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1 (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »
les a appelés, « les auteurs difficiles », c’est-à-dire ceux qu’on ne comprend pas du premier regard, ni même du second, les Lyc
es entendre, l’arrière-ban de ceux qui n’osent pas dire qu’ils ne les comprennent pas et qui, sans les lire, déclarent qu’ils sont
as absolument tort. Ils partent de ce principe que tout texte qui est compris du premier coup par n’importe qui n’est pas de la
a littérature. Et ce principe n’est point tout à fait faux. Peut être compris du premier coup par n’importe qui un trait de sen
texte où il y a de la pensée ne peut être qu’un lieu commun s’il est compris de prime abord. Vous n’avez pas compris du premie
re qu’un lieu commun s’il est compris de prime abord. Vous n’avez pas compris du premier coup la Mise en liberté de Victor Hugo
e quand il s’agit de pensée, en voulant que rien de la pensée ne soit compris du premier coup. La pensée doit se présenter, et
ctuaire, d’y séjourner et surtout d’en sortir en déclarant qu’ils ont compris , mais qu’il s’en faut que tout le monde en puisse
ie intellectuelle. Je vois tel auteur, de qui, en m’appliquant, je ne comprends littéralement pas une ligne et que jeunes gens, f
rends littéralement pas une ligne et que jeunes gens, femmes, enfants comprennent parfaitement, jusqu’à assurer que tout ce qu’il d
i peu qu’ils l’avaient pensé avant lui. Je me récuse et dis que je ne comprends pas, malgré un grand désir et un grand zèle. On m
tendiez… » La joie pour certains et même pour beaucoup est d’abord de comprendre , mais surtout de comprendre ce que le vulgaire ne
ains et même pour beaucoup est d’abord de comprendre, mais surtout de comprendre ce que le vulgaire ne comprend pas. Il y a du rag
abord de comprendre, mais surtout de comprendre ce que le vulgaire ne comprend pas. Il y a du ragoût. Ainsi se forme, autour de
nsi quand j’y songe, de plusieurs éléments divers. Il y a ceux qui ne comprennent pas, qui savent qu’ils ne comprennent pas et qui
ents divers. Il y a ceux qui ne comprennent pas, qui savent qu’ils ne comprennent pas et qui font semblant de comprendre et d’admir
ent pas, qui savent qu’ils ne comprennent pas et qui font semblant de comprendre et d’admirer. Ce sont les faux dévôts de ce culte
la foule pour des intelligences supérieures. Il y a ceux qui vraiment comprennent quelque chose, assez peu, mais vraiment quelque c
s arrête, les limite, les fixe devant lui et ne leur permet que de le comprendre et non pas eux. Descartes exige qu’on le comprenn
permet que de le comprendre et non pas eux. Descartes exige qu’on le comprenne , et ne permet pas qu’on l’imagine ; un texte obsc
cun contemple le visage qu’il rêve d’avoir. Il y a donc, des gens qui comprennent quelque chose dans les textes inintelligibles à s
te-ci, assez nombreux encore, qui ne peuvent admirer que ce qu’ils ne comprennent pas. Ils existent ; il y en a même plus qu’on ne
Par jeu, je disais dans ma jeunesse : « Je n’admire que ce que je ne comprends pas, que ce que je me sens incapable de comprendr
re que ce que je ne comprends pas, que ce que je me sens incapable de comprendre , et il me semble que c’est tout naturel. Ce que j
able de comprendre, et il me semble que c’est tout naturel. Ce que je comprends , il me semble que moins le style, moins un certai
it pas, il augmente en moi une lumière que j’avais déjà. Ce que je ne comprends pas me dépasse et, par conséquent, m’impose ; il
e ; qui sont capables, ce qui est une chose encore que je n’ai jamais comprise , d’exprimer par des mots, de mettre sur le papier
’indiscrétion de la foule ; ils se défendent, par l’obscurité, d’être compris de ceux par qui ce leur serait une honte d’être e
aisi leur procédé et leurs intentions : « On veut, non seulement être compris quand on écrit, mais encore, certainement, n’être
nt être compris quand on écrit, mais encore, certainement, n’être pas compris . Ce n’est nullement une objection contre un livre
li me tangere, noli me intelligere, est assez vain, puisqu’ils seront compris , adoptés, du moins « touchés » par ceux préciséme
craignent le contact, c’est-à-dire par les sots ; et ce sont ceux qui comprennent peu qui courent tout droit aux choses les plus di
mprennent peu qui courent tout droit aux choses les plus difficiles à comprendre . Mais enfin tel est leur travail : ils se voilent
2 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre V. La parole intérieure et la pensée. — Premier problème : leurs positions respectives dans la durée. »
 : leurs positions respectives dans la durée. I. Ce que c’est que comprendre . La parole intérieure est une image ; la pensé
rtés sur elle sont ceux que le langage vulgaire réunit sous le nom de comprendre  : quand je me parle, je me comprends, c’est-à-dir
vulgaire réunit sous le nom de comprendre : quand je me parle, je me comprends , c’est-à-dire que je mets des idées sous les mots
e la même famille ; une relation analogue existe entre reconnaître et comprendre  ; comprendre, n’est-ce pas reconnaître le sens de
ille ; une relation analogue existe entre reconnaître et comprendre ; comprendre , n’est-ce pas reconnaître le sens des mots ? et r
st-ce pas reconnaître le sens des mots ? et reconnaître, n’est-ce pas comprendre qu’un état de conscience a un certain genre de si
nt, ou du moins contient un jugement qui en est l’élément principal ; comprendre consiste également en jugements, ou du moins cont
sépare, il est inappréciable ; la parole intérieure est immédiatement comprise . Les choses se passent ainsi ordinairement, parce
e relire, nous traduisons, nous déchiffrons, si nous nous attachons à comprendre un texte ou subtil ou profond, et nouveau pour no
e la parole d’autrui ; nous écoutons notre parole intérieure, nous la comprenons ensuite si nous pouvons ; le mot appelle la pensé
elles à un enfant. Il est donc vraisemblable que, si aujourd’hui nous comprenons immédiatement et sans effort, c’est que nous prof
l’esprit ; l’effort mental se concentre sur la remémoration, et nous comprenons à mesure sans intervalle appréciable. Pourtant, i
isparition du mot et l’apparition de l’idée ; s’il en était ainsi, on comprendrait mal la correspondance habituelle des deux faits.
eux faits. Un mot un peu long, s’il est entré dans nos habitudes, est compris avant d’être terminé ; si le mot est court ou peu
eu connu, nous nous le répétons faiblement jusqu’à ce qu’il soit bien compris . De même, une idée commence à être exprimée peu a
t naturel et ordinaire ; en effet, le mot, même dans l’invention, est compris après avoir été suscité ; s’il ne l’est pas, c’es
oujours, l’interprétation n’est qu’une variété de l’invention : on ne comprend pas un texte un peu difficile sans le traduire, s
me progressivement par des mots toujours adéquats à son état présent. Comprendre , c’est donc penser à propos d’un texte donné ; l’
L’enfant qui babille répète ou imite les grandes personnes sans bien comprendre ce qu’il dit ; quand il se tait, il médite, il ch
ien souvent sa parole trahit sa pensée, il ne parvient pas à se faire comprendre . C’est que les deux développements de la pensée e
penser des choses au-dessus de son âge, quand il dit ce qu’il ne peut comprendre et quand on voit clairement qu’il comprend en lui
il dit ce qu’il ne peut comprendre et quand on voit clairement qu’il comprend en lui-même certaines choses et ne sait comment l
médiatement conçu sera définitif ; — s’il est difficile, pour le bien comprendre nous ne chercherons pas à le traduire : nous nous
(suite). Les considérations qui précèdent nous permettent de bien comprendre de quelle nature est l’utilité que prêtent à la p
s assimiler. V Pourquoi une pensée bien exprimée est-elle mieux comprise de celui même qui l’a trouvée ? Pourquoi, ensuite
te expression trouvée et approuvée, on est maître de sa pensée, on la comprend mieux, on est en état de la juger sûrement, parce
nnaissons de qui l’on a parlé ; nous reconnaissons, c’est-à-dire nous comprenons . L’état de distraction est une circonstance favor
’état de distraction est une circonstance favorable à ces oublis ; on comprend mal un discours mal écouté ; plus tard, on se rép
outé ; plus tard, on se répète à loisir ce qu’on en a retenu, et l’on comprend mieux [ch. VI, § 9] ; si l’on parle soi-même, com
l’âme ne peut analyser ce qu’elle éprouve ; revenue au calme, elle se comprendra elle-même en rattachant son état aux concepts gén
’est inspiré. — Quintilien (X, 1) est plus pénétrant que Boileau ; il comprend que l’expression peut être en retard sur la pensé
extase [chap. I, § 3] ; les grandes émotions humaines peuvent aider à comprendre ce qui se passe alors chez les mystiques. — Cf. a
3 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre troisième. De la sympathie et de la sociabilité dans la critique. »
s. — Du pouvoir d’admirer ou d’aimer. — Difficulté de découvrir et de comprendre les beautés d’une œuvre d’art ; difficulté de les
e du milieu, nous l’avons montré, doit permettre précisément de mieux comprendre ce qu’il y a d’individuel et d’irréductible dans
e par des facultés créatrices, constituerait le génie même. Pour bien comprendre une œuvre d’art, il faut se pénétrer si profondém
ertaines œuvres d’art, et qui fait que tel tempérament est impropre à comprendre telle œuvre, même magistrale. Aussi dans les espr
l’indifférence distraite et malveillante du premier coup d’œil, ne le comprendra vraiment point ; car la pensée humaine, comme l’i
comme l’individualité même d’un être, a besoin d’être aimée pour être comprise . Ouvrez au contraire le livre ami, celui avec qui
me son auteur et, comme il l’aime, il y a grande chance pour qu’il le comprenne , s’assimile ce qu’il y a de meilleur en lui. Le d
st jugé par la stérilité de sa propre critique. Quant à espérer mieux comprendre le génie d’un auteur dans les moments où ce génie
est évidemment être encore de compagnie avec le génie qu’il s’agit de comprendre , c’est employer la méthode des physiologistes mod
en, depuis les romantiques et M. Taine, nous avons fait d’effort pour comprendre les littératures étrangères, pour nous replacer d
N’est-il pas étrange devoir des critiques qui se font si larges pour comprendre la littérature étrangère devenir tout à coup into
ccommoder à elle et nous arracher à nos préjugés personnels pour bien comprendre l’œuvre écrite dans cette langue. Au contraire, q
onne chez toute autre nation. Tel d’entre nous qui se refuse encore à comprendre les bonnes pages de Zola, si admiré en Russie et
e admiration et de notre sociabilité, au lieu de le restreindre. Pour comprendre un auteur, il faut « se mettre en rapport » avec
4 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
s qui ne les constituent à aucun degré. Il est en effet impossible de comprendre par quoi ces pensées se distingueraient les unes
rose épanouie et de couleur rose ou rouge. Or l’idée générale d’homme comprend les femmes, les vieillards et les enfants, celle
comprend les femmes, les vieillards et les enfants, celle de la rose comprend les roses blanches et les roses thé, les roses na
enre dans un genre, une espèce originale. Le genre rose, par exemple, comprend les roses blanches et les roses thé ; il comprend
rose, par exemple, comprend les roses blanches et les roses thé ; il comprend aussi et surtout les roses roses, les roses propr
par des types individuels parfaits, et ce langage de l’art n’est pas compris par tous les hommes ; même aux époques et dans le
e de loin et par hasard, à une idée non-sensible. Ceci nous permet de comprendre ce qu’on entend par un esprit bien fait et par un
du contenu d’une idée générale est double, avons-nous dit : un genre comprend des individus différents composés eux-mêmes d’ima
le, rentre dans le rang par l’effet de l’habitude négative ; l’enfant comprendra mieux dès lors comment il y a des chiens muets, e
bien distincts (distincts moins encore par la matière, car la pensée comprend des images sonores, que par la forme, qui est ici
que le sommeil et la distraction serait un mystère impénétrable ; on comprend qu’elle soit possible lorsqu’on s’est rendu compt
dénaturées par le fait même de son expression, les interlocuteurs se comprennent mieux, et, par suite, le signe remplit mieux son
arlé, vous m’avez entendu ; j’ai le droit de supposer que vous m’avez compris , et, en fait, vous m’avez compris comme je me sui
e droit de supposer que vous m’avez compris, et, en fait, vous m’avez compris comme je me suis compris moi-même. Il résulte de
ous m’avez compris, et, en fait, vous m’avez compris comme je me suis compris moi-même. Il résulte de cette définition que tout
n bon esprit, — et tout esprit est en quelque mesure un bon esprit, — comprend sans se l’expliquer l’harmonie naturelle qui reli
uste sentiment de l’intérêt bien entendu leur ont fait de bonne heure comprendre l’utilité d’une organisation hiérarchique ; ils o
e que par l’attention ; et l’attention la dédaigne, le mot rapidement compris suffisant à l’exercice ordinaire de la pensée [§
in temps une langue ne contient plus guère que des mots usés ; on les comprend sans effort, mais ils ne disent presque rien à l’
it trop peu d’impression. Lui-même, esprit d’initiative et d’analyse, comprend peut-être les mots usuels dans toute leur force,
mmun sans que, a ses yeux, elle perdît rien de sa valeur ; mais il la comprend mieux encore quand il lui a trouvé une expression
eiller les esprits, remuer les idées, et parce qu’il exige, pour être compris , un nouveau classement des conceptions élémentair
par exception, coexister dans la conscience ; les uns sont écoutés et compris , les autres ne sont pas écoutés, ne sont pas comp
sont écoutés et compris, les autres ne sont pas écoutés, ne sont pas compris , et nous les oublions à mesure292. Dans ce dernie
e la convention et l’usage lui ont fixé ; pendant le sommeil seul, on comprend de travers 294. Ajoutons qu’entre le sommeil et l
noncée ou par A ou par B arrive à mes oreilles ; je l’entends sans la comprendre  ; mon esprit étant occupé ailleurs, il n’y a là p
ois je leur donne toute mon attention, la phrase prend un sens, je la comprends sans effort ; il m’a suffi, pour ainsi dire, de l
t mon attention, la phrase est toujours dénuée de sens ; enfin, je la comprends  : j’ai, pour ainsi dire, jeté sur elle mon attent
phrase qu’il avait entendue sans l’écouter, et alors seulement il l’a comprise [ch. V, § 7]. Si quelqu’un a été le héros involon
peine dans notre analyse ce qui s’est alors passé en lui. Quiconque a compris après coup ce qu’il avait d’abord entendu sans co
i. Quiconque a compris après coup ce qu’il avait d’abord entendu sans comprendre a pu s’apercevoir que le sens d’une phrase est à
confondant le vraisemblable et l’authentique. Presque toujours, pour comprendre et pour comprendre parfaitement les phrases que n
semblable et l’authentique. Presque toujours, pour comprendre et pour comprendre parfaitement les phrases que nous entendons, il n
es que nous entendons, il n’est aucun besoin d’une semblable analyse. Comprendre est donc un état de conscience à la fois très fai
n’est pas douteuse ; et pourtant chacune des deux propositions a été comprise aussitôt et sans peine ; leurs significations son
doustani ou malais dont l’ouvrage aurait besoin pour être entièrement compris . C’est que la poésie est avant tout une œuvre sen
eul mot pour plusieurs idées ; il n’en résulte aucune difficulté pour comprendre aisément la parole soit extérieure, soit intérieu
observations de M. Chevreul sur la baguette divinatoire nous aident à comprendre ce phénomène ; elles nous montrent qu’un antécéde
ui, voilà le premier acte d’un esprit fait pour l’indépendance ; bien comprendre , c’est avoir trouvé ; l’analyse logique est l’app
uivra. L’esprit faux est celui qui invente par lui-même avant d’avoir compris la pensée d’autrui ; bien souvent, il comprend ma
lui-même avant d’avoir compris la pensée d’autrui ; bien souvent, il comprend mal sa propre pensée, faute d’avoir analysé le se
de tout retenir, non pas d’inventer et d’imaginer au hasard, mais de comprendre ce qu’il entend et de penser par lui-même à l’occ
idée lui apparaît jusqu’à un certain point dégagée de ses voiles ; il comprend qu’elle n’est pas nécessairement attachée à un mo
(Dictionnaire étymologique de la langue française, p. lxv) ; elle ne comprend que les onomatopées véritablement françaises, c’e
rmées en mots français. Même ainsi restreinte, la liste de M. Brachet comprend 34 mots ; nous en retranchons 6, dont le caractèr
e aide le souvenir du mot, car « on redit plus exactement ce que l’on comprend que ce que l’on ne comprend pas » (p. 291-292).
ar « on redit plus exactement ce que l’on comprend que ce que l’on ne comprend pas » (p. 291-292). 282. Voir Condillac, etc., e
ère de leur signification ; demandant un effort de souvenir pour être compris , ces mots font trait dans la phrase et disent bie
une élite de lettrés adultes ; — quand un effort est nécessaire pour comprendre , le contre-sens est trop facile ; — dans la vie p
s la vie pratique, et même dans la spéculation, il importe souvent de comprendre vite et sans effort ; — et, en fait, la langue ch
d’autrui, entendue pendant l’état de sommeil, est ou un vain bruit ou comprise de travers. — En résumé, durant le sommeil, les m
s lapsus linguæ sont des faits de distraction ; or l’auteur du lapsus comprend sa parole de travers, puisque, celle-ci étant abs
ychique, ce qui n’est pas observable pour le psychologue faute d’être compris dans l’objet qu’il a l’ambition légitime d’observ
nce absolue les conditions, exprimées en termes psychiques, des faits compris dans la succession consciente. La psychologie ne
idées du texte, et, la traduction faite, ces idées doivent être mieux comprises qu’après la première lecture ; mais elles étaient
5 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VIII. Les écrivains qu’on ne comprend pas » pp. 90-110
Chapitre VIII. Les écrivains qu’on ne comprend pas Il faut lire avec satisfaction un petit ma
n un petit manifeste de Marcel Proust contre les écrivains « qu’on ne comprend pas ». Il exprime, par endroits d’un ton ferme, e
i comme vous dites. Il domine tellement loin que, si par hasard je ne comprends pas, c’est ma faute. Là même il m’arrive de me pl
Les jeunes gens, disait-il, sont heureux : « ils peuvent admirer sans comprendre  ». Or, je l’ai dit et le répète : Quiconque n’ent
son ignorance crasse. Elle use d’un vocabulaire de six cents mots, et comprend , un peu de travers, six cents autres ; sa phrase
nt usurpé un sphinx sur ses prédécesseurs. » Les lectrices n’ont pas compris le latinisme léger de la tournure. La réimpressio
servateurs du Louvre pour avoir usurpé, etc. » Les lectrices ont cru comprendre . C’est-à-dire qu’elles ont « fait la construction
t d’un écrivain intelligent et spirituel… Si l’on ne lit ainsi, on ne comprend pas. Mais voilà qui excède, j’en ai peur, les imp
La Revue blanche : « Voici la première phrase d’un article, je ne la comprends point. » Il lut le début d’une chronique intitulé
onfesseront point : « Je n’entends pas », ils ricaneront : « Ça ne se comprend pas. » * * * Maintenant il faut être de bonne foi
pouce : c’est l’attitude forcée des aînés. Mais tout de même ils les comprennent , les aiment, les estiment. — Nous chérissons entr
les thèmes du Tannhäuser sont clairs aussi. Pourtant ils veulent être compris . Ils sont clairs, c’est-à-dire harmonieux, d’inti
uvre. La clarté peut presque se nombrer comme le rapport du sujet qui comprend à l’objet qui s’offre. Elle augmente avec la luci
ucide comme un athlète qui ahane à des tours de force d’intellect. Il comprend sans peine apparente, seulement son cerveau trava
ble (intelligible signifie, non pas « évident », mais « qui peut être compris  », sans préjuger l’importance de l’initiation gén
6 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174
nt à l’homme tel que je l’ai présenté, en face du monde tel que je le comprends  ? Ce monde est un chaos de systèmes, une poussièr
donnés entre eux, et gardent une vie suffisamment indépendante. Ainsi compris , le monde dans son ensemble ne nous impose à peu
ouvons dire. Quant aux devoirs sociaux particuliers, il est aisé d’en comprendre le mécanisme, une société industrielle exigera su
ne part il n’est pas aisé de dire où commence le luxe. Si l’on veut y comprendre tout ce qui n’est pas strictement nécessaire à la
eux qui n’en peuvent avoir d’autre. Ils raillent ce qu’ils ne peuvent comprendre , ce qu’ils ne peuvent sentir et ce qu’ils ne peuv
, elle se complique et s’amplifie. Pour peu que celui qui l’exerce la comprenne ou agisse comme s’il la comprenait, elle redevien
Pour peu que celui qui l’exerce la comprenne ou agisse comme s’il la comprenait , elle redevient une attitude vraiment philosophiq
défense de soi-même contre soi-même et des autres contre soi. Si nous comprenons ce qu’il y a d’incohérent, d’essentiellement mauv
s aussi nos incohérences et nos petitesses, et si nous ne pouvons les comprendre , méfions-nous en par provision. Ce qui nous encha
oir des esprits élevés qui ont failli quelquefois. Renan lui-même qui comprit si bien l’ironie de tant de choses avait sa foi,
on zèle pour la science est amplifié par quelque crédulité. Lui qui a compris l’ironie de la vertu ne s’est pas suffisamment av
us méprisons. Et si l’ironie peut s’élever assez haut, elle nous fera comprendre même la valeur des plus petites choses. Si elle n
il est plus noble d’écrire une symphonie que de jouer au bridge, nous comprendrons fort bien que le bridge ne soit pas à dédaigner p
veau germe ainsi et grandit encore empêtré, retenu, mal dégrossi, qui comprend la complexité et l’incohérence du moi primitif, m
la complexité primitive et l’incohérence même par cela seul qu’il les comprend . Mais, selon l’universelle loi des institutions s
ette formule banale il lui donnera un sens nouveau et plus vivant. Il comprendra que, dès qu’on s’élève un peu au-dessus des fins
ra bon, mais ce qu’il combattra, ce qui lui semblera inférieur, il en comprendra la raison d’être et la réalisation possible. Il j
à quelque honneur particulier. Il est bon qu’un esprit se forme pour comprendre cette manœuvre, la diriger et la contrarier au be
discours de l’âme sociale et de l’âme individuelle. Il tâchera de les comprendre , de les dépasser et de s’en servir. L’âme sociale
Il prendra son parti dans les cas qui se présenteront, en tâchant de comprendre ses propres désirs et ses aptitudes, ceux aussi d
rs esprit ne s’illusionnerait point trop à son sujet. § 12 Il comprendrait que ses propres idées doivent être aussi l’objet
ns penser, pour croire sans douter, pour jouir naïvement, pour ne pas comprendre et pour rester sans inquiétude. Ceux-là ont aussi
7 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VIII. De la clarté et des termes techniques »
e propriété d’expression : cela ne fera pas nécessairement qu’on soit compris . Il y a une autre sorte de propriété du langage q
sait : « C’est moi qui suis le barbare ici, puisque je ne me fais pas comprendre . » La plus belle harangue en beau langage latin n
otre français, à côté des mots de l’usage commun et que tout le monde comprend à peu près, il y a des mots techniques, des terme
cythes. Là, il n’y a pas de propriété qui tienne : comme il faut être compris avant tout, l’expression ne peut être choisie que
tout, l’expression ne peut être choisie que parmi les mots connus et compris du public auquel on s’adresse. La propriété du la
excès n’arriverait-on pas ? On écrirait pour soi, au risque de n’être compris que de soi. Que dire de ces phrases, qu’on lit da
termes techniques de leur science spéciale : ils ne veulent pas être compris de tout le monde, et il leur suffit d’être entend
le nom exact qui l’y désigne pour eux. Il n’importe que le médecin ne comprenne pas un traité de métallurgie, que l’architecte n’
8 (1912) L’art de lire « Chapitre X. Relire »
rois qui me viennent plus précisément à l’esprit. On relit pour mieux comprendre . Ce sont surtout les philosophes, les moralistes,
pour la vingtième fois, on trouve des passages que l’on n’avait point compris comme ils devaient l’être, et que l’on entend pou
re le plus souvent, presque toujours, quelques précautions prises, on comprend beaucoup mieux un auteur quand on le relit que qu
lire chez lui seulement ce qu’on y met. Je relis beaucoup ; je crois comprendre beaucoup mieux. C’est une vieillesse qui n’est pa
ue l’on consacre à corriger ses vieux contresens. Le plaisir de mieux comprendre met, du reste, dans l’esprit un certain feu, une
quelques années, c’est dans l’espérance, bien ambitieuse du reste, de comprendre quelque chose à tel philosophe contemporain qui m
’auteur qu’on, relise, si l’on sent plus, si l’on sent moins, si l’on comprend plus, si l’on comprend mieux, même si l’on compre
si l’on sent plus, si l’on sent moins, si l’on comprend plus, si l’on comprend mieux, même si l’on comprend moins ; ce sont en p
nt moins, si l’on comprend plus, si l’on comprend mieux, même si l’on comprend moins ; ce sont en partie les événements mêmes de
9 (1912) L’art de lire « Chapitre II. Les livres d’idées »
e qu’il se complète et qu’il s’éclaire, tenir compte sans cesse, pour comprendre ce qu’on en lit aujourd’hui, de ce qu’on en a lu
ce qu’on en lit aujourd’hui, de ce qu’on en a lu hier, et pour mieux comprendre ce qu’on en a lu hier, de ce qu’on en lit aujourd
omme tous les philosophes, écrit moins pour être admiré que pour être compris et même moins pour être compris que pour faire pe
moins pour être admiré que pour être compris et même moins pour être compris que pour faire penser. Vous avez pensé ; il a gag
même, soit à quelque chose d’inconnaissable. Qu’avons-nous gagné ? De comprendre une intelligence de premier ordre, de comprendre
vons-nous gagné ? De comprendre une intelligence de premier ordre, de comprendre une intelligence supérieure à nous et par conséqu
-les et, en délimitant la pensée de notre auteur, nous l’aurons mieux compris  ; nous l’aurons compris. Lire un philosophe, c’es
a pensée de notre auteur, nous l’aurons mieux compris ; nous l’aurons compris . Lire un philosophe, c’est le relire si attentive
cun excès et il faut se tenir dans un certain milieu où le plaisir de comprendre ne soit pas gâté par le plaisir de discuter, ni m
ntre lui, si tant est même qu’il y ait des apparences : tout cela est comprendre encore ; tout cela n’est que différentes façons d
ela est comprendre encore ; tout cela n’est que différentes façons de comprendre et il suffit, pour que toutes soient utiles et fé
ntellectuel avec l’auteur, puisque nous l’avons prévenu, c’est-à-dire compris d’avance, et ensuite nous nous disons avec satisf
10 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
t et d’autre s’abriter sous cette grande autorité. Par malheur, on le comprenait fort mal ; et l’Aristote de notre temps, dont Cor
on peut trouver que la distance est considérable ; la critique, ainsi comprise , prend place au niveau de l’histoire elle-même, s
assez d’avoir produit ces chefs-d’œuvre ; il fallait encore les faire comprendre  ; et au génie spontané des poètes est venu s’ajou
timents, le spectacle et la mélopée. En effet, les moyens d’imitation comprennent deux de ces éléments ; la façon d’imiter en compr
s d’imitation comprennent deux de ces éléments ; la façon d’imiter en comprend un ; et ce qu’on imite comprend les trois autres.
e ces éléments ; la façon d’imiter en comprend un ; et ce qu’on imite comprend les trois autres. En dehors de ces termes, il n’y
si le plus grossier des deux. « Quand on suppose que les gens ne vous comprendront pas, si l’on ne prend la peine de leur tout expli
e, pour produire son effet propre. Il suffit aussi de la lire pour la comprendre parfaitement ; et si elle est supérieure sous les
i simple, ni même aussi grave. Les Écoles qui précédèrent Platon n’en comprenaient point toute l’étendue ni toute la portée. Platon
qu’il devait combattre, sans compter les trésors d’un roi capable de comprendre ses études en les favorisant. Ce serait beaucoup
avoir ni oubli ni obscurité. Les laisser douteuses, c’est ne pas les comprendre assez. L’opinion d’Aristote sur la distinction de
ditions qu’il doit remplir pour être uni à l’âme. Ils n’ont pas mieux compris la sensibilité. L’âme, pour connaître les choses,
ielle de toute bonne définition : elle contient la cause. L’âme ainsi comprise est la cause du corps vivant ; c’est elle qui, en
son compagnon subordonné, quoique trop souvent indocile. L’âme ne se comprend elle-même que sous la condition de la pensée, san
uissance à les observer, peut d’un premier effort les pénétrer et les comprendre tout entières. Aristote a rencontré parfois ce bo
acile de les convaincre d’erreur et de faiblesse. Mais c’est bien mal comprendre la loi qui préside au développement de l’intellig
it être à tout instant contrôlée par l’observation même des faits, on comprend sans peine que la distinction de l’âme et du corp
est de conserver pure de toute souillure cette partie de son être qui comprend le juste et l’injuste ; c’est de la perfectionner
le monde de l’intelligence. L’âme y est seule avec les Idées qu’elle comprend et qu’elle contemple, mais qu’elle ne fait pas, c
intérêt s’attachait donc, pour Platon, à cette question qui achève et comprend toutes les autres ? La vie de l’homme, telle qu’e
i profonde et si pratique. C’est une conséquence, quand une fois on a compris la vraie destinée de l’âme, de comprendre aussi,
nséquence, quand une fois on a compris la vraie destinée de l’âme, de comprendre aussi, dans toute son étendue, la loi qui lui est
ux que son disciple, n’en cherchons pas d’autre cause. Platon a mieux compris la nature de l’âme, parce qu’en ne voyant en elle
faudra donc que l’âme rentre en elle-même, non pas seulement pour se comprendre , mais aussi pour comprendre tout ce qui n’est pas
e en elle-même, non pas seulement pour se comprendre, mais aussi pour comprendre tout ce qui n’est pas elle. De là, la dialectique
rtésienne, laquelle est le fondement de toute la philosophie moderne. Comprendre autrement la dialectique de Platon, c’est la méco
re. Aristote le premier l’a entièrement méconnue ; et, si l’on a bien compris pourquoi le système péripatéticien est sans métho
fus et inachevés, devinrent l’héritage d’un élève bien capable de les comprendre , mais qui ne prit pas la peine de les classer, la
. En attribuer l’étude à la physiologie, c’est la perdre ; chercher à comprendre l’âme de l’homme en observant les plantes et les
un temps où l’on ose tout dire, excepté le vrai : Quand l’homme s’est compris lui-même ; quand, disciple fidèle de cette sagess
uable dont Platon et Descartes sont les plus clairs interprètes, il a compris ce qu’est en lui la pensée, il affirme, avec une
obscure pour lui. Sa faiblesse peut quelquefois en gémir ; mais il la comprend , et il sait en outre qu’il en dispose, au moins d
é. VIII Honorons ce grand traducteur, non-seulement pour avoir compris , mais pour avoir combattu son modèle, et félicito
11 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VI. L’Astronomie. »
ement utiles, parce que c’est elle qui nous a fait une âme capable de comprendre la nature. Vous figurez-vous combien l’humanité s
ansige pas avec elles ; combien de temps nous aurait-il fallu pour le comprendre , si nous n’avions connu que le monde terrestre, o
és contenus dans les deux lignes de son énoncé ; les personnes qui ne comprennent pas la Mécanique céleste peuvent s’en rendre comp
a permission d’insister un peu. Comment l’ordre de l’univers était-il compris par les anciens ; par exemple par Pythagore, Plat
ien on ne sera qu’un éternel myope, incapable de voir la vérité. Pour comprendre la Nature, il faut pouvoir sortir de soi-même, po
etits que ceux que nos sens sont capables de nous montrer, et nous ne comprenons plus ces scrupules qui arrêtaient nos devanciers
Habitués à contempler l’infiniment grand, nous sommes devenus aptes à comprendre l’infiniment petit. Grâce à l’éducation qu’elle a
ort de dire que c’est l’Astronomie qui nous a fait une âme capable de comprendre la Nature ; que, sous un ciel toujours nébuleux e
n est rendu compte, parce que c’était fait. Mais comment n’a-t-il pas compris que ce qui restait à faire n’était pas moins cons
12 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
nter tous les ressorts, en démontrer les mouvements, et qui nous fait comprendre comment ces mouvements sont appropriés au genre d
ction qu’elle doit produire. La vraie science du cerveau devrait donc comprendre , outre la description anatomique de cet organe, u
ts pour expliquer non-seulement les mouvements musculaires, ce qui se comprendrait aisément, mais la mémoire, l’imagination, les pas
ments, ce que la mémoire est dans l’ordre des idées. Je ne sais si je comprends bien l’hypothèse que je viens d’exposer, mais il
mémoire ? L’homme qui sait le plus de choses n’est pas celui qui les comprend le mieux. L’enfant retient avec une facilité éton
’enfant retient avec une facilité étonnante ce qu’il est incapable de comprendre . Dans l’état de folie et même de démence, la mémo
lle d’achoppement dans toutes les philosophies. Non-seulement nous ne comprenons pas et nous ne comprendrons jamais comment des tr
tes les philosophies. Non-seulement nous ne comprenons pas et nous ne comprendrons jamais comment des traces quelconques imprimées d
13 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre III. Madame de Staël »
qui elle aime un causeur digne de lui fournir la réplique. Si elle ne comprend pas tout à fait Napoléon, c’est qu’il est mal éle
rre, semblent avoir des facilités et des aptitudes particulières pour comprendre les formes d’esprit de ces quatre nations : ils o
gleterre la reçoivent. Elle aura couru toute l’Europe, mais elle aura compris toute l’Europe. Nous verrons l’importance de cett
ndre, elle n’y peut arriver. Rapprochons-la de Chateaubriand : elle a compris la campagne romaine, elle nous dit clairement ce
paty638 en parlaient mieux. En littérature, son goût et sa faculté de comprendre se satisfont en raison inverse de la beauté forme
on directe de la richesse sentimentale et de la subjectivité. Elle ne comprend pas la littérature grecque, elle ne comprend pas
la subjectivité. Elle ne comprend pas la littérature grecque, elle ne comprend pas notre littérature du xviie  siècle ; elle se
ce est comme paralysée par ses sympathies et ses ambitions : elle qui comprenait si bien et si vite tous les peuples, elle ne comp
ns : elle qui comprenait si bien et si vite tous les peuples, elle ne comprend pas la France révolutionnaire. De là ses illusion
elle n’a pas du tout l’accent religieux de Rousseau. Ce qui lui fera comprendre Rousseau, ce seront les Allemands : elle deviendr
es de Mme de Staël Le rôle de Mme de Staël, en littérature, fut de comprendre , et de faire comprendre. S’adressant à l’intellig
rôle de Mme de Staël, en littérature, fut de comprendre, et de faire comprendre . S’adressant à l’intelligence de ses contemporain
inairement que des contes de nourrice. Par l’Allemagne, elle arrive à comprendre , presque à sentir la poésie, poésie de la nature
14 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
le à ce que serait pour nos oreilles une langue étrangère que nous ne comprendrions pas. — Elle se complaît à son ramage, comme un oi
e volontairement, avec une exécution facile et sûre (toujours sans en comprendre le sens), comme un simple gazouillement qu’il lui
actions dépassent l’intelligence animale. Un petit chien qui est ici comprend au même degré quand on lui crie le mot sucre ; il
six dernières semaines ont été notables : outre le mot bébé, elle en comprend plusieurs autres, et il y en a cinq ou six qu’ell
nd soit établi ; parfois elle joue encore avec le son, quoiqu’elle en comprenne le sens. — Cela se voit très aisément pour d’autr
ent des attributifs176, et les assistants n’ont pas eu de peine à les comprendre  ; celui-ci est probablement un démonstratif, et,
jambes. On voit qu’elle acquiert tous les jours des idées, et qu’elle comprend beaucoup de phrases, par exemple : « Apporte la b
(manger, je veux manger). — Il y en a d’autres assez nombreux qu’elle comprend , mais ne prononce pas, par exemple : « Grand-père
rer quand elle a faim ou soif, d’autant plus qu’elle voit que nous le comprenons et que par cette articulation elle obtient à boir
ens de chose bonne à manger. Nous sommes restés quelque temps sans le comprendre , car elle l’employait depuis longtemps et l’emplo
sparition de certaines figures qu’il connaît. — Nul autre mot ; il ne comprend pas les mots papa, maman, quoiqu’il les dise parf
e mot, comme avait fait sa sœur ; mais, comme nous avions appris à le comprendre , nous l’avons employé tout de suite avec lui ; vo
quelques jours. Jusqu’au dix-septième mois, point de mots généraux et compris comme tels. — Ils n’ont apparu que du dix-septièm
, et en effet, pendant ce mois (le vingt et unième mois), il apprend, comprend , répète et même associe tout d’un coup quantité d
appelle rationnel et qui est propre à l’homme. Le langage émotionnel comprend les cris, les interjections, les sons imitatifs.
imaux aussi, les chats, les moutons, même les enfants apprennent à le comprendre . Un chat qui a été effrayé ou mordu une fois par
dre. Un chat qui a été effrayé ou mordu une fois par un chien aboyant comprendra aisément le son et se sauvera, aussi bien que tou
et état est la famille des langues touraniennes ; les langues qu’elle comprend ont, en général, été nommées agglutinatives, parc
néralisation de nos impressions, et nous n’avons pas d’autre moyen de comprendre comment, après une longue lutte, les vagues imita
e, anciennement pesna pour petna, etc. « Après ces développements, on comprendra comment les racines ou types phonétiques sont en
un perroquet fait quelques pas dans le premier stade du langage ; il comprend son nom, souvent le nom de son maître, parfois un
15 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »
et. Le public aura, certainement, de la tenue ; sans doute, il voudra comprendre  ; donc, il comprendra. Aucun désordre ne sera ess
rtainement, de la tenue ; sans doute, il voudra comprendre ; donc, il comprendra . Aucun désordre ne sera essayé, les précautions é
Tristan et Isolde… Puisqu’il nous faut, aussi, Parisiens, ces œuvres, comprenons qu’un théâtre nouveau leur est nécessaire : lorsq
étachée du reste, garderait toujours sa valeur intrinsèque, et serait comprise et admirée de ceux mêmes qui ne connaîtraient pas
nts qu’elle réveille, et qui se rapprochent de ce que notre cœur peut comprendre des plus extatiques ravissements. Si Dante, pour
es fantômes ; et c’est toujours les fantômes qu’il aperçoit. Alors il comprend les raisons du cauchemar : il regarde en soi-même
ctrine de Schopenhauer, qui de nous le pourra blâmer de n’avoir point compris les Parerga ? Il a dit, le Révélateur, il a dit l
t m’en donner le pouvoir. » Pour que la certitude de ne pouvoir faire comprendre ses œuvres, le déterminât à en composer une nouve
tion, un être auquel on rend hommage et qu’on adore parce qu’on ne le comprend pas, mais qu’il avait obtenu la seule chose qui p
eule chose qui pût le délivrer de son isolement : qu’il était aimé et compris par amour. Avec son sens supérieur, sa conscience
aimante ; le doute et la jalousie lui prouvent qu’il ne peut pas être compris , mais seulement adoré, alors il avoue sa divinité
Si l’on déclare Lohengrin égoïste, cela montre simplement qu’on ne le comprend pas. On donne de sa conduite une explication que
En vérité, il est comme l’œuvre d’art elle-même qui ne peut pas être comprise avec la tête, mais seulement avec la sensibilité,
ïveté, qui à force de vouloir expliquer tout, arrive à ne pas pouvoir comprendre ce qu’il y a de meilleur dans la vie. L’intellige
ces du plaisir et de la douleur. Quiconque ne s’en tiendra pas là n’y comprendra rien. Ainsi, quiconque voudra juger Lohengrin ave
ù, après avoir cruellement souffert de n’être pas aimé, de n’être pas compris , il se rendit compte qu’il en était ainsi, parce
aut de l’avenir, qui veut être deviné par le sentiment, est aussi peu compris de nous que ne le fut des Grecs Antigone, quand,
e le nom du Maître est mieux connu, et son œuvre mieux étudiée, mieux comprise . Enfin, si l’union spirituelle des Wagnéristes es
valeur, purement humainbo. Aussi la musique de Beethoven sera-t-elle comprise en toutes les époques, tandis que la musique de s
endu assez familier le tempérament spécial de Beethoven pour que nous comprenions aisément ses goûts au sujet de l’opéra, et cette
de Léonore nous peut, seule, clairement, faire voir comment Beethoven comprenait le drame. Qui pourrait entendre cette œuvre music
e Drame qui représente les Idées, ne peut, en vérité, être clairement compris sans le secours de ces motifs musicaux, ainsi for
Tous les auteurs dramatiques ont, souvent sans une pleine conscience, compris ainsi le drame ; mais, au-dessus de tous, le plus
e génie allemand produisit, en Beethoven, un être qui ne pouvait être compris que, précisément, dans une comparaison avec Shake
16 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »
second poème, celui que nous connaissons tous aujourd’hui, et qu’ils comprendront combien il y a de puérilité à ne voir dans ce der
mes : c’est la seule chose qu’il soit indispensable de connaître pour comprendre et juger le poème de l’Anneau du Nibelung, et c’e
même temps un des faits les plus importants et les moins connus pour comprendre et juger l’évolution artistique qui s’est complét
dates sont intéressantes, mais elles serviront, je l’espère, à faire comprendre combien il est impossible de suivre cette genèse
in, pour des motifs quelconques, détestaient l’homme, sans d’ailleurs comprendre l’œuvre. Nous ne parlons pas de ces derniers, don
e Mittheilung an meine Freunde (1851) la façon dont il entendait être compris  : « Cette explication, dit-il, je projette de la
dit-il, je projette de la faire à mes amis, parce que je ne puis être compris que de ceux à qui leur penchant vers moi fait épr
ue de ceux à qui leur penchant vers moi fait éprouver le besoin de me comprendre , et ceux-là seuls peuvent être mes amis. Mais, je
omme (IV, 288). » Et, autre part : « Je demande à ceux qui doivent me comprendre , seulement de me voir tel que je suis en réalité
sens wagnérien du mot, c’est-à-dire en l’appliquant à ceux qui ne le comprennent ni ne l’aiment comme il voulait l’être, on peut d
euth. Mais ce n’est pas le désir qui manque. Dans les pays voisins, y compris la Belgique, la tentative a été plus déterminée,
ury surtout, à qui Wagner a rendu ce magnifique témoignage de l’avoir compris comme l’on ne peut se comprendre qu’entre « amis 
ndu ce magnifique témoignage de l’avoir compris comme l’on ne peut se comprendre qu’entre « amis », à part encore les écrits de Ma
ce sont ceux qui ont senti « le penchant à l’aimer et le besoin de le comprendre  » et qui, pour le satisfaire, ont étudié l’œuvre,
gne, et qui font qu’il devient tous les jours plus impossible défaire comprendre aux compatriotes du maître de quoi il s’agit dans
ateurs qui n’en ont pas la moindre idée, et de plus, comment la faire comprendre à un public qui vient — non point sans notions ar
u public qui se joindrait à celle des artistes, c’est ce que très peu comprennent , tant parmi les artistes que parmi le public. Il
ce qui est plus sérieux, c’est que grâce à son absolue incapacité de comprendre une seule pensée de Wagner, de juger un seul de s
tionne ici qu’avec du rouge au visage pour eux — ceux enfin qui n’ont compris qu’à moitié et — de belles âmes, pourtant ! — se
et drame, j’ai seulement trouvé la liaison de ce que d’autres avaient compris avant moi. — Il est surprenant, a-t-il dit encore
sur le drame musical ; grâce à elle, les maîtres presque oubliés, mal compris ou méconnus seront remis en honneur et appréciés
eg. Nos Wagnériens savent tous, je le jurerais, qu’il faut chercher à comprendre Wagner et non à imiter ses petits procédés de mod
omprendre Wagner et non à imiter ses petits procédés de modulation. A comprendre Wagner ils tâchent : je m’étonne même que leurs e
compensé de son ardu labeur de soixante ans. Se sentir si entièrement compris de si nobles âmes, n’est-ce point le rêve idéal,
nées et suivies sur Wagner, connaissant assez toutes les langues pour comprendre sans peine tous les documents ; enfin plus intére
17 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
quel résultat il arrive, la philologie a dû trouver peu de faveur. On comprend le physicien, le chimiste, l’astronome, beaucoup
droit d’y trouver place. Entendue dans son sens étymologique, elle ne comprendrait que la grammaire, l’exégèse et la critique des te
ante, tous les traits du monde ancien 70, ne me semblent pas en avoir compris toute la portée. La philologie n’a point son but
uable que par sa bizarrerie ou sa médiocrité. Tout cela faute d’avoir compris dans un sens assez large l’histoire de l’esprit h
littératures obscures et souvent médiocres. Cela vient de ce qu’on ne comprend pas dans toute son étendue et son infinie variété
is qui en possède un manuscrit en langue originale et l’adore sans le comprendre  74, a deviné l’antiquité ; il en possède l’esprit
sprit aussi éminemment qu’aucun savant des siècles qui ont suivi ; il comprend par son âme ce dont la lettre lui échappe ; il s’
délicate, critique en un mot. Si le Moyen Âge, par exemple, a si mal compris la philosophie ancienne, est-ce faute de l’avoir
eille nous ont laissé en fait de critique. On dirait qu’ils n’ont pas compris leurs propres beautés. Pour apprécier la valeur d
la science philosophique des corps. C’est ce que n’a pas suffisamment compris un esprit distingué d’ailleurs par son originalit
oite et y ait appliqué la méthode la plus grossière. M. Comte n’a pas compris l’infinie variété de ce fond fuyant, capricieux,
toute idée, grâce à l’extrême souplesse de son esprit, et capable de comprendre tour à tour les aspects les plus divers des chose
ments avoir conçu la science d’une manière assez large. Nul n’a mieux compris que lui que la science seule est désormais possib
lastique du séminaire ; il raisonne beaucoup ; il ne semble pas avoir compris suffisamment que, dans les sciences de l’humanité
e l’esprit moderne et qui, presque seul, en un espace de dix siècles, comprit la science comme nous la comprenons, avait déjà d
e seul, en un espace de dix siècles, comprit la science comme nous la comprenons , avait déjà deviné la philologie. Il consacre la
te (Sergius) ! » (Epist. Var., XX, Opp. p. 998, 999). 75. Pour bien comprendre le caractère de la critique ancienne, voir l’exce
18 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXXI. Sainte Térèse »
les lois humaines sont renversées, et que la meilleure manière de la comprendre , c’est de dire qu’on ne comprend plus ! Non, on n
et que la meilleure manière de la comprendre, c’est de dire qu’on ne comprend plus ! Non, on ne comprend plus, si l’on veut fai
e de la comprendre, c’est de dire qu’on ne comprend plus ! Non, on ne comprend plus, si l’on veut faire l’entendu à la manière h
à, de l’observation scientifique et des proportions naturelles. On ne comprend plus, même le langage de Sainte Térèse, ce langag
ond, comme il est inouï de simplicité dans la forme. Allez donc faire comprendre aux âmes du Dix-neuvième Siècle les humilités de
u critique qui voudrait la faire admirer !!! IV C’est que, pour comprendre Sainte Térèse, la suprême beauté morale de Sainte
ent le juger, mais les écrits de Sainte Térèse sont plus difficiles à comprendre dans les arcanes de leur beauté que les livres mê
avant de terminer, nous voulons dire un mot d’un livre plus facile à comprendre pour les esprits positifs du siècle (positifs ! i
quarante ans, chaque jour, une marche du ciel, le chrétien seul nous comprendrait , le chrétien qui sait à quel prix sanglant s’achè
19 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Paul Verlaine et les poètes « symbolistes » & « décadents ». »
inué de donner aux mots leur sens consacré, et se laissaient aisément comprendre . Il y a plus : les jeux d’un Voiture ou ceux d’un
II … En bien, non ! je ne parlerai pas d’eux, parce que je n’y comprends rien et que cela m’ennuie. Ce n’est pas ma faute.
te » qui était venu lui rendre visite : — Pardonnez-moi. J’essaye de comprendre ce que vous voulez faire. Vous ne considérez, n’e
à même les émotions qu’elles éveillent successivement dans notre âme… Comprenez -vous Moi non plus. Il faut être ivre pour compren
t dans notre âme… Comprenez-vous Moi non plus. Il faut être ivre pour comprendre . Si vous l’êtes jamais, vous remarquerez ceci. Le
signifiée, puisque les deux se confondent pour vous… Encore une fois, comprenez -vous ? Moi je comprends de moins en moins ; je ne
eux se confondent pour vous… Encore une fois, comprenez-vous ? Moi je comprends de moins en moins ; je ne sais plus, j’en arrive
mple, il nous dit qu’il rêve d’une femme inconnue, qui l’aime, qui le comprend , qui pleure avec lui ; et il ajoute : Son nom ?
la poésie symbolique, on la connaissait déjà, c’était celle que l’on comprenait ) : Le souvenir avec le crépuscule Rougeoie et tr
mé l’amour de Dieu. Sentiment singulier quand on y songe, difficile à comprendre , difficile à éprouver dans sa plénitude. M. Paul
des sortes de demi-droits honteux, mais se soumet toute à l’amour. On comprend dès lors que, pour une âme purement sensitive et
sont pas claires. Mais ici il faut distinguer. Il y a celles qu’on ne comprend pas parce qu’elles sont obscures, sans que le poè
lles sont obscures, sans que le poète l’ait voulu  et celles qu’on ne comprend pas parce qu’elles sont inintelligibles et qu’il
llou dans un creux. Ah ! quand refleuriront les roses de septembre ? Comprenez -vous ? Quelle suite y a-t-il dans ces idées ? Que
ndre, triste, et que plusieurs vers sont exquis. Longtemps je n’ai pu comprendre ce sonnet — et je l’aimais pourtant. A force de l
ien, car lui le connaît. Ce poète ne s’est jamais demandé s’il serait compris , et jamais il n’a rien voulu prouver. Et c’est po
que l’enfer, c’est l’absence. Les autres sont à l’avenant. On croit comprendre  ; puis le sens échappe. C’est qu’il n’y a rien à
On croit comprendre ; puis le sens échappe. C’est qu’il n’y a rien à comprendre — sinon que le diable est toujours méchant quoi q
Quelquefois, en dormant, on compose et l’on récite des vers que l’on comprend , et que l’on trouve admirables. Quand, d’aventure
20 (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320
XV Je dois, pour compléter ma pensée et bien faire comprendre ce que j’entends par une philosophie scientifique
s toute la nature humaine ; et pourtant l’homme ne fût point arrivé à comprendre dans sa réalité l’infini des choses, si l’étude e
ue. Le plus haut degré de culture intellectuelle est, à mes yeux, de comprendre l’humanité. Le physicien comprend la nature, non
ntellectuelle est, à mes yeux, de comprendre l’humanité. Le physicien comprend la nature, non pas sans doute dans tous ses phéno
puissance infinie dépasse les forces limitées. C’est pour n’avoir pas compris cette force créatrice de la raison spontanée qu’o
le dire, le langage, la morale, la pensée (comme si on pouvait faire comprendre et parler une souche inintelligente en lui parlan
comme si une telle révélation ne supposait la capacité intérieure de comprendre , comme si la faculté de recevoir n’était pas corr
font des lois de l’esprit humain une idée étroite et mesquine, qui ne comprennent rien au-delà de la vulgarité d’un salon ou des ét
u des étroites limites du bon sens ordinaire ; que ceux qui n’ont pas compris la fière originalité des créations spontanées de
ntentent d’y jeter timidement la commode solution du surnaturel. Pour comprendre ces apparitions extraordinaires, il faut être end
littératures l’a définitivement arrêtée. Si quelque chose peut faire comprendre la portée de la critique et l’importance des déco
do-germanique, à ses débuts poétiques comme à son terme, a si bien su comprendre  ! Parmi les sciences secondaires qui doivent serv
es, on ne peut assez s’étonner qu’elle soit si peu cultivée et si peu comprise . Est-il croyable qu’il n’existe pas dans toute l’
es français, qui n’ont étudié que le monde grec et latin, ont peine à comprendre que le christianisme ait été d’abord un fait excl
arfaite de la conscience qui est le rationalisme. L’Orient n’a jamais compris la véritable grandeur philosophique, qui n’a pas
emple, j’ai été frappé de l’impossibilité absolue où nous sommes d’en comprendre l’âme et la vie ! Nous sommes là en présence d’œu
nt nous diraient-elles tout ce qu’elles leur disent ? Ceux-là peuvent comprendre le Christ qui y ont cru ; de même, pour comprendr
 ? Ceux-là peuvent comprendre le Christ qui y ont cru ; de même, pour comprendre , dans toute leur portée, ces sublimes créations,
humain apparaît comme trop absurde ou trop bizarre, c’est qu’on ne la comprend pas ou qu’on la prend à faux. Si on se plaçait au
ritiquable, et celui-là seul sait admirer qui sait critiquer. Comment comprendre par exemple la beauté d’Homère sans être savant,
gariser les grands résultats de la science est le seul moyen de faire comprendre et accepter les idées nouvelles de la critique. C
ritique ne se prouvent pas, ils s’aperçoivent ; ils exigent pour être compris un long exercice et toute une culture de finesse.
ire et devra se borner à regretter que l’éducation nécessaire pour le comprendre soit si peu répandue. Comment le serait-elle dava
e. La presqu’île est toujours restée pure d’hellénisme, et n’a jamais compris que le Coran et les vieilles poésies. 144. La v
21 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
vec ce qui ne saurait s’y rattacher par aucun rapport et ne sert à en comprendre , à en éclairer aucun caractère. En un mot, lire a
n éclairer aucun caractère. En un mot, lire avec réflexion, lire pour comprendre et de façon à comprendre, lire pour se donner non
e. En un mot, lire avec réflexion, lire pour comprendre et de façon à comprendre , lire pour se donner non seulement des impression
leur arracher de leur contenu. On devient capable de sentir qu’on ne comprend pas, ou qu’on ne comprend pas tout ; on devient i
tenu. On devient capable de sentir qu’on ne comprend pas, ou qu’on ne comprend pas tout ; on devient incapable de se contenter d
part de plus en plus large, on finit bien par s’apercevoir qu’on n’y comprenait pas tout, et qu’il y avait des ouvrages qui deven
u’il y avait des ouvrages qui devenaient de plus en plus difficiles à comprendre . Le XVIIIe siècle, encore dominé par la notion ab
traductions. Je n’en conclus pas du tout qu’on soit moins capable de comprendre et de sentir les œuvres françaises quand on ne sa
r que le public français (dans sa très grande majorité) n’a jamais ni compris ni senti sa littérature. D’ailleurs, faut-il savo
esure que nos professeurs l’ont démontré par leur pratique et en font comprendre la méthode et le but. Il ne serait pas excessif d
22 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome II pp. 1-419
ncérité, qui doivent désarmer le cœur le plus farouche. L’amour ainsi compris , malgré le trouble impérieux dont il ne peut s’af
ureux sentait tout le poids de sa chaîne et n’osait la briser, car il comprenait trop bien qu’à peine libre, à peine rendu à l’ind
es sonnets et les canzoni où Pétrarque exhale sa douleur, on arrive à comprendre qu’il a trouvé dans l’analyse et la peinture de s
e s’évanouit. Quoique le xve  siècle ait donné tort à Pétrarque, nous comprenons sa défiance envers la langue vulgaire de son pays
once qu’un jour il sera près d’elle. Le bonheur de Laure ne peut être compris par l’intelligence humaine, et pourtant Laure att
moiries. Il y a dans ce caprice poétique une beauté que tout le monde comprendra . La guerre civile ainsi représentée devient plus
ythéisme, et les sentiments exprimés dans ses œuvres italiennes ne se comprennent plus. Rien n’est plus facile, au contraire, que d
de sympathie ; au milieu des croyances populaires, à peine eût-il été compris . On s’est demandé plus d’une fois en lisant le Ca
tection puissante qui a popularisé son nom, le lecteur aurait peine à comprendre le jugement que je porte aujourd’hui sur les œuvr
cise, qu’il n’eût attribué plus d’importance à l’emploi des images et compris enfin que l’idée la plus ingénieuse, la satire la
nges qui lui avaient été prodiguées ? L’épreuve était délicate, et je comprends très bien qu’il n’en soit pas sorti victorieux. L
trouvé dans Giusti un interprète énergique, et tout esprit bien fait comprend , sans peine, que la reconnaissance ne mesure pas
teurs, parce que ce reproche, en deçà des Alpes, serait difficilement compris . Giusti, quoique nourri de lectures excellentes,
rêveries et des songes dont il nourrit les âmes simples ; l’un ne la comprend pas, l’autre la condense, ou va de feuillet en fe
a pas médité un seul jour sur les devoirs du poète satirique. n’a pas compris la nécessité d’étudier les questions sociales dan
aussi bien qui les vices de la société qui l’écoute. Le poète qui ne comprend pas toute l’importance de cette enquête aura beau
la réflexion et l’instinct se rencontrent dans la justice. Pour bien comprendre ce qui manque à Giusti, il est inutile de remonte
qui l’avaient encouragé de leurs applaudissements. Étrange manière de comprendre la foi catholique ! N’y a-t-il pas dans l’Évangil
faire et laisser dire, se taire et se croiser les bras, ce n’est pas comprendre , ce n’est pas pratiquer la foi catholique ; c’est
rien faire pour le bien, voir le mal sans le combattre ne sera jamais comprendre et pratiquer la foi catholique. Mais à quoi bon,
 ; car dans ce cas il ne ferait que penser tout haut. Mais je ne puis comprendre qu’en présence d’Ernest Maltravers, qui a toutes
e trouve heureux d’être préparé, par ses études de chaque jour, à les comprendre , à les pénétrer mieux et plus vite que la foule.
ntrer comment l’orgueil, en se dépravant, conduit à la lâcheté. Ainsi compris , le personnage de Castruccio ne serait sans doute
émue, suffit pour ébranler cette sagesse si sûre d’elle-même. Valérie comprend qu’elle va succomber, si elle n’appelle à son aid
onse qu’un silence dédaigneux. Plus humble et plus clairvoyante, elle comprendrait qu’un amour sincère résiste même à la plus injuri
i qui préfère Sophocle, c’est lui manquer de respect, c’est ne pas le comprendre , c’est peut-être le calomnier. Le style d’Ernest
ton, ses maximes d’immoralité sont si plates, que nous avons peine à comprendre l’engouement du roi pour ce bavardage ennuyeux. L
gés par la postérité, est parfaitement insignifiant. Je suis encore à comprendre comment La Rochefoucauldf, Dangeau et madame de G
rement que jamais en Grèce, ni les inventeurs, ni les critiques n’ont compris les unités dans le même sens que Scudéryg et Le B
acteurs étaient incapables de le rendre et le public incapable de le comprendre , et concentra dans un récit toutes les scènes de
défense plus que maladroite. Une pièce qui ne peut être ni jouée, ni comprise , ressemble beaucoup à une mauvaise pièce. Quant a
issertations où les poètes essaient de prouver au public qu’il ne les comprend pas, à la critique qui les désapprouve qu’elle s’
çons de M. Guizot désignent, sous le nom d’histoire moderne, l’espace compris entre l’invasion des Barbares et la convocation d
teur qui trouve pour tous les sujets des paroles abondantes, et je ne comprends pas que M. Guizot le cite à tout propos comme une
u la couleur. C’est à cette condition, seulement, qu’il est permis de comprendre les maîtres de l’art et d’estimer avec impartiali
istoriques ; je dis qu’il en abuse, et la chose n’est pas difficile à comprendre , car l’usage légitime de ces connaissances consis
bon sens et la finesse qu’elle a montrés en mainte occasion, n’a pas compris aussi vite que l’Allemagne, les nations mêmes qui
. Je regrette pourtant que l’auteur de ce travail ingénieux n’ait pas compris la nécessité d’opposer, à la fantaisie vagabonde
es événements au développement des caractères, c’est-à-dire qu’ils ne comprennent pas l’intervalle immense qui sépare Richard III d
drin des entraves inventées par le xviie  siècle ; mais ils n’ont pas compris que le théâtre vit d’action, et non d’événements.
En étudiant ces pages nourries de faits et d’arguments vigoureux, ils comprendront pourquoi leurs œuvres, applaudies d’abord avec ta
isé avec les questions qu’il traite si lestement. Pour ma part, je ne comprends pas qu’un homme qui a passé la meilleure partie d
ce point, sur la crédulité de son auditoire ou de ses lecteurs, Je ne comprends pas que M. Guizot parle de l’immortalité de l’âme
mes des questions philosophiques. Ils se demandent comment il n’a pas compris que la seule manière aujourd’hui, je ne dis pas d
? Placées sur ce terrain, la physiologie et la philosophie peuvent se comprendre et se compléter mutuellement ; M. Guizot, en nous
z les transactions de l’autorité royale et de l’aristocratie, et vous comprendrez que la défaite de Charles Ier était préparée depu
ories religieuses et politiques. C’est la seule manière, en effet, de comprendre l’histoire, car les révolutions les plus légitime
ennent au secours de la vérité. M. Guizot ne s’est pas contenté de le comprendre  ; il nous l’a expliqué avec une lucidité qui ne l
st toujours utile de revêtir la vérité des formes de la vie, et je ne comprends pas que M. Guizot ait négligé cette condition si
ait traduit et annoté tous les documents qui se rapportent aux années comprises entre 1625 et 1688. Il pouvait puiser, à pleines
nder l’avenir sur la ruine du présent. Ainsi rien n’est plus facile à comprendre que l’union de ces deux partis. M. Guizot, dans l
perdrai pas mon temps à les consoler. Ils s’ennuient, parce qu’ils ne comprennent pas ; ils ne comprennent pas, parce qu’ils ne sav
es consoler. Ils s’ennuient, parce qu’ils ne comprennent pas ; ils ne comprennent pas, parce qu’ils ne savent pas. C’est l’éternell
de, c’est-à-dire la théorie géométrique des figures, sont inhabiles à comprendre la théorie géométrique des corps ; c’est une cons
son châtiment. L’Histoire de la Civilisation européenne ne peut être comprise que par les hommes familiarisés avec l’histoire d
aux, et le premier venu, lettré ou illettré, s’attribuera le droit de comprendre les idées déduites de ces documents. Autant vaudr
mprendre les idées déduites de ces documents. Autant vaudrait vouloir comprendre la physiologie sans l’anatomie, c’est-à-dire les
M. Guizot a très bien jugé, très bien caractérisé tous les événements compris entre le ve et le xixe  siècle, il a traité avec
e Winfried n’avait pas encore été mise en pleine lumière. M. Guizot a compris la nécessité de restituer à la seconde invasion s
style au sérieux. Quel sera donc le rang littéraire de M. Guizot ? Il comprend , il explique admirablement l’histoire et ne sait
diction manifeste avec le génie même de la révolution française. Pour comprendre tout ce qu’il y a de vrai dans notre assertion, i
ieuse du xvie  siècle, ne révèlent pas chez lui une grande aptitude à comprendre , à expliquer, à peindre, à raconter les combats l
ter le ciel et redescendre sur la terre. Une telle comparaison, on le comprend sans peine, n’ajoute rien à la vérité du récit. T
mérite d’autant plus qu’on s’y arrête, que les facultés requises pour comprendre et pour expliquer, pour peindre et pour raconter
s’échappent des cachots de la Bastille. Il y a, dans cette manière de comprendre les présages de la révolution, quelque chose de t
ne retrouve ni dans la Législative, ni dans la Convention. L’auteur a compris toute la richesse du sujet qu’il avait à traiter,
s consumées dans la contemplation de passé, M. Michelet ne paraît pas comprendre bien nettement les devoirs de l’historien. Quand
ies. Les passions politiques n’ont rien à démêler avec l’histoire. La comprendre ainsi, c’est renverser la définition donnée par Q
our toucher le but, il n’y a pas là de quoi éveiller notre colère. Je comprends très bien qu’on n’accepte pas son avis, qu’on ne
uestions posées depuis la convocation des États généraux ; mais je ne comprends pas qu’on le maudisse, qu’on le voue à la haine p
ge de son nouveau livre. Sans l’éblouissement, sans l’extase, comment comprendre ces étranges exclamations : Ô droit ! vous êtes m
ission de la raison. L’auteur de Claudie me semble avoir parfaitement compris la distinction que j’établis, entre l’art dogmati
esprits scrupuleux, empreint d’un cynisme grossier ; pour ma part, je comprends très bien que l’auteur n’ait pas hésité à lui don
se prendre à la beauté, à la fierté de la femme qui l’a charmé, et ne comprend pas qu’une telle fierté puisse se concilier avec
sprit prophétique, il exprime en paroles sévères, que Denis seul peut comprendre , son mépris pour les mauvais riches, qui abusent
sieurs parties il forme double emploi avec le premier ; le lecteur me comprend à demi-mot : si Ronciat n’eût pas parlé au premie
rononcé dans son cœur, et met sa main dans la main de Sylvain. Chacun comprend , sans que je le dise, toute la grandeur, toute la
ébahissement de la foule, n’est pour moi qu’une fantaisie puérile. Je comprends très bien que Molière, ayant à mettre en scène de
e le patois de l’Auvergne, le patois de la Picardie, et bientôt, pour comprendre les œuvres écrites dans ce nouveau système, il fa
eugler par le succès très populaire et très légitime du Champi ; il a compris que le roman le plus heureusement conçu ne contie
sa pensée, sans abandonner les droits souverains de la fantaisie, il comprendra pourtant la nécessité de soumettre ses conception
concilier avec les espérances et les illusions de la jeunesse ; pour comprendre pleinement, pour accomplir sans distraction la mi
. Dès qu’Hippolyte paraît, dès qu’elle ouvre la bouche, le spectateur comprend qu’elle n’a pas de choix à faire entre Cléon et P
à l’existence de ce monde imaginaire. Comment M. Augier n’a-t-il pas compris la nécessité de dénouer avec gaîté ce qu’il avait
ment. Le sujet de Gabrielle est d’une nature fort délicate. Pour bien comprendre toutes les difficultés que présente un pareil suj
le a quitté la veille, suffisent à remplir le cœur d’une femme. Il ne comprend pas la nécessité d’occuper, tour à tour, chez Gab
les promesses qu’il a recueillies de la bouche de Gabrielle, comment comprendre qu’il renonce à elle dès qu’elle lui parle de mar
elle. Lorsqu’il commet une telle imprudence, il s’expose à n’être pas compris . L’auditoire peut sourire en voyant la frayeur ob
est trompé. Les devoirs et le bonheur de la vie de famille, noblement compris , noblement exprimés, sont toujours assurés d’exci
e ? M. Augier, qui a fait de Molière une étude assidue, saura bien me comprendre à demi-mot. La langue, envisagée dans ses conditi
c trop de soin, avant de les mettre en œuvre. M. Augier ne paraît pas comprendre l’importance de l’unité dans le style ; il semble
conduite de Charlotte Corday au tumulte des factions ; le drame ainsi compris descendrait fatalement à des proportions mesquine
’accordent à nous montrer Charlotte Corday comme une femme faite pour comprendre , pour aimer la vie de famille, pour jouir pleinem
baptisé du nom de Charlotte Corday. Pour amener le spectateur à bien comprendre le dévouement de l’héroïne, il est nécessaire de
ter. Pour peu en effet qu’il possède le sentiment des proportions, il comprend bien vite que la Convention, malgré sa terrible g
plus terrible de toutes les folies, peut résoudre le problème. Aussi comprend -on sans peine que le choix de Charlotte Corday se
orceau, et j’avoue que la patience de Charlotte me semble difficile à comprendre . Alarmée par les dernières nouvelles venues de Pa
r de Faublas intervient assez mal à propos, Le pardon de Charlotte se comprendrait plus facilement sans ce malencontreux souvenir, c
rée, et sa froideur est, à nos yeux, une preuve de clairvoyance. Il a compris sans peine qu’une galerie de tableaux, quelle que
a composition ! Éclairé par la réflexion, M. Ponsard ne tardera pas à comprendre , s’il ne comprend déjà, que ses études, poursuivi
iré par la réflexion, M. Ponsard ne tardera pas à comprendre, s’il ne comprend déjà, que ses études, poursuivies d’ailleurs avec
ns ce nouvel ouvrage, ne soit de nature à exciter la gaîté. Pour bien comprendre la valeur de la donnée choisie par M. Ponsard, il
inte dans les strophes de cette ode dialoguée. Toutefois j’ai peine à comprendre que M. Ponsard ait espéré tirer de cette ode une
Lydie. Voyons ce qu’il a fait. L’auteur de la comédie nouvelle a bien compris que la neuvième ode du troisième livre, réduite à
ue le poème de M. Ponsard se réduit à rien. J’ai peine, je l’avoue, à comprendre comment l’auteur de Lucrèce et de Charlotte Corda
le ou d’Horace, elle ne réussira jamais à exprimer la tendresse. Elle comprend et rend à merveille l’ironie et la colère ; tous
rme tragique pourra se rajeunir et se renouveler. Le xviie  siècle ne comprenait pas l’antiquité comme nous la comprenons aujourd’
ouveler. Le xviie  siècle ne comprenait pas l’antiquité comme nous la comprenons aujourd’hui. Il rêvait une Grèce, une Italie à l’
, dans Tite-Live, le récit du combat des Horaces et des Curiaces pour comprendre que, s’il était Romain par le sentiment, il n’att
érité, la vérité locale et historique. M. Ponsard ne paraît pas avoir compris la question poétique telle que je viens de l’expo
ni de son pays. Il a détaché quelques pages de l’Odyssée, et n’a pas compris la nécessité d’analyser ce qu’Homère s’était cont
t une des figures les plus poétiques de l’histoire du théâtre ; et je comprends très bien que MM. Scribe et Legouvé, voulant nous
elle admiration ? Rien, à coup sûr, n’est plus naturel, plus facile à comprendre que les amours de Maurice et d’Adrienne. Toutefoi
assionné. J’admire profondément la fable des Deux Pigeons, mais je ne comprends pas comment ce récit, d’une simplicité si touchan
comme vraies toutes ses excuses. Alors, mais alors seulement, Maurice comprend toute la misère de son double rôle. Il ne veut pa
mes chez Adrienne. Michonnet, témoin de l’humiliation de la duchesse, comprend que la vie d’Adrienne est menacée. Un valet appor
t, quand ses veines se glacent, alors, alors seulement, il commence à comprendre tout le prix de la femme qui l’aimait et qu’il va
leçon de délicatesse. Il est douteux pourtant que François Ier l’ait comprise . Un roi, capable d’adresser une pareille demande
es deux adversaires étaient séparés l’un de l’autre par tout l’espace compris entre Madrid et Chambord ; si le ridicule n’était
. Nous admirons sincèrement Cinna, Andromaque et Zaïre ; nous croyons comprendre tout ce qu’il y a d’excellent dans les œuvres de
ge ; mais les personnages qu’il a créés semblent plutôt occupés de se comprendre et de s’expliquer que de vivre et d’accomplir leu
n en même temps que la pensée, si savante, si déliée qu’elle soit, ne comprend pas tout le champ de la poésie dramatique. Le pre
temps et les lieux, et je crois que si Racine revenait parmi nous, il comprendrait Sophocle et Euripide autrement qu’il ne les a com
i nous, il comprendrait Sophocle et Euripide autrement qu’il ne les a compris . Animé du désir d’agir sur ses contemporains, il
e de la passion. Or, l’analyse de la passion, réduite à elle-même, ne comprend certainement pas toutes les conditions de la poés
naturel contiennent l’art dramatique tout entier. Mademoiselle Rachel comprend très bien les rôles de Camille, d’Émilie, d’Hermi
sont au théâtre depuis dix ans lisent et récitent ces rôles sans les comprendre , et sans se soucier d’en pénétrer le sens. Mademo
art des actrices du Théâtre-Français, un incontestable avantage. Elle comprend ce qu’elle dit, et le public lui en sait bon gré.
l’intérêt. Le spectateur a beau être convaincu que cette jeune fille comprend ce qu’elle dit, il a beau approuver le ton de sa
généralement monotones. Elle semble prendre à cœur de montrer qu’elle comprend jusqu’aux moindres syllabes de son rôle ; et pour
de plus en plus dans la fausse voie, où la retient l’orgueil d’avoir compris . C’est une chose excellente sans doute d’avoir co
rgueil d’avoir compris. C’est une chose excellente sans doute d’avoir compris jusqu’aux moindres nuances de la pensée du poète 
profondeur que Corneille et Racine, Ou elle croit que l’auditoire ne comprend pas les rôles d’Émilie et d’Hermione ; et dans, c
ant une soirée entière. Elle aura beau prouver surabondamment qu’elle comprend à merveille toutes les parties de son rôle, l’aud
uplet ; mais elle aura fait un grand pas dans la pratique de son art. Comprendre , vers par vers, syllabe par syllabe, toutes les p
oute ; mais attribuer à toutes ces pensées une valeur uniforme, c’est comprendre le poète lui-même d’une manière incomplète. Si ma
elle à exprimer l’amour d’Émilie. Quant au rôle d’Hermione, elle n’en comprend , elle n’en sait rendre que la partie ironique. Or
cènes religieuses et familières représentées sur les vases étrusques, comprendra la nécessité de dissimuler par un ajustement plus
e ne les dit aujourd’hui, les vers de Corneille et de Racine, qu’elle comprend si bien. Mais comment arrivera-t-elle à sentir pu
re de la souveraine puissance. Il rougit du rang où il est placé ; il comprend tout ce qu’il y a d’ignoble et de flétrissant dan
e bruit inaccoutumé, elles accourent toutes tremblantes et ne peuvent comprendre l’horrible spectacle qui s’offre à leurs yeux. Él
s ; il ne peut disposer de lui-même. Il appartient à la tâche qu’il a comprise et qu’il a commencée. S’il fléchissait sous la me
es. Bien que la littérature, envisagée dans sa formule la plus vraie, comprenne la philosophie et l’histoire aussi bien que la po
bonne foi ressusciter et continuer le siècle de Louis XIV, qu’elle ne comprenait pas. Elle a cru, dans l’ode, dans la tragédie, se
ntage. C’était de sa part une méprise singulière, qui, à distance, se comprend difficilement, mais qui s’explique d’elle-même dè
leurs noms ? Est-ce que les seigneurs féodaux de la vieille Allemagne comprendraient la langue des Burgraves ? Pour ma part, je ne le
pourtant pas à étudier le siècle où se meuvent ses personnages. C’est comprendre étrangement, on en conviendra, les devoirs du poè
e la France. Toutes les intelligences assouplies par la réflexion ont compris que l’imagination humaine n’est pas condamnée à n
il s’est trouvé que ces poètes, honnis et conspués comme inhabiles à comprendre le but de la poésie, ne méritent pas précisément
nous pouvons cependant affirmer que la vérité humaine, telle que l’a comprise le xviie   siècle, nous offre un ample dédommagem
ue l’étude de l’homme, l’analyse et la peinture des passions : ils ne comprenaient pas la poésie sans la philosophie. Ce mérite peut
ièce à pièce, comme les rouages d’une montre ; on n’arrivera jamais à comprendre comment ces pièces se sont assemblées d’elles-mêm
ssion de leur pensée personnelle suffit à leur intelligence. Aussi je comprends sans peine que Béranger n’ait pas d’école. Pour l
ra toute sa splendeur et toute son autorité, que le jour où le public comprendra tout le néant de ces contrefaçons. Le tableau peu
de notre littérature s’appliquent à l’ensemble des inventeurs, et ne comprennent pas les exceptions. Chacun nommera sans peine les
e raisonnement, ce que le plus simple bon sens suffit d’ailleurs pour comprendre  ; car les poètes, malgré la joie qu’ils trouvent
race inférieure. Les poètes, mieux éclairés sur leurs vrais intérêts, comprendraient la nécessité d’avoir, entre eux et la foule, des
onter bien loin dans le passé et en ne consultant même que les années comprises entre l’avènement et la chute de la restauration,
erre ; sur les bords du Rhin ou de la Tamise, Cervantes n’eût pas été compris . Si l’Europe moderne peut offrir à la France d’ut
On me répondra qu’elle l’a parodiée, cela est vrai ; mais l’eût-elle comprise assez bien pour ne pas la défigurer, elle n’eût p
a pas de conquérir dans l’histoire une place importante, si elle veut comprendre la vraie nature des devoirs imposés à l’imaginati
23 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Napoléon »
uté par la foule des esprits médiocres, qui, comme tous les échos, ne comprennent pas ce qu’ils répètent. Après plus de mille ans d
e rareté de plus, superposée à la première, qu’un grand esprit qui le comprenne , qui s’applique à lui et qui l’explique. Est-il é
a renommée, mais il n’aura pas d’historien digne de son génie, qui le comprenne et qui le juge ; car, pour comprendre et juger le
orien digne de son génie, qui le comprenne et qui le juge ; car, pour comprendre et juger le génie d’un homme, il en faut presque
e commencement d’un récit qu’il continuera, jamais nous n’avons mieux compris la rareté des historiens véritables en présence d
pourquoi nous en parlons. C’est une variété d’historien qui nous fait comprendre à merveille ce qu’il y avait de plus intime et de
s aveuglés que les institutions de l’Empereur répondaient aux besoins compris de la France et à ce qu’il y a de moins transitoi
24 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
XVII Plut à Dieu que j’eusse fait comprendre à quelques belles âmes qu’il y a dans le culte pu
nde, que non seulement l’homme ignorant est radicalement incapable de comprendre le premier mot de ce système de vie, mais que mêm
qui lui est refusé en fait de science et de réflexion. Celui qui peut comprendre la prédication d’un Jocelyn de village et ces par
ucation au même gymnase et dans les mêmes chants, où tous savaient et comprenaient Homère de la même manière, je ne puis m’empêcher
é relative ; ce sont des orgueilleux et des égoïstes. Pour moi, je ne comprends le parfait bonheur que quand tous seront parfaits
s’agit de la vraie religion, de la seule chose sérieuse et sainte. Je comprends la plus radicale divergence sur les meilleurs moy
eurs moyens pour opérer le plus grand bien de l’humanité ; mais je ne comprends pas que des âmes honnêtes diffèrent sur le but et
leur faute ? Non ; ce serait la faute des barbares qui ne les peuvent comprendre , ou plutôt la faute de la société, qui suppose fa
elâchaient de leur violence, malheur ! ce serait fini. Je n’ai jamais compris la sécurité dans un pays toujours menacé par l’in
de l’humanité soit ainsi abandonnée à sa bestialité native, et je ne comprends pas comment toute âme honnête et clairvoyante n’e
liquée qu’il y aurait au plus vingt personnes au monde capables de la comprendre . Souhaitons-lui de la patience, s’il est obligé d
corruption pour se maintenir malgré les faits. C’est pour n’avoir pas compris la différence de ces deux âges de l’humanité que
ions n’est qu’une aumône ; elles doivent rougir en le recevant, et je comprends bien l’indignation des ultramontains ardents, qua
es sots de vouloir qu’on leur donne la raison de ce qu’ils ne peuvent comprendre et de se fâcher quand ils ne comprennent pas est
aison de ce qu’ils ne peuvent comprendre et de se fâcher quand ils ne comprennent pas est un des plus grands obstacles au progrès.
u qui s’intitulent ducs ou comtes. Ces deux langues-là sont faciles à comprendre . Ainsi s’explique la mauvaise humeur que le peupl
n. Le peuple veut qu’on ne lui dise que des choses claires, faciles à comprendre , et le malheur est qu’en rien la vérité n’est à l
pas mieux chercher à parler raison et enseigner à tous à parler et à comprendre ce langage ? Fermez les clubs, ouvrez des écoles,
eure punition des fous sera le mépris du public. Que ne puis-je faire comprendre comme je le sens que toute notre agitation politi
extérieure, je ne sais quelle fanfaronnade de libéralisme, et nous ne comprenons pas la grande hardiesse de la pensée. L’ombre de
autour de nous l’étroit horizon du fini. Je le répète, la France n’a compris que la liberté extérieure, mais nullement la libe
eurs de l’Attique devant ces monuments qui leur appartenaient, qu’ils comprenaient , qui étaient bien réellement l’expression de leur
re d’avoir donné au peuple des souvenirs héroïques et un nom facile à comprendre et à idolâtrer. Napoléon, si franchement adopté p
25 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
icile à éviter ; la plupart du temps, on juge l’imitation, sans avoir compris et étudié le modèle ; il est bien plus sûr de dem
i les peintures en approchent ; mais voir les peintures avant d’avoir compris la nature, c’est se fausser le jugement : on s’ha
 ; il n’y a pas de procédé en peinture, quoi qu’on en dise ; ce qu’on comprend , on le rend ; ce qui n’est pas rendu n’a pas été
 ; ce qu’on comprend, on le rend ; ce qui n’est pas rendu n’a pas été compris , et les effets de nature sont infinis. Un atelier
questions, qui se rapportent à ce que les artistes appellent voir et comprendre , sont des questions intimes pour tout peintre, et
as un versificateur, ni peut-être un littérateur, qui ait jamais rien compris à la Famille de Van Ostade. « Ce noir avec ce bla
s qui ont reculé devant leur propre époque, et qui s’imaginent qu’ils comprennent mieux le passé qu’ils n’ont pas vu, que le présen
nt plus que si Shakespeare a quelque chose de bon, vous ne l’avez pas compris , vous l’avez à peine entrevu, vous vous êtes arrê
’il commence à être temps de dire sérieusement et de chercher enfin à comprendre et à mettre en pratique cette ancienne définition
ent, et qui ne seront plus de mise, à propos du maître, quand on aura compris mon jugement sur le disciple. M. Vacquerie est fa
gueilleux, mais les romantiques plus encore que les Espagnols ; je le comprends , vous dites « qu’il faut croire à la solidité de
ire des vers pour tuer ses chagrins ; enfin, quelques femmes… mais je comprends que les femmes qui ont l’habitude de la tapisseri
temps, quelqu’un se hasarde, ouvre le livre, regarde le tableau, les comprend , et l’esprit de critique reçoit une nouvelle défa
uelle, et gâchât le tout serré. Tout lire, tout voir, chercher à tout comprendre , sans parti pris, sans haines instinctives, sans
Cependant il y a, parmi les littérateurs, à peine quelques hommes qui comprennent les œuvres d’art. Ceux-là taillent des jugements
t autour de M. Octave Feuillet et déprécieront M. Murger, ou bien ils comprendront M. de Pontmartin et ne comprendront pas M. Dumas
précieront M. Murger, ou bien ils comprendront M. de Pontmartin et ne comprendront pas M. Dumas fils, et cependant il y a une solida
, le public naïf qui n’a besoin que de vérité, de choses qu’il puisse comprendre . Le plus souvent, les gens qui ont été élevés sel
ants, les paysans, tous ces imbéciles, comme disent les littérateurs, comprennent parfaitement les passions, les ridicules, les cos
teurs ou artistes, s’arrêtaient longuement devant ce tableau : ils le comprenaient tout entier. Le second, représentait un prêtre et
e vous raconter Auguste, César, ou Quentin Durward, parce que vous ne comprenez pas suffisamment ces personnages par vous-même, n
out, l’éditeur se charge volontiers des raccords. La recette une fois comprise , pour peu qu’on ait lu un ou deux bons modèles, o
ns tous les enfants au berceau et contrairement à ceux qui ne peuvent comprendre comment Alexandre Dumas a pu en produire autant d
complètement : je les reconnus. Simples marchands de joujoux, ils ont compris cette peur de l’enfant devant la vie, cette crain
ête… On pourrait peut-être alors en faire quelque chose et leur faire comprendre dans quel abîme ils sont plongés. Mais tant de tê
le succès ; les romantiques, qui firent autrefois une révolution, ne comprennent pas qu’on puisse en faire une aujourd’hui ; par v
ntricités cherchées, des exagérations ridicules. Le public n’y a rien compris , il commence à laisser tout ce pathos aux poètes
c’est comme si on disait : il n’y a du bon nulle part. Le public l’a compris et s’est moqué des éclectiques. En somme, il ne c
es, aux écrivains abstraits, qu’il ne lit pas ou dont il ne peut rien comprendre . Il n’ouvre un roman qu’avec le parti pris de n’e
aysagistes qui paraissent dans une bonne voie et encore la plupart ne comprennent -ils rien à ce qu’ils font. Du moins est-ce la nat
renthèse que je n’aime pas beaucoup les petites toiles et n’ai jamais compris pourquoi les sujets communs n’avaient droit qu’à
s bons écrits des esprits anglais là-dessus, les anglais ont toujours compris les choses vivantes, mais je ne parle ici qu’au p
les points de vue individuels. On entrerait en communion avec lui, il comprendrait , jugerait, et se passionnerait. La peinture devie
’après les documents du temps ; n’y étant pas, vous le jugez, vous le comprenez , en le voyant d’ensemble. On ne connaît pas son p
u réel. — Amen. D’autres sont d’une espèce d’école chirurgicale et ne comprennent que les personnages écorchés, ou préparés anatomi
t en capitaines Fracasse, tous sont malheureux et à plaindre. Cela se comprend  : quand ils ont fait leur petite bimbeloterie de
ste de l’écrit n’est qu’un fond de tapisserie. 1º L’auteur du Laocoon comprenait la nécessité d’agrandir, de simplifier ce qu’il v
il n’y aurait rien à dire à M. Fleury, qui a bien le droit de ne pas comprendre qu’il aura à compter, maintenant plus que jamais,
856 Résumé du numéro précédent Comme certaines personnes qui ne comprennent jamais, n’ont pas compris ce qui a été écrit, il
ent Comme certaines personnes qui ne comprennent jamais, n’ont pas compris ce qui a été écrit, il est bon de leur faire rema
aux de Raphaël, aux chevaux anglais, aux soieries de Delisle, et l’on comprend à l’instant même « la splendeur du vrai ». Tandis
e que l’artiste a devant les yeux, qu’il peut sentir, rendre et faire comprendre à tous ; je veux que, s’il fait un tableau de fem
ot n’est pas français ; et moi je dis qu’il est français, car tu m’as compris  : si vous ne voulez pas de mon expression, je ne
tion française, on se tromperait, elle va disparaître. Pour être donc compris par le peuple, il faut se faire peuple. Il est co
est pas vrai, est plus vrai que ce qui est vrai. M. Perrier peut donc comprendre qu’il y ait un M. Perrier plus Perrier que lui ?
i met-on donc à Charenton ? H. Roquairol. Relation des arts On comprend généralement sous la dénomination d’arts, la musi
r reproduire la nature dans ces moments d’ivresse ; le spectateur n’y comprendrait rien. Quand on regarde un tableau on est calme, o
res. Ce n’est pas tout à fait ce que j’ai dit ; mais cette manière de comprendre me fournira une dernière loi : « Ne forcez pas u
. Le romancier, pour analyser le monde qui l’entoure, pour bien faire comprendre l’ensemble de ses intérêts, de ses tendances, de
t qu’ils n’agissent. Le lecteur s’identifie avec ces personnages, les comprend , les aime, souffre de leurs douleurs, leur donne
un sujet à l’écrivain ; il prend pour héros le type qu’il a vu, qu’il comprend , et, à quelque classe qu’appartienne ce type, il
nt plus que si Shakespeare a quelque chose de bon, vous ne l’avez pas compris , vous l’avez à peine entrevu, vous vous êtes arrê
’il commence à être temps de dire sérieusement et de chercher enfin à comprendre et à mettre en pratique cette ancienne définition
ent, et qui ne seront plus de mise, à propos du maître, quand on aura compris mon jugement sur le disciple. M. Vacquerie est fa
gueilleux, mais les romantiques plus encore que les Espagnols ; je le comprends , vous dites « qu’il faut croire à la solidité de
rement pompeuses qui corrompent la vérité ; car la poésie ne doit pas comprendre sous peine de n’être plus la poésie, mais doit dé
le trouve une vache aux champs et il y voit l’humanité ! Et c’est là comprendre  ; cela est admiré comme sublime. Il y a vraiment
la nature avec des pensées modestes ; jamais un esprit arrogant ne la comprendra dans sa beauté. » Henri Terrans. Le remarqua
types du faubourg Saint-Germain, mais nous le repoussons, il n’a rien compris à nous, ce monde où tout est en teintes impalpabl
r, dans la volonté de peindre la nature comme il la voyait : on ne le comprit point d’abord, vingt-deux ans plus tard il était
té consternés et ont parcouru tout Paris en criant : « M. de Girardin comprenait si bien la littérature ! Quel malheur ! il nous a
26 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Sainte Térèse » pp. 53-71
les lois humaines sont renversées, et que la meilleure manière de la comprendre , c’est de dire qu’on ne comprend plus ! Non ! on
et que la meilleure manière de la comprendre, c’est de dire qu’on ne comprend plus ! Non ! on ne comprend plus, si l’on veut fa
de la comprendre, c’est de dire qu’on ne comprend plus ! Non ! on ne comprend plus, si l’on veut faire l’entendu à la manière h
à, de l’observation scientifique et des proportions naturelles. On ne comprend plus, même le langage de sainte Térèse, ce langag
ond, comme il est inouï de simplicité dans la forme. Allez donc faire comprendre aux âmes du xixe  siècle les humilités de la Sain
u critique qui voudrait la faire admirer !!! V C’est que, pour comprendre sainte Térèse, la suprême beauté morale de sainte
ent le juger, mais les écrits de sainte Térèse sont plus difficiles à comprendre , dans les arcanes de leur beauté, que les livres
avant de terminer, nous voulons dire un mot d’un livre plus facile à comprendre pour les esprits positifs du siècle (positifs ! i
quarante ans, chaque jour, une marche du ciel, le chrétien seul nous comprendrait , le chrétien qui sait à quel prix sanglant s’achè
27 (1890) L’avenir de la science « II »
d’attentatoire, une sorte de lèse-majesté divine. Ainsi, du moins, le comprirent tous les peuples anciens. La science à leurs yeux
sir d’un meilleur état est la source de tout le mal dans le monde. On comprend que l’antiquité, n’ayant pas le grand mot de l’én
fait sa réponse avec la même naïveté. Il me semble aussi difficile de comprendre le vrai point de vue de la science sans avoir étu
hilosophique. Je ne sais si aucun Anglais, Byron peut-être excepté, a compris d’une façon bien profonde la philosophie des chos
ans un système sur les choses, c’est ne pas vivre une vie d’homme. Je comprends certes le scepticisme, c’est un système comme un
c’est un système comme un autre ; il a sa grandeur et sa noblesse. Je comprends la foi, je l’envie et la regrette peut-être. Mais
tous les peuples. Il y a à peine un demi-siècle que l’humanité s’est comprise et réfléchie 20, et l’on s’étonne que la conscien
alyse est complète, que vous n’êtes point amené à nier ce que vous ne comprenez pas et qu’une philosophie plus avancée n’arrivera
er absurde ce dont on ne voit point la raison immédiate. Ce siècle ne comprit bien que lui-même et jugea tous les autres d’aprè
rs, plus faciles que ceux qu’ils voulaient y substituer. Ce siècle ne comprit pas la nature, l’activité spontanée. Sans doute l
ut plus inouïe que celle des réformateurs sociaux de nos jours. Je ne comprends donc pas comment ceux qui admettent 89 peuvent re
89 peuvent rejeter en droit la réforme sociale. (Quant aux moyens, je comprends , je le répète, la plus radicale diversité.) On ne
e panthéisme ne paraît si absurde à la plupart que parce qu’ils ne le comprennent pas et parce qu’ils entendent le principe : Tout
28 (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402
pes posés par une école qu’il est possible de juger Béranger. Pour le comprendre , pour l’apprécier, pour expliquer l’autorité perm
ts d’étude pour ceux qui veulent connaître à fond le génie moderne et comprendre tout ce que l’intelligence ajoute à la douleur, o
’avec discrétion à la poésie allemande, à la poésie anglaise, dont il comprend toute la valeur. Je ne voudrais pas proposer l’ex
accepte de confiance le rang assigné à La Fontaine sans deviner, sans comprendre clairement pourquoi les hommes studieux l’ont pla
ettre ses leçons à profit, il faut une rare sagacité ; Béranger les a comprises et s’en est souvenu. À quel titre devons-nous ran
est en marquant bien haut et bien loin le but de son ambition qu’il a compris la nécessité de réfléchir mûrement avant de produ
i n’avaient pas la prétention d’être lues. Béranger eut le bonheur de comprendre que la chanson était encore parmi nous un genre i
e réveiller ses souvenirs, de ranimer ses espérances. La gloire ainsi comprise , ainsi poursuivie, fait du poète un homme nouveau
e mélange des chansons grivoises et des chansons philosophiques ne se comprendrait pas. L’amour, dans les chansons de Béranger, n’es
y a pas place pour un regret : c’est l’amour, en un mot, tel qu’on le comprenait au xviiie  siècle, avant la publication de la Nou
ouciant et joyeux. Frétillon est petite-fille de Manon Lescaut, et ne comprend rien à la constance. Le caprice gouverne sa vie,
e crois, la bonté ne s’est produite sous une forme plus intelligente. Comprendre pour aimer, telle est la loi de Béranger, et cett
particulier, le cachet de la nécessité. L’art d’écrire, tel qu’il le comprend , n’est pas seulement l’art d’exprimer sa pensée,
nde valeur poétique. Je regrette bien vivement que l’auteur n’ait pas compris la nécessité de clore son récit à la mort de Graz
né malgré lui au souvenir des joies qu’il croyait éternelles, dont il comprend maintenant toute la misère, il dépouille peu à pe
he qu’il avait entreprise. M. de Lamartine me paraît avoir pleinement compris toutes les conditions que j’énumère ; il a victor
a terre jusqu’à l’organisation de l’homme. Tout ce que la raison peut comprendre , tout ce que les sens peuvent enseigner à l’intel
ssidue du monde extérieur, l’esprit de la jeune fille acquiert, on le comprend sans peine, une pénétration singulière. Sans pour
trésors amassés dans sa mémoire, elle demeure modeste. Elle écoute et comprend ce qui se dit autour d’elle, sans éprouver jamais
ui, depuis dix ans, a vécu de la seule vie de l’intelligence, qui n’a compris , qui n’a cherché le bonheur que sous la forme de
puissance le premier des devoirs humains, et qui pourtant n’a jamais compris la vérité tout entière, se transforme et se rajeu
aleine ardente de son amant. Elle aime, mais son amour, que les anges comprennent sans doute, son amour n’a rien d’humain ; car son
une singulière monotonie. Notre intelligence est ainsi faite, nous ne comprenons pas la variété sans la précision. Dès que les lig
mes et des choses qui s’agitent autour de lui. Uniquement occupé à se comprendre lui-même, il ne comprendra plus l’histoire qui se
tent autour de lui. Uniquement occupé à se comprendre lui-même, il ne comprendra plus l’histoire qui se fait sous ses yeux. Il sau
, par la préface adressée à mademoiselle Reine, que Platon, pour être compris du peuple d’Athènes, aurait eu besoin du secours
en qu’aux élèves d’Oxford et de Cambridge. Pour aimer Hamlet, pour le comprendre et l’admirer, il n’est pas nécessaire de l’analys
dicule d’en charger la mémoire des enfants, puisqu’ils ne peuvent les comprendre , il est hors de doute que tout esprit bien fait,
e ténèbres toutes les notions de moralité politique. Il est facile de comprendre que la préface de Geneviève excite dans l’âme du
t de l’auteur applaudi des Méditations et des Harmonies, ce dédain se comprendrait à peine, car il y a partout pour les esprits atte
llard sont retracées par M. de Lamartine avec une prédilection qui se comprend sans peine. Il trouvait, en effet, dans le châtea
egrettera pas la richesse qu’il lui faudrait payer de son bonheur. Je comprends donc très bien la colère de Régina lorsqu’elle ap
nche. Malgré sa naissance, elle aime en vraie Transteverine ; elle ne comprend pas l’abandon qui veut s’appeler générosité. Le c
Je n’ose l’espérer. IV. Toussaint Louverture. 1850. Pour bien comprendre le caractère de Toussaint Louverture, il faut l’é
main de la métropole. Toussaint avait trop de sagacité pour ne pas le comprendre , et, dès qu’il connut la paix d’Amiens, il sentit
aucun danger, et Toussaint ne l’ignore pas. Par une illusion facile à comprendre chez l’ambitieux, il a fait de sa cause personnel
rières qui lui conseillent la soumission. La lutte ainsi posée, ainsi comprise , réunit tous les caractères de la grandeur poétiq
je n’ai pas besoin d’ajouter que sous le nom d’épisode parasite je ne comprends pas le combat de l’ambition et de l’amour paterne
scarpés, et que l’auditoire, en écoutant cette terrible délibération, comprenne qu’il s’agit pour Toussaint d’un dernier effort,
nçaise ne venait pas rétablir l’esclavage. Cette Marseillaise, qui se comprenait dix ans plus tôt, sous l’assemblée constituante,
roles qui leur échappent et que Toussaint n’entend pas, le spectateur comprend qu’ils n’ont pas pour leur chef un dévouement abs
en voyant partir Albert, s’abandonne au désespoir, chacun de nous le comprend . Personne ne comprendra que Toussaint lui confie
rt, s’abandonne au désespoir, chacun de nous le comprend. Personne ne comprendra que Toussaint lui confie le drapeau noir, signal
j’aurais souhaité que l’auteur, éclairé par les conseils de ses amis, comprît tout le danger d’une telle entreprise ; mais, pui
toutes les espérances, tous les regrets. C’est pour avoir clairement compris le sentiment qui animait la génération nouvelle q
maudissait l’invasion ; Lamartine chantait l’amour, tel que l’avaient compris toutes les femmes en lisant les lettres ardentes
ion et de tous les mécomptes que le dévouement traîne après lui. Pour comprendre toute la valeur des Méditations, il faut prendre
yeux qu’une impiété, ou tout au moins une preuve d’impuissance. Il ne comprend pas que la poésie puisse se concilier avec la div
sentiments dont le type ne se trouve nulle part ? Révéler ce qu’on a compris , ce qu’on a senti, n’appartient qu’à la foule ou
’expression d’un regret sincère, d’une passion vraie, et, comme je ne comprends pas qu’une affection fervente ne rêve pas l’immor
t de sa bouche comme l’eau jaillit d’une source vive. La poésie ainsi comprise n’est plus une œuvre de l’esprit, mais un cri de
étienne joue un rôle important dans la peinture de l’amour tel que le comprend M. de Lamartine ; aussi n’est-il pas permis de co
prête si heureusement à la peinture de la grandeur divine, n’ait pas compris le danger des termes techniques. Je ne demande pa
rist : Ton éclipse est bien sombre, il ne dit rien que nous puissions comprendre , car cette image, tirée de l’étude des corps céle
aire de cette époque glorieuse, je me borne à rappeler que les œuvres comprises entre l’avènement de Louis XIII et de la mort de
nellement le triomphe du mal, se défendent par eux-mêmes. Pour ne pas comprendre que ces poèmes sont des plaintes et non des hymne
voudrait connaître. Je conçois l’autobiographie des hommes d’état, je comprends qu’ils éprouvent le besoin de raconter la part qu
es publiques, le rôle qu’ils ont joué dans les événements, mais je ne comprends pas l’autobiographie des poètes, car les seules p
d’après les données ineffaçables de la conscience. Notre tâche, ainsi comprise , présente de nombreuses difficultés ; mais menée
racié le premier ministre pour punir le libertin. Il est difficile de comprendre comment une reine, habituée à gouverner l’Espagne
embarquer et de le vendre aux corsaires d’Afrique ? Ne devrait-il pas comprendre , une fois résolu à se venger, que la mort seule e
e nouvelle forme de l’orgueil. Il rêve, il est fier de sa rêverie, il comprend les intérêts publics, il se sent appelé au gouver
hérissés de fer, il met ses mains en lambeaux. Il n’est pas facile de comprendre comment l’homme qui veut donner à la reine cette
Salluste, en voyant l’étrange docilité de son laquais, ne doit-il pas comprendre qu’un tel homme ne réussira jamais près de la rei
espion payé pour découvrir un secret d’État. En vérité, on a peine à comprendre qu’un tel personnage ait pu être conçu par M. Hug
qu’il se rencontre parmi les spectateurs un seul homme capable de le comprendre et de l’applaudir. Tuer, piller, se réjouir, se g
déal ? Jusqu’à présent, dans ses écarts les plus malheureux, il avait compris la nécessité d’idéaliser les sentiments et les pa
ont l’avantage de prêter un sens aux caractères que nous n’avons pas compris , aux scènes qui nous ont étonné ou révolté, mais
soluble. Nous sommes maintenant en pleine lumière. Non seulement nous comprenons les faits et les personnages, mais nous savons, d
Blas vu de la Croix-de-Flégère ou de Sallanches. Nous avouons ne pas comprendre la distinction établie par M. Hugo entre le sens
re, pour le seul plaisir de manier un plus grand nombre de mots. Nous comprenons très bien en quoi l’histoire de la science des fa
ndra pour récompensé au-delà de ses espérances. M. Alexandre Mauzin a compris toute la profondeur du personnage de don Salluste
tervalle qui sépare l’action racontée de l’action mise en scène, pour comprendre que l’intervention directe du poète dans plusieur
M. Hugo apercevait tout le néant de la poésie purement extérieure, et comprenait la nécessité d’interroger sa conscience plus souv
IV et Louis XI. Ce grief est au moins singulier ; il est difficile de comprendre comment les canons d’un hôtel fondé par Louis XIV
es d’un navire ; mais je ne conçois pas, je ne crois pas que personne comprenne comment le vent agiterait les corps célestes. La
plaine. Ou le mot accroupi a changé de sens, ou il est impossible de comprendre qu’un berger s’accroupisse pour contempler les ru
eaux de proie ; mais je ne puis lui pardonner son berger accroupi. Je comprends bien qu’il parle de la révolte de la cariatide co
errible pèlerinage, ne se laisse pas pénétrer du premier regard. Pour comprendre , pour aimer Virgile, il faut avoir le goût des pe
ns les Chants du Crépuscule, il avait montré combien il était loin de comprendre Anacréon et Pétrarque ; depuis ce temps son goût
risé avec les œuvres d’Albert Dürer, il est évident que M. Hugo ne le comprend pas. D’un artiste religieux, sévère, remarquable
ne félicité souvent supérieure à celle du riche qui possède, sans les comprendre , le murmure et l’ombre de ses bois. Les développe
squ’il s’agit de M. Hugo, les questions ne manquent pas. J’ai peine à comprendre , par exemple, pourquoi espérant que son fils pren
de l’ode commencée. Mais bientôt sa douleur même devient difficile à comprendre , car il a entendu, je ne fais que transcrire ses
on ami fidèle, le seul qui lui soit resté, console-toi, car ils ne te comprennent pas. Et comment pourraient-ils pénétrer jusqu’au
sinon dans ses préfaces, du moins dans ses œuvres, il paraît n’avoir compris qu’une partie de la poésie, et la partie dont il
ans leurs vers obéissants de grandes pensées, de nobles émotions. Ils comprenaient très bien que l’image sans l’idée n’est qu’un jeu
En se résignant à vivre dans la société des livres ou des hommes, il comprendra de jour en jour combien les images les plus éclat
lutôt comme exprimées trop tard ou d’une façon inopportune. Pour bien comprendre toute la valeur des Poésies de Joseph Delorme, il
e foule intelligente et lettrée mais quelque peu paresseuse, qui veut comprendre sans effort et ne relit pas volontiers ce qui est
nous les révélant sans détour, sans ambiguïté. Un tel procédé, on le comprend , devait rebuter la plupart des lecteurs, et c’est
s il y a de l’injustice à dire que ce livre est sans valeur ; mais je comprends très bien que les admirateurs mêmes des Consolati
n’ont pas accusé la foule de mauvaise foi ou d’ignorance, car ils ont compris que la foule trouvait dans le style même de M. Sa
utes nos facultés, nous rend en peu d’années incapables de sentir, de comprendre , de vouloir, et fait de nous, impuissants désorma
ient rien de plus. L’homme énervé par la volupté croit encore sentir, comprendre et vouloir. Interrogez sa vie à tous les instants
ter. Est-ce vraiment sentir que de ne pouvoir aimer ? est-ce vraiment comprendre que de s’arrêter au seuil de toute vérité ? est-c
urtant l’image fidèle du voluptueux ? La triple faculté de sentir, de comprendre et de vouloir n’est vraiment complète qu’à la con
comptez les hommes qui savent aimer jusqu’à l’abnégation, qui savent comprendre et sonder la vérité sans autre souci que la vérit
que. Comptez-les, et vous serez saisis de pitié. Comptez-les, et vous comprendrez que la vie humaine, sévèrement interrogée, n’est
éant tout ce qui s’élève au-dessus de la joie des sens. Et quand nous comprenons toute la profondeur de l’abîme où nous sommes tom
idée sont en petit nombre et très nettement dessinés. Il a très bien compris qu’une telle idée pouvait et devait se passer de
madame de R… ne manque ni de charme ni de nouveauté. Il est facile de comprendre que ce n’est pas là un personnage de pure inventi
ard l’homme qu’elle avait cru grand et digne d’elle, madame de Couaën comprend le néant de ses espérances. L’étonnement et la co
s échanger une parole, éclairées par un instinct tout-puissant, elles comprennent , en regardant Amaury, qu’elles ont devant les yeu
crivant l’histoire de Port-Royal, M. Sainte-Beuve ne paraît pas avoir compris toute l’étendue de sa tâche. Après avoir envisagé
t curieux de voir comment le poète protestant et le prêtre catholique comprennent et décrivent l’innocence du premier homme et le b
Fénelon et Bossuet, comme l’a très judicieusement remarqué M. Cousin, comprenaient autrement les intérêts de la foi. Dans leurs trav
urs leçons, il importe de faire un choix. M. Sainte-Beuve a très bien compris ce qui manque à l’édition de M. Faugère, et je m’
qu’au bout la lecture de Jansénius ; mais je regrette qu’il n’ait pas compris la nécessité de remonter jusqu’à la source même o
geaient, s’est réfugié dans une foi aveugle : il croit parce qu’il ne comprend pas ; il s’agenouille devant l’autorité de l’Égli
ébreuses discussions de la scolastique. La méthode aristotélique, mal comprise et défigurée, était condamnée sans retour. Descar
tre littérature pendant le règne des derniers Valois. Heureusement il comprit bientôt qu’une telle besogne ne le mènerait à rie
l et Gargantua à l’histoire réelle de la France sous François Ier. Il comprend à merveille toute la puérilité de ces tentatives
ler leurs bouffonneries sur la réalité. M. Sainte-Beuve l’a très bien compris et très nettement déclaré. Le seul reproche que m
iolentes, toutes les images d’une justesse douteuse ? Je renonce à le comprendre . Quand M. Sainte-Beuve a parlé de Béranger, il n’
29 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
idicule qui pourrait bien être à peu près vous. Que de lecteurs ayant compris que Flaubert se moque d’Homais se sont dit : « Se
ui a désiré très vivement être lu et qui était assez intelligent pour comprendre , mieux encore que tout autre chose, les raisons q
and on songe qu’une seule suffit pour interdire qu’on soit liseur, on comprend que La Bruyère, ou tout autre auteur, soit effray
eu long. La Bruyère a écrit une ligne qui est la plus fausse du monde comprise comme nous la comprenons infailliblement de nos j
crit une ligne qui est la plus fausse du monde comprise comme nous la comprenons infailliblement de nos jours, très juste dans le
qu’un exercice continu de l’esprit, par lequel nous le rendons apte à comprendre où est le faux, le faible, le médiocre, le mauvai
 » Il faut donc être un lecteur armé, qui désarme par méthode et pour comprendre , qui reprend ses armes pour discuter, qui désarme
précède, une erreur nécessaire. Celle de l’artiste, car l’artiste qui comprendrait se méprendrait, il n’a pas à regarder en arrière 
inquiet et troublé, et il dut s’avouer, lui, le spectateur, qu’il ne comprenait pas ses grands devanciers… Dans cette angoisse, i
Dans cette angoisse, il rencontra l’autre spectateur (Socrate) qui ne comprenait pas la tragédie et pour ce motif la méprisait. Dé
celle de la tradition. » Voilà donc le poète conscient, le poète qui comprend , le poète qui analyse, le poète qui est mêlé d’un
30 (1868) Curiosités esthétiques « VI. De l’essence du rire » pp. 359-387
viser le travail. Il est clair qu’un ouvrage sur la caricature, ainsi compris , est une histoire de faits, une immense galerie a
e ; complication d’éléments pénibles pour un esprit naïf, accoutumé à comprendre d’intuition des choses simples comme lui. Virgini
nt elle regarde. Pourquoi ? Elle regarde l’inconnu. Du reste, elle ne comprend guère ni ce que cela veut dire ni à quoi cela ser
que le scandale était là. Et, en vérité, je vous le dis, qu’elle ait compris ou qu’elle n’ait pas compris, il lui restera de c
, en vérité, je vous le dis, qu’elle ait compris ou qu’elle n’ait pas compris , il lui restera de cette impression je ne sais qu
une des subdivisions de l’école romantique, l’école satanique, a bien compris cette loi primordiale du rire ; ou du moins, si t
ris cette loi primordiale du rire ; ou du moins, si tous ne l’ont pas comprise , tous, même dans leurs plus grossières extravagan
losion perpétuelle de sa colère et de sa souffrance. Il est, qu’on me comprenne bien, la résultante nécessaire de sa double natur
taux aux minéraux. Signe de supériorité relativement aux bêtes, et je comprends sous cette dénomination les parias nombreux de l’
tif. Le comique significatif est un langage plus clair, plus facile à comprendre pour le vulgaire, et surtout plus facile à analys
vue. Pour mon compte, je fus excessivement frappé de cette manière de comprendre le comique. On disait, et c’étaient les indulgent
Hoffmann bien d’autres exemples de comique absolu. Si l’on veut bien comprendre mon idée, il faut lire avec soin Daucus Carota, P
31 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Les Césars »
laquelle il est impossible de juger la société antique et même de la comprendre , l’homme ayant besoin pour juger une chose de val
e son budget que de ses mœurs, il lui était aisé, à lui qui a si bien compris les guerres civiles, à lui qui nous décompose d’u
tre chose qu’un accident ?… Ainsi, tous deux, Thiers et Champagny, ne comprennent pas plus l’un que l’autre, dans des mondes différ
res. Que si, pour revenir au sujet de notre examen, Champagny l’avait compris , des clartés nouvelles auraient jailli du fond de
isant les devoirs, a simplifié l’obéissance, Champagny a parfaitement compris le rôle de la famille dans l’organisation romaine
, à proprement parler, n’existe pas. Seulement, pourquoi n’a-t-il pas compris également, poussé par la logique de ses idées, qu
emps donné, était là ?… Aussi, voyez ce qui arrive ! Pour n’avoir pas compris la nécessité de l’Empire, l’auteur des Césars n’e
pas compris la nécessité de l’Empire, l’auteur des Césars n’en a pas compris la faiblesse. La faiblesse de cet établissement d
32 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
amène aux théories surannées de l’art utilitaire, de l’art tel que le comprenait Victor Cousin, c’est-à-dire reposant sur un fond
d’éducation. Et l’objet de l’Art est, par essence, de faire sentir et comprendre des choses qui, sous la forme d’un argument intel
ne voyant de l’Art que sa portée humanitaire, il n’en examine et n’en comprend que les effets extérieurs. Le caractère spécial,
de Tasse, de Milton, de Shakespeare ; tout l’œuvre de Michel-Ange, y compris son absurde Jugement dernier ; tout l’œuvre de Ba
ugement dernier ; tout l’œuvre de Bach ; tout l’œuvre de Beethoven, y compris sa dernière période ». Lui qui critique non sans
saura qu’il est lui-même, lui seul le but de son existence, quand il comprendra qu’il ne peut réaliser ce but personnel qu’en com
on ne saurait la séparer de ce qui l’entoure, elle est nécessairement comprise dans un ensemble plus grand qu’elle-même, c’est-à
i ont fait toujours les grands artistes. Il suffit de percevoir et de comprendre les vérités fondamentales que clame la Nature. Il
strictement le sens. Qu’entend-on par Religion ? Le mot est vague et comprend une infinité de choses. Au sens propre, il sert à
forme d’une protestation, avec le caractère d’une révolte. Et cela se comprend . La Nature se soulève par l’intermédiaire de l’Ar
ète suivant leur signification sensible (sinnbildlich), afin de faire comprendre par une représentation idéale la vérité profonde
’œuvre de l’esprit humain. On n’en pourrait citer un seul qui ait été compris immédiatement par tous. N’est-ce pas d’ailleurs l
tions variées à l’infini ; il y a seulement des façons différentes de comprendre et d’interpréter ; et c’est cela qu’on appelle la
l’autre respire cette composition si profondément expressive ? Je ne comprends pas, ou plutôt je comprends trop. Tolstoï aura co
sition si profondément expressive ? Je ne comprends pas, ou plutôt je comprends trop. Tolstoï aura consulté les livres ; il aura
parvient pas à en tirer les conclusions rigoureusement exactes. Il ne comprend pas que l’art ne doit pas être jugé bon ou mauvai
fs d’écoles, des artistes eux-mêmes, qui trop souvent ne voient et ne comprennent que leur art personnel. À nos écoles professionne
à le mal profond. Nous sommes aveugles, nous ne voyons pas et nous ne comprenons plus. Nous étudions les phénomènes de la morbidit
profond. Voir ! — voir ce que les « autres » ne voient pas, — voir et comprendre , voilà ce qui fait l’artiste, le véritable artist
comte Tolstoï de croire le contraire. Chez tous, il y a le pouvoir de comprendre et d’être ému, mais ce pouvoir n’a pas chez tous
de tous les arts ». Il prétend ensuite discuter ce système, qu’il ne comprend pas. Le noble écrivain, bien certainement, n’a pa
ils s’étaient dit ainsi ce qu’ils avaient à se dire, et ils s’étaient compris . Grâce au pouvoir magique des sons, leurs âmes s’
chantait des paroles qu’il était impossible de percevoir. » Afin de comprendre ou d’essayer de comprendre, Tolstoï recourut à so
était impossible de percevoir. » Afin de comprendre ou d’essayer de comprendre , Tolstoï recourut à son livret et il y apprit ce
mélodique si franche et si populaire, Tolstoï n’a rien entendu, rien compris , il n’a pas été un seul instant ému ? Je passe su
e sens de la musique ; et il nous restera à regretter qu’il n’ait pas compris qu’il aurait mieux fait de se taire que de parler
manifestation d’un esprit qui a pénétré au cœur des choses, qui en a compris l’intime secret, c’est-à-dire la mélodie qui est
speare : il parle plus superficiellement qu’il n’agit ; on ne peut le comprendre qu’en regardant au fond et en embrassant l’ensemb
alisation de la Musique, à leur absolue puissance expressive, et vous comprendrez ce que les historiens du théâtre antique nous rap
té. Ce qui amène Nietzsche à cette conclusion : que la tragédie ne se comprend pas sans musique, que le tragique est au fond d’e
nie de Wagner. Qui n’a pas lu l’ouvrage du philosophe de Bâle ne peut comprendre tout à fait l’œuvre du maître de Bayreuth. La Nai
nte de l’âme, se fait ensuite poème et s’extériorise en paroles. Nous comprendrons maintenant pourquoi ce phénomène, accru jusqu’à l
La chose essentielle, dit-il9, la seule absolument indispensable pour comprendre Wagner artiste et saisir le sens de ses œuvres de
e Wagner artiste et saisir le sens de ses œuvres de théâtre, c’est de comprendre la nature de son génie ; or, Wagner fut toujours
le musicien n’a, chez lui, qu’un rôle secondaire ; mais ce qu’il faut comprendre , c’est que le musicien n’existe que comme une des
ète et parfaite en soi. Poète-musicien, c’est comme tel qu’il faut le comprendre , c’est la seule façon de concevoir sa personnalit
quement Eschyle, Sophocle et Euripide, c’est Wagner qu’il cherchait à comprendre et à faire comprendre. L’intitulé de son étude su
cle et Euripide, c’est Wagner qu’il cherchait à comprendre et à faire comprendre . L’intitulé de son étude sur la tragédie n’est pa
d’art contredit sa définition lorsqu’elle ne peut pas être clairement comprise . Aussi la grandeur artistique de Wagner consiste-
dresse Wagner, car l’homme à théories est tout juste aussi capable de comprendre l’élément poétique, le mythe, qu’un sourd de comp
si capable de comprendre l’élément poétique, le mythe, qu’un sourd de comprendre la musique. » Ne dirait-on pas un persiflage ant
e sujet : « La musique de Wagner est l’image de l’univers tel que le comprenait le grand philosophe d’Éphèse ; c’est une harmonie
particulièrement la profondeur de cette dernière vue ! s’écrie-t-il. Comprenez -vous ? Moi, je n’aurai garde de vouloir approfond
tat de ses nerfs, a-t-il jamais su ce qu’était la santé et pouvait-il comprendre ce qu’il y a de sain et de vigoureux dans ces gra
rop peu de personnalité, trop peu de foyer dans Brahms ; c’est ce que comprennent les impersonnels, les périphériques ; ils l’aimen
ges ! Après m’avoir découvert, ce n’était pas une grande malice de me comprendre , le difficile est maintenant de me perdre… Le cru
toile, dans lequel nos voies et nos buts si différents sont peut-être compris les uns et les autres comme de courts segments — 
ourd et tardif, qui a la fierté de supposer vivants encore, pour être compris , deux siècles de musique ! Comme les sèves, les f
de bien-être, de bien-être multiple, de bonheur ancien et nouveau, y compris , pour une large part, la joie que l’artiste se ca
nt ce sentiment pâlit vite ! Comme il est difficile, de nos jours, de comprendre même ce sentiment ! — Elle sonne étrangement à no
ue protesteront sans doute ; mais il faut convenir que cette façon de comprendre le problème correspond au sentiment irrésistible
écheur. Mais un auditeur qui ne serait pas suffisamment chrétien pour comprendre cette logique, pourrait être tenté de s’écrier :
es mélismes des dramatistes italiens du commencement de ce siècle. On comprend que sous l’empire de ces sentiments, Nietzsche se
et ses faibles nerfs, s’effraye toujours tout d’abord d’elle-même. » Comprenez -vous ? J’avoue que le sens de cette apparence d’i
ar exemple chez les peuples sauvages, on rencontre d’abord la joie de comprendre ce qu’un autre pense ; l’art est ici une sorte de
devine, la satisfaction d’avoir fait preuve d’intelligence et d’avoir compris vite. Les œuvres artistiques, même les plus gross
stème émotif. « L’homme dionysien, dit-il, est incapable de ne point comprendre une suggestion quelconque, il ne laisse échapper
trantes que lui a inspirées l’art de Richard Wagner au temps où il le comprenait encore. Elles restent ses meilleures pages. Le ma
Rembrandt ? Bien mieux, — rapprochons les distances, — Raphaël eût-il compris Rembrandt, eût-il compris un tableau de nos maîtr
rapprochons les distances, — Raphaël eût-il compris Rembrandt, eût-il compris un tableau de nos maîtres modernes ? Et qui, d’au
mande, si dominante, si dominatrice qu’elle soit, ne sera-t-elle plus comprise avant qu’il soit longtemps, car elle est issue d’
’œuvre justement admirés et sur des maîtres dont il est seul à ne pas comprendre la grandeur ; passons condamnation sur son rêve d
mœurs, leurs costumes et leurs attitudes. Nous n’en possédons ni n’en comprenons le sens, parce que nous ignorons la signification
considèrent le son en soi comme l’élément premier ; or, comme le son comprend également l’harmonie, ils établissent la hiérarch
un rythme, il faut qu’il soit arrêté et qu’il recommence ; le rythme comprend divers moments d’un mouvement, interrompu ou modi
tique actuelles, elles sont trop souvent incomplètement expliquées ou comprises . Il n’est pas une seule de nos méthodes de solfèg
une mélodie20. Combien de nos musiciens pratiquants sont capables de comprendre le rythme autrement que mesure par mesure ? Combi
, mécaniquement, sans soupçonner même le sens supérieur que le rythme comprend en lui-même à côté de son sens étroit, sans perce
en tête de ses vastes architectures sonores, sans craindre d’être mal compris . Prenons son Clavecin bien tempéré, ce merveilleu
bets différents. Il faut les connaître pour savoir lire, c’est-à-dire comprendre les musiques diverses dont elles sont la base. Pl
ns par l’Harmonie. Les accords dont nous accompagnons nos mélodies ne comprennent pas nécessairement toutes les harmoniques de chaq
s ? Nous en saisissons le charme étrange et captivant, mais nous n’en comprenons pas exactement le sens ; tout au moins ne parveno
mme conséquence de ces observations, affirmer qu’aucune musique ne se comprend absolument sans préparation et d’instinct. Là, Ni
e tout au moins à son espèce. Musicalement, l’européen se parle et se comprend de Paris à Saint-Pétersbourg et de Berlin à Rome,
que les trois quarts des professeurs sont parfaitement incapables de comprendre ce qu’est, en réalité, le rythme et d’en faire sa
33 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXII. Philosophie politique »
ui répète parfois et crie des noms, comme les perroquets, sans rien y comprendre , mais il s’agit des hommes qui représentent pour
. de Beauverger a pour Sieyès une admiration très logique et que l’on comprend très bien, venant d’un homme qui croit que la phi
rit des Lois, comme des mécanismes qu’on démonte, pour en faire mieux comprendre le jeu. Du reste, dans sa conception politique, l
e politique ! et il ajoute, par une opposition qu’il est difficile de comprendre  : « La philosophie politique ne vogue pas sans bo
les philosophies politiques en dehors des idées chrétiennes n’ont pas compris , et ce que celle de M. de Beauverger, s’il en ava
. de Beauverger, s’il en avait une à lui, — car il n’en a point, — ne comprendrait pas davantage. Toutes les philosophies politiques
age. Toutes les philosophies politiques, sans exception, n’ont jamais compris que le bonheur ici-bas est restreint, relatif, ch
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
viser ce siècle en périodes historiques d’environ dix années. La ire comprendra de 1600, époque du mariage de Henri IV avec Marie
rt de Henri IV et de la formation de la société de Rambouillet. La 2e comprendra l’espace de 1610, temps où commencent le règne de
t, jusqu’en 1621, époque du ministère du cardinal de Richelieu. La 3e comprendra de 1621, depuis le ministère du cardinal de Riche
du gouvernement de Louis XIV en personne. La 7me de 1661 à 1670, qui comprend depuis la nomination de madame de Montausier à la
e des enfants naturels du roi. La 8e et dernière, de 1671 à 1683, qui comprend le commencement et les progrès de madame de Maint
35 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — III »
ivre lui-même. Et les auteurs, cela est fort juste, veulent qu’on les comprenne , eux et leurs livres.‌ On se prête à des intervie
hée sans principe. Mais que sert de s’expliquer ! C’est la faculté de comprendre qu’il faudrait donner à un certain nombre de pers
ce, des concessions au reportage. De toute éternité, ceux qui doivent comprendre ont été désignés. Il n’y a pas à sacrifier les ag
re même serait-il inutile de publier ses livres, ceux qui doivent les comprendre les ayant déjà compris à l’avance. C’est en ce se
de publier ses livres, ceux qui doivent les comprendre les ayant déjà compris à l’avance. C’est en ce sens que Taine est pleine
36 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
llement déconcerté que je préfère n’en rien dire. J’ai évidemment mal compris la pensée de l’auteur et je ne saurais la discute
asser quelque chose ; mais si je pose la même question à mon aide qui comprend ma langue, il saura que cela veut dire : le spot
à l’autre. Quand on me demandera : le courant passe-t-il ? je pourrai comprendre que cela veut dire : tel effet mécanique va-t-il
veut dire : tel effet mécanique va-t-il se produire ? mais je pourrai comprendre aussi : tel effet chimique va-t-il se produire ?
e existe, je le constate et je réponds : oui, il y a un courant. Vous comprenez à la fois que cela veut dire que l’effet mécaniqu
es Temps, je vois que l’éclipse était annoncée pour neuf heures et je comprends que la question voulait dire : l’éclipsé a-t-elle
ssertions de M. Le Roy. Une revue rapide des sciences nous fera mieux comprendre quelles sont ces bornes. L’attitude nominaliste n
omplications de langage il aurait fallu se résigner si on avait voulu comprendre dans un même énoncé le déplacement du solide, sa
étention de construire je ne sais quel invariant universel qui serait compris à la fois par nous, et par les géomètres fictifs
parler ; pas plus que nous ne pouvons construire une phrase qui soit comprise à la fois des Allemands qui ne savent pas le fran
ertainement par s’entendre, comme les Indiens d’Amérique ont fini par comprendre la langue de leurs vainqueurs après l’arrivée des
gnols. Mais, dira-t-on, sans doute, les Français seraient capables de comprendre les Allemands même sans avoir appris l’allemand,
37 (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff
nous montâmes tous dans son atelier. C’est là que l’étrange fille se comprenait tout à fait. Le vaste « hall » était divisé en de
, et se prosterne ensuite devant vous, c’est alors seulement que vous comprenez toute sa grandeur, la grandeur de son amour. Et c
rait pas Dieu devant cette adoration, par conséquent ne pourrait vous comprendre et devenir votre égal ! Au revoir. À la même.
je ne demande rien et je me prosterne devant Dieu !… Oh, non ! Tu ne comprends pas ce que je veux dire, tu ne comprendras pas, p
vant Dieu !… Oh, non ! Tu ne comprends pas ce que je veux dire, tu ne comprendras pas, parce que tu n’as pas éprouvé cela. Non, ce
cela, c’est que je suis désespérée toutes les fois que je veux faire comprendre ce que je sens !! C’est comme dans un cauchemar,
ante, si vous pouviez m’envoyer un peu du vil métal. En vérité, je ne comprends pas comment il y a des gens qui, pouvant vivre à
ante, belle, fraîche. La Fornarina. Peut-être est-ce parce que je n’y comprends rien, mais je préfère de beaucoup cette tête à to
es les figures sont belles, véritables. On voit bien que le peintre a compris ce qu’il faisait. Dans la salle française il y a
osant et absurde. Je regrette de ne pouvoir mieux expliquer ce que je comprends si bien. Ah, cher grand-papa, si tu étais avec no
dit : ou je veux avoir tout ce que Dieu m’a permis d’entrevoir et de comprendre , alors c’est que je serai digne de l’avoir, ou je
hée, c’est de voir que mon existence est tachée de non-réussite. Vous comprenez , j’avais mis une espèce d’orgueil à me faire une
l se trouve l’ambition satisfaite. Ah, chère maman, tu ne peux pas me comprendre … mais je parlerai tout de même. Si j’étais une p
, contre tous. J’allais m’endormir sous vos injures que j’apprécie et comprends . Pensez-vous que je n’ai pas mille fois remué cen
ïda. Chaque accord et chaque phrase parle. Je crois vraiment que l’on comprendrait et la signification de la pièce et dans quel pays
appelles que j’ai donné le nom de Ganz aux deux princes allemands. Tu comprends qu’on ne peut pas rester tranquille, quand cet ho
aisies, voyez le bonhomme Joyeuse dans le Nabab, vous avez sans doute compris que c’est tout à fait moi pour l’imagination. Com
e. J’ai longtemps hésité avant d’envoyer ceci. Vous même avez si bien compris que je ne pouvais vous écrire que vous en avez dé
, momentanément du moins, doué de facultés, qui vous permettraient de comprendre que devant des natures comme la mienne on ne trou
es comme si je vous l’avais défendu, vous citez ce manuel que vous ne comprenez pas. Vous n’êtes qu’un enfant. Du moment où je vo
bon élève, vous vous ferez de moi une amie véritable et, si vous avez compris mon caractère, vous savez que mon amitié sera bon
, je vous ai dit que je vous ai aimée … Eh ! bien, je vous aime… Vous comprenez que c’est une torture pour moi de venir ici comme
pas à votre amour, qui est peut-être vrai… Je voudrais m’en assurer… Comprenez -vous, il faudrait attendre. — Combien ? — Voyons,
telier, un atelier aussi, mais de sculpture, au rez-de-chaussée. Vous comprenez , il n’y aurait pas de chambres habitables dans ce
rriver à l’atelier. Les pièces en enfilades, enfin. J’espère que vous comprendrez ces incohérences et excuserez le désordre de mes
. J’ai la tête pleine de peinture, et ces personnes-là ne peuvent pas comprendre les nobles préoccupations des gens de notre espèc
. Du reste, ne vaudrait-elle que mille francs, elle est laide ; je ne comprends pas qu’une artiste comme Sarah se mette ça sur le
u que je faisais pour le Salon n’est pas encore fini. Vous devez bien comprendre que je ne puis avoir aucun plaisir à envoyer quel
tocrate, au fond, elle avait le tort peut-être de croire qu’on devait comprendre qu’un artiste n’était pas un homme pour elle, ell
in. Mon avis est qu’elle eut tort ; du reste, cette nuance ne fut pas comprise et l’Américaine, se trompant à l’attitude de la R
uisse vous voir. Un mot à la poste de la Madeleine, R. A. C, car vous comprenez bien que si je ne dois pas vous y rencontrer, je
ui, au lieu de me prendre pour une « des femmes du monde qui, etc. », comprendrait l’âme en peine venant à lui chercher la lumière…
désormais une gloire nationale. On prétend que la belle musique ne se comprend pas du premier coup… Allons donc, ici on comprend
belle musique ne se comprend pas du premier coup… Allons donc, ici on comprend tout de suite que c’est admirable et mélodique, m
ndant encore, ce sera encore plus beau, mais je n’admets pas qu’on ne comprenne pas tout de suite la vraie belle musique. L’appar
ort du roi Henri IV ? Répondre par des confidences, puisque vous avez compris que je vous en demandais par retour du courrier,
dernier bouton défait. Eh bien, vous m’intéresserez quand même. Je ne comprends pas seulement comment vous pouvez vous ennuyer. M
de cochons… Si j’écrivais à un homme célèbre, à un homme digne de me comprendre  ? Ce serait charmant, romanesque, et, qui sait ?
res, je les ai déjà vendus en Amérique un prix fou. Au même. Je comprends vos défiances. Il est peu probable qu’une femme c
n ? Impossible non plus de vous jurer que nous sommes faits pour nous comprendre . Vous ne me valez pas. Je le regrette. Rien ne me
té maîtresse de la femme, c’est l’intuition. Eh bien par intuition je comprends , je vois, je sais des choses extraordinaires, mai
h bien ! elle qui n’est encore rien, mais qui a déjà la prétention de comprendre les sentiments des grands hommes, pense comme vou
toquée et une farceuse, vient vous proposer ses notes. Seulement vous comprenez bien, Monsieur, qu’il faut pour cela une discréti
arole. Si vous avez seulement un peu conscience de votre valeur, vous comprendrez mon enthousiasme. Et pour que cet enthousiasme ne
latteurs de Gambetta ? Opportunistes alors ! attristants, mais qui ne comprennent seulement pas le mot ! — L’opportuniste est un ho
sieur Sully-Prudhomme. Juin 1884. Monsieur, Je viens de lire et de comprendre , à ce qu’il me semble, Lucrèce et la Préface. Ne
je puis vous dire franchement que j’ai l’audace et la présomption de comprendre et de partager vos pensées les plus délicates, ce
plaît de rimer, rimez pourvu que je ne m’en aperçoive pas. J’ai tout compris , mais il a fallu m’appliquer. J’ai beau me dire q
r vous d’une estime énorme, d’autant plus que j’ai eu plus de peine à comprendre votre préface de Lucrèce. C’est infiniment plus d
e parle sérieusement. Vous savez que je ne tiens pas à ceux qui ne me comprennent pas ; ceux à qui je tiens me comprennent. En plus
e tiens pas à ceux qui ne me comprennent pas ; ceux à qui je tiens me comprennent . En plus, je suis au moment d’avoir un talent eur
38 (1874) Premiers lundis. Tome I « Espoir et vœu du mouvement littéraire et poétique après la Révolution de 1830. »
r des victoires, la révolution dans l’art se préparait au dedans, peu comprise , inaperçue ou moquée à l’origine, mais réelle, cr
uement instinctif dans son œuvre d’art empêcha madame de Staël d’être comprise alors et d’être appréciée à sa valeur comme artis
e plus savant ciseau moderne sur un monument des jours anciens. On ne comprit pas les Martyrs, on n’aurait pas compris alors l’
ent des jours anciens. On ne comprit pas les Martyrs, on n’aurait pas compris alors l’Aveugle d’André Chénier. La société, d’ap
ue et les illusions honorables des jeunes poètes se dissipèrent ; ils comprirent que la monarchie restaurée, avec ses misérables r
notre âge, finit par se réconcilier avec cette société nouvelle mieux comprise , et par reconnaître, à la voix du vieillard initi
tions républicaines. L’art se souvient du passé qu’il a aimé, qu’il a compris , et dont il s’est détaché avec larmes ; mais c’es
39 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Ferdinand Fabre »
moraliste qui sait les carder, elles sont d’un intérêt, pour qui les comprend , tout aussi intense que la banale passion de la f
le leur fait répandre qu’à la condition de leur commander ! Mais qui comprend vraiment le prêtre, dans notre société sentimenta
n’est ni amant, ni époux, ni père, — les seules choses que les masses comprennent et sentent, — et qui s’intéresse à son austère gr
ré que son génie faisait équation avec le génie du prêtre, tant il le comprenait  ! Et c’est ce que j’en puis dire de plus grand. M
ques avec le sentiment frissonnant de leur réalité, et un artiste qui comprend l’Église et le prêtre, et qui aurait dû aller jus
d l’Église et le prêtre, et qui aurait dû aller jusqu’au bout et tout comprendre , n’ose pas faire parler franchement et distinctem
le battait pas. Assez ! Si l’homme qui a trouvé une telle figure, qui comprend ainsi l’amitié du prêtre et son dévoûment, n’est
40 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
ût, par l’étroitesse native de ses vues et par son impuissance à rien comprendre sans une lente, lente éducation est condamné à se
la littérature anglaise361, ni à la littérature espagnole ; elles ne comprenaient qu’une partie de la littérature latine et même de
payait ; elles lui étaient nécessaires pour soutenir sa troupe. On ne comprenait rien au Festin de Pierre ; il ne plaisait point «
soit incorrect, immoral et fou. Jadis, le goût était classique et ne comprenait ni les brusques fiertés, ni la vérité nue de la n
té nue de la nature libre ; aujourd’hui, le goût est romantique et ne comprend ni la proportion, ni la simplicité, ni la décence
Il y a dans l’Étude du Chevalier une chose que je n’ai pas très bien comprise . Uranie se défie sagement des premiers mouvements
lui-même, est-il bien nécessaire de le conserver ? Lorsque Uranie ne comprend pas d’abord la beauté d’une œuvre d’art vantée pa
silencieusement médité sur la beauté de la Vénus hottentote, pour la comprendre et la sentir ? Ici il ne faut point rire ou se ré
à part. Ce grand esprit félicitant le dix-neuvième siècle d’avoir su comprendre toute la richesse de l’art et de l’esprit humain
rme contresens littéraire de Plaute ; mais à quoi bon, quand, pour le comprendre , on n’a qu’à jeter les yeux sur les légions toujo
gendre du roi ? Cette raison semble bonne. Assurément des Français la comprendront , et des Allemands aussi. Mais qu’on ne se hâte pa
iser. Le cas particulier traité par M. de Schlegel y serait peut-être compris , apprécié. Dans une pièce de Caldéron385, le héro
ttérature anglaise ; en France, en Allemagne, en Italie ; et si, pour comprendre parfaitement la littérature espagnole, il lui est
ais il suffira de célébrer sa puissance et sa sagesse une fois. 3° Comprendre Comprenons, cela suffit. Mais, dans ce mot que
de célébrer sa puissance et sa sagesse une fois. 3° Comprendre Comprenons , cela suffit. Mais, dans ce mot que de choses ! «
Au lieu d’interroger les faits, de les respecter en attendant de les comprendre , de les étudier jusqu’à ce qu’ils les aient compr
tendant de les comprendre, de les étudier jusqu’à ce qu’ils les aient compris , pour les respecter plus encore, ils les transfor
en Saxe395 ». Nous l’entendrons blâmer, mais blâmer en homme qui les comprend , les inévitables excès de la réaction romantique,
ire un pas, Sans s’inonder de vers, de pleurs et d’agendas396. Nous comprendrons alors comment l’Iphigénie a pu naître ; mais Goet
nt l’Iphigénie a pu naître ; mais Goethe avait beau être Goethe, nous comprendrons aussi qu’il était allemand, qu’il était moderne,
. Moi, qui fais profession de ne rien blâmer et qui m’efforce de tout comprendre , pourquoi ai-je manque de charité envers William
g de Molière399 » ; la « petite personne » n’était « point capable de comprendre les grands hommes ». La nature, méchante mère, t’
sanscrits que, sauf toi (tu le savais très bien), personne ne pouvait comprendre . Ta toilette était de la dernière élégance, et qu
ivit alors à sa femme et à ses enfants, vous n’aurez pas besoin, pour comprendre la théorie hegelienne de la comédie, de remonter
n approche de la demeure du dieu ; et je me disais : La critique doit comprendre cette énigme, cela suffit. Le grammairien J
ieds. Ce qui est vrai, c’est que tout fait à sa cause. Si examiner et comprendre ne suffit pas à la critique grammaticale, examine
r et comprendre ne suffit pas à la critique grammaticale, examiner et comprendre suffit à la critique philosophique. Reprenons nos
e soient ses comédies, elles sont françaises, et les étrangers ne les comprendront pas comme il faut, s’ils n’entrent pas bien dans
es, les écarts se multiplient ; l’intelligence n’a pas eu le temps de comprendre toute une idée, qu’une nouvelle idée se précipite
Un jour, il s’avisa de m’en parler. Je lui lavai la tête. Je lui fis comprends qu’il manquait de conduite par ses harangues dans
et à l’histoire, il faut ajouter la biographie ; alors seulement nous comprendrons tout Molière. Il y a dans son caractère deux trai
41 (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300
e contradiction ; cinq ans plus tard, sans changer de langage, il eût compris que la corruption ne travaille pas moins sûrement
oute n’est plus permis qu’à l’ignorance. La satire, telle que l’avait comprise André Chénier, telle que la comprend M. Barbier,
ce. La satire, telle que l’avait comprise André Chénier, telle que la comprend M. Barbier, se déploie librement dans les plus ha
vers proverbial du lyrique latin nous est pleinement expliqué ; nous comprenons l’ïambe furieux d’Archiloque. Il y a plusieurs fo
érieure à lui au nom du ridicule qu’elle lui inflige. La satire ainsi comprise devient un emploi élégant de la parole, un délass
aut avoir compté les promesses, les infidélités de l’expression, pour comprendre , pour estimer toute la valeur d’Horace et de Boil
lus de la réalité qu’elle veut peindre. L’unité dans la colère, ainsi comprise , ainsi rendue, est une tâche difficile. Il ne suf
rcher, à montrer l’origine des maux qu’il contemple. La poésie, ainsi comprise , est à nos yeux la seule poésie vraie, la seule q
es, les deux syllabes du mot orgueil. Sans doute cette explication ne comprend pas toutes les formes de la folie, mais nous croy
nement dialectique. C’est à ce point de vue qu’il faut se placer pour comprendre et pour admirer le Minotaure. Les belles Colline
aucune parole inutile, chaque parole porte coup. La concision, ainsi comprise , n’a rien de commun avec la sécheresse, et n’appa
aiment Shakespeare comme ils aiment Sophocle, parce qu’ils ont lu et compris Shakespeare et Sophocle ; mais le beau monde préf
ous une forme populaire les idées qui ne sont pas encore généralement comprises , et qui ont besoin d’être discutées dans le sein
ant d’être écoutées à la tribune. Les académiciens et les collèges ne comprennent pas ainsi la tâche de la poésie ; mais le poète,
s poètes redoutent l’industrie qu’ils n’ont pas étudiée et qui ne les comprend pas, c’est un fait non moins évident. Si ces crai
revenu malgré lui à son ancienne prédilection pour le mal. Il n’a pas compris la nécessité de corriger la faiblesse par la bont
ant ce personnage, s’est applaudi et félicité. Cependant j’ai peine à comprendre qu’un savant du premier ordre, lorsqu’il se mêle
es successives de la torture. À mon avis, c’est une triste manière de comprendre et de peindre la vérité. Je ne crois pas qu’il se
evant qui plia plusieurs fois la volonté de Richelieu, aurait peine à comprendre comment l’Espagne et la Hollande ont pu traiter a
comme une conséquence invincible et nécessaire. M. de Chateaubriand a compris autrement le Génie du christianisme : il a écrit
de l’avenir et du passé. Méconnaître l’une de ces deux lois, c’est ne comprendre qu’une moitié de la poésie. Cependant celui qui i
le s’oppose directement à l’étude. Non seulement, et tout le monde le comprendra sans peine, c’est la dernière des méthodes, mais
e peuvent combler les lacunes immenses et innombrables de l’Essai. Je comprends très bien que M. de Chateaubriand se console en p
vision historique, et s’amuse à renverser sur le papier tous les noms compris entre le berceau et le tombeau de Shakespeare. Il
ous sommes absolument de l’avis de M. de Chateaubriand ; mais nous ne comprenons guère pourquoi ce précepte souverain se trouve en
ce. En lisant ces pages il est impossible de décider si le traducteur comprend ou ne comprend pas le texte anglais ; c’est une é
es pages il est impossible de décider si le traducteur comprend ou ne comprend pas le texte anglais ; c’est une énigme insoluble
tant une dernière question à poser. M. de Chateaubriand a-t-il jamais compris le mouvement littéraire du xixe  siècle ? nous ne
pas écrit dans sa vie un seul beau livre ; nous croyons qu’il n’a ni compris , ni hâté le mouvement littéraire de son temps ; e
accomplis quelque chose de supérieur aux faits pris en eux-mêmes, de comprendre et d’expliquer sérieusement, dans une assemblée l
et le rôle de la philosophie française au xviiie  siècle ; mais pour comprendre et pour expliquer le véritable caractère, la véri
il ne partage pas, l’entraînement qu’il eût combattu, qu’il n’eût pas compris  ; il condamne, au nom d’une logique toute personn
du xviiie  siècle, n’eût pas été intelligible, ou du moins n’eût été comprise que des hommes spéciaux, et eût fait tache dans l
c’est là, certainement, une destinée digne d’envie : l’ambition ainsi comprise ne mérite pas la défiance conseillée par M. Guizo
es du nouvel académicien, les a caractérisés assez confusément ; il a compris dans la même série de phrases admiratives l’Histo
s gouvernent seuls la société et prennent en pitié les passions. Il a compris , et la chose était facile, que le droit n’a pas s
outes les parties de ce problème dont aujourd’hui seulement il paraît comprendre l’importance, mais qu’il analyse et définit avec
ie la tradition, ce qu’elle représente, ce qu’elle exprime, il aurait compris que les plus hardis génies, quel que soit l’ordre
s, qui, aujourd’hui, annonce la régénération de la tragédie, mais qui comprend cette régénération d’une façon toute personnelle,
rang dans la famille des poètes ; mais du moins les poètes l’auraient compris sans lui accorder l’honneur d’une sympathie frate
on proprement dite fasse une halte naturelle. L’élément lyrique ainsi compris a rendu d’éminents services à Corneille, à Molièr
à Corneille, à Molière, à Shakespeare. Mais ce n’est pas ainsi que le comprend M. Hugo : Marion, Hernani et Triboulet sont lyriq
que Georges Cuvier est à Dieu. Non, il n’est pas vrai que l’histoire comprenne la tâche entière de la poésie ; M. Vitet a rigour
ferait de la société un supplice permanent. Aussi ne prétend-elle pas comprendre dans ses tableaux la conscience humaine tout enti
ation. Pénétrée de l’importance des vérités qu’elle a surprises, elle comprend qu’il faut, pour les montrer, non seulement les é
, aussi bien que pour la tragédie et pour la comédie, idéaliser c’est comprendre la réalité plus profondément que les esprits vulg
revêtir et la parer. Le chœur de la tragédie antique, pour être bien compris , ne doit pas être envisagé comme un personnage ;
e, les réflexions des spectateurs. Il est évident que le chœur, ainsi compris , n’appartient pas directement à l’œuvre tragique
prices, ont la même complexité que ses héros. Mais ce serait bien mal comprendre et bien mal apprécier la construction savante de
ne distraction puérile, prépare l’intelligence de l’auditoire à mieux comprendre le dénouement résolu. Le dialogue de Shakespeare
ent et paisible tous les anneaux de la tradition, qu’ils arriveront à comprendre la voix de ces illustres aïeux. Une fois résolus
es yeux du drame splendide aussi bien que du drame physiologique, ils comprendront la nécessité de chercher dans l’histoire et dans
a place. Car il aspire au titre de novateur. Plus tard, peut-être, il comprendra que la nouveauté n’est pas la garantie la plus sû
popularité, un besoin de louange et d’applaudissement ; il commence à comprendre qu’il lui faut un auditoire, et que si personne n
heure la plus heureuse de la vie du poète. Il n’est plus seul, il est compris . À mesure qu’il accomplit sa pensée, il entend ré
inte à dérouler tous les mystères de sa volonté, il arrive à se mieux comprendre lui-même. Dans l’intimité de ses épanchements qui
cussion, ou plutôt il ne poserait pas tous les problèmes particuliers compris dans un problème général, parce qu’il ne lui sera
t la gloire venir à lui, il l’accueille avec une émotion sérieuse. Il comprend que la dignité nouvelle dont il est revêtu lui im
 ; il l’écoute d’un air distrait, confus ou impatient, et lui donne à comprendre que l’heure de la franchise ne doit plus revenir.
e lui pour lui demander un nouveau décalogue. Si le pays se résigne à comprendre qu’il est dans une fausse voie, qu’il a besoin d’
er nettement, il n’y a pas pour lui de véritable question. Il sait et comprend toute chose. Il voit la vérité face à face, pure,
en adoptant l’opinion du juge, imposera silence à la colère. Le poète comprendra que la théorie, en cheminant solitairement, peut
ar la poésie, sans se rendre coupable d’ignorance ou d’injustice ; il comprendra que l’équité, réduite à ses véritables éléments,
42 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
ne peuvent répondre sans une manifeste contradiction ; tandis que je comprends sans difficulté qu’un sujet substantiellement un
je n’ai rien à répondre, si ce n’est que c’est là sa nature, et je ne comprends pas même comment, dans quelque hypothèse que ce s
donc s’expliquer cette union nécessaire de l’âme et du corps ? On la comprend pour ces sortes d’actions que l’âme exerce en deh
interne, où il semble que l’on n’ait plus besoin de rien d’extérieur. Comprend -on que l’on puisse penser avec quelque chose qui
servir de rien à la pensée, ou il est lui-même la chose pensante. On comprend un instrument d’action, maison ne comprend pas ce
même la chose pensante. On comprend un instrument d’action, maison ne comprend pas ce que pourrait être un instrument de pensée.
on et de la mémoire, auxiliaires indispensables de l’intelligence. On comprend donc que l’être humain, dans les conditions actue
sont semblables à ceux de la sphère. Quiconque est un peu géomètre comprendra que dans le champ optique rétinal peut correspond
43 (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363
oule consente à reconnaître et à proclamer un pareil mérite ; pour le comprendre , pour l’apprécier dignement, il lui faudrait se r
ne connaissait que par les livres ; nous voudrions savoir comment il comprenait le paysage de la Suisse, comment il associait la
usqu’à la fin de la pièce, c’est pour lui une nécessité de renoncer à comprendre complètement ce que le poète a voulu exprimer. Un
’ode française, et peut servir à montrer comment les génies originaux comprennent la lecture des poètes antiques, comment ils chois
étroites du cœur et de l’intelligence, sur la nécessité d’aimer pour comprendre . L’amitié, telle qu’il la conçoit, telle qu’il la
t en quoi la liberté diffère de la servitude. Pour marquer comment il comprend l’étude d’Homère et de Virgile, il affirme qu’Hom
nce continue de l’expression, que l’analyse, en essayant de les faire comprendre , s’exposerait à les obscurcir. Cette remarque s’a
ger libre qui ne renferme une leçon pleine de sagesse. L’idylle ainsi comprise , malgré la distance qui sépare la vie pastorale d
vent encore à Tibulle. À parler franchement, l’amour, tel que nous le comprenons aujourd’hui, tel que nous le voyons, non seulemen
le dévouement qui semblent inséparables de l’amour. Cette manière de comprendre les femmes appartient précisément à l’élégie lati
en effet, plus digne de mépris que l’infidélité ; c’est ce que Manon comprend admirablement. Quand elle revient près du chevali
magination ; c’est avec le cœur plutôt qu’avec l’esprit qu’il faut le comprendre et le juger. Or, ce livre est plein d’aveux si pa
poète. Si M. Hugo, instruit par l’expérience, mécontent de n’être pas compris , se fût proposé l’assouplissement de la strophe c
r ce dessein, l’alliance des idées les plus contraires. La rime ainsi comprise soumet la pensée à toutes les chances de la loter
e mille vers où le cœur et l’intelligence ne jouent aucun rôle, et je comprends que M. Hugo s’admire et s’applaudisse dans les Or
e à ce malheur. Éclairé par la lecture des poètes lyriques, M. Hugo a compris que les images, pour venir en aide à la pensée, d
d’automne seraient une énigme impénétrable ; l’esprit se refuserait à comprendre comment le rêveur adolescent, parvenu à la virili
vraie, dont l’exécution est demeurée si incomplète, il est facile de comprendre pourquoi les romans et les drames de M. Hugo offr
l. L’ode dictée après juillet 1830 démontre clairement que M. Hugo ne comprend pas l’État mieux que la famille. Il y a dans cett
le cœur se refuse à toute sympathie. Cependant le doute, poétiquement compris , est un beau sujet d’élégie ; mais pour traiter u
s’arrête, quand elle ferme ses lèvres, nous attendons encore, pour la comprendre , les paroles qu’elle ne prononcera pas. Cette imp
s premières années de l’adolescence de M. Hugo, c’est-à-dire l’espace compris entre seize et vingt-deux ans, sont représentées
iment pas ces chants mélodieux. Il était permis de croire que M. Hugo comprenait toute la puérilité de la poésie exclusivement mus
eul instant qu’il arriverait, par la seule puissance de sa volonté, à comprendre les questions qu’il n’avait jamais étudiées, il e
il est indispensable de les étudier avec une sérieuse attention pour comprendre et pour expliquer les transformations successives
aquais. En vérité, plus je pense à Gringoire, et plus j’ai de peine à comprendre comment M. Hugo a pu être amené à personnifier la
pas que de pareils héros puissent jamais exciter aucune sympathie. Je comprends très bien que Phœbus de Châteaupers n’aime pas Fl
e Phœbus de Châteaupers n’aime pas Fleur-de-Lys Gondelaurier, mais je comprends difficilement que la Esmeralda aime Phœbus de Châ
l n’est pas moins avili. Sa gourmandise et sa paresse entêtée, qui se comprendraient chez un enfant de douze ans, deviennent monstrueu
t le spectacle, et préférait la poésie qui se voit à la poésie qui se comprend . C’était là, sans doute, un goût dépravé, un goût
que nous avons dit de ses œuvres lyriques et de ses romans a été bien compris , personne, sans doute, ne s’étonnera de notre sév
s la poésie dramatique. Pour que ce rôle se révélât pleinement et fût compris par les poètes et par la foule, il fallait que l’
n homme de vingt ans, familiarisé avec la littérature grecque, qui ne comprenne très bien que Pantagruel et les gaies Commères de
stoire, mais bien aussi au type même de la courtisane. Son malheur se comprend à peine, tant elle paraît avoir oublié ses premie
es mêmes de M. Hugo. Ses plus fervents, ses plus fidèles admirateurs, comprendront que la poésie n’est pas tout entière dans les évo
onnerait au temps, à la vérité, le soin de le venger. Sa colère, bien comprise , n’est qu’un aveu. Depuis vingt ans, il combat po
pour la popularité de son nom ; il croyait avoir touché le but, et il comprend qu’il s’était trompé. Il avait pris pour la poési
en enseignements, et nous sommes sûr que M. Hugo, rentré en lui-même, comprendra comme nous toute la puérilité de ses œuvres. Les
de leur savoir avec une impitoyable rigueur. Le roman, tel qu’ils le comprennent , tel qu’ils l’improvisent chaque jour, n’est pas
peine d’écouter. Grâce à Dieu, nous avons assez de clairvoyance pour comprendre qu’ils ont rompu depuis longtemps avec la littéra
jamais spéculé sur l’ennui, et, pour ma part, je l’en remercie. Il a compris le roman comme un genre vraiment littéraire, et i
heureusement avec Noëmi. Curieuse, ardente, amoureuse d’émotion, elle comprend les devoirs de la famille, mais ne peut se résign
tre toutes leurs prévisions, se reconnaîtront dans M. de Belnave. Ils comprendront , en l’étudiant, qu’il ne suffit pas d’aimer pour
ar un sourire de bonheur, il ne lui arrive jamais de se demander s’il comprend , s’il contente tous les désirs de sa femme. Georg
s liens qui ne veulent pas se dénouer, effrayé de la cruauté qu’il ne comprend pas, presque aussi honteux qu’affligé de la ruptu
; la pitié silencieuse de M. de Belnave pour des souffrances qu’il ne comprend pas et qu’il dédaigne d’étudier, semble à Mariann
ieu de la calmer, et quand elle s’est bien démontré qu’elle n’est pas comprise , elle se décide à jouer son bonheur sur un coup d
la confiance, la jalousie et le désespoir de M. de Belnave, lorsqu’il comprend qu’il a perdu le cœur de sa femme, sont racontés
. Si Marianna était infidèle, si Henri se voyait trahi, le meurtre se comprendrait  ; mais répondre à l’abandon par une menace de mor
uel est un jeu hasardeux. Le mari a deviné le secret de Fernand, il a compris que la passion est usée dans son cœur. Pour punir
mille qui allait devenir la sienne. Je ne sais si j’ai réussi à faire comprendre tout ce qu’il y a d’inexorable dans l’enchaînemen
a dans ces paroles toute la régénération de Maurice. Dès que Maurice comprend , en effet, qu’il peut être utile à quelqu’un, qu’
au charmant. Maurice, en voyant le bonheur de Marceau et de sa femme, comprend toute la grandeur, toute la sainteté du travail.
sse, plus de malice et de pureté ; elle mérite vraiment son nom. Elle comprend à merveille toute la faiblesse de Roger ; malgré
44 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
esthétique et d’un enseignement moral admirables. Si l’on en vient à comprendre que tout se tient, se lie, se correspond dans la
Asie. Avec infiniment plus de naturel et de charme, Froissard n’a pas compris ni écrit autrement l’histoire des temps chevalere
dus ou des nations. L’histoire littéraire et esthétique, telle que la comprennent les anciens, se traite dans le même esprit et par
s terrestres, et dont le premier anneau touche au ciel. Aristote, qui comprend tout autrement l’origine de la poésie, fait d’Hom
ans les temps modernes jusqu’à notre siècle, l’histoire n’a guère été comprise , composée, écrite autrement que dans l’antiquité.
nnie ou lui rendre la liberté, pour amener le triomphe d’un parti. On comprend dès lors comment la conscience de la puissance in
le titre qui convient au grand ouvrage de Vico31 ; car nul n’a mieux compris le but, l’objet et la méthode de l’histoire, ains
s âges de l’humanité, âge divin, âge héroïque, âge humain, et qu’il a compris que certains personnages fabuleux ou même histori
, n’ont donnée. C’est la science historique de notre temps qui a fait comprendre comment Rome légiste, militaire et conquérante, a
t le lecteur cette même réalité que d’autres ont si bien fait voir et comprendre  ? Histoire matériellement incomplète, de brusque
t, ne s’en est tenu à cette vue superficielle de la réalité. Tous ont compris , tous ont plus ou moins fortement exprimé cette v
ce ? Le mérite des historiens de notre révolution n’est point d’avoir compris les nécessités politiques ou économiques évidente
e libre et toute personnelle du génie d’un homme, ainsi que l’avaient compris Platon, Aristote, Horace, Quintilien, dans l’anti
s illusions du sens intime. Cette crise intellectuelle et morale fait comprendre l’heureuse opportunité des livres qui, comme ceux
rces morales, dans la puissance politique et pratique de ceux qui les comprennent le mieux, c’est-à-dire des philosophes et des sav
il importe de s’expliquer clairement. Quelques exemples feront mieux comprendre la question que des généralités philosophiques. L
ulaires, des intérêts politiques engagés dans la lutte, on parvient à comprendre comment la Saint-Barthélemy n’est point sortie to
arie-Antoinette. Encore et toujours la fatalité, que l’historien doit comprendre et expliquer. Mais cela le dispense-t-il de la dé
45 (1900) L’état actuel de la critique littéraire française (article de La Nouvelle Revue) pp. 349-362
a faveur d’être nommé est vite mise aux enchères ; les directeurs ont compris , devant la foule des livres bâclés par vanité, qu
e cent exemplaires de plus. Espérons donc que les éditeurs et auteurs comprendront bientôt la duperie d’une telle dépense, et que, p
t de volumes et en condamnant à l’oubli tous les autres. La critique, comprise comme une lutte de comptes rendus et de volumes é
ne autre, on se trouve en présence d’un petit nombre de personnes qui comprennent au moins la responsabilité qu’elles encourent en
’hui avec respect, et devant toute tentative nouvelle, même s’ils n’y comprennent rien, ils sont saisis du scrupule très honorable
synthèse se rejoignirent tout naturellement en elles. L’homme né pour comprendre les rapports des idées peut rester un simple lett
iste est le type même de l’homme de pensée comme la modernité peut le comprendre , c’est-à-dire celui qui porte en soi-même une syn
création inégale et douloureuse. Des esprits comme celui de M. Faguet comprennent cette haute mission. Ils comprennent cette crise
esprits comme celui de M. Faguet comprennent cette haute mission. Ils comprennent cette crise de la critique. Ils tentent de mainte
46 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre I : La loi d’évolution »
croître. Ce procédé prend l’ombre pour la réalité. Il faut, pour bien comprendre ce qu’est le progrès, rechercher, indépendamment
u moins), était beaucoup moins hétérogène que la période actuelle qui comprend en outre des reptiles, oiseaux et mammifères de g
e de l’homogène à l’hétérogène. En littérature, les œuvres primitives comprennent tout ; l’Écriture contient la théologie, la cosmo
naturelles, par l’action prépondérante des grands hommes ; au lieu de comprendre que le grand homme ne peut que troubler, retarder
polype commun ; c’est un progrès. De même une société moins grossière comprend des guerriers et un conseil de chefs investis de
purement qualitative ; devient-elle imparfaitement quantitative, elle comprend la déduction et l’induction ; est-elle parfaiteme
de cas complètement semblables134. Il nous est maintenant possible de comprendre comment s’opère le passage de la connaissance qua
formes les plus épurées du monothéisme. Mais ce qu’il importe de bien comprendre , c’est que l’idée d’évolution, soit qu’elle expli
t est tissée toute pensée, il ne peut aller plus loin, car il ne peut comprendre le moins du monde la sensation, il ne peut même c
re de mots ; les adversaires étant également absurdes, chacun croyant comprendre ce qu’aucun homme ne peut comprendre. Dans toutes
alement absurdes, chacun croyant comprendre ce qu’aucun homme ne peut comprendre . Dans toutes les directions, ses recherches arriv
47 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
diffère assez peu de celle que M. Spencer a donnée et dont la preuve, comprise cependant en partie dans les Principes de Psychol
point de vue même du sens commun, l’opinion que nous adoptons semble comprendre une partie de la vérité. Un roman, pour prendre u
i dire, et produire la peine ou la joie proprement dites, quand elles comprennent le moi comme sujet souffrant et joyeux. Si on adm
erniers mobiles de toute l’activité animale, humaine et sociale, nous comprenons maintenant pourquoi les suprêmes émotions esthéti
comme nous l’avons dit au commencement de ce chapitre ; ces émotions comprennent toutes les souffrances harcelantes de l’existence
r la religion, la morale et la science. Ces considérations aideront à comprendre la nature exacte des divers moyens d’expression a
aïques en ce qu’elles sont analytiques, c’est-à-dire données plutôt à comprendre et à concevoir qu’à ressentir. Enfin on peut imag
ellectuel, donne du plaisir. Les émotions esthétiques sont en général comprises entre ces limites, avec une tendance cependant à
elle œuvre a produit tel ou tel effet. La définition de l’œuvre d’art comprend au même titre le roman feuilleton et le roman d’a
presque toutes les œuvres, disposés tout au moins à s’assouplir à les comprendre , et partant du principe que toute œuvre qui émeut
ne personne du commun, ce n’est pas que celle-ci sente et puisse même comprendre l’art et l’audace que le poète a mis à dresser ce
48 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
n premier volume intitulé : Poètes modernes de l’Angleterre. Ce livre comprend des études sur W. Savage Landor, Percy Bysshe She
bole de la race anglo-saxonne. Et tandis que la foule s’étonne, et ne comprend point le mystère, la nouvelle mère, radieuse, cou
e suis le fils irrésistible de la Nature et de la Force ». Le Tsar le comprend , il lui confie son armée. En quelques mois, après
« licence », c’est folie ! Qu’il crée de la Beauté ! Qu’il nous fasse comprendre le Mystère : c’est tout ce que nous pouvons exige
inspiré, il domine les hommes de toute sa hauteur. Et si l’on veut le comprendre , qu’on monte à lui ! — Un des esprits les plus in
orter seulement sur des détails, non sur l’essentiel. Autrement on ne comprendrait pas pourquoi ils demandent la fixité des règles.
nt ou mécontent, mais comment imposerai-je mes goûts à l’artiste ? Je comprends mal les réglementations autoritaires, et je ne fa
spère cependant que ceux qui m’ont suivi dans ma démonstration auront compris qu’une telle définition non seulement n’est pas n
petit jeu de société, il faut que nous fassions un grand effort pour comprendre les lois vraies de la création poétique et pour n
pour comprendre les lois vraies de la création poétique et pour nous comprendre nous-mêmes. Des œuvres considérables de critique
ète aujourd’hui ne peut plus être un ignorant ou un illuminé. Plus il comprendra profondément le travail de la conscience et de l’
ère, mais le mystère lui-même. Décrire le phénomène est bien, mais le comprendre serait mieux. Or, aussitôt qu’on veut approfondir
sée et concentrée, qui s’enrichit pendant les siècles du Réel qu’elle comprend , qu’elle embrasse et qu’elle s’assimile, cette mo
constituent. Et le rythme explique encore pourquoi le poème peut être compris de nous : C’est que notre âme à nous aussi est un
alité rythmique. Mais, dira-t-on, s’il en est ainsi, pourquoi tous ne comprennent -ils pas le poète ? L’objection s’écroule et confi
thlète soulève sans effort, de même les âmes rudimentaires ne peuvent comprendre les pensées et les sentiments d’hommes de génie.
Ce qui peut s’énoncer encore par cette formule : pour que les âmes se comprennent , il faut que leur rythme concorde, et l’harmonie
ant que le poète garde en lui son poème, il est sujet et objet, il se comprend sans doute tout entier ; en tout cas, il est seul
ire, il écrit son poème, il introduit un fait nouveau. S’il veut être compris par autrui, il est obligé de se servir de modes d
ire. Elle devient au contraire capitale dès l’instant où il veut être compris , où il veut émouvoir les autres âmes. C’est pourq
angue a une tradition ; pour agir fortement sur cette langue, il faut comprendre la tradition à laquelle elle obéit. La poésie fra
lui rendre de la couleur et de la vigueur, remontons à ses origines. Comprenons ses lois profondes et agissons d’après ces lois.
ont précédés, nous croyons discerner clairement pourquoi elles ne se comprenaient pas. Chacune d’elles voyait un aspect différent d
là un mode d’expression souple et complexe qui, lorsqu’il sera mieux compris , nous réservera sans doute des surprises. La plup
n intelligence pénétrante de voyant douloureux, l’avait admirablement compris , lui qui composa ses exquis Petits Poèmes en pros
Et cette méthode qui consiste non à opposer systématiquement, mais à comprendre , semble devoir être de plus en plus celle de l’av
49 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire des ducs de Normandie avant la conquête de l’Angleterre »
ets qu’un homme d’imagination et de science pût traiter, s’il l’avait compris . Il ne s’agit pas toujours d’être actuel. Esprits
eulement sur le xe  siècle, mais sur l’ensemble du Moyen Âge qu’il ne comprend pas ? Et comment le comprendrait-il ? A-t-il pour
ais sur l’ensemble du Moyen Âge qu’il ne comprend pas ? Et comment le comprendrait -il ? A-t-il pour cela les facultés qui dominent l
et leurs préjugés ? Est-il assez historien ou assez poète ? Car, pour comprendre le Moyen Âge, cette gestation laborieuse et profo
es, ces enfants, comme disent les philosophes, l’ont infiniment mieux compris que les historiens. Ni Hallam, ni Thierry (nous p
sa sagacité, sa faculté de sentir tristement adéquate à sa faculté de comprendre . Voilà comment son histoire, vraie, si l’on veut,
50 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 avril 1885. »
ent aux journaux, déclarent être français, nomment la Patrie : ils ne comprennent plus Wagner, passé Lohengrin… Cependant, ils pers
é, — aucun maître ne devant être copié, — le wagnériste est celui qui comprend Wagner, non celui qui l’imite. Beckmesser est sav
istiques et sensuelles telle que la salacité plastique de la Grèce la comprit  ; c’est l’incarnation de l’Esprit du Mal, l’effig
mais il suffit de se rappeler le tempérament spécial du Maître, pour comprendre que toutes trois sont le développement logique de
ctuelles. Il va, ensuite, élargissant son idéal de l’œuvre d’art : il comprend la nécessité d’une fusion entre ces trois formes
ui réfléchi sur l’œuvre d’art, ne peuvent guère, même en son théâtre, comprendre pleinement son œuvre. Il a régénéré l’art, puis l
action, représentée sur la scène, est le plus clair, le plus facile à comprendre de tous les poèmes. Ouvre donc largement les issu
née comme une partie de l’art complet, non comme un tout séparé. Elle comprendra donc une école de drame et une école de musique i
, attirer la pensée de Wagner à se demander quel public entendrait et comprendrait son œuvre exécutée pleinement. Mais déjà en ses p
nscience du peuple, elle se fondera par l’art allemand, que le peuple comprendra . Après cet ouvrage sur la politique, l’écrit sur
Beethoven, aujourd’hui mystérieuses aux cœurs endurcis, seront enfin comprises , manifestation suprême de la Pensée religieuse ch
pas reproduire les choses, mais donner l’illusion. » J’avoue ne point comprendre , et que les exemples cités par M. Saint-Saëns m’é
maîtres classiques, et parfaites. Mais il suffit lire son œuvre pour comprendre que, chez lui, comme chez Beethoven, l’imitation
matériels, descriptifs, Wagner a coupé la musique lyrique, pour faire comprendre que l’idée reparaît, coupe l’émotion. Richard Wag
re, mais nullement essentiel à la musique, de la description. Nous le comprenons comme lui. Le drame a besoin de montrer des faits
’on discutait sans le connaître et que désormais tout le monde pourra comprendre , avec un peu d’étude et de bonne foi. Cet art c
(20 mars) : X…. Appréciation, souvent judicieuse, d’un amateur, qui a compris quelques-unes des beautés du drame. Le Français
gnérien, la partie symphonique des œuvres du grand pontife », ne peut comprendre que Richard Wagner n’ait point voulu écrire des c
idéal, intellectuellement, et pratiquement. Intellectuellement, il comprendra , en l’œuvre d’art, l’œuvre religieuse symbolisée.
ons personnelles. Ce qui manque le plus à Wagner, ce n’est pas d’être compris , c’est d’être connu. Non seulement il n’y a pas a
der à Meyerbeer dont l’étoile pâlit sur toutes les scènes du monde, y compris celle de l’Opéra de Paris ? Edmond Evenepoelaw. S
51 (1894) Textes critiques
rale du progrès}, Petit-Poucet sans frères au pied de l’arbre.‌ Hilde comprend quand il s’identifie a la région supérieure, et n
n et un Homme supplicié, marche dernière de Mathô. Peut-être la foule comprend -elle mieux ces corps que l’Idée. Ce n’est pourtan
ù nous inscrirons nos émotions. L’écrivain est beaucoup plus fort qui comprend l’impossibilité d’écrire, que celui qui peut tout
répondre qu’il vaut mieux vivre (ce qui serait peut-être admirable si compris , mais tel quel, sans plus de conscience, gratté d
pter à la foule ou la foule au théâtre. Laquelle, antiquement, n’a pu comprendre ou faire semblant de comprendre les tragiques et
héâtre. Laquelle, antiquement, n’a pu comprendre ou faire semblant de comprendre les tragiques et comiques que parce, que leurs fa
ant pas encore acquise au théâtre de violemment expulser celui qui ne comprend pas, et d’évacuer la salle à chaque entr’acte ava
muet par conséquent. Et le premier jour ceux-là viennent, qui savent comprendre . Il y a deux choses qu’il siérait. — si l’on voul
are, gagea que l’avare serait trompé et la cassette prise) et dont il comprenne tout avec cette impression : « Suis-je spirituel
teurs de M. Donnay, le repos de ne pas voir sur la scène ce qu’ils ne comprennent pas, le plaisir actif de créer aussi un peu à mes
éligente la nature, lui en présentant la caricature par celui qui ne comprend pas. Zeuxis a trompé des bêtes brutes, dit-on, et
eables, en comparaison des idiosyncrasies et aptitudes à différemment comprendre , qu’il est impossible d’atténuer — qui d’ailleurs
rature d’abord pas trop abstraite (le Roi Lear, par exemple ; nous ne comprenons pas cette idée d’un théâtre du peuple), en des ca
vait le rôle et voulait le répéter en tragique. Et surtout on n’a pas compris — ce qui était pourtant assez clair et rappelé pe
lame avec un dédain simulé : « Dans tout cela, pas un mot d’esprit », comprend bien moins encore une phrase profonde. Nous le sa
e quelque chose, il faut préalablement le lui expliquer.‌ La foule ne comprend pas Peer Gynt, qui est une des pièces les plus cl
er Gynt, qui est une des pièces les plus claires qui soient ; elle ne comprend pas davantage la prose de Baudelaire, la précise
nt la foule dans Ubu Roi, elle s’est fâchée parce qu’elle a trop bien compris , quoi qu’elle en dise. La lutte contre le Grand T
des sens. Et Don Juan, qui est limité à un certain amour, d’abord ne comprend pas cet amour supra-sensuel, ensuite voit la forc
52 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « II »
oupures, et c’est sans doute pour cette raison que le public allemand comprend si peu les œuvres de Wagner. MM. Dupont et Lapiss
nous en général tiennent une très considérable place, a été entendu, compris , applaudi ! C’est qu’il y a dans La Walküre une r
ns que le chœur des Walkyries a été superbe. La décoction riche, bien comprise , mérite d’être spécialement mentionnée ; de plus,
de Wagner que chez ses ennemis, il n’y a eu aucun effort sérieux pour comprendre son œuvre et le but qu’il poursuivait. Il est, ce
œuvre de Wagner a triomphé, il serait peut-être temps d’essayer de la comprendre . Par le plus grand des bonheurs, le public semble
ême temps, tout cela provient de la même inspiration, et l’on ne peut comprendre les uns sans connaître les autres. Quelques rares
heure son mot : « Vous avez un art ! » s’il les a jugés incapables de comprendre sa pensée, il n’en est pas moins vrai que ce cri
de soi, on s’aperçoit cependant que Wagner n’est pas parvenu à faire comprendre son œuvre par sa seule manifestation, et que cett
ifestation, et que cette œuvre d’art de l’avenir, ne pourra bien être comprise que par les auditeurs de l’avenir, dont la percep
rs sera atteint le but que Wagner disait à Berlioz, lequel n’y a rien compris  : « Mon but était de montrer la possibilité de pr
rs que pour plaire au public, n’ayant ni le courage, ni la sagesse de comprendre que le légitime objet de la préoccupation incessa
oésie en est assez expressive, assez vivante, pour être immédiatement comprise , et personne n’y demeurera indifférent. Wagner lu
e des codes de l’opéra italien, et c’est plutôt en ce sens qu’il faut comprendre ces mots. L’article propose une interprétation pl
53 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
de détails actuellement non apparents aux sens. Ceci peut nous faire comprendre quel sens exact on doit donner au mot fait. Ordin
c’est la somme des actions des objets sur la conscience. Cette somme comprend deux éléments : les matériaux que les sens apport
nce est une fiction, c’est simplement un δστερον προτέρον. Pour mieux comprendre la pensée de l’auteur, voyons en détail comment i
deux fonctions distinctes, ayant deux organes distincts. La sensation comprend tout ce qui appartient aux organes des sens, et,
e qu’elles sont par rapport à nous. III « Quoique le moyen âge comprenne près de mille ans, il nous faut, comme le dit Hég
rt de notre sujet, pour montrer seulement comment M. Lewes retrace et comprend les progrès de la psychologie. C’est Hobbes, dit-
porte loin. » Locke est le fondateur de la psychologie moderne : il a compris la nécessité d’une critique, d’une détermination
es, ni les attaques ; mais le plus souvent ses critiques ne l’ont pas compris . « Quand Berkeley niait l’existence de la matière
adversaires et a empêché le progrès de ses propres doctrines230. On a compris qu’il disait que le cerveau sécrète la pensée, co
vrai que par une ambiguïté déplorable de langage, il peut conduire à comprendre que la pensée est une sécrétion, tandis qu’en réa
lusieurs fois déclaré « s’en tenir aux phénomènes » et n’avoir jamais compris dans ses recherches rien qui tienne à l’essence d
rer comme gouverné par des lois organiques toutes particulières. Il a compris que la psychologie étant une branche de la biolog
maintenant plus directement le psychologue. 196. Ces protégomènes comprennent les questions suivantes : Qu’est-ce que la philos
54 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
l n’y a pas de science de l’infini, toute doctrine est impuissante, y compris la nôtre. Qu’avons-nous de mieux à faire qu’à lai
la philosophie et sur la supériorité des explications chrétiennes, je comprendrais que l’on insistât sur l’efficacité pratique du ch
e : il croit, et tout est dit. Le cœur a des raisons que la raison ne comprend pas. Que faut-il donc pour prouver le christianis
s soient, seront toujours trop faibles. Enfin le christianisme, ainsi compris , inspirera le respect à tous ses adversaires. Qui
s, précisément parce que cet esprit aime les situations tranchées, il comprendra que les philosophes n’acceptent pas aussi volonti
’opinions humaines, d’écoles philosophiques, de partis politiques, je comprends très-bien que l’on puisse prendre une moyenne ent
lles dans l’ombre parce que le temps n’est pas opportun, cela peut se comprendre , quand on a fait un choix, et que l’on sait à quo
missions singulières dans le credo dogmatique présenté par M. Guizot. Comprend -on par exemple que le dogme de la trinité n’y soi
té et sa justice sont mis à l’abri de toute objection ! En vérité, je comprends que l’on s’écrie avec saint Paul : « Le pot n’a p
pot n’a pas le droit de dire au potier, pourquoi m’as-tu fait ? » Je comprends le silence, l’humiliation de l’esprit et de l’âme
iliation de l’esprit et de l’âme devant des problèmes insondables. Je comprends l’impérieux besoin d’espérer et de croire dévoran
e explication, une fois admise, rend inutile toute autre hypothèse, y compris celle du péché originel. J’ajoute que l’analogie
réexistence des âmes, ou une sorte de panthéisme humanitaire, comment comprendre cette expression théologique que tous les hommes
55 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
a démêler et de la faire reconnaître dans l’amas de faits où elle est comprise . — Lorsqu’un instrument tranchant s’enfonce dans
des sens produit ce recul apparent. En attendant, il doit, pour bien comprendre la sensation, la séparer de cet accompagnement, l
ont les premiers genres touchent aux derniers de la précédente ; elle comprend les sensations qui ne nous renseignent point sur
en considère une, par exemple celle de l’odeur de rose, on la trouve comprise dans l’espèce des odeurs parfumées avec celle de
e plus ou moins forts. Il en est de même pour les groupes secondaires compris dans les groupes principaux ; toute sensation spé
t qui pourtant ne diffèrent que par le nombre des molécules d’oxygène comprises dans chacune de leurs parcelles. Le psychologue d
démêle les sensations élémentaires ; on reconnaît que chacune d’elles comprend un renflement et un abaissement, c’est-à-dire une
le donne en une seconde, lorsqu’elle est pourvue de toutes ses dents, comprend mille sons pareils, successifs et perceptibles à
la conscience. Mais, comme on vient de le voir, chacune de celles-ci comprend elle-même au moins deux sensations élémentaires s
en sorte que, dans un son aigu, la sensation élémentaire indistincte comprend , outre deux états extrêmes indistincts, une infin
56 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre II. La critique »
sciences médicales, saint-simonisme : rien ne l’arrête ; dès qu’il a compris , il échappe. Les impuissances de l’auteur servent
Son esprit est plus compréhensif que toute doctrine : il ne veut que comprendre et expliquer ; et comprendre, pour lui, c’est aim
nsif que toute doctrine : il ne veut que comprendre et expliquer ; et comprendre , pour lui, c’est aimer ; expliquer, c’est justifi
est notre être sont aussi réglés que ceux du monde matériel où il est compris . » Voilà le principe, formulé dans la Préface de
de la précision de la vocation, et de l’intensité de la création. Je comprends bien pourquoi il y a eu une tragédie française :
n histoire, Taine a repris le sujet qui avait tenté Tocqueville faire comprendre , par la description de l’ancien régime, de la Rév
uis de l’Algérie et de l’Orient, cet esprit inquiet, intelligent, qui comprit , sentit, conçut plus qu’il ne sut exécuter, et qu
e l’histoire et il est philosophe, toutes les fois qu’il le faut pour comprendre . Il note très finement les caractères généraux qu
57 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre I. L’intuition et la logique en Mathématiques. »
ses conceptions est une image que nul ne peut oublier dès qu’il en a compris le sens. Plus récemment, Lie était un intuitif ;
ndant nous raisonnons par intuition sur les polygones en général, qui comprennent le chilogone comme cas particulier. Vous savez ce
’on aura constaté que chacune d’elles est correcte, croira-t-on avoir compris le véritable sens de la démonstration ? L’aura-t-
-on avoir compris le véritable sens de la démonstration ? L’aura-t-on compris même quand, par un effort de mémoire, on sera dev
Si vous assistez à une partie d’échecs, il ne vous suffira pas, pour comprendre la partie, de savoir les règles de la marche des
it le lecteur d’un livre de Mathématiques, s’il n’était que logicien. Comprendre la partie, c’est tout autre chose ; c’est savoir
essant, c’est la forme qu’a prise cette silice, et nous ne pouvons la comprendre si nous ne connaissons pas l’éponge vivante qui l
inventeur ; elle est nécessaire également à celui qui veut réellement comprendre l’inventeur ; la logique peut-elle nous la donner
58 (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées
omparaison de nos sensations et de nos idées avec ce que nous pouvons comprendre des sensations et des idées d’autrui, on arrive à
ome physiologique et d’une vérité humaine si absolue, qu’elle eût été comprise par les plus anciens et les plus humbles peuples.
nts ou les plus habiles sermonaires. C’est à mesure qu’il a été moins compris que Molière, peu à peu, est devenu un moraliste.
On juge les écrivains d’après ce qu’ils ne sont pas, faute d’avoir su comprendre leur génie particulier et souvent faute de les av
lles occupent aujourd’hui, ou une position pire. La manière dont nous comprenons Bérénice affligerait Racine, et Molière soufflera
leur vieillesse se traîne triste et ridée parmi les hommes qui ne les comprennent plus, ni ne les aiment. Souhaiter l’immortalité,
que le succès lui a donné raison, et, toutes recherches dépistées, on comprend fort bien l’état qu’a osé décrire Barbey d’Aurevi
r la vie de Racine sans y mêler son nom. On recherche ses œuvres pour comprendre cette renommée d’un jour qui s’est prolongée dura
s et la Phèdre de Racine ne fut jouée que sept fois ; le public avait compris  : il obéissait au succès, comme les chiens au sif
’ignorance ? Il faut avoir appris tant de choses pour la goûter et la comprendre , ! Ceux qui en pourraient jouir par état ont trop
el que la notion abstraite redescende vers les sens dès qu’elle a été comprise  ; si le mot Beauté ne vous donne pas une sensatio
dont on ne parle pas, parce qu’on ne les voit pas ou parce qu’on n’en comprend pas l’importance. Ainsi la physiologie a été long
qu’un pinson muet. Et si ces espèces jadis ont vécu sans voix, on ne comprend pas bien pourquoi elles auraient acquis un organe
ir ou le dédain, le dépit ou la promesse, autant de pages qu’un homme comprend dès qu’il a intérêt à les lire. A ces lueurs et à
mpté beaucoup d’hommes remarquables, et peu de grands hommes. Cela se comprend . Quand ils ont paru, le génie n’était plus religi
l créateur d’énergie, et quel génie psychologique ! Nul avant lui n’a compris , et nul peut-être depuis, que ce qui fait la faib
alors onze ans. Euclide allait lui tomber sous la main. Il lut et il comprit . C’est là le miracle ; mais il ne découvrit pas l
seraient également valables contre les autres sectes chrétiennes. Je comprends qu’on dise nettement comme Nietzsche : Le christi
cureur, un sergent d’armes ou un bourreau, non pas un prêtre. Il faut comprendre les matières dont on traite, être théologien, s’i
. Le cuistre, qui est un imbécile, est aussi un ignorant. Savoir sans comprendre , c’est ignorer. Il était si facile, à ce moment d
lent cela « le délit nécessaire ». C’est du jargon, mais leur idée se comprend . Ces mêmes hommes, les mêmes exactement, à la mêm
rale qui fait les bons esclaves, les bons citoyens. Aussi, comme l’on comprend bien l’émotion de Paul Bert48, interprète de la m
té vient de ce qu’on confond le mensonge avec la fiction, de ce qu’on comprend sous le nom de ce péché odieux toutes les apparen
e mendaciis et calumniis opprimendi sunt. » Voilà une haine que je ne comprends guère, à moins qu’on n’y mêle Calvin lui-même et
s gens aussi vains que M. Filon se permettent de l’écrire, croyant le comprendre  ; les néo-chrétiens en font usage avec l’aplomb d
ui, selon les précédentes formules, et selon une liberté différemment comprise d’aucuns firent des œuvres ; mais ces Aucuns là n
utre le bout, qu’ils n’auront jamais, du fil d’Ariane. Ils voudraient comprendre , ils cherchent, quand parlent les harpes, à agrip
el — et c’est le seul Art — est toujours à peu près incompréhensible. Compris , il cesse d’être de l’art pur pour devenir un mot
e ce qu’il peut y avoir d’éternel dans le personnel. Cette manière de comprendre l’Art exclut l’artiste médiocre qui ne détient, c
la conscience seule distingue ; il est inapte à ces opérations, il ne comprend et ne s’assimile que ce qui est adéquat à son sen
ronie de leurs yeux immuables se tourne vers le ciel… Celui qui ne comprend pas Elle dira, lisant ces vers tout remplis d’
ces vers tout remplis d’elle : Quelle est donc cette femme ? — Et ne comprendra pas. Du Sonnet d’ARVERS. De tous les plaisirs q
urer la Littérature, le plus délicat est certainement : « Ne pas être compris  ! » Cela vous remet à votre place, dans le bel is
s araignées qui — elles — sont sensibles à la musique. « Celui qui ne comprend pas » n’est sensible ni à la musique ni à la logi
ue ; il est sourd, mais non muet, car il va clamant partout : « Je ne comprends pas ! » Comme d’autres de leur talent ou de leurs
ibe, il fait le beau, et dès qu’on flatte sa vanité, qui est « Ne pas comprendre  », un éventail de plumes de paon lui sort du derr
que plume, en guise d’œil, il y a un rond où est écrit : « Moi, je ne comprend pas ! » Cette faculté fait qu’on l’estime. Il est
roue révélatrice esquisse son orbe : « Voyez, celui-ci, non plus, ne comprend pas, — et pourtant, il n’en rougit pas, au contra
pour conduire des ombres à l’assaut de vaines entités. « Celui qui ne comprend pas » est, en effet, un homme pratique. Doué d’un
e qu’il veut, rien qu’à écrire — avec de fins sous-entendus : « Je ne comprends pas. » C’est un accapareur : la « grande Presse »
. Moi, je ne me plains pas ; je rencontre journellement « Ceux qui ne comprennent pas », et ils font ma joie. Je les aime : ils m’i
uis ni inspiré ni visionnaire, que cette figuration de « Celui qui ne comprend pas » m’a été suggérée par telle bévue dont je fu
muserez-vous jamais autant que moi devant la parade de « Celui qui ne comprend pas » ? Or, en de précédents articles, j’exposai
rait assimilée instantanément, tomba dans l’oreille de « Celui qui ne comprend pas », celui qui est sourd mais non muet. Il perç
on pareil aux bruissements des peupliers et, glorieux, cria : « Je ne comprends pas ! » Oserais-je dire que ces syllabes complais
— et que l’attitude, la démarche, le front et l’œil de « Celui qui ne comprend pas » suffisent à indiquer son essentielle non-in
t mettre de l’indulgence et surtout il faut savoir que « Celui qui ne comprend pas » a pour clients d’inepticules snobs, incapab
comme je l’ai déjà noté, son écriture est fructueuse. « Celui qui ne comprend pas » est-il méchant ou envieux ? Comme tous les
érature étant, comme les autres, infesté de parasites. « Celui qui ne comprend pas » est donc inoffensif. Même ses morsurettes p
si ensuite on écrase la bestiole, avec quelle pitié ! « Celui qui ne comprend pas » est donc surtout passif, et négatif ; il es
façonne, elle se modèle comme cire, sur le sujet qu’il faut « ne pas comprendre  », et spécialement elle excelle en les questions
gardes » de la chanson : Ils nous parlent de la gloire, Nous qui n’y comprenons rien ; Mais s’ils nous parlaient de boire, Tous l
us parlaient de boire, Tous les gardes, ils le savent bien. « Ne pas comprendre  » l’idée pure, et « ne pas comprendre » l’idée dé
, ils le savent bien. « Ne pas comprendre » l’idée pure, et « ne pas comprendre  » l’idée désintéressée, invendable et immonayable
les une bouche souriante et satisfaite. Voilà pourquoi « celui qui ne comprend pas » engendre autour de lui — et jusqu’aux confi
eut procurer la littérature, plaisirs les plus délicats. « N’être pas compris  », cela vous remet à votre place : réintégrer la
la clarté. — Le plus grand mérite d’un écrivain est de pouvoir être compris de tout le monde. — La simplicité… Voyez Bossuet
Elle ne sait pas, ou bien elle répète pieusement une leçon trop bien comprise . Quand aurons-nous des maîtres qui, ayant enseign
omme qui lui est échu par le sort. Il ne semble pas que l’on ait bien compris ce dessous du caractère féminin. La jeune fille r
gitive qu’aucun homme de civilisation latine n’a jamais pu ni voir ni comprendre . En réalité, les jeunes filles sont élevées en Fr
e faire régner l’idée de justice, qui n’est que l’idée de logique mal comprise . Vous savez qu’il y a une notion commune à beauco
êtement, nu et ennuyé, sur une table. C’est bien vraiment là que l’on comprend à quel point existe peu, en soi, la beauté indivi
ma justice, c’est ma force, et qui le prouvent. Ils le sont déjà. Je comprends bien que ceux qui sont les faibles veuillent deve
e les aristocrates militaires eurent reçu quelque culture, dès qu’ils comprirent le sens des prières chrétiennes, ils refusèrent d
bituée à les subir. La joie de se grandir par un acte difficile : qui comprend cela ? Enfin le bonheur moyen écarte tout ce qui
cartes, un peu de cette sentimentalité perverse sans laquelle nous ne comprendrions plus rien à notre art et à notre littérature. Le
59 (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166
it Baudelaire, « vue à une distance trop grande pour analyser et même comprendre le sujet, a déjà produit sur l’âme une impression
tés, et plus d’un enfant a goûté la première églogue avant de l’avoir comprise . Huit ou dix contresens, disait Jules Lemaître, c
bien que nul ne dira jamais. On ne définit pas la poésie pure. Faire comprendre pourquoi elle est indéfinissable, et que sa beaut
le juger, à l’exécuter, et, ma foi ! Le mieux du monde. Non qu’il ait compris , ce qu’à Dieu ne plaise ! Ni même qu’il ait confu
ce qu’à Dieu ne plaise ! Ni même qu’il ait confusément senti qu’il ne comprenait pas. Mais justement, il apporte, il déploie à ne
il ne comprenait pas. Mais justement, il apporte, il déploie à ne pas comprendre une justesse, une robustesse, une précision, une
t le sujet de nos éclaircissements. J’ai dit qu’il excellait à ne pas comprendre  ; je dois le prouver. Parce que je soutiens-et to
ble que nous appelons poétique, les esprits les moins éveillés auront compris d’abord qu’une telle force ne vibrait pas dans le
era plus avant là-dessus. Bref, elle fait son métier de raison : elle comprend . Voudriez-vous qu’elle se pâmât ? Ce n’est pas da
onc l’expérience nous montre que la première de ces phrases, une fois comprise , nous laisse dans notre état normal, au lieu que
nous laisse dans notre état normal, au lieu que la seconde, une fois comprise , elle aussi, et même, selon moi, avant qu’on l’ai
une fois comprise, elle aussi, et même, selon moi, avant qu’on l’ait comprise pleinement, fait passer en nous un certain frisso
demande, d’attribuer ce frisson à la joie que nous procure l’acte de comprendre  ? N’ai-je pas aussi bien compris la première que
a joie que nous procure l’acte de comprendre ? N’ai-je pas aussi bien compris la première que la seconde ? Que dis-je : ne l’ai
première que la seconde ? Que dis-je : ne l’ai-je pas beaucoup mieux comprise , ayant épuisé d’abord et assez vite le sens très
ne rira pas. Comment ferait-elle ? Par définition, elle est celle qui comprend , non celle qui rit. Intelligente-et juste ciel !
st ni amusant, ni émouvant, ni poétique. Il est ce que la raison peut comprendre , contrôler, construire, déclarer vrai ou faux dan
s ceux qui ne savaient pas d’avance ce que nous venons de dire, ne le comprendront jamais. non, pas d’autre originalité que d’ordre
e aux géorgiques. pourquoi Valéry ? Parce que sa préface m’avait fait comprendre que, s’il peut y avoir des poètes et des poèmes d
mal aigu de la précision, je tendais à l’extrême du désir insensé de comprendre . « mal » et folie : il le sait donc bien, mais il
t d’une claire expérience personnelle, que tous les porte-lyre, Fagus compris , ont faite avec lui. je trouve au coin d’un bois
nous avons dites, ils deviennent poésie. Est-il donc si difficile de comprendre qu’un poète pur, qui ne serait que poète, ne se r
s riches ; sens non formulé, non formulable, que seuls, je ne dis pas comprennent , mais saisissent, palpent, s’approprient soit le
ée, grammaticalement et sémantiquement. Mais quand donc mes critiques comprendront -ils que dans le moment de la transmission poétiqu
uter ici le témoignage des vrais maîtres. N’étant pas sûr de les bien comprendre , je ne saurais les discuter. Je sais, du reste, q
M. Bergson, vise à nous faire éprouver ce qu’il ne saurait nous faire comprendre . car l’objet de l’art est d’endormir les puissanc
à la fois dans Rémy de Gourmont et dans Barrès : on peut ne pas bien comprendre et cependant être ému. de Rémy de Gourmont encore
s les relations nouvelles suscitées par les images. Mais il faut bien comprendre que la vraie poésie n’est jamais l’amalgame d’un
ut Carlyle. Carlyle est particulièrement des nôtres parce que nul ne comprit comme lui, pour que passe le « courant souterrain
ille poétique entendra les musiques du silence. Oh ! N’essayez pas de comprendre . C’est notre mystère. S’il ne vous paraissait pas
de la seule pensée, et moins elle enfermera de mystère et plus on la comprendra . En revanche, on en épuisera d’autant plus vite l
a vanité de mettre en vers ce que la prose peut aussi bien expliquer, comprenez -le bien, dit M. Bradley, ce qui lui fait horreur,
it dans l’expression l’un par l’autre du temps et de l’espace ; il se comprend d’autant mieux qu’on ne le précise point, qu’on p
ent dite, qu’il associe l’entendement à l’imagination. Mais pour bien comprendre la qualité et le rôle différents qu’il leur attri
60 (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »
u côté de l’opposition ; aucun parti arrivé au pouvoir n’ayant jamais compris que le salut de la royauté et de nos libertés éta
nous a offert les malheurs d’une minorité que l’instinct du peuple ne comprendrait pas ; et c’est sérieusement que des hommes d’honn
passé et l’avenir pouvait suffire à toutes les exigences ! Cela me se comprend pas. La royauté s’est perdue dans les esprits par
es palais, des salons et des Chambres regardait l’action sans pouvoir comprendre comment la force qu’on avait toujours appelée bru
nt tendre à s’accroître, dès que des habitudes nouvelles lui ont fait comprendre qu’il n’y a rien de plus moral que le travail pou
te. » Après ce qui s’est passé dans les rues, l’auteur de la brochure comprend et indique très-bien ce qui doit se passer dans l
61 (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507
de poésie, dont ce poème de Job déborde, pour qui sait lire, sentir, comprendre et prier sur cette terre. Nous ne craignons pas d
losophique, théologique et poétique que nos premiers ancêtres avaient comprise et parlée avant le cataclysme physique et moral d
s paroles. Sa philosophie est irréprochable, mais elle est froide. On comprend qu’il ne dit pas le dernier mot, qu’il dissimule
des ténèbres, « En sorte que tu puisses les conduire à leur terme et comprendre la voix de leur demeure ? « Sans doute tu savais
iscours insensés ? Oui, j’ai voulu expliquer des merveilles que je ne comprenais pas, des prodiges qui surpassaient mon intelligen
Inspirez-moi, et j’oserai parler ! Laissez-moi vous interroger, et je comprendrai la sagesse ! « Mes oreilles avaient entendu parle
à Job cette foudroyante interpellation, ce défi divin d’égaler ou de comprendre ses œuvres, interpellation qui est l’hymne le plu
elles, l’intelligence, le sentiment et la conscience. L’intelligence comprend et pense. Le sentiment aime ou abhorre. La consci
tion, mais elle est impassible. Si l’âme n’avait que cette faculté de comprendre , elle ne souffrirait pas, elle ne s’agiterait pas
e se tourmenterait pas dans sa prison mortelle ; elle verrait et elle comprendrait  ; ou, si elle avait une douleur, elle n’en aurait
uleur, elle n’en aurait du moins qu’une, la douleur de ne pas pouvoir comprendre Dieu ; car, excepté Dieu, elle se sent capable de
capable de tout scruter, de tout pénétrer, de tout embrasser, de tout comprendre dans l’ordre matériel et dans l’ordre moral des c
endre dans l’ordre matériel et dans l’ordre moral des créations. Mais comprendre Dieu, elle ne le peut pas ; Dieu, c’est-à-dire un
feu qui la produit. Dieu a donc associé, dans l’âme, à la faculté de comprendre , la faculté de sentir, ou le sentiment. C’est par
plus dans ce calice humain déjà si amer et si salé de nos larmes. Je comprends , comme Job, que l’âme, irritée et indignée au com
 ; ce mystère, c’est la sagesse et la bonté de Dieu. L’adorer sans le comprendre encore, c’est notre devoir et notre vertu ! Si no
le comprendre encore, c’est notre devoir et notre vertu ! Si nous le comprenions , il n’y aurait plus de vertu, il y aurait évidenc
rions donc pas de l’ouvrage de peur d’offenser l’ouvrier ; le rire ne comprend pas la nature, il la dégrade ; le rire ne console
62 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
l’exalter et de la flétrir, il s’est réservé de la connaître et de la comprendre . Ce fut cette impartialité d’observation qui éton
la fois dans le livre de la Démocratie en Amérique. On admirait sans comprendre . Tocqueville se plaignait agréablement à M. Mill
cratie comme un fait, et cela d’ailleurs par une raison très-facile à comprendre , c’est que ce fait n’existait pas encore, au moin
s elle n’est pas trop à sa place. Il ne suffit pas de croire, il faut comprendre . L’action peut avoir besoin d’aveuglement et d’il
eville ne s’est pas contenté de croire à la démocratie, il a voulu la comprendre , et par là il s’est assuré un nom durable dans la
ue digne d’être étudiée. » Cette servitude d’un nouveau genre peut se comprendre aisément. Lorsque tous les pouvoirs intermédiaire
n puisse l’attaquer, et si l’on triomphe, tout le reste s’écroule. On comprend l’extrême facilité des révolutions dans ces sorte
mme on s’empare d’un pays en prenant sa capitale. Au reste, pour bien comprendre la pensée de Tocqueville et ne pas confondre des
opre. » Un de ses amis les plus intimes, M. de Corcelles, avait paru comprendre son livre dans un sens trop défavorable à la démo
63 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
e membre de la « Confrérie », Collinson, se réfugier au cloître, pour comprendre qu’elles pouvaient être les espérances et la vie
res intransigeantes ; préraphaélites et autres, et qui, évidemment ne comprennent rien à la pensée de leur maître, le grand loyal,
sans doute la racine de l’erreur colossale qu’a commise celui-ci.‌ On comprend que cette étrange déviation mentale ait influé su
s’il était observé, empoisonnerait l’art entier. Ruskin ne semble pas comprendre qu’une forme réellement belle renferme, du fait m
et lourde peinture l’avait bouleversée de fond en comble. Il n’a pas compris dès lors qu’un art nouveau était en train de naît
ou de loin, se rattachent au mouvement de l’art mystique anglais. Je comprends que l’audace juvénile de ces artistes, la nouveau
« vaincus » ? Et lorsqu’il s’agit d’un homme tel que Carlyle, qui ne comprend l’étrange anomalie d’un tel procédé ?‌ Le même my
ou indignes de les créer. Voilà de quelle façon quelques artistes ont compris l’art moderne. Je nommerai tout d’abord le groupe
de cet art nouveau. Ce qu’ils ont été pour l’art contemporain, on le comprendra plus tard, lorsque la mort de ces artistes amèner
64 (1907) Propos de théâtre. Quatrième série
s siècles après la mort d’un auteur pour éclaircir son texte et faire comprendre à quoi il songeait quand il écrivait, chaque géné
ns de Voltaire et des hommes de la génération suivante, jusqu’à, et y compris , Chateaubriand ? L’opinion universelle était que
er qui, cette fois, est en jeu. À certaines paroles, la pauvre Amy le comprend , et la mort dans l’âme, pour sauver son mari, fin
andonnera celui qui la méprise, Et ce cœur orgueilleux qui ne l’a pas comprise Aimera l’autre en vain. — N’est-ce pas Lélia ? E
mais l’aïeule de tout le théâtre réaliste du xixe  siècle. Désormais, compris du premier coup, du reste, et encouragé par un so
pour le théâtre, et les spectateurs des premières représentations n’y comprirent rien. Ceux d’à présent, en revanche, font semblan
n’y comprirent rien. Ceux d’à présent, en revanche, font semblant de comprendre . Mais c’est un honneur pour un homme de théâtre,
ngénieuse et forte de ses machines dramatiques, de son don pour faire comprendre par deux ou trois traits toute une situation, de
délité et d’exactitude, et puis il tirait sa révérence. Tout le monde comprenait . Théo avait le mécontentement royal. Tout compte
e succès très populaire et très légitime de François le Champi ; il a compris que le roman le plus heureusement conçu ne contie
esprits scrupuleux, empreint d’un cynisme grossier. Pour ma part, je comprends très bien que l’auteur n’ait pas hésité à lui don
t souvent George Sand des analyses psychologiques. Elle n’a pas assez compris , pour Claudie, que tout le fond du drame était l’
lorence lui expose sa petite affaire. Jobelin, l’amour-propre aidant, comprend immédiatement que Florence a trompé Casimir, mais
ur s’établir en femme rangée et qui a un appartement à elle. Glatigny comprend , au moins à moitié, et devient furieusement sombr
e grande humiliation, il lui envoie la rose d’autrefois. La princesse comprend et, triste, mais très loyale, elle lui fait passe
charmant ; on se quitte, c’est drôle. Et je riais. Mais quand je la compris partie Pour de bon, hagard, flou, toute force abr
te, dans la carrière dramatique de M. Tarride. Lisane a été très bien comprise par Mme Brésil, qui a mis dans ce personnage beau
mé dans le texte ; mais qu’il me semble que les spectateurs devraient comprendre . Thérèse a son imperfection comme toute créature
st elle-même qu’elle frappe, et en plein cœur. C’est ainsi qu’il faut comprendre Thérèse et, après tout, ce n’est pas si difficile
n et sa pitié pour sa pauvre petite femme. Oui bien, et le spectateur comprendra parfaitement le conflit de devoirs ; mais il ne s
ement le conflit de devoirs ; mais il ne sera pas très facile de bien comprendre le fait matériel. S’y connaît-il en sérums ? Sait
Dès lors froideur, se répandant jusque sur les parties que le public comprenait très bien en elles-mêmes, mais qui ne lui paraiss
une. Elles ne sont contentes ni l’une ni l’autre. Pour Néère, cela se comprend assez bien ; mais pour Daméta, c’est moins limpid
liqueur magique. Télamon est furieux, et vous n’aurez aucune peine à comprendre pourquoi. En voilà une idée de se vieillir de tre
emandez pas ce que Barrai vient solliciter de Perraud. Je n’y ai rien compris . Le fils Perraud a vingt-six ans, au moins, d’apr
bilisation et les premières hostilités possibles, où nous n’avons pas compris grand’chose, et que, du reste, je soupçonne les a
re, pâlit, blêmit, frémit, tremble, est au supplice ! Comme il a bien compris , à un autre point de vue, que, le quatrième acte
’il la tue plutôt que le lieutenant, et même tout au contraire. On ne comprend pas bien ; peu s’en faut qu’on ne comprenne pas d
e tout au contraire. On ne comprend pas bien ; peu s’en faut qu’on ne comprenne pas du tout. On a cette sensation vague qu’il la
ter à la tête de son atelier de jeunes filles, et elle a parfaitement compris . Elle a fait promettre à son mari au moins de ne
iste un peu sauvage, mais très idéaliste, comme est le jeune Jacques, comprend la vie. Et voici — il faudrait, selon moi, que ce
able de famille et la tête entre ses bras. Et maintenant Mme Marèze a compris … Non pas encore. Je vous ai dit qu’elle est bête 
ette ; ensuite lui donne un peu de son cœur ; et enfin elle finit par comprendre . Elle y a mis du temps, mais interrogez les physi
es, on calcule que l’éternité n’y suffirait pas. Mme Marèze finit par comprendre que c’est précisément le mariage de Juliette et d
e, parce que, dès lors, la jalousie de Mme Marèze ne laisse pas de se comprendre , puisque les femmes sont jalouses de leurs maris
orriblement difficile à établir, est conduite admirablement. Isabelle comprend , s’indigne et pleure avec sa mère, promet qu’elle
ndemain, elle aurait eu le temps de réfléchir, de se ressaisir, de se comprendre vaincue. Mais là, maintenant, quand elle vient, c
u que sur quatre phrases il y en avait plus de trois que le public ne comprenait absolument point. Ces avertissements-là, on est b
ait absolument point. Ces avertissements-là, on est bien forcé de les comprendre . M. Hervieu, depuis ce temps, écrit même ses roma
? — Non, mais je ne veux pas régner. C’est un principe chez moi. — Je comprends , et ce n’est pas difficile à comprendre. Il y a u
est un principe chez moi. — Je comprends, et ce n’est pas difficile à comprendre . Il y a une femme. — Quand cela serait ? — Si cel
l y a une femme. — Quand cela serait ? — Si cela était, ta lâcheté se comprendrait  ; mais tu serais plus misérablement lâche que je
ue c’est que cette femme-là. Je ne le sais guère et cela m’empêche de comprendre bien cette scène-ci, ou plutôt la portée et l’imp
hailles. Le médecin est devenu amoureux fou de la duchesse, ce qui se comprend très bien. La duchesse est devenue amoureuse arde
bien. La duchesse est devenue amoureuse ardente du médecin… Ici vous comprenez moins. Nous aussi. Il y a mainte raison pour que
’aime profondément… » Ici, nous dressons l’oreille, et déjà vous avez compris … « Je la soutiens. Je l’arrête sur le seuil du cr
fusant encore, avec quelque chose comme un frisson intérieur. Nous la comprenons très bien. Elle est sous deux dominations : celle
fort, trop violemment, pour que ce soit tout à fait sincère, et nous comprenons bien qu’il y a du vrai, tout au fond, dans l’idée
ièce serait finie si l’abbé ne se donnait cette satisfaction, dont on comprend bien le secret motif, mais qui n’est pas d’une âm
la « suite enragée » de la race juive. C’est excellent. Tout le monde comprend , tout le monde est en présence d’une chose qu’il
tatée par lui-même et tout le monde applaudit. Mais si tout le public comprend cette fin d’acte, il y a des choses que déjà il c
ut le public comprend cette fin d’acte, il y a des choses que déjà il comprend moins. Cette Judith, elle commence à se révéler,
dit, dans un mot d’esprit qui n’est ni très fort ni très neuf. Je ne comprends pas grand’chose à cette Judith. Je ne la comprend
i très neuf. Je ne comprends pas grand’chose à cette Judith. Je ne la comprendrais que moyennant un coup de cœur et de sens… Mais je
r et de sens… Mais je crois que je l’ai déjà dit. Et Aubier, que l’on comprend un peu mieux, car « c’est un faible », c’est un «
dith, quoique y résistant, par une petite fatalité ; Aubier, que l’on comprend un peu mieux, n’est pas excellemment intelligible
« petite fatalité » n’était pas inéluctable. Oui, vraiment, Aubier se comprend mieux que Judith, mais il ne se comprend pas très
le. Oui, vraiment, Aubier se comprend mieux que Judith, mais il ne se comprend pas très bien non plus. Ces objections ou ces dou
 ? Comment ne se trouve-t-il pas un juif pour dire, non pas : « Je ne comprends rien à votre patriotisme » ; mais au contraire :
s rien à votre patriotisme » ; mais au contraire : «  Parbleu ! Si je comprends votre patriotisme ! Comment ne comprendrais-je qu
ntraire : «  Parbleu ! Si je comprends votre patriotisme ! Comment ne comprendrais -je que vous aimiez votre race, moi qui n’aime que
parenthèses que, du reste, à la répétition générale on ne l’avait pas compris , son bon juif, à la scène 4 du III ; qu’on n’avai
, ces six pages n’étaient pas précisément nécessaires pour nous faire comprendre le personnage de ce médiocre qui a nom Aubier, ma
par mille trames » [c’est mal écrit, par extraordinaire, mais cela se comprend très bien], éperdue d’amour, de pitié, d’admirati
réside dans le parfait accord des sentiments et de la raison ! Je ne comprenais pas beaucoup Judith, et je ne comprends pas très
ents et de la raison ! Je ne comprenais pas beaucoup Judith, et je ne comprends pas très bien, maintenant, l’explication que M. D
cela » ! C’est précisément ce qui nous étonne et ce qui fait que nous comprenons mal le caractère de Judith et que nous la suivons
ru, somme toute, peu stable et peu équilibrée. Non, je n’arrive pas à comprendre la Judith de la pièce. Je dois ajouter, pour être
, qu’après l’explication qu’en donne M. Donnay dans sa préface, je la comprends moins. M. Donnay a mal défendu sa Judith, parce q
mense impression sur Cécile. Ceci est bon, ceci est juste, et nous le comprenons . Il est évident que c’est la première fois que Cé
lle. Très agréable Mme Caron dans un rôle de bonne femme naïve qui ne comprend rien à tout ce qui se passe autour d’elle. M. Guy
s le cynique ; c’est un sceptique mou et c’est un assez bon homme. On comprend au développement donné à l’analyse du caractère d
du ciel, unis l’un à l’autre… » Raidzell n’est pas un imbécile et il comprend  : « J’y suis ! Vous voulez être Mme Raidzell. Vou
uy, faites grand, et je suis à vous. » Sur quoi nous nous disons : «  Compris  ! c’est ce Serquy qui va trouver le dénouement in
i. Cette Mme Briant nous devient très inexplicable, au moins. Nous ne comprenons pas du tout pourquoi elle est si complètement dif
qui fait qu’il est l’un devrait faire aussi qu’il fût l’autre. On ne comprend pas bien. Tout irait bien mieux si, au lieu d’un
t une élégante divorcée, bien avenante et séduisante à souhait. On ne comprenait pas que qui que ce fût ait pu divorcer d’avec ell
en loup : C’est le plus certain de beaucoup ! Et c’est ce qu’Alceste comprend très bien lui-même ; car, ayant surpris l’aimable
é principal, futur associé… ? — Je dirais que c’est fou. — Je ne te comprends pas. Très bien, Chambry, très intelligent… — Il e
douceur et il cède au premier assaut. On nous l’a changé, et nous ne comprenons pas assez ce qui a pu le changer ainsi. De même s
 ! — et cela fait de l’impression sur lui. Il n’ose pas dire qu’il ne comprend pas bien et qu’il s’énerve un peu, et il s’en vou
peu extraordinaire, un peu fou, qui ne semble pas français, que l’on comprendrait mieux si les noms étaient de consonance étrangère
une cour passionnée et ardente et lyrique. Que voulez-vous ? Nous ne comprenons plus beaucoup. Qu’est-ce que c’est que cette peti
est en train d’aiguiller sur le second ! Ce n’est pas si difficile à comprendre . » Sans doute ; mais c’est brusque, saccadé, bou
ieu d’être consolée par la naissance de cet enfant ? Peut-être. Je ne comprends plus du tout. Laissons cette grossesse à laquelle
evolver dans le cœur bizarre et tumultueux qui est le sien. Le public comprend , mais n’est pas du tout satisfait. Cette pièce, d
le fond est très juste, n’est pas assez bien disposée pour être bien comprise , ni surtout pour qu’on éprouve de la pitié à l’ég
. Mais il est sec, il a la voix mordante, il n’est pas tendre ; on ne comprend pas qu’il soit éperdument aimé. Avec un autre act
soit éperdument aimé. Avec un autre acteur, l’affolement de Grâce se comprendrait peut-être mieux. M. Janvier a été admirable dans
s, mais que l’auteur a peut-être voulu qui fussent telles, pour faire comprendre l’immense trouble d’âme du pauvre Poliche. Au sec
voir aucun mérite, sans rien faire pour cela, et sans que l’on puisse comprendre comment il en est ainsi, est adoré de toutes les
de et colérique à la fois qui était d’une drôlerie irrésistible. Vous comprenez bien que si je m’amusais à ajouter que Mme Heller
mpant, au monologue du jeune prince. Cela est vraiment saisissant. On comprend que ce que dit le prince c’est une de ses pensées
65 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80
Voilà le sentiment personnel satisfait. L’individu et la société bien comprise seront d’accord. Donc il faut réformer ou dissoud
ment n’aurais-je en rien les préjugés de mon temps ? Mais je tâche de comprendre leur nature. Et j’ai pu remarquer combien les idé
ffranchie de l’instinct, assez différenciée pour que ceux-là puissent comprendre , encore qu’un peu confusément, ce qu’ils sont et
toritaire a une mésaventure avec la police où la police a tort. Et il comprend fort bien qu’un bon citoyen doit du respect à la
r pouvoir en vue de satisfactions futures et infinies. L’égoïsme bien compris le lui ordonne absolument. Sans doute, ni la reli
a reprendre la tâche impossible. L’affirmation du devoir, tel que l’a compris une philosophie qui demeure forte, c’est une tent
é c’est l’influence exercée sur les autres. Assurément l’intérêt bien compris , l’affection et d’autres sentiments ont contribué
i parlerait, ou à peu près ainsi, l’homme qui serait assez avisé pour comprendre ses impressions et sa pensée, et assez mal avisé
si libre, se garderait vraisemblablement d’une pareille sincérité. Il comprendrait bien que s’il ne doit rien aux autres, il ne leur
’esprit social, si aveugle et si maladroit qu’il lui arrive d’être, a compris le péril et le repousse, assez gauchement, avec l
int dire que l’esprit social ait tort. Pour le moment, je tâche de le comprendre . Sans doute son œuvre est relativement bonne — ma
minel pourra fort bien apprécier les raisons de la société. Mais s’il comprend ainsi les choses du point de vue social, il les s
Et la société pourrait aussi, sans renoncer à vivre et à se défendre, comprendre le cas de l’individu. § 14 Le devoir est
ntrer à l’esprit pour le lui faire volontairement accepter. Pour bien comprendre la vraie nature du devoir, il n’est que de se rap
des produits de l’instinct social, de l’âme sociale telle que je l’ai comprise ici. Mais l’instinct social, l’âme sociale, l’emp
ivre pour soi-même et doit être constamment surveillé et maintenu. On comprend les luttes continuelles qui s’engagent, les assoc
66 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre II. Prière sur l’Acropole. — Saint-Renan. — Mon oncle Pierre. — Le Bonhomme Système et la Petite Noémi (1876) »
es que nos raffinés les aperçoivent à peine. Il y a eu un public pour comprendre ce qui fait la beauté des Propylées et la supério
ent ceci : PRIÈRE QUE JE FIS SUR L’ACROPOLE QUAND JE FUS ARRIVÉ À EN COMPRENDRE LA PARFAITE BEAUTÉ « Ô noblesse ! ô beauté simple
, parlant le grec des Syriens, vint ici, parcourut tes parvis sans te comprendre , lut tes inscriptions tout de travers et crut tro
’eux ouvrit un sage avis : « De son vivant, nous n’avons jamais pu le comprendre  ; il était plus facile de dessiner la vie de l’hi
l’endroit où étaient les plus grands chênes, le chariot s’arrêta. On comprit  ; on enterra le saint et on bâtit son église en c
tres oreilles n’entendent pas, L’essence de la critique est de savoir comprendre des états très différents de celui où nous vivons
réellement au romantisme, je ne dis pas au romantisme de la forme (je compris assez vite que le romantisme de la forme est une
eur a toujours raison, et, en tout cas, le bonhomme aurait eu peine à comprendre que c’était la France qui avait vaincu à Waterloo
es, quand elles sont organisées selon le type du clan primitif. On ne comprendra jamais ce qu’il y avait de bonté dans ces vieux C
e froissement ou l’admiration l’emportèrent. Peut-être finit-elle par comprendre la sagesse profonde de ce prêtre, qui sembla lui
ens du pays, leur avait dit quelques-unes de ses idées ; personne n’y comprit rien. Le mot système, qu’il prononça deux ou troi
n, sa mine souriante, paraissaient une vision d’un autre monde. On ne comprenait pas, mais on sentait en lui quelque chose de supé
humain, ils n’avaient plus de commerce possible avec les vivants. Je compris l’effet que fit Lakanal quand il revint d’Amériqu
de l’Académie des sciences morales et politiques comme un fantôme… Je compris Daunou et son obstination à voir dans M. Cousin,
e gâcher. Nous sommes des enfants ou des pédants auprès d’elle. Je ne comprenais que vaguement, déjà cependant j’entrevoyais que l
ien prise et bien pratiquée, dans un petit cercle de personnes qui se comprennent , est à elle-même sa propre récompense. Le commerc
67 (1890) L’avenir de la science « IV » p. 141
te poésie, comme ils méprisent la vertu, parce que leur âme avilie ne comprend que le périssable, nous n’avons rien à leur dire.
culte de ta pensée et pour mieux adorer l’infini, que vous avez mieux compris la vie que ceux qui la prennent comme un étroit c
, avec ses rêves et ses fables, vaut mieux que l’homme positif qui ne comprend que le fini. La perfection, ce serait l’aspiratio
tiques, mais dans celui de la réalité. Jusqu’à ce qu’on soit arrivé à comprendre que l’idéal est près de chacun de nous, on n’empê
es belles âmes ; que leur importe ? Les âmes religieuses et pures les comprennent  ; et le philosophe les admire, comme toute manife
lies, j’aime ces moines de Ribéra et de Zurbarán, sans lesquels on ne comprendrait pas l’Inquisition. C’est la force morale de l’hom
oyen Âge, qui assurément entendait moins bien que nous la vie réelle, comprenait mieux à quelques égards la vie suprasensible. L’e
68 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
es qu’après avoir décrit, dans leur intégralité, les individus qu’ils comprennent , La vraie méthode expérimentale tend plutôt à sub
ses composés se composent entre eux. II M. Spencer a fort bien compris que la classification méthodique des types sociau
répond exactement à cette définition. C’est un agrégat social qui ne comprend et n’a jamais compris dans son sein aucun autre a
tte définition. C’est un agrégat social qui ne comprend et n’a jamais compris dans son sein aucun autre agrégat plus élémentair
ère à former des groupes intermédiaires entre le groupe total qui les comprend tous, et chacun d’eux. Ils sont simplement juxtap
nouvelle. On en connaît au moins un cas ; c’est l’Empire romain, qui comprenait dans son sein les peuples les plus divers de natu
alité, ou bien, au contraire, sont absorbées dans la masse totale. On comprend en effet que les phénomènes sociaux doivent varie
69 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gasparin » pp. 100-116
es. Enfin, c’est la nécessité d’être superficiel, pour être plus vite compris  ; car les conférenciers sont à l’heure, comme les
de l’attention qu’il faudrait pour le lire et de la réflexion pour le comprendre . De plus, l’homme du livre ne voit que son sujet 
iples des premières sociétés de l’Église… » ce qui n’est pas facile à comprendre . Je comprends qu’on soit le disciple d’un homme,
ères sociétés de l’Église… » ce qui n’est pas facile à comprendre. Je comprends qu’on soit le disciple d’un homme, mais le discip
sur laquelle les Apôtres eux-mêmes ont exercé leur direction », je ne comprends plus du tout, ou plutôt je comprends que le prote
t exercé leur direction », je ne comprends plus du tout, ou plutôt je comprends que le protestant Gasparin n’est que le disciple
reurs les plus monstrueuses, — aucun de ces événements, qu’il fallait comprendre , n’a été jugé dans cette histoire au bout de la l
70 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
os décors et tout le drame. Le public qui, à l’Eden-Théâtre, semblait comprendre si intelligemment les développements émotionnels
; l’Allemagne n’est qu’une partie du monde germain ; le monde germain comprend tout ce qui en Europe a conservé pur le sang Arye
à il avait la force de rendre libre : celui qui dans le Christianisme comprenait bien la doctrine du Dieu Homme gagnait la liberté
dans le désir le plus angoissé du salut. Mais lorsque ce désir ne se comprit pas lui-même et rejeta le Sauveur loin de lui, l’
e et vérité, représenté dans Parsifal. Oui, l’œuvre entier de Wagner, compris comme un grand drame, démontre ce fait miraculeux
es et les idiomes divers des divers peuples ; un langage pouvant être compris par ceux qui ne renient pas leur sang Aryen. Et m
aintenant cet art Chrétien et Aryen prenne la parole en France ; nous comprendrons aussi combien il importe que cet art soit correct
ire une idée claire du drame qui tout d’abord s’offre à eux, s’ils ne comprennent pas les paroles par lesquelles les personnes du d
dans les trente-sept années où sont nés Tristan et Parsifal nous fera comprendre les impressions qui les ont produits.   I. Musiqu
re exilé de 1848, lui apporta les œuvres de Schopenhauer. Alors il se comprit lui-même, il comprit son Wotan, et de la morale d
apporta les œuvres de Schopenhauer. Alors il se comprit lui-même, il comprit son Wotan, et de la morale de la compassion il dé
, et finit par laisser aller les choses leur vieux train. Wagner seul comprit que pour qu’il y eût un théâtre allemand vraiment
du peintre Constantin Meunier, a eu un très vif succès. Le programme comprenait le premier acte et la scène troisième du troisièm
71 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »
tempérament d’écrivain. Et je l’ai aimé davantage, à mesure que j’ai compris quelle rare et forte et originale espèce de chrét
urs ateliers ce qu’on y fait de la chair humaine. Si mon père pouvait comprendre sa situation, il refuserait le pain dont je le no
llir en passant de petits plaisirs égoïstes ; vivre au jour le jour ; comprendre ça et là quelques petites choses, mais ignorer en
chômages, aux privations, aux angoisses pour le pain du lendemain. Il comprit mieux ainsi pourquoi le peuple est ce qu’il est,
tations philosophiques : et cela est étrange, car un mystère que l’on comprendrait ne serait plus un mystère, et on ne rend pas rais
tte peur-là : il y en avait dans la foi de Veuillot. Il n’aurait rien compris à ce raisonnement que j’ai souvent fait en songea
res, une fois assuré de ce refuge, il se retrouve homme de pensée. Il comprend profondément le rôle social de l’Église et en quo
, et il ajoute : « Quand vous voudrez du panthéisme que vous puissiez comprendre , vous savez où il faut vous adresser. » Et je ne
e l’humanité dans l’Église est en effet un panthéisme plus facile à «  comprendre  » que l’autre : mais c’en est un ; et c’est de ce
atriotisme, de confiance, de moralité, etc. Il n’est pas difficile de comprendre qu’un pays où règne l’individualisme n’est plus d
enseurs vulgaires ont coutume d’adresser aux « curés ». — Bref, il ne comprend pas ou refuse énergiquement de comprendre le sent
aux « curés ». — Bref, il ne comprend pas ou refuse énergiquement de comprendre le sentiment religieux sans la foi, et sans la fo
n’était pas seule compétente pour définir et fixer tous les droits, y compris ceux de l’État. Un doctrinaire, un catholique lib
l’ancien régime aient produit tant de païens et de libres penseurs, y compris Voltaire. Or Veuillot, dans cette occasion, eut c
se, contre l’Italie. Enfin, ce fut un idéaliste exquis. Nul n’a mieux compris ni exprimé que c’est par l’âme que nous sommes gr
a destruction du pouvoir temporel, qu’il sentirait voulue de Dieu. Il comprendrait que cette destruction et l’affaiblissement de ses
omme lui et des gens d’église ou de couvent  un sentiment difficile à comprendre pour les profanes, le sentiment d’une sorte de fr
ieux vaincre. Les ossements qu’il a laissés sont d’un géant. Et vous comprendrez mieux la magnanimité de ce jugement, si vous vous
nsi parler, la notion du vrai humain. Il a eu, souvent, de la peine à comprendre que l’on pût ne pas croire au surnaturel, et à so
giner que l’on peut penser librement. Et notez bien que vous, je vous comprends , je vous aime, je vous pardonne tout. Et j’aime l
voyons, est-ce que, sérieusement, vous me regardez comme un méchant ? Comprenez donc un peu ! La « grâce », je le vois bien, vous
72 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
e faire des réponses intelligentes à une suite de questions qu’ils ne comprenaient pas : le langage fonctionnait chez eux à la maniè
e que la perception réfléchie est un circuit, où tous les éléments, y compris l’objet perçu lui-même, se tiennent en état de te
er sur les objets présents ou absents comme il lui plaît ; et l’on ne comprend plus alors les troubles profonds de l’attention e
nnue. Il a généralement conservé intact le sens de l’ouïe, mais il ne comprend rien aux paroles qu’il entend prononcer, et souve
tions et de tensions musculaires ; et la conscience que nous en avons comprend elle-même des sensations multiples, provenant du
intérieure. En ce sens, un mouvement est appris dès que le corps l’a compris . C’est ainsi qu’un accompagnement moteur de la pa
s mots que son oreille distingue ; et nous-mêmes, nous n’aurions qu’à comprendre une langue étrangère pour la prononcer avec l’acc
urs confirmer ici l’observation journalière. On peut encore suivre et comprendre la parole alors qu’on est devenu incapable de par
e ce que le croquis est au tableau achevé. Autre chose est, en effet, comprendre un mouvement difficile, autre chose pouvoir l’exé
endre un mouvement difficile, autre chose pouvoir l’exécuter. Pour le comprendre , il suffit d’en réaliser l’essentiel, juste assez
possibles. Mais pour savoir l’exécuter, il faut en outre l’avoir fait comprendre à son corps. Or, la logique du corps n’admet pas
me moteur. Suivre un calcul, c’est le refaire pour son propre compte. Comprendre la parole d’autrui consisterait de même à reconst
olée, et la réalité vivante du mot qui s’organise avec la phrase ? Je comprends fort bien ce commencement de reconnaissance autom
qui se passe quand nous écoutons la parole d’autrui avec l’idée de la comprendre . Attendons-nous, passifs, que les impressions ail
a forme où tend la masse fluide qui s’y précipite. Mais on hésitera à comprendre ainsi le mécanisme de l’interprétation, à cause d
n les principales étapes du mouvement de la pensée. C’est pourquoi je comprendrai votre parole si je pars d’une pensée analogue à l
d’écriteaux, à me montrer de temps en temps le chemin. Mais je ne la comprendrai jamais si je pars des images verbales elles-mêmes
oreille mentale. Mais alors, la contradiction signalée se dissipe. On comprend , d’une part, que l’image auditive remémorée mette
le souvenir se transforme ainsi graduellement en perception. Et l’on comprend aussi, d’autre part, que la faculté de se remémor
ces phénomènes les cas si singuliers de surdité verbale ou le malade comprend la parole d’autrui, mais ne comprend plus la sien
de surdité verbale ou le malade comprend la parole d’autrui, mais ne comprend plus la sienne. (Voir les exemples cités par BATE
73 (1889) L’art au point de vue sociologique « Introduction »
servie par des facultés créatrices, constituerait le génie. Pour bien comprendre un artiste, dit Guyau, il faut se mettre « en rap
l’emploi d’une illusion à décrire, tellement que toutes les choses, y compris votre existence, ne vous semblent pas avoir d’aut
nt traduire, ce qui est le moins transposable en son domaine. Il faut comprendre combien la vie déborde l’art pour mettre dans l’a
e de la psychologie qu’à celui de la physiologie. Si le réalisme bien compris doit laisser une certaine place aux dissonances m
ment avoir la tête de plus que les autres hommes. « Aujourd’hui, nous comprenons qu’il y a une autre manière d’être grand : c’est
n esthétique se ramenant en grande partie à la contagion nerveuse, on comprend que les puissants génies littéraires ou dramatiqu
peint lui-même et il a peint le véritable artiste, en disant : « Pour comprendre un rayon de soleil, il faut vibrer avec lui ; il
il faut scintiller avec les étoiles bleues ou dorées ; il faut, pour comprendre la nuit, sentir passer sur nous le frisson des es
dualité propre, elle comptera pour peu de chose. Nul ne pouvait mieux comprendre cette vérité que Guyau, dont l’âme fut toujours s
comme l’individualité même d’un être, a besoin d’être aimée pour être comprise  ;  » jusque dans la lecture d’un simple livre soy
74 (1897) L’empirisme rationaliste de Taine et les sciences morales
aient suffire à nous en faire pénétrer la nature. Si nous voulons les comprendre , il nous faut sortir de nous-mêmes, nous mettre à
L’humanité a trop conscience qu’il y a beaucoup de choses qu’elle ne comprend pas pour se tromper à ce point sur ses propres fo
araît avoir souffert d’un certain discrédit, c’est pour avoir été mal comprise . On a imputé au système certaines conséquences pr
; il n’y a donc rien à en redouter. Elle ne peut que nous faire mieux comprendre les préceptes que nous suivons machinalement ou n
ste caractère, c’est un médiocre esprit, un mauvais élève qui n’a pas compris son maître. 1. Comte pourrait être rattaché
75 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre X. Les sociales »
du. Et pourtant, si bassement utilitaire qu’on soit, comment ne point comprendre , en de telles heures, qu’une attitude simple et s
les immolations. Le Figaro l’abandonne, et lui ne s’indigne pas ; il comprend  : « J’admets très bien, pour un journal, la néces
ttres de Dreyfus, lamentations monotones d’un enfant qui souffre sans comprendre et d’un bourgeois qui, lui aussi, se sent diminué
idées et à leur morale ». Combien, parmi nos antisémites catholiques, comprendront comme vous les paraboles évangéliques et le « pie
ou populaire. [Anatole France] « Je me suis toujours incliné à comprendre , dit M. Bergeret, et j’y ai perdu des énergies pr
ses. Je découvre sur le tard que c’est une grande force que de ne pas comprendre . Cela permet parfois de conquérir le monde. Si Na
i sont de ce monde — Votre intelligence vive, alerte, capable de tout comprendre successivement, inégale à la vue synthétique qui
e construire. Tu es le voyageur inquiet et amusé. Tu es la faculté de comprendre un peu, toujours assez pour sourire, jamais assez
ne », est « facile à distraire et prompte à l’oubli des maux ». Il ne comprend pas l’ironie. Comme un bon gendarme, il garde une
76 (1900) Le lecteur de romans pp. 141-164
aute ou de l’erreur que l’auteur a décrite, ou s’il a plus clairement compris la grandeur et la nécessité de la loi morale à la
raire exige tant de conditions et de si subtiles, qu’il faut, pour la comprendre et pour la goûter complètement, pour en tirer un
fférente, mais elle ne nous importe que secondairement. Et nous ne le comprenons plus, nous sommes en désaccord avec lui, si, tout
n aussi quelques écrivains, et notamment quelques romanciers, qui ont compris le rôle nécessaire, constant et subordonné du déc
et peut-être n’existe-t-il qu’un ou deux maîtres qui l’aient toujours compris , sans jamais subir l’entraînement de ce peintre,
conde n’est que souhaitable. Il est nécessaire d’avoir vécu pour bien comprendre les fictions de la vie. Il n’est pas également né
’être artiste soi-même. Sans doute, le rêve d’un écrivain sera d’être compris , jusqu’aux nuances les plus secrètes de sa pensée
livres est sûrement là. Ceux qui ont souffert, ignorants ou savants, comprendront toujours quelque chose aux récits de la vie. Que
77 (1890) L’avenir de la science « VI »
nt de si près à celles de l’esprit humain, est-elle en général si mal comprise  ? Pourquoi ne semble-t-elle qu’un passe-temps ou
e titre que la bibliothèque. La littérature, en effet, est bien mieux comprise . Il n’est personne qui, à un point de vue plus ou
sitive que tout a son prix et sa valeur. La légèreté d’esprit, qui ne comprend pas la science, le pédantisme, qui la comprend ma
èreté d’esprit, qui ne comprend pas la science, le pédantisme, qui la comprend mal et la rabaisse, viennent également de l’absen
sa grande et belle forme, que l’esprit français sait du reste si bien comprendre . Il y a pour la science, comme pour la littératur
genre le plus sévère et toutes hérissées de mots grecs et latins 63 ? Comprendrions -nous des séances solennelles et publiques occupée
78 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »
rames de Richard Wagner s’expliquent suffisamment par eux-mêmes, nous comprendrons mieux la portée et les limites de sa dernière œuv
nde divin apparaît, l’ange se révèle dans le héros. Mais il n’est pas compris de celle-là même qui l’avait pressenti et appelé.
aire de son art une religion et de son théâtre une sorte d’église, il comprenait cependant que, dans aucune de ses œuvres, il n’av
en terre, d’un air stupide. Tout cela lui semble un rêve, il n’a rien compris à ce qu’il a vu. Le vieillard à barbe grise, le s
, il tombe à genoux, submergé de remords et de douleur. Il commence à comprendre qu’il a vécu jusqu’à ce jour comme un fou sans mé
son cœur ; c’est la blessure d’Amfortas qui le brûle lui aussi ; il a compris son mal. Les flèches du désir qui l’ont traversé
et homme étanchera sa soif, la sauvera pour toujours. Mais Parsifal a compris que pour mettre fin à la souffrance, il faut en t
levés sur la pointe de la lance. — Gurnémanz a reconnu Parsifal ; il comprend que cette lance est la lance merveilleuse enfin r
emps, qui étonneront un jour la science moderne lorsqu’elle saura les comprendre , nous apprennent que tous les magnétiseurs, évoca
me par la Science du Réel : nous méprisons, seulement, ce que nous ne comprenons pas : comprenant pleinement une chose, nous la se
ent une chose, nous la sentons une partie de nous, et nous l’aimons : comprendre , et aimer, sera l’unique tâche du Génie dans l’Av
ez » (p. 110). Cette phrase, nullement ironique : « Les jeunes hommes comprenaient le Seigneur exactement aussi peu qu’un chien fidè
mmes comprenaient le Seigneur exactement aussi peu qu’un chien fidèle comprend son maître ; mais ils l’aimaient, l’écoutaient —
èle comprend son maître ; mais ils l’aimaient, l’écoutaient — sans le comprendre — et ils ont fondé une nouvelle Religion. » (p. 1
s donne l’admirable vue d’un Artiste, qui, seul entre les Artistes, a compris nécessaire l’union de toutes les curiosités artis
79 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
ieur et grise à l’intérieur, ce qui est le contraire du cerveau. Elle comprend elle-même plusieurs organes distincts, dont la de
cette méthode, elle me paraît devoir soulever quelques objections. Je comprends que l’on compare un organe au reste du corps lors
ent de la vie matérielle, il en restera moins pour l’intelligence. Je comprends et j’apprécie la valeur de cette considération ;
intelligence est là pour nous convaincre que nous sommes bien loin de comprendre la nature réelle des relations qui existent entre
êmes une telle forme. » Ajoutons, d’ailleurs, qu’il est difficile de comprendre à priori, comme le fait remarquer avec justesse M
es fonctions mécaniques, la forme a une signification évidente, et on comprend très bien, par exemple, que les dents, selon leur
dents, selon leur structure, seront propres à broyer ou à couper ; on comprend l’importance de la forme pour « le tube digestif,
80 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
équemment, les groupes aujourd’hui considérables, et qui, en général, comprennent beaucoup d’espèces dominantes, tendent à continue
par conséquent, ils forment une sous-famille, distincte de celle qui comprend les deux genres qui suivent vers la droite et qui
de caractères communs, et forment une famille distincte de celle qui comprend les trois genres qui suivent encore plus loin ver
milles, familles et ordres, c’est-à-dire en groupes subordonnés, tous compris dans une même classe. Ce fait, si important en hi
qu’on emprunte à l’adulte : naturellement nos classifications doivent comprendre tous les âges des individus de chaque espèce. Mai
nues sous différents genres, familles, sections ou ordres. Le lecteur comprendra mieux ce que j’entends, s’il veut prendre la pein
degré de ses groupements subordonnés, c’est-à-dire dans l’espèce, il comprend toujours les deux sexes. On sait cependant combie
et, cependant, personne ne songerait à les séparer. Les naturalistes comprennent dans une même espèce les diverses phases de la la
férentes qu’elles soient l’une de l’autre et de l’état adulte ; ils y comprennent également les générations, dites alternantes, de
être considérées comme les états successifs d’un même individu. Ils y comprennent les monstres ; ils y comprennent les variétés, no
successifs d’un même individu. Ils y comprennent les monstres ; ils y comprennent les variétés, non seulement parce qu’elles ont d’
res analogiques et d’adaptation. — En partant des mêmes principes, on comprend aisément quelle importante distinction il faut fa
utant qu’elles révèlent les affinités généalogiques, on peut aisément comprendre pourquoi de simples caractères analogiques ou d’a
un héritage commun. Il faut donc supposer ou que tous les Rongeurs, y compris la Viscache, descendent de quelque espèce très an
nous sommes obligés de suivre dans nos classifications. Nous pouvons comprendre pourquoi nous évaluons certaines ressemblances pl
erché sous le nom de système naturel. À ce point de vue, nous pouvons comprendre pourquoi, de l’avis de la plupart des naturaliste
rarement l’affecter et le réduire chez l’embryon. Ainsi nous pouvons comprendre pourquoi les organes rudimentaires sont relativem
e chaque organe déjà ancien à se transmettre héréditairement, on peut comprendre , toute classification vraiment naturelle étant gé
ressemblances que l’on constate entre les divers êtres organisés, on comprendra aisément que le système naturel qu’on essaye de r
e l’ordre sériaire les classifications dites naturelles. En effet, on comprend que dans l’ordre logique les divers objets classé
81 (1865) Du sentiment de l’admiration
ût dans un manuel et se figurent qu’on peut se préparer à sentir et à comprendre le génie ! Détournons nos regards d’erreurs qui n
uprès de lui la main secourable qui le guide. C’est qu’un tel élève a compris le secret des hautes études, ce secret que nous c
s à vous faire entendre et qu’il vous est trop facile d’oublier. Il a compris le mot profond et définitif de Bossuet : « Malheu
notre intelligence vers un idéal qui n’est pas de ce monde. Mais pour comprendre de bonne heure que cette recherche platonicienne
rtu. C’est peu qu’il vous fasse plus intelligents et plus capables de comprendre le beau : il vous rend meilleurs. S’il m’était do
82 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre premier. Sujet de ce livre » pp. 101-107
it la Providence, afin qu’il se formât des philosophes capables de la comprendre et de la reconnaître pour ce qu’elle est, un attr
d’abord senti relativement à la sagesse vulgaire, les philosophes le comprirent ensuite relativement à une sagesse plus élevée (r
ait été auparavant dans le sens ; c’est-à-dire que l’esprit humain ne comprend rien que les sens ne lui aient donné auparavant o
comprend rien que les sens ne lui aient donné auparavant occasion de comprendre . L’intelligence, pour remonter au sens étymologiq
83 (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198
ils vous avaient nié la puissance de fabriquer des œuvres d’art ou de comprendre les procédés d’après lesquels on les fabrique, il
ccupé par le sentiment, et c’est par le sentiment seul que vous devez comprendre l’art ; — et c’est ainsi que l’équilibre des forc
es. Quant à la critique proprement dite, j’espère que les philosophes comprendront ce que je vais dire : pour être juste, c’est-à-di
il y a eu autant d’idéals qu’il y a eu pour les peuples de façons de comprendre la morale, l’amour, la religion, etc., le romanti
si un tableau est mélodieux est de le regarder d’assez loin pour n’en comprendre ni le sujet si les lignes. S’il est mélodieux, il
n sujet le plus cher et le plus sympathique. Il faut, pour faire bien comprendre les conclusions de ce chapitre, que je remonte un
e dans l’indépendance et l’originalité native de leurs mouvements, et comprendre la beauté antique par l’aspect d’une race pure de
primitives pour remuer et faire chanter la corde religieuse. Cela se comprend facilement, si l’on veut considérer que Delacroix
n moi, est supérieur aux meilleurs Véronèse, a besoin, pour être bien compris , d’une grande quiétude d’esprit et d’un jour très
t Sébastien, la Médée, les Naufragés, et l’Hamlet si raillé et si peu compris . Dans plusieurs on trouve, par je ne sais quel co
ces braves gens ; la construction de leur tête est parfaitement bien comprise . Par leurs belles attitudes et l’aisance de leurs
belles attitudes et l’aisance de leurs mouvements, ces sauvages font comprendre la sculpture antique. Quant à la couleur, elle a
de leurs corps étaient toujours visibles ; car M. Decamps sait faire comprendre un personnage avec quelques lignes. Ses croquis é
et l’artiste, où l’artiste triomphera d’autant plus facilement qu’il comprendra mieux les intentions de la nature. Il ne s’agit p
ltat d’une attention excessive, veulent une attention égale pour être comprises . Filles de la douleur, elles engendrent la douleu
ies de ce pauvre genre. IX. Du portrait Il y a deux manières de comprendre le portrait, — l’histoire et le roman. L’une est
pourtant pas ainsi, — il faut le répéter sans cesse, — que M. Ingres comprend les choses, le grand maître ! Dans le portrait co
que M. Ingres comprend les choses, le grand maître ! Dans le portrait compris suivant la seconde méthode, MM. Dubufe père, Wint
bresauts de plume et de chaise, ou simplement de les avoir lues, pour comprendre qu’il n’est pas là tout entier. Le Globe, qui fui
usent péniblement le sillon profond du dessin. Chacun de ces hommes a compris que sa royauté était un sacrifice, et qu’à cette
e chose que du sentiment. Les plus forts d’entre eux sont ceux qui ne comprennent que le joli. Comme le sentiment est une chose inf
tragédie et le paysage historique sont plus forts que les Dieux. Vous comprenez maintenant ce que c’est qu’un bon paysage tragiqu
tué peu à peu à des aspects nouveaux. Il est aussi difficile de faire comprendre avec des mots le talent de M. Rousseau que celui
a couleur est facile et harmonieuse. — Le drame du Piège à loup ne se comprend pas assez facilement, peut-être parce que le pièg
ans le portrait fait à la manière des naturalistes, parfaitement bien comprendre le caractère principal du modèle et en exprimer l
u-delà de son atelier, jusqu’en des régions où sa pensée ne peut être comprise . Ceux qui sont plus près de la parole et du verbe
. Gavarni, qui ne sont pourtant pas des génies supérieurs, l’ont bien compris  : — celui-ci, le poëte du dandysme officiel ; cel
médaille à ce sujet ; mais il ne saura pas la faire ; il ne peut pas comprendre ces choses-là ! » Il y a donc des artistes plus
e ces choses-là ! » Il y a donc des artistes plus ou moins propres à comprendre la beauté moderne. Ou bien : « Le sublime B… ! Le
t été faits à ce sujet, je persiste dans mon sentiment ; mais il faut comprendre l’article. 6. Stendhal. 7. Excepté à ses généra
84 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 octobre 1885. »
été produit — d’abdication artistique. En 1864, Richard Wagner avait compris de quelle plus haute perfection était capable, ma
non déjà artistique, — Parsifal. En 1878, le comte Léon Tolstoï avait compris de quelle plus haute perfection était capable, ma
nous aurions, nous-mêmes, écrit, ayant, au fond, la même pensée. Nous comprendrons l’ordre, d’abord inexplicable, de chapitres, où l
le salut. Et Tolstoï a repris la doctrine de Jésus, parce que Jésus a compris , jadis, ce qui, à nos méditations modernes, appar
peut stimuler personne par aucune promesse à la pratiquer. Quiconque comprend la doctrine du Christ aura foi en Lui, parce que
bonheur, ne peut pas ne pas y croire ; c’est pourquoi un homme qui a compris qu’il se noie ne peut pas ne pas saisir la corde
nt faire pour croire ? est une question qui témoigne que l’on n’a pas compris la doctrine de Jésus-Christ (p. 175). Qu’était d
e sa religion, donnant le bonheur, est toujours d’application facile. Comprenons seulement où est le bonheur ; et, par un détermin
ur ; et, par un déterminisme nécessaire, nous atteindrons le bonheur. Comprenons la vanité de cette existence éternelle d’outre-to
er cette notre vie, au nom de vaines et dégradantes vies ultérieures. Comprenons où est le bonheur, et nous atteindrons le bonheur
qui nous fond dans l’éternel Un, nous donne, éternelle, la Béatitude. Comprenons la vie et ce que nous sommes. Dans l’Unité qui se
haque individu, pris séparément, aura la vie la plus heureuse, s’il a compris sa vocation, qui consiste à ne point exiger qu’on
et affectueux avec les hommes ; la santé physique. L’homme, faute de comprendre la vie, souffre et dépérit. Par suite d’une nourr
de nouveau, un état social nouveau. Tolstoï et Wagner l’ont également compris . Tolstoï veut la suppression des gouvernements, l
it révéler aux ignorants. Tolstoï suppose tous les hommes capables de comprendre pareillement la vérité qui les sauve ; et son liv
uprême, et que Tolstoï ne l’a point dite. Et le Philosophe, Wagner, a compris cette Raison et il l’a dite49. Notre égoïsme se p
littérairement ; elle est claire, tellement que les Allemands qui ne comprendront point des vers de la Walkure en chercheront l’int
d’extraordinaire bonne foi. Mais j’avoue, naïvement, n’avoir pu bien comprendre aucune d’elles. Cette obscurité provient, je croi
85 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
ment l’œuvre de ses prédécesseurs, et la raison en est assez facile à comprendre . Dans une science qui a pour objet l’absolu, il n
eptions absolument chimériques est également un fait bien difficile à comprendre , car prétendre que l’homme cherche le secret des
us venons de faire voir les difficultés. Sans doute l’éclectisme bien compris , celui d’un Platon ou d’un Plotin n’exclut pas, b
rroné », ni à cette autre non moins évidente, « que la raison ne peut comprendre le tout des choses sans être elle-même ce tout. »
faits nouveaux et des analyses nouvelles. Le bon sens se contente de comprendre et de recueillir, sans en faire un système, les v
i propose, et qu’il n’eût pas trouvés tout seul. Le bon sens aspire à comprendre le plus de choses possible et à se tromper le moi
l soit guidé par les hommes de génie, supérieur à eux en ce qu’il les comprend tous, tandis qu’ils ne se comprennent pas entre e
e, supérieur à eux en ce qu’il les comprend tous, tandis qu’ils ne se comprennent pas entre eux. Son signe principal est de ne poin
ophies, et à la gloire d’inventer et de créer ils ont ajouté celle de comprendre , de recueillir, de concilier. Sous ce rapport, le
86 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface des « Burgraves » (1843) »
pardonne d’expliquer ici sa pensée, laquelle a été d’ailleurs si bien comprise qu’il est presque réduit à redire aujourd’hui ce
qui fait que, tout en les admirant parce qu’ils sont grands, nous les comprenons parce qu’ils sont réels. Ainsi, la réalité qui év
armi les hommes du temps présent. Chaque jour, avec cette passion que comprendront les archéologues et les poètes, il explorait quel
ober à ces ruines tout ce qu’elles peuvent apprendre à un penseur. On comprendra aisément qu’au milieu de ces contemplations et de
t avoir sa philosophie. De nos jours, le peuple est grand ; pour être compris de lui, le poëte doit être sincère Rien n’est plu
vrages qu’il a produits jusqu’ici ; on en pénétrera la pensée ; on en comprendra la cohésion. Ce faisceau a un lien. En attendant,
87 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
ui plaisent à tous, ou au moins aux esprits éclairés, capables de les comprendre , qui plaisent à l’esprit et au cœur, et non aux s
ittéraires les raisons du plaisir qu’elles nous procurent. Jouir sans comprendre le pourquoi de sa jouissance est le fait du publi
s comprendre le pourquoi de sa jouissance est le fait du public, mais comprendre ce pourquoi est le fait du critique. Et, quoique
telle défiance d’école dont l’avenir ne se souciera pas, et qu’il ne comprendra plus ? Tels sont les doutes que nous éprouvions e
quelques professions, tout ce qui a besoin de commentaires pour être compris et goûté (je ne parle pas de l’intelligence des t
 ? C’est cette partie universelle et profonde que l’on peut saisir et comprendre dans tous les pays, quoique exprimée sous une for
88 (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362
r éditeur, avec commentaires surabondants ; il lut Corneille, qu’il a compris jusqu’au fond et que nous retrouverons souvent en
n intelligible, je dirai qu’écrites en grec, leurs œuvres eussent été comprises par des Grecs. Combien, par contre, un Platon lui
s par des Grecs. Combien, par contre, un Platon lui-même aurait-il pu comprendre des écrits de nos meilleurs penseurs allemands, p
un désert ? » On ne saurait trop méditer ce passage si l’on veut bien comprendre Nietzsche. Il est plein à la fois de modestie, d’
i le monde a un sens, il n’a un sens qu’en beauté, qu’il ne peut être compris que comme manifestation d’un désir de beau, et qu
ésir de beau, et qu’en dernière analyse il n’y a que les artistes qui comprennent le monde. Car enfin si nous voulons entendre le m
. Rien de ce qui est ne doit être détruit ; rien n’est superflu… Pour comprendre cela, il faut du courage et, comme condition de c
mulant, comme son but et comme sa récompense. En vérité la mort ainsi comprise est pleine de vie, et si elle en est le dernier é
tout entier ne trouvera plus une bouchée à donner à cet affamé. » On comprend donc bien cette crainte de la déception qui arrêt
nérale qui est éternelle. Car il est probable que l’homme est né pour comprendre au moins tout ce dont il a besoin pour vivre. Les
e au moins tout ce dont il a besoin pour vivre. Les animaux savent et comprennent tout ce qu’il faut qu’ils comprennent et sachent
ur vivre. Les animaux savent et comprennent tout ce qu’il faut qu’ils comprennent et sachent pour les nécessités et même pour les a
de savoir l’avenir, ou la faculté du libre arbitre, ou la faculté de comprendre le surnaturel ; et ces erreurs furent productrice
auparavant plutôt j’aspirais à penser que je ne pensais en effet : on comprend à quel point les premières erreurs, naturelles et
u la moitié seulement de ce que nous voulons qui soit dit par nous et compris par les autres. Ce sont les premiers obstacles qu
t de génie que d’avoir eu cette idée si simple. Et, en effet, c’était comprendre des gens qui ne se comprenaient pas. « Pour être
e idée si simple. Et, en effet, c’était comprendre des gens qui ne se comprenaient pas. « Pour être fondateur de religion, il faut d
rme que l’univers signifie quelque chose est une ombre du surnaturel. Comprendre l’univers c’est croire en Dieu ; croire le compre
du surnaturel. Comprendre l’univers c’est croire en Dieu ; croire le comprendre c’est croire en Dieu ; essayer de le comprendre c
e en Dieu ; croire le comprendre c’est croire en Dieu ; essayer de le comprendre c’est encore croire en Dieu ; supposer l’univers
, ces reflets de religions, ne disparaîtront que quand l’homme pourra comprendre , pourra voir quelque chose comme différent de lui
la Rome de Juvénal, à ce crapaud venimeux, aux yeux de Vénus, et l’on comprendra ce que cela veut dire que de dresser une croix de
n est intelligent, dès qu’un chrétien est profond, dès qu’un chrétien comprend le christianisme. Luther, Calvin, Pascal, de Mais
r, Calvin, Pascal, de Maistre, il proscrit l’art ; dès qu’un chrétien comprend à moitié ou aux trois quarts le Christianisme, il
erficiel, récent, accidentel et un peu de parti pris, et en somme n’y comprend rien, il prétend marier l’art au Christianisme :
de cet esprit scientifique, qui va de l’avant toujours et sans trêve, comprendra aussitôt comment par lui « le mythe fut anéanti,
que Socrate, homme qui s’est trompé, mais véritablement inspiré, ait compris , chose rare, tout ce qu’il enseignait, et, dernie
’infini tirer quelque chose et l’expliquer, le rendre clair, le faire comprendre  ? Mais de l’infini chaque partie tient à l’infini
onc un homme dégénéré, un sous-homme. Vous avez lu Faust. L’avez-vous compris  ? C’est la condamnation en trois points de l’homm
au mot de Goethe à Eckermann. On parlait de Napoléon. Eckermann ne le comprenait pas du tout. « Mais, mon ami, dit Goethe, il y a
par ne plus voir du tout la faute en tant que faute. Il finirait par comprendre le crime comme s’il l’avait commis et, par conséq
faire juger par des hommes exprès choisis pour être incapables de les comprendre . Et les deux systèmes sont très bons si l’on veut
e non-sens-là me semblerait le plus digne de mon choix. Maintenant je comprends ce que jadis on cherchait avant tout, lorsque l’o
tituée, a été une chose à part, une institution définie et à peu près comprise par tout le monde comme institution définie (époq
e plus son acquiescement, n’affirme plus la bonté de la vie, passions comprises , qui sont les formes mêmes de la vie, et n’affirm
de la vie, et n’affirme plus les forces mêmes de la vie, souffrances comprises , qui sont les rançons de la vie, inséparables d’e
ions d’elle ; et c’est alors que la morale est constituée et qu’on la comprend bien comme constituée et que tous les hommes ont
t quand on l’exige et quand on la vante — et cela arrive lorsqu’on ne comprend pas ce qui porte préjudice en elle, mais qu’on y
at le meilleur. Il en est ainsi et il faut avoir l’intelligence de le comprendre et le courage de le dire. Ce qu’il y a au fond de
stes radicaux ces peuples antiques qui n’admettaient même pas, qui ne comprenaient même pas qu’il y eût pour un peuple d’autre desti
nt en même temps les incurables vaniteux. Il ne faudrait pas qu’on me comprît mal : il arrive quelquefois que de ces ennemis né
e, encore que déjà il soit du commencement de la décadence, pour bien comprendre qu’un Romain ne connaît de Revoirs qu’envers la p
e donc, moyenne et par conséquent très favorable, dès qu’elle peut le comprendre , dès qu’elle l’entrevoit, au règne des classes mo
défiance méridionale de la nature humaine, une défiance toujours mal comprise dans le Nord. Cette défiance, le Midi européen l’
nt fait les Chinois, les philosophes du xviiie  siècle semblent avoir compris ce qu’ils disaient et avoir vu distinctement où c
un glaive et cent appétits. Partout où il y a encore un peuple, il ne comprend pas l’État, et il le déteste comme le mauvais œil
présence l’une de l’autre, chacune avec sa règle de vie. Elles ne se comprendront jamais l’une l’autre et se regarderont l’une l’au
n sens ; et en effet ce n’est pas de bon sens, seule chose que puisse comprendre l’homme d’en bas, qu’il s’agit : « S’ils sont con
, qui détruit l’égoïsme de conservation, le seul que l’homme d’en bas comprenne et puisse comprendre. Par conséquent, « comparée
sme de conservation, le seul que l’homme d’en bas comprenne et puisse comprendre . Par conséquent, « comparée à la nature vulgaire,
e chez l’homme noble ». Il y a bien des passions que l’homme d’en bas comprend et excuse ; mais ce sont celles qui ressortissent
 s’irrite, sans doute, contre les passions du ventre ; mais encore il comprend l’attrait qui exerce cette tyrannie » et il l’exc
qui exerce cette tyrannie » et il l’excuse ou en sourit. Mais comment comprendrait -il que l’on puisse « par exemple, pour la passion
supérieurs sont pour les hommes d’en bas des maniaques. Il faut bien comprendre cela pour être juste. Il n’y a pas seulement dans
aison [de souplesse de bon sens et d’intelligence compréhensive] pour comprendre et pour traiter les hommes ordinaires en tant qu’
des êtres d’exception, comment pourraient-ils être jamais capables de comprendre les natures vulgaires et d’évaluer la règle d’une
doit pousser de dures racines autour de durs rochers… Hélas ! que ne comprenez -vous ma parole ? Faites toujours ce que vous voud
, le cloître, les fêtes. Tout cela a été corrompu, altéré, dévié, mal compris , souvent, par le Christianisme, mais tout cela en
elle veut être artiste, et elle doit vouloir l’être. Le cloître, bien compris , temporaire, jamais éternel, auquel cas il n’est
re et en sens inverse, aussi utile, les fêtes. « Dans la fête il faut comprendre la fierté, l’impétuosité, l’exubérance ; le mépri
nte à tout ce qui arrive, un esprit, un Dieu. Mais il faut leur faire comprendre que c’est précisément par là que l’existence devi
qui précède, une erreur nécessaire ; car l’artiste qui commencerait à comprendre , se méprendrait. Il n’a pas à regarder en arrière
exemple chez les peuplades sauvages, on trouve d’abord le plaisir de comprendre ce que veut dire un autre ; l’art est ici une esp
re ligne contient une espèce de « devinette » aussi, que je renonce à comprendre , ou plutôt dont je renonce adonner l’explication
mans anglais et provenant surtout du désir de plaire au peuple qui ne comprend dans l’art que la sensiblerie), le romantisme fra
, et ceci encore dans la mesure juste : « On veut, non seulement être compris lorsqu’on écrit, mais encore n’être pas compris.
t, non seulement être compris lorsqu’on écrit, mais encore n’être pas compris . Ce n’est point une objection contre un livre qua
être cela faisait-il partie des intentions de l’auteur de ne pas être compris de n’importe qui. Tout esprit distingué, qui a un
nélien qu’il a merveilleusement pénétré et qu’il a analysé, ce qui se comprend assez, avec une sorte de passion amoureuse. Nietz
odément le but d’un drame de Shakespeare, c’est-à-dire de ne le point comprendre . » Le théâtre ne fait pas détester les fautes qu’
t n’étant dévoué avec ardeur et avec fanatisme qu’aux choses qu’il ne comprend pas. De là ce caractère religieux de la morale,
ime ni la vie artistique ni la vie dangereuse et qu’on laisse ne rien comprendre à l’art ou avoir à soi un art piteux et ridicule,
art ou avoir à soi un art piteux et ridicule, et qu’on laisse ne rien comprendre à la vie dangereuse, mais qu’on associe à cette v
mp. Tant qu’il se considère comme une armée dans un camp fortifié, il comprend ou il sent (et c’est la même chose pour le résult
ose pour le résultat, et le sentir est même beaucoup plus fort que le comprendre ) que le seul moyen ou de croître ou seulement de
t où l’aristocratie est démophile. Ce n’est pas ainsi que Nietzsche a compris les choses. Voilà l’erreur capitale de Nietzsche,
mment faite pour le cerveau des Grecs tels que vous les avez toujours compris et représentées ; et c’est excellemment aussi une
89 (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)
sie est arrivée au pouvoir, au gouvernement, aux affaires, elle avait compris alors que le prestige de la seule richesse ne lui
euve est faite. L’enseignement secondaire, tel qu’il est actuellement compris , nous prépare des générations de contre-maîtres.
une mauvaise action littéraire. Cette lutte doit suffire à nous faire comprendre en quel extrême péril vont se trouver ceux qui n’
c la politique ? J’avoue que j’ai beau me torturer la cervelle, je ne comprends pas. — De quels attentats vis-à-vis du régime a p
d’interrogation, désespérant non seulement de résoudre, mais même de comprendre la question. Quant à la décadence si rapide de la
e, dans la rédaction courante des journaux, une phrase dite française comprend invariablement un nombre exagéré de mots d’argot
ant un élève, d’ailleurs studieux, et voyant avec étonnement qu’il ne comprenait pas le sens de l’expression employée par moi, je
rien qu’en feuilletant en deux minutes un petit vocabulaire de poche, comprennent chacun dans leur langue et traduisent : « Envoyez
out vifs de l’Angleterre. Quant à une arrière-pensée politique, je ne comprends pas. La politique, c’est pour moi de l’hébreu, bi
ments et des ministres qui, par leur mentalité même, ne peuvent ni le comprendre , ni l’accueillir. Jean Viollis Un trait, di
ions vives leur suffit. Hé bien, le rôle des nouveaux venus, s’ils le comprennent , sera de mettre un peu d’ordre et de style dans l
90 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 août 1885. »
finées, toutes les anciennes formes de l’expression artistique ; il a compris , et il a osé ; il nous a montré la définition et
tirances, les échos subtils qui d’elle, par tous côtés, s’éveillent : comprenons comment la Chose est littérairement, comment musi
, de traduire le fugace et le soudain jusqu’à l’Idée (pareille vision comprend tout, absolument tout te Spectacle futur,) cet es
Bayreuth et d’expliquer par lettres à ses combourgeois comment il n’y comprenait rien. Or, un jour, une nouvelle invraisemblable s
hôtel remplie de figures étrangères et résonnante d’une langue que je comprenais mal, tout cela se perd dans le rayonnement de la
rtain point de son milieu : les Grecs le savaient bien, et Wagner l’a compris , en choisissant pour son théâtre ce coin retiré d
t l’Art, faire une Œuvre, en son Théâtre, pour son Public. — Il avait compris que l’œuvre d’art doit être complète et vraie, c’
un drame d’action vraie, non de virtuosité conventionnelle ; il avait compris , encore, que cette œuvre d’art, complète et vraie
n intérieure, aux jours, très rares, de la sérénité ; enfin, il avait compris que l’art, demeurant complet et vrai, doit, aussi
es, Richard Wagner, artiste et philosophe, rêva, et peu à peu vit, et comprit une novation artistique et une novation philosoph
ation, l’Idée, la Loi, le prodigieux troublement de l’Unité dernière, comprise . Edouard Dujardin. Brunnhilde, scène finale de
91 (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »
remplir en détail, on écrit tout simplement un livre intéressant qui comprend une riche province de la culture latine, une prov
tion romaine : 1° les Aquitains (qui habitaient l’espace triangulaire compris entre le cours de la Garonne et la moitié occiden
s méridionales qui, de jour en jour et de plus en plus, s’évertuent à comprendre et à parler notre langue littéraire. Tel d’entre
itement : Je juge à votre air et à vos manières que vous ne devez pas comprendre le langage des gens bien élevés. » Dès la fin du
, il parlait lui-même le latin ; il en jargonnait assez pour se faire comprendre . Le passage de Sévère Sulpice, cité tout à l’heur
en très-bon latin : Quorsum ducis vacuum asellum ? » Le jardinier ne comprend pas ; le légionnaire renouvelle sa demande avec h
sinum istum ? Il n’eut pas besoin fois de répéter la question, il fut compris à l’instant16. — Il nous manque, pour savoir en q
eux poème de la Mort attribué à Hélinand, qu’il publiait sans le bien comprendre . Mais ce mouvement de retour vers la vieille poés
textes tels quels, en gros, qu’ils reproduisent, qu’ils finissent par comprendre à force d’en copier, mais dans l’examen desquels
ci à un an ou deux, un Dictionnaire complet de la langue française, y compris la vieille langue : le Glossaire de Roquefort n’e
ents indispensables et nous être rendu compte, seulement pour la bien comprendre , de la question primordiale et de formation, nous
r traduire les homélies dans la langue du pays, pour que tous pussent comprendre  : Ut Episcopi sermones et homelius sanctorum Patr
« les prêtres doivent prêcher de manière que le simple peuple puisse comprendre  : ut juxta quod tene vulgaris popules intelligere
at romain parlant à un jardinier grec et lui parlant latin ne fut pas compris , ce que voyant, il répéta sa question en grec (gr
ue voyant, il répéta sa question en grec (græce) ; et alors le paysan comprit à merveille. Dans tout cela, rien de ce qu’on y a
9, et t. III, p. 63. En lisant ces articles piquants et rigoureux, on comprendra toute la difficulté de l’entreprise. 24. . Plus
92 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « L’abbé Gerbet. » pp. 378-396
siècle, se dirent de bonne heure ces jeunes lévites, il faut l’avoir compris . » Des noms, j’en pourrais citer quelques-uns qui
se. De ce système je ne toucherai qu’un seul mot, qui suffira à faire comprendre ce que j’ai à dire des qualités morales et littér
nte considération accessoire, il n’a jamais, je crois, été rejeté. On comprend toutefois, même sans entrer dans le vif des matiè
ea souvent entre les deux recueils comme entre des adversaires qui se comprennent et qui s’estiment, qui sentent où est le nœud du
es de l’ouvrage intitulé Esquisse de Rome chrétienne, destiné à faire comprendre à toutes les âmes élevées le sens et l’idée de la
ai sondé d’un regard leur poussière bénie,                    Et j’ai compris Que leur âme a laissé comme un souffle de vie    
dirais encore qu’il n’y a que quelques jours que je l’ai vue. Vous ne comprendrez pas tout ce que je vais vous dire : je ne peux vo
e dans la langue nouvelle que le christianisme a faite ; mais vous en comprendrez toujours assez. Sachez donc que de deux âmes qui
93 (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire
és thresors de ce temple Delphique … » Du Bellay ne fut que trop bien compris . M. Albalat, venant, à son tour, nous enseigner l
plus considérable, mais d’origine trop prochaine. Il semble que l’on comprendra facilement maintenant qu’imiter Euripide, ce qui,
élas la confusion continue ! M. Albalat n’arrivera-t-il donc jamais à comprendre que La Bruyère, écrivain français, n’a pu, au sen
al, en une de ces phrases prodigieuses que l’on a mis trois siècles à comprendre . Un théorème peut être émouvant et, résolu, faire
en rien différer du mimétisme animal. Négligeons l’alimentation, qui comprend les influences du sol, du climat ; elle n’est jam
e, la littérature à la mode. Ce sont des invertébrés. On va très bien comprendre maintenant toute la valeur anti-scientifique de c
as très brillant. C’est un bon élève avec des audaces mesurées. Il ne comprend rien à La Rochefoucauld (dont là pensée ne le cèd
ans Leconte de Lisle, elles me gênent ainsi que des chevilles. Je n’y comprends rien ; ces jambes rapides, cette pique éclatante,
en quelques mots et parfois en un seul. Les premières métaphores, mai comprises par la simplicité populaire, créèrent certaines m
sse, sans qu’il fasse semblant d’exister, Roland revient de pamoison, comprend que l’archevêque est mort et le poète ne dit que
inée des forêts », ni « de la molle intumescence des vagues » ; il ne comprendrait pas sa langue, très pauvre, ne brille que par ref
qu’il est inégalement développé en chaque être humain. La sensibilité comprend la raison elle-même, qui n’est que de la sensibil
Elle est ce qu’elle est sentie. Nous nous figurons aujourd’hui mieux comprendre Homère que le dix-septième siècle ; nous le compr
ourd’hui mieux comprendre Homère que le dix-septième siècle ; nous le comprenons différemment, voilà tout. Sans doute l’archéologi
nt modifié l’aspect objectif des poèmes homériques ; mais si nous les comprenons autrement que les contemporains de Mme Dacier, c’
; cela n’eut aucune influence sur la manière qu’avaient les hommes de comprendre la religion ; parce que comprendre, c’est sentir 
a manière qu’avaient les hommes de comprendre la religion ; parce que comprendre , c’est sentir ; et parce que la sensibilité génér
rivés. » Et dans le Discours de réception A l’Académie : « On a enfin compris qu’il faut écrire comme les Raphaël, les Carrache
t artificiel les procédés de facture vraie. » Comme cette phrase fait comprendre et aimer le dégoût de la littérature que l’on voi
langage général qu’en langage technique, et surtout on la fait mieux comprendre . Le détail sans doute ne peut s’étudier qu’en ter
asses et nous regardons comme extraordinaires ceux des classes qui en comprennent un très petit nombre. Ainsi au jeu de croix et pi
on volume de Kant à Nietzsche. M. Jules de Gaultier nous a fait mieux comprendre l’importance de l’œuvre du grand penseur et du gr
s Laforgue et de M. Francis Vielé-Griffin . Le vers libre, tel que le comprend ce dernier poète, vient en partie de Whitman  ; m
ayant un égal souci de l’idée et de la forme, par des artistes qui ne comprennent pas l’idée privée de sa parure verbale. Surtout l
assez pauvre, de sa pensée. La pureté de forme, au contraire, et cela comprend le rythme et l’harmonie générale du poème, est un
ue. L’instabilité de l’e des monosyllabes a cet intérêt de nous faire comprendre , par des exemples vérifiables, comment le son eu
transcription, possède à peu près les divers sons de notre e muet, y compris le son nul. Dans βελέζερ, le premier ε est nul, l
cine ou de Mallarmé, de Raphaël ou de Claude Monet, le peuple ne peut comprendre , artistiquement, ni un poème ni un tableau, parce
t comme œuvre dramatique, comme œuvre représentative d’une action. Il comprend l’acte exprimé ou ne le comprend pas ; s’il le co
uvre représentative d’une action. Il comprend l’acte exprimé ou ne le comprend pas ; s’il le comprend il l’accueille ou le rejet
ne action. Il comprend l’acte exprimé ou ne le comprend pas ; s’il le comprend il l’accueille ou le rejette pour des raisons qui
croire que les hommes étaient à la hauteur de son oreille ; comme il comprenait la moindre nuance d’idée suggérée par un mot, il
ustement le point de comparaison. Il fut d’ailleurs un des premiers à comprendre la valeur de certaines tentatives et le premier à
a valeur de certaines tentatives et le premier à essayer de les faire comprendre . Déjà, il y a dix ans, il notait tous les efforts
cience apparaissent dépourvues de raison, c’est qu’on ne les a pas su comprendre . » Le principe n’est pas mauvais, encore que trop
es sépare n’est pas une ligne droite. Ensuite, en art, s’il s’agit de comprendre , il s’agit surtout de sentir. L’art est ce qui do
de beau et de nouveau à la fois, de beau inédit : on peut ne pas bien comprendre et cependant être ému. « Absurde à plaisir », voi
« absurde à plaisir » ; il n’en était pas moins fort difficile de les comprendre ou de les sentir. Cette partie du livre de M. Rog
re de l’alchimie, ou en parlant de maçonnerie, la grosse œuvre. On ne comprendrait plus. Comprendrait-on : l’œuvre complète de Rembr
u en parlant de maçonnerie, la grosse œuvre. On ne comprendrait plus. Comprendrait -on : l’œuvre complète de Rembrandt ? Peut-être.
ng-dragon, le mot Dieu est en réalité une sorte de génitif et il faut comprendre ï hôtel de Dieu, sang. de dragon. C’est une des r
le monde, d’ailleurs, dit le Guide, et Guide tout court ne serait pas compris . Après tout, le Dante cela ne montre qu’un certai
t nue-jambes. » La formule : « Elle était nues jambes » ne se peut ni comprendre , ni analyser. Qu’il est donc difficile de toucher
de n’enseigne ? la grammaire qu’à ceux qui sont destinés à la pouvoir comprendre ou à la devoir pratiquer ! Pour suivre la tendanc
N’y a-t-il pas du plaisir à se plier logiquement à une règle que l’on comprend bien ? On donnerait par exemple, pour mil, ces ve
massacrer. Il s’agit moins de savoir s’en servir à propos que de les comprendre , rencontrées dans une lecture. Quant à cette rema
cord de même au pluriel : les dieux mêmes », il m’est impossible d’en comprendre l’opportunité. Cette prétendue licence représente
e française ? Ces règles, que les enfants arrivent si difficilement à comprendre quand on les leur présente abstraites et isolées
c leurs « à-coups fantasques » ! Aussi on n’essaiera pas de lui faire comprendre que si moudre a pour participe passé moulu, c’est
94 (1896) Le IIe livre des masques. Portraits symbolistes, gloses et documents sur les écrivains d’hier et d’aujourd’hui, les masques…
i-même épars dans cette vie. Laisse ordonner le ciel à tes yeux, sans comprendre , et crée de ton silence la musique des nuits. L
roupeaux. Si l’un de ces hommes réfléchit sur lui-même et arrive à se comprendre et à se situer dans le vaste monde, peut-être va-
e, se fleurit des rouges et des verts les plus puissants. On peut, le comprendre aussi selon son vrai titre ; il est bien de pluie
œil, l’esprit analytique, le style qui fait voir ce que l’œil a vu et comprendre ce que l’esprit a compris. Que n’a-t-il persévéré
style qui fait voir ce que l’œil a vu et comprendre ce que l’esprit a compris . Que n’a-t-il persévéré ! Nous n’avons eu depuis
ose française aura eu son Juvénal. Il faut que tout le monde meure, y compris M. Bloy ; que des générations soient nées sans tr
sprit qui s’envole si loin au-dessus de nous. Oh ! nous finissons par comprendre que tu sois si volage, si aveugle, si dur. La seu
avoir l’air de faire coïncider sa pensée avec l’émotion générale. Ils comprirent qu’il faut à un certain moment être boulangiste,
est supérieurement intelligent. Il n’y a pas d’idées qu’il ne puisse comprendre et s’assimiler aussitôt ; il les revêt immédiatem
raisonnable, puisque tout y est ramené à l’unité du moi. Le besoin de comprendre explique de tels jeux, mais résoudre une question
tort de se révolter contre la confusion des mots et de ne pas vouloir comprendre que « la luxure est si princièrement riche en son
, de toutes les douceurs de la lumière. M. Mauclair fait parfaitement comprendre la justesse de cette vieille métaphore, « la magi
loppement libre de toutes les tendances intellectuelles. Il faut donc comprendre tout ce qu’il y a de légitime et de vrai dans la
me héritage le goût de comparer aujourd’hui avec hier, et la force de comprendre que le dernier état social d’un peuple, s’il n’es
son esprit est clair, logique, simplificateur. Le simplificateur veut comprendre . Parmi la quantité des faits, il choisit ceux qui
franchise et c’est, en même temps, affirmer que non seulement on veut comprendre soi-même mais qu’aussi on désire offrir à autrui,
et logicien ; mettre en action une idée, mais que l’action se puisse comprendre au vu de son mouvement propre. Un art si complexe
ttends cela aussi des explorateurs, mais aucun ne semble avoir jamais compris l’intérêt des vies, individuelles coudoyées le lo
figure de cire ; et si on les lui révèle, il s’indigne, faute de les comprendre , contre ce qui est un des signes les plus clairs
le. M. Schwob, au cours d’un récit, ne sent jamais le besoin de faire comprendre ses inventions ; il n’est aucunement explicatif :
angent les lignes d’une œuvre d’art ; celui qui regarde ou qui lit ne comprend pas selon qu’il est écrit par des taches ou des c
nd pas selon qu’il est écrit par des taches ou des caractères ; il ne comprend pas selon le génie du poète, mais selon son propr
le principe de l’instrumentation verbale peut s’expliquer et peut se comprendre , il ne peut être ni senti ni même perçu, le long
amour, qu’il eût égalé Lamartine ou Verlaine. Mais M. Ghil, acharné à comprendre , se fait mal comprendre et son originalité s’étei
amartine ou Verlaine. Mais M. Ghil, acharné à comprendre, se fait mal comprendre et son originalité s’éteint souvent sur le seuil
ne langue et tombent nuls dans les oreilles humaines. A la vérité, on comprend , lorsqu’on le veut absolument, les phrases de M. 
qu’on le veut absolument, les phrases de M. Ghil, mais ainsi que l’on comprend une symphonie très rude et ponctuée de dissonance
il est grave, même quand il rit, même quand il danse. Il faut encore comprendre qu’en art, tout ce qui n’est pas nécessaire est i
les milieux particuliers où il semble que l’on parle pour n’être pas compris  ? Ensuite, l’argot est difficile à manier ; Jehan
formules. Il est appelé à sentir confusément la vie, à ne pas trop la comprendre    ; c’est la condition même de l’enfantement des
hétique d’aujourd’hui, quand la mort le surprit ; il avait sans doute compris qu’il ne faut pas dédaigner les manières nouvelle
j’affirme que la plupart des chefs-d’œuvre même ont besoin pour être compris , à l’heure où ils éclosent, de la charitable glos
orative ― car la peinture décorative proprement dite, telle que l’ont comprise les Égyptiens, très probablement les Grecs et les
es esprits devenus sceptiques par trop de lectures et plus curieux de comprendre les différences que de ramener à l’unité la diver
décisive sur le développement ultérieur du naturalisme, tel qu’il fut compris par M. Zola et par ses disciples immédiats. La do
r viendra où le souvenir même des agonies ne sera plus que la joie de comprendre la nécessité fugitive de la douleur humaine. La P
ignification des arbres, des arbustes et des herbes. Ayant médité, il comprend , car il est apte à comprendre tout, et il compren
arbustes et des herbes. Ayant médité, il comprend, car il est apte à comprendre tout, et il comprend à l’inverse du savant. Le co
. Ayant médité, il comprend, car il est apte à comprendre tout, et il comprend à l’inverse du savant. Le comment des choses ne l
95 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
able d’opinions convenues. Nul d’ailleurs parmi les spiritualistes ne comprend mieux les nouvelles idées, car rien ne familiaris
rien rester dans la science. Alors voici mon doute, et où je cesse de comprendre . Si les doctrines spiritualistes sont si fausses,
même que M. Taine se fait l’écho de Condillac, j’avoue que je ne puis comprendre ce que c’est qu’un groupe de mouvements. J’adjure
hénomènes sont les apparitions, les manifestations. De même que je ne comprends pas un mouvement sans quelque chose qui se meut,
dillac, de Tracy, Cabanis, tous les maîtres de l’école idéologique, y compris Mill que M. Taine a si bien analysé ? Avec ceux-c
plus vague de cette sorte de métaphysique, et, autant que je puis la comprendre , je ne vois là jusqu’à présent qu’une doctrine to
entièrement à la philosophie de Condillac et de Cabanis. Or, si nous comprenons quelque chose au système de M. Taine, il nous sem
and éclat de talent M. Renan. Suivant cette manière de voir (si je la comprends bien, car elle est très-subtile et très-difficile
tés obscurs de cette philosophie du relatif. En ai-je d’ailleurs bien compris , en ai-je fidèlement reproduit les principaux tra
nés. Il est assez curieux de comparer l’une à l’autre, pour les mieux comprendre par le contraste, la philosophie de M. Taine et c
mais rien d’absolu ne peut exister. Nous apercevons maintenant, nous comprenons dans quel sens l’âme est immortelle. Survivre en
d’en choisir une. Dans cette chaîne infinie de phénomènes dont on ne comprend ni le pourquoi ni le comment, d’où vient qu’il se
ais par cela même il n’aurait aucune idée, car penser, c’est agir. Je comprends que l’on dise que l’homme est lié au tout, et Spi
ncontre et combinaison n’a point de centre. Or dans un tel être je ne comprendrai jamais la conscience de soi-même. L’intériorité à
à supposer, si l’on veut, qu’il explique toute la nature physique, y compris même la végétation et la vie animale, je dis qu’i
ison pure, a beaucoup de peine à faire prévaloir et même à faire bien comprendre le point de vue qui lui est propre, — le point de
nsidérable auquel nous assistons, et dont il faut que les philosophes comprennent le sens, s’ils ne veulent pas être envahis par ce
ère organisée. Puis elle demanderait à toutes les sciences réunies, y compris les mathématiques, une idée savante et profonde d
u’à détruire non-seulement la métaphysique, mais toute philosophie, y compris la sienne. Si en effet l’esprit humain ne doit ri
, le nécessaire d’une part, de l’autre le parfait et le bien, — on le comprendra , je crois, pour peu qu’on réfléchisse qu’il nous
Aristote de prendre des abstractions pour des réalités. Qui a jamais compris l’existence d’un animal en général qui ne serait
u ait des attributs qui surpassent nos pensées, ou que, pour le mieux comprendre , nous lui en prêtions d’autres qu’il n’ait pas. A
n plus grand encore, et ainsi de suite à l’infini, sans que je puisse comprendre que cet infini de perfection puisse être jamais r
ni de perfection puisse être jamais réalisé. Je réponds : Pouvez-vous comprendre qu’un infini de temps soit réalisé ? Et cependant
olu d’espace. Dès lors, pourquoi ne pas admettre, quand même on ne le comprendrait pas davantage, que cet infini d’existence, d’espa
, l’entier épanouissement de la puissance et de l’être. Quoique je ne comprenne pas comment l’infini de qualité peut être réalisé
s continus du moins parfait au plus parfait. Dans le monde tel que le comprennent Épicure et Spinoza, il n’y a point de but ; tout
omme agisse en vue de l’idéal (cet idéal ne fût-il qu’un rêve), je le comprends encore, car enfin l’homme conçoit cet idéal, et j
. Cournot. 9. Revue des deux mondes du 15 avril 1846. 10. « Vous comprenez alors l’erreur, je dirais presque le crime du pan
96 (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88
l’établissement à M. Soulas) Je crois, monsieur, que vous avez mal compris mon établissement et les personnes qui l’honorent
ives, c’est qu’étant Allemand, il me fallait au moins deux jours pour comprendre des plaisanteries françaises. J’entends continuel
veur. Ce sont là des réalistes, je vous en réponds, et qui m’ont fait comprendre que tout est curieux. Le simple bonhomme homme me
rmes et ridicules. Ici, mon cher ami, il y a quelques jeunes gens qui comprennent cela, et qui, éclairés par les grands naturaliste
disent rien ou se contredisent les uns les autres. D’ailleurs, je ne comprends pas ce maçon qui a la peau fine et un nez transpa
ces détails quelquefois trahissent tout le caractère. Pour bien faire comprendre une physionomie, il faut rendre l’impression qu’o
les enfants ! Les femmes, il ne les aime pas ; les enfants, il ne les comprend pas ; la nature, il ne la sent pas. Il traîne des
liant une traduction de Shakespeare. Il le tue. Voici comme l’Anglais comprend l’amour, et cela à l’époque de sa première manièr
es sentiments particuliers, deux êtres distincts ; il a tout vu, tout compris , il a comme dévoré tout ce qui est dans cet homme
re, et sous les châtaigniers disparaissaient dans l’ombre. » — Chacun comprendra que voilà comme on pense en pareille occasion, et
re ennuyé, révolté, scandalisé ou égayé, il doit admirer, sinon il ne comprend pas. (La suite au prochain numéro.) Edmond Duran
ns, à son âge. « Une belle forme est une belle idée, dit-il ; nous ne comprenons pas l’artiste qui ne cherche pas le beau. Nous vo
des farcescontre MM. Courbet et Galimard. Contre M. Courbet, cela se comprend  ; mais contre M. Galimard, c’est n’avoir pas l’es
mpfleury ne se sert pas de grands mots, de longues tirades pour faire comprendre une situation et les sentiments qui en naissent ;
utres passions, d’autres mœurs, d’autres vices ? Encore s’ils avaient compris le fond de la poésie et de la sculpture grecques 
ent, et fatalement aussi entraîne à la conclusion, le lecteur ne peut comprendre qu’il en soit autrement. M. Champfleury a si minu
l ne soupirait qu’après les rentrées ; c’était un petit esprit qui ne comprenait pas le roulement de l’argent, car un autre eût tr
ix de M. May était moins assurée que d’habitude. En ce moment Édouard comprit la bonté de son père, qui était cachée sous une e
nt jamais pu regarder la vie en face, ni en sentir les beautés, ni en comprendre les sublimes grandeurs. Je crois que votre tentat
lèvent au-dessus de la brute. Chez des jeunes gens de votre âge je ne comprendrai jamais cette haine de la poésie ; mais ce que je
vous. Car, moi aussi, je hais les vers, cette langue aristocratique, comprise seulement de quelques-uns, et véritable arcane où
est sublime, la tradition romantique est habile. Ces derniers avaient compris qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, que l
i entendu dire un jour à un célèbre auteur dramatique que ceux qui ne comprenaient pas le grand cœur d’Hugo n’en avaient pas eux-mêm
moins mauvais, et cependant j’aurais encore à parler de sa manière de comprendre les enfants, la nature, les oiseaux ; de la chari
stant perfection, décadence, qu’importe ? si c’est la fatalité. Je ne comprends pas, du reste, comment ils ont pu, après avoir lu
rville, dénier à cet homme un cœur aussi grand que son esprit, ne pas comprendre sa vie que ces lettres expliquent si bien, en un
n aurait dû lui savoir gré du courage qu’il déploya dans ce combat et comprendre l’effet que devait produire sur son esprit ardent
e lettre ne soit pas l’expression vraie de la pensée de Balzac, je le comprendrais si elle était adressée à un indifférent, à M. Goz
si elle était adressée à un indifférent, à M. Gozlan même ; je ne le comprends pas alors qu’elle est adressée à une sœur pour la
ressenties ?… Lucidité toutefois funeste en ce point que ceux qui ne comprennent pas ces puissantes facultés doutent quelquefois d
es gens qui attaquent la moralité de Balzac sont donc des gens qui ne comprennent pas sa force et croient que le roman n’est qu’une
mme pendant quelque temps, vont avec lui jusqu’à un certain point, le comprennent , l’admirent juste jusqu’à ce point, et de là, ne
décrire ce qui se passe en soi, autour de soi, devient un besoin, et comprenez -vous alors un homme qui, dévoré du désir de faire
même un mystificateur qui a du temps à perdre ? « Alors que se faire comprendre est une nécessité absolue, parce qu’il faut bien
t, même les poètes qui restent, ce qu’on relit enfin, c’est ce qui se comprend , ce qui est précis, ce qui est conforme à la natu
oin d’en trouver le commentaire et l’explication dans son journal. Il comprend davantage le style emphatique : le néologisme l’é
qu’ils écrivent, étant certains que le public est imbécile et ne les comprendra pas. Dans l’esprit de Stendhal, il y avait beauco
ennemies du simple qui ont inventé un artificiel quelconque et qui ne comprennent que le beau seriné dans les enseignements des péd
platement les statues grecques. C’est que cet homme de la société ne comprend rien à la sculpture et qu’il est juge excellent d
ines de châteaux élégants qui peuplent la Normandie. » (Ici le public comprendrait donc le simple ?) Ayant vu des paysans bretons da
ppelez poésie, et c’est moi que vous accusez de ne pouvoir vous faire comprendre le réalisme ! Quand on contemple, on ne voit rien
stes avant nous, cette époque-ci est plus particulièrement réaliste ; comprenez -vous ceci ? Avec quels yeux vous voyez, je n’en s
 : Ceci m’intéresse ou ceci m’ennuie. Les industriels littéraires ont compris cette tendance et ont fondé l’école des amuseurs.
ères se perdent dans les faits, de l’autre il est impossible de faire comprendre certains côtés des caractères dans une action tro
tranquillement, qu’il a dû songer à la conserver, et pour cela, il a compris qu’il lui fallait une apparence de sérieux que se
anitaires, harmonieux et analogiques. Vous rêvez de mondes et vous ne comprenez pas le vôtre, vous demandez des ailes et dédaigne
ps et que nous ayons égard à autre chose qu’à ses fautes ! Qu’on nous comprenne bien : ce n’est pas de la haine pour Victor Hugo,
mme cela prouve bien que vous êtes sans force devant elle et que vous comprenez qu’il suffit de son souffle pour détruire vos châ
ussenel qui avait encore du bon sens, quoiqu’il fût franc chasseur, a compris les devoirs que lui imposait sa nouvelle croyance
ugements et ses aspirations sont limités à l’isolé. Il ne croit et ne comprend que ce qu’il touche ; il n’estime que ce qui l’am
vous agitez avec tant de bruit et si peu de succès. Et si vous ne la comprenez pas, cette question ; si, dans les huit pages de
’un peintre qui à deux pouces de distance confond ainsi les gens ; je comprends bien pourquoi force lui a été de rester dans le b
magnifique intelligence de peintre. Il est inutile que tu cherches à comprendre les personnages que tu représentes, nous avons de
s de village, n’ayant, du reste, pas d’autre mérite. Qui est-ce qui a compris cette bonhomie ! Qui est spirituel ? est-ce Decam
que vous avez le sentiment profond de la vie où vous êtes et que vous comprenez un peu la création, humiliez-vous à ce point de v
mprenez un peu la création, humiliez-vous à ce point de vous borner à comprendre cette création vulgaire et de renoncer à créer, p
même que sa littérature, hors de la vie, est une idée que je ne puis comprendre . Et voyez comme cette classe d’appréciateurs se c
ure en se conformant à la nature, ceci est le comble du grotesque. Je comprends les gros livres sur cette matière. À des idées ma
ieux on voit le liquide ; plus le style est clair et simple, mieux on comprend la pensée : pourquoi l’obscurcir, le charger à pl
e pour plaire ; et, chose singulière, ces harmonieux, d’ordinaire, ne comprennent rien à la musique, ne la sentent même pas ; et po
ont demandé la musique, d’autres ont prôné la couleur : si les uns ne comprennent rien à la musique, les autres n’entendent rien à
iments des auteurs et à en tirer quelques théorèmes sur la manière de comprendre de l’esprit humain. On aurait maltraité les diver
97 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
pli de vastes desseins, celui qui devait être M. Hegel4. Sans le bien comprendre , dès 1817 je l’avais en quelque sorte deviné et a
vons terminé notre enseignement. Ces sérieuses et intimes conférences comprennent et représentent l’âge mûr de notre vie et de notr
ination. Mais un système philosophique, quel qu’il soit, peut-il être compris isolément ? Le connaît-on quand on ignore les con
ne pas savoir d’où il vient ? Platon, par exemple, ne peut guère être compris sans ses successeurs, les néo-platoniciens ; et i
evanciers, sans Socrate et sans Anaxagore. Si donc je veux vous faire comprendre un peu profondément la philosophie platonicienne,
des différentes époques de l’histoire de la philosophie. Pour en bien comprendre une seule, il faudrait les connaître à peu près t
un sens immédiat pour la pensée, et de n’avoir pas besoin, pour être comprises , d’autre chose que d’elles-mêmes. Dans certains c
à-dire la pensée se comprenant et se connaissant. Or, la pensée ne se comprend qu’avec elle-même, comme au fond elle ne comprend
Or, la pensée ne se comprend qu’avec elle-même, comme au fond elle ne comprend jamais qu’elle-même ; c’était elle encore qu’elle
nd elle ne comprend jamais qu’elle-même ; c’était elle encore qu’elle comprenait dans les différentes sphères que nous venons de p
s les différentes sphères que nous venons de parcourir ; mais elle se comprenait mal, parce qu’elle s’y apercevait sous une forme
lle s’y apercevait sous une forme plus ou moins infidèle ; elle ne se comprend bien qu’en se prenant elle-même comme objet de sa
étrangère, ne songent pas que de deux choses l’une : ou la pensée ne comprend pas cette autorité, et alors cette autorité est p
s cette autorité est pour elle comme si elle n’était pas ; ou elle la comprend , elle s’en fait une idée, l’accepte à ce titre, e
 ; mais en même temps elle demeure la philosophie ; elle s’efforce de comprendre la religion, elle convertit les saintes vérités q
toutes choses, une paix suprême et inaltérable. Ne rien exclure, tout comprendre , encore une fois c’est là le trait de notre temps
on peut dire qu’il y en a probablement sept à huit qui cherchent à se comprendre , qui réfléchissent. Le nombre des penseurs, des e
ions que nous accusons tant, nous ne croyons même qu’à elles, nous ne comprenons qu’elles, et c’est en elles et par elles que nous
nous ne comprenons qu’elles, et c’est en elles et par elles que nous comprenons tout. Prenons un exemple à la fois très élevé et
u si obscur, et ces ténèbres au moins vous deviendront visibles. Vous comprendrez comment devant cette idée terrible à la fois et c
armée de terre et de mer. On peut trouver encore d’autres manières de comprendre cette loi. Mais enfin, prise en elle-même, quel g
obscurément que, dans un dialogue de Platon, Socrate déclare qu’il ne comprend guère toutes ces représentations fabuleuses ; et,
it le culte de Jupiter. Socrate avait la bonne foi d’avouer qu’il n’y comprenait pas grand-chose. Aujourd’hui nous y comprenons da
foi d’avouer qu’il n’y comprenait pas grand-chose. Aujourd’hui nous y comprenons davantage. Cependant la critique symbolique a-t-e
n des divers éléments dont elle se compose ; Que de choses alors vous comprenez , qui auparavant étaient pour vous des énigmes ind
up plus intelligibles, éclairés et interprétés par la philosophie. On comprend sans doute assez bien aujourd’hui la pensée intér
s les mouvements du seizième siècle. Cependant je demande si on ne la comprend pas tout autrement encore, lorsqu’on la voit, au
dée du vrai ; c’est par là que vous vous exercerez à reconnaître et à comprendre toutes les parties de l’histoire ; car s’il y a d
celui de la raison ? Ne veut-elle pas se rendre compte des faits, les comprendre dans leurs causes et les rappeler à leurs lois ?
s nous pensons, nous ne pouvons les admettre qu’à la condition de les comprendre , et nous ne pouvons les comprendre qu’à la condit
admettre qu’à la condition de les comprendre, et nous ne pouvons les comprendre qu’à la condition générale de comprendre, de nous
ndre, et nous ne pouvons les comprendre qu’à la condition générale de comprendre , de nous entendre avec nous-mêmes. Les signes son
n même temps s’aperçoit lui-même : c’est là se connaître, c’est là se comprendre , c’est là l’intelligence : l’intelligence sans co
es, dont la nature et la destinée est, avant tout, de connaître et de comprendre , et qui croient à l’existence de Dieu, n’y veulen
er jusqu’à lui, le connaître et y croire ? Croire, c’est connaître et comprendre en quelque degré. Ôtez la possibilité de connaîtr
ossible. C’est avec la raison humaine que nous faisons tout, que nous comprenons , rejetons ou admettons toutes choses ; ainsi c’ét
à la réflexion, ce pouvoir que la raison a de saisir la vérité, de la comprendre et de l’admettre, sans s’en demander et s’en rend
idu, des différences manifestes. Il ne faut pas les nier, il faut les comprendre et rechercher d’où elles viennent. Elles viennent
ns le même temps ils diffèrent nécessairement entre eux, qu’ils ne se comprennent pas et ne peuvent pas se comprendre, et qu’ils se
airement entre eux, qu’ils ne se comprennent pas et ne peuvent pas se comprendre , et qu’ils se traitent réciproquement d’insensés
ne sont guère que des moitiés, des quarts d’hommes qui, ne pouvant se comprendre , s’accusent les uns les autres. Jeunes gens qui f
nquera pas ; vous amnistierez aisément en lui l’humanité, car vous la comprendrez , et vous la comprendrez parce que vous la posséde
ierez aisément en lui l’humanité, car vous la comprendrez, et vous la comprendrez parce que vous la posséderez tout entière : c’est
mes, et non leur raison, c’est-à-dire ce qui peut seul nous les faire comprendre . Il faut donc, selon notre méthode ordinaire, nou
ue ce soit le rapport du fini à l’infini : un rapport, pour être bien compris , suppose que ses deux termes l’ont été ; car un r
ples faits qui tombent sous nos sens, ce sont des idées que la raison comprend . On fait très bien de recueillir les faits comme
de Montesquieu, c’est-à-dire de l’homme de notre pays qui a le mieux compris l’histoire et qui le premier a donné l’exemple de
présentation dans l’histoire. La philosophie de l’histoire, pour bien comprendre une époque et les différents peuples qu’elle embr
ne et forment alors une diversité perpétuelle sans aucune unité. Pour comprendre les divers événements qui se passent dans un peup
est ce progrès qu’il faut reconnaître et suivre, sous peine de ne pas comprendre grand-chose à l’histoire de ce peuple. Je suppose
la plus élevée n’est pas fort embarrassante. Il est plus difficile de comprendre et d’exprimer l’idée fondamentale de la religion
l’homme se développe de différentes manières, mais elle n’arrive à se comprendre elle-même que quand sur tout ce qu’elle a conçu e
des plus nobles idées ; l’humanité entière y applaudit parce qu’elle comprend à merveille que c’est elle qui était engagée et q
é, c’est-à-dire l’évidence de leur mission, les frappe ; ils semblent comprendre confusément que sans cela ils agiraient comme de
e vous le dis en passant, n’écoutez que Montesquieu : lui seul a bien compris César, et il a comme découvert le génie politique
mmes. Or, je demande quel grand homme a paru dans les vastes contrées comprises entre le pays des Samoïèdes et le golfe du Gange,
même en philosophie. La lutte des grands génies philosophiques, bien comprise , n’a rien d’affligeant, car elle tourne au profit
it avoir survécu à bien des révolutions et à bien des désordres, pour comprendre que tous ces désordres ne sont qu’apparents, et q
il rend compte d’une multitude de phénomènes de l’histoire, il ne les comprend pas tous. Ainsi, tout incomplètes que seront tout
daigner, tout mettre à profit, fuir l’exclusif pour soi-même, mais le comprendre et l’amnistier dans les autres ; tendre à l’unive
et ils appelaient un point de vue plus élevé encore et plus vaste qui comprît les deux points de vue de la religion et de l’Éta
phante, d’abord il ne s’y intéressera pas, ensuite il n’y pourra rien comprendre . Cela est évident pour les mathématiques ; cela n
t à plus forte raison, de la philosophie. Il serait étrange qu’on pût comprendre les livres des philosophes sans être versé dans l
ne suffit pas qu’on s’intéresse au passé et qu’on soit capable de le comprendre , il faut encore qu’on le connaisse, et qu’on ait
’ordre chronologique, mais matériellement en quelque sorte et sans en comprendre toute la profondeur ; il ne sait pas que l’ordre
e ; mais au lieu de voir dans la conscience tous les éléments qu’elle comprend , sans rejeter entièrement l’élément intérieur, la
s savantes, souvent à moitié dégradés par le temps et si difficiles à comprendre qu’aujourd’hui même, après un siècle entier d’eff
plus large que celle de Locke, rendait Tennemann bien plus capable de comprendre et d’apprécier les grands monuments de la philoso
n, ne voyant que par les yeux de Kant, n’aperçoit pas tout ; faute de comprendre , il critique, ce qui est bien plus facile ; il es
une philosophie essentiellement optimiste, dont l’effort est de tout comprendre  ; son unité n’est pas une unité systématique et a
. Si vous avez retranché ou éludé ces problèmes, comment pourrez-vous comprendre les solutions qu’en ont données les maîtres de la
ant pas les enfants de cette époque sont parfaitement reçues à ne pas comprendre le dix-neuvième siècle et sa mission. Mais, grâce
u par le monde et par l’homme, car Dieu n’y est pas tout entier. Pour comprendre absolument l’infini, il faudrait le comprendre in
pas tout entier. Pour comprendre absolument l’infini, il faudrait le comprendre infiniment, et cela nous est interdit. Dieu, tout
ie ne peut absolument manifester, ni par conséquent nous permettre de comprendre absolument. Il reste donc en Dieu, malgré l’unive
n’explique pas l’inexplicable, elle le conçoit. De même elle ne peut comprendre d’une manière absolue l’infinité divine, mais ell
peut comprendre d’une manière absolue l’infinité divine, mais elle la comprend en quelque degré dans ses manifestations indéfini
découvrent et qui la voilent ; et de plus, comme on l’a dit, elle la comprend en tant qu’incompréhensible. C’est donc une égale
si, créant le monde, il n’eût pas créé mon Âme, cette Âme qui peut le comprendre et l’aimer, la création eût été imparfaite, car e
lequel nous pouvons soutenir un rapport réel aussi, que nous pouvons comprendre et sentir, et qui, à son tour, peut comprendre et
ussi, que nous pouvons comprendre et sentir, et qui, à son tour, peut comprendre et sentir nos efforts, nos souffrances, nos vertu
st la personnalité humaine ; il ne connaît qu’en nous et par nous… Je comprends fort bien le sens et la portée de l’ordre et de l
s élans, mes angoisses, mes misères, mes espérances. Ce Dieu-là je le comprends et il me comprend ; il m’aime et je l’aime ; je l
ses, mes misères, mes espérances. Ce Dieu-là je le comprends et il me comprend  ; il m’aime et je l’aime ; je l’invoque et il m’e
fois parvenu à l’unité absolue, il n’est plus aisé d’en sortir et de comprendre comment, l’unité absolue étant donnée comme princ
monde qu’elle lui est étrangère, et qu’alors il devient impossible de comprendre comment cette unité a pu sortir d’elle-même, et c
p. 19, 20, 21 ; voyez aussi, sur la difficulté que trouvait Socrate à comprendre la mythologie populaire, le commencement du Phèdr
nous a fallu adresser à ce disciple, à cet ami si regretté. 151. On comprend qu’il nous était impossible de nous expliquer en
98 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
s constituent nos diverses sortes de connaissances. — Cela fait, pour comprendre la connaissance que nous avons des corps et de no
finiment ajoutées bout à bout. — Mais il nous reste un autre moyen de comprendre les choses, et, à ce second point de vue qui comp
apitale de deux groupes de centres dans l’encéphale : le premier, qui comprend la protubérance annulaire, les pédoncules cérébra
iques, et qui est le siège des « sensations brutes » ; le second, qui comprend les lobes cérébraux proprement dits et où se fait
sible aujourd’hui, notamment dans l’histoire. On s’aperçoit que, pour comprendre les transformations que subit telle molécule huma
il faut en faire la psychologie. Il faut faire celle du puritain pour comprendre la Révolution de 1649 en Angleterre, celle du jac
comprendre la Révolution de 1649 en Angleterre, celle du jacobin pour comprendre la Révolution de 1789 en France. Carlyle a écrit
99 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Gaston Paris et la poésie française au moyen âge »
erdu son temps. L’érudit a l’esprit court : l’épigraphie l’empêche de comprendre l’histoire ; la philologie l’empêche de comprendr
aphie l’empêche de comprendre l’histoire ; la philologie l’empêche de comprendre la littérature ; l’archéologie l’empêche de compr
e l’empêche de comprendre la littérature ; l’archéologie l’empêche de comprendre l’art. L’érudit, confiné dans sa tâche méticuleus
ité est un titre d’admission plus indispensable que l’habileté. Ainsi comprises , les études communes, poursuivies avec le même es
science, de sa vie entière. Vous y verrez que non seulement M. Paris comprend le moyen âge, mais qu’il le sent, qu’il a pénétré
nts ans, nous sommes cependant beaucoup plus capables de goûter et de comprendre son art et sa littérature et nous nous en sentons
in que les écrivains des siècles classiques. En êtes-vous sûrs ? Pour comprendre et pour aimer certains sentiments, il faut du moi
100 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Goethe et de Bettina, traduites de l’allemand par Sébastien Albin. (2 vol. in-8º — 1843.) » pp. 330-352
e Mme de Goethe, qui a en elle le sentiment du réel et le bon sens, a compris tout d’abord que cet amour de la jeune fille pour
il avait eu, lui aussi, la générosité d’embrasser si pleinement et de comprendre . Ces paroles de Goethe sur Schiller allèrent jusq
ethe lui posa la main sur la bouche et lui dit : « Parle des yeux, je comprends tout. » Et quand il s’aperçut que les yeux de la
onne n’a mieux parlé que lui de Voltaire même, ne l’a mieux défini et compris comme le type excellent et complet du génie franç
un père ou un frère. Il appelait Schiller un être magnifique. Goethe comprenait tout dans l’univers, — tout, excepté deux choses
s au milieu de la nature, dont votre esprit, lui écrit-elle, m’a fait comprendre la vie intime, souvent je confonds et votre espri
tu nous jettes à l’improviste une couronne. » C’est qu’aussi elle le comprend si bien, elle sait si bien l’admirer ! On extrair
s cesse ; où tu parais, paraît avec toi la sainte Harmonie. » Elle le comprend sous les différentes formes qu’a revêtues son tal
’écriait avec douleur et sympathie : « Chère, très chère Bettine, qui comprend l’art ? Avec qui s’entretenir de cette grande div
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