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1 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
ché de toute connaissance : une douleur enveloppe l’idée de ce qui la cause , une émotion implique la connaissance de son obje
t douleur, tels sont les deux faits primitifs. Mais ces faits ont des causes , et ces causes sont de deux sortes : prochaines,
sont les deux faits primitifs. Mais ces faits ont des causes, et ces causes sont de deux sortes : prochaines, éloignées. La m
sortes : prochaines, éloignées. La médecine amère que j’avale est la cause immédiate ou prochaine de ma sensation de dégoût.
te ou prochaine de ma sensation de dégoût. La sentence du juge est la cause éloignée de l’exécution d’un criminel. Ce n’est p
e d’une douleur n’est pas une douleur. L’idée de se brûler la main ne cause pas une douleur, et l’idée de goûter du sucre ne
ler la main ne cause pas une douleur, et l’idée de goûter du sucre ne cause pas un plaisir. L’idée d’un plaisir s’appelle dés
ensation agréable ou l’idée de cette sensation, jointe à l’idée de la cause qui la produit, engendre pour cette cause de l’af
tion, jointe à l’idée de la cause qui la produit, engendre pour cette cause de l’affection ou amour. La sensation désagréable
l’affection ou amour. La sensation désagréable jointe à l’idée de sa cause , engendre pour cette cause de l’antipathie ou hai
ensation désagréable jointe à l’idée de sa cause, engendre pour cette cause de l’antipathie ou haine47. Les causes de nos pla
e sa cause, engendre pour cette cause de l’antipathie ou haine47. Les causes de nos plaisirs et de nos douleurs sont, comme no
éjà vu, prochaines ou éloignées. Suivant la remarque de l’auteur, les causes immédiates sont de beaucoup les moins intéressant
at nécessaire d’une des lois les plus générales de notre nature : ces causes immédiates n’ayant jamais un champ d’opérations t
iates n’ayant jamais un champ d’opérations très étendu, l’idée de ces causes n’est associée qu’avec un nombre limité de plaisi
nombre limité de plaisirs ou de douleurs. Comparez, par exemple, une cause immédiate de plaisir, la nourriture, avec une cau
par exemple, une cause immédiate de plaisir, la nourriture, avec une cause éloignée, l’argent, vous verrez que ce dernier jo
éressante48. » Aussi l’auteur s’est attaché presque uniquement à ces causes éloignées. Il les range sous trois titres : 1° Ri
s de beaux et de sublimes. On pourrait appeler, comme on le voit, ces causes éloignées de nos plaisirs et de nos douleurs : ca
on le voit, ces causes éloignées de nos plaisirs et de nos douleurs : causes égoïstes, causes sociales, causes esthétiques. Ex
auses éloignées de nos plaisirs et de nos douleurs : causes égoïstes, causes sociales, causes esthétiques. Examinons-les : « 
e nos plaisirs et de nos douleurs : causes égoïstes, causes sociales, causes esthétiques. Examinons-les : « Ce qu’il faut rem
d, c’est que la richesse, le pouvoir et la dignité, ces trois grandes causes de nos plaisirs, s’accordent en ceci, qu’elles so
pour nous une source d’affections. Nos semblables sont pour nous une cause de plaisirs, soit pris individuellement, soit pri
pposez qu’un inconnu vous rende en passant un petit service ; il vous cause un plaisir, et l’idée de ce plaisir fait pour vou
on commerce, son esprit, son cœur, ses relations, soient pour vous la cause d’autant de plaisirs, et qu’ils soient répétés pe
nous ces sentiments. De plus un homme considère son enfant comme une cause , beaucoup plus certaine pour lui qu’aucune autre,
és beaux ou sublimes et leurs contraires sont pour nous une troisième cause de plaisirs ou de peines. Ces émotions esthétique
la beauté56. » III Quand l’idée d’une action émanant de nous ( cause ) s’associe à l’idée d’un plaisir (effet), il se p
in, terme. Non-seulement les plaisirs et les douleurs, mais aussi les causes de plaisir et de douleur, deviennent des motifs d
causes de plaisir et de douleur, deviennent des motifs d’actions. Ces causes , en s’associant dans notre esprit avec les plaisi
la question. L’auteur nous dit qu’une fausse conception de l’idée de cause a fort obscurci la controverse, sur cet état de l
nté. On considérait invariablement et avec raison la volonté comme la cause de l’action ; malheureusement, on considérait aus
on considérait aussi toujours comme faisant partie de l’idée de cette cause , un élément qui s’est trouvé être tout à fait ima
vé être tout à fait imaginaire. Dans la séquence d’événements appelée cause et effet, on imaginait une troisième chose appelé
it une troisième chose appelée force ou puissance, qui n’était pas la cause , mais en émanait. « Un récent philosophe60 a mont
« Un récent philosophe60 a montré d’une manière incontestable que la cause et la puissance c’est tout un ; et par suite tout
. « L’amour n’est autre chose que la joie accompagnée de l’idée d’une cause extérieure. La haine n’est autre chose que la tri
haine n’est autre chose que la tristesse accompagnée de l’idée d’une cause extérieure. » Spinoza, Ethiq. III, prop. 13, scho
ns le nommer, est Thomas Brown, dons son Inquiry into the Relation of cause and effect
2 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »
Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. —  Causes et effets Si l’on a un fait à raconter, on tâch
op haut, ni descendre trop bas ; ne rien omettre qui ait rapport à la cause  ; enfin tout ce que j’ai dit pour la brièveté tro
de la réalité ; à observer la dignité des personnages ; à montrer les causes des événements ; à faire voir qu’on a eu le moyen
s conséquents sous-entendus. L’esprit humain est toujours curieux des causes et des effets. Comprendre, c’est apercevoir une c
Souvent les antécédents et les conséquents sont ce que nous appelons causes et effets : dans la rigueur du langage scientifiq
sans prétendre mesurer à la rigueur à quel point ce que nous nommons cause est vraiment cause, il suffit, pour notre sujet,
urer à la rigueur à quel point ce que nous nommons cause est vraiment cause , il suffit, pour notre sujet, que notre raison n’
— je parle des chefs-d’œuvre — ne présentent guère que des séries de causes et d’effets, qui sont à leur tour des causes, qui
guère que des séries de causes et d’effets, qui sont à leur tour des causes , qui enfin aboutissent à un acte nécessaire, par
encore déterministe. Le roman suit dans la vie d’un homme la trace de causes multiples, extérieures ou intimes, immédiates ou
on dramatique des temps passés que si elle éclaire l’enchaînement des causes et des effets dont le tissu est vraiment l’histoi
que la connaissance du cœur humain, sinon avoir établi un rapport de cause à effet entre les phénomènes observés ? On ne peu
ngtemps par les faiseurs de logiques et de rhétoriques : prendre pour cause ce qui n’est pas cause, ou ce qui est effet de la
s de logiques et de rhétoriques : prendre pour cause ce qui n’est pas cause , ou ce qui est effet de la chose même qu’il s’agi
e la chose même qu’il s’agit d’expliquer, ou un effet parallèle de la cause même qu’on cherche ; prendre pour effet un simple
qu’on cherche ; prendre pour effet un simple, conséquent, comme pour cause un simple antécédent ; dans les faits complexes,
ause un simple antécédent ; dans les faits complexes, attribuer à une cause ce qui vient de l’action combinée de causes multi
complexes, attribuer à une cause ce qui vient de l’action combinée de causes multiples ; donner pour cause ce qui n’est que la
e ce qui vient de l’action combinée de causes multiples ; donner pour cause ce qui n’est que la condition, ou l’occasion ; se
’est que la condition, ou l’occasion ; se contenter trop aisément des causes finales. Voici quelques exemples de ces diverses
s diverses erreurs. On attribue par superstition des événements à des causes imaginaires :                                   
ue oiseau. L’astrologie judiciaire n’est qu’un vaste enchaînement de causes qui ne sont pas causes et d’effets qui ne sont pa
e judiciaire n’est qu’un vaste enchaînement de causes qui ne sont pas causes et d’effets qui ne sont pas effets. — Un général
le succès peut être ou l’effet du mérite que possède un homme, ou la cause du mérite qu’on lui attribue. — Pourquoi l’opium
ure classique ? N’est-ce point plutôt un produit parallèle de la même cause  ? Et cette cause n’est-elle pas un certain esprit
’est-ce point plutôt un produit parallèle de la même cause ? Et cette cause n’est-elle pas un certain esprit général formé ve
ettre ? Michelet réduit toute la question au bulletin de leur santé : cause véritable, je le veux bien, mais non pas cause un
lletin de leur santé : cause véritable, je le veux bien, mais non pas cause unique ni même cause dominante. — L’eau, pour le
: cause véritable, je le veux bien, mais non pas cause unique ni même cause dominante. — L’eau, pour le poisson, est une cond
, pour le poisson, est une condition de l’existence : ce n’est pas la cause . — La biche que tue Ascagne au VIIe livre de l’Én
iche que tue Ascagne au VIIe livre de l’Énéide est l’occasion, non la cause de la guerre entre les Troyens et les Rutules. — 
et les Rutules. — Enfin on connaît les abus fameux qu’on a faits des causes finales : Pourquoi l’homme a-t-il un nez ? Pour p
per. Parmi les erreurs auxquelles on est exposé dans la recherche des causes , la moindre n’est pas la prétention de trouver la
echerche des causes, la moindre n’est pas la prétention de trouver la cause de toute chose. L’histoire, la vie, le monde prés
3 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
us les titres suivants : conscience, perception, association, idée de cause , vérités nécessaires, raisonnement, volonté, les
ns le groupe semblent dépendre. Ce noyau, considéré quelquefois comme cause ou substance, est notre conception finale de la m
auser aucune réaction musculaire, est rapporté spontanément à quelque cause externe. Par l’association, nos sensations de tou
ain, nous le verrons cependant ci-après réduire ridée fondamentale de cause à une association inséparable et inconditionnelle
e à une association inséparable et inconditionnelle, et fonder sur la cause , c’est-à-dire sur une association, toute la théor
rend sa tâche très difficile, c’est que l’action réunie des diverses causes produit quelquefois des combinaisons où il est di
. En effet, lorsqu’un phénomène complexe est le résultat de plusieurs causes , il peut se présenter deux cas principaux : celui
niques, celui des lois chimiques. Dans le cas de la mécanique, chaque cause se retrouve dans l’effet, comme si elle avait agi
se retrouve dans l’effet, comme si elle avait agi seule. L’effet des causes concourantes est précisément la somme des effets
intenant la psychologie de l’association aux prises avec la notion de cause . IV Si la théorie de la conscience et de la
ception extérieure est la base de toute psychologie, la théorie de la cause est la clef de toute philosophie : elle nous ouvr
psychologie. Aussi bien M. Mill déclare « qu’il ne s’occupe pas de la cause première ou métaphysique de quoi que ce soit. » C
ause première ou métaphysique de quoi que ce soit. » Ce n’est pas aux causes efficientes que j’aurai affaire, mais aux causes
. » Ce n’est pas aux causes efficientes que j’aurai affaire, mais aux causes physiques, à des causes entendues uniquement au s
ses efficientes que j’aurai affaire, mais aux causes physiques, à des causes entendues uniquement au sens où l’on dit qu’un ph
auses entendues uniquement au sens où l’on dit qu’un phénomène est la cause d’un autre ; ce que sont les causes premières ou
où l’on dit qu’un phénomène est la cause d’un autre ; ce que sont les causes premières ou même s’il y en a, c’est une question
aux essences et à la constitution intime des choses pour trouver « la cause vraie, celle qui n’est pas seulement suivie de l’
héorie de ce philosophe sur la causalité. Suivant Hamilton, l’idée de cause n’est pas un principe sui generis de notre intell
s pas que rien devienne quelque chose, que nous demandons toujours la cause de tout effet, c’est-à-dire ce dont l’effet tire
utirait à donner à tous les phénomènes un substratum éternel dont les causes et les effets ne seraient que des manifestations
t de tendances à l’empirisme, tandis que M. Mill ne reconnaît que des causes empiriques. Les phénomènes de la nature, dit-il,
ujours à certains autres faits. L’antécédent invariable est appelé la cause  ; le conséquent invariable est appelé l’effet. Le
la cause ; le conséquent invariable est appelé l’effet. Le rapport de cause à effet a lieu d’ordinaire entre un groupe d’anté
tout arbitraire, on mette à part un de ces antécédents sous le nom de cause , les autres étant appelés simplement des conditio
homme mange d’un certain mets et en meurt : on dit que ce mets est la cause de sa mort. Mais le vrai rapport de causalité est
nt la mort). Dans le langage exact que doit parler la philosophie, la cause est donc « la somme des conditions positives et n
ment, quand elles sont réalisées. » Cependant cette définition de la cause n’est encore que partielle. Séquence invariable n
u jour, sans que personne probablement ait jamais cru que la nuit est cause du jour. C’est que cette succession n’est pas inc
ce que veulent exprimer les auteurs quand ils disent que la notion de cause implique l’idée de nécessité. » Nécessité signif
lique l’idée de nécessité. » Nécessité signifie inconditionalité. La cause d’un phénomène peut donc être définie : l’antécéd
tte idée, et qui prétend même qu’elle nous révèle ce que c’est qu’une cause efficiente, M. Mill répond qu’il ne voit dans la
cause efficiente, M. Mill répond qu’il ne voit dans la volonté qu’une cause physique comme une autre ; qu’elle est cause de n
t dans la volonté qu’une cause physique comme une autre ; qu’elle est cause de nos actions corporelles, de la même manière qu
cause de nos actions corporelles, de la même manière que le froid est cause de la glace, et l’étincelle de l’explosion de la
que, si bien qu’entre l’une, qui dissertait sur les substances et les causes premières, et l’autre, qui ne considérait les fac
logie. En effet, celle-ci a pour objet les faits de conscience, leurs causes immédiates et leurs lois ; elle doit les embrasse
ndement de l’induction ? C’est l’idée de la causalité. « La notion de cause est la racine de toute la théorie de l’induction1
ne de toute la théorie de l’induction105. » Nous avons déjà vu que la cause pour M. Mill, c’est l’antécédent invariable, et q
e l’autre, auquel il est indissolublement lié ; que si nous tenons la cause , nous pouvons inférer l’effet ; que si nous conna
er l’effet ; que si nous connaissons l’effet, nous pouvons inférer la cause , et que le passage s’opère ainsi légitimement du
légitimement du connu à l’inconnu ; que, d’ailleurs, l’uniformité des causes supposant celle des effets et réciproquement, nou
es cas de causation. Si nous pouvions déterminer exactement à quelles causes sont attribuables tels effets, ou à quels effets,
elles causes sont attribuables tels effets, ou à quels effets, telles causes , nous posséderions virtuellement la connaissance
ous eussions les données nécessaires. Déterminer les effets de chaque cause et la cause de tous les effets, c’est la principa
les données nécessaires. Déterminer les effets de chaque cause et la cause de tous les effets, c’est la principale affaire d
nécessité dit : la volition est un effet ; comme tout effet, il a sa cause  ; cette cause ce sont les motifs. Qui doute que s
 : la volition est un effet ; comme tout effet, il a sa cause ; cette cause ce sont les motifs. Qui doute que si nous connais
ent d’une théorie erronée de la causalité qui considère le rapport de cause à effet comme nécessaire, qui imagine une contrai
mble un lien assez fort pour une relation aussi spéciale que celle de cause à effet Ceux qui pensent que les causes traînent
on aussi spéciale que celle de cause à effet Ceux qui pensent que les causes traînent leurs effets après elles par un lien mys
ités philosophiques ne supposent plus maintenant que n’importe quelle cause exerce sur son effet cette coaction mystérieuse11
e les prévoir : ils ont au fond l’idée qu’entre les voûtions et leurs causes il y a un lien beaucoup plus serré. L’erreur dépe
4 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
ve I Nous n’avons qu’un moyen de démontrer qu’un phénomène est cause d’un autre, c’est de comparer les cas où ils sont
rapports de causalité, qu’il s’agisse de rattacher un phénomène à sa cause , ou, au contraire, une cause à ses effets utiles.
s’agisse de rattacher un phénomène à sa cause, ou, au contraire, une cause à ses effets utiles. Puisque, d’autre part, les p
re de la compléter par ce qu’il nomme la méthode historique ; mais la cause en est dans sa conception particulière des lois s
lte pas toujours d’un même antécédent, mais peut être dû tantôt à une cause et tantôt à une autre. Cette conception du lien c
e ; car il introduit une telle complication dans l’enchevêtrement des causes et des effets que l’esprit s’y perd sans retour.
effets que l’esprit s’y perd sans retour. Si un effet peut dériver de causes différentes, pour savoir ce qui le détermine dans
s, surtout en sociologie. Mais ce prétendu axiome de la pluralité des causes est une négation du principe de causalité. Sans d
du principe de causalité. Sans doute, si l’on croit avec Mill que la cause et l’effet sont absolument hétérogènes, qu’il n’y
ien de contradictoire à admettre qu’un effet puisse suivre tantôt une cause et tantôt une autre. Si le rapport qui unit C à A
s choses, un même effet ne peut soutenir ce rapport qu’avec une seule cause , car il ne peut exprimer qu’une seule nature. Or
périmental et le principe fondamental de la proportionnalité entre la cause et l’effet ? Quant aux cas que l’on cite et où l’
nt aux cas que l’on cite et où l’on prétend observer une pluralité de causes , pour qu’ils fussent démonstratifs, il faudrait a
lité. Que de fois il est arrivé à la science de réduire à l’unité des causes dont la diversité, au premier abord, paraissait i
t, la percussion, l’action chimique, etc., dérive d’une seule et même cause . Inversement, quand il s’agit de l’effet, le sava
e multitude de fièvres spécifiquement différentes et la pluralité des causes se trouve en rapport avec celle des effets ; et s
s nosologiques il y a pourtant quelque chose de commun, c’est que ces causes , également, se confondent par certains de leur ca
i, on dit couramment que le crime peut être également produit par les causes les plus différentes ; qu’il en est de même du su
a proposition suivante : A un même effet correspond toujours une même cause . Ainsi, pour reprendre les exemples cités plus ha
ndre les exemples cités plus haut, si le suicide dépend de plus d’une cause , c’est que, en réalité, il y a plusieurs espèces
contraire, si l’on a cru qu’elle s’expliquait également bien par des causes différentes, c’est que l’on n’a pas aperçu l’élém
s un cas donné, on puisse exactement retrancher l’effet de toutes les causes moins une. La même raison rend difficilement util
es se présenterait sans l’autre. Car il peut se faire, ou bien que la cause ait été empêchée de produire son effet par l’acti
cause ait été empêchée de produire son effet par l’action de quelque cause contraire, ou bien qu’elle se trouve présente, ma
é. La concomitance peut être due non à ce qu’un des phénomènes est la cause de l’autre, mais à ce qu’ils sont tous deux des e
use de l’autre, mais à ce qu’ils sont tous deux des effets d’une même cause , ou bien encore à ce qu’il existe entre eux un tr
phénomène, intercalé mais inaperçu, qui est l’effet du premier et la cause du second. Les résultats auxquels conduit cette m
et l’autre fait ne seraient pas la conséquence d’un même état. Cette cause commune, c’est l’affaiblissement du traditionalis
es qui expriment la marche historique du phénomène considéré et de la cause conjecturée, mais dans cette seule et unique soci
égulière et nécessaire du progrès ce qui est l’effet d’une tout autre cause . En effet, l’état où se trouve une société jeune
p. 87. 85. Dans le cas de la méthode de différence, l’absence de la cause exclut la présence de l’effet.
5 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
 ? Ne sentez-vous pas qu’il y a dans cette multitude ordonnée quelque cause ordonnatrice ? Serait-ce assez, pour former une a
utres et pourtant souverain des autres ? Quelle expérience nie que la cause des faits soit un fait ? L’expérience déclare le
fait ? L’expérience déclare le contraire. Chaque groupe de faits a sa cause  ; cette cause est un fait. Vous allez voir par de
ience déclare le contraire. Chaque groupe de faits a sa cause ; cette cause est un fait. Vous allez voir par des exemples com
chien, un homme, un corbeau, une carpe ; quelle est son essence ou sa cause  ? Tous les pas de la méthode sont des effets de c
la vie : la nutrition ou réparation des organes. Je suppose qu’il est cause d’un groupe d’autres faits, et je vais vérifier c
t alentour, jusqu’à ce qu’en tâtonnant je tombe sur ceux qui sont des causes . Qu’est-ce que j’appelle une cause ? Un fait d’où
nt je tombe sur ceux qui sont des causes. Qu’est-ce que j’appelle une cause  ? Un fait d’où l’on puisse déduire la nature, les
, les rapports et les changements des autres. Si la nutrition est une cause , on pourra déduire d’elle la nature et les rappor
répondre. Si elle répond oui, la nutrition, ayant les propriétés des causes , est une cause ; et l’hypothèse justifiée devient
le répond oui, la nutrition, ayant les propriétés des causes, est une cause  ; et l’hypothèse justifiée devient une vérité. Pr
un même individu, tout un système de faits. Donc la nutrition est la cause de tout un groupe de faits. Me voilà délivré de c
ution continue est aussi un fait universel et constant, peut-être une cause comme l’autre. Vérifions de la même façon que la
s rapports des opérations et des organes. Si la décomposition est une cause , il y a un groupe d’opérations et d’organes insti
e série de faits. Deuxième vérification : si le dépérissement est une cause , lorsque d’espèce à espèce une de ses conditions
série de faits. Troisième vérification ; si ce dépérissement est une cause , lorsque dans le même individu les conditions cha
du les changements d’une série de faits. Donc le dépérissement est la cause d’un groupe de faits. Nous voilà délivrés d’un se
t pour subsister qu’il se répare. Réduisons donc encore et posons une cause unique, le dépérissement. Cela même nous en décou
uvé tout à l’heure. Il reste à savoir si dans son ensemble il est une cause primitive et un fait indépendant. Comment savoir
itive et un fait indépendant. Comment savoir s’il est un effet ou une cause  ? En admettant, par hypothèse, qu’il est un effet
e, mais indépendante et primitive. Mais s’il n’a pas la fonction pour cause , il est peut-être la cause de la fonction ; et pa
mitive. Mais s’il n’a pas la fonction pour cause, il est peut-être la cause de la fonction ; et parmi les fonctions, il faut
nutrition et le groupe de fonctions nutritives. Le type sera donc la cause du reste. On déduira de lui tous les faits qui co
vés enfin au fait unique, qui est la causé universelle. En l’appelant cause , nous n’avons rien voulu dire, sinon que de sa fo
ction quelque fait général. Nous admettons par hypothèse qu’il est la cause des autres. Connaissant les propriétés des causes
pothèse qu’il est la cause des autres. Connaissant les propriétés des causes , nous vérifions s’il les a ; s’il ne les a pas, n
et la vérification sur ses voisins, jusqu’à ce que nous trouvions la cause . Réunissant un groupe de causes ou faits générate
sins, jusqu’à ce que nous trouvions la cause. Réunissant un groupe de causes ou faits générateurs, nous cherchons par le même
t et la réparation ; nous avons admis par hypothèse qu’ils étaient la cause , l’une des opérations nutritives, l’autre des opé
olvantes. Nous avons vérifié ces deux hypothèses. Réunissant ces deux causes et un autre fait générateur, le type, nous avons
vie de famille, la religion, la science et l’art. Cette hiérarchie de causes est le système d’une histoire. Toute histoire a l
on dégage la qualité générale et génératrice. On suppose qu’elle est cause , et on vérifie cette supposition en regardant si
propriétés des faits générateurs. Peu à peu se forme la pyramide des causes , et les faits dispersés reçoivent de l’architectu
sciences physiques. Ici, enfin, comme dans les sciences physiques, la cause n’est qu’un fait. La faculté égoïste et politique
6 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
re encore, que la matière vivante, par sa complexité infinie, par les causes mystérieuses qui s’y manifestent, échappe à l’ana
n’est que le hasard lui-même, car le hasard n’est autre chose qu’une cause vide, une cause nue, une cause dans laquelle rien
sard lui-même, car le hasard n’est autre chose qu’une cause vide, une cause nue, une cause dans laquelle rien n’est prédéterm
car le hasard n’est autre chose qu’une cause vide, une cause nue, une cause dans laquelle rien n’est prédéterminé, et où il n
le rien n’est prédéterminé, et où il n’y a pas de proportion entre la cause et l’effet. Quoi qu’il en soit, M. Claude Bernard
ettre des phénomènes indéterminés, c’est admettre des phénomènes sans cause . Par la même raison, il n’admet pas d’expériences
me raison, il n’admet pas d’expériences contradictoires, car une même cause dans les mêmes circonstances ne peut pas produire
ibre moyen, dont les perturbations accidentelles sont les principales causes des maladies. Par un remarquable enchaînement, ce
, la question du principe de la vie ; comment en effet conjecturer la cause de la vie, si l’on ignore les phénomènes par lesq
erait produit par le pur hasard. Il ne suffit pas même d’admettre une cause quelconque, un pouvoir d’agir, une faculté occult
ue, un pouvoir d’agir, une faculté occulte ; il faut encore que cette cause , cette faculté soient déterminées à l’action par
un au-delà, un noumène, comme on voudra l’appeler, une substance, une cause . Cette cause ne sert à rien physiquement parlant,
n noumène, comme on voudra l’appeler, une substance, une cause. Cette cause ne sert à rien physiquement parlant, elle est une
t qui est la raison d’être de la métaphysique. Maintenant, combien de causes distinctes reconnaîtrons-nous en dehors de nous-m
n dans l’autre ? Sans aucun doute. Aussi la distinction objective des causes n’est jamais que relative à l’état de nos connais
ces, et nul ne peut affirmer d’une manière absolue que deux ordres de causes ne se réduiront pas plus tard à un seul. Toutefoi
s les termes à supposer qu’il puisse y avoir dans la nature plusieurs causes distinctes, et on est autorisé à reconnaître la d
auses distinctes, et on est autorisé à reconnaître la distinction des causes jusqu’à démonstration du contraire. La force vita
ppe à sa façon le principe que les philosophes appellent principe des causes finales, prouve qu’il y a dans les êtres vivants
asardée, et on pourrait dire qu’elle est amenée par les besoins de la cause . Sans doute, dans la mythologie antique, le fatum
es libres. Le mot de liberté n’exprimerait que la partie inconnue des causes de nos actions : à mesure que ces causes seraient
t que la partie inconnue des causes de nos actions : à mesure que ces causes seraient connues, la part de la liberté diminuera
s, la part de la liberté diminuerait d’autant, et, lorsque toutes ces causes seraient déterminées, la liberté disparaîtrait ab
Renvoyer la liberté, comme le fait M. Claude Bernard, au domaine des causes occultes et des causes premières, peut s’entendre
omme le fait M. Claude Bernard, au domaine des causes occultes et des causes premières, peut s’entendre sans doute dans un bon
’entendre sans doute dans un bon sens ; mais je fais observer que les causes efficientes des phénomènes physiques sont aussi d
er que les causes efficientes des phénomènes physiques sont aussi des causes occultes, dont le mode d’action interne nous est
interne nous est inconnu, et cependant nous ne supposons pas que ces causes soient libres. Il est vrai que, si l’on remonte j
ces causes soient libres. Il est vrai que, si l’on remonte jusqu’à la cause créatrice, jusqu’à la cause suprême, on doit croi
est vrai que, si l’on remonte jusqu’à la cause créatrice, jusqu’à la cause suprême, on doit croire que tous les phénomènes d
t croire que tous les phénomènes de la nature sont les produits d’une cause libre ; mais ce n’est pas de celle-là que nous pa
de celle des autres hommes : il s’agit en un mot de la liberté d’une cause seconde appelée l’homme, et si cette cause second
un mot de la liberté d’une cause seconde appelée l’homme, et si cette cause seconde est assimilée aux autres causes qui agiss
e appelée l’homme, et si cette cause seconde est assimilée aux autres causes qui agissent dans la nature, on ne voit plus à qu
monde où les choses ne se passent pas ainsi, qu’il y ait un ordre de causes métaphysiques qui agissent d’après d’autres lois,
est dans le sujet qu’il faut le chercher, c’est dans le sein de cette cause qui se sent elle-même, tandis qu’elle ne connaît
es autres que par leurs manifestations externes. Se représenter cette cause intérieure sous la forme des phénomènes externes,
tinue qui nous fournit les idées appelées métaphysiques, les idées de cause , de substance, d’existence, d’unité, etc. C’est é
7 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution française »
La Révolution française [I] Granier de Cassagnac. Des Causes de la Révolution française [I]. [L’Assemblée nat
un qui révèle une forte pensée et qui annonce un grand dessein : Des causes de la Révolution française 5. Quel front et quels
mportant, dans toute spéculation intellectuelle, que la recherche des causes , que le percement dans les origines. Mais, en mat
de notre âge et à déshonorer la Révolution. En descendant au fond des causes qui l’ont produite, Cassagnac l’a profondément fl
d’une mère pourrie sort une fille pourrie, sortie de petites et viles causes elle demeure, hormis la grandeur des forfaits qu’
, dans les circonstances présentes, un écrivain isolé pût rendre à la cause de l’Ordre et du Pouvoir, et il a bien mérité des
’admiration, qui produisent les imitateurs, ne ravivent la flamme des causes éteintes, ne se réchauffent au marbre tiède d’un
aux connus de l’histoire de la Révolution, l’auteur de l’Histoire des Causes a déplacé toutes les idées acceptées par l’opinio
sprits. On avait, par une confusion inattentive, établi un rapport de cause à effet entre la Révolution et la philosophie ; C
y est entrée, et encore à grand peine ! » L’auteur de l’Histoire des Causes nous met sous les yeux les rapports, les déclarat
pétrir. Comment ce peuple, d’ailleurs, dit l’auteur de l’Histoire des Causes , aurait-il pu suspecter un gouvernement qui emplo
peine, devait en mourir ! Ainsi, voilà le compte terminé des grandes causes de la Révolution française, Ni providentielle, ni
le déficit. Cassagnac ne laisse pas sans le signaler, autour de cette cause occasionnelle, un seul des faits qui l’ont changé
de cette cause occasionnelle, un seul des faits qui l’ont changée en cause absolue. Les plans du ministère, bien loin de rem
rit des lois civiles, etc., etc. Toute cette partie de l’Histoire des Causes et de l’Histoire de France est faite en grand, pa
e de la vie. Telle est, ramassée en quelques mots, cette Histoire des Causes de la Révolution qui vient l’éclairer par en-dess
, et non à la lumière trompeuse et rétrospective des nôtres. Dans ces causes , on trouve tout le contraire de ce que la pensée
e de l’honneur, de la richesse et de l’avenir de la France. Après ses causes , il dit ses hommes, c’est-à-dire ses causes encor
r de la France. Après ses causes, il dit ses hommes, c’est-à-dire ses causes encore, puisqu’elle n’est plus nécessaire, provid
ots, des lâches et des méchants. [II] Granier de Cassagnac. Des Causes de la Révolution française [II]. [L’Assemblée na
tion est le côté véritablement supérieur et profond de l’Histoire des Causes , et je demande qu’on me permette de déduire les r
tire un effet d’ensemble véritablement décisif ; c’est l’histoire des Causes , comme dit le titre du livre, — car les hommes, o
 car les hommes, on ne saurait trop le répéter, sont les plus grandes causes de l’Histoire, contrairement à l’idée moderne et
creuse cette idée, je trouve qu’au fond, et si on y regarde bien, les causes n’existent pas en dehors des hommes, et qu’en fin
image de son doge décapité ? Grâce à Dieu, l’auteur de l’Histoire des Causes a senti que de telles manières de procéder n’étai
ns le pêle-mêle du mépris. Exécution grande et juste ! L’Histoire des Causes a l’impassibilité d’un procès-verbal, mais elle n
l’ombre d’une pensée qu’ils n’ont pas, ont traité cette Histoire des Causes de paradoxe. Ils ont répété ce mot, inventé par l
araisse trop piquante pour être admise. Le paradoxe de l’Histoire des Causes s’appuie sur des faits trop nombreux et trop soli
aires. C’est toujours eux qu’il a cités. Les marges de l’Histoire des Causes sont chargées de citations que la Critique peut c
la gloire comme ils ont volé l’État, dont l’auteur de l’Histoire des Causes ne nous découvre le néant de génie, de probité et
impossible. Si j’avais à caractériser d’un seul trait l’Histoire des Causes , je dirais qu’elle est la preuve magnifique et dé
d’autres esprits creusent, à l’exemple de l’auteur de l’Histoire des Causes , et devant laquelle le génie révolutionnaire de l
ts. Après cela, après une appréciation si politique de l’Histoire des Causes , agiterai-je la question littéraire ? Dirai-je qu
de Benvenuto Cellini. Non ! je ne veux point parler de l’Histoire des Causes en critique littéraire. Les dangers menaçants des
8 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
expériences d’une certaine classe. VI. Théorie de l’induction. —  La cause d’un fait n’est que son antécédent invariable. —
ositif et de l’esprit religieux. —  Quelle faculté ouvre le monde des causes . II. Qu’il n’y a ni substances ni forces, mais se
s passer des premiers aux secondes. —  Sens et portée de l’axiome des causes . VIII. Il est possible de connaître les éléments
avants, vous n’avez pas de penseurs. Votre Dieu vous gêne ; il est la cause suprême, et vous n’osez raisonner sur les causes
vous gêne ; il est la cause suprême, et vous n’osez raisonner sur les causes par respect pour lui. Il est le personnage le plu
grec, a parlé si profondément de l’inspiration, de la création et des causes finales, qu’on l’a disgracié. Regardez ce petit r
ture intime, ou s’il en a une, nous affirmons simplement qu’il est la cause inconnue de ces sensations. Quand nous disons qu’
s généraux ordinairement successifs, et déclare que le premier est la cause du second. Cela revient à dire que le cours de la
i joignent deux événements successifs en disant que le premier est la cause du second. Il y a là un grand mot, celui de cause
e le premier est la cause du second. Il y a là un grand mot, celui de cause . Pesons-le. Il porte dans son sein toute une phil
tachez, dépend toute votre idée de la nature. Renouveler la notion de cause , c’est transformer la pensée humaine ; et vous al
eux que Hume et M. Comte, à transformé cette notion. Qu’est-ce qu’une cause  ? Quand Mill dit que le contact du fer et de l’ai
rle pas du lien mystérieux par lequel les métaphysiciens attachent la cause à l’effet. Il ne s’occupe pas de la force intime
e chaque fait y est toujours précédé par un autre fait. Nous appelons cause l’antécédent invariable, effet le conséquent inva
rouille, l’application de la chaleur par la dilatation du corps. « La cause réelle est la série des conditions, l’ensemble de
de fondement scientifique dans la distinction que l’on fait entre la cause d’un phénomène et ses conditions… La distinction
que l’on établit entre le patient et l’agent est purement verbale… La cause est la somme des conditions négatives et positive
 » Voilà tout ce que l’on veut dire quand on prétend que la notion de cause enferme la notion de nécessité. On veut dire que
exigée. Succéder sans condition, voilà toute la notion d’effet et de cause . Nous n’en avons pas d’autre. Les philosophes se
nnent quand ils découvrent dans notre volonté un type différent de la cause , et déclarent que nous y voyons la force efficien
ns psychologiques, et cherchons simplement, sous le nom d’effet et de cause , les phénomènes, qui forment des couples sans exc
ni d’humidité visible1498. » La rosée ainsi définie, quelle en est la cause , et comment l’a-t-on trouvée ? « D’abord, nous av
cette surface comparée à l’air extérieur. Mais laquelle des deux est cause , et laquelle effet ? ou bien sont-elles toutes le
es, la seule chose dont nous puissions encore être sûrs, c’est que la cause de la rosée se trouvera parmi les circonstances q
st donc une des circonstances qui la provoquent. Mais cette troisième cause se ramène à la première, qui est le pouvoir de ré
primitive et savoir lequel des deux, du froid et de la rosée, est la cause de l’autre. Nous venons de trouver que la substan
ée qui dépend de la froideur ; en d’autres termes, la froideur est la cause de la rosée1505. « Maintenant cette loi si amplem
résence ou l’absence d’une communication non interrompue avec le ciel cause la présence ou l’absence de la rosée ; mais puisq
ts, et ces cas sont ceux où l’effet, étant produit par un concours de causes , ne peut être divisé en ses éléments. Les méthode
simples, nous établissons leurs lois, et nous lions chacun d’eux à sa cause par les procédés de l’induction ordinaire ; puis,
n ordinaire ; puis, supposant le concours de deux ou plusieurs de ces causes , nous concluons d’après leurs lois connues quel d
semblable au mouvement prédit, et si cela est, nous l’attribuons aux causes d’où nous l’avons déduit. Ainsi, pour découvrir l
ibuons aux causes d’où nous l’avons déduit. Ainsi, pour découvrir les causes des mouvements des planètes, nous recherchons par
lanètes, nous recherchons par des inductions simples les lois de deux causes , l’une qui est la force d’impulsion primitive dir
nous concluons que les deux forces en question sont effectivement les causes des mouvements planétaires. « C’est à cette métho
nce et au regard de notre esprit ? Pouvons-nous dire qu’elles ont des causes comme les faits dérivés dont elles sont les cause
e qu’elles ont des causes comme les faits dérivés dont elles sont les causes  ? Pouvons-nous décider que tout événement à tout
Mill pousse aux dernières conséquences ; car la loi qui attribue une cause à tout événement n’a pour lui d’autre fondement,
isons intérieures ; qui a remplacé le nécessaire par l’accidentel, la cause par l’antécédent, et qui consiste à prétendre que
n advient. En retranchant de la science la connaissance des premières causes , c’est-à-dire des choses divines, vous réduisez l
s abandonne leur style. —  Alors que gardez-vous ? —  Leur idée de la cause . —  Vous croyez, comme eux, qu’on découvre les ca
 Leur idée de la cause. —  Vous croyez, comme eux, qu’on découvre les causes par une révélation de la raison ? —  Point du tou
ison ? —  Point du tout. —  Vous croyez comme nous qu’on découvre les causes par la simple expérience ? —  Pas davantage. —  V
ne faculté autre que l’expérience et la raison propre à découvrir les causes  ? —  Oui. —  Vous croyez qu’il y a une opération
ieur d’un être. Ce sont eux que l’on désigne sous les noms de forces, causes , lois, essences, propriétés primitives. Ils ne so
nnées abstraites ; on exprime l’essence de la sphère, c’est-à-dire la cause intérieure et primordiale de toutes ses propriété
s, mais ailleurs. On prouve un fait, dit Aristote1516, en montrant sa cause . On prouvera donc la mortalité du prince Albert e
cause. On prouvera donc la mortalité du prince Albert en montrant la cause qui fait qu’il mourra. Et pourquoi mourra-t-il, s
mes, parce que la mortalité est jointe à la qualité d’homme. Voilà la cause et voilà la preuve. C’est cette loi abstraite qui
la preuve. Les exemples de Pierre, Jean et des autres contiennent la cause , mais ils ne sont pas la cause. Ce n’est pas asse
rre, Jean et des autres contiennent la cause, mais ils ne sont pas la cause . Ce n’est pas assez d’additionner les cas, il fau
giciens ordinaires, mais de l’abstrait au concret, c’est-à-dire de la cause à l’effet. C’est à ce titre qu’il fait partie de
mais du même au même. Il suffit de résoudre les notions d’égalité, de cause , de substance, de temps et d’espace en leurs abst
urs abstraits, pour démontrer les axiomes d’égalité, de substance, de cause , de temps et d’espace. Il n’y a qu’un axiome, cel
mphe de l’abstraction. Lorsque je découvre par induction que le froid cause la rosée, ou que le passage de l’état liquide à l
s et celui des éléments simples. Le premier est l’effet, le second la cause . Le premier est contenu dans le second et s’en dé
re décomposés et expliqués. Ils ont une raison d’être. Il y a quelque cause qui les construit et les unit. Il y a lieu pour e
e. Que nous puissions les trouver ou non, ils existent ; l’axiome des causes serait démenti, s’ils manquaient. Il y a donc des
s pouvons maintenant comprendre la vertu et le sens de cet axiome des causes qui régit toutes choses, et que Mill a mutilé. Il
que tous deux ne sont qu’une même chose sous deux apparences ; que la cause ne diffère pas de l’effet ; que les puissances gé
tre expérience, la métaphysique, j’entends la recherche des premières causes , est possible, à la condition que l’on reste à un
1473. For, as our conception of a body is that of an unknown exciting cause of sensations, so our conception of a mind is tha
of coexistence between phenomena ? But so it is. The attribute which causes a person to be termed generous, is ascribed to hi
488. T. Ier, p. 338, 340, 341, 345, 351. 1489. The only notion of a cause , which the theory of induction requires, is such
tion regarding the nature of “Things in themselves”. 1490. The real cause , is the whole of these antecedents. 1491. The ca
1490. The real cause, is the whole of these antecedents. 1491. The cause , then, philosophically speaking, is the sum total
stion n’ont qu’une circonstance commune, cette circonstance en est la cause ou l’effet. » (T. I, p. 396.) 1494. Prenons un o
constances communes, sauf une, le phénomène a cette circonstance pour cause ou pour effet. » 1495. Prenons deux groupes, l’u
qu’un autre phénomène varie d’une certaine façon, le premier est une cause ou un effet direct ou indirect du second. » 1497
of that surface compared with the external air. But which of these is cause , and which effect ? Or are they both effects of s
e manifold, and the only thing we can as yet be sure of, is, that the cause of dew will be found among the circumstances by w
efore (or something connected with this), must be at least one of the causes which assist in producing the deposition of dew o
diating heat ; and that the quality of doing this abundantly (or some cause on which that quality depends) is another of the
antly (or some cause on which that quality depends) is another of the causes which promote the deposition of dew on the substa
ely loose. Looseness of texture, therefore, or something which is the cause of that quality, is another circumstance which pr
er circumstance which promotes the deposition of dew ; but this third cause resolves, itself into the first, viz. the quality
hich depends on the coldness ; or in other words, the coldness is the cause of the dew. 1506. The law of causation, already
in at its existing temperature, any lowering of that temperature will cause a portion of the vapour to be condensed, and beco
tratum of air immediately applied to its surface ; and will therefore cause it to part with a portion of its water, which acc
he presence or absence of an uninterrupted communication with the sky causes the deposition or non-deposition of dew. Now, sin
ting heat to it, we see at once that the disappearance of clouds will cause the surface to cool ; so that Nature, in this cas
510. T. II, p. 4. 1511. There exists in nature a number of permanent causes , which have subsisted ever since the human race h
er simple or compound, of which nature is made up, are such Permanent Causes . They have existed, and the effects or consequenc
experience. But we can give no account of the origin of the Permanent Causes themselves. 1512. The resolution of the laws of
o no law. There are no means by which, from the distribution of these causes or agents in one part of space, we could conjectu
9 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
barométrique font varier la marche du pendule. Si on échappait à ces causes d’erreur, on obtiendrait une approximation beauco
ucoup plus grande, mais ce ne serait encore qu’une approximation. Des causes nouvelles, négligées jusqu’ici, électriques, magn
omènes identiques est la même ; ou, si l’on aime mieux, que les mêmes causes mettent le même temps à produire les mêmes effets
garant. V Mais ce n’est pas tout. Dans la réalité physique, une cause ne produit pas un effet, mais une multitude de ca
té physique, une cause ne produit pas un effet, mais une multitude de causes distinctes contribuent à le produire, sans qu’on
ui n’agisse sur le pendule. Dans ces conditions, il est clair que les causes qui ont produit un certain effet ne se reproduiro
ier notre postulat et notre définition. Au lieu de dire : « Les mêmes causes mettent le même temps à produire les mêmes effets
le même temps à produire les mêmes effets. » Nous devons dire : « Des causes à peu près identiques mettent à peu près le même
premier comme antérieur au second, parce que je crois qu’il en est la cause . J’entends le tonnerre, et je conclus qu’il y a e
ge sonore subie par ma conscience, parce que je crois qu’il en est la cause . Voilà donc la règle que nous suivons, et la seul
que nous puissions suivre ; quand un phénomène nous apparaît comme la cause d’un autre, nous le regardons comme antérieur. C’
ause d’un autre, nous le regardons comme antérieur. C’est donc par la cause que nous définissons le temps ; mais le plus souv
par une relation constante, comment reconnaissons-nous lequel est la cause et lequel est l’effet ? Nous admettons que le fai
l’effet ? Nous admettons que le fait antérieur, l’antécédent, est la cause de l’autre, du conséquent. C’est alors par le tem
utre, du conséquent. C’est alors par le temps que nous définissons la cause . Comment se tirer de cette pétition de principe ?
, j’ai celui d’avoir été passif. C’est pourquoi je regarde A comme la cause initiale et D comme l’effet ultime ; c’est pourqu
tion, on répondra ordinairement : on sait bien que c’est B qui est la cause de C, puisqu’on voit toujours B se produire avant
XI Autre difficulté ; avons-nous bien le droit de parler de la cause d’un phénomène ? si toutes les parties de l’unive
ne certaine mesure, un phénomène quelconque ne sera pas l’effet d’une cause unique, mais la résultante de causes infiniment n
lconque ne sera pas l’effet d’une cause unique, mais la résultante de causes infiniment nombreuses ; il est, dit-on souvent, l
ées. Dès lors pourquoi ne pas regarder l’un de ces ensembles comme la cause de l’autre, ce qui conduirait à considérer comme
ieure à l’expédition de ce même signal de Paris. C’est la règle de la cause et de l’effet analysée plus haut. Mais postérieur
10 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
ne comme s’ils n’existaient qu’en vue de ce rôle et n’avaient d’autre cause déterminante que le sentiment, clair ou confus, d
besoin qui peut les tirer du néant et leur conférer l’être. C’est de causes d’un autre genre qu’elles tiennent leur existence
de l’utilité qu’elles présentent peut bien nous inciter à mettre ces causes en œuvre et à en tirer les effets qu’elles impliq
monde en comprenne les avantages ; il faut faire directement agir les causes qui, seules, sont susceptibles de l’engendrer. Po
c., etc. ; pour cela, il faut encore remonter plus haut la chaîne des causes et des effets, jusqu’à ce qu’on trouve un point o
nt le même, il peut servir à des fins différentes. C’est donc que les causes qui le font être sont indépendantes des fins auxq
ême, quels qu’en soient les effets, ne peut avoir lieu qu’en vertu de causes efficientes. En effet, une tendance ne peut conco
uelque avantage. Pour déterminer de tels changements, il faut que des causes agissent qui les impliquent physiquement. Par exe
e ce premier résultat. Mais de plus, ce n’est pas de soi-même et sans cause que l’instinct de conservation est venu féconder
ements par lesquels ils passent ne peuvent être expliqués que par des causes qui n’ont rien de final. Mais ce qui est plus con
Or cette généralité des formes collectives serait inexplicable si les causes finales avaient en sociologie la prépondérance qu
end d’expliquer un phénomène social, il faut rechercher séparément la cause efficiente qui le produit et la fonction qu’il re
en effet, correspond à celui des faits. Il est naturel de chercher la cause d’un phénomène avant d’essayer d’en déterminer le
nt à résoudre la seconde. En effet, le lien de solidarité qui unit la cause à l’effet a un caractère de réciprocité qui n’a p
as été assez reconnu. Sans doute, l’effet ne peut pas exister sans sa cause , mais celle-ci, à son tour, a besoin de son effet
s qu’entraîne ce travail plus considérable64. Ainsi, bien loin que la cause des phénomènes sociaux consiste dans une anticipa
n consiste, au contraire, au moins dans nombre de cas, à maintenir la cause préexistante d’où ils dérivent ; on trouvera donc
pour expliquer un fait d’ordre vital, il ne suffit pas de montrer la cause dont il dépend, il faut encore, au moins dans la
Seulement, ils y sont associés et c’est cette association qui est la cause de ces phénomènes nouveaux qui caractérisent la v
, non dans celle des unités composantes qu’il faut aller chercher les causes prochaines et déterminantes des faits qui s’y pro
ra, peut-être, que, si la société, une fois formée, est, en effet, la cause prochaine des phénomènes sociaux, les causes qui
formée, est, en effet, la cause prochaine des phénomènes sociaux, les causes qui en ont déterminé la formation sont de nature
l’éducation que j’ai reçue ; or, c’est elle qui, plus que toute autre cause , me fixe au sol natal. Enfin, elle ne saurait avo
présentations, les émotions, les tendances collectives n’ont pas pour causes génératrices certains états de la conscience des
s l’insuffisance de cette méthode, c’est que, prenant l’effet pour la cause , il leur est arrivé très souvent d’assigner comme
ont-ils été constitués ? Nous arrivons donc à la règle suivante : La cause déterminante d’un fait social doit être cherchée
plique à la détermination de la fonction, aussi bien qu’à celle de la cause . La fonction d’un fait social ne peut être que so
état où il se trouve à chaque moment de l’histoire dépend lui-même de causes sociales, dont les unes sont inhérentes à la soci
tte société et ses voisines. D’ailleurs, la science ne connaît pas de causes premières, au sens absolu du mot. Pour elle, un f
re ; car les changements qui s’y produisent, quelles qu’en soient les causes , se répercutent dans toutes les directions de l’o
sibilité d’établir aucun rapport de causalité. En effet, cet ordre de causes écarté, il n’y a pas de conditions concomitantes
nce que par l’intermédiaire du milieu social interne. Les principales causes du développement historique ne se trouveraient do
la civilisation se trouve parvenue à un moment donné pourrait être la cause déterminante de l’état qui suit. Les étapes que p
u’entre deux faits donnés ; or cette tendance, qui est censée être la cause de ce développement, n’est pas donnée ; elle n’es
que nous imaginons sous le mouvement, pour en rendre compte ; mais la cause efficiente d’un mouvement ne peut être qu’un autr
ent, non dans quel ordre elles se succéderont désormais, parce que la cause dont elles sont censées dépendre n’est pas scient
ns le milieu social un moyen par lequel le progrès se réalise, non la cause qui le détermine. D’un autre côté, c’est égalemen
fonction des phénomènes sociaux. Parmi les changements dont il est la cause , ceux-là servent qui sont en rapport avec l’état
présentent une certaine diversité. Si, au contraire, les principales causes des événements sociaux étaient toutes dans le pas
s considérations qu’on vient de lire se ramènent à cette idée que les causes des phénomènes sociaux ont internes à la société.
n’y voient un système de choses qui existe par soi-même, en vertu de causes qui lui sont spéciales. Mais, tandis que ceux-là
es entrailles mêmes de la réalité ; elle est le produit nécessaire de causes données. Aussi, pour amener l’individu à s’y soum
lace. Remarquons pourtant que, mieux étudiée, cette réciprocité de la cause et de l’effet pourrait fournir un moyen de réconc
11 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
avants, vous n’avez pas de penseurs. Votre Dieu vous gêne ; il est la cause suprême, et vous n’osez raisonner sur les causes
vous gêne ; il est la cause suprême, et vous n’osez raisonner sur les causes par respect pour lui. Il est le personnage le plu
grec, a parlé si profondément de l’inspiration, de la création et des causes finales, qu’on l’a disgracié. Regardez ce petit r
ure intime, ou s’il en a une ; nous affirmons simplement qu’il est la cause inconnue de ces sensations. Quand nous disons qu’
s généraux ordinairement successifs, et déclare que le premier est la cause du second. Cela revient à dire que le cours de la
i joignent deux événements successifs en disant que le premier est la cause du second. Il y a là un grand mot, celui de cause
e le premier est la cause du second. Il y a là un grand mot, celui de cause . Pesez-le. Il porte dans son sein toute une philo
tachez, dépend toute votre idée de la nature. Renouveler la notion de cause , c’est transformer la pensée humaine ; et vous al
eux que Hume et M. Comte, a transformé cette notion. Qu’est-ce qu’une cause  ? Quand Mill dit que le contact du fer et de l’ai
rle pas du lien mystérieux par lequel les métaphysiciens attachent la cause à l’effet. Il ne s’occupe pas de la force intime
e chaque fait y est toujours précédé par un autre fait. Nous appelons cause l’antécédent invariable, effet le conséquent inva
rouille, l’application de la chaleur par la dilatation du corps. « La cause réelle est la série des conditions, l’ensemble de
de fondement scientifique dans la distinction que l’on fait entre la cause d’un phénomène et ses conditions… La distinction
que l’on établit entre le patient et l’agent est purement verbale… La cause est la somme des conditions négatives et positive
21 Voilà tout ce que l’on veut dire quand on prétend que la notion de cause enferme la notion de nécessité. On veut dire que
exigée. Succéder sans condition, voilà toute la notion d’effet et de cause . Nous n’en avons pas d’autre. Les philosophes se
nnent quand ils découvrent dans notre volonté un type différent de la cause , et déclarent que nous y voyons la force efficien
ns psychologiques, et cherchons simplement, sous le nom d’effet et de cause , les phénomènes qui forment des couples sans exce
e ni d’humidité visible”. 27 La rosée ainsi définie, quelle en est la cause , et comment l’a-t-on trouvée ? D’abord, nous avon
cette surface comparée à l’air extérieur. Mais laquelle des deux est cause , et laquelle effet ? ou bien sont-elles toutes le
es, la seule chose dont nous puissions encore être sûrs, c’est que la cause de la rosée se trouvera parmi les circonstances q
st donc une des circonstances qui la provoquent. Mais cette troisième cause se ramène à la première, qui est le pouvoir de ré
primitive et savoir lequel des deux, du froid et de la rosée, est la cause de l’autre. Nous venons de trouver que la substan
ée qui dépend de la froideur ; en d’autres termes, la froideur est la cause de la rosée.34 Maintenant cette loi si amplement
résence ou l’absence d’une communication non interrompue avec le ciel cause la présence ou l’absence de la rosée ; mais puisq
ts, et ces cas sont ceux où l’effet, étant produit par un concours de causes , ne peut être divisé en ses éléments. Les méthode
simples, nous établissons leurs lois, et nous lions chacun d’eux à sa cause par les procédés de l’induction ordinaire ; puis,
n ordinaire ; puis, supposant le concours de deux ou plusieurs de ces causes , nous concluons d’après leurs lois connues quel d
semblable au mouvement prédit, et si cela est, nous l’attribuons aux causes d’où nous l’avons déduit. Ainsi, pour découvrir l
ibuons aux causes d’où nous l’avons déduit. Ainsi, pour découvrir les causes des mouvements des planètes, nous recherchons par
lanètes, nous recherchons par des inductions simples les lois de deux causes , l’une qui est la force d’impulsion primitive dir
nous concluons que les deux forces en question sont effectivement les causes des mouvements planétaires. « C’est à cette métho
nce et au regard de notre esprit ? Pouvons-nous dire qu’elles ont des causes comme les faits dérivés dont elles sont les cause
e qu’elles ont des causes comme les faits dérivés dont elles sont les causes  ? Pouvons-nous décider que tout événement à tout
Mill pousse aux dernières conséquences ; car la loi qui attribue une cause à tout événement n’a pour lui d’autre fondement,
isons intérieures ; qui a remplacé le nécessaire par l’accidentel, la cause par l’antécédent, et qui consiste à prétendre que
n advient. En retranchant de la science la connaissance des premières causes , c’est-à-dire des choses divines, vous réduisez l
vous abandonne leur style. Alors que gardez-vous ? — Leur idée de la cause . — Vous croyez, comme eux, qu’on découvre les cau
— Leur idée de la cause. — Vous croyez, comme eux, qu’on découvre les causes par une révélation de la raison ? — Point du tout
raison ? — Point du tout. — Vous croyez comme nous qu’on découvre les causes par la simple expérience ? — Pas davantage. — Vou
ne faculté autre que l’expérience et la raison propre à découvrir les causes  ? — Oui. — Vous croyez qu’il y a une opération mo
ieur d’un être. Ce sont eux que l’on désigne sous les noms de forces, causes , lois, essences, propriétés primitives. Ils ne so
nnées abstraites ; on exprime l’essence de la sphère, c’est-à-dire la cause intérieure et primordiale de toutes ses propriété
mmes, mais ailleurs. On prouve un fait, dit Aristote45 en montrant sa cause . On prouvera donc la mortalité du prince Albert e
cause. On prouvera donc la mortalité du prince Albert en montrant la cause qui fait qu’il mourra. Et pourquoi mourra-t-il, s
es, parce que la mortalité est jointe à la qualité d’homme ? Voilà la cause et voilà la preuve. C’est cette loi abstraite qui
la preuve. Les exemples de Pierre, Jean et des autres contiennent la cause , mais ils ne sont pas la cause. Ce n’est pas asse
rre, Jean et des autres contiennent la cause, mais ils ne sont pas la cause . Ce n’est pas assez d’additionner les cas, il fau
giciens ordinaires, mais de l’abstrait au concret, c’est-à-dire de la cause à l’effet. C’est à ce titre qu’il fait partie de
mais du même au même. Il suffit de résoudre les notions d’égalité, de cause , de substance, de temps et d’espace en leurs abst
urs abstraits, pour démontrer les axiomes d’égalité, de substance, de cause , de temps et d’espace. Il n’y a qu’un axiome, cel
mphe de l’abstraction. Lorsque je découvre par induction que le froid cause la rosée, ou que le passage de l’état liquide à l
s et celui des éléments simples. Le premier est l’effet, le second la cause . Le premier est contenu dans le second et s’en dé
re décomposés et expliqués. Ils ont une raison d’être. Il y a quelque cause qui les construit et les unit. Il y a lieu pour e
e. Que nous puissions les trouver ou non, ils existent ; l’axiome des causes serait démenti, s’ils manquaient. Il y a donc des
s pouvons maintenant comprendre la vertu et le sens de cet axiome des causes qui régit toutes choses, et que Mill a mutilé. Il
que tous deux ne sont qu’une même chose sous deux apparences ; que la cause ne diffère pas de l’effet ; que les puissances gé
tre expérience, la métaphysique, j’entends la recherche des premières causes , est possible, à la condition que l’on reste à un
. 2. For, as our conception of a body is that of an unknown exciting cause of sensations, so our conception of a mind is tha
of coexistence between phenomena ? But so it is. The attribute which causes a person to be termed generous, is ascribed to hi
m. 17. Tome I, p. 338, 340, 341, 345, 351. 18. The only notion of a cause , which the theory of induction requires, is such
estion regarding the nature of “Things in themselves ”. 19. The real Cause , is the whole of these antecedents. 20. The caus
s ”. 19. The real Cause, is the whole of these antecedents. 20. The cause , then, philosophically speaking, is the sum total
stion n’ont qu’une circonstance commune, cette circonstance en est la cause ou l’effet » (tome Ier, p. 396). 23. Prenons un
constances communes, sauf une, le phénomène a cette circonstance pour cause ou pour effet. » 24. Prenons deux groupes, l’un
qu’un autre phénomène varie d’une certaine façon, le premier est une cause ou un effet direct ou indirect du second. » 26.
of that surface compared with the external air. But which of these is cause , and which effect ? or are they both effects of s
e manifold, and the only thing we can as yet be sure of, is, that the cause of dew will be found among the circumstances by w
efore (or something connected with this), must be at least one of the causes which assist in producing the deposition of dew o
diating heat ; and that the quality of doing this abundantly (or some cause on which that quality dépends) is another of the
antly (or some cause on which that quality dépends) is another of the causes which promote the deposition of dew on the substa
ely loose. Looseness of texture, therefore, or something which is the cause of that quality, is another circumstance which pr
er circumstance which promotes the deposition of dew ; but this third cause resolves itself into the first, viz. the quality
hich depends on the coldness ; or in other words, the coldness is the cause of the dew. 35. The law of causation, already s
in at its existing temperature, any lowering of that temperature will cause a portion of the vapour to be condensed, and beco
tratum of air immediately applied to its surface ; and will therefore cause it to part with a portion of its water, which acc
he presence or absence of an uninterrupted communication with the sky causes the deposition or non-deposition of dew. Now, sin
ting heat to it, we see at once that the disappearance of clouds will cause the surface to cool ; so that Nature, in this cas
39. Tome II, page 4. 40. There exist in nature a number of permanent causes , which have subsisted ever since the human race h
er simple or compound, of which nature is made up, are such Permanent Causes . They have existed, and the effects or consequenc
xperience. But we can give no account of the origine of the Permanent Causes themselves. 41. The resolution of the laws of th
o no law. There are no means by which, from the distribution of these causes or agents in one part of space, we could conjectu
12 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
Origine de notre croyance à l’universalité des lois. VI. Principe des causes efficientes. — Son origine dans la conscience du
et psychique. Tous les systèmes qui négligent l’une ou l’autre de ces causes sont incomplets et ne sauraient expliquer la genè
Supposez qu’un animal ou une plante varient en couleur par l’effet de causes fortuites ; si la couleur nouvelle se trouve prop
fet ; mais il serait absurde, dit V. James, d’appeler du même nom des causes si différentes et de dire que les deux animaux do
eau humain, et elle s’y est contemplée. Tout en reconnaissant que les causes morphologiques doivent avoir eu leur part dans la
aître en combinaisons ; cependant ses jeux ne sauraient être l’unique cause de la structure cérébrale et mentale. La sélectio
nt cent serait bientôt ruiné ; un animal qui croirait les effets sans causes ou la différence des effets produite par les même
effets sans causes ou la différence des effets produite par les mêmes causes , et qui agirait en conséquence, serait bientôt mo
ons d’abord, en idées ensuite. Il faut, de même, que le rapport de la cause à l’effet, de faction à la passion, il faut que l
ois être et n’être pas, comme si leurs actions pouvaient exister sans cause ou changer indépendamment des causes, un tel être
rs actions pouvaient exister sans cause ou changer indépendamment des causes , un tel être serait encore plus « insociable » qu
ses actes fussent soumis aux conditions de la pensée ; elle serait la cause qui produit réellement, sans être la raison qui e
sans être la raison qui explique intellectuellement. En outre, cette cause peut être conçue de deux manières : soit comme in
les, étincelle brillante et fugitive. D’autres doctrines déclarent la cause première supérieure à la pensée. A leur exemple,
ence, est lui-même un phénomène ; la différence, avec le choc qu’elle cause en nous et le sentiment particulier qui en résult
l’inactivité du temps est confirmée par l’expérience. Entre les mêmes causes A, B, C… au premier instant et les mêmes causes A
ence. Entre les mêmes causes A, B, C… au premier instant et les mêmes causes A, B, C… à un autre instant, il n’y a qu’une diff
qu’une différence de temps ; d’autre part, nous voyons que les mêmes causes ont produit les mêmes effets a, b, c… pendant un
’a pas entraîné de différence dans les effets. Dès lors, si les mêmes causes reparaissent avec cette seule différence de temps
aintenant, quand nous parlons des mêmes effets produits par les mêmes causes , en des instants ou lieux indifféremment différen
besoin d’explication, c’est la différence. Non seulement donc, si les causes sont les mêmes, nous attendons logiquement et mat
squ’à nouvel ordre, et sans aucune considération de finalité, que les causes soient effectivement les mêmes, que ce qui a été
une sensation similaire implique logiquement une similarité dans les causes . La similarité n’est donc plus simplement conditi
re ou de l’universelle intelligibilité. VI Origine du principe des causes efficientes dans la conscience du vouloir Le p
ment objectif du sensible et du réel en tant que tel. Le principe des causes efficientes (bien distinct du principe d’intellig
out ce qui est réel a non seulement une raison intelligible, mais une cause active, c’est simplement affirmer que la pure int
série intelligible des raisons et conséquences en une série réelle de causes et d’effets, c’est-à-dire d’actions et de réactio
t l’activité proprement dite. Quand l’enfant pense que le marteau est cause de la cassure d’une pierre, il projette dans le m
besoin de considérer que la volonté, qui est ici présentée comme une cause , n’a pas plus de connexion découvrable avec ses e
ause, n’a pas plus de connexion découvrable avec ses effets que toute cause matérielle n’en a avec son propre effet. Dans la
Dans la volonté aussi l’effet est distinguable et séparable d’avec la cause et ne pourrait être prévu sans l’expérience de le
ême la connexion de ce mouvement comme effet avec notre volonté comme cause  : nous ne trouvons là qu’une succession constante
t avec Maine de Biran la part du sentiment de l’effort dans l’idée de cause , il est faux de représenter l’effort comme une ré
de la force. En même temps, c’est un élément capital de la notion de cause . Par un phénomène de projection spontanée, nous t
un phénomène conçu, non réel ; il serait de plus sans raison et sans cause , étant sans lien. Dans notre conscience, d’ailleu
que le monde à chaque instant meurt et renaît. Dès lors, où serait la cause  ? La cause serait le monde de l’instant A, le phé
e à chaque instant meurt et renaît. Dès lors, où serait la cause ? La cause serait le monde de l’instant A, le phénomène univ
r laisser place au monde de l’instant B, au phénomène universel B. La cause cesserait d’exister au moment même où l’effet exi
à vrai dire, les effets, au moment précis où ils sont, seraient sans cause . Aussi, pour lier entre eux les différents états
principe de causalité métaphysique : la substance n’est alors que la cause conçue comme permanente par opposition à ses effe
t solidité. La substance est alors la solidification imaginaire de la cause active, laquelle n’est elle-même que le schéma de
s parties : il faut en un mot que la nature soit soumise à la loi des causes finales141. » — Tel est l’argument. D’abord, est-
me de mouvements simultanés. Enfin, avant à démontrer le principe des causes finales comme différent du mécanisme, on commence
n commence par supposer que le mécanisme même est impossible sans les causes finales ; de la dépendance réciproque des diverse
des parties dans un tout présuppose toujours l’idée de ce tout comme cause , conséquemment une cause idéale ou finale ; or, c
présuppose toujours l’idée de ce tout comme cause, conséquemment une cause idéale ou finale ; or, c’est précisément ce qui e
. Lachelier, après avoir annoncé qu’il cherchait la démonstration des causes finales dans la constitution même de la conscienc
iori de toute connaissance, finit-il par avouer que l’affirmation des causes finales est un acte « non de connaissance, mais d
e volonté. » Or, on peut appliquer à cette nouvelle démonstration des causes finales par la volonté le reproche de pétition de
ipe que M. Lachelier applique lui-même à l’ancienne démonstration des causes finales par la sensibilité. « Supposer, dit-il, q
ps » et de la « conscience » ; mais est-il nécessaire qu’il y ait des causes finales pour que la conscience, la sensation, le
e nous sous une idée, sous l’idée du tout, conséquemment en vue d’une cause finale. Ce qui nous est permis, c’est de transpor
ion et appétition. Nous ne saurions donc admettre que le principe des causes finales et idéales soit constitutif de la pensée.
13 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
nditionne les décisions de sa volonté et que, par conséquent, il soit cause . La liberté, quoi qu’on en puisse dire, est donc
e causalité. De plus, comme il s’agit de savoir si et comment je suis cause , moi, de mes actes, la liberté doit, en somme, se
a notion d’espace n’est pas le moins du monde impliquée dans celle de cause , qui implique seulement les idées plus générales
t de qualifier liberté plutôt que hasard. Qu’un acte se produise sans cause et sans raison, ou tout au moins sans cause adéqu
’un acte se produise sans cause et sans raison, ou tout au moins sans cause adéquate et sans raison suffisante, par conséquen
sans raison suffisante, par conséquent avec une partielle absence de cause et de raison, ce sera là un phénomène miraculeux,
le est le mot de hasard, qui désigne l’apparition d’un phénomène sans cause , du « premier commencement » d’une série soumise
ion même de la psychologie : au point où se produit ce phénomène sans cause , le psychologue n’a plus qu’à donner sa démission
ogue n’a plus qu’à donner sa démission. Et s’il dit : ici cessent les causes , il n’a pas le droit d’ajouter : ici commence la
, encore une fois, de savoir jusqu’à quel point et comment le moi est cause . Par ce mot de moi, on désigne tout ensemble la p
érament physique et moral, pour être libre. Notre caractère, s’il est cause , est aussi avant tout l’effet du dehors ; il est
n incomplètement connue pour une indétermination réelle. Si, dans les causes passées et présentes d’un acte tout n’est pas pou
son en est-il de même quand il s’agit de l’avenir. De plus, parmi les causes ou conditions de l’acte se trouve alors l’idée mê
rs et physiquement, mais nous ne pouvons complètement analyser ni les causes internes de notre acte ni celles de notre existen
on ne doit pas dire avec Spinoza que c’est simplement l’ignorance des causes qui produit l’apparence du libre arbitre, puisque
ribuons pas à notre liberté un accès de fièvre dont nous ignorons les causes . Il faut à la fois ici une connaissance et une ig
is ici une connaissance et une ignorance : 1° la connaissance que les causes sont en nous, qu’elles sont nous-mêmes, et de plu
qu’elles sont nous-mêmes, et de plus la connaissance partielle de ces causes  ; 2° l’ignorance du total des causes et l’impossi
la connaissance partielle de ces causes ; 2° l’ignorance du total des causes et l’impossibilité de calculer toutes les actions
ue telle, n’a pas de motif. Dès lors, ou bien elle est le résultat de causes subconscientes et inconscientes, plus fortes que
terminisme et à l’indéterminisme, à la théorie qui veut que les mêmes causes produisent les mêmes effets et à la théorie qui v
es produisent les mêmes effets et à la théorie qui veut que les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets, en s
les mêmes effets, en soutenant que, dans la vie psychique, les mêmes causes ne reviennent jamais, le même état profond ne se
uit pas. Ainsi se trouverait supprimée, avec la possibilité des mêmes causes , l’alternative des effets identiques ou différent
nnement qui ne conclut à l’identité des effets que par l’identité des causes . En un mot, l’action est libre, selon cette doctr
e d’une répétition du phénomène, il n’en résulterait pas l’absence de causes déterminant par une rencontre unique cet effet un
consiste pas, comme on se l’imagine, à dire simplement que les mêmes causes produisent les mêmes effets, mais à dire qu’un ef
, sans rien d’identique après, est lié à un ensemble de raisons ou de causes qui le détermine tel qu’il est présentement. Caus
, se contente de dire : A est, donc B est ; la réalité de l’un est la cause unique de la réalité de l’autre ; cela est ainsi
nt à prétendre que les mêmes effets ne s’expliquent pas par les mêmes causes , mais aussi que des effets toujours changeants et
s’expliquent pas par quelque changement et quelque nouveauté dans les causes . Enfin l’hétérogénéité absolue qu’on imagine dans
rver à un sentiment « son ancien nom, sauf qu’il correspond à la même cause extérieure ou se traduit au dehors par des signes
s même le plaisir que causera la vue de l’objet aimé, parce que « une cause interne profonde donne son effet une fois, et ne
ion de causalité se pose nécessairement ici : il faut que le moi soit cause pour être libre. Nous allons voir que le seul moy
puis les idées relatives à notre puissance personnelle, laquelle nous cause d’ailleurs un sentiment de plaisir et de satisfac
s, sans que l’acte ou la volition soit l’effet de tel et tel ordre de causes ou de raisons. Dira-t-on que l’acte indépendant o
u la volition indépendante doivent être affranchis de toute espèce de causes et de raisons ? Comme il s’agit alors d’une impos
sous cette idée et produire certains effets qui auront à coup sûr une cause , mais dont la cause sera, en partie du moins, l’i
roduire certains effets qui auront à coup sûr une cause, mais dont la cause sera, en partie du moins, l’idée même de ma préte
era, en partie du moins, l’idée même de ma prétendue indépendance des causes . Il y aura chez moi une tendance inhibitrice à l’
auses. Il y aura chez moi une tendance inhibitrice à l’égard de toute cause autre que moi. Mais, pour me porter ensuite à tel
l y a bien encore, selon eux, activité, mais non intelligibilité : la cause rend raison de l’effet en tant qu’elle le produit
On peut se déterminer contre les raisons, mais non pas pour cela sans causes  ; seulement les causes peuvent être déraisonnable
ontre les raisons, mais non pas pour cela sans causes ; seulement les causes peuvent être déraisonnables, ou du moins étrangèr
solution finale sera donc déterminée en raison composée de toutes les causes internes et externes saisies par l’intelligence,
ons supérieures, ayant leur unité dans l’idée même de notre moi comme cause et comme fin. 166. Voir la Liberté et le déter
14 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »
terre, si la littérature y a choisi pour objet l’histoire du cœur, la cause en est dans le caractère réfléchi et concentré de
e, et que pour définir le beau, le bien, le vrai, pour conjecturer la cause , l’avenir, le passé, les devoirs et les espérance
nce les recherches et les expériences. Les Écossais avaient trouvé la cause du mal et le moyen de guérison. Ayant montré que
ir est désintéressé, qu’il est produit par la sympathie, qu’il a pour cause la notion d’une force invisible70, qu’en cette fo
direction. La sensibilité se porte hors d’elle, et se répand vers la cause qui l’affecte agréablement : c’est le second degr
fermer passage à la douleur ; elle fait plus, elle se détourne de la cause , elle la fuit, on la sent qui se replie en elle-m
utre ; ayant aperçu la sensation, nous apercevons la pêche qui est sa cause . Troisième erreur. Point d’analyse plus fausse qu
le raisonnement qui l’a perdu : « Je cherche, dit-il, l’essentiel, la cause . — Et nous aussi. — L’essentiel, ce n’est pas tel
pas produite d’elle-même. — Nous l’accordons. — L’essentiel, c’est la cause ou vertu productrice et durable dont les faits pa
rticuliers et passagers sont les effets. — Rien de plus vrai. — Cette cause , c’est le moi et ses facultés. « Il y a dans le m
plus clair. — Nous apercevons directement et distinctement en nous la cause productive, chose distincte qui est nous. Mais no
’il en est partout de même, et que l’univers est composé de forces ou causes individuelles dont les phénomènes visibles sont l
ses individuelles dont les phénomènes visibles sont les effets. « Les causes ne sont pas matérielles. Leurs actes sont nécessa
a matière. » Par exemple, la circulation du sang est produite par une cause . « Mais est-elle l’acte même de cette cause ? Évi
sang est produite par une cause. « Mais est-elle l’acte même de cette cause  ? Évidemment non. Elle n’est que le résultat maté
acte, lequel nous échappe, parce qu’il s’accomplit dans le sein de la cause qui le produit. » — « La véritable cause qui meut
accomplit dans le sein de la cause qui le produit. » — « La véritable cause qui meut le cœur, l’estomac, les organes, est ext
stinct du monde matériel, et dont nous apercevons un individu dans la cause qui est nous-mêmes ; tout l’effort de la psycholo
est nous-mêmes ; tout l’effort de la psychologie est d’étudier cette cause , plus importante que ses effets. — Nous pensons e
ous, il n’y a que des faits et des apparences, point d’essences ni de causes . — Au contraire. Seulement, nous ne les mettons p
s ne les mettons pas au même endroit que vous. Certains faits sont la cause des autres ; certains faits sont l’essence des au
certains faits sont l’essence des autres. Il y a des essences et des causes  ; mais ces essences et ces causes ne sont que des
autres. Il y a des essences et des causes ; mais ces essences et ces causes ne sont que des faits. Tout le mouvement de la sc
fait aux faits qui le composent et auxquels il se réduit. Restent les causes . Lorsque Reid, ayant décrit l’émulation et l’envi
us semble l’accapareur de ce bien et l’auteur de notre souffrance. La cause est trouvée ; le sentiment d’envie, qui est un fa
naturelles dans la recherche de l’essence comme dans la recherche des causes , qu’elle travaille à découvrir non la substance i
and bien. Pour la faire d’une manière utile, il faudrait chercher les causes qui fortifient cette idée, par exemple gueil (Ang
15 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
n’y a que des œuvres supposant des facultés, des effets supposant des causes que l’historien peut tout au plus deviner à trave
de la conscience pour y saisir l’être humain lui-même, le sujet et la cause des phénomènes psychiques. Elle se borne à l’obse
cette manière d’étudier l’homme, il ne s’agit plus de rechercher des causes , mais simplement de constater des rapports et de
t de déterminer des lois. Ici, comme dans les sciences physiques, les causes véritables des phénomènes restent cachées à l’obs
yé d’expliquer par l’association des idées et l’habitude la notion de cause et le principe de causalité, l’origine des idées
on que peut chercher une psychologie qui ne prétend pas atteindre les causes internes des phénomènes. Cette interprétation de
expérimentalement démontrée16. » S’agit-il d’expliquer la notion de cause et le principe de causalité ? Stuart Mill et Bain
t dans la relation, soit accidentelle, soit constante de l’effet à la cause , qu’une simple association passée en habitude. Et
xistence d’une liaison nécessaire, d’un pouvoir et d’une force, d’une cause enfin, c’est mal raisonner, c’est trop présumer.
n’imaginent pas qu’on puisse scientifiquement expliquer la notion de cause et le principe de causalité par une autre loi que
i le concernent. Pour cette école, la volonté libre est un effet sans cause , c’est-à-dire un mystère qu’il n’est pas plus sci
c la même certitude que les effets physiques sont consécutifs à leurs causes physiques. Ces antécédents moraux sont des désirs
itions de la masse entière n’avaient été affectées que par celles des causes déterminantes qui furent communes à tous20. Voilà
ènes de la vie morale et à en dégager les lois, abstraction faite des causes , dont cette école n’entend s’occuper en aucune fa
n pouvant voir l’intérieur, ils renoncent, eux aussi, à connaître les causes pour se borner à la recherche des lois. Or, c’est
réquent, si constant qu’il fût, en un principe. Tout changement a une cause  ; le tout est plus grand que la partie ; ne fais
’école expérimentale confond les conditions des phénomènes avec leurs causes . Quand elle a montré, par le genre d’observation
a son antécédent dans un acte intellectuel, tout n’est pas dit sur la cause véritable du phénomène dont elle a constaté la lo
sensibilité, serait-on fondé à en induire que cette condition est la cause , et que l’acte n’est pas réellement libre ? Que l
our arriver à en dégager la réalité. N’atteignant pas directement les causes des phénomènes, il ne peut qu’en rechercher les l
de la fatalité, il n’y a pas lieu de voir si l’intuition directe des causes ne montrerait pas la nature sous un jour différen
es causes ne montrerait pas la nature sous un jour différent. Lois ou causes , il n’est pas douteux que tout obéit à une inflex
e : si l’expérience vise aux lois, la conscience seule peut viser aux causes . « Reconnaissons dès à présent que toute la suite
s avancer d’un seul pas dans la recherche ou la véritable science des causes . Tout au contraire, la notion sous laquelle l’esp
le sens commun conçoit toujours nécessairement l’existence de quelque cause ou force productrice qui fait commencer les phéno
valeur réelle. Vainement donc on se flatte d’éliminer cette inconnue, cause ou force, qui subsiste toujours dans l’intimité d
me pas. Malgré tous les efforts de la logique, cette notion réelle de cause ne saurait jamais se confondre avec aucune idée d
erche plus ou moins laborieuse des lois, il substitue l’intuition des causes  ; en face des révélations de l’expérience proprem
s occultes, parle constamment, dans ses belles analyses, de force, de cause , d’effort, de tendance, tous mots vides de sens d
ue, dans le point de vue de l’observateur de la nature extérieure, la cause qui produit ou amène une série de faits analogues
fie précisément l’activité productive, l’énergie essentielle de toute cause efficiente, manifestée actuellement par les phéno
n, ne cherchent que des lois ; et quand elles emploient les termes de cause et de force, c’est uniquement pour exprimer des a
tout et partout l’être des choses, en rendant aux mots de force et de cause , de spontanéité, de liberté, le sens qui leur est
des lois ; à la psychologie de la conscience revient l’intuition des causes . Les lois des phénomènes ne se laissent point obs
t de les dégager de la variété des accidents qui les enveloppent. Les causes , qui restent inaccessibles à la science dans l’or
16 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
comparaisons, on cherche à découvrir des effets constants liés à des causes constantes. Il est très difficile d’appliquer une
e à notre place de tristes expériences, lorsque, sous l’influence des causes les plus diverses, elle trouble, elle bouleverse,
ie, j’attribue ces différents accidents à la lésion du cerveau, et la cause de l’aberration mentale me reste encore inexpliqu
édents. Il nous dit que, dans des cas nombreux et incontestables, des causes purement physiques déterminent la folie, et qu’un
alepsie produit des états intellectuels anormaux. En outre, parmi les causes de la folie que l’on appelle des causes morales,
anormaux. En outre, parmi les causes de la folie que l’on appelle des causes morales, il en est qui certainement n’agissent su
oins ? Nous sommes sûrs que, dans certains cas, la folie dérive d’une cause physique et se lie à un désordre de l’organisatio
peut contester qu’il n’y ait des cas où le désordre intellectuel a sa cause dans quelque désordre organique en vertu des lois
qu’il devient incurable. Il n’est pas besoin de faire intervenir une cause organique pour comprendre que le chagrin puisse p
sa suite un trouble physique, et c’est ce trouble physique qui est la cause directe et déterminante de la folie. En un mot, i
recte et déterminante de la folie. En un mot, il en est de toutes les causes morales comme de l’ivresse, qui n’attaque l’enten
faits qui se produisent spontanément dans l’âme, ou du moins dont la cause déterminante est dans un des états antérieurs de
s l’organisme ; mais cette répercussion n’est qu’un effet, et non une cause  : autrement c’est renverser toute la psychologie
e, que les modifications organiques qui l’accompagnent sont tantôt la cause , tantôt l’effet. La folie est avant tout un troub
t tout un trouble intellectuel et moral qui peut être produit par des causes diverses. C’est ainsi que dans l’état normal même
e que l’excitation de l’esprit, et il peut être produit par les mêmes causes . Sans vouloir toutefois rien nier d’une manière a
17 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
insi, selon le sujet de ses recherches, à l’unité de loi, de type, de cause ou de substance, Or, dans cette contemplation sup
Que devient l’autonomie de nos mouvements dans la série continue des causes  ? Que devient notre volonté sous l’action d’un Di
ente des phénomènes se cache l’action intime, profonde des véritables causes . L’homme s’apparaît comme un être un dans son ess
n essence, identique dans sa conscience, libre dans son activité, une cause enfin. Pure illusion. Il n’est qu’un effet, puisq
tote et Leibnitz. Or toute force qui tend à une fin déterminée, toute cause qui obéit à une raison, à la raison du bien, n’a-
on, à la raison du bien, n’a-t-elle point en elle quelque chose de la cause qui pense et qui veut ? Si l’instinct est une sor
elui-ci, toute nécessité est fatalité, par cela même qu’elle n’a pour cause qu’une loi sans raison finale ; pour le spiritual
ntraire, toute nécessité est providence, par cela même qu’elle a pour cause une fin. C’est cette nécessité du bien que le spi
 ? Encore une hypothèse. C’est par une induction psychologique que la cause créatrice et conservatrice du monde est conçue co
e universel ? Ne faudrait-il pas pouvoir embrasser l’enchaînement des causes , voir au fond même de l’être qui reçoit ou subit
sentiment parce que nous ne découvrons pas les fils qui unissent Les causes aux effets. » C’est Kant qui a eu le redoutable
ement, il faudrait qu’elle pénétrât jusqu’à l’être lui-même, sujet et cause des actes qu’elle perçoit. Or la conscience tout
n des phénomènes sous la loi de causalité, la raison pure affirme une cause première et indépendante de cette succession, soi
e n’atteint que les phénomènes, et ne peut rien nous apprendre sur la cause  : 2° le problème du libre arbitre est sujet à la
le moi a-t-il conscience ? Est-ce seulement des actes ou encore de la cause de ceux-ci ? Voilà toute la question. Il nous sem
lement de ses actes, mais de l’être qui les produit, du moi, sujet ou cause de ces phénomènes. A vrai dire même, il n’a consc
sont le fait propre de la personnalité humaine. L’homme réel est une cause , une force active, douée de facultés diverses qui
pour entrer en exercice. Dès que cette force subit l’impression de la cause extérieure, elle réagit en vertu de l’énergie qui
ntiment de cette réaction, elle se distingue de la sensation et de la cause de la sensation, et s’affirme elle-même. De là la
e toute espèce de dogmatisme philosophique. Le moi a conscience de la cause dans l’acte ; et, comme pour une force agir c’est
de la vie universelle. Kant a raison d’affirmer qu’il n’y a point de cause première dans l’ordre des causes physiques, la sé
aison d’affirmer qu’il n’y a point de cause première dans l’ordre des causes physiques, la série de ces causes étant absolumen
de cause première dans l’ordre des causes physiques, la série de ces causes étant absolument indéfinie ; c’est une thèse que
itive. Mais il a tort de voir là un argument contre l’existence d’une cause première, soit dans la série des phénomènes de la
la nature, soit dans la série des phénomènes de la vie humaine. Cette cause première existe dans un ordre supérieur, aussi ré
le à l’expérience que l’autre, dans l’ordre de la finalité ; c’est la cause finale, le bien, cause à laquelle tout obéit, la
’autre, dans l’ordre de la finalité ; c’est la cause finale, le bien, cause à laquelle tout obéit, la nature fatalement par l
matérialisme aussitôt qu’elles veulent s’élever aux principes et aux causes  ? C’est que, si elles trouvent en elles-mêmes les
veut en outre expliquer ces phénomènes, en chercher, comme on dit, la cause , il n’y a pour lui qu’une cause intelligible : la
omènes, en chercher, comme on dit, la cause, il n’y a pour lui qu’une cause intelligible : la succession de deux ou plusieurs
dent qui sert de condition aux autres. Confondre la condition avec la cause des phénomènes, telle est la méthode spéculative
des choses du dedans, il acquiert les véritables notions de force, de cause , de fin. Alors seulement le fond des choses lui e
surface ; alors il fait la distinction capitale des conditions et des causes , des forces aveugles et des raisons, du comment e
ne simple composition, mais une véritable création, la création d’une cause finale, qui est l’être vivant lui-même. Le chimis
choses qui l’entourent. C’est parce qu’il se reconnaît une force, une cause , qu’il retrouve un monde peuplé de forces et de c
une force, une cause, qu’il retrouve un monde peuplé de forces et de causes réelles. Alors il lui est impossible d’accepter c
18 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
nc toujours y revenir, sinon par lui-même, au moins par l’effet d’une cause extérieure qui remet tout en place. Cela revient
quand il s’agit des végétaux. Cette difficulté tient d’ailleurs à des causes profondes, sur lesquelles nous nous appesantirons
plus que le passé, et ce qu’on trouve dans l’effet était déjà dans sa cause  ». Mais supposons que le corps organisé ait pour
facile, quand on pense au temps, d’échapper à l’image du sablier. La cause du vieillissement doit être plus profonde. Nous e
oplasme de la cellule. Mais sous ces effets visibles se dissimule une cause intérieure. L’évolution de l’être vivant, comme c
autres corps de la nature et de l’identifier, pour les besoins de la cause , avec les systèmes artificiels sur lesquels opère
ier dans le moment immédiatement antérieur, qui, dès lors, devient la cause unique de l’état présent ? — Parler ainsi est méc
mes se matérialisent. Cette double thèse subsisterait en tout état de cause . Et, dès lors, il faudrait bien encore supposer u
liation réelle entre des individus vivants, — soit enfin dans quelque cause inconnue de la vie, qui développerait ses effets
nts. Que l’apparition d’une espèce végétale ou animale soit due à des causes précises, nul ne le contestera. Mais il faut ente
entendre par là que, si l’on connaissait après coup le détail de ces causes , on arriverait à expliquer par elles la forme qui
imprévisible n’est qu’un arrangement nouveau d’éléments anciens. Les causes élémentaires dont l’ensemble a déterminé cet arra
ires dont l’ensemble a déterminé cet arrangement sont elles-mêmes des causes anciennes qui se répètent en adoptant un ordre no
ent en adoptant un ordre nouveau. La connaissance des éléments et des causes élémentaires eût permis de dessiner par avance la
it la plus légère trace de spontanéité. Au contraire, la doctrine des causes finales ne sera jamais réfutée définitivement. Si
outien inconscient de notre habitude consciente d’enchaîner les mêmes causes aux mêmes effets ; et cette habitude elle-même a
lle de l’objet fabriqué qui a réalisé un modèle. Bref, la théorie des causes finales ne va pas assez loin quand elle se borne
point de vue habituel, étant elle-même une abstraction opérée sur la cause d’où il émane. Il est vrai que la cause paraît al
une abstraction opérée sur la cause d’où il émane. Il est vrai que la cause paraît alors insaisissable. Déjà la théorie final
et ainsi de suite indéfiniment. Si notre hypothèse est fondée, si les causes essentielles qui travaillent le long de ces diver
et les autres une action négative : dans la première hypothèse, cette cause susciterait des variations, dans la seconde, elle
mple et claire. En revanche, et justement parce qu’elle attribue à la cause extérieure, directrice de l’évolution, une influe
ntelle, si minime soit-elle, implique l’action d’une foule de petites causes physiques et chimiques. Une accumulation de varia
e compliquée, exige le concours d’un nombre pour ainsi dire infini de causes infinitésimales. Comment ces causes, toutes accid
nombre pour ainsi dire infini de causes infinitésimales. Comment ces causes , toutes accidentelles, réapparaîtraient-elles les
bornera sans doute à dire que des effets identiques peuvent sortir de causes différentes, que plus d’un chemin conduit au même
fets qui se sont ajoutés les uns aux autres. Comment supposer que des causes accidentelles, se présentant dans un ordre accide
n ordre accidentel, aient abouti plusieurs fois au même résultat, les causes étant infiniment nombreuses et l’effet infiniment
t infiniment compliqué ? Le principe du mécanisme est que « les mêmes causes produisent les mêmes effets ». Ce principe n’impl
lique pas toujours, il est vrai, que les mêmes effets aient les mêmes causes  ; il entraîne pourtant cette conséquence dans le
il entraîne pourtant cette conséquence dans le cas particulier où les causes demeurent visibles dans l’effet qu’elles produise
l’organisme sur leur forme propre. C’est bien par la similitude de la cause que s’expliquera cette fois la similitude des eff
d’un problème de géométrie, une activité intelligente ou du moins une cause qui se comporte de la même manière. C’est la fina
n divergeant. Le long de chacune d’elles, des milliers de milliers de causes se sont composées ensemble pour déterminer l’évol
éterminer l’évolution morphologique et fonctionnelle. Et pourtant ces causes infiniment compliquées se sont sommées, de part e
r que la vision s’opère, dit l’auteur d’un livre bien connu sur les «  Causes finales », il faut « que la sclérotique devienne
xe 24, etc., etc. ». — A quoi l’on a répondu en invitant l’avocat des causes finales à se placer dans l’hypothèse évolutionnis
réactions entre la fonction et l’organe, et sans faire intervenir une cause extra-mécanique, on expliquerait la formation pro
les unes aux autres. Peu m’importe que la fonction soit l’effet ou la cause de l’organe : un point est incontestable, c’est q
poils doit sans doute gêner celle des dents. C’est probablement à des causes du même genre qu’il faut attribuer la surdité des
ns examiner. Supposons que les variations soient dues, non plus à des causes accidentelles et internes, mais à l’influence dir
ont restés exposés à l’influence de la lumière. Et la lumière est une cause physique engendrant des effets déterminés. Agissa
deux effets s’expliquerait cette fois simplement par l’identité de la cause . L’œil de plus en plus complexe serait quelque ch
ses expériences, l’agent extérieur paraît bien se comporter comme une cause de transformation. Mais dans quel sens faut-il en
se de transformation. Mais dans quel sens faut-il entendre ici le mot cause  ? Sans entreprendre une analyse exhaustive de l’i
fond d’ordinaire trois sens de ce terme qui sont tout différents. Une cause peut agir par impulsion, par déclanchement ou par
a mélodie qui se joue pour un effet, et la détente du ressort pour la cause , je dirai que la cause procède ici par déroulemen
our un effet, et la détente du ressort pour la cause, je dirai que la cause procède ici par déroulement. Ce qui distingue ces
as l’un de l’autre, c’est la plus ou moins grande solidarité entre la cause et l’effet. Dans le premier, la quantité et la qu
et la qualité de l’effet varient avec la quantité et la qualité de la cause . Dans le second, ni la qualité ni la quantité de
a quantité de l’effet ne varient avec la qualité et la quantité de la cause  : l’effet est invariable. Dans le troisième enfin
e troisième enfin, la quantité de l’effet dépend de la quantité de la cause , mais la cause n’influe pas sur la qualité de l’e
in, la quantité de l’effet dépend de la quantité de la cause, mais la cause n’influe pas sur la qualité de l’effet : plus, pa
on du ressort. En réalité, c’est dans le premier cas seulement que la cause explique son effet ; dans les deux autres, l’effe
en est — à des degrés divers, il est vrai — l’occasion plutôt que la cause . Or, est-ce dans le premier sens qu’on prend le m
utôt que la cause. Or, est-ce dans le premier sens qu’on prend le mot cause quand on dit que la salure de l’eau est cause des
sens qu’on prend le mot cause quand on dit que la salure de l’eau est cause des transformations de l’Artemia, ou que le degré
e effet par deux accumulations diverses d’un nombre énorme de petites causes est contraire aux principes invoqués par la philo
avons bien ici un même effet obtenu par des combinaisons diverses de causes . Bon gré mal gré, c’est à un principe interne de
pliquer ni entraîner toujours des changements fonctionnels, et, si la cause de la variation est d’ordre psychologique, il est
vérité est qu’il faut creuser sous l’effort lui-même et chercher une cause plus profonde. Il le faut surtout, croyons-nous,
rofonde. Il le faut surtout, croyons-nous, si l’on veut arriver à une cause de variations régulièrement héréditaires. Nous n’
n et soma aient simplement subi, l’un et l’autre, l’action d’une même cause . Ceci posé, admettons que le soma puisse influenc
la perte de certaines substances. L’effet ne reproduira exactement sa cause , la modification du germen provoquée par une cert
s ont probablement raison, croyons-nous, quand ils enseignent que les causes essentielles de variation sont les différences in
ous séparons d’Eimer, c’est lorsqu’il prétend que des combinaisons de causes physiques et chimiques suffisent à assurer le rés
sur l’exemple précis de l’œil, que, s’il y a ici « orthogenèse », une cause psychologique intervient. C’est précisément à une
genèse », une cause psychologique intervient. C’est précisément à une cause d’ordre psychologique que certains néo-lamarckien
ns, un des points les plus solides du néo-lamarckisme. Mais, si cette cause n’est que l’effort conscient de l’individu, elle
ant sur les lignes d’évolution entre lesquelles il se partage, est la cause profonde des variations, du moins de celles qui s
’on donne le nom d’« effet » à l’arrangement des grains et celui de «  cause  » au mouvement de la main, ou pourra dire, à la r
re, à la rigueur, que le tout de l’effet s’explique par le tout de la cause , mais à des parties de la cause ne correspondront
l’effet s’explique par le tout de la cause, mais à des parties de la cause ne correspondront nullement des parties de l’effe
e grâce, les finalistes se la font dispenser en une seule fois par la cause finale ; les mécanistes prétendent l’obtenir peti
les autres voient dans cet ordre quelque chose de positif et dans sa cause , par conséquent, quelque chose de fractionnable,
, qui comporte tous les degrés possibles d’achèvement. En réalité, la cause est plus ou moins intense, mais elle ne peut prod
oduction (Année biologique, 1895, pp. 707-709). 23. Paul Janet, Les causes finales, Paris, 1876, p. 83. 24. Ibid. p. 80.
t. II, p. 76. 42. Brown-Séquard, Hérédité d’une affection due à une cause accidentelle (Arch. de Physiologie, 1892, p. 686
19 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 18, qu’il faut attribuer la difference qui est entre l’air de differens païs, à la nature des émanations de la terre qui sont differentes en diverses regions » pp. 295-304
rentes en diverses regions Les émanations de la terre sont la seule cause apparente à laquelle on puisse attribuer la diffe
ue païs. Les qualitez et les proprietez de la terre sont également la cause de la difference qui est entre l’air de deux cont
difference qui est entre l’air de deux contrées, ainsi qu’elle est la cause de la differente saveur des vins qui sont crus da
veur des vins qui sont crus dans deux contrées limitrophes. Or, cette cause est sujette par sa nature à bien des vicissitudes
’inégalité qui se remarque dans les éruptions des volcans à une autre cause qu’à la varieté des fermentations qui se font con
rature des années, et l’on n’y sçauroit faire intervenir aucune autre cause , à moins que de vouloir faire agir les influences
que de vouloir faire agir les influences des astres. Or, de ces deux causes il y en a une qui ne varie pas dans son action, j
plus ou moins grandes, y viennent à peu près dans les mêmes jours. La cause y varie bien, mais elle n’y est pas aussi caprici
ainsi la plus grande part aux variations dont vous allez chercher la cause dans le sein de la terre. Je répons que l’expérie
e des années est telle qu’on ne sçauroit l’attribuer au soleil, à une cause generale. Il faut l’imputer à une cause particuli
l’attribuer au soleil, à une cause generale. Il faut l’imputer à une cause particuliere à chaque païs, c’est-à-dire, à la di
20 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
ation ou d’un état quelconque du moi par le nombre et la grandeur des causes objectives, et par conséquent mesurables, qui lui
onçons sur l’intensité de l’effet sans même connaître la nature de la cause , à plus forte raison sa grandeur : c’est même l’i
amène souvent à hasarder une hypothèse sur le nombre et la nature des causes , et à réformer ainsi le jugement de nos sens, qui
s comparons alors l’état actuel du moi à quelque état antérieur où la cause a été perçue intégralement en même temps qu’on en
faits psychologiques profonds, qui émanent de nous et non plus d’une cause extérieure. D’autre part, nous ne nous prononçons
’aspect subjectif du phénomène est seul à nous frapper, ou lorsque la cause extérieure à laquelle nous le rattachons comporte
és se fait le plus souvent sans la moindre appréciation du nombre des causes , de leur mode d’action ni de leur étendue. Il y a
grâce, en nous faisant mieux comprendre l’inutilité de la lutte, nous cause un plaisir amer. Les sentiments esthétiques nous
attrait de la grâce : on ne comprendrait pas le plaisir qu’elle nous cause , si elle se réduisait à une économie d’effort, co
é sont des états profonds, qui ne paraissent point solidaires de leur cause extérieure, et qui ne semble pas non plus envelop
ux sensations proprement dites, elles sont manifestement liées à leur cause extérieure, et, quoique l’intensité de la sensati
’intensité de la sensation ne se puisse définir par la grandeur de sa cause , il existe sans doute quelque rapport entre ces d
nier que des mouvements l’accompagnent. Ces mouvements ne sont ni la cause ni le résultat du phénomène ; ils en font partie,
, états complexes, et dont l’intensité ne dépend pas absolument d’une cause extérieure. Mais les sensations nous apparaissent
nsistera leur grandeur ? L’intensité de ces sensations varie comme la cause extérieure dont elles passent pour être l’équival
ciente d’un ébranlement organique, ou le retentissement interne d’une cause extérieure. On remarque qu’à un plus grand ébranl
r les efforts les plus violents et les plus variés pour échapper à la cause qui la produit… Dans la souffrance intense, la bo
. En outre, même quand la sensation reste purement représentative, sa cause extérieure ne peut dépasser un certain degré de f
’effacer ; mais aussi nous apercevons l’objet extérieur qui en est la cause , ou, si nous ne l’apercevons pas, nous l’avons ap
e l’apercevons pas, nous l’avons aperçu, et nous y pensons. Or, celle cause est extensive et par conséquent mesurable : une e
une certaine qualité de l’effet l’idée d’une certaine quantité de la cause  ; et, finalement, comme il arrive pour toute perc
ion acquise, nous mettons l’idée dans la sensation, la quantité de la cause dans la qualité de l’effet. A ce moment précis, l
progressif de la main droite qui la pique. Vous introduisiez ainsi la cause dans l’effet, et vous interprétiez inconsciemment
notre part des réactions plus ou moins accentuées qui en mesurent la cause extérieure : comment n’établirions-nous pas des d
sensations qui correspondent à des puissances intermédiaires de cette cause  ? Nous n’insisterons pas davantage ; il appartien
t table rase de tout ce que son expérience passée lui a appris sur la cause de sa sensation, en se plaçant face à face avec c
a grandeur de la sensation représentative tient à ce qu’on mettait la cause dans l’effet, et l’intensité de l’élément affecti
à, car dans le premier cas la sensation serait une quantité, comme sa cause extérieure, et dans le second une qualité, devenu
ns le second une qualité, devenue représentative de la grandeur de sa cause . La distinction du lourd et du léger pourra paraî
ous a appris qu’il fallait attribuer à une puissance supérieure de la cause cette sensation affective, prélude de l’éblouisse
t que le changement n’est pas continu dans la sensation comme dans sa cause extérieure, c’est que la lumière peut croître ou
s qualitatifs, si nous n’avions pas contracté l’habitude de mettre la cause dans l’effet, et de substituer à notre impression
d’assigner à chacune d’elles sa place dans la série. En effet, si la cause extensive varie d’une manière continue, la sensat
si d’une loi vérifiée, où l’apparition de la sensation était seule en cause , à une loi invérifiable, qui en donne la mesure.
au bout d’un certain temps. Me voilà averti de l’accroissement de la cause  : mais quel rapport établir entre cet avertisseme
de votre pensée, qui assimile arbitrairement, et pour le besoin de la cause , une succession de deux états à une différenciati
ne manière continue : il est infiniment probable que nous mettrons la cause dans l’effet, et que l’idée de contraste viendra
e entre sensations analogues, mais ces sensations correspondent à une cause dont l’influence nous a toujours paru étroitement
es de sensation se succédant le long d’un accroissement continu de la cause . Nous pourrons donc dire que le contraste d’une p
uisant, dans la plus large mesure possible, la représentation de leur cause extérieure. Et plus nos connaissances s’accroisse
. La physique, dont le rôle est précisément de soumettre au calcul la cause extérieure de nos états internes, se préoccupe le
eux-mêmes — sans cesse, et de parti pris, elle les confond avec leur cause . Elle encourage donc et exagère même sur ce point
pect, selon qu’on étudie les états de conscience représentatifs d’une cause extérieure, ou ceux qui se suffisent à eux-mêmes.
’intensité consiste dans une certaine évaluation de la grandeur de la cause par une certaine qualité de l’effet : c’est, comm
d’une sensation représentative si nous n’y introduisions l’idée de sa cause , ainsi nous devrons rechercher maintenant ce que
21 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre II. Recherche des vérités générales » pp. 113-119
existence et rapports de succession, qui peuvent être des rapports de cause à effet ou d’effet à cause. Instituer entre les œ
ccession, qui peuvent être des rapports de cause à effet ou d’effet à cause . Instituer entre les œuvres des comparaisons mult
d’aboutir à des faits généraux, de même le rapprochement de plusieurs causes individuelles amène à constater des causes généra
rapprochement de plusieurs causes individuelles amène à constater des causes générales. Ainsi l’examen de leur œuvre et de leu
storien cherche encore. Il ne trouve pas à cette variation du goût de causes physiques ou physiologiques. Point de changement
plus roses ; les hommes n’ont pas été doués d’un sens nouveau. Cette cause générale doit être une cause sociale. L’historien
t pas été doués d’un sens nouveau. Cette cause générale doit être une cause sociale. L’historien regarde alors la fin du xvii
ns qu’il allait leur communiquer. Si l’on veut après cela résumer les causes qui ont amené en France cette renaissance du sent
te renaissance du sentiment de la nature, on arrive à cette formule : Cause essentielle : la longue et fatigante durée d’une
ivement mondaine, durée qui engendre le désir de sensations opposées. Causes secondaires : l’action dans le même sens de l’Ang
raît cependant suffire à établir qu’il est possible de déterminer les causes qui expliquent un ensemble de faits. On pourrait
s le spectacle d’un pareil respect de l’autorité. N’aurait-il pas une cause analogue ? Les désordres de la Fronde ont pu dégo
22 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surpren
renans des arts et des lettres Enfin, on ne sçauroit douter que les causes morales ne contribuent aux progrès surprenans, qu
nans, que la poësie et la peinture font en certains siecles. Mais les causes physiques n’auroient-elles pas aussi leur influen
es arts et des lettres dans deux siecles voisins ? Ne sont-ce pas les causes physiques qui mettent les causes morales en mouve
siecles voisins ? Ne sont-ce pas les causes physiques qui mettent les causes morales en mouvement ? Sont-ce les liberalitez de
pour en discourir avec le lecteur. Les hommes attribuent souvent aux causes morales, des effets qui appartiennent aux causes
tribuent souvent aux causes morales, des effets qui appartiennent aux causes physiques. Souvent nous imputons aux contre-temps
des temps où les arts et les lettres ne fleurissent pas, quoique les causes morales y travaillent à leur avancement avec acti
culture, mais bien par un progrès subit. Ils y parviennent quand les causes morales ne font rien pour leur avancement qu’elle
de leur activité. Les arts et les lettres retombent encore quand les causes morales font des efforts redoublez pour les soûte
toujours de plus en plus… etc. . Non-seulement il est des païs où les causes morales n’ont jamais fait éclore de grands peintr
tes, mais ce qui prouve encore d’avantage, il y a eu des temps où les causes morales n’ont pas pû former de grands artisans, m
est passé en France, par rapport à la poësie comme à la peinture. Les causes morales ont-elles attendu pour favoriser la poësi
eut-on dire qu’on ait vû les effets suivre si promtement l’action des causes morales dans notre patrie, qu’il faille attribuer
on des causes morales dans notre patrie, qu’il faille attribuer à ces causes les succès surprenans des grands artisans ? Avant
les autres cours. Ainsi je laisse à penser si ce fut par la faute des causes morales qu’il ne se forma point un Moliere ni un
peintres qu’elle produisit d’elle-même dans le siecle de Leon X. Les causes physiques dénioient leur concours aux causes mora
le siecle de Leon X. Les causes physiques dénioient leur concours aux causes morales. Ainsi ce prince n’a pû voir en France un
e bons sculpteurs. L’école qui n’a pas été formée en des temps où les causes physiques voulussent bien concourir avec les caus
des temps où les causes physiques voulussent bien concourir avec les causes morales, enfante ainsi des hommes excellens dans
ue par tout ailleurs. Mais comme la peinture ne dépend pas autant des causes morales que les arts dont je viens de parler, ell
viennent à leur élevation par un progrès subit, et que les effets des causes morales ne les sçauroient soûtenir sur le point d
ucun fruit depuis plusieurs siecles. Ce prodige survient sans que les causes morales fassent rien de nouveau à quoi l’on puiss
iraculeux. Au contraire, les arts et les sciences retombent quand les causes morales font des efforts redoublez pour les soûte
ue chaque nouvel ouvrage de Raphaël faisoit un peintre. Cependant les causes morales ne faisoient rien alors en faveur des art
le. C’est une chose qui seule pourroit faire reconnoître l’action des causes physiques dans le renouvellement des arts. Toutes
vant cet encouragement. Ce qui pourroit achever de convaincre que les causes morales ne font que concourir avec une autre caus
onvaincre que les causes morales ne font que concourir avec une autre cause seconde, encore plus efficace qu’elles, au progrè
rtains siecles, c’est que les arts et les lettres retombent quand les causes morales font les derniers efforts pour les soûten
r Sixte-Quint, l’attention des souverains, enfin tous les efforts des causes morales n’ont pû donner une posterité à ces grand
eaux arts, s’il étoit vrai que cette destinée dépendît uniquement des causes morales, concouroient à les faire fleurir quand i
beaux monumens de Rome. Cependant comme la sculpture dépend plus des causes morales que la peinture et la poësie, elle doit d
Pie. Soixante années après Auguste, Quintilien écrivoit déja sur les causes de la décadence de l’éloquence latine. Longin qui
latine. Longin qui écrivoit sous Gallien, a fait un chapitre sur les causes de la décadence des esprits à la fin de son trait
capables de faire des refléxions pour les obliger d’en rechercher les causes . C’étoit long-temps avant que les barbares dévast
leurs progrez. Celles-là seulement peuvent être citées comme une des causes de leur décadence qui mettent l’état des particul
dévastations de la ville de Rome qu’on puisse alleguer comme une des causes de l’anéantissement des arts et des lettres. Or,
encore dans les places publiques, et l’on ne sçauroit imputer qu’aux causes morales la grossiereté des artisans, qui ne sont
ur les arts, qui devint bien-tôt à Rome un goût universel, et qui fut cause dans la suite de tant de dépredations. Ceux là mê
es monts. Mais quand Rubens commença de rendre son école fameuse, les causes morales n’y faisoient rien d’extraordinaire en fa
leur splendeur par un progrès subit, qu’on ne sçauroit attribuer aux causes morales, et il paroît encore que les arts et les
, et il paroît encore que les arts et les lettres retombent quand ces causes font les derniers efforts pour les soutenir. troi
23 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
cole et la méthode dites positivistes, qui relèguent les questions de cause , de principe et de fin, parmi les problèmes scien
. De tout temps, qu’on s’entendît ou non sur les principes et sur les causes , deux ordres, on pourrait dire deux mondes de phé
Selon Malebranche, l’âme et le corps ne sont l’un pour l’autre qu’une cause occasionnelle d’action et de mouvement ; c’est Di
es vivants ? Lorsque Pinel et Esquirol déterminèrent les états et les causes physiologiques de la folie par un ensemble aussi
Pour que les mouvements du pharynx puissent s’effectuer, il faut une cause excito-motrice ; pour que la volonté entre en jeu
otrice ; pour que la volonté entre en jeu, il faut nécessairement des causes excito-volitionnelles. Ces causes seront des idée
en jeu, il faut nécessairement des causes excito-volitionnelles. Ces causes seront des idées plus ou moins complexes, des idé
on sensitive antérieure, par conséquent qu’un effet dont la véritable cause est l’action organique extérieure. Voulez-vous vo
que « les motifs ont sur la volonté humaine la même puissance que les causes pathologiques sur le corps humain8 ». Et pourquoi
c la même certitude que les effets physiques sont consécutifs à leurs causes physiques. Mais, tandis que M. Stuart Mill n’invo
u inférieur de la vie psychique, quel que soit d’ailleurs le rôle des causes morales, comme l’éducation, l’habitude, la sociét
plement l’organe de la vie psychique : des conditions ne sont pas des causes . On pourrait aller plus loin encore. Non-seulemen
’est la cellule qui pense et qu’il n’y a pas d’autre sujet ni d’autre cause de la pensée, que la volonté n’est qu’une sorte d
’est que l’organe est non-seulement la condition, mais le sujet et la cause des phénomènes psychiques. Ce ne sont pas les phé
chiques. Ce ne sont pas les phénomènes qu’ils confondent, ce sont les causes , lorsqu’ils parlent indifféremment de faits psych
nous venons de résumer la doctrine. Faire de l’organe le sujet et la cause des phénomènes psychiques, c’est confondre l’orga
’est ce qu’elle a démontré. Que cette condition soit en même temps la cause , c’est ce qu’elle ne peut constater ni directemen
parlons oublie l’être de la conscience, l’individu, le moi, sujet et cause véritable de tous les phénomènes de la vie psychi
u plutôt l’élément organique qui est l’être véritable, le sujet et la cause de tous les phénomènes biologiques. Nos physiolog
aux enseignements de la conscience. Cette erreur capitale touchant la cause et le sujet des phénomènes psychiques fausse tout
ces phénomènes ; on ne pénètre pas jusqu’aux caractères intimes, aux causes véritables de ces divers états. Socrate et Pascal
ts, il y a lieu de distinguer la vie et l’organisation. Quelle est la cause et quel est l’effet ? Est-ce l’organisation qui e
qu’elle fournit. Confondant toujours et partout la condition avec la cause des phénomènes, elle explique tout être, inorgani
e, l’être vivant. C’est donc en cet être qu’il faut chercher la vraie cause de tous ces mouvements. « S’il fallait définir la
de cette vérité. C’est la pensée d’Aristote, lequel fait de l’âme la cause finale du corps ; c’est la doctrine de Stahl, qui
ie, il ne l’est pas moins que la vie, ou plutôt l’être vivant, est la cause de l’organisation, cause finale et créatrice tout
que la vie, ou plutôt l’être vivant, est la cause de l’organisation, cause finale et créatrice tout ensemble. Ainsi se trouv
uoi donc le sentiment d’une activité volontaire vraiment libre, d’une cause agissant de soi et par soi sous l’influence des i
libre, mais spontanée, c’est-à-dire tendant d’elle-même vers une fin, cause réelle de tous les mouvements dont la mécanique,
tes il existe une spéculation qui a pour objet de remonter aux vraies causes , aux forces réelles qui meuvent, animent, dirigen
’est que tout être vivant, ayant sa fin en lui-même, est la véritable cause des mouvements qui se rapportent à lui, que l’ani
itable cause des mouvements qui se rapportent à lui, que l’animal est cause spontanée, que l’homme est cause libre. On peut d
e rapportent à lui, que l’animal est cause spontanée, que l’homme est cause libre. On peut donc conclure à la liberté, à la p
24 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
t cas, le raisonnement de l’auteur, incontestable au point de vue des causes premières, nous paraît manquer de solidité en ce
ses premières, nous paraît manquer de solidité en ce qui concerne les causes secondes : or, l’objet propre de toute science qu
e science qui se sépare de la métaphysique, c’est la recherche de ces causes immédiates et prochaines. Ajoutons que les progrè
sonne, je pense, ne conteste que nous le soyons ; — mais s’il y a des causes régulières qui nous mettent en état de « vouloir 
étant déterminées, nos actes peuvent être prédits ; et qu’il y a des causes régulières qui nous déterminent à vouloir, comme
es causes régulières qui nous déterminent à vouloir, comme il y a des causes physiques qui produisent les divers faits matérie
de sur ce principe que les voûtions humaines sont sous l’influence de causes précises et déterminables. La hausse et la baisse
disparition des espèces, tous les faits de cette nature résultent de causes déterminées qui agissent avec régularité. Ainsi l
évaut, et nous permet de ne pas supposer que ces actions dépendent de causes régulières et invariables. A cela M. Bailey répon
omme on pouvait s’y attendre, que c’est notre ignorance de toutes les causes en jeu qui fait que les événements volontaires ne
plaît, et que je prédise, moi, ce que vous feriez ou même que je sois cause que vous désiriez le faire ? Je produis en vous l
25 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Philippe II »
nt des fautes, — et c’est la vérité ! Mais il n’a pas assez dégagé la Cause des hommes qui l’ont souillée ou trahie. Il n’a r
nt souillée ou trahie. Il n’a rien entendu à la grandeur divine de la Cause  ; il n’a vu que l’indignité de ses serviteurs. Lu
a moindre illusion sur ceux-là qui, auréolisés par les rayons de leur Cause , nous paraissaient aussi grands qu’elle. Il n’y a
effroyable. Ils sont toujours prêts à se dégrader à l’envi, dans une Cause que les hommes ne peuvent jamais dégrader, même e
que les hommes ne peuvent jamais dégrader, même en se dégradant : la Cause de Dieu ! C’est, en effet, pour cette Cause sacré
même en se dégradant : la Cause de Dieu ! C’est, en effet, pour cette Cause sacrée que le XVIe siècle combattit… malheureusem
ement avec toutes armes, mais c’est précisément le fanatisme de cette Cause , — à qui tant d’écrivains ont imputé toutes les h
it allumée au feu de ses croyances en deuil, devant le désastre de sa cause et de son histoire. Son talent, s’il en avait eu,
en avait eu, aurait bénéficié du malheur auguste et mystérieux de la Cause de Dieu, perdue par les hommes, au XVIe siècle ;
de l’histoire, avec la mélancolie naturelle à l’âme humaine, que les causes perdues nous prennent plus fortement le cœur que
, que les causes perdues nous prennent plus fortement le cœur que les causes triomphantes et soient plus belles à raconter !
26 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
s sur l’Histoire universelle ; c’est celle où Montesquieu énumère les causes de la grandeur romaine. Il développe avec toute s
le de Montesquieu, l’homme social et la mécanique législative. Chacun cause à perte de vue sur son sujet. « Ce grand livre, d
démie des sciences, lettres et arts de Bordeaux des recherches sur la cause de l’écho, et sur l’usage des glandes rénales. Ma
tions sont vaines et ne changeront rien à l’action toute-puissante de causes éternelles. Ce qui arrive est « l’effet d’une cha
nte de causes éternelles. Ce qui arrive est « l’effet d’une chaîne de causes infinies, qui se multiplient et se combinent de s
titutionnels ? Au même moment appartient un intéressant Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractère
et vivants, l’homme, son âme, son corps, relie les lois humaines aux causes naturelles par un rapport direct et en quelque so
sans doute qu’il se flatte de pouvoir manier les chaînes infinies des causes et des effets naturels. Il se persuade alors que
ncer à étudier les rapports nécessaires des lois avec chaque ordre de causes naturelles. Point du tout : il faudra descendre j
itution anglaise : Montesquieu l’engendre tout entière par le jeu des causes physiques et historiques. Cependant, dans l’ensem
événements par des chartes. Montesquieu, qui se souvient parfois des causes physiques, semble ignorer absolument que la matiè
expliquer ce qui est : car c’est dire que l’on a trouvé la somme des causes égale à la somme des effets. Or il est impossible
égale à la somme des effets. Or il est impossible d’affirmer que les causes définies et connues sont les véritables causes, n
ble d’affirmer que les causes définies et connues sont les véritables causes , nécessaires et suffisantes, des effets, plutôt q
onnu, qu’on néglige ; et par suite on se trompe quand on dit que, ces causes étant données, ces effets devaient suivre ; car i
té joint. On se trompe bien plus dangereusement quand on dit que, ces causes étant de nouveau données, les mêmes effets suivro
effets suivront : car ils suivront ou ne suivront pas, selon qu’à ces causes sera joint ou non le même inconnu. Il y a sophism
s humaines qu’une infinité de forces concourent à produire, quand les causes physiques et les causes morales se perdent dans l
té de forces concourent à produire, quand les causes physiques et les causes morales se perdent dans les obscures profondeurs
persanes, 1721, in-12, Amsterdam et Cologne ; Considérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains, Am
27 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
choses divines et humaines. » — Aristote : « La science des premières causes et des premiers principes. » — On a dit enfin : L
s donnent pour objet à la philosophie l’absolu. En effet, la première cause c’est l’être ou les êtres d’où vient toute la réa
lus générale qui a présidé à ce développement. Rechercher la première cause et le premier principe, c’est rechercher le primi
traire est la spéculation. Par là même, le sens commun est sans cesse cause d’erreur : à Galilée affirmant le mouvement propr
rapport de causalité qu’elles établissent. Tant qu’on ne voit pas la cause d’un fait, il est inexpliqué, et l’esprit n’est p
l est inexpliqué, et l’esprit n’est pas satisfait. On en fait voir la cause , et aussitôt l’esprit est satisfait le fait est e
moi tous les phénomènes psychologiques. Le moi n’en est pas toujours cause , mais en tout cas il se les attribue. Si l’on se
urs cause, mais en tout cas il se les attribue. Si l’on se blesse, la cause de l’état de conscience produit n’est pas le moi,
r la sensation ? Ce que Fechner appelle l’excitation, c’est-à-dire la cause extérieure produisant la sensation. En prenant de
rminer les caractères du plaisir et de la douleur, et en chercher les causes . Ces états de conscience présentent trois caractè
trois caractères des phénomènes affectifs. Cherchons maintenant leur cause . Suivant certains philosophes le plaisir ne consi
nne au plaisir qu’une valeur négative. D’après une autre doctrine, la cause du plaisir serait dans la libre activité. Cette t
ent. Nous souffrons quand elle est comprimée. Où trouver en effet une cause de plaisir, sinon dans la liberté ? Le plaisir de
. Il est donc certain que l’activité libre est au moins la principale cause du plaisir. Mais est-ce la seule ? La théorie pré
de voie spéciale. La libre activité et la variété sont donc les deux causes du plaisir.2 Leçon 8 Les inclinations Si o
s inséparables du plaisir et de la douleur : suivant qu’un objet nous cause l’un ou l’autre de ces sentiments, qu’il nous est
On se passionne pour quelque chose. L’émotion au contraire a bien une cause , mais d’objet, point. Elle agite le moi, mais san
expliquées. C’est pour cela, selon Mill, que le moi leur imagine une cause distincte du moi. Puisque, dit-il, elles sont pos
sont donc pas moi. Le non-moi ou monde extérieur se compose donc des causes des sensations possibles. Mais ce n’est pas tout.
dée d’objectivité. Ce sont des états des modifications du moi dont la cause peut tout aussi bien être située dans le moi que
tion est éprouvée, nous l’objectivons spontanément et nous situons sa cause dans l’espace. C’est ainsi que naît l’idée d’exté
e que nous concevons aujourd’hui ; et cela, en faisant un objet de la cause des sensations possibles qui se reproduisent touj
éthode inductive. Nous avons une sensation : il faut en déterminer la cause . Une fois cette cause déterminée si elle est en n
avons une sensation : il faut en déterminer la cause. Une fois cette cause déterminée si elle est en nous, nous conclurons à
déciderons que le monde extérieur existe.   Comment détermine-t-on la cause d’un phénomène ? Voici une première manière de pr
se produit également, il y a une très forte présomption que A est la cause de B. Inversement, si A se produit régulièrement
s que B se produise, il y a très forte présomption que A n’est pas la cause de B. Cette présomption devient une certitude si
un son D se produit. Voilà une nouvelle sensation : quelle en est la cause  ? Elle n’est pas en moi. Mais peut-être un obstac
nc pu venir que du dehors. Que le phénomène D ait été produit par une cause extérieure, ou empêché un certain temps par une c
produit par une cause extérieure, ou empêché un certain temps par une cause extérieure, il n’en est pas moins démontré qu’il
se produit sans être précédé par un autre phénomène A, A n’est pas la cause de B. Appliquons ce principe : J’entre dans une s
es états de conscience A1, B1, C1. J’entre et j’ai la sensation D. La cause de D est-elle en moi ou m’est-elle extérieure ? E
econde expérience où D se produit pourtant. Aucun d’eux n’est donc la cause de D. La cause de D est donc extérieure. Les deux
ce où D se produit pourtant. Aucun d’eux n’est donc la cause de D. La cause de D est donc extérieure. Les deux méthodes emplo
onditions nécessaires de la mémoire7. 3. La causalité. Le moi est une cause . Nous sentons que c’est nous qui causons nos acti
insi dire, de notre volonté. Nous savons en outre ce que c’est qu’une cause . D’où nous viendrait cette idée, sinon de la conn
s viendrait cette idée, sinon de la connaissance que nous avons de la cause que nous sommes ? Le monde extérieur nous fait vo
t voir uniquement des phénomènes, se succédant les uns aux autres. De cause , on n’en perçoit pas. On dit bien que le mouvemen
x autres. De cause, on n’en perçoit pas. On dit bien que le mouvement cause de la chaleur. Cela signifie seulement que nous v
cède la chaleur. Mais c’est en nous seulement que nous apercevons une cause produisant son effet. L’idée de cause est donc pr
ulement que nous apercevons une cause produisant son effet. L’idée de cause est donc prise dans le moi.   Un être ayant l’uni
au même degré uns et identiques. Mais tous ne sont pas au même degré cause de leurs actions. Il est vrai de dire que chez au
e le font. Voici maintenant une autre vérité : « Tout phénomène a une cause . » La contradictoire, dans ce cas-ci, est inconce
ois. Dès qu’il pense, il rapporte nécessairement les phénomènes à des causes . Les vérités nécessaires sont à l’esprit ce que l
ns est au contraire, absolument personnelle. Elle ne dépend pas d’une cause extérieure, n’est pas un reflet d’un monde supéri
er un autre phénomène comme condition du premier. On nomme le premier cause , le second effet. D’où le principe rationnel : To
e, le second effet. D’où le principe rationnel : Tout phénomène a une cause . Nous ne disons pas : tout effet a une cause. Ce
l : Tout phénomène a une cause. Nous ne disons pas : tout effet a une cause . Ce serait trop évident. Mais l’idée de phénomène
erait trop évident. Mais l’idée de phénomène n’implique pas l’idée de cause comme ferait le mot effet. C’est sous l’influence
d’immenses séries de phénomènes où chaque terme est effet d’un côté, cause de l’autre. Mais cet ordre est encore insuffisant
ées premières. Ce sont les idées de temps, d’espace, de substance, de cause et de fin. Pour expliquer leur présence dans l’es
comme successifs : c’est ainsi que nous nous formons l’idée de temps, cause de la position relative des états de conscience.
que c’était dans la conscience seule que nous était donnée l’idée de cause . Pour Maine de Biran, le principe de causalité n’
or Cousin, le principe de causalité est bien a priori, mais l’idée de cause nous est donnée expérimentalement. Mais alors on
e. Pour le principe de causalité, la raison nous donne bien l’idée de cause . On la conçoit alors simplement comme l’antécéden
e l’antécédent nécessaire d’un phénomène. Mais ce qu’est au juste une cause , c’est seulement l’expérience intérieure qui nous
érience intérieure qui nous le montre en nous faisant voir comment la cause que nous sommes produit ses effets. D’après la ra
au moins au relatif au temps et à l’espace. Si nous le pensons comme cause , il faut nécessairement en même temps le penser c
l il n’existe jamais. L’antécédent invariable est ce qu’on appelle la cause . Le conséquent est l’effet. Dire que tout phénomè
omène a un antécédent invariable, c’est dire que tout phénomène a une cause . Examinons les défauts de cette théorie de Stuart
la nuit succéder au jour, et pourtant nous ne faisons pas du jour la cause de la nuit, nous concevons très bien un jour cont
raire à toutes les données scientifiques de faire intervenir ainsi la cause première à plusieurs reprises différentes, de lui
age même démontre que l’esprit est tellement nécessité à chercher des causes , qu’il lui en faut absolument, bonnes ou mauvaise
’existence. De même, l’effet n’est pas le développement continu de la cause . Il y a là des individualités, et entre elles, de
le nombre de ces parties est fini. Le temps et l’espace, la série des causes et des effets sont finis. Tout ce qui est, est dé
à un rapport rationnel. Voici les types principaux : 1. L’idée de la cause appelle l’idée de l’effet, et vice versa ; 2. L’i
odifications de l’âme. Les modifications du corps subsistent quand la cause excitatrice disparaît. Si la modification physiol
L’oubli, au contraire, est produit par la disparition d’une des deux causes de la mémoire. Ou bien l’affinité des idées dimin
nt s’il n’y a pas de sommeil absolu du moi. Il est certain qu’une des causes importantes du sommeil est l’engourdissement des
les communications avec l’extérieur. Mais il est difficile que cette cause soit unique. L’expérience semble bien établir qu’
nous amène à une conséquence importante. Le rêve et la folie ont pour cause l’affinité naturelle de nos idées. Cette affinité
aire. C’est nous qui dirigeons notre esprit. Nous sommes tout entiers cause de notre attention. Comme l’attention est peu ou
réable ; mais l’agréable n’est pas toujours beau. Le plaisir que nous cause le beau est d’un genre particulier. Une bonne chè
us. Puis les effets constatés, nous essaierons de remonter jusqu’à la cause par voie d’induction. Et d’abord, comment le beau
motion esthétique. Partant de là nous allons chercher à remonter à la cause , à déduire des qualités diverses que présente le
e la liberté La volonté est la faculté par laquelle nous sommes la cause déterminante de certaines de nos actions ; c’est
ement causé par la seule volonté, et on doit le rattacher à une autre cause . La volonté est-elle ou n’est-elle pas libre, tel
sire se tourner d’un côté, le vent l’y pousse. La girouette se croira cause de ses mouvements. Il en est de même de l’esprit
goureuse. Nous avons, dit-il, conscience de nos actions, mais non des causes de cette action. Je sens que je remue mon bras, m
réduit donc à la conscience de nos actions, jointe à l’ignorance des causes de ces actions, ignorance qui fait que nous imagi
uses de ces actions, ignorance qui fait que nous imaginons être cette cause que nous ne pouvons atteindre. Si toutes les fois
ue nous ne pouvons atteindre. Si toutes les fois où nous ignorons les causes d’un phénomène, nous nous en attribuons la causal
buons pas la causalité des phénomènes dont nous ne connaissons pas la cause . Nous savons très bien supporter notre ignorance,
cet exercice, qu’une occupation m’appelait au dehors. Il y a donc une cause à mon action : c’en est le motif ; le motif a don
ar un motif, et il n’est pas libre par conséquent Ou bien il est sans cause , et le principe de causalité est violé. La second
onné une nouvelle forme à cette doctrine. Il distingue deux sortes de causes à nos actions : les mobiles, qui viennent de la s
s, aucune action ne le serait ; le déterminisme aurait encore gain de cause . D’après les déterministes, quand un motif nous a
salité, elles se montrent à nous comme composant d’immenses séries de causes et d’effets où tout s’enchaîne, chaque terme étan
ù tout s’enchaîne, chaque terme étant effet par rapport au précédent, cause par rapport au suivant. Supposons que l’homme pui
le moi conscient se pense sous la forme du temps, sous le concept de cause . Voilà donc les deux moi formés : il y a un moi q
té, puisqu’elle produit la certitude. Ce signe qui en serait la vraie cause est ce qu’on nomme le critérium de la vérité. Que
er, et à chercher ensuite comment se produit l’évidence qui en est la cause pour chacune d’elles. Il y a trois sortes de cert
à la certitude morale. Nous allons rechercher maintenant les diverses causes de certitude. 1. La certitude mathématique se pro
gles formés autour d’une droite et la proposition à démontrer. Ce qui cause la certitude mathématique est donc l’identité du
ions. Mais alors, comment se produit cette certitude ? Évidemment, la cause n’en peut pas être purement logique. En effet, qu
certitude morale. Il ne suit pas de là que le scepticisme ait gain de cause dans la majeure partie des cas ; nous avons établ
’explique pas ; et pourtant c’est là le problème important ! C’est la cause qu’il faut connaître pour pouvoir agir sur l’effe
pinosiste : l’erreur n’est pas une privation de vérité. Quelle est la cause de l’erreur ? c’est-à-dire, comment arrivons-nous
té, à la volonté, non à l’entendement. Nous connaissons maintenant la cause de ces contradictions, et nous savons que nous po
syllabe ; Donc, une syllabe mange du lard. Nous verrons plus loin la cause qui peut faire tirer de deux prémisses vraies une
l’on distingue nettement ces deux moments : Pascal veut déterminer la cause des oscillations de la colonne mercurielle dans l
ercurielle dans le tube barométrique. 1er Moment. On constate que la cause dans un certain nombre de cas est la pesanteur de
es, on l’étend à toutes les expériences possibles, et l’on dit que la cause universelle des variations de la hauteur de la co
dance. Si dans tous les cas observés, le phénomène dont on cherche la cause est régulièrement précédé d’un même antécédent, o
ulièrement précédé d’un même antécédent, on dit que ce dernier est la cause cherchée. Soit à déterminer la cause de A. On le
nt, on dit que ce dernier est la cause cherchée. Soit à déterminer la cause de A. On le voit précédé une première fois de BCD
d’un même phénomène B. C’est une forte présomption pour que B soit la cause de A. Ainsi, quand il y a cristallisation, ce phé
issoutes. La solidification d’une substance à l’état liquide est donc cause de la cristallisation. 2. Méthode de différence.
istallisation. 2. Méthode de différence. Elle consiste à supprimer la cause présumée, et à constater si le phénomène observé
C et D ne suffisent pas à produire A, on pourra en conclure que B est cause de A. Ainsi, le son se produit dans l’air, et ne
t la condition du son. C’est là la meilleure manière de déterminer la cause d’un phénomène. La première ne peut donner qu’une
Méthode des variations concomitantes. Elle consiste à faire varier la cause présumée et à voir si le phénomène varie dans la
ce qui, en vertu d’inductions antérieures, peut être produit par des causes déjà connues, ce qui restera sera l’effet des ant
des antécédents qu’on aura négligés. Par exemple, la recherche de la cause du son et de son mode de propagation avait condui
a vitesse était plus faible qu’elle n’aurait dû l’être ; une fois les causes connues retirées, restait à expliquer un résidu,
n principe rationnel : c’est celui de causalité. Tout phénomène a une cause . Il en résulte immédiatement qu’une même cause, t
. Tout phénomène a une cause. Il en résulte immédiatement qu’une même cause , toutes les circonstances étant les mêmes, doit p
e A de produire B ; la non apparition de l’effet n’aurait donc pas de cause . Or, comme toute loi est un rapport de causalité,
au point de vue historique : elle montre que Bacon voyait bien que la cause de l’erreur est souvent subjective. Mais cette li
ophismes d’induction : 1. Post hoc, ergo propter hoc. Prendre pour cause ce qui n’est qu’un antécédent. Ainsi prendre pour
Prendre pour cause ce qui n’est qu’un antécédent. Ainsi prendre pour cause de la mort d’un grand personnage, un phénomène as
arométrique, et a l’idée que la pesanteur variable de l’air en est la cause . La loi alors est à l’état d’hypothèse. Plus tard
témoignage d’autrui ne dépend donc pas d’un principe général, mais de causes particulières et personnelles. Quelles sont donc
uffisant, nous pourrons être sûrs que leur opinion ne tient pas à des causes personnelles. Cependant, il peut se faire que ces
sse être tenu de rendre compte d’une action, il faut que j’en sois la cause et la seule cause, car autrement ce serait à cett
endre compte d’une action, il faut que j’en sois la cause et la seule cause , car autrement ce serait à cette autre cause, et
ois la cause et la seule cause, car autrement ce serait à cette autre cause , et non plus à moi, qu’incomberait la responsabil
hode, comme dans les sciences physiques : il cherche quelles sont les causes propres à produire le bonheur. Tel est le dévelop
conde aussi valable est de lui objecter qu’elle prend l’effet pour la cause . D’où vient notre sentiment de sympathie ou d’ave
eulement arrêté trop tôt. En remontant plus haut, il aurait trouvé la cause dont il n’a vu que les applications inconscientes
igé de réprimer. Ajoutons enfin que la plupart du temps le duel a des causes futiles qui le rendent inexcusable. En somme, c’e
d’une bonne méthode scientifique de ne pas multiplier inutilement les causes et les principes. Or, le spiritualisme admet deux
la pensée par la méthode des variations concomitantes, que l’un était cause de l’autre : la pensée est, a-t-on dit, une sécré
e cerveau et en général le corps, comme la condition, et non comme la cause , de la pensée. Sans cerveau, sans phosphore par c
oit la pensée ? Nullement. On ne doit pas confondre les deux idées de cause et de condition. La condition est ce sans quoi la
deux idées de cause et de condition. La condition est ce sans quoi la cause ne peut produire son effet mais ce n’est pas la c
ce sans quoi la cause ne peut produire son effet mais ce n’est pas la cause . Nous envoyons une dépêche, d’autant mieux que le
ruments, les fils fonctionnent mieux. L’acide sulfurique n’est pas la cause de la pensée que nous transmettons, mais il en es
n abîme que nous ne pouvons combler. Malebranche, avec la théorie des causes occasionnelles, essaye d’expliquer ces rapports d
leurs deux vies de manière qu’elles coïncident. Le nom de théorie des causes occasionnelles donné à cette doctrine vient de ce
donné à cette doctrine vient de ce que les individus n’y sont pas les causes de leurs actions, mais seulement les occasions à
ons à propos desquelles Dieu exerce sa causalité ; ce ne sont que des causes occasionnelles. Leibniz cherche à résoudre la mêm
les vies locales des éléments anatomiques. Mais si l’organisme est la cause de la vie, quelle est la cause de l’organisme lui
natomiques. Mais si l’organisme est la cause de la vie, quelle est la cause de l’organisme lui-même ? L’harmonie, l’unité des
u’on se soutient mieux dans la vie, ou résiste plus énergiquement aux causes de distraction, quand on a un puissant motif de t
e peut nous venir que d’un être parfait, de Dieu. Pour établir que la cause que cette idée est réellement un être parfait, De
miner, qu’il doit toujours y avoir au moins autant de réalité dans la cause que dans l’effet. La seconde preuve est la preuve
t actuellement seraient sorties ex nihilo, leur existence serait sans cause . 2. Ce quelque chose est Dieu. En effet, que peut
ais c’est impossible. Puisque chacun des termes de cet ensemble a une cause extérieure à lui, il en est de même de la série e
, il en est de même de la série entière. Cet ensemble n’a donc pas de cause interne, ne s’explique pas par lui-même. Il suppo
de cause interne, ne s’explique pas par lui-même. Il suppose donc une cause externe. Cette cause sera éternelle comme nous l’
s’explique pas par lui-même. Il suppose donc une cause externe. Cette cause sera éternelle comme nous l’avons établie ; elle
Dieu. Tous ces arguments peuvent se ramener à la forme suivante : Les causes que nous montre l’expérience expliquent bien leur
es en a besoin d’une autre pour s’expliquer. Mais cette régression de cause en cause n’aura-t-elle pas de terme ? Le monde se
esoin d’une autre pour s’expliquer. Mais cette régression de cause en cause n’aura-t-elle pas de terme ? Le monde serait alor
s’il est intelligible, il faut qu’on puisse s’arrêter à une première cause sans cause elle-même, c’est-à-dire, à Dieu. 3.
ntelligible, il faut qu’on puisse s’arrêter à une première cause sans cause elle-même, c’est-à-dire, à Dieu. 3. Preuves pa
en vue d’une fin. 1. La raison nous oblige à concevoir les séries de causes et d’effets comme convergeant vers une fin chacun
ipe contestable qu’il y a toujours au moins autant de réalité dans la cause que dans l’effet. Ce principe suppose que l’effet
t. Ce principe suppose que l’effet n’est qu’une partie adéquate de la cause qui s’en est pour ainsi dire détachée. C’est là u
ue des choses qui est loin de la réalité. L’effet est hétérogène à la cause  ; il présente une réalité et des qualités nouvell
as dire que l’eau ne présente pas une réalité toute [illisible] de sa cause , l’oxygène et l’hydrogène combinés par l’influenc
causalité exige-t-il réellement qu’on s’arrête dans la régression des causes et des effets ? Point du tout. Au contraire, la p
n des causes et des effets ? Point du tout. Au contraire, la première cause serait contradictoire à ce principe, puisqu’elle-
serait contradictoire à ce principe, puisqu’elle-même n’aurait pas de cause . Mais a-t-on dit, cette première cause s’est prod
isqu’elle-même n’aurait pas de cause. Mais a-t-on dit, cette première cause s’est produite elle-même. Le principe de causalit
rincipe de causalité n’en est pas moins violé : il ne donne le nom de cause qu’à un terme distinct d’un autre terme, qu’il ap
e fini de parties. Il doit donc y avoir un nombre fini d’effets et de causes , la série doit avoir un terme. Mais lorsque nous
s devons seulement nous en tenir à cette conséquence que la série des causes et des effets est limitée. De même que la preuve
ession des moyens et des fins soit indéfinie, comme l’était celle des causes et des effets. Mais cet argument, malgré cet avan
ncore péremptoire. En effet, qui nous répond que toutes les séries de causes et d’effets qui forment l’univers ne forment qu’u
ent que d’une manière contingente. 3. Il existe donc une ou plusieurs causes sages qui ont produit le monde non comme une forc
, mais comme une intelligence qui agit librement. 4. L’unité de cette cause se conclut de l’unité des rapports mutuels des pa
e ordonnatrice qu’est due l’harmonie que nous représente le monde. La cause de cette harmonie n’est pas non plus la nécessité
former le monde tel qu’il existe, c’est le hasard seul qui en est la cause . Mais, a objecté Cicéron, une pareille explicatio
nt l’expliquer sans la finalité par le seul effet du déterminisme des causes efficientes. L’harmonie de l’être et de son milie
de finalité ? En effet, ou les germes des organes préexistaient, les causes mécaniques que nous venons d’examiner n’ont fait
la finalité ; il nous montre merveilleusement la proportion entre les causes , les moyens et leurs résultats. Mais ce n’est pas
es moyens et leurs résultats. Mais ce n’est pas assez pour rendre les causes finales inutiles. Loin de là ; elles n’en devienn
tote. Elle a été reprise avec une vigueur particulière par Hegel. Les causes efficientes, pour lui, ne sont qu’une apparence :
es, pour lui, ne sont qu’une apparence : en réalité, il n’y a que des causes finales. La fin purement idéale des choses existe
’ordre et d’harmonie donnés à l’observation, et Dieu est conclu comme cause de cet ordre et de cette harmonie. Mais la cause
ieu est conclu comme cause de cet ordre et de cette harmonie. Mais la cause est évidemment proportionnelle à l’effet. Si l’or
l’harmonie sont imparfaits, on ne pourra conclure à l’existence d’une cause parfaite. Or, dit Kant, tout ce qui nous est donn
imité, imparfait. Nous ne pourrions donc conclure à l’existence d’une cause toute-sage et toute-puissante, comme le veut la d
-puissante, comme le veut la définition de Dieu, mais seulement d’une cause très sage et très puissante par rapport à nous.  
cessaire à cela, mais ce n’est pas la seule ; il faut qu’il y ait une cause capable d’assurer cette harmonie, de rendre la na
urer cette harmonie, de rendre la nature conforme à la morale : cette cause est Dieu. Ainsi Dieu, qui nous apparaissait tout
de ce principe qu’il doit y avoir au moins autant de réalité dans la cause que dans l’effet. Or, c’est là une idée que nous
donner des attributs moraux. Mais nous connaissons encore Dieu comme cause de l’harmonie entre le bonheur et la vertu ; par
ne justice parfaite, il faut qu’il soit soustrait à l’action de toute cause extérieure et d’autre part aucune cause extérieur
soustrait à l’action de toute cause extérieure et d’autre part aucune cause extérieure ne peut agir sur lui puisqu’il est abs
de Dieu et du monde. On s’entend généralement à considérer Dieu comme cause du monde mais de quelle façon cette cause produit
ent à considérer Dieu comme cause du monde mais de quelle façon cette cause produit-elle son effet, voilà ce qui est en quest
s premiers. Deux idées dominent la philosophie de Hartmann : Pour des causes à la fois psychiques et physiques, le plaisir ne
28 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur » pp. 69-75
Chapitre V. Des trois ordres de causes qui peuvent agir sur un auteur On pense bien qu
dres de causes qui peuvent agir sur un auteur On pense bien que les causes , que l’historien cherche à surprendre, varient su
t on peut déterminer les voies où il doit pousser son enquête. Or les causes qui agissent sur un individu ne peuvent être cher
mesurer, mais nous ne pouvons pas davantage contester l’action de ces causes physiologiques. D’autre part, l’esprit peut agir
par suite, il est modifié dans son évolution par une seconde série de causes que j’appelle, faute de mieux, psychiques ou ment
laissée de côté comme une quantité négligeable. § 2. — Toutefois les causes extérieures à l’homme me paraissent être à la foi
par conséquent ayant subi, sa vie durant, l’action continue des mêmes causes naturelles. La statistique bien faite nous apport
le même milieu social ont produit des œuvres différentes. Or une même cause ne peut produire des effets différents. Donc l’in
es sont fausses et la conclusion n’a point de valeur. D’abord la même cause produit souvent des effets différents et même con
ici les divers procédés qui servent en ce domaine à la recherche des causes  ; on les-trouvera indiqués dans les traités de lo
: Il est possible de découvrir scientifiquement un certain nombre des causes qui ont agi sur une œuvre littéraire par l’interm
29 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
tte expression n’est ici qu’un aveu de l’ignorance où nous sommes des causes de chaque variation particulière. Quelques auteur
, et que le désordre de ce système chez les parents me paraît être la cause principale de la nature variable et plastique des
a certitude que toute variation de type, si légère qu’elle soit, a sa cause bien déterminée dans l’ordre de la nature. Quel e
irmer en toute certitude, c’est que de tels agents ne peuvent être la cause unique des mutuelles adaptations d’organes, si ét
a dissection, il me parut que son état de cécité devait avoir eu pour cause une inflammation de la membrane clignotante. Or,
erte de la vue chez l’espèce qui en habite l’intérieur n’a point pour cause l’obscurité de sa demeure, et il semble tout natu
innée un peu différente, et quelle part à la combinaison de ces deux causes  ? C’est une question très difficile à résoudre. Q
it penser que le grand développement des rayons ou pétales extérieurs cause l’avortement d’autres parties de la même fleur, e
t une règle de haute généralité. Je me tiens en garde contre diverses causes possibles d’erreurs, et j’espère avoir fait leur
par l’action sélective de l’homme, deviennent quelquefois, et par des causes complétement inconnues, plus spécialement attaché
emelles, et l’on ne contestera plus la vérité de ces propositions. La cause originelle de la variabilité des caractères sexue
onne seulement une postérité moins nombreuse. Quelle que soit donc la cause de la variabilité des caractères sexuels secondai
s uns des autres les effets provenant de l’une ou l’autre de ces deux causes de variations90. Si, par exemple, nous ne savions
ndant, il résulte de ma théorie que, par l’une ou l’autre de ces deux causes , la postérité variable d’une espèce assume des ca
une tendance perpétuelle à reproduire ces caractères, et que, par des causes inconnues, cette tendance prévaut quelquefois. Ai
mettre une pareille manière de voir, c’est, ce me semble, rejeter une cause réelle très simple, très naturelle et appuyée sur
réelle très simple, très naturelle et appuyée sur des faits, pour une cause sans réalité ou du moins entièrement hypothétique
empêchées par la sélection naturelle. C’est probablement pour la même cause que les êtres organisés d’ordre inférieur sont pl
sité admirable et harmonieuse de la nature. Quelle que puisse être la cause de chaque légère différence produite dans la post
la postérité de communs parents, nous pouvons être certains que cette cause existe pour chacune d’elles ; et c’est l’accumula
ion naturelle, c’est peut-être qu’au fond ils ont l’un et l’autre une cause première identique, qui agit seulement d’une mani
plus ou moins directe et à l’aide d’une série plus ou moins longue de causes secondaires. Ainsi, la sélection naturelle ne peu
telles qui se présentent. Or, toute variation ne peut avoir que trois causes  : 1° l’action directe des conditions locales ou d
e détruit les secondes, et laisse subsister les troisièmes, que leurs causes soient du reste simples ou complexes, directes ou
tère normal d’un développement successif et lent, ont en général pour cause première l’action directe et longtemps continuée
ces caractères sont transmis et fixés par l’hérédité qui devient leur cause seconde ; et qu’ils sont accumulés par la sélecti
à l’enveloppe cutanée doivent peut-être s’attribuer au climat, comme cause de leur apparition première dans la race où ils p
te que toute modification organique ne doit en réalité avoir que deux causes . L’une est fondamentale et directe : c’est l’acti
dité ne peut que perpétuer les caractères acquis en vertu de ces deux causes , et les modifier au moyen de croisements entre in
r le fait de leur plus grande variabilité. La résultante de ces trois causes , qui dépendent d’une seule dans laquelle elles se
ions passées, et qui forment ainsi l’Alpha et l’Oméga de la série des causes qui contribuent à la transformation des espèces.
i les produit. (Trad.) 84. C’est que ces deux effets ont encore une cause identique. Les circonstances locales décident de
, sinon avec les effets de la sélection naturelle, du moins, avec ses causes . (Trad.) 85. Voy. même chap., p. 190. 86. Ces
la femelle donne la race ? Du reste, sans avoir besoin d’invoquer une cause spéciale, pour expliquer la plus grande variabili
beaucoup d’extinctions. (Trad.) 89. Chap, 1, p. 33. 90. Ces deux causes sont au fond identiques sans doute. On peut présu
conditions de vie ou les circonstances locales. Lorsque ces diverses causes ou influences favorisent l’hérédité, il y a réver
u et qui l’éloigne du type de ses parents n’est que la résultante des causes qui ont agi sur lui à travers les deux lignées gé
é réapparaissent quelquefois, quand des croisements de race ou autres causes de variation leur donnent l’occasion de se manife
30 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
dique sa conscience. Pour nous, nous séparons la philosophie de toute cause théologique, quelle qu’elle soit : nous tenions à
ns les vérités nécessaires. En métaphysique, il a inventé : 1° que la cause n’est autre chose que la loi ; 2° que les élément
e manière de voir, la philosophie n’est plus une recherche, c’est une cause  ; elle n’est plus une science, c’est une foi. Qu’
t de l’abstraction. L’école spiritualiste soutient-elle qu’il y a des causes et des substances : M. Taine reprend la vieille t
affirme qu’une substance est une collection de phénomènes, et qu’une cause est une relation de phénomènes. L’école de Maine
t elle-même qu’un phénomène et non une puissance, un effet et non une cause . Jouffroy enfin essaye-t-il de prouver que la dis
e chœur des philosophes empiriques et sceptiques, ne veut admettre ni cause ni substance. Un groupe de phénomènes, voilà la s
voilà la substance ; une relation de phénomènes ou une loi, voilà la cause . Et réduisant, comme Descartes, tous les objets à
tance. C’est de la même façon que mon esprit se refuse à confondre la cause et la loi. Une loi n’est qu’une relation de phéno
incontestable. Cependant jamais personne n’a pensé que la nuit fût la cause du jour, ni le jour de la nuit. Supprimer toute i
les lois du monde visible et du monde invisible, les substances, les causes , les droits et les devoirs, et enfin le principe
qu’un homme est grand. Les circonstances extérieures ne sont pas les causes déterminantes du génie ; bien loin de là, elles n
génie devance les faits ; il n’en est pas l’expression, il en est la cause . L’idée qui est en lui est le seul principe vérit
ns aussi, M. Renan est bien moins éloigné que M. Taine d’admettre des causes immatérielles et métaphysiques, quoique son systè
d’effets, arrive-t-il à se faire à lui-même l’illusion qu’il est une cause , au point même de n’avoir d’autre idée de cause q
llusion qu’il est une cause, au point même de n’avoir d’autre idée de cause que celle qu’il puise dans la conscience de sa pr
hilosophie, dit-on, ne repose que sur notre ignorance. Partout où les causes nous échappent, elle arrive pour introduire autan
rce spirituelle qu’elle appelle âme ; ne pouvant expliquer toutes les causes de nos actions, elle suppose le libre arbitre ; n
es, lorsque vous les aurez appelées force vitale, âme, libre arbitre, cause première. Ce ne sont là que des noms qui laissent
s paraîtront irréductibles, d’affirmer la séparation irréductible des causes  ? La réduction de toutes les lois de la nature à
eux ou trois points on a trouvé moyen de réduire et de simplifier les causes , pourquoi affirmerions-nous d’une manière absolue
éduire à l’idée d’une combinaison quelconque. Quant à la nature de la cause première, s’il y a une philosophie qui mérite l’a
e M. Renan, ou bien encore, c’est la philosophie qui se représente la cause première comme « un axiome », comme « une formule
es deux philosophies prennent des abstractions pour des réalités, des causes nominales pour des causes réelles. Qu’est-ce, je
ent des abstractions pour des réalités, des causes nominales pour des causes réelles. Qu’est-ce, je vous prie, que l’instinct
arce qu’on a donné un nom (l’instinct, la tendance, le stimulus) à la cause inconnue que l’on cherche ? Quant aux premiers ab
iraient ces philosophes d’une formule qui crée, d’une loi qui est une cause , enfin de cette pneumatologie abstraite qui ne su
une cause, enfin de cette pneumatologie abstraite qui ne supprime la cause , la substance, l’âme et Dieu que pour y substitue
usqu’ici que des chefs d’opinion. Ils nous reprochent de défendre une cause , et eux-mêmes ils en ont une. Toute la différence
léments de l’être et de la vie, pénétrant au-delà pour y découvrir la cause , la substance, l’infini, — l’une tout imprégnée d
, vous voulez être la science des premiers principes et des premières causes et donner la raison de toutes choses, et vous sup
dégager de toute hypothèse, elle dira : âme est un mot qui désigne la cause inconnue et hypothétique des phénomènes de pensée
tantôt ils se contentent de dire que l’homme ne peut rien savoir des causes premières et des causes finales, tantôt ils nient
t de dire que l’homme ne peut rien savoir des causes premières et des causes finales, tantôt ils nient toute cause première (e
ir des causes premières et des causes finales, tantôt ils nient toute cause première (en dehors du monde) et toute cause fina
, tantôt ils nient toute cause première (en dehors du monde) et toute cause finale. — Tantôt il semble que, pour eux, Dieu so
ons qui lui tiennent le plus à cœur, ainsi qu’à nous, la question des causes finales. Il nous fait d’abord une grave concessio
e deux séries de faits, les uns favorables, les autres contraires aux causes finales, abstenons-nous déjuger. Peut-être y a-t-
ses finales, abstenons-nous déjuger. Peut-être y a-t-il de semblables causes , peut-être n’y en a-t-il pas. Tout au plus pourra
re n’y en a-t-il pas. Tout au plus pourra-t-on dire que, s’il y a une cause prévoyante qui poursuit des fins, cette cause n’a
dire que, s’il y a une cause prévoyante qui poursuit des fins, cette cause n’a pas su et n’a pas pu toujours trouver les mei
mouvoir ou de sentir. Ainsi au lieu d’écarter toute recherche sur la cause première de la finalité dans les êtres organisés
s (ce qu’exigerait la méthode positive), M. Littré enseigne que cette cause première, c’est la matière organisée elle-même (c
réfute elle-même, et l’on peut lui dire : Ou bien vous connaissez la cause première de la pensée, de la volonté, de finalité
positivisme, ou bien vous persistez à affirmer qu’on ne sait rien des causes premières, et dès lors renoncez à votre matériali
rties dures, de parties molles, en un mot un ensemble incalculable de causes secondes et d’agents aveugles qui tous se réuniss
mmune, qui est la vie. Ce qu’il faut expliquer, c’est comment tant de causes diverses s’entendent pour arriver à produire cett
plus ardents que ces tempéraments ne satisfont point, telles sont les causes de ce conflit interne dont le positivisme doit se
du dehors, je dis que retrancher de l’esprit humain la recherche des causes premières et des causes finales est une tentative
etrancher de l’esprit humain la recherche des causes premières et des causes finales est une tentative si violente, si contrai
nir aux phénomènes, car au-delà de ces phénomènes il peut y avoir des causes et des substances, qui, sans être elles-mêmes des
rs même qu’on n’accorderait aucune réalité objective à ces notions de cause , de substance, de temps, d’espace, d’infini, qui
che sévère, abstraite, entièrement désintéressée des principes et des causes , si le philosophe doit étudier les questions en e
bjet réel, la théorie un objet idéal. La métaphysique a pour objet la cause efficiente, et la théodicée la cause finale. On d
La métaphysique a pour objet la cause efficiente, et la théodicée la cause finale. On demandera comment on peut faire la sci
quoi l’imparfait serait-il, et le parfait ne serait-il pas ? Est-ce à cause qu’il est parfait ? Et la perfection est-elle un
’on lui donne, qu’il y a quelque être qui existe par soi-même et sans cause , c’est-à-dire un absolu d’existence. Il faut adme
principe des choses a été conçu par analogie avec les trois ordres de causes que nous connaissons : la nécessité aveugle, l’in
’instinct, la volonté intelligente et libre. Les athées conçoivent la cause suprême comme une force aveugle, les panthéistes
31 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
érivées, d’après lesquelles un état mental succède à un autre, est la cause d’un autre, ou du moins la cause de l’arrivée de
at mental succède à un autre, est la cause d’un autre, ou du moins la cause de l’arrivée de l’autre. » C’est une opinion com
perfection. Par exemple, un phénomène peut résulter de deux sortes de causes  : de causes majeures accessibles à l’observation
Par exemple, un phénomène peut résulter de deux sortes de causes : de causes majeures accessibles à l’observation ou au calcul
es : de causes majeures accessibles à l’observation ou au calcul ; de causes mineures, secondaires, qui ne sont pas constammen
expliquer. C’est ce qui arrive dans la théorie des marées. Il y a les causes majeures, l’attraction du soleil et de la lune ;
ue, même inexplorée, de la surface de la terre. Mais il y a aussi les causes secondaires, direction du vent, circonstances loc
s. Cependant, non-seulement il est certain que ces variations ont des causes agissant d’après des lois parfaitement uniformes 
a ou agira dans le cours de sa vie. Si nous pouvions tenir toutes les causes et circonstances qui agissent sur un individu, dè
déclare non que telle chose arrivera toujours, mais que l’effet d’une cause donnée sera tel, tant que cette cause opérera san
oujours, mais que l’effet d’une cause donnée sera tel, tant que cette cause opérera sans être contrariée, par exemple : c’est
r chaque sensation ou impression éprouvées par le sujet, ou noter les causes et ce qu’il en pense. Or, cela n’est pas possible
32 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
ment associés, qui même pourront être considérés comme réciproquement causes ou conditions les uns des autres, mais qui sont,
ux choses bien distinctes : d’une part, quelque chose d’extérieur, la cause objective, quelle qu’elle soit, des phénomènes lu
ur, la cause objective, quelle qu’elle soit, des phénomènes lumineux, cause qui subsiste pendant, avant, après la sensation,
sujet sentant. Or, si l’on en croit aujourd’hui les physiciens, cette cause extérieure des phénomènes lumineux, ce quelque ch
e ? Cette objection est du même genre que la précédente. Une certaine cause externe, dont la nature échappe à nos sens, produ
sensation de chaleur, et par suite on a donné le nom de chaleur à la cause qui produit cet effet ; mais cette cause est très
donné le nom de chaleur à la cause qui produit cet effet ; mais cette cause est très-différente de la sensation qu’elle produ
st chaud et que l’autre est froide, parce qu’ils sont l’un et l’autre cause de ces deux sensations contraires. Eh bien ! cett
n et l’autre cause de ces deux sensations contraires. Eh bien ! cette cause extérieure inconnue que nous appelons chaleur peu
dans tous les cas ces deux quantités sont égales. En un mot, une même cause peut, selon les circonstances, produire tantôt la
e sent pas. Tout ce qui résulterait de là, ce serait donc qu’une même cause peut produire sur deux substances différentes deu
substances différentes deux effets différents, mais non pas que cette cause puisse se transformer en autre chose qu’elle-même
33 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
ucun cas le mouvement pût engendrer la perception, à la manière d’une cause produisant son effet. Spinoza disait que les mode
e domaine de la vie. Ici la durée semble bien agir à la manière d’une cause , et l’idée de remettre les choses en place au bou
fs agissant de nouveau sur les mêmes personnes, et à conclure que ces causes produiraient encore le même effet. Nous nous prop
rait absurdité à jamais considérer le temps, même le nôtre, comme une cause de gain ou de perte, comme une réalité concrète,
e passe. Mais cette relation, qui explique le passage, en est-elle la cause  ? Qu’on nous permette de rapporter ici une observ
lement. Que conclure de là, sinon que cette idée commune dérive d’une cause inconnue — peut-être de quelque influence physiqu
é une série d’antécédents qui l’expliquent, qui en paraissent être la cause , et qui en sont pourtant l’effet ? Quand un sujet
conscience. Pourtant ces états sont en réalité des effets, et non des causes  : il fallait que l’acte s’accomplît ; il fallait
uite l’acte accompli s’expliquer par des antécédents dont il a été la cause  ? En nous interrogeant scrupuleusement nous-mêmes
gie plus attentive nous révèle parfois des effets qui précèdent leurs causes , et des phénomènes d’attraction psychique qui éch
réservons la question de savoir en quel sens le moi se perçoit comme cause déterminante. Mais à côté de cette question d’ord
espace. Après avoir identifié Paul avec Pierre pour les besoins de la cause , vous faites reprendre à Paul son ancien poste d’
t dynamique et comme des progrès, puisque leur influence seule est en cause  : or leur durée est cette influence même. C’est p
t déterminé par ses conditions, ou, en d’autres termes, que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il faudra donc, ou q
toutes celles qui ont été examinées précédemment. Dire que les mêmes causes internes produisent les mêmes effets, c’est suppo
uses internes produisent les mêmes effets, c’est supposer que la même cause peut se présenter à plusieurs reprises sur le thé
ison de lui conserver son ancien nom, sauf qu’il correspond à la même cause extérieure ou se traduit au dehors par des signes
pe en déduisant de la prétendue similitude des deux états que la même cause produit le même effet. Bref, si la relation causa
ue nous appelons causalité dans la nature. Pour le physicien, la même cause produit toujours le même effet ; pour un psycholo
hologue qui ne se laisse point égarer par d’apparentes analogies, une cause interne profonde donne son effet une fois, et ne
intenant, on allègue que cet effet était indissolublement lié à cette cause , une pareille affirmation signifiera de deux chos
données. En vain nous ajoutons que, même sous cette forme « les mêmes causes produisent les mêmes effets », le principe de la
pe même, qui est le principe de causalité. En analysant le concept de cause , nous montrerons l’équivoque qu’il renferme, et s
principe de causalité contre la liberté humaine, ils prennent le mot cause dans une acception nouvelle, qui est d’ailleurs c
ême préoccupation d’établir un rapport de nécessité, logique entre la cause et l’effet, et l’on verra que cette préoccupation
noza ; mais on verra que, plus l’effet paraît nécessairement lié à la cause , plus on tend à le mettre dans la cause même comm
araît nécessairement lié à la cause, plus on tend à le mettre dans la cause même comme la conséquence mathématique dans le pr
ssons cette idée, plus il nous semble absurde de supposer que la même cause ne produise pas aujourd’hui le même effet qu’elle
ation causale, on peut affirmer a priori qu’il n’y aura plus entre la cause et l’effet un rapport de détermination nécessaire
t de détermination nécessaire, car l’effet ne sera plus donné dans la cause . Il n’y résidera qu’à l’état de pur possible, et
de conscience. À vrai dire, cette seconde conception du rapport de la cause à l’effet est plus naturelle que la première, en
te seconde manière, n’entraîne pas la détermination de l’effet par la cause . L’histoire même en fait foi. Nous voyons que l’h
te conception de la causalité, expliquait la succession régulière des causes et des effets par un véritable deus ex machina —
ure que cette durée puisse être : se représenter ainsi la relation de cause à effet, c’est supposer que l’avenir n’est pas pl
’acte libre en disant qu’il n’est pas nécessairement déterminé par sa cause  ? Mais ou ces mots perdent toute espèce de signif
nt toute espèce de signification, ou l’on entend par là que les mêmes causes internes ne provoqueront pas toujours les mêmes e
34 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
: l’objet, la méthode, les instruments, la conception des lois et des causes . C’est ce changement, tel qu’il se fait et doit s
es états et les opérations de l’homme intérieur et invisible ont pour causes certaines façons générales de penser et de sentir
e n’est pas une psychologie, et, ici comme ailleurs, la recherche des causes doit venir après la collection des faits. Que les
faits soient physiques ou moraux, il n’importe, ils ont toujours des causes  ; il y en a pour l’ambition, pour le courage, pou
mple une musique religieuse, celle d’un temple protestant. Il y a une cause intérieure qui a tourné l’esprit des fidèles vers
ourné l’esprit des fidèles vers ces graves et monotones mélodies, une cause plus large que son effet, je veux dire l’idée gén
s, des postures et de tous les dehors. Elle-même provient d’une autre cause plus générale, l’idée de la conduite humaine tout
es les démarches de son esprit et de son cœur. Ce sont là les grandes causes , car ce sont les causes universelles et permanent
esprit et de son cœur. Ce sont là les grandes causes, car ce sont les causes universelles et permanentes, présentes à chaque m
s exposées à des révolutions. Ce sont là les plus efficaces entre les causes observables qui modèlent l’homme primitif ; elles
uelles limites on peut prévoir. Il y a pourtant un troisième ordre de causes  ; car avec les forces du dedans et du dehors, il
ent et sans raison apparente dans la vie d’un peuple ; elles ont pour causes des concordances ou des contrariétés intérieures.
l’impulsion déjà acquise, nous avons épuisé non-seulement toutes les causes réelles, mais encore toutes les causes possibles
puisé non-seulement toutes les causes réelles, mais encore toutes les causes possibles du mouvement. VI. Comment se distrib
ossibles du mouvement. VI. Comment se distribuent les effets d’une cause primordiale. Communauté des éléments. Composition
fluences proportionnelles. Il reste à chercher de quelle façon ces causes appliquées sur une nation ou sur un siècle y dist
est-ce qu’une philosophie sinon une conception de la nature et de ses causes primordiales, sous forme d’abstractions et de for
et d’un art sinon une conception de cette même nature et de ces mêmes causes primordiales, sous forme de symboles plus ou moin
es sciences, l’État, l’industrie, et le reste. Chacune d’elles a pour cause directe une disposition morale, ou un concours de
ne disposition morale, ou un concours de dispositions morales ; cette cause donnée, elle apparaît ; cette cause retirée, elle
s de dispositions morales ; cette cause donnée, elle apparaît ; cette cause retirée, elle disparaît ; la faiblesse ou l’inten
cause retirée, elle disparaît ; la faiblesse ou l’intensité de cette cause mesure sa propre intensité ou sa propre faiblesse
chiffrer, de décomposer et de déduire, que le premier il marquait les causes fondamentales, j’entends les nationalités, les cl
35 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
dividus ; elle est nécessaire, et ils sont accidentels ; elle est une cause , ils sont des effets. Mais d’autre part elle n’ex
e. Il est la force qui les produit : on peut donc dire qu’il est leur  cause . Supposons qu’il n’y ait que des bluets au monde 
ure, on devra dire : l’un, absolu, l’inconditionnel, la substance, la cause , qui de sa nature est au-dessus du temps et de l’
te beauté, l’infini, la substance, l’être en soi, l’absolu, c’est une cause aussi ; non pas une cause relative, contingente,
bstance, l’être en soi, l’absolu, c’est une cause aussi ; non pas une cause relative, contingente, finie, mais une cause abso
ause aussi ; non pas une cause relative, contingente, finie, mais une cause absolue. Or, étant une cause absolue, l’unité, la
e relative, contingente, finie, mais une cause absolue. Or, étant une cause absolue, l’unité, la substance ne peut pas ne pas
sser à l’acte, elle ne peut pas ne pas se développer… L’absolu est la cause absolue, qui absolument crée, absolument se manif
r de vous36. » 2° Préface, p. 66. « Dieu n’étant donné qu’en tant que cause absolue, à ce titre, selon moi, il ne peut pas ne
nature et humanité. » Cours de 1828, p. 123. « L’unité en soi, comme cause absolue, contient la puissance de la variété et d
’est pas seulement une doctrine, elle est « un drapeau. » C’est « une cause sainte », et il y a bientôt quarante ans que « je
reconnaît en ce qu’elle est « l’alliée naturelle de toutes les bonnes causes . Elle soutient le sentiment religieux, elle secon
circonstances, prendre l’empire, fléchir lorsque le temps emporte les causes qui la soutenaient, et s’effacer enfin devant la
36 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
s d’existence, toute variation, si légère qu’elle soit, et de quelque cause qu’elle procède, pourvu qu’elle soit en quelque d
, produit plusieurs œufs ou plusieurs graines, doit être exposé à des causes de destruction à certaines périodes de son existe
rre serait bientôt couverte par la postérité d’un seul couple, si des causes de destruction n’intervenaient pas. Même l’espèce
ression mathématique doit être nécessairement contre-balancée par des causes de destruction à une période quelconque de leur e
bre d’œufs ou de graines, c’est de pouvoir contre-balancer de grandes causes de destruction à certaine période de l’existence
s périodiques. Que l’obstacle à la multiplication s’allège ou que les causes de destruction diminuent, si peu que ce soit, et
V. Des obstacles à la multiplication. Concurrence universelle. — Les causes qui mettent obstacle à la tendance naturelle des
ns mon prochain ouvrage je discuterai longuement quelques-unes de ces causes répressives de la multiplication indéfinie des êt
t les œufs ou les petits des animaux qui doivent souffrir le plus des causes diverses de destruction : cette règle n’est pas s
le climat peut agir principalement en diminuant les subsistances, il cause une lutte des plus intenses entre les individus,
até parmi les espèces qui composent notre gibier. Il y a donc ici une cause de limitation indépendante de la concurrence vita
démies elles-mêmes paraissent dues à des vers parasites, qui, par une cause quelconque, et par suite peut-être de la facilité
re la destruction d’une espèce ; et parce que nous n’en voyons pas la cause , nous supposons des cataclysmes pour désoler le m
ultiplication de toute espèce est donc toujours entravée par diverses causes qui agissent à différentes périodes de la vie, et
prouver que dans des districts différents ce sont de très différentes causes qui mettent obstacle à l’existence d’une même esp
ration ou à intervalles périodiques, doit lutter contre de nombreuses causes de destruction. La pensée de ce combat universel
37 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence du barreau. » pp. 193-204
os maîtres presque en tout, en poësie aussi-bien qu’en histoire, sont cause que nous avons été longtemps égarés dans ce genre
e, une maison, un testament, une injure personnelle, & semblables causes particulières auxquelles nos avocats sont bornés,
t ; combien on faciliteroit aux juges le moyen de voir clair dans une cause & d’opiner surement, si on préféroit, à l’adr
ours, c’est se rendre indigne de sa profession, c’est gâter sa propre cause & supposer les juges malhonnêtes gens. Il s’a
uérilités. On noyoit un rien dans un fatras de paroles. Le fond de la cause la plus claire disparoissoit sous cet entassement
tin, les citoit continuellement, & les appelloit au secours de sa cause . Guéret s’éleva fortement contre ce goût de son s
que, de mille arrêts qu’on rapporte & dont on se prévaut pour sa cause , il n’y en a pas deux qui se ressemblent ou qui y
sident qui lui reprochoit d’en user ainsi ! J’ai perdu tant de bonnes causes , & j’en ai gagné tant de mauvaises, qu’aujour
38 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre III. Suite du précédent. — Seconde cause : les anciens ont épuisé tous les genres d’histoire, hors le genre chrétien. »
Chapitre III. Suite du précédent. — Seconde cause  : les anciens ont épuisé tous les genres d’histoi
ous les genres d’histoire, hors le genre chrétien. À cette première cause de l’infériorité de nos historiens, tirée du fond
nt naître le dernier genre de l’histoire, le genre philosophique. Les causes des événements qu’Hérodote avait cherchées chez l
ns politiques, Xénophon, dans la morale, Tite-Live, dans ces diverses causes réunies, Tacite les vit dans la méchanceté du cœu
nes ? Ils ne pouvaient qu’imiter ; et, dans ces imitations, plusieurs causes les empêchaient d’atteindre à la hauteur de leurs
oût. Laissons donc ce style à ces génies immortels, qui, par diverses causes , se sont créé un genre à part ; genre qu’eux seul
39 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
a physiologie, la pathologie et la thérapeutique. La connaissance des causes des phénomènes de la vie à l’état normal, c’est-à
e la vie et à conserver la santé. La connaissance des maladies et des causes qui les déterminent, c’est-à-dire la pathologie,
que expérimentale, afin d’obtenir des faits comparables et exempts de causes d’erreur. C’est aujourd’hui, suivant nous, ce qui
de observation, faite en vue d’une idée préconçue sur la nature et la cause de la maladie, est ce qu’il faudrait évidemment a
’est-à-dire des observations provoquées par une idée préconçue sur la cause de la perturbation. On pourrait multiplier à l’in
nuer de plus en plus son orgueil, en lui prouvant chaque jour que les causes premières, ainsi que la réalité objective des cho
avons dit, d’un autre côté, que l’homme ne connaîtrait jamais ni les causes premières ni l’essence des choses. Dès lors la vé
ettons encore qu’il y a un rapport nécessaire entre les actes et leur cause  ; mais quelle est cette cause ? Nous ne la senton
port nécessaire entre les actes et leur cause ; mais quelle est cette cause  ? Nous ne la sentons pas en nous, nous n’en avons
ons, leur marche, leurs manifestations, et il cherche à en démêler la cause au moyen de tentatives diverses, appelées expérie
prête à la nature ses propres idées. Il fait des suppositions sur la cause des actes qui se passent devant lui, et, pour sav
abord l’observer. L’esprit de l’homme ne peut concevoir un effet sans cause , de telle sorte que la vue d’un phénomène éveillé
a connaissance humaine se borne à remonter des effets observés à leur cause . A la suite d’une observation, une idée relative
és à leur cause. A la suite d’une observation, une idée relative à la cause du phénomène observé se présente à l’esprit ; pui
vorise le développement scientifique et prémunit le savant contre les causes d’erreurs si nombreuses qu’il rencontre dans la r
les autres, par suite de la complexité immense des phénomènes et des causes d’erreurs sans nombre que cette complexité introd
été préalablement observés et que nous interprétons ensuite. Or, des causes d’erreurs sans nombre peuvent se glisser dans nos
lconque nous frappe dans la nature, nous nous faisons une idée sur la cause qui le détermine. L’homme, dans sa première ignor
d’insister sur un précepte qui prémunira toujours l’esprit contre les causes innombrables d’erreur qu’on peut rencontrer dans
seulement le rapport rationnel qu’il établit entre le phénomène et sa cause . C’est ce rapport qui est la vérité scientifique
ontrer la forme des phénomènes ; mais le rapport d’un phénomène à une cause déterminée est nécessaire et indépendant de l’exp
drait attendre ou chercher par des expériences directes quelle est la cause d’erreur qui a pu se glisser dans l’observation.
r ou insuffisance dans l’observation ; car l’admission d’un fait sans cause , c’est-à-dire indéterminable dans ses conditions
En effet, pour conclure avec certitude qu’une condition donnée est la cause prochaine d’un phénomène, il ne suffit pas d’avoi
it à chaque instant tomber dans l’erreur et croire à des relations de cause à effet quand il n’y a que simple coïncidence. Le
loin que possible. C’est la contre-épreuve qui juge si la relation de cause à effet que l’on cherche dans les phénomènes est
cherche dans les phénomènes est trouvée. Pour cela, elle supprime la cause admise pour voir si l’effet persiste, s’appuyant
plexes afin de simplifier les phénomènes et de se prémunir contre les causes d’erreur imprévues ; la contre-épreuve, au contra
ordre constant, on se croit autorisé à conclure que le premier est la cause du second. Ce serait là un jugement faux dans un
ntre-expériences. Or, la seule preuve qu’un phénomène joue le rôle de cause par rapport à un autre, c’est qu’en supprimant le
es naturels à leurs conditions d’existence, ou autrement dit, à leurs causes prochaines. Il arrive par ce moyen à la loi qui l
nce les phénomènes naturels à leurs conditions d’existence ou à leurs causes prochaines. En biologie, ces conditions étant con
effet, l’un et l’autre se proposent pour but commun de remonter à la cause prochaine des phénomènes qu’ils étudient. Or, ce
prochaine des phénomènes qu’ils étudient. Or, ce que nous appelons la cause prochaine d’un phénomène n’est rien autre chose q
e à trouver les relations qui rattachent un phénomène quelconque à sa cause prochaine, ou autrement dit, à déterminer les con
ions à connaître, et les lois de ces manifestations à déterminer. Les causes premières ne sont point du domaine scientifique e
ngage. Pour le mécanicien la force est le rapport d’un mouvement à sa cause . Pour le physicien, le chimiste et le physiologis
n’existe plus. La loi nous donne le rapport numérique de l’effet à sa cause , et c’est là le but auquel s’arrête la science. L
te ou le médecin ne doivent pas s’imaginer qu’ils ont à rechercher la cause de la vie ou l’essence des maladies. Ce serait pe
céléré dont on connaît la loi : voilà le fait, voilà le réel. Mais la cause première qui fait tomber ces corps est absolument
Ainsi que nous l’avons dit, ce qu’on appelle la force vitale est une cause première analogue à toutes les autres, en ce sens
ale, une croyance au surnaturel. Or, dans la médecine la croyance aux causes occultes qu’on appelle vitalisme ou autrement, fa
conditions de ces variations ; car il ne saurait y avoir d’effet sans cause . Le déterminisme devient ainsi la base de tout pr
antôt on ne la guérissait pas ; mais aujourd’hui qu’on s’adresse à la cause déterminée de cette maladie, on la guérit toujour
t défini qui existe entre le corps qui manifeste ses propriétés et la cause prochaine de cette manifestation. L’objet de l’an
s ne pouvons pas aller au-delà du comment, c’est-à-dire au-delà de la cause prochaine ou des conditions d’existence des phéno
-chimiques. Lorsque, par une analyse successive, nous avons trouvé la cause prochaine d’un phénomène en déterminant les condi
u globule du sang, nous savons tout ce que nous pouvons savoir sur la cause de la mort. L’expérience nous apprend qu’un rouag
ions à pousser plus loin l’analyse expérimentale, nous arrivons à une cause sourde à laquelle nous serons obligés de nous arr
énomène, voit sans doute clairement qu’il ignore ce phénomène dans sa cause première, mais il en est devenu maître ; l’instru
us devons distinguer deux ordres de notions : les unes répondant à la cause des phénomènes, et les autres aux moyens de les p
nomènes, et les autres aux moyens de les produire. Nous entendons par cause d’un phénomène la condition constante et détermin
ons le déterminisme relatif ou le comment des choses, c’est-à-dire la cause prochaine ou déterminante. Les moyens d’obtenir l
s variés à l’aide desquels on peut arriver à mettre en activité cette cause déterminante unique qui réalise le phénomène. La
activité cette cause déterminante unique qui réalise le phénomène. La cause nécessaire de la formation de l’eau est la combin
aison de deux volumes d’hydrogène et d’un volume d’oxygène ; c’est la cause unique qui doit toujours déterminer le phénomène.
moyens ou de procédés pour cela, mais il y aura toujours au fond une cause identique, et un déterminisme unique engendrera l
e identique, et un déterminisme unique engendrera le phénomène. Cette cause , c’est la fixation d’un équivalent d’eau de plus
qui est l’hydratation de la fécule. Le déterminisme, c’est-à-dire la cause d’un phénomène est donc unique, quoique les moyen
on, précisément parce que les médecins reconnaissent une multitude de causes pour une même maladie. Il suffit, pour se convain
ais toutes les circonstances que l’on énumère ainsi ne sont point des causes  ; ce sont tout au plus des moyens ou des procédés
u des procédés à l’aide desquels la maladie peut se produire. Mais la cause réelle efficiente d’une maladie doit être constan
-à-dire unique ; autrement ce serait nier la science en médecine. Les causes déterminantes sont, il est vrai, beaucoup plus di
certaines actions toxiques, nous voyons des poisons divers amener une cause identique et un déterminisme unique pour la mort
ot, le déterminisme, qui veut l’identité d’effet liée à l’identité de cause , est un axiome scientifique qui ne saurait être v
onnaissons les phénomènes de la nature que par leur relation avec les causes qui les produisent. Or, la loi des phénomènes n’e
on établie numériquement, de manière à faire prévoir le rapport de la cause à l’effet dans tous les cas donnés. C’est ce rapp
elons déterminisme d’un phénomène ne signifie rien autre chose que la cause déterminante ou la cause prochaine qui détermine
hénomène ne signifie rien autre chose que la cause déterminante ou la cause prochaine qui détermine l’apparition des phénomèn
sulte que le physicien et le chimiste peuvent repousser toute idée de causes finales dans les faits qu’ils observent ; tandis
nous allons avoir à donner pour prémunir le physiologiste contre les causes d’erreur de la pratique expérimentale, ne se rapp
à la mobilité et à la fugacité des phénomènes de la vie. C’est là une cause de la spontanéité et de la mobilité dont jouissen
ent plus parfaits, se trouvent soumises à d’autres lois ou à d’autres causes . En effet, nous savons que ce sont les éléments h
n a pu comprendre la relation qui rattachait le symptôme morbide à sa cause et établir ce qu’on appelle le diagnostic rationn
re sans lésion ; ce qui est absurde, car c’est admettre un effet sans cause . On a donc compris qu’il fallait, pour trouver l’
ait. Mais, en réalité, cela ne lui explique absolument rien ni sur la cause de la maladie, ni sur l’action des médicaments, n
’une fois les divergences d’opinions entre physiologistes ont eu pour cause des différences anatomiques dont on n’avait pas t
animaux supérieurs, l’expérimentation est si complexe et entourée de causes d’erreurs prévues ou imprévues si nombreuses et s
tation comparative. La contre-épreuve ne fait aucunement allusion aux causes d’erreurs qui peuvent se rencontrer dans l’observ
e de juger si la relation que l’on a établie entre un phénomène et sa cause prochaine est exacte et rationnelle. La contre-ép
ns les mouvements du corps. On a très bien exprimé la nature de cette cause d’erreur en la comparant à ce qui arriverait à un
rche la plus complexe, et pour résultat d’éliminer en bloc toutes les causes d’erreurs connues ou inconnues. Les phénomènes ph
re l’expérimentation comparative en dehors de l’animal, parce que les causes d’erreurs peuvent aussi se rencontrer dans les in
c’est par la détermination quantitative d’un effet relativement à une cause donnée que la loi des phénomènes peut être établi
bsolument simples. Je signalerai encore comme entachée de nombreuses causes d’erreurs la réduction des phénomènes physiologiq
en médecine. Tous ceux qui connaissent les hôpitaux savent de quelles causes d’erreurs grossières ont pu être empreintes les d
hasard, soit parce que le diagnostic était obscur, soit parce que la cause de mort a été inscrite sans y attacher aucune imp
naître dans toute science deux classes de phénomènes, les uns dont la cause est actuellement déterminée, les autres dont la c
les uns dont la cause est actuellement déterminée, les autres dont la cause est encore indéterminée. Pour tous les phénomènes
nt la cause est encore indéterminée. Pour tous les phénomènes dont la cause est déterminée, la statistique n’a rien à faire ;
ts arriveront toujours sans exception et nécessairement, parce que la cause du phénomène est exactement déterminée. Ce n’est
t examiner les cas de mort avec grand soin, chercher à y découvrir la cause des accidents mortels, afin de s’en rendre maître
aître et d’éviter ces accidents. Alors, si l’on connaît exactement la cause de la guérison et la cause de la mort, on aura to
ents. Alors, si l’on connaît exactement la cause de la guérison et la cause de la mort, on aura toujours la guérison dans un
t identiques en tout point. Il y a évidemment quelque chose qui a été cause de la mort chez le malade qui a succombé, et qui
pu avoir une action. Les coïncidences, dit-on, peuvent jouer dans les causes d’erreurs de la statistique un si grand rôle, qu’
donc qu’à des cas dans lesquels il y a encore indétermination dans la cause du phénomène observé. Dans ces circonstances, la
r, suivant moi, qu’à diriger l’observateur vers la recherche de cette cause indéterminée, mais elle ne peut jamais conduire à
e variations. On sort alors de la science, car c’est le hasard ou une cause occulte quelconque qu’on est obligé d’invoquer po
ien savoir que plus un instrument est compliqué, plus il introduit de causes d’erreur dans les expériences. L’expérimentateur
se demander à quoi il peut tenir, ou autrement dit, quelle en est la cause prochaine ; alors il se présente à l’esprit une r
lapins, je me suis demandé instinctivement quelle pouvait en être la cause . L’idée expérimentale a consisté dans le rapproch
ans mon esprit la pensée que le suc pancréatique pouvait bien être la cause de l’émulsion des matières grasses et par suite c
it naître par anticipation une idée préconçue ou une hypothèse sur la cause probable du phénomène observé ; comment l’idée pr
e l’eus bien constatée et que je me fus assuré qu’il n’y avait pas de cause d’erreur dans l’observation du fait, je me demand
du fait, je me demandai tout naturellement quelle pouvait en être la cause . Ensuite, examinant l’urine qui coulait par l’ure
velles idées qui m’ont guidé pour faire des recherches relatives à la cause chimique du changement de couleur du sang glandul
ment raisonné de la manière suivante : il n’y a pas de phénomène sans cause , et par conséquent pas d’empoisonnement sans une
inquième exemple. — Vers 1846, je voulus faire des expériences sur la cause de l’empoisonnement par l’oxyde de carbone. Je sa
e l’interpréter avec les connaissances antérieures que j’avais sur la cause de la couleur du sang, et alors toutes les réflex
it pourtant difficile de comprendre comment tout cela pouvait être la cause de la mort. Mais continuant toujours mon raisonne
méthode expérimentale procède et réussit pour arriver à connaître la cause prochaine des phénomènes. D’abord je ne savais ab
exemples en physiologie que je suis heureux de pouvoir citer. Ici la cause prochaine du phénomène empoisonnement est trouvée
s globules. Mais quand une théorie est bonne et qu’elle donne bien la cause physico-chimique réelle et déterminée des phénomè
ique et sans avoir besoin de vérification expérimentale. C’est donc à cause des nouveaux éléments variables et imprévus, qui
une observation qu’on pouvait théoriquement accuser de renfermer des causes d’erreurs, puisqu’elle montrait du sucre dans le
imentale (P. 237) de ne jamais admettre sans preuve l’existence d’une cause d’erreur dans une expérience, et de chercher touj
dans les recherches expérimentales ; car tous les accidents ont leur cause nécessaire. On ne doit donc jamais être trop abso
bustion dans le sang, puisque ces phénomènes sont considérés comme la cause de la calorification animale. Or, d’un autre côté
ité, ils manquent de critérium solide et ils sont livrés à toutes les causes d’erreurs qui en dérivent. Dans toute science le
À ce qui précède j’ajouterai une réflexion qui montrera de combien de causes d’erreurs le physiologiste peut se trouver entour
ner afin de faire concorder les deux résultats et de trouver ainsi la cause de la variation du phénomène. Tout ce que M. Long
a condition que l’on mette au jour une vérité nouvelle en montrant la cause de l’erreur, et alors il n’est plus nécessaire de
is quelle signification lui donner ? Quel raisonnement établir sur sa cause  ? Fallait-il dire : L’éther fait sécréter du chyl
n de ce fait incompréhensible, et je finis par voir qu’il y avait une cause d’erreur, et que ces chylifères provenaient de ce
ment scientifique. Sans cela, je n’aurais pas trouvé cette singulière cause d’erreur, qui résidait dans le piston d’une serin
ause d’erreur, qui résidait dans le piston d’une seringue. Mais cette cause d’erreur reconnue, tout s’expliqua, et le fait de
ces médicales qui, à raison de leur complexité, recèlent davantage de causes d’erreurs. J’ai donné ailleurs (p. 91) le caractè
ssent le résultat de la différence d’alimentation. Pour enlever cette cause d’erreur, je fus obligé de faire l’expérience com
st un phénomène propre aux êtres vivants dont nous ignorons encore la cause , car je pense que tout phénomène appelé vital auj
hautes températures63. « Il ne faut pas se dissimuler que l’étude des causes premières dans les phénomènes que nous observons
aux combinaisons chimiques, a été pendant longtemps et est encore une cause occulte, une sorte d’archée à laquelle on rapport
lon moi, le deviennent davantage lorsqu’on les rapporte en bloc à une cause entièrement inconnue. Certainement on a cru les r
s lui attribuons cependant la combinaison qui serait l’effet de cette cause inconnue. Étudions simplement les circonstances p
st en ce sens surtout que l’affinité, considérée comme force, est une cause occulte, à moins qu’elle ne soit simplement l’exp
ous employons pour exprimer les phénomènes, quand nous ignorons leurs causes , ne sont rien par eux-mêmes, et que, dès que nous
science quand on discute pour conserver un mot qui n’est plus qu’une cause d’erreur, en ce sens qu’il n’exprime plus la même
ue doit être donnée par la connaissance de l’action physiologique des causes morbides, des médicaments ou des poisons, ce qui
ive. En effet, comment un médecin pourra-t-il juger l’influence d’une cause morbifique s’il n’élimine par une expérience comp
parative toutes les circonstances accessoires qui peuvent devenir des causes d’erreurs et lui faire prendre de simples coïncid
rs et lui faire prendre de simples coïncidences pour des relations de cause à effet. En thérapeutique surtout la nécessité de
al, cela équivaut à dire que c’est un phénomène dont nous ignorons la cause prochaine ou les conditions. La science doit expl
isme à l’état normal et à l’état pathologique. Il faut rechercher les causes prochaines des phénomènes morbides aussi bien que
cher les causes prochaines des phénomènes morbides aussi bien que les causes prochaines des phénomènes normaux qui toutes doiv
e veulent remonter à leur condition d’existence, c’est-à-dire à leurs causes prochaines afin de pouvoir régler leur manifestat
ivante, mais il veut, comme le physicien et le chimiste, remonter aux causes prochaines de ces phénomènes, c’est-à-dire à leur
mentateur doit d’abord les constater et les débarrasser de toutes les causes d’erreurs dont ils pourraient être entachés. L’es
lables dans leurs caractères extérieurs, mais indéterminés dans leurs causes prochaines. Cette médecine conjecturale doit néce
ntale parce qu’elle est fondée sur le déterminisme expérimental de la cause de la maladie. En attendant, il faut bien se rési
le pommade pour obtenir la guérison de la maladie. Aujourd’hui que la cause de la gale est connue et déterminée expérimentale
en connaîtra expérimentalement le déterminisme exact, c’est-à-dire la cause prochaine. Le médecin empirique, même le plus ins
ng, y découvrir les altérations parasitiques ou autres qui seront les causes de maladies et déterminer les actions médicamente
ainsi que nous avons vu qu’en se rendant maître de l’acare qui est la cause de la gale, on maîtrise naturellement tous les ph
tion expérimentale que prend la médecine sera lente à s’introniser, à cause des difficultés inhérentes à la complexité de la
e absolu des phénomènes. Nous avons donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes. Nous n’
les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. Au-delà il n’y a plus rien de détermin
humorale, elle sera simplement la science qui cherche à remonter aux causes prochaines des phénomènes de la vie à l’état sain
phie, tendant sans cesse à s’élever, fait remonter la science vers la cause ou vers la source des choses. Elle lui montre qu’
40 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
s, lois de toute espèce, dans leurs rapports avec les conditions, les causes , les influences économiques, géographiques, ethno
tionale s’efface sous l’action sourde, incessante et irrésistible des causes économiques et naturelles. L’âme des peuples, com
temps modernes. Partout et toujours la force des choses est la vraie cause des grands événements. Seulement l’historien, qui
e ; l’historien n’a pas plus qu’Hérodote l’idée de remonter jusqu’aux causes plus profondes, naturelles ou économiques, qui ex
causes plus profondes, naturelles ou économiques, qui expliquent les causes politiques elles-mêmes des faits racontés. Il est
quoi l’empire a-t-il succédé à la république, quelles sont les vraies causes , les causes premières de la grandeur et de la déc
e a-t-il succédé à la république, quelles sont les vraies causes, les causes premières de la grandeur et de la décadence romai
ne les faits à leurs lois, une philosophie qui remonte aux véritables causes . Pourquoi l’histoire a-t-elle été ainsi traitée p
e méthode, Montesquieu et Vico ont cherché les lois et les véritables causes des faits politiques, soit dans l’histoire partic
oire naturelle, une véritable physiologie sociale, où l’influence des causes économiques et physiques se combine avec l’action
ence des causes économiques et physiques se combine avec l’action des causes morales et personnelles pour produire ce résultat
et des situations géographiques, et aussi par le travail interne des causes ethnographiques et économiques, double action qui
ethnographiques et économiques, double action qui concourt, avec les causes politiques et morales, à former les instincts, le
sition des historiens modernes. Derrière les acteurs apparaissent les causes . Où Hérodote n’avait vu que l’action des hommes d
is et les institutions politiques, nos historiens font intervenir les causes géographiques, économiques, ethnographiques, qui
France, l’Angleterre, l’Allemagne, la force des choses, résultante de causes très-diverses, mais toutes également fatales, fai
religieuses, sociales, juridiques, économiques, qui sont l’œuvre des causes naturelles ou traditionnelles plus ou moins indép
’elle constate, les influences qu’elle signale, les conditions et les causes qu’elle détermine, sont des faits dont il n’est p
faits soient physiques ou moraux, il n’importe, ils ont toujours des causes  ; il y en a pour l’ambition, pour le courage, pou
t, non par une sorte de combinaison chimique, mais par un concours de causes morales, d’idées, qui ont leur loi de composition
hte et de Blücher, comment les victoires de Napoléon avaient servi la cause de la civilisation moderne en propageant à la sui
de fécond ; on continua d’expliquer les faits en faisant la part des causes indépendantes de la volonté et de la personnalité
e professer le culte du succès, quand on le voit rester si fidèle aux causes vaincues ? Si bien instruit qu’il soit des faits,
es hommes de la révolution, les formules le deviennent pour nous, des causes d’aveuglement et d’égarement. Sur quoi m’orienter
de la signature d’un Charles IX. Il y a là évidemment un concours de causes supérieures à la volonté des bourreaux et des vic
41 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre IV. Cause immédiate d’une œuvre littéraire. L’auteur. Moyens de le connaître » pp. 57-67
Chapitre IV. Cause immédiate d’une œuvre littéraire. L’auteur. Moyen
impose à notre intelligence. C’est celui-ci : Il n’y pas de fait sans cause . Convaincus que rien n’arrive sans raison d’être,
ive de certains phénomènes ; nous nous demandons forcément de quelles causes inconnues ils sont le produit. Comment se fait-il
ique, la minéralogie travaillent à élucider ce mystère, à trouver les causes qui ont ainsi façonné celle masse colossale et co
une œuvre littéraire. Si l’on veut atteindre ce monde mystérieux des causes , il est y nécessaire de sortir de l’œuvre dans la
’à présent restés enfermés. Le premier mouvement est de remonter à la cause prochaine, immédiate, indéniable de toute œuvre h
rne à dire pour toute explication : — Le génie du poète, telle est la cause unique des caractères qui distinguent son ouvrage
direct des aptitudes de l’auteur, est encore déterminée par d’autres causes , dont la recherche est précisément la fonction de
et un supplément d’informations. Elle nous introduit au milieu de ces causes et de ces effets que l’histoire a pour tâche de d
publicains. » On sait, après cela, et de science certaine, l’une des causes qui firent de Rousseau un ancêtre du socialisme m
ujours à qui sait regarder les faits des conjectures utiles sur leurs causes probables. Et qu’on ne dise pas que nous sortons
42 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
gnant un but fixe à l’évolution de la vie, on a situé précédemment la cause de la production du réel, dont on vient de déterm
es d’un point de vue plus positif, il semble possible de situer cette cause productrice de la réalité phénoménale dans un dés
erse hors de lui, parmi les perspectives de l’espace et du temps, les causes de ses douleurs et de son plaisir. Le monde objec
s, pour distinguer les formes objectives en lesquelles il imagine les causes de son propre changement, pour préciser les modif
de cette utilité de connaissance qui fut tout d’abord désignée comme cause de toute invention de réel, il est nécessaire de
ouveraine et l’aspect nécessaire des notions de temps, d’espace et de cause , ainsi que des lois arithmétiques, géométriques o
, fondée sur une conception différente du temps, de l’espace ou de la cause , ou inventée peut-être avec d’autres artifices, d
e connaissances secondaires qu’elles soutiennent, seraient les seules causes qui les garantiraient contre la possibilité d’une
et et en sujet l’intervention de ces notions de temps, d’espace et de cause . Ces notions seraient alors les moyens et les con
’occasion de tout phénomène quel qu’il soit, à remonter sans répit de cause en cause, sans lui permettre de toucher jamais un
de tout phénomène quel qu’il soit, à remonter sans répit de cause en cause , sans lui permettre de toucher jamais une origine
43 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Mignet : Histoire de la Révolution française, depuis 1789 jusqu’en 1814. 3e édition. »
ent pas plus que les curieux, d’aspirer en tout sujet à connaître les causes , et de s’y complaire lorsqu’elles sont saisies. H
ais ce n’est pas là justifier l’histoire, et si jamais la passion des causes et des explications ne s’en était emparée à meill
nte ; mais ce qu’il y a de certain, c’est que la Révolution, avec les causes qui l’ont amenée et les passions qu’elle a employ
t probable. Mais ni l’une ni l’autre n’ont dépendu nécessairement des causes qui ont amené la Révolution, et des passions qu’e
que ni l’une ni l’autre n’en ont dépendu uniquement. Pendant que ces causes et ces passions avaient leurs effets et leur cour
t j’en ai le droit, puisqu’ils n’impliquent contradiction ni avec les causes qui ont amené la Révolution ni avec les passions
on seul tort est d’avoir exclusivement rattaché à cet ordre unique de causes , des résultats auxquels ont concouru, pour une pa
t concouru, pour une part indéterminée et peut-être immense, d’autres causes obscures et inappréciables, comme s’il en avait t
44 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VII. De la littérature latine, depuis la mort d’Auguste jusqu’au règne des Antonins » pp. 176-187
avec Atticus, contient et ennoblit de mille manières la peine que lui cause son injuste bannissement. Ce n’est pas seulement
ure morale tend à se perfectionner. L’amélioration précédente est une cause de l’amélioration future ; cette chaîne peut être
écrivains de la dernière époque de la littérature latine, malgré les causes locales qui luttaient alors contre la marche natu
rière où de grands succès n’avaient point encore été obtenus. Une des causes de la destruction des empires dans l’antiquité, c
fatalité. En étudiant les sublimes réflexions de Montesquieu sur les causes de la décadence des Romains, on voit évidemment q
de la décadence des Romains, on voit évidemment que la plupart de ces causes n’existent plus de nos jours. La moitié de l’Euro
uïs dont l’empire romain a été le théâtre, sont l’une des principales causes de sa décadence. La désorganisation de l’opinion
posé de nouvelles barrières à la dépravation, et détruit d’anciennes causes de barbarie. Ainsi donc la décadence des nations,
45 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Law »
ecret de la ruine ou de la grandeur d’un peuple ne tient pas dans les causes matérielles, si graves, si compliquées et si larg
appeler : « Les révolutions, comme les grandeurs des peuples, ont des causes matérielles et prochaines qui frappent les yeux l
les et prochaines qui frappent les yeux les moins attentifs, mais ces causes ne sont, à proprement parler, que des occasions ;
uses ne sont, à proprement parler, que des occasions ; les véritables causes , les causes profondes et efficaces, sont toujours
, à proprement parler, que des occasions ; les véritables causes, les causes profondes et efficaces, sont toujours des causes
ritables causes, les causes profondes et efficaces, sont toujours des causes morales, que les petits esprits et les hommes cor
46 (1884) Articles. Revue des deux mondes
la nature, sanctifié et couronné par le dévoûment des meilleurs à la cause du genre humain ? Chez les Romains, l’idée du pro
e de l’espèce, s’affaiblit à mesure que l’adaptation aux milieux, les causes infiniment diverses qui modifient le type primord
facultés génératrices, et une résistance de moins en moins grande aux causes morbifiques. Elles tomberont d’elles-mêmes, comme
ont les expressions variées. Ainsi toute nation, eût-elle échappé aux causes extérieures de destruction, est condamnée à mouri
al, d’une nation. Déterminer la nature, le nombre, l’intensité de ces causes , c’est affaire aux sciences particulières, météor
il faut mettre en regard cette vérité corrélative que l’influence des causes externes sur l’homme n’est jamais absolue, qu’ell
peut être l’occasion de quelque bien, elle n’en est presque jamais la cause véritable et immédiate ; elle peut accidentelleme
’éducation, l’habitude, la volonté, devenir avantageuses ou funestes, cause de décadence ou de progrès. Un homme a reçu de se
incertaine, et nous ne croyons pas que rien autorise à chercher là la cause principale de la continuité du progrès. — L’exame
té exclut liberté, et les faits de l’histoire sont les produits d’une cause libre. Ou qu’il ne soit plus question de la loi d
ns la conscience du genre humain et qu’on soupçonna l’existence d’une cause ordonnatrice de l’univers, l’harmonie de l’ensemb
d’Ionie que l’on doit les premières spéculations méthodiques sur les causes et les conditions de la vie. Thalès remarque que
t ingénieusement expliqué le phénomène de la respiration, cherché les causes de la différence des sexes, de la stérilité relat
appelle le Timée ; mais s’il y proclame à chaque page le principe des causes finales, s’il a des vues ingénieuses, parfois pro
ou à toutes. Ce travail accompli, on devra s’efforcer de découvrir la cause de tous ces faits, « car c’est ainsi qu’on peut s
pas être. Le beau et le divin sont toujours, par leur nature propre, causes du mieux dans les choses qui ne sont simplement q
eux que n’être pas, vivre vaut mieux que ne pas vivre. Ce sont là les causes qui déterminent la génération des êtres vivans. S
templer d’inexprimables jouissances pour peu qu’on sache remonter aux causes et qu’on soit réellement philosophe. Quelle contr
que crée la nature et dont il nous est donné de pouvoir découvrir les causes  ! Aussi ce serait une vraie puérilité que de recu
moins à son auteur d’avoir attribué tant d’importance au principe des causes finales. Mais la finalité, telle que l’entend Ari
’une ou l’autre alternative, de chercher le pourquoi, c’est-à-dire la cause finale de tout organe et de toute fonction6. Cett
lusieurs fonctions. » N’est-ce pas aussi à la lumière du principe des causes finales qu’Aristote entrevoit la grande loi de la
a finalité qui le conduit à cette conclusion. L’âme est, en effet, la cause finale du corps vivant, et l’âme ou principe de l
de l’organisation. Sur cette question de l’âme, comme sur celles des causes finales, Aristote a paru à quelques-uns suspect d
i n’est pas encore organisée, elle en est la raison, partant la vraie cause . C’est au fond l’âme qui crée le corps, comme c’e
e d’Aristote, il fait un usage vraiment philosophique du principe des causes finales ; c’est à la lumière de ce principe qu’il
e la vie, et l’état même des organes qu’il s’agit d’observer. 5. Ces causes , d’ailleurs, Aristote ne les a pas entièrement ig
47 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VII. De l’esprit de parti. »
orts, s’il avait cru que ce moyen pouvait servir à faire triompher la cause de cette opinion même. L’orgueil, l’émulation, la
us, employer tous les moyens, braver tous les dangers, pour servir la cause qu’ils avaient adoptée. Un beaucoup plus grand no
ux ennemis, ou deux complices. L’homme éclairé, qui d’abord adopta la cause des principes, parce que sa pensée n’avait pu s’a
e autant que du but. Il faut que les moyens soient de la nature de la cause , parce que cette cause paraissant la vérité même,
faut que les moyens soient de la nature de la cause, parce que cette cause paraissant la vérité même, doit triompher seuleme
us agréables au parti populaire ; mais ils aimaient mieux perdre leur cause , en la faisant soutenir par l’abbé Maury, que de
s. L’intégrité du dogme importe davantage encore que les succès de la cause . Plus l’esprit de parti est de bonne foi, moins i
ait moins de gré à un homme de ce qu’il fait pour vous que pour votre cause  ; vous avoir sauvé la vie est un mérite beaucoup
sers de l’expression temporel, parce que l’esprit de parti déifie la cause qu’il adopte, en espérant de son triomphe des eff
cesse d’être en guerre ; et la haine que les opposants portaient à la cause , prend la forme du mépris pour ses plus criminels
eurs sont réconciliés ensemble quand les uns renoncent à leur absurde cause , et les autres à leurs coupables chefs. Les triom
e il est détruit. Eh ! quel réveil que cet instant ! le malheur qu’il cause serait encore possible à supporter, s’il venait u
48 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14
à la méthode déductive. Nous pourrions, posant au début deux ou trois causes essentielles, former ensuite un tissu serré de ca
t deux ou trois causes essentielles, former ensuite un tissu serré de causes et d’effets qui ne laisserait rien en dehors de s
e ou de ce qui l’entoure. Nous savons, par conséquent, que toutes les causes des phénomènes littéraires se rangent en trois gr
lle des lois. Les lois sont beaucoup plus faciles à constater que les causes . Qu’est-ce, en effet, qu’une loi ? La simple indu
les n’empêchent point, d’ailleurs, de rechercher, chemin faisant, les causes et les effets dès maintenant accessibles ; elles
49 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
s phénomènes naturels, tant que la science ne nous en a pas appris la cause et dévoilé le mécanisme. Si en effet, abordant ma
uer. Les manifestations vitales que nous apercevons au dehors ont une cause intérieure, cachée à nos regards. Elles ne sont t
même lésion. Dans d’autres cas, on ne trouve rien, et on croit que la cause de la mort est insaisissable. C’est ce qui nous s
phénomènes qui sont en dehors de nous, nous ne sommes entourés que de causes d’erreur et d’illusions. V La science s’arr
ue de causes d’erreur et d’illusions. V La science s’arrête aux causes prochaines des phénomènes ; la recherche des caus
ence s’arrête aux causes prochaines des phénomènes ; la recherche des causes premières n’est pas de son domaine. Le savant a d
n des phénomènes à des conditions matérielles exactement définies. De cause en cause il arrive finalement, suivant l’expressi
nomènes à des conditions matérielles exactement définies. De cause en cause il arrive finalement, suivant l’expression de Bac
e en cause il arrive finalement, suivant l’expression de Bacon, à une cause sourde qui n’entend plus nos questions et ne répo
ourde qui n’entend plus nos questions et ne répond plus. Toutefois la cause prochaine à laquelle nous devons nous arrêter ne
s, pas plus que le physicien et le chimiste ne cherchent à trouver la cause créatrice de la matière minérale dont ils étudien
r beaucoup d’actions réflexes dues à des sensations produites par des causes physiques. La raison parvient sans doute à exerce
siologiste et le médecin expérimentateur n’est point de remonter à la cause première de la vie, mais seulement d’arriver à la
ffet, la vie pour le physiologiste ne saurait être autre chose que la cause première créatrice de l’organisme qui nous échapp
réatrice de l’organisme qui nous échappera toujours, comme toutes les causes premières. Cette cause se manifeste par l’organis
qui nous échappera toujours, comme toutes les causes premières. Cette cause se manifeste par l’organisation ; pendant toute s
plus se réaliser. L’esprit de l’homme ne peut concevoir un effet sans cause , la vue d’un phénomène éveille toujours en lui un
ute la science humaine consiste à remonter des effets observés à leur cause  ; mais de tout temps les philosophes et les savan
out temps les philosophes et les savants ont distingué deux ordres de causes , — les causes premières et les causes secondes ou
philosophes et les savants ont distingué deux ordres de causes, — les causes premières et les causes secondes ou prochaines. L
ts ont distingué deux ordres de causes, — les causes premières et les causes secondes ou prochaines. Les causes premières, qui
ses, — les causes premières et les causes secondes ou prochaines. Les causes premières, qui sont relatives à l’origine des cho
ives à l’origine des choses, nous sont absolument impénétrables ; les causes prochaines, qui sont relatives aux conditions de
rimentalement. Newton a dit que celui qui se livre à la recherche des causes premières donne par cela même la preuve qu’il n’e
nomène vital, comme dans tout autre phénomène naturel, deux ordres de causes  : d’abord une cause première, créatrice, législat
ans tout autre phénomène naturel, deux ordres de causes : d’abord une cause première, créatrice, législative et directrice de
ctrice de la vie, et inaccessible à notre connaissance, — ensuite une cause prochaine ou exécutive du phénomène vital, qui to
re physicochimique, et tombe dans le domaine de l’expérimentateur. La cause première de la vie donne l’évolution ou la créati
n ou de plusieurs de ces mécanismes vitaux. II La recherche des causes premières, avons-nous dit, n’est point du domaine
s bruts. La nature de notre esprit nous porte d’abord à rechercher la cause première, c’est-à-dire l’essence ou le pourquoi d
au-delà du comment, c’est-à-dire au-delà du déterminisme qui donne la cause prochaine ou la condition d’existence des phénomè
appelons le déterminisme d’un phénomène n’est rien autre chose que la cause déterminante ou la cause prochaine, c’est-à-dire
d’un phénomène n’est rien autre chose que la cause déterminante ou la cause prochaine, c’est-à-dire la circonstance qui déter
rsque, par une analyse expérimentale successive, nous avons trouvé la cause prochaine ou la condition élémentaire d’un phénom
onc observer les phénomènes de la nature uniquement pour trouver leur cause déterminante, sans vouloir, pour les expliquer da
leur cause déterminante, sans vouloir, pour les expliquer dans leurs causes premières, recourir à des systèmes qui peuvent fl
e l’est du physiologiste l’essence des phénomènes intellectuels ou la cause première d’un autre phénomène vital quelconque. C
isme d’un phénomène voit clairement qu’il ignore ce phénomène dans sa cause première, mais il en est devenu maître ; l’instru
nsuit que le physicien et le chimiste peuvent repousser toute idée de causes finales dans les faits qu’ils observent et que le
connaître les phénomènes de la nature que par leur relation avec leur cause déterminante ou prochaine. Or la loi n’est rien a
ion établie numériquement de manière à faire prévoir le rapport de la cause à l’effet dans tous les cas donnés. C’est ce rapp
e ; mais au fond et dans tous les cas, ainsi que nous l’avons dit, la cause première du phénomène reste entièrement impénétra
La méthode expérimentale a pour but de trouver le déterminisme ou la cause prochaine des phénomènes de la nature. Le princip
les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. Toutes les sciences qui font usage de
humorale ; elle sera simplement la science qui cherche à remonter aux causes prochaines des phénomènes à l’état sain et à l’ét
losophique quelconque, il s’égare nécessairement dans les régions des causes premières. L’idée systématique donne à l’esprit u
de chercher, mais pour le plaisir de trouver. Il cherche la vérité à cause du désir ardent qu’il a de la posséder, et il la
phénomènes dont il faut déterminer les conditions d’existence ou les causes prochaines, les procédés du raisonnement doivent
ion n’est pas suffisante pour permettre à l’organisme de résister aux causes de refroidissement extérieures. III Sous le
ons existent, car admettre le contraire serait admettre un effet sans cause . Quand le poison a cessé d’agir, nous voyons les
âme n’a pas rempli ses fonctions, ou n’a pu résister efficacement aux causes extérieures de destruction. Une semblable doctrin
à la fin du xviie  siècle Glisson avait désigné l’irritabilité comme cause immédiate des mouvements de la fibre vivante. Bor
e les phénomènes doivent être rattachés à des propriétés comme à leur cause . « Le rapport des propriétés comme causes avec le
des propriétés comme à leur cause. « Le rapport des propriétés comme causes avec les phénomènes comme effets, dit-il dans la
procher des physiciens et des chimistes, puisqu’il place comme eux la cause des phénomènes dans les propriétés de la matière 
r fondée en plaçant dans les propriétés des tissus et des organes les causes immédiates des phénomènes de la vie. Les idées de
gne que la vie est la résistance opposée par la matière organisée aux causes qui tendent sans cesse à la détruire. Cuvier lui-
chanteur. Un instant suffit pour détruire ce prestige : souvent, sans cause apparente, le mouvement et le sentiment viennent
mot de tous les agents extérieurs sur le corps mort, et qu’elle a sa cause dans l’attraction élective des divers agents pour
la vie que le chimiste avec le principe de l’affinité des corps. Les causes premières nous échappent partout, et partout égal
ppent partout, et partout également nous ne pouvons atteindre que les causes immédiates des phénomènes. Or ces causes immédiat
ne pouvons atteindre que les causes immédiates des phénomènes. Or ces causes immédiates, qui ne sont que les conditions mêmes
l, ne s’interrompt jamais et devient la condition et en même temps la cause immédiate de toutes les autres manifestations vit
es, qui provoque le mouvement incessant d’échange et devient ainsi la cause de la réorganisation. Les actes de destruction or
mblées dans cette élaboration silencieuse et profonde qui prépare les causes de tous les phénomènes. Il importe de ne pas perd
e hasard ; les événements les plus soudains en apparence ont eu leurs causes latentes. L’objet de la science est précisément d
uses latentes. L’objet de la science est précisément de découvrir ces causes élémentaires afin de pouvoir les modifier et maît
n lui donnant les caractères d’instabilité chimique qui deviennent la cause des mouvements vitaux incessants qui se passent e
50 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
ntaigne et Montesquieu. — § VI. Des erreurs de Montesquieu et de leur cause principale. Ici commencent les vrais gains de la
de la grandeur romaine, il semble que Montesquieu en ait mieux vu les causes politiques, Bossuet les causes morales. Personne
le que Montesquieu en ait mieux vu les causes politiques, Bossuet les causes morales. Personne ne nous instruit plus à fond ni
tes fortifiées qu’il faudra franchir avant de l’atteindre. Toutes ces causes politiques de la grandeur romaine sont expliquées
us cher que la vie, et qui s’y soumet. Ce peuple a en lui la première cause de toute grandeur humaine, le dévouement. Bossuet
le sentiment religieux, là même où la religion était fausse, une des causes de la grandeur du pays. Les Pères de l’Église ne
pour en connaître l’âme, il faut lire Bossuet. Dans l’explication des causes de la décadence, il semble que l’avantage soit au
mais de ce regard détourné et fugitif il n’en aperçoit pas moins les causes principales. Montesquieu s’y plaît, et comme il a
acques. — De ses jugements sans considérants. Des deux principales causes qu’il a signalées, les guerres loin de Rome qui h
évelopper les pensées d’un autre qui équivaut à les trouver. Ces deux causes ont été si actives et si puissantes, que Montesqu
ssantes, que Montesquieu leur donne leur vrai nom en les appelant des causes de destruction. Il en est une autre plus destruct
es sociétés, explique et compare leurs constitutions, leurs lois, les causes de leur fragilité ou de leur durée, l’invite à se
société moderne. § VI. Des erreurs de l’Esprit des lois et de leur cause principale. Ce service est si grand, qu’on ose
s de compter les fautes de Montesquieu, mais de rechercher par quelle cause générale il se trompe ? Cette cause, c’est qu’il
eu, mais de rechercher par quelle cause générale il se trompe ? Cette cause , c’est qu’il n’a pas eu une connaissance complète
ulaires, chassé de nouveau et exilé, a besoin de toute la bonté de sa cause et de toute la majesté de sa disgrâce pour n’avoi
51 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Conclusion »
, qui présenterait l’idée de l’égalité comme la clef unique, comme la cause à la fois finale et efficiente de toute la civili
en avez faussement déterminé le sens : ils sont l’effet, elle est la cause . Il faut avoir avoué que, dans la mesure où l’his
deviennent tout à tour, par une sorte d’échange perpétuel des rôles, cause et effet l’une de l’autre. En ce sens, n’est-il p
des Grecs et reposait sur elle228. L’esprit de tribu fut tour à tour cause et effet de la séquestration à la fois volontaire
ou encore on a pu trouver dans les réclamations démocratiques une des causes du développement de la centralisation dans l’Angl
tre elles et lui des rapports constants, il est, bien plutôt que leur cause unique, une de leurs conséquences. * ** On compre
ar défaut que les sociologues ont péché : ils ont présenté comme leur cause suffisante une de leurs nombreuses conditions. À
sion est à son tour provoquée ou interdite, hâtée ou retardée par des causes nombreuses et diverses. — De même, si les société
52 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. de Ségur. Mémoires, souvenirs et anecdotes. Tome II. »
, chanter, et rire aux éclats. « Quelle est donc, Aza, lui dis-je, la cause de ces folies ? » Alors le négrillon, continuant
s impressions et des effets très réels, très extraordinaires, dont la cause seulement ne m’a jamais été expliquée. » Sans nie
ilosophes ne devraient pas, par amour pour la vérité, méditer sur les causes de cette nouvelle et étrange propriété de l’imagi
nvente la plus odieuse des iniquités politiques ; à l’occasion, il en cause avec Catherine, il en cause avec son frère ; la p
niquités politiques ; à l’occasion, il en cause avec Catherine, il en cause avec son frère ; la partie s’arrange, il s’en fél
mettait adroitement sur son sujet favori, qui était l’origine et les causes du schisme grec, et l’entendant patiemment discou
53 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
avis, on n’a pas assez tenu compte du rôle des états affectifs comme cause cachée d’un grand nombre d’associations. Plus d’u
. Chapitre premier,  l’attention spontanée Elle a toujours pour cause des états affectifs : faits à l’appui. — Ses mani
les individus. Mais, forte ou faible, partout et toujours elle a pour cause des états affectifs . Cette règle est absolue, sa
tion spontanée, sans un état affectif antérieur, serait un effet sans cause  ne soit pas depuis longtemps un lieu commun en p
ne activité fonctionnelle plus grande. Cette hyperhémie locale a pour cause une dilatation des artères qui a elle-même pour c
e locale a pour cause une dilatation des artères qui a elle-même pour cause faction des nerfs vaso-moteurs sur les tuniques m
ntre autres, montrent que l’émotion la plus légère, la plus fugitive, cause un afflux de sang au cerveau. « La circulation sa
nctionnent fournissent un travail supérieur à la moyenne. L’attention cause certainement une innervation intense, comme le pr
a trois hypothèses possibles ; l’attention (l’état de conscience) est cause des mouvements, ou elle en est l’effet, ou elle e
use des mouvements, ou elle en est l’effet, ou elle en est d’abord la cause , ensuite l’effet. Je demande à ne pas choisir ent
ngs discours. Les manifestation motrices ne sont ni des effets ni des causes , mais des éléments : avec l’état de conscience qu
rmation est justifiée. Ce que cet état démontre le mieux, ce sont les causes affectives de l’attention  spontanée ; car il y a
achait cette origine. On peut dire a priori que si l’attention a pour cause des états affectifs qui ont pour causes des tenda
iori que si l’attention a pour cause des états affectifs qui ont pour causes des tendances, besoins, appétits, elle se rattach
raîne le reste ; l’attention se produit et se maintient moins par des causes actuelles que par des causes antérieures accumulé
se produit et se maintient moins par des causes actuelles que par des causes antérieures accumulées ; les mobiles habituels on
actives ou répulsives. Sous la forme spontanée, il n’y a pas d’autres causes . Sous la forme volontaire, de même ; mais les sen
e au règne de l’attention volontaire. Celle-ci est à la fois effet et cause de la civilisation. Nous avons fait remarquer, da
facteur de premier ordre dans la lutte pour la vie. Dès que, par des causes quelconques qui se sont produites en réalité, pui
t entier sont sujets à l’inhibition. Cl. Bernard a rapporté à la même cause l’action des nerfs vaso-dilatateurs  Enfin, ce po
ments dans les centres d’exécution motrice actuelle. Leur ablation ne cause aucune paralysie motrice, mais une dégénérescence
le processus d’arrêt et dure moins longtemps. Une première excitation cause une secousse maxima ; mais à la deuxième excitati
comitante. Je laisse de côté les concepts régulateurs (temps, espace, cause ), dont l’étude nous entraînerait trop loin. Voyon
u’une vis à tergo qui la pousse… La conscience est le résultat non la cause de l’excitation. Le langage psychologique à la mo
réelle. La représentation seule peut donc produire une réaction, sans cause extérieure. Cet état explosif se produit surtout
’organe sensoriel ? L’auteur ne le croit pas ; elles sont pour lui de cause centrale et dues aux oscillations de l’attention.
ours séparées par un intervalle parfaitement déterminé. Quelle est la cause de cette périodicité des oscillations ? D’après l
nterrompue par l’impossibilité d’aller plus loin ou par quelque autre cause , elle éprouvait un sentiment d’angoisse avec des
e perte d’équilibre, non une chute. Les auteurs qui ont recherché les causes déterminantes des idées fixes arrivent tous à la
fixe n’est que l’effet, entre beaucoup d’autres, d’une seule et même cause . Toutefois, il convient de remarquer que, s’il su
psychologue une tâche bien plus difficile. Il lui faudrait, outre la cause générale, trouver les causes particulières de cha
plus difficile. Il lui faudrait, outre la cause générale, trouver les causes particulières de chaque cas. Pourquoi telle forme
chez un autre, des billets de banque chez un autre ? Quelles sont les causes secondaires qui ont imposé une direction ? Chaque
nerveux : la volonté est impuissante à la détruire. L’idée fixe a une cause analogue ; elle consiste en une tension excessive
té pour un être fini de devenir infini, s’explique en réalité par des causes psychologiques et physiologiques. La conscience e
son attention45 » Voilà encore un exemple qui nous montre de quelles causes dépend l’attention spontanée. Nous comprendrons s
nt l’inexactitude nous choque et nous nous efforçons de découvrir les causes d’erreur47. Mais c’est l’exception. Si le sommeil
pouvoir spécial, mais un état intellectuel  prédominant, par suite de causes complexes qui déterminent une adaptation courte o
es aiguilles de l’horloge, ils n’en sont pas le mécanisme. Les vraies causes de la vie affective  doivent être cherchées bien
ble de la vie affective. Pour définir non par les effets, mais par la cause , il faudrait dire : « C’est la faculté de désirer
dier, tuer, se suicider. Pour la conscience, ces impulsions sont sans cause , sans motifs raisonnables, parce que leur vraie c
sions sont sans cause, sans motifs raisonnables, parce que leur vraie cause , parce que les conditions de leur genèse sont au-
rt étudiées de nos jours ; on les considère comme les symptômes d’une cause unique : la dégénérescence. En sorte que nous tro
ynamogénie est d’ailleurs un état physiologique si peu connu dans ses causes qu’il serait sans profit d’insister et d’en tirer
’agit d’un métaphysicien malgré lui. 38. Pour l’exposé détaillé des causes , voir en particulier Tamburini, mém. cité, p. 27.
54 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
son auteur ; il faut donc qu’il y ait un Dieu, supérieur à toutes les causes secondaires, pour faire régner quelque part l’har
parties, une digression sur les facultés de l’âme, une autre sur les causes et les remèdes de nos erreurs ; mais ce n’est pas
duquel il n’est plus possible de remonter : tout accident suppose une cause de cet accident. C’est là le fond même de la prop
relation du sujet à ses objets. Dans cette proposition : il faut une cause à l’univers ; — il faut une cause, voilà la parti
ans cette proposition : il faut une cause à l’univers ; — il faut une cause , voilà la partie subjective, la forme de la conna
traire le principe de causalité qui nous fait parvenir à l’idée de la cause du monde ; d’où il suit que, pour procéder logiqu
melle et subjective qui s’exprime ainsi : tout changement suppose une cause de ce changement, cette partie formelle, tout en
expérience d’aucun fait ne peut donner à l’esprit humain la notion de cause . L’esprit humain recherche des causes, parce que
r à l’esprit humain la notion de cause. L’esprit humain recherche des causes , parce que telle est sa nature, et il les recherc
n meurtrier, et celle-ci qui la renferme, tout changement suppose une cause , contient en même temps et quelque chose d’expéri
ngement qui puisse jamais arriver, ce changement a nécessairement une cause  ; non seulement ce jugement anticipe l’expérience
passée, car l’expérience peut bien montrer que tel changement a telle cause , mais nulle expérience ne peut enseigner qu’il en
centième pour nous faire affirmer qu’il ne peut pas ne pas avoir une cause . L’idée de la nécessité ne se forme pas par morce
olue différence. Le jugement que tout changement a nécessairement une cause est donc un jugement qui ne repose pas sur l’expé
a donné ; tel est ce principe : tout changement a nécessairement une cause . Il ne doit rien à l’expérience, quant, à sa cert
de changement, à l’occasion de laquelle l’esprit conçoit la notion de cause , et cette notion de changement est évidemment emp
t de l’expérience. Les corps sont pesans, tout changement suppose une cause , sont deux jugemens synthétiques, car ni la notio
ion de pesanteur n’est renfermée dans celle de corps, ni la notion de cause dans celle de changement ; mais ces deux jugemens
e qui a pu nous faire voir la réalité de la connexion entre l’idée de cause et celle de changement. En effet, l’expérience ne
omment prouver que l’idée de changement renferme logiquement celle de cause ` ? Ni les jugemens synthétiques à priori, ni les
échapper ; il suffit d’en citer quelques-uns tout ce qui arrive a une cause  ; tout phénomène, toute qualité suppose un sujet 
nement, ni l’espace dans le corps, ni le sujet dans la qualité, ni la cause dans le fait qui commence à paraître ; ces jugeme
est pas l’expérience qui introduit dans l’intelligence les notions de cause , de substance, de temps, d’espace, etc. ; ce sont
55 (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »
J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet
son intelligence ! il ne cherche pas dans de petites circonstances la cause de ce qui s’est fait ; il la trouve dans le fait
est toujours dans l’état positif de la société qu’il faut chercher la cause des grandes commotions qu’elle éprouve. Lorsque c
ercher la cause des grandes commotions qu’elle éprouve. Lorsque cette cause est découverte, alors il est permis d’en prévoir
is ni l’un ni l’autre n’ont le droit d’en être fiers. « La première cause de la chute irrévocable des Bourbons était dans l
nger de les voir un jour se rapprocher de lui, il n’aurait été qu’une cause de soupçons, d’agitation, que l’étendard d’un par
parce qu’on le voyait pour la première fois. Nous en indiquerons les causes , et l’étonnement fera place à une éternelle admir
a guerre à la société ; les deux autres pouvoirs étaient nuls par des causes que j’expliquerai ; et l’administration publique,
56 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles illustres. Du pouvoir de l’air sur le corps humain » pp. 237-251
Section 14, comment il se peut faire que les causes physiques aïent part à la destinée des siecles il
enerations des habitans du même païs arrivera par l’action de la même cause qui fait que les années n’y sont pas également te
aits ne fussent véritables, et qu’ils ne prouvassent toujours que les causes morales ne décident pas seules de la destinée des
n’en seroit pas moins certain, parce qu’on en auroit mal expliqué la cause . L’air que nous respirons communique au sang dans
L’air est encore exposé à plusieurs vicissitudes, qui proviennent des causes étrangeres, comme sont l’action du soleil diversi
en est de même de l’action du vent qui souffle des païs voisins. Ces causes que j’appelle étrangeres, rendent l’air sujet à d
disette extraordinaire, à une reforme dans les troupes, ni à d’autres causes sensibles. Le grand froid glace l’imagination d’u
57 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
Chapitre premier Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de
lution du plaisir et de la douleur. Insuffisance du darwinisme. — II. Causes physiologiques au plaisir et de la douleur. Leur
actions nuisibles. Ce n’est pas là, il est vrai, une application des causes finales proprement dites, puisque ces résultats s
sir et la douleur en eux-mêmes et quelles en sont les conditions, les causes immédiates, indépendamment des actions et réactio
n primitive d’où résulte la connexion du sentiment avec la vie. II Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de
de quoi ? la qualité de quoi ? Les interminables discussions sur les causes physiologiques du plaisir et de la douleur provie
Ce qu’il faudrait savoir, c’est ce qui, dans une cellule ou un nerf, cause le rudiment du plaisir ou de la peine, pour s’éte
ion de la force, son « emmagasinement dans le nerf » soit ce qui seul cause le plaisir ? « Tout fonctionnement nerveux, dit L
perte, pourrait elle produire le plaisir ? Ce dernier doit avoir pour cause , au contraire, une augmentation de force, une réc
tentielle », mais sa transformation en force vive et en mouvement qui cause le plaisir, pourvu que cette dépense n’excède pas
, toute action normale et proportionnée d’un nerf suffisamment nourri cause de la jouissance. De plus, le plaisir s’accroît a
en eux si vous regardez leurs occasions extérieures ; mais comme leur cause intérieure et profonde est la vie même tendant à
isir et la douleur n’expriment pas des relations objectives entre les causes extérieures qui leur correspondent, mais ils expr
os jouissances et nos souffrances ? Je puis me faire illusion sur les causes de mes joies ou de mes peines, mais je ne puis pa
l, — à savoir la claire conscience d’un changement et la pensée d’une cause de ce changement, — le coup pur et simple de la s
ements passons aux sensations. En général, la sensation, comme telle, cause du plaisir ; nous aimons à sentir pour sentir, co
e l’habitude ou du manque d’usage. Dans la majeure partie des cas, la cause de chaque modification ou de chaque monstruosité
nsatiabilité. Nous pouvons donc parler d’une « faim mécanique » comme cause de toutes les actions des organismes vivants. En
qui produit en nous le plaisir. Au contraire la douleur, venant d’une cause qui offense les nerfs, nous donne la conscience d
e ? C’est donc simplement la conscience de quitter l’état présent qui cause le plaisir… La jouissance n’est que la disparitio
un excédent d’activité ou de stimulation vitale. Dans ce cas, la même cause excite l’activité et la satisfait, sans l’interca
état que nous cherchons à prolonger ; il ne peut donc jamais être la cause d’un changement d’état. » Objecte-t-on à Rolph qu
ine de la sensibilité, quelque chose d’analogue à ce qui, dans l’art, cause le plaisir par excellence et réalise le charme su
u’un symbole abstrait du calcul philosophique des forces réelles, des causes . 26. Psychologie, ch. VIII. 27. Lettre au père
58 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVI. Miracles. »
is le culte de Jésus s’affaiblit dans l’humanité, ce sera justement à cause des actes qui ont fait croire en lui. La critique
la naissance de l’ordre de saint François, loin de nous choquer, nous cause un véritable plaisir. Les fondateurs du christian
sements. Telle est la faiblesse de l’esprit humain que les meilleures causes ne sont gagnées d’ordinaire que par de mauvaises
 742, ou comme le fait d’un démon 743, nullement comme le résultat de causes physiques, le meilleur médecin était le saint hom
piscence », adopté par les Juifs sous le nom d’Asmodée 748, devint la cause de tous les troubles hystériques chez les femmes 
50, où le patient semble ne plus s’appartenir, les infirmités dont la cause n’est pas apparente, comme la surdité, le mutisme
t pas exempts d’hallucinations. Les faits doivent s’expliquer par des causes qui leur soient proportionnées. Les faiblesses de
engendrent que faiblesse ; les grandes choses ont toujours de grandes causes dans la nature de l’homme, bien que souvent elles
59 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
ar là même le droit de le proclamer simple citoyen. La déchéance pour cause d’utilité nationale et d’utilité du genre humain
lète obscurité devant l’histoire, soit qu’ils fussent des effets sans cause , des crimes d’emportement non prémédités, et dont
de découvrir la moindre lueur de vérité, même de probabilité, sur les causes , les plans, les actes de cette prise d’armes des
i les a conçues ? Qui les a faites ? Quel but ? Quels moyens ? Quelle cause  ? Quels hommes enfin ? Impossible à savoir, témér
voie des proscriptions en masse, proscriptions disproportionnées à la cause . Le peuple s’aigrit, les provinces s’alarmèrent,
: la première, secouer le peuple et le compromettre tellement dans la cause de la Révolution, qu’il ne pût plus reculer et qu
ien être les victimes. « Danton fut surtout poussé au meurtre par une cause plus personnelle et moins théorique : son caractè
igine espagnole, qui retrouva à la tribune, dans la plus illustre des causes , une illustration égale à l’illustration des arme
aroles qu’il n’y eût pas au-dessus des deux partis une moralité de la cause et des actes qui juge la victoire elle-même. Cett
blesse humiliée, par un clergé qui faisait intervenir le ciel dans sa cause , par une émigration implacable, par ses frères co
e était juste, car rien d’injuste en soi ne peut être nécessaire à la cause des nations. Ce qui fait le droit, la beauté et l
use des nations. Ce qui fait le droit, la beauté et la sainteté de la cause des peuples, c’est la parfaite moralité de leurs
euve vivante de sa magnanimité. Sa mort, au contraire, aliénait de la cause française cette partie immense des populations qu
e stigmate de la vengeance. Elle prépara ainsi une réaction contre la cause républicaine, et mit du côté de la royauté la sen
ur beaucoup dans le retour vers la royauté quelques années après. Les causes perdues ont des retours dont il ne faut souvent c
les motifs que dans le sang des victimes odieusement immolées par la cause opposée. Le sentiment public, une fois ému d’une
républicains qui doivent le plus déplorer ce sang, car c’est sur leur cause qu’il est retombé sans cesse, et c’est ce sang qu
istorique de la Révolution qui attribue un bon effet à une détestable cause , et qui prétend que la Terreur a sauvé la patrie.
60 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
is d’action ou d’existence, et il imagine, à ce sujet, sa théorie des causes occasionnelles. Spinoza établit, entre la causali
e supérieur, il faut considérer, d’une part, le physique, domaine des causes efficientes, d’autre part, le moral, domaine des
, domaine des causes efficientes, d’autre part, le moral, domaine des causes finales. Chez Kant, ces distinctions deviennent d
n phénoménale. Il n’en reste pas moins que, pour lui, la force est la cause du mouvement. Or, la cause doit être antérieure à
e pas moins que, pour lui, la force est la cause du mouvement. Or, la cause doit être antérieure à l’effet. Si donc ce n’est
que l’on ait à poser la question de savoir si c’est la force qui est cause du mouvement ou si c’est le mouvement qui est cau
la force qui est cause du mouvement ou si c’est le mouvement qui est cause de la force : telle est la relation du diamètre à
d’explications simplement possibles, mais qu’il prétend découvrir les causes réelles et effectives, des choses, les lois que D
et les atomes, et même l’attraction, ou tel autre mode d’action de la cause du mouvement. Dès lors surgissent les difficultés
té de l’esprit ; les actions sont rapportées à la pensée comme à leur cause génératrice. Peu à peu elles se détachent de la p
orps. C’est le contraire qu’a en vue Leibnitz, puisque, pour lui, les causes efficientes sont suspendues aux causes finales. E
ibnitz, puisque, pour lui, les causes efficientes sont suspendues aux causes finales. Enfin Kant supprime tout lien entre le s
ques existant dans la nature. Savons-nous si les lois mécaniques sont cause ou conséquence des autres lois ? Et, si par hasar
les renferment d’expérimental reste inconnu dans sa nature et dans sa cause . Quoi qu’il en soit, l’accord des mathématiques e
turelle à rapporter nos sensations à des choses étendues comme à leur cause  ; et, en vertu de la véracité divine, cette tenda
pas de décider si réellement tous les faits peuvent se ramener à des causes constantes, mais que la science, en tant qu’elle
a loi de conservation ne se conçoit que comme coexistant avec quelque cause de changement. Pour que l’énergie se conserve à t
e par Newton comme une loi première. Mais il refusa d’en chercher les causes , disant, à ce sujet, qu’il ne faisait pas d’hypot
ttre le déterminisme qui, pour un phénomène physique, n’admet d’autre cause qu’un autre phénomène également physique, puisque
oint de départ le principe de Newton : « Par les effets connaître les causes  », et, s’appuyant sur l’expérience et l’induction
sposé à jeter par-dessus bord la théorie ondulatoire de la lumière, à cause des difficultés graves et même des contradictions
soit indirectement par voie de rajeunissement plasmo-caryogamique. La cause de la mort est double. Il y a une cause interne,
ement plasmo-caryogamique. La cause de la mort est double. Il y a une cause interne, à savoir l’aspiration à s’élever, à dépa
renciation des tissus, origine de leur mortalité. Il y a en outre une cause externe : ce sont les sollicitations extérieures,
l’arbre de la science, est, pour M. Sabatier, un symbole exact de la cause de la mort. À ce compte, lorsque Pascal proclamai
osophie. D’une manière générale, il s’agit pour lui de rechercher les causes premières de l’ordre du monde. Or le monde, selon
s types immuables, des formes parfaites agissant sur la matière comme causes finales, comme modèles à réaliser dans la mesure
, les cas tératologiques eux-mêmes trouvent leur explication dans les causes naturelles. Ce sont des dissemblances extrêmes ré
ance, mais de lois de coexistence ; ce qu’on cherche, ce n’est pas la cause qui produit les êtres, mais bien les rapports de
ux lois générales les monstruosités, montrant qu’elles tiennent à des causes physiques assignables, et constitue ainsi la téra
vivant et celui-ci s’adapte au milieu. Comme intermédiaires entre la cause et l’effet, Lamarck invoque le besoin et l’habitu
rsité des espèces. Les changements survenus dans le milieu en sont la cause première. Darwin suit une marche inverse. Il part
spèces, et se propose de rendre compte de cette discontinuité par des causes mécaniques. Contrairement à Lamarck, il pose en p
’apercevoir qu’il présentait des lacunes. Il ne remonte pas jusqu’aux causes des variations sur lesquelles s’exerce la sélecti
sée, rend raison de leur existence, et ce principe est le type, comme cause finale. Les illustres savants du XVIIIe et du com
ement naturelle ? Il semble qu’il y ait tout d’abord à ce préjugé une cause assez futile. On lit dans la Genèse que les herbe
i la continuité, qui n’est nullement l’identité, serait exclusive des causes finales, il ne s’agit ici que d’une continuité tr
ses dans le temps. Les lois physiques ne règlent que les relations de cause à effet, l’un des deux termes étant supposé donné
s. Et ce fond des choses, c’était, selon eux, la forme parfaite et la cause finale. Rechercher la science de l’âme, en ce sen
le-là, que répondent les savantes, mais transcendantes hypothèses des causes occasionnelles, de l’unité de substance, de l’har
physiques et physiologiques observables. Il établit des relations de cause à effet entre des phénomènes physiques et des éta
le moindre rapport logique entre deux idées pour que l’une soit dite cause de l’autre, on est toujours en droit d’ériger en
’une soit dite cause de l’autre, on est toujours en droit d’ériger en cause l’antécédent et d’expliquer l’apparition d’une id
la conscience ne serait au fond que la transformation en finalité des causes efficientes et mécaniques non aperçues comme tell
physique déterminé, et que ce dernier s’explique entièrement par des causes physiques. Le psychique ne serait ainsi qu’une ex
ablement, dit Rousseau, les hommes auront eu à se défendre contre des causes de destruction, et devant ces obstacles les indiv
les phénomènes, déclare-t-on, c’est les conditionner sous la loi des causes efficientes. Si donc la sociologie veut être une
autre. Un antécédent est considéré comme une influence, non comme une cause proprement dite. On peut aller plus loin, et se d
ait qu’en histoire on peut quelquefois, bien rarement, déterminer des causes , mais qu’il fallait renoncer à trouver des lois.
araît ainsi comme le résultat nécessaire de la lutte pour la vie. Une cause physique, la concurrence vitale, explique de la s
Comment affirmer que des principes ainsi posés pour les besoins de la cause sont tous nécessaires et parfaitement intelligibl
61 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
ciaux. Ce mot cache nombre d’effets à expliquer ; il ne révèle aucune cause propre, il n’explique rien. Une explication propr
on est abusive qui veut trouver, dans une préformation anatomique, la cause d’actes sociologiquement définis, comme le vol ou
ces « ataviques ». Elle aura en tout cas l’avantage de la clarté. Les causes proprement anthropologiques restent forcément ins
’on fait fausse route si l’on cherche dans les qualités d’une race la cause du développement de l’esprit démocratique ; mais
es caractéristiques des races, et la démocratie, il y a un rapport de cause à effet : les idées égalitaires sont bien des idé
ne force occulte à laquelle il ne faut faire appel qu’en désespoir de cause  ; mesures et statistiques ne doivent pas nous fai
te ou inconsciente. L’imitation se trouverait encore être, en ce cas, cause de l’expansion des idées égalitaires ? — Oui, mai
, en ce cas, cause de l’expansion des idées égalitaires ? — Oui, mais cause indirecte ; et si nous voulons comprendre comment
u succès de l’égalitarisme, nous ne prétendons pas qu’elle en soit la cause unique, la raison suffisante : nous ne la posons
mme une science abstraite de l’histoire, ce sera moins une science de causes suffisantes et de lois immuables qu’une science d
62 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
die dans l’œuvre de Flaubert. — Personnages de drame : Bovary. — III. Causes du Bovarysme : un principe de suggestion, — la co
it à reconnaître son utilité, sa nécessité, à préciser son rôle comme cause et moyen essentiel de révolution dans l’Humanité.
usiasme a pour origine une connaissance anticipée des réalités. Cette cause particulière a été signalée et décrite par M. Bou
enier innocemment leur personnalité coutumière. La révolution de 1848 cause parmi les personnages de Flaubert quelques-unes d
ste pour ne se souvenir que de sa haine contre les d’Orléans et faire cause commune avec le peuple, le curé Jeuffroy bénit l’
e, agissant sur elle par les lectures publiques ou secrètes, sont les causes où il insiste, des appétits de luxe en même temps
ntraire que la haine des réalités soit, au lieu d’une conséquence, la cause qui la détermine à se concevoir autre qu’elle n’e
ondu avec la haine de toute réalité à ce point que ces doux éléments, cause et effet l’un de l’autre, inscrivent un cercle où
portée plus générale, une même nécessité de sa vision d’artiste a été cause qu’il a animé ce champ nouveau et plus vaste du j
l’enchaînement causal pour en obtenir le dernier mot des choses. Les causes s’enchaînent sans fin, il prend patience, met des
tes. C’est ce second état de la certitude humaine que Flaubert met en cause avec Bouvard et Pécuchet. L’entreprise nous paraî
l’esprit humain a placé sa confiance, prît son point d’appui sur une cause première, que la nature même de l’esprit se refus
la science repose donc sur une croyance latente en l’existence d’une cause première d’où l’ordre phénoménal pourrait être dé
ait être déduit dans son entier. Elle s’exprime en un Bovarysme de la cause première. L’intelligence est dupe ici de ses proc
63 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320
ces orationes, les Latins appelèrent oratores ceux qui défendent les causes devant les tribunaux. Ces appels aux dieux étaien
en âge, on coupait la main droite au vaincu, quelque juste que fût sa cause . C’est cette justice présumée du plus fort qui à
écemment dérivés des jugements divins ne faisaient point acception de causes ou de personnes, et s’observaient avec un respect
ne, imitée des formules sacrées, on disait : une virgule de moins, la cause est perdue ; qui cadit virgulâ, caussâ cadit. Cet
ous, plutôt par admiration pour son courage, que pour la bonté de sa cause . (Tite-Live.) Ces jugements inflexibles étaient
ère plus que ce qu’un juge impartial reconnaît être utile dans chaque cause (axiome 112) ; c’est alors qu’on peut l’appeler p
et selon sa réponse se plie à tout ce que demande l’intérêt égal des causes . Ces jugements sont dictés par une sorte de pudeu
64 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
idées de l’espace et du temps, de l’infini, de la personnalité, de la cause , du bien et du mal. Ces nouvelles leçons, fort di
et le vrai qui dure ; mettre à profit les erreurs en en montrant les causes , à savoir l’exagération même du vrai, l’ambition
et de venir ici, aux dépens de ma vanité et de ma personne, servir la cause de la philosophie. Au lieu de consulter mes force
uppose invinciblement quelque chose qui est pour lui la substance, la cause et le modèle de toutes les forces et de toutes le
ue ce changement n’est pas arrivé tout seul, c’est-à-dire qu’il a une cause quelconque : voilà ce que nous affirmerions tous.
mmes faits de telle sorte que nous ne pouvons pas ne pas supposer une cause qui le fasse paraître, et à laquelle nous le rapp
phénomène visible, ce rapport que nous y supposons, le rapport de la cause à l’effet ? Il n’est plus permis, depuis Hume, de
il a de déterminé, et de concret, renferme le rapport de l’effet à la cause  ; il est prouvé que le phénomène sensible ne donn
un mouvement qui a lieu et un autre qui lui succède. Le rapport de la cause à l’effet y est pourtant, et le genre humain l’y
été, l’identité et la différence, l’être absolu et l’être relatif, la cause absolue et la cause relative, l’infini et le fini
a différence, l’être absolu et l’être relatif, la cause absolue et la cause relative, l’infini et le fini ; 3º leur rapport.
e veut-elle pas se rendre compte des faits, les comprendre dans leurs causes et les rappeler à leurs lois ? À cela on a répond
ion ? elle ne peut concevoir que des actions bornées, des forces, des causes bornées, relatives, secondaires, ou une force abs
des causes bornées, relatives, secondaires, ou une force absolue, une cause première au-delà de laquelle, en matière d’action
l’unité et de la multiplicité, de la substance et du phénomène, de la cause absolue et des causes relatives, du parfait et de
iplicité, de la substance et du phénomène, de la cause absolue et des causes relatives, du parfait et de l’imparfait, du fini
ifie d’une part l’immensité et l’éternité, la substance absolue et la cause absolue, l’absolue perfection et l’absolue unité 
gation, comme dans d’autres catégories l’être précède l’apparence, la cause première précède la cause seconde, le principe de
s catégories l’être précède l’apparence, la cause première précède la cause seconde, le principe de toute manifestation précè
es autres en certitude et qui a droit à la même autorité, à savoir la cause . L’immensité ou l’unité de l’espace, l’éternité o
e toute beauté, l’infini, la substance absolue, l’être en soi est une cause aussi, non pas une cause relative, contingente, f
la substance absolue, l’être en soi est une cause aussi, non pas une cause relative, contingente, finie, mais une cause abso
cause aussi, non pas une cause relative, contingente, finie, mais une cause absolue. Or, étant une cause absolue, elle n’a pa
e relative, contingente, finie, mais une cause absolue. Or, étant une cause absolue, elle n’a pas besoin d’une force étrangèr
usalité, le monde est impossible. Mais si l’être en soi est aussi une cause , et une cause absolue, le mouvement et le monde s
nde est impossible. Mais si l’être en soi est aussi une cause, et une cause absolue, le mouvement et le monde suivent naturel
olu véritable n’est pas le pur être en soi : c’est la puissance et la cause prise absolument et par conséquent créant51 par s
ini, de l’être et du paraître, de la substance et du phénomène, de la cause première et des causes secondes, de l’absolu et d
araître, de la substance et du phénomène, de la cause première et des causes secondes, de l’absolu et du relatif, du nécessair
’unité, l’être, l’éternité, etc., le premier terme de la formule, est cause aussi et cause absolue ; et en tant que cause abs
l’éternité, etc., le premier terme de la formule, est cause aussi et cause absolue ; et en tant que cause absolue, il produi
erme de la formule, est cause aussi et cause absolue ; et en tant que cause absolue, il produit spontanément le second terme,
t-ce que je fais ? je produis un effet que je me rapporte à moi comme cause , et comme cause unique ; à ce point que, relative
 ? je produis un effet que je me rapporte à moi comme cause, et comme cause unique ; à ce point que, relativement à l’existen
ieu est la différence générale de Dieu à l’homme, la différence de la cause suprême et absolue à une cause relative et second
de Dieu à l’homme, la différence de la cause suprême et absolue à une cause relative et secondaire. Je produis un effet, mais
et qui passent dans ses créations. Dieu est dans l’univers, comme la cause est dans son effet, comme nous-mêmes, causes faib
dans l’univers, comme la cause est dans son effet, comme nous-mêmes, causes faibles et bornées, nous sommes dans les effets f
ste pas différent de cette manifestation de toute la différence de la cause et de l’effet. L’univers est donc un reflet impar
ontingentes. De plus, il n’est pas seulement une substance, c’est une cause aussi. En effet, le moi ne se saisit que dans ses
se aussi. En effet, le moi ne se saisit que dans ses actes, comme une cause qui agit sur le monde extérieur et le monde extér
ne peut donc rapporter à lui-même, et qu’il rapporte alors à quelque cause étrangère : cette cause étrangère est le monde ;
à lui-même, et qu’il rapporte alors à quelque cause étrangère : cette cause étrangère est le monde ; c’est une cause finie, e
lque cause étrangère : cette cause étrangère est le monde ; c’est une cause finie, et le moi aussi est une cause finie. La su
rangère est le monde ; c’est une cause finie, et le moi aussi est une cause finie. La substance infinie, principe commun du m
substance infinie, principe commun du moi et du non-moi, est donc une cause aussi, et elle est, conséquemment à sa nature, un
est donc une cause aussi, et elle est, conséquemment à sa nature, une cause infinie. Il n’est pas au pouvoir de l’homme de dé
lus élevée. Mais il était impossible de s’arrêter là. Dieu, étant une cause et une force en même temps qu’une substance, ne p
manifestation, l’effet, le monde a fait paraître les caractères de la cause et de la substance divine. Puis le mouvement inté
nt69, c’est la raison éternelle, la substance première et la première cause des vérités que l’homme aperçoit. Quand donc l’ho
prendre et rechercher d’où elles viennent. Elles viennent d’une seule cause . La raison se développe de deux manières. Spontan
ous avons fait voir que l’unité, l’infini, l’absolue substance, étant cause aussi et cause absolue, ne pouvait pas ne pas pro
voir que l’unité, l’infini, l’absolue substance, étant cause aussi et cause absolue, ne pouvait pas ne pas produire la variét
nnés, vous avez déjà en germe la variété et le fini, c’est-à-dire des causes finies et variées, un monde animé et plein de for
elle fait son apparition. L’homme n’est pas l’effet, et la nature la cause , nous l’avons vu ; mais il y a entre la nature et
nde et surtout à l’homme, car l’effet doit réfléchir plus ou moins la cause . D’autre part l’homme est le frère de la nature ;
, nous l’avons dit bien souvent, n’est pas un rapport de l’effet à la cause , mais l’homme et la nature sont deux grands effet
s l’homme et la nature sont deux grands effets qui, venant de la même cause , portent les mêmes caractères ; de sorte que la t
ns vu, c’est le contingent et le nécessaire, c’est la substance et la cause , l’absolu et le relatif, l’infini et le fini. La
de l’histoire doit étudier ces différences, les embrasser dans leurs causes et dans leurs effets et les suivre dans toute l’é
ros qui savent qu’ils vont à la mort et qui y vont librement pour une cause juste à leurs yeux et qui leur est chère. Dans le
batailles, ce ne sont pas les hommes qui sont aux prises, ce sont les causes , ce sont les esprits opposés d’une époque, ce son
ine ? Pour quoi ? L’humanité a bien vit que c’était elle qui était en cause à Platée et à Salamine : de là la haute renommée
soldats de l’esprit d’un peuple ; ils forment l’armée de toute grande cause qui trouve assez de capitaines ; c’est avec eux q
’est-à-dire au dix-huitième siècle. Mais, outre ce motif général, des causes spéciales, plus actives et plus puissantes, devra
çonner que dans toute époque l’ensemble des systèmes est une suite de causes et d’effets qui agissent réciproquement les uns s
de phénomènes qui viennent du dehors, et dont la pensée n’est pas la cause  : cette vérité a son expression dans la philosoph
r l’idée de l’unité, l’idée de l’infini, du temps, de l’espace, de la cause , etc., toutes idées sans lesquelles il n’y a pas
ranger qu’on nomme le non-moi ; enfin au-dessus du non-moi et du moi, causes relatives et bornées, substances reliés, mais fin
est la lumière de la conscience, révèle à l’homme la substance et la cause absolue, nécessaire, infinie, etc., Dieu en un mo
du relatif et de l’absolu, etc. ; en dernière analyse, sur l’idée de cause et sur l’idée de substance. Il faut réunir ces de
éunir ces deux idées sans les confondre ; il faut concevoir que toute cause suppose un sujet d’inhérence, une substance, un s
nécessairement un principe de développement, une énergie propre, une cause . La substance est le fond de la cause, comme la c
pement, une énergie propre, une cause. La substance est le fond de la cause , comme la cause est l’attribut essentiel de la su
gie propre, une cause. La substance est le fond de la cause, comme la cause est l’attribut essentiel de la substance140 : la
l considéré comme un pur être en soi, une substance qui n’est pas une cause , ainsi que le veut Spinoza, ou tout au plus comme
t pas une cause, ainsi que le veut Spinoza, ou tout au plus comme une cause de lui-même, ce qui n’est pas une cause effective
za, ou tout au plus comme une cause de lui-même, ce qui n’est pas une cause effective et véritable ? On détruit sa puissance,
iversité. D’une autre part s’enfonce-t-on dans l’idée exclusive de la cause , de la cause en acte, c’est-à-dire dans le relati
ne autre part s’enfonce-t-on dans l’idée exclusive de la cause, de la cause en acte, c’est-à-dire dans le relatif, le conting
paraissent sur les champs de bataille, ce sont les idées, ce sont les causes . Ainsi à Leipzig et à Waterloo ce sont deux cause
idées, ce sont les causes. Ainsi à Leipzig et à Waterloo ce sont deux causes qui se sont rencontrées, celle de la monarchie pa
t absolument incompréhensible, par cette raison manifeste qu’étant la cause de cet univers il y passe et s’y réfléchit, comme
u’étant la cause de cet univers il y passe et s’y réfléchit, comme la cause dans l’effet : par là, nous le connaissons. “Les
premier jour de la vie intellectuelle de l’humanité. Dieu donc, comme cause de l’univers, s’y révèle pour nous ; mais Dieu n’
de l’univers, s’y révèle pour nous ; mais Dieu n’est pas seulement la cause de l’univers, il en est la cause parfaite et infi
s ; mais Dieu n’est pas seulement la cause de l’univers, il en est la cause parfaite et infinie, possédant en soi, non pas un
e. Dès lors, il répugne qu’un effet indéfini exprime adéquatement une cause infinie ; il répugne donc que nous puissions conn
ar, entre autres preuves, il serait absurde qu’il y eût moins dans la cause première que dans un de ses effets, l’humanité ;
comme l’eau qui coule de sa source. L’homme libre ne peut avoir pour cause qu’une cause libre ; l’homme capable d’aimer a un
qui coule de sa source. L’homme libre ne peut avoir pour cause qu’une cause libre ; l’homme capable d’aimer a un père qui aim
e peut-il que Dieu ne le soit pas ? Nul ne conteste que celui qui est cause de toutes choses, et qui n’a de cause de soi que
l ne conteste que celui qui est cause de toutes choses, et qui n’a de cause de soi que lui-même, ne peut dépendre de quoi que
’être qui l’a faite fut soumis à un développement nécessaire, dont la cause n’est qu’en lui sans doute, mais dont la cause en
nt nécessaire, dont la cause n’est qu’en lui sans doute, mais dont la cause enfin est une sorte de puissance abstraite, mécan
straite, mécanique ou métaphysique, peu importe, mais inférieure à la cause personnelle et volontaire que nous sommes et dont
stence : c’est un Dieu à la fois vrai et réel, à la fois substance et cause , toujours substance et toujours cause, n’étant su
et réel, à la fois substance et cause, toujours substance et toujours cause , n’étant substance qu’en tant que cause et cause
oujours substance et toujours cause, n’étant substance qu’en tant que cause et cause qu’en tant que substance, c’est-à-dire é
ubstance et toujours cause, n’étant substance qu’en tant que cause et cause qu’en tant que substance, c’est-à-dire étant caus
tant que cause et cause qu’en tant que substance, c’est-à-dire étant cause absolue, un et plusieurs, éternité et temps, espa
ite arrêté. Si l’être que nous possédons nous force de recourir à une cause qui possède ce même être à un degré infini, tout
’être, c’est-à-dire d’attributs substantiels, réclamera également une cause infinie. Dès lors Dieu ne sera plus seulement l’i
aire, partant d’effets et d’attributs réels, nous sommes arrivé à une cause et à une substance réelle, à une cause ayant en p
éels, nous sommes arrivé à une cause et à une substance réelle, à une cause ayant en puissance tous ses effets essentiels, à
 : « Comme l’être infini, en tant qu’infini, n’est pas un moteur, une cause , il n’est pas non plus, en tant qu’infini, une in
qu’il n’y a point de Dieu, car c’est dire que l’univers n’a point une cause essentiellement différente de ses effets………… Tout
’univers est l’image de Dieu, il n’est pas Dieu ; quelque chose de la cause passe dans l’effet, elle ne s’y épuise point. L’u
capable d’amour et de sacrifice. Or il répugne que l’être, qui est la cause première de cette âme, possède moins qu’il n’a do
ne. D’autre part, le Dieu de Spinoza est une substance et non pas une cause  ; il n’est pas plus libre que l’homme, il n’a poi
sée ? Comment, avec une ombre de raison, puis-je mettre moins dans la cause que dans l’effet ? Pascal a dit, dans un magnifiq
ulement comme son principe, mais comme sa fin, non seulement comme sa cause , mais comme son modèle ? Car Dieu est tout cela.
eu est tout cela. Le Dieu que l’humanité adore n’est pas seulement la cause première d’où elle vient, mais le modèle qu’elle
e s’explique pas non plus lui-même, et alors il lui faut supposer une cause ou principe qui rende compte du mouvement et de l
e. Un Dieu sans monde est tout aussi faux qu’un monde sans Dieu ; une cause sans effets qui la manifestent ou une série indéf
ns effets qui la manifestent ou une série indéfinie d’effets sans une cause première, une substance qui ne se développerait j
u monde comme à un effet réel, ferme et durable, qu’il rapporte à une cause , non pas à une cause impuissante et contradictoir
fet réel, ferme et durable, qu’il rapporte à une cause, non pas à une cause impuissante et contradictoire à elle-même, qui, d
e, qui, délaissant son effet, le détruirait par cela même, mais à une cause digne de ce nom, qui, produisant et reproduisant
bien et de beau, d’infini et d’unité qui appartiennent seulement à la cause suprême, et ne se rencontrent dans le monde qu’en
t effet, la manifestation de toutes les puissances renfermées dans la cause . Le système opposé au panthéisme est celui de l’u
suite on croit que plus un homme est exact et en état d’enseigner les causes (les principes), plus il est philosophe en toute
isme et de la philosophie. Sur les révolutions, leurs effets et leurs causes , voyez dans ce volume, la leçon ix, et dans nos l
65 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »
le détail particulier des événements réels, les ressorts cachés, les causes secrètes, les passions individuelles, les acciden
la plus sublime philosophie, peuvent trouver place et prendre rang de causes efficaces les incidents familiers de la vie réell
us les faits de la vie morale, apparaîtraient ; le jeu mystérieux des causes infiniment petites et mêlées serait découvert. S’
iprocité parfaite est rare, que beaucoup d’amitiés ont de tout autres causes que l’amitié, et sont des ligues d’intérêts, de v
évère, jaloux, colère, mélancolique, sans savoir pourquoi, sans autre cause que l’état du temps et la hauteur du baromètre ;
els changements dans les effets répondent à tels changements dans les causes , mesurer la valeur de chaque donnée, afin de fair
es ? Vous ne devez pas perdre de vue que la nature et l’intensité des causes étant altérées, les effets ne devront pas rester
66 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre X. L’antinomie juridique » pp. 209-222
trop près. Sa fonction est de juger et il doit juger en tout état de cause . Ce dogmatisme juridique s’exprime naïvement dans
poursuivi comme coupable de déni de justice. » Ainsi, en tout état de cause , la décision juridique doit être tenue pour bonne
que l’absence de jugement qui laisserait se perpétuer un débat et une cause de trouble. De même que le juge ne peut arguer, p
absolue. Le caractère absolutiste de la loi est atténué par plusieurs causes qui ont joué un rôle dans le passé et qui continu
passé et qui continuent encore à agir dans le présent. — L’une de ces causes est l’influence de la jurisprudence qui est une s
cette tendance devenue pleinement consciente d’elle-même. — Une autre cause qui tient en échec l’absolutisme juridique est la
e la généraliser. Toutefois ce serait s’abuser que de croire que les causes d’antinomies entre l’individu et le régime juridi
67 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174
ttre en état d’écrire en François.   La seconde dispute roule sur les causes de la corruption du stile. Il a commencé à se cor
ns du siècle suivant . Dans les différends qui se sont élevés sur les causes véritables de cette dépravation de stile dont on
t n’être pas moins vraies ; & que d’ailleurs il n’assigne pas une cause , mais plusieurs, qui concourent au même effet. Qu
a établi de nouvelles idées : mais en substituant, comme il fait, les causes morales aux causes physiques, se trouve-t-on plus
es idées : mais en substituant, comme il fait, les causes morales aux causes physiques, se trouve-t-on plus éclairci ? Il avan
le des écrivains dignes de l’autre, il a mieux saisi & marqué les causes véritables du contraste de ces deux siècles. Cell
il fallu aller encore plus loin. Il semble qu’on ait moins exposé les causes de la corruption du stile, que les effets de cett
68 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144
Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts Tous les siecle
la prouver. Il s’agit uniquement de remonter, s’il est possible, aux causes qui donnent tant de supériorité à un certain siec
d’Alexandre et le siecle de Louis le grand. On trouve d’abord que les causes morales ont beaucoup de part à la difference sens
art à la difference sensible qui est entre les siecles. J’appelle ici causes morales, celles qui operent en faveur des arts, s
les artisans une occasion de perfectionner leur génie, parce que ces causes leur rendent le travail plus facile, et parce qu’
par les recompenses, à l’étude et à l’application. J’appelle donc des causes morales de la perfection des arts, la condition h
uite à des personnes qui ne l’auroient pas méritée. On trouve que les causes morales ont beaucoup favorisé les arts dans les s
69 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre X. Seconde partie. Émancipation de la pensée » pp. 300-314
dispenser de remonter toujours à un enseignement primitif comme à une cause première, il commençait à jeter le pont qui devai
l était devenu nécessaire de les constater. On peut dire aussi que la cause de la parole n’a été défendue que lorsque cette c
re aussi que la cause de la parole n’a été défendue que lorsque cette cause a été attaquée. M. de Bonald n’est donc pas venu
ce qui reposait dans les langues. M. Ancillon s’est donc arrêté à une cause seconde sans chercher s’il était possible de remo
une cause seconde sans chercher s’il était possible de remonter à une cause première ; mais ce qui a dû se passer dans son en
ienne, on a trouvé plus simple de les nier, ou de les attribuer à des causes indépendantes de l’essence même de la musique pri
es longs canaux des traditions. Mais ce qui, au défaut de toute autre cause , assurerait encore la perpétuité des sociétés hum
70 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
sations ont été successives, les idées naissent successivement26. Les causes qui renferment l’association semblent se résoudre
es considère comme un effet et je crois à quelque chose qui en est la cause  ; et c’est à cette cause, non à l’effet, qu’est a
et et je crois à quelque chose qui en est la cause ; et c’est à cette cause , non à l’effet, qu’est approprié le nom d’objet.
vons d’un objet particulier, nous joignons dans notre imagination une cause , à ces diverses causes nous joignons une cause co
ulier, nous joignons dans notre imagination une cause, à ces diverses causes nous joignons une cause commune à toutes et nous
notre imagination une cause, à ces diverses causes nous joignons une cause commune à toutes et nous la marquons du nom de su
ondues en un tout par l’association ; ensuite l’idée d’un antécédent ( cause ) de ce tout. Cette croyance implique donc une thé
nt (cause) de ce tout. Cette croyance implique donc une théorie de la cause laquelle est très simple chez l’auteur : soit un
, et l’ordre de leur association comme constant, nous dirons qu’A est cause de B. Voici un second cas : c’est celui où le fai
tement vu qu’une théorie de l’induction est au fond une théorie de la cause . Nous ne pouvons, dit-il, avoir une idée du futur
71 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
s conséquences. C’est l’affaire de notre livre de plaider lui-même sa cause . Nous souhaitons seulement qu’il soit apprécié et
stinée. Cette philosophie est l’alliée naturelle de toutes les bonnes causes . Elle soutient le sentiment religieux ; elle seco
de nos premiers ouvrages est un nouvel effort en faveur de la sainte cause pour laquelle nous combattons depuis près de quar
naître : le succès2 de ce livre ne vient pas de nous ; il vient de la cause même que nous défendons, de cette sainte cause de
nous ; il vient de la cause même que nous défendons, de cette sainte cause de la vérité immatérielle, de la beauté idéale, d
, aujourd’hui oubliée, et reléguée parmi les hypothèses analogues des causes occasionnelles et du médiateur plastique. Il n’y
il prétendait bien avoir une opinion en philosophie : il servait une cause qu’il nous a transmise, et nous la servons à notr
u’il nous a transmise, et nous la servons à notre tour. Cette grande cause vous est connue : c’est celle d’une philosophie s
que possible, si tout phénomène qui commence à paraître n’a pas et sa cause et sa loi ? Sans le principe des causes finales,
mence à paraître n’a pas et sa cause et sa loi ? Sans le principe des causes finales, la physiologie pourrait-elle faire un se
les principes universels et nécessaires du temps, de l’espace, de la cause et même de la cause finale. Si je vous disais que
rsels et nécessaires du temps, de l’espace, de la cause et même de la cause finale. Si je vous disais que c’est l’amour ou l’
un principe nécessaire. En pouvez-vous dire autant du principe de la cause  ? Pouvez-vous concevoir, quelque part, en quelque
mps et en quelque lieu, un phénomène qui commence à paraître sans une cause , physique ou morale ? Et quand il serait possible
essaires ! Écoutez cette école : elle vous dira que le principe de la cause , donné par nous comme universel et nécessaire, n’
ux cette connexion que nous avons appelée la relation de l’effet à la cause . Mais cette explication n’est autre chose que la
est autre chose que la destruction, non pas seulement du principe des causes , mais de la notion même de cause. Les sens me mon
, non pas seulement du principe des causes, mais de la notion même de cause . Les sens me montrent deux boules, l’une qui comm
isément qu’aucune expérience sensible ne donne légitimement l’idée de cause . Ce que nous disons de la notion de cause, nous p
onne légitimement l’idée de cause. Ce que nous disons de la notion de cause , nous pourrions le dire de toutes les notions du
pirisme, que la notion de substance ? Une illusion comme la notion de cause . Les sens ne donnent pas davantage l’unité ; car
e compte de la connaissance du monde sensible11. Ôtez le principe des causes , l’esprit humain est condamné à ne jamais sortir
, du toucher, du tact même, ne vous peuvent apprendre quelle est leur cause ni si elles en ont une. Mais rendez à l’esprit hu
ni si elles en ont une. Mais rendez à l’esprit humain le principe des causes , admettez que toute sensation, ainsi que tout phé
ion, ainsi que tout phénomène, tout changement, tout événement, a une cause , comme évidemment nous ne sommes pas la cause de
, tout événement, a une cause, comme évidemment nous ne sommes pas la cause de certaines sensations, et qu’il faut bien pourt
nous sommes conduits naturellement à reconnaître à ces sensations des causes différentes de nous-mêmes, et voilà la première n
ion du monde extérieur. C’est le principe universel et nécessaire des causes qui seul la donne et la justifie. D’autres princi
nce ; mais nous ne le reproduirons point. Dans l’intérêt de la grande cause que nous servons, et ne songeant ici qu’à asseoir
, comme nous le faisons certains mouvements dont nous nous sentons la cause  ? Si c’est moi qui fais ces définitions, elles so
t à nous sous des formes en quelque sorte consacrées, Le principe des causes , par exemple, s’énonce ainsi : Tout ce qui commen
s’énonce ainsi : Tout ce qui commence à paraître a nécessairement une cause . Les autres principes ont cette même forme axioma
s besoin de tout ce travail. Reprenons pour exemple le principe de la cause . Si vous supposez six cas particuliers desquels v
seul cas. Pour pouvoir dire : l’événement que je vois doit avoir une cause , il n’est pas indispensable d’avoir vu plusieurs
immédiatement, d’une façon générale et abstraite, la nécessité d’une cause pour tout ce qui commence d’exister. Ici, ce n’es
l’instant même je pense, je crois, je déclare qu’il doit y avoir une cause à cette chute. Un homme a été tué : à l’instant m
tué : à l’instant même je crois et je proclame qu’il doit y avoir une cause à cette mort. Chacun de ces faits contient des ci
saire, à savoir : que l’un et l’autre ne peuvent pas ne pas avoir une cause . Or, je puis parfaitement dégager l’universel du
bien dans le premier que dans le second. En effet, si le principe des causes n’est pas universel dans le premier fait, il ne l
tre que je vois je ne m’écrie pas que ce meurtre a nécessairement une cause , au millième meurtre, quand il aura été prouvé qu
ième meurtre, quand il aura été prouvé que tous les autres ont eu des causes , j’aurai le droit de penser que ce meurtre nouvea
e droit de penser que ce meurtre nouveau a très probablement aussi sa cause  ; je n’aurai jamais le droit de prononcer qu’il a
t aussi sa cause ; je n’aurai jamais le droit de prononcer qu’il a sa cause nécessairement. Mais dès que la nécessité comme l
urs termes. Par exemple, dans le principe, tout phénomène suppose une cause , et dans cet autre, toute qualité suppose une sub
côté des idées de qualité et de phénomène se rencontrent les idées de cause et de substance qui semblent le fond de ces deux
s puisons d’abord ces idées en nous-mêmes, dans la connaissance de la cause et de la substance que nous sommes, et qu’une foi
ses, l’induction les transporte hors de nous, nous fait concevoir des causes et des substances partout où il y a des phénomène
nomènes et des qualités, et qu’ainsi s’expliquent les principes de la cause et de la substance. J’en demande bien pardon à mo
it acceptée. Il ne suffit pas du tout d’avoir l’origine de l’idée de cause pour avoir celle du principe des causes ; car l’i
d’avoir l’origine de l’idée de cause pour avoir celle du principe des causes  ; car l’idée et le principe sont des choses essen
différentes. Vous avez établi, dirai-je à M. de Biran, que l’idée de cause est puisée dans colle de la volonté productrice :
z produire certains effets et vous les produisez ; de là l’idée d’une cause , de la cause particulière que vous êtes ; soit ;
rtains effets et vous les produisez ; de là l’idée d’une cause, de la cause particulière que vous êtes ; soit ; mais de ce fa
et axiome : Tous les phénomènes qui paraissent ont nécessairement une cause , il y a un abîme. Vous croyez le franchir par l’i
un abîme. Vous croyez le franchir par l’induction. Une fois l’idée de cause trouvée en nous-mêmes, l’induction l’applique, di
qui nous force universellement et nécessairement d’associer l’idée de cause à celle de tout phénomène qui commence à paraître
commence à paraître, est précisément ce qu’on appelle le principe des causes . Au contraire, cette induction n’est-elle ni univ
verselle ni nécessaire ? elle ne peut pas remplacer le principe de la cause , et l’explication détruit la chose à expliquer. L
at de ces curieuses recherches psychologiques, c’est que l’idée de la cause personnelle et libre précède tout exercice du pri
e la cause personnelle et libre précède tout exercice du principe des causes , mais sans l’expliquer. La théorie que nous comb
la substance fût un objet d’observation intime comme on le dit de la cause . Lorsque je produis un certain effet, il se peut
is un certain effet, il se peut que je m’aperçoive en action et comme cause  ; dans ce cas, il n’y aurait besoin de l’interven
degrés : nous n’avons pas commencé par croire un peu au principe des causes , des substances, du temps, de l’espace, de l’infi
ire. Leibnitz lui-même n’a pas plus de confiance dans le principe des causes , et même dans son principe favori de la raison su
e ? Il s’agit de savoir s’il est vrai en soi que tout phénomène a une cause et toute qualité un sujet, si toute étendue est r
de toutes les qualités que la conscience atteste. Si le principe des causes n’est qu’une loi de notre esprit, le monde extéri
que le voulait Hume, et les impressions mêmes de nos sens manquent de causes . La matière n’existe pas plus que l’âme, peu n’ex
esprit et nullement à la nature des choses. Enfin, si le principe des causes , des substances, des causes finales, de la raison
ure des choses. Enfin, si le principe des causes, des substances, des causes finales, de la raison suffisante, ne sont que nos
n croit, n’est pas mal conclure ; car c’est raisonner de l’effet à la cause , du signe à la chose signifiée. 3º D’ailleurs, la
ents constitutifs. C’est, il est vrai, dans le fait particulier d’une cause particulière produisant un événement particulier
un événement particulier que nous est donné le principe universel des causes  ; mais ce principe est bien plus étendu que le fa
it à conclure de l’idée de l’infini et du parfait à l’existence d’une cause de cette idée, adéquate au moins à l’idée elle-mê
osophie moderne ; tandis que Descartes emploie plutôt le principe des causes , et conclut, bien entendu sans syllogisme, de l’i
en entendu sans syllogisme, de l’idée de l’infini et du parfait à une cause parfaite aussi et infinie47. Mais sous ces différ
ne l’y ai pas mise, je l’y ai trouvée ; et je ne l’y ai trouvée qu’à cause qu’elle y était déjà avant que je la cherchasse.
e l’infini51 n’aura-t-elle ni original sur lequel elle soit faite, ni cause réelle qui l’ait produite ? Où en sommes-nous, et
l’avertissent de certains effets : elle est sollicitée à chercher les causes , mais elle ne les découvre, elle n’en voit les li
fondement des vérités absolues. Dieu est la substance, la raison, la cause suprême, l’unité de toutes ces vérités ; Dieu, et
qui paraît à leurs yeux, ils n’admettaient pas que ce phénomène a une cause , même alors que cette cause ne tombe pas sous leu
n’admettaient pas que ce phénomène a une cause, même alors que cette cause ne tombe pas sous leurs sens. Ils ne l’aperçoiven
et l’univers sont aussi des faits qui ne peuvent pas ne pas avoir une cause , bien que cette cause ne puisse être ni vue de no
i des faits qui ne peuvent pas ne pas avoir une cause, bien que cette cause ne puisse être ni vue de nos yeux ni touchée de n
de séparer avec soin cette chimère, qui n’est pas sans danger, de la cause que nous défendons. Il nous importe d’autant plus
que ? Absorber la raison dans le sentiment, c’est presque étouffer la cause dans l’effet. Quand on parle de la lumière du cœu
infinité. Dieu est la substance des vérités incréées, comme il est la cause des existences créées. Les vérités nécessaires tr
oint rapportées à l’intelligence divine, elles lui sont un effet sans cause , un phénomène sans substance. Elle les rapporte d
ans cause, un phénomène sans substance. Elle les rapporte donc à leur cause et à leur substance. Et en cela elle obéit à un b
nce ouvrit un concours sur la question suivante : Quelles ont été les causes de la perfection de la sculpture antique, et quel
rofonds mémoires108, combattit la doctrine du lauréat, et défendit la cause du beau idéal. Il est impossible de démontrer plu
produit indirectement. Le philosophe qui recherche les effets et les causes sait quel est le dernier principe du beau, et ses
et religieuse, Démosthène et Bossuet, ne pensent qu’à l’intérêt de la cause confiée à leur génie, la cause sacrée de la patri
ssuet, ne pensent qu’à l’intérêt de la cause confiée à leur génie, la cause sacrée de la patrie et celle de la religion ; tan
t manifeste aux yeux de l’intelligence ! Ce serait soi-même trahir sa cause que de négliger les moyens qui la peuvent servir 
yeux le tableau fidèle de grands et importants événements avec leurs causes et leurs effets, avec les fautes, les vertus, les
ensée morale et élevée. C’est par là qu’ils nous sont chers, que leur cause nous intéresse, qu’elle est en quelque sorte la n
nous intéresse ; nous faisons des vœux pour les droits méconnus ; la cause du droit, où que nous la supposions, est pour nou
nnus ; la cause du droit, où que nous la supposions, est pour nous la cause de l’humanité. C’est un fait aussi, et un fait in
êt personnel, un tel être ne résistera pas longtemps aux innombrables causes de destruction qui l’environnent et qui l’assiège
t, au témoignage infaillible de ma conscience, je sais que je suis la cause , et dont, à ce titre, je me reconnais responsable
e corps est étendu, qu’il est dans l’espace, que tout phénomène a une cause , etc. Cependant la volonté peut beaucoup sur l’in
e capable de vouloir et de produire des actes dont il se sentirait la cause , et la cause responsable ? Si la philosophie de l
vouloir et de produire des actes dont il se sentirait la cause, et la cause responsable ? Si la philosophie de la sensation,
end pas compte : par exemple, le principe universel et nécessaire des causes , sans lequel je n’aurais pas le besoin de cherche
uel je n’aurais pas le besoin de chercher ni le pouvoir de trouver la cause de quoi que ce soit190. Tout ce que je veux établ
yr ont leurs langueurs et leurs défaillances qui dépendent souvent de causes matérielles très misérables. Est-ce dans ces perp
onsacrer, ce qui s’est vu trop souvent, un dévouement admirable à une cause immorale en elle-même. À cela on répond que si da
vérités métaphysiques Dieu ne peut faire qu’il y ait des effets sans cause , des phénomènes sans substance ; il ne peut faire
, le nuage qui passe, ce rayon de soleil, une tasse de café, et mille causes de ce genre. J’ai connu des hommes, même des phil
e genre. Comme après avoir jugé que tel phénomène particulier a telle cause particulière, nous nous élevons à ce principe gén
e fonder l’obligation sur le bien, c’est donc prendre l’effet pour la cause , c’est tirer le principe de la conséquence. Si je
avec le mérite, ni la peine avec le démérite ; ce serait confondre la cause et l’effet, le principe et la conséquence. Quand
e plus fort ; en second lieu, nul n’est juge impartial dans sa propre cause , et ce que je regarde ou ce que je donne comme un
ite et du démérite ; argument de la simplicité de l’âme, argument des causes finales. — Du sentiment religieux. — De l’adorati
sède pas ! D’où l’effet tire-t-il sa réalité et son être, sinon de sa cause  ? Ce qu’il possède, il l’emprunte et le reçoit. L
sinon de sa cause ? Ce qu’il possède, il l’emprunte et le reçoit. La cause contient au moins tout ce qu’il y a d’essentiel d
pas conclure légitimement de l’imperfection de l’effet à celle de la cause , on peut et on doit conclure de l’excellence de l
et on doit conclure de l’excellence de l’effet à la perfection de la cause , sans quoi il y aurait dans l’effet quelque chose
quoi il y aurait dans l’effet quelque chose d’éminent qui serait sans cause . Tel est le principe de notre théodicée. Il n’est
ite arrêté. Si l’être que nous possédons nous force de recourir à une cause qui possède l’être à un degré infini, tout ce que
’être, c’est-à-dire d’attributs substantiels, réclamera également une cause infinie. Dès lors, Dieu ne sera plus seulement l’
e peut-il que Dieu ne le soit pas ? Nul ne conteste que celui qui est cause de toutes choses, et qui n’a de cause que lui-mêm
l ne conteste que celui qui est cause de toutes choses, et qui n’a de cause que lui-même, ne peut dépendre de quoi que ce soi
’être qui l’a faite fût soumis à un développement nécessaire, dont la cause n’est qu’en lui sans doute, mais dont la cause en
nt nécessaire, dont la cause n’est qu’en lui sans doute, mais dont la cause enfin est une sorte de puissance abstraite, mécan
sance abstraite, mécanique ou métaphysique, mais bien inférieure à la cause personnelle et volontaire que nous sommes et dont
our de Dieu, et il l’a exprimé dans ces grandes paroles : « Disons la cause qui a porté le suprême ordonnateur à produire et
he, aimable et aimé, qui, placé entre l’échafaud et la trahison d’une cause sacrée, monte volontairement à vingt ans sur un é
s les puissances de l’âme vers l’infini, éclairée par le principe des causes finales, est une confirmation sérieuse et considé
es divisant, les forces du l’esprit et de l’âme, dans l’intérêt de la cause commune et du grand objet que la religion chrétie
es qui le remplissent, le temps sans la succession des événements, la cause sans ses effets, la substance sans ses modes, la
ne pouvons faire un pas dans la vie sans conclure d’un événement à sa cause . Ces principes sont absolument vrais, ils le sont
rectement et à moins de frais. Dire qu’il n’y a point de principe des causes , ou dire que ce principe n’a aucune force en deho
ue que l’homme n’a pas le droit d’affirmer qu’il y ait hors de lui ni causes réelles, ni temps, ni espace, ni que lui-même ait
homme put concevoir, et même ne pût pas ne pas concevoir les idées de cause , de temps, d’espace, de liberté, d’esprit, pourvu
montés de ces vérités à leur auteur, de même qu’on va de l’effet à la cause , du signe à la chose signifiée, du phénomène à l’
e la qualité au sujet. Ces deux principes, que tout effet suppose une cause et que toute qualité suppose un sujet, sont des p
s, nécessaires aussi. Il a donc bien fallu conclure l’existence d’une cause et d’un être nécessaire ; ou bien il fallait nier
ssaire ; ou bien il fallait nier, soit la nécessité du principe de la cause et du principe de la substance, soit la nécessité
de nécessité. Non seulement il est certain que tout effet suppose une cause et toute qualité un être, mais il l’est également
être, mais il l’est également qu’un effet de telle nature suppose une cause de la même nature, et qu’une qualité ou un attrib
où il suit que nous avons conclu très légitimement de la vérité à une cause et à une substance intelligente, de la beauté à u
ire, partant d’effets et d’attributs réels, nous sommes arrivés à une cause et à une substance réelles, à une cause ayant en
ls, nous sommes arrivés à une cause et à une substance réelles, à une cause ayant en puissance tous ses effets essentiels, à
stence, comme je ne puis concevoir un être que par ses attributs, une cause que par ses effets, comme je ne me connais moi-mê
monde, et Dieu est essentiellement distinct et différent du monde. La cause première, comme toutes les causes secondes, ne se
t distinct et différent du monde. La cause première, comme toutes les causes secondes, ne se manifeste que par ses effets ; el
ant se complaît dans le monde et dans l’homme, substance éternelle et cause inépuisable, impénétrable et partout sensible, qu
ut cela me paraît déraisonnable. » 76. Timée, p. 119 : « Disons la cause qui a porté le suprême ordonnateur à produire et
narines, et le dédain par l’élévation de la lèvre inférieure, ce qui cause le même mouvement dans le menton. » — Ibid., t. I
té naturelle qui s’accroît et se développe par la puissance des mêmes causes qui l’ont produite ?… Divisés pur l’intérêt, rapp
, p. 24. « L’être infini, en tant qu’infini, n’est pas un moteur, une cause  ; il n’est pas non plus, en tant qu’infini, une i
car entre autres preuves, il serait absurde qu’il y eût moins dans la cause première que dans un de ses effets, l’humanité ;
t absolument incompréhensible, par cette raison manifeste qu’étant la cause de cet univers, il y passe et s’y réfléchit, comm
’étant la cause de cet univers, il y passe et s’y réfléchit, comme la cause dans l’effet : par là, nous le connaissons. “Les
premier jour de la vie intellectuelle de l’humanité. Dieu donc, comme cause de l’univers, s’y révèle pour nous ; mais Dieu n’
de l’univers, s’y révèle pour nous ; mais Dieu n’est pas seulement la cause de l’univers, il en est la cause parfaite et infi
s ; mais Dieu n’est pas seulement la cause de l’univers, il en est la cause parfaite et infinie possédant en soi, non pas une
re Dès lors, il répugne qu’un effet indéfini exprime adéquatement une cause infinie ; il répugne donc que nous puissions conn
72 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XX » pp. 84-86
’autre regarda le dehors plus que le dedans, tel résultat plus que la cause . » Moi, je partis de la cause, je m’en emparai, e
que le dedans, tel résultat plus que la cause. » Moi, je partis de la cause , je m’en emparai, et la fécondant, j’en suivis l’
liberté… » J'ai suivi la même marche, porté la même préoccupation des causes morales, du libre génie humain dans la littératur
nt sur ce ton : « Le sentiment de la vie morale, qui seul révèle les causes , éclaira, dans mes livres et dans mes cours, les
73 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427
(νοῦς) gouverne le développement incessant de l’univers ; elle est la cause première de tout mouvement et par conséquent le p
de cette philosophie naturelle. Les mots sont changés. — Oui. Mais la cause du Cosmos, mais le mot des mots a disparu. Cette
notions, celle qui remonte et qui descend sans cesse de l’effet à la cause et de la cause à l’effet, s’est voilée. C’était b
qui remonte et qui descend sans cesse de l’effet à la cause et de la cause à l’effet, s’est voilée. C’était bien la peine de
vidence pour me parler dans ces ténèbres : la liaison de l’effet a la cause . Je sens que je suis, donc il est ! Je ne savais
soumets. » Nul ici-bas n’en sait plus que moi sur l’effet homme et la cause Dieu. Seulement je puis penser, et je dois penser
nfinie elle-même dans son objet. Elle s’y enchaîne comme l’effet à la cause , sans repos jusqu’à ce qu’elle ait trouvé sa paix
comme le Cosmos n’en dit rien, évidemment la science ne sait rien des causes et n’écrit qu’un procès-verbal de la terre et des
ébloui, mais non instruit. En toutes choses, celui qui ne sait pas la cause et la fin d’une œuvre, ne sait rien ! Telle est l
Quant au mouvement, silence ; la science cosmique n’en connaît pas la cause  ; un de ces jours elle apportera un nouveau mot q
’existe pas. Le monde est un monstre sans père ni mère, un effet sans cause  ! — Allons ! — et ils vont, et ils s’appellent la
ve.” Ces simples paroles sont éloquentes et peignent l’impression que cause l’aspect monotone de ces régions solitaires. » I
ont voulu voir dans la végétation luxuriante de la forêt primitive la cause qui doit empêcher la civilisation d’y prendre pie
offre un spectacle bien plus aimable, où il prétend même voir une des causes de la supériorité morale des nations de l’ancien
grimpantes. C’est sa façon de s’y prendre qui est particulière et qui cause une impression désagréable. Il s’élance contre l’
74 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Le père Augustin Theiner »
it si lamentablement fameux qui contrista tous les cœurs dévoués à la cause du catholicisme, un monument de louange et de res
exagérer. Nous ne disons point que l’abolition des jésuites créa les causes de la Révolution française, mais nous disons qu’e
i et de l’enseignement catholique devait nécessairement y mettre. Aux causes politiques de cette révolution, fille de tant de
a philosophie, qui s’était développée depuis Luther, avait ajouté les causes morales, et, l’on ne saurait trop le répéter, c’e
n ne saurait trop le répéter, c’est à l’influence épouvantable de ces causes morales, qui donnèrent à la Révolution ce caractè
s assez signalé : s’il y avait des esprits capables de comprendre les causes politiques de la Révolution française, s’il y ava
t de justifier Clément XIV d’une abolition devenue nécessaire, soit à cause du besoin des temps, soit à cause des abus qui s’
bolition devenue nécessaire, soit à cause du besoin des temps, soit à cause des abus qui s’étaient produits, disait-on (et qu
75 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
riété spéciale, mais une conséquence des différences organiques. — V.  Cause de la stérilité des premiers croisements et des h
iés. Bien que cette distinction soit importante dans la recherche des causes de la stérilité également constatée dans l’un et
croisements entre espèces différentes était une loi absolue dont les causes étaient au-dessus de notre intelligence. La fécon
ces expériences la fécondité s’est toujours trouvée diminuée par une cause indépendante : c’est-à-dire par les croisements e
t pas dans leur état normal. Néanmoins, ces faits montrent de quelles causes mystérieuses, et sans importance apparente, peut
de même à l’égard de quelque espèce pure que ce soit, ayant, pour une cause ou pour une autre, la moindre disposition à la st
es sur les autres est indifférente à leur prospérité générale125. V.  Causes de la stérilité des premiers croisements et des h
t des hybrides. — Nous étudierons maintenant, d’un peu plus près, les causes probables de la stérilité des premiers croisement
s ou moins grande d’effectuer l’alliance paraît dépendre de plusieurs causes distinctes. Il y a parfois impossibilité physique
entre Gallinacés, que la mort précoce de l’embryon est fréquemment la cause de la stérilité apparente des premiers croisement
efforcé de prouver, c’est que la stérilité résulte également de deux causes à quelques égards analogues : dans l’un des cas,
bord rappelons-nous toujours quelle est notre ignorance à l’égard des causes précises de la stérilité en général, qu’elle prov
espèces et les variétés. Dans l’ignorance complète où nous sommes des causes qui déterminent la fécondité ou la stérilité des
notre attention. Rien ne confirme mieux ce que j’ai déjà dit sur les causes ordinaires de la variabilité, qui provient, selon
e se correspondent en général assez exactement, bien que provenant de causes très distinctes ; parce que l’une et l’autre dépe
de l’ignorance profonde où nous sommes, en presque tous les cas, des causes précises de la stérilité chez les êtres vivants,
rdres de phénomènes ont quelque chose de commun et dérivent des mêmes causes , tout en suivant jusqu’à un certain point d’autre
76 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
mme M. Stuart Mill ; disserte-t-on sur les attributs de Dieu, sur les causes premières, on vous décerne le même titre. À une t
conformément à une loi est conduite à la morale et de là remonte à la cause première de toute chose, à Dieu : elle se complèt
e jusqu’aux derniers éléments, ne sort point cependant de l’étude des causes secondes. Dans la science du langage, la question
st que l’âme : elles s’interdiront toute excursion dans la région des causes premières. C’est la condition absolue de leur exi
e manière. Autrefois, elle contenait tout, principes et conséquences, causes et faits, vérités générales et résultats. Actuell
erme des questions dernières, transcendantes, celles de principes, de causes , de substances : qu’est-ce que l’âme, d’où vient-
il est en proie à quelque peine cachée. Je pourrai même en deviner la cause  ; si j’ai l’esprit pénétrant, si cet homme et ses
nes et gestes, interprétation de ces signes, induction des effets aux causes , inférence, raisonnement par analogie. Elle n’a d
qu’elle a conduit, comme elle le devait, à l’abstraction. Elle a été cause que les philosophes ont étudié les phénomènes de
om, qui, comme les termes chaleur, magnétisme, lumière, désignent les causes inconnues de phénomènes connus. Mais le danger pr
danger presque inévitable de cette méthode, c’est de personnifier les causes , de les ériger en entités distinctes et indépenda
re de l’ancienne physique, embarrassée de formes substantielles et de causes occultes, montre assez combien les meilleurs espr
nier fait remarquer très justement que pour attribuer des faits à des causes diverses, il faut que les faits soient non-seulem
me, comme l’ascension des gaz à la chute des corps, pouvant avoir une cause identique. Mais ce caractère d’indépendance, on l
tale : elle n’aura pour objet que les phénomènes, leurs lois et leurs causes immédiates ; elle ne s’occupera ni de l’âme ni de
l’histoire sont autant de faits qui permettent de remonter jusqu’aux causes mentales qui les ont produits : les dérangements
il n’est point possible que les effets varient sans cesse, et que la cause reste immobile. L’histoire étant le résultat de d
tion. Telle est la théorie des marées : quand on ne considère que les causes générales de ce phénomène, on peut le prédire ave
77 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
encore atteint, quoique pouvant l’atteindre un jour. Par exemple, la cause des marées était inconnue pour les anciens ; elle
u moi et du non-moi. Enfin l’idée d’existence par soi est celle d’une cause qui ne serait plus elle-même l’effet d’une autre
st celle d’une cause qui ne serait plus elle-même l’effet d’une autre cause  ; c’est celle d’un commencement, d’une première c
fet d’une autre cause ; c’est celle d’un commencement, d’une première cause . Or l’idée de commencement est due à la conscienc
rapportons toute vérité, c’est celle de l’enchaînement déterminé des causes et des effets. La « vérité » est le déterminisme
le déterminisme fait place à des contradictions et à des absences de cause . La « mesure » intérieure du vrai est donc la con
entation. Mais alors, cela revient à dire que notre expérience a pour causes des choses dont nous ne savons absolument rien et
absolument rien et ne pouvons rien savoir, pas même qu’elles sont des causes . Cela revient encore à dire que la cause de la co
pas même qu’elles sont des causes. Cela revient encore à dire que la cause de la conscience, s’il y en a une, est absolument
lisme matérialiste joue sur le sens du mot choses, en désignant comme causes de l’expérience tantôt des choses d’expérience et
ous et hors de nous ne persistent pas, mais ce qui persiste, c’est la cause inconnue de ces manifestations. En d’autres terme
78 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre premier. Impossibilité de s’en tenir à l’étude de quelques grandes œuvres » pp. 108-111
er ces individus eux-mêmes en les rattachant à leur tour aux diverses causes qui ont pu agir sur eux et aux divers effets dont
qui ont pu agir sur eux et aux divers effets dont ils ont pu être la cause . Nous avons montré enfin à quels signes on peut r
admirable précision : « Tous les âges sont enchaînés par une suite de causes et d’effets qui lient l’état présent du monde à t
nent à leur temps et à leur pays. On ne comprend plus qu’avant d’être causes de certains effets ils ont été effets de certaine
vant d’être causes de certains effets ils ont été effets de certaines causes , qu’avant de modifier les milieux où ils vécurent
79 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre septième. Les sentiments attachés aux idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion »
une pensée, par un raisonnement, par la compréhension d’un rapport de cause à effet, de moyen à fin, de tout à parties, est i
couverte entre des objets qui paraissaient d’abord tout dissemblables cause à l’intelligence le plaisir d’apercevoir l’un dan
en supprimant la condition même de la représentation et de la pensée, cause un déplaisir, un choc intellectuel. Le sentiment
cilité ou la difficulté du cours même des pensées et des associations cause un plaisir ou une peine, analogues à ceux du mouv
nce même. Toute sensation agréable, en effet, tout mouvement agréable cause un plaisir esthétique élémentaire lorsqu’il y a a
80 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Th. Carlyle » pp. 243-258
, et dont il ne joue au profit de personne qu’au sien ! Il n’a pas de cause , en effet. Au milieu de celles qui luttent dans s
Au milieu de celles qui luttent dans son livre et qui s’y déchirent : cause royaliste, cause jacobine, cause religieuse ou ca
es qui luttent dans son livre et qui s’y déchirent : cause royaliste, cause jacobine, cause religieuse ou cause athée, il ne
ans son livre et qui s’y déchirent : cause royaliste, cause jacobine, cause religieuse ou cause athée, il ne choisit point ;
s’y déchirent : cause royaliste, cause jacobine, cause religieuse ou cause athée, il ne choisit point ; il ne se range point
Rigoureusement parlant, il n’est que cela. Pas plus qu’il n’épouse de cause politique ou de cause religieuse, il n’épouse auc
, il n’est que cela. Pas plus qu’il n’épouse de cause politique ou de cause religieuse, il n’épouse aucune métaphysique. Nul
81 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Granier de Cassagnac » pp. 277-345
me de justice, nous a donné, il y a quelques années, une Histoire des causes de la Révolution française que personne n’a oubli
rempli le monde. Il était donc bon d’en parler. Dans son Histoire des causes de la Révolution, Cassagnac avait eu pour but pri
pas que son Histoire du Directoire égale en mérites son Histoire des causes de la Révolution française, mais il fallait le ta
écrivain, c’est ce qui avait tant frappé d’abord dans l’Histoire des causes de la Révolution française : la faculté d’écarter
comme le Robespierre de Nodier avait déjà disparu dans l’Histoire des causes de la Révolution française. Babeuf et Robespierre
ec la plus magnifique évidence. Or, cette preuve, fulgurante dans les Causes de la Révolution française, dans son Histoire du
itaire, en prenant parti pour les gouvernements, en choisissant cette cause qu’il a indissolublement épousée, c’était leur au
voyait si clair le lendemain. Ce lendemain échu et l’Empire sorti des causes qui l’ont si bien caché par leur profondeur même,
r même, Cassagnac éclaire rétrospectivement, mais vigoureusement, ces causes tardivement aperçues, et l’on sent, en lisant son
re, continue cette exécution qu’il avait commencée dans son livre des Causes de la Révolution française. Et, ici, il s’est acc
longtemps à la tradition de ce fait, à son origine, et il écrivit les Causes de la Révolution française, laquelle est l’histoi
oire lui avait appris que souvent les plus grandes et les plus fortes causes périssent misérablement par les hommes qui devaie
triompher, et qu’entamer profondément ces hommes, c’est entamer leur cause à une égale profondeur. Écrivain de pouvoir et de
’auteur de la Chute de Louis-Philippe fût en progrès sur l’auteur des Causes de la Révolution pour rester au niveau de lui-mêm
j’aurais voulu. Il l’a écrite le plus souvent pour les besoins d’une cause politique. Il a fait de l’histoire armée, de l’hi
à l’intérêt de sa personne et de sa gloire. Il y eut l’intérêt d’une cause et d’une cause sacrée, cause historique et frança
sa personne et de sa gloire. Il y eut l’intérêt d’une cause et d’une cause sacrée, cause historique et française de la monar
t de sa gloire. Il y eut l’intérêt d’une cause et d’une cause sacrée, cause historique et française de la monarchie. Le croir
cet homme si indignement et si longtemps calomnié ? Il préféra cette cause à tout, et il ne vécut sa longue vie que pour ell
r elle. Monarchiste par-dessus toutes les dynasties, il resta dans sa cause , et dans la bataille éternelle pour sa cause, com
asties, il resta dans sa cause, et dans la bataille éternelle pour sa cause , comme ces drapeaux que les Gaulois appelaient fi
82 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIIe Entretien. Montesquieu »
nces relatives à un impôt sur les vins ; il le fit, et obtint gain de cause  ; ce qui fut un succès pour lui, mais non pas un
du pied de ce profond penseur ; il écrivit sesConsidérations sur les causes de la grandeur et de la décadence des Romains, qu
e les parties que pour juger du tout ensemble ; on examine toutes les causes pour voir les résultats. « Si je pouvais faire en
e la distribution de ces natures de gouvernement tient à mille autres causes que la grandeur ou la petitesse des espaces, et q
ment de la Chine ne soit pas aussi corrompu qu’il devrait l’être. Des causes , tirées la plupart du physique du climat, ont pu
es causes, tirées la plupart du physique du climat, ont pu forcer les causes morales dans ce pays, et faire des espèces de pro
ent bon magistrat ; c’est son métier ; il analyse assez justement les causes de ces lois, mais il les quitte vite et revient,
Lois est le plus erroné de tous. Montesquieu, cherchant toujours des causes générales, attribue aux différences des climats l
les climats plus chauds, on aime l’amour pour lui-même, et il est la cause unique du bonheur, il est la vie. « Dans les pays
mats froids les ait maintenus libres. C’est un effet qui dérive de sa cause naturelle. « Ceci s’est encore trouvé vrai dans l
a mer près de Pékin de 3,000 pas géométriques ; que cette hauteur est cause que, quoique quasi toutes les grandes rivières de
de l’Europe, de la liberté de l’Europe et de la servitude de l’Asie ; cause que je ne sache pas que l’on ait encore remarquée
ais de leur pays ? La supériorité des peuples et des lois tient à des causes mobiles et multiples qu’une intelligence comme ce
ieu devait étudier et approfondir, au lieu de l’attribuer à une seule cause que la nature et l’histoire démentent à chaque li
loi, c’est la religion qui y protége le sexe faible. Ce qu’il dit des causes de la population relative est également erroné. C
erreurs et ces vérités sont locales. Les influences des lois et leurs causes sont dans les mœurs, dans les habitudes, dans les
atique sur l’esprit des lois. On ne connaît pas leur occasion ni leur cause  ; on ne connaît pas même ces lois : il faudrait c
83 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331
que. Non, il faut le reconnaître à son honneur, et ç’a été là une des causes de son importance personnelle, il est un ; la lit
é à l’homme d’embrasser avec cette ampleur, avec cette certitude, les causes et les sources de sa propre histoire dans le pass
mplexes, toutes celles qu’on peut rassembler et ressaisir. Toutes les causes perdues, qui n’ont pas eu leur représentant ou qu
écevante, et qui n’était que dans l’idée, a été l’une des principales causes de l’illusion qui a perdu le dernier régime. L’él
olutionnaire. J’ajouterai que Robespierre depuis a échoué par la même cause et par d’autres raisons encore. Mais Auguste avai
politique, au-dedans et au-dehors. C’est méconnaître la grandeur des causes qui décident du sort des hommes éminents. La Prov
des simples honnêtes gens privés ! Vous laissez à ceux-ci les petites causes et les chétifs accidents qui décident de leur des
. Quand je conteste la possibilité pour l’homme d’atteindre aux mille causes lointaines et diverses, je suis loin de nier cet
elles, dans un cadre déterminé, on essaie de rattacher les effets aux causes . C’est la noble science de Machiavel et de Montes
e les jugements relatifs à la révolution anglaise, l’enchaînement des causes et des effets y paraîtra trop tendu. L’auteur, à
84 (1911) Jugements de valeur et jugements de réalité
e s’applique également à toute théorie qui prétend expliquer, par des causes purement psychologiques, les valeurs économiques,
e par quelque réalité extérieure. Cette rencontre peut être due à des causes toutes subjectives, notamment à une suffisante ho
ersité des valeurs devient difficilement explicable. Si c’est la même cause qui est partout agissante, d’où vient que les eff
taine mesure, indépendante de la nature des choses, si elle dépend de causes qui sont extérieures à ces dernières. En même tem
l’idéal ne dépend pas du réel, il ne saurait y avoir dans le réel les causes et les conditions qui le rendent intelligible. Ma
ans la nature qu’il se manifeste ; il faut donc bien qu’il dépende de causes naturelles. Pour qu’il soit autre chose qu’un sim
ssible de l’analyser, de la résoudre en ses éléments, de chercher les causes qui ont déterminé la synthèse dont elle est la ré
système d’organes et de fonctions qui tend à se maintenir contre les causes de destruction qui l’assaillent du dehors, comme
es intrinsèques de la chose peuvent paraître — à tort d’ailleurs — la cause génératrice de la valeur. Mais l’idéal peut aussi
aculté d’idéal, elle voit une faculté naturelle dont elle cherche les causes et les conditions, en vue, si c’est possible, d’a
85 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
moins que, pendant ces dernières années, en dépit des oppositions, la cause de la sociologie objective, spécifique et méthodi
t ce qu’ils sont, et que leurs propriétés caractéristiques, comme les causes inconnues dont elles dépendent, ne peuvent être d
nt, ce n’est pas en nous interrogeant que nous pourrons découvrir les causes qui leur ont donné naissance. De plus, alors même
ent donc aurions-nous la faculté de discerner avec plus de clarté les causes , autrement complexes, dont procèdent les démarche
a peine et la responsabilité ; nous ignorons presque complètement les causes dont elles dépendent, les fonctions qu’elles remp
De plus, elle n’est pas née de rien ; elle est elle-même un effet de causes externes qu’il faut connaître pour pouvoir appréc
les mêmes sujets ni les mêmes objets ne sauraient dépendre des mêmes causes . Pour comprendre la manière dont la société se re
n quelque façon ». Mais on ne peut savoir si la société est ou non la cause d’un fait ou si ce fait a des effets sociaux que
quelle il s’entretient avec complaisance, a toujours été pour lui une cause de faiblesse ; que son empire sur les choses n’a
86 (1875) Premiers lundis. Tome III « M. Troplong : De la chute de la République romaine »
dité, furent dans les sociétés anciennes un véritable embarras », une cause de ruine, et qu’à Rome particulièrement l’excès d
t point assez sortis de chez eux. Ils se flattent d’expliquer par des causes très-générales ou par des moralités simples des r
réflexions morales propres à guider le lecteur dans la recherche des causes qui amenèrent la chute de la République ; mais ce
nt à d’autres perspectives, éclairera de quelques traits lumineux les causes de cette décadence. Pourquoi tant de corruption,
me portée pour sonder (quoiqu’il en ait la prétention) lesplus hautes causes des événements. Son style ne cesse jamais d’être
puis les guerres civiles ; le bien public oublié et les lois faites à cause des hommes et non pour la République ; enfin, le
ble fermeté de raison et, qui plus est, de caractère pour soutenir la cause qui, à quelque temps de là, sera presque unanimem
87 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
oignait le bon goût à la délicatesse des mœurs. Cette société faisait cause commune avec la cour contre le mauvais langage et
peut-être la plus grande part à leur réprobation ; mais elle faisait cause commune avec les bonnes mœurs de sa préciosité co
énué de fondement, cette clôture, vraie ou supposée, n’a point été la cause de la disgrâce de madame de Navailles : ce fut l’
qu’ainsi son accusation contre madame de Montausier tombe ; 2° que la cause du renvoi de la maréchale fut une intrigue issue
88 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
u peuple lui-même, pourvu que la gloire militaire lui dore toutes les causes et lui compte au même taux toutes les journées da
du talent, l’aristocratie de l’avocat, qui prête sa voix à toutes les causes pourvu que l’on applaudisse, et qui est aux assem
essé et non vénal ; que tout changement qui consiste à abandonner une cause vaincue parce qu’elle est vaincue est une lâcheté
e est une lâcheté ; que tout changement qui consiste à s’allier à une cause victorieuse parce qu’elle est victorieuse est une
iorations morales et des vérités progressives, c’est souffrir pour la cause du bien, c’est le martyre d’esprit pour la vérité
s jouissances de la conscience. Même quand le martyre s’est trompé de cause , il ne s’est pas trompé de vertu ! XII Je
tique ou aristocratique, déshonorait ou perdait fatalement toutes les causes qui croyaient pouvoir se servir pour leur succès
naient pas plus que Dieu l’emploi des moyens criminels, même pour les causes les plus légitimes, et qu’en commentant avec clai
ements modernes, on trouverait toujours infailliblement un excès pour cause d’un revers, et un crime pour cause d’une catastr
urs infailliblement un excès pour cause d’un revers, et un crime pour cause d’une catastrophe. En un mot, je voulais, comme l
militaire, où je servais, dans les gardes-nobles de Louis XVIII, une cause très opposée au parti politique déjà dessiné du d
naissance de tomber avec son roi qui tombe, de porter le deuil de sa cause vaincue, et de ne pas passer avec la fortune du c
éloquence. XXVIII La direction imprimée par un grand orateur de causes privées, illustrant mais illusionnant le parti qu
conservateur, auquel je restais suspect tout en défendant souvent sa cause , ni au parti de l’opposition radicale, dont je co
que ma personne, qui ne m’appartient pas, puisqu’elle appartient à la cause de la dynastie légitime et de la liberté conserva
par mon démenti à ses mensongères accusations d’ambition mécontente, cause , disait-il, de ma conduite en 1848. XXXVI J
sous un nouveau monarque, à me rallier hautement à sa maison et à sa cause , devenue la cause de l’ordre en Europe, et à serv
onarque, à me rallier hautement à sa maison et à sa cause, devenue la cause de l’ordre en Europe, et à servir de noyau à un m
demandera lui-même à grands cris au roi de dissoudre cette assemblée, cause de son anarchie. Le roi dissoudra alors, par la m
que, bien qu’étranger et voulant rester étranger personnellement à la cause de la dynastie qui représente en ce moment la roy
rudemment adopté, et qui ne rougit pas de se démentir, pour sauver sa cause aux dépens de son amour-propre. « Messieurs, dit-
universelle, à propos d’un pacha d’Égypte révolté contre son maître, cause de guerre aussi absurde que celle qu’on a inventé
89 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIV. Vaublanc. Mémoires et Souvenirs » pp. 311-322
ns dessein Mémoires sur la Révolution de France et Recherches sur les causes qui ont amené la révolution de 1789 et celles qui
eau sur le cardinal de Richelieu, dont l’administration lui semble la cause première de la Révolution française, et ce long m
ment, les ont-ils ? Il ne m’est pas prouvé que Pitt eût bien jugé les causes de la Révolution de 1688 ou de toute autre révolu
la grande n’eût pas été petit, — cela est sûr ! S’il ne sait pas les causes éloignées de la révolution à laquelle il est mêlé
lle il est mêlé et qu’il traverse, il en connaît merveilleusement les causes prochaines. Les causes de son temps, il les voit.
l traverse, il en connaît merveilleusement les causes prochaines. Les causes de son temps, il les voit. De toutes les fautes d
90 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
ale d’où il résulte ? Cette loi universelle n’implique-t-elle pas une cause universelle ? Il ne s’agit nullement d’avoir une
agit nullement d’avoir une connaissance absolue (noumenally) de cette cause  : c’est un mystère au-dessus de l’intelligence hu
, la voici : Toute force active produit plus d’un changement, — toute cause produit plus d’un effet. Un corps frappe un autre
r sa pensée. Il fait remarquer d’ailleurs que s’il y a en réalité des causes complexes, là où nous en avons parlé comme de cau
a en réalité des causes complexes, là où nous en avons parlé comme de causes simples, il reste cependant vrai que ces causes s
avons parlé comme de causes simples, il reste cependant vrai que ces causes sont bien moins complexes que leurs résultats. « 
ent à bon droit soutenir que l’hypothèse de la nébuleuse implique une cause première aussi supérieure au Dieu mécanique de Pa
s sciences n’est possible non plus que par la civilisation ; ainsi la cause devient effet et l’effet devient cause ; parce qu
par la civilisation ; ainsi la cause devient effet et l’effet devient cause  ; parce que, dans tout ce qui vit, la loi suprême
re dans le monde de la pensée et de l’histoire, n’explique jamais les causes premières. Tout ce qui dépasse l’expérience lui é
91 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
bienveillance plie les lois à tout ce que demande l’intérêt égal des causes . Cette jurisprudence est observée sous les gouver
imentés possèdent la science du gouvernement . Par un effet des mêmes causes qui firent l’héroïsme des premiers peuples, les a
en laissant au prince le soin de l’intérêt public. Joignez à cela les causes naturelles qui produisent les gouvernements humai
considère les motifs de justice dans leurs applications directes aux causes selon l’espèce individuelle des faits. Dans les m
ublique. Ainsi les faits nous apparaissent tellement séparés de leurs causes , que Bodin, jurisconsulte et politique également
92 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
athie, l’imitation et l’émotion idéale, c’est-à-dire celle qui a pour cause de pures idées et non des réalités, précèdent l’e
eurs, nous autres modernes habitués à la doctrine de la pluralité des causes , nous ne répugnons nullement à admettre non pas u
court et substantiel essai : nous les joindrons ici tous deux181. Les causes du rire, dit M. Bain, sont tantôt physiques, comm
lui que fait naître la littérature comique. M. Bain paraît trouver la cause du rire dans un sentiment de pouvoir ou de supéri
n’a pas étudié le rire isolément, en lui-même ; il l’a rattaché à ses causes , à ses conditions ; il l’a considéré comme le mom
ire, la décharge agit sur les muscles. Soit le rire qui résulte d’une cause physique (froid, chatouillement) ; la décharge ag
ions réalisées : ils résultent de nos jugements, au lieu d’en être la cause  ; ils sont si peu antérieurs à eux, qu’ils ne se
sont donc l’œuvre des consciences individuelles, au lieu d’en être la cause . Les législations de Bouddha, de Solon, de Lycurg
vêque, Revue des Deux Mondes, 1er septembre 1863, et Léon Dumont, Des causes du Rire. 182. P. 283.
93 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
essaye de prouver par un nombre considérable de faits, deux sortes de causes sont assignées plus ou moins explicitement : l’hé
uvons pour un des premiers penseurs de ce tempsdb. L’action des trois causes , hérédité, influence du milieu, influence de l’ha
l’exemple de Sainte-Beuve qui avait déjà essayé d’expliquer par cette cause le talent de certains écrivains. Dans l’état actu
’habitat sur l’individu et sur la race, vraisemblable, puisque aucune cause n’est sans effet, échappe à toute vérification et
t ne peut même être formulée comme une hypothèse. Aucune de ces trois causes ne peut donc servir à remonter d’une œuvre ou d’u
e-là, ou en envisageant la société et les artistes comme dépendant de causes communes. Ces causes ne peuvent en tout cas être
nt la société et les artistes comme dépendant de causes communes. Ces causes ne peuvent en tout cas être ni la race, ni le mil
être ni la race, ni le milieu, ni l’habitat, puisque l’essence d’une cause est d’agir toujours, et que l’influence de ces tr
un écrivain notable au moins sur deux, ne l’a pas subie. Car une même cause ne peut produire des effets opposés. II Pra
de son milieu, de sa race, de son pays, et que l’on ne peut, par ces causes , l’assimiler à ses compatriotes et à ses contempo
triotes et à ses contemporains, en d’autres termes qu’il n’y a pas de cause commune entre ces derniers et lui, il faut prendr
appel au sens du mystère, ou essayent de susciter une mélancolie sans cause . Il est clair que, pour éprouver un sentiment à p
sirs intellectuels qu’en lui. Les militaires font de même par la même cause . Les femmes qui n’ont guère de tâche pénible à ac
de la Renaissance en France et du XVIIIe siècle en Angleterre où des causes politiques et perturbatrices sont en jeu ; ce qui
é, sous-titré « étude psychologique sur ses phénomènes, ses lois, ses causes , ses conséquences ». Le livre sera republié en 18
ersée à cette date, que la psycho-sociologie de la réception remet en cause ici. Voir aussi plus loin : « une âme dont le car
94 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199
malgré toutes les séductions de ces Sirènes de l’Histoire, qu’ici la Cause fut plus grande que ses serviteurs et l’idée plus
lus grande que ses serviteurs et l’idée plus haute que les hommes. La cause fut le Catholicisme, et pour moi, qui me prends a
it déjà : il n’était pas, et nul d’eux n’était au niveau de la grande Cause dont ils furent les serviteurs et qu’ils oublière
des fautes… Et c’est la vérité. Mais Forneron n’a pas assez dégagé la Cause des hommes qui l’ont souillée ou trahie ; il n’a
t souillée ou trahie ; il n’a rien entendu à la grandeur divine de la Cause . Il n’a vu que l’indignité de ses serviteurs. Lui
a moindre illusion sur ceux-là qui, auréolisés par les rayons de leur Cause , nous paraissaient aussi grands qu’elle. Il n’y a
effroyable. Ils sont toujours prêts à se dégrader à l’envi, dans une cause que les hommes ne peuvent jamais dégrader, même e
e que les hommes ne peuvent jamais dégrader, même en se dégradant, la Cause de Dieu ! C’est, en effet, pour cette Cause sacré
même en se dégradant, la Cause de Dieu ! C’est, en effet, pour cette Cause sacrée que le xvie  siècle combattit… malheureuse
ent, avec toutes armes ; mais c’est précisément le fanatisme de cette Cause , à qui tant d’écrivains ont imputé toutes les hor
it allumée au feu de ses croyances en deuil, devant le désastre de sa cause et de son histoire. Son talent, s’il en avait eu,
en avait eu, aurait bénéficié du malheur auguste et mystérieux de la Cause de Dieu perdue par les hommes au xvie  siècle ; c
de l’Histoire, avec la mélancolie naturelle à l’âme humaine, que les Causes perdues nous prennent plus fortement le cœur que
, que les Causes perdues nous prennent plus fortement le cœur que les Causes triomphantes, et soient plus belles à raconter !
peste, la Révolution dans ses plis. Avec tout leur dévouement à leur cause , ces royalistes anarchisés ne purent pas plus rec
95 (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216
ous le savons trop, on s’étudie depuis quelque temps à rapetisser les causes de cette révolution ; c’est sans doute pour en ra
ituelle justesse ont semblé méconnaître à cet égard le caractère, les causes , la portée du plus vaste événement de l’histoire
appeler hasard ou malheur ce qui fut réflexion et volonté en elle. Sa cause ne fut point dans des hasards ; elle fut dans une
risquant de nous égarer, plus haut qu’un siècle dans la recherche des causes de la révolution. Les uns la trouvent dans la réf
ans les parlements, ceux-là dans la bourgeoisie. Admettons toutes ces causes secondaires, sans trop y croire. La réforme prote
Aussi nous paraît-il tout à fait erroné de rechercher aujourd’hui les causes de cette révolution dans tel ou tel abus ou dans
soin de réformes purement matérielles qui furent l’occasion et non la cause de la révolution ; les appétits matériels sont la
l’univers. XV Si la révolution, comme on le dit, avait eu pour cause principale et pour but légitime un intérêt pureme
de la France. D’ailleurs, nous n’aimons pas qu’on donne de si petites causes aux grands effets : c’est toujours une erreur, qu
pour ainsi dire d’acclamation. Les hommes étaient dignes du rôle, la cause digne des hommes. Ce jour-là toute littérature ce
out entière ; notre affaire était l’affaire de la raison générale, la cause de l’homme et de l’esprit humain. L’éloquence rai
de cadavres, l’Europe détourna la tête, elle retira son intérêt à une cause si belle mais si honteusement profanée ; elle cru
la perversité de la fausse conscience des ambitions au succès de leur cause ou de leur fanatisme. Le crime n’est que le sophi
96 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Félix Rocquain » pp. 229-242
onnaires, incapable qu’il était de pénétrer dans cette profondeur des Causes et de jeter sa sonde là-dedans ! II C’était
du règne de Louis XIV, et de lui donner pour première origine et pour cause la réaction inévitablement nécessaire de la Régen
it passée de son esprit dans son livre, s’est éteinte. Il a donné des causes prochaines de la Révolution française qui sont le
a donné des causes prochaines de la Révolution française qui sont les causes secondes ; il n’a pas donné les causes éloignées,
olution française qui sont les causes secondes ; il n’a pas donné les causes éloignées, qui sont les causes premières… La flam
causes secondes ; il n’a pas donné les causes éloignées, qui sont les causes premières… La flamme recroqueville ce qu’elle va
97 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
c dans nous-mêmes ; & en chercher les raisons, c’est chercher les causes des plaisirs de notre ame. Examinons donc notre a
core lorsque nous voyons un lieu brut & champêtre : c’est la même cause qui produit ces effets. Comme nous aimons à voir
ue contradiction : voici comment j’explique cela. Une des principales causes des plaisirs de notre ame lorsqu’elle voit des ob
aisent ; ils sont encore une suite d’évenemens imprévûs, qui ont pour cause l’adresse jointe au hasard. C’est encore par-là q
oncourent à l’ébranler & à lui composer un plaisir. Des diverses causes qui peuvent produire un sentiment. Il faut bien r
en remarquer qu’un sentiment n’a pas ordinairement dans notre ame une cause unique ; c’est, si j’ose me servir de ce terme, u
de sensations en même tems. Voyez, je vous prie, la multiplicité des causes  ; nous aimons mieux voir un jardin bien arrangé,
té. Lorsque nous voulons nous empêcher de rire, notre rire redouble à cause du contraste qui est entre la situation où nous s
ge un grand défaut, comme par exemple un très-grand nez, nous rions à cause que nous voyons que ce contraste avec les autres
s autres traits du visage ne doit pas être. Ainsi les contrastes sont cause des défauts, aussi bien que des beautés. Lorsque
98 (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »
rs, parti de l’idée confuse que les événements comprennent dans leurs causes d’autres facteurs que leur auteur principal, et e
es, où elle se répercute, se reproduit, renaît, redevient efficace et cause des actes ou des émotions analogues à ceux qui ex
esure de cette ressemblance. L’artiste et le héros sont à la fois les causes et les types du mouvement qu’ils provoquent ; ils
ants, dont le premier seul a une existence autonome mais inactive. La cause rectrice est, par elle-même, — indépendamment de
nactive. La cause rectrice est, par elle-même, — indépendamment de la cause efficiente et régie, qui ne peut être pensée isol
ser que la naissance d’attractions littéraires ou le dévouement à des causes communes, coïncide avec le relâchement des liens
tistes ; l’Espagne des conquistadors n’en a pas eu non plus. Pour une cause de même genre, la criminalité violente est fort r
sentiments par un spectacle fictif, par des idées irréelles, par des causes qui ne peuvent pousser ces sentiments jusqu’à fad
auteur et dont, dans une faible mesure, elle modifie les penchants, à cause soit de sa nature, soit de son espèce. L’esthopsy
émotion esthétique, en vertu de l’affaiblissement de force active que cause chez un individu ou un peuple la prévalence des s
99 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
ait la faire venir tout entière et directement du dehors. L’objet qui cause actuellement la sensation la plus forte n’est pas
les mouvements qui accompagnent l’attention soient ou l’effet, ou la cause de l’attention même : selon lui, ils en sont des
é. En d’autres termes, j’ai conscience d’un effet dont je ne suis pas cause , et c’est ce caractère d’effet subi qui définit l
 ; de plus, leur ordre et leurs relations sont modifiés par les mêmes causes . En un mot, le paysage intérieur est altéré dans
D’autres philosophes ont fait reposer l’induction sur le principe des causes finales, selon lequel nous serions assurés de voi
point dans tes antécédents. En d’autres termes, tout changement a une cause empirique et les mêmes causes produisent les même
n d’autres termes, tout changement a une cause empirique et les mêmes causes produisent les mêmes effets. Tout est apparemment
on n’est qu’une identité d’effets affirmée en vertu de l’identité des causes , toute la difficulté pratique de l’induction rési
a difficulté pratique de l’induction réside dans la détermination des causes véritables, des vrais antécédents d’un phénomène 
isante et invariable, cette raison déterminante est ce qu’on nomme la cause empirique d’un phénomène. La notion de cause ains
te est ce qu’on nomme la cause empirique d’un phénomène. La notion de cause ainsi entendue, ou, ce qui revient au même, le dé
s conséquents, est le nerf de toute induction. C’est pour dégager les causes véritables et vraiment déterminantes d’un phénomè
s. Un effet peut être produit par la rencontre passagère de séries de causes indépendantes ; par exemple, si je prends un trai
si je prends un train de chemin de fer et que ce train déraille, les causes qui m’ont amené à le prendre et les causes du dér
que ce train déraille, les causes qui m’ont amené à le prendre et les causes du déraillement sont deux séries indépendantes, A
ndépendantes, cela ne veut pas dire que l’événement fortuit soit sans causes et sans nécessité, mais qu’il est dû à une combin
ité, mais qu’il est dû à une combinaison particulière et passagère de causes ou de nécessités. Si au contraire un train dérail
n cercle, j’en conclurai qu’elle résulte d’une loi constante et d’une cause toujours la même110. Au reste, répétons qu’une se
nous nous représentons un objet extérieur et la sensation qu’il nous cause , — par exemple la campagne et tout ce qu’on y voi
100 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 16, objection tirée du caractere des romains et des hollandois, réponse à l’objection » pp. 277-289
de l’estime pour ses concitoïens, qui fut toujours une des premieres causes de la grande renommée d’une nation. Enfin il est
ême, il falloit que la chose arrivât ainsi, et que l’altération de la cause altérât l’effet. Premierement, l’air de la ville
e sain, que de voir mourir l’homme qu’un boulet de canon a touché. La cause de cette corruption de l’air nous est même connuë
côté que le vent souffle, ce qui met en évidence que la terre est la cause de l’altération de l’air. Cette infection prouve
ne qui doit obliger de penser que l’altération de l’air y vient d’une cause nouvelle, c’est-à-dire, des mines qui se seront p
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