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1 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Première partie. Préparation générale — Chapitre II. De la sensibilité considérée comme source du développement littéraire »
u sentiment ; on s’applique à ne pas employer son esprit, afin que le cœur parle tout seul. Ainsi son langage ne sera point
ns toutes nos expressions. Le malheur est que, quoi qu’on en dise, le cœur ne peut se passer de l’esprit. On a trop répété l
rop répété le mot de Vauvenargues : « Les grandes pensées viennent du cœur  ». Mais soyez sûrs que le cœur des gens d’esprit
es : « Les grandes pensées viennent du cœur ». Mais soyez sûrs que le cœur des gens d’esprit a seul de ces trouvailles-là. E
r des gens d’esprit a seul de ces trouvailles-là. En fait d’idées, le cœur est stérile ou fécond, selon que l’esprit est ric
s et sans appui, des écoles, des hospices et des refuges. La bonté du cœur , la pitié, la soif de sacrifice peuvent agrandir,
l’âme, ébranlant à la fois tous les ressorts de l’intelligence et du cœur , arrache à un homme un cri sublime, qui fait l’ad
imputer plus souvent à l’homme d’esprit qui racontait, qu’à homme de cœur qui avait senti. L’admirable mot du confesseur de
n triviale, une grossière injure pour s’exprimer ! Est-ce la faute du cœur , ou de l’esprit ? Le langage naturel de la passio
le moins d’envie de parler. Surtout quand on veut séparer l’esprit du cœur et ne pas faire appel à son intelligence pour tra
re. Quand on a nommé l’émotion qu’on éprouve, qu’ajouter de plus ? Le cœur plein d’une ardente amitié, on écrit ; quand on a
 ? Une fois le mot écrit, qui est la notation exacte du sentiment, le cœur qui déborde ne trouve plus rien à dire. Deux lign
nt vingt-sept ans et demi, comme on n’a presque rien à se dire. » Les cœurs sont restés unis ; mais la vie a séparé les espri
Je n’en veux pour exemple que les plus fameuses pages où l’on voit le cœur à nu, pleurant ou saignant devant nous, où l’on c
t qui parle et qui met sans y songer toute sa puissance au service du cœur , qui ne s’en doute pas. Des lettres intimes sont
aits impérissables : c’est la faute de leur esprit et non pas de leur cœur . Plus de génie, et non plus de passion, voilà ce
muns, quelques-uns ont écrit des plaintes non communes. Le langage du cœur donne la mesure de l’esprit. Pour rendre toute l’
e de ce préjugé si commun, que l’esprit qu’on a nuit aux effusions du cœur , qu’il faut pour ainsi dire en faire abstraction
pour ainsi dire en faire abstraction et s’en détacher pour laisser le cœur tout seul parler son pur et naturel langage. Cett
ute sa force aux effusions de la sensibilité ; alors on croira que le cœur parle tout seul.
2 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
ces éléments constitutifs du milieu intérieur sont ensuite portés au cœur , centre du mouvement circulatoire. Ici commence l
, c’est-à-dire du centre à la périphérie. Le sang ainsi poussé par le cœur dans les artères va se purifier en tout ou en par
deuxièmement, il doit pénétrer dans les veines et être porté jusqu’au cœur  ; troisièmement, il doit être amené en contact av
u de la jambe au-dessous de la ligature, il ne pouvait pas arriver au cœur , parce que cette ligature empêchait le sang veine
Le poison, avons-nous dit, n’est actif que lorsque, étant parvenu au cœur , il peut se répandre par les artères, et arriver
le à l’humanité. En ouvrant la grenouille empoisonnée, je vis que son cœur continuait à battre. Son sang rougissait à l’air
enir la vie de tous les éléments organiques qui nous composent. Si le cœur conserve encore ses mouvements, cela prouve, ains
int qu’un des éléments efficaces du mouvement, le nerf moteur, car le cœur continue à battre, et les muscles ont conservé le
xygène, va manquer dans le sang, leur milieu organique. Sans doute le cœur , qui continue à battre, fait circuler le sang, ma
empoisonnée. Nous savons qu’en empêchant ainsi le curare d’arriver au cœur , on s’oppose à l’empoisonnement de l’organisme ;
t qu’obéir à ses lois. Claude Bernard Étude sur la physiologie du cœur Revue des Deux Mondes, mars 1865, (2, t. 56). U
nf.fr/ark:/12148/bpt6k35501h/f235.image Pour le physiologiste, le cœur est l’organe central de la circulation du sang, e
ingulier, qui ne s’est vu pour aucun autre appareil organique, le mot cœur est passé, comme les idées que l’on s’est faites
cier et de l’homme du monde, avec des acceptions fort différentes. Le cœur ne serait pas seulement un moteur vital qui pouss
quide sanguin dans toutes les parties de notre corps qu’il anime ; le cœur serait aussi le siège et l’emblème des sentiments
ntiments les plus nobles et les plus tendres de notre âme. L’étude du cœur humain ne serait pas uniquement le partage de l’a
spirations du poëte et de l’artiste. Il s’agira ici, bien entendu, du cœur anatomique, c’est-à-dire du cœur étudié au point
te. Il s’agira ici, bien entendu, du cœur anatomique, c’est-à-dire du cœur étudié au point de vue de la science physiologiqu
tale ; mais cette étude rapide que nous allons faire des fonctions du cœur devra-t-elle renverser les idées généralement reç
trer que le rôle sentimental que dans tous les temps on a attribué au cœur n’est qu’une fiction purement arbitraire ? En un
u nom de la science tout ce que l’on a pu dire au nom de l’art sur le cœur comme organe destiné à exprimer nos sentiments et
rage. Il ne s’agira pas d’ailleurs de parler ici de la physiologie du cœur en entrant dans tous les détails d’une étude anal
les plus précis de la science. J’envisagerai ainsi la physiologie du cœur d’une manière générale, mais en m’attachant plus
ement aux points qui me semblent propres à éclairer la physiologie du cœur de l’homme. I Avant tout, le cœur est une ma
s à éclairer la physiologie du cœur de l’homme. I Avant tout, le cœur est une machine motrice vivante, une véritable po
s à tous les organes de notre corps. Ce rôle mécanique caractérise le cœur d’une manière absolue, et partout où le cœur exis
mécanique caractérise le cœur d’une manière absolue, et partout où le cœur existe, quel que soit le degré de simplicité ou d
ent cette fonction d’irrigateur organique. Pour un anatomiste pur, le cœur de l’homme est un viscère, c’est-à-dire un des or
tion situés dans les cavités splanchniques. Tout le monde sait que le cœur est placé dans la poitrine, entre les deux poumon
dessous du sein gauche. Quant à la nature du tissu qui le compose, le cœur rentre dans le système musculaire : il est creusé
servoir au sang ; c’est pourquoi les anatomistes ont encore appelé le cœur un muscle creux. Dans le cœur de l’homme, on voit
oi les anatomistes ont encore appelé le cœur un muscle creux. Dans le cœur de l’homme, on voit quatre compartiments ou cavit
nts ou cavités : deux cavités forment la partie supérieure ou base du cœur , appelées oreillettes et recevant le sang de tout
és veines ; deux cavités forment la partie inférieure ou la pointe du cœur , appelées ventricules et destinées à chasser le l
du corps au moyen de gros tuyaux nommés artères. Chaque oreillette du cœur communique avec le ventricule qui est au-dessous
atéralement les oreillettes et les ventricules, de telle sorte que le cœur de l’homme, qui est réellement double, se décompo
e le cœur de l’homme, qui est réellement double, se décompose en deux cœurs simples formés chacun d’une oreillette et d’un ve
’autre à gauche de la cloison médiane. Chaque cavité ventriculaire du cœur est munie de deux soupapes appelées valvules. L’u
ie du sang du ventricule par l’artère, s’appelle valvule sigmoïde. Le cœur de l’homme, ainsi que celui des mammifères et des
e l’homme, ainsi que celui des mammifères et des oiseaux, est donc un cœur anatomiquement double et composé de deux cœurs si
es oiseaux, est donc un cœur anatomiquement double et composé de deux cœurs simples, appelés l’un le cœur droit, l’autre le c
atomiquement double et composé de deux cœurs simples, appelés l’un le cœur droit, l’autre le cœur gauche. Chacun de ces cœur
composé de deux cœurs simples, appelés l’un le cœur droit, l’autre le cœur gauche. Chacun de ces cœurs a un rôle bien différ
es, appelés l’un le cœur droit, l’autre le cœur gauche. Chacun de ces cœurs a un rôle bien différent. Le cœur gauche, nommé e
utre le cœur gauche. Chacun de ces cœurs a un rôle bien différent. Le cœur gauche, nommé encore cœur à sang rouge, est desti
n de ces cœurs a un rôle bien différent. Le cœur gauche, nommé encore cœur à sang rouge, est destiné à recevoir dans son ore
nce dans toutes les parties du corps, où il devient impur et noir. Le cœur droit, appelé aussi cœur à sang noir, est destiné
es du corps, où il devient impur et noir. Le cœur droit, appelé aussi cœur à sang noir, est destiné à recevoir dans son orei
e lancer dans le poumon, où il devient pur et rutilant. En un mot, le cœur gauche est le cœur qui préside à la distribution
umon, où il devient pur et rutilant. En un mot, le cœur gauche est le cœur qui préside à la distribution du liquide vital da
du liquide vital dans tous nos organes et dans tous nos tissus, et le cœur droit est le cœur qui préside à la revivification
ans tous nos organes et dans tous nos tissus, et le cœur droit est le cœur qui préside à la revivification du sang dans les
de à la revivification du sang dans les poumons, pour le restituer au cœur gauche, et ainsi de suite. Ces prémisses étant ét
Ces prémisses étant établies, nous n’aurons plus ici à considérer le cœur que comme un organe qui distribue la vie à toutes
ge d’acide carbonique. Or c’est précisément là le rôle qui incombe au cœur . Le système du cœur gauche apporte aux organes le
e. Or c’est précisément là le rôle qui incombe au cœur. Le système du cœur gauche apporte aux organes le sang qui les anime 
cœur gauche apporte aux organes le sang qui les anime ; le système du cœur droit emporte le sang qui les a fait vivre un ins
qui le compose ; c’est par conséquent dans les propriétés du tissu du cœur que nous pourrons trouver l’explication de ses fo
’ailleurs aucune difficulté, car, ainsi que nous l’avons déjà dit, le cœur est un muscle, et il en possède toutes les propri
à former les parois d’une poche musculaire, comme cela a lieu dans le cœur , l’effet nécessaire de la contraction du tissu mu
ela nous fera comprendre comment, à chaque contraction des cavités du cœur , le sang qu’elles contiennent se trouve expulsé s
r le sang de refluer dans l’oreillette. La contraction des cavités du cœur , qui les vide de sang, est suivie d’un relâchemen
les vide encore, et ainsi de suite. Il en résulte que le mouvement du cœur est constitué par une succession de mouvements al
action et diastole le mouvement de relâchement. Les quatre cavités du cœur se contractent et se relâchent successivement deu
détail le mécanisme de la circulation dans les différentes cavités du cœur . Dans nos explications ultérieures, nous aurons s
ffira donc de dire qu’au moment de la contraction de ce ventricule le cœur se projette en avant, et vient frapper comme le b
te au-dessous du sein gauche ; c’est ce qu’on appelle le battement du cœur . A ce même instant de la contraction du ventricul
ères, et qu’on appelle le pouls. Toute la mécanique des mouvements du cœur a été l’objet de travaux extrêmement approfondis,
e exactitude. Le seul point que nous tenions à rappeler, c’est que le cœur est une véritable machine vivante, qui fonctionne
iculièrement examiner dans cette étude est celle de savoir comment le cœur , ce simple moteur de la circulation du sang, peut
canisme si délicat des sentiments qui se passent en nous. II Le cœur nous apparaît immédiatement comme un organe étran
ns la torpeur pendant la dernière période de la vie de l’individu. Le cœur au contraire manifeste son activité dès l’origine
eulement remarquable comme caractère de la précocité des fonctions du cœur , mais il est de nature à faire réfléchir profondé
itales des tissus. Rien n’est beau comme d’assister à la naissance du cœur . Chez le poulet, dès la vingt-sixième ou trentièm
mouvements se prononcent davantage et deviennent plus fréquents ; le cœur se dessine mieux, des artères et des veines se fo
ulaire provisoire (area vasculosa) s’est étalé en rayonnant autour du cœur , désormais constitué physiologiquement comme orga
, les linéaments fondamentaux du corps de l’animal ont déjà paru ; le cœur , alors en pleine activité, représente un moteur s
tériaux nécessaires à la formation du corps animal. Chez l’oiseau, le cœur va chercher les matériaux dans les éléments de l’
n bulbe aortique se divisant en arcs branchiaux : c’est alors un vrai cœur de poisson. Plus tard, ce cœur subit un mouvement
arcs branchiaux : c’est alors un vrai cœur de poisson. Plus tard, ce cœur subit un mouvement combiné de torsion et de bascu
vant que le mouvement de bascule soit complet, l’organe représente un cœur à trois cavités, cœur de reptile, et dès que le m
de bascule soit complet, l’organe représente un cœur à trois cavités, cœur de reptile, et dès que le mouvement est achevé, i
et dès que le mouvement est achevé, il possède les quatre cavités du cœur d’oiseau ou de mammifère. Les diverses phases de
œur d’oiseau ou de mammifère. Les diverses phases de développement du cœur nous montrent donc que cet organe n’arrive à son
son évolution embryonnaire les organismes qui lui sont inférieurs. Le cœur diffère ainsi de tous les muscles du corps en ce
ent dans leurs fonctions des alternatives d’activité et de repos ; le cœur au contraire ne se repose jamais. De tous les org
er ses fonctions. En un mot, suivant l’expression du grand Haller, le cœur vit le premier (primus vivens) et meurt le dernie
(ultimum moriens). Dans cette extinction de la vie de l’organisme, le cœur agit encore quand déjà les autres organes font si
la mort, car tant qu’il se meut, la vie peut se rétablir ; lorsque le cœur a cessé de battre, elle est irrévocablement perdu
aideront à mieux faire comprendre l’action du système nerveux sur le cœur . Nous devons déjà pressentir que cet organe muscu
rveux a pris son empire sur tous les organes musculaires du corps, le cœur se passe néanmoins de son influence pour accompli
nt les nerfs qui les animent, on ne paralyse jamais les mouvements du cœur en divisant les nerfs qui se rendent dans son tis
laires du corps, tandis qu’ils sont sans action sur les battements du cœur . J’ai décrit dans la Revue 3 les effets du curare
r par excellence des systèmes nerveux moteurs ; on se souvient que le cœur continue de battre et de faire circuler le sang d
influence nerveuse motrice. De tout cela devons-nous conclure que le cœur ne possède pas de nerfs ? Cette opinion, à laquel
es, est aujourd’hui contredite par l’anatomie, qui nous montre que le cœur reçoit dans son tissu un grand nombre de rameaux
à l’absence de nerfs qu’il faut attribuer toutes les anomalies que le cœur nous a offertes jusqu’à présent, c’est à l’existe
maintenant nous agissons par des procédés analogues sur les nerfs du cœur , nous verrons que cet organe musculaire paradoxal
erser les termes de la proposition et de dire : Tant que les nerfs du cœur ne sont pas excités, le cœur bat et reste à l’éta
ition et de dire : Tant que les nerfs du cœur ne sont pas excités, le cœur bat et reste à l’état de fonction ; dès que les n
tés, le cœur bat et reste à l’état de fonction ; dès que les nerfs du cœur viennent à être excités naturellement ou artifici
du cœur viennent à être excités naturellement ou artificiellement, le cœur entre en relâchement et à l’état de repos. Si on
ou un autre animal vivant ou récemment mort de manière à observer le cœur et à isoler les nerfs pneumo-gastriques qui vont
s son tissu, on constate que, tant qu’on n’agit pas sur ces nerfs, le cœur continue à battre comme à l’ordinaire, et qu’auss
itôt qu’on vient à les exciter par un courant électrique puissant, le cœur s’arrête en diastole, c’est-à-dire en relâchement
le fait de cette influence singulière et paradoxale des nerfs sur le cœur , parce que c’est ce résultat qui nous servira de
r de plus près les diverses formes que peut nous présenter l’arrêt du cœur sous l’influence de l’excitation galvanique des n
nique des nerfs. L’excitation des nerfs pneumo-gastriques ou nerfs du cœur par un courant électrique très actif arrête aussi
ilité de l’animal. Si l’on agit sur des mammifères très-sensibles, le cœur s’arrête instantanément, tandis que chez des anim
andis que chez des animaux à sang froid et surtout pendant l’hiver le cœur ne ressent pas immédiatement l’influence nerveuse
s ou affaiblis les battements ne reparaissent plus ; alors l’arrêt du cœur est définitif, et la mort s’ensuit immédiatement.
tion galvanique des nerfs pneumo-gastriques a pour effet d’arrêter le cœur d’autant plus énergiquement que l’application en
fois de suite ou qu’on prolonge trop l’excitation, la sensibilité du cœur et de ses nerfs s’émousse au point que l’électric
successivement à employer des courants très-violents sans arrêter le cœur . Lorsqu’on applique des excitations faibles sur l
le cœur. Lorsqu’on applique des excitations faibles sur les nerfs du cœur , les résultats sont toujours les mêmes au fond, s
-gastriques amène bien chez un animal très-sensible un arrêt subit du cœur , mais de si courte durée qu’il serait souvent imp
et de rapidité. On voit ainsi que l’excitation énergique des nerfs du cœur amène un arrêt prolongé de l’organe, avec un reto
les actions modérées ne provoquent qu’un arrêt extrêmement fugace du cœur , suivi immédiatement d’une accélération dans ses
es muscles des membres, soit relativement à l’excitation des nerfs du cœur , ont été fournis par des expériences de vivisecti
rcer son influence sur tous les nerfs moteurs du corps ; les nerfs du cœur par exemple sont en dehors d’elle. La sensibilité
ui réagit ensuite sur le muscle. Tous les mouvements involontaires du cœur que nous aurons à observer n’ont pas d’autre sour
ns par exemple qu’une impression douloureuse arrête les mouvements du cœur , cela signifiera simplement qu’un nerf sensitif p
qu’un nerf sensitif primitivement excité a transmis son impression au cœur en excitant le pneumo-gastrique, qui, à son tour,
gastrique, qui, à son tour, a fait ressentir son influence motrice au cœur absolument comme quand nous agissons dans nos exp
urs les mêmes. On verra bientôt en effet toutes les formes d’arrêt du cœur que nous avons observées en agissant directement
avons maintenant que les influences sensitives ne peuvent agir sur le cœur qu’en excitant ses nerfs moteurs, nous sous-enten
uand nous dirons : la sensibilité ou les sentiments réagissent sur le cœur , nous saurons ce que cela signifie physiologiquem
s sur l’excitation des nerfs pneumo-gastriques nous ont montré que le cœur est d’autant plus prompt à recevoir l’impression
en est de même pour les réactions des nerfs de la sensibilité sur le cœur . Chez la grenouille, on n’arrête pas le cœur en p
de la sensibilité sur le cœur. Chez la grenouille, on n’arrête pas le cœur en pinçant la peau : il faut des actions beaucoup
ple, les moindres excitations des nerfs sensitifs retentissent sur le cœur . Si l’on place un hémomètre sur l’artère de l’un
’oscillation de la colonne mercurielle l’expression des battements du cœur , on constate qu’au moment où l’on excite rapideme
’au moment où l’on excite rapidement un nerf sensitif il y a arrêt du cœur en diastole, ce qui détermine une suspension de l
lusieurs centimètres pour redescendre à son point primitif lorsque le cœur calmé a repris son rythme normal. Le cœur est que
n point primitif lorsque le cœur calmé a repris son rythme normal. Le cœur est quelquefois si sensible chez certains animaux
des procédés divers. À mesure que l’organisation animale s’élève, le cœur devient donc un réactif de plus en plus délicat p
r que l’homme doit être au premier rang sous ce rapport. Chez lui, le cœur n’est plus seulement l’organe central de la circu
nerveuses sensitives. Les influences nerveuses qui réagissent sur le cœur arrivent soit de la périphérie par le système cér
ves qui proviennent de cette source sont celles qui exerceront sur le cœur les influences les plus énergiques. IV Comm
l possible de concevoir le mécanisme physiologique à l’aide duquel le cœur se lie aux manifestations de nos sentiments ? Nou
sentiments ? C’est ce qu’il s’agit d’expliquer. Rappelons-nous que le cœur ne cesse jamais d’être une pompe foulante, c’est-
n ou diminution de leurs fonctions ; si au contraire l’arrêt léger du cœur est suivi d’une intensité plus grande dans son ac
es conséquences de l’arrêt de la circulation ; on peut lui enlever le cœur , et pendant quatre ou cinq heures elle saute et n
animaux à sang chaud, c’est tout différent : la cessation d’action du cœur amène très-rapidement la disparition des phénomèn
r donner une expression toute différente. Ainsi la loi de réaction du cœur sur le cerveau est la même chez la grenouille et
ouver une émotion ni une syncope, parce que le temps qu’il faut à son cœur pour ressentir l’influence nerveuse, et à son cer
ogique entre les deux organes disparaît. Chez l’homme, l’influence du cœur sur le cerveau se traduit par deux états principa
de la syncope qui survient par une influence sensitive portée sur le cœur et assez énergique pour arrêter ses mouvements. L
ur le cœur et assez énergique pour arrêter ses mouvements. L’arrêt du cœur qui produit la perte de connaissance en privant l
sations de volupté, conduisent au même résultat et amènent l’arrêt du cœur . La durée de la syncope est naturellement liée à
a durée de la syncope est naturellement liée à la durée de l’arrêt du cœur . Plus l’arrêt a été intense, plus en général la s
ne reprendre que lentement leur rythme normal. Quelquefois l’arrêt du cœur est définitif et la syncope mortelle ; chez les i
ouleur vive, en pinçant un nerf de sentiment, pour amener un arrêt du cœur définitif et une syncope mortelle. L’émotion déri
ent qu’une impression nerveuse violente est allée se réfléchir sur le cœur pour revenir frapper le cerveau. L’émotion au con
n initiale qui surprend en quelque sorte et arrête très-légèrement le cœur , et par suite une faible secousse cérébrale qui a
e faible secousse cérébrale qui amène une pâleur fugace ; aussitôt le cœur , comme un animal piqué par un aiguillon, réagit,
rveuse sensitive ; mais par l’action réflexe sur les nerfs moteurs du cœur l’influence sensitive a provoqué dans le cerveau
se lier à la manifestation du sentiment. En résumé, chez l’homme, le cœur est le plus sensible des organes de la vie végéta
vivante sont dans des rapports incessants d’action et de réaction. Le cœur et le cerveau se trouvent dès lors dans une solid
entiments nouveaux prennent naissance dans le cerveau et apportent au cœur des impressions nouvelles. Les sentiments que nou
nous éprouvons sont toujours accompagnés par des actions réflexes du cœur  ; c’est du cœur que viennent les conditions de ma
sont toujours accompagnés par des actions réflexes du cœur ; c’est du cœur que viennent les conditions de manifestation des
rveux. L’expression de nos sentiments se fait par un échange entre le cœur et le cerveau, les deux rouages les plus parfaits
r les nerfs pneumo-gastriques qui portent les influences nerveuses au cœur , et par les artères carotides et vertébrales qui
erveilleux ne tient donc qu’à un fil, et si les nerfs qui unissent le cœur au cerveau venaient à être détruits, cette récipr
science. Or la science physiologique nous apprend que, d’une part, le cœur reçoit réellement l’impression de tous nos sentim
llement l’impression de tous nos sentiments, et que, d’autre part, le cœur réagit pour renvoyer au cerveau les conditions né
le poëte et le romancier qui, pour nous émouvoir, s’adressent à notre cœur , que l’homme du monde qui à tout instant exprime
e du monde qui à tout instant exprime ses sentiments en invoquant son cœur , font des métaphores qui correspondent à des réal
ent par les phénomènes qu’ils provoquent en nous. Quand on dit que le cœur est brisé par la douleur, il y a des phénomènes r
le cœur est brisé par la douleur, il y a des phénomènes réels dans le cœur . Le cœur a été arrêté, si l’impression douloureus
st brisé par la douleur, il y a des phénomènes réels dans le cœur. Le cœur a été arrêté, si l’impression douloureuse a été t
qu’avec ménagement. Nous savons par nos expériences sur les nerfs du cœur que les excitations graduées émoussent ou épuisen
cardiaque en évitant l’arrêt des battements. Quand on dit qu’on a le cœur gros, après avoir longtemps été dans l’angoisse e
, cela répond encore à des conditions physiologiques particulières du cœur . Les impressions douloureuses prolongées, devenue
impressions douloureuses prolongées, devenues incapables d’arrêter le cœur , le fatiguent et le lassent, retardent ses battem
. Les impressions agréables répondent aussi à des états déterminés du cœur . Quand une femme est surprise par une douce émoti
e naître ont traversé l’esprit comme un éclair, sans s’y arrêter ; le cœur a été atteint immédiatement et avant tout raisonn
lexion. Le sentiment commence à se manifester après un léger arrêt du cœur , imperceptible pour tout le monde, excepté pour l
imperceptible pour tout le monde, excepté pour le physiologiste ; le cœur , aiguillonné par l’impression nerveuse, réagit pa
ntiment de bien-être éprouvé. Ainsi dire que l’amour fait palpiter le cœur n’est pas seulement une forme poétique ; c’est au
lité physiologique. Quand on dit à quelqu’un qu’on l’aime de tout son cœur cela signifie physiologiquement que sa présence o
on souvenir éveille en nous une impression nerveuse qui, transmise au cœur par les nerfs pneumo-gastriques, fait réagir notr
transmise au cœur par les nerfs pneumo-gastriques, fait réagir notre cœur de la manière la plus convenable pour provoquer d
Je suppose ici, bien entendu, que l’aveu est sincère ; sans cela, le cœur n’éprouverait rien et le sentiment ne serait que
Chez l’homme, le cerveau doit, pour exprimer ses sentiments, avoir le cœur à son service. Deux cœurs unis sont des cœurs qui
doit, pour exprimer ses sentiments, avoir le cœur à son service. Deux cœurs unis sont des cœurs qui battent à l’unisson sous
ses sentiments, avoir le cœur à son service. Deux cœurs unis sont des cœurs qui battent à l’unisson sous l’influence des même
entiments semblables. Les philosophes disent qu’on peut maîtriser son cœur et faire taire ses passions. Ce sont encore des e
me peut arriver par la raison à empêcher les actions réflexes sur son cœur  ; mais plus la raison pure tendrait à triompher,
sensibilité physique et morale, c’est ce qui a fait dire qu’elle a le cœur plus tendre que l’homme. Mais je m’arrête dans ce
st ainsi qu’on a rattaché la digestion à l’estomac, la circulation au cœur , la respiration au poumon ; c’est encore de même
et nécessaire entre la structure anatomique et la fonction ; dans le cœur , organe de la circulation, la conformation et la
’attribuèrent à une puissance organique innée ayant son siège dans le cœur , foyer où bouillonnent le sang et les passions. P
sse dans leur intégrité la sensibilité et la volonté ; les poisons du cœur abolissent la contractilité musculaire, l’oxyde d
mènes, le cerveau est l’organe de l’intelligence au même titre que le cœur est l’organe de la circulation, que le larynx est
ement dicte nos actes volontaires, mais c’est elle qui fait battre le cœur , circuler le sang, respirer le poumon, sécréter l
3 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre IV. De l’amour. »
nt absolu, lui donne au moins une idée du sentiment qui oppressait le cœur par l’impossibilité de l’exprimer ! Une femme dan
qu’il peut donner ; on jouit du calme de la pensée et du mouvement du cœur  ; et dans la plus profonde solitude la vie de l’â
l’être qui sait aimer, et l’inhumanité seule bannit toute moralité du cœur de l’homme. Mais s’il est dans l’univers deux êtr
té les plus heureux des êtres ! Ces mots ne sont jamais sortis de mon cœur . Ah ! qu’il est beau ce sentiment qui, dans l’âge
réunion est possible, et l’obtenir pour soi ne l’est pas : il est des cœurs qui s’entendent, et le hasard, et les distances,
erfection, et surtout sa durée ; effrayés des chagrins de leur propre cœur , des inconséquences de celui d’un autre, repousse
e par les philosophes sur la véritable importance des attachements du cœur , et les douleurs sans bornes, qu’on éprouve en s’
Ce funeste trait de lumière frappe la raison avant d’avoir détaché le cœur  ; poursuivi par l’ancienne opinion à laquelle il
ments ; on voudrait croire à sa propre folie, pour éviter de juger le cœur de ce qu’on aimait ; le passé même ne reste plus
et que le temps, l’inconstance de l’imagination, qui détache même le cœur , un autre objet, moins digne de sa tendresse, vou
us parle, sans émotion, sans être brisée, sans trahir un mouvement du cœur , ah ! pendant longtemps encore la passion que l’o
t, il ressentira le passé, il retrouvera ce qu’il a éprouvé ; que des cœurs qui se sont tout confiés, ne peuvent cesser de s’
attester le changement de tout le reste ; le désespoir est au fond du cœur , tandis que mille devoirs, que la fierté même com
ée par l’amour, rend l’âme frénétique, quand toutes les affections du cœur sont réunies aux ressentiments les plus vifs de l
il inspire empoisonne la douceur que portent avec elles les peines du cœur , alors même qu’elles tuent. À côté des malheurs,
eu que les circonstances extérieures qui peuvent troubler l’union des cœurs  ; quand on n’est séparé que par des obstacles étr
ainsi que dans des degrés différents, l’amour bouleverse le sort des cœurs sensibles qui l’éprouvent. Il est un dernier malh
tre qui fut la moitié de sa vie, et lui reprocher les battements d’un cœur qu’une main chérie n’échauffera plus ? Ce que j’a
ui osassent, sans craindre le ridicule, annoncer dans les liaisons du cœur la délicatesse de principes, qu’une femme se croi
qu’il en a besoin. Il n’est pas vrai du tout, que dans la moralité du cœur humain, un lien ne confirme pas un penchant ; il
ait relâcher ; les liens indissolubles s’opposent au libre attrait du cœur  : mais un complet degré d’indépendance rend presq
ssible une tendresse durable ; il faut des souvenirs pour ébranler le cœur , et il n’y a point de souvenirs profonds, si l’on
rera pour toujours. Enfin, les femmes sont liées par les relations du cœur , et les hommes ne le sont pas : cette idée même e
ore un obstacle à la durée de l’attachement des hommes ; car là où le cœur ne s’est point fait de devoir, il faut que l’imag
, le charme de nouveaux traits peut briser les liens les plus doux du cœur  ; les avantages d’un caractère élevé, d’un esprit
 : celle qui leur serait infidèle, s’avilit en les offensant, et leur cœur est guéri par le mépris : la fierté vient encore
plient l’étendue d’un tel malheur. Il peut exister des femmes dont le cœur ait perdu sa délicatesse ; elles sont aussi étran
profonde dans leurs rapports avec les hommes, les affections de leur cœur se renouvellent rarement ; égarées dans la vie, q
destinée ; un seul mouvement d’amitié laisse plus de traces dans leur cœur que la passion la plus ardente ; toute leur vie e
s femmes ; l’imagination des hommes a tout conquis en étant aimé ; le cœur des femmes est inépuisable en regrets, les hommes
pas. Êtres malheureux ! êtres sensibles ! vous vous exposez, avec des cœurs sans défense, à ces combats où les hommes se prés
4 (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160
e telle que nous la comprenons n’a pas seulement des goûts, elle a du cœur  ; et quand le cœur a fait une partie du talent d’
comprenons n’a pas seulement des goûts, elle a du cœur ; et quand le cœur a fait une partie du talent d’un écrivain, ce n’e
as, le bruit en haut, l’orage éternel, la transe sublime qui serre le cœur , et qui ne trouve pas même un cri pour répondre à
o roulait à la mer, avec ses ondes, une goutte chaude et virginale du cœur d’une jeune fille de Paris : larmes sans amertume
que de passion et de courage, fidèle à ses amis jusque sous la hache, cœur d’honnête homme dans la poitrine d’une femme d’un
iers mouvements, était pleine d’explosion ; dans les éruptions de son cœur elle brisait tout, elle faisait scène, elle choqu
iers venus à la vie. Ils semblent avoir plus besoin que les autres du cœur maternel ; les Benjamins sont une vieille histoir
de sa gloire. Dieu lisait tout cela comme je l’ai lu moi-même dans le cœur de cette excellente mère, mais le monde cherche à
dame de Staël ; elle dépassait en charmes et en talent tout ce que le cœur d’une mère avait rêvé. On lui avait appris à sent
yeux, l’harmonie dans l’oreille, la passion en pressentiment dans le cœur , l’éclat dans l’esprit ; ses strophes peignaient,
’aurions pas ces dix vers, ces dix charbons de feux, allumés dans son cœur , et qui brûlent depuis tant de siècles les yeux q
n talent. Cet excès d’esprit ne nuisait en rien à la tendresse de son cœur . Elle aspirait à un époux digne d’elle surtout, p
berceau d’un enfant malade de la comtesse O’Donnel, sa sœur. Tout le cœur d’une mère se lisait dans sa physionomie fiévreus
chai sur ton front le rayon qui t’anime,             Et je fermai mon cœur . Mais un jour, c’était l’heure où le soin du mén
eune couche, et dans ton œil troublé, Dans ton sein virginal, tout le cœur d’une mère             D’avance avait parlé. Et
Ah ! Qu’un autre te voie, enfant de l’harmonie, Trouvant que sur les cœurs un empire est trop peu, Lancer d’un seul regard
humble femme             Sait le mieux retentir. Et je dis dans mon cœur  : « Écartez cette lyre ! De la gloire à ce cœur l
. Et je dis dans mon cœur : « Écartez cette lyre ! De la gloire à ce cœur le calice est amer : Le génie est une âme, on l’o
ait jusque-là qu’un temple pour elle, pourrait se contenter d’un seul cœur et d’une place obscure dans le foyer d’un mari. M
lus grand que nature. On ne la connaissait pas. Elle ne voulait qu’un cœur  ; elle savait se proportionner aux plus humbles c
les conditions de la vie commune, pourvu que l’amour, cette poésie du cœur , ne manquât pas à sa destinée. XX Quoi qu’
Il s’agissait de contrebalancer par un empire de femme, exercé sur le cœur de l’héritier de la couronne, l’empire occulte ex
er de la couronne, l’empire occulte exercé par une autre femme sur le cœur du roi. Des intelligences dans les affections des
éloge qu’ils supposaient déjà gravé en traits plus profonds dans son cœur . Le comte d’Artois les écouta sans surprise, acco
attachement, que nulle autre femme ne la remplacerait jamais dans son cœur , et qu’il allait donner ce cœur à Dieu seul. Il r
me ne la remplacerait jamais dans son cœur, et qu’il allait donner ce cœur à Dieu seul. Il resta religieusement fidèle à ce
rmes. Elle était trop fière pour consentir à servir d’amorce, même au cœur d’un roi. XXII Je revins, peu de temps aprè
lus qu’à la richesse et à la puissance. L’air y est cordial, c’est le cœur seul qui y règle l’étiquette. On ne pouvait s’emp
XXIV En feuilletant les pages de ses poésies, on lit celles de son cœur . Beaucoup de ces pages pourraient être signées pa
s premiers vers de la Vision sont du même accent : La jeune fille, au cœur héroïque, est visitée en songe par l’apparition d
mineux formaient une auréole. Alors un saint effroi venant saisir mon cœur , À genoux j’écoutai sa divine parole. « Lève-toi,
sie. « Guide-moi, m’écriai-je, ô toi qui m’as choisie, Protège de mon cœur la pure ambition ! Je jure d’accomplir ta sainte
tombeau ! Oui, de la vérité rallumant le flambeau, J’enflammerai les cœurs de mon noble délire ; On verra l’imposteur trembl
ée de ces éclaboussures des passions par la douce impartialité de son cœur  ; elle ne se mêla jamais au combat, pour rester t
le des amertumes que la plume des écrivains politiques répand dans le cœur des hommes du parti contraire. Elle savait quelqu
’un gouvernement. XXXI Madame de Girardin était trop Romaine de cœur pour ne pas accepter la république, au moins comm
son honneur de poète. XXXII À dater de ce jour, elle ferma son cœur aux illusions et sa porte au monde ; elle ne vit
e permettait pas à son esprit de railler jusqu’au sang. Elle avait le cœur brusque, mais bon ; cette brusquerie de son cœur
sang. Elle avait le cœur brusque, mais bon ; cette brusquerie de son cœur donnait plus de franchise à ses amitiés ; on étai
regard aussi resplendissant de lumière et d’âme. Le ver était dans le cœur . Elle était allée respirer l’air des bois à Saint
laquelle il ne faut donner que ces mouvements doux de l’esprit et du cœur , qui bercent l’âme comme dans ce second berceau d
ent de la perdre en se la confiant. Ce fut notre dernier serrement de cœur et notre dernier serrement de mains. Nous apprîme
étaient pas assez vastes pour contenir l’immense concours d’hommes de cœur et d’hommes de nom qui se rencontraient, sans s’ê
sainte colère de l’amour est-elle une vengeance ou une vertu dans un cœur d’épouse ? N’importe, effacez-les. Ce tronçon bri
je serai morte, il ne me refusera pas d’exaucer le dernier vœu de mon cœur . » Hélas ! La prière arrive trop tard pour être e
e n’était un malentendu de nos deux existences. Dans la jeunesse, nos cœurs remplis d’autres sentiments ne pouvaient se renco
ure estime de son caractère dans l’esprit, un vide plus senti dans le cœur , une larme plus chaude et plus intarissable dans
isant, et en sentant palpiter leur âme à travers la page : il y a des cœurs en France ! J’en voudrais avoir mille pour l’aime
5 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
de l’amour de Juana. Il lui donne un démenti en vers qui soulèvent le cœur de dégoût. …………………… — Ta lèvre sûrement N’a pas
nœuds tu tiens à la douleur, Si jamais, par les yeux d’une femme sans cœur , Tu peux m’entrer au ventre et m’empoisonner l’âm
piritualiste, surtout un jeune poète aurait dit : tu peux m’entrer au cœur , mais cela aurait ennobli l’amour en l’élevant du
’est jamais dans la nature ; car entre deux passions extrêmes dans le cœur de l’homme, il n’y a jamais équilibre. Si c’est l
ère elle un pas dans l’escalier. — Oh ! comme à cet instant bondit un cœur de femme ! Quand l’unique pensée où s’abîme son â
sé chez lui l’amour ; cet amour est toujours jeune et brûlant dans le cœur de la danseuse. Il faut rendre justice au poète,
rmir dans la mer, cendre ! et que ta mémoire S’enfonce avec la vie au cœur de cette eau noire ! Vous, nuages, crevez ! essuy
ents, témoin l’entretien de Dalti et de Portia dans les lassitudes du cœur  : Portia le vit pâlir : « Ô mes seules amours, D
te, on se jette en arrière ; De quelque fol amour qu’on ait empli son cœur , Le désir est parfois moins grand que le bonheur 
e, Que la brise secoue, et que boit le soleil ; Puis l’oubli vient au cœur , comme aux yeux le sommeil. Le poète prépare pa
veille pour gagne-pain. Cette confidence étonne, sans l’ébranler, le cœur intrépide de Portia. Ici encore le poète laisse l
On sent que la richesse d’imagination et la jeunesse encore saine du cœur s’agitent en lui sous la froide ironie du sceptiq
de l’amour dans l’ironie. Chute sans fond d’où l’on ne remonte que le cœur brisé et par un effort surhumain de vigueur moral
tendre et pathétique alors comme Musset lui-même, mais déjà touché au cœur par cette pointe salutaire de la première douleur
lque dieu de tes bois, quelque Vénus perdue… La langue que parlait le cœur de Phidias Sera toujours vivante et toujours ente
ne, T’épouvantait toi-même en traversant ta nuit. Ah ! frappe-toi le cœur , c’est là qu’est le génie. C’est là qu’est la pit
n qui contient en un vers toute une littérature ? Ah ! frappe-toi le cœur , c’est là qu’est le génie ! C’est pour avoir tro
énie ! C’est pour avoir trop souvent frappé son front au lieu de son cœur qu’il n’a été qu’une grande espérance, au lieu d’
poètes actuels de l’esprit au lieu de créer l’école des prophètes du cœur . VII La note du cœur ? il l’avait sous la m
au lieu de créer l’école des prophètes du cœur. VII La note du cœur  ? il l’avait sous la main, il la laissait dormir.
mondes sans nom qui roulent sur nos têtes, Et le temps et la vie, au cœur qui t’a connu ? La conception de ce poème du Sau
n Qu’elle en puisse à jamais garder la cicatrice, Et montrer sur son cœur les dents du nourrisson ? Qu’importe le moyen, po
le a vaincu les héros de l’histoire, Le jour qu’en se lançant dans le cœur de l’Etna, Du plat de sa sandale il souffleta la
la beauté répandit la pudeur. Elle dort toute nue et la main sur son cœur . Les pas silencieux du prêtre dans l’enceinte Fo
ur. Les pas silencieux du prêtre dans l’enceinte Font tressaillir le cœur d’une terreur moins sainte, Ô vierge ! que le bru
adore ; Avec lui de nouveau tu voudrais t’exiler, Pour mourir sur son cœur , et pour l’en consoler ! X Rolla s’éveille
Si vous n’éprouvez rien, qu’avez-vous donc en vous Qui fait bondir le cœur et fléchir les genoux ? Ô terre, à ton soleil qui
sée au front dans ma robe dorée ; Tu peux m’épanouir, et me briser le cœur . J’aime ! — voilà le mot que la nature entière C
omme les vieux airs qu’on chantait à douze ans Frappent droit dans le cœur aux heures de souffrance ! Comme ils dévorent tou
croix de son collier. Puis une goutte de poison endort pour jamais le cœur de Rolla qu’un amour inattendu allait vivifier pe
lui, et sous ce faux rire on sent que la pointe de l’épée a touché le cœur . Tel se montre Alfred de Musset dans presque tout
re le poète et ce qu’il appelle encore la muse, c’est-à-dire entre le cœur de l’homme et son génie. Ce cœur et ce génie cher
ncore la muse, c’est-à-dire entre le cœur de l’homme et son génie. Ce cœur et ce génie cherchaient à se mettre d’accord en l
re, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux. Le Poëte. Pourquoi mon cœur bat-il si vite ? Qu’ai-je donc en moi qui s’agite
se font pas avec une plume et de l’encre, mais avec la moelle de son cœur et le doigt du dieu de l’inspiration ! Il continu
cette sainte blessure Que les noirs séraphins t’ont faite au fond du cœur  ; Rien ne nous rend si grands qu’une grande doule
tait vide, et la plage déserte ; Pour toute nourriture il apporte son cœur . Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Part
vant ; Alors il se soulève, ouvre son aile au vent, Et se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il pousse dans la nuit un si
d’oubli, d’amour et de malheur, Ce n’est pas un concert à dilater le cœur . Leurs déclamations sont comme des épées ; Elles
terre ; Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints. Ces reliques du cœur ont aussi leur poussière ; Sur leurs restes sacré
u te plains t’a préservé peut-être, Enfant ; car c’est par là que ton cœur s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la douleur
 ! que je me reproche cruellement aujourd’hui de n’avoir pas connu le cœur d’où coulaient de pareils vers, moi vivant ! je n
ent de pareils vers, moi vivant ! je ne les lis qu’aujourd’hui, et le cœur d’où ils ont coulé ne bat plus. Il est trop tard
je l’avais entendu à temps, rapprocher nos deux destinées et nos deux cœurs . C’est la lettre à Lamartine, une des plus fortes
p d’une flèche sanglante, Seul, je me suis assis, dans la nuit de mon cœur . Ce n’était pas au bord d’un lac au flot limpide,
e, Assis sur une borne au fond d’un carrefour, Les deux mains sur mon cœur , et serrant ma blessure, Et sentant y saigner un
ard je ne connus pas ces vers, je n’y répondis pas et je parus dur de cœur , quand je n’étais qu’emporté et distrait par le t
lier un chant populaire et patriotique qui retentissait dans tous les cœurs et dans toutes les bouches sur les deux rives du
des eaux ; Rassasié de paix, de silence et d’extase, Le limon de mon cœur descend au fond du vase ; J’entends chanter en mo
ir et tomber à tes pieds ! Enfant aux blonds cheveux, jeune homme au cœur de cire, Dont la lèvre a le pli des larmes ou du
, Ne sait pas si cette eau, dont elle est arrosée, Est le sang de ton cœur ou l’eau de la rosée ; Émule de Byron, au sourire
Byron, au sourire moqueur, D’où vient ce cri plaintif arraché de ton cœur  ? Quelle main, de ton luth en parcourant la gamme
t à coup la clef de ta jeune âme, Et fait rendre à l’esprit le son du cœur humain ? Est-ce qu’un pli de rose aurait froissé
nd Que contient chaque coupe et qu’on savoure au fond Des ivresses du cœur , amère et fade lie, Fit détourner ta lèvre avec m
e. Les convenances m’empêchaient d’y être admis aussi souvent que mon cœur m’y portait et que le sien m’y appelait par son a
le quai de la rive droite, en face de la noire maison où battait mon cœur plus qu’il ne battait dans ma poitrine. La rivièr
de l’air tiède de l’idéal de la poésie et de l’amour, cette poésie du cœur  ! Les juvénilités de ta vie et de tes vers, les g
idélités du sentiment ; qui est-ce qui en a souffert, si ce n’est ton cœur  ? Il a poursuivi des feux follets dans la nuit pu
et de confondre, dans des hymnes rivaux des siens, les deux notes du cœur humain qui s’immortalisent l’une par l’autre, l’a
si j’étais ton frère de sang, aussi bien que je me sens ton frère de cœur , je voudrais anéantir d’abord toutes tes juvénili
6 (1860) Cours familier de littérature. IX « Le entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier (2e partie) » pp. 81-159
u’une race aristocratique fait couler en général avec le sang dans le cœur d’un homme vraiment national comme son nom, un fo
me de Staël, son amie de jeunesse, et si vous revêtez ces qualités du cœur et de l’âme de l’extérieur d’un héros de roman so
s salons de l’Europe : une taille svelte, le buste en avant, comme le cœur , attribut des races militaires, un mouvement d’en
ensée, l’ovale et le teint d’une éternelle jeunesse, un sourire où le cœur nageait sur les lèvres, un geste accueillant, une
’ont pas des baïonnettes derrière eux ; Luckner indigna les hommes de cœur par ses lâchetés de tribune. Mathieu de Montmoren
l’aurait poursuivi comme un reproche parmi les royalistes irrités. Le cœur de madame de Staël, coupable des mêmes tendances
la guillotine ; chaque goutte de leur sang semblait retomber sur son cœur . Le supplice de son jeune frère, le plus cher de
e main dans ce meurtre ; il s’accusa d’être le Caïn de cet Abel ; son cœur se fondit ; son esprit se troubla ; comme tous le
; l’austérité chrétienne de sa vie n’enlevait rien à l’émotion de son cœur et à la séduction de sa personne. La religion lui
e prétention, mais il était juste et modéré, réfléchi, autant que son cœur était bon et solide. La diplomatie loyale et habi
nce fît de ce malheur un titre au trône, c’était trop criant pour mon cœur . Mieux valait un million de fois la république, h
plus fortes pendant quinze ans qu’il ne pouvait le prévoir, mais mon cœur resta irréprochable envers la dynastie que j’avai
té ; un jour viendra peut-être où ils auraient besoin, eux aussi, des cœurs de la patrie et où ils ne trouveront à la place d
x aussi, des cœurs de la patrie et où ils ne trouveront à la place de cœurs que des courtisans et des ennemis ; ils ne mérite
ans la seule voie qui puisse vous y conduire, la seule digne de votre cœur , de votre esprit, de la sublime mission à laquell
s cesse ; lui seul peut dessiller vos yeux et vous faire sentir qu’un cœur qui l’aime véritablement n’est pas si vide que vo
upations qui seraient, en effet, bien appropriées à la bonté de votre cœur , et qui rempliraient d’une manière douce et utile
« Faites tout ce qu’il y a de bon, d’aimable, ce qui ne brise pas le cœur , ce qui ne laisse jamais aucun regret ; mais, au
qui voulaient la sanctifier. Aucune de ces voix ne prévalait dans son cœur  ; ni pervertie ni convertie, mais toujours adorée
égularisée du Directoire, jetait deux ressentiments à la fois dans le cœur de madame Récamier. Un acte de dureté envers son
rance et par la perspective de l’influence qu’elle y prendrait sur le cœur du guerrier ; elle fut inflexible dans ses refus.
oir absolu ne peut laisser rien de libre sans jalousie, pas même deux cœurs . Cette rancune de Bonaparte et aussi son étroite
e par la double ruine de son père et de son mari, ajouta son deuil de cœur à tant de deuils de fortune. Elle supporta la per
en héroïne, la perte de cette mère adorée en fille inconsolable. Son cœur se recueillit dans plus d’amitié. M. de Barante,
pprécia une des premières l’honnêteté de caractère, l’indépendance de cœur et l’étendue d’idées dans cet ami de son amie. C’
ncé encore et ne renonça jamais aux affections tendres, besoin de son cœur comme l’éclat était le besoin de son esprit. Elle
côté d’elle ne donnât des distractions dangereuses et sans repos aux cœurs qui lui étaient dévoués ; c’était l’époque où Ben
était sa volonté ; mais, faisant appel à tous les sentiments du noble cœur auquel il s’adressait, il rappelait l’affection q
à l’homme dont elle portait le nom, sont un égarement d’esprit et de cœur qu’il faut oublier. N’eût-il été que son père, le
malheur et la vieillesse. Si cette pensée n’était pas l’égarement du cœur perdu dans les perspectives de la grandeur et de
pathie que ces persécutions gantées de Napoléon nourrissaient dans le cœur des deux amies ; la grâce et le génie se coalisai
le connut un des hommes qui ont tenu le plus de place, sinon dans son cœur , du moins dans ses habitudes ; cet homme était le
enêtre en face de son amie, madame Récamier. Ballanche laisse dans le cœur de ceux qui l’ont connu l’image d’un de ces rêves
tation du regard ; mais il était aussi réservé et aussi scrupuleux de cœur que de visage : ses relations avec madame Récamie
. Il aimait à séduire les yeux et les oreilles plus qu’à posséder les cœurs  ; c’est l’homme doué de la plus innocente coquett
, et il a raison. Le monde est toujours juste ; il devine le fond des cœurs . Il ajoute au mal, mais il ne l’invente jamais ;
isaient l’éclat. Le Journal des Débats portait ces retentissements du cœur de M. de Chateaubriand à toute l’Europe. Les lett
s ces lettres ; nous reproduirons seulement celles dans lesquelles le cœur éclate et s’épanche. Les Mémoires d’une femme ne
Les Mémoires d’une femme ne sont-ils pas exclusivement l’histoire du cœur  ? XXVI En 1821 M. de Chateaubriand est amba
e deux passions qui se combattent et qui se neutralisent dans un même cœur . Malheur aux amies d’hommes d’État ! Le décourage
s’écrie-t-il le 3 septembre ; « l’idée de vous revoir fait battre mon cœur  ! Je vous verrai avant tout le monde ! » Disons
inconstances de goût qui ne furent peut-être pas des inconstances de cœur  ; nous croyons, sans oser l’affirmer, que le chag
l quelques jours après ; « ce mot me console de tout ! À bientôt ; le cœur me bat de joie ! » On dirait l’amour, ce n’est q
 ; madame Récamier ne pouvait pas, en matière si délicate, ouvrir son cœur à sa jeune nièce. Combien n’est-il pas à regrette
cependant c’est l’autre qui était aimé, c’est l’autre qui brisait le cœur . Ballanche n’était là que pour en amortir les cou
nos lecteurs nous pardonnent ; nous touchons aux meilleures pages du cœur et du génie de M. de Chateaubriand. Lisez donc en
7 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIIe entretien. Chateaubriand, (suite.) »
uses que la nature et l’habitude ont si profondément gravées dans les cœurs . Mais, en dépit de toutes les menaces et de toute
ncore l’œuvre du législateur. Tous les yeux étaient éblouis, tous les cœurs n’étaient pas rassurés ; mais, grâce à la pacific
ements victorieux ; il sent et ne dispute pas ; il veut unir tous les cœurs par le charme des mêmes émotions, et non séparer
doux au fort ; il fait des pauses, il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le p
auses, il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout à
Mais le temps voulait cela. Il s’agissait de charmer et de ramener le cœur . On le ramène par les larmes et non par la logiqu
aussi une passion de l’esprit ; mais, quand on y joint une passion du cœur , alors on emporte tout. Le lecteur devient compli
es hommes. Ces deux vieillards avaient pris beaucoup d’empire sur son cœur  : le premier, par une indulgence aimable ; l’autr
mis. Ils n’en furent que plus ardents à le presser de leur ouvrir son cœur  ; ils y mirent tant de discrétion, de douceur et
ençant mon récit, me défendre d’un mouvement de honte. La paix de vos cœurs , respectables vieillards, et le calme de la natur
n’y a rien de plus poétique, dans la fraîcheur de ses passions, qu’un cœur de seize années. Le matin de la vie est comme le
délectable mélancolie des souvenirs de ma première enfance. Oh ! quel cœur si mal fait n’a tressailli au bruit des cloches d
nt son avénement à la vie, qui marquèrent le premier battement de son cœur , qui publièrent dans tous les lieux d’alentour la
tendres, car nous avions tous les deux un peu de tristesse au fond du cœur  : nous tenions cela de Dieu ou de notre mère. « C
dans le monde, et ses yeux s’attachaient sur moi avec tristesse. « Le cœur ému par ces conversations pieuses, je portais sou
cessamment agités, sont obligés de se bâtir des solitudes. Plus notre cœur est tumultueux et bruyant, plus le calme et le si
x et aux faibles, sont souvent cachés dans des vallons qui portent au cœur le vague sentiment de l’infortune et l’espérance
e quel dégoût de la terre vos tombeaux ne remplissaient-ils point mon cœur  ! « Soit inconstance naturelle, soit préjugé cont
épétition des mêmes scènes et des mêmes idées. Je me mis à sonder mon cœur , à me demander ce que je désirais. Je ne le savai
. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon cœur comme des ruisseaux d’une lave ardente ; quelquef
çait les débris de mon rameau. Ô faiblesse des mortels ! Ô enfance du cœur humain qui ne vieillit jamais ! Voilà donc à quel
mes promenades ? Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et
urel de l’homme est triste, lors même qu’il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manqu
lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande. » « Levez-vous vite, orages désirés, qui
ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon cœur . « La nuit, lorsque l’aquilon ébranlait ma chaumi
boure les vagues, il me semblait que la vie redoublait au fond de mon cœur , que j’aurais eu la puissance de créer des mondes
essenti dès mon enfance revenait avec une force nouvelle. Bientôt mon cœur ne fournit plus d’aliment à ma pensée, et je ne m
. Enfin, ne pouvant trouver de remède à cette étrange blessure de mon cœur qui n’était nulle part et qui était partout, je r
la raison. J’étais plein de religion, et je raisonnais en impie ; mon cœur aimait Dieu, et mon esprit le méconnaissait ; ma
ssai sans doute percer l’attendrissement qui surmontait peu à peu mon cœur . Je m’imaginais pourtant avoir bien dissimulé mon
dit : « Ingrat, tu veux mourir, et ta sœur existe ! Tu soupçonnes son cœur  ! Ne t’explique point, ne t’excuse point, je sais
e, tes dégoûts, tes injustices. Jure, tandis que je te presse sur mon cœur , jure que c’est la dernière fois que tu te livrer
it presqu’une mère, c’était quelque chose de plus tendre. Hélas ! mon cœur se rouvrit à toutes les joies ; comme un enfant,
que de suave et d’un peu rêveur dans son esprit ; on eût dit que son cœur , sa pensée et sa voix soupiraient comme de concer
ante, et, au lieu de blasphèmes et de menaces, je ne trouvai dans mon cœur que de profondes adorations et les gémissements d
ait devenu une occupation qui remplissait tous mes moments : tant mon cœur est naturellement pétri d’ennui et de misère ! « 
ils, je voudrais que le père Aubry fût ici : il tirait du fond de son cœur je ne sais quelle paix qui, en les calmant, ne se
t écouté d’un air austère l’histoire de René. Il portait en secret un cœur compatissant, mais il montrait au dehors un carac
8 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIe entretien. Poésie lyrique » pp. 161-223
nne plus ses impressions, mais qui crie et qui fait crier ou gémir le cœur et la voix sous le poids de bonheur, d’amour, de
clater devant l’homme ou devant Dieu. Tout chant est une explosion du cœur ou de l’esprit. Voilà pourquoi il est si doux d’e
usicien sont les voix de ceux qui n’ont pas de voix, mais qui ont des cœurs et qui aiment à retrouver leurs impressions inexp
ces myriades de végétaux bouillants de sève et ces myriades de petits cœurs qu’on entend palpiter dans ces myriades de voix.
elle ne saurait pas vous répondre. La voix chante de la plénitude du cœur , voilà tout. Quand l’homme est heureux de son loi
erche ses notes dans les émotions inarticulées de l’air écrit dans le cœur , et c’est le cœur qui bat la mesure avec ses vive
ns les émotions inarticulées de l’air écrit dans le cœur, et c’est le cœur qui bat la mesure avec ses vives ou lentes palpit
eur qui font chanter l’homme ; ce sont toutes les grandes émotions du cœur . Les deux plus habituelles de ces émotions inspir
nt aussi pleins du chant des hommes ; les cantiques sont l’encens des cœurs  ; ils jaillissent des lèvres dès que l’homme se c
non, rendue musicale par un rayon de soleil, est la parfaite image du cœur humain, que la présence divine rend plus mélodieu
quelquefois dans sa vie privée ou dans son existence publique ? Quel cœur d’amant ou de citoyen, quel cœur pieux surtout n’
u dans son existence publique ? Quel cœur d’amant ou de citoyen, quel cœur pieux surtout n’a pas eu les explosions de son âm
e, a dû nous arracher plus souvent qu’à d’autres ces enthousiasmes de cœur et d’esprit, ces délires d’amour, de piété ou de
’intelligence vive et claire de ses yeux, n’était que la bonté de son cœur serviable à tous. Il avait pris l’habitude invété
ette Chloé des Gaules enchantait mon enfance, mes yeux et presque mon cœur . Son front était étroit, peu élevé, comme celui q
une espèce d’idiotisme, qu’on ne se demandait même pas s’il avait un cœur . Mais la Jumelle s’en était aperçue depuis longte
es autres. Didier ne flattait pas sa vanité, mais il avait touché son cœur . Sans se parler jamais, la Jumelle et Didier fini
Jumelle ; elle finit ainsi par en savoir assez sur l’état de ces deux cœurs pour que le toucheur de bœufs crût pouvoir s’enha
J’en parlai à mon oncle : c’était l’esprit le plus accommodant et le cœur le plus facile à émouvoir qu’il y eût sous une po
n d’entendre toujours chanter ou siffler autour de lui pour reprendre cœur à l’ouvrage ; comme quoi le blanc était si appriv
t-être la seule belle de la vie du pauvre Didier jusqu’à ce jour. Son cœur s’ouvrit pour donner et pour recevoir toutes les
lus rapide et plus sombre qui mène par les bois au château, alors son cœur trop plein ne put se contenir davantage, et il éc
comme un souffle de tempête, tempête de sentiments et de joie dans un cœur d’adolescent, qui se communiquait par l’écho des
es tantôt suspendus, tantôt accélérés des mouvements du sang dans son cœur . Les cailloux bruissaient en roulant sous ses sou
 ! Montez dans le ciel bleu ! Vous n’y monterez pas plus haut que mon cœur qui chante avec vous ! « Je suis le fiancé ! je s
’enthousiasme, le petit Didier, concevant un humble doute, sentit son cœur lui manquer dans la poitrine. Ses doigts, ouverts
ées, toute ma douleur chantait en moi, en me déchirant les sens et le cœur  ; mais ce désespoir chantait véritablement, sur l
élèvent jamais aux excès des sensations et aux énergies ineffables du cœur humain. Du berceau et de la mamelle jusqu’au dern
t frémir, mais le frémissement qui courait avec ses vibrations sur le cœur était intrépide. Elles donnaient l’élan, elles do
le geste anime la voix, la voix enivre l’oreille, l’oreille remue le cœur . L’homme tout entier se monte comme un instrument
, mais il accompagna nos victimes à l’échafaud. Le même fer défend le cœur du pays dans la main du soldat et égorge les vict
extrémités. Elles aimaient le jeune officier ; elles inspiraient son cœur , sa poésie, sa musique ; elles exécutaient les pr
i l’enthousiasme ne manque pas à nos fêtes civiques et le courage aux cœurs de nos soldats ? J’ai encore une dernière bouteil
sée. Il était tard. La nuit était froide. De Lisle était rêveur ; son cœur était ému, sa tête échauffée. Le froid le saisit 
de mois après à l’échafaud, au son de ces notes nées, à son foyer, du cœur de son ami et de la voix de sa femme. Le nouveau
9 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
qui fussent moins des héros. On voulait une plus grande part pour le cœur , et une langue, sinon plus belle que celle des be
vos yeux ; Et, ne vous voyant plus, je vous vengerai mieux. Dans mon cœur expirant, je sens que votre vue Rallume ce qu’éte
les premiers parmi les hommes de génie, la sensibilité. C’est de leur cœur que s’est répandu dans le nôtre cet intérêt plus
recevoir le secret, et qui néanmoins ne laissent pas de peser sur le cœur  ! Ses chants divins les attirent au dehors, et no
ont beaucoup aimé. « Mon père était un homme tout sentiment et « tout cœur  », dit Louis Racine ; et il avoue ne pouvoir copi
omme Racine, le peintre et le musicien ont été tout sentiment et tout cœur . Les ouvrages où la raison et l’imagination se mo
ouvons lire tout entier sans être avertis un moment que nous avons un cœur . Les ouvrages de sentiment ont seuls le privilège
des arts ils produisent le plus grand, qui est de tirer des larmes du cœur de l’homme. L’admiration n’est souvent qu’un ravi
ile ; les plaisirs de la raison ont leur sécheresse : les émotions du cœur sont seules fécondes et durables. C’est, dans la
roduire cet effet de tendresse ; nos yeux se mouillent sans que notre cœur soit remué. Ce qui remue le cœur, ce sont les pas
nos yeux se mouillent sans que notre cœur soit remué. Ce qui remue le cœur , ce sont les passions, et non cette force d’âme q
sse, toujours combattue de remords, qui trouble si profondément notre cœur , et qui en arrache, sous la forme de larmes, l’av
nouveaux je m’en vais vous apprendre Tout ce que peut l’amour dans le cœur d’Alexandre : Maintenant que mon bras, engagé sou
e révèlent ces nuances, qui sont autant de découvertes faites dans le cœur humain. Les beaux endroits de la Thébaïde et de l
a grandeur sur les traces du maître, le disciple la rencontre dans le cœur humain. Le capitan redevient le héros : Que pour
t en foule, au lieu de se défendre, S’opposait que des morts au grand cœur d’Alexandre ?… Mais nous, qui d’un autre œil juge
ns, ne sont pas inspirés par cette « passion émue, qui va chercher le cœur  », selon les belles, paroles de Boileau17. S’il e
uleur poétique, on reconnaît, à la douceur et à la grâce des vers, ce cœur auquel toutes les passions humaines semblent avoi
nous aimions tous deux dès la plus tendre enfance, Et j’avais sur son cœur une entière puissance ; Je trouvais à lui plaire
avais encor sur lui le même empire, Il aimerait la paix, pour qui mon cœur soupire ; Notre commun malheur en serait adouci :
e tel qu’il devrait être. Nous sommes au sein du vrai. C’est avec nos cœurs que Racine a pétri les cœurs de ses héros. Pyrrhu
s sommes au sein du vrai. C’est avec nos cœurs que Racine a pétri les cœurs de ses héros. Pyrrhus, Oreste, Hermione, Andromaq
ours, quoi qu’on m’en ait pu dire ; Je n’en vois point mourir que mon cœur n’en soupire ; Et peut-être qu’un jour je les con
qu’il y a plus d’hommes que de héros. Corneille la tire de ces grands cœurs où les faiblesses humaines n’arrivent que pour y
us n’osions y voir ; le second, parce qu’il découvre au fond de notre cœur la faiblesse que nous voulions nous cacher. L’int
incipaux, coupables d’avoir sacrifié le devoir à la passion. Mais son cœur est ému de pitié au souvenir de leurs combats, du
suit d’aussi près la faute que l’ombre suit le corps, et ces tristes cœurs ne goûtent pas un moment de joie qui soit pur de
ent entre les quatre murs d’une chambre : des amours malheureux ; des cœurs rebutés ; une femme passionnée, qui se sert de l’
it de toutes les conditions. Qu’y a-t-il donc de plus noble que notre cœur  ? Et que serait-ce pour nous qu’une tragédie qui
it la véritable nouveauté de cette tragédie ; type charmant, sorti du cœur le plus tendre et de l’esprit le plus délicat de
ette supériorité dans l’analyse des caractères, outre la tendresse de cœur qui lui était propre, et le goût du temps qui l’y
andon, d’amour et de haine, d’ambition et de dévouement que recèle le cœur d’une femme. La tragédie de Corneille, dont la pr
aimait à chercher au loin dans la vie passée, ou au plus enveloppé du cœur de ses personnages, les causes et les progrès de
ccession et du combat des pensées. Il l’avait étudiée dans son propre cœur , où ses maîtres de Port-Royal lui avaient appris
cédant que la gloire de la résistance, il dut choisir, parmi tous les cœurs sujets à ses ravages, celui où la passion est tou
sujets à ses ravages, celui où la passion est toute la vie morale, le cœur d’une femme. Quel spectacle plus attachant pour c
expression des alternatives de cette lutte, reflets de la mobilité du cœur , où nul poète ne l’a égalé. On l’a appelé le pein
raison et à l’imagination la plus rare sorte d’intelligence, celle du cœur  ? Nous donnons le prix à celui qui a su exprimer
ans nuances, choqueraient, dans un parterre moderne, tout ce qui a du cœur et de la raison. Demandez aux spectateurs qui ass
ant et que Racine ne lui fait dire que ce qu’il a lu lui-même dans le cœur maternel. § VII. Des trois passions principale
au lieu de chercher les caractères de l’amour dans les profondeurs du cœur humain, il ne s’en tînt à la forme particulière q
ut donc que le personnage sacrifie tout à l’objet aimé ; ou s’il a le cœur assez haut pour lui préférer le devoir, il faut q
nice, Monime, sont maîtresses de leur destinée ; elles ont donné leur cœur librement. Avec le même charme de douceur qu’Iphi
2… Mot sublime, dans cet ordre de pensées délicates et de vérités de cœur , où Racine est sans égal comme sans modèle. Il n’
s ont inspirées, mais plus ingénieuses, et sachant mieux lire dans un cœur plus profond. Si c’est ainsi que nos filles sente
urs ; et, quelque naïfs que soient les premiers sentiments d’un jeune cœur , il est rare qu’il ne se glisse pas de l’imitatio
la mode ; il est allé les chercher, sur les indications de son propre cœur , dans les entrailles maternelles, où l’imaginatio
r la situation et le caractère qui en modifient l’expression. Dans le cœur d’Andromaque, l’amour pour son fils se confond av
à sa tendresse pour Iphigénie d’autres passions qui couvent dans son cœur , et la violence d’une lutte domestique. Deux autr
uel elle se dévoue. L’ambition, telle que Racine l’a reconnue dans le cœur de la femme, est cet ardent désir de la dominatio
ons plus fortes que leur nature. Ce ne sont pas des particularités du cœur humain, qu’on nous donne à croire sur la foi d’an
nnant l’office d’un enseignement : il n’y a rien de plus grand que le cœur du plus simple des hommes. L’art, qui est sorti d
aux ; mais, au lieu d’admirer la main qui les a écrits, je sentais le cœur qui les inspirait ; et cette harmonie racinienne,
e connaître. Du moment qu’Athalie est entrée dans le temple, tous ces cœurs sont saisis à la fois d’un trouble qui va croissa
nation confiante. Est-il d’autre bonheur que la tranquille paix D’un cœur qui t’aime ? Joas est couronné au quatrième acte
e de Racine est celle de ses personnages. Il l’a tirée du fond de ces cœurs que troublent des passions si diverses, et qui so
d. 17. Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur , réchauffe et le remue. 18. Acte II, sc. I. 1
10 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »
ir, sans plus de remise, à quelques noms particuliers auxquels j’ai à cœur de m’arrêter, sous peine de n’être qu’un nomencla
x de poëte A retenti longtemps au fond de ma retraite ; Mais dans mon cœur froissé par un maître inhumain, Je nourris un ser
une insurrection italienne ; mais bientôt il était reparti la rage au cœur , avec une déception de plus. A cet âge d’enthousi
 A jeté ses rayons, J’ai rêvé, médité, pleuré de douces larmes ! Mon cœur n’avait jamais, avec autant de charmes, Suivi dan
amais muse du ciel ne fut si bien venue       Et de mon âme et de mon cœur  ! Un jour, au pied d’un arbre, à ma jeune Marie
rait ! — Fleur douce, à peine épanouie. Je pleurais avec elle… et mon cœur dans sa vie         Te doit son plus beau jour !
es : la courtisane ne livre que son corps, libre de garder au fond du cœur les sentiments qui lui restent ; l’autre, au cont
égarements ; mes yeux se sont éblouis à ses fausses lumières, et mon cœur s’est laissé séduire à ses sophismes religieux. J
e, mon esprit envahi par les incroyables hypothèses du siècle, et mon cœur , en révolte contre lui-même, s’absorber dans une
mes et grandissent dans l’affliction. Rien ne laboure profondément le cœur de l’homme comme le malheur, et rien n’est vivace
entiments qui y croissent après ce rude travail. La douleur élague du cœur tout ce qui est chétif et petit, toutes les plant
; quittez Paris où tout vous enlève au sentiment de vous-même ; votre cœur n’est pas fait pour les dévorantes émotions de ce
e la nature et du foyer, ces charmes attrayants et doux qui vivent au cœur du montagnard, l’avaient ressaisi. Il a décrit sa
de l’inconnu, mes dégoûts infinis et mes prodigieuses lassitudes. Mon cœur se serrait, et, me voyant isolé, sans une âme où
hélas ! les illusions de la jeunesse ne reverdissent pas deux fois au cœur de l’homme, le bonheur qui a fui ne saurait reven
evenir ; l’amour qui s’est envolé ne fait pas comme l’hirondelle ; le cœur qu’il abandonne reste longtemps vide et désert… D
as !… et moi non plus… je n’ai pas su modérer les emportements de mon cœur et je n’ai porté que désolation où j’aurais dû hi
s et à recouvrer la sérénité de son cours. Veyrat, une fois touché au cœur par la religion, se décida à une grande démarche.
Là, comme un prisonnier qui ne doit plus sortir, Il fut pris dans son cœur d’un amer repentir ; L’éternelle patrie, à ses ye
exilé des cieux, Le jour où je quittai les monts de la Savoie, De nos cœurs à la fois s’exila toute joie ; Au fond de nos val
i demandée ; l’éloquence et la poésie avaient trouvé le chemin de son cœur . Que chacun en juge par cette fin touchante, où l
er le soir ; Dussé-je n’avoir pas une table où m’asseoir, Pas un seul cœur ému qui de moi se souvienne, Pas une main d’ami p
11 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
e pensai aux jours d’autrefois. Ce fut ainsi que ce chant me monta du cœur aux lèvres, et que j’en écrivis les strophes au c
Avec des chants de fête et des chants d’espérance, Moi qui fis de ton cœur chanter chaque soupir, Veux-tu que, remontant ma
à tout, aux bonheurs comme aux peines ; Le linceul même est tiède au cœur enseveli : On a vidé ses yeux de ses dernières la
où notre œil se promène, Rien n’a fui que les habitants. Suis-moi du cœur pour voir encore, Sur la pente douce au midi, La
semblable à celui d’autrefois, Quand la maison vibrait comme un grand cœur de pierre De tous ces cœurs joyeux qui battaient
is, Quand la maison vibrait comme un grand cœur de pierre De tous ces cœurs joyeux qui battaient sous ses toits ! À l’heure
…… ………………………………………………… ………………………………………………… Ô famille ! ô mystère ! ô cœur de la nature ! Où l’amour dilaté dans toute créat
des berceaux, Goutte de sang puisée à l’artère du monde Qui court de cœur en cœur toujours chaude et féconde, Et qui se ram
ceaux, Goutte de sang puisée à l’artère du monde Qui court de cœur en cœur toujours chaude et féconde, Et qui se ramifie en
foyer d’une âme où s’allument nos âmes, Premiers bruits de baisers au cœur retentissants ! Adieux, retours, départs pour de
rives, Mémoire qui revient pendant les nuits pensives À ce foyer des cœurs , univers des absents ! ………………………………………………… ……………
embrasse, au lieu de sa mère, Sa froide et stoïque chimère Qui n’a ni cœur , ni lait, ni sel ! Du foyer proscrit volontaire,
’un homme Ou s’il est fils d’un meurtrier !… V Dieu ! qui révèle aux cœurs mieux qu’à l’intelligence ! Resserre autour de no
and, non plus beau, mais pareil, mais le même, Où l’instinct serre un cœur contre les cœurs qu’il aime, Où le chaume et la t
au, mais pareil, mais le même, Où l’instinct serre un cœur contre les cœurs qu’il aime, Où le chaume et la tuile abritent tou
fourmille, Et qui les vois pleurer souriante au milieu, Souviens-toi, cœur du ciel, que la terre est ta fille         Et que
nce à reprendre des forces dans les membres, pas encore assez dans le cœur  : cependant vous connaissez ce cœur ; il est élas
membres, pas encore assez dans le cœur : cependant vous connaissez ce cœur  ; il est élastique, il fléchit, il ne rompt pas.
naissez ce cœur ; il est élastique, il fléchit, il ne rompt pas. « Le cœur est un muscle », disent les physiologistes. Quel
utres gorges où le son même de sa cloche ne venait plus me frapper au cœur . Après avoir marché ou plutôt gravi environ une h
. Après avoir effleuré et touché cela d’un long coup d’œil, envoyé du cœur une pensée, un souvenir, une adoration à chaque l
cs de la vallée principale, il y a un tournant du chemin qui serre le cœur , et qui fait toujours jeter un cri de joie ou d’a
divinité du foyer. Cette divinité s’est réfugiée aujourd’hui dans le cœur  ; mais elle y est, elle y parle, elle y pleure, e
enfance, des lèvres de mes sœurs, de la mâle poitrine de mon père, du cœur encore chaud de ma mère, pour m’accueillir à ce r
les impressions plus intimes et plus pénétrantes de la mémoire et du cœur  ; elles me poignirent, et je ne pus les supporter
personne, une voix à l’oreille, une vision dans les yeux, un coup au cœur , je fondis en eau, et je m’abîmai dans l’impossib
Il y a bien longtemps de cela ; mais, voyez-vous, la mémoire dans les cœurs d’enfants, c’est comme la braise du foyer éteint
n bonheur, un regret, une figure, jaillissaient de mes yeux et de mon cœur , comme s’ils eussent jailli du pays lui-même. Je
a félicité humaine, l’holocauste du bonheur terrestre rallumé dans le cœur de l’homme par la vue des lieux où il fut heureux
bre que j’y avais passées, toutes les poésies de mes livres et de mon cœur que j’y avais senties, écrites ou seulement rêvée
caveau. C’est là que j’ai recueilli et rapporté de loin, près de mon cœur , les cercueils de tout ce que j’ai perdu sur la r
r, les déchirements de destinée, les martyres d’esprit, les pertes de cœur , les dépouillements obligés des choses ou des lie
moi la pierre de Moïse d’où coulaient toutes les eaux ; j’ouvris mon cœur comme une écluse, et la prière en sortit à grands
é regarder le pauvre père !   J’ai passé la soirée à vous écrire : ce cœur a besoin de crier quand il est frappé. Je remerci
12 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Marie Desylles » pp. 323-339
Comment n’a-t-on pas craint d’étaler sous la vitrine d’un libraire ce cœur , tiède de ses derniers battements, comme, nous au
e ont été envoyées à l’impression comme de la copie littéraire, et le cœur a beau me saigner de faire de la critique sur un
juger. Elles tombent sous ma coupe littéraire. Je n’opère plus sur le cœur d’une personne qui aima, et le mien reste en paix
qu’il est impossible de ne pas les croire torrentueusement sorties du cœur pour tomber sans ratures sur le papier, salamandr
souvent, oui ! trop souvent, la femme d’esprit se mêle à la femme de cœur , en ces lettres aussi spirituelles — et c’est leu
les-ci ? Certes ! elles ont bien tout ce qu’il faut de supériorité de cœur et même d’esprit pour que ce monde bas et bête à
s d’esprit et de passion de notre siècle. La femme, entraînée par son cœur , tombe ici de la hauteur immaculée d’où ne descen
emme amoureuse au xixe  siècle, dans ce siècle où l’amour s’en va des cœurs appauvris, mais où, quand il existe, il est d’aut
vée, mais en possession de toutes ses puissances ; c’est l’amour d’un cœur riche qui se dilate encore plus qu’il ne se conce
usque dans les idées de son esprit ; car chez elle l’amour remonte du cœur au cerveau ; car au sein de cette passion à laque
me fait tant d’horreur. Mais en continuant de lire ces lettres, où le cœur emporte la tête, j’ai bien compris qu’il n’y étai
qu’un par la tête, en attendant qu’elle fût plus que quelqu’un par le cœur … Et si, dans ses lettres embrasées du double feu
deur, cette passionnée, même quand elle regarde ailleurs que dans son cœur et dans l’autre cœur où elle vit. D’organisation
e, même quand elle regarde ailleurs que dans son cœur et dans l’autre cœur où elle vit. D’organisation et d’habitude, elle a
, l’amour l’a avertie à temps ; l’amour a éveillé en elle ce génie du cœur , ce génie composé de grâce et de caresses, et ell
i. Comment se fait-il que tous ces sentiments soient scellés dans mon cœur et que vous n’en respiriez pas les émanations ?… 
s, la plus adorable, c’est l’enfant ! car elle a de l’enfance dans le cœur , cette femme spirituelle et qui pense. Pour la fa
faire plus femme encore, l’amour l’a faite une enfant… « Mettez votre cœur dans vos yeux, et donnez-les-moi », dit-elle avec
13 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Balzac »
u un Raphaël de la plume. C’est la chair et le sang, le cerveau et le cœur , l’âme et la vie d’un homme qui, dans l’art litté
rès équilibré et très accompli. Il était composé d’un cerveau et d’un cœur comme les autres hommes. Seulement, ce cerveau et
eau et d’un cœur comme les autres hommes. Seulement, ce cerveau et ce cœur étaient également grands et formaient la plus opu
e, aimée pendant quinze ans, et qu’enfin il a épousée. Il eut dans le cœur , et sans défaillance, pendant ces longues années,
Jamais la probité exaltée, l’honneur, le génie, toutes les poésies du cœur et de l’esprit, n’ont donné un plus beau spectacl
a tête… Autant vivre ainsi que de dire tous les soirs : pique, atout, cœur , ou de chercher pourquoi madame une telle a fait
s satisfactions de la vanité et de la gloire. Sans cette plénitude de cœur , je n’aurais pas accompli la dixième partie de mo
e génie et dans la gloire de Balzac, comme elle était entrée dans son cœur … C’est elle qui a, sans doute, autorisé l’impress
ité tout entière. L’homme n’existe dans ses mérites divins que par le cœur et par l’esprit, et les lettres d’amour de Balzac
d’amour de Balzac devaient être publiées, parce qu’elles importent au Cœur humain comme le système de la gravitation importe
t être publié si, Newton mort, il était resté inédit. IV Car le Cœur humain — ne vous y méprenez pas ! — est aussi exi
nous a faits à son image, il semble qu’il ait mis plus de lui dans le cœur de l’homme que dans son intelligence, — et c’est
a que la Correspondance de Balzac touche, surtout, par les lettres du cœur qui y sont écrites. Nous avions déjà, dans la lit
ert, dans Diderot !). Elle ne fut point la Vestale de ce feu sacré du cœur , qui ne doit brûler qu’une fois dans la poitrine
en-âge, fait une veillée d’armes, mais la sienne a duré toute sa vie… Cœur aussi mâle qu’il était un esprit robuste, il a ai
esprit robuste, il a aimé comme il a pensé. Il fut, d’intellect et de cœur , une équation sublime… Pour avoir la femme qu’il
14 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LX » pp. 231-236
afarge. — succès malsain de cour d’assises. — prétendue découverte du cœur de saint louis. — polémique entre m. letronne et
M. Letronne, intitulé : Examen critique de la découverte du prétendu cœur de saint Louis, faite à la Sainte-Chapelle le 15 
Sainte-Chapelle, les architectes trouvèrent en effet à cette date un cœur dans une boîte de fer blanc sous une dalle du pav
archevêque, furent informés : jusqu’à plus ample examen, on déposa le cœur dans l’armoire de fer des Archives du royaume don
t qu’il fit en peu de pages, démontrant l’impossibilité que le susdit cœur fût celui de saint Louis. Cette conclusion pouvai
nnent dans la réaction religieuse du jour, se mirent à désirer que le cœur en question fût précisément celui de saint Louis 
r acclamation que M. Letronne était battu et que c’était bien le vrai cœur de saint Louis qu’il gardait bon gré mal gré, dan
; chacun de ses ennemis se trouva aussitôt converti en un partisan du cœur de saint Louis. Bref ces partisans en dirent tant
court tout de suite aux difficultés historiques, en admettant que le cœur de saint Louis, s’envolant miraculeusement de Mon
oman de l’Antiquaire. 41. Une première fois on avait trouvé ce même cœur en l’an XI (1803), mais on l’avait remis en place
15 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134
mantiques, se complaît dans des décors de nature idéalisée suivant le cœur de Mme de Staël. Il mêle à ses expansions lyrique
rtes. Les baisers de ma bouche ont la force des fleuves, Et vers mon cœur qui bat dans l’herbe des ravins, Le froment de la
r les routes. Et surtout à certains jours, sa voix est si pure et son cœur si profond qu’on reconnaît en elle, le sang des g
dans les ombres limpides Les grands monts s’ériger avec sérénité. Au cœur mystérieux des noires sapinières, Les pâtres, com
rré, éblouit l’œil plus qu’elle ne parle directement à l’esprit ou au cœur . Muchart a rendu admirablement le pittoresque de
Ses vers ont une personnalité étrange.   M. Charles Guérin, avec le Cœur solitaire, le Semeur de Cendres et l’Homme intéri
ibilité qui, depuis Samain, Verlaine et Musset, ait gémi, près de nos cœurs . Cris d’angoisse, de doute, de sensualité inquièt
nocturnes leur dessin. Nul n’a mieux que lui traduit le mystère des cœurs torturés. Il se cherche sans cesse, s’accuse, s’é
ine à la terre ! L’insatiable feu des voluptés l’altère, Il ouvre son cœur vide à, la gloire ; il attend Comme une église où
Le mot, carpe diem, de l’insouciance helladique n’a pu chasser de son cœur les regrets et les craintes d’une hérédité cathol
t si je ne viens pas ce soir ni tout à l’heure, Ne demandez pas à mon cœur plus qu’à la vie. Tout le livre est comme la rév
âme morte avant de naître… C’est bien une âme, oui, plutôt même qu’un cœur , qui se désole en ce poème, tant tous les sentime
ères de l’amour et de l’orgueil, il entame le chant Lucrécien avec un cœur blessé, mais toujours confiant dans la Bonté et l
Des hommes ont meurtri d’un refus volontaire                    Ton cœur nu qui s’offrait, Ton cœur qui, ne pouvant demeur
un refus volontaire                    Ton cœur nu qui s’offrait, Ton cœur qui, ne pouvant demeurer solitaire,              
a route. Il ne va point par la ville et la campagne, une main sur son cœur et les yeux au ciel. C’est un être comme chacun d
s vers sonnent profond : Ta plaie est moins saignante encore que ton cœur , Archer qui ne vois point quelle flèche est malig
                    Pour l’homme châtié Te voiles-tu de foudre et son cœur devient sombre ; Tes fils sans ton appui sculpten
clouas Prométhée, Ta prunelle de pleurs fut longtemps humectée Et ton cœur s’enivra d’un nectar douloureux M. Joachim Gasq
nsul farouche que le dieu aux yeux de femme, vainqueur de l’Inde. Le cœur de l’homme fort est plus beau que les cieux ! La
lyrisme se pose sur des bases inébranlables, mais il dévoile aussi un cœur avide, pris d’un forcené besoin de tendresse et q
Avec le souvenir de ses jours en allés, Il vit là. Nul souci sur son cœur n’a de prise ; Il rêve en se levant à Virgile, à
ur D’éveiller les soucis et tout ce qui me guette, Mais sachez que le cœur du paisible poète Est un morne désert par l’ourag
toujours, hélas ! rester sacrée Et voilée de désir aux brumes de ton cœur . Souveraine d’orgueil, dans ma nuit ignorée, J’en
douleur tendre et voluptueuse, une souffrance cachée et hautaine, un cœur ardent qui se répand, s’exalte. Les premiers vers
précise et détaillée…   Mme Mathieu de Noailles publia, en 1901, le Cœur innombrable. L’un de nous écrivit alors le premie
ns votre terre, Se mêler au fécond et végétal mystère, Faites que mon cœur soit une baie d’alisier, Un grain de genièvre, un
e en toi la douleur et l’ardeur De ma raison malade et de mon mauvais cœur … car, malgré tout son désir, la joie demeure in
it pas le mal dont vous étiez atteinte… Mon sein est puéril, mais mon cœur est farouche Damétas le sait bien à l’heure de l’
nt furieux rebroussant les moissons… ou plutôt, s’il est vrai que ce cœur tout entier batte entre les pages blanches de cet
bonne Cérès gardez votre fiance, Votre aide heureuse, vos espoirs, un cœur pareil : Car toujours du même or et toujours de s
ève blonde Le pain quotidien dont se nourrit le monde, Elle repose au cœur de la bise profonde. Mme Catulle Mendès n’a pas
ement ensoleillé des images bibliques, la faveur jalouse qui parle au cœur des nabis d’Israël est en elle. Son vers est clai
femmes ne sont pas accoutumées, elle émeut notre raison, élève notre cœur . Au milieu du concert orphique et aphrodisiaque d
à, contre la maison, s’allonge le soleil. Chaque rose inclinée en mon cœur tient conseil, Et feuille à feuille meurt dans l’
éveillé les heures Et fait en son tic-tac battre l’éternité ! — Notre cœur autrefois de même en vérité ? — Prononces-tu mon
16 (1842) Essai sur Adolphe
finement analysée, et dérobée avec tant d’adresse aux souffrances du cœur , que chacun de nous est tenté d’y reconnaître son
e, que son enthousiasme ne s’éteindrait jamais ; elle espérait que le cœur en qui elle s’était confiée ne méconnaîtrait jama
rai mes larmes, et je les accumulerai pour les verser à flots dans le cœur de mon bien-aimé. « Tous les biens semés autour d
llies par les jeunes filles florissantes, et rapportées fidèlement au cœur de l’orgueilleuse mère, rien de tout cela ne m’ap
m’applaudirai, dans le silence de ma pensée, du choix glorieux de mon cœur  ; et, comparant le mensonge de cette fête à la fê
s’est pas défendu. Alors il s’est fait un grand désert autour de son cœur , et chacun de ses soupirs s’est perdu dans le sil
réveille pas pour un nouvel amour. Celui qu’elle a condamné dans son cœur , fût-il moins coupable, ne saurait imposer silenc
, parce que son dédain a humilié bien des jactances. Ce qu’il faut au cœur d’Adolphe, ce n’est pas un amour mystérieux et ti
t pas si haut le but de ses espérances ; il choisirait près de lui un cœur du même âge que le sien, un cœur épargné des pass
ances ; il choisirait près de lui un cœur du même âge que le sien, un cœur épargné des passions, où son image pût se réfléch
ément méconnue, c’est que l’avenir ne suffit pas à l’amour, et que le cœur le plus indulgent ne peut se défendre d’une jalou
i s’adresserait à un absent. Mais comme sa tête a voulu avant que son cœur désirât, c’est Ellénore qu’il attaque, et qu’il p
ne tremblera pas à la vue de ces convoitises empressées, qui, pour un cœur vraiment épris, sont un supplice de tous les inst
réhabilitation jusque-là vainement essayée. Dans la crédulité de son cœur , elle attendra de ce nouvel engagement la paix et
L’intervalle des années s’effacera. L’entraînement mutuel de ces deux cœurs , si différents et si mal connus l’un de l’autre,
tions respectueuses sur lesquelles elle avait compté ; au fond de son cœur elle rougira de son inconstance, et doutera d’un
au, un sens imprévu. Habitués que nous sommes à écouter dans un autre cœur le retentissement de nos souffrances et de nos jo
jamais voiler aucune de leurs pensées, et voilà qu’au-devant de leurs cœurs ils placent une triple haie de sourires, de regar
17 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416
cieux, Un ramier, comme toi, soupire de l’orage. Laissez pleuvoir, ô cœurs solitaires et doux ! Sous l’orage qui passe il re
re et peut-être inflexible ; L’amour veut trop : l’amour veut tout un cœur . Je hais ses pleurs, sa grâce ou sa colère ; Ses
rahie !…     Une fois dans ma vie, Fierté, j’ai mieux aimé mon pauvre cœur que toi :     Tue, ou pardonne-moi !     Sans sou
est dans l’enfance,     J’étais là sans défense ; Rien ne gardait mon cœur , rien ne veillait sur moi :     Où donc étais-tu,
rahie !…     Une fois dans ma vie, Fierté, j’ai mieux aimé mon pauvre cœur que toi :     Tue, ou pardonne-moi ! L’âme qui a
. ; plus personne. Ni leurs voix, ni ta voix ; mais descends dans ton cœur  ; Le secret qui guérit n’est qu’en toi. Dieu le d
, dont on n’ose ni vivre ni mourir, elle découvre tout au fond de son cœur , un jour, qu’il n’y a qu’un remède, un consolateu
je suis Dieu : ne soyez plus troublée ; Voici votre maison, voici mon cœur , entrez ! » Ô clémence ! ô douceur ! ô saint refu
chants indignés, dans sa furtive plainte. Comme un luth enflammé son cœur vibrait à jour ! Elle aussi, l’adorable ! a gémi
our ! Elle aussi, l’adorable ! a gémi d’être née. Dans l’absence d’un cœur toujours lent à venir, Lorsque tous la suivaient,
urs lent à venir, Lorsque tous la suivaient, pensive et couronnée, Ce cœur , elle eût donné ses jours pour l’obtenir. Oh ! l’
de tendresse ignorée ? Connais-tu maintenant, me l’ayant emporté, Mon cœur qui bat si triste et pleure à ton côté ? Il faut
eux fils de Mme Desbordes-Valmore : Vous êtes, lui disait cet ami au cœur reconnaissant, vous êtes, monsieur, le fils d’un
é son génie pur de toute atteinte, sa renommée toujours jeune, et son cœur exempt d’occasions de haïr. Ses émules l’ont ador
d’être la bonne fée de la poésie ; et dans mes nombreux souvenirs du cœur , mon titre le plus doux est d’avoir conservé sa s
18 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Benjamin Constant »
e vanter de l’avoir désentortillée d’une seule !… Outrage si cruel au cœur et à la vanité des hommes, qu’ils sont allés jusq
sublime de sa flamme. Tandis que Madame Récamier, qui a perdu tant de cœurs , restera éternellement dans l’ombre incertaine de
e de tout son siècle ? Pourquoi cette enchanteresse, qui enchanta les cœurs en masse, ne fit-elle jamais le bonheur d’un seul
vertus, on le sait, des mondaines, ont la fragilité de leurs faibles cœurs . Ce n’était ni une femme d’esprit, ni une femme d
irer et en embaumât son génie ! Elle avait cette insondable pureté du cœur qui est un glaçon de cristal auquel on se coupe e
quement à qui la regarde et qui semble lui dire : « M’apportes-tu ton cœur à manger ?… » La beauté de Madame Récamier est in
807, où elle passa entre eux deux sans lui donner le coup de coude au cœur qui nous avertit que c’est là notre destin qui vi
t un pleurard qui se noya dans les larmes, un criard qui répandit son cœur dans des cris aigus, mais plus d’homme, — le cont
s d’homme, — le contraire d’un homme, qui peut se laisser arracher le cœur , mais jamais sa fierté ! Madame de Staël en fut é
’affreuse douleur qui m’abîme… » La voix est-elle assez brisée ? le cœur assez profondément meurtri ?… « Quand, il y a qu
oin de vouloir une explication, vous laissez peser la douleur sur mon cœur jusqu’à ce qu’elle le brise… Vous en serez fâchée
vous, ne soyez pas fâchée ! Il n’y a point de murmure au fond de mon cœur , et si j’avais un moyen de vous causer un instant
s, dans la glaciale perfection de ses férocités éthérées. Elle tua le cœur qu’elle régala d’angoisses et d’agonies, elle le
s la force qui sert à aimer avec cette exclusion sublime, la force du cœur , en lui, n’existait plus… VI Ces cent soixa
une chaque soir avec la même indifférence qu’elle aurait effeuillé un cœur , elle peut garder son voile d’Isis qui, en la cac
19 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Œuvres de Vauvenargues tant anciennes qu’inédites avec notes et commentaires, par M. Gilbert. — III — Toujours Vauvenargues et Mirabeau — De l’ambition. — De la rigidité » pp. 38-55
’il m’est permis de voir dans un soin aussi constant le fond de votre cœur pour moi, j’aurais tort de vous rien cacher. Je v
vois, au contraire, le centre du goût, du monde, de la politesse, le cœur , la tête de l’État, où tout aboutit et fermente,
, de leur soumettre les obstacles, et de se livrer aux penchants d’un cœur droit et magnanime, au lieu de les combattre ou d
t mal traité ; mais un peu de grandeur d’âme, quelque connaissance du cœur , une humeur douce et tacite, empêchent qu’on en s
ni convenance, entre mes forces et mes désirs, entre ma raison et mon cœur , entre mon cœur et mon état, sans qu’il y ait plu
ntre mes forces et mes désirs, entre ma raison et mon cœur, entre mon cœur et mon état, sans qu’il y ait plus de ma faute qu
n point d’honneur de protéger leur faiblesse ; je ne consulte que mon cœur  ; je ne veux point qu’il soit esclave des maximes
nullement en moi d’avoir à ma portée les objets que vous donnez à mon cœur  ; je ne manque pas cependant de principes de cond
faires lui font un intérêt et une occupation ; son esprit déborde son cœur , le fixe et le rassasie ; il a le goût de la rais
le repos vous est dangereux ; il vous faut tenir loin de vous ; votre cœur ne peut vous verser que le fiel dont il est pétri
les hommes ; il faut qu’elle trouve certaines dispositions dans leur cœur  : la musique et la poésie ne flattent pas tous le
arce qu’on se sent né pour elle ; de vouloir plier les esprits et les cœurs à son génie ; d’aspirer aux honneurs pour répandr
le qu’à cela il peut y avoir quelque grandeur. L’ambition est dans le cœur et dans la moelle des os de tous les gens de la C
ns, ou nous les avilissons ; elles s’élèvent ou descendent, selon les cœurs . Tel est l’homme en Vauvenargues, ou ce qu’il é
t à l’heure, il dira à Mirabeau : Il n’est pas facile de changer son cœur , mais il est encore plus difficile de détourner l
tueuse et féconde de pensées, qui forment un si vif sentiment dans le cœur des hommes profonds. Il dit cela d’un accent pén
écut avec elle dans une petite maison au Marais (une chaumière et son cœur  !), la perdit, quitta la France, et s’en alla che
toutes choses, avec une liberté sans bornes dans l’esprit et dans le cœur , me plaît par-dessus tout ; j’y joins, par réflex
d on ne le peut pas, de sauver du moins son esprit du désordre de son cœur , d’affranchir ses jugements de la tyrannie des pa
n ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la libert
se qu’il est bon d’avoir ressentie dans l’intelligence, comme dans le cœur . Malheur, a-t-on dit, à qui n’a pas été amoureux
e à aller presque jusqu’à Saint-Just. Mais je ferai remarquer que les cœurs honnêtes et les esprits droits comme l’était Vauv
20 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la bienfaisance. »
timent ; et la vertu, telle que je la conçois, appartient beaucoup au cœur  ; je l’ai nommé bienfaisance, non dans l’acceptio
ablement nécessaire au bonheur général, elle seule est gravée dans le cœur  ; tandis que les devoirs qu’elle n’inspire pas, s
ière d’être différente de la sienne propre. La triste connaissance du cœur humain fait, dans le monde, de l’exercice de la b
t, n’éloignent pas de la bonté ; il en est une surtout qui dispose le cœur à la pitié pour l’infortune ; mais ce n’est pas a
ne faculté libre ; les peines des autres peuvent aisément émouvoir un cœur déjà ébranlé par sa situation personnelle, mais l
ctes de bienfaisance pourraient procurer, sont à peine senties par le cœur passionné qui les accomplit. Prométhée, sur son r
tour du printemps, des beaux jours de l’été ? quand le vautour est au cœur , quand il dévore le principe de la vie, c’est là
’est une source vive de bonheur que pour l’homme qui a porté dans son cœur le principe des passions. Celui qui s’est vu déch
de prière qui lui semble le plus efficace. La bienfaisance remplit le cœur comme l’étude occupe l’esprit ; le plaisir de sa
n espoir ; mais elle permet aussi de se livrer aux douces émotions du cœur , et de vivre ailleurs que dans sa propre destinée
aison, est encore quelquefois l’ombre des illusions de l’esprit et du cœur . Dans quelque situation obscure ou destituée que
aut écarter, sans avoir l’air d’y tâcher. Toute cette connaissance du cœur humain, dont est née la flatterie des courtisans
21 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
nsolations. Consolations en effet, descendues du ciel et remontées du cœur du solitaire jusqu’à l’oreille de tous les hommes
fit graver sa devise sur son cénotaphe : Sursum corda , « Élevez vos cœurs là-haut ». C’était sa vie en deux mots. Il n’en f
e l’Évangile, Où la sagesse humaine et divine, à longs flots, Dans le cœur attiré coulent en peu de mots ; Où chaque âme, à
s misères, Il laissa dans le vase une âpre volupté : Et cette mort du cœur qui jouit d’elle-même, Cet avant-goût du ciel dan
t le suicide de l’Inde, jamais philosophe ne serra plus tendrement le cœur humain sur son propre cœur. Jamais l’huile du Sam
ais philosophe ne serra plus tendrement le cœur humain sur son propre cœur . Jamais l’huile du Samaritain de l’Évangile ne co
esprit. C’est donc toujours avec la crainte de Dieu et l’humilité du cœur que vous devez désirer et demander tout ce qui se
r votre volonté et l’amour de votre gloire doivent prévaloir dans mon cœur sur tout autre sentiment, et me causer plus de co
que peine ou quelque contradiction, n’en murmurez point, et que votre cœur n’en soit point abattu ; je peux en un moment vou
pour l’intérêt de Dieu, et veille incessamment sur les mouvements du cœur , pour le préserver du péché. La nature se plaît à
tte unique chose, et voit tout en elle, ne sera point ébranlé, et son cœur demeurera dans la paix de Dieu. Ô vérité, qui ête
gue et vous trouble, si ce n’est les affections immortifiées de votre cœur  ? L’homme bon et vraiment pieux dispose d’abord a
es et des traverses, parce que souvent elles rappellent l’homme à son cœur , et lui font sentir qu’il est en exil, et qu’il n
r nous avons plus d’empressement à chercher Dieu, qui voit le fond du cœur , quand les hommes au dehors nous rabaissent et pe
un souci du royaume de Dieu s’ils pouvaient toujours vivre ici-bas. Ô cœurs insensés et infidèles, si profondément enfoncés d
spérance, tous leurs désirs, aspiraient aux biens éternels. Tout leur cœur s’élevait vers les biens invisibles et impérissab
us les yeux, il passe bien vite de l’esprit. Ô stupidité et dureté du cœur humain, qui ne pense qu’au présent et ne prévoit
et séparé des choses de la terre. Rien n’embarrasse et ne souille le cœur de l’homme, que l’impur amour des créatures. Si v
st utile au prochain, vous jouirez de la liberté intérieure. Si votre cœur était droit, alors toute créature vous serait un
s assez d’innocence et de pureté, vous verriez tout sans obstacle. Un cœur pur pénètre le ciel et l’enfer. Chacun juge des c
il est au-dedans de lui-même. S’il est quelque joie dans le monde, le cœur pur la possède. Et s’il y a des angoisses et des
 ; et plus leur vocation est sublime, plus ils sont humbles dans leur cœur . Pleins de la vérité et de la gloire céleste, ils
que les intérieures ! Heureux ceux qui pénètrent les mystères que le cœur recèle, et qui, par des exercices de chaque jour,
-moi l’intelligence, afin que je sache votre témoignage. Inclinez mon cœur aux paroles de votre bouche ; qu’elles tombent su
ngage est sublime ; mais, si vous vous taisez, il n’échauffe point le cœur . Ils exposent la lettre, mais vous en découvrez l
r. Ils n’agissent qu’au dehors ; mais vous éclairez et instruisez les cœurs . Ils arrosent intérieurement ; mais vous donnez l
dans la vérité, et cherchez-moi toujours dans la simplicité de votre cœur . Celui qui marche devant moi dans la vérité ne cr
ion déréglée ; et je marcherai devant vous dans une grande liberté de cœur . Jésus-Christ. La vérité, c’est moi : je vous en
les pertes du monde. Il y en a qui ne marchent pas devant moi avec un cœur sincère ; mais, guidés par une certaine curiosité
érieures. Quelques-uns m’ont souvent dans la bouche, mais peu dans le cœur . Il en est d’autres qui, éclairés et purifiés in
, mon Dieu, saint objet de mon amour ! quand vous descendrez dans mon cœur , toutes mes entrailles tressailliront de joie. Vo
railles tressailliront de joie. Vous êtes ma gloire et la joie de mon cœur . Vous êtes mon espérance et mon refuge au jour de
structions. Délivrez-moi des passions mauvaises, et retranchez de mon cœur toutes ses affections déréglées, afin que, guéri
indrai-je ? Quand une armée se rangerait en bataille contre moi, mon cœur ne craindrait pas. Le Seigneur est mon aide et mo
ettez vos délices dans le Seigneur, et il vous accordera ce que votre cœur demande. Si vous voulez goûter une véritable joie
it pas, si je ne vous vois, si je ne vous possède pleinement. Car mon cœur ne peut avoir de vrai repos, ni être entièrement
e grandes infortunes. Consolez mon exil, adoucissez l’angoisse de mon cœur  : car il soupire après vous de toute l’ardeur de
ce petit livre toutes ses doctrines, toute son intelligence, tout son cœur  ; aussi était-il partout dans la maison. C’était
oui et non, l’autre qui dit : Je n’en sais rien, mais je consulte mon cœur ignorant, et j’affirme sur la parole muette de ma
22 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221
s lieux, sur tous les objets qui furent les dates de ses félicités du cœur ou de l’esprit dans de meilleurs temps, et il se
voudrions revivre. Je veux me donner aujourd’hui cette délectation de cœur et d’esprit, en me rappelant minutieusement les l
ce ses mélodies dans ma source, sous les pervenches du jardin ? » Le cœur se serre à ces justes et tendres reproches du pay
ée le plus grand nombre ; ils sont tombés en gémissant, moins que mon cœur , de leur chute anticipée ; un beau nuage d’ombre
ervitude pour ton pays, répond-elle à ceux qui lui palpent en vain le cœur  ; tant mieux pour moi, tant pis pour toi ! Paye t
s nids vides tombés des branches avec leur duvet encore tout chaud du cœur de la mère et de la poitrine des petits envolés.
amais je ne pardonnerai à mon pays de m’avoir forcé, par sa dureté de cœur , à vendre, en pleurant sur sa crinière, mon derni
réponds : « Ce que j’ai ? Je viens de voir passer une portion de mon cœur détachée de ma poitrine. Maudite soit la France,
se détournerait pas de son sentier pour arracher une épine morale du cœur d’un homme sensible, puni d’avoir trop aimé ! » E
ssens, l’heure approche : mais tu seras punie pour avoir resserré ton cœur , comme je le suis pour avoir trop élargi le mien.
I Longue fut la journée par les heures, brève par les entretiens à cœur ouvert qui nous l’abrégèrent. Je connaissais, par
était faite pour exprimer des sentiments et non des idées, et que, le cœur étant le foyer de toute chaleur dans l’homme, de
’oreille de Dieu les mélodies sans paroles de la création. Et puis le cœur s’amollit avec l’âge, vous aimerez un père, une m
t moins éthérés, quoique aussi purs, vous feront découvrir dans votre cœur des fibres plus émues et plus consonantes au cœur
écouvrir dans votre cœur des fibres plus émues et plus consonantes au cœur humain ; vous descendrez des généralités idéales
applaudissements, il arrache maintenant des larmes ; l’émotion de son cœur , jusqu’alors trop impassible, a passé dans ses ve
t été de chair au lieu d’être de marbre, elle aurait fait palpiter le cœur humain ; elle ne fait qu’illustrer le génie du po
es poèmes évangéliques, qui s’épanchaient déjà goutte à goutte de son cœur trop plein. Ces poèmes ont paru en entier depuis.
vous est parfum, et tout sera compté ! Brisez aux pieds du Christ ce cœur doux et fragile. Ce que la loi rejette est pris p
mpressions douces, fortes, tendres, tristes, rêveuses, qui montent au cœur de l’homme agreste dont le goût n’est pas encore
 ! Le foyer et le champ, les récits de l’aïeul, Tout ce qui pour le cœur compose la patrie, Tous ces trésors que j’aime av
dieuses vengeances des partis politiques, ni l’exil, ni le veuvage du cœur  ; heureux fils, heureux amant, heureux père ! S’i
e ce qui est éternel. Le vers se rabaisse en descendant du ciel ou du cœur aux misères fugitives du moment. XXVIII Enf
ux que les chants des poètes doivent laisser sur la bouche et dans le cœur des hommes. Voilà pourquoi, hors quelques excepti
écouter l’infini, Comme l’oiseau chanteur j’ai su bâtir mon nid ; Mon cœur , dans la retraite où sa fierté l’enchaîne, Répond
esprit ; Durant les entretiens, les jeux de la soirée, Je consulte du cœur cette image adorée, Sachant bien qu’elle assiste
penche avec douceur… Et moi ! tous ces baisers, je les sens dans mon cœur . Ah ! prenez de l’aïeul notre âme héréditaire, En
me loyauté. Vous saurez, comme nous, malgré la loi commune, Porter le cœur toujours plus haut que la fortune, Un cœur qui da
la loi commune, Porter le cœur toujours plus haut que la fortune, Un cœur qui dans sa foi jamais ne se dément ; Et, de votr
ue je rêve ! et par le droit chemin, À mon chaste foyer j’apprends le cœur humain ; Et je lis mieux que vous dans ses pages
23 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »
u, mais un atome sentant ; après le soupir de la nature, le soupir du cœur humain : Et moi, ne sais-tu pas ce que mon cœur
nature, le soupir du cœur humain : Et moi, ne sais-tu pas ce que mon cœur désire ? Pourquoi mon sein palpite et bat d’un sa
pèlerinage, Tombés dans le cercueil, hélas ! ou dans l’oubli ! Leurs cœurs ont naufragé sur la mer où je nage.    Sans laiss
ume des pleurs tombés de ta paupière, L’ampleur de la blessure en ton cœur ulcéré, Ô Job de la pensée, ô grand désespéré !
au poëte. Ce qui est beau, ce qui est vraiment élevé, ce qui vient du cœur et non de la tête, c’est le sentiment qui, après
rs palais bâtis sur ma ruine ! A sa vivante artère ils ont saigné mon cœur , Ne viens pas voir couler mon sang… pardonne-leur
lueurs, l’inconnu par ses voiles ; Un trait d’or frémissant joint mon cœur au soleil, Et de longs fils soyeux l’unissent aux
pas, il est brisé ! Souvent aussi la main qu’on aime, Effleurant le cœur , le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même,
t aussi la main qu’on aime, Effleurant le cœur, le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt.
it à ravir et très poétiquement : Quand je vous livre mon poëme, Mon cœur ne le reconnaît plus ; Le meilleur demeure en moi
leur éclat tendre,    Ni, sans les tuer, les étendre, Une épingle au cœur , deux à deux. Ainsi nos âmes restent pleines De
’est le tien, De vivre avec ces deux murmures. L’intelligence dit au cœur  : « Le monde n’a pas un bon père, « Vois, le mal
monde n’a pas un bon père, « Vois, le mal est partout vainqueur. » Le cœur dit : « Je crois et j’espère ; « Espère, ô ma sœ
ervi par des cordes nouvelles Oui ne vibrent jamais au rhythme de mon cœur  ; Mon rêve de sa lutte avec les mots rebelles    
rs une fange indocile,     Est-il moins inspiré ? Heureux qui de son cœur voit l’image apparaître Au flot d’un verbe pur co
nsumé, Tu chanteras en moi sur la lyre invisible Que l’art suspend au cœur de ceux qui l’ont aimé. Le poëte prend son parti
i crée, Affrontent la fumée et le four éclatant : Le travail fait les cœurs  ; cette douleur sacrée Donne un si mâle espoir qu
24 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Seconde partie. » pp. 35-56
contre toi ? Est-ce à toi de les craindre. Que peuvent-ils contre ton cœur dont le témoignage consolant te récompense d’avoi
chant même, il frémira à ta voix, les remords secrets déchireront son cœur , & tu liras ton triomphe sur son front abattu
’image du beau, ainsi que celle de la vertu est gravée au fond de nos cœurs  ; il n’appartient qu’à nous de la contempler sans
eux-mêmes une satisfaction douce & continue, qui n’agite point le cœur , qui ne réfroidit point l’imagination, tandis que
sie le premier, le plus beau des Arts, qui frappant par excellence le cœur de l’homme, lui procure le plaisir d’être délicie
ui tombe des mains, le soufle inspirateur se répand dans son ame, son cœur s’échauffe ; son imagination s’allume, un frémiss
e joie coulent de ses yeux, l’amour sacré du genre humain pénetre son cœur d’une vive tendresse, son sang bouillonne ; la ra
la flamme généreuse qui embrâse ses écrits se répandre dans tous les cœurs , & qu’ils se remplissent des principes vertue
s ses yeux, & le remords d’un jour inutile n’entre point dans son cœur  ; le calme, la tranquilité, enfans de la modérati
r de l’intérêt. Le don de la parole devient pour eux le lien de leurs cœurs , ils s’entendent, se préviennent & se perfect
cachoit tant de profondeur, j’aimerai à reconnoître l’empreinte de ce cœur sans fiel, de cette ame si simple, mais si noble
e la Bruyere, toi qui portas une vûe si pénétrante dans les replis du cœur humain ; en apprenant à me connoître, j’apprendra
devons l’agréable illusion qui nous flatte ; tu sçais fournir à notre cœur les plaisirs dont il a besoin ; tu rappelles nos
s ; il se plaît dans ses plaintes, le succès de son esprit trompe son cœur , & il rend vaine la vengeance de son Tyran. A
eance de son Tyran. Amour des beaux Arts, que n’enflammes-tu tous les cœurs  ? Tu serois un secours toujours présent contre l’
par les écrits & les actions de ces hommes immortels combien leur cœur étoit pénétré de cette vertu douce dont ils se so
i vous voulez les peindre avec force, & les faire passer dans les cœurs de ceux qui vous écoutent. Distingués du reste de
25 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252
ger, et où elle parut tout à coup ressusciter elle-même avec tout son cœur national et tout son esprit public, pour dire à c
me caché sous les toits, dans une maison muette d’une rue éloignée du cœur de la ville ; un homme qui n’affectait pas, comme
tenir à voix émue des circonstances de cet événement. Un serrement de cœur universel oppresse cette multitude ; elle n’a rie
traits vulgaires et presque informes, faisait tout à coup, à force de cœur et d’âme, un visage qu’on aurait voulu embrasser 
la muraille, représentant les amis de sa jeunesse, dieux lares de son cœur  : Manuel, le favori de ses souvenirs, près de qui
bras en masse pour porter cette dépouille au tombeau plus près de son cœur  ? Comment se fait-il enfin que ce peuple, passion
ar sa sagacité ce qui paraît mystère à la foule, et de mettre à nu ce cœur du peuple, pour lui dire : Tiens ! lis toi-même d
alent ; Son caractère. Nous allons examiner rapidement avec vous et à cœur ouvert ces trois explications de sa gloire et de
udre dans la mine ? quand ses chansons grondaient comme la foudre des cœurs entre les dents des soldats et du peuple ? quand
itaire ait eu les vœux, les honneurs, les applaudissements secrets du cœur jeune et républicain de Béranger. Je suis certain
la patrie, et par cela seul il était excusable. Le malheur aigrit le cœur , et le cœur aigri fausse l’esprit. Telle était, a
et par cela seul il était excusable. Le malheur aigrit le cœur, et le cœur aigri fausse l’esprit. Telle était, après 1814 et
anger avait trop de sagacité pour le croire. Quinze ans d’entretien à cœur ouvert avec lui, et son applaudissement sans rése
ndant, ainsi que nous le disions tout à l’heure, le malheur aigrit le cœur , et le cœur aigri fausse l’esprit. C’est ce qui a
que nous le disions tout à l’heure, le malheur aigrit le cœur, et le cœur aigri fausse l’esprit. C’est ce qui arriva à la F
eur nom obscur et leurs vers prédestinés aux oreilles, à l’esprit, au cœur de tout un peuple ! Ceux-là n’ont pas à se faire
oreille par oreille, leur auditoire étroit et difficile, à conquérir, cœur par cœur, leur pénible renommée, à subir la criti
ar oreille, leur auditoire étroit et difficile, à conquérir, cœur par cœur , leur pénible renommée, à subir la critique et le
e à la risée d’un parterre. L’enthousiasme de Béranger était dans son cœur , et pas dans son verre ; il le gardait pour sa vi
sée et dans ses œuvres, à l’auditoire le plus vaste, le plus élevé de cœur et d’esprit, le plus universel et le plus éternel
aisant vibrer dans chacune de ses notes l’unanime palpitation de tout cœur français ; mais une Marseillaise d’opinions civil
rie ; c’est là qu’on sent juste et fort, parce que c’est là qu’est le cœur de ce grand être collectif qu’on appelle un peupl
aisait de se confondre par la langue et par les préjugés comme par le cœur  ; soit pour poser son levier d’opinion sur les ma
s héroïques nous disent assez s’il a réussi à se faire adopter par le cœur de la France. S’il y a un jour une commotion du s
ses : L’art de la composition ; La finesse du style ; La vibration du cœur sous le mot. Béranger compose une chanson comme u
ons de Béranger ont un but ; elles visent aux passions d’un parti, au cœur d’un peuple, au trône des rois ; le regard tendu
s compositions, ni dans la finesse de son style ; elle était dans son cœur . Ce cœur, véritablement collectif, était le cœur
tions, ni dans la finesse de son style ; elle était dans son cœur. Ce cœur , véritablement collectif, était le cœur d’un pays
elle était dans son cœur. Ce cœur, véritablement collectif, était le cœur d’un pays plus encore que le cœur d’un homme ; to
, véritablement collectif, était le cœur d’un pays plus encore que le cœur d’un homme ; tout y vibrait d’une émotion plus un
rapeau tricolore qui déchirait, avec ce même lambeau, l’orgueil et le cœur d’un million de vétérans humiliés ; un soupir du
: l’oreille vivante de Denys, c’était véritablement, de nos jours, le cœur de Béranger. Cette puissance de souffrir pour tou
r. Béranger, quand il fut devenu ce qu’il devait être, un aussi grand cœur qu’il était un grand esprit, pensait exactement c
ait, entre autres, comme un type de distinction, d’intelligence et de cœur , une de ses tantes, qui lui servit de mère à l’âg
e et de cœur, une de ses tantes, qui lui servit de mère à l’âge où le cœur des mères est à l’âme de leurs enfants grandis ce
ses nombreux domestiques de ferme. Non seulement c’était une femme du cœur le plus maternel pour moi, qu’elle traitait comme
sciple, M. Savinien Lepointe. M. Mornand, dans une série d’articles à cœur ouvert, le juge avec autant d’amour et plus de li
ettrée pour sa condition, qui lui prêtait sa maison, sa bourse et son cœur pour l’élever, par une éducation vigilante, à une
ès d’aimer qu’un malheureux : les larmes communes sont la soudure des cœurs . L’aventure racontée par Dumas est si étrange qu’
vente jamais autant de poésie que la nature, la vie et les hasards du cœur en jettent sur le chemin des hommes d’aventures.
Judith sembla-t-elle disparaître pendant quelques années, non de son cœur , mais de la vie de son poète ; comment la vit-on
c’est que la Lisette dont parle Chateaubriand fut un sentiment de son cœur , et non une rime de ses couplets ; c’est que le p
ne furent que des convenances du genre, et nullement des débauches du cœur . XXXIV C’est sans doute cet amour, amour qu
es du cœur. XXXIV C’est sans doute cet amour, amour qui rend le cœur bien plus prudent, parce qu’il le force à penser
26 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VII. Mme de Gasparin »
il méritait d’en faire un grand. Il fait mieux, du reste. Il fait au cœur et à l’esprit, — plus au cœur qu’à l’esprit encor
nd. Il fait mieux, du reste. Il fait au cœur et à l’esprit, — plus au cœur qu’à l’esprit encore, — une impression profonde q
femmes qui, dans le domaine de l’esprit, autant que dans la sphère du cœur , ne peuvent être jamais des grandeurs solitaires,
drissement que nous causent ces simples histoires ne nous fond pas le cœur , mais nous le fortifie ; et c’est là la caractéri
dans tout peintre de la nature et de l’âme humaine. Or l’activité du cœur et l’ardeur de la foi poussent au prosélytisme ;
nner une idée, à peu près juste, de cette aimable femme qui quête aux cœurs au nom de sa foi ; de cette sirène religieuse pou
Plus haut que jamais à cette heure où nous vivons bas, les mains, le cœur , le front, occupés et plongés dans les plus viles
is qu’elle ne donne pas comme l’éclair fixé de la certitude. Le grand cœur qui seul est évident ici, le grand cœur à, qui la
ixé de la certitude. Le grand cœur qui seul est évident ici, le grand cœur à, qui la douleur de la vie mortelle a expliqué l
’effet d’un inconsolable. Il rallumerait la foudre éteinte — avec son cœur  — qu’elle aurait frappé. L’âme d’une femme, infér
s populaires, dont la monotonie ennuie ; rien de plus surpris dans le cœur de l’homme, de plus accouché du fond des âmes. Pa
r de l’homme, de plus accouché du fond des âmes. Par cela même que ce cœur qui aima ne comprend pas un paradis sans l’éterni
les bords, et de ces bords émergent tant de clartés ardentes, que mon cœur brûle en moi. Son paradis, je m’y retrouve perfec
ue des inductions sublimes, des désirs qui s’élèvent de la coupe d’un cœur embrasé ; mais qui sait, disait profondément le v
nsolation humaine ; personne n’a levé une empreinte plus poignante du cœur déchiré par la mort et resté seul dans la vie. Mm
s Horizons célestes. Elle fait du bien à l’âme. Elle sait toucher aux cœurs brisés, Elle les brise même parfois, mais elle le
cessité d’un paradis qui soit la divinisation des affections où notre cœur se résuma pendant la vie et dont la sensibilité d
doit être éternelle. Voilà le cercle dans lequel, pour ainsi dire, ce cœur qui ne veut pas mourir renferme le Dieu dont elle
, répandant à pleins bords sur ses parents, ses enfants, ses amis, ce cœur si généreusement intraitable, qui ne veut rien sa
st pas l’héroïque vierge d’Avila, avec la circoncision austère de son cœur par amour de l’Époux Unique et ses trente monastè
la plus méritante du protestantisme contemporain, et certainement le cœur le plus vaillant qui y ait jamais palpité ! X
n jour descendre, avec l’hostie sainte, le sentiment complet dans son cœur  ? 8. Les Horizons prochains (Sans nom d’auteu
27 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — II » pp. 112-130
mais compté ; je n’ai compté que sur ceux avec qui la sympathie et le cœur m’ont lié, mais non les bienfaits, et de ceux-là
fices j’en ai souvent tirés. Cela m’est toujours nouveau ; j’en ai le cœur flétri, j’en suis accablé quand j’y pense ; cela
ne peut, dans ma famille, nous définir autrement que ce qui suit : Le cœur excellent, l’esprit moins bon que le cœur, et la
rement que ce qui suit : Le cœur excellent, l’esprit moins bon que le cœur , et la langue plus mauvaise que tout cela. Il en
si on n’y prenait garde. Ce que j’ai d’esprit, je l’ai juste. J’ai le cœur et le sentiment lent, mais rude et tenace pour qu
e ne puis vaquer à aucune besogne, qu’au bout de fort peu de temps le cœur ne se mette de la partie, soit pour, soit contre,
grands objets, ce qu’on prend pour force d’âme et qui ne l’est que de cœur  ; un goût porté au grand et à l’élevé pour soi-mê
ers. Voilà tous les mouvements de son amour, cela lui remplit tout le cœur , qui doit être étroit ou extrêmement occupé des m
passion du bien de la monarchie se joint au génie inventeur, alors le cœur se remplit de bien d’autres choses que de soi-mêm
’abord distinguer par les lumières de leur esprit et la bonté de leur cœur . Or rien n’est si à propos que de s’attirer dans
)19 ; et toutes voies désormais lui étaient fermées. » Le fond de son cœur , à cette occasion, nous est révélé dans une sorte
esprit de moquerie et de malice qui détruit tout, et sur l’absence de cœur et d’amour du bien. La manière vive et précise do
été la maladie du xviiie  siècle, de la première moitié surtout : Le cœur est une faculté, dit-il, dont nous nous privons c
it, on le cultive, on devient tout spirituel. C’est l’esprit joint au cœur qui forme l’héroïsme, le courage, le sublime, et
chose terrible de notre âge : l’amour s’éteint, on n’aime plus par le cœur  ; peu de cœurs sensibles ; adieu la tendresse ! C
de notre âge : l’amour s’éteint, on n’aime plus par le cœur ; peu de cœurs sensibles ; adieu la tendresse ! Certes les sens
e ne vois plus, surtout dans notre jeunesse, qu’on fasse usage de son cœur  ; nuls amis, peu d’amants ; dureté de cœur, ou si
, qu’on fasse usage de son cœur ; nuls amis, peu d’amants ; dureté de cœur , ou simulation partout… Où cela va-t-il ? Sans do
ce mot grec), le monde retombera dans le chaos. Qu’on sente donc son cœur , qu’on l’écoute, ne fût-ce que quelques moments ;
On ne voit, dit-il énergiquement, que de ces gens aujourd’hui dont le cœur est bête comme un cochon, car ce siècle est tourn
t bête comme un cochon, car ce siècle est tourné à cette paralysie du cœur  ; cependant ils entendent dire qu’il est beau d’ê
emphase : car par lui on passa brusquement de la presque paralysie du cœur à une sorte d’anévrisme soudain et de gonflement
moins la vie au prix du néant.. Tous les hommes de sensibilité et de cœur désiraient, appelaient vaguement un Rousseau quan
28 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422
bien fait pour plaire à beaucoup, nous permet de parler, selon notre cœur et notre goût, d’un poëte aimable, d’un des natur
ration nouvelle qu’il n’aurait pas découverte, mais qu’il a saluée du cœur et reconnue pour sienne. Il a peut-être à se plai
pide ; « Le plaisir le plus doux, toujours suivi du vide, « Laisse au cœur un vague tourment ! » Et nous, qui dans l’amour c
lors, désespéré, je garde le silence, Mais l’hymne est au fond de mon cœur  ! Là se disent des chants inconnus à la terre, De
car sur ton sein j’ai cru souvent entendre Les mêmes accents dans ton cœur . Et cet autre début d’explosion passionnée : Oh
épris à la règle des quelque 125 Aisément lié par sa promptitude de cœur , sa dévotion pour la poésie et sa jeunesse d’imag
mes sens, Cueillant le frais bouton, ramassant le brin d herbe, Et le cœur inondé d’harmonieux accents. Voici toujours les l
igne d’en sortir… Que cet amour surtout, bien que noble et fidèle. Au cœur pieux des miens n’aille pas retentir126 ! » Pou
 ! L’ironie est tout juste assez pour montrer combien ce converti, ce cœur dévot et tendre, sait le monde, combien il était
mal dont est saisi l’oisif et le voluptueux, lui-même dévoré dans son cœur . Ces pages-là, si vraies de couleur et de sentime
on n’a pas l’aromate immortel. Pourtant, en général, dans Arthur, le cœur est de beaucoup plus fort que la raison, que la p
de modifier, de réconcilier. Il penche tout d’un côté. C’est donc le cœur qu’il faut demander chez Arthur et que nous y lou
l’automne, on voit avec reconnaissance et un intérêt qui améliore le cœur , ce qu’il en coûte à l’homme pour rendre la terre
ue je traverse de préférence, et je demeure attendri jusqu’au fond du cœur des tableaux qui s’offrent à moi : Voici les char
?… » Et je suis tenté de tomber à genoux à toutes les places ; et mon cœur n’est qu’une prière continuelle. Un chant de reco
t qu’une prière continuelle. Un chant de reconnaissance arrive de mon cœur à mes lèvres. C’est comme une tendresse infinie q
j’éprouve que par ce cri sublime de saint François de Sales : « Mon cœur , mon cœur ! Dieu est ici ! ! ! » Arthur, qui n’
que par ce cri sublime de saint François de Sales : « Mon cœur, mon cœur  ! Dieu est ici ! ! ! » Arthur, qui n’est pas un
ants que sincères, à tant d’enthousiasmes dont la flamme est moins au cœur qu’au front ; Arthur, si l’amitié et trop de conf
re ; on n’ose plus maintenant. 122. Allusion à Agnès Sorel, dont le cœur était conservé à Jumiéges. — Une romance de M. Gu
brise, il m’était venu à l’idée sous ces ombrages un roman selon mon cœur . Depuis que j en connaissais l’habitante, ces sou
J’ai souvent en chemin cueilli la feuille humide Pour la mettre à mon cœur  ; Quoi ! ces lieux de son choix, ces gazons qu’el
, Tous ces printemps perdus comparés aux délices Qui germent dans ton cœur  ; Combien pour nous aimer nous avons de puissance
29 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
près de ta tombe. Oh ! que cela m’a touchée ; que j’ai béni dans mon cœur ce pieux ami agenouillé sur tes restes, dont l’âm
ce et là la mienne. Ici était ton portefeuille si plein de secrets de cœur et d’intelligence, si plein de toi et de choses q
sé sur l’âme aujourd’hui. Chaque jour agrandit ta perte, agrandit mon cœur pour les regrets. Seule dans le bois avec mon pèr
 ! Mais au purgatoire où l’on souffre, où s’expient les faiblesses du cœur , les doutes de l’âme, les demi-volontés au mal. P
ute chose. Consolante parole que je viens de méditer, qui me revêt le cœur d’espérance, ce pauvre cœur dépouillé. « Comme j’
que je viens de méditer, qui me revêt le cœur d’espérance, ce pauvre cœur dépouillé. « Comme j’aime ses lettres, ces lettre
rofitent de la rédemption qui s’étend à tout le genre humain. Mais le cœur a ses élus, et pour ceux-là on a cent fois plus d
i cette pensée sur l’amour de Dieu, qu’on aime sans le connaître : Le cœur a ses raisons que la raison ne comprend pas. Bien
rare, si rattachée à tant d’événements, à tant d’intérêts, à tant de cœurs  ! peu de vies semblables. » Le 27 août. « Je ne
sait le timide Pierre, mais pas comme Jean, qui s’endormait sur votre cœur . Divin repos qui me manque ! Que vais-je chercher
t. Tout cela, je l’aime, je m’en savoure l’œil, m’en pénètre jusqu’au cœur , qui tourne aux larmes. Vu seule, c’est si triste
mme j’écrivais pour lui. Vous êtes mon frère d’adoption, mon frère de cœur . Il y a là-dedans illusion et réalité, consolatio
e avec vous, en vérité, pas plus qu’avec Maurice ; vous m’êtes lui au cœur et à l’intelligence. C’est à ce point de vue que
e des saints. Il vint, Maurice, me trouver, causer un peu d’âme et de cœur , et me donna un cahier de papier avec un « Je veu
a mort est désolante. Pour le retrouver, cet être aimé et tant uni au cœur , il faut plonger dans la tombe et dans l’éternité
donc pour vous mon calme perpétuel ? car, excepté ce qui me vient du cœur ou monte à la tête, rien ne fait mouvement dans m
issaient beaucoup à dire. Est-ce parce que je disais à Lui, et que le cœur fournit abondamment ? Je ne sais, mais, n’ayant p
voulu lire. Pourquoi le lirai-je à présent ? C’est que je me sens le cœur assez mort pour que rien ne lui puisse nuire ; qu
content, d’être à sa fête, et au fond de cette joie des serrements de cœur , et cette horrible vision des cercueils autour du
et moi ; c’est fini du peu qui m’y pouvait plaire. J’ai des liens de cœur , plus aucun de bonheur, de fête. Maurice et moi n
e ceux que j’aime, et qui n’y croient pas, tant en croyance et tant à cœur , que, pour le leur procurer, je souffrirais avec
es d’amitié aussi soutiennent. J’en ai besoin : nous avons un côté du cœur qui s’appuie sur ce qu’on aime ; l’amitié, c’est
sur la route, remplie d’indifférents. Oh ! que les solitaires ont le cœur vulnérable, accoutumés qu’ils sont à peu de rappo
le ou qu’il vienne ! et que le saint a raison qui a dit : “Jetons nos cœurs à l’éternité ! ” » XVI Elle rentra au Cayl
e du martyre à la jeune châtelaine du Cayla, et la poésie profonde du cœur , qui élève ses confidences à la hauteur des écriv
de deux sentiments trompés, l’un par la mort, l’autre par la mort du cœur dans lequel elle eût aimé à verser le sien. Fatal
plutôt gardez jour et nuit sur votre cheminée, comme un calendrier du cœur , non pas ce livre confus où l’on a entassé pêle-m
comme il est venu à Mme de Sévigné, à Gerson ; il vient, sans art, du cœur écouté seul par la jeune fille qui s’écrit elle-m
rouvrir bientôt après à une autre note, on ne peut en détacher ni son cœur ni son imagination : oui, voilà ce style ! Mille
30 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
litière ? Il y avait de quoi fendre le tronc de l’arbre, mais non le cœur de l’homme de loi. Cependant il faut être juste,
femme d’esprit et une mère raisonnable ? Le capitaine des sbires a le cœur sensible, quoiqu’il ait déjà la barbe un peu gris
de vous, j’en suis sûr ; on ne refuse rien à une sposa qui donne son cœur en échange d’un morceau de terre sur la montagne.
il nous laisserait ainsi pour végéter sur la montagne, lui souleva le cœur . — Moi, monsieur, donner Fior d’Aliza pour quoi q
chaque coup du tranchant des haches nous emportait un morceau de nos cœurs . Magdalena, Fior d’Aliza et moi, nous tombâmes à
sans mon bâton, comme si j’y avais vu clair, à la seule lueur de mon cœur  ; Hyeronimo, s’élançant du toit d’un seul bond, a
és à nos oreilles par le marteau du fossoyeur des Camaldules ! Quatre cœurs qu’on arrache à la fois les uns des autres, ça fa
manches, et de se dire, de la bouche et des yeux, ce qui chargeait le cœur . Le malheur était plus près que nous ne pensions.
e l’embrasser pour la dernière fois. Je les suivis de l’oreille et du cœur aussi longtemps que je pus entendre le bruit des
lle nous dise elle-même ce qui s’était passé dans sa tête et dans son cœur si soudainement, en voyant son cousin traîné à la
dans notre inclination l’un pour l’autre ; enfin, c’est comme si mon cœur avait battu dans son sein, et comme si son cœur a
n, c’est comme si mon cœur avait battu dans son sein, et comme si son cœur avait battu dans ma poitrine, ou plutôt, non, ce
r avait battu dans ma poitrine, ou plutôt, non, ce n’étaient pas deux cœurs , c’était un seul cœur en deux personnes. Tellemen
oitrine, ou plutôt, non, ce n’étaient pas deux cœurs, c’était un seul cœur en deux personnes. Tellement, mon père et ma tant
ous regardions quelquefois ainsi par badinage jusqu’à ce que l’eau du cœur nous montât de fatigue dans les yeux ; mais cette
oiseau fait ses ailes, la chevrette fait ses dents, l’enfant fait son cœur . » Et je les entendais rire tout bas. CXXVIII
silences et à mes éloignements de lui, paraissait lui-même malade de cœur et d’humeur, de la même fièvre et de la même lang
la peau avec ses dents lui étaient entrés plus avant qu’à moi dans le cœur . Mais hélas ! mon père et ma tante, le moment où
bien vite plus que je n’en aurais su en trois ans. Je sentis que mon cœur s’en allait tout entier avec lui et que la chaîne
ît à la musique des pifferari, qui jouent le mieux la prière de leurs cœurs , des pauvres vieillards ou des pauvres enfants, s
j’étais décidée à ne pas abandonner, sans le suivre, ce frère de mon cœur , la chair de ma chair, le regard de mes yeux, la
à mon père et à ma tante : « Ne résistez pas à Dieu, qui parle par le cœur des innocents, laissez Fior d’Aliza courir sur le
endiant pour vous, je ne serai qu’une des mains de Dieu qui reçoit du cœur pour rendre à la bouche. CXXXVI Il nous dit
cabane aussitôt que le réveil dans nos yeux et le désespoir dans nos cœurs . Il dit enfin que, caché en silence derrière la p
de mon père et de ma tante. — Cette pensée, mais c’est une pensée du cœur , dit-il, il faut la lui laisser accomplir, car, q
conseiller aux hommes dans leur situation désespérée, il n’y a que le cœur qui ait quelquefois raison contre tout raisonneme
ns le cri de l’enfant, et qu’elle aille, à la grâce de Dieu, là où le cœur la pousse. CXXXVII Mon père et ma tante, d
matin. Oh ! que j’avais peur, mon Dieu ! et que je sentais mon pauvre cœur devenir petit dans ma poitrine ! Car la solitude,
remière fois à l’idée, monsieur, et me fit aussi froid au front et au cœur , bien que ce fût en un beau jour d’automne, que s
eur font la cour avec l’aveu de leurs mères ; les âmes pieuses ou les cœurs tendres me jetteront quelques baïoques dans mon c
e par un air. J’y mêlais des soupirs et des paroles tout bas dans mon cœur , tout en jouant ; cela allait bien tant que l’air
31 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVIe Entretien. Marie Stuart (reine d’Écosse) »
écossais ; l’y tuer dans les esprits, c’était tuer la patrie dans le cœur du peuple. De plus, l’Écosse, sans cesse menacée
ses d’accent qui prouvent que la louange venait de l’amour et que son cœur séduisait son génie. Marie était évidemment la Bé
, prouvent que le sortilége de Diane était dans son génie et dans son cœur autant que dans sa fabuleuse beauté. La mort soud
prée, Soit sur l’aube du jour Ou soit sur la vesprée, Sans cesse mon cœur sent Le regret d’un absent. .......... Si je suis
était dans la forme moins encore que dans le charme ; la jeunesse, le cœur , le génie, la passion qui couvait encore sous la
de l’impuissance de ses charmes, de sa parole et de son rang, sur ce cœur cuirassé de fanatisme, pleura comme un enfant dev
e se jeta dans les bras des seigneurs, repoussée qu’elle était par le cœur du peuple ; elle confia la direction du gouvernem
t à Marie Stuart un régime heureux pour l’Écosse et pour elle, si son cœur n’avait pas eu d’autres agitations que celle de l
n’avait pas eu d’autres agitations que celle de la politique. Mais ce cœur n’était pas seulement celui d’une reine, il était
n obscur favori s’insinua insensiblement et comme à son insu dans son cœur . Ce favori, célèbre depuis par sa fortune et par
titres et de confier leur empire à celui auquel elles ont donné leur cœur . IX Les rumeurs du palais sur cette passion
ouvrant ou trahissant d’ignobles amours. La reine s’aliénait tous les cœurs pour en posséder un seul ; et ce cœur était celui
. La reine s’aliénait tous les cœurs pour en posséder un seul ; et ce cœur était celui d’un histrion, d’un joueur de luth, d
é sinon que le regret, Sinon le desplaisir qui me remet sans cesse Au cœur le souvenir d’une telle princesse. ............
e plus, ne pouvait qu’être bien accueilli par une jeune reine dont le cœur devait précéder la main, car le jeune Darnley, à
it politique raffinée de Rizzio qui concédait le trône pour garder le cœur , il favorisa lui-même de tous ses efforts la pens
svelte et trop chancelante pour un roi. Marie Stuart parut changer de cœur en le voyant et donner son âme avec sa couronne.
ar un bouffon Rizzio, un enfant imbécile Darnley, et une princesse au cœur faible Marie Stuart ! » — « On vous dira, écrit à
re ; elles se reprochent comme un crime l’inconstance trompée de leur cœur qui les a jetées un moment dans l’illusion d’un a
lus de larmes, mais la vengeance ! Je n’aurai de joie que lorsque ton cœur sera aussi désolé que l’est aujourd’hui le mien. 
ue puérile. Ce sentiment était aussi inconsistant que l’amour dans le cœur d’un mari vengé, et qui pardonnait déjà l’infidél
Stuart séduisit, reconquit et posséda plus que jamais les yeux et le cœur de son jeune époux. Dès le 12 mars, c’est-à-dire
ais à sa cour, la reine reprit tout son empire sur les sens et sur le cœur de Darnley. La séduction fut si rapide et si comp
r sa popularité, assez réservé pour sa vertu. Enfin, satisfaisant son cœur après avoir satisfait son ambition, elle jette le
heure de sa vengeance contre son mari sonnait déjà en secret dans son cœur . Son aversion pour lui s’envenimait tous les jour
maîtresse : « Je lui trouve toujours, depuis le meurtre de Rizzio, un cœur plein de rancune, et c’était mal lui faire sa cou
réconciliation avec le roi ! » Ces témoignages confidentiels sont le cœur ouvert des personnages sous le masque des fausses
e aversion croissante était un amour plus semblable à une fatalité du cœur , le destin d’une Phèdre moderne, qu’à l’égarement
magie et la possession, explications surnaturelles des phénomènes des cœurs dans ce temps de superstition. Mais le cœur des f
elles des phénomènes des cœurs dans ce temps de superstition. Mais le cœur des femmes a plus de mystères que la magie elle-m
soit calcul, soit fascination, soit espérance confuse de subjuguer le cœur d’une femme en étonnant son imagination, il n’ava
Quand il se fit de ce corps possesseur Duquel alors il n’avoit pas le cœur  ! Puis me donna une autre dure allarme Et me pens
elle voudra le conduire, même à la mort, pourvu qu’elle lui rende son cœur et ses droits d’époux. Bien que ces lettres textu
32 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset » pp. 409-488
st beau d’être jeune, de n’avoir que des songes gais du matin dans le cœur , des éblouissements de réveil dans les yeux, des
ir avec les fruits amers, mais sains de la vie dans l’esprit, dans le cœur et dans la main. Que de beauté, en effet, dans le
mes au sourire sans jamais arriver ni jusqu’au sanglot qui déchire le cœur , ni jusqu’à l’éclat de rire, cette grossièreté de
V La raison d’être de cette littérature est dans la nature même du cœur humain. Il y a, en effet, une littérature qui n’a
et de deuils, délicatement voluptueux, légèrement grisé de la sève du cœur ou de la sève du raisin ; rien n’est si naturel d
notre nature et tellement sympathiques aux légèretés de notre pauvre cœur humain, que ces échos se sont prolongés depuis An
génie ordurier du cynisme, le scandale de l’oreille, de l’esprit, du cœur et du goût, le champignon vénéneux et fétide, né
le incontestable entre Hamilton, Saint-Évremond et Alfred de Musset ; cœurs de même grâce, esprits de même sève, philosophes
iages de Figaro dans cet opuscule. À coup sûr, Voltaire le savait par cœur et Beaumarchais l’avait beaucoup lu. Le comte de
mort de la duchesse de Mazarin, son amie, attrista sans le briser le cœur de Saint-Évremond. Elle emportait en mourant tout
ts, et ce que je cherche avec elles, c’est moins la tendresse de leur cœur que celle du mien. » X Quinze jours avant
rre d’un vieux sépulcre : vers, prose, correspondance, épanchement du cœur , enjouement d’esprit, fines railleries, plaisante
râces dont on ne peut se passer, une de ces inutilités nécessaires au cœur et qui manquent au bonheur comme elles manquent a
olontairement. S’il avait eu quelques défaillances de nerfs et non de cœur , elles n’avaient jamais fait tort qu’à lui-même.
u’on appelle le soir. J’aurais été heureux de rajeunir d’esprit et de cœur avec un poète qui prenait, comme lui, des années
e, mélancolique, quelquefois larmoyante, quelquefois trop éthérée, du cœur humain. Ainsi le voulait le temps qui sortait, le
cendres, des décombres d’une société ; ainsi le voulaient nos propres cœurs , que nos mères avaient allaités de tristesse ou q
strument des cordes de jeunesse, de sensibilité d’esprit, d’ironie de cœur , qui se moquaient hardiment de nous et du monde.
larmes, deux écrivains d’un immense génie, mais d’une dépravation de cœur aussi prodigieuse que leur génie, avaient fondé l
u triste, rire des sentiments les plus délicats et les plus saints du cœur de l’homme, rire de soi-même, rire du bien, rire
modèles, il fut également malheureux dans ses premières tendresses de cœur . Un jeune écrivain aussi délicat de touche qu’il
ns la Revue de Paris, une allusion par réticence à cette infortune de cœur d’Alfred de Musset, hélas ! et peut-être la plus
n caprice de jeunesse qu’il fallait à Musset, c’était une religion du cœur , notre premier maître de philosophie, c’est un ch
le Tasse, c’est Vittoria Colonna qui fit Michel-Ange, aussi poète de cœur qu’il fut artiste du ciseau ; dans la Grèce, c’es
de Paris ne firent que des Parnys. L’amour est un holocauste dans les cœurs purs, mais c’est à condition de ne brûler que des
iant, te jetant à la nage, Chantant la tarentelle au ciel napolitain, Cœur d’ange et de lion, libre oiseau de passage, Naïve
uissaient les yeux, dont le timbre de l’âme dans la voix ébranlait le cœur , dont les regards répandaient plus de lueurs qu’i
honnête, tendre même et capable de tous les excellents sentiments du cœur et de l’esprit dans la vie privée ; non, ce carac
C’étaient des fautes de tempérament, ce ne furent jamais des vices de cœur . Mais enfin pour être vrai il faut reconnaître qu
fois licencieux qui ne satisfait pas la raison, qui ne vivifie pas le cœur autant que ses œuvres séduisent et caressent l’es
templer avec répugnance et dégoût les choses mortes et décomposées du cœur humain ! Il me semblait que j’entendais la voix r
phaël, de Mozart, de Weber, de la divine Malibran ! » Une maladie de cœur l’avertissait depuis longtemps que ses vœux serai
vis ? Est-ce que tu vis par l’intelligence ? Est-ce que tu vis par le cœur  ? Est-ce que tu vis même par aucune de ces illusi
n prosaïsme, tu te pâmais d’aise pour ton Rabelais, tu te châtrais le cœur avec ton Don Juan, tu te pervertissais l’esprit a
ore de paresse ! Moi-même, je l’avoue, étonné de tes forfanteries de cœur et d’esprit, j’attendais, avec une admiration tou
éron, les noms par qui Rome vivait et vivra dans les lettres, dans le cœur et dans la mémoire des hommes de bien de tous les
le et de plus irrémédiable dans un peuple, c’est quand la jeunesse du cœur se réfugie sous les cheveux blancs ! Lamartine.
33 (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392
était devenu, pour la tragédie, la comédie et la musique, l’école du cœur , des yeux et des oreilles de toute l’Allemagne. »
enre sondaient si profondément et si hardiment les plaies secrètes du cœur et de l’esprit humain que presque tout le monde s
our leur pays. II La vie de Schiller, homme plus sympathique au cœur que Goethe, mais génie, selon moi, très inférieur
l’autre bord, a jeté une lumière bien plus domestique jusque dans le cœur de Schiller. On ne sait rien d’un homme tant qu’o
n sentait la vibration prolongée de l’amour de la jeune fille dans le cœur de la femme. Le poète de Stuttgart, Schwab, que n
je suis jeté est tout autre que le monde que nous portions dans notre cœur . » La contrainte qu’il éprouvait dans cette univ
absolue se faisant à elle-même sa propre législation par l’énergie du cœur et par la force du bras. « La passion pour la po
ui et moi. Beaucoup des choses qui passionnent mon imagination et mon cœur sont déjà épuisées pour lui ; sa nature n’est pas
ntir la nécessité de remettre le soin de sa maison et le dépôt de son cœur à une femme qui fût à la fois l’ordre et le charm
plus grand que nature dans l’esprit de la jeune fille, enlevèrent le cœur et le consentement de la jeune messagère. Elle ac
us envoie des larmes ; autrement elles s’accumulent et vous noient le cœur , d’autant plus abondantes que vous les avez plus
ge ou du disciple sans rivalité. Une plus tendre étreinte resserre le cœur des deux rivaux après ce succès monumental de Wal
pas aux entreprises qu’il veut accomplir. C’est pour méditer dans son cœur sur le travail que sa main exécute que la pensée
jour doré du premier amour ! Les yeux alors voient le ciel ouvert, le cœur nage dans la félicité. Oh ! que ne fleurit-il à t
t pourquoi ceux qui s’unissent à tout jamais doivent s’assurer que le cœur répond au cœur. Courte est l’illusion, long est l
qui s’unissent à tout jamais doivent s’assurer que le cœur répond au cœur . Courte est l’illusion, long est le repentir. La
nt, brisez le moule ; il a rempli sa destination. Que le regard et le cœur se réjouissent à l’aspect de notre œuvre heureuse
un jeu de la terreur. De leurs dents de panthères elles déchirent le cœur palpitant d’un ennemi. Plus rien de sacré ; tous
Que le temps la touche à chaque heure dans son vol rapide ! Que, sans cœur et sans compassion, elle prête sa voix au destin
es meilleurs des hommes professent, qui dompte l’esprit et console le cœur . La froide raison a éteint cet enthousiasme ; il
des amours de Goethe et de Bettina : seulement M. de Gentz aimait du cœur , et Goethe n’aima jamais que de l’imagination. Il
naissait de Goethe que ses œuvres ; elle s’en fit une image selon son cœur , et de cette image elle se fit une idole : l’ador
et de cette image elle se fit une idole : l’adoration naquit dans son cœur de l’enthousiasme. Ces phénomènes de jeunes fille
t plus fréquents qu’on ne pense. Qui de nous ignore combien de jeunes cœurs se prodiguaient en pensée et jusqu’en amour à l’a
s de lettres entre Bettina et l’auteur de Werther. Une palpitation du cœur a plus de passion que mille élans d’imagination.
vait occupée pendant bien des jours, et moi, qui lui étais si près du cœur , moi qui suis maintenant seule ici dans ce lieu f
sée ! Tu ne me récompenseras jamais, tu ne m’attireras jamais sur ton cœur  ! Je le sais, je serai seule avec moi-même comme
ienne froide et dure comme l’acier ; je dois être impitoyable pour ce cœur passionné qui n’a pas, hélas ! le droit de rien d
s la fenêtre pour cacher mes larmes et contenir les battements de mon cœur irrité ; elle s’était mise à l’autre fenêtre et n
ris sa robe et je baisai la place où elle avait appris à atteindre le cœur . Je la suppliai en pleurant amèrement d’avoir pit
élever la voix ; elle me dit tout bas : “Bettina, ne me brise pas le cœur  ! ” Afin de ne pas lui faire de mal, je cherchai
-saint, dit-il dans ce sonnet, était gravée en lettres de feu dans le cœur de Pétrarque ; dans mon cœur à moi c’est la date
, était gravée en lettres de feu dans le cœur de Pétrarque ; dans mon cœur à moi c’est la date d’avril mil huit cent sept qu
i, non, je continuai à aimer celle qu’enfant je portais déjà dans mon cœur , etc. » La passion idéale de Bettina prend chaqu
ids et compassés comme des politesses allemandes à ces rêves de jeune cœur . Le rêve se poursuit aussi coloré et aussi tendre
a donc lui-même une source chaude, amère et abondante dans son propre cœur . Mais la faculté de sentir, d’aimer, de souffrir,
e sentir, d’aimer, de souffrir, qui est la plus belle des facultés du cœur , n’est pas la plus forte des qualités de l’esprit
s sensations, montrer toujours l’intelligence impassible survivant au cœur torturé, voilà le comble de l’art antique, voilà
du ricanement spirituel ; ils règnent aujourd’hui sur la jeunesse au cœur léger ; ils la mènent en chantant et en titubant,
34 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232
ernier entretien au moment où l’expiation de l’amour commence pour le cœur de l’infortunée Marguerite, déjà trois fois invol
nation, va torturer de la même main les fibres les plus sanglantes du cœur  ! Théocrite devient Sophocle au besoin ; mais nou
e-t-il à voix basse et en vers mordants comme une poésie corrosive du cœur , où est-il le temps où, l’âme encore parfumée d’i
te oraison ? Les joies de l’enfance et les joies de Dieu dans un même cœur  ! (Une voix tonnante, quoique sourde comme un rem
ait entendre.) Marguerite ! Marguerite ! Où donc la tête ? où donc le cœur  ? Viens-tu prier ici pour l’âme de ta mère, Que t
el est ce sang sur le seuil de ta porte ? Et là, là, plus bas que ton cœur , Ne sens-tu pas déjà dans ton sein Remuer quelque
r moi ; Les trompettes retentissent, Les sépulcres se meuvent, Et ton cœur , comme un mort dans son cercueil, Tressaille dans
is-je d’ici ? Cet orgue m’étouffe et me déchire, Ce chant m’écrase le cœur Dans le creux secret de mon sein. Le chœur des
ie ; mais c’est une débauche. Elle interrompt le récit, elle glace le cœur , et elle n’amuse pas l’esprit : temps et talent p
erions en l’abrégeant. C’est une de ces scènes où l’imagination et le cœur de l’homme ont recréé la nature dans tout son hon
nce. Laisse seulement que j’allaite mon enfant. Je l’ai bercé sur mon cœur toute cette nuit ; ils me l’ont pris pour me tour
fois l’épopée, le drame, la raison et le surnaturel de l’esprit et du cœur humain. Goethe ne la laissa transpirer que page à
mporte aucun artifice de composition. C’est la nature bien peinte, le cœur humain bien compris, la poésie, c’est-à-dire la b
in que du bon sens au délire, que de la maladie mentale à la santé du cœur et de l’esprit. Lisons ensemble quelques scènes d
du malheur qu’on reconnaît comment le doigt de Dieu conduit les bons cœurs à une bonne action. Puisse-t-il vous rendre à vou
lle, afin qu’elle les distribuât elle-même entre les nécessiteux. Mon cœur décida : je courus après elle, je la rejoignis bi
ommence à se douter du sentiment né de la pitié et du malheur dans le cœur de son fils, prévient les objections qu’elle pres
et les murailles toutes noires et toutes nues de la ville. J’avais le cœur lourd, mais le soleil parut plus beau que jamais
mée, car alors les plus doux désirs ne languissent pas au fond de son cœur  ! Un amour vrai transforme en un moment l’adolesc
mmence à trembler de voir sa main refusée par la jeune fille, dont le cœur est peut-être engagé ailleurs. « Je crains, leur
ux négociateurs le rassurent en vain ; ils lui proposent de sonder le cœur de la jeune étrangère. « Herman a à peine écouté
n de franchise de cet œil noir. Dussé-je ne jamais la presser sur mon cœur , je veux contempler encore cette poitrine et ces
n ! et tu dis au pasteur : Mon ami, je vous confierais volontiers mon cœur , mon âme, mon esprit ; mais mes jambes et mon cor
ison de la mère d’Herman. Herman cache son secret et sa joie dans son cœur . Il veut porter, au retour de la fontaine, une de
us le poirier pour se reposer un instant, et il allait lui ouvrir son cœur en lui prenant la main ; mais, en sentant au doig
servir d’appui. Chargé de son doux fardeau, il sent les battements du cœur de la jeune fille, il respire le parfum de son ha
né et reçu les renseignements les plus touchants sur la perfection de cœur de la belle étrangère, abrégeaient l’heure à tabl
erpose, sans s’expliquer encore complétement. Le malentendu gonfle le cœur et fait déborder les larmes de fierté des yeux de
is, hélas ! mon regard timide ne pouvait discerner le penchant de ton cœur  ; quand tu me saluas dans le miroir de la source,
ou avec Lia. Un parfum de piété et d’amour sort de tous les vers ; le cœur est doucement ému, mais jouit de son émotion comm
r de ses deux premiers amis, les comtes de Stolberg, l’épanchement de cœur du poète entré en jouissance de sa nouvelle vie.
ns les affaires d’État, la place de favori avoué et immuable dans son cœur . Il en avait fait un autre lui-même, un vizir fam
35 (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75
s hommes avaient le même sentiment de triomphante impuissance dans le cœur et sur les lèvres, quand ils nous disaient : amou
preuves ; réunissant en elle Corinne et Mirabeau ! Tribun sublime, au cœur tendre et expansif de la femme ; femme adorable e
e notre avilissement intellectuel, et nous apporter à l’oreille et au cœur ce souffle lointain de morale, de poésie, de libe
itié, et les indifférents par le génie, retrouvait des dogmes dans le cœur , et rendait de la foi à l’imagination ! Les mots
us les nobles sentiments se touchent et s’engendrent, et que dans des cœurs où vibrent le sentiment religieux et les pensées
comme deux protestations vivantes contre l’oppression de l’âme et du cœur , contre le dessèchement et l’avilissement du sièc
ce qu’il est, ou ce qu’il sera.   En ce temps-là, je vivais seul, le cœur débordant de sentiments comprimés, de poésie trom
inie ; ces livres amis me parlaient dans la solitude la langue de mon cœur  ; une langue d’harmonie, d’images et de passion ;
nir et du désespoir ! C’était la nature parlant par ces mille voix au cœur encore vierge de l’homme ; mais enfin c’était de
. J’ai anéanti ainsi des volumes de cette première et vague poésie du cœur , et j’ai bien fait, car à cette époque, ils serai
mille. C’est l’incarnation de ce que l’homme a de plus intime dans le cœur , et de plus divin dans la pensée ; dans ce que la
bien plus féminine, bien plus amoureuse, bien plus fascinante pour le cœur que la beauté sévère et mâle des statues grecques
sanglots à la terre, la poésie élégiaque et passionnée, la poésie du cœur . Les soldats et les mukres arabes, récitant des f
sophie de l’humanité ; ce qui se remuait dans nos esprits ou dans nos cœurs , de nos systèmes, de nos idées, hélas ! et peut-ê
e musique de l’âme, dont chaque note est un sentiment ou un soupir du cœur humain, dans cette solitude, au fond des déserts,
et m’avait reçu dans son château d’Éden avec la dignité, la grâce de cœur et l’élégance de manières que l’on pourrait imagi
serait que la poésie à la fin des temps, quand tous les sentiments du cœur humain éteints et absorbés dans un seul, la poési
, il y retourne ; il n’y a plus que la classe populaire qui porte son cœur au théâtre. Or, le drame populaire, destiné aux c
es, des républiques imaginaires, des cités de Dieu, et lui souffle au cœur le courage de les tenter et l’espérance de les at
esse, de générosité, de patriotisme et de piété enthousiaste dans son cœur . Toutes les époques primitives de l’humanité ont
C’était vous ! c’était vous, ô mon Ange gardien, C’était vous dont le cœur déjà parlait au mien ! Quand plus tard mon fianc
au pied du sycomore, Quand son dernier baiser retentissait encore Au cœur qui sous sa main venait de palpiter, La même voix
, La même voix tintait longtemps dans mes oreilles, Et sortant de mon cœur m’entretenait tout bas ; Ce n’était pas sa voix,
C’était vous ! c’était vous, ô mon Ange gardien, C’était vous dont le cœur parlait encore au mien ! Quand jeune et déjà mèr
C’était vous ! c’était vous, ô mon Ange gardien, C’était vous dont le cœur chantait avec le mien ! Maintenant je suis seule
, Mais c’est vous, oui, c’est vous, ô mon Ange gardien, Vous dont le cœur me reste et pleure avec le mien. Ce que ces femm
spectacle de la nature et de la société les faisaient surgir dans mon cœur ou les jetaient dans ma pensée ; ces sentiments e
arié avec ma vie même, tantôt sereines et heureuses comme le matin du cœur , tantôt ardentes et profondes comme les passions
ons politiques, portent l’idée féconde dans leurs têtes et dans leurs cœurs  ; je suis du nombre de ceux qui veulent sans viol
ommes qui ont de la portée dans le regard et de la générosité dans le cœur , ces hommes désenchantés tour à tour de ces symbo
ns toutes les parties de la France et de l’Europe sachent combien mon cœur a été sensible à cette sympathie qui a été ma plu
ir un moment, un enthousiasme que vous avez allumé le premier dans un cœur jeune et pur, une prière confuse de l’âme à laque
36 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
m ! Dans Pindare, c’est l’imagination cultivée ; dans David, c’est le cœur humain inculte qui éclate. Parcourons ses princi
le. II « Pourquoi ces nations ont-elles bouillonné dans leurs cœurs  ? Pourquoi ces peuples ont-ils rêvé dans leur esp
r nous la lumière de ta face. « Tu as mis ainsi plus de joie dans mon cœur que dans le cœur de ceux dont tu multiplies le bl
de ta face. « Tu as mis ainsi plus de joie dans mon cœur que dans le cœur de ceux dont tu multiplies le blé et le vin. « Je
et qui fait comprendre à Dieu les plaintes de l’eau, ces cascades du cœur tombant des yeux de ses créatures ! « Ainsi Jého
i-même : « Je m’écoule comme l’eau ; tous mes os se disloquent ; mon cœur s’est fondu comme la cire. Ma vigueur s’est dessé
é. Le verset bondit de la terre au ciel, du ciel à la terre, comme le cœur du poète ou comme les taureaux de Basan. On s’éto
de la harpe ne se soient pas brisées sous de si fortes touches. Si le cœur humain était devenu harpe, c’est ainsi qu’il aura
cache dans sa cabane au temps de l’adversité. « C’est de lui que mon cœur dit : Recherchez sa présence ! Je rechercherai ta
soif du Dieu vivant ! » Il est malade ; la tristesse lui remonte du cœur comme la lie d’un vase. « Mes larmes deviennent
s enivrantes sont égayées de mon nom ! « L’humiliation me comprime le cœur . Je tombe en défaillance, j’espère être plaint. M
ieu le saura-t-il ? « Et moi, c’est donc en vain que j’ai purifié mon cœur  ? « Tes ennemis élèvent leur drapeau contre tes p
 ! « Je me souviens de mes chants pendant la nuit, et je retourne mon cœur pour méditer dans mon esprit ! » Il se rappelle
lus poète. « Moi », dit-il, « mon âme languit après tes parvis ! Mon cœur et ma chair te chantent, ô Dieu vivant ! « Le pa
cendie de l’âme par un vent d’orage ! Voilà David, ou plutôt voilà le cœur humain avec toutes les notes que Dieu a permis de
des parfums brisé sur le parvis du temple et répandant ses odeurs du cœur de David dans le cœur du genre humain presque tou
le parvis du temple et répandant ses odeurs du cœur de David dans le cœur du genre humain presque tout entier ! Car, hébraï
ète ; c’est la vibration des murs de tous les temples répercutant son cœur . C’est le psalmiste de l’éternité. Quelle destin
e humaine à travers toutes les âmes et tous les âges ; il y a dans le cœur du héros, du poète ou du saint, des élans de forc
mer, mourir seulement sur les dernières plages du lit de l’Océan. Le cœur de l’homme, quand il est ému par l’idée de Dieu,
ublement sacré pour moi, dont ce chantre divin a si souvent touché le cœur et ravi la pensée. C’est le premier des poètes du
pathiques et si déchirants. Tous les gémissements les plus secrets du cœur humain ont trouvé leurs voix et leurs notes sur l
ent. Que ne puis-je l’y retrouver, pour chanter les tristesses de mon cœur et celles du cœur de tous les hommes dans cet âge
e l’y retrouver, pour chanter les tristesses de mon cœur et celles du cœur de tous les hommes dans cet âge inquiet, comme ce
ns un âge de jeunesse et de foi ! Mais il n’y a plus de chant dans le cœur de l’homme ; les lyres restent muettes, et l’homm
iens de nos sens, ce n’est pas à l’oreille qu’il chante, il chante au cœur . XXVIII Au moment où j’allais fermer le liv
vid remontaient ainsi du fond de sa vallée, hélas ! et du fond de ces cœurs jusqu’au tombeau du roi. J’en saisis quelques-uns
et qui t’accorde, Et qui puisse un jour sur ta corde Faire éclater le cœur humain ? Es-tu comme le large glaive Dans les to
nte des sens jusqu’aux langueurs de l’âme, Chaque fibre de l’homme au cœur m’a palpité, Comme un clavier touché d’une main
n ; Il pouvait t’oublier sur son lit de mollesses, Tu poursuivais son cœur au fond de ses faiblesses         De ton impatien
37 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXIXe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (2e partie) » pp. 321-384
dont les larmes ne furent point de l’expiation, mais des effusions du cœur , effusions tantôt d’enthousiasme pour Dieu, tantô
perte je vais faire en perdant ce bon guide de ma conscience, de mon cœur , de mon esprit, de tout moi-même que Dieu lui ava
surtout que je regrette M. Bories. Il connaît ce que Dieu m’a mis au cœur , j’avais besoin de sa force pour le suivre. « Toi
, des délaissés du monde, quand on leur parle du ciel. C’est que leur cœur n’a rien qui les empêche d’entendre. Aussi, qu’il
dire qu’à Dieu, et encore j’ai regret de ce que je laisse au fond du cœur . Mais cela, je ferais mal, je crois, de le produi
ui, et depuis même assez longtemps, je suis calme, paix de tête et de cœur , état de grâce dont je bénis Dieu. Ma fenêtre est
d’affaires qui emportent tous mes moments et tout moi-même, hormis le cœur qui monte dessus et s’en va du côté qu’il aime. C
, à toute heure, car à toute heure on peut causer quand c’est avec le cœur que l’on parle. Une mouche, un bruit de porte, un
ce fraisier qu’il décrit avec tant de charme, tant d’esprit, tant de cœur , qui ferait, dit-il, écrire des volumes sans fin,
si je me mettais à me décrire, sans compter ce qui vit aux replis du cœur , comme ces insectes qui logent dans l’épaisseur d
où elle va ? de quoi elle vit ? et si elle n’a pas quelque chagrin au cœur  ? qui sait si elle ne cherche pas quelque Paris o
je lis quelque Harmonie de Lamartine ; j’en apprends des morceaux par cœur , et cette étude me charme et fait jaillir je ne s
emps change bien des choses. Le grand poète ne me fait plus vibrer le cœur , il ne m’a pas même pu distraire aujourd’hui. »
eules sortiraient de l’ombre, le tableau aurait suffisamment parlé au cœur  ; on aurait pleuré, on aurait compris que ces deu
udrions être ensemble. Rapprochons-nous, mon ami, rapprochons-nous de cœur et de pensée en nous écrivant l’un à l’autre. Cet
lles, mais pourquoi est-ce que je regrette les vieilles et replace de cœur les portes ôtées, les pierres tombées ? Mes pieds
es et grandes affections, tout nous quitte et meurt à son tour. Notre cœur est comme un arbre entouré de feuilles mortes. »
ent fais-tu, toi qui ne pries pas, quand tu es triste, quand tu as le cœur brisé ? Pour moi, je sens que j’ai besoin d’une c
bien se conduire avec les enfants, il faut prendre leurs yeux et leur cœur , voir et sentir à leur portée et les juger là-des
racassés, contrariés ! Te souviens-tu du Pater que je disais dans mon cœur pour que papa ne te grondât pas à la leçon ? La m
sibilité pour les animaux, comme si ce qui aime tant n’avait point de cœur , comme si ce qui pense, calcule et combine, n’ava
si je ne renvoyais mes larmes. Pleurer une bête, c’est bête, mais le cœur n’a pas d’esprit ni trop d’amour-propre souvent.
ferais comme elle, je ne trouve pas cette prière si étrange : tant le cœur change l’esprit ! Je n’aimais pas Bijou alors ; m
in, si loin de l’homme qu’on ne peut pas l’aimer en l’adorant ? et le cœur , cependant, veut aimer ce qu’il adore et adorer c
x préférés. Tout cela me revient à présent. Les objets passés vont au cœur  ; papa le regrette autant que moi. Il aurait donn
es petits poulets blessés ; faire du bien, soulager, est la moelle du cœur d’une femme. » Suivons cette veine de gaieté au m
lle est, n’est pas de l’amour ! Il semble que M. d’Aurevilly avait le cœur engagé ailleurs. On ne sait rien à cet égard, tou
t s’évanouit dans le silence et peut-être dans les larmes. — « Pauvre cœur , n’auras-tu pas trop de poids ? — Oh ! le mot ! e
38 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Abailard et Héloïse »
s penseurs, on nous fait l’histoire de ses sentiments et de sa vie de cœur , pour les petits jeunes gens et pour les femmes.
ar-dessus le marché, que l’amant vaniteux d’Héloïse fut le plus grand cœur qui ait jamais filtré un sang de feu dans une poi
se joue autour des tempes pensives du, génie, et le rayon sortant des cœurs qui ont beaucoup aimé et noblement souffert. Elle
verraient dans la publication de Didier qu’une étude désintéressée du cœur , qu’une anatomie de la passion dans deux âmes, et
confondre l’affection et la mauvaise rhétorique avec l’expression des cœurs vrais ! Et pourtant ce serait à elle, la Philosop
et le diminuer, à entreprendre et à parachever cette étude hardie du cœur humain, cette dissection sur le vif par la réfle
ment s’aimer. Vous ne voyez plus, à la place de la sombre fatalité du cœur , maudite et pourtant toujours pardonnée, que deux
mal ; et de l’autre vous avez un bas-bleu du xiie  siècle, froide de cœur comme toutes ces folles Ménades de la gloire qui
us saint, — (quel préjugé !) — un autre aurait été plus doux pour mon cœur , celui de votre CONCUBINE et de votre fille de jo
nvié mes joies et mon lit ? Votre nom volait de bouche en bouche ! Le cœur des femmes soupirait pour vous. Comme vos vers ch
ée par la science, et que la Philosophie, qui se mêle d’ausculter les cœurs , nous donne pour le type le plus tendre et le plu
reuse littéraire de sa gloire. Cependant la femme, la vraie femme, le cœur qui se connaît en cœur, ne manque point chez Mada
gloire. Cependant la femme, la vraie femme, le cœur qui se connaît en cœur , ne manque point chez Madame Guizot. Aussi, plus
39 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIX. Abailard »
s penseurs, on nous fait l’histoire de ses sentiments et de sa vie de cœur , pour les petits jeunes gens et pour les femmes.
ar-dessus le marché, que l’amant vaniteux d’Héloïse fut le plus grand cœur qui ait jamais filtré un sang de feu dans une poi
se joue autour des tempes pensives du génie, et le rayon, sortant des cœurs qui ont beaucoup aimé et noblement souffert. Elle
raient dans la publication de M. Didier qu’une étude désintéressée du cœur , qu’une anatomie de la passion dans deux âmes, et
confondre l’affection et la mauvaise rhétorique avec l’expression des cœurs vrais ! Et pourtant ce serait à elle, la Philosop
et le diminuer, à entreprendre et à parachever cette étude hardie du cœur humain, cette dissection sur le vif par la réfle
ment s’aimer. Vous ne voyez plus, à la place de la sombre fatalité du cœur , maudite et pourtant toujours pardonnée, que deux
l ; et de l’autre vous avez un bas-bleu du douzième siècle, froide de cœur comme toutes ces folles Ménades de la gloire qui
et plus saint (quel préjugé !) un autre aurait été plus doux pour mon cœur , celui de votre CONCUBINE et de votre fille de jo
nvié mes joies et mon lit ? Votre nom volait de bouche en bouche ! Le cœur des femmes soupirait pour vous. Comme vos vers ch
née par la science et que la Philosophie, qui se mêle d’ausculter les cœurs , nous donne aujourd’hui pour le type le plus tend
reuse littéraire de sa gloire. Cependant la femme, la vraie femme, le cœur qui se connaît en cœur, ne manque point chez Mme 
gloire. Cependant la femme, la vraie femme, le cœur qui se connaît en cœur , ne manque point chez Mme Guizot. Aussi plus d’un
40 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524
e foyer de famille. L’Iliade célèbre l’héroïsme, l’Odyssée raconte le cœur humain. La première de ces épopées est le livre d
e remarque qui appartient moins à la rhétorique qu’à l’observation du cœur humain : c’est que, pour bien comprendre et bien
armes pour les yeux, pour les oreilles, pour l’imagination et pour le cœur , leur sont interdits ! Ayons même compassion de l
es cours et dans les cités ; qu’ils savourent bien la connaissance du cœur humain étalé devant eux, en horreur, en admiratio
st de naître à une bonne place au soleil et à une bonne place dans le cœur de ses contemporains. « Heureux ceux, dit Homère
adins de gazon fuyant en perspective pour conduire le regard jusqu’au cœur des bois, enfin les forêts épaisses et silencieus
? C’est ce qu’Homère, le poète complet, le poète suprême, le poète du cœur autant que le poète des yeux, avait merveilleusem
, dans l’Odyssée, et c’est pourquoi (car plus l’homme se rapproche du cœur , plus il est pathétique et intéressant), c’est po
seconde épopée d’Homère, l’Odyssée, est mille fois plus pénétrante au cœur que l’Iliade ; c’est pourquoi on lit une fois l’I
e camp, l’Odyssée, c’est la maison ! Ouvrez la maison, vous ouvrez le cœur de l’homme ! Éclairez cette maison et ce cœur de
maison, vous ouvrez le cœur de l’homme ! Éclairez cette maison et ce cœur de l’homme des rayons de la poésie divine d’Homèr
u pour que la flamme jaillisse ; il ne s’agit que de toucher juste le cœur pour que la poésie en découle à grandes ondes com
ions. Ces émotions, qui n’étaient que les émotions de la nature et du cœur pour nous, auraient été les émotions de l’art pou
e la vie rurale, qu’elle en jouissait aussi naïvement que nous par le cœur , mais plus littérairement que nous par l’esprit.
t de transcendant que la sensibilité ; toute sa poésie était dans son cœur  : c’est là en effet que doit être toute celle des
énie a deux natures : flamme dans la tête de l’homme, chaleur dans le cœur de la femme. C’est cette flamme qui illumine le m
bruit de leur nom contre un soupir qui ne serait entendu que de leur cœur  ? XI Mais cette mère de famille d’une sens
icatesse de sensibilité, des œuvres de l’art antique. La nature et le cœur humain s’y révèlent, avant l’âge des déclamations
émence du génie. Il éblouit beaucoup les yeux, il dit peu de chose au cœur , à moins qu’il ne soit prière et qu’il ne fonde e
es aventures sont trop dissemblables à nos conditions et trop loin du cœur , mais la poésie épique de la Bible ou de l’Odyssé
acré ; elle y retrouvait les mêmes mœurs, les mêmes images et le même cœur humain que dans sa maison. C’est par ces tableaux
couleurs vraies et à toucher de sentiments justes l’imagination et le cœur des enfants, qu’elle voulut à cette époque nous l
Odyssée d’Homère. L’Odyssée est l’histoire de toutes les fidélités du cœur aux devoirs naturels : fidélité du père, dans Uly
z, mes enfants, nous dit-elle, quelle profonde analyse des sens et du cœur de l’homme dans ce seul mot : la fumée de la mais
dans le ciel au-dessus du toit du château : que ne vous dirait pas au cœur cette petite colonne bleuâtre sortant de la chemi
ces regrets dans une seule image ! Mais cette image est prise dans le cœur , et aucune autre image ne pourrait rendre aussi v
ec nous pour connaître ainsi tous les secrets de la domesticité et de cœur qui caractérisent notre famille ? Non, mais c’est
ui caractérisent notre famille ? Non, mais c’est qu’il a vécu par son cœur sensible et par son génie observateur dans toutes
auvais sentiments, reprit ma mère ; la vanité doit s’oublier quand le cœur est brisé par une perte du cœur, et, la douleur é
e ; la vanité doit s’oublier quand le cœur est brisé par une perte du cœur , et, la douleur étant dans les desseins de la Pro
al et du toit de son père est toujours la passion et la vertu même du cœur des enfants ! » XIX Ici le poète revient pa
qu’Homère est entré dans la chambre de toutes les familles et dans le cœur de toutes les femmes ? Tous les gestes qu’il leur
égal une chaumière ou un palais, une montagne ou un brin d’herbe, le cœur d’une reine ou le cœur d’une laveuse ; car le cha
un palais, une montagne ou un brin d’herbe, le cœur d’une reine ou le cœur d’une laveuse ; car le charme est dans la vérité.
sade de pièces serrées les unes contre les autres et taillées dans le cœur du chêne. Douze étables rapprochées entre elles a
e vin à votre faim et à votre soif. « En parlant ainsi, le pasteur au cœur noble conduit Ulysse dans la bergerie, et, l’y ay
embrassant et en gémissant ainsi que des femmes ? Peut-on empêcher le cœur d’éclater quand il est trop plein ? et qui peut l
les de cuir recouvertes de pourpre ! « Pénélope, à ce signe, sent son cœur se fondre et ses genoux se dérober sous elle. » L
ue cep était chargé de grappes !… » Le vieillard à ces mots sent son cœur et ses genoux défaillir ; il jette ses deux bras
r que tout son charme coule des lèvres dans l’intelligence et dans le cœur  ; c’est le poème des mères de famille, des époux,
’Homère, qu’il soit maudit de tous ceux qui ont une imagination et un cœur  ! Il peut être un géomètre et un janséniste, il n
41 (1910) Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique
lorsqu’elles lui sont dictées par la présence de sa passion dans son cœur , ou par son souvenir. Les gens qui passent le feu
ez elles une vraie sincérité. Oui, en vérité, dans le creuset de leur cœur , les émotions littéraires et les émotions réelles
rcher. Il arrive cependant qu’une sensation, longtemps gardée en leur cœur , y prenne la forme même de leur être secret, et s
attement de la tristesse humaine, Je laisserai la forme unique de mon cœur . Elle dit encore : Je me suis appuyée à la beau
t qu’un jeune homme alors, lisant ce que j’écris, Sentant par moi son cœur ému, troublé, surpris, Ayant tout oublié des comp
eux ont été, Vers son ombre riante et pleine de clarté, Viendront, le cœur blessé de langueur et d’envie, Car ma cendre sera
r, ce trop chaud soir Où je songe accoudée au-dessus de la ville, Mon cœur las n’ayant plus la force de vouloir, De désirer,
la plus belle minute de l’amour : la certitude dans l’attente : Mon cœur est comme un bois où les dieux vont venir. ………………
terre, Visage innombrable des jours, Voyez avec quel sombre amour Mon cœur en vous se désaltère ! Et pourtant il faudra nou
marque peut-être une plus sûre maîtrise dans l’art des vers. Dans le Cœur innombrable, son premier volume, la poétesse ne d
p de mystère de cette strophe : Ne vous plaignez pas trop d’avoir un cœur très sombre, Vos yeux seront plus beaux quand vou
n’est pas vous, grâce de ma jeunesse, Ni vous, ô liberté, rêve de mon cœur fier, Que je verrai s’enfuir dans un sanglot amer
éoles,                    Des fleurs de feu. C’est en elle que leur cœur revit, ce cœur qui lui a légué « sa flamme hérédi
            Des fleurs de feu. C’est en elle que leur cœur revit, ce cœur qui lui a légué « sa flamme héréditaire et sa lan
e cœur qui lui a légué « sa flamme héréditaire et sa langueur » : Ce cœur qui verse en moi quelques gouttes rougies       
ancent ;              Nous avons le mal du pays. Départ. Départ. Nos cœurs vers l’horizon s’élancent, Et nos secrets instinc
cs où Mme de Noailles a projeté l’ombre de ses jours et éparpillé son cœur innombrable ; ce sont de vrais champs, où les her
lots, la sirène de son perpétuel désir : Quand pourrai-je sentir ton cœur contre le mien Battre sous ta poitrine humide de
nc pu devenir ta grand âme ? … Je t’ai chantée, aimée, admirée en mon cœur , Moi, poétesse vierge, ô toi la poétesse Courtisa
érennité… Mais voici que l’amour humain seul ne peut plus apaiser ce cœur si pesant « de jeunesse et de joie », elle veut à
la route. Ayant trop écouté le hurlement humain, J’approuve dans mon cœur l’œuvre libératrice De ne pas m’ajouter moi-même
ré les cailloux destructeurs, Un grand oiseau de mer enfermé dans le cœur . Enfin, c’est l’enivrement du soleil d’Afrique,
ndividuelle dans toutes les vies. Elle percevra mieux le bruit de son cœur , mêlé à l’orchestration de toutes les autres palp
ntendre chanter la stance Muette de l’insaisissable Et pourvu que mon cœur s’émeuve Qu’importe si, fuyante trace, Le verbe o
est de ne plus ni penser ni sentir, Mais, sur l’inconscient au grand cœur magnanime, De tournoyer ainsi qu’aux branches d’u
dit-elle : Je reviendrai, n’ayant plus rien dans la poitrine De mon cœur anxieux et brûlant d’autrefois, Pierre avec le ca
Sa blancheur de lait pur quelque part sous les cieux Et qui touche le cœur comme une main caresse, Comme un triste baiser se
e de comprendre qu’on est bien seul enfermé avec sa souffrance : Mon cœur est lourd comme un caillou, Le vent souffle on ne
;              Tout se pâme et jouit : La terre dont frémit le grand cœur véhément, Le soleil secoué par un spasme inoui.
ivre… ……………………………………………………………………………………… Et ne distinguer plus de mon cœur éphémère Et soupirant, le cœur paisible de la ter
……………………… Et ne distinguer plus de mon cœur éphémère Et soupirant, le cœur paisible de la terre, qu’elle s’enfonce dans le
moissonneur en la mer des moissons » : le silence est la voix de son cœur  : il lui parlera d’amour. Beau Silence, bouquet
tique Que vous nous désignez, si vaguement perçue ; Jetez-la sur nos cœurs soulevés, sanglotants, Dans cette heure électriqu
e que les autres. Et j’espérais qu’enfin jaillirait le soupir De nos cœurs confondus, de nos âmes mêlées… Mais toujours ce
des étreintes : Je baiserai tes mains et tes divins pieds nus Et nos cœurs pleureront de s’être méconnus, Pleureront les mot
………… Et mon destin, ce fut ce dur amour vainqueur. Voici pourquoi mon cœur est lourd dans ma poitrine Que l’on m’enterre ave
t lourd dans ma poitrine Que l’on m’enterre avec tout le poids de mon cœur . …………………………… Le foyer s’est éteint, la lampe s’es
Tous les matins et tous les jours et tous les soirs Interrogeons nos cœurs et sachons l’art de vivre ! Sachons enfin chanter
, pour ne se souvenir que de la beauté de son chant d’amour. ……… Mon cœur est las enfin des mauvaises amours Des songes de
uvaises amours Des songes de mes nuits et des maux de mes jours ; Mon cœur est vieux autant qu’un très ancien grimoire, Et,
a lampe s’est éteinte De ne plus éclairer la flexion de ton cou ; Mon cœur a mal. Et pour bercer sa lente plainte Je me gris
r à ton cou flexible, Et, mannequin troué par ton tir à la cible, Mon cœur ne veut plus rien que ces soins indolents ; Car t
thétise en lui toutes les sentimentalités, toutes les poésies, et son cœur est « plus doux que Naples et la musique ». Cette
, je rentrerai m’asseoir dans ma demeure, Je fermerai la porte et mon cœur sera seul, Dans son parfum, ainsi que, le soir, u
Quel sentiment désolé d’être absente D’un soir aux pentes d’or, d’un cœur et d’un pays !… Toute sa poésie, pleine de ferve
unée ! Où donc est-il, ô destinée, L’amant de ma meilleure année ?… Ô cœur maudit, ô cœur d’amour, Toujours de souffrir c’es
est-il, ô destinée, L’amant de ma meilleure année ?… Ô cœur maudit, ô cœur d’amour, Toujours de souffrir c’est ton tour : Du
h ! crève… Bat… Reste… Palpite… Non ! meurs sous mon geste !… Ah ! ce cœur triste, ce cœur fou, Que ne puis-je, comme un cai
Reste… Palpite… Non ! meurs sous mon geste !… Ah ! ce cœur triste, ce cœur fou, Que ne puis-je, comme un caillou, Le saisir,
te : Quelle annonciation, qu’elle attente éperdue Fait ce silence au cœur des plus vivantes choses ? Les bourdons sont sans
ue où elle se développe, ne font que préciser le seul désir vivant au cœur des jeunes filles : l’amour. Elle l’attend ; elle
       Passantes dont on va tuer les lendemains, Jamais n’eurent ce cœur qui tombe dans mes mains        Et ce consenteme
oir cruel » Oui nous atteint avec un charme fatidique. En lisant le Cœur magnifique, où les rimes s’abattent l’une sur l’a
rettais la féminine précision de cette strophe : Je ne sens plus mon cœur ni mon rêve béant, Je suis une harmonie étroite e
stionne ou réponde, En t’inclinant sur moi tu voyais ton reflet. Le Cœur magnifique, dont ces deux strophes sont le prélud
ir est las, tout-puissant et terrible. Oh ! laisse Se joindre sur ton cœur mes deux mains de faiblesse Contenant tout l’amou
en fusion          Le feu monter jusqu’à ta gorge, Si tu n’as pas le cœur fabuleux de Tristan, Si, de m’avoir brisée entre
e et inquiète dans les Charmes, s’est faite grave et hautaine dans le Cœur magnifique. Parfois même, comme une végétation tr
e prolongement de son être : … Je porte le jour ainsi qu’on porte un cœur Ou comme lourdement on traîne une douleur. ………………
ion de participer aux mouvements des choses, qui ont le rythme de son cœur . Et lorsque, selon son expression, elle veut « pr
lante, Semble asservir plus fort celle qui le reçut, Celle-là dont le cœur ne t’aura point déçu, Oui garde, obstinément tena
e s’est vêtue : Mes sœurs, hors de la gaine où je vivais roidie, Mon cœur n’a pu, d’un coup, battre assez largement, Trop l
marie aux angoisses d’une sensibilité. Orgues de la nuit, cloches du cœur qui battent aux artères le rythme des souvenirs e
tend le branle monotone d’une cloche mystérieuse qui sonne dans notre cœur , et au loin dans la forêt. Un symbole toujours s’
ur à la nature en la stylisant, en lui imposant le rythme même de son cœur . Dans ce poème : Roues de Moulin, le poète a cher
ommes et femmes, se penchent avec tristesse sur les amertumes de leur cœur , elle nous donne une leçon de maîtrise sur nous-m
déra de nouveau le peuple et se tut. Ils se tiennent là, dit-il à son cœur , les voilà qui rient, ils ne comprennent point, j
velle suggestion d’une lecture, cette hantise s’imposera à son pauvre cœur , ouvert à tous les vents ; elle essayera de le cr
42 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE IX »
pour recommencer, comme pendant sa vie, à troubler et à inquiéter les cœurs . Il était difficile, en effet, d’oublier, après l
d’un lac, au souffle d’un feuillage, aux faibles palpitations de leur cœur . Ce fut là sa distinction, son privilège, et ce q
qui avait meurtri, sous sa danse effrénée, cette jeunesse ternie, ce cœur effeuillé, cette âme éteinte dans un corps usé ?
mption fébrile fut plutôt une mélancolie des yeux qu’une tristesse du cœur . Il manquait au déclin de sa beauté mourante, — p
le peu de souffle que renfermaient encore cette poitrine en sang, ce cœur déchiré. A la pâleur de son visage, à l’oppressio
e heure, il ne sied pas à la courtisane d’entrer, le front haut et le cœur tranquille, dans l’éternité. Nous plaignons madam
renfermé et de patchouli qui asphyxie les cerveaux qui pensent et les cœurs qui battent. Mensonges vivants, elles s’harmonise
bord, le remercie par un regard du bon goût de ses yeux, sinon de son coeur . On soupe donc, et avec quelle étincelante ivress
déchire sa poitrine ; elle se renverse sur un canapé, la main sur son cœur . Ses convives la laissent à sa douleur et vont da
jeune homme ! Que vous dirais-je ? Aux brûlantes paroles d’Armand, ce cœur engourdi se réchauffe. Elle l’aimera donc, mais à
tude, l’un, l’ivresse de sa passion, l’autre, la convalescence de son cœur guéri et de son corps délivré. Mais, hélas ! sa r
n boulet d’or rivé à sa marche ; on ne trafique pas impunément de son cœur . Une fois vendu, il entre, pour n’en plus sortir,
resse retournera à l’infamie, la repentie redeviendra courtisane, son cœur se suicide dans sa poitrine, sa dernière larme es
lé sous d’élégantes réticences ? L’intervention jalouse de l’amant de cœur , au bénéfice duquel elle allait se conclure, romp
loir bien être l’amant de mes impressions… Tu ne l’as pas voulu ; ton cœur est un grand seigneur qui ne veut rien accepter…
assion dont elle fait parade. L’amour vrai, s’il était entré dans son cœur , lui aurait inspiré d’autres dévouements, aussi s
nie, sensuelle et maladive, nerveuse et subtile, capable d’un élan du cœur et d’un caprice désintéressé, mais viciée, au fon
u’il nous avait inspirée. Sa maîtresse comparait, tout à l’heure, son cœur à un grand seigneur : il faut avouer que ce grand
e garçon payât de sa bourse comme de sa personne, et qu’à sa folie de cœur se mêlât du moins une folie d’argent. Armand n’es
ssion, une chaleur de vie qui étourdissaient la tête, en troublant le cœur . Et puis c’était pour la première fois que la cou
erait battue pour elle comme pour Hélène. » — « Sur combien de jeunes cœurs tu as régné ! — dit à Laïs une autre épigramme fu
tte délicieuse courtisane ? Est-ce que Cypris aurait aussi blessé ton cœur  ? » — Penchons-nous encore, comme font les berger
l’aime déjà, de toute la folie de sa tête, de toute l’oisiveté de son cœur . L’amour va vite, après avoir pris un pareil élan
nt un départ ; mais elles distillent un froid sinistre qui transit le cœur et puis ce mari fait peur : sa politesse est rigi
de Diane, est pour lui une révélation. La femme qui fouille dans son cœur est celle qui fouillait, l’autre jour, dans son a
uites stériles, est rentré dans son atelier, morne, épuisé, blessé au cœur  ; il a écrit, pas de réponse, et, de cette grande
rt en avant ; un coup de feu part et il retombe mort sur la scène, le cœur transpercé. A peine a-t-on le temps d’entrevoir l
ur traverser la fange sans trop s’y salir, qui lui ont gagné tous les cœurs . Elle aura, comme la Dame aux Camélias, ses amour
triomphé, il a imposé son triomphe. Courage donc ! et c’est de grand cœur , pour notre part, que nous applaudissons ce victo
43 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160
avec elle-même. Pendant qu’elle délibère on la frappe à la tête ou au cœur  ; avant qu’elle ait réuni ses contingents on est
r arrivait sourdement jusqu’à moi. Tout ceci éveillait dans mon jeune cœur d’incertains désirs et un besoin de solitude tell
adolescent par le premier amour, ce révélateur du beau dans tous les cœurs nés pour aimer. Des jeunes gens de son âge, mais
sentimentale et maladive ressemble aujourd’hui à un accès de folie du cœur , a été cependant l’origine et le type de toute un
unique providence. Goethe, Charlotte et son fiancé ne formaient qu’un cœur . On ne savait lequel des trois occupait la meille
écrivit en quatre semaines de solitude et de fièvre cette maladie du cœur et cette catastrophe de la mort qui devinrent, à
monde entier des jeunes gens, des amants, des femmes, des malades de cœur , se jeta sur ce livre. Ce livre était plein cepen
froid. Son imagination seule s’était échauffée en le composant ; son cœur était resté tiède et dans ce parfait équilibre qu
squ’à l’âme : c’est de la jeunesse, ce n’est pas de la tendresse ; ce cœur d’artiste pose toujours devant lui-même ; les pas
s n’en sommes qu’à ses parodistes. XX Faust est la tragédie du cœur humain dans le personnage de Marguerite. Faust e
je sentais comme éclore en moi tout un monde. Ce souvenir vivifie mon cœur rajeuni et me détourne de la mort ! Ô chantez ! s
aust paraît à son tour ; il se promène avec son disciple Wagner ; son cœur se dilate à l’aspect de cet essaim d’heureux peup
La manière dont elle baisse les yeux s’est incrustée à fond dans mon cœur . Et cette robe courte qui laisse entrevoir ses pi
é, sent son libertinage se changer en respect de l’innocence dans son cœur . Oh ! salut, doux demi-jour qui règnes dans ce s
lut, doux demi-jour qui règnes dans ce sanctuaire ! Empare-toi de mon cœur , douce peine du désir d’amour qui vis altéré de l
qui le condamne à ne rien aimer de permanent ; il touche de pitié le cœur naïf de la belle enfant. Marguerite. Oh ! moi !…
. Marguerite. C’était moi qui l’élevais, et elle m’aimait de tout son cœur . Elle était née après la mort de mon père ; le ch
ainsi de suite, comme je serai demain. Dame ! Monsieur, on n’a pas le cœur bien à l’aise, mais on en goûte mieux son repas e
ec la voisine. Il lui fait astucieusement entendre à demi-mot que son cœur est tendre et libre, et qu’il pourrait bien, s’il
téressée à la séduction de Marguerite pour mieux séduire elle-même le cœur de Méphistophélès. (Ils passent.) Faust et la jeu
e ! Je l’avouerai, cependant, je ne sais quoi s’est remué là (sur son cœur ) pour vous. Toujours est-il que j’étais mécontent
pas assez indignée contre vous ! Faust, voulant la serrer contre son cœur . Chère âme ! Marguerite. Laissez un peu ! (Elle c
ésulterait-il ? Elle croit que tu t’es enfui ! Faust. Non, je suis de cœur et d’esprit auprès d’elle ; je ne puis jamais l’o
tte apparition et cette complainte mélancolique qui fait lire dans le cœur muet de Marguerite, la scène est transportée de n
héâtrale au sang chaud qui crie en suintant de la blessure secrète du cœur . Marguerite, Faust, seuls au jardin. Marguerite.
comment te comportes-tu avec la religion ? Tu es un bon, un excellent cœur  ; mais je crois que tu n’en as pas beaucoup. Faus
ton œil, et alors tout n’afflue-t-il pas vers ton cerveau et vers ton cœur  ? Tout ne flotte-t-il pas dans un éternel mystère
n éternel mystère, invisible, visible, autour de toi ? Remplis-en ton cœur aussi grand qu’il est, et, quand tu nageras dans
, mais avec des mots un peu différents. Faust. En tous lieux tous les cœurs que la clarté des cieux illumine parlent ainsi ch
ien dans tes bras, si libre, si à l’aise ! et sa présence me serre le cœur . Faust. Ange plein de pressentiments ! Marguerite
t’aime plus. Aussi, lorsqu’il est là, je ne saurais prier et j’ai le cœur rongé intérieurement. Il en doit être, Henri, de
ai-je jamais passer tranquillement une heure sur ton sein, serrer mon cœur contre ton cœur et confondre mon âme dans la tien
ser tranquillement une heure sur ton sein, serrer mon cœur contre ton cœur et confondre mon âme dans la tienne ! Marguerite.
erge dans une niche au-dessus de son lit. Oh ! daigne, ô toi dont le cœur a saigné, Incliner ton front vers ma douleur ! et
dolorosa en vers naïfs, dont le contrecoup frappe à chaque verset le cœur de la pauvre fille, produit ici une déchirante im
gédie des cours, des dieux ou des rois, mais la véritable tragédie du cœur humain ! Lamartine.
44 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155
s, maintenant que d’un pas indécis, solitaire et lassé, je promène un cœur lourd et des regards humides, inclinés vers le so
isons riantes, des images gracieuses, mais importunes, lui rendent au cœur et aux sens la sève de ses jours heureux ; puis l
oupirs les plus pesants s’arrachent péniblement du plus profond de ce cœur dont celle qui n’est plus emporta avec elle au ci
nce déchirante des chants du rossignol avec les gémissements muets du cœur blessé pendant les nuits d’insomnie est admirable
ien de tout cela désormais ne donnera le moindre tressaillement à mon cœur , tant celle qui fut ici-bas la seule lumière et l
oir de mes yeux a su en s’ensevelissant dans son linceul ensevelir ce cœur avec elle ! « Vivre m’est un ennui si lourd et si
espérance ! C’est toi qui me dérobas un jour celle qui était tout mon cœur , et maintenant tu le retiens en poussière, sembla
ître cruel et avare (l’amour), et j’ai brûlé tant que le foyer de mon cœur a été visible sous mes yeux ; et maintenant je va
es images de l’amour terrestre. VII Mais, si Pétrarque avait le cœur inguérissable, il avait l’imagination trop vive p
c la poésie, toujours avec la piété et l’amitié. Tristesse au fond du cœur , sourire encore sur les lèvres. Son talent avait
le et jeune dame d’Italie dont les charmes rendaient malgré lui à son cœur des sentiments qu’il rougissait de rallumer. C’es
sainteté de cet asile ne le préserva pas d’une dernière faiblesse de cœur pour une belle Milanaise qu’on dit être de l’illu
e Pô. La politique l’avait rendu à la poésie, la poésie reportait son cœur à Laure, son imagination à Vaucluse ; il composa
préférons ses sonnets, parce qu’ils sont plutôt une explosion de son cœur qu’une méditation de son esprit. Le rhétoricien b
t affaiblis par les veilles, ma main est lasse de tenir la plume, mon cœur est rongé par les soucis… J’ai à combattre mes pa
nise. Ces deux hommes d’œuvres si différentes semblaient être du même cœur  ; leur correspondance et leurs entretiens ont le
es bords de la mer Adriatique. Connaissez-vous une plus belle âme, un cœur plus tendre et qui vous aime davantage ? Je pourr
poque qu’il adressa au nouveau pape Urbain V, pontife enfin selon son cœur , une lettre véritablement cicéronienne pour le dé
ant laissé ici-bas leur enveloppe déchirée, et par moment je sens mon cœur trembler en moi d’un doux frisson glacé en entend
écoulaient en chers souvenirs et en soupirs devenus vers au sortir du cœur les dernières et sereines années de ce grand homm
nniversaire de son amour, devenu piété, pour Laure, une note pour son cœur  ; puis il pencha son front sur la note et sur le
ur dont il jouit de servir de dépôt à la dépouille d’un homme dont le cœur était le séjour des muses, le sanctuaire de la ph
aujourd’hui qu’alors. Jamais nom de femme n’eut pour monument un tel cœur , un tel génie et de tels vers ! Mais si Laure de
la renommée de Pétrarque, renommée qui ne cessera de rayonner dans le cœur que quand la source de la Sorgues cessera de coul
nette de village, qui attire de mille lieues et pendant mille ans les cœurs et les pas des générations ? XXXI Il me tom
re ! — Ô mon cher Lorenzo ! ces paroles me résonnent toujours dans le cœur , et il me semble connaître quelqu’un qui peut-êtr
onte in monte, et tant d’autres que ma mémoire suggérait à mon pauvre cœur dans les murailles mêmes et sous les arbres du ve
des célébrités pour l’oreille du vulgaire et des célébrités pour les cœurs d’élite ici-bas ; ces dernières sont moins retent
sacrées, plus consanguines, si l’on peut parler ainsi, à nos propres cœurs . Leur génie, c’est leur sensibilité ; il leur a s
avec tout ce qui sent, souffre ou aime comme elles ont aimé ; car le cœur de l’homme a été fait, comme le bronze ou comme l
ou comme le cristal, sonore ; il vibre à l’unisson de tous les autres cœurs créés de la même argile et susceptibles des mêmes
d’expressions, sortent en petit nombre, non de sa plume, mais de son cœur , comme des palpitations cadencées de ce cœur qui
de sa plume, mais de son cœur, comme des palpitations cadencées de ce cœur qui se répercutent sur sa page ; la musique de ce
sonnets du poète de Vaucluse sont un manuel qu’il faut porter sur son cœur ou dans sa mémoire comme un confident ou un conso
45 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « MME DESBORDES-VALMORE. » pp. 124-157
ante, comme la tourterelle gémit, sans autre science que l’émotion du cœur , sans autre moyen que la note naturelle. De là, d
rquées de ce caractère étranger ; mais elle, son talent ne portait au cœur comme au front que le caractère espagnol attendri
ouffrances, on pouvait dire d’elle avec le poëte, qu’elle portait Un cœur jà mûr en un sein verdelet. Une considération me
sur ces tons pour la première fois : il ne doit rien qu’à son propre cœur . Que pourriez-vous lui comparer dans nos poëtes,
té de bonne heure poursuivi par l’idée fatale de l’infidélité dont un cœur aimant est victime. Si l’une exprime cette idée f
9, et dont l’écho seul m’a, par hasard, apporté la voix : Secrets du cœur , vaste et profond abîme, Qui n’a pitié ne connaît
tout exprès, y trouva ses airs les plus agréables, les plus chers au cœur et les mieux assortis. Au reste, comme pour tous
ses sentiments une forme unique, elle s’est senti plus d’une fois le cœur aveuvé ; elle s’est demandé, elle a demandé aux o
’aime encore davantage tous les liens qu’il a lui-même attachés à mon cœur de femme. Tu sentiras aussi par degrés toutes les
cœur de femme. Tu sentiras aussi par degrés toutes les fougues de ton cœur d’homme s’apaiser devant cet immense amour qui pu
inquiétude qu’un silence plus long te causerait, sachant bien que ton cœur s’en rapporte au mien de l’empressement que je me
s. Enfin je n’ai trouvé qu’en lui la grâce et la charité constante du cœur . Le malheur qui le frappe m’atteint très-sensible
ésolu, presque viril, la font voir sous ce jour, — un fidèle et brave cœur , d’une affection active, et sur qui l’on pouvait
passager de haine, et j’ai passé à travers avec un grand serrement de cœur . Cette vie terrestre est vraiment un exil, cher f
t, que c’était une religion tout à fait à elle, une religion toute de cœur , sans assujettissement à aucun prêtre, ne se puis
d’abattement, elle entrait dans une église pour prier le Dieu de son cœur  ; mais c’était toujours aux heures où toute cérém
rès-fervente, très en peine !… « Je vous embrasse tous du fond de mon cœur . Mon cher mari en fait autant. J’ai eu la douleur
s-nous arrivés, Seigneur ! qu’il faille arrêter les élans d’un pauvre cœur qui bat toujours si vite pour ceux qu’il a aimés
ayeur que tu commettes l’imprudence, je dirai l’impiété, que tous les cœurs froids commettent, d’avertir ta mère sur ses devo
enser à ton adorable mère sans te mêler aussi dans les larmes que mon cœur lui donne, ma pauvre enfant, toi qu’elle a tant a
i Rouen ; elle paraît avoir été d’un esprit plus simple et aussi d’un cœur moins expansif que les autres membres de la famil
er. Le malheur, luxe, la misère, rendent les hommes effarés. Pour nos cœurs feu, c’est froid. « … Veux-tu des mouchoirs de po
s de poche ou des bas ? Ne ris pas de mes offres dans nos misères. Le cœur est inventif. Aimes-tu rubans ? Ah ! ma bonne sœu
e et causer tout un jour avec toi ! Rien ne se guérit dans mon triste cœur  : mais aussi rien n’y sèche, et tout est vivant d
e, et il y eut des moments où, dans sa plénitude d’amertume, l’humble cœur sans murmure ne put s’empêcher toutefois d’élever
es terribles quand je sonde l’abîme de tout ce qui m’est allié par le cœur et par la détresse. Oui, Camille, c’est très-poig
e du gîte, montant des cinq étages, se heurtant à tous les angles, le cœur en lambeaux et s’écriant par comparaison : « Où s
u’elle était bien la sœur de Mme Valmore par la sensibilité et par le cœur  ; on croirait lire un bout de légende d’un autre
46 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160
ce bas monde et durera autant que ce monde lui-même ; « “L’ami de mon cœur , et non de ma fortune, est là sur la plage désert
e supplice du désir sans espoir. « Une grande tristesse me saisit le cœur à cet aspect, dit le Dante, car je reconnus là en
a beauté et par son caractère, le contraste le plus dangereux pour le cœur de Francesca. Il plaignit sa belle-sœur, il l’aim
y trouver enfin le repos. « “L’amour, qui s’allume rapidement dans un cœur sensible et tendre, s’alluma dans le cœur de celu
s’allume rapidement dans un cœur sensible et tendre, s’alluma dans le cœur de celui-ci pour le corps que j’avais alors, et q
« “Nous lisions un jour par entraînement comment l’amour étreignit le cœur de Lancelot. Nous étions seuls et sans aucune déf
ge, et les précipite, par la fatale répercussion du livre contre leur cœur et du cœur contre le cœur, dans le même délire et
précipite, par la fatale répercussion du livre contre leur cœur et du cœur contre le cœur, dans le même délire et dans la mê
la fatale répercussion du livre contre leur cœur et du cœur contre le cœur , dans le même délire et dans la même faute. Ravis
ssion de deux enfants ; Le cri de vengeance qui éclate à la fin de ce cœur d’amante contre ce Caïn qui a frappé dans ses bra
de peur que ce nom trop cher ne fasse éclater en sanglots son propre cœur à elle si elle le prononce, disant toujours lui,
rt d’Ugolin ! C’est un coup de pinceau satanique enfoncé à travers le cœur par la griffe des démons. Je l’ai traduit, non po
« “Tu veux que je renouvelle la douleur désespérée qui me tenaille le cœur , rien qu’en pensant d’avance à ce que je vais te
ne t’attristes pas en pensant à ce que ceci faisait pressentir à mon cœur  ; et si tu ne pleures pas de cela, de quoi pleure
e dira-t-on. Le beau dans la douleur ; le pathétique, le serrement de cœur par la pitié au spectacle de la douleur d’autrui 
qui demandent en songe cette nourriture que la crainte de déchirer le cœur de leur père les empêche de demander éveillés. Il
e taisent de peur que le son de leur voix ne porte un coup de plus au cœur les uns des autres. Ils sont dans ce plus jeune e
e de ce groupe ; sans quoi on n’aurait pas pu achever la lecture : le cœur se serait brisé à son premier sanglot ou seulemen
eur de s’entre-déchirer par ce souvenir. Divine réticence de ces cinq cœurs  ! Enfin les enfants sont beaux dans leur innocenc
té même ; on n’a pu, sans une répugnance invincible de l’esprit et du cœur , associer à l’idée de la bonté divine du Rémunéra
ouce vertu de la terre, la pitié, exclue ainsi du ciel, a révolté les cœurs tendres ; les supplices indescriptibles de ses cr
des textes de la foi moderne les plus difficiles à inculquer dans le cœur des chrétiens les plus orthodoxes. Beaucoup de co
et entretien de la vie avec la mort, et j’ai sous les yeux et dans le cœur toute la poésie du Purgatoire. Ce sont ces images
ortis de l’air mort qui m’avait si longtemps contristé les yeux et le cœur . « La belle planète qui invite à aimer faisait so
dit-il, « je passai mes bras derrière elle pour la serrer contre mon cœur , et trois fois mes bras vides revinrent frapper m
te un des vers amoureux de la jeunesse de Dante : Amour, qui dans le cœur me parles ! Les âmes ravies écoutent. Caton les
accents pathétiques interrompent çà et là, par un contrecoup donné au cœur humain, les visions surnaturelles et souvent apoc
ourmandes-tu ainsi ? ” — la glace qui s’était resserrée autour de mon cœur se fit à l’instant eau et souffle, et sortit avec
amant les distractions amoureuses qu’il a laissées empiéter dans son cœur sur le souvenir sacré de leur premier amour. « L
que tes honteux souvenirs n’ont pas déjà été effacés par l’eau de ton cœur  ?… » Le oui que balbutie le poète fut si impercep
beautés d’ici-bas. « Et l’ortie du remords me piqua si cruellement au cœur que, plus j’avais aimé les autres choses qui m’av
ette occasion, tant bien que mal, l’équilibre des deux désirs dans le cœur des bienheureux. Les chants suivants sont une sér
oix, et de son bec sortirent des paroles telles que les attendait mon cœur , où je les écrivis ! » etc., etc. Le mysticisme
ensée tombe proverbe de chaque vers en sortant de cet esprit ou de ce cœur dont le contrecoup, aussi puissant que le coup du
homme, pour faire parler à la fois à la piété, à l’imagination et au cœur , leurs trois idiomes surhumains, dans des vers qu
47 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Mademoiselle de Condé »
te seule âme ! Et n’y en aurait-il plus — tout serait-il fini dans le cœur humain — qu’il faudrait les publier encore, comme
, pour la première fois, non seulement il donnait à ce qui restait de cœurs purs en France, après les impuretés du xviiie  si
republiées par M. Paul Viollet. Je n’ai à parler que de la sainte de cœur humain que fut cette délicieuse Condé, avant d’êt
ne ! D’un autre côté, je connais trop aussi l’argile dont est fait le cœur dans la nature humaine pour que, moi qui crois si
ésite pas à le dire, elle est aussi étonnante, dans son siècle, comme cœur de femme, que, comme tête d’homme, Napoléon ! Et
dirent. Ce fut un destin… et voilà tout ! Pas d’aventure. Un roman de cœur . Je l’ai dit, une goutte d’éther tombée dans les
t fait tout ce qu’il peut pour nous arranger un La Gervaisais qui, de cœur , n’aurait pas été pour la princesse une mésallian
er de Malte, d’une fidélité immortelle, avec sa croix, non pas sur le cœur , mais dedans ! IV Quant aux lettres intimes
ucune couleur, ressemble à une glace sans tain qui serait mise sur le cœur à nu pour qu’on le vît mieux palpiter, à travers
coquetterie, ni vanité. Elle est naïve, rien ne s’interpose entre son cœur et nous : à peine les mots ! Voilà ce qui apparti
it cette peur sublime qui est l’héroïsme contre soi… Elle arracha son cœur à l’homme qu’elle aimait comme on arrache son cœu
… Elle arracha son cœur à l’homme qu’elle aimait comme on arrache son cœur à l’être qui l’a pris, en lui en laissant tous le
48 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »
suffisait pas. Dieu me commande encore de percer de ma propre main un cœur sur lequel s’est déversée toute l’affection du mi
sans cesse et que je n’ai pas le courage de contredire, me navrent le cœur . Elle est là, à deux pas de moi, pendant que je v
e dire ; cela me désole. Ah ! s’ils savaient ce qui se passe dans mon cœur  ! Je tremble quelquefois de voir en ma conduite u
jamais je ne l’avais touché de plus près que dans ces moments-là. Le cœur n’apprend que par la souffrance, et je crois, com
souffrance, et je crois, comme Kant, que Dieu ne s’apprend que par le cœur . Alors aussi j’étais chrétien et j’ai juré que je
isposé à croire qu’il y a beaucoup de ma faute. Celui qui connaît son cœur dira toujours : « Oui, oui ! » sitôt qu’on lui di
oir pitié de moi. Cette lecture de Job me ravit ; j’y trouve tout mon cœur  ; là est le divin de la poésie, j’entends la haut
poésie. Elle vous fait toucher ces mystères qu’on sent en son propre cœur , et qu’on cherche péniblement à se formuler. Je c
on : le néo-catholicisme, ou bien enfin une philosophie sèche et sans cœur , revêche et méprisante : l’Université et son espr
ce que je viens de vous dire. Ah ! si vous connaissiez ma tête et mon cœur  ! Ne croyez pas que tout cela ait en moi une cons
ûr de moi ! Mais si j’allais perdre par leur contact la pureté de mon cœur et ma conception de la vie ? S’ils venaient à m’i
s découvrir une désolante incompatibilité entre deux besoins de votre cœur et de votre esprit. Une cruelle option vous serai
vait soulever ce voile de tristesse et de regrets qui enveloppait mon cœur . Je maudissais ma destinée, qui m’avait amené de
d’aimer et de sentir ; mais je sentais bien qu’au premier jour où le cœur cesserait de battre si fort, la tête recommencera
ui se puisse imaginer. Pas une âme humaine à qui je puisse ouvrir mon cœur , bien plus, avec qui je puisse avoir de ces conve
 » jugez donc quand il s’agit des jouissances les seules chères à mon cœur . Mais qu’y faire, mon ami ? Je ne me repens de ri
i bien me deviner que je n’ai pas besoin de lui exposer l’état de mon cœur  ; oui, c’est une de mes plus grandes peines que d
e la pensée intime qui m’occupait et du vœu que je fis au fond de mon cœur . Je pris pour mon partage cette vérité qui est le
dèle à ma promesse, que celui qui croit pouvoir les prononcer avec un cœur vain et un esprit frivole. Alors seulement elles
de se consacrer à la vérité, quelle qu’elle soit, et de disposer son cœur à la suivre partout où il croira la voir, dût-il
… Ceux-ci sont les stricts orthodoxes. Ceux qui ne croient que par le cœur , comme des enfants, sans entrer dans tout cet att
rapeau et être dogmatique. Allons, tant mieux pour ceux qui en ont le cœur . Moi, j’aime mieux caresser ma petite pensée et n
49 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160
ple ou à Londres. Mais deux choses n’ont pas changé : la nature et le cœur humain. Ce sont ces deux choses surtout que nous
« marche en silence sur la grève de la mer sonore ; il demande en son cœur vengeance à cet Apollon dont il dessert les autel
elle celle de l’ange exterminateur dans la théogonie chrétienne. « Le cœur chaud de colère, il s’élance des hauteurs de l’Ol
rogne ! toi qui as tout à la fois les yeux insolents d’un chien et le cœur d’une biche, je jure, par ce sceptre, par ce scep
er de ses feuilles et de son écorce ; — je jure que tu te rongeras le cœur pour avoir outragé en moi le plus intrépide des G
un drame. L’invention de l’esprit n’est point féconde, l’invention du cœur donne seule la vie. On sent partout qu’Homère inv
lus naïfs ou plus miséricordieux. Il n’y a pas une noble tendresse du cœur humain qui n’ait sa note sur le clavier d’Homère 
r d’Homère ; il ne charme pas, il n’émeut pas seulement, il pétrit le cœur humain de vertus naturelles. On ne le lit aux jeu
respect qu’inspirait déjà, du temps d’Homère, ces fils d’Esculape, au cœur de femme et à la main divine, qui soulagent les d
champêtres ou maritimes : « Diomède s’élance ; tel un lion, hardi de cœur , franchissant les palissades d’une bergerie, fond
intre équestre et les chante en poète convaincu de l’intelligence, du cœur , de l’héroïsme des animaux, avec tous les détails
lus, après un certain temps, le même intérêt pour tous les hommes. Le cœur humain et la nature sont seuls d’un attrait unive
ravisseur efféminé d’Hélène. Cette scène domestique émeut vivement le cœur par le contraste du patriotisme dévoué d’Hector,
irais du combat comme un lâche. …… Oui, je le pressens au fond de mon cœur , un jour se lèvera où la ville sacrée d’Ilion, et
rier qui étale avec ostentation aux yeux le courage qui lui manque au cœur . « Cependant Pâris ne s’est point arrêté longtem
politique que brave, et qui cherche non à humilier, mais à relever le cœur de son frère. Homère, dans cette sagesse précoce
e palais d’Andromaque ; ces adieux sur la tour de la porte Scées ; ce cœur d’épouse qui fléchit sous ses alarmes ; ce cœur d
e la porte Scées ; ce cœur d’épouse qui fléchit sous ses alarmes ; ce cœur d’époux qui s’affermit tout en s’attendrissant so
nce qui coule sans vaines figures et sans fausse déclamation des deux cœurs  ; cet épisode puéril et attendrissant à la fois d
omme, un interprète véritablement divin entre la nature humaine et le cœur humain ! Et si on ajoute à cette admiration que c
illes des forêts, enfin jusqu’aux plus imperceptibles palpitations du cœur dans la poitrine des hommes, on reste confondu, e
ien avant les mœurs arabes et chrétiennes, et qu’elle était sortie du cœur de l’homme, même dans les temps que nous nommons
des sentiments humains, beauté qui n’a pas d’autre date que celle du cœur humain lui-même. XV Les Grecs, après ce com
ieux qui s’étend devant nous laisse apercevoir tous les astres, et le cœur du berger est plein de joie… Ainsi brillent çà et
qui t’ai fait ce que tu es ! Je t’aimais de toute la tendresse de mon cœur  ; aussi jamais tu ne voulais aller dans les festi
soutien contre les rigueurs de la destinée ! Il ne faut pas avoir un cœur impitoyable : les dieux eux-mêmes se laissent flé
exaucés par elles ; mais, si quelqu’un les renie et les repousse d’un cœur sans pardon, elles remontent vers le fils de Satu
ssisté à tous les détails de la guerre comme à tous les mouvements du cœur humain. Aucun poète dramatique n’a mieux gravé, m
nfin, quand le jour commence à se lever, il s’éloigne triste dans son cœur  ; tel Ajax, etc. » XXI Achille, cependant
ontemplant, est attendri de pitié ; il secoue la tête et dit dans son cœur  : « Ah ! malheureux coursiers ! pourquoi vous avi
poète cependant pénètre, avec la sagacité d’un sondeur expérimenté du cœur humain, dans les derniers replis de l’âme d’Hecto
s’endormait sur une couche molle où, sur le sein de sa nourrice, son cœur goûtait une douce joie…… Ils sont encore dans ton
us ne croirons jamais qu’un génie aussi sensé et aussi expérimenté du cœur humain qu’Homère ait placé lui-même ces jeux prol
ture Homère fait insinuer la pitié par la bouche d’une femme, dont le cœur est pétri de plus de larmes et de plus de tendres
a tête de son fils, jusqu’à quand, triste et chagrin, rongeras-tu ton cœur , oubliant la nourriture et le doux sommeil ? Il e
par un féroce ennemi ! Ah ! que ne puis-je l’étreindre et dévorer son cœur pour venger le malheur de mon cher fils ! » Pria
hant que tu vis encore, il se réjouit secrètement dans le fond de son cœur , et tous les jours il se flatte de voir son fils
dieux est rassasié de larmes et qu’il a assoupi ses regrets dans son cœur , il se lève de son siége et tend sa main au vieil
ents : « Hector ! de tous mes beaux-frères ô toi le plus aimé de mon cœur , puisqu’il est trop vrai que Pâris est mon époux,
les adoucissais par tes douces et indulgentes paroles. Aussi dans mon cœur amer je pleure à la fois sur toi et sur moi, malh
me épique de la vie domestique, le livre du foyer, l’épopée intime du cœur humain. Le même chantre, Homère, va nous la donne
couvertes comme des nids de serpents enroulés dans le nid venimeux du cœur humain : regardez Achille sous sa tente, se réjou
50 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. » p. 232
t le petit enfant Jésus noir comme sa mère. Ces madones me serrent le cœur de mille souvenirs. L’art n’y est pour rien, mais
uline Duchambge, auteur de douces mélodies que nos mères savaient par cœur et soupiraient du temps de l’impératrice Joséphin
ptés, je le sais bien, va ! et cela me suffit pour coudre de tout mon cœur … Mais écrire m’est impossible. Ma pensée est trop
ntie, et je n’ai pu faire le conte demandé. J’écris vraiment avec mon cœur  : il saigne trop pour des petits tableaux d’enfan
nt des couteaux. Seigneur ! ils ne viennent que trop nous chercher le cœur à travers les portes et les murailles. » Mme Val
lie l’Odéon à l’avenir de cet ouvrage… Garde cela dans un pli de ton cœur … Garde inviolable mon secret et celui de la pauvr
es amies les nuances de sentiment qu’il aurait fallu et les grâces du cœur  ? Vers la fin, elle y mettait sans doute aussi de
est doublée de toute la grâce de ton âme, et je l’ai approchée de mon cœur brisé. — Je ne verrai pas de quelque temps M. Aub
amie, et elle lui disait quelquefois, à propos de l’inintelligence de cœur de certaines gens les plus polis de surface et le
giter sans tirer à conséquence. Mais, Pauline, il n’y a rien dans ces cœurs -là pour nous : les riches de cette époque viennen
lle était bien la sœur du poëte en effet par la sensibilité et par le cœur , et aussi par une certaine simplicité primitive d
Le malheur, le luxe, la misère, rendent les hommes effarés. Pour nos cœurs de feu, c’est froid. « … Veux-tu des mouchoirs de
s de poche ou des bas ? Ne ris pas de mes offres dans nos misères. Le cœur est inventif. Aimes-tu les rubans ? Ah ! ma bonne
e et causer tout un jour avec toi ! Rien ne se guérit dans mon triste cœur  ; mais aussi rien n’y sèche, et tout est vivant d
e, et il y eut des moments où, dans sa plénitude d’amertume, l’humble cœur jusque-là sans murmure ne put toutefois s’empêche
es terribles quand je sonde l’abîme de tout ce qui m’est allié par le cœur et par la détresse. Oui, Camille, c’est très soig
s cause, et cette pensée achève bien souvent de m’accabler. » Chaque cœur croyant a, ainsi, un jour ou l’autre, son heure d
Derains, 11 mai 1856)… Travaillez-vous ? appuyez-vous quelque part ce cœur … pareil au mien, mais plus convaincu encore, plus
e du gîte, montant des cinq étages, se heurtant à tous les angles, le cœur en lambeaux, et s’écriant par comparaison : « Où
véritablement bonne et ne s’en tint pas toujours aux paroles. Ici les cœurs étaient généreux autant que les paroles gracieuse
51 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239
ui la frappait le plus. C’étaient déjà ou des réflexions fines sur le cœur humain, ou des tours d’expression ingénieux, mais
tels exemples qu’en entrant dans sa nouvelle famille elle élevait son cœur et qu’elle tâchait ensuite de nourrir celui de se
ils, disait : L’honneur, la probité la plus pure, la connaissance du cœur des hommes, règnent dans ce discours… Je ne serai
ns ce pays nouvellement conquis, elle l’avait aidé à se concilier les cœurs  : « Il avait la main légère, dit-elle, et ne gouv
culte à part, qui ne ressemble point à celui du peuple : tout part du cœur et va à Dieu. Elle s’élève contre le libertinage
qui ne prouve pas la supériorité de l’esprit, mais le dérèglement du cœur . On n’attaque point la religion quand on n’a poin
taquer. Rien ne rend plus heureux que d’avoir l’esprit persuadé et le cœur touché : cela est bon pour tous les temps. Ceux m
es choses sont en repos, lorsqu’elles sont à leur place : la place du cœur de l’homme est le cœur de Dieu. Lorsque nous somm
, lorsqu’elles sont à leur place : la place du cœur de l’homme est le cœur de Dieu. Lorsque nous sommes dans sa main, et que
vée de l’esprit qu’une source intérieure et habituelle jaillissant du cœur , ou qu’une révélation positive. Elle parle de l’Ê
du xviie  siècle, soient revenus à l’idée très peu janséniste que le cœur humain est assez naturellement droit, et que la c
it : « Je vous exhorterai bien plus, mon fils, à travailler sur votre cœur qu’à perfectionner votre esprit : la vraie grande
perfectionner votre esprit : la vraie grandeur de l’homme est dans le cœur . » D’un autre côté, si elle devance ses successeu
ant toujours l’amitié, et les qualités qu’elle exige, et les vices de cœur qu’elle exclut : « Les avares ne connaissent poin
s mêmes, si finement démêlés et si fermement définis : elle éleva son cœur , elle prémunit sa raison, elle évita les occasion
durable et aussi longue que la plus longue vie : Quand nous avons le cœur sain, pensait-elle, nous tirons parti de tout, et
omme une expérience arrêtée à temps : Il y a à chaque dérèglement du cœur une peine et une honte attachées qui vous sollici
se représentait à lui-même, par une allusion sensible, sa liaison de cœur avec Mlle de Lespinasse qu’il venait de perdre. L
ont dans leur place et dans leur situation naturelle ; celle de notre cœur est le cœur de Dieu, et lorsque nous sommes dans
r place et dans leur situation naturelle ; celle de notre cœur est le cœur de Dieu, et lorsque nous sommes dans sa main et q
52 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — II »
ur Dieu, se sont répandues dans le monde et ont pénétré dans tous les cœurs . Cet héritage de la tradition n’a pas seulement e
es poésies de nos jours, aucune n’est, autant que la sienne, selon le cœur des femmes, des jeunes filles, des hommes accessi
ou gémir par la voix sublime d’un poète. C’est une aimable beauté de cœur et de génie qui nous ravit et nous touche par tou
ue temps avec les plus simples, et ne s’élève que par les côtés où le cœur surtout peut s’élever. Ses idées sur l’amour et l
eux de ma saison : Et quand je dis en moi-même : Où sont ceux que mon cœur aime ? Je regarde le gazon. Et le poète se rappe
meure Avec celui qui les pleure, Hélas ! ils dormaient hier  Et notre cœur doute encore Que le ver déjà dévore Cette chair d
d il a tout énuméré, quand il a touché une à une toutes ces plaies du cœur , une pensée le saisit, une inquiétude le prend, q
oublier, c’est s’oublier soi-même : N’êtes-vous pas un débris de nos coeurs  ? Dieu du pardon ! leur Dieu ! Dieu de leurs pèr
ment. Il est piquant de voir comment la diversité d’imagination et de cœur les lance dès le point de départ dans des routes
ive ; qu’elle ne laisse ni trouble ni limon derrière elle, et que les cœurs après sont aussi purs que vague où le cygne a pas
53 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame de La Tour-Franqueville et Jean-Jacques Rousseau. » pp. 63-84
t, qui l’entourent, qui le chérissent, qui se sacrifieraient de grand cœur à lui, et (je leur en demande bien pardon) qui, s
appe : « Charmantes amies ! s’écrie-t-il, si vous êtes telles que mon cœur le suppose, puissiez-vous, pour l’honneur de votr
éloges que Glaire donne à son amie, il dira : « Avec quel plaisir son cœur s’épanche sur ce charmant texte ! » Je crois sent
autres ce qu’on a. Mme de La Tour écrit un jour à Rousseau : « Si mon cœur n’était pas hors de la classe commune, je n’osera
s. » Ce témoignage qu’elle se rend est juste, et certes elle avait le cœur hautement placé. Mais quand on aime vraiment, d’u
e cœur hautement placé. Mais quand on aime vraiment, d’une passion de cœur et non d’une passion de tête, est-ce qu’on songe
ur et non d’une passion de tête, est-ce qu’on songe à tirer ainsi son cœur de la classe commune et à l’en distinguer ? Les v
ui avaient fait croire qu’elle avait pu, un instant, occuper dans son cœur je ne sais quelle place qui n’était plus vacante
ession au vif, et telle qu’elle ne fasse qu’un saut de l’esprit et du cœur sur le papier. Rousseau obéit, mais en deux mots,
mée aussi. Mme de La Tour ne savait pas que depuis Mme d’Houdetot, le cœur de Rousseau n’avait plus à rendre de flamme. Auss
ssi, malgré tous ses efforts, elle ne peut trouver à se loger dans ce cœur resserré et aigri ; elle voudrait introduire une
avec autant de vérité que d’amertume, je sais qu’il n’est pas dans le cœur humain de se mettre à la place des autres dans le
le a été atteinte ; car elle a de l’esprit, de la dignité, surtout un cœur généreux. Je ne l’aime pas quand elle est en ador
ore : « Vous avez le plus beau génie du siècle ; moi j’ai le meilleur cœur du monde… Vous êtes digne qu’on vous élève des st
s, et qui n’a pas encore réussi à se loger à fond dans un coin de son cœur . Elle s’enhardit malgré tout ; elle se présente à
ue virile, une lance d’amazone. « En la lisant, écrivait Rousseau, le cœur m’a battu, et j’ai reconnu ma chère Marianne. » M
ère Marianne. » Mais cette reconnaissance lui passa vite, et déjà son cœur était trop envahi par le soupçon pour accueillir
nt elle prend à partie tous ceux qui l’attaquent, on voit qu’elle a à cœur de prouver jusqu’à la fin « qu’on est toujours de
Elle aspira à se faire une place et à laisser une empreinte dans son cœur , sans y parvenir ; mais que du moins son nom rest
54 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « Mme DESBORDES-VALMORE. (Pauvres Fleurs, poésies.) » pp. 115-123
st une maladie ; Un mélange de jeux, de pleurs, de mélodie ; C’est le cœur de mon cœur ! Oui, ma fille, plus tard Vous trouv
ie ; Un mélange de jeux, de pleurs, de mélodie ; C’est le cœur de mon cœur  ! Oui, ma fille, plus tard Vous trouverez l’amour
qui, d’abord obscur, puis trop tôt révélé, n’a cessé de posséder son cœur  : Comme le rossignol, qui meurt de mélodie, Souf
leurer de sa mort le mystère inconnu, Le portant tout scellé dans mon cœur ingénu… Et ce cœur, d’avance voué en proie à l’a
mystère inconnu, Le portant tout scellé dans mon cœur ingénu… Et ce cœur , d’avance voué en proie à l’amour, où pas un chan
sens reste inarticulé dans l’habitude du sanglot40. Tout un roman de cœur traverse ce volume, une passion çà et là voilée,
nes ; Je juge avec mes pleurs, j’absous avec mes peines ; J’élève mon cœur veuf au Dieu des malheureux ; C’est mon seul droi
ore ; et son humble voix, enhardie dès qu’il le fallut, rencontra des cœurs dignes de l’entendre quand elle parla d’amnistie.
, à Adolphe Nourrit à Lyon, à ce généreux talent dont la voix, née du cœur aussi, répond si bien à la sienne : cela s’élève
55 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287
lits de douleur, la plus chaude larme qui soit tombée dans la nuit du cœur désespéré et résigné d’un misérable, pour arrache
ullement bas ou servile, devant ceux qu’il écoutait ; la dignité d’un cœur libre dans la déférence d’un disciple ou d’un fil
e la nature, s’appelait Alexandre. Il a donné, depuis, son nom et son cœur à une jeune femme accomplie de beauté, d’éducatio
e délicieux loisir des jeunes années, repos d’une union formée par le cœur , lune de miel prolongée de l’existence, où la des
mis à M. Gosselin, le premier de mes patrons typographiques, homme de cœur , de goût et d’initiative, quelques pages poétique
mille fois à quelques battements de mains ou à quelques battements de cœur des poètes ou des femmes des salons de mon temps.
savant. Je le voyais tous les jours ; il donnait, par pur intérêt de cœur , à ma santé encore frêle les soins d’une mère plu
créatrice qui fait les grands poètes : tout mon talent n’était que du cœur . Mais je me sentais une justesse de bon sens, une
i n’ont pour lyres (comme on dit) que les cordes émues de leur propre cœur , et qui font, dans la poésie moderne, cette révol
t vrai, comme si la poésie n’était pas, par excellence, le langage du cœur  ! Assez d’autres, jusqu’ici, avaient fait marcher
e qu’il se chante tout bas à lui-même, ce jeune Homère de l’Iliade du cœur  ! Quel sujet pour qui sait voir, sentir et aimer 
c confiance une si belle épopée à ce jeune espoir des poètes. Il a le cœur , l’imagination et la main capables d’une telle œu
urces et des bois sur les hauts lieux, il fait chanter un hymne à son cœur de philosophe de l’espérance. L’hymne évaporé, il
a demeure en débris et les feuilles tombaient ; Les bois tristes, les cœurs sans espoir, succombaient. Sur sa noire jument, à
ant sont tout près, chers tombeaux, Deux portraits devant lui, de son cœur deux flambeaux ! Il écrit, le front haut, sur des
réveille Et chasse de la nuit la lourde volupté ! Comme on rouvre son cœur oppressé par la veille, À ce vent de jeunesse et
eluit ; Puis, les posant, sourit de l’heureuse malice. Ces malices du cœur sont ses gaietés, à lui ! Quand tu veux, quel fus
gaietés, à lui ! Quand tu veux, quel fuseau de bonheur tu dévides, Ô cœur  ! — Chacun joua le jeu de charité. Quand on parti
fond du clair-obscur doré d’une légende, Des souvenirs confus dans le cœur des petits, Comme au fond des ravins de bleus myo
cain, démocrate ou aristocrate ? Il était Homère, et c’est assez ; le cœur et l’imagination, voilà tout ce qu’il faut aux po
ais les yeux étaient d’un être qui a fini sa croissance. C’est que le cœur dormait encore dans cette jeune fille, et que la
ux pieds, elle m’avait voué des larmes.… les larmes, seule justice du cœur qu’il soit donné à une femme de rendre à ce qu’el
tout émotion, tout concert de fibres humaines ; ils jaillissaient du cœur et des lèvres comme des flèches de l’arc intérieu
rc intérieur allant au but d’un seul jet, et portant un coup droit au cœur sans se balancer sur un éther artificiellement so
de Saint-Point ne trouvera pas que ce cheval invalide est un luxe de cœur qui dîme l’herbe, et ne t’enverra pas à l’équaris
56 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »
i peu en peine de la postérité, et n’aspirant qu’à un petit nombre de cœurs . Un érudit bien connu par sa conscience, sa recti
us lient indissolublement. Je t’embrasse, ma chère Aïssé, de tout mon cœur . » Voilà une lettre qui certes est bien capable,
eurs est bien connu, et qu’on a affaire à une personne d’esprit et de cœur , qui va tout à l’heure résister au Régent de Fran
ui je ne pouvais estimer. Si ma raison n’a pu vaincre ma passion, mon cœur ne pouvait être séduit que par la vertu ou par to
quitter M. de Ferriol, elle avait sa raison secrète, plus voisine du cœur . A une date antérieure, le 4 février 1719, il est
’y put faire, et Mlle Aïssé, décidée à ne point séparer le don de son cœur d’avec son estime, déclara que si on continuait d
, payable par ses héritiers. Cette somme à débourser tenait surtout à cœur à Mme de Ferriol, et elle le fit sentir à Mlle Aï
re. J’adore mon aimable gouvernante ; mandez-moi des nouvelles de son cœur , c’est devant vous qu’il s’épanche. » Ce passage
s intérêts de l’homme illustre et orageux dont elle avait su fixer le cœur , elle avait paru comme sa femme et elle en garda
t la vérité du sentiment. On dit de M. de Fontenelle qu’à la place du cœur il a un second cerveau ; on pourrait croire que l
veau ; on pourrait croire que la tête du Chevalier contient un second cœur . Il prouve la vérité de ce que dit Rousseau, que
œur. Il prouve la vérité de ce que dit Rousseau, que c’est dans notre cœur que notre esprit réside80. « Jamais les idées du
ent et de la passion est la sublime et véritable éloquence. « Mais le cœur n’a pas la faculté de toujours sentir, il a des t
es facultés de son âme, et cette diversion pourrait bien défendre son cœur et lui assurer une liberté d’autant plus douce et
est bien plus flatteuse que celle que l’esprit seul accorde et où le cœur ne prend point de part. « Le discernement du Chev
naïveté et sa sincérité ordinaire : « J’aime cette femme de tout mon cœur  ; elle me plaît, elle me divertit ; il n’est pas
se faire de la gloire une idole, homme de goût sans viser à l’esprit, cœur naturel, il était de ceux qui ne sont tout entier
âme. Il semblait, en effet, qu’une inquiétude secrète se fût logée au cœur de la tendre Aïssé, et qu’elle n’osât jouir de so
heureuse mais troublée dans son aveu, du moment qu’elle rencontra un cœur de femme digne de l’entendre ; s’y abandonna plei
et l’amitié la plus forte. J’ai un sincère plaisir à vous ouvrir mon cœur  ; je n’ai point rougi de vous confier toutes mes
idée de vertu entra donc distinctement pour la première fois dans ce cœur qui était fait pour elle, qui y aspirait d’instin
t quelque chose de léger, de ravissant, de tout fait pour prendre les cœurs  ; ses portraits le disent, la voix des contempora
l’on jugerait bon de le réduire, pourvu qu’il gardât sa place dans le cœur de sa chère Sylvie , c’est ainsi qu’il la nommai
Ainsi allait, héritière des grâces de sa mère, cette jeune reine des cœurs . Nous retrouvons le chevalier à Paris l’année sui
ur, mais bon, affectueux, tout aux siens et à ses amis, c’est le même cœur  : « Car vous qui devez me connaître, vous savez b
une femme qui se rattache à ces souvenirs d’enfance par la mémoire du cœur , nous dit encore : « Mme de Nanthia était très-be
de sa mère, qui captivait au premier instant et gagnait aussitôt les cœurs . Elle avait traversé la Révolution encore fort je
Mme de Nanthia ne répugnait point au souvenir de sa mère, et que son cœur s’ouvrait sans effort pour s’entretenir d’elle av
nce emprunté Les charmes de l’esprit, de l’air et du langage. Pour le cœur je n’y comprends rien : Dans quel lieu s’est-elle
cupée du soin de faire son bonheur : de son côté, Mlle Aïssé, dont le cœur était aussi bon que sensible, avait pour M. et Mm
ang la plus subtile flamme ; Change en désirs ardents la glace de son cœur  ; Et qu’elle sente la chaleur Du feu qui brûle mo
e Aïssé, vous devez être à Sens. J’y transporte toutes mes idées, mon cœur ne s’entretient plus que de Sens : c’est là que s
e toute la personne ensemble, de la figure, de l’esprit et surtout du cœur . C’est le cœur qui nous conduit : l’instinct d’un
onne ensemble, de la figure, de l’esprit et surtout du cœur. C’est le cœur qui nous conduit : l’instinct d’un cœur droit est
et surtout du cœur. C’est le cœur qui nous conduit : l’instinct d’un cœur droit est mille fois plus sûr que toutes les réfl
le fois plus sûr que toutes les réflexions d’un bel esprit : c’est du cœur que partent tous les premiers mouvements : c’est
t : c’est du cœur que partent tous les premiers mouvements : c’est au cœur que nous obéissons sans cesse. « Mais revenons. P
rasse, ma très-aimable Aïssé. Vous êtes pour toujours la reine de mon cœur . » 60. Cette Notice a paru dans la Revue des D
isaient au plus à un changement d’appartement. 74. Tu seras de mon cœur l’unique secrétaire, Et de tous nos secrets le gr
de Jean-Baptiste, qui a dit dans son Épître à M. de Breteuil : Votre cœur seul doit être votre guide : Ce n’est qu’en lui q
érêt aimable et léger, un trait gracieux de bel-esprit célèbre, et un cœur d’amant qui se brise. Même pour ceux qui ne reste
57 (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80
ut un grand éblouissement des yeux, elle y fut un long enivrement des cœurs , elle y fut une grande puissance de la nature ; e
e corrompt Nelson dans les délices de Naples et contrebalance dans le cœur de son héros la gloire de Trafalgar ; elle fait o
divin modèle d’atelier voilé, devant tous les yeux et devant tous les cœurs de deux générations d’adorateurs enthousiastes, m
dans les bras d’un Pygmalion, ce ne fut pas, dit-on, la faute de son cœur , ce fut la faute de la nature. Son lot fut d’enth
l’une fut belle pour posséder les esprits, l’autre pour entraîner les cœurs . VII Ce jour-là, j’entrai dans le salon de
érature, y étaient admis. Le grand homme de style qui régnait dans ce cœur et dans ce salon ne m’était pas favorable, bien q
ersation dont on désire que l’écho aille chatouiller indirectement le cœur d’un homme. À notre première entrevue je fus timi
étaient le véritable public de M. de Chateaubriand : il avait joui du cœur , de l’imagination, de l’oreille et de la piété de
de la postérité. L’amour et la religion, ces deux idolâtries de leur cœur , avaient en lui leur représentant dans un même ho
une madame Récamier d’intérieur qui n’avait brillé que pour quelques cœurs et qui n’avait eu d’autre célébrité que celle de
yeux, comme une musique dans l’oreille, comme une persuasion dans le cœur . Elle enleva dès le premier entretien le goût trè
; l’amertume y plissait les lèvres ; il y avait trop de fiel dans les cœurs pour que ce salon fût agréable à fréquenter ; l’i
s éblouissant encore de parole que de plume ; moi-même, favori de son cœur , très assidu et très familier quand j’étais à Par
on était le bienvenu de sa porte on était sûr d’être le désiré de son cœur  ; elle avait pour moi une amitié d’instinct qui n
ans une même famille. On y ajoutait pour moi la bonté, le prestige du cœur . Cependant mon attachement chevaleresque pour les
ociété. L’épigramme perpétuelle contre ce que j’aimais me blessait au cœur  ; c’était un salon de la Ligue, où les princes jo
Delphine, qui fut ensuite madame Émile de Girardin. La mère, femme de cœur et d’esprit, jadis belle et rivale en beauté de m
on, mais une intelligence passionnée qui prodiguait son esprit et son cœur sans compter comme madame Récamier. La fortune se
e réelle, car une femme aimante et aimée, seule avec la nature et son cœur , a autre chose à faire que des déclamations polit
e et le lieu des confidences, des silences ou des soupirs échappés du cœur  ; ce n’est pas l’heure des vaniteuses improvisati
raction solennelle, tantôt déridée par un sourire de cour plus que de cœur  ; des joues ridées comme les joues du Dante par d
que d’émotion dans ces applaudissements ; les mains battaient sans le cœur  ; on payait en complaisance pour madame Récamier
me de renom. Ce livre a aussi un grand mérite aux yeux des curieux du cœur humain : c’est d’avoir à demi ouvert le portefeui
aient admissibles, mais je n’ai point laissé le doute entrer dans mon cœur . » XXX On voit par ce passage, écrit bien
s un pareil concours. Tous les regards emportaient une ivresse, aucun cœur ne remportait une espérance. La divine statue n’é
use intimité dans la maison de la jeune femme célèbre ; même quand le cœur n’espère pas de se consumer au feu d’un regard tr
aignait pas de se mésallier parmi les adorateurs de l’aristocratie du cœur , la jeunesse, la grâce et la pureté : cette reine
de Roméo. Juliette n’était pas insensible à ces vives déclamations du cœur d’un frère du maître des armées ; elle n’acceptai
ni d’ambition ni de reconnaissance avec le gouvernement de 1830. Mon cœur était à la légitimité, mon esprit à la liberté ;
resserrant les lèvres et en contenant mes tristes prévisions dans mon cœur , puisque vous me faites, au nom du roi et du mini
mmes très forts, mais qui ne sont ni ceux de mes vœux, ni ceux de mon cœur , ni ceux de ma situation ! »   Ces derniers mots
que son prétendu rôle de prince démocratique lui restait lourd sur le cœur . On a beau faire, quand on a du sang de Louis XIV
58 (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIIIe entretien. Poésie sacrée. David, berger et roi » pp. 225-279
ou la prière sont les premiers de tous. L’amour est l’enthousiasme du cœur , la patrie est l’enthousiasme de la terre, mais l
e immatériel qui touche le plus près à l’organe de nos affections, le cœur , c’est-à-dire la partie pathétique, aimante, pass
pressive de nos facultés pensantes. C’est par elle que la pensée a du cœur , et c’est par ce cœur immatériel de la pensée que
és pensantes. C’est par elle que la pensée a du cœur, et c’est par ce cœur immatériel de la pensée que l’émotion de l’âme de
t de Dieu. L’âme, pour bien résumer ici notre pensée, est le génie du cœur . L’âme est par conséquent le génie essentiel du p
s auront été eux-mêmes émus. Ils ne chanteront ou ils ne parleront du cœur que s’ils ont plus de cœur que le reste des homme
. Ils ne chanteront ou ils ne parleront du cœur que s’ils ont plus de cœur que le reste des hommes. Cela dit, pour nous amen
agnant d’une harpe. David fait éternellement couler les larmes de son cœur dans le cœur d’autrui, avec le doux murmure du su
harpe. David fait éternellement couler les larmes de son cœur dans le cœur d’autrui, avec le doux murmure du suintement de l
es. Samuël, le roi du sacerdoce, s’en aperçoit et rejette Saül de son cœur  ; ce prophète reçoit de l’inspiration l’ordre de
ient, amené par son père par pure obéissance, et Jéhova parle dans le cœur du prophète. « Il lui dit : Lève-toi et répands d
nées au désert ? Je reconnais bien là ton orgueil et la malice de ton cœur . Tu es descendu pour regarder la bataille ! » L’
e ne présente une plus touchante contradiction entre l’ambition et le cœur dans la destinée de deux adolescents qui s’aiment
comme sa fille ! » Quel poète épique a de pareils accents sortis du cœur  ? Quelle justice parle au cœur en pareilles image
épique a de pareils accents sortis du cœur ? Quelle justice parle au cœur en pareilles images ? Quel talion de miséricorde
ut-il jamais pour un poète une source plus abondante, dans son propre cœur , d’émotions, d’hymnes ou de larmes ? Et si Dieu l
ymnes ou de larmes ? Et si Dieu lui-même a voulu se façonner, dans un cœur d’homme, un instrument capable de crier, de chant
humanité tout entière, Dieu lui-même aurait-il pu pétrir autrement le cœur de cet homme ? Aussi David est-il devenu le poète
note de cette harpe qui ne soit un homme ; il n’y a pas une fibre du cœur de cet homme qui ne soit une note ! Et, pour comb
ien ne fléchit la haine vivace de l’envieux. « L’ulcère qui ronge son cœur lui fait souffrir d’insatiables douleurs ! « Que
ri, on n’en recueille pas les larmes douces ou amères dans le vase du cœur versé devant Dieu. Lamartine
59 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240
vec moi attestait un esprit droit et lucide, un caractère tempéré, un cœur d’honnête homme. Si la politique française de la
e de la raison ; cette abnégation personnelle laisse le sang-froid au cœur dans les affaires publiques, et par là même elle
ne de ces inconséquences de la douleur qui traversent quelquefois les cœurs brisés, mais qu’il faut respecter comme des révél
dû tenir à quelque jalousie secrète, motivée par des distractions de cœur de son ami. Nous recevons à l’instant même une pr
en avoir apprécié les douceurs ; on voudrait revenir, plus jeunes de cœur et d’années à ces jours où l’on avait des années
ur et d’années à ces jours où l’on avait des années à dépenser et des cœurs à posséder sans remords de les avoir contristés ;
sont peut-être les seules lettres vraiment pathétiques tombées de son cœur pendant toute sa vie ; dans toutes les autres, co
rat et la phrase, tout en feignant de les négliger. Ici il cherche le cœur et il y arrive bien plus sûrement. « Songez qu’i
ien vengée, si vous aviez besoin de l’être. Je vais à cette Italie le cœur aussi plein et malade que vous l’aviez quelques a
ngée de quoi ? se demande-t-on. Vengée des nombreuses distractions de cœur qu’il avait à se reprocher depuis Londres ; vengé
s vraies ou simulées, retraite embellie par cette amitié repos de son cœur . « Rome, mardi 6 janvier 1829. « En ouvrant les
périeur aux phrases apprêtées des Mémoires d’outre-tombe, et comme le cœur parle mieux que la vanité ! À mesure qu’il vieill
ux que la vanité ! À mesure qu’il vieillit et que la vanité sèche, le cœur refleurit en lui par les souvenirs. Il en est ain
s à grande imagination : ils se concentrent en vieillissant dans leur cœur resserré par le temps ; ils vivaient en rêvant, i
ps ; ils vivaient en rêvant, ils meurent en aimant. Cette maturité du cœur est très sensible dans M. de Chateaubriand ; sa p
secrétaire d’ambassade à Rome en 1808, et écrivant ses impatiences de cœur à celle qui repose sous le pavé de marbre de l’ég
hier au soir, et voyant combien elle tenait peu de place, j’avais le cœur mal assuré. « J’éprouve un mélange de joie et de
que jamais besoin d’une amitié de femme pour panser ses blessures de cœur , et d’un théâtre intime entre deux paravents pour
mier, avec une diplomatie dont l’habileté trouvait son motif dans son cœur , fit de son accueil un art pour recruter et pour
amier avait été toute sa vie une grande enchanteresse des yeux et des cœurs  ; à cette époque elle fut un grand diplomate, le
t de ses passions politiques. Mais il avait heureusement affaire à un cœur de femme qui ne se lassait pas de supporter ses t
il y a bien des années ! Je vous adresse le premier battement de mon cœur  ; il n’y a aucun doute qu’il fut pour vous, quoiq
pour que son salon le rappelât et le retînt par tous les agréments du cœur , de la poésie, de l’art. Indépendamment de Ballan
ion personnifiée dans la science des lettres et dans la bonté fine du cœur . On accusait alors madame Récamier d’indiquer imp
ance entre les deux amis. Ces billets sont les dernières gouttes d’un cœur trop plein qui se vide sans plus songer à brûler
ein qui se vide sans plus songer à brûler ou à retentir dans un autre cœur à l’unisson. On ne saurait trop remercier la nièc
ment. M. Legouvé, le plus éclectique des hommes, le plus généreux des cœurs , applaudit à cette profession de foi d’une femme,
e prouver qu’il n’y avait rien de double dans madame Récamier que son cœur et son esprit : deux forces qu’elle mettait au se
ue dans l’habitude. » Il avait raison : l’amitié est une habitude du cœur , et l’habitude est l’amour des vieillards. Voici
vieilli et infirme de corps, mais valide d’esprit et devenu tendre de cœur , foula deux fois par jour pendant trente années d
lles, ces poèmes féminins qui ne cherchent leur publicité que dans le cœur  ; madame Desbordes-Valmore, femme saphique et pin
aux talents, et la plus digne d’être regrettée parce qu’elle avait un cœur plus grand encore que le talent. Elle avait la pa
elle le voulait aussi grand dans le siècle qu’il était grand dans son cœur . Je ne l’ai connue que par ses amis et je ne l’ai
60 (1893) Alfred de Musset
notre siècle, n’avait été aussi aimé. Aucun n’avait éveillé dans les cœurs autant de ces longs échos qui ne naissent que d’u
uliers neufs seront vieux ». Enfin, il avait déjà des palpitations de cœur et des suffocations. Il faut des mains intelligen
ase bizarre s’emparait de lui. Plus la clarté devenait vive, plus son cœur s’épanouissait… Ce fut là, m’a-t-il dit lui-même,
romantisme fermentait dans les veines de la jeunesse. Elle savait par cœur les Méditations et les Odes et Ballades. Elle se
nt de malaise inexprimable commença… à fermenter dans tous les jeunes cœurs . Condamnés au repos par les souverains du monde,
le croire ; c’était une sorte de défaillance générale qui rendait le cœur triste, assombrissait la pensée et faisait entrev
détestait, s’humiliait, prenait un plaisir cruel à faire saigner son cœur perpétuellement douloureux. À d’autres instants,
émotion. Quand j’éprouve, en faisant un vers, un certain battement de cœur que je connais, je suis sûr que mon vers est de l
la débauche a touché dans la fleur de sa jeunesse et qui en garde au cœur une flétrissure. Ah ! malheur à celui qui laisse
aisse la débauche Planter le premier clou sous sa mamelle gauche ! Le cœur d’un homme vierge est un vase profond : Lorsque l
, tout s’emplit d’harmonies. Un jeune rossignol chante au fond de mon cœur . J’entends sous les roseaux murmurer des génies…
d’Espagne et d’Italie, envers la passion chaste et tendre, trésor des cœurs purs. Le poète y est revenu plus d’une fois, et c
ns une de ses chansons, d’une mélancolie souriante : J’ai dit à mon cœur , à mon faible cœur : N’est-ce point assez d’aimer
ons, d’une mélancolie souriante : J’ai dit à mon cœur, à mon faible cœur  : N’est-ce point assez d’aimer sa maîtresse ? Et
cesse, Nous rend doux et chers les plaisirs passés ? J’ai dit à mon cœur , à mon faible cœur : N’est-ce point assez de tant
ux et chers les plaisirs passés ? J’ai dit à mon cœur, à mon faible cœur  : N’est-ce point assez de tant de tristesse ? Et
e se venger de nous, m’a fermé la bouche en me rendant la jeunesse du cœur et en me forçant d’avouer qu’il a mis en nous des
comme la tunique de Nessus et contraignait son esprit à torturer son cœur . Comme le pêcheur de Portia, « il ne croyait pas 
, mille fois, qu’elle m’aimait et qu’elle me pardonnait… Ces élans du cœur duraient des nuits entières, pendant lesquelles j
qu’on aime et qui est ordinairement si bonne et si gaie. J’ai donc le cœur aussi barbouillé que l’estomac. » Musset commença
pour toujours. Dieu sait maintenant ce que deviendront ma tête et mon cœur . Je me sens de la force pour vivre, pour travaill
ure les voluptés du sacrifice. Il l’a laissée aux mains d’un homme de cœur qui saura lui donner le bonheur, et il est reconn
Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d’avoir perdu ton cœur . Que j’aie été ta maîtresse ou ta mère, peu impor
; elle l’a arraché à son mauvais passé ; elle a ranimé la foi dans ce cœur qui ne savait que nier et blasphémer : s’il fait
notre histoire. Il me semble que cela me guérirait et m’élèverait le cœur . Je voudrais te bâtir un autel, fût-ce avec mes o
ines et toutes les joies futures trouveront comme un talisman sur son cœur entre le monde et lui. Notre amitié est consacrée
atience, de la pitié, tâche de vaincre ce juste orgueil, rétrécis ton cœur , mon grand George ; tu en as trop pour une poitri
qu’il en meurt, et que c’est affreux de mourir d’amour, de sentir son cœur se serrer jusqu’à cesser de battre, ses yeux se t
e, quand je vous aurai fait connaître l’état de mon cerveau et de mon cœur , vous direz avec moi qu’il y a paresse et lâcheté
 » Ils continuèrent pendant tout le mois de septembre à se dévorer le cœur et à se torturer mutuellement. Aucun des deux n’a
e tous les jours comme cette horreur de l’isolement, ces élans de mon cœur pour aller rejoindre ce cœur qui m’était ouvert !
horreur de l’isolement, ces élans de mon cœur pour aller rejoindre ce cœur qui m’était ouvert ! Et si je courais, quand l’am
i, je vous l’avouerai bien, une profonde tendresse de mère au fond du cœur . Il m’est impossible d’entendre dire du mal de lu
n ne se ressemblait. Un vieux tableau, une tragédie que je savais par cœur , une romance cent fois rebattue, un entretien ave
aconte que des étudiants en droit, en médecine, savaient le poème par cœur lorsqu’il n’avait encore paru que dans une revue,
Rolla. Taine en parle comme du « plus passionné des poèmes » où un «  cœur meurtri » a ramassé « toutes les magnificences de
’être poli, mais il se défendait de donner la moindre parcelle de son cœur , fût-ce à l’amitié, fût-ce aux sympathies légères
même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur . La Muse le presse. À défaut d’autre thème, qu’i
La suite est dans toutes les mémoires. La Muse le convie à servir son cœur au festin divin, comme le pélican partage ses ent
ue sa maîtresse n’a pas voulu pardonner : Partez, partez, et dans ce cœur de glace Emportez l’orgueil satisfait. Je sens en
de mourir d’amour. Dépouille devant tous l’orgueil qui te dévore, Cœur gonflé d’amertume et qui t’es cru fermé. Aime, et
fit pas attendre. Le souvenir de George Sand rentra en maître dans ce cœur ravagé, dont il n’avait jamais été bien éloigné.
eçons amères de la douleur. Il se calme, et se rend, et pardonne d’un cœur tout gonflé d’amertume : Je te bannis de ma mémo
nir » (15 février 1841) tout imprégné du respect dû aux « reliques du cœur  » et tout plein de l’idée qu’un sentiment vaut pa
le même ; tout passait en eux et autour d’eux, et ils croyaient leurs cœurs affranchis de vicissitudes. Ô enfants ! toujours
— Heureux ! dit le poète. Et quels tristes amours as-tu donc dans le cœur , Si le bruit du torrent te trouble et t’inquiète,
d’une âme si ouverte encore aux impressions vives. Ce poète blessé au cœur , et qui crie avec de si vrais sanglots, a des ret
ons pas besoin, pour la découvrir, qu’il fît dire à sa Muse : De ton cœur ou de toi lequel est le poète ? C’est ton cœur. .
re à sa Muse : De ton cœur ou de toi lequel est le poète ? C’est ton cœur . . . . . . . . . . . . . . Une sensibilité redou
eux-tu donc que je m’arrache le seul fil qui rattache aujourd’hui mon cœur à quelques fibres de mon cœur d’autrefois ! Songe
e seul fil qui rattache aujourd’hui mon cœur à quelques fibres de mon cœur d’autrefois ! Songes-tu que ce meurtre, c’est tou
Que la nuit est belle ! que l’air du ciel est pur ! Respire, respire, cœur navré de joie ! SCORONCONCOLO. « Viens, maître,
us ?24 » Il est permis de croire qu’il avait aussi, à cet âge-là, le cœur timide et passionné de son héros, qu’il était com
le. Par le fond, elle appartient à une race disparue d’adolescents au cœur jeune, qui ne craignaient pas de laisser trembler
hambre en était pleine. Vous chantiez le soir au piano, je savais par cœur vos romances. Tout ce que vous aimiez, je l’aimai
 ; je m’enivrais de ce qui avait passé sur votre bouche et dans votre cœur . Hélas ! je vois que vous souriez. Dieu sait que
entit pas du crime qu’elle avait commis contre l’amour en trompant le cœur novice et confiant où sa science perverse avait f
« Je ne sais point aimer, dit Octave. Je ne suis qu’un débauché sans cœur  ; je n’estime point les femmes ; l’amour que j’in
ssagère d’un songe… Ma gaieté est comme le masque d’un histrion ; mon cœur est plus vieux qu’elle ; mes sens blasés n’en veu
omme de fraîches oasis dans un désert aride ; elles ont versé sur mon cœur les seules gouttes de rosée qui y soient tombées.
ns remède. Au mépris de la raison d’État et de l’étiquette, son jeune cœur est gonflé de germes d’amour prêts à éclore, qu’i
à plus, au moment qu’elle le dit, et l’adieu de Perdican lui entre au cœur comme une flèche aiguë : « Adieu, Camille, retou
ivilèges de son sexe, celui de purifier par une affection honnête les cœurs salis dans les plaisirs faciles, et d’en forcer l
ns à son mari, selon sa promesse, et l’aimera de tout son brave petit cœur , parce qu’il est son mari, et sans exiger de lui
Cependant il n’y a plus ni confiance, ni joie de vivre dans son jeune cœur , flétri par les dangereuses confidences des naufr
t’ont plaqué sur les joues me refusait un baiser de frère ; mais ton cœur a battu ; il a oublié sa leçon, lui qui ne sait p
ul spectacle, heureusement, nous a donné encore de bons battements de cœur . C’étaient presque tous des enfants. Je n’ai jama
largit et s’élève avec la rentrée triomphale de l’amour dans ces deux cœurs qui s’étaient cru usés, et la scène de l’aveu est
plein maintenant ! Je sentis qu’un hymne de grâce s’élevait dans mon cœur , et que notre amour montait à Dieu. J’entourai de
s souvenirs devrait votre amitié. Détournons la tête et passons, Le cœur plein de pitié pour des maux inconnus, et plaigna
érience. Il y avait toujours eu des jeunes gens sachant « Rolla » par cœur . La foule avait presque oublié Musset, malgré l’é
s Vosges. A son retour, il écrit au fidèle Tattet : « Rien n’élève le cœur et n’embellit l’esprit comme ces grandes tournées
ence ! » Madame Jaubert était la confidente attitrée des affaires de cœur . La lettre suivante se rapporte à la brouille de
nfit !!! « Savez-vous ce qu’a fait cette pauvre bête ? « Il a écrit à cœur ouvert… « On lui en a flanqué sur la tête. « On l
art du mystère, ses vers commençaient à trouver le chemin de tous les cœurs  ; beaucoup de personnes le découvraient. Cela all
entiments. À la question de la Muse dans « La Nuit d’août » : De ton cœur ou de toi lequel est le poète ? eux aussi auraie
est le poète ? eux aussi auraient répondu sans hésiter : « C’est ton cœur  », et cela les attirait vers l’auteur comme vers
pendant vingt ans par Alfred de Musset : « Nous le savons tous par cœur . Il est mort, et il nous semble que tous les jour
i montent avec les ondées d’un sang vierge du plus profond d’un jeune cœur  ! Quelqu’un les a-t-il plus ressenties ? Il en a
e devant. Alors ont éclaté ces sanglots qui ont retenti dans tous les cœurs . Quoi ! si jeune et déjà si las !… La Muse et sa
èrent sur lui : une fluxion de poitrine, une pleurésie, la maladie de cœur qui devait l’emporter, et puis des crises de nerf
temps que le corps et pansé d’une main pieuse, avec la hardiesse des cœurs purs, les plaies morales béantes sous ses yeux. L
gré les joies, vivement goûtées, du succès grandissant. Sa maladie de cœur lui avait donné une agitation fatigante. Il était
que je veux faire un pas sur terre, Je sens tout à coup s’arrêter mon cœur . Ma force à lutter s’use et se prodigue. Jusqu’à
orter l’inspiration ; il pouvait allumer l’étincelle couvant dans les cœurs  ; il ne pouvait pas avoir de disciples, car il n’
il était le plus personnel des poètes. On ne prend pas à un homme son cœur et ses nerfs, ni sa vision poétique, ni son souff
les sont ou trop pratiques ou trop intellectuelles pour se dévorer le cœur  ; les maux que Musset a tour à tour maudits et bé
61 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »
e et cruel 49, est pourtant une passion grande et forte, qui élève le cœur de l’homme et qui lui fait mépriser la mort ; qui
n manteau ; car, si un seul de ses regards tombait directement sur le cœur de l’homme, il ne pourrait le soutenir : il se fe
sa colère ; seul assez grand pour remplir toute l’immensité de notre cœur  ; seul assez puissant pour en satisfaire tous les
s’arrête jamais aux dons qu’on lui fait ; mais il s’élève de tout son cœur vers celui qui les lui donne. « Il n’y a que celu
amour ; vous êtes tout à moi, et je suis toute à vous. « Étendez mon cœur , afin qu’il vous aime davantage, et que j’apprenn
POLYEUCTE. C’est en vain qu’on se met en défense : Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n
EUCTE. Je suis chrétien. FÉLIX.                           Tu l’es ? Ô cœur trop obstiné ! Soldats, exécutez l’ordre que j’ai
pprochent plus ou moins du dogme de l’unité d’un Dieu ; autrement, le cœur et l’esprit, partagés entre une multitude de divi
elle : nous avons perdu la puissance en conservant le désir, et notre cœur cherche encore la lumière que nos yeux n’ont plus
62 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »
on de la nature et de la campagne, par l’enthousiasme et l’ivresse du cœur dans les courses pédestres solitaires. On sent à
e cette classe brillante et vouée à une publicité qui ôtait au don du cœur son plus grand charme et son prix. Passons vite.
était faite tout entière à son image, lisant et relisant, sachant par cœur ses œuvres, ses plaidoyers, les récitant, chantan
n, c’était assurément Virgile. Celui dont un vers touchant pénétra le cœur d’Octavie et la fit s’évanouir était, par tout un
es pieds et les arrosa de parfums, ou tout au moins elle lui voua son cœur . Une révolution s’ensuivit avec le temps dans la
vieille littérature, — un grotesque, une antique. Malherbe dit peu au cœur de la femme : Racan parlerait davantage. Corneill
fouiller et démêler les plus secrets ressorts des passions et lire au cœur d’Hermione et de Phèdre comme à celui de Bérénice
t, n’était guère de nature par son talent à faire vibrer une corde au cœur des femmes. Il ne leur disait rien ; même avant q
t de confiance absolue qu’un écrivain et un poète sait inspirer à des cœurs lointains, à des êtres qu’il n’a jamais même entr
écompenses du génie et, tout rabattu, la plus douce encore, s’il a un cœur . Oui, celle qui ne vous a jamais vu, qui n’a fait
es nous rendirent intéressants nos tête-à-tête : rien ne lie tant les cœurs que la douceur de pleurer ensemble. Nous nous che
sans-façon vraiment amical, qui finit par gagner à Mme de Verdelin le cœur de Rousseau, et elle put se flatter pendant quelq
ne résiste ni à l’adversité ni à l’absence ne saurait plaire à votre cœur . Cette contagion ne le gagnera pas ; n’est-ce pas
j’ai bien fait toutes mes épreuves ; je sais à quoi m’en tenir sur le cœur des autres et sur le mien. Il est bien constaté q
coup. Elle lui explique aussi avec détail et lui soumet l’état de son cœur  ; devenue veuve, elle ne peut prendre sur elle d’
gnement un signe de tiédeur, j’y ai bien plutôt vu des scrupules d’un cœur qui croit avoir à se défier de lui-même ; et le g
peut n’être que secondaire. Vous êtes trop jeune encore, vous avez un cœur trop tendre et plein d’une inclination trop ancie
choses en bonne mère, mais en personne libre. Consultez si bien votre cœur que vous fassiez leur avantage, mais sans vous re
je viens de vous dire : mais moi, que vous laissâtes lire dans votre cœur , et qui en vis si bien la tendresse et l’honnêtet
le sérieux, la dignité et l’élévation qu’il sut rendre aux choses du cœur et de la vie. III. Mme de Verdelin ne se rendit p
appelait Margency : « Il a, disait-elle, l’imagination chaude et le cœur froid… Il y a dix ans, je n’avais à craindre que
ssent jamais assez tôt. Amie unique, je n’aurai pas assez de tout mon cœur et de toute ma vie pour vous payer le prix d’une
té de la France ; mais j’avais tort… Repos, repos, chère idole de mon cœur , où te trouverai-je ? Est-il possible que personn
s et de soins, elle avait enfin surmonté ma longue répugnance, et mon cœur , vaincu par ses caresses, lui rendait toute l’ami
j’aurais voulu lui en dérober le spectacle pour ne pas contrister son cœur  ; mais cela ne fut pas possible ; et, quoique sa
je ne suis pas inutile à votre bonheur : le premier, le seul pour un cœur tel que le vôtre, c’est de savoir qu’il en existe
l vous pouvez compter à la vie et à la mort ; et vous savez en moi ce cœur . » Elle lui adresse cette dernière lettre d’une
bienveillance souriante nous attire et nous a charmés ? L’esprit, le cœur , voilà ce qui survit à tout, ou ce qui devrait su
it d’effet que quand elles m’ont été ôtées, et je puis vous dire d’un cœur vraiment pénétré qu’elles vous ont acquis un serv
uvée, et la mienne mérite de l’être. Voilà maintenant de quoi j’ai le cœur plein, et ce que je voulais vous dire : j’ai plus
si. » (7 février 1763.) — « Comment arrive-t-il, madame, que j’aie le cœur si plein de vous, et que je ne vous parle jamais
se qualifiait « votre antique parente » avait conservé la chaleur du cœur . Mais il est piquant d’observer, cependant, comme
63 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre IV. Suite des précédents. — Julie d’Étange. Clémentine. »
…………………………………………………………… Une langueur secrète s’insinue au fond de mon cœur  ; je le sens vide et gonflé, comme vous disiez au
oire), quelques pleurs versés devant celui qui console, soulagent mon cœur à l’instant. Mes réflexions ne sont jamais amères
et j’espère te retrouver au jugement dernier tel que tu parles à mon cœur durant la vie. Comme l’amour et la religion sont
. Il faudrait être insensé pour repousser un culte qui fait sortir du cœur des accents si tendres, et qui a, pour ainsi dire
nt naïves que celles de Julie : Je consens, monsieur, du fond de mon cœur (c’est très sérieusement, comme vous voyez), que
 ? Dites, monsieur, que vous y consentez ; je vous ai toujours cru le cœur honnête et sensible. Dites qu’il se rend à la vér
plus beau à nos désirs, il satisfait à l’inconstance naturelle de nos cœurs  : on est toujours avec lui dans le ravissement d’
64 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »
affiche le naufrage, Poëte, lors même que vous livrez au public votre cœur , vous ne le donnez qu’avec votre talent ; l’un ne
nez qu’avec votre talent ; l’un ne peut se séparer de l’autre ; votre cœur peut être en lambeaux, votre talent (grâce à Dieu
vrai ou supposé. Jean-Jacques, notre grand aïeul, a dit : « Quand le cœur s’ouvre aux passions, il s’ouvre à l’ennui de la
. Le mal qu’on vous dit des choses ou des gens en fait, pour bien des cœurs , le premier attrait ; le bonheur et l’innocence s
que l’âme cueille, Et cette fleur a nom la rose de l’oubli. Pour nos cœurs dépouillés il est des roses noires. Sur les reste
bien et d’un ton qui pénètre. Voulez-vous avoir plus d’accès dans les cœurs et y entrer plus sûrement : poëte, ménagez le cri
vent aux grands poëtes sur le déclin des ans de susciter en de jeunes cœurs des admirations passionnées qui ressemblent à de
ns passionnées qui ressemblent à de l’amour : ainsi Gœthe enflamma le cœur ou la tête de Bettina ; ainsi Lamartine, ainsi Ch
ux, — simplicité funeste ! Quel secret douloureux je porte au fond du cœur . Soit ! ma sincérité, le seul bien qui me reste,
irs se flétrir : Un songe ardent brûla mes fraîches destinées, Et mon cœur s’est fermé pour ne se plus rouvrir ! Pur et sua
Même en tes yeux l’amour me sourirait trop tard. Fait pour aimer, mon cœur est trop haut pour séduire ! D’un bien qu’il ne p
e fille qui s’est jetée à sa tête, comme on dit, et qui lui offre son cœur , vois-tu, quand je me laisserais aller à une foli
sant son hommage, il ne serait pas fâché d’occuper, d’agiter ce jeune cœur , de lui laisser un trouble, un long regret, un le
endresse ; mais que faire quand on a encore dans l’oreille et dans le cœur cette immortelle Nuit de mai de Musset ? M. Leram
erbe et l’ombre. Là repose, écartant le voile qui lui pèse, Léda, le cœur ému, les yeux d’azur noyés. En effleurant le sol,
sques du ciel à son magique dôme, Iles, bois transparents, hélas ! au cœur de l’homme Vous ne pouvez avoir un naturel séjour
65 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XIII »
avec un art aussi consommé que cruel, dissèque, devant le public, un cœur gangrené. Depuis quelques années déjà, l’auteur d
e. Tous les organes étant égaux devant le scalpel, il tranche dans le cœur comme dans l’estomac. Telle page de ses remarquab
trouve une joie poignante à avilir l’amour qu’il avait brisé dans son cœur . Maintenant, son parti est pris, sa dernière larm
onner son enfant, de fuir avec elle. Le remords, le devoir, l’idée du cœur qu’il va briser, tout le sel et tout le levain mo
rge Lebonnard de le chasser de sa maison, comme elle le chasse de son cœur . La pièce pouvait finir par ce grand éclat, le ca
. L’amant apprend cette prostitution vengeresse ; le voilà remordu au cœur , plus que jamais fou d’amour. Cette réaction étai
rs laquelle la jalousie le ramène. Le feu mal éteint couvait dans son cœur  : il se rallume au souffle de la colère. Ce phéno
on est double ; c’est un poignard à deux tranchants qu’elle a dans le cœur . Une lettre anonyme l’a avertie, comme un cri pou
espirée, au bord d’un abîme. Donc, Séverine a recouvré la paix de son cœur  ; elle croit et elle aime ; le prince lui a même
serpent qui la ronge, un instant engourdi, se redresse, la remord au cœur . Si c’était une rupture ! pourquoi a-t-il passé l
d tout et elle ne rend rien, pas même la volupté qu’elle inspire. Son coeur est stérile, ses sens sont glacés. « Ô ma hien-ai
é réside sur tes joues ; mais l’hiver, le froid hiver habite dans ton cœur . ». Enfin, le monstre arrive, annoncé par ces fan
sa poitrine de sa propre main, elle lui montre vide l’endroit de son cœur , et, à sa place, le rouage unique et presque fata
tion. La princesse Georges rentre dans sa chambre, la tête en feu, le cœur déchiré : son mari la trahit, la ruine, l’abandon
outrage. Ainsi la livrée furète dans les plus intimes secrets de son cœur  ; son alcôve donne dans l’antichambre ; sa pudeur
e et s’humilie à ses pieds ! Et c’est un gentilhomme qui, à défaut de cœur , devrait, du moins, avoir de l’honneur, que nous
66 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »
’occasion de parler de lui ; la voici, je la saisis ; mais jamais mon cœur ne dira tout ce qu’il éprouve de reconnaissance e
nd, capable d’écrire mieux que le Génie du christianisme, le Génie du cœur humain. X Bernardin de Saint-Pierre était a
un intérêt et un attrait de plus. Ce souvenir revivait aussi dans le cœur de la jeune veuve ; le malheur fut l’unique inter
elle portait dans son regard et dans les traits de sa bouche tout le cœur à la fois si tendre et si sublime de son premier
sur l’éducation des mères de famille, source de toute lumière dans le cœur  ; puis, à des éditions de nos grands écrivains, q
ie : Tartuffe, les Précieuses, le Bourgeois gentilhomme, les vices du cœur , de l’esprit, des salons, de la langue même, pâli
ces engagements, Et dont à vingt partis, fort capables de plaire, Le cœur a refusé l’honneur qu’il veut vous faire. Vous de
. Ce que je vous dis là ne sont point des chansons ; Et vous devez du cœur dévorer ces leçons. Si votre âme les suit, et fui
arder la céleste bonté ! Faites la révérence. Ainsi qu’une novice Par cœur dans le couvent doit savoir son office, Entrant a
ous déclare net que je ne le suis plus, Et ne veux nulle place en des cœurs corrompus. PHILINTE. Je suis donc bien coupable,
ncère, et qu’en homme d’honneur On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur . PHILINTE. Lorsqu’un homme vous vient embrasser a
mps, Morbleu ! vous n’êtes pas pour être de mes gens ; Je refuse d’un cœur la vaste complaisance Qui ne fait de mérite aucun
e veux que l’on soit homme, et qu’en toute rencontre Le fond de notre cœur dans nos discours se montre, Que ce soit lui qui
aise à votre austère honneur, Il est bon de cacher ce qu’on a dans le cœur . Serait-il à propos, et de la bienséance, De dire
ce qui me surprend encore davantage, C’est cet étrange choix où votre cœur s’engage. La sincère Éliante a du penchant pour v
de moi. Toutes les choses du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur . Mon idée en est si fort occupée, que je ne sais
nous en verrons tous les traits se développer successivement dans le cœur du Misanthrope. « Nous désirions de voir Alceste
bles, et cette même femme qui, dévorée du désir de subjuguer tous les cœurs , doit attacher un grand prix à soumettre et à con
les cœurs, doit attacher un grand prix à soumettre et à conserver le cœur du sauvage Alceste. Quelle brusquerie ! quelle ru
avis qui touche votre honneur, Témoigner l’amitié que pour vous a mon cœur . Hier, j’étais chez des gens de vertu singulière,
’amour, Et si l’on continue à m’offrir chaque jour Des vœux que votre cœur peut souhaiter qu’on m’ôte, Je n’y saurais que fa
e là nous pouvons tirer des conséquences Qu’on n’acquiert point leurs cœurs sans de grandes avances ; Qu’aucun, pour nos beau
ps-ci. Molière était alors séparé de sa femme, il écrivait son propre cœur . Il se vengea presque directement de cette femme
RE. Pour moi, ce que je veux, c’est un mot d’entretien, Où tout votre cœur s’ouvre et ne me cache rien. (Damis, sans se mont
imez rien des choses de la terre. TARTUFFE. Mon sein n’enferme pas un cœur qui soit de pierre. ELMIRE. Pour moi, je crois qu
sur votre face épanché des beautés Dont les yeux sont surpris et les cœurs transportés : Et je n’ai pu vous voir, parfaite c
irer en vous l’auteur de la nature, Et d’une ardente amour sentir mon cœur atteint, Au plus beau des portraits où lui-même i
fût du noir esprit une surprise adrète ; Et même à fuir vos yeux mon cœur se résolut, Vous croyant un obstacle à faire mon
ajuster avecque la pudeur,38 Et c’est ce qui m’y fait abandonner mon cœur . Ce m’est, je le confesse, une audace bien grande
ur. Ce m’est, je le confesse, une audace bien grande Que d’oser de ce cœur vous adresser l’offrande ; Mais j’attends en mes
as moins homme :40 Et, lorsqu’on vient à voir vos célestes appas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas. Je sais qu’
rds divins l’ineffable douceur Força la résistance où s’obstinait mon cœur  ; Elle surmonta tout, jeûnes, prières, larmes, Et
r langue indiscrète, en qui l’on se confie, Déshonore l’autel où leur cœur sacrifie. Mais les gens comme nous brûlent d’un f
à la personne aimée ; Et c’est en nous qu’on trouve, acceptant notre cœur , De l’amour sans scandale et du plaisir sans peur
ela, et ses manières ont je ne sais quel charme à s’insinuer dans les cœurs . Enfin son esprit est du plus fin et du plus déli
, suivant un auteur contemporain, qu’elle avait véritablement dans le cœur la passion qui n’était que dans sa bouche. « Rema
qu’il put ; mais, comme il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l
et la vengeance, qui prend ordinairement la place de l’amour dans un cœur outragé, vous peut payer tous les chagrins que vo
répondre donc sur la connaissance parfaite que vous dites que j’ai du cœur de l’homme par les portraits que j’en expose tous
blement. Toutes les choses du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne fais
ainsi qu’en humiliant l’esprit de celle qu’il aime, en opprimant son cœur sous le poids d’une triste reconnaissance, il mar
irer de l’amour ; il veut intimider l’esprit et ne sait pas gagner le cœur . En un mot, l’opposition qui existe entre son vér
rquer, l’infatuation ou l’engouement est une maladie de l’esprit ; le cœur n’y a aucune part: ainsi l’infatuation du comte d
e sont aux prises, la passion l’emporte toujours ; c’est la marche du cœur humain. 38. Quel sublime comique le poëte a tiré
montre odieux et ridicule. 39. Elmire a lu depuis longtemps dans le cœur de l’hypocrite: elle n’est ni surprise ni fâchée
67 (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160
i, je ne puis m’arracher de l’esprit que je n’avais pas mal placé mon cœur , mais que je l’avais donné au plus digne et au pl
son camarade : “Ô Cloridan, lui dit-il, je ne puis te dire combien le cœur me fend de ce que mon maître gît ainsi sur la ter
Pétrarque ou du poète de Françoise de Rimini, laisse échapper de son cœur un cri de pitié ou d’envie qui révèle toute une â
ge, où le beau Médor, ce jeune Sarrasin, si tendre et si courageux de cœur pour sauver le corps de son maître mort, est bles
e l’imagination fraîche et chaste de la jeunesse. Ces perspectives du cœur sont les beaux rêves de la vie : rêver beau, c’es
er étonnement, tant sa beauté, sa grâce, ses manières, lui mordent le cœur d’une lime invisible : elle sent cette lime lui r
r d’une lime invisible : elle sent cette lime lui ronger peu à peu le cœur , qui se consume enfin tout entier d’une flamme am
fille ; mais, en moins de temps encore, elle sentit qu’elle avait au cœur une blessure plus profonde que celle qu’elle vena
r ; autant de lettres, autant de clous acérés qui lui transpercent le cœur . Il s’efforce de croire qu’il se trompe, et qu’un
à elle-même, et qu’elle pense à moi en me donnant ce surnom dans son cœur  !…” En cherchant ainsi à se tromper lui-même, Rol
issent plus de doute et enfoncent mille pointes de poignards dans son cœur . Médor, dans des vers tendres et amoureux, y reme
es influences du soleil et de la lune. « Une main glacée lui serre le cœur , son désespoir muet ne peut s’échapper ni en paro
blante, assiste au combat ; Zerbin a sa cuirasse fendue de la tête au cœur par l’épée de Mandricaud ; mais ce premier coup,
le d’argent sous cette blanche main qui déchire également en deux mon cœur  ! » Zerbin succombe sous un coup plus mortel ; c
cette amante sont des sanglots écrits pour l’éternelle consonance des cœurs aimants séparés par la mort. Tibulle n’a pas écri
es charmes d’Isabelle, quoique pâlis par les larmes, lui ravissent le cœur  ; il terrasse l’ermite, il le lance dans la mer ;
lle, lui faire avant un présent plus précieux pour un guerrier que le cœur de toutes les princesses de la terre. Je connais,
nfusion dans l’esprit, l’ivresse dans l’imagination , le vide dans le cœur . On s’est amusé, mais on s’est peu intéressé ; le
l sur la mer les fantômes du poète ou d’autres fantômes de son propre cœur . Quant à moi, je ne riais déjà plus des facétieus
s feux follets de l’Arioste ont pu allumer quelquefois des volcans du cœur . « Eh bien ! que pensez-vous de tout cela ? me di
est qu’il y a une perpétuelle convulsion sur les traits comme dans le cœur , par suite de l’impression contradictoire et du c
de lui et de moi, me jetait de l’eau tiède et de l’eau glacée dans le cœur  ! Voilà pourquoi, malgré tout le plaisir que j’ai
ton le professeur : ce que vous appelez un défaut, vous autres jeunes cœurs et jeunes esprits, c’est précisément la qualité e
c la vie ; il effleure la nature, il ne l’épuise pas ; il sait que le cœur humain est un instrument à deux cordes dont l’une
ctime. Mais quand il n’y a plus, comme à notre âge, ni volcan dans le cœur , ni larmes dans les yeux, pour avoir trop brûlé e
aux amours, ni aux héroïsmes, ni aux infortunes, ni aux déceptions du cœur humain ; c’est prendre la vie gaiement. Mais est-
me ; je ne sais pas bien, en effet, si c’était mon imagination ou mon cœur . La lune ruisselait du ciel à travers une chaude
Et c’est ainsi qu’il faut lire les poètes, à deux, pour qu’un écho du cœur se répercute sur un autre cœur, et pour qu’une im
les poètes, à deux, pour qu’un écho du cœur se répercute sur un autre cœur , et pour qu’une impression soit en même temps un
lignes écrites par vous, qui êtes une des gloires de la France. Votre cœur comprend de reste le sentiment qui m’oblige à le
68 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Paul Bourget »
endolori, c’est un agité, c’est un inquiet, qui regarde plus dans son cœur troublé que dans de petites fleurs, roses ou bleu
ire et de calcul. En vain avait-il enflammé la tête et fait battre le cœur à toute une génération, et à une génération autre
ne choisit pas sa Muse, quand on est un poète : on la subit, comme le cœur subit son vautour, n’était encore qu’un lyrique d
e inquiétude, pour une âme ardente, qui puisse dévorer l’esprit et le cœur  ! Seulement, — au lieu de lui en faire un reproch
de ce qui touche le plus en elle : Heureux l’homme qui, jeune et le cœur plein de songes Meurt sans avoir douté de son che
. Toute l’humanité n’est qu’un seul être immense Dont nous sommes le cœur , comme il en sont les bras, Et nous savons leurs
ui toujours recommence. Proclamons-le ! — Les deuils se mesurent aux cœurs  : Notre raffinement fait seul une souffrance Plus
r vos forts paysans qui vous doivent leur âme ; Et s’ils ont un grand cœur , c’est votre cœur à vous ! IV Je n’ai pas
s qui vous doivent leur âme ; Et s’ils ont un grand cœur, c’est votre cœur à vous ! IV Je n’ai pas cité tout ce que j
t vieux. Il faut toujours, pour faire un grand poète, du passé sur le cœur et sur la pensée…
69 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Deltuf » pp. 203-214
ont pas fait plus de bruit que si elles s’étaient appelées Nuances du cœur , qui était peut-être leur vrai nom. Que si, au co
tres aventures à courir que dans les deux pouces cachés de son propre cœur , elle est vraiment trop détournée, cette ironie ;
, dont les grandes aventures sont, comme l’on sait, des battements de cœur , accélérés par une vanité plus ou moins piquante.
fait le mal affreux que ce pauvre de Musset a peint, en regardant son cœur  ! Antoinette, elle, n’est qu’une femme du monde q
écisément, le jour où sa beauté décline, sent l’amour monter dans son cœur . Antoinette, la spirituelle, la raisonnable, la v
ence, à son tour, la vie, et c’est cet amour tardif, ce contresens du cœur et de la destinée, ces curiosités d’Eve condamnée
sprit guérit tout, que c’est le dictame qu’il faut s’appliquer sur le cœur lorsque ce malheureux blessé saigne ; nous savion
ent avec une nièce, et c’est la jalousie maternelle exaspérée dans le cœur de cette vieille fille, restée vieille fille pour
et la prose de la réalité venant à bout de la dernière poésie de nos cœurs , suppose un désintéressement d’observation qui ne
fille idéale à nous donner, l’être fier et pur qui n’a pas trouvé un cœur digne d’elle et qui a accepté la tristesse du cél
70 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Lettres sur l’éducation des filles, par Mme de Maintenon » pp. 105-120
’on la recevant vous pouvez avoir autant de mérite devant Dieu… Votre cœur est content pendant que votre corps travaille ; l
tent pendant que votre corps travaille ; la plupart des grands ont le cœur agité pendant qu’ils nous paraissent bien heureux
de la vérité et à ces enchantements de la vie ; elle avait gardé son cœur net, sa raison saine, ou elle l’avait aussitôt pu
roi entre de plus en plus dans l’idée de Saint-Cyr, qu’il la prend à cœur , l’adopte tout entière et se l’approprie magnifiq
ide, j’ai voulu que les filles eussent de l’esprit, qu’on élevât leur cœur , qu’on formât leur raison ; j’ai réussi à ce dess
in : elles ont de l’esprit et s’en servent contre nous ; elles ont le cœur élevé, et sont plus fières et plus hautaines qu’i
tout, qui a été obligée de faire bonne mine et de sourire contre son cœur , d’amuser les autres, puissants et grands, et qui
’un chant, d’une fleur, d’une joie d’imagination, mêlée aux choses du cœur , dans une éducation même de l’ordre le plus moral
— oh ! de cette musique enfuie renvoie-moi un seul son, si la vie du cœur est inextinguible ! Rien qu’une seule fois, oh !
e la nuit, quand montent les pensées profondes, quand les fantômes du cœur s’élancent du sein des ténèbres dans leur beauté
moins de son innocence et de son bonheur : « Nous reviens-tu avec le cœur de ton enfance, un cœur libre, pur, aimant ? » Ai
t de son bonheur : « Nous reviens-tu avec le cœur de ton enfance, un cœur libre, pur, aimant ? » Ainsi, pendant que j’appro
je répondais : « Ô vous, ombrages majestueux, je ne rapporte point le cœur de mon enfance dans les libres espaces de vos cla
tutrice, on regrette de ne jamais sentir, de près ni de loin, dans le cœur ni sous la raison de Mme de Maintenon ; et au mil
71 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
ez pas. Une pièce de théâtre, dit Voltaire, est une expérience sur le cœur humain. Tout personnage principal doit inspirer u
voulez toucher ; n’interrompez jamais les assauts que vous livrez au cœur . Les plus beaux sentiments n’attendrissent point,
aucun effet, à moins qu’il ne coûte beaucoup : ce sont les combats du cœur qui forment les grands intérêts. De simples arran
t et quelque chose de funeste. Le grand art de la tragédie est que le cœur soit toujours frappé des mêmes coups, et que des
dominant. Partout où il n’y a ni crainte, ni espérance, ni combats du cœur , ni circonstances attendrissantes, il n’y a point
ment, c’est de lui faire éprouver ces grands combats qui déchirent le cœur en le balançant entre deux intérêts opposés, et d
ntérêt ; mais il n’est pas le même que dans la tragédie. Là, c’est le cœur tout seul qu’il faut intéresser, toucher, émouvoi
ise la passion, et compter pour rien que l’esprit soit content, si le cœur n’a de quoi s’attacher toujours davantage. Il est
ous sauver. Combien de fois, hélas ! puisqu’il faut vous le dire, Mon cœur , de son désordre allait-il vous instruire ! De co
stance Vous allez de la mort affronter la présence, Je sais que votre cœur se fait quelques plaisirs De me prouver sa foi da
Quel intérêt ! quelle délicatesse ! quelle connaissance profonde du cœur humain ! Il n’y a à reprendre, dans ce morceau, q
désavouer avec transport. Il faut au poète une grande connaissance du cœur humain, pour saisir le moment où le personnage do
pèce ; et les Français ont en ce genre poussé très loin la science du cœur . Coups de théâtre. On donne ce nom à ce qui
             Allez, dites-lui que demain J’attends, avec la paix, son cœur , de votre main. La générosité d’un personnage pr
bouche, dit-il, est pleine d’impostures ; Il soutient qu’Aride a son cœur , a sa foi, Qu’il l’aime… PHÈDRE. Qu’il l’aime…Qu
faire renaître sans cesse sa curiosité, et d’ajouter aux émotions du cœur , la nouvelle force que leur donne la surprise ; d
sprit du spectateur, et ne ferait que des impressions légères sur son cœur . Il est nécessaire que chaque incident ait le tem
n dont son favori s’était rendu le chef, etc : ce sont des combats du cœur  ; les discours y sont impétueux, animés ; tout y
grat, parjure, parricide ; Sans les remords affreux qui déchirent mon cœur , Hiéron, j’oublirais qu’il est un ciel vengeur.
Romains qui l’aura pu défendre. TITUS. Ciel ! perfide, écoutez : mon cœur longtemps séduit A méconnu l’abîme où vous m’avez
’un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d’ardeurs empoisonnées Un cœur déjà glacé par le froid des années ? On était fâ
able, si elle apprend que Bajazet aime Atalide. Un mot qui échappe du cœur , peint mieux que les menaces directes les plus vi
e ceux en qui nous voyons nos faiblesses, ont plus de droit sur notre cœur , et sont plus proches de nous que les autres. Not
difficile de le rendre intéressant par les développements délicats du cœur humain, par des nuances fines, et surtout par un
t le spectacle qu’on offre à l’esprit, et les passions qui agitent le cœur . L’amour, dans la comédie, paraît être beaucoup p
er que quand l’auteur développe, d’une manière comique, les replis du cœur humain dans la passion qui lui est la plus chère.
ée qui s’écrie : Le destin de Médée est d’être criminelle ; Mais son cœur était fait pour aimer la vertu. Mon cœur aurait e
d’être criminelle ; Mais son cœur était fait pour aimer la vertu. Mon cœur aurait encor sa première innocence               
      Je ne les crus que trop, hélas ! Ces sermens qui trompaient mon cœur tendre et crédule. Ce fut dans ces vallons où par
e poète est aussi profond que Racine lui-même dans la connaissance du cœur humain. Hierax se plaint d’Io et de ses froideurs
tomber du faîte du bonheur : Aucun d’eux, comme moi, n’a perdu votre cœur  ;                                Comme eux, à vot
sceptre est le premier des trois sceptres du monde. Mais si de votre cœur j’étais victorieux, Je serais plus content d’ador
La raison en est évidente : nous portons au théâtre une raison et un cœur  ; il faut satisfaire l’une et l’autre. Si les act
ect qu’elle mêle à son amour, du ménagement avec lequel elle sonde le cœur de son époux, pour y rappeler la vertu et pour as
ableau le plus touchant que cette amitié puisse offrir. Combats du cœur . On n’entend pas ici ces délibérations tranqui
sions qui se combattent réciproquement, ces cruelles irrésolutions du cœur placées entre deux partis également douloureux po
le plus vertueux, et qui exige de lui un sacrifice plus coûteux à son cœur . On ne peut mieux faire sentir la vérité de ces r
vec Achille : mais la sentant approcher, son amour se réveille en son cœur  ; et les combats de sa tendresse commencent à se
elle, Sa piété pour moi, ma tendresse pour elle, Un respect qu’en son cœur rien ne peut balancer… Non, je ne croirai point,
en la violence qu’il se fait à lui-même ; il l’attaque par son propre cœur  : Ah ! seigneur ! qu’éloigné du malheur qui m’op
re cœur : Ah ! seigneur ! qu’éloigné du malheur qui m’opprime, Votre cœur aisément se montre magnanime ! Mais que si vous v
lle. Adieu. Qui ne sent et n’éprouve en soi le combat affreux de son cœur , la violence extrême qu’il se fait dans ce moment
t voir, par cette analyse, comment doivent se conduire les combats du cœur . Les règles prescrites, ci-dessus, sont ici parfa
: enfin il se décide pour le parti le plus vertueux. L’intérêt de son cœur doit céder à l’intérêt général ; mais il ne s’y d
isée D’arracher un hommage à mille autres offert, Et d’entrer dans un cœur de toutes parts ouvert. Que de tableaux dans ce
ient énoncées par les termes les plus simples. Ils sont le langage du cœur . On ne s’arrête point à l’enveloppe ; les sentime
n. Où l’on aperçoit l’affectation, on ne reconnaît plus le langage du cœur . Le style dont nous parlons ici, est indispensabl
, dans un moment de fureur et de jalousie, plonge le poignard dans le cœur de Zaïre qu’il adorait. Capables des mêmes passio
voyons arriver aux autres. Ce double sentiment est celui qui agite le cœur le plus fortement et le plus longtemps. L’émotion
ue, par la constitution de la pièce, ce personnage ne peut ouvrir son cœur aux autres acteurs principaux, le confident alors
il menaçait de destruction, il ne pourrait faire rire ceux qui ont le cœur bien fait ; un retour secret sur eux-mêmes leur f
tromper les yeux par les couleurs, L’art plus heureux de séduire les cœurs , De cent plaisirs font un plaisir unique.        
obsédée, que sa douleur et son délire me déchirent et m’arrachent le cœur . Le musicien qui m’en tiendrait quitte pour quelq
ne pourra lui faire dire que quatre vers : Rends mon fils… Ah ! mon cœur se fend : Je ne suis plus mère, ô ciel ! Je n’ai
72 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444
res occupations de la vie courante, s’enferme dans la solitude de son cœur , de la nature et de ses livres, comme le prêtre d
la guerre, de la patrie, de la vertu, qui bouillonnent déjà dans leur cœur  ; aux hommes faits, l’éloquence, qui fait déjà pa
consolateurs et des amis. À cet accueil des maîtres et des élèves mon cœur aigri ne résista pas ; je sentis ma fibre irritée
et de la tristesse de la nature. Ces notes plongent si avant dans le cœur que l’oiseau-poète de l’amour est aussi l’oiseau-
de l’amour est aussi l’oiseau-poète de l’infini. Comment un si petit cœur peut-il contenir, exprimer, remuer de telles onde
res ; mais j’y découvre déjà le germe de la mélancolie, cet infini du cœur , qui, ne pouvant pas s’assouvir, s’attriste. Que
nces qui peint vaguement ces premières sensations de l’infini dans un cœur d’enfant. Ces sensations de la nature se mêlaient
versé : un éblouissement dans les yeux et une tache de brûlure sur le cœur . Ma physionomie en fut modifiée ; la légèreté un
eoir, Et que, chacun cherchant son ami dans le nombre, On épanche son cœur à voix basse et dans l’ombre, Moi, qui n’ai pas e
l’ombre, Moi, qui n’ai pas encore entre eux trouvé d’ami, Parce qu’un cœur trop plein n’aime rien à demi, Je m’échappe ; et,
ais des brouillards et des monts d’Inistore ; Quand, tes vers dans le cœur et ta harpe à la main, Je m’enfonçais l’hiver dan
sonore instrument Qui ne rendait qu’extase et que ravissement. Et mon cœur à l’étroit battait dans ma poitrine, Et mes larme
muet dans le sein du Seigneur, Et l’écoute et l’entends, voix à voix, cœur à cœur. Ce qui se passe alors dans ce pieux déli
ns le sein du Seigneur, Et l’écoute et l’entends, voix à voix, cœur à cœur . Ce qui se passe alors dans ce pieux délire, Les
x osselets avec les os d’une poésie sans moelle, sans réalité et sans cœur . Je m’ennuyais de ce néant de mensonges ; le vrai
s opinions et les événements ne prescrivent pas contre les devoirs du cœur . Quelques mois après, son neveu m’écrivit de nouv
ortaient aussi à la contemplation. À défaut d’autres passions que mon cœur ne pressentait pas encore, je concevais une sourd
les sévérités divines, l’églantine la joie pieuse qui rentre dans le cœur et qui l’enivre, l’œillet rouge de poète y représ
te d’eau comme dans une coupe, Et riderait ton sein d’un battement de cœur .              Ton écume vagabonde,              L
nvincible aimant. Ce nom chante pour moi dans toute la nature, Et mon cœur sans repos le sait même en dormant.              
eul défaut littéraire de cet excellent homme tenait à ses qualités de cœur et d’esprit : il y avait un peu d’effémination da
, de souvenirs, de traditions, de mystères, de sentiment, opposant le cœur à l’esprit, et reconstruisant le vieux temple ave
ux, plus poétique que chrétien, et que les sensualités d’images et de cœur par lesquelles l’écrivain alléchait, pour ainsi d
nvolontairement et tombait obliquement sur le livre pressé contre son cœur . Nous-mêmes nous regardions avec curiosité ce liv
doux au fort ; il fait des poses ; il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le p
oses ; il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout à
t ces pages sont des larmes de nos nerfs et non pas des larmes de nos cœurs . Mes amis se récrièrent alors sur la sévérité de
que. Ces vers avaient coulé, non plus de son imagination, mais de son cœur , avec ses larmes. Voilà le secret de cette élégie
eux éclatants Une apparition d’Homère ou de la Bible : La Jeunesse au cœur d’or faisant l’aumône au Temps ! Ou quelque parab
h bien ! je crois te voir dans cet humble symbole, Toi, source de mon cœur  !… Quand tes filets pliés Dégouttent d’eau de mer
ensée dont je ne retrouve la racine dans un sentiment ; tout vient du cœur  : nascuntur poetæ . J’ai trouvé l’autre jour cet
73 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Les Confidences, par M. de Lamartine. (1 vol. in-8º.) » pp. 20-34
e mes yeux (Milly). La main me tremblait, mon regard se troublait, le cœur me manqua… Je pesai d’un côté la tristesse de voi
de voir des yeux indifférents parcourir les fibres palpitantes de mon cœur à nu sous des regards sans indulgence ; de l’autr
nu sous des regards sans indulgence ; de l’autre le déchirement de ce cœur dont l’acte allait détacher un morceau par ma pro
e sentiment. Je mis la main sur mes yeux, et je fis le choix avec mon cœur … Je ne connais rien de plus triste que cette pro
mon cœur… Je ne connais rien de plus triste que cette prodigalité de cœur qui est répandue sur toute cette préface, sous pr
ion : voilà l’enfant que j’étais alors. Heureux de formes, heureux de cœur , heureux de caractère, la vie avait écrit bonheur
puériles, fausses et cruelles, et je ne pus jamais les apprendre par cœur . » Cela me rassure de voir que M. de Lamartine n’
lée par ma mère, ne fit de moi un des esprits les plus justes, un des cœurs les plus aimants, etc., etc. Voilà qui est clair
rcer à la belle langue du poète. Ceux surtout qui savent ses vers par cœur (et le nombre en est grand parmi les hommes de no
ssion d’attention et de recueillement, indice certain de l’émotion du cœur . La note naturelle est trouvée ; les larmes coule
ns les hautes classes, ne l’est pas dans les classes inférieures. Les cœurs s’ouvrent sans défiance, ils se soudent tout de s
s notes d’une guitare ne font pas simplement vibrer les fibres de son cœur , elles vont les pincer profondément. Ce sont des
ents perpétuels, ruissellements de soleil, de tendresse. Ici c’est le cœur qui est trop vert, plus loin c’est le caractère q
74 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406
eilleuse, unissant les combinaisons mythologiques et les peintures du cœur humain. Et ce chant (notez-le) n’est pas un chant
lui demander qu’elle engage son fils à blesser Médée d’une flèche au cœur pour Jason. Médée, fille d’Éétès, est une jeune f
lâcha le trait tout droit sur Médée : une stupeur muette la saisit au cœur . Et lui alors, reprenant son vol, s’élança hors d
e ne cessait de fixer sur le fils d’Éson des yeux étincelants, et son cœur à coups pressés haletait de fatigue hors de sa po
son, consume à la fois toutes les broussailles : tel, ramassé sous le cœur de la jeune fille, brûlait en secret le funeste A
s le long du bord de son voile brillant, de plus en plus minée en son cœur . Sa pensée, comme un songe léger, s’envolait sur
Didon ; nous allons y marcher de plus en plus, et, pour qui sait par cœur son quatrième livre de l’Énéide, les réminiscence
t lutte contre ses propres sentiments. Nous continuons de lire en son cœur  : « Cependant un sommeil épais soulageait un peu
’en remettaient à elle comme arbitre, pour qu’il en fût selon que son cœur en déciderait ; et qu’elle tout d’un coup, sans p
ins que ce voyage des héros n’apporte quelque grand malheur. Tout mon cœur est en suspens pour cet étranger. Qu’il aille par
en grande inquiétude pour ses enfants ; et cela m’éteindrait dans le cœur une peine funeste. » Remarquez ce qui suit et qu
ouffe les pleurs en silence, de peur que les femmes ne lui brisent le cœur par quelque raillerie. C’est pareille à elle que
istance ; je l’ai laissé chez moi en accourant ici. » A ces mots, le cœur de Médée s’envole de joie ; elle rougit, un broui
il était près de périr d’une indigne fin dans la plaine de Mars. Son cœur se précipitait à coups pressés d’au dedans de sa
frapper tantôt ici, tantôt là, avec un tournoiement rapide, ainsi le cœur de la jeune fille se débattait dans son sein. Des
dire qu’ainsi dépaysée cette comparaison légère, bien plutôt digne du cœur d’une jeune fille ou d’une jeune femme, est beauc
luisant du gymnase : « Je le vis, et du coup je devins folle, et mon cœur fut attaqué tout entier, malheureuse ! Ma beauté
oudainement les épouvantes de l’horrible Pluton descendirent dans son cœur  ; elle demeura un long temps privée de la parole 
ce, revenons encore à celle qui n’attend que lui : « De son côté, le cœur de Médée ne se livrait pas à d’autres pensées, bi
vers les chemins, en penchant de côté son visage. Certes, certes, son cœur se brisa souvent lorsqu’elle croyait entendre cou
’Éson, et son apparition excita en elle une lassitude déplaisante. Le cœur lui tomba de la poitrine, ses yeux se troublèrent
es, à te voir si belle, tout dit assez que tu es ornée des trésors du cœur . « Ainsi parla-t-il en la glorifiant, et elle, je
e, jetant les yeux de côté, elle souriait d’un sourire délicieux ; le cœur lui nageait au dedans, tout enlevée qu’elle était
ison en Grèce, — bien loin de Colchos114 ; après cela, pars, va où le cœur t’appelle, où tu es si empressé de retourner. »
s de miel ; mais elle, des amertumes très-douloureuses irritaient son cœur , et elle ne sut que lui répondre en gémissant :
is que la Didon de Virgile est perpétuellement à la bouche et dans le cœur de tout ce qui a du sentiment et du goût, la Médé
ur moi tout ce que vous faisiez. » 105. Mot à mot : laissant là mon cœur de chien. — Homère met la même expression dans la
e à Médée le respect de ses parents et que l’aimable Grèce ravisse ce cœur brûlant dans un tourbillon de séduction. » 113.
t elle les rendoit plus tendres et plus perçants. Je voyois que votre cœur venoit sur vos lèvres. Hélas ! que je suis heureu
75 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416
pour avoir trop bu l’idéal dans la coupe de l’imagination. Esprit et cœur , sa République est en tout le paradoxe de Dieu, l
t. Fénelon, presque seul, trop séductible par l’imagination et par le cœur , popularisa dans son Télémaque ces idées impratic
s masses et le monde. Ceux-là naissent avec leur rhétorique dans leur cœur  ; ils allument parce qu’ils sont allumés. Leurs i
é. Ils font des masses et des siècles des échos du battement de leurs cœurs  ; ils vivent en tous, et tous vivent en eux. Nous
me, mais le nom de la première dans la bouche et son image au fond du cœur . « Ma mère avait laissé des romans ; nous les lis
un enfant et le souvenir d’une mère morte, un drame muet qui remue le cœur dans des millions de poitrines, combien, disons-n
, disons-nous, un tel écrivain doit-il être, à son gré, le maître des cœurs , ou l’apôtre des vérités ou le roi des sophismes 
e n’est que l’infection de l’esprit, comme le vice est l’infection du cœur . Rousseau scandalise et déprave ici, au lieu de c
son abjuration dans un hospice de catéchumènes. Il emporte, dans son cœur ému, sa conversion déjà faite dans l’image et dan
s campagnes ; il revient au seul asile qui lui reste, la maison et le cœur de madame de Warens. Il s’attache à la fortune et
es lignes de J.-J. Rousseau sur madame de Warens font le désespoir du cœur humain ; on se défie même de ses vertus en voyant
ècles par celui qui reçut de cette femme la double vie du corps et du cœur . Pauvre femme, qui aime en songe un idéal d’innoc
urt de nouveau aux Charmettes, espérant y retrouver son asile dans le cœur de madame de Warens ; il ne retrouve plus en elle
nommé. Esprit aventurier comme Rousseau, fils d’un artisan comme lui, cœur bon et évaporé qui se livrait à tout le monde, Di
omme par un tremblement de logique dans la tête des hommes et dans le cœur des femmes. XIX Rousseau, en se voyant cour
e confiance dans son ami ; il calomnie indignement ces deux hommes de cœur et d’honneur pour prix des services qu’ils lui on
igne ; Diderot déclare à voix basse, mais avec une amère déception de cœur , qu’il a réchauffé dans son sein un scélérat. Rou
jette quelque modique aumône dans cette main qui a tenu autrefois son cœur . Thérèse, plus tendre que l’ancien amant, baise c
du ménage ; le vieillard comme l’enfant, ces deux fardeaux si doux du cœur , l’importunent. Il les sacrifie également à l’égo
eau chercha dans sa seule imagination le fantôme de cet amour que son cœur ne lui avait jamais fait éprouver. Il écrivit son
mais de cette passion qui brûle dans les phrases et qui gèle dans le cœur . Son imagination allumée pour Julie, l’amante péd
XIII La Nouvelle Héloïse, roman d’idée autant et plus que roman de cœur , eut un succès de style et un effet d’éloquence q
les livres des effets immortels. Celui-là refroidirait aujourd’hui le cœur d’un amant, et éteindrait le sophisme même dans l
s qu’il en a reçues sans les avoir provoquées, et qu’il lui ouvre son cœur et sa maison pour l’abriter contre les persécutio
reste de ses jours. Rousseau, déjà égaré par une véritable démence de cœur , reconnaît tous ces services d’un honnête homme e
s l’oisiveté par une femme, aventurière elle-même, dont il partage le cœur et le pain sans honte, et qu’il expose pour toute
éternel de la postérité, véritable parricide, non de la main, mais du cœur , contre celle qui réchauffa dans son sein sa misè
’Académie de Dijon.) Voilà un romancier qui souffle sciemment dans le cœur des jeunes filles toutes les flammes de la plus t
aste, et qui déclare à sa première page que celle qui lui livrera son cœur est perdue ! (La Nouvelle Héloïse.) Voilà un phil
76 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. Le Chateaubriand romanesque et amoureux. » pp. 143-162
out entier : « Sincère et véridique, dit-il, je manque d’ouverture de cœur  ; mon âme tend incessamment à se fermer ; je ne d
, à Sion, à Memphis, à Carthage, et l’apporter à l’Alhambra. Comme le cœur me battait en abordant les côtes d’Espagne ! Aura
l’Itinéraire, enfin de ces choses qui peignent au vrai un homme et un cœur dans ses contradictions, dans ses secrètes faible
l y avait lieu et il y avait moyen de nous laisser mieux lire dans ce cœur , s’il fut vrai et sincèrement entraîné un jour. C
est près de confier au jeune homme le secret qu’elle a saisi dans le cœur de son enfant, se trouble, baisse les yeux et rou
Charlotte, c’est à la fois un trait de mauvais goût et l’indice d’un cœur médiocrement touché. La fin de l’épisode de Charl
peindre la douleur qu’il éprouva dans le temps, après avoir brisé le cœur de Charlotte, il parvient peu à nous en convaincr
toutes d’un trait de plume, il ment à ses propres souvenirs et à son cœur . Ce que voulait M. de Chateaubriand dans l’amour,
-en ici quelque chose ; c’est là le seul moyen de le pénétrer à fond, cœur et génie, et de le bien comprendre. René, qui se
n inconnu se mêlait à tous mes sentiments… Je suppose, Céluta, que le cœur de René s’ouvre maintenant devant toi : vois-tu l
toi : vois-tu le monde extraordinaire qu’il renferme ? Il sort de ce cœur des flammes qui manquent d’aliment, qui dévorerai
e l’aime pas, qu’il ne peut pas l’aimer, et, connaissant la nature du cœur des femmes, il se sert de ce moyen pour lui lance
nnant tout, et que ce rien suffit pour tout éclipser à jamais dans un cœur . Ce qui est singulier, c’est qu’il n’a guère dans
né, pour paraître plus grand, aime mieux frapper l’imagination que le cœur  ; il aime mieux (même dans ce cas où il se suppos
n’apporte pas la paix, apporte le trouble et laisse le glaive dans le cœur , y laisse la douleur aiguë. Le christianisme perv
que le devant. J’ai sous les yeux des lettres, presque des lettres de cœur , adressées par Chateaubriand à une personne disti
77 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Mme du Châtelet. Suite de Voltaire à Cirey. » pp. 266-285
sez amoureux pour que l’esprit chez lui pût être longtemps la dupe du cœur . Il fallait donc que Mme du Châtelet eût de vrais
qui croit régner. Si vous êtes femme, si vous êtes sage, et si votre cœur , tout en prenant feu, se donne encore le temps de
ment et pleinement vous le rende, aimez qui ait à vous offrir tout un cœur , n’eût-il aucun nom célèbre et ne s’appelât-il qu
u’il fait en Hollande, elle a à se plaindre de lui ; il a bien plus à cœur de publier ses livres et sa philosophie, coûte qu
le n’apprend plus ses marches et démarches que par les gazettes ; son cœur est froissé : Que de choses à lui reprocher ! et
 ; son cœur est froissé : Que de choses à lui reprocher ! et que son cœur est loin du mien !… Avoir à me plaindre de lui es
l peut me rendre malheureuse, il ne peut diminuer ma sensibilité… Son cœur a bien à réparer avec moi, s’il est encore digne
irey ; mais il en demeura une conviction triste et acquise au fond du cœur de Mme du Châtelet. Nous en retrouvons la trace e
un tel accord de deux êtres si à l’unisson lui semble trop beau : Un cœur , capable d’un tel amour, dit-elle, une âme si ten
oir : j’aimais pour deux ; je passais ma vie entière avec lui, et mon cœur , exempt de soupçons, jouissait du plaisir d’aimer
qu’elle tiendrait bon dans ce qu’elle appelait l’immutabilité de son cœur , et que le sentiment paisible de l’amitié, joint
e toute inquiétude. Si vous ne devez m’aimer que faiblement, si votre cœur n’est pas capable de se donner sans réserve, de s
e esprit ne fasse bien plus de cas d’une plaisanterie fine, que votre cœur d’un sentiment tendre ; enfin, j’ai bien peur d’a
lus que je ne dois. Ces lettres à Saint-Lambert sont évidemment d’un cœur plus jeune que celles que nous avons vues, et où
n de dragon ou de garde-française bel esprit. Il l’appelle « mon cher cœur  », il la tutoie perpétuellement ; il parle de sa
nne, pour lui annoncer cette mort : « C’est à la sensibilité de votre cœur que j’ai recours dans le désespoir où je suis. »
78 (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408
s cités, et qui prouvaient plus que de la justice pour moi dans votre cœur , que faisiez-vous ? Vous ne demandiez ni asile,
er jusqu’à lui un rayon de l’allégresse universelle, et naître en son cœur comme une envie d’être heureux ce jour-là. Il s’h
quoique pleine d’indulgence envers autrui. Ce jeune homme a gardé son cœur , et il a près de vingt ans, et ce cœur est sensib
ui. Ce jeune homme a gardé son cœur, et il a près de vingt ans, et ce cœur est sensible, aimant ; c’est le cœur d’un poète.
et il a près de vingt ans, et ce cœur est sensible, aimant ; c’est le cœur d’un poète. Il respecte les femmes ; il les adore
risantes légèretés. Oh ! qui ne le plaindrait, ce jeune et malheureux cœur , si on y lisait ce qu’il souffre ! qui ne plaindr
la poésie s’était déjà beaucoup apaisée ; il s’y glorifie d’avoir un cœur de poète ; et en effet, durant ses heures d’agoni
ette âme souffrante. Après avoir essayé de retracer l’enivrement d’un cœur de poète à l’entrée de la vie, Joseph continue en
scours de Milton révèle assez quelle fièvre patriotique fermentait au cœur de Joseph, et combien les souffrances du pays ajo
s et ses amitiés, surtout à la fin, Joseph appartenait d’esprit et de cœur à cette jeune école de poésie qu’André Chénier lé
e la nature. Qui n’aime pas ne voit rien. Jusqu’à ce que ce soleil du cœur se lève, tout est ténèbre et par conséquent tout
beau, ta vue attriste ma jeunesse ; De biens évanouis tu parles à mon cœur  ; Et d’un bonheur prochain ta riante promesse M’a
nce, Sa voix se fondait toute en pleurs mélodieux, Qui, tombés en mon cœur , éteignaient l’espérance ! Le lendemain un autre
os chambres à la campagne, me frappa comme une nouveauté des yeux, du cœur , de l’expression, et m’arracha des larmes. Je me
         Joyeux bourgeois, marchands, Ouvriers en habits de fête, au cœur plein d’aise ; Un livre est entr’ouvert, près de
? Mais où la retrouver, quand elle s’est perdue, Cette humble foi du cœur , qu’un Ange a suspendue                  En palme
sseaux ? Peut-elle refleurir lorsqu’a soufflé l’orage, Et qu’en nos cœurs l’orgueil debout a, dans sa rage,                
je décore, Je sens et je me dis que je suis jeune encore, Que j’ai le cœur bien tendre et bien prompt à guérir, Pour m’ennuy
de vivre et pour vouloir mourir. XI En voici une qui m’alla au cœur comme une voix de mère : Tacendo il nome di ques
que c’était raison De prendre part active aux soins de la maison. Ce cœur jeune et sévère ignorait la puissance Des ennuis
nts, Et les désirs obscurs, et ces vagues délices De l’amour dans les cœurs naturelles complices. Maîtresse d’elle-même aux i
de zèle, Les jeunes gens oisifs étaient perdus chez elle ; Mais qu’un cœur éprouvé lui contât un chagrin, À l’instant se voi
e : Hosanna ! Sais-tu qu’il est dans la vallée, Bien bas à terre, un cœur souffrant, Une pauvre âme en pleurs, voilée, Que
ens pas registre de mes impressions, mais j’en tiens mémoire dans mon cœur . Voici ce que vous en dites en 1863, en les réimp
ants et de l’épouse ! « Pétrarque, ce grand maître dans la science du cœur et dans le mystère de l’amour, a dit au commencem
ait à fond ce qui en est de la vie, et ce que peut saigner de sang un cœur mortel. Qu’aurait-on désormais à craindre d’incon
de l’esprit, qui est le mobile de l’étude, suppose déjà le sommeil du cœur plutôt qu’elle ne le procure ; et c’est ici le cœ
éjà le sommeil du cœur plutôt qu’elle ne le procure ; et c’est ici le cœur qu’il s’agit avant tout d’apaiser et d’assoupir.
animité de tous les jours. Ces témoignages d’affection qui, sortis du cœur de ceux qui s’entr’aiment, se produisent au dehor
pour lui, ne rachèteront ce mot insignifiant qui aura glissé dans son cœur . « Si votre ami est beau, bien fait, amoureux des
u sein de la nuit ; mille pressentiments sublimes entendus au fond du cœur de la prière, car une telle âme n’a de complet so
’ont pas pénétré fort avant dans les voies douloureuses et impures du cœur  ; ils ne sont pas rafraîchis, après les flammes d
ppelé Puits de Celui qui vit et qui voit, Viventis et Videntis. Votre cœur vierge ne s’est pas laissé aller tout d’abord aux
ssé, si même je ne me borne pas à en dégager les sentiments moyens de cœur et d’amour humain qu’ils recèlent, et si je passe
ie, le désespoir, sont de bonnes muses. Je suis un peu de ces mauvais cœurs . Toutefois, j’ai du bon ; aussi vos touchantes Co
ous obtiendrez mieux que cela, et je m’en réjouis. À vous de tout mon cœur . « Béranger. »   « Mais je dus à Beyle (Stendhal
79 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Un cas de pédanterie. (Se rapporte à l’article Vaugelas, page 394). »
tés, pour ses vivacités, pour ses défauts mêmes, nés d’un surcroît du cœur . Sorti de l’École normale et destiné aux sciences
de dire qu’un jour, pour courir là où l’appelaient son devoir et son cœur de citoyen, il força violemment la consigne du ly
u’une fois dans la vie et qui durèrent jusqu’à sa mort. Il y gagna le cœur d’une jeune personne, fille d’un des principaux f
n dernier adieu, les restes du médecin habile, de l’ami excellent, du cœur dévoué que nous perdons. C’est pour obéir à ce vœ
et guerrière le coup direct des événements de 1814 de l’invasion. Son cœur saigna, et il commença par faire ce qu’il fit ens
e Metz sont restés fidèles jusqu’à la fin à cet enfant, adoptif, à ce cœur généreux dont ils avaient vu le premier élan. « T
fut admirablement secondé par une femme distinguée, son égale par le cœur , qui réunissait à son modeste foyer dans des conv
sible de la part d’un Gouvernement qui réalisait l’un des vœux de son cœur national et qui réparait la douleur de 1814. Mais
urs de rhétorique ni d’Académie que celui-là : c’est un témoignage du cœur qui m’est sorti des lèvres. Mais j’ai cherché, co
80 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De l’amitié. »
nt moi-même de la constance avec laquelle j’analyse les affections du cœur , et repousse loin d’elles toute espérance de bonh
aisse encore ma destinée dépendre toute entière des affections de mon cœur  ; mais celui qui n’a pu vaincre sa sensibilité, n
t la justesse des méditations n’est point altérée par la faiblesse de cœur , qui ne permet pas de se dérober à la peine : d’a
vanité,) mais ces attachements purs et vrais, nés du simple choix du cœur dont l’unique cause est le besoin de communiquer
a douce assurance que ses plaisirs et ses peines répondent à un autre cœur . Si deux amis peuvent réussir à confondre leurs e
semble le sentiment et les affaires, les intérêts du monde et ceux du cœur , on éprouve une sorte de peine qu’on ne veut pas
e, est l’amitié d’une femme. Quel homme éprouva jamais tout ce que le cœur d’une femme peut souffrir ? l’être qui fut, ou se
jour gâte toute la vie, le seul trésor intarissable, c’est son propre cœur . Celui qui consacre sa vie au bonheur de ses amis
spirer le funeste besoin d’un parfait retour ; et c’est, parce que le cœur est fait ainsi, que je me suis réservé de peindre
81 (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80
rtent des entrailles et qui se répercutent par la vérité de l’écho du cœur , sanglots qui font sangloter toute une foule, tou
it résonner, sous la touche forte ou douce, le clavier sympathique du cœur humain : voilà la puissance de ces hommes et de c
Église tombait sous le glaive du roi, et ce qui s’insurgeait dans son cœur contre le roi tombait sous l’excommunication de l
que de négociation. Il avait commencé son système de séduction par le cœur de la reine, mère de Louis XIV. Cette charmante v
lieu, elle s’était précipitée avec confiance dans l’esprit et dans le cœur d’un ministre qu’elle ne pouvait plus trahir sans
ure. Les deux familles étaient lettrées de profession, religieuses de cœur . Une circonstance fortuite nourrit cette double d
ècle, mais qui se retrouvèrent comme un premier parfum au fond de son cœur quand il repassait les jours de sa jeunesse dans
belles harmonies de la poésie grecque, de cette musique passionnée du cœur humain. Rien cependant n’indiquait encore en lui,
ui. Molière, incapable de jalousie et capable de toutes les bontés du cœur , le recommanda et l’introduisit à la cour. Une od
s personnages, et que tous les sentiments doux, habituels, modérés du cœur humain, sont retranchés forcément de sa poésie. O
’avec peine, en louant toujours son génie, mais en se taisant sur son cœur . La blessure ne pouvait plus se fermer. Ces deux
ute et du souvenir s’établir entre leurs âmes. XII Une faute de cœur plus grave et plus éclatante encore, à la même ép
cès de personnalité et la facilité d’oubli des services reçus dans le cœur du poète devenu le favori de la cour et de la scè
le qui m’a touchée sensiblement. Je vous écris dans l’amertume de mon cœur et en versant des larmes que je voudrais pouvoir
mon cher neveu, d’avoir pitié de votre âme, et de rentrer dans votre cœur pour y considérer sérieusement dans quel abîme vo
isan sans scrupule de cette favorite tant qu’elle avait régné dans le cœur du roi ; il la sacrifia, comme nous l’allons voir
thalie ! Mais le souffle de l’éloquence, qui vient du caractère et du cœur , ne soulevait pas aussi énergiquement cette poitr
ns la chambre de Mme de Montespan, sa favorite en titre, bien que son cœur appartînt déjà à Mme de Maintenon. Ce fut à une d
me occasion de consolider cette faveur et de river sa fortune dans le cœur même de la nouvelle favorite ne tarda pas à se pr
de sa rivale. On voudrait effacer d’une vie si sainte ces impiétés du cœur qui dégradent l’âme en relevant le talent. Mais R
e, mais mauvaise excuse, qui lave la foi, mais qui n’innocente pas le cœur . On rougit de voir la religion et le génie oublie
ulut s’assurer que cette œuvre serait suivant la pensée et suivant le cœur de Mme de Maintenon. Il était bien sûr d’avance q
esprit de parti, au lieu de consulter l’infaillibilité de leur propre cœur . XIX « Racine, dit Mme de Caylus, une des
Tout un peuple naissant est formé par mes mains : Je nourris dans son cœur la semence féconde Des vertus dont il doit sancti
injures, Vous qui goûtez ici des délices si pures, S’il permet à son cœur un moment de repos, À vos jeux innocents appelez
e. Et vous, qui vous plaisez aux folles passions Qu’allument dans vos cœurs les vaines fictions, Profanes amateurs de spectac
au roi d’oser l’y faire asseoir. Jamais la politique ne s’insinua au cœur des rois dans un si divin langage. Esther , à É
us le nom de qui tout le monde lisait Louvois, déjà disgracié dans le cœur de Louis XIV, gémit et s’indigne d’être obligé d’
82 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre II. Des Époux. — Ulysse et Pénélope. »
on épouse. Mais elle demeurait muette et l’étonnement avait saisi son cœur 9. Télémaque accuse sa mère de froideur ; Ulysse
…… ……………………………………… ………………… μελεδήματα θυμοῦ10. Il dit, et soudain le cœur et les genoux de Pénélope lui manquent à la fois 
ité, ne t’indigne point, si j’ai hésité à me jeter dans tes bras. Mon cœur frémissait de crainte qu’un étranger ne vînt surp
arde les portes de notre chambre nuptiale. Tu rends la confiance à ce cœur devenu défiant par le chagrin. » Elle dit ; et U
pleure sur cette chaste et prudente épouse, en la serrant contre son cœur . Comme des matelots contemplent la terre désirée,
τορ, À ces mots la reine tomba presque évanouie ; les genoux et le cœur lui manquent à la fois ; elle ne doute plus que c
doute celui-là, où non seulement l’esprit et le goût, mais encore le cœur , étaient antiques, et où les mœurs de l’âge d’or
83 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine »
it comme une eau hors de son calice, ou bien se réfugia dans quelques cœurs et s’y vaporisa en mystiques nuées. C’est là que
re mêlée et qui n’est pas saine que la leur. La raison s’y gonfle, le cœur s’y dérange, et ils n’indiquent aucune guérison.
broisie, qui est le sien : « Non, homme, objet cher et sacré pour mon cœur , je ne craindrai point de t’avoir abusé en te pei
e, sans que pourtant le sentiment du Saint se soit jamais affaibli au cœur  ; il faut enfin croire en soi et oser, ne pas êtr
tes fervents, et l’ensemble des vérités en dépôt au fond des moindres cœurs . C’est une sensibilité reposée, méditative, avec
eattie, formé pourtant à l’excellence morale et à cette perfection de cœur qui le caractérise, par les soins d’une admirable
curieuse tendresse, il répond : Et tu veux aujourd’hui qu’ouvrant mon cœur au tien, Je renoue en ces vers notre intime entre
amais ! On a dit que Lamartine s’adressait à l’âme encore plus qu’au cœur  : cela est vrai, si par l’âme on entend, en quelq
au cœur : cela est vrai, si par l’âme on entend, en quelque sorte, le cœur plus étendu et universalisé. Dans les femmes qu’i
ses sept tilleuls ; Saint-Point, ses deux collines.  N’ont envahi ton cœur de tant d’odeurs divines.  Amassé pour ton front
celui que chacun nomme, Celui que nous cherchons, et qui remplis nos cœurs , Quand par delà les monts d’où fondent les vainqu
ire arrivé, À mesure qu’au jour son astre s’est levé, A pâli dans son cœur . Infirmes que nous sommes ! Avant que rien de nou
et de ses ans, sous des cieux éclaircis, Calme, abondant toujours, le cœur plein, sans orage, Chantant Dieu, l’univers, les
sté des mers.  Tes feux intérieurs sont calmés, tu reposes ; Mais ton cœur reste ouvert au vif esprit des choses.  L’or et s
e profond et limpide, image une fois trouvée et reconnue par tous les cœurs . Rien ne saurait donc être plus achevé en soi que
ment et l’essor, la soumission et la conquête, et qui conserve en son cœur le Dieu individuel, le Dieu fait homme, le Dieu n
ar les épreuves nécessaires ! Assez d’hommes dans ce siècle, assez de cœurs et des plus grands, n’admettent désormais à leur
84 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLXIe Entretien. Chateaubriand »
ont laissé plus de traces dans mes yeux, dans mes oreilles, dans mon cœur , que le vent qui court n’en laisse dans les genêt
ges et qui vous dit : « Tu es seul, tu es mélancolique ; resserre ton cœur  ; jouis de ta solitude et de ta tristesse, et lai
que ce même onzième coup sonnât de l’autre côté de la Seine, dans un cœur qu’il faisait transir ou frissonner. Puis, replia
uable, plus par la raison et la piété que par l’imagination et par le cœur  ; M. le baron Monnier, fils du président de l’Ass
it pas épousée pour la sevrer de toute douceur terrestre ; régler son cœur , ce n’était pas le supprimer ; il avait de l’affe
II Quand j’avais passé une heure auprès d’elle, je la quittais, le cœur plein de délire, l’oreille tintante du timbre mél
, mais je l’aurais vue le soir ; le monde m’aurait dédaigné, mais mon cœur m’aurait applaudi. Je ne fus jamais ambitieux que
nouveau Cyrus, en termes d’un poétique enthousiasme ; le fond de mon cœur n’était pas sans quelque scrupule sur l’immaculée
t frémir, mais cela me fait un peu souffrir ; cela est grand comme le cœur humain, mais cela est de la beauté cherchée ; cel
, une résurrection, un passé évoqué de toutes les tombes, de tous les cœurs . On ne lui demandait pas d’où il venait ; mais on
endant la nuit approche ; le bruit commence à cesser au dehors, et le cœur palpite d’avance du plaisir qu’on s’est préparé.
tel drame dont personne ne voudrait être l’auteur, et qui déchire le cœur bien autrement quel’Enéide. On n’est point un gra
s oiseaux. C’étaient ensuite mille autres questions sur l’état de mon cœur  : elles me demandaient si j’avais vu une biche bl
ge sur un vœu de sa mère. Elle s’empoisonne de peur de faillir. « Le cœur , ô Chactas ! est comme ces sortes d’arbres qui ne
a blessés eux-mêmes. » Et encore, pour exprimer qu’il n’est point de cœur mortel qui n’ait au fond sa plaie cachée : « Le
n’est point de cœur mortel qui n’ait au fond sa plaie cachée : « Le cœur le plus serein en apparence ressemble au puits na
z ? Ma fille, il faudrait autant pleurer un songe. Connaissez-vous le cœur de l’homme, et pourriez-vous compter les inconsta
85 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473
n regard, s’accompagnaient d’un son de voix touchant et qui allait au cœur  ; tout se mariait en elle harmonieusement. La ten
é, de s’inquiéter s’il était bien le premier qui se fut logé dans son cœur , et si elle n’avait point eu quelque première inc
altière, éblouissante, avait pris place et trônait à son tour dans le cœur du maître, et la pauvre La Vallière pâlissait. Il
ntrant du doigt Mlle de La Vallière, qui traversait l’appartement. Le cœur de la reine, à ce moment, ne faisait que soupçonn
elle avait péché ? Elle-même a consigné les sentiments secrets de son cœur dans une suite de Réflexions sur la miséricorde d
e mon péché ma punition même, en faisant devenir les bourreaux de mon cœur ceux que j’en avais faits les idoles : « Paratum
ceux que j’en avais faits les idoles : « Paratum cor meum, Deus (mon cœur est tout prêt, ô Seigneur !). » En attendant le
t de son côté : J’ai vu M. de Condom (Bossuet), et lui ai ouvert mon cœur , écrivait Mme de La Vallière au maréchal (21 nove
cette opposition qui est en moi), que les personnes à qui j’ouvre mon cœur admirent de plus en plus l’extrême miséricorde de
elle va exécuter le dessein que le Saint-Esprit lui avait mis dans le cœur . Toute la Cour est édifiée et étonnée de sa tranq
rêter en rien au sourire, ni à l’allusion, ni à la malice secrète des cœurs , qui se serait complu à certains souvenirs et à c
é frappé de sa force et de son essor, de son entier renouvellement de cœur . Ce qu’il voulait avant tout, en prêchant devant
e disait : « Non, répondit-elle avec un tact que l’esprit emprunte au cœur , je ne suis point aise, je suis contente. » Conte
ne pourrais pas les contenir ; mais je lui demande qu’il incline mon cœur , selon sa parole, à rechercher sa loi, à la médit
es qui ont véritablement occupé Louis XIV, et qui se sont partagé son cœur et son règne, Mlle de La Vallière, Mme de Montesp
autres par l’esprit, elle leur est incomparablement supérieure par le cœur  : on peut dire qu’à cet égard elle habite dans un
s’affermir à chaque pas, arriver à la plénitude de son esprit par le cœur , telle fut sa vie, dont la dernière partie dévelo
86 (1882) Types littéraires et fantaisies esthétiques pp. 3-340
idélité, par exemple le blasphème d’un fou ou le cri de détresse d’un cœur malade. Ajoutez encore que la plupart du temps sa
telle secousse, qu’il en était rendu à la raison ; il parlait, et le cœur malade qui avait crié vers lui dans sa détresse s
des des tragédies françaises, mais il n’en est aucun qui ne sache par cœur les cavatines de Rossini. Les plus ignorants de n
eux de la volonté et par une sorte de violence faite à la nature. Mon cœur a vraiment bondi en reconnaissant que les jours a
mûrs pour le péché ! Plus d’un qui était heureux s’en est retourné le cœur gros d’angoisses ; ceux qui avaient besoin d’oubl
’avons pas besoin de stimulants, mais de cordiaux et de toniques. Nos cœurs ne demandent pas à être surexcités et peuvent se
beaucoup à faire pour être aussi énergiques et aussi résolus que nos cœurs sont humains et doux. Pas plus que vous je ne sui
omme la religion, prête sans conditions toutes les vertus morales aux cœurs qu’elle visite, ces cœurs fussent-ils même les mo
ns conditions toutes les vertus morales aux cœurs qu’elle visite, ces cœurs fussent-ils même les moins dignes de les recevoir
qui font jaillir la source des larmes. Les âmes sont de feu mais les cœurs semblent de bronze. Les orages de cette passion s
s offensante et les désirs de la vengeance n’ont jamais tourmenté son cœur . Don Quichotte, c’est vraiment l’Espagnol sans re
s du nouveau monde. Quelle que soit la trivialité de ce spectacle, le cœur ne se sent ni avili ni abaissé. Une note héroïque
e, portrait de l’imagination de Cervantes, est aussi le miroir de son cœur . C’est un livre amer et doux où l’on peut lire le
semblable à une belle journée de printemps, qu’elle fait épanouir le cœur au lieu de le contracter, et que les hommes, qui
iter l’infortune. Tu es roturier de naissance, sois aussi roturier de cœur  ; tu es plébéien sois franchement ignoble et buto
st que ces sentiments, qui seraient parfaitement à leur place dans le cœur d’un Cid Campeador ou d’un don Juan d’Autriche, s
rgie qui avait fait trembler la terre et porté l’incrédulité dans ces cœurs que rien ne semblait pouvoir ébranler. L’Espagne
ent, tous les échos de l’Europe lui crient le mot cruel qui acheva le cœur de don Quichotte à son entrée dans son village :
st l’œuvre d’un patriote attristé dont la raison est en lutte avec le cœur , et qui ne peut se défendre d’aimer ce qu’il maud
nie qui sent avec irritation les dangers de cet héroïsme absurde. Son cœur de Castillan et de vieux chrétien triomphe et s’a
de génie ne s’est trouvé dans une plus pénible situation d’âme et de cœur que Cervantes. Ses sentiments et ses facultés son
ourna et vit un petit nègre qui grimaçait en la regardant. Elle, d’un cœur intrépide, se mit à rire, et le petit nègre s’éva
es montures que Rossinante, et beaucoup n’ont pas la générosité et le cœur magnanime autant qu’intrépide du chevalier de la
et il a écrit comme il sentait ; puis, à mesure qu’il soulageait son cœur en punissant son héros de sa généreuse sottise, l
justice ? L’état de chevalier errant ne réclame rien qu’une âme et un cœur , et on s’accorde à penser que ces dons ont été li
apologie. Il haussa les épaules, rit des lèvres et resta Espagnol de cœur . À la cour de la duchesse, Sancho se conduisit de
parce que sous leurs déguisements de bergers nous sentons battre des cœurs pareils aux nôtres ? Eh non ! tout leur charme po
cela fut vivant jadis, toutes ces rêveries firent doucement battre le cœur et chatouillèrent finement les sens des contempor
hez pas en elle l’étincelle passionnée de Juliette, la distinction de cœur de Desdemona, la splendeur virginale de Miranda.
c sa mère, il va si loin, que l’honnête fantôme sent la cendre de son cœur se remuer dans le tombeau, et qu’il vient avec un
é, passe la griffe du lion. Il ne comprend pas mieux les mensonges du cœur que les mensonges de l’esprit ; que dis-je, les m
pas aimer toujours ce qu’on a aimé une fois ? comment les sources du cœur peuvent-elles se tarir si vite ? comment pouvons-
té, il sait reconnaître la réalité sous l’apparence et distinguer les cœurs qui battent fortement sous l’enveloppe charnelle
t pas l’esclave de ses passions, et je le porterai comme toi dans mon cœur , dans le sanctuaire de mes affections intimes »,
de la piété filiale et de la tendresse naturelle, brisera son propre cœur , et en rejettera Ophelia et toutes ses espérances
de sentir comme elles. Sa poitrine se soulèvera d’enthousiasme et son cœur débordera de tendresse aux sons de la musique de
l’action. Il va donc se dévorer lui-même et se nourrir de son propre cœur . Werther a d’ailleurs commis un calcul faux et to
vie. Elle possède encore le secret magique qui peut faire battre son cœur . Si la magicienne disparaît, ce cœur se taira pou
agique qui peut faire battre son cœur. Si la magicienne disparaît, ce cœur se taira pour toujours. Terrible situation que ce
uvenirs affectueux. Ces peines et ces chagrins, qui nous mordaient le cœur comme des lutins malicieux, deviennent nos bons a
Nous sommes en effet des êtres pour ainsi dire en croissance ; notre cœur et notre cerveau sont comme les habitations où es
e soutenir que la bonne volonté et le ferme espoir de quelques nobles cœurs  ! L’une après l’autre se dressent contre toi des
t donc ce Werther et cette Charlotte si célèbres qui ont ému tous les cœurs et conquis leur place à côté des plus illustres a
e désespère de ne pouvoir être coupable ? Mais, tant qu’il y aura des cœurs de vingt-cinq ans assez engagés déjà dans la vie
la fièvre et l’agitation, sa tête est pleine de rêves, et son faible cœur , mal défendu par le souvenir douloureux de Marian
are et d’un Dante, qui sera à la fois le souverain des esprits et des cœurs , le maître de toute sagesse comme de tout héroïsm
onné son adhésion avec une entière loyauté. L’esprit moderne aime les cœurs qui ne tremblent pas devant lui ; aussi ne s’est-
cision, et à l’expression de ses sentiments autant de fermeté que son cœur avait montré de résolution. Les Dialogues sur Da
dans la même inspiration, vivants tous deux dans le même battement du cœur . Il n’y a pas une pensée, si abstraite soit-elle
rte l’âme plus remplie de cette paix sacrée que donne la religion, le cœur plus disposé à la sagesse et plus touché de l’amo
car leurs sentiments sont de même nature que leurs facultés, et leurs cœurs ont, comme leurs génies, forme et structure parei
ont donné lieu à autant d’interprétations que leurs pensées, et leurs cœurs ont semblé aussi difficiles à comprendre que leur
aussi difficiles à comprendre que leurs génies. Chacun leur a fait un cœur étroit, dur ou égoïste, à l’usage de ses rancunes
’ostracisme de l’esprit de secte. Encore aujourd’hui, pour combien le cœur de Dante n’est-il pas synonyme de colère et de ve
e opinion du mystique Jung Stilling, qui l’avait beaucoup aimé : « Le cœur de Goethe, que peu connaissaient, était aussi gra
s et pris la parole en son nom, nous en sommes réduits pour juger son cœur à interroger les actes de sa vie ; mais, pour Dan
toutes les pièces pouvant nous permettre d’instruire le procès de son cœur . Eh bien, que répond cette enquête facile même fa
il n’est pas un seul des grands sentiments humains que n’ait porté le cœur de Dante : l’amour, l’amitié, le respect, la piét
ous les autres, comme on peut l’observer chez presque tous les grands cœurs  ; non, ils sont en lui entiers, avec toute leur p
ensité, et revêtus d’expressions si poignantes et si tendres, que les cœurs les plus exigeants sont obligés de se déclarer sa
se sert comme de pierre de touche pour éprouver le degré de bonté des cœurs ordinaires, en sorte que l’humanité tout entière
our tous les sentiments de Dante ; ils demandent pour être compris un cœur qui non seulement ait connu les passions, mais qu
gile, avait quelque peu ennuyé et assombri notre enfance ! Si donc le cœur de Dante a été si mal compris, ce n’est pas à cau
is à cause de ce qu’il a en excès. Il semblerait en effet qu’un grand cœur dût exposer le jugement humain à moins d’erreurs
e tels phénomènes sont si rares ! On rencontre aussi difficilement un cœur qui soit sensible dans toutes ses parties, qu’une
ligence qui soit lumineuse dans toute son étendue, car d’ordinaire le cœur ne peut porter sans fléchir plus d’un grand senti
vivante, et les sentiments naturels n’ont qu’une faible prise sur les cœurs dont s’est emparé le patriotisme. Mais que faire
se le miracle que le dieu lui-même n’aurait pas songé à faire, et son cœur peut porter en même temps tout ce que la justice
es chez Dante toutes ces contradictions de sentiments que nos faibles cœurs s’épuisent à réconcilier, et que le plus souvent
vine Comédie nous pouvons juger de Dante tout entier : esprit, âme et cœur . Nous devons donc nous arrêter, pour connaître Go
insisté plus qu’il n’a fait sur cette question de ses sentiments. Le cœur de Goethe ! quel bel essai il y aurait à faire so
s qu’un homme ait jamais remportées sur lui-même. Il était né avec un cœur riche, chaud, facile à séduire, mais aussi avec u
avec le décorum mondain et à satisfaire ses passions sans engager son cœur  ; non, c’est un véritable étudiant allemand, conf
se, pour peu qu’elle lui apparaisse sous un rayon propice, ou que son cœur saute ce jour-là dans sa poitrine un peu plus for
plus d’honneur à la moralité de l’Allemagne. La véritable marque des cœurs qui sont nés fatalement pour l’amour, c’est d’aim
arrière-pensée, et telle me paraît avoir été à l’origine la marque du cœur de Goethe. On demeure véritablement étonné devant
nts étrangers à ce qui constitue proprement la passion de l’amour. Un cœur riche et chaud, une intelligence grave et sage, t
ieuse et pleine d’équilibre. Comment donc y parvint-il ? En tuant son cœur par des mutilations volontaires et répétées à la
l’outrager ou la mutiler dans une de ses parties. En endurcissant son cœur , comme on l’a dit, en en exilant par un calcul ég
ins tyrannique envers sa nature. Son intelligence laissa toujours son cœur libre de courir les aventures ; seulement elle re
struments de perfection en avaient-elles été moins douloureuses ? Son cœur en avait-il moins saigné parce que son intelligen
de lui-même, comme nous y verrons bien se refléter l’histoire de son cœur telle que nous l’avons esquissée ! Nous laisseron
e Goethe que nous venons de présenter à notre lecteur, à la fois d’un cœur riche et chaud et d’une intelligence grave et sag
mme sont en guerre acharnée l’une contre l’autre ! Quel congé amer le cœur lassé et malade donne à l’intelligence, et avec q
si congédiée, refuse de reconnaître la légitimité de cette révolte du cœur  ! Ce que le cœur décore des noms de passion, d’en
use de reconnaître la légitimité de cette révolte du cœur ! Ce que le cœur décore des noms de passion, d’entraînement, d’amo
et au sombre dénouement du drame, oserait accuser Faust de manquer de cœur , s’il refusait de courir une seconde fois pareill
our s’élever d’un degré de plus dans l’idéal. Il mettra désormais son cœur plus près de son intelligence, et, dans Hélène re
iences que Goethe avait traversées. Ceux qui l’accusent de manquer de cœur , parce qu’il était incapable de folies, et ceux q
ut que payer son tribut à l’humaine faiblesse pour prouver qu’on a un cœur , Goethe en avait un, et des plus larges, et, si l
si cordial, si bon camarade, de si facile composition, de manquer de cœur  ? Est-il sec et froid le compagnon dont le désenc
té supérieure. Puisqu’ils ont même sagesse, ils doivent avoir eu même cœur , et tous nos lecteurs savent certainement combien
celui de Wilhelm est charmant, sensible et affectueux. Mais quoi ! ce cœur avait le respect de lui-même, et il n’y avait pas
ant si ce respect de soi-même n’est pas un indice plus sûr d’un grand cœur qu’une trop facile indulgence. Si nous avions plu
 ! Avec lui, nulle variation dans la température de l’affection : son cœur était au beau fixe perpétuel. Aucun de ces écarts
hospitalité et protection, et ces princes furent des princes selon le cœur du xviiie  siècle et du siècle présent. Si leur d
rations maladives retentissent d’une manière si sentimentale dans les cœurs des héroïnes des romans allemands. Comme nous nou
n pas en dehors d’elle, mais au-dessus d’elle. On demanda à la vie du cœur ce que le dogme théologique ne savait pas donner,
es yeux pleins de la passion du commandement, il palpiterait avec des cœurs pleins de fièvre ; il respirerait par des poitrin
premier cette formule du pardon qu’il nous suffit de répéter avec un cœur sincère pour en faire une parole éternellement vi
uelle était la lenteur ou la précipitation avec laquelle battait leur cœur , et nous disons : Tout cela a fini avec eux, les
rgie de cette haine qui aurait pu suffire à une génération entière de cœurs haineux ; mais je ne possède pas la plume de l’il
lphe ait senti plus que lui l’ennui descendre de son cerveau dans son cœur . Il était une preuve vivante que cet ennui dont t
légères velléités de bonheur qui de loin en loin agitaient encore son cœur cessèrent de le tourmenter, et le désir même de v
e tant d’expédients ridicules ; l’ennui, plus puissant pour sécher le cœur et tarir les sources de la pensée que tous les ex
ous donner, malgré vous, le bonheur. Il veut vider votre âme et votre cœur de tout cet assemblage profane d’idées, de sentim
récipitations : il procède avec lenteur et avec mesure. Oh ! comme le cœur de l’homme, ce fragile organe qui semblerait devo
toute heure, sans intervalle de repos, à la destruction de son propre cœur , que de le voir s’en aller par imperceptibles lam
. Essayez-en, et vous me direz plus tard si vous pensez qu’il soit un cœur qui puisse vivre longtemps, s’il est soumis à cet
le désir de la vie. « Pendant longtemps, à mesure que je sentais mon cœur se fermer et mon âme se dépouiller, comme un arbr
on suprême espoir et sa dernière récompense. Les petits secrets du cœur . — Une conversion excentrique Je ne crois pas
attention ; le parcourir n’était pas assez : il fallait en savoir par cœur les beaux passages, en souligner les endroits déf
, que l’on ne connaîtra jamais, au point de vider en leur honneur son cœur et son cerveau ! C’est une vraie dépravation, car
evraient être réservés. Enfin heureux encore ceux dont l’esprit et le cœur sont assez riches pour mener longtemps cette exis
alléchant pour le moraliste et le psychologue : les Petits Secrets du cœur . Ce sont des réflexions sur les subtils mobiles q
sait de Marivaux : « Voilà un auteur qui connaît tous les sentiers du cœur humain, mais qui n’en a jamais connu la grande ro
pour vous émouvoir, mais pour vous donner une excellente idée de son cœur ou pour vous duper plus sûrement par ce vain étal
izarres et occultes des actions humaines et les mystérieux secrets du cœur humain. Malheureusement, Sterne n’était pas un ho
qu’il avait faite, il a exploité cette science des petits secrets du cœur humain non comme un philosophe ou un grand artist
Shandy. « Je ne sais, mais il me semble quelquefois que la science du cœur humain est encore aujourd’hui dans l’état où étai
us sacrifions et les mystérieux trésors qui sont renfermés dans notre cœur , que nous ignorons et que nous négligeons. « Il a
la vie n’a pas tenu toutes les promesses qu’elle avait faites, que le cœur a été meurtri par une dure expérience, que quelqu
vérité de cet axiome ferme et attristant d’Aristote, contre lequel le cœur se révolte, mais que la froide raison est obligée
par quels subtils moyens la toute-puissante nature sait subjuguer le cœur des hommes. Cette force de sympathie consistait d
on de la soirée. Il n’avait qu’à paraître, et pour un moment tous les cœurs lui étaient conquis, toutes les coupes lui étaien
cette conversion, toi surtout que je connais si bien, jeune homme au cœur empoisonné d’orgueil et gonflé de passion. Sais-t
parfois son orgueil dans d’étranges choses ; le second, c’est que le cœur humain est mené par des mobiles plus singuliers q
87 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIe entretien. Madame de Staël »
envieuse, l’ambition implacable qui irritent la voix, endurcissent le cœur , défigurent les traits. Les armes lui sont interd
, l’obéissance suppose souvent la contrainte. Il faut faire taire son cœur pour commander ; il faut faire taire son orgueil
faut faire taire son orgueil pour obéir. La femme qui fait taire son cœur n’est plus une femme, les hommes qui obéissent en
le dompter par le charme, cette seule tyrannie adorée des yeux et du cœur . Les femmes qui, dans certains temps, ont voulu s
tte publicité ne livre pas son corps, mais elle livre son esprit, son cœur , son âme au grand jour. Elle fait de la femme aut
Vittoria Colonna ne cherchaient leur écho et leur gloire que dans le cœur d’un époux toujours adoré, le marquis de Pescaire
ue l’indiscrétion de leurs foyers. La postérité a entendu battre leur cœur de femme et a pénétré malgré elles dans ce secret
rer comme un prodige qu’après une pareille éducation il soit resté un cœur à l’idole. Le cœur y survécut, mais non la grâce.
e qu’après une pareille éducation il soit resté un cœur à l’idole. Le cœur y survécut, mais non la grâce. Sa figure, à quato
ie contre une enfant qui l’éclipsait dans son salon et jusque dans le cœur de son père. Une froideur qui ne se réchauffa plu
de loin les regards du monde sur la fille et glace de près ces trois cœurs qui éprouvent la rivalité dans leur propre sang.
profession de foi du Vicaire Savoyard. Les philosophes, plus secs de cœur et plus implacables de logique, ne pardonnaient p
e, une main d’homme pour le faire vibrer complétement à l’oreille, au cœur , à la raison, à la passion de l’humanité. C’est l
chire l’air en le traversant et qui résonne à l’oreille en perçant le cœur  ? Nous l’ignorons, mais c’est un fait historique
e la femme de génie, veut un piédestal plus rapproché des yeux et des cœurs . XV Mademoiselle Necker, convaincue par cet
ts qui cachait le néant de ses idées, étaient de la compétence de son cœur . Elle emprunta quelque chose du style de ce grand
par excellence. La conversation, besoin d’échange des esprits et des cœurs , devint une nécessité et presque une institution
z-vous alors tout ce qu’elle devait souffrir ? Et les mouvements d’un cœur sensible, ces mouvements qui devaient vous être i
s être inconnus, les aviez-vous appris pour être plus certains de vos cœurs  ? « Pendant le procès du roi, chaque jour abreuva
leur misère ; mais rassemblant tous leurs sentiments au fond de leur cœur , elles surent y nourrir la douleur et la fierté.
-il de plus si elle était coupable ? Et que doivent donc éprouver les cœurs certains de son innocence ? « Je reviens à vous,
losophie n’était pas venu pour elle. Elle était loin des années où le cœur refroidi et la vanité corrigée par le malheur ne
idée survivante de 1789, qu’il était dangereux de laisser briller au cœur de la France si près de la servitude qu’il voulai
88 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
deur comme sous la beauté : ce n’est pas le regard qui aime, c’est le cœur . XI C’est dans cette famille des Bonaparte,
es œuvres du maître ; l’intimité des occupations amena l’intimité des cœurs . Léopold Robert, timide d’abord, encouragé ensuit
ouvait cependant se sevrer si jeune d’amour. Il était évident que son cœur était assez rempli d’un rêve pour ne pas sentir l
xilées dans la patrie des arts, associaient leurs talents comme leurs cœurs . Le prince composait de grands paysages historiqu
s’en aperçoive, les premières racines d’un sentiment innomé dans les cœurs  : si le danger était connu on le fuirait ; on s’y
sse Charlotte trop de complaisance à laisser naître cet amour dans le cœur de son maître et de son ami ; rien ne justifie à
te où l’amour, qui n’est au fond que l’éternité de la vie, déborde du cœur dans les sens et des sens dans le cœur, comme un
éternité de la vie, déborde du cœur dans les sens et des sens dans le cœur , comme un océan de cette vie qui baigne tous les
-être, de paix, d’existence, de sécurité, de plénitude des sens et du cœur , pénètre l’âme avec les rayons, avec l’air, avec
l’espèce humaine, félicité fondée non sur les chimères d’esprit ou de cœur , mais sur les instincts innés de l’homme et sur l
comme ce peintre ? XXVI C’est surtout dans les yeux et dans le cœur de ses amis, le prince et la princesse Bonaparte,
le génie lui-même ne serait qu’une éclatante mendicité. Ces hommes de cœur et de goût furent la Providence de sa fortune et
ler par sympathie le sol antique de l’Italie indépendante, hélas ! de cœur . Les États romains s’agitaient : les populations
e irrémédiable passion. Cette flamme qui avait couvé sept ans dans le cœur du jeune homme, amortie par le devoir et par le r
très agréable, parce qu’elle est douce, naturelle, simple, droite de cœur , vraie et franche. Je voudrais travailler à mon t
ents qui donnent de l’intérêt à la vie et qui retrempent l’énergie du cœur  ?… » — « Elle part pour l’Angleterre », écrit-il
e qu’en soit mon âme, je trouve cet état moins pénible que le vide du cœur . Je ne puis penser à Florence sans émotion ; la r
aisse ; celle qui ne s’attache qu’à la beauté de l’âme, à la bonté du cœur , aux charmes de l’esprit, ne peut qu’élever. Vert
dirai plus : je n’aurais point fait mon tableau (Les Pêcheurs) si mon cœur n’eût été nourri de cette tendresse. Elle m’a don
la terre, le Dies iræ de l’art, le prélude de mort du génie frappé au cœur , l’angoisse des cruelles séparations. Le ciel bas
résolu ; elle n’a plus qu’un souffle de vie, ce souffle est dans son cœur . Une larme monte aux yeux quand on la regarde.
charmant visage de la jeune mère. La main ne peut pas s’abstraire du cœur  ; quand le modèle est sans cesse dans l’âme, il s
ntions à la main d’une autre Éléonore. Son secret, concentré dans son cœur , s’y envenimait par le silence ; tantôt il songea
plus vive, mais la plus irréprochable. L’homme souvent traduit mal le cœur de la femme ; souvent aussi l’expression, sous un
t à celui par qui elle se sent aimée ; il y a une politesse tendre du cœur qui flatte et qui prolonge l’illusion d’un ami. O
e pense : c’est la maladie des grandes imaginations qui ont un faible cœur . Où Michel-Ange aurait survécu, Léopold Robert su
n quelques traits de pinceau une émotion si profonde et si durable au cœur  ? En un mot, y en a-t-il qui sentent plus et qui
nouveau-né dans le pli de son manteau sur ses bras ? Elle dit que son cœur n’est déjà plus dans sa poitrine, mais qu’il est
regardez sa mort ; il a vécu de ses rêves, il a peint du sang de son cœur , il est mort de son génie. Blâmons son acte ; pla
89 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Poésies nouvelles de M. Alfred de Musset. (Bibliothèque Charpentier, 1850.) » pp. 294-310
cette date de 1840, cet enfant aux blonds cheveux, ce jeune homme au cœur de cire, comme il l’appelle, avait écrit La Nuit
tre brevet, et dans ce public à ceux qui sentent, dont l’esprit et le cœur sont disponibles, à la jeunesse, ou aux hommes qu
e roués qui se partagent, selon lui, la scène du monde : le roué sans cœur , sans idéal, tout égoïsme et vanité, cueillant le
à, jeune et beau, sous le ciel de la France… Portant sur la nature un cœur plein d’espérance, Aimant, aimé tous, ouvert comm
frais que l’Ange d’innocence Baiserait sur son front la beauté de son cœur . Le voilà, regardez, devinez-lui sa vie. Quel so
llis en volume, des étudiants en droit, en médecine, les savaient par cœur d’un bout à l’autre, et les récitaient à leurs am
ience ! elle allait venir. Malgré ses outrages et ses blasphèmes, son cœur en était digne. Celui qui avait flétri dans des s
avait pu afficher des prétentions au roué ; mais au fond il avait le cœur d’un poète honnête homme. Car, remarquez-le bien,
d’une âme si ouverte encore aux impressions vives. Ce poète blessé au cœur , et qui crie avec de si vrais sanglots, a des ret
ssez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur me
ette forêt dans sa beauté tranquille,               Et fier aussi mon cœur . Que celui-là se livre à des plaintes amères Qui
sur nos fleurs fanées               Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n’aurais jamais
dont la splendeur m’éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton cœur . Un souvenir heureux est peut-être sur terre     
90 (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327
vengeance contre le terrorisme de la Convention s’élevait de tous les cœurs . Ceux-là mêmes qui avaient adoré nos idées répudi
efféminèrent et aplatirent la langue comme le despotisme effémine les cœurs et aplatit les idées. Toute cette gloire militair
ur fait jamais rien du tout. » Le petit cercle d’amis qui causaient à cœur ouvert autour de mes tisons fit écho par complais
d’élévation et de temps qui donnent l’impartialité presque divine au cœur des hommes solitaires. VII Parmi les noms
de la haine. Je puis dire avec vérité qu’on tordrait aujourd’hui mon cœur comme une éponge sans qu’une goutte de haine ou m
es condisciples les plus lettrés, devenus mes amis, les affections de cœur et les parentés d’esprit que nous avions conçues
re des grands bois, auprès de la petite ville de Crémieux. C’était un cœur toujours en flamme que le rêve, l’amour, la poési
Scènes de notre enfance, après quinze ans rêvées, Au plus pur de mon cœur impressions gravées, Lieux, noms, demeure, et vou
as quitté ce port de ton bonheur ; Ce soleil du matin qui réjouit ton cœur , Comme un arbre au rocher fixé par sa racine, Te
lques années ; il n’a rien laissé qu’une ou deux traces dans quelques cœurs . Que laisse-t-on de mieux après avoir beaucoup ag
-même estimé très haut que la palette. Il n’était pas assez simple de cœur et de génie pour moi. Il semblait toujours avoir
mélancolies de la nature, moins vagues et moins mélancoliques que mon cœur où ils résonnaient. Un soir je fus surpris par un
à Genève ; nous savons seulement s’ils sont de bon cœur ou de mauvais cœur pour les pauvres ; les bons ont toujours la main
un type parfait tous les genres de beauté. Si son génie et son grand cœur avaient pu se choisir une forme, il n’aurait pas
fît davantage. On y voyait resplendir son génie, sa grande âme et son cœur bon et sensible. Cette beauté réunissait en elle
veloppait comme d’une atmosphère sympathique qui lui gagnait tous les cœurs . » Voici ce qu’en dit le poète Moore : « La bea
 ; de mes vers, qui révélaient, disait-elle, une fibre malade dans un cœur sain ; du danger de la solitude absolue à mon âge
comme la scène, législateur comme la loi, pathétique surtout comme le cœur humain à nu sur la tribune. On était convaincu sa
e. Malgré la différence d’années, ce grand homme se sentit incliné de cœur vers moi ; je me sentis élevé à lui par un respec
et la mère. « Tu peux me frapper tant que tu voudras, au visage ou au cœur  », me suis-je dit en lisant le nom de ce jeune éc
à la tribune le style lapidaire, et moi la première expression que le cœur ému prêtait à mes lèvres. Ses discours n’étaient
me et sans déclamation, de notre époque. Nous nous aimions pour notre cœur et non pour nos talents. C’était un de ces hommes
renommées. Mais ce vide se creuse toujours davantage. Il est dans le cœur . Pendant que les femmes et les enfants jouaient d
il a rendu visibles des mondes sur un brin d’herbe, il a miniaturé le cœur humain ; il a été le Rembrandt des demi-jours et
éditieux ? Est-ce un tribun de paix soulevé par la houle, Offrant, le cœur gonflé, sa poitrine à la foule, Pour que la liber
vibre, Dans ces lèvres de feu qu’entr’ouvre un souffle libre, Dans ce cœur qui bondit, dans ce geste serein, Dans cette arch
ettes-en les débris dans le feu, dans le fleuve, De peur qu’un faible cœur , de doute confondu. Ne dise en contemplant ces af
« Laissons aller le monde à son courant de boue », Et que faute d’un cœur , un siècle soit perdu ! Oui, brise, ô Phidias !…
ux de vos bruits qu’un souffle dans la brise, Un nom inachevé dans un cœur qui se brise ! J’ai vécu pour la foule, et je veu
et bien ouverte comme ceux qui, selon l’expression plébéienne, ont le cœur sur la main. Les hommes vulgaires auraient pu pre
, n’avait du reste ni prétention ni éloquence. C’était l’esprit et le cœur qui coulaient. Nous avions en vain exclu la polit
fut. Je refusai de me rattacher à un gouvernement qui n’avait ni mon cœur ni mon estime. J’allai voyager en Angleterre. C’e
lligence qu’on éprouve, car on sent la conscience sous le génie et le cœur sous le mot. On s’étonnera de ce que je vais dire
n temps ce sage et compatissant misereor super turbam qui donne son cœur au monde et qui ne l’accuse que d’être le monde,
deux ou trois hommes par siècle qui ont les pieds sur cette fange, le cœur dans ce peuple, mais qui ont la tête au-dessus de
titude à cette hauteur, et je m’avançai seul avec ces trois hommes de cœur au milieu de la chaussée ; la foule, repliée sur
ple romain dans la même explosion d’âme populaire !… Comme on sent le cœur différent des deux peuples dans leurs deux voix !
nce se rassurent : ce peuple, assaini par sa littérature, est sain de cœur comme de bon sens. Il peut avoir vingt révolution
91 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « DU ROMAN INTIME ou MADEMOISELLE DE LIRON » pp. 22-41
es exquis et rares qui trouvent moyen de naître ; il est toujours des cœurs de choix pour les produire délicieusement dans l’
s de choix pour les produire délicieusement dans l’ombre, et d’autres cœurs épars çà et là pour les recueillir. Ce sont des l
exemples de toutes ces formes diverses parmi les productions nées du cœur  ; et ces formes, nous le répétons, sont assez ins
le est, a un esprit mûr et cultivé, un caractère ferme et prudent, un cœur qui a passé par les épreuves : elle a souffert et
rnest ne sera pas le seul, l’unique ; il aura eu un devancier dans le cœur , et qui sait ? dans les bras de sa charmante cous
t, mais ce qui nuit quelque peu à l’idéal. Au reste, je loue de grand cœur l’historien véridique de nous avoir montré Mlle d
ut, il est vrai, d’une phthisie aux poumons, et non d’un anévrisme au cœur , était devenue bien maigre, comme elle le dit : «
l’idéal ; c’est ainsi qu’Ernest la vit, et qu’elle se grava dans son cœur . Puisqu’on connaît le portrait de Mlle de Liron,
Ernest lui a loyalement avoué qu’il ne pouvait lui accorder tout son cœur , et Cornélia n’a pas cessé de l’aimer. Ce n’est p
sensible chez Mlle de Liron, à mesure que nous lisons mieux dans son cœur et que sa bonne santé s’altère, n’est pas plus di
ervés, selon moi, et les plus conformes à l’expérience un peu fine du cœur . Toute femme organisée pour aimer, toute femme no
’à vingt-quatre ans ; et il se trouve là un intervalle, un sommeil du cœur , entrecoupé d’élancements vers l’avenir, et duran
rencontre le plus de ces pensées vives, qui n’ont fait qu’un saut du cœur sur le papier : c’est l’historien de Mlle de Liro
il n’avait en rien flétri la délicatesse et la virginité de ce tendre cœur . Le chevalier d’Aydie fut l’écueil sur lequel ce
té de ce tendre cœur. Le chevalier d’Aydie fut l’écueil sur lequel ce cœur se brisa. Le chevalier avait les agréments de l’e
e du Deffand et à cette bonne Mme de Parabère, qui l’aide de tout son cœur  : « Vous êtes surprise, je le vois, du choix de m
92 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »
point sensible et caché, son côté pudique ; mais son roman, mais son cœur , qui nous le dira ? Une grande timidité, beaucoup
e, comme qui dirait d’un chamois ou d’un oiseau73 ; mais avec cela un cœur d’homme ouvert à l’attendrissement et capable au
s ! Il y a là une atmosphère de volupté grossière qui relâcherait les cœurs les plus forts. Ceux qui viennent en Italie pour
peut-être plus jamais rien que la solitude et le sombre plaisir d’un cœur mélancolique. — Mais il faudrait des événements e
ette douceur, cette tristesse tombent vraiment goutte à goutte sur le cœur , comme la fraîcheur du soir. Je ne connais rien q
gne telle qu’il s’en glisse inévitablement dans les plus doux vœux du cœur , il peuple tout d’un coup sa solitude. C’est qu’e
ifficile à débrouiller en certains cas). Je conclus donc que, pour un cœur droit qui se présentera devant eux avec cette ign
er devant la beauté superbe. Non, tu n’avais pas tué l’amour dans ton cœur  ; tu en étais plutôt resté au premier, au timide
nfin d’avoir une passion, un amour. La tête, chez lui, sollicitait le cœur  ; et il se portait en secret un défi, il se faisa
dèle, Dont l’esprit s’éblouit à ses seules lueurs, Qui des combats du cœur n’aimez que la victoire, Et qui rêvez d’amour com
temps adieu ! car j’espérerais en vain auprès de vous de ce que votre cœur ne saurait me donner, et je ne veux pas de ce qu’
où la nature accueillera l’automne de ma vie, jusqu’aux temps où mon cœur sera paisible, où mes yeux seront distraits auprè
ns être vue de lui. Et sans le vouloir, et en se laissant aller à son cœur et à sa pensée, qui achevaient le tableau commenc
cherchant à se dégager des bras de Ghérard qui l’avaient enlacée. Le cœur de Ghérard nageait dans la joie, et ses yeux rayo
ge. » Et Ghérard le lui jura, en baisant sa main qu’il pressa sur son cœur . » Durant les deux derniers mois de sa vie, Farcy
nsurrection, et comme un écho naturel des héroïques battements de son cœur . Le mercredi, vers les deux heures après midi, à
 ; chemin faisant, la vue de quelques cadavres lui remit la colère au cœur et aussi l’espoir. Arrivé à la rue Dauphine, il s
ne audace et un abandon dans la confidence des mouvements d’un pareil cœur , bien rares en notre pays et qui annoncent le poë
peut-être : aujourd’hui il cherche, il attend et se défie. « Mais son cœur lui échappe et s’attache à une fausse image de l’
connaître, Toi que si jeune encore on citait comme un maître. Pauvre cœur qui d’un souffle, hélas ! T’intimidais, Attentif
j’en ai peur, c’est lui que tu cherchais au Louvre. Paix à toi, noble cœur  ! ici tu fus pleuré Par un ami bien vrai, de toi-
93 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
i mes mains ne s’ouvrent pas pour accepter un don si bien offert. Mon cœur seul peut recevoir et garder d’un tel bienfait to
e à la politique et à tout ce qui en approchait, Mme Valmore avait le cœur libéral, populaire, voué à tous les opprimés, à t
es charmantes visions auxquelles s’attachaient son imagination et son cœur , — ce cœur resté enfant à tant d’égards, — il y a
es visions auxquelles s’attachaient son imagination et son cœur, — ce cœur resté enfant à tant d’égards, — il y avait chez l
’aime encore davantage tous les liens qu’il a lui-même attachés à mon cœur de femme. Tu sentiras aussi par degrés toutes les
cœur de femme. Tu sentiras aussi par degrés toutes les fougues de ton cœur d’homme s’apaiser devant cet immense amour qui pu
inquiétude qu’un silence plus long te causerait, sachant bien que ton cœur s’en rapporte au mien de l’empressement que je me
uvre !… » Nous voilà tout d’abord entrés aussi avant que possible au cœur de cette poignante destinée. On a diversement par
s. Enfin je n’ai trouvé qu’en lui la grâce et la charité constante du cœur . Le malheur qui le frappe m’atteint très sensible
ésolu, presque viril, la font voir sous ce jour, — un fidèle et brave cœur , d’une affection active, et sur qui l’on pouvait
ssager de haine83, et j’ai passé à travers avec un grand serrement de cœur . Cette vie terrestre est vraiment un exil, cher f
é et véritablement régné dans la sphère spirituelle, dans le monde du cœur , et qui n’ont cessé toute leur vie de cultiver et
nt aux tristes offrandes que vous fait ma reconnaissance ; mais votre cœur attire le mien, j’y vais comme l’oiseau au soleil
et sensée, mais qui n’entendait rien à ce genre de scrupules : « Mon cœur , disait-elle, sait lui pardonner (à la sœur de Mm
onnête homme que l’on puisse connaître. Toutes les vertus habitent le cœur de notre roi ; il est sensible au dernier point,
itent le cœur de notre roi ; il est sensible au dernier point, et son cœur est d’une piété douce. Je t’assure que c’est un a
ement » et de quel « profond soupir de gratitude » ils remplirent ces cœurs peu habitués à voir rien leur réussir. Je transcr
croirait que la plupart ont été dictés plutôt par l’esprit que par le cœur . Ne devoir à l’art que la forme et sentir naître
94 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’expression de l’amour chez les poètes symbolistes » pp. 57-90
ats bourreaux qu’elle aime parce qu’ils font aussi couler le sang des cœurs . À l’envi des poètes, les romanciers, les dramat
i c’est au paysage ou à l’adolescent que va sa tendresse. Si un jeune cœur était près de mon épaule, confesse-t-elle, Je lu
……… Vous n’êtes qu’un adolescent ; C’est à la nuit que je dévoile Mon cœur qui fond l’or de mon sang, Et mon corps triste ju
mie du partage, autant par prudence que par orgueil : Je repousse le cœur qui m’attend et m’appelle, Et je suis cette nuit
s à 7 fr. 50 pour aimer comme tout le monde. » « Nous paralysons le cœur à force de lucidité et puis, après tout, pourquoi
 : J’ai baisé tes pieds nus comme une chair de femme, Et posé sur ton cœur ouvert un cœur infâme. L’iniquité fut ma maîtress
es pieds nus comme une chair de femme, Et posé sur ton cœur ouvert un cœur infâme. L’iniquité fut ma maîtresse. Et me voilà.
e à ses transports, La jalouse fureur qu’on nomme sa victoire, Et les cœurs séparés quand s’enlacent les corps. Lui aussi dé
à travers les bois sombres, Les mânes et la nuit vous ont pris votre cœur , Car ce n’est pas en vain qu’on provoque les ombr
féroce venue du fond des temps pour « réclamer l’agneau blanc de son cœur et l’égorger ». Il ne se surprendra pas à psalmod
hez Samain qu’un orage passager. Il sentira bientôt remonter dans son cœur l’Astre argenté des rêves paisibles, mais il souf
tour de l’homme, de la vipère dorée : Toujours, ce compagnon dont le cœur n’est pas sûr, La femme, enfant malade et douze f
ut de suite après il s’interrompt et se tance : Ah, sophiste éhonté, cœur fragile, âme lâche Tu glisses, malheureux ! » L
douceur de l’agneau, mais il s’ennuie et la mélancolie entre dans son cœur . Il passe sa vie à étouffer des bâillements et le
ondre en Dieu17. Byron, impuissant à contenir les battements de son cœur trop vaste, ne tient plus en place et s’exile en
é : Où rêvent, fraternels, les éphèbes antiques Et Narcisse au grand cœur qui mourut de s’aimer, Eux-mêmes ne s’expliquen
u génie. Loin de les diminuer, Cette soif d’infini dont leurs grands cœurs sont pleins atteste leur noble origine. Ils marc
quille et décidée, l’apothéose du Neutre, peuvent donc supporter d’un cœur léger la réprobation de M. Camille Spiess. Ils on
95 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le père Lacordaire orateur. » pp. 221-240
lle est la forme primitive d’esprit dans sa famille. Il y joignait un cœur tout jeune, conservé dans sa fraîcheur et sa plén
it un cœur tout jeune, conservé dans sa fraîcheur et sa plénitude, un cœur qui n’avait pas dépensé son trésor, une faculté p
es sociales, et que son esprit fit le premier pas. Mais l’élan de son cœur qui cherchait pâture, et, à son insu, l’essor de
ir du monde on entre au séminaire, et qu’on y retrouve son enfance de cœur , la docilité de ses jeunes années, la règle austè
is, M. de Quélen, qui eut le mérite, par un discernement honorable du cœur plus encore que de l’esprit, d’apprécier en lui l
à qui il dit : « Vous qui venez ici entendre la parole divine avec un cœur enflé et comme des juges ! » Il parle donc à ces
s faiblesses lui ménage de faciles alliances avec l’imagination et le cœur de son jeune public. Dieu, dit-il en un endroit,
oit, donna à son Église la charité. Par la charité, il n’y eut pas de cœur où l’Église ne pût pénétrer ; car le malheur est
pénétrer ; car le malheur est le roi d’ici-bas, et, tôt ou tard, tout cœur est atteint de son sceptre… Désormais l’Église po
la redouble, il l’explique ; car rien, chez lui, n’est sorti que d’un cœur net, d’une lèvre ardente et pure. Trois grands no
l avoue et qui est celle de conquérir le plus d’esprits et le plus de cœurs à ce qu’il croit la vérité, il s’était dit : « Ma
. En parlant de cet homme excellent, médiocre en tout, excepté par le cœur , qui fut un missionnaire zélé et un assez pauvre
ple enfance, sont imprégnés d’un parfum de vertu domestique qui va au cœur . Drouot était fils d’un boulanger de Nancy, le tr
homme qui tenait toute l’Europe attentive, il revenait par une vue du cœur et un sentiment d’actions de grâce à l’humble mai
et l’effusion de la Grâce divine forment une fête mystérieuse que le cœur qui l’a connue ne peut oublier jamais. J’indique
96 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »
l’endroit des femmes, n’est ni passionné ni grossier. Il n’a point le coeur ni les sens profondément frappés. Il les aime tou
t rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu’aux sombres plaisirs d’un coeur mélancolique. En effet, toutes les occupations c
dante, l’appelait « merveille incomparable », de bonne foi, et de bon coeur . Il n’a jamais fait mieux ni pis. Tout cela ne co
aractère bien digne. Il n’y a pas dans ces moeurs de quoi soutenir un coeur . A regarder ses actions, il a l’air de vivre à ge
t chien pour lequel il fait des vers.10 Regardez pourtant au fond du coeur , et dites si la vénération l’oppresse. Il a beau
n lui parlant, en parlant à d’autres. Elle était la première dans son coeur , et elle y resta toujours, ainsi que dans un temp
u’il donnera aux libéralités de Vendôme. Il pense tout haut, il vit à coeur ouvert devant les contemporains, devant ses lecte
comme un spectacle. Ses yeux ont assisté à la comédie du siècle, son coeur n’y a point pris part. C’est que son esprit était
it ; il ne lit plus autre chose, il passe les nuits à l’apprendre par coeur , il va déclamer son poëte à l’écart. Quand Platon
l a erré parmi des milliers de sentiments fins, gais et tendres ; son coeur lui a fourni une fête, la plus piquante, la plus
tion, ses moeurs irrégulières ; bien des gens ne changeraient pas son coeur ni sa vie contre le coeur ou la vie du grand roi.
res ; bien des gens ne changeraient pas son coeur ni sa vie contre le coeur ou la vie du grand roi. * * * 7. Bangler, Hist
97 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
rouve une voix à sa lyre, Plus sonore dans ses débris104 !… Ainsi le cœur n’a de murmures Que brisé sous les pieds du sort 
iquement le grand poète : Mais dans ces chants que ma mémoire Et mon cœur s’apprennent tout bas, Doux à lire, plus doux à c
miens ! Une de vos strophes vaut toutes les miennes. Je les sais par cœur . « J’espère que la fortune rougira aussi de son i
Vous voyez bien que je sais à peine l’orthographe de tout ce que mon cœur de mère vous écrit. » Il est touchant de rencont
n hymne patriotique et lyrique à la France conçue et embrassée par un cœur de fils et de citoyen. Au moyen âge on disait déj
ance venait à être retranchée de la carte, l’univers n’aurait plus ni cœur ni tête ; ce petit recoin pense et agit pour tout
é son génie pur de toute atteinte, sa renommée toujours jeune, et son cœur exempt d’occasions de haïr. Ses émules l’ont ador
é d’être la bonne fée de la poésie, et dans mes nombreux souvenirs de cœur , mon titre le plus doux est d’avoir conservé sa s
ussi aimante et d’un talent bien rare, car il avait son siège dans le cœur . « F.-V. RASPAIL. « Stalle-sous-Uccle, 28 juillet
e lui laissait la pleine liberté d’esprit et le mouvement spontané de cœur vers toutes les douleurs environnantes ; c’est qu
98 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Madame Sand et Paul de Musset » pp. 63-77
heureux Alfred le prévoyait… qu’il l’avait porté toute sa vie sur son cœur , comme une arme qu’on ne devait décharger contre
ce n’était avec les expériences de notre vie et les sentiments de nos cœurs  ? D’ailleurs, peut-être est-ce la punition des fe
abjectement déshonorée, fait de sang-froid les plus grandes folies de cœur , et, par pitié, devient la maîtresse de Laurent :
, aboutit, sans nul doute, pour l’un des deux amants, à des crimes de cœur . Dans le roman de madame Sand, le criminel de cœu
s, à des crimes de cœur. Dans le roman de madame Sand, le criminel de cœur , l’infâme et le fou, c’est l’amant. Mais dans cel
ndis qu’elle, c’est bien pis qu’une folle, c’est un esprit faux et un cœur débile, toujours prêt à faire, sans aucun enthous
n Palmer rappelle beaucoup le Ralph d’Indiana. C’est un de ces grands cœurs philosophiques et chimériques qui ramassent par l
amant lui eût succédé. C’est ainsi que l’enfant vrai peut arracher du cœur de Thérèse, de ce cœur enragé ou plutôt dépravé p
C’est ainsi que l’enfant vrai peut arracher du cœur de Thérèse, de ce cœur enragé ou plutôt dépravé par des besoins de mater
s de son Olympe ce que madame Sand dit de son Laurent : « il avait le cœur admirablement bon », Paul de Musset raconte, avec
99 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Deux romans scandaleux » pp. 239-251
heureux Alfred le prévoyait… qu’il l’avait porté toute sa vie sur son cœur comme une arme qu’on ne devait décharger contre s
ce n’était avec les expériences de notre vie et les sentiments de nos cœurs  ? D’ailleurs, peut-être est-ce la punition des fe
abjectement déshonorée, fait de sang-froid les plus grandes folies de cœur et par pitié devient la maîtresse de Laurent. « J
, aboutit, sans nul doute, pour l’un des deux amants, à des crimes de cœur  ! Dans le roman de Mme Sand, le criminel de cœur,
nts, à des crimes de cœur ! Dans le roman de Mme Sand, le criminel de cœur , l’infâme et le fou, c’est l’amant. Mais dans cel
andis qu’elle c’est bien pis qu’une folle, c’est un esprit faux et un cœur débile, toujours prêt à faire, sans aucun enthous
n Palmer rappelle beaucoup le Ralph d’Indiana. C’est un de ces grands cœurs philosophiques et chimériques, qui ramassent par
amant lui eût succédé. C’est ainsi que l’enfant vrai peut arracher du cœur de Thérèse, de ce cœur enragé ou plutôt dépravé p
C’est ainsi que l’enfant vrai peut arracher du cœur de Thérèse, de ce cœur enragé ou plutôt dépravé par des besoins de mater
pas de son Olympe ce que Mme Sand dit de son Laurent : « Il avait le cœur admirablement bon », M. Paul de Musset raconte av
100 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85
nnent : en bonne amitié, on est obligé d’avoir tous les jours le même cœur que ses amis ; mais on n’est pas tenu d’avoir tou
ire, au lieu de faire des drames ; il s’adresse à l’esprit plus qu’au cœur  ; il veut prouver au lieu de témoigner. Cette his
cherche un unique autel Pour le Dieu véritable, unique, universel, Le cœur plein tous les deux d’une tristesse amère, T’ador
brise sur une tombe, De tes sacrés débris chaque pierre qui tombe, Au cœur des nations retentissent longtemps, Comme au coup
ader nous-même ! Le malheur pour toi seule a doublé le respect ; Tout cœur s’ouvre à ton nom, tout œil à ton aspect ! Ton s
combattant ; À ce bruit impuissant, la terre tremble encore, Et tout cœur généreux te regrette et t’adore. XIV Il no
asse à aujourd’hui. L’Italie est pleine d’hommes de la même trempe de cœur et d’esprit, auxquels il ne manque que la voix. L
qui est coupable. Si j’avais été Italien de sang comme je le suis de cœur , aurais-je pu concevoir pour l’Italie une pensée
remières images. La première jeunesse des yeux de l’imagination et du cœur est la naturalisation pour le poète comme pour l’
Je devais devenir Italien de sensation avant d’avoir été Français de cœur . XXVI Mais, puisqu’il est convenu, entre m
ours familier de littérature n’est qu’un entretien à vol d’idées et à cœur ouvert, laissez-moi vous dire par quel hasard de
e dans ce procédé de mon esprit, qui se met quelquefois ici en scène, cœur et âme, pour faire comprendre et sentir aux autre
quoi cela ? Parce que le livre n’a que des idées, et que l’homme a un cœur . Or, dans le livre personnel l’homme ouvre son cœ
que l’homme a un cœur. Or, dans le livre personnel l’homme ouvre son cœur , il n’ouvre que son esprit dans ses autres œuvres
ersonnes. L’esprit humain veut donner un visage aux idées, un nom, un cœur , une âme, une individualité aux choses. Si quelqu
de ma vie, l’âge, les événements, les réflexions, les humiliations de cœur et d’esprit dont ma vie est pleine, ont assez pri
end ?… Non, non, je vous le jure encore devant celui qui lit dans les cœurs , je n’ai pas les vanités qu’on me suppose ; mais
accusez que mon art. Vous voulez sentir, il faut bien vous montrer un cœur . Pages de voyage XXVII C’était au pr
du feu qui couvait encore, qui craignait et qui aspirait le vent ; un cœur de jeune fille entre l’âge où l’on rêve et l’âge
royais qu’il me dirait le mot de mille mystères de mon ignorance. Mon cœur était une énigme dont je cherchais la clef ! Comm
neur d’épis brisés près de la gerbe,         Je te recueillis sur mon cœur , Pour chercher sous ta feuille, ô fleur morte sur
qui t’abrite,         Rose qui mourus sous ses pas, Et compte sur ce cœur combien de fois palpite         Un rêve qui ne mo
égligé de porter à son adresse. La rougeur me monta au visage, et mon cœur battit d’émotion à l’idée de voir cette femme cél
ès d’elle, et je pouvais voir, le soir même, celle dont la beauté, le cœur , les aventures, les disgrâces et la gloire poétiq
e sa main ; elle la donna au poète qui possédait depuis longtemps son cœur . Alfieri et la comtesse d’Albany, mariés secrètem
terre, mais bien plus imposante à mes yeux pour avoir été la reine du cœur du poète. XXXI Le lendemain à mon réveil, j
à un peu avancée de sa vie, ni la reine d’un empire, ni la reine d’un cœur . C’était une petite femme dont la taille, un peu
ncore sacrée, la présence de celle qui avait été la vie unique de son cœur , et qui maintenant vivait elle-même de sa gloire,
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