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1 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
e passe en ce moment quelque chose d’analogue dans toutes les grandes doctrines  : toutes sont partagées et tiraillées, pour ainsi
le des croyances et des consciences rattache les esprits droits à une doctrine déterminée et fixe : d’un autre côté, le besoin d
Ce problème se produit d’une manière différente suivant la nature des doctrines  ; mais il existe dans toutes sous une forme ou so
de citoyens est tous les jours déchirée par le conflit des anciennes doctrines et des nouvelles, et c’est là-dessus qu’on les la
nt d’intermédiaires entre l’homme et Dieu pour l’interprétation de la doctrine . Bien souvent, dans l’Église protestante, on a es
’examen ; mais il semble que les uns attachent plus d’importance à la doctrine qu’à la liberté, aux conclusions déjà trouvées qu
ont pas disposés à se contenter aussi facilement ; l’immobilité d’une doctrine une fois faite ne leur paraît guère conforme à la
tes, soit à l’égard des croyances traditionnelles, soit à l’égard des doctrines nouvelles. Les spiritualistes que j’appellerai or
avec les religions positives contre ce qu’ils appellent les mauvaises doctrines . Les spiritualistes que j’appellerai libéraux son
hique a été considéré, lui aussi, par la théologie comme une mauvaise doctrine , qu’il fut un temps, encore peu éloigné de nous,
iser nos services et que nous étions une bonne avant-garde contre des doctrines bien autrement menaçantes. Néanmoins nous ne pouv
out à fait placés au même point de vue que leurs amis par rapport aux doctrines nouvelles. Pour les spiritualistes orthodoxes, to
x doctrines nouvelles. Pour les spiritualistes orthodoxes, toutes ces doctrines , quelles qu’elles soient, ne sont autre chose que
trines, quelles qu’elles soient, ne sont autre chose que de mauvaises doctrines , des doctrines basses, odieuses, désespérantes. D
qu’elles soient, ne sont autre chose que de mauvaises doctrines, des doctrines basses, odieuses, désespérantes. Dans cette prosc
. La philosophie n’a autre chose à faire qu’à combattre ces mauvaises doctrines , à les refouler, et c’est surtout pour cette entr
la même manière, Ils sont tout aussi ennemis que qui que ce soit des doctrines basses et avilissantes ; ils sont surtout révolté
ns de démonstration sont insuffisants, qu’il y a des lacunes dans nos doctrines , qu’elles ne sont pas complètement appropriées au
de et le monde en Dieu. Il n’est pas dans la nature des choses qu’une doctrine philosophique reste immobile et stagnante comme u
2 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VI. Les localisations cérébrales »
ple ou complexe. Interdire tel ou tel système anatomique au nom d’une doctrine philosophique, ce serait raisonner comme les théo
nant l’innéité organique des instincts. En un mot, on reprochait à la doctrine de Gall de conduire au matérialisme et au fatalis
esprit. L’imputation de fatalisme, qui est la plus répandue contre la doctrine de Gall, ne me paraît pas non plus très-fondée. Q
ne me paraît pas non plus très-fondée. Que l’on accepte ou non cette doctrine , on est bien obligé de reconnaître que nos inclin
incts, puisque c’est principalement sur cette donnée qu’elle fonde la doctrine du péché originel. La phrénologie n’était donc nu
n’était point par là plus contraire au spiritualisme que toute autre doctrine physiologique. On aurait donc dû se dispenser de
nient : c’est que si à un jour donné la science venait à démontrer la doctrine des localisations (ce qui n’a rien d’impossible),
ns son livre récent sur la Phrénologie spiritualiste, soutient que la doctrine de Gall peut se concilier avec le plus pur spirit
ur spiritualisme. Le docteur Castle défend solidement sur ce point la doctrine de son école, souvent compromise, il faut le dire
ucune de ses facultés. La question la plus importante soulevée par la doctrine phrénologique, et qui même aujourd’hui n’est pas
eure. C’est certainement là un des arguments les plus forts contre la doctrine phrénologique. D’autres faits non moins graves dé
té. Telles sont les raisons générales qui ont été invoquées contre la doctrine phrénologique, et il est impossible d’en méconnaî
ation. Il est inutile d’insister sur les faits qui ont renversé cette doctrine  ; mais il n’y en a pas de mieux réfutée48. L’orga
’organe du meurtre chez le mouton. Broussais a essayé de justifier la doctrine de Gall sur ce point, et soutenu que la destructi
équilibre, de l’harmonie, de la coordination des mouvements, et cette doctrine , quoique contestée, paraît de plus en plus autori
tte hypothèse, et l’on reviendrait ainsi par un chemin détourné à une doctrine qui ne serait pas très éloignée de celle de Gall.
doctrine qui ne serait pas très éloignée de celle de Gall. Enfin, une doctrine très-répandue assigne à la faculté du langage art
3 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
rit, commente et développe heureusement quelques-uns des points de la doctrine philosophique de M. Guizot. Elle ne détruit pas,
aussi expresse, il est impossible d’imputer au positivisme une autre doctrine que celle que nous venons d’exposer ; mais alors
ophie, porte contre le spiritualisme aussi bien que contre les autres doctrines  ; autrement, s’il y a une doctrine qui ne soit pa
aussi bien que contre les autres doctrines ; autrement, s’il y a une doctrine qui ne soit pas impuissante, il y a une science d
l’infini. Si au contraire il n’y a pas de science de l’infini, toute doctrine est impuissante, y compris la nôtre. Qu’avons-nou
Cela n’empêche pas qu’elle ne puisse faire valoir en faveur de telle doctrine des raisons solides et considérables, propres à e
d’opinion. Il a ses opinions comme les philosophes ont les leurs. Les doctrines philosophiques ne le satisfont pas ; mais les phi
t pas ; mais les philosophes ne sont pas satisfaits davantage par ses doctrines . Il n’y a donc pas lieu d’argumenter d’une préten
je comprends très-bien que l’on puisse prendre une moyenne entre des doctrines diverses, que l’on puisse s’entendre sur un minim
lors pourquoi ne pas résoudre les difficultés qui s’élèvent contre la doctrine réformée ? Pourquoi ne pas répondre aux objection
l’église de Luther et de Calvin offre plus de sécurité, de fixité de doctrine . Si nous n’avons pas d’autorité, vous n’en avez p
sur la théologie. M. Guizot accepte pour son propre compte la célèbre doctrine des dogmes fondamentaux, si souvent et si justeme
t chrétien, ni même exclusivement religieux ; c’est en même temps une doctrine philosophique. On pourrait tout aussi bien compte
hrétiens. Si l’on s’étonne de voir au nombre des dogmes chrétiens une doctrine toute philosophique, on s’étonne aussi de certain
et des œuvres. Encore une fois, qu’est-ce que le christianisme, si la doctrine de la grâce, la doctrine de la justification, son
fois, qu’est-ce que le christianisme, si la doctrine de la grâce, la doctrine de la justification, sont des doctrines lâches et
si la doctrine de la grâce, la doctrine de la justification, sont des doctrines lâches et arbitraires dont on prend ce qu’on veut
n philosophe ne l’a jamais satisfait sur le problème du mal. Ainsi la doctrine de l’épreuve, la doctrine de l’optimisme, les bel
satisfait sur le problème du mal. Ainsi la doctrine de l’épreuve, la doctrine de l’optimisme, les belles et profondes considéra
la mérite à peine l’honneur d’une discussion. Prenons au contraire la doctrine du péché originel : quelle clarté ! quelle simpli
ées, d’où il n’y a rien à conclure en faveur du dogme en question. La doctrine de la chute n’explique rien de ce qu’il s’agit d’
couvre la terre, la douleur chez les animaux, leur appliquera-t-on la doctrine du péché originel, et, pour rappeler le mot de Ma
onséquence du péché de l’homme. Une extension aussi exorbitante de la doctrine du péché ne peut être avancée que par un fanatism
un fanatisme aveugle. Que devient d’ailleurs dans cette hypothèse la doctrine de la contagion héréditaire ? Ce n’est point par
ux dans cette vie. Nous ne prétendons pas expliquer ce fait ; mais la doctrine du péché originel ne l’explique pas davantage. Si
échi, qui a soutenu récemment à un point de vue tout philosophique la doctrine de la chute, M. Ernest Naville a très-bien vu la
rs le péché inné rend inutile l’hypothèse du péché transmis. Ainsi la doctrine de la chute, présentée comme une solution au myst
4 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »
u les devoirs de l’homme envers son semblable, dans la douceur de ses doctrines sur l’esclavage, au principe duquel il ne songea
ions de Nicolas Cop furent dénoncées ; il se défendit, et maintint sa doctrine  ; mais la Sorbonne était la plus forte, et Cop du
t au scandale des indulgences, qui n’étaient que l’extrême abus de la doctrine catholique sur le mérite des œuvres66. Le protest
œuvres. Toutefois Luther, quoique placé le plus près des abus de la doctrine des bonnes œuvres, ne leur avait pas ôté toute pa
uther transigeait ; et, quelque effort qu’il fît pour s’arracher à la doctrine des œuvres et remplacer dans l’homme la vertu par
rouvés, qui faisaient nécessairement le mal. Telle est cette terrible doctrine de la prédestination, la grande nouveauté de Calv
A ceux qui objectaient qu’une fois élus, c’est à savoir croyant à la doctrine de Calvin, peu importait qu’ils vécussent dissolu
font pas bien ne sont pas élus. Quant à ceux qui, ne croyant pas à la doctrine tâchaient néanmoins de vivre innocemment, il le l
-ils pas hors de l’élection de Dieu, puisqu’ils ne croyaient pas à la doctrine  ? Il se déchargeait sur les conseils secrets de D
rejetant parmi les réprouvés ceux dont la conduite aurait démenti la doctrine . Calvin n’imagina rien de mieux que d’imposer la
comme indifférentes. « C’est ainsi, dit M. Mignet, que Calvin fit une doctrine exagérée de logiciens un culte et une morale de p
s indépendants d’Angleterre67. » Le caractère le plus frappant de la doctrine et du gouvernement de Calvin, c’est l’exagération
e Calvin, étaient livrés au bourreau. Quant aux contradicteurs sur la doctrine , on sait de quelle façon Calvin s’en débarrassait
 ; parlant et écrivant sans avoir rien changé, diminué ni ajouté à la doctrine qu’il avait annoncée dès le premier jour de son m
lui a donnée Théodore de Bèze, de n’avoir rien changé ni ajouté à sa doctrine , si ce n’est plutôt marque de médiocrité que titr
as la conduite morale. En effet, Calvin ne changea rien au fond de sa doctrine  ; c’est par le nombre et le développement des pre
ponses qu’il eut à faire aux objections que suscitait incessamment sa doctrine , et qui s’autorisaient du nom de quelque contradi
e à laquelle l’objection se rattachait. Ainsi se forma le corps de la doctrine calviniste, le Livre-Somme, qui, de 1536 jusqu’à
’explications si hautes de la parole de Dieu, de ses prophètes, de la doctrine des Pères ; toute l’antiquité chrétienne rendue f
, est elle-même un modèle de composition. C’est un exposé de toute la doctrine , sous la forme d’une brève réponse aux reproches
ne l’appliqua pi un corps de discours si serré et si plein, ni à des doctrines qui lui fussent propres. Luther, quoique moins do
t faite à Luther ; et encore ne le nomme-t-il pas. Triste fruit d’une doctrine qui avait renié les traditions, et institué chaqu
e la méthode. Le même art de composition qui, dans l’exposition de la doctrine , range les choses dans leur ordre et leur proport
5 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 octobre 1885. »
er ; mais de profiter de son labeur, et de tirer de ses ouvrages, des doctrines , des théories applicables, en les modifiant, au g
nt, et les méditons. Énorme nous paraîtra, d’abord, la différence des doctrines . Le livre du comte Tolstoï, Ma Religion, est une
gage à devenir chrétiens, opposant toujours aux préceptes mauvais, la doctrine , seule et textuelle, de Jésus. Elle condamne, par
, la doctrine, seule et textuelle, de Jésus. Elle condamne, par cette doctrine même, les modernes théories philosophiques, les p
pâtir, épargner aux animaux, être tempérant, renoncer l’amour sexuel. Doctrines diverses, diverses conclusions. Telles paraissent
s œuvres ; alors nous les pourrons juger. Et les différences dans les doctrines , qui, tout à l’heure nous frappaient, s’évanouiro
est secondaire, le résultat d’une antérieure théorie personnelle. La doctrine de Tolstoï ne vaut nullement, pour lui, comme éta
e désir du salut, le désir qui donne le salut. Et Tolstoï a repris la doctrine de Jésus, parce que Jésus a compris, jadis, ce qu
jadis, ce qui, à nos méditations modernes, apparaît la Vérité.   La doctrine de Jésus-Christ est la doctrine de la vérité. C’e
s modernes, apparaît la Vérité.   La doctrine de Jésus-Christ est la doctrine de la vérité. C’est pourquoi la foi en Christ n’e
nnaissance de la vérité. On ne peut persuader personne de croire à la doctrine du Christ, on ne peut stimuler personne par aucun
er personne par aucune promesse à la pratiquer. Quiconque comprend la doctrine du Christ aura foi en Lui, parce que cette doctri
onque comprend la doctrine du Christ aura foi en Lui, parce que cette doctrine est la vérité. Et quiconque connaît la vérité, in
ur croire ? est une question qui témoigne que l’on n’a pas compris la doctrine de Jésus-Christ (p. 175). Qu’était donc Jésus ?
cette question indifférente à la compréhension — à l’adoption — de la doctrine chrétienne. Mais alors, Jésus qu’enseigne-t-il ?
ins claire de l’Évangile. En quoi consiste donc tout le reste de la doctrine de Jésus ? Impossible de nier, et tous les chréti
ossible de nier, et tous les chrétiens l’ont toujours reconnu, que la doctrine de Jésus règle en substance la vie des hommes, le
eilleuse clarté : C’est terrible à dire, mais il me paraît que si la doctrine de Jésus et celle de l’Église qui a poussé dessus
hui chrétiens auraient été beaucoup plus près qu’ils ne le sont de la doctrine de Jésus, c’est-à-dire de la doctrine rationnelle
us près qu’ils ne le sont de la doctrine de Jésus, c’est-à-dire de la doctrine rationnelle qui enseigne le vrai bien de la vie (
elle qui enseigne le vrai bien de la vie (p. 178). Tolstoï expose sa doctrine , dit Sa religion, heureux, seulement, de ce qu’el
soucieux, aussi, de la méprisable gloire, il rattache constamment sa doctrine à la philosophie de Schopenhauer, en reconnaissan
héologique des Évangiles lui est un symbole ; seule est chrétienne la doctrine morale de Jésus, et parce qu’elle dit la Rationne
ut le Sauveur, qui enseigne le chemin de la guérison non plus par des doctrines , mais par des exemples (R. et A ) La Vérité est
trines, mais par des exemples (R. et A ) La Vérité est conforme à la doctrine de Jésus : Tolstoï et Wagner sont, ainsi, chrétie
nelle du vrai ; mais l’Église chrétienne a repris la Loi Juive, et la doctrine de Jésus a été annulée (Ma Religion. p. 55-60). D
ésus a été annulée (Ma Religion. p. 55-60). De même, Wagner montre la doctrine chrétienne disparaissante sous le retour de la cr
ite de votre bonheur pratique et terrestre ; et vous pouvez suivre sa doctrine sans perdre vos métaphysiques illusions. Êtes-vou
ier. Sa religion traite des tout autres problèmes (p. 242-250).   La doctrine de Jésus ne peut contrarier en aucune façon les h
es ? Ayons donc devant nous la Vie, dans sa réalité (R. et A.).   La doctrine de Jésus, dit Tolstoï, a un seul but : donner à l
us avons vu Tolstoï et Wagner amenés, par de mêmes raisons, à la même doctrine morale. Que nous importent, maintenant, les diffé
ant, les différences dans les préceptes particuliers fondés sur cette doctrine  ? Ne les voyons-nous pas nécessairement superfici
bertin ». Le renoncement de la femme par le mariage c’est, encore, la doctrine de Wagner. Parsifal connaît, compatit, et sauve —
le fidèle (R. et A.). Identité du principe religieux, identité de la doctrine morale, identité des préceptes déontologiques. Id
II Tolstoï et Wagner ont, en des termes divers, dit, pareillement, la doctrine pareille. La seule Religion, toute la Religion, e
urs, vos mains ! » Stériles sont les affections ; funestes, aussi. La doctrine de Tolstoï les devait condamner. L’Amour est un D
issant à tous les désirs et à toutes les affections. C’est la vieille doctrine d’Épicure : combien plus profonde ? Et cependant
ertile et grasse, que n’éclaireraient point les soleils. C’est que la doctrine d’Épicure doit être complétée par celle de Platon
disait Jésus, et la vérité vous rendra libres. » Et c’est, encore, la doctrine de Wagner. Beethoven devient le Mage Divin, parce
o du 8 juillet). [NdA] 47. L’éminent et vénérable continuateur de la doctrine Wagnérienne, M. le baron Jean de Wolzogen, n’a-t-
6 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXVI. Médecine Tessier »
polémique corps à corps et mortelle contre des hommes célèbres et des doctrines malheureusement professées ; mais cette discussio
sme de la Renaissance et l’expérimentalisme de Bacon, qui en a été la doctrine , les médecins ont été et sont encore, par le mode
n supposant que l’intelligence humaine soit un jour nettoyée de cette doctrine immonde, les médecins seront les derniers à en es
et nous en sommes resté accablé. On y trouve exposées et réfutées les doctrines des professeurs les plus influents sur l’enseigne
sseurs les plus influents sur l’enseignement et sur l’opinion, et ces doctrines sont matérialistes. — immuablement matérialistes,
Cabanis ou de La Mettrie. Quant à la politique mise au service de la doctrine , c’est différent ! Cabanis, qui a la froideur et
cendre par-dessus la flamme, afin qu’on ne crie pas « au feu ! », la doctrine , l’immuable doctrine, qui a bien pu modifier des
flamme, afin qu’on ne crie pas « au feu ! », la doctrine, l’immuable doctrine , qui a bien pu modifier des vues de détail, mais
bilité de logique, auxquelles rien n’échappe, les conséquences de ces doctrines dont la science est empoisonnée, et, Dieu merci !
yeux de ceux qui savent jusqu’où peut porter une idée. En effet, les doctrines matérialistes sont scientifiquement ce que sont,
s matérialistes sont scientifiquement ce que sont, politiquement, les doctrines démagogiques, troublant également la tradition, e
e générale. — Première partie. De l’influence du matérialisme sur les doctrines médicales de l’école de Paris. — De la fixité des
7 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
la couronne de la Victoire sur la tête de la Vérité. La nouveauté des doctrines , le courant de l’opinion publique, la naissance d
ans la philosophie. Et voyez comme il y fut retenu. Tour à tour vingt doctrines se présentèrent pour réveiller sa curiosité et no
uis Platon, Plotin, Descartes, Leibnitz, qu’il retrouve. Ces diverses doctrines ont brillé tour à tour dans cette vive imaginatio
phie. Il a tort. Est-ce un si extrême malheur que d’avoir accepté une doctrine grandiose enseignée par de grands génies ? Il la
l’a supprimée dans les dernières éditions, depuis qu’ayant changé de doctrine , il s’est fait horreur à lui-même. Il s’agit du s
n âge, aux temps modernes, il distribuait en quatre compartiments les doctrines qu’il connaissait et les doctrines qu’il ne conna
ibuait en quatre compartiments les doctrines qu’il connaissait et les doctrines qu’il ne connaissait pas39. Telle fut sa première
it pas d’elle le but de ses recherches, ou la pierre de touche de ses doctrines . Il est logicien ou métaphysicien, à toutes les m
phies, il n’y a qu’une différence de style. S’il expose de nouveau sa doctrine , il ira chercher un de ses plus anciens cours, ce
avoue, à élever et à agrandir l’homme. » Elle n’est pas seulement une doctrine , elle est « un drapeau. » C’est « une cause saint
ntribuent à nourrir dans l’homme les mêmes sentiments. Je prends pour doctrine « cette philosophie qui commence avec Socrate et
philosophie, qui vous prêche le matérialisme et l’athéisme, comme des  doctrines nouvelles destinées à régénérer le monde : elles
aux pères de famille. C’est là pour elle l’unique marque du vrai. Une doctrine a-t-elle ce caractère, elle l’accepte. Ne l’a-t-e
le besoin oratoire de prêcher la morale y explique tout, le choix des doctrines , le manque d’invention et la faiblesse des preuve
ité, de la justice et de l’art. Il n’était point inutile de voir deux doctrines contraires naître en lui tour à tour du développe
8 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »
Défense de ce livre, et Avertissements aux protestants. — § XIII. Des doctrines politiques de Bossuet. — Comment ce grand homme a
finements de spiritualité des mystiques ; il ne les souffre pas comme doctrine de l’Eglise. Vainement on ouvre à cette imaginati
age à la possession de la nature, le révoltent ; il ne veut pas d’une doctrine où Dieu sert de pâture à des imaginations affamée
J’engagerais ceux que la guerre déclarée, en ces derniers temps, aux doctrines spiritualistes, a jetés dans le trouble, à s’alle
âce, c’est-à-dire le suprême acquiescement de la nature humaine à une doctrine qui lui apprend sa grandeur et lui révèle son imm
radition, de la suite de l’Eglise, dans le gouvernement comme dans la doctrine , personnifié et contemplé sous la figure de l’Égl
rd’hui, dans l’ordre ecclésiastique, toutes les consciences. C’est la doctrine de saint Louis ; c’est celle des Gerson, des Pith
stre de ces Eglises, la Bastide, l’avait accusé d’avoir varié dans la doctrine de l’Exposition de la foi catholique. Ce livre ét
fférences de rédaction n’étaient rien moins que des contradictions de doctrine . A cette calomnie, Bossuet répondit par l’Histoir
imputant à honneur ces variations mêmes, les autres en renvoyant à la doctrine catholique le reproche de varier. Personne ne put
ré avec le doute, je me demande par quelles causes, vainqueur dans la doctrine , dans l’événement il a été vaincu. Il n’est plus
ti. C’est un livre impuissant, soit pour ramener les protestants à la doctrine catholique, soit pour décréditer, aux yeux des ca
catholique, soit pour décréditer, aux yeux des catholiques sages, la doctrine protestante, et leur ôter l’esprit de tolérance e
vues de l’intelligence ; comment les hommes de parti exploitent leurs doctrines ou en sont dupes ; il y faut chercher leurs contr
roportion étonne et fatigue, comme toute lutte inégale. § XIV. Des doctrines politiques de Bossuet. — Comment ce grand homme a
eprendre pour leur défense. Bossuet exposant « l’absurdité » de cette doctrine , met dans la bouche de l’Église naissante cette v
son imagination et ses couleurs, pour rendre à la fois plus claire la doctrine du théologien protestant, et sa propre réfutation
oversiste, par laquelle il fait ressortir avec plus de force la vraie doctrine des martyrs, celle qui prescrit le devoir de la p
itique de la discussion avec Jurieu, où Bossuet invente à la fois les doctrines et la langue, il ne s’occupe que du principal, c’
e de l’Eglise de France et institué comme l’interprète officiel de sa doctrine et le gardien de son unité. C’est à ce titre qu’a
, l’historien des Variations dut reprendre la plume pour combattre la doctrine du pur amour ressuscitée du quiétisme, et défendu
ité humaine par de vaines recherches de perfection, la morale par une doctrine qui rend la volonté innocente des brutalités du c
ançaise l’aridité de leur logique. Une certaine conformité entre leur doctrine de la grâce et la prédestination de Calvin les fa
mande et ne rappelle formellement aucune des promesses divines. Cette doctrine fort délicate était facultative, ceux qui la prof
onfesser. Il est vraisemblable que pour beaucoup de ces mystiques, la doctrine n’était qu’une couverture pour des désordres comm
urs expériences. Fénelon, non moins attaché que Bossuet au fond de la doctrine catholique, mais né avec un esprit ardent et subt
ouvelle spiritualité, et Fénelon, qui ne cachait ni son goût pour ces doctrines , ni son amitié pour Mme Guyon. Les explications f
i devait le sacrer, la prenait à témoin qu’il n’aurait jamais d’autre doctrine que celle de son consécrateur. Fénelon a nié ce f
de perfection enseigné par les quiétistes. Quand Fénelon rendit cette doctrine publique dans son fameux livre des Maximes des sa
 » Tout le monde pensait comme Mme de Maintenon. Assurément, les deux doctrines ne se ressemblaient pas plus par le fond des inte
our les parfaits. On sent combien, malgré leurs différences, les deux doctrines sont près de se toucher. Si ce n’était pas trop d
lle139 à l’hérésiarque Montan, ne condamnait-elle pas tout d’abord la doctrine du pur amour, puisqu’il fallait à Fénelon, pour y
n tous les termes de sa spiritualité ? Lui-même reconnaissait dans sa doctrine certains caractères qui auraient dû l’en garantir
noms aux hypocrites ? N’est-ce point par les effets que se jugent les doctrines  ? Or quelles marques plus sûres du danger d’une d
jugent les doctrines ? Or quelles marques plus sûres du danger d’une doctrine que son inutilité pour le plus grand nombre, et l
e d’Arras, qui se croyait dans cet état particulier où, selon lui, la doctrine du pur amour porte ses fruits : « On ne se trompe
. Bossuet avait donc bien raison de se déclarer ouvertement contre la doctrine du pur amour, et de la condamner pour les effets
nt du catholicisme, c’est-à-dire de l’universel, devait repousser une doctrine à l’usage d’esprits de choix, d’âmes placées dans
n, homme d’esprit et de vertu d’ailleurs, écrivait que le crime de la doctrine était sa sublimité même, et que le tort de Fénelo
soutenu par une société qui avait toujours subordonné la vérité de la doctrine à l’intérêt de la compagnie et qui favorisait tou
mes faibles qui s’y laissaient séduire142. Ce fut un autre tort de la doctrine du pur amour d’avoir pour champion le protecteur
vers défendit les Maximes des saints dans des vers aussi secs que les doctrines de ce livre, aussi prosaïques que ceux de son pro
a combien Leibniz avait vu juste. Parlant de sa condamnation et de la doctrine qui avait triomphé, il dit : « Celui qui errait a
st un historique vif et intéressant de l’origine et des progrès de la doctrine des auteurs mystiques. Bossuet se donne d’ailleur
s saints, pour peu que leurs expériences ne se concilient pas avec la doctrine de l’Église. Ni saint François de Sales, ni saint
i cherche la philosophie morale sous la théologie reconnaît, dans les doctrines défendues par Bossuet, le cœur et l’esprit de l’h
a personne, la polémique de Bossuet n’avait pas quitté le terrain des doctrines . Les lenteurs du saint-siège, auprès duquel Fénel
humain. Quoi qu’il en soit, Bossuet perdit patience, et, passant des doctrines aux faits, il publia la Relation sur le quiétisme
réponses de Fénelon ne purent affaiblir l’effet. Ce livre ruinait les doctrines de l’archevêque de Cambrai, d’abord par les vrais
tait pour l’esprit français comme pour la religion. Orthodoxe dans la doctrine , Bossuet ne le fut pas moins dans la méthode ; il
e. Il semble qu’il ne cherche qu’un succès personnel dans un débat de doctrine , et son ardeur à se montrer sous un beau jour lui
ains esprits de choix, s’appliquant à revoir et à refondre toutes les doctrines , une certitude nouvelle. Il y mettait pour premiè
lui donnait d’abord pour de simples scrupules est tout le fond de la doctrine , et que ces nuages sont des murailles, il force l
t des scandales que suscita dans la ville de Dijon la propagation des doctrines et des désordres du quiétisme, à la suite de deux
sieurs endroits, après s’y être appliqué ; ce qui est la marque d’une doctrine sans principe et sans suite, où l’on ne cherche,
9 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Introduction »
les êtres sur ses idées. En face de cette conception s’est élevée la doctrine moderne de l’évolution et de la sélection naturel
riage séculaire des combinaisons les plus capables de survivre. Cette doctrine étend de nos jours la même explication aux espèce
dehors, il se mettrait à exister une seconde fois ». En face de cette doctrine , l’idéalisme représente le sujet pensant comme le
is comme l’expression la plus récente et la plus remarquable de cette doctrine . Le monde de la connaissance, dit Schopenhauer, n
intellectuelle » est un moment et une manifestation incomplète. Cette doctrine d’unité, que Schopenhauer lui-même poursuivait et
assons Schopenhauer lui-même, dépassons aussi Spencer. En adoptant la doctrine de révolution, nous ne la prendrons plus dans ce
la pensée que le rôle d’un appareil enregistreur ; mieux entendue, la doctrine de l’évolution doit faire à la pensée sa place lé
10 (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »
n, pour tout dire, que le Globe est le journal reconnu et avoué de la doctrine saint-simonienne ; nous, qui ne l’avons abandonné
t de plan se faisait à chaque instant sentir. Il fallait un centre de doctrine auquel on pût ramener ces investigations : la lib
séquences en économie politique, en philosophie, en art, telle fut la doctrine générale du Globe jusqu’à la révolution de Juille
f et sur une foule d’autres sujets, avait sourdement lutté contre les doctrines économiques d’indifférence et de laisser-faire pr
isation à venir ; on en était déjà à sentir le besoin de préciser les doctrines , et à prévoir le moment de les appliquer. Cependa
nants dans cette crise avaient de beaucoup rapproché l’avènement. Une doctrine jeune et pleine d’ardeur, le Saint-Simonisme, se
l’avenir. Plus d’une fois, auparavant, nous avions approché de cette doctrine   et de ces communications imparfaites il nous éta
ment profond de sympathie et d’estime. Cette fois les promesses de la doctrine perfectionnée étaient plus attrayantes que jamais
et des sentiments les plus larges. Nous interrogeâmes de plus près la doctrine  ; et à mesure que nous la connûmes davantage, nos
11 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
peur l’âme humaine. Jusqu’ici pourtant la lutte n’était qu’entre des doctrines spéculatives, et l’esprit s’agitait dans les haut
physique. Galien met toute sa science physiologique au service de la doctrine de Platon. Descartes fait résider le principe mêm
hèse générale, mais sans suite et sans conséquence pour une véritable doctrine scientifique. Cabanis lui-même, dans son grand ou
et Spurheim, même en des recherches qui ne devaient aboutir qu’à une doctrine bientôt abandonnée, essayèrent de montrer, à la s
des rapports du physique et du moral qu’il en est sorti, non plus une doctrine vague et conjecturale, mais une véritable science
heureusement ni la psychologie ni la physiologie n’ont confirmé cette doctrine . On a constaté par des exemples nombreux des état
s, il n’y aurait qu’à l’en féliciter. Que cela contrarie ou non telle doctrine métaphysique sur les rapports de l’âme et du corp
par une réserve toute scientifique, les autres par attachement à une doctrine spiritualiste. Une école cependant pousse la nouv
tre encore qu’une question de mots. Un terme impropre ne fait pas une doctrine . C’est dans les développements et les explication
purzheim n’avait porté atteinte ni à la méthode psychologique ni à la doctrine spiritualiste. Gall était un esprit trop observat
itualiste. Gall était un esprit trop observateur pour s’en tenir à la doctrine de Cabanis et de l’école de la sensation, qui ne
pas précisément doué de ce que Pascal appelle l’esprit de finesse, la doctrine de Gall dégénéra en un matérialisme tranchant. Br
ysiologistes n’ont pas, comme MM. Vulpian et Lhuys, embrassé dans une doctrine générale l’ensemble des phénomènes de la vie psyc
elles, l’est aussi par l’analyse physiologique9. » Avec une pareille doctrine , les mots de responsabilité, de mérite et de démé
ion, M. Littré montre fort bien qu’elle est toujours possible dans sa doctrine , mais en changeant de caractère et de méthode. Si
reux et systématique qui suit son principe jusqu’au bout. Au fond, sa doctrine est le sentiment de bien des médecins de tous les
faits moraux ? Flourens se récrie à bon droit contre de tels excès de doctrine  ; mais lui-même, pour un physiologiste aussi spir
e le libre arbitre. III Si l’on veut soumettre à la critique la doctrine dont nous venons de parler, il y faut distinguer
Elles constatent des faits que nulle spéculation métaphysique, nulle doctrine morale ne saurait nier. Elles établissent d’une m
un sentiment, une idée, une volition ? On peut à la rigueur, dans la doctrine des physiologistes, soutenir que les uns ne sont
ait impossible à l’école physiologique dont nous venons de résumer la doctrine . Faire de l’organe le sujet et la cause des phéno
de la pensée et même de la science. Les vieilles écoles, les vieilles doctrines métaphysiques, peuvent être emportées par le cour
t de parler au nom de la science ? Ce qui fait la popularité de cette doctrine , c’est la simplicité et la clarté des explication
d’Aristote, lequel fait de l’âme la cause finale du corps ; c’est la doctrine de Stahl, qui enseigne que toute âme crée son cor
té aussi capitale et aussi féconde, et pour en faire sortir toute une doctrine appelée, selon nous, à vaincre et à remplacer déf
12 (1915) La philosophie française « I »
ie moderne dérive de Descartes 2. Nous n’essaierons pas de résumer sa doctrine  : chaque progrès de la science et de la philosoph
ilosophie de la liberté ». À Descartes remontent donc les principales doctrines de la philosophie moderne. D’autre part, quoique
cartésianisme offre des ressemblances de détail avec telles ou telles doctrines de l’antiquité ou du moyen âge, il ne doit rien d
es anneaux intermédiaires de la chaîne, qu’à Pascal se rattachent les doctrines modernes qui font passer en première ligne la con
’aristotélisme, du platonisme ou du néo-platonisme. De fait, les deux doctrines métaphysiques qui surgirent hors de France dans l
philosophie française au XVIIe siècle. Ils ont fourni trois types de doctrines que nous rencontrons dans les temps modernes. Ess
es Anglais y ont contribué pour une part plus large encore, et que la doctrine de Locke n’avait pas été sans influence sur l’idé
ranche : Maine de Biran 26. Peu remarquée au moment où elle parut, la doctrine de Maine de Biran a exercé une influence croissan
la philosophie universitaire à un moment où elle s’endormait dans la doctrine , facile et aimable, de Victor Cousin 28. Sa thèse
era classique, comme tout ce qui porte la marque de la perfection. Sa doctrine , qui se réclame du kantisme, dépasse en réalité l
réseau de lois que notre pensée étend sur l’univers. Analogue est la doctrine de Milhaud 30. Et l’on pourrait ranger du même cô
13 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »
e réduction, ou qu’au moins il ne nous ait pas donné son avis sur les doctrines courantes. II « Le sentiment, dit-il, comp
la contenance, etc., etc. « Elle constitue un appui considérable à la doctrine de l’unité de la conscience. Plusieurs excitation
aurait été découvert. D’ailleurs, nous autres modernes habitués à la doctrine de la pluralité des causes, nous ne répugnons nul
nulle part ailleurs, il ne s’est plus fermement appuyé sur sa grande doctrine de la continuité des phénomènes naturels, en vert
nés et rejetés par l’auteur. Il a très bien montré l’insuffisance des doctrines égoïstes et utilitaires. Il n’est pas vrai que to
e sa famille et choisir plutôt une vie de privations et de misère. La doctrine d’une loi morale indépendante, qui serve de crité
distincte et indépendante des voix particulières. On traduirait cette doctrine dans la langue de Kant en disant : les vérités sc
son temps de l’autorité d’un législateur moral. » A l’appui de cette doctrine , on peut invoquer le mode de promulgation des loi
t d’exposer, non de critiquer, je ne m’arrêterai pas à discuter cette doctrine , quelque contestable qu’elle me paraisse à beauco
e est né d’une effusion des cœurs vers la charité, la tendresse et la doctrine du non-agir. Solon et Lycurgue ont donné un corps
e, sans en décrire résolution ? Évidemment, on ne peut accepter ni la doctrine qui soutient l’immutabilité absolue de la morale,
morale, à laquelle les faits donnent le plus éclatant démenti, ni la doctrine de sa mobilité absolue qui n’est pas moins contre
r que « le point de vue auquel s’est placé M. H. Spencer, celui de la doctrine d’évolution, a dû amener une différence de plan.
14 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XII : Pourquoi l’éclectisme a-t-il réussi ? »
de la philosophie régnante, je ne pense point avoir oublié une seule doctrine originale ou importante. Les disciples récents n’
tte préférence pour la morale a fortifié M. de Biran dans son étrange doctrine des forces, et l’a plongé90 dans sa théorie mysti
in. Ainsi métamorphosé, il a réfuté par une équivoque le scepticisme, doctrine immorale ; réduit la psychologie à l’étude de la
u dix-septième siècle lui eut plus tard enseigné le style simple, ses doctrines n’ont plus eu d’appui que le préjugé public, sa g
s philosophies précédentes, la science gouvernante et rénovatrice. Sa doctrine métaphysique des forces est restée sur l’arrière-
bordonnait la vérité, qui asservissait la science, qui commandait des doctrines exactement comme on commande un habit ; de l’autr
z ardemment la patrie. Si vous voulez la sauver, embrassez nos belles doctrines . Assez longtemps nous avons poursuivi la liberté
e fut plus heureuse et plus habile que la variation perpétuelle de sa doctrine et l’allure ondoyante de son esprit. Toujours que
est riche, et le dictionnaire manquant, on peut inventer. Refaire des doctrines est plus difficile, et il fallait en refaire. On
losophie démêle le sens, bon pour le peuple, simple préparation à une doctrine plus claire et plus haute. Tout cela était à prop
e caractères. — D’autres causes de durée sont plus fortes. D’abord la doctrine , telle qu’elle est aujourd’hui, est fort voisine
estations politiques que sa philosophie couvre et ne cache pas100. La doctrine est impuissante et respectée, souveraine et oubli
plus contraire à la théorie des forces, individus spirituels, que la doctrine de Geoffroy Saint-Hilaire et les découvertes réce
15 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »
quelque opinion qu’on ait personnellement sur telle ou telle de leurs doctrines , ils présentent évidemment le double caractère qu
dre de plein droit aux esprits philosophiques et scientifiques et aux doctrines qu’ils professent en toute sincérité. L’heure de
s tous. Essayez seulement. Mais j’entends dire qu’il y a telle de ces doctrines qui, si elle était poussée à ses dernières conséq
s, que je ne conçoive qu’il y ait, pour les politiques eux-mêmes, des doctrines philosophiques plus acceptables, plus désirables
losophiques plus acceptables, plus désirables que d’autres ; mais ces doctrines -là, si vous prétendez les imposer et les exiger,
étend s’appuyer. Le pétitionnaire n’a voulu, dit-il, dénoncer que les doctrines , non les hommes. Comme pourtant les doctrines ne
it-il, dénoncer que les doctrines, non les hommes. Comme pourtant les doctrines ne se posent point toutes seules et qu’elles dont
(M. le docteur Broca), mis en cause pour avoir fait l’apologie de la doctrine de Malthus, n’avait point fait l’apologie de Malt
omme une réaction providentielle contre le principe morbifique. Cette doctrine a encore des partisans aujourd’hui… Pour nous, la
puis peu par le plus ardent des évêques adversaires62, je vois que la doctrine de l’école de Montpellier est exceptée de l’anath
de l’anathème lancé contre l’école physiologique ; que dis-je ? cette doctrine (la doctrine ancienne et non actuelle de l’école
lancé contre l’école physiologique ; que dis-je ? cette doctrine (la doctrine ancienne et non actuelle de l’école de Montpellie
vous de l’imiter et, sous peine de ridicule, n’allons pas décréter la doctrine vitaliste en médecine au préjudice de la méthode
en porte. L’Université a été trop longtemps habituée à vivre sous la doctrine philosophique de M. Cousin, doctrine spécieuse, œ
ngtemps habituée à vivre sous la doctrine philosophique de M. Cousin, doctrine spécieuse, œuvre d’éloquence et de talent, mais e
et de se mettre tant bien que mal au courant. Quoi qu’il en soit, la doctrine dite éclectique (il est bon de le savoir et de le
— se contenta de glisser un mot d’exhortation paternelle au sujet des doctrines antispiritualistes qui ressortaient ouvertement d
s Facultés qui jusqu’à ce jour avait été respectée dans sa liberté de doctrine . — Je sais qu’on établit des distinctions entre d
a liberté de doctrine. — Je sais qu’on établit des distinctions entre doctrine et doctrine, et qu’il s’est élevé, depuis une qua
doctrine. — Je sais qu’on établit des distinctions entre doctrine et doctrine , et qu’il s’est élevé, depuis une quarantaine d’a
nir l’expression ouverte, la profession déclarée et la prédication de doctrines philosophiques que vous considérez comme dangereu
16 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »
ns contre le libertinage naturaliste de la Renaissance que contre les doctrines hétérodoxes des sectes protestantes. Les années d
’abord parce que seul il est hétérodoxe, ce qui veut dire qu’il a une doctrine , une personnalité intellectuelle, une conception
éculiers et parmi les personnes pieuses de tout caractère. Il est une doctrine , et non pas un ordre : par là même, comme on s’y
curisme relevé par Gassendi ; les autres suivaient, avec Le Vayer, la doctrine sceptique. Le second groupe était celui des monda
ire les braves » contre Dieu. Ces libertins du monde n’avaient pas de doctrine arrêtée : ils se moquaient des mystères et des dé
les Matha. Mais surtout le libertinage fut contenu et vaincu par des doctrines philosophiques et religieuses qui donnèrent à la
e superbe de la raison, qui faisait le péril, il opposa fortement les doctrines de la grâce et de la Providence. Par l’une, il so
térité de la morale évangélique. Jansénius tira de saint Augustin une doctrine rigoureuse, assez approchante du calvinisme : tan
e Saint-Cyran, directeur de la maison à partir de 1636, y implanta la doctrine de Jansénius avec qui il était lié, et fit de ces
isme est tout entière dans sa morale. Comment cette dure et désolante doctrine , qui niait la liberté, et vouait l’immense majori
it long de l’expliquer : mais j’ai déjà fait remarquer que toutes les doctrines qui ont demandé le plus à la volonté humaine ont
la toute-puissance de la grâce sur les ruines du libre arbitre ; leur doctrine est une tentative pour reculer la limite de l’inc
représente pour nous toute la hauteur intellectuelle et morale de la doctrine janséniste, qu’il agrandit de la vaste originalit
ire au jeune Blaise Jansénius, Saint-Cyran, Arnauld. La logique de la doctrine séduisit l’esprit du savant : il se jeta dans le
iques ; il propose à la raison laïque de décider sur tel dogme, telle doctrine , entre tels et tels théologiens. D’autres appliqu
robabilité de son adaptation aux faits constatés. Seule de toutes les doctrines philosophiques et religieuses, la doctrine de la
atés. Seule de toutes les doctrines philosophiques et religieuses, la doctrine de la chute explique le contraste incompréhensibl
e et par les prophéties, puis par la personne même, les miracles, les doctrines , la vie du Rédempteur ; enfin il montrera dans la
ion dit le mot. D’autres théories de Pascal sont celles du temps : sa doctrine politique, au fond, se réduit à des opinions asse
Le mot de Pascal contient, deux siècles avant Darwin, l’essence de la doctrine évolutionniste. Mais il n’y a rien peut-être de p
unetière, Études critiques, t. IV. 331. À consulter : Le P. Garasse, Doctrine curieuse des beaux esprits de ce temps, 1623 ; Mé
17 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
haute des questions morales. Enfin M. Cousin ne cesse de réfuter les doctrines par leurs conséquences morales, argument contrair
doute l’existence des corps. Si Royer-Collard a cru devoir réfuter la doctrine de Condillac et de Hume, c’est qu’elle lui parais
se, une critique ? A d’autres points de vue, n’est-elle pas aussi une doctrine , une croyance, une foi ? Est-il possible d’assimi
losophie, chez celles-là mêmes où il paraîtrait le moins naturel ? La doctrine épicurienne chez Lucrèce ne ressemble-t-elle pas
’est pas seulement une science et une recherche, mais qu’elle est une doctrine et une foi. Nos pensées ne servent pas seulement
telles qu’on les exposait il y a quarante ans ; il a supposé que les doctrines qu’on leur a substituées sont absolument fausses,
science. Alors voici mon doute, et où je cesse de comprendre. Si les doctrines spiritualistes sont si fausses, et les doctrines
e comprendre. Si les doctrines spiritualistes sont si fausses, et les doctrines condillaciennes si vraies, pourquoi donc celles-c
s inventeurs. Sur la plupart des autres points où M. Taine combat les doctrines spiritualistes, on peut faire les mêmes remarques
e les mêmes remarques. Partout il substitue purement et simplement la doctrine condillacienne et sensualiste à la doctrine qu’il
purement et simplement la doctrine condillacienne et sensualiste à la doctrine qu’il repousse. Celle-ci soutient-elle qu’il y a
utant que je puis la comprendre, je ne vois là jusqu’à présent qu’une doctrine toute condillacienne et non hégélienne. Suivant C
nts, d’impulsions do toute nature, donne naissance aux croyances, aux doctrines , aux systèmes qui changent indéfiniment aussi, co
traits ? C’est ce que je n’oserais affirmer. Pour exprimer une telle doctrine , il faut une langue souple et mobile, fine et flo
oureuse lui paraît faux. A ce titre le matérialisme doit lui être une doctrine fausse ; la prétendue clarté de ce système est pr
récédente ? Je ne le pense pas. M. Renan a quelque part interprété la doctrine de Hegel dans le sens de ses propres idées ; il a
plus infidèle que celle qui transforme en philosophie du relatif une doctrine dont toute la prétention, je dirais presque la fo
d’être la métaphysique de l’absolu. Quelle fiction de lui imposer la doctrine contraire, à savoir que l’homme ne connaît rien d
ngeant des phénomènes ! Je viens de caractériser l’esprit général des doctrines de M. Renan. Quant à son système philosophique (s
vers « un feu artiste », belle formule qui résume merveilleusement la doctrine de M. Renan, et même son talent avec ses trois ca
agents transcendants jouent un rôle si vague et si obscur dans leurs doctrines , qu’il est difficile de bien saisir la part qui l
our mesurer la force de leur esprit et même la valeur exacte de leurs doctrines , il faudrait entrer avec eux dans leurs études sp
a philosophie nouvelle au platonisme et au spiritualisme ; mais cette doctrine d’un idéal non réel ne me paraît pas un moyen ter
vre les savants sur leur propre terrain, qu’il fasse l’épreuve de ses doctrines en les confrontant avec les faits physiques et ph
n’est pas démontré, et il voudrait se tenir à égale distance de cette doctrine et de la doctrine opposée ; mais d’un autre côté
, et il voudrait se tenir à égale distance de cette doctrine et de la doctrine opposée ; mais d’un autre côté les habitudes de l
ester ce titre à un philosophe dont nous ne partageons pas toutes les doctrines , mais qui mérite plus qu’aucun autre le respect e
questions de la psychologie et de la morale, M. Vacherot soutient les doctrines spiritualistes, à sa manière à la vérité, mais sa
idence ? C’est ce que nous essayerons d’expliquer. Il est un point de doctrine qui, dans l’école cartésienne et dans l’école spi
e parfait. L’être et le bien s’identifient par définition même. Cette doctrine est celle de tous les cartésiens, de Descartes d’
e chose de plus. Je suppose que vous ayez à juger le stoïcisme. Cette doctrine admet un certain type, un certain modèle que la v
conduite humaine. Or je conçois très bien que l’on critique une telle doctrine , qu’on lui reproche d’avoir pour type de vertu un
ore par équité. On prétend que l’idéal ne suffit pas à distinguer une doctrine d’une autre, car quel philosophe n’admet pas un c
les, comme la géométrie à toutes les sciences physiques. Telle est la doctrine de M. Vacherot, et quoique je ne puisse y souscri
eurt avec nous, et dont le seul lieu est la pensée ! Mais enfin cette doctrine prouve qu’il faut un ciel, en quelque endroit qu’
tteigne jamais à cette grandeur ! Avant de discuter plus à fond cette doctrine , reconnaissons le service qu’elle rend à la scien
cise et sûre ses perfections. Nous sommes loin de vouloir soutenir la doctrine alexandrine d’un Dieu sans attributs, et nous cro
ion sans connaître précisément ni pouvoir mesurer les perfections. La doctrine du Dieu caché (Deus absconditus) est une doctrine
les perfections. La doctrine du Dieu caché (Deus absconditus) est une doctrine qui se concilie avec le plus pur spiritualisme. U
ar de prudentes et circonspectes inductions ? Fénelon a exprimé cette doctrine dans l’une des phrases les plus belles et les plu
le et obscur dans toutes les écoles. M. Vacherot est très dur pour la doctrine de la création (qui, bien entendu, n’est pas une
e. Nul espoir, nul avenir, nul idéal. Il n’en est pas de même dans la doctrine de Hegel ni dans celle de M. Vacherot : la nature
ppement de son essence dans un progrès constant. Sans doute une telle doctrine est plus élevée, plus religieuse, plus haute que
n âme. J’ai dit déjà combien il serait injuste de confondre une telle doctrine avec l’athéisme et le matérialisme ; mais enfin a
épicurien ou spinoziste et l’optimisme platonicien ou leibnitzien, la doctrine de la finalité instinctive ne peut se suffire à e
18 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VI. Du trouble des esprits au sujet du sentiment religieux » pp. 143-159
e qui est : or, je le demande, s’aperçoit-on qu’il germe de nouvelles doctrines religieuses à côté des doctrines politiques dont
aperçoit-on qu’il germe de nouvelles doctrines religieuses à côté des doctrines politiques dont l’invasion tourmente en ce moment
use enfin de cette confiance à ses propres lumières qui rejette toute doctrine imposée : mais nos mœurs religieuses sont catholi
Ce pas a été bientôt franchi sous les auspices du jansénisme et de la doctrine des libertés de l’Église gallicane. Le principe d
publiciste de Genève vient de publier un ouvrage qui contient la même doctrine . M. de Constant, en France, n’admet la souveraine
blissement du sentiment religieux, sans qu’on puisse entrevoir aucune doctrine nouvelle préparée d’avance, et croissant derrière
ent général du genre humain se fait mieux entendre. C’est lorsque des doctrines finissent, et que d’autres doctrines commencent.
ieux entendre. C’est lorsque des doctrines finissent, et que d’autres doctrines commencent. À présent nous éprouvons une bien aut
e vous en conjure, voyez à quel danger vous nous avez exposés par vos doctrines antireligieuses ! Bonaparte, l’homme le plus anti
19 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville Après avoir exposé les doctrines
e III : Examen de la doctrine de Tocqueville Après avoir exposé les doctrines de M. de Tocqueville et en avoir fait, je l’espèr
s publicistes qui se sont le moins trompés, je pense cependant que sa doctrine pourrait gagner en étendue et en solidité. Un pre
principe contraire à celui de la souveraineté du peuple, que ces deux doctrines s’expliquent l’une par l’autre. En droit, la soci
e, pour compléter cette étude, à interroger M. de Tocqueville sur ses doctrines philosophiques et religieuses. Chose remarquable,
u métaphysicien qu’il fût, il avait bien pénétré le sens de certaines doctrines , en particulier du panthéisme, et il expliquait p
gereux. L’esprit de nos contemporainscourt de lui-même de ce côté. La doctrine des réalistes, introduite dans le monde politique
despotisme, la centralisation, le mépris des droits particuliers, la doctrine de la nécessité, toutes les institutions qui perm
n Amérique. C’est en se plaçant au même point de vue qu’il attaque la doctrine du fatalisme historique, trop répandue à cette ép
d contre elle l’idée de la responsabilité des nations. « Une pareille doctrine , dit-il, est particulièrement dangereuse à l’époq
ur, mais je n’approuve pas autant sa conclusion. Il montre comment la doctrine de l’intérêt bien entendu est conforme à l’esprit
pour qu’il en soit ainsi ; je ne sais cependant s’il faut dire : « La doctrine de l’intérêt bien entendu me semble la mieux appr
ntéressée. Il semble même qu’il n’est pas ici entièrement fidèle à sa doctrine , qui consiste en toutes choses et partout à reven
siècle. Depuis la Révolution, les passions se mêlaient sans cesse aux doctrines , et il était presque impossible de séparer les éc
de l’âme, c’est le froid. » Sa vie même a été une confirmation de ses doctrines  ; c’était une nature noble et haute, admirablemen
20 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
daient les anciens. Là est l’écueil où viendra toujours échouer toute doctrine matérialiste. Que si on nous dit que la matière p
aimons les idées précises, nous réservons le nom de matérialisme à la doctrine qui, partant de l’idée de matière telle qu’elle e
pondance, de ce qui doit être attribué à Ampère ou à Biran dans cette doctrine commune30 ; mais un travail critique d’une telle
tout porte à croire qu’elle était plutôt un sentiment de l’âme qu’une doctrine rigoureusement philosophique. C’est donc en dehor
st l’essence même, il est impossible, tant qu’on reste fidèle à cette doctrine , de ne pas attribuer à Dieu l’étendue infinie aus
s rien ajouter, dit Fénelon. Ce n’est point là une personne. Ainsi la doctrine cartésienne aboutissait de toutes parts à la néga
absolu, et ce n’est pas le lieu ici de controverser sur le sens de sa doctrine . Nous en prenons, quant à nous, ce qui nous convi
isme. Pour nous, le panthéisme ne consiste essentiellement ni dans la doctrine de l’unité de substance ni dans la négation de la
vague, aussi vague que l’est elle-même la notion de substance. Cette doctrine répond à un besoin d’imagination, non de raison.
ne nions l’unité de substance, nous ne la comprenons pas plus que la doctrine opposée. Que l’on pense là-dessus ce qu’on voudra
21 (1874) Premiers lundis. Tome II « Doctrine de Saint-Simon »
Doctrine de Saint-Simon3 13 février 1831. Ces lettres,
historiques au reste, ces interprétations diverses d’un passé que la doctrine nouvelle embrasse et domine, ne sont, sous la plu
jourd’hui, lui mort, sous les auspices et pour l’édification de cette doctrine même qu’il servit si religieusement ; qu’elles fu
 Eugène, est-il dit dans l’Introduction, n’a point seulement servi la doctrine par des efforts purement intellectuels ; il voula
pour ainsi dire, si grosses d’une théologie inconnue. Inspirées de la doctrine , la doctrine s’en inspire elle-même chaque jour,
re, si grosses d’une théologie inconnue. Inspirées de la doctrine, la doctrine s’en inspire elle-même chaque jour, et ces pensée
igion. Nous recommandons la dernière lettre à ceux qui demandent à la doctrine une vive expression de son Dieu, et qui seraient
22 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »
hapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste De toutes les doctrines philosophiques qui se partagent les esprits au te
es esprits au temps où nous sommes, la moins étudiée est peut-être la doctrine spiritualiste. Nous ne croyons pas avancer un par
qu’Ampère était son collaborateur philosophique et qu’ils avaient une doctrine commune ; c’est d’hier seulement et par les soins
 ; mais il n’avait pas le goût de la publication, il la craignait. Sa doctrine ne se faisait jour que dans un cercle assez étroi
’ennuyer, plus occupé d’ailleurs de se défendre que de développer ses doctrines , n’a pas rendu jusqu’ici à son vrai maître, Maine
nos jours à côté de nous. Si Maine de Biran a combattu partout cette doctrine , on ne peut pas dire que ce soit pour l’avoir ign
r en avoir été séparé par des préjugés théologiques. C’est dans cette doctrine précisément qu’il a été élevé et nourri, c’est ce
lide, revêtu de ses attributs comme un homme de son manteau. Voilà la doctrine de l’esprit telle que se la représentent le sens
ujet s’apercevant lui-même. En un mot, on peut résumer ainsi les deux doctrines  : pour Kant, le moi est un produit de la pensée ;
tre : il plonge dans l’être, avons-nous dit, — et c’est par là que la doctrine de Biran se sépare du pur empirisme, — mais jusqu
23 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre II. Marche progressive de l’esprit humain » pp. 41-66
i nous mettrait sur la voie de fournir quelques épreuves de plus à la doctrine de la solidarité. Mais cette haute doctrine, qui
ues épreuves de plus à la doctrine de la solidarité. Mais cette haute doctrine , qui fait la base de toutes les religions, qui a
ique à la fois le sacrifice, le dévouement et le malheur, cette haute doctrine ne doit pas, en ce moment, attirer notre attentio
ctes, d’autres sont établis gardiens des traditions, dépositaires des doctrines primitives. Les peuples, dès leur origine, ont le
t servi auparavant à préparer, par la culture des lettres, et par des doctrines morales, un grand nombre de nations barbares à re
ieu même le type de l’homme et de ses facultés, fut étendue, dans les doctrines platoniciennes, de l’intelligence aux sentiments.
er ; mais, en même temps, il a placé au milieu de nous des maîtres de doctrines . L’esprit humain forme comme un vaste firmament é
rances. On propageait dans les journaux et dans les écrits les bonnes doctrines littéraires, qui tiennent de si près aux bonnes d
les bonnes doctrines littéraires, qui tiennent de si près aux bonnes doctrines de la société. Le siècle de Louis XIV fut goûté d
mpléments nécessaires ; et peut-être en résultera-t-il un ensemble de doctrines , mais seulement par inductions, et non point dogm
24 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre II. Boileau Despréaux »
es de Boileau. — 3. L’Art poétique : défauts et lacunes. Valeur de la doctrine  : définition du naturalisme classique. Alliance d
é ses coupes plus qu’on ne le remarque d’ordinaire. Entendons bien sa doctrine de la rime asservie à la raison ; cela veut dire
attaque la littérature à la mode ; dans l’Art poétique, il définit sa doctrine  ; dans les Réflexions sur Longin, il la défend. B
ntinuait leur œuvre. Chapelain fut en son temps un des ouvriers de la doctrine classique. Mais, en 1660, il arrêtait le mouvemen
t de Boileau y apparaît. Son exposition est incohérente, alors que sa doctrine est d’une parfaite cohésion. Il pense par saillie
, aux imperfections de l’Art poétique, il y reste une grande et forte doctrine , faite de deux pièces finement ajustées : elle co
rficiels, pose seulement en principe le respect du modèle naturel. La doctrine qu’il établit est franchement « naturaliste ». Qu
y a plus d’un siècle par Ronsard, et fait triompher définitivement la doctrine qui voulait régler la poésie moderne sur l’idéal
isme esthétique ne se fit pas sans quelque peine. La soudure des deux doctrines n’est pas toujours très bien faite, et l’on sent
ances particulières : elles n’altèrent point la portée générale de sa doctrine . Il faut en le lisant bien définir les mots dont
l’intensité expressive du langage. Voilà, dans ses grandes lignes, la doctrine de l’Art poétique. Le poème eut un très grand suc
bles, plaisir, beauté, vérité : il se pourrait que ce fut en somme la doctrine littéraire la plus appropriée aux qualités et aux
25 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VIII. Suite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole écrite. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces trois âges de l’esprit humain » pp. 179-193
e plusieurs siècles à Minos. La musique, dans ce premier âge, fut une doctrine tout entière ; c’était l’ensemble même des lois s
à ceux qui avaient autorité sur les peuples. Telle est l’origine des doctrines secrètes et des langues sacrées. Plus tard il y e
sommes sous la dictature des circonstances, et dans l’interrègne des doctrines . Ainsi donc je crois que les différentes magistra
é de connaître l’intérieur de l’Afrique. Lorsque Pythagore avait deux doctrines , ce n’était point qu’il voulût en celer une, mais
, sans le petit nombre de pythagoriciens qui sont restés fidèles à la doctrine des épreuves et des ménagements ; qui savent que
un si grand nombre de collèges s’exprimait ainsi : « Les frères de la doctrine chrétienne, qu’on appelle ignorantins, sont venus
ien ; maintenant je vais entrer dans des considérations générales. Ma doctrine résultera de tous les enseignements de l’antiquit
26 (1892) Boileau « Chapitre VII. L’influence de Boileau » pp. 182-206
uence. On comprendrait mal le caractère de l’action qu’exercèrent les doctrines de Boileau après sa mort, si l’on n’examinait que
it pas d’hostilité contre Despréaux, ni de résistance consciente à sa doctrine , dans les marques d’estime et d’honneur que recev
t général du siècle : mais Boileau y a mis quelque chose de plus, une doctrine originale et personnelle, qui, dans la vaste unit
on que les compatriotes du poète avaient de lui. Ce n’étaient pas les doctrines de Boileau, c’était le goût français, qu’on cherc
ui-même, son goût personnel, ses secrètes tendances, qu’il déifia. La doctrine de Boileau fut amputée précisément de ce qu’elle
du vrai Boileau et des grands artistes auxquels la haute partie de sa doctrine s’appliquait, que quand nous y rencontrons un cla
re lui par l’acharnement qu’on mit au temps du romantisme à rendre sa doctrine responsable des misérables productions de l’art p
ont fourni leurs méthodes et leurs systèmes pour fonder de nouvelles doctrines esthétiques et critiques. Une conception relativi
qui sortira de ce mouvement : il n’y a rien pour ainsi dire dans les doctrines de la nouvelle école, autant qu’on peut les compr
e la flétrissure du temps, ce sont les parties conformes au fond à la doctrine de l’Art poétique : et les vices intimes ou les d
27 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
ralités peuvent être conçues sous deux aspects, ou comme aperçu d’une doctrine à établir, ou comme résumé d’une doctrine établie
ects, ou comme aperçu d’une doctrine à établir, ou comme résumé d’une doctrine établie. Si c’est seulement sous ce dernier point
t pendant une longue suite de siècles, soit comme méthode, soit comme doctrines provisoires, la philosophie théologique ; philoso
rellement adopter, comme philosophie transitoire, les méthodes et les doctrines métaphysiques. Cette dernière considération est i
ives, ainsi que son éloignement désormais irrévocable pour ces vaines doctrines et pour ces méthodes provisoires qui ne pouvaient
ence de leur prétendue science qu’en se ravisant pour présenter leurs doctrines comme étant aussi fondées sur l’observation des f
d’écoles qui disputent sans cesse sur les premiers éléments de leurs doctrines . L’observation intérieure engendre presque autant
it nécessaire. Un tel inconvénient doit se présenter surtout pour les doctrines les plus essentielles de chaque science positive
ns encore pendantes. Je me bornerai ici à choisir, dans la chimie, la doctrine si importante des proportions définies. Certainem
imistes qui ont le plus puissamment contribué à la formation de cette doctrine , on peut dire tout au plus qu’elle se vérifie con
unanime à un certain nombre d’idées générales capables de former une doctrine sociale commune, on ne peut se dissimuler que l’é
e des phénomènes sociaux, et ensuite à la résumer en un seul corps de doctrine homogène. Quand ce double travail sera suffisamme
ant pour but à la philosophie positive de résumer en un seul corps de doctrine homogène l’ensemble des connaissances acquises, r
ment exister, et se trouve déjà établie en majeure partie. Quant à la doctrine , il n’est pas nécessaire qu’elle soit une ; il su
e double point de vue de l’unité des méthodes et de l’homogénéité des doctrines que nous considérerons, dans ce cours, les différ
28 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
prouvée psychologiquement et anatomiquement, et ruine dans sa base la doctrine de Condillac. Voyons maintenant celle de Kant202.
res idées, nous aurions pu sans trop d’effort réunir ces fragments de doctrine épars et en faire un tout : il nous a semblé qu’i
les théories sur la connaissance, faire ressortir le côté négatif des doctrines . Peut-être quelques philosophes des écoles advers
s progrès de la science aient donné un haut degré de probabilité à la doctrine générale des vibrations ; cependant, même mainten
ns est beaucoup plus certaine que celle des vibrations impliquées. La doctrine des vibrations serait utile si, des lois connues
coup de choses qu’on y peut étudier, elle est entièrement morte comme doctrine . Elle est morte et devait mourir, car elle n’avai
ivement terme à la dispute entre les partisans des idées innées et la doctrine de la sensation, en montrant qu’il y a des tendan
tres qui évidemment ne sont point du tout des facultés originales. La doctrine est donc très faible sur ce point. Cependant le g
ise. Elle a commencé, dit-il, par un mouvement de réaction contre les doctrines du xviiie  siècle : réaction vigoureuse parce que
Diderot, Cabanis. On a eu peur des conséquences, et l’on a rejeté ces doctrines en bloc, sans s’inquiéter de ce qu’elles contenai
t appel au « patriotisme » de son auditoire en faveur « de nos belles doctrines  »234. Il y eut dans cette réaction quatre courant
’éloquence les remplace, l’émotion tient lieu de démonstration. » Une doctrine , une seule, l’éclectisme est sorti de ce mouvemen
de Thalès à Comte, l’auteur a payé de sa personne, et il y a assez de doctrine émise pour contenter les uns, pour mécontenter le
29 (1892) Boileau « Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes » pp. 156-181
é, Boileau nous dit ou nous fait deviner comment cela s’est fait : sa doctrine met en lumière et ramène à son principe ce qui fa
eauté propre de la littérature classique et en assure la durée. Cette doctrine ne repose pas sur une profonde métaphysique : ce
ement, n’a pas été étranger à la forme définitive qu’il a donnée à la doctrine classique. Mais lorsque, amenant la littérature a
actère nettement naturaliste et artistique de leurs œuvres et de leur doctrine . Sur ce xviie  siècle essentiellement précieux et
leurs ouvrages s’ajoutait le sentiment qu’en eux, et en eux seuls, sa doctrine trouvait une confirmation éclatante et complète,
dans cet ouvrage, mais pour les voir il faut se représenter toute la doctrine de Boileau, et les y rapporter sans cesse pièce p
lt était imbu de l’esprit cartésien, Boileau ne l’était pas moins. La doctrine de Perrault, c’était la conséquence du rationalis
, pressé d’échapper à l’argumentation de Perrault, introduire dans sa doctrine une notion nouvelle et bien inattendue, celle du
ant des choses, et ni plus ni moins qu’introduire dans la critique la doctrine de l’évolution. Mais si l’on songe que jusque-là,
leur à notre égard des pensées qui nous sont devenues familières, des doctrines où notre siècle a enfermé ses croyances et son gé
30 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre I. La lutte philosophique »
r aux philosophes bien des faiblesses, et leurs personnes comme leurs doctrines sont loin d’être inattaquables ; mais il suffit p
rien. Tout ce qui a l’esprit ouvert et généreux est entamé par leurs doctrines , séduit au moins par quelque portion de leur idéa
respect des passions. Lui qui a l’air d’un stoïcien, il n’y a pas de doctrine qu’il combatte plus énergiquement, que l’ataraxie
e, et par leurs mandements tâchaient de barrer la route aux mauvaises doctrines  : mais l’épiscopat n’avait plus de Bossuet ni mêm
ulgence les coups qui pleuvaient à côté de lui, sur ses amis et leurs doctrines . Il leur offrit seulement la consolation de se ve
fit des philosophes un parti, et des idées individuelles un corps de doctrine . Elle fut la Somme de la philosophie rationnelle,
e hardiment des théories communistes. Rien n’était plus contraire aux doctrines libérales et individualistes du groupe économiste
riotes tels que Vauban et Boisguilbert à chercher, en dehors de toute doctrine politique et de toute intention révolutionnaire,
it de la maison. Nous pouvons donc négliger toutes les divergences de doctrine et les incompatibilités d’humeur : ce qui lie le
31 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VII. Le langage et le cerveau »
sait que sur ce point ses travaux laissaient beaucoup à désirer63. La doctrine de Gall a été reprise depuis par MM. Bouillaud, D
particulière sur la question, exposons chacune d’elles séparément. La doctrine de M. Broca, est la plus précise de toutes. Il af
gauche cérébral. Il est impossible d’être plus catégorique : mais une doctrine aussi affirmative court grande chance de n’avoir
rs, et il se prononce très-nettement, ainsi que M. Velpeau, contre la doctrine de M. Bouillaud. M. Gratiolet a également cité, à
du cerveau, sans indiquer la place d’une manière plus précise. Cette doctrine a un point de commun avec celle de M. Broca : c’e
e gauche n’a donné que dix cas d’aphasiques. On peut donc dire que la doctrine de M. Dax est appuyée jusqu’ici par l’expérience
siologie du système nerveux, M. le docteur Vulpian n’a discuté que la doctrine de M. Broca et celle de M. Bouillaud : il a négli
32 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
Chapitre I : Une doctrine littéraire12 Faut-il une doctrine en littératu
Chapitre I : Une doctrine littéraire12 Faut-il une doctrine en littérature ? On le croyait autrefois ; beauco
trefois ; beaucoup d’esprits sont aujourd’hui tentés d’en douter. Une doctrine , n’est-ce pas une règle qui s’impose, et par cons
le génie renverse et déplace continuellement ? Point de loi, point de doctrine , l’instinct est le seul juge ; le sentiment et le
leur sont communes. Rechercher ces raisons communes, c’est faire une doctrine littéraire ; rechercher ces raisons particulières
a donc aucune raison pour renoncer, même de nos jours, à établir une doctrine littéraire ; reconnaissons toutefois que cette tâ
trop oubliées des critiques contemporains, ne trouve-t-on pas dans sa doctrine un esprit de restriction qui rappelle telle époqu
33 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXI. Philosophie positive »
ive23 [Le Pays, 29 mai 1860] I Est-ce elle qui s’élève, cette doctrine , si cela peut s’appeler une doctrine ? — ou plutô
Est-ce elle qui s’élève, cette doctrine, si cela peut s’appeler une doctrine  ? — ou plutôt est-ce le monde philosophique qui s
prêtres positivistes, des philosophes qui prétendent tirer une grande doctrine des six volumes de fatras qu’Auguste Comte a légu
n coin de l’École polytechnique, d’où on l’avait chassé pour cause de doctrine malséante et malsaine. Puis, dans un cercle fort
talage scientifique. L’exposer suffira, car elle est justement de ces doctrines auxquelles la meilleure réponse qu’il y ait à fai
t diable est le mot) ! le matérialisme a donné à M. Auguste Comte une doctrine , car on peut demander ce que serait M. Comte sans
onnaissance de cette distinction des pouvoirs et l’abolition de toute doctrine officielle ? Est-ce l’idée que le gouvernement ac
34 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Conclusion »
nte de toute philosophie. Parce que la sociologie est née des grandes doctrines philosophiques, elle a gardé l’habitude de s’appu
, mais de toute une philosophie, l’idée d’association ? Vis-à-vis des doctrines pratiques, notre méthode permet et commande la mê
er à nous affranchir de tous les partis, non pas tant en opposant une doctrine aux doctrines, qu’en faisant contracter aux espri
ranchir de tous les partis, non pas tant en opposant une doctrine aux doctrines , qu’en faisant contracter aux esprits, en face de
principe se retrouve, sous une forme un peu différente, à la base des doctrines de Comte et de M. Spencer. Mais ces grands penseu
35 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VI. Jules Simon »
et il aurait été lui-même. Gens de même école, de même étude, de même doctrine chétive, car une doctrine doit être une affirmati
Gens de même école, de même étude, de même doctrine chétive, car une doctrine doit être une affirmation, sous peine de maigreur
M. Saisset, passé toute sa vie à citer des textes et à commenter des doctrines , tombées en désuétude et dans le mépris de l’hist
on que le plus sûr est toujours d’égorger celui que l’on pille, et la doctrine assassine se revêt de la morale de la doctrine as
que l’on pille, et la doctrine assassine se revêt de la morale de la doctrine assassinée, et nous soutient que c’est à elle, ce
la morale chrétienne, que seul le christianisme a trouvée, et qu’une doctrine humaine, philosophique ou naturelle, ne peut remp
36 (1874) Premiers lundis. Tome II « E. Lerminier. Lettres philosophiques adressées à un Berlinois »
ophie, en histoire, en littérature, en politique théorique, certaines doctrines réfléchies, certaines solutions déjà accréditées 
réfléchies, certaines solutions déjà accréditées ; ces solutions, ces doctrines , ces hommes, se trouvèrent subitement mis à l’épr
ssement passé, la comparaison ne tourna pas à l’avantage du moins des doctrines  ; il apparut clairement qu’elles n’avaient pas la
raversé. Chez quelques-uns, la secousse avait été si violente que les doctrines qui commençaient à prendre corps dans leur cervea
hommes, mais à l’influence prolongée, à l’importance absolue de leurs doctrines , n’ont pas été perdus pour beaucoup d’esprits et
37 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre I. François Rabelais »
undi. Le Tiers et le Quart. Livre de Rabelais : sa prudence. —  2. La doctrine de Rabelais : naturalisme, ni nouveau ni profond.
émina adroitement sous la satire morale et la bouffonne fantaisie une doctrine positive : dans le cinquième livre seul, les prop
ie y cèdent presque toute la place à la polémique agressive. 2. La doctrine de Rabelais La doctrine de Rabelais avait de q
a place à la polémique agressive. 2. La doctrine de Rabelais La doctrine de Rabelais avait de quoi le mener plus loin que
hristianisme enfin, dans son essence originale, est détruit par cette doctrine  : elle est donc hardie, mais historiquement plutô
te, ou de quelque nom qu’on veuille appeler cette assez superficielle doctrine , lui sert surtout à fonder en raison son amour im
« toutes disciplines restituées », et cette « manne céleste de bonne doctrine  » par laquelle pourra Pantagruel largement profit
triomphant ne s’est vu. Non pas ce méticuleux réalisme, cette petite doctrine d’art qui prend les mesures de toutes choses, et
par son impartiale représentation de la vie, dont nulle étroitesse de doctrine , nul scrupule de goût, nul parti pris d’art ne l’
38 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — II » pp. 263-279
pour auxiliaire affectionné et constant dans toutes les questions de doctrine , de foi, de morale et de discipline de l’Église,
treprend des réfutations, il conseille et presse des condamnations de doctrines  ; il pousse et stimule par son zèle les prélats l
ses comptes et de son budget, comme nous dirions. Telle n’est pas la doctrine de Bossuet, qui remontre dès le premier jour à l’
ur à l’Assemblée qu’elle a tout pouvoir de s’occuper des questions de doctrine , et qu’il est séant qu’elle le fasse ; que c’est
x. Chacun le dit, mais lui ne vise qu’au principal, au triomphe de la doctrine  ; il conseille et inspire M. de Noailles comme il
re de La Chaise ne soit point écouté ; car il s’agit de condamner des doctrines chères aux amis et confrères du père de La Chaise
ique de la dernière moitié du siècle, qu’elle ne s’attaquait qu’à des doctrines déjà frappées et bientôt stériles, bien qu’elles
’elle n’obviait en rien (et ce ne pouvait être son rôle) à ces autres doctrines bien autrement dangereuses qui s’insinuaient part
39 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Pensées de Pascal. Édition nouvelle avec notes et commentaires, par M. E. Havet. » pp. 523-539
ieurs de Port-Royal fournit un aliment à son activité morale, et leur doctrine , qui était quelque chose de neuf et de hardi, dev
ux, et, dans ce qu’on donna, des scrupules de diverse nature, soit de doctrine , soit même de grammaire, firent corriger, adoucir
e ; et, sans chercher à approfondir la différence (s’il en est) de la doctrine , j’ai senti avant tout celle des caractères et de
rend la plume, et il expose avec une haute tranquillité les points de doctrine , la double nature de l’homme ; la noble origine,
ascal peut offrir au premier moment des duretés et des étroitesses de doctrine qui nous choquent. Non content de croire avec Bos
e côté affectueux de Pascal, se faisant jour à travers tout ce que sa doctrine et son procédé ont d’âpre et de sévère, a d’autan
deur, de quoi faire plus que racheter ses duretés et ses outrances de doctrine . Pascal est à la fois plus violent que Bossuet et
e impression élevée, et à la débarrasser des questions de secte où la doctrine particulière de Pascal pouvait engager. Sa conclu
40 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
oin, je pense, d’avertir que nous écarterons de cet examen toutes les doctrines qui tendent plus ou moins au matérialisme ; et qu
ystème que mes lecteurs voudraient lui substituer. Ce n’est point une doctrine métaphysique que je prétends établir : je ne veux
ophocle (Œdipe, act. III), et que je transcris comme expression d’une doctrine non contestée alors : « Selon les règles qui nous
tous les enseignements que l’on peut tirer de l’étude approfondie des doctrines anciennes. Il est très probable que la seconde cl
Le discrédit de la parole traditionnelle a dû amener le discrédit des doctrines mystérieuses et sacrées. Mais le sentiment religi
nous nous trouverions de nouveau sur la route du développement d’une doctrine que nous avons déjà regardée comme au-dessus de n
ir de l’homme. Ceux qui, dans ce moment, professent, à cet égard, les doctrines anciennes, croient jeter dans la société une lumi
41 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170
ar d’êtres parfaits, il n’y en a point dans ce monde. Mais il y a des doctrines parfaites à s’assimiler, un idéal de perfection à
es à s’assimiler, un idéal de perfection à poursuivre, et ce sont ces doctrines , c’est cet idéal que n’a point l’excellente et ai
ier mot du livre, ce qui lui manque, c’est le robuste et le net d’une doctrine , d’une doctrine qui empêcherait un esprit aussi d
, ce qui lui manque, c’est le robuste et le net d’une doctrine, d’une doctrine qui empêcherait un esprit aussi distingué que Cor
faiblesse est radicale et incurable. Elle tient à cette absence d’une doctrine et d’une foi bien déterminées nécessaires à l’édu
un embrassement d’horizon qu’il n’a pas plus que la supériorité de la doctrine . L’idée chrétienne, fortement et savamment entend
42 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
avec eux et les cite fort longuement. Bornons-nous donc à résumer la doctrine en quelques mots. La sensation de mouvement muscu
son existence et n’est qu’une transformation. Or, si on examine cette doctrine de Hamilton, on verra que poussée à ses dernières
pas comme un automate, mais que je participe à mes actions. Ces deux doctrines ont en partie tort et en partie raison. La confus
tant que ce terme impropre de nécessité n’aura pas été supprimé. « La doctrine du libre arbitre met en évidence précisément cett
pas d’autre moyen de s’en débarrasser. On voit donc qu’en poussant la doctrine de la nécessité même à sa plus complète exagérati
cela soit qu’ils jouissent l’un et l’autre de leur liberté ou non. La doctrine de M. Mill, comme on le voit, c’est que, même à m
oint, M. Mill distingue, relativement à l’influence des motifs, trois doctrines  : deux qu’il repousse et une qu’il accepte : Le f
uit, et que nous tenterions vainement de le modifier. Enfin, la vraie doctrine de la causalité des actions humaines maintient, c
ci lui avait appliqué, formule ainsi sa critique en se fondant sur la doctrine des conditions d’existence : « Je diffère des Uti
mer, sans estimation directe. » L’auteur que nous citons éclaircit la doctrine par une comparaison : l’astronomie a parcouru deu
y a eu, ajoute Herbert Spencer (et ceci s’expliquera plus tard par sa doctrine générale), et il y a encore dans la race certaine
43 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265
gouvernement, jusqu’à l’Éclectisme lui-même ; depuis le canapé de la Doctrine , commode Trépied, sans enthousiasme et sans oracl
contrer dans son livre ? La pureté du regard qui discerne le vice des doctrines , quand il s’agit des systèmes, est-elle, quand il
rave, car les hommes tiennent plus de place qu’on ne croit dans leurs doctrines , et la meilleure manière d’atteindre ces dernière
il y avait pour M. Nettement, écrivain catholique, d’appartenir à une doctrine constituée, car les doctrines constituées sont co
écrivain catholique, d’appartenir à une doctrine constituée, car les doctrines constituées sont comme de grands bureaux de bienf
ent et doctement. Il devait être hardi avec les hommes comme avec les doctrines . Il devait s’appuyer sur les idées pour juger les
vec l’orgueil de la pauvreté « de ne juger la littérature qu’avec des doctrines littéraires ». Des doctrines littéraires ne se fo
« de ne juger la littérature qu’avec des doctrines littéraires ». Des doctrines littéraires ne se font pas toutes seules. Elles d
férieurs à celui-là. Pour un écrivain qui a la prétention d’avoir des doctrines , que sont quelques bévues de fait comme celles qu
indiquer. Ainsi, voyez où nous en sommes ! Nul criterium déduit d’une doctrine première et fondamentale, et quand il s’agit de j
44 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »
on de la vie intérieure et sentimentale. — 4. Diverses objections aux doctrines de Rousseau : ce qu’il y a de vrai, d’efficace, d
pour sa patrie et pour les petits États constitués comme elle. Si sa doctrine pouvait être aux autres de quelque utilité, c’est
échie, je m’arrêtai pourtant moins d’abord à l’examen direct de cette doctrine , qu’à son rapport avec le caractère de celui dont
au L’œuvre de Jean-Jacques est éminemment individualiste. Toute sa doctrine sort de la constitution particulière de son moi,
ité. Les propres événements de sa vie lui ont fourni les formes où la doctrine s’est coulée. Il a vu lever le soleil au Monte en
té : de lui aussi, et de Bossuet, et de Hobbes, Rousseau emportait la doctrine que tous les droits ont leur origine, leur fondem
 : tout cela est superficiel. Il a l’âme foncièrement protestante. Sa doctrine politique n’exprime pas seulement la république d
glise Réformée. Cette différence d’origine diversifie étrangement des doctrines qui, abstraitement, sont à peu près identiques. V
rs de son être moral. Nous tenons donc les causes déterminantes de la doctrine de Rousseau, du caractère surtout et des propriét
doctrine de Rousseau, du caractère surtout et des propriétés de cette doctrine  : elles se résument dans le tempérament sentiment
stantisme de l’homme. Essayons maintenant de juger sommairement cette doctrine . 4. Portée de la doctrine On dit communémen
s maintenant de juger sommairement cette doctrine. 4. Portée de la doctrine On dit communément que cette doctrine est fond
doctrine. 4. Portée de la doctrine On dit communément que cette doctrine est fondée sur des postulats non nécessaires, qu’
ar l’orme un groupe qui s’interpose entre l’État et l’individu, et la doctrine du Contrat ne subsiste plus dans sa pureté. Et en
amnée, mais seulement des procédés de gouvernement. Et en ce sens, la doctrine de la souveraineté du peuple est une vérité incon
littérature. Nous avons vu déjà quelle trace profonde ont laissée ses doctrines politiques et sociales. A mesure que la Révolutio
. Contrat social, l. I, chap. VIII. 561. On voit s’amorcer aussi la doctrine de l’Emile sur le Discours de l’inégalité, éd. Le
45 (1842) Discours sur l’esprit positif
tudes astronomiques auront ensuite fréquemment recours. Suivant cette doctrine fondamentale, toutes nos spéculations quelconques
ui de notre intelligence, soit pour constituer primitivement quelques doctrines communes, sans lesquelles le lien social n’aurait
a forme des orbites planétaires, etc. Ainsi, quoique, d’une part, les doctrines scientifiques soient nécessairement d’une nature
saine appréciation générale. Longtemps habitué à une sorte d’unité de doctrine , quelque vague et illusoire qu’elle dût être, sou
spirant seulement à l’homogénéité et à la convergence des différentes doctrines . Il en est tout autrement sous l’autre aspect, c’
fondamental, également indispensable quant à la méthode et quant à la doctrine , comme je l’expliquerai ci-dessous. C’est uniquem
durable entre les deux philosophies, soit quant à la méthode, ou à la doctrine  ; en sorte que toute incertitude à ce sujet peut
égard des plus difficiles questions. Toutefois, c’est surtout par les doctrines que l’incompatibilité des deux philosophies doit
aitement prévaloir, dans la dernière période du Moyen Âge, la célèbre doctrine scolastique qui assujettit l’action effective du
ique a fourni, en effet, la base rationnelle du type politique. Cette doctrine contradictoire, qui ruine l’efficacité sociale du
s prononcer jamais aucune négation absolue, même quand il s’agit, des doctrines les plus antipathiques à l’état présent de la rai
propriétés. On conçoit, en effet, que la nature absolue des anciennes doctrines , soit théologiques, soit métaphysiques, détermina
ne sépare donc jamais la logique d’avec la science ; la méthode et la doctrine ne pouvant, en chaque cas, être bien jugées que d
complissement de la décomposition préalable exigeait la désuétude des doctrines purement négatives qui l’avaient dirigée, une fat
tre situation révolutionnaire, jusqu’à l’avènement décisif des seules doctrines qui puissent désormais convenir à l’ensemble de n
différence politique, motivée sur l’impuissance radicale des diverses doctrines en circulation, et qui doit toujours persister ta
ble, l’harmonie logique, en régénérant d’abord les méthodes avant les doctrines , par une triple conversion simultanée de la natur
rd’hui l’équivalent parmi nos psychologues ou idéologues ; aucune des doctrines controversées n’ayant pu, pendant ces vingt siècl
nt à la nouvelle philosophie. Car, on peut assurer aujourd’hui que la doctrine qui aura suffisamment expliqué l’ensemble du pass
ntre l’essor intellectuel et le développement moral. Ainsi liée à une doctrine qui ne pouvait longtemps rester progressive, la m
exclusive de la morale usuelle, il suffit d’envisager directement la doctrine dangereuse et contradictoire que l’inévitable pro
iale oblige à maintenir indéfiniment leur empire. Malgré qu’une telle doctrine puisse devenir respectable chez ceux qui n’y ratt
peut finalement aboutir qu’à laisser indéfiniment dépourvus de toute doctrine morale la plupart des esprits actifs, comme on le
préliminaire des deux derniers siècles ont dû mêler profondément aux doctrines vraiment positives, qu’elles altéreront nécessair
son grand avantage journalier, autorise chacun, au nom d’une commune doctrine fondamentale, à rappeler convenablement les plus
ble destination. Or, tel est, évidemment, le caractère spontané de la doctrine sociale propre à la nouvelle école philosophique 
essentiellement destinée aux prolétaires, afin d’y préparer une saine doctrine sociale. Les divers observateurs qui peuvent s’af
sacrées, préconiser, à son gré, l’excellence absolue de son éternelle doctrine , et vouer tous ses adversaires quelconques à une
scientifique, la méthode étant, de nos jours, plus essentielle que la doctrine elle-même, et d’ailleurs seule immédiatement susc
pas non plus atteint jusqu’ici à une vraie positivité, puisqu’aucune doctrine capitale n’y est aujourd’hui suffisamment ébauché
tre dignement préparée par une saine appréciation des méthodes et des doctrines relatives aux divers phénomènes moins compliqués
46 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
plue et reconnue. » En ces quelques lignes se trouvent exprimées une doctrine et une méthode, qui ne marchent pas nécessairemen
archent pas nécessairement ensemble. Je dirai plus loin quelle est la doctrine . Parlons d’abord de la méthode. Si elle est juste
chologie des plus géniaux à ceux qui le sont au degré moindre, et une doctrine , qui peut tenir en deux mots. Une théorie des hér
du reste, et cela seulement m’importe à dire, effectivement liée à la doctrine qui la soutenait dans son esprit. Cette méthode p
ui la soutenait dans son esprit. Cette méthode peut être bonne, si la doctrine est mauvaise, et défectueuse au moins, si la doct
re bonne, si la doctrine est mauvaise, et défectueuse au moins, si la doctrine est assurée. Le principe de ressemblance entre le
47 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
réalisation actuelle de cet infini. Kant opère une révolution dans la doctrine de l’intelligibilité en admettant deux logiques :
tes empiristes, qu’elle est entièrement a posteriori ? Soutenir cette doctrine , c’est dire qu’à proprement parler il n’y a pas d
éelle, on a, avant toutes choses, l’être identique au non-être. De la doctrine éléatique et de la doctrine de Hégel, laquelle es
oses, l’être identique au non-être. De la doctrine éléatique et de la doctrine de Hégel, laquelle est la vraie ? Ni l’une ni l’a
ductible aux secondes. Pour d’autres, au contraire, conformément à la doctrine de Kant, ces deux espèces de lois sont irréductib
ommun entre nous et la réalité extérieure. Telle fut, par exemple, la doctrine d’Ampère. Cette conception est simple et claire,
par l’esprit ? Il semble que l’on ait trop vite accordé ce point à la doctrine kantienne. En effet, penser les choses, c’est com
s permettent d’expliquer si rigoureusement les choses, et la première doctrine que nous rencontrons à ce sujet est le dogmatisme
ctrine que nous rencontrons à ce sujet est le dogmatisme. Selon cette doctrine , les lois mécaniques sont, comme telles, inhérent
se peuvent ramener aux phénomènes mécaniques. Le changement, dans la doctrine dont il s’agit, implique une destruction et une p
des phénomènes à l’être. Mais, pour pouvoir être considérée comme une doctrine de l’être, la théorie atomique devrait d’abord êt
isme ? Il est à remarquer que, dans l’antiquité, l’atomisme était une doctrine d’athéisme, ou du moins de non-intervention des d
rcher les causes premières de l’ordre du monde. Or le monde, selon la doctrine aristotélicienne, est formé de deux éléments : un
e durable les bornes de l’espèce à laquelle il appartient. Dans cette doctrine , les cas tératologiques eux-mêmes trouvent leur e
e. Parfois elle s’en écarte d’une façon considérable. Si telle fut la doctrine d’Aristote, cela tient-il à ce qu’il n’avait pas
caractères dominateurs. D’après ces idées directrices, il repousse la doctrine de l’unité de plan et admet quatre plans fondamen
in même de la philosophie cartésiano-baconienne s’étaient élevées des doctrines tendant à voir, non plus dans l’ordre immuable, m
fluence, mais une véritable causalité à l’égard du présent. De là, la doctrine du progrès, brillamment soutenue par Condorcet, d
, Linné, Geoffroy Saint-Hilaire et Cuvier des lois de coexistence, la doctrine moderne de l’évolution poursuit des lois de causa
génération dans le temps. Ses arguments sont : 1° la réfutation de la doctrine des créations séparées, comme liée à la finalité
uvent que tenir pour la variabilité, c’est répudier par là même toute doctrine de finalité, s’en tenir à la causalité proprement
esprit scientifique. Mais il ne semble pas du tout nécessaire que la doctrine de la fixité implique la croyance à la Providence
st que Lamarck, l’auteur du transformisme, rattachait expressément sa doctrine à la croyance en un principe suprême d’ordre et d
on a établi une solidarité entre l’irréductibilité des espèces et la doctrine de la création. Dès lors, tenir pour la fixité, c
selon eux, était essentiellement sujet au mouvement. C’était donc une doctrine classique que celle qui rapprochait le fixe et le
e possible, l’explication est plus ou moins finaliste. En général, la doctrine de la fixité des espèces manifeste moins de préte
xité des espèces manifeste moins de prétentions philosophiques que la doctrine adverse. Elle se réclame uniquement de l’observat
fixité par l’action de la Providence, elle est plutôt superposée à la doctrine qu’elle n’en fait partie intégrante. Sans doute,
est pourquoi elle ne peut guère donner une portée philosophique à ses doctrines qu’en en modifiant le caractère et l’esprit. Les
la connaissance, distingués par Locke, correspondent deux groupes de doctrines . La première direction est représentée par les ph
elles-mêmes la raison de leur liaison, tel est le sens du progrès des doctrines dans cette école. Ainsi Berkeley démontre qu’il e
activité même de l’esprit qu’on se proposait d’éliminer ? Que vaut la doctrine , si ses principes supposent cela même dont elle p
dehors. Ainsi s’est formée, par l’emploi de la méthode analytique, la doctrine dite des facultés. Par une autre voie, à savoir p
tourner dans un cercle vicieux. De plus, ni l’une ni l’autre des deux doctrines , prise en elle-même, ne satisfait vraiment aux co
de Locke. Les autres lois, celles qui ont leur premier modèle dans la doctrine cartésienne, établissent un rapport entre un phén
prétendrait être radicale. Examinons maintenant le côté positif de la doctrine , à savoir le type de loi qu’elle a en vue. Ce typ
XVIIIe siècle, un troisième point de vue se dégage. Les adeptes de la doctrine du progrès se proposent de montrer que le cours n
pouvoir être qu’approximative. Qu’est-ce, dans ces conditions, que la doctrine du déterminisme ? C’est une généralisation et un
48 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
ité d’un savant théologien anglais dont il accepte pour son compte la doctrine . Les limites du monde fini, pour l’un et pour l’a
positivisme. Pour le positivisme, toute croyance religieuse et toute doctrine spiritualiste sont mises à l’écart comme hypothès
à cette parole, qui semble n’être sous une autre forme que sa propre doctrine , lorsqu’il nous dit que l’infini est objet de cro
recours à la puissance surnaturelle du Créateur ; mais d’une part la doctrine de la génération spontanée, de l’autre la doctrin
mais d’une part la doctrine de la génération spontanée, de l’autre la doctrine de la transformation des espèces, sont des hypoth
ude ; ce ne sont pas des questions résolues. Il semble fâcheux qu’une doctrine qui doit résoudre tous les problèmes commence par
arti parmi les hommes. Voilà ce qui condamnerait la Providence, si la doctrine du péché originel ne nous autorisait à rejeter la
49 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
ce objective et indépendante. Un bon exemple de cette tendance est la doctrine jadis populaire du principe vital, qui maintenant
ubstituait des mots à des idées. On en peut dire presque autant de la doctrine moderne d’une force vitale ou de forces vitales ;
rphologique ; la disposition de l’organe est donc secondaire. « Cette doctrine diffère de la doctrine courante des physiologiste
ition de l’organe est donc secondaire. « Cette doctrine diffère de la doctrine courante des physiologistes qui est celle-ci : La
sensation dans le centre, aucun mouvement n’aura lieu246. » Dans la doctrine ordinaire, la conscience étant considérée comme a
e l’action réflexe, à laquelle il n’épargne pas même la raillerie. La doctrine des écoles, dit-il, est celle-ci : « Les actions
sans cerveau puisse éprouver une sensation252. » A l’appui de cette doctrine , on cite des faits et des expériences. « Les rech
un centre de sensation : 1° Opinion des physiologistes antérieurs. La doctrine qui reconnaît au cordon spinal des fonctions sens
er ces faits comme le résultat d’un ajustement, mécanique. Mais cette doctrine même n’a pas manqué d’opposants. J.-W. Arnold l’a
terminons ici l’exposé sommaire des opinions de notre auteur, sur la doctrine courante des actions réflexes. Peut-être aura-t-e
ver la théorie des idées innées ; il sert beaucoup mieux à appuyer la doctrine de l’évolution. Par son caractère merveilleux et
yance à la réalité objective de nos idées et de nos sensations. Cette doctrine , qui s’accorde avec celle des écrivains français
50 (1902) L’humanisme. Figaro
a ayant vivement ému la jeune école littéraire qui s’inspire de cette doctrine , nous avons cru intéressant et utile, pour la loy
cet « humanisme », auquel il attribue d’ailleurs des torts dont cette doctrine ne me paraît pas coupable. La réfutation de M. Cl
l’homme. Eh bien, soit ! Examinons. J’ose leur objecter qu’à mon avis doctrine pèche par la base et qu’on en voit, du premier co
désireux de bien faire, et séparés par d’irréductibles divergences de doctrines . Dans ce drame généreux, où M. Coquelin a révélé
à toutes les métamorphoses, M. Paul Bourde a mis en présence les deux doctrines qui se disputent l’adhésion de l’humanité civilis
i aussi, avec toutes les âmes jeunes et hardies de notre temps, cette doctrine de l’humanisme, qui s’empare actuellement de tout
51 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Lacordaire. Conférences de Notre-Dame de Paris » pp. 313-328
cisse d’égoïsme lâche s’applaudissait lui-même en retrouvant dans des doctrines plus hautes que lui les traits épars de son image
ent catholiques, qui vivront toujours, comme le cœur de l’homme et la doctrine de vérité qui s’applique à ce cœur immortel : Im
la citerne tarie, mais le livre, c’est le puits d’eau de source où la doctrine et la science doivent être éternellement puisées
examine l’Église telle qu’elle est dans le monde, il en interroge la doctrine générale et ses sources. Puis, pénétrant plus ava
t ses sources. Puis, pénétrant plus avant, il arrive aux effets de la doctrine catholique sur l’esprit, sur l’âme et sur la soci
saint Thomas d’Aquin, il a appliqué aux besoins du siècle présent la doctrine de ce génie incomparable. Cela seul ferait de ses
52 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
. Mezangui. Il est vrai que les Jésuites y ont trouvé le poison de la doctrine jansénienne ; mais qu’il nous soit permis de dire
er les faits certains qui peuvent servir à établir, ou à éclaircir la Doctrine de l’Eglise, sa discipline & ses mœurs, omet
gie. Il y fait des extraits exacts des ouvrages des Peres touchant la doctrine , la discipline & les mœurs. Il donne les Acte
s ces monumens ne suffisent pas. Il faut puiser la connoissance de la doctrine de la morale de l’Eglise dans les Peres qui l’ont
qu’une narration historique des différens changemens arrivés dans la doctrine des Protestans ; leurs erreurs y sont mises dans
gé de ce qu’ils renferment, un jugement sur leur style & sur leur doctrine , & le dénombrement des différentes éditions d
econd volume des œuvres posthumes de cet illustre soutien de la saine Doctrine . On ne se borna pas à trouver des fautes dans le
leurs principaux ouvrages, les endroits les plus remarquables de leur doctrine sur le dogme, la morale & la discipline, &
adition ; le jugement des critiques sur la personne, le caractère, la doctrine , la méthode & le style des différens Auteurs
leurs vertus dans ses Vies des Peres des déserts d’Orient, avec leur doctrine spirituelle & leur discipline monastique, à A
e du Monastère & des Moines distingués par leur sainteté par leur doctrine ou par leurs travaux pour l’établissement, l’avan
53 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »
tre le lait des vainqueurs, elles ont assez battu le lait de la bonne doctrine pour qu’il se répande, par-dessus leurs mains ins
grossier. Aussi, en Allemagne, quand Luther commença d’y répandre sa doctrine de contradiction et d’erreur, il émut autour de l
ti, chaque jour grossissant par le nombre comme il se complète par la doctrine , dont Pusey et Newman ont été les plus ardents pr
l’a remarqué avec un reproche sévère l’auteur du Développement de la doctrine chrétienne, les historiens ecclésiastiques n’avai
e de l’Église vis-à-vis de l’État : « Ils professent et enseignent la doctrine catholique de la justification ; ils reconnaissen
l’évêque de Londres, et cette lettre était un manifeste en faveur des doctrines et des interprétations de l’éloquent auteur de l’
e était Oxford, puisqu’elle avait sous sa rigoureuse surveillance des doctrines qu’elle devait garder inaltérables, elle ne pouva
t d’écrits et tant d’actes qui ont remué si profondément les vieilles doctrines anglicanes ? Et s’ils en doutaient, — car la pass
e terreur, l’Université dépassait son droit. Instituée pour garder la doctrine , elle n’a jamais eu pour mission de la déterminer
, ce retour au catholicisme par l’étude de ses développements dans la doctrine et dans l’histoire. À cette cause interne et spon
te tomberait alors, sinon par la forme, au moins par l’identité de la doctrine , dans l’apostasie romaine, et, certainement, si l
54 (1890) L’avenir de la science « V »
es, et le XVIIIe siècle a prouvé que l’on peut allier les plus laides doctrines avec la conduite la plus pure et le caractère le
fier sur soi-même les lois observées dans le développement des autres doctrines , et comment concilier avec une telle vue réfléchi
on et de crédulité apparaît tout d’un coup, on ne sait d’où, dans les doctrines qui semblaient les plus rationnelles, la rêverie
es qui seules désormais entraîneront l’humanité. Les temples de cette doctrine , ce sont les écoles, non pas, comme aujourd’hui,
sens qu’on attache à ce mot. Si on entend par religion un ensemble de doctrines léguées traditionnellement, revêtant une forme my
ternellement religieuse. Mais ce qui ne l’est pas moins, c’est qu’une doctrine n’a désormais quelque chance de faire fortune qu’
à-dire l’humain, tel doit être désormais le critérium extérieur d’une doctrine qui s’offre à la foi du genre humain. Tout ce qui
tre à une branche de la famille du Prophète et prêchant avec cela les doctrines d’égalité ou de fraternité, si susceptibles d’êtr
55 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — L'abbé de Lamennais en 1832 »
ble dans nos entraves, une volonté animant de son unité souveraine la doctrine , les affections et les mœurs ; véritables hommes
lement soumises, si ardemment employées aux conséquences efficaces de doctrines en apparence délaissées, et aussi compromises qu’
rts, une facilité périlleuse à adopter, à professer prématurément des doctrines qu’on conçoit, qu’on aime, mais dont certaines pa
connu. Une grande confusion, à cette époque, couvrait l’état réel des doctrines  ; l’émotion tumultueuse des partis pouvait donner
ar endroits d’une invective de missionnaire, catholique d’ailleurs en doctrine comme Du Perron et Bellarmin. Le surnom de Bossue
’une volte-face, de ce qui n’était que la conséquence naturelle d’une doctrine déjà manifeste, une évolution conforme aux circon
pour les points essentiels, avec cette géométrie transcendante d’une doctrine sainte aux mains du génie ; il en avait induit le
is ici plus frugale en goût que chez saint Augustin, plus enhardie en doctrine que chez Bossuet, et aussi, il faut le dire, moin
s de naissance, et nonobstant toute manière d’user ou d’abuser. Cette doctrine servile, vraiment idolâtre et charnelle, avait pr
théâtre ; elle s’étendra partout où domine le libéralisme, soit comme doctrine , soit comme sentiment, et sous cette dernière for
56 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Notre critique et la leur »
 ; car la première nécessité de l’enseignement, c’est l’unité dans la doctrine et l’autorité qui ressort toujours de cette unité
nettement rayonné ? Lui, le doctrinaire de la critique, quelle fut sa doctrine  ? en avait-il une ? à quelle loi supérieure remon
inue, sera tristement remarquable dans l’histoire par l’indigence des doctrines générales et des principes absolus. Construits au
les qualités les plus sensibles du critique, parce qu’il n’a point de doctrine . On le résume en deux mots : Anecdotes et détails
n’est pas Sainte-Beuve, — aurait, lui, en sa qualité de chrétien, une doctrine … s’il savait fermement s’en servir. Oui ! Pontmar
57 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
ue dans leur perfection, vient l’honneur d’avoir, par des ouvrages de doctrine , initié le gros de la nation aux raisons et comme
t les maîtres, ne se réunissaient pas pour se mettre d’accord sur des doctrines . Il ne sortait de cette confraternité que des élo
t écrivain distingué, s’était fait mettre à la Bastille pour quelques doctrines sur la grâce, qui sentaient fort la prédestinatio
ne croyait pas faire tort à un écrit, en le retouchant au profit des doctrines communes ou de la paix chrétienne. C’est ce que n
est partout où est Dieu, partout où l’on peut emporter le dépôt de la doctrine . Tel autre aspire sans cesse au repos, préfère à
les mots toujours subordonnés aux choses ; toujours quelque point de doctrine à démontrer, quelque vérité à enseigner ; chacun
e troublée par la contradiction, et à conserver intact le dépôt de la doctrine . La plume d’Arnauld est la plume d’un parti. Tout
on. Comme il s’agit toujours de réfuter quelque maxime contraire à la doctrine , la maxime est mise en tête à la manière d’un thé
ne réfutation du règlement de Saint-Cyran, et y établit, entre autres doctrines , que plus on est dépourvu de grâce, plus hardimen
ce, plus hardiment on doit s’approcher de la sainte table. C’était la doctrine catholique proscrite à Port-Royal, où l’on enseig
Il écrivit le livre de la Fréquente Communion, où il rétablissait la doctrine de saint Augustin. Depuis l’Introduction à la vie
moins occupés que les théologiens. Il fit beaucoup de conquêtes à la doctrine , et le nombre des solitaires de Port-Royal s’en a
personne de celui qui avait tenu la plume au nom de la compagnie, une doctrine qui ruinait leur empire en substituant, comme fon
it collectif, ce sacrifice de la personne qui faisaient le fond de la doctrine de Port-Royal, ont été des qualités originales :
58 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — II. (Fin.) » pp. 257-278
l pensa qu’il était peut-être appelé par là à rendre témoignage de sa doctrine et à briser quelque lance contre l’ennemi : Il e
est pour y subir une nouvelle épreuve spirituelle dans l’ordre de la doctrine qui fait mon élément… Je serai là comme un métal
r distingué et disert, mais esprit vague et peu précis, professait la doctrine du jour, celle de Condillac, qui se réduisait à l
ettre motivée qu’il lut à haute voix, trois nouveaux amendements à la doctrine du professeur : 1º sur le sens moral dont il récl
os sensations. » Il attaque l’idée matérialiste qui est le fond de la doctrine adverse, et la force à reculerg. Garat avait dit
ifle même sur cette dextérité et cette adresse d’exposition dont leur doctrine a grand besoin ; il établit avec un haut et paisi
ise traversait au moment où il écrit, il est dans le vrai de sa haute doctrine . Selon lui, l’âme humaine, toute déchue et altéré
ne définit pas, mais qui sera le triomphe plus ou moins complet de sa doctrine secrète. Il tend à refaire, avec les hommes, des
10 Août. 54. [NdA] En matière de propriété, Saint-Martin avait une doctrine très large et qui ne diffère guère de celles que
59 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
Insistons sur ces deux points qui contiennent virtuellement toute sa doctrine . Nous avons vu que s’il est une idée qui tende à
de l’intelligence et ceux de la vie en général. » L’autre base de la doctrine , c’est la corrélation nécessaire de l’être et de
sme et l’idéalisme. M. Herbert Spencer n’est ni pour Locke ni pour la doctrine contraire des « formes de la pensée. » « S’en ten
’expériences est tout à fait inexplicable146. » D’un autre côté si la doctrine des formes de la pensée est inacceptable, au sens
t à des rapports dans le milieu environnant, « il y a du vrai dans la doctrine des formes de la pensée, non le vrai que soutienn
omme très probable, est encore celle de la loi de progrès continu, la doctrine de l’évolution. Que ce ne soit qu’une hypothèse :
celle de séquence, comme l’idée d’espace de celle de coexistence. La doctrine que le temps ne nous est connu que par la success
, « positivistes. » Que Comte ait donné une exposition générale de la doctrine et de la méthode des sciences, cela est vrai. Mai
s, cela est vrai. Mais il n’est pas vrai que ceux qui acceptent cette doctrine et suivent cette méthode sont disciples de Comte.
disciples. Quel est le cas pour M. Comte ? Quelques-uns acceptent ses doctrines avec peu de réserves : ce sont là ses disciples p
proprement dits. D’autres approuvent quelques-unes de ses principales doctrines , mais point le reste : ceux-là font une adhésion
t une adhésion partielle. Il y en a d’autres qui rejettent toutes les doctrines qui lui sont propres ; ceux-là doivent être consi
ent été si Comte n’avait jamais écrit. Rejetant sa réorganisation des doctrines scientifiques, ils possèdent ces doctrines scient
tant sa réorganisation des doctrines scientifiques, ils possèdent ces doctrines scientifiques dans leur état préexistant, comme l
ommun héritage légué par le passé au présent ; et leur adhésion à ces doctrines scientifiques n’implique en rien qu’ils adhèrent
distinctes, — qu’il y a dans la nature des lois invariables. Mais ces doctrines sont entrées bien avant lui dans le domaine philo
uant aux dissentiments de M. Herbert Spencer et d’Aug. Comte, sur les doctrines propres à ce dernier, on peut s’en convaincre par
60 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXX » pp. 126-128
i a bien fait rire. Le Semeur est inconséquent quand il soutient les doctrines de Quinet et de Michelet qui mènent à la non-libe
et de l’État : mais c’est ainsi qu’on fait toujours ; on est pour la doctrine absolue jusqu’à ce que la passion ou l’intérêt s’
fléchit tout doucement. Je reviens. — Le fait est qu’il n’y a pas de doctrine absolue pour les États et que tout est relatif, s
61 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »
ion, tout son esprit, toute sa logique à rendre révoltante cette âpre doctrine . C’est un lieu commun théologique, que le problèm
n dite naturelle sur la seule raison, le protestantisme et toutes les doctrines latitudinaires, qui, reconnaissant une révélation
en versets, tour à tour violent et tendre, sombre et serein, où nulle doctrine positive ne se formulait, mais où éclataient tout
en retenant les éléments utiles de la thèse et de l’antithèse, par la doctrine de l’auteur. Pareillement, thèse, liberté ; antit
à tous les partis parce qu’il conservait quelque chose de toutes les doctrines  : logicien vigoureux, écrivain passionné et parfo
achant de la forme républicaine, il se montra tout prêt à réaliser sa doctrine par l’empire, contrepesèrent l’influence que le t
me, philosophie oratoire, libéralisme philosophique, juste et commode doctrine bien taillée sur l’intelligence et les intérêts d
iablement légitimiste : la légitimité est une pièce essentielle de la doctrine . Il lui faut une dynastie séculaire pour avoir un
jours toute discussion aux principes, et déduisant de la Charte toute doctrine , comprenant bien au reste son temps, et les deux
échiseur et pasteur autoritaire. Expurgeant bravement ses cours et sa doctrine , il organisa le spiritualisme en Église philosoph
ature : son cours n’était pas comme celui de Guizot une profession de doctrine libérale, comme celui de Cousin un jaillissement
tre ni protestant, ni philosophe, vaguement suspendu entre toutes les doctrines , de personnalité insuffisante pour subsister hors
62 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »
nt que pouvait-il faire ? Nouveau en philosophie, il n’avait point de doctrine à lui, et, bon gré mal gré, il devait en professe
es matérialistes et les sceptiques. Son penchant inné lui faisait une doctrine préconçue ; et toujours une doctrine préconçue fa
on penchant inné lui faisait une doctrine préconçue ; et toujours une doctrine préconçue fausse, invente ou omet les faits. Son
phes de les recevoir comme règles. Le sens commun devint pour lui une doctrine toute faite ; M. Royer-Collard la subit ; ce fut
la règle. À son insu, l’habitude et l’inclination le guident vers les doctrines qui nous courbent et qui nous retiennent. Il aime
les mœurs. J’appelle intempérance et témérité tout ce qui ébranle les doctrines spiritualistes ; j’arrête d’avance les séditions
es savants, et que votre autorité les arrête sur le bord des funestes doctrines qui, insensiblement, goutte à goutte, vont faire
rrivons chez M. Élie de Beaumont. « Ah ! monsieur, quelle pernicieuse doctrine que celle du soulèvement des montagnes ! Quoi ! i
63 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
théorie par certains points que je réduirai à deux : l’influence des doctrines allemandes, des tendances religieuses et métaphys
devoir à Herbart ou à ses disciples, Drobisch, Waitz et Volkmann, la doctrine de l’élaboration des idées, de leur action et réa
donc, sous ce rapport, des psychologues précédemment étudiés, dont la doctrine est presque tout entière indigène. Les théories s
l’expérience de la race et non de l’expérience individuelle. « Cette doctrine qui réconcilie Locke et Kant sera, dans une génér
s dans l’ordre chronologique ? Elle dit aux partisans de Kant : votre doctrine transcendante des formes de la pensée, bonne en l
e. En somme, cette solution est la transformation physiologique de la doctrine kantienne des formes de la pensée. Les deux rappo
64 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VIII. Du mysticisme et de Saint-Martin »
u nom de l’auteur, le titre toujours suspect jusqu’à l’inventaire des doctrines de celui qui le porte, « de professeur de philoso
ù il en était au dix-huitième siècle, et M. Caro, nous développant la doctrine de Saint-Martin, cette mystérieuse et nuageuse do
éveloppant la doctrine de Saint-Martin, cette mystérieuse et nuageuse doctrine qui partit de Boëhm pour aboutir misérablement à
quelques pages pressées et pleines, toute la substance médullaire des doctrines de Saint-Martin. En les lisant, on est surtout fr
t ! En effet, pour nous dégoûter de l’erreur de son principe et de sa doctrine , le protestant a la sécheresse de sa raison et la
9. Du mysticisme au dix-huitième siècle. — Essai sur la vie et les doctrines de Saint-Martin, le philosophe inconnu, par M. Ca
65 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »
gue oreille que la dépouille lumineuse de ces lions de sainteté et de doctrine , les Chrysostôme, les Basile, les Pacôme, ne saur
lus vulgaire des appréciations ; car c’est révéler qu’on a cédé à des doctrines fortes ou faibles, enchaînées ou éparses dans des
de la vérité. C’est un livre dont le mérite vient, avant tout, d’une doctrine que l’auteur n’a pas faite et qui lui communique
e la charité, n’a été l’objet que d’une mention honorable. Puisque la doctrine d’un tel livre n’était pas couronnée, la mention
sa main dans la sienne, est discret, agressif, incompatible avec les doctrines socialistes contemporaines, et il ajoute souvent
66 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
mêlés à l’erreur, et à les réunir pour en former un système dont les doctrines seront la vérité même. Mais où trouver le critéri
mesurable. Voici les calculs de Fechner, le principal adepte de cette doctrine  : Pour mesurer une chose, il faut : 1. avoir un é
ce manque est douloureux : le plaisir sort donc de la douleur. Cette doctrine a de tristes conséquences : si le plaisir n’est q
ce. Au nom de ces diverses objections, il y a donc lieu de rejeter la doctrine qui ne donne au plaisir qu’une valeur négative. D
ine qui ne donne au plaisir qu’une valeur négative. D’après une autre doctrine , la cause du plaisir serait dans la libre activit
ntés communes : le stoïcisme, le christianisme, ont été au nombre des doctrines qui ont surtout répandu l’amour de l’humanité. On
a théorie de Stuart Mill sur l’origine de l’idée de l’extériorité. La doctrine de Mill est sujette à de graves objections : Tout
. Le réalisme l’accepte au contraire comme existant réellement. Notre doctrine est donc une doctrine réaliste. Mais il y a diffé
e au contraire comme existant réellement. Notre doctrine est donc une doctrine réaliste. Mais il y a différentes sortes de réali
ent éteinte. Le réalisme s’appelle alors spiritualisme. D’après cette doctrine , que nous avons acceptée, il n’y a pas dans la na
tes, n’existent pas. Tout dans la nature est vivant, est animé. Cette doctrine a ses fondements chez Aristote. Mais le plus gran
être pleinement conscients. Cette idée de Leibniz a fait fortune. Une doctrine entière s’est formée de nos jours en l’ayant pour
ssant de côté les tristes conséquences métaphysiques et morales de la doctrine de Hartmann, on peut facilement faire voir que ce
plus ou moins mystérieuses. Platon est un des représentants de cette doctrine . Le [mot grec] ne fait, dit-il, que réfléchir le
ter à l’absolu. Le fini, à l’infini. L’imparfait au parfait. C’est la doctrine acceptée de tout temps par les partisans de la ra
s partisans de la raison impersonnelle. Nous allons montrer que notre doctrine ne nous permet pas d’accepter ces idées comme éta
notre métaphysique. Leçon 21 La raison : L’empirisme Il y a une doctrine qui nie l’existence de la raison, et n’admet que
s corps dont elles émanent. Ces empreintes sont les idées. Mais cette doctrine se perfectionnant, on a vu que cette théorie étai
e nos connaissances dérivaient de l’expérience et d’elle seule. Cette doctrine , construite pour la première fois par Locke, est
’importance du principe de l’association des idées. Depuis lui, cette doctrine a fait fortune. « La loi de l’association des idé
ous retrouvons ici en effet, appliquée à la théorie de la raison, une doctrine que nous avons déjà réfutée. C’est la doctrine qu
orie de la raison, une doctrine que nous avons déjà réfutée. C’est la doctrine qui cherche à ramener nos états de conscience les
s elle ne peut la détruire. Ce qui est différent reste tel malgré les doctrines . Avec des sensations subjectives, disions-nous, l
nt transmises par voie héréditaire des ascendants aux descendants. La doctrine dont nous parlons explique ainsi toute la connais
éorie de l’hérédité, théorie qui n’est elle-même qu’un chapitre de la doctrine célèbre qui découle de l’hypothèse de Darwin, et
on nomme l’évolutionnisme. Le plus grand philosophe partisan de cette doctrine et l’ayant étendue de l’histoire naturelle, son d
ransformiste remplace la théorie des créations spéciales. C’était une doctrine antique et très répandue que chaque règne et dans
émarcation infranchissables entre les mondes ainsi créés. C’est cette doctrine que l’évolutionnisme déclare inconcevable. Selon
inférieur, le point de départ d’où s’élèvera le supérieur. D’après la doctrine des créations spéciales, le monde serait fait d’é
chez l’individu la raison, ou faculté d’intégrer. Pour réfuter cette doctrine , nous pouvons d’abord répéter à son propos ce que
aux tendances générales de l’évolutionnisme. Nous retrouverons cette doctrine en métaphysique, et là, nous l’examinerons à fond
té de la vérifier expérimentalement ne suffit pas à faire rejeter une doctrine . Il y a contre la théorie de l’hérédité une objec
ir ; le moi phénoménal, que nous percevons, mais qui n’existe pas. La doctrine de Kant a reçu de son auteur le nom d’idéalisme t
e sauver le principe de contradiction, dit Kant, est d’admettre cette doctrine . Mais cet argument ne vaut que si l’on reconnaît
ngage, il n’y a plus d’idées générales. Tel est le nominalisme. Cette doctrine est toujours restée dans la discussion. Condillac
restée dans la discussion. Condillac, M. Taine se rattachent à cette doctrine . Au contraire, nous trouvons le réalisme dès l’an
des genres substantialisés. Platon est donc un réaliste. De ces deux doctrines , il y en a une dont l’expérience montre l’absurdi
nt [sic] donc en opposition avec les faits. Mais il y a entre deux la doctrine d’Abélard, qu’on appelle le conceptualisme. Suiva
ible l’idéal conçu par l’artiste. On a souvent distingué deux grandes doctrines dans l’art : l’idéalisme et le réalisme. L’idéali
ques, il en déduisait que les bêtes n’étaient que des machines. Cette doctrine se réfute par l’exagération de ses conséquences.
tains animaux : l’expérience à ce sujet leur aurait coûté la vie. Une doctrine beaucoup plus importante, explique l’instinct par
t l’instinct est commun à tous les individus de la même espèce. Cette doctrine soulève les objections suivantes : D’abord, elle
passe en lui suivant des lois bien déterminées. De là vient pour ces doctrines le nom de déterminisme. On confond souvent le fat
fort l’emporte et détermine l’action. Les déterministes résument leur doctrine dans cette comparaison : Une balance inclinant du
otre constitution entraînent nécessairement les actions. Telle est la doctrine déterministe de Stuart Mill et Leibniz par exempl
éterministe de Stuart Mill et Leibniz par exemple. Pour réfuter cette doctrine on a examiné la question de savoir s’il y avait d
t guidées et déterminées. Jouffroy a donné une nouvelle forme à cette doctrine . Il distingue deux sortes de causes à nos actions
nt les motifs sont libres. Il y a donc des actions libres. Mais cette doctrine affirme ce qui est contestable, que nous pouvons
cipe de causalité, appliqué au monde extérieur. En effet, selon cette doctrine , si nous pensons les choses extérieures sous la f
, mais le moi nouménal est le siège de la liberté. On peut faire à la doctrine de Kant une objection extrêmement grave. Cette do
ut faire à la doctrine de Kant une objection extrêmement grave. Cette doctrine conserve une liberté non point réelle, mais possi
l’avons vu, le contraire de la certitude. On appelle dogmatisme toute doctrine d’après laquelle la certitude est l’état normal d
seulement une probabilité plus grande que les autres. Telle était la doctrine d’Arcésilas et de Carnéade, philosophes de la nou
ade, philosophes de la nouvelle Académie. Nous éliminerons d’abord la doctrine probabiliste. Cet état d’esprit qui n’est ni l’af
existence même de l’incertitude n’est pas certaine. Mais une pareille doctrine n’est plus philosophique ; c’est une défaillance,
tre un mode spécial de raisonnement. Entre deux il y a place pour une doctrine qui sans s’astreindre à aucune affirmation a prio
recherche de la vérité ; la méthode de synthèse est une méthode « de doctrine  » suivant une expression de Port-Royal. Depuis Ka
ce qui concerne la philosophie dogmatique et toutes les questions de doctrine , et s’il est vrai de dire que l’indépendance abso
’existence de peines et de récompenses peut bien se concilier avec la doctrine déterministe. Nous ne le contesterons pas, mais l
éclaré tel par la majorité. M. Herbert Spencer a repris et rajeuni la doctrine de Mill. Ce qui le distingue de celui-ci, c’est c
de celui-ci, c’est comme il le dit lui-même, moins une différence de doctrine que de méthode. Il reproche à son prédécesseur de
si je recherche, comme il me le conseille, mon plus grand intérêt. La doctrine de Mill est exposée à la même objection : il trou
à comment le bien nous semblera devoir être pratiqué. Voyons si cette doctrine répond à toutes les conditions de la loi morale.
êle le plus petit calcul d’intérêt. Devons-nous nous en tenir à cette doctrine  ? Mais d’abord il est manifestement impossible qu
ue la loi morale soit respectée à la lettre ? Évidemment une pareille doctrine entraîne des conséquences devant lesquelles le se
eux qu’on appelle les Communistes. Nous trouvons déjà chez Platon des doctrines analogues. Lui aussi veut supprimer la famille, n
ité de ce don lui permet seule d’échapper à cette conséquence (Kant : Doctrine du droit). Toute association entre l’homme et la
ervenir pour limiter le pouvoir paternel. À cette théorie s’oppose la doctrine libérale de Rousseau (Émile). Pour ce philosophe,
e la liberté humaine. En présence de cette théorie, nous trouvons une doctrine toute contraire, la théorie libérale ou individua
ndividu à ne pas empiéter sur la liberté d’autrui. La première de ces doctrines est évidemment immorale, car elle porte atteinte
rai pas moins commis une action immorale. Admettons-nous donc l’autre doctrine  ? Si elle n’est pas contraire à la loi morale, el
rnement devra respecter la liberté de penser : peu importe le nom des doctrines et leurs conséquences théoriques ; toutes ont le
ense. Leçon 71 De la spiritualité de l’âme. Du matérialisme. La doctrine opposée au spiritualisme est le matérialisme ; ap
coïncident. Le nom de théorie des causes occasionnelles donné à cette doctrine vient de ce que les individus n’y sont pas les ca
et tous les cartésiens, bien que s’écartant sur plus d’un point de la doctrine du maître, il ne pense pas que l’âme et le corps
spéciales qui la distinguent. Certainement si l’on s’en tient à cette doctrine , il est difficile d’expliquer les rapports de cho
ie par le mécanisme et l’âme guidée par le dynamisme. Mais il y a des doctrines qui admettent pour la vie des propriétés un princ
t ce que l’école de Montpellier a nommé le principe vital. Aussi leur doctrine a-t-elle reçu le nom de vitalisme. On explique al
pensante, peuvent agir l’une sur l’autre. C’est pourquoi une dernière doctrine a simplifié la précédente et expliqué les rapport
qu’une des facultés de l’âme. C’est l’âme qui dirige le corps : cette doctrine a reçu le nom d’animisme. Son fondateur, Stahl, l
e fait vivre le corps. C’était là un paradoxe qui a beaucoup nui à la doctrine de l’animisme. De nos jours, elle a été reprise a
ment. Il peut fort bien en être ainsi de l’univers. Nous trouvons une doctrine de ce genre dans la théorie du désir d’Aristote.
me, comme on a dit. Mais là n’est pas la critique importante de cette doctrine  ; son grand défaut est d’être irreprésentable. To
nde ? Pourquoi l’univers ne serait-il pas Dieu se développant ? Cette doctrine , le panthéisme, enlève toute existence propre aux
une grande partie de l’Europe. Les deux grands noms attachés à cette doctrine sont ceux de Schopenhauer et de Hartmann. Le prem
67 (1932) Les idées politiques de la France
adversaires du libéralisme, le point à surveiller. Le libéralisme, doctrine d’une société des idées Il y a en France un co
ntérêt humain. Cependant, quels que soient les rapports étroits de la doctrine de Saint-Simon, Enfantin et Bazard, avec la mysti
omme la chose acquise, la fortune acquise, un système d’intérêts, une doctrine d’intérêts, une volonté d’intérêts à défendre. Po
n, voilà la forteresse du principe héréditaire. Or l’agrarisme, comme doctrine , subsiste, de même que la France agricole, comme
se, n’a pas creusé nettement son courant d’idées, n’aboutit pas à une doctrine , n’arrive pas à dépasser le cercle où il est bien
ique du personnel doublant dans l’école la démocratie théorique de la doctrine , telles furent les conséquences de l’Affaire, le
maintenue avec une certaine constance. Mais si le parti radical a une doctrine , une politique, a-t-il une idéologie ? Représente
c’était cela, et le radicalisme, c’est encore cela. Le parti et la doctrine de la nation Le nationalisme, dont le nom, les
ne de la nation Le nationalisme, dont le nom, les attitudes et les doctrines sont dus à Barres et à d’anciens boulangistes, ap
ît : la nation jacobine est une nation doctrinaire, doctrinaire d’une doctrine nouvelle. La doctrine, la voici. Nation, la Franc
e est une nation doctrinaire, doctrinaire d’une doctrine nouvelle. La doctrine , la voici. Nation, la France a, pour truchement e
est ensuite, peut-être surtout, ceci : les comités. Le parti et la doctrine des sociétés de pensée Le comité ou l’anti-Cle
e, qui soutiennent effectivement et même qui figurent formellement la doctrine radicale. Aujourd’hui cet héritage révolutionnair
a civilisation française. Mais enfin, comme la mystique héritière, la doctrine , la philosophie et la politique de l’héritage, fo
auché devant les chaises curules du Luxembourg par les gardiens de la doctrine républicaine. Non seulement comme rappel insidieu
 : la Justice dans la Révolution et dans l’Église, les Éléments d’une doctrine radicale sont les deux livres qu’il faudrait fair
t girondin, comme M. Herriot. Dès qu’il pense et parle école, la pure doctrine jacobine apparaît. Il pose en préface à son Éduca
de créer cette unité des esprits et des consciences. » C’est la pure doctrine du fascisme et la pure doctrine de Moscou. L’écol
s et des consciences. » C’est la pure doctrine du fascisme et la pure doctrine de Moscou. L’école unique actuelle doit-elle suiv
ges dans le socialisme, lequel remplit de plus en plus la fonction de doctrine politique maçonnique tenue naguère par le radical
Guesde : Maurras. La socialisation des moyens de production était une doctrine claire pour l’ouvrier. Dans le pays même de Jaurè
solidarité qui coulait à pleins bords dans l’éloquence républicaine. Doctrine ouvrière, ayant pour évangile le livre écrit en A
onctionnaires, surtout des paysans. En même temps qu’il dépassait une doctrine élaborée sous l’influence trop exclusive de la ré
au paysan un autre langage, un langage à lui. Il fallut assouplir la doctrine en matière de propriété, rendre le socialisme non
-dire le faire moins radical. À mesure que le socialisme devenait une doctrine de propriétaires, les propriétaires de la doctrin
lisme devenait une doctrine de propriétaires, les propriétaires de la doctrine le tempéraient et l’assouplissaient. Une légende
es du Gaulois. Il n’en illustre pas moins la situation délicate de la doctrine socialiste, lorsqu’elle veut distinguer entre la
considérable de la pensée socialiste, il est aussi une pensée ou une doctrine d’ancêtre, aujourd’hui vieillie, et le rappel aux
sée ou une doctrine d’ancêtre, aujourd’hui vieillie, et le rappel aux doctrines du marxisme, le Manifeste communiste cite à la ma
l du parti socialiste, M. Léon Blum, n’a encore publié qu’un livre de doctrine socialiste : les Problèmes de la Paix. Ce sont en
ouvarine faisait remarquer que le socialisme n’a pas toujours été une doctrine pacifiste, qu’il y a eu un socialisme belliciste,
llemandes, n’oublions pas que c’est d’elle que le socialisme tient la doctrine qui est aujourd’hui au centre de son prestige et
me. Par l’infatigable prédication de Jaurès, le socialisme devint une doctrine pacifiste et son tribun le Forgeron de la Paix, d
problème de la paix Dès lors le socialisme demeure le parti, et la doctrine socialiste demeure la doctrine, du pacifisme cons
le socialisme demeure le parti, et la doctrine socialiste demeure la doctrine , du pacifisme constructif, ouvert et résolu. Il r
ste. Le socialisme doit pratiquer le même opportunisme que toutes les doctrines qui ont contact avec la pratique et que tous les
qui permet de conserver de hauts salaires, ne doit être tenue par la doctrine que pour une préparation à la Révolution sociale.
qui ont créé Tartuffe et Pecksniff. Le libéralisme a toujours été une doctrine de propriétaires, dont les lumières font ménage a
nt en somme la même nature de passivité. Comme le libéralisme est une doctrine de propriétaire, soit une catégorie de possession
une catégorie de possession dans l’espace, le traditionalisme est une doctrine d’héritier, soit une catégorie de possession dans
68 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
isposition littéraire. Ce n’est plus assez aujourd’hui de réfuter une doctrine , il faut encore la comprendre, et il est plus uti
que dans un coin du monde une race privilégiée gardait le dépôt de la doctrine révélée, qui, je vous prie, a enseigné aux hommes
au hasard, mais toutes importantes, car chacune d’elles contient une doctrine . Que penser de la doctrine, si on la juge par l’e
ortantes, car chacune d’elles contient une doctrine. Que penser de la doctrine , si on la juge par l’expression ? Page 14. C’es
eçons. Où est le style exact qu’ils enseignent ? Qu’est devenue cette doctrine des signes, vérifiée dans toutes les sciences ? A
nts ; la justesse des raisonnements mesure l’autorité méritée par les doctrines . Quelle autorité méritent les doctrines de M. Cou
re l’autorité méritée par les doctrines. Quelle autorité méritent les doctrines de M. Cousin ? C’est que, pour être orateur, on n
69 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
tée à faire. D’une pareille méthode, on a pu tirer une belle ou forte doctrine morale, quelque chose qui, comme le platonisme ou
es au principe de la raison suffisante, Leibniz a ouvert la voie à la doctrine du déterminisme universel, doctrine qui est d’ail
te, Leibniz a ouvert la voie à la doctrine du déterminisme universel, doctrine qui est d’ailleurs la sienne, et dont il a donné
t ces choses, au grand profit de la civilisation universelle37. Cette doctrine est si bien dans le génie de la pensée allemande
un ni avec la morale du succès, ni même avec la morale de l’utile. La doctrine de la moralité du succès n’est pas française, on
rie des hommes providentiels ? En y regardant de près pourtant, si la doctrine de la moralité de la victoire a trouvé si peu d’é
st au nom de cette dernière autorité que protestent contre toutes les doctrines qui lui portent atteinte MM. Michelet, Quinet et
ls sont les deux excès de la nouvelle méthode historique. La première doctrine n’est pas moins contredite en histoire qu’en psyc
le fatalisme enlève à l’histoire, c’est encore toute vertu morale. La doctrine de la nécessité a pour effet d’énerver le sens mo
est pas le jouet. Voilà ce qui fait la popularité et le danger de la doctrine de la nécessité. Elle n’est pas nouvelle ; de tou
Nous avons vu comment l’expérience physiologique tend à en faire une doctrine scientifique. On essaie de nous montrer également
montrer également comment l’expérience historique tend à en faire une doctrine qui ait la rigueur et la précision d’une science.
conséquences du fatalisme. Il faut bien l’avouer, même en écartant la doctrine de la nécessité, qui lui ôte tout son relief dram
70 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quatorzième. »
es particuliers. Lettres spirituelles. — § VI. Du chimérique dans les doctrines littéraires de Fénelon. — § VII. Par quelles qual
aiguillon de ses grandes qualités et la cause de ses erreurs, soit de doctrine , soit de conduite : c’est cette confiance au sens
’endroits, faillit où ne se tromperait pas un esprit ordinaire. Cette doctrine des parfaits, cet impossible amour de Dieu, cette
s raffinés ? Nous le voyons pour les opinions profanes : adhérer à la doctrine commune n’est pas le premier mouvement. Différer,
la nature humaine d’aimer sans partialité, et si dans un ensemble de doctrines il en est une douteuse ou combattue, à laquelle n
le reste. Regardez dans le fond d’un janséniste, vous y verrez que la doctrine de saint Augustin sur la grâce est à elle seule,
r de Dieu rend le christianisme inutile. En religion, il n’y a pas de doctrine particulière qui ne devienne un schisme, pas de d
n. Fénelon n’obtint pas de son petit troupeau l’impartialité entre la doctrine du pur amour et la religion de tout le monde, et
guère que les mystiques, et ne s’autorise, dans leurs livres, que des doctrines que la sainteté des auteurs ou l’obscurité de la
. Dans la religion, par quelle pratique le royal élève répond-il à la doctrine du pur amour que lui a enseignée son précepteur ?
Fénelon contre un M. Hubert, janséniste déguisé, qui substituait à la doctrine de la prédestination pure celle de l’impuissance
a gloire personnelle. La dureté est l’inévitable conséquence de toute doctrine née du sens propre ; plus on a de vertu, moins on
, avec le mélange du désir de plaire. § VI. Du chimérique dans les doctrines littéraires de Fénelon. A la chimère d’une per
écadence. Heureusement, les écrits de Fénelon donnent un démenti à sa doctrine  ; car, en même temps qu’il s’interdit tout ce qu’
tième siècle l’a-t-il si fort vanté ? Parce qu’il s’y est reconnu. Sa doctrine de l’amour pur et désintéressé, qui se conforme a
droits des peuples, et le grand caractère de ce livre, c’est que les doctrines en sont formées d’un doux mélange de la charité c
ville, du 13 août 1731, Voltaire signale le parti qu’on tirait de ces doctrines contre la poésie en général. « Cette opinion de M
71 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamennais — Lamennais, Affaires de Rome »
secondaires et d’ailleurs antérieures en date, la principale ligne de doctrine de l’abbé de La Mennais, surtout depuis son Essai
s et avril 1829), on l’y voit ne jamais séparer dans son anathème les doctrines libérales ou démocratiques d’avec les doctrines h
dans son anathème les doctrines libérales ou démocratiques d’avec les doctrines hérétiques et impies, subordonner le prince au Pa
e, personne ne peut dire quels destins Dieu réserve à la société. Les doctrines religieuses, morales et politiques, les lois et l
e cardinal Lambruschini, autrefois approbateur de ses actes et de ses doctrines , ne le soit plus, comme si l’Avenir et le Conserv
lever, c’est ce qui tient à la logique même, à la série d’idées et de doctrines du grand écrivain. Or, je trouve que, dans ses gr
is donner à un jeune homme de vingt ans, enthousiaste, enorgueilli de doctrines absolues, la plus haute leçon de philosophie prat
72 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIIe entretien. Fénelon, (suite) »
lpes l’imagination italienne plus inflammable au feu de ses nouvelles doctrines , elle envoya son disciple Lacombe prêcher sa foi
iques de Salomon, et quelques autres écrits sur la contemplation. Ces doctrines , renouvelées de Platon et des premiers contemplat
sé de toute récompense comme de toute crainte. L’Église s’émut de ces doctrines . Madame Guyon et le père Lacombe, qui venait de r
Bourdaloue, orateur célèbre et vénéré de la chaire, consulté sur ces doctrines , répondit avec la même austérité. « Le silence su
hesses de l’Église. Le roi l’adjoignit aux évêques qui scrutaient les doctrines de madame Guyon. Mais déjà la conférence était di
lui fut défendu d’aller à Rome solliciter un jugement du pape sur ces doctrines , et le roi écrivit au souverain pontife pour lui
contre Fénelon. L’abbé Bossuet ne cessait de répandre à Rome, sur les doctrines et le caractère de Fénelon, les ombres de la calo
uyon, afin de faire rejaillir cette flétrissure, non-seulement sur la doctrine , mais sur la vertu de l’archevêque de Cambrai. La
73 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — II »
éternellement l’humanité. Depuis lors, certaines croyances, certaines doctrines morales sur la vie, sur les hommes, sur l’âme et
la philosophie chrétienne. Mais au-dessous et dans les limites de la doctrine universelle, la liberté humaine, l’esprit de curi
lus toujours leurs vues particulières sur la nature et sur la vie aux doctrines suprêmes du christianisme ; souvent la contradict
orial dans l’église ou dans la famille, et qui trouve en répétant ces doctrines de tous les jours une sublimité sans efforts et p
74 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »
e connaît pas) peut agir sur la matière (qu’on ne connaît pas). « La doctrine de deux substances, dit M. Bain190, — une substan
« que l’esprit et le corps agissent l’un sur l’autre ». Quoique cette doctrine se rapproche plus de la vérité que celle des deux
s l’une à l’autre, M. Bain lui adresse plusieurs reproches : 1° Cette doctrine suppose que nous avons le droit de considérer l’e
pe et celle de la corrélation des forces. On sait en quoi consiste la doctrine appelée persistance ou équivalence des forces, et
75 (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)
devait particulièrement porter sur les erreurs morales et les fausses doctrines qu’avait pu émettre ou propager la littérature. C
emblait finie. Une réaction énergique avait éclaté contre les tristes doctrines du siècle précédent et tandis qu’un beau génie, d
oint vue du moins se faire, dans le domaine de la morale, l’apôtre de doctrines corruptrices. Si des drames violents, des spectac
iècle dernier, le roman et le drame, prosélytes ardents de toutes les doctrines nouvelles, s’enrôler sous cent drapeaux divers. P
ttants. Nous nous y conformerons donc : nous nous demanderons quelles doctrines la littérature a enseignées touchant ces deux par
de la morale. Nous essaierons ensuite de montrer quelle influence ces doctrines ont eue sur les mœurs. Première partie. Morale
la littérature contemporaine Chapitre premier. Morale privée. —  Doctrines philosophiques de la littérature contemporaine
u les moins habiles, — se sont bornés à jeter sur le vieux fond de la doctrine un vernis de poésie et des enluminures de style.
nt ce masque de spiritualisme, ce manteau de religion dont toutes les doctrines , même les plus perverses, ont pris soin de s’affu
ce qui affecte une forme philosophique, que de ce qui ressemble à une doctrine sérieuse. Lélia reconnaît un Dieu, mais quel Dieu
. II. Destinée humaine. — Suicide Quelle morale peut sortir des doctrines philosophiques et religieuses que nous venons d’e
nsualiste du xviiie  siècle, tire ici la conclusion très légitime des doctrines qu’il a héritées d’Helvétius et de Cabanis. Comme
ce à dire, et que signifient ces grands mots ? Nous connaissons cette doctrine  ; les sensualistes viennent de nous l’apprendre.
tres passages de ses écrits nous fournissent la confirmation de cette doctrine . Fernande, la femme de Jacques (dans le roman de
la rigueur dogmatique d’un système, n’est-il pas évident qu’une telle doctrine ne détruit pas moins dans sa racine le dogme de l
contemporaine, non pas seulement celle qui s’inspire ouvertement des doctrines sensualistes, mais celle-là même qui se donne pou
le prêtre selon le Christ, ainsi que l’appelle l’auteur, expose cette doctrine  : « Les oppresseurs de tous les temps, de tous le
ns la peinture des caractères que leurs idées se dévoilent, que leurs doctrines morales, ou, à défaut de doctrines, leurs tendanc
eurs idées se dévoilent, que leurs doctrines morales, ou, à défaut de doctrines , leurs tendances s’accusent. C’est donc là, c’est
a fois sociale et religieuse, contre laquelle se heurte d’abord toute doctrine qui proclame la légitimité de la passion, et à qu
éputé criminel par la conscience et par la loi, pour lequel ces mêmes doctrines ne peuvent avoir que de l’indulgence, disons mieu
théories du matérialisme physiologique de Cabanis, pour sa morale des doctrines utilitaires de Bentham ; où l’auteur, ne reconnai
tion de ce livre : ce serait lui faire trop d’honneur. Il n’y a là ni doctrine , ni rien qui y ressemble ; c’est de l’immoralité
ue de s’y abandonner ? ils sont donc parfaitement logiques. Dans leur doctrine , il est évident que le mariage n’a qu’un but, le
s n’ont pas porté jusqu’à ce point le mépris de la morale. Souvent la doctrine , bien qu’analogue au fond, prend soin de se voile
e d’une façon un peu plus claire. Il commence par nous dire à quelles doctrines contemporaines il l’a emprunté ; et cet aveu n’es
ociété, de cette obscure phraséologie, il ressort en définitive cette doctrine  : que la seule loi, la loi suprême du mariage, c’
e au mariage et appliquée avec une étrange intrépidité de logique, la doctrine exposée plus haut de la légitimité et de la saint
tantôt chrétien, sous lequel nos romanciers essaient de déguiser leur doctrine , tout cela n’est qu’un vain appareil qui voile ma
lus incroyables prétentions du roman moderne, de vouloir mettre cette doctrine sous la protection de l’Évangile. On n’a pas crai
immonde de l’amour libre, de la passion sans frein. Nulle part cette doctrine n’est plus audacieusement posée que dans le roman
égarée ; en un mot cet esprit même de Jésus, qui ressort de toute sa doctrine et qui plane sur toutes ses paroles, à savoir que
’est pourtant ce que nous avons vu ; et ici encore, à l’appui de leur doctrine , le roman et le drame modernes ont invoqué l’auto
nde dans toutes ses productions ; qui, sans enseigner ouvertement des doctrines perverses, répand des idées fausses et suggère de
it appeler la poétique du laid, se transforma chez ses successeurs en doctrine philosophique : telle fut du moins la prétention
mesure exacte de sa vertu. Beau criterium moral, n’est-il pas vrai ? Doctrine bien faite pour relever le culte du bien et forti
mariage honni, le libertinage exalté ; voilà les points principaux de doctrine qui nous ont apparu. De là à maudire la société,
horribles et stupides pour les individus173. » Le principe de cette doctrine , le voici : la société n’est point un fait normal
evé, que le caprice peut renverser. Nous retrouverons plus loin cette doctrine dans ses applications et ses développements ; nou
75. » Le théâtre énonce, à peu près dans les mêmes termes, les mêmes doctrines . Dans Antony, Adèle d’Hervey, la femme mariée, di
ous n’inventons rien, nous ne hasardons rien. Sur ce dernier point la doctrine est très nette, très explicite. Nous la trouvons
ce qu’il nous importait de mettre en lumière, c’est uniquement cette doctrine qui, reportant à la société la responsabilité des
le noble souci des destinées du genre humain. Il s’en faut que cette doctrine soit neuve. Dans l’antiquité, déjà, les Stoïciens
ues de la littérature contemporaine. Un écrivain, partisan exalté des doctrines socialistes, a fait ouvertement à ce double point
e des castes210. » Le livre est le développement dramatique de cette doctrine . À la place de l’autorité paternelle, de l’éducat
é. Un écrivain dont l’autorité n’est pas suspecte quand on combat les doctrines socialistes, a dit avec justesse : « La propriété
doit rien de plus à son fils221. » Nous sommes, on le voit, en pleine doctrine saint-simonienne. Voilà l’abolition de l’héritage
re dans sa phase de philosophie sociale : ses idées se précisent, ses doctrines s’accusent. Écoutez Le Compagnon du tour de Franc
les bornes des enclos 227. » Dans Le Meunier d’Angibault, les mêmes doctrines se reproduisent sous une forme plus philosophique
par elle à la morale publique, il nous reste, après avoir exposé ses doctrines philosophiques et sociales, à montrer quels senti
lus libre, plus franche et plus acerbe, l’expression de cette funeste doctrine . Il a un titre significatif : Riche et Pauvre. Or
ses fictions, qui ont pris à tâche de mettre en œuvre ces détestables doctrines . L’exploitation de l’ouvrier par le maître a four
 : interrogez les faits. Regardez où nous ont conduits les idées, les doctrines morales, les théories philosophiques et sociales
timité d’une telle induction ? La loi qui rattache les événements aux doctrines , comme l’effet à la cause, n’est-elle pas une de
les mettre pour une bonne part à la charge de notre littérature. Ses doctrines , ses maximes y ont, sans nul doute, singulièremen
tation de la passion. — Sensualisme pratique Ce qui caractérise la doctrine morale prêchée par notre littérature, ce n’est ni
lité, sinon en théorie, par nos goûts et nos habitudes, sinon par nos doctrines , fortement enclins au sensualisme, ou, si on veut
les maux, mais encore de tous les vices de ses membres. Qu’une telle doctrine soit destructive de toute morale, cela est trop é
’elle fait du citoyen. De citoyens, il n’y en a plus en face de cette doctrine  : il n’y a que les éléments matériels, que les mo
développer davantage. Comment n’eût-on pas accueilli avec faveur une doctrine qui s’accordait si bien avec nos préjugés et avec
ont une morale tout autre, qui est justement le contre-pied de cette doctrine de la responsabilité universelle de l’État ; car
Cet abaissement des âmes n’est pas le seul mal qu’engendre une telle doctrine . En même temps qu’elle énerve les volontés, elle
En quel temps le monde a-t-il jamais ouï prêcher de plus effrayantes doctrines  ? Et quel autre enseignement eût-on donné à un pe
hilosophiques et aux théories gouvernementales ? N’est-ce point cette doctrine attrayante du droit au bonheur, cette perspective
s années déjà, un écrivain dont nous avons eu souvent à critiquer les doctrines , mais à qui on ne saurait refuser un talent charm
76 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Victor Vousin. Cours de l’histoire de la philosophie moderne, 5 vol. ix-18. »
à emporter voulait un assaut. Il faut bien se représenter l’état des doctrines en France au moment où M. Cousin, âgé de vingt-qu
e ne saurait ni se transmettre ni s’enseigner. Quoi qu’il en soit, la doctrine du xviiie  siècle en était à ce moment extrême et
ardemment la patrie : si vous voulez la sauver, embrassez nos belles doctrines . Assez longtemps nous avons poursuivi la liberté
s de la philosophie de M. Cousin, c’est bien moins encore le fond des doctrines sur lesquelles un esprit naturellement sceptique
tion légère on ne tient nul compte de cette autre méthode et de cette doctrine d’analyse et de description intérieure qu’institu
77 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre VII. Développement des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
cie, il se réfugiait dans son royaume idéal ; il fondait cette grande doctrine du dédain transcendant 353, vraie doctrine de la
 ; il fondait cette grande doctrine du dédain transcendant 353, vraie doctrine de la liberté des âmes, qui seule donne la paix.
ections qui se mêlent à toute chose réalisée par l’humanité, c’est la doctrine de la liberté des âmes. Déjà la Grèce avait eu su
ésus ne savait pas assez l’histoire pour comprendre combien une telle doctrine venait juste à son point, au moment où finissait
âmes au milieu de l’empire de la force brutale. Assurément, une telle doctrine avait ses dangers. Établir en principe que le sig
78 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre XI. Quelques philosophes »
». Mais cette critique ne me paraît pas très heureuse qui rétrécit la doctrine , qui n’aperçoit que la forme joyeuse et conquéran
pparents de l’intense lutte pour la vie que se sont livrée en lui les doctrines . Même ils ne restent point tout à fait seuls ; ce
erche le bonheur ? Je recherche mon œuvre. » Il va créer surtout deux doctrines  : la doctrine du surhomme et la doctrine du grand
r ? Je recherche mon œuvre. » Il va créer surtout deux doctrines : la doctrine du surhomme et la doctrine du grand retour. Tout
 » Il va créer surtout deux doctrines : la doctrine du surhomme et la doctrine du grand retour. Tout être doit « se surmonter »,
l’infini. L’éternité pour lui n’est pas une ligne droite. D’après la doctrine du grand retour, nous reviendrons au point même o
79 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre premier. Considérations préliminaires » pp. 17-40
sommes plus au temps des théories consacrées par l’expérience, et des doctrines revêtues de l’autorité imposante des traditions :
bligé de se livrer à ces périlleux examens. Le siècle se refuse à une doctrine imposée : les croyances sociales non seulement so
t bonne, il suffit qu’elle soit inévitable ; on n’a pas de choix. Les doctrines sociales ne peuvent jamais être mises entièrement
onsolider, et il n’est question ici que de cela, prouve en faveur des doctrines anciennes contre les doctrines nouvelles ; car l’
ici que de cela, prouve en faveur des doctrines anciennes contre les doctrines nouvelles ; car l’utilité toute seule ne pourrait
n’eût pas commencé par jouer avec soin le rôle d’un restaurateur des doctrines sociales. Ne l’avons-nous pas vu, en effet, au mo
80 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Cadoret »
aut déjà la partager. Or, tout le monde n’a pas le front ouvert à des doctrines si effroyablement absolues. Abreuvés de christian
qu’aura toujours l’œuvre d’un prêtre quand il s’agira d’histoire, de doctrine et de tradition. L’abbé Cadoret a bien compris ce
. Son livre, qui est l’exposé lucide, dans un style vif et pur, de la doctrine catholique sur les rapports éternels de deux puis
81 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre IV. Ordre d’idées au sein duquel se développa Jésus. »
s que par quelques personnes à l’imagination vive et portées vers les doctrines étrangères. L’auteur étroit et sec du livre d’Est
supériorité et la vue de ses humiliations 153. Si Israël avait eu la doctrine , dite spiritualiste, qui coupe l’homme en deux pa
ergique protestation n’aurait pas eu sa raison d’être. Mais une telle doctrine , sortie de la philosophie grecque, n’était pas da
e les autres les malheurs publics, suite de l’impiété générale. Cette doctrine , léguée par les sages de l’époque patriarcale, ab
adducéen, qui n’y croyait pas, était, en réalité, fidèle à la vieille doctrine juive ; c’était le pharisien, partisan de la résu
de l’immortalité de l’âme, sortait d’ailleurs très naturellement des doctrines antérieures et de la situation du peuple. Peut-êt
 162. En tout cas, se combinant avec la croyance au Messie et avec la doctrine d’un prochain renouvellement de toute chose, elle
82 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Les honnêtes gens du Journal des Débats » pp. 91-101
r de la tête et du cœur, de vagabonder dans ses écrits à tout vent de doctrine , et, comme déjà nous l’avons dit, de vivre, enfan
ou lettré jettent par-dessus leurs mauvaises mœurs ou leurs mauvaises doctrines . Ni Joseph de Maistre, ni Mirabeau, ne connurent
ont eux-mêmes que des apprentis conservateurs ! À l’identité de leurs doctrines littéraires et à l’ambiguïté de leurs doctrines p
À l’identité de leurs doctrines littéraires et à l’ambiguïté de leurs doctrines politiques, on ne comprend pas le contraste de le
83 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
ntinuer encore ce caractère collectif de notre sensibilité : c’est la doctrine de l’évolution et des effets de l’hérédité accumu
ce qu’il y a aussi d’incomplet dans les explications empruntées à la doctrine de la sélection naturelle : nous rechercherons la
. Insuffisance du darwinisme. On ne pouvait manquer d’appliquer la doctrine biologique de la sélection au plaisir et à la dou
conque, mais seulement des rapports et des changements32. Selon cette doctrine , une simple notion, une simple conception se trou
ers. Dans cette intéressante tentative d’explication, on reconnaît la doctrine qui fait le fond de la morale pessimiste et de la
e la peine comme moteur unique de la volonté est intimement liée à la doctrine qui admet que le plaisir a pour essence, ou tout
t s’est lui-même réfuté par les conséquences outrées qu’il tire de sa doctrine . Selon lui, un plaisir ne peut succéder immédiate
s, la comparaison, le souvenir, le raisonnement. Voilà, d’après cette doctrine , bien des cérémonies nécessaires pour jouir ! Il
a un prix intrinsèque dans la vie. Nous ne saurions donc admettre la doctrine de Leslie et de Delbœuf, qui placent le plaisir d
et unique moteur de révolution universelle, est-ce la douleur ? Cette doctrine de découragement ne se retrouve pas seulement che
les plus importants de la psychologie et de la morale. Selon nous, la doctrine de la peine comme moteur de l’action, — de la pei
e mouvement. Comme Darwin, dont il voulait cependant perfectionner la doctrine , il a considéré surtout l’entretien et le dévelop
que les anciens appelaient l’universel « désir », est donc, selon la doctrine profonde de Platon dans le Banquet, « l’enfant de
84 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. BALLANCHE. » pp. 1-51
ce n’était pas le philosophe profond dont il partageait volontiers la doctrine sur la parole, qu’il allait surtout visiter ; lui
e nouveauté un peu étrange et de cette phraséologie essentielle à une doctrine , et que la poésie ne réclame pas. Les plaintes du
rtion avec le but, le caractère général l’emporte suffisamment, et la doctrine philosophique y obtient une belle part. Dans la p
our moi, le plus complet, le plus fidèle et satisfaisant résumé de sa doctrine est encore la Vision d’Hébal où le prisme poétiqu
et des intérêts contraires, il y avait chez les uns et les autres une doctrine radicalement contraire aussi sur la fondation de
lus profonde du Christianisme dans la sphère politique et civile. Une doctrine de conciliation si haute en des instants si irrit
ie des Prolégomènes par cette sorte d’hymne funéraire : « L’homme des doctrines anciennes, le prophète du passé vient de mourir….
plana dans des cercles indéfinis. C’est même à partir de 1830 que les doctrines de M. Ballanche ont fait le plus de chemin par le
tres de Saint-Simon et de Fourier, contre ces pays de Cocagne que les doctrines matérialistes de progrès font voyager devant nous
l’individu dans la vie confuse de l’humanité, autre excès où vont les doctrines progressives panthéistiques : lui, il était et il
le lieu, si nous le voulions, d’offrir une exposition générale de la doctrine de M. Ballanche ; mais assez d’autres l’ont fait
nformé plutôt qu’affecté, il a continué de tirer tout de lui-même. La doctrine de Saint-Martin semble assurément très-voisine de
85 (1875) Premiers lundis. Tome III «  À propos, des. Bibliothèques populaires  »
tés dans ce qu’a dit M. de Ségur d’Aguesseau. Il a parlé de certaines doctrines , mais il n’a nommé personne. « Voix nombreuses .
portent l’incendie dans la société, en répandant dans les masses des doctrines d’athéisme et d’irréligion. C’est là un danger so
unir toutes les forces des hommes de bien. Nous protestons contre ces doctrines funestes de toute l’énergie de nos convictions. (
. Vous serez alors tout seul dans le Sénat pour défendre de pareilles doctrines . « Un sénateur. Tous les honnêtes gens doivent pr
de vue le livre de cet écrivain, je proteste formellement contre les doctrines qui y sont émises, et je suis persuadé que ma voi
que M. le Président Troplong m’assurait que, lorsque ces questions de doctrine se représenteraient par leur côté légal et politi
ettrez-vous donc à l’Index également tous ces sots livres imbus d’une doctrine ultramontaine que repoussait la religion de Bossu
nt tout le crime consiste à chercher à se rendre compte en matière de doctrines . Le propre et l’honneur de l’Empire est de mainte
86 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
aient pu hésiter sur le but des Satires : Boileau y exposait toute sa doctrine , ramassée en un corps de préceptes. C’est cet Art
blime, pompeux, et tant d’autres, qui sont comme les étiquettes de sa doctrine , ont été affectés par nous à d’autres emplois ou
La réalité détermine et limite la conception poétique, et dans cette doctrine , comme dans tout art naturaliste, l’imagination n
base du respect de l’antiquité, qui est un des traits apparents de la doctrine de Boileau. Car, si tous les hommes sentent la na
ion d’Aristote que Boileau s’approprie et qui s’ajuste très bien à sa doctrine . L’artiste n’est pas condamné à tronquer la natur
as de poésie lyrique, ne soit amoindrie et découronnée. Pour être une doctrine complète et suffisante, le naturalisme doit s’éla
’une très vague notion et ne sut pas la rattacher aux principes de sa doctrine  : il n’eut même pas le sentiment de la difficulté
s ou fausses, qui même nous semblent contradictoires à l’esprit de sa doctrine , et restreignent ou infirment l’excellent princip
87 (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461
est laide et mauvaise et embrassent avec une sorte de frénésie toute doctrine qui humilie l’homme et le tient fortement sous la
té dangereuse. Le raisonnement de Gamaliel 196 est invincible. Si une doctrine est vraie, il ne faut pas la craindre ; si elle e
usse, encore moins, car elle tombera d’elle-même. Ceux qui parlent de doctrines dangereuses devraient toujours ajouter dangereuse
dehors. La passion suppose exclusion, antagonisme, partialité. Toute doctrine , comme toute institution, porte en elle le germe
a question de l’avenir de l’humanité est tout entière une question de doctrine et de croyance, et que la philosophie seule, c’es
tingués ; cela prouve enfin que le règne a passé de l’esprit et de la doctrine à l’intrigue et à la petite activité. Mais cette
ystères et d’odieuses orgies ? Nos beaux esprits eussent eu contre la doctrine nouvelle toute l’antipathie qu’ils ont contre les
façon claire et superficielle, ont fait une meilleure fortune que les doctrines elles-mêmes. Telle est la manière française ; on
88 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Fénelon. Sa correspondance spirituelle et politique. — I. » pp. 19-35
ive à distance, et qu’il suffit ensuite de nourrir au-dedans de forte doctrine , d’étude et de saines pensées, pour que tout cela
t développent les points importants, et toujours intelligibles, de sa doctrine de piété. Les stoïciens, Épictète par exemple, po
ible à l’ennemi ; c’est devenir invulnérable. Qu’il y ait eu dans la doctrine des derniers stoïciens, d’Épictète même et de Mar
istianisme et dans l’idée de Dieu qu’il est venu révéler au monde. La doctrine de Fénelon, dégagée de quelques subtilités d’expr
s particuliers à sa manière de sentir et d’écrire, n’est autre que la doctrine chrétienne dans sa plus spirituelle vivacité. Qu’
est pour vous dans une simplicité très délicate4. » C’est dans cette doctrine de silence et de quiétude en priant qu’est le ger
89 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Les Saints Évangiles, traduction par Le Maistre de Saci. Paris, Imprimerie Impériale, 1862 »
d’enthousiasme, et cet Hérode Atticus qui unissait à la fois tant de doctrine , d’éloquence suave et d’humanité. C’est lui qui,
dans son esprit et dans sa racine. Autre chose, d’ailleurs, sont les doctrines auxquelles on n’arrive et l’on n’atteint à grand
même et le fond d’une société tout entière. Mais il y a mieux, et les doctrines , malgré des ressemblances et des rencontres de pe
mourant arrosée de son sang, comment, bientôt armée et revêtue de la doctrine et de la théorie de saint Paul, est-elle sortie d
ement à cette religion des pauvres et des souffrants ? Puis, quand la doctrine fut sortie de dessous terre et eut levé en mille
qu’il serait sans miracles, il y a quelque chose de si divin dans sa doctrine et dans sa vie, qu’il en faut au moins être charm
90 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre III. Trois ouvriers du classicisme »
iété polie. Il a essayé, selon ses propres paroles, « de civiliser la doctrine en la dépaysant des collèges et la délivrant des
re Ronsard et Boileau, comme ayant fait faire un progrès décisif à la doctrine classique. Chapelain est très complexe ou, pour m
ite. Non seulement Descartes, par prudence, accommoda de son mieux sa doctrine à la théologie catholique : il la rassura par le
r que dans le cours du xviie  siècle, la philosophie irréligieuse, la doctrine des libertins qui veulent faire de la théorie, c’
christianisme, pendant le xviie  siècle, utilisa les forces de cette doctrine dont le principe était capable de le ruiner, et p
reignit pendant le cours du siècle les effets du rationalisme dont la doctrine cartésienne est l’expression philosophique. La pe
91 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
éraire. — 2. Les œuvres et les hommes. Critique : M. Brunetière et la doctrine de révolution ; MM. Faguet et Lemaître : M. Sarce
r nous affermir dans le goût du principe essentiel et excellent de la doctrine , dans le goût de l’objectivité, de l’expression i
li un chapitre nouveau de l’histoire de la critique. En appliquant la doctrine de l’évolution à la critique, il a obtenu deux ré
d dans le même journal sa vérité : et cette vérité, au fond, c’est la doctrine de l’art pour l’art. Ceci est du théâtre, cela ne
t pas du théâtre : bon à siffler. Il y a un fond de vérité dans cette doctrine  : c’est la valeur de la technique, et de la techn
ts romantiques et surtout classiques, une sorte de synthèse des trois doctrines d’art à travers lesquelles s’est faite depuis la
92 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Seconde partie. Nouvelles preuves que la société a été imposée à l’homme » pp. 243-267
e et toujours prête à retourner à la barbarie, Rousseau préludait aux doctrines de son Contrat social par son Discours contre les
homme est bon, et les hommes sont mauvais. » Fénelon a fait contre la doctrine d’un contrat primitif des arguments qui sont rest
ale qu’il faut guérir. Mais alors il arrive que les conservateurs des doctrines sociales sont eux-mêmes atteints de cette cruelle
nds pas nier cet état de souffrance et de combat qui a enfanté et les doctrines perverses de Hobbes, et les plaintes de Rousseau,
le comme les autres nécessités sociales. M. Ancillon, qui professe la doctrine des systèmes politiques fondés sur l’expérience,
ctrine des systèmes politiques fondés sur l’expérience, au lieu de la doctrine des systèmes fondés sur une théorie spéculative ;
93 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »
terruption des théories les plus contraires à la Révolution jusqu’aux doctrines les plus révolutionnaires. Je néglige, pour ne pa
lège de porter les armes. Comparez maintenant ces idées surannées aux doctrines politiques de M. de Chateaubriand ; vous ne vous
ne faisait que substituer une tyrannie à une autre, ils opposaient la doctrine de la souveraineté de la raison. Ils croyaient la
llicitude, il ruine la liberté et la propriété4. » Telles étaient les doctrines de l’école économiste, telles qu’on les trouve ex
paraître à son tour comme étant le dernier des privilégiés : c’est la doctrine du laisser-faire poussée à ses dernières limites.
94 (1904) La foi nouvelle du poète et sa doctrine. L’intégralisme (manifeste de la Revue bleue) pp. 83-87
La Foi nouvelle du Poète et sa doctrine . L’Intégralisme. Plusieurs des collaborateurs
é par les principaux initiateurs de ce mouvement, l’exposé même de la doctrine nouvelle. Si l’on considère un instant dans son e
opinion. Et nous entrerons immédiatement dans l’exposé même de notre doctrine . À propos des vers libres modernes, que nous n’en
que d’orienter ensemble ses regards vers des sommets nouveaux. Notre doctrine ne s’oppose systématiquement à aucune autre. Au c
i au fond des âmes ! Nos prédécesseurs immédiats ont déclaré que leur doctrine répondait aux nécessités du moment. En invoquant
95 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »
oire orientale n’est qu’un vague empâtement d’hommes, de choses et de doctrines . Elle est anonyme et impersonnelle. Excepté Mahom
e obscurités, jusqu’à la première lueur qu’on y voit poindre de cette doctrine chrétienne, en définitive étouffée par cette mass
tions de l’Europe sont des innocences, la Chine, indifférente à toute doctrine religieuse, quoiqu’elle ait joué avec les nôtres
’a pas déformé la tête humaine pendant des milliers d’années dans des doctrines de perdition pour qu’elle se courbe, au premier m
96 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — I. » pp. 235-256
être spiritualiste et adorateur du divin au milieu du débordement des doctrines naturalistes ou matérielles. En face du monde enc
on et de sagesse. On a beaucoup écrit de nos jours pour déterminer la doctrine et le caractère de Saint-Martin. Un de nos ancien
depuis considéré Saint-Martin dans le fond même et le principe de ses doctrines , et s’est attaché à montrer comment il avait serv
a repris à fond et a exposé l’ensemble de cette existence et de cette doctrine singulière en son temps47. En pressant les idées
de vingt-trois ans, à cette date où il devint l’innocente proie d’une doctrine secrète. Il était d’une organisation délicate et
itualité divine, il en participe sur d’autres points essentiels de sa doctrine , et il en porte le cachet. Témoin des désordres e
aris, chez Jacques Lecoffre, 1850.) 47. [NdA] Essai sur la vie et la doctrine de Saint-Martin le Philosophe inconnu, par E. Car
97 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Benjamin Constant. Son cours de politique constitutionnelle, ou collection de ses divers écrits et brochures avec une introduction et des notes, par M. Laboulaye »
, qui se plaît à retrouver dans ces écrits ses principes et sa propre doctrine , est un homme de l’école américaine, à prendre le
alement vrai chez toute nation civilisée et à tous les moments. Cette doctrine libérale, au sens le plus étendu du mot, Benjamin
t de lui le publiciste par excellence aux yeux de M. Laboulaye. Cette doctrine suppose un grand fonds de confiance dans la natur
communions, à toutes les sectes anciennes ou nouvelles, ce serait la doctrine chrétienne, évangélique et noblement spiritualist
urnagerait, et non pas même à la longue, mais presque aussitôt. Cette doctrine est en tout l’opposé de celle de l’État. Il y a l
que l’homme public, et en n’envisageant dans cet homme public que les doctrines et les théories64. Il est ainsi arrivé à des juge
de son parti et de ses amis ; Benjamin Constant se raille plutôt des doctrines et de la sottise humaine : leur masque, à tous de
98 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
ction idéaliste ou la direction naturaliste de la morale, — celle des doctrines de la dignité ou celle des doctrines de l’utilité
aliste de la morale, — celle des doctrines de la dignité ou celle des doctrines de l’utilité, celle de Rousseau et de Kant ou cel
connaître : la théorie de la souveraineté nationale, substituant à la doctrine de l’État-maître la doctrine de l’État-serviteur,
souveraineté nationale, substituant à la doctrine de l’État-maître la doctrine de l’État-serviteur, est pleinement acceptée en F
rsonne humaine y comptait pour bien peu de chose25. Et l’histoire des doctrines a confirmé sur ce point l’histoire des institutio
rc Aurèle ne pouvait manquer d’exercer, tant par l’exemple que par la doctrine , une large influence égalitaire33. De fait, tandi
s a pas semblé se manifester partout : suivant sa trace à travers les doctrines et les institutions, nous l’avons rencontrée, non
99 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « La génération symboliste » pp. 34-56
rapidité. Rien ne s’y débite. L’Université divisée n’a pas d’unité de doctrine et renvoie ses disciples désemparés. J’en veux pr
la Revue spirite et il n’était que l’introducteur en France de cette doctrine , déjà professée en Amérique, mais si exploitée pa
. Son enquête, publiée à Londres vers 1880, ramène l’attention sur la doctrine d’Allan Kardec, qu’un événement impressionnant va
les manifestations de l’Au-delà et de porter des coups redoublés à la doctrine du matérialisme officiel. C’est en s’autorisant d
éné d’affranchissement qui leur vient d’une autre source, du fond des doctrines libertaires. * *  * C’est en 1864 que commence l’
jorité des intellectuels est sinon acquise, du moins sympathique à la doctrine anarchiste et l’effet s’en produit par l’ouvertur
100 (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)
un peu pédantesque de jeunes disciples qui se sont mis à chercher une doctrine arrêtée dans les charmantes fantaisies philosophi
bataille de la vie, la lutte vaut mieux que le prix de la lutte. Les doctrines sont peu de choses, comparées aux sentiments et à
. Aristote, s’il eût assisté aux débats de l’école, eût répudié cette doctrine étroite ; il eût été du parti de la science progr
Schopenhauer lnfluence de Schopenhauer : discussion autour de sa doctrine dénaturée par ses disciples. Dans le courant d
dans cette tendance de l’esprit contemporain. Les uns apportaient sa doctrine comme le dernier résidu de la suprême sagesse ; l
théorie de la douleur. Le pessimisme est plutôt un état d’âme qu’une doctrine . Le premier problème que soulève l’étude de Sc
le pessimisme sera pour le moins autant un état psychologique qu’une doctrine  ; comme état psychologique, il variera avec chacu
e doctrine ; comme état psychologique, il variera avec chacun ; comme doctrine , il manquera de fixité. Chacun des disciples de S
e réconcilie avec l’idée du Bien. Développement de cette partie de sa doctrine par M. de Hartmann. C’est ici le moment d’étab
sister, entre le pessimisme et la misanthropie. Le pessimisme est une doctrine inoffensive et triste, plus spéculative que prati
. Plus encore que le pessimisme, elle est un état d’âme plutôt qu’une doctrine  ; mais elle est malsaine et s’explique presque to
infiniment variées, la même idée, laquelle est elle-même l’axe de la doctrine morale de Schopenhauer, à savoir que la souffranc
ient rejoindre le mysticisme : parties de points différents, les deux doctrines se rencontrent au terme de leur périple et s’unis
à montrer que le pessimisme, tel qu’il l’a professé, n’est point une doctrine d’aveugle découragement ; qu’au contraire, dégagé
rni ses adeptes. Comme l’a fort bien remarqué M. Challemel-Lacour, sa doctrine est apparue à une époque de foi, d’espérance, on
s satisfaire qu’au prix d’une satiété fastidieuse. Ils acceptèrent sa doctrine et ils en exagérèrent la misanthropie latente. Ce
les clients les plus dévoués du sage de Francfort ont été amenés à sa doctrine par des causes tout extérieures ; encore ne l’ont
n’est pas scientifique et ne nous apporte aucun renseignement sur la doctrine de l’hérédité ; mais elle est littéraire et fait
lle est littéraire et fait pénétrer en nous les conséquences de cette doctrine , qui sont la négation radicale de la liberté et d
ne à ses personnages. Cette inconséquence prouve l’insuffisance de la doctrine qui l’a provoquée. Il faut rendre à M. Zola ce
i l’on y regarde de près, c’était peut-être aussi significatif que la doctrine nouvelle. Quoi qu’il en soit, arrivé au terme de
’on puisse, en les connaissant, dominer le bien et le mal » ; mais sa doctrine démontrait clairement que nous poursuivons le bie
ur. Cependant, M. Zola ne se contente pas d’être inconséquent avec sa doctrine « scientifique » en haïssant les personnages vici
deviner ses sympathies intimes, inconséquent une fois de plus avec sa doctrine qui devrait l’entourer d’une triple cuirasse d’im
et un jongleur d’idées ! Dans ce temps de consciences troublées et de doctrines contradictoires, attache-toi, comme à la branche
de quelque métaphysique. Nul, pas même Aristippe, n’a pu formuler une doctrine des mœurs, c’est-à-dire proposer aux hommes une r
ont des espèces de « traités », dont le but unique est de répandre la doctrine morale et religieuse à laquelle il s’est rallié ;
. Le mysticisme, en effet, comme le mot l’indique, a toujours été une doctrine transcendantale. Les mystiques, surtout les mysti
le de l’exposer sans détails et dans ses grandes lignes seulement, la doctrine morale de Tolstoï. Elle est d’une extrême simplic
mes qui rient et qui raillent sur chaque point, pris isolément, de la doctrine , ils en reconnaîtraient peut-être la justesse. Qu
existe, et qu’il faut compter avec elle. Aussi, tout en acceptant la doctrine , ils l’atténuent. Ils lui enlèvent ce qu’elle a d
es mobiles de l’infortunée. Je pense qu’il faut les chercher dans les doctrines désolantes dont se nourrissent ces pauvres femmes
ent égoïste et borné. Aussi, M. de Vogüé rompt-il franchement avec la doctrine de l’art pour l’art, qui fut certainement la doct
chement avec la doctrine de l’art pour l’art, qui fut certainement la doctrine littéraire favorite de la période actuelle, celle
hé jette la première pierre ! Mais il est inconcevable qu’on érige en doctrine ce qui doit rester une exception, un délassement
rigoureux, suffisent à peine, ainsi réunis, à exprimer ma pensée. La doctrine devait être d’autant plus contagieuse que, comme
ppée de formules exquises, qu’elle a adopté toute la terminologie des doctrines traditionnelles et joue plus agréablement avec de
elles font son danger. En soi, en effet, le pessimisme est plutôt une doctrine saine et forte : M. Brunetière l’a démontré quelq
Schopenhauer avait jusqu’à un certain point résisté aux dangers de sa doctrine  : ses élèves, surtout ceux qui se sont chargés de
ait pas longtemps le satisfaire, a produit aussi le naturalisme : une doctrine mal mûrie, faite d’un grand besoin de certitude e
! Pour être complet, il n’aurait pas fallu se contenter d’exposer les doctrines négatives telles qu’elles se dégagent des œuvres
ermettent au critique de les rapprocher, comme ils ont permis à leurs doctrines d’exercer ensemble une action parallèle. D’abord,
rt peut lui prêter  Cette indifférence les conduit naturellement à la doctrine de l’art pour l’art, qu’ils acceptent et professe
ajorités se jettent, ont compris ou pressenti les dangers sociaux des doctrines qui triomphaient. Ils ont alors cherché à les con
. À peine est-il besoin d’ajouter qu’ils sont unanimes à repousser la doctrine de l’art pour l’art, que même, non contents de la
cette réaction a été si vite qu’elle risque déjà d’emporter, avec les doctrines corruptrices qu’elle a trouvées sur son chemin, q
de ces périodes d’ordre solide qui reposent et se prolongent sur des doctrines vivaces, sur des caractères stables, comme fut, p
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