en 1745 ; Poëte qui, avec des talens au dessous du médiocre, n'a pas
craint
de s'attacher à ce qu'il y a de plus difficile. L
ent ; comme les bons Ouvrages & le bon goût ont des Adversaires à
craindre
& des persécutions à éprouver ? Qu'on se plai
s jours obtenir des succès éclatans ! Le moyen, après cela, de ne pas
craindre
la chute entiere de la Littérature, & le déco
ar leur prouver sa force et par montrer à tous qu’il pouvait se faire
craindre
? Entre les divers sentiments publics, c’est le m
e champ libre à toutes les suppositions les plus odieuses et paraître
craindre
le grand jour. Dans la disposition détestable des
toute la vivacité de son attache pour Brienne (19 août 1788) : « Je
crains
bien, dit-elle, que M. Necker ne veuille pas acce
l’archevêque restant. L’animosité du public est poussée si loin qu’il
craindra
d’être compromis, et vraiment peut-être cela fera
ation, de son existence dans le monde, et peut-être de sa vie, car je
crains
bien que tout ceci ne le tue. Il y a encore Foulo
ès malhonnête homme, et la confiance ne s’établirait pas avec lui. Je
crains
aussi que le public (ne) nous force à prendre un
rien fait d’après notre volonté. Enfin je suis bien malheureuse… « Je
crains
beaucoup, dit-elle encore, que l’archevêque ne so
jourd’hui m’affecte. Je crois que ce parti était nécessaire ; mais je
crains
en même temps qu’il n’entraîne dans bien des malh
r l’idée la plus avantageuse de sa Religion & de sa piété. Que je
crains
bien, écrivoit-il, à Gourreau, son Confrere, que
té. Que je crains bien, écrivoit-il, à Gourreau, son Confrere, que je
crains
bien d’avoir reçu toute ma récompense, en recherc
s’étoient fortement élevés. On est encore plus étonné qu'il n'ait pas
craint
d'y mettre son nom, & d'assurer dans sa Préfa
poussière ? comment donnerez-vous de l’enthousiasme aux hommes qui ne
craignent
ni n’espèrent rien de la renommée, et ne reconnai
ité réunie à l’éloquence du talent. Mais, de nos jours, tant d’hommes
craignaient
de se livrer à la morale, de peur de la trouver a
ertu n’osait se développer tout entière : elle voulait convaincre, et
craignait
d’offenser. On ne peut être éloquent, dès qu’il f
est sans force, l’homme à qui l’on peut reprocher des bassesses : ne
craint
-il pas toutes les voix qui peuvent l’accuser ? Ne
ssesses : ne craint-il pas toutes les voix qui peuvent l’accuser ? Ne
craint
-il pas la justice, la liberté, la morale, tout ce
commotion électrique dont l’être moral contient aussi le principe, ne
craignez
plus ni le sang-froid de l’insouciant, ni la moqu
tion qui devrait y être. Elle devrait avoir la bouche entrouverte, et
craindre
de respirer. C’est son amant qu’elle voit, qu’ell
té en arrière, comme il l’est lorsqu’on s’avance vers un lieu où l’on
craint
d’entrer et dont on est prêt à s’enfuir, un pied
vient la nuit voir son enfant au berceau, une lampe à la main, et qui
craint
de l’éveiller. Ils ne savent pas que les paupière
re ; mais malheur à lui s’il ose en sortir ! Ce n’est pas qu’il ait à
craindre
un auto-da-fé ; mais il est en butte à des dégoût
me forte et d’une situation faible a quelque chose d’inconvenant ; on
craint
de jouer au héros, et, chacun se diminuant ainsi
e pouvoir illimité d’un seul. C’était là l’espèce de despotisme qu’il
craignait
pour les sociétés démocratiques. Il pensait que l
, répandant la passion du bien-être plutôt que celle de la patrie. Il
craignait
la servitude plus que la licence, la médiocrité p
and il parle de l’Amérique, c’est le premier de ces despotismes qu’il
craint
pour elle et non le second ; quand il parle du se
en raison directe l’un de l’autre, que l’esprit d’égalité n’a rien à
craindre
, qu’il est irrésistible, qu’il trouve toujours à
ne et sans regret, comme à une condition de son entreprise, et ne les
craint
que quand il ne les aperçoit pas dans tout leur j
s, l’attiédissement de la foi et du dévouement en terre étrangère. Il
craint
pour eux l’exemple des peuples charnels que l’int
mple des peuples charnels que l’intérêt et le bien-être énervent ; il
craint
l’affaiblissement à la longue de cet esprit d’hér
lle nous nous inclinons, à sa Pologne toujours vivante et immolée. Il
craint
ces aigreurs intestines, ces récriminations récip
re. Paraîtrait-il trop catholique de forme aux républicains ? Nous ne
craignons
pas de le recommander à tous ceux qui osent étudi
nsieur, J'ai été étonné, pour moi-même, de votre Lettre, & je ne
crains
pas de dire que j'en ai été affligé pour vous. Je
tifs qui vous ont porté à agir à mon égard comme vous le faites. Vous
craignez
de vous brouiller avec vos Amis. Quels Amis que c
ur d'autres prétendus Amis, qui n'ont que l'odieux mérite de se faire
craindre
. M. d'Alembert, que vous m'avez appris vous-même
Pieces sur lesquelles il s’appuie, qu’il tâche de me confondre. S’il
craint
de paroître devant moi, qu’il dépose ses Pieces e
ai point sollicité leur crédit pour arrêter son Libelle, il n'a pas à
craindre
que je le sollicite pour lui faire expier son aud
on solennelle, un Homme qui, sans avoir à se plaindre de moi, n'a pas
craint
de violer le droit des Gens & toutes les bien
oit. Je le répete, le Libelliste anonyme peut se montrer sans avoir à
craindre
d'autre vengeance de ma part, que d'être convainc
qu'il montre du moins les originaux dont il a fait usage ; & s'il
craint
de s'en rapporter à la décision d'une seule Perso
rs de ces Colporteurs d'Anecdotes scandaleuses ; mais ils n'ont pas à
craindre
que je les révele. La vengeance est une foiblesse
ois te donnera du pain. L’Ami, je vois, à ta burlesque audace, Que tu
crains
moins le bâton que la faim. Après les Epigrammes
e & noble idée : Quoique grossier qu'un mensonge puisse être, Ne
craignez
rien ; calomniez toujours. Quand l'Accusé confond
es bacheliers venus d’autre part que des colléges de l’Université. On
craint
en effet dans cette minorité si puissante que, po
très-libérale Université. Celle-ci donc, toute puissante qu’elle est,
craint
qu’à l’aide d’une seule petite concession, le cle
es anxiétés réelles de plus d’un personnage universitaire éminent qui
craint
, comme on dit vulgairement, pour le pot-au-feu, i
re délicatesse et, quoique bien éloigné de la soupçonner lui-même, il
craint
que d’autres ne la taxent d’affectation. C’est un
que qui que ce soit que le bien est également éloigné de tout excès.
Craignez
donc de porter la délicatesse trop loin ; craigne
gné de tout excès. Craignez donc de porter la délicatesse trop loin ;
craignez
d’y sacrifier de véritables devoirs. C’en est un
hommes du jour. Il a le cœur droit, l’âme noble et désintéressée. Il
craint
toute espèce de dépendance, et par cette raison i
. Elle ne s’en formalisait pas. Il y avait des jours, pourtant, où il
craignait
de l’avoir choquée, et elle le rassurait alors en
. « J’apprends, Monsieur, par une lettre de Milord-Maréchal, que vous
craignez
que je ne sois fâchée contre vous, et que, par un
ayez égard aux motifs qui me font toujours agir vis-à-vis de vous. Je
crains
que vous n’ayez besoin d’argent, et cette appréhe
ns les mêmes lieux. Cependant le père de Bonstetten était alarmé ; il
craignait
pour son fils ainsi exposé au contact des idées e
des idées et des passions genevoises, absolument comme un père aurait
craint
pour son fils exposé dans le Paris de 89 à la con
C’est ce que j’appelle la période werthérienne de Bonstetten. On put
craindre
par moments qu’il n’attentât à ses jours, et il p
us la condition expresse qu’il n’y étudierait pas la philosophie : il
craignait
que ce regard aux choses du dedans ne nuisît à l’
t il reste mystérieux et n’ose se confier par lettre. Il paraît avoir
craint
qu’un si grand mouvement d’idées ne finît par que
i aura exaspéré toute sa famille et ses amis de là-bas, ce qui (je le
crains
) est également possible. Je ne sais absolument qu
épouvantables d’empoisonnement et d’inceste que La Grange-Chancel ne
craignit
pas d’articuler. Mais, cela ôté, — et nous l’ôton
our frapper d’une dernière Philippique la mémoire de l’homme qu’il ne
craignait
plus et qui lui avait pardonné ?… Comme Philippe
s. De même, il y a des esprits héroïques aussi à leur manière, qui ne
craignent
pas de dire nettement la vérité qui offense, de l
r et rend l’illusion impossible. Dans le jugement final qu’il n’a pas
craint
de prononcer sur le mérite du poète des Philippiq
l s’est une fois logé. Tout ce qui y tient leur devient relique. « Je
crains
l’homme d’un seul livre », a-t-on dit en plus d’u
omme d’un seul livre », a-t-on dit en plus d’un sens. On a lieu de le
craindre
, en effet, si en présence de cet homme on parle i
ot à dire pour dénoncer votre erreur et pour la révéler. Que d’autres
craignent
cet homme d’un seul livre : pour moi, quand c’est
e, et qui n’applaudisse de bon cœur à une si parfaite union. Et je ne
crains
point que nos neveux refusent un jour d’inscrire
t s’écrier avec Pline le Jeune : « J’ai perdu un témoin de ma vie… Je
crains
désormais de vivre plus négligemment. » Parler d
les treize lustres qui pèsent sur ma tête, écrivait M. Meister, je ne
craindrai
point d’avouer encore qu’il n’est point d’amitié
pé par un descendant du duc de Bourgogne, son élève, il n’est point à
craindre
qu’on oublie Télémaque. Télémaque a fait de nos r
duc de Chevreuse de cet excès intellectuel, et pour l’en guérir : Je
crains
toujours beaucoup, lui écrit-il (août 1699), votr
lle ouverture de cœur il lui souhaitait pour se faire aimer des bons,
craindre
des méchants, estimer et considérer de tous. Dans
ligieux. Le vice et l’orgie, trop muselés sur cette fin de Louis XIV,
craignent
de l’être encore plus et d’une autre manière sous
n de Dieu, mais grand aux yeux des hommes. C’est à lui à faire aimer,
craindre
et respecter la vertu jointe à l’autorité. Il est
especter la vertu jointe à l’autorité. Il est dit de Salomon qu’on le
craignait
, voyant la sagesse qui était en lui. » Jusqu’à la
s libertés de l’Église gallicane sont de véritables servitudes », qui
craint
la puissance laïque bien plus que la spirituelle
on d’une manière irréprochable. Si j’ai des ennemis parmi vous, je ne
crains
pas de les prendre eux-mêmes à témoin. Mon caract
sures que j’ai su prendre. Je vous respecte beaucoup, mais je ne vous
crains
nullement, et peut-être pourrois-je me faire crai
, mais je ne vous crains nullement, et peut-être pourrois-je me faire
craindre
si vous en usiez mal ; car autant je suis disposé
vous ne receviez de même un bref qui vient de la même source. » Il ne
craint
pas de montrer le bout de l’escopette, de laisser
de l’érudition ; « mais, comme il n’a pas la tête des plus fortes, on
craint
qu’à force de la charger la voiture ne se brise.
genres de démonstration du vrai ; mais aussi agité qu’un coupable qui
craint
la révélation de son secret, il sait qu’un homme
ous les sentiments qui lui feraient obstacle ; il n’a pas seulement à
craindre
la peine des remords qui suivent l’accomplissemen
s en l’abandonnant courent des risques personnels. Quelques-uns d’eux
craignent
de se tromper, en renonçant au bien qu’il voulait
ause, sont commandés par le féroce enthousiasme de la populace ; elle
craint
la pitié, quel que soit le degré de sa force, c’e
ande ; il faut qu’il immole des victimes qu’aucun intérêt ne lui fait
craindre
, que son caractère souvent lui inspirait le désir
empêchent les soldats de faire des fautes. Quand ils ont manqué, ils
craignent
plus qu’il le sache, qu’ils ne craignent qu’on le
s. Quand ils ont manqué, ils craignent plus qu’il le sache, qu’ils ne
craignent
qu’on les châtie. L’appréhension de lui déplaire
n les châtie. L’appréhension de lui déplaire était la seule chose que
craignait
l’armée romaine ; jamais les soldats ne méprisère
aison et les délices de l’intelligence… Un grand philosophe28 n’a pas
craint
de dire que le repos et le divertissement n’étaie
ts. J’y ai mis cet endroit qui vous est si sensible…., et je n’ai pas
craint
de le mettre parce que je suis assurée que vous n
’il ne mérite pas. Nous autres grands auteurs sommes trop riches pour
craindre
de rien perdre de nos productions… » Notons bien
en travaille le succès. Et d’autre part, M. de La Rochefoucauld, qui
craint
sur toutes choses de faire l’auteur, qui laisse d
ine semble avoir imités : Je redoute mon Dieu, c’est lui seul que je
crains
… On n’est point délaissé, quand on a Dieu pour pe
ntagnes, Tout vit de sa bonté, &c…… L’Auteur d’Athalie dit : Je
crains
Dieu, cher Abner, & n’ai point d’autre craint
— et la mère Salomé la rebouteuse, — et Marguerite la désespérée, qui
craint
d’avoir commis le seul péché sans pardon, le péch
nt moins agréables ; Mme de Gasparin, en général, les prodigue, et je
crains
même que parfois, excitée qu’elle est et dans son
s’est gardée de la contagion des romans ravageurs et troublants. Elle
craignait
même de lire en sa nouveauté Notre-Dame de Paris.
mais les sapins nous ont abrités. J’en ai remarqué un avec ces mots :
Crains
Dieu ! Ces mots sont bien placés dans ces grandes
s grandes œuvres divines, sur ces puissants arbres qui vous disent de
craindre
la main qui les a plantés. » Tout cela est pur,
u plus de nouveauté de tons et plus de relief. Mais Eugénie de Guérin
craignait
l’excès ; elle n’appuie pas, elle ne tâche pas :
le pour les hypocrites ou les fanatiques qui les conseillèrent. Je ne
crains
pas de dire que l’embastillement de M. Vuillart e
t eu depuis peu des soupçons sur la fidélité de la poste, et il avait
craint
que quelque curieux ou malveillant ne s’immisçât
Seigneur. Il est en danger, mais si bien disposé qu’il témoigne plus
craindre
le retour de la santé que la fin de sa vie. — « J
On le trouve toujours en danger, quoique les accidents diminuent : je
crains
beaucoup la fin. Elle peut n’être pas si proche :
t le prince des monarques aussi chatouilleux qu’un prince des poètes,
craignit
que cette seule apparence d’une gloire partagée o
d’assurer à soi seul la félicité d’un autre : des moralistes sévères
craignent
les égarements d’une telle passion. Hélas ! de no
ucir ces repentirs, qui vous agitent, qui vous dévorent, et vous font
craindre
la solitude sans vous rendre capable de distracti
ion générale sous ce rapport qu’il en est bien peu qui osassent, sans
craindre
le ridicule, annoncer dans les liaisons du cœur l
es hommes, enfin, sont aimés parce qu’ils aiment ; les femmes doivent
craindre
à chaque mouvement qu’elles éprouvent, et l’amour
fin vers la terre, la tige qui devait et croître et dominer ? 3. Je
crains
qu’on ne m’accuse d’avoir parlé trop souvent, dan
pour sa maîtresse ! Le caractère de la Phryné est faux et petit. Elle
craint
, elle a honte, elle tremble, elle a peur. Celle q
lle tremble, elle a peur. Celle qui ose braver les dieux, ne doit pas
craindre
de mourir. Je l’aurais faite grande, droite, intr
riode algide, on entre dans l’autre, la période brûlante. Quand on ne
craint
plus, c’est alors que tout redevient à craindre.
e brûlante. Quand on ne craint plus, c’est alors que tout redevient à
craindre
. Les gouvernements n’ont jamais plus à veiller qu
lle peut faire naître ; l’autre qui a pour la paix un amour que je ne
craindrai
pas d’appeler déshonnête, car il a pour unique pr
plaint de la platitude générale « qui augmente sensiblement », et il
craindrait
d’appeler au secours et de déchaîner la tempête.
st vrai, de quelque prud’homie : « Vous avez raison de dire que vous
craignez
les intérêts matérialistes de la révolution qui v
est nécessaire d’avoir à la fois les deux pour faire le tableau) ; je
crains
que l’une ne nuise à l’autre, et que je ne manque
dont la réputation gagnera tellement dans l’avenir, qu’on ne doit pas
craindre
d’insister et d’appuyer à son sujet. On pourra tr
e de la maison de la reine. Madame de Montespan croyant avoir moins à
craindre
les infidélités du roi en composant le service de
nfant chaque année, elle l’avait habitué aux dames, et avait autant à
craindre
de leur concurrence que de celle des filles d’hon
fût-ce que par l’absence de toute expression de gratitude, qu’elle ne
craint
rien tant que le soupçon d’une secrète intelligen
ne voyait pas avec plaisir cette acquisition payée par le roi, et qui
craignait
peut-être qu’il n’eût la curiosité de la visiter
tisfaction ni à l’esprit religieux ni à l’esprit scientifique. Elle a
craint
le mysticisme, elle a craint la métaphysique, ell
gieux ni à l’esprit scientifique. Elle a craint le mysticisme, elle a
craint
la métaphysique, elle a craint la science, et, po
e. Elle a craint le mysticisme, elle a craint la métaphysique, elle a
craint
la science, et, pour échapper à tous ces écueils,
mile ce qu’il y a de bon dans les écoles adverses, il faut qu’elle ne
craigne
pas trop une certaine division dans son propre se
ouloir régler sa vie. Elle avait fort à faire : Vous avez beaucoup à
craindre
et du dedans et du dehors, lui écrivait Fénelon.
vous souhaite le plus est la petitesse et la simplicité d’esprit. Je
crains
pour vous une dévotion lumineuse, haute, qui, sou
science en observe et en expose successivement les lois, il serait à
craindre
que la pensée de Dieu, même auprès de ceux qui ne
’homme, jusqu’à ne plus être à son usage et à sa portée ; il serait à
craindre
que ce Dieu, tel qu’on a reproché à Bolingbroke d
un mot, mais qu’on n’adore point et qu’on ne prie point, il serait à
craindre
que ce Dieu-là ne prît place, et seulement pour l
te bonté de sa part. J’ai des torts avec lui, je me les reproche ; je
crains
de lui avoir fait injustice, et je n’ai sûrement
des malheurs sans exemple et sans nombre, et des noirceurs d’où j’en
craignais
le moins, m’ont rendu défiant et crédule sur le m
moins, m’ont rendu défiant et crédule sur le mal. En revanche, je ne
crains
ni d’avouer mes erreurs, ni de réparer mes fautes
de cette inconséquence, et la lui reproche doucement. On n’a jamais à
craindre
avec lui, même dans ses écarts, de ces contradict
es fautes de transcription et, par suite, d’impression, qui m’en font
craindre
d’autres moins faciles à apercevoir en d’autres e
lateur nouveau. Nous en avons déjà dit la raison, mais il ne faut pas
craindre
de la redire ; c’est parce que le christianisme e
me. Au reste, je ne dois pas négliger de le dire, qu’a-t-on encore à
craindre
des empiétements de la cour de Rome ? Quelle rais
maintenant que cet empire est devenu si distinct de tous les autres ?
Craindriez
-vous, dans vos pensées pusillanimes, qu’il ne vîn
st la flatterie d’un esclave qui trompe un homme puissant, on doit la
craindre
. Mais quelquefois aussi c’est l’hommage que l’adm
nchaîne à la vertu. Ils oseraient peut-être rougir à leurs yeux ; ils
craindront
de rougir aux yeux de leur nation et de leur sièc
vengé, Galilée est absous, Bacon reste un grand homme. Là Cicéron ne
craint
plus le fer des assassins, ni Démosthène le poiso
ore. Comment donc a-t-on osé sitôt les publier ? Comment n’a-t-on pas
craint
d’étaler sous la vitrine d’un libraire ce cœur, t
spirituelle qu’un moment elle m’a fait trembler !… qu’un moment j’ai
craint
cette diablesse de femme d’esprit dont un poète a
ur ces diablesses de femmes-là, c’est une intrigue que l’amour ! J’ai
craint
même plus que le diable : pourquoi ne pas le dire
J’ai craint même plus que le diable : pourquoi ne pas le dire ? j’ai
craint
le bas-bleu. J’ai vu passer dans la pénombre ce s
s d’estime pour lui, le regardent avec une certaine déplaisance ; ils
craignent
même les services d’un citoyen dont le mérite dom
à m’écrire que je ne pouvais interpréter la cause de ce silence… J’ai
craint
qu’on ne vous eût prévenu contre moi en vous disa
e sens plus aucun de mes soucis, j’oublie toutes mes angoisses, je ne
crains
plus ma pauvreté, je ne m’épouvante plus de la mo
t le polisse sans cesse… « J’irais bien vous voir à Florence, mais je
craindrais
qu’au lieu d’y descendre de voiture chez moi, je
des papes. Il y eût été libre, heureux, puissant sur les affaires. Il
craignit
un piège où il n’y avait de la part du pape qu’es
crits ne le tiraient pas de la misère : les Médicis continuaient à le
craindre
; Léon X admirait mais ne récompensait pas ses tr
aire des amis, de réussir par force ou par ruse, de se faire aimer ou
craindre
des peuples, suivre et respecter par les soldats,
aut mieux dans un pareil monde être aimé, mais il est plus sûr d’être
craint
. Le mieux serait d’être l’un et l’autre. » On ne
; Murat, indécis entre ses nouveaux alliés et son beau-frère, dont il
craint
les ressentiments, se perd en armements équivoque
ne maison étrangère où je ne serais pas bien soutenu, j’aurais tout à
craindre
d’une pareille rencontre. Chez Arnault, je la red
fise aujourd’hui de savoir que mes nouvelles sont honnêtes, et que je
crains
que le calcul et l’honnêteté leur nuisent et même
; mais, même dans cette partie (style d’employé), un journaliste qui
craint
le scandale devient bientôt froid, et c’est être
hoisy-le-Roi, dans une maison hospitalière, chez le général Blein, il
craint
tout à coup d’avoir dépassé le terme convenable e
aintenant. 3,500 fr. de rente ! Qu’allez-vous faire de tout cela ? Je
crains
quel’embarras des richesses ne vous fasse perdre
me un souffle impétueux, avoit tout fait plier devant lui ; Racine ne
craignit
pas de paroître sur la Scène, &, prenant une
même de l’âge, n’est pas de toutes les heures, & que sur-tout il
craint
les approches de la vieillesse. Corneille, dans s
res. La raison, l’éloquence, la vigueur, le sel qui y regnent, firent
craindre
à ces Solitaires, qui se mêloient de tout, un Adv
ene, la forte épée, il est en son arrogance tellement hautain, que je
crains
beaucoup qu’il ne nous arrive malheur, si nous vo
e commença de s’attendrir sur son enfant bien aimé, qui devait périr,
craignait
-elle, par la main des hommes de Gunther. La noble
urs chevaux étaient beaux et le harnais en or rouge. Il n’était pas à
craindre
que personne se comportât avec plus d’audace que
avec bonne apparence et avec une grâce charmante. Nous aurions tout à
craindre
s’il lui arrivait quelque mal. « Mais quelque dou
venu en mon pays pour obtenir mon amour, il y va de sa vie. Je ne le
crains
pas au point de devenir sa femme. » « Brunhilt la
i égal que s’ils étaient là tout nus, — ainsi parla la reine. — Je ne
crains
la force d’aucun homme que je connaisse. Je compt
ain et leva le javelot. La lutte commençait. Les malheureux étrangers
craignaient
la fureur de Brunhilt. « Et si Sîfrit n’était pas
e vit personne. L’autre parla : C’est moi, Sîfrit, ton ami dévoué. Ne
crains
rien de la reine. » « Il ajouta : « Que tes mains
; quand cela fut su, tous ses fidèles furent remplis de douleur. Ils
craignaient
que leur seigneur n’eût trouvé la mort au loin. «
En vérité, c’est une grande angoisse qui me fait ainsi pleurer. « Je
crains
fortement des machinations ennemies. Nous avons p
ité de leur part un autre sentiment. « — Non, mon seigneur Sîfrit, je
crains
que tu ne succombes. J’ai rêvé cette nuit d’un ma
grande que fût sa douleur, quelque terrible que fût sa détresse, elle
craignit
tellement de voir succomber les Nibelungen sous l
ierreries. La dot de la veuve remplit ses tours et son palais. Hagene
craignit
l’usage qu’elle en ferait, et conseilla au roi de
es amis que vous verriez volontiers. Et certes, vous n’auriez guère à
craindre
en restant dans ce pays. « — Nous comptons sur to
ôt dit à celui qui donnait ce conseil : « Si vous avez des raisons de
craindre
la mort dans les états des Hiunen, est-ce que pou
leur valeur. « Les envoyés de Kriemhilt avaient grand ennui ; car ils
craignaient
beaucoup leur maître. Chaque jour ils demandaient
’est pas grand, quand il est le dernier des maux. La perte la moins à
craindre
est celle qui ne peut être suivie de regrets. » «
La plupart des hommes meurent le hochet à la main. « L’homme puissant
craint
autant de maux qu’il en peut faire… » D’où naît d
rage que donne la vertu, et du dessouci251 de l’avenir. « Le sage qui
craint
l’opinion, ressemble à un général qui s’ébranle à
’un nuage de poussière élevé par un troupeau. » « Espérer au lieu de
craindre
, c’est remplacer un mal par un autre. » Dans la
e du mensonge ! On ne fait point une tragédie de la mort de celui qui
craint
l’échafaud, et qui va lâchement apostasier au pie
est toujours un éloge ; le mépris n’est souvent qu’une affectation… «
Craignons
l’admiration… » Et pourquoi ? Faisons tout ce qui
l’apologie que Sénèque a faite d’Épicure est formelle ; mais il est à
craindre
que, loin de justifier l’un, elle ne donne des so
necæ poterunt ostendere chartæ. (HORAT. de Arte pœt., v. 354.) Si tu
crains
d’être un poëte exsangue 258, un diseur de puéril
ccusé d’avoir écrit en faveur du suicide et contre la Providence ; ne
craignez
-vous pas qu’on vous reproche ici de prêcher l’inc
nous donnent congé ; nous avons vécu, permettons-leur de vivre. Et ne
craignons
pas que ce conseil soit funeste aux vieillards ;
me ne le touche pas ? On n’ambitionne la louange que de celui dont on
craindrait
le reproche. » Fabianus parlait en public ; mais
s qui captent les suffrages ; la vertu ne veut que des respects… » Je
crains
que ces distinctions ne soient plus subtiles que
n se taise de vous, pourvu que vous vous retiriez à temps ? Le malade
craint
-il ou souhaite-t-il qu’on dise qu’il s’est mis au
ivres ; dans les temps de peste, on se renferme. » L’homme d’état qui
craint
de perdre sa place, n’osera jamais de grandes cho
uitter un jeu de hasard où il y a plus à perdre qu’à gagner. Pourquoi
craignons
-nous de mourir ? ( Ibid.) C’est que nous sommes d
, ni par ennui que les Anciens se donnaient la mort ; c’est qu’ils la
craignaient
moins que nous, et qu’ils faisaient moins de cas
pour soi que pour eux qu’on sollicite de l’indulgence. Mon enfant, je
crains
bien que vous n’ayez le cœur corrompu, lorsqu’on
cience de mots. « En quoi, dit-il, consiste la liberté du sage ? A ne
craindre
ni les hommes ni les dieux. » On est philosophe o
n ne s’occupe que quand on n’a rien à faire. » « L’homme vertueux ne
craint
ni la mort ni les dieux. » « L’opulence pourra vo
qui lui demandait la mort, et l’adressant à la multitude de ceux qui
craignent
de mourir, on dirait presque à tous les hommes :
eux qui craignent de mourir, on dirait presque à tous les hommes : Tu
crains
de mourir ! Est-ce que tu vis ? » « A les entendr
m’appliquant à moi-même le mot que je viens de citer sur un lâche qui
craignait
de mourir, je me suis dit : Ô l’homme vraiment di
as qu’au moment qu’il vous parle, le licteur vous lie les mains. « On
craint
autant d’être nulle part que d’être dans les enfe
t de sentiment. Mais pourquoi les animaux en seraient-ils dénués ? Je
crains
bien que, dans cet endroit et quelques autres, Sé
m’en paraîtra que plus vertueux. « Il y a plus d’inconvénient à être
craint
que méprisé… » Assurément ; cependant il vaut mie
tre où Sénèque examine cette pensée, Qu’on me haïsse, pourvu qu’on me
craigne
; il s’écrie : « La crainte ! quelle compensation
ve ?… Non… Pour qu’on t’obéisse ?… Non… Pourquoi donc ? Pour qu’on te
craigne
! A ce prix, je ne voudrais pas même être aimé. »
t qui nie l’existence de Dieu est juge et partie ; c’est un homme qui
craint
et qui sait qu’il doit craindre un vengeur à veni
est juge et partie ; c’est un homme qui craint et qui sait qu’il doit
craindre
un vengeur à venir des mauvaises actions qu’il a
homme soupire après les traverses… » Cela n’est pas vrai : il ne les
craint
ni présentes ni éloignées, mais il ne les appelle
mille et mille circonstances qu’on court après son argent. « Si vous
craignez
de perdre votre amant, acceptez ses présents ; si
vous craignez de perdre votre amant, acceptez ses présents ; si vous
craignez
de perdre le goût que vous avez pour lui, ne les
e louer la hardiesse à dire la vérité dans ceux dont ils n’ont plus à
craindre
de l’entendre. » Le poëte Rabirius met un très-be
mis, qui est-ce qui fit dire au chef des sauvages : « Relevezvous, ne
craignez
rien : tout à l’heure vous étiez des hommes malhe
bras, qu’un État se soutient, mais par les mœurs. Mille hommes qui ne
craignent
pas pour leur vie, sont plus redoutables que dix
craignent pas pour leur vie, sont plus redoutables que dix mille qui
craignent
pour leur fortune. Que chacun d’eux ait dans sa m
e nos plaisirs, abrégerait notre vie des deux tiers. Être bizarre, tu
crains
la fin de ta vie, et, en une infinité de circonst
ité pour moi-même, pour tout ce qui m’environne : il me semble que je
crains
moins le jugement des hommes, et que je crains da
: il me semble que je crains moins le jugement des hommes, et que je
crains
davantage le mien ; il me semble que j’ai moins d
oyez dans quelles mains vous allez déposer l’autorité souveraine ! «
Craindriez
-vous qu’on ne vous accusât de lâcheté ? Est-ce qu
rises ? Ces gens-là osent tout, parce qu’ils n’ont rien à perdre ni à
craindre
. Soyez plutôt un bon homme qu’un dangereux antago
èle parfait de l’écrivain périodique ; mais, en vous le proposant, je
craindrais
de vous décourager. On peut être grand, sans s’él
si épuré, deviendrait plus tard un mauvais lieu où tout honnête homme
craindrait
de conduire, certains jours, ou sa femme ou sa fi
s à la tribune, dans les journaux et même dans tous vos écrits, je ne
craindrai
pas de m’en servir. Au reste, comme ma cause est
u’il est également convenu que tout auteur a de l’amour-propre, je ne
craindrai
pas de vous parler avec franchise de ma vie litté
itude de toucher bien vivement le cœur des femmes sensibles. Aussi ne
craignent
-elles pas de suivre certaines représentations d’o
ême, il faut en changer le moins souvent que l’on peut ; car enfin je
crains
qu’en vous rendant aujourd’hui le coryphée d’une
leurs places qui comprendraient les deux autres tiers de la salle, ne
craindraient
plus alors de manifester leur opinion, certains q
idération que doivent vous mériter vos talents et qu’on doit toujours
craindre
de perdre par intérêt pour soi-même. Si, tout en
esprit que pour nous, et son bon esprit pour tout le monde. Aussi les
craint
-il presque autant que nous ! Ainsi Mme de Choise
toujours dans vos moments de tristesse ; ce sera une dissipation. Ne
craignez
pas de me faire partager votre ennui ; je ne part
as à deux fois… La terreur a gagné nos amis au point qu’il y en a qui
craignent
que l’intérêt public même n’aigrisse contre nous.
mon bonheur, parce que je vous aime autant qu’on peut aimer, mais je
crains
de ne pas vous paraître aimable”, on lui dirait :
t vous sera pardonné ? Ignorez-vous qu’on déplaît en effet, lorsqu’on
craint
toujours de déplaire ?” La défiance empoisonne ou
ue. Tout cela est oublié aujourd’hui. Je n’ai questionné personne, ne
craignez
rien ! Avez-vous lu Voltaire ? Je m’inspirais de
ques heures, et de la reprendre au retour. Marie hésite ; elle semble
craindre
du côté du respect. Michel la rassure tout en la
elle aime à écrire : « c’est la seule chose d’elle qu’elle donne sans
craindre
trop. » Elle croit aimer : « Vous dites que vous
t-il, qu’on n’aime jamais bien une femme qu’on ne comprend pas, qu’on
craint
de blesser en frappant autour d’elle des choses q
lle, spirituelle, aimée, qui a eu trop d’esprit seulement, qui a trop
craint
la vulgarité, qui n’a pas compris que l’imaginati
’avait été que cela, un versificateur élégant, harmonieux. On pouvait
craindre
qu’en se renfermant dans ce sujet qui se rattacha
bon sens, en homme qui a déjà sa propre expérience acquise, et qui ne
craint
pas d’exprimer avec mesure ses jugements à lui su
’ils s’entretiennent de ce qui vient de se passer, de ce qu’ils ont à
craindre
ou à espérer, lorsque les principaux personnages,
t-elle avouer à une troupe de femmes un amour incestueux qu’elle doit
craindre
de s’avouer à elle-même ? Comment les anciens con
en détacher une partie pour travailler sur l’autre, on espère ou l’on
craint
, on doute ou l’on croit, selon la nature de l’esp
e pas quel sort lui est échu, il ne sait pas ce qu’il faut désirer ou
craindre
, il n’est certain que de ses devoirs ; les meille
x matériels, l’imagination est encore la faculté dont il faut le plus
craindre
les effets. Je ne sais si l’on a détruit la foi r
par l’injustice, ou applaudis par la séduction. Pourquoi aurions-nous
craint
de nous charger de cet emploi ? La République des
ur nous nuire. Nous avons prévu tout cela, & nous ne l’avons pas
craint
. Quand bien même nous ne serions pas assurés du s
peu ; sans ambition, sans désirs, sans prétention, qu’aurions-nous à
craindre
? L’amour de la Religion, de la Patrie, des Lettr
politique. Ils restaient sur le haut du degré. Le P. Ventura n’a pas
craint
de le descendre. Il savait à qui il parlait. Il n
’a pas craint de le descendre. Il savait à qui il parlait. Il n’a pas
craint
de se placer aussi près de l’esprit que du cœur,
réflexion et les facultés qui servent à creuser un sujet. Si l’on ne
craignait
pas d’offenser une tête théologique de sa force,
duc de Mecklembourg et les Suédois n’en seront pas fort aises, et je
crains
bien qu’il n’en arrive des inconvénients qui bala
57. L’insubordination et l’indiscipline sont partout ; personne n’est
craint
ni obéi ; la rivalité et la désunion du duc de Ri
: Boullongne ne fait que l’état de dépense et de recette. Montmartel
craint
de risquer sa fortune ; sa femme l’obsède et le n
ivait Bernis, d’être bientôt déchiré par le peuple, et, quoique je ne
craigne
guère de pareilles menaces, il est certain que le
as tant d’impression qu’à moi. Votre sort est assuré ; qu’avez-vous à
craindre
que le malheur de l’État, et à désirer que sa con
arfois ils s’étonnent de voir tant de débris flotter autour d’eux. Je
crains
un peu ces hommes vertueux de naissance. Je les a
confiance entière possible à réaliser : les gens qu’on estime, on les
craint
, et on risque d’en être abandonné et méprisé en s
t, même après m’être engagé d’abord par une admiration sincère, je ne
craignais
pas de revenir et de poser mes réserves quand il
e que je vous envoie. Ce n’est ni un roman ni un conte ; c’est, je le
crains
, un pastiche d’Hoffmann et de moi. J’ai voulu m’é
en empêche, quoique je fusse toute prête à y aller avec lui, si je ne
craignais
que ce fût inutile. Adieu, mon ami, nous vous aim
ée par votre silence ; pas un mot, pas un signe de vie. Je commence à
craindre
que l’hiver n’ait glacé Rayssac ; j’accusais les
e douce et insinuante prêcherie à l’adresse de ce jeune cœur, qu’elle
craint
de voir trop volage et trop en oubli de la fin su
ntiments dormants, elle souligne le mot comme un peu singulier ; elle
craindra
ailleurs de dire des cordes vibrantes. Écrivant à
-forte dans le procédé. Le paysagiste sent bien qu’il l’est, et il ne
craint
pas de se trahir et de s’accuser par des mots qui
ontainebleau peut-être, où il avait passé des jours heureux. Ses amis
craignaient
pour lui ce pèlerinage et le réveil des souvenirs
. Mais M. de Musset éprouva le contraire, et ce réveil du passé qu’on
craignait
pour lui et qu’il craignait lui-même, il nous dit
le contraire, et ce réveil du passé qu’on craignait pour lui et qu’il
craignait
lui-même, il nous dit comment il l’a trouvé plutô
nt marché devant nous. Le succès de son Caprice a fait honneur, je ne
crains
pas de le dire, au public, et a montré qu’il y a
99, par un cordelier. Je ne compte pas tous ceux des Jésuites : je ne
crains
pas d’exagérer, en disant qu’il y en eut au moins
c. Heureusement il y a un point où l’excès est ridicule ; et si on ne
craint
pas de s’avilir, on craint du moins de choquer le
oint où l’excès est ridicule ; et si on ne craint pas de s’avilir, on
craint
du moins de choquer le goût. Ces inscriptions n’e
ix tarit le sang, et ne diminua point les charges publiques. Comme on
craignait
sans cesse, il fallut sans cesse être en état de
s ? La véracité est-elle donc si démonstrative et si fastueuse ? Vous
craignez
pour voire livre jusqu’au soupçon et à l’apparenc
humes en temps de troubles et de factions, ne dirait-on pas qu’elle a
craint
pour les siens le sort du testament politique d’u
rature, autant que par leurs lumieres & leurs vertus ; il n’a pas
craint
de les qualifier d’Ecrivains bizarres, de les acc
ur des minuties. M. Freron nous apprend, il est vrai, « qu’il avoit à
craindre
le mécontentement de plusieurs puissans Mécènes p
uis, lorsque le doux sommeil me fuit : tu me redoutes, comme l’agneau
craint
le loup blanchi par les ans. Je n’ai cessé de t’a
viennent assez antiques en peu d’années pour qu’on ose les citer sans
craindre
de compromettre son jugement. 45. Theocr. idyl.
er de nous-mêmes. La peine dûë aux grands crimes ne nous paroît pas à
craindre
pour nous. Nous sommes suffisamment rassurez cont
emblables forfaits, par l’horreur qu’ils nous inspirent. Nous pouvons
craindre
des fatalitez du même genre que celles qui arrive
aux femmes qui veulent y prétendre. Dans les monarchies, elles ont à
craindre
le ridicule, et dans les républiques la haine. Il
es auxquelles on veut assurer un fondement durable. L’on ne pourrait
craindre
l’esprit des femmes que par une inquiétude délica
rs les femmes distinguées : celle des femmes aussi n’est-elle point à
craindre
? N’excitent-elles pas en secret la malveillance
ensorcelants de la femme. Elle est inquiète, elle se décourage, elle
craint
l’ennui comme le feu, elle souffre des tortures a
it d’amour pour elle, parce qu’il était moins âgé qu’elle, et qu’elle
craignait
que le monde ne se moquât de tous les deux. Quand
de son père, le Suisse emphatique, ces gros traits que Gérard n’a pas
craint
de peindre, sentant bien que la femme, la femme i
s les autres, pouvait-il absolument réussir ? II Eh bien, je ne
crains
pas de l’affirmer, il ne le pouvait pas ! C’était
là, joint aux autres, un obstacle contre lequel Gustave Doré n’a pas
craint
d’aller se briser, et je crois qu’il s’y est bris
et aussi une hache. Doré, qui en art a une bravoure de héros, n’a pas
craint
d’y toucher, et, selon moi, c’est une raison de p
êt ; le peuple, par un sentiment qui lui fait respecter tout ce qu’il
craint
; les gens à imagination par enthousiasme : alors
ngeance, subjugue par la terreur même. On adore à proportion que l’on
craint
. Il y avait plus d’offrandes à Rome sur les autel
t, et qu’il est plus aisé de dédaigner en apparence que de ne les pas
craindre
; les vaudevilles et les chansons, qui chez un pe
auphin, héritier de son sang, il refusa de l’être de ses pensions. Il
craignait
d’ajouter le poids de son luxe au poids de la mis
peine un mot qui rappelle l’idée de Fénelon. La politique intéressée
craignit
de rendre hommage à la vertu, et l’orateur, même
et froide ; l’orateur divise et subdivise : il a l’air d’un homme qui
craint
de s’égarer, et qui se tient sans cesse à un fil.
nquer de faire un bel effet. Il faudrait même, s’il se pouvait, faire
craindre
au spectateur que le nœud ne se pût pas dénouer h
blée, Je ne me sentais pas assez dissimulée ; De mon front effrayé je
craignais
la pâleur ; Je trouvais mes regards trop pleins d
Néron en colère Me venait reprocher trop de soins de vous plaire ; Je
craignais
mon amour vainement renfermé ; Enfin, j’aurais vo
is ? Tu vas sacrifier ; qui, malheureux ! ton fils ? Un fils que Rome
craint
, qui peut venger son père ! Et quand Mithridate
qui, même dans le remords que lui cause le meurtre d’un de ses fils,
craint
d’attenter à la vie de l’autre ! Souvent le poète
ais commencer ces affreux sacrifices. TITUS. Demeure, malheureux ; ou
crains
mon désespoir. Le caractère de Messala, développ
nt que, dans cette journée, D’un lâche désespoir ma vertu consternée,
Craigne
les soins d’un trône où je pourrais monter, Et pa
Je ne puis plus tromper une amante crédule. Quelle âme que celle qui
craint
d’être soupçonnée de chercher la mort, pour évite
La seconde est celle que nous ressentons lorsque, par réflexion, nous
craignons
pour nous-mêmes le sort d’un autre. Orosmane, dan
es mêmes transports, c’est pour nous-mêmes, c’est nous-mêmes que nous
craignons
à la vue de cet événement. La terreur, que la tra
, de gémir sur ma dépendance des dieux ; la seconde, c’est de ne plus
craindre
des crimes qui se commettent nécessairement, ni d
né timide et compatissant ; comme il se voit dans ses semblables, il
craint
pour eux et pour lui-même les périls dont ils son
et de la pitié ; ou bien la terreur s’empare de nous, parce que nous
craignons
pour nous mêmes ce que nous voyons arriver aux au
ains, à la perfidie d’une marâtre, et à la faiblesse d’un père qui le
craint
, et qui est prêt à le haïr. « Le caractère de Nic
t être en action, et viser aux grands effets. Jamais le poète ne doit
craindre
de donner à son musicien une tâche trop forte. Co
tre que vous avez pris la peine de m’écrire, où vous me mandez que je
crains
les gens de plume parce qu’ils savent trop bien c
a connaissez point. Elle aime, elle l’avoue avec simplicité, et elle
craint
aussitôt d’ennuyer et d’en avoir trop dit. Par un
blerait une ressource à laquelle tous mes désirs auraient recours. Je
crains
toujours que la gloire ne soit une rivale bien re
ent les pas que j’ai faits avec toute la franchise d’un soldat qui ne
craint
rien, pas même son maître, quand il y va de son h
e. Il a raconté gaiement cette conversion et en homme d’esprit qui ne
craint
que le ridicule. Cette histoire de la conversion
r. Nous nous livrons trop peu à l’admiration, pour n’avoir pas tout à
craindre
de la calomnie ; les amis, en France, abandonnent
tions frivoles, pour les occuper de Philippe. Ce qu’on avait toujours
craint
pour la république, c’était l’ascendant que pourr
tages des passions, du besoin de les éprouver ; les âmes ardentes les
craignent
; les âmes ardentes accueilleront tous les moyens
les moyens de se préserver de la douleur, c’est à ceux qui savent la
craindre
que ces dernières réflexions sont dédiées ; c’est
. Permettez-moi de vous dire que vous faites si bien des vers, que je
crains
que vous ne vous attachiez trop au métier ; il es
et les faiseurs comme M. de Pezay. M. de Meilhan était de ceux qui ne
craignaient
pas le grand jour ; à la mort de Louis XV, il sem
uvelle fut créée par le ministre à l’effet de l’amoindrir ; car on le
craignait
comme opposé aux réformes : M. de Saint-Germain,
t tout en la trouvant agréable, en nous la montrant riante, il semble
craindre
pour elle un avenir prochain où elle ne saura plu
tenu qu’à l’historien de rendre plus piquant encore ; mais M. Thiers
craint
avant tout de pousser au tableau, à la couleur, a
ce qui se détache et qui vise à un effet littéraire ou dramatique. Il
craint
de créer des choses plus vives que nature, en les
es rois ne sont pas des tendresses de nourrices, ils doivent se faire
craindre
et respecter. L’amour des peuples n’est que de l’
l dans ce portrait de Léon X prouverait, au besoin, qu’il ne faut pas
craindre
de représenter les physionomies des personnages a
toutes les nobles causes au milieu de ses arides travaux, on pourrait
craindre
qu’il ne fît une aussi mauvaise fin que M. de Toc
irai-je ? et M. Prevost-Paradol ne le prendra pas pour une injure, je
crains
bien, au lieu d’un politique véritable, de me tro
voilà loin de compte, M. Prevost-Paradol et moi. Je reviens, et je ne
crains
pas de m’avancer encore vis-à-vis d’un esprit que
mement ; et auprès de qui ce goût même peut me servir d’excuse. Je ne
crains
pas d’aller plus à fond que ne se le permet ordin
d’abord m’occuper ; et pour juger son influence sur le bonheur, je ne
craindrai
point de la faire paraître dans toute la séductio
abes, qui s’éloignait d’un ami poursuivi par l’infortune, parce qu’il
craignait
la contagion de la fatalité ; les revers éloignen
ès, que la cessation de l’action est toujours le plus grand malheur à
craindre
. Comme il n’y a jamais rien de suffisant dans les
en retrouvera le plus dans la justice impartiale des siècles, que je
craignais
surtout d’approcher, en décrivant toutes les péri
n même ouvrage ; mais il n’avait pas le goût de la publication, il la
craignait
. Sa doctrine ne se faisait jour que dans un cercl
oids et mesure. Le spiritualisme lui-même, souvent trop timide et qui
craint
trop d’ennuyer, plus occupé d’ailleurs de se défe
Ampère, dans ses lettres à Biran, est tellement de cet avis, qu’il ne
craint
point d’appeler ridicule la théorie si vantée de
u néant. On comprend que des métaphysiciens exacts et rigoureux aient
craint
de donner le nom de substance à cet être fuyant q
Ah Dieu ! vous allez me dire encore des vers. LA POÉSIE. Non, non, ne
craignez
rien ; cependant si je prenais la liberté de vous
votre honneur, de vous montrer si difficile. Mais encore une fois ne
craignez
rien, notre conférence sera en prose ; je veux bi
n cadences pour ne dire que des choses rebattues et triviales ? je ne
crains
pas que le petit nombre de bons poètes soit offen
es prennent pour la grandeur de leur personne, Laurent Pichat n’a pas
craint
de mettre la poésie de son âme dans ce qui aurait
L’Exorcisme du ver, où l’on trouve ce vers baudelairien : Et qui ne
craint
pas Dieu ne craint pas sa vermine ! Isaïe, Une
, où l’on trouve ce vers baudelairien : Et qui ne craint pas Dieu ne
craint
pas sa vermine ! Isaïe, Une tombe, Les Sesterce
ouir les hommes pour les subjuguer ; il n’abusait point pour se faire
craindre
: d’ailleurs, il n’était plus dans l’âge où les p
oujours avant de juger, et qui sans cesse sur ses gardes, parce qu’il
craint
la surprise du sentiment, fit la loi aux orateurs
des genres qui n’étaient pas faits pour elle ; dans la seconde, elle
craignit
presque de se montrer dans les genres qui semblai
ublique ideale dont il regle la constitution avec tant de plaisir. Il
craint
que les peintures et les imitations qui sont l’es
vicieuses dont ils font tous les jours des imitations. Il est trop à
craindre
que leur esprit ne se corrompe à force de s’entre
des avances. Leur dira des extravagances, Et pas un ne l’écoutera. Ne
crains
pas pourtant que sa flamme Lui donne d’injustes t
citer Pour vous en avertir moi-même. Quittez l’erreur que vous suivez
Craignez
que le ciel ne s’irrite ; Aimez pendant que vous
romper mais qui dit avec bravoure et malice des opinions sincères. Je
crains
bien qu’il n’y ait plut aujourd’hui de virilité m
l de Médaillons ». Éclectique, certes. Équitable ? D’intention, je le
crains
. Quelques-uns durent trouver équitable le « recue
comprit la place accordée à Eugène Manuel, il trouva excessive, je le
crains
, celle faite à Grandmougin et à Jacques Normand.
er avisé sait combien son public appartient à l’instant et combien il
craint
tout effort intellectuel. Les promesses sont touj
. Ce bon écolier dit couramment « emmuré » pour aveugle ou aveuglé et
craint
, élégant, que « l’amour-propre d’auteur ne l’ait
ions, il convient de les réaliser sans hâte. Camille Mauclair — je le
crains
— est de ceux qui se hâtent toujours et qui bâcle
rnements, du repos et de la stabilité. Mais, dira-t-on, ce qu’on doit
craindre
avant tout dans une république, c’est l’enthousia
l’homme ne prend-il pas au développement de son intelligence ! Il ne
craint
plus de consumer en lui-même le flambeau de la ra
ssent point d’aimer et de propager les lumières. La raison n’a rien à
craindre
de la raison, et les esprits philosophiques fonde
ui permettant la prose ; c’est le seul genre de talent que nous ayons
craint
de décourager. Ce qu’on appelle surtout petits ve
ême le prix de la satyre s’il y en avait un, doit être persuadé, sans
craindre
d’avoir trop bonne opinion de l’académie, qu’elle
ur de nos lois poétiques, plus il y aura de gloire à la surmonter. Ne
craignons
pas d’assurer qu’il y a plus de mérite dans dix b
-il, trois sortes d’amis ; mes amis qui me détestent, mes amis qui me
craignent
, et mes amis qui ne se soucient pas du tout de mo
tuer. Et cependant je pouvais le faire en sûreté, ajoutait-il ; je ne
craignais
pas du moins d’être jeté à la voirie du Panthéon.
qu’il s’était portés pour se soustraire à ceux de la tyrannie, il ne
craignait
pas de se montrer aux tyrans. Les tendres soins q
s avez l’égalité des cultes. Voilà des conquêtes que Voltaire n’a pas
craint
d’acheter par des infamies, comme les fruits de l
ale dans les peuples, de les attacher aux institutions, de leur faire
craindre
les révolutions. Je n’en doute point non plus ; m
toujours la multitude des prolétaires qui vous embarrassera. Mais je
crains
de profaner la religion en la faisant descendre à
un homme puissant : « Ne sais-tu pas, lui dit-il, qu’à mon âge on ne
craint
plus ? » Mais par quel art ces hommes singuliers
e l’orateur, elle fait moins rougir le grand homme qui l’a méritée et
craint
de l’entendre ; et à l’égard de celui qui ne sera
t ou faiblesse, et surtout louer les princes, dont on espère, dont on
craint
, qui peuvent donner, qui peuvent mettre à mort, q
ois est un écrivain qui pense par lui-même et qui, par conséquent, ne
craint
pas de contredire à la rencontre quelques idées r
d’esprit seulement : les femmes qui l’aimèrent à ses débuts et qui ne
craignirent
pas de le montrer, la maréchale de Villars, toute
chés qu’on leur parle d’un modèle qu’ils suivent si mal ; mais que je
crains
leur fureur contre vous ! Ils feront sortir des é
, l’imagination chaude et le cœur froid… Il y a dix ans, je n’avais à
craindre
que la rivalité de Mme d’Épinav, et elle me faisa
d besoin, pour soutenir mon courage, des consolations de l’amitié. Je
craignais
qu’elle ne s’affectât des insultes que je recevai
e, tout en elle est d’accord, tout se nuance, et s’assortit ; elle ne
craint
pas de laisser voir à son front et à ses tempes l
c la plus grande fermeté, il eut recours à ce dépit simulé dont on ne
craint
les effets que lorsqu’il n’est pas fondé. — « J’e
baguette ; mais il y a longtemps que le charme est fini et que je ne
crains
plus, tristes Amaryllidis iras : « Je suis libr
éritables, et vous les courtisez pour des espérances fausses ; ils ne
craignent
que Dieu, vous une femme, devant laquelle vous jo
t l’odieux : « Si vous vous armez, disait-il, le roi (Henri III) vous
craindra
; s’il vous craint, il vous haïra ; s’il vous hai
s vous armez, disait-il, le roi (Henri III) vous craindra ; s’il vous
craint
, il vous haïra ; s’il vous hait, il vous attaquer
eau avec quelle justice ils ont exercé leurs magnanimités ; ce serait
craindre
que Dieu même ne fût coupable ayant béni leurs ar
queurs et eux vaincus, nous qui les désestimons cependant qu’ils nous
craignent
, quelle différence il y a d’eux à nous ! » Enfin
as s’épargner soi-même dans les cas fatigants ou rebutants, de ne pas
craindre
de paraître déroger en prenant la pelle ou la pio
l de Brissac, qui l’estimait et l’aimait on ne saurait plus, mais qui
craignait
de le perdre comme l’un de ses capitaines et auxi
s en danger de mort. Le combat s’était passé tout ainsi qu’il l’avait
craint
; M. de Strozzi avait été complètement battu, et,
mouvement endormeur, comme un balancement monotone sans lequel il eût
craint
de s’éveiller enfin à la douleur de penser. Mais
ort contre l’injustice des contemporains à son égard. Je m’arrête. Je
craindrais
, en insistant, de réjouir tel misérable ennemi de
naises et ceux qui aimaient l’auteur, fermant les yeux aux raisons de
craindre
, criaient à eux-mêmes et aux autres les raisons d
M. de La Palice, on ne peut pas commencer par la fin. Il n’y a pas à
craindre
que Bourget, Huysmans ou Léon Daudet soient chrét
e pouvait se tenir de lâcher un bon mot sur les gens, quand il ne les
craignait
pas. Mais, le bon mot lâché, il fallait voir comm
e fausse gloire ni de chevalerie prolongée : « C’est grand honneur de
craindre
ce que l’on doit, dit-il, et d’y bien pourvoir. »
nnent rien que du conseil de leurs sujets, en sont plus forts et plus
craints
de leurs ennemis. Il a remarqué que, de toutes le
oucier et moins se travailler, et entreprendre moins de choses ; plus
craindre
à offenser Dieu et à persécuter le peuple et leur
ien servi ; et toutes fois que vous me verrez paraître en mon nom, ne
craignez
pas que j’exagère. Si j’étais député, je ne parle
z louée dans ma défense. Je ne vous parle point politique, non que je
craigne
pour les lettres qui vous sont adressées les visi
ce sens public une démonstration générale si honorable pour lui ; il
craignit
de paraître déclamatoire, en datant hautement de
s’enorgueillir dans le triomphe. Disons-le donc en concluant, et sans
craindre
d’offenser ses mânes, il a fait fausse route à un
nous avons cru devoir porter sur les Ouvrages de M. Diderot. Nous ne
craignons
d’être accusés de partialité, que par ceux qui so
phes ? L’expérience des siecles passés ne devroit-elle pas leur faire
craindre
les disgraces éclatantes que leurs prédécesseurs
Je la retrouve partout : elle semble s’attachera tous les objets. Ne
craignez
pas cependant pour ma santé. Je vous le dis en vé
votre partage. Je crois qu’il n’en est point ainsi : on espère ou on
craint
trop. Il n’y a presque pas d’hommes qui aient été
ocre, participant des deux. Il ne faut ni trop en attendre ni trop en
craindre
, mais tâcher de la voir telle qu’elle est sans dé
e pénible, mais utile et honorable. Je sais qu’il y a de vos amis qui
craignaient
pour vous l’ennui et l’espèce de vide qu’éprouven
arle M. Villemain. 88. J’aime à rassembler les témoignages, et je ne
crains
pas de donner les variantes d’une même pensée. Qu
it réussir dans tout ce qu’il lui demandait, et qui même l’en faisait
craindre
. Il s’était, quatre ans auparavant, opposé à l’ar
du roi cesserait dans la nuit, mais que son affaissement lui faisait
craindre
que non, et qu’alors le lendemain matin il lui de
ièvre subsistante, les médecins appelés, tout cela annonçait que l’on
craignait
une maladie, et donnait un grand champ aux spécul
suivant la disposition favorable ou contraire à la maîtresse, chacun
craignait
ou espérait de la voir ordonner. Comme le parti d
l’accablement continuel du roi et les autres accidents leur faisaient
craindre
une fièvre maligne. Ils disaient cependant encore
rement, qui le porte, à tout hasard, à se refuser à l’admiration ; il
craint
de se tromper dans les louanges, et croit, comme
e tous ses caractères extérieurs ! Dans un état démocratique, il faut
craindre
sans cesse que le désir de la popularité n’entraî
parler que des services qu’on doit attendre du talent ; et le talent
craint
de s’avilir par le mensonge : il craint de tout c
ndre du talent ; et le talent craint de s’avilir par le mensonge : il
craint
de tout confondre, car il perdrait alors son rang
choses ce qui est rassurant, c’est la supériorité ; et ce qu’il faut
craindre
, ce sont tous les défauts qu’entraîne la pauvreté
ouhaité. La grande Mademoiselle, qui n’a pas encore rencontré Lauzun,
craint
aussi de se donner un maître sous le nom de mari,
st une personne qui a ses préférences, qui les avoue ingénument et ne
craint
point qu’on veuille les violenter. L’une s’appell
. Non, c’est un brave homme qui veut se faire aimer plus que se faire
craindre
et qui mérite l’affection de ses enfants par cell
aible ; il s’est toujours moqué des coups de langue ; mais, jadis, il
craignait
du moins les coups de bâton. On obtenait tout de
douceur accrue des mœurs et par le progrès des idées d’égalité. Il ne
craint
pas de répondre, quand on l’injurie : « C’est mon
tard à Sophie elle-même, qu’il fût possible de vous refuser, et je le
craignais
d’autant moins dans cette occasion que, peu de jo
M. de Monnier, ma réputation et mon repos domestique n’avaient rien à
craindre
de ses empressements. Je vous répète ses propres
dition d’une conduite plus honnête. Mais ce portrait, que je n’ai pas
craint
de confier à des mains si perfides, peut me perdr
fute la marquise, il la rassure, lui montre qu’il n’y a aucun éclat à
craindre
, que le Montperreux rendra tout sans tant de faço
ée. Elle ne se dissimule pas que tout cela mène à l’amour, et elle en
craint
les suites. Mirabeau lui dit : « Vous ai-je deman
monde pour être notre égal. Nous le considérions trop pour ne pas le
craindre
. Mais, quand il daignait s’abaisser vers nous pou
ait à mon arrivée, et qu’on ôtait à mon départ pour se coiffer. Je ne
crains
rien tant dans le monde qu’une jolie personne en
e les touche jamais. LE MILITAIRE. Pourquoi donc ? LE LÉPREUX. Je
craindrais
de les souiller, et je n’oserais plus les offrir.
LÉPREUX. Les personnes qui m’apportent des provisions de l’hôpital ne
craignent
pas de s’en faire des bouquets. Quelquefois aussi
ir de la fièvre ? Ah ! je voudrais bien que vous disiez vrai. J’avais
craint
jusqu’à présent que ces visions ne fussent un sym
ieu sait lui seul ce que j’ai perdu par la mort de ma sœur. — Mais ne
craignez
-vous point de vous trouver si près de moi ? Assey
a porte. Elle avait entendu mes plaintes. Sa tendresse lui avait fait
craindre
de me troubler ; mais elle venait pour être à por
la durée de l’action. Sans doute, c’est un sentiment très pénible que
craindre
à l’avance le péril qui menace, c’est de la souff
lier à de tels caractères auquel ils ne peuvent jamais échapper ; ils
craignent
la mort, comme s’ils avaient su jouir de la vie :
parviennent pas à les franciser. Leur nombre croissant pourrait faire
craindre
que le français fût en train de perdre son pouvoi
liquerai plus loin, un seul mot peut, sans qu’aucune confusion soit à
craindre
, porter jusqu’à dix ou douze sens différents. C’e
n ; mais sa négligence n’était que la paresse d’un esprit aimable qui
craint
le travail de corriger, de changer une mauvaise r
u’on ne songe point à cette hardiesse. Fable XVI. V. 13. Je ne
crains
que celle du temps. Cette idée très-philosophiqu
ur du journaliste Mustel, à Amsterdam. Quelles raisons en a-t-il ? Je
crains
, hélas ! que M. Maury ne soit tout près de la vér
ue vous supposez actuellement, parce que vous en avez besoin. Mais je
crains
bien que le malheur ne vous rende faible. Consult
eu, nous ne pourrions qu’aimer sa grandeur, mais sans l’admirer ni la
craindre
, ni lui plaire, ni l’offenser, enchaînés par les
poursuivait pas moins son amoureuse idylle ; et c’était Virginie qui
craignait
de ne pas assez plaire à ce vieux Domingo. « Jour
râces et de nouvelles vertus. Oh ! ma bonne amie, comment pouvez-vous
craindre
que je vous sois infidèle ? Vous serez jalouse, d
o, aimait, célébrait le roi de Prusse ? » M. Biré, par hasard, a-t-il
craint
que nous n’eussions pas entendu sa première insin
lus d’estime ou de cas qu’il ne faut. Son théâtre non plus, — nous le
craignons
du moins, — ne lui survivra guère, ni la Tentatio
quisses » ou ces « études » de la vie mondaine… Mais en insistant, je
craindrais
de donner à la Crise ou à l’Urne plus d’importanc
rne plus d’importance que l’auteur ne leur en attribuait lui-même. Je
craindrais
surtout d’imiter ces critiques, dont quelques-uns
le devinait à la légère et piquante ironie de sa manière, on pouvait
craindre
qu’il ne le devînt. C’est ce qu’il comprit, et sa
bourgeoisie opulente et les classes aisées ne paraissent point assez
craindre
de se rendre responsables. Tout ce qui est idéal
c’en était fait de ce goût du romanesque et du rêve où l’on avait pu
craindre
qu’il ne s’attardât. Désormais, il n’en devait re
idèle » : voilà de la théologie, et même de la mauvaise ! Mais ce que
craint
Sibylle de Férias, en épousant un homme qui ne pa
i bien encore ici l’un des caractères des romans de Feuillet : on n’y
craint
pas la mort, et c’est ce qui fait la réelle noble
s ; mais il y a un cahier des charges. L’aviez-vous lu, monsieur ? Je
crains
que non, car vous y auriez vu qu’une grande part
n simple haussement d’épaules. On l’a dit plus d’une fois, et nous ne
craignons
pas de le répéter : il est vrai qu’actuellement n
s, on n’a jamais nié qu’elle pût fléchir, et Boileau lui-même n’a pas
craint
de l’accorder. Mais c’est un autre problème aujou
Mais nous aurions voulu quelque chose de plus précis encore, et nous
craignons
que M. Bourget n’ait défini plutôt là le roman d’
très nobles ; et, ces raisons étant très nobles et très pures, je ne
crains
qu’une chose, « au point de vue social », c’est q
out ce qui n’était pas nécessaire à la ressemblance, comme s’il avait
craint
autrement qu’elle ne perdit de sa vérité. C’est q
s, et leurs plus aimables défauts ». Les meilleurs amis de son talent
craignirent
alors pour lui que, comme il est si souvent arriv
de la Restauration ; et, quoique n’étant pas ombrageux de nature, je
crains
que l’on ne se moque de moi quand on me représent
ve le moyen fâcheux ; et, quant au genre de succès qu’il lui vaut, je
crains
bien que M. Renan ne se méprenne, et que ce ne so
e nobles pensées, de bonnes actions, de dévouements héroïques ? et ne
craint
-il pas de faire ainsi mettre en doute la sincérit
it cependant commencer par avoir un support dans sa personne. Mais je
crains
bien que l’opposition ne soit uniquement dans les
de l’intérêt, du bien-être et du « bonheur du grand nombre ». Mais je
craindrais
, en insistant, de m’éloigner trop de l’Histoire d
nregistrer que de timides tentatives et d’éclatants échecs. » Mais je
crains
ici que le traducteur n’ait un peu trahi l’auteur
qui ne les ont justement portées que pour empêcher les effets qu’ils
craignaient
des autres. Lycurgue d’ailleurs pouvait être Solo
ersité d’origine, la doctrine de l’inégalité des races humaines et je
crains
, en vérité, qu’il n’y ait un peu de cela dans le
t préfère les pacifiques aux guerriers. » C’est lui qui a raison ! Ne
craignons
ni la mort ni la guerre. Mettons beaucoup de chos
ympathie du public. Mais dès que l’on écrit ! Ah ! quand on écrit, je
crains
que l’improvisation ne soit la déplorable, la red
, de droit ou de morale, de toilette, messieurs, ou de cuisine ! — je
crains
que l’improvisation ne se réduise à l’art de donn
é, toutes les fois qu’ils en ont produit des raisons… doctrinales. Ne
craignez
pas, messieurs, que j’entreprenne ici l’apologie
leurs compatriotes, ils ont écrit pour l’humanité, nous n’avons pas à
craindre
qu’ils périssent ; ni que notre langue, supplanté
cès de courtoisie pour un tout nouveau confrère, — M. Bertrand a paru
craindre
que vous ne vissiez surtout en lui le secrétaire
’ailleurs en son temps le maître de la science expérimentale, n’a pas
craint
d’enseigner que “la méthode n’enfantait rien” ! M
e Claude Bernard s’est dans la suite un peu modifiée sur ce point, je
craindrais
de m’avancer beaucoup. Mais a-t-on pu, peut-on s’
Louis XIV aimait les poètes ; Louis XV ne les aimait pas, mais il les
craignait
, ce qui revient presque au même. Le roi Louis-Phi
revient presque au même. Le roi Louis-Philippe ne les aime ni ne les
craint
; c’est un des progrès les plus sensibles du gouv
afond, il faut porter à la réalité visible un amour effréné ; et nous
craignons
fort que cet amour chez M. Hugo ne soit tout à fa
oms fameux, Et que, pour qu’on le touche, il est trop venimeux. Il ne
craint
rien, pareil au champignon difforme Poussé dans u
de pistolet, même par-dessus la tête. Ils se voient si grands, qu’ils
craignent
de se tuer en déchargeant leur arme à dix pouces
s curieux, c’est qu’au moment où M. Buloz, directeur des deux Revues,
craint
que les produits de M. Dumas n’inondent la scène,
n n’est bête comme un fait. M. Buloz vous écrit hier : « M. Dumas ne
craint
pas d’affirmer que le jour de ma nomination au co
es gens qui n’ont rien écrit pour le théâtre, et cela parce qu’il les
craignait
. Quand Cavé apprit ce retrait d’un droit du moins
a liste de ceux qui ne rentreront pas au Théâtre-Français tant qu’ils
craindront
de rencontrer M. Buloz dans ses étroits corridors
mais ce ne sera pas, comme on comprend bien, sur la scène où M. Buloz
craint
, comme il le dit dans la Revue de Paris, de voir
les haïr sans mesure ; car on ne les hait jamais que parce qu’on les
craint
, par représailles ; ou par vengeance, parce qu’on
ts, ni la gloire ; mais cela n’empêche pas qu’elle ne soit réelle… Je
crains
que le goût de la littérature n’arrête trop vos p
idèle ; à qui, enfin, il en coûte moins de supporter les vices que de
craindre
ou de haïr ses semblables, et de troubler le repo
par ricochet, s’adressent non moins justement ses conseils. Mirabeau
craint
que Vauvenargues ne combatte en son frère la forc
que j’apprends du caractère des habitants me prouve que je n’ai pas à
craindre
de pareilles avances. Incessamment j’oserai donc
et l’ennui des visites ; tantôt il en avait besoin, et tantôt il les
craignait
. Il prétendait « qu’il y avait de l’ours au fond
instinct du bon et du beau m’en a quelquefois tenu lieu, et, si je ne
craignais
d’être accusé de vanité, je dirais qu’il m’a fait
e vieillit pas en moi, me barre le chemin toutes les fois que je puis
craindre
que l’application de mes principes ne compromette
t apercevoir pour ce mariage de Portugal, écrivait à son agent : « Je
crains
également le chagrin et la gaieté de M. le duc de
is le champ libre, il irait accomplir ce mariage si désiré d’elle, si
craint
et abhorré des Piémontais. Le jeune duc, dans les
de France. » — « Non, répliquait-il, je sais bien que je n’ai rien à
craindre
en me jetant entre les bras du roi, qui est aussi
ons ce beau sujet bien fait pour tenter tout peintre moraliste qui ne
craint
pas d’entremêler dans une figure les lumières et
s en novateurs prudents… Que le littérateur se tienne dans sa sphère…
Crains
les salons bruyants, c’est l’écueil à ton âge ; N
d chant de ce petit poème du Miracle, sont admirables de ton. Nous ne
craignons
pas ici de soulever avec respect un voile pieux q
y a une autre façon qui se conçoit, surtout dans le drame, mais je ne
crains
pas d’ajouter en toute poésie : serrer davantage
a Revue des Deux Mondes, à l’occasion de la Popularité (1838) ; je ne
crains
pas de donner ci-après, en appendice, ces deux mo
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