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1 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
trouvera en elle-même les réelles conditions requises pour causer tel effet et pour atteindre telle fin, plus elle se jugera
r être libre. Notre caractère, s’il est cause, est aussi avant tout l’ effet du dehors ; il est l’accumulation de nécessités p
son origine, ni dans ses éléments intimes, ni dans son action et ses effets . Etre déterminé par son caractère, ce n’est donc
ologue : 1° quelle est la genèse de cette idée ; 2° quels en sont les effets  ? II Genèse de l’idée de liberté De l’aveu
se qui n’est plus notre moi ni l’action de notre moi. De là un double effet  : ces objets de notre conscience réfléchie nous p
alisée par le fait même qu’elle est conçue et désirée, nous produit l’ effet d’une indépendance complète. Nous érigeons ainsi
isme, à la théorie qui veut que les mêmes causes produisent les mêmes effets et à la théorie qui veut que les mêmes causes ne
ie qui veut que les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets , en soutenant que, dans la vie psychique, les mêm
it supprimée, avec la possibilité des mêmes causes, l’alternative des effets identiques ou différents. Chaque état psychique é
lieu de lui appliquer un raisonnement qui ne conclut à l’identité des effets que par l’identité des causes. En un mot, l’actio
rait pas l’absence de causes déterminant par une rencontre unique cet effet unique. La variabilité ou la complexité, même inf
’imagine, à dire simplement que les mêmes causes produisent les mêmes effets , mais à dire qu’un effet quelconque, fût-il uniqu
t que les mêmes causes produisent les mêmes effets, mais à dire qu’un effet quelconque, fût-il unique au monde et sui generis
rce que, les conditions organiques ayant changé et une accumulation d’ effets s’étant produite, de nouvelles sensations se prod
L’indéterminisme ne consiste pas seulement à prétendre que les mêmes effets ne s’expliquent pas par les mêmes causes, mais au
s effets ne s’expliquent pas par les mêmes causes, mais aussi que des effets toujours changeants et nouveaux ne s’expliquent p
vue de l’objet aimé, parce que « une cause interne profonde donne son effet une fois, et ne le produira jamais plus » ? Si no
Au point de vue à la fois psychologique, on distingue avec raison les effets répressifs et les effets excitants, les effets in
psychologique, on distingue avec raison les effets répressifs et les effets excitants, les effets inhibiteurs et les effets d
tingue avec raison les effets répressifs et les effets excitants, les effets inhibiteurs et les effets dynamogènes. Par elle-m
ets répressifs et les effets excitants, les effets inhibiteurs et les effets dynamogènes. Par elle-même et par ses concomitant
nce qui l’accompagne, doit nécessairement provoquer ces deux sortes d’ effets . Si une impulsion passionnelle, par exemple, déve
’idée nouvelle est en quelque sorte négative par rapport à l’autre, l’ effet est un arrêt plus ou moins complet de la précéden
notre intelligence impersonnelle, comment n’en résulterait-il pas un effet d’inhibition prononcé ? Physiologiquement, tous l
e », au lieu de se laisser pousser par le dehors et vers le dehors. L’ effet répressif et inhibiteur de l’idée de liberté est
inhibiteur de l’idée de liberté est donc incontestable. On connaît l’ effet excitateur et dynamogène que peuvent avoir beauco
s intense, prépare à l’action et la rend plus facile. L’attente a des effets connus pour favoriser ce qu’on attend. A plus for
’il s’y joint la conviction de la puissance même, produisent donc des effets dynamogènes. Il est bien clair qu’il ne suffit pa
ou tel point de vue, cette idée de ma puissance, jointe à celle de l’ effet désiré, me mettra dans des conditions favorables
lle enlève de leur force à toutes les idées adverses, elle produit un effet d’arrêt sur les mouvements contraires à sa direct
x termes sont inséparablement objets de pensée et de désir. Après les effets généraux de l’idée de puissance, examinons plus p
généraux de l’idée de puissance, examinons plus particulièrement les effets produits par l’idée d’indépendance. Ils sont enco
loir dans telles circonstances, sans que l’acte ou la volition soit l’ effet de tel et tel ordre de causes ou de raisons. Dira
Toutefois je pourrai encore agir sous cette idée et produire certains effets qui auront à coup sûr une cause, mais dont la cau
e chimérique d’indépendance absolue n’est pas sans entraîner certains effets , par le reste d’éléments admissibles qu’elle renf
pontanéité doit donc aussi avoir une action. De fait, elle produit un effet inhibiteur sur tout ce qui nous apparaît comme co
n eux, activité, mais non intelligibilité : la cause rend raison de l’ effet en tant qu’elle le produit, mais elle n’en rend p
ée de l’indétermination de la volonté pourra-t-elle donc produire des effets  ? — Cette idée, objectera-t-on, n’est ni une imag
de la volonté n’en contient pas moins des éléments réalisables par l’ effet même que cette idée exerce, et c’est ce qui nous
2 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
rattacher un phénomène à sa cause, ou, au contraire, une cause à ses effets utiles. Puisque, d’autre part, les phénomènes soc
roduit une telle complication dans l’enchevêtrement des causes et des effets que l’esprit s’y perd sans retour. Si un effet pe
ent des causes et des effets que l’esprit s’y perd sans retour. Si un effet peut dériver de causes différentes, pour savoir c
e de causalité. Sans doute, si l’on croit avec Mill que la cause et l’ effet sont absolument hétérogènes, qu’il n’y a entre eu
ne relation logique, il n’y a rien de contradictoire à admettre qu’un effet puisse suivre tantôt une cause et tantôt une autr
l consiste en un rapport qui résulte de la nature des choses, un même effet ne peut soutenir ce rapport qu’avec une seule cau
et le principe fondamental de la proportionnalité entre la cause et l’ effet  ? Quant aux cas que l’on cite et où l’on prétend
ralité n’est pas simplement apparente, ou que l’unité extérieure de l’ effet ne recouvre pas une réelle pluralité. Que de fois
, dérive d’une seule et même cause. Inversement, quand il s’agit de l’ effet , le savant distingue souvent ce que le vulgaire c
rentes et la pluralité des causes se trouve en rapport avec celle des effets  ; et si entre toutes ces espèces nosologiques il
es comparaisons que l’on institue la proposition suivante : A un même effet correspond toujours une même cause. Ainsi, pour r
ouve dans tous ces antécédents et en vertu duquel ils produisent leur effet commun 84. II Toutefois, si les divers proc
plexes pour que, dans un cas donné, on puisse exactement retrancher l’ effet de toutes les causes moins une. La même raison re
peut se faire, ou bien que la cause ait été empêchée de produire son effet par l’action de quelque cause contraire, ou bien
énomènes est la cause de l’autre, mais à ce qu’ils sont tous deux des effets d’une même cause, ou bien encore à ce qu’il exist
entre eux un troisième phénomène, intercalé mais inaperçu, qui est l’ effet du premier et la cause du second. Les résultats a
rendre pour la marche régulière et nécessaire du progrès ce qui est l’ effet d’une tout autre cause. En effet, l’état où se tr
méthode de différence, l’absence de la cause exclut la présence de l’ effet .
3 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
e : comment elles coïncident et comment elles se dissocient. — Triple effet de la dissociation. — 1° Effet transversal ou « d
comment elles se dissocient. — Triple effet de la dissociation. — 1° Effet transversal ou « dilatation du Temps  ». — 2° Eff
issociation. — 1° Effet transversal ou « dilatation du Temps  ». — 2° Effet longitudinal ou « dislocation de la simultanéité 
— 2° Effet longitudinal ou « dislocation de la simultanéité  ». — 3° Effet transversal-longitudinal ou « contraction de Lore
is, en imagination, devenir inégales lorsqu’elles se dissocient par l’ effet du mouvement que ma pensée imprime au système. Ce
de notre figure de lumière. Nous allons examiner séparément les trois effets de déformation produits par le mouvement : 1° l’e
ment les trois effets de déformation produits par le mouvement : 1° l’ effet transversal, qui correspond, comme nous allons vo
ue la théorie de la Relativité appelle un allongement du temps ; 2° l’ effet longitudinal, qui est pour elle une dislocation d
, qui est pour elle une dislocation de la simultanéité ; 3° le double effet transversal-longitudinal, qui serait « la contrac
nsversal-longitudinal, qui serait « la contraction de Lorentz ». 1° Effet transversal ou « dilatation du temps »   Donno
d, — en continuant à faire du temps une ligne de lumière, — le second effet de la déformation de la figure. 2° Effet long
de lumière, — le second effet de la déformation de la figure. 2° Effet longitudinal ou « dislocation de la simultanéité 
aient incomplètes si nous nous bornions à étudier séparément les deux effets transversal et longitudinal. Nous devons maintena
ace-Temps à quatre dimensions dans la théorie de la Relativité. 3° Effet transversal-longitudinal ou « contraction de Lore
a ligne de lumière fait que le mouvement du système produit un double effet dans le temps : dilatation de la seconde, disloca
le temps seul (le temps fictif) est en cause. Mais la combinaison des effets dans le Temps donne ce qu’on appelle une contract
onné, d’autre part, une dissociation idéale de ces deux figures par l’ effet d’un mouvement que la pensée attribue au système,
en lignes de pur espace étant censé n’être que l’enregistrement de l’ effet global produit par les diverses modifications de
4 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
ieux, que les mêmes causes mettent le même temps à produire les mêmes effets . Et c’est là au premier abord une bonne définitio
le phénomène α, amenant pour conséquence au bout d’un certain temps l’ effet α′. En un autre point du monde très éloigné du pr
né du premier, se passe le phénomène β, qui amène comme conséquence l’ effet β′. Les phénomènes α et β sont simultanés, de mêm
ce l’effet β′. Les phénomènes α et β sont simultanés, de même que les effets α′ et β′. À une époque ultérieure, le phénomène α
très éloigné du monde et à peu près dans les mêmes circonstances. Les effets α′ et β′ vont aussi se reproduire. Je suppose que
ances. Les effets α′ et β′ vont aussi se reproduire. Je suppose que l’ effet α′ ait lieu sensiblement avant l’effet β′. Si l’e
e reproduire. Je suppose que l’effet α′ ait lieu sensiblement avant l’ effet β′. Si l’expérience nous rendait témoins d’un tel
n’est pas tout. Dans la réalité physique, une cause ne produit pas un effet , mais une multitude de causes distinctes contribu
es conditions, il est clair que les causes qui ont produit un certain effet ne se reproduiront jamais qu’à peu près. Et alors
dire : « Les mêmes causes mettent le même temps à produire les mêmes effets . » Nous devons dire : « Des causes à peu près ide
s mettent à peu près le même temps pour produire à peu près les mêmes effets . » Notre définition n’est donc plus qu’approchée.
tante, comment reconnaissons-nous lequel est la cause et lequel est l’ effet  ? Nous admettons que le fait antérieur, l’antécéd
its B et C dont je n’ai pas été témoin et de telle façon que B soit l’ effet de A, que C soit celui de B, et D celui de C. Mai
sif. C’est pourquoi je regarde A comme la cause initiale et D comme l’ effet ultime ; c’est pourquoi je range A au commencemen
aires dans une certaine mesure, un phénomène quelconque ne sera pas l’ effet d’une cause unique, mais la résultante de causes
dition de ce même signal de Paris. C’est la règle de la cause et de l’ effet analysée plus haut. Mais postérieure, de combien 
5 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »
les accompagne ? Le comique exige donc enfin, pour produire tout son effet , quelque chose comme une anesthésie momentanée du
ien de fois n’a-t-on pas fait remarquer, d’autre part, que beaucoup d’ effets comiques sont intraduisibles d’une langue dans un
manque de souplesse, par distraction ou obstination du corps, par un effet de raideur ou de vitesse acquise, les muscles ont
arquet, enfin agit à contresens ou fonctionne à vide, toujours par un effet de vitesse acquise. L’habitude avait imprimé un é
ans les deux cas, c’est une circonstance extérieure qui a déterminé l’ effet . Le comique est donc accidentel ; il reste, pour
l’analysant, qu’il tenait une recette pour la fabrication en gros des effets amusants. Il en abusa. Il fit de Ménalque la plus
source. On est sur une des grandes pentes naturelles du rire. Mais l’ effet de la distraction peut se renforcer à son tour. I
première application et que nous formulerons ainsi : quand un certain effet comique dérive d’une certaine cause, l’effet nous
ainsi : quand un certain effet comique dérive d’une certaine cause, l’ effet nous paraît d’autant plus comique que nous jugeon
corriger le rêve, — et qu’ils provoquent ainsi autour d’eux, par des effets capables de s’additionner toujours les uns aux au
chose de ce que nous apercevions dans ses formes plus grossières, un effet d’automatisme et de raideur. Nous pouvons mainten
demander à cette formule simple une explication immédiate de tous les effets comiques. Elle convient sans doute à des cas élém
. Nous allons épaissir le problème, pour ainsi dire, en grossissant l’ effet jusqu’à rendre visible la cause. Aggravons donc l
rriverait à contrefaire.   Ne serait-ce pas alors que le bossu fait l’ effet d’un homme qui se tient mal ? Son dos aurait cont
de tous les visages. Ici encore se vérifie la loi d’après laquelle l’ effet est d’autant plus comique que nous en expliquons
racté et gardé, voilà par où une physionomie nous fait rire. Mais cet effet gagne en intensité quand nous pouvons rattacher c
et inversement on peut exagérer à outrance sans obtenir un véritable effet de caricature. Pour que l’exagération soit comiqu
e mouvement, à en contrarier enfin la grâce, elle obtient du corps un effet comique. Si donc on voulait définir ici le comiqu
e mécanique, continue à nous donner l’impression d’un être qui vit. L’ effet comique est d’autant plus saisissant, l’art du de
l’intérieur de la personne est chose qui perce à travers une foule d’ effets amusants ; mais c’est le plus souvent une vision
le texte de Pascal suggère. Et si la cause du rire est la vision d’un effet mécanique dans le second cas, elle devait l’être
nous venons de poser. On pressent des visions plus fuyantes encore d’ effets mécaniques, visions suggérées par les actions com
début de ce travail : il serait chimérique de vouloir tirer tous les effets comiques d’une seule formule simple. La formule e
ulons dire que la déduction doit s’arrêter de loin en loin à quelques effets dominateurs, et que ces effets apparaissent chacu
t s’arrêter de loin en loin à quelques effets dominateurs, et que ces effets apparaissent chacun comme des modèles autour desq
omme des modèles autour desquels se disposent, en cercle, de nouveaux effets qui leur ressemblent. Ces derniers ne se déduisen
ne solennité ou d’une cérémonie, ceux qui y prennent part nous font l’ effet de s’y mouvoir comme des marionnettes. Leur mobil
entation automatique de la société, voilà, en somme, les deux types d’ effets amusants où nous aboutissons. Il nous reste, pour
l’art prétendant en remontrer à la nature. Ainsi, en résumé, le même effet va toujours se subtilisant, depuis l’idée d’une m
nous par un principe supérieur, et aperçue à travers le corps par un effet de transparence. Quand nous ne voyons dans le cor
exigences du corps seront mesquines et uniformément répétées, plus l’ effet sera saisissant. Mais ce n’est là qu’une question
ouvrir au hasard un volume de Labiche. On tombera souvent sur quelque effet de ce genre. Ici c’est un orateur dont les plus b
ggestions très subtiles il y a place pour une multitude innombrable d’ effets amusants, — tous ceux qu’on obtient en s’expriman
’au bout de l’identification entre la personne et la chose pour que l’ effet comique se produise. Il suffit qu’on entre dans c
6 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
et des idées. Énonçons la loi qui définit, selon nous, les principaux effets comiques de répétition de mots au théâtre : Dans
risquons alors de faire fausse route si nous cherchons le secret de l’ effet produit dans ce que nous voyons et entendons, dan
ous suggèrent, pourrait-on dire, la même vision abstraite, celle d’un effet qui se propage en s’ajoutant à lui-même, de sorte
en plus qu’on ne croirait d’abord à un jeu d’enfant. C’est toujours l’ effet de la boule de neige. Le propre d’une combinaison
orts du personnage aboutissent, par un engrenage fatal de causes et d’ effets , à le ramener purement et simplement à la même pl
ui les remet purement et simplement en présence l’un de l’autre. Même effet circulaire, même retour au point de départ dans u
derniers exemples présentent une grande cause aboutissant à un petit effet , nous en avons cité d’autres, tout de suite aupar
auparavant, qui devraient se définir de la manière inverse : un grand effet sortant d’une petite cause. La vérité est que cet
ait guère mieux que la première. La disproportion entre la cause et l’ effet , qu’elle se présente dans un sens ou dans l’autre
qu’elle nous laisse apercevoir par transparence derrière la série des effets et des causes. Négligez cet arrangement, vous aba
Ainsi L’École des Femmes ne fait que ramener et reproduire un certain effet à trois temps : 1er temps, Horace raconte à Arnol
des Maris, dans L’Étourdi, et surtout dans George Dandin, où le même effet à trois temps se retrouve : 1er temps, George Dan
est vrai que l’art classique soit celui qui ne prétend pas tirer de l’ effet plus qu’il n’a mis dans la cause. II. — L’inversi
t de l’inversion. Nous arrivons à l’interférence des séries. C’est un effet comique dont il est difficile de dégager la formu
ux l’interférence de deux séries indépendantes, source véritable de l’ effet comique. Aussi le quiproquo ne peut-il être qu’un
ns notre imagination, il n’y aura plus quiproquo, et pourtant le même effet comique continuera à se produire. Pensez à la cap
qui consistent à traiter la vie comme un mécanisme à répétition, avec effets réversibles et pièces interchangeables. La vie ré
un vaudeville dans l’exacte mesure où elle produit naturellement des effets du même genre, et par conséquent dans l’exacte me
rsonne. Mais cette distraction des événements est exceptionnelle. Les effets en sont légers. Et elle est en tout cas incorrigi
re une catégorie spéciale pour le comique de mots, car la plupart des effets comiques que nous avons étudiés jusqu’ici se prod
et les variétés possibles de l’esprit. I. — Se laisser aller, par un effet de raideur ou de vitesse acquise, à dire ce qu’on
iène : « Il ne faut pas manger entre ses repas. » Quelquefois aussi l’ effet se complique. Au lieu d’un seul moule de phrase b
se conserve ici, elle devra prendre la forme suivante : On obtient un effet comique quand on affecte d’entendre une expressio
avec le genre des termes que cette parenté doit unir : vous aurez un effet risible. C’est le mot bien connu, attribué encore
uoi voulez-vous donc que nous le prenions ? » Aussi obtiendra-t-on un effet amusant quand on développera un symbole ou un emb
ux systèmes d’idées dans la même phrase est une source intarissable d’ effets plaisants. Il y a bien des moyens d’obtenir ici l
nous-mêmes, la première. D’où cette règle générale : On obtiendra un effet comique en transposant l’expression naturelle d’u
guer deux tons extrêmes, le solennel et le familier. On obtiendra les effets les plus gros par la simple transposition de l’un
mique. Transpose-t-on en familier le solennel ? On a la parodie. Et l’ effet de parodie, ainsi défini, se prolongera jusqu’à d
pression de choses antiques en termes de la vie moderne donne le même effet , à cause de l’auréole de poésie qui entoure l’ant
térature anglaise en général. Notons-le en passant : l’intensité de l’ effet ne dépend pas ici de sa longueur. Un mot suffira
on obtiendrait des termes à contraste de moins en moins brutal et des effets de transposition comique de plus en plus subtils.
fessions ont un vocabulaire technique : combien n’a-t-on pas obtenu d’ effets risibles en transposant dans ce langage professio
ue lui-même, dans le comique de caractère. Le langage n’aboutit à des effets risibles que parce qu’il est une œuvre humaine, m
7 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
que l’imagination doit se tracer à l’avenir pour produire de nouveaux effets . Il est de certains moyens de succès en littératu
civiles et politiques contraires à la raison naturelle, perdent leur effet dès qu’elles atteignent leur but, la réformation
le de ce talent supérieur. Voltaire n’a pu produire en ce genre aucun effet théâtral, quelque piquante que soit la tournure h
a vertu. Quels seront nos contrastes, dira-t-on, et d’où naîtront nos effets  ? Il en doit sortir de très inattendus de ce nouv
rds. Ce qui pervertit la moralité en France, c’est le besoin de faire effet d’une manière quelconque, et surtout par son espr
toujours les mêmes ; et comme elle peint la douleur, la source de ses effets est inépuisable. Néanmoins elle est modifiée, com
dépendent. Les sujets antiques et leurs imitateurs produisent moins d’ effet dans la république que dans la monarchie : les di
a été analysée, et c’est ce qu’il peut y avoir de plus contraire aux effets de l’imagination. La splendeur de la puissance, l
s pour adapter à la scène française des beautés du génie anglais, des effets du théâtre allemand ; et si l’on en excepte un tr
et la combinaison des événements naturels qui produisent un semblable effet au théâtre ; et c’est en prenant cette opinion po
. Il ne suffit pas de remuer l’âme ; il faut l’éclairer ; et tous les effets qui frappent seulement les yeux, les tombeaux, le
des vérités morales. Les circonstances de la vie privée suffisent à l’ effet du drame, tandis qu’il faut, en général, que les
et si la circonstance la plus vulgaire sert de contraste à de grands effets , il faut employer assez de talent à la faire adme
ssions qui, dans telle situation donnée, pourraient produire un grand effet . Les véritables convenances du théâtre ne sont qu
é très remarquable en ce genre ; et maintenant on ne peut ajouter aux effets de la poésie, qu’en exprimant, dans ce beau langa
que l’imitation de l’imitation ; c’est peindre la nature à travers l’ effet qu’elle a produit sur d’autres hommes. Quand les
er, qui s’abandonne à ses impressions au lieu de choisir ses moyens d’ effet . Le véritable objet du style poétique doit être d
ainsi que cette imagination philosophe peut encore produire de grands effets . Il faut qu’au milieu de tous les tableaux de la
rapport littéraire, il est vrai de dire qu’on ne peut produire aucun effet très remarquable par les ouvrages d’imagination,
es Vénitiens, ont introduit sur la scène française un nouveau genre d’ effet très remarquable, et qui appartient plus au génie
ssir dans une route nouvelle, en sachant ménager avec talent quelques effets non encore risqués sur la scène ; mais pour que c
8 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »
re III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets Si l’on a un fait à raconter, on tâchera de se
sous-entendus. L’esprit humain est toujours curieux des causes et des effets . Comprendre, c’est apercevoir une chose dans son
es antécédents et les conséquents sont ce que nous appelons causes et effets  : dans la rigueur du langage scientifique, la vér
des chefs-d’œuvre — ne présentent guère que des séries de causes et d’ effets , qui sont à leur tour des causes, qui enfin about
it voir dans les passions, les vices et les misères de l’individu les effets que doit donner, dans un certain milieu, un tempé
des temps passés que si elle éclaire l’enchaînement des causes et des effets dont le tissu est vraiment l’histoire. La critiqu
connaissance du cœur humain, sinon avoir établi un rapport de cause à effet entre les phénomènes observés ? On ne peut décrir
hétoriques : prendre pour cause ce qui n’est pas cause, ou ce qui est effet de la chose même qu’il s’agit d’expliquer, ou un
ou ce qui est effet de la chose même qu’il s’agit d’expliquer, ou un effet parallèle de la cause même qu’on cherche ; prendr
, ou un effet parallèle de la cause même qu’on cherche ; prendre pour effet un simple, conséquent, comme pour cause un simple
n’est qu’un vaste enchaînement de causes qui ne sont pas causes et d’ effets qui ne sont pas effets. — Un général gagne une ba
aînement de causes qui ne sont pas causes et d’effets qui ne sont pas effets . — Un général gagne une bataille parce qu’il a du
nt gagné des batailles ? En d’autres termes, le succès peut être ou l’ effet du mérite que possède un homme, ou la cause du mé
9 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
itée, elle est encore fort complexe ; elle comprend la recherche de l’ effet général que doit produire la représentation et la
t général que doit produire la représentation et la détermination des effets particuliers des actes et des tableaux, dans lesq
ident à la composition artistique des décorations, à la recherche des effets pittoresques ou grandioses, au choix étudié des c
veloppe. Chapitre II La valeur d’une pièce ne dépend pas de son effet représentatif. — Ce n’est pas l’effet représentat
’une pièce ne dépend pas de son effet représentatif. — Ce n’est pas l’ effet représentatif qui a assuré la renommée du théâtre
n : la valeur intrinsèque d’une œuvre dramatique ne dépend pas de son effet représentatif. Si nous n’avions en vue que l’effe
dépend pas de son effet représentatif. Si nous n’avions en vue que l’ effet représentatif produit sur des contemporains à une
te proposition rentrerait dans la précédente. Mais il s’agit ici de l’ effet représentatif absolu, et à ce titre elle mérite d
a renommée durable qui en a perpétué le souvenir dans la postérité. L’ effet représentatif est dans ce cas sans influence sur
presque inimitables, sans que nous ayons besoin de tenir compte d’un effet représentatif que nous ne pouvons imaginer qu’à g
uvent encore nos personnages de théâtre, ce n’est nullement dans leur effet représentatif que nous cherchons et que nous trou
siècle, on entourait la représentation de notre théâtre classique ! L’ effet représentatif des tragédies de Corneille et de Ra
ur la scène française, notamment les drames de Shakspeare. Toujours l’ effet a été inférieur à celui qu’on en attendait, ce qu
nt de vue, il suffit d’un moment de réflexion pour s’apercevoir que l’ effet représentatif n’est pas la mesure de la valeur in
i ce n’est plus grande, que les secondes, tandis que celles-ci ont un effet représentatif beaucoup plus grand. C’est que la v
d’une pièce, c’est que dans leurs jugements ils tiennent compte de l’ effet représentatif qui précisément s’adapte à leur goû
leur goût actuel. La postérité, au contraire, fait abstraction de cet effet et souvent n’en a pas même l’idée ; c’est pourquo
ur ce qui est invariable et constant. Ce n’est pas, en résumé, dans l’ effet représentatif d’une œuvre dramatique qu’il faut c
a postérité. Ce n’est donc pas en augmentant, par la mise en scène, l’ effet représentatif d’une œuvre dramatique que l’on ajo
ique que l’on ajoute à sa valeur intrinsèque. Chapitre III De l’ effet représentatif idéal dans un esprit cultivé. — Imp
e est le modèle et le point de départ de la mise en scène réelle. L’ effet représentatif, on le conçoit, n’est pas créé de t
des vers, de la logique de l’action, de la justesse des pensées, de l’ effet émotionnel des passions ; et c’est alors que nous
lus pure de tout alliage, qu’il nous soit donné d’éprouver. Combien l’ effet représentatif réel est violent par rapport à cet
ver. Combien l’effet représentatif réel est violent par rapport à cet effet représentatif idéal ! La main souvent brutale du
scène agit plus puissamment sur leur organisme. Quoi qu’il en soit, l’ effet représentatif idéal sera toujours le modèle que l
ise en scène lui est nuisible. Puisqu’il n’y a pas équation entre l’ effet représentatif d’une œuvre dramatique et sa valeur
sa valeur intrinsèque, nous pouvons en conclure qu’en augmentant son effet représentatif on n’ajoute rien à sa valeur intrin
atives de deux œuvres dramatiques ne sont pas entre elles comme leurs effets représentatifs. Mais, dans la généralité des cas,
goût, et en même temps pousse les auteurs, qui peuvent compter sur l’ effet d’un puissant appareil représentatif, à se conten
longue portée. Nous avons jusqu’à présent insisté sur ce fait que l’ effet représentatif, obtenu par la mise en scène, devai
il faut contre-balancer, par l’emploi des arts accessoires, ce que l’ effet direct de la poésie sur l’esprit du spectateur se
e nombre probable de spectateurs. — Grossissement par les acteurs des effets représentatifs. — Les actrices moins portées à ex
es effets représentatifs. — Les actrices moins portées à exagérer les effets . — Le Monde où l’on s’ennuie. — Nécessité actuell
èque, si une mise en scène judicieuse et modérée lui fait produire un effet représentatif suffisant pour trente mille personn
un effet représentatif suffisant pour trente mille personnes, ce même effet représentatif sera insuffisant pour deux cent mil
ngtemps sur l’affiche, les acteurs cèdent à la tentation d’exagérer l’ effet représentatif de leurs rôles ; et ils y sont enco
e nombre des représentations. Mais tous les rôles ne possédant pas un effet représentatif susceptible d’un égal grossissement
bre primitif résultant de l’accord entre sa valeur intrinsèque et son effet représentatif. C’est, en un mot, l’œuvre représen
se laissent aller beaucoup plus facilement que les femmes à grossir l’ effet représentatif de leur rôle ; cela tient sans dout
r une puissance d’agir, difficile à contenir, à forcer leurs premiers effets et à en essayer de nouveaux. Je citerai comme un
fin, et non seulement elles ont résisté à la tentation de grossir des effets faciles à exagérer, mais encore elles ont eu le m
sans doute de la tendance qu’ont les acteurs d’une pièce à grossir l’ effet représentatif de leur rôle ; mais, outre qu’il es
u que ce soit la physionomie de son œuvre ; d’un autre, sacrifier à l’ effet représentatif, c’est augmenter l’attrait et la sé
ouvrages qu’il met en scène ; à amener à son point de perfection leur effet représentatif, sans permettre qu’il puisse détour
ler l’harmonie générale de l’œuvre en grossissant trop sensiblement l’ effet représentatif de leur rôle. Il doit, en un mot, s
ictoires. Nous avons insisté sur l’accord qui devait régner entre l’ effet représentatif d’une œuvre dramatique et sa valeur
ous avons surtout montré que tout ce qui s’ajoutait inutilement à cet effet représentatif était nuisible à l’œuvre elle-même,
rs, bien qu’il soit censé appartenir à un plan beaucoup plus éloigné, effet de contraste qui soumettrait à l’esprit une coord
nfant. Tous les spectateurs ont souvent remarqué combien est maigre l’ effet représentatif d’objets qui, appartenant censément
ux qui entrent sur la scène en longeant la toile de fond ; ils font l’ effet grotesque d’animaux démesurés. D’ailleurs, pour d
le bruit du tonnerre que le metteur en scène arriverait à produire un effet analogue. L’effet obtenu, qu’augmenterait encore
re que le metteur en scène arriverait à produire un effet analogue. L’ effet obtenu, qu’augmenterait encore l’assombrissement
par l’électricité, dépasserait peut-être en intensité d’impression l’ effet obtenu par le peintre ; mais, qu’on le remarque,
identiques à eux-mêmes. Aussi, comme la décoration ne peut varier ses effets selon les moments successifs d’une action, elle d
nique exercerait une impression préventive et détruirait par avance l’ effet qu’il aurait voulu obtenir ; et si l’effet persis
et détruirait par avance l’effet qu’il aurait voulu obtenir ; et si l’ effet persistait après l’achèvement de l’acte associé,
ions particulières de son art, il se gardera bien d’abuser de pareils effets . Outre qu’il serait absurde de couvrir la voix de
eil objectif de la scène, il se rapproche du peintre qui n’obtient un effet réellement puissant qu’en sachant se décider une
aux yeux du public et s’imposera à son attention. Ainsi, par le seul effet de cette double loi, le poète agit d’une façon ce
e la réalité. En outre, ils ont dû obéir à la nécessité d’augmenter l’ effet représentatif des pièces qu’ils remontent ou qu’i
une boîte à surprise possible. Donc, suivant le milieu théâtral, des effets de mise en scène, d’intensité égale, n’auront pas
’un théâtre est intellectuellement relevé, moins l’accroissement de l’ effet représentatif aura d’influence fâcheuse, à la con
scène ; car on ne peut modifier le matériel figuratif sans changer l’ effet spécial qu’en attend le spectateur. En résumé, lo
rsque pour des raisons supérieures on croira nécessaire d’augmenter l’ effet représentatif d’une œuvre dramatique, la dérogati
l’imagination. — Le théâtre de Scribe. — Le théâtre de Victor Hugo. —  Effet curieux observé dans Quatre-vingt-treize. Le mi
bjets ; deuxièmement, celle qui se laisse charmer par la couleur, les effets d’ombre et de lumière, les rapports de nature ent
par exemple, nous n’obtiendrons souvent par ces mêmes moyens que des effets disparates. C’est que toute autre est l’imaginati
sous une lumière intense qui rend les ombres plus profondes. Ce grand effet de clair-obscur, que le poète projette sur les êt
cendre sur les regards des spectateurs. Combien seront différents les effets que l’on devra se proposer d’obtenir dans la repr
pas cette mise en scène, dont chaque détail est destiné à produire un effet psychologique ! Ici,  il ne faut plus que tous le
tendus. La diction elles gestes doivent, eux aussi, concourir au même effet général, s’écarter de la logique dans les limites
vation. Quand un auteur veut traduire sur la scène, pour en tirer des effets comiques, des personnages de la vie réelle, auxqu
it que les premières demandent plus de vérité que les secondes dans l’ effet représentatif, et surtout plus de soin dans la co
e. Cependant il est même une limite à l’éblouissement des yeux et à l’ effet produit sur nous par le nombre et par un mouvemen
re ni dans l’exagération du nombre et du mouvement qu’on trouvera des effets nouveaux et amusants, mais en cherchant dans des
e, et celui-ci ne ressemblera pas à celui d’une femme galante. Dans l’ effet général, qui est celui que doivent produire la dé
ec attention un paysage, nous nous apercevrons que la distance a pour effet , dans la nature, de rendre de moins en moins visi
la lorgnette est destructive du plaisir théâtral, puisqu’elle a pour effet de rompre l’illusion que l’on a eu quelquefois ta
une colonne de marbre, si une colonne de carton peint nous produit l’ effet du marbre ? À quoi bon recouvrir des meubles d’un
eubles d’une étoffe coûteuse, si une étoffe plus grossière produit un effet analogue ? Du bois blanc habilement peint ne suff
i au théâtre ne s’exerce jamais. On en a vu des exemples, et jamais l’ effet n’a répondu à l’attente. Seule, la ruine est au b
u grossissement de la lorgnette, sont très souvent d’un très médiocre effet quand on les regarde à l’œil nu, c’est-à-dire qua
ette des actrices : un costume de théâtre doit, pour produire le même effet qu’un costume de ville, être traité différemment
de détails. C’est souvent par des moyens contraires qu’on obtient des effets analogues. La même toilette ne peut également pla
lus qu’au jour où ils ont paru sur la scène. Le Cid a par lui-même un effet représentant considérable, mais Corneille ne s’es
st remarquable dans un sujet qui aurait comporté facilement un abus d’ effets représentatifs, tirés de la vie orientale et des
l’imagination de Victor Hugo, qui l’a entraîné à un abus perpétuel d’ effets uniquement représentatifs et à une recherche pure
r d’une couleur locale discrète et modérée, d’éviter la recherche des effets trop spéciaux au milieu représenté, enfin de ne m
formellement par le texte lui-même. Les costumes doivent produire un effet d’ensemble, avoir ce caractère commun que nous at
vec les mêmes costumes qu’à sa première représentation, nous ferait l’ effet d’une véritable caricature ; car, en bien des poi
s, lorsqu’une pièce quitte l’affiche après avoir épuisé son succès, l’ effet de l’usure naturelle des choses. On ne peut emmag
d’une partie du public, mais très certainement elle aurait produit un effet définitif désastreux et aurait été contre le but
nsation pourtant si forte peut être éprouvée, identique dans tous ses effets , aussi bien à la représentation d’une comédie de
cher la source dans le pathétique des situations, au lieu d’y voir un effet de la puissance de la poésie et du jaillissement
d’ailleurs disposés ou préparés à subir le joug du poète ; mais par l’ effet physiologique de la contagion, qui se produit dan
és, tout doit concourir à faire produire au drame son plein et entier effet . Il arrive assez souvent que les effets attendus
e au drame son plein et entier effet. Il arrive assez souvent que les effets attendus et prévus ne se manifestent pas, soit pa
e ne peut véritablement s’applaudir que lorsqu’aux moments précis les effets attendus se manifestent dans toute leur intégrité
stature et l’air de la personne qui doit le porter. Pour produire un effet d’une puissance égale, il est nécessaire que le c
nge suivant l’apparence de l’acteur. Le point fixe, immuable, c’est l’ effet à produire ; ce qui est mobile et changeant, c’es
uire ; ce qui est mobile et changeant, c’est le moyen de produire cet effet . N’est-ce pas d’ailleurs la loi naturelle ? Les f
e au dehors, comme une flamme d’une fournaise ardente, a pour premier effet une très forte tension musculaire qui s’oppose au
considérable et agit alors fatalement sur le jeu des acteurs et sur l’ effet général du drame. Les quelques réflexions que nou
fication de costume (celle que j’indique ou toute autre produisant un effet analogue) concorderait avec la série des actes ac
férents actes de la vie ; et les femmes, soit qu’elles recherchent un effet de similitude ou de contraste, ajustent les coule
déterminée, et ceux qu’elle aura la résolution d’achever seront d’un effet beaucoup plus saisissant, parce qu’ils trahiront
visible de gauche ou de droite ; s’il s’éloigne obliquement, les deux effets se composeront. Tous les jeux de scène qui auront
gle de 45 degrés. Il résulte donc des dispositions de la scène et des effets qui en sont la conséquence que la mise en scène d
noue dans le lieu optique. Il y a là une heureuse hiérarchie dans les effets . Je ne puis, on le comprendra, qu’effleurer un su
ontradiction avec la valeur relative des personnages : dans ce cas, l’ effet sur lequel on comptait ne se produit pas, parce q
se produit pas, parce que la mise en scène a contrarié et amoindri l’ effet dramatique. C’est pourquoi le sens particulier qu
la diviser en parties harmoniques, de telle sorte qu’elle produise un effet général où s’efface toute individualité. Sur la s
 ; mais, dans une œuvre dramatique, il y a lieu de se préoccuper de l’ effet optique, de l’importance des groupes par rapport
are de l’esprit d’Athalie. On peut d’ailleurs juger de la puissance d’ effet que possède un mouvement d’ensemble par les balle
, ce qui est absolument contraire au texte de Racine, ce qui nuit à l’ effet représentatif de cette suprême scène et ce qui en
ever du rideau ; mais quelquefois la longueur de l’entr’acte nuit à l’ effet dramatique. Je citerai comme exemple le drame d’A
ard sont chargés de reprendre ces rôles, s’ingénient à reproduire les effets qui ont si bien réussi à leurs prédécesseurs. La
tre des périodes pendant lesquelles telle pièce ne produit pas tout l’ effet qu’on en devrait attendre et quelquefois ne peut
on dramatique. Largeur, simplicité, sobriété, mais précision dans les effets , telle est la loi de composition de tous les rôle
and ils abordent les rôles du théâtre moderne, ils en élargissent les effets , les haussent en quelque sorte d’un ton, et ne so
ndes nerveuses qui le parcourent. Bien des conditions contribuent à l’ effet que produit sur nous la musique : la qualité des
llement et multiplie ou affaiblit, en tout cas modifie profondément l’ effet produit par la hauteur. Quand nous parlons, les s
rait pas et que la musique ajoute sans transition, sans effort, par l’ effet seul de sa puissance propre. Dans le vaudeville,
sentiment dans un couplet et au moyen de la musique en multipliait l’ effet . Puis le dialogue vif, alerte reprenait, et le va
ictor Hugo. — Lucrèce Borgia. — Ruy Blas. — L’Ami Fritz — Transport d’ effet  : les Rantzau. — Les Bois en exil. Le premier r
ns l’action dramatique est multiple, mais tend toujours à produire un effet d’accord ou de contraste, et à mettre en évidence
de la musique, soit dans le drame, soit dans la comédie. Prenons les effets les plus simples, d’abord, ceux qui résultent uni
uvent introduite dans ses œuvres dramatiques. Qui ne se souvient de l’ effet saisissant du De profundis qui glace d’effroi Gen
rouve amené naturellement dans la pièce, et cependant, en dehors de l’ effet touchant qu’il prépare pour la fin de l’acte, il
qui aurait dû être placé hors de la scène. Il y a eu transposition d’ effets . C’est à l’agacement progressif de Jacques que le
ic et sous ceux de la reine déjà anxieuse, que paraît enfin le roi. L’ effet est foudroyant, implacable. Christian, le regard
ale, hébété au milieu d’un désastre que rien ne peut plus conjurer. L’ effet de contraste est irrésistible, entre ce viveur fa
La transparence de l’atmosphère, la netteté des lignes, l’égalité des effets , la coloration puissante des tons, ne semblent pa
et de renforcer la puissance dramatique en dirigeant sur nos yeux ses effets les plus romantiques. Comme la musique dans le mé
. Quelques-uns ont critiqué, à tort, à mon sens, cette recherche d’un effet réel. C’est la vue de l’eau qui éveille chez Sich
tudie attentivement l’enchaînement de cette cause toute objective à l’ effet dramatique qui en découle, on verra que la présen
grandeur, la hauteur et la profondeur de la scène, ainsi que par des effets d’ombre ou de lumière, de faire naître une impres
que le spectateur transporterait alors dans le personnage. Un pareil effet est toujours aléatoire, puisqu’il dépend des disp
ciperait ainsi, comme les personnages du drame, à la vue de ces beaux effets de la nature qui sont, en plus d’un endroit, pour
ue la mise en scène décrite par lui n’est pas la peinture réelle d’un effet vu et observé par ses yeux. Dans la conception de
r qui se lève dans l’âme purifiée de Valentin. On voit donc combien l’ effet général du décor répond mieux à l’idée poétique q
mbien l’effet général du décor répond mieux à l’idée poétique que les effets particuliers d’une mise en scène plus naturaliste
s’en tenir à l’ancienne conception décorative qui ne recherche qu’un effet simple et général. Et cela pour deux raisons d’or
ral de notre âme. Il faut, par conséquent, dans la représentation des effets de la nature ne pas tenir compte de ce que, préci
t au silence. La nature n’agit donc dans la mise en scène que par ses effets simples et généraux, n’engendrant chez les specta
puissance descriptive, et de sacrifier la nature pour s’attacher aux effets humains et sociaux de la vie. Quelle est, sous ce
e que nous aurait causée la présentation du réel, ou réciproquement l’ effet de la première sera détruit par celui que produir
aire à la succession des phénomènes morbides, par la prédominance des effets généraux et par l’effacement des traits particuli
r conséquent la réalité tragique de celui-ci avait détruit d’avance l’ effet que l’auteur devait attendre de ce double dénouem
10 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
en de licences prises ! En combien d’endroits la vérité sacrifiée à l’ effet  ! On appelle un effet de lumière en peinture ce q
! En combien d’endroits la vérité sacrifiée à l’effet ! On appelle un effet de lumière en peinture ce que vous avez vu dans l
te le même enchantement sur la toile, il semble que nous regardions l’ effet de l’art comme celui de la nature. Ce n’est pas a
ets. La vapeur de l’atmosphère se discerne au loin ; près de nous son effet est moins sensible. Autour de moi les objets gard
blanc mat ou plus ou moins éclairé, selon le lieu de la lumière et l’ effet du soleil. C’est le même effet que celui de la vi
airé, selon le lieu de la lumière et l’effet du soleil. C’est le même effet que celui de la vitesse avec laquelle on tourne u
ation unique et simultanée. Que celui qui n’a pas étudié et senti les effets de la lumière et de l’ombre dans les campagnes, a
s reflets de toutes ces lumières les unes sur les autres. Lorsque cet effet est produit (mais où et quand l’est-il ?) l’œil e
s’éclairera et son ombre se terminera. Au crépuscule, presque plus d’ effet de lumière sensible, presque aucune ombre particu
sait se passer du grand agent, et produire sans son secours un grand effet  ! Méprisez ces gauches repoussoirs, si grossièrem
-ce qui connaît, qui est-ce qui exécute, qui est-ce qui fond tous ces effets ensemble, qui est-ce qui en connaît le résultat n
11 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre II : La Psychologie. »
imiques. Dans le cas de la mécanique, chaque cause se retrouve dans l’ effet , comme si elle avait agi seule. L’effet des cause
aque cause se retrouve dans l’effet, comme si elle avait agi seule. L’ effet des causes concourantes est précisément la somme
i seule. L’effet des causes concourantes est précisément la somme des effets séparés de chacune. Au contraire, la combinaison
r trouver « la cause vraie, celle qui n’est pas seulement suivie de l’ effet , mais qui le produit93  » ; mais M. Mill, comme o
devienne quelque chose, que nous demandons toujours la cause de tout effet , c’est-à-dire ce dont l’effet tire son existence
ous demandons toujours la cause de tout effet, c’est-à-dire ce dont l’ effet tire son existence et n’est qu’une transformation
er à tous les phénomènes un substratum éternel dont les causes et les effets ne seraient que des manifestations dans le temps 
nvariable est appelé la cause ; le conséquent invariable est appelé l’ effet . Le rapport de cause à effet a lieu d’ordinaire e
 ; le conséquent invariable est appelé l’effet. Le rapport de cause à effet a lieu d’ordinaire entre un groupe d’antécédents
solublement lié ; que si nous tenons la cause, nous pouvons inférer l’ effet  ; que si nous connaissons l’effet, nous pouvons i
ns la cause, nous pouvons inférer l’effet ; que si nous connaissons l’ effet , nous pouvons inférer la cause, et que le passage
nconnu ; que, d’ailleurs, l’uniformité des causes supposant celle des effets et réciproquement, nous passons ainsi du particul
ouvions déterminer exactement à quelles causes sont attribuables tels effets , ou à quels effets, telles causes, nous posséderi
exactement à quelles causes sont attribuables tels effets, ou à quels effets , telles causes, nous posséderions virtuellement l
évu, pourvu que nous eussions les données nécessaires. Déterminer les effets de chaque cause et la cause de tous les effets, c
saires. Déterminer les effets de chaque cause et la cause de tous les effets , c’est la principale affaire de l’induction106. »
rmes différents. Le partisan de la nécessité dit : la volition est un effet  ; comme tout effet, il a sa cause ; cette cause c
partisan de la nécessité dit : la volition est un effet ; comme tout effet , il a sa cause ; cette cause ce sont les motifs.
e théorie erronée de la causalité qui considère le rapport de cause à effet comme nécessaire, qui imagine une contrainte myst
lien assez fort pour une relation aussi spéciale que celle de cause à effet Ceux qui pensent que les causes traînent leurs ef
celle de cause à effet Ceux qui pensent que les causes traînent leurs effets après elles par un lien mystique, ont raison de c
e supposent plus maintenant que n’importe quelle cause exerce sur son effet cette coaction mystérieuse110. » Le tort des néce
12 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 3, de la musique organique ou instrumentale » pp. 42-53
usique par rapport à l’esprit dans lequel elle a été composée, et à l’ effet qu’on a voulu lui faire produire, se peut partage
uteur que nous venons de citer, que les tons et la mesure font tant d’ effet sur nous. Si cela n’étoit point, pourquoi les cha
r gré, ainsi qu’ils le sçavent faire ? Dira-t’on que c’est par un pur effet du hazard que dans les festes, certaines symphoni
s calment ! N’est-il pas évident que ces symphonies ne produisent des effets si differens, que parce qu’elles sont d’un caract
é. Les unes ont été composées pour être propres à produire un certain effet , et les autres pour être propres à produire un ef
duire un certain effet, et les autres pour être propres à produire un effet contraire. à la guerre, lorsqu’il faut faire marc
le rapport de ceux qui les entendoient tous les jours, qui voïoient l’ effet qu’elles produisoient, et qui sçavoient encore da
plusieurs autres écrivains anciens, des recits surprenans de tous les effets prodigieux que produisoit la musique des grecs et
toit sur des grecs ou sur leurs voisins que la musique produisoit des effets si merveilleux. On sçait que les organes de l’oüi
13 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Des lectures publiques du soir, de ce qu’elles sont et de ce qu’elles pourraient être. » pp. 275-293
tout en les rapprochant du ton habituel, en laisse encore subsister l’ effet . C’est un peu ce qu’est le dessin, la lithographi
graphie par rapport au tableau. Ces lectures du soir ont eu déjà de l’ effet et un certain succès ; elles sont loin pourtant d
l’ensemble, l’organisation enfin qui peut, seule, en assurer le plein effet et la durée. Une telle institution bien comprise
mener tellement, pour ainsi dire, les deux parties en présence, que l’ effet , à un certain degré du moins, soit immanquable. C
d’écrire pour moi. M. Souvestre a pris, de plus, le soin d’y noter l’ effet que les divers morceaux ont paru produire sur l’a
ues notes que je donne telles que je les reçois de M. Souvestre sur l’ effet des diverses lectures : Poésies de Casimir Delav
Delavigne. — Goûtées. Jeanne d’Arc, récit de Michelet. — Très grand effet . Molière. — Je n’ai jamais lu de pièces complètes
manière à pouvoir faire connaître, chaque fois, toute une pièce. — L’ effet a toujours été très grand. Corneille. — J’ai agi
s été très grand. Corneille. — J’ai agi pour lui comme pour Molière ; effet très grand. Racine. — Même méthode ; effet moins
r lui comme pour Molière ; effet très grand. Racine. — Même méthode ; effet moins grand. On pouvait le prévoir ; il faut plu
tre parfois un peu déconcertés. Je poursuis : Chateaubriand. — Grand effet . J’ai analysé Les Martyrs et lu plusieurs épisode
grand plaisir. Boileau. — Deux épîtres, deux ou trois satires ; peu d’ effet . Contes en vers d’Andrieux. — Très applaudis. Pau
de plus général et ce qui sent le moins son œuvre de circonstance, l’ effet a été médiocre. Les allusions fines ne portaient
usse et Lebras, Les Souvenirs du peuple, Le Juif errant, etc.) ; de l’ effet , mais moins que je ne l’aurais cru : le refrain,
d on lit. Ségur. — Fragments de l’Histoire de la Grande Armée ; grand effet . Voltaire. — Histoire de Charles XII, par extrait
nd effet. Voltaire. — Histoire de Charles XII, par extraits ; assez d’ effet . Je ne pousserai pas plus loin cette échelle com
n certain point, besoin d’être étonnés. Paul-Louis Courier manque son effet , parce qu’il est trop artificiel ; Voltaire manqu
14 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
que Spencer appelle « l’adaptation fonctionnelle ». Seulement, si les effets de l’exercice sur l’individu pour l’adapter au mi
dapter au milieu sont inconstestables, il n’en est pas de même de ses effets sur la descendance, qui sont contestés aujourd’hu
ction ». Supposez qu’un animal ou une plante varient en couleur par l’ effet de causes fortuites ; si la couleur nouvelle se t
al : de bons traitements et une bonne éducation peuvent avoir le même effet  ; mais il serait absurde, dit V. James, d’appeler
uement par l’émotion même de la peur. Ce n’est donc pas par un simple effet du dehors sur nos organes sensoriels, mais par la
vement dans les mêmes circonstances, nous ne produirions plus le même effet  ; non seulement notre intelligence, emportée comm
x et deux font cent serait bientôt ruiné ; un animal qui croirait les effets sans causes ou la différence des effets produite
 ; un animal qui croirait les effets sans causes ou la différence des effets produite par les mêmes causes, et qui agirait en
d, en idées ensuite. Il faut, de même, que le rapport de la cause à l’ effet , de faction à la passion, il faut que la réciproc
d’autre part, nous voyons que les mêmes causes ont produit les mêmes effets a, b, c… pendant un certain laps de temps appréci
; donc la différence du temps n’a pas entraîné de différence dans les effets . Dès lors, si les mêmes causes reparaissent avec
t montrée de fait indifférente, nous attendrons logiquement les mêmes effets , comme si le temps était indifférent. Cette atten
lle seule, est indifférente. Maintenant, quand nous parlons des mêmes effets produits par les mêmes causes, en des instants ou
féremment différents, nous supposons une identité tout imaginaire des effets . En réalité, il n’y a dans la nature que des effe
ut imaginaire des effets. En réalité, il n’y a dans la nature que des effets semblables, non identiques ; « rien dans le monde
t les mêmes, nous attendons logiquement et mathématiquement les mêmes effets  ; mais nous attendons aussi logiquement jusqu’à n
ant des phénomènes sensiblement les mêmes, c’est-à-dire produisant un effet semblable sur nos sens. Si je vois une flamme sem
igible des raisons et conséquences en une série réelle de causes et d’ effets , c’est-à-dire d’actions et de réactions mutuelles
quer l’action même et la présuppose ; elle est l’action produisant un effet  ; elle est ce que l’on a appelé l’effectuation.
entée comme une cause, n’a pas plus de connexion découvrable avec ses effets que toute cause matérielle n’en a avec son propre
ble avec ses effets que toute cause matérielle n’en a avec son propre effet . Dans la volonté aussi l’effet est distinguable e
ause matérielle n’en a avec son propre effet. Dans la volonté aussi l’ effet est distinguable et séparable d’avec la cause et
Hume confond l’effectuation avec l’action, la conscience du lien de l’ effet à l’acte avec la conscience de l’acte même. En d’
de l’action, Hume parle du caractère transitif de l’action et de son effet sur un patient quelconque, qui, à son tour, réagi
s, nous ne voyons pas en elle-même la connexion de ce mouvement comme effet avec notre volonté comme cause : nous ne trouvons
iver ni s’extérioriser. Quant à l’action transitive et au lien avec l’ effet produit en dehors de l’agent même, il n’est pas é
tantôt l’agir, tantôt le pâtir ; quand nous pâtissons, nous voyons l’ effet interne sans l’action externe ; quand nous agisso
on externe ; quand nous agissons, nous voyons l’action interne sans l’ effet externe, qui ne nous est révélé que par une sorte
nce constante, mais nous ne voyons pas comment notre action produit l’ effet extérieur. C’est dans l’effort mental, non dans l
r réalité que comme une action, car ce qui ne produit pas sur nous un effet quelconque n’existe pas pour nous. VII Idée d
énomène universel B. La cause cesserait d’exister au moment même où l’ effet existerait ; elle serait donc alors comme si elle
; elle serait donc alors comme si elle n’était pas ; à vrai dire, les effets , au moment précis où ils sont, seraient sans caus
n’est alors que la cause conçue comme permanente par opposition à ses effets passagers. Le type de cette substance métaphysiqu
15 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
à leur direction, à leur vitesse, à leur extension ; elle est comme l’ effet mécanique, et non statique, du plaisir et de la d
, l’accompagnent et le suivent ; toute émotion, au lieu de borner ses effets perturbateurs à la succession des changements int
a colère agite la lace, le cœur, les membres ; la terreur produit des effets de paralysie. Le sentiment, étant ainsi cause de
a direction, a une force mentale liée à une force mécanique, dont les effets s’étendent à l’espace. Maintenant, au point de vu
d’idées. Le tort d’Herbart est de n’avoir vu dans la passion que son effet intellectuel. Pour lui, ce n’est pas l’émotion, p
la défense immédiate, etc., — qui cause l’émotion. Herbart confond l’ effet avec la cause. Wundt, lui, reconnaît mieux la for
ligence. L’émotion n’est plus alors, selon lui, en son origine, que l’ effet produit par le sentiment sur l’attention53. Aussi
nifeste au dedans de nous à la perception d’une chose inattendue. » L’ effet de la surprise, ajoute-t-il, est analogue à celui
nt esthétique éveillé par une forme géométrique simple vis-à-vis de l’ effet produit par une œuvre d’art. » Wundt aurait pu aj
ue la surprise est l’analogue intellectuel du choc mécanique avec ses effets d’élasticité bien connus. Quelque part de vérité
qu’il vive, primo vivere. Or des êtres qui n’auraient pas éprouvé des effets d’aversion ou d’inclination en présence des chose
écarter. Il s’ensuit que la réaction de l’appétit est la cause, non l’ effet de la réaction intellectuelle appelée attention.
musculaire, enfin de l’émotion qui accompagne la crainte. L’étude des effets physiques va d’ailleurs nous éclairer ici sur la
s celles de l’aversion et de la crainte. De là on peut conclure que l’ effet immédiat et premier des sentiments doit être cher
r l’ennemi à coup de dents. Quelque étendus que soient réellement les effets de l’hérédité, on peut reprocher à Darwin d’avoir
lle la loi de la métamorphosé de l’action nerveuse. Il en résulte des effets de balancement et de compensation qui, selon nous
e et en repos, on adresse à l’homme la parole : aussitôt, par le seul effet de l’excitation reçue et de l’attention qui y rép
a dépense par l’apport des matériaux contenus dans le sang. De là ces effets de bascule qui se produisent dans toutes les émot
nds appareils de l’organisme. Warner, lui, a soigneusement étudié les effets produits par les émotions sur la nutrition, ce qu
qu’elle est trop purement physiologique : il n’a pas tenu compte des effets différents produits par le caractère agréable ou
oblème du côté psychologique, et essayons de remonter ainsi jusqu’à l’ effet premier de l’émotion agréable ou de l’émotion dou
a en premier lieu, dans toute passion, des mouvements qui expriment l’ effet intellectuel produit sur les organes des sens et
musculaires sont les signes ou plutôt l’exécution même. C’est dans l’ effet des émotions non sur l’intelligence, mais sur l’a
énible : « La joie fait mal, la joie fait peur. » Mais ce sont là des effets dérivés du manque d’adaptation préalable et de la
ons des étoiles, mais ne les empêche ni d’exister ni de produire leur effet propre dans la lumière du jour ; cet effet, toujo
xister ni de produire leur effet propre dans la lumière du jour ; cet effet , toujours le même, devient manifeste dans la nuit
provoquer, d’abord d’une manière consciente et ensuite par le simple effet de l’habitude, la contraction des muscles qui ent
ns éveiller pour cela aucune sensation consciente, mais par un simple effet d’action réflexe, impressionner les glandes lacry
ne fut-il pas primitivement défensif, mais seulement produit par les effets réflexes liés au mouvement général de concentrati
16 (1888) La critique scientifique « Appendice — Plan d’une étude complète d’esthopsychologie »
ux ou bizarres, de la légende, de l’histoire ou de la vie. B. Les effets (Synthèse des moyens) 1° Effet général exalt
istoire ou de la vie. B. Les effets (Synthèse des moyens) 1° Effet général exaltant, par : a) Richesse, éclat du st
re. Faits de répétition de mots, d’actes. Variations sur sujets nuls. Effet exaltant : — de grandiosité — de redondance. Ton.
s principaux d’une classe de choses portés à leur plus haut degré : L’ effet exaltant. Le ton. La grandiosité. Simplicité des
ets nuls (avec mélange de grandiose), de vague idéalisme optimiste, d’ effets de redondance et de simplification, avec les extr
arités psychologiques, correspondant chez V. Hugo à ces moyens et ces effets , soit : verbalisme par surabondance de mots, cara
caractéristiques, des personnages préférés, versatilité des sujets ; ( effets ) de l’effet exaltant, de la grandiosité amplifian
ues, des personnages préférés, versatilité des sujets ; (effets) de l’ effet exaltant, de la grandiosité amplifiante, de la re
ents, personnages, sujets grandioses, humanitarisme le moins vague ; ( effets ) exaltant, grandiosité, mystère, irréalisme moind
17 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre cinquième. »
. 20…. Et cornes de licornes. Cette consonnance fait ici un très-bon effet , parce qu’elle arrête l’esprit sur l’idée de l’ex
nde bonhommie. V. 14. Du vent. Ce vers de deux syllabes fait ici un effet très-agréable ; et on ne peut exprimer mieux la n
tée dans le discours que La Fontaine prête à la lime, fait beaucoup d’ effet , parce qu’elle est entièrement inattendue. Fab
rez Qui ni quoi…….. N’est-il pas plaisant de supposer que ce soit un effet nécessaire et une suite naturelle de la royauté,
piquant. V. 21…. Dieu donna géniture. Les cinq rimes en ure font un effet très-mauvais, et c’est pousser la négligence, c’e
XX. V. 4…. Du moins à ce qu’ils dirent. Cette suspension fait un effet charmant. Jusqu’à ce mot, on croirait que l’ours
Fontaine. V. 28…. Otons-nous, car il sent. Peut-on peindre mieux l’ effet de la prévention ? Cela me rappelle une farce dan
a morale dans la bouche de celui qui vient d’être châtié, fait ici un effet d’autant meilleur que le trait est saillant et l’
18 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre II. Des tragédies grecques » pp. 95-112
t l’action de la douleur, et la terreur de la mort. Voyons donc quels effets les opinions religieuses des Grecs pouvaient ajou
s religieuses des Grecs pouvaient ajouter à leurs tragédies, et quels effets elles leur interdisaient. La religion des Grecs é
té se maintenaient entre les hommes. L’image de la mort produisait un effet moins sombre sur les Grecs que sur les modernes.
sion plus forte et plus sensible, elle est parmi nous d’un plus grand effet tragique. Les Grecs étaient beaucoup moins suscep
en les écoutant. Les auteurs grecs comptaient sur un certain nombre d’ effets tragiques qui tenaient à la crédulité de leurs sp
est la gradation des événements naturels ; ils produisaient de grands effets , sans les avoir amenés par des nuances progressiv
païens, un tel développement est nécessaire ; mais chez les Grecs, l’ effet tragique était d’autant plus terrible, qu’il avai
chez les Grecs, comme toutes les autres passions violentes, un simple effet de la fatalité. Dans les tragédies, comme dans le
core appris à s’ennuyer ; et les auteurs ne resserrent leurs moyens d’ effet , que lorsqu’ils redoutent la prompte lassitude de
emière idée de l’invention des faits poétiques est presque toujours l’ effet du hasard. L’histoire, les mœurs, les contes popu
les dogmes mythologiques ajoutent, dans les ouvrages des anciens, à l’ effet des situations touchantes ; mais plus souvent la
19 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249
ar exemple, et d’en faire un supplément à M. l’abbé Richard. Pour cet effet , il fallait lire son voyage d’Italie  ; je l’ai l
ais juges ? Quelque composition vigoureusement coloriée et d’un grand effet nous servirait-elle de règle ? Y rapporterions-no
iez rien. Mais pourquoi l’étendue du lieu ne produit-elle pas le même effet sur tous les tableaux indistinctement ? Pourquoi
un mot toute cette moitié de la composition est bien de couleur et d’ effet . Le reste, pauvre, terne, gris, effacé, l’ouvrage
composition nous arrête et nous touche ; quel ne doit donc pas être l’ effet de leur réunion et de leur contraste ? Et puis sa
elle est l’étendue que vous découvrez. Je ne vous parlerai point de l’ effet de ce tableau, je vous demanderai seulement sur q
la porte du temple au bas de la composition. Faible, faible, de peu d’ effet . Le précédent est l’ouvrage de l’imagination, cel
Tableau de 4 pieds 2 pouces de haut, sur 4 pieds 3 pouces de large. L’ effet de ces compositions, bonnes ou mauvaises, c’est d
et en même temps quelle légèreté, sûreté, facilité de pinceau ! Quel effet  ! Quelle grandeur ! Quelle noblesse ! Qu’on me di
et puis cela est d’un pinceau si doux, si moelleux, si sûr ! C’est un effet merveilleux produit sans effort. On ne songe pas
, c’est la vapeur ondulante et chaude qu’on voit au haut de l’arcade, effet de la lumière arrêtée, brisée, réfléchie par la c
’au dehors. Le détail dans une description produit à peu près le même effet que la trituration ; un corps remplit dix fois, c
du même. La cascade, morceau froid, sans verve, sans invention, sans effet  ; mauvaises eaux, tombant en nappes par les vides
sés sur leurs moyens côtés et s’entrecoupant par leurs petits côtés : effet le plus ingrat à l’œil ; effet dont il était si a
’entrecoupant par leurs petits côtés : effet le plus ingrat à l’œil ; effet dont il était si aisé de déranger la symmétrie. L
ssi Robert l’a-t-il fait : son tableau est très-beau et de très-grand effet . Le dessous des galeries est très-vaporeux ; si j
e, je vis toute la partie supérieure du grenier à foin teinte de feu, effet très-piquant, que l’artiste aurait certainement e
était, jusqu’à ce que, le soleil venant à descendre sous l’horizon, l’ effet disparût. cuisine italienne. du même. Tableau d
our de Régulus à Carthage : laus temporum, non hominis ; c’est plus l’ effet encore des mœurs que du génie. Des peuples avec c
ratiqué au haut de cette porte une espèce de petite fenêtre vitrée. L’ effet général de ce petit tableau est charmant. Je me s
pas éclairée ? Cette vieille cuisinière est tout à fait ragoûtante d’ effet , de position et de vêtement ; la lumière est larg
les figures. Si l’on n’exige dans ces sortes de compositions que les effets de la perspective et de la lumière, on sera toujo
it debout quelques moines noirs. Cela est tout à fait piquant et d’un effet qu’on reconnaît sur le champ. On s’oublie devant
i le contient par la bride. Une autre chose qui ajouterait encore à l’ effet des ruines, c’est une forte image de la vicissitu
ure aux temps florissans de la cité ruinée. Vous produirez ainsi deux effets  ; vous me ramènerez d’autant plus loin dans l’enf
vos ruines soient encore savantes. ruines. ce morceau est d’un grand effet . Le bas consiste en un massif où l’on voit toutes
ûtent guère, il n’en est pas économe, il ne sait pas combien le grand effet en demande peu. Le prêtre d’Apollon s’en allait t
an, un homme debout, une femme accroupie. Pauvre de composition, sans effet  ; les deux figures mauvaises. Cela n’a pas coûté
’autre du fond, et la troisième descend d’en haut, font à celui-ci un effet aussi neuf que piquant et hardi. Le port de Rome
20 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Loutherbourg » pp. 258-274
propose de rendre, et cet art-là n’est pas plus de convention que les effets de l’arc-en-ciel ; il ne se prend point ; il ne s
à la lueur forte et rougeâtre qui colore cette fumée, on reconnaît l’ effet d’un coup de canon. Sur les deux ailes et sur le
c’est une masse de combattans de la plus grande force, du plus grand effet . On y discerne, on est frappé par un cavalier vu
nger la sienne dans la gorge. L’étendart élevé et déployé fait un Bel effet , il marque un plan. Cependant le cavalier court u
chant à se raccrocher au bâtiment. à gauche, sur le fond, et fesant l’ effet des petites actions ou mêlées ou latérales aux de
ande vigueur. La fabrique à droite bien variée, bien imaginée, de Bel effet . Les figures, sur la langue de terre bien dessiné
el obscur qui se résout en pluie. Tableau cru, dur, sans mérite, sans effet , peint de réminiscence de plusieurs autres, plagi
s de cet obstacle. Ce torrent, ces eaux, cette masse font un très-Bel effet et bien pittoresque. Au-delà de ce poétique local
ne l’emporterait pas de très-loin sur Loutherbourg par la facilité, l’ effet , toutes les parties du technique, ses composition
’il paraît un peu sourd, c’est peut-être le défaut de l’exposition, l’ effet de la demi-teinte qui est forte. Le ciel est un d
ui appartiennent au comte De Creutz, sont tous fort beaux et d’un Bel effet . Il y a des terrasses, des roches, des arbres, de
tre et sec. à cet instant, les objets sont comme abreuvés de lumière, effet très-difficile à rendre. On n’obtient de grandes
es groupes s’y multiplient sans confusion ; sa couleur est forte, les effets d’ombres et de lumières sont grands ; ses figures
Il a de la couleur, il peint d’une manière ragoûtante et facile ; ses effets sont piquans. Dans ses tableaux de paysages, il y
énomènes. Si ces dessins sur papier blanc au crayon rouge ont moins d’ effet que ceux sur papier bleu, cela tient certainement
et à la sanguine est nécessairement plus égal de ton, de touche et d’ effet  ; mais en général ils sont d’un prix inestimable.
garde ? Avez-vous observé combien ils sont fins et spirituels ? Quel effet  ! Quelle touche ! Quel ragoût ! Quelle vérité ! A
21 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
état peut donc toujours y revenir, sinon par lui-même, au moins par l’ effet d’une cause extérieure qui remet tout en place. C
sent ne contient rien de plus que le passé, et ce qu’on trouve dans l’ effet était déjà dans sa cause ». Mais supposons que le
hypertrophie grandissante du protoplasme de la cellule. Mais sous ces effets visibles se dissimule une cause intérieure. L’évo
it enfin dans quelque cause inconnue de la vie, qui développerait ses effets comme si les uns engendraient les autres. On aura
t de notre habitude consciente d’enchaîner les mêmes causes aux mêmes effets  ; et cette habitude elle-même a pour objet ordina
s, cette réalité est sans doute créatrice, c’est-à-dire productrice d’ effets où elle se dilate et se dépasse elle-même : ces e
productrice d’effets où elle se dilate et se dépasse elle-même : ces effets n’étaient donc pas donnés en elle par avance, et
conserver quelque chose de commun en dépit de la divergence de leurs effets , comme des camarades séparés depuis longtemps gar
endra, et le darwiniste lui-même se bornera sans doute à dire que des effets identiques peuvent sortir de causes différentes,
uctures identiques se sont dessinées par une accumulation graduelle d’ effets qui se sont ajoutés les uns aux autres. Comment s
rs fois au même résultat, les causes étant infiniment nombreuses et l’ effet infiniment compliqué ? Le principe du mécanisme e
principe du mécanisme est que « les mêmes causes produisent les mêmes effets  ». Ce principe n’implique pas toujours, il est vr
ts ». Ce principe n’implique pas toujours, il est vrai, que les mêmes effets aient les mêmes causes ; il entraîne pourtant cet
uence dans le cas particulier où les causes demeurent visibles dans l’ effet qu’elles produisent et en sont les éléments const
similitude de la cause que s’expliquera cette fois la similitude des effets . Nous serons, en apparence, dans le pur mécanisme
iniment compliquées se sont sommées, de part et d’autre, dans un même effet . De cet effet on osera à peine dire, d’ailleurs,
quées se sont sommées, de part et d’autre, dans un même effet. De cet effet on osera à peine dire, d’ailleurs, que ce soit un
directement par un mécanisme inconnu, soit indirectement, par le seul effet des avantages qu’elle procurait à l’être vivant e
de variations très légères, qui s’additionneraient entre elles par l’ effet de la sélection naturelle. Il n’ignorait pas les
coordonnées les unes aux autres. Peu m’importe que la fonction soit l’ effet ou la cause de l’organe : un point est incontesta
se sont pas produites : dès lors, comment se conserverait-elle par l’ effet de la sélection ? Bon gré mal gré, on raisonnera
ce de la lumière. Et la lumière est une cause physique engendrant des effets déterminés. Agissant d’une manière continue, elle
’adapter, en quelque sorte, à sa propre forme. La similitude des deux effets s’expliquerait cette fois simplement par l’identi
il est, et que l’« utilité » est un mot par lequel nous désignons les effets fonctionnels de la structure. Mais quand je dis q
biologiste a fait pour démontrer que la transformation s’opère, par l’ effet d’une influence continue de l’extérieur sur l’int
inscrite sur le cylindre : si je tiens la mélodie qui se joue pour un effet , et la détente du ressort pour la cause, je dirai
l’autre, c’est la plus ou moins grande solidarité entre la cause et l’ effet . Dans le premier, la quantité et la qualité de l’
la cause et l’effet. Dans le premier, la quantité et la qualité de l’ effet varient avec la quantité et la qualité de la caus
ualité de la cause. Dans le second, ni la qualité ni la quantité de l’ effet ne varient avec la qualité et la quantité de la c
de l’effet ne varient avec la qualité et la quantité de la cause : l’ effet est invariable. Dans le troisième enfin, la quant
e : l’effet est invariable. Dans le troisième enfin, la quantité de l’ effet dépend de la quantité de la cause, mais la cause
quantité de la cause, mais la cause n’influe pas sur la qualité de l’ effet  : plus, par l’action du ressort, le cylindre tour
éalité, c’est dans le premier cas seulement que la cause explique son effet  ; dans les deux autres, l’effet est plus ou moins
s seulement que la cause explique son effet ; dans les deux autres, l’ effet est plus ou moins donné par avance et l’antécéden
Plus on y réfléchira, plus on verra combien cette production du même effet par deux accumulations diverses d’un nombre énorm
le faut, les mêmes pièces de la machine. Nous avons bien ici un même effet obtenu par des combinaisons diverses de causes. B
e direction qu’il faudra faire appel pour obtenir cette convergence d’ effets . La possibilité d’une telle convergence n’apparaî
n de l’influence de la lumière, passivement reçue, qu’on attribue cet effet , on retombe sur la thèse que nous venons de criti
ctères acquis dont on parle sont le plus souvent des habitudes ou des effets de l’habitude. Et il est rare qu’à la base d’une
oducteur du père au germen producteur du fils, grandir en route par l’ effet de l’élan primitif et assurer au fils une souples
de l’embryon un trouble général, qui pourrait cependant ne donner des effets visibles que sur tel ou tel point particulier de
Mais d’autres recherches de Charrin ont abouti à montrer que le même effet peut être produit, par un mécanisme analogue, sur
hoses se passeront dans ce second cas comme dans le premier, et que l’ effet direct de cette influence du soma sera une altéra
-à-dire représenter ou le gain ou la perte de certaines substances. L’ effet ne reproduira exactement sa cause, la modificatio
sceptible de le priver de certains de ses éléments, elle n’aura aucun effet sur la descendance de l’individu. C’est ce qui ar
rive sans doute le plus souvent. Que si, au contraire, elle a quelque effet , c’est probablement par l’intermédiaire d’un chan
faits qu’ils ne puissent s’empêcher de voir dans l’œuvre du maître un effet de mosaïque. Ou supposons notre intelligence ains
ions positives élémentaires. C’est pourquoi, si l’on donne le nom d’«  effet  » à l’arrangement des grains et celui de « cause 
mouvement de la main, ou pourra dire, à la rigueur, que le tout de l’ effet s’explique par le tout de la cause, mais à des pa
des parties de la cause ne correspondront nullement des parties de l’ effet . En d’autres termes, ni le mécanisme ni le finali
ause finale ; les mécanistes prétendent l’obtenir petit à petit par l’ effet de la sélection naturelle ; mais les uns et les a
é, la cause est plus ou moins intense, mais elle ne peut produire son effet qu’en bloc et d’une manière achevée. Selon qu’ell
22 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
esquels un état d’âme se manifeste sans but, sans profit, par le seul effet d’une espèce de démangeaison intérieure. Le geste
. Plus grande est l’œuvre et plus profonde la vérité entrevue, plus l’ effet pourra s’en faire attendre, mais plus aussi cet e
ntrevue, plus l’effet pourra s’en faire attendre, mais plus aussi cet effet tendra à devenir universel. L’universalité est do
effet tendra à devenir universel. L’universalité est donc ici dans l’ effet produit, et non pas dans la cause. Tout autre est
nalité qu’on a et celles qu’on aurait pu avoir. Notre caractère est l’ effet d’un choix qui se renouvelle sans cesse. Il y a d
ien à y gagner. Pénétrer trop avant dans la personnalité, rattacher l’ effet extérieur à des causes trop intimes, serait compr
es trop intimes, serait compromettre et finalement sacrifier ce que l’ effet avait de risible. Il faut, pour que nous soyons t
ause dans une région moyenne de l’âme. Il faut, par conséquent, que l’ effet nous apparaisse tout au plus comme moyen, comme e
oxiqueraient à la longue si d’autres sécrétions n’en neutralisaient l’ effet . Le rire accomplit sans cesse un travail de ce ge
ation inverse se produit peut-être plus souvent encore, et il y a des effets comiques très grossiers qui sont dus à la descent
rapporter à cette origine le comique tout à fait grossier de certains effets que les psychologues ont insuffisamment expliqués
ogiques, l’une particulière et l’autre universelle, engendre certains effets comiques d’une nature spéciale, sur lesquels il n
ieurs philosophies du rire gravitent autour d’une idée analogue. Tout effet comique impliquerait contradiction par quelque cô
une part de vérité ; mais d’abord elles ne s’appliquent qu’à certains effets comiques assez gros, et, même dans les cas où ell
aincre ? On n’a qu’à choisir une de ces définitions et à composer des effets selon la formule : le plus souvent, on n’obtiendr
des effets selon la formule : le plus souvent, on n’obtiendra pas un effet risible. L’absurdité, quand on la rencontre dans
pas le comique, elle en dériverait plutôt. Elle n’est pas cause, mais effet , — effet très spécial, où se reflète la nature sp
mique, elle en dériverait plutôt. Elle n’est pas cause, mais effet, — effet très spécial, où se reflète la nature spéciale de
te cause. Nous n’aurons donc pas de peine, maintenant, à comprendre l’ effet . Je suppose qu’un jour, vous promenant à la campa
ausible, alors que ces rêves n’avaient pas d’autre point commun ? Les effets de répétition présentent quelquefois cette forme
st sans doute suggérée à l’esprit du spectateur, mais où le gros de l’ effet comique vient plutôt de ce que nous avons appelé
dans le rire un moyen de correction surtout. Prenez la continuité des effets comiques, isolez, de loin en loin, les types domi
olez, de loin en loin, les types dominateurs : vous trouverez que les effets intermédiaires empruntent leur vertu comique à le
it qu’il procédât d’un acte de réflexion. Or le rire est simplement l’ effet d’un mécanisme monté en nous par la nature, ou, c
en humiliant. Il n’y réussirait pas si la nature n’avait laissé à cet effet , dans les meilleurs d’entre les hommes, un petit
23 (1906) La rêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète
lons nous rendre compte, le plus exactement que nous le pourrons, des effets que produit sur nous la poésie, et du travail int
que. Toujours, sans exception, nous constaterons que la poésie a pour effet de déterminer en nous cette disposition spéciale 
aractéristique qu’il soit, est évidemment chose secondaire : il est l’ effet consécutif de la modification survenue dans notre
que le révérer comme un Dieu. Je ne voulais pas le craindre et, à cet effet , je souhaitais qu’il eût quelques-unes de nos err
stence, en se déroulant dans mon imagination (je n’oserais dire par l’ effet de ma volonté, tant ces rêves me parurent bientôt
la nature qui par leur caractère étrange, indécis, mystérieux, font l’ effet de choses imaginées plutôt que perçues : mirages,
ns la nature même et pendant que nous les percevons elles font déjà l’ effet d’un rêve. Les objets lointains, inaccessibles, q
t, ils perdent de leur relief et de leur réalité ; ils ne font plus l’ effet que de visions, d’apparitions vagues, de choses à
fance à les voir, ils ont un charme de souvenir. Ils nous font déjà l’ effet de ces choses qui semblent avoir de tout temps ex
tation artistique ne peut atteindre à la plénitude, à l’intensité des effets que produit la nature. La nature dispose de moyen
rolonger indéfiniment sans ennui. Comment l’artiste produira-t-il cet effet  ? Ce sera quelquefois par la facture même de son
ens déterminé. Une fois lancée, elle va de son propre élan. On sait l’ effet d’une statue qui n’est pas encore tout à fait dép
les, il est plus qu’un autre obligé de faire appel à l’imagination. L’ effet poétique d’une œuvre d’art pourra tenir encore au
lme, et qu’elle peut être longtemps soutenue ; c’est surtout pour son effet poétique. Par sympathie elle détermine chez le sp
ui apportant ses moyens d’expression particuliers : il en résulte des effets pathétiques d’une extraordinaire intensité. Si la
passionné. Lui accorderons-nous la même primauté au point de vue de l’ effet poétique ? Ici l’on peut hésiter. Considérons d’a
s besoin d’un grand effort d’abstraction pour nous rendre compte de l’ effet que peut produire le drame en soi, indépendamment
nt. Que l’œuvre gagne en vie, en émotion, en plénitude et intensité d’ effet , cela est indéniable. Mais en effet poétique ? J’
exemple, à la représentation, le symbolisme des drames d’Ibsen ? Quel effet poétique peut produire le fondeur de boulons qui
oit toujours ses personnages en scène et compose au point de vue de l’ effet scénique. Et cette préoccupation tendra à limiter
u théâtre, et même qu’il y a dans une certaine mesure conflit entre l’ effet poétique et l’effet dramatique. Les scènes de pur
u’il y a dans une certaine mesure conflit entre l’effet poétique et l’ effet dramatique. Les scènes de pure poésie, qui nous c
finesse la condition requise pour qu’une pièce de théâtre produise un effet poétique. Mais on sait aussi combien cet idéal es
comparable à ce point de vue. Nous arriverons même, en analysant les effets qu’elle produit, à constater que vraiment elle es
ne leur évocation. On s’explique ainsi que le vers chanté produise un effet poétique que la simple lecture ne lui donnerait p
tère et jusqu’à la forme même. Il ne faut donc pas se demander si tel effet musical exprime le miroitement de l’eau, ou son m
dehors ; elle devient intérieure et toute psychique. Elle nous fait l’ effet d’un rêve, plus riche, plus coloré, plus pathétiq
t aux exécutants, dont le jeu devient plus expressif encore : alors l’ effet est incomparable. On ne voit plus rien. La foule
mme ait jamais conçus. Chapitre V La poésie littéraire § 1. —  Effet sur l’intelligence. Nous considérerons enfin u
’au terme de ma lecture, j’ai gardé ma pleine lucidité d’esprit. Même effet si je lis des vers d’un caractère technique, dida
tre en demi-hallucination les souvenirs de la journée. Tel est bien l’ effet des romans, surtout lorsqu’il s’agit de ces récit
es reconnaissant plus. Nous revenons de si loin ! Nous avons étudié l’ effet de la poésie dans des formes assez variées pour p
orce une œuvre littéraire doit agir sur l’imagination pour produire l’ effet le plus poétique. Entre les œuvres purement intel
e s’adresse à l’imagination de préférence, mais elle est toute dans l’ effet qu’elle produit sur l’imagination. Elle est pure
e sera pas facile de s’entendre. Il est clair que chacun, jugeant des effets que doit produire la poésie d’après les impressio
antage sur l’imagination ; mais qu’elle consiste exclusivement dans l’ effet produit sur l’imagination, cela paraît paradoxal
mage poétique nous est suggérée est chose après tout secondaire ; les effets de style sont un moyen d’expression, ils ne doive
plus la froideur, le défaut d’émotion. Quand le sentiment décroît, l’ effet poétique est moindre. Un poète qui réussirait à s
s et des critiques s’est en général portée trop exclusivement sur les effets pathétiques de la poésie. Ils verront dans l’apti
ions la fin suprême de son art. La valeur d’une œuvre se mesurera à l’ effet qu’elle produit sur le sentiment. Ce sont là des
re obligé de faire sembleront à plusieurs choquantes ; elles feront l’ effet d’une hérésie. Il le faut reconnaître pourtant. L
me établi ce moyen terme, que la poésie, pour atteindre son optimum d’ effet , doit de quelque manière toucher le cœur ; et c’e
uelle nature sont ces émotions qui concourent de façon indéniable à l’ effet poétique. Nous avons déjà montré quel devait être
rible, mais évitable, et surtout d’un danger personnel, produirait un effet beaucoup plus dramatique, mais beaucoup moins poé
personnage, et que j’objective en les lui attribuant ; à ce compte, l’ effet de la lecture serait d’exciter en moi des sentime
idéré l’œuvre poétique du dehors, cherchant à nous rendre compte de l’ effet qu’elle produit au cours de la lecture sur notre
ains, c’est une véritable agonie30. L’écrivain qui ne prémédite pas d’ effets , qui ne s’astreint pas à un travail de combinaiso
uple et naturelle de la pensée qui se laisse aller à l’inspiration. L’ effet à produire sur l’esprit du lecteur étant de l’ame
ques strophes de mise en train, elle atteint rapidement son maximum d’ effet , et finit par épuisement. Comment le poète a-t-il
équivalentes. Pourquoi Edgar Poe, se proposant d’écrire un poème de l’ effet poétique le plus intense, c’est-à-dire court, ori
aperçus conscients de l’intelligence que l’œuvre d’art produirait son effet esthétique. Nous reconnaîtrons volontiers que dan
de petites ruses, des artifices de composition destinés à ménager un effet , à produire un contraste, à tenir la curiosité en
e plus grande facilité de développement ; elle permet de préparer des effets , d’amener une conclusion. Il faut même que cette
ètes. Souvent il est indispensable, pour préparer une situation ou un effet , de composer par régression : comme le disait Pas
avance et tenir en réserve, pour l’intercaler au bon moment, un mot à effet , un vers, une phrase peut-être, mais non tout un
le poète fait constamment usage et dont il tire ses plus magnifiques effets de poésie. On a grand tort de les regarder parfoi
e ne sera que par exception, par artifice de style et pour obtenir un effet de surprise. Ce ne peut être son procédé usuel, c
Mais cela exigerait d’eux un labeur intellectuel, incompatible avec l’ effet poétique. Il faudra donc faire surgir autant que
ou s’organise en périodes composées avec art. On peut préméditer des effets , tenir en réserve les mots de valeur jusqu’au mom
angage. C’est d’eux que procèdent tous les raffinements du style, les effets de rythme, d’harmonie imitative, les inversions e
é de style n’est pas tout à fait absurde. On en peut obtenir certains effets . Pour exprimer des idées très vagues, des sentime
s composées suivant ce système resteront comme un curieux exemple des effets littéraires que l’on peut tirer du laisser-aller
dre immédiatement : de leur contenu poétique. S’ils produisent un tel effet esthétique, n’est-ce pas par la vertu qu’ils ont
asiphaë ! où est la poésie ? Peut-être la poésie produit-elle plus d’ effet dans les vers que dans la prose, et s’y rencontre
de notre émotion. Le poète lui-même, pendant qu’il compose, subit cet effet du vers. On a accusé le vers et notamment la rime
ut entière sur les pensées exprimées. Aussi la prose peut obtenir des effets d’émotion que la lecture d’aucun poème ne nous pr
e clarté de l’expression ; oui, s’il fallait obtenir le plus puissant effet pathétique, la prose devrait être préférée. Mais
sa pensée. Il serait très intéressant d’étudier, au point de vue de l’ effet poétique, les divers systèmes de versification qu
monotonie. Mais c’est cette régularité même qui permet d’obtenir des effets de rythme si variés et si puissants, par les dive
ers ; tantôt elle est avec lui en différence de phase, et ce sont des effets de contretemps d’une singulière intensité d’expre
ent en mesure ou à contretemps, en fin de vers ou en rejet ! Tous ces effets de rythme disparaissent si l’on n’a pas constamme
utes gratuites à la liberté de l’écrivain. Pourquoi admettre certains effets de contretemps et n’en pas admettre d’autres ? Po
tes différentes de l’alexandrin régulier, et capables de produire des effets équivalents ? Rien ne coûte d’essayer, et l’on ne
nt elles qui mettent le mieux en évidence la beauté propre du vers, l’ effet qu’elles produisent étant tout à fait spécial, et
e l’immense supériorité de la musique. Le musicien tire du rythme des effets surprenants. Quelle variété de cadences, si ingén
ser vite sur d’autres ; il aurait en un mot à sa disposition tous les effets de rythme dont actuellement le musicien dispose.
e dans l’art, mais elle y est obligatoire si l’on tient à produire un effet poétique. Il faut que l’on garde cette impression
’un à l’autre sans effort et souvent tire de cette union d’admirables effets . Quand le poète joint aux facultés spéciales de l
plus assimilable. Une œuvre d’imagination est surtout composée pour l’ effet . Il résulte de cette différence dans la fin pours
ans ses Problèmes de l’esthétique contemporaine, à cette question des effets psychologiques du vers (livre III, derniers chapi
24 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
utres choses, car le courant peut se manifester non seulement par des effets mécaniques, mais par des effets chimiques, thermi
t se manifester non seulement par des effets mécaniques, mais par des effets chimiques, thermiques, lumineux, etc. Voilà donc
t parce que j’admets une loi d’après laquelle toutes les fois que tel effet mécanique se produira, tel effet chimique se prod
rès laquelle toutes les fois que tel effet mécanique se produira, tel effet chimique se produira de son côté. Des expériences
e courant passe-t-il ? je pourrai comprendre que cela veut dire : tel effet mécanique va-t-il se produire ? mais je pourrai c
écanique va-t-il se produire ? mais je pourrai comprendre aussi : tel effet chimique va-t-il se produire ? Je vérifierai donc
imique va-t-il se produire ? Je vérifierai donc soit l’existence de l’ effet mécanique, soit celle de l’effet chimique, cela s
érifierai donc soit l’existence de l’effet mécanique, soit celle de l’ effet chimique, cela sera indifférent, puisque dans un
être reconnue fausse ? Si on s’apercevait que la concordance des deux effets mécanique et chimique n’est pas constante ? Ce jo
ammairiens ? Vous me demandez : y a-t-il un courant ? je cherche si l’ effet mécanique existe, je le constate et je réponds :
il y a un courant. Vous comprenez à la fois que cela veut dire que l’ effet mécanique existe, et que l’effet chimique, que je
z à la fois que cela veut dire que l’effet mécanique existe, et que l’ effet chimique, que je n’ai pas recherché, existe égale
r impossible, la loi que nous croyions vraie, ne le soit pas et que l’ effet chimique n’ait pas existé dans ce cas. Dans cette
’il arrive qu’ils sont conformes à une prédiction ce n’est pas par un effet de notre libre activité. Il n’y a pas de frontièr
que le corps A, qui diffère toujours très peu de A′, se dilate par l’ effet de la chaleur et fléchit par l’effet de l’élastic
très peu de A′, se dilate par l’effet de la chaleur et fléchit par l’ effet de l’élasticité. Ces dilatations et ces flexions,
25 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Machy » pp. 174-175
demi-teinte ; on a fait d’une pierre deux coups : on s’est ménagé des effets de lumières par le dessous des arcades, et l’on a
st bien composé ; ce pan de mur qu’on voit au coin gauche fait un bon effet . La figure brisée avec l’ornement est d’excellent
sec, mais il est dur, mais la lumière forte est trop égale, mais son effet blesse les yeux, mais les figures sont mal dessin
perspective, il en est rigoureux observateur, les objets font bien l’ effet qu’on en doit attendre. Je ne crois pas qu’il ait
ssin de l’intérieur de la Magdeleine est très-bien éclairé ; c’est l’ effet d’une lumière douce, rare, vague et blanchâtre, c
26 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
des espèces à l’état domestique I. Causes de la variabilité. — II. Effet des habitudes ; corrélation de croissance ; héréd
origine. — V. Principe de sélection appliqué depuis longtemps et ses effets . — VI. Sélection méthodique et sélection insoucia
ception. Plusieurs raisons me le font croire : la principale, c’est l’ effet remarquable de la réclusion et de la culture sur
sés aux mêmes conditions de vie. Cela prouve le peu d’importance de l’ effet direct des circonstances extérieures, en comparai
c. J’estime que de tels agents ne peuvent produire que de très petits effets en ce qui concerne les animaux, mais ils paraisse
articuliers, et peut-être l’épaisseur de la fourrure, du climat. II. Effets des habitudes, corrélation de croissance, hérédit
imat sous un autre à l’époque de la floraison. Parmi les animaux, cet effet est plus visible. Par exemple, j’ai trouvé que le
l’état de ces organes en d’autres contrées, est encore un exemple des effets de l’usage. On ne pourrait citer un seul de nos a
que contrée les oreilles pendantes. Quelques auteurs ont attribué cet effet au défaut d’exercice des muscles de l’oreille, l’
ement correspondant chez l’animal adulte. Dans les monstruosités, les effets de corrélation entre des parties complétement dis
originel ; mais, en pareil cas, il faudrait encore attribuer quelque effet à l’action directe de la pauvreté du sol. Que l’e
espèces ? V. Principe de sélection depuis longtemps appliqué et ses effets . — Considérons maintenant par quels moyens nos ra
pèce, soit qu’elles procèdent de plusieurs. On peut attribuer quelque effet à l’action directe des conditions de la vie, et a
e effet à l’action directe des conditions de la vie, et aussi quelque effet aux habitudes ; mais il serait bien hardi d’attri
es à ses yeux, il faut bien y voir quelque chose de plus qu’un simple effet de la variabilité. Nous ne saurions supposer que
e de le discuter ; mais son importance consiste surtout dans le grand effet produit par l’accumulation dans une direction dét
ujets de leurs troupeaux. Il est encore un autre moyen d’observer les effets accumulés de la sélection quant aux plantes : c’e
à tant différer du Pigeon Biset. Youatt cite un frappant exemple des effets obtenus au moyen de sélections successives qu’on
irconstances que ce soit, ainsi que quelques auteurs l’ont pensé. Les effets de la variabilité sont modifiés à divers degrés p
es souches originaires dont le sang mêlé en elles n’aurait eu d’autre effet que de causer une plus grande variabilité en tous
és provenant, soit du traitement contre nature de l’embryon, soit des effets du climat, des habitudes, de la nourriture, et qu
es sauvages ; et l’on peut admettre que toutes ces variations sont un effet de l’hérédité aussi bien que des influences actue
vage, et cependant on serait porté à croire qu’il est exclusivement l’ effet de l’éducation. Cet instinct n’a rien en soi de p
sons analogues. Trad. 56. Même sans avoir observé la généralité des effets de l’hérédité, l’utilité plus grande des meilleur
27 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XIII. Des tragédies de Shakespeare » pp. 276-294
es anciens, par religion et par stoïcisme, ont rarement développé les effets , Shakespeare l’a représentée sous tous les aspect
re, en lui conservant toute sa force ; mais quand on y est parvenu, l’ effet qu’il produit est d’une plus grande vérité que to
nts de l’âme. Cette pièce serait encore plus admirable, si ses grands effets étaient produits sans le secours du merveilleux ;
rangers, en littérature comme en politique. Pour juger quels sont les effets de la tragédie anglaise qu’il nous conviendrait d
rs, en Angleterre, exige qu’on fasse succéder les scènes comiques aux effets tragiques. Le contraste de ce qui est noble avec
nt critiqués par la raison. Ils n’ont aucun rapport avec les sublimes effets que Shakespeare sait tirer des mots simples, des
nt le spectateur observera tellement l’exécution, qu’il en oubliera l’ effet moral. Le caractère de Caliban, dans La Tempête,
ux avec le plus grand scrupule ; ils peuvent détruire sans appel tout effet sérieux. Shakespeare représente aussi beaucoup tr
es pièces la souffrance physique. Philoctète est le seul exemple d’un effet théâtral produit par elle ; et ce sont les causes
poignante. Celui qui souffre, celui qui meurt en produisant un grand effet quelconque de terreur ou de pitié, échappe à ce q
28 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
il y a plusieurs bruits dans la nature capables de produire un grand effet sur nous, quand on nous les fait entendre à propo
s pour le retenir. On a touché ces instrumens differemment, suivant l’ effet qu’on vouloit qu’ils fissent, et on a cherché à r
en musique dont nous aïons des ouvrages, rendent vrai-semblables les effets les plus surprenans de la musique des anciens. Pe
et plusieurs autres symphonies du même auteur auroient produit de ces effets qui nous paroissoient fabuleux dans le récit des
r, c’est le sens de ses paroles, que notre musique ne fasse point les effets que celle des anciens sçavoit faire, puisque les
erité de l’imitation. Il est vrai-semblable qu’elle puisse produire l’ effet pour lequel la poësie du musicien la destine. Le
ontre. La vrai-semblance s’y trouve certainement, quand elles font un effet approchant de l’effet que les bruits qu’elles imi
ce s’y trouve certainement, quand elles font un effet approchant de l’ effet que les bruits qu’elles imitent auroient pû faire
es fait préceder l’oracle que rendent les chênes de Dodone produit un effet semblable. Le frémissement du feüillage de ces ar
29 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
très différents. Est simple, pour le premier, tout principe dont les effets se prévoient et même se calculent : la notion d’i
pût engendrer la perception, à la manière d’une cause produisant son effet . Spinoza disait que les modes de la pensée et les
s personnes, et à conclure que ces causes produiraient encore le même effet . Nous nous proposons de montrer un peu plus loin
xpliquent, qui en paraissent être la cause, et qui en sont pourtant l’ effet  ? Quand un sujet exécute à l’heure indiquée la su
re de ses états de conscience. Pourtant ces états sont en réalité des effets , et non des causes : il fallait que l’acte s’acco
ces trompeuses une psychologie plus attentive nous révèle parfois des effets qui précèdent leurs causes, et des phénomènes d’a
même deux directions, mais bien un moi qui vit et se développe par l’ effet de ses hésitations mêmes, jusqu’à ce que l’action
tats de conscience par lesquels Paul va passer avant Pierre ; car les effets du même sentiment, par exemple, s’ajoutent et se
t et se renforcent à tous les moments de la durée, et la somme de ces effets ne pourrait être éprouvée tout d’un coup que si l
ns, ou, en d’autres termes, que les mêmes causes produisent les mêmes effets . Il faudra donc, ou que l’acte soit indissolublem
précédemment. Dire que les mêmes causes internes produisent les mêmes effets , c’est supposer que la même cause peut se présent
prétendue similitude des deux états que la même cause produit le même effet . Bref, si la relation causale existe encore dans
la nature. Pour le physicien, la même cause produit toujours le même effet  ; pour un psychologue qui ne se laisse point égar
arer par d’apparentes analogies, une cause interne profonde donne son effet une fois, et ne le produira jamais plus. Et si, m
et ne le produira jamais plus. Et si, maintenant, on allègue que cet effet était indissolublement lié à cette cause, une par
ns que, même sous cette forme « les mêmes causes produisent les mêmes effets  », le principe de la détermination universelle pe
s’objectivant par cet enchevêtrement même, et enfantant, par le seul effet de leur complexité, la réalité concrète, visible
vidence la régularité du monde physique, et la continuation des mêmes effets  : il a construit en quelque sorte une physique in
pation d’établir un rapport de nécessité, logique entre la cause et l’ effet , et l’on verra que cette préoccupation se traduit
ins peut-être d’un mécanisme à la Spinoza ; mais on verra que, plus l’ effet paraît nécessairement lié à la cause, plus on ten
rde de supposer que la même cause ne produise pas aujourd’hui le même effet qu’elle produisait hier. Nous sentons bien, il es
le, on peut affirmer a priori qu’il n’y aura plus entre la cause et l’ effet un rapport de détermination nécessaire, car l’eff
tre la cause et l’effet un rapport de détermination nécessaire, car l’ effet ne sera plus donné dans la cause. Il n’y résidera
nce. À vrai dire, cette seconde conception du rapport de la cause à l’ effet est plus naturelle que la première, en ce qu’elle
ntendu de cette seconde manière, n’entraîne pas la détermination de l’ effet par la cause. L’histoire même en fait foi. Nous v
de la causalité, expliquait la succession régulière des causes et des effets par un véritable deus ex machina — c’était tantôt
cette durée puisse être : se représenter ainsi la relation de cause à effet , c’est supposer que l’avenir n’est pas plus solid
us apercevons la force comme déterminant d’une manière nécessaire les effets qui en vont sortir. Ici encore, l’illusion de la
que les mêmes causes internes ne provoqueront pas toujours les mêmes effets . On admet donc que les antécédents psychiques d’u
30 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
mmage pourtant, car dans ces croquis coloriés tout est préparé pour l’ effet . Le Prince n’est pas sans talens et celui qui a s
leur si chaude dans son morceau de réception est-elle si sale et sans effet  ? On répond que ce tableau est destiné à une manu
oyen qu’une copie, de quelque manière qu’elle se fasse, soit de grand effet , c’est qu’il y en ait dans l’original plus que mo
en ordonné, les figures bien placées, les objets bien distribués, les effets de lumière tout prêts à se produire ; mais point
ux qui me font sortir de la toile. Cela est froid, sans couleur, sans effet . Tous ces tableaux de Le Prince n’offrent qu’un m
rs tout à fait noirs, il n’y a pas à s’y tromper, on voit que c’est l’ effet nécessaire d’un local particulier et de choix ; m
ner le sujet qui les amène ! Monsieur Le Prince, vous avez cherché un effet piquant, mais il faut d’abord être vrai dans son
es sur toile. C’est une faiblesse de pinceau, un négligé, un manque d’ effet qui désespèrent ; c’est dommage, car tout est nat
a vu vingt et l’on croit que c’est toujours le même ; la partie de l’ effet y est tout à fait négligée ; on les regarde froid
ille qu’ils couvraient ; je bâille encore d’y penser. Il y régnait un effet , un ton de couleur si identique, que les trois n’
ractère de tête attrayant. Morceau très-agréable, s’il y avait plus d’ effet , car il est bien composé, et le faire en est meil
ubans, ses pompons, ses falbalas, sa coëffure ; et vous verrez le Bel effet que cela produira, combien ce tableau deviendra p
ne composition des poupées fagotées comme cela ? Cela serait d’un Bel effet , surtout dans une composition tragique ! Comment
31 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
ans de Spencer, la volonté et ses diverses formes ne seraient que des effets mécaniques produits par le « passage nécessaire d
ue l’autre, l’une est l’autre prise à rebours. La série mécanique des effets est intellectuellement une série de moyens ; la s
ne série de moyens ; la série des moyens est physiquement une série d’ effets  ; mais le passage réel d’un terme à l’autre, le c
psychologique. La volonté continue du bien-être, reliant les séries d’ effets , les change en séries de moyens, leur prête ainsi
objet, par exemple sa proie, pour que l’instinct développe sa série d’ effets . Selon nous, l’instinct est une combinaison de pr
directement ; ils surveillaient leur éducation ; ils assistaient aux effets de leurs propres actions. Si l’ammophile apportai
plexes, plus définis, plus fixes dans leurs conditions de genèse. Les effets d’inhibition deviennent alors de plus en plus nom
lles par excellence sont celles de principe à conséquence, de cause à effet , de moyen à fin. La volonté raisonnable est celle
ec soi selon le principe d’identité, conçoit une série de causes et d’ effets comme étant en même temps une série de moyens pou
é, mais également original. Au point de vue de la série des causes et effets , nous avons conscience d’être, par notre idée, pa
résulte, la première condition d’une série aboutissant à réaliser tel effet  ; au point de vue de la série des moyens et des f
Nous nous voyons donc nous-mêmes condition première relativement à l’ effet et relativement au moyen employé. Ainsi s’accompl
, puisqu’elle implique la conception d’un enchaînement de causes et d’ effets , de moyens et de fins. Si on considère surtout la
qualité primitives des motifs ; elle n’est pas une vaine lumière sans effet  : l’action finale est, en partie, la résultante d
ction et réaction mutuelle des idées et appétitions, c’est-à-dire des effets accumulés dans la conscience par les objets extér
m’a fait du mal. » Voilà un jugement qui, dès qu’il se produit, a un effet sur ma haine : il la modère du coup, en retient e
32 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
es particularités de forme d’un auteur, et rechercher ensuite à quels effets il les emploie, ou remonter de ces émotions aux a
L’œuvre d’art étant extrêmement relative, c’est-à-dire produisant des effets très différents en degré sur des personnes différ
émotionnel de l’œuvre, toujours la même et produisant sans cesse des effets différents. La loi des moyennes ne pourrait ici d
ons ; il reste à déterminer les moyens par lesquels sont atteints les effets de l’œuvre. Dans ces recherches, la précision sci
re, de celle des paragraphes, à celle des chapitres et du tout. Car l’ effet émotionnel d’un livre dépend évidemment dans une
oisies par l’auteur, non en raison de leur caractère esthétique, de l’ effet émotionnel qu’ils peuvent produire, mais en raiso
le genre poétique par excellence, le genre lyrique. Ici l’examen des effets émotionnels demeurant le même, celui des particul
de l’œuvre d’art. D’autre part, il est évident que ces travaux sur l’ effet émotionnel des œuvres, sur les émotions esthétiqu
des émotions. On pourra prétendre que l’analyste devant constater les effets émotionnels de l’œuvre qu’il examine, et ces effe
ant constater les effets émotionnels de l’œuvre qu’il examine, et ces effets étant extrêmement variables selon les goûts, il s
ait même qu’il admettra que telle ou telle œuvre a produit tel ou tel effet . La définition de l’œuvre d’art comprend au même
orte quel barbare ou quel raffiné a des propriétés qui justifient cet effet . Que l’on considère encore que toutes les science
33 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] » pp. 518-522
ns du monde dans l’inspiration de ces pièces, ou s’il ressortait de l’ effet qu’elles produisent ; et il lui a été impossible
e que monotonie, emphase et déclamation suivie de beaucoup d’ennui. L’ effet moral vraiment digne de ce nom, sur une scène éle
et jusque dans l’énergique naïveté de ses ridicules. Il est moral, l’ effet qui résulte des transports tour à tour amoureux o
ndeur qui épure les sentiments et qui élève les âmes. Il est moral, l’ effet même de cette passion coupable de Phèdre et de ce
ont des sacrifices à l’appareil, à l’émotion, et, pour tout dire, à l’ effet , il est tout simple qu’on leur demande plus ouver
rvation réelle et de vérité possible, il agrandira et passionnera ses effets . Parmi les ouvrages que la Commission a eu à exam
34 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 24, objection contre la solidité des jugemens du public, et réponse à cette objection » pp. 354-365
nt été chargées. Un succès heureux et même deux, peuvent être le seul effet du pouvoir des conjonctures. Il est rare que le b
certain nombre, il seroit insensé de prétendre qu’ils fussent le pur effet du hazard, et que l’habileté du géneral ou du min
qu’elle est manquée. Le public ignore si le gain de la bataille est l’ effet du plan du general, ou s’il est dû à la présence
s et des tableaux, parce que tous les hommes sont sensibles, et que l’ effet des vers et des tableaux tombe sous le sentiment.
’astronome a prédit l’éclipse avec précision, ou si la machine fait l’ effet promis par le mathematicien, quoiqu’il ne puisse
t dire pour excuser les endroits foibles de son poëme, n’a pas plus d’ effet qu’en ont les éloges étudiez que ses amis peuvent
35 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
peut bien nous inciter à mettre ces causes en œuvre et à en tirer les effets qu’elles impliquent, non à susciter ces effets de
uvre et à en tirer les effets qu’elles impliquent, non à susciter ces effets de rien. Cette proposition est évidente tant qu’i
r cela, il faut encore remonter plus haut la chaîne des causes et des effets , jusqu’à ce qu’on trouve un point où l’action de
ue chose de rien, leur intervention elle-même, quels qu’en soient les effets , ne peut avoir lieu qu’en vertu de causes efficie
chercher la cause d’un phénomène avant d’essayer d’en déterminer les effets . Cette méthode est d’autant plus logique que la p
dre la seconde. En effet, le lien de solidarité qui unit la cause à l’ effet a un caractère de réciprocité qui n’a pas été ass
caractère de réciprocité qui n’a pas été assez reconnu. Sans doute, l’ effet ne peut pas exister sans sa cause, mais celle-ci,
pas exister sans sa cause, mais celle-ci, à son tour, a besoin de son effet . C’est d’elle qu’il tire son énergie, mais aussi
, si l’on veut, le moyen par lequel la contrainte sociale produit ses effets psychiques ; elle n’est pas cette contrainte. Or,
de sociologues l’insuffisance de cette méthode, c’est que, prenant l’ effet pour la cause, il leur est arrivé très souvent d’
it le moyen âge quand il expliquait le feu par le phlogistique et les effets de l’opium par sa vertu dormitive. Enfin, si vrai
plus savantes qui se sont succédé au cours de l’histoire ont eu pour effet de satisfaire toujours davantage tel ou tel de no
être que sociale, c’est-à-dire qu’elle consiste dans la production d’ effets socialement utiles. Sans doute, il peut se faire,
as le resserrement purement matériel de l’agrégat qui ne peut avoir d’ effet si les individus ou plutôt les groupes d’individu
nnée ; elle n’est que postulée et construite par l’esprit d’après les effets qu’on lui attribue. C’est une sorte de faculté mo
ns pourtant que, mieux étudiée, cette réciprocité de la cause et de l’ effet pourrait fournir un moyen de réconcilier le mécan
re à la seconde est absolument légitime pour tout ce qui concerne les effets économiques de celle-ci, par exemple la division
36 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
re et ses causes. Explications psychologiques et physiologiques. III. Effets de l’hypnotîsme sur l’idéation et la motion. IV.
ogiques. III. Effets de l’hypnotîsme sur l’idéation et la motion. IV. Effets de l’hypnotisme sur la vie organique. Action cura
’inhibition de la fonction inhibitoire elle-même. L’hypnotisme a pour effet d’engourdir certaines portions du cerveau et, pou
traordinaire, dû au pouvoir merveilleux d’un magnétiseur, produit son effet de vertige sur celui même qui y résiste. Il y a u
à la fois physiologique et psychologique, la suggestion n’aura aucun effet appréciable ; il faut que, dans l’écorce cérébral
ème nerveux doit être le siège de forces plus subtiles encore. III Effets de l’hypnotisme sur l’idéation et la motion On
tes des somnambules étaient tous inconscients et se réduisaient à des effets purement physiques, sans aucun corrélatif mental.
L’oubli des phénomènes hypnotiques pendant la veille, qui est un des effets les plus remarquables de l’hypnose, est dû à ce q
’attention restée disponible : vous aurez l’état hypnotique, avec ses effets sur la motion. M. Pierre Janet compare les action
hypnotiseur et de l’impossibilité d’une résistance subsiste, avec ses effets de contraction tétanique, sous l’effort accompli
ativement assez intenses pour produire, au milieu du vide cérébral, l’ effet d’une réalité. L’hallucination suggérée peut être
rganique atteint dans l’hypnotisme son plus haut degré et produit les effets les plus curieux, les plus propres à montrer que
a douleur, devient une idée-force capable de produire à la longue des effets physiologiques en rapport avec sa nature : la per
te ; elle finit par sentir la brûlure et par la réaliser ainsi en ses effets cérébraux ; puis l’effet devient cause, et la cha
la brûlure et par la réaliser ainsi en ses effets cérébraux ; puis l’ effet devient cause, et la chaleur sentie dans le cerve
tème nerveux. De même qu’on produit, par la suggestion de l’idée, les effets d’un vésicatoire, de même on peut, par suggestion
ffets d’un vésicatoire, de même on peut, par suggestion, empêcher les effets d’un vésicatoire réel et le développement des phl
en haussant le ton des fonctions végétatives, a pu contre-balancer l’ effet irritant des cantharides : c’est là un des exempl
roduire et à aggraver le mal. M. Del-bœuf a insisté avec raison sur l’ effet fâcheux de la souffrance, qui, entretenant l’idée
tre oreille. Il est clair, cependant, que ce chuchotement produit son effet dans la conscience de tous les assistants, qui le
e cerveau. Enfin, ce qui se reproduit, c’est une idée-force, avec ses effets moteurs. L’hypnotiseur qui concentre fortement sa
nts qui, d’ordinaire, sont effacés sous les autres, on comprend que l’ effet , à distance, puisse et doive se produire dans les
tué, sous leur influence, à tomber dans le sommeil, y produisent leur effet habituel malgré la distance. Faites résonner un d
au loin par un conducteur dont nous ignorons la nature et produire un effet sensible sur des cerveaux particulièrement en sym
ement conscience de chercher une adresse, et que cette adresse, par l’ effet d’une surexcitation nerveuse, lui est revenue tou
phique (on ne sait plus les écrire). Une même lésion produit donc des effets très différents sur l’intelligence et la mémoire
i des pleurs à volonté chez certaines femmes. 185. De l’Origine des effets curatifs de l’hypnotisme. 186. M. Delbœuf rappro
37 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
ernes, et qui ne tiennent point au sujet, leur fournissent un genre d’ effets que nous ne connaissons point sur notre théâtre.
impartial qu’eux. Tel devait être, à peu près, si je ne me trompe, l’ effet des chœurs dans les tragédies grecques. Ces chœur
sibilité et dans l’ironie, mais prétentieux, déclamateur, ambitieux d’ effets , et qui, par ses défauts et même par ses beautés,
n rôle et prendre un parti dans la pièce même, on le dénature, et son effet est manqué. Mais si les Allemands ont rejeté l’in
nçais. Plus les écrivains d’une nation ont pour but exclusif de faire effet , plus ils doivent être assujettis à des règles sé
s Allemands et les Anglais accordent aux leurs, celle de produire des effets variés par la musique, les rencontres fortuites,
prodiges et les échafauds. Comme il est beaucoup plus facile de faire effet par de telles ressources que par les situations,
ance, qu’ils s’occupent beaucoup plus de ce qu’ils éprouvent que de l’ effet qu’ils produisent. En conséquence, tous leurs moy
t des paroles qui lui échappent, sans qu’il les comprenne. Ce genre d’ effet tient à la disposition du cœur de l’homme, qui, d
e dont Schiller développe les motifs qu’on leur présente, et gradue l’ effet que produisent sur eux ces motifs ; la lutte qui
ut d’autres s’en rendraient les instruments, tout cela est d’un grand effet , tant moral que dramatique. Mais le langage de ce
sang de sa mère, et ne songeant qu’à sa maîtresse, aurait produit un effet révoltant ; Racine l’a senti, et, pour éviter plu
ion, au lieu d’embrasser tout un caractère individuel, on obtient des effets plus constamment tragiques, parce que les caractè
même nature que toutes les passions humaines, c’est-à-dire ayant pour effet d’égarer notre raison, ayant pour but de nous pro
38 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
 ; visions de la nature qui s’effacent, s’éloignent et ne font plus l’ effet que d’un souvenir ; images de rêve qui prennent d
nos yeux, par exemple à ces visiteurs qui les regardent, elles font l’ effet de fantômes. Comparées aux pures visions que nous
visions que nous pourrions nous donner les yeux fermés, elles font l’ effet d’être la réalité même. Elles sont bien dans une
, la précision de contours, l’évidence de la réalité, et ne fassent l’ effet de choses vues. Nous avons montré qu’il ne fallai
emble dont elles ne peuvent être détachées et ne produisant tout leur effet que sur place : je veux parler de l’art décoratif
lorées, qui n’auraient même pas forme de fleurs, produiraient le même effet décoratif. Ôtez au Parthénon l’ornementation scul
mable de sa part. Je ne dis pas qu’il se désintéresse absolument de l’ effet qu’il produit ; mais cette préoccupation est seco
oue-t-elle dans la conception d’un tableau, dans son exécution ? Quel effet produit-elle par contrecoup sur l’imagination du
ent son attention ; cela le frappe comme une beauté inédite, comme un effet nouveau qu’il lui faudra rendre. Les images qui p
nsable, comme un instrument professionnel3. Il est dans la nature des effets trop fugitifs pour qu’on puisse en prendre copie 
la toile. Mais que faire ? L’heure presse. Un paysagiste admirera un effet de soleil couchant. Le temps qu’il ouvre son albu
uisse, délaie ses couleurs et trouve ses tons, la lumière a changé, l’ effet n’est déjà plus le même ; les couleurs qui diapra
ore un paysagiste qui essaierait de rendre d’après nature ce charmant effet que produit, dans les beaux jours, l’ombre des nu
re seront l’instant d’après dans l’ombre. Essaiera-t-il de suivre cet effet à mesure qu’il se modifie ? Cela rappellerait ce
pluie que le vent emporte en cinglantes rafales. Ce sont pourtant ces effets de vilain temps qui sont souvent les plus curieux
de vilain temps qui sont souvent les plus curieux et fournissent les effets de couleur les plus originaux. Faut-il donc renon
e ? Quelques artistes s’y résignent. Ils se restreindront alors à ces effets plus stables, qui tiennent longtemps la pose, aux
nent à cette tâche paradoxale, de travailler des heures durant sur un effet qui ne dure que quelques minutes ? Leur secret, c
ses phases du phénomène, épiant le moment où il prendra son maximum d’ effet esthétique : alors, d’un brusque effort, ils ont
Turner a-t-il pris ces ciels d’une remarquable variété et si justes d’ effet que l’on admire dans ses paysages ? En présence d
t conventionnels. Pour noter instantanément sur le terrain les grands effets de lumière et les valeurs relatives des tons, Cor
lettre, pour représenter certains spectacles de la nature. Il est des effets , des poses, des gestes, des jeux de physionomie q
odèle, pour l’observer à fond : s’étant de la sorte bien pénétré de l’ effet qu’il veut rendre, il saura ce qu’il veut faire q
airies et de petits bois très espacés, je notais dans mon cerveau les effets de lignes et de couleurs, et, de retour à mon ate
revanche, quelle personnalité dans l’exécution, et quelle intensité d’ effet  ! Longtemps portée dans l’esprit de l’artiste, ab
odèle le plus souvent possible. Au contraire, si l’on vise plutôt à l’ effet esthétique ; si l’on estime que l’artiste n’est p
personnelle, on serait tenté de croire que l’artiste, pour obtenir un effet plus puissant, a systématiquement modifié la natu
uste et précise, vous signale dans ce marbre l’intention de rendre un effet de couleur, un contraste, un mouvement, quoi que
ce que vous percevez en réalité (ex. : la Tanagra de Gérôme). Pareil effet se produit quand vous regardez un tableau. Ici mê
perspective, le losange peint sur la toile qui dans le tableau fait l’ effet d’un carré, l’ellipse qui prend l’aspect d’un cer
que du genre, seront plus conventionnelles. On se gardera surtout des effets obligés de perspective qui tromperaient le regard
i s’aplatissent, perdent leur vertu représentative, et ne font plus l’ effet que de petits morceaux de nacre incrustés dans le
. Mais la contemplation même du décor, quand elle se prolonge, a pour effet d’assoupir notre conscience au degré voulu. Ces f
que les autres s’effacent, se brouillent, passent au second plan ; l’ effet général se trouve modifié du tout au tout. Souven
ggèrent les dessins à double jeu, si usités dans l’art décoratif. Cet effet , très simple à comprendre sur un dessin, est plus
point de vue. Nous avons regardé l’œuvre d’art du dehors, signalant l’ effet qu’elle produit sur l’imagination du spectateur.
le contour des objets ; mais, on ne sait pourquoi, leur dessin fait l’ effet d’un froid décalque. Graveurs, ils conduiront mét
r à son caprice, égratignant le vernis comme au hasard. Et pourtant l’ effet est saisissant. C’est qu’évidemment l’artiste tra
nation représentative se reconnaîtra à des caractères de même ordre : effets de coloration obtenus par le seul travail de l’ou
écolore ; les images qu’ils nous mettent devant les yeux font moins l’ effet d’une vision actuelle que d’un très lointain souv
est au point, c’est-à-dire dans l’état où elle produit son maximum d’ effet . Pour le public, qui ne dispose que d’une moyenne
on serait tenté de ne voir qu’une froide géométrie. Tel est encore l’ effet des sublimes verrières de nos cathédrales, qui pa
pâlies et mourantes qui se détachent à peine sur le fond et fassent l’ effet d’être imaginées plutôt que perçues ; dans l’inte
ondes. Je demande seulement qu’on lui laisse le temps de produire son effet . Le premier coup d’œil est forcément superficiel.
fantaisie. Les suggestions de l’art sont au contraire déterminées. L’ effet qu’il produit sur notre imagination est un effet
raire déterminées. L’effet qu’il produit sur notre imagination est un effet voulu. Toute cette poésie qui s’en dégage, ce n’e
rieuses correspondances des sensations, dont l’art moderne a tiré des effets si originaux et parfois si poétiques. Quels sont
us légères indications, sans presque se faire sentir, produiront leur effet . Pour exprimer le bruit, des touches brutales, he
vois pourtant pas que l’éducation musicale nous empêche de goûter un effet d’orchestration et d’en être émus. Un timbre nous
ues lueurs les recoins obscurs de la salle ? On y peut voir un simple effet de clair-obscur curieusement observé, fidèlement
ontenterons de signaler les plus significatifs, ceux dont on tire les effets les plus esthétiques, et qui mettent le mieux en
t que ce rapport existe et soit perçu pour que le symbole produise un effet esthétique ; car à cette condition seule nous sen
lique, É. Gallé disait que l’emblème est meublant, parce qu’il fait l’ effet d’un point plus lumineux qui attire l’attention s
utant du mot. Une belle et fière devise, dans une vaste salle, fait l’ effet d’un flambeau qui l’illumine tout entière. — Mais
e sous les yeux. Certaines visions, qui produisaient le plus charmant effet quand elles ne faisaient que passer dans le poème
âtre de chimie de la Sorbonne. C’est un immense triptyque. Au centre, effet de jaune éblouissant. Un soleil fulgurant, aux cr
lument nouvelles. Nous avons vu des objets de forme analogue, pareils effets de couleur ou de lumière ; et c’est précisément,
st pour la justesse avec laquelle l’œuvre nous rend ces formes ou ces effets que nous l’admirons. C’est donc dans la représent
on des objets les plus familiers que l’art doit obtenir son maximum d’ effet . Le premier objet venu, alors ? Le plus vulgaire,
premier mot nous pénétrons à fond le caractère ; ils nous font tous l’ effet de vieilles connaissances ; et l’action dans laqu
près avoir regardé de loin un tableau qui rend admirablement certains effets de nature on s’approche pour voir comment ce résu
endre par quelle anamorphose elles peuvent produire de loin semblable effet . — Soit encore un arbre à représenter. Il est tou
iel, il est plus difficile à l’artiste de trouver des équivalents aux effets qu’il veut rendre, et il lui est nécessaire de s’
nces, de tâtonnements qu’on a trouvé cette façon de rendre tel ou tel effet de la nature. Le moyen a surpris d’abord et peut-
tons, destinée à faire vibrer davantage les couleurs et à produire l’ effet d’une extraordinaire luminosité. Ce procédé d’exp
entiques de forme et de couleur. À chaque instant ce sont de nouveaux effets à rendre, pour lesquels on n’a pas de recette tou
sprit un riche répertoire d’expressions, et des figures de style d’un effet infaillible, des tournures, des mouvements de phr
par quelque teinte tout à fait conventionnelle, pour obtenir quelque effet que la nature ne leur fournissait pas. Quel est c
reflet, une lueur incidente, un peu de brume qui s’interpose, le seul effet de l’éloignement suffit pour les modifier du tout
ntes paradoxales s’écartent trop franchement du ton réel pour faire l’ effet de fausses notes. Nous comprenons qu’elles sont d
nt à travers lequel on voyait le ton de frottaille, ce qui produit un effet transparent et profond. » Du coup il est ravi ; m
leur amour-propre à inventer de nouveaux procédés, pour en tirer des effets esthétiques nouveaux. La tentation est irrésistib
r l’objet, la fixe d’un trait de crayon, la contemple pour juger de l’ effet , la retouche encore. Voilà son décor composé, il
endredi 5 septembre. Là, travail de tête, travail des yeux, récolte d’ effets , et, brochant sur le tout, évocation en moi-même
nne et soit d’ensemble ; car c’est avant tout cela qui importe pour l’ effet esthétique. Enfermer une idée nettement préconçue
n des dimensions est d’une réelle valeur d’art. Elle peut produire un effet grandiose. Ces blocs gigantesques taillés en form
ut-être se réveiller. Si le colosse allait faire un mouvement ! À cet effet de grandeur s’ajoute parfois l’effet de la répéti
llait faire un mouvement ! À cet effet de grandeur s’ajoute parfois l’ effet de la répétition. Par une idée vraiment surprenan
aire de ce droit qu’avec une discrétion extrême. En tenant compte des effets de la perspective, on reconnaîtra que presque tou
s, des personnages représentés à une échelle très réduite, et tire un effet piquant de cette rencontre imprévue de la convent
t cette répétition rythmique de figures semblables est d’un excellent effet décoratif. Mais elles choqueraient le regard si l
aille ; elle correspond bien au caractère d’une surface plane. Mais l’ effet serait intolérable si l’on nous présentait ainsi,
on plie la forme à des convenances étrangères, en la composant pour l’ effet  ; on fait entrer la nature dans des cadres ; on m
e d’attitude, simplifiée comme contour, stylisée dans le détail. Et l’ effet résultant est éminemment décoratif. IV. Métamo
chambre noire de son cerveau, l’artiste combinait des couleurs et des effets comme d’autres combinent des pensées et improvise
me, c’était de nuances étranges, obtenues dans une simple recherche d’ effets chromatiques, qu’il tirait ses images merveilleus
apparence d’une griffe ; l’artiste partira sur ce thème, soulignant l’ effet , complétant l’image qui lui aura été suggérée. On
ures composites et perçues d’ensemble, ces compositions seraient d’un effet extravagant. Figurez-vous ces guirlandes bizarres
des sons en accords de couleurs. La tentative est hardie. Pourquoi l’ effet produit est-il déconcertant ? Sans doute parce qu
39 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Réponse à une lettre de M. Grimm » pp. 205-206
nde beauté et méritent mon éloge. La couleur, la finesse de touche, l’ effet , l’harmonie, le ragoût, tout s’y trouve. Ses deux
aysages avec figures sont de vrais Berghem pour le choix des sites, l’ effet et le faire ; sa petite bataille et son pendant t
ret, de la botte rajustée, ce sont tous morceaux vraiment précieux, l’ effet en est si piquant, la couleur si vraie, la touche
quoiqu’il n’y ait dans tout le morceau que deux figures, il est d’un effet grand et sévère. Je fais cas des huit tableaux de
40 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
prévue, l’extrême de certaines émotions, remonter de ces moyens à ces effets , des artifices du style, de la psychologie, de la
que les plans de Poe ont été préparés avec préméditation en vue d’un effet final vers lequel convergent toutes les parties.
allemande a formulé presque mathématiquement et dont on peut saisir l’ effet dans la diminution de plaisir à la répétition d’u
es, où de puissants alcaloïdes, infinitésimalement dosés, portent les effets médicinaux à la limite délétère. Que l’on note en
démontrent. Il ne semble pas que Poe se résigne jamais à produire les effets qu’il prémédite par la copie de la réalité, ni qu
cable génie tire du spectacle de la putréfaction charnelle de brutaux effets de terreur. Aux dernières pages du Chat noir, est
œuvre, parce qu’il sentait pouvoir terrifier et étonner. De ces deux effets le premier est facile à produire. Pour provoquer
elui d’adaptation à un but. Poe perçoit le rapport défini9 de cause à effet entre les moyens littéraires à employer et l’effe
défini9 de cause à effet entre les moyens littéraires à employer et l’ effet émotionnel fictif à produire, entre la constituti
crit le plus bref ou le plus étendu, avant ressenti, puis envisagé un effet émotionnel à produire, s’étant calmé même de la s
. Dans la plénitude de ses hautes facultés d’analyste, Poe médite son effet final, combine ses péripéties, détermine ses pers
ussi sûr de frapper certaines touches cérébrales, qu’un chimiste de l’ effet d’un réactif ou un balisticien, sur le point de p
son esthétique. Je préfère, dit-il, commencer par la perception d’on effet à produire… Je me dis tout d’abord : des effets o
par la perception d’on effet à produire… Je me dis tout d’abord : des effets ou impressions innombrables, dont le cœur, l’inte
ptible, lequel choisirai-je dans l’occasion présente. Ayant choisi un effet premièrement nouveau, secondement vif, je considè
mbinaison de ton et d’événements qui m’aideront le mieux à produire l’ effet . Et il poursuit ainsi, développant toute la genè
41 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
l’immense majorité des cas, nous nous prononçons sur l’intensité de l’ effet sans même connaître la nature de la cause, à plus
cause, à plus forte raison sa grandeur : c’est même l’intensité de l’ effet qui nous amène souvent à hasarder une hypothèse s
a cause a été perçue intégralement en même temps qu’on en éprouvait l’ effet . Nous procédons sans doute ainsi dans un assez gr
penser et pour voir avec le poète. Les arts plastiques obtiennent un effet du même genre par la fixité qu’ils imposent souda
architecture, au sein même de cette immobilité saisissante, certains effets analogues à ceux du rythme. La symétrie des forme
mps à autre, lui ouvrirait une issue, proportionnant l’écoulement à l’ effet désiré. Même, en y réfléchissant bien, on verra q
ns l’espace et se manifeste par des phénomènes mesurables nous fait l’ effet d’avoir préexisté à ses manifestations, mais sous
aissent fuir à droite, et puisque l’acte de volonté n’a produit aucun effet , il faut bien, disait Helmholtz 5, que l’effort m
de sa doctrine. Nous prétendons que plus un effort donné nous fait l’ effet de croître, plus augmente le nombre des muscles q
alent conscient : comment expliquer l’invasion de la quantité dans un effet inextensif, et cette fois indivisible ? Pour répo
a vibration sonore augmente, notre tête, puis notre corps nous font l’ effet de vibrer ou de recevoir un choc. Certaines sensa
t entre eux dans une langue que nous ne comprenons point, nous font l’ effet de parler très haut, parce que leurs paroles, n’é
née de l’excitation. Nous associons alors à une certaine qualité de l’ effet l’idée d’une certaine quantité de la cause ; et,
’idée dans la sensation, la quantité de la cause dans la qualité de l’ effet . A ce moment précis, l’intensité, qui n’était qu’
la main droite qui la pique. Vous introduisiez ainsi la cause dans l’ effet , et vous interprétiez inconsciemment la qualité e
l est incontestable que les notes aiguës nous paraissent produire des effets de résonance dans la tête, et les notes graves da
la sensation représentative tient à ce qu’on mettait la cause dans l’ effet , et l’intensité de l’élément affectif à ce qu’on
, si nous n’avions pas contracté l’habitude de mettre la cause dans l’ effet , et de substituer à notre impression naïve ce que
ublé la distance sans augmenter l’intensité de la source lumineuse, l’ effet d’éclairage eût été quatre fois moins considérabl
is moins considérable. Mais il est trop évident qu’il s’agit ici de l’ effet physique, et non pas psychologique. Car on ne peu
ntinue : il est infiniment probable que nous mettrons la cause dans l’ effet , et que l’idée de contraste viendra se fondre dan
e évaluation de la grandeur de la cause par une certaine qualité de l’ effet  : c’est, comme diraient les Écossais, une percept
42 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
rester assez. Une maladie est communément un problème si compliqué, l’ effet de tant de causes, un phénomène si variable d’un
qu’on lui fait subir avant de l’employer aux usages médicinaux ; les effets sensibles qu’elle a coutume de produire ; les cas
elle a coutume de produire ; les cas particuliers où elle produit les effets les plus salutaires ; enfin les différentes prépa
igence de ses garçons, et celles-ci, mal faites, ne produisent plus l’ effet qu’on en attend et tombent en désuétude. Il se ch
es, soit à l’assujettissement des médicaments. Si le physique, dont l’ effet ne cesse jamais, doit, avec le temps, donner aune
destinée aux maladies aiguës, l’autre aux maladies chroniques. A cet effet , ils partageront leur cours de médecine pratique
43 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
son essence. Il se manifeste au dehors par une multitude indéfinie d’ effets et de qualités, mais toutes ces manières d’être s
lien mystérieux par lequel les métaphysiciens attachent la cause à l’ effet . Il ne s’occupe pas de la force intime et de la v
écédé par un autre fait. Nous appelons cause l’antécédent invariable, effet le conséquent invariable 1489. » Au fond, nous ne
t la série des conditions, l’ensemble des antécédents sans lesquels l’ effet ne serait pas arrivé1490… Il n’y a pas de fondeme
dition n’est exigée. Succéder sans condition, voilà toute la notion d’ effet et de cause. Nous n’en avons pas d’autre. Les phi
ces illusions psychologiques, et cherchons simplement, sous le nom d’ effet et de cause, les phénomènes, qui forment des coup
arée à l’air extérieur. Mais laquelle des deux est cause, et laquelle effet  ? ou bien sont-elles toutes les deux les effets d
est cause, et laquelle effet ? ou bien sont-elles toutes les deux les effets de quelque chose d’autre ? Sur ce point, la métho
is qu’elle se dépose très-abondamment sur le verre. Voilà un cas où l’ effet se produit, et un autre où il ne se produit point
t conduite dans le grand laboratoire de la nature, aboutirait au même effet . « Et finalement nous sommes capables de vérifier
nstance nouvelle, unique et parfaitement définie, et en manifestant l’ effet si rapidement, que le temps manquerait pour tout
les procédés d’isolement sont impuissants, et ces cas sont ceux où l’ effet , étant produit par un concours de causes, ne peut
s presque tous les cas du mouvement, car presque tout mouvement est l’ effet d’un concours de forces, et les effets respectifs
ar presque tout mouvement est l’effet d’un concours de forces, et les effets respectifs des diverses forces se trouvent en lui
chaque moment, chaque position, chaque élément de son mouvement est l’ effet combiné de deux forces sollicitantes. Les deux ef
mouvement est l’effet combiné de deux forces sollicitantes. Les deux effets se pénètrent tellement qu’on n’en peut isoler auc
aucun et le rapporter à sa source. Pour apercevoir séparément chaque effet , il faudrait considérer des mouvements différents
auses, nous concluons d’après leurs lois connues quel devra être leur effet total. Nous vérifions ensuite si le mouvement don
l’abstraction et à l’analyse, exerçait loyalement ses facultés à cet effet , il ne trouverait point de difficulté, quand son
écédent, et qui consiste à prétendre que toute assertion utile a pour effet de former un couple, c’est-à-dire de joindre deux
dinaires, mais de l’abstrait au concret, c’est-à-dire de la cause à l’ effet . C’est à ce titre qu’il fait partie de la science
n fait et il en marque tous les chaînons ; il relie les principes aux effets  ; il fait communiquer les définitions avec les ph
i des faits complexes et celui des éléments simples. Le premier est l’ effet , le second la cause. Le premier est contenu dans
ne même chose sous deux apparences ; que la cause ne diffère pas de l’ effet  ; que les puissances génératrices ne sont que les
chimie, en psychologie, en histoire, et l’accident primitif étend ses effets dans toutes les parties de la sphère où il est co
qu’une circonstance commune, cette circonstance en est la cause ou l’ effet . » (T. I, p. 396.) 1494. Prenons un oiseau qui e
munes, sauf une, le phénomène a cette circonstance pour cause ou pour effet . » 1495. Prenons deux groupes, l’un d’antécédent
règle est que « si l’on retranche d’un phénomène la partie qui est l’ effet de certains antécédents, le résidu du phénomène e
qui est l’effet de certains antécédents, le résidu du phénomène est l’ effet des antécédents qui restent. » 1496. Prenons deu
phénomène varie d’une certaine façon, le premier est une cause ou un effet direct ou indirect du second. » 1497. « La métho
44 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
son essence. Il se manifeste au dehors par une multitude indéfinie d’ effets et de qualités, mais toutes ces manières d’être s
lien mystérieux par lequel les métaphysiciens attachent la cause à l’ effet . Il ne s’occupe pas de la force intime et de la v
écédé par un autre fait. Nous appelons cause l’antécédent invariable, effet le conséquent invariable. » 18 Au fond, nous ne m
t la série des conditions, l’ensemble des antécédents sans lesquels l’ effet ne serait pas arrivé…19 Il n’y a pas de fondement
dition n’est exigée. Succéder sans condition, voilà toute la notion d’ effet et de cause. Nous n’en avons pas d’autre. Les phi
ces illusions psychologiques, et cherchons simplement, sous le nom d’ effet et de cause, les phénomènes qui forment des coupl
arée à l’air extérieur. Mais laquelle des deux est cause, et laquelle effet  ? ou bien sont-elles toutes les deux les effets d
est cause, et laquelle effet ? ou bien sont-elles toutes les deux les effets de quelque chose d’autre ? Sur ce point, la métho
is qu’elle se dépose très-abondamment sur le verre. Voilà un cas où l’ effet se produit, et un autre où il ne se produit point
t conduite dans le grand laboratoire de la nature, aboutirait au même effet . Et finalement nous sommes capables de vérifier l
nstance nouvelle, unique et parfaitement définie, et en manifestant l’ effet si rapidement, que le temps manquerait pour tout
lement en beaucoup de cas sont impuissants, et ces cas sont ceux où l’ effet , étant produit par un concours de causes, ne peut
s presque tous les cas du mouvement, car presque tout mouvement est l’ effet d’un concours de forces, et les effets respectifs
ar presque tout mouvement est l’effet d’un concours de forces, et les effets respectifs des diverses forces se trouvent en lui
chaque moment, chaque position, chaque élément de son mouvement est l’ effet combiné des deux forces sollicitantes. Les deux e
mouvement est l’effet combiné des deux forces sollicitantes. Les deux effets se pénètrent tellement qu’on n’en peut isoler auc
aucun et le rapporter à sa source. Pour apercevoir séparément chaque effet , il faudrait considérer des mouvements différents
auses, nous concluons d’après leurs lois connues quel devra être leur effet total. Nous vérifions ensuite si le mouvement don
à l’abstraction et à l’analyse exerçait loyalement ses facultés à cet effet , il ne trouverait point de difficulté, quand son
écédent, et qui consiste à prétendre que toute assertion utile a pour effet de former un couple, c’est-à-dire de joindre deux
dinaires, mais de l’abstrait au concret, c’est-à-dire de la cause à l’ effet . C’est à ce titre qu’il fait partie de la science
n fait et il en marque tous les chaînons ; il relie les principes aux effets  ; il fait communiquer les définitions avec les ph
i des faits complexes et celui des éléments simples. Le premier est l’ effet , le second la cause. Le premier est contenu dans
ne même chose sous deux apparences ; que la cause ne diffère pas de l’ effet  ; que les puissances génératrices ne sont que les
chimie, en psychologie, en histoire, et l’accident primitif étend ses effets dans toutes les parties de la sphère où il est co
qu’une circonstance commune, cette circonstance en est la cause ou l’ effet  » (tome Ier, p. 396). 23. Prenons un oiseau qui
munes, sauf une, le phénomène a cette circonstance pour cause ou pour effet . » 24. Prenons deux groupes, l’un d’antécédents,
règle est que « si l’on retranche d’un phénomène la partie qui est l’ effet de certains antécédents, le résidu du phénomène e
qui est l’effet de certains antécédents, le résidu du phénomène est l’ effet des antécédents qui restent. » 25. Prenons deux
phénomène varie d’une certaine façon, le premier est une cause ou un effet direct ou indirect du second. » 26. « La méthod
45 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Armand Pommier » pp. 267-279
i tantôt ont leur certitude et tantôt leur mystère pour arriver à des effets de pathétique absolument nouveaux. C’est ce que B
la physiologie, si l’influence ou l’explication, ou le mystère, ou l’ effet , ou le mot physiologiques, n’y sont pas visibles
e cartes toujours de la même façon, une force inespérée, une source d’ effets de plus. La Critique, qui doit tout comprendre et
er le renversement d’une loi. Rien n’est facile comme de produire des effets , très-grands, je le veux bien, d’admiration ou de
ècle, et, quand la Critique se pose cette question-là, elle se fait l’ effet de se pencher sur le bord d’un gouffre… Seulement
akespeare use de ce moyen physiologique à outrance pour arriver à des effets de terreur écrasants ! La scène où il décrit les
étrange du somnambulisme, en restant un artiste humain, réel, et d’un effet aussi nouveau que le phénomène dont il saura le f
46 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
pondent à des sensations de la vue, de l’ouïe, du goût, du toucher. —  Effets égaux et semblables de l’image et de la sensation
cet égard, le chuchotement incomplet et défaillant a presque le même effet que la voix. — Mais si, au lieu de prendre pour e
s instruments, et à la fin il percevait et appréciait distinctement l’ effet d’ensemble. Les grands musiciens ont à un degré é
puisque, d’avance et avec une exactitude rigoureuse, il en mesurait l’ effet . II La ressemblance extrême de l’image et d
le, et le reste. — Si la sensation, au lieu de précéder, va suivre, l’ effet est le même. Un gourmand assis devant un bon plat
bsente, a dégorgé de liquide le long des joues de son patient. Par un effet analogue et contraire, une chose dégoûtante qu’on
de langues asiatiques et que la fatigue de mes yeux était en partie l’ effet de cette lecture prolongée. » Non seulement ici n
meubles couvertes par les fantômes réussissent peu à peu à faire leur effet normal. La sensation qu’elles doivent exciter en
x groupes de muscles dans le corps humain. Pour que l’image fasse son effet normal, c’est-à-dire soit reconnue comme intérieu
pour que les muscles gauches de la face ou de la langue fassent leur effet normal, il faut que les muscles droits correspond
cadavérique que j’ai décrit44. » On constate dans ce cas singulier l’ effet maladif de la sensation. Présente, elle accroissa
rsonnes, qui apprirent la nouvelle avec intérêt ; toute la matinée, l’ effet du rêve persista, aussi fort que celui d’une sens
couvrir ce fantôme, et il est bien clair qu’un raisonnement n’a pas l’ effet d’une sensation. — Beaucoup de circonstances orga
né ». Ce soir-là, il se couche à onze heures, après avoir nettoyé ses effets pour la manœuvre du lendemain. « Il y avait peut-
 ». De retour, il est fatigué et pourtant ne peut manger, nettoie ses effets  ; le soir, il ne sent aucune envie de dormir, et
ns abréviatives et sommaires, pour exprimer des états généraux et des effets d’ensemble. Ce que l’observation démêle au fond d
et l’unité, dans l’un comme dans l’autre, n’est qu’une harmonie et un effet . Chaque image est munie d’une force automatique e
oque, la répression constituent par leur ensemble un équilibre ; et l’ effet que l’on vient de voir produit par la sensation,
les deux cas, la nature emploie le même procédé pour aboutir au même effet , et la psychologie répète ici la physiologie. Com
47 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
e allemande. Mais, en Italie, cette subdivision n’a point produit son effet naturel ; le despotisme des prêtres, pesant sur t
nature au milieu des autres hommes. Il écrit comme pour lui seul ; l’ effet qu’il doit produire ne l’a jamais occupé. On dira
inions. L’on peut accuser Machiavel de n’avoir pas prévu les mauvais effets de ses livres ; mais ce que je ne crois point, c’
t à l’indissoluble alliance de la morale et de la religion. Tel est l’ effet que doivent produire sur un peuple des préjugés f
ime toutes les sensations, et doit entraîner à la volupté lorsque cet effet n’est pas combattu, comme chez les Romains, par l
r, est un talent dont la philosophie réclame une grande part ; mais l’ effet du merveilleux sur la crédulité est d’autant plus
le charme de leur langue harmonieuse : elle rappelle quelques-uns des effets de la musique céleste dont elle est si souvent ac
cette strophe ; et les beaux airs de Iomelli produiraient sur vous un effet à peu près semblable. Voilà l’avantage de la lang
harme inexprimable de cet épisode, dans le Tasse, ajoute encore à son effet . Cependant le dernier vers qui termine le récit :
48 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232
s les fois qu’on cède ce qu’on aime, ce sacrifice ne peut faire aucun effet , à moins qu’il ne coûte beaucoup : ce sont les co
eds de sa maîtresse, on est ému d’horreur et de pitié. Oreste fait un effet admirable dans Andromaque, quand il paraît devant
s sont inutiles, et qui toute seule pourrait encore produire un grand effet  : c’est l’unité d’intérêt, qui est la vraie sourc
beautés ; mais le nœud et le dénouement bien ménagés produisent leurs effets également sur tous les spectateurs et sur tous le
ière le théâtre depuis l’action commencée, produisent toujours un bon effet , parce qu’elles sont attendues avec quelque curio
qui le rend plus mal-aisé à dénouer, ne peut manquer de faire un bel effet . Il faudrait même, s’il se pouvait, faire craindr
renne la défense ; le même jeu sur le teint, sur la taille : voilà un effet de passion peu commun, fin, délicat et très agréa
ère scène au théâtre, dit Voltaire, où un simple messager ait fait un effet tragique, en croyant apporter des nouvelles ordin
rosité d’un personnage produit encore des coups de théâtre d’un grand effet . Dans Inès de Castro, Inès est au pouvoir de la r
ssances, lorsqu’un personnage dit à un autre une chose qui produit un effet contraire à ce qu’il attendait ; ainsi, quand Azé
e dialogue. » Celle de Brutus est intéressante, en ce qu’elle a de l’ effet sur le reste de la pièce : c’est Brutus même qui
une passion violente, et qu’on ne voie, dans cette indécision même, l’ effet du sentiment dominant qui les emporte. Tel est Py
ariété ; et l’on a remarqué, avec raison, qu’un stoïcien ferait peu d’ effet au théâtre. Il n’y a, sur la scène, qu’un seul hé
Phèdre, nous apprirent comment il fallait traiter l’amour. Les grands effets qu’il produisit au théâtre, firent croire qu’une
crime, moins par amour que par ambition. Si Oreste fait un si grand effet , quand il revient devant Hermione après avoir ass
amour, l’ambition, etc., a produit, dans certaines âmes, de si grands effets de générosité, de renoncement à soi-même ; ce sen
reste, qui le tutoie, et à qui il répond avec un respect qui nuit à l’ effet que produirait le spectacle de leur amitié. Il se
tié d’Antiochus et de Séleucus, dans Rodogune, ne produise pas plus d’ effet . Corneille s’est privé lui même des ressources qu
de l’action théâtrale et le pathétique des mouvements. Pour assurer l’ effet de ces sortes de combats, il est nécessaire qu’il
nsister dans la totalité des incidents qui, en produisant chacun leur effet et menant insensiblement l’action à sa fin, opère
vé qu’il faut distinguer deux sortes de crainte ou de terreur, dans l’ effet théâtral ; l’une directe, et l’autre réfléchie. L
uoique ces deux sentiments paraissent un peu différents quant à leurs effets , ils partent de la même source et rentrent l’un d
e atrocité par le pathétique qu’il y mêle. Les atrocités ne font de l’ effet au théâtre que quand la passion les excuse, quand
r telle société, pour tel homme, peut ne pas l’être pour tel autre. L’ effet du comique résulte de la comparaison qu’on fait,
isseurs. Souvent il échappe aux gens du peuple des aveux naïfs dont l’ effet est toujours sûr au théâtre : c’est le secret de
ns les Enfers ou parmi les ombres fortunées de l’Élysée. Mais quelque effet que produisent sur les sens l’appareil pompeux et
discours, d’accent, de passions, et d’imiter quelquefois jusqu’à des effets physiques. La réunion de cet art, aussi sublime q
le d’employer l’instrument le plus puissant, pour ne produire que des effets médiocres. Si la tragédie de Mérope m’attendrit,
e et terrible que par degrés ; il faut qu’elle soit préparée ; et son effet dépend, en grande partie, de ce qui l’a précédée
la plus intéressante. Tout y doit être en action, et viser aux grands effets . Jamais le poète ne doit craindre de donner à son
arable de la musique, et une des principales causes de ses prodigieux effets , la marche du poème lyrique doit être toujours ra
is, avec ces quatre petits vers, la musique fera en un instant plus d’ effet , que le divin Racine n’en pourra jamais produire
49 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XI. De la littérature du Nord » pp. 256-269
dans un homme, que son trait caractéristique : tous les autres sont l’ effet de mille hasards différents ; celui-là seul const
ngénieuses. La poésie du Nord est rarement allégorique ; aucun de ses effets n’a besoin de superstitions locales pour frapper
vers qui nous retracent cette sensation, a beaucoup d’analogie avec l’ effet de l’harmonica. L’âme, doucement ébranlée, se pla
causerait le plaisir trop continu d’une musique aérienne. Les grands effets dramatiques des Anglais, et après eux des Alleman
ai déjà dit, des opinions religieuses que dépend, en grande partie, l’ effet que produit sur l’homme l’idée de la mort. Les ba
lui-même. Les tragiques du Nord ne se sont pas toujours contentés des effets naturels qui naissent du tableau des affections d
50 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337
re du repos et de la liberté, qu’on peut observer avec exactitude les effets constants d’un ordre de choses durable. Les écrit
les autres pays, et dans l’Angleterre même, s’opposèrent aux funestes effets de ces disputes vaines. Harrington, Sidney, etc.,
n système vrai sous quelques rapports ; la raison ne pouvant avoir un effet utile, on voulait au moins que le paradoxe fût br
comme Démosthène, l’attaque avec de certaines armes convenues, dont l’ effet est plus indirect. D’ailleurs., le gouvernement r
idées déjà comprises ; ils reviennent quelquefois aux mouvements, aux effets d’éloquence déjà employés avec succès. En France,
s de repos fondé sur la liberté. Le repos du despotisme produirait un effet absolument contraire ; il laisserait subsister le
51 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre IV. De la religion. »
rit qui s’accusent du hasard même, et jugent de la résolution par ses effets . Les succès ou les revers ne donnent à la conscie
l’imagination est encore la faculté dont il faut le plus craindre les effets . Je ne sais si l’on a détruit la foi religieuse d
au bonheur de l’état social, mais je l’examine sous le rapport de ses effets individuels. D’abord, la disposition qu’il faut d
quel tous doivent tendre, et comme la base de la vie, a un tout autre effet sur les hommes. Elle est presque toujours destruc
ères inspirés par leurs propres penchants, que la dévotion étant d’un effet général et positif, donne des résultats plus semb
erstitieuse, de piétisme, d’illumination, etc. de tous ces malheureux effets du vide de l’existence, de la lutte de l’homme co
52 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
uvements cérébraux. Au point de vue physiologique, l’attention a pour effet final une concentration d’efforts musculaires. Si
là combustion et chaleur à la tête, phénomènes d’électricité, etc. L’ effet sur les muscles n’est qu’un résultat ultérieur, q
qu’à dire que les mouvements qui accompagnent l’attention soient ou l’ effet , ou la cause de l’attention même : selon lui, ils
ifs de l’attention, même du côté physique ; ils sont, à nos yeux, les effets d’un mouvement cérébral, non encore musculaire, d
eurs en concentrant son attention sur un problème de géométrie. — Cet effet s’explique par la loi de l’équilibre et de l’équi
r. L’attention produit de même ce que les physiologistes appellent un effet suspensif et inhibitoire sur les centres affectés
comme je puis, par ma volonté, produire pendant quelques instants un effet suspensif sur ma respiration. Il résulte de la lo
n certain temps l’association cherchée se produit spontanément, par l’ effet d’un désir général de trouver dans telle directio
cience, dans l’inspiration, c’est de poser, par le désir, le but et l’ effet final à atteindre : les moyens se présentent ensu
te pour la conscience. Il y a là un dynanisme d’idées-forces dont les effets sont importants. Tout jugement d’expérience est d
u’elle contraint ma volonté. En d’autres termes, j’ai conscience d’un effet dont je ne suis pas cause, et c’est ce caractère
science d’un effet dont je ne suis pas cause, et c’est ce caractère d’ effet subi qui définit le premier moment de la croyance
rée et que la réaction consécutive l’est à son tour. Mais c’est là un effet fatal de la volonté même, qui, en intervenant dan
représentations dont chacune tend à une action conforme ; elle est l’ effet final des idées-forces réfléchi dans la conscienc
’établira une régularité et un rythme dans les mouvements par le seul effet des actions et réactions mutuelles. L’induction s
gement a une cause empirique et les mêmes causes produisent les mêmes effets . Tout est apparemment le même autour de moi et en
ns d’un même principe109. Puisque l’induction n’est qu’une identité d’ effets affirmée en vertu de l’identité des causes, toute
coïncidences fortuites et passagères des coïncidences invariables. Un effet peut être produit par la rencontre passagère de s
tombent une ou deux fois de suite sur le même nombre, ce peut être un effet du hasard ; mais s’ils retombent toujours sur le
rations intellectuelles et de l’imagination où elles se résument. Son effet , nous l’avons vu, est la substitution graduelle d
53 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
Chapitre V : Lois de la variabilité I. Effets des conditions extérieures. — II. Effets de l’usa
Lois de la variabilité I. Effets des conditions extérieures. — II. Effets de l’usage ou du défaut d’exercice des organes en
logue ou reviennent à d’anciens caractères perdus. — XI. Résumé. I. Effets des conditions extérieures. — En général, j’ai co
oit, a sa cause bien déterminée dans l’ordre de la nature. Quel est l’ effet direct que les différences de climat, de nourritu
n être quelconque ? C’est une question bien difficile à résoudre. Cet effet me paraît beaucoup moins important sur les animau
à l’action accumulatrice de la sélection naturelle, et de l’autre aux effets directs des conditions de vie. Ainsi, les pelleti
ccumulant les variations dans une certaine direction déterminée. II. Effets de l’usage ou du défaut d’exercice des organes en
s aucun point de comparaison d’après lequel nous puissions juger de l’ effet produit par un constant exercice ou une longue in
sulter de la sélection naturelle, mais probablement combinée avec les effets du défaut d’exercice de cet organe. Ainsi, on a r
ations de tempérament et de structure de divers organes, mais que les effets de l’usage ou du défaut d’exercice de ces organes
croire que ce dernier cas de corrélation n’est pas accidentel, mais l’ effet d’une loi générale, c’est que les deux ordres de
nt de certaines parties et la résorption des parties opposées sont un effet de la sélection naturelle et du défaut d’exercice
ont donc abandonnés au libre jeu des diverses lois de croissance, aux effets du continuel défaut d’exercice et aux tendances d
e une variabilité considérable, inusitée et de longue durée, dont les effets avantageux se sont accumulés par sélection nature
n du groupe entier, nous ne pouvons distinguer les uns des autres les effets provenant de l’une ou l’autre de ces deux causes
de Kattywar, etc., habitant des contrées aussi distantes. Venons aux effets du croisement entre les diverses espèces du genre
et leur défaut d’exercice en les affaiblissant, semblent avoir eu des effets beaucoup plus puissants. Les parties homologues t
aire et Lamarck ont les premiers reconnu la puissante influence. Si l’ effet des conditions de vie se confond avec celui de la
ntent pour l’espèce qui les produit. (Trad.) 84. C’est que ces deux effets ont encore une cause identique. Les circonstances
s ou moins grande, et se trouve en corrélation intime, sinon avec les effets de la sélection naturelle, du moins, avec ses cau
54 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
Chapitre III : Concurrence vitale I. Ses effets sur la sélection naturelle. — II, Ce terme doit ê
V. Des obstacles à la multiplication : concurrence universelle. — VI. Effets du climat. — VII. Protection provenant du nombre
pports d’organisme à organisme sont les plus importants de tous. I. Effets de la concurrence vitale sur la sélection naturel
us que les espèces de chaque genre ne diffèrent entre elles. Tous ces effets résultent de la concurrence vitale, ainsi que nou
ue très rarement attaquer un jeune Éléphant protégé par sa mère. VI. Effets du climat. — Le climat joue un rôle important dan
ainsi l’espèce d’entière destruction. Je dois ajouter que les heureux effets de croisements fréquents et les effets fâcheux de
e dois ajouter que les heureux effets de croisements fréquents et les effets fâcheux des fécondations entre individus proches
ons donc ici combien l’introduction d’un seul arbre a eu de puissants effets , rien de plus n’ayant été fait, sinon que la terr
s vu tout à l’heure dans le comté de. Stafford ; et ainsi de suite, l’ effet produit croîtrait toujours en s’agrandissant suiv
t les garder ensemble dans les mêmes pâturages. On a remarqué le même effet parmi les différentes variétés de Sangsues médici
55 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
lectif de notre sensibilité : c’est la doctrine de l’évolution et des effets de l’hérédité accumulés dans l’individu. Ce n’est
p dire, sans doute ; les teintes mêmes du soir et sa fraîcheur ont un effet psychologique qui entre comme élément dans notre
causes finales proprement dites, puisque ces résultats sont le simple effet d’un mécanisme opérant à travers le temps et l’es
e effet d’un mécanisme opérant à travers le temps et l’espace, non un effet prévu par une intelligence ; ce n’est pas une exp
oportionné ou disproportionné d’un nerf particulier étend ensuite son effet , par diffusion et sympathie, de manière à se fair
ation et de désorganisation essentiel à la vie. Mais peu à peu, par l’ effet de l’habitude, le mouvement accompli d’abord sous
ce changement, — le coup pur et simple de la surprise est lui-même un effet dérivé. On peut en dire autant du choc, auquel no
prolongée ne peut se changer en plaisir ; elle peut seulement, par un effet d’accommodation organique, s’assourdir et se rapp
anique, s’assourdir et se rapprocher d’un état de simple malaise. Les effets de la répétition, de la fréquence, de l’habitude,
ceux de la durée et de l’intensité. Un plaisir répété diminue par un effet d’accommodation qui fait que le nerf n’agit plus
la force d’adaptation du système nerveux. Pourtant il y a déjà là des effets difficiles à expliquer par la loi de simple inten
mode qu’au degré de faction nerveuse. De plus, il doit y avoir ici un effet de l’hérédité et de la sélection : depuis des siè
n’est pas un fait qui accompagne la vie essentiellement et partout. L’ effet de la pression exercée par la population n’est pa
ments favorables, l’emporte sur l’exosmose, et cette diffusion est un effet mécanique. Ces divers modes de fonctionnement méc
réalable, si vous éprouvez encore du plaisir, ce sera seulement par l’ effet particulier des alimens sur le sens spécialisé du
raire le complément d’une action assez intense pour produire tout son effet et « actualiser toute sa puissance. » idéal plus
ercice des nerfs et de leur stimulation agréable tend à en diminuer l’ effet , par cette loi d’usure dont nous avons déjà parlé
 VIII. — Notons l’insuffisance de cette définition, qui définit par l’ effet et la conséquence. 29. Il y a, dit-on encore, de
56 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
stations18, où l’on a observé dans la première partie de ce livre les effets d’un Bovarysme essentiel de l’Humanité, sont unie
e avait conclu déjà l’une de ces analyses précédentes avait bien pour effet de rendre sans objet toute l’amertume que semblai
liberté antérieure que pour voir dans les événements de leur vie les effets incommutables de cette liberté et pour se poser e
cette attitude, réalisée en un trop grand nombre d’êtres, aurait pour effet de diminuer l’intérêt du spectacle. À savoir écri
tissent à favoriser le vœu du Génie de l’Espèce ont du même coup pour effet d’engendrer les êtres qui vont être les spectateu
57 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre II. Du goût, de l’urbanité des mœurs, et de leur influence littéraire et politique » pp. 414-442
er ensuite avec d’autant plus de force, quels ont été les détestables effets , littéraires et politiques, de l’audace sans mesu
t seule presque toutes les classes : l’homme ne vivait que pour faire effet autour de lui, pour obtenir une supériorité de co
à la fois vulgaires et féroces produisent, à quelques égards, le même effet que la vue du sang : lorsqu’on s’habitue à les pr
plus profondes, et les sentiments les plus nobles ne produisent aucun effet , si des défauts de goût remarquables détournent l
ant sous combien de formes diverses doivent se présenter les funestes effets de la grossièreté dans les manières, et quel doit
mer ainsi, la fatuité politique, l’importance qu’on met à sa place, l’ effet que cette place produit sur soi-même, et qu’on ve
de nouvelles manières, parce qu’ils occupaient un nouvel emploi. Cet effet de la vanité est le plus contraire de tous à l’af
r de nobles sentiments, tarir la source des pensées, c’est produire l’ effet de la crainte ; mais élever les âmes jusqu’à soi,
ques, si l’on diffère par l’esprit et les sentiments ? Quel misérable effet des troubles civils, que d’attacher plus d’import
58 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
idées, les idées rétrogradent par-delà leur point de départ. C’est un effet naturel des institutions précipitées, qui ne sont
ême route dans les sciences morales, cette conquête aurait encore des effets bien plus utiles. Si les questions de politique,
te au mouvement. En joignant à ce calcul la connaissance éprouvée des effets de telle ou telle institution, l’on pourrait fond
ui devient l’objet d’un sentiment fanatique, produit dans l’homme les effets les plus remarquables. Des idées diamétralement o
d tout alors, même l’idée que l’on croit fausse ; et par un singulier effet de la dispute, ce que l’on soutient finit par dev
rien à la fausseté radicale d’une première assertion, et palliait les effets détestables de cette logique de scélératesse. La
’est plus erroné, même sous le rapport des combinaisons politiques. L’ effet des injustices est tel dans un état, qu’il le dés
nd même ce guide ne l’égarerait pas, il en résulterait toujours que l’ effet d’une telle opinion serait de tarir dans son âme
iment était traduit dans la langue de l’égoïsme le plus éclairé, quel effet produirait-il ? C’est l’imagination, pourrait-on
59 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre V. La littérature et le milieu terrestre et cosmique » pp. 139-154
gue série d’observations prudentes et méthodiques pour déterminer les effets multiples et infiniment variés que tel ou tel asp
fleurs et de verdures qui donnent l’illusion du printemps, n’a plus d’ effets aussi redoutables sur l’organisme humain qu’au te
taines coïncidences curieuses où il est bien difficile de voir un pur effet du hasard. Comment, par exemple, n’être pas frapp
nte à la littérature de deux époques voisines. Faut-il un exemple des effets littéraires dont peut être suivie une de ces conv
onnais assez pour savoir que des causes analogues ont eu chez eux des effets semblables. J’ai pu constater que la croyance aux
s une rareté. J’ai nommé les voyages. Ils ont sur la littérature des effets puissants. Ils agrandissent l’espace où elle va c
 ! la découverte de l’Amérique eut, à l’aurore des temps modernes, un effet analogue. Elle contribua pour sa large part à la
. — II resterait à intervertir les rôles, à rechercher maintenant les effets que la littérature peut produire sur le milieu ph
ncontre de brigands, route perdue dans la nuit, etc. On peut suivre l’ effet de ces excitations sur une femme claquemurée dans
60 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
suit ; le premier s’appelle encore la cause du second, et le second l’ effet du premier. Alors aussi deux cas se présentent. —
utres, et on l’exprime ordinairement en disant que la cause produit l’ effet . III Il nous reste à savoir en quoi consist
érieux par lequel les métaphysiciens attachent ensemble la cause et l’ effet , ni à la force intime et incorporelle que certain
écédé par un autre fait. Nous appelons cause l’antécédent invariable, effet le conséquent invariable. » Au fond, nous ne mett
t la série des conditions, l’ensemble des antécédents sans lesquels l’ effet ne serait pas arrivé… Il n’y a pas de fondement s
cas. Elle a pour but le dégagement de leurs concordances. Elle a pour effet l’isolement d’un reliquat qui, en tout ou en part
très petit nombre de caractères et, s’il se peut, par un seul. À cet effet , répétons deux fois le même cas en y introduisant
deux cas. Elle a pour but le dégagement des différences. Elle a pour effet l’isolement d’un reliquat, qui, en tout ou en par
s presque tous les cas du mouvement, car presque tout mouvement est l’ effet d’un concours de forces, et les effets respectifs
ar presque tout mouvement est l’effet d’un concours de forces, et les effets respectifs des diverses forces se trouvent mêlés
chaque moment, chaque position, chaque élément de son mouvement est l’ effet combiné des deux forces sollicitantes. Les deux e
mouvement est l’effet combiné des deux forces sollicitantes. Les deux effets se pénètrent tellement qu’on n’en peut isoler auc
un pour le rapporter à sa source. — Pour apercevoir séparément chaque effet , il faudrait considérer des mouvements dirigés da
s aux sciences de construction un de leurs procédés : nous quittons l’ effet , nous nous reportons à côté de lui, nous en étudi
e lui, nous en étudions d’autres plus simples ; nous examinons divers effets ou conséquents analogues, nous lions chacun d’eux
ntécédents ou causes, et nous concluons, d’après leurs conséquents ou effets connus, quel doit être leur conséquent ou effet t
leurs conséquents ou effets connus, quel doit être leur conséquent ou effet total. Nous vérifions ensuite si l’effet total do
doit être leur conséquent ou effet total. Nous vérifions ensuite si l’ effet total donné est exactement semblable à l’effet to
vérifions ensuite si l’effet total donné est exactement semblable à l’ effet total prédit, et, si cela est, nous l’attribuons
arée à l’air extérieur. Mais laquelle des deux est cause, et laquelle effet  ? ou bien sont-elles toutes les deux les effets d
est cause, et laquelle effet ? ou bien sont-elles toutes les deux les effets de quelque chose d’autre ? Sur ce point, la métho
is qu’elle se dépose très abondamment sur le verre. Voilà un cas où l’ effet se produit et un autre où il ne se produit point
t conduite dans le grand laboratoire de la nature, aboutirait au même effet . « Et, finalement, nous sommes capables de vérifi
nstance nouvelle, unique et parfaitement définie, et en manifestant l’ effet si rapidement que le temps manquerait pour tout a
tous les axiomes semblables, c’est la même cause qui produit le même effet . IV Il serait trop long et, de plus, inutil
e est que, si cette différence, posée une première fois, n’a pas eu d’ effet sur le mouvement, cette même différence, posée un
cette même différence, posée une seconde fois, n’aura pas non plus d’ effet sur le mouvement, à condition que la seconde fois
que cette différence elle-même est indifférente, c’est-à-dire nulle d’ effet et sans aucune influence sur leur nature ; que, p
re. Selon lui, ces propositions sont l’œuvre d’une force interne et l’ effet de notre structure mentale. C’est cette structure
61 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
s vers ces graves et monotones mélodies, une cause plus large que son effet , je veux dire l’idée générale du vrai culte extér
r sceau. IV. Principales formes de pensées et de sentiments. Leurs effets historiques. Il y a donc un système dans les s
appliquée sur la race. Ces grands ressorts donnés font peu à peu leur effet , j’entends qu’au bout de quelques siècles ils met
onsidérer le mouvement total de chaque civilisation distincte comme l’ effet d’une force permanente qui, à chaque instant, var
complètent le naturel qui leur est livré. Tantôt le climat a fait son effet . Quoique nous ne puissions suivre qu’obscurément
ou à un autre, l’empreinte est différente ; et cela suffit pour que l’ effet total soit différent. Considérez, par exemple, de
en partie de la première, et que c’est la première qui, combinant son effet avec ceux du génie national et des circonstances
la Grèce. Il n’y a ici comme partout qu’un problème de mécanique : l’ effet total est un composé déterminé tout entier par la
et de grandeurs, on peut dire que dans les unes et dans les autres l’ effet final se produit d’après la même règle. Il est gr
, et tirent plus ou moins exactement dans le même sens, selon que les effets distincts de la race, du milieu et du moment se c
les causes possibles du mouvement. VI. Comment se distribuent les effets d’une cause primordiale. Communauté des éléments.
causes appliquées sur une nation ou sur un siècle y distribuent leurs effets . Comme une source sortie d’un lieu élevé épanche
tiers. J’ai tâché de définir ces ressorts primitifs, d’en montrer les effets graduels, d’expliquer comment ils ont fini par so
Éthique. 4e Partie, axiome. 3. Consulter, pour voir cette échelle d’ effets coordonnés : Renan, Langues sémitiques, 1er chapi
62 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
e qu’il sait de grec sans oublier autre chose, et si plus tard, par l’ effet d’un second coup, il retrouve soudain son grec pe
roduites avec une telle facilité qu’on y reconnaît du premier coup un effet machinal. Quand, dans l’asile d’Earlswood, un imb
le nerf optique : cette idée implique donc une force qui produit ses effets dans les organes. On sait que la perception d’un
ours. Aussi sont-elles, comme nous l’avons vu, sous la dépendance des effets de l’épuisement nerveux et de la réparation nerve
elle ni la localisation distincte, ni la projection au dehors, ni les effets complets d’adaptation musculaire, ni le ton émoti
ttention autant et plus que de l’intensité de l’impression. Aussi les effets de diffusion et d’irradiation ne sont-ils pas ide
images ou idées associées, ainsi que des sentiments corrélatifs. Les effets musculaires et moteurs des images et idées, que n
que nous avons déjà constatés, sont ici secondaires, tandis que leurs effets cérébraux sont primaires. De ces considérations,
e comprendre qu’une idée subsiste comme idée. Pour nous, l’idée est l’ effet conscient, l’expression d’un certain état total d
n entre les cellules vivantes. Comparez, dans la société humaine, les effets du travail isolé et ceux du travail associé : jad
a reproduction de la douleur, je suis obligé de remonter la série des effets en sens inverse : — pensée, mouvements de réactio
Nous nous suggérons à nous-mêmes les sentiments par le moyen de leurs effets et de leurs concomitants, comme il arrive dans la
a fait grand bruit ne sont, pour une psychologie clairvoyante, que l’ effet nécessaire d’une dissolution sans remède. » (Voir
63 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340
roient, non plus que la vûë et l’ouïe. Ainsi les imitations font leur effet sur nous, elles nous font rire ou pleurer, elles
arts, mais qui sont capables néanmoins de donner des décisions sur l’ effet d’un ouvrage composé pour toucher les hommes, par
ù les connoissances necessaires, pour bien juger d’un ouvrage par son effet , sont plus communes et plus répanduës que dans d’
plaire, il faut que tout homme qui n’est pas stupide puisse sentir l’ effet des bons vers et des bons tableaux. Tous les homm
rage, quand il s’agit de décider si les poëmes ou les tableaux font l’ effet qu’ils doivent faire. Ainsi lorsqu’il s’agit de j
nt l’effet qu’ils doivent faire. Ainsi lorsqu’il s’agit de juger de l’ effet general d’un ouvrage, le peintre et le poëte sont
64 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »
e que les applications de la loi qui veut qu’on produise le maximum d’ effet avec la moindre dépense de force. La grande force
mais ce qu’il en faut conclure, c’est que la place du mot dépend de l’ effet qu’on veut produire et de l’idée sur laquelle on
ême violentes. Résultat : on est blasé au bout de deux pages. C’est l’ effet de la musique continuellement bruyante : quand le
ssociation des idées jouent le rôle principal dans la production de l’ effet poétique, tandis que les lois de la sensation et
quelques fleurs, une nature qui enveloppe l’homme ! Chez Racine, les effets poétiques sont plus nombreux, parce que Racine a
omparaison est un moyen de renforcer l’image mentale, qui s’use par l’ effet de l’habitude, en la reliant à d’autres représent
même la suggestion voulue. Le mécanisme psychologique qui explique l’ effet esthétique de l’image est le suivant : transposer
dans ce qu’elle a de plus diffus et de plus profond. C’est encore un effet de suggestion sympathique. « Il s’était arrêté au
« transpositions » méritent examen, précisément parce que ce sont des effets d’induction sympathique. 1° Transposition des sen
une nuance, presque imperceptible, mais elle existe : le vers perd un effet et une image lorsqu’on ne sent plus l’hésitation
de l’oreille destinée à rendre le saisissement de l’effroi. Sans cet effet , l’épithète horrible n’est que banale. — Un autre
ne au vers je ne sais quoi de tendu, de ronflant et de monotone. Tout effet musical n’est bon qu’à deux conditions : être app
ante ; n’y a-t-il pas, dans Chopin, dans Schumann et dans Gounod, des effets de demi-teintes qui valent mieux que certains eff
dans Gounod, des effets de demi-teintes qui valent mieux que certains effets trop uniformément bruyants des premiers opéras de
s ! Partout où le ciel mit deux cœurs, s’aimer est doux ! » Malgré l’ effet du mot aimons-nous dans le premier vers, il est c
ui en est comme l’écho, et ce rythme ne contribue pas peu au charmant effet d’harmonie : Dernier adieu d’un ami      Qu’à de
n Si le mot mis à la rime prend nécessairement du relief, par le seul effet de la place qu’il occupe, il ne s’ensuit pas que
uze syllabes en douze syllabes, on s’attend si bien au petit ou grand effet , que l’effet est manqué. Au fond, la rime est ell
en douze syllabes, on s’attend si bien au petit ou grand effet, que l’ effet est manqué. Au fond, la rime est elle-même une fo
teurs actuels. On trouverait déjà chez Pascal, Bossuet, Rousseau, des effets analogues. Voici des versets de Pascal où le para
core une fois, ne consiste pas dans l’imitation des vers, mais dans l’ effet significatif ou suggestif produit par l’entière a
65 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
onction fabulatrice : par rapport à la religion, cette faculté serait effet et non pas cause. Un besoin, peut-être individuel
intelligence, pris à l’état achevé, sont deux moyens d’utiliser à cet effet un outil dans le premier cas, l’outil fait partie
du d’instinct qui subsiste autour de l’intelligence, produise le même effet  : il ne peut agir directement, mais puisque l’int
ur graves : le mal moral, si l’on peut déjà employer ce terme, fait l’ effet d’un mal physique qui s’étendrait de proche en pr
ent répétée se condense en un doute à peine conscient qui atténue les effets de la certitude réfléchie. Il n’en est pas moins
er la première comme inséparable de la seconde, comme un reflet ou un effet . Dans cette direction s’est effectué le progrès d
nt sans doute plus sensés, s’ils s’en tenaient à la tendance et à ses effets immédiats. Tout change, et, comme nous le disions
inant sur place, on ajoute et l’on amplifie sans cesse. Par le double effet de la répétition et de l’exagération, l’irrationn
voilà le début ; le mécanisme se retrouvera dans la réalisation de l’ effet souhaité, voilà la fin : entre les deux s’insérer
ce, d’une marge décourageante d’imprévu entre l’initiative prise et l’ effet souhaité. Chacun de nous peut faire l’expérience
s, c’est en se réglant sur des consécutions mécaniques de causes et d’ effets , qu’on met les choses en train. On commence par a
présentation spontanée) le même enchaînement mécanique de causes et d’ effets avec lequel il prend contact quand il agit sur le
ur ce qui dépend de lui, sur un enchaînement mécanique de causes et d’ effets . Mais s’il ne croyait pas ici à un enchaînement m
premier point est frappant . c’est que, dans tous les cas allégués, l’ effet dont on parle, et qui est attribué par le primiti
primitif explique ici par une cause « surnaturelle », ce n’est pas l’ effet physique, c’est sa signification humaine, c’est s
rience », dans la croyance qu’une cause doit être proportionnée à son effet , et qu’une fois constatées la fêlure du rocher, l
pour nous, qu’est la mort d’un homme. La cause contient éminemment l’ effet , disaient jadis les philosophes ; et si l’effet a
contient éminemment l’effet, disaient jadis les philosophes ; et si l’ effet a une signification humaine considérable, la caus
era, à la fin, un choix semi-volontaire qui fasse pendant au sien : l’ effet dernier sera ainsi de même importance et de même
chacun fait malgré lui le raisonnement suivant : « Pour produire cet effet , si important pour moi, que serait la mort ou la
canisme, le hasard s’évanouit. Pour qu’il intervienne, il faut que, l’ effet ayant une signification humaine, cette significat
onsciente, qui superpose à l’enchaînement mécanique des causes et des effets quelque chose de tout différent, non pas certes p
sement, par une imitation tout extérieure d’elle-même, elle aura pour effet maintenant d’encourager à la paresse. N’exagérons
n’y avait de lui que ce qui était nécessaire pour obtenir un certain effet . Il avait attendu son heure ; et sans façon, fami
mathématiquement ; elle apparaît comme un enchaînement de causes et d’ effets , ou en tout cas elle est traitée comme telle ; pe
c le mouvement, et comme, par lui-même, le mouvement n’obtenait pas l’ effet désiré, il fallait que la nature s’en chargeât. C
t pas achever. Elles font le geste qui n’irait pas jusqu’à produire l’ effet désiré, mais qui l’obtiendra si l’homme sait forc
laisante, ira achever l’acte commencé, l’homme désire obtenir le même effet sans avoir à se mettre dans le même état. Il répé
n’a pu obtenir le degré voulu de vision que par un dispositif dont l’ effet dépasse son objet (puisque nous voyons les étoile
, qui devine, autour du très petit cercle où l’action est sûre de son effet , où l’avenir immédiat est prévisible et où par co
d’agir. Il faut pourtant agir quand même. La magie intervient alors, effet immédiat de la poussée vitale. Elle reculera au f
attribué au succès de quelque magie antagoniste) elle produit le même effet moral que la science. Mais elle n’a que cela de c
posera sur elle. Si elle lui veut du mal, il tâchera d’en détourner l’ effet . De toute manière, il aura été pris en considérat
tront alors l’avoir toujours été. Mais ils ne l’auront été que par un effet rétroactif. Il a sans doute fallu bien du temps,
re. La réflexion même, qui est le secret de sa force, pouvait faire l’ effet d’une faiblesse, car elle est source d’indécision
e fonction. Elle reprendra au besoin le travail interrompu. Tel fut l’ effet de l’introduction de la littérature et plus génér
la divinité. Ainsi le polythéisme avec sa mythologie a eu pour double effet d’élever de plus en plus haut les puissances invi
A vrai dire, il s’agissait moins de cette religion elle-même que de l’ effet obtenu par elle. Il y a un élan de vie qui traver
gne une tendance à écarter ce qui l’empêcherait de produire son plein effet . Cette tendance forme avec elle, comme avec tout
66 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339
pour monter un diamant. Moins on y en met plus la pierre fait un bel effet . Une image terminée en six mots frappe plus vivem
ne image terminée en six mots frappe plus vivement et fait plûtôt son effet que celle qui n’est achevée qu’au bout de dix mot
déconcertent son harmonie. Les expressions suivantes font ce mauvais effet . l’amitié abandonnée, la fierté opulente, l’ennem
consentement general, en conséquence des observations faites sur les effets de la nature. Tous les peuples ont bien tendu au
des syllabes ; l’arrangement des mots propres à produire de certains effets , ni le rithme qui peut resulter de la composition
ation des regles de la poësie françoise ne produit ni l’un ni l’autre effet . L’observation de ces regles ne rend pas les vers
, qui lévent leurs bras armez de marteaux pour battre sur l’enclume ; effet que décrit le vers qui le suit immédiatement. Ain
teur s’y arrêtât. Il devoit suppléer les figures de lui-même. C’est l’ effet que produit la lenteur avec laquelle se prononcen
ses nombreuses et cadencées. Les romains étoient tellement épris de l’ effet que le rithme produisoit, que leurs écrivains en
t qui acheve pour ainsi dire d’asservir l’oreille, font bien un autre effet que la richesse des rimes. Peut-on d’ailleurs ne
67 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre IV Le Bovarysme des collectivités : sa forme imitative »
et ce dommage, ainsi que chez l’individu, se traduit, tantôt par des effets superficiels et comiques, tantôt par des conséque
e de cette imitation de l’antiquité dont on vient de montrer quelques effets superficiels, et considérant cette même psycholog
par la suite d’un complet examen, et qui, en la circonstance, a pour effet de substituer une réalité rationnelle à la réalit
ieure. Ainsi la vie d’un individu est tout à coup métamorphosée par l’ effet d’un legs qui le rend y possesseur d’une richesse
eux de l’esprit humain, elle fut elle-même la conséquence et l’un des effets d’une activité déjà formée et qui avait sa source
68 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76
parfaitement gardées que l’édifice perd au premier coup d’œil tout l’ effet de sa grandeur et de son étendue, en sorte qu’on
valu s’en écarter, et qu’il y aurait eu plus d’habileté à produire l’ effet contraire, et à donner de la grandeur à une chose
omparaison du spectateur avec une des parties de l’édifice produise l’ effet qu’on en attend, et répare l’illusion défavorable
faire Saint Pierre de Rome ? Valait-il mieux réduire cet édifice à un effet ordinaire et commun par l’observation rigoureuse
bitement, dans un autre système. Qu’est-ce qu’un accord qui empêche l’ effet général ? Qu’est-ce qu’un défaut qui fait valoir
69 (1864) Études sur Shakespeare
t la nature même de la poésie dramatique. Sa puissance repose sur les effets de la sympathie, de cette force mystérieuse qui f
es réunis dans un même lieu, spectateurs d’un même fait. Pour de tels effets , il faut que la foule s’assemble : les idées et l
a nature de la poésie dramatique que, pour produire ses plus magiques effets , pour conserver en grandissant sa liberté comme s
ce n’est guère que dans des solennités importantes et générales que l’ effet du spectacle pourra répondre aux efforts d’imagin
ir d’entretenir ou d’échauffer ainsi la foi ; bientôt il en redouta l’ effet et en abandonna l’usage. Le clergé anglais était
de faits présentés avec une sécheresse grossière ! Quels pathétiques effets à tirer de cette parade théâtrale ! La matière ét
employé les couleurs les plus lascives à la peinture d’un désir sans effet , c’est avec la plume la plus chaste, et comme une
e Troie ; le poëte, en le décrivant, représente avec complaisance les effets de la perspective « et le sommet de la tête de pl
peuple qui voulait partout la simplicité et l’harmonie, les poétiques effets qu’elles en savaient tirer. Dans notre monde mode
ées qui élargit le domaine de l’art sans altérer la simplicité de ses effets  ; trouver dans l’homme des passions assez fortes,
, fertile en conséquences, fortement lié à la série des causes et des effets , n’est, dans ses comédies, qu’à peine indiqué, et
u’à peine indiqué, et offert un instant à la vue pour la frapper d’un effet passager, et disparaître bientôt dans une nouvell
on qui produira telle situation dont le poëte veut tirer tels et tels effets . Angelo n’est présenté d’abord ni comme un scélér
ssi quel mouvement gracieux et rapide ! Quelle variété de formes et d’ effets  ! Quel éclat d’esprit, d’imagination, de poésie,
choque le jugement et ne trouble l’imagination par l’incohérence des effets . Dans le système de la comédie d’intrigue, les Jo
vers prétextes, de venir à son secours, ne manquent ni de vérité ni d’ effet . Mais, d’ailleurs, la misanthropie de Timon aussi
e égale vérité, concourent par leur rapprochement à la puissance de l’ effet . Quoi de plus frappant, en ce genre, que le rôle
ocial ; il vient aboutir dans les masses populaires ; il y produit un effet , un sentiment répandu et manifeste. C’est là que
r lui-même arrête et interrompt quelquefois, d’une manière fatale à l’ effet dramatique, l’ébranlement qu’a reçu le spectateur
rvait son talent, dont Fletcher avait plutôt affaibli que soutenu les effets . Les besoins de la curiosité l’emportent trop sou
posée entre la science et la barbarie, les beautés de l’ordre et les effets du désordre, tant qu’on s’obstinera à ne voir, da
son art et ses règles. Rien n’est beau pour l’homme qui ne doive ses effets à certaines combinaisons dont notre jugement peut
t avec lui dans leur manière de concevoir, de sentir, de parler, et l’ effet dramatique ne peut résulter que de leur aptitude
’homme communiquées à l’homme, telle est en effet l’unique source des effets dramatiques. L’homme seul est le sujet du drame ;
ns la salle si quelqu’un ne s’en effrayait sur le théâtre ; et pour l’ effet dramatique du somnambulisme de lady Macbeth, Shak
eu de scènes pour conduire les spectateurs à ce degré de folie dont l’ effet serait de troubler bientôt le spectacle par la vi
ntiments nous arrivent, nous pénètrent, et de leur existence dépend l’ effet dont le poëte a voulu nous saisir. Nous avons bes
us environnent, et nous l’appellerions à notre aide pour en amortir l’ effet s’il venait à se changer en une vraie douleur. Ma
sait si une trop brillante magie de peinture, employée à rehausser l’ effet des décorations, n’affaiblirait pas l’effet drama
e, employée à rehausser l’effet des décorations, n’affaiblirait pas l’ effet dramatique en détournant l’attention vers les pre
liaires dangereux, soit que par leur perfection elles s’emparent de l’ effet auquel elles devaient simplement contribuer, ou q
udes de son temps, Shakespeare sentit qu’il fallait demander ce grand effet . Le mouvement du théâtre, qui faisait avant lui l
en a fait perdre par un si brusque changement. Voltaire a cherché ses effets dans le contraste de l’amour parfaitement heureux
érielle. Une passion violemment excitée ne saurait prétendre à un tel effet  ; elle a ses orages momentanés dont le cours, sou
sans s’en inquiéter, c’est toujours l’unité d’impression, source de l’ effet théâtral, qu’il poursuit et veut maintenir. Il fa
u comique, sans cette intervention des classes inférieures, combien d’ effets dramatiques, qui contribuent puissamment à l’effe
ieures, combien d’effets dramatiques, qui contribuent puissamment à l’ effet général, deviendraient impossibles ! Accommodez a
; la cloche sonnait aussi une heure… Paix, le voilà qui revient ! » L’ effet de terreur est produit, et nous croyons au spectr
ention des classes inférieures fournit à Shakespeare un autre moyen d’ effet , impraticable dans tout autre système. Le poëte q
lors nous apparaître ; la présence réelle du crime a produit tout son effet  ; nous ne refusons aucune des terreurs qui l’acco
. De là résulte une impression fausse qui, plus d’une fois, a nui à l’ effet des plus beaux ouvrages. Athalie, ce chef-d’œuvre
herchée à sa véritable source ; mais on ne lui a pas demandé tous les effets qu’on en pouvait obtenir. Shakespeare nous offre
70 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre premier. Idée générale de la seconde Partie » pp. 406-413
séparer ces observations, lorsqu’elles ont la France pour objet, des effets déjà produits par la révolution même : ces effets
nce pour objet, des effets déjà produits par la révolution même : ces effets , l’on doit en convenir, sont au détriment des mœu
une nouvelle classe dans le gouvernement de France devait produire un effet semblable. Cette révolution peut, à la longue, éc
ce qui se ressemble ou ce qui diffère dans les causes modifierait les effets . Les nouveaux progrès littéraires et philosophiqu
71 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
, j’observai deux figures que l’art n’aurait pas mieux placées pour l’ effet  ; c’étaient deux pêcheurs ; l’un, assis et les ja
en aurait-il imaginé l’élégance et le charme ? Aurait-il pu rendre l’ effet chaud et piquant de cette lumière qui joue entre
 ! Combien l’art en supprimerait qui gâtent l’ensemble et nuisent à l’ effet , combien il en rapprocherait, qui doubleraient no
n’y a pas un seul être qui n’ait dans sa position, sa production, son effet , une raison suffisante, ignorée ou connue ? Est-c
le cœur et les oreilles sont en jeu, l’esprit n’y est plus. C’est à l’ effet successif de ces sensations, à leur violence, à l
es philosophes disent que deux causes diverses ne peuvent produire un effet identique, et s’il y a un axiôme dans la science
ée à la disette des mots et qui détruit les identités si fréquentes d’ effets produits par les mêmes causes. La quantité des mo
aves données, semblaient devoir concourir à fortifier l’identité de l’ effet . Il en arrive cependant tout le contraire ; c’est
ous plaît, entre cette bouffée de métaphysique, vraie ou fausse, et l’ effet de l’esprit philosophique sur la poésie ? — C’est
t philosophique nous habitue à le discerner, et adieu l’illusion et l’ effet . Les premiers des sauvages qui virent à la proue
oup de théâtre. Je ne me trompais pas ; mais comment vous en rendre l’ effet et la magie, ce ciel orageux et obscur, ces nuées
t l’intelligence et le goût ; c’est l’art qui les a distribués pour l’ effet mais l’effet est produit sans que l’art s’apperço
nce et le goût ; c’est l’art qui les a distribués pour l’effet mais l’ effet est produit sans que l’art s’apperçoive. Il y a d
sur tous les objets environnans, sans détruire l’harmonie ? Est-ce l’ effet total de cette nuit ? Est-ce cette belle masse de
u’on appelle le plus beau ; mais, encore une fois, il faut le voir. L’ effet de ces deux lumières, ces lieux, ces nuées, ces t
t point. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que l’artiste se rappelle ces effets à deux cents lieues de la nature, et qu’il n’a de
ues de toute espèce ; jour, nuit, lumières naturelles, artificielles, effets séparés ou confondus de ces lumières. Aucune de s
si chaque portion isolée vous affecte ainsi, quel ne doit pas être l’ effet de l’ensemble ! Le mérite du tout ? Voilà vraimen
e celles qu’ils prenaient pour modèles, il fallait savoir apprécier l’ effet d’un ou de deux siècles, et se précautionner cont
re vie, dans un autre ordre de choses. Le sixième est un tableau de l’ effet le plus piquant et le plus grand. Il semblerait q
e des intestins à la tête et qui en dispose. Bientôt, la cause de ces effets connue, la tête reprendra son sceptre et son auto
lus rares dans la peinture, où d’ailleurs elles sont ingrates et d’un effet qui n’a de vrai juge que parmi les maîtres. Allez
72 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VIII. De l’éloquence » pp. 563-585
arée de la mesure. Si tout est permis, rien ne peut produire un grand effet . Ménager les convenances morales, c’est respecter
révoqué en doute, et la parole errante frappe l’air sans but et sans effet . Quand Cicéron voulut défendre Murena contre l’au
reils hommes. Le mépris des convenances prive l’éloquence de tous les effets qui tiennent à la sagesse de l’esprit et à la con
nature ; les sentiments vrais inspirent seuls des idées neuves. Quel effet pouvaient produire cette violence monotone, ces t
ou des livres qui ont le public entier pour juge, ne produisent aucun effet . Sans doute quand vous vous adressez à quelques i
qui appartient à l’imagination même produirait nécessairement plus d’ effet , si rien n’affaiblissait cet effet, si tout serva
e produirait nécessairement plus d’effet, si rien n’affaiblissait cet effet , si tout servait au contraire à l’accroître. Dans
73 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre III. De la vanité. »
le, ni dans soi, ni dans les autres, à des avantages apparents, à des effets passagers, elle vit du rebut des deux autres pass
é de civilisation qui n’est pas connu dans tous les pays, et dont les effets seraient presque impossibles à concevoir pour un
es pour ne pas perdre le plaisir de s’en moquer. Sur qui produit-il l’ effet qu’il souhaite ? Sur personne, peut-être même il
rents, c’est que de tels hommes, n’ayant pour objet dans la vie que l’ effet qu’ils produisent sur les autres, sont capables,
res yeux que l’on rougit, c’est à ses propres yeux que l’on produit l’ effet que le spectacle de la vanité fait éprouver à un
a vanité, du désir des applaudissements éphémères, du besoin de faire effet , de cette passion native de France, et dont les é
es qui applaudissaient, voulaient par ces signes d’approbation, faire effet sur leurs voisins, et jouissaient d’exercer de l’
74 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre V. Subordination et proportion des parties. — Choix et succession des idées »
les mots sublimes de Corneille, ou les mots comiques de Molière ? des effets imprévus, mais logiques, qui sont tirés du sujet
ure, votre preuve avec le strict nécessaire : soyez sûr que si tout l’ effet cherché, l’effet le plus grand que le sujet compo
avec le strict nécessaire : soyez sûr que si tout l’effet cherché, l’ effet le plus grand que le sujet comporte, est produit
mbre de détails, en ajouter encore n’augmentera pas, mais diminuera l’ effet . De là vient que souvent un morceau gagne moins p
idée là où elle devra prendre le plus de force et produire le plus d’ effet , là aussi où elle pourra le mieux s’acquitter de
anger des insolences et des injures, c’est vif, si l’on veut : mais d’ effet dramatique, je n’en vois pas. Cela intéressera to
, qui doublent les idées utiles, leur font ombrage et en escomptent l’ effet . L’ordre qu’on donne à ses idées doit être tel, e
75 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes petites idées sur la couleur » pp. 19-25
fortes. L’homme qui peint répugnera à introduire dans son tableau les effets qui le blessent dans la nature. Il n’aimera ni le
la couleur est modifiée, affaiblie, rehaussée et change totalement d’ effet . Alors l’artiste tâtonne, manie, remanie, tourmen
tion sera d’autant plus durable que le peintre aura été plus sûr de l’ effet de son pinceau, aura touché plus fièrement, plus
emps. Cet avantage me semble être plutôt la récompense du faire que l’ effet de la qualité des couleurs. Rien dans un tableau
environnée, et en même temps le satin et sa couleur reprendront leur effet . C’est que tout le ton est trop faible ; mais cha
76 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VI. Recherche des effets produits par une œuvre littéraire » pp. 76-80
Chapitre VI. Recherche des effets produits par une œuvre littéraire De même que
sur lui et sur elle, de même cette étude peut nous révéler aussi des effets dont cette œuvre et cet auteur ont été le point d
lternatives curieuses, qui non seulement démontrent la permanence des effets produits par l’œuvre de Corneille sur les Françai
er ainsi, l’intensité de rayonnement. Je n’ai parlé jusqu’ici que des effets littéraires de la littérature : mais elle en a d’
77 (1763) Salon de 1763 « Peintures — De Machy » pp. 242-243
la perspective ; c’est l’affaire d’Euclide. Qu’est-ce donc ? C’est l’ effet de la lumière ; c’est l’art de rendre pour ainsi
des solives à demi consumées ; où chacun travaille à reconnaître ses effets entassés pêle-mêle ; cette ruine, dis-je, a de l’
connaître ses effets entassés pêle-mêle ; cette ruine, dis-je, a de l’ effet . J’ai vu quelques incendies, et je me souviens tr
78 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Doyen » pp. 178-191
ade de sortir par une porte que de se jetter par une fenêtre. C’est l’ effet d’un local bizarre. J’en suis fâché, Monsieur Doy
’est-ce que cette petite lumière ? Ne voyez-vous pas qu’elle nuit à l’ effet et qu’il fallait l’éteindre ou l’étendre ? Cet en
attant les ailes de joie est horriblement beau. Quel doit donc être l’ effet de l’ensemble d’un pareil tableau ? Divers, selon
manière de distribuer les images dans le discours et de sauver leurs effets , un art de fixer l’œil de l’imagination à l’endro
se recule, se lie, se fuie ; plus d’harmonie, plus de netteté, plus d’ effet , plus de magie. De là, des figures poussées trop
mouvement, beaucoup, mais beaucoup de couleur, et il produit un grand effet . L’artiste s’y montre un homme et un homme qu’on
plans, à lier ses incidents, la magie de la lumière et des ombres, l’ effet de l’harmonie, la convenance, l’expression ; à la
énérale, vous repoussera toujours par la discordance. Je gage que son effet vous fatiguera ; qu’il n’y a point de plans, mais
u’il tiendra dans l’école française. Il a du feu, mais trop de petits effets qui nuisent à l’ensemble ; il perd à être détaill
79 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XVIII. Souvenirs d’une Cosaque »
multiplient beaucoup. Pauvre cochon de lait, du reste, qui me fait l’ effet d’un symbole, — le symbole du pauvre Monsieur, tr
tendu, forcé, violent, audacieux et de parti pris, abracadabrant ! L’ effet y est cherché et cela devait être, du reste, avec
vécu avec cet homme qu’elle n’a paradé avec lui. Elle l’a aimé pour l’ effet plus que pour lui-même, comme elle veut s’en veng
e pour lui-même, comme elle veut s’en venger aujourd’hui, plus pour l’ effet que pour lui faire mal. Elle a mieux fait que de
pose… Elle s’y peint en fer, et même en fer rouge ; mais c’est pour l’ effet qui, avec cette femme de bruit, est du bruit enco
ur l’effet qui, avec cette femme de bruit, est du bruit encore, car l’ effet c’est le bruit des yeux. Y a-t-il en définitive a
80 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
maire. I. Exemple de la rectification. — Cas de la rêverie. — Double effet des réducteurs antagonistes. — La représentation
ansmettent le leur ; et nous savons les principales conditions de ces effets singuliers. — Dans les hallucinations du microsco
ée en deux périodes, la veille pendant laquelle la cloche tinte par l’ effet du cordon, le sommeil pendant lequel la cloche ti
ar l’effet du cordon, le sommeil pendant lequel la cloche tinte par l’ effet des sonnettes. — Dans l’hallucination maladive, l
’elle ne doit pas avoir. IV Cela posé, on voit quel peut être l’ effet , sur des images ainsi exagérées, de l’image et de
ge contradictoire ne peut rien sur la sensation elle-même. Elle n’a d’ effet que sur les suites des hallucinations ainsi produ
t redressées. Mais ici le démenti et le redressement aboutissent à un effet nouveau, effet merveilleux, dont le mécanisme est
ais ici le démenti et le redressement aboutissent à un effet nouveau, effet merveilleux, dont le mécanisme est si simple qu’o
isme. Par conséquent, dans le reste, la tendance hallucinatoire a son effet  ; l’image, n’étant pas niée comme sensation, mais
rière de Pâques, cinq semaines en avant des jours gras, par le double effet de deux répulsions contraires qui, l’une en avant
l, dans une direction prévue, après une recherche préalable, comme un effet du dedans et non comme une impression du dehors ;
81 (1892) Boileau « Chapitre V. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » (Fin) » pp. 121-155
t voilà pourquoi Racine a eu raison de fonder tous ses drames sur les effets de l’amour : De cette passion, la sensible peint
, ne jamais s’accorder un barbarisme ou un solécisme même en vue d’un effet à produire : on ne doit pas s’étonner que Boileau
aient, chez nous ils se distinguent surtout par leurs objets et leurs effets . Boileau ne semble pas s’apercevoir qu’il y a là
rincipales de leur définition, qui dépend elle-même des objets et des effets qui leur sont assignés. Nous n’en reviendrons pas
icaux des impressions pittoresques ou par les formes de la poésie les effets de la musique, on peut aussi passer d’un genre à
que l’alexandrin s’est assoupli, diversifié, enrichi de toute sorte d’ effets , depuis le xviie  siècle, sans perdre pour cela s
estimons trop absolue aujourd’hui, a pourtant eu pour Boileau ce bon effet de l’obliger à se représenter le propre et l’esse
mpétueux souvent marche au hasard ; Chez elle un beau désordre est un effet de l’art. Il est de tradition de se moquer de ce
plaît aujourd’hui comme une vive expression de la nature, eût fait l’ effet alors d’une pure inconvenance. Notre littérature,
s son lit comme un boudin sur le gril, cela ne lui fait pas du tout l’ effet que les vers correspondants du texte produisaient
intensité expressive d’un mot, d’un tour, qui réalise en perfection l’ effet voulu et prévu par l’artiste. C’est ce point, au-
82 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre I. Composition de l’esprit révolutionnaire, premier élément, l’acquis scientifique. »
ent, et qui, sans direction étrangère, sans but préconçu, par le seul effet de leur structure et de leurs alentours, s’ordonn
r l’usage des glandes rénales ; il dissèque des grenouilles, essaye l’ effet du chaud et du froid sur les tissus vivants, publ
e, que de combinaisons possibles autres que celles dont nous sommes l’ effet  ! Qu’est-ce que la vie, qu’est-ce que la substanc
térieures qui la font ; elle ne va pas vers un but, elle aboutit à un effet . Et cet effet principal est le progrès de l’espri
la font ; elle ne va pas vers un but, elle aboutit à un effet. Et cet effet principal est le progrès de l’esprit humain. « Au
une à l’autre ou limitées l’une par l’autre contribuent ensemble à un effet total, qui est la société. Simple ou compliquée,
ricité, son, cristallisation, chaleur, élasticité, cohésion et autres effets des forces moléculaires. — Sur les progrès des sc
pondre par les causes finales ne font pas attention qu’ils prennent l’ effet pour la cause. Le rapport que les choses ont avec
83 (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle
Tout son fatalisme consiste à rechercher de son mieux la liaison des effets avec leurs causes, et des détails avec l’ensemble
es à un certain moment, le blâme, remontant de proche en proche, de l’ effet à la cause, ne peut jamais s’arrêter. Il semble d
les cœurs, et par une route différente produit aussi tous les nobles effets de l’éloquence. On doit encore observer qu’il usa
avec nos mœurs, notre religion, nos annales, qui lui aurait donné un effet immédiat et plus complet, Il n’en a pas été ainsi
exilé, menacé ; mais ces espèces de persécutions ne pouvaient avoir d’ effet . Celui qui viole les mœurs publiques, qui attaque
a plus d’amertume que celle de Voltaire, et pourrait produire plus d’ effet  ; car elle dirige bien plus ses attaques contre l
e spectacle de notre âge nous rende sincèrement incrédules. Tel est l’ effet des circonstances sur les opinions. Montesquieu v
eusement des situations gaies ou intéressantes, dont on calculait les effets , sans songer que tout est situation pour celui qu
u de s’inquiéter des moyens que l’art peut fournir pour produire de l’ effet . Tels sont les défauts de cette nouvelle école de
nteries contre les nonnes ou les pédants font malheureusement moins d’ effet que celles qui attaquent des objets plus relevés
rite, et l’on doit remarquer qu’en en faisant parade, on en diminue l’ effet . Marivaux ne nous donne pas le résultat de son ob
ant d’importance à expliquer les causes, que le résultat demeure sans effet . De là vient aussi que les comédies de Marivaux s
d’un roman se prête mieux à ce genre de composition. En renonçant aux effets que produisent les mouvements rapides et passionn
. Rien, dans ses compositions ni dans son style, ne semble tendre à l’ effet . Il dit les événements sans y joindre de réflexio
s pas assez de force ni de clairvoyance pour donner plus de durée aux effets de son gouvernement. Il sembla ne s’inquiéter que
ges, on n’en avait pas encore pour sa personne. Lorsqu’ensuite, par l’ effet de la civilisation, la classe oisive fut devenue
arder la route qu’on vient de faire. Au lieu de produire un semblable effet , l’Encyclopédie se changea sur-le-champ en une af
e cette science est de rattacher la réalité du monde extérieur et son effet sensible sur nos organes corporels avec l’être mo
sée ; elle suppose la réalité des objets extérieurs, s’attache à leur effet mécanique sur les sens de l’homme, examine les se
e la succession des impressions de l’âme, et que l’idée de cause et d’ effet ne pouvant résulter des effets sensibles, rien ne
s de l’âme, et que l’idée de cause et d’effet ne pouvant résulter des effets sensibles, rien ne démontrait la réalité du monde
ne fait pas naître en lui-même, et qu’il y aperçoit. Il n’y a point d’ effet sans cause ; tout attribut suppose une substance 
e. Ainsi partout vous trouverez l’homme ayant la notion de cause et d’ effet . Partout et toujours le sentiment de son existenc
luence sur l’esprit grossier des hommes d’une condition inférieure. L’ effet a été d’autant plus grand que les lambeaux de leu
ande erreur était de n’avoir compté pour rien, dans leur science, les effets de l’opinion et des passions humaines. Depuis on
lus une manifestation des impressions intérieures de l’homme, et de l’ effet que les objets ont produit sur lui, mais une imit
’impression qu’il éprouve ; le langage, qui est redevable de tous ses effets , non pas à la représentation des objets, mais à l
st l’homme même. » Qui pourrait en douter, puisqu’il nous révèle quel effet produit la pensée sur l’homme, et conséquemment q
de métaphysique adopté vers le milieu du dix-huitième siècle, et son effet sur les diverses branches des connaissances humai
lama une imitation plus exacte de la nature. Il montra qu’il était eu effet susceptible de la connaître et de la peindre ; ma
s de l’esprit de société, de mieux caractériser leurs causes et leurs effets immédiats. C’est un tableau spirituel de l’écorce
surément par défaut de savoir et de réflexion, ce serait plutôt par l’ effet d’une prévention aveugle ; mais enfin l’auteur ne
er d’admirable qu’à Rome ou dans la Grèce. Ce que nous avons dit de l’ effet que produisirent sur les lettres, au seizième siè
ui plaire en se conformant à son esprit, Rousseau ressentait tous ces effets d’une autre manière. Leur action s’exerçait sur l
destiné ; non pas ces mouvements simples que produit immédiatement l’ effet des circonstances dont se compose le caractère et
e de circonstances factices, arrangées autour de lui pour produire un effet calculé. Cette méthode de jouer la comédie avec l
rent et divisèrent les objets, ils observèrent des analogies dans les effets , et par là ils remontèrent à des causes ; la natu
dit, fut de considérer la nature en elle-même, abstraction faite de l’ effet qu’elle peut produire sur un homme en particulier
ému jusqu’au fond du cœur, comme si l’auteur avait voulu peindre les effets des passions. On agit sur l’âme, dès qu’on parvie
pléer en prodiguant des ornements qui sont loin de produire les mêmes effets . Maintenant nous avons parcouru l’époque la plus
s qui sont faites, en calculant des caractères, des situations et des effets  ; quand on regarde le drame comme un ouvrage d’ar
tion lorsqu’elle est appliquée à une nature d’idées qui seraient sans effet en prose. Ce genre de talent paraît aussi conveni
yens artificiels de la rhétorique pour que son langage produisît de l’ effet , et oublia que la correspondance intime des idées
à un concours académique, rechercher, après de nombreuses années, des effets semblables ; qui veut frapper notre esprit par de
ouvent dans un parfait accord avec notre âme, et produisent tout leur effet . Marmontel essaya aussi d’être un poète, et ne la
trêmes ; souvent il a employé la plus vive éloquence pour dépeindre l’ effet que produisaient sur son esprit les beautés et le
lui. D’ordinaire, pour plaire aux hommes et pour produire sur eux un effet plus sûr, on entre dans leur sentiment, ou du moi
lesser ; ainsi les prédicateurs du dix-huitième siècle ressentaient l’ effet de l’esprit général. C’était avec une sorte de cr
énements politiques, et la marche qu’elle a suivie a peut-être eu des effets plus directs. Dès le commencement du dix-huitième
on réelle ; mais elle devenait susceptible de produire de plus grands effets . C’est ainsi que l’on vit les lettres et le barre
plus de rapidité, et de jouir plus vite et plus complètement de leur effet , avait propagé ce mode de communication. Les jour
sortes. Les uns sont produits par une cause directe, d’où résulte un effet immédiat. Une circonstance quelconque amène une n
, et n’ont été puissantes que par leur réunion. D’ailleurs, quand les effets ont été si vastes, qui peut croire que la cause a
ersuasion ni verve dans de tels moments. L’art ne sait point donner d’ effets durables à une éloquence hypocrite ; et alors mêm
niformes, mais qui, animés du même esprit, tendent à produire le même effet . Dans cette secte naît une nouvelle philosophie ;
s souffrances de leurs pères. Les causes qui ont produit de si vastes effets leur semblent si générales et si puissantes, que
84 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre premier. Impossibilité de s’en tenir à l’étude de quelques grandes œuvres » pp. 108-111
à leur tour aux diverses causes qui ont pu agir sur eux et aux divers effets dont ils ont pu être la cause. Nous avons montré
écision : « Tous les âges sont enchaînés par une suite de causes et d’ effets qui lient l’état présent du monde à tous ceux qui
t à leur pays. On ne comprend plus qu’avant d’être causes de certains effets ils ont été effets de certaines causes, qu’avant
e comprend plus qu’avant d’être causes de certains effets ils ont été effets de certaines causes, qu’avant de modifier les mil
85 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
les murailles, derrière les tapisseries, aparté pour unique moyen des effets de scène ; un mélange grossier de traditions grec
ion que de se priver, par pudeur de génie ou par dédain, des moyens d’ effet le plus à la mode, et d’élever le goût du public,
ne, je le conçois : son vice peut lui servir. On sait de tout temps l’ effet du costume militaire et des récits de guerre sur
u : Êtes-vous gentilhomme ? Scène d’autant plus belle qu’elle est l’ effet nécessaire du caractère, et que le Menteur y est
e d’incidents. Là où l’intérêt n’est que le plaisir de la surprise, l’ effet doit être le gros rire. Mais le gros rire est-il
orrigé ! C’est ainsi que dans ce chef-d’œuvre les situations sont les effets invincibles des caractères. J’en dis trop peu. No
e le droit de faire finir leurs pupilles malhonnêtement ; car c’est l’ effet ordinaire d’une absurde contrainte d’engendrer le
cole des femmes, comme dans l’École des maris, chaque situation est l’ effet du caractère. Arnolphe possède un mépris systémat
les caractères emportait tout le reste. Une fois averti des puissants effets de la nature bien observée, Molière n’eut plus be
s’il ne nous eût montré enfin la comédie épurée de tous ces moyens d’ effet , et le cœur de l’homme, dans la seule diversité d
là empâtés. Il a craint que la vérité de la nature ne fît pas assez d’ effet  ; il l’a quelquefois chargée pour la faire applau
omplications invraisemblables ; où tout fût une cause naturelle ou un effet inévitable, et qui provoquât non ce gros rire, si
s vers sont mauvais. La scène du sonnet, si fameuse, est doublement l’ effet de son caractère, par la façon dont il y est jeté
Au lieu de regarder d’un coin de la salle, dans l’ombre d’une loge, l’ effet de la pièce sur le public, avec un parti pris de
ces de la personne. Aussi, tandis que Corneille et Racine font plus d’ effet à la lecture qu’au théâtre, la lecture de Molière
86 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
s qu’elle devait produire. L’idée que j’avais avec toute la Cour de l’ effet que ferait sur le roi le second accès de fièvre,
elle à s’effrayer de rien, regardait cette inquiétude plutôt comme un effet ordinaire d’une telle disposition que comme le pr
’il l’enverrait chercher quand il voudrait la voir. Tout cela était l’ effet des persécutions de Mme Dubarry, qui, enragée du
illes. Ils nous avaient frappés en les entendant ; ils firent le même effet sur tous ceux qui les apprirent, et le sentiment
s. Les conseils des courtisans leur firent en cette occasion un grand effet  ; ils renoncèrent à reparler de cette saignée. Le
onne en plein sur le derrière royal, et imaginant apparemment que son effet peut être dangereux pour la santé ou au moins la
’abandonne jamais. Cependant les médecins n’étaient pas contents de l’ effet de leur remède, et l’accablement continuel du roi
dmirait en lui pour les gens qui l’approchaient, et qui n’était que l’ effet de la plus complète indifférence. Cependant je ne
é et le projet de ses sœurs. Mais la meilleure raison encore du peu d’ effet que faisait sur l’esprit de la Cour et de Paris l
remier moment ne douta pas que le roi ne succombât à cette maladie. L’ effet était bien différent dans le peuple que trente an
87 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. Le théâtre romantique »
t par la grosse honnêteté bourgeoise de sa morale : au reste, par ses effets de pathétique brutal, par sa prose tour à tour tr
criarde et théâtrale de ces peintures. Songeons, pour en comprendre l’ effet , qu’elles s’adressaient à des gens qui n’avaient
turge. Il a le sens de la scène, l’instinct des combinaisons qui font effet  : cet art très particulier du théâtre, qui n’a ri
aux, poisons, les six cercueils de Lucrèce Borgia, tout un matériel d’ effets pathétiques pour les nerfs et pour les yeux. Abst
pieds. On sent que tout y arrive par la volonté du poète, en vue d’un effet pittoresque ou poétique. La plus complète inintel
jet ; la couleur historique jure avec le thème poétique ; elle fait l’ effet d’être plaquée ; elle s’écaille. Nos seigneurs du
ce d’exacte vérité, dont la vibration oratoire du discours a doublé l’ effet . On eut pendant quelque temps l’illusion que le t
gaietés vaudevillesques où l’esprit est laborieux et lourd, mais les effets faciles et sûrs. La comédie ne devait guère tente
ar là, non les préparations morales qui font apparaître la vérité des effets dramatiques, mais les indications de faits qui do
ure, et sans le jeu des Potier, des Arnal, des Odry, font encore leur effet . Et je ne sais si, dans le répertoire de Scribe,
88 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Chardin » pp. 128-129
ût ; il y a dans ce désordre qui les entasse une sorte de verve ; les effets de l’art y sont préparés à ravir, tout y est pour
qu’ils les voient. Mais qui est-ce qui leur apprendra à apprécier les effets du temps ? Ce qui les garantira de la tentation d
r. C’est une vigueur de couleur incroyable, une harmonie générale, un effet piquant et vrai, de belles masses, une magie de f
89 (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »
fondé par saint Romuald ; costume blanc. Là Hamlet… ferait plutôt l’ effet d’un camaldule que d’un prince héritier du Danema
Les Impressionnistes en 1886. Félix Fénéon. Cuivrure s. f. —  Effet de cuivre. Des cuivrures mystérieusement brillai
, ferrure sont formées de or, fer, etc., la désinence ure indiquant l’ effet . Culminer v. n. — Être au sommet, dominer,
chéresque Adj. — Voy. francisquesarceyse. Effaçures s. f. —  Effet d’effacement. Les effaçures de ses mauvais rêves
. Demoiselles Goubert. Fantasmatique Adj. — Semblable à un effet de fantasmagorie, g. phantasma apparence. En son
s écluses. Palais nomades. Gustave Kahn. Moirures s. f. —  Effet de moire. Les moirures scintillantes du fleuve b
des pentalphes… Les Demoiselles Goubert. Nacrure s. f. —  Effet de nacre. Une nacrure luit. Le Thé chez Miran
rrure, etc. sont formés de or, fer, etc, la désinence ure indiquant l’ effet , le résultat. Navrance s. f. — État de ce
mmes d’aujourd’hui (nº 241). Félix Fénéon. Nickelure s. f. —  Effet de nickel. Ce lourd grand-livre relié de peau ve
Chronique du « Symboliste ». Jean Moréas. Radiance s. f. —  Effet de rayon. Ces radiances confuses ne se retrouver
la chaussée du Corso. Soi. Paul Adam. Rougeoiment s. m. —  Effet de rouge. Formé comme flamboiement, effet de flam
Rougeoiment s. m. — Effet de rouge. Formé comme flamboiement, effet de flamme. Le cortège presque effacé dans la nui
ugeoiment des torches… Soi. Paul Adam. Ruisselure s. f. —  Effet de ruissellement. Toute une joaillerie fondue da
90 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14
ois causes essentielles, former ensuite un tissu serré de causes et d’ effets qui ne laisserait rien en dehors de ses mailles.
tc.). Mais nous ne savons pas et nous ne saurons pas de longtemps les effets précis qui résultent de chacun de ces trois milie
t point, d’ailleurs, de rechercher, chemin faisant, les causes et les effets dès maintenant accessibles ; elles relèguent seul
91 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »
ivants ; l’art demeurant dans les grandes voies, mais sans produire d’ effets nouveaux ; une langue saine dans les bons endroit
il est vrai que cette qualité, au lieu d’être un don personnel, est l’ effet nécessaire de toutes les autres qualités du langa
librement. Il crut que plus de rapidité dans l’action produirait des effets nouveaux, que plus de spectacle ajouterait à la v
ont plus que des secousses subites et inattendues, provoquées par des effets de théâtre. Ce besoin d’acteurs pleins d’âme et d
eintures vivantes, trahit le penchant croissant du poète à chercher l’ effet du poème dans le secours de ceux qui l’interprète
lisation, à l’époque et dans le pays où se passe l’action, ajoute à l’ effet dramatique le profit d’une notion d’histoire. Ell
mporte que ce soit au prix de quelques convenances qui, pour rendre l’ effet plus légitime, l’auraient rendu moins puissant ?
rbas, dans Mérope, au moment où la reine va frapper Égisthe, sont des effets admirables ; on ne leur demande pas s’ils sont co
ose. Il les groupe pour en faire des contrastes, il les façonne à ses effets de scène. Il y a dans tout cela, malgré un esprit
nger une tirade pour Cideville, improviser pour madame du Châtelet un effet de scène, je me figure un peintre, au milieu d’am
’esprit pour imiter la légèreté de ces conceptions, l’artifice de ses effets de scène, ses personnages romanesques qu’il ne ré
t : « Il a besoin d’un succès, il est mon ami. » J’ai rappelé à quels effets de scène Lemierre avait dû le succès de son Guill
92 (1772) Éloge de Racine pp. -
qui, de la combinaison de tous ces arts réunis, fit sortir de grands effets et des beautés pathétiques, mérita d’être appelé
ù Racine avait-il pris tant de beautés si étonnantes et d’un si grand effet  ? Où existait ce genre de tragique ? Les anciens
rtait pas. le cid, la seule de ses pièces où l’amour produise quelque effet , bien plus par la situation que par les détails,
re, n’est pas saisi de respect et d’enthousiasme ? Tel est le premier effet du génie. Mais cette impression si vive et si pro
veillant en nous ces premiers sentimens qu’elle nous a donnés, ont un effet aussi infaillible qu’universel, parce qu’il dépen
sont pas également susceptibles. Les autres sont moins aimables, d’un effet moins sûr et moins étendu, beaucoup plus dépendan
on inspirait aux filles grecques ; qui dans Athalie nous montra les effets de la théocratie sur ce peuple fanatique, toujour
sports qu’excitent en nous ces chefs-d’oeuvre ! Pour en voir tous les effets , c’est au théâtre qu’il faut se transporter ; c’e
uire avec une situation heureuse et la pantomime des acteurs, mais un effet nécessaire et infaillible, fondé sur une étude ré
ible, fondé sur une étude réfléchie de la nature et du coeur humain ; effet qui doit être à jamais le même, et qui loin de s’
lèrent sa vie et en avancèrent les derniers momens. Tel est souvent l’ effet de l’un et de l’autre ; et cependant qui pourrait
utré, le gigantesque, sous prétexte qu’ils ont produit quelquefois un effet passager, et qu’ils peuvent étonner un moment. Ma
93 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite et fin.) »
la voit non-seulement dans son sujet et sa disposition, mais dans son effet et son ton ou sa ligne. Le système de Gautier, en
sée pittoresque n’avait rien de commun avec la pensée poétique : « Un effet d’ombre ou de clair, une ligne d’un tour rare, un
ernet, des écrivains comme Voltaire (horresco referens) lui fassent l’ effet d’être des peintres ou des écrivains. Le ragoût l
rme du diable ; Une Nuit de Cléopâtre, Le Roi Candaule, qui me font l’ effet d’être du pur Gérome en littérature ; — de Jean e
ulante, les prédécesseurs immédiats de la jeunesse de Molière. Par un effet de ce grand goût qu’il a pour l’art et un certain
erçu de sa disparition, son enterrement lugubre : — et cela s’appelle Effet de neige. L’auteur n’a pas craint de marquer par
chez Bellombre, c’est un Knaus, transporté d’Alsace en Poitou ; — cet effet de neige, c’est un souvenir russe, un paysage, si
même. Qu’y faire ? l’immédiat, en quoi que ce soit, ne lui fait pas l’ effet de l’art. Manon Lescaut lui paraît trop simple, j
94 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre dixième. »
la perdrix Voit ses petits. Négligence ne produisant aucune beauté ; effet de pure paresse. V. 96. Je parle des humains ; c
ces idées sont incohérentes et mal liées ensemble, du moins quant à l’ effet poétique. Les vers suivans sont l’exposé de la do
que nombre d’hommes se permettent ce qu’ils interdisent aux autres, l’ effet de leurs discours anéanti par leurs actions ; mai
mes se font mutuellement ? N’est-ce pas leur montrer le tout comme un effet des mêmes lois, et un produit de la nécessité ? C
s voir combien elle serait plus vive, plus rapide, et d’un plus grand effet  ! Essayez de supprimer l’épisode du serpent : sup
te comme il est. Il me semble que cette suspension ferait un très-bon effet , et donnerait à cette pièce une rapidité qui lui
95 (1912) L’art de lire « Chapitre V. Les poètes »
r que l’on comprenne leur pensée ; car la plupart d’entre nous, par l’ effet de l’habitude, ne comprennent guère qu’à moitié c
doute se permettent et même cherchent parfois, mais pour produire un effet particulier, à quoi ici on ne voit pas qu’il y ai
racher des bras d’une maîtresse orageuse et infidèle. » Le magnifique effet rythmique de la fin est dû au contraste entre les
r des fonds d’herbes ondulées, se mire le ciel. » Je laisse de côté l’ effet de peinture qui est étonnant ; mais j’appelle l’a
effet de peinture qui est étonnant ; mais j’appelle l’attention sur l’ effet rythmique ; il est dans l’opposition, légère du r
de rumeur à ce « moment crépusculaire », et il est indifférent pour l’ effet à produire qu’il y en ait une ou qu’il n’y en ait
96 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333
iées les unes aux autres par un si étroit enchaînement de causes et d’ effets , doit nous forcer d’admettre comme vrais les prin
nuls, ou s’annulaient, ou se rompaient, ou n’atteignaient point leur effet , (nulla, irrita, rupta, destituta), afin que les
lettrés, ils introduisirent le peculium adventitium. Ils ôtèrent les effets de la puissance paternelle à l’adoption qui n’est
ntageuses ; donnèrent aux légitimations par mariage subséquent tout l’ effet du mariage solennel. Enfin, comme le terme d’impe
esclaves. Ils réprimèrent la cruauté des maîtres. Ils étendirent les effets de l’affranchissement, en même temps qu’ils en di
97 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre IV. Effet pittoresque des ruines. — Ruines de Palmyre, d’Égypte, etc. »
Chapitre IV. Effet pittoresque des ruines. — Ruines de Palmyre, d’Ég
ndues en l’air se découpent sur les fonds du ciel et de la terre. Ces effets n’ont point été inconnus des anciens ; ils élevai
. Quelquefois une caravane, arrêtée dans ces déserts, y multiplie les effets pittoresques : le costume oriental allie bien sa
98 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
e, du système de référence qui est immobile par définition ; c’est un effet de perspective. De même qu’en nous transportant à
ion grave, dont il serait intéressant d’approfondir les causes et les effets . Bornons-nous à en définir la nature. On continue
l y aura eu dilatation de la seconde et ralentissement du Temps par l’ effet du mouvement. Mais ici encore le temps plus court
arle des phénomènes « intérieurs au système » qui se produisent par l’ effet du mouvement accéléré de ce système, et quand on
e la forme donnée à cette théorie depuis Minkowski a précisément pour effet de dissimuler la différence entre le réel et le v
en ce sens qu’un observateur placé sur le disque constatera tous les effets d’une force le repoussant du centre ou, comme il
il dira peut-être, l’attirant vers la périphérie. Peu importe que ces effets ne suivent pas la même loi que ceux de la gravita
t produit sur tous, quelle que soit leur nature ou leur structure, un effet qui ne dépend que de leur masse et de leur distan
, et quand il l’immobilisait ainsi en système de référence, deviendra effet de mouvement rotatoire, c’est-à-dire accéléré, qu
t tout point du disque où siège le physicien réel est un point d’où l’ effet observé ne devra plus s’interpréter en termes d’i
au système, qui se représente la « figure de lumière » déformée par l’ effet du mouvement. 67. EINSTEIN, La théorie de la Re
99 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse psychologique »
ns le chapitre précédent, nous avons considéré l’œuvre d’art dans ses effets sur un appréciateur idéal, et dans la cause proch
s effets sur un appréciateur idéal, et dans la cause prochaine de ces effets . Dans celui-ci nous l’étudierons en tant que sign
Ces caractères seront à l’égard de ces propriétés dans une relation d’ effet à cause, et l’on peut concevoir une science qui r
s. Ces dispositions sensuelles de l’intelligence auront ailleurs pour effet , d’accroître énormément les facultés d’expression
des artistes modèles, qui ont employé les premiers les moyens et les effets que leurs disciples se sont appropriés. Mais il f
mes, en un mot des artistes qui emploient certains moyens ou certains effets , non pas d’instinct, mais volontairement, et dans
tinet, 1855), s’est intéressé à la question de l’hallucination et des effets des psychotropes sur le système nerveux. Il est a
100 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Du Rameau » pp. 288-298
, la suit portée sur des nuages ; elle a son mouton derrière elle. L’ effet général de ce tableau blesse les yeux, c’est un e
rs comme Roslin ; ordonner, dessiner, éclairer une scène, produire un effet pittoresque, comme Vien ? Quand je vous aurai acc
cordes les plus disparates ; vous produisez, quand il vous plaît, les effets d’harmonie les plus rares et les plus piquans ; c
son tableau éclaire fortement le devant et laisse le fond obscur. Cet effet de lumière est piquant, d’accord, mais est-il vra
rès on ne sait ce qu’on voit, tout semble gâché ; de loin, tout a son effet et paraît fini. Il faut être un graveur de la pre
t du dessin, le tout éclairé d’une lumière vaporeuse et chaude dont l’ effet est on ne saurait plus piquant. chûte des anges r
au, un très-beau dessin, plein de véritable grandeur, de chaleur et d’ effet . Tout m’en plaît, et cette mêlée de soldats perdu
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