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1 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
deux données est expliquée. — Ce qu’on demande par le mot pourquoi. —  Donnée intermédiaire et explicative qui, étant liée à la
onclusion, raisonnement. II. Propositions dans lesquelles la première donnée est un individu. — Exemples. — En ce cas, l’inter
ndividu et compris en lui. — Propositions dans lesquelles la première donnée est une chose générale. — Ce cas est celui des lo
un caractère plus général et plus — abstrait inclus dans la première donnée de la loi. — Hypothèse actuelle des physiciens su
n des causes. — Loi du mouvement d’une planète. — Lois où la première donnée est une somme de données séparables. — Exemples e
est un caractère général répété dans tous les éléments de la première donnée . — Exemple en zoologie. — Loi de la connexion des
ple ou multiple, inclus directement ou indirectement dans la première donnée de la loi. V. De l’explication et de la démonstra
de la loi. V. De l’explication et de la démonstration. — La première donnée contient l’intermédiaire qui contient la seconde
— La première donnée contient l’intermédiaire qui contient la seconde donnée . — De là trois propositions liées. — Ordre de ces
atif. I. L’emplacement et les caractères démêlés dans l’intermédiaire donnent le moyen de le trouver. — Méthode dans les scienc
L’intermédiaire est toujours inclus dans la définition de la première donnée de la loi. — On peut toujours l’en tirer par anal
loi est un caractère général inclus dans les éléments de la première donnée de la loi. II. Méthode dans les sciences d’expéri
au refroidissement. — Intermédiaires emboîtés qui relient la seconde donnée de cette loi à la première. — Selon qu’il s’agit
couvrir l’intermédiaire est différente, mais la liaison de la seconde donnée et de la première se fait de la même façon. — Sci
on dérivée qu’on nomme conclusion. — Rien de plus important que cette donnée intermédiaire, puisque c’est elle qui, par son in
les deux. — Par cet exemple éclatant, nous voyons en quoi consiste la donnée intermédiaire qui nous fournit la raison d’une lo
e la donnée intermédiaire qui nous fournit la raison d’une loi. Étant donné l’objet soumis à la loi, elle est un de ses carac
complète qui est la raison de la loi. On voit que, dans cette loi, la donnée intermédiaire est un caractère de la première don
ns cette loi, la donnée intermédiaire est un caractère de la première donnée , qui est la vibration ; de même, dans la loi préc
ans la loi précédente, la gravitation est un caractère de la première donnée , qui est la planète. — À la vérité, entre les deu
e conséquence importante. Supposons une loi dans laquelle la première donnée ne soit qu’un tout, un composé de parties distinc
er, un à un, dans les diverses données séparables dont notre première donnée est le total. Tel est le cas des nombres et des c
droits qu’il a de côtés. Voilà deux lois dans lesquelles la première donnée est un total de données séparables ; en effet, le
divisible par 9. Regardons maintenant le polygone ; quand on nous le donne , les portions de surface qui sont ses éléments ne
moplate, le condyle, le fémur et tous les autres os, pris séparément, donnent la dent et se donnent réciproquement. » — Cela es
e fémur et tous les autres os, pris séparément, donnent la dent et se donnent réciproquement. » — Cela est si vrai que, dans le
précédent, la force tangentielle, la force centripète et la distance donnée de la terre au soleil. Tantôt les intermédiaires
comme un caractère ou une somme de caractères inclus dans la première donnée du couple, plus généraux qu’elle si on les consid
pprocher de la masse centrale, et l’intermédiaire qui les lie est une donnée générale commune non seulement à toutes les planè
e, plus général. D’autre part, cet intermédiaire contient la dernière donnée , à savoir la tendance à se rapprocher de la masse
plus abstraite que lui, par suite, plus générale. — Ainsi la première donnée de la loi contient l’intermédiaire, qui contient
diaire, qui contient la seconde. À un autre point de vue, la première donnée est plus complexe que l’intermédiaire, qui est pl
s complexe que la seconde. À un autre point de vue encore, la seconde donnée est plus abstraite et plus générale que l’intermé
ire du soleil. — De ces trois couples, le premier associe la première donnée et l’intermédiaire ; le second associe l’interméd
et l’intermédiaire ; le second associe l’intermédiaire et la seconde donnée  ; le troisième associe la première donnée et la s
intermédiaire et la seconde donnée ; le troisième associe la première donnée et la seconde, et se trouve être la loi qu’il fal
la proposition qui l’exprime ; et cette proposition affirme que telle donnée construite par l’esprit, tout nombre de telle esp
it de démontrer le théorème, c’est-à-dire de démêler dans la première donnée un intermédiaire qui renferme la propriété énoncé
renferme la propriété énoncée. — Il faut donc décomposer la première donnée pour en retirer l’intermédiaire, et c’est cette d
e que nous dégagions l’intermédiaire ; il est inclus dans la première donnée , telle que notre esprit l’a construite. En effet,
t l’angle BCA sont égaux deux à deux comme alternes internes ; ce qui donne un second intermédiaire. — Mais, d’autre part,
seconde ; en effet, cette diagonale si bien choisie n’a pas seulement donné les deux couples d’angles alternes internes ; ell
ent donné les deux couples d’angles alternes internes ; elle a encore donné les deux triangles égaux. En cela consiste le tal
utes les sciences de construction, comme en géométrie, les axiomes la donnent  ; et, si les axiomes la donnent, c’est qu’ils éno
n, comme en géométrie, les axiomes la donnent ; et, si les axiomes la donnent , c’est qu’ils énoncent les propriétés des facteur
ant un angle connu, à mener de ces axes des parallèles au point, et à donner la longueur de ces parallèles. Ces deux longue
ne prendre que les exemples les plus simples, si, les deux axes étant donnés , la ligne en question est la bissectrice de leur
, il a fallu l’employer pour avoir la véritable notion de grandeur et donner aux mathématiques toute leur portée ; c’est cette
rément ou clairement, directement ou indirectement, par une troisième donnée , raison, intermédiaire explicatif et démonstratif
termédiaire explicatif et démonstratif, qui, contenu dans la première donnée , contient lui-même une file d’intermédiaires ulté
ns la définition des facteurs ou éléments primitifs, dont la première donnée n’est que l’ensemble et le total. II Nous v
molécules, tels sont les deux intermédiaires par lesquels la première donnée de notre loi, le refroidissement, se rattache à l
nt, est une propriété de l’équilibre ainsi atteint. Ainsi la première donnée de la loi contient parmi ses caractères le premie
rmédiaire explicatif, qui contient le second, qui contient la seconde donnée de la loi. Visiblement, cet emboîtement est sembl
oi expérimentale ainsi que dans le théorème mathématique, la première donnée est un coffre plus grand qui, à travers une série
fres de plus en plus petits, enferme comme dernier contenu la seconde donnée . Seulement, dans la loi expérimentale, il ne suff
pour passer sans interruption, comme dans un théorème, de la première donnée à la seconde donnée de la loi. À présent, parmi l
erruption, comme dans un théorème, de la première donnée à la seconde donnée de la loi. À présent, parmi les sciences expérime
ès générales qui correspondent aux axiomes ; comme les axiomes, elles donnent la dernière raison de la loi établie, et, si elle
, elles donnent la dernière raison de la loi établie, et, si elles la donnent , c’est que, comme les axiomes, elles énoncent les
e de tout un système de pièces ordonnées suivant un plan fixe, ce qui donne la grosse charpente de l’animal entier, et, en ou
et sa fonction la structure et la fonction des autres pièces, ce qui donne la structure totale et l’ensemble des fonctions d
ces éléments sont les individus humains dont une société à une époque donnée n’est que la collection, et nous n’avons point de
s ils ont eux-mêmes été assemblés. Il nous suffit que le composé soit donné  ; nous ne cherchons pas pourquoi il est donné. — 
fit que le composé soit donné ; nous ne cherchons pas pourquoi il est donné . — Les choses ne se passent pas ainsi quand il s’
e du cerveau. Ici arrive l’historien : il prend un peuple à un moment donné . Par l’influence combinée de l’état antérieur et
itaires, il explique son état social, intellectuel et moral au moment donné  ; par l’influence combinée de cet état nouveau et
s origines n’est pas plus mystérieuse que celle des caractères. Étant donné un composé, ses caractères s’expliquent par les p
actères s’expliquent par les propriétés de ses éléments réunis. Étant donnée cette réunion, elle s’explique par les propriétés
quelconque. — Cela est vrai pour les lois dans lesquelles la première donnée est un composé plus complexe, comme pour les lois
omposé plus complexe, comme pour les lois dans lesquelles la première donnée est un composé plus simple ; il y a une raison po
ncore il est un caractère plus général et plus simple que la première donnée du couple, il est inclus en elle, il appartient à
le, il appartient à ses éléments, et les propriétés de cette première donnée , aussi bien que sa naissance, ont pour dernière r
e à toutes leurs lois une raison explicative. Car un pareil contraste donnerait à croire que les lacunes de la science expériment
ainsi que les premières ont leur application dans les secondes. Étant donnés deux composés, l’un mental, l’autre réel, ils s’a
ment au tracé du boulet ou à l’ellipse de la planète ; ce qui nous en donne une idée à peu près exacte, mais non pas tout à f
ar, sans lui, ainsi qu’on l’a vu, ils ne pourraient induire123. Étant donné un phénomène quelconque, ils lui supposent d’avan
n individu pensant. Nous supposons par cela même que le caractère est donné avec d’autres qui sont ses précédents ou ses acco
rée et de l’espace. Ainsi, partout et toujours, dès que le groupe est donné , le caractère est présent ; non seulement il est
on ne peut, sans se contredire, supposer un cas où le triangle serait donné sans les propriétés qu’on lui a découvertes. Voil
eule fois on l’ait constatée en fait. Par cela seul que le groupe est donné , toujours, partout, infailliblement le caractère
groupe est donné, toujours, partout, infailliblement le caractère est donné aussi ; en d’autres termes, la présence du groupe
’identité et de contradiction. Pareillement encore, il ne pose aucune donnée comme réelle ; il n’établit qu’un cadre auquel po
s caractères permanents ou transitoires, ni que ces caractères soient donnés avec un groupe de précédents ou d’accompagnements
es points de la durée et de l’étendue où un caractère quelconque sera donné avec un groupe de précédents et d’accompagnements
qui, par leur présence, entraînent sa présence, que, dès qu’ils sont donnés , il est donné, qu’à son endroit ils sont influent
présence, entraînent sa présence, que, dès qu’ils sont donnés, il est donné , qu’à son endroit ils sont influents et efficaces
upe de ses accompagnements et précédents, que, le premier terme étant donné , le second ne peut manquer d’être donné aussi, qu
, que, le premier terme étant donné, le second ne peut manquer d’être donné aussi, que la présence du premier entraîne la pré
is encore pour tous les cas possibles. Ainsi, dès qu’un caractère est donné , nous sommes sûrs que ses précédents et accompagn
ions persisteront, le caractère persistera. Par suite, si à un moment donné le caractère cesse d’exister, c’est qu’une ou plu
2 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
rave jeune homme qui soit à Florence et en Italie, et je pourrais lui donner un des plus riches partis de Florence dans notre
 ; mais j’ai cinq filles et cinq garçons, et, mon compte fait, je lui donne pour dot tout ce que je puis lui donner. Mon père
s, et, mon compte fait, je lui donne pour dot tout ce que je puis lui donner . Mon père Jean, qui était caché près de là, et qu
t pas à l’entretien de ma femme ? Je ne veux que votre consentement ; donnez -moi Élisabeth, et gardez sa dot. À ce discours, A
epuis, elle devint grosse d’une fille, à laquelle la mère de mon père donna son nom de Rose. Deux ans après, ma mère devint e
sse, on crut qu’elle mettrait encore au monde une fille à laquelle on donnait d’avance le nom de Reparata, en l’honneur de la m
ient présentes lui demandèrent, en le félicitant, quel nom il voulait donner à cet enfant ? Qu’il soit Bienvenu, ce fut son pr
. Le gonfalonier Soderini se plaisait souvent à me faire babiller, me donnait des bonbons, et disait à mon père : Maître Jean,
s bonbons, et disait à mon père : Maître Jean, ne négligez pas de lui donner vos autres talents. Je veux, lui répondait-il, qu
perdu la lumière depuis que je ne te vois plus, et que je ne puis te donner mes instructions ordinaires ; mais mon honneur, q
surtout de ne pas négliger de jouer de la flûte, talent qu’il m’avait donné avec tant de peine. C’est là ce qui me faisait pe
rgent qu’il avait amassées ; et, comme le mauvais air de Pise m’avait donné la fièvre, je l’y accompagnai. Mon père ne cessai
j’allai travailler chez mon ancien maître, l’orfèvre Marcone ; il me donnait assez à gagner, et j’aidais toute ma famille. « D
le sujet de ses plaisanteries, je me mis si fort en colère, et je lui donnai un coup de poing si serré sur la figure, que je s
e un cornet, et qu’il en restera marqué toute sa vie8. Ces paroles me donnèrent tant d’aversion pour ce Torrigiani, à cause de l’
, que je fabriquai dans l’atelier d’un certain François Salimberi, me donna une grande réputation ; et comme la fureur qu’ava
bientôt à Florence ; et quand j’eus achevé des ouvrages qu’on m’avait donnés à faire, j’eus la fantaisie de changer de maître,
si bon qu’il est beau. « Ces paroles me firent un peu rougir, mais me donnèrent la hardiesse de dire que, quel que je fusse, je s
quel que je fusse, je serais toujours prêt à la servir. Alors elle me donna son lis de diamants, avec deux écus d’or, en me r
; ils seront achevés à peu près au même moment, tu verras lequel nous donnera plus de profit. Je suis bien aise, lui dis-je, de
en ajoutant que je pouvais demander tout ce que je voudrais ; que, me donnât -elle un château, ce qui était au-dessus de son po
r Benvenuto, ajouta-t-elle, avez-vous ouï dire que, lorsque le pauvre donne au riche, le diable rit ? Hé bien, Madame, je veu
rant, si ton joyau t’en produira autant. — Patience, lui répondis-je, donne -moi deux jours seulement. « Le lendemain, l’inten
es tiens, et je te le ferai voir. Tous les témoins de cette scène lui donnèrent tort à haute voix, le regardant comme un grossier
econde fois ; ce qui fut entre nous un sujet de plaisanterie. Elle me donna ensuite d’autres ouvrages, et nous nous quittâmes
encore davantage, dit le pape, puisqu’il a ce talent de plus. Je lui donnerai les mêmes gages qu’à vous, et je le ferai travail
r pour moi de son autre métier. À ces mots, il tendit la main, et lui donna une bourse de cent écus d’or, en lui recommandant
t lui donna une bourse de cent écus d’or, en lui recommandant de m’en donner ma part. « Jacomo vint à nous, et nous répéta de
un songe tout semblable. D’après cette satisfaction que je lui avais donnée , il me semblait que tout dût me réussir ; et je m
venait lui-même fort en colère me menacer de m’ôter son vase et de le donner à un autre. C’était ma maudite flûte qui était la
, et je mis mon arquebuse en état ; ils refusent, me disais-je, de me donner le prix de mon travail, et ils veulent encore ma
porter son vase, et qu’il me le payerait bien, sinon qu’il me ferait donner sur les oreilles. Ses menaces ne m’épouvantèrent
fureur s’exhala encore en menaces, mais enfin il me satisfit ; je lui donnai un billet signé de ma main, et je le quittai. Le
êque. Les cardinaux Cornaro, Ridolfi, Salviati et plusieurs autres me donnèrent aussi leur pratique, et je gagnais tout ce que je
e me faisait toujours faire quelque chose pour elle, et son amitié me donna quelque renom parmi le monde. » Chacune de ces p
nées devaient rendre plus sage, les convie à une véritable orgie, qui donne une idée des mœurs licencieuses de l’époque. « L
d il eut achevé ses folies, cette belle créature leva la main, et lui donna une bénédiction papale. Alors Michel-Ange s’étant
étant servie, Jules voulut nous assigner à chacun notre place, et me donner celle du milieu, parce que je la méritais. « Derr
éclatant de rire, et le fier Michel-Ange demanda la permission de me donner une pénitence ; ce qui lui étant accordé, il dit
il fit fut de venir à moi, de me faire beaucoup de caresses, et de me donner cinq bonnes pièces d’artillerie, qui furent placé
ronnes que nous avions mises en pièces dans le château, mais qu’il me donnerait des ouvrages plus relevés, et dans lesquels je po
n talent ; et c’est à l’agrafe de la chape pontificale que je veux te donner à travailler. Il faut qu’elle soit large d’enviro
n meurtrier d’un autre coup de poignard ; le pape lui pardonne et lui donne le conseil de prendre garde à ses ennemis. « J’o
 : j’avais un superbe chien à poil long, que le duc Alexandre m’avait donné , et qui, outre qu’il était bon chasseur, était d’
, et je vaux mieux que vous. Ne m’ennuyez pas davantage ; car je vous donnerais des coups de pied plus forts que ceux d’un âne !
ra ce qu’on voudra, dit le pape : si vous voulez l’évêché, il faut me donner Benvenuto. Alors le bon cardinal lui répondit : D
hé, il faut me donner Benvenuto. Alors le bon cardinal lui répondit : Donnez -moi l’évêché, et que Votre Sainteté fasse ce qu’e
ue je m’envelopperais dans un matelas pour sortir de Rome ; et que me donner au pape c’était me donner la mort. Le cardinal y
un matelas pour sortir de Rome ; et que me donner au pape c’était me donner la mort. Le cardinal y consentit ; mais M. Andrea
hir. — Mon cher Benvenuto, me dit-il, on dit dans Rome que le pape te donne un emploi de cinq cents écus de rente ; ainsi, je
n’en trouvai point le motif. Mon garde me consolait et cherchait à me donner du courage ; mais je le priai de me laisser tranq
es ; mais je ne l’ai fait que pour défendre cette vie que vous m’avez donnée en garde ; et d’ailleurs ils m’ont été pardonnés 
uelque chose à manger. Je demandai quelques-uns de mes livres ; on me donna la Bible vulgaire et la Chronique de Villani. J’e
seul moment dans cette caverne affreuse, et le reste du temps, je le donnais à Dieu et à mes réflexions sur les fragilités de
s mon matelas tout trempé et pourri, qu’ils jetèrent dehors pour m’en donner un autre de la part du châtelain, auquel ils allè
er. « Je fis ensuite réflexion sur la cause qui m’avait empêché de me donner la mort, et je la jugeai toute divine. Pendant la
veilleuse, qui me dit, en ayant l’air de me gronder : Tu sais qui t’a donné la vie, et tu veux la quitter avant le temps. Il
e ne pardonne moi-même ? Allez lui dire qu’au lieu de la mort, je lui donne la liberté. Je veux de plus, par mon testament, l
es ; et il me semblait être toujours avec cet esprit invisible qui me donnait de si salutaires avertissements. » Le pape Cléme
nce. Il y fut bien accueilli par le duc Alexandre de Médicis, qui lui donna une forte somme d’argent pour aller à Venise, et
s étaient neufs, et tout était fort propre dans la chambre qu’il nous donna . Cependant toute la nuit je songeai à me venger d
pour idiot et pour lâche, mais, sous prétexte d’un rendez-vous secret donné par une belle dame de Florence, dont il savait Al
’eusse faite ; et Mgr Laurent, qui a de l’esprit et de la science, me donnera l’idée d’un revers qui soit digne de vous. Le duc
oit digne de vous. Le duc sourit, et ayant regardé Laurent : Vous lui donnerez un revers, lui dit-il, et il ne partira point. Ce
, et il ne partira point. Celui-ci répondit sur-le-champ : Je vous en donnerai un14 qui surprendra tout le monde. Le duc, qui le
ue imparfait encore. Me consultant sur les excuses que nous pourrions donner à l’empereur, sur cette imperfection, je lui dis
3 (1739) Vie de Molière
chaque pièce. M. Rouillé chargé alors du département de la librairie, donna la préférence à un nommé La Serre. C’est de quoi
s curieux désiraient une nouvelle édition de cette bagatelle. Nous la donnons malgré la répugnance de l’auteur écrasé par La Se
tapissier chez le roi, marchand fripier, et Anne Boutet, sa mère, lui donnèrent une éducation trop conforme à leur état, auquel i
lier de l’éducation du jeune Chapelle, son fils naturel ; et pour lui donner de l’émulation, il faisait étudier avec lui le je
ne Bernier, dont les parents étaient mal à leur aise. Au lieu même de donner à son fils naturel un précepteur ordinaire et pri
à Béziers, se souvint de Molière, qu’il avait vu au collège ; il lui donna une protection distinguée. Molière joua devant lu
Lyon, à Rouen, il vint enfin à Paris en 1658. Le prince de Conti lui donna accès auprès de Monsieur frère unique du roi Loui
devait craindre la jalousie : il finit en demandant la permission de donner une pièce d’un acte, qu’il avait jouée en provinc
le Docteur amoureux. Depuis ce temps, l’usage a toujours continué de donner de ces pièces d’un acte, ou de trois, après les p
is l’an 1658 jusqu’à 1673, c’est-à-dire en quinze années de temps, il donna toutes ses pièces, qui sont au nombre de trente.
plaisant. La femme d’un des meilleurs comédiens que nous ayons eus a donné ce portrait-ci de Molière : Il n’était ni trop g
run, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu’il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique.
pour être jouée, il fit présent au jeune auteur de cent louis, et lui donna le plan des Frères ennemis. Il n’est peut-être pa
té son camarade, demanda à Baron combien il croyait qu’il fallait lui donner  ? Celui-ci répondit au hasard : Quatre pistoles.
allait lui donner ? Celui-ci répondit au hasard : Quatre pistoles. —  Donnez -lui quatre pistoles pour moi, lui dit Molière ; e
es pour moi, lui dit Molière ; en voilà vingt qu’il faut que vous lui donniez pour vous ; et il joignit à ce présent celui d’u
e caractère. Un autre trait mérite plus d’être rapporté. Il venait de donner l’aumône à un pauvre. Un instant après, le pauvre
lui, et lui dit : Monsieur, vous n’aviez peut-être pas dessein de me donner un louis d’or, je viens vous le rendre. — Tiens,
accompagnèrent le corps avec respect. La difficulté qu’on fit de lui donner la sépulture, et les injustices qu’il avait essuy
du Petit-Bourbon. Cette pièce est la première comédie que Molière ait donnée à Paris : elle est composée de plusieurs petites
e théâtre du Petit-Bourbon, au mois de novembre 1659. Lorsque Molière donna cette comédie, la fureur du bel esprit était plus
s. Il y a dans les Adelphes deux vieillards de différente humeur, qui donnent chacun une éducation différente aux enfants qu’il
, engagea Molière à composer cette comédie pour la fameuse fête qu’il donna au roi et à la reine mère, dans sa maison de Vaux
s du roi un accès assez libre : de plus, ce n’était pas ce prince qui donnait la fête, c’était Fouquet ; et il fallait ménager
plaudi de toute la cour, et plut beaucoup à Louis XIV. Mais celui qui donna la fête, et l’auteur du prologue, furent tous deu
nt de la cour et du maître ; et lorsque, quelque temps après, Molière donna cette pièce à Saint-Germain, le roi lui ordonna d
Palais-Royal,  le 26 Décembre 1662. Le théâtre de Molière, qui avait donné naissance à la bonne comédie, fut abandonné la mo
Représentée le 7 Mai 1664, à Versailles, à la grande fête que le roi donna aux reines. Les fêtes que Louis XIV donna dans sa
à la grande fête que le roi donna aux reines. Les fêtes que Louis XIV donna dans sa jeunesse, méritent d’entrer dans l’histoi
qu’on eût vue en France, hors les pièces de Molière, et elle dut lui donner de l’émulation. Rarement les ouvrages faits pour
des fêtes réussissent-ils au théâtre de Paris. Ceux à qui la fête est donnée , sont toujours indulgents : mais le public libre
ever des spectateurs à l’hôtel de Bourgogne, fit qu’il se contenta de donner en prose sa comédie : c’était une nouveauté inouï
pût supporter une longue comédie qui ne fût pas rimée. Ce préjugé fit donner la préférence à la pièce de Villiers sur celle de
êt. À prier DIEU, répondait le pauvre, pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône. Tu passes ta vie à prier DIEU ? disait
e prient du soir au matin. Tiens, voilà un louis d’or ; mais je te le donne pour l’amour de l’humanité. Cette scène, convena
a grâce et de la galanterie. Les autres petites pièces que Molière ne donnait que comme des farces, ont d’ordinaire un fond plu
Palais-Royal le 9 septembre 1668. Cette excellente comédie avait été donnée au public en 1667 ; mais le même préjugé qui fit
itiques, et sachant qu’il faut ménager les hommes quand ils ont tort, donna au public le temps de revenir, et ne rejoua L’Ava
qu’un an après : le public, qui à la longue se rend toujours au bon, donna à cet ouvrage les applaudissements qu’il mérite.
ur. Un poète anglais nommé Shadwell, aussi vain que mauvais poète, la donna en anglais du vivant de Molière. Cet homme dit da
nes se révoltèrent contre une comédie, dans laquelle une femme mariée donne un rendez-vous à son amant. Elles pouvaient consi
e, voulut laisser ces premières fureurs se calmer : il fut un an sans donner Le Tartuffe ; il le lisait seulement dans quelque
prétend que Molière dit à l’assemblée : Messieurs, nous allions vous donner Le Tartuffe ; mais monsieur le premier président
y ait fait, est à ce vers : Ô ciel, pardonne-moi la douleur qu’il me donne . Il y avait : Ô ciel, pardonne-moi comme je lui
homme fut traité de son vivant ; l’approbation du public éclairé lui donnait une gloire qui le vengeait assez : mais qu’il est
qui est réjouissante, mais trop peu vraisemblable. Molière aurait pu donner moins de prise à la critique, en supposant quelqu
rmis de reprendre son bien partout où on le trouve. Si Molière avait donné la farce des Fourberies de Scapin pour une vraie
des Tuileries, en janvier, et durant le carnaval de l’année 1670, et donnée au public sur le théâtre du Palais-Royal en 1671.
chines, avaient obtenu, en 1669 le privilège de l’opéra ; mais ils ne donnèrent rien au public qu’en 1671. On ne croyait pas alor
connaissait pas. Depuis la mort du cardinal Mazarin, on n’avait donc donné que des pièces à machines avec des divertissement
ssements en musique, telles qu’Andromède et La Toison d’or. On voulut donner au roi et à la cour pour l’hiver de 1670, un dive
n vogue par le roman beaucoup trop allongé, que La Fontaine venait de donner en 1669. Il ne put faire que le premier acte, la
t bientôt à Molière les suffrages de la ville ; et un mot du roi, lui donna ceux de la cour. L’intrigue, qui en effet a quelq
. La meilleure satire qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de donner d’excellents ouvrages ; Molière et Despréaux n’av
le roi à Saint-Germain, au mois de janvier 1670. Louis XIV lui-même donna le sujet de cette pièce à Molière. Il voulut qu’o
à mesure qu’ils ont plus connu les plaisirs de la société et ceux que donnent les beaux-arts. Le fou qui est représenté dans Mo
4 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Appendice aux articles sur Roederer. (Voir page 393.) » pp. 533-543
y peut mettre et tous les procédés d’étude ne réussissent jamais à y donner le cachet authentique. Roederer, poussé par son g
ne historique, refaite après coup, vaudrait le récit suivant que nous donnons dans toute sa simplicité et dans son premier jet
e commandé par le maréchal Masséna en Allemagne, l’empereur lui ayant donné le commandement d’une division de huit régiments
coups de fusil seront tirés quand j’arriverai. L’empereur vient de me donner une superbe division : huit régiments de troupes
nt (Il figura par le geste une seringue) ; on l’arrangea, et elle fit donner par sa femme de chambre un secours important à ce
u’il faut vous préserver des brigands. le général thiébault. — Je te donnerai sûrement une escorte pour sortir d’ici, jusqu’à q
moi, à voix basse et d’un ton sérieux.) Savez-vous que l’empereur m’a donné l’année passée cinquante mille livres de rentes ?
tin ; je venais de me coucher. Je le vois devant mon lit : « Mon ami, donne -moi à souper et un lit. » Le cuisinier lui a donn
n lit : « Mon ami, donne-moi à souper et un lit. » Le cuisinier lui a donné à souper. lasalle. — Je ne sais pas pourquoi les
, que l’on se plaignait dans l’Aragon que les ministres de Madrid n’y donnaient aucun signe d’existence, et qu’on n’y recevait au
tour ; cela ralentirait ma marche ; ils voudraient tous ensuite m’en donner le reste de la route, je resterais en chemin. le
oyage. le général thiébault, à moi. — Il avait là une belle à qui il donnait des sérénades en plein jour ! lasalle. — Oui, po
le. — Oui ; ils ne savaient quelle fête me faire. C’est que j’ai fait donner six mille francs au maître de poste pour rétablir
il n’y en avait guère. — On s’est levé de table. Le général Lasalle a donné ses ordres pour son départ, a pris du café et du
te commission pour plus de vingt personnes. Le maréchal Victor me l’a donnée , Thiébault aussi… Je ferai face à tout, messieurs
Je ferai face à tout, messieurs, vous pouvez y compter. L’empereur a donné une division au général Macdonald. Je suis bien a
aussi comme cela. lasalle. — Oui, homme de mérite. Ces hommes-là ne donnent point de mouvement au soldat ; il faut sous eux d
mencements sont toujours le plus difficile. Le général Kellermann m’a donné une preuve de bonté à laquelle je suis très sensi
ne personne est venue m’inviter à m’établir dans sa maison ; il avait donné ordre qu’on m’y donnât à dîner, à souper, et, de
m’inviter à m’établir dans sa maison ; il avait donné ordre qu’on m’y donnât à dîner, à souper, et, de plus, cette personne ét
la part du général Kellermann ? Lui, la fourmi même, il ne pouvait me donner une marque de sa bonté pour moi qui fût plus sign
marque de sa bonté pour moi qui fût plus signalée !… Le maréchal m’a donné les premières connaissances de mon métier, à moi.
l ne fallait pas manger plus d’une côtelette à déjeuner ; il m’aurait donné des coups de bâton… Le bon maréchal ! il s’était
une matinée. Je n’aurais pas réussi dans cette carrière. — Le général donne des ordres pour son départ ; je me retire. fin du
5 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre VI. Des Livres qui traitent de la Rhétorique. » pp. 294-329
nt été faites en françois. LEs Grecs ont été les premiers qui ont donné des regles d’Eloquence, quoique ce peuple ingénie
s moyens d’exciter ou de calmer les passions ; les instructions qu’il donne par rapport aux preuves, aux caractères de la bon
François Cassandre, le même que Boileau a peint comme un misanthrope, donna en 1675. in-12. une traduction françoise de la Rh
autés de l’élocution, il en a employé toutes les finesses. Souvent il donne lui-même l’exemple de la figure qu’il enseigne ;
pas en négliger la lecture. La traduction françoise que Boileau en a donné , a rendu la copie facile & aussi agréable à l
maître, ainsi que le modèle ; de la véritable éloquence. Après avoir donné les exemples dans ses harangues, il donna les pré
able éloquence. Après avoir donné les exemples dans ses harangues, il donna les préceptes dans son livre de l’Orateur. Il sui
ent avoir travaillé de concert à ces Entretiens ; mais on ne peut pas donner le même éloge à la traduction que M. de Villefore
harangué. Après vingt ans d’instruction publique, il se retira & donna un Traité sur les causes de la corruption de l’él
se former peu à peu à l’exactitude de la composition. Non content de donner des regles par rapport à la conduite de l’esprit,
ent de donner des regles par rapport à la conduite de l’esprit, il en donne aussi pour celle des mœurs. Ensuite quand le cœur
ailleurs très-superficiel. C’est le sentiment de M. Gibert qui nous a donné quelque chose d’infiniment meilleur dans sa Rhéto
n oratoire, c’est-à-dire, de cette partie de l’art de l’éloquence qui donne des préceptes pour aider à trouver les pensées qu
d’ Aristote ; & M. Rollin semble s’être formé sur Quintilien, qui donne rarement des préceptes sans ornemens.” Nous devo
in, offre aussi beaucoup de pensées plus brillantes que solides. On y donne de grands éloges à des saillies de bel esprit, pl
assez de justesse dans plusieurs de ses idées, comme dans celle qu’il donne de la délicatesse, qu’il fait consister dans le m
qu’il seroit critiqué & pour aller au-devant des censeurs, il se donna les plus grands éloges dans quatre Lettres anonym
ut capable d’un artifice semblable. Le Pere Buffier, autre Jésuite, a donné une forme moins agréable, mais plus solide, à son
ûtôt comme des ouvrages propres à occuper agréablement l’esprit, qu’à donner cette sensibilité qui fait l’homme éloquent. Il f
sentiment que nous éprouvons. C’est à-peu-près la définition qu’en a donné ensuite M. d’Alembert. Selon l’auteur Jésuite, ce
déliés ne sont que trop communs dans notre siécle, & loin de nous donner le moyen de faire un amas de fleurs, sous lesquel
uvrage du P. Papon parut dans une mauvaise circonstance. On venoit de donner à Paris la Rhétorique Françoise de M. Crevier en
a souvent mis en question, (& depuis que tout le monde se mêle de donner de nouveaux plans d’étude, on l’agite plus que ja
se consacrent à ce genre d’éloquence, de lire les auteurs qui en ont donné les regles. Le P. Rapin a laissé quelques bonnes
Prédicateurs qui citent les auteurs payens, parce que, dit-il, c’est donner une pierre à un enfant au lieu de pain, un scorpi
’Abbé de Villiers. L’auteur allie l’instruction avec l’enjouement. Il donne les regles principales de l’éloquence de la chair
du Barreau, par Gueret, Avocat au Parlement de Paris, 1666. in-12. Il donne de fort bons préceptes ; mais ses réfléxions ne s
sont les préceptes que le Pere Sanlecque, Chanoine de Ste. Geneviéve, donne aux Orateurs dans son Poëme sur les mauvais geste
e chapitre des Livres plus solidement raisonnés. M. l’Abbé Mallet qui donna en 1753. des Principes pour la lecture des Orateu
tion, qu’un célébre acteur du théatre italien de Paris, M. Riccoboni, donna en 1738. in-8°. Il ne borne pas ses préceptes aux
a en 1738. in-8°. Il ne borne pas ses préceptes aux Comédiens ; il en donne aux Orateurs sacrés. Il remarque les différens ca
6 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
ent à jouir du présent, et ils ne se refusent rien qu’ils puissent se donner , n’ayant nulle inquiétude de l’avenir, dont ils s
qui leur arrive, ils dépensent tout en très-peu de temps. Que le roi donne , par exemple, cinquante ou cent mille livres à qu
es étrangers, l’accueil qu’ils leur font et la protection qu’ils leur donnent  ; leur hospitalité envers tout le monde, et leur
lle qu’ils professaient auparavant ; de quoi le cèdre ou pontife leur donne un acte authentique pour leur sûreté, dans lequel
ses remontrances, ni par ses ordres, résolut de les exterminer et de donner à d’autres leurs pays. Il avait entre ses mains l
s. On ne l’a point fait changer de religion. On s’est contenté de lui donner une éducation qui lui laissât une forte teinture
Bacrat. La reine son épouse ne fut point prise ; son évêque Janatelle donna quinze mille écus au pacha pour avoir la liberté
Cotatis, il envoya dire au dadian (j’ai dit que c’est le titre qu’on donne au prince de Mingrélie) de lui venir rendre obéis
ce qu’on lui fît, il nia toujours qu’il l’eût, et ne la voulut jamais donner . Enfin, les Turcs ayant quelque considération pou
Grand Seigneur ôtait la principauté à Levan, qui était à Ruchs, et la donnait au jeune prince qui avait été élevé à Acalziké ;
à Acalziké ; qu’il fallait qu’il lui fît serment de fidélité ; qu’il donnât un de ses enfants pour otage de sa foi et fit un
ceux qui s’étaient réfugiés en sa forteresse que les Turcs y avaient donné sauvegarde, moyennant vingt-cinq esclaves et huit
le virent partir et emmener son plus jeune fils. Les enfants que l’on donne en otage au Turc ne sont pas moins ses esclaves ;
aire. Je fis chercher partout des guides ; je promis, je conjurai, je donnai , rien ne me servit ; personne ne me voulut condui
ssuré qu’on y serait fait esclave. Voilà toutes les réponses qu’on me donnait . Je proposai de faire le tour, ou par le mont Cau
trouvai une felouque de Turcs, je la frétai pour Gonié. Dès que j’eus donné les arrhes, je retournai à la maison des théatins
e je tiendrais pour le tirer de Mingrélie, s’il plaisait à Dieu de me donner un heureux voyage. J’emportai avec moi cent mille
ce qu’ils semblaient me menacer de n’en sortir jamais. Le 19, on vint donner avis au P. Zampi que le jour précédent, de nuit,
l est fort vieux et fort cassé. Il est en Géorgie. La princesse lui a donné une de ses demoiselles pour le consoler de l’avoi
ène elle-même ses plus belles filles au roi. La récompense qu’on leur donne est une pension ou un emploi. La religion mahomét
l’intrigue. On la fit savoir au roi. Sa Majesté en fut courroucée et donna des ordres exprès d’envoyer à la cour la mère, la
s. On l’appelle la Maison d’or, parce que l’or y reluit partout. J’en donnerai ailleurs la description. On peut juger quelle ric
ordre exprès du feu roi son père, et sur les dessins qu’il m’en avait donnés de sa propre main. Cette considération me fit rés
tous ceux qui y sont employés: je veux dire, qui je prendrais pour me donner les premières entrées. On me conseilla le Zerguer
faisait dire cela non pour me décourager, mais afin de me disposer à donner à bon marché, à faire bien des présents, à prendr
t toujours leurs délibérations par ces mots, comme pour dire que Dieu donnera les ouvertures aux affaires qu’on est en peine de
oucher du luth comme auparavant, il se souvint de l’ordre qu’il avait donné à son favori contre lui, et s’étant fort emporté
-Ali-Kan un calaat (khala’at). On appelle ainsi les habits que le roi donne par honneur. Il lui envoya, outre l’habit, un che
ouloir point boire de vin, le maltraitait souvent de paroles ; il lui donna même une fois quelques coups pour cela. Il lui fa
aussi d’or, du diamètre des plus grandes cuvettes rondes. C’est pour donner à manger à ces belles bêtes lorsqu’on les fait pa
tout prêts à en venir aux mains au premier signal qui leur en serait donné . Enfin, il y avait, en huit ou dix endroits de la
gades des gardes du roi rangés sous les armes. La salle préparée pour donner l’audience était ce beau et spacieux salon bâti s
de la porte, qui la met dans les mains du premier ministre, lequel la donne au roi, et le roi la met à son côté droit sans la
e il faisait encore résistance et voulait avancer, les valets de pied donnèrent de leurs bâtons sur le nez du cheval pour le fair
là qu’en est l’entrepôt, et d’où on les fait marcher, lorsque le roi donne audience dans ce salon sur la place Royale. Les d
ettent alors sur le taureau, lui abattent la tête à coups de hache et donnent son sang à la bête. La raison pour laquelle on ne
roupes égales. On jette plusieurs boules au milieu de la place, et on donne un mail à chacun. Pour gagner, il faut faire pass
rrousels des Persans, finirent à une heure après midi, après le congé donné aux ambassadeurs. Le roi ne leur dit point une pa
celui de Moscovie de l’eau-de-vie de son pays. Je m’étonnai qu’on ne donnât point de vin à cet ambassadeur, puisque le roi en
ssadeur de Moscovie voulut s’en plaindre, on lui répondit qu’on avait donné la droite au Lesqui, parce qu’il était venu le pr
rles, un bijou et une paire de pendants, qui méritent bien qu’on leur donne un article dans ce journal. Ce fut à propos de me
garnies d’or et de pierreries, comme je l’ai rapporté. Ce seigneur me donna à dîner, et me fit boire de plusieurs sortes de v
age du roi, elle avait besoin de son argent comptant, mais qu’elle me donnait le choix de prendre une assignation à deux mois d
olontiers acheté tout le bassin à ce prix-là ; mais on ne m’en voulut donner que ce qu’il me fallait pour mon payement. Le soi
’il n’avait rien apporté pour les officiers, qu’absolument il ne leur donnerait rien, et qu’il me priait de leur porter cette rép
es libres, était mort ; mais que lui n’avait point le pouvoir de rien donner , outre ce que portait sa commission. Les grands a
le roi, lesquels sont au nombre de vingt-quatre ; mais il ne leur en donne presque rien. Les autres quinze pour cent sont po
remiers députés de la Compagnie, qui étaient venus l’an 1665, avaient donné parole, en recevant ces priviléges, qu’au bout de
la Perse, et que c’était uniquement sur cette parole qu’on leur avait donné ces priviléges, et que le roi les avait confirmés
us cher qu’elle ne vaut au marché. Les Français, que veulent-ils nous donner pour avoir les mêmes exemptions qu’eux ? » Le sup
e tenir la parole que les premiers députés de cette Compagnie avaient donnée par écrit en son nom, on venait leur demander la
e dîner, qui fut tout à fait magnifique, et un quart d’heure après on donna congé à l’envoyé. « Le lendemain, l’agent de la C
rles, un bijou et une paire de pendants, qui méritent bien qu’on leur donne un article dans ce journal. Ce fut à propos de me
et un quart de dorure, et revenait à près de dix écus. L’ordre était donné d’en faire trois mille d’abord, à ce que me dit l
tous les envoyés qui étaient à Ispahan. Ce sont ces habits que le roi donne par honneur, dont j’ai parlé diverses fois. Le pr
reries. Les calates, en un mot, n’ont point de prix limité, et on les donne plus ou moins riches, selon la qualité des gens.
une écharpe et un turban, qui est la coiffure du pays. Celles qui se donnent aux gens de considération, comme des ambassadeurs
adeurs, valent d’ordinaire quatre-vingts pistoles ; les autres, qu’on donne aux gens de moindre condition, ne valent que la m
n donne aux gens de moindre condition, ne valent que la moitié. On en donne quelquefois qui ne valent pas dix pistoles, et ne
ersonne règle entièrement le prix et la qualité des calates qu’on lui donne . J’en ai vu donner une l’an 1666, à l’ambassadeur
èrement le prix et la qualité des calates qu’on lui donne. J’en ai vu donner une l’an 1666, à l’ambassadeur des Indes, qu’on e
fait le roi de Perse pour ces présents-là. Le nombre des habits qu’il donne est infini. On en tient toujours ses garde-robes
ne fait que marquer sur un billet le magasin dont l’habit que le roi donne doit être tiré. Les officiers de ces magasins et
toles. Ces messieurs se rendirent à la cour, l’après-midi. On y avait donné congé le matin aux ambassadeurs mahométans, dans
re ; elle était pliée, empaquetée et cachetée comme celle qu’on avait donnée à l’ambassadeur de Moscovie. L’envoyé de la Compa
r d’en rire, tant cet habit leur allait mal et les défigurait. Le roi donna congé ensuite à quantité de gens étrangers et du
aire venir les pierreries mentionnées dans un mémoire que le nazir me donnerait , et que je serais content. Le 18, le roi partit p
entai, dans laquelle j’exposais qu’étant étranger, une assignation me donnerait bien de la peine ; et de plus, que Sa Majesté m’a
on me donnerait bien de la peine ; et de plus, que Sa Majesté m’ayant donné des commissions, il était nécessaire que je parti
re que je partisse incessamment pour les exécuter. Le grand maître me donna le conseil de présenter cette requête, à laquelle
ien savoir ; mais comme il n’a pas commission de le faire, il ne s’en donne pas le soin. Le nazir, ou grand intendant de la m
evenus du roi. Quand je le mettais adroitement sur ce sujet pour leur donner le moyen d’en parler, ils me répondaient: « Il y
de richesses ; Dieu seul en sait le compte ; personne ne se voudrait donner la peine d’en lire le registre ; cela est infini.
7 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
e avec ses déformations successives. Nous devions nous en servir pour donner un corps aux abstractions de la théorie de la Rel
met à la place de la chose pour la soumettre au calcul. La chose est donnée dans une vision réelle ; l’expression correspond
re les deux événements qui se passent aux points A′ et B′ et qui sont donnés en S′ comme simultanés ; mais les choses se passe
insi, prenant c pour unité de temps, nous pouvons dire que ce qui est donné à un observateur réel en S′ comme la fixité d’une
endre tout autre système d’axes immobiles par rapport aux premiers et donner ainsi à x′₁, x′₂ y′₁, y′₂ des valeurs qui seraien
e la distance A′ B′ de nos deux points va d’ailleurs encore nous être donné par une somme de trois carrés qui sera   équati
dente, il n’en va pas de même pour le premier, car ces équations nous donnent pour x₁ et x₂ respectivement les valeurs équatio
ment t′₁ et l’autre au moment t′₂, les équations de Lorentz vous nous donner équation équation de sorte que notre prem
te expression, nous considérons le premier terme équation , qui nous donne la valeur de équation , nous voyons 41 qu’il sur
e équation de la quantité : équation Or les équations de Lorentz donnent  : équation Nous avons donc équation ou
eur en S′ sa place centrale et pour préparer ainsi l’analyse que nous donnerons tout à l’heure de l’Espace-Temps, le détour que n
6…, n dimensions. Le carré de la distance entre deux points y serait donné par une somme de 4, 5, 6…. n carrés, chacun de ce
servirons de notre Espace à trois dimensions, réellement perçu, pour donner un corps aux représentations d’un mathématicien a
t considérions une ligne A′ B′ dans le même plan qu’eux. Nous ne nous donnions que la surface de la feuille de papier. Ce monde
uquel nous avons affaire, et la tangente à la courbe de ce point nous donne , par son inclinaison sur le plan P, la vitesse du
plan P, parce qu’elle n’est qu’espace, au sens que les habitants de P donnent à ce mot. Au contraire, la « courbe à trois dimen
tuant dans un espace à deux dimensions. Plus généralement, ce qui est donné comme mouvement dans un espace d’un nombre quelco
ses toutes différentes, une courbe qui n’était pas une circonférence. Donnons -nous en effet un plan quelconque et projetons sur
pour une simple course de notre conscience le long de cette histoire donnée tout d’un coup dans l’éternité : les événements n
ue l’histoire passée, présente et future de l’univers ne saurait être donnée globalement le long d’un film 45. Les autres répo
dimension, que votre représentation du temps par de l’espace va vous donner à la fois plus et moins que ce que vous voulez re
à la fois plus et moins que ce que vous voulez représenter. Elle vous donnera moins, car le tas d’images empilées qui constitue
otre science mathématique. Enfin ce serait du négatif ; et l’on ne se donnerait pas plus, on se donnerait moins qu’on n’avait, qu
Enfin ce serait du négatif ; et l’on ne se donnerait pas plus, on se donnerait moins qu’on n’avait, quand on pose une succession
livre ce qui s’offre à mes sens et à ma conscience : l’immédiatement donné doit être tenu pour réel tant qu’on ne l’a pas co
is posés les états de l’univers qui passent tour à tour 47. Vous vous donnez par là moins qu’il ne faut. Mais, en un autre sen
donnez par là moins qu’il ne faut. Mais, en un autre sens, vous vous donnez plus qu’il ne faut. Vous voulez en effet que votr
té du bloc posé une fois pour toutes. Mais, si le bloc est réellement donné , vous pouvez aussi bien le couper par n’importe q
vité, toutes les fois qu’ils sont sortis de la science pure pour nous donner une idée de la réalité métaphysique que cette mat
ements successifs ne fait qu’illuminer un à un les points d’une ligne donnée tout d’un coup. — Ils semblent n’avoir pas tenu c
acheminons. Il ressemblera nécessairement beaucoup à celui que nous a donné l’examen des Temps multiples ; il ne peut d’aille
ée sur le virtuel et portée à son plus haut degré de généralité, nous donnera sur le réel une prise inattendue. Nous aurons ent
ce d’une différence entre deux carrés L2 et c 2T2, qui seraient seuls donnés (en appelant L l’espace allongé équation , et T
est convenu de prendre pour unité de temps la vitesse de la lumière) donne un reste égal au carré invariable de la ligne dro
bservateur placé en S′, joint l’un à l’autre deux événements A′ et B′ donnés dans ce système comme simultanés. Ici, Temps et E
y a une longueur perçue, réelle, A′ B′. Et si l’on convient de ne se donner qu’elle, en prenant A′ et B′ comme instantanés et
le carré du temps s’est accru d’une quantité qui, multipliée par c 2, donnerait l’accroissement du carré de l’espace. Nous voyons
s hyperbolique. L’artifice, ci-dessus décrit, de Minkowski consiste à donner à cet Espace-Temps la forme euclidienne par la su
re dimensions en temps et espace : elle n’offrirait aucun avantage et donnerait des résultats incohérents, tandis que l’opération
la Relativité. Néanmoins l’amalgame du temps avec l’espace, que nous donnons comme caractéristique de cette théorie, se concev
8 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
s études. Je parlerai aujourd’hui de l’éducation d’esprit qu’il s’est donnée à lui-même pendant toute sa vie. Il a commencé, é
resque hémistiche par hémistiche qui La Fontaine désigne ici. Je vous donne ma conclusion ; je suis persuadé qu’il s’agit, no
prêtre qui l’accompagnait au cimetière. La fable des Lapins lui a été donnée par La Rochefoucauld. Les Deux Rats, le Renard et
vision pour sa vieillesse ; il les nourrit avec des grains qu’il leur donne en abondance. C’est un récit qui a été fait à La
oup plus que la plupart des hommes de son temps, s’est inquiété de se donner une littérature, une documentation littéraire con
considérable. Je vous ai dit, de plus, et je vous le répète, qu’il se donnait en même temps, facilement à la vérité, mais enfin
à Mme de La Sablière — sur l’âme des bêtes, avez-vous remarqué qu’il donne une certaine âme  mais non pas l’âme tout entière
e  mais non pas l’âme tout entière, mais non pas l’âme humaine  qu’il donne une certaine âme aux animaux, une âme imparfaite
e, et même peut-être une imagination ou une intuition. Enfin, il leur donne une âme. Mais laquelle ? Il leur donne une âme gr
une intuition. Enfin, il leur donne une âme. Mais laquelle ? Il leur donne une âme grossière, il leur donne une âme lourde e
nne une âme. Mais laquelle ? Il leur donne une âme grossière, il leur donne une âme lourde et enveloppée, il leur donne une â
ne âme grossière, il leur donne une âme lourde et enveloppée, il leur donne une âme qui ne raisonne pas. Or, que nous a dit G
voilà pour l’homme. Par conséquent, la notion philosophique que nous donne La Fontaine dans son Discours à Mme de La Sablièr
fait la flamme, La flamme, en s’épurant, peut-elle pas de l’âme Nous donner quelque idée ? Et sort-il pas de l’or Des entrail
ine mesure. Qu’est-ce que j’entends donc par morale ? Oh ! je ne vous donnerai pas une définition philosophique bien abstruse et
conseil, précepte plus ou moins explicite ou plus ou moins implicite donné par l’auteur. Or je dirai, à la décharge de l’acc
il a observé. C’est le ton d’un La Bruyère qui, probablement, ne nous donne pas comme étant ce qui doit être tout ce qu’il no
e qu’il nous montre, et ce serait bien scandaleux que La Bruyère nous donnât tout ce qu’il nous montre pour ce qui doit être.
ommencer par là, et puis ensuite j’arriverai à La Fontaine qui semble donner un conseil, qui semble donner un précepte, et qui
te j’arriverai à La Fontaine qui semble donner un conseil, qui semble donner un précepte, et qui le donne en effet. Constatati
ui semble donner un conseil, qui semble donner un précepte, et qui le donne en effet. Constatations. Les constatations de La
Nous arrivons à La Fontaine donnant des conseils ou semblant bien en donner . Nous arrivons à sa morale, à la morale que l’on
eut appeler la morale de La Fontaine. Nous arrivons à ce qu’il nous a donné comme règle de vie et d’existence. C’est ici qu’i
aresses et des amours de son maître, et pourquoi ? Parce qu’il savait donner la patte. Alors l’âne qui, ici, comme toujours da
’il s’est sauvé à lui-même la vie, car sa mère, en sortant, lui avait donné le mot d’ordre, le mot de passe, elle lui avait d
ut le contraire. Enfin, et ceci est encore de la prudence  je ne vous donne du reste que les exemples les plus saillants  cec
s vouloir suivre les indications, les conseils que tout le monde vous donne , car autant il y a de têtes autant il y a d’avis,
qu’un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne . Approche-t-il du but, quitte-t-il ce séjour, Rie
e la morale, pas beaucoup en vérité ! Reprenez la définition que j’ai donnée , et que je crois être assez juste, de la morale.
taine d’avoir recommandé de véritables vices moraux par le tour qu’il donne à ses fables : « Voyons, dit-il en substance, le
Fontaine et il a protesté contre elles, et il a supplié qu’on ne les donnât pas à apprendre aux enfants. Napoléon Ier pensait
que ce n’est pas La Fontaine qui a tort, c’est nous qui avons tort de donner La Fontaine à lire à nos enfants. D’abord pour de
ça   Comment ? — Non ! La fourmi a grondé la cigale, mais elle lui a donné tout de même un peu à manger. » La mère réfléchit
les fables de La Fontaine successivement, j’aime mieux y renoncer et donner à l’enfant des fables plus à sa portée ». En véri
9 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
is XIV et aux Valois, racontons par sa bouche une anecdote qui semble donner la clef de quelques-uns de ses goûts secrets, trè
cardinal Bembo les reçut à Padoue, lui fit faire son portrait, et lui donna trois chevaux turcs pour continuer son voyage. Se
ommune pour la dépense du voyage, dont je fus chargé. Après dîner, je donnai quelque argent de cette bourse au guide qui avait
é les papiers du notaire ; mais celui-ci me dit que j’avais promis de donner du mien, et que celui de la bourse commune ne m’a
qui avait porté la croix en méritait seul la récompense : Je vous en donnerai une, me dit-il, près de laquelle vous pleurerez.
int-Ange mourut, persuadé que j’étais tout à fait libre. Sa place fut donnée à M. Antonio Ugolini, son frère. Le pape avait ch
estomac ou dans les entrailles, les déchirent insensiblement, et vous donnent enfin la mort. On fournit à cet homme un diamant
nt valait pourtant quelques dizaines d’écus, il le garda pour lui, et donna au soldat la poudre d’une autre pierre à sa place
pilée ; je le priai, pour le temps que j’avais encore à vivre, de me donner de son pain, parce que je ne voulais rien manger
oir cette poudre ; mais il se tut ensuite, se doutant qu’elle m’était donnée par l’ordre du pape. Il me faisait toujours appor
uvent sollicité par M. de Montluc, de la part du roi de France, de me donner la liberté, et que le cardinal Farnèse, autrefois
Alors le pape, sentant venir le besoin qu’il avait de vomir, que lui donnait l’excès qu’il avait fait à son repas, dit en rian
lais jouir de ma liberté, car le pape se repentait déjà de me l’avoir donnée . Pour abréger, je ne parlerai pas d’une banquerou
 ! Benvenuto a voulu vous montrer un de ses enfants, mais non vous le donner comme nous, qui nous vous proposions des choses f
moment ! m’écriai-je en levant les mains au ciel. « Le cardinal ne me donna que dix jours pour arranger mes affaires dans Rom
u cheval appelé Tournon, parce que le cardinal de ce nom le lui avait donné . Pagolo et Ascanio eurent chacun le leur. « Le ca
amais. C’était d’ailleurs le vendredi saint, jour où les fous doivent donner quelque relâche à leur folie. « Arrivés devant la
en prêtre, parce qu’il avait de bons bénéfices que le pape lui avait donnés , on n’osa l’attaquer. J’avais donné de l’éperon à
bénéfices que le pape lui avait donnés, on n’osa l’attaquer. J’avais donné de l’éperon à mon cheval, pour revenir au combat,
nt appris que nous appartenions au cardinal de Ferrare, ne voulut pas donner de suite à cette affaire. Arrivés à Staggia, nous
t éperdument amoureux. Il la maria à un certain Jean de Brosse et lui donna le comté d’Étampes, qu’il érigea pour elle en duc
chandeliers en argent, représentant six dieux et six déesses. Il lui donna pour son laboratoire le petit hôtel de Nesle, ter
s tant de choses, ajouta-t-il, faites selon votre coutume, je vous en donne pleine licence. — Il me suffit de conserver les b
ode, et de s’en saisir. J’eus beau lui représenter que le roi m’avait donné ce logement pour moi et mes gens, et que je ne vo
l me répondit qu’il voulait faire ce qui lui plairait, et que c’était donner de la tête contre une muraille, que de s’opposer
plus puissant que M. de Villeroy, et que c’était lui-même qui m’avait donné cette maison. « Alors, furieux, il me dit beaucou
orte que c’était un bruit épouvantable dans mon atelier. Je venais de donner en ce moment un coup de pied à un petit garçon fr
cardinal de Lorraine de me répéter ce qu’il m’avait dit ; mais je lui donnai de si bonnes raisons, qui furent rapportées, qu’o
inées au roi, pour accompagner les vases que M. le cardinal lui avait donnés , et que j’en fisse le dessin le plus tôt possible
t, ne trouvent jamais en eux rien d’impossible ; et, puisque Dieu m’a donné un si bon maître que vous, j’espère achever tout
enir sur-le-champ son trésorier, M. d’Orbec, et lui ordonna de me les donner vieux et de bon poids. « Ayant pris congé du roi,
au lieu d’un sac, une bourse qu’une religieuse de mes parents m’avait donnée à Florence ; et, comme il était encore de bonne h
e voulais. Non, lui dis-je, je la porterai moi-même. « Quand j’en eus donné le reçu en bonne forme, je partis avec ma bourse
isant : Laissez-moi déposer cet argent qui m’arrache le bras, et nous donnerons ensuite sur ces quatre poltrons qui n’ont pu me v
la porte, je lui mets la pointe de mon épée sur la poitrine, sans lui donner le temps de tirer la sienne, et je lui dis : Vil
mets-le au doigt de cette fille. Je retirai un peu mon épée pour lui donner la facilité de le faire. Il m’obéit en me disant
ses défauts.” Je lui avais en effet mis un voile très léger, pour lui donner plus de majesté, et pour qu’elle parût plus décem
ues, mes valets d’écurie, ne furent pas même oubliés. Je voulais leur donner du zèle, pour être bien servi de toutes les maniè
e mes angoisses. » Ce mélange de scélératesse et de dévotion sincère donne à ce temps un caractère de pittoresque moral qui
vernement. Ce fut le chef-d’œuvre de Benvenuto. La femme de Cosme lui donna mille distractions et mille déplaisirs pour un di
nze que j’ai faite, d’après le Ganymède que j’ai restauré, et qui m’a donné plus de peine que si je l’avais fait à neuf, et d
certain alors de lui offrir un ouvrage digne d’elle ; mais elle ne me donne , pour que j’en vienne à bout, ni argent ni courag
e de me contrarier en tout. Je veux savoir quelles raisons il peut me donner pour me convaincre, et avoir la patience de l’éco
a en branlant la tête. « Cependant je secouais mes chagrins, et je me donnais du courage, malgré tous mes regrets, qui me repor
es que me dicta mon expérience ou mon imagination ; et, lorsque j’eus donné toutes mes instructions à mes travailleurs et à m
mourir hier ! Je crois que les coups de pied et de poing qu’il nous a donnés cette nuit ont fait tant de peur à la fièvre, qu’
de revenir bien vite pour mettre la dernière main à mon Persée, et me donna en même temps des lettres de recommandation pour
ambassadeur auprès du pape, qui était alors Jules III. « Après avoir donné mes ordres aux personnes qui composaient mon atel
nous fûmes sur cet article, il parut si refroidi envers moi, et il me donna de si mauvaises raisons, que je fus obligé de lui
éloigner. Ils m’engagèrent ensuite à aller dans leur pays, où l’on me donnerait le traitement que je souhaiterais, en me disant q
ait agir, je n’avais qu’à rester auprès du grand roi François, qui me donnait un traitement de mille écus d’or, sans compter la
veux faire, afin de remercier Dieu, qui m’a prêté son secours, et m’a donné assez de force pour venir à bout de ma statue. Le
homme, dans une si grande colère, que je lui dis que, quand le duc me donnerait dix mille écus, il ne me payerait pas trop, et qu
us d’or par mois. Antonio de Nobili, qui avait cette commission, m’en donna d’abord cinquante, ensuite vingt-cinq, et souvent
’allégua la pénurie d’argent qui était au palais et me promit de m’en donner à mesure qu’il en arriverait ; de sorte que j’en
n lui disant que je me contenterais de tout ce que le duc voudrait me donner , parce que je savais qu’il était irrité contre mo
qu’à l’approbation de cette école. Reprenez la maison que vous m’avez donnée  ; car je ne veux plus y rentrer, ni rester à Flor
10 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
eprésentait Marie. Jean II, indigné de la brutalité de l’acteur qui a donné le coup de lance, se précipite sur la scène, et d
er des Mystères. Un nouveau genre de pièces théâtrales, auxquelles on donna le singulier nom de Moralités, partagea d’abord a
lusieurs approchaient du comique de bon aloi. Il serait impossible de donner l’énumération, même approximative, de ces pièces.
es ou réunions plutôt tolérées qu’autorisées, et auxquelles le public donnait les noms : d’Enfants Sans-Souci, d’Histrions ou C
, on permit aux Confrères de construire une salle de spectacle et d’y donner des représentations, mais sous la condition expre
lles, et pendant quarante ans encore (jusqu’en 1588), elle continua à donner des représentations. Elle était assez désappointé
ie. Né près de Pithiviers, gentilhomme de la Bauce, Jean de la Taille donna au théâtre, outre plusieurs tragédies (dont une a
Mathieu, principal du collège de Vercel, puis historiographe, et qui donna au théâtre, en 1580, la tragédie de Clytemnestre,
ion des rois Henri II et Charles IX, était encore fort jeune quand il donna au théâtre sa première tragédie, Cléopâtre, en 15
es qui, selon toute probabilité, peuvent être considérées comme ayant donné naissance au vaudeville. Bien peu ont eu les honn
quête. Déguisés en diables, armés d’instruments de toute espèce, ils donnèrent au pauvre sacristain un charivari des mieux condi
 ; nous dirons un mot seulement de deux d’entre elles, parce que cela donnera l’idée des licences (dans le genre appelé de nos
r Alexandre Hardy. Ce poëte fit mieux encore. La première pièce qu’il donna au théâtre, en 1601, sa tragédie de Théagène et C
poëte normand, l’un de ceux qui se rapprochent de la façon primitive, donna plusieurs pastorales fort longues et deux tragédi
ant à la même époque que les deux précédents, montra plus de goût. Il donna au théâtre deux pièces seulement ; mais dans l’un
elle récompense ! Et puis, suivez la cour, faites service aux grands, Donnez à leur plaisir votre force et vos ans, Embrassez
fâcheuses tendances à sacrifier aux exigences de l’époque ; ainsi il donna au théâtre une Lucrèce, tragédie dans laquelle on
s dramatiques, pour aider sa famille. On prétend que son libraire lui donnait un petit écu par feuille de traduction, quatre li
ramatique et poser les bases du goût et de la convenance, les auteurs donnaient accès dans leurs pièces à des vers d’une crudité
te pastorale eut de succès et de retentissement. Ce fut en 1616 qu’on donna cette pièce pour la première fois ; elle conquit
e, quoi qu’en dise le satirique Boileau, commença vers l’année 1625 à donner des ouvrages au théâtre. Nous voulons parler de S
eu parmi ses contemporains de nombreux admirateurs. La première pièce donnée par Scudéry, Ligdamon et Lidias (1629), tragi-com
préface trop singulière pour que nous n’en parlions pas. L’auteur se donne pour un homme au poil et à la plume et dit : « J’
es scènes bien dialoguées. Pierre Mathieu, historiographe de France, donna la Guisarde, ou le triomphe de la Ligue, tragédie
Dieu pour père. Il ouvre à tous la main, il nourrit les corbeaux, Il donne la pâture aux jeunes passereaux, etc. Évidemment
s et parvient à l’émouvoir. Elle lui dit : — Qui peut à vos douleurs donner de l’allégeance ? — Je n’en puis espérer que par
puis elle leur dit : C’est assez, mes amis ; sans plus de cavillage, Donnez -vous, comme époux, la foi du mariage. Vous êtes m
uimbarde, toute en chanson et en vers gascons. C’est à Béziers que se donna cette œuvre bizarre, l’une des treize comédies in
ujours des cheveux dans sa soupe, puis il ajoute qu’il en a une à lui donner qui est un vrai phénix, car elle ne se peigne jam
t. Le malade en veut faire l’expérience sur soi, et, pour ce, se fait donner un miroir, puis s’efforça de rire, et connaissant
apparat, pouvant recevoir deux mille spectateurs et qui plus tard fut donnée à la troupe de Molière. Mais ces deux salles n’ét
ante comédie. Il la met au théâtre sous le nom de Mélite (nom qui fut donné plus tard à la jeune personne, cause première de
, retouchée en 1759, plus d’un siècle après lui, par M. Marmontel, et donnée la seconde fois à la scène avec beaucoup moins de
l’arrêta, on le conduisit en prison. Le malheureux poëte ne savait où donner de la tête, lorsqu’il songea à son Venceslas. Il
retoucha son Amarillis ; M. d’Ussé fit de même en 1704, pour Cosroës donné au théâtre en 1648. Il est vrai de dire que dans
ue ne me quittez-vous quand je vous abandonne. Cessez, honneur, de me donner des lois ; Votre grandeur n’est qu’un passage Que
tel de Bourgogne, en 1600, à se séparer en deux troupes, ce qui avait donné naissance à une seconde scène élevée au Marais. N
ques, par la tragédie de Phèdre de Racine. La dernière représentation donnée sur ce théâtre eut lieu en 1770. On y joua dans c
uis longtemps à votre bienveillance, nous ne cesserons jamais de vous donner des preuves de notre empressement à vous offrir d
Ainsi donc, nous devons, sans tarder davantage, Pour rappeler Paris, donner du batelage. Si vous me demandez où nous l’irons
e jolie comédie en trois actes, de Lachaussée, l’Amour castillan, fut donnée aux Italiens avec des costumes espagnols. Cette n
les l’habit français resta toujours de mise. Il fallut que Talma vînt donner le coup de grâce aux oripeaux que l’on adaptait a
e barbarie. Il introduisit le costume exact. Le premier exemple qu’il donna fut dans Charles IX. Bientôt Virginie, de La Harp
é en bourgeois de son temps ? Avons-nous bien raison, et si nous nous donnions la peine de regarder un peu autour de nous, ne ve
ais qu’on dut ce changement radical dans les habitudes du théâtre. Il donna , pour indemniser les comédiens, douze mille franc
, le public du parterre fut debout ; à cette époque on commença à lui donner des Sièges, et il ne fut plus un flot sans cesse
tation à bénéfice. — Deuxième édition des œuvres de Pierre Corneille, donnée en dot par Voltaire à la petite-nièce de l’auteur
mâle vigueur qu’on retrouve dans celles de Corneille. Ce grand poëte donna d’abord dans les travers communs aux auteurs de s
a pas de cette sage leçon, il travailla jusqu’à un âge fort avancé et donna , dans ses dernières années, des comédies que son
y supprima quelques expressions un peu trop décolletées. Cette pièce, donnée en 1630, parut aux spectateurs préférable à Mélit
ut la lettre suivante de Claveret, auteur d’une comédie non imprimée, donnée à Forges devant Louis XIII et portant le même tit
die de Corneille, Médée. C’était la troisième fois que ce sujet était donné au théâtre ; ce ne devait pas être la dernière, p
d poëte ne devait pas être restreint à la comédie, bien qu’il lui eût donné des formes autrement sages que n’était la tragi-c
ui envoya mille pistoles, de là vint le nom d’épîtres à la Montauron, donné aux dédicaces lucratives. La tragédie de Cinna fi
s après cette avalanche de chefs-d’œuvre, en 1641, le grand Corneille donna la belle tragédie de la Mort de Pompée. Une femme
age, je commande à un corps où vous servez depuis longtemps. » Ayant donné à la scène française quatre tragédies qui y sont
’il tira de l’Espagnol Lopez de Vega et qu’il fit jouer en 1642. — Je donnerais , disait-il un jour, mes deux meilleures pièces po
Public et acteurs firent fête à ce nouveau produit du grand poëte qui donna l’année suivante (1643), une autre comédie intitu
nte ans, il était à l’apogée de son talent immortel. Il devait encore donner au théâtre de bonnes tragédies, des comédies d’un
un et ne soupait qu’après avoir fourni son emploi avec l’instinct que donnent à tout être vivant la faim et la soif. Don Sanch
me. Celle de Corneille ne réussit pas, non plus que la pièce d’Othon, donnée par lui en 1664, et qui manque d’action. Boileau
rer le talent jeune et pur de Racine au sien qui semblait fatigué. Il donna donc sa tragédie nouvelle à la troupe du Palais-R
. Un acteur fit ces deux vers : Puisque Corneille est mort, qui nous donnait du pain, Faut vivre de Racine, ou bien mourir de
it pas des chefs-d’œuvre comme Cinna, les Horaces, Rodogune ; mais il donna de belles et de bonnes tragédies, de jolies coméd
t embarrassé pour expliquer d’une manière convenable qu’on ne pouvait donner cette tragédie, vu la position, que nous appeller
de Pierre. Devillers en 1659, Dorimond en 1661, Rosimond en 1669, le donnèrent sur diverses scènes, les uns pour les comédiens d
prier Dieu, il te laisse mourir de faim ! prends cet argent, je te le donne pour l’amour de l’humanité. » Corneille le jeune
vec Visé, qui travailla également à un autre ouvrage, la Devineresse, donnée en 1679. A la reprise de l’Inconnu, Thomas Cornei
ocrate, en 1656 ; Commode, en 1658, et Camma, en 1661. Timocrate fut donnée quatre-vingts fois de suite et toujours avec un é
lusieurs fois sur le tableau une éponge imbibée de vinaigre, pour lui donner plus d’éclat. Le conseil fut suivi, mais aussitôt
ratégiste. Et chacun est plus flatté des éloges non mérités qu’on lui donnera sur la vertu qu’il veut avoir et qu’il n’a pas, q
pas la plus légère critique des tragédies médiocres dont il avait ou donné le sujet ou barbouillé quelques scènes. Richelieu
et, ravi, remercia par ces deux vers : Armand, qui pour six vers m’a donné six cents livres, Que ne puis-je, à ce prix, te v
gination déréglée qui n’enfantait habituellement que des chimères. Il donna plusieurs pièces au théâtre, et comme l’une de se
scenario d’Aspasie. Richelieu trouva ce scenario fort à son goût, lui donna de grands éloges et finit par dire que celui qui
sans le vouloir, pris au piège, prétexta le travail incessant que lui donnait un grand poëme héroïque, Clovis, auquel il consac
rande partie l’auteur. C’est lui qui en avait tracé les caractères et donné le sujet. Ce sujet était une allusion à l’époque.
e qui lui-même avait échoué, et pour se venger de laquelle il voulait donner à la belle insensible le ridicule de n’aimer que
public que Richelieu travaillait avec Saint-Sorlin, ce dernier ne put donner la moindre pièce sans qu’on ne l’attribuât en gra
ar Bois-Robert, à Messieurs de l’Académie française, en les priant de donner leur avis avec la plus scrupuleuse impartialité e
ntérêts. Par suite d’une autre circonstance fâcheuse, cette pièce fut donnée à l’Hôtel de Bourgogne en même temps que le Cid.
vons, on ne va guère plus d’une fois entendre la même pièce, on ne se donne pas volontiers la peine de l’applaudir ou de la s
ce qui lui attira maintes fois des aventures. Le jour où l’on devait donner la première représentation de sa comédie des Appa
ute où lui-même en avait fait si ample moisson. Tristan, l’un d’eux, donna sa première tragédie de Marianne en 1626, très-pe
tant d’éclat, resta plusieurs années sans rien produire. En 1637, il donna Panthée, où l’on trouve ces deux beaux vers : Et
bien, en effet, des bords de la Garonne, dans toute l’acception qu’on donne à cette phrase ; ainsi, Richelieu lui disant un j
condamné ses fils : Laisse-moi soupirer, tyrannique vertu ; Je t’ai donné mes fils, Rome que me veux-tu ? J’ai donné tout m
tyrannique vertu ; Je t’ai donné mes fils, Rome que me veux-tu ? J’ai donné tout mon sang à tes moindres alarmes ; Souffre qu
tout mon sang à tes moindres alarmes ; Souffre qu’à tout mon sang je donne quelques larmes. JUNIE. Qu’as-tu fait de ton sa
ant, ne sont pas dénuées d’un certain mérite. La première, Cléopâtre, donnée en 1636, lui fut inspirée par la Belle-Rose. Le p
640). Voici quelques vers de cette dernière pièce. Ils sont propres à donner une idée du faire tragique de Benserade. Déjanire
A l’époque où Benserade commença à se faire connaître, un autre poëte donna également quelques tragédies et trois comédies. C
Chose bizarre, cet homme, qui avait rédigé une histoire universelle, donne à Tarquin, dans sa première tragédie de Lucrèce,
porter du secours. Et deux années auparavant, Pierre Corneille avait donné le Cid !… Mais il fallait quelque temps pour que
e, le premier et bien avant Lamotte, inventa la tragédie en prose. Il donna dans cette forme, celle du Sac de Carthage en 164
dans toutes les représentations qu’il a vues de cette pièce. Il lui a donné des témoignages publics de son estime, et toute l
rançaise, auteur plein de feu et d’imagination qui, certainement, eût donné au Théâtre des œuvres remarquables, s’il se fût o
mais ; le monde fut déshérité de ce chef-d’œuvre, et les pièces qu’il donna , au nombre de huit à dix, tragédies ou comédies,
rlerions pas de Gombault, gentilhomme calviniste de la Saintonge, qui donna au théâtre deux comédies et la tragédie des Danaï
dent en France, de Christine de Suède. Malgré les occupations que lui donnait cette dernière place, Gilbert travailla toujours
emin Hervard, protecteur des gens de lettres de cette époque, qui lui donna asile. Les premières productions dramatiques de G
qui eurent un succès médiocre. Il fut ensuite cinq ans avant de rien donner à la scène ; enfin, en 1646, il se décida à faire
puisque tu l’as causé. Encouragé par le succès d’Hippolyte, le poëte donna la même année (1646) une tragédie de Rodogune ; m
sans scrupules !… L’année 1646 fut bien employée par Gilbert, car il donna encore à la scène une Sémiramis en cinq actes. Pe
onfident ayant dit à Mérope : Madame, c’en est fait, la bataille est donnée , La fortune répond à vos justes souhaits ; Le vai
rtune répond à vos justes souhaits ; Le vainqueur qui vous plaît vous donnera la paix. C’est de ces deux rivaux le plus digne d
iment me force à t’avertir, Que c’est au nom d’époux que mon amour se donne  ; Qu’en t’aimant comme tel, j’abhorre ta personne
s furent fixés au douzième et au dix-huitième de la recette. Quinault donna , en 1656, la tragédie de Cyrus, dans laquelle il
d’Agrippa ou le Faux Tibérius. Elle réussit, malgré l’absurdité de la donnée sur laquelle elle repose, donnée inacceptable, ca
le réussit, malgré l’absurdité de la donnée sur laquelle elle repose, donnée inacceptable, car comment admettre que la ressemb
de succès dans le principe. — On l’ôte à la troupe de Molière pour la donner à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne. — Son succès
elques vers de cette tragédie. — Anecdote. — Bérénice (1671). — Sujet donné par Henriette d’Angleterre. — Parodie. — Mot de C
e (1673). — Anecdotes relatives à cette tragédie. — Iphigénie (1674), donnée à Versailles au retour de la campagne de la Franc
rôle d’Iphigénie. — Vers qu’on lui adresse. — Phèdre (1677). — Ce qui donna l’idée première de cette tragédie à Racine. — La
ocle, brille par la vigueur des pensées. Racine, comme Euripide, a su donner au sien la tendresse des sentiments. On peut dire
douceur, d’une noblesse, d’une élégance dont rien jusqu’à lui n’avait donné l’idée. On peut affirmer que Racine est le poëte
de ou les Frères Ennemis, en 1664. On prétend que le sujet lui en fut donné par Molière et que dans la pièce, telle qu’elle f
tomba. Le jeune auteur se plaignit du mauvais conseil qu’on lui avait donné  : « Votre pièce est excellente, lui dit-on ; mais
les acteurs de Molière ont débité la pièce de Racine ; si je l’avais donné à un autre, mon sermon eût eu le succès qu’a eu l
les de convention. De nos jours, il n’est pas un petit théâtre qui ne donne la parodie de la grande pièce en vogue. Ce qui pe
de différents tons des avocats de l’époque. L’exorde est un ridicule donné à une célébrité du barreau qui avait employé le m
mit la plaideuse dans une fureur et un désespoir dont rien ne saurait donner l’idée. Elle s’adressa aux juges, aux avocats, à
har dans la carrière, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux Romains, A venir prodig
re, abandonnait, trop tard déjà, le théâtre. Le sujet de Bérénice fut donné à Racine par Henriette d’Angleterre, belle-sœur d
encore que lui, le génie satirique. La belle tragédie de Mithridate, donnée en 1673, marque l’époque où Racine est dans toute
rmain, où était la Cour, pour y jouer devant le roi. On fut obligé de donner les doublures au peuple de Paris. Ces doublures d
; nous n’avons pu, pour ne pas fermer notre théâtre aujourd’hui, vous donner que Mithridate. Nous vous avouons qu’il est et se
ait Quinault, ajoutant qu’il aurait bien autrement de peine si on lui donnait des vers pleins d’énergie. Lully, animé par cette
nte, la Deshoulières composa le fameux sonnet-parodie que nous allons donner  : Dans un fauteuil doré, Phèdre, tremblante et b
, Non pas en trahison, par de la mort aux rats, Mais à coups de bâton donnés en plein théâtre. Le duc fit aussi répandre le b
nés en plein théâtre. Le duc fit aussi répandre le bruit qu’il avait donné ordre de chercher partout Racine et Boileau pour
Thébaïde et Alexandre. En treize ans, le poëte du grand siècle avait donné à la scène neuf tragédies admirables et une charm
rôle, que, pour la satisfaire, l’auteur ajouta un prologue et le lui donna . Esther fut jouée devant la Cour et fut applaudie
s envieux) avec le vieux roi. La tragédie d’Esther ne fut imprimée et donnée au théâtre que bien longtemps après son apparitio
ine ne croyait pas cette tragédie supérieure à ses autres pièces ; il donnait la préférence sur toutes à Phèdre. Boileau fut le
pour jouir, incognito, des applaudissements qu’on ne peut manquer de donner à sa pièce. Mais, dès le premier acte, les siffle
rant qu’on ne le prendra jamais à défendre un poëte méconnu. Starita, donnée en 1679, était cependant une de ses bonnes pièces
s, Qu’un quidam, les voyant plus masqués qu’en un bal, Dit que Pradon donnait , au milieu du carême, Une pièce de carnaval. Cha
que le pauvre auteur de la Phèdre, rivale de celle de Racine, s’était donné bien maladroitement deux rudes adversaires, contr
lières, qui composa beaucoup de bonnes et jolies poésies, mais qui ne donna au théâtre que deux mauvaises pièces, si madame D
composa Genseric (1680), qui fut fort mal accueilli du public. On lui donna le conseil charitable de retourner à ses moutons
les plus féconds de la fin du dix-septième siècle. Il a non-seulement donné au théâtre un grand nombre de tragédies, mais aus
et pour l’action. Le talent de Campistron consistait principalement à donner de jolies descriptions, des peintures de mœurs at
lendemain en ces termes : « Messieurs, nous aurons l’honneur de vous donner demain le Joueur et le Grondeur. Je souhaite que
stron à son tour, voulut composer sa tragédie chrétienne. En 1690, il donna à la scène Adrien, dans laquelle on trouve de bea
lui et ne voulant pas qu’on le crût aussi mal, pria M. de Vendôme de donner au Dauphin une grande fête. Lully fut chargé de c
opéra, renoncent à l’amour, Pressés de la frayeur que le remords leur donne D’avoir gâté de jeunes cœurs Avec des vers toucha
vint à Paris dans le but de travailler pour le théâtre. En effet, il donna , en 1687, la tragédie de Géta, dont la paternité
s souvient-il, ma sœur, du feu roi notre père ? L’actrice qui devait donner la réplique, au lieu de le faire de suite, resta
u château d’Antoniac, près de Périgueux, en 1676. La nature lui avait donné en partage un talent des plus extraordinaires pou
de m’y rendre tous les jours, et je puis dire que les leçons qu’il me donnait m’en ont plus appris que tous les livres que j’ai
je la présentai aux comédiens qui la reçurent. Il fut résolu qu’on la donnerait sous le titre d’Adherbal, au lieu de celui de Jug
Jugurtha, parce qu’il n’y avait pas longtemps que Péchantré en avait donné une sous le même titre, qui n’avait pas été reçue
maladie et la mort de la Champmeslé. Deux ans plus tard, en 1699, il donna Méléagre, puis successivement Athénaïs, Amasis, A
ongepierre, Boursault, Riuperoux, autres contemporains de Racine, ont donné à la scène française quelques pièces dont plusieu
égué au troisième rang des poëtes dramatiques de l’époque ; mais s’il donna quelques pièces médiocres au théâtre, il a du moi
isque ce dernier, dans un parallèle entre lui et Corneille, lui avait donné de grands éloges, Racine lui-même fit, à propos d
u’un jour à Paris. Riuperoux, né à Montauban en 1664, bien qu’ayant donné fort jeune de grandes espérances par sa tragédie
e Barbezieux, dans un dîner, lui enleva l’habit ecclésiastique et lui donna , à la place, un commissariat des guerres avec un
t de la pension. Boursault faillit expier son crime à la Bastille. Il donna au théâtre plusieurs comédies, puis les tragédies
it Boursault dans le temps qu’on jouait son Phaéton, un des gardes me donna un billet cacheté où étaient ces vers : Plus je
puisqu’il vécut bien longtemps encore après le grand poëte, comme il donna plusieurs pièces pendant la vie de l’auteur de Ro
ndant, je pars demain, Un bâton blanc à la main. En 1689, Fontenelle donna la comédie du Comte de Gabalis, en un acte, tirée
llon, chez le petit-fils de M. de Nonant dont le grand’père lui avait donné à souper plus d’un demi-siècle auparavant. A cett
e, qui fut représentée en 1679 et eut un immense succès, puisqu’on la donna pendant quinze mois sans interruption. Il paraît
e avantage. Le plus sérieux reproche qu’on puisse lui faire, c’est de donner trop au récit, quelquefois au détriment de l’acti
en rendre toute l’énergie de ses pensées. Lafosse n’a malheureusement donné au théâtre que quatre tragédies, soit qu’il ait c
e avait été traité en 1720 par Molière, surnommé le tragique. Lafosse donna en 1798 Manlius, qui eut du succès. C’est la meil
te une place distinguée parmi les auteurs du second rang. En 1700, il donna la tragédie-opéra d’Hésione, musique de Campra, q
à mettre flamberge au vent. Dumesnil, assez poltron, refuse, elle lui donne une volée de coups de canne, lui prend sa tabatiè
Voltaire : « Peste, ce ne sont pas là des jeux d’enfants ! » Danchet donna au théâtre plusieurs autres tragédies-opéras. A s
que cela ? dit-il — Mais, répond l’abbé, ce ne peut être que la leçon donnée par un maître d’écriture à son élève. Vous n’y êt
e prêtre provençal. » Pellegrin rit beaucoup de cette interprétation donnée à la page d’écriture. Sa comédie du Nouveau-Monde
ts. « Volontiers, Mademoiselle, lui répondit Crébillon ; mais vous me donnerez la liste de tous ceux que vous avez blessés. » Du
tait-elle des plus originales. Jamais il ne les écrivait que pour les donner au théâtre. Il les récitait de mémoire, et, chose
on la fit porter aux comédiens. Les comédiens la rejetèrent sans même donner d’encouragement au jeune homme. Crébillon revint
ir, tout Anglais que je suis. » L’année suivante, en 1708, Crébillon donna Électre, tragédie qui fut applaudie ; mais à laqu
composition dramatique. Rhadamiste eut un grand succès. Quand on le donna , Boileau était malade. On lui lut cette tragédie.
médiens de province sont d’une ignorance inconcevable. » Sémiramis, donnée à la scène en 1717, quatrième tragédie du même no
entation de Catilina, persécuté par des amis et des parents pour leur donner des billets, il n’y consentit qu’à la condition f
avail. Lorsqu’une de ses pièces avait échoué sous un titre, il lui en donnait un autre, la remaniait et la remettait hardiment
t été indiquées à Voltaire, corrections sages et qui ne pouvaient que donner à ce chef-d’œuvre une perfection rare, le poëte s
ements et pour le mettre au pied du mur. Sachant que le comédien doit donner un grand dîner, il lui envoie un magnifique pâté
une façon brillante et qui fixa sur lui tous les regards. En 1718, il donna Œdipe. Tandis qu’on applaudissait sa première piè
agir. » A la sortie d’une autre représentation, un homme de la Cour donnait le bras à une jeune et jolie femme qui semblait e
ncertain, lorsque, la toile baissée, on vint annoncer que l’on allait donner la comédie intitulée le Deuil. — «  Est-ce le deu
on Œdipe lui assurait une supériorité marquée. En 1730 et en 1732, il donna Brutus et Éryphile. Il eut deux chutes. En entend
n de cette tragédie. C’était du temps des satires auxquelles on avait donné le nom de Calottes. Un abbé était dans une loge,
enfants de son plaisir. Pendant deux années, Arouet de Voltaire ne donna rien au théâtre après Zaïre, son chef-d’œuvre. En
ranc lui avait, à la suite d’une indiscrétion, dérobé son sujet. Sans donner tort ni raison à l’un ou à l’autre, nous rappelle
eur de Zaïre ne pourrait avoir deux succès coup sur coup. En 1740, il donna Zulime, qui tomba à plat, malgré la réputation si
t un joli petit royaume ; mais on n’en avait aucune idée. La pièce ne donne nulle envie de s’informer du gisement de ses côte
tenu une lettre du cardinal Fleury, premier ministre, ordre avait été donné de la laisser paraître. Cependant la crainte du p
l’apogée, sinon de la gloire, du moins du succès dramatique ; car il donne coup sur coup au théâtre, trois tragédies, Mérope
is, par reconnaissance, vous auriez bien dû m’épargner la peine de me donner en spectacle, d’autant plus qu’il y a quelque dif
le causant avec son compère, celui-ci lui dit. — Eh bien, vas-tu nous donner quelque pièce nouvelle ? — Si elle est nouvelle,
as grand’chose, tu sais que je suis épuisé. — Bon, tu es inépuisable, donne toujours. — Tu le veux donc ? Je le veux aussi, e
Mérope. Il s’en acquittait médiocrement. — Ah çà ! pourquoi avez-vous donné le rôle d’un usurpateur à ce jeune homme ? dit-on
rtant de la représentation, où de grands applaudissements avaient été donnés à sa pièce, Voltaire dit à Piron : Qu’en pensez-v
le Dumesnil, répondit-elle. » Les comédiens italiens étaient prêts à donner , à Fontainebleau, une parodie de Sémiramis. Volta
0 à 1773. — Anecdotes. — Critiques. — Le Mierre. — De 1758 à 1766, il donne plusieurs belles tragédies à la scène. — Celles d
ion avec Lesage et d’Orneval, des parodies, des opéras comiques qu’il donnait aux théâtres forains. Nous parlerons plus loin de
que Piron auteur tragique, Piron, poëte grave et sérieux. En 1730, il donna à la scène des Français la tragédie de Callisthèn
Callisthène fut contraint, sous prétexte d’un coup de poignard, de se donner un coup de poing dans la poitrine, jetant ensuite
urs de la tragédie Se retireront tous en bonne santé. Un jour qu’on donnait cette tragédie aux Français, Sarrasin, jadis abbé
convenez que vous n’êtes guère fait pour le vôtre ? » En 1744, Piron donna une troisième tragédie, Fernand Cortez. Cette piè
bbé, cette femme, je ne puis pas la laisser seule, il faut que je lui donne au moins une suivante. — Ta, ta, ta ! pourquoi fa
es de la reine et sa compagne sont bâclés en deux jours, la pièce est donnée , reçue, apprise, jouée et sifflée. Les journaux e
, apprise, jouée et sifflée. Les journaux en parlèrent beaucoup et en donnèrent des extraits, des comptes rendus, le P. Folard y
put reprendre son rôle. Deux ans après son Childéric, en 1736, Morand donna à la scène la charmante comédie de l’Esprit du di
exigeant des avocats que son gendre fût décrié de toute façon. Morand donna ordre d’accorder ce que voudrait sa belle-mère, s
e la vérité pour le rendre tel que je l’ai représenté. » Cette sortie donna matière à bien des questions qui firent connaître
Zoraïde, également de M. Le Franc, ne fut pas représentée. Cet auteur donna une jolie comédie, les Adieux de Mars, et plusieu
mettant en parallèle avec son Œdipe en vers. Ces tentatives absurdes donnèrent naissance à une foule d’épigrammes dont il se con
t très-bien reçue du public en 1722. A cette pièce remonte l’usage de donner une comédie après les pièces nouvelles. Jusqu’alo
ant reçu défense de parler ni de chanter, ils furent contraints de la donner aux artistes en bois de M. Brioché. La troisième
otte n’était en cela que l’imitateur de La Serre, qui avant lui avait donné la tragédie de Thomas Morus, et de d’Aubignac, qu
avait donné la tragédie de Thomas Morus, et de d’Aubignac, qui avait donné celle de Zénobie, toutes deux en prose. Lamotte,
Les mêmes succès l’y attendaient. Il y débuta dans un autre genre. Il donna pour son coup d’essai les Deux Bals, amusement co
maréchal de Luxembourg. Le duc d’Orléans, qui l’aimait beaucoup, lui donna également la direction de son théâtre de Saint-Cl
pièces à tous les théâtres. Auteur dramatique de mérite, Marmontel a donné à la scène française, de 1748 à 1770, une douzain
radition historique, prend un aspic et l’approche de son sein pour se donner la mort. A ce moment, l’aspic de la Comédie-Franç
les. Au milieu du dix-huitième siècle, vivait à Paris un auteur qui a donné plusieurs comédies en collaboration avec des homm
beaux vers, de belles pensées et de belles scènes. De 1758 à 1766, il donna aux Français les tragédies de Hypermestre (1758),
e que l’infortuné Titus, de Belloy composa son Siégé de Calais, qu’il donna en 1765. Cette belle tragédie est un des événemen
qui font époque dans l’histoire de l’ancien théâtre. Le roi Louis XV donna ordre de la faire représenter gratis, afin que le
l’occasion de parler des représentations gratis, on nous permettra de donner ici un historique rapide de ce genre de plaisir s
i, fût choisi pour la représentation tout exceptionnelle qu’il allait donner au public. Ce tragi-opéra était alors fort en vog
is seulement pour faire enrager son rival ! La représentation gratis donnée à l’occasion de la naissance du Dauphin, fut accu
blic, la convalescence du roi, porta les acteurs du Théâtre-Italien à donner deux magnifiques représentations gratuites, à que
ière fois, Louis XV reçut le nom de Bien-Aimé. Ce fut donc Panard qui donna à ce prince un surnom que la France entière adopt
s la représentation dont nous venons de parler, le Théâtre-Italien en donna une autre gratuite, composée des Paysans de quali
emier spectacle gratis, le Théâtre-Français reçut ordre de la Cour de donner une représentation extraordinaire au peuple de Pa
ensation des quatre représentations que chacun de ces théâtres devait donner gratis. Depuis lors, c’est le jour de la fête du
la province, où il fut joué, applaudi, redemandé. Presque partout on donna des représentations gratuites au peuple et aux so
des torts qu’elle eut envers le public. A la reprise que l’on devait donner du Siège de Calais, le 15 avril de l’année 1765,
vient pourtant à bout de faire entendre qu’il leur est impossible de donner le Siège de Calais, qu’ils vont donner une représ
e qu’il leur est impossible de donner le Siège de Calais, qu’ils vont donner une représentation du Joueur, ou bien que l’on va
e années. Enfin, en 1773, la Cour ayant désiré revoir la pièce, on en donna de suite dix représentations à Paris. Le Dauphin
t. On le recevait chez les grands personnages de l’époque, ce qui lui donnait de l’audace. Rencontrant un jour un cardinal cont
11 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VII. Des ouvrages périodiques. » pp. 229-243
p; une si grande liberté d’imprimer, on ne se fût pas encore avisé de donner un Journal de Littérature, en publia un au commen
le vingt-cinquiéme volume de cet ouvrage savant & curieux, il lui donna celui de Bibliothèque choisie, pour servir de sui
jugemens étoient exacts & sans partialité ; mais sous prétexte de donner des analyses ; ils étoient un peu trop copistes :
ien que j’ai en vue les feuilles périodiques dont l’Abbé Desfontaines donna la premiere idée vers l’an 1732. Son premier ouvr
dernes. On les supprima encore en 1743. Cependant l’année suivante il donna de nouvelles feuilles sous le titre de Jugemens s
style en est libre & aisé, certains tours qui lui sont familiers donnent de l’éclat & de la vivacité aux réfléxions.”
la critique ; il avoit surtout une adresse cruelle & singuliére à donner le change aux auteurs mêmes qu’il critiquoit ; &a
tes & du néologisme. On n’auroit peut-être que des louanges à lui donner , dit M. Lacombe, s’il se fût toujours montré un c
M. Freron publia son Journal sous le titre d’Année littéraire. Il en donne huit volumes chaque année. Son ouvrage comprend l
les morceaux d’imagination & de pur agrément. Dans le second, on donne les séances des Académies, & l’on annonce les
uis plus de soixante ans, débute par des annonces de livres nouveaux, donne quelques morceaux de poésie ; mais les nouvelles
tte du Commerce, la Gazette Comestible, dont les auteurs s’occupent à donner les connoissances relatives à leur titre. L’Encyc
urope. Il seroit difficile de dire à laquelle de ces Feuilles on doit donner la préférence. Chaque lecteur doit se décider sui
qui favorisent le plus notre inclination. Mais, quoique l’on ne doive donner aucun conseil à cet égard, il faut bien recommand
nseil à cet égard, il faut bien recommander aux jeunes gens de ne pas donner la préférence à ces Gazettes qui ne sont que des
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 30, de la vrai-semblance en peinture, et des égards que les peintres doivent aux traditions reçuës » pp. 255-265
ix de l’optique. La vrai-semblance mécanique consiste donc à ne point donner à une lumiere d’autres effets que ceux qu’elle au
r sensiblement de la proportion naturelle des corps ; à ne point leur donner plus de force qu’il est vrai-semblable qu’ils en
aitent de l’art de la peinture. La vrai-semblance poëtique consiste à donner à ses personnages les passions qui leur convienne
s qu’on veut répresenter. La vrai-semblance poëtique consiste enfin à donner aux personnages d’un tableau leur tête, et leur c
ne doit voir qu’avec une legere attention. Le spectateur, à qui l’on donne la phisionomie d’un homme d’esprit, ne doit point
ons, ainsi que les italiens, sous le mot de costumé : observation qui donne un si grand merite aux tableaux du Poussin. Suiva
avec ce qu’on en peut sçavoir. Les mêmes regles veulent encore qu’on donne aux differentes nations qui paroissent ordinairem
ui qui répresente les reines de Perse aux pieds d’Alexandre. On avoit donné à M. Le Brun pour la tête d’Alexandre une tête de
Brun se corrigea dès qu’il eut été averti de sa méprise, et il nous a donné la veritable tête d’Alexandre dans le tableau du
e bon larron. Enfin la vrai-semblance poëtique demande que le peintre donne à ses personnages leur air de tête connu, soit qu
aquelle on répresente plusieurs autres saints, et même de celle qu’on donne ordinairement à S. Paul, quoiqu’elle ne convienne
s aussi de Quintilien que les anciens peintres s’étoient assujettis à donner à leurs dieux et à leurs heros la phisionomie et
leurs heros la phisionomie et le même caractere que Zeuxis leur avoit donné , ce qui lui attira le nom de legislateur. L’obser
13 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384
ccordent à dire. Son petit-fils, le duc de Luynes, celui dont on nous donne aujourd’hui les Mémoires, aussi pieux que son aïe
nt été secondés dans leur désir par l’obligeance du duc actuel, qui a donné le dernier lustre à cette curiosité héréditaire d
râce aux mémoires de d’Argenson, aux mémoires (malheureusement si mal donnés ) du président Hénault, grâce surtout à ce journal
instruments essentiels quant à l’époque de la Régence, lorsqu’on aura donné les mémoires du duc d’Antin qu’a connus Lemontey,
ppeler (toute proportion gardée) le Tillemont de la Cour. Je voudrais donner idée, par quelques extraits, de l’intérêt qu’offr
extrêmement de lui dire qui c’était. Bontemps l’assura qu’il pouvait donner cette bonne nouvelle à celui que cela regardait ;
de Nangis) et à M. de Nangis. N’est-ce pas là un récit charmant, qui donne juste le ton et qui en dit plus que toutes les ré
roi (Louis XIV) et toute la Cour. C’était à l’un des bals masqués que donnait la duchesse de Bourgogne, et où naturellement on
ille. Le roi le remarqua et eut curiosité de savoir qui il était ; il donna ordre au maréchal de Tessé de questionner cet hom
ours avec esprit et légèreté, lui dit qu’il avait eu l’honneur de lui donner à dîner plusieurs fois en Espagne, lui cita même
rd’hui ce qui se passa dans le temps du grand carrousel que Louis XIV donna en 1662. C’était M. de Louvois qui avait proposé
 XIV donna en 1662. C’était M. de Louvois qui avait proposé au roi de donner ce carrousel ; la proposition aurait assez plu à
i qu’il ne pouvait assez approuver le conseil que M. de Louvois avait donné à Sa Majesté ; que c’était un projet digne d’un a
ur cette dépense, qu’il fallait que la fête fût digne de celui qui la donnerait , et qu’elle coûterait au moins un million. Le roi
e secret pendant huit jours. C’était dans le temps que l’on venait de donner les fermes générales ; les fermiers craignaient f
aine de Paris dans les fermes générales. Comme leur intérêt était d’y donner une moindre valeur, ils dirent à M. Colbert un pr
nus de Sa Majesté par rapport aux entrées, et lorsque la fête eut été donnée avec toute la magnificence possible et que le roi
lui dit ; « Si vous aviez ce ducat, vous le garderiez, et moi, je le donne  ; il me revient cinq ou six cents fois dans ma po
ez que je me porte bien ; cependant je ne mets point de rouge pour me donner un bon visage. » M. de Puységur, qui avait quatre
derrière dont il avait la clef. Ayant été averti pour le travail, il donna à Barjac (son valet de chambre) sa clef pour lui
petits appartements, dont les premiers volumes du duc de Luynes nous donnent le fil continu et comme le canevas tout uni : il
paix de Nimègue que le tour fut joué. 77. [NdA] C’est l’âge que lui donne le duc de Luynes ; il paraît qu’il n’avait guère,
14 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
que la Comédie, le reçut avec des marques de bonté très obligeantes, donna des appointements à sa Troupe, et l’engagea à son
campagne, il la suppliait très humblement d’avoir agréable qu’il lui donnât un de ces petits divertissements qui lui avaient
tta de ce personnage le mit dans une si grande estime, que sa Majesté donna ses Ordres pour établir sa Troupe à Paris. La Sal
e de MONSIEUR, commença à représenter en public le 3 Novembre 1658 et donna pour nouveautés L’Étourdi et Le Dépit amoureux, q
e peuple y vint en telle affluence, et les applaudissements qu’on lui donna furent si extraordinaires, qu’on redoubla le prix
la Salle du Palais Royal, où Monsieur le Cardinal de Richelieu avait donné autrefois des spectacles dignes de sa magnificenc
que ses plus particuliers amis on remarqué bien des fois. En 1661 il donna la Comédie de L’École des Maris et celle des Fâch
mbles remerciements, de la protection qu’il avait eu la bonté de leur donner . Son Altesse Royale s’applaudit du choix qu’il av
main, à Fontainebleau, et à Chambord, et en même temps ce Prince leur donna des marques obligeantes de la continuation de son
1680. Après qu’elle fut à sa Majesté, Monsieur de Molière continua de donner plusieurs Pièces de Théâtre, tant pour les plaisi
études particulières qu’il faisait sur tous les grands rôles qu’il se donnait dans ses Pièces. Jamais homme n’a si bien entré q
près avoir réussi dans toutes les Pièces qu’il a fait représenter, il donna celle du Malade imaginaire, par laquelle il a fin
son siècle : ce seul mot renferme toutes les louanges qu’on lui peut donner . Il n’était pas seulement inimitable dans la mani
dont il soutenait tous les caractères de ses Comédies ; mais il leur donnait encore un agrément tout particulier par la justes
Ordonnance de Monsieur de la Reynie Lieutenant Général de la Police, donnée le 25 Juin de la même année, ce Théâtre fut suppr
du Roi le 25 Août 1680 cela s’est fait suivant l’Ordre de sa Majesté donné à Charleville le 18 du même mois, par Monsieur le
15 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93
outoit l’Iliade avec ces vers au bas contre la traduction qu’en avoit donné la Motte qui avoit réduit l’Iliade en douze chant
elles se couvroient. La paix se fit dans un repas que Valincourt leur donna , & dont étoit Mme. de Staal. “J’y représentai
. La plus complette que nous ayons est duë à une femme. Madame Dacier donna l’Iliade en 1711. & l’Odyssée en 1716. C’est
& que le génie de notre langue semble l’avoir exigé. M. Bitaubé a donné en 1762. une traduction libre de l’Iliade, qu’il
e en sus il a sçu l’allonger : Or le Lecteur qui se sent affliger, Le donne au Diable & dit perdant haleine : Hé finissez
le retour symétrique des rimes masculines & feminines de pouvoir donner une traduction d’Homere qui plaise. On lit pourta
éatre. Eschyle, qui vint ensuite, fit beaucoup mieux ; il s’attacha à donner de la noblesse à la Tragédie, & à y mettre de
, qui n’est ni Comique, ni Poëte, n’auroit pas été admis parmi nous à donner ses Farces à la Foire St. Laurent ; il me paroît
ol. in-12., avec autant de fidélité que d’élégance. Mme. Dacier avoit donné en 1684. le Plutus & les Nuées d’Aristophane,
auté, le nombre, l’harmonie & les graces infinies que l’antiquité donne à celles que nous avons perduës. Anacréon, ce Po
s beaucoup de traductions de ces deux Poëtes aimables. Mme. Dacier en donna une en prose en 1681, dont les Remarques font aut
esse de l’Original. L’Abbé Regnier Desmarais & La Fosse ont aussi donné Anacréon & une partie de Sapho en vers franço
n eu de bien parfait en ce genre, que lorsque M. Poinsinet de Sivry a donné Anacréon, Sapho & Moschus mis en vers françoi
l’Original ceux qui n’en jugeront que par elle. Le même Ecrivain nous donna Bion & Maschus avec aussi peu de succès. On f
tines furent filles des Muses Grecques. Plaute formé sur Aristophane, donna dans les bouffonneries, les turlupinades, les jeu
Sa diction est aisée, coulante, naïve. Plaute a ce tour original que donne une imagination qui n’est captivée ni par les reg
x qu’il croit propres à égayer. En voulant trop faire le plaisant, il donne de très-mauvaises plaisanteries ; & il veut f
aquelle nous devons la traduction de trois Comédies de Plaute, nous a donné en françois les six Comédies qui nous restent de
étend qu’elle sera effacée à son tour par M. l’Abbé Le Monnier qui va donner Térence en latin & en françois, en 3. vol. in
t, & d’expliquer avec clarté des choses obscures ; éloge qu’il se donne lui-même. Mais quoiqu’il se vante de parcourir le
que sec & froid dans sa verification, à laquelle il n’a point sçu donner cette harmonie que peu de tems après lui Virgile
; de négligences, étoit plus consultée que luë, lorsque M. Panckoucke donna en 1768. en deux vol. in-12. sa Traduction libre
urées dans une version françoise, plate & pesante. La Chapelle en donna une plus agréable, qu’il enchassa dans une espêce
it M. Accarias de Serione dans la préface de la traduction qu’il en a donnée en 1736. in-12. Son style est pur & facile, &
t guéres judicieuses. La plûpart servent à étayer les sens faux qu’il donne à son auteur ; elles sont moins faites pour le Po
. On préfére généralement la traduction que M. l’Abbé de Lille nous a donnée en 1770. in-8°. Elle n’est ni au-dessus, ni à niv
aintes de la rime. Scarron, le pere de notre poésie burlesque, s’est donné encore plus de liberté, pour ne pas dire de licen
pour ne pas dire de licence, en travestissant l’Enéide. Il nous en a donné les six premiers Livres en vers burlesques. Quelq
hoix des sujets qu’il a traités. Elle vient encore plus de ce qu’il a donné à tant de sujets différens la beauté propre à cha
goût du beau, du simple & du naturel ; dans son Art Poétique, il donne des leçons pour avoir ce goût. Plus de vingt Ecri
u’une étude assidue des Poëtes & de l’ancienne Mithologie, devoit donner à l’Abbé Bannier sur les autres interprêtes d’Ovi
, n’est certainement pas méprisable, quelle idée tous ces traducteurs donnent -ils d’Ovide ? Il seroit ignoré, s’il n’étoit conn
l’année complette. L’Abbé de Marolles, le Scudery des traducteurs, en donna une mauvaise version en 1660. L’ouvrage reste enc
é l’ambition jusqu’à ôter à son ouvrage l’air de traduction, pour lui donner celui d’un ouvrage de premiere main. Je ne crois
libres & mêlés de toutes sortes de mesures. Il a voulu seulement donner une idée de Tibulle, & non pas Tibulle même.
nnoître le Poëte dans le traducteur. Le même Auteur, après nous avoir donné la vie de Tibulle, publia celle de Properce. C’es
armi les sages qui ont prêché la morale & la vertu, & qui ont donné la parole aux animaux pour instruire les hommes.
e P. Fabre de l’Oratoire publia en 1728. ; M. l’Abbé Lallemand nous a donné les Fables de Phedre en latin & en françois,
énervent toute l’énergie du Poëte latin. Le P. Tarteron, Jésuite, en donna une en 1700. in-12., qui est depuis 40. ans entre
connu le monde, son état lui auroit peut-être interdit la liberté de donner à ses peintures toute l’énergie qu’un laïque peut
as été gêné par les entraves qui glaçoient la plume de Tarteron. On a donné les plus justes éloges à sa traduction des Satyre
pable, ainsi que celle de Juvenal, de ces haines vigoureuses que doit donner le vice aux ames vertueuses. Le parallèle d’Horac
Caton en Afrique, tous les serpens de la terre, comme s’ils s’étoient donné rendez-vous, sont rassemblés sur son passage. Enf
uire à faire penser fortement quelques-uns de ses personnages, à leur donner de la fierté, de l’élévation, & de l’énergie,
amp; de l’énergie, c’est-à-dire, à bien dessiner des têtes, ou à leur donner beaucoup de vigueur & d’expression. C’étoit u
ue apostrophe à Néron, excès honteux de flatterie, dont Virgile avoit donné le mauvais exemple dans son invocation des Georgi
les textes sont rapportés. Telle est à peu près l’idée que M. M. nous donne lui-même de sa version, & nous la reconnoisso
eux rival, qui le surpassoit dans la science des voluptés. Petrone se donna la mort lui-même pour prévenir celle à laquelle l
talens, peut-il être représenté par un vieux financier ridicule, qui donne à dîner à des parasites plus ridicules encore, &a
l’exemple de la décadence du goût dont il se plaint ? La clef qu’on a donnée de Petrone ressemble à celle des caractères de la
a des retranchemens que les hommes vertueux jugeront nécessaires, en donna une nouvelle en 1742. en deux vol. in 12. sous le
is par l’Abbé Saurin, Paris 1699. in-12., & M. l’Abbé Poupin en a donné une autre traduction aussi en vers 1760. in-12. C
udié la nature dans ce qu’elle a de plus parfait ; l’un & l’autre donnent des leçons si sûres que les négliger, c’est s’éga
16 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VII. La fausse fiancée »
sse fiancée (Malinké) Un fama fit demander à un autre fama de lui donner sa fille Dêdé en mariage et celui-ci y consentit.
nt du départ de la fiancée pour se rendre chez son mari, son père lui donna une griote comme compagne de voyage. Elles se mir
d soif, demanda un peu à boire à sa compagne de route : « Si tu ne me donnes pas la moitié de tes bijoux, lui répondit celle-c
e donnes pas la moitié de tes bijoux, lui répondit celle-ci, je ne te donnerai pas de mon eau ». La princesse remit alors à la g
ncesse, pressée par une soif ardente, supplia encore la griote de lui donner à boire. — « Donne-moi tous tes vêtements et to
e soif ardente, supplia encore la griote de lui donner à boire. — «  Donne -moi tous tes vêtements et tout ce qui témoigne de
avouer qu’elle avait cédé à la nécessité. L’année suivante, la griote donna un enfant au fama et on confia le petit à Dêdé po
ps elle chantait : Tais-toi petit de griote. Le jour que mon père m’a donnée au massa148 C’est pour que je sois celle qui couc
our que je sois celle qui couche avec le roi. Le jour que ma mère m’a donnée au massa C’est pour que je sois celle qui couche
ns os, je t’apprendrai une nouvelle intéressante149 ». Le roi lui fit donner des œufs durs autant qu’elle en voulut. Alors la
17 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
de jeux, enfin les ouvrages de la nature & de l’art, peuvent lui donner du plaisir : voyons pourquoi, comment & quand
donner du plaisir : voyons pourquoi, comment & quand ils les lui donnent  ; rendons raison de nos sentimens ; cela pourra c
sse & avec promptitude la mesure du plaisir que chaque chose doit donner aux hommes. Des plaisirs de notre ame. L’ame, in
épendamment d’eux & qui lui sont propres ; tels sont ceux que lui donnent la curiosité, les idées de sa grandeur, de ses pe
les Arts, puisqu’il y en auroit dans la maniere la plus propre à nous donner du plaisir. On croit d’abord qu’il suffiroit de c
onnoît pas. Il n’est pas nécessaire de savoir que le plaisir que nous donne une certaine chose que nous trouvons belle, vient
nous pourrions dire ici, & tous les préceptes que nous pourrions donner pour former le goût, ne peuvent regarder que le g
nous a fait celle que nous avons vûe. C’est donc le plaisir que nous donne un objet qui nous porte vers un autre ; c’est pou
a mieux en joüir  » ; cùm victoriâ posset uti, frui maluit. Il nous donne une idée de toute la guerre de Macédoine, quand i
 ce fut vaincre que d’y entrer  », introisse victoria fuit. Il nous donne tout le spectacle de la vie de Scipion, quand il
des choses qu’elle n’a pas vûes ; il faut que le sentiment qu’on lui donne soit different de celui qu’elle vient d’avoir. C’
n y met de la symmétrie qui plaît à l’ame par la facilité qu’elle lui donne d’embrasser d’abord tout l’objet. Comme il faut q
e plus la nature ne nous a pas situés ainsi ; & comme elle nous a donné du mouvement, elle ne nous a pas ajustés dans nos
dit que la variété que l’on a cherché à mettre dans le gothique lui a donné de l’uniformité, il est souvent arrivé que la var
Elle est plus variée que cela, elle met les uns en repos, & elle donne aux autres différentes sortes de mouvement. Si la
l flatte notre vanité par l’idée de la préférence que la fortune nous donne , & de l’attention que les autres ont sur notr
atisfait notre curiosité, en nous donnant un spectacle. Enfin il nous donne les différens plaisirs de la surprise. La danse
ix flexible & qui leur est particuliere ; ainsi chaque chose nous donne un sentiment, qui est composé de beaucoup d’autre
er ni décomposer ; ils ne joignent ni n’ôtent rien à ce que la nature donne , au lieu que les gens délicats dans l’amour se co
eut, & autant qu’il veut ; il peut se cacher pour paroître, & donner cette espece de surprise qui fait les graces. Les
sont distinguées de la beauté même. Or cette ceinture ne pouvoit être donnée qu’à Vénus ; elle ne pouvoit convenir à la beauté
une chose absolument différente de ce qu’elle sait être ; ce qui lui donne un sentiment de surprise dont elle ne peut pas so
composer ; preuve certaine que nos plaisirs & l’art qui nous les donne , sont entre certaines limites. A voir les vers de
pas de grandeur, plus fine & plus délicate : mais il faut bien se donner de garde de montrer à l’ame un rapport dans le ba
astre, & un homme leger à un cerf. Michel-Ange est le maître pour donner de la noblesse à tous ses sujets. Dans son fameux
la majesté d’un dieu. Il le peint ferme sur ses jambes ; mais il lui donne si bien la gaieté de l’ivresse, & le plaisir
uré un géant sur lequel il faut qu’il lance la foudre ; par-là il lui donne un air de grandeur que n’ont pas les autres dieux
18 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre X. Des Livres nécessaires pour l’étude de la Langue Françoise. » pp. 270-314
mp; par réponses n’est point agréable, & c’est en partie ce qui a donné cours à des livres plus récens. Il y a beaucoup m
très-bien fait, & c’est un des meilleurs Dictionnaires qu’on ait donné dans ce dernier tems. L’auteur a le mérite d’avoi
encer ; par la Grammaire générale & raisonnée que Claude Lancelot donna en 1664. Sous le nom du Sieur Trigny. Cet ouvrage
le art de parler. M. Duclos, Secrétaire de l’Académie françoise, en a donné une nouvelle édition en 1756. in-12. avec des rem
i est fondée sur les principes mêmes de la langue, & dont on peut donner des regles générales, comme l’orthographe des dif
se. Par l’orthographe d’usage, il entend celle dont on ne peut guéres donner de regles générales ; & suivant laquelle les
staut n’a pas perdu de vue cette division dans l’édition qu’il nous a donnée de l’excellent Traité de l’orthographe françoise
es décisions quoiqu’il les propose avec la modestie d’un homme qui ne donneroit que des conjectures. On voit qu’il avoit-lu avec
le écrite. “La parole écrite est l’image de la parole prononcée. Pour donner à cette image toute la ressemblance dont elle est
tout en Province. Malgré l’excellent Traité de la Prosodie françoise, donné par M. l’Abbé d’Olivet, bien des gens ignorent en
étudier son traité de la prosodie ; c’est un livre classique. Il faut donner la préférence aux dernieres éditions revues par l
soires. Cette ressemblance, quoique imparfaite, trompe ceux qui ne se donnent pas la peine de réfléchir. Ils prennent pour syno
lement. C’est pour les guider dans leur incertitude que l’Abbé Girard donna en 1736. Ses Synonymes françois, leurs différente
la langue & serviroit même à la faire subsister. Mr. Bautzée en a donné une nouvelle édition considérablement augmentée e
ausquelles on peut les réduite, & les différens noms qu’on leur a donnés . Enfin pour rendre son ouvrage complet, il traite
ant l’objet d’un Dictionnaire de synonymes françois, n’étant point de donner l’intelligence des vieux livres écrits en cette l
toriser des mots pris abusivement. Il y a beaucoup de mots dont on ne donne point les différentes acceptions. Enfin l’idée de
auts ont été corrigés dans l’édition que l’infatigable Abbé Goujet en donna en 1757. en trois vol. in-fol. Le même écrivain p
d’un mot, & pour marquer de quelle maniere il doit être employé, donnent une idée plus nette & plus précise de la just
avec toutes les acceptions diverses dont il peut être susceptible. On donne pour tous les sens une définition courte & pr
a pas fait mention des sens figurés que les Poëtes & les Orateurs donnent à plusieurs termes, & qui ne sont point autor
er en 1674. in-12. ; 2°. des Remarques sur la Langue françoise, qu’il donna en 1675., & dont il publia une suite en 1692.
exactitude. M. l’Abbé d’Açarq, à l’imitation de M. l’Abbé d’Olivet, a donné en 1770. de nouvelles observations sur Racine, Bo
e l’origine d’un mot en fait mieux sentir toute la force & sert à donner quelquefois plus d’énergie à une phrase en y fais
source d’une multitude de mots ; mais on ne peut nier aussi qu’il ne donne trop souvent des conjectures foibles, hazardées,
p; c’est pour en faciliter l’intelligence que M. Lacombe d’Avignon, a donné à Paris en 1766. in-8°. son Dictionnaire du vieux
aux Légistes, Notaires, Archivistes, Généalogistes, &c. propre à donner une idée du génie, des mœurs & de la tournure
19 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre II. Des poëtes étrangers. » pp. 94-141
chercher & d’en faire faire des copies. Le Dante avant lui, avoit donné de l’élévation & du sublime à la langue itali
e où vous en trouverez le plus est celui que M. l’Abbé de Sade nous a donné en 1764. en 3. vol. in 4°. sous le titre de Mémoi
être été le guide dans son Roland Furieux. Ils ont l’un & l’autre donné carriere à leur imagination qu’ils avoient égalem
re l’emporte pour le style. L’auteur de Gilblas, l’ingénieux le Sage, donna en 1717. en deux vol. in-12. une traduction ou pl
s fables sont si au-dessous des métamorphoses ? M. de Mirabaud nous a donné une traduction du Poëme de l’Arioste, qui a réuni
l’auteur, & son art à faire des tableaux agréables. M. Pecquet a donné une traduction de cette Pastorale en 1737. in-12.
nous ne connoissons point de traduction françoise, fut le premier qui donna une Tragédie en langue italienne. Il choisit un s
u, parce qu’il ne voulut point qu’il fût étranger aux spectateurs. Il donna la préférence à l’histoire de Sophonisbe, & à
e avoir suivi les traces, par l’art de nuancer les couleurs, & de donner aux différentes espêces de vertus & de vices
cteurs. Les deux derniers sont M. Pecquet & M. l’Escalopier. L’un donna sa traduction en 1734. & l’autre en 1735. Il
e goût de la Pastorale. Jean-Baptiste Guarini, gentilhomme Ferrarois, donna peu de tems après lui son Pastor fido, ou son Ber
storale, celle qu’on préfére est la version que du Bois de St. Gelais donna en 3. vol. in-12. à Bruxelles en 1707. “Comparée
12. une traduction platement littérale de ce Poëme, & la copie ne donna pas beaucoup d’estime pour l’original. Enfin en 1
s beaucoup d’estime pour l’original. Enfin en 1758. M. de Cedors en a donné une en trois volumes in-12. qui est plus élégante
rançois. Ce titre est sans doute trop pompeux ; car le traducteur n’a donné que deux piéces & ne s’est pas même attaché à
etter qu’il n’ait pas rempli sa promesse depuis que M. Linguet nous a donné son Théatre Espagnol, en 4. volumes in-12. 1770.
légance, quelle pureté, quelle facilité, quelles graces le traducteur donne à tout ce qu’il touche. M. du Perron de Castera a
raducteur donne à tout ce qu’il touche. M. du Perron de Castera avoit donné avant M. Linguet des extraits de dix Comédies de
nement en connoît les fautes. En 1735. M. du Perron de Castera nous a donné une traduction en prose de ce Poëme, dont le styl
gulier ne commença à être connu que par la traduction françoise qu’en donna M. Dupré de St. Maur, Maître des Comptes & de
beautés & tous ses défauts dans la nouvelle version qu’il nous a donnée de ce Poëte sous ce titre : le Paradis perdu de M
le. Il ne suffisoit pas de traduire Milton mot à mot ; il falloit lui donner cet intérêt que M. Dupré de St. Maur a su lui prê
ouit d’un honneur dont bien des Ecrivains seroient jaloux. Une Dame a donné parmi nous une imitation en vers de son Paradis p
dépens de la justesse & de la saine élocution. Enfin M. Millot a donné une troisiéme traduction de l’Essai sur l’homme e
e partie de leurs ouvrages dans le Théâtre Anglois que M. de la Place donna en 1748. en huit vol. in-12. Cet ouvrage fait sur
n aussi fidéle qu’élégante de quelques Comédies angloises que M. Patu donna en 1756. Madame Ricoboni a aussi commencé un nouv
perdu de Miltron au moins ce que Télémaque est à l’Odyssée. On nous a donné aussi la Mort d’Adam, Tragédie traduite de l’Alle
que tems, qu’il ne sera pas inutile d’indiquer les Livres qui peuvent donner une idée de leur poésie. Je m’arrêterai principal
par la piéce intitulée le Petit Orphelin, que le Pere du Halde nous a donné d’après la traduction du P. de Premare. Ce Drame
20 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLIXe Entretien. L’histoire, ou Hérodote »
hevée. Les hommes éclairés le comblèrent d’éloges et l’autorisèrent à donner à chacun des livres de cette Histoire le nom d’un
sances et leur sagesse. De ce nombre fut Solon d’Athènes. Après avoir donné des lois aux Athéniens, qui lui en avaient demand
de sa patrie, il eut des enfants sains et d’un bon naturel ; tous lui donnèrent des petits-fils, et il n’eut à pleurer la perte d
acerait au second rang, espérant l’obtenir au moins pour lui. « Je le donnerais , repartit Solon, à Cléobis et à Biton. Ces deux f
témoins de ce spectacle, admiraient la force des jeunes gens, et leur donnaient de grands éloges : les femmes félicitaient la mèr
ace de la statue de Junon, pria pour ses enfants, qui venaient de lui donner une si grande preuve de respect, et conjura la dé
années soient le terme de la vie d’un homme. Ces soixante-dix années donnent vingt-cinq mille deux cents jours, sans compter l
e-dix années, trente-cinq mois intercalaires, et ces trente-cinq mois donneront mille cinquante jours. La totalité des soixante-d
e même contrée ne produit pas toutes les choses nécessaires ; elle en donne une, il lui en manque une autre ; seulement, cell
de terreur, et, après avoir réfléchi sur son rêve, il se détermine à donner une femme à son fils, et lui ôte le commandement
ur répondit : « Il ne faut pas parler de mon fils, je ne puis vous le donner  : il vient de se marier, et d’autres soins l’occu
« — Tu l’emportes, mon fils, reprit Crésus ; cette explication que tu donnes à mon rêve me persuade, et je cède à tes raisons 
e tout mal, autant que cela pourra dépendre du défenseur que vous lui donnez . » « Après cette réponse, l’un et l’autre se mire
Cyaxare, hérita de l’empire. Ce roi eut une fille à laquelle il avait donné le nom de Mandane. Une nuit, il crut la voir en s
dane étant devenue nubile, Astyage, retenu par ce songe, ne voulut la donner en mariage à aucun des Mèdes dont la maison pouva
risse ; mais il faut que ce soit un des domestiques d’Astyage qui lui donne la mort, et qu’il ne la reçoive ni de moi ni d’au
un cadavre, qui n’était que celui du fils du pâtre, et auquel il fit donner la sépulture. Cependant la femme de Mitradate nou
, qui fut par la suite connu sous le nom de Cyrus : elle lui en avait donné un différent. « L’enfant ayant atteint l’âge de d
ls du pâtre, l’avaient choisi pour roi ; et lui, usant de ses droits, donnait aux uns la charge de bâtir un palais, faisait les
, cet enfant s’étant refusé à exécuter les ordres qui lui avaient été donnés , Cyrus commanda aux autres de s’emparer de lui. I
e pâtre, lui demanda « où il avait pris cet enfant ? qui le lui avait donné  ? » Le pâtre répondit : « qu’il était son fils, e
ici donc le parti que j’ai pris : j’ai fait venir ce pâtre, je lui ai donné l’enfant, et je lui ai dit que vous aviez résolu
pporté le corps, que j’ai vu, et j’ai pris soin moi-même de lui faire donner la sépulture. C’est ainsi que tout s’est passé, ô
ités, au nombre desquels était Harpagus, furent placés, le roi se fit donner , ainsi qu’au reste des convives, du mouton ; mais
ur demanda quel était le vrai sens de l’interprétation qu’ils avaient donnée à son rêve. Les mages répondirent qu’ils l’avaien
ce que les rois qui règnent réellement ont coutume de faire. Il s’est donné des gardes, des huissiers, des messagers ; enfin
le concerne, est accompli et qu’il n’est plus à craindre. Cependant, donnez -moi encore votre opinion sur un autre sujet, et,
de vos yeux, et l’envoyer chez les Perses, auprès de ceux qui lui ont donné le jour. » « Astyage se rendit aisément à cet avi
des tablettes où il avait écrit ce qu’il voulait faire savoir. Il le donna ensuite, après l’avoir recousu avec soin, à un de
z aussi tout ce que j’ai souffert d’Astyage pour avoir refusé de vous donner la mort, pour vous avoir confié au pâtre qui vous
agus même, oubliant les justes sujets de ressentiment qu’il lui avait donnés . Lorsque les Mèdes en vinrent aux mains avec les
s Mèdes à l’esclavage ! Car enfin, ajouta Astyage, puisque tu voulais donner la royauté à quelque autre et ne pas la garder po
nnocents envers toi, esclaves, eux qui étaient les maîtres, et à leur donner pour maîtres les Perses, qui n’étaient jusqu’ici
ême sujet beaucoup d’absurdités ; entre autres, que Psamméticus avait donné les enfants à nourrir à des femmes auxquelles il
t ce que j’ai appris sur la religion des Égyptiens, mais seulement de donner les noms de leurs divinités, parce que je pense q
gine grecque par la navigation. En revanche, selon lui, les Grecs ont donné à l’Égypte les oracles et Jupiter, le dieu des di
entra ensuite avec eux dans le détail de ce qu’il avait pratiqué pour donner la facilité de retirer une des pierres de la mura
omesse, se présenta, que Rhampsinite lui fit un grand accueil, et lui donna sa fille comme au plus industrieux de tous les ho
e, le long du Pont-Euxin. Hérodote visita sans doute la Russie, il en donne une exacte et minutieuse description, en commença
tisfirent à ces questions. « Nous sommes venus, dirent-ils, pour nous donner au roi ; la Péonie est un pays situé sur les bord
ntérieur, une sorte de porte ou de trappe qui se replie sur elle-même donne accès dans le lac à travers les pilotis ; et quan
ce d’Amyntas, lui demanda la terre et l’eau pour Darius : Amyntas les donna , et invita ensuite les députés à recevoir chez lu
s’adressant à Amyntas, lui dit : « L’usage est parmi nous, quand nous donnons un grand repas, d’y appeler et de faire asseoir,
vous convient pas de vous commettre, et allez prendre quelque repos ; donnez ordre seulement qu’on n’épargne pas le vin. Je re
eur de la Macédoine, a su vous procurer tous les plaisirs que peuvent donner la table et le lit. » Lorsque Alexandre eut cessé
la race d’Eurysthène ne s’éteigne pas. La femme que vous avez ne vous donne pas d’enfants : épousez-en une autre, vous ferez
vait consentir à ce qu’ils exigeaient de lui ; que ce n’était pas lui donner un avis raisonnable que de l’engager à renvoyer u
vous avez été jusqu’ici ; mais prenez-en une seconde qui puisse vous donner des enfants. » Anaxandride y consentit, et eut ai
rise accoucha de ce Cléomène dont il est ici question. Tandis qu’elle donnait ainsi un successeur à la royauté de Sparte, il ar
gneusement la femme, et se trouvèrent présents à l’accouchement. Elle donna le jour d’abord à Doriée ; devenue grosse de nouv
était celui des deux enfants qu’elle lavait le premier et à qui elle donnait à manger avant l’autre ; que s’ils s’assuraient q
e distinguait ainsi, et le firent élever aux frais de l’État. Ils lui donnèrent le nom d’Euristhène ; et à l’autre, qu’il regarda
raités, étant revenus en arrière, le corps des Perses, à qui le roi a donné le nom d’Immortels, commandé par Hydarne, prit le
res faits remarquables, montrèrent bien toute la supériorité que leur donnait la connaissance de l’art de la guerre sur des enn
s historiens, fort remarquables et fort éclairés, que la Grèce nous a donnés comme les sources de l’histoire ; mais ce n’est p
21 (1802) Études sur Molière pp. -355
in de ne jamais présenter une seule réflexion aux amateurs, de ne pas donner un seul conseil aux comédiens, qui ne soit dicté
e Chapelle, fils naturel de l’Huiller, maître-des-comptes, et voulant donner des émules à son élève, admit à ses leçons Bernie
ci, et lui enseigne, non seulement la philosophie d’Épicure, mais lui donne encore les principes de cette philosophie pratiqu
sur les fossés de Nesle, ensuite au quartier Saint-Paul ; je le vois donner à ses camarades d’assez bons conseils, pour que l
oiselle Debrie et son mari. Arrivé à Lyon7, le nouveau directeur fait donner L’Étourdi ; il obtient le plus grand succès : la
accorde des appointements et lui confie la direction des fêtes qu’il donne à la province, pendant qu’il en tient les États.
ne, dont il avait à craindre la jalousie, et demanda la permission de donner Le Docteur amoureux. Le roi satisfait des nouveau
de mon sentiment ; il traduit même la dernière scène italienne, qu’il donne comme un modèle de naïveté ; mais je n’y trouve q
r rapidité, à l’étourderie de Lélie, son caractère seul a le droit de donner un titre à l’ouvrage qu’il anime, et que le secon
 ! Les bienséances. — Blessées par les coups de bâton que Mascarille donne à son maître, par le regret qu’a Lélie d’avoir re
avoir rendu la bourse d’Anselme, et par l’approbation que son silence donne à ces deux vers de Mascarille : Votre père fait
convenus. Mais l’auteur, nourri de la lecture des anciens, a d’abord donné la préférence aux dénouements en récit12. De l
le. Les opinions ou les définitions m’ont paru très variées : je vais donner la mienne, telle que je l’ai risquée dans un mémo
aître, pour lui apprendre que Turin n’est pas en Turquie ? Je l’ai vu donner , je l’ai vu recevoir par les comédiens les plus f
applaudissements qu’il lui procure. Mascarille, va-t-on me répondre, donne des coups de bâton à son maître ; il peut bien se
la scène xiii est souvent retranchée comme inutile, et par là on ne donne plus le temps à Mascarille d’apprendre tout ce qu
cteur que si la femme de Magnifico accouchait d’un garçon, le Docteur donnerait quatre mille écus. Une fille vient au monde, Magn
ffenser Molière, en accordant ce titre à l’extrait informe qu’on nous donne de cette pièce. Cependant ma mémoire me sert asse
miers 15 : si vous avez jamais le bonheur de jouer la belle scène qui donne le titre à la pièce, ne cherchez pas à mettre la
s quand je vois un amant qui, pour me paraître passionné, a besoin de donner à ses lèvres, à ses bras, à ses jambes, à ses gen
théâtre du Petit-Bourbon, au mois de novembre ; Molière n’avait rien donné depuis un an. Quelqu’un dira peut-être : employa-
les protectrices ou les rivales, et surtout les juges des écrivains, donnaient le ton aux nouveautés. Le jargon de leurs coterie
le Cocu imaginaire 19. Encore une année durant laquelle Molière ne donna qu’une seule pièce en un acte ; elle fut jouée su
élie, et cet aveu l’autorise à refuser le nouvel époux qu’on veut lui donner  : félicitons aussi Molière d’avoir préparé la jal
ienne, parce que la femme, en flairant la miniature qui est parfumée, donne à croire à son mari qu’elle la baise, et motive p
par là ses soupçons. Mais je n’aime pas l’étourdissement que Molière donne à Lélie, pour avoir le prétexte de le faire entre
lesquelles il n’avait mis au jour que deux pièces d’un seul acte, en donna trois dans le courant de celle-ci, Dom Garcie de
sé de lui une actrice, sa contemporaine, la nature semblait lui avoir donné un physique propre à la tragédie. « Il n’était, d
run, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu’il leur donnait , lui rendaient la physionomie extrêmement mobile.
er, grands débats ; la moitié de l’écrit reste entre ses mains, il la donne au roi, qui, reconnaissant l’écriture de la princ
tuteur qui veut l’épouser, et qui, prenant à la commission qu’on lui donne un intérêt bien plus vif que le moine, ne peut qu
e cadeau était tout à fait étranger au costume français. Molière fait donner une boîte d’or, présent toujours de mode dans tou
le nom de Léonore ; mais, un instant après, Valère dit qu’il vient de donner sa foi à Isabelle, qu’Isabelle vient de lui donne
dit qu’il vient de donner sa foi à Isabelle, qu’Isabelle vient de lui donner la sienne ; il nomme bien distinctement Isabelle,
e point les yeux ? Certainement, il ne doit pas croire que Valère ait donné sa foi à une femme, et qu’il ait reçu la sienne s
Molière ; il est même plaisant, si l’on veut, que le valet, lorsqu’il donne ce conseil à Valère, se presse contre lui, et, qu
e, Molière indique « qu’Isabelle, en feignant d’embrasser Sganarelle, donnera sa main à baiser à Valère ». J’ai vu des acteurs
oi, témoin ces vers : Qu’il reçoive, en ces lieux, la foi que je lui donne , De n’écouter jamais les vœux d’autre personne.
brasser Sganarelle, et le retenir fort longtemps ; et pourquoi ? pour donner le loisir à son maître de dévorer une seconde foi
, mais je vois encore d’ici la couleur de sa perruque, l’âge qu’il se donnait , la mine, le caractère qu’il prenait ; j’entends
dont je vais détacher quelques mots magiques. Dans ce rôle, Baron se donnait cinquante-huit ans à peu près ; il avait la mine
est sur les planches. Les Fâcheux. Nicolas Fouquet, voulant donner une fête au roi et à la reine-mère, engagea Moliè
uelque vraisemblance, des divertissements ; et Molière, à qui l’on ne donna que quinze jours pour concevoir et remplir un suj
é Gli interompimenti di Pantalone, lui a fait imaginer son intrigue ; donnons un aperçu de l’un et de l’autre. Horace. Satire
t la durée sous nos yeux, Damis a le temps d’apprendre que sa nièce a donné un rendez-vous à Éraste, et celui de tout prépare
nsentement pour épouser Orphise. Des intermèdes. L’on veut nous donner pour des Fâcheux les personnages qui remplissent
pièce sans intermèdes ? Oui, puisque Molière les retrancha lorsqu’il donna son ouvrage à Paris, et qu’il eut cependant le pl
e pièce, et l’on a tort, très grand tort ; bien entendu qu’on nous la donnerait sans intermèdes, et avec le costume du temps où e
aître une seule pièce, mais excellente. Deux divinités bien propres à donner des distractions, l’amour et l’hymen, avaient san
piquant de cette plaisanterie, se radoucirent et prièrent Molière de donner bien vite une nouveauté. La comédie de L’École de
y prouva… à quel point la gloire d’autrui le tourmentait. Un anonyme donna encore du même ouvrage une critique en six dialog
tilhomme de Grenade a mille aventures que nous supprimons, et qui lui donnent très mauvaise opinion des femmes. Il prend cepend
de vous débaptiser ? Il est dans cet âge où une grande passion peut donner alternativement et toute l’énergie d’un jeune hom
sottement amoureux ; d’après cela, comment Chrisalde croit-il pouvoir donner impunément à Arnolphe, en scène avec lui, dix ans
st forcé de paraître écouter avec satisfaction le rival qui, sans lui donner le temps de respirer, vient à chaque instant lui
rnolphe ; très applaudi dans les Pères grimes, il trouvait commode de donner ce caractère à tous les rôles à manteau de Molièr
second acte. Un autre original, nommé Plapisson, ne rougit pas de se donner en spectacle pendant plusieurs représentations de
tée à Molière, et que celui-ci, après avoir feint de la dédaigner, la donna sous son nom ; le bon sens et la réputation de Mo
lui et contre le goût. Remerciement au roi. Le roi, voulant donner des encouragements aux gens de lettres qui contri
z la pièce, hommes superficiels, et vous verrez que jamais comédie ne donna plus de leçons utiles ; il y en a pour tous les s
: « Molière abusa un peu de la vengeance. » L’auteur de L’Écossaise donne à L’Impromptu de Versailles le nom de satire outr
annonçant les plus heureuses dispositions : il le fait chercher, lui donne le plan des Frères ennemis, de cette même tragédi
t, il l’avait sans cesse avec lui, et ne manquait pas une occasion de donner à son élève quelque leçon utile, témoin cette ane
quand il est observé avec conduite. » Nous avons vu notre auteur ne donner , l’année dernière, que des ouvrages destinés à sa
on adresse, à sa bravoure ; le parent d’une fille qu’il a séduite lui donne des coups de bâton, et lui propose ensuite de se
e, que les comédiens italiens font entrer dans tous leurs canevas. En donner le précis, c’est prouver que Molière a bien fait
as un air insultant ; Alcidas, en parlant d’un ton doucereux , ne se donnera pas l’allure d’un spadassin ; Alcidas, en parlan
eut le soumettre à ses lois. L’usage, dans la plupart des fêtes qu’on donne à Barcelone, est de tirer au sort des rubans ; le
ître tendre que pour céder aux lois de la fête. La princesse, piquée, donnerait sa couronne pour voir Carlos mourir d’amour ; ell
cabinet qu’il faut le suivre si nous voulons le voir heureux. Molière donna , cette année, Le Festin de Pierre et L’Amour méde
Thomas Corneille la mit en vers après la mort de l’auteur, et la fit donner sur le théâtre de Guénégaud, par la troupe formée
es comédiens ne soient pas excellents. Il n’en est presque pas qui ne donnent de très bons conseils à ceux de leurs camarades q
ent pas leur genre. Ceux-là n’auraient, ce me semble, qu’à s’en faire donner à leur tour par ceux-ci, avec la ferme résolution
res de son bienfaiteur, lorsque, peu de temps après, ce prince voulut donner à la cour un nouveau divertissement ! aussi l’Amo
de la raillerie la plus fine, mais la plus amère ? La peine qu’il se donna de déguiser leurs noms ne fit que prêter de nouve
fit que prêter de nouvelles forces à la malignité, puisqu’il leur en donna qui, tirés du grec, marquaient le caractère, les
rin, Molière eût personnifié la faculté entière. L’Amour médecin fut donné sans succès à Versailles, le 15 septembre, et réu
du Misanthrope, une apologie très étendue de ce chef-d’œuvre ; il fut donné sur le théâtre du Palais-Royal, le 4 juin. La pre
aits que le nôtre. Les caractères accessoires. — Molière n’ayant pas donné à son Alceste des couleurs assez fortes, pour qu’
; et surtout avec la coquette Célimène ; et ces divers caractères lui donnent occasion de développer le sien. Le dénouement. —
réduite en un sort misérable ; Que le ciel, en naissant, ne vous eût donné rien, Que vous n’eussiez, ni rang, ni naissance,
ir. Que fait Molière ? il broche à la hâte Le Médecin malgré lui ; le donne avec la reprise du Misanthrope, que les comédiens
je le crois plutôt pris dans un conte, Le Vilain Mire, titre que l’on donnait , en vieux langage, aux médecins de campagne. Ex
favorise l’enlèvement d’Eularia, et on veut le pendre ; mais Pantalon donne son consentement au ravisseur de sa fille, et tou
ver, ne parut qu’en deux actes ; elle fit partie du Ballet des Muses, donné à Saint-Germain, le 2 décembre, composé par Bense
ssé par son beau-frère, acte I, scène vi , de tenir la parole qu’il a donnée à Valère, veut éluder, et lui promet de faire ce
cer ce vers par celui-ci : Ô ciel ! pardonne lui la douleur qu’il me donne . Nos comédiens disent à présent le premier, et f
n qui dénonce son bienfaiteur. Molière, philosophe profond, a surtout donné une nouvelle force à la moralité de sa pièce, en
 » Il n’a pas eu la mise d’un cuistre, comme celui-ci… ; il ne s’est donné ni le ton ni la perruque noire et plate d’un péni
visage, aux yeux des spectateurs, la joie qu’il éprouve lorsqu’Orgon donne sa malédiction à son fils. Vous pouvez encore le
beaucoup de bien ; ne l’a-t-elle pas mérité ? — Oh ! oui ; elle s’est donné tant de peine pour tousser, elle a tant frappé à
et je le cherchai vainement huit jours après au même théâtre, où l’on donnait la même pièce, mais avec un tout autre appareil.
annonçant ainsi : Nous comptions avoir aujourd’hui l’honneur de vous donner la seconde représentation du Tartuffe ; mais mons
avec Sosie, qu’il gronde de n’avoir pas exécuté ses ordres, celui-ci donne pour excuse les coups qu’il a reçus de l’autre lu
s d’intrigue surnaturelle, puisque la métamorphose de Jupiter, qui se donne la figure de son rival, en est la base. Le prolo
le public dans la confidence, d’abord, en lui apprenant qu’Alcmène a donné le jour à deux garçons, et ensuite en annonçant à
n latin est un lâche qui remercie Jupiter de ce qu’il a bien voulu se donner la peine de prendre sa place ; l’Amphitryon franç
oire nos prédécesseurs ? Ou faut-il mettre la direction en frais pour donner des voitures aux dieux ? « Faisons mieux, dit un
reparaître que le 9 septembre suivant, deux mois avant George Dandin, donné pour la première fois à Paris, le 9 novembre : c’
! Ils ignoraient que la précision, la facilité d’une prose naturelle, donnent quelquefois, et suivant le genre d’une pièce, aut
, et leur déraison prouve également leur avarice. Harpagon, forcé de donner une collation, prie son intendant de renvoyer les
eux écus qui lui reviennent ; outre que ce serait autant de perdu, il donnerait à croire, en ne se trouvant pas à la distribution
ur, qui lui compte les deux tiers de la somme, seulement, et veut lui donner , pour le reste, la barbe d’Aristote, la ceinture
dont il est épris fait un cas singulier de la vieillesse, et Pantalon donne sa bourse à celui qui flatte son amour-propre ; i
permis de le mettre en scène : je n’en fais pas un vieillard, je lui donne au contraire l’âge, l’inconséquence d’un adolesce
ître Jacques, consultés par Harpagon sur le repas qu’il est obligé de donner , croient faire merveille en ajoutant une longue é
ctation de madame de Sotenville à soutenir qu’une femme, à qui elle a donné le jour, ne peut trahir son devoir, et le dédain
pense, qui en présentent une plus utile à l’humanité. Il faut, pour donner une leçon utile à tous les Dandins, que le nôtre
as désigné comme un gentilhomme campagnard ? Et le nom que je vous ai donné n’est-il pas assez caractéristique ? Madame de So
es d’Orange et de Saint-Remi… ; et que, réunis depuis à Paris, ils se donnèrent tous deux des preuves de leur attachement. Mignar
itter de devoirs complaisants, À leurs réflexions tout entiers ils se donnent  ; Et ce n’est que par là qu’ils se perfectionnent
perfectionnent : L’étude et la visite ont leur talent à part, Qui se donne à la cour, se dérobe à son art ; Un esprit partag
ux de l’antiquité, est remercié par sa victime, des soins qu’il s’est donnés pour elle, et le malheureux Pourceaugnac s’écrie,
e à faire de Baron un grand acteur, ne néglige aucune occasion de lui donner aussi des leçons d’amabilité, de générosité et de
fut mon camarade en Languedoc ; combien pensez-vous que je doive lui donner  ? — Quatre pistoles. — À la bonne heure, voilà qu
emet sa bague à Carlos, et lui dit : Marquis, prenez ma bague, et la donnez pour marque, Au plus digne des trois, pour en fai
ce de Molière. De l’imitation. « Le roi, a-t-on écrit, ayant donné le sujet de la comédie, désirait que deux princes
actions prétendues, il ne se soit pas réellement avoisiné de l’anneau donné à don Sanche par la reine de Castille. Molière po
aux circonstances, aux personnages. Aucune pièce de Molière ne lui a donné tant de déplaisir ; le roi ne lui en dit pas un m
prise en entier des Disgrâces d’Arlequin ; on le reçoit juif, on lui donne des coups de bâton. Je n’ai pu me procurer la piè
s hommes ? Comment excuser encore les coups de bâton que Cléonte fait donner à celui dont il veut obtenir la fille ? Cette gal
ridicule des balourdises ? « Oui, impertinente, c’est M. le comte qui donne tout ceci à madame. »— Et c’est moi qui paie. La
ne sais quoi, qu’on ne peut expliquer ? En cas de succès, qu’ils me donnent leur recette, et je les absous ; cependant, comme
de proche en proche, de jour en jour, de rôle en rôle, à l’espoir de donner à Nestor les grâces d’Adonis, et de rendre à Cybe
devine d’avance, je le sais par cœur : c’est inutilement que, pour se donner une physionomie agréable, il aura soin de quarrer
es Fourberies de Scapin. Les Fourberies de Scapin. Cette pièce donnée pour la première fois sur le théâtre du Palais-Ro
le parasite se chargera de l’épouse d’Antiphon, à condition qu’on lui donnera une somme qu’il demande, d’abord exorbitante, mai
ais qu’il diminue peu à peu. Demiphon veut plaider, Chremès consent à donner la somme exigée par le parasite, à peine l’a-t-on
utte entre Molière et Térence était trop intéressante pour ne pas lui donner toute notre attention, la voilà terminée, nous po
nde de ces classes ; Argante, en s’obstinant à plaider, plutôt que de donner à son adversaire un petit mulet, pas même un âne
Plusieurs comédiens, séduits par la variété que présente ce rôle, lui donnent la préférence sur celui de Sbrigani dans Pourceau
les presse de répondre à ses gémissements ; il reproche aux dieux de donner la mort à la beauté, elle qui donne la vie aux au
ments ; il reproche aux dieux de donner la mort à la beauté, elle qui donne la vie aux autres. Admirons en même temps et la f
as encore familiarisé avec l’art de traiter les passions, et celui de donner à ses vers la cadence harmonieuse que demande plu
it fièrement à la place que ses jaloux tâchaient de lui ravir pour la donner à son jeune rival dont la gloire naissante les fa
gloire naissante les fatiguait moins. Molière. Nous pouvons lui donner quelques éloges sur le choix du sujet et sur le p
plaire. Dans l’Asinaire de Plaute, acte Ier, scène iii , une matrone donne ce conseil à un amoureux : Un galant ne prend nu
onseil à un amoureux : Un galant ne prend nullement garde à ce qu’il donne ni à ce qu’il perd, il ne s’applique qu’à une seu
e se sente de la fête ; notre nouveau venu le flatte, le caresse, lui donne des friandises, afin que, lorsque le joli domesti
ième scène de l’acte III des Femmes savantes. Vadius et Trissotin s’y donnent d’abord mutuellement un encens fade, et finissent
… La meilleure satire qu’on puisse faire d’un mauvais poète, c’est de donner d’excellents ouvrages ; Molière et Despréaux n’av
ssi, lorsque tous les autres personnages de la pièce n’ont servi qu’à donner du mouvement à l’action, Ariste la dénoue, et de
savais bien, moi, que vous l’épouseriez. Bélise se croit obligée de donner à Clitandre ce conseil : Qu’il prenne garde au m
longeant chaque hémistiche d’un si, d’un car, d’un mais, et cela pour donner , disent-ils, plus de naturel au dialogue. Ah ! pa
rents, en montant sur la scène : je me suis toujours reproché d’avoir donné ce déplaisir à ma famille. » Ce fut encore à Aut
s. « Le roi, dit l’Histoire du théâtre français, s’étant proposé de donner un divertissement à Madame, à son arrivée à la co
Ninon, ne put se contenir ; voilà, dit-elle, de belles instructions à donner à mon fils, que de l’entretenir des folies de son
ous a été dit de la prétendue comtesse Decar, dame du Bagnas. Je vous donne pour certain que le nom de cette dame ne se trouv
ux penser que le commentateur s’est trompé, et nous pouvons là-dessus donner carrière à notre incrédulité, puisque nous lisons
tesse d’Escarbagnas, un monsieur Harpin, receveur des tailles, qui se donne les airs d’entretenir une femme de qualité dont i
jurer, de tempêter chez elle, et qui interrompt brusquement une fête donnée à sa burlesque Danaé, pour lui dire, devant tous
vailler à Auteuil, lorsqu’un pauvre à qui Molière avait, par mégarde, donné un double louis courut après lui pour le lui rend
decin pour conseiller à Argan de faire couper un de ses bras, afin de donner plus de substance à l’autre. Son déguisement, il
— Point de pièce où Molière se soit montré plus philosophe, où il ait donné des leçons aussi utiles à l’humanité, où il ait t
rt, les chanteurs imiter l’accent gascon de Géliote, les Arlequins se donner un gros ventre et mettre des pinces sous leur mas
e un mot à Beauval. La femme de ce dernier murmura des avis qu’on lui donnait , tandis qu’on laissait répéter son mari sans lui
dire, reprit notre auteur, je lui gâterais son jeu ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle
amante, en présence même de son père et de mon rival, l’événement qui donna naissance à notre tendresse mutuelle. Le profess
doit donc avoir qu’environ trente ans ; aussi, madame Grandval ne se donnait -elle que cet âge en jouant le rôle, et, par cette
ès qu’elle est sûre de sa faiblesse ; témoin les preuves qu’elle nous donne de son incrédulité au savoir du petit doigt de so
e pour autant de leçons ? Car, certainement, nous ne saurions vous en donner d’aussi précieuses. Comme, en paraissant sur la s
ent le modèle que je veux suivre, surtout dans la scène où Argan fait donner des sièges à la compagnie. Diafoirus père. Vous
ire rire aux éclats. Vous n’êtes pas au bout : mon modèle, voulant se donner une petite collation, tire de sa poche successive
de la réception burlesque qui termine Le Malade imaginaire ; elle fut donnée avec beaucoup de succès sur le théâtre italien :
qu’il sentit augmenter sa toux. Son mal redoubla le jour qu’on devait donner la quatrième représentation du Malade imaginaire 
n larmes ; ils conjurèrent Molière de ne pas jouer, ce jour-là, de le donner tout entier au repos : « Eh ! cinquante pauvres o
abondance, expira dans les bras de deux sœurs quêteuses auxquelles il donnait l’hospitalité. Ce fut le 17 février 1673 que comm
cette affaire. Je passe sous silence tous les bruits populaires, pour donner deux pièces authentiques. PLACET de LA VEUVE MOL
mon ordonnance, nous avons permis au sieur curé de Saint-Eustache de donner la sépulture ecclésiastique au corps de défunt Mo
e église, que nous voulons être observées selon leur forme et teneur. Donné à Paris, ce vingtième février mille six cent soix
rain de Molière, et Boutet d’après Voltaire, dans la vie qu’il nous a donnée de Pocquelin, et que Bret a mise à la tête de son
, ils peuvent plaire au public, Molière, dans la première scène, nous donne la véritable date de son mariage, en s’y faisant
à quoi il passe sa vie. — À prier Dieu pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône. — Tu passes ta vie à prier Dieu ? Tu do
le prient du soir au matin. Tiens, voilà un louis d’or, mais je te le donne pour l’amour de l’humanité. Voltaire prétend avo
était mort depuis peu ; son successeur, moins favorable au spectacle, donna ordre que les comédiens eussent à partir avant so
ière dans son sein, avait, dit-on, pris son parti, et se proposait de donner la première place vacante à l’auteur, à condition
e d’Amphitryon. 81. L’illusion du théâtre permet à un comédien de se donner dix ans de plus ou de moins qu’il n’a réellement,
e ***, s’adressant à l’enchanteur le Texier, c’est le nom qu’elle lui donna  : convenez, lui dit-elle, qu’il faut tout le pres
ueil de pièces fugitives. 86. Pourquoi ne m’est-il pas permis de lui donner ici plus de développement ? Mais je commente Moli
22 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
ster à cette épreuve. Soit par exemple le sentiment poétique que nous donne la contemplation de la nature. On se sait gré à s
el. — la rêverie. Songeons à diverses occasions où il nous ait été donné d’éprouver une impression vraiment poétique ; rec
traire les représentations n’ont plus rien d’abstrait ; elles ne nous donnent plus l’idée, mais la vision des choses. La rêveri
l’idée, mais la vision des choses. La rêverie, étant un congé que se donne l’esprit, écarte d’instinct tout ce qui pourrait
és de l’existence résolues, tous les possibles réalisés, et elle s’en donne avec délices la représentation. Un fait important
ans la même situation ; et puis nous brodons sur ce thème ; nous nous donnons de la scène une représentation pathétique, où la
nscience, nous les faisons entrer dans notre rêve ; elles ne font que donner plus de force à l’illusion. Pouvons-nous, en dorm
es vraiment hallucinés. La rêverie, étant un état intermédiaire, nous donnera l’illusion à demi-consciente. N’ayant pas eu le t
usqu’ici, nous avons mieux fait sentir son importance. La poésie nous donne d’abord et à tout le moins un sentiment particuli
impossible en effet qu’un mode d’activité mentale aussi déterminé ne donne pas à notre conscience une teinte de sentiment pa
t de remplir pour ainsi dire la conscience, d’en déborder, et de nous donner le besoin d’exhaler en un soupir, en une brève ex
est déjà par lui-même favorable au développement des sentiments ; il donne à nos représentations un réalisme plus saisissant
ue ou non, puisqu’il ne l’est que pour moi et dans la mesure où il me donne une impression de poésie. C’est donc un caractère
ssible de lui dénier un caractère de beauté, puisqu’en fait elle nous donne le sentiment du beau. Beauté objective de forme o
le. J’ai dit qu’une rêverie, pour nous paraître poétique, devait nous donner le sentiment du beau à quelque degré. Est-ce tout
du beau à quelque degré. Est-ce tout à fait ce sentiment-là que nous donne en réalité la poésie ? Qu’elle éveille en nous un
? Qu’elle éveille en nous un sentiment très analogue à celui que nous donnent les belles choses, voilà ce que nous pouvons teni
caractéristique, que nous n’éprouvons pas devant les choses qui nous donnent une impression de beauté. Il y aurait donc un sen
donc un sentiment du poétique, distinct du sentiment du beau, et qui donnerait à la poésie sa nuance particulière. Pour savoir c
’amour, sans compter toutes les émotions accessoires que l’objet nous donne par son expression morale particulière, et qui co
e-t-elle en nous quelque sentiment spécial, distinct de ceux que nous donnerait une chose très belle, mais dépourvue de toute poé
tère tout différent, valant par de tout autres qualités, ne peut nous donner les mêmes impressions que le tableau. Comme l’adm
xpression morale, c’est-à-dire par les émotions diverses qu’elle nous donne , soit un phénomène tout à fait distinct, qui vien
, et comme teintée elle-même de rêverie. Non seulement la poésie nous donne des sentiments de nature spéciale, mais chaque œu
qui, autrement, pourraient surprendre. Des vers que nous lisons nous donneront une impression de poésie par le seul éclat des im
inie psychologiquement une rêverie accompagnée de sentiments qui nous donnent une impression de beauté. Plus simplement, nous d
a rêverie. Pendant que je réfléchis à une chose, je puis très bien me donner à son sujet tout un jeu de représentations. Dans
casion un charme exquis. Mais il n’est pas vraisemblable qu’elle nous donne constamment telle béatitude. Nous avons reconnu d
nos jeux, c’est-à-dire dans le développement libre et joyeux que nous donnons à notre activité pour le seul plaisir d’agir, nou
de prix dans la contemplation intérieure. S’il nous est impossible de donner volontairement à nos rêveries un caractère esthét
nous demandons aux paisibles spectacles de la nature. Notre esprit se donne congé ; et il peut se faire que vraiment, pendant
t paru seulement agréables, deviennent charmants lorsque nous nous en donnons la vision mentale. Un objet même vulgaire prend u
car elle eût alors perdu pour eux tout son charme poétique. S’ils se donnaient l’illusion d’y croire, c’était pour trouver plus
d le poète moderne personnifie les forces de la nature, quand il leur donne une sorte de vie, des sentiments avec lesquels il
laquelle il s’enfonce à plaisir, par attrait du merveilleux, pour se, donner la représentation d’un état d’âme étrange et surp
erçu dans sa réalité, si charmant, si admirable qu’il puisse être, ne donne jamais une impression de poésie. Nulle réalité ma
heures de joie ou de mélancolie ; qui grâce à leur beauté intrinsèque donnent aux rêveries qu’ils nous suggèrent une allure plu
Toute leur poésie vient de nous. Elle est en nous. Eux-mêmes ne nous donneront une impression poétique que dans la mesure où la
sion consciente et volontaire, qui est d’ailleurs la mieux faite pour donner une impression d’art. Nous nous complaisons surto
iologiques les plus favorables à la contemplation rêveuse ; elle nous donne des heures d’ivresse, dans lesquelles notre imagi
ivresse, dans lesquelles notre imagination, exaltée jusqu’au lyrisme, donne à toutes nos sensations une magnifique résonance
. Nous avons à résoudre empiriquement ce problème qui consiste, étant donnée la projection perspective d’un objet, à détermine
e objective nous apparaît. Alors nous contemplons à loisir. Nous nous donnons le plaisir d’entrer dans le tableau, de porter l’
notre imagination qu’après en avoir relire tout ce qu’elle peut nous donner d’illusion et de poésie. Dans toute œuvre d’art q
rêveries qu’elle nous suggère, et qui sont en harmonie avec elle, lui donnent plus de charme ; mais elles soutiennent son intér
effort nous porte d’une image à l’autre, occupe notre esprit sans lui donner de fatigue, et nous distrait assez de notre conte
imagination. Ce sont précisément les sous-entendus de l’exécution qui donnent à l’œuvre son surcroît de valeur expressive. Un r
minutieux serait moins suggestif. L’essentiel est que l’artiste nous donne la première impulsion, en accentuant dans son œuv
ns un roman ou dans un poème. Si le dramaturge a l’âme d’un poète, il donnera cette âme à ses personnages ; il en fera des créa
plus haute expression. En s’unissant à la poésie verbale, la musique donne , à tous les sentiments qu’exprime la parole, sa r
ments qu’exprime la parole, sa résonance profonde et prolongée ; elle donne à la voix humaine une richesse de timbre, une var
e vers chanté produise un effet poétique que la simple lecture ne lui donnerait pas. Mais la musique n’a pas besoin de l’aide de
e bruit sans en avoir conscience ; il l’utilise en quelque sorte pour donner plus d’intensité à ses représentations ; et ce qu
pure, qui interviennent dans son inspiration ; intentions qui peuvent donner à l’œuvre plus de richesse et d’intérêt si elles
nie pastorale, il n’est pas douteux d’abord que Beethoven n’ait voulu donner à sa scène musicale un caractère représentatif ;
r en toute certitude, d’après le caractère de la phrase mélodique qui donne son accent à toute la scène, dans la profondeur d
il a composé son œuvre, et la nature des suggestions qu’il veut nous donner . Il s’est transporté en imagination, comme fait l
musical20; l’auditeur devra aller du motif musical, qui seul lui est donné , à l’image. Il a peu de chances pour la retrouver
sais si aucun poème, aucune œuvre d’art, aucun spectacle de la nature donne une impression de poésie comparable à celle que p
i nous sommes poètes. Nous profiterons de cette occasion qui nous est donnée de mettre en jeu notre imagination. Nous irons au
incite à la libre rêverie. Elle l’est encore en ce sens qu’elle nous donnera , plus que des tableaux et des statues, plus qu’un
nutes d’audition, quand elle nous a saisis tout entiers, elle ne nous donne plus l’impression d’un bruit réel que nous percev
de la grande expression pathétique qui sort de l’ensemble d’une œuvre donnée  ; mais dans le détail, dans chaque mesure, dans c
mon intelligence ; mais en fait, et pour cette raison même, ils ne me donnent à aucun degré l’impression de poésie. Je dois fai
e illumination brusque, instantanée. C’est que de telles phrases nous donnent seulement une idée des choses, et l’idée a cette
l’aperception. Soit au contraire une œuvre poétique. L’allure qu’elle donnera à ma pensée sera toute différente. Je prendrai à
personnage. Nous voyons de ses yeux, et avec la netteté que l’émotion donne à nos représentations, les événements qui vont se
ucide, caractéristique de l’état de rêverie. Les poètes s’ingénient à donner à leurs œuvres les titres les plus divers ; ce se
vers, prenons les plus délicates, les plus exquises, celles qui nous donnent la plus pure impression de poésie. Nous constater
ge intérieur, au jeu des pures représentations. Nous-mêmes, nous nous donnons cet état d’âme en nous le représentant, avec une
’âme en nous le représentant, avec une vague conscience de ne nous en donner que le spectacle. Nous faisons les mêmes songes,
pure rêverie, et l’exquise délicatesse des impressions qu’elles nous donnent  ; en nous qui les lisons, elles sont la représent
ler plus loin il importe de nous assurer que notre thèse jusqu’ici ne donne pas prise à la critique. Que l’imagination joue e
, de très grands poètes qui n’ont pas dédaigné de penser, et qui nous donnent à réfléchir23. Il y a de fortes pensées dans Lucr
rgences se produiront toujours quand il faudra décider si telle œuvre donnée est ou n’est pas de bonne et vraie poésie. Les un
ique ; idées abstraites, images, tout cela pêle-mêle contribue à nous donner une impression d’ensemble ; on est donc porté à c
êver. Je sais que pratiquement il est assez difficile, dans une œuvre donnée , de distinguer l’idée de l’image, la conception a
agération de quelques idées justes, et finalement une méprise. Je lui donnerais raison si elle se contentait d’affirmer qu’il ne
fasse créateur, qu’il compose une œuvre épique ou romanesque ; qu’il donne à ces êtres de fiction qu’il met en scène une tel
du poète ? Peut-elle réussir tout à fait ? Il sera bien difficile de donner aux émotions feintes l’intonation de l’émotion vr
émotion est portée à son maximum d’intensité, et qui pourtant ne nous donnent aucune impression de poésie. Cela pourtant devrai
que toute émotion augmente la valeur poétique de l’objet qui nous la donne . Le sentiment n’a donc pas en lui-même et par ess
angoisse, la peur n’ont rien de poétique ; ce sont des sentiments qui donnent trop à réfléchir : ils tiennent l’esprit cruellem
ent trop à réfléchir : ils tiennent l’esprit cruellement éveillé, ils donnent envie de se débattre contre l’avenir. Dans sa Jeu
tation du sentiment est plus poétique que le sentiment même. Elle lui donne l’idéalité des pures images, le charme de l’irrée
éreux nous semble plus vibrante. Les grands poètes sont ceux qui nous donnent ces grandes émotions collectives. Leurs sentiment
é d’idées conçues par hasard, de projets d’œuvres auxquels il n’a pas donné suite, d’images qu’il a laissées à l’état d’ébauc
point de vue artistique. Elle ajoute à l’attrait de l’œuvre. Elle lui donne de la grâce. Le lecteur en jouit par sympathie. P
des plus belles statues grecques31 ». Telle est bien l’impression que donne cette allure souple et naturelle de la pensée qui
aucune contrainte, aucun effort. Etant œuvre de pure poésie, il nous donnera une impression plus purement poétique. Constatons
et son humour fantasque34. Il est bien rare que le romancier femme ne donne pas à ses héroïnes quelque chose de sa mentalité
tuel qu’elle a coûté ; et cela est vrai surtout de l’œuvre destinée à donner une impression de poésie. S’ensuit-il que l’effor
ine de critiquer un détail quelconque de son œuvre, il sera prêt à en donner les raisons. Signalez-lui une faute, il répondra
, les idées s’éclaircissent, se complètent ; une fois effectuée, elle donne une plus grande facilité de développement ; elle
tant ; mais expérience faite, on y renoncera toujours ; il ne saurait donner que des résultats défectueux. Il ne serait pratic
des images plus familières, plus facilement exprimables, qui puissent donner une idée de celle-là. Cette sorte d’excitation et
vons à la dernière période de la composition poétique : celle où l’on donne à la pensée sa forme verbale définitive. Cet enve
te. Il s’agit d’exprimer son idée ; cela supposa qu’elle est vraiment donnée , et l’on croit en effet l’avoir présente à l’espr
de de la composition. On serait tenté de sourire de l’écrivain qui se donne tant de mal pour mettre sur pied quelques phrases
. Mais cette tâche devient particulièrement ardue lorsqu’il s’agit de donner une expression verbale à des images concrètes, à
être incapable de le formuler en phrases. Quand donc l’écrivain s’est donné la représentation intense des choses qu’il veut n
e ou des sentiments qu’il veut exprimer, tout reste à faire pour leur donner une forme verbale ; on peut même dire que jamais
ts exprimeront jamais avec une exactitude parfaite une vision mentale donnée , un état d’âme donné ? La tâche est donc autremen
avec une exactitude parfaite une vision mentale donnée, un état d’âme donné  ? La tâche est donc autrement ardue que lorsqu’il
culté particulière à l’expression poétique. S’il ne s’agissait que de donner une idée des choses, en y mettant le temps, on y
icielle, plus laborieuse. Mais voici la contrepartie. Si la réflexion donne d’abord des résultats inférieurs à l’inspiration,
ice on se sera rompu à ces allures artificielles que l’écriture d’art donne à la pensée, l’esprit reprendra sa liberté d’allu
te à résoudre, celle de savoir s’il est bon que la pensée poétique se donne une expression verbale particulière. Il est natur
ans la façon de les poser. La prose vise plutôt à l’exactitude. Etant donné qu’elle a pour but la transmission fidèle et écon
, et ont estimé qu’il vaudrait mieux y renoncer décidément. Rivarol a donné de forts arguments en faveur du style direct, uti
ite ce qu’elle veut dire, et rien d’autre, aura toujours peine à nous donner une impression de poésie. Je me rends compte que
temps on l’a autorisé à ne pas trop resserrer ses expressions, à leur donner un certain jeu. Il ne faudrait pourtant pas abuse
ielle, fondamentale qui sépare la poésie de la prose. La poésie s’est donné une forme qui est bien à elle, qu’elle se réserve
us ou moins ingénieuse ; mais le but poursuivi est toujours le même : donner à la parole humaine un rythme défini. Le plaisir
r à la parole humaine un rythme défini. Le plaisir essentiel que peut donner le vers est donc celui que peut donner le rythme.
Le plaisir essentiel que peut donner le vers est donc celui que peut donner le rythme. L’oreille s’adapte à cette cadence qui
r46; on a réussi, chose qui eût pu sembler tout d’abord impossible, à donner une sorte de beauté plastique à de simples états
même qu’elle déconcerte la pensée logique, elle oblige l’esprit à se donner une tout autre allure mentale, plus spontanée, pl
ant elle ne pourrait pas remplacer avantageusement le vers. Peut-être donne-t -elle une sensation d’art moins caractérisée. Sa b
e ne pas rimer du tout, de renoncer à toute forme artificielle, et de donner à sa pensée l’expression qu’elle prend le plus na
r cette raison toute simple que ce ne seraient plus des vers. Loin de donner la préférence aux formes poétiques où le rythme e
quelle mesure un morceau doit être joué, quelle durée précise il faut donner à chaque note, quand il faut précipiter le mouvem
n actuel. S’ils s’étaient contentés, à la manière des poètes, de nous donner la série des notes qui composent un air, s’en rem
iculier que M. Braunschvig doit avoir en vue dans la définition qu’il donne du sentiment poétique : « Le sentiment poétique c
lumineuses de l’Apocalypse, ou encore la description éblouissante que donne Dante de la Rosé mystique, à la fin de son poème.
ice. F. Alcan, 1900, p. 27 et 28. 27. Voir par exemple l’analyse que donne E. Poe de la genèse de son poème du Corbeau, ou l
és précisément de manière à justifier les théories de l’auteur. Étant donné un type comique, le dramaturge aura soin de group
r contraste. Don Quichotte exige Sancho pour lui faire pendant. Etant donné le caractère d’Augustin de Chanteprie, dans le be
rait plus dans l’exécution. » Année psychologique, 1894, p. 68. 40. Donnons , en quelques citations morcelées, un aperçu de sa
es, un aperçu de sa théorie : « Nous nous bornerons pour le moment à donner à la représentation simple, développable en image
’efface devant elle. La poésie se sert moins souvent de figures, mais donne aux images évoquées une intensité plus grande. La
23 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre quatrième »
it assez bien pour en traduire médiocrement quelques églogues, ne lui donna pas l’idée d’une poésie plus sérieuse et plus éle
is. Il avait même fait des traductions du grec. Tout ce savoir ne lui donna pas l’ambition ni peut-être l’idée de la haute po
ut qu’après sa mort83. C’est sans doute lorsqu’on vint le tenter d’en donner une édition complète, qu’effrayé de cet éclat, il
pu lire En patience et peut-estre en plaisir. Mais mon tourment ne me donna loisir De lever l’œil à un si haut désir ; Cherch
s de ses poésies par la violence de ses tourments amoureux ! Ces vers donnent d’ailleurs une idée aimable du caractère de Saint
tte même pièce, Saint-Gelais fait un reproche à Dieu de ne s’être pas donné à gouverner, au lieu d’un monde de fous, un monde
la mort de Marot, l’état de la poésie française. La Renaissance avait donné un certain poli aux poëtes les plus instruits, à
la nouvelle école. Il se défendit d’abord avec tout le crédit que lui donnait l’ancienneté de la faveur, dans une cour d’ailleu
t-il chercher le secret de cette poésie du cœur et de la raison ? Qui donnera à la langue vulgaire des formes qui égalent ces g
« Sans l’imitation des Grecz et des Romains, dit-il, nous ne pouvons donner à nostre langue l’excellence et lumière des aultr
vra-t-il imiter les anciens ? Une préface des poésies de Du Bellay en donne l’indication qui manque dans le manifeste. L’imit
su, le moindre risque que nous courions en les imitant, c’est de nous donner des défauts exotiques. Combien cette réflexion n’
bonne foi, vous surprirent tout nuds, comptant la rançon du Capitole. Donnez en cette Grècementeresse, et y semez, encore un c
vers, si populaire depuis Jean de Meung. Il y avait de plus ce que ne donnent pas les théories, de la verve et de l’esprit. Les
prose, les premières où la critique littéraire ait été éloquente, qui donnent à ce poëte, appelé par ses contemporains l’Ovide
ne singulière, et sa chute. Boileau a prononcé. Il ne reste plus qu’à donner les motifs de ce jugement, dont la sévérité était
ui fit, comme à tous les grands hommes, des fastes héroïques ; il lui donna des rois pour ancêtres ou pour alliés ; il le fit
infirmité. « Bienheureux sourd s’écrie le cardinal du Perron86, qui a donné des oreilles aux Français, pour entendre les orac
duisantes nouveautés ? Jean Dorat, un des poètes de la Pléiade, avait donné les premières leçons de grec à Ronsard ; il nous
d et on est près d’excuser le mépris que ces fortes études lui durent donner pour les poëtes contemporains89 et pour Marot lui
de gens ignoramment envieuse » qu’il publie ses vers. Du Bellay avait donné les préceptes, Ronsard donna les exemples. C’étai
» qu’il publie ses vers. Du Bellay avait donné les préceptes, Ronsard donna les exemples. C’était là ce luth qui devait faire
poésie plus exquise. » Ronsard, après avoir osé nommer les genres, en donnait la poétique. Il eut une noble ambition pour la la
lant tout, il brouilla tout. Ronsard avait pris au mot le conseil que donnait Du Bellay aux Français, d’orner leurs temples des
iginal, qu’où la langue de la traduction fait défaut, elle se borne à donner aux mots de l’original une terminaison française.
ient le privilège des classes nobles. Il se fait illusion quand, pour donner des exemples du style noble, il oppose à ces deux
avec raison, comme étant du style bas, Madame en bonne foi, je vous donne mon coeur N’usez point envers moi, s’il vous plai
tés. Seulement il demandait aux mots ce que les choses seules peuvent donner . Il ne vit pas que les langues ne s’enrichissent
ble, d’inexpérience et de raffinement, de paresse et de labeur, qui a donné à Ronsard une sorte d’immortalité ridicule. C’est
dans ses moeurs, et remercié officiellement par le pape, pour s’être donné la peine de leur répondre ; pour comble de fortun
s et où fermentaient tant de langues et de sciences diverses, et nous donne comme les premières épreuves d’une image parfaite
de porter tout à coup la poésie à une hauteur où, s’il ne lui fut pas donné de la soutenir, il eut du moins l’honneur de la l
s la bouche d’un contemporain, c’est avoir au moins du bonheur que de donner cette idée à sa nation, et de la laisser, en mour
24 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
es et la sagesse étonnante de ce prince. Si des orateurs de ce mérite donnaient un tel exemple, on se doute bien qu’il était suiv
ns, avait humilié le pape, forcé le roi d’Espagne à lui céder le pas, donné un carrousel, et acheté cinq millions la ville de
année, panégyrique sur les jeux et les divertissements que Louis XIV donnait trois fois la semaine dans le grand appartement d
t, qu’en 1709, un prince, ennemi de Louis XIV, maître de Bruxelles, y donna , pendant l’hiver, un spectacle composé tout entie
res. Elle conquit des provinces, et vit ses provinces épuisées ; elle donna la loi à l’Europe, et fut sur le point d’être dém
e, hors des bornes de la nature. Cependant cette exagération même lui donna une idée de grandeur d’où résulta beaucoup de bie
uisement ; cet amour de la gloire qui, en élevant ses sentiments, lui donnait de la dignité à ses propres yeux, et lui faisait
ours prête à immoler le plaisir au travail ; cette volonté qui savait donner une impulsion forte à toutes les volontés, et qui
’alors n’être qu’autour de lui. Mais le même caractère, qui peut-être donna à Louis XIV toutes ces qualités, fit aussi la plu
souvent substitua des dépenses de faste à des dépenses utiles. Il lui donna ce goût éternel de représentation, qu’il porta pa
baisser la Hollande, de resserrer la Savoie, de dominer en Italie, de donner des électeurs à l’Empire, un roi à l’Angleterre,
é de grands hommes, il eut le mérite de les croire. L’application lui donna le génie de l’expérience ; mais il apprit plus en
de gloire militaire que toutes les, conquêtes de Louis XIV ne lui en donneront peut-être dans la postérité. Trajan et Henri IV,
la guerre, et servit son maître en désolant l’Europe. Colbert lui fut donné par Mazarin, Louvois par Le Tellier. Je ne parle
artisan ; enfin, sur la partie militaire, que sa perfection même nous donna une gloire éclatante et dangereuse, qu’elle arma
, que les trésors, par des canaux faciles, retournent à celui qui les donne  ; que les dépenses et les victoires, tout, jusqu’
it cet effet. En donnant de la consistance à la nation, ce prince lui donna de la grandeur. Notre esprit naturel devint du gé
s’honoraient d’une soumission qui les rendait grands. Au-dehors, ils donnaient des lois ; au-dedans, ils mêlaient l’obéissance à
e de ses talents, qui voudrait se livrer à des travaux pénibles et se donner la peine d’être grand ? On doit savoir gré à Loui
iger, ce qui est une autre espèce de génie dans les rois ; qui enfin, donna un grand mouvement et aux choses et aux hommes, e
25 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »
rt-Royal, que ses leçons et ses exemples dans l’art d’écrire en prose donnèrent de grandes lumières à celui de nos poètes qui a l
e. Tous les autres ne lui en veulent-ils si fort que pour n’avoir pas donné les règles d’un art inférieur à celui de ces gran
nous enjoint de nous proportionner, de nous approprier aux autres, de donner le plus haut degré de généralité à nos pensées. C
Malherbe, et tant de morceaux de génie de Corneille, n’en avaient pu donner une idée définitive, ni en assurer la tradition.
lixité et la négligence ; de celle de Malherbe, pour le soin excessif donné au détail. Ces deux défauts vont d’ordinaire ense
de place, la conception doit être médiocre. Les mêmes auteurs, qui se donnaient en poésie pour disciples de Malherbe, et que Malh
, surchargé de vaines métaphores, auxquelles le mauvais goût du temps donnait un prix de convention. La France avait reçu ce ma
’au réformateur lui-même. Lui, qui traite si cavalièrement Pétrarque, donnait de temps en temps dans le pétrarchisme. Plus d’un
s sur l’amour étaient le grand attrait des festins magnifiques qui se donnaient alors à Paris, et dont il était le convive le plu
Boscan (1526-1553), dont les poésies, calquées sur le modèle italien, donnèrent naissance à une école qui rivalisa désormais avec
té plus haut des faiblesses de Malherbe pour la mode italo-hispanique donne une idée du genre de poésie auquel Boileau allait
qu’un des beaux esprits de l’Espagne, Balthazar Gracian (1601-1658), donnait aux poètes de son pays la recette de cette falsif
les allusions dissimulé, les métaphores subtil ; que les ironies lui donnent du sel, les sentences de la gravité. » Il est vra
« le Tasse n’avait été que l’aurore du soleil de Marini. » L’exemple donné par Lope de Vega, et suivi plus tard par Caldéron
enaient que tout était précieux de M. de Voiture, et qu’il fallait se donner bien de garde de supprimer ses moindres billets91
l’œil resté sain : Le cher frère, obligé de ce que son pareil Luy va donner moyen d’estre appelé soleil. Veut-on savoir ce q
bien nos auteurs commencent à venir92 . Cette pièce ingénieuse nous donne le secret du frivole travail qu’on appelait alors
ait deux ou trois personnes pour leur faire don de sa Pucelle ; il en donnait un exemplaire à la condition de le prêter à tels
u trois volumes, menaçait de l’allonger jusqu’à trente, pour se faire donner de l’argent. Scarron souffrait que les courtisans
des de louanges, et qui ramassent avec tant de soin celles qu’on leur donne . Cette complaisance détruit toute la force du lan
un devoir de civilité ; on en demandait en proportion de ce qu’on en donnait . Personne ne trouva ridicule le neveu de Voiture,
bassadeurs plénipotentiaires, comme au plus grand homme du siècle. Il donnait une édition de ses ouvrages où toutes les lignes
ouvent sans sujet, persuadé que la louange rapporte toujours à qui la donne . Il n’y avait pas de non dans sa conversation, « 
à la bassesse de cette condition. J’en fais la remarque pour qu’on ne donne rien à Boileau au-delà de son dû. Si les poètes d
le temps qu’il écrivait ses satires, Racine composait, comme pour lui donner raison, Andromaque et Britannicus ; Molière, le T
86, avait vu successivement l’hôtel de Rambouillet et Molière. On lui donnait à rire, dans les Femmes savantes, de ce qu‘il ava
ant sa pension. Un autre de ses patrons, M. de Montausier, parlait de donner des coups de bâton à l’un et de berner l’autre98.
uille des bénéfices littéraires ? Que dire du chancelier Séguier, qui donne un privilège à la Ménardière pour imprimer une cr
e sont attendris les contempteurs de Boileau. Ils avaient tout ce qui donne la force dans ce monde : ils étaient puissants pa
Chapelain pour distributeur de ses munificences, et qui pensait à le donner pour précepteur au dauphin ; par la cour, où ils
la valeur de l’autre, et la prose n’étant pas jugée assez noble pour donner des exemples à la poésie101. Les sublimes beautés
ipline, pouvait s’en tenir au genre facile et aimable, dans lequel il donnait quittance à Fouquet des quartiers de sa pension,
aient pu jouir de la conversation de cet esprit si droit, si naturel, donnaient , comme Mascaron, dans le galant de Cyrus et de Cl
ici102 : « Je ne vous dis point, mon cher Alcandre, la « joie que me donne le souvenir de nos Nymphes et de nos Tritons ; s’
après l’Art poétique, le sieur de Lerac (anagramme de Carel) d’avoir donné à la France cet écrivain incomparable. L’antiquit
le génie national, Boileau se range du côté du génie national et lui donne l’empire. Je ne doute pas que ce génie ne l’eût e
’étendue et la fécondité du génie. Le dix-septième siècle venait d’en donner un exemple éclatant. L’influence du grand Arnauld
de ses arrêts ? Un seul a-t-il été cassé ? Est-ce pour Quinault qu’on donnerait un démenti à Boileau ? Ne sait-on pas d’ailleurs
ns, c’est notre propre goût que nous admirons. Les éloges que Boileau donne à ses illustres amis sont l’effet d’une affection
ses nécessités domestiques, de vendre ses ouvrages ; pour Boileau, il donnait les siens. Il achetait la bibliothèque de Patru,
ps et les lieux, aux besoins de l’esprit humain. C’était à d’autres à donner les grands exemples de l’imagination qui crée les
Après avoir été dans notre pays un art frivole, dont les difficultés donnaient un prix de convention à des galanteries, à un vai
ire des âmes, et qu’elle demandât cet empire aux seules choses qui le donnent , la raison et le vrai ? Voilà ce qu’avait pu soup
au galant, qu’il continuait de défendre contre Boileau. Il lui a même donné quelque part l’épithète de bourgeois. Après une r
qui suit vous paraît-il d’un moraliste étroit : …. Aux grands cœurs donnez quelques faiblesses, Si l’on regarde la variété
poétique 119. Aurait-il du moins exclu le roman ? Loin de là, il lui donne des privilèges120. Il convie les auteurs à l’inve
e cette ressemblance, je le juge hors de la vérité du genre. Qu’on me donne à lire une ode, je m’attends à quelque chant subl
e tour le plus vif, l’art des plans ; et de même qu’en louant le soin donné à la rime, c’est la raison que Boileau recommande
te à concevoir fortement le sujet et à en lier toutes les parties. Il donnait ainsi des règles qui nous ont servi à connaître s
tote, ni cette philosophie de l’art, où ce grand homme semble vouloir donner la raison de la raison, n’eussent été de mise là
gner les critiques, fût-ce même celles d’un sot, qui peut quelquefois donner un bon avis ; chercher un véritable ami qui l’écl
que Boileau en avait pris les traits dans sa propre vie, et qu’il se donnait lui-même en exemple à des poètes pour lesquels ch
rtu n’est que la raison dans la conduite de la vie, quel poète pourra donner une image plus sensible de la raison, que celui q
louanges qui leur sont dues, parlaient des leurs avec modestie, et se donnaient des avis sincères, lorsque quelqu’un d’eux tombai
ère. Les entretiens roulaient sur toutes les parties de l’art. Chacun donnait , ou son sentiment, comme auteur, sur le genre qu’
t-être le moins libéralement traité du côté du génie, la part que lui donnèrent sa ferme raison, son goût incorruptible, dans la
it pas eu de cesse qu’il ne fît un petit écrit pour se venger d’avoir donné dans ce travers136. Ce dialogue paraît faible auj
sa mémoire jusqu’à la mort de Mlle de Scudéry. Il n’avait pas voulu «  donner de chagrin à une fille qui, après tout, disait-il
prit français vient de faire sur le tour d’esprit contemporain, et de donner des lois à la poésie rentrée dans le devoir. Boil
pas ménagé quelques admirateurs considérables de Regnier, plutôt que donné son vrai sentiment ? Quoi qu’il en soit, il n’y a
u’il a, du même coup, porté à sa perfection l’art d’écrire en vers et donné des modèles dans tous les genres qu’il a traités.
i les règle sans les gêner ni les borner. Les préceptes de Boileau ne donnent pas le génie ; qui a jamais dit le contraire ? Ma
rop m’étonner que d’Alembert ni Marmontel ne l’aient compris, eux qui donnent à Boileau de si singulières leçons, d’Alembert de
l’âme aussi tendre que d’Alembert, duquel on disait : « Il n’est pas donné à tout le monde d’être si sec », et qu’il n’ait p
que tout est exprimé. C’est ainsi qu’il faut entendre l’éloge que se donnait Boileau, de ne rien dire qui eût été dit avant lu
u jour168. » Regnier, soit paresse, soit infirmité de sa langue, nous donne trop rarement ce plaisir. Boileau, plus travaille
d’esprit, et laisser volontairement son code incomplet, pour n’y pas donner place à des règles déjà tracées par un autre ? Pa
ngue de Boileau. Mais pour que l’art d’écrire en vers, dont Boileau a donné les règles et les exemples, vaille les efforts qu
la richesse de l’art et la pauvreté de la matière. Boilean ne nous le donne , à la vérité, que comme un ouvrage de pure plaisa
Tous les poètes d’ailleurs sont enclins à s’y tromper. L’habitude de donner un tour poétique à toutes leurs pensées leur en c
usus mettre en pièces Malherbe173 faisait dire à La Fontaine : « Je donnerais le plus beau de mes vers pour avoir fait celui-là
donnerais le plus beau de mes vers pour avoir fait celui-là. » Il eût donné sa meilleure fable pour ces deux-ci, qu’il citait
ant le tout est un peu froid. On pense à la peine que Boileau s’y est donnée . On regrette qu’un esprit si viril, qui a enseign
u-dessous de ce haut état, il fait ressembler la poésie à cet art qui donne à de viles matières le lustre de l’or, ou qui, pa
 admiré et réadmiré » l’œuvre. Il semble que l’œuvre imprimée lui eût donné des scrupules, et qu’il fût inquiet sur son premi
ion. En décembre 1662, le Roi les a retirés de cette disgrâce, leur a donné sa protection tout entière, et par le moyen des p
donné sa protection tout entière, et par le moyen des pensions qu’il donne à tous les savans, il y a lieu d’espérer que les
26 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
détaillée d’Ispahan, capitale de la Perse, qu’il habita cinq ans ; il donne pour cela la parole à tous les quartiers et à tou
ns assurent qu’il y en a six cent mille12. Les mémoires qu’on m’avait donnés étaient fort différents sur cela ; mais ils étaie
L’eau en est fort légère et fort douce partout, et cependant on ne se donne pas la peine à Ispahan d’en aller quérir, quoique
sez unies, entr’ouvertes çà et là par des ventouses ou soupiraux pour donner passage aux vents, comme l’on en voit aux murs de
le fleuve de Zenderoud. Avant d’entrer dans ce détail, il faut que je donne un avis que je crois nécessaire, pour empêcher de
je parlais bien la langue, soit par le moyen de mon commerce, qui me donnait l’accès libre chez les grands, de même que je l’a
rès-savant homme, nommé Herbert de Jager. Il me suffira de dire, pour donner une idée de son mérite, que Golius, ce fameux pro
e le prince se mit à parler assez gaiement de l’arrêt qu’il venait de donner , et en souriait en le regardant, il prit la liber
ous ceux qu’il apprenait que les ministres recevaient ou se faisaient donner à cette fin. Sefi Ier (Sséfy), qui régnait alors,
Janikan, qui était aux côtés du roi, trouvant cette belle occasion de donner un coup de dent au premier ministre, répondit: « 
ongtemps que j’aurais fait faire ce que tu as fait aujourd’hui. Je te donne sa charge et ce que tu voudras de ses biens. » Sa
t faire mourir. Dites cela à la grande-duchesse (c’est le titre qu’on donne à la mère du roi), et que c’était un franc larron
avez-vous tué mon vizir ? » Il voulut répondre, mais le roi ne lui en donna pas le loisir. Il se leva en disant tout haut: « 
lles furent vendues publiquement ; ses fils furent faits eunuques, et donnés en qualité d’esclaves à un seigneur qui avait aut
trois mille tomans, qui sont quarante-cinq mille écus, et ensuite le donna au roi, qui en fut fort satisfait, et en récompen
e, qu’il la laissait toujours seule dans la place Royale, au coin qui donnait vers sa boutique. Elle ne bougeait du lieu où il
t faire faire place ; mais, étant parti peu après pour l’Hyrcanie, il donna permission d’en faire un marché comme auparavant,
ève sur tous ceux qui y étalent, quoiqu’il y ait des boutiques qui ne donnent qu’un sou par jour. Cette rente appartient à l’Ég
. On dit que du temps d’Abas le Grand, et de son successeur, la place donnait de rente cinquante écus par jour. Je crois qu’il
, et des fruitiers aussi qui portent vendre le melon en pièces, et en donnent pour ce qu’on veut, jusqu’à un denier. Enfin, il
s de l’entrée. Les deux premières faces sont ouvertes en arcades, qui donnent sous les bazars, et sont traversées d’une chaîne
de même matière, de huit pieds de haut, avec des marches. C’est pour donner à boire aux passants: car, dans les pays où l’on
les plus ordinaires, et qu’on croit l’une des plus méritantes, que de donner à boire aux passants ; et c’est pour cela que, da
car il n’a guère moins d’une lieue et demie de tour. Le grand portail donne , comme je l’ai dit, sur la place Royale. On l’app
r, comme je le viens de dire, ou son ordre spécial ; or, quand le roi donne cet ordre, ce n’est pas directement, mais en défe
rme ces habits, ou calaat (khil’at), comme on les appelle, que le roi donne pour faire honneur. Elle consiste en plusieurs gr
spèce de vêtement et celle de chaque prix a sa chambre à part. Le roi donne tous les ans plus de huit mille calates, et on as
faits d’une même symétrie, je ferai la description de celui-ci, pour donner une idée de tous les autres. C’est une manière de
saurait voir de plus pompeuse audience que celle que le roi de Perse donne dans ce salon. Le trône du roi, qui est comme un
tre, ni de la carrelure de ce merveilleux salon, parce que le plan en donne l’idée ; la seconde entrée du palais royal est ce
de quinze écus. La Douze-Tomans était une courtisane, à qui on avait donné ce nom, parce qu’elle prenait cette somme la prem
our, l’an 1675 ; il fut ordonné au gouverneur d’Ispahan de m’en faire donner une, en tel endroit que je voudrais, en qualité d
es, et si c’était tout de bon qu’elles étaient affligées. Ma terrasse donnait sur le logis. Je me guindai un soir sur le mur de
gt et un jours, et puis chacune tira pays ; car la défunte leur avait donné la liberté en mourant. VII Le beau faubour
e sur le derrière, ni au côté gauche, parce que ce sont les côtés qui donnent sur le sérail du roi, et aux deux autres faces, i
mes à monter dedans, et puis ils abattent les rideaux tout autour, et donnent les chameaux aux conducteurs, qui les attachent f
sert qu’aux femmes et aux eunuques du palais et au roi, parce qu’elle donne dans le sérail. Les bassins d’eau qui embellissen
peut puiser l’eau avec la main, quand elle est bien haute. On leur a donné un nom sale, qui marque l’effet que produisent co
ent donc rendre visite au premier ministre ; et, sous prétexte de lui donner avis de la mort du roi et de lui déclarer la qual
mort, s’était plaint à haute voix que ses ministres lui avaient fait donner du poison ; mais qu’il laissait un fils qui leur
es plaintes ne pouvaient demeurer cachées au successeur ; que si l’on donnait la couronne à l’aîné, qui était déjà dans un âge
r le puîné, Hamzeh-Mirza ; que ce jeune prince promettait beaucoup et donnait pour l’avenir de grandes espérances pour la grand
s pour la grandeur de l’empire des Perses, et pour le présent il leur donnait sujet à tous de s’attendre à un doux repos, puisq
ntiendraient sans peine dans le poste glorieux que leurs charges leur donnaient  ; qu’ils auraient le loisir d’élever leurs famill
lleuse et insinuante, se tut, comme attendant que quelqu’un parlât et donnât son avis. Mais, lorsqu’il vit que tous ceux de l’
rsuadera de ne devoir rien à nos suffrages, qui ne lui auront pas été donnés pour une inclination pleine d’amour, mais qu’une
e rendaient très-considérable, on ne soupçonna point que l’avis qu’il donnait fût intéressé, ni qu’il y fût porté par d’autres
sorte élevé sur le trône, à l’exclusion de son aîné. Tous les grands donnaient les mains à cette élection, et pas un de ceux qui
l devait à son défunt maître qui le faisaient agir. C’est ce qui leur donna du respect pour lui, et qui les obligea d’admirer
se regardaient l’un l’autre, sans dire mot, dans l’embarras que leur donnait ou la honte de se dédire, ou la crainte du péril
ble et désintéressée qu’il avait toujours fait paraître auparavant le donnait à conjecturer, soit qu’il craignît qu’à son défau
sans délibérer davantage, il le fallait élire: c’est pourquoi il lui donnait de tout son cœur sa voix et ses vœux, et protesta
fut élu monarque des Perses, contre la volonté de ceux mêmes qui lui donnaient leurs suffrages. IX Ainsi, celui qui avait
aux monts Acroceraunii, ils étaient situés en Epire ; mais Paul Orose donne aussi ce nom à des montagnes qui séparent l’Armén
ation de ce voyageur exact et savant. (L-s.) 28. Tchehel sutoùn. On donne le même nom aux ruines de Persépolis. (L-s.) 29.
er nomme ce pavillon khiloùét, chambre particulière, solitaire, et en donne la description, p. 185-187 de ses Amœnit. exoticæ
ur quatre cent quatre-vingt-dix de long. (L-s.) 36. Notre voyageur a donné déjà quelques détails sur Djulfah. 37. Kaempfer
tre voyageur a donné déjà quelques détails sur Djulfah. 37. Kaempfer donne à l’Hezar Djéryb (Mille-Arpents), plus de mille t
27 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ateur, l’édition de 1845, présentée comme type à suivre désormais, ne donnait pas toujours le véritable texte de Molière que no
uit : il suppose que la mère de Madeleine Béjart aurait consenti à se donner pour la mère d’Armande, et à signer comme telle a
esse de Molière reprendra quelque jour son bien, espérons-le, et nous donnera une Histoire sans imaginations, une Histoire véri
quand il voulut, dans une note d’une de ses éditions, celle de 1837, donner à entendre que sans lui nous n’aurions rien su de
it : « Malgré tout cela, ou voit un livre composé par le curé de… qui donne hautement un démenti à tous ces augustes témoigna
, pour cette même édition, dont nous venons de citer une note, et les donna comme une trouvaille de son fait. Se méprenant su
montre encore son fauteuil. Aventure galante dont il est le héros. Il donne des représentations dans plusieurs petites villes
carnaval à Grenoble ; se rend à Rouen, puis à Paris, où sa troupe se donne à Monsieur. Elle joue devant la famille royale av
avec la Faculté. Ces attaques le font accuser d’hérésie. Sa femme lui donne un second enfant ; les dérèglements de celle-ci a
ntation de Mélicerte et de La Pastorale comique. Mademoiselle Molière donne un soufflet à Baron, qui, de dépit, abandonne la
rent juges et consuls de la ville de Paris, fonctions importantes qui donnaient quelquefois la noblesse. Aîné de dix enfants, le
core Jean Poquelin dans ce dessein. Aussi, après s’être borné à faire donner à son fils les notions les plus élémentaires de l
omique, Gaultier-Garguille, Gros-Guillaume et Turlupin dans la farce, donnaient alors un grand attrait. Sans doute l’afféterie du
introduit dans Le Misanthrope. La réputation des élèves et du maître donna à un jeune homme, alors aussi redoutable dans les
se fit avocat. Cette double cascade m’a paru assez singulière pour la donner au public telle qu’on me l’a assurée, comme une p
oins de vraisemblance que de singularité dans cette historiette. Elle donnerait à Poquelin un point de ressemblance avec La Fonta
ès avoir joué la comédie par amusement, la joua par spéculation. Elle donna d’abord des représentations aux fossés de la port
ne voulut jamais faire connaître les motifs qui le déterminèrent à se donner un nouveau nom. Toutefois, il est facile de devin
te de mariage. Vainement, quand il fut établi à Paris avec sa troupe, donna-t -il aux Poquelin leurs entrées : nul n’en voulut p
able le portait à embrasser la carrière du théâtre, et le pria de lui donner les moyens d’obéir à sa vocation. Pour séduire Mo
tre ; vous en savez les raisons. Je me suis toujours reproché d’avoir donné ce déplaisir à ma famille ; et je vous avoue que,
ncommodés ou non, il faut être prêts à marcher au premier ordre, et à donner du plaisir quand nous sommes bien souvent accablé
n public qui est en droit de nous gourmander pour l’argent qu’il nous donne . Non, monsieur, croyez-moi, encore une fois, ne v
. Ceux-ci tenaient le jour d’un Joseph Béjart, auquel plusieurs actes donnent tantôt la qualité de procureur au Châtelet de Par
intervertir l’ordre des événements, nous nous bornons en ce moment à donner cette date, qui ne nous sera pas inutile pour réf
tout à fait propre à la tragédie, puisque ce fut lui qui plus tard le donna à traiter au jeune Racine. On doit également fixe
latin par Nicolas Chorier, nous apprend que Molière et ses camarades donnèrent à Lyon, où ils devaient revenir plus tard, et à V
si que cet homme distingué dans son art prît place à sa table. Il lui donnait d’excellents repas et ne faisait pas comme font c
c ses comédiens, dont l’accouchée était peut-être l’ingénue, et ils y donnèrent des représentations, comme le prouve l’aventure s
t n’ait peut-être été répété par certains ennemis de Molière que pour donner une apparence de fondement à la calomnie dirigée
comédiens. Comme j’avais l’argent des menus plaisirs du prince, il me donna ce soin. J’appris que la troupe de Molière et de
, je résolus de les faire monter sur le théâtre à Pézenas, et de leur donner mille écus de mon argent plutôt que de leur manqu
, et non seulement il fit congédier la troupe de Cormier, mais il fit donner pension à celle de Molière. On ne songeait alors
comme à Montpellier à la robe de Rabelais. De Pézenas Molière allait donner des représentations dans les petites villes voisi
oup de pelle à feu que le prince, dans un moment de colère, lui avait donné sur la tête. « D’autres ont dit, ajoute-t-il, qu’
ée qu’on lui a attribuée, mais dont Daniel de Cosnac ne parle pas, de donner Molière pour successeur à Sarrasin, de se l’attac
uvais secrétaire. Je divertis le prince par les spectacles que je lui donne  ; je le rebuterai par un travail sérieux et mal c
i les conduira ? Je me reprocherais de les abandonner. » La place fut donnée à M. de Guilleragues. Si Molière ne fut pas alors
gua ainsi qu’à ses camarades « des marques de bonté très obligeantes, donna des appointements à sa troupe et l’engagea à son
la maison. On dit que le meilleur frère est las au bout d’un mois de donner à manger à son frère ; mais ceux-ci, plus généreu
trouvassent à l’abri de toute répétition. Ils ne se virent réellement donner qu’une lettre de change de 3 750 livres à leur or
néral du Roi en Languedoc, fut chargé d’ouvrir dans cette ville, il y donna pour la première fois son Dépit amoureux. La pièc
rrompue à plusieurs reprises, ne fut close que le 1er juin 1657. Tout donne à penser que Molière avait quitté Béziers depuis
s reçu à Lyon, il y revint au commencement de 1657. Il paraît y avoir donné , au profit des pauvres, une représentation le 19 
lière, quitta les bancs pour la suivre… Il en fut longtemps amoureux, donnait des avis à la troupe, et enfin s’en mit… ; ce n’e
, le prince de Conti, à l’influence duquel, dans un moment préparé ou donné , ces derniers se proposaient de faire appel. Ces
au Roi et à la Reine mère, et Molière parvint ainsi à être autorisé à donner des représentations à Paris. Laissons maintenant
Molière et sa troupe arrivèrent à Paris au mois d’octobre 1658, et se donnèrent à Monsieur, frère unique du Roi, qui leur accorda
campagne, il La suppliait très humblement d’avoir agréable qu’il Lui donnât un de ces petits divertissements qui lui avaient
itta de ce personnage le mit dans une si grande estime que Sa Majesté donna ses ordres pour établir sa troupe à Paris. » À q
ait fait à Rouen, les deux Corneille en raffolèrent ; La Fontaine est donné également comme ayant soupiré pour elle, et Racin
On a dit de mademoiselle Du Parc, à laquelle son grand air avait fait donner le surnom de « la Marquise », que, dans la plupar
les uns, ce qui ajoutait à celui des autres : l’ensemble qu’il savait donner aux acteurs qu’il dirigeait. Le surlendemain du j
onforma au constant usage des hôtels de Bourgogne et du Marais, de ne donner à chaque représentation qu’une seule pièce en cin
s environ), et cependant, si, dans cette dernière période, Molière ne donna pas de pièces nouvelles, on verra combien de cond
surent l’attirer. De Visé, dans son antipathie d’alors pour Molière, donne de cet empressement une explication embarrassée q
eprésenter, et l’invite à la venir voir par quelques éloges qu’il lui donne  ; et ce sont là les trois parties sur lesquelles
toutefois, de peur évidemment de déplaire aux comédiens rivaux, il ne donne pas le titre de la comédie, ne nomme ni auteur ni
rs, et sûr dans le commerce de la vie, il devint l’ami de Molière, et donna en 1682, avec Vinot, la première édition complète
e eut à déplorer la mort d’un des siens. Le samedi 11 mai, elle avait donné en public L’Étourdi. Le soir elle alla au Louvre
fin », « le fin du fin », et y être présenté par un des hommes qui y donnaient le ton. Les abbés de Bellebat et Du Buisson avaie
rdres et une cause de scandale. Il n’en produisait alors aucun, et ne donnait pas même lieu à la moindre interprétation maligne
a moindre interprétation maligne. Saint-Évremond s’est chargé de nous donner l’explication de l’innocence de ses effets : « L’
nouvelle de M. Coqueteau La Clairière, de Rouen », dit La Grange, fut donnée le 23 novembre. La conspiration organisée contre
r, et que Chappuzeau ne l’a point comprise dans la courte liste qu’il donne des œuvres dramatiques de celui-ci34. Cet exempl
. Mais Molière et ses camarades portaient de l’intérêt à Magnon ; ils donnèrent néanmoins, malgré cet échec, trois fois encore sa
on de son genre, le succès en fut tel dès la première représentation, donnée le 28 mai, qu’elle attira constamment la foule pe
rner voir la pièce. Le second titre de cette comédie, celui qu’on lui donnait et qu’on lui donne encore le plus ordinairement,
e second titre de cette comédie, celui qu’on lui donnait et qu’on lui donne encore le plus ordinairement, nous paraît aujourd
ps, les Mémoires du cardinal de Retz. Nous devons citer surtout, pour donner une juste idée de l’innocence, nous allions dire
nt de ces messieurs qui impriment les gens malgré qu’ils en aient, et donner une copie qui fut correcte. J’ai pourtant combatt
ie qui fut correcte. J’ai pourtant combattu longtemps avant que de la donner  ; mais enfin j’ai vu que c’était une nécessité qu
L’État, c’est moi. La salle du Petit-Bourbon, où la troupe de Molière donnait ses représentations, fut abattue vers la fin d’oc
gi-comédie, le drame héroïque, étaient seuls en honneur. Le besoin de donner une pièce nouvelle, la nécessité à ses yeux de re
laudissements de Paris, fut ensuite représentée dans une réjouissance donnée par Fouquet le 12 du mois suivant, dans sa magnif
mais toujours comptable exact, ajoute : « M. le marquis de Richelieu donna à la troupe 80 pistoles d’or, ou 880 livres. — M.
nna à la troupe 80 pistoles d’or, ou 880 livres. — M. le surintendant donna 1 500 livres. » Le nom du trop fameux surintenda
la succession de ce ministre, avait sur ses rivaux la supériorité que donne une immense fortune. Afin de mettre dans tout son
r ce qu’il se trouvait là seul et manquait de temps et d’acteurs pour donner à Sa Majesté le divertissement qu’elle semblait a
yons encore dans l’Avertissement de Molière que « le dessein était de donner un ballet aussi, et comme il n’y avait qu’un peti
les jeter dans les entr’actes de la comédie, afin que ces intervalles donnassent le temps aux mêmes baladins de revenir sous d’aut
éphémère, jeta les yeux sur elle, et, séduit par sa grâce, la voulut donner pour remplaçante aux femmes des plus grands seign
it plein de ce sombre projet quand Fouquet sollicita la faveur de lui donner à Vaux la fête dont nous avons énuméré les mervei
simple, mais sans réplique : « Quoi ! au milieu d’une fête qu’il vous donne  ? » Un billet de madame Du Plessis-Bellière, remi
» Et le Roi eut la satisfaction, à la représentation de cette comédie donnée à Fontainebleau le 25 du même mois, d’y voir join
cu un seul instant heureux. Cet homme, auquel tous ses biographes ont donné mademoiselle Béjart aînée pour maîtresse, brise b
On pouvait prendre pour le mari les conseils que Chapelle semble ne donner qu’au directeur de troupe ; mais Molière, qui n’a
eune homme serait le plus grand poète de son siècle. On dit qu’il lui donna cent louis pour l’encourager à entreprendre une t
ait pas riche me touche autant que la magnanimité d’un conquérant qui donne des villes et des royaumes. Il ne faut pas mesure
s admirateurs devaient se consoler de lui voir allouer moins qu’on ne donnait à Cassagne et à l’abbé Cotin. Son Remerciement, q
bord tenu secret, et la Gazette du 2 juin parlait du Roi de manière à donner le change. Molière ne crut donc pas avoir de moti
qui l’a portée à des réjouissances singulières dont cette capitale a donné l’exemple durant deux jours. » On trouve à la dép
nous honora de sa présence en public ». Et pour cette représentation, donnée un jour en dehors des jours du théâtre, aucune re
oir que Célimène eut envie de voir Damon, sur la réputation qu’on lui donne et les choses que le public a vues de lui. Vous c
besoin d’observer expliquent ce silence habituel, qui lui avait fait donner par Boileau le surnom de Contemplateur. Les biogr
t, de la part de ses adversaires, un déchaînement de fureurs. Pour se donner des auxiliaires, ils eurent la perfidie de faire
passage49, malgré la précaution qu’avait eue, le bon conseil qu’avait donné Molière, en disant dans cette Critique : « Toutes
upable, pour lequel son titre de pensionnaire de Fouquet ne lui avait donné aucune faiblesse, et ordonna à Molière de traduir
e Portrait du peintre (le peintre était un des noms de convention que donnaient à Molière ses adversaires), ou la Contre-Critique
 Feuillade, menacé par l’affiche de Boursault et de la troupe rivale, donna à la cour le spectacle le plus inattendu, le plus
e 16, elle en repartit le 23 ; c’est donc dans cet intervalle que fut donné L’Impromptu, « dit, à cause de la nouveauté et du
ouhaha qui dura fort longtemps… Je doute fort que cet ouvrage lui ait donné tant de plaisir qu’il le veut persuader. On aurai
nnance à la porte de l’hôtel de Bourgogne, auquel l’ouvrage avait été donné . Boursault, quelque temps après, prit sa revanche
run, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu’il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique6
guère. L’hôtel du Marais, lui, sembla tenir à demeurer neutre. Ou y donna bien Les Amours de Calotin, comédie de Chevalier,
har dans la carrière, À disputer des prix indignes de ses mains, À se donner lui-même en spectacle aux Romains. Cette leçon i
tique aristotélisme du temps, comprend bientôt que les coups de bâton donnés par Sganarelle ne sont pas là seulement pour nous
ts, eût tenu un semblable discours, il eût réfuté lui-même ces éloges donnés à la modestie des hommes de génie. Les faveurs ro
à son éducation les soins du père le plus tendre. Non content de lui donner lui-même les leçons de cet art dans lequel Baron
mplorer sa bienfaisance. Molière demanda à Baron ce qu’il fallait lui donner  : « Quatre pistoles. — Donnez-lui quatre pistoles
re demanda à Baron ce qu’il fallait lui donner : « Quatre pistoles. —  Donnez -lui quatre pistoles pour moi ; mais en voilà ving
-lui quatre pistoles pour moi ; mais en voilà vingt autres que je lui donnerai pour vous ; car je veux qu’il sache que c’est à v
sieur, lui dit le pauvre, vous n’aviez probablement pas dessein de me donner un louis d’or. Je viens vous le rendre. — Tiens,
voir défendu Le Tartuffe, et qui n’avait évidemment été fait que pour donner place à une sortie furieuse que nous transcrirons
dis-je, on voit un livre composé par le curé de Saint-Barthélemy qui donne hautement un démenti à tous ces augustes témoigna
ouvait souvent rempli sans que la caisse en fût moins vide. Le prince donna des ordres pour mettre fin à cet abus. Mais les p
rut alors et leur représenta très vivement les torts qu’ils s’étaient donnés en violant les ordres du Roi. Ils sentirent la ju
i faisait et par la peur qu’il avait que quelque gendarme ne vînt lui donner un coup d’épée par derrière. Le tumulte s’étant a
inze fois consécutives et la comprit dans des spectacles qu’elle alla donner au château de Fontainebleau du 21 juillet au 13 a
e Du Parc jusqu’à Pâques prochain. » — Le dimanche 9 du même mois fut donnée la première représentation à la ville de La Princ
et les avait faits de diverses mesures. Je ne sais s’il se fût voulu donner la peine de travailler sur les points de doctrine
grande apparence de le croire, parce qu’en cela même il lui eût fallu donner une application extraordinaire, où je ne pense pa
du Tartuffe applaudis, mais défendus, aux fêtes de Versailles, furent donnés au mois de septembre suivant à Villers-Cotterêts,
it suspect. La quinzième représentation du Festin de Pierre avait été donnée le 20 mars 1665, dernier jour de l’année théâtral
e en lui administrant de l’opium mal à propos. Son homicide ignorance donna lien à l’épigramme suivante : Le croirez-vous, r
la représentation de L’Amour médecin, le 4 août, mademoiselle Molière donna le jour à un second enfant. Son mari avait lieu d
erte d’une femme dissipée, qui n’avait jamais eu et ne s’était jamais donné la peine de feindre pour lui le moindre sentiment
uand elle a une fois pris sur nous l’ascendant que le tempérament lui donne d’ordinaire. Pour vous répondre donc sur la conna
qui doit le peu d’esprit qu’on lui trouve à l’éducation que je lui ai donnée , détruisit en un instant toute ma philosophie. Sa
louanges qui leur sont dues, parlaient des leurs avec modestie, et se donnaient des avis sincères lorsque quelqu’un d’eux tombait
e nom que son caractère facile et son esprit sans apprêt avaient fait donner à La Fontaine ; nom que la postérité, en sanction
Il refusa de prononcer la sentence ; et Despréaux, choisi à sa place, donna gain de cause au champion de La Fontaine. En rapp
leur patron, leur avait prodigués, et que Molière, qui d’ailleurs ne donnait qu’une preuve de modestie de plus en refusant de
» Chapelle, par ses saillies bouffonnes et son humeur anacréontique, donnait surtout du charme à ces réunions ; mais, tout en
re ?” dit-il au minime. Le moine, qui convenait de tout obligeamment, donna aussitôt un signe d’approbation sans proférer une
e, il n’en faut pas manquer le mérite. On serait assez malin pour lui donner un mauvais jour si nous nous noyions à l’heure qu
upçons avaient été offensants. Racine, qui avait le projet de ne plus donner ses pièces qu’aux acteurs de l’hôtel de Bourgogne
r les parts d’auteur audit M. Racine, qui en usait si mal que d’avoir donné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens.
cusable en cette question, parle de la bonne exécution de la pièce et donne les éloges les plus flatteurs aux acteurs du Pala
u 21 février suivant, et l’empêcha pendant un certain temps encore de donner aucun ouvrage nouveau à son théâtre. Lorsqu’il eu
éditeurs de Molière, tous les auteurs sifflés ou peu applaudis, pour donner une preuve convaincante de l’injustice du parterr
que ce ne fut qu’à la douzième représentation de cette farce qu’on la donna avec ce chef-d’œuvre, et cela cinq fois seulement
sent dessillés, soit plutôt parce que la troupe du Palais-Royal avait donné le 5 octobre précédent la première représentation
au curieux, en même temps qu’il constate cette conversion littéraire, donne aussi la mesure du goût du parterre, qui n’était
est approuvé par l’homme modéré de la pièce. Ce panneau, dans lequel donna le public, dut nécessairement nuire un peu à la v
sa dixième satire : Nous la verrons hanter les plus honteux brelans, Donner chez la Cornu rendez-vous aux galants. Oronte pa
, injurieux envers Molière, puisqu’il est constant que celui-ci avait donné à son Philinte plus d’un trait de son propre cara
it lui pardonnent, et que je n’ai garde de lui pardonner, est qu’il a donné un tour gracieux au vice avec une austérité ridic
bligé de refondre ses pièces s’il avait suivi tous les avis qu’on lui donnait . Et d’ailleurs, il arrivait quelquefois que ces a
Plein de ses justes griefs, plus plein encore de sa passion, il avait donné à Célimène toute la coquetterie d’Armande, en mêm
défauts qu’on lui trouve, Et je suis, quelque ardeur qu’elle m’ait pu donner , Le premier à les voir comme à les condamner. Mai
t homme, auquel sa taille gigantesque et son caractère altier avaient donné un certain empire dans son quartier, la cour de l
la fin de cette même année, Louis, toujours avide de plaisirs, voulut donner à sa cour une longue série de fêtes plus galantes
ient, se laissa aller à sa haine contre son jeune protégé jusqu’à lui donner un soufflet. Baron voulait quitter la troupe auss
ila, « pièce nouvelle de M. de Corneille l’aîné, pour laquelle on lui donna deux mille livres, prix fait », dit La Grange. Ro
tila Est, par le sieur La Thorillière, Représenté d’une manière Qu’il donne l’âme à ce tableau Qu’en a fait son parlant pince
es ridicules, et que M. le légat ne soit venu en France que pour leur donner son approbation. » Ceux qui avaient assez d’impu
n aussi ne pas rougir de révoquer en doute le talent du protégé. Pour donner une idée de ces critiques, nous rapporterons ici
eur et la honte ; après avoir pris soin de former des coquettes et de donner aux filles des instructions dangereuses, après de
egistré plus haut cette triple découverte. Il ne nous reste plus qu’à donner une idée de l’esprit de charité du Roy glorieux a
on remis son insolence, et pardonné sa hardiesse démoniaque, pour lui donner le temps d’en faire pénitence publique et solenne
u jugement du parterre, mais en y mettant pour condition que l’auteur donnerait à son principal personnage un autre nom que celui
ère la défense de jouer L’Imposteur. La première permission ayant été donnée verbalement, on se trouva dans l’impossibilité de
t à l’assemblée : « Messieurs, nous comptions avoir l’honneur de vous donner la seconde représentation du Tartuffe, mais M. le
’on le joue. » L’inventeur de cette pasquinade, qui tenait à paraître donner les propres paroles de Molière, aurait dû se rapp
était celle du parlement et non la sienne propre. Non, Molière, qui a donné tant de preuves de son respect pour les convenanc
alomnieusement plu à faire figurer Molière. C’est ici que nous devons donner place au mandement lancé par l’archevêque de Pari
à la représentation ou lecture de la susdite ou semblables comédies. Donné à Paris sous le sceau de nos armes, ce onzième ao
’est-ce point parce qu’elles sont difficiles à découvrir qu’on leur a donné ce nom, mais parce qu’elles sont un moyen puissan
et la difficulté qu’il a eu à vaincre, lorsqu’il l’a loué de n’avoir donné à son Tartuffe ni confident ni monologue, de n’av
isager le côté ridicule du personnage ; et si, au cinquième, il lui a donné une audace plus ouverte, ce n’était, comme l’a di
bien fâché, reprit Molière, je lui gâterais son jeu ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle
suffisamment qu’il n’y a rien d’exagéré dans les éloges que Segrais a donnés à « cette troupe accomplie de comédiens, formée d
à la scène et à la lecture. Cet examen raisonné, que l’auteur anonyme donne comme écrit de mémoire après la représentation, o
pouvaient souffrir. Ce fut le 13 janvier que cette œuvre nouvelle fut donnée , pour la première fois, sur le théâtre du Palais-
lonel Dow, cette fable a pris naissance chez les brachmanes. Voltaire donne la traduction d’un passage d’un livre des Indiens
ait successivement ses faveurs aux deux prétendants, et que celui qui donnerait le plus de preuves d’amour et de vigueur serait p
lui qu’il remplaçait que pour user de ses droits conjugaux. Camoëns a donné aussi, sous ce titre, une imitation de Plaute, tr
llé rire des malheurs d’Amphitryon75, il avait, deux mois auparavant, donné bien des larmes à ceux d’Andromaque, que Racine a
Palais-Royal. Cette pièce, une de celles auxquelles on est convenu de donner le nom de farces, fronde un ridicule qui, pour êt
lui la première fois qu’il l’y aperçut et lui demanda en grâce de lui donner une heure, voulant, dit-il, lui lire une comédie
ouleur de ce nouveau vêtement, auprès du brillant éclat du véritable, donnera la mesure de la folie dont on s’est plu si gratui
de lui faire mille insultants reproches, et, quand un père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un air goguenard qu
me de notre premier comique, un autre auteur anglais, Shadwell, avait donné une imitation de L’Avare qui eût pu passer pour u
jourd’hui le saint homme : Ô ciel ! pardonne-lui la douleur qu’il me donne  ! Nous ne voyons rien que de très vraisemblable
nous apprend, dans sa Promenade de Saint-Cloud, que ce libraire avait donné du Tartuffe deux cents pistoles et qu’« il commen
ne querelle qu’il eut un jour, sur le théâtre, avec les comédiens qui donna l’idée à Molière de mettre en scène un personnage
…………………………………………… L’étude et la visite ont leur talent à part. Qui se donne à la cour se dérobe à son art. ………………………………………………
» Les lettres qui suivent celle dont nous venons d’extraire ce récit donnent à entendre que la femme du barbier était le vérit
risa Madeleine Béjart à faire poser portait que par là « elle voulait donner à sa mère, encore après sa mort, des marques de l
dit La Grange, a été la première établie à l’exemple de celles qu’on donne aux acteurs de l’hôtel de Bourgogne. « Quelques j
d’une composition nouvelle en lui en fournissant l’idée. Il désirait donner à sa cour un divertissement composé de tous ceux
crouler entièrement par le démenti que la nature prit sur elle de lui donner en laissant vivre le condamné. N’avons-nous pas v
après, elle eut la douleur de le voir enfermer à Pignerol. Louis XIV donna le sujet de cette pièce à Molière, les mémoires d
cence pour éblouir et charmer une princesse ; et que Molière, afin de donner de l’intérêt à un sujet si simple et si peu susce
de Louis XIV la permission de retourner dans son pays. Le Roi la lui donna , mais en le faisant prévenir qu’il ne devait pas
e Psyché, que l’on jouait alors, seconda heureusement ses desseins et donna naissance à leur amour. La Molière représentait P
les cœurs de tous les spectateurs : les louanges communes qu’on leur donnait les obligèrent de s’examiner de leur côté avec pl
ses de la même manière. La Molière répondit que les louanges que l’on donnait à un homme comme lui étaient dues à son mérite, e
ure de personnages, un divertissement intitulé Le Ballet des ballets, donné par le Roi lors de l’arrivée à Paris de la prince
lète du luxe et de ses prestiges brillants, peu d’amour des plaisirs, donnaient à la province une grande supériorité sur la métro
malice, ne purent servir à l’apaiser. La Comtesse d’Escarbagnas fut donnée à ses quatorze premières représentations consécut
du 14 décembre 1670, récemment découvert. Il lui avait successivement donné à mettre en musique les intermèdes de Pourceaugna
permettre d’aimer d’autre que lui-même. Il sait que c’est moi qui ai donné l’âme aux vers de l’Andromède de M. de Corneille 
ependant, ayant été averti qu’au préjudice de la parole qu’il m’avait donnée , il employait un garçon qui, pour avoir les ventr
uvelle que j’appris hier : on m’assura que vous étiez sur le point de donner votre pièce de machines à l’incomparable M. *** p
pacifier tant de vierges irritées, n’ayant plus rien désormais à leur donner  ? » — Bientôt après Le Malade imaginaire devint
Ce couple si divin par les tables mendie, Et, pour vivre, aux Coteaux donne la comédie92. Ce libelle parut en 1666, et Moliè
orgueilleuse sottise, et crut qu’ils lui avaient, par leurs attaques, donné le droit de les prendre pour modèles des beaux es
« la meilleure satire qu’on puisse faire des mauvais poètes, c’est de donner de bons ouvrages ». Il est fâcheux toutefois que
ie95. » Il ne négligeait nullement le comique pouvant résulter du nom donné à un personnage. Monteil le soupçonne d’avoir pri
nt-ils si je ne joue pas ? je me reprocherais d’avoir négligé de leur donner du pain un seul jour, le pouvant absolument. » Il
exécuta qu’à moitié ; car il ne permit au curé de Saint-Eustache « de donner la sépulture ecclésiastique au corps du défunt Mo
pas étrangers à ce rassemblement. Sa veuve en fut épouvantée. On lui donna le conseil de faire distribuer de l’argent à cett
us avons lieu de penser, par suite de la communication qui nous a été donnée d’un sonnet du temps récemment retrouvé par un ér
ut avoir perdu toute consolation, tout secours, dit Grimarest ; et il donna des marques d’une affliction si vive, que l’on do
ançaise pour les représentations du Malade imaginaire, et auquel on a donné , comme à celui de Pézénas, le nom de « fauteuil d
latteurs insipides qui n’assaisonnent d’aucun sel les louanges qu’ils donnent , et dont toutes les flatteries ont une douceur fa
ont il s’en acquitta le mit dans une si grande estime, que Sa Majesté donna des ordres pour faire établir sa troupe à Parisk 
ont il soutenait tous les caractères de ses comédies, mais qu’il leur donnait encore un agrément tout particulier par la justes
n tourné, était quelquefois écouté avec autant de plaisir qu’en avait donné la comédie. Il produisait chaque jour quelque tra
, il se montrait modeste dans les éloges que la coutume veut que l’on donne à l’auteur et à son ouvrage, et à la troupe qui l
orable en toutes ses actions, modeste à recevoir les éloges qu’on lui donnait , savant sans le vouloir paraître, et d’une conver
nous aurions pu suivre, à l’aide des registres de dépense, aux repas donnés par elle aux auteurs après la réception de leurs
sociétaires de la Comédie-Française. Il ne nous était parvenu aucune donnée un peu complète sur la fortune de Molière. Malgré
pirant. Cette confidente, jugeant, d’après les détails qui lui furent donnés , Du Boulay assez épris pour ne pas être trop éloi
elle, promit même de ne laisser écouler que peu de temps avant de lui donner son nom, enfin joua si bien la bonne foi et l’amo
t la présence de mademoiselle Molière, qui y remplissait un rôle, dut donner du piquant aux représentations de cette pièce. On
du moins celui d’une dupe imprudente. L’évasion de madame de La Motte donne encore à son histoire et à celle de La Tourelle u
forcée, pour ne pas achever de se perdre dans l’opinion publique, de donner en toute hâte sa main à cet homme, dont l’esprit
omédienne et le penchant prononcé que lui suppose le quatrain suivant donnent l’explication de cette manière d’agir : Les grâc
t faire entre l’acteur qui reçoit des coups de bâton et celui qui les donne . Un des auteurs de nos jours qui ont fait valoir
ersonne, après avoir lu son ouvrage, ne sera tenté d’en appeler. Pour donner plus de solennité à cette réparation posthume, l’
lie avec indifférence, et l’insuffisant produit d’une représentation, donnée dans ce but par la Comédie-Française, eut besoin
des citoyens sans nombre qui s’étaient empressés de déposer la leur, donna à cet hommage le caractère qu’il devait avoir, le
slateur du Parnasse nous semble ici, et dans plus d’un autre endroit, donner une préférence marquée au comique latin. Dire que
s que sur les farces de Molière, qu’il n’a jamais eu la prétention de donner pour de « doctes peintures », mais dont Boileau a
. Revue française, 1857-58, t. XI, p. 109. 5. Nous aussi nous avons donné des listes d’acteurs, afin que notre édition ne p
ns le Languedoc, par M. Emm. Raymond ; Paris, 1858, p. 49. 15. On ne donnait alors, et plus tard encore, aux actrices mariées
possible d’appuyer d’aucune autorité, que Molière et ses camarades ne donnèrent pas de représentations à Montpellier pendant la t
daigna faire à l’ouvrage que j’osai Lui présenter l’année passée m’a donné la hardiesse de Lui en offrir la continuation… J’
s et aux collèges. La première représentation d’une pièce nouvelle se donne toujours le vendredi, pour préparer l’assemblée à
se rendre plus grande pour le dimanche suivant par les éloges que lui donnent l’annonce et l’affiche. On ne joue la comédie que
t l’affiche. On ne joue la comédie que trois jours de la semaine pour donner quelque relâche au théâtre, et, comme l’attacheme
curieuse, racontée par Colin dans La Ménagerie, satire contre Ménage, donnerait à croire que l’enthousiasme de celui-ci pouvait b
firent paraître dans l’année 1660, le nom de l’auteur n’est pas plus donné dans l’extrait du privilège que sur le titre et a
y et Barbin, malgré le privilège que monseigneur le chancelier m’en a donné avec toute la connaissance possible, ne laissent
é par les fraudeurs, sollicita et obtint le privilège dont nous avons donné un extrait au bas de la page 57, et L’École des m
51. Le théâtre du Palais-Royal fit relâche du 17 au 24 août, et ne donna ensuite, jusqu’au 11 septembre, que des pièces où
nnemi, nous nous sommes tous unis pour le desservir. Chacun de nous a donné un coup de pinceau à son Portrait ; mais nous nou
pour eux à Molière ; sur quoi M. le Duc a dit qu’il suffisait de leur donner Gros-René bien enfariné, parce qu’ils n’entendaie
monté jusque-là. Ainsi, nous voyons sur le Registre de La Grange : «  Donné à M. de Beauchamp pour faire le ballet, cinquante
ris, G. Quinet, 1663, in-12, p. 12. 66. La cinquième représentation, donnée le mardi 24 février, produisit 2 390 livres. Les
stre de La Grange établit aussi qu’elle est antérieure au 16, mais il donnerait à penser qu’elle dut avoir lieu le 14. 71. Nous
chercha après son entrée à Paris, qui eut lieu le 26 août 1668, à lui donner tous les plaisirs que notre capitale pouvait four
5 477 livres 3 sous. Du 5 février au 9 avril, jour de la clôture, on donna uniquement Le Tartuffe, et, outre les représentat
nt à Mâcon aient à les laisser sûrement et librement partir sans leur donner aucun trouble ni empêchement, nonobstant toutes c
Escarbagnas, où elle dut être remplacée par Hubert quand la pièce fut donnée à la ville. Elle était fille de Ragueneau de Lest
de M. Saint-Surin, t. I, p. 117, note 1. 93. « Cette qualité me fut donnée par quelques personnes de mérite et de condition.
ira samedi Trissotin, qui est une fort plaisante pièce. Despréaux lui donnera son Lutrin et sa Poétique ; voilà tout ce qu’on p
rvice. » 95. On peut penser aussi tout simplement que Molière, pour donner à son personnage un nom significatif, avait fait
y a de certain, c’est que Béjart et sa famille s’empressèrent de lui donner en cette circonstance des témoignages de sympathi
28 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite et fin.) »
ui la lui enverront de bon cœur, et ayons une fok dans la vie de quoi donner les étrivières à tous ces gens-là. Je vous avoue
et dernière correction aux artifices et fourberies du duc ; cela eût donné le coup de pouce à ses lenteurs toutes calculées.
oulez bien me compter au nombre de vos amis, j’ai cru ne pouvoir vous donner une plus grande marque que j’en suis que de vous
offensive cette année : ainsi, quoique je ne sois pas capable de vous donner des conseils, cependant je crois devoir vous donn
s capable de vous donner des conseils, cependant je crois devoir vous donner celui de renouveler de soins et d’attentions pour
des mémoires sur les dispositions de l’offensive : je ne puis que me donner l’honneur de les lui envoyer aussi détaillés qu’i
ltés qui se rencontrent dans leur exécution, afin qu’il lui plaise de donner ses ordres pour les surmonter. » Louis XIV se re
nt l’impossible. Telle est l’idée juste et nullement malveillante que donne de lui Tessé, qui n’est pas un jaloux ni un rival
pos de ne pas laisser Catinat inutile, et, au retour d’Italie, il lui donna le commandement d’une armée sur la Lys. Catinat f
écidait plus à rien. On dira, à un moment, qu’il avait baissé ; il le donnera à entendre lui-même dans sa méfiance et son espri
our montrer comment ces disgrâces sont arrivées, les motifs qui y ont donné occasion, et comment les fautes y ont été commise
uerre ; c’est un métier où la fortune met beaucoup du sien. Ce qui me donne le plus grand déplaisir dans ces tristes conjonct
cette parole de l’Écriture : « Deus dédit, Deus abstulit… Dieu me l’a donné , Dieu me l’a ôté : que son saint nom soit béni ! 
ce dévouement même, il ne mit aucune affectation et ne voulut point y donner une couleur de sacrifice. Il ne se posa point en
in de cette campagne, il lui fût permis de se retirer après, et il en donna les raisons suivantes, ne craignant point de four
pour lui ni plus flatteuse. Louis XIV, par manière de réparation, lui donna , dès le 2 mars 1702, le commandement de l’armée d
stimulants de la Cour n’y font rien. Villars au contraire, qu’on lui donne pour lieutenant, a des idées en nombre et suggère
sez ; il n’aspire plus qu’à l’ombre de ses bois et à la retraite ; il donne à ses troupes pour dernier mot d’ordre trop diffé
demandait des mémoires détaillés, et il se faisait un plaisir de les donner . Ce côté de Catinat général consultant, a été mis
i n’est capable que de le déshonorer et de hasarder la France, on lui donnât un homme sage et ferme, qui commandât sous lui, q
connaissons. » Voilà l’idée vraie et juste de Catinat, qui nous est donnée par les plus fins connaisseurs en mérite et en ve
d’heureux mouvements à l’orateur. Toute cette cérémonie et les soins donnés à la tombe nouvelle ont été suggérés, inspirés et
qu’historique que de vouloir bien l’y autoriser ; ce serait vraiment donner en la personne de Tessé un épistolaire de plus et
grandes affaires. — Je crois que M. le maréchal Randon avait en effet donné son agrément à ce travail. Il est à désirer que c
29 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIe entretien. Balzac et ses œuvres (2e partie) » pp. 353-431
de porte en porte. De là les bons contes, de là le surnom de copieux donné aux habitants d’Angers, qui excellaient à ces rai
possible de comprendre la valeur de cette expression provinciale sans donner la biographie de M. Grandet. « M. Grandet jouissa
pour un homme hardi, un républicain, un patriote, pour un esprit qui donnait dans les nouvelles idées, tandis que le tonnelier
esprit qui donnait dans les nouvelles idées, tandis que le tonnelier donnait tout bonnement dans les vignes. Il fut nommé memb
oitait cent arpents de vignes, qui, dans les années plantureuses, lui donnaient sept à huit cents poinçons de vin. Il possédait t
t n’eût un trésor particulier, une cachette pleine de louis, et ne se donnât nuitamment les ineffables jouissances que procure
ivrer son poinçon à deux cents francs, quand les petits propriétaires donnaient le leur à cinq louis. Sa fameuse récolte de 1811,
es actions de cet homme. Si d’abord quelques particularités de sa vie donnèrent prise au ridicule et à la moquerie, la moquerie e
commode. Il n’allait jamais chez personne, ne voulait ni recevoir ni donner à dîner ; il ne faisait jamais de bruit, et sembl
émarche, tout en lui, d’ailleurs, attestait cette croyance en soi que donne l’habitude d’avoir toujours réussi dans ses entre
ombreux que les intempéries du climat y avaient bizarrement pratiqués donnaient au cintre et aux jambages de la baie l’apparence
e sous-préfet, le garçon meunier. Cette pièce, dont les deux croisées donnaient sur la rue, était planchéiée ; des panneaux gris,
œur tressaille. Il vêtit alors, chaussa, nourrit la pauvre fille, lui donna des gages, et l’employa sans trop la rudoyer. En
ta des peines inouïes, après vingt ans de service, Grandet résolut de donner sa vieille montre à Nanon, seul présent qu’elle r
branches pliaient sous les fruits que les fermiers étaient obligés de donner aux cochons. Pour une fille des champs qui dans s
erait dans le feu pour eux ! ” Sa cuisine, dont les fenêtres grillées donnaient dans la cour, était toujours propre, nette, froid
plus élevée, pouvait seul s’agencer ainsi sans paraître ridicule, et donner une harmonie de fatuité à toutes ces niaiseries,
cherait des larmes à un rocher : le père Grandet la lit tout bas sans donner aucun signe d’émotion. Il replie le papier sous l
lle produisait dans cette cour sonore, en se détachant de son rameau, donnait une réponse aux secrètes interrogations de la jeu
par cette suavité du sentiment chrétien, qui purifie la femme et lui donne une distinction inconnue aux sculpteurs anciens.
a pas attention à moi.” « Puis elle ouvrit la porte de sa chambre qui donnait sur l’escalier, et tendit le cou pour écouter les
de M. le curé. « — Nanon, fais-nous donc de la galette. « — Et qui me donnera du bois pour le four, et de la farine, et du beur
du beurre, de la farine, du bois ; il est votre père, il peut vous en donner . Tenez, le voilà qui descend pour voir aux provis
gocier un accommodement avec les créanciers de son frère mort. Il lui donne 500 000 francs pour les désintéresser ; mais, pou
i dans la ville, en retenant un certain bénéfice. Charles, son neveu, donna en souvenirs quelques petits bijoux à sa tante, à
rs quelques petits bijoux à sa tante, à son oncle et à sa cousine. Il donna à Eugénie et il en reçut le premier baiser furtif
nte de ce matin, cela fait six mille francs moins un. Eh bien ! je te donnerai , moi, ce franc pour compléter la somme, parce que
dit le bonhomme. Nanon disparut. “Écoute, Eugénie, il faut que tu me donnes ton or. Tu ne le refuseras pas à ton pépère, ma p
ises, des roupies du Mogol, des génovines ; et, avec celles que je te donnerai à tes fêtes, en trois ans tu auras rétabli la moi
e coucher, dit la mère d’une voix faible. Je meurs. « Aussitôt Nanon donna le bras à sa maîtresse ; autant en fit Eugénie, e
e napoléon et le coula dans son gousset. « Je crois bien que je ne te donnerai plus rien. Pas seulement ça ! dit-il en faisant c
, et je ne puis pas la dire à mon père. « — Au moins, quand avez-vous donné votre or ? « Eugénie fit un signe de tête négatif
t une chose chère. Les plus honnêtes filles peuvent faire des fautes, donner je ne sais quoi : cela se voit chez les grands se
a se voit chez les grands seigneurs et même chez les bourgeois ; mais donner de l’or, car vous l’avez donné à quelqu’un, hein 
urs et même chez les bourgeois ; mais donner de l’or, car vous l’avez donné à quelqu’un, hein ? « Eugénie fut impassible. « A
illera pas, elle est plus Grandet que je ne suis Grandet. Tu n’as pas donné ton or pour rien, au moins ? Voyons, dis.” Eugéni
cria-t-il. Beaucoup d’or ! ça pèse deux livres. Ah ! ah ! Charles t’a donné cela contre tes belles pièces. Hein ! pourquoi ne
rien, ni Eugénie non plus. Voilà cent louis d’or pour elle. Tu ne les donneras pas, Eugénie, ceux-là, hein ? ” « Mme Grandet et
Après avoir entrevu son amant pendant quelques jours, elle lui avait donné son cœur entre deux baisers furtivement acceptés
ujours en cravate blanche et en chemise dont le jabot à gros plis lui donnait un air de famille avec les individus du genre din
30 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »
sollicitations auprès des juges et du Conseil, grâce à l’autorité que donne à leurs plaintes le mécontentement de l’ordre pui
pour soutenir la dignité de leur rang. Du reste, selon la coutume de donner plus à qui plus a, les plus riches prélats ont, p
n sans lettres particulières de commandement » ; il n’est là que pour donner à dîner ; encore lui faut-il pour cela une permis
province lui fait pour les réparations de son canal. » — La province donne aussi au commandant comte de Périgord une gratifi
ce de secrétaire général des Suisses valant 30 000 livres de rente et donnée à l’abbé Barthélemy ; de même la place de secréta
et par Laujon, deux petits poètes de poche  Il serait plus simple de donner l’argent sans la place ; en effet on n’y manque p
pension des bienfaits du roi, sur quoi Sa Majesté avait bien voulu en donner 6 000 à Mlle de Marsan, sa fille, chanoinesse de
, outre cela, 20 000 livres de pension comme ministre ; et le roi lui donne encore outre cela 40 000 livres de pension »  Par
lé de n’avoir pas participé au traité de Vienne ; c’est pourquoi « on donne une pension de 6 000 livres à sa nièce, Mme de Ca
ien est incertain, étant pour la plupart en vignes. » — « On vient de donner une pension de 10 000 livres à la marquise de Lèd
données à des dames de la cour, tandis que depuis deux ans on n’a pas donné la moindre pension à des officiers : 8 000 livres
» En tête de ces sangsues sont les princes du sang. « Le roi vient de donner un million cinq cent mille livres à M. le prince
nt soulager le Trésor, signe « la grande réforme de la bouche », « on donne à Mesdames 600 000 livres pour leur table » ; rie
le reste a été dévoré par les gens de la cour ; on évalue ce qu’il a donné au comte d’Artois à cinquante-six millions, la pa
quante-six millions, la part de Monsieur à vingt-cinq millions ; il a donné au prince de Condé, en échange de 300 000 livres
te noblesse et du bas clergé ; ils se font la part trop grosse, et ne donnent rien ou presque rien aux gens qui ne sont pas de
ré à portion congrue à qui des moines, nommés gros décimateurs, osent donner un salaire de quarante ducats pour aller faire, p
perçoit la moitié de certaines dîmes et les trois quarts des autres, donne 10 livres ; à Croix-Falgarde, les Bénédictins, à
oix-Falgarde, les Bénédictins, à qui la moitié de la dîme appartient, donnent 10 livres par an122. À Sainte-Croix de Bernay en
ernay en Normandie123, l’abbé non résident, qui touche 57 000 livres, donne 1 050 livres au curé qui n’a pas de presbytère et
 000 communiants. À Saint-Aubin-sur-Gaillon, l’abbé, gros décimateur, donne 350 livres au vicaire, qui est obligé d’aller dan
et sans presbytère ; leur église tombe en ruines et le bénéficier ne donne rien aux pauvres. « À Saint-Laurent, en Normandie
disait Mme de Pompadour, signerait sans y songer pour un million, et donnerait avec peine cent louis sur son petit trésor. » — L
ier qui aurait 477 000 livres de rente, et qui, une fois dans sa vie, donnerait à sa femme pour 7 000 ou 8 000 livres de diamants
châtelain qui jouit de son bien héréditaire ? Il bâtit, il reçoit, il donne des fêtes, il chasse, il dépense selon sa conditi
l dépense selon sa condition  De plus, étant maître de son argent, il donne à qui lui plaît, et tous ses choix sont des grâce
ieur l’ambassadeur, qu’on a fort multiplié ces places, et qu’elles se donnent par crédit et faveur, comme les régiments. Le cor
; pourquoi serait-il ménager de sa bourse ? Lancé hors de sa voie, il donne , il achète, il bâtit, il échange, il vient en aid
ns, et le souverain, par ses commis, prend aux pauvres leur pain pour donner des carrosses aux riches  Bref le centre du gouve
cien qui conduit139 » ; à ce titre et pour cet emploi, on ne peut lui donner trop, car il n’y a pas d’emploi plus difficile et
Monsieur, 14 600 000 au comte d’Artois. — 7 726 253 pour Saint-Cloud donné à la reine. — 8 700 000 pour acquisition de l’Isl
31 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XVIII. Des Livres sur l’Art Militaire & sur les sciences qui y ont rapport. » pp. 370-378
les Mémoires de Feuquieres ; les Batailles de Prince Eugene, &c. donnent l’exemple avec la leçon. On a augmenté le nombre
ouvelles fortifications françoises, à la Haye 1743. in-4°. Deidier a donné le Parfait ingénieur françois, à Paris 1742. in-4
ons de tout le monde, trois tomes, in-4° à Dresde 1737 par Landsberg, donnent une idée de tous les systêmes de fortification, &
tout lecteur, qui veut y apporter un peu d’attention. Le même nous a donné les Elémens d’Algébre. Son nom étoit parmi ceux d
Géométrie pratique, a été traitée dans un grand nombre de livres. On donne ceux-ci pour les meilleurs. Sebastien le Clerc a
de livres. On donne ceux-ci pour les meilleurs. Sebastien le Clerc a donné la Pratique de Géométrie sur le papier & sur
hématiques, par M. le Camus, 1752. quatre vol. in-8°. Mr. Bezout en a donné un en 1764. en quatre parties in-8°. auquel on do
Mr. Bezout en a donné un en 1764. en quatre parties in-8°. auquel on donne aujourdhui la préférence. Il est aussi clair que
M. le Camus, à Paris 1472 in-12. C’est un petit ouvrage très-propre à donner une Idée distincte de toutes sortes de machines.
aroissent vouloir prendre le dessus. M. Jombert, Libraire de Paris, a donné sous le titre de Bibliothèque portative d’Archite
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
qui jouait de son lit avec ses courtisans dans la ruelle à droite, et donnait ces audiences dans la ruelle à gauche46. Ce qui
des éloges flatteurs Qu’un amas quelquefois de vains admirateurs Vous donne en ces réduits, prompts à crier : Merveille ! Il
ire n’en doutait pas. Personne entre ceux qui le nient aujourd’hui ne donne la moindre preuve du contraire. Le fait est de ce
ont devenues si communes. Les premiers beaux jours que la paix nous a donnés , ont fait cette heureuse production. » La guerre
dit au mot Antiquité du Dictionnaire des précieuses, que Voiture « a donné commencement aux ruelles ». Il répète au mot Préd
urs irréprochables, par un esprit plus ou moins cultivé. Ce titre se donne , dit de Pure dans La Précieuse, page 26, aux pers
ndépendance ; il semble, dit la discoureuse, que les soupçons du mari donnent à la femme le droit de faillir. Une précieuse fai
décida qu’on ôterait de tous les mots les lettres superflues. Je vous donne ici une partie de ceux qu’elles corrigèrent : Tes
témoignage du séjour qu’on avait fait en ce pays-là. Or le Piedmont donna commencement À ce vilain et poure changement (de
t pas. La diphtongue oi rend sonores, ennoblit les monosyllabes. Elle donne force à la loi, à la foi, au roi, à cet autre mot
e mot qui est l’abrégé de toutes nos pensées, le mot moi ; enfin elle donne sa force à la voix. Les vers les plus nobles, les
Persans ose faire la guerre ; Qu’un roi seul peut les vaincre et leur donner la loi. César va l’entreprendre, et César n’est p
dents et les lèvres pour s’ouvrir un passage plus libre et comme pour donner aux paroles plus de solennité. Henri Étienne avai
qu’on enlevait à langue ses robustes et viriles accents pour lui en donner de mignards et efféminés. Mais les mignons de He
echercher J’estime par la beauté des ouvrages ou des discours ; de se donner aux plaisirs d’imagination, la réalité seule pouv
Elles sont fort railleuses et moqueuses, même des gens qui ne leur en donnent pas de sujet. » Huet, évêque d’Avranches, a publi
s précieuses ont un homme d’esprit pauvre et malheureux, auquel elles donnent un dîner par semaine et un habit par an. Elles le
t à deux mains, font des vers, des chansons, quelquefois des cadeaux, donnent la comédie, l’assemblée et les marionnettes. Ils
it. » « Une précieuse », dit-il ailleurs, « doit avoir l’adresse de donner du prix à ses sentiments, de la réputation à ses
écieuses de mauvais caractère qui, oubliant la politique du corps, se donnaient habituellement le plaisir de mettre les auteurs e
dire les années 1656 et, suivantes, jusqu’à l’année 1659, où Molière donna à Paris la première représentation des Précieuses
e, nous ajouterons à nos précédentes observations que la pièce semble donner elle-même la date du temps et du lieu de la premi
ent la pièce comme dirigée contre le ridicule des provinciales qui se donnent des airs de la capitale. La maison de Rambouillet
les, je ne puis m’empêcher de revenir sur l’opinion des écrivains qui donnent pour une adroite précaution contre les plaintes d
ntateurs, lui imputent un plat et bas mensonge, de quel droit ils lui donnent un démenti sur l’intention qu’il déclare avoir eu
de ce système ont eu deux prétentions fort bizarres : la première, de donner de l’esprit à Molière dans sa préface, et la seco
s travestis, mais affublés de manières propres à leur condition, pour donner une leçon de discernement à les femmes contre les
res courtisans, dans la ruelle à droite, et qu’il laissa son jeu pour donner audience à madame d’Angoulême et à Charlotte de M
Charlotte de Montmorency, dans la ruelle de la gauche. Les ministres donnaient aussi des audiences particulières dans la ruelle
primerie alors récente, et les études des hommes de lettres, nous ont donné beaucoup de mots nouveaux et nécessaires. Mais le
partie de ce tout. Ménage la comprend dans l’applaudissement général donné par l’hôtel de Rambouillet, puisqu’il ne l’except
onversation ; elle dispense de parler quand on n’a rien à dire ; elle donne un moment de réflexion avant de parler ; elle ser
onde où les jeunes personnes sont destinées à vivre, le seul moyen de donner à leur esprit le développement convenable, à leur
33 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »
ble dans Ésope et dans Phèdre. — § III. De la forme que La Fontaine a donnée à la fable. — § IV. De la morale dans les Fables
oit pas la part du métier ; il ne s’y trouve point de confidents pour donner la réplique, points de longs monologues pour l’ac
le monde : le genre même de la fable, la forme que La Fontaine lui a donnée , la place qu’il y fait à la description, la perfe
apper aux théories. Je ne sais si c’est la tyrannie ou la liberté qui donna naissance à l’apologue ; je me borne à remarquer
s à tous les âges de la vie, et les mêmes fables ; à chaque âge elles donnent tout le plaisir qu’on peut tirer d’un ouvrage de
épuisable. Ils sont trop superbes pour goûter ce qu’enfants on leur a donné à lire. C’était une lecture de père de famille, d
a traité. Cependant Ésope, Phèdre, ses deux modèles dans l’antiquité, donnent la même sorte de plaisir et de profit, quoique à
sont pas tirées de leurs mœurs. Le plus souvent même le poète ne leur donne aucune propriété particulière, et l’histoire natu
ge entre en scène, sa physionomie et ses mouvements. La même brièveté donne à la morale l’air d’aphorismes tirés de quelque p
’instruction sans le plaisir. § III. De la forme que La Fontaine a donnée à la fable. Faire de la fable « une comédie à
de plaisir d’esprit plus vif que celui du théâtre, le livre qui nous donne quelque image de la scène est sûr de nous attache
s, et toutes les émotions qu’on éprouve au théâtre, la fable nous les donne en petit ; émotions douces, en deçà du rire et de
nous mène ou s’il nous suit. Il n’y a pas de poésie humaine qui nous donne plus d’aise, qui nous enveloppe plus doucement, q
nous a pris. C’est une distraction bonne en toute occasion, et qui ne donne pas, même aux plus paresseux, la peur d’avoir à a
La plus intime est sa morale. La Fontaine a-t-il donc une morale ? Ne donnons -nous pas ce nom à sa science profonde de la vie,
mâtin Qui tout dévore, Happe tout, serre tout   : il a triple gosier. Donnez -lui, fourrez-lui66… Mme de Thiange intervint ; L
ec Lulli. Une autre fois, La Rochefoucauld, l’auteur des Maximes, lui donne un sujet de fable. Il y fallait être dur pour les
d l’a gâté. Il le met de mauvaise humeur contre les hommes, et il lui donne la malencontreuse idée de nous apprendre qu’en te
l’aimer. Mais Voiture l’avertit peut-être de son propre goût ; et lui donna l’idée de rendre la nature visible dans ses vers.
ouche à un seul des anciens, même à Quintilien. « Il ne s’agit pas de donner des raisons, dit-il quelque part ; c’est assez qu
en fera, il ne s’en soucie guère ; l’amusement est son objet. Nul ne donna plus de temps aux anciens. Molière avait les soin
S’il n’était pas indiscret, en parlant de si grands écrivains, de donner quelque avantage de comparaison à l’un d’entre eu
sait garder, jusque dans la perfection, je ne sais quelle aisance qui donne à la pureté de son goût l’air d’un instinct. N’en
aie pensée, pour se trouver lui-même, il fallait que le goût vînt lui donner du doute sur ce qu’il avait écrit dans cette prem
ne, voire dans l’art un peu frivole de la danse, le travail seul nous donne une main sûre, un geste aisé, la grâce et la soup
t, et que Tartufe se fut récrié en se couvrant les yeux, l’excuse que donna le poète prouva qu’il ne se rendait guère compte
pièces mêlées de chant et de musique. Il y réussissait, il se faisait donner en 1672 un privilège exclusif sur toute la musiqu
ne façon piquante dans une de ces petites traductions. L’original qui donnait ces deux vers : Possum multa tibi veterum præcep
34 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
e. Vous satisferez votre curiosité dans l’ouvrage de M. Basnage qu’il donna sous le titre d’Histoire des Juifs depuis J. C. j
que pour les gens de goût. Vous savez que dans ces derniers tems on a donné des abrégés chronologiques de toutes les Histoire
ges des Peres touchant la doctrine, la discipline & les mœurs. Il donne les Actes des Martyrs, qu’il a cru les plus vérit
n’est mieux pensé que ce qu’il dit sur ces matieres ; & il nous a donné dans ces huit discours tous les éclaircissemens n
ntinuer un historien, qu’il ne pouvoit certainement pas remplacer. Il donna successivement 16. vol. in-4°. & in-12. ; &am
itude. Peu heureux dans les détails & dans le choix des faits, il donne la préférence à ceux qu’il trouve tout arrangés d
trouve dans cette continuation aucun de ces discours admirables, qui donnent tant de prix à l’ouvrage de M. Fleuri. Le seul qu
e la postérité ; mais on ne l’imprime plus depuis que l’Abbé Fleuri a donné son histoire écrite avec moins d’art, mais avec p
uire en peu de mots & édifier en passant le lecteur. Le peu qu’il donne de son propre fonds, dit M. du Fossé, fait regret
omenclature historique, & celui de Zuingle la termine. On ne peut donner qu’une idée très-générale & très-imparfaite d
hérétiques pourront lire l’histoire que le P. Benoit, Dominicain en a donné , à Paris 1691. deux vol. & l’Histoire des Cro
ructive, & c’est à M. l’Abbé du Pin qu’on en eut l’obligation. Il donna en 1686. le premier volume de sa Bibliothèque uni
lides sur les premiers volumes de la Bibliothèque de M. du Pin. Il en donna un second en 1692. & un troisiéme en 1696. Ce
tems après, M. de Harlai, Archevêque de Paris, obligea ce Docteur de donner une rétractation d’un assez grand nombre de propo
nre qui soit digne d’être cité. Hermant, Curé du Diocèse de Bayeux, a donné à la vérité une Histoire des Conciles en 4. vol.
Hérésies, &c. L’auteur n’étoit qu’un misérable compilateur, qui a donné dans tous ses livres autant de preuves de mauvais
deux énormes volumes in-folio. Ces deux Ecrivains qui réussissoient à donner des recueils de piéces & de monumens originau
ugés au sujet de cette fable si ridiculement inventée ; mais Vignoles donna une nouvelle édition de son ouvrage en 1736. en d
oses hazardées. La traduction françoise n’est pas bien élégante & donne une foible idée du style de l’auteur italien. Cet
umes in-4°. Le premier parut en 1714., & les sept derniers furent donnés après la mort de l’auteur. Nous n’avons aucun ouv
utiles recherches des savans. Avant le P. Marin, Louis Bulteau avoit donné un Essai de l’histoire monastique d’Orient 1680.
res ou des Cénobites, il en décrit l’institut & les regles, & donne la vie des illustres solitaires dont l’antiquité
clésiastique, ou de la Foi. Son style est clair, simple sans pourtant donner dans la bassesse. A ces histoires générales il se
ire à leur juste mesure les éloges excessifs que ces Panégyristes ont donnés à leur héros, sur-tout lorsque ce sont des Religi
s résister ? ha ! Dieu, comment nous privez-vous de la gloire pour la donner à un Prêtre boiteux ? Il s’étend sur les visions,
he de l’Ordre, l’avoit associé à tous ses privilèges, & lui avoit donné la permission de porter la Croix. §. VIII.
ec des réfléxions. Le succès de ces deux volumes détermina l’auteur à donner la suite, & il publia successivement treize v
nagement contre les défauts des Jésuites & de leur compagnie ; il donne des éloges à la vertu de quelques-uns. Une Histoi
35 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539
sconne. Je partais pour un voyage où j’aurais été longtemps sans vous donner de mes nouvelles68. Cette lettre a été brûlée ; l
l’air. Point du tout. On danse du matin au soir. Le parti du candidat donne une fête aujourd’hui : le lendemain c’est le part
bien du regret de ne vous pas connaître. Il a bien raison, car je ne donnerais pas votre amitié pour un trône. J’ai parlé de vou
’aurais pas le temps d’attendre les nouveaux arrangements qui doivent donner une autre face aux affaires. Je ne dois donc rega
jamais il n’a versé tant de joie dans mon âme. C’était peu de m’avoir donné un ami, l’amour ne m’a laissé rien à désirer ; c’
ls m’ont été offerts si tendrement, que je n’ai pu m’empêcher de leur donner la préférence. Je vous prie de me le pardonner. J
te, ce serait volontiers sur les bords de votre lac, car il n’est pas donné à tous de finir par un coup de tonnerre. Là nous
isque ce sont les seules preuves de votre amitié que vous puissiez me donner à une si grande distance. Je vous embrasse de tou
ntends rien au commerce. Conservez-moi votre amitié, mon cher ami, et donnez m’en souvent des preuves en m’écrivant par la voi
, conduisons avec prudence ces barques légères que la Providence nous donne à conduire. Tout passe, et il ne reste de solide
ne vous oublierai. Puisse le ciel me rapprocher un jour de vous et me donner bientôt l’occasion de m’acquitter des services qu
768. Je ne saurais, mon cher ami, laisser échapper l’occasion de vous donner de mes nouvelles. La frégate du Roi, La Boudeuse,
e leurs haches de pierre très ingénieusement faites. Les Français ont donné à cette île le nom de Cythère, parce qu’elle semb
ncerais pas à m’embarquer avec ces Argonautes du Nord. Sa Majesté qui donne des royaumes à des étrangers, pourrait bien faire
és ? Je n’ai pas encore un écu qui m’appartienne. Quoique mon état me donne une espèce d’aisance, il s’en faut beaucoup que j
entraîner au cours universel. Un jour viendra où le Grand Sultan qui donne des couronnes, et l’Arabe du désert qui pille les
ui doit être ici gouverneur. Adieu, mon cher ami, portez-vous bien et donnez -moi de vos nouvelles. Je suis, avec une constante
ance de recevoir plus souvent de vos nouvelles, car j’espère qu’il me donnera des vôtres. Les miennes ne sont guère agréables.
parle d’un esclave que j’avais, qui portait votre nom, et auquel j’ai donné la liberté. On m’a dit que cet ouvrage réussirait
s anciennes, entre autres du billet que j’avais fait à M. Le Maignan. Donnez -moi donc des nouvelles de votre famille. Que fait
écrirez, servez-vous, je vous prie, des occasions que M. Girault vous donnera . Vos lettres m’arriveront avec plus de sûreté. Fa
juste que de payer mes dettes. De plus, M. le comte de Vergennes m’a donné une pension de 500 livres, qui, jointe à une grat
ux à Berlin, où il était alors ministre de Russie. Je vous prie de me donner de ses nouvelles, car je désire m’acquitter enver
onichard, adjoint intendant général des Postes, en son hôtel à Paris. Donnez -moi des nouvelles de la personne que j’ai connue
re ordre, je lui ferai une remise d’un cinquième, c’est-à-dire je lui donnerai mes trois volumes pour 8 livres, pris en feuilles
bois. Il ignore le sort des autres personnes dont je me suis informé. Donnez -moi des nouvelles du docteur Treytorens. Ces ress
ès coup89. Je garde par devers moi le reçu que M. Denis Rougemont m’a donné des 900 livres que je vous ai envoyées et qu’il a
bien surpris, monsieur et ancien ami, de ce que vous ne m’avez point donné avis de la réception : 1º des 900 livres que j’ai
lement je suis surpris que vous qui êtes si exact, ayez négligé de me donner avis de l’acquit d’une dette dont j’étais depuis
je m’arrête, vous priant instamment de ne pas différer davantage à me donner de vos nouvelles et à me faire part de votre juge
me contredire dans la démonstration géométrique et évidente que j’ai donnée de l’erreur qu’ils professent depuis si longtemps
oin de ma patrie. Je mets le vôtre au premier rang et vous prie de me donner des marques de retour, en me donnant de vos nouve
36 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Le père Augustin Theiner »
e où l’on voudra les pages passionnées et souvent irritées qu’il nous donne pour une histoire, et qui ne sont qu’une plaidoir
on les prend à son compte tous les deux par l’approbation qu’on leur donne , c’est, sans doute, pour prouver qu’il peut y avo
la manière dont on sait l’écrire, on peut — autant du moins qu’il est donné à la faible créature humaine, — empêcher l’histoi
t qui vient d’éclater à propos de Clément XIV et dont le P. Theiner a donné le signal, dans ces pugilats, cruels jeux funèbre
un ultimatum des rois de l’Europe qu’elle incommodait quelquefois, ne donnerait pas une idée exacte de la faute de Clément XIV li
lui ; elle ne datait que de son Empire ; et quand elle avait une fois donné son sang héroïquement et jusqu’à la dernière gout
héroïquement et jusqu’à la dernière goutte, elle n’avait plus rien à donner . Mais les jésuites, cette garde pontificale immor
us vieux soldats de Napoléon n’avaient de chevrons. Leur sang, ils le donnaient aussi, dans des martyres qui furent leurs bataill
res, et, on peut le dire de cet ordre si profondément unitaire et qui donna au monde un modèle de gouvernement que l’ancienne
qui, sans la grande parole du Sauveur, eût été peut-être un suicide, donné courage et foi en eux-mêmes aux ennemis de l’auto
répéter, c’est à l’influence épouvantable de ces causes morales, qui donnèrent à la Révolution ce caractère appelé satanique par
Que l’on interroge leur passé, partout et toujours n’avaient-ils pas donné les preuves de ce génie, qui a marqué leur sociét
ndre à deux fois lorsqu’il s’agit de repousser les preuves qu’il nous donne dans son histoire à l’appui de son opinion. Malhe
manquée, il fasse répéter à l’histoire le mot d’ordre qu’il vient lui donner  ! Mais si ce n’était pas là le seul dessein du P.
e n’était pas là le seul dessein du P. Theiner ? Si, comme on l’a ici donné à entendre, il se cachait plus de haine que d’amo
du reste, le P. Theiner ne répliquera plus. Ce n’est point à nous de donner des leçons à un prêtre ; nous ne parlerons donc p
37 (1912) L’art de lire « Chapitre IX. La lecture des critiques »
rtain point de vue et dans certaines dispositions d’esprit qu’il vous donne . Si cela est vrai, prenons garde ! Est-ce qu’il s
parce que même les critiques prolixes ont débrouillé la matière et me donnent , par les citations qu’ils font de leur auteur, le
très petite partie du travail de l’historien littéraire, mais cela en donne une idée suffisante. Ce qu’il ne doit pas faire,
r s’il est historien littéraire, d’après la définition que nous avons donné de l’historien littéraire, ou s’il est critique,
littéraire, ou s’il est critique, selon la définition que nous avons donnée du critique. S’il est historien littéraire, il fa
ne faut jamais le lire avant. S’il est historien littéraire, il vous donnera tous les renseignements qui vous sont utiles, et
ine disposition d’esprit, en quoi il est utile. Reprenons l’exemple, donné plus haut, de l’ami avec qui vous causez littérat
vre lui a laissé une impression très différente ; vous discutez, vous donnez vos raisons, il donne les siennes, vous rapportez
pression très différente ; vous discutez, vous donnez vos raisons, il donne les siennes, vous rapportez tel détail qu’il n’a
s et leurs aperçus, extrêmement inattendus de moi, m’étonnaient et me donnaient beaucoup à penser. Je rentrais chez moi toujours
; vous creusez fatalement dans le même sillon. Il faut qu’à un moment donné — lequel ? celui-là même où vous vous apercevez d
elle concordance, le plus souvent pour se rappeler tel renseignement, donné par l’historien, que l’on sent qui nous fuit. Un
aucun critique. Je n’ai lu Sainte-Beuve qu’à vingt-trois ans. On nous donnait des histoires littéraires, qui, à la vérité, je l
aient surtout des histoires littéraires. Le professeur, quand il nous donnait un devoir à faire, les complétait par quelques re
r exemple, deux petits portraits de Sadolet et d’Érasme quand il nous donnait à confectionner une lettre d’Érasme à Sadolet. Vo
tes, pour « faire leurs devoirs », pour se préparer aux examens, pour donner à leurs esprits une culture générale, très superf
ations : la première que l’on reçoit au lycée, la seconde que l’on se donne à soi-même ; la première est indispensable, mais
38 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211
’il n’est pas toujours exact & impartial. L’Abbé Terrasson nous a donné une traductiona fidéle de son ouvrage. Quoiqu’il
défigurer. Trogue Pompée avoit, à l’imitation de Diodore de Sicile, donné une histoire universelle en latin. Justin l’abrég
pagnols, des Anglois, des Danois, des Polonois, des Hongrois, dont je donne le précis ; qu’on la compare à la grandeur des vo
l’étude de tant d’ouvrages si longs, si chers, si rares, & de les donner en racourci à une infinité de lecteurs, qui n’ont
n est plein de feu & d’énergie. Il y a plusieurs modernes qui lui donnent la prééminence sur Hérodote pour le mérite de la
r d’Alcibiade dans la Grèce jusqu’à la bataille de Mantinée. Xenophon donna aussi plusieurs autres ouvrages sur des sujets hi
sion résidoit sur ses lévres. La version françoise que d’Ablancourt a donné de son histoire, est la moins mauvaise que nous a
r les apparences, sur les faits & non pas sur le bruit public. Il donne des éloges aux actions qui en méritent, & il
aits de Nicole ou de Duguet. M. l’Abbé Tailhié, disciple de Rollin, a donné un abrêgé de son Histoire ancienne en cinq vol. i
furent des Poëtes qui furent les premiers historiens romains. Nævius donna un Poëme sur la premiere guerre punique, & En
pur, élégant & naturel. Personne n’attache plus que lui & ne donne plus de chaleur à sa narration. On est fâché, dit
bbé de Mabli, auteur d’Observations très-judicieuses sur les Grecs, a donné aussi des Observations sur les Romains. Les unes
us de force que de légéreté. Son tempérament le rendoit plus propre à donner un coloris vigoureux à la satyre, qu’à se perdre
ue aucune occasion de placer dans son histoire des discours qui, sans donner une idée bien favorable de son éloquence, en font
e traiter son histoire de déclamation ; mais souhaitons qu’on nous en donne souvent de semblables. On n’a pas plus épargné l’
mais ils ne valent plus rien du tout pour le nôtre. Scipion Dupleix donna une Histoire générale de France depuis Pharamond
nde. Cet écrivain n’étoit pas assez instruit, & ne vouloit pas se donner la peine de s’instruire. Il avouoit bonnement qu’
e & vif. On le lit, & on le critique. Le P. Daniel qui nous a donné aussi une grande Histoire de France & un abré
regne de Louis XIV. Il prétend que la plûpart de nos historiens n’ont donné que l’histoire de nos Rois & non celle de la
cet abrégé, & en dérober la sécheresse. C’est là comme l’ame qui donne la vie à un corps sec & aride par lui-même ;
l’Histoire de France du même auteur. M. Poullin de Lumina, vient d’en donner un sous le même titre & à peu-près sur les mê
a narration est aisée & le style vif & léger. On ne peut pas donner le même éloge à l’histoire du démêlé entre le Pap
a mémoire de faits curieux & bien discutés. Le savant Dupuy avoit donné un ouvrage sur la même matiere dont le style est
t tout, pénétre tout ; découvre le fonds des conseils, & sur cela donne de bonnes instructions. “Vous trouverez en mon Ph
s faits par la justesse de ses réfléxions, & par l’art qu’il a de donner à son discours un fil & un enchaînement natur
le même reproche à Larrey, la Martiniere & Reboulet qui nous ont donné de longues histoires de Louis XIV. Celle du derni
ses recherches. Celui des Ecrivains a modéré l’opinion qu’il m’avoit donnée de son impartialité, quand il ne s’agissoit que d
haque Prince. Ceux de du Bellai imprimés à Paris en 1570. in-8°. nous donnent tout le regne de François I. Cet auteur, quoique
un des hommes illustres du regne de François I. Le même auteur nous a donné la Vie du Connétable du Guesclin, en 2. vol. in-1
suivans on ne peut se dispenser de lire les Mémoires dont nous allons donner le titre d’après l’Abbé Lenglet du Fresnoi. Mémo
III. & IV. que son pere avoit déjà fait imprimer en partie, & donna en 1649. le cinquiéme. Ce projet, long-tems inter
tes de sa main. C’étoit indiquer clairement la nouvelle édition qu’on donne actuellement. Aussi Mr. de Fontette a-t’il pris p
rléans, Rouillé & Brumoi, in-12, en cinq vol. 1737. Ce livre vous donnera du goût pour l’histoire de cette Monarchie. Les f
ropos lui servent d’ornement sans en interrompre le fil. M. Macquer a donné depuis un autre Abrégé chronologique en deux vol.
il a aussi de grands défauts. Ses réfléxions politiques lui ont fait donner le nom de Tacite de la Flandre, & ses ennuyeu
es Provinces-Unies, il faut consulter les grandes histoires. Le Clerc donna trois volumes in-sol. sous le titre d’Histoire de
chement les faits, en conte les circonstances d’une maniere uniforme, donne très-peu à penser, ne remue ni l’imagination ni l
is, Clarendon & Hume sont les moins partiaux. Le Chancelier Bacon donna l’histoire de Henri VII. en latin. Elle passa pou
Henri VII. en latin. Elle passa pour un chef-d’œuvre ; mais on ne lui donne pas ce titre aujourd’hui. Comment se peut-il fair
d sur l’horizon de l’Irlande.” Il me semble que notre sage de Thou ne donne guéres dans ce phœbus, qu’on prenoit autrefois po
e pur & coulant & avec assez d’impartialité. Leti qui nous a donné la Vie d’Olivier Cromvvel en deux vol. in-12. &am
 : n’êtes-vous pas trop heureux qu’il se trouve un homme au monde qui donne sa vie à la retraite, à la lecture, &c. pour
e siécle de la fondation de Rome. Ce que j’en ai lu par-ci par-là, me donne l’idée d’un homme plus sçavant que judicieux, d’u
Vous la puiserez dans l’histoire des révolutions de Hongrie, où l’on donne une idée juste de son légitime gouvernement, in-1
teur traitant un sujet neuf, embrasse un champ bien plus vaste, & donne plus de liaison aux matieres, plus de développeme
ul Jove, Evêque de Nocera & Conseiller de Cosme, Duc de Florence, donna au public l’histoire de son tems, dans laquelle i
étoient inconnus. L’Aretin lui-même a soin de nous dire que quand il donne des louanges il étoit bien payé pour le faire, &a
Etats qui divisent l’Italie & commençons par Venise. Pierre Bembe donna l’histoire de cette République en douze livres. I
que quelques-uns de nos historiens françois auroient bien dû nous en donner une histoire générale. C’est ce qu’ont exécuté en
in-8°. 1762. L’Abrégé de l’histoire de France du Président Henault, a donné l’idée de cet Abrégé chronologique & de plusi
. Lacombe, est de concentrer les faits, avec leurs circonstances ; de donner à la narration la rapidité, la précision nécessai
e même M. Lacombe, dont nous avons cité l’abrégé chronologique, avoit donné quelques mois avant M. de V. une Histoire de l’Em
s d’excellent sur l’histoire de la Suede que ce que cet auteur nous a donné sur l’histoire de Charles XII. C’est son chef-d’œ
agréable dont ils sont racontés. On a reproché à Quinte-Curce d’avoir donné un air de roman à son histoire d’Alexandre, d’avo
e que nous avions de mieux, avant que M. le Chevalier de Solignac eût donné son histoire générale de Pologne, en cinq vol. in
urieux ; développer le systême de sa politique & de sa religion ; donner une idée de sa puissance & de son industrie ;
soit dans les différentes provinces de cet Empire, étoient en état de donner des instructions sures. Son style simple & un
39 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre VI. Des dictionnaires Historiques » pp. 220-228
es différentes collections historico-alphabétiques. Les premier qui a donné un ouvrage en ce genre, n’est point Moréri, comme
rançois, ni en latin. On ne fut guéres plus riche, lorsque Moreri eut donné son Dictionnaire historique en 1673. in-fol. Ce n
naire historique en 1673. in-fol. Ce n’est pas que l’auteur ne se fût donné beaucoup de peine pour compiler tout ce qui pouvo
uveau, avoit plusieurs fois montré les défauts de celui de Moreri. Il donna enfin le sien en 1693. & il eut le plus grand
l sçavoit multiplier les volumes ; & au lieu d’un in folio, il en donna quatre remplis le plus souvent des contes les plu
dû paroître bien téméraire. M. de Chauffepié, ministre à Amsterdam, a donné en 1750. & années suivantes quatre vol. de su
es, ainsi que tous les autres recueils volumineux. M. l’Abbé Ladvocat donna en 1752. un Dictionnaire historique portatif, en
it qu’il étoit. On voulut réparer les imperfections de ce lexique. On donna un Dictionnaire historique littéraire & criti
1766. en 4 vol. in-8°., réimprimé à Rouen en 1769., & dont on va donner deux éditions à Paris in-4°. & in-8°. C’est u
on des autres Dictionnaires historiques. On discute des anecdotes, on donne des idées plus justes du caractère de certains pe
40 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre III. Ce que c’est que le Romanticisme » pp. 44-54
l de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible. Le classicisme, au c
sible. Le classicisme, au contraire, leur présente la littérature qui donnait le plus grand plaisir possible à leurs arrière-gr
rands-pères. Sophocle et Euripide furent éminemment romantiques ; ils donnèrent , aux Grecs rassemblés au théâtre d’Athènes, les t
cisme7. Je n’hésite pas à avancer que Racine a été romantique ; il a donné , aux marquis de la cour de Louis XIV, une peintur
qu’il y a de romantique dans la tragédie actuelle, c’est que le poète donne toujours un beau rôle au diable. Il parle éloquem
lus rapide et plus total que celui de 1780 à 1823 ; et l’on veut nous donner toujours la même littérature ! Que nos graves adv
aujourd’hui tout le monde veut le tromper. Un procureur incrédule se donne les œuvres de Bourdaloue magnifiquement reliées ;
manière d’étudier le monde au milieu duquel nous vivons, et l’art de donner à nos contemporains précisément le genre de tragé
iller a copié Shakspeare et sa rhétorique ; il n’a pas eu l’esprit de donner à ses compatriotes la tragédie réclamée par leurs
être écrite par Beaumarchais ou par Sheridan, pour être délicieuse, a donné au public la bonne habitude de s’apercevoir qu’il
un grand poète, si ce n’est un grand tragique. Notre comédie n’a rien donné d’aussi vrai depuis trente ans, que l’Ajo nellimb
41 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
uelque chose d’essentiel lui manquera encore pour devenir un artiste. Donnons -lui par surcroît un goût très fin, l’amour du bea
astes ; enfin, chez tous, quelque conviction ardente, qui à un moment donné mettra dans leur voix une vibration, dans leurs y
mot sur les lèvres. Mais il nous faut aller plus avant. Je n’oserais donner encore de conclusion ferme. Il est trop facile de
ce sont des impressions d’ensemble. Si je me plaçais devant une œuvre donnée pour en déduire par une minutieuse analyse la fon
nt un style personnel. Mais tous sont des artistes. Tous, à un moment donné , ont éprouvé ce même irrésistible besoin de sculp
un certain nombre d’instruments de musique qui tous, à tour de rôle, donneraient la même note sur des timbres différents. Le son p
ffet de fantômes. Comparées aux pures visions que nous pourrions nous donner les yeux fermés, elles font l’effet d’être la réa
mais seulement après coup, quand le sujet avait été déjà conçu, pour donner plus de justesse et de vraisemblance aux représen
ntion personnelle qu’il a pu reconstituer la scène en question et lui donner cette apparence de réalité. Enfin nous voici tran
e la légende, du roman ; Mais alors même qu’il travaille sur un texte donné , il ne faut pas se figurer qu’il soit dispensé de
Qu’un artiste reprenne ce thème et le développe dans son œuvre, pour donner à ces images indécises et flottantes la réalité p
ent souvent à nous en faire perdre conscience. Ce qu’ils veulent nous donner devant leur œuvre, c’est l’impression intégrale d
effort de conception vraiment surprenant et merveilleux, ils avaient donné à leur création toutes les apparences de la natur
s’émanciper, quand leur technique se fut développée suffisamment pour donner à leurs œuvres une valeur et un intérêt propre. E
tentionnelles. Mais c’est justement ce parti pris qui me frappe et me donne à réfléchir. Pourquoi cette tendance à l’excentri
reste adhérente et ne peut se communiquer à l’objet. Tout au plus lui donnent -elles l’éclat de leur coloration ; mais de simple
ns les yeux autour de nous, dans l’appartement moderne, où son art se donne librement carrière. Sur les tapis, sur les fauteu
t attention, l’impression peut devenir troublante. Si cet art ne nous donne pas le plaisir du beau proprement dit, s’il ne ré
érer l’œuvre d’art du dehors, au point de vue du plaisir qu’elle peut donner au spectateur, les théoriciens se figurent volont
eurs, avant de se mettre à l’œuvre, serait absolument incapable de se donner , par pure représentation mentale, la vision intég
mages ? S’ils ne l’ont pas naturellement, il faudra bien qu’ils se la donnent par l’exercice, car elle leur est à peu près indi
ourire dans sa grâce naturelle ? Étudiez de près les dessins qui vous donnent le mieux l’impression de la nature vivante, par e
le trouble, le déroute, l’exaspère ; il achèvera sans le modèle et en donnera sa personnelle interprétation, de façon à faire t
ne s’en tient pas aux généralités, elle précise, elle détaille, elle donne à chaque chose un accent individuel. Vous ne trou
embrasser tous deux d’un même coup d’œil et mieux les comparer. À qui donner raison ? En fait, nous voyons que les deux méthod
arent de la figure. Pour peu que l’on soit imaginatif, on arrive à se donner ainsi de véritables hallucinations8. Ce qu’il y a
t représenté. Nous n’avons conscience de faire aucun effort pour nous donner une illusion et évoquer des images, parce que l’a
es figures en les modifiant au besoin, tant qu’enfin nous nous soyons donné l’illusion voulue. Je ne vois qu’un seul cas où v
nte de l’illusion, car elle est consciente, volontaire ; nous nous la donnons si nous le voulons bien, la laissons aller jusqu’
ouvons nous livrer en contemplant un simple décor géométrique, et qui donnent à cette contemplation un intérêt soutenu. Le dess
riques qui peuvent être engendrées par le triangle. Pour qu’une image donnée surgisse à notre appel, il suffit que dans ce rés
s, saccadés ou arrondis, raides ou souples, hardis ou timides, et lui donnent ainsi un accent comparable à celui de la mélodie.
tif des spectateurs puisse fournir devant une œuvre d’art : cela nous donnera une idée de ce que doit être l’imagination visuel
le résultat est indéniable : leurs œuvres, correctes et polies, nous donneront moins que d’autres la sensation du relief. Consid
avait à un degré surprenant cette faculté de voir dans l’espace et de donner à des figures planes un relief hallucinant. En sc
tant ces zébrures de rouge et de vert soulignent la forme et nous en donnent la vision forcée. Elle a la vertu fascinante de c
er plus avant l’exécution de ses œuvres : quel art conventionnel cela donnerait  ! Comme ces fatigantes illusions d’optique nous f
e tant que vous voudrez, mais informe, et qu’il est dérisoire de nous donner pour une statue. — Non, répondaient les autres. L
éveillera en nous des impressions, des sentiments, des images qui lui donneront un surcroît de charme. Elle nous parlera de mille
d’expression que la ligne et la couleur, le décor abstrait peut nous donner des impressions poétiques. Nous avons déjà vu que
, s’il n’a lui-même une imagination de poète ? Comment son œuvre nous donnerait -elle une émotion qu’il n’aurait pas ressentie ? C
es hauts sommets ; se faire l’ami de la plante et son confident ; lui donner une âme et entrer en sympathie avec elle ; s’inté
ersonnages, aux traits vulgaires dans un milieu presque trivial, nous donneront pourtant des émotions comparables à celles de la
omparables à celles de la plus haute poésie. C’est que l’artiste a su donner à ces personnages une vie intérieure. Il a mis en
e harmonie avec le ton du ciel qu’elles en prennent la couleur et lui donnent leur mélancolie. Mais pendant que je m’abandonne
trement passionne que pour pour les choses de l’art, puisqu’il leur a donné sa vie, a conçu cette œuvre dans la fièvre ; song
amais je n’accorderai qu’un tableau, merveilleusement exécuté sur une donnée quelconque, soit une œuvre de tout premier ordre 
us l’idée qu’il veut nous suggérer dans les équivalents qu’il nous en donne  ? Comment l’image qui nous est présentée se trans
t les transports de l’esprit et des sens. Voilà la première formule, donnée par Baudelaire, de ces mystérieuses correspondanc
r La première pipe, du musée de Lille). D’une manière générale, étant donnée une impression à produire, on devra chercher dans
ue je compare, elles peuvent se ressembler pourtant en ce qu’elles me donnent une impression identique, agréable ou désagréable
nsations nous paraissent analogues, il suffit que nous puissions leur donner une épithète commune ; mais l’analogie, bien ente
mployés ; en tout cas une toile où cette harmonie se rencontrera nous donnera une impression plus satisfaisante que celle où le
ur nous décrire une symphonie, ils nous parleront peinture ; ils nous donneront des phrases comme celles-ci, que je cite entre mi
couleur du cuivre. Un carillon joyeux tintant dans le ciel clair nous donnera une impression de bleu transparent, comme si les
ous comparons le timbre caractéristique d’un instrument à une couleur donnée , par exemple le timbre de la clarinette dans le r
s et nous n’avons pas de peine à les interpréter, parce qu’il nous en donne en même temps le commentaire. On remarquera en ef
ore, de temps en temps, cette masse de bruits sublimes s’entrouvre et donne passage à la strette de l’Ave Maria, qui éclate e
En lisant cette symphonie des cloches de Pâques, que Victor Hugo nous donne dans Notre-Dame de Paris, nous voyons bien passer
m’aviser d’y voir un son de clarinette. Il faudra donc que l’artiste donne avant tout l’éveil à mon imagination auditive par
plus qu’à colorer cette rêverie ; de simples analogies suffiront pour donner à nos représentations sonores le ton voulu ; les
ièrement impressionnable à certaines couleurs. Selon qu’un objet nous donnera telle ou telle émotion, nous ne le regarderons pa
ar cette matinée glaciale, et sous l’impression de froid qu’elles lui donnaient . Non seulement les artistes ne sauraient dire le
plus souvent pourquoi ils ont traduit de telle manière une impression donnée  ; mais je suis persuadé que bien rarement ils se
sera plutôt modeste et virginal ; d’où vient que les gris ternes nous donnent des idées de misère, les ors et les pourpres des
fraîches, de sang répandu. En allant du clair au foncé, le jaune nous donnera successivement des visions de soleil d’Italie, d’
ne à ces associations, qu’on recherche ces correspondances, on pourra donner à toute couleur une nuance de sentiment déterminé
plus délicates que l’on peut établir comme par jeu entre un sentiment donné et une nuance de couleur très particulière. Quand
qui peu à peu nous pénètre, se mêle et s’ajoute à l’émotion que nous donne la scène représentée ; là encore notre esprit et
cette lumière d’or quelque chose de solennel et d’un peu triste, qui donne une impression d’antique splendeur, de très vénér
visibles, reproduits dans leur vérité ou leur vraisemblance. Il leur donne une couleur parce que dans la nature ils sont col
au moins imaginables, comme un animal, une maison, un arbre, un site donné , un centaure ou un griffon ; ce sont là des chose
e et couleur, et dont par conséquent un artiste n’aura pas de peine à donner l’idée. Il est ici dans son élément. Il lui suffi
vite tracés, plus vite reconnus. Ils auront surtout l’avantage de se donner pour ce qu’ils sont, pour des signes idéographiqu
est plus symbolique. Mais comment notre dessinateur pourra-t-il nous donner , avec son crayon, l’idée de choses qui n’ont ni f
. Je le répéterai encore, par aucune ruse l’artiste n’arrivera à nous donner des émotions qu’il n’aurait pas éprouvées lui-mêm
ont d’une grande ressource dans la composition décorative. Elles nous donnent par leur contraste avec les images de la vie réel
ession symbolique que pour les distinguer les unes des autres et leur donner un nom il faut faire attention à l’emblème conven
érance ? En descendant au fond de la science, qu’a-t-elle vu, qui lui donne ce regard fixe, regard de sphinx qu’épouvanterait
enir à l’austère penseur. Pour les détails, votre imagination peut se donner carrière ; mais toujours le ton général du décor
l il a composé son œuvre ; ce dont on peut s’assurer quand il nous en donne lui-même la glose sommaire. On ne saurait d’aille
trer en toutes lettres dans le décor. Il y fera bonne figure. Il nous donnera le plaisir délicat de voir la même idée figurée à
e, certains artistes s’y enfoncent à plaisir. S’il est intéressant de donner à un emblème, outre sa signification littérale, u
es ne mettent de semblables profondeurs dans le commentaire qu’ils se donnent à eux-mêmes de leurs œuvres. Souvent aussi les sy
exercer la sagacité de l’Œdipe du café de l’Univers, plutôt que pour donner une sensation d’art. Déconcerté, le spectateur co
esterons pas suspendus, anxieux, dans l’attente du mot révélateur qui donnerait enfin à la scène représentée un sens quelconque ;
l’artiste soit aussi profond, aussi métaphorique qu’il voudra ; qu’il donne à ses emblèmes, outre leur sens propre et leur se
doit produire une impression esthétique. Un symbolisme trop exact ne donne aucun essor à l’imagination. Il est sec ; il est
de même ordre. Condamnerons-nous la musique parce que jamais elle n’a donné à l’auditeur la nuance précise d’émotion que le c
entendait exprimer ? Ce chant nous émeut, c’est l’essentiel ; il nous donne des émotions analogues à celles qui l’ont inspiré
e peut vouloir dire tout cela ? L’auteur a pris la précaution de nous donner lui-même la clef de ce symbole. Cet enfant attach
r mieux frapper l’imagination, ils ont recours à l’exotisme, qui nous donne dans la réalité même l’impression du fantastique
l’artiste peut s’assimiler le plus profondément, et qui peuvent nous donner les émotions les plus pénétrantes. La représentat
dant, banal et faux ? Si nous comprenions bien quelle perfection elle donne à toutes ses œuvres, il serait pour nous évident
tions comme nous le ferions à la réalité. Mais si l’artiste a su leur donner un accent de vérité suffisante, vous ne vous aper
rendre. Or il n’y en a qu’une qui soit recommandable, celle qui nous donne de la réalité l’équivalent le plus approché. Quel
e à copier les objets qu’ils ont sous les yeux. Ils dessinent pour se donner un plaisir de représentation, pour s’aider eux-mê
dessin soit incomplet, incorrect, peu leur importe, pourvu qu’il leur donne l’idée de la chose. Le souci d’art est nul encore
cérité, sont bien plus intéressantes à tous les points de vue et nous donnent bien plus la sensation de l’art que la compositio
répondre. Je ne veux dire aucun mal du réalisme. Nous pourrions nous donner le plaisir facile, pendant que nous avons la paro
ins rare. Nos maîtres nous ont appris à voir la nature ; ils nous ont donné des formules et des procédés pour en traduire les
n arbre tel qu’on le voit, en copiant les feuilles une à une. On n’en donnera jamais qu’une image conventionnelle. Chaque paysa
e a son procédé. Celui-ci se contentera de poser les masses. Celui-là donnera quelques détails, et laissera à l’imagination le
s tons est donc une trouvaille de coloriste, un artifice imaginé pour donner à l’œil des sensations inédites. Les premiers pei
’il ne s’agissait que de copier, cela demanderait peu de peine. Etant donné une ligne tracée sur le papier, rien de plus faci
facile que de tracer sur une autre feuille une ligne identique. Étant donné un ton posé sur une toile, pour peu que l’on sach
ent de nouveaux procédés d’expression, n’a rien de pénible ; elle lui donne au contraire l’occasion d’exercer une de ses facu
plaisir à reconnaître la nature sous ces teintes arbitraires qui lui donnent une beauté bizarre et fantastique. II. Procédé
fleurs et de mes fruits, j’ai frotté avec un glacis de momie, qui m’a donné un ton charmant à travers lequel on voyait le ton
routine et contre les caprices de la mode, plus irrationnels encore ; donner à tous les objets qui nous entourent des formes à
ources propres de la matière dont il dispose, et pour rendre une idée donnée de choisir le procédé le plus capable de l’exprim
our forger une grille, pour assembler une table, moins que cela, pour donner correctement un coup de lime ou un trait de scie,
Plus hardie, elle ne craindra pas de modifier visiblement, pour leur donner plus de beauté, l’image des choses. Ce sera l’inv
les dispositions ornementales dont il a besoin pour décorer un objet donné . Certes il étudiera la nature sur le vif ; il l’o
s sommaire de l’objet qu’il veut décorer, pour en établir la forme et donner l’orientation voulue à sa rêverie. Et déjà son im
nt qu’il songera à consulter le modèle pour arrêter son dessin et lui donner un accent plus véridique. Le décor ainsi conçu, p
er que très sommairement, dans sa mémoire ou sur son album. Sur cette donnée restreinte, il a fallu que son imagination se mît
r demander à la nature son autorisation et marcher sûrement. Elle m’a donné raison ; et comme elle est sensible aux avances q
répondérante et presque abusive dans la littérature ? Il faudra qu’il donne un corps à ces âmes dont le romancier nous a décr
uire par le dessin le jeu de physionomie correspondant à un sentiment donné , nous ne savons comment nous y prendre, ni par qu
iste qui n’a jamais pu se décider à copier le modèle vivant a-t-il pu donner à ces conceptions de son esprit un tel accent de
à complet achèvement de l’œuvre. Il y a chance pour que cette méthode donne les meilleurs résultats. Mais encore une fois il
ne les meilleurs résultats. Mais encore une fois il est impossible de donner ici de conseils. Tout dépend de la conformation p
transporter dans ses personnages, à sentir en eux et pour eux, à leur donner pour les animer quelque chose de son âme. Cette a
on intellectuelle, le jeu de physionomie correspondant à un sentiment donné , ou même de dire quels sentiments doit éprouver u
re quels sentiments doit éprouver un personnage dans une circonstance donnée  ; on n’obtiendrait ainsi que de très grossières a
ait sous ses doigts. Pour objectiver les sentiments qu’on s’est ainsi donnés par autosuggestion, et en même temps pour arrêter
inci, en composant sa Cène, s’est évidemment servi de ce procédé pour donner une expression particulière à chacun de ses apôtr
reconstituer. Il s’est ainsi servi de la vertu suggestive du mot pour donner une plus forte résonance aux sentiments qu’il vou
le personnage que nous dessinons, les sentiments que nous voulons lui donner  ; nous le faisons mentalement parler, et cette re
. Dès lors, la tâche de l’artiste n’est-elle pas toute simple ? Etant donné que nous avons une préférence bien nette pour cer
e se porte vers un objet très précis ; mais de cet objet elle ne nous donne d’avance aucune idée. Quand nous le voyons de nos
sthétique ; en travaillant à la fixer dans l’œuvre matérielle, il lui donnera plus de netteté, la rectifiera, l’épurera encore.
un grand nombre et peut-être une infinité. Notre imagination peut se donner carrière. La période d’invention plastique n’est
r figurer les mystères de la religion en symboles visibles. On leur a donné la tâche de représenter ces hommes qui par leur p
réellement cette forme, ni même un corps quelconque ; il ne veut que donner une idée de ses attributs caractéristiques. Ces b
urs. L’art religieux est voué à l’anthropomorphisme. Sa tâche sera de donner à cette forme quelque chose de sublime qui la tra
té, on a fait les statues des dieux aussi grandes que possible ; on a donné aux effigies des rois divinisés une énorme taille
s divinisés une énorme taille. À défaut de la grandeur réelle on leur donnait au moins la grandeur relative. Presque toujours,
odigieuse. — D’autres œuvres, et cela est d’un plus grand art encore, donneront cette impression de la grandeur et de la puissanc
trois cents ans, de représenter des hommes supérieurs à l’humanité a donné à l’art du moyen âge son inimitable caractère19. 
’être trop affinées peut-être, trop ingénieusement naïves, et de nous donner malgré elles le sentiment de l’art, de l’esprit m
es et les sculpteurs, par une sorte de respect humain, n’oseraient se donner cette licence : ils se feraient scrupule de prése
udes spéciales qu’il exige, les émotions esthétiques que seul il nous donne , au moins à un tel degré. Chaque art a sa mission
ole des peintres et des sculpteurs. Il a tout autant de leçons à leur donner qu’à en recevoir. Son œuvre est initiale, puisée
dans la nature, élaborée suivant une méthode qui lui est propre. Elle donne et doit donner une constante impression d’origina
, élaborée suivant une méthode qui lui est propre. Elle donne et doit donner une constante impression d’originalité. Ici comme
dans des cadres ; on modifie le caractère propre de l’objet pour lui donner une beauté qui n’est pas la sienne. Quelle est do
ratif ? Elle peut être définie d’un mot. Styliser la forme, c’est lui donner la beauté linéaire. La ligne, nous l’avons consta
la céramique grecque, cette recherche de la ligne pour la ligne, qui donne aux figures peintes sur les vases antiques un car
le signalant à l’attention, il sera naturel qu’on se préoccupe de lui donner toute la beauté que comportent les lignes. On le
e la nature, mais transposée dans le mode géométrique. Ou bien on lui donnera la grâce du mouvement, en le dessinant d’un geste
isposées régulièrement comme un tatouage, sorte de sauvage parure qui donne à la tête de l’animal une étrange expression de f
s fantastiques seront obtenues par altération progressive d’une forme donnée . C’est en poussant la convention à l’extrême, au
au point où l’image cessera d’être reconnaissable, que l’artiste nous donnera la sensation du merveilleux. Il s’abandonnera aux
de la rêverie distraite, nonchalante, où l’on invente pour ne pas se donner la peine de se souvenir, où les images se décompo
de pur caprice, d’insister lourdement sur des fantaisies légères. Il donne à notre contemplation les libres allures de la rê
as lui-même quelles figures vont apparaître sous son crayon ; il s’en donne la surprise ; il y exerce son ingéniosité. Il goû
t et s’accrochent aux corniches de nos cathédrales, il ne faisait que donner un corps à des visions qui étaient alors dans tou
ral, grâce à ce don d’assimilation qu’ont tous les imaginatifs, il se donne une âme antique pour évoquer les antiques légende
l’art chrétien des métaphores de ce genre. La forme horrible qu’il a donnée aux démons n’est-elle pas le symbole de la diffor
r, se ramasser, se modifier de mille façons pour entrer dans un cadre donné  : c’est une matière souple et malléable qui d’ell
u le temps d’en être surpris. Mais le goût est plus exigeant quand on donne à ces visions la réalité de l’expression plastiqu
çant vise le saint de son nez qui se prolonge en espingole. Tout cela donne bien, si l’on veut, une impression de fantastique
u fond il y a peu d’invention plastique. Ces monstres sont faits pour donner la migraine plutôt que pour effrayer ; ils ne se
coratif, l’art est fait par l’imagination et pour l’imagination. Nous donner l’intense vision de choses que nous n’avons pas d
ils ont ouvert à l’art des voies nouvelles. Plus que les autres, ils donnent prise à la critique ; mais c’est par eux que se f
pplicable à la culture de l’imagination ? Aucune éducation ne saurait donner de l’imagination à qui en serait naturellement dé
42 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328
tr’eux. Quelques-uns s’étoient liés avec l’abbé de saint-Cyran, & donnèrent dans ses idées particulières. Ces oratoriens en g
n y gagne nécessairement les cœurs. Les évêques les plus vertueux lui donnèrent d’abord leurs suffrages, & se confirmèrent da
noient ce monarque. Les ordres, pour surprendre Quesnel, sont bientôt donnés & exécutés. Il est arrété, mis dans les priso
es, c’étoit en effet condamner le cardinal de Noailles qui leur avoit donné l’approbation la plus authentique ; mais les circ
n, & n’est écouté de personne. Madame de Maintenon se contenta de donner au roi la lettre & les mandemens qu’elle avoi
uis XIV crut bien faire de se joindre à eux : il révoqua le privilège donné au livre depuis quarante ans : il fit son affaire
eux au corps qu’aucun d’eux n’eût jamais rempli cette place. Elle fut donnée , sous la régence, à l’abbé Fleuri, si célèbre par
, colporteurs, ont ordre de contribuer tous à la paix. La déclaration donnée en conséquence est de 1717. Après un éloge magnif
jésuite. Un autre évêque ex-oratorien changea la scène, & vint se donner en spectacle aux molinistes & quesnellistes.
s : « Recevez, avec notre dernier adieu, les assurances que nous vous donnons de ne jamais vous oublier dans notre retraite. No
n laisser soutenir qui put émouvoir les esprits. Cependant il falloit donner une qualification à la bulle. Est-elle loi d’état
t glisser ces mots. Benoît XIV lui-même, selon certaines personnes, a donné créance à ce bruit. Quelques évêques se sont enco
: on ne parloit que de ses guérisons. Quelques femmes dévotes avoient donné naissance à ce bruit. Des imposteurs l’accréditèr
entes, offroient le spectacle de bien des prodiges. Et quel autre nom donner aux choses extraordinaires qui s’y firent ? Elles
Ses extravagances allèrent au point, que d’autres convulsionnaires en donnèrent avis au lieutenant de police, qui fit des perquis
ésie. Il arrivera de-là que le pape rétractera sa bulle, ou qu’il lui donnera des modifications ; car il ne laissera jamais ten
ait gloire de recevoir. Il seroit à souhaiter qu’une bonne plume nous donnât la vie des hommes illustres qu’ont fourni le coll
quer en rien, on fait des sacrifices ; on égorge des animaux, dont on donne ensuite des repas. Ces cérémonies tiennent-elles
ent éclater de rire, enfermé dans son cabinet avec un dominicain, ils donnent de grands coups à la porte, & veulent l’enfon
réunit à la fin pour condamner les mémoires du père Le Comte. On leur donna les qualifications les plus odieuses. Tant de voi
écrit de la propre main du prince, dans une tablette qu’il leur avoit donnée , veut dire, adorez le seigneur du ciel ; que les
liant de les instruire s’il la trouvoit conforme à la vérité, pour en donner aussitôt avis à quelques beaux esprits Européens,
ant les suites de ce refus, obtinrent de sa majesté Chinoise, qu’elle donneroit audience au légat. En paroissant devant elle, il
non lui fût présenté dans un voyage qu’elle alloit faire en Tartarie. Donnez -moi, dit le prince à Maigrot admis à son audience
es d’ingratitude, le congédia dans le moment, le bannit de ses états, donna un décret où il l’apostrophoit ainsi : « Il est c
rche avec ces pères. Il les aimoit auparavant ; il leur en avoit même donné des preuves dans son séjour aux Indes orientales.
les fastes de l’église. Le père Tolomei eut le chapeau vacant : cela donna beau jeu aux faiseurs d’épigrammes & d’estamp
mais, ni ses talens, ni sa qualité de légat à latere, ne lui eussent donné accès auprès de l’empereur, sans le secours des j
tifice & la fraude ». Le résultat des conversations fut qu’on lui donneroit la bulle du pape traduite. Après avoir été quelqu
gnifiques pour le pape & pour le roi de Portugal, l’exhorte à lui donner de ses nouvelles, à presser son retour, à faire r
’on répandit après sa mort, dans toute l’Europe, le prouve bien. Il y donne son ame aux élémens. Mezza-Barba quitta la Chine,
& sollicitèrent contre lui l’exécution de l’arrêt. La persuasion donne toujours du courage. Malgré la double autorité du
erté d’écrire & de disputer sur ce remède ; liberté qu’on s’étoit donnée par anticipation & avec un acharnement incroy
ême temps, de grandes disputes dans les écoles. Un médecin Anglois se donna pour l’inventeur de cette transfusion. Il en avoi
ir, ils prétendirent qu’elle étoit très-ancienne Les uns voulurent en donner tout l’honneur à des philosophes ou à des médecin
notre délicatesse & notre sensibilté. La médecine, au contraire, donne accès auprès des riches & des grands, & p
chirurgie. Ceux qui avoient le plus de réputation dans ces deux arts, donnèrent l’exemple. Cependant, en renonçant à l’exercice d
, ils pouvoient démêler une sorte de mérite, une teinture de lettres, donnée par une heureuse éducation, ou le défaut d’éducat
i le rappellât à son état primitif. On se flatta que cette loi seroit donnée en voyant, en 1724, l’établissement de cinq démon
st de leur côté. L’univers ne sçauroit subsister sans eux. Dieu les a donnés aux hommes dans sa bonté. Ils sont la sauve-garde
Mais, contentons-nous de rapporter les louanges singulières que leur donne , dans un de ses ouvrages, Andry, docteur régent d
onde par la nécessité de cultiver les lettres, & par l’ardeur que donnent les nouveaux établissemens. Ils rappellèrent des
adresse à composer leur air, leurs manières & leur visage ; à se donner de la gravité, pour mieux s’en faire accroire &am
la licence, pour leur reception au collège de chirurgie. Le répondant donne au médecin qui préside, la qualité de doyen de la
ient toutes les connoissances humaines. Un journaliste de Trévoux lui donna les premières secousses : cet écrivain, une des m
l annonça la nouvelle Encyclopédie au mois de décembre 1750, sans lui donner les mêmes éloges. Les auteurs de celle-ci se flat
ots mal-adroitement, & les autres en hommes de génie, qui sçavent donner à leurs matériaux la forme convenable. Le larcin
l’illustre Anglois, le plan & le système de leur dictionnaire. Il donna le parallele des deux arbres, & la ressemblan
e pour acquérir le droit de critiquer davantage. Dans l’extrait qu’il donna , on crut entrevoir la raison qui l’aigrissoit : o
, pour son confrère, le père Buffier, les articles agir & amitié, donnés comme la preuve de la métaphysique claire & p
t été processionnellement le recevoir, lorsqu’il vint l’honorer & donner des leçons ; tous ceux enfin qui l’admiroient au
ieurs encyclopédistes, il termine sa critique par cet avis qu’il leur donne . « Soyez à l’avenir plus réservés dans vos articl
zèle du magistrat. Il dit de « ces prétendus philosophes qui osent se donner aujourd’hui pour des génies du premier ordre, pou
, sans la comédie des Philosophes, celle de l’Écossoise n’eût pas été donnée . La première fut l’occasion indirecte de quelques
i la lui avoit ravie. Il écrivit en ces termes au docteur Bouchard : Donne reponse à mon présent affaire. Docte docteur, qui
es rondeaux, à ses amis, sa reconnoissance des soins qu’ils s’étoient donnés pour lui durant sa prison. Tous les gens qui s’in
papiers & mes livres, Et mes labeurs. O juge sacrilège ! Qui t’ha donné ne loy ne privilège D’aller toucher & faire t
s, il n’entendoit pas cette langue non plus que le Latin. Boileau lui donne l’épithète d’élégant. Celle de naïf, selon M. de
, il ne s’y laissa point prendre. Les remontrances de la Sorbonne lui donnèrent du scrupule : il défendit les pseaumes. La Sorbon
le moyen d’y revenir bientôt. Quelques pièces de poësie Latine qu’il donna dès son arrivée, le firent connoître dans toute l
u’il avoit été lui-même moine cordelier apostat : mais Buchanan ne le donne à entendre dans aucun endroit de ses ouvrages. Le
rince & le ménagement qu’il avoit résolu d’avoir à leur égard, il donna un écrit modéré, plein de termes équivoques, &
lle grace, Sous notre capuchon, mourrions-nous donc en saints ? Pour donner une idée juste de la poësie de Buchanan, il suffi
il avoit fait l’apprentissage du crime par tous les crimes même. Il a donné l’éloge des courtisannes publiques. Sans mœurs, i
e six ans sans boire du vin…. Aussitôt ayant, en personne désespérée, donné congé à ses médecins, il se fit porter, au chevet
re s’appelloit Bernardo Tasso, & sa mère Portia de Rossi. Ils lui donnèrent le jour l’an 1544. Du côté de son père & de c
rent même les suites de cet attachement pour le prince de Salerne qui donnèrent occasion à la dispute élevée entre Torquato Tasso
e. Il montre que la plus grande marque d’attachement que Bernardo pût donner à ce prince, étoit de lui parler comme il sit. Le
la Jérusalem n’étoit point finie, barbouilla cinq chants, auxquels il donna le titre de continuation de ce poëme. Camilli cra
e, dont la modestie égaloit au moins les talens, capable peut-être de donner des règles de poëtique à tous les académiciens de
es amis, qui croyoient assez faire que de le plaindre : enfin, on lui donna toutes sortes de secours. Ses anciens amis &
ome. Ce pape avoit résolu, dans une congrégation de cardinaux, de lui donner la couronne de laurier & les honneurs du trio
pute si long-temps agitée sur la préséance au Parnasse Italien, & donnèrent encore la première place à l’Arioste. Au lieu de
ris autant de soin pour se tenir caché, que les autres écrivains s’en donnent pour être connus. Son ouvrage admirable est fini
deur de sainteté l’an 1471. Chaque sçavant se fondoit en raisons pour donner tort à son adversaire. La dispute étoit très-vive
’autre des factums qui rendirent les deux parties ridicules. Naudé en donna un avec ce titre en tête : Raisons péremptoires d
r le livre de l’Imitation de Jésus-Christ à Thomas à Kempis, & le donner à un supposé Gersen, sont falsifiés, & qu’ils
vet de médecin ordinaire du roi : il obtint des lettres patentes pour donner publiquement des consultations charitables. Les p
t obtenue, indisposèrent contre lui les médecins de Paris, & leur donnèrent de l’ombrage. Ils crièrent contre les assemblées
médecins de la faculté de Paris, d’exercer à l’avenir la médecine, de donner des consultations, de tenir aucune conférence ou
oyaume ; & l’on y voit encore des mendians. Ses bureaux sont pour donner de l’emploi aux pauvres valides, & il le leur
e du parlement, qu’il fait profession d’usurier public. « Il pourroit donner , lui qui prend avec tant d’avidité & de toute
xceptions ne prouvoient rien ; qu’elles n’étoient pas une raison pour donner la liberté générale d’exercer la médecine ; qu’en
ntaire d’Eustathe de Thessalonique sur Homère. Peu de temps après, il donna une traduction Françoise du même poëte. A seize a
cour : il vendit sa terre de Veret trois cent mille livres, pour les donner à l’Hôtel-Dieu de Paris : il se démit de presque
 : mais l’abbé de la Trappe y ajouta des éclaircissemens : ensuite il donna une explication sur la règle de saint Bénoît. Il
ens ouvrages, composés par l’abbé de la Trappe ou par ses arcboutans, donnèrent bien du chagrin au père Mabillon. Le bénédictin a
antage. On jugera s’il étoit fondé dans ses craintes, lorsque j’aurai donné une idée des catacombes. Ce sont des cimetières d
yeux du public que longtemps après son retour de Rome, l’an 1690. Il donna une lettre Latine sous le nom d’Eusèbe, Romain, à
u’il voyoit être l’objet du culte de toute l’Italie. La crainte de se donner quelque ridicule dans l’Europe sçavante, l’empêch
t de plusieurs cardinaux, que la censure de l’Index ne serviroit qu’à donner un nouveau relief à l’ouvrage. L’auteur, que cett
Santeuil. Il fut très-sensible à l’idée désavantageuse qu’on vouloit donner de ses talens. Dans le premier mouvement de son c
eté même disoit beaucoup. Le chantre d’Arnauld le comprit bien, & donna sur le champ une autre piéce en vers, plus satisf
, qui étoit demeuré sans combattre, comme un général qui se réserve à donner dans le moment décisif d’une affaire, tomba sur l
l ose l’implorer lui-même contre la cabale ; il conjure sa majesté de donner la paix au Parnasse, ainsi qu’elle la donne au mo
il conjure sa majesté de donner la paix au Parnasse, ainsi qu’elle la donne au monde. Les changemens continuels de Santeuil f
s portraits & des éloges des hommes illustres de la nation, avoir donné place à Pascal, à Arnauld. Ils les firent ôter to
l alloit souvent à Chantilli : c’est là qu’une illustre princesse lui donna , par manière de plaisanterie, un soufflet, parce
oulurent la prévenir, empêcher qu’on ne fît usage des cahiers pour en donner promptement une édition au public. Dans ce dessei
de son Dictionnaire des arts & des sciences, & le prie de lui donner un certificat pour obtenir un privilège. Charpent
er : « C’est un travail prodigieux ; mais prenez votre jour ; je vous donnerai à dîner ; vous lirez mon dictionnaire, & vous
résenta fort poliment à Charpentier une feuille de papier, pour qu’il donnât l’approbation si desirée. Il n’hésite pas un mome
s amusèrent tout Paris : il s’y moquoit de la lenteur de l’Académie à donner son dictionnaire ; attendu, remarquoit-il, que le
matières. Il faisoit enfin dire par le public aux académiciens : « Ou donnez -nous un dictionnaire, ou laissez nous en donner u
x académiciens : « Ou donnez-nous un dictionnaire, ou laissez nous en donner un par d’autres ». Il comparoit l’académie à une
e mots ; Et, malgré sa longue promesse De faire naître un enfant Dieu donné , Qui mettroit aux François l’éloquence à la bouch
ise que pour l’académie des Sciences. Il est vrai que plus de gens se donnent la liberté de plaisanter sur la première ; mais c
s & fort orgueilleux. La qualité de descendans du dieu Brama leur donne une considération singulière : elle les fait rega
rbert que je parle, lequel, pour se mettre à l’aise sur tout cela, se donne franchement, dès le commencement de son livre, po
strer les sacremens ; aux noms des fausses divinités qu’on leur avoit donnés à leur baptême ; à leurs corps demi nuds dans les
e ? Ces usages sont-ils véritablement des rits ? Un musulman pourroit donner le nom de rits à nos feux de la veille de S. Jean
l fait sans preuve, ç’eût été bien imprudent : voici celle qu’on nous donne ,. & comment on raconte l’histoire. Le père No
ontre les jésuites, manda le père Norbert. Celui-ci fut obligé de lui donner un acte par lequel il reconnoissoit qu’il étoit f
mp; sa mineure le 27 juillet 1750. Dans aucune de ces épreuves, il ne donna des marques d’un esprit inquiet, entreprenant : m
parut pas excusable. Qu’on la leur eût surprise, ou qu’ils l’eussent donnée avec connoissance de cause, ce que personne ne cr
es complimens de plusieurs autres endroits. Tous ces applaudissemens, donnés à sa censure, faisoient par contre-coup le désesp
êque de Montauban, dont il est diocésain, révoque l’exeat qu’il lui a donné , pleure sur cet enfant de perdition, & lui or
lu dire le bachelier. Le parlement revient bientôt à la charge, & donne contre lui un décret de prise de corps. L’abbé de
voit refusé d’entendre en France, ne fut pas plutôt à Berlin, qu’il y donna son apologie : mais personne ne voulut le croire
it sa réconciliation. Cet abbé repentant ne fit aucune difficulté. Il donna sa rétractation sur le modèle de celle qui lui fu
respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, &c. »   L’archevêque donna un mandement pour relever l’abbé de Prades. L’évê
noit avec lui, eût voulu le satisfaire promptement : mais les arrêts, donnés par le parlement contre l’abbé de Prades, firent
re qu’elle trouvoit bon que, nonobstant les ordres qu’elle avoit fait donner audit sieur de Prades de se retirer de la ville d
de se survivre. (*). Des gens qui trouvent du mystère à tout, en ont donné une raison. Le jésuite vouloit marier un de ses n
confesse à l’oratorien. Pour gagner cette tante, le père de La Chaise donne un évêché au confesseur. (*). Volvite scripta v
ne ou mêlé avec des matières étrangères : c’est pour cela qu’on lui a donné le nom d’antimoine, comme n’étant presque jamais
prétend que c’est en reconnoissance de ce qu’il fit révoquer un arrêt donné contr’elle par le parlement de Paris, à la sollic
43 (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291
première étude déjà un peu ancienne, une seconde, sur le même sujet, donnée au Journal des Savants en septembre 1894, à propo
i de l’Oiselet servait d’introduction à une édition de ce petit poème donnée par Gaston Paris en 1884, à l’occasion du mariage
cortait et qui avait été complètement pillé. Telle est la version que donnent les Annales royales et la Vie de Charlemagne d’Ei
oups sur un rocher ; mais il ne put la briser, jusqu’à ce qu’enfin il donna un coup si fort qu’il trancha le rocher, en sorte
de Roncevaux. J’ai pu réaliser ce projet le 10 avril, et je voudrais donner ici le résumé de ce que cette visite, jointe à l’
au de Roncevaux dans une grande partie de sa longueur, ce qui nous en donne une première et déjà assez complète idée. Si je n
de distinguer les morts chrétiens des infidèles, pria Dieu de lui en donner le moyen : aussitôt un arbuste épineux naquit du
euse curiosité. Il n’est pas vraisemblable que l’événement de 778 ait donné naissance à une tradition locale. La tradition hi
en 1748 le décrit ainsi : « On voit, au milieu de cette plaine, où se donna la bataille, une croix d’environ quinze pieds de
iteur, et qui est trop savoureux pour qu’on ne me sache pas gré de le donner ici : L’armée des Pyrénées occidentales, remport
r la valeur du nom si ancien de la chapelle, admettre qu’il lui a été donné par les pèlerins apportant à Roncevaux leurs souv
mpelune. L’« eau courante », où Turpin va puiser dans son heaume pour donner à boire à Roland, ne manque pas non plus dans la
nson de Roland n’est pas une œuvre composée d’un seul jet à un moment donné  : elle renferme en elle des éléments de date et d
ère-garde franque. Si nous rapprochons ce résultat des renseignements donnés sur le désastre par les historiens contemporains,
u lieu. Un autre détail géographique exact est le nom de Port de Cise donné au chemin par lequel Charles retourne en France.
garde quand l’armée de Charles passera les monts. Dans Turpin, il lui donne en outre l’idée — dont l’émir aurait pu s’aviser
, tant de siècles avant nous, ont aimé notre patrie, dont les uns ont donné leur vie pour elle, dont les autres, déjà dans no
e la « veine de vent » tout comme les premiers explorateurs, « ce qui donnait plus de foi dans les autres choses qu’il disait »
jamais elles n’avaient été ». Mais cette transformation hebdomadaire donna fort à réfléchir à notre chevalier : « Il s’aperç
t se promit bien de lui accorder quelque jour son pardon ; mais, pour donner un exemple à tous, il feignit de trouver le péché
convaincu qu’il y était retourné : Antoine pourrait sans doute lui en donner de sûres nouvelles. « Auquel je répondis, et je r
t des légendes antiques sur une sibylle immortelle, — pourrait lui en donner des nouvelles. Il apprend qu’elle fait depuis lon
au pied du mont (c’est Castelluccio), arrive chez des ermites qui lui donnent de sages conseils. Il gravit des roches terribles
ieds, et parvient enfin à une caverne dans laquelle quatre ouvertures donnent accès. Il s’y enfonce, une chandelle à la main49,
favorables, il a pu faire des observations de tout genre, dont je ne donnerai qu’un bref résumé, et il a ainsi posé les jalons
brie ses flots qui viennent à Orte faire déborder le Tibre. « Le Nera donne à boire au Tibre, mais souvent il l’enivre », c’e
philosophe ; Wagner l’a compris à sa façon, et, s’en emparant, lui a donné , selon son habitude, une signification et une por
sentir en lui l’âme germanique des anciens temps, et il rêvait de lui donner une pleine conscience d’elle-même, de remplacer p
résulté, dans le caractère du héros, quelque incohérence, et, dans la donnée même du drame, quelque incertitude. Au lieu d’all
chanson populaire qui a fait la célébrité de la légende, et qui lui a donné sa forme la plus poétique en traduisant par un gr
nnhäuser, que dites-vous là ? Il vous faut rester parmi nous. Je vous donnerai une de mes compagnes Pour être toujours votre fem
te heure. — Que me font vos lèvres rouges ? Je ne m’en soucie pas61… Donnez -moi congé, noble dame, De votre corps orgueilleux
er auprès de celle qu’il avait quittée ; — puis la couleur religieuse donnée à son aventure, à son départ et à son retour ; — 
e à La Sale par les gens de Montemonaco ; la légende allemande aurait donné au pape un rôle odieux parce que Urbain IV était
âton sec qui se couvre de verdure ou de fleurs75, ce beau symbole qui donne tant de poésie au récit et lui a sûrement valu la
le bâton ne reverdira. La morale qui se dégage de la forme religieuse donnée à notre légende est une de celles que le Moyen Âg
ibilité de l’Église et l’infinie miséricorde de Dieu. Cet antagonisme donne au récit son caractère original et tragique, car
its, avec ses peines qui assaisonnent les joies, avec ses efforts qui donnent du prix aux résultats atteints… Ainsi ce bonheur
jours, a essayé, sans recourir à ces mythes et sans les connaître, de donner , lui aussi, un corps à notre rêve de bonheur. Sul
ner de lui, c’est, d’après des légendes postérieures, que son contact donne la fièvre79. Son mouvement perpétuel lui a fait d
que son contact donne la fièvre79. Son mouvement perpétuel lui a fait donner le nom de al Kharaïti, « le Tourneur ». Les marin
ait particulièrement frapper l’imagination, c’est celui des soufflets donnés au Christ. On rapporta à un seul homme, et à celu
sommes porté à croire fort antique, raconte qu’un Juif, appelé Malc, donna à Jésus un soufflet avec un gant de fer ; en puni
rappe avec désespoir la tête contre cette colonne, mais il ne peut se donner la mort, car sa sentence est de souffrir ainsi ju
i relie clairement Cartaphilus à Malc, c’est la mention du coup qu’il donna à Jésus ; d’autre part son nom, la sainteté et la
Mélanchthon, il devint en 1562 prédicateur (et évêque ?) à Schleswig, donna sa démission en 1593 et mourut le 25 février 1598
s l’église luthérienne à Hambourg ; enfin, ce qui est décisif, il lui donne le nom d’Ahasvérus, qui appartient exclusivement
ents à son modèle. Comme il voulait faire du Romain un Juif, il lui a donné un autre nom, tiré, assez mal à propos, de la Bib
monde. » Ce changement a sans doute été suggéré à notre auteur par la donnée même qu’il voulait introduire dans son récit. Il
ous avons rapporté le titre fait suivre, dans la reproduction qu’en a donnée Graesse, la lettre en question du récit d’autres
t foi88. Un autre historien un peu postérieur, Louvet, aurait pu nous donner sur le fameux Juif des renseignements bien plus p
emanda l’aumône en la maison de M. Raoul Adrian, advocat, qui luy fut donnée par sa femme89. » Le Juif Errant passe pour avoi
à former comme un petit cycle apocryphe de la Passion. Ahasvérus s’y donne comme étant fils d’un charpentier, de la tribu de
. En outre, il raconte ses voyages autour du monde et en profite pour donner sur tous les pays possibles et impossibles des re
Juif, en 1640, avait laissé un souvenir dans le pays92 ; et elle lui donne le nom d’Isaac Laquedem, que nous retrouvons dans
vanie, sous la forme Bedeus 99. Mais d’où vient-il lui-même ? On en a donné une fantastique interprétation (poisson Dieu, Sch
gue idée d’imitation hébraïque. Pourtant il est bizarre qu’il ne soit donné à Ahasvérus qu’après son baptême (ce qui paraît d
.). L’explication mythologique n’est pas la seule qu’on ait essayé de donner de la légende du Juif Errant. On y a reconnu l’em
mmes et parcourant sans cesse leur séjour. Il y a là certainement une donnée poétique, mais beaucoup moins féconde qu’elle ne
alie, où nous trouvons presque exclusivement, après lui, le nom qu’il donne au Juif immortel ; d’autre part il écrivait en fr
l’accusatif latin Deum. M. Morpurgo, dans la curieuse publication qui donne occasion à la présente étude117, sans combattre p
formes Boutedieu, Buttadeo, Botadieu, et de l’explication qu’on leur donne rend cette supposition très peu vraisemblable ; m
attachée à son nom qui engagea, au xiiie  siècle, un aventurier à se donner à son tour pour l’écuyer non plus de Charlemagne,
a mort, arrivée en 1234127. Mais le nom de Jean Dévot-à-Dieu, que lui donne notre guide de Terre-Sainte, ne se rencontre pas
entista ». On lira certainement avec plaisir les extraits que je vais donner de son récit, bien que la traduction leur enlève
cchio prit par la main ledit Giovanni et le tirant à part lui dit : «  Donnez -moi conseil pour ma conduite. » Et il lui dit : «
és seraient redevenus maîtres de la ville ; mais en même temps il lui donna des conseils et un « bref » grâce auxquels il n’a
t qui se réalisa bientôt, que sa femme, jusque-là stérile, allait lui donner un fils. Trois fois encore Giovanni vint à Floren
t lui posa plusieurs questions sur l’avenir prochain, et Giovanni lui donna des réponses qu’il enregistra pieusement, par exe
plus prudent que ses confrères d’Arménie ou d’Allemagne, il évite de donner des détails sur les scènes de la Passion et rempl
vées ou publiques, combien ils ont encore à vivre, si leur femme leur donnera un fils ou s’ils guériront de leur maladie, que d
paiser ta faim avec mon corps ; mais si tu voulais me relâcher, je te donnerais trois préceptes qui, si tu les suis bien, pourron
t déraisonnable. Tu n’as retiré aucun fruit des préceptes que je t’ai donnés  : tu te chagrines de m’avoir perdu quand tu ne pe
ier n’atteint pas cette grosseur146 . » Le rédacteur du roman grec a donné à cette fable une morale qui n’était certainement
en allemand155, raconte ainsi l’histoire qui nous intéresse156. Je ne donne ce texte fort prolixe que dans un résumé. Un hom
n piège et le prit. L’oiseau lui dit : « Rends-moi la liberté et jeté donnerai trois avis que je tiens de mes ancêtres157. — Don
iberté et jeté donnerai trois avis que je tiens de mes ancêtres157. —  Donne -les moi », lui dit l’homme, « et je te relâcherai
er, tendit un filet et le prit. L’oiseau lui dit : « Pourquoi t’es-tu donné tant de peine pour me prendre, et quel profit esp
antes pas, je te mangerai. — Et comment me mangeras-tu ? Bouilli, que donnera un si petit oiseau ? la chair même en sera dure.
i tu me laisses aller, tu y auras un grand profit. — Lequel ? — Je te donnerai trois règles de sagesse161 que tu estimeras plus
eau. Mais l’oiseau lui dit : « Tu as vite oublié les avis que je t’ai donnés . Ne t’ai-je pas recommandé de ne pas croire tout
t paraît indépendant des sources des deux autres versions, ce qui lui donne pour la comparaison une réelle valeur : Quelques
nsi, il est inutile que tu me gardes. De plus, si tu me lâches, je te donnerai trois164 avis dont chacun équivaudra à une perle
dit au volatile : « J’ai manqué, je l’avoue, une bonne fortune, mais donne -moi donc le troisième avis168. » L’oiseau dit : «
provient également d’une fable indienne. Il continue ainsi (je ne le donne qu’en résumé) : Un oiseleur ayant pris un passer
tu manges ma chair, elle ne te rassasiera pas ; mais lâche-moi, je te donnerai en échange trois conseils : l’un pendant que je s
e m’as-tu pas promis trois avis ? » lui cria l’homme. « Tu ne m’en as donné que deux. — Je vais te donner le troisième, bien
is ? » lui cria l’homme. « Tu ne m’en as donné que deux. — Je vais te donner le troisième, bien que tu n’aies pas su appliquer
mais entre un moineau et un renard. Voici la traduction qui en a été donnée en français : Le renard tenait un moineau dans s
ut mon corps, je ne l’égale pas179 ? Écoute donc le conseil que je te donne  : N’ajoute plus foi à des paroles extravagantes,
l est des mensonges qui sont louables », répliqua le moineau ; « Dieu donne de grandes récompenses pour le mensonge qui prése
yeux, en lui disant : « Ô insensé ! écoute cet autre conseil que jeté donne  : Ne tente pas d’arriver où tu ne peux parvenir ;
les trois préceptes de l’oiseau, plus ou moins altérés ailleurs, sont donnés dans le roman grec sous une forme très voisine de
 ; si on l’applique, ainsi que le second, aux choses du cœur, il peut donner , sinon le bonheur, au moins l’absence de tourment
absence de tourment. Mais, ô petit oiseau, que le second est facile à donner et difficile à mettre en pratique, et comme on vo
oujours alourdi du passé, sans demander à l’avenir plus qu’il ne peut donner  ! Heureux, autant que peuvent l’être ceux que Pro
t été imprimées, d’une façon plus ou moins satisfaisante. La première donne de notre conte une traduction fidèle, sans additi
quer ici que le second des avis est visiblement mal traduit. Le latin donne  : Quod tuum est semper habe 191 ; cela manque un
ais toute la conception du rôle si original et si merveilleux qu’il a donné à l’oiseau. Il paraît donc probable que l’auteur
les circonstances qui sont propres à l’auteur du lai. L’idée de faire donner par l’oiseau les préceptes de l’amour courtois lu
ur d’Amour, et un combat judiciaire entre le rossignol et le papegaut donne gain de cause à la demoiselle qui préfère comme a
dernière dans le Parlement des Oiseaux de Chaucer. D’où vient ce rôle donné aux oiseaux ? En partie sans doute de l’importanc
chansons des oiseaux sont comme la musique vivante : ces chansons ne donnent -elles pas aux cœurs jeunes des conseils d’amour q
ientôt le sens primitif du mot se perdit ou du moins s’élargit, et on donna le nom de lai à beaucoup de récits en vers, d’un
; il ne faut pas oublier d’ailleurs que la grande consolation que lui donne l’archevêque, c’est, naturellement, que son fils
bazan en 1756206; d’après cette édition Le Grand d’Aussy, en 1779, en donna une traduction abrégée, dans laquelle il a notamm
pas dans le détail de cette comparaison ; je dirai seulement qu’elle donne comme résultat un texte qu’on peut regarder comme
urellement, il ne dut pas élever la chapelle au moment même ; mais il donna des ordres pour qu’on la construisit. 26. A Ibañ
 ; je l’ai collationnée avec l’ancienne édition, mais cela ne m’a pas donné de grands résultats. — L’édition de M. Söderhjelm
rque. 42. Elle manque dans le manuscrit ; mais l’ancienne édition la donne , sans doute assez fidèlement. M. Söderhjelm l’a r
n avoir acquiescé par complaisance. 44. La compagne du chevalier lui donna une « vergette » d’or, qui avait de grandes vertu
i qu’Antoine de la Sale l’emploie dans Jehan de Saintré quand il fait donner par son héros à chacune des dames de la cour « un
wan est pour van, ce serait un nom néerlandais. Kervyn de Lettenhove donne von Bamberg et ajoute sur ce nom supposé des rema
ent que Guerino foule aux pieds dans son chemin sous terre et qui lui donne quelques avis. 50. Si le latin sibylla avait pas
à cet endroit ; aussi désigne-t-il ainsi en manchette le récit qu’il donne dans le texte : « Voyez une belle fable à conter
umont a connu le livre d’Antoine de la Sale par l’extrait qu’en avait donné en 1862, — ce qui m’avait également échappé, — le
it rien du pape et de l’absolution refusée) et même peu fidèle : j’ai donné plus haut un ou deux spécimens des fantaisies que
quatrains qui appellent cependant quelques remarques. Vénus finit par donner congé à Tannhäuser et lui recommande de la célébr
r congé à Tannhäuser et lui recommande de la célébrer ; la chanson ne donne pas de suite à cette indication, dont Wagner s’es
version d’Antoine de La Sale ; dans la « vulgate » du Lied, elle lui donne elle-même son amour, mais il reste un vestige de
texte porte 341, mais Guillaume de Nangis, qui reproduit ce passage, donne 361, qui est préférable : Jean des Temps aurait v
e μὴ μεταμελοῢ ἐπἱ πράγματι παρελθόντι, mais la traduction latine qui donne  : Ne doleas de re perdita et irrecuperabili, repr
eu le livre sous les yeux ; je dois à M. Israël Lévi l’abrégé que je donne . 156. Dans un livre juif imprimé pour la premièr
erdu. Il a été remplacé par celui-ci, qui est ici fort déplacé : « Ne donne pas ta confiance à des personnes d’un caractère m
von P. W. V. Schmidt (Berlin, 1827), n° XXIII, p. 63. Dans l’édition donnée à Paris en 1824 par la Société des Bibliophiles,
ent interpolé pour en remplacer un autre perdu. 166. Garcin de Tassy donne « s’effrayer », mais le sens exige « s’affliger »
lair que, sous une forme plus ou moins différente de celle que je lui donne par conjecture, elle devait figurer dans l’origin
igure aussi dans celui de Vartan (n° XII, p. 25). 177. La traduction donne  : « Je vais pondre un œuf semblable à celui d’une
» Le texte ou la traduction laisse ici à désirer. 179. La traduction donne  : « Je ne puis l’égaler », ce qui est certainemen
fort possible que le traducteur ait eu sous les yeux un manuscrit qui donnait ici habebis. 192. Notons seulement le recueil de
ond (Voy. ci-dessous). 197. Aucassin et Nicolette, VI. 198. Ce nom donné à l’oiseau pourrait être une réminiscence du v. 3
rrait être une réminiscence du v. 374 du lai. 199. Le lai est seul à donner uniquement le nom de « sens » aux trois préceptes
n peut supposer qu’en dehors des deux dialectes où Francia et franco, donnaient respectivement France, franche et Franche, franke
i je puis en avoir une bonne sûreté. » 268. (v. 258 à 259) « Je vous donne toute la foi que j’ai. » 269. « Il était mal en
44 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »
x opinions nouvelles ; c’est le jugement de deux siècles dont il faut donner les motifs. Il importe de distinguer l’influence
ain les affaires. Les plus grands maux venaient de l’usage funeste de donner le gouvernement à un premier ministre. Tout en ét
ndeur, comme dit Saint-Simon, que par émanation de la sienne, à faire donner du monseigneur à ses ministres, à leur permettre
tres furent l’objet était une vue du même ordre. Le jour où Louis XIV donna des pensions aux gens de lettres, au nom de l’Eta
apricieux de quelques flatteries bien tournées, et l’Etat parut avoir donné ce que le roi s’interdisait de reprendre. Dès lor
siècle, l’idéal, c’est la royauté. C’est que la royauté seule pouvait donner à la France ce dont elle avait soif, la stabilité
tirait, dit la Porte, force coups de canon sur lui, sans que cela lui donnât de la crainte192 », et plus tard, dans la guerre
comme les maximes de la sagesse. Cette précision et cette majesté qui donnaient tant de poids à ses paroles, soit dans ses répons
réablement. Ses moindres paroles ont toujours un certain sel qui leur donne de la force et de l’agrément. Il est véritablemen
es témoins n’est guère moins beau : « Dieu, dit l’un d’eux, lui avait donné toute l’élévation nécessaire à un grand roi205. »
aits un air si gracieux, Qu’on ne vit jamais dans le monde De roi qui donnât plus et qui sût donner mieux209 . Celui de tous
, Qu’on ne vit jamais dans le monde De roi qui donnât plus et qui sût donner mieux209 . Celui de tous ces témoins qui lui ren
es au sujet. Est-il besoin de faire une réserve, et de dire que, pour donner tout à Louis XIV, je n’ôte rien à personne ? Sans
s avaient naturellement tous ces dons, par la même faveur du ciel qui donnait à la France un grand gouvernement et un grand roi
faveur excessive et caprice. Certains de ses prédécesseurs en avaient donné des exemples qui n’ont pas tourné à leur louange,
on royale par des redevances régulières d’adulation. Depuis l’exemple donné par Louis XIV, il n’y a eu que deux conditions ho
pira et fit réussir ces pièces, plus doucereuses que passionnées, qui donnaient tant de dépit à Corneille vieillissant. Les sujet
dans sa raison, dans son bon naturel, « dans une âme à qui Dieu avait donné toute l’élévation nécessaire à un grand roi219. »
ue la forme particulière que les mœurs d’un pays, la vanité, la mode, donnent à certaines relations de cour ou de société. Il f
a pièce, et le plus religieux des rois consacra cette éternelle leçon donnée au genre humain sur l’abus qu’on peut faire de la
avait fait dresser dans la salle des gardes du vieux Louvre. Il leur donna ensuite le théâtre Bourbon. Enfin, il les attacha
fit Louis XIV pour la comédie ; car Molière, c’est la comédie. Il lui donna protection, pensions, appui, contre ses originaux
lui donna protection, pensions, appui, contre ses originaux ; il lui donna l’hospitalité dans son palais ; il le fit de sa s
fait Corneille. Les traditions de l’Espagne du moyen âge lui avaient donné le Cid ; il trouva dans l’histoire romaine Horace
se à cette époque, presque autant que le tour de son génie, lui avait donné le goût des sujets héroïques et lui fournissait d
ressemblance trop fidèle avec un temps où l’imitation étrangère avait donné un air de mode même à la vertu. Nous devions à l’
s Corneille, il restait, comme on l’a vu228, à la perfectionner, à en donner un type plus pur, plus varié, plus complet. Il re
eptune et d’Apollon dans les Amans magnifiques. La pièce fut en effet donnée  ; mais le roi n’y joua point. C’est assez pour qu
ui fait sentir si vivement la beauté de son sacrifice. On ne peut pas donner le nom d’amitié aux rapports qui unirent Racine e
vait d’idéal réunissait les principaux traits des hommes à qui Dieu a donné l’empire sur les autres. Voilà pourquoi les peint
que, l’approbation d’un souverain, à la fois si judicieux et si obéi, donna aux jugements du satirique la force d’arrêts de j
nre, dix-sept siècles avant Boileau, avait inspiré à Horace l’idée de donner des règles de goût et de tracer à sa façon, en se
yle ne s’anime en la résumant Boileau avait donc bien le droit de s’y donner carrière. Il n’en pouvait dire plus que n’en disa
la paix. Quelle liberté et quelle grâce dans les conseils qu’il fait donner à Louis XIV par Cinéas, conseillant à Pyrrhus, qu
au défendit rebrousser malgré Racine qui, d’humeur plus complaisante, donnait tort à son ami. Pour Boileau comme, plus tard, po
ble d’une telle petitesse de sentiments, il n’aurait plus le droit de donner son nom à son siècle. Il aima Boileau par le goût
goût qu’il avait pour les hommes distingués, par la préférence qu’il donnait ouvertement au mérite sur la naissance. Il l’aima
en usait de cette sorte avec Boileau, il n’ignorait pas le crédit que donnait aux louanges du poète l’intégrité de l’homme, ni,
XIV sur l’éloquence religieuse. Louis XIV, pendant tout son règne, donna à l’éloquence religieuse le plus efficace des enc
qu’on sent une sorte de plaisir sévère à s’accuser, à se repentir, à donner , au moins pour quelque temps, l’avantage à sa con
reuse inspiration du roi, qui, en lui confiant cette tâche, lui avait donné l’occasion de faire un chef-d’œuvre. Cette sorte
ce genre d’éloquence. Louis XIV, en élevant la chaire de Bossuet, lui donna le moyen de parler de plus haut. La grandeur pers
beaux endroits ; Virgile, Horace même, en dépit des scrupules que lui donnait la morale du poète épicurien ; Térence, dont il e
es de Louis XIV furent comme de nouvelles occasions, pour Bossuet, de donner carrière à son génie. Le roi avait eu besoin, pou
frappé de ce grand air du jeune roi, et il y prit la définition qu’il donne de la majesté, « laquelle n’est pas une certaine
ut accompli, il disait du roi entrant dans l’âge mûr : « Un roi a été donné à nos jours, que vous nous pouvez figurer en cent
le avec tant de force, une douceur surprenante lui ouvre les cœurs et donne , je ne sais comment, un nouvel éclat à sa majesté
is XIV, a inspiré les premiers, et les mêmes causes générales qui ont donné à Molière un théâtre ont fourni des personnages à
uis XIV le portrait le plus ressemblant, et ceux qu’il négligeait lui donner les mêmes louanges que ceux qu’il favorisait, ten
 III. 222. Œuvres de Bossuet, Lettres diverses, 24 et 25. 223. Nom donné au poulet qu’on tenait prêt à toute heure pour le
45 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. »
, et aussi l’on y trouve le fragment autobiographique qui n’avait été donné que par extraits, en allemand d’abord, mais qui e
ution assez forte, on me fit soldat dans la légion saxonne qu’Auguste donna à l’Empereur, l’année 1709, et je jurai aux ensei
réambule de Mémoires sans suite et d’assez peu d’importance. Ce qui y donne quelque prix, c’est la description de la Cour de
s au commencement de l’année 1707, et nous arrivâmes à La Haye. On se donna d’abord tous les soins imaginables pour m’instrui
pte de la fantaisie qui évidemment y a eu très grande part et qui s’y donne toute carrière, le comte Vitzthum croit avoir tro
conquête de la Pologne, voici comment il faut organiser votre armée : donnez -moi carte blanche et quarante-cinq mille hommes,
ous coûtera pas un sou. » — Ce point de vue ingénieux et nouveau, qui donnerait une clef à une production un peu bizarre, me para
nt dans une négociation où tous deux prenaient la plus grande part, a donné en un pareil jugement la mesure et les bornes de
lorsqu’on voudra s’en mêler. Ce qui est vrai, c’est que Maurice ne se donnait pas la peine d’avoir de l’esprit dans le sens des
sa correspondance avec son père et avec son frère, avant qu’il se fût donné tout entier à connaître à son pays d’adoption. Da
s’était procuré en se l’attachant, c’était un témoin qu’elle s’était donné , un juge non malveillant, mais non pas séduit, et
-ci. Il est franc et naturel ; il a de l’esprit ; il a du bien, et ne donnera pas de l’ombrage comme un homme qui serait plus c
lui-même pour suivre et pour exécuter : « Il ne m’appartient pas de donner des conseils à Votre Majesté, et surtout des cons
nt sera plus grand si elle prend le tout ; ce qu’elle peut, sans rien donner au hasard. Elle peut même dire qu’elle restituera
ébut de cette guerre de la succession d’Autriche, en même temps qu’il donnait semblable conseil au roi son frère, Maurice, se r
ère, le pressait vivement dans le sens opposé : agrandir la Saxe, lui donner mieux que des écorces dans le partage, et se l’at
toutes ses prétentions, car vous ne feriez que détruire un géant pour donner naissance à un autre. Vous ne sauriez prévoir le
ier point fut que les bergers leur livreraient tous leurs chiens pour donner la chasse à ces loups ennemis, et qu’eux garderai
e légèrement enivré des documents diplomatiques auxquels il lui a été donné de puiser. Selon le nouvel historien, la victoire
. La race poétique ne prend pas la chose si fort à cœur. — Voltaire a donné deux tragédies depuis la mort de Mme du Châtelet 
sif de politesse et de convenance un peu restrictive qu’on y a depuis donné abusivement et bourgeoisement. Le premier sens pl
ans l’ouvrage de M. Saint-René Taillandier (page 350): elle avait été donnée primitivement dans cet excellent et copieux Recue
46 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [II] »
el, et qui, m’ayant suivi comme volontaire depuis un an, n’a cessé de donner des preuves de talent et de courage. » Ce courag
ué ce titre d’adjudant-commandant, qui n’est guère usité et qui ne se donnait pas en effet dans le langage courant. Jomini, dès
que je produirai en son lieu, dans laquelle l’appellation de colonel donnée à Jomini a été effacée de la main même du marécha
out des anniversaires et des contrastes étonnants auxquels il lui fut donné d’assister dans sa longue vie. Dans cette campagn
eux les qualités qui leur avaient valu du renom, et ne leur avait pas donné le génie, car le génie n’est jamais le fruit de l
que-là, et, grâce à la confiante inexpérience des adversaires, il put donner à cette application toute l’étendue du possible. 
cabane, le cuisinier trouvait moyen, au bout de deux heures, de nous donner un excellent dîner de Paris. Mais cette manière d
r son service actif après l’entrée en campagne, le maréchal lui ayant donné un ordre de mouvement à porter au général Colbert
ilésie, où il voulait laisser Vandamme pour faire des sièges, l’ordre donné à l’armée de franchir la Warta, les Polonais arri
mpagne dans la confiance du maître. Les événements furent foin de lui donner tort, et ils faillirent lui donner trop raison. L
Les événements furent foin de lui donner tort, et ils faillirent lui donner trop raison. La campagne d’hiver contre les Russe
’Empereur n’avait pas ordonnés. Il fallait pourtant les expliquer, en donner les motifs ou les prétextes, et à cet effet il dé
ieu du jour. On sait l’affreuse difficulté de cette bataille, où l’on donna en plein dans une armée solide, déterminée à une
et il ne se pouvait pour un observateur de poste plus enviable. Nous donnerons ici la parole au colonel Lecomte, ou plutôt à Jom
de l’ennemi ; puis était venu le corps d’armée d’Augereau qui, ayant donné sans s’en douter entre la réserve de cavalerie de
ominait une partie du champ de bataille, attendant le moment de faire donner les réserves de la Garde qui l’entouraient. « Tou
partis. Heureusement j’avais vingt-cinq louis dans ma poche : je les donnai à un soldat qui conduisait un cheval qui me parut
était presque pour rien. C’est ainsi qu’on frise un Pultava. Eylau en donna l’idée. Ce n’était plus le cas, tant s’en faut !
ses ordres confidentiels par Jomini, et les explications que celui-ci donna à l’appui d’un premier mot, échappé comme naturel
a rampe. « Et que diable fais-tu là ? » lui dit Canouvelle. — « Je me donne une entorse », dit l’officier d’ordonnance. Et il
le 8, à deux heures dans la direction de Creutzburg. » 41. Jomini a donné un jugement de la bataille d’Eylau, et dès l’anné
l’aide de camp s’était « égaré en chemin », et, supposant les ordres donnés à temps, il concluait que « ce sont de ces choses
47 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La marquise de Créqui — I » pp. 432-453
exte du roman, en fit paraître un jour un chapitre en disant : « Nous donnons ici le feuilleton que M. D… doit publier demain. 
a classe des mystificateurs, et que son amour-propre jouissait plus à donner le change au monde qu’à se faire compter comme éc
tre aujourd’hui publiées, on a d’ailleurs à ajouter aux preuves qu’il donne des preuves nouvelles, non moins décisives, et qu
de cent ans. Tout ceci n’est qu’une invention du fabricateur pour se donner prétexte de mettre sa marquise de Créqui en relat
rtes, si on lisait avec un peu d’attention et de critique, si l’on se donnait la peine de comparer et de raisonner à propos de
ue pas de ces anachronismes évidents de couleur et de langage, et qui donneraient droit de conclure avec certitude que, quand même
qu’il est de satisfaire ses rancunes et ses aigreurs politiques et de donner cours à toutes les malignités qui, dans un certai
x pauvres gens et aux affligés que frappe cette banqueroute ; elle en donne les détails et les chiffres précis à Senac de Mei
r durer avec soi-même (car l’ennui est la source de tous les écarts), donner à la vie la consistance qu'elle a, qui est bien p
ait donc entre eux toute la conformité et les différences qui peuvent donner du charme à rintimité des esprits et de la vivaci
le forme, quelle figure définitive il prendrait, et quelle fée on lui donnerait pour marraine. On assure que l’éditeur hésita que
ait Jean-Jacques Rousseau (13 octobre 1738), les inquiétudes que vous donne le dangereux métier de M. votre fils, et tout ce
otre fils, et tout ce que votre tendresse vous porte à faire pour lui donner un état digne de son nom ; mais j’espère que vous
montrer est absolument passé. » Sérieuse, instruite, ayant du temps à donner à la lecture, Mme de Créqui encore jeune désira v
trouve que la religion et la vraie philosophie, qui apprécient tout, donnent , sinon de la gaieté, du moins de la sérénité. » L
souvent plume en main à définir des synonymes et aimait ce genre, qui donne à la pensée de l’exactitude, et à l’expression to
bête que j’aime la justesse. » Ses lettres, qui sont courtes, ne nous donnent que la note de son esprit et de sa conversation :
'elle mérite. » Oui, mais pour en causer avec ce quelqu’un et pour se donner le plaisir de dire ensemble que la vie n’est rien
ien définir, en présence de Mme de Créqui, le confident qu’elle s’est donné dans ses jugements des hommes et des choses. J’ai
nage qui s’intitulait et qu’on appelait le comte de Courchamps, on me donne les renseignements que voici et qui, j’ai lieu de
de moins que Mme Du Deffand ; mais dans les prétendus mémoires on lui donne le même âge, à deux ou trois ans près.
48 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — Note »
es Mémoires.  Lorsque je commençai à écrire sur George Sand et que je donnai au National les articles qu’on a pu lire sur Indi
, trop sincère, trop plein surtout de noms propres, pour pouvoir être donné en entier. Voici pourtant quelques-uns de ces bil
et moins damné que son démon… « Dites-moi le soir que vous pourrez me donner , afin que j’aie l’autre moitié de mon manuscrit.
afin que j’aie l’autre moitié de mon manuscrit. Vos encouragements me donneront la force d’achever. Vraiment c’est une chose tris
tous mes airs sataniques : je vous jure que c’est un genre que je me donne . À propos, réflexion faite, je ne veux pas que vo
de m’écarter du genre camarade, je ne prenais pas garde que j’allais donner dans le doctrinaire. Elle me le faisait assez bie
, malheureux, souffrants ; l’amertume nous vient de tous côtés ; nous donnerions le reste des jours qui nous sont comptés pour voi
George Sand fit donc appel en cette heure critique à ses amis. Je ne donnerai ici que ce qui se rapporte principalement à la li
r écarter de mon livre les sottes et sales interprétations que l’on y donne . Vous seul pouvez eu toute liberté élever la voix
mort, pensez-vous que votre souvenir me serait un bonheur superflu ? Donnez -moi au moins des nouvelles de votre santé, et dit
que cela de bon sur la terre. Le reste ne vaut pas la peine qu’on se donne pour manger et dormir tous les jours.  « Tout à v
le être aussi belle que vous le méritez et que je le désire ! Adieu ; donnez -moi quelquefois de vos nouvelles sans que je vous
il n’en est aucun, ni La Mennais, ni Lamartine, ni Hugo, qui ne m’ait donné , même après ces articles restrictifs, des témoign
it de Le Secrétaire intime, avant que l’impression en soit commencée. Donnez -moi votre avis tandis qu’il est temps encore de f
ndons bien ou mal nos idées les plus personnelles, et nous empêche de donner une mauvaise forme à nos sentiments. Si c’est une
sincèrement pour solliciter de vous des explications et pour vous en donner comme je l’ai fait : je ne m’en repens certes pas
s que vous fussiez aussi heureux que moi, vous le méritez bien mieux. Donnez -moi de vos nouvelles et parlez-moi de vous. « Vot
serait altérer le caractère étourdi, mais probe et ferme, que je veux donner à ma princesse. Seulement je profiterai encore de
nne la main, et moi aussi de tout mon cœur. Portez-vous donc bien, et donnez -nous donc bientôt ce beau livre dont le commencem
d’Italie ; les confidences purement littéraires s’arrêtent là. Je ne donnerai plus que le billet suivant, écrit après le retour
us offrirai Jacques, aussitôt que l’inflexible Buloz voudra bien m’en donner un exemplaire. Je ne vous ai pas vu, pour ainsi d
49 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Mémoires de madame Roland »
malheureux auront procuré à la postérité. Ce sont ces caractères qui donnent une si haute valeur aux jours les plus abominable
pagneux (1800), — puis par M. Barrière (1820), — on avait retrouvé et donné des séries de sa Correspondance privée, ses Lettr
ent d’effacer et d’anéantir toutes les précédentes. M. Dauban nous en donne une, et avec luxe, avec magnificence ; M. Faugère
-Égalité. C’était Bosc, le fidèle ami de Mme Roland, qui se hâtait de donner cette première édition, accueillie avidement par
quelle que soit l’intention qui l’a inspirée, lorsqu’elle modifie la donnée fournie par l’auteur, la base de l’étude du moi h
oin la société tout entière, la postérité et le genre humain, pour se donner le droit de rétablir, au profit d’une édition plu
ait pas commis par là même un acte immortel d’impudeur et n’avait pas donné jour à un récit que désormais les mères ne seraie
icatesse ! D’autres passages, relatifs à l’époque de la puberté, déjà donnés , puis ôtés, puis remis tour à tour par les précéd
a postérité. Ces passages assez nombreux, réintroduits dans le texte, donnent un sens particulier à bien des pages et achèvent
s tendre. Quelques mots qu’on avait oublié de rayer dans ses Mémoires donnaient le droit de s’en enquérir. Il était évident, tout
lit, je m’occupe de mon enfant et de mon mari ; je fais lire l’un, je donne à déjeuner à tous deux, puis je les laisse ensemb
homme de beaucoup de mérite que j’aime infiniment ; mais, avec cette donnée , c’est une vie délicieuse dont la tendre amitié,
nce, marquent tous les instants ; où elles tiennent compte de tout et donnent à tout un prix bien grand. C’est la vie la plus f
rappeler à son sujet et que je regretterais de voir ternir ; car ils donnent l’expression vraie et fidèle. À un moment, un ami
es têtes peu sûres d’elles-mêmes qui ont besoin de s’appuyer et de se donner . Il s’était donné en effet (c’était le mot) aux é
d’elles-mêmes qui ont besoin de s’appuyer et de se donner. Il s’était donné en effet (c’était le mot) aux époux Roland, et il
’elle si énergique, si frémissant, et qu’on avait laissé par mégarde, donnait la note et ne permettait pas de s’y méprendre. Au
peine ; il n’y avait que cela qui méritât véritablement de nous être donné . Que ce soit agréable ou non à lire, ce n’est pas
udesse. Et Lanthenas donc ! le pauvre amoureux, le patito qui s’était donné aux époux Roland et qui, depuis des années, brûla
où elle avait pris le parti de ne point attendre l’échafaud et de se donner la mort, après une apostrophe à son mari, à sa fi
50 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35
e historique de Sa Majesté. Ce sont les étrennes que Mme de Montespan donne au roi. On ne saurait rien voir de plus riche, de
la messe alla chez Mme de Montespan à son ordinaire. Il lui dit qu’il donnait à M. le duc du Maine la charge de général des gal
fait venir ici M. Racine à ce voyage-ci (28 septembre 1689), et lui a donné une chambre. » Venir à Marly était beaucoup, mais
, on casse l’édit de Nîmes de 1629, et tous les édits et déclarations donnés en faveur de ceux de la religion prétendue réform
sait, on a bientôt chez lui la suite et les conséquences : il ne les donne pas comme une conséquence, mais avec un peu de lo
la ville de Castres. — « Dimanche, 17 février. — J’appris que le roi donnait à Foran 1500 francs de pension en faveur de sa co
n faveur de sa conversion, outre celle de 2000 francs que le roi leur donna , à Villette et à lui, il y a quelque temps, comme
sur ceux qu’il croit convertis de bonne foi. » — « 10 mars. — Le roi donne au marquis de Villette, cousin-germain de Mme de 
tère odieux : « Vendredi, 13 septembre 1686, à Versailles. — Le roi a donné à Lostange la confiscation des biens de son frère
conservera, dit Dangeau, son bien et les pensions que Sa Majesté lui donne . » Duquesne, lieutenant général de la mer, eut pe
ragons, joints à six compagnies de son régiment, les fit fuir, et ils donnèrent dans l’embuscade, où il y en eut trois cents de t
uis de Vins est parti pour aller commander à Bourg-en-Bresse ; on lui donne quelques troupes, avec lesquelles il contiendra l
s, dont les nouvelles survenant en 1685, à chaque lever à Versailles, donnaient tant de joie et de contentement au roi. On ferait
es de la dernière loterie qu’il avait faite, et qu’il la priait de se donner la peine de l’ouvrir. Elle y trouva d’abord des é
ublie. Quand le roi Jacques II réfugié en France et Louis XIV qui lui donne l’hospitalité s’enferment dans le cabinet à Versa
ls une belle parole : « En vous envoyant commander mon armée, je vous donne des occasions de faire connaître votre mérite ; a
conduit bien et vaillamment ; il a un éclair d’ardeur : cela même lui donne une étincelle d’esprit ; il écrit à son père deva
avant qu’il reparaisse dans les camps. Avec l’activité qui nous a été donnée dès l’ouverture de ce siècle-ci et à laquelle l’i
miroirs, chenets, girandoles, et toutes sortes de vases ; et pour en donner l’exemple, il fait fondre toute sa belle argenter
51 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Charron — II » pp. 254-269
s pour la tolérance et contre les dogmatistes opiniâtres, qui veulent donner la loi au monde : « Où le moyen ordinaire fait dé
’esprit de la société moderne. Dans l’analyse et la description qu’il donne des quatre vertus essentielles, à l’article « De
on livre est ici », dit-il. C’est de cette sorte que partout il ne se donne que pour l’économe, le distributeur public des bo
plète et nouvelle. Il s’occupe de l’enfant dès avant la naissance, et donne là-dessus, comme ferait un médecin, des prescript
molle, reçoit fort aisément le pli et l’impression que l’on lui veut donner , et puis ne le perd aisément. » Cette jolie et fr
n bourgeois, qui n’a jamais ouï parler d’Aristote ; il opinera mieux, donnera de meilleurs avis et expédients que les savants44
ouramment au beau milieu de son texte, il a été bien modeste, et il a donné pour jamais, devant le monde et devant la postéri
uffer leur esprit par demandes, les faire opiner les premiers et leur donner même liberté de demander, s’enquérir, et ouvrir l
ais quand son élève Charron, Plus retenu, plus méthodique, De sagesse donna leçon, Il fut près de périr, dit-on, Par la haine
ent des choses, en se tenant au point de vue de l’optique humaine. Il donne raison à plus d’un préjugé contre le paradoxe. Si
dispensé de Charron qui, à bien des égards, n’a fait autre chose que donner une édition didactique des Essais, une table bien
rapporter à Jean-Jacques Rousseau l’honneur de ce conseil : il lui a donné , en effet, dans L’Émile, l’aile et le souffle de
l’éloquence aussi et le souffle n’avaient pas manqué dans le conseil donné par un philosophe et un sage gaulois parlant en g
a beau se dire que Charron était un de ces esprits à qui il n’est pas donné de faire leur initiation par eux-mêmes, de se don
qui il n’est pas donné de faire leur initiation par eux-mêmes, de se donner l’impulsion, qui l’attendent d’autrui, mais qui n
iette et arriver à la pleine possession de leur pensée ; on a beau se donner cette explication, il reste un coin d’obscurité e
font aujourd’hui leurs écrits, je ne crois pouvoir mieux faire que de donner le témoignage d’un illustre étranger sur Montaign
à mon livre (sa grande histoire helvétique) ; vient ensuite une heure donnée à la correspondance, le reste à la société ; ma s
illet 1799.) — Ce sont là de ces choses dont la lecture de Charron ne donnera jamais l’idée et qu’inspire, que renouvelle d’âge
52 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine »
davantage, sans doute, avec la sensibilité qu’avait Racine, pour lui donner cette maladie de foie qui, un peu plus d’une anné
a lui a fait tort. Il débite la science avec beaucoup de gravité ; il donne ses décisions avec une modestie suffisante, qui i
a pris aisément les manières de la Cour. Les comédiens lui en avaient donné un faux air, il l’a rectifié, et il est de mise p
voir servir de nourriture agréable et utile à l’amour que Dieu vous a donné pour toute vérité. » Les lettres que nous avons s
e n’avoir pu écrire de lettres pendant le mois précédent, M. Vuillart donne pour raison divers soins qui l’ont partagé, des é
embre), et elle doit augmenter notablement par la grande joie que lui donne l’heureux retour de son fils avec M. de Bonrepaux
ontent de part et d’autre et des personnes et des biens. M. Racine ne donne que vingt mille écus, mais en très-bon bien. M. d
de celle de Saint-Séverin sur laquelle est M. de Moramber. M. Racine donna le dîner des noces. M. le Prince101 lui avait env
de souper chez le père de l’époux, avec lequel on était convenu qu’il donnerait plutôt un dîner le lendemain, afin qu’il n’y eût
. Racine qu’il avait su mon voisin, à la rue des Maçons103, il lui en donne toujours le nom. J’avais recommandé cette allianc
à ces noces chrétiennes et y apporter de ce bon vin que lui seul peut donner , qui met la vraie joie dans le cœur, et qui donne
que lui seul peut donner, qui met la vraie joie dans le cœur, et qui donne aux vierges une sainte fécondité en plus d’une ma
e Sara n’eût point ajouté aussi le conseil que l’ange avait autrefois donné au jeune homme, de s’abstenir durant les trois pr
ut à fait à la haute idée qu’une religion aussi éclairée que la vôtre donne de l’image de Dieu qui est dans l’homme, et de l’
onne. Quel avantage pour moi que Dieu m’ait fait la miséricorde de me donner celle-ci ! » Il est tout plein de semblables sent
n ministre. » Voici cette strophe, toute prosaïque d’ailleurs ; je la donne pour ce qu’elle vaut : Avec tant de secret, d’ac
u : Dans le panneau, Dans le panneau Qu’a tendu le dévot Racine, Il a donné comme Dangeau. On se perd dans ces infiniment pe
53 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »
leur et de son rôle, vous entretenir de ce professeur à qui vous avez donné si longtemps, et jusqu’au bout, toutes vos sympat
à l’heure, de n’y pas trop céder, et de vous parler de Larroumet sans donner dans l’éloge funèbre, avec la simplicité, avec la
attention. C’était de Marivaux, et non pas de lui-même, qu’il voulait donner la connaissance au public et à ses juges. Il avai
uer la genèse des œuvres ; pas de système dont Marivaux fût employé à donner la démonstration. Rien qui allât au-delà de cet o
. Tout Marivaux donc était là, et le vrai Marivaux. Que Larroumet ait donné à son auteur un peu de cette sympathie complaisan
format de son livre à la couleur esthétique de son auteur. Il faudra donner à Rubens, l’in-folio, mais Watteau ne s’exprimera
même chez les bons élèves, lorsqu’un jeune normalien, M. Loiret, vint donner une secousse soudaine aux curiosités endormies. I
Il révéla à ces petits Gascons Stendhal, Sainte-Beuve, Taine. Il leur donna le sentiment de la beauté littéraire et de la ver
ouvent. « Il nous formait à la précision et à la simplicité ; il nous donnait le goût du style net et franc, la haine de l’emph
collège d’Aix. Sainte-Beuve prévalut sur Eugène Benoist, qui voulait donner Larroumet à la philologie latine. Mais en réponda
ance de l’esprit brillant et de l’esprit de système. Sainte-Beuve lui donna la curiosité, une curiosité avertie des sujets et
s, Fustel de Coulanges, Tournier, Boissier, Lavisse, qui nous avaient donné l’idée des méthodes exactes, à essayer d’adapter
it à leurs idées ce qui en faisait des systèmes, il en gardait ce qui donnait moyen d’interroger, d’embrasser le plus de réalit
elle humeur, de la sociabilité, de la vivacité amusante, de lui avoir donné trop de sérieux et d’application grave. J’ai goût
mais comme guide, instrument et secours pour les hommes d’étude. Il a donné quelques exemples supérieurs de critique inductiv
54 (1813) Réflexions sur le suicide
individuelles, et la profonde connaissance du cœur humain peut seule donner à nos jugements sur le bonheur et le malheur de c
nce, parce qu’elle nous est à charge. Les motifs qui déterminent à se donner la mort, changent tout à fait la nature de cette
mande le sacrifice. La plupart de ceux qui ont vainement essayé de se donner la mort, n’ont pas renouvelé leurs tentatives, pa
eau. Cette douleur, l’unique peut-être qui dépasse ce que Dieu nous a donné de force contre la souffrance, a pourtant été con
tent l’air libre comme le bien suprême, les aveugles seraient prêts à donner tout ce qu’ils possèdent pour revoir encore les o
une puissance aveugle : reste à considérer si Celui qui la gouverne a donné la liberté à l’homme pour s’y soumettre ou s’y so
préceptes de l’Évangile manqueraient de base, s’il était permis de se donner la mort ; car le malheur inspire à l’âme le besoi
hilosophe allemand, en disputant avec ses amis, disait une fois : je donnerais pour obtenir telle chose deux millions d’années d
treinte, car la vertu ne consiste jamais que dans la préférence qu’on donne aux autres, c’est-à-dire, à son devoir sur ses in
de s’ôter la vie ? La volonté de Dieu ne nous a-t-elle pas également donné l’une et l’autre ? Un passage de l’Évangile sembl
ous ouvrira : demandez et vous obtiendrez. Mais les espérances qu’il donne ne se rapportent pas aux événements de cette vie 
e Martyre : car celui qui fonde la morale sur le bonheur qu’elle doit donner sur cette terre hait la vie, quand elle ne réalis
es : soit enfin en reportant vers le Ciel la sensibilité qu’il nous a donnée . Quelle différence entre cette abnégation religie
de l’âme, plusieurs de ses disciples et des penseurs de son temps se donnèrent la mort, avides de goûter cette vie intellectuell
nis. Mais la considération consiste pour les uns dans l’ascendant que donnent le pouvoir et la fortune, et pour les autres dans
’ordinaire le Dévouement conduit plutôt à recevoir la mort qu’à se la donner  ; cependant il y a chez les Anciens des Suicides
cette cause peut exiger d’attendre la mort comme Socrate ou de se la donner comme Caton. Ce qui caractérise la véritable dign
l’âme l’emporte sur l’instinct physique : des milliers de grenadiers donnent sans cesse la preuve de cette vérité. Les animaux
épris de la vie. Il y a deux manières de la sacrifier, ou parce qu’on donne au devoir la préférence sur elle, ou parce qu’on
ou parce qu’on donne au devoir la préférence sur elle, ou parce qu’on donne aux passions cette préférence en ne voulant plus
Quel est l’homme malheureux qui par sa patience et sa résignation ne donnera pas un exemple qui émeuve les âmes et fasse naîtr
ts ont atteint l’âge de raison, presque toutes les jouissances qu’ils donnent sont fondées sur les sacrifices qu’on leur fait.
e le Suicide. Il est certain que le bonheur, dans l’acception que lui donnent les passions, que les jouissances de l’amour-prop
C’est ainsi que dans la force de l’âge même, souvent la destinée nous donne le signal de ce détachement de l’existence que le
e sauver de sa prison lorsqu’il était condamné à mort. Il crut devoir donner l’exemple de l’obéissance aux magistrats de sa pa
rs que les affections de famille et les études philosophiques peuvent donner . Cependant il fut inébranlable, l’échafaud ne put
: mais elle n’en existe pas moins, et quand les circonstances ne leur donnent pas d’aliment ; quand l’ennui s’empare de ces ima
geront, sans doute, s’il existe chez eux un ordre politique fait pour donner une carrière à des hommes dignes d’être citoyens.
s dignes d’être citoyens. Un événement récemment arrivé à Berlin peut donner l’idée de la singulière exaltation dont les Allem
euse attention. Si deux personnes profondément malheureuses s’étaient donné la mort en implorant la commisération des êtres s
ant aux prières des âmes pieuses, personne n’aurait pu se défendre de donner des larmes à la douleur qui rend insensé, quel qu
a raison, de la religion et de l’amour un assassinat mutuel ; peut-on donner le nom de vertu à la conduite d’une femme qui se
unée qu’il immolait ? La volonté toujours momentanée d’un être humain donnait -elle à son semblable le droit d’enfreindre les pr
dans laquelle il pût offrir un grand exemple ? Quel est celui qu’il a donné  ? Il ne s’attendait pas, je pense, que le genre h
stifier une si barbare folie ? Et quel avantage de tels égarements ne donnent -ils pas à ceux qui considèrent l’enthousiasme com
tesse ni hasard dans un sentiment généreux : soit qu’il nous ait fait donner notre vie, ou qu’il n’ait exigé que le sacrifice
t, lui répondis-je, laisser l’esprit divin se ressaisir de ce qu’il a donné . L’immortalité commence avant le tombeau, quand p
nctuaire le plus intime de nous-mêmes. — Mais, reprit Asham, pourquoi donner à vos ennemis, à cette Reine cruelle, à ce peuple
rument à son repentir. Qui sait à quelle époque l’exemple que je vais donner pourra faire du bien à mes semblables ? Comment j
s-je, j’ai toujours craint la douleur physique et mes efforts pour me donner le courage qui la brave ont été vains. Je crois d
tude aura-t-elle le prestige décevant du doute ? L’éclat de la vérité donnera-t -il jamais autant de jouissances que sa recherche
55 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
ttéraires, presque trop grandes pour le peu de temps que nous avons à donner aux lectures solides, ne nous forçaient de néglig
vec l’autre. La chose et le nom sont du même temps que la raison, qui donne seule tout leur lustre aux écrits ; ou plutôt ils
x ces vérités satiriques, lancées d’une main si sûre et si légère, ne donnent -elles pas à des mots comme celui-ci sur nos solda
premier ne sache penser, ni le second peindre ; mais La Bruyère nous donne plus volontiers la représentation et Montesquieu
a meilleure et la plus durable partie des Lettres persanes, celle qui donne tant de poids à ce livre léger, ce sont les lettr
e un roman licencieux qu’il n’osait pas signer de son nom. Faut-il se donner sur lui l’avantage de relever dans ce roman ce qu
tre un Persan ! » On ne le dit pas de Rica et d’Usbeck, quoiqu’ils se donnent pour Persans. Ce sont des Parisiens de 1720 qui o
t la gloire militaire du peuple romain, que lorsqu’il lui plaît de se donner le dieu Mars pour père, le genre humain le souffr
andeur, sont plus augustes que le miracle qui, dès le berceau, la lui donne toute faite avant qu’il l’ait gagnée. Au dix-sept
Ses livres, autrefois fort lus, aujourd’hui négligés sans justice, en donnent comme un premier crayon très estimable. Vertot, é
ractériser par là plus vivement le tour dramatique que Voltaire lui a donné , et le genre de plaisir qu’on y prend. Le caractè
en le relisant pour son compte. Il y a d’autres historiens pour nous donner les suprêmes beautés du genre, les motifs secrets
le style, et par certains travers qui semblaient trahir plus de soin donné au paraître qu’à l’être. Non qu’il ne fût très pi
l’homme auquel manquent la vue, l’ouïe et le toucher. Nobles démentis donnés à la philosophie de la sensation, dans le temps q
seule et vraie science. Mais pour peu qu’ils soient douteux, il ne se donne pas le temps de les vérifier ; et s’ils tardent,
e de hasard, autant de vérités qui, rendues sensibles par la science, donnent à la croyance en Dieu le caractère d’un lien pers
on pays. Lesage est lu partout. De deux auteurs dont l’un ne sait pas donner la vie à ce qu’il trouve, et dont l’autre crée ce
y avait pas de risque que l’honnête homme qui a écrit Gil Blas se fût donné le bizarre plaisir de vivre pendant vingt années
s ; aimant mieux, au besoin, n’être pas vu que de se trop montrer. Il donne de l’esprit à ses lecteurs, si peu qu’ils s’y prê
u’Horace avait dans le pays des Sabins, près de Tibur, et qui lui fut donnée par Mécénas. » Horace lui-même l’avait longtemps
as. » Horace lui-même l’avait longtemps rêvée avant que Mécène la lui donnât . Une source d’eau vive, un jardin, un bois tout p
et à la localité. » Admirateur passionné de Lesage27, il voulait lui donner l’honneur de l’invention dans cet art de la descr
la jeunesse ; elle paraît avoir seule la parole. La lui ôter, pour la donner à l’antiquité chrétienne, personne ne l’ose ; réd
n par la louange, et quoique l’ambition soit un vice, comme elle peut donner matière à certaines vertus, ne craignez pas de la
ent pas ce qu’il promet. Il annonce une histoire des études, et il ne donne que le tableau un peu vague des connaissances qui
-même a inspiré et sa main aurait pu écrire certaines pages où Fleury donne aux maîtres, sur la façon dont il faut en user av
s de lacunes, dans les écoles publiques de son temps. Il n’entend pas donner un nouveau plan d’études, ni proposer de nouvelle
ns, « en cachant soigneusement la trace de ses vols » ; mais, ayant à donner des préceptes, il devait s’appuyer sur des autori
u, à se traîner stérilement sur les traces d’autrui. » Non content de donner son plan comme très différent de ce qu’ont fait s
eurs, thèmes, vers latins, discours, qui sont comme autant de labours donnés aux jeunes esprits, me rappelle les descriptions
as de maître éclairé qui ne soit en état de l’en avertir et de lui en donner la joie encourageante. Rollin a deux manières de
teur, maître, régent ou principal, il en a éprouvé les bons effets et donné l’exemple. De tous les devoirs propres à chacun,
’abord l’idée d’un choix fait, parmi toutes les fleurs, de celles qui donnent le miel ; puis l’idée d’un travail dont le profit
dée d’un travail dont le profit est pour les autres. Pourquoi Jupiter donna-t -il aux abeilles une parcelle de l’âme divine ? En
ale, et je n’en sais pas de plus pratique. La définition que Rollin y donne du goût est toute une morale. C’est une de ces vé
toutes les définitions capricieuses que le dix-huitième siècle allait donner du goût. Dès 172634, Montesquieu avait écrit que
ec finesse et avec promptitude la mesure du plaisir qu’une chose doit donner aux hommes. » Définition qui en demanderait plus
56 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre onzième »
squ’à lui tout le monde s’était trompé, s’étonnait qu’on le sommât de donner des recettes pour faire mieux. En vain se dérobai
Associer dans un projet d’hommage public J.-J. Rousseau et Marat, et donner le pas sur l’auteur du Contrat social à l’homme q
e ses droits, ni s’amoindrir ; qui se délègue en restant entier ; qui donne le commandement en le gardant et fait des lois do
eau, est encore à définir. « Il faudrait, ajoute-t-il, des dieux pour donner des lois aux hommes. L’ouvrage de la législation
t brûlants et les choses sont froides. L’envie qu’ils ont d’être crus donne à leurs paroles une certaine ardeur qui trompe ;
ans les livres excellents qui nous l’ont transmise, n’est qu’une arme donnée à l’homme pour défendre sa raison contre sa corru
et les familles accusées de déformer l’œuvre que la nature leur avait donnée parfaite. Que doivent-elles faire ? Rien de plus
des objets de prix, et il veut bien ne pas le tenir pour bon. Je vous donne à deviner ce qu’il propose pour empêcher l’enfant
incommoder autrui ; ce serait lui dire qu’il peut mal faire et lui en donner l’idée. Ne rétablissez pas les carreaux et laisse
où l’on récompense la bonne conduite des enfants par quelque argent à donner aux pauvres. Il lui semble plus moral de dire à É
vres ont bien voulu qu’il y eût des riches » ; affreux mot qui pourra donner aux pauvres l’idée de retirer la concession, ou,
pie. Ne lui défendez pas d’avoir des vices ; c’est le moyen de lui en donner . Ne lui enseignez rien ; vous ne lui enseignez qu
use pour ceux que leur condition lui subordonne ; qui n’apprend pas à donner , par la plus touchante de toutes les manières de
apprend pas à donner, par la plus touchante de toutes les manières de donner , par l’aumône ; de qui l’on éloigne les livres po
s commua, c’est le ton doctoral dont s’exprime Rousseau. Qui donc lui donnait le droit de le prendre de si haut avec les pères
n homme de mérite sans fortune, qui vit honorablement des soins qu’il donne aux enfants d’autrui. Entre gens bien élevés, les
Entre gens bien élevés, les choses se passent de façon que les soins donnés et la rémunération aient l’air d’un échange de se
t institué des prix d’encouragement pour les mères-nourrices, il fait donner au nouveau-né le sein d’une étrangère. Telle étai
matière dure, et comme leurs petits cris s’apaisent quand on le leur donne  ? C’était un usage, donc il fallait le changer. D
uand on le leur donne ? C’était un usage, donc il fallait le changer. Donnez aux enfants « de petites branches d’arbre avec le
ariage va-t-il se faire ? Il se ferait si le bon sens et l’usage n’en donnaient pas l’idée. Au lieu de marier Emile, son gouverne
confidences. Le gouverneur d’Emile en prend la charge. C’est lui qui donne aux nouveaux mariés des conseils de tempérance. L
x qu’il y a peints ; c’est qu’en croyant faire une bonne action, il a donné un mauvais exemple. L’espèce de recueillement sol
eilleur que cet homme-là ! » Il va se confesser, et d’avance il s’est donné l’absolution. Nous voilà bien avertis que nous al
herche pas, il se fuit. Tel est Rousseau. Loin de se connaître, il se donne tout ce qu’il ne voit pas chez autrui, et s’ôte t
se en même temps que personne ne se connaît moins que lui111. » Il en donne pour preuve ses imaginations sur sa santé. Rousse
éloïse sont deux romans ; seulement le plus agréable est celui qui se donne pour une histoire. Quand il disait à Hume qu’il a
pistes. Il n’y a qu’une réflexion à faire sur le prétendu bon exemple donné par les Confessions. Elles ont donné à de petits
aire sur le prétendu bon exemple donné par les Confessions. Elles ont donné à de petits esprits la tentation de se grandir, e
t à la portée de tous. C’est une sorte de conscience d’apparat que se donnent tous ceux qui n’ont pas sujet d’être contents de
’esprit ; mais une lettre écrite longtemps avant les Confessions nous donne le vrai motif : « Il a voulu, dit-il, soustraire
ein de force, a je ne sais quoi de bourgeois. Une seule chose en peut donner l’idée, c’est la façon dont s’habilla l’auteur à
, après sa réforme, ont je ne sais quoi d’âpre et d’inquiet, qui leur donne l’air d’un engagement de vanité pris avec l’opini
lecture de l’Émile si fatigante. Il est bien rare que Rousseau nous y donne le plaisir de nous reconnaître. On est gêné avec
d, des larmes sur le papier, de ces inventions romanesques où l’on se donne dans les mots le spectacle de voluptés dont on n’
tilités de l’esprit d’utopie, il y a mille vérités de détail qui leur donnent des démentis ; à côté du moraliste arbitraire, qu
l 1750. 116. Essai sur J.-J. Rousseau. 117. C’est le titre que lui donne Racine. 118. « Je désirais de la retrouver, dit-
57 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
érale raisonnée et la Logique de Port-Royal. Après la gloire d’avoir donné les premiers modèles de l’esprit français et de l
-Royal que comme une compagnie où, parmi les occupations de piété, on donnait du temps aux études profanes et aux lettres, et o
idée n’en est pas venue au seizième siècle, quoique l’Italie nous eût donné l’exemple de quelques sociétés académiques, et qu
r des doctrines. Il ne sortait de cette confraternité que des éloges, donnés peut-être de bonne foi, mais très certainement à
s le soir. Ils se communiquaient leurs écrits, dit Pellisson, et s’en donnaient librement leur avis. « Le cardinal de Richelieu,
prenant ni sur la liberté ni sur l’originalité des esprits. Ils ne se donnent des droits que sur les abus, et à la condition de
ssent produit des chefs-d’œuvre. Il ne serait pas plus vrai de lui en donner la louange, que de lui contester toute influence
s semble faire d’avance ses conditions à tous ceux qui prétendront en donner dans leurs écrits des images ressemblantes. Comme
pas toujours assez estimé le modeste honneur de les maintenir. Ce qui donna confiance en l’institution nouvelle, c’est la par
ardinal, avant de rendre ce jugement, par la lenteur qu’elle mit à en donner connaissance au public, elle témoigna clairement
’imprimé depuis lors l’impulsion littéraire. Mais la pensée qui lui a donné naissance et l’esprit de ses premiers travaux la
i lui appartenait en propre par la force même du consentement qu’il y donnait . Tant d’années d’études comparées, d’entretiens,
ne point le flatter. Il ne leur lisait point son travail ; il le leur donnait à lire, « la censure des yeux, disait-il, étant p
n écrira autrement… Il sera toujours vrai aussi que les règles que je donne pour la netteté du langage ou du style subsistero
é à la millième partie de ce qui demeure. La langue française n’a pas donné de démenti au plus grand de ses grammairiens. Le
ue là où il combat les Remarques, dans la langue épurée dont Vaugelas donnait les règles. On ne put jamais reprocher à l’homme
e ; de là l’usage des discours de réception. Patru s’était proposé de donner une Rhétorique, et, selon l’usage du temps, on ne
enaient mieux ce qu’il fallait éviter que ce qu’il fallait faire. Ils donnaient aussi trop de prix à certaines qualités extérieur
tion si étroite de cette complaisance pour l’oreille. Trop de louange donnée au mérite du nombre et de la cadence détourne les
tourne les esprits des choses, pour les attacher aux mots. Le purisme donna naissance aux Précieuses. Il y eut des partis pou
saient pas les uns les autres ; ils se complétaient. On n’eût pas osé donner des rangs, désigner les premiers et les derniers,
verrait dans ces altérations du texte original que des gages de paix donnés aux jésuites, aux dépens de la gloire d’un mort,
, mais la vanité qui y trouve une occasion, ou le tempérament qui s’y donne cours. Il y avait pourtant, parmi les solitaires,
té à enseigner ; chacun se proportionnant, s’ajustant à tous, rien de donné à l’humeur ni au caprice ; le génie de la personn
de la doctrine. La plume d’Arnauld est la plume d’un parti. Tout est donné aux choses, rien à ce qui pourrait distraire le l
qu’un bel éloge de cet écrit ; la phrase de madame de Sévigné nous en donne comme la saveur. C’est en effet un livre à la foi
l s’est souvenu, dans certains endroits, de quelques avis conciliants donnés à son ami, et repoussés. C’est de l’expérience pe
re les mêmes choses que Nicole, dans une langue plus originale, et de donner au même fonds plus de relief ? On pouvait dire d’
aient être l’insinuation, la clarté, la douceur des leçons que Nicole donnait à Racine, et par lesquelles il initiait ce grand
des fautes passées et le principe des fautes futures. La Logique nous donne des armes aussi bien contre les mauvaises actions
des personnes, celui de la communauté, les grands exemples qu’ils ont donnés , les traditions qu’ils ont laissées, ce qu’ils on
e l’esprit, d’être vrai, solide, naturel ; de chercher la vérité ; de donner le dessus à la raison sur l’imagination, à l’homm
s, par ses humiliations parmi les pécheurs… » Et plus loin : « Il lui donna une force d’esprit extraordinaire pour entreprend
58 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
ractère. — Son sens précis. — Il suffit que le premier caractère soit donné pour que le second soit aussi donné. — Rien d’étr
fit que le premier caractère soit donné pour que le second soit aussi donné . — Rien d’étrange si les caractères généraux ont,
entifique. II. Diverses méthodes de l’induction scientifique. — Étant donné un caractère connu, il suffit que sa condition in
nt donné un caractère connu, il suffit que sa condition inconnue soit donnée pour qu’il soit aussi donné. — Recherche de la co
il suffit que sa condition inconnue soit donnée pour qu’il soit aussi donné . — Recherche de la condition inconnue d’après cet
ées sont des caractères liés, c’est-à-dire tels que, le premier étant donné , le second est donné aussi. — Rien de plus utile
es liés, c’est-à-dire tels que, le premier étant donné, le second est donné aussi. — Rien de plus utile à l’esprit humain que
oits compris dans ce polygone. Il me suffit d’observer que le cristal donné raye les corps les plus durs, pour annoncer qu’ét
dit Stuart Mill, dont nous ayons besoin à cet endroit, peut nous être donnée par l’expérience. Nous apprenons par l’expérience
e soit son compagnon, son précurseur ou son successeur. Dès qu’il est donné , aucune autre condition n’est requise ; les circo
les circonstances peuvent être quelconques, il n’importe. Qu’il soit donné dans tel ou tel individu, avec tel ou tel groupe
lui qui fait la grosse voix est en colère. » — Au commencement, étant donné un individu ou événement d’une certaine classe, i
cun d’eux résume ainsi notre expérience plus ou moins ample, et il en donne la mesure, parce qu’il en est le produit. Des jug
t lieu, dans le monde moral et dans le monde physique, tout caractère donné a des conditions dont la présence entraîne sa pré
si par hasard elle nous y conduit : c’est à savoir que tout caractère donné est le second terme d’un couple. Certains accompa
l suffit que les conditions soient données pour que le caractère soit donné . Remarquez ce mot il suffit. Il est la clef de la
ur préalable le recueil de beaucoup de cas où le caractère connu soit donné . Elle adopte comme moyen l’élimination des partic
. Soit un caractère connu, et prenons deux cas, le premier où il soit donné , le second où il ne soit pas donné. Ainsi qu’on l
ns deux cas, le premier où il soit donné, le second où il ne soit pas donné . Ainsi qu’on l’a vu, la condition inconnue se rec
variablement dans le carbone la suprême dureté. — D’autre part, étant donnée la sensation de son, choisissons deux cas, l’un o
i sépare les deux cas, sera la condition cherchée. Par exemple, étant donné le son continu produit par un diapason vibrant, o
es lames, ce qui arrête leur vibration ; aussitôt le son cesse. Étant donné le tintement d’une sonnette heurtée par son batta
hine pneumatique et l’on fait le vide ; aussitôt, le son cesse. Étant donné le diapason muet, on tend et on lâche subitement
ce qui leur rend leur vibration ; aussitôt, le son recommence. Étant donné le choc muet du battant contre la sonnette, on fa
ments dirigés dans un autre sens, c’est-à-dire supprimer le mouvement donné et le remplacer par d’autres. Il est le conséquen
ur conséquent ou effet total. Nous vérifions ensuite si l’effet total donné est exactement semblable à l’effet total prédit,
John Herschel et de Stuart Mill96. Elles sont si nettes qu’il faut se donner le plaisir de les méditer : « Il faut d’abord dis
s, et que les nuages, comme tous les corps entre lesquels et un objet donné il n’y a rien qu’un fluide élastique, ont cette p
s non le solide sans la surface, ni la surface sans la ligne ; ce qui donne à la surface un cas de plus qu’au solide et à la
à la valeur requise. — Ainsi dans tous les triangles, un angle étant donné , les diminutions ou augmentations qu’un des deux
deux angles restants soit la valeur requise pour former avec l’angle donné une somme d’angles égale à deux droits. — Cela fa
adiction. — Le premier peut s’exprimer ainsi : si dans un objet telle donnée est présente, elle y est présente. — Le second pe
nte. — Le second peut recevoir cette formule : si dans un objet telle donnée est présente, elle n’en est point absente ; si da
ée est présente, elle n’en est point absente ; si dans un objet telle donnée est absente, elle n’y est point présente. — Comme
le prouver ; on peut l’énoncer en ces termes : dans tout objet, telle donnée est présente ou absente. — En effet, supposons le
— En effet, supposons le contraire, c’est-à-dire que dans l’objet la donnée ne soit ni absente ni présente. Non absente, cela
e est absente ; les deux ensemble signifient donc que dans l’objet la donnée est à la fois présente et absente, ce qui est con
tradiction, l’une par laquelle il est dit que, si dans un objet telle donnée est présente, elle n’en est pas absente, et l’aut
sente, et l’autre par laquelle il est dit que, si dans un objet telle donnée est absente, elle n’y est pas présente. — Mainten
oncordances, que des grandeurs égales ajoutées à des grandeurs égales donnent des sommes égales, et que des grandeurs égales di
mes égales, et que des grandeurs égales diminuées de grandeurs égales donnent des restes égaux. Car, si parfois, comme dans l’e
fois. Nous appelons ces collections des grandeurs ; et, si nous leur donnons ce nom, c’est que, tout en gardant leur nature, e
e, cela signifie qu’une certaine ligne, surface, etc., primitive, est donnée , qu’on lui en ajoute une complémentaire, qu’une s
e, cela signifie qu’une certaine ligne, surface, etc., primitive, est donnée , qu’on en retranche une portion, qu’une seconde l
construction. Or, nous l’avons construite, en considérant deux points donnés , et en remarquant la ligne que trace le premier p
ond, il se meut soit vers un autre ou plusieurs autres points, ce qui donne la ligne brisée, soit vers une série infinie d’au
la ligne brisée, soit vers une série infinie d’autres points, ce qui donne la ligne courbe. On voit ainsi que, dans la ligne
n de deux parallèles ? Le moyen le plus ordinaire est, sur une droite donnée dans un plan, d’élever une perpendiculaire par un
grossies et enflées, elles restent toujours au-dessous d’une grandeur donnée  ; que 1 + 1/2 + 1/4 + 1/8 +1/16, etc., reste touj
de leur portée immense et de la prodigieuse envergure qu’ils semblent donner tout d’un coup à la connaissance humaine. Ce sont
a durée tout entière et l’espace tout entier. Par rapport à un moment donné , la durée est infinie en avant et en arrière, et
, et on peut la figurer par une droite qui, des deux côtés d’un point donné , est infinie. Par rapport à un point donné, l’esp
des deux côtés d’un point donné, est infinie. Par rapport à un point donné , l’espace est infini, selon trois aspects : d’abo
nous empêcher de tenir pour vraies, et là-dessus notre imagination se donne carrière ; nous nous représentons la durée et l’e
rtifice de la preuve consiste à observer deux éléments d’une grandeur donnée , à remarquer qu’ils sont les mêmes, sauf leur dif
sans aucune influence sur leur nature ; que, partant, l’accroissement donné au premier élément par le second peut être donné
ant, l’accroissement donné au premier élément par le second peut être donné à leur ensemble par un troisième ultérieur, et en
our y démêler des conditions sous-entendues, l’identité latente d’une donnée et d’une autre, l’indifférence latente d’un carac
hypothétiques ; tout ce qu’elles affirment, c’est que, si la première donnée se rencontre quelque part et notamment dans la na
née se rencontre quelque part et notamment dans la nature, la seconde donnée ne peut manquer de s’y rencontrer, par conséquenc
59 (1856) Cours familier de littérature. II « IXe entretien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la littérature française » pp. 161-216
ez qu’il fut complétement original, non en vers, mais en prose. Il ne donna pas de chef-d’œuvre littéraire à la langue, excep
d’œuvre littéraire à la langue, excepté dans le badinage, mais il lui donna la liberté de style, et avec la liberté, dix lang
la liberté de style, et avec la liberté, dix langues pour une. Il lui donna l’instrument de la polémique. Non pas de la polém
ur, une gravité mâle, une majesté digne, mais toujours naturelle, qui donne l’autorité à la pensée, la plénitude à l’oreille,
la considère au point de vue de l’émulation qu’elle était destinée à donner au génie national, ou au point de vue de l’ascend
onal, ou au point de vue de l’ascendant et de l’autorité qu’elle peut donner à la pensée. Sous ce premier rapport, c’est-à-dir
dividualités littéraires éparses et isolées dans la nation, on leur a donné ainsi le sentiment de leur force, de leur dignité
imposé considération à la nation, respect aux gouvernements ; ils ont donné à la raison publique, muette ou intimidée dans l’
le concile laïque et permanent de la littérature nationale ; ils ont donné du caractère au génie français. L’homme de lettre
nt, d’illustration, condensés dans un même nom et dans un même corps, donné à la France un grand sentiment de sa valeur litté
rps, donné à la France un grand sentiment de sa valeur littéraire, et donné à l’Europe un grand respect des lettres française
épublique des lettres. » Seulement, je l’avoue, si le temps avait été donné à la république, je voulais enfoncer les portes d
écrivant hier son beau livre sur l’ancien régime et la révolution. Il donne trop à entendre que la révolution française n’éta
crivains le gouvernent plus véritablement que ses ministres. Ses rois donnent leurs noms aux monnaies, mais ce sont ses écrivai
rois donnent leurs noms aux monnaies, mais ce sont ses écrivains qui donnent leur esprit aux règnes. Il y a une république dan
ur la couronne. La bourgeoisie ne fut qu’une croissance naturelle qui donne une tête aux peuples quand le corps est formé ; e
auvaise humeur d’enfant qui brise un de ses hochets pour qu’on lui en donne un autre !… Sans doute il fallait bien, pour coïn
dévouement ; elle n’était pas civile, elle était morale. Vous auriez donné , par toutes ces petites réformes, satisfaction à
ope que la cour, le clergé, les parlements, la noblesse, le peuple se donnassent en France telle ou telle égalité, ou telle ou tel
ise au commencement, que ceci : c’est que le jour où cette révolution donna son premier signe de vie en France, elle ne fut p
coup sur l’horizon de la France. D’ailleurs, nous n’aimons pas qu’on donne de si petites causes aux grands effets : c’est to
tants d’un siècle nouveau à qui des événements inattendus venaient de donner la parole, non pour la France, répétons-le bien,
u vieux monde. Il en fut ainsi de la France sous la Convention ; elle donna quinze mois le frisson de l’horreur à l’Europe, e
l’imagination de l’Europe de se détacher du spectacle de sang qu’elle donnait aux nations. XXII Mais peut-on louer en con
proscripteurs du comité de salut public, et d’avoir, les yeux fermés, donné leurs signatures de confiance ou de complaisance
es de nuit qui traversent les ifs ou les cyprès des cimetières, elles donnèrent à la langue poétique, et même à la prose français
tivité. Jusqu’alors la France n’avait jamais pleuré ainsi. Ce sanglot donna le ton de l’élégie moderne à madame de Staël, à B
60 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
ntage le génie le plus français que nous possédions ; quant à espérer donner beaucoup d’inédit en un tel sujet, c’eût été cert
s’indigner ni haïr. Aimer Molière, c’est être assuré de ne pas aller donner dans l’admiration béate et sans limite pour une h
iècle. De Ménandre je ne connais que quelques fragments ; mais ils me donnent de lui une si haute idée, que je tiens ce grand G
). Goethe. [III] Je me figure que Dieu, dans sa bonté, voulant donner au genre humain le plaisir de la comédie, créa Mo
omédie-Française, ni l’Odéon n’y ont songé. Le Théâtre-Français avait donné , le jour du mardi gras, son spectacle habituel du
venir de celui qu’on oubliait ici. C’est là à la fois comme une leçon donnée à notre ingratitude officielle et comme un hommag
eillaient le nom et saluaient le souvenir de ce grand Français ! Pour donner une idée de la portée de cette soirée littéraire
r, dans le feuilleton excellent qu’il écrivit alors sur Molière, nous donne tout à fait, à nous autres Français, la note de l
er comment il s’entendait à adapter sa propre couleur nationale à une donnée puisée en dehors de son temps et de son pays. « I
re bien modeste dans Le Dépit amoureux. Là encore il s’appuie sur une donnée étrangère, mais il puise dans sa propre expérienc
ntait lié par le devoir à ses planches poudreuses qui chaque jour lui donnaient un peu plus de fièvre et consumaient en lui un pe
s quinze ans sa poitrine malade le dévorait d’un feu intérieur et lui donnait cette admirable voix musicale, vibrante et profon
vec lui au latin macaronique de la cérémonie du Malade imaginaire. Je donne l’anecdote pour ce qu’elle vaut. Toujours est-il
ue leur journée pour vivre, dit Molière ; si je ne joue pas, qui leur donnera du pain ? » Quelle âme admirable et dévouée que
me admirable et dévouée que celle de ce misanthrope, et comme Alceste donne à Philinte des leçons d’humanité ! Il joua donc e
dit-il. Baron lui prit les mains ; elles étaient glacées. Le comédien donna à Molière son manchon, appela ses porteurs, sa ch
eaux-fortes ; vous savez tous les ingrédients dont elle les compose. Donnez -moi plutôt un petit morceau de fromage de Parmesa
s et dont la maçonnerie est intacte. L’une est en face de la porte et donne du côté de la rue Montpensier ; celle-là avait vu
Molière eût son monument8. Le jeudi 10 mai 1838, le Théâtre-Français donna une représentation extraordinaire, composée de L’
ns après la mort de Molière, en 1773, la Comédie-Française avait déjà donné une représentation solennelle dont la recette fut
Molière et pour élever une statue « à la mémoire de ce grand homme », donnerait le produit entier de la première représentation d
nt à valider la proposition faite par Lekain. Au reste, il vaut mieux donner ici le texte même de cette délibération de la Com
ère mise en délibération, nous, comédiens du roi, avons de grand cœur donné notre consentement au projet énoncé ci-dessus, qu
é de me rendre hier à votre hôtel, pour vous supplier de vouloir bien donner votre agrément à un projet dont l’idée a paru nob
’agirait de disposer du bénéfice entier de la représentation qui sera donnée à l’occasion de la centenaire de Molière, pour él
nument à la gloire de leur père ; c’est le nom que Molière nous avait donnés , et c’est le seul peut-être qui nous honore le pl
fit cette annonce au public : « Messieurs, mercredi prochain, nous donnerons Tartuffe, suivi de L’Assemblée, petite comédie en
e anniversaire de la naissance de Molière, la Comédie-Française avait donné un à-propos en un acte, La Valise de Molière de M
te de Nesle. On s’imagine que dès que Molière dut paraître, dès qu’il donna au public ses premiers essais, fussent-ils inform
es théâtres voisins empêchent les « journalistes » en renom, ceux qui donnaient le ton à la ville, de parler de lui ; la Gazette
quiétait guère, et ce n’était point la lutte contre le public qui lui donnait cet air d’assombrissement brûlant qu’on lui voit
propre misanthropie. Mais si jamais la définition de la misanthropie donnée par Béranger a été juste, assurément c’est pour c
oupe ambulante de Molière voyageant à cheval à travers les routes. On donnait , nous dit M. Raymond, aux acteurs un cheval pour
sur celle de Sancho. On a trouvé dans les Archives de Pézenas l’ordre donné aux consuls de mettre en réquisition les charret
dié Molière à Rouen, comme M. Péricault a étudié Molière à Lyon, nous donne une autre preuve de la générosité de Molière. Le
abandonna au profit de l’Hôtel-Dieu la première représentation qu’il donna à Rouen (juin 1658). Il devait, au mois d’août su
n qu’il donna à Rouen (juin 1658). Il devait, au mois d’août suivant, donner encore une représentation au bénéfice de ce même
n s’imagine les causeries de ces trois hommes illustres, les conseils donnés par le créateur de la tragédie française à celui
— patois dont la Convention devait abolir l’usage — Molière n’ait pas donné et les acteurs d’aujourd’hui ne songent pas, soit
re de cette raillerie, car, s’il se moque du Cimetière des Arènes, il donne , en somme, à Pourceaugnac un rôle assez enviable,
rivant Monsieur de Pourceaugnac. Il traçait une farce à la hâte et se donnait simplement la tâche d’amuser son public. Mais le
uvé dans les échos de Bougival. Cette comédie ensoleillée, L’Étourdi, donne exactement l’impression d’un doigt de vin muscat
s qu’il n’en fallait pour alimenter son théâtre. « On ne lui a jamais donné de sujets, dit B. de la Martinière. Il en avait u
vers que ceux que je récite          Et souvent leur style m’excite À donner à ma muse un glorieux emploi. Mon esprit, de mes
it parodier Le Cid de son rival Corneille. Le 4 février 1661, Molière donnait là sans succès son Dom Garcie de Navarre et ce n’
Molière et sa troupe arrivèrent à Paris au mois d’octobre 1658 et se donnèrent à Monsieur, frère unique du roi, qui leur accorda
troupe dorénavant lui appartînt et la demanda à Monsieur. Sa Majesté donna en même temps 6000 livres de pension à la troupe
mprunta, pour répéter encore le mot, les costumes, mais il inventa et donna l’âme à ces personnages. Et voilà bien pourquoi i
e faire. Mais cet éclaircissement causa un vacarme terrible ; la mère donna des marques de fureur, de désespoir, comme si Mol
ire de tous les contemporains, et lorsque, dans les fêtes que Fouquet donna à Vaux, Molière la fit paraître en naïade, — ce q
mpté dans les commencements, et auxquels il faut absolument que je me donne tout entier malgré moi. Avec toutes les précautio
ore de plus mauvais quarts d’heure29. » Le passage que j’ai souligné donnerait raison à George Sand, et Molière n’aurait jamais
l’écouter ; de sorte que son appartement fut loué à la Du Parc, et on donna congé à la Molière, c’en fut assez pour former de
femmes. La Du Parc pour se mettre bien avec sa nouvelle hôtesse, lui donna un billet de comédie, celle-ci s’en servit avec j
ière envoya deux gardes pour la faire sortir de l’amphithéâtre, et se donna le plaisir d’aller lui dire elle-même que, puisqu
rendre l’anecdote pour ce qu’elle vaut, mais, dans tous les cas, elle donne bien la note exacte du caractère vaniteux et inso
te, seulement elle se dissimule sous une tristesse souriante qui peut donner le change. Lorsque Mme du Deffant, devenue vieill
ière ? Il avait achevé les trois premiers actes de sa comédie. On les donne , tels quels, avant même que le dénouement eût été
Cette permission verbale était formelle. Le 5 août 1667, Tartuffe fut donné pour la première fois, mais le lendemain, au mome
sublime de Dom Juan faisant l’aumône au misérable : « Eh bien, je te donne pour l’amour de l’humanité », leur parut, — diren
duire publiquement cette leçon de vertu que Cléante, parlant à Orgon, donnait si vaillamment à son temps et aux temps à venir.
t dans le prologue de cette médiocre satire on rencontre ces vers qui donnent le ton de la critique alors adressée à Molière :
en encore, en cherchant un peu dans ce vaste univers, des gens qui ne donneraient pas tort à cet ardent curé34. Ce qui est plus tri
trop fatigué ; il a posé le livre, et, après le juste tribut d’éloges donné à Molière, il a terminé d’une manière à laquelle
hotte. Dans Dom Juan, au contraire, les liens sont brisés ; Molière a donné comme un coup d’aile et regarde en face les grand
« Va, va, dit Dom Juan en jetant son louis d’or au pauvre, je te le donne par amour de l’humanité ! » Quand on rencontre u
on peut dire, en parlant du despote qui consentit aux dragonnades et donna ainsi à la Prusse les meilleurs des enfants prote
uve à ce que j’avance, de comparer justement les conseils que Molière donne aux comédiens dans L’Impromptu de Versailles à ce
Molière donne aux comédiens dans L’Impromptu de Versailles à ceux que donne Shakespeare à ses acteurs, au troisième acte d’Ha
votre passion, vous devez encore garder une modération qui puisse lui donner une certaine douceur. Cela me navre d’entendre un
indre lui-même à un débit moins précipité. Le vieux comédien Marcel a donné à La Martinière maintes traditions sur le jeu de
oule de peuple et à peu de gens d’esprit ! Les ennemis de Molière lui donnaient ainsi des conseils sur la façon dont il devait jo
ns L’Avare. M. Soleirol, dans son livre, Molière et sa Troupe, nous a donné deux gravures représentant Molière en costume de
t vif de la sorte, en savait quelque chose. Molière d’ailleurs ne lui donnait qu’un prêté pour un rendu. Au dire de l’auteur de
t écrit en 1745 et reste vrai en 1873.) On a reproché à Molière qu’il donnait des farces pour des comédies ; et ceux qui examin
restitue le vrai langage des Précieuses et nous parle de « l’agrément donné entre les deux sœurs (le lavement) ; et de la vol
i n’est point, comme il dit, de ces fous qui haïssent Molière , nous donne le secret de l’acharnement de certaines gens cont
le genre de celle que voici : « Si les dernières faveurs se peuvent donner , par une honnête maîtresse, comme des preuves de
qu’un des symptômes de la phtisie47. Ah ! comme le pamphlétaire s’en donne à cœur joie de railler non seulement « l’insolent
ure Comme lui n’ont su faire un mort au naturel. ___ Pluton voulant donner aux Gens de l’autre vie              Le plaisir d
Et qui n’ont pu sauver Molière. « Ces vers, ajoute le Mercure galant, donnèrent occasion de parler de la médecine ; quelques-uns
rtez des ouvrages qui ne chantent que ses louanges. Et vous, peuples, donnez -lui des larmes, si vous ne les pouvez accompagner
, ajoute le Mercure galant, fut à peine achevée que chacun se leva et donna mille louanges à Cléante, qui tourna lui-même en
e mère, que nous ne songeons plus maintenant (et nous faisons bien) à donner à Molière d’autre nom que ce nom seul de Français
llant comme une guêpe dans un rayon de soleil. Le xviie  siècle avait donné à cet esprit la noblesse, le xviiie  siècle lui d
e  siècle avait donné à cet esprit la noblesse, le xviiie  siècle lui donna la puissance. Voltaire, Diderot, Beaumarchais son
téressants et bons à retenir. M. Ch. Louandre, dans l’édition qu’il a donnée des œuvres de Molière (Bibliothèque-Charpentier),
ler la troupe fixe de Molière, la troupe du Palais-Royal, nous allons donner rapidement quelques détails sur les comédiens et
1692. — Intelligent acteur qui devait, avec un ami de Molière, Vinot, donner au public la première édition des Œuvres de Moliè
Marinette dans Le Dépit amoureux, Georgette dans L’École des femmes, Donne dans Tartuffe, Nérine dans Monsieur de Pourceaugn
u Malade imaginaire. Barrillonet (mademoiselle). — M. Hillemacher ne donne que son portrait, qui est celui d’une femme fort
serviront d’instruction pour la jeunesse ; Lui accordons privilége de donner ses représentations pendant le cours de vingt ann
désordre à peine de punition exemplaire. Car tel est nostre plaisir. Donné à Versailles, le 33e jour de Mars l’an de grâce 1
Biron, Savary, Favart. C’est peut-être cette soirée triomphale qui a donné à M. Ballande l’idée de renouveler à vingt ans de
run, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu’il leur donnait lui rendaient la physionomie très comique. » — À
— la réalité semble les avoir au moins en partie dissipées. « Je vous donne , écrit-il à sa femme, les gens de Limoges pour au
a Comédie-Française, je tiens à dire simplement que le ridicule qu’on donne aux Limousins est la meilleure preuve de la délic
ot qui n’a rien d’authentique, qui est antérieur à Tartuffe, mais qui donne le ton des dispositions de quelques personnages c
61 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XVIII. Siècle de Constantin. Panégyrique de ce prince. »
in la constitution actuelle de l’Europe. En créant Constantinople, il donna une nouvelle direction à l’Orient, établit un nou
nous lui trouverons cette ambition sans laquelle un homme n’a jamais donné un grand mouvement à ce qui l’entourait ; cette a
au-frère, celui de son neveu, et celui des rois prisonniers qu’il fit donner en spectacle et déchirer par les bêtes, tantôt de
il pardonna des injures, et fit égorger ses parents et ses amis ; il donnait par humanité, et laissait piller les provinces pa
e, à rabaisser l’orgueil, à égaler les rangs par les vertus, devaient donner à l’éloquence un mélange de force et de douceur ;
, heureusement il ne nous en reste aujourd’hui que six ou sept. Je me donnerai bien de garde de parler de tous, mais il y en a u
e l’univers. C’est la première fois sans doute qu’un orateur romain a donné des leçons de lâcheté à un prince. C’est bien le
e Rome, de ce qu’il a embelli de leur sang la pompe des spectacles et donné le délicieux plaisir de voir dévorer par les bête
ant de pareils éloges, ne point maudire jamais et l’orateur qui les a donnés , et le prince qui les a soufferts ? Il faut l’avo
nt reçu un mauvais panégyrique en vers arabes adressés à sa hautesse, donna d’abord au poète vingt écus d’or pour avoir fait
rd au poète vingt écus d’or pour avoir fait le panégyrique, et lui en donna ensuite quarante pour qu’il n’en fît plus : le pa
62 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »
ents. Elle quitte, reprend, requitte sa colère coup sur coup, sans se donner le temps de respirer. Je dirai tout ce que je pen
e la scène dure, ne laissez pas à la critique le temps de naître ; ne donnez pas aux spectateurs le temps d’aller au foyer se
e dit d’une manière bien pittoresque, dont les romances nous ont déjà donné l’idée : « Je vois passer chaque jour, sans qu’o
l est environ neuf ou dix heures du matin : Rodrigue étant supposé se donner un couple d’heures de repos, le combat singulier
te, moins pour s’en assurer (car au fond il en est sûr) que pour s’en donner l’émotion, la joie et l’orgueil, et il est résolu
ui le gêne : « Tu vas mourir ? Don Sanche est-il si redoutable Qu’il donne l’épouvante à ce cœur indomptable ? Qui t’a rendu
tine dans son idée de se laisser punir et immoler : il veut qu’on lui donne une autre et une meilleure raison de vivre que ce
à un argument ! Mais Rodrigue est impitoyable ; il ne se laisse point donner le change. Il est devenu sourd sur l’article de l
ns le sens le plus fier, elle lui déclare qu’elle veut aller derechef donner Rodrigue à Chimène, comme si celle-ci avait besoi
ssion pour le prendre. Cette trop généreuse infante passe son temps à donner ce qui ne lui appartient pas. Ce cinquième acte,
qui s’agenouille et lui présente inopinément une épée, Chimène ne lui donne pas le temps de s’expliquer ; elle lui coupe la p
don Sanche lui-même, l’infante qui refait son offre habituelle de lui donner Rodrigue de sa main. Et Rodrigue à son tour, se r
arties doucereuses, amoureuses, fausses ; — plus tard, il aurait trop donné dans les parties castillanes, roides ou sèches. C
le et annonçant qu’à celui qui lui apportera la tête de Rodrigue elle donnera , s’il est noble et son égal, tous ses biens avec
n Rodrigue, un nom qui vaut bien celui de Cid ou Seigneur que lui ont donné les Maures soumis. Mais, après le sommeil, le lép
sion, cette déesse fugitive et si française elle-même, et qui, seule, donne la victoire. Les érudits les plus estimables ont
traduit d’abord par Clauss (1655) et par Grefflinger (1656), le Cid y donna le signal de l’imitation française qui a régné ju
vèrent contre les succès du Cid. Quand on a réuni, comme je m’en suis donné la triste satisfaction, tous ces pamphlets que le
de Corneille. Ceux-ci, on doit le dire, placés entre le cardinal qui donnait les pensions et le public qui donne la considérat
e, placés entre le cardinal qui donnait les pensions et le public qui donne la considération, s’en tirèrent assez convenablem
63 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — III. Le Poëme épique, ou l’Épopée. » pp. 275-353
que de superficiel & qui ne soit au-dessous du médiocre. Pour se donner la réputation d’un homme capable, il osa contredi
ui conduisent à l’action que le poëte s’est proposé de célébrer ». Il donne le nom de poëme épique à tout poëme où l’on est r
n & d’idées, se bornent à disserter sur celles des autres & à donner au public de laborieuses inutilités, agita, dans
’Ésope, a passé à la poëtique d’Aristote. Il y trouve le nom de fable donné à l’action du poëme ; & il en conclut que cet
fable, constitution d’un poëme. La Barre, voulant qu’un poëte épique donne tout à l’agréable, qu’il ne présente à ses lecteu
ssent pour incontestables. Il fit beaucoup valoir le P. le Bossu ; le donna pour l’homme qui avoit le mieux entendu tout le m
L’objet de tout poëte est d’instruire ou de plaire. ce qui semble donner gain de cause à ceux qui prétendent qu’on peut se
traité de ce qu’il y a de plus intéressant dans l’épopée, de ce qui y donne le plus de chaleur & de vie, je veux dire les
Juvénal & d’Horace, de se couronner de leurs propres mains, ni de donner à nos écrivains du second ordre la palme sur les
le conduire à Toulouse. Le célèbre sculpteur, Michel-Ange Buonarotti donna , à Rome, une scène dans le même goût. Voulant fai
e tous les poëtes, & le meilleur poëte qui fut entre les fous. Il donna des scènes de fanatisme sur la fin de sa vie, qui
ne se croyoit pas même flatté, quand ont feignoit quelquefois de lui donner la préférence sur le poëte Grec. L’Iliade lui sem
ue la plupart des personnes qui avoient la plus grande réputation. Il donna la forme aux académies de peinture, de Sculpture
comme médecin, il est encore recommandable, ne fut-ce que pour avoir donné la vie & la santé à plusieurs de ses amis, &a
e la réputation de bel-esprit, puisqu’il permet que ces titres soient donnés à deux hommes comme Platon & Homère, à un phi
avoit toujours vu la bile s’échauffer à la moindre atteinte qu’on put donner au bon goût & à la raison, étonnoit singulièr
de quoi s’exercer sur lui à l’occasion de la tragédie d’Aspar, qu’il donna malheureusement dans ces circonstances. Racine fi
plus animés, le vieux abbé Desmarais vint, comme un second Nestor, se donner pour conciliateur. Il croyoit parvenir adroitemen
acier. Le morceau que l’abbé Desfontaines à traduit de l’Iliade, nous donne idée de ce que feroit là-dessus une excellente pl
toujours accompagner la déesse de la beauté, la préférence que Pâris donne à Vénus sur les trois déesses ; tous cela est man
temps & de l’envie. Quel dommage, dit-elle, qu’il ne puisse être donné à aucun mortel d’avoir son inspiration divine, po
le vengeance tira-t-il de ces invectives ? Pas d’autre que celle d’en donner au public la liste, de ne point se permettre la m
ste, de ne point se permettre la moindre injure par représailles ; de donner l’exemple d’une dissertation modérée, fine &
é un défaut, la poësie n’étant qu’une imitation ; & « si l’on eût donné , ajoute-t-il, au Poussin, le Guesclin & Bouci
mant de la Pucelle de Chapelain, Fontenelle confident de La Mothe. On donna , au théatre de la foire, Arlequin défenseur d’Hom
’eux fut signée, & l’acte rendu solemnel dans un repas qu’il leur donna & dont étoit madame de Staal. « J’y représent
ins crussent faire de Virgile, étoit de le comparer à Homère : ils ne donnèrent jamais, d’une voix unanime, la prééminence à leur
x connoître ce poëte & distinguer entre imiter servilement, & donner une nouvelle création aux idées des autres. Il su
e Virgile, c’est de sçavoir s’il est achevé. Quelques sçavans, qui se donnent pour connoisseurs, prétendent que l’Énéide n’est
eut qu’on n’ait commencé à les connoître qu’au douzième siècle, & donne pour la source de tous l’histoire des ducs de Nor
, effaça ses devanciers. L’illustre Bassa, le grand Cyrus, la Clélie, donnèrent également beaucoup de célébrité à leurs auteurs.
ntentoit de le lire dans quelques sociétés ; mais l’ouvrage fut enfin donné au public, & tous les romanciers se réunirent
nées du mérite de quelques-uns, & qui n’en ont que le mauvais. On donne des couleurs aimables aux actions les plus basses
a plus courte & la plus sûre pour instruire la jeunesse & lui donner le goût des choses solides, c’est de commencer pa
parler ni de l’un ni de l’autre. Quant à l’abbé Langlet, après avoir donné la préférence aux romans sur l’histoire, il a eu
& l’on sauve cette monotonie. Pour justifier la préférence qu’on donne aux romanciers Anglois, on se jette ensuite sur l
64 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre VIII »
allemand, par l’intermédiaire du latin médiéval, l’allemand moderne a donné au français flamberge, fifre, vampire, rosse, has
angers, même les plus usuels, change et se barbarise. L’italien avait donné brave, il redonne bravo ; il donne : imbroglio, f
e et se barbarise. L’italien avait donné brave, il redonne bravo ; il donne  : imbroglio, fiasco ; l’allemand ne nous communiq
poulie, taquet, toueur, beaupré, comité . D’autres avaient été jadis donnés à l’Angleterre par la France ; ils ont repris ass
e et de prononciation, ou de prononciation seulement. Le premier mode donne des mots d’un français parfois médiocre, mais tol
ques mots sont sur la limite de la naturalisation : les dictionnaires donnent déjà : ponche, poudingue. D’autres enfin s’écrive
rtaine prononciation affectée qui suffit à réjouir les sots et à leur donner l’illusion de parler anglais. Rien de plus amusan
ball ; le mail 81, sous le nom de crocket. Il suffirait évidemment de donner un nom anglais aux boules, à la marelle, ou au ce
encore au siècle dernier, un terme spécial de douane. NdA 69. Aurait donne jadis : Quirche. NdA 70. Doublure inutile de for
rche. NdA 70. Doublure inutile de fortin. NdA 71. Ces mots auraient donné au français d’il y a deux siècles Noute et chacot
65 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
’avait même installée à sa terre des Pipes (ou Piples), il avait fait donner un régiment à son fils. Mais cette sœur du côté g
luait à son avantage. On tint la négociation secrète pour ne pas trop donner l’éveil au parti espagnol. La reine avait contre
ge (espagnol) n’était pas heureux, on s’en prendrait à lui ; que Rome donnait des dispenses auxquelles bien des honnêtes gens,
des dispenses auxquelles bien des honnêtes gens, dans le royaume, ne donnaient pas leur approbation ; enfin je me suis retourné
plus d’une fois sous sa plume. C’est se contenter un peu vite, c’est donner sa démission trop tôt, quand il n’y a pas nécessi
cela, n’ayant pas eu affaire à un adversaire de sa force, il n’a pas donné toute sa mesure. Dans une histoire sommaire des g
phin en jeu quelquefois, mais cela n’a point du tout réussi et aurait donné beaucoup d’éloignement pour elle, si des personne
le voit, n’est pas le moins du monde un soudard ; Mme de Maintenon ne donnerait pas de meilleures instructions à une duchesse de
s, car vous êtes un charmant petit drôle (il met le mot en allemand). Donnez -nous votre princesse, et je dirai du bien de vous
acerie et d’une plaisanterie à demi piquante. Un jour que Bruhl lui a donné de l’Excellence par-dessus la tête, il lui insinu
certainement il exagère, au moins dans l’expression, lorsqu’il semble donner à entendre que Maurice, dans ces circonstances et
mariage) ; le roi vous en dira plus long que moi. Vous savez qu’il a donné à M. le prince de C. (Conti) une patente. Soit di
que M. de Turenne avait servi le feu roi ; il était juste que je vous donnasse le même grade : je souhaite que vous l’imitiez en
arures, linge, dentelles, etc., et reprend ce qui ne sert plus ; elle donne son compte, qui est arrêté et payé au Trésor roya
le à cœur ouvert de la Cour de France et des intrigues en jeu. Il lui donne la clef des choses, et lui en dit le fin mot. Il
: « Il faut que ce soit un Français né sujet du roi. On m’avait déjà donné cette raison avec celle de mes occupations milita
us assure entre nous que, s’ils ne m’avaient pas, ils ne sauraient où donner de la tête. Hommes, argent, rien ne leur manque,
 et lorsque le roi veut tourner en ridicule M. de Richelieu, il lui «  donne de l’Excellence. » C’est ce que dit en propres te
66 (1912) Le vers libre pp. 5-41
Le vers libre. (Conférence donnée à la Maison des Étudiants) Messieurs les Étudia
e se dirigeaient vers le Châtelet avec des sifflets quand on y devait donner la Danse macabre, comment Carmen échoua, comment
haut dessein qu’il publie son erreur éphémère et le démenti qu’il se donne  ; c’est pour que les poètes parnassiens (il ne s’
ion vous détruisez le rythme de la strophe qui doit, comme la phrase, donner au lecteur l’ordre des idées. Pas d’inversion, vo
arrêt de voix et un arrêt de sens. Pour assembler ces unités et leur donner la cohésion de façon qu’elles forment un vers il
l’harmonie du vers principal de la strophe, ou d’un vers initial qui donne le mouvement, et les autres vers, à moins qu’on n
set de décalogue, c’est le plus souvent un trait heureux qu’il nous a donné . C’est ici le cas. Je veux bien que l’auditeur be
e ne doivent point calquer leurs strophes sur celles dont ils se sont donnés eux-mêmes le modèle. Évidemment à mouvement sembl
de l’instinct lyrique, nous avons dit que les travaux de laboratoire donneraient raison à nos théories, et l’on ne peut que savoir
quelques-uns des plus doués aient choisi le vers libre. Ils s’en sont donné des raisons. Ils l’ont fait à leurs risques et pé
nos libertés, et c’est en ce sens que leur apport compte. Nous avons donné à l’e muet une valeur variable d’intervalle ad li
de l’alternance classique, mais au moment choisi par le poète, ce qui donne un effet agréable de surprise euphonique ; ils ci
ement mais pour ainsi dire à les citer, à les énumérer. Plutôt que de donner toutes les racines et toutes les lignes d’une mét
ocation multiple, qui fait la marge de rêverie de nos poèmes, et leur donne ou veut leur donner un accent prolongé (ainsi seu
ui fait la marge de rêverie de nos poèmes, et leur donne ou veut leur donner un accent prolongé (ainsi seulement la métaphore
est complète, comme un accord n’est complet qu’avec son prolongement) donner quelque vibration qui émane du texte sans y être
ez fait à mes théories, des applaudissements que vous avez bien voulu donner à mes vers et dont je reporte la plus grande part
us les peuvent entendre ; les lettrés y doivent trouver les moyens de donner la forme stricte de leur idée, les sentimentaux l
67 (1889) Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle
Des sollicitations me venant, de donner à part le présent Article — que demanda et vient
aient à épandre leurs flots, nés de cette préoccupation de la place à donner aux mots s’équilibrant mutuellement, de prestigie
on. La raison proteste. Quant au second, pendant que très rarement il donne quelque sonnet admirable de plastique idéale et d
x, en le chaos actuel. * * * Après ou vers la trentaine, nulle preuve donnée de quelque personnalité, MM. Moréas et Kahn trouv
cette erreur scientifique que tout est cyclique, — et pour œuvre, il donna ce livre, les Palais nomades, qui trahit ses vell
l donna ce livre, les Palais nomades, qui trahit ses velléités de lui donner un lien méthodique, et où ce moderniste à outranc
ropos de quoi ? comme l’on voudra. Cette manière avait d’ailleurs été donnée à M. Kahn par M. Paul Verlaine qui très heureusem
rience scientifique. À côté, exagération du rêve catholique (que nous donne tel quel M. Paul Verlaine en ses derniers volumes
tôt Lamartinienne : et c’est M. Charles Morice qui par les rares vers donnés et à travers des articles critiques, paraît là pr
car il décrit, suggère, et définit strictement le sens.   Helmoltz me donnait donc exactement la concordance, par le pareil nom
t, par l’idée.   Il restait à rattacher généralement à l’idée, à leur donner une signification générale quant à la sonorité, l
arbares me furent cependant précieux. Et ainsi de ces résultats (pour donner ici un exemple de cette nomenclature,, complète a
ons, montées à la douleur même, dans l’amour, la prière, etc.   Étant donné tel état de l’esprit à exprimer, il n’est donc pa
s en tant que sonores, de manière que leur réunion voulue et calculée donne l’équivalent immatériel et mathématique de l’inst
tiquement la variété à l’infini du Rythme. Quel dessin d’onde troublé donneront , par exemple, les sauts brusques successifs de mo
ase, le retour de la cadence malgré tout demeurante, de l’alexandrin, donne une mesure comme d’accompagnement. Et cette mathé
lement exprimé.   Terminons. C’est au mois de mars 1888, qu’il me fut donné , sûr de ma pensée, à vingt-cinq ans (l’âge des au
68 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
ue la philosophie ? Le mot est fréquemment employé. Par cela même, il donne une idée grossière, mais simple de ce qu’il signi
espace et du temps. Sachant cela, montrons que toutes ces définitions donnent pour objet à la philosophie l’absolu. En effet, l
que le dernier mot, la dernière hypothèse, nécessaire peut-être pour donner la raison de certains faits, mais qui ne saurait
s et n’en différent que par la manière de les résoudre. On ne saurait donner pour objet à la philosophie une chose dont l’exis
er ultérieurement. Mais en tout cas, la définition que nous venons de donner autorise la philosophie à s’en occuper si elle ju
nisation définitive qu’avec Victor Cousin. Ce célèbre philosophe en a donné les principes et la méthode, qui d’ailleurs n’a j
é de bâtir avec eux une philosophie complète. Puisque l’éclectisme ne donne pas la vraie méthode de la philosophie, où la tro
sophe doit tirer toutes les autres, qui y sont contenues. — Spinoza a donné l’exemple le plus frappant de cette méthode. Son
méthode philosophique. Dans les sciences, il faut expliquer des faits donnés , non inventer une série d’idées se déroulant et s
L’observation montre que les corps sont pesants, mais elle ne saurait donner la loi de la gravitation. Sitôt que les faits dev
rit l’invente, en fait une hypothèse. Cette hypothèse faite, pour lui donner force de loi, il faut la vérifier : c’est là que
Tandis que la chaleur, par exemple, dont on connaît bien les lois, a donné naissance aux applications les plus utiles, on ne
nt de deux sortes : la philosophie reçoit des autres sciences et leur donne . La philosophie emprunte aux autres sciences un g
théorie, elle voit à quelles conditions ils doivent être soumis pour donner des résultats justes. Dès lors, elle se demande c
chologie ayant nécessairement la première place, il faut au moins lui donner la place la plus rapprochée possible de la premiè
ossible. Troisième objection : fut-elle facile, cette méthode ne peut donner de résultat scientifique. Par elle qu’observe-t-o
si difficile qu’elle l’affirme, puisqu’elle se fait tous les jours et donne des résultats incontestables. Elle a été cultivée
ue ce qui est commun à tous les hommes, de même que, dans un triangle donné , un mathématicien ne considère que les propriétés
’abord celles qui nous touchent de plus près. L’histoire ne peut donc donner à notre méthode d’observation qu’un complément.
istincts comme Platon, qui non content de les matérialiser ainsi leur donne des demeures distinctes : il met le [en grec dans
douleur. Qu’est-ce donc que le plaisir et la douleur ? On ne saurait donner à cette question une réponse parfaite. On peut se
s diverses objections, il y a donc lieu de rejeter la doctrine qui ne donne au plaisir qu’une valeur négative. D’après une au
efforts de l’inclination. Reste à classer les émotions. On ne peut en donner une classification rigoureuse. Cependant, l’expre
ndant, l’expression de l’émotion en fonction de l’inclination va nous donner un moyen de mettre quelque ordre dans l’ensemble
uelles. Or nous connaissons trois espèces de choses : ce qui nous est donné dans l’expérience, ce qui nous est donné sans nou
de choses : ce qui nous est donné dans l’expérience, ce qui nous est donné sans nous être donné par l’expérience, enfin le m
ous est donné dans l’expérience, ce qui nous est donné sans nous être donné par l’expérience, enfin le monde intérieur. Il es
er quelle est la valeur relative de ces différents sens. Les uns nous donnent évidemment des sensations, des renseignements plu
ment affectives et ce n’est qu’après une longue éducation qu’ils nous donnent de véritables connaissances. Après, nous placeron
de penser. Au sommet de l’échelle vient le sens musculaire, qui nous donne les notions les plus précises. Avec le toucher, i
ui nous donne les notions les plus précises. Avec le toucher, il nous donne la connaissance de l’étendue. C’est en outre dans
ons fournies naturellement par chaque sens. Chaque sens en effet nous donne certaines connaissances naturellement. Certains a
our la plupart des sens, il n’y a pas de graves difficultés : le goût donne naturellement la saveur ; l’odorat, l’odeur ; l’o
propre la perception de la couleur. Mais n’a-t-elle que celle-là ? Ne donne-t -elle pas aussi l’étendue ? Actuellement, nous ne
s. Mais n’est-ce qu’un effet de l’éducation et, primitivement, la vue donne-t -elle la notion de l’étendue ? Certains philosophe
s l’étendue : 1. L’idée de la distance. Il est démontré que la vue ne donne pas cette idée. Les résultats obtenus sur des ave
e la surface. L’expérience de Cheselden semblerait prouver que la vue donne naturellement quelque idée de la surface. Mais ce
être faite de manière à trancher la question de savoir si la vue nous donne naturellement l’idée de l’étendue. Cependant, l’h
it une longue éducation. En outre, l’impuissance reconnue de la vue à donner la troisième dimension rend par analogie la puiss
re Bain a montré comment le temps et le sens musculaire combinés nous donnaient la connaissance de l’étendue. Pour expliquer l’as
? Une idée ne peut avoir que deux sortes d’origine : ou bien elle est donnée toute faite de quelque façon à l’esprit, ou bien
’était aussi celui de Stuart Mill. Ce philosophe est même celui qui a donné à ce sujet la théorie la plus complète. Voici, se
ve, purement subjective. Il semble donc que la sensation ne puisse se donner l’idée d’extériorité. Nous arrivons à cette idée
struite. Or comme nous l’avons, il s’ensuit naturellement qu’elle est donnée . L’idée d’extériorité est donc donnée. Mais elle
nsuit naturellement qu’elle est donnée. L’idée d’extériorité est donc donnée . Mais elle peut l’être de plusieurs façons. Est-e
est donc donnée. Mais elle peut l’être de plusieurs façons. Est-elle donnée dans l’expérience, c’est-à-dire apportée toute fa
l’esprit ? Car il n’y a que ces deux manières dont l’idée puisse être donnée . Examinons donc si l’idée d’extériorité nous est
e puisse être donnée. Examinons donc si l’idée d’extériorité nous est donnée dans l’expérience. Les perceptionnistes, c’est-à-
-dire les philosophes qui affirment que l’idée d’extériorité nous est donnée dans l’expérience, apportée pour ainsi dire toute
au seul effort musculaire : c’est la sensation de résistance qui nous donne l’idée du monde extérieur. L’obstacle, selon ce p
ontre Stuart Mill. Les sensations toutes subjectives, ne peuvent nous donner l’idée d’objectivité. Ce sont des états des modif
subjective des sensations ne permet pas de croire qu’elle puisse être donnée dans l’expérience, c’est qu’elle est donnée en de
roire qu’elle puisse être donnée dans l’expérience, c’est qu’elle est donnée en dehors de l’expérience, qu’elle dérive de la n
e a priori. Essayons de remonter plus loin et voyons comment nous est donnée cette idée a priori ? C’est que nous avons une id
ond ou non à des objets réels situés en dehors de nous. Elle nous est donnée dans l’idée d’espace ; la question pourrait donc
la somme on trouvera 1 ; mais seulement que plus on prolonge la série donnée , plus sa différence avec l’unité est faible. Il f
elle-même : vis sui consciea sui motria. La force que nous sommes est donnée en outre de sensibilité et d’intelligence. Il est
alors conscience de cette perception. En outre, il arrive qu’en ayant donné à notre réflexion une impulsion consciente, le mo
pas sur une base bien solide. Il n’est pas démontré par les exemples donnés qu’il y ait des phénomènes absolument inconscient
une invention, une construction de notre esprit, ou si elle nous est donnée par la conscience. Nous abordons ici une question
i la même méthode qui nous a déjà servi. Toute idée est construite ou donnée . L’idée du moi est-elle construite ? Parmi les ma
raisonnement de M. Taine. La prémisse suppose des états de conscience donnés en dehors du moi. Est-ce possible ? Tout état de
and il a reçu la conscience, ce qui, selon vous, le moi seul peut lui donner . Mais en donnant ainsi sa conscience particulière
e moi ? L’idée de moi ne peut donc pas être construite. Elle est donc donnée . Comment nous est-elle donnée ? Ici au contraire
donc pas être construite. Elle est donc donnée. Comment nous est-elle donnée  ? Ici au contraire de la perception extérieure, l
hénomène, la conscience nous fait connaître le moi. L’idée de moi est donnée distinctement dans la conscience. Le moi existe-t
e que nous nous sommes proposée après avoir montré comment nous était donnée l’idée d’extériorité. Mais ici, l’expérience même
et être inconscient ? Par définition même, il n’est pas actif, car il donnerait alors naissance à des phénomènes qui tous tombera
l ne serait que le fondement des actions du moi. Le seul rôle que lui donne de Biran est de servir de support au moi. Mais on
a substance est donc absolument vide de sens précis. Hors de que nous donne la conscience, il n’y a donc rien. Les limites de
i et ses attributs. Voilà donc des idées que seule la conscience nous donne . Elle a donc son domaine propre et distinct, et n
ience nous donne. Elle a donc son domaine propre et distinct, et nous donne des idées que nous n’aurions pas sans elle. Elle
ne faculté distincte. La conscience jointe à la perception extérieure donne l’expérience. Ces deux facultés sont nommées facu
s allons examiner. Pour cela déterminons les caractères des jugements donnés par l’expérience. Si nous trouvons en nous des ju
donc un jugement présentant le caractère opposé à celui des jugements donnés par l’expérience. Il faut donc qu’il y ait une fa
remière expression et nous dirons : La raison est la faculté qui nous donne les vérités nécessaires. Mais comment y a-t-il de
ments nécessaires et dérivant de la nature même de l’esprit nous sont donnés a priori. On a dit quelquefois qu’ils étaient inn
s a priori. On a dit quelquefois qu’ils étaient innés. Il ne faut pas donner à ce mot le sens de : existant avant toute expéri
le monde des idées. La raison, dans ce cas, est impersonnelle. Ce qui donne leur caractère d’universalité aux propositions né
égulièrement que possible les divers principes rationnels. Ce qui est donné est multiple, et l’esprit veut y mettre de l’ordr
Pour cela, il faut d’abord que tous les termes de cette multiplicité donnée dans l’expérience reçoivent une sorte d’ordre ext
Tous les états de conscience sont dans le temps, tous les phénomènes donnés par la sensation sont dans l’espace. Mais ce prem
rd le principe d’identité. N’admettant pas le temps et l’espace comme donnés a priori, il énonçait ainsi le premier des deux p
mpossible d’y rattacher sans le concours de l’expérience le phénomène donné . Ce sont donc des idées a priori, qu’on appelle e
t limite inférieure de l’étendue. Le mouvement du point dans l’espace donne les figures géométriques. Les figures géométrique
mes avons reconnu que c’était dans la conscience seule que nous était donnée l’idée de cause. Pour Maine de Biran, le principe
rincipe de causalité est bien a priori, mais l’idée de cause nous est donnée expérimentalement. Mais alors on ne se représente
t être la raison ne le dit pas. L’expérience intervient alors et nous donne la représentation concrète de l’idée de substance
de l’idée de substance. Pour le principe de causalité, la raison nous donne bien l’idée de cause. On la conçoit alors simplem
e, disposant les choses en vue de fins connues d’elle. La raison nous donne les conditions de l’expérience d’une manière abst
er. Il nous semble difficile d’admettre que l’idée d’absolu nous soit donnée a priori. Il y a au contraire antagonisme entre c
s’est construite la forme la plus parfaite de l’empirisme. Comme elle donne une place importante à l’association des idées, c
nt à l’esprit la faculté de construire autre chose que ce qui lui est donné , ce que n’admettent point les empiriques anciens.
a a lieu : par cela même que cette modification est un avantage, elle donne à ceux qui en sont pourvus une supériorité sur le
nous, que la connaissance se compose de deux termes ; la multiplicité donnée par l’expérience, l’activité donnée par l’esprit.
de deux termes ; la multiplicité donnée par l’expérience, l’activité donnée par l’esprit. Pour qu’il y ait pensée, il faut qu
res d’une manière naïve et peu en harmonie avec les connaissances que donne la science. On établira sans peine qu’ils compren
y ait connaissance, Spencer le reconnaît, il faut que la multiplicité donnée dans l’expérience soit intégrée dans l’esprit. Da
c’est lui-même, c’est sa nature. La formule de la connaissance a été donnée par Leibniz : Nihil est in intellectu quod non pr
ories sont trop absolues. L’empirisme est du moins logique, car il ne donne pas à l’esprit de nature propre, déterminée. Mais
le était par exemple la théorie de Descartes. De nos jours M. Taine a donné à cette explication sa meilleure forme. Quoi qu’o
nt le critérium des esprits de second ordre. La mémoire assurément ne donne à l’homme rien d’original, rien de personnel. Ce
ation laisse aux objets représentés leurs caractères personnels. Elle donne à l’individualité une vie, un relief nouveau. Ce
inventeur. En quoi consiste ce que l’imagination ajoute aux matériaux donnés  ? Ce qu’elle ajoute, c’est l’unité. L’artiste tro
une loi générale. Galilée a inventé cette idée. En un mot, ce qui est donné à l’imagination est multiple, et elle le ramène à
unité individuelle ordonnée, bien différente de l’unité générique que donne l’entendement. Toute autre est l’unité d’une clas
amenées à l’unité. Il faut donc que pour retenir cette passion et lui donner toute sa valeur, la raison coexiste avec elle. Si
sommeil, nous avions des sensations qui devaient nécessairement nous donner des idées. D’ailleurs nous avons admis que le moi
lle allège nos autres facultés du joug qui pesait sur elles. Elles se donnent alors libre carrière. Elles n’ont plus de contrep
que l’homme commence par penser les idées générales ? L’expérience ne donne que des individus. Comment l’homme verrait-il ain
périence intérieure et extérieure. L’esthétique n’a pas pour objet de donner à ceux qui ne l’ont pas le sentiment et le goût d
le beau ? C’est là une question sur laquelle il est bien difficile de donner une réponse absolument satisfaisante. Une foule d
, une nature morte, n’ont rien à démêler avec le vice ou la vertu, et donnent pourtant matière à une œuvre d’art. Le beau n’es
après avoir analysé les effets que le beau produit sur nous. Le beau donne des sensations agréables. Le premier caractère de
licité : les inclinations, les émotions. De l’autre, l’unité, qui est donnée par la passion. — Dans l’Intelligence, la multipl
est la matière de la connaissance, mais la Raison s’y ajoute, et leur donne l’unité. — L’Activité enfin se compose d’une mass
la volonté qui dirige l’activité et lui impose l’unité. Multiplicité donnée par l’expérience et ramenée à l’unité par le moi,
e et le beau se distinguent par leur nature, les émotions qu’ils nous donnent diffèrent. Le beau donne un plaisir calme, tranqu
par leur nature, les émotions qu’ils nous donnent diffèrent. Le beau donne un plaisir calme, tranquille ; le plaisir du subl
e, comme le beau, le joli n’existe qu’en revêtant une forme sensible. Donner une forme à l’idéal esthétique, c’est l’œuvre de
théorie transformiste. Il y a des instincts que l’expérience ne peut donner  : si l’instinct de conservation, dès l’origine, n
ue rendre de plus en plus faciles les mouvements volontaires, et leur donner une tendance plus grande à se reproduire de nouve
s plus importantes sont absolument guidées et déterminées. Jouffroy a donné une nouvelle forme à cette doctrine. Il distingue
agir sur la volonté qu’en suscitant des mouvements sensibles qui lui donnent la force dont elle est dépourvue elle-même. Kant
ns beaucoup. Nous retrouverons cette question en métaphysique, et lui donnerons alors sa solution. L’objection faite au détermini
t la plupart ont pourtant sur ces sujets des solutions auxquelles ils donnent la plus parfaite certitude. C’est donc que les ju
matique. Quand nous sommes mathématiquement certains, nous en pouvons donner les raisons. En second lieu tous les hommes recon
itecte vient de construire un pont et le croit solide sans pouvoir en donner de preuve mathématique ou d’expérience. Considére
a foi est d’être au-dessus de la démonstration mathématique : elle se donne au moins pour telle. Et pourtant la foi est le ty
ie ordinaire. À l’appui de nos idées courantes, nous ne pouvons guère donner de preuves rigoureuses, et pourtant nous sommes c
e. Si l’entendement seul y agissait, étant commun à tout le monde, il donnerait à tous les mêmes opinions ; mais la sensibilité v
ui, si la certitude ne venait que de l’entendement, car ce dernier ne donnerait pas chez tous les mêmes réponses aux mêmes problè
ore avoir des motifs suffisants de la tenir en suspicion, et ceux que donnent les sceptiques, et que nous avons examinés plus h
que l’on veut, la définition de choses est tenue d’expliquer la chose donnée et ne peut être arbitraire. La première est donc
es, sont parfaitement exacts, et qui, figurés par la méthode d’Euler, donneraient trois cercles concentriques représentant le plus
qui ne sert qu’à dégager cette seconde proposition de la première, ne donne donc rien de nouveau. Toutefois, bien qu’il soit
de l’air. Il trouve ainsi une loi qui régit le phénomène dans les cas donnés . Le rapport de causalité cherché est déterminé po
re manière de déterminer la cause d’un phénomène. La première ne peut donner qu’une forte présomption. On voit souvent, si l’o
er une quatrième, celle des résidus. Si l’on retranche d’un phénomène donné tout ce qui, en vertu d’inductions antérieures, p
l’universalité des cas possibles le rapport observé dans quelques cas donnés . Qu’est-ce qui autorise cette extension du partic
mble en effet ramener cette dernière à un syllogisme. Voici l’exemple donné  : L’âne, le mulet, le cheval vivent longtemps ;
us venons de voir dans quelles conditions l’induction et la déduction donnent des résultats vrais. Nous allons maintenant exami
t par analyse la méthode que suit l’esprit quand il décompose un tout donné en ses parties. La synthèse est au contraire pour
ments synthétiques et analytiques. D’après l’acception que Port-Royal donnait à analyse et synthèse, ces deux procédés ne se di
ertes sont dues à la méthode. Les inventions sont dues à ce qui ne se donne pas par une méthode, la force du génie. Celle-ci
es choses : il leur faut arracher leur secret. De la matière que nous donne l’observation, il faut dégager la loi : c’est ici
quer que le procédé qui a été le plus souvent employé, et celui qui a donné d’ailleurs les meilleurs résultats, est l’analogi
istait seulement à observer les faits sans rien ajouter à ce que nous donnait l’observation. Pour eux, cette méthode est la seu
ière de l’histoire. Voyons maintenant quelle forme cette science leur donnera . L’historien ne doit pas se contenter de raconter
éristique. Elle correspond à l’invention en histoire, comme les faits donnés par les documents à l’observation. Mais la loi in
nature. Ici, deux hypothèses se présentent : 1. Le langage nous a été donné spontanément à l’origine. Aussitôt que notre inte
it le nombre, nous ne pouvons admettre cette hypothèse. Que l’on nous donne comme naturel le langage articulé, ou seulement l
t à la matière que lui fournissait la nature. Le langage n’a donc été donné à l’homme, ni par un être supra-expérimental, ni
t, puisqu’il n’existe pas ? Il faut que le signe intervienne pour lui donner une existence. Nous irons moins loin, et nous dir
ns la mémoire. À ce quelque chose de mobile, de nuageux, le mot vient donner un corps, une véritable solidité. L’idée est fixé
ble. Ce sont Hutcheson, Rousseau, Jacobi, et surtout Adam Smith qui a donné sa forme la plus parfaite à la morale du sentimen
ffisamment nos jugements moraux, mais il n’est pas nécessaire de leur donner comme origine un principe spécial. Il y a en nous
la morale du sentiment ; voici maintenant la forme spéciale que lui a donnée Adam Smith. Le sentiment qui pour lui doit servir
stingue l’impératif hypothétique, qui s’affirme comme moyen d’une fin donnée « exemple : il faut être sobre, si l’on veut cons
cé de reconnaître que pour fonder l’autorité de cette loi, il fallait donner des raisons. Il a été même jusqu’à réintégrer dan
dée de devoir ; il pose tout d’abord celui-ci comme un absolu sans en donner les raisons : la loi communale en vertu d’une aut
ument pour la douleur que pour le plaisir. Le corps ne nous a pas été donné comme un moyen de nous faire souffrir. Notre fin
, celui-ci sera isolé, privé de la protection que la nature lui avait donnée . Cette seule considération nous montre déjà que l
e vitale. Il faut donc préparer l’enfant, l’éduquer, c’est-à-dire lui donner des habitudes. Pour cela une certaine dose d’auto
lui l’avènement de la personnalité humaine ; les habitudes qu’on lui donnera devront toutes tendre à faire de lui une personne
eurent que quand elles sont fausses, la persécution au contraire leur donne de la vigueur. Bien entendu, il ne s’agît ici que
toire. Il est beaucoup plus difficile à ne pas médire d’autrui que de donner quelque argent au pauvre qu’on voit souffrir. Le
oralité ; mais il est exact qu’il y a eu souvent plus de mérite. Sans donner à cette division des devoirs plus d’importance qu
ulté spéciale, entraîne des devoirs spéciaux, le respect de la parole donnée . 1. Sensibilité. Respecter la sensibilité d’autru
politesse systématique est certainement contraire à la morale. Ce qui donne bien des ennemis à la politesse, c’est son opposi
rvi de mes facultés j’ai acquis en échange de la peine que je me suis donnée des biens mobiliers ou immobiliers. En travaillan
ère, dit-on, est sans valeur : c’est le travail de l’homme qui lui en donne une ; en s’en emparant, on ne s’empare de rien. S
i, la justice nous ordonne de la respecter.   4. Respect de la parole donnée . Nous pouvons nous engager vis-à-vis d’autrui, so
on seulement à ne lui pas nuire, mais encore à les entretenir, à leur donner nos soins si besoin est. Le devoir de charité env
périmentale. Nous sommes partis d’un fait d’expérience que nous avons donné comme un postulat : la Responsabilité morale. Pui
e loi universelle absolue et obligatoire. Puis, quand il s’est agi de donner la formule de cette loi, nous n’avons pas oublié
e disait Claude Bernard. 3. La matière est inerte, elle ne peut ni se donner ni donner à d’autres corps du mouvement. L’esprit
laude Bernard. 3. La matière est inerte, elle ne peut ni se donner ni donner à d’autres corps du mouvement. L’esprit au contra
vité et de spontanéité. J’agis si je veux et parce que je veux. Je me donne à moi-même mon mouvement ; ce n’est pas un objet
ière qu’elles coïncident. Le nom de théorie des causes occasionnelles donné à cette doctrine vient de ce que les individus n’
ujours d’accord. On pourra soit les joindre par un mécanisme qui leur donne l’une sur l’autre une action continuelle — c’est
uvoir n’ait pas fait de créations contradictoires, et ne nous ait pas donné des tendances qui devraient rester sans être sati
métaphysiques de l’existence de Dieu. La définition que nous en avons donné va nous permettre d’introduire de l’ordre dans l’
te condition que le premier moteur tire son mouvement de lui-même, en donne sans en recevoir. C’est un argument du même genre
ien on se place dans l’abstrait, et sans s’occuper de ce qui nous est donné dans l’expérience, on établit au nom du principe
stence d’une fin suprême, de Dieu ; ou bien on part de certains faits donnés dans l’expérience et qui semblent ne pouvoir s’ex
ait ; l’existence est une perfection, donc Dieu existe. Mais quand on donne la définition d’une figure géométrique pour en ti
ement synthétique que le syllogisme, instrument de l’analyse, ne peut donner . De ce que j’affirme que toutes les perfections p
elle-même. Le principe de causalité n’en est pas moins violé : il ne donne le nom de cause qu’à un terme distinct d’un autre
rche à préciser cette idée on s’aperçoit qu’elle n’exprime rien étant donné le système d’Épicure. Mais aujourd’hui cette phil
ience, mais non que sur elle. Il part des faits d’ordre et d’harmonie donnés à l’observation, et Dieu est conclu comme cause d
l’existence d’une cause parfaite. Or, dit Kant, tout ce qui nous est donné dans l’expérience est plus ou moins limité, impar
s bien déterminer sa grandeur, car jamais l’expérience ne pourra nous donner l’idée de la sagesse et de la puissance parfaites
l’idée de Dieu ; en outre, quand bien même cela serait admis, cela ne donnerait qu’une présomption en faveur de son existence : c
istoriques de l’existence de Dieu. Les preuves métaphysiques nous ont donné peu de chose, quelques-unes sont notoirement sans
surtout la méthode d’analogie, par une sorte d’anthropomorphisme qui donne à Dieu comme à l’homme une sensibilité, une intel
us servir ; la notion toute métaphysique de l’absolu ne peut pas nous donner des attributs moraux. Mais nous connaissons encor
il tient toute son existence. Voilà une première raison métaphysique, donnée par Descartes, de l’existence de la Providence. O
ureux. Le mal moral c’est le péché : pourquoi Dieu ne nous a-t-il pas donné une intelligence assez droite, une volonté assez
nt un homme du reste du monde, mais c’est là une abstraction qui nous donne une idée fausse. Le mal de l’individu est la cons
tif et impersonnel. Il est éminemment individuel ; aussi le bilan que donne Hartmann est-il bien valable pour lui, mais non p
69 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
tres Peuples de l’Europe ont imité les Grecs dans la forme qu’ils ont donnée à cette lettre. Selon les Grammaires Hébraïques,
place. Il est long dans tâche quand ce mot signifie un ouvrage qu’on donne à faire ; & il est bref dans tache, macula, s
même préposition sert à marquer des rapports opposés. On dit de même donner à & ôter à. Ainsi ces sortes de rapports diff
p; la plus vaine, que d’abandonner le Lecteur au discernement que lui donne la connoissance & l’usage de sa propre Langue
e pourquoi. Aller à Rome, préter de l’argent à usure, à gros intérét. Donner quelque chose à quelqu’un, &c. Les autres usa
r à l’aide, au feu, au secours. Conseiller quelque chose à quelqu’un. Donner à boire à quelqu’un. Demander à boire. Etre à. Il
une préposition inséparable qui entre dans la composition des mots ; donner , s’adonner, porter, apporter, mener, amener, &
s Latins. Ce cas est ainsi appellé du Latin ablatus, ôté, parce qu’on donne la terminaison de ce cas aux noms Latins qui sont
t excité d’une autre maniere que par les terminaisons, il ne faut pas donner à la maniere françoise les noms de la maniere lat
, & sans relation à un autre : or dans tous les exemples que l’on donne de l’ablatif absolu, il est évident que cet ablat
n est le complément. Ainsi l’ablatif, comme tous les autres cas, nous donne par la nomenclature l’idée de la chose que le mot
apport de tems, & l’on sousentend sub. 3. Que lorsqu’il s’agit de donner raison de la construction, comme dans les version
dat revienne après avoir vaincu l’ennemi. Ainsi dans ces occasions on donne à la préposition à, qui se construit avec l’ablat
préposition à, qui se construit avec l’ablatif, le même sens que l’on donne à la préposition post, qui se construit avec l’ac
uyer le sentiment que je viens d’exposer. Suétone dit qu’Auguste pour donner plus de clarté à ses expressions, avoit coutume d
déjà vû les choses au long. 2°. Quand ils sont faits de façon qu’ils donnent la connoissance entiere de la chose dont ils parl
un portrait en mignature par rapport à un portrait en grand. On peut donner une idée générale d’une grande Histoire, ou de qu
point entamer un détail qu’on ne peut pas éclaircir, & dont on ne donne qu’une idée confuse qui n’apprend rien, & qui
ce qu’elle est en elle-même : mais nous avons des abregés qui ne nous donnent qu’une idée confuse qui ne laisse rien de précis.
nt que par la parole, cette nécessité & l’usage où nous sommes de donner des noms aux objets réels, nous ont portés à en d
nous sommes de donner des noms aux objets réels, nous ont portés à en donner aussi aux concepts métaphysiques dont nous parlon
ent uniforme que tous les objets blancs excitent en nous, nous a fait donner le même nom qualificatif à chacun de ces objets.
n’a pas été possible que chacun de ces êtres eût un nom propre. On a donné un nom commun à tous les individus qui se ressemb
eu a tiré le monde du néant. L’usage où nous sommes tous les jours de donner des noms aux objets des idées qui nous représente
ts des idées qui nous représentent des êtres réels, nous a porté à en donner aussi par imitation aux objets métaphysiques des
nous nous appercevons que nous sentons ; & c’est ce qui nous fait donner des noms aux différentes especes de sensations pa
norance : celle-ci nous laisse tels que nous sommes ; si elle ne nous donne rien, du moins elle ne nous fait rien perdre ; au
inent que c’est un petit poisson qui les arrête. Cette imagination ne donne aucune réalité au prétendu petit poisson, & n
vent à mettre de l’ordre & de la précision dans nos pensées ; ils donnent plus de grace & de force au discours ; ils le
nomie : mais quand on n’a pas l’attention de les apprécier, de ne les donner & de ne les prendre que pour ce qu’elles vale
rieur, détourne son attention de la personne à qui il l’avoit d’abord donnée , ou à qui il devoit la donner : on se sert assez
de la personne à qui il l’avoit d’abord donnée, ou à qui il devoit la donner  : on se sert assez indifféremment de ces deux mot
ue les anciens Grammairiens ont aussi appellés accens ; ainsi ils ont donné le même nom à la chose, & au signe de la chos
copistes : mais ils veulent parler de cette maniere de prononcer qui donne de l’ame & du sentiment aux mots & aux ph
thétique, c’est-à-dire, du ton que la passion & le sentiment font donner à toute la phrase : car il est de la nature de ch
eille ; & avec ce seul secours que la nature & l’habitude lui donnent , il connoît les longues & les breves, & d
t été chez les Anciens en pareil cas. Dans la Grammaire greque, on ne donne le nom d’accent qu’à ces trois signes, l’aigu, le
faciliter aux étrangers. Aujourd’hui, dans la Grammaire latine, on ne donne le nom d’accent qu’aux trois signes dont nous avo
d’autres signes que les Hébraïsans appellent accens ; desorte qu’ils donnent ce nom, non-seulement aux signes qui marquent l’é
Peres dans la maniere de lire & de prononcer. A notre égard, nous donnons le nom d’accent premierement aux inflexions de vo
nous plaçons les accens selon les regles que les Grammairiens nous en donnent , sans que ces accens nous servent de guide pour é
ns les monosyllabes me, ne, de, te, se, le, & dans la derniere de donne , ame, vie, &c. Ces trois sons différens se tr
sons de l’e est devenu un son particulier de la langue, on auroit dû donner à chacun un signe propre dans l’écriture. Pour su
et accent sur le vôtre, le nôtre, apôtre, bientôt, maître, afin qu’il donnât , &c. où la voyelle est longue : vôtre & n
us d’accent sur l’e qui précede l’r de l’infinitif des verbes, aimer, donner . Mais comme les Maîtres qui montrent à lire, selo
Etrangers, voudroient que, comme on met toûjours le point sur l’i, on donnât toûjours à l’e, dans l’écriture, l’accent propre
aire) ACCEPTION, s. f. terme de Grammaire, c’est le sens que l’on donne à un mot. Par exemple, ce mot esprit, dans sa pre
sier. Outre le sens propre qui est la premiere acception d’un mot, on donne encore souvent au même mot un sens figuré : par e
es conjuguer, je crois que ces verbes valent bien la peine qu’on leur donne un paradigme ou modele. Nos Grammairiens content
çois. 1. Les verbes de la premiere conjugaison ont l’infinitif en er, donner . 2. Ceux de la seconde ont l’infinitif en ir, pun
parce que ces verbes ont une singularité qui est de prendre le g pour donner un son mouillé à l’n en certain ; tems, nous crai
ntérieurement, & que l’Orateur ou l’Ecrivain a sous-entendu, pour donner plus de véhémence à son début. C’est ainsi qu’Hor
ue celui qui parle puisse faire connoître, ou qu’il appelle, ou qu’il donne , ou qu’il accuse. Sunt destinati casus ut qui d
nandum duxerunt. Varro, lib. I. de Anal. Au reste les noms que l’on a donnés aux différens cas ne sont tirés que de quelqu’un
lusieurs autres, & même de tout contraires ; car on dit également donner à quelqu’un, & ôter à quelqu’un, défendre &am
mmairiens (tel est Scaliger) à rejetter ces dénominations, & à ne donner à chaque cas d’autre nom que celui de premier, se
ainsi appellé, parce qu’il servoit à accuser, accusare aliquem : mais donnons à accuser la signification de déclarer, significa
Latin qu’en François ; amare, aimer, adamare, aimer fort ; addition, donner , adonner ; on écrivoit autrefois addonner, s’appl
stantif qui est ou exprimé ou sous-entendu. L’adjectif est un mot qui donne une qualification au substantif ; il en désigne l
ux, amer, aigre, fade, &c. sont autant de qualifications que nous donnons aux objets, & sont par conséquent autant de n
impressions que les objets physiques font sur nos sens, qui nous font donner à ces objets les qualifications dont nous venons
st appellé tel que par rapport à un autre corps. Ce à quoi nous avons donné le nom de grand a fait en nous une impression dif
s mots changent de valeur selon les différentes vûes que l’usage leur donne à exprimer : boire, manger, sont des verbes ; mai
 ; cela dépend de leur service, c’est-à-dire, de la valeur qu’on leur donne dans l’emploi qu’on en fait. Il reste à parler de
sonnes de la nation qui font le bon usage. Ainsi je me contenterai de donner ici des exemples qui pourront servir de guide dan
ifs qui ne vont qu’après leurs substantifs dans les exemples qu’on en donne ici. Accent Gascon. Action basse. Air indolent.
djectif doit avoir la terminaison qui convient au genre que l’usage a donné au substantif : sur quoi on doit faire une remarq
sur quoi on doit faire une remarque singuliere, sur le mot gens ; on donne la terminaison féminine à l’adjectif qui précede
écrire de terminer par un x au lieu de s, qui finissant en dedans ne donnent pas à la main la liberté de faire de ces figures
d usage, surtout en Poësie, où ils servent à faire des images & à donner de l’énergie : mais il faut toûjours que l’Orateu
nt le verbe actif & la préposition ; car si je dis du Roi qu’il a donné , on me demandera quoi & à qui. Si je dis de q
yeux, parce que quoiqu’elle soit composée de a & de e, on ne lui donne dans la prononciation que le son de l’e simple ou
n la premiere destination des lettres ; je veux dire qu’ils n’ont pas donné à une lettre le son qu’ils avoient déja donné à u
x dire qu’ils n’ont pas donné à une lettre le son qu’ils avoient déja donné à une autre lettre, & que s’ils écrivoient Em
aisément être deviné : les Modernes ont usé de plus de rafinemens. On donne aussi le nom d’alphabet à quelques livres où cert
ngement des mots, plûtôt que de ce que les termes sont équivoques. On donne ordinairement pour exemple d’une amphibologie, la
actes, les testamens, &c. nos qui, nos que, nos il, son, sa, se, donnent aussi fort souvent lieu à l’amphibologie : celui
n d’esprit ; il faut que l’arrangement des mots le force à ne pouvoir donner à la phrase que le sens que celui qui a écrit a v
ux sont formés par analogie, c’est-à-dire, que des noms nouveaux sont donnés à des choses nouvelles, conformément aux noms déj
t aussi un des motifs de nos raisonnemens ; je veux dire qu’elle nous donne souvent lieu de faire certains raisonnemens, qui
hale & autres. Les préjugés dont on est imbu dans l’enfance, nous donnent souvent lieu de faire de fort mauvais raisonnemen
on tombe par des inversions contre l’usage, vitium inversionis. On en donne pour exemple ces endroits de Virgile, Saxa per &a
 ; & de même antidote, contre-poison, ἀντὶ, contre, & δίδωμι, donner , remede donné contre le poison ; & de même an
e antidote, contre-poison, ἀντὶ, contre, & δίδωμι, donner, remede donné contre le poison ; & de même antipathie, anti
apportent ou à l’ironie ou à l’euphémisme, tous les exemples qu’on en donne . Il y a en effet je ne sai quoi d’opposé à l’ordr
mp; ne sauroit être appliqué à un mot seul ; il est fort ordinaire de donner à un mot, ou par extension ou par restriction, un
car l’accusatif ne sert pas seulement pour accuser, ni le datif pour donner , ni l’ablatif pour ôter. (F) ANTIPTOSE AN
eu de ad coelum. Ce mot vient de ἀντὶ, pour, & de πτῶσις, cas. On donne encore pour exemple de cette figure, Urbem quam s
nfin entre les différentes manieres de parler autorisées, nous devons donner la préférence à celles qui sont le plus communéme
rit relatif ; car on peut dire absolument j’ai fait, j’ai écrit, j’ai donné  ; au lieu que quand on dit je fis, j’écrivis, je
ai écrit, j’ai donné ; au lieu que quand on dit je fis, j’écrivis, je donnai , &c. il faut ajoûter quelqu’autre mot qui dét
on parle a été faite ; je fis hier, j’écrivis il y a quinze jours, je donnai le mois passé. On ne se sert de l’aoriste que qua
ne voyelle finale. Après tout on n’a pas occasion dans la pratique de donner un genre à ce mot en François : mais c’est une fa
e ressembloient entr’eux par rapport à certaines qualités ; on leur a donné un nom commun à cause de ces qualités communes en
qui leur sont propres : de-là par métaphore & par extension, on a donné divers sens à ce mot. Les Grammairiens ont appell
nt toûjours leurs substantifs ; & puisqu’ils ne servent qu’à leur donner une qualification métaphysique, je ne sai pourquo
quoi on les met dans la classe des pronoms. Quoi qu’il en soit, on ne donne pas le nom d’article à ces adjectifs ; ce sont sp
partie, une portion du pain ; c’est ainsi que les Anglois, pour dire donnez -moi du pain, disent give me some bread, donnez-mo
les Anglois, pour dire donnez-moi du pain, disent give me some bread, donnez -moi quelque pain ; & pour dire j’ai vû des ho
Pierre se rapportent à livre, qu’ils déterminent, c’est-à-dire qu’ils donnent à ce mot le sens particulier qu’il a dans l’espri
réposition qui, entre autres usages, marque un rapport d’attribution, donner son coeur à Dieu, parler à quelqu’un, dire sa pen
aisoit dire que le mot étoit alors au datif. Nos Grammairiens ne nous donnent que six cas, sans doute parce que les Latins n’en
te, 3. allo abbate, 4. lo abbate, 5. o abbate, 6. dallo abbate. 1. La donna , la dame ; 2. della donna, 3. alla donna, 4. la d
abbate, 5. o abbate, 6. dallo abbate. 1. La donna, la dame ; 2. della donna , 3. alla donna, 4. la donna, 5. o donna, 6. dalla
bate, 6. dallo abbate. 1. La donna, la dame ; 2. della donna, 3. alla donna , 4. la donna, 5. o donna, 6. dalla donna. On voit
o abbate. 1. La donna, la dame ; 2. della donna, 3. alla donna, 4. la donna , 5. o donna, 6. dalla donna. On voit aisément, &a
La donna, la dame ; 2. della donna, 3. alla donna, 4. la donna, 5. o donna , 6. dalla donna. On voit aisément, & les Gram
me ; 2. della donna, 3. alla donna, 4. la donna, 5. o donna, 6. dalla donna . On voit aisément, & les Grammairiens en conv
lles doivent indiquer chacune selon la destination que l’usage leur a donnée , sauf aux Latins à marquer un certain nombre de c
ion de n’étant point accompagnée de l’article, ne sert avec fer, qu’à donner à âge une qualification adjective : Ne partis ex
e célebre académicien (p. 238.) quand on dit voilà un chien qui s’est donné à moi, à moi est au datif : mais si l’on dit un c
onnoître la préposition Latine dans adonné à, sans la voir aussi dans donné à, & que dans l’une & dans l’autre de ces
à la rendre florissante ; de même l’art de la parole ne sauroit nous donner trop de secours pour nous faire éviter l’obscurit
iere à ces petits mots. Quand on a un adjectif à joindre à un nom, on donne à cet adjectif, ou la terminaison masculine, ou l
ne provision de connoissances particulieres, les noms que j’entendois donner aux objets qui se présentoient à moi, je les pren
s mon cerveau, étant une fois déterminées, je vis bien que je pouvois donner à Médor & à Marquis le nom de chien ; mais qu
dor & à Marquis le nom de chien ; mais que je ne pouvois pas leur donner le nom de cheval, ni celui de moineau, ni celui d
une sorte ou espece de personnes. Les objets particuliers auxquels on donne ces fortes de noms sont appellés des individus, c
u genre ou humanité, &c. L’usage où nous sommes tous les jours de donner des noms aux objets des idées qui nous représente
ts des idées qui nous représentent des êtres réels, nous a porté à en donner aussi par imitation aux objets métaphysiques des
une étendue singuliere, c’est le dernier cas. 1°. Si celui qui parle donne un sens universel au sujet de sa proposition, c’e
etre insensible ; ainsi tout étant le prépositif d’un nom appellatif, donne à ce nom une extension universelle, c’est-à-dire,
ierement, l’homme consideré comme un individu spécifique. Nul, aucun, donnent aussi une extension universelle à leur substantif
quefois lj, d’où on a fait ly, soit pour remplir la lettre, soit pour donner à ce mot un air scientifique, & l’élever au-d
sar, &c. Voici quelques remarques à ce sujet. I. Si par figure on donne à un nom propre une signification de nom d’espece
ignification, alors on aura besoin de l’article. Par exemple, si vous donnez au nom d’Alexandre la signification de conquérant
am. Cette étymologie me paroît plus naturelle que celle que Varron en donne  : terra dicta eo quod teritur. Varr de ling. lat.
tif beau & du substantif coup, ainsi quelque étymologie qu’on lui donne , on voit que ce n’est que par abus qu’il est cons
e sommes pas venus pour vous mal faire. Dans la suite nos peres, pour donner pius de force & plus d’énergie à la négation,
st jamais précédé de l’article. Les éclaircissemens que l’on vient de donner pourront servir à résoudre les principales diffic
grace, pardon, justice. Dire vrai, faux, matines, vêpres, &c. Donner prise à ses ennemis, part d’une nouvelle, jour, p
cle. Changez ces pierres en pains ; l’éducation que le pere d’Horace donna à son fils est digne d’être prise pour modele ; à
dépit, par colere, par amour, par foiblesse. En fait de Physique, on donne souvent des mots pour des choses : Physique est p
st pris dans un sens spécifique qualificatif de fait. A l’égard de on donne des mots, c’est le sens individuel partitif, il y
partitif, il y a ellipse ; le régime ou complément immédiat du verbe donner est ici sous-entendu, ce que l’on entendra mieux
gime naturel du verbe : ce qui fait voir que quand on dit apportez ou donnez -moi du pain, alors il y a ellipse ; donnez-moi un
e quand on dit apportez ou donnez-moi du pain, alors il y a ellipse ; donnez -moi une portion, quelque chose du pain, c’est le
llectivement, tout le pain du marché ne suffiroit pas pour, &c. Donnez -moi un pain ; emportons quelques pains pour le vo
pour le voyage. Noms construits avec la préposition & l’article. Donnez -moi du pain, c’est-à-dire de le pain : encore un
core un coup il y a ellipse dans les phrases pareilles ; car la chose donnée se joint au verbe donner sans le secours d’une pr
se dans les phrases pareilles ; car la chose donnée se joint au verbe donner sans le secours d’une préposition ; ainsi donnez-
ée se joint au verbe donner sans le secours d’une préposition ; ainsi donnez -moi du pain, c’est donnez moi quelque chose de le
r sans le secours d’une préposition ; ainsi donnez-moi du pain, c’est donnez moi quelque chose de le pain, de ce tout spécifiq
soin d’exemple. que vous vous voulez lui Il n’a pas besoin de leçons. donner . Remarque. Lorsque le substantif précede, comme
jectif, à moins que l’adjectif ne serve lui-même avec le substantif à donner l’idée individuelle, comme quand on dit : les sav
ommunes du raisonnement, que, lorsqu’au commencement du discours on a donné à un mot une certaine signification, on ne doit p
on a donné à un mot une certaine signification, on ne doit pas lui en donner une autre dans la suite du même discours. Il en e
ns qualificatif adjectif, vous ne devez pas, dans le membre qui suit, donner à ce mot un relatif, parce que le relatif rappell
lez marquer une telle politesse, vous avez besoin d’un prépositif qui donne à politesse un sens individuel, réel, soit univer
 ; mitte cui dem litteras, Cic. envoyez-moi quelqu’un à qui je puisse donner mes lettres ; où vous voyez que le correlatif est
iversel. Peut-être pourroit-on dire nulle paix qui soit durable n’est donnée aux hommes : mais on feroit encore mieux de dire
es : mais on feroit encore mieux de dire une paix durable n’est point donnée aux hommes. Telle est la justesse d’esprit, &
eux qui la parlent. Ainsi on dit absolument dans un sens indéfini, se donner en spectacle, avoir peur, avoir pitié, un esprit
n feroient des individus métaphysiques. On ne doit donc point dire se donner en spectacle funeste, ni un esprit d’erreur fatal
de l’article ne fait rien perdre de la précision de l’idée, & ne donne aucun lieu à l’indétermination du sens. L’habitud
, par aspiration, on entend une certaine prononciation forte que l’on donne à une lettre, & qui se fait par aspiration &a
d amatum. Voyez Supin . Cependant on ne s’est point avisé en Latin de donner en ces occasions le nom d’auxiliaire au verbe sum
ens, faire honte, faire peur, faire pitié, &c. Je crois qu’on n’a donné le nom d’auxiliaire à être & à avoir, que par
ndre bien, que ceux qui déjà savent mal. Nos Grammairiens, en voulant donner à nos verbes des tems qui répondissent comme en u
tombe : ils font dire aussi, avec un e muet, de, fe, me, pe ; ce qui donne bien plus de facilité pour assembler ces lettres
langues ; parce qu’on ne s’arrête point au nom particulier que l’on a donné à la lettre dans l’alphabet, mais on n’a égard qu
ous l’appellons encore aujourd’hui bete ou bete-rave. Juvenal a aussi donné le même nom à cette lettre : Hoc discunt omnes a
a bouche demeure ouverte entre les deux voyelles, par la nécessité de donner passage à l’air qui forme l’une, puis l’autre san
e langue nous ne prenons jamais ces mots dans le sens figuré que nous donnons à entrailles. Ainsi il ne faut pas confondre le b
ve le c dans l’écriture devant a, o, u ; que dans la prononciation on donne le son doux au c, comme quand on écrit il prononç
nérale de P. R. les maîtres qui montrent aujourd’hui à lire, à Paris, donnent une double dénomination au c ; ils l’appellent ce
avec bien plus de facilité. On lit en vertu de la dénomination qu’on donne d’abord à la lettre. Il n’y a donc proprement que
7, 8, 9, 0, dont le dernier s’appelle en latin cyphra ; en France, on donne en général le nom de chiffre à tout caractere, qu
primer ainsi, la fortune de cet homme est-20000 livres. Au reste nous donnerons plus au long & plus exactement l’idée des qua
ons différentes, j’aime, j’aimois, j’aimerai, &c. Cependant on ne donne le nom de cas, qu’aux terminaisons des noms, soit
e des idées accessoires & par la considération des circonstances, donne l’intelligence des rapports des mots ; ce qui arr
m’indiquent ces relations ; & qui lorsque la phrase est finie, me donnent le moyen de rétablir l’ordre des mots, tel qu’il
ne fiction. S’il plaisoit à Dieu de faire revivre Cicéron, de nous en donner la connoissance, & que Dieu ne donnât à Cicér
revivre Cicéron, de nous en donner la connoissance, & que Dieu ne donnât à Cicéron que l’intelligence des mots François, &
nce de quelque substance ou mode, soit réel, soit idéal : mais ils ne donnent par eux-mêmes aucune notion décidée & précise
it, sans indiquer aucun individu réel ou être physique. Or on ne doit donner à chaque mot que la valeur précise qu’il a ; &
r ceci. Ceci, cela, sont aussi des substantifs neutres ; ces mots ne donnent que l’idée métaphysique d’une substance qui est e
mot cela, parce que cette signification est trop générale ; mais elle donne occasion à l’esprit de considérer ensuite d’une m
un son dur devant les trois lettres a, o, u ; & quand ils veulent donner le son doux au c qui précede l’une de ces trois l
rs : ce mot est Grec. Voyez Hémistiche & Alexandrin . En Latin on donne aussi le nom de césure à la syllabe après laquell
héologie, celles de Droit, & celles de Medecine ; mais on ne leur donne pas communément le nom de classe. Il est vrai, c
lûtôt se rapporter à ce qu’on appelle parmi nous faire composer & donner les places. Ita superiore loco quisque declamabat
façons de parler de ces auteurs servent de modele aux jeunes gens. On donne particulierement ce nom aux auteurs qui ont vécu
assici ne veut pas dire les auteurs classiques, dans le sens que nous donnons parmi nous à ce mot ; mais autores classici ; sig
ue Cicéron, Virgile, Horace, &c. (F) On peut dans ce dernier sens donner le nom d’auteurs classiques François aux bons aut
souhaiter, comme le remarque M. de Voltaire, que l’académie Françoise donnât une édition correcte des auteurs classiques avec
es portes des maisons, des chambres, des armoires, &c. & nous donnent ainsi lieu de voir le dedans ; de même les clés o
u de voir le dedans ; de même les clés ou alphabets dont nous parlons donnent le moyen d’entendre le sens des lettres & chi
s & convenus. C’est par une pareille extension ou métaphore qu’on donne le nom de clé à tout ce qui sert à éclaircir ce q
a d’abord été présenté sous quelque voile, & enfin à tout ce qui donne une intelligence qu’on n’avoit pas sans cela. Par
arbres qui sont l’un auprès de l’autre ; ainsi le nom collectif nous donne l’idée d’unité par une pluralité assemblée. Mais
ode, ou d’un membre de période. Voyez Construction & Période. On donne aussi le nom d’incise aux divers sens particulier
ctuation des deux points doit être appellée comma, & que ceux qui donnent ce nom au point-virgule sont dans l’erreur. Appar
servons en certaines formules, & ausquels nous nous contentons de donner une terminaison Françoise, qui n’empêche pas de r
ons qu’un mot à déterminer donne lieu de faire : par exemple le Roi a donné , hé quoi ? une pension : voilà la détermination d
i a donné, hé quoi ? une pension : voilà la détermination de la chose donnée  ; mais comme pension est un nom appellatif ou d’e
position du répondant qui auroit pû s’énoncer par la voix passive, ou donner quelqu’autre tour à sa réponse sans en altérer le
a construction est, &c. C’est aussi le conseil que le P. Jouvenci donne aux maîtres qui expliquent des auteurs Latins aux
é ; tous ces mots-là ont été inventés à l’imitation des noms que l’on donne aux objets réels, tels que le soleil, la lune, la
ls parlent de la matiere, comme d’un individu particulier, auquel ils donnent des propriétés réelles qu’elle n’a point en tant
r signification, leur effet ou leur valeur ; c’est ce qui leur a fait donner les divers noms dont nous allons parler, sur quoi
ix est pris ici dans un sens figuré : on personnifie le verbe, on lui donne une voix, comme si le verbe parloit ; car les hom
même aucune application singuliere, & adaptée à un sujet ; aimer, donner , venir ; ainsi il a besoin, comme les préposition
différentes que les grammairiens ont appellées conjugaisons. Ils ont donné un paradigme, παράδειγμα, exemplar, c’est-à-dire,
e & de la quatrieme ; c’est celle des verbes en ere, io ; ils lui donnent accipere, accipio pour paradigme ; il y a en effe
celles dont j’ai en connoissance, ne m’ont pas paru propres pour nous donner une idée juste de la maniere de conjuguer des Ang
uer des Anglois. On rend l’Anglois par un équivalent François, qui ne donne pas l’idée juste du tour littéral Anglois, ce qui
étail ne convient qu’aux grammaires particulieres ; je n’ai voulu que donner ici une idée du génie de chacune des langues dont
ôt que de fatiguer l’esprit & la mémoire de regles, il vaut mieux donner un paradigme de chacune de ces quatre conjugaison
nt. Paribus cadant, & eodem desinant modo. Id. ibid. Les Rhéteurs donnent divers noms à cette figure, selon la différente s
e ; mais on a observé des différences dans les modifications que l’on donne à l’air qui sort des poumons, lorsqu’on en fait u
que ce mot ne doive se dire que de l’ésophage ; les Grammairiens même donnent le nom de guttarales aux lettres que certains peu
ere forment une espece de tête, ou une sorte de couronne oblongue qui donne passage à l’air que nous respirons ; c’est ce que
s qui sont au fond du palais, & qui répondent aux narines ; elles donnent passage à l’air quand la bouche est fermée. Tout
ion ou mouvement de quelqu’un des organes de la parole ; cette action donne à l’air sonore une agitation & un trémousseme
me une cloche frappée par son battant, ou une enclume sur laquelle on donne des coups de marteau. Par exemple s’agit-il d’exp
les agitent : or l’action des levres ou les agitations de la langue, donnent à l’air qui sort de la bouche la modification pro
’a reçue dure encore, la bouche demeurant nécessairement ouverte pour donner passage à l’air, & les organes se trouvant da
n son foible, qui est regardé comme un e muet ; c’est le nom que l’on donne à l’effet de la derniere ondulation ou du dernier
s muettes. 5°. Nazales, m, n, gn. 6°. Gutturales ; c’est le nom qu’on donne à celles qui sont prononcées avec une aspiration
les la qualification de consonne n’est point contestée. Nous devrions donner un caractere propre, déterminé, unique & inva
& par d’autres maîtres habiles : les mouvemens que M. Dumas s’est donnés pendant sa vie pour établir son bureau typographi
désignés par un seul caractere incommunicable à tout autre son, je ne donne ici au c que le son fort qu’il a dans les syllabe
t]Gaje, guérir, guide, à gogo, guttutal, goulu, gueux, guedé. Je ne donne ici à ce caractere que le son qu’il a devant a, o
i, joli, jupe, joue, jeu, jetter, jetton. Le son du j devant i a été donné dans notre ortographe vulgaire au g doux, gibier 
oce préfics. Mais dans les autres mots que les maîtres à écrire, pour donner plus de jeu à la plume, ont terminé par un x, ce
s propres ; je rejette ici les caracteres auxquels un usage aveugle a donné le son de quelqu’un des quinze que nous venons de
le q, puisque le c dur marque exactement le son de ces lettres. Je ne donne point ici au c le son du s, ni au s le son du z.
dialecte, l’ortographe de ce mot se conforme au nouveau son qu’on lui donne . On n’a égard en Grec qu’à la maniere de prononce
st son original ; elle ne doit point en doubler les traits, ni lui en donner qu’il n’a pas, ni s’obstiner à le peindre à prése
un caractere particulier. Les Grecs n’auroient pas manqué de leur en donner un, comme ils firent à l’e long, à l’e long, &
nir il y a long-tems par un habile grammairien, M. Faiguet qui nous a donné le mot Citation . M. du Mas qui a inventé le bur
es foibles. Consonnes fortes. B P Bacha. Pacha, terme d’honneur qu’on donne aux grands officiers chez les Turcs. Baigner. Pei
Théiste. Dette. Tete, il tete. Tête, caput. Doge. Toge. Doict. Toict. Donner , il donne. Tonner, il tonne. G, gue. C dur. K ou
tte. Tete, il tete. Tête, caput. Doge. Toge. Doict. Toict. Donner, il donne . Tonner, il tonne. G, gue. C dur. K ou Q, que. Ga
le ou une forte. C’est peut-être par cette raison que les anciens ont donné le nom de liquides à ces quatre consonnes m, n, l
précede, pendant qu’ils se rapportent réellement à ce qui suit. On a donné ce nom à cette sorte de construction, par une mét
on appelle syntaxe. La syntaxe est donc la partie de la Grammaire qui donne la connoissance des signes établis dans une langu
t le moyen le plus propre & le plus facile que la nature nous ait donné pour faire connoître nos pensées par la parole ;
mes sons ; or pour exciter ces impressions, nous sommes contraints de donner à notre pensée de l’étendue, pour ainsi dire, &am
où elle ne peut s’introduire que par leurs sens. Ces parties que nous donnons ainsi à notre pensée par la nécessité de l’élocut
e la vie, le penchant que la nature & la constitution des organes donnent aux enfans pour l’imitation, les besoins, la curi
ontrant les objets, les noms qu’ils entendent en même tems qu’on leur donne , l’ordre successif qu’ils observent que l’on suit
C’est par cette maniere que l’on a commencé dans notre enfance à nous donner l’exemple & l’usage de l’élocution. D’abord o
selon l’ordre de la modification ou détermination que le mot qui suit donne à celui qui le précede, a fait regle dans notre e
ire appercevoir les parties que la nécessité de l’élocution nous fait donner à la pensée ; il nous indique les rapports que ce
ts qui sont les signes des différentes parties que l’on est obligé de donner à la pensée, par la nécessité de l’élocution, &am
t dans l’ordre où il doit être selon la construction simple, sans lui donner la terminaison destinée à indiquer cette position
te d’énoncer les correlatifs. On interrompt l’ordre de l’analyse ; on donne aux mots une place ou une forme, qui au premier a
, qui au premier aspect ne paroit pas être celle qu’on auroit dû leur donner . Cependant celui qui lit ou qui écoute, ne laisse
, qu’un cochon, qu’une bête, qu’un ignorant ne s’avise pas de vouloir donner des leçons à Minerve déesse de la science & d
Il en est de même de ces phrases, du pain & de l’eau suffisent, donnez -moi du pain & de l’eau, &c. c’est-à-dire
entir ; je ne me repens point d’avoir épousé le mari que mon pere m’a donné  : où vous voyez que conditio est le nominatif de
Souvent, dit Faber dans son thrésor au mot poenitet, les anciens ont donné un nominatif à ce verbe : veteres & cum nomin
e retranché sans rien faire perdre du sens ; lorsque ces mots ajoûtés donnent au discours ou plus de grace ou plus de netteté,
on employe par analogie, à l’imitation de la construction usuelle qui donne un nominatif à tout verbe au mode fini. Ainsi il
n de la terminaison d’un autre mot dont l’imagination est occupée, on donne à un mot voisin de celui-là une terminaison diffé
se de la pensée, sur les parties que la nécessité de l’élocution fait donner à la pensée, sur les signes de ces parties, &
le est extrèmement utile. Je vais en exposer ici les fondemens, & donner les connoissances nécessaires pour la pratiquer a
t énonciations. Tous les modes du verbe, autre que l’indicatif, nous donnent de ces sortes d’énonciations, même l’infinitif, s
imple au pluriel. 2°. Sujet multiple ; c’est lorsque pour abreger, on donne un attribut commun à plusieurs objets différens :
. Si nous n’avions pas le mot de nourrice, nous dirions une femme qui donne à teter à un enfant, & qui prend soin de la
u lieu doivent faire entendre au lecteur intelligent, que celui qui a donné cette inscription a eu dessein de faire dire aux
e la construction d’une maniere raisonnable. Les divers noms que l’on donne aux différentes propositions, & souvent à la
ns qu’un Grammairien doit connoître. Table des divers noms que l’on donne aux propositions, aux sujets, & aux attributs
sition considérée logiquement. Il faut observer que les Logiciens donnent le nom de proposition composée à tout sens total
ion disjonctive ou de division. On rassemble d’abord deux objets pour donner ensuite l’alternative de l’un ou celle de l’autre
ans les noms françois, dont la terminaison ne varie point. On a enfin donné la préférence à la premiere maniere qui marque ce
Il en est de même des verbes actifs : quelqu’un me dit que le Roi a donné  ; ces mots a donné ne font qu’une partie du sens
des verbes actifs : quelqu’un me dit que le Roi a donné ; ces mots a donné ne font qu’une partie du sens particulier, l’espr
fait, il n’est qu’ému, on attend, ou l’on demande, 1° ce que le Roi a donné , 2° à qui il a donné. On répond, par exemple, à l
, on attend, ou l’on demande, 1° ce que le Roi a donné, 2° à qui il a donné . On répond, par exemple, à la premiere question,
a donné. On répond, par exemple, à la premiere question, que le Roi a donné un régiment : voilà l’esprit satisfait par rappor
a donné un régiment : voilà l’esprit satisfait par rapport à la chose donnée  ; régiment est donc à cet égard le déterminant de
à la chose donnée ; régiment est donc à cet égard le déterminant de a donné , il détermine a donné. On demande ensuite, à qui
giment est donc à cet égard le déterminant de a donné, il détermine a donné . On demande ensuite, à qui le Roi at-il donné ce
a donné, il détermine a donné. On demande ensuite, à qui le Roi at-il donné ce régiment ? on répond à monsieur N. ainsi la pr
om qui la détermine, fait un sens partiel qui est le déterminant de a donné par rapport à la personne, à qui. Ces deux sortes
tes d’émotions que le verbe excite nécessairement dans l’esprit. J’ai donné  : quoi ? & à qui ? 3°. A l’égard de la prépos
’ordre le plus simple, & selon les déterminations que les mots se donnent successivement. S’il y a quelque adjoint ou incis
é ; elle le fixe à des phantômes qu’elle réalise, & auxquels elle donne des noms, fortune, hasard, bonheur, malheur. Déc
ui concerne les mots, que ce ne soit relativement à la forme que l’on donne à la pensée & à l’analyse que l’on est obligé
mineur vient aussi de δ delta mineur. Le nom que les maîtres habiles donnent aujourd’hui à cette lettre, selon la remarque de
inaisons qui fait connoître la personne à qui ou la chose à quoi l’on donne , l’on attribue ou l’on destine quelque chose, est
vûe de l’esprit qui soit la cause des différentes inflexions que l’on donne aux noms qui ont rapport aux verbes. Voyez Cas, C
re. Soit que vous approuviez ou que vous rejettiez l’avis que je vous donne , ajoûte-t-il, du moins soyez bien persuadé que ce
des Latins, succurrere alicui, c’étoit courir vers quelqu’un pour lui donner du secours. Quidquid succurrit ad te scribo, dit
uement à marquer le cas qui en latin est appellé ablatif. On ne peut donner à cette demande aucun autre sens raisonnable ; ca
 ; le verbe ni la préposition ne changent rien à la dénomination déjà donnée à chacune des désinances des noms, dans les langu
aisons ; ils ont laissé à l’une le nom ancien de datif, & ils ont donné à l’autre le nom nouveau d’ablatif. Ils ont desti
tif : il n’y a aucune raison légitime qui puisse nous autoriser à lui donner une autre dénomination en quelque occasion que ce
ons que les prendre telles qu’elles sont. S’il avoit plû à l’usage de donner aux noms grecs & aux noms-latins un plus gran
son peut servir également à d’autres usages qu’à celui qui lui a fait donner sa dénomination, sans qu’on change pour cela cett
r cela cette dénomination. Par exemple en latin, dare aliquid alicui, donner quelque chose à quelqu’un, alicui est au datif ;
iquem est dit également être à l’accusatif. Ainsi les noms que l’on a donnés à chacun des cas distinguent plûtôt la différence
, comme en latin, un premier usage : il marque la personne à qui l’on donne , à qui l’on parle, ou par rapport à qui l’action
inductions : c’est ce qui a séduit nos Grammairiens & leur a fait donner six cas & cinq déclinaisons à notre langue, q
; hè visto al rey y à la reyna. Dans les langues qui ont des cas, on donne alors au nom une terminaison particuliere qu’on a
toutes les terminaisons d’un tel nom, quelle est celle qu’il faut lui donner après ce verbe ou après cette préposition, suivan
que, quand ce datif est précédé d’une préposition, ou pourquoi ne pas donner également le nom d’ablatif au génitif ou à l’accu
seconde déclinaison est toûjours semblable au datif, que cependant on donne le nom d’ablatif à cette terminaison, lorsqu’elle
tre chose, si ce n’est que si ce nom n’étoit pas indéclinable, on lui donneroit telle ou telle terminaison, parce que les mots dé
la terminaison du datif, il ne pouvoit pas faire autrement ; mais il donne la terminaison de l’ablatif latin à l’adjectif la
que Cicéron a parlé selon l’analogie de sa langue, ce qui ne peut pas donner un ablatif à la langue greque. Quand on employe d
ent dans l’arrangement & dans la forme que l’architecte veut leur donner , afin qu’il en résulte tel ou tel édifice : de mê
d’aucune phrase. C’est uniquement la connoissance de ces rapports qui donne l’intelligence de chaque sens partiel & du se
sans que ces divers services apportent de changement au nom que l’on donne à cette inflexion. Musam n’en est pas moins à l’a
ase, peut aisément rétablir les mots dans l’ordre successif, qui seul donne l’intelligence. Par exemple dans cette phrase de
nt ou le plus, ou le moins, ou l’excès dans la qualification que l’on donne au substantif, savant, plus savant, moins savant,
ignifient rien par eux-mêmes ; ils n’ont de valeur que celle que leur donnent ceux qui les employent : or il est certain que le
Lettres, & seulement quand il s’agit de grec, on n’auroit dû lui donner que le genre qu’il a en grec, & c’est ce que
es petits des animaux, & par une suite de ce sentiment, nous leur donnons des noms qui sont autant de diminutifs ; c’est un
ne grammaire qui commence la liste des diphthongues par eo, dont elle donne pour exemple Géographie, Théologie : cependant il
eurs a dit que notre réputation ne dépend pas des loüanges qu’on nous donne , mais des actions loüables que nous faisons. Il y
le premier membre d’une période on a exprimé un adjectif auquel on a donné ou le genre masculin ou le féminin, on ne doit pa
oit ; qu’on doit dire, ou la honte, ou l’occasion, ou l’exemple, leur donneront un meilleur avis : qu’en ces façons de parler l’e
e Paris fait prononcer êta. Voyez les preuves que la méthode de P. R. donne pour faire voir que c’est ainsi qu’il faut pronon
e, de bâtir : nous disons prendre une ville par escalade, d’échelle ; donner la bastonnade, de bâton : ce jeune homme a fait u
joûte après le g, il mangea, &c. n’est que pour empêcher qu’on ne donne au g le son fort ga, qui est le seul qu’il devroi
t ga, qui est le seul qu’il devroit marquer : or cet e fait qu’on lui donne le son foible, il manja : ainsi cet e n’est ni ou
s en conclure, c’est que les auteurs de notre alphabet ne lui ont pas donné un caractere propre. Les lettres écrites qui, par
agissent avec plus de connoissance. Si chaque sorte d’éducation étoit donnée avec lumiere & avec persévérance, la patrie s
unt, Flacce, Marones. Martial, lib. VIII. epig. lvj. ad Flacc. Vous donnez votre fils à élever à un esclave, dit un jour un
nts. I. La santé. M. Bronzet, medecin ordinaire du Roi, vient de nous donner un ouvrage utile sur l’éducation médicinale des e
lloient Hygie ; c’étoit la déesse de la santé, dea salus : de-là on a donné le nom d’hygienne à cette partie de la Medecine q
é le nom d’hygienne à cette partie de la Medecine qui a pour objet de donner des avis utiles pour prévenir les maladies, &
r que lorsque les jeunes gens sont parvenus à un certain âge, on leur donnât quelques connoissances de l’anatomie & de l’o
n, qui joindroit l’expérience aux lumieres & à la réflexion, nous donnât un traité sur le pouvoir & sur les bornes de
tu, dis-je, si rare, suppose un fond heureux que la nature seule peut donner , mais avec lequel un maître habile mene son éleve
gent, par rapport à l’esprit, beaucoup plus de soins qu’on ne leur en donne communément, ensorte qu’il est souvent bien diffi
d que les faits, & l’on differe pour un âge plus avancé à leur en donner les explications les plus vraissemblables que les
ation de la jeunesse, il se trouvât quelque maître judicieux qui nous donnât la logique des enfans en forme de dialogues à l’u
is une certaine consistance, & après que l’usage de la vie nous a donné certaines connoissances préliminaires ; ce n’est,
nçois, & rangés dans l’ordre de la construction simple, qui seule donne l’intelligence du sens. Quand les enfans disent q
atique est-elle bien propre à faire prendre intérêt à ce qu’on lit, à donner du goût, & à former l’idée exemplaire du beau
en est flatée par les loüanges que des personnes avancées en âge leur donnent à-propos sur ce point. Je connois des maîtres jud
nent à-propos sur ce point. Je connois des maîtres judicieux qui pour donner aux jeunes gens certaines connoissances d’usage,
n’apporte ni équivoque ni obscurité dans le discours, & qu’il ne donne pas à l’esprit la peine de deviner ce qu’on veut
. 67). On met toûjours en, dit-il, devant les noms, lorsqu’on ne leur donne point d’article : j’en conviens, mais c’est là pr
économie de la construction. Mais expliquons l’exemple que nous avons donné ci-dessus de l’énallage, magnas verò agere gratia
e, selon les diverses combinaisons des mots répetés. Ceux qui se sont donné la peine d’inventer ces sortes de noms sur de par
ine accordoit à ses poëtes, soit pour allonger une voyelle, soit pour donner une syllabe de plus à un mot. Notre langue est pl
ent celui qui est le mâle & celui qui est la femelle : ainsi nous donnons un nom particulier à l’un, & un nom différent
nformation ne nous indique pas plus le mâle que-la femelle, nous leur donnons un nom que nous faisons arbitrairement ou masculi
and, &c. c’est en partie de la liberté que nos peres prenoient de donner des épithetes aux personnes, qu’est venu l’usage
ois elle le retient, esplanade, escalade, &c. sur quoi on ne peut donner d’autre regle que l’usage. (F) ESPRIT
de mal. En ce sens, la lecture de l’Histoire est fort utile pour nous donner de l’expérience ; elle nous apprend des faits, &a
été doüé en venant au monde. Les voyages sont aussi fort utiles pour donner de l’expérience ; mais pour en retirer cet avanta
rit d’observation. Homere, au commencement de l’Odyssée, voulant nous donner une grande idée de son héros, nous dit d’abord qu
nfinitif, & à fournir un dactyle au poëte : c’est la raison qu’en donne Servius sur ce vers de Virgile : Dulce caput, ma
’est de répondre au sentiment intérieur dont on est affecté, & de donner ainsi plus de force & d’énergie à l’expressio
qui parlez. Moliere. Vous qui parlez, est une phrase explétive, qui donne plus de force au discours. Je l’ai vû, dis-je, v
us pour servus, DaFus pour Davus, &c. Dans la suite, quand on eut donné au digamma le son du fe, ou se servit du Ⅎ ou dig
-voyelle, dit-il, à moins que ce ne soit par rapport au nom qu’on lui donne effe : Nihil aliud habet semivocalis nist nominis
voir de la figurative en grec : cependant la plûpart des Grammairiens donnent aussi le nom de figurative aux consonnes qui leur
s six conjugaisons. Ainsi tenons-nous à l’idée que nous avons d’abord donnée de la figurative ; les personnes qui étudient la
squ’on les prend selon leur premiere destination, & qu’on ne leur donne aucun de ces tours ou caracteres singuliers qui s
fférence ; c’est la considération de cette différence qui leur a fait donner à chacune un nom particulier. Nous sommes accoûtu
a fait donner à chacune un nom particulier. Nous sommes accoûtumés à donner des noms tant aux êtres réels qu’aux êtres métaph
angement qui arrive alors à la signification du mot ; c’est lorsqu’on donne à un mot un sens différent de celui pour lequel i
formation particuliere qui les distingue des autres façons de parler. Donnons des exemples de chacune de ces figures de mots, o
nt de pléonasmes. Lorsque ces mots superflus quant au sens, servent à donner au discours, ou plus de grace, ou plus de netteté
ots qui sont transposés : alors les ellipses & les transpositions donnent à l’esprit une occupation qui le flatte : il est
. De même la vûe de l’esprit tourné vers un certain mot, fait souvent donner une terminaison semblable à un autre mot qui a re
ntiptose, & expliquent plus raisonnablement les exemples qu’on en donne  : ainsi à l’égard de eunuchum quem dedisti, &
gnificationis commutatio, dit Martinius : ainsi toutes les fois qu’on donne à un mot un sens différent de celui pour lequel i
se font en bien des manieres différentes, auxquelles les Rhéteurs ont donné des noms particuliers. Il y a un grand nombre de
rs sortes de répétitions auxquelles les Rhéteurs ont pris la peine de donner assez inutilement des noms particuliers. Ils appe
fait des classes particulieres de ces différentes manieres, & ont donné le nom de figure de pensées à celles qui énoncent
rtement. L’interrogation, qui consiste à faire quelques demandes, qui donnent ensuite lieu d’y répondre avec plus de force. L’i
rs au nom de leurs plus chers intérêts. La périphrase, qui consiste à donner à une pensée, en l’exprimant par plusieurs mots,
jets particuliers ; & ce sont ces différentes affections qui nous donnent les idées des êtres particuliers. Nous voyons ces
s la création du monde, par la connoissance que ses créatures nous en donnent  ». Ad rom. c. j. v. 20. Ainsi on est beaucoup
s ; ce sont les divers objets blancs dont j’ai été affecté, qui m’ont donné l’idée de la blancheur ; ce sont les différens an
ifférens animaux particuliers que j’ai vûs des mon enfance, qui m’ont donné l’idée générale d’animal, &c. Ce n’est que de
renversée, qu’il est coulé à fond. On dit encore, en terme de Marine, donner fond, c’est-à-dire jetter l’ancre. On sonde quelq
r son fond à la charge d’une rente qui tient lieu de fruits. Quand on donne de l’argent à rente viagere, pour en retirer un d
contraire (élém. nouv. p. 596.), mais il ajoûte qu’il faut éviter de donner dans le style de Notaire, futur époux, future épo
e par des idées accessoires qu’il ne faut pas confondre, si l’on veut donner au langage grammatical le mérite de la justesse,
ce mot est dans un sens figuré, quel que puisse être le nom que l’on donne ensuite à cette figure particuliere : par exemple
tres, est la source & le principe de divers sens figurés que l’on donne aux mots. Les objets qui font sur nous des impres
éveille plus d’une image ; elle attache ou amuse l’imagination, & donne aisément à deviner à l’esprit. Il n’y a peut-être
ssez remarqué ces différences, je veux dire, les divers sens que l’on donne par figure à un même mot dans une même langue, &a
p; les différentes significations que celui qui traduit est obligé de donner à un même mot ou à une même expression, pour fair
d on considere porter, tout seul & séparé des autres mots qui lui donnent un sens figuré, on manqueroit d’exactitude dans l
e, sans s’attacher à traduire littéralement ; mais quand il s’agit de donner l’intelligence d’une langue, ce qui est le but de
utrement c’est tout confondre. Je voudrois donc que nos dictionnaires donnassent d’abord à un mot latin la signification propre qu
je voudrois distinguer : 1°. si l’explication littérale qu’on a déja donnée du mot latin, suffit pour faire entendre à la let
 ; car c’est comme si l’on disoit, l’aide , ou le secours que je vous donnerois , vous est inutile : mais ces mêmes mots sont dans
ecours ; car ces mots marquent alors l’aide ou le secours que l’on me donnera , dont je suis le terme & non pas le principe.
l faut appliquer ce passage de S. Paul, la lettre tue, & l’esprit donne la vie. In principio cavendum est ne figuratam lo
: voilà le véritable sens littéral figuré ; c’est celui-là qu’il faut donner aux lois, aux canons, aux textes des coutumes, &a
les expressions métaphoriques & figurées ; ce ne seroit pas leur donner leur vrai sens, que de les entendre selon le sens
angue où l’expression figurée est autorisée par l’usage. Lorsque nous donnons au blé le nom de Cérès, dit Cicéron, de nat. deor
; dans les ouvrages d’un autre homme ; mais il ne faut pas légerement donner des sens désavantageux aux paroles de ceux qui ne
point le passage, ou l’on tombera dans des contre-sens. En françois, donner parole, veut dire promettre ; en latin, verba dar
, verba dare, signifie tromper : poenas dare alicui, ne veut pas dire donner de la peine à quelqu’un, lui faire de la peine, i
de la peine, il veut dire au contraire, être puni par quelqu’un, lui donner la satisfaction qu’il exige de nous, lui donner n
ni par quelqu’un, lui donner la satisfaction qu’il exige de nous, lui donner notre supplice en payement, comme on paye une ame
ment de pain, il se nourrit encore de tout ce qui plaît à Dieu de lui donner pour nourriture, de tout ce que Dieu dit qui serv
rvira de nourriture. Mat. iv. 4. Voilà le sens littéral ; celui qu’on donne communément à ces paroles, n’est qu’un sens moral
e & en vers : les auteurs de ces ouvrages ont prétendu qu’on leur donnât un sens allégorique ; mais dans les histoires, &a
e de l’allégorie ; autrement les explications allégoriques qu’on leur donne ne prouvent rien, & ne sont que des explicati
nt des autres sens de l’Ecriture-sainte. Si les explications qu’on en donne ont rapport aux moeurs, c’est le sens moral. Si l
uteurs profanes qui sont comme passés en proverbes, & auxquels on donne communément un sens détourné, qui n’est pas préci
spectantis tetigisse querelâ. M. Boileau, Art poétiq. ch. III. nous donne le même précepte : Que devant Troie en flamme, H
nus dormitat Homerus. M. Danet s’est trompé dans l’explication qu’il donne de ce passage dans son dictionnaire latin-françoi
r quelle peut être la cause de son chagrin, & des peines qu’il se donne  : Ménédème lui dit brusquement, qu’il faut qu’il
nuit aux autres, que quand on en reçoit du dommage. La nature nous a donné des mains pour nous aider les uns les autres ; ai
té qui prouve, ou simplement comme des paroles connues, auxquelles on donne un sens nouveau qui convient au sujet dont on veu
sens de l’auteur ; mais dans le second cas, les passages auxquels on donne un sens différent de celui qu’ils ont dans leur a
incertain pour ceux qui entendent ou qui lisent la phrase. Si donc on donne le nom de sens louche à celui qui résulte d’une d
étonymie que l’on transporte à la chose signifiée le nom métaphorique donné d’abord au signe. Voici un exemple de constructio
ens organes du sentiment ; chacun desquels est constitué de maniere à donner à l’ame quelque représentation & quelque aver
leur disconvenance, & de leurs autres qualités : & de plus à donner des avis différens, suivant le degré, l’éloigneme
r ou flairer, de goûter, de toucher. Un excellent auteur moderne nous donne une notion du sens très-ingénieuse ; selon ses pr
eroit pas le plaisir ou la douleur de la sensation ; quoique cela pût donner un plaisir qui se fait sentir à la raison, très-d
ntimens agréables, dans ces idées complexes des objets, auxquels nous donnons les noms de beaux & d’harmonieux ; que l’on a
la dépend de la maniere dont nous les envisageons. Quand nous voulons donner aux autres la plus grande preuve qu’ils attendent
pour savoir quand elles se rencontrent ? Quelle regle infaillible me donne-t -on pour juger que l’organe de ma vue, de mon ouïe
e, de mon odorat, est actuellement bien disposé ? Nos organes ne nous donnent une certitude parfaite que quand ils sont parfait
je demanderois volontiers à ces philosophes si les yeux nous ont été donnés pour nous faire absolument juger de la grandeur d
rigée, c’est-à-dire, qu’elle suit la lumiere naturelle que Dieu lui a donnée , qu’elle ne marche qu’à la lueur de l’évidence, &
in aux plus grandes lumieres de l’esprit, ayant imaginé qu’on pouvoit donner la vue à un aveugle né, en lui abaissant ce qu’on
lus grande que sa chambre, il ne concevoit pas comment la vue pouvoit donner cette idée. Ce ne fut qu’au bout de deux mois d’e
t celui de la réflexion. Sens moral Sens moral, (Moral.) nom donné par le savant Hutcheson à cette faculté de notre
ysique. C’est donc là une sorte d’instinct, comme la nature nous en a donné plusieurs autres, afin de nous déterminer plus vî
de ce sentiment de justice ! Il étoit bien utile que le Créateur nous donnât un discernement du bien & du mal, avec l’amou
ies de la matiere telles que sont celles de la lumiere, & il nous donnera par conséquent une sensation de toutes les substa
s parties plus grosses qui sont celles qui forment le son, & nous donnera encore une sensation des choses éloignées, qui po
dre qu’à de petites distances, & par conséquent l’oreille ne nous donnera la sensation que de choses beaucoup moins éloigné
on que de choses beaucoup moins éloignées que celles dont l’oeil nous donne la sensation. La membrane qui est le siege de l’o
fournie de nerfs que celle qui fait le siege de l’ouïe, elle ne nous donnera la sensation que des parties de matiere qui sont
ui differe principalement de l’odorat, parce que ce dernier sens nous donne la sensation des choses à une certaine distance,
tion des choses à une certaine distance, & que le goût ne peut la donner que par une espece de contact, qui s’opere au moy
ur qu’ils puissent en être affectés. Aussi le sens du toucher ne nous donne aucune sensation des choses éloignées, mais seule
n qu’un nerf ébranlé par un coup, ou découvert par une blessure, nous donne souvent la sensation de la lumiere, sans que l’oe
direz-vous, cette nature si bonne, si libérale, ne nous a-t-elle pas donné des sens pour toutes ces choses que nous sommes c
er, par exemple, pour ce fluide qui remue la boussole, pour celui qui donne la vie aux plantes & aux animaux ? C’étoit le
me députées vers nous, des états du monde matériel ne peuvent nous en donner qu’une vaine ébauche ; imaginons un souverain qui
uples de matiere dont ils ne sont pas. Le créateur n’a pas voulu nous donner un plus grand nombre de sens ou des sens plus par
té & la sagesse de la Providence, également & dans ce qu’elle donne , & dans ce qu’elle refuse ? Regardons pareill
dont chacun a son nerf & sa loge pour les idées ; le nerf optique donne l’idée des couleurs ; l’olfactif, des odeurs ; le
arce qu’il perdoit d’abord la mémoire du commencement de son idée. Il donne l’histoire d’un troisieme, qui voyant les lettres
ent vaisseaux, non-seulement je prends un nom pour un autre ; mais je donne au mot voiles une signification plus étendue que
tout. La synecdoque est donc une espece de métonymie, par laquelle on donne une signification particuliere, à un mot qui, dan
sens propre, a une signification plus générale ; ou au contraire, on donne une signification générale à un mot qui, dans le
e sur ses écrits quelques observations critiques. La traduction qu’il donne ici du passage d’Horace, n’a pas, ce me semble, t
le temple. C’est peut-être par cette espece de synecdoque qu’on peut donner un sens raisonnable à ces vers de Virgile. Æn. I.
iculiere, ni tout nom d’espece pour le genre ; c’est l’usage seul qui donne à son gré ce privilege à un mot plutôt qu’à un au
e-t-il que ce sens fait ici un plus bel effet ». Il ne s’agit pas de donner ici des instructions aux jeunes filles, ni de leu
70 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
e médiocre ? Comment ce style du compositeur inspiré ou inhabile nous donne-t -il des ravissements ou des dégoûts qui nous enlèv
eethoven et les Mozart, dans les opéras et dans les concerts qu’il se donne à lui-même ! Il est accordé à l’homme doué du sen
ibles échos de ces concerts que la terre, l’air, les eaux et les feux donnent à leur Auteur. C’est là, pour ma part, la musique
là, pour ma part, la musique entre toutes les musiques, celle qui m’a donné les plus vives ivresses d’oreille dont j’aie été
ère qui leur fit rendre non seulement des sons, mais un sens, et pour donner enfin à ces notes et demi-notes les places, les a
t pleines de mystères. L’écrivain de sentiment et de science qui a su donner tant d’attraits à cette étude scientifique, M. Sc
e chromatique. Le ministre, profitant de la leçon qu’on venait de lui donner , coupa douze bambous et en fixa la longueur néces
des musiciens de génie, tels que l’Italie et l’Allemagne italienne en donnent au monde de nos jours, et chanté par les Malibran
ntes des villes neuves, s’y reflète en teintes légèrement azurées qui donnent de l’antiquité aux édifices et de la sérénité aux
e qu’il n’ait pas exprimée dans cette langue dont la nature lui avait donné en naissant la clef ? VII Donc, vers la fin
les premiers, tombèrent à genoux pour remercier le Ciel de leur avoir donné pour fils un véritable ange de la musique. Ils s’
filles de la noblesse et de la bourgeoisie de la ville auxquelles il donnait des leçons ; et l’enfant, tout en recevant leurs
concerts, le père, prenant son propre violon sur la table, s’amusa à donner maestralement quelques coups d’archet sur les cor
lier de Bohême, comte Chotsek ; l’évêque Esterhazy. La comtesse s’est donné beaucoup de peines pour nous, et toutes ces dames
mte Palffy, en passant à Linz, apprit de la comtesse Schlick que nous donnions un concert dans la soirée ; elle fit tant qu’il l
uze louis, argent comptant. « En outre, madame la comtesse de Tessé a donné à maître Wolfgang une tabatière en or, une montre
s pour des bonnets, des mouchoirs. Dans quatre semaines j’espère vous donner quelques nouvelles plus solides de ces fameux lou
t, de la part du roi, quinze louis et une tabatière d’or. Nous allons donner un concert. Faites dire des messes pour nous pend
peignait très bien, ainsi que mon fils. Outre d’autres cadeaux elle a donné une montre en or à Wolfgang, un étui précieux à N
’est-à-dire le poème épique du chant, avant l’âge où les passions ont donné leur note dans un cœur d’homme. « Sur ma vie ! é
erons la mort ou la gloire. « Ce ne sera pas un opéra séria : on n’en donne pas ici, on ne les aime pas ; ce sera donc un opé
ion, d’en emporter une partie hors la chapelle, de la copier ou de la donner à qui que ce soit ; ce qui n’empêche pas que nous
notre canari ? parce qu’il y en a un dans notre antichambre qui s’en donne comme le nôtre. » Cette pensée de l’enfant, envoy
ment que je l’ai déshabillé complétement et mis au lit sans qu’il ait donné le moindre signe de vouloir se réveiller. Il a co
r que, contre tous les usages de la première sera, un air de la prima donna a été répété, tandis que d’habitude, à la premièr
o ! Evviva il maestrino  ! « Le 27, on a répété deux airs de la prima donna , et, comme c’était jeudi, qu’on allait par conséq
ne pas les rendre plus douloureux, et dans mon trouble j’ai oublié de donner ma bénédiction à mon fils. J’ai couru à la fenêtr
nner ma bénédiction à mon fils. J’ai couru à la fenêtre et je vous la donnai à tous deux de loin, mais sans pouvoir plus vous
d’écrire dans tous les genres. Tu n’as pas à t’inquiéter des leçons à donner à Paris. D’abord, personne n’ira dès ton arrivée
eur goût, et, dans ce cas, elles payeront bien. De plus, ces dames se donneront toutes sortes de peines pour obtenir des souscrip
façon qu’il faut que de nouveau je me résigne à la dure nécessité de donner des leçons, et cela dans une ville où la peine es
a mort ne soit pas pour moi une heure de trouble et d’angoisse. Je te donne de tout mon cœur ma paternelle bénédiction, et su
ant son isolement à Paris. Il avait trouvé à Paris quelques leçons à donner et quelques concerts pour se faire entendre. Il r
ns avoir rien de certain, rien de positif à vous mander. M. Grimm m’a donné une lettre pour madame la duchesse de Chabot, et
érable clavecin, je jouai comme lorsque je suis en bonne disposition. Donnez -moi le meilleur instrument de l’Europe et des aud
sur le pavé, et encore pour rien, car les gens se contentent de vous donner des compliments et pas autre chose. On me prie de
n reviens avec le goût sain et sauf ! Je le prie tous les jours de me donner la grâce de persévérer ici, afin que je fasse hon
eule joie de sa solitude, sa mère, malade de tristesse et d’exil, lui donnait de temps en temps des appréhensions sur sa santé 
i bien vu, et je me suis abandonné à la volonté divine. Il me l’avait donnée , il pouvait me la reprendre. Représentez-vous les
71 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — La déformation  »
la majorité des humanistes continuerait à cataloguer les nuances qui donnent une suprématie incontestable de langue à des œuvr
mère, et non des tristes pédagogues, ne peut pas la déformer, si l’on donne à ce mot un sens péjoratif. Il est porté constamm
’enfant, mais plus hardi il se réfugie dans l’argot et c’est là qu’il donne cours à son besoin de mots nouveaux, de tours pit
quelque jour, signifiera tête. Cela est déjà arrivé. M. Deschanel en donne lui-même un exemple lorsqu’il rappelle que dais a
a plume ; imprimer est meilleur et possède un sens concret121 qui lui donne plus de force dans la métaphore, mais vraiment :
n’ont employé imprimer au sens d’impressionner ; l’un et l’autre lui donnent le sens purement latin de « frapper » et ne l’emp
c chair, que le féminin de sacristain soit sacristie, qu’ornement ait donné ornemaniste et fusain, fusiniste, et que, dans le
u’il écrit) de français, et il les a redressées courageusement. Il ne donne pas d’explications ; il enjoint. C’est un Dites,
usage est comme l’âme et la vie des mots, dit encore Vaugelas), ni de donner de pernicieux conseils : l’Anonyme a toujours rai
normale, qui est le changement de er en re. Berbis, latin berbicem, a donné brebis ; beryllare a donné briller. Fanfreluche v
ent de er en re. Berbis, latin berbicem, a donné brebis ; beryllare a donné briller. Fanfreluche vient de l’italien fanfalucc
remplaçant r. Angola. Colidor. Flanquette. Ainsi l’italien garbo a donné garbe, encore employé par Ronsard, lequel est dev
ie Ainsi liveau, latin libella, est devenu niveau ; ainsi colucula a donné quenouille ; ainsi marle de margula, pesle, de pe
française ; taberna et caverna ; torquere, tortura, l’italien busto a donné buste et busc. En français on peut donner tabatiè
, tortura, l’italien busto a donné buste et busc. En français on peut donner tabatière pour tabaquière, peut-être abricotier p
laxare, est dans la Chanson de Roland sous la forme lasquer ; myxa a donné mesche, devenu mèche. Prétexte, que le peuple d
al que gigier, et ne l’est pas moins que gisier et jugier, formes que donne encore l’abrégé de Richelet de 1761. Chaircutier.
au moyen de l’adjectif féminin. Sauf exceptions, puisque puritatem a donné pureté ; chrétienneté n’est pas plus extraordinai
du mot que le vieux français écrivait cambois. Comparition. Etant donnés apparitio et comparitio il eût été sage de ne pas
e soit identique à allumer le gaz, puisque allumer, c’est adluminare, donner de la lumière à…, comme éclairer, c’est donner de
mer, c’est adluminare, donner de la lumière à…, comme éclairer, c’est donner de la clarté à… Il est curieux de retrouver, à ta
é fait, forum factum. Secoupe. Et même s’coupe. Ainsi succussare a donné secouer, qui maintenant est assez souvent s’couer
tine. Quoi qu’il en soit, voici quelques-unes des explications que se donne à cette heure le peuple, des mots qu’il ne compre
marmot du grec [mots en caractères grecs]. Le grec classique n’a rien donné directement et n’a rien pu donner au vieux frança
s grecs]. Le grec classique n’a rien donné directement et n’a rien pu donner au vieux français. Contre-danse n’est pas la corr
une autre famille : il est né du latin bullicare, pendant que bullire donnait bouillir. Tout cela est bien élémentaire, mais l’
72 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé d’Aubignac, avec Ménage, Pierre Corneille, Mademoiselle de Scudéri et Richelet. » pp. 217-236
e de vingt-cinq ans, que le premier acte de majorité qu’il fit fut de donner à son précepteur une pension de quatre mille livr
& François, en élégies, en épîtres, en épigrammes*. L’envie de se donner pour connoisseur en tout lui fit dire que l’Hécyr
qu’aucune de ses comédies ne pêche par le plan & l’ordonnance. Il donne un discours sous ce titre : Térence justifié, ou
alors la dispute tombée. Mais elle devint plus vive. Ménage, en 1652, donna une édition de ses œuvres. Il y avoit mis sa répo
Il le fit imprimer avec son premier discours sur Térence. Le tout fut donné sous ce titre : Térence justifié, ou deux dissert
ançoise, tira de ces conférences des lumières qu’il mit à profit pour donner à ses pièces un dégré de perfection qui manquoit
s osé la mettre dans son ouvrage, « parce que, dit-il, je ne veux pas donner une nouvelle vie à des libèles diffamatoires ». C
avec un bel-esprit* tout aussi laid qu’elle. Mademoiselle de Scudéri donna dans les romans. Mais, en suivant cette carrière,
’eut pas vu tranquillement sa gloire partagée. Il ne fallut, pour lui donner de l’ombrage, qu’un livre de l’abbé d’Aubignac pu
mp; remporta le premier prix d’éloquence que l’académie françoise ait donné . Elle a vêcu jusqu’à quatre-vingt quinze ans, fav
cynique qu’il avoit en plaidant, il l’apporta dans la littérature. Il donna un Dictionnaire françois, mais un dictionnaire re
nter la sagesse sous les traits de l’agrément & de la simplicité, donne dans une ridicule métaphysique de cœur & de s
e conduite offensa d’Aubignac. Il en est des louanges médiocres qu’on donne , comme des confidences faites à demi. L’air de ré
73 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — M. de Voltaire, et M. de Maupertuis. » pp. 73-93
a parlé si différemment, que c’est rendre service au public de lui en donner une histoire fidelle. Il faut remonter d’abord au
ts & passionnés. Cet appel, écrit avec cette chaleur de stile que donne un juste ressentiment, mit le public dans les int
d’avoir recours à quelques traits de plaisanterie. C’est alors qu’il donna l’Akakia. Si jamais Maupertuis, disent ses advers
onnèrent ses partisans. Ils appellèrent de l’opinion qu’on vouloit en donner aux vers faits à sa louange, pour être mis au bas
emplaire manuscrit. L’Akakia parut bientôt après. Le roi de Prusse en donna des marques de mécontentement sur lesquelles la v
appellé ; je ne vous ôte point votre pension, parce que je vous l’ai donnée  : mais je vous défens de reparoître devant moi » 
isoit plaisamment qu’à l’exception de la Silésie, son maître eut tout donné pour avoir M. de Voltaire. Ce dernier quitta la P
présentée par le docteur Akakia à l’université de Léipsig, le décret donné par cette même université, la lettre d’un lapon M
onniers leur délivrance. Dans le temps de cette aventure fâcheuse, on donna au théâtre François Alzire, Zaïre, Mérope & l
que je fus le seul académicien qui fis son panégyrique, quand il nous donna la paix ; & lui-même a ce panégyrique traduit
de cette supériorité, & ne voudra pas se servir de celle que lui donne sa place, pour accabler un étranger qui l’a ensei
vez oublié, Dans cette longue kirielle, De placer le mot d’amitié. Je donnerois tout le reste pour elle. *. On a entendu dire
faire l’honneur de lui répondre ? a. Déclaration de M. de Voltaire, donnée à Francfort. *. Il n’avoit pas celui des vers,
74 (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique
e. Sans doute on peut dire bien des choses en faveur de la préférence donnée à un sujet éloigné des événements actuels. La pas
e cet aphorisme soit vrai ou non, c’est certainement l’impression que donnent les deux dernières biographies qui ont paru sur K
M. Rossetti. Ainsi le récit de la vie de Keats adolescent, tel que le donne M. Colvin, est très agréable. De même l’esquisse
it délicieusement incomplet. Après tout, si M. Colvin ne nous a point donné un portrait bien ressemblant de Keats, il nous a
on d’Endymion et nous lui concédons volontiers la supériorité que lui donne ce point de vue. Même lorsque M. Rossetti loue, i
y a rien qui soit âcre, irritant, maladroit dans l’appréciation qu’il donne sur l’œuvre du poète. Le vrai Marcellus de la poé
e plein air ». Les principales sources de plaisir sont la chaleur que donne le grand soleil, la fraîcheur de la brise, l’air
e pastorale, où nous trouvons l’amour des vertes prairies, de l’ombre donnée par les arbres, de tout ce qui rend la vie agréab
Nous arrivons enfin au pur sentiment de la nature, au pur plaisir que donnent la seule contemplation du monde extérieur, la joi
antiques nous parlent non point du « plaisir sensuel » que la Nature donnerait à l’homme, mais de la terreur que la Nature inspi
en-âge pour les jardins, connaissaient tout le plaisir artistique que donnent les couleurs vives des fleurs, l’agréable chant d
livre une œuvre d’un intérêt solide et durable, mais il a préféré lui donner un caractère passager et substituer, à l’esprit s
nes de la Ligue Primrose contre un cens abaissé, contre l’iniquité de donner « au premier indigent venu » le droit de vote, et
lus négligente encore, le temps et les ressources qui lui avaient été donnés pour que leur pays en profitât » et qu’elles n’eu
u’il prend à la politique, ses larges tableaux, et le plaisir que lui donne une vigoureuse vie nationale. Il avoue la décaden
pays de Palestine ? » Cette palinodie a, sans contredit, pour but de donner à l’ouvrage une apparence plausible de sincérité,
Surface de son extravagance, et c’est perdre à peu près son temps que donner carrière à son sens moral aux dépens de son appré
tions » nous devons dire que la description détaillée qu’Athénée nous donne de cet édifice aurait pu être condensée dans une
s anglaises par la pédanterie de « purs lettrés, à qui il plaît de se donner pour tels », est naturellement tout à fait inexac
nir d’une façon absolue, spontanément, il a réussi, par leur moyen, à donner à sa traduction cet air non pas de singularité, c
sible, malgré cela, de résister à la tentation de citer la traduction donnée par M. Morris du fameux passage du vingt-troisièm
resse, je le dressai avec l’airain du rabot, et je le nivelai, et lui donnai la forme d’une colonne de lit. Avec la tarière je
e. En vérité, ils montrent très clairement de quelle manière l’épopée donna naissance au drame dans le développement de l’art
uit œuvre fort belle, mais la peinture a quelque chose de plus à nous donner que le simple aspect visible des choses. Les haut
ourra faire de l’aquarelle à tort et à travers, sans arriver à se les donner , car si toutes choses restent cachées au critique
reliquaire de la dent de Saint Patrice, aurait pu être représenté et donné comme un exemple remarquable de la persistance de
ur récent, qui traitait de la décoration de l’habitation, a gravement donné à entendre que le propriétaire anglais devrait pr
l’artiste traite la littérature, comme si elle était la vie même, et donne une nouvelle et charmante forme à ce que nous a m
e l’idée, l’émotion ou l’expression à laquelle un homme se propose de donner un corps, par la forme ou la couleur, en acceptan
soit des souvenirs poétiques ; en fait, le contraste entre l’art qui donne des impressions, et l’art qui, en outre, sert à l
de la draperie, le second fait est visiblement erroné, et les détails donnés sur le sujet sont si contradictoires qu’on ne sau
t si contradictoires qu’on ne saurait tenir compte des renseignements donnés par le consul français et les officiers de marine
p indifférents, et il est certain que, dans le cas présent, il nous a donné une théorie à la fois féconde et suggestive. Le p
up de la dame — voilà la meilleure caractéristique que nous puissions donner de la vie de George Sand par M. Caro. Le défunt P
érant la description que fait d’elle-même madame Sand, lorsqu’elle se donne comme « une enfant du vieux pavé de Paris ». La t
ste dans un champ de douze acres et lui dire de dessiner une maison ? Donnez -lui un espace limité, et il se voit obligé par ce
de choses attrayantes la surface étroite dont il dispose ». L’ouvrier donne aussi au dessin original une très parfaite riches
le ne copiait pas une chose déjà faite, mais créait une seconde fois, donnait une forme nouvelle et attrayante à un dessin qui
’emploi d’un plomb, comme il le montra, mettait la page en bandes, et donnait aux blancs la même importance qu’aux lignes. Natu
nement fort attrayante. M. Walker a le subtil instinct artistique que donne la pratique réelle de l’art dont il parle. Ses re
férence sur la Reliure, quand l’homme pensa à l’Univers » . Il désire donner une expression à la joie et à la surprise qu’il é
et les femmes admirables qui aimèrent tant les livres, qu’elles leur donnèrent quelque chose du parfum et de la grâce de leurs é
pour un métier manuel consiste en ce qu’ils laissent voir un désir de donner à des métiers le domaine et la raison d’être qui
e, qui avait toujours été l’avocat des grandes causes impopulaires et donnait pour but à son art « la diffusion de la joie dans
ce soit le cuir ou l’argile, l’ivoire ou le bois, matière qui souvent donne des suggestions, et toujours commande le dessin.
s la décoration) et par la subtilité de leur instinct dans la place à donner aux objets, les Japonais sont des artistes décora
d’autres, dans l’avenir. Poétesses Anglaises26 L’Angleterre a donné au monde une grande poétesse, Elisabeth Barrett B
et son indifférence à l’égard de l’assonance complète dans les rimes donne souvent à son vers une richesse splendide et y in
êtu de meilleur drap, mais il ne prononce plus d’oracles. » Ces mots donnent le diapason de sa façon de concevoir la mission d
, bien des choses dignes d’éloge. Il serait tout à fait impossible de donner une liste complète de toutes les femmes qui depui
et rubis et à sa verte branche, il suspendit sa rose cramoisie. Il donne aux semences obscures les formes de beaux rêves.
ts, Byron et Scott, Wordsworth et Tennyson », mais les extraits qu’il donne de Ranolf et Amohia ne justifient guère cette ass
’Orion de Horne, ne saurait se justifier, d’autant plus qu’on ne nous donne aucun spécimen de la poésie que Horne écrivit pen
moins par sa dénomination, est bien le plus charmant qu’on ait jamais donné à un poète, et qui aurait admirablement convenu à
onsidéré, nous devons être reconnaissants envers un volume qui nous a donné des spécimens de l’œuvre de Kendall, et peut-être
vraiment décorative, toujours. Les acrobates et les gymnastes peuvent donner au jeune peintre une infinité d’idées, car ils me
dispose le sonnet, et un injuste emprisonnement pour une noble cause donne à la nature de la force autant que de la profonde
r ouvrage  : « Brindilles de Novembre », — tel est le titre qu’il lui donne , — publié dans l’hiver de la vie du vieillard, no
, le récit de son développement spirituel, du but et du motif qui ont donné à son œuvre sa manière et son sujet. Son étrange
’amusante boutade de dogmatisme, où Edgar Allan Poë nous dit qu’étant donné nos occasions et notre époque, « il ne peut rien
il se mit à rêver profondément sur la nature de cet esprit qui devait donner la vie à cette forme étrange. Le point central de
es encore n’auraient peut-être abouti à rien, s’il ne m’avait pas été donné pour une nouvelle expression nationalement déclam
es vers, je dirai seulement que le principe qui s’applique à ces vers donne si bien le souffle à toute entreprise que la pres
s Brins d’herbes (s’il y en a) je profite de l’occasion présente pour donner à ces lignes la confirmation définitive de convic
iss, le nouveau président de la Société Royale des Artistes Anglais a donné au monde son évangile de l’art. Son prédécesseur,
évangile de l’art. Son prédécesseur, dans cette fonction, a également donné un évangile de l’art, mais cet évangile prenait d
ité quelconque de plaisanteries américaines ne suffirait pas pour lui donner cette modernité qu’exige, avant tout, un bon styl
artistes des journaux illustrés qui s’en tirent admirablement et les donnent exactement comme ils doivent être dessinés. D’ail
s et chants chez les chasseurs, les pêcheurs, les bergers. Chacun lui donnait son concours, et il eut la bonne fortune de trouv
ui manque l’unité centrale du vrai poème épique dans le sens que nous donnons à ce mot. On y trouve bien des héros, outre Waina
rler un recueil de chants populaires et de ballades. Son antiquité ne donne aucune prise au doute  : il est païen d’un bout à
ibres les plus fines, couvre les bosquets des tissus les plus riches, donne aux sapins le luisant de l’argent, revêts d’or le
ne aux sapins le luisant de l’argent, revêts d’or les baumes élancés, donne aux bouleaux leur ceinture cuivrée et aux pins le
aux bouleaux leur ceinture cuivrée et aux pins leur contour d’argent, donne aux bouleaux des fleurs d’or, couvre leurs troncs
dos, entre les os des ailes, et parle en ces termes à sa créature. Il donne son ordre à l’oiseau de feu : « Puissant aigle, o
isait, il y a quelque temps, que le Socialisme et l’esprit socialiste donneraient à nos poètes des sujets plus nobles et plus élevé
le valet est plus fort que l’as. Ce n’est pas chrétien. Et cet avis donné , il s’allongea et mourut en paix. Et c’était à l’
n bourru  : — Bah ! je suppose bien qu’il le fait. C’est son tour de donner . Le chapitre sur l’Antiquité des mots pour rire
style du commun langage et des intérêts terre à terre de notre temps, donne à tout le récit une étrange beauté, un charme qui
rt pour y trouver son image. Il est bon que de temps à autre, on nous donne une œuvre noblement imaginative en sa méthode et
hiodolf, le grand héros de la tribu. La déesse, dont il est aimé, lui donne , au moment où il va livrer bataille aux Romains,
monde ancien revient à la vie pour nous charmer. Il est difficile de donner par la simple citation une idée adéquate d’une œu
s il s’assit à côté d’elle. Comme exemple de la beauté du vers, nous donnerions ce passage du chant de Soleil des Bois. Il montre
ée de vin, quand la ligne bleue de l’horizon offre une résistance qui donne plus de profondeur à la distance la plus vague, U
entendre, de nouvelles merveilles à nous conter. La description, que donne dans la préface de ce volume M. Marcus Clarke, de
s’attachent aux montagnes. Des explorateurs à bout d’espoir leur ont donné les noms de leurs souffrances  : Mont Misère, Mon
eux, l’Angleterre a écrit elle-même son propre acte d’accusation et a donné à l’univers l’histoire de sa honte. Si, dans le s
en viendra un jour à étonner l’humanité par l’éducation que vous lui donnez  ». Le résumé, que M. Froude écrit de l’histoire
rchie aussi près de leurs côtes, ont consulté le Pape. Le Pape leur a donné l’autorisation d’intervenir, et le Pape a gagné a
ontrons des aphorismes sur le caractère irlandais, sur les leçons que donne l’histoire d’Irlande, et sur l’essence du système
sonnages se meuvent avec aisance, avec grâce, avec indolence. On peut donner ce livre pour une étude de la pairie à un point d
exagérées, mais le fond est admirable. Malgré qu’on en ait, cela vous donne une sensation comme celle de la vie. Quel est le
e dire ce qui n’est point vrai. La femme avisée ne s’obstine jamais à donner une explication.  » L’amour peut faire de son un
nd, l’Insondable profondeur, ainsi qu’il l’intitule, la dernière page donne un vrai frisson, et nous rend curieux d’en savoir
de l’Alderman Parkinson. Le Docteur Josiah Brown, éminent médium, lui donne ses soins et s’évertue à réconforter le brave nég
e mariage jusqu’au jour où feu l’Alderman se sera matérialisé et aura donné son consentement formel. Une séance a lieu, où Ja
t patiente, vêtue de feu ou de nuée, se torture vainement le cœur, on donne en replis de serpents, c’est vers toi qu’elle reg
rte de poésie curieusement artificielle. La proportion de plaisir que donne le dialecte est uniquement affaire de tempérament
st uniquement affaire de tempérament. Dire Mither, au lieu de Mother, donne à certains la sensation romantique au plus haut d
que le flux et le reflux du changement mobile se lasse de vieillesse, donne à la terre et aux cieux, par l’effet du chant et
urent point, des blancs rameaux que rien ne flétrit ? Shakespeare m’a donné une rose anglaise, et Spenser du chèvrefeuille au
comme une mer irritée, pour balayer les édifices de la tyrannie, pour donner la liberté à l’amour, délivrer la foi de tout dog
je sens qu’il est de mon devoir de dire exactement qui il était et de donner une brève esquisse de ce qui caractérise sa philo
conséquence de cela, Yao et Shun s’usèrent les poils des jambes à se donner du mal pour nourrir leur peuple. Ils dérangèrent
r conduite. Tous finirent mal et prouvèrent que l’altruisme universel donne des résultats aussi mauvais que l’égotisme univer
ait du tort ; rien de spirituel ne le punit. Son équilibre mental lui donne l’empire du monde. Il n’est jamais l’esclave des
’espace aérien, rencontra par hasard le Principe Vital. Ce dernier se donnait des tapes sur les côtes et allait sautillant. Sur
s choses stupides qu’il fait, c’est l’éloge qu’il ne manque pas de se donner pour les avoir faites. Il peut néanmoins se trouv
tique. Appréciations dans le beau sens latin du mot, tel est le titre donné par M. Pater à son livre, qui est une collection
ce qu’il est l’œuvre d’un homme qui parle avec la grande autorité que donne la noble réalisation de choses noblement conçues.
ssit surtout quand il a affaire au concret, dont les bornes mêmes lui donnent une plus belle Liberté, tout en exigeant une visi
ue la mettre en lumière ; ou bien à ces heureuses arrière-pensées qui donnent au dessin central un fini plus complet, tout en g
savante musique, et par avoir aussi l’unité d’une belle musique. J’ai donné à entendre que l’essai sur Wordsworth est probabl
dans cet art de la contemplation impassible. Leur œuvre ne tend pas à donner des leçons, à imposer des règles, ni même à nous
n ne peut s’empêcher de remarquer le délicat instinct qui a conduit à donner son tour particulier au bref épilogue qui termine
ingué par son érudition, et par ses grands progrès en littérature qui donnent quelque éclat à Christ Church ; M. Stephen Philli
75 (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »
herbe au chien, hundegroes, hondsgras, dog’s grass. Le chien a encore donné son nom à la chenille, en latin vulgaire canicula
sieurs langues ou dialectes et si le français du xvie  siècle ne nous donnait la forme inattendue closeporte, déformation à laq
: kaïon (cochon), et en Anjou : tree (truie) . Le Glossaire du Centre donne  : cochon, cloporte. La forme porcelet est assez r
ns doute être rapproché de esel (âne). On sait que le cochon a encore donné son nom au petit ver qui se rencontre dans les no
linotte, l’oiseau du chanvre, haenfling konopka, et les Flamands lui donnent le même nom qu’au chanvre femelle, kemphaen 156.
nt également le loriot goldamsel, le merle doré ; les Anglais lui ont donné le beau nom de marteau d’or, gold hammer ; pour l
ois (Swenske) et les Flamands, le Wallon 159 ? Peut-être parce qu’ils donnent au loriot le nom de leurs meilleurs amis. Les Fla
ment la métaphore allemande : merle doré (goudmeerle). Comme le lin a donné son nom à la linotte, le chardon a servi à désign
incohérence de la plupart de ces dénominations, c’est que les Romains donnaient à la merluche exactement le même nom qu’au clopor
er, puisqu’on la dérangée, l’exciter à la dévastation. Mais si on lui donne des noms d’amitié, c’est comme si on la caressait
en hollandais, haanevaet ; en danois, hanefod. Le latin pulli pedem a donné à nos dialectes de nombreuses formes dont les typ
ppelée populairement queue de souris ; c’est aussi le nom que lui ont donné les paysans dans une grande partie de l’Europe :
enonculacée186 et son nom populaire français, goutte de sang, lui est donné en beaucoup de pays. On trouve en Italie gozze de
olium hepaticum, les divers dialectes méridionaux lui ont, cependant, donné le nom d’herbe au foie, erba del fetje, d’aou fég
’idée de cloche se retrouve-t-elle clairement dans plusieurs des noms donnés à cette fleur : clochette, en certaines parties d
iques, l’hypothèse de la traduction est admissible. Les dictionnaires donnent du mot chèvrefeuille cette plaisante interprétati
s-latin formiculo, formiculonem, diminutif de formica. Formiculonem a donné en français fourmillon. Comme l’idée de fourmi-li
pilla, diminutif de pupa, petite fille (pupata, de la même famille, a donné poupée). La pupille de l’œil, c’est si bien la fi
de ce petit oiseau, et Palès étant la déesse des bergers, on peut lui donner un sens voisin de bergeronnette, quoique l’idée d
en Provence. — Lucius se retrouve sans doute dans luts et lieu, noms donnés à un poisson appelé aussi colin. 164. Mot norma
ue l’épervier et le tiercelet, délaissés comme instruments de chasse, donnèrent leurs noms à des armes à feu : l’épervier, muscat
n somme, trois fleurs : le souci, la verrucaire, le soleil, pour leur donner les seuls noms qu’elles puissent porter en frança
tes des noms du Formulaire (Mars 1899). NdA 189. Le Nomenclator lui donne le nom bizarre de porcorau. NdA 190. Pour le pa
a France et dans la Haute-Marne. NdA 193. Ou bind. Hadrianus Junius donne plusieurs noms de chèvre-feuille en allemand du x
76 (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162
énie ou qui plaint sa peine », ce qui n’empêchera pas Mistral de nous donner une merveilleuse épopée et quelques poètes contem
lleurs, je suis convaincu que le chantre divin des Magnanarelles nous donnera , quelque forme qu’il emploie, un merveilleux poèm
eux, la production d’une œuvre qui force l’admiration de ceux qui ont donné des gages suffisants de compétence pour les appré
sertion. Je n’ai en portefeuille aucune poésie inédite achevée ; j’ai donné la dernière aux étudiants pour un album. Je le re
rès fine et très douce que le poète du bonheur mélancolique et simple donne aux jeunes pontifes — oh ! combien turbulents — d
artifice typographique. — Puisque l’on veut mon avis personnel, je le donnerai d’après mon En Méthode à l’Œuvre, succinctement.
alexandrin, admirable par son jeu de nombres premiers qui additionnés donnent les dissonances, et multipliés, les eurythmies. L
En aura-t-il sur ses compatriotes ? Je ne le crois, à moins qu’il ne donne la mesure absolue d’un grand talent… D’ailleurs,
partialité la plus absolue pour guide, tant que nous rechercherons et donnerons l’opinion des Poètes — nous réservant, d’ailleurs
é d’art, voulut longue ; il nous reste un regret, celui de ne pouvoir donner telle qu’il l’essaima cette conversation du puris
ubriand, Gérard de Nerval, Judith Gautier, Baudelaire qui surent nous donner la sensation exquise de la plus pure poésie. — Co
ie ? contemporain ? où… ? Un moment, Villiers de l’Isle-Adam put nous donner vertigineusement la nette perception du génie, ma
s ; ainsi, M. Marey, dans ses cours actuels, à la Sorbonne, peut déjà donner les courbes des sensations de la parole, grâce au
a cadence… Il faut d’abord que l’instinct, l’intuition, l’inspiration donnent en ce sens tout ce qui peut être donné ; ensuite,
, l’intuition, l’inspiration donnent en ce sens tout ce qui peut être donné  ; ensuite, par analogies, par racines, par courbe
courbes graphiques, formuler scientifiquement des règles. Nous, nous donnerons des modules de strophes. » D’ailleurs, un fait cu
u peuple. Si donc, sans instruction préalable, ces simples arrivent à donner des sensations poétiques semblables à celles donn
ntrion ; en voici un des plus curieux et significatifs fragments, qui donne bien l’impression du « faire » habituel de M. Kah
t pour me plaire, d’autant que le merveilleux aède ne pourra que nous donner un nouveau chef-d’œuvre… Selon moi, ne doit tente
rime, la remplacer par l’assonance, l’allitération tout au moins, et donner au rythme toute son ampleur. Et ce sera bien plus
cas, nul n’a raison qu’après le chef-d’œuvre et, pour ma part, je ne donne ma pensée qu’à seul titre de document personnel e
 presque régulier ! — d’inédite et non connue improvisation, que nous donna , pour en illustrer un tableau, le poète qui chant
a Poésie, avec un « enfouissement » dans la Musique. Nous auriez-vous donné ces vers pour que nous les jugions : rari nantes
i donc les vers libres de Mistral comme j’aime tous ceux qu’il nous a donnés jusqu’ici. Un poème inédit ! Je voudrais bien vo
nous a donnés jusqu’ici. Un poème inédit ! Je voudrais bien vous en donner un, mais où le prendre ? Je fais très peu de vers
modernes, les légendes de la Légende Dorée, M. Maurice Bouchor, nous donne ainsi son opinion : Mon cher confrère, j’aime be
s 17 août 1895. Comme je me rendais au théâtre de l’Œuvre où l’on donnait Brand, je rencontre Clovis Hugues, Clovis Hugues
i nettement sociale, dans un sens national et humain que la politique donne rarement à ce mot. La vieille idée fédérale a reg
mener aux petits moutons enrubannés de Florian, nous a, par réaction, donné les décadents et les symbolistes. Que restera-t-i
rance, mais dans le monde entier. Quant à la forme qu’il a cru devoir donner à son nouveau poème, « Le Rhône », je la crois po
ès fortement accentuée, et cela suffit à faire chanter le vers, à lui donner le corps et la mesure, l’harmonie dont il ne saur
eu marqué, si variable, si hésitant ! À lui seul, il est incapable de donner au vers sa forme accomplie ; il lui faut absolume
’étriqué parfois. La robe de la Muse doit être un peu plus flottante. Donnons à ce vers, d’armature solide, plus d’abandon, de
es dernières entraves qui pèsent sur lui ; envoyons-le en plein azur, donnons -lui des ailes. Secouons au besoin quelques-unes d
ie. Le mouvement actuel, jusque dans ses pires aberrations et ne nous donnât -il jamais que des œuvres informes ou incomplètes,
ibre, vous m’avez reçu de façon fort courtoise et m’avez, au surplus, donné — tout écrite — votre opinion ; me voici donc dés
tion de Dante, psalmodie à l’Enquêteur : Si Monsieur veut bien se donner la peine d’entrer ?… Scène première L’ENQU
passades écrits en italique, mis dans la bouche du Comte, nous furent donnés , avec la meilleure grâce du monde, par M. de Mont
La Fontaine, et jusqu’à Homère, tous ces grands poètes n’ont-ils pas donné , comme forme à leur inspiration, des rythmes conn
ophie et en tout le reste, il n’y a qu’École ; et quant à ceux qui se donnent le titre d’individualiste, ils ne prouvent rien,
mane. Elle dit : 1º Que depuis la Renaissance la poésie française n’a donné d’ouvrages parfaits qu’autant qu’elle a respecté
est sans ombre à moitié, Mais sur tous les lauriers on aime ceux que donne , Compagne de la joie, une douce amitié. Du Ples
init par une si plaisante boutade que nous voici dans l’obligation de donner la parole à — Universitaires, réjouissez-vous ! —
Croze. Charles Morice 28 septembre 1895. Parmi les jeunes qui donnèrent les plus sérieux espoirs pour ce que Paul Adam et
qu’on affecte assez généralement, aujourd’hui, de dédaigner, pourrait donner à toutes les tendances, à toutes les individualit
rganique. En connaissez-vous beaucoup, parmi les plus beaux, qui vous donnent ce sentiment d’une vivante unité dont les strophe
fin ; mais, avant de nous quitter, M. Charles Morice voulut bien nous donner ces vers inédits : Le grand arbre autrefois fie
sant une fort aimable lettre dont nous ne pouvons malheureusement que donner les principaux extraits. Pour ceux qui ne connaît
nées les sonorités et les rythmes spéciaux au provençal, sa tentative donne de bons résultats. Tennyson en anglais, Leopardi
», fussent-ils, d’ailleurs, dépourvus de toute émotion… En somme elle donna la prépondérance au métier. M. de Heredia la repr
eurt par le procédé… L’évolution parnassienne est terminée ; elle n’a donné aucun jeune poète de valeur depuis une dizaine d’
’œuvre pour la juger. Quant au vers français proprement dit, pour lui donner à l’état de perfection cette nouvelle forme dont
sie. Le rythme seul, par son harmonie et sa musique intérieures, peut donner au vers cette allure réglée et cadencée, que la r
chercher l’opinion de M. Dorchain, d’autant qu’il n’avait pas eu à la donner en la grande consultation de M. Huret ; nous avon
ns été gratifié, très cordialement, d’une lettre dont nous ne pouvons donner que des fragments : Cher Monsieur et confrère, N
tor Hugo, est le plus parfait instrument d’expression qui puisse être donné à la poésie. Il repose essentiellement sur la rim
harmonie poétique, pas plus que celui de l’harmonie musicale, n’a été donné à tout le monde, et c’est pourquoi il est quelque
77 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
nce de sa vie, qu’il appartenait à une famille noble. Ses parents lui donnèrent cette première éducation qui inocule les sentimen
mière éducation qui inocule les sentiments plus que les idées, et qui donne la noblesse des âmes, le courage et la constance
a trame mêlée de sa vie le fil conducteur de sa destinée, et pour lui donner ce nom de consolation intime qu’il ne trouvait qu
tation de Jésus-Christ ; de là aussi le nom que ses contemporains lui donnent lui-même, le docteur des consolations. Ce serait
Les hommes font résonner les paroles, mais vous seul, mon Dieu, vous donnez l’intelligence ! J’ai tout donné, je veux qu’on m
les, mais vous seul, mon Dieu, vous donnez l’intelligence ! J’ai tout donné , je veux qu’on me rende tout, dit le Seigneur, jo
eigneur, joie et douleur ! La preuve la plus évidente que vous m’ayez donnée de votre amour, dit l’homme, c’est de m’avoir cré
qui est le mieux ; que ceci ou cela se fasse comme vous l’ordonnerez. Donnez -moi ce qu’il vous plaît, et selon la mesure qu’il
e par le travail, et sans combat point de victoire. Rien donc ne doit donner tant de joie à celui qui vous aime et qui connaît
néantit devant l’homme pour n’être relevée que par Dieu. Ce que j’ai donné est à moi, dit le Maître. Quand je le reprends, j
e de Jésus-Christ, ce qui lui forme une couronne dans le ciel. Je lui donnerai une récompense éternelle pour un travail de peu d
ore éprouvé sur la terre et exercé en diverses manières. Il vous sera donné de temps en temps quelque consolation, mais il ne
dire le don intellectuel conquis par l’humble, accordé par Dieu. Nous donnons le passage presque entier, comme la plus complète
en ne périt. La nature est avide et reçoit plus volontiers qu’elle ne donne  ; elle aime les choses en propre et pour son usag
rien en propre, se contente de peu, et juge qu’il est plus heureux de donner que de recevoir. La nature a du penchant pour le
elle désire qu’on fasse grand cas de ce qu’elle fait et de ce qu’elle donne  : la grâce, au contraire, ne recherche aucun avan
a vérité, qui est la force ; l’onction, qui est la grâce des paroles. Donnons -en quelques exemples : La multitude des paroles
au feu perd sa rouille et devient tout étincelant, ainsi celui qui se donne sans réserve à Dieu se dépouille de sa langueur e
à Dieu se dépouille de sa langueur et se change en un homme nouveau. Donnez à Dieu ce qui est à Dieu ; et ce qui est de vous,
é. Mettez-vous toujours à la dernière place, et la première vous sera donnée , car ce qui est le plus élevé s’appuie sur ce qui
ut ce qu’ils ont reçu de bien, ils ne recherchent point la gloire que donnent les hommes, et ne veulent que celle qui vient de
aveur la plus singulière. Si vous considérez la grandeur de celui qui donne , rien de ce qu’il donne ne vous paraîtra petit ni
. Si vous considérez la grandeur de celui qui donne, rien de ce qu’il donne ne vous paraîtra petit ni périssable : car peut-i
ous conserver la grâce de Dieu, soyez reconnaissant lorsqu’il vous la donne , patient lorsqu’il vous l’ôte. Priez pour qu’elle
Seigneur, parce que votre serviteur écoute. Je suis votre serviteur : donnez -moi l’intelligence, afin que je sache votre témoi
ts, mais vous aidez à les accomplir. Ils montrent la voie ; mais vous donnez des forces pour marcher. Ils n’agissent qu’au deh
irez et instruisez les cœurs. Ils arrosent intérieurement ; mais vous donnez la fécondité. Leurs paroles frappent l’oreille ;
urt, vole ; il est dans la joie, il est libre et rien ne l’arrête. Il donne tout pour posséder tout, et il possède tout en to
x dons, mais il s’élève au-dessus de tous les biens jusqu’à celui qui donne . L’amour souvent ne connaît point de mesure ; mai
vous mes inépuisables consolations. Plus vous renoncerez à celles que donnent les créatures, plus les miennes seront douces et
s puissant ; vous suffisez seul, parce que seul vous possédez et vous donnez tout ; vous seul nous consolez par vos douceurs i
on Dieu, y a toujours été, y sera toujours. Ainsi tout ce que vous me donnez hors de vous, tout ce que vous me découvrez de vo
’évanouit. Point de changement, par conséquent point de progrès. Mais donnez à l’homme la conviction que se résigner humblemen
78 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »
, c’est que les Étrusques, d’abord conquis, ont adouci les Romains et donné à leurs mœurs et à leur langue ce raffinement pré
fleuve. Le commerce et les arts s’y installèrent avec eux. Ils ne s’y donnèrent d’autre gouvernement que leurs mœurs, une espèce
Il échoua dans sa brigue et revint découronné à Florence, où Côme lui donna néanmoins une généreuse hospitalité jusqu’à sa mo
e Médicis, qu’il fit élever avec soin, et qui, par les vertus dont il donna l’exemple, effaça la tache de sa naissance. On po
ait portée à des règlements salutaires, en s’occupant avec intérêt de donner à son fils illégitime des principes de vertu et u
toute sa conduite dans l’administration des affaires publiques, leur donna des détails exacts et très-circonstanciés sur ses
sance de son père, Côme. Ses deux fils, Laurent et Julien de Médicis, donnèrent à Florence de magnifiques tournois, célébrés par
aires de la république. En effet, mon cher Laurent, quoique vous ayez donné des preuves d’un mérite et d’une vertu qui semble
vent corrompu des hommes dont les talents, l’expérience et les vertus donnaient les plus hautes espérances, n’aient jamais pu vou
ce, nous apprendre le nom de sa maîtresse ; il n’a pas même voulu lui donner un nom poétique, et satisfaire au moins jusque-là
stinées, comme si le dieu d’amour eût voulu choisir ce moment pour me donner une preuve irrésistible de sa puissance. Il se fi
offensait. Son esprit l’élevait au-dessus de son sexe, mais sans lui donner la plus légère apparence de vanité ou de présompt
Que conclure de tant de témoignages contradictoires ? Laurent nous a donné lui-même le mot de cette énigme inconcevable. On
n de l’homme : il cherchait un objet propre à fixer ses idées, à leur donner la force et l’effet nécessaires à la perfection d
dans ses Mémoires, où il nous apprend qu’il prit ou plutôt qu’on lui donna Clarice Orsini pour femme 19. Malgré cette indiff
ulière. Leurs noces furent célébrées avec une grande magnificence. On donna deux fêtes militaires, dont l’une représentait un
n, par ses vices plus que par ses vertus. Pie II, majestueux pontife, donnait à ses neveux les lambeaux des États voisins de Ro
très-populaire par son goût pour les arts et pour les lettres, il lui donna les maîtres les plus éminents pour achever son éd
es consentent à lui soumettre la décision de leur différend. Cela lui donne occasion de développer les dogmes philosophiques
ce et l’amour de la première cause, de l’Être suprême et infini. Pour donner plus de stabilité à ces études, Laurent et ses am
urs années, soutint le crédit de la philosophie platonicienne, et lui donna même un éclat tel, que ceux qui la professaient f
fice commence ; les prêtres sont à l’autel. Le signal qui devait être donné par eux est attendu par l’œil attentif des conjur
79 (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212
intérêts de l’état ; & quoique sa voix ne compte pour rien, il la donne au milieu de sa famille, comme s’il avoit droit d
nsulte & les brave, doublera leur force & leur valeur. Chacun donna des raisons, ou plutôt des vraisemblances. On s’a
eût réduit en poudre, & la cour de Varsovie ne s’amuseroit pas à donner des fêtes & des bals. La conversation finit p
tes & des bals. La conversation finit par des conjectures. Chacun donna la sienne, en disant je parie tout ce qu’on voudr
r le champagne, & qu’en savourant les mets les mieux apprêtés. On donna jadis le nom d’Affaires du Temps à celles qui mir
ceux qui font des voyages de la cour, comme ces fortes pensions qu’on donne aux ministres qui se retirent, sans examiner le t
maniere digne de leurs peines, & de maintenir la discipline sans donner dans des excès de sévérité ; mais il s’agit d’abr
ez, dit un d’entre nous, que ce travail une fois fini, il faudroit en donner le tableau aux ministres, pour n’y rien changer,
à prendre depuis le duc, jusqu’à l’artisan, il n’y a personne qui ne donne aujourd’hui dans la prodigalité, si l’on en excep
r sur des mots, d’autant plus que les thêmes & les versions qu’on donne aux écoliers, n’ont souvent pas le sens commun. L
ou trois fois l’année, pour y prendre des inscriptions, & on leur donne les attestations les plus authentiques en faveur
il ne dînoit jamais avec ceux qu’il traitoit, dans la crainte de leur donner mauvais exemple. Il nous quitta pour aller tâter
re pour le repos de sa conscience & de sa santé, que de ne jamais donner d’audience aux ecclésiastiques qui convoitent des
traitans, qui ne connoissent point de modération lorsqu’il s’agit de donner des repas ? La magistrature, dit l’avocat lui-mêm
p de foudre pour moi, lorsque ce qui devoit propager ma gloire, ne me donne que de la confusion. Pour moi, leur repliquai je
r, tout peser, deviner enfin jusqu’aux interprétations malignes qu’on donnera aux intentions les plus pures & les plus sage
que l’ouvrage ne formera que tant de feuilles, & qu’on n’en peut donner que tant, c’est-à-dire, que le pauvre auteur sera
oit resté dans son porte-feuille, si un ami connoisseur ne lui en eût donné mille écus. Ainsi Milton trouva moins que rien de
imprimeur ne finit pas, arrêtant chaque jour le compositeur, pour lui donner une autre besogne à faire, de sorte qu’un manuscr
fin d’avoir une autre fois un manuscrit au plus bas prix, ou pour lui donner plus de profit sur la vente, au cas que l’auteur
uits, ne fùt-ce qu’une fleur ; mais pour un livre que vous leur aurez donné , ils ne s’en souviendront pas. Aussi les auteurs
exposé les peines & les dangers. N’eut-elle d’autre récompense à donner à ceux qui la cultivent, que de les rendre indépe
es livres, tant qu’on sait s’occuper, il n’est point à craindre qu’on donne dans des travers. Il n’y a que les gens désœuvrés
it, & nous nous rendîmes à petits pas aux Champs Elysées. Ce lieu donna matiere à des paralleles qui ne leur furent pas a
ement dans une espece d’originalité qu’ils affectent, à dessein de se donner du relief, troisiémement dans l’habitude qu’ils c
rits, dans leurs visites, dans leurs jeux, & il faut avouer qu’il donna un air de vérité à tout ce qu’il nous dit. Toute
& comme il est toujours dans les intérêts de celui qui achete, il donne en secret des ouvrages qui révolteroient un pere
donc étudié cet exercice, & y a-t-il dans cet art des maîtres qui donnent des leçons ? Ce qu’il y a de sûr, continua le com
le quelqu’objet de sa passion ? Elle le plie, & s’en sert pour se donner de petits coups sur la main en signe d’alégresse.
; & je sais encore que l’éventail emporté, que l’éventail oublié, donna naissance à mille plaisanteries, & que les mu
est subjuguée, & mon pari est excellent. Toute femme qui répond, donne passage à la coquetterie. Le comte finit par nous
selon leur maniere de boire & de manger. Ce seroit un spectacle à donner dans un jardin public, & je ne doute pas que
nre de négligences & d’abus. Tandis, par exemple, que la Hollande donne dans les excès d’une propreté qui rend ses habita
d’examen, disoit Newton, qui ne soient pour Moïse, quand on voudra se donner la peine de lire dans les sources, & de remon
ou pour le Jardin du Roi, qui malgré l’air d’élégance qu’on veut lui donner , se ressent de la pédanterie des savans. On n’y a
les édifices se soient prodigieusement multipliés. La raison qu’on en donne , & qui paroît plausible, c’est qu’aujourd’hui
’originalité de certains personnages, qui semblent n’exister que pour donner la comédie ; & le fameux Crébillon fut le pre
arquise du Châtelet, il fut témoin de la scene la plus plaisante, que donna notre poëte célebre. Il avoit alors la fievre, &a
t le monde, afin de bavarder. Les femmes qui arrivoient nous auroient donnée la même comédie, si nous avions voulu les analyse
te dans la Loire, on veut l’en retirer, il déclare à voix haute qu’il donne tous ses effets à ceux, qui, sans lui prêter aucu
Nous n’avions aucun objet qui pût nous intéresser, de sorte que nous donnions carriere à nos idées pour trouver matiere à quelq
depuis cinq cents ans qu’elle existe. Oh ! s’écria-t-il, que l’on me donne seulement une étincelle de cette industrie si bie
, maître tailleur à Paris, eut honte de la succession, & qu’il en donna une partie aux Magdelonettes ; plus capables que
r, & de valet qu’il étoit, il vint à bout, trois ans après, de se donner deux laquais. On peut bien assurer que chez un êt
omplimens & des salutations. C’est-là cet homme, ajouta-t-il, qui donne tantôt des pieces de théâtre des plus facétieuses
est elle qui pare de jolis chiffons tout ce monde que vous voyez, qui donne des talons rouges à celui-ci, des équipages à cel
Nous distinguâmes avec raison les différentes sortes d’industrie qui donnent au monde moral la circulation & la vie, &
de faire le plongeon devant le seigneur dont on attend des graces. Je donnerois tout au monde, dis-je alors avec vérité, pour voi
aisant, c’est qu’il porte tout sur lui, & que lorsqu’il voudra se donner une nouvelle parure, il aura recours au crédit ;
ns ses filets. Les parisiens, tous les jours trompés sur cet article, donnent tous les jours dans le panneau, par la raison que
feront perdre. Comment, dit le négociant, ne nous a-t-on point encore donné une comédie qui ait pour titre l’astuce ? Elle vi
doute raison ; mais je gagerois que les ordres ont été rigoureusement donnés pour que cela fut sûr & commode. Il est vrai
. Du désagrément Des Voyages. Neuvieme Entretien. On m’avoit donné rendez-vous au Jardin des Tuileries, pour ne pas
x, sans cependant manquer un de ces coups-d’œil que les femmes savent donner avec tant de subtilité, & qui leur attirent d
mp; qui savoit certainement que la folie est une espece d’ivresse qui donne le cours à nos fantaisies, qui nous met au-dessus
ne qui ne retire un grand avantage d’avoir voyagé. Tous les livres ne donnent que des idées imparfaites, par la raison que chac
bles dans leur maniere de se meubler, de se vêtir, de dépenser. Aussi donnons -nous la comédie aux étrangers quand nous les visi
pprouvent presque jamais ; ce seroit dégrader leur importance, que de donner leur suffrage même à des chefs-d’œuvres. Ce qu’il
levant une tête altiere, gesticulant comme un pédant qui se dispose à donner des férules, & ne souriant qu’à quelque préte
on n’a qu’un important au théâtre lorsqu’on le joue, & cela ne se donne que quelquefois dans l’année, & pendant une o
e que des importans. Le plus petit mérite, l’esprit le plus mince, se donnent des airs, & prennent des tons… On ne sauroit
st jaloux quand on n’a que vingt ou vingt-six ans. Un rien dans Paris donne de l’importance ; mais heureux celui qui n’en met
prétendent les savoir avant tout autre, & qu’enfin rien de ce qui donne de l’orgueil, ne leur est étranger. Comme cela fa
en tant qu’on les emploie pour exiler quelqu’un, est l’ordre qui fut donné par Thierry, contre Saint-Colomban, pour le faire
rmé, il empêcheroit cet acte de rigueur, & qu’il y avoit ordre de donner de bons ouvrages à lire à tous ceux qui seroient
injuste captivité, l’on se contente de dire qu’on en est fâché, sans donner le moindre dédommagement…. A Dieu ne plaise que j
l’article des lettres de cachet, en disant qu’il en a beaucoup moins donné que ses prédécesseurs, & que le parlement lui
; par des expériences qui réussissoient parfaitement. Il s’étoit bien donné de garde d’agir comme certains agriculteurs, qui
rvit tout à la mode, qu’on sait tirer parti de la campagne, & lui donner plus de vigueur & plus de suc. Il prit ma réf
res, & qu’on ne s’avise pas d’employer. La béterave, par exemple, donneroit le plus beau cramoisi, si l’on y joignoit un mord
l n’y avoit de Vendanges de Surêne qu’à la comédie française, où l’on donne cette piece tous les ans, je goûtai derniérement
nédictins de St-Germain-des-prés, ont une maniere de le faire qui lui donne la couleur & le goût du meilleur vin d’Orléan
e, l’on apporta une si superbe grappe de raisin. Il nous dit que pour donner aux fruits de la grosseur, du goût & du color
e, après lui avoir exposé ma pensée, c’est de voir combien nous avons donné d’importance aux mots, allant chercher jusques ch
se, selon l’expression de Voltaire, est une gueuse à laquelle il faut donner , mais cela ne veut pas dire qu’on doit l’habiller
es mots grecs ne sont point ceux qui conviennent en pareils cas. Cela donne un air de pédantisme, qui n’est supportable que d
cin… Tout ceci, me répondit-il, ne feroit rien à la chose, si nous ne donnions pas dans le luxe des mots. Il semble qu’il n’y ai
& d’enchâsser des termes avec élégance… Ce mal vient de ce qu’on donne aujourd’hui quittance des pensées en faveur des m
feterie qui ne s’attache qu’à bien arranger des mots, & qu’à leur donner un brillant coloris. Ce qui fait que presque tous
e physionomie, & qu’ils ne portent point d’empreinte. On peut les donner à qui l’on veut. Ce ne sont que des phrases incoh
s un petit travail que celui de bien arranger des mots, & de leur donner cette cadence qui forme l’harmonie. L’on doit fai
’avec dégoût, par la raison qu’on étudioit forcément, on ne s’est pas donné le temps d’en apprécier les pensées, & même d
Pourquoi vos professeurs sont-ils toujours armés de férules, pourquoi donnent -ils pour punition le précieux avantage de traduir
asse ne devoit point être de mon avis, aussi n’en fut-il pas. Cela me donna occasion de déclamer contre la rigidité de certai
qu’il y a de singulier, c’est qu’il n’est point méchant, & qu’il donneroit son sang pour sa patrie & pour son roi : mais
e met au-dessus des souverains mêmes, & l’on ne voit pas qu’on se donne un ridicule de plus. On commence par la raillerie
qui est réellement mauvais ; ce n’est ni le tapage, ni la fureur qui donneront de meilleurs ministres, de meilleurs magistrats,
que c’est uniquement pour ne pas penser comme tout le monde, pour se donner l’air d’un anglais ou d’un romain, qu’on éleve la
roit mieux le portrait des frondeurs que moi-même, si je voulois m’en donner la peine. Il seroit bien étrange qu’ils n’eussent
ger un auteur qui laisse tout le monde en paix. Si les ouvrages qu’il donne ne méritent pas des éloges, du moins ne doit-on p
s qu’il donne ne méritent pas des éloges, du moins ne doit-on pas lui donner des ridicules. Il est une critique honnête qui, s
achent à dénigrer amérement ceux des autres. Le frondeur finit par me donner gain de cause sur bien des points, & par conv
es qui n’ont rien au dessus des nôtres qu’une réputation qu’on leur a donnée gratuitement. On sait que les Anglais, malgré la
sont établies dans toute l’Europe avec beaucoup de succès. La liberté donnée aux insurgens a singuliérement favorisé le commer
si grande & si magnifique dans sa maniere de représenter & de donner , pourroit-elle fournir à ses dépenses, sans la re
n voici la raison. Le riche y porte son argent ; les marchandises s’y donnent à très-bon marché, & il n’y a que ceux qui pr
le, s’ils n’avoient plus la voie de la contrainte. Trop souvent on ne donne à crédit, que parce qu’on se dédommage sur le pri
celui de la librairie. Pour peu qu’on y soit heureux, & qu’on ne donne pas dans l’aventure des livres qui n’ont ni mérit
e du cardinal Ximenès, qu’une femme eut toute la peine du monde à lui donner un médicament qui le guérit au moment qu’on voulo
Il en est de ces personnages comme d’un vin médiocre qu’un riche vous donne à sa table pour un vin exquis. Son ton vous en im
demain un personnage important, dont l’opinion fait loi ? Une patente donne-t -elle donc la science & la capacité ? Et parce
feuille manquoit à la capitale, & qu’il seroit impossible de lui donner chaque jour le même mérite, Voltaire en fut-il l’
rnal puisse rendre un compte exact de cent ouvrages au moins, dont il donne l’analyse dans le cours d’une année ? On n’a que
nous pouvons parler. Scaron disoit plaisamment que les Dieux avoient donné aux hommes quelques quintaux de gloire à distribu
. Eh bien ! il lui en coûte chaque année plus de 60000 livres pour se donner des travers ; & l’on ne rit, dans toutes les
inintelligibles, & qu’il forge sur-le-champ pour se dispenser de donner de l’argent. Une mere, droite comme un piquet, vi
bles, des sentimens erronés…. Et vous ne dites rien du ridicule qu’on donne à quiconque ose parler de Dieu. C’est maintenant
fectuer. Quiconque met enseigne, fût-ce même du plus grand esprit, se donne des travers ; & Damis qui croit, dans un repa
contenter des ridicules que la nature ou les modes de Paris nous ont donné , sans aller en chercher jusque chez l’étranger ;
igeoient pas du remplissage de la part des auteurs. Alors, on leur en donne pour leur argent ; & les livres se trouvent é
le faisoit oublier ; maintenant, on s’en laisse accabler, jusqu’à se donner le coup de la mort, comme s’il n’y avoit pas mill
plus, ce rire naturel qui n’est point apprêté, cette joie sincere qui donne à tous les sens un ton de satisfaction…. La miser
à l’assaut, & qui commence par ces mots, malgré la bataille qu’on donne demain, ne lui appartient pas ; elle est de l’abb
Madrid, où nous rappellant quelques chansons du bon vieux temps, nous donnâmes toute l’extension possible à nos voix. Il y en eu
nte une reine de théâtre, mais il ne la voit jamais que lorsqu’il lui donne de l’or ; il est bien juste qu’il paye la façon d
deux lignes du livre intitulé l’Esprit, pensant qu’à la fin cela lui donnera du génie. Le voilà ce petit homme qui a dit qu’il
grand & aussi magnifique ; mais, en vérité, il n’y a pas moyen de donner dans une pareille absurdité. Si j’étois maître, c
devoir d’en faire usage pour le bien de la patrie ; seule maniere de donner un ton de république à une monarchie, & d’uni
ourrit, qui les chauffe, qui les loge, qui les éclaire & qui leur donne de l’argent pour leurs menus plaisirs ; ou pour l
e distinction. Par mon systême, le luxe tomberoit entiérement : on ne donneroit des voitures qu’à ceux dont les affaires & le
que, selon plusieurs coutumes, nous ne sommes même pas les maîtres de donner nos biens à qui nous voulons. Je ne vois que l’in
enter, & pour les soigner… Et quant aux voyages,… le pécule qu’on donneroit à chacun pourroit ne pas suffire, & alors, qu
80 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — V » pp. 123-131
e Christine. Le portrait de Villars introduit à côté des leurs allait donner à ce glorieux confrère un certain air de protecte
Dans votre maison de plaisance ; Mais Vinache a ma confiance, Et j’ai donné la préférence Sur le plus grand de nos héros Au p
C’est à cette pièce que Villars répond d’abord dans sa lettre, que je donnerai en entier. Le commencement en est un peu recherch
pt parties nobles du corps, et le besoin de trois ou quatre javottes, donnent de l’admiration. Venez ici manger de bons potages
ui ne lui permettait pas d’être spadassin : il prit le parti de faire donner , en plein jour, des coups de bâton à Voltaire, le
demanda à M. le duc de le faire mettre à la Bastille. L’ordre en fut donné , exécuté, et le malheureux poète, après avoir été
che de saint Louis sur le vainqueur de Denain. Il est vrai qu’il en a donné une légère parodie dans cet autre poème qu’on ne
France, d’Espagne et de Sardaigne ; les reines de ces trois pays lui donnèrent chacune une cocarde qu’il mit chevaleresquement à
r, écrit-il à la dernière page de son journal (octobre 1733), et j’ai donné au garde des sceaux un mémoire, par lequel je dem
é par le roi, pour me dire que, ne pouvant faire de connétable, il me donne la charge de maréchal général de France, qui me d
nnétable, il me donne la charge de maréchal général de France, qui me donne le commandement sur tous les maréchaux de France,
81 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 8, des plagiaires. En quoi ils different de ceux qui mettent leurs études à profit » pp. 78-92
le fasse point en plagiaire. Ce qui constituë le plagiaire, c’est de donner l’ouvrage d’autrui comme son propre ouvrage. C’es
c’est de donner l’ouvrage d’autrui comme son propre ouvrage. C’est de donner , comme étant de nous, des vers entiers que nous n
dont se sert l’auteur ancien ou moderne qu’on traduit : sçavoir leur donner le tour necessaire, pour qu’elles fassent sentir
s vers qui sont sortis tout neufs de sa veine. Le tour original qu’il donne à ses traductions, la hardiesse de ses expression
uyere que Despreaux paroissoit créer les pensées d’autrui. C’est même donner une grace à ses ouvrages que de les orner de frag
résenté Agamemnon la tête voilée au sacrifice d’Iphigenie, pour mieux donner à comprendre l’excès de la douleur du pere de la
cer dans un tableau telle qu’elle est dans sa niche. Que les peintres donnent donc la vie à ces statuës, avant que de les faire
issant génie eût toûjours pratiqué dans ses ouvrages les leçons qu’il donne dans cet écrit ! Les peintres qui font de l’antiq
quelque sentiment ? Supposé même qu’on pût, après une simple lecture, donner un bon avis à l’artisan sur la conformation de so
choses qui sont du ressort de la profession dont la nature leur avoit donné le génie. Faites parler de guerre cet officier dé
ans, et il trouve les choses et les expressions avec la facilité que donne , pour penser et pour parler, un sang petillant d’
82 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291
, au moment où l’on se met à table. Dimanche 4 janvier Huysmans donne aujourd’hui des détails sur les voleurs, les rece
ue et soutenue seulement par des inconnus. Samedi 10 janvier Je donne ce soir à dîner à Ajalbert, à Antoine, et à Janvi
s sans trop de répugnance. Lundi 12 janvier Un détail qu’on me donnait sur le métier de couvreur, et qui fait froid dans
out d’abord, mais suspendue. Au bout de huit jours, après une semaine donnée aux passions, aux animosités, aux colères, pour s
fendre. Il nous renseigne aussi sur la médiocre nourriture qu’on leur donnait dans les premiers temps, qui était de la soupe au
strée, rapporterait dans quelques années cent millions ; mais il nous donne connaissance de mesures extraordinaires, d’ordres
petite personne, les louanges sur sa jolie voix de ténorino, qui lui donnaient l’air d’un enfant confit en dévotion. Mardi 10
é, ce qu’a pu se vendre le manuscrit de Madame Gervaisais que j’avais donné à Burty, le seul manuscrit qui existe des romans
rères : les autres ayant été brûlés par nous. Je sais que Gallimard a donné une commission de 3 000 fr. à Conquet. Dimanch
us y monter, et semble fuir son maître. Le chanoine de Lyon qui lui a donné des renseignements sur la messe noire, dit-il, lu
mpromettre un peu de la tranquillité de son esprit, le seul prêt à se donner un coup de torchon. Ç’a été mon seul défenseur, m
de cette lâche et souriante veulerie d’une volonté, qui semble avoir donné sa démission, devant le rien qu’est l’humanité en
lants, et ma fille m’a dit : « Ah ! tu sais, maman, il ne faut pas te donner toute, ainsi que tu l’as fait ce soir… » Eh bien 
-à-dire travailler, chacun de leur côté, et que cela l’a décidé à lui donner l’hospitalité dans son talent. Vendredi 27 mar
ait été pompé par le papier de la copie. Dîner chez Zola, dîner qu’il donne pour l’anniversaire de sa naissance. Il a aujourd
ureau d’une Maison Verte, d’une maison de prostitution, et me faisant donner une explication japonaise de tous les objets, gra
ne sensation du rendu de l’endroit, tout aussi photographique, que la donnerait une description d’après nature de Loti. Dimanc
é depuis Louis-Philippe, en grande partie par la grande prépondérance donnée par le gouvernement à la société juive, et cela p
t il raconte alors, de la manière la plus charmante, avec de l’esprit donné par le cœur, l’affalement, la nuit tombée, du rou
rer les coulisses. Et il était présenté à Rachel, qui après lui avoir donnée une poignée de main, prenait son rôle, et c’étaie
veloppe des contours d’une figure, à ce propos je lui disais la place donnée à la beauté des joues dans les descriptions de l’
ux noirs doux et profonds, la sveltesse de sa personne longuette, lui donnent quelque chose d’une apparition, d’un séduisant et
gant, et dans la pose et l’attitude doucement dédaigneuse, qu’elle me donne à peindre. Puis la comtesse, prenant une lampe à
einture, est un blagueur qui n’a pas le goût d’art en lui, mais s’est donné par chic un goût factice. Mercredi 27 mai L
ce moment. Au fond j’aurais pu dire dans mon interview d’Huret : J’ai donné la formule complète du naturalisme dans Germinie
un changement en lui, que les formes littéraires ne sont rien, qu’il donnerait tout ce qu’il a écrit pour une page de Normand… »
ne qui exigeait une signature, et où la signature certifiait la somme donnée , mais qu’il y avait l’argent d’un certain tiroir
donnée, mais qu’il y avait l’argent d’un certain tiroir du ministère, donné de la main à la main, et qu’il croyait être l’arg
gué, être aimable avec eux, ça a quelque chose de plat. Aussi je veux donner de mon journal, dans les volumes qui paraîtront e
e veux donner de mon journal, dans les volumes qui paraîtront encore, donner sur Sarcey et les autres, des extraits tels, que
sur Sarcey et les autres, des extraits tels, que nous puissions nous donner entre gens similairement éreintés, des poignées d
nt à entendre développer la façon de peindre de Whistler, auquel il a donné dix-sept séances, pendant un mois de séjour à Lon
u poète, la clarté aiguë de sa prunelle à la couleur de l’eau de mer, donne à ce Parisien la physionomie d’un vieux loup de m
éloquemment, que la musique ne doit avoir qu’une action auditive, et donner un plaisir des sens, s’étend sur Beethoven, et en
tait et est resté plus sensible à la ligne qu’à la couleur, et je lui donnai cet exemple des vases étrusques dont toute la bea
je ne la regrette pas, car ce tableau est un des dix tableaux qui ont donné à mes yeux la grande joie, car ce Turner, c’est d
cet humble fonctionnaire de l’intérieur, Se-Kherta, qui dit : « J’ai donné de l’eau à celui qui avait soif et des vêtements
ts de vente (ses écrits d’oui), ses donations avec la formule : Tu as donné et mon cœur est satisfait, ses partages, ses prêt
elon, dont la mère est Tanetem : Je t’ai acceptée pour femme. Je t’ai donné 1 argenteus en tout pour ton don de femme. Que je
e. Je t’ai donné 1 argenteus en tout pour ton don de femme. Que je te donne 6 vingtièmes d’artabes par jour, 3 hins d’huile p
che d’une année est en dehors de ton argent de toilette. Que je te le donne chaque année ; à toi il appartient d’exiger le pa
emme. Que je te méprise, que je prenne une autre femme que toi, je te donnerai 20 argenteus. La totalité des biens quelconques q
ent ainsi. Fils, fille, provenant de moi qui voudrait t’inquiéter, te donnera 20 argenteus. A écrit le scribe des hommes de Th
nt du mari, d’en faire quelque chose, de lui apprendre à lire, de lui donner quelque instruction, et là dans l’éclaircie de so
ux coups de fusil, après avoir pris un bol de bouillon, que lui avait donné une fille du quartier, ayant une réputation dans
inutes après, et dit à Pélagie : « Est-ce que vous ne pourriez pas me donner quelque chose, venant de M. de Goncourt ? » Et Pé
ant de M. de Goncourt ? » Et Pélagie qui ne veut pas me déranger, lui donne le crayon, avec lequel elle fait ses comptes de c
uand il l’a écrit, en un temps où il ne savait pas voir. Alors je lui donnai le conseil de refaire le livre, comme si l’autre
s formuler par la parole, mais il ne pouvait plus sur le papier, leur donner la forme écrite. On se figure l’enragement chez l
83 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le Général Franceschi-Delonne : Souvenirs militaires, par le général baron de Saint-Joseph. »
e. Je ne craindrai pas de comparer ce document à la belle Instruction donnée par le maréchal de Belle-Isle à son jeune fils, l
avant-garde, quelquefois avec un corps d’infanterie, il lui avait été donné d’assurer et d’éclairer les marches et les mouvem
cité ; en couvrant les siens, en les éclairant, tromper l’ennemi, lui donner le change, lui faire craindre un piège, lui faire
; victorieux, le soir ou le lendemain des grandes journées, fondre et donner sans répit, à bride abattue, s’imposer à force d’
er aide de camp. Le général Mathieu Dumas, ministre de la guerre, lui donna en mariage sa seconde fille, Octavie, qu’il trouv
ant à Astorga le 1er janvier 1809 : « Monsieur le maréchal, vous avez donné de belles étrennes à l’Empereur. » L’Empereur sav
a le voir, le roi Joseph livré à ses seules inspirations se résolut à donner intempestivement la bataille de Talavera et n’eut
Le chef, soit qu’il reconnût Franceschi qui lui avait plus d’une fois donné la chasse dans cette même contrée, soit qu’il le
’approchait d’un couvent et qu’on se disposait à y entrer, les moines donnaient un avis, et on reprenait sa route. D’étape en éta
tenante à une grande bergerie. Ses habitants furent empressés de nous donner l’hospitalité ; leurs attentions me touchèrent. I
nt pas aisément à eux et qui se joignirent aux chasseurs de l’escorte donnés par le duc del Parque. Dans ce pénible voyage ver
uve, à une grande élévation. Quelques arbres peu chargés de verdure y donnaient un faible ombrage contre les rayons ardents du so
uadalquivir sur un pont de bateaux. L’escorte nouvelle que leur avait donnée la Junte, composée de vingt hommes d’infanterie,
evant dans ses bras son jeune nourrisson qui se penchai vers elle. Il donna pour pendant à ce bas-relief un jeune homme accro
tous l’un après l’autre, nous remercia des soins que nous lui avions donnés , fit des vœux pour notre bonheur et nous congédia
d’hui, à son tour, et protège la mémoire de M. de Saint-Joseph ; elle donne de lui et de sa manière de sentir la plus respect
registres de la paroisse de Sainte-Croix. Franceschi était jumeau. Je donne ici les pièces telles quelles. Le père était prob
ureux qu’intrépides avaient réussi à traverser la ligne anglaise pour donner avis de ce qui se passait soit dans Gênes, soit à
s la peine d’en faire un excellent résumé à mon usage, et je l’aurais donné si je ne craignais les longueurs. 78. Le dossier
as inséré dans l’acte de mariage ; il est dit seulement « qu’il a été donné lecture des actes de naissance des futurs ». Je m
84 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Mémoires de Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix. (2 vol. in 8º. — 1852.) » pp. 283-304
celle du prince de Conti ; il s’y conduisit bien et avec honneur ; il donna à Monsieur des conseils virils et dignes de sa ro
(c’est-à-dire l’homme qu’il leur faut), et on ne manquera pas de vous donner de l’appui, en faisant bien, comme je l’espère. »
 ! Je prends donc celui que j’appelle le premier Cosnac, et j’en veux donner une idée à nos lecteurs d’aujourd’hui, qui ont un
il se jeta tout à fait du côté des affaires. Ce signalement que nous donne Choisy de l’abbé de Cosnac au physique, répond bi
obligés de parler à moi, cette charge était d’un grand commerce et me donnait une grande facilité pour entrer dans ses affaires
irconspection que ma manière d’agir plaisait fort à mon maître, et ne donnait aucun ombrage à nos deux favoris (Sarasin et un M
es cours et en réunissant tout dans son Versailles et dans son Marly, donna du moins à l’art et à l’industrie du courtisan un
ntribua alors à insinuer parmi les bourgeois des idées de paix, à les donner au prince de Conti, à le détacher des entreprises
, je résolus de les faire monter sur le théâtre à Pézenas, et de leur donner mille écus de mon argent, plutôt que de leur manq
, et non seulement il fit congédier la troupe de Cormier, mais il fit donner pension à celle de Molière. On ne songeait alors
commission fut faite, je lui dis que j’avais un ordre pour lui faire donner six cents pistoles. À ces paroles ses pleurs reco
La compassion que j’en eus m’obligea de lui dire que je lui en ferais donner davantage, ne doutant pas que M. le prince de Con
e je n’interromprais que pour un moment son divertissement, et je lui donnai les mille pistoles. C’est le seul présent qu’il l
l lui ait fait, excepté un diamant de deux mille écus qu’il lui avait donné à Bordeaux, le second jour qu’il l’avait vue. Com
prince avec une nièce de Mazarin, d’être évêque de Valence, et qui a donné une dernière fois la chemise à son maître avec la
ls menaçaient même de s’emparer de celui des évêques si on ne leur en donnait un ; en définitive, les maréchaux l’emportèrent.
et ce fut par là, dit Cosnac, que finit cette affaire ». Je cherche à donner idée de l’esprit de Cosnac et à faire sentir comm
t sur moi que le conseil de mes amis et le secours que le cardinal me donnait . Ce pronostic le trompait du tout au tout, et il
s’en ouvrit à Cosnac, qui l’y encouragea fort. Les conseils qu’il lui donna en cette occasion et depuis étaient de ceux qui a
une audience de Louis XIV pour se justifier dans son esprit : Il me donna , dit-il de ce roi, une audience très favorable ;
85 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre II. Shakespeare — Son œuvre. Les points culminants »
les autres pensifs. Ces derniers sont les plus grands. Plaute rit et donne à l’homme Amphitryon, Rabelais rit et donne à l’h
lus grands. Plaute rit et donne à l’homme Amphitryon, Rabelais rit et donne à l’homme Gargantua, Cervantes rit et donne à l’h
phitryon, Rabelais rit et donne à l’homme Gargantua, Cervantes rit et donne à l’homme don Quichotte, Beaumarchais rit et donn
, Cervantes rit et donne à l’homme don Quichotte, Beaumarchais rit et donne à l’homme Figaro, Molière pleure et donne à l’hom
chotte, Beaumarchais rit et donne à l’homme Figaro, Molière pleure et donne à l’homme Alceste, Shakespeare songe et donne, à
garo, Molière pleure et donne à l’homme Alceste, Shakespeare songe et donne , à l’homme Hamlet, Eschyle pense et donne à l’hom
ceste, Shakespeare songe et donne, à l’homme Hamlet, Eschyle pense et donne à l’homme Prométhée. Les autres sont grands ; Esc
le qui ne nuit pas ? Il y a mieux. Ce nuisible est bon. Dans un temps donné , il se trouve que la calomnie, l’envie et la hain
e que pas un d’eux n’est don Juan. Aucune feuille d’oranger mâchée ne donne la saveur de l’orange. Pourtant il y a affinité p
s regarde et que son regard est dans un miroir, une parabole qui vous donne un coup de coude, un symbole qui vous crie gare,
par Dieu ; le génie les réalise — il semble que Dieu aime mieux faire donner la leçon à l’homme par l’homme, pour inspirer con
fait que le roi, le génie fait Grandgousier. Quelquefois, à un moment donné , le type sort tout fait d’on ne sait quelle colla
ur comparse. Du reste, il s’est fait épique tout net, et sans même se donner la peine de changer de nom. Ce qu’il avait à fair
st là, tombé, couché, cloué. Mercure, ami de tout le monde, vient lui donner des conseils de lendemain de coups d’état. Mercur
 ? Nulle prise sur ce patient hautain. La brûlure des coups de foudre donne une cuisson qui est un continuel appel à la fiert
ce, soupçonne le succès, interroge l’obscurité, tutoie le mystère. Il donne aux autres des maladies qu’il n’a pas ; sa folie
t tout était dit. Souvenez-vous du conseil que, dans Eschyle, l’Océan donne à Prométhée : sembler fou est le secret du sage.
s ? Soyons justes, non. Ils ont un but. Après quoi, ils s’arrêteront. Donnez à Alexandre, à Cyrus, à Sésostris, à César, quoi 
es écossais et les anglais, — sont tatoués. Un peau-rouge d’à présent donne une vague idée d’un anglais d’alors. C’est ce cré
nt, Kent ; il prend l’ingratitude qui commence par une caresse, et il donne à ce monstre deux têtes, Goneril, que la légende
86 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Pommier. L’Enfer, — Colifichets. Jeux de rimes. »
liait un nouvel ouvrage, et un ouvrage intitulé L’Enfer ! L’audace de donner à son poème le même titre que celui du Dante étai
de l’enfer chrétien. Ivre d’antiquité comme les autres, Dante nous a donné un enfer de Renaissance, un enfer de mythologie.
iques qui ressemblent un peu aux petits garçons de Florence ont voulu donner l’air inspiré d’un prophète revenant de l’autre m
hrétiens comme sainte Brigitte et sainte Thérèse, lesquelles nous ont donné , en peu de traits, des enfers bien autrement épou
nt pas de valeur. Puisqu’il s’emparait de l’idée chrétienne, de cette donnée qu’il faut accepter toute ou rejeter toute, car,
us ont choisi dans le poëme de M. Pommier les fragments qui pouvaient donner une idée de sa puissance d’incarnation et de reli
te, qui circule à travers les poëmes de M. Amédée Pommier, et qui lui donne la chaleur, le mouvement et la vie. Pour nous, ce
me fulgurant de L’Enfer par M. Amédée Pommier avec l’âpre plaisir que donne un livre de moralité sévère dans un temps où tout
arlant. L’ivresse qu’un tel livre cause est dans les sensations qu’il donne et le plaisir qu’il fait. Elle n’est pas dans ce
montrera qu’il y a toujours, quand on est né poète, un bout de cœur à donner à l’éternel vautour. Mais aujourd’hui il s’est co
ible burlesque de quelques autres, et par exemple de son Enfer. Faire donner à l’expression réduite, autant qu’elle peut l’êtr
e ne vit pas absolument d’une vie qui lui appartienne, mais lui faire donner tout ce qu’elle peut donner, quand elle est rédui
e vie qui lui appartienne, mais lui faire donner tout ce qu’elle peut donner , quand elle est réduite à sa propre puissance et
els ils vont se nouer, mais ni ces Sonnets ni ces Strophes ne peuvent donner l’idée du genre de poésie que M. Amédée Pommier a
idée (embarrassante, on voit maintenant pourquoi) que j’aurais désiré donner d’une telle poésie, et cela n’est pas possible, d
es vers trisyllabiques détachés et enlevés d’un ensemble étendu n’est donner un exemple satisfaisant ni de la difficulté surmo
and on en tient dans le creux de sa main ce qu’on en peut prendre, ne donnent guère certes la moindre idée du bleu et du grand
ord du précipice, et même s’y est penché, car il a, ma foi ! osé nous donner , dans son recueil d’aujourd’hui, une poésie d’yeu
u-dessus des épaules, me laisse indécis sur cette poésie dont il nous donne aujourd’hui un échantillon si étrange, sur la poé
nt les vers sont faits ! Oui, c’est la langue, la langue poétique qui donne à ceux qui l’aiment une fête splendide ! Et comme
87 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »
Paris avaient l’ambition de passer pour des citoyens d’Athènes, nous donnèrent encore un grand nombre de mots empruntés de la la
t du Tasse, la langue forte et précise de Machiavel et du Dante, vint donner de nouvelles leçons, comme de nouvelles richesses
grands hommes, et le génie qu’ils ont déployé en maniant leur langue, donna un plus grand caractère à la nôtre. Nous recueill
agrandissant. L’art de se réduire est plus difficile, et il n’est pas donné à tout le monde de faire naître l’admiration et l
, qui était alors très connue en France, dut contribuer encore à nous donner une fausse grandeur. Elle put influer sur l’éloqu
saient les intervalles, animaient, vivifiaient, enchaînaient tout, et donnaient à la fois, au corps du discours, de l’unité, du m
les idées ; ils les firent succéder l’une à l’autre rapidement ; ils donnèrent plus de précision à la phrase ; ils la débarrassè
émosthène si terrible lui fût livré, offrait une ville en échange. Il donnait vingt mille de ses sujets pour acheter un pareil
s le pouvez, à Constantinople, un homme avec le génie de l’éloquence, donnez -lui une âme noble et grande, et cette vigueur de
es par les lois, quoique la nation jouisse de la liberté que les lois donnent , on sent bien cependant que cette liberté n’est p
us que l’orgueil ; enfin, par la politesse et le désir de plaire, qui donne une attention continuelle et sur soi-même et sur
ui-même, et ce qu’il fallait accorder au nouveau maître que lui avait donné Pharsale ; il recommença six fois, et n’en put ve
battent ; tout se heurte et se repousse ; tout prend le poids que lui donne sa force. L’homme qui est né avec de la vigueur n
e par ses chefs-d’œuvre ; Sarrazin avait perfectionné la sculpture et donné des monuments à l’Italie : enfin, nous avions eu
ation l’art d’appliquer la couleur à la pensée ; à l’esprit, l’art de donner du ressort aux idées en les resserrant ; à l’orei
brité, et d’autres faisaient des efforts pour y atteindre. Ne pouvant donner l’impulsion à leur siècle, ils étaient du moins c
pour lui obéir. Qu’on se représente une de ces fêtes, telle qu’on en donnait quelquefois dans la Grèce et dans Rome ; ces fête
entouré, l’élevât lui-même ? n’était-il pas forcé comme malgré lui de donner plus de dignité à ses idées, plus de hauteur à so
bliques l’égalité des citoyens, et une patrie qui appartenait à tous, donnait aux anciens orateurs. Dans tous les genres, nous
actère était connu ; sa marche était fixée. Des écrivains lui avaient donné la richesse et l’harmonie, d’autres la précision
88 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la bienfaisance. »
 ; je l’ai nommé bienfaisance, non dans l’acception très bornée qu’on donne à ce mot, mais en désignant ainsi toutes les acti
oin d’inspirer un sentiment réciproque, et ne jouit que de ce qu’elle donne . Lorsqu’on est fidèle à cette résolution, ces hom
de la vie, si l’on se rendait dépendants de leur reconnaissance, vous donnent cependant des jouissances momentanées par l’expre
s composées de craintes et de sacrifices, dont l’accomplissement peut donner une satisfaction d’un ordre très relevé à l’âme f
supposer une situation qui exige des efforts perpétuels ; et la bonté donne des jouissances si faciles et si simples que leur
des obstacles à la félicité parfaite que l’Être Suprême aurait voulu donner à ses créatures, la bonté continuerait l’intentio
qui a assuré la félicité d’un être sensible ! on ne sait pas ce qu’on donne en sauvant la vie, mais en vous arrachant à la do
la mort. Aucune consolation partielle, aucun plaisir détaché ne peut donner du secours ; cependant, comme l’âme est toujours
és. La bonté ne demande pas, comme l’ambition, un retour à ce qu’elle donne  ; mais elle offre cependant aussi une manière d’é
ée que le hasard nous ait jeté, la bonté peut étendre l’existence, et donner à chaque individu un des attributs du pouvoir, l’
89 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre premier. Prostitués »
de fouet n’aient achevé de la convaincre. Mais le salariat moderne a donné à la prostituée des maîtres nombreux, exigeants e
nt punie d’avoir fait travailler l’ange, d’avoir vendu ce qui doit se donner . En croyant se délivrer de la bête, elle en est d
s philosophies ingénieuses qui t’expliqueront l’univers. Et aussi : —  Donne -moi le loisir de converser avec Dieu et je te fer
its de tes ancêtres et tes prouesses plus grandes que les leurs. Oh ! donne -moi le temps de dresser ta gloire jusqu’au ciel e
« Tout travail mérite salaire. » Bien que penser, chanter, sculpter, donner son âme et son esprit aux jeunes gens ne soient q
à d’étranges besognes. Les misérables avaient vendu ce qui doit être donné en un élan d’amour. Le cerveau est un second cœur
de lunette ; — saint Tolstoï, le plus noble génie de notre temps, qui donne ses livres libérateurs et ne se reconnaît le droi
peut-être, à cause de ma franchise, on refusera de m’écouter et de me donner le nécessaire. Ma demi-conversion, je la dois à u
et avec tous. Alors, j’ai tâché d’avoir très peu de besoins et je me donne pour ma propre joie à ceux qui m’achètent. Beauco
me mieux ça que de m’être dégoûtée moi-même. Mais, les jours où on me donne quelque chose, je mange et je suis bien contente.
90 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Saint-Évremond et Ninon. » pp. 170-191
u défaut des amants à qui tout cède, celui-là plaît le mieux qui leur donne le moyen de se plaire davantage. Les préceptes q
qui leur donne le moyen de se plaire davantage. Les préceptes qu’il donne pour leur plaire et les intéresser en causant, so
ue la nature, par dessein ou par caprice, se plaît quelquefois à nous donner … Ces femmes extraordinaires semblent avoir emprun
qu’était cette Ninon tant célébrée, et voyons-la par le côté qui lui donne véritablement sa place dans l’histoire des lettre
histoires de Ninon que de Louis XIV. » Tallemant des Réaux, depuis, a donné la chronique toute nue et des détails très circon
il ne tint à rien que cette existence capricieuse et violente n’allât donner sur l’écueil où ses pareilles se brisent d’ordina
son ancien amant et son ami toujours, intervînt en personne pour lui donner à la Cour et ailleurs des témoignages publics d’i
t de sa part qu’un semblant pour conjurer la colère de ses ennemis et donner le signal à ses amis de la défendre. Elle ne part
, quoique l’on soit assez instruit qu’elle en a ce qu’il en faut pour donner de l’amour, il faut pourtant avouer que son espri
t pris et ravi : c’était son esprit qui achevait sa beauté et qui lui donnait toute son expression et sa puissance. De même en
xécution : « La sensibilité, disait-elle, est l’âme du chant. » On a donné tant de portraits de Ninon, que je me bornerai à
de plaire à tout le monde par un certain air libre et naturel qui lui donne bonne grâce. Elle a les cheveux du plus beau chât
ie à Molière. Le portrait de Ninon, d’après Mlle de Scudéry, nous en donnerait pourtant une idée trop adoucie et affaiblie : ell
son frère (Versailles, novembre 1679) : « Continuez, mademoiselle, à donner de bons conseils à M. d’Aubigné ; il a bien besoi
trouvé ici de mes amis qui l’ont jugé digne des louanges que vous lui donnez . S’il veut profiter de ce qui nous reste d’honnêt
our faire honneur au mien, les jeunes gens vous nomment aussitôt pour donner l’avantage au leur : vous voilà maîtresse du prés
x en lui, et c’est par là, autant que par son talent, qu’il lui a été donné de faire un ouvrage admirable, un monument, tandi
prochain et une récompense, à défaut de la postérité les deux amis se donnent des louanges et des compliments d’une lettre à l’
is ne m’en être pas encore laissé accabler. Et c’est ainsi qu’ils se donnaient , par l’esprit du moins et par une louange délicat
91 (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132
V et sans le duc de Weimarc. Jetez les yeux avec moi sur le privilège donné en 1672 à Lully pour tenir académie royale de mus
’avons point eu de plus agréable divertissement depuis que nous avons donné la paix à nos peuples, que de les faire revivre e
e notre bienveillance. » Maintenant, lisez le privilège de l’Opéra, donné en 1831 à M. Véron, et dites-moi s’il a été signé
i. Au sieur Corneille. — En considération des beaux ouvrages qu’il a donnés au théâtre, et pour lui donner moyen de les conti
nsidération des beaux ouvrages qu’il a donnés au théâtre, et pour lui donner moyen de les continuer, 2 000 livres. Au sieur Mo
uer, 2 000 livres. Au sieur Molière. — Par gratification, et pour lui donner moyen de continuer son application aux belles-let
son application aux belles-lettres, 1 000 Au sieur Racine. — Pour lui donner une marque de l’estime que Sa Majesté fait de son
qu’il portait ; dans quelque lieu que se passât l’action, il pouvait donner au décorateur un croquis fidèle du lieu où s’acco
e lettres quelques-unes des traditions de son aïeul Louis XIV ; aussi donnait -il encore M. de Martignac pour ministre, M. Taylo
tout au moins un singulier déplacement de mots, n’est-ce pas ? que de donnera un pareil système le nom de conservateur ; cela n
Jusque-là il avait cru que Cinna était de Corneille. Ce qu’il lisait donnait un démenti à toutes ses croyances. Il commença pa
Isle, ce que vous ne savez pas, peut-être ; mais comme ce titre ne me donnerait pas le droit de protester contre la représentatio
, de Henri III et de Mademoiselle de Belle-Isle. Non, car nous allons donner la preuve que M. Buloz étouffe d’une main égaleme
me d’argent : ces gens-là me font bien rire. La première chose que je donnai à M. Buloz fut, je crois, la relation d’un voyage
t une ancienne connaissance : à cent écus de moins par volume, je lui donnai la préférence. M. Buloz s’en souvient, M. Buloz l
nce de la matière et de la pensée est monstrueuse, inintelligible, et donne aux reproches du poète un caractère puéril. En pa
ourde et ténébreuse Revue des Deux Mondes, que cette fée à qui Dieu a donné une plume au lieu de baguette soulevait comme un
déal qui fuit toujours devant elle, comme Ithaque devant Ulysse, elle donne tête baissée sur les écueils de la réalité, et ta
reux moi où je l’ai abandonné, c’est-à-dire au moment où il venait de donner à la Revue des Deux Mondes ses Impressions de Voy
la Revue des Deux Mondes ses Impressions de Voyages, et où il allait donner à la Revue de Paris son John Davys, ses Mémoires
 ; de sorte que, cédant aux instances de M. Buloz, je continuai à lui donner mes volumes à cinq cents francs meilleur marché q
s eu de ma part la moindre exigence ce rapport ? Je continuais donc à donner mes volumes, tantôt à la Presse, tantôt au Siècle
int rancune, et que peu après, il vint me demander Albine, que je lui donnai . J’étais resté aux deux Revues le seul et dernie
le monde politique, la pauvre étoile jetât un dernier reflet. Je lui donnai Fernande. Fernande, vendue à la Presse ; Fernand
es pour la Presse. Pour prix de sa collaboration exclusive, la Presse donne à M. Dumas 72 000 fr. par an. Une misère. Ainsi,
s ! comme c’est adroit de la part du régisseur du théâtre auquel j’ai donné Henri III et Mademoiselle de Belle-Isle, deux des
s à la Comédie-Française un drame, que M. Dumas s’était engager à lui donner , dans le cas où la Comédie-Française jouerait Chr
et je le remercie, quand je voulais me reposer un jour ou deux, de me donner des armes pour continuer le combat. Cependant, ne
our le Théâtre-Français. Il ne voulait pas me croire, il insista : je donnai à Mme Mélingue les rôles de Christine et de Béren
i, nous ne sommes pas au bout. M. Buloz veut des lettres, nous lui en donnerons . M. Buloz déverse sa responsabilité de directeur
s aviez contribué surtout à la prospérité de la Revue, en refusant de donner pour 500 fr., à l’Europe littéraire (concurrence
u’à nous : M. Scribe ne lui a jamais rendu d’autre service que de lui donner la lettre qu’il cite. Au reste, nous aurions pu c
nc ne pas être suffisamment prévenu de l’attaque, et, par conséquent, donner la surprise comme excuse de sa mauvaise défense.
omme accusé d’ignorance, d’impolitesse et d’incapacité, etc., il faut donner au public une raison valable de ce solitaire appu
 1844.) PETIT COURS DE LITTÉRATURE DRAMATIQUE. Le semainier. « Que donnerons -nous après-demain, M. Buloz ? M. le commissaire
tiennent à une transaction particulière, c’est-à-dire 35 500 fr. J’ai donné Caligula, Mademoiselle de Belle-Isle, un Mariage
âtre-Français, qui reçoit une subvention de 200 000 livres, peut bien donner 5 000 fr. D’ailleurs, ces primes, reçues du Théât
d’exagérer la valeur de mes produits6. Trente-six volumes à 4 000 fr. donneront un total de 144 000 fr. Maintenant supposez que l
es, vous aurez un autre chiffre de neuf mois, qui, ajouté au premier, donnera un total de dix-huit mois, c’est-à-dire d’un an e
par an, eût produit cinquante-quatre volumes, qui, à 4 000 fr. l’un, donneraient 216 000 fr. 216 000 fr. Or, en travaillant pour
ont fait entrer dans les caisses des différents théâtres où je les ai donnés plus de trois millions de recette, je suis prêt à
plus de trois millions de recette, je suis prêt à ajouter, si Dieu me donne encore seize ans de vie et de force, vingt autres
in de ma fabrication littéraire qu’il me prendra jamais l’idée de les donner . Maintenant, grâce à Dieu, j’en ai à peu près fin
t pu faire à sa place, maître comme l’est M. le commissaire du roi de donner une direction au premier théâtre du monde. Il n’y
aynouard avait deux fauteuils à l’Institut, et M. Hugo s’est toujours donné pour un homme d’une étude profonde et encyclopédi
92 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -
monde à l’impiété. Les scholastiques, si accrédités dans ce temps là, donnèrent l’allarme. Ils écrivirent, ils cabalèrent, ils de
e se moquer de tant de sottises Aristotéliciennes. Pour cet effet, il donna ses Institutions dialectiques (*), & ses Rema
e qu’avoua depuis ce magistrat, sauva un arrêt fort sérieux qu’eut pû donner le parlement. L’aristotélisme n’étant plus souten
me seront peut-être révoltés. Ils diront que rien n’est plus propre à donner aux jeunes gens de la justesse, de la précision,
es de ce sçavant jésuite qu’à travaillé le P. Berruyer, & qu’il a donné ses histoires. Si l’on en croit le P. Hardouin, t
dit un jour le P. Le Brun, de l’Oratoire, au P. Hardouin, d’où vient donnez -vous une édition des conciles ? Il n’y a que dieu
venger. Il réfuta les discours & les écrits du P. de Tournemine ; donna , à l’Histoire du peuple de Dieu & à son auteu
général fut obligé de prendre, conséquemment aux conseils qu’ils lui donnèrent  : ce fut de faire travailler incessamment à une s
saints pères & des interprêtes, j’ai eu néanmoins l’attention de donner toute cette affaire à examiner aux reviseurs de l
& à tous les défenseurs du P. Berruyer, un historien doit sçavoir donner carrière à son imagination, mais jusqu’à un certa
erre prédite par Daniel, lui soumettre sa personne & son empire ; donner la croix pour enseigne victorieuse aux armées Rom
ise & de Venise furent les principaux théâtres de sa gloire. Il y donna des leçons de philosophie, de mathématique &
ulût aussi s’attribuer celles des autres, il publia qu’il n’avoit été donné qu’à lui d’observer, pour la première fois, les t
étendue & tâcha de le mettre en règne. C’est dans cette vue qu’il donna promptement un ouvrage distribué en quatre dialog
ler à cette affaire & de hâter l’exécution de l’ordre qu’on avoit donné . Ce cardinal homme d’ailleurs très-instruit, mais
it en effet dans l’agitation la plus violente. Le temps n’a fait que donner plus de cours au systême de Copernic & releve
bord si répandu, commence à menacer ruine : on le modifie ou l’on lui donne plus d’étendue. Les uns, appellés semi-copernicie
es Cartésiens, & de Mallebranchistes. Envain l’auteur, qui nous a donné ses sentimens sur la critique des pensées de Pasc
e, pour nous faire sentir ce qui se passe réellement en nous. Il nous donne l’histoire véritable de notre ame, nous montre co
juin 1646 : c’étoit un de ces enfans privilégiés de la nature, qui ne donnent l’exclusion à aucun genre de littérature & de
oin du génie inventif de l’auteur, & fondé sur ce calcul qu’avoit donné Léibnitz, mais dont il avoit eu soin de cacher le
plaignit à elle de ce qu’un de ses membres, Keil, l’accusoit d’avoir donné sous d’autres noms & d’autres caractères, le
fut point favorable au philosophe Allemand. Les commissaires Anglois donnèrent à leur concitoyen tout l’honneur de la découverte
une gouttière pour en recevoir tranquillement la pluie, & pour se donner en spectacle aux Athéniens, ne le regardez pas, v
le vrai d’avec le faux. Les académiciens de Dijon n’hésitèrent pas à donner à M. Rousseau la préférence sur tous les concurre
e Genève défendit son sentiment en homme persuadé. Les contradictions donnèrent un nouvel essor à son génie. Sans manquer en rien
le des belles-lettres de Nancy, dans un discours long & raisonné, donna encore l’apologie des sciences. Leur ennemi n’y f
de M. Rousseau : pourquoi non ? y a-t-il quelqu’un de ces noms là qui donne l’exclusion à la vertu ? Ne se lassera-t-on point
qui lui seroit la plus nuisible ? L’académie Françoise ne tarda pas à donner , pour sujet de discours, l’affirmative de la ques
que celles des leurs sont plattes, sans liaison & sans objet. Il donne la préférence à nos opéra sur ceux d’Italie « pou
Françoise. Frénuse y montre d’abord les exagérations dans lesquelles donnent souvent les écrivains, plus par envie de se disti
ndant les bouffons jouoient alternativement avec nos acteurs. Les uns donnèrent la Finta Cameraria, la Dona superba, la scaltra g
doublés d’un marteau. Un bouffoniste, pour rallier sa troupe égarée, donna promptement un écrit intitulé : Arrêt de l’amphit
est capable de produire. » Toutes ces objections, contre le conseil donné par M. d’Alembert, n’ont pas empêché qu’il n’ait
l’art. L’auteur de cette innovation est le célèbre abbé Frugoni. Il a donné deux essais, Hypolite & Aricie & Castor &
ncore vanté sa statue de Phryné. On ne sçavoit auquel de ses ouvrages donner la préférence. Ayant permis à la courtisane Phryn
Praxitèle, le rassure sur cette fausse allarme, & l’oblige de lui donner le Cupidon. Les peintres du siècle d’Auguste n’on
e des peintres y avoient mis la main. En effet, on rapporte que, pour donner de l’éclat & l’air naturel à une statue, on y
& les graveurs ne forment qu’une même académie. Le mérite seul y donne l’entrée, & ce n’est pas une société de gens
d’Alexandre IV. Ce pape révoqua la décrétale de son prédécesseur. Il donna bulles sur bulles pour étendre l’empire des régul
ntiers dans les cours des princes. Ils usent d’artifice pour se faire donner des biens temporels, soit pendant la vie, soit à
n, & S. Bonaventure, prirent chacun la défense de leur ordre. Ils donnèrent l’apologie de la mendicité volontaire, & sout
re leurs privilèges, ne se lassoit point de fulminer des bulles ; qui donna celle quasi lignum vitœ ; qui excommunioit indiff
s le moment qu’il fut érigé par François premier. Ce monarque voulant donner à cet établissement tout l’éclat dont il étoit su
u sujet du rang qu’ils tiendroient à la procession. Lorsqu’ils eurent donné leur consentement à tout, ils ajoutèrent que c’ét
ssent à enseigner quelque chose contre la religion & l’état, d’en donner avis à sa majesté ». La direction du collège Roya
usqu’au règne de Louis XIII sans être réunis dans un même lieu pour y donner leurs leçons. Auparavant, ils enseignoient dans d
r dévotion & par leur beauté. Le P. Zacharie Boverius, capucin, a donné les annales de cette véritable guerre civile, dan
ranciscains n’étoit point le véritable habit de saint François, & donna , pour démonstration de la chose, plusieurs portra
oir, en original, le capuce de saint François : satisfaction qu’il se donna . Au lieu d’un capuce, il en vit plusieurs, qu’il
e chanter un Te deum sur le champ de bataille. Tous ces combats ne se donnèrent point sans être précédés & suivis de beaucoup
l’ai dit, que verbale, mais qui fut convertie en une bulle en forme, donnée le 13 juillet 1528. La bulle étoit de Clément VII
pas mettre les nouveaux réformés à couvert de la persécution. Il leur donna un logement dans son palais. La duchesse ne se po
urent dociles à s’y rendre au jour marqué. Le pape, avant que de leur donner audience, les fit attendre plusieurs heures. Au b
la religion. Les bollandistes, ayant à fixer l’origine des carmes, ne donnèrent dans aucune chimère : ils la marquèrent au douziè
presse des volumes d’injures contre les bollandistes, & de ne se donner aucun repos ni jour ni nuit, François de Bonne-Es
Élie étoit né carme. Son père le vit carme, avant même qu’il lui eut donné le jour : il vit cet auguste enfant que des homme
me, qui les condamna en 1684. Il faut convenir qu’à cette scène près, donnée par les carmes de France, ils ne firent point par
ient autant de canons & de mortiers, & ne manquoient pas d’en donner le titre à ces libèles. C’étoit partout de grands
i violement, s’en vengèrent en gardant le silence. Ils continuèrent à donner les volumes suivans des Actes des saints, & à
e Madrid. L’inquisition d’Espagne prononça le 14 novembre 1695 : elle donna un décret, par lequel elle condamnoit les quatorz
is à se justifier au tribunal de l’inquisition, par un décret qu’elle donna le 3 août 1696. Les PP. Papebroch, Janning &
& contre. La congrégation du concile se conduisit de même : elle donna un décret le 8 mars 1698, qui faisoit défense, so
ation, & voulant se montrer supérieur aux préjugés vulgaires, osa donner asyle aux jésuites. Guillaume Duprat, évêque de C
les logea dans son hôtel de la rue de la harpe, l’an 1550, & leur donna des biens très-considérables. Ce n’étoit pas tou
i qui lui restoit, en le partageant avec eux. Elle ne voulut point se donner des maîtres. Non seulement elle refusa d’admettre
pter au nombre de ses membres quelqu’un de ceux de la société, qui se donne le nom de Jésus. L’université déclare cette socié
chose puisse avoir des suites funestes. Il prend tout sur lui, & donne aux jésuites des lettres d’immatriculation, sous
sous le sceau privé du recteur. Ils ouvrent alors leur collège : ils donnent des leçons publiques le premier octobre 1564. Mal
ut-être trop prévenu & pas assez modéré. C’est le même qui nous a donné le Catéchisme des jésuites. Aussi l’ont-ils charg
s chargé d’invectives, & déchirent-ils encore sa mémoire. Ils lui donnèrent plusieurs démentis formels. Sur ce qu’il répétoit
lais, & chargée d’inscriptions infamantes pour ces pères. Il leur donna le collège de la Flèche. Le père Coton eut toute
er dans leur collège de Clermont. C’est une satisfaction qu’il voulut donner à l’université, depuis si long-temps en guerre av
ense portée à regret par le feu roi : le jésuite réussit. Un édit est donné en conséquence, & présenté au parlement. Le p
ous les grades d’honneur de son corps, & acquis cet ascendant que donnent sur les esprits des actions hardies, il crut ne d
de lui faire ôter le syndicat : ils n’y purent réussir ; mais ils lui donnèrent d’ailleurs tous les désagrémens possibles, pendan
oyaume ne vouloit plus qu’il fut question de ces querelles. Il alloit donner des lettres patentes pour incorporer les jésuites
ts du prince séculier & du magistrat politique ». Qu’on eut alors donné à la Sorbonne ces propositions à signer, elle y e
oint les juges. Le 22 décembre de cette même année 1611, le parlement donna un arrêt, portant défense aux jésuites de s’entre
& le choix de ses élèves, & par les maîtres excellens qu’il a donnés . Les jésuites ne se sont adressés à aucun tribuna
antagonistes saisissent toutes les occasions qui se présentent de se donner des ridicules(*). En dernier lieu, dans ce temps
stances où nous nous trouverons, prévoit en même temps que, s’il nous donne une certaine grace, il nous plaira d’y consentir.
rtaine grace, il nous plaira d’y consentir. Il se détermine à nous la donner  ; & voilà la grace congrue. Le molinisme paro
it pas de comparaison de l’une à l’autre, surtout pour la clarté. Ils donnèrent , en réfutation des idées de Molina, d’autres idée
us les prédicateurs ni les directeurs à la mode. Ils avoient cessé de donner des confesseurs aux rois & aux empereurs de l
leur crédit, obtiendra surement tout ce qu’il voudra ; qu’ils feront donner aux ecclésiastiques des bénéfices, aux gens du ba
 : il n’aimoit pas les jésuites. C’étoit une raison de plus pour leur donner cette mortification ; mais il voulut d’autres écl
’il s’agissoit effectivement, dans cette dispute, du secours que Dieu donne à la volonté foible des hommes pour les porter à
i. Ce qu’il y a de vrai sur le compte de Clément VIII, c’est qu’il se donna beaucoup de peine pour se mettre au fait des ques
ns eurent seulement une attention dans la reprise du combat, c’est de donner à Lémos un second, le père Alvarès. Celui-ci rema
is (*). Lorsque Paul V vit la cause suffisamment instruite, il se fit donner par écrit le sentiment des consulteurs. Leurs opi
més pendant quelques jours, à faire de très-belles illuminations. Ils donnèrent des feux d’artifice, représentèrent des comédies,
r développa les vrais caractères de la langue ; qui la fixa ; qui lui donna cette force, cette précision, cet agrément qui la
n métier & le plus ignorant des moines, fut celui de tous qui lui donna le plus de peine à réduire(*). Pour la mère Agnês
ntroduit auprès d’elles. L’abbé l’emporta bientôt sur l’évêque. Elles donnèrent leur confiance au nouveau directeur. Il gagna, pa
nt bientôt de part & d’autre. Le livre de La fréquente communion, donné par le grand Arnauld, jetta la première épouvante
ge étoit médiocre ; mais il fut réfuté par un plus mauvais encore que donna le jésuite Brisacier. Ces mêmes religieuses qu’Ar
vingt-huit évêques écrivirent en corps à Innocent X, pour le prier de donner la paix à l’église Gallicane, & de porter un
ibunal séculier. Il fallut toute l’autorité du cardinal Mazarin, pour donner un passeport à la bulle du pape : ce ministre red
es champs & de Port-royal de Paris, signassent elles-mêmes, & donnassent l’exemple de la soumission. Ce sanctuaire du jans
s sont placés, comme autant de signaux, pour avoir connoissance & donner avis de tout, travaillant par ce moyen à l’utilit
les voies de rendre les jésuites odieux(*). Pascal fit plus : il leur donna des ridicules. Ses Lettres provinciales, écrites
lus d’une famille, tombée dans l’indigence, retrouva ce qu’elle avoit donné . Ces religieuses avoient pour principes, que ce n
’elles mourut de chagrin, pour avoir montré quelque inconstance & donné une rétractation passagère. Enfin, le grand jour
rrêté ce fanatisme, qu’en faisant défenses aux cabarets d’alentour de donner retraite à ces pélerins. Quel triomphe pour les j
aire, une lettre qu’il avoit écrite au cardinal de Noailles, pour lui donner avis qu’on conspiroit, dans la société, contre le
outeux qu’on ne pût réussir à faire une Grammaire par signes. On leur donneroit de l’expression, aussi bien qu’aux sons. Il n’y a
me soit toujours libre, & le roi tout puissant. (*). Nom qu’on donne , en Italie, aux acteurs qui exécutent des intermè
e sa composition. Il y faisoit quelquefois arrêter son carrosse, pour donner au chanteur & au joueur de violon, le mouveme
d’aller à Rome pour obtenir son absolution. L’official de Paris avoit donné un mandement par lequel il enjoignoit à tous les
). Nom, remarque l’auteur de la guerre séraphique, que saint François donna à ses enfans Mais il est venu d’autres religieux
de Longueville qui, toute allarmée, envoie chercher Arnauld. Elle lui donne un logement chez elle, le fait cacher dans une ch
dans une chambre, ne veut se reposer que sur elle-même du soin de lui donner à manger. Demandez, lui disoit-elle, tout ce que
93 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Oeuvres inédites de la Rochefoucauld publiées d’après les manuscrits et précédées de l’histoire de sa vie, par M. Édouard de Barthélémy. »
sont des redites, des inutilités, des parties secondaires qu’on nous donne pour principales, des papiers de valeur purement
es papiers de famille conservés au château de la Roche-Guyon, il nous donne en toute hâte aujourd’hui le résultat de ses rech
uteur vous-même, vous laissez trop passer le bout de l’oreille ! vous donnez envie de le pincer. Eh, mon Dieu ! je ne voudrais
rire de telles pages en tête d’une édition de La Rochefoucauld, c’est donner à juger son propre goût : c’est l’étaler et l’enc
age de la manière dont écrivaient les grands seigneurs quand ils s’en donnaient la peine, vers 165090. Retz et Saint-Évremond et
stre. Le Mémoire où il a condensé son ressentiment et sa plainte nous donne exactement à mesurer de quel faîte d’ambitieuses
J’en viens aux quelques Maximes inédites ou que M. de Barthélémy nous donne pour telles. On sait comment La Rochefoucauld ado
vertus : « La vertu est un fantôme formé par nos passions, à qui on donne un nom honnête, afin de faire impunément ce qu’on
ur agitation dans leur cœur. » La générosité n’est que le désir de se donner le rôle où l’on se trouve le plus grand, le plus
raison sur eux, qu’on a dans sa main la clef des vérités ; on veut se donner les avantages publics du triomphe. Comment s’y pr
, à tout prix, préserver les faibles : et l’amour-propre agit et s’en donne alors en toute sûreté de conscience et, comme on
rce à lui proposer en secret (après l’avoir insulté en public) de lui donner le baiser de paix et de l’embrasser. Un bien flat
ort-Royal par l’influence de la marquise et par sa générosité, ce qui donnerait une triste idée de ces saints solitaires… » Toute
de ces rapports. Je n’ai point pris parti systématiquement, comme le donne à entendre M. de Barthélémy, pour aucune des reli
M. de Barthélemy. 90. Le cardinal de Retz, dans le portrait qu’il a donné de La Rochefoucauld, fait une sorte d’allusion co
e. Il croyait toujours en avoir besoin… » 91. M. de Barthélémy nous donne cette pensée comme inédite. Elle n’est autre, sau
maxime de l’édition de 1665. Il en est ainsi de presque tout ce qu’il donne comme inédit : ce ne sont que des variantes de ré
uld, tout naturellement, m’a distrait de M. de Barthélémy. Celui-ci a donné encore dans son volume plusieurs Réflexions diver
94 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 38, que les peintres du temps de Raphaël n’avoient point d’avantage sur ceux d’aujourd’hui. Des peintres de l’antiquité » pp. 351-386
ïoit encore qu’à la clarté des flambeaux. Ainsi M. Suarez n’a pu nous donner dans son ouvrage que la description de quelques m
sse intitulé : le pitture antiche delle grotte di Roma . Cet auteur a donné dans ce livre plusieurs desseins de peintures ant
plus que des peintures à demi effacées, le pere De Montfaucon nous a donné l’estampe du morceau le plus entier qui s’y voïe,
le plus précieux qui fut à Rome de son temps. Le caractere que Pline donne à ces statuës, les lieux où il nous dit qu’elles
ais prononcer en faveur des sculpteurs modernes. Je n’entendis jamais donner la préference au Moïse de Michel Ange sur le Laoc
ux de Raphaël, de Rubens et d’Annibal Carrache ? Enfin on ne sçauroit donner une idée un peu précise des tableaux à ceux qui n
ussez par l’instinct à nous servir de cette voïe de comparaison. Nous donnons l’idée du peintre inconnu en le comparant aux pei
sinateurs, ils avoient toutes sortes de facilité pour y réussir. Pour donner une idée du progrès que les anciens avoient fait
einture, la composition poëtique est celle dont il est plus facile de donner une idée avec des paroles. C’est celle qui se déc
piquez d’y exceller. La plûpart des loüanges que les auteurs anciens donnent aux tableaux dont ils parlent, font l’éloge de l’
eration, puisque cette année-là il avoit l’intendance de la fête, lui donna sa fille en mariage. Raphaël n’a pas dédaigné de
uppe de Laocoon, que les anciens n’aïent excellé dans l’art qui sçait donner une ame au marbre et au bronze, et qui sçait prêt
ât sa curiosité. Le sénat répondit-il constamment, a déliberé si l’on donneroit deux femmes à chaque mari, ou deux maris à chaque
ttitude de toutes les parties de son corps concourt avec ses yeux, et donne à connoître ce qu’elle prétend faire. D’une main
é qui paroissent d’ailleurs dans son geste et sur son visage. On peut donner les mêmes loüanges à la figure nommée ordinaireme
tre uniquement occupé de ce travail, est néanmoins distrait, et qu’il donne son attention, non pas à ce qu’il semble faire, m
veroit naturellement s’il n’étoit pas contraint. Le talent du dessein donne de grandes facilitez pour réussir dans les expres
iques, ne doute point que les exercices en usage chez les anciens, ne donnassent aux corps une perfection à laquelle ils ne parvie
95 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Brizeux. Œuvres Complètes »
ci, c’est obole pour obole. Dieu lui-même, en fait de talent, n’a pas donné plus à Brizeux. Il n’avait que cela. Mais avec ce
re de son temps, ce qu’il tint du siècle ne remplaça pas ce qu’il lui donna . « Le monde ne nous rend rien pour une seule des
orff, cette fleur de blé noir ! Mais cet amour de la Bretagne, qui a donné un goût de terroir à ses meilleurs vers, ne fut p
a la main sur la tête, lissa les derniers grains de son granit et lui donna le poli qu’il aime. On le vit, le Lakiste énervé
ce pays qu’il n’aurait jamais dû quitter, la seule poésie qui se fût donnée à sa faiblesse ?… Que pouvaient et la Science et
e mal accompli, lorsqu’il est irréparable, Brizeux, à qui l’Italie ne donna pas de facultés nouvelles, voulut revenir une der
bientôt plus pour être poète que la patrie ! Et le meilleur conseil à donner à tous ceux qui ont du talent et même à ceux qui
là le grand reproche à faire avant tout à ce poète, qu’on nous a trop donné pour un Breton pur-sang et immaculé, aussi pur qu
ibrement et volontairement, ces originalités savoureuses qui auraient donné à son talent la trempe vibrante et l’énergie que
e intéressante uniformité, qui tend à s’emparer de l’univers pour lui donner de tous les côtés le même visage, paraît à son im
Brizeux ne l’a point, et quoique d’être exclusivement Breton lui eût donné , dans le talent, bien des choses qui lui manquent
fait Grec, et aussi malgré l’inspiration chrétienne au contraire, qui donne toujours un accent profond, malgré des mœurs neuv
qui n’en était pas pénétré, la relative qu’attestent ses poésies leur donne une valeur qui l’emporte, selon moi, sur bien des
é et à M. Georges Farcy, si ce n’est par la raison déplorable et déjà donnée de cet incroyable besoin d’être un lettré moderne
u’il s’est dit, connaissant peu son monde du reste, qu’il allait leur donner de la Bretagne ancienne avec de la Bretagne moder
enir sur une sensation. Or, ce n’était guère que la même qu’il allait donner . Hormis en effet le plan de son poème, qui est am
. Les compositions, ces ensembles qui ne tenaient pas et qu’il nous a donnés comme des poèmes sous les noms de Marie et de La
ces fières nostalgies, si les vers de Brizeux étaient capables de les donner  ; mais la Bretagne peut être tranquille sur le co
96 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Avertissement »
pécialement, exclusivement, à l’un ou à l’autre sexe. Si j’avais eu à donner des conseils aux collégiens, je ne les aurais poi
avais eu à donner des conseils aux collégiens, je ne les aurais point donnés différents, ni même en général différemment. En é
sément comme on le pense ou comme on le sent. Les conseils qu’on peut donner pour atteindre ce but sont les mêmes pour tous :
faire quelques retouches et quelques suppressions. Au reste, comme je donnais aux jeunes filles le conseil de ne point s’enferm
ter ce que je disais dans la précédente édition. Les préceptes que je donne ici ne sont pas tout à fait pour les commençants.
tout à fait pour les commençants. À ceux-là, il n’y a qu’un conseil à donner  : Cherchez, trouvez n’importe quoi, ramassez tout
vaut la voix du maître, et nul exemple n’est bon que celui qu’ils se donnent à eux-mêmes. Ce sont leurs compositions mêmes qui
rits l’occasion de réfléchir sur les moyens par lesquels ils pourront donner à leurs écrits la bonté qu’ils ont dû rêver souve
é, sciemment ou non, par cela seul qu’il écrit d’une certaine façon ; donner le branle enfin à leur pensée, pour que, s’élevan
97 (1912) L’art de lire « Chapitre VIII. Les ennemis de la lecture »
ter les sujets que Corneille très visiblement n’aime point, et qui se donne tout entier à la peinture de l’amour, sentiment q
s regimbe contre Octave Feuillet et dit en grondant : « Cet auteur se donne bien du mal pour me faire entendre qu’il a plus d
ignent. Voilà de bons écrivains. Ils ne se font pas centre. Ils ne se donnent point des airs d’hommes supérieurs. Ils ne demand
son cœur et de sa fortune, n’est en état de se livrer au plaisir que donne la perfection d’un ouvrage. » Et c’est-à-dire qu’
e et que le public est de leur avis. » Un certain manque de courage à donner son avis est donc une cause que le bon ouvrage n’
fait naître, ont contribué du moins à sa formation et surtout lui ont donné en partie sa couleur. Le plaisir de lire un livre
ée dans l’histoire et est sortie de l’usage et son ridicule est de se donner ou d’avoir l’air de se donner comme étant encore
ie de l’usage et son ridicule est de se donner ou d’avoir l’air de se donner comme étant encore dans l’usage alors qu’elle en
même de l’oublier, si bien qu’à l’auteur d’un livre, par exemple, on donne la plus grande avance et que, d’abord, comme dans
de la différence des sexes ; il ne faut pas demander à l’artiste qui donne , de devenir femme, de recevoir. Notre esthétique
a pas à regarder en arrière ; il n’a pas à regarder du tout ; il doit donner . C’est à l’honneur de l’artiste qu’il soit incapa
éatrice, il ne doit pas regarder en arrière, ni nulle part, il doit «  donner  ». Le mot de l’ancienne langue française, « donne
le part, il doit « donner ». Le mot de l’ancienne langue française, «  donner  », dans le sens de marcher impétueusement en avan
, et il l’amène à se corriger et il juge des corrections, et enfin il donne son approbation et même son admiration devant la
e personne, D’abord, c’est une attestation de supériorité que l’on se donne , « Que d’autres admirent tel ouvrage ; c’est affa
dre ; il est inaccessible ; il voit clair dans le jeu et on ne lui en donne pas à garder. La satisfaction de n’être pas dupe
. Il se refuse le plaisir de l’admiration, sans doute, mais pour s’en donner un plus aigu et plus pénétrant qui est de se cont
98 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
nie, ont rompu tous les liens qui, en resserrant l’action d’un drame, donnaient à toutes ses parties plus de mouvement, plus d’in
épris ; mais moi, je suis vieux, et trente succès que je leur dois me donnent bien le droit de regretter mon beau théâtre, que,
connaissions point alors ce charlatanisme des journaux et des billets donnés . S’il existait quelque cabale, elle ne pouvait êt
ême aujourd’hui, Monsieur ; et vous, plus que personne, pourriez nous donner une idée de la tactique employée de nos jours dan
s connaissez peu le théâtre. Je vais essayer en quelques mots de vous donner une idée de la poétique suivie par tous les auteu
ons d’abord, Monsieur, si, dans l’un des trois ouvrages que vous avez donnés au théâtre, vous avez suivi ces premiers précepte
l’honneur d’être connu de vous ; je n’ai pas plus de titre pour vous donner des conseils que je n’en ai pour faire la critiqu
confrères en vous emparant d’un théâtre sur lequel vos succès ne vous donnaient aucun droit ; mais enfin vous avez agi dans votre
sés selon votre système, vous n’avez fait encore qu’user du droit que donnent l’esprit et l’éloquence sophistique et paradoxale
toutes les lois dramatiques, vous avez excité une anarchie qui vous a donné d’anarchistes imitateurs ? Quoique bien inférieur
re, ne verra dans les avertissements que je prends la liberté de vous donner , les vils motifs de la haine et de l’envie. Il n’
que la première représentation de l’ouvrage les dispensait bien d’en donner une seconde, qu’en ne la rejouant pas, ils ne fai
dissements exagérés, partis de la loge de l’honorable M. de Choiseul, donnèrent au consul beaucoup d’humeur, et dès le soir même
s hommes des anciens jours se rencontrent dans la salle et osent vous donner leur avis, selon l’ancienne manière, ils se voien
it contribuer à leur existence et à leur éclat, ne doit pas leur être donné gratuitement ; il faut, en payant le travail, le
une effroyable décadence, c’est grâce à trois ou quatre cents billets donnés et à la doctrine romantique qui a voulu se faire
ublic en dépit du goût et de la raison. Eh bien, que tous les billets donnés , que toutes les entrées sans titres soient tout à
tres soient tout à fait supprimés, et que le gouvernement, au lieu de donner de l’argent au Théâtre-Français à titre gratuit,
haque élève jouirait à son tour sans le distraire de ses travaux, lui donneraient quelques connaissances dans un genre de littératu
s dans certaines parties l’espoir du talent ; venez chez moi, je vous donnerai des leçons. » On peut se figurer quel fut l’emba
nous pouvions être débarrassés tout à fait des cabaleurs, des billets donnés et de tous ces publics portant la livrée de tel o
onversation et dans la tragédie. Voyez le Roi s’amuse. 15. Sobriquet donné à Voltaire ; aussi appelle-t-on ses vers, des ver
de grand homme ! 18. Maintenant, à une première représentation, on donne à l’auteur tout le parterre, une partie de l’orch
re représentation. Et voilà comme on fait un succès ! De mon temps on donnait une soixantaine de places à l’auteur, dont le plu
t l’heure indiquée ; mais elle ne remédie à rien. Ce sont les billets donnés ou vendus au dehors qui forment les cabales des t
99 (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
et la bourgeoisie aiment jusqu’à ces fêtes splendides que le Roi leur donne , parce qu’il comprend qu’à les divertir et à les
grandeur nationales. Il est solide et dans une ferme assiette ; il ne donne ni dans les chimères sottes ni dans les chimères
quelque profit. Il fut, dit-on, un peu élève de Gassendi, qui put lui donner quelque teinture de philosophie épicurienne. Surt
run, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu’il leur donnait lui rendaient la physionomie excessivement comiqu
médiens et cela n’est pas démenti, au contraire, par le rôle qu’il se donne , comme on sait, dans L’Impromptu de Versailles ;
sur l’œuvre de Molière Lisons les pièces de Molière et de chacune donnons -nous, s’il se peut une image exacte pour tirer de
oarbum imperator ! Le Dépit amoureux. Le Dépit amoureux a été donné à Paris tout de suite après l’Étourdi. Il avait é
disait, en lisant sa traduction des Philippiques : « Le bourreau ! Il donne de l’esprit à Démosthène »), Fontenelle, La Motte
cules, elle les refoule pour un temps et, en les refoulant, elle leur donne une force de retour qui se manifeste plus tard. C
Cette taille, ce port que tout le monde admire. Ce visage si propre à donner de l’amour, Pour qui mille beautés soupirent nuit
s il ne faut pas « croire trop de léger » et c’est cette moralité que donne Sganarelle, momentanément corrigé, quand il dit à
ue la peur est la mère de l’imagination et que par l’imagination elle donne des maux plus grands que les maux réels puisqu’au
e Molière qui procède un peu de l’antiquité. L’idée première en a été donnée très évidemment à Molière par les Adelphes de Tér
e des mieux faîtes de Molière, et Voltaire a grandement raison de lui donner cette louange. Je ne puis que répéter après lui q
une toute petite fille pour en faire sa femme et a défendu qu’on lui donnât aucune instruction et a prescrit qu’on la rendît
ua à Paris, Quinault fit représenter la Mère coquette et que cela dot donner à Molière de l’émulation La Mère coquette, bien q
actère que comme pièce d’intrigue et il est très possible qu’elle ait donné de l’émulation à Molière, encore que Molière n’en
r les torturer ou que Ce soit l’habitude des bonnes fortunes, qui ait donné au séducteur une certaine dureté constatée mille
u L’Amour peintre Voltaire a pleinement raison _au jugement qu’il donne de L’Amour peintre : « C’est la seule petite pièc
e la grâce et de la galanterie. Les autres petites pièces que Molière donnait comme des farces ont d’ordinaire un fond plus bou
mais Molière l’a remaniée librement, y a mis beaucoup de lui et lui a donné une finesse et aussi une poésie, par exemple dans
iens aux modernes, quoi qu’ils aient fait les uns et les autres, aura donné naissance à cette historiette. On aura dit, penda
ale. C’est depuis l’Amphitryon qu’on appelle « amphitryon » celui qui donne à dîner, à cause des deux vers de Sosie : Le vér
7, il obtint du Roi une permission verbale de la représenter et il la donna au public. Dès le lendemain de la première représ
e sa seconde représentation, lui dit : « Messieurs, nous allions vous donner le Tartuffe, mais Monsieur le Premier Président n
héâtre ; mais encore est-il que cette attente est un peu prolongée et donne quelque impatience, ce qu’il faut toujours éviter
e quotidien de son hypocrisie et de ses mines que par les discours de Donne , de Madame Pernelle, de Cléante et d’Orgon, et ne
Il est assez plaisant en effet. À l’astrologue qui lui reproche de «  donner de mauvaises plaisanteries » : « Vous en parlez
et, comme c’était son devoir, des vertus qu’il voulait qu’on eût, il donnait l’exemple. Psyché Ce qu’il y a de meilleur
au moment qu’on s’enflamme ? Choisit-on qui l’on veut aimer ? Et pour donner toute son âme Regarde-t-on quel droit on a de vou
vous charmer ? On sait que Psyché est tirée du roman de La Fontaine donné l’année précédente, roman que La Fontaine avait t
, qui avait tant pratiqué les provinces pendant quinze ans, n’ait pas donné plus de peintures des mœurs provinciales qu’il n’
fut reçue d’abord assez froidement, en raison de sa beauté. Voltaire donne de cette défaveur relative une raison qui me para
t. La meilleure satire qu’on puisse faire des mauvais poètes c’est de donner d’excellents ouvrages ; Molière et Despréaux n’av
re est un mélange de comédie et de farce. Molière, pendant longtemps, donnait séparément, d’un côté des farces, d’autre côté de
du Malade imaginaire n’est point très différente, les érudits en ont donné des preuves, de ce qu’étaient les véritables sout
génie attend la pesanteur : Elle sait secourir, par le temps qu’elle donne , Les faux pas que peut faire un pinceau qui tâton
aite à sa manière, et d’un travail soudain Saisisse le moment qu’elle donne à sa main : La sévère rigueur de ce moment qui pa
poir des vers comme ceux-ci : A leurs réflexions tout entiers ils se donnent , Et ce n’est que par là qu’ils se perfectionnent.
e perfectionnent. Mais on en rencontre aussi comme ceux-ci : Qui se donne à sa cour se dérobe à son art ; Un esprit partagé
ière, comme Molière respecte et presque exalte la religion, puisqu’il donne évidemment le beau rôle à l’homme du peuple pieux
renier Dieu » « Voyez, disent les critiques de Molière, comme Molière donne le beau rôle à Don Juan qui, quoique ayant l’infé
ériorité dans sa querelle avec le pauvre, quoique vaincu par lui, lui donne cependant un louis « par amour de l’humanité ». C
et avec irréligion pour être charitable ! » Je dirai, moi que Molière donne un beau rôle, somme toute, à tous les deux, ce qu
ir (l’Étourdi) ; il faut parler pour se faire entendre et non pour se donner la réputation d’artiste en paroles (Les Précieuse
e à lait » des médecins. Voilà le bon sens populaire et bourgeois qui donne à Molière toutes ses idées, qui anime et entretie
ssez curieuse. Dans l’École des maris, Molière soutient et qu’il faut donner une éducation très libre et très libérale aux jeu
agénaire. Dans L’École des femmes, Molière soutient encore qu’il faut donner une éducation libérale et généreuse aux jeunes fi
dit : « La grande leçon à la fois d’esthétique et de morale que nous donne la comédie de Molière, c’est qu’il faut nous soum
u’il est instinctif, que c’est quand il est soumis à l’objet qu’il se donne une discipline et que, s’étant donné cette discip
il est soumis à l’objet qu’il se donne une discipline et que, s’étant donné cette discipline dans ses meilleurs ouvrages, il
que, s’étant donné cette discipline dans ses meilleurs ouvrages, il a donné plutôt leçon de discipline que d’abandonnement à
e de la nature. » Je ne vois guère cela et je voudrais que l’on m’en donnât des exemples et l’on ne m’en donne point, ce qui
cela et je voudrais que l’on m’en donnât des exemples et l’on ne m’en donne point, ce qui me force à en chercher. Molière, c’
l’esprit et de savourer le sentiment de la supériorité que cela vous donne sur les autres. C’est une passion très naturelle 
aqué, dans cette pièce. Dans le Bourgeois gentilhomme ? Cette fois je donne les mains. Oui, ridiculiser « le Bourgeois gentil
capte les héritages et les donations pour arriver à la puissance que donne l’argent, et n’y a-t-il nul rapport entre Tartuff
trale de la philosophie de Molière elle dit : « La foi que je vous ai donnée  ! Moi ? Je ne vous Fai point donnée de bon cœur e
lle dit : « La foi que je vous ai donnée ! Moi ? Je ne vous Fai point donnée de bon cœur et vous me l’avez arrachée. M’avez-vo
ère méprise et ridiculise. Or dans le même article, Philinte nous est donné comme étant, dans l’esprit de Molière, l’honnête
e Sa pièce et comme étant le porte-parole de Molière — et il nous est donné encore comme n’étant pas plus qu’Alceste l’idéal
s une partie seulement de la pensée de Molière. Texte où Philinte est donné comme l’honnête homme de la pièce et le porte-par
ends tout doucement les hommes comme il faut. » Texte où Philinte est donné comme ne représentant qu’une partie de la pensée
voilà une thèse naturiste ; mais ce n’est pas, ce me semble, pour lui donner de l’autorité que Molière l’a mise dans la bouche
s être avare : incontestablement ; mais il ne faut pas avoir l’air de donner raison au fils et à la fille d’un avare qui, parc
porte dans leur quartier. L’originalité leur paraît une bouffonnerie. Donner pour toute règle morale de ne se point faire moqu
diocrité en toutes choses et c’est se mettre du parti des sots que de donner pour règle de conduite de ne jamais faire rire de
fendrai contre les réquisitoires, comme sur d’autres, il est vrai, je donnerai raison aux accusateurs. Fénelon, très indulgent à
, très indulgent à son égard, se borne à dire qu’il lui est arrivé de donner un tour généreux au vice, et il me semble bien qu
proche des galants. Oh ! Oh ! Le compère devient agressif ! Eh bien, donnons -lui monnaie de sa pièce et servons-lui une mercur
cela, car c’est ce que je blâme ; Mais, comme c’est le sort qui nous donne une femme, Je dis que l’on doit faire ainsi qu’au
remier acte, alors qu’il est de sang-froid, alors qu’il ne songe qu’à donner de bons conseils de conduite à Arnolphe et non pa
pas vrai, comme le dit Fénelon, répété par Rousseau, que Molière ait donné un tour généreux au vice et une austérité ridicul
zun et les Vardes, ce qu’il n’aurait pas pu faire si L’auteur l’avait donné comme crime tout pur et vice tout cru ; d’autre p
lière (et si peu, comme on vient de le voir), que ce reproche d’avoir donné un tour généreux au personnage vicieux peut s’app
ui sont dans la pièce, Molière a pris ses précautions, a suffisamment donné à entendre au parterre qu’il ne fallait le trouve
» Mais à ses sots qui sont de très honnêtes gens il ne manque pas de donner des paroles en effet de braves gens, sensibles et
re mari. Par suite (savez-vous ?) vos filles sont mal élevées : l’une donne dans vos travers et n’est qu’une pimbêche et manq
s aussi stupide sur un point que les Orgon et les Argan : vous voulez donner pour mari à votre fille un gendre selon votre cœu
nté pour être avare ; on n’a aussi nui besoin de s’empresser ou de se donner le moindre mouvement pour épargner ses revenus ;
r, et quelques avares, dans le parterre, venus au théâtre par billets donnés , concluront à rester célibataires. Cependant, réf
atteurs insipides, qui n’assaisonnent d’aucun sel les louanges qu’ils donnent , et dont toutes les flatteries ont une douceur fa
ent écrit pour le Roi, Molière, se transformant un instant en Mentor, donnait au Télémaque de ce temps-là qui allait sur ses vi
qui régnaient. Par elle-même la comédie n’aime pas les grands sujets, donne peu dans l’extraordinaire, est forcée, même fanta
capable d’attirer la foule existât seulement, c’était assez déjà pour donner une direction nouvelle aux esprits. Les contempor
ance ; et vous n’avez qu’à suivre les traits d’une imagination qui se donne l’essor et qui souvent laisse le vrai pour attrap
sols ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis, on peut donner un mauvais jugement ; et qu’enfin, à le prendre e
s. » Compliment de courtisan ! Un peu, sans doute ; mais voyez qu’il donne ses raisons qui sont bonnes. Il en appelle aux co
t, allant droit à la jeunesse et à l’amour, au genre d’amour que peut donner la jeunesse, et en même temps ingénument fourbe ;
l’autre, dira : « La tendresse visible de leurs mutuelles ardeurs me donna de l’émotion ; j’en fus frappé au cœur et mon amo
t. « A prier Dieu, répondait le pauvre, pour les honnêtes gens qui me donnent l’aumône. — Tu passes ta vie à prier Dieu, disa
e prient du soir au matin. Tiens, voilà un louis d’or ; mais je te le donne pour l’amour de l’humanité. » « Cette scène, co
le crime qui consiste à dire au pauvre : « Ah ! Ah ! Je m’en vais te donner un louis d’or tout à l’heure, pourvu que tu veuil
à voir si tu veux gagner un louis d’or ou non : en voici un que je te donne si tu jures. Tiens ! il faut jurer… Prends, le vo
dès qu’un beau visage me le demande, si j’en avais dix mille, je les donnerais tous. Les inclinations naissantes, après tout, on
lui toutes les manières d’être odieux et que particulièrement il lui donne ce vice de l’hypocrisie qui est celui que Molière
ups pleins de rage. On voit qu’il ne ménage pas l’espèce humaine. Il donne pleinement raison à Alceste dans ses plaintes con
Pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces défauts humains nous donnent dans la vie Des moyens d’exercer notre philosophi
oncertés — ne peut pas se soutenir perpétuellement ; il faut qu’il se donne , de temps en temps, un certain relâche, et ce rel
qu’il taquine le plus et presque uniquement ? Je répondrai : Molière donne ici à Philinte l’attitude qu’il a lui-même, lui M
ît qu’il donne la main à l’exempt avec la même fierté que Don Juan la donne à la Statue du Commandeur et en disant : « La voi
que l’on croie, sans qu’il le dise, qu’il porte une haire et qu’il sa donne la discipline […] » Bonne observation ; mais qui
retenir une réputation d’intégrité et de sainteté, se gardera bien de donner toujours raison aux forts. Comme il jeûne pour ri
pour rien, avec ostentation, à certains jours de l’année, de même il donnera le plus souvent raison aux forts, mais il choisir
t raison aux forts, mais il choisira quelques occasions éclatantes de donner raison aux faibles, et il donnera à ces quelques
ira quelques occasions éclatantes de donner raison aux faibles, et il donnera à ces quelques traits d’intégrité une publicité é
icité énorme pour pouvoir, parfaitement couvert et en toute sécurité, donner presque toujours raison aux puissants. « S’il s
dans ses besoins ; quelquefois il ne veut pas recevoir une obole sans donner un billet qu’il est bien sûr de ne jamais retirer
teur et l’ami déclaré de tous les oncles qui ont fait fortune ; il se donne pour l’héritier légitime de tout vieillard qui me
ut nuire, et dont il désire la dépouille. Il vient à ses fins sans se donner même la peine d’ouvrir la bouche ; on lui parle d
olière est dans son droit. Il a fait son Tartuffe très hardi pour lui donner plus de grandeur, plus de grandeur sinistre, mais
mais à propos d’Arnolphe, à propos de Monsieur Jourdain, Molière nous donne des lumières sur cette ignorance et sur ce statis
», l’incrédulité d’Orgon au rapport de son fils, la malédiction qu’il donne à ce fils, son projet de donner sa fille à Tartuf
port de son fils, la malédiction qu’il donne à ce fils, son projet de donner sa fille à Tartuffe et sa dureté à l’égard de sa
iiie  siècle où le personnage principal n’est qu’un vice à qui l’on a donné un nom propre et qui le sont qu’une illustration
hasse ses valets un peu avant le premier jour de Fan pour ne pas leur donner d’étrennes ; il fait assigner le chat de son vois
ui qui ne concordent pas tous très bien ensemble et qui, en tout cas, donnent plutôt l’idée d’un assemblage industrieusement fa
du xixe  siècle, a fait une pièce excellente sur le bourgeois qui se donne des airs d’artiste. C’est le Bourgeois gentilhomm
sera deux caractères en un seul homme que l’on aura à peindre, ce qui donnera un résultat confus, ambigu et trouble. Ce sont de
ilshommes sont drapés. Monsieur Jourdain dépense sans compter pour se donner des talents d’agrément et de bon air, pour faire
est extérieur ; il se raine en habits riches ; il jette For à qui lui donne des titres qui sonnent bien ; il trompe sa femme.
des gens de cour pour faire parvenir ses placets au Roi et pour leur donner tout le poids qu’il faut ; c’est Monsieur Lysidas
poème pour le salon où il est, mais comptant sur le prestige que lui donne l’approbation princière, et disant aux bourgeoise
rôle et qu’être auteur est son caractère, et que le rôle que l’on se donne n’a pas la force de vaincre le caractère qu’on a,
nvoque des circonstances atténuantes, voudrait évidemment s’en aller, donne le spectacle à la fois de la démangeaison de mont
’est Bélise, plus encore que Philaminte, qui est grammairienne et qui donne des leçons de Vaugelas. Philaminte, grammairienne
e, littéraire, critique, philosophe, et je répète que Molière a voulu donner en elle le type de l’intellectuelle à peu près co
mes, en est heureuse et les provoque pour les voir venir et pour s’en donner le divertissement ; par méchanceté aussi elle les
urra le devenir mais qui ne l’est point : voilà ce que Molière nous a donné dans Célimène. Le type est éternel. Il devait êtr
spectateur l’idée qu’elle est une coquette de profession et pour lui donner celle qu’elle est une coquette de circonstance. M
ait la jeune fille c’est la petite fille qui parle, chose juste étant donnée la manière dont Agnès a été élevée et chose qui m
force de rien dire. Elle ne songe, comme tous les timides, « qu’à se donner la mort si on la violente », et voilà qui est pre
rigands, il s’y jette comme par un mouvement réflexe ; un gentilhomme donne un louis à un pauvre comme par une habitude ances
ue le misanthrope a de charmant sous le nom de Philinte, il n’avait à donner un caractère complexe ni à l’un ni à l’autre. Enc
’autre. Encore est-il, comme je l’ai fait remarquer ailleurs, qu’il a donné un défaut à Philinte, la taquinerie, défaut qu’il
ureux son Grandet ? Cela paraîtrait bouffon. Cependant Molière nous a donné son Harpagon comme amoureux et, bien plus, comme
Harpagon forcé par son fils et par le respect humain et par l’amour à donner à Mariane un diamant qu’arracher de son doigt lui
Harpagon liarde avec son cuisinier, voulant, pour soutenir son rang, donner un repas voulant par avarice qu’il ne lui en coût
s j’en veux employer à l’y mieux retenir ; Et je vais me hâter de lui donner ma fille Pour confondre l’orgueil de toute ma fam
us dire : « Ma dot a pi us que doublé vos biens ; il faut que vous me donniez de la pourpre, des bijoux, des servantes, des mul
s de table, les cordonniers pour les souliers fleur de mauve. Il faut donner aux dégraisseurs ; il faut donner aux raccommodeu
es souliers fleur de mauve. Il faut donner aux dégraisseurs ; il faut donner aux raccommodeurs ; il faut donner aux faiseurs d
donner aux dégraisseurs ; il faut donner aux raccommodeurs ; il faut donner aux faiseurs de gorgerettes ; il faut donner aux
raccommodeurs ; il faut donner aux faiseurs de gorgerettes ; il faut donner aux couturiers. Vous croyez en être sorti, d’autr
es superbes habits, ni les riches bijoux, ni les meubles somptueux où donnent ses pareilles avec tant de chaleur ; et cet artic
l’unité ; il est plus probable qu’il est complexe, puisqu’il faut se donner un peu de mal pour prouver qu’il ne l’est pas. Mo
’il y a quelques personnages de Molière auxquels il n’a pas craint de donner ou de laisser de la complexité soit pour leur don
’a pas craint de donner ou de laisser de la complexité soit pour leur donner plus de vie, soit parce que, les prenant dans la
par degré, jusqu’à son paroxysme, il va, de plus, jusque-là qu’il ne donne jamais à un de ses personnages qu’une seule passi
me semble, Molière se place devant la réalité et veut que son théâtre donne à son spectateur la sensation de la chose vue et
place : mémoire de maître Simon dans l’Avare ; menu du repas que veut donner Harpagon ; peinture des mœurs et us d’une petite
L’école classique, trop souvent, le considère un peu de même, ce qui donnerait raison à Taine faisant dériver l’esprit révolutio
ique, mais le tableau l’est bien davantage. Cela est si vrai que pour donner de la vie générale, de la vie ambiante à un portr
en leurs causes en soi et dans leurs effets, sous peine d’abord d’en donner une image très incomplète, ensuite de ne pas être
est, il est ridicule d’abord, mais parce qu’il est ce qu’il est, il a donné à ses deux filles pour marâtre une fausse infirmi
ez nous. » — « Mais ce n’est pas pour elle, c’est pour moi que je lui donne ce médecin. » — « Laquais ! Hola ! Mes deux laqua
me cette imitation a procédé devant la nature, vous arrives à ne plus donner que les traits les plus généraux. Tels, seront ce
est affaire de mesure et de goût et il n’y a même pas d’indication à donner  ; le péril est aussi de se tromper sur le caractè
ffaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m’en donner avis ; qu’il faut que, malgré vous, vous demeurie
vrai ? » J’insiste un peu, peut-être à tort ; mais cet exemple qu’ont donné nos auteurs de 1660, rarement d’ailleurs (l’Avare
logique dans le devenir de ses personnages au milieu d’une situation donnée . Mais là s’arrête sa logique, et de logique dans
ors de la vérité de tous les jours qu’un escroc rencontre à un moment donné la justice qui l’arrête surtout quand, par une de
p facile pour qu’il fût soigneux de s’en occuper. Remarquez qu’il n’a donné à ses dénouements accidentels que juste l’importa
 : métaphores incohérentes. Exemples : Pourvu que votre cœur veuille donner les mains Au dessein que j’ai fait de fuir tous l
eu ne s’augmente » et qui se termine par « ne fût point ce qui me les donne  » et que je cite plus loin pour un autre objet. J
s amphigouris et des galimatias, je ne puis qu’avoir le regret de lui donner raison. Pour le plaidoyer de Brunetière en faveur
Molière, n’a usé et même un peu abusé, revenez aux exemples que j’ai donnés , et que j’ai donnés à deux fins, et revenez aux c
même un peu abusé, revenez aux exemples que j’ai donnés, et que j’ai donnés à deux fins, et revenez aux couplets que j’ai cit
ement à La Fontaine et sans qu’il soit très facile de dire à qui l’on donnerait la préférence. J’ai peut-être dit que Molière ava
e est de 1667 et Amphitryon de janvier 1668 ; et dans l’Amphitryon il donna le modèle même et le triomphe du vers irrégulier.
ns aurait quelque chose de trop sautillant et l’alexandrin est ce qui donne poids et solidité. L’auteur a évité presque toujo
e attentive, faite à ce point de vue, vous fera juger. Je ne puis ici donner qu’un ou deux exemples : N’importe, je ne pois m
Et que la qualité que j’ai de votre époux Ne fût point ce qui me les donne . Ceci est une élégie ; donc, naturellement, sera
cœur s’abandonne ; Et sa passion ne veut point De ce que le mari lui donne . Il veut de pure source obtenir : vos ardeurs. […
qu’il dît, avec un peu d’ironie peut-être, au poète comique : « Ne me donnez que la morale de l’expérience. Elle est immorale,
sance de cause et non pas au hasard, et du réel et de ces esprits-là. Donnez -moi donc tout le réel et tout son triste enseigne
100 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »
i de Pascal. Je le définirai encore mieux en l’opposant, non pour lui donner le dessous, à cette audace d’invention qui, dans
es, ou fait imaginer à Leibnitz l’harmonie préétablie. Il ne faut pas donner à Bossuet une gloire qu’il n’a pas, et dont il n’
itations solitaires, ni les disputes, ni la gloire. Descartes s’était donné l’impossible tâche de retrancher de son esprit to
contenta, pendant cinquante ans de travaux de parole ou de plume, de donner les motifs de son adhésion. § III. Bossuet éch
lus facilement descendre. C’est par là qu’il est si varié. Au lieu de donner sa forme aux choses, ce sont toutes les choses to
er sa forme aux choses, ce sont toutes les choses tour à tour qui lui donnent la leur. Il est remarquable que, dans un si grand
de l’homme, des vices et de la vertu, de la vie et de la mort. Qui a donné à ce chaste prêtre une pénétration à qui rien n’é
e, la réticence dans la confession. Aucun ouvrage ancien ne peut nous donner une idée de la profondeur où Bossuet a pénétré da
ives contre la vie, combien d’autres où il en parle eu poète qui s’en donne le spectacle avant d’en tirer la morale ! Tout en
s d’approbation qui rendent le génie populaire, et des ouvertures que donnent aux esprits les plus riches de leur fonds la vie
à chercher les meilleures méthodes pour communiquer ses idées ; à se donner des qualités de composition, de clarté, de correc
il, tous ces exercices où le maître s’instruisait pour enseigner, ont donné au génie de Bossuet je ne sais quoi de plus modér
quité païenne. Le jugement n’est le plus souvent que l’admiration qui donne ses motifs. Tite-Live n’a pas plus aimé sa Rome e
suite des empires. La première laisse quelque étourdissement. Il est donné à peu d’esprits d’avoir cette force de regard qui
ds traits de tant d’événements et de tant d’hommes. Cette chronologie donne des vertiges. La science en a d’ailleurs affaibli
, soit à des dissidents qui trouvaient à y contester l’interprétation donnée à des traditions communes. Il n’en est pas de mêm
pendant ce grand homme se trouverait mal loué par la préférence qu’on donne à la partie pour ainsi dire profane de son Discou
ité de la religion ; il n’était pas insensible à la gloire d’en avoir donné quelques preuves qui lui étaient propres121. Il s
e Dieu et de soi-même. C’est encore un devoir de sa charge qui lui donna l’idée du traité de la Connaissance de Dieu et de
vec la secte de l’amour pur et son chef, Fénelon, il eut la gloire de donner à l’Église de France sa forme actuelle. Il rédige
tous points et contre tous ; on se demande comment l’événement lui a donné tort ; car, pour ne voir dans cette lutte de dix
partis, Bucer et ceux de Strasbourg ; les exaltés, comme Zwingle, qui donnent leur vie pour leurs opinions ; les tyrans, qui se
tent les deux qualités caractéristiques de Bossuet : le bon sens, qui donne les motifs de toutes choses, et le sentiment de l
tes, les exemples innombrables d’obéissance aux princes persécuteurs, donnés par les chrétiens des premiers âges de l’Église ;
it paru à Bossuet la meilleure forme du gouvernement. Cette monarchie donnait à la France, au prix d’imperfections inévitables,
digne d’être la tête de ce grand corps. Cependant les événements ont donné tort à Bossuet sur la meilleure forme de gouverne
ni aussi bien que le méchant qui le tyrannise… Le prince ne doit rien donner à son ressentiment et à son humeur… Le prince doi
fait Bossuet à la monarchie absolue ? Le temps et les révolutions ont donné tort à l’opinion de Bossuet sur la supériorité du
aibli les préceptes de bon sens qu’il emprunte à l’Ecriture, ou qu’il donne de son chef sur la façon dont toute souveraineté
niversel. S’il a été bon que ces deux principes se disputassent à qui donnerait sa forme à l’esprit français, il importait néanmo
orment, en se combattant, aux usages de guerre et à la discipline qui donnent la victoire. Mais c’est surtout pour la nation qu
charma. Une amitié, d’autant plus dangereuse qu’elle était plus pure, donna à ce commerce de spiritualité la douceur et la fo
rait plaisant de Mme Guyon : Ce modèle parfait, ce Paraclet nouveau, Donne du pur amour un spectacle bien beau, Quand tout d
ti. Le livre avait été écrit de concert avec les deux prélats ; ils y donnèrent l’approbation ecclésiastique. Il y manquait celle
e et d’une âme passionnée, dans une profession qui lui interdisait de donner son cœur à aucune créature vivante, il ne trouva
orisait toutes les imaginations du sens propre, pour la prise que lui donnaient ces excès sur les âmes faibles qui s’y laissaient
ntre Racine, le duc de Nevers, qui avait loué les deux théâtres où se donnaient les deux Phèdres, afin de remplir la salle où se
, se prononça contre l’archevêque de Cambrai, avec l’autorité que lui donnaient quarante années de solitude employées à méditer s
tte querelle divers écrits en vers ou en prose ; le bon sens public y donnait gain de cause à Bossuet. On en fit un recueil, où
hodie Seigneur, notre pain quotidien Ne peut-être que votre grâce : Donnez -le moi, je le veux bien ; Ne le donnez pas, je m’
Ne peut-être que votre grâce : Donnez-le moi, je le veux bien ; Ne le donnez pas, je m’en passe, Que je l’aie ou ne l’aie pas,
t à ces grandes épreuves Qui désespèrent le tenté. Mon cœur pour vous donner des preuves De mon humble soumission, Consent à l
igine et des progrès de la doctrine des auteurs mystiques. Bossuet se donne d’ailleurs beaucoup de liberté dans des matières
es Provinciales ; je ne veux plus avoir de part au spectacle que vous donnez au public. » Sauf quelques passages où perce l’ai
mauvaise fertilité des esprits subtils, comme l’appelle Bossuet, lui donnèrent l’idée, je devrais dire la tentation, d’en venir
tendue qu’au sens relatif. Ce n’était pas mauvaise foi : il n’est pas donné à la mauvaise foi d’être si opiniâtre ; car, comm
es ; sa générosité même se tournait contre lui ; car, en affectant de donner le nom d’amie à Mme Guyon, il découvrait son illu
e jalousie qu’à affecter les vains égards. Rien dans ses écrits n’est donné au désir de plaire ; nulle affectation de candeur
t le monde que le saint homme s’est laissé aller à des inutilités qui donnent trop de contorsions au bon sens pour être droites
esses de la piété des contemplatifs ? Celui à qui l’abbé de la Trappe donnait raison contre Fénelon ne peut être accusé d’avoir
cidé d’avance à ne faire aucune concession, il voulait du moins ne se donner aucun tort et se tirer honnêtement d’une médiatio
a simple exposition de la vérité, puis, s’apercevant que ce qu’on lui donnait d’abord pour de simples scrupules est tout le fon
se rendre plus auguste l’obscurité de ces mystères. N’en pouvant pas donner le sens, il en développe la beauté, et il se tien
assoupies qu’éteintes, et de leur offrir une sorte de mysticisme qui donnât le change à leurs passions surprises ; au lieu de
st jamais laissé égarer par la spéculation, qui sur ces hauteurs peut donner des vertiges ; et, puisque j’ai nommé celui de no
elui de nos grands écrivains à qui la voix publique, dans notre pays, donne entre tous le mérite du bon sens, Voltaire n’en a
eur, une subtilité à embarrasser un saint Augustin, une imagination à donner un corps et des couleurs à des ombres, il se soit
au lieu de rêver une nouvelle république de Platon, se contentait de donner les raisons de durée de toutes les législations e
aux ce qu’on n’a pas trouvé concluant. La plupart des hommes de génie donnent quelque avantage sur eux, même aux plus humbles d
quels points le temps, qui est le champ dans lequel Dieu travaille, a donné tort à Bossuet. Il s’est trompé quand il a cru le
n marqué la suite dans l’histoire du christianisme. Il n’est pas plus donné aux hommes de génie de régler d’avance que de pré
mières pour connaître le sens des grands changements qui devaient lui donner un démenti, et pour comprendre la forme nouvelle
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