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1 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature »
Chapitre II : Variations des espèces à l’état de nature I. Variabilité. — II. Diffé
ité. — II. Différences individuelles. — III. Genres polymorphes. — IV Espèces douteuses. — V. Les espèces communes, très répand
iduelles. — III. Genres polymorphes. — IV Espèces douteuses. — V. Les espèces communes, très répandues dans une vaste station,
répandues dans une vaste station, sont les plus variables. — VI. Les espèces des plus grands genres varient plus que les espèc
iables. — VI. Les espèces des plus grands genres varient plus que les espèces de genres moins importants. — VII. Beaucoup d’esp
nt plus que les espèces de genres moins importants. — VII. Beaucoup d’ espèces des plus grands genres ressemblent à des variétés
plus discuter ici les diverses définitions qu’on a données du terme d’ espèce . Aucune de ces définitions n’a encore satisfait p
uraliste sait au moins vaguement ce qu’il entend quand il parle d’une espèce . En général, cette expression sous-entend l’éléme
d’un organe, déviation généralement nuisible, ou au moins inutile à l’ espèce . Quelques auteurs emploient le mot de variation,
erfectionnements successifs. Je n’ai pu trouver un seul exemple d’une espèce sauvage présentant des particularités d’organisat
on peut supposer une souche identique, comme représentants de la même espèce dans une même localité fermée. Personne ne suppos
ocalité fermée. Personne ne suppose que tous les individus de la même espèce soient jetés absolument dans le même moule. Or, c
la classification, varient quelquefois parmi des individus de la même espèce . Les naturalistes les plus expérimentés seraient
de, et qui les comparent chez un grand nombre de spécimens de la même espèce . Qui aurait jamais supposé, par exemple, que les
grand ganglion central d’un insecte, fussent variables dans une même espèce  ? Qui n’aurait cru au moins que des changements d
r ranger empiriquement, au nombre des caractères importants de chaque espèce , tous ceux qui, chez cette espèce, sont invariabl
des caractères importants de chaque espèce, tous ceux qui, chez cette espèce , sont invariables : or, en partant de ce principe
ux parler de ces genres qu’on a nommés protéiques ou polymorphes. Les espèces qui les composent présentent des différences extr
ralistes sont d’accord sur les formes qu’on doit considérer comme des espèces et sur celles qu’on doit ranger parmi les simples
usques Brachiopodes. Dans la plupart des genres polymorphes, quelques espèces ont un caractère fixe et défini. Les genres qui s
des variations de structure qui, n’étant ni utiles, ni nuisibles aux espèces qu’elles ont affectées, n’ont pas été rendues déf
par sélection naturelle, ainsi que nous l’expliquerons bientôt. IV. Espèces douteuses. — Mais les formes les plus importantes
us sont celles qui, possédant jusqu’à un certain degré le caractère d’ espèces , présentent cependant de profondes ressemblances
rmédiaires, que les naturalistes hésitent à les ranger comme autant d’ espèces distinctes. Nous avons toutes raisons pour croire
, autant que nous en pouvons juger, aussi longtemps que de véritables espèces . Dans la pratique, quand un naturaliste peut reli
formes présentant des caractères intermédiaires, il donne le titre d’ espèce à la plus commune, même parfois à la première déc
que lorsqu’il s’agit de déterminer si une forme doit prendre le nom d’ espèce ou de variété, l’opinion des naturalistes doués d
s bien marquées et bien connues qui n’aient été rangées au nombre des espèces au moins par quelques juges compétents. On ne sau
surprenant de formes ont été rangées par les uns comme de véritables espèces et par d’autres comme de pures variétés. M. H. C.
étés, mais qui ont toutes été mises par quelques botanistes au rang d’ espèces . Encore a-t-il omis beaucoup de variétés de peu d
p de variétés de peu d’importance, qui, néanmoins, sont rangées comme espèces par certains botanistes, et il a entièrement omis
mis plusieurs genres polymorphes. Dans les genres qui comprennent les espèces les plus polymorphes, M. Babington compte 251 esp
comprennent les espèces les plus polymorphes, M. Babington compte 251 espèces , et M. Bentham seulement 112 : c’est une différen
ré de la faculté de locomotion, les formes douteuses, mises au rang d’ espèces par un zoologiste et de variétés par un autre, se
autres, ont été rangés par quelque naturaliste éminent comme autant d’ espèces bien définies, et par un autre comme des variétés
appé du vague et de l’arbitraire de toutes les distinctions entre les espèces et les variétés. Sur les îlots du petit groupe de
rage de M. Wollaston, mais qui certainement seraient élevés au rang d’ espèces par beaucoup d’entomologistes. Même l’Irlande a q
énéralement comme des variétés, mais qui ont été considérés comme des espèces par quelques zoologistes. Plusieurs des ornitholo
écossais (Tetrao Scoticus) seulement comme une race bien marquée de l’ espèce norvégienne, tandis que le plus grand nombre en f
de l’espèce norvégienne, tandis que le plus grand nombre en fait une espèce bien distincte et particulière à la Grande-Bretag
dispose beaucoup de naturalistes à les ranger l’une et l’autre comme espèces distinctes. Mais quelle distance doit être regard
contre en deux contrées éloignées, ils vont jusqu’à supposer que deux espèces distinctes sont cachées sous le même vêtement. En
par des juges hautement compétents ont si parfaitement le caractère d’ espèces , qu’elles sont rangées comme telles par d’autres
si des formes qui diffèrent si légèrement sont à juste titre appelées espèces ou variétés, avant qu’une définition de ces terme
étés, au surplus, sont souvent rangées par quelques auteurs comme des espèces . Ainsi, combien le Chêne commun n’a-t-il pas été
ment étudié ! Cependant un auteur allemand fait plus d’une douzaine d’ espèces d’autant de formes presque universellement consid
que le Chêne à fleurs pédonculées et le Chêne sessiliflore sont deux espèces bien distinctes selon les uns, deux simples varié
es formes douteuses. Il aura une tendance générale à faire beaucoup d’ espèces , parce que, comme l’amateur de Pigeons ou d’autre
le à la fin de déterminer à peu près ce qu’il doit appeler variété ou espèce  ; mais il n’y parviendra qu’à la condition d’adme
ertain qu’aucune ligne de démarcation n’a encore été tracée entre les espèces et les sous-espèces, c’est-à-dire les formes qui,
tes, s’approchent beaucoup, mais n’arrivent pas tout à fait au rang d’ espèces , de même qu’entre celles-ci et les variétés bien
ces dernières enfin comme formant le passage aux sous-espèces et aux espèces . La transition d’un degré de différence à un autr
s d’une variété, qui passe d’un état très peu différent de celui de l’ espèce mère à une forme qui en diffère davantage, à la s
rois donc qu’une variété bien tranchée doit être considérée comme une espèce naissante ; mais on ne pourra juger de la valeur
Il n’est pas besoin, du reste, de supposer que toutes les variétés ou espèces naissantes atteignent nécessairement le rang d’es
es variétés ou espèces naissantes atteignent nécessairement le rang d’ espèce . Elles peuvent s’éteindre à l’état naissant ou pe
adère. Si une variété vient à s’accroître jusqu’à excéder en nombre l’ espèce mère, celle-ci prendra alors le rang de variété e
mère, celle-ci prendra alors le rang de variété et la variété celui d’ espèce . Une variété peut même arriver à exterminer et à
’espèce. Une variété peut même arriver à exterminer et à supplanter l’ espèce mère, ou l’une et l’autre peuvent coexister comme
supplanter l’espèce mère, ou l’une et l’autre peuvent coexister comme espèces indépendantes. Mais nous reviendrons plus loin su
ce sujet. Il suit de ces observations, que je ne considère le terme d’ espèce que comme arbitrairement appliqué pour plus de co
oins arbitrairement et encore par pute convenance de langage. V. Les espèces dominantes, c’est-à-dire les espèces communes, tr
e convenance de langage. V. Les espèces dominantes, c’est-à-dire les espèces communes, très répandues sur un vaste habitat, so
ir d’intéressants résultats, concernant la nature et les rapports des espèces qui varient le plus, en dressant des tables de to
de ces difficultés, ainsi que les tables des nombres proportionnels d’ espèces variables. Je suis, du reste, autorisé par le doc
is, de plus, mes tables prouvent que, dans toute contrée limitée, les espèces les plus communes, c’est-à-dire les plus nombreus
plus communes, c’est-à-dire les plus nombreuses en individus, et les espèces les plus répandues dans leur contrée natale, circ
mention particulière dans des ouvrages de botanique. Ce sont donc les espèces les plus florissantes ou, comme on pourrait les a
espèces les plus florissantes ou, comme on pourrait les appeler, les espèces dominantes, c’est-à-dire celles qui ont une grand
le plus souvent ces variétés bien marquées que je considère comme des espèces naissantes. La théorie aurait pu prévoir ces résu
ement à lutter avec les autres habitants de la même contrée ; or, les espèces qui sont déjà dominantes ont aussi plus de chance
iée en quelque degré, hérite cependant des avantages qui assurent à l’ espèce mère la domination sur les autres espèces ses com
s avantages qui assurent à l’espèce mère la domination sur les autres espèces ses compatriotes. Ces observations sur la prédomi
es espèces ses compatriotes. Ces observations sur la prédominance des espèces ne s’appliquent, on doit le comprendre, qu’aux fo
t à peu près les mêmes habitudes de vie. Ainsi, ce n’est qu’entre les espèces d’un même groupe qu’il faut établir la comparaiso
lus nombreux en individus et plus généralement répandu ; mais, si une espèce de Conferve ou de Champignon surpasse ses alliés
onferve ou de Champignon surpasse ses alliés à tous égards, ce sera l’ espèce dominante de sa classe. VI. Les espèces des plus
liés à tous égards, ce sera l’espèce dominante de sa classe. VI. Les espèces des plus grands genres varient partout plus que l
VI. Les espèces des plus grands genres varient partout plus que les espèces de genres moins riches. — Si l’on divise en deux
l’autre tous les genres de moindre importance, un nombre supérieur d’ espèces dominantes très communes et très répandues se tro
it encore pu le présumer d’avance : ce seul fait qu’un grand nombre d’ espèces du même genre habitent une même contrée, montre q
genres, c’est-à-dire parmi ceux qui renferment le plus grand nombre d’ espèces , un nombre proportionnellement plus grand d’espèc
us grand nombre d’espèces, un nombre proportionnellement plus grand d’ espèces dominantes. Mais tant de causes tendent à contreb
n’a que peu ou point de rapport à la grandeur des genres auxquels ces espèces appartiennent. De plus, des plantes placées très
ns de la distribution géographique. En partant de ce principe que les espèces ne sont que des variétés bien tranchées et bien d
és bien tranchées et bien définies, je fus conduit à supposer que les espèces des plus grands genres en chaque contrée doivent
trée doivent aussi présenter un plus grand nombre de variétés que les espèces des plus petits genres ; car, partout où un grand
es espèces des plus petits genres ; car, partout où un grand nombre d’ espèces étroitement alliées, c’est-à-dire du même genre,
c’est-à-dire du même genre, ont été formées, beaucoup de variétés ou espèces naissantes doivent, en règle générale, être actue
on peut s’attendre à trouver beaucoup de jeunes plants ; où plusieurs espèces d’un genre se sont formées par voie de variation,
ncore actuellement favorables. D’autre part, si l’on considère chaque espèce comme le produit d’un acte spécial de création, i
e un plus grand nombre de variétés en un groupe renfermant beaucoup d’ espèces , qu’en un groupe qui en renferme peu. Pour vérifi
tères de deux districts en deux masses à peu près égales, plaçant les espèces des plus grands genres d’un côté et celles des pl
e l’autre. Il s’est invariablement trouvé une proportion supérieure d’ espèces variables du côté des plus grands genres. De plus
’espèces variables du côté des plus grands genres. De plus, parmi les espèces des grands genres qui présentent des variétés, le
ces variétés est invariablement supérieur à celui que renferment les espèces des plus petits genres. Ces résultats restent enc
lorsque tous les plus petits genres qui ne renferment qu’une à quatre espèces , sont retranchés des tables. Ces faits ont une ha
tables. Ces faits ont une haute signification, s’il est vrai que les espèces ne soient que des variétés permanentes et bien tr
ariétés permanentes et bien tranchées : car, partout où de nombreuses espèces du même genre ont été formées, c’est-à-dire parto
e nous avons toute raison pour croire que le procédé de formation des espèces nouvelles est extrêmement lent. Tel est certainem
trêmement lent. Tel est certainement le cas, si les variétés sont des espèces naissantes ; car mes tables établissent clairemen
es établissent clairement qu’en règle générale, partout où beaucoup d’ espèces d’un genre se sont formées, les mêmes espèces pré
, partout où beaucoup d’espèces d’un genre se sont formées, les mêmes espèces présentent un nombre de variétés ou d’espèces nai
sont formées, les mêmes espèces présentent un nombre de variétés ou d’ espèces naissantes au-dessus de la moyenne. Ce n’est pas
ellement très variable et en train d’accroître ainsi le nombre de ses espèces , ou qu’aucun petit genre ne soit en voie de varia
il nous est nécessaire de constater, c’est que, partout où beaucoup d’ espèces d’un genre ont été formées, beaucoup se forment g
t encore, et il y a là pour nous un solide argument. VII. Beaucoup d’ espèces des plus grands genres ressemblent à des variétés
circonscrites. — Il est encore d’autres rapports importants entre les espèces des grands genres et les variétés qui en dépenden
point de critère infaillible à l’aide duquel on puisse distinguer les espèces des variétés bien tranchées, et que, dans les cas
tes pour donner à l’une d’entre elles ou à toutes les deux le titre d’ espèce . La somme de ces différences est donc l’un des pl
nous ayons pour décider si deux formes doivent être considérées comme espèces ou comme variétés. Maintenant Fries a remarqué pa
sectes, que dans les grands genres la somme des différences entre les espèces est parfois excessivement petite. J’ai essayé d’é
près mûr examen, ils ont confirmé ces résultats. Sous ce rapport, les espèces des plus grands genres ont donc plus de ressembla
re que dans les genres les plus riches, où un nombre de variétés ou d’ espèces naissantes, supérieur à la moyenne, sont en train
tes, supérieur à la moyenne, sont en train de se former, beaucoup des espèces déjà formées ressemblent encore en une certaine m
es par une somme de différence au-dessous de la moyenne. De plus, les espèces des grands genres ont entre elles les mêmes rappo
t entre elles les mêmes rapports que les variétés dans chacune de ces espèces . Aucun naturaliste ne prétend que toutes les espè
s chacune de ces espèces. Aucun naturaliste ne prétend que toutes les espèces d’un genre soient également distinctes les unes d
encore. Ainsi que Fries l’a remarqué avec raison, de petits groupes d’ espèces sont généralement pressés comme des satellites au
ces sont généralement pressés comme des satellites autour de quelques espèces centrales. Et que sont les variétés, sinon des gr
, il y a une distinction importante à faire entre les variétés et les espèces  : c’est que la somme des différences entre les va
tre les variétés, qu’on les compare, soit entre elles, soit avec leur espèce mère, est beaucoup moins grande qu’entre les espè
s, soit avec leur espèce mère, est beaucoup moins grande qu’entre les espèces du même genre. Mais lorsque nous en viendrons à d
accroître pour former les différences plus profondes qui séparent les espèces . Il est un autre point digne d’attention. Les var
ariété se trouverait-elle avoir une extension supérieure à celle de l’ espèce qu’on lui attribue pour souche, que leurs dénomin
oquement inverses. Mais il y a aussi quelque raison de croire que les espèces qui sont très voisines de quelque autre, et qui s
ement dressé, soixante-trois plantes qu’on y trouve mentionnées comme espèces , mais qu’il considère comme si semblables à d’aut
es comme espèces, mais qu’il considère comme si semblables à d’autres espèces voisines, que leur valeur spécifique est fort dou
nes, que leur valeur spécifique est fort douteuse. Ces soixante-trois espèces s’étendent en moyenne sur 6.9 des provinces ou di
pour telles, qui s’étendent sur 7.7 de ces provinces, tandis que les espèces dont ces variétés dépendent s’étendent sur 14.3 p
plus élevée que ces formes alliées que M. Watson m’a indiquées comme espèces douteuses, mais qui sont presque universellement
considérées par des botanistes anglais comme de bonnes et véritables espèces . VIII. Résumé. — Finalement, les variétés ne peu
Finalement, les variétés ne peuvent avec certitude se distinguer des espèces , excepté : premièrement, par la découverte de for
ences considérée comme nécessaire pour donner à deux formes le rang d’ espèces est complétement indéfinie. Dans les genres qui p
est complétement indéfinie. Dans les genres qui possèdent un nombre d’ espèces au-dessus de la moyenne, en quelque contrée que c
’espèces au-dessus de la moyenne, en quelque contrée que ce soit, les espèces de ces genres renferment un nombre de variétés au
de variétés aussi supérieur à la moyenne. Dans les grands genres, les espèces sont susceptibles d’être étroitement, mais inégal
es unes aux autres, formant de petits amas autour de certaines autres espèces . Les espèces étroitement alliées à d’autres espèc
utres, formant de petits amas autour de certaines autres espèces. Les espèces étroitement alliées à d’autres espèces paraissent
certaines autres espèces. Les espèces étroitement alliées à d’autres espèces paraissent avoir une extension restreinte. Sous c
aissent avoir une extension restreinte. Sous ces divers rapports, les espèces des grands genres présentent de fortes analogies
variétés. Et nous pouvons concevoir aisément ces analogies, si chaque espèce a existé d’abord comme variété, et s’est formée d
e la même manière ; elles sont inexplicables, au contraire, si chaque espèce a été créée séparément. Nous avons vu aussi que c
ue espèce a été créée séparément. Nous avons vu aussi que ce sont les espèces les plus florissantes, c’est-à-dire dominantes, d
iétés, ainsi que nous le verrons plus tard, tendent à se convertir en espèces nouvelles et distinctes. Les plus grands genres o
ns ici comme renseignements : « Plusieurs variétés bien distinctes ou espèces douteuses méritent une attention particulière ; c
2 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
généralement adoptée parmi les naturalistes que les croisements entre espèces distinctes sont frappés de stérilité en vertu d’u
premier abord, cette opinion semble, en effet, très probable, car les espèces qui vivent dans une même contrée demeureraient bi
d’autres différences peu connues successivement développées chez les espèces de même genre et de même origine121. Presque tous
es : c’est d’une part la stérilité d’un premier croisement entre deux espèces bien distinctes, et d’autre part la stérilité des
stérilité des hybrides qui proviennent de ce premier croisement. Des espèces pures ont leurs organes reproducteurs en parfait
ce qu’on préjugeait en général que la stérilité des croisements entre espèces différentes était une loi absolue dont les causes
s, est d’aussi grande importance pour ma théorie que la stérilité des espèces  ; car ces deux ordres de phénomènes si opposés se
ligne de démarcation large et bien définie entre les variétés et les espèces . Examinons d’abord la stérilité des croisements e
et les espèces. Examinons d’abord la stérilité des croisements entre espèces différentes, ainsi que la stérilité de leur desce
la conviction profonde que le plus généralement les croisements entre espèces sont jusqu’à un certain point frappés de stérilit
ux formes, considérées par le plus grand nombre des auteurs comme des espèces distinctes, étaient parfaitement féconds, il a, e
compare toujours le nombre maximum des graines produites par les deux espèces croisées et par leur postérité hybride, avec le n
par leur postérité hybride, avec le nombre moyen produit par les deux espèces pures à l’état de nature. Mais il me semble qu’il
à la fécondité d’une plante. La preuve en est que sur une vingtaine d’ espèces que Gærtner a fécondées artificiellement avec leu
de même permis de douter que les croisements entre beaucoup d’autres espèces soient réellement aussi stériles que Gærtner para
— Il est certain, d’une part, que la stérilité des croisements entre espèces diverses varie considérablement en degré et dispa
egré et disparaît insensiblement ; d’autre part, que la fécondité des espèces pures est très aisément affectée par diverses cir
les résultats absolument contradictoires obtenus à l’égard des mêmes espèces , par deux observateurs aussi inexpérimentés que K
es, au sujet de certaines formes douteuses, que les uns rangent comme espèces et les autres comme variétés d’après les expérien
i la fécondité ne peuvent fournir le moyen de distinguer sûrement les espèces des variétés : les preuves qu’on en peut tirer s’
réservant avec soin de tout croisement avec l’une ou l’autre des deux espèces pures, il affirme cependant que jamais leur fécon
élevés en grand nombre par les expérimentateurs ; et, comme les deux espèces mères, ou d’autres hybrides alliés, croissent gén
ire que la loi universelle de la nature est que tout croisement entre espèces distinctes soit frappé d’un certain degré de stér
plus parfaite qu’à l’ordinaire dans un premier croisement entre deux espèces distinctes. Cet exemple m’amène à rappeler ce fai
Cet exemple m’amène à rappeler ce fait singulier que, dans certaines espèces de Lobélies ou de quelques autres genres, il se r
qui peuvent beaucoup plus aisément être fécondés par le pollen d’une espèce distincte que par leur propre pollen. Tous les in
que par leur propre pollen. Tous les individus de presque toutes les espèces d’Hippéastrum sont en ce cas. On a constaté que c
aient des graines lorsqu’elles étaient fécondées avec du pollen d’une espèce distincte, quoique complétement stériles sous l’a
bien que celui-ci fût en parfait état et capable de féconder d’autres espèces . De sorte que certains sujets, ou même tous les i
De sorte que certains sujets, ou même tous les individus de certaines espèces , se prêtent mieux à un croisement qu’à la féconda
urement fécondée avec le pollen d’un hybride descendu de trois autres espèces distinctes. « Les ovaires des trois premières fle
nt sains et actifs sous l’action réciproque des ovules et du pollen d’ espèces distinctes ; cependant, comme chacun de ces deux
peut dépendre la plus ou moins grande fécondité des croisements entre espèces , en comparaison de la fécondité des mêmes espèces
s croisements entre espèces, en comparaison de la fécondité des mêmes espèces naturellement fécondées par elles-mêmes. Les expé
nt cependant quelque attention. Il est notoire que presque toutes les espèces de Pelargonium, Fuchsia, Calceolaria, Pétunia, Rh
rme qu’un hybride de Calceolaria integrifolia et C. plantaginea, deux espèces aussi dissemblables qu’il est possible par leurs
générales, « s’est reproduit aussi régulièrement que si c’eût été une espèce naturelle des montagnes du Chili. » J’ai voulu m’
é croisé avec neuf autres Passereaux ; mais, comme aucune de ces neuf espèces ne se reproduit en réclusion, nous ne pouvons nou
lle toujours croissant. Si l’on agissait de même à l’égard de quelque espèce pure que ce soit, ayant, pour une cause ou pour u
, sont parfaitement féconds123. Il est certain que ces deux dernières espèces , c’est-à-dire le Faisan commun et le Faisan à col
sulter d’expériences faites récemment sur une grande échelle, que des espèces aussi distinctes que le Lièvre et le Lapin, si l’
s hybrides entre l’Oie commune et l’Oie de Chine (A. cygnoïdes), deux espèces si différentes qu’on les range généralement comme
seule couvée, qui se trouvaient être ainsi les petits enfants de deux espèces pures. Dans l’Inde, ces Oies de races croisées do
garde pour leur produit, dans des endroits où ni l’une ni l’autre des espèces mères n’existent, il faut nécessairement qu’elles
la plupart de nos animaux domestiques descendent de deux ou plusieurs espèces sauvages mélangées par voie de croisement. À ce p
ces sauvages mélangées par voie de croisement. À ce point de vue, les espèces originales devraient avoir produit tout d’abord d
ensemble ; et l’analogie m’oblige à douter beaucoup que les diverses espèces originelles aient tout d’abord croisé librement e
é communiqués par. M. Blyth, qu’ils doivent être considérés comme des espèces distinctes. En tout cas, si l’on suppose à la plu
er de croire à la stérilité presque universelle des croisements entre espèces animales distinctes, ou considérer la stérilité,
ossible, de déterminer jusqu’à quel point ces règles s’appliquent aux espèces animales ; et, considérant combien nous savons pe
que. Depuis ce zéro absolu de la fécondité, le pollen des différentes espèces du même genre déposé sur le stigmate de l’une de
férentes espèces du même genre déposé sur le stigmate de l’une de ces espèces produit un nombre de graines qui varie de manière
seule graine féconde, même sous l’action du pollen de l’une des deux espèces pures. Mais quelquefois on voit en pareil cas se
e que la fleur de l’hybride, ainsi à demi fécondée par l’une des deux espèces mères, se flétrit un peu plus tôt qu’elle n’eût f
érable jusqu’à une fécondité parfaite. Les hybrides provenant de deux espèces très difficiles à croiser et dont les premiers cr
n’est pas d’une stricte exactitude. On connaît beaucoup d’exemples d’ espèces qui peuvent être croisées avec la plus grande fac
ndant ces hybrides sont absolument stériles. D’autre côté, il y a des espèces qu’on ne peut, au contraire, que très rarement ré
isément affectée par des conditions de vie défavorables que celle des espèces pures. Mais le degré de cette fécondité est égale
; car elle n’est pas toujours égale chez tous les individus des mêmes espèces , croisés dans les mêmes conditions, et paraît dép
, on entend les ressemblances de structure et de constitution que les espèces ont entre elles, et plus particulièrement dans de
ute importance physiologique qui, en général, diffèrent peu entre des espèces proche-alliées. Or la fécondité des premiers croi
spèces proche-alliées. Or la fécondité des premiers croisements entre espèces distinctes et celle des hybrides qui en provienne
évidemment du fait que jamais on n’a vu obtenir d’hybrides entre des espèces rangées par nos classifications en des familles d
s par nos classifications en des familles distinctes ; tandis que des espèces très proche-alliées peuvent, en général, être cro
une exacte corrélation. On pourrait citer une multitude d’exemples d’ espèces très voisines qu’on n’a que très rarement ou même
amais pu faire se reproduire ensemble ; tandis que, d’autre part, des espèces très tranchées s’allient avec la plus grande faci
dans la même famille un genre, tel que les Dianthus, dont beaucoup d’ espèces croisent très aisément, et un autre genre, tel qu
persévérants n’ont jamais pu obtenir un seul hybride, même entre les espèces les plus semblables. Dans les limites du même gen
u même genre, on rencontre les mêmes différences. Ainsi, les diverses espèces de Nicotiana (tabac) ont peut-être donné lieu à d
à ses expériences, et se refusait à féconder non moins de huit autres espèces de Nicotiana ou à se laisser féconder par elles.
fférences apparentes, ou du moins reconnaissables, qui empêchent deux espèces de pouvoir s’allier. On peut prouver que des plan
uefois être facilement croisées. Par croisement réciproque entre deux espèces , il faut entendre, par exemple, le cas où, d’une
é avec une ânesse, et, d’autre part, un âne avec une jument. Ces deux espèces peuvent alors être dites réciproquement croisées.
grandes inégalités possibles dans la facilité avec laquelle diverses espèces se prêtent aux croisements réciproques. Ces inéga
la plus haute importance ; car elles prouvent que la faculté que deux espèces possèdent de pouvoir s’allier peut être complétem
btenus par un croisement réciproque, bien que provenant de deux mêmes espèces , chacune d’elles ayant alternativement fourni le
t. Quelques autres lois ont encore été établies par Gærtner. Quelques espèces ont une facilité remarquable à se croiser avec d’
s ont une facilité remarquable à se croiser avec d’autres ; certaines espèces d’un même genre ont le don particulier de léguer
efois des individus exceptionnels, très ressemblants à l’une des deux espèces pures ; et, comme dans le cas précédent, ils sont
urs ressemblances extérieures avec l’un ou l’autre de leurs parents d’ espèce pure. IV. La stérilité n’est pas une propriété s
ides, nous voyons que, lorsque des formes, considérées comme autant d’ espèces bien distinctes, sont croisées, leur fécondité cr
s ; et qu’enfin la facilité d’opérer un premier croisement entre deux espèces quelconques ne dépend pas toujours de leurs affin
ar les résultats si différents des croisements réciproques entre deux espèces  ; car, selon que l’une ou l’autre fournit le père
complexes et si singulières indiquent-elles que les croisements entre espèces ont été frappés de stérilité, afin d’empêcher que
-il si différent, selon que le croisement a lieu entre telle ou telle espèce  ? N’est-il pas également important d’empêcher le
-il variable, par prédisposition innée, chez les individus de la même espèce  ? Pourquoi quelques espèces croisent-elles avec f
ition innée, chez les individus de la même espèce ? Pourquoi quelques espèces croisent-elles avec facilité, et cependant ne pro
et cependant ne produisent que des hybrides stériles, quand d’autres espèces , très difficiles à croiser, produisent des hybrid
e dans les résultats des croisements réciproques entre les deux mêmes espèces  ? Enfin, on peut demander pourquoi la production
t demander pourquoi la production d’hybrides est possible ? Douer les espèces de la faculté toute spéciale de produire des hybr
inconnues, affectant principalement le système reproducteur des deux espèces croisées. Ces différences sont d’une nature si pa
t si bien déterminée que, dans les croisements réciproques entre deux espèces , il arrive souvent que l’élément mâle de l’une ag
eux organisations génératrices et non une propriété spéciale dont les espèces seraient douées. La faculté que possèdent certain
re deux arbres appartenant à des familles distinctes ; tandis que des espèces proche-alliées, et les variétés de la même espèce
s ; tandis que des espèces proche-alliées, et les variétés de la même espèce , se prêtent ordinairement, mais non pas invariabl
même famille aient été greffés l’un sur l’autre, en d’autres cas des espèces du même genre se refusent à une semblable opérati
ré comme un genre distinct, que sur la Pomme, qu’on regarde comme une espèce du même genre. Même les diverses variétés de la P
Gærtner a trouvé des différences individuelles innées dans les mêmes espèces sous le rapport de la faculté de croisement, de m
même aussi Sageret pense que les différents individus des deux mêmes espèces ne se prêtent pas également bien à la greffe ; et
oin d’être égale chez les deux couples d’éléments sexuels, aussi deux espèces réciproquement greffées l’une sur l’autre ne réus
ts et impuissants, est tout autre chose que la difficulté d’unir deux espèces pures dont les organes reproducteurs sont en parf
ue s’observe à l’égard de la greffe : car Thouin a constaté que trois espèces de Robinia (Acacia) qui donnaient des graines en
leur propre tige pouvaient se greffer assez facilement surfine autre espèce , mais qu’alors elles devenaient stériles. D’autre
riles. D’autre côté, certains Sorbiers (Sorbus), greffés sur d’autres espèces , donnaient deux fois autant de fruit que sur leur
, à donner plus de graines, quand on les féconde avec le pollen d’une espèce distincte, que sous l’action de leur propre polle
n parallélisme dans les effets de la greffe et de l’hybridation entre espèces distinctes. Et comme les lois curieuses et comple
de qu’on trouve à greffer l’une sur l’autre ou à croiser ensemble des espèces différentes, soit une propriété ou un don spécial
ales ; car, ainsi que nous venons de le voir, dans l’alliance de deux espèces pures les deux éléments sexuels sont en parfait é
nt atteindre l’ovaire. On a observé aussi que lorsque le pollen d’une espèce est placé sur le stigmate d’une espèce très éloig
si que lorsque le pollen d’une espèce est placé sur le stigmate d’une espèce très éloignée par ses affinités, bien que les tub
es mêmes conditions de vie contre nature, comme des groupes entiers d’ espèces ont une disposition innée à produire des hybrides
ition innée à produire des hybrides stériles. D’autre côté, une seule espèce dans tout un groupe supportera de grands changeme
nditions de vie, sans que sa fécondité diminue ; et de même, certaine espèce d’un genre peut quelquefois produire des hybrides
l’état de culture ; également nul ne peut dire, avant preuve, si deux espèces d’un genre produiront des hybrides et si ces hybr
hybrides sont produits par le croisement aussi contre nature de deux espèces distinctes, le système reproducteur des uns et de
es preuves qu’un croisement entre individus très distincts de la même espèce , c’est-à-dire entre des membres de différentes so
part, quelques croisements entre les mâles et les femelles de la même espèce , qui ont varié et sont devenus légèrement différe
doit nécessairement exister quelque distinction essentielle entre les espèces et les variétés, et qu’il ne peut manquer de s’êt
stériles dans leur croisement, elles sont aussitôt élevées au rang d’ espèces par la plupart des naturalistes. Ainsi, le Mouron
es parfaitement fécondes dans leur croisement, il les range comme des espèces distinctes. Si nous argumentons ainsi en tournant
t probablement la vraie, c’est que chacune de ces races descend d’une espèce originairement distincte. Néanmoins, la fécondité
ore plus frappant, lorsqu’on songe qu’il y a un nombre considérable d’ espèces dont les croisements sont complétement stériles,
rilité en général, qu’elle provienne, du reste, d’un croisement entre espèces ou d’un changement dans les conditions de vie des
toute évidence que les dissemblances purement extérieures entre deux espèces ne suffisent pas à décider de la plus ou moins gr
t jamais et même ne peuvent être l’objet de son action sélective. Les espèces domestiques sont moins étroitement adaptées au cl
x autres conditions physiques de la contrée qu’elles habitent que les espèces sauvages, car elles peuvent en général se transpo
odifier le système reproducteur de quelques-uns des descendants d’une espèce . Si l’on songe à ces différences entre les procéd
tats. J’ai considéré jusqu’ici les croisements entre variétés de même espèce comme constamment féconds ; pourtant il est impos
rièvement. On admet la stérilité d’une multitude de croisements entre espèces sur des preuves qui ne sont certainement pas plus
donna que cinq. L’opération ne peut guère avoir été nuisible chez une espèce dioïque. Cependant, je ne pense pas que nul ait j
e nul ait jamais soupçonné que ces deux variétés de Maïs fussent deux espèces distinctes ; et les plantes hybrides provenant de
sidérable d’expériences continuées pendant de longues années sur neuf espèces de Molènes (Verbascum), par Gærtner. Ce naturalis
bservateur, a constaté que les variétés jaunes et blanches de la même espèce , étant croisées ensemble, produisent moins de gra
ffirme de plus que lorsque des variétés jaunes et blanches d’une même espèce sont croisées avec les variétés jaunes et blanche
’une même espèce sont croisées avec les variétés jaunes et blanches d’ espèces distinctes, les croisements entre fleurs de même
commun est plus féconde que les autres en cas de croisement avec une espèce très distincte. Il expérimenta sur cinq formes, c
stériles en cas de croisement seraient aussitôt considérées comme des espèces distinctes. D’autre part, il est évident que dans
ne loi universelle établissant une distinction fondamentale entre les espèces et les variétés. Dans l’ignorance complète où nou
st-à-dire que cette stérilité n’est pas une propriété distinctive des espèces , mais une simple conséquence des modifications le
r fécondité. — La question de fécondité mise à part, la postérité des espèces ou des variétés croisées peut donner lieu à d’aut
r eût été de trouver une ligne de démarcation bien tranchée entre les espèces et les variétés, n’a pu constater qu’un très peti
lon moi, n’ont aucune importance, entre la postérité dite hybride des espèces et la postérité dite métisse des variétés. D’autr
variables que les hybrides, mais Gærtner admet que les hybrides entre espèces depuis longtemps cultivées sont souvent très vari
e de frappants exemples. Gærtner admet de plus que les hybrides entre espèces proche-alliées sont plus variables que ceux qui p
espèces proche-alliées sont plus variables que ceux qui proviennent d’ espèces très tranchées ; ce qui montre avec toute évidenc
a forme mère. Or, les hybrides de la première génération descendent d’ espèces qui, à l’exception des espèces depuis longtemps d
de la première génération descendent d’espèces qui, à l’exception des espèces depuis longtemps domestiquées, n’ont souffert auc
a rien d’absolu. Gærtner insiste surtout sur le fait que lorsque deux espèces quelconques, bien que très proches alliées, sont
ques, bien que très proches alliées, sont croisées avec une troisième espèce , les hybrides diffèrent considérablement les uns
es uns des autres, tandis que, si deux variétés très distinctes d’une espèce sont croisées avec une autre espèce, les hybrides
ux variétés très distinctes d’une espèce sont croisées avec une autre espèce , les hybrides sont peu différents. Mais, autant q
ts respectifs, et plus particulièrement chez les hybrides provenant d’ espèces proche-alliées, suivent, selon lui, des lois iden
s proche-alliées, suivent, selon lui, des lois identiques. Quand deux espèces sont croisées, l’une d’elles est quelquefois doué
er sa ressemblance au produit commun, que le croisement s’opère entre espèces ou qu’il ait lieu entre variétés, Ainsi c’est, je
monstrueuses dans leurs caractères, que chez les hybrides descendus d’ espèces déjà anciennes, et formées lentement et naturelle
la même variété, entre deux variétés différentes, ou enfin entre deux espèces distinctes. Laissant donc de côté la question de
le y avoir une identité générale, étroite, entre la postérité de deux espèces croisées et celle de deux variétés. Si l’on consi
eux espèces croisées et celle de deux variétés. Si l’on considère les espèces comme provenant d’actes créateurs spéciaux, et le
e, avec l’idée qu’il n’existe aucune différence essentielle entre les espèces et les variétés. IX. Résumé. — Nous venons de vo
entre des formes suffisamment distinctes pour être rangées comme des espèces tranchées, ainsi que les hybrides qui en provienn
’elle leur a fourni. La stérilité varie chez les individus de la même espèce , en vertu de prédispositions innées ; et elle est
euses que complexes. Les croisements réciproques entre les deux mêmes espèces sont généralement affectés d’une stérilité différ
viennent. De même qu’à l’égard de la greffe la faculté dont jouit une espèce ou une variété de prendre sur une autre dépend de
les croisements, la facilité plus ou moins grande avec laquelle deux espèces s’allient dépend de différences inconnues dans le
teur. Mais il n’est aucune raison de penser que les croisements entre espèces aient été spécialement frappés d’un degré de stér
forêts. Il semble que la stérilité des premiers croisements entre des espèces pures dont les organes reproducteurs sont en parf
en rapport étroit avec la stérilité qui affecte très fréquemment les espèces de race pure, quand leurs conditions de vie natur
en aucune façon surprenant que la difficulté qu’on trouve à unir deux espèces , et la stérilité de leur postérité hybride se cor
la somme des différences de toute nature qui existent entre les deux espèces croisées. Il n’est point étonnant non plus que la
nt non plus que la facilité d’opérer un premier croisement entre deux espèces , la fécondité des hybrides qui en naissent, et mê
toutes les ressemblances ou différences qui groupent où séparent les espèces entre elles. Les premiers croisements entre des f
’il n’existe aucune distinction essentielle et fondamentale entre les espèces et les variétés. 121. La stérilité des hybride
, n’est point un avantage pour les individus, mais c’en est un pour l’ espèce dont elle maintient la pureté typique et les adap
acquise par sélection naturelle, comme la stérilité des neutres ; les espèces rebelles à tout mélange avec des espèces alliées
stérilité des neutres ; les espèces rebelles à tout mélange avec des espèces alliées ayant généralement dû être élues de préfé
es espèces alliées ayant généralement dû être élues de préférence aux espèces folles ou polymorphes. (Trad.) 122. L’auteur a
lor a donné des croisements avec le Ph. colchicus, et que « ces trois espèces de faisans se sont mélangés dans les bois de l’An
as en rapport constant avec celle de greffement, c’est-à-dire que les espèces capables d’être greffées les unes sur les autres
que la faculté générale, mais inégalement constatée chez les diverses espèces , de pouvoir être greffées les unes sur les autres
3 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
que des êtres organisés I. De l’apparition lente et successive des espèces nouvelles. — II. De leur différente vitesse de tr
elles. — II. De leur différente vitesse de transformation. — III. Les espèces une fois éteintes ne reparaissent plus. — IV. Les
s espèces une fois éteintes ne reparaissent plus. — IV. Les groupes d’ espèces suivent dans leur apparition et leur disparition
ivent dans leur apparition et leur disparition les mêmes lois que les espèces isolées. — V. De l’extinction des espèces. — VI.
tion les mêmes lois que les espèces isolées. — V. De l’extinction des espèces . — VI. Des changements simultanés des formes orga
des formes organiques dans le monde entier. — VII. Des affinités des espèces éteintes, soit entre elles, soit avec les espèces
. Des affinités des espèces éteintes, soit entre elles, soit avec les espèces vivantes. — VIII. Du degré de développement des f
hapitre et du précédent. I. De l’apparition lente et successive des espèces nouvelles. — Examinons maintenant si les divers f
rnent, s’accordent mieux avec l’opinion commune de l’immutabilité des espèces , ou avec celle, de leur modification lente et gra
ction naturelle. Ce qui frappe tout d’abord, c’est que la plupart des espèces ont toujours apparu très lentement et les unes ap
ssives de cette période, et à montrer que le nombre proportionnel des espèces qui s’éteignent est graduel, comme celui des espè
roportionnel des espèces qui s’éteignent est graduel, comme celui des espèces qui naissent. Dans quelques-unes des couches les
l doute fort anciennes, si on mesure leur âge par années, une ou deux espèces seulement cessent de se montrer : et de même une
deux espèces seulement cessent de se montrer : et de même une ou deux espèces seulement sont nouvelles, c’est-à-dire apparaisse
ns continue ; cependant, ainsi que l’a remarqué Brown, les nombreuses espèces qui les caractérisent n’ont jamais apparu ou disp
férente vitesse de transformation. — Il est à remarquer aussi que les espèces de genres distincts et de classes différentes ne
anciennes, on peut encore trouver quelques coquillages analogues aux espèces actuellement vivantes, au milieu d’une multitude
emple de ces faits. La Lingule silurienne ne diffère que très peu des espèces vivantes de ce même genre, tandis que la plupart
l’autre en rapports étroits de succession, on constate que toutes les espèces qu’elles présentent ont-subi quelques altérations
qu’elles présentent ont-subi quelques altérations. Quand une fois une espèce a disparu de la surface de la terre, nous n’avons
lonies » décrites par M. Barrande, c’est-à-dire d’un certain nombre d’ espèces qui font tout à coup invasion dans le milieu d’un
dification doit être extrêmement lent et que la variabilité de chaque espèce est complétement indépendante de la variabilité d
somme plus ou moins considérable de modifications définitives dans l’ espèce variable. Le résultat final dépend d’abord de la
la nature des autres habitants de cette même contrée avec lesquels l’ espèce variable entre en concurrence. Il n’est donc en a
entre en concurrence. Il n’est donc en aucune façon surprenant qu’une espèce garde parfois la même forme beaucoup plus longtem
sujette à extermination. De là nous pouvons voir pourquoi toutes les espèces d’une même région finissent par se transformer au
e au hasard dans ce drame perpétuel et lentement changeant. III. Les espèces une fois éteintes ne reparaissent plus. — Il nous
s ne reparaissent plus. — Il nous est aisé de comprendre pourquoi une espèce , une fois éteinte, ne saurait reparaître, même da
ient à se reproduire de nouveau. En effet, quoique la postérité d’une espèce puisse parfaitement s’adapter de manière à rempli
tement s’adapter de manière à remplir exactement la place d’une autre espèce dans l’économie de la nature et parvenir ainsi à
le qu’un Pigeon-Paon, identique aux nôtres, pût sortir d’aucune autre espèce sauvage, ou même des autres races de Pigeons dome
urs quelques légères différences caractéristiques. IV. Les groupes d’ espèces suivent dans leur apparition et leur disparition
ivent dans leur apparition et leur disparition les mêmes lois que les espèces isolées. — Les groupes d’espèces, c’est-à-dire le
r disparition les mêmes lois que les espèces isolées. — Les groupes d’ espèces , c’est-à-dire les genres ou les familles, suivent
es genres ou les familles, suivent les mêmes règles générales que les espèces elles-mêmes dans leur apparition ou leur disparit
loi, si remarquablement d’accord avec ma théorie. Car, si toutes les espèces d’un même groupe descendent d’une seule et même e
si toutes les espèces d’un même groupe descendent d’une seule et même espèce antérieure, il est évident qu’aussi longtemps que
et même espèce antérieure, il est évident qu’aussi longtemps que des espèces appartenant à ce groupe apparaissent dans la long
voir constamment existé pendant une suite continue de générations des espèces du genre Lingule depuis les couches Siluriennes l
nos jours142. Nous avons vu dans le dernier chapitre que parfois les espèces d’un même groupe semblent faussement apparaître t
e de même graduellement à décroître. Si l’on représente le nombre des espèces d’un genre ou des genres d’une famille par une li
finale du genre ou de la famille. Cette multiplication graduelle des espèces d’un groupe est parfaitement d’accord avec ma thé
groupe est parfaitement d’accord avec ma théorie, selon laquelle les espèces d’un même genre et les genres d’une même famille
un grand nombre de formes alliées est lent et graduel. On a vu qu’une espèce donne d’abord naissance à deux ou trois variétés
naissance à deux ou trois variétés qui se convertissent par degrés en espèces  ; que celles-ci à leur tour produisent avec la mê
-ci à leur tour produisent avec la même lenteur et pas à pas d’autres espèces  ; et ainsi de suite jusqu’à ce que le groupe atte
roviennent toutes d’un premier rameau unique. V. De l’extinction des espèces . — Nous n’avons encore parlé qu’incidemment de la
ces. — Nous n’avons encore parlé qu’incidemment de la disparition des espèces et de leurs divers groupes. D’après la théorie de
Il résulte au contraire de l’étude des formations tertiaires, que les espèces et groupes d’espèces disparaissent graduellement,
re de l’étude des formations tertiaires, que les espèces et groupes d’ espèces disparaissent graduellement, l’un après l’autre,
e, le procédé d’extinction peut avoir été comparativement rapide. Les espèces considérées isolément, de même que les groupes en
Aucune loi fixe ne semble donc gouverner la durée de l’existence des espèces et des genres. Il y a seulement quelques motifs d
y a seulement quelques motifs de croire que l’extinction complète des espèces d’un groupe est généralement plus lente que leur
mment, l’on représentait l’apparition et la disparition d’un groupe d’ espèces par une ligne verticale d’épaisseur variable, cet
apparition première du groupe et la multiplication progressive de ses espèces . En quelques cas, pourtant, la destruction de gro
lle de la plupart des autres groupes. Ce problème de l’extinction des espèces a été jusqu’ici fort gratuitement obscurci d’inut
’individu n’a qu’une existence d’une longueur déterminée, de même les espèces ont une durée limitée. Nul, je crois, n’a plus qu
que moi été frappé d’étonnement par le phénomène de l’extinction des espèces . Quelle ne fut pas ma surprise, par exemple, lors
à celle de nos Chevaux actuels, devait pourtant avoir appartenu à une espèce éteinte. Cette espèce eût été vivante, mais assez
actuels, devait pourtant avoir appartenu à une espèce éteinte. Cette espèce eût été vivante, mais assez rare, aucun naturalis
e, aucun naturaliste n’aurait été surpris de sa rareté ; car nombre d’ espèces sont rares dans toutes les classes et dans tous l
ême région, que sous des conditions de vie plus favorables cette même espèce aurait pu en peu d’années peupler le continent to
, sont cependant très suffisantes pour causer d’abord la rareté d’une espèce et finalement son extinction. On comprend si peu
donner la victoire dans la bataille de la vie. La grande taille d’une espèce , au contraire, peut quelquefois en amener plus vi
ier. Je puis répéter ici ce que j’écrivais en 1845 : admettre que les espèces deviennent généralement rares avant de s’éteindre
dée sur ce que chaque nouvelle variété et, par suite, chaque nouvelle espèce , se forme et se maintient à l’aide de quelque ava
les pertes d’autres genres ; car nous savons que le nombre total des espèces n’a pas indéfiniment continué de s’accroître, au
a concurrence est en général d’autant plus sévère, entre les diverses espèces d’une même contrée, qu’elles sont plus semblables
ds. Il suit de là que les descendants modifiés et perfectionnés d’une espèce doivent presque toujours causer l’extinction de l
, si un grand nombre de formes nouvelles sortent successivement d’une espèce quelconque, les formes les plus proche-alliées de
d’une espèce quelconque, les formes les plus proche-alliées de cette espèce , c’est-à-dire les autres espèces du même genre, s
rmes les plus proche-alliées de cette espèce, c’est-à-dire les autres espèces du même genre, seront les plus exposées à être ex
ées à être exterminées. C’est ainsi, je crois, qu’un certain nombre d’ espèces nouvelles, descendues d’une seule espèce antérieu
ois, qu’un certain nombre d’espèces nouvelles, descendues d’une seule espèce antérieure, arrivent à former un genre qui suppla
nant à la même famille. Mais il peut aussi être souvent arrivé qu’une espèce nouvelle, appartenant à un groupe, ait pris la pl
une espèce nouvelle, appartenant à un groupe, ait pris la place d’une espèce appartenant à un groupe distinct, et causé ainsi
alliées héritent en commun des mêmes infériorités. Du reste, que les espèces ainsi supplantées par d’autres, mieux adaptées au
ù ils ont échappé à la concurrence de leurs ennemis. Ainsi, une seule espèce de Trigonia, l’un des genres de mollusques les pl
ne ou d’un développement extraordinairement rapide, un grand nombre d’ espèces d’un nouveau groupe ont pris possession d’une nou
désavantage en commun. Il me semble donc que le mode d’extinction des espèces , ou de leurs divers groupes, s’accorde parfaiteme
nce des formes vivantes dépend. Si nous oublions un moment que chaque espèce tend à se multiplier à l’infini, mais que quelque
’à ce qu’il nous soit possible de dire précisément pourquoi une telle espèce est plus nombreuse en individus que tel autre, et
c droit de ne pouvoir nous rendre compte de l’extinction de certaines espèces ou de certains groupes. VI. Des changements simu
rmations crayeuses. Ce n’est pas cependant qu’on y retrouve les mêmes espèces  ; car parfois pas une espèce n’est parfaitement i
as cependant qu’on y retrouve les mêmes espèces ; car parfois pas une espèce n’est parfaitement identique ; mais elles apparti
rtiaires de cette dernière contrée. Enfin, lors même que les quelques espèces fossiles qui sont communes au vieux monde et au n
de leur position géologique, nul n’aurait soupçonné que ces diverses espèces eussent coexisté avec des mollusques encore vivan
s, nous devrons regarder comme certain que toutes ces modifications d’ espèces , leur extinction et l’introduction d’espèces nouv
utes ces modifications d’espèces, leur extinction et l’introduction d’ espèces nouvelles, ne sauraient être uniquement ducs à de
explique aisément par la théorie de sélection naturelle. De nouvelles espèces se forment de variétés qui naissent douées de que
ui naturellement produisent le plus souvent des variétés nouvelles ou espèces naissantes. Celles-ci doivent avoir encore plus d
oportionnellement beaucoup plus riches en formes subordonnées que les espèces végétales confinées dans une patrie étroite. Il e
tales confinées dans une patrie étroite. Il est aussi naturel que les espèces dominantes, variables, répandues dans de nombreus
ire qui ont déjà envahi fréquemment une partie du territoire d’autres espèces , soient celles qui ont le plus de chances de s’ét
, en de nouvelles contrées, à de nouvelles variétés et à de nouvelles espèces . Leur diffusion peut quelquefois être très lente,
bserve en effet, un parallélisme de succession moins parfait chez les espèces terrestres que chez les espèces marines. Des espè
de succession moins parfait chez les espèces terrestres que chez les espèces marines. Des espèces, déjà dominantes dans une ré
parfait chez les espèces terrestres que chez les espèces marines. Des espèces , déjà dominantes dans une région quelconque, peuv
elconque, peuvent, en s’étendant, rencontrer sur leur chemin d’autres espèces plus dominantes encore, ce qui arrêtera leur marc
elles sont les conditions les plus favorables à la multiplication des espèces nouvelles et dominantes ; mais nous pouvons cepen
eut avoir été particulièrement favorable à la production de nouvelles espèces dominantes sur la terre, et quelque autre aux esp
on de nouvelles espèces dominantes sur la terre, et quelque autre aux espèces dominantes de la mer. Si deux régions ont présent
l, s’accorde parfaitement avec le principe selon lequel les nouvelles espèces seraient surtout produites parmi les espèces domi
lon lequel les nouvelles espèces seraient surtout produites parmi les espèces dominantes, variables et en voie de grande et rap
bles et en voie de grande et rapide extension. Et comme les nouvelles espèces ainsi formées héritent des qualités qui ont assur
nt déjà remporté quelque avantage sur leurs parents ou sur les autres espèces , elles peuvent à leur tour s’étendre, varier et p
espèces, elles peuvent à leur tour s’étendre, varier et produire des espèces nouvelles. De même, les formes vaincues, qui ont
n l’autre la même succession générale des formes de la vie ; mais les espèces peuvent bien ne pas se correspondre exactement, c
nce, bien qu’il trouve entre eux un curieux accord dans le nombre des espèces de chaque même genre, cependant les espèces elles
accord dans le nombre des espèces de chaque même genre, cependant les espèces elles-mêmes diffèrent d’une manière très difficil
andinavie ; néanmoins il trouve des différences surprenantes dans les espèces . Si les diverses formations de ces deux régions n
aux périodes d’inactivité de l’autre, et si dans les deux régions les espèces ont lentement continué de changer pendant les pér
la vie, et cet ordre semblerait faussement parallèle ; néanmoins les espèces ne seraient pas toutes les mêmes dans les étages
n apparence, correspondants des deux régions. VII. Des affinités des espèces éteintes entre elles et avec les espèces vivantes
ons. VII. Des affinités des espèces éteintes entre elles et avec les espèces vivantes. — Considérons un peu maintenant quelles
onsidérons un peu maintenant quelles sont les affinités mutuelles des espèces éteintes et vivantes. Il est évident qu’elles se
e époque reculée qu’aujourd’hui. Quelques écrivains ont nié qu’aucune espèce éteinte, ou aucun groupe d’espèce pût être consid
uelques écrivains ont nié qu’aucune espèce éteinte, ou aucun groupe d’ espèce pût être considéré comme intermédiaire entre des
ucun groupe d’espèce pût être considéré comme intermédiaire entre des espèces ou des groupes vivants. Si l’on entend dire par l
ulement que dans une classification parfaitement naturelle beaucoup d’ espèces fossiles devraient être placées entre des espèces
aturelle beaucoup d’espèces fossiles devraient être placées entre des espèces vivantes, et quelques genres éteints entre nos ge
, et que les lignes pointées qui s’en écartent en divergeant sont les espèces de chacun de ces genres. La figure se trouve ains
rop simple, en ce qu’elle représente trop peu de genres et trop peu d’ espèces  ; mais ceci est sans importance pour la question.
saire ; il n’a de valeur qu’autant que les descendants modifiés d’une espèce deviennent ainsi plus capables de s’emparer de st
me nous l’ayons vu dans le cas de quelques formes siluriennes, qu’une espèce puisse se perpétuer avec de très légères modifica
igure par la lettre F14. Ainsi que nous venons de le dire, toutes les espèces éteintes et vivantes descendues de A forment un o
raux entre celle qui l’a précédée et celle qui l’a suivie. Ainsi, les espèces qui ont vécu pendant la sixième époque de filiati
ur existence ; et ces deux séries ne concordent pas parfaitement. Les espèces les plus extrêmes en caractères ne sont ni les pl
s, que le témoignage de la première et de la dernière apparition de l’ espèce soit juste, nous n’avons aucune raison pour suppo
u’une forme produite autre part plus récemment, surtout dans le cas d’ espèces terrestres habitant des districts séparés. Si l’o
ale des restes organiques des divers étages de la Craie, bien que les espèces de chaque étage soient distinctes. Cette loi seul
é, semble l’avoir ébranlé dans sa ferme croyance à l’immutabilité des espèces . Quiconque est un peu familiarisé avec la distrib
uiconque est un peu familiarisé avec la distribution géographique des espèces vivantes à la surface du globe, n’essayera pas de
globe, n’essayera pas de rendre compte de l’étroite ressemblance des espèces , cependant bien distinctes, de deux formations, r
iles de formations rigoureusement consécutives, bien que rangés comme espèces distinctes, ont cependant des affinités étroites.
apparence consécutives, toutes les variétés intermédiaires entre les espèces qui apparurent au commencement et à la fin de ces
étroitement alliées, ou, comme les ont nommées quelques auteurs, des espèces représentatives. Or, c’est ce que nous constatons
nt pourtant il résulte, de la théorie de sélection naturelle, que les espèces les plus récentes doivent tendre à prospérer et à
rer et à s’élever plus haut que leurs souches mères, parce que chaque espèce ne peut se former qu’à l’aide de quelques avantag
époques : si, par exemple, nous comptons aujourd’hui cinquante mille espèces d’animaux vertébrés, et si nous savons qu’à une é
le plus habile naturaliste, même à l’aide d’un scrupuleux examen des espèces des deux contrées, n’aurait pu prévoir ce résulta
tends, c’est que dans les cavernes du Brésil il y a un grand nombre d’ espèces étroitement alliées par la taille et par d’autres
èces étroitement alliées par la taille et par d’autres caractères aux espèces qui vivent actuellement dans l’Amérique du Sud ;
elques-unes de ces formes fossiles peuvent avoir été les ancêtres des espèces vivantes. Il ne faut pas oublier que d’après ma t
es vivantes. Il ne faut pas oublier que d’après ma théorie toutes les espèces du même genre descendent d’une espèce unique ; de
d’après ma théorie toutes les espèces du même genre descendent d’une espèce unique ; de sorte que, si l’on trouve, dans une f
ans une formation géologique quelconque, six genres ayant chacun huit espèces , et dans la formation suivante six autres genres
autres genres alliés ou représentatifs ayant chacun le même nombre d’ espèces que les premiers, nous en pouvons conclure qu’une
me nombre d’espèces que les premiers, nous en pouvons conclure qu’une espèce seulement de chacun des genres les plus anciens a
endants modifiés qui forment les six nouveaux genres. Les sept autres espèces comprises dans les anciens genres ont dû périr sa
r de postérité. Mais il serait plus probable encore que deux ou trois espèces , de deux ou trois seulement des anciens genres, e
, eussent servi de souche aux six genres nouveaux ; et que les autres espèces ou genres entiers eussent été complétement exterm
erminés. Dans des ordres en voie de décadence, dont les genres et les espèces décroissent peu à peu en nombre, comme il semble
ntés de l’Amérique du Sud, un plus petit nombre encore de genres et d’ espèces doivent avoir laissé des descendants modifiés. X
res organisés ont été conservées à l’état fossile ; que le nombre des espèces et de leurs spécimens individuels, conservés dans
ntre la plupart de nos formations successives ; que les extinctions d’ espèces ont probablement été plus fréquentes et plus rapi
comparaison de la durée des formes spécifiques ; que les migrations d’ espèces ont joué un rôle important dans la première appar
es formes nouvelles en chaque région et en chaque formation ; que les espèces très répandues sont les plus variables, et, consé
mment, celles qui doivent avoir le plus souvent donné naissance à des espèces nouvelles ; enfin que les variétés ou espèces nai
t donné naissance à des espèces nouvelles ; enfin que les variétés ou espèces naissantes ont presque toujours commencé par être
vent avoir autrefois formé les liens de transition entre les diverses espèces alliées ou représentatives qu’on découvre dans le
 ; on peut enfin arguer de l’apparition soudaine de groupes entiers d’ espèces nouvelles, bien que ces brusques invasions aient
nous devient facile de comprendre, à son aide, comment les nouvelles espèces apparaissent lentement et successivement, comment
uvelles espèces apparaissent lentement et successivement, comment les espèces de différentes classes ne changent pas nécessaire
s nouvelles. Nous pouvons comprendre encore pourquoi, une fois qu’une espèce a disparu, elle ne saurait plus reparaître avec d
saurait plus reparaître avec des caractères identiques. Les groupes d’ espèces s’accroissent lentement en nombre, et se perpétue
dépend d’un concours de circonstances accidentelles et complexes. Les espèces dominantes des groupes les plus considérables ten
Au fur et à mesure que ces nouveaux groupes dominants se forment, les espèces des groupes les moins vigoureux, ayant hérité d’u
surface de la terre. Mais l’extinction complète d’un groupe entier d’ espèces peut souvent être beaucoup plus lente que sa prem
lement de même à envahir les stations occupées par d’autres groupes d’ espèces qui leur seront inférieures dans la concurrence v
la paléontologie proclament hautement, à ce qu’il me semble, que les espèces se sont produites successivement par une générati
§ VIII. 142. Il n’est pas impossible qu’une variété descendue d’une espèce mère, et modifiée au point de présenter avec elle
qui ont autrefois déterminé la formation par sélection naturelle de l’ espèce mère elle-même. On conçoit qu’un pareil concours
concours soit possible pour que, si le fait de la réapparition d’une espèce perdue était quelque jour bien constaté, il ne pu
éteintes sans exception ; mais tant qu’une seule variété subsiste, l’ espèce mère peut renaître ; tant que le genre a des repr
e serait cependant faire erreur que de confondre la supériorité d’une espèce , considérée relativement à d’autres espèces, ou m
ondre la supériorité d’une espèce, considérée relativement à d’autres espèces , ou même la supériorité de chacun de ses individu
a vie, contre d’autres individus, avec la supériorité d’un ensemble d’ espèces coordonnées de manière à ne laisser entre elles a
des flores tertiaires. Il est possible que ce soit un progrès pour l’ espèce , ou, pour parler plus exactement, une condition d
ueur, la force, la grandeur des proportions individuelles soit pour l’ espèce elle-même un signe de vitalité, de jeunesse, de p
4 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »
le. — VI. De la généralité des croisements entre individus de la même espèce . — VIII. Circonstances favorables ou défavorables
ommun, résultant de la divergence des caractères et des extinctions d’ espèces . — XII. Elle rend compte du groupement des êtres
res. — XV. Examen des objections. — XVI. Multiplication indéfinie des espèces . — XVII. Résumé. I. Sélection naturelle : compa
tilité, des déviations qui ne sauraient nuire ni aux individus ni à l’ espèce , ne peuvent être affectées par cette loi et demeu
état d’éléments variables : c’est ce qu’on observe peut-être chez les espèces polymorphes. Plusieurs écrivains ont critiqué ce
e climat. Les nombres proportionnels des représentants de chacune des espèces qui l’habitent changeraient presque immédiatement
l’habitent changeraient presque immédiatement : quelques-unes de ces espèces prendraient une plus grande extension, tandis que
changement dans les proportions numériques des individus de quelques espèces affecterait sérieusement la plupart des autres, t
de se perpétuer, pourvu qu’elle fût de quelque façon avantageuse à l’ espèce en l’adaptant plus exactement à ses conditions d’
pourront souvent accroître encore cet avantage, aussi longtemps que l’ espèce continuera de vivre dans les mêmes conditions et
puisse en quelque chose être plus parfait ; car en toute contrée les espèces natives ont été si complétement vaincues par des
contrée les espèces natives ont été si complétement vaincues par des espèces naturalisées qu’elles ont laissé ces étrangères p
s tout entières ? Nous ne pouvons donc nous émerveiller de ce que les espèces naturelles soient beaucoup plus franchement accus
n généralement adoptée que la quantité de variation possible chez une espèce est strictement limitée, n’est pareillement qu’un
il faut bien admettre que ces nuances particulières sont utiles à ces espèces qu’elles protègent contre certains dangers. Si le
sélection naturelle n’ait été cause de la couleur affectée par chaque espèce de Tétras, et n’ait continué d’agir pour la rendr
isse souffrent beaucoup plus que ceux à peau velue des attaques d’une espèce de Charençon ; que les Prunes pourprées sont plus
s autres. Lorsqu’il s’agit d’évaluer de légères différences entre les espèces , il ne faut pas oublier que le climat, la nourrit
mières, soient en quelque chose, et si peu que ce soit, nuisibles à l’ espèce  : car, sans cela, elles en amèneraient l’extincti
ce que la sélection naturelle ne saurait faire, c’est de modifier une espèce sans lui donner aucun avantage propre et exclusiv
donner aucun avantage propre et exclusivement au bénéfice d’une autre espèce . Quoique des ouvrages d’histoire naturelle fassen
ujet ont. constaté une ardente rivalité entre les mâles de beaucoup d’ espèces pour attirer les femelles par leurs chants. Les M
rles de roche de la Guyane, les Oiseaux de Paradis et quelques autres espèces encore s’assemblent en troupe ; et tour à tour le
ui était tout particulièrement préféré par toutes les femelles de son espèce . Il peut sembler puéril d’attribuer quelque effet
nos Coqs Bantam, d’après le type idéal que nous concevons pour cette espèce , je ne vois pas pourquoi les femelles des oiseaux
pouvoir dire que, toutes les fois que les mâles et les femelles d’une espèce animale ont les mêmes habitudes, mais diffèrent e
teurs la permission de leur donner un ou deux exemples. Supposons une espèce de Loup, se nourrissant de divers animaux, s’empa
t naître avec une tendance innée à poursuivre de préférence certaines espèces . Une telle supposition n’a rien d’improbable : ca
e procédé naturel une nouvelle variété peut se former et supplanter l’ espèce mère ou coexister avec elle. De même, encore, les
insi perdus, ce fut cependant un avantage immense pour chacune de ces espèces  ; il dut en résulter que les individus qui produi
ères de plus en plus grosses, furent successivement élus. Lorsque ces espèces , par suite de cette conservation ou sélection nat
travail physiologique. On en peut inférer qu’il est avantageux à une espèce végétale que les étamines et les pistils soient p
peut être plus ou moins puissante. Ainsi, nous pouvons supposer que l’ espèce chez laquelle la quantité de nectar s’est accrue
ure. VI. De la généralité des croisements entre individus de la même espèce . — Je dois permettre ici une courte digression. À
u moins de temps à autre, doivent concourir à la reproduction de leur espèce . Cette idée me fut suggérée pour la première fois
pour cela que les Abeilles produisent une multitude d’hybrides entre espèces distinctes ; car, s’il se trouve sur la même bros
sur la même brosse du pollen de la plante mêlé avec celui d’une autre espèce , le premier annulera complétement l’influence du
lle-même ; et cependant, lorsque plusieurs variétés ou même plusieurs espèces de ce même genre sont plantées les unes près des
çant du pollen d’une fleur sur le stigmate d’une autre. Un Lobelia, d’ espèce différente qui croît tout à côté, mais qui est vi
antageux ou même indispensables de temps à autre à la perpétuité de l’ espèce ou à sa vigueur. J’ai observé que, si plusieurs v
selon laquelle le croisement entre des individus distincts de la même espèce est propice à sa multiplication. Au contraire, qu
a multiplication. Au contraire, quand le croisement s’opère entre des espèces distinctes, l’effet est inverse, parce que le pro
; et, parmi eux, comme parmi les fleurs, je n’ai pu trouver une seule espèce chez laquelle les organes reproducteurs fussent s
t-il pas étrange de voir, parmi les animaux et parmi les plantes, des espèces , non seulement de la même famille, mais du même g
isent de temps à autre, la différence entre les hermaphrodites et les espèces unisexuelles devient peu de chose, au moins sous
écessité absolue pour chaque fécondation ; que chez beaucoup d’autres espèces elle n’est indispensable qu’à intervalles plus ou
comme un élément de haute importance dans la formation des nouvelles espèces . Quoique la nature emploie de longs siècles à son
tion, cependant elle ne laisse pas un laps de temps indéfini à chaque espèce pour se transformer ; car, tous les êtres vivants
our se saisir des places vacantes dans l’économie de la nature, toute espèce qui ne se modifie pas à son avantage, aussi vite
ns de vie ; et la sélection naturelle modifierait et améliorerait les espèces d’une manière différente dans chacun d’eux. Il es
mmunes des croisements fréquents entre ces variétés nouvelles de même espèce . En pareil cas, les effets de ces croisements ser
ne multiplient pas dans une progression très rapide. Parmi de telles espèces , par exemple chez les oiseaux, les variétés serai
de faits montrant que, dans une même région, les variétés d’une même espèce animale peuvent rester longtemps distinctes, soit
dans la nature, en ce qu’ils conservent chez les individus de la même espèce ou de la même variété la pureté et l’uniformité t
on croisés, qu’ils ont toutes chances de survivre et de propager leur espèce au détriment de ces derniers. Par suite du cours
ares qu’ils soient, doit avoir un effet puissant sur les progrès de l’ espèce . S’il existe des êtres organisés chez lesquels il
ement est encore un élément de haute importance dans la formation des espèces par sélection naturelle. Ainsi, dans une région f
que la sélection naturelle tend à y modifier tous les individus d’une espèce variable de la même manière. De plus, les croisem
la même manière. De plus, les croisements entre les individus de même espèce , qui autrement eussent habité les districts envir
e qui peut être d’une haute importance dans la formation de nouvelles espèces . Si pourtant une région isolée était très étroite
ps lui-même une part importante dans le procédé de transformation des espèces , comme si elles se modifiaient constamment et néc
telle, par exemple, qu’une île océanique, quoique le nombre total des espèces qui l’habitent soit très petit, ainsi que nous le
re sur la distribution géographique, cependant un grand nombre de ces espèces se trouvent être autochtones69, c’est-à-dire form
t, d’après cela, qu’une île dût être très favorable à la production d’ espèces nouvelles ; mais une pareille généralisation pour
l’isolement d’une région soit certainement favorable à la formation d’ espèces nouvelles, cependant, en somme, je crois qu’une c
rée vaste et ouverte est plus favorable encore, surtout à l’égard des espèces capables de se perpétuer pendant de longues pério
ganisme y sont infiniment plus compliqués par suite du grand nombre d’ espèces rivales qu’il renferme. Et si quelques-unes d’ent
s ont pu être quelquefois très favorables à la formation de nouvelles espèces , mais que pourtant l’œuvre de transformation doit
a plus rapide, qui donneront naissance à plus de variétés et à plus d’ espèces et qui joueront ainsi le rôle le plus important d
erres plus étendues d’Europe et d’Asie, et pourquoi aussi ce sont des espèces continentales qui partout se sont naturalisées en
’un problème aussi compliqué le permet, je conclurai qu’à l’égard des espèces terrestres un vaste continent, qui a subi plusieu
mière période continentale, ses habitants nombreux en individus et en espèces ont été soumis à une vive concurrence. Lorsqu’il
oie d’affaissement en de vastes îles, beaucoup d’individus de la même espèce ont dû se maintenir sur chacune d’elles, de sorte
aire faire de nouveaux progrès à ses habitants et former de nouvelles espèces . VIII. Action lente. — Que la sélection naturell
r rapport à leurs conditions physiques d’existence. IX. Extinction d’ espèces . — Nous examinerons la question d’extinction avec
ent en voie de se produire, à moins qu’on n’admette que le nombre des espèces peut s’accroître indéfiniment, il faut bien qu’il
quoi ce nombre ne pouvait toujours s’accroître. Nous avons vu que les espèces les plus nombreuses en individus ont aussi plus d
ême laps de temps donné. Cela résulte, du reste, de ce fait : que les espèces les plus communes sont celles qui offrent le plus
nt celles qui offrent le plus grand nombre de variétés reconnues ou d’ espèces naissantes. Il suit de là que les espèces rares v
de variétés reconnues ou d’espèces naissantes. Il suit de là que les espèces rares varient et progressent moins dans le même t
être vaincues dans le combat de la vie par les descendants modifiés d’ espèces plus répandues. Il me paraît donc suffisamment ét
nc suffisamment établi par ces considérations que, comme de nouvelles espèces se sont formées dans le cours des temps par sélec
t aussi devenir de plus en plus rares et finalement s’éteindre. Toute espèce qui entre en vive concurrence avec une autre espè
s’éteindre. Toute espèce qui entre en vive concurrence avec une autre espèce en voie de subir des modifications avantageuses a
sont les formes les plus étroitement alliées, les variétés de la même espèce , les espèces de même genre ou de genres voisins,
mes les plus étroitement alliées, les variétés de la même espèce, les espèces de même genre ou de genres voisins, et plus génér
a plus ardente concurrence. Conséquemment, chaque nouvelle variété ou espèce en voie de formation luttera surtout contre ses p
que certaines variétés présentent à un si haut degré les caractères d’ espèces , qu’on se perd souvent en des doutes insolubles s
ieux marquées, diffèrent moins les unes des autres en général que les espèces bien distinctes. À mon point de vue ces variétés
les espèces bien distinctes. À mon point de vue ces variétés sont des espèces en voie de formation ou, comme je les ai nommées,
ont des espèces en voie de formation ou, comme je les ai nommées, des espèces naissantes. Comment alors les moindres différence
les jusqu’à produire les différences plus grandes qui distinguent les espèces  ? Il faut cependant présumer que cette transforma
ellement, puisque nous voyons dans la nature un nombre considérable d’ espèces bien tranchées, tandis que les variétés, prototyp
èces bien tranchées, tandis que les variétés, prototypes supposés des espèces distinctes futures, ne présentent généralement qu
ales que celles qui distinguent les variétés bien marquées de la même espèce et les espèces du même genre. Ainsi que je l’ai t
s qui distinguent les variétés bien marquées de la même espèce et les espèces du même genre. Ainsi que je l’ai toujours fait da
s embarrassantes, cherchons la lumière dans ce que nous savons de nos espèces domestiques. Nous y trouverons quelque chose d’an
ion ressort pour moi de ce seul fait : que plus les descendants d’une espèce quelconque se diversifient dans leur structure, l
imaux dont les habitudes sont assez simples. Prenons pour exemple une espèce de quadrupède Carnivore, arrivée depuis longtemps
ces diverses contrées ne subissent aucun changement physique et que l’ espèce y déploie librement sa puissance de multiplicatio
mparer de places actuellement occupées par les représentants d’autres espèces . Quelques individus, par exemple, peuvent devenir
u, enfin, quelques-uns peuvent devenir moins carnivores. En ce cas, l’ espèce pourra s’accroître en nombre ; et plus ses représ
eront de places vacantes à remplir. Ce qui s’applique ici à une seule espèce animale peut s’appliquer à toutes les espèces dan
applique ici à une seule espèce animale peut s’appliquer à toutes les espèces dans la suite des temps, à condition toutefois qu
un poids plus considérable de foin que si l’on n’y sème qu’une seule espèce . On est arrivé au même résultat en semant une seu
urs en d’égales portions de terrain. Il résulte de là que, si quelque espèce végétale se met à varier avec continuité et que c
ue cette variété nouvelle, ainsi produite, ne diffère pas autant de l’ espèce mère que des espèces ou des genres distincts le f
velle, ainsi produite, ne diffère pas autant de l’espèce mère que des espèces ou des genres distincts le feraient entre eux, ce
ation aura pour résultat qu’un plus grand nombre d’individus de cette espèce , y compris tous ses descendants modifiés, pourron
pourront vivre sur la même étendue de sol. Or, nous savons que chaque espèce et chaque variété végétale sèment annuellement su
rs milliers de générations, les variétés les plus tranchées de chaque espèce auront toujours les plus grandes chances de s’acc
us distinctes les unes des autres, prendront successivement le rang d’ espèces . Que la plus grande diversification possible d’or
re très vive, on remarque toujours une très grande diversité dans les espèces qui l’habitent. J’ai trouvé qu’une surface gazonn
dant de longues années aux mêmes conditions de vie, nourrissait vingt espèces de plantes, appartenant à dix-huit genres et à hu
férences correspondantes de constitution et d’habitudes, font que les espèces qui parviennent à s’y établir, après avoir jouté
les flores gagnent proportionnellement beaucoup plus de genres que d’ espèces . J’en donnerai une seule preuve. Dans la dernière
individus qui peuvent y vivre est considérable. Un certain ensemble d’ espèces , peu différentes les unes des autres par leur org
ommun, résultant de la divergence des caractères et des extinctions d’ espèces . — L’examen de la question précédente aurait pu a
lure de ce que nous en avons dit : que les descendants modifiés d’une espèce quelconque réussissent d’autant mieux à se multip
ficile. Supposons que les lettres depuis A jusqu’à L représentent les espèces d’un genre très nombreux en espèces dans une cert
puis A jusqu’à L représentent les espèces d’un genre très nombreux en espèces dans une certaine contrée. Ces espèces sont suppo
es d’un genre très nombreux en espèces dans une certaine contrée. Ces espèces sont supposées inégalement différentes les unes d
es à inégales distances. J’ai dit à dessein un genre très nombreux en espèces , parce que nous avons vu71 que, proportionnelleme
que nous avons vu71 que, proportionnellement, un plus grand nombre d’ espèces varient dans les grands genres que dans les petit
spèces varient dans les grands genres que dans les petits, et que les espèces variables des grands genres présentent un plus gr
sentent un plus grand nombre de variétés. Nous avons vu aussi que les espèces les plus communes et les plus répandues varient p
espèces les plus communes et les plus répandues varient plus que les espèces rares dont la station est très limitée. Que A soi
s espèces rares dont la station est très limitée. Que A soit donc une espèce commune, variable, très répandue dans une vaste s
représentait dix mille. On suppose donc qu’après mille générations l’ espèce A a produit deux variétés bien tranchées, représe
’être exposées aux mêmes conditions d’existence qui ont fait varier l’ espèce mère ; et, la variabilité étant par elle-même hér
ifiées, auront toutes chances d’hériter des avantages qui ont rendu l’ espèce mère, A, dominante dans la contrée. Elles partici
qui ont fait du genre auquel elles appartiennent un genre nombreux en espèces dans cette même région. Et nous savons que toutes
iment compliqués. Mais, en règle générale, plus les descendants d’une espèce peuvent se diversifier, plus ils sont aptes à rem
de variations divergentes. Comme tous les descendants modifiés d’une espèce commune, très répandue et appartenant à un grand
ou race. Au bout de dix mille générations, on peut donc considérer l’ espèce A comme ayant produit trois formes, c’est-à-dire
ts ou plus fréquemment renouvelés, pour convertir ces trois formes ou espèces bien définies : la figure donne donc un exemple d
jusqu’à présenter les différences plus profondes qui distinguent les espèces . En continuant le même procédé pendant un grand n
upérieure de la figure sous une forme plus simple, nous obtenons huit espèces indiquées par les lettres a14 à m14, espèces qui
mple, nous obtenons huit espèces indiquées par les lettres a14 à m14, espèces qui descendent toutes de A. Tel serait donc, à ce
ait donc, à ce que je crois, le mode naturel de la multiplication des espèces et de la formation des genres. Mais, dans un gran
des genres. Mais, dans un grand genre, il est probable que plus d’une espèce varie. Sur la figure, j’ai supposé qu’une seconde
e plus d’une espèce varie. Sur la figure, j’ai supposé qu’une seconde espèce I a produit de même, après dix mille générations
par un procédé analogue, soit deux variétés bien marquées, soit deux espèces (W10 et z10), selon la valeur des changements qu’
gne horizontale ; et, après quatorze mille générations, six nouvelles espèces , indiquées par les lettres n14 à z14, seront form
es lettres n14 à z14, seront formées. Dans un même genre, ce sont les espèces déjà très différentes par leur structure ou leurs
nomie de la nature ; c’est pourquoi, dans la figure, ce sont les deux espèces A et I, dont l’une occupe l’extrémité de la série
séquemment donner naissance à de nouvelles variétés et à de nouvelles espèces . Les neuf autres espèces du genre originel que no
ce à de nouvelles variétés et à de nouvelles espèces. Les neuf autres espèces du genre originel que nous considérons, peuvent c
igure indique par les lignes pointées droites qui partent de ces neuf espèces indiquées par des lettres majuscules et que je n’
l y aura une tendance constante chez les descendants en progrès d’une espèce quelconque à supplanter et à exterminer à chaque
t-à-dire entre le plus et le moins parfait des états successifs d’une espèce , aussi bien que la souche originelle elle-même, d
récentes et plus parfaites. Si cependant la postérité modifiée d’une espèce s’introduit dans quelque contrée distincte ou par
ède est censée représenter une somme considérable de modifications, l’ espèce A et toutes ses variétés les plus anciennes se se
s se seront éteintes successivement et auront été remplacées par huit espèces nouvelles (de a14 à m14), et l’espèce I aura été
auront été remplacées par huit espèces nouvelles (de a14 à m14), et l’ espèce I aura été remplacée par six autres espèces (de n
elles (de a14 à m14), et l’espèce I aura été remplacée par six autres espèces (de n14 à z14). XII. La sélection naturelle rend
ons pousser notre argumentation plus loin. Nous avons supposé que les espèces originelles de notre genre se ressemblent les une
x autres inégalement, ainsi qu’il arrive en général dans la nature. L’ espèce A aurait donc été plus étroitement alliée à B, C
A aurait donc été plus étroitement alliée à B, C et D, qu’aux autres espèces , et l’espèce 1 plus semblable à G, H, K, L, qu’au
été plus étroitement alliée à B, C et D, qu’aux autres espèces, et l’ espèce 1 plus semblable à G, H, K, L, qu’aux premières.
u’aux premières. D’autre part, nous avons encore supposé que les deux espèces A et I étaient très communes et très répandues, d
eulement de leurs souches-mères (A et I), mais aussi de plusieurs des espèces originelles qui étaient le plus étroitement allié
es les unes et les autres. Il est donc probable que quelques-unes des espèces originelles seulement auront transmis leur postér
e génération. Il nous est même permis de supposer qu’une seule de ces espèces F, élue parmi les moins proches alliées des neuf
envoyé des descendants jusqu’à cette lointaine époque. Les nouvelles espèces qui, selon la figure, descendent des onze espèces
oque. Les nouvelles espèces qui, selon la figure, descendent des onze espèces originelles, seraient donc, d’après cela, au nomb
n naturelle, la somme totale des différences d’organisation entre les espèces extrêmes a14 et z14 serait devenue beaucoup plus
grande qu’elle n’était en principe entre les plus tranchées des onze espèces originelles. De plus, ces nouvelles espèces serai
s plus tranchées des onze espèces originelles. De plus, ces nouvelles espèces seraient alliées les unes aux autres d’une manièr
manière toute différente. Parmi les huit descendants de A, les trois espèces a14, q14 et p14 seraient très voisines, s’étant t
aient de même deux sous-genres ou peut-être deux genres. Mais comme l’ espèce originelle I différait beaucoup de l’espèce origi
deux genres. Mais comme l’espèce originelle I différait beaucoup de l’ espèce originelle A, ces deux espèces étant placées pres
ce originelle I différait beaucoup de l’espèce originelle A, ces deux espèces étant placées presque aux deux extrémités de la s
ntes. De même, et ceci est une considération de haute importance, les espèces intermédiaires qui reliaient les espèces originel
ion de haute importance, les espèces intermédiaires qui reliaient les espèces originelles A et I se seront toutes éteintes, exc
té E, sans laisser de descendants modifiés. Il suit de là que les six espèces nouvelles descendues de I et les huit procédant d
ntinué, deux ou plusieurs genres peuvent dériver de deux ou plusieurs espèces d’un genre unique, et les deux ou plusieurs espèc
deux ou plusieurs espèces d’un genre unique, et les deux ou plusieurs espèces mères peuvent descendre elles-mêmes d’une seule e
ou plusieurs espèces mères peuvent descendre elles-mêmes d’une seule espèce d’un genre antérieur. Cette ramification généalog
s partent de chacune des lettres majuscules qui représentent les onze espèces considérées jusqu’ici comme originelles, et conve
s, et convergent par en bas vers un seul point représentant une seule espèce . Cette espèce éteinte et peut-être inconnue serai
nt par en bas vers un seul point représentant une seule espèce. Cette espèce éteinte et peut-être inconnue serait la souche un
-nous un instant à considérer quel serait le caractère de la nouvelle espèce F14. Nous supposons qu’elle ne s’est pas beaucoup
érée seulement. En pareil cas, ses affinités avec les quatorze autres espèces seront curieuses et compliquées. Dérivant d’une f
urieuses et compliquées. Dérivant d’une forme intermédiaire entre les espèces mères A et I, que nous supposons alors inconnues
e sera encore en quelque degré intermédiaire entre les deux groupes d’ espèces descendues de ces deux souches. Mais, comme ces d
n divergeant et en s’éloignant du type de leurs ancêtres, la nouvelle espèce F14 ne sera pas directement intermédiaire entre e
es groupes existants. Ce fait s’explique si l’on songe que toutes les espèces éteintes ont vécu à des époques de plus en plus r
Or, ces deux nouvelles familles, ou ordres, seront descendues de deux espèces du genre originel ; de même que ces deux espèces
t descendues de deux espèces du genre originel ; de même que ces deux espèces mères seront elles-mêmes dérivées d’une seule for
peut-être inconnu. Nous avons vu que dans chaque contrée ce sont les espèces des plus grands genres qui présentent le plus sou
des plus grands genres qui présentent le plus souvent des variétés ou espèces naissantes. On aurait pu préjuger cette loi ; car
l’étendue ou la richesse de formes d’un groupe est une preuve que les espèces qui le composent ont hérité en commun quelque ava
ans laisser de descendants modifiés et, conséquemment, que, parmi les espèces vivantes à une époque donnée, il en est seulement
principes : premièrement, qu’un très petit nombre des plus anciennes espèces ont laissé des descendants ; secondement, que tou
sé des descendants ; secondement, que tous les descendants de la même espèce , par une évolution lente et successive, arrivent
t du règne animal ; et quoiqu’un très petit nombre des plus anciennes espèces aient encore de nos jours une postérité vivante e
es époques géologiques, la terre peut avoir été peuplée d’un nombre d’ espèces , de genres, de familles, d’ordres ou de classes a
t de toute variation qui se présente, lorsqu’elle est avantageuse à l’ espèce ou à ses représentants par rapport à leurs relati
férentes fussent produites77. Des variations survenues chez une seule espèce confinée dans une région isolée peuvent lui être
qu’il reste encore beaucoup de choses inexpliquées sur l’origine des espèces , si l’on songe à notre profonde ignorance concern
dant ces derniers trois mille ans, on a voulu inférer qu’aucune autre espèce ne s’était modifiée en d’autres parties du monde.
que seulement que des variations, accidentellement produites dans une espèce quelconque entre toutes, se conservent sous de fa
savant paléontologiste me prête à tort l’idée erronée que toutes les espèces d’une contrée se transforment en même temps, et d
ion naturelle, qu’une variété nombreuse en individus vive à côté de l’ espèce mère dont elle descend : puisque cette variété, p
ation, doit avoir supplanté les formes intermédiaires entre elle et l’ espèce mère, on ne peut comprendre qu’elle n’ait pas sup
et l’espèce mère, on ne peut comprendre qu’elle n’ait pas supplanté l’ espèce mère elle-même. Mais si la variété et son espèce
’ait pas supplanté l’espèce mère elle-même. Mais si la variété et son espèce mère se sont adaptées à des habitudes de vie légè
souvent très répandues à côté de la forme mère ? Laissant de côté les espèces polymorphes, dont les innombrables variations ne
ns séparées. Le professeur Bronn observe encore avec justesse que les espèces distinctes ne diffèrent pas les unes des autres e
estiques : quoiqu’elles puissent différer des autres races de la même espèce en l’un de leurs organes principalement, cependan
rce : comment la sélection naturelle explique-t-elle que les diverses espèces de Souris ou de Lièvres, qui descendent, je dois
explique-t-elle encore qu’une plante ait des feuilles pointues, et l’ espèce voisine, des feuilles obtuses ? Je ne saurais tro
mpliquée que je ne puis examiner ici. Je dirai seulement que, si deux espèces ou deux genres étroitement alliés produisent un g
spèces ou deux genres étroitement alliés produisent un grand nombre d’ espèces nouvelles et divergentes, il est possible que par
ce du principe d’hérédité, il semble difficile que ces deux groupes d’ espèces nouvelles ne forment pas au moins deux sections b
de vie purement inorganiques, il me semble qu’un nombre assez borné d’ espèces suffirait à s’adapter à toutes les combinaisons p
ne beaucoup plus grande importance ; et qu’à mesure que le nombre des espèces en chaque contrée va s’accroissant, les condition
ure, et, par conséquent, aucune borne à l’accroissement du nombre des espèces . Nous ignorons si même la contrée la plus féconde
de Bonne-Espérance et en Australie, où vivent un nombre si étonnant d’ espèces , beaucoup de plantes européennes se sont néanmoin
u moins pendant la longue durée de la période tertiaire le nombre des espèces de Mollusques, et probablement de Mammifères, ne
itions physiques locales ; et je ne veux pas parler ici du nombre des espèces , mais du nombre des individus en masse79. Si donc
masse79. Si donc une contrée était habitée par un très grand nombre d’ espèces , chacune d’elles, ou au moins le grand nombre, ne
représentées que par un très petit nombre d’individus. Or, de telles espèces seraient très exposées à être exterminées, ne ser
tinction en pareil cas serait donc rapide, tandis que la production d’ espèces nouvelles serait très lente. Qu’on se représente
on se représente le cas extrême où l’Angleterre contiendrait autant d’ espèces différentes qu’elle contient aujourd’hui d’indivi
, de même que le premier été un peu sec, exterminerait des milliers d’ espèces . Dans toute contrée où le nombre des espèces s’ac
rminerait des milliers d’espèces. Dans toute contrée où le nombre des espèces s’accroîtrait indéfiniment, chaque espèce deviend
e contrée où le nombre des espèces s’accroîtrait indéfiniment, chaque espèce deviendrait rare ; et, d’après les principes que
eviendrait rare ; et, d’après les principes que nous avons posés, les espèces rares doivent, dans une période donnée, présenter
enter très peu de variations favorables ; de sorte que la formation d’ espèces nouvelles se trouverait ralentie d’autant. Lorsqu
ation d’espèces nouvelles se trouverait ralentie d’autant. Lorsqu’une espèce devient très rare, les croisements entre proches
es avaient été rares, il n’aurait été d’aucun avantage à de pareilles espèces d’être si bien adaptées à leur proie, de sorte qu
pèces d’être si bien adaptées à leur proie, de sorte que de pareilles espèces n’auraient pu être formées par sélection naturell
on naturelle. Mais l’argument le plus important de tous, c’est qu’une espèce dominante, qui a déjà vaincu beaucoup de concurre
s encore ; car, ainsi que l’a démontré Alphonse de Candolle, plus une espèce se répand, plus elle tend généralement à se répan
à se répandre. Conséquemment, elle aura chance d’exterminer plusieurs espèces en diverses régions, et d’arrêter ainsi l’accrois
nus de différents points du monde se sont successivement établis, les espèces indigènes ont été de beaucoup réduites en nombre.
accorder à chacune de ces diverses causes de limitation du nombre des espèces  ? Je ne prétends pas le décider, mais elles doive
ulte de la haute progression géométrique, en raison de laquelle toute espèce tend à se multiplier, que tout individu, à certai
is nous voyons déjà comment elle implique l’extinction successive des espèces , et la géologie nous apprend quel rôle important
reuve chez les habitants d’un district limité quelconque, et chez les espèces naturalisées. Il en résulte que durant la période
n résulte que durant la période de modification des descendants d’une espèce quelconque, et en raison de la lutte incessante d
espèce quelconque, et en raison de la lutte incessante de toutes les espèces pour s’accroître en nombre, chacune au détriment
, chacune au détriment des autres, plus les descendants de cette même espèce variable se diversifieront, plus aussi ils auront
Aussi les petites différences qui distinguent les variétés de la même espèce tendent constamment à s’accroître, jusqu’à ce qu’
à ce qu’elles égalent les différences plus profondes qui séparent les espèces du même genre, ou même les genres distincts. Nous
me genre, ou même les genres distincts. Nous avons vu que ce sont les espèces communes, très répandues dans de vastes et nombre
d’autres groupes. Ainsi, nous voyons d’abord les variétés de la même espèce aussi étroitement alliées que possible entre elle
e espèce aussi étroitement alliées que possible entre elles, puis les espèces de même genre moins étroitement et plus inégaleme
èces de même genre moins étroitement et plus inégalement alliées. Les espèces de genres distincts sont beaucoup moins proches e
les presque sans fin. Au point de vue de la création indépendante des espèces , je ne saurais trouver aucune explication raisonn
raison est très exacte. Les rameaux et les bourgeons représentent les espèces vivantes ; ceux qui ont végété et fleuri pendant
fleuri pendant les années précédentes représentent la succession des espèces éteintes. À chaque saison de croissance, tous les
rmination les branches et rameaux voisins, de la même manière que les espèces et groupes d’espèces se sont efforcés de vaincre
s et rameaux voisins, de la même manière que les espèces et groupes d’ espèces se sont efforcés de vaincre d’autres espèces dans
les espèces et groupes d’espèces se sont efforcés de vaincre d’autres espèces dans la grande bataille de la vie. Les bifurcatio
es ramifiées, représente parfaitement la classification de toutes les espèces vivantes et éteintes en groupes subordonnés à d’a
nt aujourd’hui encore toutes les autres branches ; de même, parmi les espèces qui vécurent à des époques géologiques très recul
a race sans considération des milieux, aborigène comme signifiant une espèce que l’on peut croire créée dans une localité, pou
rt lors de la première exploration de la contrée ; indigène, pour les espèces qui se sont acclimatées dans un pays et y vivent
en pareille matière, ce terme peut rendre une idée fausse, ainsi une espèce peut paraître indigène dans sa patrie natale par
r suite de sa rapide extension en d’autres contrées ; par contre, une espèce peut paraître aborigène en une contrée, par suite
C’est pourquoi, en nous servant du terme aborigène, pour désigner les espèces spéciales à une contrée, nous lui laisserons un c
laisserons un certain sens indéterminé à l’égard de l’origine de ces espèces , et nous garderons celui d’autochtone pour désign
ifiées, comme le montre la figure ; car de deux choses l’une : ou ces espèces ont une organisation invariable dont l’inflexibil
qu’un seul cas où elles puissent se perpétuer aussi longtemps que les espèces variables ; c’est celui où elles occuperaient des
nt les documents géologiques qui montrent une aussi grande richesse d’ espèces avec une pauvreté relative de types extrême. (Tra
ue tous les êtres vivants étaient plus uniformes ; et comme, plus les espèces sont placées bas dans l’échelle des organismes, p
ce des caractères permet bien une certaine augmentation du nombre des espèces qui vivent dans un même lieu, de même qu’une augm
5 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
avorables. — III. Causes de la croyance générale à l’immutabilité des espèces . — IV. Jusqu’où la théorie de sélection naturelle
quelconque peut avoir existé, chacun de ces degrés étant bon dans son espèce . La vérité de ces propositions ne peut, je pense,
peuvent être surmontées. Quant à la stérilité presque universelle des espèces lors d’un premier croisement, stérilité qui contr
de différences de constitution dans le système reproducteur des deux espèces croisées. La vérité de cette conclusion est établ
des résultats obtenus au moyen de croisements réciproques où les deux espèces fournissent alternativement le père et la mère. B
ssants, tandis que dans les premiers croisements les organes des deux espèces sont en parfait état. Puisque l’on voit continuel
cendance modifiée sont assez sérieuses. Tous les individus de la même espèce , et toutes les espèces du même genre ou même les
assez sérieuses. Tous les individus de la même espèce, et toutes les espèces du même genre ou même les groupes encore plus éle
ependant, comme nous avons de fortes raisons pour croire que quelques espèces ont gardé la même forme spécifique pendant des pé
ns qu’on peut tirer de la diffusion parfois considérable de ces mêmes espèces  ; car, pendant de si longues périodes, elles auro
dispersion lointaine. L’extension discontinue et brisée de certaines espèces peut souvent s’expliquer par leur extinction dans
té grande l’influence de la période glaciaire sur la distribution des espèces identiques ou représentatives dans le monde entie
resque rien des divers moyens accidentels de transport. À l’égard des espèces distinctes d’un même genre, qui habitent des régi
fficulté qu’on pourrait trouver dans la grande extension de certaines espèces d’un même genre est en quelque chose amoindrie. C
édiaires doivent avoir existé, reliant les unes aux autres toutes les espèces de chaque groupe par des degrés de transition aus
de vie changent insensiblement en allant d’un district habité par une espèce à un autre district occupé par des espèces étroit
’un district habité par une espèce à un autre district occupé par des espèces étroitement alliées, nous ne pouvons prétendre qu
médiaires. Car nous avons des motifs de croire que seulement quelques espèces d’un genre subissent des changements, tandis que
s espèces d’un genre subissent des changements, tandis que les autres espèces s’éteignent entièrement sans laisser de postérité
s’éteignent entièrement sans laisser de postérité modifiée. Parmi les espèces qui varient, un petit nombre seulement dans la mê
monde, extermination renouvelée à chaque période successive entre des espèces aujourd’hui éteintes et des formes encore plus an
s de nombreuses formes vivantes, elles ne nous montrent pas entre les espèces passées et présentes les degrés de transition inf
es celles qu’on peut lui faire. Pourquoi encore des groupes entiers d’ espèces alliées semblent-ils apparaître soudain dans les
nt absolument rien auprès des innombrables générations d’innombrables espèces qui ont certainement existé. La forme mère de deu
es qui ont certainement existé. La forme mère de deux ou de plusieurs espèces ne serait pas directement intermédiaire dans tous
e gorge et le Pigeon-Paon. Il nous serait impossible de reconnaître l’ espèce mère d’une ou de plusieurs autres espèces, lors m
impossible de reconnaître l’espèce mère d’une ou de plusieurs autres espèces , lors même que nous pourrions comparer l’une avec
uvertes, qu’elles seraient tout simplement considérées comme autant d’ espèces nouvelles, surtout si elles étaient trouvées en d
erver à l’état fossile, au moins en nombre de quelque importance. Les espèces très répandues sont celles qui varient le plus, e
é soudainement créées, et on les classe simplement comme de nouvelles espèces . La plupart des formations fossilifères sont le r
es suffisamment longues, la géologie prouve clairement que toutes les espèces ont changé, et qu’elles ont changé comme le requi
st bien difficile de déterminer avec certitude jusqu’à quel point nos espèces domestiques ont été modifiées ; mais nous pouvons
us utiles. Il est certain qu’on peut transformer les caractères d’une espèce en choisissant à chaque génération successive des
es produites par l’homme aient, dans une large mesure, le caractère d’ espèces naturelles, il n’en faut pas d’autres preuves que
nous sommes, si quelques-unes d’entre elles sont des variétés ou des espèces originairement distinctes. Il n’est aucune bonne
rminer quel individu vivra et lequel mourra, quelle variété ou quelle espèce s’accroîtra en nombre, et laquelle diminuera ou s
lle diminuera ou sera finalement éteinte. Comme les individus de même espèce entrent à tous égards en plus étroite concurrence
ux. Elle est presque également sérieuse entre les variétés de la même espèce , et grave encore entre les espèces du même genre 
ieuse entre les variétés de la même espèce, et grave encore entre les espèces du même genre ; mais la lutte peut exister souven
anchées ou entre les variétés mieux marquées, les sous-espèces et les espèces . Qu’on observe enfin combien les naturalistes dif
x faits et aux arguments qui me sont favorables. En admettant que les espèces sont seulement des variétés fortement tranchées e
ulement des variétés fortement tranchées et permanentes et que chaque espèce a existé d’abord comme variété, nous pouvons comp
prendre pourquoi aucune ligne de démarcation n’est possible entre les espèces , qu’on suppose communément avoir été formées par
ons comprendre comment il se fait que, dans toute région où plusieurs espèces d’un genre ont été produites et où elles florisse
enre ont été produites et où elles florissent actuellement, ces mêmes espèces présentent de nombreuses variétés ; car, où la fo
espèces présentent de nombreuses variétés ; car, où la formation des espèces a été active, nous pouvons nous attendre, en règl
action : or, tel est en effet le cas, si les variétés ne sont que des espèces à l’état naissant. De plus, les espèces des plus
les variétés ne sont que des espèces à l’état naissant. De plus, les espèces des plus grands genres, qui contiennent le plus g
us grands genres, qui contiennent le plus grand nombre de variétés ou espèces naissantes, gardent elles-mêmes, jusqu’à un certa
les diffèrent les unes des autres par de moindres différences que les espèces de genres moins nombreux. Les espèces étroitement
de moindres différences que les espèces de genres moins nombreux. Les espèces étroitement alliées des plus grands genres parais
rs affinités, elles sont renfermées en petits groupes autour d’autres espèces  : sous ces divers rapports elles ressemblent donc
alogies sont étranges au point de vue de la création indépendante des espèces  ; mais, si toutes les espèces existèrent d’abord
de vue de la création indépendante des espèces ; mais, si toutes les espèces existèrent d’abord comme variétés, elles sont ais
d’abord comme variétés, elles sont aisées à comprendre. Comme chaque espèce , en vertu de la progression géométrique de reprod
e désordonnément en nombre, et que les descendants modifiés de chaque espèce se multiplieront d’autant plus qu’ils se diversif
constante à conserver les descendants les plus divergents de quelque espèce que ce soit. Il suit de là que, durant le cours l
s, les légères différences, qui caractérisent les variétés de la même espèce , tendent à s’accroître jusqu’aux différences plus
s’accroître jusqu’aux différences plus grandes qui caractérisent les espèces du même genre. Des variétés nouvelles et plus par
iennes, moins parfaites et intermédiaires, et il en résultera que les espèces deviendront ainsi mieux déterminées et plus disti
s espèces deviendront ainsi mieux déterminées et plus distinctes. Les espèces dominantes, appartenant aux principaux groupes de
vations. Mais pourquoi cette loi de nature existerait-elle, si chaque espèce avait été indépendamment créée ? Nul ne saurait l
ou d’un Grèbe, et ainsi de suite en mille autres cas. Mais si chaque espèce s’efforce constamment de croître en nombre, si la
res qui lui sont propres. À l’égard des variétés, comme à l’égard des espèces , l’usage ou le défaut d’exercice des organes semb
lus ou moins complétement atrophié. Chez les variétés, comme chez les espèces , la corrélation de croissance semble avoir eu une
autres se modifient nécessairement. Chez les variétés, comme chez les espèces , des caractères perdus depuis longtemps sont suje
on variable de rayures sur les épaules et sur les jambes de plusieurs espèces du genre Cheval ou de leurs hybrides ? Combien, a
n, au contraire, ce fait s’explique simplement, si l’on admet que ces espèces soient descendues d’un ancêtre rayé, de la même m
biset bleu rayé de noir. Du point de vue ordinaire, qui admet chaque espèce comme indépendamment créée, pourquoi les caractèr
urquoi les caractères spécifiques, c’est-à-dire ceux par lesquels les espèces du même genre différent les unes des autres, sera
couleur d’une fleur serait-elle plus sujette à varier dans certaines espèces d’un genre, si les autres, qu’on suppose avoir ét
ées séparément, ont des fleurs de couleurs diverses, que sitoutes les espèces du genre n’ont que des fleurs de même couleur ? S
es les espèces du genre n’ont que des fleurs de même couleur ? Si les espèces sont seulement des variétés bien tranchées, dont
réation, pourquoi un organe développé d’une manière anormale chez une espèce quelconque d’un genre et conséquemment de grande
uelconque d’un genre et conséquemment de grande importance pour cette espèce , ainsi qu’il est naturel de l’inférer, est éminem
subi une somme inaccoutumée de modifications depuis que les diverses espèces du genre se sont séparées de leur ancêtre commun 
géniture pour hériter des effets d’une longue habitude. Si toutes les espèces d’un même genre sont descendues d’un même parent
arent et ont hérité beaucoup en commun, on peut concevoir comment des espèces alliées, placées dans des conditions d’existence
erle de l’Amérique du Sud enduit son nid avec de la boue, comme notre espèce britannique. Si les instincts s’acquièrent lentem
d nombre soient une cause de souffrance pour d’autres animaux. Si les espèces sont seulement des variétés permanentes et bien t
dans le degré ou la nature de ses ressemblances avec l’une ou l’autre espèce mère que la postérité métisse issue de variétés r
nalogies. Ces faits seraient, au contraire, des plus étranges, si les espèces avaient été indépendamment créées et les variétés
nous offre sont à l’appui de la théorie de descendance modifiée. Les espèces nouvelles ont apparu sur la scène du monde lentem
aux est très différente dans les différents groupes. L’extinction des espèces et des groupes entiers d’espèces, qui a joué un r
différents groupes. L’extinction des espèces et des groupes entiers d’ espèces , qui a joué un rôle si important dans l’histoire
vent être supplantées par des formes nouvelles plus parfaites. Ni les espèces isolées ni les groupes d’espèces ne peuvent repar
mes nouvelles plus parfaites. Ni les espèces isolées ni les groupes d’ espèces ne peuvent reparaître, quand une fois la chaîne d
es exemples, devient compréhensible ; car dans une contrée isolée les espèces récentes doivent naturellement être alliées aux e
ée isolée les espèces récentes doivent naturellement être alliées aux espèces éteintes par un lien généalogique. Quant à la dis
de vie aussi semblables qu’il est nécessaire à l’existence des mêmes espèces , il n’est point surprenant que leurs habitants di
explique pourquoi des îles océaniques doivent être peuplées de rares espèces et comment la plupart d’entre elles leur sont par
stres, ne peuvent habiter ces îles, et pourquoi, d’un autre côté, des espèces nouvelles et particulières de Chauves-Souris, gen
quemment sur des îles éloignées de tout continent. La présence de ces espèces particulières de Chauves-Souris et l’absence d’au
d’après la théorie des actes de création indépendants. L’existence d’ espèces alliées ou d’espèces représentatives en deux aire
es actes de création indépendants. L’existence d’espèces alliées ou d’ espèces représentatives en deux aires organiques quelconq
eption que, lorsque deux régions séparées sont habitées par plusieurs espèces analogues, quelque espèce identique, commune à to
gions séparées sont habitées par plusieurs espèces analogues, quelque espèce identique, commune à toutes les deux, y existe en
toutes les deux, y existe encore. Partout où l’on rencontre plusieurs espèces étroitement alliées, mais cependant distinctes, b
ndant distinctes, beaucoup de formes douteuses et de variétés de même espèce se montrent pareillement. C’est une règle de haut
orie de sélection naturelle, avec ses conséquences, les extinctions d’ espèces et la divergence des caractères, est la seule qui
es nous expliquent comment il se fait que les affinités mutuelles des espèces et des genres de chaque classe soient si complexe
ons à le comprendre. III. Causes de la croyance à l’immutabilité des espèces . — Je viens de récapituler les considérations et
fondément convaincu que, pendant une longue suite de générations, les espèces se sont modifiées par la conservation ou la sélec
naturalistes et géologues ont rejeté cette idée de la mutabilité des espèces . On ne peut affirmer que les êtres organisés ne s
Aucune distinction absolue n’a été et ne peut être établie entre les espèces et les variétés bien tranchées. On ne peut souten
s espèces et les variétés bien tranchées. On ne peut soutenir que les espèces croisées soient invariablement stériles et les va
pécial et un signe de création indépendante. Mais la croyance que les espèces sont d’immuables productions était presque inévit
pour devoir nous fournir l’entière certitude de la transformation des espèces , si elles en ont en effet subi la loi. Mais la pr
ais la principale cause de notre mauvais vouloir à reconnaître qu’une espèce a donné naissance à d’autres espèces distinctes,
vais vouloir à reconnaître qu’une espèce a donné naissance à d’autres espèces distinctes, c’est que nous répugnons toujours à a
e et qui d’eux-mêmes ont déjà commencé à douter de l’immutabilité des espèces , peuvent être influencés par cet ouvrage ; mais j
alité. Tous ceux qui ont déjà été amenés à croire à la mutabilité des espèces rendront un vrai service à la science en expriman
listes éminents ont exprimé depuis peu la croyance qu’une multitude d’ espèces admises dans chaque genre ne sont pas de vraies e
e multitude d’espèces admises dans chaque genre ne sont pas de vraies espèces , mais que d’autres sont bien réelles, c’est-à-dir
qui, conséquemment, ont tous les caractères extérieurs de véritables espèces . Ils admettent qu’elles sont le produit d’une sui
osés ait produit un seul individu ou plusieurs ? Le nombre infini des espèces animales ou végétales ont-elles été créées à l’ét
peut se demander jusqu’où s’étend la doctrine de la modification des espèces . La question est difficile à résoudre, parce que,
cependant construites sur le même plan ; et à l’âge embryonnaire les espèces se ressemblent les unes aux autres de fort près.
sque des vues analogues seront généralement admises sur l’origine des espèces , on peut vaguement prévoir qu’il s’accomplira une
our savoir si une cinquantaine de Ronces anglaises sont de véritables espèces . Les systématistes auront seulement à décider, et
ralistes, comme suffisantes pour les élever toutes les deux au rang d’ espèces . Plus tard, nous serons obligés de reconnaître qu
ns obligés de reconnaître que la seule distinction possible entre les espèces et les variétés bien tranchées consiste seulement
d’accord avec la langue vulgaire. En somme, nous aurons à traiter les espèces , comme sont traités les genres par ceux d’entre l
auxquelles donne lieu l’essence inconnue et indécouvrable du terme d’ espèce . Une autre branche plus générale de l’histoire na
homme sera un sujet d’étude plus intéressant et plus important qu’une espèce nouvellement découverte et ajoutée encore au nomb
espèce nouvellement découverte et ajoutée encore au nombre infini des espèces déjà connues. Nos classifications deviendront, au
aillibles, quant à la nature des organes perdus depuis longtemps. Les espèces et groupes d’espèces, qu’on nomme aberrants, et q
nature des organes perdus depuis longtemps. Les espèces et groupes d’ espèces , qu’on nomme aberrants, et qu’on pourrait appeler
lasse. Lorsque nous serons certains que tous les individus de la même espèce , et toutes les espèces alliées de la plupart des
rons certains que tous les individus de la même espèce, et toutes les espèces alliées de la plupart des genres, sont descendus
tion d’exacte contemporanéité entre deux formations, renfermant peu d’ espèces identiques, d’après la seule succession générale
ssion générale des formes organiques qu’elles nous livrent. Comme les espèces se forment et s’éteignent par des causes toujours
re du laps de temps écoulé entre elles. Cependant un certain nombre d’ espèces , se maintenant en corps, pourraient se perpétuer
longues périodes, tandis que, pendant le même temps, plusieurs de ces espèces , venant à émigrer en d’autres contrées et à entre
ents auteurs semblent pleinement satisfaits de l’hypothèse que chaque espèce a été indépendamment créée. À mon avis, ce que no
jugeant l’avenir du passé, nous pouvons prédire avec sûreté qu’aucune espèce vivante ne transmettra sa ressemblance inaltérée
oupement des êtres organisés nous montre que le plus grand nombre des espèces de chaque genre n’ont laissé aucun descendant, ma
r un regard prophétique dans l’avenir jusqu’à prédire que ce sont les espèces communes et très répandues, appartenant aux group
prévaudront ultérieurement et qui donneront naissance à de nouvelles espèces dominantes. Comme toutes les formes vivantes actu
luxuriant, couvert de nombreuses plantes appartenant à de nombreuses espèces , avec des oiseaux chantant dans les buissons, des
du défaut d’exercice des organes ; c’est la loi de multiplication des espèces en raison géométrique, qui a pour conséquence la
nique, rien de plus. Ce serait donc bien d’un type, d’une forme d’une espèce unique, mais non d’un seul individu que tous les
été le parallélisme, doit nécessairement avoir été trop différent. L’ espèce ou plutôt la race aurait donc ainsi un fondement
la communauté d’origine aurait une valeur absolue pour délimiter les espèces . La difficulté serait de l’établir sur des preuve
ait de l’établir sur des preuves. Mais il est fort présumable que ces espèces , ainsi déterminées par les lois de la nature elle
eur mouvement en raison contraire, comme on l’observe chez toutes les espèces sociales que forment généralement les degrés les
6 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XII : Distribution géographique (suite) »
endant les faits prouvent tout le contraire. Non seulement beaucoup d’ espèces d’eau douce, appartenant aux classes les plus dif
classes les plus différentes, ont une extension très vaste ; mais des espèces alliées prévalent, dans le monde entier, de la ma
iques, les plus grandes analogies, fait d’autant plus étrange que les espèces terrestres étaient complétement différentes de no
ge que les espèces terrestres étaient complétement différentes de nos espèces européennes. Cette grande faculté d’extension des
à cours d’eau. Il en résulte presque nécessairement que de semblables espèces sont plus propres que d’autres à une dispersion l
les de cette loi. À l’égard des poissons, je ne crois pas que la même espèce se soit rencontrée dans les eaux douces de contin
s de continents séparés et distants. Mais, sur le même continent, les espèces s’étendent souvent beaucoup et presque capricieus
pricieusement ; car deux systèmes de rivières auront parfois quelques espèces en commun et quelques autres très différentes. Ce
jà peuplée de coquillages terrestres et d’eau douce appartenant à des espèces encore vivantes. La grande différence des poisson
nts cours d’eau, semble conduire aux mêmes conclusions. À l’égard des espèces alliées de poissons d’eau douce, qu’on retrouve s
t confinés dans les eaux douces ; de sorte qu’on peut admettre qu’une espèce marine appartenant à un groupe composé, en généra
pter, en se modifiant, aux eaux douces d’une terre éloignée. Quelques espèces de coquillages d’eau douce ont aussi une vaste ex
èces de coquillages d’eau douce ont aussi une vaste extension, et des espèces alliées, qui, d’après ma théorie, descendent d’un
par l’eau de mer. Je ne pouvais pas même comprendre comment quelques espèces naturalisées s’étaient rapidement répandues dans
, on sait depuis longtemps quelle est l’extension immense de quelques espèces d’eau douce et même de marais, sur les deux conti
te à mesure qu’elle croissait. Ces plantes appartenaient à beaucoup d’ espèces différentes, et j’en comptai en tout 537. Cependa
uce à de grandes distances, et si, en conséquence, l’extension de ces espèces n’était pas considérable. La même intervention pe
oué leur rôle. J’ai dit que les poissons d’eau douce mangent quelques espèces de graines, mais ils en rejettent beaucoup d’autr
quelques espèces de graines, mais ils en rejettent beaucoup d’autres espèces après les avoir avalées ; et même de petits poiss
it toujours une certaine concurrence entre les individus des diverses espèces , si peu nombreuses qu’elles soient, qui occupent
mbreuses qu’elles soient, qui occupent un étang, cependant, comme ces espèces sont en petit nombre en comparaison de celles qui
nt sur la terre, la concurrence est probablement moins vive entre les espèces aquatiques qu’entre les espèces terrestres. Consé
est probablement moins vive entre les espèces aquatiques qu’entre les espèces terrestres. Conséquemment un immigrant, venu des
ient moins vite que d’autres plus élevés, il doit on résulter que les espèces aquatiques jouissent en moyenne d’un temps plus l
our accomplir leurs migrations. Il ne faut pas oublier que beaucoup d’ espèces d’eau douce ont probablement eu antérieurement un
ouce et des animaux lacustres ou fluviatiles inférieurs, soit que les espèces demeurent identiques ou qu’elles se modifient plu
s qu’on puisse élever contre l’idée que tous les individus de la même espèce , ou même d’espèces alliées, sont descendus d’un p
ver contre l’idée que tous les individus de la même espèce, ou même d’ espèces alliées, sont descendus d’un premier parent uniqu
eux théories de création indépendante et de descendance modifiée. Les espèces de tout ordre qui habitent les îles océaniques so
nes. Si l’on adopte l’hypothèse de la création indépendante de chaque espèce distincte, il faut alors admettre que sur chaque
s îles océaniques soient en général peuplées d’un très petit nombre d’ espèces , la proportion des espèces autochtones, c’est-à-d
général peuplées d’un très petit nombre d’espèces, la proportion des espèces autochtones, c’est-à-dire qu’on ne trouve nulle a
seaux tout particuliers de l’archipel des Galapagos, avec le nombre d’ espèces appartenant à ces mêmes classes qui sont spéciale
une loi générale qu’on aurait pu prévoir d’après ma théorie ; car des espèces arrivant de temps à autre, et peut-être à de long
descendants modifiés. Mais parce que dans une île presque toutes les espèces d’une certaine classe sont particulières à cette
sont particulières à cette station, il ne s’ensuit nullement que les espèces d’une autre classe ou d’une autre section de la m
lasse doivent être nécessairement locales. Cette différence entre les espèces d’une même station semble dépendre en partie de c
ait le prévoir. Ainsi, les îles Galapagos sont habitées par vingt-six espèces d’oiseaux terrestres, dont vingt et une, ou peut-
ingt-trois, sont particulières à ces îles ; tandis que parmi les onze espèces marines on n’en compte que deux qui soient propre
M. E.-V. Harcourt. Aussi cette île, habitée par quatre-vingt-dix-neuf espèces d’oiseaux, n’en compte-t-elle qu’un qui lui soit
i soit particulier, encore est-il en relation étroite avec une de nos espèces européennes. Trois ou quatre autres espèces sont
n étroite avec une de nos espèces européennes. Trois ou quatre autres espèces sont confinées à Madère et aux Canaries162. Les B
s uns aux autres. Une fois établie dans leur nouvelle station, chaque espèce aura été maintenue par les autres dans ses propre
’aura pas dû subir beaucoup de modifications. Si quelques-unes de ces espèces avaient manifesté quelque tendance à se modifier,
ée. Mais Madère est, d’autre côté, habitée par un nombre surprenant d’ espèces particulières de mollusques terrestres, tandis qu
èces particulières de mollusques terrestres, tandis que pas une seule espèce de coquilles marines n’est confinée exclusivement
èrement tout en gardant néanmoins ses graines typiques, et former une espèce autochtone, pourvue d’un appendice aussi inutile
rs strates tertiaires. D’ailleurs, le temps a suffi à la production d’ espèces autochtones appartenant à d’autres classes, et l’
sur l’océan Atlantique à une très grande distance des côtes, et deux espèces de l’Amérique du Nord, régulièrement ou de temps
Tomes, qui a fait une étude spéciale de cette famille, que beaucoup d’ espèces ont une extension considérable, et se trouvent ég
oignées. Il ne reste donc plus qu’à supposer que quelques-unes de ces espèces voyageuses se sont modifiées par sélection nature
erme la plus voisine, et la présence en l’une et en l’autre des mêmes espèces de Mammifères ou d’espèces alliées plus ou moins
présence en l’une et en l’autre des mêmes espèces de Mammifères ou d’ espèces alliées plus ou moins modifiées. M. Windsor Earl
brasses, et nous trouvons encore ici des formes américaines, mais les espèces on même les genres sont distincts. Comme la somme
d des habitants des îles océaniques, c’est-à-dire le petit nombre des espèces , et la richesse proportionnelle des formes autoch
, sont habitées par des coquilles terrestres, et généralement par des espèces autochtones, mais quelquefois aussi par des espèc
éralement par des espèces autochtones, mais quelquefois aussi par des espèces qu’on trouve autre part. Le Dr Aug. A. Gould a fa
erser ainsi des bras de mer assez larges. J’ai constaté que plusieurs espèces peuvent en cet état résister à une immersion de s
rta encore ce traitement sans paraître en avoir souffert. Comme cette espèce possède un épais opercule calcaire, je l’enlevai,
terres fermes les plus voisines, sans cependant qu’ils soient de même espèce . On pourrait donner d’innombrables exemples de ce
y trouve, vingt et un et peut-être vingt-trois sont rangés comme des espèces distinctes qu’on suppose créées dans le lieu même
lus manifeste que les affinités de la plupart de ces oiseaux avec des espèces américaines, dans leurs habitudes, leurs mouvemen
sur une terre américaine. Pourquoi en serait-il ainsi ? Pourquoi les espèces qu’on suppose créées dans l’archipel Galapagos, e
Ainsi les diverses îles du groupe des Galapagos sont habitées par des espèces dont les affinités sont réellement étonnantes, ai
rtante à leur succès dans la vie. Laissant de côté pour un moment les espèces autochtones qui ne peuvent être comprises ici ave
elle aura favorisé dans chaque île des variétés différentes. Quelques espèces cependant ont pu s’étendre dans tout l’archipel,
mêmes caractères, de même que nous voyons sur nos continents quelques espèces prendre une grande extension et demeurer partout
indre degré en quelques autres cas analogues, c’est que les nouvelles espèces formées dans chacune des diverses îles de cet arc
mons souvent une opinion fort erronée, lorsque nous supposons que des espèces proche-alliées envahissent nécessairement le terr
ibres communications s’établissent entre elles. Sans doute que si une espèce a quelques avantages sur une autre, elle la suppl
our quelque période que ce soit. Parce que nous savons que beaucoup d’ espèces , naturalisées par l’intermédiaire de l’homme, se
trées nouvelles, nous sommes disposés à en inférer que la plupart des espèces doivent se répandre de même ; mais il faut se sou
cependant distincts dans chacune d’elles ; ainsi l’on y connaît trois espèces du Merle moqueur, confinées chacune dans une île
r ? On doit croire que l’île Charles est suffisamment peuplée par son espèce locale d’autant de Merles moqueurs qu’elle en peu
l ne peut être élevé d’oiseaux ; et il est supposable également que l’ espèce particulière à l’île Charles est au moins aussi b
île Charles est au moins aussi bien adaptée à sa propre station que l’ espèce particulière à l’île Chatham l’est à la sienne. S
voisin de Porto-Santo possèdent beaucoup de coquillages terrestres d’ espèces distinctes, mais représentatives, parmi lesquelle
Porto-Santo à Madère, cependant Madère n’a point été colonisé par les espèces de Porto-Santo, bien que l’une et l’autre île aie
ne et l’autre île aient reçu des colonies de coquillages terrestres d’ espèces européennes, qui sans doute avaient quelque avant
es considérations que nous aurions tort de nous étonner de ce que les espèces autochtones et représentatives qui habitent les d
robablement joué un rôle important en mettant obstacle au mélange des espèces proche-alliées sous les mêmes conditions de vie.
néral que la faune et la flore des îles océaniques, lors même que les espèces n’en sont pas identiques, soient cependant en rel
sur chaque montagne, dans chaque lac et dans chaque marais ; car les espèces alpines, avec cette réserve toutefois que les mêm
ette réserve toutefois que les mêmes formes, principalement parmi les espèces végétales, se sont répandues par le monde entier
s terres environnantes. Ainsi nous avons, dans l’Amérique du Sud, des espèces alpines d’Oiseaux-mouches, de rongeurs, de plante
lque éloignées qu’elles soient l’une de l’autre, on trouve beaucoup d’ espèces proche-alliées ou représentatives, ou y trouve ég
ces proche-alliées ou représentatives, ou y trouve également quelques espèces identiques, montrant, d’accord avec les remarques
e migration réciproque. De même, partout où l’on rencontre beaucoup d’ espèces proche-alliées, on observe aussi beaucoup de form
aussi beaucoup de formes rangées par quelques naturalistes comme des espèces et par d’autres comme des variétés : ces formes d
édé de modification. Ce rapport entre la puissance de migration d’une espèce , soit dans les temps actuels, soit à une époque a
ence en des points du monde très éloignés les uns des autres d’autres espèces proche-alliées, peut se démontrer encore d’une au
genres d’oiseaux les plus répandus dans le monde entier, beaucoup des espèces qui les composent ont aussi une extension très va
i lesquelles tant de genres sont répandus partout, et dont beaucoup d’ espèces ont une extension si vaste. Ce n’est pas cependan
endant que, dans les genres répandus dans le monde entier, toutes les espèces aient toujours une grande extension, ni même qu’e
te faculté de se répandre partout ; car la facilité avec laquelle les espèces très répandues varient et donnent naissance à de
t limiter leur extension moyenne. Ainsi, que deux variétés de la même espèce habitent l’Europe et l’Amérique, et l’espèce aura
deux variétés de la même espèce habitent l’Europe et l’Amérique, et l’ espèce aura conséquemment une grande extension ; mais qu
ion soit plus considérable, et les deux variétés seront rangées comme espèces distinctes, de sorte que leur extension commune s
ux dans des contrées éloignées. En partant du principe que toutes les espèces d’un même genre descendent d’un ancêtre unique, q
transformation de sa postérité, d’abord en variétés, puis ensuite en espèces distinctes. Quand on considère la vaste extension
plusieurs d’entre eux sont extrêmement anciens, et que leurs diverses espèces doivent s’être séparées de l’ancêtre commun à une
ent pu se présenter, et, conséquemment, pour que quelques-unes de ces espèces aient pu émigrer dans tous les coins du monde, où
nantes, en dépit de la grande différence des stations ; c’est que les espèces distinctes qui habitent les îlots d’un même archi
le d’après la théorie ordinaire de la création indépendante de chaque espèce  ; mais elles sont aisément explicables au point d
de la région la plus voisine et la plus favorable aux migrations des espèces , combinées avec la faculté de modification et d’a
tentées ; si nous songeons combien il peut être arrivé souvent qu’une espèce se soit étendue sur de vastes régions continues,
nsurmontable qui empêche d’admettre que tous les individus de la même espèce , en quelque lieu qu’ils vivent actuellement, ne s
ution géographique des sous-genres, genres et familles. À l’égard des espèces distinctes du même genre, qui, d’après ma théorie
en ce cas comme dans celui de la dispersion des individus de la même espèce . Comme exemple des effets des changements climaté
admettre que dans le cours prolongé du temps les individus de la même espèce , de même que les espèces alliées, aient procédé d
rs prolongé du temps les individus de la même espèce, de même que les espèces alliées, aient procédé de la même source ; alors,
le montrer, pourquoi les îles océaniques ne doivent compter que peu d’ espèces , mais comment il se fait que, parmi ces espèces,
ent compter que peu d’espèces, mais comment il se fait que, parmi ces espèces , un grand nombre soient particulières et autochto
des moyens de migrations, un groupe d’êtres peut ne renfermer que des espèces autochtones, tandis que les espèces d’un autre gr
d’êtres peut ne renfermer que des espèces autochtones, tandis que les espèces d’un autre groupe de la même classe sont communes
ques ; tandis que même les plus isolées d’entre elles possèdent leurs espèces particulières de mammifères aériens, c’est-à-dire
ne de l’autre, il existe une certaine corrélation entre la présence d’ espèces identiques, de variétés ou d’espèces douteuses, e
corrélation entre la présence d’espèces identiques, de variétés ou d’ espèces douteuses, et celle d’espèces distinctes, mais re
d’espèces identiques, de variétés ou d’espèces douteuses, et celle d’ espèces distinctes, mais représentatives. Il est un point
nombre de faits établissent cette analogie. Ainsi, la durée de chaque espèce et groupe d’espèce est continue dans la successio
blissent cette analogie. Ainsi, la durée de chaque espèce et groupe d’ espèce est continue dans la succession des âges : du moi
l est certainement de règle générale que les régions habitées par une espèce isolée ou par un groupe d’espèces alliées soient
ale que les régions habitées par une espèce isolée ou par un groupe d’ espèces alliées soient continues : les exceptions, assez
moyens de transports occasionnels, et par l’extinction partielle de l’ espèce immigrante en quelques-unes des stations interméd
s des stations intermédiaires. Dans le temps comme dans l’espace, les espèces et groupes d’espèces ont leur point maximum de dé
édiaires. Dans le temps comme dans l’espace, les espèces et groupes d’ espèces ont leur point maximum de développement. Les grou
upes d’espèces ont leur point maximum de développement. Les groupes d’ espèces qui appartiennent spécialement, soit à une certai
absolue, puisqu’il n’y aurait eu qu’une seule forme vivante à la fois espèce , genre, classe, etc. Mais, d’autre côté, il faut
dire chaque individu, tendit par cela même à faire race, et par suite espèce  ; de sorte qu’il en dut résulter une différenciat
naturelle dut commencer à agir pour fixer, déterminer et limiter les espèces qui restèrent encore longtemps très variables. Le
fait qu’un grand nombre d’individus peuvent être détruits sans que l’ espèce périsse, parce qu’il suffit d’un petit nombre d’i
oyens de transport et de dispersion plus difficiles, surtout pour les espèces terrestres, en général supérieures dans toutes le
spèces terrestres, en général supérieures dans toutes les classes aux espèces marines, ne leur permettent pas de prendre une ex
les souches-mères ne s’éteignent pas pour cela ; tandis que parmi les espèces supérieures terrestres, enfermées dans des limite
organisation s’élève et s’élève de plus en plus rapidement au moyen d’ espèces progressives, formant comme les bourgeons termina
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre III : Concurrence vitale »
e vitale plus sérieuse entre les individus et les variétés de la même espèce , souvent sérieuse entre les espèces du même genre
dividus et les variétés de la même espèce, souvent sérieuse entre les espèces du même genre. — X. Les rapports d’organisme à or
te fort peu qu’une multitude de formes douteuses reçoivent les noms d’ espèces , sous-espèces ou variétés, et quel rang, par exem
pèces ou variétés, et quel rang, par exemple, les deux ou trois cents espèces douteuses de plantes anglaises doivent tenir, si
e nous est cependant que de peu de secours pour expliquer comment les espèces arrivent à se former naturellement. Comment se so
On peut encore se demander comment les variétés, que j’ai nommées des espèces naissantes, se transforment plus tard en des espè
j’ai nommées des espèces naissantes, se transforment plus tard en des espèces bien distinctes, qui, dans les cas les plus nombr
es beaucoup plus que ne le font ordinairement les variétés d’une même espèce  ; comment aussi se forment ces groupes d’espèces
s variétés d’une même espèce ; comment aussi se forment ces groupes d’ espèces qui constituent ce que l’on appelle des genres di
des genres distincts et qui diffèrent les uns des autres plus que les espèces de chaque genre ne diffèrent entre elles. Tous ce
de chances de survivance ; car, entre les nombreux individus de toute espèce qui naissent périodiquement, un petit nombre seul
maturité, plus véritablement encore doit lutter contre les plantes d’ espèces semblables ou différentes qui recouvrent déjà le
our que ceux-ci en disséminent les graines plutôt que celles d’autres espèces . En ces différentes acceptions, qui se fondent le
struggle for life). III. Progression géométrique d’accroissement des espèces . — La concurrence vitale résulte inévitablement d
ines années ; autrement, d’après la loi de progression géométrique, l’ espèce atteindrait à un nombre d’individus si énorme, qu
exister une concurrence sérieuse, soit entre les individus de la même espèce , soit entre les individus d’espèces distinctes, s
oit entre les individus de la même espèce, soit entre les individus d’ espèces distinctes, soit enfin une lutte contre les condi
s, ni aucune abstention prudente dans les mariages. Bien que quelques espèces soient actuellement en voie de s’accroître en nom
seul couple, si des causes de destruction n’intervenaient pas. Même l’ espèce humaine, dont la reproduction est si lente, peut
tres l’année suivante, et ainsi de suite, en vingt années seulement l’ espèce possédera un million d’individus. On sait que l’É
raient incroyables. Il en est de même des plantes : on peut citer des espèces végétales nouvellement introduites en certaines î
te de l’accroissement extraordinaire et de la grande diffusion de ces espèces naturalisées dans leur nouvelle patrie. À l’état
pas annuellement. On peut en toute sécurité en inférer que toutes les espèces de plantes ou d’animaux tendent à se multiplier e
ne vingtaine ; et cependant en une même contrée le Condor peut être l’ espèce la plus nombreuse des deux. Le Fulmar Pétrel (Pro
el (Procellaria glacialis) ne pond qu’un seul œuf ; néanmoins c’est l’ espèce la plus nombreuse que l’on connaisse parmi les oi
s cette différence ne décide nullement du nombre d’individus des deux espèces qu’un même district peut nourrir. Il est de quelq
qu’un même district peut nourrir. Il est de quelque utilité pour les espèces qui se nourrissent d’aliments dont la quantité es
en produire qu’un petit nombre, et cependant le contingent moyen de l’ espèce demeurera au complet ; mais si beaucoup d’œufs ou
ruits, il faut qu’il en soit produit une grande quantité, autrement l’ espèce s’éteindrait. Pour maintenir constamment en même
it. Pour maintenir constamment en même nombre les représentants d’une espèce d’arbres, vivant mille ans en moyenne, il suffira
u convenable : de sorte qu’en tous cas, le contingent moyen de chaque espèce animale ou végétale ne dépend que très indirectem
mme s’efforçant dans toute la mesure de son pouvoir de multiplier son espèce  ; que chaque individu ne vit qu’en raison d’un co
ou que les causes de destruction diminuent, si peu que ce soit, et l’ espèce s’accroîtra presque instantanément en nombre, san
rselle. — Les causes qui mettent obstacle à la tendance naturelle des espèces à se multiplier sont fort obscures. Plus une espè
ce naturelle des espèces à se multiplier sont fort obscures. Plus une espèce est vigoureuse, plus elle se multiplie, et aussi
erne l’Humanité, que nous connaissons cependant mieux qu’aucune autre espèce . Plusieurs auteurs ont habilement traité ce sujet
outes parvenues qu’elles soient à la force de l’âge adulte. Sur vingt espèces croissant sur une petite place gazonnée de trois
e librement les autres. La quantité des subsistances propres à chaque espèce marque donc naturellement la limite extrême de so
it d’autres animaux qui détermine le nombre moyen des individus d’une espèce . Ainsi, on ne peut douter que la quantité des Per
cas assez rares, tel que l’Éléphant, par exemple, aucun individu de l’ espèce ne devient la proie d’autres animaux, car même le
important dans la détermination du nombre moyen d’individus de chaque espèce , et le retour périodique de saisons extrêmement f
l cause une lutte des plus intenses entre les individus, soit de même espèce , soit d’espèces diverses, qui vivent des mêmes al
te des plus intenses entre les individus, soit de même espèce, soit d’ espèces diverses, qui vivent des mêmes aliments. Même lor
ion humide à une région sèche, on observe invariablement que quelques espèces deviennent de plus en plus rares, et finissent pa
ction directe. Mais ce serait faire erreur : nous oublions que chaque espèce , même dans les lieux où elle est le plus répandue
région est déjà peuplée d’un nombre suffisant d’habitants, les autres espèces devront décroître. Si, voyageant vers le sud, nou
espèces devront décroître. Si, voyageant vers le sud, nous voyons une espèce décroître en nombre, nous pouvons demeurer certai
e, nous pouvons demeurer certains que c’est autant parce que d’autres espèces se trouvent favorisées par le climat, que parce q
rs le nord, mais en un degré un peu moindre : car le nombre total des espèces de toutes sortes, et par conséquent des concurren
at agit principalement d’une manière indirecte en favorisant d’autres espèces , c’est que nous voyons dans nos jardins une prodi
s. Quand, par suite de circonstances particulièrement favorables, une espèce se multiplie extraordinairement dans un district
s en résultent souvent ; du moins c’est ce qu’on a constaté parmi les espèces qui composent notre gibier. Il y a donc ici une c
côté, il arrive fréquemment qu’un grand nombre d’individus de la même espèce , relativement au nombre de ses ennemis, est absol
te nécessité d’une grande masse d’individus pour la conservation de l’ espèce explique, je pense, quelques faits singuliers dan
es pour que beaucoup puissent exister ensemble afin de sauver ainsi l’ espèce d’entière destruction. Je dois ajouter que les he
êtres organisés et les obstacles réciproques à la multiplication des espèces qui ont à lutter les unes contre les autres en un
portionnel des pieds de Bruyère était complétement changé, mais douze espèces de plantes, sans compter les Graminées et les Car
a population des insectes devait encore avoir été plus grand, car six espèces d’oiseaux insectivores étaient communs dans la pl
nt point la lande qui, par contre, était fréquentée par deux ou trois espèces distinctes. Nous voyons donc ici combien l’introd
si haute, que nous nous émerveillons d’apprendre la destruction d’une espèce  ; et parce que nous n’en voyons pas la cause, nou
es visites des Abeilles sont nécessaires à la fécondation de quelques espèces de Trèfle : par exemple 20 têtes de Trèfle hollan
de certaines fleurs dans ce même district. La multiplication de toute espèce est donc toujours entravée par diverses causes qu
éterminer le nombre moyen des individus ou l’existence même de chaque espèce . En quelques cas on peut prouver que dans des dis
très différentes causes qui mettent obstacle à l’existence d’une même espèce . Quand on considère les plantes et les arbustes q
n fourré, on est tenté d’attribuer leur nombre proportionnel et leurs espèces à ce que l’on appelle le hasard. Mais quelle erre
mbat doit s’être livré pendant de longs siècles entre les différentes espèces d’arbres, chacune d’elles répandant annuellement
miné, pendant le cours des siècles, les nombres proportionnels et les espèces des arbres qui croissent maintenant sur les ruine
e vitale plus sérieuse entre les individus et les variétés de la même espèce  ; souvent sérieuse encore entre les espèces du mê
et les variétés de la même espèce ; souvent sérieuse encore entre les espèces du même genre. — La dépendance d’un être organisé
lutte est encore beaucoup plus intense entre les individus de la même espèce , car ils fréquentent les mêmes districts, exigent
ure, et sont exposés aux mêmes dangers. Entre les variétés d’une même espèce , la lutte doit être en général presque également
si les graines et les petits ne sont annuellement assortis. Comme les espèces du même genre ont habituellement, mais non pas in
rs dans leur structure, la lutte est généralement plus vive entre ces espèces proches alliés, lorsqu’elles entrent en concurren
ces proches alliés, lorsqu’elles entrent en concurrence, qu’entre les espèces de genres distincts. Nous voyons un exemple de ce
dans l’extension récente en certaines provinces des États-Unis d’une espèce d’Hirondelle qui a causé la décadence d’une autre
s-Unis d’une espèce d’Hirondelle qui a causé la décadence d’une autre espèce . L’accroissement récent de la Draine (Turdus visc
ommune (Turdus musicus). Combien n’arrive-t-il pas fréquemment qu’une espèce de Rat prenne la place d’une autre sous les plus
rapidement la petite Abeille sans aiguillon qui y est indigène61. Une espèce de Moutarde en supplante une autre, et ainsi de s
le que nous ne pourrions dire en un seul cas précisément pourquoi une espèce a remporté la victoire sur une autre dans la gran
but de favoriser la jeune plante, pendant qu’elle lutte avec d’autres espèces qui croissent vigoureusement autour d’elle. Pourq
sèche, et cependant il y aura concurrence encore entre quelques rares espèces , et enfin entre les individus de la même espèce p
entre quelques rares espèces, et enfin entre les individus de la même espèce pour les endroits les plus humides ou les plus ch
climat serait parfaitement identique, les conditions d’existence de l’ espèce n’en sont pas moins généralement changées d’une m
8 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre V : Lois de la variabilité »
 IX. Les caractères sexuels secondaires sont très variables. — X. Les espèces de même genre varient d’une manière analogue ou r
admettre que les conditions de vie auxquelles les représentants d’une espèce sont exposés pendant plusieurs générations ont qu
d’autres exemples analogues. Ce fait que, lorsque les variétés d’une espèce viennent à s’éteindre dans la zone habitée par d’
d’une espèce viennent à s’éteindre dans la zone habitée par d’autres espèces , elles acquièrent parfois quelques-uns des caract
ues ne sont que des variétés permanentes et bien tranchées. Ainsi les espèces de Mollusques qui sont confinées dans des mers tr
nt colorés que ceux des îles. Tous les collectionneurs savent que les espèces d’insectes propres aux côtes sont souvent cuivrés
mment charnues. Selon la théorie des créations distinctes pour chaque espèce , il faudrait admettre, par exemple, que tel mollu
moins profondes. Quand une variation est de la moindre utilité à une espèce , il nous est absolument impossible de déterminer
de vie. Ainsi, les pelletiers savent bien que les animaux de la même espèce ont une fourrure d’autant plus belle et plus épai
, d’autre côté, différentes variétés sont parfois dérivées de la même espèce sous des conditions toutes semblables, au moins e
directement. Tout naturaliste sait encore qu’il existe d’innombrables espèces demeurées pures, sans aucune variation, quoique v
 ; et cependant il en est un certain nombre qui sont dans ce cas. Une espèce de Canard de l’Amérique du Sud, le Microptère d’E
ger ; de sorte que l’état presque rudimentaire des ailes de certaines espèces , confinées aujourd’hui ou autrefois dans quelques
relle. M. Wollaston a découvert ce fait remarquable ; que sur les 550 espèces de coléoptères qui habitent l’île de Madère, 200
s qui sont particuliers à cette île, non moins de 23 ont toutes leurs espèces en cet état. Plusieurs faits m’ont amené à penser
e que le vent tombe et que le soleil brille, et que la proportion des espèces dépourvues d’ailes est plus grande dans les îles
des yeux, et que cet organe n’est en aucune façon indispensable à des espèces qui ont des habitudes souterraines, une réduction
er leur perte qu’au défaut d’exercice. Deux individus de l’une de ces espèces aveugles, le Rat des cavernes (Néotoma), ont été
t local ; et que la ressemblance qu’on trouve entre quelques-unes des espèces de la caverne du Mammouth dans le Kentucky et que
transition entre le domaine de la lumière et celui des ténèbres ; des espèces adaptées aux lueurs crépusculaires viennent ensui
s de Schiœdte s’appliquent, bien entendu, non pas à une seule et même espèce , mais à des espèces considérées comme distinctes.
liquent, bien entendu, non pas à une seule et même espèce, mais à des espèces considérées comme distinctes. Pourtant, lorsqu’un
environnante. D’après l’hypothèse de la création indépendante de ces espèces , il serait impossible de trouver aucune explicati
s de ces deux régions géographiques. Comme on trouve en abondance une espèce aveugle de Bathyscia à l’ombre des rochers qui en
t l’entrée des cavernes, on peut croire que la perte de la vue chez l’ espèce qui en habite l’intérieur n’a point pour cause l’
et ne compte de représentants nulle autre part. De plus, les diverses espèces qui le composent habitent chacune des cavernes di
st pas impossible que le progéniteur des progéniteurs de ces diverses espèces ait été autrefois répandu sur les deux continents
ues mots de l’acclimatation. Comme il est extrêmement commun chez les espèces du même genre d’habiter des contrées très chaudes
des ou très froides, s’il est vrai, comme je le crois, que toutes les espèces d’un même genre soient les descendants modifiés d
’une longue suite de générations. Pourtant, il est notoire que chaque espèce est adaptée au climat de sa patrie : les espèces
st notoire que chaque espèce est adaptée au climat de sa patrie : les espèces des zones polaires ou même des régions tempérées
euvent endurer un climat humide. Mais le degré d’adaptation de chaque espèce au climat sous lequel elle vit est souvent exagér
z nous d’une bonne santé. Nous avons toutes raisons de croire que les espèces à l’état sauvage sont étroitement limitées dans l
À l’égard des animaux, on pourrait citer plusieurs cas authentiques d’ espèces qui, pendant la durée des temps historiques, se s
de supporter les climats les plus divers, et le fait que d’anciennes espèces d’Éléphants et de Rhinocéros ont été capables de
céros ont été capables de supporter un climat glacial, tandis que les espèces vivantes sont aujourd’hui tropicales ou subtropic
ticulières, est amenée à entrer en jeu. Mais dans l’acclimatation des espèces quelle part est due seulement à l’habituation ou
Ombellifères, le Dr Hooker a constaté que ce n’est nullement chez les espèces où les ombelles sont le plus serrées que les fleu
autant du moins que nous pouvons en juger, du plus léger service à l’ espèce . Nous sommes cependant exposés à attribuer fausse
tion des particularités de structure communes à des groupes entiers d’ espèces , et qui, en réalité, sont dues à l’hérédité. Car
e l’autre. » Cette règle me paraît s’appliquer assez exactement à nos espèces domestiques. Si la sève afflue avec excès vers un
icile d’établir que cette loi soit d’application universelle chez les espèces à l’état sauvage, mais de bons observateurs, et p
il manifeste, parce qu’il doit être avantageux à chaque individu de l’ espèce de ne plus perdre autant de forces nutritives à c
tre décidément avantageuse à chacun des représentants successifs de l’ espèce . Dans la lutte que chaque être doit soutenir cont
l semble que ce soit une règle, soit chez les variétés, soit chez les espèces , que ce nombre varie très fréquemment. Ce nombre
e réversion. VII. Les organes extraordinairement développés chez une espèce , en comparaison des antres espèces du même genre,
raordinairement développés chez une espèce, en comparaison des antres espèces du même genre, sont très variables. — Il y a plus
pement n’a rien d’anormal par rapport à celui du même organe chez des espèces proches alliées. Ainsi, l’aile de la Chauve-Souri
vues d’ailes analogues. Elle pourrait s’appliquer seulement à quelque espèce particulière de Chauves-Souris ayant des ailes re
is ayant des ailes remarquablement développées par rapport aux autres espèces du même genre. Elle est encore d’une grande valeu
mement peu, même dans les différents genres ; mais, dans les diverses espèces du genre Pyrgoma, ces valves présentent une étonn
rsité : c’est au point que les valves homologues dans les différentes espèces sont quelquefois totalement dissemblables de form
ement dissemblables de forme ; chez les individus de plusieurs de ces espèces , elles présentent de telles différences qu’on peu
de ces importants organes, que ne font dans la même famille certaines espèces de genres distincts. Comme les oiseaux dans une m
rés relatifs de cette variabilité. Lorsqu’un organe présente chez une espèce un développement considérable ou en quelque chose
rmal, il y a grande présomption qu’il est de haute importance à cette espèce  ; néanmoins il est encore en pareil cas éminemmen
as éminemment sujet à varier. Et pourquoi en est-il ainsi ? Si chaque espèce a été créée séparément et avec tous ses organes t
ation de ce fait. Mais si nos groupes spécifiques descendent d’autres espèces qui se sont modifiées par la sélection naturelle,
. Quand un organe est développé d’une manière extraordinaire chez une espèce quelconque, en comparaison des autres espèces du
extraordinaire chez une espèce quelconque, en comparaison des autres espèces du même genre, on peut en conclure que cet organe
bi une somme extraordinaire de modifications depuis l’époque où cette espèce s’est détachée du progéniteur commun du genre. Ce
mmun du genre. Cette époque est rarement fort reculée, puisque chaque espèce ne vit guère au-delà d’une période géologique. Un
ageux se sont accumulés par sélection naturelle pour le bénéfice de l’ espèce . Mais, par cette raison même que la variabilité d
l exemple suffira pour expliquer ce que j’entends par là. Si quelques espèces d’un grand genre de plantes ont des fleurs bleues
t un caractère spécifique, et nul ne serait surpris de voir l’une des espèces à fleurs bleues varier de manière à produire des
re à produire des fleurs rouges ou réciproquement. Mais si toutes ces espèces , sans exception, ont, au contraire, des fleurs bl
e organe important, en général très constant chez plusieurs groupes d’ espèces , diffère considérablement en quelques espèces pro
hez plusieurs groupes d’espèces, diffère considérablement en quelques espèces proches alliées, ce même organe est aussi variabl
organe est aussi variable chez les individus de quelques-unes de ces espèces . Un pareil fait suffit à prouver qu’un caractère
douter que plus un organe diffère régulièrement chez les différentes espèces du même groupe, plus aussi il est sujet à des ano
upe, plus aussi il est sujet à des anomalies individuelles. Si chaque espèce a été créée indépendamment de toutes ses congénèr
congénères, pourquoi un organe très différent chez deux ou plusieurs espèces du même genre serait-il plus variable que les org
s variable que les organes qui sont presque semblables chez ces mêmes espèces  ? Je ne vois pas qu’on puisse trouver une explica
vois pas qu’on puisse trouver une explication de ce fait. Mais si les espèces ne sont que des variétés mieux marquées et plus f
e assez récente, et qui sont venues par cela même à différer chez des espèces proches alliées. J’exposerai le fait d’une autre
’une autre manière. Les points communs de ressemblance que toutes les espèces d’un même genre ont entre elles, et les points co
elles, et les points communs de dissemblance qui les distinguent des espèces des autres genres, constituent ce qu’on appelle l
oit être extrêmement rare que la sélection naturelle modifie diverses espèces , adaptées à des habitudes de vie plus ou moins di
une époque très reculée, c’est-à-dire depuis l’époque où ces diverses espèces se séparèrent de leur progéniteur commun, il n’es
t, les points de dissemblance qui distinguent les unes des autres les espèces du même genre constituent leurs caractères spécif
ccessivement à différer plus ou moins depuis l’époque où ces diverses espèces se sont séparées de leur progéniteur commun, il e
sexuels secondaires sont très variables. On accordera encore que les espèces du même groupe diffèrent plus les uns des autres
t avoir son large champ d’action, et peut ainsi donner rapidement aux espèces du même groupe une plus grande somme de différenc
uable que les différences secondaires entre les deux sexes de la même espèce affectent généralement les mêmes organes par lesq
affectent généralement les mêmes organes par lesquels les différentes espèces du même genre diffèrent les unes des autres. Je d
arie considérablement et diffère aussi chez les deux sexes de la même espèce . De même, chez les Hyménoptères fouisseurs, la ne
cifiques ; mais, en certains genres, la nervation diffère chez chaque espèce , et pareillement chez les deux sexes de la même e
re chez chaque espèce, et pareillement chez les deux sexes de la même espèce . M. Lubbock a remarqué récemment que plusieurs pe
n’ont rien de surprenant pour moi. Partant du principe que toutes les espèces d’un même genre sont aussi sûrement descendues d’
sûrement descendues d’un progéniteur commun que les deux sexes d’une espèce quelconque, quel que soit l’organe qui, chez ce c
sexuelle et spécifique, l’occasion d’agir ; de sorte que les diverses espèces auront pu s’adapter successivement à diverses sit
ns dans l’économie de la nature, de même que les deux sexes de chaque espèce l’un à l’autre ; les mâles et les femelles d’une
e chaque espèce l’un à l’autre ; les mâles et les femelles d’une même espèce auront pu prendre des habitudes différentes ; et
est-à-dire que les caractères qui distinguent les unes des autres les espèces du même genre sont moins fixes que les caractères
nt en commun ; que les organes extraordinairement développés chez une espèce , en comparaison avec l’état des mêmes organes che
l présente ce même développement extraordinaire chez tout un groupe d’ espèces plus ou moins alliées ; que les caractères sexuel
caractères sexuels secondaires ont une grande variabilité dans chaque espèce  ; mais que ces mêmes caractères présentent aussi
es mêmes caractères présentent aussi de grandes différences entre les espèces proche-alliées, et que, chez un même groupe d’esp
ences entre les espèces proche-alliées, et que, chez un même groupe d’ espèces , les différences sexuelles affectent généralement
. Elles dérivent toutes de quelques principes : c’est d’abord que les espèces du même groupe descendent d’un même progéniteur,
étement, en raison du laps de temps écoulé, surmonté la tendance de l’ espèce à revenir à d’anciens caractères ou à présenter d
variations sont devenues à la fois caractéristiques des sexes et des espèces . X. Les espèces de même genre varient d’une mani
devenues à la fois caractéristiques des sexes et des espèces. X. Les espèces de même genre varient d’une manière analogue ; le
ces de même genre varient d’une manière analogue ; les variétés d’une espèce assument les caractères d’une espèce alliée ou re
re analogue ; les variétés d’une espèce assument les caractères d’une espèce alliée ou reviennent à d’anciens caractères perdu
, ou des plumes aux pieds. Or, ces caractères n’appartiennent pas à l’ espèce originelle, le Pigeon Biset (C. livia) ; ce sont
e identique, c’est alors un exemple de variations analogues chez deux espèces distinctes, auxquelles on peut en ajouter une tro
. D’après l’hypothèse ordinaire de la création indépendante de chaque espèce , il nous faudrait attribuer le renflement de la t
produire. Comme, d’après ma théorie, il faut supposer que toutes les espèces du même genre descendent d’un parent commun, il f
souvent varier d’une manière analogue ; de sorte qu’une variété d’une espèce peut revêtir quelques-uns des caractères d’une au
été d’une espèce peut revêtir quelques-uns des caractères d’une autre espèce , cette autre espèce n’étant, selon moi, qu’une va
t revêtir quelques-uns des caractères d’une autre espèce, cette autre espèce n’étant, selon moi, qu’une variété bien marquée e
être gouvernée par la sélection naturelle, d’après les habitudes des espèces , et ne peut être abandonné à l’action mutuelle de
mblances héréditaires de constitution. On peut encore prévoir que les espèces du même genre manifesteront de temps en temps leu
par l’une ou l’autre de ces deux causes, la postérité variable d’une espèce assume des caractères qui se trouvent déjà en que
plus grandes difficultés qu’il y ait à reconnaître dans la nature une espèce variable décrite dans nos ouvrages systématiques
ques provient de ce que ses variétés miment en quelque sorte d’autres espèces du même genre. On pourrait dresser un immense cat
mes, qui pourraient elles-mêmes avec un doute égal être rangées comme espèces et comme variétés. Il faut donc, à moins de consi
r en une certaine mesure les caractères de ces mêmes organes chez des espèces alliées. J’ai recueilli une longue liste de cas s
e aucun organe important, mais en ce qu’il se présente chez plusieurs espèces du même genre, en partie à l’état domestique et e
pulaire, qui est un signe si fréquent et presque caractéristique de l’ espèce , est quelquefois double ; elle est au moins certa
tre des traces ; et je tiens du colonel Poole que les petits de cette espèce sont généralement rayés sur les jambes et légèrem
ujet, croit que les diverses races chevalines descendent de plusieurs espèces originelles, dont l’une, d’un pelage gris-brun, é
s aussi distantes. Venons aux effets du croisement entre les diverses espèces du genre Cheval. Rollin assure que la Mule commun
devons-nous conclure de ces différents faits ? Nous voyons plusieurs espèces très distinctes du genre Cheval qui deviennent, p
is-brun, celle qui approche le plus de la couleur générale des autres espèces du genre. L’apparition des rayures n’est accompag
te avec plus de force encore chez les hybrides provenant de plusieurs espèces trèsdistinctes. Or, qu’avons-nous observé, en par
verses races de Pigeons ? C’est qu’elles sont toutes descendues d’une espèce comprenant deux ou trois sous-espèces ou races gé
est qu’il existe chez chacune des jeunes générations successives de l’ espèce une tendance perpétuelle à reproduire ces caractè
quelquefois. Ainsi que nous l’avons vu tout à l’heure chez plusieurs espèces du genre Cheval, les rayures sont plus apparentes
s fréquentes chez les jeunes sujets que chez les vieux. Qu’on appelle espèces nos races de Pigeons, ou celles du moins qui sont
ont-ils pas des analogies frappantes avec les faits observés chez les espèces du genre Cheval ? Quant à moi, j’ose en toute con
d’une ou de plusieurs souches sauvages92. Lorsqu’on admet que chaque espèce du genre Cheval a été séparément créée, il faut a
e manière à présenter souvent les rayures qu’on observe chez d’autres espèces du genre ; et qu’elles ont toutes été douées d’un
ouées d’une forte tendance à produire, en cas de croisements avec des espèces habitant des contrées très éloignées, des hybride
t par leurs rayures, non pas à leurs propres parents, mais aux autres espèces du genre. Or, admettre une pareille manière de vo
es plus grandes qui caractérisent et séparent les unes des autres les espèces du même genre. Les conditions extérieures de la v
re les caractères qui sont arrivés à différer depuis que les diverses espèces d’un même genre se sont séparées de leur souche c
l’individu tout entier ; car dans un district où coexistent plusieurs espèces d’un genre quelconque, et où, par conséquent, il
ive, on peut s’attendre à trouver, dans ce même district et parmi ces espèces , un nombre moyen de variétés proportionnellement
xuels secondaires sont très variables, et diffèrent beaucoup dans les espèces du même groupe. La variabilité des mêmes organes
ement fourni les différences sexuelles entre les individus d’une même espèce et les différences spécifiques entre les espèces
individus d’une même espèce et les différences spécifiques entre les espèces du même genre. Tout organe qui atteint une grande
ormal, par rapport à sa taille ou à ses caractères réguliers chez des espèces alliées, doit avoir passé par une série considéra
it la tendance à produire des variations ultérieures. Mais lorsqu’une espèce pourvue d’un organe particulier extraordinairemen
fixes à cet organe, quelle que soit l’anomalie de ses caractères. Les espèces descendues d’un parent commun, héritant presque d
lorsque l’influence d’un climat est nuisible aux représentants d’une espèce , ils meurent le plus souvent sans se reproduire,
ier au moyen de croisements entre individus distincts chez toutes les espèces uni-sexuelles ; ces croisements devant produire n
sements entre individus favorisant certaines variations brusques, les espèces unisexuelles, ou les hermaphrodites qui croisent
’Oméga de la série des causes qui contribuent à la transformation des espèces . Dans le paragraphe suivant, que l’auteur nous a
servations. (Trad.) 82. N’est-il pas plus naturel de supposer que l’ espèce aveugle de Bathyscia qui vit au dehors des cavern
pèce aveugle de Bathyscia qui vit au dehors des cavernes descend de l’ espèce aveugle qui en habite l’intérieur ; et que si la
raines sont différentes, plus ces chances heureuses augmentent pour l’ espèce qui les produit. (Trad.) 84. C’est que ces deux
rraient être soit avantageuses, soit nuisibles aux représentants de l’ espèce . (Trad.) 87. L’invariabilité des caractères gén
emarquer que ces caractères sont presque toujours analogues, dans une espèce , aux différences purement individuelles qui disti
tion sexuelle de plus fréquentes occasions d’agir. C’est pourquoi les espèces qui présentent de grandes différences sexuelles d
ne ces mêmes caractères, présenter de nombreuses variétés dans chaque espèce , et de nombreuses espèces assez tranchées sous ce
présenter de nombreuses variétés dans chaque espèce, et de nombreuses espèces assez tranchées sous ce même rapport en chaque ge
Cerfs, les Moutons confirment cette règle. Lorsque ce grand nombre d’ espèces n’existe pas, on peut être à peu près certain que
identiques sans doute. On peut présumer que lorsqu’une variété d’une espèce revêt quelque caractère d’une espèce alliée, ou q
mer que lorsqu’une variété d’une espèce revêt quelque caractère d’une espèce alliée, ou que dans deux espèces il se produit de
espèce revêt quelque caractère d’une espèce alliée, ou que dans deux espèces il se produit des variations analogues, c’est tou
e un zèbre, qui lui-même serait descendu d’une ou de plusieurs autres espèces sauvages du genre. J’ajoutais : « Il est beaucoup
genre. J’ajoutais : « Il est beaucoup plus supposable que toutes les espèces du genre cheval descendent d’un progéniteur commu
9 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
ion des formes. — VIII. De l’apparition soudaine de groupes entiers d’ espèces . — IX. De leur apparition soudaine, même dans les
graduellement différentes. J’ai montré comment l’existence de chaque espèce dépend beaucoup moins du climat que de la présenc
ntérieurement. J’ai eu moi-même de la difficulté, en considérant deux espèces quelconques, à ne pas me représenter leur souche
devons toujours chercher, ce sont des formes intermédiaires entre les espèces actuelles et un ancien progéniteur commun peut-êt
ure, si elles descendent du Pigeon Biset (C. livia) ou de toute autre espèce alliée, telle que la C. œnas. De même, à l’égard
ute autre espèce alliée, telle que la C. œnas. De même, à l’égard des espèces naturelles, si nous considérons deux formes très
est donc impossible de reconnaître la forme mère de deux ou plusieurs espèces quelconques, même en comparant minutieusement la
emeurées fixes. D’après la théorie de sélection naturelle, toutes les espèces aujourd’hui vivantes sont en connexion avec la so
s égales à celles qui distinguent aujourd’hui les variétés de la même espèce  ; comme chacune de ces souches mères, maintenant
intenant éteintes, en général, a été à son tour en connexion avec des espèces encore plus anciennes ; et ainsi de suite, selon
e que le nombre des chaînons intermédiaires et transitoires entre les espèces vivantes et éteintes doit avoir été immense. Mais
grand paléontologiste, Edward-Forbes : c’est qu’une multitude de nos espèces fossiles sont décrites et nommées, d’après un seu
nt la période d’émersion de ces couches. Quelques-unes des nombreuses espèces d’animaux qui vivent sur les côtes entre les limi
eaux semblent devoir rarement se conserver. Par exemple, les diverses espèces de Chthamalinées, sous-famille de Cirripèdes sess
ibus ; elles sont exclusivement littorales, à l’exception d’une seule espèce méditerranéenne, qui vit dans les eaux profondes,
eaux profondes, et qu’on a trouvée fossile en Sicile. Or, nulle autre espèce ne s’est rencontrée jusqu’ici dans une formation
sques, le genre Chiton offre un cas en partie analogue. À l’égard des espèces terrestres qui vécurent pendant la période second
l’une ou à l’autre de ces longues périodes, à l’exception d’une seule espèce , découverte par sir Ch. Lyell et le docteur Dawso
istes, qui, comme F. Forbes, nient formellement la transformation des espèces . En étudiant la série des formations géologiques,
de pareilles stations ne sont habitées que par un très petit nombre d’ espèces , bien que les sondages opérés récemment, pour l’é
s vu autre part, à la formation de nouvelles variétés et de nouvelles espèces  ; mais, pendant ce même temps, nous avons vu auss
e de leurs habitants doit décroître, si l’on en excepte toutefois les espèces qui vivent sur le littoral d’un continent, quand
dant ces mêmes périodes, il devra y avoir de nombreuses extinctions d’ espèces et peu de nouvelles formes pourront se produire.
as une série étroitement graduée de variétés intermédiaires entre les espèces qui vivaient au commencement et celles qui ont vé
s qui ont vécu à la fin. On connaît bien quelques exemples d’une même espèce présentant des variétés distinctes dans les diver
e pas les traces d’une série graduée de formes transitoires entre les espèces qui vivaient alors ; mais je ne puis en aucune fa
er à aucune conclusion certaine sur ce point. Lorsque nous voyons une espèce apparaître pour la première fois vers le milieu d
e n’a pas existé auparavant quelque autre part. Et de même, quand une espèce semble avoir disparu avant que les strates supéri
l’influence des changements climatériques ou autres ; et, lorsqu’une espèce apparaît pour la première fois dans une formation
et non une création. Il est bien constaté, par exemple, que certaines espèces ont quelquefois apparu plutôt dans les couches pa
les plus récents des diverses parties du monde, on a trouvé quelques espèces encore aujourd’hui vivantes, mais qui se sont éte
ferment leurs restes fossiles ; et, réciproquement, quelques-unes des espèces , très rares ou même absentes dans ces mêmes dépôt
dernière apparition à différents niveaux, en raison des migrations d’ espèces et des changements géographiques environnants. Si
strates, il sera peut-être tenté de présumer que la durée moyenne des espèces fossiles qu’il y trouvera enfouies a été inférieu
réalité elle aura été au contraire beaucoup plus longue, puisque ces espèces ont apparu avant cette époque et qu’elles ont pou
n puisse trouver une série de formes parfaitement graduées entre deux espèces propres aux étages supérieurs et inférieurs de la
e dépôt devrait en général être très épais. Il faudrait de plus que l’ espèce en voie de se modifier eût continué à vivre dans
peu près la même profondeur, condition nécessaire pour que les mêmes espèces continuent à vivre dans le même lieu, la vitesse
ssus des autres, à soixante-huit niveaux différents. Lors donc qu’une espèce se montre au bas, au milieu et au sommet d’une te
is, pendant cette même période géologique. De sorte que, si de telles espèces subissaient une certaine somme de modifications p
ici que les naturalistes n’ont aucune règle d’or pour distinguer les espèces de variétés. Ils reconnaissent tous quelque varia
èces de variétés. Ils reconnaissent tous quelque variabilité à chaque espèce  ; mais aussitôt qu’ils rencontrent des différence
ces un peu plus grandes entre deux formes, ils les rangent comme deux espèces distinctes, à moins qu’ils ne puissent les relier
dans une coupe géologique : car, si l’on suppose que B et C sont deux espèces , et qu’une troisième espèce, A, se trouve dans un
ar, si l’on suppose que B et C sont deux espèces, et qu’une troisième espèce , A, se trouve dans une couche inférieure plus anc
ire entre B et C, il serait tout simplement rangé comme une troisième espèce distincte, à moins qu’il ne puisse être étroiteme
tre eux dans tous ses caractères. De sorte que nous pouvons trouver l’ espèce mère et les diverses variétés modifiées qui en de
s serons par conséquent sollicités à les ranger toutes comme autant d’ espèces distinctes. On sait sur quelles différences presq
nces presque insensibles beaucoup de paléontologistes ont fondé leurs espèces , et ils se montrent surtout disposés à les multip
imentés font aujourd’hui descendre au rang de variétés bon nombre des espèces établies par d’Orbigny et tant d’autres : ce qui
oquilles que la majorité des naturalistes croient identiques avec des espèces vivantes ; mais d’autres savants paléontologistes
léontologistes, tels que M. Agassiz et M. Pictet, soutiennent que les espèces tertiaires sont spécifiquement distinctes, tout e
listes aussi éminents ont été égarés par leur imagination, et que ces espèces tertiaires récentes ne présentent réellement aucu
admettre que la grande majorité des naturalistes ont tort, et que les espèces tertiaires sont toutes très distinctes des espèce
t tort, et que les espèces tertiaires sont toutes très distinctes des espèces vivantes, nous avons la preuve que de légères mod
eaucoup plus étroitement alliés les uns aux autres que ne le sont les espèces enfouies dans des formations chronologiquement pl
s d’une contrée quelconque toutes les formes de transition entre deux espèces successives : car chaque variété doit avoir été l
rande extension, et nous avons vu que, parmi les plantes, ce sont les espèces les plus répandues qui présentent les plus nombre
les Mollusques et autres animaux marins, il est très probable que les espèces qui ont une grande extension, surpassant de beauc
t naissance, d’abord à des variétés locales et ensuite à de nouvelles espèces  : ce qui diminue encore les chances que nous pouv
’autre par des variétés intermédiaires, et attribuées ainsi à la même espèce , jusqu’à ce que de nombreux spécimens en aient ét
sile de nombreux liens intermédiaires rattachant l’une à l’autre deux espèces éteintes, on peut se demander si les géologues de
de simples variétés de celles-ci, sont réellement des variétés ou des espèces . Leurs conclusions dépendraient uniquement du nom
ntièrement erronée. Comme l’a récemment remarqué M. Lubbock, « chaque espèce est un lien entre d’autres formes alliées. » Si n
la série graduée des formes d’un genre représenté par une vingtaine d’ espèces vivantes ou éteintes, et que nous retranchions qu
dant pas en ces divers cas, ou en aucun autre, une série droite d’une espèce vivante à l’autre, mais elle dessine un circuit i
serrés que nos variétés actuelles, et reliant entre elles toutes les espèces connues : telle est la plus importante des object
plus riches du globe en formes vivantes ; et cependant, si toutes les espèces qui y ont vécu dans toute la série des temps étai
ment auront probablement été accompagnées de nombreuses extinctions d’ espèces  ; et, au contraire, pendant les périodes de soulè
e à la conservation des formes intermédiaires entre deux ou plusieurs espèces . Si toutes ces formes intermédiaires n’étaient pa
s conservées, de simples variétés de transition paraîtraient autant d’ espèces distinctes. Il est de même probable que toute gra
onserver toutes dans une seule et même formation. Un grand nombre des espèces marines de l’archipel s’étendent aujourd’hui à de
s ; et l’analogie nous induit à penser que ce sont principalement ces espèces très répandues qui produiront le plus souvent des
éontologistes, suivant les principes actuels, les rangeront comme des espèces nouvelles et distinctes. Si ces observations ont
ansitoires qui, d’après ma théorie, ont relié les unes aux autres les espèces passées et présentes d’un même groupe dans la cha
ient pas moins rangés par beaucoup de paléontologistes comme autant d’ espèces distinctes, s’ils se trouvaient enfouis dans les
vivants, si l’absence d’innombrables formes intermédiaires entre les espèces qui apparaissent au commencement et à la fin de c
n a tant appuyé. VIII. De l’apparition soudaine de groupes entiers d’ espèces alliées. — Plusieurs paléontologistes et, entre a
t encore argué de l’apparition soudaine de quelques groupes entiers d’ espèces en certaines formations, comme d’un fait inconcil
mme d’un fait inconciliable avec l’hypothèse de la transformation des espèces . Si, en effet, des espèces nombreuses appartenant
avec l’hypothèse de la transformation des espèces. Si, en effet, des espèces nombreuses appartenant aux mêmes genres ou aux mê
avec soin les formations géologiques. Nous oublions que des groupes d’ espèces peuvent avoir longtemps existé autre part et s’y
mes. Ces intervalles n’ont-ils pas dû suffire à la multiplication des espèces sorties d’une ou de plusieurs souches mères, espè
ltiplication des espèces sorties d’une ou de plusieurs souches mères, espèces qui apparaîtront tout d’un coup comme un groupe s
nd cette adaptation a été une fois effectuée, et qu’un petit nombre d’ espèces ont ainsi acquis de grands avantages sur d’autres
sujets à faire erreur, quand nous supposons que des groupes entiers d’ espèces se sont produits soudainement. Même dans un laps
ns l’Inde, dans le sud de l’Amérique, et même en Europe de nombreuses espèces fossiles, qui ont dû vivre à une époque aussi anc
s reptiles, cette époque reculée eût possédé au moins une trentaine d’ espèces d’oiseaux dont quelques-uns d’une taille gigantes
. Vu le nombre extraordinaire d’individus qui représentent beaucoup d’ espèces de cette famille dans le monde entier, depuis les
rtain nombre. Mais comme jusque-là on n’en avait pas trouvé une seule espèce dans aucune des couches de cette série, j’en avai
uter un exemple de plus aux brusques apparitions de groupes entiers d’ espèces  ; du moins le pensais-je ainsi. Mais à peine mon
t la période secondaire ; et il se pouvait dès lors que ces anciennes espèces eussent été les ancêtres de nos nombreuses espèce
que ces anciennes espèces eussent été les ancêtres de nos nombreuses espèces tertiaires et modernes. Le cas d’apparition subit
rtiaires et modernes. Le cas d’apparition subite d’un groupe entier d’ espèces sur lequel les paléontologistes insistent le plus
s anciens de l’époque de la Craie. Ce groupe comprend la majorité des espèces vivantes. Dernièrement, le professeur Pictet a fa
rie, à moins qu’il ne soit possible de démontrer aussi que toutes les espèces de ce groupe ont apparu soudainement et simultané
ations européennes dont nous ne connaissons qu’un très petit nombre d’ espèces . Quelques familles de poissons ont actuellement u
t se multiplier et où il demeurerait confiné jusqu’à ce qu’une de ses espèces , s’adaptant à un climat plus froid, pût doubler l
les plus stériles. IX. De l’apparition soudaine de groupes entiers d’ espèces alliées dans les strates fossilifères les plus an
e, mais beaucoup plus grave. Je veux parler de ces nombreux groupes d’ espèces , qui semblent faire soudainement leur apparition
. Cependant la plupart des raisons qui m’ont convaincu que toutes les espèces d’un même groupe descendent d’un progéniteur comm
cendent d’un progéniteur commun s’appliquent avec une égale force aux espèces les plus anciennes. Je ne puis douter, par exempl
tels que le Nautile, la Lingule, etc., ne diffèrent que très peu des espèces vivantes ; et, d’après ma théorie, on ne saurait
es ; et, d’après ma théorie, on ne saurait supposer que ces anciennes espèces aient été les ancêtres de toutes les espèces des
pposer que ces anciennes espèces aient été les ancêtres de toutes les espèces des ordres auxquels elles appartiennent, car elle
ajouté au système Silurien un autre étage inférieur, très abondant en espèces toutes spéciales à cette formation. Des traces de
ions géologiques un grand nombre de chaînons intermédiaires entre les espèces qui vivent aujourd’hui et celles qui ont vécu ant
parition brusque dans nos formations européennes de groupes entiers d’ espèces  ; troisièmement, c’est l’absence presque complète
ent, et parfois avec force, soutenu le principe de l’immutabilité des espèces . J’ai cependant des raisons de croire qu’un homme
le doit aussi progressivement s’enrichir en formes organiques, et les espèces doivent encore changer, sans que leur changement
ent les mêmes, ce qu’il faut pour assurer la continuité du dépôt, les espèces n’ont aucune raison d’émigrer ou d’immigrer et en
les n’y sauraient trouver avantage. Or, de deux choses l’une : ou les espèces changeront, et le dépôt sera probablement interro
espèces changeront, et le dépôt sera probablement interrompu, ou les espèces ne changeront pas, et alors il importe peu que le
par l’influence même de ce changement dans les conditions de vie, les espèces se modifient dans leur structure ou leurs habitud
ogue qui a vu de ses propres yeux tous les spécimens divers de chaque espèce fossile ou vivante ? Et jusqu’à quel point peut-o
errait ses collections, afin qu’il fût fait un classement général des espèces dans les genres, des variétés dans les espèces et
classement général des espèces dans les genres, des variétés dans les espèces et des individus dans les variétés. De cette faço
chez une classe quelconque d’êtres organisés qu’à l’époque où aucune espèce de cette même classe n’en étant encore pourvue, l
peut faire à ceux qui opposent à la théorie de la transformation des espèces , que l’Ibis d’Égypte est encore aujourd’hui tel q
10 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
productions d’un même continent. — IV. Centres de création. — V. Les espèces naissent-elles d’un seul individu ou d’un seul co
eau, du moins jusqu’à cette identité de conditions de vie que la même espèce exige en général ; car c’est un cas des plus rare
es soient, ou les obstacles de toute nature aux libres migrations des espèces , sont en connexion, de la manière la plus étroite
s les productions d’un même continent ou d’une même mer, bien que les espèces elles-mêmes soient quelquefois distinctes en ses
anière, leurs œufs sont de la même couleur ; et cependant ce sont des espèces différentes. Les plaines qui avoisinent le détroi
s plaines qui avoisinent le détroit de Magellan sont habitées par une espèce de Rhéa, ou d’Autruche américaine, et au nord des
Autruche américaine, et au nord des plaines de la Plata par une autre espèce du même genre ; mais on ne rencontre ni la vérita
Si nous gravissons les pics élevés des Cordillères, nous trouvons une espèce de Viscache alpestre ; si nous regardons les eaux
nmoins essentiellement américains, bien qu’ils présentent parfois des espèces particulières. Nous pouvons reculer jusqu’aux âge
à l’aide du lent procédé de modification par sélection naturelle. Des espèces très répandues et abondantes en individus, qui on
ucune loi nécessaire de développement. Comme la variabilité de chaque espèce est une faculté indépendante et très variable en
, il en résulte que la somme des modifications subies par différentes espèces n’est point une quantité constante. Si, par exemp
st point une quantité constante. Si, par exemple, un certain nombre d’ espèces , qui ont vécu pendant longtemps en concurrence mu
depuis une période géologique extrêmement éloignée, de même certaines espèces ont émigré de contrée en contrée à de grandes dis
n. — En partant de ces principes, il devient évident que les diverses espèces du même genre, bien qu’habitant les contrées du m
source, puisqu’elles descendent du même progéniteur. À l’égard de ces espèces qui pendant de longues périodes géologiques n’ont
en beaucoup d’autres cas, où nous avons des raisons de penser que les espèces d’un genre se sont produites à des époques compar
difficultés. Il est de même évident que tous les individus de la même espèce , bien qu’habitant des régions isolées et distante
randes discussions parmi les naturalistes. Il s’agit de savoir si les espèces ont été créées sur un seul point de la surface de
’une difficulté extrême, lorsqu’il s’agit d’expliquer comment la même espèce peut avoir émigré d’un point unique jusqu’aux con
vons aujourd’hui répandue. Néanmoins cela semble si simple que chaque espèce se soit produite d’abord dans une contrée unique,
ement admis que, dans la plupart des cas, l’aire habitée par une même espèce est parfaitement continue ; et lorsqu’une plante
lle ne saurait avoir été franchie par les représentants de cette même espèce , on considère le fait comme exceptionnel et extra
le possède en conséquence les mêmes quadrupèdes146. Mais si les mêmes espèces peuvent être produites en deux points séparés, po
es organisés ne peut se comprendre que dans le cas où la majorité des espèces auraient été créées seulement d’un côté de ces ob
remarqué que les genres les plus naturels, c’est-à-dire ceux dont les espèces sont le plus étroitement reliées les unes aux aut
ndant un degré plus bas dans la série, jusqu’aux individus de la même espèce , une règle tout opposée prévalût, c’est-à-dire qu
la même espèce, une règle tout opposée prévalût, c’est-à-dire que les espèces , au lieu d’être locales, fussent formées à la foi
bable, ainsi du reste qu’à beaucoup d’autres naturalistes, que chaque espèce se soit produite d’abord dans une seule contrée,
t des cas nombreux où il est impossible d’expliquer comment les mêmes espèces peuvent avoir passé d’un point à un autre. Mais l
interrompu et brisé la continuité d’extension primitive de beaucoup d’ espèces  ; de sorte que nous n’avons plus qu’à examiner si
plus qu’à examiner si les exceptions à la continuité d’extension des espèces sont assez nombreuses et d’une assez grande impor
nce, rendue probable par tant de considérations générales, que chaque espèce s’est produite en une seule région, d’où elle a e
fatigant qu’inutile de discuter tous les cas exceptionnels où la même espèce vit sur des régions distantes et séparées ; et je
généraux les plus frappants : telle est d’abord l’existence des mêmes espèces sur les sommets de chaînes de montagnes très éloi
des productions d’eau douce, et troisièmement, la présence des mêmes espèces dans les îles et sur les continents les plus vois
plusieurs centaines de milles de pleine mer. Si la présence des mêmes espèces en des points distants et séparés de la surface d
ans les cas les plus nombreux, s’expliquer par l’hypothèse que chaque espèce a émigré peu à peu d’un berceau unique ; alors, s
nt, ainsi que des moyens de transport accidentels et variés de chaque espèce , le plus sûr parti sera, ce me semble, de croire
question connexe et également importante ; à savoir, si les diverses espèces d’un même genre, qui, d’après ma théorie, devaien
t la plupart des habitants sont en relation mutuelle étroite avec des espèces d’une autre région ou appartiennent aux mêmes gen
indépendantes. Cette manière d’envisager les relations mutuelles des espèces d’une région avec celles d’une autre diffère peu,
e région avec celles d’une autre diffère peu, en substituant le mot d’ espèce à celui de variété, de celle que M. Wallace a exp
ée dernièrement dans un ingénieux mémoire où il conclut, que « chaque espèce à sa naissance coïncide pour le temps et pour le
à sa naissance coïncide pour le temps et pour le lieu avec une autre espèce préexistante et proche-alliée. » J’ai su depuis,
lle forme naît de l’ancienne par voie de génération modifiée. V. Les espèces naissent-elles d’un seul individu ou d’un seul co
ement une autre question : à savoir, si tous les individus de la même espèce descendent d’un seul couple, ou d’un seul hermaph
tres organisés qui ne croisent jamais, si toutefois il en existe, les espèces , d’après ma théorie, doivent descendre d’une succ
que, pendant le lent procédé de modification, tous les individus de l’ espèce se maintiennent à peu près uniformes par suite de
idus pendant de nombreuses générations. VI. Moyens de dispersion des espèces résultant de modifications du climat et des chang
créations », je dois dire quelques mots des moyens de dispersion des espèces . Sir Ch. Lyell et d’autres auteurs ont déjà trait
climat doivent avoir eu une influence puissante sur les migrations d’ espèces . Certaine région qui, à une époque où le climat e
e voir tranche le nœud gordien de la question de dispersion des mêmes espèces jusqu’aux points les plus distants, et fait dispa
eu lieu dans les limites de la période actuelle et de l’existence des espèces aujourd’hui vivantes. Nous avons de nombreuses pr
n admettra pleinement, comme on le fera un jour, je pense, que chaque espèce a rayonné d’un berceau unique, et lorsque, dans l
isible de l’eau de mer. À ma grande surprise, j’ai trouvé que, sur 87 espèces , 64 ont parfaitement germé après une immersion de
ception d’une seule, elles résistèrent assez mal à l’eau salée : sept espèces des deux ordres alliés, les Hydrophyllacées et le
s soin de faire sécher, mais qui n’appartenaient pas toutes aux mêmes espèces que dans l’expérience précédente, 1/229 flottèren
quelquefois à une entière destruction ; or, les graines de beaucoup d’ espèces peuvent retenir longtemps leur vitalité dans le j
gés. Dans le cours de deux mois, j’ai recueilli dans mon jardin douze espèces de graines, provenant des excréments de petits oi
erre ferme, ne pût recevoir de colons par les mêmes moyens. Sur vingt espèces de graines ou d’animaux transportés dans une île,
s unes des autres par des centaines de milles de basses terres où ces espèces alpines ne pourraient vivre, est l’un des cas les
urraient vivre, est l’un des cas les plus frappants qu’on connaisse d’ espèces vivant en divers points du globe très distants, s
aits qui, dès l’année 1747, amenèrent Gmelin à conclure que les mêmes espèces devaient avoir été créées à la fois en plusieurs
t. Les montagnes se couvriront de neige et de glace, et les anciennes espèces alpines descendront dans les plaines. Lorsque le
vers le pôle. Quand la chaleur sera complétement de retour, les mêmes espèces arctiques qui auront vécu ensemble en grandes mas
de l’Amérique, que lorsqu’en d’autres régions nous trouvons les mêmes espèces sur les sommets de montagnes éloignées les unes d
trement. Car il n’est guère probable que précisément toutes les mêmes espèces arctiques soient restées sur des chaînes de monta
vivre depuis lors. Elles ont dû sans doute aussi se mélanger avec des espèces alpines plus anciennes qui doivent avoir existé s
fférentes chaînes de montagnes de l’Europe, bien qu’un grand nombre d’ espèces soient identiques, cependant quelques-unes présen
cependant quelques-unes présentent des variétés, et beaucoup sont des espèces distinctes, bien qu’étroitement alliées et représ
nt à quelques formes exclusivement arctiques, mais aussi à beaucoup d’ espèces subarctiques ou même à des formes septentrionales
dant la chaleur décroissante de la période pliocène, aussitôt que les espèces , alors communes aux deux mondes, commencèrent leu
que avec les productions américaines indigènes, et en Europe avec les espèces européennes ; de sorte qu’une vive concurrence du
ons tempérées du Nouveau Monde et de l’Ancien, l’on trouve très peu d’ espèces identiques, bien qu’un plus grand nombre cependan
de simples races géographiques et que d’autres considèrent comme des espèces distinctes, et de plus une armée de formes proche
des Crustacés, quelques Poissons et quelques autres animaux marins d’ espèces proche-alliées se trouvent, d’un côté, dans la Mé
autre, on peut jeter quelque lumière sur la distribution actuelle des espèces identiques ou alliées. En Angleterre, le docteur
ngleterre, le docteur Hooker a montré qu’environ quarante à cinquante espèces de plantes phanérogames de la Terre de Feu, forma
ux points du globe ; et que, de plus, on y constate encore beaucoup d’ espèces proche-alliées. Sur les hautes montagnes de l’Amé
hautes montagnes de l’Amérique équatoriale se montre une multitude d’ espèces particulières appartenant à des genres européens.
illa de Caracas, l’illustre Humboldt a vu, il y a déjà longtemps, des espèces appartenant à des genres caractéristiques des Cor
sent plusieurs formes de caractère tout européen et un petit nombre d’ espèces représentatives de la flore du cap de Bonne-Espér
flore du cap de Bonne-Espérance. Au Cap même on trouve aussi quelques espèces d’Europe, que l’on ne croit pas introduites par l
ontagnes du sud de l’Australie, le docteur F. Millier a découvert des espèces européennes ; d’autres espèces, qui n’ont point n
le docteur F. Millier a découvert des espèces européennes ; d’autres espèces , qui n’ont point non plus été introduites par l’h
ue dans les Algues ; car le docteur Hooker m’a informé que vingt-cinq espèces sont communes à la Nouvelle-Zélande et à l’Europe
es mers tropicales intermédiaires. Il faut observer que les formes ou espèces septentrionales découvertes dans les contrées les
dire. Peut-être qu’anciennement les tropiques nourrissaient autant d’ espèces que nous en voyons aujourd’hui rassemblées en fou
sines de l’équateur aient souffert récemment beaucoup d’extinctions d’ espèces . Jusqu’à quel point ces faits peuvent-ils s’expli
dans leur nouvelle patrie comme autant de variétés bien marquées ou d’ espèces distinctes. C’est un fait remarquable et sur lequ
outes les difficultés que présentent l’extension et les affinités des espèces alliées qui vivent dans les zones tempérées du no
les routes et les moyens d’émigration, pour quelles raisons certaines espèces plutôt que d’autres ont émigré, et pourquoi certa
rtaines espèces plutôt que d’autres ont émigré, et pourquoi certaines espèces se sont modifiées et ont donné naissance à de nou
mpte de tels faits, jusqu’à ce que nous puissions dire pourquoi telle espèce plutôt que telle autre s’est naturalisée par l’in
le triple d’individus sur un même espace, comparativement à une autre espèce , également considérée dans sa patrie naturelle. J
ne sauraient être discutées ici. Je dirai seulement qu’à l’égard des espèces identiques qu’on trouve en des points aussi éloig
ispersion, ainsi que l’a suggéré Lyell. Mais l’existence de plusieurs espèces tout à fait distinctes, appartenant à des genres
e vue de ma théorie de descendance modifiée. Car quelques-unes de ces espèces sont si distinctes, que nous ne saurions supposer
si différentes de leur souche. Les faits me semblent indiquer que des espèces particulières et très distinctes ont émigré en ra
ou même un seul couple, mais en général une même variété ou une même espèce . Or, d’après le principe des analogies de variati
rincipe des analogies de variation entre les représentants de la même espèce ou du même genre, et surtout d’après la loi de ré
oi de réversion aux caractères des aïeux, il se peut fort bien qu’une espèce , répandue dans une vaste région qui vient à être
urra y émigrer et y produire à son tour d’autres variétés et d’autres espèces qui se répandront de proche en proche jusqu’aux c
he en proche jusqu’aux contrées les plus éloignées. Mais ces diverses espèces , ainsi peu à peu répandues par le monde, et peut-
sion aux caractères des aïeux, et donner lieu à des variétés et à des espèces convergentes vers l’ancien type de la race. De so
que ces lois présentent. Il est donc évident d’après cela qu’une même espèce peut quelquefois naître ou se reproduire, soit d’
ême espèce peut quelquefois naître ou se reproduire, soit d’une seule espèce antérieure, soit de deux espèces proche-alliées,
re ou se reproduire, soit d’une seule espèce antérieure, soit de deux espèces proche-alliées, dans plusieurs districts très sép
. Il doit donc être beaucoup plus fréquent que l’ancêtre commun d’une espèce soit, non pas un seul couple ou un seul individu,
pourrait donc dire avec toute rigueur que le centre de création de l’ espèce ou do la variété qui en résulte par la sélection
en cercles vicieux auxquelles on s’est si souvent livré à propos des espèces et de leurs variétés. Si l’espèce n’est qu’une va
’est si souvent livré à propos des espèces et de leurs variétés. Si l’ espèce n’est qu’une variété agrandie, et chaque variété
tés. Si l’espèce n’est qu’une variété agrandie, et chaque variété une espèce naissante, et si enfin les espèces elles-mêmes so
été agrandie, et chaque variété une espèce naissante, et si enfin les espèces elles-mêmes sont la souche des genres subséquents
nt la souche des genres subséquents, il est évident que la variété, l’ espèce et le genre lui-même ont toujours eu un berceau u
é dans la série des temps géologiques ; même dans le cas où une seule espèce , parfaitement identique, résulterait de deux vari
identique, résulterait de deux variétés convergentes sorties de deux espèces distinctes, il faudrait admettre chez l’une et ch
n est insoluble au point de vue pratique, à moins qu’il ne s’agisse d’ espèces , de variétés et de races domestiques formées sous
Mais, à l’état de nature, le centre de création d’une variété, d’une espèce ou d’un genre ne peut être indiqué que d’une mani
des conditions locales. Tout ce qu’on peut affirmer, c’est que toute espèce ou toute variété établie dans une contrée depuis
ement. (Trad.) 146. Dans l’hypothèse de l’invariabilité absolue des espèces et de leur création indépendante, renouvelée à ch
pothétiques, et croire à la formation indépendante, non seulement des espèces , mais des variétés locales même les plus circonsc
oit avec celles du Sud, et comment il se peut faire qu’une partie des espèces qui la peuplent ont des parents en Islande et d’a
). 149. Lorsqu’on nie la possibilité de la migration successive des espèces alpines d’une chaîne de montagnes à l’autre, c’es
e chaîne de montagnes à l’autre, c’est qu’on part du principe que les espèces sont invariables dans leur structure, leur consti
s migrations sont même d’autant plus probables que presque toutes les espèces alpines ont actuellement, ou ont eu autrefois des
ersions à d’anciens caractères, ou de variations analogues entre deux espèces ou variétés proche-alliées. Ainsi une espèce de p
ns analogues entre deux espèces ou variétés proche-alliées. Ainsi une espèce de plaine en montant simultanément ou successivem
es causes de variations par sélection naturelle. D’un autre côté, une espèce alpine peut encore avoir varié en descendant peu
oir de s’élever de nouveau et de conquérir cette station. Enfin, si l’ espèce , la variété, ou même le genre vient à être peu à
par d’autres concurrents, la présence des mêmes variétés ou des mêmes espèces , demeurées sur des montagnes distantes, semble au
te de tous les faits si complexes de la distribution géographique des espèces vivantes, et expliquer, soit leurs migrations en
11 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VI : Difficultés de la théorie »
habitudes. — IV. Habitudes différentes parmi les individus de la même espèce , et très différentes entre espèces proche-alliées
ntes parmi les individus de la même espèce, et très différentes entre espèces proche-alliées. — V. Organes très parfaits ou trè
ctions peuvent se ranger sous quelques chefs : D’abord, si toutes les espèces descendent d’autres espèces antérieures, par des
s quelques chefs : D’abord, si toutes les espèces descendent d’autres espèces antérieures, par des transitions graduelles insen
rtout d’innombrables formes transitoires ? Comment se fait-il que les espèces soient si bien définies et que tout ne soit pas c
athématiciens ? Quatrièmement, comment pouvons-nous expliquer que les espèces croisées soient stériles, ou ne produisent qu’une
lle marcheront de pair. Il suit de là que, si nous considérons chaque espèce comme descendant de quelque autre forme inconnue,
s les uns des autres. Mais actuellement, dira-t-on, lorsque plusieurs espèces proche-alliées habitent un même territoire, ne de
e continent, on rencontre généralement, à intervalles successifs, des espèces représentatives, c’est-à-dire étroitement alliées
de chacune des contrées qu’elles habitent plus particulièrement. Ces espèces représentatives se rencontrent souvent et s’entre
ce que l’une remplace complétement l’autre. Mais, si l’on compare ces espèces dans les contrées où elles s’entremêlent, elles s
imens choisis dans le centre de leur habitat. D’après ma théorie, ces espèces alliées descendent d’un parent commun, et, pendan
îles pendant la dernière époque tertiaire. Or, en de telles îles, des espèces distinctes peuvent s’être formées séparément sans
aujourd’hui disparu n’ait joué un rôle important dans la formation d’ espèces nouvelles, et plus spécialement parmi les animaux
ce moyen d’échapper à la difficulté, car je crois que la formation d’ espèces très distinctes est possible dans de vastes régio
parfaitement continues. Si l’on observe la distribution actuelle des espèces dans une vaste région, on voit qu’en général elle
issent entièrement. Il suit de là que le territoire neutre entre deux espèces représentatives est généralement très limité en c
able, ainsi que l’observe Alph. De Candolle, combien la disparition d’ espèces alpines très communes est quelquefois soudaine. E
l’action est le plus importante dans la distribution géographique des espèces , doivent s’étonner de semblables effets, puisque
graduellement. Mais, au contraire, si nous nous rappelons que chaque espèce , même au centre de sa station, s’accroîtrait imme
ion, s’accroîtrait immensément en nombre sans la concurrence d’autres espèces  ; que presque toutes, ou se nourrissent d’autres
nce d’autres espèces ; que presque toutes, ou se nourrissent d’autres espèces , ou leur servent elles-mêmes de pâture ; enfin, q
ques de la vie, mais résulte en grande partie de la présence d’autres espèces dont ils se nourrissent, qui les détruisent ou qu
urrissent, qui les détruisent ou qui leur font concurrence. Comme ces espèces sont déjà bien définies, de quelque manière qu’el
s dans les autres par des dégradations insensibles, l’extension d’une espèce quelconque, dépendant toujours de l’extension de
tendre aussi à être parfaitement définie et limitée. De plus, chaque espèce sur les confins de son habitat, où elle existe en
us rigoureusement définies. S’il est vrai, comme je le crois, que les espèces alliées ou espèces représentatives qui habitent u
éfinies. S’il est vrai, comme je le crois, que les espèces alliées ou espèces représentatives qui habitent une aire continue so
rare ; alors, comme les variétés ne diffèrent pas essentiellement des espèces , la même règle doit, sans nul doute, s’appliquer
te, s’appliquer aux unes comme aux autres. Si donc nous imaginons une espèce variable quelconque, adaptée à une vaste région,
aste région, il nous faudra aussi supposer que deux variétés de cette espèce seront adaptées à deux districts également vastes
riétés sont, d’après ma théorie, converties et perfectionnées en deux espèces distinctes, les deux formes qui existent en plus
t perfectionnées96. C’est, je crois, d’après le même principe que les espèces les plus communes dans chaque contrée présentent,
, en moyenne, un plus grand nombre de variétés bien tranchées que les espèces plus rares, ainsi que nous l’avons déjà vu autre
ermédiaire qui sera totalement supplantée. En somme, je crois que les espèces arrivent assez vite à se définir et à se distingu
plus encore, des lentes modifications de quelques-unes des anciennes espèces indigènes : les nouvelles formes ainsi produites
n et en tout temps, nous ne pouvons trouver qu’un très petit nombre d’ espèces en voie de subir des modifications légères, mais
venues suffisamment distinctes pour compter dorénavant comme autant d’ espèces représentatives. Cette supposition a de la valeur
motion. En pareil cas, les variétés intermédiaires entre ces diverses espèces représentatives, ainsi que leur parent commun, do
, entre autres de ce que nous savons sur la distribution actuelle des espèces étroitement alliées ou représentatives, ainsi que
és intermédiaires, reliant étroitement les unes aux autres toutes les espèces d’un même groupe, doivent assurément avoir existé
u deux exemples de transitions dans les habitudes ou la structure des espèces étroitement alliées dans un même genre, et d’habi
habitudes diverses, soit constantes, soit accidentelles, dans la même espèce . Cependant, une longue liste de tels faits pourra
le des Écureuils, nous trouvons la série la plus parfaite, depuis les espèces à queue légèrement aplatie, ou qui ont seulement,
soit individuellement de quelque avantage aux représentants de chaque espèce d’Écureuils, chacune dans sa contrée natale, en c
nalogies nous solliciteront à croire qu’au moins quelques-unes de ces espèces d’Écureuils décroîtront en nombre ou seront exter
des caractères intermédiaires rattachant le Galéopithèque aux autres espèces du groupe, cependant rien n’empêche d’admettre qu
autres espèces du groupe, cependant rien n’empêche d’admettre que ces espèces de transition n’aient existé à des époques antéri
ction naturelle. Bien plus, nous pouvons présumer que les variétés ou espèces transitoires entre des formes appropriées à des h
é en moins grand nombre, relativement au nombre des représentants des espèces dont la structure est plus parfaite et mieux cara
ctérisée99. IV. Habitudes différentes parmi les individus de la même espèce , et très différentes entre les espèces proche-all
parmi les individus de la même espèce, et très différentes entre les espèces proche-alliées. — Je citerai maintenant un ou deu
des variables ou même très différentes parmi les individus de la même espèce . Lorsque l’un et l’autre cas se présentent à la f
quelques modifications de structure, tous les représentants de cette espèce , soit en général à des habitudes variables, soit
es aquatiques. Puisque l’on voit quelquefois certains individus d’une espèce affecter des habitudes très différentes de celles
e que ces individus donnent accidentellement naissance à de nouvelles espèces , ayant des habitudes anormales et une organisatio
droit et fort, et quoiqu’un peu moins fort et moins droit que chez l’ espèce européenne commune, il peut cependant lui permett
ol ondulatoire, tout enfin m’assure de son étroite parenté avec notre espèce commune ; cependant, non seulement d’après mes pr
le et celui de sélection naturelle, il faut admettre aussi que chaque espèce vivante s’efforce constamment de se multiplier, e
espèce vivante s’efforce constamment de se multiplier, et que si une espèce quelconque varie, si peu que ce soit, dans ses ha
rt ainsi quelque avantage sur d’autres habitants de la contrée, cette espèce modifiée s’emparera de la place occupée dans l’éc
squels un organe a passé successivement en se perfectionnant chez une espèce quelconque, il faudrait considérer exclusivement
telle condition. Nous sommes obligé de faire nos observations sur les espèces du même groupe, c’est-à-dire sur les descendants
isson Amphioxus ait un œil extrêmement simple et sans cristallin. Les espèces fossiles ne peuvent rien nous apprendre sur cette
nos crustacés vivants ; et si l’on se rappelle combien le nombre des espèces vivantes est peu de chose par rapport au nombre d
ombre des espèces vivantes est peu de chose par rapport au nombre des espèces éteintes, je ne puis trouver de difficulté réelle
nismes très parfaits, et plus particulièrement à l’égard de certaines espèces isolées autour desquelles, suivant ma théorie, il
ivant ma théorie, il doit y avoir eu déjà de nombreuses extinctions d’ espèces . Il en est de même d’un organe commun à tous les
et transformer ainsi, plus ou moins complétement, les caractères de l’ espèce par insensibles degrés. Quelques plantes, telles
que certaines Légumineuses et certaines Violacées, etc., portent deux espèces de fleurs ; les unes présentent la structure norm
Les Cirripèdes pédonculés ont déjà subi beaucoup plus d’extinctions d’ espèces que les Cirripèdes sessiles ; si les premiers éta
s sérieuse encore ; car ils s’observent seulement chez une douzaine d’ espèces , parmi lesquelles il en est plusieurs dont les af
ent depuis quelque ancien progéniteur qui en était pourvu, toutes les espèces de poissons électriques devraient être assez étro
terminé par une glande visqueuse. Cependant, toutes les fois que deux espèces très distinctes sont pourvues d’un organe anormal
ions en soient identiques, il présente toujours dans l’une et l’autre espèce des différences fondamentales. Je suis porté à cr
e cause inconnue, elle peut n’avoir été d’aucun avantage immédiat à l’ espèce  ; mais elle peut être devenue postérieurement ava
antes qui ne sont nullement grimpantes, ceux qu’on observe chez cette espèce peuvent s’être produits en vertu de lois de crois
sur les causes précises des différences analogues qui distinguent les espèces sauvages. Je pourrai en appeler encore, à ce même
rganes n’ont aucune relation directe avec les habitudes actuelles des espèces qui en sont pourvues. Ainsi nous ne saurions adme
tion naturelle ne peut absolument causer aucune modification chez une espèce exclusivement pour le bien d’une autre espèce, bi
e modification chez une espèce exclusivement pour le bien d’une autre espèce , bien que dans la nature certaines espèces profit
nt pour le bien d’une autre espèce, bien que dans la nature certaines espèces profitent incessamment des avantages que leur off
duire et produit souvent des organes directement nuisibles à d’autres espèces , comme nous l’observons dans les crochets à venin
pouvait prouver qu’un organe a pu quelquefois se développer chez une espèce quelconque, exclusivement pour le bien d’une autr
er chez une espèce quelconque, exclusivement pour le bien d’une autre espèce , cela renverserait ma théorie, car un tel organe
difie ; ou si les modifications nécessaires ne peuvent s’effectuer, l’ espèce s’éteint, comme des myriades se sont déjà éteinte
equises par la sélection naturelle qui agit surtout pour le bien de l’ espèce au moyen de chacun des individus qui la représent
création, demeurent entièrement inexplicables. Nous avons vu que les espèces , à quelque époque que ce soit, ne sont ni indéfin
iaires, continuellement supplantées par des variétés supérieures. Les espèces proche-alliées qui vivent aujourd’hui dans une ré
pouvait seulement se soutenir dans l’air. Nous avons vu encore qu’une espèce peut, sous des conditions de vie nouvelles, chang
rgane quelconque est de si peu d’importance pour le bien général de l’ espèce , que des modifications dans sa structure ne peuve
dues aux lois de la croissance, et d’abord sans aucune utilité à une espèce , sont devenues plus tard avantageuses à ses desce
le frappant de cette loi. La sélection naturelle ne peut modifier une espèce quelconque exclusivement pour le bien ou le mal d
ne espèce quelconque exclusivement pour le bien ou le mal d’une autre espèce , quoiqu’elle puisse parfaitement contribuer à for
ions très nuisibles ou très utiles, et même indispensables à d’autres espèces , mais en même temps toujours utiles à leurs propr
rence vitale et à la sélection naturelle. (Trad.) 96. Cependant une espèce ou une variété peu nombreuse en individus, mais t
reuse en individus, mais très variable, peut avoir l’avantage sur des espèces ou des variétés très fixes, surtout dans le cas d
onque dans les conditions locales. En pareille circonstance, plus une espèce ou une variété très — variable serait exposée à u
rapides. Il faut bien qu’il en soit ainsi, d’ailleurs, puisque toute espèce doit commencer par une variété, et toute variété
ombre d’individus variables ne pouvait l’emporter sur des variétés ou espèces très nombreuses, mais plus fixes, toute la théori
et leur transformation lente en squelette d’oiseau. Chez une série d’ espèces , les vertèbres ont pu se souder ; chez d’autres a
et en différents sens, dut multiplier rapidement ses variétés et ses espèces  ; chaque variété et chaque espèce avantageusement
ier rapidement ses variétés et ses espèces ; chaque variété et chaque espèce avantageusement modifiée ayant chance de se multi
ifiée ayant chance de se multiplier et de former d’autres variétés et espèces à leur tour avantageusement modifiables, de maniè
l’un l’autre en se substituant complétement à la souche mère. Car ces espèces de vertébrés ichthyo-erpétoïdes, ichthyo-ornithoï
our diminuer de beaucoup le nombre de leurs représentants et de leurs espèces . Ce nouvel ordre vainqueur dut promptement se rés
encore dans ces retraites profondes. Du reste, pendant que certaines espèces de reptiles volants, ou seulement aériens, abando
se des reptiles volants, dut elle-même se diviser en partis rivaux ou espèces ennemies. De sorte que plusieurs d’entre les form
des mammifères elle-même, déjà formée, commençait à diviser entre les espèces alors dominantes de son rameau inférieur, les Mar
l des représentants de ces formes transitoires, non comme variétés ou espèces , mais comme individus, peut ne représenter qu’une
i a été contestée par plusieurs naturalistes, au moins chez certaines espèces . Ce serait, en réalité, un organe devenu rudiment
organe devenu rudimentaire en fonction par défaut d’exercice chez des espèces autrefois semi-aquatiques, semi-aériennes, et dev
exclusivement sub-aquatiques ; tandis qu’au contraire, chez d’autres espèces de mieux en mieux et de plus en plus exclusivemen
e pourrait donc qu’il eût toujours existé à peu près le même nombre d’ espèces de poissons électriques. De plus, toutes ces souc
de la transmission héréditaire des organes électriques chez quelques espèces seulement depuis un ou plusieurs ancêtres communs
t, en même temps, à se localiser dans des organes spéciaux à quelques espèces  ; que ces espèces ont dû être autrefois beaucoup
à se localiser dans des organes spéciaux à quelques espèces ; que ces espèces ont dû être autrefois beaucoup plus nombreuses qu
suffisant de prototypes électriques pour expliquer la présence de nos espèces actuelles. Par suite de la division du travail ph
sélection naturelle, cette faculté a dû devenir spéciale à certaines espèces , de moins en moins nombreuses, mais en se perfect
rophiait de plus en plus chez les autres : à peu près aussi comme les espèces ailées, aujourd’hui vivantes, sont admirablement
té dans certains états ou dans certains organes spéciaux de certaines espèces , par la vertu de la loi de sélection naturelle. (
élection naturelle. (Trad.) 104. Il paraîtrait aussi probable que l’ espèce grimpante le soit devenue en acquérant par sélect
uérant par sélection les crampons qu’elle possède ; et que les autres espèces qui sont aujourd’hui pourvues de crampons sans êt
es de crampons sans être grimpantes soient les descendants modifiés d’ espèces qui, dans des circonstances favorables, ont peu à
12 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
inités générales, complexes et divergentes. — VIII. Les extinctions d’ espèces séparent et déterminent les groupes en les limita
dans le quatrième, j’ai montré que, dans chaque contrée, ce sont les espèces communes et très répandues dans de nombreuses sta
munes et très répandues dans de nombreuses stations, c’est-à-dire les espèces dominantes appartenant aux plus grands genres de
res de chaque classe, qui varient le plus. Selon moi, les variétés ou espèces naissantes, ainsi produites, sont plus tard conve
ou espèces naissantes, ainsi produites, sont plus tard converties en espèces nouvelles bien distinctes, qui, en vertu du princ
vertu du principe d’hérédité, tendent à devenir à leur tour autant d’ espèces dominantes. Conséquemment, les groupes aujourd’hu
aujourd’hui considérables, et qui, en général, comprennent beaucoup d’ espèces dominantes, tendent à continuer encore à s’accroî
nombre. J’ai, de plus, établi que les descendants variables de chaque espèce ont une tendance constante à diverger de caractèr
de la ligne supérieure peut représenter un genre renfermant plusieurs espèces  ; et tous les genres de cette ligne peuvent forme
ous les genres descendus de I. De sorte que nous avons ici beaucoup d’ espèces descendues d’un seul progéniteur est groupées en
II. Système naturel. — Les naturalistes s’efforcent de disposer les espèces , genres et familles de chaque classe d’après ce q
sition de plus, d’arriver à donner une description complète de chaque espèce de Chiens. L’ingénieuse utilité de ce système est
quelque importance qu’elles soient au bien-être de l’individu ou de l’ espèce . Peut-être est-ce en partie pour cela que presque
ganes dépend de leur plus grande constance dans des groupes entiers d’ espèces  ; et cette constance résulte justement de ce que
s à moins de modifications, par suite de l’adaptation de ces diverses espèces à leurs différentes conditions de vie. Il est un
istoire naturelle. Il s’ensuit, comme on l’a souvent remarqué, qu’une espèce peut s’éloigner de ses alliées sous plusieurs rap
sait A. de Jussieu, « le plus grand nombre des caractères propres à l’ espèce , au genre, à la famille, à la classe même, s’effa
définir un groupe, ou pour désigner la place que doit occuper quelque espèce particulière. S’ils observent un caractère à peu
bservent un caractère à peu près uniforme, commun à un grand nombre d’ espèces , et qui n’existe pas chez d’autres, ils s’en serv
ssifications doivent comprendre tous les âges des individus de chaque espèce . Mais il est bien loin d’être aussi évident, au p
es de la série qui ont à peine un caractère commun ; et cependant les espèces les plus extrêmes des deux bouts de la chaîne éta
en considération. Quant à la valeur comparative des divers groupes d’ espèces , tels que les ordres, sous-ordres, familles, sous
structure d’abord négligées à tort, mais seulement que de nombreuses espèces alliées, présentant divers degrés de différences,
par les naturalistes comme prouvant des affinités réelles entre deux espèces ou plusieurs, sont ceux qu’elles ont hérités d’un
ui vécurent pendant l’époque silurienne, et qui descendent tous d’une espèce qui existait à une période antérieure inconnue. C
’une espèce qui existait à une période antérieure inconnue. Certaines espèces appartenant à trois de ces genres (A, F et 1) ont
gne horizontale supérieure. Tous ces descendants modifiés d’une seule espèce sont représentés ici comme parents au même degré
de celles qui descendent de I, divisées de même en deux familles. Les espèces actuelles, descendues de A, ne sauraient non plus
lassification des variétés qu’on croit ou qu’on sait descendues d’une espèce quelconque confirmera encore cette manière de voi
era encore cette manière de voir. Les variétés sont groupées sous les espèces , et se divisent elles-mêmes en sous-variétés. À l
groupement hiérarchique est la même parmi les variétés que parmi les espèces  ; elle dépend toujours de la connexion généalogiq
on des variétés suit enfin à peu près les mêmes règles que celles des espèces . Plusieurs auteurs ont insisté sur la nécessité d
est toujours consultée en matière de classification. — À l’égard des espèces à l’état de nature tout naturaliste fait toujours
le dernier degré de ses groupements subordonnés, c’est-à-dire dans l’ espèce , il comprend toujours les deux sexes. On sait cep
e songerait à les séparer. Les naturalistes comprennent dans une même espèce les diverses phases de la larve d’un même individ
proquement, les range, en conséquence, l’un et l’autre comme une même espèce , et en donne une seule définition. Aussitôt que l
ur la même tige, elles furent immédiatement regardées comme une seule espèce . De même que la généalogie a constamment et unive
alogie a constamment et universellement servi à classer sous une même espèce les individus d’origine identique, malgré les dif
également dirigé à leur insu les naturalistes dans le classement des espèces dans les genres, et des genres dans des groupes p
fiés sous l’influence directe des conditions de vie auxquelles chaque espèce s’est récemment trouvée exposée. À ce point de vu
articularité soit caractéristique et constante chez un grand nombre d’ espèces distinctes, et surtout parmi celles qui ont des h
classification. Il devient ainsi aisé d’expliquer pourquoi une seule espèce , dans tout un groupe, peut quelquefois s’éloigner
ndre quelques services dans le classement des genres très nombreux en espèces et très répandus, c’est parce que toutes les espè
très nombreux en espèces et très répandus, c’est parce que toutes les espèces du même genre, qui habitent une région distincte
es nombreux Papillons qui habitent la grande vallée de l’Amazone, les espèces d’un genre, et même les variétés de ces mêmes esp
l’Amazone, les espèces d’un genre, et même les variétés de ces mêmes espèces , revêtent souvent la parure d’espèces appartenant
même les variétés de ces mêmes espèces, revêtent souvent la parure d’ espèces appartenant à des genres complétement distincts,
Il ajoute ce fait remarquable : c’est que presque invariablement les espèces copistes ne comptent que peu d’individus, tandis
les espèces copistes ne comptent que peu d’individus, tandis que les espèces copiées sont des espèces communes, qui évidemment
comptent que peu d’individus, tandis que les espèces copiées sont des espèces communes, qui évidemment ont eu le succès pour el
eu le succès pour elles dans la bataille de la vie. Il pense que les espèces copistes ont acquis lentement et par sélection na
elle, qui a pour effet de les faire passer pour des représentants des espèces communes victorieuses, et qu’elles échappent ains
aire et septénaire ont été trouvées. Comme les descendants modifiés d’ espèces dominantes, appartenant aux plus grands genres, t
; car elles sont généralement représentées par un très petit nombre d’ espèces  ; et ces espèces sont le plus souvent très distin
généralement représentées par un très petit nombre d’espèces ; et ces espèces sont le plus souvent très distinctes les unes des
ns aberrants, si chacun d’eux avait été représenté par une douzaine d’ espèces au lieu d’une seule170 ; mais un examen plus appr
relient avec tous les Marsupiaux en général, et nullement avec telle espèce particulière plutôt qu’avec toute autre. Et comme
u que tous les Rongeurs, y compris la Viscache, descendent de quelque espèce très ancienne de l’ordre des Marsupiaux, qui aura
résenté des caractères jusqu’à certain point intermédiaires entre les espèces et les genres actuels, ou que les Rongeurs et les
ux c’est le Phascolomys qui ressemble de plus près, non pas à quelque espèce particulière de Rongeurs, mais en général à tous
sieurs familles de plantes distinctes. En partant du principe que les espèces , descendues d’un commun parent, se multiplient en
oupe encore plus élevé. Car le commun ancêtre d’une famille entière d’ espèces , maintenant rompue en groupes et sous-groupes dis
l est vrai, à divers degrés et de diverses manières ; et ces diverses espèces doivent en conséquence être alliées les uns aux a
longueurs, se relevant à chacune de leurs extrémités pour aboutir aux espèces vivantes à travers la série de leurs nombreux pré
vivants d’une même grande classe naturelle. VIII. Les extinctions d’ espèces séparent et déterminent les groupes en les limita
nsi que nous l’avons vu dans le quatrième chapitre, les extinctions d’ espèces ont joué un rôle important dans le monde organiqu
es manquent seulement d’endroit en endroit. Mais si les extinctions d’ espèces ont séparé les groupes, elles ne les ont nullemen
ence vitale, et qui implique presque nécessairement les extinctions d’ espèces et la divergence des caractères chez les nombreux
s et la divergence des caractères chez les nombreux descendants d’une espèce mère dominante, explique les grands traits généra
assons les individus des deux sexes et de tous les âges dans une même espèce , bien qu’ils aient parfois peu de caractères comm
t par le terme d’Unité de type. C’est-à-dire que chez les différentes espèces de cette même classe les divers organes sont cons
enir. Au point de vue ordinaire de la création indépendante de chaque espèce , nous ne pouvons que constater ce fait, en ajouta
, bien que l’on puisse trouver des homologies entre les organes d’une espèce et ces mêmes organes chez d’autres espèces distin
ies entre les organes d’une espèce et ces mêmes organes chez d’autres espèces distinctes ; par contre, on ne peut constater qu’
aitement identiques chez l’embryon. De même, les embryons d’animaux d’ espèces distinctes, mais de même classe, sont souvent pre
chetées du groupe des Merles. Dans la tribu des Chats, la plupart des espèces sont rayées ou tachetées par lignes ; et la fourr
les, la ressemblance des larves ou embryons actifs, appartenant à des espèces alliées, est quelquefois fortement altérée ; et l
altérée ; et l’on pourrait citer des cas où les larves, soit de deux espèces , soit de deux groupes d’espèces de même classe, d
r des cas où les larves, soit de deux espèces, soit de deux groupes d’ espèces de même classe, diffèrent autant et même plus les
ment identiques ? Comment expliquer que les, embryons des différentes espèces de la même classe se ressemblent généralement, ma
des nombreuses modifications successives, au moyen desquelles chaque espèce a acquis sa structure actuelle, peut ne s’être pa
que les diverses races de Pigeons domestiques descendent d’une seule espèce sauvage, j’ai comparé de jeunes Pigeons de divers
dant se sont transmises un peu plus tôt171. Appliquons maintenant aux espèces à l’état de nature ces divers faits, ainsi que le
ons un genre d’oiseaux ; qui, d’après ma théorie, descend d’une seule espèce mère, et dont les diverses espèces actuelles se s
rès ma théorie, descend d’une seule espèce mère, et dont les diverses espèces actuelles se sont modifiées par sélection naturel
ion qu’à un âge correspondant, que les jeunes individus des nouvelles espèces de notre genre supposé tendront d’une façon manif
ères. Les membres antérieurs, par exemple, qui servaient de pieds aux espèces mères, peuvent, par le cours prolongé des modific
odifications survenues plus tard. Mais, dans chacune de nos nouvelles espèces , les membres antérieurs de l’embryon différeront
classe des insectes, tels que les Aphis. Pourquoi, chez ces diverses espèces , les jeunes individus ne subissent-ils aucune mét
’abord de ce que, durant le cours des modifications successives que l’ espèce a subies pendant un grand nombre de générations,
ts ? Car, en pareil cas, il serait indispensable à l’existence de ces espèces que les descendants se modifient dès le jeune âge
par la structure de leurs larves. Comme l’état embryonnaire de chaque espèce et groupe d’espèces nous révèle, en partie du moi
leurs larves. Comme l’état embryonnaire de chaque espèce et groupe d’ espèces nous révèle, en partie du moins, la structure d’a
iennes et éteintes ressemblent aux embryons de leurs descendants, nos espèces actuelles. M. Agassiz pense que c’est une loi gén
on connaît des Coléoptères du même genre, et mieux encore de la même espèce , qui se ressemblent parfaitement sous tous les ra
mêmes se développent et donnent du lait. Dans des plantes de la même espèce , les pétales restent quelquefois à l’état de rudi
istil, et Kœlreuter a trouvé qu’en croisant ces fleurs mâles avec une espèce hermaphrodite, le rudiment du pistil prenait un g
naissantes. Les organes rudimentaires, chez les individus de la même espèce , sont très sujets à varier dans leur degré de dév
r degré de développement ou sous d’autres rapports. De plus, chez des espèces proche-alliées qui possèdent toutes un même rudim
se présentent que de temps à autre chez des individus monstrueux de l’ espèce . Ainsi, dans le Muflier ou Antirrhinum, on ne tro
prouvent que ces rudiments peuvent se produire : car je doute que des espèces à l’état de nature subissent jamais de brusques c
odifications par sélection naturelle, qui résultent des extinctions d’ espèces et de la divergence des caractères. Pour bien pes
néalogiques ont toujours et partout fait ranger ensemble dans la même espèce les deux sexes, les divers âges et même les varié
vers des différences acquises s’expriment par les termes de variétés, espèces , genres, familles, ordres et classes. En partant
ions le même plan déployé dans les organes homologues des différentes espèces d’une même classe, quelles que soient du reste le
lance de l’embryon et de ses parties homologues, chez les différentes espèces d’une classe, bien que les individus adultes et l
ns ce chapitre me semblent établir si clairement que les innombrables espèces , genres et familles d’êtres organisés, qui peuple
logique ne représente pas un individu et la durée de sa vie, mais une espèce et la durée de son existence géologique. Aussi M.
éré dans la deuxième édition allemande. (Trad.) 170. On compte deux espèces de Lépidosirènes. (Trad.) 171. Cette exception
vé d’animaux amphibies, fluviatiles ou lacustres, au rang inférieur d’ espèces exclusivement marines. M. Agassiz a soutenu habil
e que les formes aquatiques et les formes d’eau douce supérieures aux espèces pélagiques. Ce fait de l’existence de dents rudim
13 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique I. Causes de la variabilit
es origines de nos variétés domestiques attribuées à une ou plusieurs espèces . — IV. Pigeons domestiques ; leurs différences et
’en général ils diffèrent plus les uns des autres que les individus d’ espèces ou de variétés sauvages. La grande diversité des
ns uniformes et en quelque chose différentes de celles auxquelles les espèces mères ont été exposées à l’état de nature. Il y a
de nature. D’autre part, on pourrait dresser une longue liste de ces espèces cultivées essentiellement variables, que les jard
rquoi une particularité qui apparaît chez divers individus de la même espèce , ou chez des individus d’espèces différentes, que
raît chez divers individus de la même espèce, ou chez des individus d’ espèces différentes, quelquefois s’hérite et d’autres foi
e des particularités qui apparaissent seulement chez les mâles de nos espèces domestiques, se transmettent soit exclusivement,
tés domestiques. — Difficulté de distinguer entre les variétés et les espèces . — Origine de nos variétés domestiques attribuée
s. — Origine de nos variétés domestiques attribuée à une ou plusieurs espèces . — J’ai fait allusion aux tendances de réversion
rais que nous ne pouvons rien induire de nos variétés domestiques aux espèces à l’état de nature. Mais il n’est pas l’ombre d’u
rse, notre bétail à cornes longues ou courtes, nos volailles de toute espèce et nos légumes succulents pendant un nombre infin
ace domestique une moins grande uniformité de caractères que dans les espèces sauvages. Certaines races domestiques d’une même
que dans les espèces sauvages. Certaines races domestiques d’une même espèce ont souvent un aspect en quelque sorte monstrueux
est-à-dire que, différentes les unes des autres, ainsi que des autres espèces du même genre, dans leur organisation générale, e
t qu’on les compare ensemble, soit surtout qu’on les compare avec les espèces sauvages qui sont leurs alliées naturelles les pl
ujet que nous discuterons plus tard, les races domestiques de la même espèce diffèrent les unes des autres de la même manière,
même manière, mais dans la plupart des cas à un moindre degré que les espèces voisines ou proches alliées du même genre à l’éta
nsidérées, par des juges compétents, comme les descendants d’autant d’ espèces originelles distinctes, et par d’autres, non moin
uelque distinction tranchée existe entre les races domestiques et les espèces , cette source de doutes ne se représenterait pas
érences de structure qui distinguent nos races domestiques de la même espèce , on se perd aussitôt dans le doute si elles sont
rd aussitôt dans le doute si elles sont descendues d’une ou plusieurs espèces mères. Ce problème offrirait le plus grand intérê
tre connaissance, propagées si pures, sont les descendants de quelque espèce unique ; alors de pareils faits auraient un grand
nd poids pour nous faire douter de l’immutabilité d’un grand nombre d’ espèces sauvages étroitement alliées, comme seraient, par
ifférences est due à ce que nos races canines descendent de plusieurs espèces sauvages distinctes. À l’égard de quelques autres
i d’autres animaux ou d’autres plantes, en nombre égal à celui de nos espèces domestiques et appartenant de même à diverses cla
e de générations, ils ne varient autant, en moyenne, qu’ont varié les espèces mères de nos races domestiques actuelles. Pour la
ible de décider définitivement s’ils descendent d’une ou de plusieurs espèces sauvages. L’argument principal sur lequel s’appui
ui n’ait domestiqué au moins le Chien. L’origine de la plupart de nos espèces domestiques restera probablement à jamais douteus
men de tous les faits connus, je suis arrivé à conclure que plusieurs espèces sauvages de Canides ont été domptées et que leur
D’après cela, il aurait dû exister, en Europe seulement, une foule d’ espèces de Bœufs sauvages, autant d’espèces de Moutons, p
en Europe seulement, une foule d’espèces de Bœufs sauvages, autant d’ espèces de Moutons, plusieurs sortes de Chèvres. Il en au
e-Bretagne : un auteur a affirmé que ce pays doit avoir renfermé onze espèces de Moutons sauvages qui lui étaient propres ! Lor
diverses contrées qu’elle renferme ne possèdent pas un nombre égal d’ espèces sauvages particulières qu’on puisse considérer co
estiques du monde entier, que je regarde comme descendus de plusieurs espèces sauvages, on ne saurait douter que là encore il n
pour des oiseaux sauvages, les rangerait certainement comme autant d’ espèces bien distinctes. Aucun ornithologiste ne voudrait
ces races plusieurs sous-variétés de descendance pure, c’est-à-dire d’ espèces , comme il les appellerait sans aucun doute. Si gr
pourrait-on arriver à faire un Grosse-Gorge par le croisement de deux espèces , à moins que l’une d’elles ne possédât l’énorme j
upposés doivent tous avoir été des Pigeons de roche, c’est-à-dire des espèces qui ne perchaient ou ne nichaient pas volontiers
sous-espèces géographiques, on connaît seulement deux ou trois autres espèces de Pigeons de roche, et elles ne présentent aucun
un des caractères des races domestiques. Il faudrait donc, ou que les espèces originelles supposées existassent encore dans les
de la Méditerranée. L’hypothèse de la destruction complète de tant d’ espèces , ayant des habitudes semblables à celles du Biset
ltiples de nos Pigeons, il faudrait admettre qu’au moins sept ou huit espèces ont été assez complétement apprivoisées, dans les
mmes à demi civilisés ont réussi à apprivoiser complétement plusieurs espèces de Pigeons, mais que, par hasard, ou avec une int
que, par hasard, ou avec une intention déterminée, ils ont choisi les espèces les plus extraordinaires et les plus anormales ;
plus anormales ; de plus, il faudrait encore admettre que toutes ces espèces se sont éteintes depuis ou sont demeurées inconnu
divers signes ne se retrouvent jamais tous ensemble chez aucune autre espèce sauvage de la famille : tandis que chez chacune d
cune autre espèce sauvage de la famille : tandis que chez chacune des espèces domestiques, même en ne considérant que des oisea
inaux étaient colorés et marqués comme le Biset, bien que nulle autre espèce existante ne présente les mêmes caractères, de ma
tre impossible, de citer un seul exemple d’hybrides provenant de deux espèces évidemment distinctes qui se soient montrés cepen
e présente un haut degré de probabilité, si on ne l’applique qu’à des espèces étroitement alliées, bien que pourtant il faille
ne expérience. Mais quant à l’étendre si loin que de supposer que des espèces originairement aussi distinctes que les Messagers
oute improbabilité à supposer que l’homme eût apprivoisé sept ou huit espèces de Pigeons capables de se reproduire entre elles
geons capables de se reproduire entre elles à l’état domestique ; ces espèces supposées sont inconnues à l’état sauvage ; elles
C’est enfin une circonstance des plus favorables pour la production d’ espèces distinctes que les Pigeons mâles et femelles puis
utant de répugnance à croire qu’elles descendissent toutes d’une même espèce mère, que pourrait en ressentir tout naturaliste
naturaliste pour admettre la même conclusion à l’égard des nombreuses espèces de l’ordre des Passereaux, ou de tout autre group
uelles chacun d’eux s’est attaché spécialement, descendent d’autant d’ espèces originales distinctes. Demandez, ainsi que je l’a
Lapins qui ne fût convaincu que chaque race principale descend d’une espèce distincte. Van Mons, dans son Traité sur les pomm
prudence, et en tenir compte au moment de se railler de l’idée qu’une espèce à l’état de nature puisse être la postérité direc
e espèce à l’état de nature puisse être la postérité directe d’autres espèces  ? V. Principe de sélection depuis longtemps appl
ces domestiques ont été produites, soit qu’elles dérivent d’une seule espèce , soit qu’elles procèdent de plusieurs. On peut at
le Coq de combat (game Cock), si obstiné à la bataille, avec d’autres espèces si peu querelleuses, avec les pondeuses perpétuel
grande diversité des fleurs chez les variétés différentes d’une même espèce et l’analogie de leur port et de leur feuillage ;
fleurs ; enfin, dans les vergers, la diversité des fruits de la même espèce en comparaison de l’uniformité des feuilles et de
bien les feuilles sont uniformes ! combien les fruits des différentes espèces de Groseilliers sont variés en grosseur, en coule
ce que chacun s’efforce de posséder les meilleurs individus de chaque espèce , et d’en multiplier la race, est d’une beaucoup p
e variétés distinctes, et qu’il y ait eu ou non croisement entre deux espèces ou deux races. Ces progrès se manifestent avec év
nte digne de culture. Ce n’est pas dire que ces contrées si riches en espèces ne puissent posséder peut-être les types originau
entes sous le rapport des conditions de vie, des individus de la même espèce , ayant quelques légères différences de constituti
estiques qu’on trouve chez les races sauvages ont plus le caractère d’ espèces que les variétés domestiques des contrées civilis
rd à de légères différences accidentelles chez un seul individu d’une espèce , par celle que prend la race, lorsqu’elle s’est u
lles et précieuses. Pour rassembler un grand nombre d’individus d’une espèce en une contrée, il est nécessaire qu’ils soient p
les reproduire ; alors, avec l’aide de quelques croisements entre des espèces distinctes, apparurent ces admirables variétés qu
nts de plaines ouvertes possèdent rarement plus d’une race de la même espèce . Les Pigeons peuvent être appariés à vie, et c’es
nal devient ainsi très complexe. En quelques cas, le croisement entre espèces , originairement distinctes, a probablement joué u
greffes, écussons, etc., l’importance des croisements, soit entre les espèces distinctes, soit entre les variétés, est immense 
rad. 52. En France, le nom de Biset sert à désigner non seulement l’ espèce sauvage du C. livia, mais encore la variété domes
listes, parce que ce dernier terme, tiré des mœurs particulières de l’ espèce , pourrait aussi bien s’appliquer à quelques espèc
particulières de l’espèce, pourrait aussi bien s’appliquer à quelques espèces sauvages très différentes, mais ayant des mœurs a
que M. Darwin cite comme un exemple de variations analogues chez les espèces d’un même genre (voir plus loin, Chap. V, Lois de
faible que ce soit, à les produire ; ou bien que le sang d’une autre espèce de Colombins huppés et pattus est mêlé dans toute
lutôt comme des zébrures que l’on voit réapparaître chez les diverses espèces du genre Cheval, et qui tendent à reproduire chez
adaptés, sinon complétement incompatibles, avec les habitudes de ces espèces . De sorte qu’en face de tels faits, on ne voit ri
téristiques du Pigeon-Paon, du Grosse-Gorge ou du Culbutant, chez des espèces sauvages ; et l’on peut admettre que toutes ces v
lish Pointer) et de l’Épagneul. Trad. 58. Peut-être parce que cette espèce s’était déjà perpétuée pendant très longtemps san
14 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre IV : Règles relatives à la constitution des types sociaux »
al ne peut être qualifié de normal ou d’anormal que par rapport à une espèce sociale déterminée, ce qui précède implique qu’un
u’une branche de la sociologie est consacrée à la constitution de ces espèces et à leur classification. Cette notion de l’espèc
nstitution de ces espèces et à leur classification. Cette notion de l’ espèce sociale a, d’ailleurs, le très grand avantage de
e, mais idéal, de l’humanité, il y a des intermédiaires : ce sont les espèces sociales. Dans l’idée d’espèce, en effet, se trou
y a des intermédiaires : ce sont les espèces sociales. Dans l’idée d’ espèce , en effet, se trouvent réunies et l’unité qu’exig
scientifique et la diversité qui est donnée dans les faits, puisque l’ espèce se retrouve la même chez tous les individus qui e
chez tous les individus qui en font partie et que, d’autre part, les espèces diffèrent entre elles. Il reste vrai que les inst
rise à la pensée scientifique. C’est pour avoir méconnu l’existence d’ espèces sociales que Comte a cru pouvoir représenter le p
lations distinctes49 ». C’est qu’en effet, s’il n’existe qu’une seule espèce sociale, les sociétés particulières ne peuvent di
résentent plus ou moins complètement les traits constitutifs de cette espèce unique, suivant qu’elles expriment plus ou moins
ais sans vérité. Mais comment faut-il s’y prendre pour constituer ces espèces  ? I Il peut sembler, au premier abord, qu’il
marquer qu’elle seule est recevable dans une science d’observation. L’ espèce , en effet, n’est que le résumé des individus ; co
ire de procéder ainsi quand il s’agit de constituer des genres et des espèces . Car faire l’inventaire de tous les caractères qu
établie sur ce principe, pour savoir si un fait est général dans une espèce , il ne sera pas nécessaire d’avoir observé toutes
l ne sera pas nécessaire d’avoir observé toutes les sociétés de cette espèce  ; quelques-unes suffiront. Même, dans bien des ca
t dite, et à faire de celle-ci la souche d’où sont sorties toutes les espèces sociales. Une fois posée cette notion de la horde
, viendraient les sociétés formées par un assemblage de sociétés de l’ espèce précédente, c’est-à-dire les sociétés polysegment
ent inférieur. Or, il n’y a rien d’impossible à ce que des sociétés d’ espèces différentes, situées inégalement haut sur l’arbre
généalogique des types sociaux, se réunissent de manière à former une espèce nouvelle. On en connaît au moins un cas ; c’est l
question que le lecteur s’est peut-être posée en nous voyant parler d’ espèces sociales comme s’il y en avait, sans en avoir dir
, tout au moins, doivent se répéter. Il se trouve ainsi qu’il y a des espèces sociales. Il reste, d’ailleurs, possible que cert
e se produisent qu’une seule fois. Cela n’empêche pas qu’il y ait des espèces . On dira seulement dans les cas de ce genre que l
l y ait des espèces. On dira seulement dans les cas de ce genre que l’ espèce ne compte qu’un individu56. Il y a donc des espèc
de ce genre que l’espèce ne compte qu’un individu56. Il y a donc des espèces sociales pour la même raison qui fait qu’il y a d
donc des espèces sociales pour la même raison qui fait qu’il y a des espèces en biologie. Celles-ci, en effet, sont dues à ce
st de règle, en effet, que les sociétés engendrées soient d’une autre espèce que les sociétés génératrices, parce que ces dern
groupe des colons n’aille pas se mêler à quelque société d’une autre espèce ou d’une autre variété. Les attributs distinctifs
e autre espèce ou d’une autre variété. Les attributs distinctifs de l’ espèce ne reçoivent donc pas de l’hérédité un surcroît d
pas au problème posé dans ce chapitre. On y trouve classées, non des espèces sociales, mais, ce qui est bien différent, des ph
ible d’admettre qu’une même individualité collective puisse changer d’ espèce trois ou quatre fois. Une espèce doit se définir
idualité collective puisse changer d’espèce trois ou quatre fois. Une espèce doit se définir par des caractères plus constants
organisation politique ; il ne laissera pas d’appartenir à une autre espèce sociale que la France et l’Allemagne. Ajoutons qu
15 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Introduction »
tres de cet ouvrage, semblent jeter quelque lumière sur l’origine des espèces , « ce mystère des mystères », ainsi que l’a appel
vé presque exactement aux mêmes conclusions que moi sur l’origine des espèces . En 1858, il m’envoya un mémoire à ce sujet, en m
excellent jugement. Quand on réfléchit à ce problème de l’origine des espèces , en tenant compte des rapports mutuels des êtres
e naturel tout d’abord qu’un naturaliste arrive à conclure que chaque espèce ne peut avoir été créée indépendamment, mais doit
éée indépendamment, mais doit descendre, comme les variétés, d’autres espèces . Néanmoins, une telle conclusion, serait-elle fon
, jusqu’à ce qu’il fût possible de démontrer comment les innombrables espèces qui habitent ce monde ont été modifiées de manièr
ves, des variations légères. Je passerai ensuite à la variabilité des espèces à l’état de nature ; mais je serai malheureusemen
on naturelle cause presque inévitablement de fréquentes extinctions d’ espèces parmi les formés de vie moins parfaites, et condu
ux ; troisièmement, l’hybridité ou la stérilité des croisements entre espèces et la fécondité des variétés croisées ; quatrième
este encore beaucoup de choses inexpliquées au sujet de l’origine des espèces et des variétés. Qui peut dire pourquoi une espèc
de l’origine des espèces et des variétés. Qui peut dire pourquoi une espèce est nombreuse et répandue, et pourquoi une autre
pourquoi une espèce est nombreuse et répandue, et pourquoi une autre espèce alliée est rare ou n’habite qu’un étroit espace ?
naturalistes, et quelque temps par moi-même, c’est-à-dire que chaque espèce a été indépendamment créée, est erronée. Je suis
dépendamment créée, est erronée. Je suis pleinement convaincu que les espèces ne sont pas immuables, mais que toutes celles qui
’on appelle le même genre, sont la postérité directe de quelque autre espèce généralement éteinte, de la même manière que les
ralement éteinte, de la même manière que les variétés reconnues d’une espèce quelconque descendent en droite ligne de cette es
reconnues d’une espèce quelconque descendent en droite ligne de cette espèce . Enfin, je suis convaincu que le mode principal,
16 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VII : Instinct »
ra que les instincts sont d’aussi grande importance au bien de chaque espèce , sous ses conditions de vie particulières, que pe
le que de légères modifications d’instincts soient avantageuses à une espèce  ; et si l’on peut prouver que les instincts varie
ment toute variation d’instinct en quelque chose avantageuse à chaque espèce , sans qu’il soit possible de poser une limite fix
vent avoir existé que dans la lignée des ascendants directs de chaque espèce , mais seulement quelques vestiges de transitions
ts d’instincts peuvent être surtout rendus faciles, lorsque les mêmes espèces ont des instincts très différents à différentes é
la sélection naturelle : or cette diversité d’instincts chez la même espèce se rencontre encore assez fréquemment108. III. A
e, et conformément à ma théorie, tout instinct est toujours utile à l’ espèce qui en est douée ; mais, autant que nous en pouvo
s, autant que nous en pouvons juger, aucun instinct n’est donné à une espèce pour le bien exclusif d’autres espèces. Parmi les
ucun instinct n’est donné à une espèce pour le bien exclusif d’autres espèces . Parmi les exemples, à moi connus, d’animaux qui,
apparence, accomplissent un acte quelconque à l’avantage d’une autre espèce , l’un des plus remarquables, c’est celui des Aphi
elconque accomplisse un acte exclusivement pour le bien d’une autre d’ espèce distincte, néanmoins, chaque espèce essaye de tir
vement pour le bien d’une autre d’espèce distincte, néanmoins, chaque espèce essaye de tirer quelque avantage des instincts de
des différences très remarquables entre les nids d’oiseaux de la même espèce dans les États-Unis du Nord et du Sud. Mais si l’
Égypte. Une multitude de faits établissent que les individus de même espèce , nés à l’état sauvage, diffèrent extrêmement dans
naires qui se manifestent seulement chez quelques représentants d’une espèce , et qui, dans le cas où elles leur seraient avant
démarche toute particulière ; si nous voyions au contraire une autre espèce tourner autour d’un troupeau de Daims, au lieu de
ve chez le Chien. Les Loups, les Renards, les Chacals et les diverses espèces félines qu’on a essayé d’apprivoiser, se montrent
tralie et la Terre-de-Feu, où les sauvages ne possèdent aucune de ces espèces d’animaux domestiques. Au contraire, combien est-
crainte des Chiens et des Chats originairement instinctive dans leur espèce . Je tiens du capitaine Hutton que dans l’Inde cet
nclure de l’ensemble de ces faits qu’à l’état domestique nos diverses espèces d’animaux familiers ont perdu quelques-uns de leu
faite grâce à l’habituation lente, successive, mais héréditaire, de l’ espèce à ses nouvelles conditions de vie, et surtout grâ
et quelques autres animaux à déposer leurs œufs dans le nid d’autres espèces  ; c’est ensuite l’instinct esclavagiste de certai
erronée. Néanmoins, je pourrais citer plusieurs exemples d’oiseaux d’ espèces très diverses qu’on a vus quelquefois déposer leu
bord accidentel ait pu devenir peu à peu une habitude avantageuse à l’ espèce . Car toute analogie nous sollicite à croire que l
tte habitude d’aller pondre dans les nids d’autres oiseaux de la même espèce ou d’espèces distinctes n’est pas rare chez les G
d’aller pondre dans les nids d’autres oiseaux de la même espèce ou d’ espèces distinctes n’est pas rare chez les Gallinacés. Ce
ve chez le groupe voisin des Autruches. On a observé, du moins chez l’ espèce américaine, que plusieurs femelles s’entendent po
sont de même parasites et déposent leurs œufs dans les nids d’autres espèces . C’est un cas encore plus remarquable que celui d
elles avaient à prendre le soin de nourrir leur progéniture. Quelques espèces de Sphégides sont également parasites d’autres es
ture. Quelques espèces de Sphégides sont également parasites d’autres espèces . La Tachytes nigra construit en général son propr
permanent par sélection naturelle, s’il profite en quelque chose à l’ espèce parasite, sans toutefois causer l’extinction de l
ue chose à l’espèce parasite, sans toutefois causer l’extinction de l’ espèce dont elle s’approprie ainsi traîtreusement le nid
bsolue des services de leurs esclaves au point que, sans leur aide, l’ espèce s’éteindrait certainement tout entière dans une s
n’en est point de plus authentiques. Si nous ne connaissions d’autres espèces de Fourmis douées d’instincts esclavagistes un pe
ccessifs. Pierre Huber fut encore le premier à constater qu’une autre espèce , la Fourmi sanguine, avait aussi des esclaves, bi
sanguine, avait aussi des esclaves, bien qu’en moindre nombre. Cette espèce est très répandue dans le sud de l’Angleterre, et
t au moins quelques esclaves. Les mâles et les femelles fécondes de l’ espèce esclave, la Fourmi noir-cendré (F. fusca), ne se
ont très courageuses, et je les ai vues attaquer avec fureur d’autres espèces . Une fois, par exemple, je trouvai à ma grande su
i d’ordinaire ne font point d’esclaves, emporter des nymphes d’autres espèces , lorsqu’elles les trouvent éparses aux alentours
nt capables. Si leurs services se sont trouvés de quelque utilité à l’ espèce au milieu de laquelle elles sont ainsi nées par h
ont ainsi nées par hasard, au point qu’il fût plus avantageux à cette espèce de capturer des travailleurs que de les procréer,
ours dans l’hypothèse que chaque modification ait été avantageuse à l’ espèce , jusqu’à ce qu’il se soit enfin produit une varié
, peuvent avoir été avantageuses aux progéniteurs successifs de cette espèce . La réponse est aisée. On sait combien les Abeill
mportants pour une famille d’Abeilles. Naturellement les succès d’une espèce d’Abeille peuvent dépendre aussi du nombre de ses
de la salive de plus en plus abondamment ait pu produire à la fin une espèce que son instinct a conduite à négliger tous les a
l’état de nature, se trouvent parfois frappés de stérilité. De telles espèces auraient vécu à l’état social, et il eût été avan
duit entre les femelles fécondes et les ouvrières stériles de la même espèce la prodigieuse différence que nous observons aujo
prodigieuse différence que nous observons aujourd’hui chez beaucoup d’ espèces sociales. Mais nous n’avons pas encore abordé le
tal de la difficulté, c’est-à-dire ce fait étrange que chez plusieurs espèces de Fourmis les neutres diffèrent, non seulement d
tant aussi différentes les unes des autres que pourraient l’être deux espèces du même genre ou même deux genres de même famille
leur abdomen énorme sécrète une sorte de miel qui remplace pour cette espèce la sécrétion des Aphis, c’est-à-dire du bétail do
de voir est juste, nous devons trouver de temps à autre, dans la même espèce et dans le même nid, des neutres présentant diver
e. M. F. Smith a constaté qu’il existe entre les neutres des diverses espèces de Fourmis anglaises de surprenantes différences,
s ouvrières appartinssent à la petite caste, il en serait résulté une espèce de Fourmi dont les neutres eussent présenté la pl
plus grande analogie avec celle des Myrmica ; les ouvrières de cette espèce n’ayant pas même d’yeux rudimentaires, quoique le
ertain de trouver, entre les différentes castes de neutres de la même espèce , des traces de gradations de structure, même dans
ant sur les parents féconds, peut arriver successivement à former une espèce qui produira régulièrement des neutres, toutes de
erreurs ; que nul instinct n’a jamais pour but exclusif le bien d’une espèce différente, mais que chaque animal fait tourner l
différente, mais que chaque animal fait tourner l’instinct des autres espèces à son profit toutes les fois qu’il le peut ; que
ent encore appuyer plus fortement mes opinions. Tel est le cas où des espèces étroitement alliées, mais pourtant bien distincte
de coqs » où ils perchent comme les mâles de nos Roitelets communs, d’ espèce bien distincte, habitude qu’on n’a constatée chez
tte abondante excrétion, qui les tient dans la dépendance d’une autre espèce , est donc un désavantage ; mais il se peut que l’
e d’une autre espèce, est donc un désavantage ; mais il se peut que l’ espèce même doive sa conservation et sa multiplication à
des Fourmis. Le professeur Heer n’en a pas compté moins de cinquante espèces dans les seuls gisements de Radoboj et d’Œningen,
qui, on n’en peut douter, était originairement instinctive dans leur espèce , comme on la voit encore si évidemment instinctiv
lent près d’elle. On comprend donc qu’aussitôt que les cellules d’une espèce ont commencé à affecter une forme régulière, elle
des sphères ; car, une fois cette habitude devenue héréditaire chez l’ espèce , il faudrait de nouvelles variations et de nouvea
déviation et un perfectionnement de l’instinct constructeur d’autres espèces antérieures, analogues à la Mélipone ou au Bourdo
l’on conçoit aisément que la présence d’individus neutres de la même espèce puisse exercer, par suite d’une longue habitude e
sité, la même influence sur les individus féconds, que les esclaves d’ espèce différente sur les maîtres qu’elles avertissent.
ortée, ou plus généralement de la raison géométrique selon laquelle l’ espèce tend à se multiplier. De sorte que plus les anima
nt en général qu’une postérité très peu nombreuse, au point que, si l’ espèce ne comptait que de ces intelligences supérieures,
17 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Préface de la seconde édition » pp. 3-24
qu’inspire à quelques personnes le système de la perfectibilité de l’ espèce humaine. L’on m’a reproché d’avoir donné la préfé
rs acquis de nouvelles forces à travers les malheurs sans nombre de l’ espèce humaine. Mon goût en poésie est peu de chose à cô
plus ; et c’est un grand tort dans l’esprit de ceux qui condamnent l’ espèce humaine au supplice de Sisyphe, à retomber toujou
être élevée. D’où vient donc que ce système de la perfectibilité de l’ espèce humaine déchaîne maintenant toutes les passions p
nir leur opinion en conscience ? Le système de la perfectibilité de l’ espèce humaine a été celui de tous les philosophes éclai
e de l’infortune, écrivait encore en faveur de la perfectibilité de l’ espèce humaine, tant les esprits penseurs ont attaché d’
toujours représenté la morale religieuse comme un moyen d’améliorer l’ espèce humaine ; j’ai tâché de prouver que les préceptes
nt despotique, qui puisse s’avouer contraire à la perfectibilité de l’ espèce humaine. Quels sont donc les dangers qu’un esprit
rang que ce qui est bien mérite ? et faut-il dégrader toujours plus l’ espèce humaine, à mesure qu’elle abuse d’une idée génére
es préjugés, les bassesses et les mensonges n’ont pas fait de mal à l’ espèce humaine, tant on se montre sévère pour la philoso
lutôt, c’est que les détracteurs du système de la perfectibilité de l’ espèce humaine n’ont pas médité sur les véritables bases
ins. Il importe d’ailleurs de distinguer entre la perfectibilité de l’ espèce humaine et celle de l’esprit humain. L’une se man
l’Amérique, la Russie, etc. fait des progrès vers la civilisation, l’ espèce humaine s’est perfectionnée ; chaque fois qu’une
e classe inférieure est sortie de l’esclavage ou de l’avilissement, l’ espèce humaine s’est encore perfectionnée. Les lumières
e avec les siècles. Secondement, en parlant de la perfectibilité de l’ espèce humaine, je ne fais nullement allusion aux rêveri
ce caractère sensible dans l’individu, l’est bien plus encore dans l’ espèce  : car peut-être n’est-il pas impossible de dire d
il pouvait atteindre, et il le sera éternellement de l’affirmer de l’ espèce entière, dont la richesse intellectuelle et moral
j’aie mise dans le mien, excepté le système de la perfectibilité de l’ espèce humaine, qui heureusement n’appartient pas plus à
intitulée Le Mondain, qui ait donné l’idée de la perfectibilité de l’ espèce humaine, et qui contienne l’extrait de tout ce qu
18 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
a produire ce résultat. Les fonctions de reproduction, dans certaines espèces inférieures, entraînent fatalement la mort et, mê
espèces inférieures, entraînent fatalement la mort et, même dans les espèces plus élevées, elles créent des risques. Cependant
ésultat à la diathèse rhumatismale. Mais, en sociologie, comme chaque espèce sociale ne compte qu’un petit nombre d’individus,
est de deux sortes. Les unes sont générales dans toute l’étendue de l’ espèce  ; elles se retrouvent, sinon chez tous les indivi
e d’individualité abstraite, les caractères les plus fréquents dans l’ espèce avec leurs formes les plus fréquentes, on pourra
est pas autrement du sociologue. Une fois qu’on sait reconnaître les espèces sociales les unes des autres — nous traitons plus
elle est la forme la plus générale que présente un phénomène dans une espèce déterminée. On voit qu’un fait ne peut être quali
u’un fait ne peut être qualifié de pathologique que par rapport à une espèce donnée. Les conditions de la santé et de la malad
i est normal pour un mollusque le soit aussi pour un vertébré. Chaque espèce a sa santé, parce qu’elle a son type moyen qui lu
é, parce qu’elle a son type moyen qui lui est propre, et la santé des espèces les plus basses n’est pas moindre que celle des p
auquel on peut juger de l’état de santé ou de maladie varie avec les espèces , il peut varier aussi pour une seule et même espè
e varie avec les espèces, il peut varier aussi pour une seule et même espèce , si celle-ci vient à changer. C’est ainsi que, au
nir compte parce qu’elles se produisent régulièrement dans toutes les espèces , ce sont celles qui tiennent à l’âge. La santé du
des sociétés35. Un fait social ne peut donc être dit normal pour une espèce sociale déterminée, que par rapport à une phase,
se présente dans la généralité des sociétés qui appartiennent à cette espèce , il faut encore avoir soin de les considérer à la
t, pour tout le monde, le type de la santé se confond avec celui de l’ espèce . On ne peut même pas, sans contradiction, concevo
i de l’espèce. On ne peut même pas, sans contradiction, concevoir une espèce qui, par elle-même et en vertu de sa constitution
s dont la réunion forme le type normal ont pu se généraliser dans une espèce , ce n’est pas sans raison. Cette généralité est e
uée par cela seul qu’il sera rattaché aux conditions d’existence de l’ espèce considérée, soit comme un effet mécaniquement néc
nduire en erreur. C’est ce qui arrive aux périodes de transition où l’ espèce tout entière est en train d’évoluer, sans s’être
d’existence. Un fait peut ainsi persister dans toute l’étendue d’une espèce , tout en ne répondant plus aux exigences de la si
nsi dire, pas pour le biologiste. Il est, en effet, bien rare que les espèces animales soient nécessitées à prendre des formes
st encore ainsi en sociologie pour les sociétés qui appartiennent aux espèces inférieures. Car, comme nombre d’entre elles ont
uvons bien être certains que les états qui se sont généralisés dans l’ espèce sont plus utiles que ceux qui sont restés excepti
déborde celle du normal ; elle est à celle-ci ce que le genre est à l’ espèce . Or, il est impossible de déduire le plus du moin
est à l’espèce. Or, il est impossible de déduire le plus du moins, l’ espèce du genre. Mais on peut retrouver le genre dans l’
s du moins, l’espèce du genre. Mais on peut retrouver le genre dans l’ espèce puisqu’elle le contient. C’est pourquoi, une fois
eloppement, quand il se produit dans la moyenne des sociétés de cette espèce , considérées à la phase correspondante de leur év
3° Cette vérification est nécessaire, quand ce fait se rapporte à une espèce sociale qui n’a pas encore accompli son évolution
’observe pas seulement dans la plupart des sociétés de telle ou telle espèce , mais dans toutes les sociétés de tous les types.
ion que dans l’espace ; elle ne se rencontre pas dans la moyenne de l’ espèce , mais elle dure toute la vie des individus où ell
19 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
s se trouve en rapport avec celle des effets ; et si entre toutes ces espèces nosologiques il y a pourtant quelque chose de com
e dépend de plus d’une cause, c’est que, en réalité, il y a plusieurs espèces de suicides. Il en est de même du crime. Pour la
histoire de l’humanité est autrement claire et complète que celle des espèces animales. De plus, il existe une multitude de phé
és ou à une seule et unique société — ou à plusieurs sociétés de même espèce — ou à plusieurs espèces sociales distinctes. Le
que société — ou à plusieurs sociétés de même espèce — ou à plusieurs espèces sociales distinctes. Le premier procédé peut suff
tats par d’autres observations faites sur d’autres peuples de la même espèce . Mais on ne peut se contenter de comparaisons aus
ation. En faisant entrer en ligne de compte plusieurs peuples de même espèce , on dispose déjà d’un champ de comparaison plus é
conséquent ne peut être expliqué si l’on ne sort pas des limites de l’ espèce dont elle fait partie. Seules, les additions qui
uent, pour rendre compte d’une institution sociale, appartenant à une espèce déterminée, on comparera les formes différentes q
différentes qu’elle présente, non seulement chez les peuples de cette espèce , mais dans toutes les espèces antérieures. S’agit
non seulement chez les peuples de cette espèce, mais dans toutes les espèces antérieures. S’agit-il, par exemple, de l’organis
condition d’en suivre le développement intégral à travers toutes les espèces sociales. La sociologie comparée n’est pas une br
arrivé qu’on a simplement comparé ce qui se passe au déclin de chaque espèce avec ce qui se produit au début de l’espèce suiva
passe au déclin de chaque espèce avec ce qui se produit au début de l’ espèce suivante. En procédant ainsi, on a cru pouvoir di
omène social, on comparera ce qu’il est pendant la jeunesse de chaque espèce avec ce qu’il devient pendant la jeunesse de l’es
nesse de chaque espèce avec ce qu’il devient pendant la jeunesse de l’ espèce suivante, et suivant que, de l’une de ces étapes
20 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
ui a tout de suite éclaté en fragments, lesquels, étant eux-mêmes des espèces d’obus, ont éclaté à leur tour en fragments desti
al y oppose. Ainsi pour la fragmentation de la vie en individus et en espèces . Elle tient, croyons-nous, à deux séries de cause
urqué en grandissant. Elle crée, avec elles, des séries divergentes d’ espèces qui évolueront séparément. Ces séries pourront d’
milieu, nous ne le contestons aucunement. Il est trop évident qu’une espèce disparaît quand elle ne se plie pas aux condition
. Cet élan est pourtant visible, et un simple coup d’œil jeté sur les espèces fossiles nous montre que la vie aurait pu se pass
gonistes et incompatibles entre elles. Ainsi la désharmonie entre les espèces ira en s’accentuant. Encore n’en avons-nous signa
la cause essentielle. Nous avons supposé, pour simplifier, que chaque espèce acceptait l’impulsion reçue pour la transmettre à
lue, la propagation s’effectuait en ligne droite. En fait, il y a des espèces qui s’arrêtent, il en est qui rebroussent chemin.
d’un pareil résultat. Les généalogies qu’on propose pour les diverses espèces sont, le plus souvent, problématiques. Elles vari
comme le naturaliste, à retrouver l’ordre de succession des diverses espèces , mais seulement à définir les directions principa
it caractéristique de l’animal qu’on n’ait pu observer chez certaines espèces , ou à certains moments, dans le monde végétal. On
sont, pourrait-on dire, les avortons du monde végétal. Leurs diverses espèces constituent autant d’impasses, comme si, en renon
le protoplasme des animaux. Inversement, on noterait dans une foule d’ espèces animales (généralement parasites) des phénomènes
ixité, chez l’animal, apparaît le plus souvent Comme une torpeur où l’ espèce serait tombée, comme un refus d’évoluer plus loin
i pleine, si débordante que puisse en effet paraître l’activité d’une espèce animale, la torpeur et l’inconscience la guettent
iel, une somme considérable d’énergie chimique, elles constituent des espèces d’explosifs, qui n’attendent qu’une étincelle pou
nsmettre au moment voulu, la force qu’ils mettront en liberté par une espèce d’explosion. Le rôle de l’aliment chez les animau
une discontinuité fonctionnelle, car chacun d’eux se termine par une espèce de carrefour où, sans doute, l’influx nerveux peu
sées en vue du meilleur fonctionnement possible de la machine. Chaque espèce aurait sa raison d’être, sa fonction, sa destinat
ourrait dire que la vie tend à agir le plus possible, mais que chaque espèce préfère donner la plus petite somme possible d’ef
dans ce qui est son essence même, c’est-à-dire comme une transition d’ espèce à espèce, la vie est une action toujours grandiss
ui est son essence même, c’est-à-dire comme une transition d’espèce à espèce , la vie est une action toujours grandissante. Mai
espèce, la vie est une action toujours grandissante. Mais chacune des espèces , à travers lesquelles la vie passe, ne vise qu’à
tence, cette adaptation est nécessairement suffisante du moment que l’ espèce subsiste. En ce sens, chacune des espèces success
t suffisante du moment que l’espèce subsiste. En ce sens, chacune des espèces successives que décrivent la paléontologie et la
Mais les choses prennent un tout autre aspect quand on compare chaque espèce au mouvement qui l’a déposée sur son chemin, et n
e les autres en se rendant, autant que possible, indévorables. Chaque espèce , dans l’acte par lequel elle se constitue, va à c
s aux organismes déjà aiguillés sur la vie végétale, ainsi, parmi les espèces animales elles-mêmes, beaucoup s’arrangèrent pour
e et s’en repaître, tout aussi bien que des végétaux. Ainsi, plus les espèces se faisaient mobiles, plus sans doute elles deven
ciens Poissons ont probablement eu pour origine commune un effort des espèces animales pour se protéger contre les espèces enne
ne commune un effort des espèces animales pour se protéger contre les espèces ennemies. Mais cette cuirasse, derrière laquelle
toujours expliquer par leur intérêt particulier la transformation des espèces . On donnera ainsi la cause immédiate de la variat
er, dans l’évolution des Arthropodes et dans celle des Vertébrés, les espèces qui marquent, de part et d’autre, le point culmin
ste pas de signe unique et simple auquel on puisse reconnaître qu’une espèce est plus avancée qu’une autre sur une même ligne
es, de manière à couvrir la plus vaste étendue possible de terre. Une espèce qui revendique pour domaine la terre entière est
ce qui revendique pour domaine la terre entière est véritablement une espèce dominatrice et par conséquent supérieure. Telle e
ment une espèce dominatrice et par conséquent supérieure. Telle est l’ espèce humaine, qui représentera le point culminant de l
la terre, comme l’homme est maître du sol. D’autre part, un groupe d’ espèces apparu sur le tard peut être un groupe de dégénér
eur à l’Hyménoptère que le Lépidoptère, c’est-à-dire, sans doute, une espèce de dégénéré, véritable parasite des plantes à fle
nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si, pour définir notre espèce , nous nous en tenions strictement à ce que l’hist
ent souvent, de la part de la larve, des démarches appropriées et une espèce d’initiative, il n’y a pas de ligne de démarcatio
ariable, puisque sa modification ne va pas sans une modification de l’ espèce . L’instinct est donc nécessairement spécialisé, n
e étude. Disons donc que l’intelligence et l’instinct impliquent deux espèces de connaissance radicalement différentes. Mais qu
s il faut signaler ici une différence, trop peu remarquée, entre deux espèces d’inconscience, celle qui consiste en une conscie
dépose ses oeufs à l’entrée des galeries souterraines que creuse une espèce d’Abeille, l’Anthophore. La larve du Sitaris, apr
ix, dans le domaine de la connaissance naturelle ou innée, entre deux espèces de limitation, l’une portant sur l’extension de l
e connaissance devient relative, du moment que l’intelligence est une espèce d’absolu. Au contraire, nous tenons l’intelligenc
autres, il faut s’être essayé, au moins en imagination, à doter toute espèce de matière de la forme de l’objet conçu. En d’aut
déterminé, et chacun d’eux rester invariablement attaché, une fois l’ espèce constituée, à un certain objet ou à une certaine
ns l’ombre. Il semble que la vie, dès qu’elle s’est contractée en une espèce déterminée, perde contact avec le reste d’elle-mê
e d’elle-même, sauf cependant sur un ou deux points qui intéressent l’ espèce qui vient de naître. Comment ne pas voir que la v
que côté notre situation actuelle. La connaissance instinctive qu’une espèce possède d’une autre espèce sur un certain point p
tuelle. La connaissance instinctive qu’une espèce possède d’une autre espèce sur un certain point particulier a donc sa racine
de l’instinct une intelligence dégradée : l’action jugée utile par l’ espèce ou par quelques-uns de ses représentants aurait e
d’où l’instinct procède un effort individuel. L’effort par lequel une espèce modifie ses instincts et se modifie aussi elle-mê
e elles, en effet, les diverses formes du même instinct dans diverses espèces d’Hyménoptères. L’impression que nous avons n’est
n seul et même sens, comme s’il montait les degrés d’une échelle, les espèces que leur instinct classe ainsi en série linéaire
t l’instinct paralyseur de certaines Guêpes. On sait que les diverses espèces d’Hyménoptères paralyseurs déposent leurs oeufs d
nerveux de leur victime pour l’immobiliser sans la tuer, ces diverses espèces d’Hyménoptères se règlent sur les diverses espèce
tuer, ces diverses espèces d’Hyménoptères se règlent sur les diverses espèces de proie auxquelles elles ont respectivement affa
ste vise à ressaisir en se replaçant à l’intérieur de l’objet par une espèce de sympathie, en abaissant, par un effort d’intui
droit, un champ énorme, mais qu’elle est comprimée, en fait, dans une espèce d’étau : chaque progrès des centres nerveux, en d
signalé par M. F. Marin dans un remarquable article sur l’Origine des espèces (Revue scientifique, nov. 1901, p. 580). 51. De
21 (1884) Articles. Revue des deux mondes
du progrès soit un des caractères essentiels et distinctifs de notre espèce , l’homme dut en avoir une vague conscience dès le
lus tard, se développant par degrés, donnèrent naissance à toutes les espèces actuellement vivantes. Les ancêtres de l’homme fu
ce et dont le terme est la réalisation, dans l’individu, du type de l’ espèce . Mais la croissance de cette plante libre et resp
ssi, a risqué quelques conjectures sur les destinées futures de notre espèce  ; mais, plus généreux, il consentait à laisser vi
vieille, et toute tentative pour retrouver dans le développement de l’ espèce les différentes phases de l’existence individuell
mises un naturaliste éminent, M. Naudin. Selon M. Naudin, chacune des espèces , primitivement peu nombreuses, d’êtres vivans est
atal de son évolution. Cette force évolutive, énorme à l’origine de l’ espèce , s’affaiblit à mesure que l’adaptation aux milieu
e limitée, quoique fort inégale, de tous les individus, de toutes les espèces , de tous les types d’organisation, dont aucun ne
ganisation, dont aucun ne peut être regardé comme éternel. Beaucoup d’ espèces sans doute ont disparu par le concours des circon
ion humaine, plusieurs sont en train de mourir. Il y a plus, « dans l’ espèce humaine elle-même, certaines races sont en voie d
e plus rien du tronc qui l’a nourrie. » Ce que M. Naudin dit ici des espèces animales et végétales, et des races humaines, de
ointaine espérance, une conquête réservée aux derniers jours de notre espèce . Ainsi le voyageur qui gravit péniblement la mont
ent, comme l’a montré M. de Quatrefages, le caractère distinctif de l’ espèce humaine, on s’explique aisément pourquoi, de tous
mpêche les chiens d’aboyer, que l’oie bernache riait des glands d’une espèce de chêne ; quand, en 1680, Pierre Rommel affirme
scrupuleusement les êtres, déterminer ce qui est particulier à chaque espèce avant de rechercher ce qui est commun à un grand
dans la mesure où il est possible qu’il le soit… Au point de vue de l’ espèce , cette éternité est possible, et c’est ainsi que
éorie anthropocentrique, qui fait du bien-être et des commodités de l’ espèce humaine l’objet unique des préoccupations du Créa
r un art inné dont elle n’a pas conscience, s’ordonne elle-même, et d’ espèce en espèce, de règne en règne, poursuit et réalise
nné dont elle n’a pas conscience, s’ordonne elle-même, et d’espèce en espèce , de règne en règne, poursuit et réalise le mieux.
ment embryogénique suffiraient donc à rendre compte de la variété des espèces . N’est-ce pas là l’hypothèse des variations accid
de ces rapprochemens. Au fond, Aristote tient pour l’immutabilité des espèces , ou tout au moins de certains types essentiels qu
tent un tableau intéressant, parfois brillant, des mœurs de plusieurs espèces , des luttes que provoque la compétition pour la n
s animaux privés et des animaux sauvages. Il va sans dire que là même espèce peut de la sorte se retrouver dans plusieurs caté
venons de nommer, n’est pas précisément de faire connaître toutes les espèces différentes d’animaux ; ce qu’il a voulu faire, c
nombreux échelons de la hiérarchie animale ; en sorte que ce qui est  espèce  relativement à un groupe supérieur ou genre, est
grec a démêlé avec une singulière pénétration le vrai caractère de l’ espèce , celui même qui sert à la déterminer encore aujou
est tiré de la reproduction. « Les hémiones, dit-il, constituent une espèce distincte (dans le genre des lophures), puisqu’il
plement est fécond. » Et il ne considère comme appartenant à une même espèce que les individus descendus d’ancêtres communs, c
ristote comme pour nous, les élémens essentiels de la définition de l’ espèce . Mais cette conception si nette devient souvent o
its où il y a de l’eau. Là les mâles s’accouplent avec les femelles d’ espèces différentes (μή όμόφυλα) et ces familles nouvelle
op différente et la durée de la gestation trop inégale entre les deux espèces . » Il n’est pas suffisamment incrédule à l’égard
upuleusement la méthode. Il a observé par lui-même environ cinq cents espèces de plantes ; il a des vues remarquables, emprunté
ure n’est pas assez abondante, ils se battent, fussent-ils de la même espèce . » 6. Aristote admet cependant que la nature n’
22 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre I. Introduction. Trois sortes de natures, de mœurs, de droits naturels, de gouvernements » pp. 291-295
vent trois sortes de mœurs ; de ces mœurs elles-mêmes découlent trois espèces de droits naturels qui donnent lieu à autant de g
de langues et de caractères. Aux trois âges répondirent encore trois espèces de jurisprudences appuyées d’autant d’autorités e
d’autant d’autorités et de raisons diverses, donnant lieu à autant d’ espèces de jugements, et suivies dans trois périodes (sec
, et suivies dans trois périodes (sectæ temporum). Ces trois unités d’ espèces avec beaucoup d’autres qui en sont une suite, se
qu’elles suivent dans le cours des affaires humaines. § II. Trois espèces de natures Maîtrisée par les illusions de l’i
r l’honneur dans l’accomplissement des devoirs civils. § IV. Trois espèces de droits naturels Droit divin. Les hommes v
in, dicté par la raison humaine entièrement développée. § V. Trois espèces de gouvernements Gouvernements divins, ou th
23 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
semble naturel que l’on puisse mesurer l’intelligence des différentes espèces animales en comparant leur cerveau, et les faits
mammifères, et que dans cette dernière classe on remonte la série des espèces dans l’ordre de leurs facultés intellectuelles. C
ure la supériorité d’un cerveau sur un autre, de l’intelligence d’une espèce sur l’intelligence d’une autre espèce. On est d’a
autre, de l’intelligence d’une espèce sur l’intelligence d’une autre espèce . On est d’abord conduit à penser que cette circon
cette échelle de poids avec l’échelle d’intelligence des différentes espèces . Or, cette comparaison ne donne pas des résultats
ssurer que cette partie soit plus ou moins grande dans telle ou telle espèce , la taille n’étant elle-même qu’une indication tr
absolu, car d’après cette mesure l’homme serait inférieur à plusieurs espèces de singes (le saïmiri, le saï, le ouistiti), et s
le nombre des circonvolutions est en raison de la taille des diverses espèces  ; les plus grandes en ont plus, les plus petites
t ainsi, par exemple, que dans le groupe des singes, les plus petites espèces , les ouistitis ont le cerveau entièrement lisse,
ntièrement lisse, et les saïmris presque entièrement. Or, ces petites espèces ont une intelligence au moins égale à celle des g
rveau par rapport à la masse du corps est plus grand chez les petites espèces que chez les grandes, toujours dans un même group
groupe naturel. Aussi n’est-il pas éloigné d’affirmer que les petites espèces ont, en général, plus d’intelligence que les gran
’autre à la quantité de matière ; mais en général les organes de même espèce contiennent d’autant plus de matière qu’ils sont
24 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
l’unité de la personne. II. Le Bovarysme passionnel ou le Génie de l’ espèce  : l’homme, en proie à la passion de l’amour, tand
ndis qu’il croit assurer son bonheur personnel, accomplit le vœu de l’ espèce . III. Le Bovarysme scientifique ou le Génie de la
tandis qu’il croit poursuivre un but personnel accomplit le vœu de l’ espèce . Cette fin, d’une importance majeure, et qui dépa
ous les autres intérêts et le sacrifiée qu’ils en font. Le Génie de l’ Espèce qui les possède leur promet un bonheur hors de pr
traint à réaliser son propre vœu qui est unique : assurer la vie de l’ espèce , faire naître des êtres en abondance dont le type
s êtres en abondance dont le type perpétue celui des êtres de la même espèce , de ces vivants qui vont mourir et qui, s’il n’y
dissipe ou s’amoindrit lorsque le dessein poursuivi par le Génie de l’ Espèce a été réalisé, lorsque l’individu nouveau, celui
renaît après s’être atténué, c’est une exigence nouvelle du vœu de l’ espèce qui veut être de nouveau satisfaite, qui réclame
acceptable pour l’individu une liaison que noua le seul intérêt de l’ espèce . Le plus souvent, l’intérêt individuel est, à vra
t, à vrai dire, en antagonisme avec l’intérêt supérieur du Génie de l’ Espèce . Le vœu du Génie de l’Espèce ne serait donc pas r
e avec l’intérêt supérieur du Génie de l’Espèce. Le vœu du Génie de l’ Espèce ne serait donc pas rempli s’il n’usait de ruse :
our un avantage personnel l’acte par lequel il va combler le vœu de l’ espèce et se charger lui-même de liens. Qui ne voit d’ai
seulement se désintéresse des conséquences qui en résulteront pour l’ espèce mais qu’il les redoute. C’est le cas, dans une so
sser peu à peu jusqu’à ce qu’elle s’effondre, cette vie profonde de l’ espèce se construit d’autres demeures humaines, d’autres
ps où elle va persister et fleurir. III En regard du Génie de l’ Espèce qu’imagina Schopenhauër, un Génie de la Connaissa
l’humanité, une autre forme de la finalité. Tandis que le Génie de l’ Espèce asservit les hommes, par l’attrait de la volupté,
tentement. C’est là ce qui le distingue vraiment de toutes les autres espèces et c’est à cause de cette humeur spéciale qu’il c
t n’agir qu’en vue de son bonheur, remplit les desseins du Génie de l’ Espèce , de même, avec la recherche scientifique, croyant
25 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
Il y a un grand nombre de faits semblables, quoique différents par l’ espèce et le degré. Telles sont les sensations de contac
quides ou volatiles, des vibrations aériennes ou lumineuses, tantôt l’ espèce bien connue des sensations que ces corps, particu
guisée à tous les étages de notre pensée. — Ces fils primitifs sont d’ espèces diverses. Depuis longtemps, selon la méthode ordi
il ou la fonction qui les provoque, on les a divisées en genres et en espèces  : ici l’effort, la fatigue, et diverses douleurs
de l’ouïe et de la vue. Dans chacun de ces genres, on a introduit des espèces . Dans les sensations du goût, on a distingué les
e, par exemple celle de l’odeur de rose, on la trouve comprise dans l’ espèce des odeurs parfumées avec celle de lis, de violet
vons énumérer et préciser ses éléments comme lorsqu’il s’agit de deux espèces minérales ou végétales ; nous n’avons pas ici d’é
mum et un minimum au-delà desquels elle cesse ou entre dans une autre espèce . — Mais chacune d’elles est une sorte de corps si
il et de la vapeur d’arsenic à côté de l’odeur de l’étain ; ainsi les espèces sont innombrables, et les genres presque nuls ; à
uellement irréductibles, comme les corps simples en chimie, comme les espèces animales en zoologie, comme les espèces végétales
simples en chimie, comme les espèces animales en zoologie, comme les espèces végétales en botanique, mais avec ce désavantage
nte indique la solution générale qu’on atteindra. — En apparence, les espèces de sons sont fort nombreuses, et l’observation, o
on semblables entre elles. Enfin ce dernier genre contient beaucoup d’ espèces qui paraissent irréductibles l’une à l’autre, exp
e et continuent à être distincts, elle se dégage comme un événement d’ espèce différente ; entre les diverses sensations élémen
tion de petites sensations subsidiaires et complémentaires de la même espèce , qui, se collant sur la sensation principale, lui
26 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 21, du choix des sujets des comedies, où il en faut mettre la scene, des comedies romaines » pp. 157-170
s personnages romains, et qui délivrerent ainsi la scene latine d’une espece de tyrannie que des personnages étrangers y venoi
de leurs poësies dramatiques ont confondu quelquefois le genre avec l’ espece . Je crois néanmoins devoir tâcher de debroüiller
oient à Rome. Quoiqu’il ne nous soit demeuré qu’une tragedie de cette espece , l’ Octavie qui passe sous le nom de Seneque, no
hassa les tarquins, et le Decius du poëte Attius. La satire étoit une espece de pastorale que quelques auteurs disent avoir te
our s’ôter le masque. Tous ces comediens joüoient chaussez avec cette espece de souliers particuliers qu’on appelloit Soque .
e viens de dire en écrivant : quarta species est… etc. . La quatriéme espece de comedie est celle qu’on appelle comedie déchau
premiers genres. Les grecs donnent le nom de mimes à cette quatriéme espece de comedie. Nous voïons par l’avanture qui arriva
mon cadavre dans la riviere. Nous parlerons plus bas des pantomimes, espece de comediens qui déclamoient sans rien prononcer.
27 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
nts de notre vie, dont nous sommes les artisans. Chacun d’eux est une espèce de création. Et de même que le talent du peintre
’importe quel vivant, Il n’y a que des directions où la vie lance les espèces en général. Chaque espèce particulière, dans l’ac
y a que des directions où la vie lance les espèces en général. Chaque espèce particulière, dans l’acte même par lequel elle se
firmer la constante accumulation ou la perte constante d’une certaine espèce de matière, alors que, dans la détermination de c
à celles par lesquelles on passerait, d’après l’évolutionnisme, d’une espèce à une autre espèce. Une seule cellule, obtenue pa
lles on passerait, d’après l’évolutionnisme, d’une espèce à une autre espèce . Une seule cellule, obtenue par la combinaison de
là où elle retrouve avec quelque précision l’ordre de succession des espèces , cet ordre est justement celui que des considérat
sons qu’on arrive à établir, par inférence ou par expérience, que les espèces sont nées par un processus discontinu, dont nous
formes, il y a aussi un rapport de succession chronologique entre les espèces où ces formes se matérialisent. Cette double thès
elque part — soit dans une Pensée créatrice où les idées des diverses espèces se seraient engendrées les unes les autres exacte
es les unes les autres exactement comme le transformisme veut que les espèces elles-mêmes se soient engendrées sur la terre, —
r à tour, passant de génération en génération, s’est divisé entre les espèces et éparpillé entre les individus sans rien perdre
ouvelle, incommensurable avec ses antécédents. Que l’apparition d’une espèce végétale ou animale soit due à des causes précise
lyse y découvre. Mais ce qui est vrai de la production d’une nouvelle espèce l’est aussi de celle d’un nouvel individu, et plu
ortance et une certaine généralité pour qu’elle donne naissance à une espèce nouvelle, elle se produit à tout moment, continue
nous arrivions enfin à quelque chose qui se puisse traiter comme une espèce de système solaire, astronomiquement. Si vous le
à ce système naturel qu’est le tout de l’univers. Que la vie soit une espèce de mécanisme, je le veux bien. Mais est-ce le méc
r, ils seraient moins envoyés par elle qu’attirés hors d’elle par une espèce d’aspiration ou de succion du milieu ambiant 13.
 » n’explique pas grand-chose : du moins a-t-il l’avantage d’être une espèce d’écriteau posé sur notre ignorance et qui pourra
ite qu’on l’a dit. Elle admet bien des discordances, parce que chaque espèce , chaque individu même ne retient de l’impulsion g
te énergie dans son intérêt propre ; en cela consiste l’adaptation. L’ espèce et l’individu ne pensent ainsi qu’à eux, — d’où u
favorisant, dans la concurrence vitale, ceux des représentants d’une espèce que le hasard de la naissance a mieux adaptés au
tain ordre des milliers de cellules différentes, dont chacune est une espèce d’organisme ?   Passons donc à la seconde hypothè
ation de variations insensibles qu’il rendait compte de la genèse des espèces  25. Telle est encore l’opinion de beaucoup de nat
ères nouveaux, assez différents des anciens, que se constituerait une espèce nouvelle. Cette dernière hypothèse, déjà émise pa
tenu, au bout de quelques générations, un certain nombre de nouvelles espèces . La théorie qu’il dégage de ses expériences est d
théorie qu’il dégage de ses expériences est du plus haut intérêt. Les espèces passeraient par des périodes alternantes de stabi
e fois, comment admettre qu’il la répète au cours de l’histoire d’une espèce , de manière à susciter chaque fois, tout d’un cou
gitime en botanique, là précisément où la théorie de la formation des espèces par variation brusque repose sur la base expérime
ns insensibles, il faudra faire appel à un bon génie, — le génie de l’ espèce future, — pour conserver et additionner ces varia
sez différents qui avaient été considérés pendant longtemps comme des espèces indépendantes, Vanessa levana et Vanessa prorsa :
sous nos yeux, la nature aboutit à des résultats identiques, chez des espèces quelquefois voisines les unes des autres, par des
igne des directions définies à l’évolution des divers organes par une espèce de composition mécanique entre les forces extérie
ertain nombre de biologistes. La variation qui aboutit à produire une espèce nouvelle ne serait pas une variation accidentelle
celle-là même qui a fait choisir pour la domestication telle ou telle espèce particulière ou certains de ses représentants. A
tres parties naissantes de celui-ci jouissent, par rapport à C, d’une espèce d’immunité : la même partie sera alors modifiée d
ême temps, sous la même forme, chez tous les représentants d’une même espèce ou du moins chez un certain nombre d’entre eux. D
t. Elle dit qu’à un moment donné, après une longue période écoulée, l’ espèce tout entière est prise d’une tendance à changer.
ries, dans des sens différents chez les différents représentants de l’ espèce . Mais, d’abord, il faudra voir si la théorie se c
abord, il faudra voir si la théorie se confirme sur beaucoup d’autres espèces végétales (De Vries ne l’a vérifiée que sur l’Oen
n expliquerait autrement la similitude de structure de l’œil dans des espèces qui n’ont pas du tout la même histoire. Où nous n
ne de plus en plus compliquée, doit sans doute se rapporter à quelque espèce d’effort, mais à un effort autrement profond que
t des circonstances, commun à la plupart des représentants d’une même espèce , inhérent aux germes qu’ils portent plutôt qu’à l
qui se transmettent régulièrement, qui s’additionnent, qui créent des espèces nouvelles. En général, quand des espèces ont comm
additionnent, qui créent des espèces nouvelles. En général, quand des espèces ont commencé à diverger à partir d’une souche com
et ordre aurait pu être réalisée, que sa réalisation complète est une espèce de grâce. Cette grâce, les finalistes se la font
ésenteront nécessairement une égale coordination. C’est pourquoi deux espèces animales auront beau être fort éloignées l’une de
’en a pas moins pris place dans la science. 28. Darwin, Origine des espèces , trad. Barbier, p. 198. 29. Origine des espèces
Darwin, Origine des espèces, trad. Barbier, p. 198. 29. Origine des espèces , pp. 11 et 12. 30. Sur cette homologie des poil
ignalés, toujours dans le monde végétal. Voir Blaringhem, La notion d’ espèces et la théorie de la mutation (Année psychologique
28 (1753) Essai sur la société des gens de lettres et des grands
, animée par les regards du monarque, sortit, quoique lentement, de l’ espèce de prison où l’imbécillité et la superstition l’a
cillité et la superstition l’avaient enfermée ; des préjugés de toute espèce lui ont cédé peu à peu sans bruit et sans violenc
les autres. Il n’est pas surprenant que la société des grands ait une espèce d’attrait pour les gens de lettres. L’utilité rée
r quels principes, et de quelle manière on tâche de se procurer cette espèce de gloire qui est fondée sur les talents. Plus on
matières de goût et de belles-lettres, elle ne consiste que dans une espèce d’estime, toujours un peu arbitraire, sinon dans
que l’amour-propre peut désirer pour son repos. Néanmoins comme cette espèce même de demi-connaisseurs est encore assez rare p
ui paraissent les plus éclairés ; on est flatté d’en envahir de toute espèce , parce qu’on espère que ceux qui les accordent ét
ses sont d’elles-mêmes assez marquées, et les gens de lettres par une espèce de convention tacite les forment presque sans le
vaincre, mais non celui d’user de la victoire. » La renommée est une espèce de jeu de commerce où le hasard fait sans doute q
ar être leur dupe. C’est à ce métier que tant d’écrivains se font une espèce de nom. Voulez-vous passer pour homme d’esprit ?
naire et nouveau : on a été tout étonné qu’un géomètre ne fût pas une espèce d’animal sauvage. Bientôt, comme on n’observe guè
ux que d’aucun autre. Il semble que nous soyons actuellement dans une espèce d’échange avec l’Angleterre ; instruits et éclair
de nouveaux ennemis. On a beau se flatter que les étrangers sont une espèce de postérité vivante dont le suffrage impartial e
n suis formée. On arrive à ce vaste temple par une forêt immense, une espèce de labyrinthe semé de petits sentiers tortueux et
ister, ou pour les tenir en respect pendant leur marche. La renommée, espèce de spectre composé de bouches et d’oreilles sans
croient acquérir dans la société des grands. Il est encore une autre espèce d’avantage qu’ils croient trouver dans ce commerc
et réels sont d’ailleurs parfaitement égaux pour tous, quoique d’une espèce différente. En effet, pour ne parler que des état
nsistance de leurs sentiments et de leurs démarches en fait comme des espèces d’amphibies mal décidés, qui ne cesseront jamais
lettres, ceux qui ont quelques prétentions au bel esprit, forment une espèce singulière ; la vanité leur a donné ces prétentio
maine. Un grand prince, sensible, comme il le doit être, à toutes les espèces de gloire, recherchera toujours celle qui vient d
onde de l’état des gens de lettres, il suffira de faire attention à l’ espèce d’accueil qu’ils y reçoivent pour l’ordinaire. Il
es objets de leurs études, doivent se borner aux sociétés (de quelque espèce qu’elles puissent être) où ils trouvent dans les
es, et il faut s’attendre à en rencontrer dans un siècle ou c’est une espèce d’héroïsme que de célébrer les génies supérieurs 
ssédait trop, et qui sans Athalie, Phèdre, et Britannicus, serait une espèce de tache à sa gloire, ne l’a pas empêché d’essuye
mmes orgueilleux et vils, qui regardent les gens de lettres comme des espèces d’animaux destinés à combattre dans l’arène pour
ais un contrat ; parce que je ne veux pas que vous dépendiez de moi. Espèce d’héroïsme bien digne d’être proposé pour modèle
lables, qu’un bienfait accordé est regardé pour l’ordinaire comme une espèce de titre, une prise de possession de celui qu’on
ette règle, comme il y en a à tout ; mais ces exceptions seraient une espèce de phénomène. Les Romains disaient : du pain et
audace. Peut-être est-ce le seul genre de succès qui ne prouve aucune espèce d’esprit ; car l’esprit d’intrigue et de manège n
de lettres, serait à mon avis un plus grand mal que les hommages et l’ espèce d’idolâtrie à laquelle l’intérêt les oblige ; et
29 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
animaux de l’Égypte étaient pareils à ceux d’aujourd’hui ; plusieurs espèces de plantes et d’animaux n’ont pas varié à travers
ou variété, c’est-à-dire du nègre ou de l’Indo-Européen, on passe à l’ espèce , c’est-à-dire à l’homme. — Continuez et suivez le
 Continuez et suivez les classifications de l’histoire naturelle de l’ espèce au genre, puis à la famille, puis à l’ordre, jusq
tenu décroît, en même temps que son extension croît. — Par exemple, l’ espèce est moins durable que le genre. Telle espèce d’an
croît. — Par exemple, l’espèce est moins durable que le genre. Telle espèce d’animaux, celle des mégalosauriens, a péri, aprè
que, et le genre auquel elle appartient subsiste encore dans d’autres espèces qui sont nées depuis ou qui ont survécu ; mais le
cu ; mais les caractères du genre ne sont qu’un fragment de ceux de l’ espèce , et le genre qui survit dans les sauriens moderne
les sauriens modernes ne présente qu’une portion des caractères de l’ espèce qui a disparu. — Partout la règle est la même. Si
t individu et dans beaucoup d’autres. Un extrait de ce reliquat est l’ espèce , c’est-à-dire un caractère présent dans plusieurs
xtrait est le genre, c’est-à-dire un caractère présent dans plusieurs espèces  ; et ainsi de suite. — Par cette série de suppres
ints du temps et de l’espace, correspondent en nous des pensées d’une espèce distincte et que nous appelons idées générales et
inctive du son entendu, on connaît les perroquets et plusieurs autres espèces d’animaux imitateurs. Mais il y a ceci de particu
ain allongée, reste toujours ouverte ; et l’idée que nous avons d’une espèce , d’un genre, bref d’une file quelconque de caract
et proportionnée à l’extension du type, elle s’applique à toutes les espèces qui présentent le même groupe de caractères, quel
ature. Sitôt que l’analyse approfondie et prolongée constate dans une espèce d’objets un caractère ignoré et important, cette
tate dans une espèce d’objets un caractère ignoré et important, cette espèce tend à quitter son compartiment pour entrer dans
es formes animales, toutes les formes végétales, les cent vingt mille espèces de plantes, les deux cent soixante mille espèces
les cent vingt mille espèces de plantes, les deux cent soixante mille espèces d’animaux, et, dans la plupart des cas, démêler l
la plupart des cas, démêler le type réel et constant qui fait chaque espèce , chaque genre, chaque famille, chaque ordre, chaq
a pas encore de classification véritable. — Mais pour la plupart des espèces et des genres d’animaux et de plantes, pour les f
bouche et des membres ; et ce plan est si tenace que, chez plusieurs espèces , on voit subsister ou apparaître, pour témoigner
ours exacte ; il y a des cas où elle n’est qu’approximative. De cette espèce sont les idées géométriques. Cherchons d’abord le
fférent, la ligne qu’il décrit est courbe. Voilà pour les différentes espèces de lignes. — À présent, si deux droites parties d
verses des éléments primitifs et de ces premiers composés, toutes les espèces possibles de lignes, de surfaces et de solides, p
e telle qualité ou disposition bienfaisante pour l’individu ou pour l’ espèce , agilité, vigueur, santé, finesse ou énergie93 ;
30 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre II. Trois espèces de langues et de caractères » pp. 296-298
Chapitre II. Trois espèces de langues et de caractères § I. Trois espèce
Chapitre II. Trois espèces de langues et de caractères § I. Trois espèces de langues Langue divine mentale, dont les s
articulé, que parlent aujourd’hui toutes les nations. § II. Trois espèces de caractères Caractères divins, proprement
certaines images, certains modèles, auxquels elle rapporte toutes les espèces particulières qui appartiennent à chaque genre ;
encore des universaux poétiques qui servaient à désigner les diverses espèces d’objets qui occupaient l’esprit des héros ; ils
31 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; corollaires relatifs à la politique et au droit des Romains » pp. 299-308
Chapitre III. Trois espèces de jurisprudences, d’autorités, de raisons ; coro
laires relatifs à la politique et au droit des Romains § I. Trois espèces de jurisprudences ou sagesses Sagesse divine
in et du vrai que nous avons donnée (axiomes 9 et 10). § II. Trois espèces d’autorités La première est divine ; elle ne
re ou de rejeter ce qui a été conseillé par le sénat. § III. Trois espèces de raisons La première est la raison divine,
égale ; c’est l’æquum bonum, l’intérêt égal, que cherche la troisième espèce de raison, la raison naturelle, æquitas naturalis
motifs de justice dans leurs applications directes aux causes selon l’ espèce individuelle des faits. Dans les monarchies il fa
amentale du Droit romain Ce que nous venons de dire sur les trois espèces de raisons peut servir de base à l’histoire du Dr
32 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Introduction »
Introduction Les anciens appelaient les idées des espèces , species, et ce sont en effet les espèces du mond
ns appelaient les idées des espèces, species, et ce sont en effet les espèces du monde intérieur, qui correspondent à celles du
onne pas lieu, de nos jours, à moins de discussions que la genèse des espèces dans le monde extérieur ; la loi qui régit l’une
ettait des embranchements ayant leurs types absolument distincts, des espèces irréductibles à quelque ancêtre commun, créations
e survivre. Cette doctrine étend de nos jours la même explication aux espèces intérieures, aux idées. Elle les attribue à une l
visoire et fugitive plusieurs formes arrêtées et permanentes dans les espèces inférieures : il traverse à la hâte, en quelque s
33 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIIIe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (2e partie). Littérature de l’Allemagne. » pp. 289-364
res, l’amour de la nature, l’intelligence du monde et de notre propre espèce , comme membres de la création, réjouissent notre
s quand on a construit ses ponts sur le vide d’une étoile à l’autre ; espèce de voyageur gratuit, non pour le commerce, mais p
ites limites de l’étude des formes et de leur réunion en genres et en espèces , elle conduit l’observateur qui parcourt, sous di
nais de décrire ici également, en quelques traits caractéristiques, l’ espèce humaine considérée dans ses nuances physiques, da
euse flexibilité d’organisation qui se plie à tous les climats, notre espèce échappe plus aisément aux puissances de la nature
s les plus importantes que soulève l’histoire de la civilisation de l’ espèce humaine, se rattachent aux notions capitales de l
inion, des raisons plus puissantes militent en faveur de l’unité de l’ espèce humaine, savoir, les nombreuses gradations de la
gation sur la face de la terre, entre les limites qui déterminent les espèces et les genres. Elles se perpétuent organiquement
es. Elles se perpétuent organiquement comme types de la variation des espèces . Du concours de différentes causes, de différente
s considérable sur la terre. Les races humaines sont les formes d’une espèce unique, qui s’accouplent en restant fécondes, et
nt fécondes, et se perpétuent par la génération. Ce ne sont point les espèces d’un genre ; car, si elles l’étaient, en se crois
hiques sur le siège primordial, ou, comme on dit, sur le berceau de l’ espèce humaine, ont dans le fait un caractère purement m
, ni historiquement, ni par aucune tradition certaine, le moment où l’ espèce humaine n’ait pas été séparée en groupes de peupl
mène en dehors de toute expérience, celui de la première origine de l’ espèce humaine, d’une manière conforme à l’expérience de
lème de cette première origine ; l’homme est si étroitement lié à son espèce et au temps, que l’on ne saurait concevoir un êtr
rit une prétendue tradition, est réellement historique, ou bien que l’ espèce humaine, dès son principe, couvrit la terre en fo
r les rapports des races et des langues. « En maintenant l’unité de l’ espèce humaine, nous rejetons, par une conséquence néces
testé, mais plus encore incompris, de la perfectibilité générale de l’ espèce , c’est l’idée de l’humanité. C’est elle qui tend
ncts les plus sublimes, cette union bienveillante et fraternelle de l’ espèce entière devient une des grandes idées qui préside
les régions les plus élevées du monde organique, dans la sphère de l’ espèce humaine avec ses conformations diverses, avec l’é
rouve redescendu sans transition de ces mondes incommensurables à une espèce de littérature cosmique qui ne s’enchaîne en rien
la culture plus répandue des plantes tropicales et les collections d’ espèces exotiques dans les jardins et dans les serres. Ch
34 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 8, des instrumens à vent et à corde dont on se servoit dans les accompagnemens » pp. 127-135
tre, saisit son esclave d’une main, et il tient dans l’autre main une espece de sangle dont il veut le frapper. Deux autres ac
s de ces instrumens, dont les cordes étoient placées à vuide dans une espece de bordure creuse, et dont la concavité faisoit u
droite. C’étoit dans cette main que les joüeurs de lyre portoient une espece d’archet court et qui ne consistoit qu’en un morc
re à ceux qui voudroient les remettre au théatre. La portée de chaque espece de flutes étoit très-bornée du temps de Terence,
e de trous. Ainsi cet enseignement empêchoit qu’on ne se méprît sur l’ espece de flute dont il falloit se servir, et par conseq
eoit encore dans les recits. Donat nous apprend qu’on se servoit de l’ espece de flutes que les anciens appelloient tibiae dext
35 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »
t leur inspirer, — sa valeur. Ce sont des jugements de cette dernière espèce que nous plaçons sous les mots : idées égalitaire
té de nature. Est-ce à dire que nous devions nier, par là même, toute espèce de distinction réelle entre les hommes ? L’idée d
ectives, et parquer, en quelque sorte, les individus en classes ou en espèces hétérogènes, auxquelles on attribuerait des valeu
onc l’idée de l’égalité exclut à nos yeux celles de la classe ou de l’ espèce , elle réunit celles de l’individualité et de l’hu
les mesures qu’une société doit prendre pour ajuster, aux différentes espèces d’actions qui l’intéressent, les différentes espè
aux différentes espèces d’actions qui l’intéressent, les différentes espèces de sanctions dont elle dispose, Il faudrait déter
36 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427
e des forces purement motrices à l’idée d’un esprit distinct de toute espèce de matière, mais intimement mêlé à toutes les mol
était sorti d’un autre, et ainsi de suite jusqu’à l’origine de cette espèce d’êtres appelés hommes. — Mais le premier de cett
-seulement la forêt vierge ne s’accommode point au développement de l’ espèce humaine, mais encore elle serait plutôt faite pou
périeure ; le sipo va donc chercher un appui sur un arbre d’une autre espèce . En cela il ne diffère point essentiellement des
s’est couvert de fleurs et de fruits, il a reproduit et disséminé son espèce  ; il va mourir avec le tronc pourri dont il a cau
s ces forêts épaisses où l’individu est aux prises avec l’individu, l’ espèce avec l’espèce, dans le seul but de se frayer une
paisses où l’individu est aux prises avec l’individu, l’espèce avec l’ espèce , dans le seul but de se frayer une voie vers l’ai
déployer ses feuilles et de mûrir ses organes de reproduction. Aucune espèce ne saurait être autrement victorieuse qu’aux dépe
venir grimpeurs. Que la tendance à grimper se soit imposée à diverses espèces par une nécessité de circonstance, celle d’arrive
tude pour ainsi dire adoptive, ce caractère forcé, sont communs à des espèces d’une foule de familles distinctes qui, en généra
ttirent. Le Brésil entier est pauvre en mammifères terrestres, et les espèces sont toutes de petite taille ; elles ne se détach
e les voit jamais que sur la cime des arbres. Beaucoup de genres ou d’ espèces de géophiles, c’est-à-dire d’insectes carnivores
mbreux partout, et encore appartiennent-ils la plupart du temps à des espèces sans venin. Il n’arriva qu’une fois à M. Bates de
ctes murinus, est plus redoutable que les serpents des bois (hors les espèces les plus venimeuses, comme le javaraca, craspedoc
nombre des plus communs et des plus curieux serpents les amphisbènes, espèce inoffensive, voisine des orvets d’Europe, qui vit
ir une haute muraille. Elle n’est point particulière à telle ou telle espèce , mais commune à la plupart des grands troncs. On
t à l’autre. Ici il se compose surtout de jeunes individus de la même espèce que les grands arbres ; plus loin, de diverses so
37 (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362
; mais, comme il disait une fois, il s’y mêle une amertume de la pire espèce , une amertume que je n’ai pas connue dans mes ann
e crée pas les religions, les métaphysiques et les principes de toute espèce , du moins les conserve. C’est un fait qu’autour d
d’âmes moyennes et qui n’ont pas encore reconnu qu’elles sont de même espèce . Ces âmes, c’est le fondateur de religion qui les
étiens comme de disposition naturelle. Les prêtres chrétiens sont « l’ espèce la plus farouche des nains », des créatures soute
D’abord cela est douteux que ce qui est créé pour la propagation de l’ espèce soit trompeur en soi et funeste. Ensuite c’est un
is de la vie et de la beauté, des déchéances et des dégradations de l’ espèce humaine ; en tout cas des obstacles encore à la c
comptant plus de pédants qu’aucune autre classe de la société et de l’ espèce humaine. — Nietzsche parle toujours des savants c
nd possible pour nous la curiosité et la rigueur scientifiques, cette espèce de vertu qui nous est propre. » La curiosité est
et il se dit : « Je ne suis pas seul et je ne suis pas le seul de mon espèce . J’ai un compagnon sublime et fort, à qui je ress
ut au moins, me sauve du ridicule et de la terreur d’être seul de mon espèce , comme un étranger dans un pays inconnu. » — La m
raversant une place publique, que quelqu’un se moque de nous… Selon l’ espèce d’homme que nous sommes, ce sera un événement trè
tant il arriverait à le trouver naturel et presque, je dis en chaque espèce , nécessaire. — Cependant, quand les magistrats, e
st-à-dire par quelque chose qui était aussi éloigné que possible de l’ espèce et à qui il était absolument impossible de faire
lconque et à se dominer [impulsifs], l’incapacité de résister à toute espèce de suggestion d’une volonté étrangère. Le vice n’
qu’une faiblesse, une lâcheté et une maladie de l’humanité. C’est une espèce de neurasthénie générale et contagieuse. Cette ma
savez pas vous aimer assez et comme il faut. « Je voudrais que toute espèce de prochains et les voisins de ces prochains vous
et qu’il est prêt à tout abandonner pour son amour, à troubler toute espèce d’ordre, à mettre à l’arrière-plan tous les intér
ereuse que n’importe quel vice. Entraver par principe le choix dans l’ espèce , la purification de celle-ci de tous les déchets,
n ; et, d’après elle, ce qui est appelé bien, c’est ce qui conserve l’ espèce , et ce qui est appelé mal, c’est ce qui lui est n
en réalité, les mauvais instincts sont opportuns, conservateurs de l’ espèce et rénovateurs au même titre que les bons. Leur f
nstante devant toutes les impulsions et les penchants naturels, d’une espèce de continuelle démangeaison. Quoi qu’il lui advie
raiment le mot : ils connaissent fort bien l’extrême bonheur de cette espèce d’hommes ; mais ils s’en sont tus, parce qu’il ét
dre le bien de pareilles choses est très bas, très lâche et c’est une espèce de nihilisme déjà, ou quelque chose qui y mène :
phénomènes de plaisir ou de déplaisir. Mais c’est ainsi que parle une espèce d’hommes qui n’a pas le courage de se fixer une v
e d’hommes qui n’a pas le courage de se fixer une volonté. Pour toute espèce d’hommes plus saine, la valeur de la vie ne se me
une cachette du philosophe devant l’esprit ? » C’est de gens de cette espèce , dont les pires sont des impuissants venimeux et
a été ourdi ; Les ruses d’esclaves dont nous parlons sont diverses. L’ espèce inférieure exploite, par exemple, la pitié, qui e
le plus antisocial qui existe. Quand la pitié entre dans le cœur de l’ espèce supérieure, celle-ci est perdue, et avec elle la
nation, et avec elle une civilisation, et tout est à recommencer. L’ espèce inférieure, encore, « désapprenant la modestie, e
confuses de la plèbe vers le bonheur particulier qui lui convient. L’ espèce inférieure, encore, invente de véritables sophism
e pareille absurdité ait jamais pu s’appuyer. Cette idée d’égalité, l’ espèce inférieure, soit la tire de la religion, soit inv
n concours réciproque et un mutuel appui, et rivalisent à supprimer l’ espèce supérieure et à la noyer et dissoudre dans la plè
rimer l’espèce supérieure et à la noyer et dissoudre dans la plèbe. L’ espèce inférieure, encore, invente l’idée de la pluralit
Telles sont les principales ruses, inconscientes ou conscientes, de l’ espèce inférieure contre l’espèce supérieure. Notons qu’
ruses, inconscientes ou conscientes, de l’espèce inférieure contre l’ espèce supérieure. Notons qu’il arrive aussi, et ce n’es
aussi, et ce n’est pas le moindre facteur de cette évolution, que « l’ espèce supérieure » s’abandonne et finit par « faire déf
’espèce supérieure » s’abandonne et finit par « faire défaut ». — « L’ espèce supérieure fait défaut, c’est à savoir celle dont
it à Napoléon : presque tous les espoirs supérieurs de ce siècle. » L’ espèce supérieure disparaît par épuisement consécutif d’
veler au moyen de l’admission en son sein des meilleurs éléments de l’ espèce inférieure, par oubli de ses principes et de ses
ers l’État, et vous entendez bien que cela veut dire qu’il y a là une espèce supérieure qui ne connaît ni devoirs envers l’esc
s Romains sont donc de purs aristocrates et de purs immoralistes. Une espèce supérieure s’est formée, on ne sait pas très bien
u d’une grande cité ; elle a attiré à elle de nombreux individus de l’ espèce inférieure ; elle les a disciplinés, elle les a g
toute consacrée à la cité, toute civique. Les dieux n’étaient qu’une espèce de Sénat céleste au-dessus du Sénat d’ici-bas et
antinomie et la même lutte sourde qu’à toute époque possible entre l’ espèce supérieure et l’espèce inférieure ; mais il resta
utte sourde qu’à toute époque possible entre l’espèce supérieure et l’ espèce inférieure ; mais il restait toujours dans le Chr
eure ; mais il restait toujours dans le Christianisme, en faveur de l’ espèce inférieure, l’esprit primitif, profondément plébé
lité qui gouverne, sans aucun correctif, que se passe-t-il ? Ceci : l’ espèce supérieure, l’élite, les êtres d’exception sont p
l’oppression du plus petit nombre par le plus grand. Elle fait de « l’ espèce supérieure » une caste de parias. Ce n’est pas du
neurs, ni par instruction plus complète, ni par culture plus forte, d’ espèce supérieure ; qui veulent supprimer toute exceptio
bord ce n’est pas tout à fait vrai ; car le plébéianisme, empêchant l’ espèce supérieure de s’affiner et de se fortifier par l’
fier par l’hérédité, la diminue en nombre ; d’autre part, empêchant l’ espèce supérieure de se développer par une instruction e
tout le monde, la diminue encore en nombre ; le plébéianisme réduit l’ espèce supérieure à son minimum ; il la ramène à n’être
rêter la force d’ascension. De plus, le plébéianisme diminue encore l’ espèce supérieure en la décourageant. Quel avantage, le
pprimés ». Ainsi raisonneront beaucoup d’hommes de mérite, et voilà l’ espèce supérieure encore diminuée. Minimum de minimum. E
it pas eu grand plaisir à voir Renan, Taine et Pasteur n’avoir aucune espèce d’influence dans l’État et n’être rien dans la Ci
ême à les repousser et à leur dire : « Je ne vous connais pas. » Si l’ espèce supérieure était complètement disparue, le plébéi
n de la vie. Donc diminuer, par tous les moyens que nous avons vus, l’ espèce supérieure et en conserver quelques spécimens, ou
quoi, bien que ce soit un peu burlesque, il a raison ; car pour que l’ espèce supérieure soit réprimée et diminuée, il faut que
ise ainsi, si cela peut s’appeler organiser, un État destructeur de l’ espèce supérieure (ou d’une grande partie de l’espèce su
État destructeur de l’espèce supérieure (ou d’une grande partie de l’ espèce supérieure) et désarmé, d’une part contre l’étran
té. Cet État plébéien est répresseur de la partie la plus élevée de l’ espèce supérieure, comme nous l’avons vu, et aussi il es
vu, et aussi il est destructeur de la partie un peu moins élevée de l’ espèce supérieure, en ce que, celle-là, il l’appelle, il
les voleurs et contre le feu, la rendre infiniment commode pour toute espèce de commerce et de relations et transformer l’État
ange. Mais elle n’est nullement mortelle pour le grand nombre, pour l’ espèce inférieure, pour la masse. Elle est sa vie même.
» sont de mise, en un mot comme vertus de troupeau : avec elles cette espèce d’hommes, l’espèce des hommes moyens, atteint le
un mot comme vertus de troupeau : avec elles cette espèce d’hommes, l’ espèce des hommes moyens, atteint le genre de perfection
sme, l’évangile des humbles, le Dieu sur la croix. » Que les hommes d’ espèce inférieure gardent la morale. Aussi bien c’est eu
que c’est ce que j’ai fait jusqu’ici, en l’attaquant. Aux hommes de l’ espèce supérieure une morale particulière que je ne fais
renciations de valeurs morales sont nées, ou bien sous l’empire d’une espèce dominante qui, avec un sentiment de bien-être, a
il les méprise. Qu’on remarque tout de suite que dans cette première espèce de morale l’antithèse « bon » et « mauvais » revi
pirées par la pitié ont-elles été jugées louables ? » Les hommes de l’ espèce noble sentent que ce sont eux qui définissent les
s égoïstes et de goûts personnels, l’homme noble devient pour eux une espèce de fou ; ils le méprisent dans sa joie et se rien
une race supérieure. Aussi, comme les directeurs du Christianisme, l’ espèce supérieure fera très bien de mettre en usage des
lèmes supérieurs de sa nature ». — L’ascétisme sera une pratique de l’ espèce supérieure, à la condition qu’il soit considéré,
de cette façon étendue, élargie, et de cette façon spirituelle, par l’ espèce supérieure, si elle veut être artiste, et elle do
omprendre la fierté, l’impétuosité, l’exubérance ; le mépris de toute espèce de sérieux et d’esprit bourgeois ; une divine aff
istianisme l’avait partie repoussée, partie acceptée, partie subie. L’ espèce supérieure, par l’art fera de la vie une fête éte
il y a apparence. Les matériaux semblent manquer. Quoi qu’en dise « l’ espèce d’hommes la plus bruyante, peut-être la plus honn
fs et palliatifs impuissants. La décadence c’est la prédominance de l’ espèce basse sur l’espèce noble et de la morale de l’esp
puissants. La décadence c’est la prédominance de l’espèce basse sur l’ espèce noble et de la morale de l’espèce basse sur les i
rédominance de l’espèce basse sur l’espèce noble et de la morale de l’ espèce basse sur les instincts de l’espèce noble, et les
espèce noble et de la morale de l’espèce basse sur les instincts de l’ espèce noble, et les conséquences de cela c’est « vice,
rte, d’une race qui aurait précisément son excédent dans ce en quoi l’ espèce amoindrie deviendrait plus faible : volonté, resp
l faut d’abord créer un large fondement sur lequel pourra s’édifier l’ espèce des hommes forts. » Cette espèce, à un moment don
dement sur lequel pourra s’édifier l’espèce des hommes forts. » Cette espèce , à un moment donné, se constituera d’elle-même. E
ipline pour une action commune, et elle dominera et asservira l’autre espèce par le seul phénomène bien connu de la prédominan
ominance de la qualité sur le nombre, et par ce seul fait que l’autre espèce n’aura pas besoin d’être asservie, s’étant asserv
le plus intellectuel ; une race affirmative qui peut s’accorder toute espèce de grand luxe ; assez forte pour n’avoir pas beso
urs de la morale », Nietzsche, par exemple, dira ceci : « Il y a deux espèces de négateurs de la moralité. Nier la moralité, ce
du sens artistique et si l’on se demande quelles sont les différentes espèces de plaisir engendrées par les premières manifesta
e plaisir de comprendre ce que veut dire un autre ; l’art est ici une espèce de devinette qui procure à celui qui en trouve la
ut provoquer un grand plaisir que l’on attribue alors à l’art. » « D’ espèce plus subtile [intervention de l’intelligence s’un
qui est ordonné et régulier dans la vie, à quoi seul l’on doit toute espèce de bien-être. Dans le culte de la symétrie on vén
omme source de tout le bonheur qui nous est venu ; cette joie est une espèce d’action de grâce. » « Ce n’est qu’après avoir é
son dans une déraison apparente. Par quoi il apparaît alors comme une espèce d’énigme esthétique, catégorie supérieure de la j
lité]. Celui qui poursuivra encore cette considération saura à quelle espèce d’hypothèses, pour l’explication du phénomène est
que, on renonce ici par principe. » Cette dernière ligne contient une espèce de « devinette » aussi, que je renonce à comprend
nts, opposés, nullement contraires, mais opposés. Il y a deux grandes espèces d’art classique, « celle de la grande tranquillit
 » [sans doute Virgile et Homère ; Goethe et Shakespeare] et ces deux espèces sont légitimes et admirables ; et puis il y a des
ces deux espèces sont légitimes et admirables ; et puis il y a des «  espèces bâtardes de l’art ». À côté et au-delà de l’art d
-delà de l’art de grand mouvement il y a « l’art agité », et ces deux espèces « souhaitent que l’on prenne leur faiblesse pour
prenne leur faiblesse pour de la force et qu’on les confonde avec les espèces véritables ». C’est à l’art blasé et avide de rep
ssique, tout aussi bien que les esprits au sens romantique — les deux espèces existeront toujours — portent en eux une vision d
ons clairs ! » Mais encore il connaît les nuances, les mesures et les espèces , et il sait qu’il y a une clarté décevante et un
par les larmes et le sacrifice de soi. L’homme généreux — du moins l’ espèce d’hommes généreux qui a toujours fait le plus d’i
Elles élèvent l’esprit et l’âme vers la vision d’un art fait par une espèce supérieure et pour une espèce supérieure, et elle
me vers la vision d’un art fait par une espèce supérieure et pour une espèce supérieure, et elles expriment à leur manière la
dit quelque part, il a entendu certainement que la dureté qui sauve l’ espèce est la véritable pitié, la pitié totale et non so
rement deux classes dans l’humanité, alors qu’il n’y a nullement deux espèces dans l’humanité, mais cent degrés. La conception
sthétique 32 : serait-il désirable [au point de vue esthétique] que l’ espèce d’hommes la plus « honorable », c’est-à-dire la p
38 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
e rapportaient originairement à la conservation de l’individu et de l’ espèce . Il résulte de là que l’étude du plaisir et de la
’est transmis par hérédité et est devenu presque infaillible dans les espèces inférieures ; mais chez les animaux supérieurs, m
Schneider n’a pas assez insisté ; l’antagonisme de l’individu et de l’ espèce . Les animaux inférieurs, pour se propager, doiven
il a engendré : tels sont la plupart des insectes. Plus tard, quand l’ espèce s’élève encore, la race et l’individu se réconcil
as, le plaisir de l’individu est très souvent opposé à l’intérêt de l’ espèce humaine. Pas plus que Spencer, Schneider n’a trou
ection toute mécanique et biologique se montre insuffisante, chez les espèces supérieures, pour produire l’harmonie constante d
armonie constante du plaisir ou de la peine avec la conservation de l’ espèce . Allons plus loin : la sélection mécanique n’est-
liquer la première origine du plaisir et de la douleur, même chez les espèces les plus infimes ? Le darwinisme porte exclusivem
smes tels et tels accidents heureux, telles variations favorables à l’ espèce  ; mais peut-on se figurer la sensibilité au plais
ation biologique de Darwin et de Spencer, en faisant appel à l’idée d’ espèce ou de vie spécifique, et même à l’idée de vie ind
enne, que les actions utiles à sa vie individuelle ou à la vie de son espèce  ; mais comment est-il d’abord capable de jouir et
place l’eau qui y monte. Maintenant, quelle est la relation des deux espèces de travail nerveux avec la peine et la douleur ?
nger, les muscles redresseurs ont fini par s’atrophier dans certaines espèces et par laisser les oreilles tombantes. Ainsi l’ex
pas la réparation nécessaire à la « survivance de l’individu ou de l’ espèce . » En fait, toute action normale et proportionnée
nfin ses conquêtes sans perdre ses acquisitions. Dans l’évolution des espèces , cette expansion de l’activité fut toujours une c
toujours une condition de survivance et de supériorité sur les autres espèces . Maintenant, l’intensité finale de l’action et sa
donne la conscience de soi. Peu importent, il est vrai, les diverses espèces de mouvement ; l’enfant s’agite en tous sens et s
de l’organe, conséquemment par la conservation de l’individu et de l’ espèce , il demeure agréable tant qu’il ne risque pas de
ation. La concurrence pour la nourriture entre les organismes de même espèce , qui est la vraie lutte pour la préservation de l
population n’est pas même toujours l’avancement de l’individu ou de l’ espèce  ; il est souvent la dégénérescence : on végète au
e ; la douleur même des yeux ou des oreilles n’est dans ce cas qu’une espèce de coup et de blessure superficielle. Telles sont
de leurs plaisirs à leurs conditions d’existence ou à celles de leur espèce ont dû disparaître. 30. Théorie scientifique de
rie scientifique de la sensibilité, ch. VI. 31. Darwin, Origines des espèces , p. 110. 32. « Le plaisir et la douleur ne sont
39 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Le Prince » pp. 206-220
vous trouviez à votre droite de grandes roches ; sous ces roches une espèce de caverne, au devant de laquelle on a laissé des
ds 4 pouces de large. Entrez, et vous verrez à droite sur le fond une espèce de chaumière très-pittoresque ; elle est construi
e pierre, puis un second, tous les deux servant de pieds-droits à une espèce de fermeture de bois qui occupe l’intervalle qui
ontre sur une troisième fabrique de gros bois arrondis et formant une espèce de réservoir d’eau, une auge où un petit courant
u’on voit par derrière. à gauche, du même côté sur le fond, c’est une espèce singulière de colombier imitant une grande cage e
s qui se glorifient d’être policées, et où des charlatans d’une autre espèce sont plus charlatans, plus honorés, plus crus et
s que les sorciers russes. La scène est au fond d’une forêt. Sous une espèce de tente formée d’un grand voile soutenu par des
nches et de gros bois ronds serrés les uns contre les autres avec une espèce de petit balcon vers le haut, en saillie et soute
écoutent en effet un jeune musicien qui joue à quelque distance d’une espèce de mandoline. Le paysan, la paysane et le musicie
nt ; les cheveux blonds, frisés, ramenés sur son front, y forment une espèce de bourelet ébouriffé comme les anciens l’ont fai
à gauche, assis à terre, un esclave qui frappe avec des baguettes une espèce de tympanon. Au-dessus de lui, plus sur le fond,
e lui, plus sur le fond, un autre musicien qui pince les cordes d’une espèce de mandoline. Au centre du tableau une portion de
e ; et sa gorge entourée de perles est d’un ragoût infini. le caback, espèce de guinguette aux environs de Moscou . du même. J
40 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »
on pourra aussi déduire d’elle les changements que ce groupe subit d’ espèce à espèce, et dans le même individu. Cela est-il ?
a aussi déduire d’elle les changements que ce groupe subit d’espèce à espèce , et dans le même individu. Cela est-il ? L’expéri
s organes qu’il doit réparer, décomposé pour fournira chaque organe l’ espèce de matière utile, les innombrables détails de tou
la nature d’un groupe de faits. Deuxième vérification : passez d’une espèce à l’autre. Quand vous voyez changer une opération
res. Donc de la nutrition on peut déduire les changements que subit d’ espèce à espèce tout un système de faits. « Troisième vé
de la nutrition on peut déduire les changements que subit d’espèce à espèce tout un système de faits. « Troisième vérificatio
Deuxième vérification : si le dépérissement est une cause, lorsque d’ espèce à espèce une de ses conditions change, les opérat
vérification : si le dépérissement est une cause, lorsque d’espèce à espèce une de ses conditions change, les opérations doiv
es et dans les opérations. Donc de la décomposition on peut déduire d’ espèce à espèce les changements d’une série de faits. Tr
s les opérations. Donc de la décomposition on peut déduire d’espèce à espèce les changements d’une série de faits. Troisième v
plus agissante et plus puissante que les autres, qui fixe l’ordre, l’ espèce et l’intensité de ses sentiments et de ses idées.
41 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Argument » pp. 287-289
que, aristocratique, démocratique ou monarchique. Chapitre II. Trois espèces de langues et de caractères. — Langues et caractè
hiques, symboliques et emblématiques, vulgaires. Chapitre III. Trois espèces du jurisprudence, d’autorité, de raison. — Coroll
elatif à l’histoire fondamentale du droit romain. Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — § I. Jugements divins et duels. C
ébauche de la métaphysique légale. Les formules antiques étaient des espèces de drames. Les jurisconsultes ont remarqué l’indi
42 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
être, ou du moins l’intelligence qui le guide, s’y est formé par une espèce de solidification locale. La philosophie ne peut
e nouveau milieu, j’apprendrai à nager. Ainsi, en théorie, il y a une espèce d’absurdité à vouloir connaître autrement que par
comment la réalité se soumet à un ordre, c’est que l’absence de toute espèce d’ordre paraît possible ou concevable. A cette ab
consiste dans la position de l’autre. Or, supposons qu’il y ait deux espèces d’ordre, et que ces deux ordres soient deux contr
gisse dans notre esprit toutes les fois que, cherchant l’une des deux espèces d’ordre, nous rencontrons l’autre. L’idée de déso
rait commencer par distinguer, par opposer même l’une à l’autre, deux espèces d’ordre que l’on confond d’ordinaire ensemble. Co
est donc naturelle. Il faudrait, pour y échapper, mettre sur les deux espèces d’ordre des noms différents, et ce n’est pas faci
commun fait d’ailleurs instinctivement la distinction entre les deux espèces d’ordre, au moins dans les cas extrêmes : instinc
e est un acte indivisible. La ressemblance entre individus d’une même espèce aurait ainsi un tout autre sens, une tout autre o
eux. Dans l’une et dans l’autre, on groupe sous le même concept deux espèces d’ordre qui se ressemblent simplement par la faci
séquent de géométrie. Quoi qu’il en soit, c’est la confusion des deux espèces d’ordre qu’on trouve derrière le relativisme des
l’espace ni aux divers moments du temps, les représentants d’une même espèce ne se ressemblent tout à fait. L’hérédité ne tran
jectiver l’état d’âme de celui qui se serait attendu à l’une des deux espèces d’ordre, et qui rencontre l’autre. Hasard et déso
t qu’involontairement on va et vient comme une navette entre les deux espèces d’ordre, passant dans celui-ci au moment précis o
nner ce désordre pour substrat à l’ordre, puisqu’il implique les deux espèces d’ordre et qu’il est fait de leur combinaison. Ma
dre qui ne l’intéresse pas, ou une oscillation de l’esprit entre deux espèces d’ordre, ou enfin la représentation pure et simpl
re. On l’omet, précisément parce qu’on ne songe pas à distinguer deux espèces d’ordre irréductibles l’une à l’autre. Nous disio
ue tout ordre apparaît nécessairement comme contingent. S’il y a deux espèces d’ordre, cette contingence de l’ordre s’explique 
pu être géométrique. Mais supposons que l’ordre soit partout de même espèce , et comporte simplement des degrés, qui aillent d
ement la présence de l’ordre contraire, si, par là même, je pose deux espèces d’ordre inverses l’une de l’autre, je m’aperçois
ou même s’il n’y avait, en outre de l’énergie cinétique, qu’une seule espèce d’énergie potentielle, l’artifice de la mesure ne
cesse des jets, dont chacun, retombant, est un monde. L’évolution des espèces vivantes à l’intérieur de ce monde représente ce
, des nébuleuses en voie de concentration. Si, partout, c’est la même espèce d’action qui s’accomplit, soit qu’elle se défasse
i, traversant les générations, relie les individus aux individus, les espèces aux espèces, et fait de la série entière des viva
t les générations, relie les individus aux individus, les espèces aux espèces , et fait de la série entière des vivants une seul
nt, d’où vient l’énergie ? De l’aliment ingéré, car l’aliment est une espèce d’explosif, qui n’attend que l’étincelle pour se
accidents de tout genre. Et il faut se rappeler, surtout, que chaque espèce se comporte comme si le mouvement général de la v
possible, — quantité variable avec les individus et surtout avec les espèces . Le système nerveux d’un animal dessine les ligne
variation sur le thème de la routine. Enfermé dans les habitudes de l’ espèce , il arrive sans doute à les élargir par son initi
nature n’a pas été rapporté à l’homme : nous luttons comme les autres espèces , nous avons lutté contre les autres espèces. Enfi
luttons comme les autres espèces, nous avons lutté contre les autres espèces . Enfin, si l’évolution de la vie s’était heurtée
’évolution s’est accomplie sur plusieurs lignes divergentes, et, si l’ espèce humaine est à l’extrémité de l’une d’elles, d’aut
émité de l’une d’elles, d’autres lignes ont été suivies avec d’autres espèces au bout. C’est dans un sens bien différent que no
lât. Les animaux, si éloignés, si ennemis même qu’ils soient de notre espèce , n’en ont pas moins été d’utiles compagnons de ro
. Là est la part de la contingence dans la structure mentale de notre espèce . Une évolution autre eût pu conduire à une humani
s l’histoire de la vie est là, qui nous fait assister à la genèse des espèces par voie de transformation graduelle et qui sembl
43 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
que. Il y a dans la nature quelque chose comme des classes d’êtres ou espèces , et quelque chose comme des classes de faits ou l
réalisée dans les choses. Cette nécessité est la liaison au sein de l’ espèce et du genre. Seules les sciences spéciales nous a
spéciales nous apprendront s’il y a dans la nature des genres et des espèces . Toutefois, comme l’homme n’est pas un empire dan
hoses une tendance à l’ordre, à la classification, à la réalisation d’ espèces et de lois. Déjà nous entrevoyons qu’il pourrait
d’autres, au contraire, conformément à la doctrine de Kant, ces deux espèces de lois sont irréductibles l’une à l’autre ; il y
esure insignifiante. On affirme très sérieusement aujourd’hui que les espèces ne sont pas éternelles, mais ont leur histoire. P
s se soient formées par évolution, ainsi qu’on le dit aujourd’hui des espèces animales et sociales, et que leur fixité soit un
à la reconstitution des corps donnés. La chimie transporte ainsi aux espèces des corps la permanence que la mécanique n’attrib
ingue véritablement de la physique, et cela en tant qu’elle admet des espèces de corps distincts, substratum de ce profond chan
 ; et, dans la prochaine leçon, nous nous occuperons des rapports des espèces entre elles et de l’évolution. Les lois générales
une science supérieure, où le mécanisme lui-même rentrerait comme une espèce dans un genre ? Au fond, on suppose que tout est
qui fixe et ordonne cette matière instable et capricieuse. Comme les espèces présentent une stabilité et une harmonie frappant
et va des unes aux autres par des transitions à peine sensibles. Les espèces sont-elles fixes ? Pas absolument. Les types idéa
mais qu’elle ne réalise jamais qu’imparfaitement. Donc la fixité de l’ espèce est une immobilité tout idéale, permettant, appel
e à ce qu’aucun être franchisse d’une manière durable les bornes de l’ espèce à laquelle il appartient. Dans cette doctrine, le
ture doivent former une chaîne comme nos pensées mêmes, et que chaque espèce doit être exactement intermédiaire entre deux aut
sification naturelle. Elle représente la pensée même du Créateur. Les espèces sont d’ailleurs fixes et distinctes. On ne peut l
rogrès même de ces recherches vint les mettre en péril. Le nombre des espèces augmenta d’une manière inattendue, et les descrip
’accusèrent les uns les autres de fantaisie. Il fallut trouver pour l’ espèce une définition qui ne prêtât pas à l’arbitraire.
dans un sens contraire à celui de Linné. Pour Buffon, il n’y a pas d’ espèces dans la nature : seuls les individus existent. So
et celui des rayonnés. Il place dans l’inter-fécondité le signe de l’ espèce . Mais il ne se borne pas à chercher une méthode d
nu sont en même temps les classificateurs. Ils admettent donc que les espèces ne sont pas complètement séparées, mais se rappro
de différents pays, il émet l’hypothèse de la réduction de nombreuses espèces à un petit nombre de souches principales dont tou
rpétuent par l’hérédité, et ainsi s’explique l’actuelle diversité des espèces . Les changements survenus dans le milieu en sont
it une marche inverse. Il part du fait actuel de la discontinuité des espèces , et se propose de rendre compte de cette disconti
es mécaniques. Contrairement à Lamarck, il pose en principe que toute espèce est, par elle-même, plastique. C’est, en effet, u
a finalité et comme impuissante à dresser définitivement la liste des espèces  ; 2° des inductions fondées sur la paléontologie,
ologique. Dans l’antiquité, le point de vue métaphysique domine ; les espèces sont rattachées au principe qui, pour la pensée,
ature, de présenter le tableau des relations logiques qui relient les espèces entre elles. De nos jours, les disciples de Lamar
on plus métaphysique, et cherchent à dresser l’arbre généalogique des espèces . Quelle est la signification philosophique du déb
pèces. Quelle est la signification philosophique du débat relatif aux espèces  ? Il faut se garder de confondre ici le problème
fondre ici le problème scientifique et le problème philosophique. Les espèces ont-elles une commune origine et descendent-elles
l’être, le problème de l’évolution ou de la séparation primitive des espèces . La philosophie n’a pas à intervenir dans la solu
re comme présidant soit à la transformation, soit à la permanence des espèces , et de rechercher si ces lois éliminent toute idé
rt à des préjugés. En effet, on dit souvent qu’admettre la fixité des espèces , c’est, du même coup, faire appel, pour expliquer
seaux furent créés de telle sorte que chacun portât semence selon son espèce . On a pris ce texte au pied de la lettre, et on a
la lettre, et on a établi une solidarité entre l’irréductibilité des espèces et la doctrine de la création. Dès lors, tenir po
est plus ou moins finaliste. En général, la doctrine de la fixité des espèces manifeste moins de prétentions philosophiques que
lement à affirmer que jusqu’ici nul fait de création ou de fusion des espèces n’a été constaté. Quant à l’explication de cette
doute, l’ordre et l’accord avec le milieu qui se rencontrent dans les espèces peuvent faire penser à une intelligence dirigeant
ément d’expliquer sans hypothèse finaliste l’existence et l’ordre des espèces . C’est donc surtout ce système que nous avons à e
darwinisme. Le point de départ est la constatation de l’existence des espèces et de leur adaptation au milieu ; mais, au lieu d
ont considérées comme le point de départ de la diversité actuelle des espèces . Dans l’élevage, l’homme parvient, par l’art et l
luence des circonstances, cette faculté passe à l’acte et réalise les espèces que nous avons sous les yeux. La finalité plane s
le concert des sciences de la nature. Or, en quoi consistent ces deux espèces de lois ? Seront-elles vraiment de même, nature q
ce postulat, qu’il existe et se conserve des éléments de différentes espèces . L’acte réflexe de la biologie n’est pas une simp
44 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
s les faits qui sont reconnus lui être absolument propres ? Or aucune espèce d’observation ne découvre dans la vie des animaux
de moralité et de religiosité chez l’animal, même considéré dans ses espèces supérieures, l’expérience de l’histoire humaine é
établit que ces caractères ne manquent à aucune des variétés de notre espèce , pas même aux peuplades les plus voisines de l’an
ntime ? Nous fait-elle réellement pénétrer dans le fond même de cette espèce humaine dont M. de Quatrefages fait un règne à pa
e l’animal est sociable aussi bien que l’homme, et même que certaines espèces le sont essentiellement. Nul doute là-dessus ; ma
s et sous l’influence de milieux différents, tandis que jamais aucune espèce animale n’est parvenue à un véritable état politi
nstrunant d’opération ? Rien de pareil ne se remarque même chez cette espèce de singes qui occupent le haut de l’échelle anima
uand elle aurait ainsi rassemblé tous les caractères distinctifs de l’ espèce humaine, tels que nous les révèlent les manifesta
ussi connue que le goût des peuples âryans pour les symboles de toute espèce , naturels ou anthropomorphiques. Ajoutez à l’étud
e sa généralité et toute sa profondeur, la formule psychologique de l’ espèce . On peut bien lui demander ce qui constitue la na
l’observateur. La méthode de Bacon est également bonne pour les deux espèces de réalité. C’est ce que veulent dire les philoso
ation de toute spontanéité libre dans le domaine de la volonté. Toute espèce de rapport entre les phénomènes se réduit à un ra
ses sur les races, les peuples, les œuvres, les institutions de notre espèce , sans pénétrer jusqu’aux éléments simples, aux fa
udrait pour cela qu’on pût identifier la nécessité logique avec cette espèce de nécessité propre à l’habitude, c’est-à-dire co
e, la volonté sans motifs, par peur du déterminisme, et rejette toute espèce de loi dans la production des phénomènes volontai
45 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — IV »
déjà précédemment touché la même conclusion en montrant le Génie de l’ Espèce serviteur et moyeu du Génie do la Connaissance. L
manifeste que celle qui se traduit dans le fait de la perpétuité de l’ espèce et qui a pour moyen la génération. Aussi voit-on
curer la fin voulue par l’utilité vitale, soit la multiplication de l’ espèce , pi c’est du fait de cette utilité vitale que les
tandis qu’elles atteignent en réalité ce but, la multiplication de l’ espèce , s’assignant toujours un autre but, un but chimér
cs et les premiers Romains pourvoyaient à la satisfaction du vœu de l’ espèce par la croyance que l’on a décrite en une vie pos
us apparaît bien que cette croyance singulière favorisait le vœu de l’ espèce . Par une voie plus paradoxale encore le christian
r le développement doit être considéré comme utile à la vie même de l’ espèce . Dès lors, il ne reste qu’à rappeler les considér
, s’effrite peu à peu parmi les consciences. Si la vie abondante de l’ espèce n’a d’autre intérêt que de rendre la connaissance
46 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
eu de suivre la série animale en général, nous nous renfermons dans l’ espèce humaine, nous trouverons encore, comme tout à l’h
s se sont crus obligés, pour sauver la dignité et la supériorité de l’ espèce humaine, de trouver dans le cerveau de l’homme de
les exterminer. M. de Quatrefages, dans ses travaux sur l’unité de l’ espèce humaine, a montré que l’on avait beaucoup exagéré
n’indique-t-il pas qu’il y a entre les degrés les plus distants de l’ espèce humaine un lien fraternel ? car qui eût pu suppor
il peut y avoir tel individu capable de s’élever au niveau moyen de l’ espèce humaine. Toute race contient donc en puissance ce
yen, Or, c’est là, ce me semble, un caractère distinctif qui sépare l’ espèce humaine de toute autre, car jamais, dans aucune f
d’origine ; je ne cherche pas si un seul couple a donné naissance à l’ espèce tout entière. Ce qui m’importe, c’est qu’il y a u
vre curieux et original du docteur Moret sur les Dégénérescences de l’ espèce humaine. Paris, 1857, avec atlas. 29. J’ajoute q
30. Lislet Geoffroy, géomètre d’Haïti (voy. Quatrefages, Unité de l’ espèce humaine, p. 286). On a dit qu’il n’était pas un b
47 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre premier. La contradiction de l’homme » pp. 1-27
l’homme doit d’être, par excellence, l’animal moral. Dans les autres espèces il semble que le lien social soit plus serré parf
ce que nous entendons en général par « morale ». Il est au moins une espèce animale, pourtant, où s’ébauchent les rudiments d
bauchent les rudiments d’une moralité analogue à la nôtre, et c’est l’ espèce canine. Chez le chien, on l’a souvent fait remarq
oraux. C’est qu’ici nous avons changé les conditions d’existence de l’ espèce et altéré son harmonie mentale. Nous avons imposé
ait pu prolonger, par exemple, la race de l’éléphant ou quelque autre espèce analogue et voisine. Il serait plus intéressant,
it advenu si un être supérieur avait surgi par le développement d’une espèce très socialisée, des abeilles, par exemple, ou de
reffer assez librement sur la réalité. Mais l’homme paraît issu d’une espèce animale où la sociabilité, sans être nulle, n’éta
re moi n’en reste pas moins une chose originale, isolée, seule de son espèce . C’est un miroir qui reflète ce qui l’environne,
tains points à tous les êtres, et sur plus de points aux êtres de son espèce , de sa race, de sa nation, de son temps et de sa
qui peut lui nuire. C’est la condition nécessaire de la survie d’une espèce . Les ancêtres de l’homme n’ont pas pu ne pas la p
48 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — De l’état de savant. » pp. 519-520
amènent la culture des terres, la population, les industries de toute espèce , des arts, des sciences, le beau siècle d’une nat
association n’a ni code ni lois. Celle des savants subsiste sous une espèce d’anarchie jusqu’à ce qu’un souverain qui en a pr
grès de la population ; la multitude de ces établissements serait une espèce de calamité. Peu de collèges, mais bons. A peine
pense pas qu’il soit encore temps, pour la Russie, de susciter cette espèce d’émulation parmi les grands ; s’il arrivait qu’e
49 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
ue nous ne l’avons fait jusqu’à présent ? Dans tout genre, il y a des espèces plus caractéristiques, plus génériques, que les a
’attacher son nom au genre tout entier n’appartient pas à la première espèce qui a reçu un nom scientifique, quand cette espèc
pas à la première espèce qui a reçu un nom scientifique, quand cette espèce n’est pas dans le genre ou la plus caractéristiqu
érieure fait partie d’un genre dont l’hallucination est également une espèce  ; distinguées séparément et sous deux points de v
istinguées séparément et sous deux points de vue différents, ces deux espèces se confondent dans une partie de leur extension ;
, et aussi parce que ce terme semble devoir s’appliquer surtout à une espèce du genre, les phénomènes d’ordre visuel ; nous l’
e intérieure n’est pas même, dans le genre dont elle fait partie, une espèce entière ; mais, dans la vie psychique, elle a plu
donc la meilleure ; c’est elle qu’il faut adopter pour distinguer les espèces de la pseudo-sensation ; les autres ne doivent se
eudo-sensation ; les autres ne doivent servir que pour subdiviser ces espèces . Ainsi la parole intérieure n’est pas une variété
i lui est réservée chez la plupart des hommes, à son défaut, d’autres espèces de la pseudo-sensation peuvent la remplir : la pa
eudo-sensation, qui, en fait, appartient toujours à quelqu’une de ses espèces , et que, néanmoins, les psychologues ont générale
ntinue des idées se développe une série continue d’images d’une seule espèce et pures de tout mélange, la série des signes int
Le son, être distinct de nous et de l’objet qui l’a produit, est une espèce de création hors de nous et étranger à toute la n
50 (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »
t six, on en trouverait davantage, mais il ne faut pas multiplier les espèces , comme disaient nos pères avec beaucoup de raison
Fontaine nous dépeindra la grenouille, il nous la dépeindra, avec une espèce de bienveillance rieuse et malicieuse à son égard
nciée, très bien distinguée du rat. Elle est certainement d’une autre espèce . Elle tombe dans tous les panneaux avec sa gentil
avoir cru constater de la solidarité entre les animaux de différentes espèces , ce qui est faux. Les animaux d’espèces différent
re les animaux de différentes espèces, ce qui est faux. Les animaux d’ espèces différentes ne connaissent aucune solidarité entr
entre eux, et la loi de nature est, hélas ! le plus souvent, que les espèces différentes se nourrissent les unes des autres. P
rrissent les unes des autres. Pas de solidarité entre les différentes espèces , mais de la solidarité dans l’intérieur des espèc
e les différentes espèces, mais de la solidarité dans l’intérieur des espèces , cela est très vrai, très fréquent. On apporte ma
dans ses fables, et que la solidarité entre des animaux différents d’ espèce est affirmée. Par exemple, dans le dernier livre,
maux font des sociétés les uns avec les autres même lorsqu’ils sont d’ espèces différentes. Leurs poèmes abondent en histoires d
La Fontaine, ç’aurait pu être une fable charmante. Le dévouement à l’ espèce , voilà encore une grande, la plus grande qualité
« Mais vous ajoutez à La Fontaine, qui a peu parlé du dévouement à l’ espèce chez les animaux, qui n’a presque pas parlé de le
. Les bons moines ont trouvé tout simplement un arbre habité par deux espèces de gens, par des souris d’un côté, par un hibou d
51 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »
tout à la fois dures et monotones, on avait entendu de tous côtés des espèces de hurlements sourds succéder à des sons éclatant
t de sa richesse, sans gagner beaucoup du côté du génie ; et, par une espèce de hauteur, aspirant à la noblesse, elle fut tout
lle comme les couleurs peignent aux yeux ; l’harmonie qui établit une espèce de balancement et d’équilibre entre les différent
ec souplesse, pour savoir les arrêter au besoin. Peut-être même cette espèce de pente à l’exagération, tient-elle au génie de
ut surtout avec le caractère national. Ce système de langue forma une espèce de secte. Vaugelas, d’Ablancourt et Patru, hommes
ce même orateur, quand César régna dans Rome, voulut lui adresser une espèce de discours en forme de lettre, où il conciliât c
s l’esprit. Nous agissons, nous parlons, nous nous conduisons par une espèce d’imagination rapide qui nous entraîne, et qui es
son froide, qui est peu susceptible d’illusions. De là, souvent notre espèce d’incrédulité pour les mouvements extraordinaires
s tableaux qui viennent frapper l’imagination : alors il s’excite une espèce de sève ou de fermentation générale qui anime tou
fs-d’œuvre de tous les arts, les représentations dramatiques de toute espèce étaient prodiguées, et où la renommée et la gloir
à qui l’on parle, quelquefois même d’avoir ou de prendre sur eux une espèce d’empire ; et l’orateur sacré parlant au nom de D
52 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 13, de la saltation ou de l’art du geste, appellé par quelques auteurs la musique hypocritique » pp. 211-233
celui de faire les gestes. Cet auteur ne fait en cela que donner à l’ espece le nom du genre. Comme nous l’avons dit déja, che
era encore. Suivant Athenée, Thelestes avoit été l’inventeur de cette espece de jeu muet ou de danse sans saults et sans pas é
n entend, partent naturellement avec la parole. Mais il y a une autre espece de gestes qui ne signifient que parce qu’ils décr
te Quintilien, que d’emploïer dans sa déclamation des gestes de cette espece . La déclamation de l’orateur doit être entieremen
’on vouloit leur faire dire, quoiqu’on observât en les instituant une espece d’allusion aux choses qu’ils décrivoient. mimus h
de gestes, parce que la saltation étoit le genre, et l’art du geste l’ espece . L’orateur Hortensius, le contemporain et le riva
aque operation. Il y avoit à Rome des écoles particulieres pour cette espece de saltation. Enfin Aristides Quintilianus après
53 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
sensation que par un intermédiaire, l’excitation du nerf. — Diverses espèces de nerfs sensitifs. — Chacune d’elles a son jeu p
s cellules de type différent, et, par suite, association des images d’ espèce différente. — Les associations comparées à des cl
de pression, de température ou de pure douleur. Non seulement chaque espèce de nerf a son jeu propre, mais le jeu de chaque e
ulement chaque espèce de nerf a son jeu propre, mais le jeu de chaque espèce de nerfs est différent. L’événement extérieur a b
ent extérieur a beau être le même : s’il met en mouvement des nerfs d’ espèce différente, les sensations excitées seront différ
rmillements en agissant sur les nerfs tactiles. — Ainsi chaque nerf d’ espèce distincte a son mode d’action personnel et distin
lorsqu’on les presse en un certain point, dépourvu en un mot de toute espèce de signification. C’est bien là le cri réflexe. M
e. Les mêmes mouvements s’observent chez un autre animal sain de même espèce , aussitôt qu’on l’a forcé d’avaler cette décoctio
dont l’action est la condition suffisante et nécessaire de plusieurs espèces de sensations. — Il y a d’autres centres semblabl
ogiques portent à croire que, pour elles comme pour les quatre autres espèces de sensations, il y a un centre distinct des lobe
es d’un animal dormant ou assoupi, et, quand on l’irritait dans cette espèce de léthargie, il affectait encore les allures d’u
es peuvent être plus ou moins compliquées, mais sont toujours de même espèce . Un cordon blanc conducteur apporte une excitatio
cérébraux, son action éveille des événements moraux, tous de la même espèce , sensations temporaires ou sensations réviviscent
donc admettre que son action éveille partout des événements moraux d’ espèce voisine ; et puisque d’ailleurs, même dans la pro
Il a plusieurs étages superposés, des bureaux sensitifs de plusieurs espèces , des bureaux moteurs, des communications qui reli
céphale est un troisième centre, le cervelet, supérieur aussi, mais d’ espèce particulière : il n’est subordonné qu’au souverai
, leur composition infiniment complexe, leur division en familles ou ( espèces qui nous semblent irréductibles l’une à l’autre.
haque famille plusieurs groupes, dans chacun de ces groupes plusieurs espèces , et, parmi les sensations du goût et de l’odorat,
èces, et, parmi les sensations du goût et de l’odorat, presque chaque espèce . — Du même coup, une lumière jaillit sur la struc
dans chaque type de danse, la diversité des rhythmes introduirait des espèces et des variétés correspondantes à celles que, par
autres langues. Voilà une chaîne de dix ou douze anneaux de diverses espèces , et l’on a vu les lois qui lient plus ou moins fo
n voisin. En termes physiologiques, cela signifie que deux cellules d’ espèce différente, par exemple une cellule acoustique et
inférieurs se relie dans l’écorce avec ses répétiteurs, tous de même espèce , un système de fibres transversales par lesquelle
, un système de fibres transversales par lesquelles les répétiteurs d’ espèce différente se relient entre eux ; c’est ce que se
corps calleux en est entièrement composé. Ainsi, entre les cordons d’ espèce différente, il se trouve un ou plusieurs chemins
me décrit. Mais, si ce n’est par celui-ci, c’est par un autre de même espèce  ; car, quelle que soit l’opération cérébrale, ell
54 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
l’intermédiaire explicatif semble au premier aspect d’une tout autre espèce . — Tout corps vibrant dont les vibrations sont co
i est la vie de l’individu, et cette succession d’individus qui est l’ espèce . — Par suite, telle espèce de dents entraîne tell
et cette succession d’individus qui est l’espèce. — Par suite, telle espèce de dents entraîne telle espèce d’intestin, et réc
s qui est l’espèce. — Par suite, telle espèce de dents entraîne telle espèce d’intestin, et réciproquement. Si vous rencontrez
re, il faut distinguer. — Tantôt les intermédiaires simultanés sont d’ espèce différente ; tels sont, dans le cas précédent, la
terre au soleil. Tantôt les intermédiaires simultanés sont de la même espèce et se ramènent au même intermédiaire répété dans
ffirme que telle donnée construite par l’esprit, tout nombre de telle espèce , tout multiplicande, tout carré, toute racine car
tomes éthérés, le savant est comme un myope devant des fourmilières d’ espèces différentes ; son regard obtus n’atteint que les
tes roches, pour le naturaliste de savoir comment se sont formées nos espèces végétales et animales, pour l’historien de démêle
uralistes. Darwin part d’un caractère fondamental commun à toutes les espèces animales et végétales, la difficulté de vivre, d’
es mieux adaptés à leur milieu, le privilège qu’ils ont de propager l’ espèce , l’acquisition successive des caractères utiles,
s caractères utiles, par suite enfin la modification progressive de l’ espèce , le perfectionnement graduel des organes, et la l
ement fort simples ». Si le type se retrouve le même à travers tant d’ espèces différentes, c’est que toutes ces espèces, en ver
ve le même à travers tant d’espèces différentes, c’est que toutes ces espèces , en vertu de l’hérédité, répètent les traits de l
a structure et sa fonction avec celles des autres, de manière que les espèces différentes puissent subsister dans leurs différe
afin de pourvoir là-bas au vol, ici à la natation. Si le type varie d’ espèce à espèce, c’est que les circonstances ont varié d
ourvoir là-bas au vol, ici à la natation. Si le type varie d’espèce à espèce , c’est que les circonstances ont varié de groupe
aujourd’hui un corps organisé. C’est un édifice vivant dans lequel, d’ espèce à espèce, et sur un type commun transmis par héré
ui un corps organisé. C’est un édifice vivant dans lequel, d’espèce à espèce , et sur un type commun transmis par hérédité, la
es d’ancêtres ont travaillé tour à tour pour fabriquer chacune de nos espèces . L’une de ces lignées, la plus ancienne de toutes
ite la condensation graduelle de ces mêmes molécules. — Pour former l’ espèce , il y avait une condition fixe, la transmission d
ssant les ancêtres ultérieurs, ajoutaient au type les caractères de l’ espèce . — Pour former telle époque historique, il y avai
on pour la formation comme pour les propriétés d’une planète ou d’une espèce . — Mais le point le plus remarquable, c’est que c
et des composés de composés, des objets capables d’être classés, des espèces , des genres et des familles, des familles de lign
s, accolés aux sensations et les uns aux autres, constituent, selon l’ espèce et le degré de leur affinité ou de leur antagonis
ratoire un grand nombre de composés naturels. 119. De l’origine des espèces , traduction de Clémence Royer, p. 529. Voir, sur
55 (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537
rapprochement des races, la création d’une conscience collective de l’ espèce humaine ; l’avenir mille fois plus riche encore q
che à s’en saisir ; De là le grand combat, pourvoyeur du désir. Que l’ espèce à l’espèce avec âpreté livre. Malgré les plainte
saisir ; De là le grand combat, pourvoyeur du désir. Que l’espèce à l’ espèce avec âpreté livre. Malgré les plaintes touchante
e son enquête. La justice qu’il n’a pas trouvée dans les rapports des espèces entre elles va-t-il la rencontrer au sein de l’es
s rapports des espèces entre elles va-t-il la rencontrer au sein de l’ espèce , dans l’espèce humaine surtout ? Pas davantage. M
espèces entre elles va-t-il la rencontrer au sein de l’espèce, dans l’ espèce humaine surtout ? Pas davantage. Même là rien qui
openhauer : L’Amour avec la Mort a fait un pacte tel Que la fin de l’ espèce est par lui conjurée. Meurent donc les vivants !
tâche et semé la vie ? C’est tout ce que voulait d’eux le génie de l’ espèce  ; la pudeur n’est qu’un artifice pour vaincre Le
op faible pour se nourrir lui-même. Les états se comportent comme les espèces entre elles. Encore y a-t-il une différence à mar
différence à marquer en faveur des animaux ; les individus de la même espèce ne se déchirent pas entre eux. La guerre, l’horri
ent pas entre eux. La guerre, l’horrible guerre est le privilège de l’ espèce humaine : la sentence du meurtre est la seule que
rétablit la justice dans le cœur de l’homme, il soutient que, hors l’ espèce humaine, elle n’a aucune raison d’être, que nos g
ataire et le gardien de l’honneur de la Terre qui a formé et nourri l’ espèce humaine, ouvrière inconsciente de ce qu’il y a de
       D’élans précoces expiés, D’avortons immolés aux rois de chaque espèce , Pour que de race en race, achevé pièce à pièce,
ois, l’humanité prenant conscience d’elle-même dans sa lutte avec les espèces animales qu’elle dompte et avec les forces de la
56 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461
, tandis que les principes du bon dans la Comédie, et dans toutes ses espèces , m’ont presque tous été fournis par les seules pi
istophane ne ressembleront pas aux meilleures pièces de Molière, leur espèce sera différente autant que diffère le gouvernemen
nc, pour les bien analyser, marquer avant tout cette dissemblance des espèces  ; il ne faut pas les juger sur le même esprit, su
que, dans mon exposition générale, je divisai le genre comique en six espèces , j’essayai de répandre la clarté sur ses principe
s principes, en établissant cette distinction. Je séparai la première espèce , dont les exemples ne se trouvent que dans le thé
a tendance, ses moyens, et sa fin, ne sont pas les mêmes que dans les espèces suivantes. Elle ne peint point tel individu, tel
itutions, et les fauteurs des désordres publics. Niera-t-on que cette espèce de comédie ait une importance supérieure à celle
mpruntée aux éclats du rire populaire. Il est incontestable qu’aucune espèce de comédie n’a pu exciter de tels transports, et
sujets. Naissance de la comédie moderne, et régularisation de ses espèces . La satire dramatique, sous les règnes suivant
a la hauteur de ses vues, et la nature des règles qui la séparent des espèces variées de notre genre comique. Celui-ci ne saura
re de notre Molière, pour nous procurer les modèles accomplis de cinq espèces de comédies. Génie de Molière Parmi tous l
e tracer l’Homme de cour, et qu’il eût sans doute purgé le monde de l’ espèce ridicule, la plus difficile à saisir, la plus sou
ndispensable. Quatorzième séance. Utilité de la classification des espèces qui composent le genre comique ; analyse de la co
cessité de l’application de ma nouvelle méthode de classification des espèces . On verra que l’art des excellents auteurs rem
verra que l’art des excellents auteurs remplit cet objet dans les six espèces de comédies dont je vais commencer l’analyse. Ma
mencer l’analyse. Ma division du genre comique en un certain nombre d’ espèces , inusitée encore dans les poétiques, est, quelque
dispensable pour en traiter les conditions que le fut ma division des espèces du genre tragique auxquelles j’assignai une quant
la littérature pour cesser d’être arbitraire et confuse. Chacune des espèces , étant différente des autres, ne peut renfermer d
ent fixes qu’autant qu’elles s’appliquent au genre bien défini et aux espèces bien distinctes ; et l’invention de la méthode pa
s une juste balance. Par exemple, j’ai premièrement séparé des autres espèces du genre comique la comédie grecque, ou satire al
les nous nous assujettissons. Analyse de la comédie satirique, 1re espèce du genre. Analysons maintenant la comédie grec
espèce du genre. Analysons maintenant la comédie grecque, première espèce que nous traitons avant toutes, non dans le proje
e pas embarrasser notre marche quand nous examinerons les cinq autres espèces avec lesquelles celle-ci n’a de commun que peu de
; il n’est rien qui ne le rende inappréciable. Monument unique en son espèce , à qui le pourrait-on comparer au théâtre ? Quel
rtient-elle pas à l’Histoire de l’art, et notre analyse de toutes les espèces de comique serait-elle complète si nous omettions
rant notre peuple qui a toutes les passions et toutes les manies de l’ espèce humaine. En ce démêlé comique, force coups de bec
aitaient Ménandre d’Athènes, et Épicharme de Syracuse. Cette dernière espèce , la plus parfaite au jugement des philosophes de
die. Délivré maintenant du soin indispensable de vous parler d’une espèce de comédie qui ne vous est pas familière et que r
nandre, de Plaute, et de Térence, rendit plus conformes à nos mœurs ; espèces bien supérieures à la satire allégorique dont je
Latins que les Italiens et les Espagnols empruntèrent cette nouvelle espèce  : ce fut chez ces deux peuples que notre Molière
es éléments, et qu’il nous donna les types originaux de la plus belle espèce de comédie, dont il n’avait pu trouver primitivem
dée. Les pièces épisodiques et facétieuses, qui dérivent de ces trois espèces , furent encore régularisées par Molière : on le n
ne partage avec personne l’honneur de l’avoir accompli dans ses cinq espèces différentes. On verra même que l’extension qu’il
uelle je me suis asservi en vous retraçant les divisions que je nomme espèces du genre comique. 2º La comédie de mœurs et de ca
appréciées faute d’y savoir distinguer les variétés qui sont dans les espèces . Établissez clairement leur division, on les juge
r les opinions avec justesse, si l’on ignore de quelles règles chaque espèce de comédie est comptable ? Autant vaudrait-il ref
étal, qui les comprend tous comme genre, sont renfermées toutes leurs espèces dont chacune a son degré de valeur et de pureté p
ces dont chacune a son degré de valeur et de pureté particulière. Ces espèces une fois bien distinguées, on les évalue séparéme
scènes rachètent ce défaut, que la pièce n’est pas inférieure en son espèce à celles dont l’auteur eut droit de s’honorer le
nterie de la comédie ancienne que nous avons classée dans la première espèce . Nous l’avons soumise à sept conditions, ou règle
ivement les mœurs et les caractères : c’est, selon nous, la troisième espèce de comédie. Celle-ci eut besoin d’une fable qui l
ièces, où ils ne sont que des ornements, se rangent dans la troisième espèce . Les Italiens héritèrent de ce mode adopté par le
es devinrent des modèles dans l’art d’intriguer celle de la troisième espèce . Ce mode n’exigea pas l’exactitude des trois unit
que. Il eut donc deux conditions de plus que la comédie de la seconde espèce , qui n’en a que dix-huit : il en compta vingt, do
die d’intrigues, c’est-à-dire qu’il construisit celle de la quatrième espèce , de telle façon que le mouvement des personnages
ondérance. Telle fut créée la comédie mixte, qui est la plus parfaite espèce comprise dans le genre, et dont le Tartuffe est l
ons, au nombre desquelles sont renfermées les dix-huit de la deuxième espèce et les vingt de la troisième, montent à vingt tro
es pièces épisodiques, ou à tiroir, qui se classent dans la cinquième espèce , se formant d’un assemblage de scènes détachées,
naturel ou satirique, sont les seules conditions du comique de cette espèce  : elles ne vont qu’à six. Je répète, à l’occasion
auteur peut faire réussir par son esprit jusqu’à cinq actes de telle espèce , et ne serait pas capable d’en soutenir trois de
l’obtiendra pas même absolument au prix de ces comédies de la sixième espèce , que l’on appelle facétieuses, et qui n’ont le pl
s, Énumération des règles de la comédie applicables à ses diverses espèces . Lorsque je considère la quantité de divisions
et de sous-divisions que j’établis dans le genre comique et dans ses espèces , lorsque je suppute le nombre de ses qualités et
pas raisonnables. Primo, donc ; une, deux, trois, quatre, cinq, six espèces dans le genre : mais une de ces espèces est trait
eux, trois, quatre, cinq, six espèces dans le genre : mais une de ces espèces est traitée ; c’est la comédie grecque : nous en
six ôte une, reste cinq. Doucement : ne nous trompons pas : ces cinq espèces ont été déjà vues, et bien évaluées dans les séan
vos regards. Poursuivons, prenons la liste des conditions. Pour telle espèce de comédie, dix-huit. Comment dix-huit règles ! e
tion à des calculs d’arithmétique ? Patience, messieurs ! telle autre espèce n’en compte que six, souvenez-vous-en bien, et ne
ce de mœurs ou d’intrigue. D’accord, me direz-vous ; mais si vos cinq espèces de comédie exigent chacune une diverse quantité d
ne comprenait qu’une somme déterminée de règles, dont chacune de ses espèces employait celles qui lui étaient propres en nombr
que, c’est-à-dire, celle qui tend à corriger par le rire, est de deux espèces , simple ou compliquée. Simple dans les pièces de
emples démontrent sur quel fonds mince la fable des comédies de cette espèce doit être établie. Il en est autrement des pièces
ques liés secondairement à l’action capitale. Mes citations en chaque espèce de comédie confirment assez qu’une fable, convena
? Sa jeunesse, sa beauté, sa contenance, ne vous révèlent-elles pas l’ espèce de tort qu’on lui faisait payer ? L’ivrogne égaré
édie. La pratique des meilleurs auteurs ne s’étend pas sur les autres espèces , et souffrirait trop de gêne à le faire. Aussi le
le vraisemblable théâtral, qui l’est toujours ; d’ailleurs il a deux espèces , la vraisemblance ordinaire, et l’extraordinaire.
a bonne comédie ! Dix-huitième séance. Sur le ridicule et sur ses espèces . Messieurs, 6e Règle. Le ridicule. Les c
s avons analysées dans la précédente leçon appartiennent à toutes les espèces de drames : aussi les avons-nous traitées, moins
ue morale qu’elle paraisse, lui enlève toute la gaîté inhérente à son espèce , et la change en représentation ennuyeuse et lang
opinion publique. Tel est son ministère dans la comédie. Les quatre espèces du ridicule comique. Le ridicule se divise en
uatre espèces du ridicule comique. Le ridicule se divise en quatre espèces  ; ridicule général et particulier, ridicule étern
rmités dont ils ne se guériront jamais ? Certes on ne réformera pas l’ espèce humaine entière, mais la maligne censure de Thali
tué par Philaminte devint l’exemplaire de toutes les coteries de même espèce . « Nous serons par nos lois les juges des ouvrag
ples. Messieurs, La définition du ridicule et celle de ses quatre espèces , ont rempli la leçon précédente : il s’agit à pré
epte de son art. Nous avons dit que le genre comique se divise en six espèces , dont les cinq dernières nous restent à décompose
système d’éducation vicieuse n’est qu’un entêtement qui rentre dans l’ espèce de ridicule passager que j’ai nommé éphémère, tan
eillance tyrannique inspirée par la jalousie est un ridicule éternel, espèce de travers plus fécond pour l’intrigue, plus fort
ous côtés dans le monde, en vain je les cherche… Ce qui reste de leur espèce , vraiment devenue si rare, fait qu’il en est d’el
prime le sceau de sa folie aux seconds, et ne les rend propres qu’à l’ espèce de comédie nommée facétieuse : les premiers offre
manière d’exposer philosophiquement au théâtre les quatre principales espèces du ridicule. Vingtième séance. Sur les carac
icule. Vingtième séance. Sur les caractères comiques ; sur leurs espèces  ; sur les passions, et sur les mœurs. Messieur
e qu’il ne traita que la comédie d’intrigue. Plaute embrassa les deux espèces ainsi que Térence. L’Aulularia et la Miles glorio
es que nous voulons fixer. Je reviens donc à la définition des quatre espèces de caractères principaux, accessoires, pareils à
cipaux, accessoires, pareils à eux-mêmes, et changeants. Des quatre espèces de caractères comiques. Les principaux sont ce
les autres supportent, prend en une aversion irréconciliable toute l’ espèce humaine, et s’en éloigne à jamais ; celui-là me p
urent dans l’impénitence finale. Lorsque j’ai compté parmi les quatre espèces de caractères, ceux que j’ai nommés changeants, j
cette condition diffère en ce genre de ce qu’elle est dans les autres espèces de drames. La plupart ne les présentent que pour
condition des mœurs est indispensable au genre et à la plupart de ses espèces , vu la nécessité d’y établir les vraisemblances.
nlève à tous les soins de l’ambition et de la fortune. Il ne doit son espèce de grandeur qu’à sa folie, et son courage contre
qu’elle attire sur les caractères ou sur les mœurs, dans telle de ses espèces , et qu’à la curiosité des incidents de la fable,
s avons commencé l’examen, celle de l’exposition : il en est de trois espèces  ; simple de faits, compliquée de faits, et enfin
n les faits. Parmi les ouvrages de Plaute qui en renferment des trois espèces toutes fort gaies, très précises, et très claires
de ceux du poète latin. Molière et Regnard en ont plusieurs de cette espèce . Palinure continue en comparant la vieille entrem
ortent trois actes, et ne se bornent pas à un seul. Toutes les autres espèces veulent au moins un nœud : les comédies d’intrigu
dans toutes les fables espagnoles et italiennes, c’est-à-dire dans l’ espèce des comédies d’intrigues, soit morale, soit facét
é dans les personnages. 13e Règle. Les péripéties et leurs quatre espèces . Il est quatre espèces de péripéties dans le c
13e Règle. Les péripéties et leurs quatre espèces. Il est quatre espèces de péripéties dans le comique, ainsi que dans le
événements : jamais on n’imagina d’intrigue plus comique. La dernière espèce de péripétie qui dépend des changements de volont
résultats, et que, donnant ainsi le signalement de la plus dangereuse espèce de scélérats que la société doive attaquer ou fui
Sur l’ordre des actes ; sur celui des scènes capitales ; sur les deux espèces de dénouement, et sur la force comique. Messie
onditions les deux dernières ne s’appliquent point nécessairement à l’ espèce de comédies épisodiques nommées pièces à tiroir,
ont je vais vous parler ne porte aussi son application que sur quatre espèces de comédies ; les pièces épisodiques n’ayant poin
es suppléments de prologue, des parasites superflus, ou quelque autre espèce de bouffons, leur prêtaient matière aux remplissa
qu’aux courtisans, et aux autres hommes courbés sous le joug de toute espèce de domesticité. Ce langage leur est également con
naturelle de tous les intérêts de la fable : mais il n’a point trois espèces , il n’en a que deux ; le dénouement heureux, et l
des ridicules moqués, ou des vicieux risiblement punis. Ceux des deux espèces doivent s’effectuer par une soudaine péripétie qu
èces du genre, mais elles contribuèrent aux succès de ses principales espèces  ; elles y mettaient en quelque sorte le sceau du
sentielles. Cette condition pourtant n’est pas inhérente à toutes ses espèces , et s’attache indispensablement à la comédie mixt
n cachette d’un père. Les poètes ont inventé peu de comédies de cette espèce , où les bons apprennent à devenir meilleurs. Pla
et travaillée. Examinons donc en notre théâtre les éléments des deux espèces de langage que parle la comédie, c’est-à-dire le
l en savait par cœur, « Il me les récitait tout haut avant l’acteur. Espèce de ridicule fréquent très bien exprimé par Éraste
nce. Continuation sur les qualités du style comique ; examen des deux espèces de dialogue convenables à la comédie ; tableaux s
e leur humeur. Tous ces auteurs fixèrent, par leur bon goût, les deux espèces de style proprement comique, entre lesquelles il
ussi dans le style ; c’est sur elle que nous en avons établi les deux espèces très distinctes : nos citations ne touchent encor
lles du style vrai de Molière. 20e Règle. Le dialogue et ses deux espèces . La condition du dialogue influe particulièrem
t des scènes dramatiques : nous nous contenterons de définir ses deux espèces , sans les appuyer de longs exemples qui seraient
ses vraiment spirituelles et dignes de vos applaudissements. Les deux espèces du dialogue sont dans la comédie ce qu’elles sont
le le jeu des passions et des caractères ; ni l’une ni l’autre de ces espèces de dialogue ne doit être préférée, mais toutes de
ent de l’art de Thalie, en récapitulant ce que nous avons dit des six espèces que son genre comporte. On a vu que, dans son ori
rdu. Ce fut peu : son génie allia depuis, dans un chef-d’œuvre, cette espèce de haute comédie aux éléments de la comédie d’int
tement. Malgré le soin que j’avais pris d’écarter de ma comédie toute espèce d’intérêt qui l’eut confondue avec le drame, et d
sait bon gré, « Veut nous assassiner avec un fer sacré. Les deux espèces de dialogue. C’est là le sublime du style de T
57 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
tifient la méfiance généralement professée envers les écrits de cette espèce , et de ce que la plupart des gens de métier ont p
gtemps, par expérience, l’urgente nécessité d’avertissements de cette espèce . La plupart de ceux qui s’engagent dans la carriè
ire, au collège20 ; parce que l’on éprouve pour les choses du passé l’ espèce d’attrait romantique qui jadis décida, dit-on, la
s européens ont acquis des pièces, des épaves, des fragments de toute espèce et un nombre de documents très petit par rapport
ans tous les dépôts, pour y relever tous les documents d’une certaine espèce , ou relatifs au même sujet : c’est ainsi que la S
i auraient été capables de s’employer mieux à des travaux d’une autre espèce . Contre ce danger, d’autant plus redoutable pour
e date, ou les caractères communs à toutes les chartes d’une certaine espèce dont l’authenticité est certaine. Il serait tenu
lignes générales et les grandes divisions. I. On peut distinguer deux espèces de documents. Parfois le fait passé a laissé une
f leur importance relative. — Ce n’est pas ici le lieu d’examiner les espèces difficiles où, par suite de la suppression d’un t
d’une rubrique. Ainsi se trouvent rapprochés tous les textes de même espèce . — Ce système laisse à désirer, car les intercala
de place : il est facile de grouper ensemble tous les textes de même espèce , et de faire, à l’intérieur de chaque groupe des
s cadres ? suivant quel ordre ? Il est clair que c’est une question d’ espèces et que la prétention de formuler des règles pour
s leur forme98. Ce sont les quatre catégories du temps, du lieu, de l’ espèce et de la forme ; en les superposant, on obtient à
tous les documents de telle forme (inscriptions latines) ou de telle espèce (hymnes latines) à telle époque (dans l’antiquité
, mais une collection disparate de travaux sur des problèmes de toute espèce qui ressemble, comme dit Carlyle, à une boutique
nder si elle ne provient pas d’une idée préconçue de l’auteur sur une espèce d’hommes ou une espèce de faits. Cette recherche
t pas d’une idée préconçue de l’auteur sur une espèce d’hommes ou une espèce de faits. Cette recherche se confond en partie av
il opérait, s’il savait abstraire, raisonner, généraliser, et quelle espèce d’erreurs il commettait. — Pour établir la valeur
’altération, sont très probablement exacts. On connaît en général les espèces de faits qui sont dans ces conditions favorables,
ns qui garnissaient l’esprit de l’auteur, si c’est un phénomène d’une espèce inconnue à l’auteur, un acte ou un usage qui lui
doit se construire la science. Conceptions et affirmations sont deux espèces de résultats qu’il faut traiter par deux méthodes
her à dégager ces matériaux de connaissance. Pour les périodes et les espèces de faits sur lesquelles les documents sont rares,
bable ou très probable, affirmation de valeur inconnue. De toutes ces espèces de résultats une seule est définitive : l’affirma
rd de plusieurs de ces faits, chacun imparfaitement prouvé, donne une espèce de certitude ; ils ne se prouvent pas les uns les
t179. Le doute qui pesait sur chacun d’eux se dissipe ; on arrive à l’ espèce de certitude produite par l’enchaînement des fait
dier, et systématiquement se bornent à observer les faits d’une seule espèce . Les sciences documentaires reçoivent les faits t
. Pour les tirer de ce désordre, il faut les trier et les grouper par espèces . Mais pour les trier il faudrait savoir avec préc
faudrait savoir avec précision ce qui doit en histoire constituer une espèce de faits ; pour les grouper il faudrait un princi
à quel degré de généralité on peut et on doit réduire les différentes espèces de faits. Et c’est sur quoi les historiens ne s’e
appelés sentiments et idées). Les documents nous en montrent de trois espèces  : 1° motifs et conceptions des auteurs qui les on
a liste, — recourir au procédé du questionnaire méthodique. Parmi les espèces de faits, les personnages, les sociétés bien conn
hors de l’histoire dans les branches spéciales d’études de certaines espèces de faits humains, langue, littérature, arts, droi
e trier et de grouper ensemble les faits qui se rapportent à une même espèce d’actes ; chacun de ces groupes devient la matièr
ections chronologiques, géographiques ou nationales. L’histoire d’une espèce d’actes (la langue, la peinture, le gouvernement)
temps, ou tous les faits d’un même pays, ou tous les faits d’une même espèce . Toute matière historique peut être distribuée su
e espèce. Toute matière historique peut être distribuée suivant trois espèces d’ordre différents : l’ordre chronologique (ordre
lieux, qui souvent coïncide avec l’ordre des nations), — l’ordre des espèces d’actes appelé d’ordinaire ordre logique . Il est
anches géographiques ou logiques, passer d’un pays à l’autre et d’une espèce de faits à une autre et inversement. Mais il faut
se décider par des raisons différentes suivant le sujet et suivant l’ espèce de public pour lequel on travaille. A ce titre il
nné plus haut peut servir de questionnaire pour déterminer toutes les espèces d’habitudes (usages ou institutions) dont on peut
e naturelle est de se représenter le groupe humain sur le modèle de l’ espèce animale, comme un ensemble d’hommes tous semblabl
s unissait ? quelles habitudes avaient-ils en commun ? et par quelles espèces d’activité différaient-ils ? Alors seulement on v
groupe peut servir de cadre d’études, et on sera conduit à choisir l’ espèce de groupe suivant l’espèce de faits. Pour étudier
e d’études, et on sera conduit à choisir l’espèce de groupe suivant l’ espèce de faits. Pour étudier les habitudes intellectuel
L’opération ne présente aucune difficulté de méthode pour toutes les espèces de faits qui se présentent sous forme d’habitudes
ntral et local), et distinguer chacun des corps spéciaux. Pour chaque espèce de gouvernants on doit se demander : comment se r
ns la même condition que la cosmographie, la géologie, la science des espèces animales ; elle n’est pas la connaissance abstrai
ois abstraites, mais du concours à chaque moment de plusieurs faits d’ espèce différente. Ce concours, appelé parfois le hasard
d’ensemble qui a dominé toutes les évolutions spéciales. Chacune des espèces de faits qu’on étudie à part (religion, art, droi
ident qui modifie leur état change leurs habitudes à la fois dans les espèces les plus différentes. L’invasion des Barbares a a
u la fin d’une période. Ces événements marquants sont parfois de même espèce que les faits dont on étudie l’évolution, des fai
dans l’histoire politique. Mais le plus souvent ils sont d’une autre espèce et l’histoire spéciale est obligée de les emprunt
les périodes doivent être découpées d’après l’évolution de plusieurs espèces de faits ; on trouve des événements qui marquent
on ne l’ait pas vu. Dès qu’on organise un service pour recueillir une espèce de faits, on constate combien ce fait est plus fr
pas mentionné voulait systématiquement noter tous les faits de cette espèce et devait les connaître tous. (Tacite cherchait à
à ce fait se sont aussi produits. Ce raisonnement s’applique à toute espèce de faits, usages, transformations, accidents indi
’homme, sont tous reliés entre eux, non seulement entre faits de même espèce , mais entre faits des espèces les plus différente
e eux, non seulement entre faits de même espèce, mais entre faits des espèces les plus différentes. Il y a des liens non seulem
es faits d’art, de politique, de mœurs ; en sorte que d’un fait d’une espèce on peut inférer des faits de toutes les autres es
d’un fait d’une espèce on peut inférer des faits de toutes les autres espèces . Examiner les liens entre les faits qui peuvent s
’elles ont agi. Toutes les branches d’histoire qui étudient une seule espèce de faits, isolée de toute autre (langue, arts, dr
pter. Les faits ainsi réunis sous un même chiffre ne sont pas de même espèce , ils peuvent n’avoir de commun qu’un seul caractè
est restreint aux cas où l’on peut connaître toutes les unités d’une espèce dans les limites données, car il doit se faire en
tre elles. Le procédé est applicable en histoire à des faits de toute espèce , soit pour établir la proportion des différentes
r déterminer dans les groupes hétérogènes la proportion des membres d’ espèce différente. Il donne l’impression approximative d
proportion des éléments d’une société ; il peut même montrer quelles espèces de faits se rencontrent le plus souvent ensemble
prendra donc tout un groupe de faits classés dans le même cadre — une espèce de faits, un pays, une période, un événement — et
vant le questionnaire général de groupement, de constater sur quelles espèces de faits nous ne sommes pas renseignés. Pour les
ns diversement colorées ou une seule ? Possédons-nous des documents d’ espèce diverse ou d’une seule espèce ? Les renseignement
seule ? Possédons-nous des documents d’espèce diverse ou d’une seule espèce  ? Les renseignements sont-ils vagues ou précis, d
nsuite entre elles. C’est une classification abstraite, qui isole une espèce de faits de toutes les autres, renonçant ainsi à
faits simultanés consiste à chercher les liens entre tous les faits d’ espèces différentes qui se produisent dans une même socié
du droit). En étudiant séparément la succession des faits d’une seule espèce , les spécialistes ont été amenés à constater le r
le rôle d’êtres vivants. En comparant les évolutions des différentes espèces de faits dans une même société, l’école « histori
8. Ce n’était qu’une hypothèse suggérée par le monde animal où chaque espèce a des caractères permanents. Elle eût été insuffi
hommes pensants ou agissants. Là seulement sont réunies les diverses espèces d’activité que la langue sépare par abstraction.
à ce que la solidarité ne soit pas également étroite entre toutes les espèces d’activité : elle sera plus forte dans celles où
des recherches nouvelles. Il existe aujourd’hui des Manuels de cette espèce pour la plupart des branches spéciales de l’histo
plupart des ouvrages de vulgarisation historique, des taches de toute espèce , inévitables, que les gens instruits constatent t
familiarise avec les principaux phénomènes sociaux et les différentes espèces d’usages et d’institutions qu’il ne serait guère
s ont les connaissances techniques, requises pour les études de cette espèce  ; 2° la preuve d’aptitudes pédagogiques, qui sont
les. Il serait facile d’énumérer un grand nombre d’anomalies de cette espèce , qui ne laissent pas, en certains cas, de gêner,
veau d’un spécialiste très familier avec les documents d’une certaine espèce ou d’une certaine époque, des associations d’idée
alogies brusquement luisent à l’examen d’un document nouveau de cette espèce ou de cette époque, qui échappent à toute autre p
soin d’être éclaircie. Il ne faut pas croire qu’elle s’applique à une espèce de faits. Il n’y a pas de faits historiques, comm
ner, par l’examen des confusions commises par le plagiaire, jusqu’à l’ espèce d’écriture, jusqu’au format et à la disposition m
e la Belgique), ont classé ensemble tous les documents d’une certaine espèce qui avaient le caractère commun d’avoir été impri
littéraires. 130. Les sciences d’observation ont besoin aussi d’une espèce de critique. On n’admet pas sans vérification les
e, sympathique, honorifique, etc.), et aboutit à classer ensemble des espèces de manifestations très différentes des institutio
rts. 194. Les transports, souvent classés dans le commerce, sont une espèce d’industrie. 195. La propriété est une instituti
éfléchissent, que les causes de ce penchant sont le mauvais goût, une espèce de vanité naïve, parfois le désordre d’esprit. 2
e : «  J’ai longtemps vécu avec les documents de ce temps et de cette espèce . J’ai l’impression que telles conclusions, que je
58 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321
rs polypes ! La société qui lit avec plaisir des productions de cette espèce a certainement quelque infirmité… Ce n’est plus,
il n’y a pas de héros » (et, vous le savez, la femelle de toutes les espèces est, en fait d’observation, de finesse et de tact
e tact, bien au-dessus de tous les mâles de la terre, même dans cette espèce supérieure de messieurs les valets !) ; mais les
qu’a fait dernièrement en Angleterre cette fille de compagnie, cette espèce de gouvernante anglaise chez un garçon, qui a tir
aux ; et si on ne sait pas le sexe de ces deux oreilles, on en sait l’ espèce , et cela suffit… L’auteur, quel qu’il soit, n’a p
i la vanité féroce, ni la passion, ni l’astuce, ni le sang-froid de l’ espèce de femme que l’un ou l’autre a cru singer, a fait
59 (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537
avec les siennes : l’intime liaison de son individu avec ceux de son espèce , le prévient qu’il ne saura ce qu’il est qu’en sa
ont les genres sont les premiers chefs sous lesquels se rangent leurs espèces , que chacune a ses divisions, ses subdivisions de
, sans leur assigner des titres de races et dénommer généralement les espèces . La botanique, afin de mieux définir l’immense rè
nt privés les uns à l’égard des autres, vraiment distinctive de notre espèce  : cette source de notre bienfaisance honorable ré
e, l’essence, le caractère, et le perfectionnement. 2º Distinguer les espèces qui en dérivent, et les ranger dans les classes d
euvent participer d’aucun autre sans en être altérés, ainsi que leurs espèces bien différenciées entre elles. 4º Reconnaître le
en. Les convenances de style, ou élocution, suivant les genres et les espèces d’ouvrages, nécessiteront de pareilles distinctio
doivent mourir, il faut qu’il ne songe qu’au bien et à la durée de l’ espèce qui est immortelle. Une telle pensée l’avertira q
ble. L’objet de mes efforts dans une classification des genres et des espèces que contiennent leurs classes, est de résoudre le
st encore propre à notre art dramatique. Il en est de même des quatre espèces de tragédies qu’il distingue ; la simple, l’imple
celui qui éclate dans un mot, mais non l’essence du sublime de chaque espèce . Six espèces de sublime. Or le sublime en a
te dans un mot, mais non l’essence du sublime de chaque espèce. Six espèces de sublime. Or le sublime en a six ; celle de
ngement des mots. Faut-il d’abord vous prouver qu’il y en a plusieurs espèces  ? En doutez-vous ? Pascal va le premier vous répo
encore de la grandeur d’âme. Le sublime du sentiment est d’une autre espèce  : il touche le cœur en soulevant ses passions nat
ve et que toute autre n’est que chimère, et exagération. La cinquième espèce de sublime est celle qui règne dans une hauteur c
e ne doute pas qu’il ne l’eût jugé le prototype du beau. La dernière espèce est le sublime d’action : celui-ci est particulie
la servitude, je dis la servitude la plus modérément établie, est une espèce de prison où l’âme décroît et se rapetisse en que
s auteurs qui, l’ayant étudiée avec soin, se sont acquis sur elle une espèce d’autorité dont ils n’usent qu’à son avantage ; e
ligion est visible encore dans le soin qu’il prend de diviser en deux espèces l’harmonie de la poésie française : l’une qu’il n
e nos vers échos harmonieux. Louis Racine passe ensuite à la seconde espèce d’harmonie. « Voilà l’effet, dit-il, de l’harmon
ifférent, la cadence est toute contraire. Dans la poésie même, chaque espèce a sa cadence propre. » Je vous ai dit à quoi Lon
l’art théâtral ; exposition et classification de ses genres et de ses espèces tragiques et comiques. Messieurs, Si vous vou
ent les axiomes d’une vraie doctrine. Du genre tragique, et de ses espèces . Exposons premièrement le tableau des genres d
des malheurs et des passions des grands personnages. Ce genre a trois espèces  : la tragédie fabuleuse, la tragédie historique,
t la seule qui mérite le titre d’école des grands hommes. Des deux espèces de tragédie d’invention. La tragédie inventée
e tragédie d’invention. La tragédie inventée se subdivise en deux espèces  ; celle de passions, et celle d’événements : dans
complète illusion. Telles sont les définitions des trois principales espèces de tragédies : voici les exemples qui les constat
Athalie, et Phèdre, remplissent toutes les conditions de la première espèce . Dans l’une, c’est Dieu, c’est Jéhovah qui condui
es Horaces, et Cinna, remplissent toutes les conditions de la seconde espèce  : l’un éclate par la stature forte et grave des p
les de la tragédie inventée. Toutes les conditions de la troisième espèce sont encore remplies par l’auteur des Horaces et
nfin l’attachante pièce de Zaïre nous fournit l’exemple de la seconde espèce de tragédie inventée, dont l’objet est moins d’of
pliquerons ceci plus amplement. Tragédie lyrique divisée en quatre espèces . Il est un autre genre tragique, la tragédie l
les adversités des dieux, des fées, et des héros : celle-ci a quatre espèces  ; la fabuleuse ou sacrée, l’historique, la magiqu
de la tragédie déclamée, quant à la division des actes, et à la seule espèce qu’on nomme historique : ses qualités diffèrent p
de à tous les prestiges d’une belle fable. Principaux exemples des espèces de la tragédie lyrique. Alceste est un modèle
modèle parfait, et quelques scènes de Saül donnent aussi l’idée de l’ espèce profane et sacrée. Le gracieux, le ravissant opér
e. Le gracieux, le ravissant opéra d’Armide est un riche exemple de l’ espèce magique. Dans la romanesque, en considérant, non
ingué sous les titres de tragi-comédie, et de comédie héroïque. Cette espèce de drame est moins élevée par le langage que la t
ons que notre dette à ce grand homme. Du genre comique, et de ses espèces . À ce tableau de la série des quatre genres no
ant leurs travers de façon à les corriger par le rire. Ce genre a six espèces  : la satire allégorique dialoguée ou première com
exposé de ses lois. Poursuivons donc leur classification. Seconde espèce de comédie. La comédie de mœurs et de caractèr
rire l’esprit, et à corriger le cœur en le divertissant. Troisième espèce de comédie. La comédie d’intrigue peut se pass
s, et à multiplier sur la scène les situations risibles. Quatrième espèce de comédie. La comédie composée de caractères
les leur font prendre. Les événements abondent moins aussi dans cette espèce de comédie : ils n’y sont pas inventés pour émouv
e sur le théâtre, y est publiquement fouetté par Thalie. Cinquième espèce de comédie. La comédie épisodique, ordinaireme
blance des figures passagères avec les originaux du monde. Sixième espèce de comédie. Enfin, sous le nom de comédie facé
édie de Plaute, où j’ai superficiellement esquissé cette division des espèces de comédie. « Laissons à ce genre, ai-je écrit,
ité du docte Molière me fournira seule tous les types des cinq autres espèces de comédie, dans lesquelles se trouve comprise la
re qu’il a embrassé dans toute son étendue. Exemples de la seconde espèce comique. Son Misanthrope est l’honneur de son
oire d’ennoblir le brodequin sur la scène. Exemple de la troisième espèce comique. C’est dans l’Étourdi qu’il faut aussi
oit de tirer des preuves et des arguments. Exemple de la quatrième espèce comique. Où trouver un chef-d’œuvre qui rempli
un chef-d’œuvre qui remplisse mieux les conditions de cette parfaite espèce de comédie, unissant les caractères à l’intrigue,
que de Dieu, craint Tartuffe et Molière. Exemples de la cinquième espèce comique. Un ouvrage ébauché à la hâte, pour pl
oi que le poète), la comédie des Fâcheux est la meilleure encore de l’ espèce épisodique, nommée pièce à tiroir : chaque scène
ccessif d’acteurs qu’on ne revoit plus, me ferait ranger dans la même espèce la comédie du Festin de Pierre, où tous les perso
elles ont de meilleur ou de désavantageux. Exemples de la sixième espèce comique. Il me reste à parler de la dernière e
de la sixième espèce comique. Il me reste à parler de la dernière espèce  : la comédie facétieuse a ses exemples de deux so
nt Molière par la force des situations. J’ose dire que cette dernière espèce qui faisait la joie de nos pères, dont les oreill
gesse que nous avons aujourd’hui dans nos mœurs. Exemples des deux espèces de comédie lyrique. Le rapport que nous avons
e la comédie et l’opéra-comique, ou comédie lyrique : ce genre a deux espèces , l’opéra sérieux et gai alternativement, et l’opé
se et Colas, et Annette et Lubin, pièces légères qui sont, dans cette espèce d’opéra, ce que les Trois Cousines, et d’autres p
r le ton uniformément sérieux qu’il garde quelquefois ; car il a deux espèces , l’une qui ne se compose que d’un sujet sombre do
et particuliers qui nous charment dans la lecture des bons mémoires ; espèce de livres amusants, instructifs, et curieux, parc
le vaudeville. Ce genre tient aussi sa place au théâtre : il a deux espèces  ; le vaudeville anecdotique, et le vaudeville par
lies, les physionomies peintes d’un trait, et le dénouement enjoué. L’ espèce parodiste met en jeu les masques des mimes d’Ital
les chefs-d’œuvre des modernes. À la table sommaire des diversités d’ espèces qui composent le genre dramatique, il faut joindr
inspiration méconnue. Quatrième séance. Du genre tragique, de ses espèces , et du nombre de ses règles, ou conditions. Me
tion que j’ai tâché de vous faire des genres dramatiques, et de leurs espèces , dans la séance précédente, me conduit présenteme
e plus auguste de tous, par la tragédie ; nous en avons reconnu trois espèces  : la tragédie sacrée ou mythologique, la tragédie
ne convient qu’à nos tragédies lyriques. La comparaison de l’une des espèces de nos grands opéras avec la tragédie fabuleuse,
ent en plusieurs branches ; les voici : 1º La fable ou le fait : deux espèces  ; simple, et composé ; 2º La mesure de l’action ;
ouve exactement que dans l’action simple ; 4º Le vraisemblable : deux espèces  ; naturel ou ordinaire, et extraordinaire ; 5º Le
s ; naturel ou ordinaire, et extraordinaire ; 5º Le nécessaire : deux espèces , et qui sont les mêmes que celles du vraisemblabl
pitié et de la terreur ; 9º L’admiration ; 10º Les péripéties : trois espèces  ; de reconnaissances, d’événements, et de changem
tin ; 12º La fatalité des passions ; 13º Le genre des passions : deux espèces  ; principales, et secondaires, qui servent d’inst
qui servent d’instruments aux premières ; 14º Les caractères : quatre espèces  ; grands, vulgaires dans les rôles subalternes, p
s à eux-mêmes, et changeants ; 15º Les mœurs ; 16º L’intérêt : quatre espèces  ; de passions, de politique, d’événements, et de
politique, d’événements, et de caractères ; 17º L’exposition : trois espèces  ; simple de faits, compliquée de faits, exposant
actes ; 20º L’ordre des scènes capitales ; 21º Le dénouement : trois espèces  ; heureux, malheureux, mixte ; 22º Le style : deu
nt : trois espèces ; heureux, malheureux, mixte ; 22º Le style : deux espèces  ; orné dans l’exposition et dans les choses local
s locales, simple et passionné dans l’action ; 23º Le dialogue : deux espèces  ; soutenu, et coupé ; 24º Les tableaux scéniques
bleaux scéniques ou aspects des personnages ; 25º La symétrie : deux espèces  ; de caractères pareils ou contrastants, et de si
ns l’estime du lecteur, par le sarcasme et la parodie des mots, toute espèce de grandeur qu’il s’avouait peut-être inaccessibl
ent à la majesté. L’Ajax et le Philoctète présentent deux fables de l’ espèce simple ; fables difficiles à traiter, parce qu’il
tragédie. En revanche, elles sont plus puissantes que les fables de l’ espèce composée, parce qu’elles n’apportent nulle divers
en interrompt la suite, et ne vient distraire l’attention captivée. L’ espèce composée est celle en qui la fable présente le do
tre, ils sont inhérents dans la composition. L’un et l’autre ont deux espèces  : le nécessaire et le vraisemblable, ordinaires e
e, pour qu’il paraisse conséquent avec soi-même. Telles sont les deux espèces du nécessaire dans le discours. Les historiens no
qui venge son pays, devient alors surnaturelle. Telles sont les deux espèces du nécessaire dans l’action. Le nécessaire consis
nd sa mort dramatiquement vraisemblable. Le vraisemblable est de deux espèces  ; ordinaire, dans les directions et dans les disc
semblance des portraits. Cette obligation est encore à la gloire de l’ espèce humaine, puisque un penchant général au bien la r
os semblables. Je crois m’être assez étendu sur les éléments des deux espèces du nécessaire et du vraisemblable dans les œuvres
se mutuellement à leurs destinées, distinguait la supériorité de leur espèce entre tous les animaux que sépare leur instinct p
èbre, Qui te l’a dit ? La Harpe, s’efforçant de chercher en Racine l’ espèce de sublime qui ne se trouve qu’en Corneille, et q
andes choses du nom d’actes de démence ; parce que la raison commune, espèce d’instinct, marchant terre à terre, ne reconnaît
achetant ses jours, va les condamner à un deuil éternel. Des trois espèces de péripéties. On aperçoit dans ces divers exe
ode de la tragédie de Zaïre nous fournit un exemple de cette première espèce et de la seconde, dans une même scène. Le vieux L
qui menaçait la tête d’Auguste. Cette pièce s’achève par la dernière espèce de péripétie, puisque l’empereur, résolu à punir
ntiments sont extrêmes, qui aime avec fureur, dont la passion est une espèce de fièvre ardente qui lui ôte la raison ; enfin,
liberté du monde. Neuvième séance. Sur les caractères, sur leurs espèces , et sur les mœurs. Messieurs, L’existence des
Italie, excellèrent dans cet art de particulariser un individu dans l’ espèce humaine, par un ordre de pensées différent de cel
té, observons premièrement que les caractères au théâtre sont de deux espèces  : grands, dans les rôles principaux ; vulgaires,
x passions du cœur. Les exemples cités ne touchent que la première espèce de caractères constants et sans inégalités : ceux
ité de Shakespeare dans la peinture des caractères tragiques de toute espèce . Qu’on me permette désormais de désigner, dans
ictèrent sa brûlante scène de Pygmalion ; œuvre idéale, unique en son espèce , et dont l’exquise beauté l’absout de ses opinion
durables et invincibles. Dixième séance. De l’intérêt et de ses espèces  ; de l’exposition ; dit nœud ou intrigue ; de l’o
ments. Messieurs, 16e Règle. De l’intérêt dramatique, et de ses espèces . Parmi les conditions que nous avons dénombrée
ns point, cherchons comment l’intérêt se produit, et combien il y a d’ espèces d’intérêts. J’en découvre principalement quatre :
des autres, on peut faire cette division, pour discerner celle de ces espèces qui prédomine dans un ouvrage. De l’intérêt che
curiosité, et l’intéresse à ce que deviendront les événements. Cette espèce d’intérêt s’établit en donnant à la marche des ch
’en sont que des circonstances. On sent la difficulté d’établir cette espèce d’intérêt qui exige de la part de l’auteur une co
le sort fut le même, et atteste le génie savant du Poussin. Une autre espèce d’intérêt est celle qui résulte de la singularité
diquer les moyens de la rendre claire, qu’à désigner le nombre de ses espèces , selon ma méthode analytique. Différentes espèc
le nombre de ses espèces, selon ma méthode analytique. Différentes espèces d’expositions. J’en trouve trois : l’expositio
ns ou des caractères, et non des actions. On voit que ces différentes espèces seront conformes à celles de l’intérêt qu’on voud
ement. 18e Règle. Le nœud, ou intrigue. De la clarté des trois espèces d’exposition dépend la beauté du nœud de l’intrig
e tend à sa catastrophe. 21e Règle. Le dénouement et ses diverses espèces . Traitons enfin de la condition des dénouement
Traitons enfin de la condition des dénouements. Il en est de trois espèces  ; malheureux, heureux, et mixtes. Les dénouements
, heureux, et mixtes. Les dénouements malheureux sont de la meilleure espèce , en ce qu’ils s’accordent mieux au but que se pro
ité des graves sujets que le genre commande. Le style tragique a deux espèces  : il est orné dans l’exposition de la fable et da
Dialoguer bien, c’est répondre. Or le dialogue a deux formes ou deux espèces  : il est soutenu, quand l’acteur développe ce qu’
ses arguments, en une réplique suivie, d’une certaine étendue. Cette espèce , ordinaire à nos théâtres, n’est pas si commune à
est l’auteur dont les personnages se répondent le mieux dans les deux espèces de dialogue. La brillante scène de Rodrigue et du
s les principaux actes tragiques. Le plus dramatique tableau de cette espèce qui puisse servir de modèle est celui du troisièm
se dans le genre que nous traitons. La symétrie théâtrale est de deux espèces  : elle tient à l’ordonnance des caractères pareil
d de toutes, le conseil qu’Aristote donne aux poètes sur les diverses espèces de tragédies. Ils doivent tâcher de réussir dans
remier point d’où je partis : je classifiai d’abord les genres et les espèces , je me saisis après de l’un d’eux, le genre drama
ntiments, les discours, ont partout, dans ce grand exemple ; les deux espèces de vraisemblable et de nécessaire dramatique, si
et lente, n’est point privée de leur mouvement : elle en a des trois espèces  : péripétie de volonté, dans les irrésolutions de
es secondaires n’y est pas maintenue moins habilement dans leurs deux espèces . Le prêtre du Dieu d’Israël n’attend la victoire
e condition de l’intérêt ne soit remplie complètement dans ses quatre espèces  ? Qualités de l’exposition. Eh ! comment, e
e la condition de son dénouement. Remarquons seulement qu’il est de l’ espèce des dénouements mixtes, puisque l’action est impl
dation naturelle : la seule vérité en constitue l’éloquence. Les deux espèces de style, convenables à la tragédie, concourent à
60 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
la matière, mais que va ensuite chercher et reprendre, à défaut de l’ espèce , telle ou telle individualité privilégiée. Cet él
ntermédiaire de certains hommes, dont chacun se trouve constituer une espèce composée d’un seul individu. Si l’individu en a p
e. Il faut pourtant poser cette morale originelle en même temps que l’ espèce humaine, et se donner au début une société close.
té close originelle, dont le plan général adhérait au dessin de notre espèce comme la fourmilière à la fourmi, avec cette diff
il ne se répétera sûrement pas assez pour implanter l’habitude dans l’ espèce . C’est dans les mœurs, dans les institutions, dan
s 22.   Quelle conclusion tirer de là ? Puisque les dispositions de l’ espèce subsistent, immuables, au fond de chacun de nous,
de la vie. Si un tel effort pouvait se généraliser, ce n’est pas à l’ espèce humaine, ni par conséquent à une société close, q
ociale que le naturaliste ne se renseignerait sur les habitudes d’une espèce en ne s’adressant qu’à l’embryon. Il faut prendre
eler que la vie sociale était comprise dans le plan de structure de l’ espèce humaine comme dans celui de l’abeille, qu’elle ét
a nature, massacreuse des individus en même temps que génératrice des espèces , a dû vouloir le chef impitoyable si elle a prévu
é de prendre des décisions particulières. Mais elle ne peut poser une espèce animale sans dessiner implicitement les attitudes
de lui fournir des instruments, comme elle l’a fait pour bon nombre d’ espèces animales, elle a préféré qu’il les construisît lu
créées par voie de dichotomie se développent le plus souvent dans des espèces distinctes ; elles vont, chacune de son côté, che
ement il n’en avait rien été prévu dans le plan de structure de notre espèce  : ce fut une chance unique, la plus grande réussi
ément accru, à l’âme par lui transfigurée. Il voudra faire d’elle une espèce nouvelle, ou plutôt la délivrer de la nécessité d
une espèce nouvelle, ou plutôt la délivrer de la nécessité d’être une espèce  : qui dit espèce dit stationnement collectif, et
le, ou plutôt la délivrer de la nécessité d’être une espèce : qui dit espèce dit stationnement collectif, et l’existence compl
ne peuvent pas s’additionner dans la suite (les temps pour modifier l’ espèce . Sur la thèse de la transmissibilité des caractèr
e nous l’avons déjà fait remarquer, que le saut brusque qui a donné l’ espèce humaine a pu être tenté sur plus d’un point de l’
61 (1799) Dialogue entre la Poésie et la Philosophie [posth.]
e d’exiger des beautés nouvelles, vous n’en voulez que d’une certaine espèce  : nierez-vous, par exemple, que vous êtes l’ennem
ge ? combien même y en a-t-il, comme les vers de sentiment, que toute espèce d’image affaiblirait, qui n’ont que l’expression
exiger la plus grande simplicité dans l’expression, les vers de cette espèce n’ont rien de commun avec les vers d’image, ni pa
ez Horace, qui nous fournit des modèles de beautés poétiques de toute espèce  : vous trouvez dans ses épîtres et ses satires, d
érez. Vous seriez bien fâchée qu’Horace n’en eût fait que d’une seule espèce . LA POÉSIE. Mais puisque vous admettez dans les v
ore cela est-il rare ; et je me souviens que Despréaux avait fait une espèce de dialogue satirique contre les versificateurs l
62 (1757) Réflexions sur le goût
s âmes sensibles et qui glissent sur les autres. Les beautés de cette espèce ne sont que du second ordre, car ce qui est grand
ent, tantôt à la raison, mais toujours à l’organe ; les vers sont une espèce de chant, sur lequel l’oreille est si inexorable,
tribuera à un préjugé dont il est esclave lui-même sans le vouloir, l’ espèce de langueur que l’ouvrage lui paraît avoir contra
thousiasme froid et stupide qui ne sent rien à force d’admirer tout ; espèce de paralysie de l’esprit, qui nous rend indignes
a des limites à nos plaisirs, parce qu’on n’en voudra que d’une seule espèce et dans un seul genre ; on tracera autour du tale
ls, par les vices qu’ils remarquent dans l’ensemble. Il est une autre espèce d’erreur dont le philosophe doit avoir plus d’att
63 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709
’énumération de ce qu’ils appellent les accidens des mots, comptent l’ espece & la figure : ainsi, disent-ils, les mots son
tent l’espece & la figure : ainsi, disent-ils, les mots sont de l’ espece primitive ou dérivée, & ils sont de la figure
n font une toute autre idée ; & c’est à l’egard de cette nouvelle espece d’idées, que la premiere prend le nom de primitiv
’autant mieux fondé, que la plûpart des terminaisons de cette seconde espece sont soûmises à des lois générales, & ont d’a
irme que le vieux mot escere est la racine de la terminaison de cette espece de verbes, c’est que comme ce verbe n’avoit ni pr
itifs, auxquels l’usage a refusé un supin, sont également privés de l’ espece de dérivation dont nous parlons, quoique l’action
quoique l’action qu’ils expriment soit susceptible en elle même de l’ espece de modification qui caractérise les verbes fréque
re, fugitare : mais c’est abandonner gratuitement l’analogie de cette espece de formation, puisque rien n’empêche de recourir
; quand on y crée un mot, on lui donne scrupuleusement la livrée de l’ espece à laquelle il appartient par sa signification ; i
quand la conséquence pourroit s’étendre à tous les verbes de la même espece , il ne seroit pas possible d’y comprendre les fré
maire, est pris substantivement : c’est une forme particuliere ou une espece d’inflexion qui désigne l’idée accessoire d’un ra
ucune inflexion destinée primitivement à marquer dans ce mode l’autre espece de futur ; elle se sert pour cela des inflexions
our propre à la langue françoise ; qu’un gallicisme en un mot est une espece de barbarisme. On ne sauroit croire combien cette
es difficultés. Il est évident en premier lieu qu’un recueil de cette espece doit faire la matiere d’un ouvrage exprès, dont l
latifs en noms génériques ou de genre, & en noms spécifiques ou d’ espece . « Les premiers, pour employer les propres terme
ers, &c. Les derniers ne conviennent qu’aux individus d’une seule espece  ; tels sont noyer, olivier, oranger, &c. ».
, ne conviennent, comme on l’a déjà dit, qu’aux individus d’une seule espece  ; ce qui constitue deux manieres d’exprimer bien
ividus, hommes & brutes ; homme ne convient qu’aux individus de l’ espece humaine. Si l’on avoit appellé communs les noms a
ts que l’idée spécifique de chien ; parce que tous les attributs de l’ espece conviennent à l’individu, qui a de plus son suppô
rique d’animal, parce que tous les attributs du genre conviennent à l’ espece , & que l’espece a de plus ses propriétés diff
e que tous les attributs du genre conviennent à l’espece, & que l’ espece a de plus ses propriétés différencielles & ca
mprises sous le même genre. La gradation ascendante de l’individu à l’ espece , de l’espece au genre prochain, de celui-ci au ge
le même genre. La gradation ascendante de l’individu à l’espece, de l’ espece au genre prochain, de celui-ci au genre plus éloi
t la méthode d’analyse. La gradation descendante du genre suprême à l’ espece prochaine, de celle-ci à l’espece plus éloignée,
on descendante du genre suprême à l’espece prochaine, de celle-ci à l’ espece plus éloignée, & successivement jusqu’aux ind
ems ce qu’il a de commun avec les autres, ce qui le fixe dans la même espece  ; & nommez-leur cette espece, en les avertiss
autres, ce qui le fixe dans la même espece ; & nommez-leur cette espece , en les avertissant que quand on désigne les être
esprit ne porte son attention que sur les attributs communs à toute l’ espece , & qu’il tire en quelque sorte hors de l’idée
e, en y appliquant les mêmes observations que vous aurez faites sur l’ espece  ; savoir que l’idée de genre est encore plus simp
lus simplifiée, qu’on en a séparé les idées différencielles de chaque espece , pour ne plus envisager que les idées communes à
i à ramener, par l’analyse, la pluralité des individus à l’unité de l’ espece & la pluralité des especes à l’unité du genre
ans l’unite du genre la pluralité des especes & dans l’unité de l’ espece la pluralité des individus ; ces idées deviendron
ra. Ailleurs c’est le rapport de la partie au tout, pes montis ; de l’ espece à l’individu, oppidum Antiochiae ; du contenant a
le plus unanimement a un juste fondement ; quoiqu’il n’exprime pas l’ espece de service pour lequel il paroît que ce cas a été
est réellement en elle & s’identifie avec elle. Le rapport de l’ espece à l’individu, n’est pas toûjours annoncé par le g
rent en quelque sorte stériles, si on ne les allie avec quelque autre espece d’arbres fruitiers. Ceux-ci au contraire portent
relative au genre commun pour les occasions où l’on auroit indiqué l’ espece sans attention au sexe, comme quand on dit l’homm
s employe pour exprimer les individus des deux sexes. C’est une autre espece d’irrégularité, opposée encore à la précision qui
ent le mâle, au genre féminin la femelle ; & si on veut marquer l’ espece , on les rapporte au masculin, comme au plus noble
porte au masculin, comme au plus noble des deux genres compris dans l’ espece . Au contraire les noms du genre épicene ne change
qu’on donne à leur signification ; vulpes au féminin signifie & l’ espece , & le mâle, & la femelle. IV. Quant aux n
écessaire à la perfection de cet ouvrage. Au surplus c’est rendre une espece d’hommage aux grands hommes que de critiquer leur
On donne communément le nom de tropes aux divers changemens de cette espece , qui peuvent se faire dans le sens fondamental de
yez Mot, Nom, Pronom , &c.) On trouve souvent des mots de la même espece , qui semblent exprimer la même idée fondamentale
parce qu’il n’y a en effet que les sons qui soient susceptibles de l’ espece de modulation qu’indiquent les accens, & que
l’union de deux consonnes : ils donnent aux caracteres de la premiere espece le nom de consonnes aspirées, φ, χ, θ, & à ce
accoutumés au pur matériel des langues qu’ils n’entendent que par une espece de tradition, ont multiplié les principes comme l
ecque de P. R. Notre langue elle-même n’est pas sans exemple de cette espece  : délice au singulier est du genre masculin ; que
été adopté dans notre langue sans aucun changement, pour signifier l’ espece de cacophonie qui résulte de l’ouverture continué
mp; de-là la dénomination d’équivoques, pour distinguer cette seconde espece . Dans le premier cas, un mot est homonyme absolum
geres à la vérité, mais réelles. L’usage des homonymes de la premiere espece , exige que dans la suite d’un raisonnement, on at
source d’une infinité d’erreurs. L’usage des homonymes de la seconde espece exige de l’exactitude dans la prononciation &
s s’en rapporter uniquement au matériel d’un mot pour juger de quelle espece il est. On trouve en effet des homonymes qui sont
espece il est. On trouve en effet des homonymes qui sont tantôt d’une espece & tantôt d’une autre, selon les différentes s
cas, les genres, les tems, les modes, &c. C’est à cette premiere espece de changement que M. du Marsais a donné spécialem
lles observations, & principalement a l’article Tems . La seconde espece de changement qui tombe directement sur les mots,
ique. Cet adjectif n’est pas le seul mot qui puisse occasionner cette espece d’erreur : car, comme l’a très-bien remarqué M. d
deux cas avoient rapport au même ordre, ou s’ils présentoient la même espece de renversement. Quintilien (Inst. Lib. VIII. Cap
ure, son autorité seroit ici une raison, & peut-être la meilleure espece de raison sur l’usage d’une langue, que nous ne d
nt reconnues pour de véritables figures de Grammaire. 1°. La premiere espece est appellée anastrophe, c’est-à-dire proprement
mp; autorisé seulement dans certains cas particuliers. 2°. La seconde espece d’hyperbate est nommée tmesis ou tmèse, du grec τ
e, les Grammairiens n’ont pas dû regarder la tmèse comme en étant une espece . La tmèse n’est qu’une figure de diction, puisqu’
pportât cette figure à la construction de la phrase. 3°. La troisieme espece d’hyperbate prend le nom de parenthèse, du mot gr
nisi quod interponitur breve est. (liv. VIII. cap. ij.) La quatrieme espece d’hyperbate s’appelle synchise, mot purement grec
rba moriens (proe) vitio aëris sitit. 5°. Enfin, il y a une cinquieme espece d’hyperbate que l’on nomme anacoluthe, & qui
prétendu hyperbate : « c’est, dit-il, une figure de mots qui est une espece d’ellipse… par laquelle on sous-entend le corréla
er. On rencontre dans le langage populaire des hébraïsmes d’une autre espece  : un homme de Dieu, du vin de Dieu, une moisson d
u, qui est le modele & la source de toute perfection. C’est cette espece d’hébraïsme qui se trouve au Ps. 35. v. 7. justit
aire, faisoit la nature commune de tous. Mais il y a encore une autre espece d’idiotismes qui sont des façons de parler éloign
it. L’infinitif considéré comme nom, sert aussi à expliquer une autre espece de latinisme qu’il me semble qu’on n’a pas encore
irréguliers, il faut, pour en pénétrer le sens, discerner avec soin l’ espece d’écart qui les détermine, & remonter, s’il e
sées, & des moyens qu’il a autorisés. Pour discerner exactement l’ espece d’écart qui détermine un idiotisme irrégulier, il
lles n’ont d’autre destination que de caractériser en quelque sorte l’ espece de volonté de celui qui parle. Je crois, par exem
Valle (Elegant. lib. I.) vouloit que l’on donnât aux verbes de cette espece le nom d’augmentatifs. Mais ce terme est déja emp
, AMICum, AMICorum, &c. Ce n’est que relativement à cette seconde espece que les Grammairiens emploient les termes déclina
dénomination eût été réservée pour désigner la propriété de toute une espece , en y ajoûtant, si l’on eût voulu, la distinction
-à-dire qui ne tombe pas précisément sur un individu ou sur toute une espece , laisse toujours quelque chose d’indéfini dans le
n dit un grand homme, le mot grand est défini par son application à l’ espece humaine ; mais ce n’est pas à toute l’espece, ni
par son application à l’espece humaine ; mais ce n’est pas à toute l’ espece , ni à tel individu de l’espece ; ainsi le sens de
humaine ; mais ce n’est pas à toute l’espece, ni à tel individu de l’ espece  ; ainsi le sens demeure encore indéfini à quelque
a, continue l’habile secrétaire de l’Académie françoise, qu’une seule espece d’article, qui est le pour le masculin, dont on f
imple. Si l’on veut déterminer un nom, soit en l’appliquant à toute l’ espece dont il exprime la nature, soit en l’appliquant à
ime la nature, soit en l’appliquant à un seul individu détérminé de l’ espece , il faut employer l’article ; c’est pour cela seu
cles, l’idée commune du genre devroit encore se retrouver dans chaque espece , mais avec quelque autre idée accessoire qui sero
quelque autre idée accessoire qui seroit le caractere distinctif de l’ espece . Tels sont peut-être les mots tout, chaque, nul,
ut convenir. Voyez Nom . Dans les langues modernes de l’Europe, cette espece de nom est employée comme les autres noms abstrai
opre du mot les idées accessoires communes à tous les mots de la même espece . Ces additions ne se font point témérairement, &a
rop restraint pour comprendre tous les mots qui appartiennent à cette espece  : voilà pourquoi j’ai préféré celui de particule,
iennent à la constitution physique de l’organe de la parole : la même espece de sentiment doit donc toujours opérer dans la mê
oici ; nous voilà, me voici. Ainsi voici & voilà ne sont d’aucune espece , puisqu’ils comprennent des mots de plusieurs esp
n’est plus ce qu’il faut nommer inversion, c’est l’hyperbate & l’ espece d’hyperbate à laquelle on donne le nom de synchis
on lui a donné une terminaison que, qui est indiquant. Cette seconde espece de service certifie en même tems le déplacement,
l’esprit, qui soit inversion grammaticale ; & c’est précisément l’ espece d’inversion, reconnue comme telle jusqu’à présent
langues transpositives admettent beaucoup plus d’inversions de cette espece , que le françois, ni aucune des langues analogues
aut convenir alors que la grande source des inversions de la premiere espece est aux petites-maisons, & que celles de la s
emiere espece est aux petites-maisons, & que celles de la seconde espece sont traitées trop cavalierement par les moralist
uniformité des procédés les plus libres en apparence. Que la premiere espece de sentiment ait suggéré la partie radicale des m
sans me surprendre. Mais c’est assurément un sentiment de la seconde espece , qui a amené dans cette même langue le système pl
me né sauvage & sans autre liaison avec les individus même de son espece , que celle qu’il avoit avec les brutes, une simpl
état primitif, n’ayant ni maisons, ni cabanes, ni propriété d’aucune espece , chacun se logeoit au hasard, & souvent pour
droite raison, & par la foule accablante des temoignages de toute espece qui certifient la nouveauté du monde : Nulia igit
r, suggere aux deux sexes cette concupiscence mutuelle qui perpétue l’ espece , sait passer de générations en générations cette
. Mais rapprochons nous de notre objet : le langage naturel de chaque espece de brute, ne voyons nous pas qu’il est inaltérabl
ée, sont des témoignages rendus à la distinction du langage de chaque espece , & à l’incorruptibilité, si on peut le dire,
différentes parties de la terre qu’il avoit soumises au domaine de l’ espece , & qu’il leur vit prendre des mesures pour re
maines, si l’on en croit l’école cartésienne, sont absolument de même espece , de même nature ; elles ont les mêmes facultés au
les especes. Je ne parle point ici des interjections, parce que cette espece de mot ne sert point à l’énonciation des pensées
ur la terre qu’une seule langue, est-il possible d’assigner de quelle espece elle étoit, si elle étoit analogue ou transpositi
es forces de l’Italie. Les irruption fréquentes des Barbares de toute espece qui l’inonderent successivement & y établiren
ion des mots, j’entens le point de vue général qui caracterise chaque espece de mots, qui fait qu’un mot est de telle espece p
ui caracterise chaque espece de mots, qui fait qu’un mot est de telle espece plutôt que de telle autre, qui par conséquent con
telle autre, qui par conséquent convient à chacun des mots de la même espece , & ne convient qu’aux mots de cette seule esp
mots de la même espece, & ne convient qu’aux mots de cette seule espece . C’est la différence de ces points de vue générau
chaque mot, & qui le distingue de tous les autres mots de la même espece , parce qu’elle ne peut convenir qu’à un seul mot
me espece, parce qu’elle ne peut convenir qu’à un seul mot de la même espece . Ainsi c’est à la différence de ces idées singuli
ue tient celle des individus de chaque partie d’oraison, on de chaque espece subalterne de chacune des parties d’oraison : &am
iduelle est susceptible, que dépend la différence des mots de la même espece que l’on appelle synonymes ; par exemple, en fran
ire : l’idée principale peut être commune à plusieurs mots de la même espece , qui different alors par les idées accessoires. O
ée principale qui entre dans l’idée individuelle de deux mots de même espece , appartenans à deux langues différentes, sans que
le. On peut aux interjections joindre, dans le même rang, les accens, espece de chant joint à la parole, qui en reçoit une vie
e mot sac que l’on trouve dans toutes les langues, doit être de cette espece . 2°. Nonobstant la réunion de tant de causes géné
anglois, l’espagnol, l’italien tiennent entre ces deux extrémités une espece de milieu, parce que les inversions qui y sont ad
ne autre voyelle ; la même suffiroit, pourvu qu’on la surmontât d’une espece d’accent, de celui, par exemple, que nous appello
préceder la forte, par la raison du plus de facilité. Voici dans une espece de tableau le systême & l’ordre des articulat
ce qu’elles peuvent se continuer quelque-tems & devenir alors une espece de sifflement. Nous en avons quatre, z, s, j, ch,
la métalepse, en particulier, est reconnue par M. du Marsais pour une espece de métonymie (Voyez Métonymie) ; & peut-être
u’il plaise à chacun d’en décider, ce qui concerne la métalepse, ou l’ espece de métonymie, que l’on désigne ici sous ce nom, m
fin de cet article. Tropes, part. II. art. 3. « La métalepse est une espece de métonymie, par laquelle on explique ce qui sui
e met en état de porter des jugemens sains. La métaphore est donc une espece de trope ; le mot, dont on se sert dans la métaph
ux communs en rhétorique & en logique, loci communes. Le genre, l’ espece , la cause, les effets, &c. sont des lieux com
ori, dit Cicéron, Tusc. II. n. 15. seu 36 ; le travail fait comme une espece de calus à la douleur, c’est à-dire que le travai
vrai dans la nature, Il en fait le roman. On peut rapporter à la même espece les métaphores qui sont tirées de sujets peu conn
p; l’espagnole ; & l’on ne connoît que trop les méthodes de toute espece dont on accable sans fruit la jeunesse qui fréque
ots, vos tropes, vos anomalies, vos licences, vos idiotismes de toute espece . Si la langue analogue que vous leur enseignez, e
s élémentaires, puisqu’il en existe une quantité prodigieuse de toute espece , & qu’il n’y a d’embarras que sur le choix. I
; qu’ils doivent servir à les expliquer. Afin d’indiquer à-peu-près l’ espece de principes qui peut convenir à la méthode analy
ccusatif singulier masculin de hic, hoec, hoc, adjectif de la seconde espece de la troisieme déclinaison. Voyez Paradigme . Hu
. que la multitude prodigieuse des regles & d’exceptions de toute espece qu’il faut mettre dans la tête de ceux que l’on i
é. Les enfans de la populace, des manoeuvres, des malheureux de toute espece qui n’ont que le tems d’échanger leur sueur contr
ontagne, l’humeur singeresse, qui dans les plus petits individus de l’ espece humaine ne demande que des exemples pour s’évertu
ssi-tôt le germe de raison qui tient essentiellement à la nature de l’ espece . Passez de là à Paris, cette ville imitatrice de
de livres & de titres ; le changement de volume est en effet une espece de délassement physique, ou du moins une illusion
ur de l’ennemi victorieux, sa famille exposée à des insultes de toute espece  ; mais il savoit aussi que les passions les plus
tes des sens demeureront fermées, & que les distractions de toute espece , si naturelles à cet âge, rendront inutile tout l
il auroit eté possible d’introduire plusieurs autres modes de la même espece , par exemple, un mode interrogatif, un mode conce
dont il est le signe, laquelle est commune à tous les mots de la même espece , & ne peut convenir à ceux des autres especes
à se vouloir & à se faire du bien les uns aux autres. Mais chaque espece de mot & même chaque mot ayant sa maniere pro
is il est évident aussi que ce ne sont pas des modifications de cette espece qui caractérisent ce qu’on appelle les modes des
cifique qui les distingue des autres especes : les noms sont donc une espece de mots déclinables, qui présentent à l’esprit de
est celle d’une nature qui n’est commune qu’aux individus d’une seule espece . Animal, homme, brute, chien, cheval, &c. son
sont également fondées sur l’idée déterminative qui caractérise cette espece . La division des pronoms doit avoir un fondement
s métamorphoses auxquelles les usages des langues ont assujetti cette espece de mots, puisqu’elle en est ici le résultat analy
es usages de toutes les langues qui ont admis des tems, que c’est une espece de variation exclusivement propre au verbe, puisq
e la signification des mots indéclinables sont donc d’une toute autre espece , puisque l’aspect en est immuable ; c’est tout ce
ec son complément est un adverbe : d’où il suit qu’aucun mot de cette espece ne doit entrer dans le système des conjonctions ;
& que l’on compose un tout de plusieurs portions, qui, sans cette espece , ne paroîtroient que comme des énumérations ou de
dont il est le signe, laquelle est commune à tous les mots de la même espece , & ne peut convenir à ceux des autres especes
arce qu’ils représentent tous la même idée fondamentale : mais chaque espece ayant sa maniere propre de présenter l’objet dont
cipale & les idées accessoires. Lo-sque plusieurs mots de la même espece représentent une même idée objective, variée seul
té. Voyez Deshonnête . Quand on ne considere dans les mots de la même espece , qui désignent une même idée objective principale
tion formelle, est celle du point de vûe spécifique qui caracterise l’ espece du mot, adaptée à l’idée totale de la significati
rmes spécifiques, qui, dans chaque idiôme, caractérisent à-peu-près l’ espece du mot ; & formes accidentelles, que l’usage
vant commence par une voyelle. Il y a des lettres muettes d’une autre espece , qui probablement ne disparoîtront jamais de l’éc
ea, l’e ne concourt en rien à la représentation du son : il n’a nulle espece de liaison avec l’a suivant, c’est à la seule con
M : comme dentale ; elle est aussi commuable avec les autres de même espece , & principalement avec celles qui exigent que
ore vers le canal du nez occasionne dans l’intérieur de la bouche une espece de retentissement moins distinct que quand l’émis
mots négatifs sont ceux qui ajoûtent à l’idée caractéristique de leur espece , & à l’idée propre qui les individualise l’id
le droit d’innover contre l’usage reçu, & une imitation de cette espece de prudence qui fait que l’on cherche à surprendr
, brute, animal, dont le premier convient à chacun des individus de l’ espece humaine ; le second, à chacun des individus de l’
ndividus de l’espece humaine ; le second, à chacun des individus de l’ espece des brutes ; & le troisieme, à chacun des ind
u nom appellatif homme, comprend tous & chacun des individus de l’ espece humaine, possibles ou réels, nés ou à naître ; Ad
s & plus détaillés ; la connoissance des individus d’une certaine espece y est plus nécessaire ; ils ont leurs noms propre
le à la distinction individuelle qui étoit l’objet principal de cette espece de nomenclature, & l’on a cherché par-tout à
a cherché à distinguer dans la multitude les êtres particuliers que l’ espece renferme ». M. Rousseau de Genève, dans son Di
ond pas que l’on pensa à distinguer les individus compris sous chaque espece . Mais, comme le remarque très-bien M. Rousseau (l
humains. Le seul systeme qui puisse prévenir les objections de toute espece , est celui que j’ai établi au mot Langue (artic
à l’égard de plusieurs noms propres : cependant il est certain que l’ espece des noms propres doit avoir la priorité de nature
occupe de l’un des deux exclusivement à l’autre. Les noms, de quelque espece qu’ils soient, sont susceptibles de genres, de no
in de présenter à l’esprit la même idée principale, l’idée de la même espece d’animal ; les terminaisons sont differentes, afi
t differentes, afin de désigner, par l’une, un seul individu de cette espece , ou cette seule espece, & par l’autre, plusie
désigner, par l’une, un seul individu de cette espece, ou cette seule espece , & par l’autre, plusieurs individus de cette
u cette seule espece, & par l’autre, plusieurs individus de cette espece . Le cheval est utile à l’homme, il s’agit de l’es
ividus de cette espece. Le cheval est utile à l’homme, il s’agit de l’ espece  ; mon cheval m’a coûté cher, il s’agit d’un seul
ce ; mon cheval m’a coûté cher, il s’agit d’un seul individu de cette espece  ; j’ai acheté dix chevaux anglois, on désigne ici
té dix chevaux anglois, on désigne ici plusieurs individus de la même espece . Il y a quelques langues, comme l’hébreu, le grec
omes, qu’il y a quatre especes de mots qui sont susceptibles de cette espece d’accident, savoir les noms, les pronoms, les adj
s de restriction, qui la rend applicable ou à tous les individus de l’ espece , ou à plusieurs soit déterminément, ou à deux, ou
, spécifiques ; mais quels individus distincts se trouvent sous cette espece  ? C’est la même chose des noms des vertus ou des
terminé par la précision numérique dans les différens mots de la même espece . Il y a des noms, des adjectifs, des verbes &
précision numérique. Nous n’avons en françois aucun adjectif de cette espece , qui soit distingué des ordinaux par le matériel 
e de toutes ; il n’en faut point d’autre preuve que les mots de cette espece  : rude, âpre, âcre, roc, rompre, racler, irriter,
s organes appropriés à désigner une certaine classe de choses de même espece ou de même qualité. Déterminés par différentes ci
lus aisément & plus fréquemment avec les autres labiales de cette espece b & m, qu’avec les sémilabiales v & f. Vo
mp; l’analogie ont soumis aux mêmes variations de l’une ou de l’autre espece . Les paradigmes sont des exemples, des modeles po
r en a ou en as, en e ou en es : ainsi après la regle propre à chaque espece , il faut un paradigme de chacune. On ajoutera à l
rois genres, & se partagent en trois especes. Ceux de la premiere espece n’ont qu’une terminaison au nominatif singulier p
s, & un autre pour ceux dont la finale est x. Ceux de la seconde espece ont deux terminaisons au nominatif singulier, l’u
ours comparatifs. Ils se déclinent comme les adjectifs de la premiere espece , si ce n’est que ceux en is font l’ablatif singul
s en is, & l’autre pour ceux en or. Les adjectifs de la troisieme espece ont trois terminaisons au nominatif singulier, er
f ; du reste ils se déclinent comme les adjectifs en is de la seconde espece . Un seul paradigme suffit ici. Il peut être utile
s ce cas, il faudroit trois paradigmes pour les verbes de la premiere espece , par exemple, lego, legor & sequor ; il en fa
s, une plaisante raison de ce que l’on regarde le participe comme une espece de mot différente du verbe : c’est, dit-il, quòd
’auxiliaire avoir ». que dit ici cet habile académicien n’est qu’une espece de doute qu’il propose ; mais c’est un doute dont
immédiat de lû. Lû, comme complément de j’ai, est donc un mot de même espece que lettres, c’est un nom ; & comme ayant lui
comme ayant lui-même un complément immédiat, c’est un mot de la même espece que j’ai, c’est un verbe relatif au sens actif. V
Des verbes passifs composés. On emploie dans la composition de cette espece de verbe, ou des tems simples, ou des tems compos
lacé avant un prétérit en est quelquefois complément ; mais de quelle espece  ? C’est un complément accessoire ; car en est alo
xclamatives, les acclamatives & les imprécatives sous la premiere espece  ; & sous la seconde, les assertives, les admo
ste, il arrive souvent que l’on croit mal-à-propes qu’un mot change d’ espece , parce que quelque ellipse dérobe aux yeux les ca
cques. On peut dire en général qu’il est très rare qu’un mot change d’ espece  ; & cela est tellement contre nature, que si
ne constituent pas pour cela une partie d’oraison, c’est-à-dire, une espece particuliere de mots : & en voici la preuve.
ent vicieuse : 1°. elle confond les élémens dont il s’agit ici avec l’ espece de mots à laquelle convient exclusivement le nom
omination de particule prépositive ou préfixe n’abuse du nom d’aucune espece de mot, & présente les idées dans leur ordre
à la tête des mots écolier, épi, éponge, état, étude, espace, esprit, espece , &c. & de plusieurs autres qui viennent d
l’on écrivit ensuite, escolier, espi, esponge, estat, espace, esprit, espece , &c. l’euphonie dans la suite supprima la let
rthographe : elle subsiste encore dans celle des mots espace, esprit, espece , parce qu’on l’y prononce. Si cet e ne s’est poin
personnels dans le systeme ordinaire des Grammairiens ne sont qu’une espece particuliere, & l’on y ajoute les pronoms dém
d’hui une faute d’autant plus inexcusable, que c’est soustraire cette espece de mots à l’analogie commune, & en confondre
stance du discours ne sert à la restraindre, il faut entendre alors l’ espece  ; si l’article est au singulier, il annonce que l
icle est au singulier, il annonce que le sens du nom est appliqué à l’ espece , sans désignation d’individus ; si l’article est
e sens du nom est appliqué distributivement à tous les individus de l’ espece . Ainsi l’horreur de ces lieux étonna le soldat, v
de ces lieux étonna le soldat, veut faire entendre ce qui arriva à l’ espece en général, sans vouloir y comprendre chacun des
tonna les soldats, on marqueroit plus positivement les individus de l’ espece . Un écrivain correct & précis ne sera pas tou
’elle est consacrée par l’usage. Les Hébraïsans connoissent une autre espece de point qu’ils appellent points-voyelles, parce
te : l’autre le réduiroit en particules qui feroient de la parole une espece de bégayement dans la bouche de ceux qui voudroie
lavée dans d’autres parties de la proposition. Exemple de la premiere espece  : Toutes les vérités produites seulement par le c
i se trouve ici à la tête de la phrase entiere. Exemple de la seconde espece  : La versification des Grecs & des Latins, pa
ncidente déterminative. Une proposition incidente explicative est une espece de remarque interjective, qui n’a pas, avec l’ant
la même chose dans la langue allemande. Les possessifs de la premiere espece sont mon, ma, mes, pour la premiere personne du s
ur, leurs, pour la troisieme du pluriel. Les possessifs de la seconde espece sont le mien, la mienne, les miens, les miennes,
l y a entre les deux especes, c’est que les possessifs de la premiere espece me paroissent renfermer dans leur signification c
elas a dit (rem. 513) qu’il faut répéter le… possessif de la premiere espece comme on répete l’article, & aux mêmes endroi
comme des pronoms les adjectifs possessifs de l’une & de l’autre espece , & voici l’origine de cette erreur : ils rega
service, on doit regarder ceux-ci comme étant à cet égard de la même espece . Si on veut regarder tuus comme pronom, parce qu’
onne ne dit pourquoi on appelle absolus les possessifs de la premiere espece  ; & M. l’abbé Regnier paroît avoir voulu évit
& M. Gottsched appelle conjonctifs les possessifs de la premiere espece , mon, ton, son, &c. & il nomme absolus ce
la plus assurée qu’il y a alors ellipse d’un nom appellatif, la seule espece de mot qui puisse recevoir la détermination qui e
article 2. Cette abstraction de tout terme ne suppose point que cette espece de mot doive conserver dans le discours l’indéter
p; tels sont les noms, les pronoms, & les infinitifs qui sont une espece de nom. Le terme conséquent servant à completter
e doctrine des ellipses, la longueur, le ridicule, ou si l’on veut, l’ espece de barbarisme qu’introduiroit dans la phrase la p
r ni de choquant ; mais le troisieme est pour ainsi dire, d’une autre espece , & fait un effet desagréable. .. On pourroit
employer dans une même proposition, avec des complémens de différente espece ou dans des sens différens, un même mot qui annon
de différentes manieres, ce sont des mots déterminatifs de différente espece  ; les uns déterminent les êtres par l’idée de leu
s noms de celle de la nature, dont l’idée déterminative caractérise l’ espece des noms ; & de même la différence des person
lation à l’acte de la parole, dont l’idée déterminative caractérise l’ espece des pronoms : au contraire les nombres & les
s nombres, & sous l’un des rapports marqués par le cas de quelque espece que soit l’idée déterminative. Voyez Nombre, Cas
entendue. Cette supposition est née de la dénomination même de cette espece de mot, que les Grammairiens ont mal entendue. On
amp; en concordance de cas avec je ? C’est qu’une redondance de cette espece me paroît une pure périssologie, si elle ne fait
un synonyme du mot homme, pour les cas où l’on ne veut indiquer que l’ espece , comme on naît pour mourir, ou une partie vague d
ce, comme on naît pour mourir, ou une partie vague des individus de l’ espece sans aucune désignation individuelle, comme on no
elle d’homme, & que le mot doit être de même nature & de même espece que le mot homme lui-même, nonobstant l’idée acce
iel, mais quant au sens ; c’est comme si l’on disoit un individu de l’ espece des hommes m’a dit, & tout le monde convient
u’il soit pris dans un sens indéterminé ou général, nul individu de l’ espece des hommes ne l’a dit. Quiconque . C’est un nom
Adjectif, collectif distributif, qui désigne tous les individus de l’ espece nommée pris distributivement, communément avec ra
om. Avant le nom il désigne d’une maniere vague quelque individu de l’ espece marquée par le nom, mais en indiquant en même tem
. Adjectif collectif distributif, qui désigne tous les individus de l’ espece nommée pris distributivement, avec le rapport à u
le idée de la nature spécifique commune à tous les individus de cette espece  : la gloire qui vient de la vertu, un sujet déter
cteres prosodiques. 1°. C’est par cette épithete que l’on distingue l’ espece d’accent qui est du ressort de la prosodie, des a
Olivet, art. 2. & le mot Accent .. L’accent prosodique est cette espece de modulation qui rend le son grave ou aigu. « L
ie. (E. R. M. B.) PROSTHESE PROSTHESE, s. f. (Gramm.) c’est l’ espece de métaplasme qui change le matériel du mot par u
ement du jour, a la premiere breve, & il est sans accent ; mâtin, espece de chien, a la premiere longue, & il a le cir
entendre plus nettement les lois que la syntaxe peut imposer à chaque espece , & l’ordre que la construction peut leur assi
pour démêler le vrai sens de la phrase. Je trouve une faute de cette espece dans la Bruyere (caract. de ce siecle, ch. j.) :
gues transpositives, où la terminaison des mots sert à caractériser l’ espece de rapport auquel ils sont employés, la nécessité
ont il fait abstraction ; ensorte que si l’on emploie un mot de cette espece , sans y joindre l’expression d’un terme conséquen
f en dum, usité dans quelques auteurs. Pour ce qui est de la premiere espece de preuve, il faut voir si le verbe est employé à
qui est le principal fondement des lois de la syntaxe par rapport à l’ espece d’adjectif dont je viens de parler ; il est impor
Ce savant étymologiste regarde cette articulation comme seule de son espece , nam unica sui organi littera est (Ib. sect. 3. §
n gutturale ou l’aspiration h, parce que l’aspiration est de même une espece de sifflement qui ne differe de ceux qui sont rep
dont il est le signe, laquelle est commune à tous les mots de la même espece , & ne peut convenir à ceux des autres especes
les adjectifs & les verbes, sont encore susceptibles d’une autre espece d’acceptions que l’on peut nommer déterminatives.
ne acception universelle, parce qu’il désigne tous les individus de l’ espece humaine ; quelques hommes ont l’ame élevée, ici l
n n’indique qu’une partie indéfinie de la totalité des individus de l’ espece  ; cet homme (en parlant de César) avoit un génie
une des phrases, un individu, & dans l’autre douze individus de l’ espece humaine. On peut voir au mot Nom, art. i. §. 1. n
mune dans l’acception spécifique ; à celle de tous les individus de l’ espece dans l’acception universelle ; à l’indication d’u
niverselle ; à l’indication d’une partie indéfinie des individus de l’ espece dans l’acception particuliere ; & à celle d’u
d’un mot, c’est la lettre prise à la rigueur, strictè. 2. La seconde espece de sens littéral, c’est celui que les expressions
n origine, fut donc employé dans un sens général, pour désigner toute espece de faute contre l’usage de la langue ; & il é
nover dans la langue latine, que d’y imaginer des supplémens de cette espece  ? Ces res est ou erat, ou futura est, ou futura e
re ; c’est, 1°. qu’il falloit bien choisir un genre ; & 2°. que l’ espece d’êtres que l’on désigne alors n’est jamais animé
transcrirai ici une réponse de Périzonius, qui concerne directement l’ espece de supplément dont il s’agit ici. (Minerv. III. x
anal. II. 20. nous fournit de la même vérité, une preuve d’une autre espece , quoiqu’il en tire une conséquence assez différen
suive l’analogie générale, ou n’en permet que des écarts d’une autre espece . Or, s’il est vrai, comme on ne peut pas en doute
er quelque mot qui indique par quelque endroit la suppression & l’ espece des mots supprimés. Ici, c’est un cas qui est ess
propre ; je prends la partie pour le tout. La synecdoque est donc une espece de métonymie, par laquelle on donne une significa
doque du genre, parce qu’alors un mot générique ne s’entend que d’une espece particuliere : créature est un mot générique, pui
c. à. d. que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espece particuliere ; on restreint le mot générique à la
mot générique à la simple signification d’un mot qui ne marque qu’une espece . Nombre est un mot qui se dit de tout assemblage
s latins se sont quelquefois servi de ce mot en le restreignant à une espece particuliere. 1°. Pour marquer l’harmonie, le cha
de l’arrangement des mots. Il. Il y a au contraire la synecdoque de l’ espece  : c’est lorsqu’un mot qui dans le sens propre ne
pece : c’est lorsqu’un mot qui dans le sens propre ne signifie qu’une espece particuliere, se prend pour le genre. C’est ainsi
ampagne. Je sais bien que l’on peut, par la synecdoque même, nommer l’ espece pour le genre ; mais ce n’est pas dans la traduct
le pluriel ; ce sera substituer la synecdoque du nombre à celle de l’ espece , & dans le même sens, du moins par le plus. V
la maison, tout le palais, tout le temple. C’est peut-être par cette espece de synecdoque qu’on peut donner un sens raisonnab
possession & jouissance de tous ses biens : ce droit, qui est une espece de droit de retour, s’appelloit en latin, jus pos
pas pour le tout, & chaque nom générique ne se prend pas pour une espece particuliere, ni tout nom d’espece pour le genre 
générique ne se prend pas pour une espece particuliere, ni tout nom d’ espece pour le genre ; c’est l’usage seul qui donne à so
t pere Sanadon, j’avoue que je ne saurois trouver une synecdoque de l’ espece dans bella matribus detestata. Le pere Sanadon, p
tité . Je ne veux pas dire néanmoins qu’on ne puisse distinguer cette espece d’ellipse d’avec les autres par un nom particulie
poque de comparaison ; il est également impossible d’imaginer quelque espece de rapport autre que ceux que l’on vient d’expose
s généraux. Je dis trois especes générales de Tems , parce que chaque espece peut se soudiviser, & se soudivise réellement
nces de tems. On peut donner le nom d’indéfinis à ceux de la premiere espece , parce qu’ils ne tiennent effectivement à aucune
, avec abstraction de toute époque de comparaison. Ceux de la seconde espece peuvent être nommés définis, parce qu’ils sont es
; le françois, je fus, je louai, j’admirai. 1°. Voici sur la premiere espece , comment s’explique le plus célebre des grammairi
n l’a envisagé. 2°. Le préjugé paroît encore plus fort sur la seconde espece de présent antérieur ; mais dépouillons-nous de t
i il est de l’ordre des tems antérieurs. Il reste donc à déterminer l’ espèce génerale de rapport que ce tems exprime relativem
étérits ; qu’il annonce une analogie commune aux trois tems de chaque espece , mais différente d’une espece à l’autre ; enfin q
alogie commune aux trois tems de chaque espece, mais différente d’une espece à l’autre ; enfin qu’il distingue ces deux espece
ce que leur signification primitive ne les ayant pas destinés à cette espece de service, ils n’ont pû y être assujettis que pa
rticulieres, qui sont communes à chacun des tems compris dans la même espece . 1°. Tous ceux dont l’idée caractéristique commun
ero. II. Nous trouvons dans les verbes de la même langue une autre espece d’analogie, qui semble entrer encore plus spécial
; que la postériorité y est indiquée par o, lauda-b-o, laudav-er-o. L’ espece de parallelisme que j’établis ici entre les prése
urs ou postérieurs, se confirme encore par un autre usage qui est une espece d’anomalie : c’est que novi, memini, & autres
ne langue ait admis des formes exclusivement propres à exprimer cette espece de tems ; mais, comme je l’ai déjà observé, la se
l’époque : il est donc nécessaire que cette forme unique, dans chaque espece de suppositif, ne tienne à aucune époque détermin
blement un système & une nomenclature toute différente : si cette espece d’innovation a quelques inconvéniens, ils ne sero
st la seule chose que l’on veut exprimer dans ces phrases. Mais cette espece de synonymie ne prouve point, comme M. Harduin se
mer ces tems (ibid.) ». Ainsi l’investigation du thême grec, est une espece d’analyse par laquelle on dépouille le mot qui se
ue différence particuliere, qui fait qu’on les rapporte chacune à une espece à part. Voyez Figure . Il y a dans les tropes une
re & dans le sens propre ; elle avoit un sens figuré… Mais quelle espece particuliere de trope ? Cela dépend de la maniere
rès aussi mince qu’une feuille d’arbre. La catachrèse est la premiere espece de métaphore ». [Cependant M. du Marsais, en tra
emple de la catachrèse. Voilà donc une catachrèse qui n’est point une espece de métaphore, mais une métonymie. Cette confusion
synecdoque avec ses dépendances ; & l’antonomase n’en est qu’une espece , désignée en pure perte par une dénomination diff
es sentimens de regret ; & ensuite [par une autre synecdoque de l’ espece pour le genre] pour tous les sentimens de desir q
ou intellectuelles. Pour leur démontrer qu’il n’y en a point de cette espece qui ne viennent d’une image d’un objet extérieur,
ique, juger des choses que l’on ne peut connoître, par celles de même espece qui sont si bien connues, en les ramenant à un pr
st constant que les hommes ont eu besoin de très-bonne heure de cette espece de termes ; & il n’y a presque pas à douter q
n complette ? Un dernier caractere qui ne puisse plus convenir qu’à l’ espece que l’on définit ; en un mot, il faut déterminer
m générique, au lieu qu’il étoit spécifique quand on l’appliquoit à l’ espece dont il est ici question : Praecipuè in hâc dicti
la signification commune à tous les verbe, & propre à cette seule espece , lorsqu’après avoir remarque tous les défauts des
s, sont destituées de verbes, puisqu’il n’y a dans ces idiomes aucune espece de mot qui y prenne des formes temporelles ; mais
es deux adjectifs numéraux six, dix, ne sont point suivis du nom de l’ espece nombrée, on y prononce x comme un sifflement fort
ai dix, prenez-en six. 3°. Deux, six, dix, étant suivis du nom de l’ espece nombrée, commençant par une voyelle, ou par une h
excepté dans six & dix, lorsqu’ils ne sont pas suivis du nom de l’ espece nombrée : nous prononçons deux hommes, aux enfans
tre Z. (E. R. M. B.) ZEUGME ZEUGME, s. m. (Gram.) c’est une espece d’ellipse, par laquelle un mot déja exprimé dans
pudorem libido, timorem vicit audacia, rationem amentia, ce qui est l’ espece la plus rare : 3°. l’hypozeugme, quand on trouve
64 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion dynamique »
rêté ; ces arrêts se traduisent à nos yeux par autant d’apparitions d’ espèces vivantes, c’est-à-dire d’organismes où notre rega
t multiple dans sa manifestation peut être simple dans sa genèse. Une espèce qui surgit apporte avec elle, dans l’indivisibili
t même de l’élan créateur qui s’est traduit par l’apparition de notre espèce a donné avec l’intelligence humaine, à l’intérieu
extrême s’est exprime par l’humanité, exige sans doute de toutes les espèces créées qu’elles se cramponnent à la vie. Mais, co
Mais, comme nous le montrions jadis, si ce principe donne toutes les espèces globalement, à la manière d’un arbre qui pousse d
aussi désirable, plus désirable même pour l’homme que pour les autres espèces , puisque celles-ci la subissent comme un effet pr
ouvaient monter aussi haut que cet homme privilégié, ce n’est pas à l’ espèce humaine que la nature se fût arrêtée, car celui-l
ue serait une individualité qui franchirait les limites assignées a l’ espèce par sa matérialité, qui continuerait et prolonger
in d’être délivrés. Il traitait donc hommes et dieux en êtres de même espèce , soumis a la même fatalité. Cela se concevrait bi
e tourner sur elle-même, échappant un instant à la loi qui veut que l’ espèce et l’individu se conditionnent l’un l’autre, circ
morale. Il voudrait, avec l’aide de Dieu, parachever la création de l’ espèce humaine et faire de l’humanité ce qu’elle eût été
n réalisée, convertir en effort créateur cette chose créée qu’est une espèce , faire un mouvement de ce qui est par définition
pain à la sueur de son front : en d’autres termes, l’humanité est une espèce animale, soumise comme telle à la loi qui régit l
effet comme infra-consciente ou supra-consciente, en tout cas de même espèce que la conscience. Elle avait dû contourner bien
der pour devenir instinct, elle s’était hypnotisée sur l’intérêt de l’ espèce , et ce qu’elle avait conservé de conscience avait
gée de pensée, s’il est vrai, comme nous le disions, qu’il y ait deux espèces d’émotion, l’une infra-intellectuelle, qui n’est
e tout entier, de tels êtres, pour se produire, ont dû constituer une espèce , et cette espèce en nécessita une foule d’autres,
tels êtres, pour se produire, ont dû constituer une espèce, et cette espèce en nécessita une foule d’autres, qui en furent la
sés alors d’un seul coup, et pleinement. Sur la terre, en tout cas, l’ espèce qui est la raison d’être de toutes les autres n’e
e mouvement que vous sentez indivisible. Ainsi le geste qui suscite l’ espèce humaine, ou plus généralement des objets d’amour
65 (1762) Réflexions sur l’ode
’ode ? contentez-vous d’en lire de belles. Vous en trouverez de cette espèce (et ce sont peut-être les meilleures) ou il n’y a
donc là les définitions, les dissertations, les législations de toute espèce  ; et étudions les modèles. On se plaint que l’ode
er les prétentions avec quelque indulgence, car il en a de toutes les espèces . Quoi qu’il en soit, l’épître paraît plus faite p
résies théologiques, si orageux et si humiliant tout à la fois pour l’ espèce humaine, est heureusement passé ; celui des hérés
e mal reçue, que d’être une vérité nouvelle. Les préjugés, de quelque espèce qu’ils puissent être, ne se détruisent point en l
66 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 11-15754
le est toujours suivie d’un autre mot, qui détermine la relation ou l’ espece de rapport que la préposition indique. Ainsi la p
ons différentes par leur cause particuliere, & uniformes par leur espece . Il y a des objets dont l’aspect nous affecte de
différentes impressions ou réflexions particulieres qui sont de même espece , & duquel nous écartons tout ce qui n’est pas
ous les individus qui se ressemblent. Ce nom commun est appellé nom d’ espece , parce qu’il convient à chaque individu d’une esp
st appellé nom d’espece, parce qu’il convient à chaque individu d’une espece . Pierre est homme, Paul est homme ; Alexandre &am
est homme ; Alexandre & César étoient hommes. En ce sens le nom d’ espece n’est qu’un nom adjectif, comme beau, bon, vrai ;
vous tâcherez de vous former aux accens d’une langue étrangere. Cette espece de modulation dans les discours, particuliere à c
ix dans le discours, est le genre dont chaque accent national est une espece particuliere ; c’est ainsi qu’on dit, l’accent Ga
; par le grave : or le discours ordinaire, poursuit-il, est aussi une espece de chant  ». Mira est natura vocis, cujus quide
nt autant de dérivés. Cet accident est appellé par les Grammairiens l’ espece du mot ; ils disent qu’un mot est de l’espece pri
par les Grammairiens l’espece du mot ; ils disent qu’un mot est de l’ espece primitive ou de l’espece dérivée. 3. On peut obse
spece du mot ; ils disent qu’un mot est de l’espece primitive ou de l’ espece dérivée. 3. On peut observer si un mot est simple
e fuit point la lumiere, il vit sans crainte & sans remords. 2. L’ espece est aussi un accident des verbes ; ils sont ou pr
ou dérivés, comme parlementer, buvoter, sautiller, trembloter. Cette espece de verbes dérivés en renferme plusieurs autres ;
ation, comme dans tous les autres mots. Ces trois accidens sont, 1. L’ espece , qui est ou primitive ou dérivative : ici, là, ai
, là, ailleurs, quand, lors, hier, où, &c. sont des adverbes de l’ espece primitive, parce qu’ils ne viennent d’aucun autre
tement, sensément, poliment, absolument, tellement, &c. sont de l’ espece dérivative ; ils viennent des noms adjectifs just
ar elle-même qu’un sens appellatif ; elle ne marque qu’une sorte, une espece de rapport particulier : mais ce rapport est ensu
’est levé avant, cette préposition avant marque une priorité. Voilà l’ espece de rapport : mais ce rapport doit être déterminé.
la valeur d’une préposition, & que chaque préposition marque une espece de maniere d’être, une sorte de modification dont
E ANACOLUTHE, s. f. (Gramm.) c’est une figure de mots qui est une espece d’ellipse. Ce mot vient d’ἀνακόλουθος, adjectif,
s déjà établis d’autres choses, qui sont de même nature & de même espece . Les obscurités qui se trouvent dans le langage,
ti ascendimus urbem. Virg. Alors urbs est considéré comme le nom de l’ espece  ; nom qui est ensuite déterminé par le nom de l’i
seconde sorte de noms appellatifs ne convient qu’aux individus d’une espece  ; tels sont noyer, olivier, oranger. Ainsi animal
e ou une substance, que l’animal est une substance : de même le nom d’ espece peut devenir nom de genre, s’il peut être dit de
s d’individus subordonnés à ce nom ; par exemple, chien sera un nom d’ espece par rapport à animal ; mais chien deviendra un no
à ces especes particulieres, quoiqu’il puisse être en même tems nom d’ espece , s’il est considéré relativement à un nom plus ét
du, tel qu’animal ou substance ; ce qui fait voir que ces mots genre, espece , sont des termes métaphysiques qui ne se tirent q
Portenta de genere hoc. Lucret. liv. V. v. 38. les monstres de cette espece . Coerera de genere hoc adfingere, imaginer des p
ne & dans l’autre de ces phrases les deux à me paroissent de même espece , & avoir la même origine. En un mot, puisque
n adjectif prépositif qui désigne un individu particulier, tiré d’une espece , mais sans déterminer singulierement quel est cet
ion, ne désignent que telle ou telle personne, & non une sorte ou espece de personnes. Les objets particuliers auxquels on
i ont entr’eux certaines qualités communes ; ainsi chien est un nom d’ espece , parce qu’il convient à tous les chiens particuli
individus, qui, à cause de cette ressemblance, sont dits être de même espece & ont entr’eux un nom commun, chien. 3°. Il y
-dire, noms plus généraux, plus étendus encore que les simples noms d’ espece  ; ce sont ceux qui sont communs à chaque individu
sera pas moins appellé animal. Mais en même tems animal sera un nom d’ espece subordonnée à être, qui est le genre suprème ; ca
corporels : premierement les animaux, & voilà animal devenu nom d’ espece  : en second lieu il y a les corps insensibles &am
eu il y a les corps insensibles & inanimés, & voilà une autre espece de l’être. Remarquez que les especes subordonnées
guées les unes des autres par quelque propriété essentielle ; ainsi l’ espece humaine est distinguée de l’espece des brutes par
ue propriété essentielle ; ainsi l’espece humaine est distinguée de l’ espece des brutes par la raison & par la conformatio
les aîles distinguent les oiseaux des autres animaux, &c. Chaque espece a donc un caractere propre qui la distingue d’une
Chaque espece a donc un caractere propre qui la distingue d’une autre espece , comme chaque individu a son suppôt particulier i
, cette raison qui nous a donné lieu de nous former ces divers noms d’ espece , est ce qu’on appelle la différence. On peut remo
res especes sous elles. Mais remarquez bien que tous ces noms, genre, espece , différence, ne sont que des termes métaphysiques
notre esprit, sans qu’il y ait hors de nous d’objet réel qui soit ou espece ou genre ou humanité, &c. L’usage où nous som
idée particuliere, nous a donné lieu d’inventer, d’un côté les noms d’ espece , & de l’autre les adjectifs prépositifs, qui
propres, se trouvent confondus avec tous les autres individus de leur espece . Le nom de cette espece leur convient également à
fondus avec tous les autres individus de leur espece. Le nom de cette espece leur convient également à tous : chacun de ces êt
ent dans la vaste mer, est également appellé poisson : ainsi le nom d’ espece tout seul, & par lui-même, n’a qu’une valeur
rent l’objet particulier dont on parle, de l’indétermination du nom d’ espece , & en font ainsi une sorte de nom propre. Par
& que nous eussions à en parler, nous prendrions d’abord le nom d’ espece astre ; ensuite nous nous servirions du prépositi
our faire connoître que nous ne voulons parler que d’un individu de l’ espece d’astre ; ainsi nous dirions cet astre, ou l’astr
jour ; l’ame de la nature, &c. Autre exemple : livre est un nom d’ espece dont la valeur n’est point appliquée : mais si je
ou mots ajoûtés, que je parle d’un tel livre, d’un tel individu de l’ espece de livre. Observez que lorsque nous avons à appli
ue nous avons à appliquer quelque qualification à des individus d’une espece  ; ou nous voulons faire cette application 1° à to
nous voulons faire cette application 1° à tous les individus de cette espece  ; 2° ou seulement à quelques-uns que nous ne voul
à-dire, s’il applique quelque qualificatif à tous les individus d’une espece , alors l’étendue de la proposition est universell
mme est animal ; chaque homme est animal : voilà chaque individu de l’ espece humaine qualifié par animal, qui alors se prend a
rs du nom, par exemple d’homme, est censé dit de chaque individu de l’ espece , ainsi la proposition est universelle. Nous compt
proposition est universelle. Nous comptons parmi les individus d’une espece tous les objets qui nous paroissent conformes à l
paroissent conformes à l’idée exemplaire que nous avons acquise de l’ espece par l’usage de la vie : cette idée exemplaire n’e
autre nous a affectés, nous disons que cet objet nouveau est de même espece que tel ancien : s’il nous affecte différemment,
e tel ancien : s’il nous affecte différemment, nous le rapportons à l’ espece à laquelle il nous paroît convenir, c’est-à-dire,
venir d’un sentiment pareil qui nous fait rapporter tel objet à telle espece  : le nom d’une espece est le nom du point de réun
areil qui nous fait rapporter tel objet à telle espece : le nom d’une espece est le nom du point de réunion auquel nous rappor
haque individu passé, présent & à venir, & même possible de l’ espece humaine ; & voilà le veritable fondement du s
n’est que foiblesse. ; tout homme, c’est-à-dire, chaque individu de l’ espece humaine, quelque individu que ce puisse être de l
ndividu de l’espece humaine, quelque individu que ce puisse être de l’ espece humaine ; alors tout est un pur adjectif. Tous le
un homme n’est immortel, je nie l’immortalité de chaque individu de l’ espece humaine ; la proposition est universelle, mais né
s sont indéfinies. III°. Quelque, un, marquent aussi un individu de l’ espece dont on parle : mais ces prénoms ne désignent pas
me est riche, un savant m’est venu voir : je parle d’un individu de l’ espece humaine ; mais je ne détermine pas si cet individ
ent que l’on parle 1°. ou d’un tel individu réel que l’on tire de son espece , comme quand on dit le roi, la reine, le soleil,
éral, la substance, le néant, &c. C’est ainsi que l’on parle de l’ espece tirée du genre auquel elle est subordonnée, lorsq
e, que sous un nom singulier ils comprennent tous les individus d’une espece  ; ensorte que ces mots ne sont proprement que les
observations à l’occasion de ces noms spécifiques. 1°. Quand un nom d’ espece est pris adjectivement, il n’a pas besoin d’artic
que nous disons d’un homme sans esprit, qu’il est bête. 2°. Le nom d’ espece n’admet pas l’article lorsqu’il est pris selon sa
à-dire, qu’alors le nom est considéré indéfiniment comme sorte, comme espece , & non comme un individu spécifique ; c’est c
n individu spécifique ; c’est ce qui arrive sur-tout lorsque le nom d’ espece précédé d’une préposition, forme un sens adverbia
aire pitié, &c. Ainsi on dira sans article : cheval, est un nom d’ espece , homme, est un nom d’espece ; & l’on ne dira
dira sans article : cheval, est un nom d’espece, homme, est un nom d’ espece  ; & l’on ne dira pas le cheval est un nom d’e
, est un nom d’espece ; & l’on ne dira pas le cheval est un nom d’ espece , l’homme est un nom d’espece, parce que le prénom
l’on ne dira pas le cheval est un nom d’espece, l’homme est un nom d’ espece , parce que le prénom le marqueroit que l’on voudr
considéré individuellement. 3°. C’est par la même raison que le nom d’ espece n’a point de prépositif, lorsqu’avec le secours d
de la préposition de il ne fait que l’office de simple qualificatif d’ espece , c’est-à-dire, lorsqu’il ne sert qu’à désigner qu
dire, lorsqu’il ne sert qu’à désigner qu’un tel individu est de telle espece  : une montre d’or ; une épée d’argent ; une table
clémence ; une femme de vertu, &c. 4°. Mais quand on personifie l’ espece , qu’on en parle comme d’un individu spécifique, o
git que d’un individu particulier tiré de la généralité de cette même espece , alors le nom d’espece étant considéré individuel
articulier tiré de la généralité de cette même espece, alors le nom d’ espece étant considéré individuellement, est précédé d’u
d’un tel or, c’est un qualificatif individuel, c’est un individu de l’ espece de l’or. On dit d’un prince ou d’un ministre qu’i
’un or que, c’est un qualificatif individuel ; c’est un individu de l’ espece de l’or. Mon esprit est occupé de deux substantif
n’a donc pas besoin d’article pour les tirer de la généralité de leur espece , & en faire des individus. Coulez, ruisseau,
I. Si par figure on donne à un nom propre une signification de nom d’ espece , & qu’on applique ensuite cette signification
s si par rapport à ses divers attributs on en fait une sorte de nom d’ espece , on dira le Dieu de miséricorde, &c. le Dieu
e certaines femmes, on se sert du prénom la, parce qu’il y a un nom d’ espece sousentendu ; la le Maire, c’est-à-dire l’actrice
re idée, ou que le nom dans sa premiere origine a été tiré d’un nom d’ espece , ou d’un qualificatif qui a été adapté à un objet
il faut observer que ces mots beaucoup, peu, pas, point, rien, forte, espece , tant, moins, plus, que, lorsqu’il vient de quant
de bon ou de beau étant pris dans un sens qualificatif de sorte ou d’ espece , ils n’ont point l’article ; au lieu que si l’on
uantité de pain. J’ai un coquin de frere, c’est-à-dire, qui est de l’ espece de frere, comme on dit, quelle espece d’homme ête
ere, c’est-à-dire, qui est de l’espece de frere, comme on dit, quelle espece d’homme êtes-vous ? Térence a dit : quid hominis 
eroit tomber dans le sophisme que les Logiciens appellent passer de l’ espece à l’individu, passer du général au particulier. A
e que animal, dans le premier membre étant sans article, est un nom d’ espece pris adjectivement & dans un sens qualificati
ui n’en ont point. L’article le tire un nom de la généralité du nom d’ espece , & en fait un nom d’individu, le roi ; ou d’i
individus, les rois ; le nom sans article ou prépositif, est un nom d’ espece  ; c’est un adjectif. Les Latins qui n’avoient poi
.) on peut traduire si vous êtes fils de Dieu, & voilà fils nom d’ espece , au lieu qu’en traduisant si vous êtes le fils de
, 3. fils du roi, 4. le fils du roi. En fils de roi, roi est un nom d’ espece , qui avec la préposition, n’est qu’un qualificati
rlé, c’est le fils de quelque roi ; 3. fils du roi, fils est un nom d’ espece ou appellatif, & roi est un nom d’individu, f
ssi dans la langue Latine des augmentations de l’une & de l’autre espece , sans que le mot d’augment y soit en usage : par
autant de barbarismes par rapport au françois. Il y a aussi une autre espece de barbarisme ; c’est lorsqu’à la vérité le mot e
t, j’aime mieux croire que ce mot a été formé par onomatopée de bath, espece d’interjection en usage quand on veut faire conno
t du chaph des Hébreux, à cause que la figure de cette lettre est une espece de quarré ouvert par un côté ; ce qui fait une so
es premiers caracteres par lesquels on les désigna, & la premiere espece d’écriture, qui a du naître à-peu-près dans le mê
plus ou moins nombreux, des formules d’abréviation, formant comme une espece de langue à l’usage de ceux qui étoient initiés d
losophiques, un plan d’un alphabet ou caractere universel d’une autre espece . Il devoit contenir une énumération de tous les s
yn, zr, &c. désignent les puissances indéterminées de différente espece  ; m x, n y, r z, les différens multiples ou sous-
oir. (O). Caracteres de Chimie. Les caracteres chimiques font une espece d’écriture hiéroglyphique & mystérieuse ; c’e
nces ; mais ces mots terminaison, desinance, sont le genre. Cas est l’ espece , qui ne se dit que des noms ; car les verbes ont
CEDILLE CEDILLE, s. f. terme de Grammaire ; la cedille est une espece de petit c, que l’on met sous le C, lorsque par l
, d’un ensemble formé par l’assemblage de plusieurs individus de même espece  ; par exemple, armée est un nom collectif, il nou
appellent genre commun, il faut observer que les individus de chaque espece d’animal sont divisés en deux ordres ; l’ordre de
sur ce mot, & ce que je dis ailleurs sur quelques autres de même espece , n’est que pour les personnes pour qui ces mots o
en Latin par la terminaison du génitif destinée à déterminer un nom d’ espece , soror Apollinis ; au lieu qu’en François le mot
on de la chose donnée ; mais comme pension est un nom appellatif ou d’ espece , on le détermine encore plus précisément en ajoût
sion de cent pistoles : c’est la détermination du nom appellatif ou d’ espece . On demande encore, à qui ? on répond, à N. c’est
sont aussi directes l’une que l’autre. Un nom détermine 1°. un nom d’ espece , soror Apollinis. 2°. Un nom détermine un verbe,
un rapport ou d’accompagnement, ou d’opposition, ou de quelque autre espece  : l’esprit rapproche alors en lui-même ces objets
ours deux idées & deux propositions, & elles font connoître l’ espece d’idée accessoire que l’esprit conçoit entre l’un
yen a la signification active & la passive, & qu’il tient une espece de milieu entre l’actif & le passif : mais co
fférentes entr’elles, énoncent également des vûes de l’esprit de même espece  : amavi, j’ai aimé ; monui, j’ai averti ; legi, j
verbes par rapport à la conjugaison ; chaque verbe est rapporté à son espece suivant la terminaison du thême. On appelle thême
in de parvenir aux formations régulieres des autres tems. La premiere espece de conjugaison est celle des verbes qu’on appelle
n ω à la premiere personne du présent de l’indicatif. 3. La troisieme espece de verbes grecs, est celle des verbes en μι, parc
faire une classe à part ; la particule prépositive to, est comme une espece d’article destiné à marquer l’infinitis ; desorte
les muscles de la partie supérieure de la trachée-artere forment une espece de tête, ou une sorte de couronne oblongue qui do
ou plus pleine. Il faut observer qu’au-dessus de la glotte il y a une espece de soûpape, qui dans le tems du passage des alime
errein, célebre anatomiste, a observé à chaque levre de la glotte une espece de ruban large d’une ligne, tendu horisontalement
hique, dit que « dans les mots pa-yer, emplo-yer, &c. yé est une espece d’i mouillé consonne ou demi-consonne ». Biblio
e mémoire dont j’ai parlé, c’est qu’elles peuvent se lier avec chaque espece de consonne, soit avec les foibles, soit avec les
rononcée la derniere change celle qui est devant en une lettre de son espece , la forte change la foible en forte, & la foi
rver qu’il y a six sortes de figures qui sont d’un grand usage dans l’ espece de construction dont nous parlons, & auxquell
e, le génitif est un cas oblique qui ne sert qu’à déterminer un nom d’ espece . Quel est ce nom que peccati détermine ? Le fond
n’ont pas eu d’abord cette premiere sorte de construction. Il y a une espece de métaphysique d’instinct & de sentiment qui
ne d’elles restreint la signification d’homme à un seul individu de l’ espece humaine ; & je ne puis pas dire simplement l’
son étendue, c’est-à-dire qu’il seroit dit de tous les individus de l’ espece humaine. Les hommes qui sont créés pour aimer Die
c’est-à-dire que dans étant une préposition, n’indique d’abord qu’une espece , une sorte de modification, qui doit être ensuite
la phrase ; ensorte que la préposition est, pour ainsi dire, un mot d’ espece ou de sorte, qui doit ensuite être déterminé indi
nécessaires & aussi directes l’une que l’autre, chacune dans son espece . On peut, à la vérité, ajoûter d’autres circonsta
il faut remarquer que lorsque le nom déterminant est un individu de l’ espece qu’il détermine, on peut considérer le nom d’espe
un individu de l’espece qu’il détermine, on peut considérer le nom d’ espece comme un adjectif, & alors on met les deux no
indéfini, indéterminé ; une personne quelconque, un individu de votre espece . Ne vous force point à répandre des larmes. Voi
cede le substantif, il tient lieu d’article, & marque la sorte ou espece , vous formez d’inutiles desirs ; on qualifie d’in
déterminer tels ou tels desirs singuliers ; on ne fait que marquer l’ espece ou sorte de desirs que vous formez. Dans vos tra
pour signifier par abréviation le nombre de mille. Or ils avoient une espece de M qu’ils faisoient ainsi CIO, en joignant la p
le, si je dis de quelqu’un qu’il demeure dans, ce mot dans énonce une espece ou maniere particuliere de demeurer, différente d
dividuel : un palais de roi, c’est un sens indéfini, indéterminé ou d’ espece , parce qu’il n’est dit d’aucun roi en particulier
ute préposition, tout individu qu’on ne désigne que par le nom de son espece , a besoin d’être suivi d’un déterminatif : il aim
nous leur donnons des noms qui sont autant de diminutifs ; c’est une espece d’interjection qui marque notre tendresse pour eu
e sens collectif, c’est-à-dire quand on parle en général de toute une espece  ; & qui seroient très-fausses si l’on en fais
très-fausses si l’on en faisoit l’application à chaque individu de l’ espece , ce qui seroit le sens distributif. Par exemple o
que comme une preuve de l’ancienne prononciation, & non comme une espece particuliere d’e. Le premier e dans les mots empe
qu’on dise Pâques, on dit pascal, Pasquin, pasquinade. Nous avons une espece de chiens qu’on appelloit autrefois espagnols, pa
udo, psalmus, psittacus ; & entre l’m & l’n de mna, une mine, espece de monnoie ; Mnemosyne, la mere des Muses, la dée
qui résultent de leur combinaison & de leur jeu. Voyez-vous cette espece de boule de cuivre (l’éolipile) ? elle est vuide
par rapport à l’esprit. Il y a sur-tout l’état du sommeil qui est une espece d’infirmité périodique, & pourtant nécessaire
s pris dans un sens individuel, qu’il est pris dans un sens général d’ espece ou de sorte. En repos. En mouvement. En colere.
uper communis, au-dessus du commun. Les noms épicenes sont des noms d’ espece , qui sous un même genre se disent également du mâ
illeurs que les langues se sont formées par usage & comme par une espece d’instinct, & non après une délibération rais
rtes ou especes de figures, & savoir les noms de celles de chaque espece qui sont le plus en usage. Il y a d’abord deux es
ans l’ame ; & consistent dans la forme de la pensée, & dans l’ espece du sentiment. A l’égard des figures de mots, il y
chacune de ces figures de mots, ou du moins des principales de chaque espece . Des figures de diction qui regardent le matérie
mp; ailleurs. 3. La parenthèse est aussi considérée comme causant une espece d’hyperbate, parce que la parenthèse est un sens
une hirondelle ; ulula, une choüette ; bubo, un hibou ; graculus, une espece particuliere de corneille. Paranomasie, ressembl
lle. Paranomasie, ressemblance que les mots ont entr’eux ; c’est une espece de jeu de mots : amantes funt amentes, les amans
s de tout homme, je le dis de Pierre & de tous les individus de l’ espece humaine. Ainsi quand je dis que tout homme est su
dont il est le signe, laquelle est commune à tous les mots de la même espece , & ne peut convenir à ceux des autres especes
les adjectifs & les verbes, sont encore susceptibles d’une autre espece d’acceptions que l’on peut nommer déterminatives.
ne acception universelle, parce qu’il désigne tous les individus de l’ espece humaine ; quelques hommes ont l’ame élevée, ici l
n n’indique qu’une partie indéfinie de la totalité des individus de l’ espece  ; cet homme (en parlant de César) avoit un génie
une des phrases, un individu, & dans l’autre douze individus de l’ espece humaine. On peut voir au mot Nom, art. i. §. 1. n
mune dans l’acception spécifique ; à celle de tous les individus de l’ espece dans l’acception universelle ; à l’indication d’u
niverselle ; à l’indication d’une partie indéfinie des individus de l’ espece dans l’acception particuliere ; & à celle d’u
d’un mot, c’est la lettre prise à la rigueur, strictè. 2. La seconde espece de sens littéral, c’est celui que les expressions
ir du plaisir & éloigner le mal, qu’en nous procurant la premiere espece d’objets, & qu’en nous mettant à couvert de l
-là ce que les autres moralistes appellent instinct moral, sentiment, espece de penchant ou d’inclination naturelle qui nous p
se triomphante ; selon le moral, l’ame fidele, dont Jerusalem est une espece de figure. Voyez Allégorie, Anagogique, Litteral,
ne certaine distance, & que le goût ne peut la donner que par une espece de contact, qui s’opere au moyen de la fonte de c
sonore se trouvent réunies en très-grande quantité, elles forment une espece de corps solide qui produit différentes especes d
dans le reste du corps, la sensation de la chaleur qui est une autre espece de sentiment différent du premier, quoiqu’il soit
oup de tonnerre ébranle les maisons, nous frappe & communique une espece de tremblement à tous les corps voisins ; c’est p
du son que nous sentons nous-mêmes, lorsque le bruit est violent, une espece de trémoussement fort différent de la sensation d
s agréables l’invitent à la conservation de son individu & de son espece . Peut-être que des sens plus multipliés que les n
e ces étincelles pures qui petillent au sein du diamant, seroient une espece de collyre pour la vue ? Les lustres & les gl
ur le visage le rouge qu’on a nommé le vermillon de la vertu, est une espece de petite crainte qui resserre la veine temporale
le garantir par quelque rempart. C’étoit-là une sorte de vertige de l’ espece de celui de Haller ayant la fievre. Le sang agité
’ils y ont été engagés, & autres chimeres : c’est dans ce cas une espece de manie, mal qui demande des remedes, & qui
propre ; je prends la partie pour le tout. La synecdoque est donc une espece de métonymie, par laquelle on donne une significa
doque du genre, parce qu’alors un mot générique ne s’entend que d’une espece particuliere : créature est un mot générique, pui
c. à. d. que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espece particuliere ; on restreint le mot générique à la
mot générique à la simple signification d’un mot qui ne marque qu’une espece . Nombre est un mot qui se dit de tout assemblage
s latins se sont quelquefois servi de ce mot en le restreignant à une espece particuliere. 1°. Pour marquer l’harmonie, le cha
de l’arrangement des mots. Il. Il y a au contraire la synecdoque de l’ espece  : c’est lorsqu’un mot qui dans le sens propre ne
pece : c’est lorsqu’un mot qui dans le sens propre ne signifie qu’une espece particuliere, se prend pour le genre. C’est ainsi
ampagne. Je sais bien que l’on peut, par la synecdoque même, nommer l’ espece pour le genre ; mais ce n’est pas dans la traduct
le pluriel ; ce sera substituer la synecdoque du nombre à celle de l’ espece , & dans le même sens, du moins par le plus. V
la maison, tout le palais, tout le temple. C’est peut-être par cette espece de synecdoque qu’on peut donner un sens raisonnab
possession & jouissance de tous ses biens : ce droit, qui est une espece de droit de retour, s’appelloit en latin, jus pos
pas pour le tout, & chaque nom générique ne se prend pas pour une espece particuliere, ni tout nom d’espece pour le genre 
générique ne se prend pas pour une espece particuliere, ni tout nom d’ espece pour le genre ; c’est l’usage seul qui donne à so
t pere Sanadon, j’avoue que je ne saurois trouver une synecdoque de l’ espece dans bella matribus detestata. Le pere Sanadon, p
67 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
anifestations de la vie. « La vie du corps et la vie mentale sont des espèces dont la vie proprement dite est le genre. » Et ta
la précédente qui est plutôt objective, a pour but de ramener chaque espèce de connaissance à ses derniers éléments. Elle exa
andeur et la forme, mais la distance dans l’espace, le mouvement, son espèce , sa direction, sa rapidité. « Tel est le cas du m
conscience rentre instantanément dans la classe, l’ordre, le genre, l’ espèce , la variété des états de conscience antérieurs se
classe (épipériphérique), son ordre (visuel), son genre (rouge), son espèce (écarlate), etc. Bref, il n’y a qu’une seule loi
ion d’un état de conscience avec sa classe, son ordre, son genre, son espèce , correspond à la localisation du changement nerve
’association d’un rapport avec sa classe, son ordre, son genre et son espèce répond à la localisation de la décharge nerveuse
vie domestique, n’arriveraient-ils pas à un degré égal et à une même espèce d’intelligence ? Comprise sous sa forme courante,
’appartiennent l’un à l’autre, — se réclament mutuellement, comme une espèce de propriété. En sus, dans le sentiment de l’amou
incontestable, c’est qu’il ne s’applique pas à des rapports de toute espèce , mais à un nombre restreint. Identité de nature d
tité et celui qui s’applique à la qualité, pas plus qu’entre les deux espèces de raisonnement qualitatif, le parfait et l’impar
e le sujet et l’objet, dans l’acte de la perception, est d’une triple espèce . Il prend trois aspects distincts, selon qu’il y
la figure, la forme, la position), alors la propriété perçue est de l’ espèce qu’on nomme communément premières, mais qu’on app
sa main ou quelque objet également proche, et qu’il se demande quelle espèce de connaissance il a de l’espace compris entre se
ur se montrent capables d’éprouver ; en ce sens qu’il est la première espèce d’impression que l’enfant reçoive ; en ce sens qu
is qui étaient précédemment confondus ensemble comme étant de la même espèce , cela implique une différenciation d’états de con
un ordre de filiation. Toute recherche sur l’origine des êtres et des espèces est inutile. Toute analyse subjective de nos idée
rmes de l’un sont exactement semblables aux deux fermes de l’autre en espèce et en degré, mais exactement l’inverse dans leur
68 (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I
ssaire, Messieurs, de bien fixer notre point de vue pour comprendre l’ espèce de liberté dans notre exposition, de variété dans
vous comprenez, Messieurs, qu’on pourra faire dans nos sciences deux espèces de découvertes : Les unes prévues par le raisonne
du terrain vital, on apportera dans les recherches physiologiques une espèce de précision beaucoup plus spécieuse que réelle ;
rées animales et végétales. — Sucres de la première et de la deuxième espèce . — Réactifs propres à distinguer les sucres et à
s morbides dont l’explication était jusqu’alors restée obscure. Cette espèce de revue rétrospective nous permettra d’ailleurs
’ammoniaque et des phosphates. Mais on ignorait encore quelle était l’ espèce de sucre qui existe dans l’urine des diabétiques,
me moyen principal, à supprimer dans l’alimentation des malades toute espèce de matière féculente et sucrée. Mais peu à peu, l
ces sucres, quelle que soit leur origine, se divisent ensuite en deux espèces , suivant la manière dont ils se comportent en pré
des acides et en présence des alcalis. Les sucres dits de la première espèce sont ceux sur lesquels les alcalis n’ont aucune a
acides les transforment en sucres intervertis ou sucres de la seconde espèce . Ce sont : les sucres de canne, de betterave, d’é
de canne, de betterave, d’érable, etc. Les sucres dits de la seconde espèce , qui comprennent le sucre de fécule ou glucose, l
lieu si le sucre n’était pas pur et contenait du sucre de la seconde espèce . L’alcali caustique n’a pas coloré la liqueur ni
devenir jaune, puis brun, absolument comme pour le sucre de deuxième espèce . Ceci vous prouve que, sous l’influence de l’ébul
llition avec l’acide, le sucre de betterave appartenant à la première espèce s’est changé en sucre de la seconde espèce, et a
appartenant à la première espèce s’est changé en sucre de la seconde espèce , et a offert alors la réaction qui lui est propre
tasse. Lorsqu’on fait agir ainsi un alcali sur un sucre de la seconde espèce , le sucre s’oxyde en s’emparant de l’oxygène de l
e, puis brune, et ce sucre se détruira comme les sucres de la seconde espèce , en se transformant en matière acide brune. C’est
rouvé que cette réduction ne s’opère qu’avec les sucres de la seconde espèce , et qu’elle n’a pas lieu avec les sucres de la pr
econde espèce, et qu’elle n’a pas lieu avec les sucres de la première espèce . Sur ces données, M. Barreswil a composé un liqui
rovenant d’un diabétique, en un mot, avec tous les sucres de deuxième espèce . Vous comprenez qu’au moyen de telles épreuves, i
diverses transformations du sucre de canne, et de distinguer les deux espèces de sucres. Quand on essaye par le tartrate cuprop
lange essayé ne renferme pas de glucose ni aucun sucre de la deuxième espèce . Mais il pourrait se faire qu’il contint du sucre
re qu’il contint du sucre de canne ou tout autre sucre de la première espèce . Pour le savoir, il faudra préalablement faire bo
’il n’y avait pas de principe sucré, ni à l’état de sucre de deuxième espèce , ni à l’état de sucre de la première espèce. Si,
état de sucre de deuxième espèce, ni à l’état de sucre de la première espèce . Si, au contraire, il y a réduction, il faudra ad
audra admettre que le sucre existait à l’état de sucre de la première espèce puisqu’il n’a opéré la réduction du sel de cuivre
u sel de cuivre qu’après avoir été transformé en sucre de la deuxième espèce par l’action de l’acide sulfurique. Enfin, si l’o
des deux sucres, on commencerait par détruire le sucre de la deuxième espèce par l’ébullition avec le lait de chaux, puis, sat
veau la liqueur rendue acide pour transformer le sucre de la première espèce en sucre de la seconde, qui réagira à une dernièr
te réaction du liquide cupro-potassique sur les sucres de la deuxième espèce  ? On l’explique en disant que le sucre de raisin,
x les réactions indiquées ne contient aucun des sucres de la deuxième espèce . Mais quand cette réaction existe, on n’est pas a
stingue aucune par l’analyse chimique ; tous les sucres de la seconde espèce sur lesquels agissent les alcalis ne sont pas ide
le et celui de diabète le dévient à droite. Les sucres de la première espèce dévient tout le plan de polarisation à gauche. To
u contraire, qui était dans les liquides animaux, quelle que soit son espèce , n’a été aucunement retenu par le charbon, et il
sera beaucoup plus certain d’avoir affaire à du sucre de la deuxième espèce , parce que le charbon a aussi la propriété de ret
oduit chez tous ces animaux de la matière sucrée, indépendamment de l’ espèce de nourriture à laquelle ils sont soumis. On a li
yde de cuivre qui est un signe de la présence du sucre de la deuxième espèce  ; nous faisons bouillir le même liquide avec de l
t que la fonction qui produit cette substance appartient à toutes les espèces , quelle que soit leur place dans la série. La pro
nce de la levure de bière, devait appartenir aux sucres de la seconde espèce , et était analogue au sucre de diabète. L’examen
tion de la matière sucrée. — Le sucre existe dans le foie avant toute espèce d’alimentation. — La fonction glycogénique ne com
duit dans le foie. Cependant nous avons accumulé des preuves de toute espèce autour de cette proposition, et nous vous avons f
ogénique du foie. Et d’abord le sucre existe dans le foie avant toute espèce d’alimentation, lorsque les animaux sont encore d
lativement à cette proportion, des expériences faites sur des fœtus d’ espèces différentes. Vous voyez, ainsi que nous l’avon
i, pour être plus comparables, ont été faites sur des animaux de même espèce , sur des chiens, dans les conditions normales de
observées uniquement dans les fractions ne sont à l’avantage d’aucune espèce d’alimentation. Il n’y a donc pas de rapport dire
gestions, revient peu à peu sur elle-même ; elle se transforme en une espèce de canal excréteur qui s’ouvre au dehors par la p
qu’elle est, lorsque le même individu est à jeun. Le foie, comme une espèce d’éponge, se gorge de sang et devient à ce moment
ang et devient à ce moment beaucoup plus volumineux, il s’y opère une espèce de congestion physiologique. La circulation, très
la digestion ne fût due, en grande partie, à un déplacement de cette espèce , et que, d’un autre côté, le sucre qu’ils peuvent
’organisme, si l’animal est laissé à l’abstinence. Il existe donc une espèce d’oscillation physiologique dans la fonction prod
’il en soit, dans les circonstances ordinaires de la digestion, cette espèce de débordement sucré se manifeste également avec
heures tout rentre dans l’état physiologique signalé plus haut. Cette espèce d’oscillation que présente la fonction glycogéniq
monter de la racine dans la tige, s’y changer de sucre de la première espèce en sucre de la seconde espèce, enfin disparaître
ge, s’y changer de sucre de la première espèce en sucre de la seconde espèce , enfin disparaître peu à peu ; et à l’époque de l
st variable suivant l’âge et la taille des animaux, leur classe, leur espèce , et la faculté de résister plus ou moins longtemp
présente la matière grasse. C’est à travers le foie, placé comme une espèce de filtre organique entre le système circulatoire
incipes fondamentaux sont seulement, comme nous l’avons dit, de trois espèces , savoir : les matières azotées ou albuminoïdes, l
ang de la veine porte ne renferment jamais de matière sucrée d’aucune espèce . Ni la gélatine ni la viande ne produisent de mat
ce liquide avec le tartrate de cuivre et de potasse, il n’y a aucune espèce de réduction ; par conséquent absence de matière
il n’y a donc dans l’intestin ni fécule ni principe sucré de deuxième espèce . Il n’y a pas non plus du sucre de la première es
cré de deuxième espèce. Il n’y a pas non plus du sucre de la première espèce , car, en faisant bouillir avec un acide et traita
ur en donnait assez. À ce point de vue, le foie ne serait plus qu’une espèce de source sucrée d’occasion pour suppléer à l’ins
un foie de cheval vu par sa face inférieure pour montrer une nouvelle espèce de communications vasculaires directes qui existe
du lactose dans le foie. D’où il faudrait admettre que cette dernière espèce de sucre se sécrète dans la mamelle, organe charg
Destruction du sucre dans l’organisme. — Destructibilité des diverses espèces de sucres. — Expériences comparatives à ce sujet.
i distinguer ce qui se passe suivant qu’on a affaire aux différentes, espèces de sucres. Les sucres de première espèce, les suc
a affaire aux différentes, espèces de sucres. Les sucres de première espèce , les sucres de canne et de betterave, ne sont jam
es sucres sont, en partie au moins, transformés en sucres de deuxième espèce . Ces derniers, au contraire, injectés dans le san
s conditions, à l’un, une certaine quantité d’un sucre de la première espèce , à l’autre la même quantité d’un sucre de deuxièm
la première espèce, à l’autre la même quantité d’un sucre de deuxième espèce . Nous découvrons ici la veine jugulaire droite en
nant en dissolution 0,5 gr. de sucre de canne ou sucre de la première espèce . On pousse l’injection très lentement, et c’est u
enant 0,5 gr. de sucre de fécule, c’est-à-dire du sucre de la seconde espèce . L’animal n’éprouve aucun inconvénient de cette i
dans l’organisme, ce qui vous prouvera que les sucres de la première espèce ne sont pas détruits, tandis que ceux de la deuxi
première espèce ne sont pas détruits, tandis que ceux de la deuxième espèce le sont. Maintenant, parmi ces derniers, il y en
e du foie. Les sucres de canne ou de betterave (sucres de la première espèce ) ne se détruisent pas sensiblement dans le sang,
dans les mêmes conditions de digestion, aucun des sucres de deuxième espèce n’est apparu dans les urines, tandis que le sucre
ganisme, qu’il soit destructible, ce qui n’a pas lieu pour toutes les espèces de sucre, et en outre qu’il n’arrive pas dans le
uction du sucre par fermentation. — Preuves à l’appui. — Quelle est l’ espèce de fermentation qui s’opère ainsi ? — Accidents q
on à établir au point de vue de la destructibilité entre les diverses espèces de sucre : ceux de la deuxième espèce (lactose, g
ructibilité entre les diverses espèces de sucre : ceux de la deuxième espèce (lactose, glucose, sucre de raisin, de diabète, d
ercer une certaine pression sur le foie, ou bien si l’on provoque des espèces de convulsions, et des contractions violentes des
nimal présente les phénomènes d’une maladie grave ; il en résulte une espèce de décomposition du sang qui devient noir, visque
s, à mesure qu’il s’en présente de nouveaux, vous comprendrez mieux l’ espèce de rapport que nous avons voulu établir au commen
cellules qui, dans leur évolution ultérieure, produisent les diverses espèces d’organes et de tissus. Or, partout où se manifes
qui, en produisant de nouveaux à leur tour, finissent par former des espèces de chapelets, tantôt simples, tantôt plus ou moin
ans ce milieu composé de sérum et de sucre, il s’était développé deux espèces de cellules, les unes paraissant d’organisation a
oumons. À cette époque, le liquide de l’amnios subit probablement une espèce de fermentation visqueuse, car il devient visqueu
, par exemple, des propositions de ce genre : « Ces oscillations, ces espèces d’intermittences reconnues dans la fonction glyco
physiologie sait, d’ailleurs, que, si l’on prend deux animaux de même espèce , qu’on les mette à jeun tous les deux, et que l’o
seront pas montrés, parce que l’expérience qu’on aura tentée par une espèce de condescendance n’aura pas été faite comme elle
passent d’abord dans le foie et même dans tout l’organisme, et sur l’ espèce d’action que le système nerveux exerce sur ces ph
e antérieure, en rapport avec les phénomènes de mouvement, n’a aucune espèce d’action sur le foie, mais sa lésion produit des
jet un grand nombre d’expériences, et nous avons trouvé qu’il y a une espèce d’élection dans l’excrétion des matières qui sort
sité. Ceci vous prouve qu’il existe, comme nous l’avons dit déjà, une espèce de relation entre ces actions des nerfs sympathiq
ires qu’il n’y a pas non plus dans le liquide du sucre de la première espèce  ; mais si on laisse l’autre partie du foie sur un
septième vertèbre cervicale. L’instrument que nous employons est une espèce de pointe en fer de lance assez solide, comme vou
rveuse, quel que soit sa source, nous obtenons une perversion et une, espèce d’arrêt dans le développement de la matière glyco
éduit abondamment le réactif bleu, tandis que l’autre ne donne aucune espèce de précipité. Il y a, ainsi que vous le voyez, un
e ; cependant il a toutes les autres propriétés de sucres de deuxième espèce , il fermente très facilement, brunit avec la pota
mnios fermente très vite, et sous ce rapport il diffère beaucoup de l’ espèce de sucre signalée par ce chimiste. Le sucre de mu
consistance gluante et visqueuse. On dirait que ce sucre a subi cette espèce de fermentation qu’on appelle visqueuse, et qui p
sont exempts les animaux, et qui n’appartient spécialement qu’à notre espèce , sur laquelle nous sommes réduits, par conséquent
bonique et de l’alcool. On ne trouve jamais dans les urines une autre espèce de sucre, quand même ce principe y arriverait acc
rendent toujours du sucre de diabète, et jamais du sucre de première espèce en nature. Quand un homme bien portant ou un anim
nc par cela que les urines des diabétiques sont caractérisées par une espèce de sucre bien déterminé, tout à fait analogue au
ons directes du centre nerveux. C’est ainsi qu’on a fait une nouvelle espèce de diabète traumatique qui serait la conséquence
assique n’est donc pas infirmée ; seulement il faut, comme pour toute espèce de caractère, l’employer dans des conditions conv
riences incomplètes pour l’interprétation desquelles on n’aura aucune espèce de criterium. J’ai fait faire ici une figure sché
s raisons, je me serais abstenu, pour mon compte, de poursuivre cette espèce de procès qu’on a voulu intenter à la fonction gl
crite, après quoi on introduit dans la veine cave un tube qui est une espèce de sonde au bout de laquelle on peut souffler, au
employé, on est en droit de refuser aux expériences de l’auteur toute espèce de valeur. Après notre note du 12 mars, parurent
69 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167
e son filet, et courbé vers le premier, s’entretenait avec lui. Sur l’ espèce de chaussée rocailleuse que le pied du rocher for
e l’arrêtait pas. On avait pratiqué sur la rampe de ces montagnes une espèce de chemin assez large. Nous ordonnâmes à nos enfa
érobaient. Après une marche assez longue, nous nous trouvâmes sur une espèce de pont, une de ces fabriques de bois hardies et
s depuis ce pont les eaux du torrent arrêtées dans leur cours par des espèces de terrasses naturelles, je les vois tomber en au
à ressentir de la lassitude, lorsque je me trouvai sur la rive d’une espèce d’anse de mer. Cette anse était formée à gauche p
’y aurait-il pas à cette idée un côté vrai et moins affligeant pour l’ espèce humaine ? Il est beau, il est doux de compatir au
joie dans la coulisse, mort d’un coup de poignard. Le bel éloge de l’ espèce humaine que ce jugement impartial du cœur en fave
bonheur d’un autre. La morale se renferme donc dans l’enceinte d’une espèce … qu’est-ce qu’une espèce ?… une multitude d’indiv
orale se renferme donc dans l’enceinte d’une espèce… qu’est-ce qu’une espèce  ?… une multitude d’individus organisés de la même
ièvre ou un lapin ?… mais les rois, mais Dieu, qui est le seul de son espèce … le soleil qui touchait à son horizon disparut, l
revenais donc, et je pensais que s’il y avait une morale propre à une espèce d’animaux et une morale propre à une autre espèce
morale propre à une espèce d’animaux et une morale propre à une autre espèce  ; peut-être dans la même espèce y avait-il une mo
maux et une morale propre à une autre espèce ; peut-être dans la même espèce y avait-il une morale propre à différens individu
lles femmes dont la qualité qui les avait distingués du reste de leur espèce avait fait le malheur. Je fesais en moi-même l’él
s, sur le ceintre de ces arcades une plate-forme qui conduisait à une espèce de phare. Au-delà de ce phare, à une grande dista
mal faites, pour une qui l’est bien. La chose commune à tous est de l’ espèce , la chose propre à chacun distingue l’individu. S
ut le contraire. La nature a distribué entre les individus de la même espèce assez de ressemblance, assez de diversité pour fa
ontenelle et La Motte à Bossuet et Fénelon. Quelle est à votre avis l’ espèce de poésie qui exige le plus de verve ? L’ode, san
s rochers escarpés ; au pied de ces rochers, un massif de pierre, une espèce d’esplanade, d’où l’on descend de face et de côté
e ; sur ce brasier une marmite suspendue par des chaînes de fer à une espèce de trépied. Devant cette marmite un matelot accro
ages, situations déplorables, victimes et scènes pathétiques de toute espèce  ; jour, nuit, lumières naturelles, artificielles,
70 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
l’homme. Avant Buffon, on n’étudiait que l’individu, on négligeait l’ espèce  ; il apprit à mieux étudier l’un, et il créa la s
ion en la posant. Il y a différentes races humaines ; il n’y a qu’une espèce  : le nègre est un homme. Buffon parcourt du regar
il et plane sur toutes les vérités particulières, noble conquête de l’ espèce humaine désormais réhabilitée dans toutes ses rac
cation plus décisive de la présence de l’homme sur la terre. Élever l’ espèce humaine à ses propres yeux par l’idée que seule e
toire naturelle de l’homme, Buffon est inventeur. La dégénération des espèces , sous la triple influence du climat, de la nature
at, de la nature et de la domesticité ; la loi de la distribution des espèces sur le globe, sont deux grandes vérités que la sc
a restitué leurs ossements où s’était mépris Buffon, à des animaux d’ espèces très différentes et aujourd’hui perdues. Elle com
ine aux administrateurs de Saint-Domingue, 1771. 95. Variétés dans l’ espèce humaine. 96. Flourens, Étude sur Buffon. 97. Pr
71 (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286
se prend pour l’huile, come Bacchus pour le vin. On raporte à la même espèce de figure les façons de parler où le nom des dieu
tière pour la chose qui en est faite, nous parlerons bientot de cette espèce de figure, ensuite la coupe est prise pour le vin
lipes d’or : nous dirions deux cens louis d’or. Voilà les principales espèces de métonymie. Quelques uns y ajoutent la métonymi
edent, on en trouvera des exemples dans la métalepse qui n’est qu’une espèce de métonymie à laquelle on a doné un nom particul
quelle on a doné un nom particulier : au lieu qu’à l’égard des autres espèces de métonymie, dont nous venons de parler, on se c
u, métonymie du signe, etc. La metalepse La métalepse est une espèce de métonymie, par laquelle on exprime ce qui suit
propre ; je prens la partie pour le tout. La synecdoque est donc une espèce de métonymie, par laquelle on done une significat
doque du genre, parce qu’alors un mot générique ne s’entend que d’une espèce particulière : créature est un mot générique, pui
-à-dire, que sous le nom du genre, on ne conçoit, on n’exprime qu’une espèce particulière ; on restraint le mot générique à la
mot générique à la simple signification d’un mot qui ne marque qu’une espèce . nombre est un mot qui se dit de tout assemblage
latins se sont quelquefois servis de ce mot en le restraignant à une espèce particulière. Pour marquer l’harmonie, le chant 
et de l’arangement des mots. Il y a au contraire la synecdoque de l’ espece  : c’est lorsqu’un mot, qui dans le sens propre ne
ece : c’est lorsqu’un mot, qui dans le sens propre ne signifie qu’une espèce particulière, se prend pour le genre ; c’est ains
la maison, tout le palais, tout le temple. C’est peut-être par cette espèce de synecdoque qu’on peut doner un sens raisonable
la possession et jouissance de tous ses biens : ce droit, qui est une espèce de droit de retour, etc. porte, par synecdoque et
nd pas pour le tout, et chaque nom générique ne se prend pas pour une espèce particulière, ni tout nom d’espèce pour le genre 
générique ne se prend pas pour une espèce particulière, ni tout nom d’ espèce pour le genre : c’est l’usage seul qui done à son
ant P. Sanadon, j’avoue que je ne saurois trouver une synecdoque de l’ espèce dans (…). Le P. Sanadon croit que (…) comprend ic
de l’autre de ces figures. L’antonomase L’antonomase est une espèce de synecdoque, par laquelle on met un nom comun p
s péres donèrent autrefois à un recueil général de loix. La seconde espèce d’antonomase est lorsqu’on prend un nom propre po
a gloire sur sa seule persone. On peut regarder cette figure come une espèce particulière de synecdoque, puisqu’on dit le plus
e met en état de porter des jugemens sains. La métaphore est donc une espèce de trope, le mot dont on se sert dans la métaphor
nt apelées lieux comuns en rhétorique et en logique, (…). Le genre, l’ espèce , la cause, les éfets, etc. Sont des lieux comuns,
ns un sens métaphorique : (…), dit Cicéron : le travail fait come une espèce de calus à la douleur, c’est-à-dire, que le trava
e. Théophile, dit M. de La Bruyère, etc. " on peut raporter à la même espèce les métaphores qui sont tirées de sujets peu conu
ous le mui. La syllepse oratoire La syllepse oratoire est une espèce de métaphore ou de comparaison, par laquelle un m
physique que d’imaginer un autre système. Les énigmes sont aussi une espèce d’allégorie : nous en avons de fort belles en ver
que l’énigme cache avec soin ce qui peut la dévoiler, mais les autres espèces d’allégories ne doivent point être des énigmes, e
l’auteur, sont ce qu’on apèle des paraphrases, la paraphrase est une espèce de comentaire : on reprend le discours de celui q
expressions. M. Boileau sur un sujet pareil a fait d’après Horace une espèce de périphrase qui tire tout son prix de la peintu
sufit de remarquer que l’expression est figurée, et la ranger sous l’ espèce de trope auquel elle a le plus de raport. Subo
y a de diférentes classes de tropes, combien chaque classe renferme d’ espèces particulières, et enfin quel est l’ordre qu’on do
et enfin quel est l’ordre qu’on doit garder entre ces classes et ces espèces . Vossius soutient qu’il n’y a que quatre tropes
onie, les autres, à ce qu’il prétend, se raportent à ceux-là come les espèces aux genres ; mais toutes ces discutions sont asse
rès aussi mince qu’une feuille d’arbre. La catachrèse est la première espèce de métaphore. On a recours à la catachrèse par né
ouve point de mot propre pour exprimer ce qu’on veut dire. Les autres espèces de métaphores se font par d’autres mouvemens de l
nymie et la synecdoque aussi-bien que les figures qui ne sont que des espèces de l’une ou de l’autre, sont fondées sur quelque
e sens figuré qu’on a voulu nous faire entendre. L’euphémisme est une espèce d’allusion, avec cette diférence qu’on cherche à
quelque idée triste, dure, ou contraire à la bienséance. Enfin chaque espèce de trope a son caractère propre qui le distingue
diviser. Les auteurs donent quelquefois des noms diférens à la même espèce d’expression figurée, je veux dire, que l’un apèl
le même : ce raport qui se trouve entre le son de deux mots, fait une espèce de jeu, dont les rhéteurs ont fait une figure qu’
it par la pensée. Souvent on considère un tout par parties, c’est une espèce d’abstraction, c’est ainsi qu’en anatomie on fait
métaphore et les autres noms des figures : par là ils réduisent à une espèce , à une classe particulière les expressions qui on
pour réduire à une classe à part les expressions figurées d’une même espèce , ce qui met de l’ordre et de la nèteté dans nos p
que viènent tous les noms apellatifs, qui marquent des genres ou des espèces particulières, ce sont autant de termes abstraits
x autres en certains points : delà les idées abstraites de genre et d’ espèce . Remarquez qu’un individu est un être réel que vo
72 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
distincts. — Les deux groupes de sensations sont semblables. — Trois espèces de sensations pour tous les nerfs du toucher. — S
de température, sensation de plaisir et de douleur. — Chacune de ces espèces peut être conservée ou abolie isolément. — Observ
ément. — Observations sur les malades. — Conditions connues de chaque espèce . — Expériences et observations. — Opinion de Webe
musculaire, de chaleur, de froid, de douleur locale, et toutes leurs espèces . — Considérons d’abord l’odorat87. Un grand nombr
ion de saveur proprement dite, une quantité de sensations d’une autre espèce . — D’abord, en beaucoup de cas, comme l’arrière-b
étant fermés, faites déposer successivement sur votre langue diverses espèces de confitures par exemple, puis des crèmes aromat
n chimique s’opère lorsque la molécule, recevant un atome d’une autre espèce , passe à un autre état d’équilibre ; qu’en ce cas
élément ; mais, si on la met en rapport avec des éléments d’une autre espèce , elle est nulle, ou confuse, ou extrême, et impro
vait rien dire de l’objet, quelles étaient sa forme, sa grandeur, son espèce , s’il était froid ou chaud, piquant ou émoussé, n
de paralytiques, quoique la peau soit complètement insensible à toute espèce d’excitation, une pression, un choc, la piqûre d’
citant ; il n’y a dans la sensation musculaire proprement dite qu’une espèce de tiraillement semblable aux autres, et capable
er, pour les nerfs des muscles comme pour les nerfs de la peau, trois espèces , et seulement trois espèces de sensations, celles
es comme pour les nerfs de la peau, trois espèces, et seulement trois espèces de sensations, celles de contact, celles de froid
er qu’elles sont excitées en nous par des nerfs distincts et de trois espèces différentes ; c’est là une hypothèse gratuite que
uite traduit le fait lui-même ; puis le nom, sensation ou image d’une espèce particulière, qui, en vertu de propriétés acquise
73 (1805) Mélanges littéraires [posth.]
ent plaisantes. Nous avons sous les yeux un ouvrage de cette dernière espèce , intitulé : la défaite du Solécisme par Despautèr
finité d’autres circonstances peuvent y donner lieu. Il y a une autre espèce de contresens, dont on a moins parlé, et qui est
Plutarque dans la vie de Lysandre.) J’observerai seulement que cette espèce de chiffre ne devait pas être fort difficile à de
s, mais cela ne se peut pas, il n’y a point, de mot en latin de cette espèce  : donc on s’est trompé en prenant f, c, g, pour v
, puisque autrement toutes les définitions ne formeraient plus qu’une espèce de cercle vicieux, dans lequel un mot serait expl
nombre de mots qui, de l’aveu de tout le monde, se refusent à quelque espèce de définition que ce puisse être ; ce sont princi
, qui servent à former et non à expliquer les autres mots. Dans cette espèce de liste des mots originaux et primitifs, il y a
on la plus exacte de tous les mots d’une langue, on pourra former des espèces de tables de ceux qui ont entre eux quelque rappo
rer en mauvaise ; et on serait peut-être tenté d’abord d’en faire une espèce de règle. Cependant on dit également bien conjure
un dictionnaire de langue. Néanmoins, pour rendre un ouvrage de cette espèce le plus complet qu’il est possible, il est bon qu
ur cette raison on appelle communes. Nous en avons plusieurs de cette espèce , et on pourrait ou n’en point marquer la quantité
s que cette distinction serait encore très facile, par le moyen d’une espèce d’accent qu’on ferait porter à l’f dans ces sorte
conserver dans notre alphabet cette lettre qui n’est jamais ou qu’une espèce d’accent ou qu’une lettre qu’on conserve pour l’é
’on ne ferait pas mal de former, au commencement du dictionnaire, une espèce d’alphabet universel, composé de tous les véritab
par un caractère particulier. Ces mots radicaux peuvent être de deux espèces  : il y en a qui n’ont de racines ni ailleurs, ni
la leur racines d’un grand nombre de dérives et de composés. Ces deux espèces de mots radicaux étant marqués et désignés, on re
vante ; et nous dirons de plus ce qui doit être observé dans ces deux espèces de dictionnaires de langues étrangères. En premie
ce qui appartient à l’élégie, et s’applique plus particulièrement à l’ espèce de vers qui entraient dans l’élégie des anciens,
é des distiques, les repos qui se succèdent à intervalles égaux, et l’ espèce de monotonie qui y règne rendaient cette forme pr
x autres qu’ils voient clairement ce qu’ils ne voient pas ; c’est une espèce de fantôme qu’on leur présente à la place de la r
tendre beaucoup sur les règles de l’élocution : leur langue était une espèce de musique susceptible d’une mélodie à laquelle l
orte raison n’en connaissait-il qu’un très petit nombre de la seconde espèce . Pourquoi donc cette disparate dans les deux pass
une autre. Nous sentons dans les vers latins, en les prononçant, une espèce de cadence et de mélodie ; cependant nous prononç
nie est peut-être ce qui distingue le plus réellement les différentes espèces de style. Mais quelque harmonie qui se fasse sent
nt d’un cœur pénétré de ce qu’il doit inspirer aux autres, mais à une espèce de représentation ennuyeuse et monotone, où l’act
es. Ceux qu’on prononce dans l’Académie Française sont de la première espèce . Cette compagnie a imposé à tout nouvel académici
lées avec eux, auront pour objet le caractère d’esprit de l’auteur, l’ espèce et le degré de ses talents, de ses lumières et de
74 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 12, des masques des comédiens de l’antiquité » pp. 185-210
masques des comédiens de l’antiquité Je crois devoir faire ici une espece de digression sur les masques dont les comédiens
s. Il étoit rare qu’ils quittassent le masque, et même il y avoit une espece de comédiens qui ne le quittoit jamais. Nous souf
louée ni adoptée, si de son temps les masques n’eussent point été une espece d’échos. Boéce confirme encore ici notre sentimen
laçoit dans la bouche de ces masques une incrustation qui faisoit une espece de cornet. On voit par les figures des masques an
monumens, que l’ouverture de leur bouche étoit excessive. C’étoit une espece de gueule béante qui faisoit peur aux petits enfa
ruster les masques, y emploïerent ensuite des lames fort minces d’une espece de marbre. Pline, en parlant des pierres curieus
75 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212
oître. Je ne parlerai que des personnages allegoriques de la premiere espece , c’est-à-dire des aînez ou des anciens. Leurs cad
rsonnages allegoriques. Il est vrai que Raphael en a produit de cette espece  ; mais ce peintre si sage ne les emploïe que dans
l ne parut aucune des divinitez de la mer à cette ceremonie, et cette espece de mensonge détruit une partie de l’effet que l’i
tinction du paganisme, et dans des tems où elles avoient déja perdu l’ espece d’ être que l’opinion vulgaire leur avoit donné e
a vertu sur les passions. Les compositions allegoriques de la seconde espece sont celles où le peintre mêle des personnages hi
ur un fils amoureux de la gloire de son pere, de les supprimer dans l’ espece de temple qu’il élevoit à la memoire de ce heros.
rent de grands secours de ces compositions allegoriques de la seconde espece , ou pour exprimer beaucoup de choses qu’ils ne po
76 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « La religion statique »
héréditaires, modifier la nature et donner une nouvelle mentalité à l’ espèce . Rien de plus douteux. A supposer qu’une habitude
de circonstances accidentellement réunies : aucune modification de l’ espèce ne sortira de là. Mais alors, la structure de l’e
où elle a abouti ne sont pas les déformations, alors avantageuses à l’ espèce , d’une vérité qui devait apparaître plus tard à c
ainsi que le dispositif observé sert l’intérêt de l’individu ou de l’ espèce . Mais l’expression est vague, et nous dirions, po
ou plutôt dans ce tournoiement sur place qu’est la conservation d’une espèce , il y a quelque exigence d’un mouvement en avant,
s’en représenter l’évolution ? On peut soutenir que le passage d’une espèce à l’autre s’est fait par une série de petites var
s’accomplissant par sauts brusques, et la variation constitutive de l’ espèce nouvelle comme faite de différences multiples, co
lleurs la transformation s’opère chez divers représentants d’une même espèce , elle peut ne pas obtenir chez tous le même succè
s obtenir chez tous le même succès. Rien ne dit que l’apparition de l’ espèce humaine n’ait pas été due à plusieurs sauts de mê
à plusieurs sauts de même direction s’accomplissant çà et là dans une espèce antérieure et aboutissant ainsi à des spécimens d
qu’ils correspondent à une même intention de la vie. Que d’ailleurs l’ espèce humaine soit sortie ou non d’une souche unique, q
a hantise de la forme sociale, qu’on trouve dans un si grand nombre d’ espèces , se révèle donc jusque dans la structure des indi
ion qui se manifeste dans tout le domaine de la vie par la création d’ espèces nouvelles a trouvé dans l’humanité seulement le m
sté tendu sur la fin extérieure à atteindre ; il eût travaillé pour l’ espèce , automatiquement, somnambuliquement. Doté d’intel
d sur le sens des mots. Il n’y aurait pas d’humanité primitive si les espèces s’étaient formées par transitions insensibles à a
doscope ; il y a donc bien un type d’humanité primitive, encore que l’ espèce humaine ait pu se constituer par plusieurs sauts
ligence, il était rationnel en tant qu’avantageux à la société et à l’ espèce . C’est ainsi que les relations sexuelles, par exe
comme si le vrai mérite ne résidait pas dans l’effort ! comme si une espèce dont chaque individu doit se hausser au-dessus de
quitte envers un instinct si on ne le rattachait pas à un besoin de l’ espèce  ; mais une fois arrivé à l’intelligence, adieu la
vie entière. La vérité est que la religion, étant coextensive à notre espèce , doit tenir à notre structure. Nous venons de la
it combiné dans la nature en vue de son bien et dans l’intérêt de son espèce . Telle est sa conviction vécue ; elle le soutient
ons de l’individu devinrent possibles, comme celles qui ont donné les espèces successives dans le monde organisé ; le progrès p
 ; mais reconnaître un animal est ordinairement se rendre compte de l’ espèce à laquelle il appartient : tel est notre intérêt
est pas de la zoolâtrie, il implique néanmoins que l’homme traite une espèce animale, ou même végétale, parfois un simple obje
, en effet, qu’on veuille marquer que ces deux clans constituent deux espèces , au sens biologique du mot : comment s’y prendra-
s-nous, comme un genre. Pour exprimer que deux clans constituent deux espèces différentes, on donnera alors à l’un des deux le
sang ? Ils s’habitueront à dire qu’ils n’appartiennent pas à la même espèce . Lors donc qu’ils déclarent constituer deux espèc
nent pas à la même espèce. Lors donc qu’ils déclarent constituer deux espèces animales, ce n’est pas sur l’animalité, c’est sur
e était infra-intellectuelle. Ajoutons qu’elle était naturelle, car l’ espèce humaine marque une certaine étape de l’évolution
un seul d’entre eux et réussit à faire accepter jusqu’à sa mort cette espèce de monothéisme. On sait d’ailleurs que les pharao
fonction fabulatrice se déduit ainsi des conditions d’existence de l’ espèce humaine. Sans revenir sur ce que nous avons déjà
fin dans les mécanismes élémentaires de l’opération. De même, posez l’ espèce humaine, c’est-à-dire le saut brusque par lequel
fabrication pour laquelle il était fait, créant ainsi un danger. Si l’ espèce humaine existe, c’est que le même acte par lequel
77 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
ue, et contribuera par là à cet élargissement de la « conscience de l’ espèce  » qui est une des conditions du succès de l’égali
accroissement des « variétés individuelles » efface les limites des «  espèces  » en constituant des « genres » plus larges. Ains
tôt de faire régner dans la société l’idée qu’il y a des classes, des espèces différentes d’hommes, ne possédant pas les mêmes
qu’elle engendre nous empêche de penser les hommes par classes ou par espèces . En ce sens, ne dirait-on pas que si un peu de di
les disloque. La solidarité qu’elle y fait vivre est seulement d’une espèce nouvelle. Tandis que la solidarité « mécanique »
érieux obstacle à l’expansion de l’égalitarisme : l’idée de classe, d’ espèce , de caste. Ce sont, nous l’avons vu, les distinct
t chose désormais acquise. L’assimilation des groupements sociaux aux espèces ethniques a pu servir certains intérêts ou certai
r résultat, en brisant la solidarité des groupements sociaux avec les espèces biologiques, de disséminer des « semblables », qu
lement transmissibles, et par suite n’arrivent pas à se constituer en espèces durablement distinctes. Par là s’explique ce fait
s mouvements qu’elles formulent convergent contre une même idée : les espèces , les classes, les castes s’effacent, tant par l’a
78 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre II. Bovarysme essentiel de l’être et de l’Humanité »
Qu’importe, en effet, l’exploitation de l’individu par le Génie de l’ Espèce ou par le Génie de la Connaissance, si le moi ind
urné des objets chimériques pour lesquels il se consume : la vie de l’ Espèce et la Connaissance. Si d’ailleurs, on s’enhardit
cycle des illusions qui aboutissent à favoriser le vœu du Génie de l’ Espèce ont du même coup pour effet d’engendrer les êtres
e de soi-même. 18. Le Libre arbitre, l’Unité du moi, le Génie de l’ Espèce , le Génie de la Connaissance.
79 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre III. Des éloges chez tous les premiers peuples. »
n pour le faible. Enfin, comme la société naissante avait différentes espèces d’ennemis, qu’il fallait faire reculer les bêtes
aleur, une âme nourrie de toutes les grandes images de la nature, une espèce de grandeur sauvage, semblable à celle des forêts
s des pays où les peuples ignoraient l’usage du feu5, on a trouvé des espèces de poèmes destinés à célébrer des espèces de gran
ge du feu5, on a trouvé des espèces de poèmes destinés à célébrer des espèces de grands hommes. Ainsi partout l’intérêt public
80 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
la foule ne s’enrichirait jamais des pensées des hommes supérieurs. L’ espèce humaine se renouvelant toujours, un individu ne p
fférence pour le talent et la philosophie, devient incapable de toute espèce de sentiment vif ; il lui reste une sorte d’espri
; ce qui nécessairement expose la liberté. La discipline bannit toute espèce d’opinion parmi les troupes. À cet égard, leur es
ique et de patrie ! Dans ce siècle où tant de malheurs ont pesé sur l’ espèce humaine, puissions-nous posséder un écrivain qui
nt je ne détourne jamais mon attention ; c’est la perfectibilité de l’ espèce humaine12. Je ne pense pas que ce grand œuvre de
des barbares se croyaient des législateurs suprêmes, en versant sur l’ espèce humaine des infortunes sans nombre, dont ils se p
nce la plus religieuse qui soit sur la terre, les progrès futurs de l’ espèce humaine ? J’adopte de toutes mes facultés cette c
, dans cet ouvrage, à tout ce qui peut prouver la perfectibilité de l’ espèce humaine. Ce n’est point une vaine théorie, c’est
e édition de cet ouvrage, ce que j’entends par la perfectibilité de l’ espèce humaine et de l’esprit humain.
81 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau, et Joseph Saurin. » pp. 28-46
fameux couplets ? Voilà ce qu’on ignore encore. C’est une énigme de l’ espèce de tant d’autres qu’on ne devinera jamais, comme
e sa conversion. L’histoire, que Saurin lui-même en a donnée, est une espèce de roman. Il trouva des protections & des sec
il avoit, & qu’on croyoit usurpée, l’accueil qu’on lui faisoit, l’ espèce d’empire qu’il s’étoit établi dans la littérature
injustes*. Rien n’est plus grave que cette accusation faite comme une espèce de testament de mort & de dénonciation à la p
ieuses. Lamotte se sera chargé de la rime. L’imagination de ces trois espèces de conjurés, échauffée par la vengeance, a du se
82 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73
la science, à rechercher et à déterminer au juste en quoi consiste l’ espèce , et quel en est le signe distinctif. M. Flourens
ertis. Ainsi, en même temps que Buffon insiste sur la distinction des espèces , il a des vues sur l’unité du plan général organi
oit de m’en vouloir. En relisant l’article du « Chien », à propos des espèces , soit animales, soit végétales, que l’homme s’est
il peut encore, avec le temps, changer, modifier et perfectionner les espèces  ; c’est même le plus beau droit qu’il ait sur la
ait sur la nature. Avoir transformé une herbe stérile en blé est une espèce de création dont cependant il ne doit pas s’enorg
le degré de développement de chaque organe sur la nature des diverses espèces , sont des idées de génie qui doivent faire la bas
limites que les climats, les montagnes et les mers assignent à chaque espèce , peuvent encore être considérées comme de véritab
83 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
ppe avec finesse et avec force le jeu de l’amour-propre de toutes les espèces d’animaux, c’est-à-dire de l’homme, dont l’espèce
opre de toutes les espèces d’animaux, c’est-à-dire de l’homme, dont l’ espèce réunit tous les genres d’amour-propre. On ne fini
Apologue, excellent d’un bout à l’autre. Fable IX. V. 27. Fi ! Espèce d’interjection qu’on n’emploie que proverbialemen
qui hors de là ne savait rien, et un physicien célèbre dénué de toute espèce d’érudition. Ces deux messieurs ne surent que se
84 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la comédie chez les Anciens. » pp. 25-29
ens seuls sont différents. On divise ordinairement la comédie en deux espèces , la comédie d’intrigue et la comédie de caractère
l’action : celui des Ménechmes est encore plus vicieux. Dans l’autre espèce d’intrigue, beaucoup plus commune, tous les incid
upart des ruses employées en pareil cas dans les comédies. La seconde espèce est la comédie de caractère : c’est celle qui est
85 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 39, en quel sens on peut dire que la nature se soit enrichie depuis Raphaël » pp. 387-392
ts, plus hauts et mieux garnis de feüilles, que les arbres de la même espece qui viennent en Grece, en Italie et même en plusi
epuis qu’ils ont connus les chevaux du nord de l’Angleterre, et que l’ espece de ces animaux s’est embellie dans differens païs
bas reliefs antiques ne sont point à comparer aux animaux de la même espece que l’Angleterre éleve. On remarque dans ces dern
86 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXVIII. Caractère essentiel de l’œuvre de Jésus. »
sans avoir communiqué entre elles, des fractions fort éloignées de l’ espèce humaine arrivent en même temps à des idées et à d
ans distinction de frontière et de race. Le commerce des idées dans l’ espèce humaine ne s’opère pas seulement par les livres o
sse grecque. Tout cela se faisait par des canaux secrets et par cette espèce de sympathie qui existe entre les diverses portio
ive offrait l’état intellectuel et moral le plus extraordinaire que l’ espèce humaine ait jamais traversé. C’était vraiment une
que), mais en ce sens que Jésus est l’individu qui a fait faire à son espèce le plus grand pas vers le divin. L’humanité dans
87 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
constaté quelques rapports constants entre telle altération et telle espèce de folie ? Nullement, ou du moins on ne l’a fait
s cas de folie, ou des lésions spéciales corrélatives aux différentes espèces  : je demanderai si cette lésion peut être considé
la différence de ces signes pour établir la division des différentes espèces de folies ? Ce n’est point ainsi qu’ils procèdent
s contestée sans doute, mais non remplacée. Esquirol reconnaît quatre espèces de folies : la monomanie ou délire partiel avec p
ient très-distincts. Et puis enfin, lors même que la folie serait une espèce d’erreur, quel mal voyez-vous à cela ? Il y a, je
88 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
sitions. Rien n’est si commun dans toutes les langues que le nom de l’ espece donné au genre et le nom du genre attribué à l’es
que le nom de l’espece donné au genre et le nom du genre attribué à l’ espece en stile ordinaire. Sans sortir de notre sujet, n
in plus d’une fois de supposer que les anciens se soient permis cette espece d’inexactitude. Quintilien rapporte qu’Aristoxen
labe. Peut-être les anciens ne mesuroient-ils pas les chants de cette espece là, et laissoient-ils à celui qui battoit la mesu
C’étoit la musique hypocritique ou la saltation, qui enseignoit cette espece d’écriture. Ainsi nous remettons à en parler, que
89 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. » pp. 31-51
e Salammbô a prise pour base et pour canevas de son ouvrage, roman ou espèce de poème en prose. Polybe est ici notre guide pri
Espagnols, de Gaulois, de Liguriens, de Baléares, de Grecs de la pire espèce , et surtout d’Africains ; c’était bien là le cas
es, il fit si bien qu’il enferma les étrangers dans un lieu, dans une espèce de champ clos appelé La Hache, parce que le terra
ulu peindre dans tout le détail de ses atrocités, l’offrant comme une espèce de type de la guerre chez les Anciens ou du moins
es gradations de gaieté, d’ivresse, d’exaltation et de délire. Chaque espèce et chaque nation de soldats est dépeinte avec son
e la famille Barca, ayant des pierreries et des anneaux à la gueule ; espèces de dieux lares, de pénates aquatiques. Les Barbar
90 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Appendice. — [Jouffroy.] » pp. 532-533
s de son fils. Je fus admis dans le petit cénacle ; nous formions une espèce de franc-maçonnerie qui avait même son langage et
désastre de Waterloo. Je regrettais enfin qu’il m’eût parlé avec une espèce de dédain de l’abbé Jouffroy, son parent, très mé
comme celui-ci d’une force herculéenne, était dans mes montagnes une espèce de Rob Roy, la terreur des gendarmes et la provid
91 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Théâtre français. » pp. 30-34
Il y avait encore une petite niche avec des rideaux ; et c’était une espèce de chambre pour cacher aux spectateurs certains d
aussi dépravée ! On donnait aussi autrefois le nom de moralités à des espèces de ballets ou opéras. On en représenta un de cett
ités à des espèces de ballets ou opéras. On en représenta un de cette espèce au mariage du prince palatin du Rhin avec la prin
92 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
st-elle, comme la gravitation dans les corps et la sélection dans les espèces vivantes, qu’un cas particulier des lois qui règl
e par un emboîtement successif. Nous avons dit que les idées sont des espèces et que la lutte des idées est une lutte d’espèces
les idées sont des espèces et que la lutte des idées est une lutte d’ espèces  ; en voilà une preuve nouvelle : l’humanité porte
omphe de celles qui réalisent le mieux les conditions vitales de leur espèce par l’élimination de tous les accidents défavorab
elle électrique et de foudre, introduisit dans le monde des idées une espèce nouvelle et viable. Le tort de Spencer est d’avoi
guère que la similitude, dont la contiguïté est pour elle une simple espèce et une ébauche. La contiguïté même devient toujou
si le principal rôle dans la sélection des idées comme dans celle des espèces . En troisième lieu, pour reconstruire un monde no
93 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre II. Du sens et de la valeur des mots »
ant s’en faut, adéquat à leur valeur. De même que la définition d’une espèce ne donne que les caractères communs à tous les in
espèce ne donne que les caractères communs à tous les individus de l’ espèce , et de même que ces caractères communs ne peuvent
ticulières, il ne fait que ce que fait le naturaliste, qui divise une espèce en variétés et en races : il y a toujours un poin
94 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249
e du voyageur. Cet homme est sans morale, ou il est tourmenté par une espèce d’inquiétude naturelle qui le promène malgré lui.
ls en ont de trop pour quelques pièces d’argent qu’ils en reçoivent ; espèce de commerce fort extraordinaire. C’est qu’en Savo
ustrade un pot de fleurs. Attenant à cette fabrique, une ouverture ou espèce de porte dont la fermeture faite de poutrelles as
artie circulaire de l’esplanade, au niveau du terre-plein, il y a une espèce d’enfoncement ou de grotte. Du terre-plein on des
côté droit une forte fabrique de charpente à claire-voie ; c’est une espèce de fermeture commune à l’ écurie et à une partie
de celui du fond c’est la cheminée. Au côté droit de la cheminée, une espèce de banquette ou de coussin sert d’appui à deux en
ue la cuisine tire son jour. On a pratiqué au haut de cette porte une espèce de petite fenêtre vitrée. L’effet général de ce p
nt la cuisine. Au pan opposé, à gauche, vers le milieu de la hauteur, espèce de cellier où l’on voit des tonneaux, une échelle
rvent d’asyle à la partie la plus indigente, la plus malheureuse de l’ espèce humaine, plus utiles en ruines qu’ils ne le furen
la composition, une grille, une herse de fer brisée, au ceintre d’une espèce de voûte, sous laquelle une taverne et des gens à
’après nature à Rome . on voit à gauche un mur nu ; contre ce mur une espèce d’auvent en ceintre ; sous cet auvent une fontain
n. Au-dessus de leur tête, sous la toiture, une fabrique en bois, une espèce de potence tournant sur son pivot, avec sa poulie
95 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre III. La complication des sociétés »
uls individus, les groupements mêmes qu’ils constituent. Mais quelles espèces de groupements doivent occuper la sociologie ? Il
la manière des organismes. Quant aux associations partielles de toute espèce , parfois éphémères et souvent volontaires, par le
arges, éphémères ou séculaires, volontaires ou spontanées, toutes les espèces d’associations réclament l’attention du sociologu
ans délimitation préalable. Or, malgré toutes les différences que ses espèces peuvent présenter, quels sont les caractères prin
droits de l’humanité parce qu’elles élargissent la « conscience de l’ espèce  », la complication de leurs associations y travai
rté individuelle peut rester debout. Ainsi s’explique, par exemple, l’ espèce de jeu de bascule dont l’histoire de la compétenc
que l’une ou l’autre des sociétés entrecroisées soit hostile à toute espèce de hiérarchie ; il suffit que les hiérarchies qu’
désireux de se rehausser dans l’estime générale, recherchaient toute espèce de distinctions : un inférieur à qui sur certains
96 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 4, de l’art ou de la musique poëtique, de la mélopée. Qu’il y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’écrivît en notes » pp. 54-83
on aussi-bien que dans le chant proprement dit, et par conséquent une espece de melopée qui enseigne à bien faire la liaison d
ger sous les trois genres dont il vient d’être parlé, quoique chacune espece ait son ton propre. Ce n’est pas seulement à l’ég
nt un chant musical. Quant au chant des comedies, qui étoit une autre espece de mélodie tragique, nous prouverons invincibleme
n’y avoit peut-être pas dans le genre des melopées tragiques, aucune espece de melopée qui composât un chant musical. En seco
apprenoit à lire, il n’y avoit presque personne qui n’entendît cette espece de notes. Dans cette supposition, il n’y avoit ri
97 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153
es acteurs qui joüoient la comedie n’avoient d’autre chaussure qu’une espece de sandale qu’ils appelloient socque, au lieu que
lieu que ceux qui déclamoient la tragedie montoient sur le cothurne, espece de brodequin dont la semele étoit de bois, ce qui
es caracteres des accens. L’art d’écrire en notes les chants de toute espece , étoit déja très-ancien à Rome dès le temps de Ci
rouveroit pas d’abord des personnes capables de lire couramment cette espece de musique et de bien entonner les notes. Mais de
98 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320
Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux
iodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence § I. Trois espèces de jugements Les premiers furent les jugemen
t l’autel et la victime. Ainsi toutes les nations eurent toujours une espèce d’excommunication. César nous a laissé beaucoup d
dence loco rerum. Les duels durent être chez les nations barbares une espèce de jugements divins, qui commencèrent sous les go
99 (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série
elle a des limites, et ces limites sont spécifiques : du moment que l’ espèce homme a été constituée, ses possibilités intellec
l’homme a découvert le feu par hasard, c’est ne rien dire. Toutes les espèces animales se sont trouvées en présence du feu, mai
’obtenir mécaniquement l’étincelle productrice du feu. Les nombreuses espèces animales venues après l’homme n’ont jamais témoig
Linné, natura non facit saltus. On enseignait, depuis Darwin, que les espèces animales s’étaient transformées lentement, en acc
s de révolutions anatomiques. Ce n’est pas lentement que se forme une espèce nouvelle, quand vient à baisser la température te
tions contre le transformisme, celle de l’infécondité entre elles des espèces même anatomiquement très voisines, puisque l’espè
entre elles des espèces même anatomiquement très voisines, puisque l’ espèce nouvelle peut naître directement et spontanément
aître directement et spontanément d’un couple homogène. Appliquée à l’ espèce humaine, la mutation rend compte d’une façon très
s étaient déjà en stagnation. Cela a été le sort commun de toutes les espèces races ou variétés qui ont précédé l’homme blanc s
e individuelle. C’est une constance de principe et qui s’applique à l’ espèce à la variété. A tout moment de l’existence du gro
llait s’en tenir, pour établir les enchaînements du monde animal, aux espèces que nous connaissons fossiles, que de trous ! L’o
 Lapparent qui parle, « le monde organique, ne s’est enrichi d’aucune espèce nouvelle18 ». M. de Lapparent, il est vrai, fait
prospérité, puisqu’ils renfermaient à ce moment environ un millier d’ espèces de plus que maintenant. La température du globe,
ir. Ayant trouvé cela, l’homme se haussait du même coup au niveau des espèces mammifères venues après lui sur le globe et capab
ndant ne permet de dire que l’intelligence n’aurait pu tomber sur une espèce plus récente, et rien ne permet de dire, comme je
n ne se reproduira pas un jour ou l’autre. L’hypothèse d’une nouvelle espèce animale douée d’intelligence n’est pas anti-philo
des moyens artificiels par lesquels il a prolongé l’existence de son espèce , l’homme peut se dire qu’il a créé un monde parmi
e, l’homme peut se dire qu’il a créé un monde parmi les mondes et une espèce surnaturelle parmi les cent mille espèces naturel
onde parmi les mondes et une espèce surnaturelle parmi les cent mille espèces naturelles qui vivent ou qui ont vécu sur la terr
, si elles étaient moins ignorantes. Sans la domestication, plusieurs espèces animales auraient disparu, surtout parmi les herb
pansion des herbivores, les graminées reculèrent et beaucoup de leurs espèces ont vraisemblablement disparu : le blé et le seig
u’en grande quantité, implique la culture. Il est probable, puisque l’ espèce ne s’en est pas conservée à l’état libre, que c’é
’établir que, chez l’homme, comme cela arrive à l’occasion chez telle espèce d’oiseau, le chant a précédé la parole. Chant, ou
st pour eux une des formes les plus suivies de l’activité. Beaucoup d’ espèces simiesques usent d’un gazouillis analogue et perp
permet de la concevoir que liée à l’idée de mort, de disparition de l’ espèce , c’est-à-dire de révolution géologique telle que
lligence consciente. L’instinct est fixe dans l’individu comme dans l’ espèce  ; le génie, fixe dans l’espèce humaine, est assez
est fixe dans l’individu comme dans l’espèce ; le génie, fixe dans l’ espèce humaine, est assez flottant dans l’individu, soum
cêtres des hommes, il compte aussi dans sa généalogie toutes sortes d’ espèces animales. Sa descendance du singe par l’intermédi
ent embryonnaire les phases par lesquelles a passé l’évolution de son espèce à travers les âges. » Cette découverte immense de
travers les âges. » Cette découverte immense de la transformation des espèces est, comme on le sait, due presque tout entière à
nterne représente la température moyenne du globe, au moment où notre espèce a pris naissance. Le milieu terrestre est instabl
grandir ou déchoir. Il en est des individus et des peuples comme des espèces animales : ceux qui acceptent les conditions que
que. Quant aux naturalistes et à ceux qui s’occupent de l’origine des espèces animales, s’il est parmi eux des chrétiens convai
l se bornait à dire que, la vie ayant apparu sur la terre, toutes les espèces animales étaient descendues les unes des autres,
er comme un animal très ancien, bien plus ancien que plusieurs autres espèces . Mais on n’osait rien dire. On continuait d’ensei
ois l’homme et les singes. M. Quinton y est arrivé en prouvant qu’une espèce animale est d’autant plus récente que sa températ
est triste. Création d’ailleurs féconde, car il y a plus de dix mille espèces d’oiseaux ; création très heureuse, aussi, car l’
it pour ne pas se rendre compte que la nature, même aux génies de son espèce , ne dit jamais le dernier mot, le mot de l’énigme
cts secondaires. Les premiers sont nécessaires à la reproduction de l’ espèce  ; les seconds ne sont que des habitudes transmise
animaux. J’ai exposé plus haut les théories nouvelles qui donnent à l’ espèce humaine une très haute ancienneté, une antériorit
 ; ces produits sont doués d’une vitesse surprenante ; dans plusieurs espèces de poissons, il n’y a que des femelles ; les moul
tombe le premier ; la femelle survit le temps de faire sa ponte et l’ espèce disparaît jusqu’au printemps suivant. Ce qui nous
nd le moment est venu, la femelle avec laquelle ils perpétueront leur espèce . Il n’y a jamais en eux les intentions perverses
ue d’un bonheur futur, également chimérique pour l’individu et pour l’ espèce . On peut cependant les considérer comme des frein
100 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre I. Roman de Renart et Fabliaux »
ature bourgeoise, en sa forme narrative, se présente à nous sous deux espèces  : le Roman de Renart, et les Fabliaux. Il faut d’
lion, roi, comme il est juste, de la féodalité animale. Ainsi chaque espèce est fortement individualisée ; à l’abstraite et v
vidualisée ; à l’abstraite et vague idée qu’évoque le nom commun de l’ espèce , le nom propre, personnel, substitue l’image préc
ent, redeviennent des types, et figurent la permanence indéfinie de l’ espèce . De quels éléments s’est formé le roman de Renart
uand eut-on, et qui eut l’idée géniale, épique, d’ajouter au nom de l’ espèce un nom propre qui fit surgir l’individu du type ?
propres aux bêtes. C’est ainsi qu’à la cour du roi Noble, toutes les espèces vivent en paix : je veux dire qu’entre les animau
ois. Plus fréquentes sont les farces de provinciaux goguenards, toute espèce de bons tours et d’aventures comiques, toute sort
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