/ 1531
1 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bataille, Henry (1872-1922) »
s actes, en collaboration avec Robert d’Humières (1894). — La Chambre blanche , avec une préface de Marcel Schwob (1896). — Ton
cure de France (juillet 1894).] Marcel Schwob Voici (La Chambre blanche ) un petit livre tout blanc, tout tremblant, tout
.] Marcel Schwob Voici (La Chambre blanche) un petit livre tout blanc , tout tremblant, tout balbutiant. Il a l’odeur as
sses, de nattes blondes et de tartines au miel. [Préface à la Chambre blanche (1895).] Georges Eekhoud Chez M. Bataille,
lle sa mère l’emportait pour le mettre dans son petit lit. La Chambre blanche fait songer aussi au Kinderscenen de Schumann. [L
Remy de Gourmont Il y a, dans ce livre de l’enfance (La Chambre blanche ), toute une philosophie de la vie : un regret mél
son des cloches tristes, sous les yeux surpris des filles aux coiffes blanches . Tout le long de la tragédie, l’idée est portée p
Jammes, ce que prouvent les dates des poèmes contenus dans la Chambre blanche . Et cette remarque n’est point négligeable. Car M
2 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176
rance, — le tout encadré dans une bande d’étoffe à losanges rouges et blancs . La chambre à coucher a des rideaux de cotonnade
i, le sénateur Maupas, en jaquette à petites raies bleues, culotté de blanc , guêtré de ventre de biche, un vrai sénateur d’op
e ces années, c’est de cette porte que je nous vois sortir, en blouse blanche , le sac au dos, pour notre voyage de France, en 1
asque fin et diplomatique duquel le rire montre quelquefois les dents blanches d’un sauvage. On cause de nos revers, et Berthelo
là, où c’était un rideau de verdure, ce champ de pieux aigus, luisant blanc , cette herse sinistre, il vous monte de la haine
toilettes en plein air que font des manches de chemises d’un si beau blanc rouillé, au milieu des tentes, au triangle d’ombr
d’une multitude, d’un monde d’hommes, où les blouses font des taches blanches et bleues dans le noir du drap, d’hommes, dont la
haut du fronton, un homme enlève au drapeau tricolore son bleu et son blanc , et ne laisse flotter que le rouge. À la terrasse
oule : Pour les blessés de l’armée française. Et des hommes en blouse blanche , d’un bras entourant les colonnes du péristyle, e
une mère allaite tranquillement un tout petit enfant, dans ses langes blancs . Le long de la rue de Rivoli, on lit sur la vieil
es, courant au pas gymnastique, agenouillés sur l’herbe, et faisant à blanc aujourd’hui, le simulacre de la fusillade qu’ils
milieu de ceps, tout chargés de raisins noirs, j’aperçois la cravate blanche du vieux Blaisot, du doyen des marchands d’estamp
es nationaux. À tout moment, le passage des blouses bleues, noires et blanches des mobiles, et dans l’espèce de canal de verdure
tachant, au bas de l’avenue, sur le ciel violet, sur l’obélisque tout blanc . À la place de la Concorde, un rassemblement aux
le humaine est faite d’hommes en blouse, qui, grimpés après sa pierre blanche , et accrochés au geste canaillement puissant du p
llongent, se ramassent, dans le chatoiement du plein air, les croupes blanches , alezanes, pommelées de milliers de chevaux. Derr
e d’un artilleur qui veille, toutes ces croupes, dans leur immobilité blanche , font rêver à des chevaux de pierre, — à un haras
vivants qui les recouvrent : une première ligne de mobiles, en blouse blanche , assis les pieds dans le ruisseau, une seconde li
le jaune. Des hommes, des femmes regardent au loin les grandes fumées blanches , s’élevant du vert des forêts de Bondy, de Montmo
x yeux de qui y pénètre, son raide et solennel mobilier rouge au bois blanc et or, semblable à une salle de spectacle du prem
r, saisissant, au sortir de la nuit d’un tunnel, des lignes de tentes blanches , des chemins creux où passent des canons, des ber
s de biche, — dormant fatiguée et sereine, la bouche aux petits dents blanches , ouverte dans un sourire. ……………………………………………………………
nt. L’horizon n’est que brouillard et poussière, avec quelques fumées blanches , qu’on suppose des fumées de coups de canon. En a
és de pâles enfants de troupe, et de roses petits mitrons, à la toque blanche . Ce soir, en descendant du chemin de fer, tous l
ort. J’en vois sortir, entre deux mobiles, un homme pâle, à casquette blanche . On me dit que c’est un maraudeur, qu’on fusiller
tuniques de gardes nationaux remplissent la devanture des magasins de blanc  ; des plastrons Disderi sont étalés au milieu des
nt armés. Partout sont appliquées aux murs de grandes bandes de toile blanche , aux croix rouges des ambulances, que quelquefois
issement des denrées. — Le Collège de France, tout couvert d’affiches blanches superposées, d’affiches du Papier Pagliari pour l
à droite, des cheminées de fabriques, des coteaux, comme lavés d’une blanche eau de gouache. Des ombres aux tons violets de pl
Je reviens de la Halle par la rue Montmartre : les planches de marbre blanc de la maison Lambert, à cette époque si chargées
du sérieux sur le visage des promeneurs, qui s’approchent d’affiches blanches luisant au gaz ; je les vois les lire lentement,
derrière eux ; de temps en temps, jaillit la croix rouge d’un drapeau blanc . Alors, un grand murmure qui dit tout bas, qui di
je passe la Seine sur le viaduc, la canonnière s’enveloppe d’un nuage blanc et son terrible coup de canon retentit, répété pa
aisons démolies ont laissé, dans l’herbe vilainement verte, une tache blanche que surmonte quelques gravats. Puis les maisons r
ur cette terre parisienne, des hommes à colback et un drapeau noir et blanc , et de sentir enfin à 4 000 mètres, tapis dans le
— les facies maussades des purs et des vertueux. Des casiers de bois blanc , appliqués contre les murailles, montent jusqu’au
des distances. Des lieux éloignés lui paraissent tout proches, et la blanche église de Saint-Cloud semble couronner Boulogne.
t le bouquet d’arbres qui masque la batterie. Longtemps un nuage tout blanc , qui a peine à se dissiper, et qui fait ressortir
r le recul de côté de la pièce, le rouge du bonnet des artilleurs, le blanc même de la chemise de celui qui a tiré la ficelle
e à la rue Watteau, où je dîne, on ne voit que des colleurs en blouse blanche , couvrant les murs d’affiches relatives à la fabr
de la graisse d’animaux inconnus, en forme de grands carrés de savon blanc . Mais l’animation, le mouvement sont au marché au
nnade. Au-dessus de Meudon, un haut de ciel, auréolé de grands rayons blancs , semblable à ces effets de lumière électrique, av
s le Point-du-Jour dans un grand nuage montant de travers par le ciel blanc , puis les artilleurs reparaissent tout enguirland
bus. Je vois longtemps, détachée, sur la verdure d’un petit bois, une blanche grotte de stalactites, et sur le peu de bleu qu’i
, peu à peu, dans le paysage qui sombre lentement, un ensevelissement blanc , semblable à un gigantesque blutage de farine, qu
la seconde arche. Et les jolies îles feuillues de la Seine, coupées à blanc , laissent voir, entre les troncs de peupliers, de
e svelte cantinière, la jupe à la bordure tricolore, un petit tablier blanc aux pochés festonnées de rouge, et coiffée de plu
, à Paris. Ce soir, au-dessus de la rue Saint-Lazare, au-dessus de la blanche bâtisse de la gare du chemin de fer, un ciel de s
le montant l’escalier, la foule qui fait des étages de dos, en blouse blanche , en blouse bleue ; cela au milieu des roulements
e leurs voiles noirs, des perspectives de doux profils, embéguinés de blanc . Je tombe à Belleville dans une sortie d’école de
son cadre, et a grand air. Il est dans ses cheveux, de belles mèches blanches révoltées, comme il y en a sur la tête des prophè
, et les maisons serrées de l’autre rive de la Seine, pareilles à des blancs de dominos, dans les masses violettes des arbres,
èlerine à la ruche qui lui remonte sur les épaules. Elle a un foulard blanc au col, et un panier de paille noire à la main. C
coupes de bouleaux s’étendent devant moi, et font, avec leurs troncs blancs , comme des coins de cimetière… Sur la route aband
langues jaunes du sable, ayant, à la marge, de gros et lourds nuages blancs , crêtés d’or en fusion. Spectacle militaire de la
s, et les coteaux d’un âpre violet, et les maisons de Saint-Cloud, au blanc bleuâtre indescriptible, fait par les fumées de l
es pauvres arbres, qui restent, après leur passage, avec des arrachis blancs , des branches pendantes à terre, des tortils de b
ittoresque, toute cette multitude bleuâtre, toutes ces petites tentes blanches , soldats et tentes se dégradant jusqu’en bas, en
rmand avec son bonnet de coton à raies bleues et son collier de barbe blanche  ; le berger au chapeau rond, au col nu, au sarrau
de raclures de cheval. Et Mme Charles Edmond lui ayant mis une pièce blanche dans la main, la femme, comme remerciement, s’éta
les regards, cherchant le chapeau d’un prêtre sur le siège, la coiffe blanche d’une sœur sur la banquette. Chez tous, il y a un
n autre : « Ça, plus souvent un drapeau d’ambulance… c’est le drapeau blanc pour enlever les morts ! » Je reviens en chemin d
lessés, achevés par le froid. Aujourd’hui le rempart, avec ses lignes blanches des fortifications, où se promène la faction anky
kylosée des gardes nationaux, avec ses lointains noirs, saupoudrés de blanc , avec les glacis micacés de ses forts, avec son c
lles. Une vareuse rouge dépasse les manches de son veston, un foulard blanc se chiffonne à son cou. Après toutes sortes d’all
vitreuses, électriques, d’un aquarium, au milieu de grands madrépores blancs . C’est mélancoliquement fantastique, et l’idée de
chevaux soufflent, dont les cochers, noires silhouettes sur la neige blanche , battent la semelle. Je m’arrête quelques instant
ne décesse pas. Les tertres, les monticules des montagnes d’Amérique, blancs de neige, portent de petites foules, se détachant
3 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers populaire  »
che en branche, Les plus belles, je cueillas… Il la prit par sa main blanche , Dans son jardin la menit…. Vous avez la main te
nt qui va frivolant. Il est petit, il n’est pas grand. Trois canards blancs s’y vont baignant. Trois canards blancs s’y vont
est pas grand. Trois canards blancs s’y vont baignant. Trois canards blancs s’y vont baignant. Le fils du roi les va chassant
sur celui de devant. Tira sur celui de devant. Visa le noir, tua le blanc . Visa le noir, tua le blanc, fils du roi, qu’tu
ur celui de devant. Visa le noir, tua le blanc. Visa le noir, tua le blanc , fils du roi, qu’tu es méchant, Ô fils du roi, q
es méchant, Ô fils du roi, qu’tu es méchant, D’avoir tué mon canard blanc . D’avoir tué mon canard blanc, Après la plume vi
’tu es méchant, D’avoir tué mon canard blanc. D’avoir tué mon canard blanc , Après la plume vint le sang. Après la plume vin
t trois jours la morte pour son honneur garder : Où sont les rosiers blancs , La belle s’y promène, Blanche comme la neige, Be
Ont voulu faire l’amour. Le plus jeune des trois La prit par sa main blanche  : — Soupez, soupez la belle, Ayez bon appétit, En
ie est morte, J’en ai le cœur dolent. — Où l’enterrerons-nous, Cette blanche princesse ? Au logis de son père Il y a trois fle
4 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1854 » pp. 59-74
lade par une femme, dont je n’aperçois que le bras et la main — et ce blanc bras et cette blanche main sont ceux de la Lescom
dont je n’aperçois que le bras et la main — et ce blanc bras et cette blanche main sont ceux de la Lescombat que j’ai entrevus
es cippes végétaux, débouchait une bande d’enfants de chœur aux aubes blanches sur des robes rouges, marchant insouciants et bal
e d’une mousse rougeâtre, piquetée de noir, tigrée de petites macules blanches et jaunes, et sur laquelle quelques brins d’herbe
ation, plus disparu dans la verdure et tout plein de petites armoires blanches semées de trois larmes, qui ont l’air de sangsues
tre fois, j’y menai Balzac qui, monté sur une banquette, dans sa robe blanche de moine, regardait de ses petits yeux pétillants
urait était fermé, — elle parut à un balcon d’une fenêtre en peignoir blanc . J’étais à côté de A… qui lui faisait très sérieu
usement ainsi qu’un fou. J’étais entraîné dans l’orbite de cette robe blanche et de ce rayonnement blanc. Enfin j’arrivai. Je s
ais entraîné dans l’orbite de cette robe blanche et de ce rayonnement blanc . Enfin j’arrivai. Je sautai sur le balcon. J’avai
5 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
e par les combinaisons de ces sensations élémentaires. — Sensation du blanc . — Couleurs complémentaires. — Loi qui régit le m
lange des couleurs spectrales. — Leur saturation et leur proximité du blanc . — Sensation du noir ou manque de la sensation ré
les sensations de la vue76. Tout le monde sait qu’un rayon de lumière blanche est divisé par le prisme en plusieurs rayons de c
y a un spectre, c’est que les divers rayons contenus dans la lumière blanche se sont infléchis, les uns moins, les autres dava
diverses parties d’un dessin où toutes les différences sont celles du blanc , du gris et du noir. — D’autre part, si chaque ra
et qu’aucune ne prédomine sur les autres, nous avons la sensation du blanc ou des couleurs blanchâtres. Ce qui arrive en plu
olet ; réunies deux à deux, ces couleurs nous donnent la sensation du blanc , et l’on voit sur le spectre qu’elles sont séparé
ance sur le spectre, comparée à cette distance moyenne qui produit le blanc , en diffère d’une quantité plus ou moins grande.
sera petite, plus la couleur formée par leur mélange sera voisine du blanc ou blanchâtre ; et, au contraire, plus cette quan
sera grande, plus la couleur formée par leur mélange sera exempte de blanc ou « saturée ». — D’autre part, cette quantité po
« On constate par l’analyse prismatique que le gris est identique au blanc , le brun au jaune, le rouge brun au rouge, le ver
run au jaune, le rouge brun au rouge, le vert olive au vert, quand le blanc , le jaune, le rouge, le vert sont faiblement lumi
couleur spectrale. — Plusieurs couleurs spectrales réunies forment le blanc , le pourpre, et une infinité de composés d’après
mal. » Cela va si loin que parfois l’application d’un cautère rougi à blanc ne provoque aucune douleur. À l’hôpital Saint-Ant
omme tel produit en chimie organique. — Pareillement, la sensation du blanc est d’abord composée d’autant de sensations de bl
la sensation du blanc est d’abord composée d’autant de sensations de blanc partielles et simultanées qu’il y a de filets ner
action ; sur la rétine. En second lieu, chaque sensation partielle de blanc est constituée par les sensations simultanées de
n maximum à travers une infinité de degrés. Telle est la sensation du blanc , un composé du cinquième ou du sixième degré. Cet
res sens. D’après le second et le troisième, les odeurs qui, comme le blanc , paraissent des sensations simples, sont, comme l
ui, comme le blanc, paraissent des sensations simples, sont, comme le blanc , des sensations composées, et les diverses odeurs
tine aux rayons rouges. D’autres ne confondent aucune couleur avec le blanc , le gris, le noir, mais confondent entre elles le
6 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168
pour un artiste moderne. En effet, c’est le rose de la chair, dans le blanc du linge, dans le brouillard laiteux de la gaze :
er, avec l’éclatante tache de rouge d’un tartan au milieu de tous ces blancs nuages ballonnants, avec le repoussoir canaille d
farde d’un jour d’éclipse, le spectacle était merveilleux. On voyait, blanches d’une blancheur électrique, les deux piles du pon
fermés, avec l’affreuse rétractation de ses lèvres violettes, sur le blanc des dents. Je la revois, à neuf heures, cette têt
ur le blanc des dents. Je la revois, à neuf heures, cette tête aimée, blanche de la pâleur d’un lys flétri, qui serait éclairé
es à porteurs sur lesquelles étaient renversées des fillettes en robe blanche , les mollets à l’air : tout un capharnaüm de chos
pas oublier, en un coin, un groupe de Suissesses, au corsage de linge blanc , silencieuses, les bras croisés sur la poitrine.
elui-ci, à la descente de la diligence de Troyes, m’acheta une blouse blanche , pour mettre sur mes vêtements de petit parisien.
cochonner, elle fait cracher, sur le papier, sur sa robe de cachemire blanc , le carmin et la cendre verte. Et comme je lui ra
in, Jalabert, Philippe Rousseau, au noir de la physionomie auréolé du blanc de ses cheveux. Parmi les femmes c’est Mme Guyon,
t en tirant l’aiguille, elle dit : « Apportez-moi ce morceau de satin blanc qui est là… je voudrais y broder quelque chose, a
quelque chose, avec les soies qui sont ici. » Et le morceau de satin blanc et les soies apportés, il faut que Popelin fasse
cœur, a été se coucher. Dans l’atelier, je suis seul, désœuvré, et un blanc soleil d’hiver éclaire si joliment toutes les cho
la baie de l’ancienne fenêtre du salon, un petit canapé vert rayé de blanc , surmonté des médailles, des diplômes que la prin
se, tout gai, tout riant, et où dans la pourpre de petits morceaux de blanc ressemblent à des morceaux de papier semés sur la
mant leur sommeil recroquevillé ! Là, est le petit divan vert rayé de blanc , où se tiennent les colloques intimes de la polit
d’une plante en latin. Sur ce bureau se voient un buvard en maroquin blanc , dont se détache le relief d’un M en bronze doré 
incrustations de nacre ; de grands ciseaux dans une gaine de maroquin blanc  ; un petit agenda disant la date du mois ; un pet
s grandeurs, un petit panier à franges d’or, un petit sac en maroquin blanc , une pelote à épingles, des paires de gants salis
la sonnerie grave. Derrière elle un second petit divan vert, rayé de blanc , remplit la niche de la fenêtre du salon, qui est
ert. Sur le rebord, il y a, enveloppé dans un mouchoir de soie à pois blancs , une copie à l’aquarelle d’un Tiepolo de sa galer
japonais, un ver de l’Extrême-Orient, un ver tout enveloppé de poils blancs , comme de la soie, un ver charmant, un petit anim
7 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Karr, Alphonse (1808-1890) »
— Encore les femmes (1858). — Menus propos (1859). — Roses noires et blanches (1859). — Sous les orangers (1859). — En fumant (
. — Pendant la pluie (1880). — À l’encre verte (1881). — Les Cailloux blancs (1881). — Les points sur les I (1882). — Sous les
lément Marot. Ensemble heureusement accompagné par la cravate de soie blanche qui entoure son cou, et par la veste de velours n
l’Alphonse Karr de la première jeunesse, maigre, nerveux, vétu d’une blanche robe de moine, irrité par le spectacle de la Bêti
Sages, car sa très longue barbe, qu’il porte en éventail, est devenue blanche comme le plumage d’un cygne, et sur son visage qu
8 (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341
ntation, sur le théâtre même ; et nous arrivâmes à Champlieu, sous un blanc soleil qui brûlait la campagne à perte de vue. To
r à tour, est une vision légère qui mêle l’Orient à l’Occident. Quels blancs fantômes glissent entre les passants en veston, e
ôté le rire innombrable des flots dont parle Eschyle et de l’autre la blanche ascension de la ville étagée. Le ciel est-il couv
orme souple. Des portes laissent voir le fond d’une cour à colonnade, blanche avec des faïences bleues. Des femmes sont assises
ins en l’honneur de l’art du praticien. Celui-ci, vieil homme à barbe blanche bien taillée, dormait profondément, par cet après
e vue sur les bois et sur la mer. Mustapha, enguirlandé de roses, est blanc , azuré et d’un vert attendri. Cela n’a pas la fur
petits troupeaux. Et là-bas, sur les routes, d’autres indigènes, tout blancs , montés sur des ânes, des chevaux ou des chameaux
ux à feutres ou à chapeaux de paille, Arabes raides dans leur costume blanc , couples juifs, l’homme un peu courbé, la femme m
r-dessus les toits. Et toutes ces rues et ces ruelles sont pleines de blancs burnous et de dalmatiques aux vives couleurs, où
ubourg. Le soleil à son déclin jetait des rayons amortis sur les murs blancs et sur la poussière du chemin. Des hommes fumaien
fenêtre. Un jeune Bédouin, à la taille dégagée, passa sur un cheval blanc , au galop. Un enfant courait, monté sur un âne br
le de l’Idéal. Je songe à son enterrement par une matinée d’hiver. Un blanc soleil rayonnait sur la ville, plein d’allégresse
es satyres et tes faunes regagneront leurs antres, et tes nymphes aux blanches épaules quitteront les bords des ruisseaux où ell
l’écran mordoré des arbres ! … Dans les jardins, les dahlias, jaunes, blancs ou foncés, les roses trémières et les chrysanthèm
ur, j’avais choisi — entre cent, — trois roses : l’une jaune, l’autre blanche , et la troisième au cœur de feu. C’était afin d’e
aphane, tandis qu’au-dessus le soleil éclate déjà dans un fouillis de blancs nuages. De l’autre côté c’est le Péloponèse. Nous
tissée comme un très fin voile. Nous ne tardons pas à être en vue des blanches maisons du Pirée, port d’Athènes… Gérard de Nerva
ées dans des bosquets, des palais aux fines colonnades de marbre, aux blanches terrasses, surgissent comme par enchantement pour
ur Socrate l’heure de la ciguë… * Ô monts de l’Attique, ô Phalère aux blancs rivages ! Il sied que je vous admire sans tendres
ès du Stromboli, cône magnifiquement crevassé. Sur une des pentes, un blanc village couronné de vigne, sourit aux menaces du
hauts rochers qui annoncent Marseille, ces rochers, muraille jaune et blanche où donne le soleil. * Il n’y a rien de plus gai q
noms gracieux de Heurs ou de fruits. D’autres s’appellent de la Lune blanche , des Marquises, de la Vieille Monnaie, des Quatre
rlurées, leurs fines mâtures, leurs cordages, leurs cheminées noires, blanches ou mi-parties. Le jour cède peu à peu. Des lumièr
ue j’ai vus aux environs d’Aubagne ? Ils se tenaient à l’entrée d’une blanche clôture, avec l’air d’une résignation si gaie  !
uées et aux exclamations des joueurs de manille. En revanche, sur une blanche route qui mène aux extrêmes collines du Quercy, j
confrères, desservants des paroisses voisines. Il y eut aussi un Père blanc tout barbu et dégagé comme un zouave. Nous fîmes
fant mène cinq vaches ; il y en a deux qui sont rousses et les autres blanc et noir. Devant, marche un bouc suivi de deux pet
sorte de caisse toute coiffée de pétunias et de géraniums : violets, blancs , rouges, piolés. Ô choux fleurs ! qu’elles sont r
méprisais les morts. … Il y a dans le cimetière de Montrouge un chat blanc chassieux, six vernis du Japon bien groupés, une
ortais, et j’allais au hasard, en macfarlane fashionable, et ganté de blanc , cherchant à rassembler mes chimères. J’étais lié
ettes par la barbe. Je me nourris de poisson, je bois de ce petit vin blanc qui sent la résine. Il y a autour de moi des pêch
La maison que j’habite au bord du torrent qui vit naître Sophocle est blanche et nette malgré ses-contrevents vermoulus. Nous s
ur une table grossière, je me rafraîchis avec cette espèce d’absinthe blanche qui nous vient de Thessalie, et mon imagination o
, cela c’est trop beau, ou ce n’est rien. Les saisons Hier, le blanc clair de lune allongeait de belles ombres velouté
partis. Je vis Berny, Antony, Orsay qui parle à mon cœur, Lozère aux blanches maisons où grimpent des sarments couverts d’une p
ne maison, un fort rosier étend ses bras innombrables tout chargés de blanches roses au cœur de feu : le mur est sordide et plei
le roulis ! … Un brouhaha sur le pont du bateau qui stoppe, un matin blanc et frais, en face d’un bourg aux maisons oriental
pies Qui songiez aux rayons couchants, Brebis laineuses, vol de pies, Blanc et noir sur le vert des champs ; Sombre causse
t, montés sur des échasses, en soulevant la poussière. Un petit chien blanc taché de brun les poursuit en aboyant, puis il re
dure, Découpés sur l’azur, au bord des flots, auprès            D’une blanche clôture. Je garde aussi les morts ! elle a votre
pâtres, immobiles sous leurs houppelandes jaunes, gardent un troupeau blanc et brun… Je reprends ma marche sous les pins où l
oite et se dresse perpendiculaire. La vague bleue bondit et se brise, blanche d’écume… Il était permis à Goethe, né sous un cie
mit à voler le long du rivage cherchant sa proie. C’est un bel oiseau blanc , gris foncé sur le dos, avec un bec recourbé, d’u
souci de l’indigestion. Pendant ce temps, on verse à la ronde le vin blanc bien frais. Puis vient le tour de la bouteille de
e d’ombre et de fraîcheur. Ses feuilles sont belles et ses fleurettes blanches  ; ses tubercules ressemblent à des pommes de terr
n posé en travers dont la pointe se découpe dans l’air gris et sur le blanc de l’écume. Un bout de ruelle laisse voir une hai
laisse voir une haie vive avec des rangs de cyprès et des marguerites blanches . Le 28 février. Entre la jetée morne et les
s comme des lames, ou en forme de minces lézards, avec des houppettes blanches , très amusantes, à leur extrémité. Il y a aussi d
s dont les maisons étagées apparaissent, selon notre position, tantôt blanches de soleil, tantôt couleur lie-de-vin. Dans le loi
des glaives ardents. La route est bordée d’asphodèles et de bruyères blanches . De petites cascades tombent des rochers. Tout à
nt de Brosses n’a pas dédaigné de parler de ces « montagnes d’oignons blancs , ni plus ni moins hautes que les Pyrénées », qu’i
s n’êtes point charmés par ce tas d’olives noires avec ces trois œufs blancs dessus ! Qu’allez-vous faire dans les musées ? Le
x noirs qui lui descendaient plus bas que la taille, me servit du vin blanc , brillant comme de l’or mais détestable au goût.
rer, avec quelque intérêt, ou morte dans le tombeau, ou avec des fils blancs dans ses beaux cheveux et mère d’une nombreuse fa
zuré, de vert luisant, de jaune doré, est tachetée çà et là de points blancs par quelque habitation ou un simple mur de clôtur
s Grecs parlent toujours grec. Sur cette question, les savants disent blanc et noir… Ainsi fait un mien ami bien affectionné 
nstructifs. Savez-vous que ces gaillards font vraiment bien avec leur blanche fustanelle et leur sombre bonnet de soie brodée ?
me une tour, comme La vierge fine, toi. Arbre robuste et svelte, Ton blanc feuillage frais Chante du cœur ensemble Le frisso
us parle doucement ; notre imagination l’associe sans cesse à quelque blanche fontaine, à quelque onde transparente : populus
l’Attique est encore loin. À Éleusis, à Salamine, près de Mégare aux blanches maisons, c’est le ciel attique, presque le ciel d
re supporte un vieux plateau plein de minces cierges fuselés, les uns blancs , les autres jaunes. Ils attendent le sou de bon c
r l’onde harmonieuse et rare que l’Ilissus promène entre des cailloux blancs et azurés. Ô torrent ! sur tes rives Socrate et l
II. Le retour … Les quais pleins d’oranges et de citrons du Pirée, blanche ville, s’effacent peu à peu. Le paquebot est sort
ent la Néréide, — sorte de Mélusine, — arrête les passants — près des blanches fontaines… — Hydra je me souviens, — je me souvie
ns les immobiles Eaux, tout près du rivage, Profondément s’imprime la blanche Portraiture des maisons. Comme d’une main hardie
on grand miroir est plein. Elle peigne ses cheveux, la belle, Sur sa blanche poitrine, la belle : Et, d’or fondu tout son miro
aguettait là tout près, Va coller sa langue ardente Sur son beau cou blanc et frais. Et tandis que la serpente Suce, suce e
urit et songe Aux baisers de son ami. — Il l’avait habillée De soie blanche , le Maure ; De trois rangs de sequins Il l’avait
ui vient pour épouser Aréti la belle. Il est monté sur un cheval tout blanc . Autour de lui galopent ses parents ; derrière tr
, et prends mes clefs, et ouvre mon coffre ; tu y trouveras des draps blancs pour m’ensevelir. A trois pas du seuil il y a un
a faim ! — Et s’il a faim, après ? La danse tourne : j’y déchire mes blancs souliers, je ne quitte pas la danse. Le pain est
a soif ! — Et s’il a soif, après ? La danse tourne : j’y déchire mes blancs souliers je ne quitte pas la danse. L’eau est dan
rt — Et s’il est à la mort, après ? la danse tourne : j’y déchire mes blancs souliers, je ne quitte pas la danse. L’encens est
mort ! — Et s’il est mort, après ! La danse tourne : J’y déchire mes blancs souliers, je ne quitte pas la danse. Que les serv
de lièvre. Pour l’embrasser, tu y trouveras, gentil corps de nonnain, blanc et suret comme du petit-lait. » 1. Il paraî
9 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312
maris et de leurs fils. Je vois encore d’ici ses belles longues mains blanches , sortant d’une manche de toile fine retroussée ju
ervantes. Cette mère vit encore ; elle n’a que quelques rares cheveux blancs comme une frange de fil de la Vierge rapportée du
e pluie ; et puis, venu l’instant où ils la mettaient au sac, la main blanche et la main brune, soit à dessein ou par bonheur,
nt de petits yeux fins comme des aiguilles ! ” Et vite encore dans la blanche et lisse prison elle cache trois mésanges ; et ch
qui, vénérable, élève sur les montagnes blotties au-dessous de lui sa blanche tête jusqu’aux astres, tel qu’un grand et vieux c
rendre à bras le corps, tu ne saisiras qu’un vieux chêne… je me ferai blanche nonnette du monastère du grand saint Blaise. » « 
monastère du grand saint Blaise. » « Ô Magali, si tu te fais nonnette blanche , moi, prêtre, je te confesserai et je t’entendrai
aux rayons d’un soleil d’automne. Le pasteur, environné de ses chiens blancs et énormes, passe avec orgueil cette revue de ses
e d’honorer Mireille en la demandant pour épouse. Monté sur la jument blanche , il vient, plein de confiance, au mas des Micocou
I Humilié et irrité de ce refus, le bouvier remonte sur sa jument blanche et s’éloigne en ruminant sa vengeance. Il rencont
ive, les pendulines avaient suspendu leurs nids, et leurs petits nids blancs , tissus comme une molle robe, avec l’ouate qu’aux
ds blancs, tissus comme une molle robe, avec l’ouate qu’aux peupliers blancs l’oiseau, lorsqu’ils sont en fleur, dérobe, s’agi
de câpre que le Rhône amoureux aimait à éclabousser. « Avec sa barbe blanche et rude qui lui tombait jusqu’aux hanches, maître
rge contre l’égalité de la couleur ; sa philosophie ne s’étend pas du blanc au noir. Le riche laboureur, dans Mireille, ne de
iendrons contente. » Cela dit, elle saute, légère, de son petit drap blanc  ; elle ouvre, avec la clef luisante, la garde-rob
issiper les foudres dans le sombre éloignement. « Elle, avec un lacet blanc , d’abord se noue autour des hanches un rouge coti
s ses cheveux pendent et revêtent comme d’un manteau ses deux épaules blanches  ; mais elle en saisit les boucles éparses, « Vite
Les chiens étaient couchés, tranquilles ; les beaux et grands chiens, blancs comme des lis, gisaient le long de l’enclos, le m
ble et oublié dans la maison de ta mère ; attelle tes quatre taureaux blancs ou tes six mules luisantes à la charrue comme tu
nt que la Mireille que le Ciel te destine sans doute étendra la nappe blanche et coupera les tranches du pain blond sur la tabl
10 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
ois insolente avec le public, et familière avec les garçons à tablier blanc . * * * — Je me demandais l’autre jour, avec inqui
bris de démolition, des vieillardes si vieilles qu’elles ont comme du blanc de champignon, comme du moisi sur la figure. Puis
e émacié, une vraie petite porcelaine, à la chair toute claire, toute blanche , toute nacrée, avec des traits d’oiseau dans la p
londs, semées sur le haut du front, des yeux aux ombres profondes, au blanc bleuâtre, à la prunelle veloutée ; des yeux enfon
out est enveloppé au loin d’une vapeur laiteuse, semblable à un léger blanc de gouache, répandu sur une aquarelle. Hier j’ai
ainsi que des tasses sur des soucoupes, leurs fleurs étincelantes de blanc frais à cœur jaune, reflétées dans la rivière luc
vrier plus dégrossi que le charpentier qui peut travailler en chemise blanche . Point d’ouvrier plus brut que le teinturier.
és d’iris jaune, et la feuillée verte, et le ciel bleu, et les nuages blancs , semblables à des ventres de cygnes nageurs dans
On est revenu des formalités. Ici il n’y a pas de messe… La mariée en blanc , avait l’apparence attendrie et hâlée, d’un macar
ite, avec des fossettes aux coins, quand elle rit, les dents qui sont blanches , séparées comme si elles étaient limées, les pomm
de troisième catégorie. Elle est le matin, en jupe noire, en camisole blanche avec dessus un fichu jaune, le terrible fichu de
dentelle lâchement attachée au cou et sur les épaules, un vestinquin blanc aux soutaches bleues. C’est Mlle D… la fille du p
ir les fines attaches des jambes… Et ce sont encore de longues cannes blanches à la Tronchin, de lourds colliers d’ambre, de gro
et sur ce carnaval de costumes du matin, la dominante du rouge et du blanc , tachant si joliment la plage blonde, la mer vert
e, je ne sais comment, l’épingle s’est défaite. Elle avait un corsage blanc avec des agréments bleus. Une gorgerette en batis
ur, montraient et cachaient, sous le carmin du bout de ses doigts, le blanc mat de sa peau. Un moment elle a tiré l’œillet de
re… Figure-toi une vilaine tête d’homme brun sur un énorme corps tout blanc  : ça avait l’air de ces grosses araignées, tu sai
tombante, de rouge, le ciel devient peu à peu pâlement et froidement blanc . Une dernière fois, les oiseaux se mettent à chan
11 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159
r une chaise longue, et dans une attitude qui montre un bout de jupon blanc et les bouffettes rouges de ses pantoufles. Vienn
l’herbe pleine de fleurs et de bourdons au dos doré, et de papillons blancs et de papillons bruns ; — les hautes tiges hochan
icelles de Lilliput autour de Gulliver, et entre ses feuilles du ciel blanc , que l’on voit comme à travers des piqûres d’épin
ire, des rez-de-chaussée jouant des devantures de boutiques à rideaux blancs , et surmontés d’un étage avec un gros numéro au-d
blafard, où il y a un comptoir chargé de liqueurs, des tables de bois blanc , des chaises de paille. — Là-dedans sont attablés
us des filles assises sur leurs genoux. — Les filles sont en chemises blanches ou en chemises de couleur avec une jupe sombre :
sur les nœuds des genoux. Et c’est un bourdonnement fêlé : des lèvres blanches versant dans la conque cireuse des oreilles, des
urface venant d’un fond d’âme mélancolique, où passent des visions de blanc enterrement et reviennent des notes de la marche
s dans les niches des dessus de fenêtres. Une vieille femme à cheveux blancs vous introduit dans une salle à manger, où sont e
, où sont encadrées, sur fond noir, des mains découpées sur du papier blanc et ponctuées de lignes, et margées d’annotations
saisir, et parmi lesquelles il distingue cependant vaguement un hibou blanc . Une table sur laquelle une filtrée étroite de jo
s sa vie. Une immense pièce, où, autour d’un poêle de fonte chauffé à blanc , des hommes étaient assis à terre, chacun ayant à
12 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
e de combattans formant une grande masse où l’on discerne un cavalier blanc à demi-renversé, mort et tombant en arrière vers
, et fesant valoir la masse principale. Dans cette masse, le cavalier blanc est vu par la croupe de son cheval. Sur le devan
t frappé par un cavalier vu par le dos et par la croupe de son cheval blanc et vigoureux ; il porte un étendart qu’un fantass
pâtre assis. Il tend, en souriant, un morceau de son pain à une vache blanche qui s’avance vers lui et sous laquelle l’artiste
e rousse ; celle-ci est sur le devant et couvre les pieds de la vache blanche . Autour de ces deux vaches, ce sont des moutons,
de toutes les lumières différentes qu’il s’agit de distinguer avec du blanc , du brun et du bleu ; il n’a oublié que le feu. A
t. C’est une belle chose que son tableau d’animaux. Voyez cette vache blanche , comme elle est grasse ! Plus vous la regarderez
ce ciel, cette fumée teinte d’un feu rougeâtre, est bien ; le cheval blanc dessiné à ravir, belle croupe, tête pleine de vie
rde et qu’il fasse provision de phénomènes. Si ces dessins sur papier blanc au crayon rouge ont moins d’effet que ceux sur pa
rtainement à la couleur du papier et du crayon ; un dessin sur papier blanc et à la sanguine est nécessairement plus égal de
13 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rodenbach, Georges (1855-1898) »
9). — La Mer élégante (1881). — L’Hiver mondain (1884). — La Jeunesse blanche (1885). — Du silence (1888). — L’Art en exil (188
it pour être susurré en sourdine, dans une chambre close, près du lit blanc d’une convalescente, parmi des meubles vieux, bie
gue, et l’acquisition pour la littérature française est bonne. [Revue blanche (1896).] Charles Maurras J’ai lu ce « poème
ses émotions. « Seigneur, s’écriait-il déjà aux pages de la Jeunesse blanche , donnez-moi cet espoir de revivre Dans la mélanc
14 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
tte confusion, cette monotonie, les montre tous gris, grisâtres, d’un blanc mat ou plus ou moins éclairé, selon le lieu de la
ier les taches et réduire leurs sensations particulières de rouge, de blanc , de noir, de bleu, de vert, à une sensation uniqu
rdez attentivement les limites et même la masse de l’ombre d’un corps blanc , et vous y discernerez une infinité de points noi
un corps blanc, et vous y discernerez une infinité de points noirs et blancs interposés. L’ombre d’un corps rouge se teint de
vous portez un échantillon d’étoffe nuancée, jette la pièce d’étoffe blanche dans sa chaudière, et sait l’en tirer teinte comm
15 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
car elle ne l’est pas. C’est partout un même ton de couleur, un gris blanc à profusion ; blanc dans les habits sacerdotaux ;
as. C’est partout un même ton de couleur, un gris blanc à profusion ; blanc dans les habits sacerdotaux ; blanc dans les surp
leur, un gris blanc à profusion ; blanc dans les habits sacerdotaux ; blanc dans les surplis et les aubes ; blanc sale et fad
c dans les habits sacerdotaux ; blanc dans les surplis et les aubes ; blanc sale et fade dans les carnations ; blanc dans les
s les surplis et les aubes ; blanc sale et fade dans les carnations ; blanc dans les draps et la couverture ; blanc de Tripol
et fade dans les carnations ; blanc dans les draps et la couverture ; blanc de Tripoli, ou pierre à plâtre sur l’estrade ; bl
la couverture ; blanc de Tripoli, ou pierre à plâtre sur l’estrade ; blanc soupe de lait au bois de lit, l’estrade ou le par
trade ; blanc soupe de lait au bois de lit, l’estrade ou le parquet ; blanc à la mitre. C’est une magnifique ébauche, une sub
16 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134
nte et spirituelle,                     Ta maison dans le vent, Toute blanche , elle est faite avec un bloc puissant Non de plât
issès vit loin des hommes. Sa demeure est auprès d’une vieux platane blanc Et d’un petit ruisseau bordé de lauriers rose ; U
ête des rois tomba, sans que leur sang                  Tâcha ta robe blanche . (Ode à la République). Mais il y a aussi dans
ses mains pour le pauvre avaient rompu le pain, Le pain semblait plus blanc …                                                 
sa prose vaut mieux.   M. Henry Bataille (Le Beau voyage, la Chambre blanche ) rayonne d’une sensibilité tremblante et mesurée.
nsi le premier recueil de M. Bataille (1898) : « Un petit livre tout blanc , tout tremblant, tout balbutiant » dit M. Marcel
ec une sorte de résignation devant les choses. Mais ce que la Chambre blanche contient de précieux, ce sont les pièces où la no
le plaisir Comme un panier rempli de raisins et de pommes, Vieillards blancs  ! guerriers bruns ! et vous blonds jeunes hommes 
el baume épuiserait sa bouillante fureur ? Hélène, aux murs troyens, blanche fille du cygne, Attend l’arc d’Héraclès pour nomm
is de sa maîtresse branche, Retient comme un grand nid la pleine lune blanche . ……………………………………………………… Mon Despax, croyez-vous qu
e dionysien, M. Louis Payen, dans À l’Ombre du portique et les Voiles blanches , s’incline au passage des immortelles nues. Sécul
anges mains creuses De ton corps monte ainsi qu’une légère haleine La blanche volupté des vierges amoureuses… MIle Paule Rive
u plutôt, s’il est vrai que ce cœur tout entier batte entre les pages blanches de cet unique livre, écoutez-en jaillir Comme un
         Et nos mouvements seront beaux. Et, parmi le soleil où, toi blanche et moi nue                   Nous irons nous heur
17 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1875 » pp. 172-248
ment et que je ferme les yeux, il se présente devant moi, une feuille blanche avec un encadrement et une grande lettre ornée :
s, sous cette chaire, dans laquelle se tient cet huissier, en cravate blanche , au pince-nez, à la chaîne d’acier, — l’étude est
sage et son teint à la Murillo, la petite fille sous son petit bonnet blanc  : tous deux entourés des jeux de petits chiens, q
voilà dans un petit recoin, en forme de loge, dont les murs vous font blancs , à la façon des meuniers, et d’où, comme d’une lu
ui vous fait la peau comme moite. À mesure qu’il parle de ce pays, le blanc de ses yeux s’agrandit dans son exaltation, ou bi
s de la joviale créature. Bonne fille et adroite marchande, que cette blanche juive, ayant fait une révolution au Japon, par la
ateur. Une figure flasque, de longs cheveux de savant, et une cravate blanche sous une immense redingote de propriétaire. Il es
avec son physique énergique, sa figure cabossée, son regard au grand blanc , enfin par toute cette physionomie, qu’on dirait
eux tout noirs. Au moment où il entrait, il voyait comme une perruque blanche lui tomber du plafond sur la tête, et quand l’ami
voir qui entrait, Tourguéneff avait l’étonnement de le retrouver tout blanc . Zola se plaint de passages de souris, ou d’envo
ommes faits ont de petits gloussements de satisfaction animale, leurs blanches et roses femmes rayonnent dans un abrutissement é
vous plaît, donnant des dîners, servis par des domestiques en cravate blanche . Je faisais ces réflexions chez Auguste Sichel, d
ion de là-bas, d’un petit coin de patrie retrouvée. Sur des murailles blanches , sur le ton de brique Pompéi, en honneur dans nos
i j’ai écrit, en grosses lettres, sur la première feuille d’un cahier blanc  : La Fille Élisa. Puis ce titre écrit, j’ai été p
être Monseigneur. ». L’Excellence trouvant l’emportement drôle, dit à Mme Blanc  : « Eh bien le Monseigneur d’aujourd’hui vous acc
mire bleu, avec de larges parements et de petites poches en cachemire blanc . Sur ses poignets se répandait en bouillons argen
Soudain, voici mon vieillard qui jette sa redingote, passe une blouse blanche , prend une barre de fer, et tout musculeux, de se
Jamais je n’ai vu un spectacle plus triste : une femme en cheveux blancs , une aïeule mendiant près de tous, dans la boutiq
t dans une redingote à collet de velours, la corde lâche d’un foulard blanc autour du cou. Il se laisse tomber sur le divan,
rayonnement courant dans le ras rêche de ses cheveux, de son collier blanc , et transperçant de clarté rose ses oreilles four
18 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Casanove » pp. 192-197
t grande masse au centre ; sur le devant, un combattant sur un cheval blanc . Au-delà, plus sur le fond, un autre combattant,
e face, un cavalier sur un cheval brun, tenant par la bride un cheval blanc qu’on ferre ; le pied de ce cheval est passé dans
des qualités contraires à ces défauts ? Comparez la croupe du cheval blanc de Casanove avec la croupe d’un cheval blanc d’un
arez la croupe du cheval blanc de Casanove avec la croupe d’un cheval blanc d’une des batailles de Loutherbourg. Ces comparai
a pensée de chaque lecteur, à qui cela laisse, pour ainsi dire, carte blanche , étaient celles qu’il fallait toujours préférer.
19 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
caravane rassemblée : « L’arbre reçoit sur sa tête ronde les rayons blancs de midi ; par-dessous, tout paraît noir ; des écl
es de la nature et du drame humain. « Quel est ce guerrier au panache blanc qui marche en tête de l’armée ?… — Princesse, c’e
e regarde la place vide où était le camp, et je vois le bloc carré et blanc de l’Aïn, pareil au tombeau de Zéthus. » Je n’ét
masquée tout à coup à ses yeux au sortir d’une vallée, — un monticule blanc sur un ciel d’argent mat que ferme une barre viol
vec cette même rue décrite, « étroite, raboteuse, glissante, pavée de blanc et flamboyante à midi ». Il s’agit dans ces journ
es : l’extrémité de la rue, vers le couchant, ondoie dans des flammes blanches . On sent vibrer dans l’air de faibles bruits qu’o
des porches entrebâillés de grandes figures pâles, mornes, vêtues de blanc , avec l’air plutôt exténué que pensif ; elles arr
ne, hormis de rares visiteurs qui s’approchent, attirés par le signal blanc de mon ombrelle, et sans doute étonnés du goût qu
la ville est criblée de points d’ombre, et quelques petits marabouts blancs , répandus sur la lisière des palmiers, brillent a
20 (1860) Ceci n’est pas un livre « Le maître au lapin » pp. 5-30
s choses ! » Et, en disant cela, il frottait paternellement son lapin blanc contre sa barbe rousse. Que M. Champfleury se cac
l ne le savait. Il marcha longtemps, longtemps… Rodolphe et son lapin blanc , l’un portant l’autre, finirent par s’arrêter apr
 Champfleury : Rodolphe a vécu là cinq ans avec son inséparable lapin blanc , se nourrissant exclusivement d’herbes et de légu
e par Rodolphe, éclaire d’un jour presque favorable une table de bois blanc légèrement inclinée ; sur la table, quelques plum
ois Rodolphe interrompt le dessin commencé, pour causer avec le lapin blanc , un miracle de longévité, le Mathusalem des lapin
gétal. Ce régime est-il suffisamment fortifiant ? Rodolphe a le teint blanc et rosé, il est même grassouillet, son extérieur
21 (1926) La poésie de Stéphane Mallarmé. Étude littéraire
à Lydie… à Bruxelles — vous serez ravissante à votre premier bal. Le blanc ne vous pâlira pas, et le tulle illusion que, du
é, viennent se résumer et s’achever dans cette lutte contre le papier blanc , que Flaubert mena à bout — jusqu’à ce qu’il en m
 Toujours j’ai été saisi d’une répugnance invincible devant le papier blanc où l’on m’invitait à fixer et par-là même à limit
itude délicate et complexe, qui s’est exprimée non par une page toute blanche , mais par des pages nombreuses de Divagations, pa
lutta d’un courage inflexible et doux, mal récompensé, contre la page blanche , son tourment et son dieu. De ses victoires et de
a nature, et la fleur légère qu’il en veut cueillir, ou mieux la page blanche dont il lui plaît de disposer. Et c’est le sens a
ement du corps qui lui plût. Là le suivait l’hallucination de la page blanche , par l’élément docile, la page blanche, pour le p
ait l’hallucination de la page blanche, par l’élément docile, la page blanche , pour le poète, dans quelque ciel platonicien, ce
litude Sans le cygne ni le quai… Mais langoureusement longe Comme de blanc linge ôté Tel fugace oiseau si plonge Exultatrice
ien sûr — C’est cela — Oui, — et s’écoule. Seule « l’attente en gants blancs encore d’un enfantin tourlourou qui les rêvait dé
palpitants problèmes sur madame Charles, et dégourdi, comme les gants blancs du bleu, des doigts tachés d’encre à l’estimation
mé, l’Après-midi d’un Faune, la Prose pour des Esseintes, le Nénuphar Blanc , révèlent, mieux que telle clarté ordinaire et sè
terrassiers « dressent au repos, dans une tranchée, la rayure bleu et blanc transversale des maillots comme la nappe d’eau pe
pe et d’Amérique, il voit des « Nomades, hommes et femmes… leur voile blanc relevé, pour s’enrouler autour de leur chapeau, c
ses rosées, d’un matin que nul pas n’effleura, les pages du Nénuphar Blanc . Un tel idéalisme, combinaison de nature et d’art
e. » Quelle image jolie nous aurions de sa poésie même, par ce voile blanc , ce voile de page blanche, qui enveloppe de « gén
nous aurions de sa poésie même, par ce voile blanc, ce voile de page blanche , qui enveloppe de « généralité », d’éternité, de
tinée de visuels à l’être nécessaire et suffisant du Mot. Le Nénuphar Blanc m’apparaît comme le Parménide esquissé, désarticu
êmes lignes une absence de fleur et une fleur d’absence — le Nénuphar Blanc du poème — abolir sous leur bref passage ce qui d
— salut offert Solitude, récif, étoile, A n’importe ce qui valut Le blanc souci de noter toile. L’idéalisme de Mallarmé, l
lques lignes, un tercet — celui que je viens de citer — isolés sur le blanc d’une page peuvent, par des mots mystérieusement
voir qu’une valeur allusive, comme sur une vitre ne poser sur la page blanche qu’une buée d’émotion. De là l’emploi préféré des
, le minimum grammatical aboli, un rosaire de mots égrené sur la page blanche (Un coup de Dés jamais n’abolira le Hasard) — et
coup de Dés jamais n’abolira le Hasard) — et plus loin encore la page blanche toute nue, suggestion et réceptivité infinies — (
rce haute une logique pure. De là le Démon de l’Analogie, le Nénuphar Blanc , ces essais qui déroutent le lecteur en le plaçan
entative d’une absence d’images89 ». Et il cite celle-ci, du Nénuphar blanc « Résumer d’un regard la vierge absence éparse en
enfin créée l’indéfini de ses scrupules. Il a écrit dans le Nénuphar Blanc le poème de ses journées d’été, de la rivière lum
et souriant, aux flancs d’un verre haleine fraîche de l’eau : la page blanche , non plus blanche dans son vide, mais blanche dan
lancs d’un verre haleine fraîche de l’eau : la page blanche, non plus blanche dans son vide, mais blanche dans sa plénitude et
îche de l’eau : la page blanche, non plus blanche dans son vide, mais blanche dans sa plénitude et sa perfection de mystère non
rra pas, il partira, ayant en main la fleur ici cueillie, le nénuphar blanc du rêve pur, qui, selon sa nature, devrait demeur
cient et résigné, à la sentir qui refleurissait fraîche sur des pages blanches d’ambitions belles et d’espérances fragiles. « Qu
n le concentrant sur un noyau obscur, tout cela rebondit, par-delà le blanc , dans : Est morte. Ici est atteint le premier pal
dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles. (Appar
la nature, du Livre, du ballet. Etudiez à ce point de vue le Nénuphar Blanc . Ainsi l’image qui accompagne souvent telles nuan
e, fréquente aussi, des fleurs, surtout du lys. Le vers, droit sur le blanc de la page, l’évoque. « Voici les rimes dardées s
ur sa tige, exactement une des hautes fleurs toutes vierges et toutes blanches que ceci : Alors m’éveillerai-je à la ferveur p
sse revient dans ses images, — lys, cygnes, neiges, glaces — c’est le blanc , à la fois synthèse, pour l’œil, des couleurs, et
leurs, et, pour le peintre, leur absence. Sans doute il goûte dans le blanc cette figure de l’Absence qui plane sur toute sa
qui dort auprès d’un ami sien, il aperçoit le même Pierrot « fantôme blanc comme une page non écrite138 ». Je l’imagine, enf
sens d’un objet, étoile, fleur, vase. Voici un sonnet où une chambre blanche et les rêves qui l’habitent ne s’expriment que pa
r’ouvrir comme un blasphème Qu’absence éternelle de lit. Cet unanime blanc conflit D’une guirlande avec la même Enfui contre
. Qu’on place à l’opposé de ce sonnet la Symphonie (si mal nommée) en blanc majeur de Gautier avec sa surcharge de matérialit
mme le merle de Musset, il ne prit pas tout de suite son parti d’être blanc . La nature même de ces images motrices détermine
eux qui s’aventurent d’un pas certain, un feu pur aux pommettes et du blanc à la semelle, sur un câble tendu (et Scribe n’en
sceptre des rivages roses Stagnant sur les soirs d’or, ce l’est, Ce blanc vol fermé que tu poses Contre le feu d’un bracele
Remplacez le salon par la page, les plafonds ailiers par l’ampleur de blancs , les habitués par les mots, la gardienne par l’Id
brûles de chasteté, Le froid scintillement de ta pâle clarté, Nuit blanche de glaçons et de neige cruelle ! Ces figures, da
ivace ; — le Cygne. Le motif initial en est peut-être une harmonie en blanc majeur suggérée par quelque spectacle d’hiver. Pe
d’hiver. Peut-être aussi Mallarmé a-t-il songé à une transposition en blanc du Corbeau qu’il traduisit : « Et le Corbeau, sa
s pieds palmés flottait le pavé sec, Sur le sol raboteux traînait son blanc plumage. Je pense à mon grand Cygne avec ses ge
c, parmi le ciel de porcelaine nue ; Un clair croissant perdu par une blanche nue Trempe sa corne calme en la glace des eaux,
raude, roseaux. Pas de tableau chargé. Un ciel de porcelaine nue. Du blanc , le blanc vivant de la page intacte, — le blanc o
eaux. Pas de tableau chargé. Un ciel de porcelaine nue. Du blanc, le blanc vivant de la page intacte, — le blanc où par un e
de porcelaine nue. Du blanc, le blanc vivant de la page intacte, — le blanc où par un effort d’ingéniosité, de réflexion, de
ant dans le poète, le rapport des lacs, croissant, roseaux, au milieu blanc , entre eux circulant, qu’ils respirent. C’est l’a
dé) le Salut, Solitude, récif, étoile, A n’importe ce qui valut Le blanc souci de noire toile. Joignez à ces images celle
la voûte en fleurs des catalpas Et des tulipiers noirs qu’étoile un blanc pétale, Il ne repose point dans la terre natale.
visuels qui ne dépendent pas de la langue parlée, la ponctuation, les blancs . Il semble croire, en platonicien, à l’existence
rit : Tout avait la figure intègre du bonheur… C’est trop peu d’être blanc , le lys était candide… Mallarmé transfère volont
e sceptre des rivages roses Stagnant sur les soirs d’or, ce l’est, Ce blanc vol fermé que tu poses Contre le feu d’un bracele
’éventail, réunit de sa liane, comme un rayon rosé du soir, les ailes blanches au repos ? L’octosyllabe porte d’ailleurs la rime
and du stérile hiver à resplendi l’ennui Tout son col secouera cette blanche agonie Par l’espace infligée à l’oiseau qui le ni
contractée la monotonie d’un vaste espace solitaire, silencieux, tout blanc de glace dure. Elles dessinent du haut en bas com
arrête avec sûreté et poids l’oiseau dans cet espace de consonances, blanc comme lui, et dont en lui se gonfle le cœur harmo
musique verbale est d’ailleurs celle même esquissée dans le Nénuphar Blanc , « en mémoire d’un site l’un de ces magiques nénu
au cœur qui l’a cueilli. (Apparition.) Et laisse un bloc boueux du blanc couple nageur. (Le Guignon.) Vers l’Azur attend
ices De mes robes, arôme aux farouches délices, Sortirait le frisson blanc de ma nudité (Hérodiade.) L’accent placé, avec l
érodiade.) L’accent placé, avec la césure, sur la septième syllabe — blanc — fait tomber, à l’hémistiche, celui de la sixièm
lissé dans la chute même évoquée de robes, laissant ce monosyllabe de blanc s’ériger comme un corps dévoilé. Il en est de mêm
er le mot unique, incantatoire, du vers, Et laisse un bloc boueux du blanc couple nageur. (Le Guignon.) Les poils blancs e
isse un bloc boueux du blanc couple nageur. (Le Guignon.) Les poils blancs et les os de la maigre figure. (Les Fenêtres.)
e trois grands cils d’émeraude, roseaux (Las de l’amer repos.) Nuit blanche de glaçons et de neige cruelle. (Hérodiade.) Ly
significatif du rejet, cette utilisation du silence intermédiaire, du blanc , qui donnent à tels arrêts de la voix autant et p
pourriture Que pour voir du soleil sur les pierres, coller Les poils blancs et les os de sa maigre figure Aux fenêtres… (Les
ut et à la fin, n’est-ce pas la même feuille de lys glissant, syllabe blanche qui se retrouve après avoir, disparaissant, trave
lle, achevée, harmonieuse de corps vivant, sculptée à la fois par les blancs visuels et par les arrêts prévus de la voix. Dans
torrent franchi, vous plonge en une mare Et laisse un bloc boueux du blanc couple nageur. XII Grâce à lui, si l’un chante e
cœur qui ne bat que pour vous. Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit d
vers de Mallarmé prend une importance très précise, et, d’un caillou blanc lavé à des eaux de diamant, marque une date, nett
t d’hivers Salut Solitude, récif, étoile A n’importe ce qui valut Le blanc souci de notre toile. On a la sensation de ce pa
valut Le blanc souci de notre toile. On a la sensation de ce papier blanc , de ce vide mystérieux où poser la plume et la go
ne phrase, mais une constellation de quinze mots, et, autour, la page blanche . Qu’un écrivain avide d’encre trace péniblement l
ut y réaliser, semble-t-il, l’acte pur de l’écrivain devant le papier blanc . Presque plus de construction grammaticale, les v
e spectre des rivages roses Stagnant sur les soirs d’or, ce l’est, Ce blanc vol fermé que tu poses (Eventail). « Ce les sont
ux verbes, gardent à chacun de ces verbes sa valeur intacte, comme le blanc , entre deux vers, la conservé, dans sa glace, à d
chez Mallarmé, la virtuosité des coupes syntaxiques. Dans le Nénuphar Blanc , arrêtant sa barque sur la rive d’un parc, un bru
e à une oreille française ne peut aller au bout de ces drames en vers blancs , si beaux pourtant de pensée, Monna Vanna ou Joyz
nnera plus intacte la seule et pure ponctuation propre aux vers : les blancs de la page. Les vers se passent de ponctuation « 
s et syntaxiques. Il lui demande, dans sa prose, le même office qu’au blanc après le vers, en cas de rejet : mettre en valeur
la place de la ponctuation est originale, mais sa matière aussi. Les blancs , qui forment la ponctuation naturelle du vers, pa
recherche de Mallarmé. Du tiret, qui figure un espace moindre que le blanc , l’emploi pst très souple. Le point d’exclamation
antérieure aux mots. « Tant, que je préfère selon mon goût, sur page blanche , un dessin espacé de virgules ou de points et leu
audet, que l’opération d’écrire n’est autre que mettre du noir sur du blanc . Et qu’est-ce que le blanc sinon la mine, intacte
rire n’est autre que mettre du noir sur du blanc. Et qu’est-ce que le blanc sinon la mine, intacte et vierge, neige aux somme
e Mallarmé, Un coup de Dés jamais, la question des intervalles et des blancs , le rythme visuel du Livre, ait, à ses yeux, gran
mme les Romains de Verlaine En regardant passer les grands Barbares blancs . Mais aussi il entrevoyait quelque rajeunissemen
er à l’usage de ce qui la dépasse, et pour mettre, au-delà de l’écume blanche , l’étoile. Mais, devant ces grandes eaux du lavag
aissant au lecteur à penser, à ajouter, lui donnant, pour sa part, le blanc . Le Livre réalisait pour Descartes une conversati
vis-à-vis, concourant au rythme total, lequel serait le poème tu, aux blancs  ; seulement traduit, en une manière, par chaque p
cs ; seulement traduit, en une manière, par chaque pendentif307. » Le blanc du Livre, forme visuelle du silence, symbolise l’
ainsi que l’azur s’insinue ou s’étale dans la texture du paysage, le blanc incorpore son mystère à toutes les parties du poè
groupes secondairement » les danseuses qui animent le thème ? La page blanche faisant la scène, les lignes ménagent un ballet r
lecture, dans un parterre, l’attention que sollicite quelque papillon blanc , celui-ci à la fois partout, nulle part, il s’éva
0 » selon telle disposition de page, telles ampleurs environnantes de blanc . Alors pourrait-on renoncer à ce va-et-vient mono
sifs, déposée dans quelque Livre d’Heures où tout, vermillon, bleu et blanc , miniatures frêles, notes de musique, exhalait la
r cette ténèbre, c’est étoiler de mystère humain l’absolu immaculé du blanc . Idée du livre qui devient le rêve du livre futur
oseau pour ses lèvres, une apparition, dans quelque source, de nudité blanche , prélude, qui sitôt s’est enfuie ? Rien, autour,
dispose avec la pensée seule de toutes les dames terrestres. Jaune ou blanche ou cuivrée, leur grâce est soudain requise par lu
rtant, à celui des Fenêtres et du Cygne. Tout son col secouera cette blanche agonie, Par l’espace infligée à l’oiseau qui le n
mbeau Sur un sépulcre, un seul nom, le sien, pendant que demeureront blancs les parchemins éternels pour qui le nom du poète
typographique, bâtie par la différence des caractères, l’ampleur des blancs , la dimension des lignes, toute l’architecture de
qu’il pense nécessitée par le Livre, comporte un emploi prémédité du blanc « ingénuité du papier » qui remplace les « transi
continuité oratoire, l’esthétique auditive, par un espacement sur des blancs , une construction visuelle, du silence et de la r
sur leur nombre rythmique, mais sur leur place visuelle, ponctuation, blancs , passage d’une musique à une architecture ; et si
dés retombés. La typographie discontinue, les phrases jetées sur les blancs , s’accordent très intentionnellement à ces images
puis de constellations pareilles sur le noir aux points du dé sur le blanc . Une logique subtile et bizarre ramène presque Ma
rtir, de l’une dans l’autre insensiblement rentrer, les images, — les blancs plus ou moins étendus représentant l’espace plus
l réduit le monde à la simplicité du Poète devant l’énigme d’une page blanche . De rares signes s’y écrivent, points d’un coup d
elles mines à découvrir eût dirigé son influence ? Une seule, la page blanche … Ecris… L’écriture se suffit, incommensurable ave
rsonnage principal du théâtre, la fleur de narcisse, sœur du Nénuphar blanc , apposait une présence idéale aux mardis de Malla
t du livre, précision et allusion, musique et silence, ponctuation et blancs , ligne, page, volume, tout cela forme précisément
on exubérance de lumière visible, Mallarmé ne semble-t-il pas, « très blanc ébat au ras du sol », l’emplacement d’une miracul
il « fait » par un jeu d’allusions une coupe de cristal, une chambre blanche , un salon crépusculaire. Il l’a tenté en réalisan
ition. Passait laissant toujours de ses mains mal fermées Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées, les voici dans la
22 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182
on aux joues allumées du vin de son pays, le crâne nu, brillant de ce blanc poli qu’ont souvent les têtes des toqués, rasé co
n bec de gaz, au-dessus de leurs têtes dans l’ombre, qui ne montre de blanc que le col de leurs chemises ouvertes, — et leur
onfrères de la Trinité, des pèlerins en rouge à rabats, et à tabliers blancs , avec des serviettes sous le bras, à l’instar des
, fumer des cigares en écrivant des notes, devant un bouquet de roses blanches au cœur de soufre ; puis, vers quatre ou cinq heu
éclairant du violet avec des glacis jaunes et du vert avec des glacis blancs . Mais ne nous appesantissons pas sur la misère du
le de ces morts et de ces mortes. Tout autour, sur des rayons de bois blanc , des têtes séchées, des crânes ficelés avec des m
découvre soudainement un œil d’émail, où la prunelle a coulé dans le blanc , un œil à la fois vivant et malade, et qui fait u
stomac. La maîtresse de maison, je la regarde, je l’étudie. Une chair blanche , de beaux bras et de belles épaules se montrant p
ns inflexion, une ligne droite, couleur de fard, dans la figure toute blanche de poudre de riz. Là-dedans des rides, que la lum
lanche de poudre de riz. Là-dedans des rides, que la lumière, dans ce blanc , fait paraître noires, et, de chaque côté de la b
llumination rose, et s’enlevant sur un ciel bleu si pâle qu’il semble blanc  : un coin de coucher de jour d’un tableau primiti
n endroit, où l’on puisse manger une grillade de porc, arrosée de vin blanc . On l’entraîne vers le Sichon… Il marche bougonna
és, ce Sainte-Beuve a été l’écrivain qui, en 1852, pendant la terreur blanche de l’écriture littéraire, lors de notre poursuite
, recevant son évêque, et de là dans un salon du rez-de-chaussée tout blanc , tout doré, avec son meuble jonquille battant neu
s, le soleil sur la neige, une route comme un champ de mottes, toutes blanches et étincelantes aux ombres doucement bleuâtres de
qu’on voit à la porte d’une auberge. En se retournant, un soleil tout blanc , qui fait aux ramures noires des arbres un fond d
el sourd, lamé de bleu froid et de jaune pâle, la route tout au loin, blanche , blanche, blanche, avec ses fréquentations, les p
lamé de bleu froid et de jaune pâle, la route tout au loin, blanche, blanche , blanche, avec ses fréquentations, les pas de la
bleu froid et de jaune pâle, la route tout au loin, blanche, blanche, blanche , avec ses fréquentations, les pas de la nuit, la
et sans vouloir recevoir âme qui vive, il restait sept ans en cravate blanche , sur cette hauteur, à prendre son vol pour l’éter
de nos Romans futurs, qui n’ont point été faits, hélas ! La lumière blanche du gaz, réverbérée par les disques de métal, fais
23 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
t là aux pieds ou sur les flancs rapides de ces collines ; leurs murs blancs , leurs toits plats, leurs tuiles rouges, leur clo
que trois ou quatre villages à peu près semblables, qui tachaient de blanc le pied d’autres collines pareilles, ou qui fumai
nsformation d’un trait de plume matérielle, sur un morceau de matière blanche , appelée papier, en une substance immatérielle et
evant ; elles y filent leurs longues quenouilles chargées de la laine blanche des agneaux. Ces quenouilles sont entourées d’une
hache brille sur ses épaules ; la femme porte un long berceau de bois blanc dans lequel dort son nourrisson en équilibre sur
vigne. « Quand le soleil est au milieu du ciel, elle déplie un linge blanc qui préserve le pain et le fromage du sable que l
sable que le vent y jette ; elle étend sur la tranche de pain noir le blanc laitage à moitié durci, entouré de la feuille de
ussi dans la main ; il essuyait son front taché de sueur et de poudre blanche en regardant mon amas de coquillages, et en m’exp
it gris, à boutons d’acier taillés à facettes, s’ouvrait sur un gilet blanc à longues poches ; ses souliers étaient noués sur
s, assis au soleil ou à l’ombre sur cette galerie, un homme à cheveux blancs , dans un costume presque sordide, et deux demoise
ments donnait prématurément les apparences de la vieillesse. Un chien blanc et une chèvre familière, suivie de deux ou trois
Raphaël de la vieillesse. Des cheveux bruns, mêlés de quelques brins blancs , retenus autour du front par un ruban noir ; des
tte plus jeune des deux sœurs, jusqu’au jour où on porta son cercueil blanc de l’église au cimetière du village, sans autre c
de l’église au cimetière du village, sans autre cortège qu’une chèvre blanche qui bêlait autour des porteurs, et qui gambadait
24 (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »
ues inhumaines. Centon. Ch. Vignier. Albe Adj. — l. albus, blanc pur. L’andante qui finit pare l’albe de l’Ève.
eux Adj. — Terme d’anatomie, blanchâtre. l. albugo, petites taches blanches de l’œil. … La traduction d’âme que sont ces poè
Bizarrant Adj. — Qui rend bizarre la perception. Lampe des mers ! blancs bizarrants ! mots à vertiges ! Complaintes. Ju
es, et des teintes citrines qui montent, qui montent et se nacrent de blanc , et se bleutent, se bleutent comme un ruban de bl
. — Religieux d’un ordre monastique fondé par saint Romuald ; costume blanc . Là Hamlet… ferait plutôt l’effet d’un camaldule
iste. Jean Moréas. Caver (se) v. pr. — Devenir cave. Ourlet blanc de la mer ; il croît, bave, se cave et puis croul
e création idéaliste personnelle. Je vague à jamais innocent Par les blancs parcs ésotériques. Complaintes. Jules Laforgue
offement s. m. — Assemblage d’étoffes. Fagoté dans un étoffement blanc . Ludine. Poictevin. Éventairer (s’) v
Le corps offre seulement de grandes lignes au fusain, des plaques de blanc qui indiquent les froissures et le drapement de l
ces et obscures. D’un doigt levé chassant les nuages moroses Dans le blanc lumineux des lampes sibyllines. Palais nomades
même sens. Elle ne put se décider parmi les flacons casqués de peau blanche et les boîtes en carton à plombs sigillaires.
ec : sun ensemble et chromos couleur. Dans l’autre une synchromie de blanc et de vert tendre. Soi. Paul Adam. Talare
rdent ciel estival de M. D. P. affirme sa qualité par une tavelure de blanc . Art moderne. Félix Fénéon. Télamons
25 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293
ienne, cette Mme de la Gandara, avec ses beaux yeux songeurs au grand blanc , l’ovale long de sa figure, les lignes pures de s
nfreluche distrayant le regard, elle est habillée d’une robe de satin blanc , toute plate, toute collante aux formes, avec seu
artel, ou plutôt Gyp, à l’élégance brisée du corps, dans une toilette blanche d’un goût tout à fait distingué. Elle parle avec
liste, une communion sous la forme de l’essence d’asclepia, une fleur blanche aux corolles roses ; et que lui ne comprend la co
ion avec cette fleur, dont le rose, dit-il, représente l’amour, et le blanc , l’innocence. Là-dessus, le voilà qui me lit dans
aire dans les lieux qu’il habite, pendant la chaleur du jour, la robe blanche de Pilate est seulement éclairée par la grande ba
longtemps après, que c’était un vieil homme, que ses cheveux étaient blancs , ce qui fit s’évanouir mon rêve, mais je lui cont
, et dans cette rivière si poissonneuse, il n’existe plus de poissons blancs , plus même de vérons. Et c’est comme cela partout
ette mode de la femme, de n’avoir plus autour de la figure, le liséré blanc du linge, met de la pauvreté dans sa personne. El
qui ne laisse aucune trace. C’est d’Haïti, que viendrait cette poudre blanche , que soufflent les voleurs dans une chambre, pour
rs feuilles, les Quatre Parties du Monde de Carpeaux, en belle pierre blanche . Lundi 29 octobre Une femme, d’un certain â
et rend, pour ainsi dire, l’imitation originale. C’est comme fond, un blanc qui vous donne la sensation de la neige, et là-de
lacée, sur laquelle filent des bateaux bruns, avec une frange d’écume blanche à l’avant, sous un ciel tout rose, dans lequel s’
s lumières du gaz, du pétrole, de l’électricité, ces lumières crûment blanches et sèchement découpantes, quelles cruelles lumièr
iècle, une ceinture, où des hirondelles volent à travers des glycines blanches  ; le rouge du plafond, est rompu par un foukousa,
la pâleur fauve du fond, comme un éventail de lames vertes, des iris blancs et bleus, enlevés avec une crânerie de pinceau, q
naise : un vase de sparterie roussâtre qui renferme des chrysanthèmes blancs , légèrement orangés, se détachant de feuilles ver
ono brodé, où une gigantesque pivoine s’enlève, du milieu de glycines blanches , avec un relief énorme. Mais la pièce orientale d
suspendus deux compotiers de Saxe, aux élégantes gaufrures de la pâte blanche , aux fleurs peintes en camaïeu bleu, et entre les
ssé, au ruban courant dans la frisure des cheveux, et se détachant en blanc sur le fond bleu, papier de sucre des Wedgwood, p
encadré dans une étoffe, où brillent sur un fond d’or, des fleurettes blanches , sortant d’un feuillage de turquoise. En tête, es
ses et japonaises. Au-dessus de la baie, est tendue une bande de drap blanc , sur laquelle sont brodés, en soie bleue et viole
ce, et se faisant vis-à-vis, est une autre broderie chinoise sur fond blanc , où une étagère en bois de fer, et des consoles e
s, massivement brodées en or, et où, dans ce rouge et cet or, luit le blanc d’une tige de chrysanthème, le bleuâtre d’une gra
rborescente dans le mois de mai, et coupés par un nuage, où volent de blanches grues. Mais la curiosité grande des deux pièces,
26 (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques
nt olivâtre, et d’un teint qui étonnait mes jeunes camarades roses et blancs . Je ressemblais à quelque petit Espagnol de Cuba,
de Lucien en flamba des volailles, ne voulant pas employer du papier blanc à cet usage. De ces années de collège il ne me re
la ville que sur un char triomphal traîné par un quadrige de chevaux blancs , avec une Victoire ailée suspendant une couronne
y en eut bientôt assez pour former un petit volume entremêlé de pages blanches et d’épigraphes bizarres en toutes sortes de lang
ges feuilles et les fleurs jaunes des nymphæas, quelque petite maison blanche et discrète comme une colombe dans son nid de ver
tefeuille se glisse dans les pages de la copie  Ce beau chien noir et blanc que le héros tient en laisse est Freyschütz lui-m
n, qui a beaucoup connu la Duthé. Henry Monnier est pour lui la toile blanche sur laquelle il peint son personnage. Son individ
est beau avec sa tête de bélier marquée de petite vérole, sa cravate blanche empesée, son vaste habit noir et ses souliers à n
lors en guise de robe de chambre ce froc de cachemire ou de flanelle blanche retenu à la ceinture par une cordelière, dans leq
ctin du roman, en avait-il pris la robe ? toujours est-il que ce froc blanc lui seyait à merveille. Il se vantait en nous mon
est un monde ! » Le front était beau, vaste, noble, sensiblement plus blanc que le masque, sans autre pli qu’un sillon perpen
s ses mains qui étaient d’une beauté rare, de vraies mains de prélat, blanches , aux doigts menus et potelés, aux ongles roses et
étudier ses leçons ; mais, voyant sa plume immobile ou sa page restée blanche , le régent lui criait : « Vous ne faites rien, La
paille, cheveux demi-défrisés à l’anglaise, longue robe de mousseline blanche , serrée à la taille par une écharpe d’azur. Avec
es jeunes gens qui, allant en soirée chez quelque dame avec des gants blancs repassés à la gomme élastique, avaient traversé P
ne, au milieu du silence nocturne, il se trouvait en face de feuilles blanches sur lesquelles se projetait la lueur de son flamb
itement carrée, au milieu de laquelle brillait une cheminée en marbre blanc et or. On entrait par une porte latérale que cach
large comme un lit, un divan de cinquante pieds de tour en cachemire blanc , relevé par des bouffettes en soie noire et ponce
claves l’avaient travaillé. Les meubles étaient couverts en cachemire blanc , rehaussé par des agréments noir et ponceau. La p
ts noir et ponceau. La pendule, les candélabres, tout était en marbre blanc et or. La seule table qu’il y eût avait un cachem
jardinières contenant des roses de toutes les espèces, des fleurs ou blanches ou rouges. » Nous pouvons ajouter que sur la tabl
it, et il buvait d’une façon pantagruélique. Quatre bouteilles de vin blanc de Vouvray, un des plus capiteux qu’on connaisse,
s nous croyions déjà appuyé, au fond d’un bel hôtel, contre le marbre blanc de la cheminée, un cordon rouge au col, une plaqu
tranger fût entré, à voir cette belle Delphine peignant de ses doigts blancs les spirales de sa chevelure d’or, d’un air profo
rgent doré, et compose des colliers en perles de verre. Ses volumes à blancs multipliés, à grandes marges, à larges intervalle
peu sensible à la beauté plastique. Il lisait d’un œil négligent les blanches strophes de marbre où l’art grec chanta la perfec
mbres et frottés de bitume à ses figures lumineuses, il met des fonds blancs derrière ses figures brunes. Comme Rembrandt, il
la terre. Les deux seules couleurs employées sont le bleu céleste, le blanc de neige avec quelques tons nacrés pour ombre. No
de son froc monacal, et trépignant d’impatience sur le tapis bleu et blanc d’une coquette mansarde aux murs tapissés de perc
« Une tête superbe : cheveux noirs mélangés déjà de quelques cheveux blancs , des cheveux comme en ont les saint Pierre et les
ucles touffues et luisantes, des cheveux durs comme des crins, un col blanc et rond comme celui d’une femme, un front magnifi
t le grand verre Où tu buvais souvent ma part. Tu remettras la robe blanche Dont tu te parais autrefois, Et comme autrefois,
e. A le voir si pâle, si frêle, si courbé déjà sous ses longs cheveux blancs précoces, les vers mélancoliques du comte de Plat
ir boutonné sur la poitrine, un pantalon de même couleur, une cravate blanche , composaient dès lors le costume de Philoxène ; l
t bariolées et tigrées, d’un pourpre semblable à du sang figé ou d’un blanc chlorotique, s’exhalent des parfums âcres, pénétr
e rose au parfum innocent, une large fieur de l’Inde ouvrant sa coupe blanche à la pure rosée du ciel. Lorsque Baudelaire peint
, il vole, il plane ; comme un cygne se berçant sur ses grandes ailes blanches , tantôt dans la lumière tantôt, dans une légère b
t parti pour son voyage d’Orient, non pas en humble pèlerin, le bâton blanc à la main et les coquilles sur le dos, mais avec
leur touchée au pied par le soc, et le vaisseau parti avec des voiles blanches revint avec des voiles noires, ramenant un cercue
eraine et définitive. Toute son œuvre est sculptée dans le pur marbre blanc du vers, à une exception près que nous avons sign
e qui devient rare et qui, pour nous, est le pur type parisien : peau blanche , joues colorées, cheveux châtains, yeux gris clai
neuvième année, et il paraissait moins que son âge, grâce à son teint blanc , à sa blonde chevelure soyeuse, et à la fine mous
e joyeuse, sa bonne humeur qui montrait à tout propos de belles dents blanches et retentissait en éclats sonores, sa facilité to
esque invisible. Aux carrefours douteux, vous trouvez sur les pierres blanches des flèches qu’on croirait tombées du carquois de
ie de marbre, couronnée de feuilles et de pommes de pin, se dessinait blanche sur le fond sombre des bois de Grèce et d’Italie.
vieille est auprès d’un mouton, non pas d’un de ces moutons d’idylle, blancs , savonnés, avec des rubans roses au cou, non pas
promena sur tout ses prunelles d’épervier, prit un morceau de crayon blanc , et traça sur un coin resté vide trois palmiers s
irage de dômes d’étain, do minarets d’ivoire, de mosquées aux assises blanches et roses, de caroubiers trapus et de dattiers sve
, c’est des chemins étroits et tortueux taillés sur une base de craie blanche ou quelques éboulements de terrains, comme si la
e figure au milieu de cette désolation trois ou quatre mille chameaux blancs , roux et noirs mangeant gravement les herbes sèch
e de sec et de fier, couleur de pain bis, avec une chemise, autrefois blanche , serrée d’une ceinture de cuir, recouverte d’un m
de la Syrie et de la Judée  Plus près de la mer, ce sont des villages blancs en terre avec des terrasses pour toits, et pour m
châtre assez escarpée, et flanquée d’une citadelle à tours et à dômes blancs dans le goût turc. D’une part, vers la montagne,
la fumée et couverts de poussière : de loin en loin, un édifice neuf, blanc et scintillant, jaillit de ce tas de maisons gris
nt parfaitement achevées, quoique le reste de la toile soit laissé en blanc . L’exécution de Marilhat était si sûre, que tout
e d’un sentiment tout nouveau ; mais, accoudé à la cheminée de marbre blanc à la dernière soirée, il causait avec cette verve
— le prophète se tient debout, les yeux levés vers le ciel, les yeux blancs d’extase, sans prendre aucun souci de la fauve so
ards rétractiles. Mais ce qu’il y avait de plus beau, c’était un ange blanc comme ceux de Swedenborg, aux traits fiers et cha
rrée par une ceinture de cuir, et laissant voir, par-dessus, une robe blanche richement brodée à la poitrine, quelques coraux d
un coin de manteau jeté sur l’épaule : la main droite tient un crayon blanc , la gauche se replie contre la poitrine ; la tête
iorgione : un col de chemise rabattu fait valoir par une large touche blanche la chaude localité des chairs. La teinte neutre d
dieu. Les cheveux, qui ne comptent encore qu’un petit nombre de fils blancs , gardent toujours la raie au milieu de la tête, e
é philistine, et peut-être même le produisent-elles encore ; le satin blanc de la jupe est aussi fort beau, très-bien cassé à
’encre violâtre, et lui donne une chaude harmonie en rapport avec les blancs dorés dès linges et des collerettes. Ces défauts
e, sans os, sans articulations, presse le long de la jupe un mouchoir blanc semblable à un flocon d’écume. Parmi les figures
basanée de ton, argentée sur la fin par de longues mèches de cheveux blancs et des touffes de barbe grise, avec une expressio
tées ; le sujet, ce nous semble, exigeait plus de mystère, et l’ombre blanche qui porte au col une raie rouge large comme le do
es ; il n’assit pas non plus ses dragons et ses cuirassiers, comme la blanche cavalcade du Parthénon, sur ces nobles bêtes au c
était doué d’une étonnante facilité. Quand il peignait sur une toile blanche , on eût dit qu’il découvrait un sujet déjà exécut
e ses femmes en voyage ; un ton argenté, limpide, tel que le donne la blanche lumière d’Afrique, éclaire cette longue toile en
de Bénarès ne sont pas plus exactes à descendre l’escalier de marbre blanc qui mène au Gange et à faire leurs ablutions dans
rasse, qu’il envoya de Rome. L’accord de la mer bleue, de la terrasse blanche et de la chair rose de ces beaux corps nonchalamm
cade laissant voir au fond d’une cour une plaque de soleil sur un mur blanc . Mais ce qui l’attirait surtout, c’étaient ces be
izons sauvages et grandioses, la mer implacablement bleue, la lumière blanche et crue du Midi ; mais ce qu’il aimait encore mie
ancée de la cathédrale, l’élégance mystérieuse de la mosquée, le dôme blanc du marabout s’arrondissant près de son bouquet de
le caprice et le ragoût du ciseau, à une sorte de sérénité limpide et blanche dont l’art antique est le plus pur modèle. Il n’a
ouées de couleurs vives et poussant des cris sauvages assaillaient la blanche citadelle grecque, gardée par quelques pauvres vi
r affreuse maigreur fait ressembler à des pinces de homard passées au blanc d’Espagne. Sa poitrine même est assez remplie, ch
er chercher loin de la scène, dans le demi-jour de la vie privée, une blanche et svelte figure dont les rares apparitions ont l
plus harmonieux ; un front clair et serein comme le fronton de marbre blanc d’un temple grec, couronne lumineusement cette dé
enu, aux avalanches de chair humaine du peintre d’Anvers ; son teint, blanc , délicat, avec quelque chose de soyeux et de pulp
runi. La transition de cette belle teinte chaude aux nuances mates et blanches de la nuque et du col se fait très-harmonieusemen
e aux magnificences des épaules, qui sont les plus belles et les plus blanches du monde. La poitrine n’a pas l’exubérance de con
me à côté des plus jolies ; elles ont le sourire joyeux, et les dents blanches , les cheveux abondants, le teint rosé ; mais auss
essemblent que de fort loin à des épaules. La véritable main, la main blanche comme une hostie, la main royale frappée de fosse
as une beauté de jeune fille. Les épaules fermes, rebondies, mates et blanches comme le marbre dépoli des statues antiques, ne s
parés, dont pas un seul cheveu ne déborde ; d’étroites raies de chair blanche se dessinent vivement dans ce parterre d’ébène, s
ieu naturel, c’est le rôle de la Juive : le turban hébraïque, avec la blanche bandelette qui fait mentonnière et encadre austèr
Ida Ferrier Vous avez peut-être cru jusqu’ici que les lis étaient blancs , que la neige était blanche, que l’albâtre était
eut-être cru jusqu’ici que les lis étaient blancs, que la neige était blanche , que l’albâtre était blanc ; je vous plains. Il n
s lis étaient blancs, que la neige était blanche, que l’albâtre était blanc  ; je vous plains. Il n’y a de blanc dans le monde
tait blanche, que l’albâtre était blanc ; je vous plains. Il n’y a de blanc dans le monde que les mains de mademoiselle Ida.
la nature une paire de gants, très-belle, très-habillée et de la plus blanche peau, que nous l’engageons à ne montrer que les j
Des pieds ? minces et délicats ! De la figure ? ravissante ! Du cou ? blanc et renflé comme celui d’un cygne ! Des épaules ?
nez, la bouche sont d’une ligne nette et charmante ; le col est rond, blanc et bien dégagé des épaules ; les seins, d’une pro
onnage d’un conte fantastique d’Hoffmann, qui, assis devant une toile blanche , donnait avec un pinceau sans couleur toutes les
grotesque pouvait être vénérable à ses heures, avec ses vrais cheveux blancs  ; cette bouche tordue par le boniment de saltimba
re ? Qui dansera la Catchucha, en costume classique d’Espagnol, satin blanc à crevés bleus ? Qui dira avec cet organe traînan
elpomène ! Quel beau front, fait pour le cercle d’or ou la bandelette blanche  ! quel regard fatal et profond ! quel ovale purem
t comme s’ils voulaient escorter le convoi d’une sœur, deux papillons blancs n’ont cessé de voltiger au-dessus du blanc cercue
’une sœur, deux papillons blancs n’ont cessé de voltiger au-dessus du blanc cercueil pendant le trajet de l’église au cimetiè
it meilleur. Aussi acceptait-il allègrement cette couronne de cheveux blancs qu’on voit s’argenter avec tant de mélancolie. No
té d’une de ces femmes qui l’applaudissent jusqu’à briser leurs gants blancs , et qui arrachent, pour les lui lancer, les bouqu
r ; elle était charmante à voir et délicieuse à entendre : jolie tête blanche sous de beaux cheveux blonds, voix nette, claire
27 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Klingsor, Tristan (1874-1966) »
is. Et qu’ils lui inspirent de charmantes choses ! Dors, mignon chat blanc , dors ; Reste à ronronner, reste couché Et ferme
Les souris montrent leur nez aux trous du plancher. Dors mignon chat blanc , mignon chat gris, Avec ton ruban de soie au cou 
fs d’émeraude Vont danser la ronde dans le buffet ; Dors, mignon chat blanc  : les souris rôdent En minuscules pantoufles de f
28 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
s composés sous le rapport de la qualité, par exemple la sensation du blanc , qui semble résulter du mélange des couleurs fond
mposé13 ? » — Nous nions que la conscience même, dans la sensation du blanc , n’aperçoive qu’une sensation ; elle a au contrai
Elle sent une pluralité de degrés dans une sensation vive de lumière blanche  ; elle apprécie que cette sensation est une somme
de lumière, les autres propres ; nous reconnaissons très bien dans le blanc , non pas la sensation du bleu et du rouge, mais l
lumière diminue ; et toutes, d’autre part, deviennent indistinctement blanches après une certaine augmentation intensité 15. 2°
quée. 3° De très petits objets, comme des taches colorées sur un fond blanc , quoique vus encore distinctement, apparaissent c
ons élémentaires de bleu, vert, etc., persistent dans la sensation du blanc , car il n’y a pas synthèse si les composés n’exis
’il y ait composition, il faut qu’il y ait unité d’existence entre le blanc d’une part, et le bleu, le vert, etc., d’autre pa
rt, etc., d’autre part. Il faut donc que le bleu et le vert soient du blanc , ce qui est absurde (E. Habier, loc. cit.) » A ce
es sensations du bleu, du vert, etc., persistent dans la sensation du blanc  ; mais il n’est pas nécessaire, ou plutôt il est
iers et des combinaisons spécifiques, persistent dans la sensation du blanc , laquelle est une autre combinaison de certains é
« Il faut qu’il y ait unité d’existence entre le vert, le bleu et le blanc  » : car il y a simplement unité de certains éléme
ns éléments communs ; ni de conclure que « le bleu et le vert sont du blanc  » ; mais seulement que certains éléments primordi
primordiaux du bleu et du vert sont aussi les éléments primordiaux du blanc , diversement combinés, fondus, composés et compli
29 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358
quand il s’est mis au travail à midi… Il ne peut écrire sur du papier blanc , ayant besoin de le couvrir d’idées, à l’instar d
ncontre l’animation du bal, et une opposition assez satisfaisante des blancs et des noirs, des habits et des robes, — toutefoi
de vols de liqueurs et de sirops. La Justice est là, avec la cravate blanche et les lunettes d’or du président. Un jeune subst
le crâne et le front balayés et baignés de grandes mèches de cheveux blancs , quelqu’un d’à peine vivant, d’oublié par la mort
l on enfoncerait une baïonnette dans le ventre. De grosses moustaches blanches lui masquent la bouche, et lui remontent jusqu’au
a palette, toute sa claire et un peu frigide palette, aux petits tons blancs , jaunes, vermillonnés : palette que j’étais tenté
s bitumeuse, que ceux que je connais en France. La Ratisseuse : fichu blanc et bleu, casaquin brun, tablier blanc. Dans le bo
n France. La Ratisseuse : fichu blanc et bleu, casaquin brun, tablier blanc . Dans le bonnet et le tablier des rugosités, de v
anc. Dans le bonnet et le tablier des rugosités, de vraies scories de blanc d’argent en plein bain d’huile. Esquisse signée :
e étrange, l’horreur du dessous est si bien dissimulée sous les draps blancs , la propreté, l’ordre, la tenue, qu’il nous reste
, qui a grandi, est devenue, une lumière. Il y avait quelque chose de blanc qui marchait avec cette lumière, et que cette lum
novice sans doute, car elle n’avait pas le voile noir, était tout en blanc , d’un blanc molletonneux, avec un bandeau sur le
doute, car elle n’avait pas le voile noir, était tout en blanc, d’un blanc molletonneux, avec un bandeau sur le front ; la b
ble chapeau lui tressautant aux mains. Il a de longs et rares cheveux blancs , la figure osseuse et décharnée, les yeux tout ca
30 (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie
tainement les plus vivaces. Ces premières lignes, écrites sur la page blanche de la vie, m’apparaissent comme tracées en caract
n petit châle, attaché aux épaules par des épingles, et un serre-tête blanc bordé d’une auréole tuyautée. Elle devait avoir p
qui et comment vint l’attelage ? Je ne sais. Ce fut une jolie chèvre blanche , qui m’enthousiasma naturellement, et devint vite
l’espace, et que je trouvais admirable, était bosselé de pierrailles blanches avec de grands morceaux d’herbes, qui, pour moi,
it conseil à des hommes qui s’étaient approchés. Mais bientôt la tête blanche et cornue émergea de l’ombre. De pierre en pierre
me ressemblait étonnamment. Cette image encadrée d’une bande de bois blanc , était drôlement placée dans ce coin, bien qu’ell
e Marie : la porte grande ouverte, des gens inconnus, avec des rubans blancs à leur boutonnière, entrant et sortant, la chérie
odeur de pain d’épices. XIV Un matin, on trouva morte la chèvre blanche . Quelle émotion ! Quelle catastrophe ! Savais-je
que c’était quelque chose de définitif ; que, plus jamais, la chèvre blanche ne traînerait ma voiture ; qu’elle ne m’appellera
mes d’un geste violent, envoya au bout de sa fourche ma pauvre chèvre blanche , tout en haut, sur cet entassement de bêtes morte
d le prédicateur s’approchait pour y monter, je le tirais par sa robe blanche , et lui disais, tout bas : — Dépêche-toi, parce q
on entrait tout de suite dans la salle à manger, dallée de noir et de blanc . Un paravent déployé protégeait la table, à cause
et nous descendions tous les trois. Elle passait devant ; ses manches blanches , son grand tablier à bavette, son large bonnet tu
ble. Je trouvais qu’il était bien habillé, qu’il avait la figure plus blanche et les cheveux plus luisants que tous les autres 
ec les vallonnements de sa grande pelouse et ses allées au cailloutis blanc , qui me consolait très vite. J’avais là, des cama
euse et noire, comme cuite au soleil du Midi, éclairée par les mèches blanches et les dents saines ; agréable malgré sa laideur,
bres cessèrent de se choquer ; une tache rouge apparut sur la chemise blanche de l’un des hommes qui tomba sur un genou. Je cru
ade restreinte. On nous rappela à l’intérieur, pour essayer des robes blanches , que la couturière venait d’apporter. Il y avait
baptême, la blessure se rouvrit et envoya un jet de sang sur la robe blanche . Il fallut, en toute hâte, effacer ce baptême san
ndemain, et je m’en retournai à Montrouge, en emportant ma belle robe blanche , et en croquant, moi-même, les dragées de mon bap
e clés, s’entrouvrit dans la grande, et une jeune religieuse en voile blanc , toute souriante, nous dit bonjour et nous pria d
use, très colorée, dans une toilette éclatante, couverte de dentelles blanches et de bijoux, avec des plumes extraordinaires à s
t, plus nombreuses, très effarées, cette fois. Il y en avait en voile blanc , qui couraient partout, puis elles s’en allèrent
s hautes fenêtres à petits carreaux étaient à demi voilées de calicot blanc . La supérieure était en conférence avec l’aumônie
agréable. Affalée dans un fauteuil, sous son voile noir et sa guimpe blanche , elle riait, d’un rire aux longues dents rares, e
a propriétaire, à la soupente sous l’escalier où avait logé ma chèvre blanche … Pauvre Nounou !… — Vois-tu, quand je serai grand
ardait pas de mon côté. Elle était petite et forte, avec la peau très blanche , et des yeux veloutés, sous des sourcils noirs et
lit était aligné, je fus étonnée par toutes ces couchettes à rideaux blancs , parmi lesquels la religieuse de garde qu’on appe
lait : sœur Dodo, circulait, se détachant à peine sous son voile d’un blanc plus doux. Les bruits du dehors, les cris des cha
Au moment de la communion un carré s’ouvrait dans le grillage ; nappe blanche et le prêtre descendu de l’autel venaient s’ageno
descendu de l’autel venaient s’agenouiller là devant une petite nappe blanche et le prêtre descendu de l’autel leur donnait l’h
lieu sacré, si sévèrement interdit d’ordinaire. Le prêtre, en surplis blanc , s’asseyait contre le grillage, dans l’église pub
e, ni sculpture ; ce ne sont que lignes sèches et rigides. Une clarté blanche illumine comme un jour d’hiver la pâleur des long
ur longue robe noire sur laquelle se dessine une large bande d’étoffe blanche semblable à la croix d’un drap funèbre dont on au
à une tête de garçon. Tout disparut sous le serre-tête et le bandeau blanc , qui eurent peine à contenir cet ébouriffement re
ébouriffement rebelle. On lui fit endosser la robe de bure et l’étole blanche  ; puis on la reconduisit dans le chœur, où elle s
efois. Maigre, grande, d’une suprême distinction, les cheveux du même blanc que son teint, et soigneusement disposés en boucl
te, bordé de dentelle, ses longues mains voilées de mitaines en filet blanc . Elle embaumait la frangipane et marchait d’un pa
idement, elle était novice. Petite, potelée, très brune avec le teint blanc et mat, elle était jolie, malgré un regard extrao
es gendarmes… Elle essuya ses yeux brutalement, avec le coin du voile blanc , et me regarda, comme honteuse de s’être livrée à
herine, très apitoyée, que j’avais eu plus de chagrin quand ma chèvre blanche était morte, et que la mère Sainte-Trinité m’avai
être un peu trop insistante, quant à la bouche, meublée de dents très blanches , elle abritait, sous une légère et soyeuse mousta
’une étoffe noire lustrée et brillante, un pantalon noisette, des bas blancs et des escarpins vernis, le tout méticuleusement
vieille Maugrabine, apporta un jour, dans un petit panier, un angora blanc , tout bébé, qui lui était né d’une noble chatte…
uge. Il avait, en effet, le nez aquilin, les yeux bleus, la carnation blanche et blonde, du portrait que je connaissais bien. I
31 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
tion du même genre, mais plus compliqué encore : « Si l’on compose du blanc , dit-il, avec deux couleurs spectrales, et qu’on
ient à ce que la lumière solaire, que nous considérons comme étant le blanc normal, pendant le jour, subit elle-même, quand l
est plus ainsi dans les cas simples, où un objet unique, une surface blanche par exemple, passe successivement par différents
ement une, deux, trois d’entre elles. Vous dites que la surface reste blanche et que son éclat diminue. Vous savez en effet, qu
bien des fois noté un changement analogue dans l’aspect d’une surface blanche quand on diminuait l’éclairage. Mais faites abstr
rçu réellement, ce n’est pas une diminution d’éclairage de la surface blanche , c’est une couche d’ombre passant sur cette surfa
é pour votre conscience, comme la lumière elle-même. Si vous appeliez blanche la surface primitive dans tout son éclat, il faud
ose : ce serait, si l’on pouvait parler ainsi, une nouvelle nuance du blanc . Faut-il maintenant tout dire ? Nous avons été ha
successives du gris comme des intensités décroissantes de la lumière blanche . Eh bien, le noir a autant de réalité pour notre
he. Eh bien, le noir a autant de réalité pour notre conscience que le blanc , et les intensités décroissantes de la lumière bl
onscience que le blanc, et les intensités décroissantes de la lumière blanche éclairant une surface donnée seraient pour une co
minuer pendant un certain temps sans que l’éclairage de notre surface blanche nous paraisse changer : il ne paraîtra changer, e
sont comme des nuances intermédiaires entre cette même couleur et le blanc pur. Toute couleur, dirions-nous, peut être envis
sous un double aspect, au point de vue du noir et au point de vue du blanc . Le noir serait à l’intensité ce que le blanc est
r et au point de vue du blanc. Le noir serait à l’intensité ce que le blanc est à la saturation.   On comprendra maintenant l
chacun de ces anneaux par toutes les teintes intermédiaires entre le blanc et le noir. Supposons deux de ces teintes grises
32 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre III. Des idées générales et de la substitution à plusieurs degrés » pp. 55-71
s aux origines, pour mieux comprendre cette opération. Voici un jeton blanc sur un coin de la table et un jeton rouge sur un
st semblable, par un certain point, à celle que j’achève sur le jeton blanc , éprouver, après ces deux expériences successives
mme tout à l’heure nous imaginions un museau fin avec un poil gris ou blanc , un mince tronc blanc avec de petites feuilles fr
s imaginions un museau fin avec un poil gris ou blanc, un mince tronc blanc avec de petites feuilles frissonnantes. — Il en e
cevons à propos de lui quelque chose qui diffère de lui, qui n’est ni blanc , ni tracé sur fond noir, ni de tel rayon, ni d’un
qui vient de lire un air d’opéra ne se souvient pas des croches, des blanches , des clefs, des portées, et de tout le barbouilla
33 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366
arrêtée, au-delà du rempart, par un épais brouillard, dans l’opacité blanche duquel s’entendent de formidables détonations. Je
, dont le vert tendre, sous la tiédeur du dégel, commence à percer le blanc de la neige et du givre, j’entends, à tous moment
ser, moitié atterrées, moitié curieuses, les ambulanciers à la blouse blanche , à la croix rouge sur le bras, portant des branca
gent, un sac de voyage à la main. Je vois une toute vieille dame, aux blanches anglaises, appuyée sur le bras d’un homme en blou
une sangle. Sur une banquette, un aumônier divisionnaire, à la croix blanche sur la poitrine, attachée par un large ruban en s
tre, le seul boulanger qui, à l’heure qu’il est, fasse encore du pain blanc et des croissants. Le peuple mangeur de pain blan
sse encore du pain blanc et des croissants. Le peuple mangeur de pain blanc , condamné au pain de chien, semblait souffrir seu
anon qu’on entendait, et ayant, au milieu d’elle, des pékins en barbe blanche qui étaient des pères, des figures imberbes qui é
vides, ornés de faïences jaunes et d’aucubas à la feuille marbrée de blanc  ; les boutiques de bouchers, des locaux aux ridea
la circulation de la vie semble y renaître. Un militaire, en manteau blanc , tendant un obus au conducteur de l’omnibus : « P
iennent, dans leurs bras, des pains de quatre livres, ces beaux pains blancs , dont Paris a été privé si longtemps. Ce soir, ch
deux sœurs, dans de misérables robes, avec leurs couettes de cheveux blancs , sous une fanchon faite d’un madras. La mansarde,
s, et une trentaine de volumes sont culbutés sur des planches en bois blanc , posées à la hâte. Théo est là, en bonnet rouge,
Saint-Cloud, près de l’église, un vieillard, la tête nue, les cheveux blancs au vent, l’air délirant, crie à ceux qui passent 
à cabarets, des soulards, qui prennent la queue en titubant. La tête blanche de Hugo, dans un capuchon, domine derrière le cer
umaine ! Et comme Dieu semble rire et se moquer, dans sa grande barbe blanche de vieux sceptique, des opérations de la logique
ciété, désarmée par leurs bonnes mines, leurs douces paroles et leurs blanches cravates, à la bêtise et à la férocité des gens g
vé la moitié de la figure, et presque tout le cou, avec le bleu et le blanc d’un de ses yeux coulé sur une de ses joues. Il a
plosion de l’obus, même quand cette explosion est obtuse. Une affiche blanche appelle les citoyens à faire des barricades dans
ir, chez Charles Edmond. Il a ouvert à une femme, aux cheveux presque blancs , qu’il ne reconnaissait pas, tout d’abord, dans l
es affiches, toujours des affiches, et encore des affiches. Le papier blanc du gouvernement fait de véritables épaisseurs sur
ommée, jetée en amazone sur son cheval de pierre, et s’enlevant toute blanche  ; sur un ciel gris d’ondées et de fumées, où cour
leurs baïonnettes. Des compagnies composées de vieillards en cheveux blancs , et de garçonnets qui semblent des enfants. J’en
à l’Hôtel de Ville, où il va essayer d’attraper un laissez-passer en blanc , pour un pauvre diable qui veut s’enfuir. Il s’ag
e la séance est ouverte. À ce moment surgit dans la chaire, une barbe blanche , qui, après s’être gargarisé avec quelques phrase
aux voix n’est pas votée, je ne sais par quel empêchement. À la barbe blanche succède un pantalon gris-perle qui déclare d’une
ont plus aujourd’hui, par la percée des murs, qu’un seul jardin, tout blanc , tout rose, tout mauve, des floraisons des lilas
est commencée, et le toit mis à jour laisse voir les voliges de bois blanc d’une économique construction. Au fond, cette att
jaillit dans l’air. Je me retourne : au-dessus des maisons, un nuage blanc solide, dont les concrétions semblent du marbre s
la verdure tendre, s’agitent des mains jaunes, et des yeux, au grand blanc , qui interrogent le regard du passant. Presque to
ans le belvédère de verre dominant la maison. Un grand nuage de fumée blanche prend tout le ciel, dans la direction du Louvre.
n canapé, son clair visage se détachant illuminé par la lampe, sur le blanc d’un oreiller, son petit corps perdu dans les pli
t la tête de leurs jupons relevés. Une ligne de cavaliers en manteaux blancs a doublé la ligne des fantassins. Le colonel, une
la partie élevée, où apparaît seulement, par-ci par-là, une éraflure blanche sur un mur. Mais dans toute la montée, des restes
de l’envahisseur. On aperçoit partout des soldats, habillés de toile blanche , promener leur balourde gaieté, des domestiques m
coiffées de bérets, sont à toutes les fenêtres ; une guérite noire et blanche se dresse contre la porte, et dans la grande allé
ère, vient me voir. C’est toujours le même. Sa tête n’a pas un cheveu blanc de plus, son paletot une tache de moins. Voici so
prisonniers remplissant l’immense cave, toute pleine d’une poussière blanche , que le pas de chacun soulevait, faisant des nuag
34 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gautier, Judith (1845-1917) »
du Paradis (1890). — Fleurs d’Orient (1893). — Mémoires d’un éléphant blanc (1893). — Le Vieux de la Montagne (1893). — La So
ce qui leur donne l’air ébouriffé ; le teint d’un brun mat, les dents blanches , petites et espacées, les lèvres pourprées d’un r
n escalier de jade-diamanté par la lune, les plis de sa robe de satin blanc , est une orchestration très adroite d’une poésie
35 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411
exprimé par le talent savant et expérimenté de M. Joanny. Ses cheveux blancs , son aspect vénérable et bon, ajoutaient à son ha
de pas, je vins à distinguer clairement une petite charrette de bois blanc , couverte de trois cercles et d’une toile cirée n
tentivement. « C’était un homme d’environ cinquante ans, à moustaches blanches , fort et grand, le dos voûté à la manière des vie
côté de son mulet, dont il se faisait un rempart. Ayant vu sa cocarde blanche , je me contentai de montrer la manche de mon habi
rer assez de vanité. Il me la passa, et j’y bus un peu de mauvais vin blanc avec beaucoup de plaisir ; je lui rendis le coco.
it qu’il en avait dix-neuf ; beau garçon, quoiqu’un peu pâle, et trop blanc pour un homme. C’était un homme cependant, et un
large comme un soleil ; la mer la coupait en deux, et devenait toute blanche comme une nappe de neige couverte de petits diama
du navire et paraissait déjà commencer à s’endormir. Ses petits pieds blancs étaient croisés et élevés au niveau de sa tête, e
u niveau de sa tête, et tout son corps enveloppé de sa longue chemise blanche . C’était un amour, quoi ! « — Mon ami, dit-elle e
ner. « Alors la belle petite pencha hors du hamac ses deux beaux bras blancs , nus jusqu’aux épaules, et lui caressa le front,
qu’est-ce que ça fait ? dit-elle en faisant claquer ses petits doigts blancs comme des castagnettes ; on n’est jamais plus gai
que je ne voulus pas m’approcher d’elle : elle avait une petite robe blanche toute simple, les bras nus jusqu’au col, et ses g
car le reste était mort. Son front était rouge ; ses joues creuses et blanches avaient des pommettes bleuâtres ; elle était accr
ques cheveux gris de sa tête, ou ses gros sourcils, ou ses moustaches blanches , d’où tombait la pluie. Il ne s’inquiétait pas de
oment d’une alerte. Les habitants commençaient à retirer les drapeaux blancs des fenêtres, et à coudre les trois couleurs dans
36 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117
l’heure de la toilette de minuit, derrière les rideaux, qu’une forme blanche écarte de temps en temps, pour s’assurer si ma la
rchand de vin dont la lanterne porte, sur un fond bleu, un pierrot en blanc avec au-dessus : Au vrai Pierrot. L’autre côté de
x larges arêtes semées avec les caprices de leurs angles, les maisons blanches du premier plan s’enlevant sur la cantonade viola
le front des hommes, ces cils de crin enfermant l’œil des femmes, ce blanc morbide et azuré des chairs, ce quelque chose de
dilon Barrot et le kiosque aux rêveries constitutionnelles, la maison blanche bâtie par Charpentier où est mort Pradier, la mai
chisseuses de la localité. Un monde de coquettes fillettes, toutes en blanc passementé de rubans roses, et leurs gentils mino
es s’habillaient, mais elle n’est plus remplie que de caisses en bois blanc . Au grenier sont empilés, l’un sur l’autre, les d
out. * * * M. Hippolyte Passy, un vieillard chauve, quelques cheveux blancs aux tempes, un petit œil, vif, brillant, allègre.
int blafard, minéralisé, mercurialisé, que les lumières font paraître blanc , une raie androgyne en pleine tête, des hommes od
, un jour frigidement clair, où les lumières semblent des hachures de blanc sabrant du papier bleu. » 6 novembre Dépar
37 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378
haient en vert frais et pâle des bouquets de bouleaux. Nulle part une blanche église, nulle part une plaine aux champs dorés ;
ne chaude journée d’été tenait la terre endormie, et de grands nuages blancs passaient très haut avec lenteur. L’eau rougeâtre
atiers de Youknoff qui retournaient au pays. Un vieillard aux cheveux blancs comme la neige semblait être leur chef. Il s’arrê
i. Le vieillard seul me fit un grave salut, tout en souriant sous ses blanches moustaches. « Gens peu civilisés, dit le marchand
troncs d’arbres liés ensemble. Un paysan, coiffé du bonnet en feutre blanc particulier à cette contrée, sortit d’une hutte,
n sapin ; il avait fait un petit feu de bois vert ; une épaisse fumée blanche était entrée dans les branches de sapin, et empêc
ssant par le sommet. D’autres colonnes de fumée, plus petites et plus blanches , se voyaient à droite et à gauche. Un paysan, la
r, parurent d’un rouge pâle, derrière de petits flocons de fumée très blanche , les premières langues de la flamme. « Ah ! grâce
ent, d’une voix aiguë et vibrante. Elle portait constamment un bonnet blanc , et un casaquin blanc. « Qu’as-tu, mon enfant ? d
et vibrante. Elle portait constamment un bonnet blanc, et un casaquin blanc . « Qu’as-tu, mon enfant ? demanda-t-elle tout d’u
l a l’air si humble ! recommença Marpha Timoféevna. Sa tête est toute blanche  ; et pourtant dès qu’il ouvre la bouche ; c’est p
avec ironie. « Qu’as-tu donc, ma chère ? ne serait-ce pas un cheveu blanc  ? Il faut gronder ta Pélagie. Ne voit-elle donc p
time du sort. Sa figure vermeille, type parfaitement russe, son front blanc et élevé, son nez un peu fort et ses lèvres large
off, personne âgée d’environ cinquante-cinq ans, affublée d’un bonnet blanc et d’une petite katzaveïka brune sur une robe de
plus gai et le plus accommodant ; une tête ronde et grise, des mains blanches et douces, une figure avenante, malgré ses traits
ans qu’on vît d’où il sortait, un homme en cafetan de nankin, la tête blanche comme la neige. Il couvrit ses yeux pour les abri
ortie sous ses roues, et s’arrêta devant le perron. L’homme à la tête blanche , vieillard encore alerte, se tenait déjà, les jam
Ensuite il s’accroupit dans la cour, sans même couvrir sa pauvre tête blanche . La nuit de mai était calme et sereine, le vieill
était assis sur le tronc incliné d’un cytise. — Lise portait une robe blanche avec une large ceinture de ruban blanc ; d’une ma
ise. — Lise portait une robe blanche avec une large ceinture de ruban blanc  ; d’une main, elle tenait son chapeau de paille s
Une forme connue lui apparut : Lise était au salon. Vêtue d’une robe blanche , les tresses de ses cheveux tombant sur les épaul
bougeoir, chercha quelque chose ; puis elle se tourna vers le jardin, blanche , légère, élancée : sur le seuil, elle s’arrêta. U
38 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331
upeaux sortant en bondissant du lavoir, les petites vagues courtes et blanches d’écume du golfe d’Athènes, je doublais, dans mon
e piédestal de nuées, entre ciel et terre, un édifice carré de marbre blanc sur lequel le soleil de l’Attique se répercutait
bleuir là-bas les rayons du soleil et l’azur du ciel ? demandai-je au capitaine Blanc , navigateur très érudit et très lettré de ces par
r irrégulièrement de vieilles murailles noirâtres, marquées de taches blanches . Ces taches sont du marbre, débris des monuments
’escalier ou même sur le toit d’une autre : dans ces masures petites, blanches , vulgaires, ruines de ruines, quelques repaires s
it au bas de la ville, à travers les mêmes ruines, jusqu’à une maison blanche et propre, élevée tout récemment, et où un Italie
par un peu d’ombre, au pied de l’escalier une belle lionne en marbre blanc , des fruits et des légumes abondants, du miel de
ou des maisons sans toits, ou des ruines amoncelées sur la poussière blanche de la terre d’Attique. XLVIII À mesure que
urailles l’enceignent ; et, bâties à leur base de fragments de marbre blanc , plus haut avec les débris de frises et de colonn
nes y sont encore. Le Parthénon était entièrement construit de marbre blanc , dit marbre pentélique, du nom de la montagne voi
s de deux mille ans. Il ne manque que quelques colonnes à la forêt de blanches colonnes : elles sont tombées, en blocs entiers e
e soleil que les siècles étendent sur le marbre ; leurs brisures sont blanches comme l’ivoire travaillé d’hier. Elles forment, d
39 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
en faut, mais, comme dit la chanson, pas trop n’en faut. Le Cheveu blanc est fort joli et inattendu. À ce seul titre, qui
endu. À ce seul titre, qui ne croirait qu’il s’agit du premier cheveu blanc qui se découvre, un matin, sur une tête blonde ou
femme ? Point du tout, vous y êtes attrapé : c’est du premier cheveu blanc d’un homme, d’un mari, qu’il est question. Sa fem
un peu coquette ? Partout l’empreinte d’un goût délicat et d’une main blanche … Une atmosphère doucement imprégnée des parfums f
ur même, elle a découvert sur la tête du volage ce bienheureux cheveu blanc si désiré, elle prétend bien en tirer parti ; ell
ne se douterait pas que la main du temps y a passé. Le premier cheveu blanc n’y est même pas. Mais qu’est-ce ? cet homme, jeu
40 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre I. Bernardin de Saint-Pierre »
humain. » Vous doutiez-vous que « la nature oppose sur la mer l’écume blanche des flots à la couleur noire des rochers, pour an
vent ! » Louange au Seigneur qui fait vivre la puce noire sur la peau blanche , pour être plus aisément attrapée ! À Rousseau en
ons dans un lever ou un coucher de soleil, des colorations de nuages, blanc sur blanc, ombres sur ombres, avec une exactitude
n lever ou un coucher de soleil, des colorations de nuages, blanc sur blanc , ombres sur ombres, avec une exactitude qu’envier
41 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes petites idées sur la couleur » pp. 19-25
nt dans la nature. Il n’aimera ni les rouges éclatants, ni les grands blancs . Semblable à la tapisserie dont il couvrira les m
s vraie : car c’est la chair qu’il est difficile de rendre ; c’est ce blanc onctueux, égal sans être pâle ni mat ; c’est ce m
ai clairement ma pensée. Voilà sur une toile une femme vêtue de satin blanc . Couvrez le reste du tableau, et ne regardez que
igueur de coloris qu’il est difficile d’allier avec l’harmonie. Faire blanc et faire lumineux sont deux choses fort diverses.
42 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
rme ou de couleur : ainsi l’able ou ablette (albula) est dite poisson blanc par les Hollandais, les Anglais, les Polonais : w
ssé en hollandais, en anglais, en danois, wiesel ; on y trouverait la blanche . La même idée, ou celle de douceur, s’imaginerait
de douceur, s’imaginerait dans le grec [mot en caractères grecs], la blanche , la douce 168, et ce serait encore la douce dans
ront moins invraisemblables lorsqu’on saura que les idées de beau, de blanc , de doux sont, dans la tradition populaire, les a
sont jamais appelées que les Bonnes, les Puissantes, les Belles, les Blanches , les Douces 169. L’explication des folkloristes e
ttoresque, la fille de crin, braut in haren ; en Angleterre, la barbe blanche , oldman’s beard ; en Catalogne aranyas, image que
orge. Fourmi-lion. Il est tout simple que l’aubépine (albispina), la blanche épine, porte ce même nom en presque toutes les la
t, d’après Dioscoride, à guérir [mot en caractères grecs] ; l’idée de blanc est contenue dans le nom du mal (ulcère blanc) et
ères grecs] ; l’idée de blanc est contenue dans le nom du mal (ulcère blanc ) et non dans celui de la fleur. NdA 187. Graine
43 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
pruniers appelés là-bas : dragon couché, toute fleurie de rose et de blanc . Un chapeau de femme en paille, au fond de crêpe
tait pas encore peintre, mais fabricateur de poupées. Un paysage tout blanc , tout rose, qui par la floraison des arbres fruit
, et ayant en main des grelots, des branches de pin, de petits bâtons blancs traversés de papier portant des prières. La même
ne planche où se voient deux jeunes Japonaises jouant avec une souris blanche . XIX Fantasque comme tous les grands artist
ntôt d’une délicatesse de rêve, comme cette longue femme dans sa robe blanche , avec le flottement autour d’elle de sa noire che
sinat par son mari. La préface de Tanéhiko est gravée sur un éventail blanc jeté sur une page noire : l’imagination de Hokous
arence, dans le ciel ténébreux, d’une longue et courbe et molle larve blanche enveloppée d’une chevelure ; c’est l’âme de la pe
de du regard. XV. Deux lapins, un lapin jaune à l’oeil noir, un lapin blanc à l’oeil rouge. Une étude amusante de ces animaux
ans en camaïeu bleu, avec les figures et le nu des corps, réservés en blanc , et dans le ciel le rouge d’un soleil couchant, s
il arriva qu’un soir on lui apporta une lanterne dont le papier était blanc , sans aucune ornementation ; Hokousaï demanda un
ic, et se détachant sur un ciel d’un bleu intense tout rayé de nuages blancs stratifiés qui donnent au ciel le caractère d’une
yama, d’un rouge brun à la base, d’un bleu d’outremer au milieu, puis blanc de neige au sommet. 17. La surface de l’eau de Sa
divisée en quatre compartiments contenant du sable rouge, bleu, noir, blanc , et qui, en le jetant sur le plancher comme un cu
et flasques et pendants sur les tempes, avec les fibrilles de sang du blanc des yeux, avivés par la lueur intérieure de la la
une branche de saule lui servant de cravache, chevauche sur un cheval blanc à la selle toute garnie de houppes écarlates : un
ige où un poète chinois, monté sur un cheval rouge, se détache sur le blanc de la terre, sur le bleu pâle du ciel. XXXVII
ù le vert des bouquets d’aiguilles des sapins, le brumeux du ciel, le blanc de la neige, le doux rose et le doux bleu des ail
est un petit chef-d’œuvre. Une déesse Kwannon montée sur un éléphant blanc , avec dans des cartouches un sanglier, un coq, de
fleurettes. Des pivoines rouges au milieu desquelles est une pivoine blanche , joliment gaufrée. Enfin, dans une impression en
grandes planches : La confection d’un étendard dont la devise est en blanc sur fond bleu, et à laquelle travaillent six femm
série de coquilles. Une feuille isolée représentant un grand serpent blanc , ce serpent porte-bonheur qu’on dit être l’annonc
lanches de clarté lumineuse, comme celle qui a pour titre : Les Trois Blancs  ; le blanc du Fouzi-yama, le blanc d’une grue, le
larté lumineuse, comme celle qui a pour titre : Les Trois Blancs ; le blanc du Fouzi-yama, le blanc d’une grue, le blanc de l
elle qui a pour titre : Les Trois Blancs ; le blanc du Fouzi-yama, le blanc d’une grue, le blanc de la neige sur les sapins.
 : Les Trois Blancs ; le blanc du Fouzi-yama, le blanc d’une grue, le blanc de la neige sur les sapins. Et encore le paysage
t sur le papier crème du Japon fait le passage le plus harmonique des blancs aux noirs des gravures. Les deux éditions sont si
cade de Riûdzou (tête de dragon) : deux grandes planches, où la fusée blanche de l’armature des arbres se détache, d’une manièr
diaque, les deux guerriers Kôméi et Schûsô, une femme sur un éléphant blanc , une cage de grues, une arme d’une longueur de 23
ouge ; pour le noir frais, c’est du bleu ; pour le noir mat, c’est du blanc  ; pour le noir brillant, c’est une adjonction de
nue, on la conserve à sec, pour s’en servir, en la mélangeant avec du blanc . Et pour obtenir ce blanc teinté d’un soupçon de
pour s’en servir, en la mélangeant avec du blanc. Et pour obtenir ce blanc teinté d’un soupçon de rouge, j’étends le blanc d
c. Et pour obtenir ce blanc teinté d’un soupçon de rouge, j’étends le blanc d’abord, et ensuite en délayant le shôyén-ji dans
ces têtes d’enfants, au ton rose de la pêche, et avec des rehauts de blanc sur le nez et les paupières. Signé : Manji, vieil
.   « Le Lever. » Femme habillée d’une robe grise semée de fleurettes blanches , tenant en main un yutô, une cafetière en laque s
er en fleurs, rien qu’à l’encre de Chine avec les fleurs gouachées de blanc  : un kakémono d’un relief extraordinaire, où le n
ement de tête abaissée, au cou cassé. Coloration de la figure avec le blanc d’une face de pierrot, mais une robe aux tons cha
e épaisse, les yeux creux, le nez décharné, les dents se détachant en blanc d’un trou noir, les chairs livides éclairées par
. Collection Hayashi.   Deux têtes coupées, aux traits contractés, au blanc de l’œil injecté de sang, attachées par une corde
r les rochers rendue dans une imitation parfaite par une poussière de blanc d’argent. Signé : Hokousaï (1800). H. 102. — L. 2
ù l’arbuste est traité à l’encre de Chine, et les fleurs gouachées de blanc , de la plus parfaite exécution artistique. Signé 
des objets de sa vente. Un barbouillage d’encre de Chine, rehaussé de blanc , avec un ton de chair sur la figure et les mains 
ralement le sujet est représenté avec les trois balayeurs habillés en blanc et coiffés de chapeaux noirs. Mais ici Hokousaï s
é, près d’un oeillet et de marguerites : les marguerites gouachées de blanc avec un tel art qu’elles semblent brodées. Signé 
laquelle est rabattue une robe de dessus bleuâtre décorée de glycines blanches . Signé : Gwakiôjin Hokousaï (1801-1805). H. 115.
e Chine, sur lesquelles se détachent des grues volantes, gouachées de blanc . En haut est jetée cette poésie, signée Méjiro Sa
de Chine, au milieu desquels est un pigeon modelé entièrement avec du blanc de gouache et dont le bec et les pattes sont rose
perchoir fait en forme de racine d’arbre. Encre de Chine, relevée de blanc , et lavée de rose au bec et aux pattes. Signé : G
d effet de cette pâle lune sur le bleu nocturne d’où se détachent les blanches fleurs du prunier. Un dessin de poète. Non signé.
tant un coq qui s’enlève de la manière la plus heureuse sur une poule blanche . La collection Odon de Mussy contiendrait un cert
originale, le dessin d’une courtisane en train d’arracher les cheveux blancs d’un Darma dont la tête fumante est recouverte d’
08. Foutatsou Tchôtcho Shiraïto Zôshi, Les Deux Papillons et la soie blanche ou les deux lutteurs. Texte de Shakouyakoutei et
44 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1878 » pp. 4-51
de la calcographie dans des baguettes de bois doré, sur les boiseries blanches . Le choix des convives est tout à fait audacieux,
venu voir mes dessins. C’est le petit hôtel, le domestique en cravate blanche , l’appartement au confort anglais, où l’artiste s
llégorique de l’implacabilité de l’Argent. Et cet homme, aux sourcils blancs sur des plaques rouges, aux lèvres minces, à la f
esse : groupe au milieu fait par la charmante Mme G…, dans une de ces blanches toilettes anglaises, que Gravelot donne, en ses v
homme, parlant de l’impossibilité de se faire aimer avec des cheveux blancs  : « Les femmes ne regardent pas ou du moins ne vo
ine fabriquée par eux, de petites tartelettes de poissons, des gelées blanches et vertes de poissons, et encore un mets dont ils
le de plante aquatique grillée : quelque chose à l’aspect d’un boudin blanc dans une enveloppe de boudin noir. Ce n’est guère
énorme bouquet de chrysanthèmes jaunes, mais si peu qu’on les voyait blancs , avec l’extrémité des pétales un rien violacée ;
n pour cet usage ; et la soie était tendue sur un petit cadre en bois blanc . Sauf deux ou trois bâtonnets de couleur de son p
becs, trois autres oiseaux : le premier grisâtre, le second au ventre blanc , aux ailes vertes ; le troisième ayant l’apparenc
45 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300
ain, la tamponnant avec de la gaze, la bordant et la margeant avec du blanc d’Espagne ; aux murs deux caricatures au fusain a
ots de son vieil ami Chandellier, ce comique mélancolique aux cheveux blancs et tout plein au fond de vignettes de romances. *
r un fond brun violacé, des arabesques, genre Pompéi, en camaïeu d’un blanc bleuâtre, et où l’on voit, sous une figuration de
 : une grande redingote vert russe, un pantalon noisette, une cravate blanche et un chapeau à cocarde noire. Il tombe d’Afrique
a pose de royale nonchalance, et tout entourée d’une cour de cravates blanches , qu’on perçoit dans l’ombre. Et voici Fiorentino
pentine, assise au balcon à côté de la mère Félix, parée d’un manchon blanc . Ici rayonne, enveloppée de gaze comme une fiancé
onte le duel Galliffet, où Claudin vague, où Villemot montre un gilet blanc de la Belle Jardinière, où Crémieux se plaint de
nous heurtons à Fournier, qui se promène comme un fantôme, en cravate blanche , en habit noir, demandant nerveusement aux gens,
46 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre I. Shakespeare — Sa vie »
toit, était rectiligne, correcte, carrée, badigeonnée de frais, toute blanche . C’était du méthodisme bâti. Rien n’est glacial c
, froides, meublées sommairement, repeintes à neuf, avec des linceuls blancs aux fenêtres. Tel était ce logis. Le bruit de la
logis. Le bruit de la mer toujours entendu. Cette maison, lourd cube blanc à angles droits, choisie par ceux qui l’habitaien
l’abîme ; puis ces grâces, ces douceurs, ces fêtes, ces gaies voiles blanches , ces bateaux de pêche, ces chants dans le fracas,
de quatre cents pages, relié en parchemin et noué d’une bande de cuir blanc . C’est le journal de Lagrange, camarade de Molièr
Roi Lear. En 1609, pendant que la magistrature de France, donnant un blanc seing pour l’échafaud, condamnait d’avance et de
tin M. de Malherbe coudre lui-même avec du gros fil gris une « liasse blanche où il y aura bientôt des sonnets. » Chaque drame
47 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85
e aussitôt se ranimer. Les différences de religion se prononcent. Les blancs sont blancs, et les bleus sont bleus. Voilà que v
e ranimer. Les différences de religion se prononcent. Les blancs sont blancs , et les bleus sont bleus. Voilà que vous vous ret
troupe des cygnes ; De naïades aux fronts couronnés de roseaux, Ou de blanche Phœbé surprise au sein des eaux. Qu’autour du vas
s rouges-gorges Et le doux rossignol     Prenaient leur vol ! Maison blanche , où la vigne Tordait en longue ligne Son feuillag
aveuses Tendaient, silencieuses, Sur un rameau tremblant     Le linge blanc  ! Ô sorbier centenaire, Dont trois coups de tonne
48 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169
es de lainages bruns, de nuances sombres, sans le gai liséré du linge blanc autour du cou, et rien que des bonnets foncés, av
amuser, et presque toutes les femmes sont jolies, et font un ensemble blanc et rose, où il y a des yeux qui brillent de plais
elles qui en ont une… Puis Fournier, cette fois en pierrot, mi-partie blanc mi-partie noir, trébuchant d’un portant à l’autre
enêtres où le réveil éclatait, dans ce lever de lumière, dans ce ciel blanc tout balayé, comme une limpide aquarelle, de rose
l’Hamlet russe. C’est un colosse charmant, un doux géant aux cheveux blancs , qui a l’air du bienveillant génie d’une montagne
r de la lumière tourne au bleuâtre, devient un pur Achenbach, azur et blanc , avec des luminosités sibériennes. Puis c’est un
es parties d’ombre de ce bleu neutre, qui transperce une veilleuse de blanche porcelaine allumée. 29 avril M. de Montalem
e chemises, attablés au velours des premières galeries, des danseuses blanches , nuageuses, diadémées de clinquant, leur jupe rel
ste, la jupe ballonnante et les jambes, flotte dans le demi-jour d’un blanc tiède à la Goya. Au-dessus de sa tête, un papillo
izon, de jours à la dérive, d’idées qui suivent des vols de papillons blancs dans les choux. — Bricoler des casse-tête, expres
e rousse, lente à boire, et qui, lorsqu’elle a bu, relevant son mufle blanc , baveux de fils d’eau, regarde. 5 août Le m
main, pleine de cordes ; que nous devinions sous cette robe de laine blanche , sous ces deux ou trois paires de chaussettes rou
int rouvant sur lequel il semble qu’il y ait du givre, leurs sourcils blancs , leurs yeux de faïence, leurs regards aigres comm
t la Colonna, qui lui dirait qu’elle veut absolument une symphonie en blanc majeur, à elle personnellement adressée. Mais ici
grande bibliothèque qui fait tout le fond de la pièce. Des boiseries blanches , et sur la cheminée une pendule paternelle en mar
nt sur la Seine, se lève une gaine carrée, portant un buste de marbre blanc de Pradier, le buste de la sœur de Flaubert, mort
 ; le visage rien qu’une ombre, avec autour la neige de longs cheveux blancs , une ombre d’où sort une voix professorale, sonor
ant l’air d’un petit rentier rageur, la joue balayée de longs cheveux blancs . … Au sortir du dîner de Magny, et en pérégrinant
. Enfin, ils en arrivent à admirer, dans le Parthénon, ce merveilleux blanc du marbre, qui est, s’écrie Flaubert enthousiasmé
49 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1882 » pp. 174-231
es et les bras nus, balayés de dentelles, dont le tuyautage est de ce blanc , de ce rose, de ce jaune qui ne sont, pour ainsi
ouleurs. Et dans l’harmonie transparente et envolée, dans ce poème du blanc frileux et du blanc tiède, au premier plan, rien
armonie transparente et envolée, dans ce poème du blanc frileux et du blanc tiède, au premier plan, rien que la noire tache d
temps, on le retrouve gênant. Alors c’était la Commune, on chauffe à blanc son républicanisme, on le fait engager dans la ga
dans une conférence sur La Faustin, à propos de ma comparaison sur le blanc anémique d’une peau de femme, avec le blanc des f
de ma comparaison sur le blanc anémique d’une peau de femme, avec le blanc des fleurs qui fleurissent dans les caves, s’est
t dans une vieille pièce ». Il ignorait absolument, que tout le lilas blanc qui se vend l’hiver à Paris, fleurit dans les cav
n, avec ses mains d’un rouge vertueux, et semées de petites lentilles blanches , comme en ont les mains de toutes les institutric
ussés l’un contre l’autre par un amoncellement de papiers, deux vases blancs à dessins bleus, d’un ancien modèle de Marly, et
criture qui avait une grosse tête toute ronde, avec de petits cheveux blancs frisés, et toujours accompagné d’un caniche. Celu
audissements ne permettraient pas aux acteurs de parler… Des cravates blanches au paradis, c’est la première fois que je vois ce
50 (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162
imés et sans assonances). Si, par vers mesurés, on entend ici le vers blanc syllabique, la tentative ne sera ni neuve ni inté
vérité, un alexandrin racinien, et rien de plus. S’il s’agit du vers blanc , ce que je dirai de la rime s’y appliquera ; 2º S
ales, Toi qui vis, surgissant des dalles funéraires, Tant de fantômes blancs étendre leurs mains pâles Vers le témoin sacré de
elui qui l’emploie. Depuis Baïf, et de tout temps, on a fait des vers blancs , des vers libres, des vers traditionnels, avec ou
vers libre, mais rimé ou assonancé, de M. Edmond Bailly avec le vers blanc — hélas ! blanc de vieillesse, car depuis quelque
s rimé ou assonancé, de M. Edmond Bailly avec le vers blanc — hélas ! blanc de vieillesse, car depuis quelques siècles usité 
rs désertées, Car les barques sont frêles, Et seules les mouettes aux blanches ailes Savent les nouvelles de la flamme aux doux
ues, Cyclant sans bruit, cyclant, cyclant, Culotte noire et pourpoint blanc , Avec du rire, avec des moues, Selon qu’on monte
qu’elle a l’air, dans son vol, D’un grand cygne rasant le sol Du vol blanc de ses ailes blanches. Je vous salue bien sympa
ans son vol, D’un grand cygne rasant le sol Du vol blanc de ses ailes blanches . Je vous salue bien sympathiquement, Edmond Har
voir être l’évolution poétique actuelle. Mais quant aux vers purement blancs , la métrique latine étant inapplicable au françai
écrire en prose ! — Poète, vous avec raison !… Mais voici une feuille blanche , vite prenez-la et nous la noircissez d’un petit
i pires que tant d’autres : CRÉPUSCULES D’ÂME De roses violons et de blanches flûtes Pleuraient sous la lune dans la fraîcheur
ne crinière argentée, Clovis Hugues fit courir le calame. Bientôt, de blanche la feuille de papier devint noire, et j’allais — 
son vol… À l’eau s’en va la verte branche À l’eau du soir, à l’eau si blanche  !… ……………………………………… Et vous dites que la « Poési
aire ». — Par les plates-bandes, fuites d’un chien du Nippon et d’une blanche chatte d’Alep. — Sur l’avenue, passe — bicyclette
nçaise. Seulement je glisserai sur l’incident de Mistral et du « vers blanc  » pour insister sur le chapitre plus général du p
prétendu « vers libre ». Certes je n’ai pas grande confiance au vers blanc , cependant je crois assez au génie et aux dons ry
’autres. Quant à savoir comment on pourrait créer en français un vers blanc aussi beau et aussi solide que l’ancien alexandri
résultats. Tennyson en anglais, Leopardi en italien ont fait des vers blancs métriques qui sont très beaux. Tout dépend donc i
51 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jammes, Francis (1868-1938) »
feld Vers, par M. Francis Jammes, maladroits et touchants. [Revue blanche (octobre 1893).] Henri de Régnier Je serais
Dans la salle à manger où sentent bon les fruits. Elle coud le linge blanc près des capucines. C’est la mère douce aux cheve
ur la pierre chaude s’étire En bâillant ou roule au soleil son ventre blanc . La chienne allongée allonge un museau pointant S
52 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
est la tuile Nous suit pour emporter à son frileux asile Nos cheveux blancs pareils à la toison que file La vieille femme ass
immense plaine de prairies semées d’innombrables troupeaux de vaches blanches , et traversées par une large ligne aussi bleue qu
te la chaîne des Alpes depuis Nice jusqu’à Bâle, et au milieu le dôme blanc et rose du mont Blanc, cathédrale sublime au toit
ôta son bonnet, d’où roulèrent sur ses joues des écheveaux de cheveux blancs et fins comme une toison, et il recula machinalem
grand jardin sous les tours, qu’on ne voyait plus passer les chevaux blancs qui portaient des dames et des messieurs dans les
lus les mêmes feuilles. » — « Et avez-vous toujours ces beaux chevaux blancs qui galopaient dans le grand pré, auprès du châte
le seuil pour le bénir, elles firent une marque humide sur la pierre blanche … Un bruit m’avait fait lever en sursaut. C’était
rêté sur la première marche par un petit cercueil recouvert d’un drap blanc et de deux bouquets de roses blanches aussi, que
petit cercueil recouvert d’un drap blanc et de deux bouquets de roses blanches aussi, que portaient quatre jeunes filles d’un ha
53 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Roslin et Valade »
soigné. La robe ne fait pas trop mal le satin. Les chairs sont un peu blanches . Le front l’est beaucoup trop. Les yeux sont durs
in qui pose sur la robe est bien coloriée. En général le tout a l’air blanc  ; c’est qu’on a visé à l’éclat et à l’effet.
54 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
ngen, avec l’uniforme bleu de ciel à brandebourgs d’argent, l’écharpe blanche au bras gauche, les cheveux poudrés et le tricorn
ante, la bouche entr’ouverte, pour laisser voir les plus belles dents blanches qu’il soit possible de se figurer, les cheveux re
élicates, les lèvres gracieusement arrondies, en petite jupe de laine blanche et casaquin de toile bleue, parut sur le seuil, l
veau la semaine dernière, et le petit vient bien : c’est une génisse blanche . — Une génisse blanche ? ah ! tant mieux. — Oui,
re, et le petit vient bien : c’est une génisse blanche. — Une génisse blanche  ? ah ! tant mieux. — Oui, les blanches donnent pl
génisse blanche. — Une génisse blanche ? ah ! tant mieux. — Oui, les blanches donnent plus de lait, et puis c’est aussi plus jo
vigne du Sonneberg ; tu sais, ce petit clos qui produit de si bon vin blanc , mon meilleur vin, et que tu connais, rebbe, je t
rchel, grosse et grasse, avec sa coiffe de taffetas noir, son tablier blanc et ses gros bras ronds sortant des manches de che
les ouvriers arrivant de Bichelberg. Puis, tout à coup, tout devenait blanc  : c’était lui, le soleil, qui venait enfin de par
ils attachaient la charrue et se mettaient en route. La petite nappe blanche était déjà mise au bout de la table, le couvert,
it justement en train de battre le beurre dans la cuisine, le tablier blanc à bavette serré à la taille, agrafé sur la nuque,
e laine bleue à son joli menton rose. Des centaines de petites taches blanches mouchetaient ses bras dodus et ses joues ; il y e
et sa petite bouche entr’ouverte laissant apercevoir de jolies dents blanches , Fritz ne put s’empêcher de faire la réflexion qu
nt la petite Sûzel, toute rose et toute timide, avec son petit bonnet blanc , son fichu bleu de ciel et son panier, qui se ten
sa grosse perruque de chanvre tressée autour des oreilles, son gilet blanc , sa veste brodée d’argent, ses culottes de daim e
e voilait sa gorge naissante ; un petit corset de velours à bretelles blanches dessinait sa taille gracieuse ; et près d’elle se
55 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75
st point avare ; C’est là qu’un jour je vins m’asseoir,     Les pieds blancs de poussière ; Un jour… puis en marche ! et bonso
un groupe d’enfants     À son fuseau sourie, Comme les Anges aux fils blancs     De la Vierge Marie ; Que tous, par la main, p
mêmes s’ouvraient aux syllabes latines, Et j’allais aux grands jours, blanc lévite du chœur, Répandre devant Dieu ma corbeill
, et à laisser ce corps qu’il a trop souillé, il lui dit : Fuis, âme blanche , un corps malade et nu ; Fuis en chantant vers le
êlés à de l’espièglerie et à de la lutinerie gracieuse dans La Souris blanche  ; c’est le plus joli conte de fées et le plus att
spective : J’ai deux grands bœufs dans mon étable, Deux grands bœufs blancs marqués de roux, etc. Bien des jolies bouches se
lies mélodies rurales : La Mère Jeanne, Ma vigne, Le Cochon, La Vache blanche , que bientôt tout le monde répéta. Ces sortes de
56 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
noirs ou blonds des jeunes personnes, et quelques taches de poussière blanche de la grande route trahissaient la marche et blan
onnèrent presque gratuitement du meilleur lait de leur vache, du pain blanc et une omelette au lard. Nous les remerciâmes bie
dant qu’elle faisait les lits, le mari nous servit sur une nappe bien blanche son pain bis, bien frais, de froment, un morceau
de gruyère tout ruisselant de pleurs et des grappes de raisin noir et blanc qui n’avaient pas encore perdu leur fleur ; penda
leil couchant, dans la plaine, et qui semble regarder un beau château blanc avec une balustrade au-dessus ? — Ce village, dit
r que leurs dix sous, encore fallut-il accepter nous-mêmes un fromage blanc de leur chèvre et de belles grappes de raisin pou
donc, Besson, un moment à la cuisine, et prenez donc un verre de vin blanc pour vous rafraîchir pendant que mon fils va répo
des lambeaux de notes au crayon noir à moitié effacées sur le plâtre blanc des murailles, Besson qui buvait un coup à la cui
s maisons. Nous nous couchâmes avec reconnaissance dans ces lits bien blancs et nous fîmes nos prières devant la sainte de tou
rité qui ne pleuraient pas, mais qui tiraient de leurs poches du pain blanc et du fromage de chèvre et une demi-bouteille de
57 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
t à huit ans. Il a une veste et une culotte en velours noir, un gilet blanc , des bas rouges. Il est tout frisotté, avec une f
sent sous la verdure, emportant sur leur croupe comme l’effeuillement blanc d’un bouquet de mariée. Une langueur de paresse,
notes sur l’Italie. * * * — … Ces femmes enfarinées de poudre de riz, blanches comme un mal blanc, les lèvres peintes en rouge a
* * — … Ces femmes enfarinées de poudre de riz, blanches comme un mal blanc , les lèvres peintes en rouge au pinceau, ces femm
’il était autrefois : une ombre avec quelques rares bouquets de poils blancs épars sur une figure spectrale. Il n’a gardé que
vec son tapissier. Elle y entre, en jetant sur la porte, à ma cravate blanche qu’elle croit la cravate du marié, le sourire d’a
ste allemand, dans l’ouverture de laquelle se flétrit un peu de lilas blanc  : un garçon gras, douteux, un peu inquiétant. Enf
cabinet, garni de rideaux de mousseline tamponnés, y faisant le jour blanc et discret d’un cabinet de bain, et nos regards o
de bergamote, de fleurs d’oranger, de roses, et d’une sorte de mastic blanc , vous mettant dans la bouche le pays qu’on a dans
s. Et l’on se partage pour faire le tour du lac, entre le petit canot blanc , les patins et le grand canot de la princesse… En
se avec ses beaux et bons yeux, ses noirs cheveux luisants, ses dents blanches , toute la ronde bienveillance de son visage, qui
e, active et glissante, une sœur de Bon-Secours, noire sous sa coiffe blanche . Il se meurt. Il a voulu recevoir l’extrême-oncti
t cela par la volonté d’un seul acteur qui a reçu notre pièce à boule blanche , et qui joue, tous les soirs, dans Musset, des rô
eur de l’hélice, qu’il a beaucoup connu. Il le peint avec ses cheveux blancs , sa barbe blanche, sa belle tournure théâtrale, s
qu’il a beaucoup connu. Il le peint avec ses cheveux blancs, sa barbe blanche , sa belle tournure théâtrale, ses grands gestes d
mbre À la porte du petit salon de la princesse, une forme de femme blanche , en camisole et en jupon court. Un cri. Des chien
ants avec leur bouche ouverte de surprise et d’attention, montrant le blanc de leurs petites dents d’en haut, les yeux grands
Révolution, parce que nous avons comparé un vieux monsieur au cheval blanc de Lafayette… Fait énorme, en pleine Sorbonne, da
58 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La réforme prosodique » pp. 120-128
e langue, peu accentuée, prétendait-il16, ne saurait admettre le vers blanc , et ni Voltaire, vice-roi de Prusse en son temps,
éodore de Banville avait bien écrit : Elle filait — pensivement — la blanche laine, mais, effrayé de sa propre audace, il n’e
e qu’il eût trouve ce correctif : Elle filait d’un doigt — pensif la blanche laine, qui rétablit la paix de sa conscience tro
59 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Éphémérides poétiques, 1891-1900 » pp. 179-187
te à Siebel. Revues : L’Art social (Gabriel de la Salle). — La Revue blanche (Alexandre Natanson). — La Revue de l’Évolution.
s : Autant en emporte le vent. Saint-Pol-Roux : L’Âme noire du prieur blanc . Albert Samain : Au Jardin de l’infante. Paul Ver
1895 Henri Barbusse : Les Pleureuses. Henry Bataille : La Chambre blanche . Émile Blémont : La Belle Aventure. Aristide Brua
60 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
ap sur des rayons. Entrez. Une fille propre, pimpante de jeunesse, au blanc fichu, aux bras rouges, quitte son tricot, appell
fournit aux armées républicaines un ou deux milliers de pièces de vin blanc , et se fit payer en superbes prairies dépendant d
droit, ses lèvres n’offraient aucune sinuosité, et ses dents étaient blanches  ; ses yeux avaient l’expression calme et dévoratr
érances significatives ; ses cheveux jaunâtres et grisonnants étaient blanc et or, disaient quelques jeunes gens qui ne conna
la porte avaient été, comme la maison, construits en tuffeau, pierre blanche particulière au littoral de la Loire, et si molle
es, également peintes en gris, dont les entre-deux étaient remplis de blanc en bourre qui avait jauni. Un vieux cartel de cui
é d’arabesques en écaille, ornait le manteau de la cheminée en pierre blanche , mal sculpté, sur lequel était une glace verdâtre
noir combinée avec un col rond, de manière à encadrer agréablement sa blanche et rieuse figure. Une redingote de voyage à demi
voir un gilet de cachemire à châle sous lequel était un second gilet blanc . Sa montre, négligemment abandonnée au hasard dan
e demanda ce que faisait son cousin pour avoir les mains si mollement blanches , les ongles si bien façonnés. Elle mit des bas ne
point de tabac chez Mlle de Froidfond, y arrivait toujours en cravate blanche et en chemise dont le jabot à gros plis lui donna
61 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
un groupe d’ennemis au nombre de sept, dont l’un portait la cornette blanche et générale de M. de Mayenne. Rosny, entendant le
uatre autres le suivirent, non sans lui avoir mis en main la cornette blanche semée des croix noires de Lorraine, l’étendard pr
e par courtoisie. M. d’Andelot veut s’emparer de force de la cornette blanche qu’il voit aux mains du page, et qui est une dépo
montait avait revêtu la cuirasse de son maître et portait la cornette blanche de l’ennemi ; l’autre page portait les brassards
lles les quatre casques de vos prisonniers avec leurs grands panaches blancs et noirs, tout brisés et dépenaillés de coups ; e
« se promenant dans un jardin et venant de hocher un prunier de damas blanc , qui portait les plus belles et meilleures prunes
62 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VI. Le canari merveilleux. »
ela. Un jour Baffo est allée au marché. Elle y voit de petits canaris blancs tout neufs. Elle en prend un et demande au dioula
il trouvera les cauris à la place du canari ». Or ces petits canaris blancs n’étaient autres que des aigrettes qui, à chaque
63 (1900) La vie et les livres. Cinquième série pp. 1-352
tes, l’air fatigué. Devant lui, l’insupportable Jules Janin, en gilet blanc , les mains dans ses poches, la bedaine en avant,
Roi Candaule et Arria Marcello, ni parce qu’il a rimé la Symphonie en blanc majeur, mais bien plutôt parce qu’il a « fait »,
habit rouge lie-de-vin, écussonné aux basques, d’un gilet de casimir blanc , d’un pantalon bleu et d’un chapeau à cornes. Le
uniforme, sur un cheval équipé à l’anglaise, avec crouplin de feutre blanc bordé d’un galon vert. Les faisanderies impériale
, il vole, il plane ; comme un cygne se berçant sur ses grandes ailes blanches , tantôt dans la lumière, tantôt dans la brume, d’
ception visuelle, une sensation de couleur. Il rimait la Symphonie en blanc majeur : De leur col blanc courbant les lignes,
on de couleur. Il rimait la Symphonie en blanc majeur : De leur col blanc courbant les lignes, On voit dans les contes du N
quelque branche Le plumage qui les revêt, Faire luire leur peau plus blanche Que la neige de leur duvet. De ces femmes, il e
n’avait pas rimé avec des mots de neige et d’aubépine la Symphonie en blanc majeur 26. Mais on a trop répété que cette virtuo
rdant les pavés. Mise soignée et même coquette ; pantalon gris, gilet blanc , simple cravate bleu ciel, d’ancien style. Un gro
s et de beaux yeux, des « yeux mauvais », de fines attaches, une main blanche , des cheveux superbes, une « nature si raffinée q
u’une mésange, le corps gris de lin, avec des ailes rouges, noires et blanches . Cet oiseau était perché sur une corniche et le r
eant en habit vert et l’épée au côté, lui envoya, du bout de son gant blanc , un baiser discret. C’était très osé, en un parei
hé. Elle avait changé de toilette. Elle avait quitté sa grande traîne blanche et bleue et revêtu une robe courte et étroite, pa
rte et étroite, parfaitement décolletée, et chaussé des petites mules blanches comme celle du pape, brodées de paillettes d’arge
asser le petit prince en habit galonné de veneur, culotte courte, bas blancs , grand chapeau, le cor en sautoir et tenant en la
rand chapeau, le cor en sautoir et tenant en laisse deux jolis chiens blancs qui l’entraînaient plus vite qu’il ne voulait. Il
oben. Parmi les redingotes bleues des généraux français et les habits blancs de l’état-major autrichien, on distingue l’unifor
e général Henri d’Orléans, duc d’Aumale, porta joyeusement les plumes blanches de commandant en chef ; — puis les nouvelles taqu
uvaise humeur des étapes si dures que le sang empourpre leurs guêtres blanches . Ils narguent les chasseurs d’Afrique en sifflant
jour. « L’été, dans la prison de Corte, est étouffant, entre des murs blancs où l’air ne circule pas. En hiver, c’est un autre
le comique Aristophane pour ignorer par quelles ruses cousues de fil blanc on devient le favori du suffrage universel. Appar
ur les plaies de tes jambes. Cléon. — Permets que j’ôte tes cheveux blancs , pour te rajeunir. Le Charcutier. — Prends cett
n sur son bureau et qu’il range chaque soir sur des tablettes de bois blanc au-dessus de son lit de fer. » Levé dès l’aube, l
prolonge jusqu’au moment où Mme la générale, en peignoir, ses cheveux blancs couronnés de bigoudis, entre violemment dans la c
le conservateur des hypothèques. Son habit noir est râpé. Sa cravate blanche n’est pas fraîche. Le plastron de sa chemise ne p
consentement. Il pense, complaisamment, aux bas noirs et au cotillon blanc de cette dame. Un jour, au sortir de la messe, il
s qui sont réduits à tuer le temps avant de se mettre à table… L’ours blanc était ridicule dans la fosse où il est enterré vi
on. Il vit des soirées d’hiver, où la brume enveloppait de mousseline blanche la mélancolie des eaux plaintives. Son enfance fu
air visage50 » et de cette princesse lointaine dont les mains étaient blanches comme les marguerites des prés51… Chapeautée de p
les coussins d’une Victoria ou d’un sleeping, je la vois, en tunique blanche , en manteau écarlate, chevauchant sur un palefroi
vieux poète a dit : Le corps eut beau, basse la hanche, Le cou plus blanc que neige en branche ; Les yeux eut vairs, blanc
hanche, Le cou plus blanc que neige en branche ; Les yeux eut vairs, blanc le visage, Belle bouche, nez bien assis, Les sour
’accroche aux pierrailles… Mais, au sommet des falaises, les bruyères blanches épanouissent de grands bouquets parmi les étoiles
Toute vulgarité s’effaça du champ de sa vue. On a beau avoir des fils blancs dans les cheveux, des souvenirs semblables à des
es de fenêtres en saillie, avec ses pelouses sur lesquelles des raies blanches marquent les places des joueurs de tennis. » Il
ormes, en face de la côte sauvage de l’Épire qui dresse ses montagnes blanches de neige par-delà le canal, si intensément bleu l
tandis que de jeunes Anglo-Saxons, confortablement vêtus de flanelle blanche , jouent patiemment au cricket sous les vieux hêtr
s des chastes amours où s’attardent les héros et les héroïnes de race blanche qu’a célébrés doucement le rural André Theuriet.
ns les pruniers en fleur. Malgré les tardives gelées Qui poudrent à blanc les prés verts, Il sent le printemps à travers Le
Allons à ceux qui savent transposer, en lettres noires sur du papier blanc , ce qu’il y a de vivant, de mouvant, de changeant
it « à voir, sous le dais écarlate frangé de crépines d’or, le reflet blanc du bougeoir effleurer le visage rosé de Monseigne
ers escortaient le Saint-Sacrement. Les rues étaient drapées de linge blanc et enguirlandées de branches fleuries. Les portes
ur des reposoirs. Et, après les offices, quand on avait la conscience blanche et l’estomac dispos, quels bons dîners ! Les lamp
des taillis de saules, un fouillis vert tendre d’où sortait la pointe blanche d’un clocher dénonçant un village blotti dans les
u chemin. Quelques jours après, il vit rapidement Biarritz, « village blanc à toits roux et à contrevents verts ». Se promena
rabes, il vit « une belle jeune fille qui nageait vêtue d’une chemise blanche et d’un jupon court dans une petite crique fermée
s épaves… Et c’étaient jadis des vaisseaux, Des vaisseaux bruns aux blanches voiles, Que berçait l’infini des eaux Avec la cha
ans leur cœur la floraison des souvenirs ; — dans les petites maisons blanches et basses, où les pêcheurs remaillent des filets
Le petit cercueil approche. L’enfant est à découvert, vêtu d’une robe blanche , son pauvre visage pâle couronné de roses, et, co
ais taire. Et nous croisons un autre convoi, une autre boîte ouverte, blanche cette fois, où une petite fille est étendue, fleu
s eaux et la brise amincit les lames du brouillard, comme des copeaux blancs . Les pêches sont bonnes, dans les aubes d’été, pa
nais, persans, arabes. Avec cela, il faut un tapis d’ours de Sibérie, blanc , moelleux et caressant. Au milieu de ces accessoi
. — L’Image. — Mademoiselle Clémence. — Pays et Paysages. — Le Cheval blanc . 69. Ed. Harlé, Âge de la plaine de la Garonne e
64 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Richepin, Jean (1849-1926) »
tes d’une attaque franche de curieuses vues de Paris, terrains vagues blancs de gravats et rôtis de soleil, va-et-vient pressé
ais les vers ne valent rien. Démonétisés depuis cinquante ans. [Revue blanche (février 1899).] Philippe Gille Le livre de
qui n’est peut-être pas considéré par tous à sa vraie valeur. [Revue blanche (1er novembre 1896).] Romain Coolus Si, pou
appétit de rythmes et d’images les attentions contemporaines. [Revue blanche (1er mars 1897).] Francisque Sarcey (Le Che
65 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395
e loge toute noire, les deux femmes qui nous attendent, lumineusement blanches , en une pénombre de crépuscule. De cette grande l
aisit, quand on entre dans ces chambres pleines de registres en vélin blanc , entre lesquels vous passez comme dans un couloir
emble à une figure du Temps, dans un ancien tableau. Un chat le suit, blanc comme les animaux qui habitent la mort, comme les
suit, blanc comme les animaux qui habitent la mort, comme les souris blanches des cimetières. * * * — Vu à la glace de la loge
e d’un mari et d’une femme, d’un ménage. Tout, jusqu’aux rideaux d’un blanc nuptial, parle d’un amour honnête, consacré, auto
de danse qui figurent des entreponts ; des hommes, des femmes à sang blanc et froid ; des caractères qui ont la patience de
aillantes et bombées comme d’énormes loupes. À le voir avec son front blanc , ses joues colorées, la carnation rose et poupine
66 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1879 » pp. 55-96
ivre soit terminé, — une terreur que l’éditeur n’en fasse remplir les blancs par un imbécile. * * * — Une jeune fille du grand
à un autre : « Donne-moi la cuiller ? » * * * — Quel printemps ! les blanches fleurs des magnolias ont quelque chose de la cons
cependant sans rien dire, elle posait dans un remuant bateau, en robe blanche , frissonnante du froid du coucher du soleil et de
un de ses charmes. * * * — Un nègre précédé dans la rue d’un caniche blanc  : c’est une vision qui a un rien de fantastique.
er quelquefois à dire : « Nous sommes la nation qui a la peau la plus blanche du globe ! » Et cette conviction les amène à trai
tion les amène à traiter les hommes de toutes les autres nationalités blanches , comme des nègres. Mardi 2 décembre Le mois
du Haut d’un battant de porte, épreuve du premier état, avec le fond blanc , a été, sous le nº 30, de la vente Burty, poussée
67 (1925) Proses datées
onocle. Des larges bords d’un chapeau à haute forme, de longs cheveux blancs caressaient le col de la redingote correcte. Ains
n, vêtu avec une élégance recherchée, admirablement cravaté, ganté de blanc . C’était le comte Robert de Montesquiou-Fezensac.
ue » personnage dont Mallarmé m’avait souvent évoqué l’image noire et blanche . Du premier coup d’œil, je le reconnus en ce peti
la noire chevelure bouclée où se dressait une longue et souple mèche blanche , aux mains fines et agitées, maniant une badine n
pos brusques et narquois que soulignait, avec l’agitation de la mèche blanche , le rire impitoyable. L’amusant spectacle de Whis
la charmante salle à manger décorée de porcelaines de Chine bleues et blanches , son curieux lustre japonais figurant un filet de
le vous attendaient dans le jardin, avec un Whistler estival de toile blanche , le canotier sur l’oreille, et transperçant de se
lus. Volontiers silencieuse, hautaine et énigmatique avec ses cheveux blancs , en sa froideur infiniment distinguée, Berthe Mor
r devant vous la Corne d’Or. Tout cela, je l’éprouvai vivement, et la blanche Velléda qui nous portait me parut vraiment, ce jo
s traces d’encre noire. Je la considère parfois, couchée sur le satin blanc de l’écrin qui la renferme, et je la considère av
ait une tète solide, au front haut, aux yeux d’aigle. Une forte barbe blanche couvrait les joues et le menton. Sur le visage à
ine. Après avoir franchi la barrière, légèrement courbé sur sa jument blanche , il venait, au petit galop, suivi d’un groom sur
nt blanche, il venait, au petit galop, suivi d’un groom sur un cheval blanc et précédé de six levrettes, blanches aussi, qui
op, suivi d’un groom sur un cheval blanc et précédé de six levrettes, blanches aussi, qui caracolaient. Ce fut comme une apparit
aysage. L’allée qui conduit à B…-C… commence à deux piliers de pierre blanche qui jadis soutenaient sans doute les gonds d’une
ardoise, le protège où grimpe un rosier dont une délicate petite rose blanche est encore épanouie. Le préau est divisé en parte
J’aime cette maison de B…-G…, son jardin à l’abandon, son cloître aux blancs piliers. En sa clôture l’on dirait que les souven
es du navire, en leur blancheur enflée de brise, faisaient songer aux blanches coupoles musulmanes que nous avions quittées pour
atin et ’air était déjà brûlant, mais de quel éclat inouï brillait le blanc marbre de la célèbre façade ! A la porte, l’iman
impression de fraîcheur. Les unes sont bleues ; d’autres, sur un fond blanc et comme humide, portent un décor d’œillets et de
les secrètes délices de la baüta de satin noir et du masque de carton blanc , vous vous en êtes consolé par la vue de quelques
ien de si plaisant que de voir une jeune et jolie religieuse en habit blanc , avec un bouquet de grenades sur l’oreille, condu
ité irai-je demander de me recevoir ? Sera-ce au palais Dario dont la blanche façade s’orne de disques de serpentin et qui penc
ue dont on distingue la garniture de peau de tigre et le court plumet blanc . Sous son bras, apparaît la poignée du sabre. Il
veste de drap vert foncé, avec parements et revers écarlates, collet blanc , boutons blancs et l’épaulette de tresse d’argent
vert foncé, avec parements et revers écarlates, collet blanc, boutons blancs et l’épaulette de tresse d’argent. Au cou, la cra
rements de soie rouge. Son menton repose sur un rabat bleu, liséré de blanc . Il a le visage grave et plein sous une considéra
n sous une considérable perruque. Sa main, couverte d’un gant de peau blanche brodé d’or, tient fièrement un bâton garni d’étof
  Continuons à feuilleter le minutieux petit cahier. Après deux pages blanches , j’y retrouve l’écriture de Mme de Chasans. Elle
x-sept caleçons tant neufs que vieux. Vingt-quatre mouchoirs de toile blanche , tant neufs que vieux. Trente-six paires de chaus
eaux faits en 1783 et trois de différents morceaux. Dix cols de basin blanc . Six paires de bas de soie presque neufs et une v
coup d’être usé. Un habit de drap fin couleur queue de paon, la veste blanche eh satin brodé, la culotte en drap de soie fait e
resque tout à fait usé. Deux vestes et deux culottes de drap de coton blanc , une veste de piqûre de Marseille, un habit compl
este. Un habit, la culotte de « cennetot » bleuâtre, le gilet de soie blanc brodé, fait pour l’été 1786. Une anglaise de drap
68 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240
e de la Grèce. Il n’y manque que les lignes architecturales du temple blanc de Minerve, sur lesquelles semblent se mouvoir, a
resse, c’est le pâle saule qui ne verse que l’ombre légère aux vaches blanches des prairies, et qui, tondu tous les trois ans pa
la lessiveuse, gazouillante comme une volée de tourterelles bleues et blanches abattues sur un champ de lin en fleurs, jetant se
isser l’humus, que le soleil du soir en s’y répercutant à nu les fait blanches à l’œil comme des falaises lointaines au bord de
femme d’Orient qui voile sa taille et son visage pour la foule, d’un blanc linceul, et qui ne le dépouille qu’en rentrant da
ns rideau trouve à peine assez de place pour ses quatre pieds de bois blanc , que j’ai visité, jadis, l’enthousiaste et heureu
il fouille du bout de sa canne à pomme d’or, qu’il appelle son bâton blanc , les cendres du foyer des terres dans l’Acropole 
terre tiède et frais qui faisait frissonner ma voile, je regardais le blanc mausolée du Parthénon monter et se découper sur l
69 (1761) Salon de 1761 « Récapitulation » pp. 165-170
voit en dehors est hâlée et brune, l’autre qu’on voit en dedans, est blanche  : cela est dans la nature. Le fiancé est d’une fi
tout à fait agréable. Il est hâlé de visage ; mais on voit qu’il est blanc de peau. Il est un peu penché vers son beau-père 
décente et réservée. Elle est vêtue à merveille. Ce tablier de toile blanc fait on ne peut pas mieux. Il y a un peu de luxe
70 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Boschot, Adolphe (1871-1955) »
e (1871-1955) [Bibliographie] Matin d’automne (1894). — Rêves blancs (1894). — Faunesses et bacchantes (1895). — Pierr
st un très bon poète que M. Boschot. Nous avons déjà de lui les Rêves blancs , dont je vous ai parié avec sympathie, un curieux
71 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mockel, Albert (1866-1945) »
e du chevalier au Cygne. Elle est conçue et réalisée dans des teintes blanches et liliales. L’éveil peureux d’un cœur vierge aux
toute clarté s’effuse avec la spiritualité d’un feu de gemme. [Revue blanche (25 mars 1892).] A.-Ferdinand Hérold Mocke
72 (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75
un soleil éblouissant répercutés sur ses mille dômes, sur ses marbres blancs , sur ses tours de pierre dorée, sur ses murailles
ortes étaient ouvertes et l’on apercevait de temps en temps le turban blanc et le manteau rouge du soldat arabe, gardien inut
cailloux, et les flancs des deux collines qui la cernent étaient tout blancs de tombes et de turbans sculptés, monument banal
mme turque pleurait son mari sur un de ces petits monuments de pierre blanche dont toutes les collines autour de Jérusalem sont
locs immenses de granit rouge ou gris, de porphire sanguin, de marbre blanc , de pierre jaune aussi éclatante que le marbre de
us laissâmes à gauche la montagne de ruines, et une vaste plage toute blanche de débris, et traversant quelques champs de gazon
impide, et passant à travers les crénelures d’un grand mur de pierres blanches et les dentelures d’une fenêtre en arabesques, qu
s allant et venant et étendant sur des claies ou roseaux les feuilles blanches du papier humide. Rien ne peut peindre, si ce n’e
hantait avec le mien ! Maintenant je suis seule et vieille à cheveux blancs , Et le long des buissons abrités de la bise, Chau
73 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1866 » pp. 3-95
anches d’ivoire, un vague sourire heureux sur de toutes petites dents blanches . Les bouches détendues, les lèvres doucement entr
cocus. Entre, au milieu de notre conversation, Dumas père, cravaté de blanc , gileté de blanc, énorme, suant, soufflant, large
milieu de notre conversation, Dumas père, cravaté de blanc, gileté de blanc , énorme, suant, soufflant, largement hilare. Il a
u promenoir, on ne distingue plus, dans le crépuscule tombant, que le blanc du bonnet de coton d’un malade. Des points de lum
bonhomme, qui pose des piles de sous et se les fait changer en argent blanc  : un petit bonhomme ayant quelque chose d’un nain
n essoufflée d’un phtisique, — et les pieds dans d’immenses souliers, blancs de la boue de huit jours. À travers la figure il
un voile. Des bois faisant des taches noires sur une terre de cendres blanches , des bouquets de verdure sombre se dressant sèche
culpté dans un marron d’Inde, ou plutôt dans un radis flétri avec ses blancs malades. 21 mai Mme Sand fait son entrée ch
inosités, où les chauves-souris grises deviennent, un instant, toutes blanches , et tout au fond, à travers les fenêtres, le feu
es petits membres d’une petite fille, toute blonde, toute rose, toute blanche . 5 août Jamais un public ne saura les déses
e, sauter au Casino les gandins qui dansent. Au milieu d’eux un gilet blanc , un petit ventre qui pointe, un danseur à l’air d
s. Une boutique lie de vin, à la porte-fenêtre fermée par des rideaux blancs , avec un carreau cassé. Au-dessus de la porte : É
le un gros homme en frac, gilet, pantalon noirs, les mains gantées de blanc , trois mèches rameneuses collées et plaquées sur
de petites moustaches noires en forme de pinceaux, un foulard de soie blanche autour du cou, une tête où il y a du duelliste de
74 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383
rcredi 2 janvier Ce soir, une femme agitant un éventail en plumes blanches , que je lui ai donné, me disait cette phrase gent
l’Hommage à Edmond de Goncourt de Robert de Montesquiou : Les paons blancs réveillés par la Faustin qui rêve, Glissent en no
he, Renée, et Manette et leurs sœurs, ……………………………………………………… Les paons blancs évoqués par la Faustin qui songe. ………………………………………
luminé par Caruchet, où sur le chamois du papier, de délicates plumes blanches de paons, peintes d’une discrète manière à la gou
t Mme Ménard-Dorian a rapporté la recette de ses voyages, des boudins blancs de brochets, truffés, des canards à la purée de f
r au français, et sa tête amusamment crispée, sur un fond de porte en blanc , où sont découpés de petits guerriers en bois jau
ayant l’air un peu de pompiers, avec son uniforme rouge et sa culotte blanche , il avait l’air d’un général anglais. Georges Lef
e tasse de chocolat, apportée dans leur lit, d’un spectacle, d’un bal blanc . Lundi 29 avril On me cite un prince romain
ainte-Hélène. Et tout près du chapeau de l’exil, cette veste de piqué blanc , aux taches jaunes, qui semblent sorties du foie
ion est de peindre sa Jeanne d’Arc au bord de la Loire, sur un cheval blanc , éclairée par le soleil couchant : une Jeanne d’A
d’un bas-relief. Aussi a-t-il fait pour ce tableau, nombre de chevaux blancs dans le soleil. Dimanche 26 mai Un jour, où
s poules cochinchinoises, ces poules toutes noires avec leurs houppes blanches , et les petits combattants britanniques, et ces p
militariat, prêchée par un ancien maçon, passé apôtre, et habillé de blanc , sur le besoin, que les théories ont de parler, p
lit, Gyp, à l’élégance ondulante du corps, dans un fourreau de satin blanc , cause avec moi de sa maladie, sur une note comiq
75 (1896) Essai sur le naturisme pp. 13-150
sante et voluptueuse des vagues fut, un jour, moulée selon les formes blanches d’une baigneuse qui s’y jouait. Et voici Galatée,
rait extraordinaire si notre imagination n’y était si accoutumée. Les blancs bergers de Théocrite, les héros d’Hésiode, les éb
uillure. On flagella la nudité et il y eut des imprécations contre la blanche peau en fleur. « Ce sac perfide qui enveloppe de
s petits jeunes gens qui avaient des yeux d’or et portaient des ailes blanches , dérobées sans doute aux cygnes mystiques. * *   
vers et se plaît amoureusement à lui attribuer ses traits délicats et blancs , à l’agrémenter de sa fine stature. Et ce n’est p
où s’incarnera l’âme mélancolique de M. de Régnier. Quelle est cette blanche théorie qui s’avance, là-bas, triste et incolore 
ausicaa qui joue avec ses compagnes, l’hivernale Clarisse pressant le blanc linge mousseux, ou encore cette petite Mouquette
r, Ni voir danser, sous un repli de sa tunique, Le trousseau des vers blancs qui lui tètent le cœur. Malgré notre antipathie
affolé tandis que l’anachronique clocher croule dans l’incendie ; le blanc cordier visionnaire qui semble attirer à lui les
oin les chemins lents Marcher vers lui, avec leurs poids de cercueils blancs . Et tandis que ces vieux villages agonisent len
our océan, esclave, branche balancée, étoile, fontaine, aurore, saule blanc , coquelicot d’or ou coq — il écoute ce que crient
au péristyle enguirlandé d’un temple antique, et celui-ci désire une blanche chaumière pour y fonder la religion sacrée du foy
et ses beautés, ses ivresses et ses langueurs, je sens revivre, en un blanc tumulte, les fous sourires, les roses candeurs et
ssenti et clamé en de semblables phrases : « Une auberge embaumée et blanche , crépie à la chaux, poudreuse sous les roses un m
es lieux modestes qu’il fréquente. C’est là que rayonne son pur front blanc , plein de diaphanes visions et d’architectures su
76 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97
âtre, mon œil, dans le jaune des affiches, est de suite attiré par le blanc , au milieu duquel se lit : Henriette Maréchal, an
décoration étrangère… une décoration ridicule… la décoration du lapin blanc de Sumatra ?  » C’est Lambert aîné, me parlant su
de l’Europe, et ces éclairages de parties de nu avec des hachures de blanc pur, sont, je l’ai déjà dit, tout ce qu’il y a de
anches, comme s’il avait une crinoline, et porte un pantalon de laine blanche , qui semble un caleçon de molleton à sous-pieds.
semble plus le souffreteux de l’arrivée. « Ah ! ma pièce de L’Œillet blanc , fait-il à un moment… J’avais touché dans ce temp
n de Daudet, ou plutôt de M. Allard, son beau-père, une grande maison blanche sans caractère, à laquelle sont accolés un tas de
Ce soir, je vais chercher Geffroy à La Justice. Des tables en bois blanc peintes en noir, quelques chaises de paille, et s
profilées, de Japonais et de Japonaises, se détachant sur un panneau blanc . Cet album qui est de Baïgai a pour titre : Ombre
te. Jeudi 24 septembre Une galerie de rez-de-chaussée, aux murs blancs , lignes de filets bleus, et sur le grand panneau
es filles d’Arles, aux longs regards, avec leur corsage bombé de gaze blanche , qu’enserre dans quatre plis de chaque côté, un p
nt le gros tuyautage d’un jupon de paysanne : un costume tout noir et blanc , et où le blanc tient du nuage, — enfin un costum
tage d’un jupon de paysanne : un costume tout noir et blanc, et où le blanc tient du nuage, — enfin un costume qui a quelque
étier, et qui l’exerce, encore gratis, en son petit château de pierre blanche , au profit des célébrités littéraires et politiqu
des célébrités littéraires et politiques. Coiffé d’un casque de toile blanche , comme en portent les officiers de l’Inde, avec s
pétales raides et géométriques de la reine-marguerite. Il y en a, un blanc d’un chiffonnage soyeux extraordinaire, un rose d
77 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159
inhumainement sur la route, eux, leurs femmes et leurs enfants, si un blanc vient à se récrier sur un reste de couleur mêlée
é du nègre devienne travail volontaire, il faut d’abord déposséder le blanc de sa propriété ! Quand vous aurez dépossédé sans
blanc de sa propriété ! Quand vous aurez dépossédé sans condition le blanc de sa propriété, que deviendra son revenu, et, le
e du noir ? Tout sera taxé à la fois, et il ne restera qu’à livrer le blanc à la faim du noir ! Le noir égorgera et dévorera
à livrer le blanc à la faim du noir ! Le noir égorgera et dévorera le blanc  ; c’est la révolution des anthropophages ! Je n’e
de civilisation ! » De ce jour, le principe de l’indemnité aux colons blancs fut admis, et, bien que l’esclavage continuât d’e
noirs et ondés se partageaient naturellement sur des tempes lisses et blanches , sur un os frontal disposé pour contenir et proté
euve, comme des flèches, et retombaient en pluie d’argent ; la perche blanche battait de ses nageoires la quille de notre batea
français à peine intelligible : — Eux vouloir tuer celui-là, l’homme blanc , et moi, l’homme rouge. Grand-Esprit ! lui !… vou
nc, et moi, l’homme rouge. Grand-Esprit ! lui !… vous envoyer, hommes blancs  ! » Je confirmai l’accusation du sauvage, et je r
78 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347
et encore de sa veste, toujours en peluche, gris de souris à reflets blancs , arborée à Henriette Maréchal. Il nous avoue qu’a
d’une agate arborisée. Là-dessus un train précédé d’une solide fumée blanche , montant toute droite : un train, avec des bleus
ée, où Paris lui était apparu comme une ville transfigurée… une ville blanche , sans prostitution aux coins des rues… Et il avai
hez cette cousine nouvellement mariée, et qui était jeune et jolie et blanche comme une Flamande. Le ménage me traitait sans co
ampagne dans un ensoleillement de la blancheur des choses chauffées à blanc , et sur les champs moissonnés, l’entrecroisement
de baisers. Elle me fait entrer dans cette pièce, une petite chambre blanche , décorée d’éventails japonais, et que les deux bo
prendre une tasse de café dans la salle à manger, son joli petit chat blanc vient prendre position sur le collet de ma jaquet
arômes piquants. Cette nuageuse esquisse représente sa femme en robe blanche , couchée dans un hamac, mais presque perpendicula
s, le mardi, Mme de Nittis est assise, les yeux vitrifiés, les lèvres blanches , dans une immobilité automatique, avec des gestes
par Villemain. C’est vraiment un curieux autographe. Des cheveux tout blancs , une figure toute jeune, une voix légèrement voil
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Œuvres de Maurice de Guérin, publiées par M. Trébutien — I » pp. 1-17
mal fermés m’ont laissé entrevoir, dès mon lever, cette grande nappe blanche qui s’est étendue en silence sur la campagne. Les
i richement colorées faisaient un effet charmant sous leurs chaperons blancs . J’en ai vu des touffes entières recouvertes d’un
filles surprises par une ondée et se mettant à l’abri sous un tablier blanc . Ceci rappelle Bernardin de Saint-Pierre. Guérin
ênes, la sombre verdure des lierres, et son contraste avec les jambes blanches et lisses des bouleaux. Un grand vent du nord rou
raissent au loin comme des boules de neige ; les cerisiers aussi tout blancs se dressent en pyramides ou s’étalent en éventail
80 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance diplomatique du comte Joseph de Maistre, recueillie et publiée par M. Albert Blanc » pp. 67-83
livre à la publicité Joseph de Maistre diplomate. Il y a deux ans que M. Albert Blanc avait commencé de donner les dépêches confidentie
ce qu’il appelle la colère de l’amour. Cette première publication de M. Albert Blanc , dans laquelle le savant docteur en droit de l’un
ial et plus sévère que celui qu’elle a généralement obtenu. On a loué M. Albert Blanc , on ne l’a pas discuté10. Le fait est qu’en nous
et vibrant, assez aigu de ton pour s’expliquer lui-même. Cette fois, M. Albert Blanc nous a donné du de Maistre tout pur, et nous lui
ssion ; car, quoiqu’en général il soit vrai de dire que le travail de M. Albert Blanc , joint et entremêlé à cette première publication
81 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « J. K. Huysmans » pp. 186-212
eux intérieur d’atelier de femmes par un matin de paye après une nuit blanche , la plaisante énumération des manques de tenue de
ds, le soleil s’ouvrit en gueule de four, dardant une lumière presque blanche … grillant les arbres secs, rissolant les gazons j
oum, jonglant avec des carafons et des soucoupes, éblouissant avec la blanche trajectoire de leurs tabliers. » Mais c’est surto
e un tabernacle, et contenant l’inimitable et radieux bijou, le corps blanc , teinté de rose aux seins et aux lèvres, de la Ga
ouillis-grouillos, éclaboussant de ses deux flammes cerise, la croupe blanche des chevaux, et les groupes se reformèrent, troué
82 (1856) Cours familier de littérature. I « Épisode » pp. 475-479
olume de poésies de son mari, d’insérer dans ce volume quelques pages blanches , de couvrir ces pages blanches de leurs noms, et
’insérer dans ce volume quelques pages blanches, de couvrir ces pages blanches de leurs noms, et de quelques lignes de prose ou
83 (1896) Le livre des masques
splendi l’ennui. Et ce sera en vain que Tout son col secouera cette blanche agonie, l’heure de la délivrance sera passée et
l’or des clairs dimanches —    Toussaint, Noël, Pâques et Pentecôtes blanches . Ils s’imposent dans l’or et dans l’encens et dan
sément cabrée. Jadis — c’était la vie ardente, évocatoire ; La Croix blanche de ciel, la Croix rouge d’enfer Marchaient, à la
suit la noble et droite chevauchée de ces belles strophes, haquenées blanches harnachées d’or qui s’enfoncent dans la gloire de
e t’apporte l’enfant d’une nuit d’Idumée… Tout son col secouera cette blanche agonie… il faudrait bien les attribuer à un poèt
gne (dont le dernier vers cité est le neuvième) où tous les mots sont blancs comme de la neige ! Mais on a écrit tout le possi
de gemmes autant que ses jardins sont fleuris de lys. La blonde, la blanche , la belle Dame des Lys, il l’aima, mais que d’au
Toutefois — car sa légitime croit en Dieu — La petite Benoist, voiles blancs , ruban bleu, Communia. Ça fait qu’on boit maint l
ge du prédestiné devenue le garrot d’acier qui coupe en deux les cous blancs . Il y a dans un roman de Balzac1 un rapide épisod
ais ma raison chancelante s’abîme devant tant de grandeur… Replie tes blanches ailes et ne regarde pas en haut avec des paupière
dans les petites allées ; Vous seules devez prier au pied de la tombe blanche … Quelque année, les garçons qui se cachent aujou
mme, M. de Montesquiou existe : hortensia bleu, rose verte ou pivoine blanche , il est de ces fleurs qu’on regarde avec curiosit
aine ! Ô bel avril épanoui. Qu’importe ta chanson franche, Tes lilas blancs , tes aubépines et l’or fleuri De ton soleil par l
, et s’il cultive encore des lys dans son jardin clos, des grands lys blancs , il s’est instruit au plaisir de s’en aller, par
e ton moyen, un lied qui est vraiment sans défaut : L’heure du nuage blanc s’est fondue sur la plaine En reflets de sang, en
ge d’or a pâli sur la plaine, Et tombent des voiles lents et longs de blanche laine, Ô bruyères mauves — ô ciel couleur de sang
is qui les chantera, ô hypocrites ! sinon ces mêmes Amies, ce jour-là blanches et voilées de blanc ? Avouer ses péchés d’action
hypocrites ! sinon ces mêmes Amies, ce jour-là blanches et voilées de blanc  ? Avouer ses péchés d’action ou de rêve n’est pas
84 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »
— Les Meilleurs Contes (1892). — Isoline-Isolin, contes (1833). — Le Docteur Blanc , mimodrame fantastique (1893). — Le Soleil de Par
ropre poids, les Mères ennemies seront tombées au fond de l’oubli, le Docteur Blanc surnagera. [Revue blanche (15 avril 1893).] Lé
seront tombées au fond de l’oubli, le Docteur Blanc surnagera. [Revue blanche (15 avril 1893).] Léon Daudet Le principal
cocasse et le tragique — tenté et réussi un Cauchemar amusant. [Revue blanche (juin 1895).] Paul Verlaine Philoméla me t
e mêlent, dans l’élan, aux bouts battants de sa cravate lâche en soie blanche . De ses épaules les habits volent, manteaux où s’
s et différentes, mirées aux yeux innombrables des amoureuses. [Revue blanche (15 mai 1896).] Rachilde Gog : Enamourés t
é des dernières réalisations : la Maison de la Vieille et Gog. [Revue blanche (1er avril 1896).] A.-Ferdinand Hérold Cha
85 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
ieillard, la main passée derrière la tête, et jouant avec les cheveux blancs du collet. Un groupe charmant dans les allées.
sus le noir des grands arbres, entre et s’allonge, sur le parquet, la blanche clarté électrique d’une lune de ballade… Il y a d
sifflement dans le ciel devenu rose, et toujours dans les rideaux, le blanc éclair de ses yeux demi-fermés, qui ne dorment pa
sur sa figure apaisée, aux yeux congestionnés de sang, au front tout blanc , à la bouche entr’ouverte et pâlement violette, é
la journée d’hier, je la sens à ce qu’elle met sur sa figure. Sur le blanc de l’oreiller, sa pauvre tête est renversée, avec
é sur un petit livre de prières, dont l’ombre noire se reflète sur le blanc entassement des oreillers, au milieu desquels sa
n a jeté les roses dans le creux autour de son corps, on en a mis une blanche sur le drap, un peu soulevé par sa bouche. Alors
86 (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336
ur l’ombilic armorié des plats. Elles se plaisaient à goûter les vins blancs , rouges, paillets, de Candie, de Ribadavia, de Gu
a chaux qu’ils reluisaient… et il sembla à un de nos cavaliers que ce blanc qui reluisait était argent, lequel retourna à bri
t sa folie, et nous lui disions toujours depuis que tout ce qui était blanc était argent. Laissons cette gausserie… Le Gros C
nchantait leur sommeil d’un mirage doré ; Ou, penchés à l’avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ign
Tu revois ta jeunesse et ta chère villa Et le flamine rouge avec son blanc cortège ; Et lorsque le regret du sol latin t’ass
e et par celui d’Hélios, qui s’avançaient à l’abri d’un vaste parasol blanc porté par les descendants de la famille des Étéob
iste — oh bien triste ! — gratitude, ces longues avenues de lits bien blancs , ces longs rideaux blancs, car tout est long et b
gratitude, ces longues avenues de lits bien blancs, ces longs rideaux blancs , car tout est long et blanc, en quelque sorte, en
s de lits bien blancs, ces longs rideaux blancs, car tout est long et blanc , en quelque sorte, en ces asiles… Verlaine fut u
emière communion fut bonne et il fut reçu au baccalauréat avec boules blanches … Mais (c’est lui qui le confesse) « la sensualité
humatisant, coiffé d’une calotte noire, vêtu d’un complet de flanelle blanche , « mi-voltairien, mi-clérical », un peu semblable
échéances de la chair. Omne animal… Il regrettait alors le brassard blanc qu’il avait porté le jour de sa première communio
aient de rendre leurs impressions avec des signes noirs sur du papier blanc . M. Gustave Geffroy fut le secrétaire de la rédac
e éclairée de rose, les ombres bleues et pures, la menace du ciel, le blanc silence de l’espace… Voilà une citation qui me d
monde les a vues ainsi, à travers les carreaux de leurs magasins tout blancs et tout bleus de linge, installées comme des matr
geries seigneuriales où s’étalaient en des armoires vitrées des piles blanches , reliées par des rubans bleus et semées de sachet
’iris et de violette russe, je ne dis pas qu’elles évoquent la vision blanche des vierges antiques et qu’elles soient capables
u. Rit comme une folle. Saute comme une fillette. Adore les toilettes blanches . Rougit comme un bébé, dès que l’espérance d’un p
nouis ? Je regardais, l’autre jour, pendant les intermèdes d’un « bal blanc  », un parterre enfantin de têtes blondes, aux che
fs que ronge un ver, ou bien faire venir de province une « petite oie blanche  », qui passera, bien confessée, du dortoir des re
lonté. Vraiment, je préfère à toutes les simagrées des « petites oies blanches  » la droiture de son regard et la probité de son
que François Ier gris clair à grande aigrette ». Pour les rendez-vous blancs , les voiles de mousseline de soie, à l’instar d’E
sont touchants. Ils s’occupent d’occultisme, de magie noire, de magie blanche et de messes démoniaques. Ils s’entretiennent de
d’un haut col de fourrure, toute sa personne éclairée par les reflets blancs du sol, il avait l’air d’un petit conquérant du m
vieil ami, la phrase que voici : « … Il fut question de tourterelles blanches (buvant à un ruisseau tout bordé de pervenches) d
nt aussi en nous la hantise de la maladie et de la mort ? Ces maisons blanches et roses, si coquettes, ont abrité de lentes agon
rs bleu, sur laquelle cette ruisselante et mourante traînée de clarté blanche traçait un chemin miraculeux. La nuit était si li
rs nacrées. Une à une, les maisons éteignaient leurs feux, et… toutes blanches , presque fantomatiques, s’endormaient du vaste so
s cette marine : La Jenny profilait les lignes élégantes de sa coque blanche et de ses agrès… Elle semblait vraiment la jeune
étalait luxuriante de cultures, tandis que, sur la baie, la suite des blanches villas s’égrenait parmi les jardins, et que les î
ssé, feutré, étoffé par la jonchée des épais pétales rouges, roses et blancs , tombés des branches, brillants et lisses comme d
lisses comme des éclats de marbre. D’autres fleurs, rouges, roses et blanches , luisaient dans le sombre feuillage lustré. Là il
aunes et de larges anémones violettes… Assis tous deux sur la bruyère blanche , sous les pins noirs au tronc rougeâtre qui desce
oureusement marqués ». Yeux noirs, d’un noir humide et velouté, dents blanches et régulières, cheveux drus et bien plantés. Âme
chapeau de paille sur ses épais cheveux noirs, l’œil humide, la dent blanche , fleurant bon, portant beau ». — Pierre Hautefeui
orps « sous une veste de serge bleu marine et un pantalon de flanelle blanche  ». La petite Berthe Du Prat, bien qu’elle sente e
soit qu’elle arbore « la singularité piquante d’une toilette rouge et blanche aux vives couleurs du golf-club », soit qu’elle a
e sa cravate en mousseline noire, assortis aux grands carrés noirs et blancs de sa jupe ». Admirez-la, sur ce yacht, à cette m
crire cette phrase, qui fut écrite la semaine dernière, dans la Revue blanche , par M. Paul Adam : Le symbolisme vient de produ
dins en fleurs, où son rêve suscitait des chœurs de danse, des formes blanches et des cortèges : En allant vers la Ville où l’
e descente de Pierrots et de Colombines, car les hommes sont vêtus de blanches flanelles, et les dames de claires toilettes d’ét
irréprochable de la pointe aiguë et vernie des escarpins au plastron blanc et raide que meurtrit un peu, aux boutonnières, l
ir, en courbes illimitées, dans le deuil du crépuscule, quelque allée blanche , bordée de buis noirs. Ailleurs, une fontaine d’a
nfant. Le futur auteur des Poèmes saturniens est représenté en bonnet blanc et bleu. Ses parents l’avaient voué à la Sainte V
87 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »
vouloir reconnaître dans sa façon de peindre la beauté de son âme. Le blanc d’argent et le bitume dont il se servait étaient
son âme. Le blanc d’argent et le bitume dont il se servait étaient le blanc d’argent et le bitume d’un noble cœur. On inventa
ule ouverte du lion… Le parquet perdait le reflet des châssis de bois blanc qui se miraient dans son luisant… » Et voici le t
ngle d’en haut ; et il ne resta plus dans l’atelier qu’une lueur d’un blanc vague sur un œuf d’autruche pendu au plafond et d
des gouttes de pluie, les suintements luisants, les éclaboussures de blanc , les petits creux mouillés où pourrit le roux tom
euse, le sommeil sacré de la paix nocturne des arbres, ce qui dort de blanc , ce qui semble passer de la robe d’une ombre sous
d’un tapis vert, en plein soleil, le marbre d’une colonne brûlait de blanc devant un dattier31 » — «… Ses tumulus dévastés,
t dans le silence et la chaleur ; et des vols de mouches, tour à tour blanches sur le vert et noires sur le blanc, s’embrouillai
es vols de mouches, tour à tour blanches sur le vert et noires sur le blanc , s’embrouillaient dans l’air ou bien y planaient,
88 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Herold, André-Ferdinand (1865-1940) »
old, et pas paresseux ; sa gloire est décidément insuffisante. [Revue blanche (octobre 1893).] Pierre Louÿs M. Ferdinand
omme, sous le souffle des vents étésiens, des vols calmes de pluviers blancs . [L’Ermitage (avril 1895).] Remy de Gourmont
89 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
ilieu des armes de ses pères. Ses yeux ne voyaient plus ; ses cheveux blancs volaient autour du bâton sur lequel il appuyait s
ête ; ses guerriers se rassemblent autour de lui. Un barde en cheveux blancs s’avance vers nous. « D’où sont ces étrangers ? d
émit auprès, et ses longues feuilles ondoyantes se mêlent aux cheveux blancs d’Ossian. Essaye ta harpe, Ossian, et commence te
ormir près du rocher de Mora, et les vents sifflants dans mes cheveux blancs ne m’éveilleront plus. Ô vents, que vos ailes lég
urquoi rappeler les combats de ma jeunesse ? L’âge a mêlé des cheveux blancs à ma noire chevelure. Ma main oublie à bander l’a
le. On remplit à la ronde la coupe de la paix, et le héros en cheveux blancs me donna la belle Moïna. Sa gorge était comme l’é
s de boucles ondoyantes. Ils se penchent sur sa harpe pendant que ses blanches mains touchent les cordes tremblantes. Elle s’arr
s au soleil du matin. » Elle monta sur la colline, semblable au nuage blanc où monte la rosée, lorsque, sur les rayons du mat
avire dans une nuit orageuse, voit son ombre charmante, vêtue du plus blanc des brouillards de la montagne. « Tu es aimable,
Lochlin parurent dans l’étendue de nos mers, avec toutes leurs voiles blanches et leurs mâts qui se balançaient dans l’air. Nous
90 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317
r le tapis, agitant derrière elle la grande traîne de sa robe de soie blanche , et revient à moi : « La femme !… J’ai été dîner
de cinq louis : une blonde Alsacienne au grain de beauté sur la plus blanche poitrine du monde, décolletée en carré. Elle est
vous atténuer, vous amortir… Tenez, votre description du pape tout en blanc , tout au fond… Eh bien ! non, non… » Et soudain e
omnibus, à côté d’une jeune paysanne, d’une petite boulotte en bonnet blanc , qui semble aujourd’hui arriver à Paris, pour ent
re le vieux Giraud, le peintre de la princesse, se lève avec sa barbe blanche , déplie un papier, — et d’une voix qui se voile d
oyons bien qu’à ce moment-là de la science, le vieux bon Dieu à barbe blanche , arrivera sur la terre, avec son trousseau de cle
rti de chez lui comme l’autre, un vieillard maigre et long, à cheveux blancs en désordre et comme fouettés par des vents de ma
s de malheur, cravaté d’une corde de soie noire où ne passe jamais le blanc d’un chemise, et habillé éternellement d’un palet
complète immobilité, ainsi qu’un beau mort arabe à la barbe noire et blanche , il nous dit : « Je ne suis pas encore mort ! » e
ains et animaux. * * * — Elles sont bien noires les pensées des nuits blanches  ! * * * — Un curieux personnage de l’endroit, que
91 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70
’Inkermann, je le trouve au petit jour, en bottes vernies, en culotte blanche , en gants frais, tout cela battant neuf, et alors
ec le refrain : « C’est gelé ! c’est mort !… Voyez, le bois doit être blanc  ». Et il me faisait voir une petite teinte brune,
e dans les hôpitaux, pour les malades misérables, le bain, la chemise blanche , les draps propres, le passage de la saleté à la
plaqué sur une porte cochère du quai Voltaire, le petit cadre en bois blanc , dans lequel, une de ses premières aquarelles nou
eff, et moi. Tourguéneff, le doux géant, l’aimable barbare, avec ses blancs cheveux lui tombant dans les yeux, le pli profond
’escalier, une main sur son cœur douloureux, les yeux vagues, la face blanche comme un masque de pierrot, absorbé, muet, sourd,
ersbourg, que je voyais dans mes chasses. Elle était charmante, toute blanche , avec un trait dans l’œil, ce qui est assez commu
’on l’entende, s’assied une seconde, donne une caresse au petit chien blanc ou à la noire Cléopâtre, et ressort, en enveloppa
ttoresquement la retraite dans les mines des derniers hommes, avec du blanc de champignons pour nourriture, avec le gaz des m
ongs cheveux. Il avait, sur la poitrine, un chapelet, dont les grains blancs , autour d’une rose en train de se faner, ressembl
92 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
de parler Était de ces beautés qu’on ne peut égaler ; Sourcils noirs, blanches mains, et pour la petitesse De ses pieds, elle ét
e elle est belle au soir, aux rayons de la lune, Peignant sur son cou blanc sa chevelure brune ! Sous la tresse d’ébène on di
sabbats La jeune fille nue ; Hécate aux trois visages Froisse sa robe blanche aux joncs des marécages ; Écoutez. — L’heure sonn
est assoupie, et les flots prisonniers S’endorment sur le bord de ses blancs escaliers. C’est alors que de loin, au détour d’u
ideau tremblant ? Non, la neige est plus pâle, et le marbre est moins blanc . C’est un enfant qui dort. — Sur ses lèvres ouver
âge où la femme, au jour de sa naissance, Sortit des mains de Dieu si blanche d’innocence, Si riche de beauté, que son père imm
es bras de ses témoins ; une tache de sang suinte à travers son habit blanc de Pierrot ; les traits de son visage décoloré vo
 Ont mieux gardé notre mémoire ; Elles nous ont versé votre petit vin blanc , etc. ………………………………………………… ………………………………………………… J’
e écrits, pâlirent complètement devant le petit verre et le petit vin blanc des strophes de Musset. Je fus déclaré un rêveur
e mon rêve, Et que j’y vois surgir ses feux sur les coteaux, Comme de blanches nefs de l’horizon des eaux ; Rassasié de paix, de
93 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
ssait dans la cathédrale de Sens au xiie  siècle. Des clercs en chape blanche représentaient, les trois Maries, c’est-à-dire Ma
ie ; qui ne serait autre que Salomé. Des enfants, de chœur « vêtus de blanc , avec une étole violette et de grandes ailes » fi
u’Adam soit vêtu d’une tunique rouge, mais Ève d’un vêtement de femme blanc , avec un voile de soie blanc, et que tous deux se
e rouge, mais Ève d’un vêtement de femme blanc, avec un voile de soie blanc , et que tous deux se tiennent debout devant la Fi
ont très-délicats : « Tu es plus fraîche que n’est rose ; tu es plus blanche que cristal, que neige qui tombe sur glace en val
94 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre II. Des idées générales et de la substitution simple » pp. 33-54
nvironnants. — Un enfant a vu sa mère mettre pour une soirée une robe blanche  ; il a retenu ce mot, et désormais, sitôt qu’une
lui dit de sa voix chantante, étonnée, heureuse : « Tu as mis ta robe blanche  ? » Blanc est un mot trop large ; il faut que dés
a voix chantante, étonnée, heureuse : « Tu as mis ta robe blanche ? » Blanc est un mot trop large ; il faut que désormais il
nouvelles expériences compléteront la tendance qui produisait le mot blanc , et, désormais achevée, elle correspondra non seu
rqué suffisamment cette structure intérieure, à l’aspect du squelette blanc , comme à l’aspect du corps vivant vêtu de son poi
95 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Autran, Joseph (1813-1877) »
vous un mot terrible ! « Je n’ai que trente-cinq ans et pas un cheveu blanc  » disait un homme amoureux à une femme trop aimée
i répondit-elle. Eh bien, la poésie de M. Autran a cet air de cheveux blancs , et ils lui semblent venus dans la peine du labeu
96 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
logiques. VI. Structure interne des lobes cérébraux. — Leur substance blanche n’est que conductrice. — Fonctions de leur substa
s disparaissaient plus vite lorsque je portais les yeux sur un papier blanc que lorsque je les tournais ou les portais sur ma
ntérieurs de la protubérance annulaire, partent deux grosses colonnes blanches nommées pédoncules cérébraux, dont les fibres se
cérébraux dépendent les images. Ces lobes sont composés de substance blanche et d’une écorce grise, et toutes les inductions s
physiologie établit que dans le reste du système nerveux la substance blanche est simplement conductrice131. Selon toutes les a
des couches optiques, des corps striés, enfin des masses médullaires blanches des lobes cérébraux ne déterminent d’ordinaire au
grise132 est composée de plusieurs couches alternativement grises et blanches  ; « on y voit des noyaux et de nombreuses cellule
, a éveillé la sensation brute, arrive par les fibres de la substance blanche aux cellules de l’écorce cérébrale, et, par les f
us ou moins compliquées, mais sont toujours de même espèce. Un cordon blanc conducteur apporte une excitation à un noyau cent
te, une excitation est exportée jusqu’aux muscles par un autre cordon blanc conducteur. Ces trois mouvements ainsi liés const
rits, çà et là quelques fentes et cavités dans un mélange de portions blanches et de partions grises. À la vérité, Micromégas ay
céphale : cela fait un tissu continu et compliqué d’innombrables fils blancs et d’innombrables mailles grises, une corde aux m
rtitude suffisante les fonctions des divers cordons ou noyaux gris et blancs de la moelle, du bulbe et même de la protubérance
153. Elles sont environ cinq fois plus rapides que dans la substance blanche (H. Spencer, Principes de psychologie, I, 20). 1
97 (1894) Notules. Joies grises pp. 173-184
es par la mort du Soleil, aux cordages de soie, aux voiles pleines et blanches comme des seins, appareillaient vers la Cythère l
p lourdes et d’un dur relief. Au rondel qui suit — chaperon mi-partie blanc et rouge — s’entrelacent les assonances et les ri
temps. Étant déclose en tièdes assonances, Une chanson avec des robes blanches , Des seins rosés et des rhythmes très lents. Un
98 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XI. Mme Marie-Alexandre Dumas. Les Dauphines littéraires »
livre pieux, Mme Marie-Alexandre Dumas se peint en robes de cachemire blanc , avec capuchon, — le costume dramatique ! — et s’
i n’est pas prêtre, un confesseur-femme, — elle-même ! — dans la robe blanche duquel, — joli effet au Gymnase ! — le mourant je
cile et ridicule, et qui remplace le confesseur par une femme en robe blanche , laquelle n’a été effleurée (sic) que par une tas
99 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Les honnêtes gens du Journal des Débats » pp. 91-101
’hommes !) ; le reste se devine. L’art enfin des sous-entendus et des BLANCS (la critique en blanc : le blanc, c’est la couleu
e devine. L’art enfin des sous-entendus et des BLANCS (la critique en blanc  : le blanc, c’est la couleur de l’innocence !), q
’art enfin des sous-entendus et des BLANCS (la critique en blanc : le blanc , c’est la couleur de l’innocence !), que le publi
100 (1923) Paul Valéry
s la musique. Mais en poésie ? N’oublions pas cette vision de la page blanche qui hallucina positivement Mallarmé, si soucieux
iel étoilé, le refus même et la disponibilité indéfinie de cette page blanche . Chez Valéry comme chez Mallarmé, trois éléments
e fraîcheur glaciale de neige et d’espace vierge incorporée à la page blanche . D’abord une idée vraiment religieuse et presque
ore ce propos tout mallarméen de Valéry, et voyons l’image de la page blanche coïncider avec celle de l’étendue marine. « Celui
t. Seulement, il faut avoir confiance en la mer, confiance en la page blanche . Regard sur la totalité, choix du parti, il y a l
des abîmes de ce genre, les abîmes du hasard, du possible, de la page blanche , pour que l’ingénieur spirituel, le « génie » lan
angereusement les arts de la parole. Plus que la page mystérieusement blanche à piquer de mots, l’œuvre architecturale donne sa
tudiant « la page, unité visuelle..., l’efficace des distributions de blanc et de noir, l’intensité comparée des types… Il in
pareilles, Le nez sous le bandeau, Et nos riches oreilles Sourdes au blanc fardeau, Un temple sur les yeux Noirs pour l’éte
se poétique, — mais attente, espoir, désir, regret, mémoire, Nénuphar Blanc de Mallarmé. Valéry l’a redit : Ne hâte pas cet
remblant De mon échelle dorée Ma prudence évaporée Déjà pose son pied blanc . Mallarmé a écrit dans la Prose pour des Esseint
Seine à Valvins, sur les bords du rondeau où fleurissait le nénuphar blanc , les vers anciens de l’Album nous évoquent à chaq
paradis perdu que le serpent subtil lui a fait quitter ? Dans quelle blanche paix cette pourpre la laisse, A l’extrême de l’êt
use, qui se trouve, un matin de printemps, devant ses piles de papier blanc , qui sait et qui sent qu’il est inspiré, qui ne s
itaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Eloignes-en l
mme Parménide ou Platon en avaient eu l’intuition, et ces racines nul blanc n’est pour nous plus commode à les rêver que celu
debout ce salut, Solitude, récit, étoile, A n’importe ce qui valut Le blanc souci de notre voile. L’Abeille, la Ceinture, le
graveur change à certains points, parce qu’il travaille en noir et en blanc , les valeurs même d’un tableau, j’ai bien dû, ici
/ 1531