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1 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
re. Mais la philosophie dégage la pensée de toute forme extérieure et finie , et elle la saisit dans son caractère le plus gén
randiose extravagant, mais qu’elles auront ce caractère de mesure, de fini au sein même de l’infini, qui est précisément le
l’être relatif, la cause absolue et la cause relative, l’infini et le fini  ; 3º leur rapport. — Contemporanéité des deux idé
sonnable, il s’ensuit qu’après avoir commencé par la philosophie nous finirons encore par la philosophie, et que l’histoire de l
di de tous ces éléments qu’il aboutisse à leur réduction, et que nous finissions par avoir entre les mains le nombre déterminé d’é
olu est l’immensité. Songe-t-elle aux formes ? elle conçoit une forme finie , déterminée, limitée, mesurable, et quelque chose
le principe de cette forme, et qui n’est ni mesurable, ni limité, ni fini , l’infini en un mot. Songe-t-elle au mouvement, à
et de bon ? elle y transporte invinciblement cette même catégorie du fini et de l’infini, qui devient ici l’imparfait et le
use absolue et des causes relatives, du parfait et de l’imparfait, du fini et de l’infini. Chacune de ces propositions a deu
, parfait, infini ; l’autre imparfait, phénoménal, relatif, multiple, fini . Une analyse savante identifie entre eux tous les
et, de l’autre, le multiple, le phénoménal, le relatif, le limité, le fini , le borné, l’imparfait. Voilà donc toutes les pro
est possible de ne pas concevoir l’unité ; si, quand je vous parle du fini , vous ne concevez pas nécessairement l’infini. La
quand je vous parle d’infini, vous ne pouvez pas ne pas concevoir le fini . Il ne faut pas dire, comme deux grandes écoles r
rivales, que l’esprit humain débute par l’unité et l’infini, ou parle fini et le multiple ; car, si l’esprit humain débute p
ini nous paraissent la chose réelle et positive dont la diversité, le fini , l’imparfait, le momentané, le successif, ne sont
posent l’unité d’un côté, la multiplicité de l’autre, l’infini et le fini dans une opposition telle que le passage de l’un
u’il est impossible, en partant de là, d’arriver à l’être relatif, au fini , à la multiplicité. L’erreur fondamentale de l’éc
en soi est une cause aussi, non pas une cause relative, contingente, finie , mais une cause absolue. Or, étant une cause abso
en abrégé. — Fait fondamental de conscience : trois termes encore, le fini , l’infini et leur rapport. — Tous les hommes poss
dent à l’exercice de son activité : l’idée de l’un et du multiple, du fini et de l’infini, de l’être et du paraître, de la s
absolue, il produit spontanément le second terme, la multiplicité, le fini , le relatif, etc. Le résultat de tout ceci est qu
out, cette opposition se résout en une seule et même notion, celle du fini . Ce moi que nous sommes est fini ; le non-moi qui
n une seule et même notion, celle du fini. Ce moi que nous sommes est fini  ; le non-moi qui le limite est fini lui-même, ils
fini. Ce moi que nous sommes est fini ; le non-moi qui le limite est fini lui-même, ils le sont à différents degrés, mais i
ils le sont également ; nous sommes donc encore ici dans la sphère du fini . N’y a-t-il pas autre chose dans la conscience ?
onscience ? Oui, en même temps que l’intelligence saisit le moi comme fini dans son opposition au non-moi fini lui-même, ell
’intelligence saisit le moi comme fini dans son opposition au non-moi fini lui-même, elle ne s’arrête ni à l’un ni à l’autre
ause étrangère : cette cause étrangère est le monde ; c’est une cause finie , et le moi aussi est une cause finie. La substanc
e est le monde ; c’est une cause finie, et le moi aussi est une cause finie . La substance infinie, principe commun du moi et
un monde extérieur qui existe aussi, et qui est comme nous limité et fini  ; et nous rapportons et ce monde et nous-mêmes à
-ce l’idée de l’infini qui préoccupe d’abord l’humanité, ou l’idée du fini  ? et dans ce dernier cas, lequel des deux termes
ou l’idée du fini ? et dans ce dernier cas, lequel des deux termes du fini la frappe d’abord ? C’est là ce qu’il s’agit de r
cience contient trois termes : le moi et le non-moi, bornés, limités, finis  ; de plus, l’idée de l’infini ; et de plus encore
plus encore, l’idée du rapport du moi et du non-moi, c’est-à-dire du fini à l’infini ; ce sont là les trois éléments du fai
’abord, vous vous trouvez vous-même un être évidemment borné, limité, fini . Cette notion claire et déterminée de fini ne vou
évidemment borné, limité, fini. Cette notion claire et déterminée de fini ne vous suffit pas, et elle vous suggère celle de
ée, dans les langues, qui sont ce que l’intelligence les a faites, le fini suppose l’infini, comme l’infini le fini : le con
ntelligence les a faites, le fini suppose l’infini, comme l’infini le fini  : le contraire appelle le contraire ; et il en es
fini : le contraire appelle le contraire ; et il en est du rapport du fini et de l’infini comme des deux termes qui lui serv
ns leur opposition et dans leur rapport nous donnent l’idée claire du fini  ; et comme le fini ne peut pas se suffire à lui-m
et dans leur rapport nous donnent l’idée claire du fini ; et comme le fini ne peut pas se suffire à lui-même, il suppose et
et appelle l’infini, et voilà les catégories du moi et du non-moi, du fini et de l’infini, etc. Mais quelle est la source de
termes de cette conscience, l’infini, je suppose, et elle s’arrête au fini . Voilà l’infini nié, rejeté. Soit ; mais la consc
ncé d’être, il devait cesser d’être. Cela seul qui ne commence pas ne finit jamais. La vérité pure et absolue n’est pas de ce
et absolue n’est pas de ce monde ; elle ne commence pas un jour pour finir le lendemain. Mais ce qui commence un jour et ce
jour pour finir le lendemain. Mais ce qui commence un jour et ce qui finit l’autre, ce sont les vérités mélangées et incompl
tion de la particularité. Toute particularité naît, et par conséquent finit . Donc vous n’apercevez dans l’histoire que des il
unes avec les autres ; et comme il n’y a pas de chances pour que cela finisse et pour que le genre humain, après avoir été jusq
t-à-dire toutes ces vérités, se succèdent ; elles commencent et elles finissent , elles se contredisent et elles se détruisent ; l
, en fait de philosophie, le platonisme a commencé et le platonisme a fini . C’est un malheur, si l’on veut ; mais pour qui ?
léments dans la pensée ? Vous l’avez vu : trois, ni plus ni moins, le fini et l’infini, et le rapport du fini et de l’infini
z vu : trois, ni plus ni moins, le fini et l’infini, et le rapport du fini et de l’infini. Il est donc absolument impossible
main sera préoccupé de telle ou telle idée particulière, de l’idée du fini , par exemple, et donnera à toutes ses créations e
être et de sa pensée, celui-là prend en pitié l’homme auquel ce monde fini et borné peut plaire, auquel la vie, dans sa vari
lusive qui le préoccupe, celle de l’unité et de l’infini, ou celle du fini et de la variété, vous sympathiserez avec lui ; c
ui sont le fond et la loi de l’esprit humain ? Par exemple, l’idée du fini est un élément nécessaire de la pensée. Il faudra
st-à-dire son époque spéciale, consacrée à la domination de l’idée du fini  ; car il est impossible que cette idée ait tout s
que celle de l’infini, le développement de l’infini nuira à celui du fini , et vous n’arriverez jamais à savoir tout ce que
ce qu’elle fait et tout ce qu’elle conçoit dans le moule de l’idée du fini , et pénètre de cette idée les différentes sphères
ers toutes ces sphères. Ainsi l’époque qui doit représenter l’idée du fini dans l’histoire, l’imposera à l’industrie, à l’Ét
et comme le plus grand lien du commerce est la mer, la mer, empire du fini , de la variété et du mouvement, ce sera l’époque
’homme et la figure de l’homme, c’est-à-dire l’image la plus vraie du fini , du mouvement et de la mesure. La religion ne ser
De là le polythéisme, ou la domination de l’idée de la variété et du fini dans les représentations religieuses. En vain la
mme tout le reste ; et dans une époque du monde ou dominera l’idée du fini , soyez assurés que la philosophie dominante sera
s dédaigneront en quelque sorte la représentation de tout ce qui sera fini  ; ils s’élanceront sans cesse vers l’infini et te
fini et tenteront de l’exprimer. Ne pouvant le faire sous la forme du fini , ils tourmenteront cette forme et la rendront biz
toutes76. Enfin, comme je vous ai fait voir que ces deux éléments du fini et de l’infini ne sont pas seuls, qu’il y en a un
l’infini ne sont pas seuls, qu’il y en a un troisième, le rapport du fini à l’infini, et comme ce rapport est réel et occup
éveloppement. Concevez alors un mélange des deux premières époques du fini et de l’infini, et vous aurez l’industrie, l’État
oint qu’il n’en paraisse aucune autre. Dans toutes les époques est le fini et l’infini, et le rapport de l’un à l’autre ; ca
sublime de notre nature ? Retranchez-vous l’époque où doit régner le fini  ? même absurdité. L’espèce humaine ne se serait d
Ou n’admettez-vous que ces deux époques, négligez-vous le rapport du fini et de l’infini, et ne donnez-vous pas une époque
rapport ? Vous condamnez l’humanité à aller sans cesse de l’infini au fini , ou du fini à l’infini, sans que jamais elle essa
us condamnez l’humanité à aller sans cesse de l’infini au fini, ou du fini à l’infini, sans que jamais elle essaye de rappor
e tenter ; car la pensée ne peut rien concevoir que sous la raison du fini , de l’infini et du rapport du fini à l’infini : i
en concevoir que sous la raison du fini, de l’infini et du rapport du fini à l’infini : il n’y a pas d’autre catégorie essen
l ordre ces trois époques se succèdent, laquelle commence et laquelle finit . Il ne s’agit pas de s’adresser seulement aux fai
és ensemble et confusément trois éléments, le moi et le non-moi ou le fini , l’infini et leur rapport ; la réflexion en s’y a
le premier la sollicite ? Il est impossible que ce soit le rapport du fini à l’infini : un rapport, pour être bien compris,
-mêmes. Il est donc clair que la réflexion ne s’attache au rapport du fini et de l’infini qu’après avoir parcouru l’un et l’
ues, c’est-à-dire, pour suivre notre méthode, à rechercher lequel, du fini ou de l’infini, prédomine d’abord dans la réflexi
quel, du fini ou de l’infini, prédomine d’abord dans la réflexion. Le fini , nous l’avons vu, c’est le moi et le non-moi. Mai
as l’histoire de la nature extérieure ; ce n’est donc pas le terme du fini relatif à la nature, qu’il nous faut considérer,
ui se rapporte à l’humanité. Le moi est ici le représentant unique du fini . La question ainsi réduite est de savoir si c’est
t le reste. Alors arrive le règne de la personne humaine, l’époque du fini  ; vous concevez que cette époque doit être la sec
isième qui ne peut plus être ni la domination de l’infini ni celle du fini . L’humanité ne recule jamais : mais après avoir é
iblesse, elle arrive à la conception tardive du rapport nécessaire du fini et de l’infini : de là une époque qui, sans être
tat, dans l’art, dans la religion, dans la philosophie, le rapport du fini et de l’infini, et donne dans l’histoire à ce rap
stoire. Mais nous avons montre comment la variété sort de l’unité, le fini de l’infini, l’être relatif de l’être absolu ; no
aussi et cause absolue, ne pouvait pas ne pas produire la variété, le fini , le relatif ; de sorte que la vraie unité et l’in
fini véritable étant donnés, vous avez déjà en germe la variété et le fini , c’est-à-dire des causes finies et variées, un mo
ous avez déjà en germe la variété et le fini, c’est-à-dire des causes finies et variées, un monde animé et plein de forces, et
uccessivement. Sur le premier point je commencerai par où il faudrait finir  ; je vous dirai que tout lieu, tout territoire re
avons ramené toutes les autres. Un lieu représente ou l’infini, ou le fini , ou le rapport du fini à l’infini ; telle est la
autres. Un lieu représente ou l’infini, ou le fini, ou le rapport du fini à l’infini ; telle est la formule que la philosop
nts pour ces trois époques. Nous avons l’époque de l’infini, celle du fini , et celle du rapport de l’infini et du fini. Où p
que de l’infini, celle du fini, et celle du rapport de l’infini et du fini . Où placerons-nous la première ? Cherchons un thé
un théâtre pour l’époque de l’histoire qui doit représenter l’idée du fini , du mouvement, de l’activité, de la liberté, de l
in, mettrez-vous l’époque du monde qui doit représenter le rapport du fini à l’infini, la mettrez-vous dans une petite île,
des montagnes presque infranchissables. Tout au contraire l’époque du fini occupera des pays de côtes, les bords de quelque
sûrs que l’époque qui devra représenter dans l’histoire le rapport du fini à l’infini sera un continent considérable, assez
grands fleuves qui le traversent en tous sens, de telle sorte que le fini et l’infini puissent y trouver leur place, que ri
u si au contraire c’est l’élément politique qui domine d’abord ou qui finit par dominer tous les autres. C’est en considérant
que des idées empruntées aux sens, que tout est contingent, variable, fini , que l’infini, la substance, l’absolu, sont des c
éaliste : celui-là admet à grand’peine le contingent, le multiple, le fini , et s’enfonce dans les profondeurs de l’un, du né
’est la substance et la cause, l’absolu et le relatif, l’infini et le fini . La philosophie de l’histoire est donc condamnée
ens, qui remplit l’histoire romaine, cette lutte de plusieurs siècles finit à Pharsale. César était Cornélien par sa famille,
t de misère et de petitesse ; car la particularité, le contingent, le fini , tendent d’autre part, toute généralité a de la g
sublime. Quand l’art représente le sublime seul, il s’élance hors du fini et engendre des productions gigantesques, comme l
s formes très arrêtées ; l’art entre-t-il dans les détails et dans le fini des choses ? il tombe dans le mesquin. Soit en pr
vant en rien dépasser le contingent, le particulier, le déterminé, le fini , ne va guère au-delà du joli. L’idéalisme, au con
ersel, à l’infini, au sublime. La vraie beauté est dans le mélange du fini et de l’infini, de l’idéal et du réel : son trait
la terre. Mais l’époque qui doit représenter dans le monde l’idée du fini , du mouvement, de la liberté, de l’activité indiv
ïque de l’humanité. La troisième époque, qui représente le rapport du fini et de l’infini, n’est pas moins fertile en grands
déconcerte, abat ; et après avoir fait des prodiges à la tribune, on finit par fuir à Chéronée. Mais hâtons-nous de dire que
l’homme, après s’être développé complètement, se dissipe ; le peuple finit  ; un nouveau peuple recommence avec la même natur
Mais elle ne fait qu’un pas à la fois. Le premier mouvement cartésien finit à Wolf ; là, son cercle est accompli ; il est arr
n-moi et du moi, causes relatives et bornées, substances reliés, mais finies , la raison, qui est la lumière de la conscience,
ore le même éclectisme. Elle roule, nous l’avons vu139, sur l’idée du fini et de l’infini, du contingent et du nécessaire, d
tes, l’être pur sans mouvement, l’infini en soi sans aucun rapport au fini , l’absolu sans aucun rapport au relatif, l’unité
mais une perfection absolue, une infinité qui n’est pas seulement le fini multiplié par lui-même en des proportions que l’e
tout en se manifestant, retient quelque chose en soi que nulle chose finie ne peut absolument manifester, ni par conséquent
re infini, voilà le principe nécessaire de tous les êtres relatifs et finis . La raison n’explique pas l’inexplicable, elle le
et milieu, au sommet de l’être et à son plus humble degré, infini et fini tout ensemble, triple enfin, c’est-à-dire à la fo
ce de vouloir affranchir Dieu de toutes les conditions de l’existence finie , on en vient à lui ôter les conditions de l’exist
a tellement peur que l’infini ait quoi que ce soit de commun avec le fini , qu’on n’ose reconnaître que l’être est commun à
it, ne doit rien avoir en soi qui ne soit accompli. C’est à la nature finie qu’il convient d’être jusqu’à un certain point in
convient d’être jusqu’à un certain point indéterminée, puisque, étant finie , elle a toujours en soi des puissances qui ne son
ans attributs n’est pas ; et l’abstraction de l’être humain ou divin, fini ou infini, relatif ou absolu, c’est le néant. »
nt : Tout être contingent suppose un être qui ne l’est pas, tout être fini suppose un être infini. Le Dieu que donne cet arg
s son infinitude et dans son éternité, à une heure de notre existence finie et périssable, si pendant cette heure fugitive, n
e indéfinie égale l’infini ; car, après tout, l’indéfini n’est que le fini plus ou moins multiplié et pouvant toujours l’êtr
ent différente de ses effets………… Tout immense qu’il est, ce monde est fini en soi, comparé à Dieu qui est infini ; il en man
meilleur dans l’être, ce qui fait l’excellence de cet être dérivé et fini qu’on appelle l’homme, à savoir la volonté et la
u, et sur ce caractère de la vraie beauté d’exprimer l’infini dans le fini , les leçons viii et ix Du vrai, du beau et du bie
2 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre premier : M. Laromiguière »
ine universelle. Voilà les conséquences qu’entraîne la philosophie du fini  ; il faut ramener l’infini dans l’univers et dans
r l’infini dans l’univers et dans la science. Sans l’infini, point de fini  ; car le fini n’étant fini que par quelque autre
s l’univers et dans la science. Sans l’infini, point de fini ; car le fini n’étant fini que par quelque autre fini, ne saura
t dans la science. Sans l’infini, point de fini ; car le fini n’étant fini que par quelque autre fini, ne saurait se souteni
nfini, point de fini ; car le fini n’étant fini que par quelque autre fini , ne saurait se soutenir par lui-même. L’infini es
i, ne saurait se soutenir par lui-même. L’infini est le primitif ; le fini est le dérivé. Oter l’infini du fini, c’est suppr
e. L’infini est le primitif ; le fini est le dérivé. Oter l’infini du fini , c’est supprimer le fini avec l’infini. Vous ne p
if ; le fini est le dérivé. Oter l’infini du fini, c’est supprimer le fini avec l’infini. Vous ne pouvez vous tirer de là. M
3 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. le vicomte de Meaux » pp. 117-133
e  siècle ont abouti à un résultat excellent, et que : c’est bien qui finit bien, comme dans la comédie de Shakespeare. Mais
bien qui finit bien, comme dans la comédie de Shakespeare. Mais cela finit -il bien ? Voilà la question, et nous y reviendron
ne thèse en forme sur la tolérance, cette tolérance qui, selon lui, a fini par sauver le Catholicisme en train de périr… Il
Il l’acclame et il la proclame ; mais, dans l’intérêt de son idée, il finit par ne plus voir qu’elle dans l’Histoire… Il s’es
omme David devant l’Arche. Après l’horrible guerre des Albigeois, qui finit après que le frère de Saint Louis eut pris posses
, qui fit respirer une France brisée et qui n’en pouvait plus, devait finir tout, et qu’il ne finit rien… C’est comme pour le
rance brisée et qui n’en pouvait plus, devait finir tout, et qu’il ne finit rien… C’est comme pour les Albigeois. Écrasés, il
4 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VII : Théorie de la raison par M. Cousin »
pas tiré de ces jugements. — De même, additionnez toutes les étendues finies que vous avez observées. Votre vie a commencé ; d
. Votre vie a commencé ; donc vous n’avez pu en observer qu’un nombre fini  ; donc en les joignant bout à bout, vous n’avez e
donc en les joignant bout à bout, vous n’avez encore qu’une quantité finie . Mais l’espace est une quantité infinie. Vous n’a
ns. En résumé, on ne tire pas l’universel du particulier, l’infini du fini , le nécessaire du contingent, par cette raison tr
de principe. Vous dites qu’en additionnant un nombre limité d’objets finis , on ne forme pas un objet infini. Cela est vrai.
ent, que l’addition est le seul moyen par lequel de l’idée d’un objet fini on puisse tirer l’idée d’un objet infini. Ce qui
ne voit pas que l’idée d’un objet infini n’est que l’idée d’un objet fini , jointe à la connaissance de la loi ou cause inté
aite, peut se tirer par abstraction de la moindre partie de cet objet fini . Faute d’analyser, il déclare l’analyse impuissan
5 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Th. Carlyle » pp. 243-258
ons de furie si épouvantablement aigus ! Cela peint, son histoire est finie . Son histoire n’a pas d’autre conclusion, d’autre
e la Commune, jusqu’en Vendémiaire, aux mitraillades de Bonaparte, où finit , pour Carlyle, la Révolution. « Elle finit — dit-
raillades de Bonaparte, où finit, pour Carlyle, la Révolution. « Elle finit — dit-il, dans son langage explosif — quand les d
de Robespierre, — comme il dirait, Carlyle ! — puis Vendémiaire, qui finit tout comme les Révolutions finissent ; car il n’y
t, Carlyle ! — puis Vendémiaire, qui finit tout comme les Révolutions finissent  ; car il n’y a que le canon pour les faire finir…
les Révolutions finissent ; car il n’y a que le canon pour les faire finir … Telle la dernière fresque de Carlyle, l’une des
6 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »
rits faciles, après des commencements charmants, restent médiocres et finissent par se noyer toujours dans le crachat de leur fac
urraient continuer indéfiniment. Seulement, il faut bien que le livre finisse , et il finit par une inconséquence plus forte que
uer indéfiniment. Seulement, il faut bien que le livre finisse, et il finit par une inconséquence plus forte que l’auteur, ce
nt incapables de se renouveler. Ils ont méprisé l’Infini, et c’est le Fini qui les tue ! Je dis, enfin, qu’il n’y a plus à s
et sans s’arrêter une minute, pendant quatre cents pages, lesquelles finissent par jouer cruellement sur les nerfs. J’ai vu de c
ns par l’ardeur et l’emportement. Il est très rassis. Mais les hommes finissent comme les littératures. Les hommes finissent par
rassis. Mais les hommes finissent comme les littératures. Les hommes finissent par de l’enfance, et les littératures par des enf
leil la figure rayonnante de Jésus-Christ ». Mais s’arrêter n’est pas finir . Saint Antoine — nous dit Flaubert, qui, lui, nou
s d’autant plus médiocre qu’il est plus travaillé, c’est nous qu’il a fini par scier ! Et quand je dis nous, c’est quelques-
, — ce livre, enfin, illisible et insupportable, que l’auteur n’a pas fini et, qui sait ? peut-être arrêté et étranglé par l
tranglé par l’ennui qu’il se causait à lui-même, et que le lecteur ne finira pas, à coup sûr, plus que lui, mais finira certai
même, et que le lecteur ne finira pas, à coup sûr, plus que lui, mais finira certainement bien avant d’être arrivé, comme lui,
ui comme un choléra perpétuel… Et c’est ce choléra du bourgeois qui a fini par l’emporter. Hélas ! il n’a pas, malheureuseme
7 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
corder à l’école positiviste quand je dis que ce qui dépasse le monde fini dépasse le domaine de la science humaine. Au-delà
monde fini dépasse le domaine de la science humaine. Au-delà du monde fini , l’école positiviste nie qu’il y ait quelque chos
Ce n’est pas seulement la science, c’est la réalité au-delà du monde fini qu’elle conteste ; selon elle, ce n’est pas l’inc
pusillanime. J’affirme au contraire : 1° que, si les limites du monde fini sont celles de la science humaine, elles ne sont
stincts et des notions qui lui révèlent des réalités au-delà du monde fini , et que, si l’homme ne peut pas avoir la science
lement la science, mais la réalité même de tout ce qui est au-delà du fini . Les positivistes sont, nous dit-il, des matérial
opres paroles : « Le docteur Chalmers dit vrai ; les limites du monde fini sont celles de la science humaine ; jusqu’où elle
t s’étendre dans ces vastes limites, nul ne saurait le dire. Le monde fini seul est à sa portée, et c’est le seul qu’elle pu
ittré. Pour l’un comme pour l’autre, il n’y a de science que du monde fini . Pour l’un comme pour l’autre, il y a quelque cho
e fini. Pour l’un comme pour l’autre, il y a quelque chose au-delà du fini  : c’est l’infini, selon M. Guizot ; c’est l’immen
, vous les rejetez vous-même, puisqu’il n’y a de science que du monde fini . L’école positiviste ne rejette pas ou ne peut pa
8 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
es ordres sont donnés, les dépêches sont expédiées, les affaires sont finies  ; il ne lui reste plus qu’à être Français aimable
faiblie depuis longtemps ; il n’en reste plus que quelques traces qui finiront bientôt par s’effacer tout à fait ; et même on pe
dans nos institutions ; mais on l’a graduellement restreint, on a dû finir par le supprimer. Cette fois il n’y a pas eu beso
e la cité. L’urbanité française ne sera bientôt plus qu’une tradition finie . Je ne parle pas encore de cet ostracisme de l’en
ouvelles forces ; mais enfin il faut que l’Hercule de la civilisation finisse par triompher. Le génie antisocial, le fils de la
et dévouement : or il n’y a point de doute à cet égard, puisqu’elle a fini par nous donner la monarchie de Louis XIV. Sa mis
monarchie de Louis XIV. Sa mission, nous ne pouvons en douter, a été finie sous le règne de ce grand prince. Mais ce qu’il n
rbitraire, qui tend à son tour à devenir moins exclusive, et qui doit finir par s’éteindre, puisqu’elle n’est pas assise sur
9 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
t permis de croire que cette classe, devenue ainsi la plus nombreuse, finira par être seule. On pourrait assigner toutes les p
ontrions plus tôt ou plus tard sur la route, l’essentiel est que nous finissions par nous rencontrer. L’autre observation que j’ai
il me soit permis de dire d’avance que si la mission de la parole est finie dans le monde intellectuel, elle n’est pas finie
ion de la parole est finie dans le monde intellectuel, elle n’est pas finie dans le monde moral, et qu’elle doit toujours tro
angue dans l’origine. Ainsi, de ce que toutes nos traditions sociales finissent , il ne faut pas méconnaître l’esprit de ces tradi
pinion des peuples existe à présent comme puissance dirigeante, il ne finit pas conclure la souveraineté du peuple et l’usurp
10 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Théodore de Banville »
ait, éviderait la pierre jusqu’à la trouer, et dont le ciseau acharné finirait par sculpter l’air ! Qu’il y ait là une puissance
sa santé, — et un peu aussi pour sa gloire. En effet, quand le livre finissait , il était en progrès, Banville ! Les dernières pi
nt dans ses œuvres, nous apprend mieux qu’un autre comment les écoles finissent . S’il était un homme sans talent, sa médiocrité n
illeux et dangereux titre de chef d’école, il s’y énerve, y expose et finit par y perdre l’originalité de son inspiration et
tez, enfin, l’univers de papier peint du théâtre de Pierrot, et c’est fini  ! Le monde de la sensation est parcouru et le poè
i ne consiste pas à adorer Vénus Callipyge, quand les Olympiades sont finies , et à décalquer en vers propres les Hérodiades de
11 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »
e viens de lire Renée Mauperin pour la première fois, au moment où je finissais cette caricature historique de l’Empire (La Curée
la, une composition d’une mesure, d’un gouverné, d’un équilibre, d’un fini et d’un style qui est, selon moi, le dernier pas
que vous lui avez données, à cette Renée qui est un monstre, mais qui finit par racheter et effacer sa monstruosité. MM. de G
diée sur le vif comme ils le prétendent, commence comme une fille qui finit comme elle n’aurait jamais commencé. Elle commenc
lleusement accompli, et qui fait se demander par quoi va continuer et finir un roman qui commence ainsi, n’est suivie d’aucun
mportance de cette précieuse créature des classes moyennes, dont il a fini , le pauvre Louis-Philippe, très prince de nature
l’être, en effet !), qu’il n’est que la cuistrerie d’un vieux peuple fini , qui se croit savant parce qu’il n’a plus la forc
pathétiques développements. Dans le roman de M. de Goncourt, le roman finit aux jambes cassées, et c’est là, pour nous, qu’il
 Goncourt, réaliste ou naturaliste, non ! Voulez-vous savoir comme il finit son roman, ce romancier qui veut être poétique pa
là comme ce poétique entend l’idéal !!! XII Et maintenant, j’ai fini . « La table est pleine », comme dit Macbeth. The
rice, qui se déclare incapable de vivre par elle-même, impuissante et finie  ; c’est le moyen le plus honteux employé pour la
 Goncourt en ait rapporté cette tâche-là ! XVII À présent, j’ai fini cette critique que j’aurais voulu m’épargner… Mal
12 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
ais dont il accepte pour son compte la doctrine. Les limites du monde fini , pour l’un et pour l’autre, sont les limites de l
, pour l’un et pour l’autre, sont les limites de la science. Le monde fini seul, physique et moral, est à la portée de la mé
ions qui s’étendent bien au-delà et s’élèvent bien au-dessus du monde fini , les notions et les ambitions de l’infini, de l’i
révèlent un ordre de choses autre que les faits et les lois du monde fini qu’il observe ; mais, s’il a de cet ordre supérie
ité de la condition actuelle que sa science se renferme dans le monde fini où il vit. M. Guizot, en déclarant la science imp
. M. Guizot, en déclarant la science impuissante en dehors des choses finies , proclame par là même l’impuissance de la philoso
13 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Maurice de Guérin »
larmes sont amères ; parce que de Guérin a quelques-uns de ces vers finis parmi les vers non finis, mais charmants dans leu
rce que de Guérin a quelques-uns de ces vers finis parmi les vers non finis , mais charmants dans leur ébauche, qu’il nous a l
te Dieu, ont donné cette forme divine du contour ! Enfin, l’un est le fini le plus parfait, et l’autre l’infini (qui ne peut
galement en prose et en vers ; mais l’un (André Chénier), le poète du fini , parla mieux la langue des vers, qui est le langa
poète du fini, parla mieux la langue des vers, qui est le langage du fini , et l’autre (Maurice de Guérin), le poète de l’in
14 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Jean Richepin »
grégeois, ce feu Richepin, qui repart sous le pied mais dont le pied finit pourtant par être le maître. Tout est relatif. Où
. Qu’on aille les compter où elles sont ! Mais on croit toujours cela fini , et toujours cela recommence… IV Seulement,
ée, cette divinité, cette incomparable amoureuse, ce génie ; car elle finit par le génie, madame André, toujours au profit de
nt, à qui elle fait ses livres comme elle lui fait ses chemises. Elle finit par le génie, comme M. Richepin, ce fort contempt
puissance divine de N.-S. Jésus-Christ immolé pour le salut du monde, finit par croire à la puissance divine d’un Bas-Bleu qu
15 (1833) De la littérature dramatique. Lettre à M. Victor Hugo pp. 5-47
triomphe d’une idée nouvelle. Votre influence, celle de vos amis a dû finir par conquérir un grand résultat qui devait vous ê
é timidement les gloires passées et les célébrités présentes, ils ont fini , comme je l’ai déjà dit, par disputer à nos grand
e, en grimaçant des parodies tragiques, les honneurs d’un martyre qui finira par avilir tout à fait son noble talent6. Attrist
de la noce d’une demoiselle tant soit peu dévergondée ; et tout cela finit au bruit d’un cor merveilleux, qui force deux ten
ner leurs pièces, ainsi qu’on reproche encore aux auteurs comiques de finir les leurs par un mariage. Le reproche n’est pas j
faudra bien qu’un jour vous en preniez une autre) verra probablement finir la mienne. Je souhaite alors, Monsieur, qu’éclair
i paraissent être de votre avis en tout, à force d’avoir des publics, finiront par n’en plus avoir du tout. Moi, je crois au con
de façon que la manufacture étant en pleine activité se soutienne et finisse pas prospérer. De même aussi les sacrifices du go
arrivé à Naples, et ayant composé un opéra avant d’avoir complètement fini ses études musicales, désira se faire entendre ch
ère de gagner de l’argent par une lutte scandaleuse où la raison doit finir par succomber, grâce à la ténacité d’un parti fan
16 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIV. Mme Claire de Chandeneux »
t comme les petites vagues muettes d’une rivière, qui va se gonflant, finiront peut-être par la porter à la célébrité du feuille
is sans y parvenir, Mme Raoul de Navery, l’homme des Jésuites, a bien fini par envahir le feuilleton catholique, à force d’é
cer Ponson du Terrail, cette vessie littéraire, qui n’en avait jamais fini de ses arabesques… ? Évidemment, c’est par ce côt
manquant à son feuilleton, il disait : « Apportez-moi un cigare et je finirai ce chapitre », et qu’il le finissait ! C’était un
t : « Apportez-moi un cigare et je finirai ce chapitre », et qu’il le finissait  ! C’était une puissance d’invention dévoyée, désh
17 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (3e partie) » pp. 5-79
ent de leur innocence passée et de leur malheur à venir. Leurs études finies , ils complotent, comme un tour de gaieté très spi
sé dix-neuf ans au bagne, il s’est évadé cinq ou six fois, enfin il a fini par tenter fortune et par la gagner en inventant
liquée des aggravations successives pour les tentatives d’évasion, ne finissait pas par être une sorte d’attentat du plus fort su
t encore sa vigueur. Certains forçats, rêveurs perpétuels d’évasions, finissent par faire de la force et de l’adresse combinées u
ités pleines de spectres, fantasmagories pleines de réalités, avaient fini par lui créer une sorte d’état intérieur presque
aintenant, que s’est-il donc passé ? Il a glissé, il est tombé, c’est fini . « Il est dans l’eau monstrueuse. Il n’a plus sou
atastrophes et de vicissitudes facilement combinées, Valjean vertueux finit par connaître, plaindre et protéger Fantine. Elle
mbes terrestres où les nuées, entrechoquées par des vents contraires, finissent par vomir la grêle qui couche à terre les maisons
coup de canon emporte la bourre. Et puis, il faut le dire, tout cela finit par un paradoxe de goût qui fait faire une moue d
Blücher ? Non. Si Wellington n’eût pas commencé, Blücher n’aurait pu finir . Ce Cambronne, ce passant de la dernière heure, c
ssent les vainqueurs en rapetissant les vaincus. Il serait temps d’en finir , ou bien de changer résolument l’histoire, et d’é
éon ; et, comme l’histoire n’est souvent qu’une vérité convenue, cela finirait tout, et tout serait dit ! XXVII Quant à no
18 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »
qui est l’éloquence, chaque jour plus puissante, soutenue par l’âge, finit par devenir maîtresse, et l’entraîne vers le spir
olu, c’est une cause aussi ; non pas une cause relative, contingente, finie , mais une cause absolue. Or, étant une cause abso
ns la condition de tout développement, entre dans la variété, dans le fini , dans l’imparfait, et produit tout ce que vous vo
et milieu, au sommet de l’Être et à son plus humble degré, infini et fini tout ensemble, triple enfin, c’est-à-dire à la fo
oques historiques, « ni plus, ni moins », celle de l’infini, celle du fini , et celle de leur rapport ; puis monté sur un cha
de cette méthode. Chaque année sa définition devient plus claire. Il finit par composer la Langue des calculs, son chef-d’œu
19 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « VII » pp. 25-29
e s’était allée coucher aussitôt après le troisième acte, où son rôle finit . Le parterre avait très-bien jugé qu’elle était l
avait très-bien jugé qu’elle était la seule à rappeler. — Tout cela a fini à près de une heure du matin. — Grande fête dans
qui a lieu depuis lundi dans les appartements du Palais-Royal, et qui finit aujourd’hui mercredi au profit de la Guadeloupe e
20 (1874) Premiers lundis. Tome I « Le vicomte d’Arlincourt : L’étrangère »
élève par tous les degrés de la démence aux plus horribles crimes, et finit par mourir suicide. L’Étrangère, ou plutôt la rei
re la popularité de M. d’Arlincourt à celle de Walter Scott ; et il a fini en signalant le but moral de l’Étrangère. Il y a
est pas permis d’avancer que plus d’un jeune homme lira ce livre avec finit  : insensé, il le lira avec transport ; et, sage,
21 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édelestand du Méril »
toutes les histoires de l’esprit humain, toutes si tristes et si vite finies , la plus triste et la plus vite finie c’est encor
, toutes si tristes et si vite finies, la plus triste et la plus vite finie c’est encore celle-là ! Je n’en étais pas sûr ava
i toujours été, au contraire, beaucoup plus frappé de ce qu’il y a de fini , d’impatientant et de fini dans les facultés de l
e, beaucoup plus frappé de ce qu’il y a de fini, d’impatientant et de fini dans les facultés de l’homme, que de l’infini qu’
et qui l’étreignent comme dans un triangle de fer. C’est la mesure du fini humain. Intellectuellement, l’homme est au piquet
qu’aux dents son esprit, en se faisant savant, et dont le masque, qui finit par adhérer à nos fronts quand on l’a porté trop
toute. Ce n’est plus ici une histoire comme celle de Signorelli, qui finit par s’évaporer à force de se généraliser dans la
22 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
té. » Ainsi occupé, et ses regards concentrés sur lui-même, il avait fini , comme les philosophes indiens, par isoler et con
elle. Il n’y a pas résisté. Ne considérant que les abstractions, il a fini par prendre les abstractions pour des choses. Ne
r des choses. Ne considérant que les facultés et les puissances, il a fini par prendre pour des êtres les facultés et les pu
le même, l’un, la différence, et toutes les qualités générales, avait fini par déclarer que ces qualités sont des substances
tés sont des substances. M. de Biran, à force d’étudier la volonté, a fini par déclarer qu’elle était l’âme et le moi lui-mê
oit quelque chose de vague et d’abstrait qu’on déclare spirituel ; on finit par soutenir que le monde réel n’est qu’une appar
avec Duns Scot, par métamorphoser les rapports en substances, et l’on finit , comme les mystiques, par fabriquer des théories
23 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152
ces Maintenons, occupées à distraire des rois malheureux et irrités, finissent toujours par laisser éclater leur ennui. Mme d’Al
amants, il fit par reconnaissance un très beau portrait d’Alfieri et finit par cohabiter assidûment chez eux, bien qu’alors
rois ou quatre acteurs causent ensemble avec une passion furieuse, et finissent au cinquième acte par s’entre-tuer : voilà les tr
. Je déteste la vie, qui m’est odieuse, et je serais trop heureuse de finir une carrière dont je suis déjà fatiguée depuis di
au-dessus de ses forces… Il a succombé en six jours sans savoir qu’il finissait , et a expiré sans agonie, comme un oiseau, ou com
tragédie : ce seront les premières choses que je ferai imprimer pour finir son théâtre. Il a traduit les Grenouilles d’Arist
comédies qui ont été la cause de sa mort, y travaillant trop pour les finir plus vite, et malgré cela il n’a pu en corriger q
ge dans un corps qu’elle minait continuellement. Il est heureux, il a fini de voir tant de malheurs ; sa gloire va augmenter
et de déplacement ; je vis au jour la journée, heureuse quand j’en ai fini une, et au désespoir d’en recommencer une autre.
cé les paroles sacramentelles qui détruisent l’enchantement. Tout est fini . Il ne s’agit plus que de savoir comment Bonapart
se flatter qu’il sera écouté ? Quidquid delirant reges… et pourquoi finiraient -ils de délirer ?… Quant à l’homme qui tombe aujou
24 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
ns effets ne se neutralisaient pas dans la composition des forces, je finirais par retrouver en moi-même l’action de l’univers e
points par le mécanisme qui produit l’habitude. Le long de ces lignes finira par se distribuer la partie la plus excitable du
même changement se reproduit souvent sur le même endroit, cet endroit finira par acquérir une aptitude spéciale et par se mett
ec l’extérieur. C’est ainsi que le contact souvent répété d’un aimant finit par aimanter un barreau d’acier, parce que les mo
rreau d’acier, parce que les molécules de l’acier, souvent dérangées, finissent par rester dans la position qu’on leur fait prend
être comparé à une lyre vivante dont les cordes, d’abord à l’unisson, finiraient par se tendre de diverses manières et par rendre
un tout d’une multitude de plaisirs ou de peines à l’état naissant a fini par paraître étrangère au plaisir et à la peine,
us éclairer sur ce que Platon appelait leur « essence » intime. S’ils finissent par revêtir une telle fonction, ce n’est que seco
me un vase immense auquel viennent puiser tous les êtres et où chacun finit par distinguer et trier ce qui doit alimenter sa
atteints de strabisme, l’oeil non exercé et dont on fait abstraction finit par s’affaiblir et perd souvent la vision. De mêm
l’habitude, et surtout par l’hérédité, des sensations d’abord simples finissent par faire un tout tellement bien lié et continu q
ec des raisonnements, on poursuit une chimère, comme Platon qui avait fini par faire de la sensation un « mélange d’idées » 
25 (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159
eux mondes, c’est-à-dire le monde matériel et le monde surnaturel, le fini et l’infini. Il est convenu en effet, dans tous l
us appliquons ce mot à Dieu, l’Être des êtres ; l’esprit créé, borné, fini , impuissant et imparfait, si nous appliquons ce m
tinées. Une destinée sur la terre, qui commence à sa naissance et qui finit à sa dernière respiration, à sa petite place sur
matérielle, poursuit sa destinée intellectuelle et morale. Rien n’est fini quand tout est fini ; car tout s’enchaîne et tout
sa destinée intellectuelle et morale. Rien n’est fini quand tout est fini  ; car tout s’enchaîne et tout recommence. Les cie
a raison d’en vouloir deux, car il y en a deux dans un. Le poème qui finit au tombeau finit dans une énigme, et l’humanité a
uloir deux, car il y en a deux dans un. Le poème qui finit au tombeau finit dans une énigme, et l’humanité ainsi n’a pas de d
e énigme, et l’humanité ainsi n’a pas de dénouement. VI J’en ai fini avec la métaphysique ; mais vous allez voir qu’el
llectuelles endormies une vitalité qui commence par l’héroïsme et qui finit par la poésie. Ce sont des pays qui naissent ou q
, Que la Mort, par nos noms, nous dit de nous lever. Quand le sillon finit , le soc le multiplie. Aucun œil du soleil ne tari
nnaître dans la littérature française les trois grands caractères qui finissent par dominer un monde et une ère de l’esprit humai
ces milliers de têtes inclinées, l’intermédiaire transfiguré entre le fini et l’infini ; formuler des dogmes, sonder des mys
26 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237
n différent, et il se couvrait du mot de M. de Bonald : « Les nations finissent dans les boudoirs, elles recommencent dans les ca
s deux supports de l’Ancien Régime, la noblesse qui est véritablement finie , et l’établissement religieux qui doit se transfo
ormer et subsister. Quant à la noblesse, la grande preuve qu’elle est finie en tant que privilégiée, et que l’égalité triomph
ent, ils dominent l’opinion publique… Les héros de ces rassemblements finissent trop souvent par être plus amis du genre humain q
e est en dehors de l’intelligence, quand elle est stupide. » Il avait fini par se détacher complètement des personnes en fai
 Fiévée ajoutait : « Il en sera de même des nations qui s’obstinent à finir dans les bureaux » (les bureaux ministériels du D
ent aux intrigues parlementaires, qu’il y a pour elles une manière de finir dans les couloirs. 41. [NdA] Les articles de M. 
27 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Rivarol » pp. 245-272
ins que lui ! Les œuvres de Rivarol sont comme les reliefs d’un repas fini et splendide, offert par un dissipateur. Le plus
» III Tel fut Rivarol. Tel fut son mérite et sa gloire, gloire finie , qui, au lieu de grandir comme la gloire littérai
ainsi que le moule dans lequel il aimait le plus à couler sa pensée, finit par s’empreindre sur elle avec une telle force qu
a définitive, ineffaçable et incorruptible histoire, — quand tout est fini des exaltations et des passions contemporaines d’
ir, — encouragement des populaces ! — l’histoire de la Révolution est finie à cette date honteuse et funeste… Ce qui suivra s
ttes d’un soldat… Quand, en 1790, on me demanda comment la Révolution finirait , je fis cette réponse bien simple : Ou le roi aur
t j’ajoutai : nous aurons quelque soldat heureux, car les révolutions finissent toujours par le sabre : Sylla, César, Cromwell… S
28 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Léon Gozlan » pp. 213-230
du Père Lachaise, sa Famille Lambert, etc., etc.). Mais le détail, le fini du détail le sauva toujours. Or, de cette finesse
tout à coup s’en vont en mille miettes, toutes les formes littéraires finissent par mourir. Le poème épique est mort. La tragédie
Le Notaire de Chantilly, à scènes si grandiosement pathétiques et qui finit si mal pour avoir voulu trop bien finir. Ni Les N
ndiosement pathétiques et qui finit si mal pour avoir voulu trop bien finir . Ni Les Nuits du Père-Lachaise, où la nature huma
ivres, longs ou courts d’haleine, la nature humaine et les événements finissent , littéralement, par se casser, à force d’invraise
29 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Gustave Flaubert » pp. 61-75
nt abaissé sous les corruptions qui envahissent une âme faible et qui finissent par la putréfier, c’est du cœur d’une femme qu’il
n. Jeune encore pour tant de froideur, il débute comme le vieux Gœthe finissait . Il prouve qu’on peut étreindre un type dans sa p
ue du dix-neuvième siècle. Elle fume, elle met des gilets d’homme, et finit par vouloir être enlevée et faire son petit voyag
nières. Et elle ne s’en relèvera plus, parce qu’il faut que le roman finisse , car les femmes comme madame Bovary ne s’arrêtent
s la largeur vaut mieux que la finesse. Tant de subtiles observations finissent par donner des bluettes ! La lumière se met à pap
30 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période littéraire » pp. 19-25
petites. La grosse difficulté est de marquer le point précis où l’une finit , où l’autre commence. On connaît cet axiome qui,
ues et cosmopolites, et nous pouvons encore moins préjuger quand elle finira . Il est sans doute peu nécessaire de faire remarq
grossier et très artificiel. Il est bien rare qu’un mouvement d’idées finisse juste avec un siècle. Qui osera dire que le xviie
oute parcourue par le temps et qui nous permet de dire : Ici un monde finit et un autre commence. Voltaire, quand il mit en h
31 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (5e partie) » pp. 145-224
ouements, ressemblent infiniment trop au boulevard du Crime. Le roman finit en mélodrame souterrain. C’est du Pixerécourt, ma
n pour dot, on est heureux ; mais Valjean, honnête homme un peu tard, finit par confesser tout bas à son gendre Marius qu’il
ême tour ; elles se blottissent dans un coin de notre cerveau ; c’est fini  ; elles sont perdues ; impossible de remettre la
« Chose étrange, l’infini leur suffit. Ce grand besoin de l’homme, le fini , qui admet l’embrassement, ils l’ignorent. Le fin
oin de l’homme, le fini, qui admet l’embrassement, ils l’ignorent. Le fini , qui admet le progrès, le travail sublime, ils n’
éfini, qui naît de la combinaison humaine et divine de l’infini et du fini , leur échappe. Pourvu qu’ils soient face à face a
les sorties du printemps avaient lieu dans l’ordre voulu ; les lilas finissaient , les jasmins commençaient ; quelques fleurs étaie
mu de ce naufrage inutile, se livra à une agitation télégraphique qui finit par attirer l’attention des cygnes. « Ils aperçu
e la brièveté où mène la longue durée de l’existence (car tout ce qui finit par la mort est court, la mort n’a point d’âge ;
re jetaient le plus de trouble dans les imaginations : — Comment cela finira-t -il ? — Cela finira, répondis-je à mes interlocute
e trouble dans les imaginations : — Comment cela finira-t-il ? — Cela finira , répondis-je à mes interlocuteurs alarmés, par qu
32 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Émile Zola »
tte cochonnaille, qu’il nous étale et dont il nous repaît, et dont il finit par nous donner le mal au cœur, c’est de l’art. I
is la voix, qui manquait de justesse et de force, lui est venue. Il a fini par bien poser, et d’aplomb, son archet sur les c
e vautrait, un reste d’âme, un lambeau de vie spirituelle ; mais il a fini par tuer tout cela avec les couteaux de cuisine —
ait même plus parler si les religions étaient — comme ils le disent — finies , tient tant de place dans l’irréligieuse littérat
e espèce de prêtre à travers lequel on allonge un coup de couteau qui finira bien par trouver la poitrine d’un autre prêtre qu
te chaleur animale, la préoccupation éternelle de M. Zola, et dont il finit toujours par faire une malpropreté. Il aurait pu,
d’art », et qu’il fallait attendre, pour le juger, que son œuvre fût finie . Comme si on ne pouvait pas lui rétorquer l’argum
e voulez pas qu’on vous juge, il fallait attendre que votre œuvre fût finie avant de la publier ! Eh bien, tout cela manque d
sans, pour cela, devenir Auvergnat, Allemand ou portier. Le dialogue fini , le romancier reprenait son récit et sa page, y v
33 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Indiana (1832) »
amitié. Il est probable que, malgré la différence des âges, il aurait fini par épouser sa cousine : car elle était devenue u
cousine, ou du moins y passait presque toute sa vie. M. Delmare avait fini par s’y faire. Il faut voir, dès la première scèn
, on vive, on oublie un peu, et qu’après un intervalle assez long, on finisse même par aimer ailleurs ; mais ici le passage est
, reprend sa haute beauté et ravit à lui l’Ariane : l’histoire réelle finit comme un poëme mythologique.  Le caractère de Ray
34 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Francis Lacombe »
il n’a pas cru qu’elle en partageât la poussière ; il ne l’a pas cru finie , épuisée, impossible ; car une institution fondée
ire, et c’est la croix de Jésus-Christ qui l’a faite. Le monde ancien finit à cette croix qui s’élève ; le monde moderne y co
a appelé le Moyen Âge n’est que la jeunesse du monde chrétien, qui ne finira plus sur la terre. Francis Lacombe, en nous prouv
ssible ; tout, au contraire, la rend opportune. Et, à ce propos, nous finirons par une vue que nous n’aurons pas besoin de recom
35 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Barthélemy Saint-Hilaire »
ible et l’Évangile l’ont mis au monde et l’ont bercé, ce rêveur qui a fini sa longue rêverie par la réalité d’un monde ! La
uissance des passions charnelles qui éclatèrent si tard en lui et qui finirent par dégrader sa calme et grande physionomie. Quan
aux Arabes la miséricorde et l’aumône, et dont le cimeterre, qu’il a fini par tirer dans les intérêts de sa foi, n’a pas av
s très bien, pour Mahomet et pour son œuvre, Barthélemy Saint-Hilaire finit vraiment par faire de Mahomet un trop grand homme
36 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VII. Dernières preuves à l’appui de nos principes sur la marche des sociétés » pp. 342-354
ns, appliqué et autorisé dans les provinces par les préteurs romains, finit , avec le temps, par gouverner Rome elle-même. Ain
uendi, vel dissolvendi juris ; en effet le temps ne peut commencer ni finir ce qui est éternel. Dans les usucapions, dans les
est éternel. Dans les usucapions, dans les prescriptions, le temps ne finit point les droits, pas plus qu’il ne les a produit
’on dise que l’usufruit prend fin, il ne faut pas croire que le droit finisse pour cela, il ne fait que se dégager d’une servit
37 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
 ; mais si j’avais le malheur de partir à la conscription, tout était fini . Je souhaitais d’être encore mille fois plus boit
arlait toujours : moi, je ne pensais qu’à Catherine. Et comme j’avais fini vers huit heures, j’allais sortir, lorsque M. Gou
ssait les silences, et nous étions tout attendris. Quand un air était fini , nous en commencions un autre. À trois heures, la
s empêcher de parler, pour faire ce qu’il voudrait… mais tout cela va finir  !… Quatre jeunes femmes vont perdre leurs maris r
Tiens, Joseph, dit-elle, tais-toi, cet homme-là n’a pas de cœur !… il finira mal !… Dieu s’est déjà montré cet hiver ; il a vu
vec une mine pareille on fait toujours son chemin. » Il avait à peine fini son discours, que la salle du conseil de révision
mes perdent la vie pour la gloire d’un seul. Mais ces guerres-là sont finies  ; ce n’est plus pour gagner de la gloire et des r
« Je te disais bien qu’il fallait te sauver en Suisse… que ces gueux finiraient par t’emmener… je te le disais bien… tu n’as pas
îmes à Metting. VIII Le grand intérêt du roman avec l’histoire finit là ; le reste est tragique, mais la naïveté chang
n’avais jamais connu. Tous deux me regardaient gravement. Quand j’eus fini , l’homme se leva : « Oui, dit-il, nous avons un f
en considération de mes souffrances. Comme la pluie était forte, elle finit par emplir le petit ruisseau. De temps en temps o
fin, nous étions les plus heureux du monde. Alors les guerres étaient finies , les alliés retournaient chez eux d’étape en étap
38 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Première partie. Les idées anciennes devenues inintelligibles » pp. 106-113
instincts d’un peuple, avec les progrès naturels de la civilisation, finissent toujours par s’identifier dans les esprits, par s
uire de force dans le monde, sans y être attendues, et celles qui ont fini de régner, mais dont on voudrait prolonger l’empi
l’émotion qui s’arrête sur le bord de la tribune, sans aller au-delà, finit par s’y éteindre. L’orateur enfin ne peut être an
39 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Variétés littéraires, morales et historiques, par M. S. de Sacy, de l’Académie française. » pp. 179-194
peu à peu la verve et la sincérité du narrateur nous gagnent, et l’on finit , au milieu de tant de soucis plus pressants, de t
dans sa religion pour ce grand homme, ne vous figurez jamais en avoir fini avec ces œuvres parfaites. Elles sont, si la comp
autres par l’érudition curieuse, d’autres par l’imprévu du tour ou le fini du détail : lui, il est surtout recommandable com
rît un exemplaire vivant aussi authentique et aussi sensible. Et pour finir , qu’on me permette, à ce sujet, une petite histoi
, et qui s’applaudit du geste comme s’il était l’auteur. Quand il eut fini , et qu’on fit ce qu’on appelle un tour d’opinions
40 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Féval » pp. 107-174
ne Espagne de leur invention, laquelle, mystification inénarrable ! a fini par escamoter l’autre Espagne, qui était la vraie
du récit, à la concision savante, à la mesure, à l’ordre lucide, à ce fini dans l’art que Platon appelait, avec une justesse
e de la gestation. Il y a de petites femmes, toutes faibles, qui n’en finissent pas d’avoir des enfants et qui peupleraient plusi
Ce fut le temps de René et d’Obermann. On commença par le vague et on finit par le triste. Les Méditations de Lamartine condu
’Homère errant d’André Chénier (un triste encore), et le matérialisme finit par nous arracher du cœur tout sentiment bête, — 
près des complications diverses et des péripéties de toute espèce, il finit par épouser sa petite femme d’enfance, — sa cousi
nir à la province qu’a le moins touchée cette influence de Paris, qui finira par égratigner et mettre en poussière jusqu’aux g
iller à tous les souffles de la rose des vents de Paris, et peut-être finirait -il sa vie par ce chef-d’œuvre absolu qui fixe enf
17, qui seront peut-être aussi son meilleur roman ; car il n’est pas fini , ce livre… Nous ne sommes qu’au point de départ d
édé toute sa vie. On publie, en le scindant, un livre qui devait être fini dans la pensée de l’auteur quand il a commencé de
n’en faire qu’une, sans que l’on sache bien où l’une de ces histoires finit et où l’autre commence. Quoi qu’il en soit, et d’
squ’on n’a pas marché, que le récit, qui commence le roman à venir et finit le volume actuel, de cette mort d’un père pénétra
n livre, puisse se permettre la longueur. On veut des romans qui n’en finissent pas, mais un livre de raison, de faits graves et
41 (1874) Premiers lundis. Tome I « Espoir et vœu du mouvement littéraire et poétique après la Révolution de 1830. »
ez éloignés, et selon des directions un peu différentes, mais qui ont fini par converger et se confondre. Madame de Staël, d
t désintéressé : pour eux une nouvelle période commença, qui vient de finir en 1830. Dans le Vieillard et le jeune homme, de
 ; ce jeune homme, type fidèle de bien des âmes tendres de notre âge, finit par se réconcilier avec cette société nouvelle mi
qui s’achève, une ruine qui devient plus ruine encore ; que le passé finit de mourir, et que cette harmonie qu’il regrette d
42 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »
a poésie de Virgile la supériorité des choses infinies sur les choses finies , des choses divines sur les choses humaines. Il a
s, sous Louis XVIII, il a écrit les choses du temps de cet Empire qui finissait dans le désespoir et de cette monarchie qui recom
issait dans le désespoir et de cette monarchie qui recommençait, pour finir avec son espérance. Réfugié en Suisse pendant les
venait de dépasser ces vingt-cinq ans regrettés de Byron et le livre finit tout à coup… Ce n’est que quelques pages où l’aut
43 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Correspondance inédite de Mme du Deffand, précédée d’une notice, par M. le marquis de Sainte-Aulaire. » pp. 218-237
ant, si elle était femme à en avoir, pourrait désirer que l’allégorie finisse  ; mais nous, nous disons : Que cela ne finisse ja
ésirer que l’allégorie finisse ; mais nous, nous disons : Que cela ne finisse jamais ! Et encore, dans une des lettres suivant
ionnément éprise de son mari, a été le martyr de cette union : elle a fini par se soumettre de bonne grâce ; elle a gagné un
monsieur est rentré, qu’il a demandé à dîner. — Allons donc, il faut finir . Voilà le tableau exact de tout ce que j’ai éprou
difficultés dans les premiers temps, et Mme de Grammont, à la longue, finit même par gagner quelque chose non seulement dans
d’aucune de mes connaissances, et je suis enchantée de mes amis. » Je finis sur ce mot affectueux, sorti d’une âme saine. Mme
44 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260
eprenez jusqu’à l’insolente estime que vous osez me témoigner… Et il finit par ce conseil terrible et le plus incisif, entre
forte carrure ; il était dépassé et vaincu. Son règne dans l’opinion finit véritablement à ce moment-là (1785-1786). Un nouv
, dont il avait autorisé d’abord les relations irrégulières, et qu’il finit par faire enfermer à Paris, dans une maison de fo
, depuis cinq mois, à tous les ministres qui se succèdent : Monsieur, finissez donc l’affaire des armes qui sont en Hollande ! U
vieillesse « que tout homme qui n’est pas né un épouvantable méchant, finit toujours par être bon quand l’âge des passions s’
désigne aujourd’hui sous le nom des aristocrates… Et je déclare, pour finir , que je donnerai dix mille écus à celui qui prouv
45 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Bilan des dernières divulgations littéraires. » pp. 191-199
s jours-ci les lettres de George Sand à Sainte-Beuve. Et ce n’est pas fini , je l’espère. Là-dessus, critiques et chroniqueur
i d’amour à trois, tout cela, aussitôt « vécu », et avant même d’être fini , s’est sagement transformé en « copie », et en co
que celui-là est vraiment mon maître ». Et, huit jours après, c’était fini , parce que Mérimée la « blaguait » et qu’il lui d
46 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XX. M. de Montalembert »
ne ou sur le sommet d’une montagne, une implacable lumière éblouit et finit par produire au regard une monotonie douloureuse,
our ne pas y ajouter la sienne. Dans une très longue introduction qui finit humblement, mais dont l’humilité se prolonge un p
s Démosthène, quoi de plus que le bon sens d’une place publique ?) et finissent par O’Connell, un sublime bouffon de Shakespeare,
à n’oublier personne du cénacle dont il est l’oracle est telle, qu’on finit par ne plus savoir si Les Moines d’Occident, cett
47 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Soulary. Sonnets humouristiques. »
l y a une lutte secrète entre l’infini du sentiment qui circule et le fini de la langue dans laquelle cet infini se renferme
son humour, à ce bizarre, ce vin noir comme le sang d’un cœur triste, finira peut-être par devenir fougueuse à force d’être co
rand faim. L’avare jardinier maugréait, mais en vain. Il rêvait d’en finir avec cette folie. Elle est morte ! Un matin, le
aille ou le tour d’une bague, encore plus étroit, et s’imagine que le fini du détail répond à toutes les exigences. Cette co
48 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Seconde partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère de la littérature et des arts » pp. 326-349
ées. On s’est fort trompé, en dernier lieu, lorsque, sentant que tout finissait , on a voulu nous montrer de nouveaux trésors à ex
toujours, puisqu’elle est immortelle. Espérons que notre belle France finira par devenir sa noble patrie. À présent, nous ne p
s son immense pensée, imposait à l’Europe l’ordre social qui vient de finir , il donnait pour base à l’instruction publique l’
 ; car, comme nous le dirons tout à l’heure, le règne du fatalisme va finir aussi dans les royaumes de l’imagination, et cela
les annales de l’esprit humain. Ne disons donc point ou que tout est fini , ou que nous devons rentrer dans les voies de l’i
49 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547
quand, après avoir bien souffert, on sent qu’il n’est encore, pour en finir , que d’y mettre chacun du sien et de s’accorder.
’il se sentit un peu de stabilité, recommença par où le xviiie avait fini . Aux beaux jours du Consulat, Mme de Genlis, enco
le mot est dit et que le proverbe est placé, on sait que la pièce est finie . Mais ce mot, chez lui, n’est le plus souvent qu’
ictrac à celle de dîner tout seul, puis à l’idée de se purger, et qui finit , après avoir bien grondé, et sa lune déclinant ve
nt tout bonnement sur leur torche renversée, mais si bien faits, d’un fini si précieux, qu’on pourrait les regarder à la lou
un écrivain qui a de certains emplois secrets peu honorables, et qui finissent par tourner contre lui-même : « Il y a dans ce mo
50 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
l’infini, au lieu de rester fixé dans la sphère étroite et funeste du fini . Tels sont les termes de l’accusation : comme ell
L’accusation portait donc à faux : je ne m’étais point perdu dans le fini  ; s’il est une préoccupation qui m’ait dominé, c’
yer cet ordre de signes : les signes oraux sont tout pour nous ; nous finissons par ne plus évoquer les idées (les rapports rendu
néanmoins s’explique très bien. Celui qui se croyait l’antagoniste du fini plaçait l’infini dans l’homme même. Ainsi l’homme
51 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Les Césars »
mières années de ce siècle, deux hommes de génie, mais d’un génie qui finissait en rêverie, comme la flamme la plus pure finit en
ais d’un génie qui finissait en rêverie, comme la flamme la plus pure finit en fumée, Ballanche et Niebuhr, frappèrent, avec
uis, et que cette nécessité de gouverner le monde méditerranéen avait fini , en grandissant les vices de l’élection, par la r
abîme, avait lieu du pouvoir aux masses, et cet isolement du pouvoir finissait par lui donner, au sommet de sa pyramide, ces ver
52 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le roi René »
était enroulée comme une liane autour de ce vieux chêne qu’elle avait fini par cacher. Mais une conscience, même doublée de
front, il resta embarrassé et empêtré dans ses couronnes, ce Roi qui finit par les perdre, et par les perdre avec tout ce qu
u hasard, tous ces royaumes que Dieu lui jette dans les jambes et qui finissent par le faire tomber, ne mettent en lumière que so
iste d’Abbotsford, qui avait les mêmes manies que le Roi René, elle a fini par l’accuser d’avoir abandonné, pour muser dans
53 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214
cette histoire qui commence par la Cour, l’éclat et le monde, et qui finit par l’affliction et une cellule, sa Madame de Mon
iècle, de ce temps complet qui commença par les grandes femmes et qui finit par les grands hommes. Née des Ursins, de race po
cela arriva. Elle se dépouilla des derniers songes, et, quand ce fut fini , cette veuve de saint Paul, à la fidélité immorte
sa perfection. » Telles sont les pénétrantes paroles par lesquelles finit un volume qui nous prend l’âme avec une main tout
54 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »
t vaincu. D’aucun côté (jusqu’ici du moins) ne s’était levée, pour en finir , une de ces intelligences supérieures qui ferment
es perceptions innombrables du phénomène, du variable, du relatif, du fini , que lui transmet sans cesse l’Intelligence recue
ux manières, par les sciences qui ne s’adressent qu’à l’esprit et qui finissent par lui donner le vertige de sa force, et par l’e
pente escarpée de ce siècle, où toutes les erreurs entassées avaient fini par se précipiter. Tel est le chemin que l’auteur
55 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Xavier Aubryet et Albéric Second » pp. 255-270
ragée ; — car il s’en est allé, il a disparu comme un farfadet ! Elle finit par le trouver, et c’est bien : j’espérais encore
s Dieu entre elle et lui. Bien commencé par une tête d’ange, le livre finit , comme tant d’autres, en queue de poisson, et ce
resque toujours décide de tout en amour. La délicieuse comtesse Alice finit par aimer, comme Juliette aime Roméo, le fou, ign
tant de naturel et de rondeur dans la manière dont il la conte, qu’on finit par comprendre que la comtesse Alice ait pu aimer
56 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Francis Wey »
ades des journaux pour la gloire, et qui attendent que de tels bruits finissent , pour introduire la célébrité qui ne finit pas, W
ent que de tels bruits finissent, pour introduire la célébrité qui ne finit pas, Wey est au meilleur rang des vrais et trop r
d’un coup de pistolet ; il ne s’enfuit pas chez les sauvages ; il ne finit point par se crétiniser parmi les goitreux des Al
Saint-Martin, mise là, à la fin du volume, à ce qu’il semble pour le finir , et qui en sera la fortune ! Seulement, cet espri
57 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface et poème liminaire des « Contemplations » (1856-1859) — Préface (1859) »
l’infini ». Cela commence par un sourire, continue par un sanglot, et finit par un bruit du clairon de l’abîme. Une destinée
ser dans le sacrifice, et, là, contempler Dieu ; commencer à Foule et finir à Solitude, n’est-ce pas, les proportions individ
58 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Charles-Victor de Bonstetten. Étude biographique et littéraire, par M. Aimé Steinlen. — I » pp. 417-434
nçais du dehors, un Bernois aussi peu Bernois que possible, qui avait fini par adopter Genève pour résidence et pour patrie,
de croissance pour l’humanité, cette éternelle enfant qui n’a jamais fini de grandir. L’important et le difficile, c’est de
ève ? Peut-être, et c’est la solution qui nous sourit le plus, eût-il fini par se livrer entièrement aux lettres et par se f
ar lettre. Il paraît avoir craint qu’un si grand mouvement d’idées ne finît par quelque dérangement d’esprit. Au moment du dé
s doux, résistants et amoureux délais » de notre grand-mère Ève. Nous finissons nos voyages pat un copieux déjeuner de muffins et
59 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine. (suite et fin.) »
d’espérance dans les bulletins de santé qui se succèdent. Le dernier finissait par un mot presque rassurant : « Ce mercredi 8 a
y met une précision qui ne laisse rien à désirer : « Et disons, pour finir cet ordinaire (car j’ai affaire à sortir demain d
Sa Majesté très-chrétienne. L’entretien dura plus d’une heure, et il finit par la déclaration que fit le roi à son historien
ponse assez flasque de La Chapelle ou de quelqu’un de ses amis. Ainsi finit cette petite guerre, peu digne des funérailles li
un noble ou un fin plaisir ; mais tout est dit, c’est parfait, c’est fini , c’est définitif ; et après… Il n’y a pas là de c
60 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre III. Inconvénients de la vie de salon. »
aisir cesse de plaire, et, si agréable que soit la vie de salon, elle finit par sembler vide. Quelque chose manque, sans qu’o
n’ait pas été assez arrondi, et vous remercie299. » — Tant de grâces finissent par lasser ; après n’avoir mangé pendant des anné
applaudissant à leur tour315  De toutes parts, au moment où ce monde finit , une complaisance mutuelle, une douceur affectueu
Ils n’en savent calculer ni les poussées, ni les résistances318. Ils finissent par s’imaginer que le mieux est de laisser l’écro
« Le roi de Suède est ici, il a des rosettes à ses culottes, tout est fini , c’est un homme ridicule et un roi de province. »
61 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre II. Marche progressive de l’esprit humain » pp. 41-66
s qui amènent la mort de l’homme, et surtout sa renaissance ; car ici finit toute espèce d’analogie : la perpétuité des socié
avant : les opinions de ces hommes de choix s’étendent peu à peu, et finissent par être l’opinion de l’âge suivant, qui, à son t
tes, et enfin les idées de tous. Une génération ne commence pas et ne finit pas dans un désert : aucun fait n’est isolé ; rie
e, le dépôt des vieilles traditions de l’ordre de choses qui vient de finir  ; il est peut-être, en effet, utile qu’il reste d
en plus difficile à remplir que celle qui se présentait à l’époque où finit le règne absurde du Directoire. Louis XVIII, rest
62 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
prophétie ? sur ce que toutes les idées se réduisent à deux, celle du fini et celle de l’infini. — Il contredit toutes les h
tent, et qu’on ne peut trouver en histoire, comme en physique, que le fini , l’infini et leur rapport. — Il s’apprête des emb
e grandes revues passées à tire-d’aile ; le philosophe, appuyé sur le fini , l’infini et leur rapport, se tenait partout en é
tés qui fait l’éloquence. Si l’on est toujours noble, on ennuie et on finit par avoir l’air d’un charlatan ; il faut dans le
et milieu, au sommet de l’être et à son plus humble degré, infini et fini tout ensemble, triple enfin, c’est-à-dire à la fo
63 (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre I. Après la mort — Shakespeare — L’Angleterre »
La vie n’est qu’un long mensonge. Le chevalier Adolphe Delmas. — Tout finit sous six pieds de terre. Le comte de La Villette.
le profond avenir, il écrivit la dernière des quatre sentences : Tout finit sous six pieds de terre. Bonaparte avait raison.
le héros, pour le soldat, pour l’homme du fait et de la matière, tout finit sous six pieds de terre ; pour l’homme de l’idée,
ravaillent à quoi ? À nos esprits. Ils font de la civilisation. Tout finit sous six pieds de terre ! Non, tout y commence. N
te sur les gouvernements. L’acceptation de l’oppression par l’opprimé finit par être complicité ; la couardise est un consent
que justice nationale. Faire l’utile en même temps que le juste, cela finira certes par tenter l’Angleterre. Elle est la débit
64 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mon mot sur l’architecture » pp. 70-76
ue pour conduire à la monotonie et étouffer le génie. Cependant je ne finirai point ce paragraphe sans vous proposer un petit p
randeur apparente. On ajoute que l’édifice étroit que l’art a agrandi finit par être conçu tel qu’il est ; au lieu que le gra
t et ses proportions ont réduit à une apparence ordinaire et commune, finit par être conçu grand, le prestige défavorable des
65 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Première partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées religieuses » pp. 315-325
rivés à cela de remarquable que, quoique toutes nos traditions soient finies , nous ne sommes point dans l’attente d’une révéla
du ciel, aurait frappé de vertige l’homme contre lequel l’Europe a dû finir par se croiser ? Toutefois le vénérable prisonnie
ées morales que le christianisme a mises dans le monde, le despotisme finissait inévitablement par s’acclimater dans la vieille E
66 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Jules Vallès » pp. 259-268
a-t-on dit ; ce qui prouve, Dieu merci ! qu’ils ne s’en vont pas tous finir à la Morgue et à Bicêtre, mais qu’il en est qui s
ore des réfractaires, mais des clairs de lune de réfractaires, et qui finit par ce roman de pitres et de monstres, qui sont d
Falstaff ! À force de se regarder le bout du nez, le plus beau visage finit par se donner un genre de regard qui ne doit pas
67 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
ment lire. Il lit le cardinal Pa (cca), puis plus rien, impossible de finir le mot. Il s’agite sur son fauteuil, il ôte son c
le il peint un ciel. * * * Ce soir j’ai été douloureusement ému. Nous finissions de dîner au restaurant. Le garçon lui apporte un
s, des syllabes informulées, prononcées d’abord avec violence, et qui finissent par mourir comme des soupirs… Dans le lointain j’
sions terribles ou riantes. Hier soir, Béni-Barde m’a dit que c’était fini , qu’une désagrégation du cerveau avait eu lieu à
eu que deux séparations de vingt-quatre heures ; oui, dire que c’est fini , fini à tout jamais. Je ne l’aurai plus marchant
e deux séparations de vingt-quatre heures ; oui, dire que c’est fini, fini à tout jamais. Je ne l’aurai plus marchant à côté
oncellement de poussière brune… Puis on a vissé le couvercle. C’était fini . Je suis descendu. J’ai comme une perte absolue
68 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Buloz »
re le ventre majestueux et prépotent de la Revue des Deux Mondes, ont fini par se taire devant elle, comme l’univers devant
tit bout de bougie et elle s’obstine à existe. Patience d’insecte qui finira peut-être par triompher de la poutre, mais qui n’
ue le jeune Helvétien vint à Paris — non pour être suisse — mais pour finir ses études (françaises, hein ?), et qu’il y fut d
gourmette ! Mais ces médiocrités elles-mêmes, il les fatigua et elles finirent par s’insurger. Ce qui avait fait toujours horreu
69 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « IX » pp. 33-36
cinquième acte traîne en discours, tandis que la pièce est réellement finie au coup de poignard. Mais que les doigts me déman
le futur plutôt qu’à un Du Bartas, mais il n’est pas en nous que cela finisse de telle ou telle manière. Le hasard du génie y p
70 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier. — Correspondance de Chateaubriand (3e partie) » pp. 161-240
tation sur l’authenticité. La femme anonyme continue sa confidence et finit sa lettre par un mot charmant de caractère qui af
ndrais-je ? « Je ne veux pas vous attrister aujourd’hui, j’aime mieux finir ici ma lettre. Qu’avez-vous besoin de mes souveni
de jeune Romaine sur un camée de Pompéia. Malheureusement le carnaval fini la fit disparaître de ce salon. Elle épousa un ar
qui n’a ensuite dans la tête que de se retirer dans quelque trou pour finir ses jours, et qui s’occupe si peu de politique qu
alais ; quatre cents lieues et les Alpes nous séparaient ! Quand cela finira-t -il ? J’ai reçu une lettre de cette dame spirituel
s épreuves ! Mais si nous pouvons jamais nous rejoindre, elles seront finies , et nous ne nous quitterons plus. » XXII C
souffre ; mais soyez en paix, vous me reverrez bientôt, et tout sera fini  ! » « Je vous écrirai bientôt de Venise », écrit-
pauvres diables nous sommes en fait d’art, auprès de tout cela ! J’y finirai volontiers ma vie, si vous voulez y venir. Adieu 
beauté. Où vous manquez tout manque, résolutions et projets. Tout est fini , vie passée comme vie présente. Allons en Italie,
nt d’amitié, et Cazalès de Dieu, l’ami suprême. XXXI Ainsi tout finit , et les toiles d’araignée tapissent maintenant ce
71 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — I. » pp. 162-179
monde pour moi ; je n’ai d’espérance qu’en la mort ; elle seule peut finir mes maux, il n’est pas au pouvoir de tous les hom
 ; il a plu à Dieu de me faire sentir la douleur mortelle de les voir finir  ; et il lui plaît encore d’entretenir cette doule
faisait qu’annoncer que son culte pour la mémoire de Marianne allait finir . Peu d’âmes sont assez fermes, peu de cœurs assez
gne fut assez faiblement menée des deux parts ; elle commença tard et finit tôt. Il y eut pourtant deux sièges et une bataill
et là, des traits assez pittoresques en passant. Aussitôt la campagne finie , les princes de Conti revinrent en France où ils
72 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Des lectures publiques du soir, de ce qu’elles sont et de ce qu’elles pourraient être. » pp. 275-293
elles, et qu’on laissât entrevoir que le monde n’a pas commencé et ne finit pas à nous. Je voudrais qu’en disant nos belles q
cine, mais il y vint. Il avait commencé comme le peuple commence ; il finit comme aiment à finir les esprits cultivés et aver
Il avait commencé comme le peuple commence ; il finit comme aiment à finir les esprits cultivés et avertis. Je continue de d
voir, comme cela a lieu au Conservatoire, des ouvriers, leur journée finie , s’en venir de Passy ou de Neuilly pour assister,
heures du soir, c’est-à-dire à une heure où les ouvriers ont à peine fini leur journée. La meilleure heure est le soir, de
73 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre III. Zoïle aussi éternel qu’Homère »
la diatribe s’assaisonne de chaux vive. Tous ces noirs becs de plume finissent pas creuser de sinistres fosses. Parmi les écriva
te qui avait fait le Contrat social et les réconcilia. Quand cela fut fini , quand on eut secoué le sac, quand on eut vidé Vo
élite, accumulée de siècle en siècle et toujours ajoutée à elle-même, finit par faire nombre, devient avec le temps multitude
définitif des génies, souverain comme eux. C’est à ce public-là qu’on finit toujours par avoir affaire. Cependant il y a un a
cherche à se venger du plaisir qu’elle vous fait, et ce mot, superbe, finit par avoir deux sens, dont l’un met en défiance co
74 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »
Ils aiment à raisonner. Je les ai longtemps trouvés bizarres, et j’ai fini par les juger conséquents. Ils inventent en causa
ion de traits, une vigueur de dessin, une surabondance de détails, un fini qui accable ; le génie consciencieux, spiritualis
n s’observant, en étudiant les hommes, en écrivant, en agissant, il a fini par découvrir les divers genres de sentiments qui
pération plusieurs fois, sur des exemples distincts et semblables, on finit par démêler la circonstance à laquelle il corresp
eurs fils avanceront plus loin encore, et ainsi de suite. Le livre ne finit pas. » Son ami se leva et dit : « Peut-être. »
75 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Taine »
ne d’éventrer ce livre effrayant, pour lui regarder aux entrailles et finir par montrer qu’elles manquent ?… J’ai dit effraya
i, dans sa tombe, du sommeil non des justes, mais des ennuyés qui ont fini par s’écouter, Condillac au grêle système, le Pyg
. Il y a dans une pièce de Molière un horrible pédant en us, que l’on finit par mettre en fuite en lui pendant une sonnette a
76 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « J.-K. Huysmans »
âme malade d’infini dans une société qui ne croit plus qu’aux choses finies . Arrivé à la dernière limite que les sensations p
eu dans l’histoire d’autres décadences que la nôtre. Les sociétés qui finissent , les nations perdues, les races sur le point de m
e que le talent même. Entrepris par le désespoir, il touche, quand il finit , à un désespoir plus grand que celui par lequel i
77 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Meurice » pp. 231-241
l Meurice, n’avait jamais montré de prétentions si hautes ; mais tout finit par pousser dans la vanité des hommes, et il arri
impertinente pour le Saint-Esprit, Paul Meurice, qui en a conscience, finit par en avoir un peu honte, et, redevenu modeste t
es autres Chevaliers de l’Esprit, qui n’ont point, eux, de ministère, finit par mourir de son ministère et de cette calomnie,
78 (1824) Épître aux muses sur les romantiques
xtases. La beauté se pâmait en répétant ses phrases ; Et quand il eut fini de les faire claquer, Aucun des auditeurs ne sut
net Peignait le cœur humain, comme Dieu l’avait fait. Cette erreur a fini , comme leur renommée. Leur immortalité vient d’êt
ouce Erato, si tu tiens à Parny, Si Dufrénoy te plaît, ton empire est fini . Des sentimens du cœur ne sois plus l’interprète 
79 (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343
deurs de tous les remèdes répandus. Pas même un endroit où le laisser finir en paix ; la mer n’avait seulement pas de pitié p
orte ! On allait la clouer dans une caisse et l’enfouir, et ce serait fini . On ne la reverrait plus. Était-ce possible ? Com
is bien que tu n’es pas là, mais ouvre-moi tout de même ! » Paul a dû finir par ouvrir. Je ne veux pas préjuger, par cette hi
grand temps que les immortels qui siègent sous la noble coupole aient fini leur dictionnaire pour en recommencer bien vite u
fille ; toutes les hontes du passé se dressent devant lui, il veut en finir avec cette vie dégradante. C’est en vain que Déch
écidée à reprendre un ancien amant et, lasse de toutes ces amours, va finir sa vie entre lui et un enfant qu’elle n’avait jam
e bois vermoulu, ils le dévorèrent tout entier, désespérés de l’avoir fini , s’écorchant les mains à vouloir entamer les autr
, interminables, après lesquelles un accablement l’anéantissait. Elle finit par tomber dans un état de somnolence invincible.
is-tu, je me défendais de songer à toi, je me disais que c’était bien fini  ; et, au fond, je savais qu’un jour ou l’autre no
oulut secouer ce rêve, puis il répéta lentement : — Rien n’est jamais fini , il suffit d’un peu de bonheur pour que tout reco
rompé : Le domestique vint les prévenir que « Monsieur le curé avait fini  ». Et ils remontèrent ensemble. Forestier semblai
sur sa chemise. Ses mains cessèrent leur hideuse promenade. Il avait fini de respirer. Plus loin, le mari mort, les deux am
moi ! c’est vrai qu’il devait être godiche au lit, cet animal ! Et il finissait toujours par conclure : — Quelle brute c’était !
l’accablante lourdeur de ses soixante-seize ans. À l’idée que c’était fini , que dans quelques minutes il faudrait le quitter
de ce sabord ouvert entrait une large bande de feu rouge, qui venait finir sur le lit de Sylvestre, faire un nimbe autour de
d ; il est contesté même au musée des refusés, abreuvé de dédains, et finit par se pendre quand il s’aperçoit qu’il a sacrifi
in est digne de ce commencement. Claude, d’un geste, dit qu’il avait fini  ; et, redevenu gauche, il bouscula une chaise pou
5, j’avais déjà parlé dans ce sens à propos de M. Émile Zola. J’en ai fini avec le roman. J’arrive au portrait de Véronèse,
s elles-mêmes prennent des laideurs dont je souffre. Et, quand il est fini , ah ! quand il est fini, quel soulagement ! Non p
es laideurs dont je souffre. Et, quand il est fini, ah ! quand il est fini , quel soulagement ! Non pas cette jouissance du m
le fusil. Le petit chat était toujours là, confiant et gai. Il avait fini de boire. Assis sur son derrière, les oreilles dr
tre encore !… Il faudrait conquérir tout cela !… Quand donc aurait-il fini de toujours pousser son cheval sur cette terre no
e Belleville ; qui court les théâtres de Paris et de la province pour finir sous la fusillade des Prussiens. Il est vrai que
ens. Il est vrai que l’idylle ébauchée avec le petit patronnet Pascal finit avec le comte de Sérignan, mais ce n’est encore q
a vérité est que je vous aime en amant et non en ami… Il faut donc en finir … autrement vous ne tarderiez pas à me mépriser, c
inocle, que cette jeune fille était de tout point superbe. La journée finissait . Le soleil à son déclin éclairait encore les dern
bagues, effleurer mes oreilles d’une céleste caresse. Quand elle eut fini , j’allai d’instinct et sans y penser la ramener à
leine masculinité. Le frère lui-même était cloué au mur par le mari —  Finis la poire ! Rien à répondre. Ô honte de la bête q
tait instinctif, absolument ! La tête sur le billot, Xavier n’eût pas fini la poire. Il la ramassa, non pas à pleine main, m
était donc pas autre chose que l’égoïsme inavoué de la jouissance ! —  Finis la poire ! Alors il y revint, à cette poire ! Il
ébattre (sous un autre titre) la dernière œuvre de M. Émile Bergerat. Finissons par ce mot charmant de la comtesse Flore, à qui s
ouvre ses bras et les serre sur sa poitrine. Voilà tout, le drame est fini  ; il y a peut-être dix vers de dénouement ; c’est
de plus au cimetière. Le père de Katel s’en alla content. Le docteur finit par retrouver Katel, la fille du forçat. Là comme
pas la sœur, c’était un enchantement, il y a désenchantement, et tout finit par des chansons. Malheureusement ce n’est pas là
s. Il s’est levé. — Mon fils, a-t-il repris d’une voix grave, je vais finir par une parole que j’emprunte à un saint pape : —
est morte Aliette : … Ah ! que je voudrais croire que tout n’est pas fini entre elle et moi… qu’elle me voit, qu’elle m’ent
criminel !… et jamais elle ne sera désabusée ! … Tout a l’air si bien fini quand on meurt !… — Tout retourne aux éléments… C
rts, des sciences, des choses divines et humaines, juge à propos d’en finir avec cette convention qui s’appelle la vie : Au
intre, à qui il annonce sa détermination ; — Je veux, lui dit-il, en finir avec cette société de bourgeois, avec un monde où
avec un monde où tout n’est que pourriture, lâcheté, vilenie… Je suis fini , vidé, désespéré. C’est une vie manquée… je m’en
 ; c’est ainsi qu’à la fin du chapitre intitulé le Glaive, on lit : «  Fini le 8 avril 1864 — 822 vers. Jersey. » À propos d
us, dans l’univers puni, Que l’eau qui se taisait dans l’ombre, ayant fini . Et le silence emplit la lugubre étendue. La te
e soir à côté d’elle, elle restait tranquille jusqu’au lendemain. Je finirai par le commencement, c’est-à-dire par la préface
ne pas m’occuper de la mort. Les soixante-dix ans sont venus, ils ont fini à leur tour, ils sont déjà loin, les délais se ra
rtier du Panthéon ; on m’a pris de force. Je voudrais bien que ce fût fini … avant trois jours. Car ma petite fille, dans tro
sservir ne veut pas remonter la pente descendue, il aimerait mieux en finir  ; mais, il faut bien qu’il sorte. Alors, tremblan
la même heure, le duc d’Anguien gagnait la bataille de Rocroy. Ainsi finit le troisième volume. Le quatrième s’ouvre sur la
80 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
t, il satisfaisait certaines rancunes qu’une puissance trop prolongée finit toujours par provoquer contre soi ; en second lie
rale en combattant le sensualisme du dernier siècle. Maine de Biran a fini par le mysticisme, ce qui prouve à quel point la
ductibles. Tout revient à décider si l’infini est une modification du fini , le nécessaire du contingent, l’universel du part
nécessaire est-il la même chose que le contingent, et l’infini que le fini  : voilà la vraie question. Or, cette question ain
e nécessaire et l’infini par l’addition : car on a beau multiplier le fini , on n’aura jamais que du fini ; multiplier du con
’addition : car on a beau multiplier le fini, on n’aura jamais que du fini  ; multiplier du contingent, on n’aura que du cont
par l’addition, on l’obtient par la soustraction. Retranchez dans le fini et le contingent les éléments particuliers, il re
ni. Prenez, par exemple, une certaine étendue particulière ; elle est finie  ; mais retranchez-en tout ce qui la détermine et
aute de raisonnement c’est de dire que toutes les parties d’un espace fini sont semblables entre elles. Car cela n’est vrai
tre elles. Car cela n’est vrai que d’un espace infini. Dans un espace fini , les parties limitantes ne sont pas semblables au
sophie ait connue. Après un tel exemple, qui pourrait croire en avoir fini avec la métaphysique ? Qui se flatterait d’avoir,
fet le produit immédiat de la raison pure : nous ne pouvons penser le fini sans penser l’infini, le contingent sans le néces
absolument connaître tous les anneaux par lesquels l’infini s’unit au fini , le parfait à l’imparfait ? Nous connaissons le f
infini s’unit au fini, le parfait à l’imparfait ? Nous connaissons le fini et l’imparfait par l’expérience que nous avons de
est ce qu’on ne voit pas. Sans doute, si je prends chacune des choses finies qui m’entourent, et que je les conçoive comme par
la est tout simple, c’est que ces choses, par cela seul qu’elles sont finies , ne comportent qu’une perfection relative et limi
u monde. Le passage de Dieu au monde, ou, si l’on veut de l’infini au fini , est un passage difficile et obscur dans toutes l
Il nous suffit de voir que pour M. Vacherot le passage de l’infini au fini , de l’universel au particulier, enfin de Dieu au
81 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Épilogue »
Épilogue Il faut finir ici cette première série des Bas-bleus au xixe  s
s dans un Trissotinisme universel. La « comédie sanglante » de Pascal finira par de l’encre, aux éclats de rire des Tacites de
82 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »
sectes, car il aimait l’histoire naturelle comme tous ceux qui en ont fini avec les hommes, et il s’était formé une collecti
e l’autorité de l’Américain sur le noir pour l’y contraindre. Jupiter finit par obéir, il monte… et se perd bientôt dans la c
once intérieure, la soif qui révèle la source d’un trésor caché qu’il finit par découvrir aux pieds même de ce tulipier : tou
près avoir commencé par les vertiges de l’incompréhensible, Edgar Poe finit par s’asseoir paisiblement dans les explications
i ; il a sur les lèvres le lait épais de cette brutale nourrice qui a fini par l’étouffer. Baudelaire a beaucoup marqué la l
qui a la frénésie patiente, quand il s’agit de donner à son œuvre le fini … qui est son seul infini, hélas ! À coup sûr, jam
contre la vie. Il empoisonnait ses empoisonneurs. Historiquement, il finit par s’empoisonner lui-même. Le suicide, un suicid
uis longtemps, dit très bien Baudelaire ; un suicide, la mort bohème, finit la vie bohème d’Edgar Poe : « Un matin, dans les
ns d’artiste, les grossières manivelles de la mécanique sociale qui a fini par le broyer sous ses rouages aveugles et sourds
83 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199
is écrire une histoire approfondie des Guise, de ces héros d’un monde fini et condamné, c’est du recul, de l’archaïsme, du d
ses maladies de débauche, jaloux de Bayard, foi mentie à Madrid, qui finit par s’allier avec le Turc contre la civilisation
puis six mille ans s’en vont les autres et je renie Dieu. Ma fête est finie  ! », cette incrédulité y est à peine aperçue, tan
nce, pour n’y garder que les faits politiques qui s’y mêlèrent et qui finirent par la tuer, le livre de Forneron est une œuvre a
mps. Balzac, avec lequel la littérature du xixe  siècle n’en a jamais fini et qui pourrait la remplir tout entière à lui seu
l n’en montre aucun, en ce débat entre les Pays-Bas et l’Espagne, qui finit par être un déchirement pour la monarchie espagno
retourne l’infamie du prêtre contre la sainteté de l’autel. Il a donc fini son histoire comme il l’avait commencée. Il a sui
stoire, le génie militaire arrive toujours à l’heure nécessaire, pour finir les Démocraties. S’il n’avait fait que cela du te
84 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »
vastes et violentes peintures avec lesquelles nous croyions en avoir fini pour passer à d’autres tableaux, ne recommencent
e Hugo est bien plutôt du côté contraire. Elle est surtout du côté du fini et du réel. La réalité communique une bien autre
t reclus. Où ?… Dans son PROPRE GOUFFRE… On a sur soi le voile… C’est fini ……………………………… … Il ne peut pas plus sortir de l’inf
op. VI C’est par cette héroïque Bataille d’Eylau que je veux en finir avec ces deux volumes. Elle me remet en mémoire c
boueuse qui emporte au bout de son balai toutes les poésies du passé, finira par cirer comme le parquet des corridors d’un min
… Dans cette double pièce de vers intitulée Le Cheval qui commence et finit ce volume, d’une composition si peu surveillée qu
et qu’on a généralement trouvé charmant. Et vous avez tout lu. C’est fini . Vous voyez que ce n’est pas aussi difficile que
85 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »
pour le suivre l’image de l’état moral où la force des choses devait finir par les amener eux-mêmes. 1. La forme des « Ess
utarque, coutumier aussi de ces « gaillardes escapades », et il avait fini par trouver que ce désordre, qui ne lui donnait p
és au seuil du sanctuaire. Est-ce tout ? Non sans doute, mais je n’en finirais pas, si je voulais énumérer tout ce que Montaigne
te et Sénèque, et Lucrèce à la rescousse. Je ne doute pas qu’il n’ait fini par y songer avec indifférence, en y songeant tou
e que pour mourir, et meurt sans se plaindre, comme les animaux. Il a fini par se dire que la méditation de la mort était un
manque, et le raisonnement, et les proportions. Montaigne commence et finit pour ainsi dire à chaque phrase, selon la remarqu
86 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Pensées, essais, maximes, et correspondance de M. Joubert. (2 vol.) » pp. 159-178
out d’abord qu’il y en a trop. Un poète anglais (Cowley) a dit : « On finit par douter si la voie lactée est composée d’étoil
que gouttes de lumière que cette suite de pensées ; l’œil de l’esprit finit par s’y éblouir. « Je voudrais, dit-il encore, se
ébauche digne de Pythagore ! Et ma rhétorique française s’est trouvée finie . En résumé, s’il s’agissait de lui assigner son c
la peine. Il avait à un trop haut degré le sentiment du parfait et du fini  : Achever sa pensée ! s’écriait-il, cela est lon
’ont pas même besoin d’être belles pour plaire, il leur suffit d’être finies . La situation de l’âme qui les a eues se communiq
87 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Xavier Aubryet » pp. 117-145
erniers savants, qui se croient les premiers, — prétendent qu’il faut finir , c’est-à-dire par la description et par la nomenc
u’elle l’en débarrasse ! Il en sera plus fort après. Oui ! que la vie finisse de lui apprendre ce métier de critique auquel, de
est devenu, au contact des choses grossières de ce Carnaval que voilà fini , plus délicat et plus difficile que jamais, Voilà
ingué, de sybarite qui veut qu’on lui change ses roses, d’homme qui a fini par trouver que la vertu pourrait bien être du pi
, pour ne pas l’être, il tortille les faits, s’entortille lui-même et finit par s’étrangler. En mettant à part ses figures de
88 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »
’un espace sans bornes, qui n’a pas pu commencer, qui ne pourrait pas finir , et qui demeure immobile, tandis que les corps s’
d’une durée sans bornes qui n’a pas pu commencer, qui ne pourrait pas finir , et qui se serait écoulée uniformément, quand auc
ps et l’espace contiennent dans leur ample sein toutes les existences finies , et ils ne sont contenus dans aucune. Toutes les
ous pouvons observer et mesurer son cours. La démonstration acharnée finit par une accumulation d’images, magnifiques. C’est
prodigieux. Après l’avoir lu, on se demande pourquoi le docte abbé ne finit pas sa vie à Bicêtre ; et ses fautes sont relevée
89 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVII. Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
lissement d’une religion d’où le culte pur, annoncé par le fondateur, finira à la longue par sortir. Les idées apocalyptiques
royance profonde et constante, c’est que le monde est sur le point de finir  783 et que la grande « révélation 784 » du Christ
appropriées à des états intellectuels très divers. Le monde n’a point fini , comme Jésus l’avait annoncé, comme ses disciples
st. La première fois qu’on annonça à l’humanité que sa planète allait finir , comme l’enfant qui accueille la mort avec un sou
90 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « De Stendhal »
arts, un causeur de Décaméron, un capricieux de littérature qui avait fini par prendre goût aux Lettres dont il avait d’abor
egarde dans le sien. Fait pour le monde comme tous les ambitieux, qui finissent par se venger, en le jugeant, de ne pouvoir le go
ière, ferme, pénétrant, aiguisé et brillant comme elle, et son esprit finissait par n’être plus qu’un admirable outil d’acier. C’
nous a laissés. Dans cette Correspondance, qui commence en 1829 pour finir en 1842, nous trouvons, au milieu de toutes les q
91 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Stendhal » pp. 43-59
arts, un causeur de Décaméron, un capricieux de littérature qui avait fini par prendre goût aux lettres, dont il avait d’abo
garda dans le sien. Fait pour le monde, comme tous les ambitieux, qui finissent par se venger, en le jugeant, de ne pouvoir le go
ière, ferme, pénétrant, aiguisé et brillant comme elle, et son esprit finissait par n’être plus qu’un admirable outil d’acier. C’
nous a laissés. Dans cette Correspondance, qui commence en 1829 pour finir en 1842, nous trouvons, au milieu de toutes les q
92 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — V » pp. 123-131
t que de dignité sur les questions qui s’agitaient en sa présence, et finissait toujours par témoigner à la compagnie les regrets
t d’une passion vive et sérieuse. La maréchale de Villars, qui devait finir dans la vieillesse par une grande dévotion, paraî
, en disant : L’heureux Villars, fanfaron plein de cœur… Nous avons fini . Villars, âgé de plus de quatre-vingts ans, fut c
93 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIII. P. Enfantin »
quelles catacombes sortent-ils ? On n’y pensait plus. On les croyait finis . Ce flot de vingt ans qui engloutirait tant de ch
es bêtises de leur printemps ! Mais on se trompait. Ils n’étaient pas finis . Le manifeste, car c’est un manifeste que M. Enfa
iquement obéir ? la chair n’a pas ses joies dans le capucin. Enfin il finit par cet idiotisme de toutes les sectes du progrès
94 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Th. Gautier. Émaux et Camées »
s Émaux et Camées dans une édition qui est elle-même un camée pour le fini et la correction du détail. M. Théophile Gautier
jourd’hui de la densité colorée à la densité lumineuse, et dont l’âme finit par se dégager de cette gaine splendide et plasti
s, quand elle parle de M. Gautier. Vous y revoyez particulièrement le fini d’expression auquel devait nécessairement atteind
95 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor de Laprade. Idylles héroïques. »
’esprit, mais sans profondeur et sans surface ; il en a en long et il finit par une pointe comme un obélisque. » Eh bien, c’e
e globe d’or Qui luit en face, — entre vos cornes ! Et comme il faut finir , tout se condense : Et…. (dit-il, épuisé après ce
ons. Nous n’avons pas, comme M. de Laprade, l’esprit des sommets, qui finit par devenir un personnage dans son livre, et qui
96 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Louis Bouilhet. Festons et Astragales. »
re comme dans la fable. On vit d’abord de ceux qu’on répète ; mais on finit toujours par mourir de les avoir tant répétés !
ouilhet, qui s’est faite dans les grands Romantiques contemporains, a fini par trop influer sur sa pensée, car il ne faut pa
la fantaisie de M. Gautier, mais le Barbier, qui commence en Gautier, finit en Hugo, de mélancolique devenu grotesque, Et so
97 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note II. Sur l’hallucination progressive avec intégrité de la raison » pp. 396-399
ra dans sa chambre, apportant un bouillon. Il le prit, sa diète était finie , et avec elle finirent les hallucinations ; mais
apportant un bouillon. Il le prit, sa diète était finie, et avec elle finirent les hallucinations ; mais il pense que, s’il avai
98 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre VIII. Des Églises gothiques. »
paraissaient magiques, plus ils nous remplissaient de ces pensées qui finissent toujours par une réflexion sur le néant de l’homm
voûtes ciselées en feuillages, ces jambages qui appuient les murs, et finissent brusquement comme des troncs brisés, la fraîcheur
99 (1835) Critique littéraire pp. 3-118
, que j’avais brisé sous l’effort, tomba à terre en morceaux. » Ainsi finit le troisième amour d’Amaury, non moins brisé, non
anons d’Austerlitz sont encore chauds, mais ils sont muets ; tout est fini  ! Amaury tourne bride, ayant manqué la bataille c
urpitudes et ramassé toutes ses ordures dans les carrefours de Paris, finit par le mettre sous clef, dans la cellule expiatoi
e des nuages. Vous vouliez un Dieu : vous avez un Jupiter d’Opéra. Je finirai par une réflexion. J’ai signalé précédemment la r
ous la métaphore, qui mourra d’apoplexie ! Je veux pourtant, avant de finir , faire une concession aux admirateurs du style de
rix, comme ils auraient pu faire dans la plaine de Saint-Denis. Ainsi finit la chasse aux tigres. Bientôt après, le 12 avril 
ce moment à notre jeune compatriote. Voici du moins comment l’orateur finissait  : nous citons la version anglaise pour ceux qui v
L’unique pensée de Runjet-Sing, c’est que la Compagnie des Indes doit finir , tôt ou tard, par engloutir son royaume ; et Runj
n royaume ; et Runjet-Sing a bien raison. C’est ainsi que son royaume finira . En effet, le Sutledge, qui borne l’empire Anglo-
nstant sur nos pas, et reprendre le voyage de Jacquemont au moment où finit notre dernier article, le 9 novembre 1831. Jacque
se n’a été que trop longue, il faut abréger. Pourtant, à l’instant de finir , ma conscience de critique me reproche d’avoir éc
rien perdre, une analyse de chacune d’elles. Mais aujourd’hui il faut finir , et finir bien tristement. Le 5 juin 1832, Victor
e, une analyse de chacune d’elles. Mais aujourd’hui il faut finir, et finir bien tristement. Le 5 juin 1832, Victor Jacquemon
au but de tant d’efforts courageux, mourir ! Est-ce ainsi que devait finir le voyage scientifique de Victor Jacquemont ? « 
aimés de votre pauvre Victor ! — Adieu pour la dernière fois ! » Ici finit la correspondance de Victor Jacquemont. Cette der
quoi, la princesse le fit mettre à la porte par les deux épaules. Là finit le beau rêve de Saint-Julien. Tel est le nouveau
100 (1895) Le mal d’écrire et le roman contemporain
es analyses dogmatiques par des annonces à tant la ligne. Le public a fini par mépriser, par dédaigner la bibliographie, les
éale, la seule ville, l’Urbs antique !… » Ne serait-il pas temps d’en finir avec ces flagorneries puériles qui font de la vie
elle. Proclamons donc une fois pour toutes ces vérités qu’on oublie ; finissons -en avec les étiquettes menteuses et les injurieus
vais calcul. Il stimule un moment le talent, mais il l’épuise vite et finit par ne plus nourrir son homme. Voyez comment les
ans presque toutes ses lettres, Flaubert jette ce cri de détresse qui finit par devenir un cri de malade : « La manie de l’an
t qu’après des efforts stériles ou des résultats indifférents, la vie finit pour tout le monde par l’épouvante de la mort. Av
, et la poésie de la femme plus que sa tendresse. L’un et l’autre ont fini leur vie dans la même solitude désabusée et ont g
les. Voyez où conduit l’intempérance d’une telle méthode : M. Taine a fini par envisager l’individu comme une plante humaine
ous prétexte qu’il ne savait pas tenir un pinceau. Peut-être alors en finirait -on avec les négations de parti pris et les fluctu
on pouvait entre voir que sa préoccupation des cadres et des milieux finirait par envahir son œuvre et qu’il outrerait les magn
postérité, c’est l’avortement complet d’une école monstrueuse, qui a fini par décourager ses propres disciples au point de
Platon, constitue le Beau. Les écrivains qui s’intitulent idéalistes finiront eux-mêmes par se confondre avec les autres, parce
ille Élisa et Germinie Lacerteux. Le règne de l’étrange et du cru est fini … On attend autre chose. Un grand progrès a été ac
à un besoin de réaction éphémère ou à l’entraînement d’une mode déjà finie qu’il faudra demander cette forme, mais à la trad
la lumière en remuant les idées, comme les nuages qui en se déplaçant finissent par montrer le soleil. Le roman contemporain e
renchérissant sur Balzac et voulant serrer de plus près la réalité, a fini par aborder de parti pris les situations les plus
op grande fréquentation des livres. Celui qui a beaucoup de relations finit par serrer la main à tout le monde. Sainte-Beuve
une cause de larmes. C’est ce qu’a fait Loti. Au lieu de l’amour qui finit bien, comme dans les comédies, au lieu de l’amour
dramatise, comme dans le gros roman, Loti nous a donné l’amour qui ne finit pas ou qui finit mal, comme dans la vie. C’est ai
dans le gros roman, Loti nous a donné l’amour qui ne finit pas ou qui finit mal, comme dans la vie. C’est ainsi qu’il a vécu
Jamais. Ses livres refoulent nos élans, démentent, nos aspirations et finissent brisés dans des sanglots et des adieux. Quand on
és à ne pas survivre aux délices de leur passion. La surprise de voir finir pour jamais ce qu’on voudrait voir durer toujours
il remplit, un peu chaque jour, des pages volantes qui, à la longue, finissent par former un livre, fixant ainsi involontairemen
ain quelque part ailleurs, je ne sais quoi d’immatériel ne devant pas finir  ; mais non, rien, je n’ai pas pu, et toujours j’a
tes mes croyances d’autrefois. Il me semble encore que, quand j’aurai fini de jouer en ce monde mon bout de rôle misérable ;
quand j’aurai fini de jouer en ce monde mon bout de rôle misérable ; fini de courir par tous les chemins non battus, après
fini de courir par tous les chemins non battus, après l’impossible ; fini d’amuser les gens avec mes fatigues et mes angois
un amour sans incident, un drame die cœur entre deux jeunes gens qui finissent par s’épouser, comme Hermann et Dorothée de Gœthe
situation terrible où doña Inès, l’angélique et diabolique amoureuse, finit par nous faire peur. Les longs chœurs des prologu
ositions, sans pouvoir consentir à se rendre. Il faudrait pourtant en finir . Puisque tout le monde reconnaît la monotonie, la
ns sensuelles de son attente amoureuse, et l’on comprendra comment il finit par succomber à la tentation du suicide. Cette pe
peu à peu, comme des vagues aplanies dans les tranquillités du large, finissent par se perdre dans la magnificence de cette lassi
ste que le néant de la mort. Pourtant, lorsqu’elle vit que tout était fini et que sa dernière heure allait venir, elle voulu
our l’exilé de la Vallée aux Loups comme ces crépuscules d’été qui ne finissent plus de mourir et qui ressemblent tant à l’aurore
ubriand appréciât à sa juste valeur cette réconfortante affection. Il finit par où il aurait dû commencer : il prit au sérieu
passion ne suffit-elle déjà plus à émouvoir, et le vice lui-même eût fini par paraître fade, si la réaction n’était arrivée
i la Révolution de en matière de littérature. Sa révolution n’est pas finie  ; elle dure encore ; seulement nous ne sommes plu
ssources de mise en scène pour singer la réalité. On s’est imaginé en finir avec Dumas fils et Sardou en remplaçant les situa
prendre le mot réalisme comme étiquette d’écolo, ou peut dire qu’il a fini son temps avec le naturalisme ; mais si l’on ente
l’on aura de talent, plus l’on reconnaîtra, une fois ce deuxième jet fini et recopié, la nécessité d’un troisième effort. O
Un style est bon lorsqu’on ne peut plus le retoucher ; une phrase est finie lorsque personne ne peut plus la refaire. La limi
ttirer, Flaubert vous retient. Sa séduction est si contagieuse, qu’on finirait par ne plus lire que lui. C’est qu’il est translu
ne d’être prise au sérieux par tous ceux qui éprouvent le besoin d’en finir avec l’anarchie littéraire qui nous dévore. Nous
r et le juge. Au lieu de se contenter d’apprécier les œuvres une fois finies , la critique participera ainsi à leur élaboration
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