent chaque jour par leur
s, se montrer trop sceptique à cet égard. Nous prêtons beaucoup à nos animaux familiers, mais il est certain qu’ils donnent que
ose de malicieux, d’ironique, qui surprend. Avec ces diverses espèces animales et quelques autres, mais qui nous sont moins fami
et pourtant de patients observateurs ont trouvé dans cette catégorie animale des lueurs certaines d’intelligence. Si cette fac
r dans la main. Or, quelle est la caractéristique commune de tous ces animaux , du poisson et du lézard à l’homme et à l’oiseau 
tenir qu’une très petite partie et tout est toujours à recommencer. L’ animal ne peut acquérir d’expérience ou l’acquiert qu’un
pieuvre peuvent être pris, chacun dans leur ordre, comme le type des animaux inférieurs où, par le jeu de la vision, commence
lus variée. On conçoit donc que son apparition, en multipliant chez l’ animal et en clarifiant les sensations, en favorise par
abondance ou rareté de l’oxygène. Ce sont les polypes, les vers, les animaux attachés comme des plantes et dont le type est l’
comme des plantes et dont le type est l’anémone de mer. Ces sortes d’ animaux ne diffèrent pas extrêmement, quant aux réactions
, à la longue, il se forme des combinaisons de sensation. Dès lors, l’ animal n’est plus soumis à de purs tropismes, c’est-à-di
ut-être la preuve dans le fait que l’activité du plus intelligent des animaux est demeurée en grande partie automatique. La par
Mais il est bien grave de parler d’origines. Le plus rudimentaire des animaux , l’amibe, a derrière lui un passé d’une étendue f
que tous les faits de vie sont solidaires les uns des autres, que les animaux , depuis les minuscules jusqu’aux vertébrés, doive
s à bien par Alfred Giard, il faut citer celles qui portèrent sur les animaux parasites, c’est-à-dire ceux qui vivent sur un au
sur les animaux parasites, c’est-à-dire ceux qui vivent sur un autre animal et à ses dépens. Il y a les parasites internes et
ns graves, quelquefois très bénignes, quelquefois mortelles. Chez les animaux inférieurs, principalement chez les crustacés, l’
il entendait l’ensemble des modifications produites par un parasite, animal ou végétal, sur l’appareil générateur de son hôte
as, les caractères sexuels secondaires, c’est-à-dire extérieurs, de l’ animal « parasité » se trouvent modifiés, renversés, le
es qu’un mendiant de Rouen, affligé d’un vers solitaire, traitait cet animal comme un frère siamois, lui parlait, le consultai
tantôt mensuels, tantôt saisonniers, tantôt annuels. On sait que les animaux sauvages ne se recherchent en général qu’une seul
’une seule fois par an et généralement au printemps. Domestiqués, les animaux ont souvent plusieurs saisons. Enfin, on dit que
ure qu’il y a un rapport entre la fréquence du rapprochement chez les animaux et la certitude de la nourriture assurée abondamm
d’un bout de l’année à l’autre. C’est que la nourriture est, pour les animaux sauvages, la seule, la grande question. Ils ne se
pourvoir soi-même ou mourir, exception faite pour quelques groupes d’ animaux sociaux qui récoltent, mangent et épargnent en co
ue l’on a récupérées, grâce à sa générosité ? Le printemps est pour l’ animal sauvage la saison idéale des amours, c’est-à-dire
la civilisation, à un bien moindre degré que les autres physiologies animales . Quelques dizaines de siècles de vie sociale n’on
vie sociale n’ont pu effacer des centaines de siècles de vie purement animale ou de vie soumise du moins à tous les rythmes de
suite l’automne. Ce sont à ces époques de l’année de véritables ruées animales . Les individus les plus tranquilles semblent sais
tribué le cannibalisme au défaut, chez certaines tribus de nourriture animale , par la rareté des bêtes domestiques ou sauvages,
usage, en substituant à la manducation de l’homme la manducation de l’ animal , totem ou dieu de la tribu. Après avoir été mangé
que les sérums agissent avec plus d’efficacité s’ils proviennent d’un animal de la même espèce. On a fait de régulières expéri
èrement les lobes cérébraux. On objectera à cela que le mouton est un animal sans génie. C’est exact, mais, toute réflexion fa
ormisme, rappelons-le, est la doctrine qui fait descendre les espèces animales les unes des autres, par une suite de transformat
tions continues, imperceptibles une à une : dans ce système, le monde animal peut être comparé à un immense édifice lentement
t une plus grande place au hasard. Selon cette hypothèse, les espèces animales ou végétales sont nées par mutation brusque : le
tons la phrase suivante : « Il y a un hiatus entre l’intelligence des animaux et l’intelligence humaine ; je ne crois pas que n
t le produit logique d’une évolution lente, pourquoi d’autres espèces animales , plus anciennes que l’homme, selon les transformi
is un cerveau analogue ? On essaie de montrer que certains cerveaux d’ animaux supérieurs sont voisins comme qualité de certains
d’apparence. D’apparence seulement : l’hiatus ne se comble jamais. L’ animal le plus intelligent reste un animal, et l’homme l
: l’hiatus ne se comble jamais. L’animal le plus intelligent reste un animal , et l’homme le plus primitif invente le feu, la f
le plus primitif invente le feu, la flèche, le canot. Le feu ! Si un animal inventait le feu, il trouverait tout le reste. Ja
ane, ni l’organe ne crée le besoin. Il y a autre chose. Le maître des animaux et le maître de l’homme n’est pas extérieur, mais
Il semble bien que beaucoup des espèces nouvelles créées par l’homme, animales ou végétales, soient nées par mutation. Cela n’in
les modifiant, sur l’organisation la forme générale, les organes de l’ animal  ; on en peut dire autant de l’usage ou du défaut
autant de l’usage ou du défaut d’usage des organes, tout d’abord des animaux et les plantes les plus simples ont été produits,
leur raison d’être dans la constitution de la matière organique. Les animaux et les plantes les plus rudimentaires, placés eu
enté symboliquement ou même réellement, si le dieu de la tribu est un animal . Les rites du sacrifice et de la communion, bases
e cette pratique, il faut la chercher dans la magie. En mangeant d’un animal , d’un héros ou d’un dieu, on s’approprie les qual
ivains chrétiens qui le croyaient élève de Moïse. Orphée charmant les animaux au son de sa lyre est la seule figuration mytholo
n Chine, où il est convenu que le seul travail que puisse exécuter un animal ou une machine est celui qui est impossible à l’h
sous des bêtes, car on connaît le respect des Hindous pour la vie des animaux . Les brahmanes, au contraire, s’avancent dans la
es n’auraient, ces besoins satisfaits, aucun motif d’agir ; comme des animaux repus, ils se coucheraient et dormiraient. Fourie
de nos besoins dans tous les genres, nous n’aurions besoin, comme les animaux , de ne retenir qu’un très petit nombre d’images.
s animaux, de ne retenir qu’un très petit nombre d’images. La vie des animaux se meut dans un cercle assez étroit et il n’est a
’ouvrir leur mémoire à un très grand nombre d’images qui laissent les animaux absolument indifférents. Nous voyons sur une tabl
rtout et comporte tous les degrés. Nous voyons jouer presque tous les animaux , j’entends le jeu qui se termine par la victoire
l pousse l’homme, dépassent la mesure, car l’intelligence a fait de l’ animal humain un être qui dépasse sans cesse la mesure :
n’a jamais vu d’ornithorynque que dans les images, ne peut aimer cet animal rare. L’ami des bêtes, encore qu’il déborde d’amo
e manque d’autorité. Est-il même membre de la Société protectrice des animaux  ? Nous avons toutes sortes de raisons pour en dou
crochets. Passons. L’ami des bêtes n’aime pas qu’on fasse du mal aux animaux . Il reste deux classes zoologiques, et ce sont le
ous ferait de la morale : « Il ne faut pas, dirait-il, tourmenter les animaux . Vous n’êtes donc pas un ami des bêtes ? » Les
ssenti sans aucun intermédiaire. Nous la ressentons, nous et tous les animaux supérieurs, parce que nous avons, parmi notre sys
u est accomplie, quand le mal est irréparable. D’ailleurs, beaucoup d’ animaux , chez lesquels on ne peut soupçonner le souvenir
. On oublie trop, quand on parle de ces questions, que l’homme et les animaux sont construits sur le même plan et ne s’explique
cause, est très variable, non seulement dans les différentes espèces animales , mais à l’intérieur d’une même espèce. On a dit q
Antinomie Ce qu’il y a de plus intéressant dans l’homme c’est l’ animal humain. Presque tout le reste est folie. Dès qu’i
La vraie science aussi est située au-delà de la science. J’estime les animaux . Voyez l’écureuil : il se réveille, broute les je
sur les notes de Michelet. Michelet, l’éternel blessé. L’homme est un animal arrivé, voilà tout. Un hasard a donné à l’homme l
t un moyen de défense, analogue aux diverses sécrétions de guerre des animaux  : civette, sèche, scarabée à bombarde, lézard à l
s douanes, les cheveux de femme sont classés parmi les « dépouilles d’ animaux  ». Quand ils étaient exemptés du service militair
31 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »
ment dans sa maison à La Fontaine, qu’elle regardait presque comme un animal domestique ; et après un déplacement, elle disait
effet de pure paresse. V. 96. Je parle des humains ; car, quant aux animaux … Voilà un excellent trait de satire déguisée en
bonhommie. Swift ou Lucien, voulant mettre les hommes au-dessous des animaux , ne s’y seraient pas mieux pris. Cela est plaisan
is. Cela est plaisant dans une pièce où l’auteur veut établir que les animaux sont des machines. V. 114. Que ces castors ne so
et même d’objet. Ce sont trois fables qui prouvent l’intelligence des animaux  ; et ces fables se trouvent entre-coupées de rais
réduit à faire voir la dureté de l’empire que l’homme exerce sur les animaux et sur toute la nature ; mais c’est quelque chose
ur soi, ramenait dans nos plaines Ce que Cérès nous donne et vend aux animaux  : Et cet autre vers : V. 62. Achetaient de son
la critique de cet Apologue. Les meilleures fables sont celles où les animaux sont peints dans leur naturel, avec les goûts et
aisir un faux rapport entre la violence que les différentes espèces d’ animaux exercent les unes à l’égard des autres, et les in
nécessité ? Cependant, quel rapport y a-t-il, à cet égard, entre les animaux et les hommes ? Aucun. Nul animal ne peut mal fai
t y a-t-il, à cet égard, entre les animaux et les hommes ? Aucun. Nul animal ne peut mal faire, soit qu’il dévore un être d’un
euvent donc avoir de commun les mœurs de l’homme et les habitudes des animaux  ? Les dernières ne doivent être la représentation
32 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
n fait. Vous allez voir par des exemples comme on la trouve. Voici un animal , un chien, un homme, un corbeau, une carpe ; quel
. Les appétits, les instincts, les forces musculaires, les armes de l’ animal sont établis et combinés de manière à ce qu’il ve
stin propre à digérer seulement de la chair et de la chair récente, l’ animal a des mâchoires construites pour dévorer une proi
pied est enveloppé de corne, propre à soutenir, impropre à saisir, l’ animal a le goût de l’herbe, des dents molaires à couron
de faits. « Troisième vérification : considérez la métamorphose d’un animal . Quand vous voyez changer une opération subordonn
; il y en a cent mille, puisque, dans sa mère ou hors sa mère, chaque animal subit des métamorphoses. Donc, de la nutrition on
s’accomplir. Or, l’expérience déclare qu’il en est ainsi. Fixez à des animaux différents séjours, aussitôt vous voyez que l’org
des autres. Il y a mille faits semblables, ou plutôt, comme tous les animaux subissent des métamorphoses, il y a un nombre inf
ux l’un évidemment est une conséquence ; s’il est dans la nature de l’ animal de dépérir incessamment, il faut pour subsister q
ous en découvre une nouvelle. Qui est-ce qui dépérit et se répare ? L’ animal , c’est-à-dire le type, forme fixe et limitée, dur
n génération. Ce type est essentiel, puisque, lorsqu’il est altéré, l’ animal périt ou le régénère ; il est distinctif, puisque
mérus, os de l’épaule, toutes ces parties se retrouvent chez tous ces animaux , à la même place et avec différents usages, emplo
c la cause du reste. On déduira de lui tous les faits qui composent l’ animal adulte. Chaque groupe de ces faits s’est déduit d
tions générales subsistent. Il reste des définitions de l’homme, de l’ animal , de la plante, du corps chimique, des lois physiq
de même que de l’existence du type dérivent toutes les fonctions de l’ animal , de même que de la faculté maîtresse d’un peuple
33 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
out à l’égard de l’élément mâle, soit chez les plantes, soit chez les animaux , bien que ces organes eux-mêmes aient une structu
s fleurs. On a tenté à cet égard beaucoup moins d’expériences sur les animaux que sur les plantes. Cependant si nous pouvons no
es botaniques, nous pouvons inférer des faits constatés que, chez les animaux , des individus beaucoup plus éloignés les uns des
s. Il est douteux qu’on connaisse aucun exemple bien authentique d’un animal hybride parfaitement fécond. Mais il faut aussi m
rfaitement fécond. Mais il faut aussi mettre en compte que très peu d’ animaux se reproduisant volontiers en réclusion, très peu
aitement fécond. Quant à la fécondité des générations successives des animaux hybrides les plus féconds, je ne sais si une seul
ues générations. Quoique je ne connaisse aucun cas bien authentique d’ animaux hybrides parfaitement féconds, j’ai cependant des
a été adoptée depuis par beaucoup de naturalistes, la plupart de nos animaux domestiques descendent de deux ou plusieurs espèc
espèces distinctes. En tout cas, si l’on suppose à la plupart de nos animaux domestiques une semblable origine, il faut, ou ce
oire à la stérilité presque universelle des croisements entre espèces animales distinctes, ou considérer la stérilité, non comme
les faits bien établis concernant les croisements des plantes ou des animaux , on en doit conclure que, soit les premiers crois
de déterminer jusqu’à quel point ces règles s’appliquent aux espèces animales  ; et, considérant combien nous savons peu de chos
les ; et, considérant combien nous savons peu de choses à l’égard des animaux hybrides, j’ai été surpris de trouver que ces mêm
s que j’ai recueillis, et qui montrent que lorsque les plantes et les animaux sont placés hors de leurs conditions naturelles,
ffecté. En fait, c’est là l’obstacle principal à la domestication des animaux . Entre la stérilité qui résulte d’un tel changeme
onnexion avec les affinités systématiques ; car des groupes entiers d’ animaux ou de plantes deviennent impuissants à se reprodu
fécondité extraordinaire. Nul ne peut dire avant l’expérience si tel animal se reproduira en réclusion, ou si telle plante ex
at à un autre et de celui-ci au premier. Pendant la convalescence des animaux , l’heureux effet produit par le moindre changemen
ute évidence. De même, soit à l’égard des plantes, soit à l’égard des animaux , il y a de nombreuses preuves qu’un croisement en
a plus importante de toutes les considérations, les nouvelles races d’ animaux domestiques et de plantes cultivées sont produite
n est de même, je pense, des différentes variétés végétales. Chez les animaux , il est non moins certain qu’une variété a souven
ssives. Ces diverses règles paraissent être également applicables aux animaux . Mais la question est excessivement compliquée, e
teurs ont ajouté beaucoup d’importance au fait, supposé vrai, que les animaux métis seulement naissaient très semblables à l’un
réquemment, je l’avoue. D’après les exemples que j’ai pu rassembler d’ animaux croisés très ressemblants à un seul de leurs pare
avoir classé une masse énorme de faits concernant les généalogies des animaux , est arrivé à conclure que les lois de la ressemb
34 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre sixième. »
tre mangée que par un loup. Il se croit assez fort pour combattre cet animal , et trouve à décompter quand il voit qu’il a affa
ute la fable, et pas une seule négligence. Fable VI. V. 1. Les animaux au décès d’un lion. Cette fable écrite purement
ait bien d’autres choses renfermées dans cet Apologue. La sottise des animaux qui décernent la couronne aux talens d’un bateleu
punie par quelque catastrophe, et il ne leur en arrive aucun mal. Les animaux restent sans roi. L’assemblée se sépare donc sans
donc sans rien faire. Le lecteur ne sait où il en est, ainsi que les animaux que l’auteur introduit dans cette fable. Fable
e mal est sans remède. Fable XII. V. dernier….. Pour un pauvre animal , Grenouilles, à mon sens, ne raisonnaient pas mal
ine a cherché la précision. Fable XVI. V. 1. De par le roi des animaux , ………….. Fut fait savoir, etc. J’ai déjà observé
hine. C’est ce qu’on appelle une rime provinciale. V. 17….. Ce petit animal T’en avait-il fait davantage ? Le défaut de cet
le tout finit par une leçon excellente. Fable XX. V. 4. Chez l’ animal qu’on appelle homme, On la reçut à bras ouverts.
35 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
le égale et même surpasse une personne adulte. Si je la compare à des animaux , même aux mieux doués en ce sens (chien, perroque
d’impression et délicatesse d’expression, tel est en effet parmi les animaux le caractère distinctif de l’homme, et, comme on
emploient tout leur temps à faire des expériences de physique. Aucun animal , pas même le chat, le chien, ne fait cette étude
 Je n’oserais affirmer que ces trois actions dépassent l’intelligence animale . Un petit chien qui est ici comprend au même degr
st-ce qu’il dit, le cheval ? — Qu’est-ce qu’il dit, le gros arbre ? » Animal ou arbre, elle le traite tout de suite comme une
ls sont plus primitifs ; dans l’Edda, surtout dans le Mabinogion, les animaux ont aussi la parole ; un aigle, un cerf, un saumo
ractères physiques qui se retrouvent à l’état fixe dans des classes d’ animaux inférieurs. II Les observations précédente
n’a pas encore dépassé ni même atteint les limites de l’intelligence animale . … Du douzième au vingtième mois. — L’enfant a ét
re l’enfant a-t-il distingué le mouvement véritablement spontané de l’ animal et le mouvement simplement communiqué de la toupi
s chiens parlent ce langage, tous les chiens l’entendent, et d’autres animaux aussi, les chats, les moutons, même les enfants a
qu’il y a deux langues, l’une émotionnelle, commune à l’homme et aux animaux , l’autre rationnelle, particulière à l’homme, de
a deux modes de connaissance, l’un intuitif, commun à l’homme et aux animaux , l’autre conceptuel et particulier à l’homme. Qua
et aux animaux, l’autre conceptuel et particulier à l’homme. Quand un animal , ou un enfant qui ne sait pas encore parler, voit
Ce nom, le rapide, aurait pu être appliqué aussi à beaucoup d’autres animaux  ; mais, ayant été appliqué à maintes reprises aux
de la racine sarp, ramper, aller. » De même hamsas (l’oie) signifie l’ animal qui a la bouche béante ; varkas (le loup), celui
déchire ; sus (le cochon), celui qui engendre, le plus prolifique des animaux domestiques. L’homme a trois noms : on l’appelle
est « celui qui enfante », la terre est « celle qu’on laboure ». Les animaux (pasu, pecus) « sont ceux qui nourrissent ». — « 
vec des plumes s’appelle kin, un quadrupède avec du poil sheu, et les animaux en général kin-sheu… « Mais il est clair que cett
ombinaison béé-mou-ou suffisait ; mais quand le troupeau renferma des animaux d’une autre espèce, les sons distincts qui les dé
ques ; s’il les méconnaît, ou s’il veut ramener les mots aux cris des animaux ou aux interjections humaines, c’est à ses propre
celle de l’arithmétique. Par conséquent, ce qui distingue l’homme des animaux , c’est que, débutant comme les animaux par des in
, ce qui distingue l’homme des animaux, c’est que, débutant comme les animaux par des interjections et des imitations, il arriv
par des interjections et des imitations, il arrive aux racines où les animaux n’arrivent pas. Or il n’y a là qu’une différence
36 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27
osition que crée visiblement en chacun de nous la dualité de l’homme, animal social, et de l’homme, individu égoïste. Notre vi
rtains égards, favoriser), que l’homme doit d’être, par excellence, l’ animal moral. Dans les autres espèces il semble que le l
ocial, ne frappe point par son importance. Au contraire chez bien des animaux sauvages comme le lapin, le lièvre, la caille, le
vie individuelle et de la vie sociale paraît à peu près faite chez l’ animal . Elle le paraît surtout dans les cas limites, où
nous entendons en général par « morale ». Il est au moins une espèce animale , pourtant, où s’ébauchent les rudiments d’une mor
nce de l’espèce et altéré son harmonie mentale. Nous avons imposé à l’ animal des rapports sociaux, auxquels il n’était pas ada
vraiment significatif. § 3 Mais je n’effleure la psychologie animale , encore assez obscure, que pour mieux faire compr
assez librement sur la réalité. Mais l’homme paraît issu d’une espèce animale où la sociabilité, sans être nulle, n’était pas t
très grave. L’homme, par le hasard, si je puis dire, de ses origines animales , se trouvait assez bien organisé pour la vie indi
ou pris résolument des voies dangereuses. On a souvent remarqué que l’ animal aime et recherche naturellement ce qui lui est ut
de chercher à les conformer à notre vie nouvelle. Les instincts de l’ animal , soumis à de semblables causes d’erreur, se montr
is à de semblables causes d’erreur, se montrent insuffisants aussi. L’ animal se laisser aller à l’alcoolisme quand l’homme lui
s l’exercice de la respiration ou de la digestion. C’est pourquoi les animaux , relativement moins incohérents que nous et mieux
ce de lui-même. Certains instincts, hérités en partie de ses ancêtres animaux , la passion amoureuse, la tendresse filiale ou ma
37 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »
s mobile encore que le feu. » Il met cette âme en l’enfant comme en l’ animal , et nous fait ainsi parents de ses bêtes. Seuleme
ble elles forment une chaîne dont on ne peut détacher aucun anneau. L’ animal contient tous les matériaux de l’homme, sensation
s la plante qui est une puissance, comme elle s’est contemplée dans l’ animal qui est une pensée. Un moineau alerte, qui sautil
vation et de recherche, encore plus douce à contempler que celle de l’ animal . Car ici la pensée supprimée a supprimé la souffr
his de la forme, comme la plante est affranchie de la pensée, comme l’ animal est affranchi de la raison. A mesure que l’on des
Un oiseau l’intéresse ; il comprend les vagues inquiétudes de la vie animale , l’élan de la force intérieure qui s’épanche par
, et il les a aimées. Avec quelle tristesse a-t-il décrit la mort des animaux  ! « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient
omme dans une bête. C’est par des qualités humaines qu’elle peint les animaux . C’est ainsi que La Fontaine les a peints. S’il a
prononce une sentence. On lui ferait tort de lui ôter sa royauté. Nul animal n’est plus propre que le renard au rôle de courti
ais un sultan. La Fontaine est si pénétré des vrais caractères de ces animaux , qu’il change la morale primitive plutôt que de l
comme font les Indiens, les conteurs du moyen âge, Chaucer, Dryden, l’ animal efface l’homme, ou l’homme efface l’animal. A cha
en âge, Chaucer, Dryden, l’animal efface l’homme, ou l’homme efface l’ animal . A chaque instant ici on aperçoit l’un à travers
e l’image disparaîtrait. Et remarquez que, pour abréger ainsi tout un animal , il faut autant de génie que pour le décrire tout
r le berger ou poussé par le chien. »133 Tout cela est vrai, mais ces animaux sont affectueux et bons. Il est touchant de voir
c des hurlements affreux, et dénote un projet d’attaquer quelque gros animal , comme un cerf, un boeuf, ou de se défaire de que
caractère est multiple. Que le savant n’aperçoive dans ce loup qu’un animal nuisible, le poëte, d’un esprit plus libre, y dis
s les plus dures et les plus désagréables que le cheval et les autres animaux lui laissent et dédaignent. Comme l’on ne prend p
qu’il succombe. » Mais il connaît la lourdeur et l’impertinence de l’ animal . Sous les os pesants de cette tête mal formée, l’
Il atteint la force, la clarté, l’élégance, tout, excepté la vie. Ses animaux si bien posés restent empaillés sous leurs vernis
abuliste peut se trouver du même coup et au même endroit un peintre d’ animaux et un peintre d’hommes. Le mélange de la nature h
e d’hommes. Le mélange de la nature humaine, loin d’effacer la nature animale , la met en relief ; c’est en transformant les êtr
sur soi, ramène dans nos plaines Ce que Cérès nous donne et vend aux animaux  ; Que cette suite de travaux Pour récompense avai
38 (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série
du feu fut d’abord un phénomène d’attention. Quand ils ont froid, les animaux apprécient vivement le feu, mais il n’y a que le
n’avait pas vu autre chose dans le feu que ce qu’y voient les autres animaux , il n’aurait jamais trouvé ni le moyen de le perp
s trouvé ni le moyen de le perpétuer, ni le moyen de le reproduire. L’ animal qui ne se borne pas à jouir du feu allumé par la
ourir avec désespoir, qui s’exalte à l’idée de cette conquête, un tel animal est déjà profondément intelligent, et d’une intel
a découvert le feu par hasard, c’est ne rien dire. Toutes les espèces animales se sont trouvées en présence du feu, mais le feu
e. Le feu permanent attache l’homme à une région : or, l’homme est un animal voyageur. La nécessité le fixe au sol et un insti
une opinion. Quelle que fût sa couleur ou même sa forme anatomique, l’ animal qui venait de découvrir le moyen de faire du feu
mécaniquement l’étincelle productrice du feu. Les nombreuses espèces animales venues après l’homme n’ont jamais témoigné, malgr
atura non facit saltus. On enseignait, depuis Darwin, que les espèces animales s’étaient transformées lentement, en accommodatio
une certaine élasticité. D’un couple de plantes, comme d’un couple d’ animaux , il naît un jour des rejetons qui diffèrent de le
qu’elle y réussit parfois, ce qui a donné les nombreuses variétés des animaux domestiques, la question des croisements est tout
e que peuvent subir au cours des âges les différents habitats, la vie animale , apparue à l’état de cellule dans des conditions
rudimentaire, mais déjà utilisable à certaines besognes : égorger un animal , racler sa peau, Scier un jeune arbre. Quand il t
outils de pierre, mais à graver sur le bois et sur l’os la figure des animaux familiers. Cette vaste époque de la pierre, qui s
rales des cavernes témoignent d’une grande familiarité avec plusieurs animaux domesticables et qui étaient sans doute domestiqu
dire, et cela a, il est vrai, une valeur certaine, c’est que l’homme, animal tropical, s’il a pu vivre sans l’intelligence ant
ien. S’il fallait s’en tenir, pour établir les enchaînements du monde animal , aux espèces que nous connaissons fossiles, que d
reproduira pas un jour ou l’autre. L’hypothèse d’une nouvelle espèce animale douée d’intelligence n’est pas anti-philosophique
’objets de toilette : voici la scie (en silex), voici le peigne ! Les animaux domestiques abondent : bœuf, cochon, chien, chèvr
es étaient moins ignorantes. Sans la domestication, plusieurs espèces animales auraient disparu, surtout parmi les herbivores ;
re, et c’est toujours un résultat appréciable. L’homme domestiqua des animaux , le renne, le cheval et probablement le mouton, d
lectuelle à celle de l’art de tailler le silex ; la domestication des animaux , des arbres à fruits et des plantes à graines équ
e les traces du génie humain. Ce génie est primordial. L’homme est un animal de génie. Le génie ôté, l’homme est un animal com
mordial. L’homme est un animal de génie. Le génie ôté, l’homme est un animal comme tous les autres, un vertébré qui est un pri
ation ayant tonifié son cerveau, il se mit à inventer. L’homme est un animal inventeur. La constance de son génie inventif est
presque dénué de toutes flexions, est le pendant du sabot du cheval, animal beaucoup plus récent que le primate à cinq doigts
e mesure très notable, il participe de l’intelligence consciente. Les animaux à métier ne construisent pas du premier coup leur
tations spécifiques ou individuelles de la vie supérieure. Il y a des animaux très intelligents ; il y a sans doute des animaux
érieure. Il y a des animaux très intelligents ; il y a sans doute des animaux de génie. Mais si la constance de l’instinct est
que la constance de l’intelligence ou la constance du génie chez les animaux échappe à nos observations. Cela rentre dans la r
n’est pas celui qui ferme les portes du cœur. » — Et : « Le sang des animaux toujours se meut partant de la mer du cœur et s’é
es hommes, il compte aussi dans sa généalogie toutes sortes d’espèces animales . Sa descendance du singe par l’intermédiaire d’un
apparus, et les poissons se rattachent aux annélides, humbles petits animaux marins. Mais ne remontons pas plus haut que les p
les conditions originelles de son apparition. Comme conséquence, les animaux les plus élevés, les animaux supérieurs, parmi le
e son apparition. Comme conséquence, les animaux les plus élevés, les animaux supérieurs, parmi lesquels l’homme est au premier
nt et successivement toutes les autres parties du globe. Alors la vie animale se trouva devant cette alternative : ou accepter
classe du monde vital, les invertébrés, Un seul représentant du monde animal se révolta, fit un effort prodigieux, entra en lu
mme marqué d’un caractère particulier, qui l’oppose au reste du règne animal , et le situe à part, au-dessus. Tandis que le règ
e du règne animal, et le situe à part, au-dessus. Tandis que le règne animal tout entier accepte, ou plutôt subit, en face de
pe, l’ignore et l’opprime, l’homme n’est pas le seul insurgé, le seul animal en lutte contre les conditions naturelles, le seu
ou déchoir. Il en est des individus et des peuples comme des espèces animales  : ceux qui acceptent les conditions que leur fait
nt aux naturalistes et à ceux qui s’occupent de l’origine des espèces animales , s’il est parmi eux des chrétiens convaincus, et
tait à peu près, en ses grandes lignes, l’histoire de la création des animaux , telle que la Bible la rapporte. Il se bornait à
nait à dire que, la vie ayant apparu sur la terre, toutes les espèces animales étaient descendues les unes des autres, par modif
gné par Moïse à l’apparition sur la terre des trois grandes classes d’ animaux , ceux qui vivent dans l’eau, ceux qui vivent sur
nfin, il admettait, tout comme la Bible, que l’homme était le dernier animal apparu ; il lui conservait son titre traditionnel
ure. A certains indices, on semblait obligé de le considérer comme un animal très ancien, bien plus ancien que plusieurs autre
t là une confusion. L’homme était classé à part et au-dessus du règne animal , non point d’après ses caractères corporels, mais
t et certains singes soient beaucoup plus intelligents que les autres animaux  ; bien que les fourmis et les abeilles manifesten
Il s’agit maintenant de savoir où se trouve exactement, dans le règne animal , la place de ce groupe des primates, qui contient
omme et les singes. M. Quinton y est arrivé en prouvant qu’une espèce animale est d’autant plus récente que sa température inté
l’homme continuera toujours à dominer de très haut le reste du règne animal , mais il est impossible de le considérer comme la
a continué courageusement son œuvre, et il a modelé presque tous les animaux qui vont à quatre pattes, les méchants comme les
urs aux loups ! La véritable dernière pensée du créateur dans l’ordre animal , c’est l’oiseau. De cela nous pouvons lui savoir
nte, en plusieurs de ses organes, un perfectionnement notable sur les animaux purement terrestres. Il peut manger et respirer e
chimique a permis la fabrication artificielle de produits végétaux ou animaux , dont l’extraction était longue, difficile et coû
t les conditions de l’alimentation. Au lieu de prendre à la chair des animaux les aliments azotés dont il a besoin, l’homme s’a
t plus toute la place, mais seulement une place au milieu de la série animale . J’ai souvent fait des plans de vie et d’études ;
u du choix. L’instinct ne serait plus qu’un goût ou un plaisir dont l’ animal , par paresse, s’est fait une loi. Les oiseaux, à
ns des traces d’intelligence. Mais l’intelligence, dans les actes des animaux , n’intervient que si elle est indispensable. Il e
istesse dans leurs yeux et dans leur attitude. Nul doute que tous les animaux domestiques ou privés, habitués à un maître, ne s
dédaigneuses. On peut dire que la jalousie est partout, dans le monde animal , comme dans le genre humain, qu’on la trouve à la
se un Chinois presque insensible. Il sent la douleur comme la sent un animal . L’imagination fait que, nous autres, nous la sen
considérable sur toutes les civilisations. Un totem est une classe d’ animaux ou de plantes à laquelle un clan, une famille se
tenir à une période où l’origine de l’interdiction de manger certains animaux , jadis totems, n’était plus connue. La fable du f
t, en contradiction avec la coutume ordinaire, le meurtre rituel de l’ animal totem. Dans ce cas, le totem immolé revit dans un
ustraliens de la rivière Tully croient qu’il y a entre l’homme et les animaux des différences essentielles, et ils le prouvent
sentielles, et ils le prouvent en démontrant que, tandis que chez les animaux l’union des sexes aboutit à la procréation, il n’
dre garde à ceci, que les Australiens admettent parfaitement pour les animaux le mécanisme naturel, on sera bien forcé de cherc
ommes de se différencier, par tous les moyens possibles, du reste des animaux . Ce qu’il y a de plus beau dans l’homme, c’est so
ion du monde, l’homme aura été créé à part, avant ou après les autres animaux . J’ai exposé plus haut les théories nouvelles qui
s profondément que jamais, alors qu’il nous donnera pour ancêtres les animaux qui nous répugnent le plus, les sauriens ou les b
naturel pour les phénomènes humains et le surnaturel est réservé aux animaux . Les lions ont pour mères tantôt des lionnes et t
qui découvrit la circulation du sang, a eu beau dire, en 165o : tout animal naît d’un œuf, il fallut encore deux cents ans et
t rien qu’un immense nuage blanc. Mais ils ont satisfait leur manie d’ animal grimpeur, et cela sans péril, sans fatigue, sans
rèfle, le Rouvre, le Lys, les Aunes, la Bruyère, le Troëne des noms d’ animaux  : l’Oie, le Loir, la Louvette, la Chèvre, le Héro
peine, car la rivière est la mère de toute la nature. Psychologie animale Il y a des foyers sans chien, surtout dans les
il y en a très peu sans chat. Tantôt, le chat est considéré comme un animal utile, tantôt comme un animal agréable, tantôt co
Tantôt, le chat est considéré comme un animal utile, tantôt comme un animal agréable, tantôt comme un véritable enfant de la
non de la reconnaissance, du moins de la prédilection. Comme tous les animaux , y compris l’homme le chat est bien plus intellig
er absolument : tout au fond de son cœur il ne cesse de convoiter ces animaux trop aimés, et il ne résisterait peut-être pas à
isse pas prendre quand il joue dans le jardin ; là, il est redevenu l’ animal sauvage, pour qui tout autre animal est un ennemi
le jardin ; là, il est redevenu l’animal sauvage, pour qui tout autre animal est un ennemi. Voici qu’il réussit à attraper une
inent que les bêtes les comprennent. Cela serait beaucoup. Ce que les animaux domestiques comprennent surtout dans les paroles
les ouvrir. C’est un commencement de conversation. L’intelligence des animaux , dégagée de la légende et des mauvaises observati
is, toute bonne psychologie humaine doit commencer par la psychologie animale . Mais le vrai commencement débuterait bien plus b
Bohn, a osé faire des études sur la psychologie des actinies, humbles animaux marins, plus connus sous le nom d’anémones de mer
out le monde. Tout le monde, au contraire, devrait savoir observer un animal domestique et prendre plaisir aux lueurs d’intell
e aussitôt de considérer comme l’Un de nous faisant grande injure aux animaux , qui ne devient jamais de leur loi naturelle, nou
endant, absolument rare que les caresses humaines, comme les caresses animales , s’entremêlent de quelques brutalités inconscient
aît jusqu’au printemps suivant. Ce qui nous choque dans les mœurs des animaux est toujours logique, toujours utile. C’est pourq
sons et même dont nous abusons quand il s’agit des actes humains. Les animaux ne sont cruels que par apparence ; ils ne sont mê
maine est une machine, cela est incontestable, mais c’est une machine animale qui ne ressemble pas à toutes les autres machines
tes les transformations que les éléments y peuvent subir ? La machine animale est un formidable laboratoire. Les éléments dont
ignage des origines marines de la vie, ou admettre que le laboratoire animal fabrique lui-même les éléments dont il a besoin e
e ces faits, mais elle n’est pas vérifiable. Voyez l’Intelligence des animaux , par Romanes, préface d’Edm. Perrier, 1887. 37.
re féconde en la défonçant (magie sympathique) ; la domestication des animaux et des plantes, la greffe, etc., sont également l
39 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
t cette combinaison complexe de tissus et d’organes qui constituent l’ animal ou la plante adulte. C’est là l’histoire de tout
énumérer. Si maintenant nous en venons de la terre aux plantes et aux animaux qui vivent ou ont vécu, les faits nous manquent p
point, au moins est-il clair que pour l’homme, le plus hétérogène des animaux , c’est dans les subdivisions civilisées de l’espè
fférences entre le crâne et la face chez l’homme, que chez tout autre animal , et chez l’Européen que chez le sauvage130. L’eth
n œdémateuse, pneumonie, pleurésie diarrhée, etc. Une espèce vivante, animale ou végétale, à mesure qu’elle se répand et occupe
donner naissance à des variétés nombreuses. Cela arrive même pour les animaux domestiques. Entre les divers exemples que l’aute
ue dans le règne végétal, comme dans les classes inférieures du règne animal , les formes sont souvent très vagues. 2° L’organi
’industrie. 4° La plus importante différence, c’est que dans le corps animal il n’y a qu’un tissu doué de sentiment (tissu ner
me d’un polype, comme dans l’œuf humain, l’agrégat de cellules d’où l’ animal doit sortir, donne naissance à une couche périphé
mme les vaisseaux sanguins l’appareil distributeur du corps. Chez les animaux inférieurs, il n’y a ni sang ni canaux circulant
rs chemins tracés par l’usage, semblables à ces lacunes qui, chez les animaux inférieurs, servent à la distribution des fluides
a souveraineté, presque locale, s’exerçant dans d’étroites limites. L’ animal supérieur, au contraire, a ses nerfs, son axe cér
r, il doit distinguer une grande variété de substances, de plantes, d’ animaux , d’outils, de personnes, etc. Mais cette distinct
iquons bien le nombre, à l’occasion, à des unités inégales, comme les animaux qui composent une ferme ; mais tout calcul suppos
érience. On a dû remarquer de bonne heure que quand deux hommes, deux animaux , deux objets quelconques sont près l’un de l’autr
40 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »
ins et extra-humains. Professions le plus souvent mises en scène. Les animaux dans les contes. Caractère essentiel, différent d
érent de celui qui leur est attribué dans les fables. IV. Personnages animaux des fables. Le geste burlesque de l’hyène et du l
donnent la cause originelle des particularités physiques de certains animaux  : les zébrures horizontales du pelage de l’hyène
Le singe ingrat). Ils expliquent encore les habitudes qu’ont certains animaux  : les tourterelles, d’aller toujours par deux (Le
ésentaient ce caractère spécial que leurs principaux acteurs sont des animaux , à l’exclusion presque absolue de l’homme dont le
ient d’en jouer un — n’est jamais qu’accessoire. Ce n’est pas que les animaux ne figurent dans les contes mais, dans ce cas, il
lement différents du type, qui leur est attribué dans les fables. Les animaux des contes sont, soit des génies travestis, soit
e intitulé « D’où vient le solei.26 » ? Le caractère fixé pour chaque animal dans la littérature « fablesque » est purement co
symbole de l’inquiétude toujours en éveil27 devient chez les noirs l’ animal avisé, détenteur de ce sac à malices dont nous av
de compère le renard. Le lion n’est pas toujours pour eux le roi des animaux et l’éléphant leur paraît plus souvent digne de c
regard des fables — relativement rares — qui relatent les aventures d’ animaux divers, il en est un grand nombre qui s’attachent
éléphant on ne voit pas trace dans les fables indigènes d’une société animale constituée avec ses marabouts, ses parasites des
« L’origine des griots et des laôbé ». Op. cit.). 15. Le téné est l’ animal « tabou » pour une famille, une race ou une tribu
son fils. 25. Le cultivateur et son fils. 26. Voir également les animaux gardiens du dounnou ou l’hyène vengeresse de la m
V. « Chassez le naturel… ». 28. Même dans le conte du serpent, cet animal agit plutôt en ingrat passif. — La Fontaine a d’a
41 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
liquer par la conformation de la main la supériorité de l’homme sur l’ animal , fait que d’autres attribuent à l’organe vocal ou
al ou à un ensemble d’organes plus parfaits chez l’homme que chez les animaux . Bonnet ne peut croire à la séparation de l’âme e
jets. Bichat rapporte toutes les fonctions de l’intelligence à la vie animale et toutes les passions à la vie organique. Enfin
nt deux vies, deux âmes, deux hommes, la vie, l’âme propres à l’homme animal , et la vie, l’âme propres à l’homme vraiment huma
’imagination sensible, que Maine de Biran avait reléguées dans la vie animale , Jouffroy admet avec Platon, Aristote, Descartes,
ppléer ; qu’une partie relativement minime, particulièrement chez les animaux , peut suffire à remplir les fonctions du tout1. A
physiologie actuelle ne prend pas pour sujets de ses expériences les animaux de l’ordre le plus élevé, tout en se gardant de d
de l’ordre le plus élevé, tout en se gardant de descendre jusqu’à des animaux dont la vie psychologique n’a presque rien de com
e point à de telles expériences, si celle du chien, du chat et autres animaux d’espèces supérieures ne s’y prête que difficilem
heure que le système nerveux est tout à la fois l’organe par lequel l’ animal reçoit ses sensations, l’organe par lequel il exé
aux autres toute leur énergie. De même, en enlevant le cervelet à un animal auquel on laisse le cerveau, on trouve qu’il cons
ses mouvements. Réciproquement, si l’on enlève le cerveau à un autre animal de même espèce en lui laissant le cervelet, on vo
les transforme en actes de volonté. Si, au contraire, l’activité de l’ animal se développe du centre aux extrémités, la fonctio
ience nouvelle, un spiritualisme exigeant pourra objecter que c’est l’ animal et non l’homme qui est le sujet de toutes ces exp
on nous, que l’expérience ici vaut pour l’homme aussi bien que pour l’ animal , en vertu des analogies physiologiques et psychol
lité, l’instinct, l’intelligence, la volonté, la faculté motrice de l’ animal , ne l’est point pour les mêmes phénomènes et les
l’organe de l’être vivant ce que la langue psychologique rapporte à l’ animal lui-même, à l’individu, au moi, à la personne, qu
pour toute science du moral que les seules notions que la psychologie animale peut donner, elle s’en tient aux grands traits, p
muns avec l’animalité. Pour M. Vulpian, il n’y a entre l’homme et les animaux supérieurs que des différences de degré. Il accor
celle qui résulte de l’histoire de l’homme comparée à l’histoire des animaux . Aussi croit-il « qu’à un certain point de vue la
science et à toutes les habitudes du langage. On a toujours dit que l’ animal sent, que l’homme pense ; on n’a jamais dit que c
lle de la vie. Et cela n’est pas seulement vrai de l’homme, mais de l’ animal , mais de la plante, mais de tout ce qui, dans la
est la véritable cause des mouvements qui se rapportent à lui, que l’ animal est cause spontanée, que l’homme est cause libre.
42 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre I. La conscience et la vie »
eau soit indispensable à la conscience. Plus on descend dans la série animale , plus les centres nerveux se simplifient et se sé
organe de choix. Or, à mesure que nous descendons le long de la série animale , nous trouvons une séparation de moins en moins n
jà, semble-t-il, un rudiment de choix. Bref, de haut en bas de la vie animale nous voyons s’exercer, quoique sous une forme de
peut se rendre utile. Je crois que tous les êtres vivants, plantes et animaux , la possèdent en droit ; mais beaucoup d’entre eu
en droit ; mais beaucoup d’entre eux y renoncent en fait, — bien des animaux d’abord, surtout parmi ceux qui vivent en parasit
partie sur l’autre. La première marque en gros la direction du monde animal (je dis « en gros », parce que bien des espèces a
ction du monde animal (je dis « en gros », parce que bien des espèces animales renoncent au mouvement, et par là sans doute à la
lentement, graduellement, empruntée au soleil par les plantes ; et l’ animal qui se nourrit d’une plante, ou d’un animal qui s
il par les plantes ; et l’animal qui se nourrit d’une plante, ou d’un animal qui s’est nourri d’une Plante, ou d’un animal qui
t d’une plante, ou d’un animal qui s’est nourri d’une Plante, ou d’un animal qui s’est nourri d’un animal qui s’est nourri d’u
l qui s’est nourri d’une Plante, ou d’un animal qui s’est nourri d’un animal qui s’est nourri d’une plante, etc., fait simplem
es premiers êtres vivants oscillèrent entre la vie végétale et la vie animale , c’est que la vie, à ses débuts, se chargeait à l
plosif et de l’utiliser pour des mouvements. A mesure que végétaux et animaux se différenciaient, la vie se scindait en deux rè
ingéniosité et d’invention, quelque chose qui reste emprisonné chez l’ animal et qui ne se dégage définitivement que chez l’hom
rise. Le cerveau de l’homme a beau ressembler, en effet, à celui de l’ animal  : il a ceci de particulier qu’il fournit le moyen
r rien, pour le plaisir, la variété sans fin des espèces végétales et animales  ; à chacune elle confère la valeur absolue d’une
43 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire des travaux et des idées de Buffon, par M. Flourens. (Hachette. — 1850.) » pp. 347-368
l’oiseau-mouche pour le réconcilier avec le petit. Quand il parle des animaux , c’est toujours des animaux plus ou moins analogu
ncilier avec le petit. Quand il parle des animaux, c’est toujours des animaux plus ou moins analogues à l’homme, des animaux ve
ux, c’est toujours des animaux plus ou moins analogues à l’homme, des animaux vertébrés d’un ordre supérieur. Dans son Histoire
un homme tout neuf et sans notions aucunes, dans une campagne où les animaux , les oiseaux, les poissons, les plantes, les pier
guera la matière végétative. Arrivé à cette première grande division, animal , végétal et minéral, il en viendra à distinguer d
animal, végétal et minéral, il en viendra à distinguer dans le règne animal les animaux qui vivent sur la terre d’avec ceux q
gétal et minéral, il en viendra à distinguer dans le règne animal les animaux qui vivent sur la terre d’avec ceux qui demeurent
premier rang ; par exemple, il donnera la préférence dans l’ordre des animaux au cheval, au chien, au bœuf, etc. Ensuite il s’o
s, et qui n’est que provisoire, Buffon ne va donc classer d’abord les animaux et les êtres de la nature que selon leurs rapport
et le mode de formation de ce globe terrestre, théâtre de la vie des animaux et de la végétation des plantes ; il cherchait, d
hode qu’il avait annoncée, Buffon y donnait l’histoire des principaux animaux domestiques, le cheval, l’âne, le bœuf, et il la
et il la faisait précéder par un admirable Discours sur la nature des animaux comparée avec celle de l’homme. Il y montre le bi
ouvent. Buffon ne voudrait pas réduire l’homme au bonheur stupide des animaux , mais il voudrait l’élever par la raison à un éta
vues qui sont d’une raison profonde et définitive48. Comme peintre d’ animaux , il n’a rien fait de plus noble, de plus majestue
44 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
. Peut-être que la vitesse plus grande avec laquelle se modifient les animaux terrestres, et en général les animaux très élevés
avec laquelle se modifient les animaux terrestres, et en général les animaux très élevés dans l’échelle de la nature, en compa
s animaux très élevés dans l’échelle de la nature, en comparaison des animaux aquatiques et des organismes inférieurs, peut s’e
oit que, de nos jours, les insectes, en harassant continuellement ces animaux , les affaiblissent au point d’empêcher leur accro
inction ; et nous savons d’autre part qu’il en a été de même pour les animaux qui ont été détruits par l’homme, soit dans une c
on ait en aucune façon un sens chronologique précis. Car, si tous les animaux marins qui vivent actuellement en Europe, joints
re des années, puisqu’elle comprend toute l’époque glaciaire ; si ces animaux marins, dis-je, étaient comparés avec ceux qui vi
s, mais qu’elles dépendent des lois générales qui gouvernent le règne animal tout entier. » On doit à M. Barrande d’autres con
es empruntés à notre grand paléontologiste Owen, montrant comment les animaux éteints se placent naturellement entre des groupe
matière, affirme que les découvertes de chaque jour prouvent que les animaux paléozoïques, bien qu’appartenant aux mêmes ordre
ette proposition est de vérité générale ; car, çà et là, on trouve un animal vivant, tel que le Lépidosirène, qui par ses affi
ée, n’en seraient pas moins ainsi placés très haut dans l’échelle des animaux invertébrés en vertu du plus décisif de tous les
si, par exemple, nous comptons aujourd’hui cinquante mille espèces d’ animaux vertébrés, et si nous savons qu’à une époque anté
té occupées par les indigènes, nous pouvons présumer que, si tous les animaux et toutes les plantes de la Grande-Bretagne étaie
ais s’emparer de stations aujourd’hui occupées par nos plantes ou nos animaux indigènes. À ce point de vue, les productions de
u prévoir ce résultat144. M. Agassiz insiste fortement sur ce que les animaux anciens ressemblent jusqu’à un certain point à l’
animaux anciens ressemblent jusqu’à un certain point à l’embryon des animaux de la même classe ; de sorte que la succession gé
, conservé par la nature, de l’état ancien et moins modifié de chaque animal . Une pareille loi peut être vraie, et cependant n
mes groupes ne le sont aujourd’hui, il serait inutile de chercher des animaux réunissant les caractères embryogéniques communs
aujourd’hui. On connaît des faits analogues dans la distribution des animaux marins. D’après la théorie de descendance modifié
e du monde. Si l’on pouvait arriver un jour à prouver que les anciens animaux ressemblent, jusqu’à un certain point, à l’embryo
nciens animaux ressemblent, jusqu’à un certain point, à l’embryon des animaux vivants de la même classe, le fait n’aurait rien
45 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
i que de la diversité des instincts et autres facultés psychiques des animaux dans la même classe. Je n’essayerai pas non plus
’aide de la réflexion et de l’habitude, lorsqu’il est accompli par un animal , surtout par un animal très jeune et sans aucune
t de l’habitude, lorsqu’il est accompli par un animal, surtout par un animal très jeune et sans aucune expérience, ou lorsqu’i
ainsi que l’exprime Pierre Huber, entre souvent en jeu, même chez les animaux placés très bas dans l’échelle de la nature. Fréd
e bien exclusif d’autres espèces. Parmi les exemples, à moi connus, d’ animaux qui, en apparence, accomplissent un acte quelconq
eul bien des Fourmis109. Mais, bien qu’il n’y ait aucune preuve qu’un animal quelconque accomplisse un acte exclusivement pour
par une sorte de contagion à la vue de la même crainte chez d’autres animaux . Ainsi que je l’ai établi autre part, la crainte
bli autre part, la crainte de l’homme s’acquiert peu à peu par divers animaux qui habitent des îles désertes, à mesure qu’ils e
s domestiques et leur origine. — Quelques observations faites sur les animaux domestiques tendent encore à prouver que les vari
n peuvent prendre dans les modifications des facultés mentales de ces animaux . On pourrait citer un nombre infini d’exemples cu
n’être que l’exagération de celle que prendrait tout naturellement l’ animal en se préparant à s’élancer sur sa proie : telle
tits des Lapins sauvages ; et, au contraire, il n’est peut-être pas d’ animal plus aisé à apprivoiser que les petits du Lapin d
considérables qui se sont effectués dans les facultés mentales de nos animaux familiers par le fait de la domestication. On ne
la Terre-de-Feu, où les sauvages ne possèdent aucune de ces espèces d’ animaux domestiques. Au contraire, combien est-il rare qu
l’ensemble de ces faits qu’à l’état domestique nos diverses espèces d’ animaux familiers ont perdu quelques-uns de leurs instinc
age : c’est d’abord l’instinct qui porte le Coucou et quelques autres animaux à déposer leurs œufs dans le nid d’autres espèces
et le maigre soient convenablement entremêlés dans la chair de leurs animaux , et lorsqu’un sujet remplissant cette condition e
encore un intérêt tout spécial en ce qu’ils démontrent que, parmi les animaux comme parmi les plantes, toute modification possi
émontrer brièvement dans ce chapitre que les facultés mentales de nos animaux domestiques sont variables et que ces variations
a que les instincts ne soient de la plus haute importance pour chaque animal . Je ne puis donc voir aucune difficulté à ce que,
is pour but exclusif le bien d’une espèce différente, mais que chaque animal fait tourner l’instinct des autres espèces à son
d’une manière complète, il pourrait donc leur être utile que certains animaux , par suite de quelques variations d’instincts, re
tous les autres auront été impitoyablement vendus ou tués. Comme ces animaux se multiplient très vite, les effets de l’accumul
rt ! Souvent, parce qu’on s’obstine à ne pas vouloir reconnaître à un animal l’ombre d’une ressemblance mentale avec nous, il
asse ou peut se passer dans le cerveau d’une Abeille ou de tout autre animal  ; nous ne pouvons donc en rien dire, surtout en r
en dire, surtout en rien assurer. Les phénomènes psychiques de la vie animale nous échappent complétement et nous échapperont p
e selon laquelle l’espèce tend à se multiplier. De sorte que plus les animaux s’élèvent dans l’échelle des intelligences, moins
46 (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »
eur de pantagruélisme. Je pourrais citer encore, dans ce genre-là, Un Animal dans la lune, l’Astrologue qui se laisse tomber d
Astrologue qui se laisse tomber dans un puits et l’Horoscope. Dans Un Animal dans la lune, l’anecdote est à peine un prétexte
fait-elle ? Selon eux, par nécessité, Sans passion, sans volonté : L’ animal se sent agité De mouvements que le vulgaire appel
, avec un parallélisme de métaphores et d’images entre la montre et l’ animal , entre les roues de la montre et les ressorts qui
ntre et les ressorts qui, selon les cartésiens, agissent et meuvent l’ animal . Tout cela, je n’ai pas besoin vraiment d’insiste
e vue. Par exemple, ce que je vous ai fait remarquer en souriant : L’ animal se sent agité De mouvements que le vulgaire appel
igences supérieures à nous, et que, de ces intelligences sublimes à l’ animal le plus bas dans l’échelle de l’animalité, il y a
y a l’intelligence du primitif ; plus bas, il y a l’intelligence des animaux supérieurs ; plus bas encore, il y a les intellig
es animaux supérieurs ; plus bas encore, il y a les intelligences des animaux placés tout à fait au dernier degré de l’animalit
alme, tel qu’ils doivent l’imaginer, de l’univers tout entier, où les animaux , bien plus, les végétaux causent ensemble, se que
de clameurs, l’univers semble s’acharner contre les êtres, contre les animaux et contre les végétaux ; l’orgueilleux est brisé
ente mais qui est inconsciente) règne dans le domaine du petit peuple animal qui a pour demeure ces blés qui font l’objet de t
ace, comme je le disais tout à l’heure, une anecdote de la petite vie animale , un peu douce, timorée, ou prudente ou imprudente
e invraisemblance des fables de La Fontaine sur certains caractères d’ animaux et surtout sur certaines associations d’animaux :
certains caractères d’animaux et surtout sur certaines associations d’ animaux  : le lion associé avec la génisse, avec la brebis
inalités essentielles, c’est le sentiment de la nature et l’amour des animaux . Le sentiment de la nature, je n’insisterai plus
Fontaine lui-même. Et puis, La Fontaine a eu ce grand amour pour les animaux qui était, lui, tout à fait une excentricité, une
ment, une excellente influence morale. Car, remarquez-le, l’amour des animaux est quasi le seul amour désintéressé que l’humani
s que tous ont un mélange d’intérêt. Mais quand il s’agit d’aimer les animaux  et j’ajoute les vieillards… les vieillards pauvr
47 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
surface du cerveau. Or, lui répond M. Flourens, on peut enlever à un animal , soit par devant, soit par derrière, soit par côt
ar exemple, fait observer qu’à mesure que l’on descend de l’homme aux animaux inférieurs, ce ne sont pas les parties antérieure
les postérieures, celles-là précisément où Gall localise les facultés animales . Pour répondre à cette difficulté, les phrénologu
lté doit disparaître avec eux ; par conséquent les instincts purement animaux doivent disparaître ou être plus faibles chez les
tres. Nous avons vu que, suivant M. Flourens, on peut enlever dans un animal une partie considérable du cerveau sans qu’aucune
i une saillie très-frappante chez les femmes et chez les femelles des animaux . M. Lélut a trouvé cette saillie sur un grand nom
cette saillie sur un grand nombre de crânes de voleurs, et, parmi les animaux , indifféremment chez le mâle et la femelle. Ou sa
la destruction des végétaux peut très-bien être assimilée à celle des animaux  : il n’y a donc rien d’étonnant à ce que l’organe
obes olfactifs, qui manquent chez l’homme, mais qui existent chez les animaux , sont liés au sens de l’odorat. Enfin les hémisph
mment de grandes différences dans les instincts et les habitudes de l’ animal . Même chez l’homme, certains talents très circons
48 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Julliart » pp. 176-177
leil et de la lune, dessiner un pâtre, et autour de ce pâtre quelques animaux  ? Et vous ne songez pas que ces arbres doivent êt
une imagination pittoresque et féconde ; les figures intéresser, les animaux être vrais ; et que chacune de ces choses n’est r
érité surprenante, est un très-mauvais tableau ; qu’un paysage où les animaux et les autres figures sont maltraités, est un trè
s, envoyez le bûcheron à la forêt, embusquez le chasseur, ramenez les animaux sauvages des campagnes vers leurs demeures, arrêt
la ville le paysan avec son cheval chargé de denrées, faites tomber l’ animal surchargé, occupez autour le paysan et sa femme à
49 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
rrait pas ramener la surprise à une sorte d’effroi. En fait, chez les animaux inférieurs, l’étonnement n’est guère que de l’eff
ncore approfondie est tenue jusqu’à nouvel ordre pour un danger ; les animaux n’ont commencé par être ni des contemplateurs cur
ont représenté la contraction des sourcils comme un mouvement que les animaux trouvèrent originairement avantageux dans le comb
ez l’homme, faute d’usage sans doute, la mobilité qu’ils ont chez les animaux , auxquels ils sont d’une grande utilité. Chez le
chercher par quels mouvements se traduiront plaisirs et douleurs. Les animaux les plus rudimentaires, voisins de la vie puremen
onsidérons quels états de sensibilité devaient correspondre, chez les animaux rudimentaires, aux divers modes d’activité généra
et ont leur vie propre au milieu de la vie collective : si on coupe l’ animal en plusieurs parties, ces diverses parties contin
e à posséder sensibilité et appétit. Quand une blessure est faite à l’ animal , elle est ressentie à des degrés divers par tous
se, et la réaction se propage aussi de segments en segments. Chez les animaux supérieurs, sortes d’états très centralisés, la c
’antithèse. Certains états de l’esprit, dit Darwin, entraînent chez l’ animal certains actes habituels qui sont utiles à l’entr
agressifs ; quand se produit un état d’esprit directement inverse, l’ animal accomplit instinctivement et par antithèse les ac
est la différence de tempérament et de caractère moral entre les deux animaux qui associe à des nuances de sentiments différent
mari et femme, se développer une certaine ressemblance de visage. Les animaux , qui résistent moins que l’homme à leurs passions
lion. La nature humaine, dit Maudsley, contient et renferme la nature animale  ; le cerveau d’une brute habite dans le cerveau h
nnes les traits du visage trahissent l’espèce à laquelle appartient l’ animal intérieur. Les diverses races d’hommes offrent pa
ssociation purement mécanique. Une même cause, agissant sur plusieurs animaux à la fois, leur fait par exemple pousser un même
r dans des liens de sympathie non seulement tous les hommes, mais les animaux , les plantes, les objets même qu’on prétend être
suiv. de la traduction Burdeau. 57. Les pleurs sont rares chez les animaux  ; cependant ils s’y produisent parfois. L’éléphan
, a d’abord poussé des cris aigus, comme les petits de la plupart des animaux , en partie pour appeler ses parents à son aide, e
instinctifs. 58. Pourquoi, dans la terreur, les poils ou plumes des animaux se hérissent-ils ainsi ? « Ce phénomène, prétend
des mêmes émotions (terreur extrême) qui font hérisser les poils des animaux placés aux derniers échelons de l’ordre auquel l’
50 (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »
se met à écrire, c’est le modèle des bons contes. Il fait parler les animaux , les arbres, les pierres… » Nous avons le témoig
des petits et des humbles, et ce qu’il a eu encore, c’est l’amour des animaux , par suite, je crois, de son amour pour les petit
parler encore du Bûcheron et Mercure, de la Mort et le Bûcheron, des Animaux malades de la peste, du Paysan du Danube surtout.
l’Ane et le petit Chien, mais il l’a toujours représenté comme un bon animal sacrifié, maltraité, opprimé, et il a exercé sur
n parlant de l’âne. Je vous ferai remarquer que toute cette fable les Animaux malades de la peste, c’est, non pas la glorificat
de la peste, c’est, non pas la glorification de l’âne, car le pauvre animal y joue encore un rôle un peu sot ; il est trop ca
nt à se trouver coupable, et c’est précisément le cas de notre pauvre animal  ; mais c’est la vérité que la sympathie du lecteu
érité que la sympathie du lecteur se porte tout entière sur ce pauvre animal opprimé. La Fontaine a donc aimé les humbles, les
de sa passion pour les petits et les opprimés, qu’il a tant aimé les animaux , je le crois ; j’en suis sûr puisqu’il le dit, ca
ui qui, en plein dix-septième siècle, a fait deux plaidoyers pour les animaux  ; l’un que je réserve pour plus tard, car c’est d
. Seulement je réserve celui-ci. Mais le véritable plaidoyer pour les animaux opprimés par l’homme, pour les animaux souffrant
e véritable plaidoyer pour les animaux opprimés par l’homme, pour les animaux souffrant de la domination souvent rigoureuse, qu
La Fontaine, toutes les créatures, même les créatures au-dessous de l’ animal  ; les arbres et les plantes sont devenus, chez mo
njustes, oui, il est certain qu’ils ont des leçons à nous donner. Les animaux pourraient nous apprendre que nous sommes insensé
ient nous apprendre que nous sommes insensés, que nous sommes le seul animal sur la terre qui devienne fou. Eux ne deviennent
avons trop tirée dans tous les sens… Donc La Fontaine savait que les animaux , non seulement étaient nos frères inférieurs pour
51 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
hez l’homme adulte et civilisé : les sauvages sont irrités, comme les animaux , par la vue d’un rouge éclatant ; le son énergiqu
chet ne compare donc pas les objets sous les mêmes rapports. Chez les animaux les plus primitifs, rien n’indique qu’il y eût de
uleur. Ces organes se sont formés peu à peu parce qu’il est utile à l’ animal d’être averti avant d’être blessé : il en est rés
re averti avant d’être blessé : il en est résulté un avantage sur les animaux doués de systèmes d’avertissement moins rapides.
non satisfaites, le plaisir, les tendances satisfaites. Même chez les animaux rudimentaires et primitifs, le mouvement a existé
direction et une sorte de tension. Nous trouvons donc, chez tous les animaux , une organisation et un fonctionnement plus ou mo
i la vie de son espèce. De la même manière, quand quelque partie d’un animal , comme le cœur d’un vertébré, a des fonctions con
en son œuvre ; mais, quand il commence à être malade ou désintégré, l’ animal ne peut, par aucun mouvement volontaire, rien fai
le sentir est intimement associé au côté volontaire ou, comme on dit, animal de notre organisation, par opposition au côté aut
plaisir apparaissent sous des formes de plus en plus nettes chez les animaux , à mesure que leur organisation même se perfectio
ur l’homme une douleur intolérable est à peine une gêne pour certains animaux . » Des papillons cloués sur le liège vivent plus
rt, on enlève son cœur et ses viscères, et pendant plusieurs heures l’ animal privé de cœur, de sang et d’entrailles, se débat,
52 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 15, le pouvoir de l’air sur le corps humain prouvé par le caractere des nations » pp. 252-276
je viens de rapporter, il en est des hommes comme des plantes et des animaux . Or, les qualitez des plantes ne dépendent pas au
’on a tiré la graine, que du lieu où l’on l’a semée, les qualitez des animaux dépendent moins de leur origine que du païs où il
a liqueur qu’il donnoit dans son premier terroir. Il est vrai que les animaux ne tiennent point au sol de la terre comme les ar
comme les plantes ; mais d’autant que c’est l’air qui fait vivre les animaux , et que c’est la terre qui les nourrit, leurs qua
rapporter des circonstances convaincantes. Ainsi que les hommes, les animaux prennent une taille et une conformation different
ntilles sont petits, malfaits, et ils n’ont que le courage des nobles animaux dont ils descendent, s’il est permis de s’expliqu
connu même en Europe. Il est des païs où le cheval est communément un animal doux qui se laisse conduire à des enfans. En d’au
En d’autres païs, comme dans le roïaume de Naples, il est presque un animal féroce duquel il faut se garder avec attention. L
dans leur païs qu’ils ne le sont dans le nôtre. Enfin la plûpart des animaux n’engendrent plus dès qu’ils sont transportez sou
53 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »
toire de NMolo Diâra la crapule. — Les présents des faro, etc.)43 L’ animal qui excrète de l’or — Voir Ntyi le menteur (M. Tr
géant. — Cf. Amatelenga et Der junge Riese (Grimm). La capture de l’ animal cornu, grâce à une ruse qui l’amène à enfoncer se
— Cf. La nyinkona et Knuppel aus dem Sack (Grimm et Bechstein). Les animaux parias qui associent leur misère pour en diminuer
n 3 goldene Haaren. Le remède indiqué à un blessé, par l’entretien d’ animaux qui ne soupçonnent pas sa présence. Cf. Déro et s
océdé commun aux littératures germanique et indigène. Le langage des animaux devenu intelligible grâce a un aliment-talisman.
guette magique 56. Voir : Les obligés ingrats de Ngouala. Les petits animaux transformés en chevaux. Voir : Les jumeaux de la
n du guinnârou et L’adroite princesse (Mme d’Aulnoy). La feinte d’un animal pour déjouer les invites doucereuses d’un ennemi
génie sacrifiée à Neptune, etc. La transformation d’êtres humains en animaux inconnus jusqu’alors et, par suite, l’origine de
onnus jusqu’alors et, par suite, l’origine de cette nouvelle espèce d’ animaux — L’explication de particularités physiques d’aut
(B.-F. op. cit) et Timon le misanthrope. Le musicien qui attire les animaux par lecharme de son instrument. — Cf. Farang Nabo
ticières. — Voir : Le châtiment de la diâto — La lionne coiffeuse. Un animal de brousse ou un guinné se changeant en femme pou
l’arme dans sa plaie et menant ainsi le chasseur jusqu’au village des animaux . — V. D’où vient le soleil et (contes des Gow) Sa
aux magiciennes des 1001 nuits, changeant, d’un geste, les hommes en animaux dans le but de leur nuire. Ce thème est pourtant
’exécution serait prouvée par la présentation des organes de certains animaux , comme on le voit dans Geneviève de Brabant, Cama
54 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « La Fontaine. » pp. 518-536
stré son siècle : Le Savetier et le Financier, disait Voltaire, Les  Animaux malades de la peste, Le Meunier, son Fils et l’Ân
it si simple, que dans la conversation il n’était guère au-dessus des animaux qu’il faisait parler… L’abeille est admirable, ma
ée satirique, est le Roman de Renart avec ses diverses branches ; les animaux divers y figurent comme des personnages distincts
, avec son second recueil, au VIIe livre qui s’ouvre par la fable des Animaux malades de la peste. Le poète, dans sa préface, r
e La Tête et la Queue du Serpent. La fable qui clôt le livre VIIe, Un animal dans la Lune, nous révèle chez La Fontaine une fa
s comme un parfum de bruyère et de thym. À la fin de cette fable d’Un animal dans la Lune, La Fontaine célèbre le bonheur de l
flatter le peuple, ce peuple d’Athènes qu’il appelle quelque part l’«  animal aux têtes frivoles ». Je n’ai pas ici la prétenti
l’oreille ni sur la page, me rebutaient. D’ailleurs, ces histoires d’ animaux qui parlent, qui se font des leçons, qui se moque
’homme, n’oublie jamais non plus que l’homme n’est que le premier des animaux . On opposera peut-être à mon explication que Bern
perdre dans le raffiné des sentiments. Il avait beaucoup observé les animaux , et il s’était accoutumé à ne voir en eux qu’une
des hommes, elles seraient encore pour moi un supplément à celle des animaux . » Lamartine, tout en tenant beaucoup de Bernardi
55 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
ligence, tout cela constitue un monde à part, mais qui sort de la vie animale , qui y plonge ses racines et en est comme l’efflo
oute une série d’actions manifestées par les diverses tribus du règne animal , de telle façon qu’il soit impossible de dire à u
isonnables que celles d’un petit écolier ; si de là nous arrivons aux animaux domestiques ; puis des quadrupèdes les plus sagac
ns complexes ; si de là nous en venons à l’action réflexe et « si des animaux chez qui cette action implique l’irritation d’un
la contraction d’un muscle, nous descendons encore plus bas chez les animaux dépourvus de système nerveux et musculaire, et qu
ivalis, la cellule parasite qui cause la petite vérole, la grégarine, animal monocellulaire, qui habite les intestins de certa
mollusques articulés, aux vertébrés qui habitent l’eau, et de là aux animaux les plus élevés qui habitent un milieu plus raréf
dre supérieur de correspondance dans le temps, qui est impossible aux animaux inférieurs, qui n’existe qu’à l’état vague chez l
sible aux animaux inférieurs, qui n’existe qu’à l’état vague chez les animaux supérieurs, et qui ne se trouve sous une forme pr
en place, selon que varie la quantité des racines, des insectes, des animaux sauvages, une année est la plus longue période à
correspondances parcourt tous les degrés possibles, depuis celle de l’ animal poursuivi, qui s’enfuit à son terrier, jusqu’à ce
psychique, après l’avoir vue sortir peu à peu de la vie organique et animale et constituer un ordre de faits assez vaste pour
opre ; par suite, les changements psychiques qui se produisent chez l’ animal se localisent simultanément, dans les diverses pa
our quelques-unes, comme le temps, l’espace, dans tous les organismes animaux dont dérivent les organismes humains, suivant la
onnement du particulier au particulier qui est celui des enfants, des animaux domestiques et, en général, des mammifères supéri
e savant en aperçoit des centaines, des milliers, là où l’enfant et l’ animal n’en voient qu’un petit nombre. Il n’y a donc qu’
nt du particulier au particulier », qui est propre aux enfants et aux animaux supérieurs. On peut résumer toute l’étude du rais
t ce mot, non dans le sens humain, mais dans un plus large) pour tout animal qui possède quelque faculté de sentir ; parce que
sentir ; parce que, en général, toutes les parties du corps de chaque animal peuvent le connaître ; parce qu’il est commun à t
s, à toute leur surface. Il est toujours présent, en ce sens que tout animal , ou au moins tout animal terrestre, y est sujet d
Il est toujours présent, en ce sens que tout animal, ou au moins tout animal terrestre, y est sujet durant toute son existence
restre, y est sujet durant toute son existence. Si nous exceptons ces animaux très inférieurs qui ne donnent aucune réponse vis
e et sensible, considérée comme un tout progressif ; qu’apprécie tout animal supérieur dans le cours de son développement ; qu
ce ont été écrites d’avance dans les préordinations de l’organisation animale . » P. 303. 148. Special synthesis, ch. viii, §
56 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
ait pas être notre confusion, maintenant, si nous nous comparions à l’ animal sur ce point ! Très probablement l’animal ignore
si nous nous comparions à l’animal sur ce point ! Très probablement l’ animal ignore la superstition. Nous ne savons guère ce q
es et par des actes, nous serions bien avertis par quelque signe si l’ animal était capable de religiosité. Force nous est donc
entalité individuelle ? Comment la nature, en faisant de l’homme un «  animal politique », aurait-elle disposé les intelligence
t culminant aux extrémités des deux principales lignes de l’évolution animale , devront ainsi être pris l’un dans l’autre, avant
ture est d’ordre religieux. Commençons par le cas le plus simple. Les animaux ne savent pas qu’ils doivent mourir. Sans doute i
représentée à l’esprit et non pas simplement jouée par le corps. Tel animal « fera le mort » pour échapper à un ennemi ; mais
nt appelle le mouvement. On a cru trouver des cas de suicide chez les animaux  ; a supposer qu’on ne se soit pas trompé, la dist
autre chose imaginer l’état qui s’ensuivra. Mais admettons même que l’ animal ait l’idée de la mort. Il ne se représente certai
e. Il faudrait pour cela une série d’observations faites sur d’autres animaux , puis une synthèse, enfin un travail de généralis
ralisation qui offre déjà un caractère scientifique. A supposer que l’ animal pût esquisser un tel effort, ce serait pour quelq
porte à l’imprévu et n’introduit-elle pas le sentiment du risque ? L’ animal est sûr de lui-même. Entre le but et l’acte, rien
omme il arrive quand l’abeille construit sa ruche, c’est un but que l’ animal ignore ; il ne voit que l’objet immédiat, et l’él
sait pas si elle touchera le but ; il n’y a pas ici, comme lorsque l’ animal se précipite sur sa proie, continuité entre le ge
t dangereux, l’indigène s’abstient comme nous d’entrer dans l’eau : l’ animal lui fait alors peur, avec ou sans maléfice. Il n’
générale, la frayeur est utile, comme tous les autres sentiments. Un animal inaccessible à la crainte ne saurait pas fuir ni
ivants, et la psychologie dans la biologie. Considérons, en effet, un animal autre que l’homme. Il use de tout ce qui peut le
s’arrêter à une étape intermédiaire. Nous voulons parler du culte des animaux , si répandu dans l’humanité d’autrefois que certa
bout dans l’ancienne Égypte. Parfois le dieu qui a émergé de la forme animale refuse de l’abandonner tout à fait ; à son corps
bandonner tout à fait ; à son corps d’homme il superposera une tête d’ animal . Tout cela nous surprend aujourd’hui. C’est surto
e procurait à l’homme supportaient mal la comparaison avec ceux que l’ animal tenait de la nature. La réflexion même, qui est l
blesse, car elle est source d’indécision, tandis que la réaction de l’ animal , quand elle est proprement instinctive, est imméd
t sûre. Il n’est pas jusqu’à l’incapacité de parler qui n’ait servi l’ animal en l’auréolant de mystère. Son silence peut d’ail
ous. Tout cela explique que l’humanité n’ait pas répugné au culte des animaux . Mais pourquoi y est-elle venue ? On remarquera q
remarquera que c’est en raison d’une propriété caractéristique que l’ animal est adoré. Dans l’ancienne Égypte, le taureau fig
s petits, maternité. Or, nous ne comprendrions certainement pas que l’ animal fût devenu l’objet d’un culte si l’homme avait co
s qualités : ces qualités semblaient se présenter à l’état pur chez l’ animal , dont l’activité est simple, tout d’une pièce, or
èce, orientée en apparence dans une seule direction. L’adoration de l’ animal n’a donc pas été la religion primitive ; mais, au
e celle-ci, on avait le choix entre le culte des esprits et celui des animaux . En même temps que la nature de l’animal semble s
te des esprits et celui des animaux. En même temps que la nature de l’ animal semble se concentrer en une qualité unique, on di
omme consiste à le distinguer des autres hommes ; mais reconnaître un animal est ordinairement se rendre compte de l’espèce à
andis qu’elle les laisse presque toujours échapper dans le second. Un animal a donc beau être du concret et de l’individuel, i
comme nous venons de le voir, explique en grande partie le culte des animaux . La seconde ferait comprendre dans une certaine m
de la zoolâtrie, il implique néanmoins que l’homme traite une espèce animale , ou même végétale, parfois un simple objet inanim
er à de la religion. Prenons le cas le plus fréquent : il s’agit d’un animal , le rat ou le kangourou, par exemple, qui sert de
t être conduit par nos principes. Qu’un clan soit dit être tel ou tel animal , il n’y a rien à tirer de là ; mais que deux clan
ux clans compris dans une même tribu doivent nécessairement être deux animaux différents, c’est beaucoup plus instructif. Suppo
e imprégné de science et de philosophie ? Les traits individuels d’un animal ne frappant pas l’attention, l’animal est perçu,
e ? Les traits individuels d’un animal ne frappant pas l’attention, l’ animal est perçu, disions-nous, comme un genre. Pour exp
eux espèces différentes, on donnera alors à l’un des deux le nom d’un animal , à l’autre celui d’un autre. Chacun de ces noms,
à la même espèce. Lors donc qu’ils déclarent constituer deux espèces animales , ce n’est pas sur l’animalité, c’est sur la duali
non, l’on ne s’expliquerait pas que l’offrande ait nécessairement été animale ou végétale, presque toujours animale. D’abord, o
offrande ait nécessairement été animale ou végétale, presque toujours animale . D’abord, on s’accorde généralement à voir les or
nature avait assignée à la religion. Magie, culte des esprits ou des animaux , adoration des dieux, mythologie, superstitions d
rend un à un. Mais l’ensemble en est fort simple. L’homme est le seul animal dont l’action soit mal assurée, qui hésite et tât
te de la nature s’épanouit dans une tranquillité parfaite. Plantes et animaux ont beau être livrés à tous les hasards ; ils ne
qui l’a mise au bout de l’une des deux grandes lignes de l’évolution animale pour faire pendant à l’instinct le plus parfait,
s grandes lignes de l’évolution biologique, font pendant aux sociétés animales les plus parfaites, situées à l’extrémité de l’au
humaines un rôle symétrique de celui de l’instinct dans ces sociétés animales . Notre seconde remarque, dont nous pourrions nous
57 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Bachelier  » pp. 147-148
age et de bergerie ; et puis des chèvres, des brebis, des chiens, des animaux , qu’on ne reconnaît point. Une exagération qui ti
nvulsé, strapassé. Mon ami Bachelier, retournez à vos fleurs et à vos animaux . Si vous différez, vous oublierez de faire des fl
animaux. Si vous différez, vous oublierez de faire des fleurs et des animaux , et vous n’apprendrez point à faire de l’histoire
un grand tableau en encaustique qu’il a réduit et mis à l’huile. Les animaux sont bien, et le paysage a de la grandeur et de l
58 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
entière, mais non pas l’âme humaine  qu’il donne une certaine âme aux animaux , une âme imparfaite et grossière, inférieure à la
ur les végétaux, pour les plantes ; une âme sensitive, voilà pour les animaux  ; une âme raisonnable, voilà pour l’homme. Par co
contre le machinisme des bêtes), il est pris entre cette idée que les animaux ont un esprit, que les animaux ont une âme, et ce
, il est pris entre cette idée que les animaux ont un esprit, que les animaux ont une âme, et cette autre idée qu’il est très d
du plomb ? Je rendrais mon ouvrage… Il se voit fabriquant l’âme des animaux  ; il est charmant… … Je rendrais mon ouvrage Cap
mmes, Sages, fous, enfants, idiots, Hôtes de l’univers, sous le nom d’ animaux  ; L’autre, encore une autre âme, entre nous et le
es distinctions qui lui permettent de dire qu’il y a une âme chez les animaux , mais qui n’est pas capable d’éternité ; qu’il y
s verrez pourquoi. On trouve exactement la même constatation dans les Animaux malades de la peste. Ce sont les plus forts, c’es
ts, parce qu’il est un imbécile. Il n’est pas permis, dans la société animale , et évidemment La Fontaine songe à la société hum
e, le rusé, l’adroit et le flatteur qui l’emporte là où l’Alceste des animaux , je veux dire l’ours, a perdu complètement la par
peut-être ce que La Fontaine a le plus recommandé au monde. Tous ces animaux qui tombent dans une disgrâce — presque tous du m
, le mot de passe, elle lui avait dit d’exiger le mot d’ordre de tout animal qui frapperait à la porte, et ce mot d’ordre étai
croit qu’il en fera bien autant et reste empêtré dans la toison de l’ animal  C’est encore de la prudence, de la prévoyance, d
59 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
muler dans la direction qui nous plaît. Nous adaptons ainsi, soit les animaux , soit les plantes, à notre propre utilité ou même
ement par le calcul, mais par la prompte multiplication de beaucoup d’ animaux ou de plantes pendant une suite de certaines sais
éger que soit ce perfectionnement, fera pencher la balance. Parmi les animaux chez lesquels les sexes sont distincts, il y a le
i ont même les yeux recouverts de peau ; ou enfin lorsqu’on songe aux animaux qui habitent les cavernes ténébreuses d’Europe ou
comprendre pourquoi la nature se meut pas à pas, en dotant différents animaux de la même classe de leurs différents instincts.
s, et qu’un grand nombre soient une cause de souffrance pour d’autres animaux . Si les espèces sont seulement des variétés perma
re elles leur sont particulières. Nous voyons clairement pourquoi des animaux incapables de traverser de larges bras de mer, te
. Cette loi est manifeste dans presque toutes les plantes et tous les animaux de l’archipel des Galapagos, de Juan Fernandez et
que, qui sont liés de la manière la plus frappante aux plantes et aux animaux de terres américaines voisines ; tandis que les p
ncive de sa mâchoire supérieure : or nous pouvons admettre que chez l’ animal adulte les dents se sont résorbées pendant un cer
produit un seul individu ou plusieurs ? Le nombre infini des espèces animales ou végétales ont-elles été créées à l’état d’œuf
prenne tous les membres d’une même classe. Je pense que tout le règne animal est descendu de quatre ou cinq types primitifs to
uirait même un peu plus loin, c’est-à-dire à la croyance que tous les animaux et toutes les plantes descendent d’un seul protot
un même poison affecte souvent de la même manière les plantes et les animaux  ; de même, le poison sécrété par le Cynips produi
deux divisions principales du monde organique, c’est-à-dire le règne animal et le règne végétal, nous voyons que certaines fo
e, avec divergence de caractères, il ne semble pas incroyable que les animaux et les plantes se soient formés de quelque forme
dut ainsi s’animaliser et un autre se végétaliser. Dans ces groupes d’ animaux et de végétaux, à l’état naissant et encore inter
éralement les degrés les plus élevés des principales classes du règne animal . On dirait qu’une fois le corps parvenu à ses der
60 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
l n’y a pas connaissance de leurs positions relatives ». Voilà donc l’ animal et l’enfant, pour acquérir la notion vague d’exte
osé des ennemis qui cherchent eux-mêmes à faire de vous leur proie. L’ animal , sa proie, l’ennemi qu’il craint, tout cela se me
la proie, c’est le mouvement qui révèle aussi l’ennemi. Il faut que l’ animal devienne habile à discerner le mouvement et qu’il
ui-ci a montré par de nombreux exemples que, tout le long de la série animale , le mouvement est la qualité par laquelle les ani
ong de la série animale, le mouvement est la qualité par laquelle les animaux attirent le plus aisément l’attention d’autres an
r laquelle les animaux attirent le plus aisément l’attention d’autres animaux . Pourquoi l’animal qui a peur semble-t-il « faire
ux attirent le plus aisément l’attention d’autres animaux. Pourquoi l’ animal qui a peur semble-t-il « faire le mort » ? En réa
pour ainsi dire, de milliers d’yeux fondus en un seul. Chez d’autres animaux , chaque œil est formé d’yeux encore séparés et à
r quelque chose à l’ensemble des conditions antécédentes : le premier animal venu distingue le mouvement qu’il exécute des mou
isément la profondeur. Sans connaître en rien les perpendiculaires, l’ animal et l’enfant arrivent à discerner les largeurs ou
ance en avant pour traverser des plans successifs, c’est l’appétit. L’ animal qui a faim, qui sent ou voit sa proie, et qui est
a proie est dans sa gueule, prise, enveloppée, mâchée en tous sens, l’ animal n’aura pas la conception abstraite de la surface
ondeur ont donc des caractères sensitifs particuliers, qui font que l’ animal les distingue tout de suite de la longueur et de
nt au sentiment de l’équilibre corporel, il est nécessaire à tous les animaux , et il enveloppe, sous une forme confuse, le disc
e forme confuse, le discernement des trois dimensions de l’étendue. L’ animal n’est pas une sphère dont tous les points seraien
e position est en moyenne normale et conserve le centre de gravité. L’ animal naît avec le besoin héréditaire de cette position
est clair que ces sensations différent selon les trois dimensions, l’ animal n’étant ni une simple ligne, ni une simple surfac
iorité, de juxtaposition, de continuité, de situation, de distance. L’ animal n’a point toutes ces notions ; ce qui ne l’empêch
quer que la perception même de l’étendue, et nous nous demandons si l’ animal a besoin de concevoir l’idée absolue de l’être po
61 (1925) Dissociations
sation, la sauvera de la tyrannie du scientisme dogmatique. Le bel animal Je me suis arrêté longtemps, l’autre jour, au
maki, de Madagascar, tout vêtu de velours noir brodé de blanc. Le bel animal  ! Et s’il était parmi nos ancêtres, par hasard, q
e partie la créature de notre désir, tandis que la beauté de certains animaux frappe directement notre sens esthétique. Les Gre
é la forme humaine pour lui donner un rang honorable parmi les formes animales et ils avaient commencé par la râcler de son vila
ue : un homme en caleçon et qui saute n’est pas nécessairement un bel animal . Le Maki me séduit davantage, bien qu’en sa quali
sa qualité de lémurien il marche à quatre pattes. La supériorité de l’ animal sera toujours qu’il n’a qu’à se présenter pour êt
mal il se donne pour n’être pas digne de beaucoup d’admiration ! L’ animal fou On a discuté ces temps derniers la questio
al fou On a discuté ces temps derniers la question de savoir si un animal pouvait devenir fou. Théoriquement, ce n’est pas
u et même une maladie de l’organisme réagissant sur le cerveau. Or, l’ animal qui a un cerveau peut avoir mal à ce cerveau, don
teint des mêmes troubles cérébraux que l’homme lui-même. Toutefois, l’ animal étant dépourvu d’imagination, cette folie doit pr
ns accentués. Il y aura toujours moins loin de la folie à la lucidité animale que de la folie à la lucidité humaine ; mais s’il
e démence font de l’homme des brutes, mais ce qui caractérise la bute animale et normale, c’est précisément l’ordre et l’activi
e et normale, c’est précisément l’ordre et l’activité dans l’ordre. L’ animal n’a pas beaucoup d’actes différents à sa disposit
r une brute est incapable de ne pas faire son devoir. Voyez comme les animaux s’en acquittent merveilleusement. Chez eux, le de
toujours contradictoire à la fonction, donc sujet à mille erreurs. L’ animal fou perd donc à la fois la notion de ses devoirs
ion de ses fonctions. La folie se réduit donc chez lui à l’idiotie. L’ animal idiot et l’homme idiot sont parfaitement identiqu
idiot sont parfaitement identiques et l’homme normal est peut-être un animal fou, tout simplement. Le chien qui parle No
ntestation, serait très longtemps à le reconnaître. Il veut entre les animaux et l’homme un fossé profond, si profond que les a
eut entre les animaux et l’homme un fossé profond, si profond que les animaux ne puissent le franchir. S’ils le franchissaient
avoir étudié les chevaux d’Eberfeld, s’est écrié : « C’est l’âme de l’ animal qui se révèle ! » Et vraiment, pourquoi pas ? À v
était capable de quelque spontanéité. Ce qui nous étonne, c’est qu’un animal puisse se servir d’une combinaison alphabétique,
parc d’huitres. Qui devinerait un semblable mécanisme à voir les deux animaux  ? Ces scènes sont prises dans de grands aquariums
logiques de la question ayant suffisamment indiqué que l’homme est un animal très ancien, un des plus anciens parmi les mammif
vot. On ne connaît pas encore toutes les ressources de la physiologie animale . Je dis animale parce que j’ai observé récemment
ît pas encore toutes les ressources de la physiologie animale. Je dis animale parce que j’ai observé récemment un véritable mir
use. Mais il paraît que les puissances célestes ne s’occupent pas des animaux et qu’il faut leur intervention pour qu’il y ait
pour qu’il y ait miracle. Elles n’agissent que sur l’imagination et l’ animal n’a pas d’imagination. L’homme en est abondamment
nt : il faut que cela finisse. Aidons-les, mais comment ? Procès d’ animaux Je lisais hier, en parcourant la collection d’
a collection d’un très ancien magazine, la liste de tous les procès d’ animaux connus alors (1883), mais les archives sans doute
Il n’était pas besoin de tant de cérémonies pour se débarrasser de l’ animal dangereux et l’on aurait pu sans scrupule s’éparg
onceptions, au fond très naturelles, qui mettaient sur le même plan l’ animal et l’homme. On les croyait également responsables
conseil général de la Meuse a décrété récemment que le moineau est un animal nuisible, oh ! nuisible à l’agriculture seulement
t beaucoup moins rigide qu’on ne le croit généralement. Il en est des animaux , en particulier des oiseaux, un peu comme de nous
62 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
à, dans l’antiquité, Galien avait fait beaucoup d’expériences sur les animaux , et il nous en a laissé d’assez exactes descripti
siècle, Spallanzani s’illustra par ses admirables expériences sur les animaux inférieurs. Enfin, vers la fin du siècle, Haller
entifique, car il l’a reproduit et développé dans la Préface du règne animal , morceau mémorable qui contient les grands princi
on essaye d’isoler lesphénomènes nombreux dont se compose la vie d’un animal un peu élevé dans l’échelle, un seul d’entre eux
cité atmosphérique. Cette indépendance est d’autant plus grande que l’ animal est plus élevé dans l’échelle des êtres vivants.
ns. A l’aide de l’expérimentation analytique, j’ai pu transformer des animaux à sang chaud en animaux à sang froid pour mieux é
mentation analytique, j’ai pu transformer des animaux à sang chaud en animaux à sang froid pour mieux étudier les propriétés de
en intermédiaire il s’est élevé du minéral au végétal, du végétal à l’ animal , de l’animal à l’homme, lorsqu’il passe du travai
ire il s’est élevé du minéral au végétal, du végétal à l’animal, de l’ animal à l’homme, lorsqu’il passe du travail chimique au
les constituent pas essentiellement. La nutrition ne s’opère dans un animal qu’avec accompagnement de phénomènes physiques et
ions, en un mot par tous les phénomènes qui lui sont communs avec les animaux , et qui sont régis par des lois quasi-mécaniques.
63 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »
utes les parties de la bouche et leur emploi. Si quelqu’une manque, l’ animal ne peut plus mâcher. Ainsi, pour que l’animal mâc
Si quelqu’une manque, l’animal ne peut plus mâcher. Ainsi, pour que l’ animal mâche, il faut qu’elles soient comme elles sont.
t. Mais si la mastication, la digestion ou la déglutition manquent, l’ animal ne peut plus se nourrir. Ainsi, pour que la nutri
plus se nourrir. Ainsi, pour que la nutrition se fasse, il faut que l’ animal puisse mâcher, avaler et digérer. Même remarque s
s le mot fonction, Pour savoir ce qu’est une nature, vous prendrez un animal , une plante, un minéral dont vous noterez les pro
es traductions ? Ayant considéré la vie d’un homme, d’un peuple, d’un animal , j’ai trouvé que le mot destinée me venait aux lè
traduisons par des quantités connues les inconnues de l’équation. « L’ animal digère. » Rien de plus clair que cette phrase ; n
suc des premières avec des éponges ou par des fistules, ou en tuant l’ animal . On l’étudié par des procédés chimiques. On le tr
bryogénie, l’anatomie microscopique, l’anatomie et la physiologie des animaux inférieurs. Ainsi les nouvelles compositions et d
64 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
ique. — En quoi l’intelligence humaine se distingue de l’intelligence animale . — Comment, chez l’enfant, les noms transmis devi
infinité d’actions, dans toutes celles par lesquelles un homme ou un animal fait couler un liquide dans sa bouche et dans son
trouvent toujours les mêmes. Il y a six mille ans, les plantes et les animaux de l’Égypte étaient pareils à ceux d’aujourd’hui 
ient pareils à ceux d’aujourd’hui ; plusieurs espèces de plantes et d’ animaux n’ont pas varié à travers les énormes intervalles
ent, et fait avec lui un couple qu’on appelle une loi. Ainsi, chez un animal quelconque, la présence des mamelles amène celle
 Par exemple, l’espèce est moins durable que le genre. Telle espèce d’ animaux , celle des mégalosauriens, a péri, après avoir oc
il est enchanté, il est doublement tenté de prononcer lui-même le son animal très frappant et tout nouveau dont il n’a encore
son entendu, on connaît les perroquets et plusieurs autres espèces d’ animaux imitateurs. Mais il y a ceci de particulier dans
même classe. En d’autres termes, des analogies qui ne frappent pas l’ animal frappent l’homme. — L’enfant dit oua-oua à propos
s terre-neuve de la rue. — Un peu plus tard, ce que ne fait jamais un animal , il dit oua-oua à propos d’un chien en carton qui
e très général et très abstrait. — Tout ce qui distingue l’homme de l’ animal , les races intelligentes des races bornées, les e
’agrandit ; elle était trop étroite, puisqu’elle ne contenait que des animaux terrestres, à quatre pieds, qui allaitent ; j’y f
ts, en divisions, l’énorme multitude des individus, toutes les formes animales , toutes les formes végétales, les cent vingt mill
ingt mille espèces de plantes, les deux cent soixante mille espèces d’ animaux , et, dans la plupart des cas, démêler le type rée
ication véritable. — Mais pour la plupart des espèces et des genres d’ animaux et de plantes, pour les familles végétales de Jus
imaginables, gardent leur ordre primordial. — Pareillement, chez les animaux , à travers toutes les diversités de structure et
s autour du soleil. Il y a en ce moment un certain nombre d’hommes, d’ animaux , de plantes qui vivent sur la terre. Depuis un an
65 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
nce quand elle en suit le développement progressif à travers la série animale . La psychologie comparée nous apprend que, plus u
s la série animale. La psychologie comparée nous apprend que, plus un animal est intelligent, plus il tend à réfléchir sur les
reliés entre eux par les mêmes rapports, de sorte que l’intelligence animale , quoiqu’elle ne forme pas de concepts proprement
igence humaine 77. Expliquer l’intelligence de l’homme par celle de l’ animal consiste donc simplement à développer en humain u
et à mesure que se constituait l’intelligence. Il est douteux que les animaux construits sur un autre plan que nous, un Mollusq
u et à revenir ainsi, en ligne droite, à son point de départ 80. Si l’ animal ne déduit pas explicitement, s’il ne forme pas ex
e des mêmes conditions la répétition du même fait. La conscience de l’ animal fait déjà ce travail, et, indépendamment de toute
n chlorophyllienne dans la plante et du système sensori-moteur chez l’ animal , amène la vie à des actes de plus en plus efficac
en vue d’une dépense instantanée efficace, comme celle qu’effectue l’ animal , quelque chose qui se fût écoulé sans elle. Elle
possible d’indétermination et de liberté. Comment s’y prend-il ?   Un animal élevé dans la série peut se représenter en gros,
de les combiner ensemble, le moment du déclanchement. La volonté d’un animal est d’autant plus efficace, d’autant plus intense
nciée de l’Amibe se manifestait cette propriété essentielle de la vie animale . L’Amibe se déforme dans des directions variables
nciation des parties localisera dans un système sensori-moteur chez l’ animal développé. Ne le faisant que d’une manière rudime
uxiliaires passent à des éléments moteurs de l’énergie à dépenser ; l’ animal indivisé se meut, et indivisé aussi se procure de
l s’assimile. Ainsi, qu’on se place en bas ou en haut de la série des animaux , on trouve toujours que la vie animale consiste 1
bas ou en haut de la série des animaux, on trouve toujours que la vie animale consiste 1° à se procurer une provision d’énergie
sine. Qui a fabriqué cet explosif ? L’aliment peut être la chair d’un animal qui se sera nourri d’animaux, et ainsi de suite ;
losif ? L’aliment peut être la chair d’un animal qui se sera nourri d’ animaux , et ainsi de suite ; mais, en fin de compte, c’es
’on aboutira. Lui seul recueille véritablement l’énergie solaire. Les animaux ne font que la lui emprunter, ou directement, ou
bone d’aller rejoindre son oxygène. De sorte que la vie tout entière, animale et végétale, dans ce qu’elle a d’essentiel, appar
nde scission qui dut s’effectuer fut celle des deux règnes végétal et animal , qui se trouvent ainsi être complémentaires l’un
que cependant un accord ait été établi entre eux. Ce n’est pas pour l’ animal que la plante accumule de l’énergie, c’est pour s
e locomotion et de déformation dont l’organisme dispose. Et, chez les animaux à système nerveux, elle est proportionnelle à la
ec les individus et surtout avec les espèces. Le système nerveux d’un animal dessine les lignes flexibles sur lesquelles son a
té de combiner des mouvements nouveaux est strictement limitée chez l’ animal le mieux doué, même chez le singe ? La caractéris
ale aussi, par conséquent, est la différence entre la conscience de l’ animal , même le plus intelligent, et la conscience humai
éelle : conscience est synonyme d’invention et de liberté. Or, chez l’ animal , l’invention n’est jamais qu’une variation sur le
r ou l’homme lui-même ou un être qui, moralement, lui ressemblât. Les animaux , si éloignés, si ennemis même qu’ils soient de no
ce privilégiée dans la nature, de tenir pour infinie la distance de l’ animal à l’homme ; — mais l’histoire de la vie est là, q
s vivants se tiennent, et tous cèdent à la même formidable poussée. L’ animal prend son point d’appui sur la plante, l’homme ch
ans l’Année biologique, 1898, p. 317. 92. Ed. Perrier, Les colonies animales , Paris, 1897 (2e éd.). 93. Delage, L’Hérédité,
66 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
ctes et de mouvements déjà accomplis antérieurement. Pourquoi, chez l’ animal , la perception ou représentation d’une proie évei
la première expérience : toutes les représentations et émotions de l’ animal poursuivant ou déchirant sa proie étaient accompa
ut, ces mouvements sont accompagnés d’un état de conscience sourde, l’ animal étant sensible ; et comme cet état de conscience
présents, qui est le premier de tous les mouvements attribuables à l’ animal et non purement mécaniques. J. Ward lui-même se c
ois moments du processus appétitif. Voici alors ce qui se passera. Un animal , sous l’influence des forces de tension accumulée
remier germe de la finalité appétitive, le premier but distinct qu’un animal a poursuivi avec une conscience plus ou moins vag
la peine sert à ce qu’on pourrait appeler l’éducation intérieure de l’ animal , mais qu’il ne lui apprend encore que fort peu de
A un troisième moment, la sélection fait de nouveaux progrès. Quand l’ animal souffre, il accomplit des mouvements irréguliers,
67 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre I. Roman de Renart et Fabliaux »
aux côtés de Noble le lion, roi, comme il est juste, de la féodalité animale . Ainsi chaque espèce est fortement individualisée
mpérament uniques. Ce n’est plus le lion, ni le loup, ni le goupil, l’ animal en soi, résidu incolore de multiples sensations q
eurs congénères anonymes dont le poème a besoin quelquefois, tous les animaux  ! que leurs noms individualisent, redeviennent de
racontaient les actions, les luttes, les méfaits et les malheurs des animaux  : de ces contes, dont les premiers éléments remon
qu’on pourrait appeler l’intrinsèque irréalité du sujet. La société d’ animaux qu’on nous présente est, par hypothèse, tout idéa
Noble, toutes les espèces vivent en paix : je veux dire qu’entre les animaux titrés de noms propres qui y sont assemblés, ne p
es luttes féodales. Ce sont des motifs humains, non leurs instincts d’ animaux , qui les rapprochent ou les brouillent. Ainsi Yse
que soit la fantaisie qui se joue dans l’invention de cette société d’ animaux , et quand elle n’aurait été créée que pour fourni
cassement vide. Mais surtout la mesure manque dans l’assimilation des animaux aux hommes. Bien peu de récits échappent à l’inco
gnification même à tout autre égard, très anciennement l’histoire des animaux n’a apparu aux narrateurs et aux auditeurs que co
68 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
osées pour expliquer les fonctions cérébrales, l’hypothèse de esprits animaux et l’hypothèse des libres vibratoires La première
et Bonnet, ont combiné les deux hypothèses en substituant aux esprits animaux un fluide plus général, qui obtient chaque jour p
us de crédit dans la science moderne l’éther. L’hypothèse des esprits animaux consistait à supposer que les nerfs sont de petit
mporte assez médiocrement ; si l’on considère, en effet, les esprits, animaux comme un fluide analogue aux fluides impondérable
ersant des corps qui nous paraissent parfaitement pleins. Les esprits animaux , ressuscités de nos jours sous le nom de fluide n
69 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251
artie des fruits que la terre produit, et ils abandonnent l’autre aux animaux , dont ils convertissent ensuite la chair en leur
s prouvent aussi que l’air est encore rempli d’une infinité de petits animaux et de leur semence. En voilà suffisamment pour co
celle des barometres et des thermometres. On remarque même dans les animaux les effets differens de l’action de l’air. Suivan
est agité, suivant qu’il est vif ou qu’il est pesant, il inspire aux animaux une gaïeté où il les jette dans une langueur que
s instrumens. Nous ne la sentons que par ses effets. Mais il est des animaux qui paroissent la connoître par sentiment. Ils ne
70 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poème des champs, par M. Calemard de Lafayette (suite et fin) »
ntinelles de Jupiter, et qui, invisibles, errent çà et là ». Tous les animaux , les poissons, les bêtes des forêts, les oiseaux,
oureurs ! peuple obscur des hameaux ! Et ces bons serviteurs, dociles animaux Que la main d’un enfant, sans rigueur, sans sévic
trait du taureau, du mezenc pur-sang, et qui rappelle les portraits d’ animaux au livre III des Géorgiques ( optima torvæ forma
us personnelle, pour ainsi dire, que celle de Virgile. Depuis que ces animaux ont été vus à Bethléem dans la crèche du divin En
ce sentiment d’affection et presque d’amitié, qui ne se borne pas aux animaux , mais qui se répand et s’épanche sur tout ce qui
u sur qui Junon sema les yeux d’Argus, pour le paon, ou L’aquatique animal , sauveur du Capitole, pour l’oie ; ce n’est pas
ur , et de ne s’être point résigné à appeler un chat un chat, mais L’ animal traître et doux, des souris destructeur ; ce n’e
t moi, un sentiment de femme, ce n’est pas un sentiment de poule. Les animaux qui gardent de leurs petits en bon nombre, après
71 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
intervention peut avoir agi aussi efficacement à l’égard des œufs des animaux d’eau douce les plus petits. D’autres causes ont
uer principalement la grande extension des plantes d’eau douce et des animaux lacustres ou fluviatiles inférieurs, soit que les
s ou moins, à la dispersion de leurs graines ou de leurs œufs par des animaux et surtout par des oiseaux aquatiques, doués d’un
qu’on pourrait citer. À Sainte-Hélène on croit que les plantes et les animaux naturalisés ont totalement ou du moins presque to
océanique il n’a pas été créé un nombre suffisant des plantes et des animaux les mieux adaptés aux conditions locales ; car l’
îles soient toutes particulièrement convenables à l’existence de tels animaux , car des Grenouilles ont été introduites à Madère
les s’y sont multipliées au point de devenir un fléau. Mais comme ces animaux , de même que leur frai, sont immédiatement tués p
core fini mes recherches ; mais jusqu’ici, à l’exception des quelques animaux domestiques que possèdent les indigènes, la Nouve
ts, les mammifères paraissent et disparaissent plus vite que d’autres animaux inférieurs. Ce qu’il y a de plus remarquable enco
mmifère ? D’après ma théorie, la question est vite résolue, car aucun animal terrestre ne peut être transporté accidentellemen
t presque en chacun de leurs caractères. Il en est de même des autres animaux et de presque toutes les plantes, ainsi que l’a m
entier. On constate encore une conséquence du même principe parmi les animaux aveugles qui habitent les cavernes de l’Amérique
iaire entre les classes primordiales, aujourd’hui inconnues, du règne animal et du règne végétal. Tout individu faisait ainsi
destinés à devenir plus tard de vraies plantes et les autres de vrais animaux  ; tandis que d’autre côté les formes libres ou fl
e pour de si grands changements, les quatre types principaux du règne animal , c’est-à-dire les rayonnés mous et gélatineux ou
72 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
luence de la période glaciaire sur la distribution des plantes et des animaux de l’époque actuelle. I. La distribution géogra
ne même espèce est parfaitement continue ; et lorsqu’une plante ou un animal habite deux points très éloignés l’un de l’autre
aire. La faculté d’émigrer à travers la mer est plus limitée chez les animaux terrestres qu’à l’égard de tous les autres êtres
onditions de vie sont cependant les mêmes, si bien qu’une multitude d’ animaux ou de plantes d’Europe se sont naturalisés en Amé
ont pu servir de lieu de relâche pour les plantes et pour beaucoup d’ animaux pendant leurs migrations. Dans les mers coralligè
oir de colons par les mêmes moyens. Sur vingt espèces de graines ou d’ animaux transportés dans une île, même beaucoup moins bie
endant la Période Glaciaire. — L’identité de beaucoup de plantes et d’ animaux qui vivent sur les sommets de chaînes de montagne
t tempérées des États-Unis se couvriront pareillement de plantes et d’ animaux arctiques, qui seront à peu près identiques à ceu
ve en effet ; car, si l’on compare les formes alpines de plantes et d’ animaux qui peuplent les différentes chaînes de montagnes
chaude, telle que l’ancien pliocène, un grand nombre de plantes et d’ animaux semblables habitaient les terres presque continue
presque continues qui environnent le pôle ; et que ces plantes et ces animaux , dans l’Ancien Monde comme dans le Nouveau, comme
effectuée déjà depuis de longs âges. À mesure que ces plantes et ces animaux émigrèrent vers le sud, ils durent se mélanger en
rage de Dana, que des Crustacés, quelques Poissons et quelques autres animaux marins d’espèces proche-alliées se trouvent, d’un
luence de la Période Glaciaire sur la distribution des plantes et des animaux de l’époque actuelle. — Mais revenons à notre suj
vers le sud jusqu’aux Pyrénées. Nous pouvons inférer de la présence d’ animaux gelés et de la végétation des montagnes que la Si
uelques faits parfaitement analogues à l’égard de la distribution des animaux terrestres. De même, dans les productions marines
mement longue, et lorsque nous nous souvenons que quelques plantes ou animaux naturalisés se sont répandus dans de vastes régio
tempérées de l’Australie. Comme on sait que beaucoup de plantes et d’ animaux des tropiques peuvent supporter un froid déjà ass
t de le dire158. Un nombre considérable de plantes, un petit nombre d’ animaux terrestres et quelques productions marines auraie
ogique, s’accommoder dans d’étroites stations, concurremment avec les animaux plus faibles et la végétation luxuriante que les
73 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
 variation accidentelle » conservée par « sélection ». Supposez qu’un animal ou une plante varient en couleur par l’effet de c
causes fortuites ; si la couleur nouvelle se trouve propre à cacher l’ animal et à empêcher ses ennemis, de le dévorer, cet « h
ux accident » opérera un triage, une sélection : il fera survivre les animaux ou les plantes qui auront eu la couleur la plus p
qui auront eu la couleur la plus propice. De même, dans le germe des animaux ou de l’homme, certaines petites particularités p
appeler du même nom des causes si différentes et de dire que les deux animaux doivent leur bon naturel à ce que Spencer appelle
é. Mais c’est une tentation qui n’est jamais venue à l’esprit d’aucun animal , fût-ce pour cette raison mécanique et physiologi
ier qui croirait que deux et deux font cent serait bientôt ruiné ; un animal qui croirait les effets sans causes ou la différe
sité d’une logique commune : c’est l’existence de la parole. Quand un animal est mordu par un autre, il tâche de le mordre à s
rdu par un autre, il tâche de le mordre à son tour ; voit-il un autre animal grincer des dents, il s’attend à être mordu et gr
a contradiction sinon par simple emprunt aux pierres, aux arbres, aux animaux , aux objets quelconques qui nous entourent et qui
remière fois, avait eu pour conséquence de faire cesser la douleur. L’ animal qui, devant le feu, se sera agité de manière à re
e celui qui semble indifférent. L’expérience, d’ailleurs, apprend à l’ animal que des changements qui paraissaient d’abord indi
qui paraissaient d’abord indifférents, comme la simple vue d’un autre animal , ont été suivis d’autres changements douloureux,
taire et motrice. Un son fort, une lumière subite font comme tomber l’ animal en arrêt : il est attentif, il attend : « Que va-
nce à chercher toujours quelque phénomène avant un autre phénomène. L’ animal regarde derrière un miroir pour voir ce qui s’y t
iome. C’est surtout dans nos rapports avec nos semblables et avec les animaux qu’elle est légitime et nécessaire, puisqu’elle e
74 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
langage. — Différence de l’intelligence humaine et de l’intelligence animale . VI. Passage des noms abstraits aux noms collecti
i constitue le triangle, et presque rigoureusement ce qui constitue l’ animal . Le triangle est une figure fermée par trois lign
, à la moindre insistance, se trouve scalène, isocèle ou rectangle. L’ animal est un corps organisé qui se nourrit, se reprodui
raites ; il n’était que général, il devient collectif. Considérons un animal quelconque, un chat par exemple. Comme tous les c
ous les chats se ressemblent fort et diffèrent beaucoup de nos autres animaux , nous avons aisément appris leur nom commun et re
s deux noms principaux qui lui fixent sa place dans la classification animale ou le remplacer par le nom de tous les caractères
nom de chat on pourrait mettre celui de chien, singe, crabe, et d’un animal quelconque, ou d’une plante quelconque, et aussi
lconque, ou d’une plante quelconque, et aussi d’un groupe quelconque, animal ou végétal, aussi large ou aussi étroit qu’on vou
75 (1767) Salon de 1767 « Peintures — [autres peintres] » pp. 317-320
elle n’est rien. Bachelier, fut autrefois bon peintre de fleurs et d’ animaux . Depuis qu’il s’est fait maître d’école il n’est
’école il n’est rien. Il y a dans nos maisons royales, des tableaux d’ animaux de cet artiste peints avec beaucoup de vigueur.
uleur et de la vérité. Il y a de bonnes choses d’elle en fleurs et en animaux . Machy. Bon peintre de bâtimens et de ruines mod
De La Porte. Pas sans mérite. Il y a quelques tableaux de fruits et d’ animaux qu’on n’est pas en droit de dédaigner. Bellengé.
76 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
s et les hafritt. — Les animaux-génies. — Conceptions différentes des animaux , personnages des contes et des animaux jouant un
— Conceptions différentes des animaux, personnages des contes et des animaux jouant un rôle dans les fables. — Aspect physique
-guinné Parmi les guinné, certains ont pour forme normale la forme animale . Il y a lieu de les distinguer de ceux qui ne pre
uma Siguinné ; l’hyène et le lion gardiens de la morale ; les enfants animaux de la reine des guinné (Hammat et Mandiaye) etc.,
pour devenir secourable (v. La femme enceinte). L’hyène n’est plus un animal grotesque, avide et couard mais un sage gardien d
s talismans (Binanmbé). Ce sont donc en réalité des guinné sous forme animale et non des animaux ayant la puissance surnaturell
bé). Ce sont donc en réalité des guinné sous forme animale et non des animaux ayant la puissance surnaturelle des guinné. As
les diverses parties du corps (Le procès funèbre de la bouche). Comme animaux fabuleux : le ouârasa, le mangeur d’hommes (Le pl
77 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
ode d’émersion de ces couches. Quelques-unes des nombreuses espèces d’ animaux qui vivent sur les côtes entre les limites des ha
nant, si l’on songe d’une part qu’une proportion énorme d’ossements d’ animaux tertiaires ont été découverts dans des cavernes o
n’est pas même bien établie pour toute l’Europe seulement. Parmi les animaux marins de toutes les classes, nous pouvons en tou
époque glaciaire, dans les limites de cette profondeur qui permet aux animaux marins de vivre et de prospérer. Car nous savons
suivant. Une autre considération mérite qu’on s’y arrête : parmi des animaux et des plantes qui peuvent se propager rapidement
avoir été locale et confinée dans une étroite station. La plupart des animaux marins ont une très grande extension, et nous avo
les plus nombreuses variétés. De même, parmi les Mollusques et autres animaux marins, il est très probable que les espèces qui
découverts dans les familles auxquelles ces genres appartiennent, ces animaux se trouvent rattachés les uns aux autres par des
s formations qu’on y doit supposer en train de s’accumuler. Parmi les animaux qui vivent exclusivement sur le littoral ou sur d
’auteur sur la première ou dernière apparition de plusieurs groupes d’ animaux se sont considérablement modifiées, et une troisi
s sont bien réellement dues à des oiseaux ou à quelque autre classe d’ animaux inconnus. Encore tout récemment ces mêmes savants
n vaste bassin parfaitement fermé, dans lequel un groupe quelconque d’ animaux marins pourrait se multiplier et où il demeurerai
époque géologique, et qui différait probablement beaucoup de tous les animaux connus. Quelques-uns des fossiles siluriens les p
trouve déjà représentés les quatre embranchements principaux du règne animal , ne sont pas les plus anciennes couches fossilifè
rs poissons n’ont sans doute été que longtemps après élaborés par des animaux déjà comparativement très avancés dans l’échelle
78 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Quelques documents inédits sur André Chénier »
qu’il semble : le premier sur l’origine de la terre, la formation des animaux , de l’homme ; le second sur l’homme en particulie
fiquement représenter la terre sous l’emblème métaphorique d’un grand animal qui vit, se meut et est sujet à des changements,
nir le chant Ier par une magnifique description de toutes les espèces animales et végétales naissant ; et, au printemps, la terr
a terre prœgnans ; et, dans les chaleurs de l’été, toutes les espèces animales et végétales se livrant aux feux de l’amour et tr
ève, la force, les sucs nourriciers. Ce végétal est mangé par quelque animal  ; alors ils se transforment en sang et en cette s
s se transforment en sang et en cette substance qui produira un autre animal et qui fait vivre les espèces… Ou, dans un chêne,
subtil se rassemble dans le gland. « Quand la terre forma les espèces animales , plusieurs périrent par plusieurs causes à dévelo
trouvent aujourd’hui au-dessus de son niveau, les membres des grands animaux primitifs errant au gré des ondes, et leurs os, d
ns les zéphyrs errants, D’un agile chevreuil suit les pas odorants. L’ animal , pour tromper leur course suspendue, Bondit, s’éc
ndare, cité par Plutarque au Traité de l’Adresse et de l’Instinct des Animaux , s’est comparé aux dauphins qui sont sensibles à
ondie n’a fait que vérifier notre premier idéal. 50. C’est peut-être animaux qu’il a voulu dire ; mais je copie. 51. Qu’on ne
79 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
s’agit de retracer l’évolution de nos pensées ; il nous fait juger l’ animal d’après l’homme, l’enfant d’après l’adulte et mêm
nt n’est autre que l’aperception d’un changement, d’une différence. L’ animal , dans l’immobilité, voit tout d’un coup une chose
immédiatement celle de la différence et achève le jugement. Dès que l’ animal entend un son qui, par rapport au silence antérie
n premier lieu, les idées sans lien et sans affirmation, comme homme, animal , etc., loin d’être le commencement de la connaiss
tiennent-elles des affirmations sous-entendues. Par exemple, l’idée d’ animal est le résumé d’un long travail intellectuel : co
es : atropa belladona, primates, quadrumanes, etc. Concevoir l’idée d’ animal , c’est affirmer qu’il y a ou peut y avoir des êtr
ssifications, par conséquent des raisonnements. Dire : l’homme est un animal , c’est classer l’espèce homme dans le genre des a
l’homme est un animal, c’est classer l’espèce homme dans le genre des animaux  ; ce qui suppose une série de raisonnements où l’
res, accompagne de la réaction attentive, appétitive et motrice. — Un animal voit un éclair, dit-on, l’idée du tonnerre surgit
a fuite et cette idée l’acte ; mais cela n’implique pas du tout que l’ animal ait pensé un rapport quelconque entre l’éclair et
fuite, tous ces états de conscience subsistent pendant la fuite de l’ animal , et il n’est besoin que de réflexion pour changer
tion d’une nouveauté, d’une différence ; par exemple, un rocher que l’ animal avait toujours vu immobile au-dessus de sa retrai
i succède à une excitation et qui fait se contracter les membres de l’ animal sous les influences du dehors ; elle est la consc
e le retour des mêmes formes, des mêmes espèces minérales, végétales, animales , conséquemment des mêmes antécédents108. Mais ce
ionnel de toutes choses (tout a une raison). Sans doute l’enfant et l’ animal ne dégagent pas ces lois abstraites ; ils n’en ob
s lois abstraites ; ils n’en obéissent pas moins à ces lois ; et si l’ animal avait à sa disposition, comme l’enfant, l’instrum
80 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre III. Buffon »
lement : comme il faut un ordre, il prend la première division venue, animaux sauvages, animaux domestiques, les gros d’abord,
faut un ordre, il prend la première division venue, animaux sauvages, animaux domestiques, les gros d’abord, les petits ensuite
re naturelle a ennuyé Buffon ; il a eu le tort de le dire. Les grands animaux , cheval, lion, tigre, l’intéressaient encore : ma
lieux communs littéraires, de formes nobles ou d’idées morales ; les animaux reçoivent des sentiments généreux ou vicieux, tou
81 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
ue chose « d’absolument nouveau »93. Voici deux figures d’hommes ou d’ animaux  ; vous jugez qu’elles diffèrent ou se ressemblent
« idées pures » ou des « actes purs » de l’intelligence : le premier animal venu sent fort bien ce qu’il y a de nouveau quand
ssions, reconnaître dans des circonstances diverses et enfin, quand l’ animal est doué de la parole, marquer par un mot. Si le
Toutes les fois que ce rythme a lieu, il produit dans la mémoire de l’ animal deux séries de représentations, dont l’une se rés
t, on se reconnaît. Ainsi, à l’origine, la ressemblance n’est pour l’ animal que la continuation, la répétition ou le renouvel
plaisir, du bien-être. Plus tard, par le progrès de la conscience, l’ animal arrive, indépendamment du plaisir et de la douleu
tat de conscience qui se prolonge, un mouvement qui se poursuit, et l’ animal sent cette prolongation d’état ou d’appétition qu
le A sur le triangle B, de telle sorte que leurs côtés coïncident ; l’ animal , sans le dire, sent que l’impression de la nourri
és : « Puisque, dit-il en termes platoniciens, toute âme d’homme ou d’ animal possède en réalité l’idée de la similitude et de
rs dans des circonstances diverses. Il importe au plus haut point à l’ animal qui veut vivre d’exécuter les mêmes mouvements de
ou devant un ennemi semblable au premier. Il n’importe pas moins à l’ animal d’exécuter les mêmes mouvements pour saisir la mê
rwicz, l’idée de la préservation qui s’impose d’abord à l’esprit de l’ animal et de l’enfant sous cette forme impérieuse : Que
82 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
a nourriture dans l’être humain, en attribuer une partie à la chaleur animale , une autre à l’action des viscères, une autre à l
née de nourriture, peut être convertie en toute autre forme de la vie animale . De là, on doit conclure, contrairement à l’opini
peut être considéré comme la sensation caractéristique de l’existence animale . La digestion, comme la respiration, offre toutes
e, et plus particulièrement celles qui sont nécessaires ou utiles à l’ animal . Cette étude sur les instincts, que M. Bain reven
eut croire d’abord qu’il s’agit de ces phénomènes curieux propres aux animaux inférieurs dont l’origine et la cause restent enc
ée par des circonstances physiques et non par le bien-être final de l’ animal . Le chien qui, le matin, dépense en courses folle
83 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
e ; l’oreille externe est immobile chez l’homme, mobile chez quelques animaux  ; dans le pied, les orteils vont ensemble, quoiqu
tané. » Peu de besoins sont aussi pressants que la soif ; cependant l’ animal ne devine pas tout d’abord que l’eau des étangs p
bouche et aspirer. C’est par les sensations tactiles qu’on dresse les animaux  ; on leur inflige une douleur pour les conduire a
on leur inflige une douleur pour les conduire au but qu’on désire. L’ animal produit plusieurs mouvements et voit que l’un d’e
espiration. C’est aujourd’hui une comparaison évidente que celle d’un animal vivant avec une machine à vapeur, comme source d’
fs et des muscles, est sur le point d’être épuisé. » Dans l’organisme animal , l’énergie peut être produite sans conscience aus
84 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Loutherbourg » pp. 224-226
ui se montre, et se place tout de suite sur la ligne de Berghem ! Ses animaux sont peints de la même force et de la même vérité
t-ce pas là la vraie couleur, le vrai caractère, la vraie peau de ces animaux  ? Quelle intelligence et quelle vigueur ! Cet enf
leur du jour commence à se faire sentir, couchons-nous le long de ces animaux . Tandis que nous admirerons l’ouvrage du Créateur
85 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série
connaissons, et nous ne le mettons jamais en pratique. L’homme est un animal sociable qui ne veut pas vivre en société. L’homm
t un animal sociable qui ne veut pas vivre en société. L’homme est un animal qui ne peut vivre qu’en société et qui éprouve à
vons déjà toutes les idées favorites de Chateaubriand. L’homme est un animal religieux. La raison lui suffit dans la vie prati
fort très grand et continu pour éloigner le plus possible l’homme des animaux . On sait assez que ç’avait été un penchant, plus
les différences essentielles qu’il faut qu’on le connaisse entre les animaux et les hommes. C’est, pêle-mêle, le fer qu’il a t
e un adversaire. De Bonald a une idée, qui est d’éloigner l’homme des animaux pour le rapprocher de Dieu et, une fois là, pour
u plutôt pour l’annuler d’un seul coup. Ballanche éloigne l’homme des animaux , avec un secret dessein, ce me semble, de le lais
lueurs ? Pourquoi le croiriez-vous ? Et quelle apparence qu’une race animale doive reproduire en son processus celui de la pla
s ont par trop évidemment un caractère tout imaginatif. — A la nature animale  ? Ceci plaît mieux à l’esprit, quoique encore, à
e notre manière d’être doive nécessairement être analogue à celle des animaux . Mais ici encore les objections s’offrent en foul
ui-même. Par exemple, il s’agit d’expliquer par les lois de la nature animale les lois de la nature humaine. Or, ce qui rend ce
umaine. Or, ce qui rend cette synthèse incommode, l’homme change et l’ animal ne change pas. L’homme est un être variable, et l
change et l’animal ne change pas. L’homme est un être variable, et l’ animal un être fixe, relativement au moins, et à considé
Assurément ; mais dès lors quoi donc ? Quelle lumière l’histoire des animaux pourra-t-elle vous donner sur l’histoire de l’hom
omme ? L’homme, et c’est ce qui lui a donné l’idée du progrès, est un animal changeant et qui aime le changement. C’est un ani
progrès, est un animal changeant et qui aime le changement. C’est un animal inquiet. Il a d’autres définitions ; mais c’est u
s le monde Lorsque l’âme anxieuse eut habité les corps. « Dès lors l’ animal qui veut changer, et qui croit gagner au changeme
norme différence existe, sans parler des autres, entre l’homme et les animaux , que nous apprendront les animaux sur nous ? — Ca
er des autres, entre l’homme et les animaux, que nous apprendront les animaux sur nous ? — Car, remarquez, c’est le secret de l
lus loin que vous n’allez, on dirait, ce me semble : à l’homme est un animal  ; l’animal ne change jamais, sinon quand l’espèce
e vous n’allez, on dirait, ce me semble : à l’homme est un animal ; l’ animal ne change jamais, sinon quand l’espèce change, se
la méthode qu’il embrassait avec tant de confiance. Mais si l’espèce animale , telle que nous la connaissons, ne change point,
rait d’être, soit reconnue comme régissant l’homme aussi bien que les animaux , cela sans doute est très raisonnable ; (et encor
e vous l’aurez constatée dans l’espèce humaine comme dans les espèces animales , ce qui revient à dire que vous appliquerez raiso
vous appliquerez raisonnablement à l’espèce humaine les lois du monde animal que vous n’auriez pas eu besoin d’emprunter au mo
du monde animal que vous n’auriez pas eu besoin d’emprunter au monde animal pour les reconnaître chez l’homme.) Mais les lois
du tout si une société humaine est un « organisme », c’est-à-dire un animal  ; et Montesquieu n’a pas eu besoin de considérer
 ; et Montesquieu n’a pas eu besoin de considérer la société comme un animal pour recommander la division des pouvoirs ; mais,
la comparaison du machinisme avec le perfectionnement de l’organisme animal . Les organes de l’animal, ce sont ses outils. 0u
isme avec le perfectionnement de l’organisme animal. Les organes de l’ animal , ce sont ses outils. 0u dans l’évolution des espè
e sont ses outils. 0u dans l’évolution des espèces, « quand un groupe animal acquiert une faculté nouvelle, un organe meilleur
our arriver à une conclusion sociologique consolante. Quand un groupe animal acquiert un organe nouveau, il ne fait pas seulem
ins d’efforts. — Peut-être ; mais il n’en va pas de l’homme comme des animaux , et chaque homme ne naîtra pas pourvu de la nouve
, et chaque homme ne naîtra pas pourvu de la nouvelle machine comme l’ animal de son nouvel organe ; et voilà une bien grande d
al de son nouvel organe ; et voilà une bien grande différence ; car l’ animal , naissant pourvu de la machine de son père, ne fa
ent toujours par quelque endroit. En somme, les différences entre les animaux et l’homme seront toujours plus nombreuses que le
démarcation très forte qu’il trace et qu’il maintient entre le règne animal et le règne humain, reste encore le plus raisonna
isant partie d’une société, c’est-à-dire dès qu’il se considère comme animal sociable, c’est-à-dire dès qu’il se regarde comme
le monde qui nous entoure est immoral ; les règnes, minéral, végétal, animal , sont immoraux ; nous-mêmes, en tant qu’engagés à
ans la nature, nous sommes immoraux ; nous sommes immoraux en tant qu’ animaux , sacrifiant les êtres faibles pour nous nourrir o
apaisés et pacifiés ; les stoïciens voient dans la nature un immense animal divin, sinon très bon, du moins très intelligent,
par toute une partie de nous-mêmes nous sommes semblables à la nature animale , pour toute cette partie nous nous conformions à
existerait pas plus dans l’humanité qu’elle n’existe dans une société animale . L’humanité se serait organisée sur un seul plan,
s objets qui sollicitent l’intelligence humaine ; que l’homme soit un animal inquiet, en un mot ; cela ne prouve pas qu’il soi
éleste, une physique terrestre, une physique végétale et une physique animale . Il nous faut encore une physique sociale. » — D
; elle est un goût, et un goût de plus en plus vif. Le vieil homme, l’ animal métaphysicien, disparaît ; l’homme nouveau, l’ani
e vieil homme, l’animal métaphysicien, disparaît ; l’homme nouveau, l’ animal qui collectionne des faits et groupe des faits, s
ncipe vital considéré comme force à part dans le tourbillon d’une vie animale . C’est une hypothèse agréable à l’esprit, qui par
de l’homme est à un degré très élevé de complexité. Or l’homme est un animal pensant, un animal moral, un animal sociable ; vo
degré très élevé de complexité. Or l’homme est un animal pensant, un animal moral, un animal sociable ; voilà des choses à ét
de complexité. Or l’homme est un animal pensant, un animal moral, un animal sociable ; voilà des choses à étudier, psychologi
les lois chimiques de ses éléments, et autres les physiologies de ses animaux , et autres nous serions nous-mêmes, si elle appar
re ; que le monde n’offre pas trace de moralité et que l’homme est un animal moral ; que le monde ne pense pas et que l’homme
s, la distinction subsistera, la contrariété cessera. L’homme sera un animal supérieur, comme l’animal est un végétal supérieu
ra, la contrariété cessera. L’homme sera un animal supérieur, comme l’ animal est un végétal supérieur ; il ne sera pas je ne s
t devenu une banalité que de réfuter Descartes refusant la pensée aux animaux . Les animaux pensent, les animaux raisonnent ; l’
banalité que de réfuter Descartes refusant la pensée aux animaux. Les animaux pensent, les animaux raisonnent ; l’homme pense s
er Descartes refusant la pensée aux animaux. Les animaux pensent, les animaux raisonnent ; l’homme pense seulement d’une façon
as plus de la nature par la sociabilité que par la pensée. Il y a des animaux tellement sociables qu’ils ne peuvent pas vivre a
vre autrement qu’en société, tout comme l’homme ; il y a des sociétés animales . Ces sociétés qui existent sans théologie, sans m
société faite et maintenue par les seules nécessités biologiques de l’ animal qui en fait partie. Retenons cela pour plus tard.
ui en fait partie. Retenons cela pour plus tard. Enfin l’homme est un animal moral. Nous voici arrivés à une vraie différence,
nomie, ni la physique, ni la chimie, ni le règne végétal, ni le règne animal ne donnent à l’homme des leçons de moralité. Il e
n, pour le concitoyen que pour l’étranger, pour l’étranger que pour l’ animal , pour l’animal supérieur que pour l’animal avec l
itoyen que pour l’étranger, pour l’étranger que pour l’animal, pour l’ animal supérieur que pour l’animal avec lequel nous ne n
pour l’étranger que pour l’animal, pour l’animal supérieur que pour l’ animal avec lequel nous ne nous sentons plus rien de com
rganisée partout. La famille est chez l’homme ce qu’elle est chez les animaux , avec cette seule différence, qui n’est qu’appare
sait, et qui a quelque chose de vénérable chez un très grand nombre d’ animaux , dure chez eux ce qu’il faut qu’elle dure pour qu
ille humaine n’est qu’en apparence différente de ce qu’est la famille animale . Reste la charité proprement dite, celle qui est,
r la solidarité de l’humanité tout entière tant qu’elle aura dans les animaux nuisibles, dans les convulsions de la planète qu’
e comme personne. Tous les sentiments donc qui nous « distinguent des animaux  », d’abord ne nous en distinguent pas, si ce n’es
les plus générales de la nature aux sciences les plus complexes de l’ animal compliqué une série sans interruption, est arrivé
ses ; — ce qui l’en distingue le plus, c’est qu’il est changeant. Les animaux le sont aussi, ne l’oublions pas ; mais ils le so
rions sans doute « de certaine science », que l’homme a été un simple animal , à très peu près, pour commencer. L’humanité a ét
par ensembles. Cette faculté s’acquiert, elle n’est pas primitive. L’ animal a des idées ; mais ne les coordonne pas. L’homme
cile, moitié rétif et ombrageux. Il voyait le monde comme un peuple d’ animaux , étant animal lui-même. Plus tard il est devenu e
tif et ombrageux. Il voyait le monde comme un peuple d’animaux, étant animal lui-même. Plus tard il est devenu enfant, état in
ontrairement à ce qu’en pensait l’humanité primitive, ne sont pas des animaux  ; les choses ne sont pas impulsives ; elles ne so
blement pris une influence sur lui. Il les a imitées. Il est resté un animal , et un animal violent ; mais il a su qu’il y avai
ne influence sur lui. Il les a imitées. Il est resté un animal, et un animal violent ; mais il a su qu’il y avait au monde des
ie, sa maison, sa famille, sa tribu. Les dieux alors ne sont plus des animaux , des âmes obscures et-bizarres, très inquiétantes
l’état de passion, de sentiment profond. A ce titre, il est encore un animal ou un enfant. En un mot il est encore individuali
uffi de prendre l’homme vraiment tel qu’il est, c’est à-dire comme un animal social et en même temps comme animal intelligent,
qu’il est, c’est à-dire comme un animal social et en même temps comme animal intelligent, capable de progrès, pour le montrer
. Oui, l’homme n’a que des lois physiques, et primitivement il est un animal comme un autre ; mais une de ces lois consiste à
s. C’est précisément une des grandes différences entre l’homme et les animaux . Entre les animaux d’une même espèce, il n’existe
t une des grandes différences entre l’homme et les animaux. Entre les animaux d’une même espèce, il n’existe que des inégalités
es du reste, et quasi aucune inégalité intellectuelle. Il n’y a pas d’ animaux de génie, il n’y a ¿as d’animaux idiots. Ils ont
alité intellectuelle. Il n’y a pas d’animaux de génie, il n’y a ¿as d’ animaux idiots. Ils ont une intelligence commune à l’espè
l’existence de ces états d’esprit cette conclusion que l’homme est un animal mystique jusqu’à nouvel ordre ; voilà tout ce que
t sans retour possible, nous n’en savons rien. Que l’homme ait été un animal et ait su s’arracher à l’animalité, il est vraise
86 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73
mme pour centre de ses tableaux, il ne voulait étudier l’univers, les animaux , les plantes, les minéraux que par rapport à ce r
le du cheval, par lequel il débute dans ses histoires particulières d’ animaux , il accorde un peu à la phrase, à la couleur ; il
l commet une singulière inadvertance en croyant que les cornes de cet animal tombent à trois ans : ce sont là des détails qu’i
etc., se trouvent toujours, ne semblent pas indiquer qu’en créant les animaux l’Être suprême n’a voulu employer qu’une idée, et
uloir. En relisant l’article du « Chien », à propos des espèces, soit animales , soit végétales, que l’homme s’est appropriées to
ions il a aussi fait faire des progrès à la science de l’homme et des animaux . Ses idées relatives à l’influence qu’exercent la
l qu’il a dit de cet art. Les idées de Buffon sur la dégénération des animaux et sur les limites que les climats, les montagnes
87 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
e et des plantes sur les sommets alpestres, ou l’épaisse fourrure des animaux de la zone polaire, ne sont pas, en bien des occa
s fréquemment stériles ; de plus chaque être vivant, surtout chez les animaux , est si admirablement adapté à ses conditions d’e
aient se perpétuer que dans le cas où elles seraient avantageuses à l’ animal , parce qu’alors la sélection naturelle entrerait
ulement 112 : c’est une différence de 139 formes douteuses. Parmi les animaux qui s’accouplent pour chaque parturition et qui j
ng d’espèces par beaucoup d’entomologistes. Même l’Irlande a quelques animaux qu’on regarde généralement comme des variétés, ma
les Canaries ou l’Irlande. Quelques naturalistes soutiennent que les animaux ne présentent jamais de variétés ; en conséquence
vent en plus grand nombre. J’ai été frappé de ce fait que, si quelque animal ou quelque plante à l’état de nature est d’une gr
88 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
inesse et avec force le jeu de l’amour-propre de toutes les espèces d’ animaux , c’est-à-dire de l’homme, dont l’espèce réunit to
onide, mécontent de la somme, répondit : Moi, faire des vers pour des animaux qui sont des demi-baudets ! Le vainqueur tripla l
et le secret de La Fontaine ; il nous montre ainsi qu’en parlant des animaux , il ne nous perd pas de vue un seul instant. V. 3
ce qu’on a dans notre langue. Quelques autres fables, comme celle des animaux malades de la peste, présentent peut-être des leç
89 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
ont pas été mis en œuvre. Il n’y en a pas d’autre chez la plupart des animaux et les jeunes enfants. C’est un don de la nature,
affectifs . Cette règle est absolue, sans exception. L’homme, comme l’ animal , ne prête spontanément son attention qu’à ce qui
ussi ne craindrons-nous pas de multiplier les preuves. Un homme ou un animal incapable, par hypothèse, d’éprouver du plaisir o
iquer ce jeu de physionomie par une influence héréditaire. « Tous les animaux , dit-il, dirigent d’abord leur attention vers la
es formes ont été liées aux conditions les plus impérieuses de la vie animale . L’attention n’a eu d’abord qu’une valeur biologi
la première expression claire de l’attention chez les arthropodes. Un animal organisé de telle sorte que les impressions du mo
et l’adaptation seraient en faveur des impressions nuisibles ; car un animal ainsi constitué doit périr, étant un organisme il
en loin, d’une femelle à féconder, s’imposent dans la conscience de l’ animal avec des mouvements adaptés. L’attention est au s
a plus haute, il y a unité de composition. D’ailleurs, même chez les animaux les plus élevés, elle perd son caractère borné et
perd son caractère borné et matériel. L’immense majorité des espèces animales est enfermée dans ce cercle étroit : se nourrir,
de l’attention volontaire, le mieux est d’étudier les enfants et les animaux supérieurs. Les exemples les plus simples seront
habitude. Il n’est pas nécessaire de montrer longuement que chez les animaux le passage de l’attention spontanée à l’attention
vient ainsi à faire contracter des habitudes, à rendre par artifice l’ animal attentif. Il y a, comme chez l’homme, des éducabl
é. Essayait-on par des punitions de faire agir un singe inattentif, l’ animal devenait rétif. Au contraire, un singe attentif p
remarquer, dans le précédent chapitre, qu’à l’état de nature, pour l’ animal et pour l’homme, la possibilité d’attention spont
le. Les régions frontales deviennent de plus en plus faibles chez les animaux , en même temps que le niveau de l’intelligence s’
les de l’espèce la plus grossière, celles qui se rencontrent chez les animaux supérieurs, les enfants et les sourds-muets avant
’en ont pas pour arbre en général ; à plus forte raison, pour plante, animal , couleur, etc. 1 27. Sans insister sur ces différ
ouré par le vide. On a comparé ces facultés isolées aux instincts des animaux . Les conditions les plus élémentaires de l’attent
 » Au plus bas degré, ils n’ont pas même l’attention spontanée de l’ animal pour sa propre conservation. Les moins réfractair
: et de même que, physiologiquement, la vie végétative précède la vie animale qui s’appuie sur elle, de même, psychologiquement
, sont les résultats directs et immédiats de l’organisation de chaque animal . Ils constituent le fond véritable de la vie affe
ne peut rechercher ni éviter ce qu’on ne connaît pas. Ce n’est que l’ animal capable d’expérience, c’est-à-dire de mémoire et
légère impulsion les fait passer à l’acte. À un degré plus faible, l’ animal rôde, cherchant des yeux et de l’odorat quelque c
On trouvera une bonne étude sur l’expression de l’attention chez les animaux dans Hicardi, Saggio di studi e di osservazioni i
90 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
ts, qui en sont des complications et des combinaisons héréditaires. L’ animal n’a qu’à percevoir un objet, par exemple sa proie
ions et d’appétitions obscures dans chaque cellule. Les éléments de l’ animal se sont donc arrangés dans la position la plus co
s ce mécanisme a toujours un ressort psychique. Aujourd’hui encore, l’ animal n’agit par instinct que sous l’influence d’un app
es : c’est la fin, la soif, le besoin sexuel, maternel, etc. Quand un animal , appartenant à un groupe donné, présente un insti
uve un instinct analogue, mais plus rudimentaire, chez la plupart des animaux du même groupe. Par exemple,, dit M. Perrier, tou
nsitives, et il en résulte des actions d’ordre supérieur. Pourquoi un animal agit-il semblablement dans des cas semblables ? C
nques du corps, la direction selon laquelle s’opérera le retrait de l’ animal sera la diagonale. Si l’on coupe un bras d’une as
taires de chaque rayon. (Voir Espinas, l’Evolution naturelle chez les animaux . Revue philosophique, 1888, t. I.) Si un rayon es
est irrité, dit Romanes, tous les rayons coopéreront pour éloigner l’ animal de la source de l’irritation ; si deux rayons son
rités. 156. E. Perrier, Introduction à l’Évolution mentale chez les animaux par Romanes. 157. Voir sur ce sujet, dans l’Évol
91 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
des instruments de force ou des bois de charpente sont empruntés aux animaux  ; cette habitude est universelle. Comme nous diso
le sens, tout métaphorique, est identique en beaucoup de langues. Un animal qui a échappé à la métamorphose en machine147, le
ica. Ces appellations répondent au besoin de transférer les noms d’un animal à l’autre, le plus souvent d’un gros à un petit.
la machine de guerre à heurter les murailles s’est dite du même nom d’ animal , bélier ou mouton, [mot en caractères grecs], ari
tormram (holl.), ariete (esp.). Belette. La belette est peut-être l’ animal qui pourrait donner lieu à la plus curieuse disse
uces 169. L’explication des folkloristes est que la belette, étant un animal dont on a peur, on ne prononce jamais son nom, ca
, — ou au loup ; les Arabes disent : ou au chacal ; elles servent aux animaux que nous ne voyons pas manger et qui vivent ; ell
e Pline. Philomela, le petit poème latin où sont cités tant de noms d’ animaux , dit regulus : Regulus atque Merops et rubro pec
 ; les autres correspondent bien à la comparaison de la plante avec l’ animal qui grimpe : waldgilgen. En vieux hollandais son
92 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
t on n’y observe ni hiver ni été ; on y voit les phénomènes de la vie animale et végétale se reproduire régulièrement, à peu pr
ce, que n’interrompt pas le sommeil glacé de l’hiver. « Dans le règne animal , la guerre est peut-être plus meurtrière et les b
ment en éveil que dans les climats tempérés ; mais, d’autre part, les animaux n’ont point à se défendre contre le retour périod
e ; la végétation est en guerre contre elle-même ; les plantes et les animaux grimpent ; il y a peu d’insectes et point de mous
tations, moins nombreuse, moins palpable, moins fourmillante dans les animaux , excepté les insectes, parce que l’intelligence l
i se parlent, mais qui ne se comprennent pas entre elles, excepté les animaux domestiques, premiers esclaves et tendres amis de
ote, un Pline, un Buffon, naîtront et feront l’histoire naturelle des animaux par l’intelligence au lieu de la faire par la for
ssaient d’emporter, aux applaudissements de la foule, les carcasses d’ animaux et les cadavres de victimes. Le sable renouvelé b
jeunes hommes chargés par état d’étudier le principe de vie chez les animaux , et surtout chez l’homme (et que serait-ce s’il é
ui avait communiquées : de la sensibilité et de la contractilité de l’ animal , des qualités végétatives, des propriétés chimiqu
93 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »
Delille dit : Et d’une horrible toux les accès violents Etouffent l’ animal qui s’engraisse de glands, il ne laisse dans l’e
est écarté de l’opinion de son siècle. Il est vrai qu’il peignait des animaux , et qu’on excusait des expressions vulgaires appl
ent et reparaissent en phrases homériques qui achèvent de peindre « l’ animal bêlant, la moutonnière créature, la toison empêtr
la bête de haut parage,     Qui marchait à gros équipage.     Sur l’ animal à triple étage,     Une sultane de renom,     S
its vers au milieu d’une longue période choisis pour peindre un petit animal . Cependant un sanglier, monstre énorme et superb
r soi, ramenait dans les plaines, Ce que Cérès nous donne et vend aux animaux  :     Que cette suite de travaux Pour récompense
, en revenant sur soi, ce que Cérès nous donne et ce qu’elle vend aux animaux  ; que cette suite de fatigues avait, de tous tant
94 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre onzième. »
énieuse d’avoir trouvé et saisi, dans le naturel et les habitudes des animaux , des rapports avec nos mœurs, pour en faire ou la
ens, comme je l’ai déjà insinué. Cela vient de ce que le rapport de l’ animal à l’homme est trop incomplet ; et cette ressembla
st pas un, puisqu’un apologue doit offrir une action passée entre des animaux , qui rappelle aux hommes l’idée d’une vérité mora
n’est que le récit d’un fait singulier qui prouve l’intelligence des animaux . Aussi, La Fontaine cesse-t-il d’être cartésien,
95 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
une leur activité propre et luttent entre elles pour la vie. Chez les animaux inférieurs, chaque partie de l’organisme semble e
ir pour son propre compte, comme dans le ver coupé en deux ; chez les animaux supérieurs, il se produit une sélection et une fu
fini par détester l’alcool et par le fuir instinctivement, comme les animaux fuient les poisons ; ou bien nos nerfs se seraien
venu presque infaillible dans les espèces inférieures ; mais chez les animaux supérieurs, même chez ceux qui ont la mens sana i
a pas assez insisté ; l’antagonisme de l’individu et de l’espèce. Les animaux inférieurs, pour se propager, doivent se détruire
ici évident ; mais, même chez beaucoup de races déjà plus élevées, l’ animal est condamné à périr lui-même aussitôt qu’il a en
jours pour résultat et pour objet l’exercice, qui dépense la force. L’ animal ne peut pas se contenter de réparer son système n
r devenir voisine de l’indifférence. Telle est, par exemple, chez les animaux supérieurs, la respiration ; c’est un perpétuel p
server d’un empoisonnement, ont pu être triées par sélection chez les animaux supérieurs qui n’absorbent leur nourriture qu’int
ion intellectuelle ; mais c’est toujours une qualité, et, même chez l’ animal le plus rudimentaire, l’intensité est celle d’une
utilité, par une nécessité toute physiologique. « L’homme et tous les animaux , dit-il, présentent des organes qui, à notre conn
plaisir et la douleur résultent de sensations trop nombreuses que les animaux qui n’ont pas su ou pu adapter la généralité de l
96 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
avant de les avoir mis à nu. Que si on lui demande pourquoi, dans cet animal , telle pièce construite de telle façon entraîne t
stin propre à digérer de la chair seulement et de la chair récente, l’ animal a des mâchoires construites pour dévorer une proi
et se donnent réciproquement. » — Cela est si vrai que, dans le même animal , la métamorphose d’un organe entraîne une métamor
 Par cette découverte de l’intermédiaire explicatif, la face du monde animal est devenue tout autre. Auparavant nous n’avions
oire. Chaque organe, bien plus, chaque élément physique ou moral de l’ animal vivant, renferme, incluse en soi, une propriété r
el effet final et total ; et cet intermédiaire commun explique dans l’ animal non seulement une prodigieuse quantité de caractè
s du polygone, ou bien ils sont dissemblables, comme les organes de l’ animal . — Mais, simple ou multiple, composé d’intermédia
périeure de la science n’est plus avancée. Un corps vivant, plante ou animal , est une société d’organes ; or, chacun de ces or
si nombreuses et si certaines que les anatomistes ont reconstruit des animaux fossiles d’après quelques-uns de leurs fragments.
soient les modifications secondaires que lui impose son passage d’un animal dans un animal différent, et, par suite, son adap
ifications secondaires que lui impose son passage d’un animal dans un animal différent, et, par suite, son adaptation à un usa
ordonnées suivant un plan fixe, ce qui donne la grosse charpente de l’ animal entier, et, en outre, elle a la propriété de déte
es, ce qui donne la structure totale et l’ensemble des fonctions de l’ animal complet. De cette façon, deux propriétés communes
aturaliste de savoir comment se sont formées nos espèces végétales et animales , pour l’historien de démêler comment se sont form
s. Darwin part d’un caractère fondamental commun à toutes les espèces animales et végétales, la difficulté de vivre, d’où suit l
outes, primitive, a établi le type le plus général, commun à tous les animaux de tout l’embranchement, l’articulé ou le vertébr
objet quelconque, telle propriété d’un minéral, d’une plante ou d’un animal , telle réaction d’un corps chimique simple ou com
97 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Introduction »
nt de mes recherches, il me parut probable qu’une soigneuse étude des animaux domestiques et des plantes cultivées m’offrirait
aison géométrique : c’est la loi de Malthus appliquée à tout le règne animal et végétal. Comme il naît beaucoup plus d’individ
ment construit ; secondement, l’instinct ou les facultés mentales des animaux  ; troisièmement, l’hybridité ou la stérilité des
98 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVIII. La bague aux souhaits »
exprimé ce souhait. La guinnârou vient aussitôt, saisit Ahmed et ses animaux et les dépose sur la rive opposée du cours d’eau.
ve opposée du cours d’eau. Ce fleuve est très large et il fourmille d’ animaux malfaisants. Personne ne peut le passer à cet end
igt et formule un souhait. La guinnârou vient les prendre, lui et ses animaux , et les dépose entre la femme et le kélé. Le chat
99 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »
rt du précepte à l’exemple ; mais on s’y intéresse aux propriétés des animaux et à la diversité de leurs caractères. Les enfant
une première ressemblance entre les caractères des hommes et ceux des animaux  : j’en sais qui ont cru voir telle de ces fables
re dédaigné, quelle n’est pas sa surprise, en se retrouvant parmi ces animaux auxquels il s’était intéressé enfant, de reconnaî
une vérité supérieure et immortelle ; les mœurs et les caractères des animaux , auxquels nous prenons le même plaisir qu’étant e
se et ceux de l’enfance. Il est peu de vieillards qui n’aient quelque animal familier : c’est quelquefois le dernier ami ; cel
per un sujet ou un genre par son propre fonds leur était inconnu. Les animaux n’y sont pas représentés avec leurs caractères, e
le n’a rien à y prendre : ce sont des hommes du temps sous des noms d’ animaux . Quant à la morale de ces fables, elle n’est guèr
plutôt indiqué qu’exploité les richesses du genre. Les propriétés des animaux , les ressemblances de leurs mœurs avec celles de
100 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
é, parce que le réel résiste à notre désir et ne s’y adapte plus. Les animaux inférieurs ne connaissent pas d’abord d’autres so
t d’en reconnaître la similitude par un acte tout « intellectuel ». L’ animal n’a pas besoin de cet acte intellectuel pour sent
me dans la mémoire et sa tendance à se faire suppléer par un instinct animal . Toutefois les fonctions organiques elles-mêmes,
d’un œuf en mettent à se réunir pour former les diverses parties de l’ animal , « opération bien autrement compliquée que le plu
un accroissement de conscience. A mesure qu’on s’élève dans l’échelle animale , les êtres deviennent plus sensibles. C’est que,
, c’est-à-dire une adaptation d’ordre supérieur a été possible pour l’ animal … Il est vraisemblable que la conscience s’est pro
dès qu’elle a été capable de laisser un résidu, de constituer dans l’ animal une mémoire au sens psychique, qui a capitalisé s
ces, s’est ajoutée une adaptation consciente, suivie, dépendante de l’ animal , plus sûre et plus rapide que l’autre : elle a ab
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