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1 (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167
fort bien fait que j’ai rapporté de Paris, et qui pourrait vous être fort utile si vous croyiez avoir le temps de faire exé
uel ils vivent avec la réputation de gens d’esprit. Du reste, je suis fort persuadé qu’on ferait un beau livre de toutes les
elque chose, soit qu’on aille quelque part ; Gustave Planche, qui est fort sale ; Capot de Feuillide qui est fort brutal ; N
art ; Gustave Planche, qui est fort sale ; Capot de Feuillide qui est fort brutal ; Nisard, l’inventeur, comme vous savez, d
s que dure le produit de sa poésie ! Ce système de vie est à mon avis fort ingénieux. Vous sentez, mon cher Monsieur, que Pa
bsence de quelques poètes célèbres dont les noms me parurent lui être fort connus. Mais je n’ai pu les retenir ; du reste, j
bien tout regardé de lui, de ses bottes à son chapeau qui ne sont pas fort loin les unes de l’autre. M. de Balzac, qui a auj
s les initiations de sa métempsycose. Aujourd’hui un éditeur parisien fort habile : M. Hippolyte Souverain, a entrepris de r
oyé. M. Sandeau accueillit spirituellement la plaisanterie et se loua fort du cheval. M. de Balzac demeura plus que jamais c
habilitation qu’il avait entreprise pour elles, et dont elles avaient fort besoin depuis l’Empire. J’ajouterai pour clore ce
e, sa table est couverte de vaisselle à son chiffre. Sa livrée est de fort bon goût. M. de Balzac qui est célibataire, vit a
salle à manger parfaitement meublée dans le goût de la renaissance). Fort sollicité par M. de Beauvoir, l’ami de mon ami, p
al le Figaro, qui a servi aux premières armes d’une foule d’écrivains fort estimés aujourd’hui. M. Karr passe et aime à pass
re soir, à l’Opéra. Si ma première lettre vous a amusé, je me louerai fort d’avoir pris le parti de vous continuer ces confi
le procès en séparation avec la femme de l’auteur donne un caractère fort piquant. Ici on désapprouve formellement M. Karr
e peu de succès qu’a obtenu jusqu’à ce jour dans notre pays un auteur fort en vogue par toute la France. M. Karr a dans ses
t, de 30 ans environ, ayant de beaux et nombreux cheveux et un visage fort noble. Son profil est de ceux que les Français ap
trappe sous mes pieds pour m’abîmer à ses yeux. Notre compatriote est fort lancé, comme vous voyez, mon cher Monsieur. L’aut
er l’explication. Je reviens à M. Soulié, parce que c’est un écrivain fort estimé chez nous. Ici M. Soulié passe pour un hom
pousse au journalisme, et M. Soulié a cédé à cette espèce d’épidémie fort dangereuse pour quelques-uns : c’est une grippe q
ueplan son frère, que nous avons vu à Bruxelles, et qui y a laissé de fort bons tableaux ; quant à M. Nestor inconnu pour mo
arquai, malgré toute mon attention portée vers la musique, deux dames fort belles, chacune dans un genre différent. L’une ét
ouée ; on me la nomma Mme de Pontécoulant. L’autre, grande, blonde et fort blanche, de 30 ans environ, à l’air imposant et a
e ans, bien qu’il soit député depuis deux ans. Il est blond et petit, fort myope et assez distingué. Mon ami et cicérone m’a
euilles, est également due à M. Véron. M. Véron a 40 à 45 ans, il est fort laid et porte jusque par-delà les oreilles un col
rouges. C’est un dandy dans toute l’exagération du mot. Il est pâle, fort brun et fort abondant en cheveux et en barbe ; so
t un dandy dans toute l’exagération du mot. Il est pâle, fort brun et fort abondant en cheveux et en barbe ; son nez est tou
aissent parvenir dans cette sorte de cellule qu’un jour de crépuscule fort mystérieux ; on ne sait comment M. Sue y voit ass
arades de M. Sue affirment que du temps de leur intimité, il mangeait fort abondamment, et comme tous les jeunes gens, sans
ajouter à ceci les indiscrétions de la chronique. M. Sue est gros et fort  ; à pareil régime d’œufs mollets en si petit nomb
ux, dont il ne laisse que le souvenir. Puis, le soir, M. Sue, qui est fort pâle et dont l’œil sait être mélancolique, s’en v
pour expression des termes peut-être un peu pédantesques, avec un air fort important par-dessus tout. — D’ailleurs, je ne fa
l’ordre des révélations qui m’ont été faites, j’aurais ici une scène fort plaisante à vous raconter. Je veux pourtant vous
ouru quelques livraisons de cette histoire et j’affirme y avoir lu de fort belles choses. M. Sue est un homme de talent, cel
e baleine. J’avais lu le matin même dans le Figaro, des plaisanteries fort amusantes sur ce dernier, qui passe pour avoir co
lui annonçant qu’un sien oncle, très riche et sur lequel il comptait fort , était à toute extrémité. Le jeune homme embrasse
e mettre son chapeau sur le mien !!! C’est un homme d’environ 38 ans, fort laid, mais d’une laideur si pétillante, si spirit
-là vaut toutes les beautés de têtes de coiffeurs possibles. Il était fort simplement vêtu, et s’épanouissait là, à entendre
Alex. Dumas. M. Souvestre est un homme de 38 à 40 ans, d’un extérieur fort simple. Hippolyte Lucas, l’auteur des Caractères
vec ses amis. Chacun l’appelait tout simplement : George ; elle était fort simple ; et si simple même que beaucoup de son es
icles de ce journal découlent de sa plume incisive. Son influence est fort grande : tout le monde le craint, et il ne craint
bien qu’il ne soit plus commis en librairie, mais il n’en publie que fort peu. On croit dans la littérature qu’il a dessein
ns qu’on ait droit de dire que ces journaux sont de lui. Je regrettai fort de ne pas rencontrer M. Gozlan, mais je l’oubliai
eprésenté tel qu’il est, mon cher Monsieur. C’est un homme de 35 ans, fort simple, et qui n’a nullement l’air d’être lui. Il
. D’après ce que j’ai cru pouvoir constater, sa valeur littéraire est fort médiocrement estimée ici. C’est un homme de cabin
n peu le nom de laine. Il n’a pas de barbe, mais de beaux yeux bleus, fort doux. L’ensemble de son visage est plus étrange q
ard je le rencontrai dans les couloirs, et je lui reconnus une taille forte et élégante ; ses allures me semblèrent distingué
À propos de cette dernière spécialité, on affirme que M. Dumas y est fort habile, et qu’il pratique journellement une foule
u parti républicain, quoiqu’en général les écrivains ne se mêlent que fort peu à la politique. Ils font de la littérature pa
sieur se recommanda à la seconde, et y fut admis. M. Frémy, sans être fort gras, a le visage d’une extrême largeur et ses jo
 Merle, un des rédacteurs de la Quotidienne. M. de Vigny est un homme fort distingué, blond, élégant et simple à la fois ; i
de M. de Vigny. C’est un jeune homme de 27 à 28 ans, grand, blond et fort sans façons. Mon compatriote qui le connaît beauc
âtre ; mais, ce qui est surprenant, à mon avis, c’est qu’elle y était fort médiocre. Quoi ! tant d’âme et de chaleur, tant d
e ses manières et la respectable tenue de sa maison. Il ne paraît que fort rarement en public ; et le seul salon où on le vi
ne, comme Jean ou mon voisin Raymond. Il semble avoir 50 ans, et il a fort bonne mine, malgré cette tristesse inconcevable d
fortune. Mme d’Abrantès a un salon ; mais j’ignore si sa société est fort nombreuse. On m’a dit que le jour où elle recevai
t crée l’anecdote avec un naturel infini. Ses prétentions ne sont pas fort élevées au sujet de ses ouvrages ; il vend ses vo
sa malle de voyage. C’est joli. Je ne le sais pas, mais je soupçonne fort que M. Lamothe-Langon a chez lui des aides, des a
ittérature y est largement représentée. M. de Lamartine s’y rencontre fort souvent. Ensuite c’est M. de Balzac, Alphonse Kar
nner que la plus faible idée. M. le prince de la Moskowa, un des plus forts pianistes amateurs de France, et Méry, l’un des h
ux ans auparavant, ils passaient souvent des soirées, qui, prolongées fort tard, se terminaient toujours par un conte de rev
qui a possédé une grande fortune. Les ouvrages de Mme Sophie Gay sont fort lus ; elle a composé une vingtaine de volumes et
de Canolle, dont la musique n’a eu que peu de succès. C’est une femme fort spirituelle et fort aimée des gens qui la connais
musique n’a eu que peu de succès. C’est une femme fort spirituelle et fort aimée des gens qui la connaissent et l’apprécient
ns qui la connaissent et l’apprécient ; on considère comme une faveur fort enviée, et on doit dire fort utile, l’entrée de s
précient ; on considère comme une faveur fort enviée, et on doit dire fort utile, l’entrée de son salon, qui est toujours re
font souvent les honneurs. Son gendre, M. Émile de Girardin, y paraît fort peu. Mme Gay a un fils qui est-officier de cavale
’arrive à une anecdote, quelque peu apocryphe peut-être, mais qui est fort populaire, et si répandue qu’elle est devenue plu
it que c’était un jeune homme de 32 à 34 ans, éminemment distingué et fort élégant. Je n’ai également que peu de chose à vou
jeune homme ; je l’ai rencontré dans un foyer du théâtre, il m’a paru fort maniéré, fort suffisant, tout ce que peut être en
je l’ai rencontré dans un foyer du théâtre, il m’a paru fort maniéré, fort suffisant, tout ce que peut être enfin un homme d
Je m’arrête donc en coupant court à ce papotage. Papotage est un mot fort expressif qu’a emporté le dix-huitième siècle, et
il faut que la base soit pesante ; les feuilletons de M. Jal étaient fort en état de former la première assise du Constitut
marine : Cet ouvrage porte en titre : De Paris à Naples ; c’est aussi fort inconnu chez nous. Ce de Paris à Naples forme le
et d’une pauvre imagination, ce n’est pas moins un homme estimable et fort incapable de nuire sciemment à qui que ce soit ;
, mange et dort avec des gants ; il se parfume et vit comme une femme fort éprise d’elle-même. Les amis de M. de Maynard ont
lui ; la voici : Il y a deux ou trois ans, l’auteur de Thadéus était fort tourmenté par le directeur d’un journal, pour qu’
it sur-le-champ une proposition tout au plus acceptable et à coup sûr fort intempestive. Il offrit le montant de la carte pa
reproduire. Depuis cette époque, M. Luchet passe pour l’homme le plus fort de France sur cette nouvelle science sociale ; et
ron Lamothe-Langon ? M. Sainte-Beuve est petit, blond, d’un extérieur fort simple, et qui ne trahit nullement son âme si cha
ort simple, et qui ne trahit nullement son âme si chaleureuse. Il vit fort retiré avec sa vieille mère dans le quartier du L
à Paris. M. Jules Sandeau et Mme Dudevant ont eu ensemble une liaison fort intime ; le nom de Sand, que l’illustre femme a d
a femme (Mlle Foucher, sœur de Paul Foucher) a été et est encore même fort jolie ; c’est une brune qui rappelle les belles j
e fauteuil ; cela est un peu affecté peut-être, mais c’est à coup sûr fort imposant ; le mobilier de ce salon est d’un style
rare conservation ; il représente une scène du moyen-âge. M. Hugo est fort simple dans ses allures et dans ses habitudes. C’
ont beaucoup vécu avec lui s’en plaignent amèrement. On le dit aussi fort avare, et surtout peu obligeant malgré sa positio
ta, il ouvrit. Et se trouva face à face avec une jeune et jolie fille fort effrayée. Le jeune homme la fit bon gré mal gré e
avons pas contrefaits, ce dont le dit M. Gautier aura été apparemment fort vexé, si nous nous en rapportons à certains artic
’ai rencontré à Paris, et soit en Belgique, soit à l’étranger, il est fort sale. Il porte de longs cheveux d’un blond indéci
rie jusqu’aux plus futiles observations de mœurs et d’art, un intérêt fort réel pour la France, et celui-là serait le bien v
rai sur son compte, bien que j’aie recruté sur son individu une somme fort complète de ridicules ; on trouvera peut-être cel
u, ou bien un mystificateur ? Le fait est que plusieurs circonstances fort importantes sommèrent l’écrivain de se produire e
de Davin des choses très touchantes. La perte de M. Félix Davin a été fort douloureusement sentie par toute la littérature f
er incessamment et qu’une lecture de salon fait citer comme une œuvre fort supérieure. M. Fulgence Girard est un des jeunes
rdre moral que dans l’ordre physique, comme vous savez. Ses vers sont fort recherchés, parce qu’il en publie peu, jusqu’à l’
ume habile un second ouvrage, pour lequel il traita moyennant un prix fort élevé. Un an plus tard, l’ouvrage fut livré, puis
-ce une princesse. Aussi le secrétaire est-il aujourd’hui un écrivain fort distingué qu’on ne nomme pas, et Mme de Craon a-t
qu’inférieur au premier. Peut-être est-ce un nouveau secrétaire moins fort que l’auteur réel de Thomas Morus, qui a aidé Mme
ses vêtements étaient plus sévères que frivoles, voilà tout. J’aurais fort désiré lui parler, ou me mêler à sa conversation,
C’est d’ailleurs un gros garçon de bonne mine, de 32 à 33 ans, grand, fort , à l’air monacal et imposant. M. Planche connaît
ture française qui ont quelque valeur. Il en est bien quelques autres fort connus à Paris et qui sembleraient exclus avec in
, qui portait une lettre au poète) une collection très curieuse et de fort bon goût, bien certainement ; c’est la réunion co
e des curiosités de Paris pour un artiste ; et tel peintre achèterait fort cher la faveur d’y dessiner tout un jour. C’est q
e toutes couleurs se confondent dans ce salon oriental. Mais une idée fort heureuse qu’a eue M. Méry est, à mon avis, celle
it, je pense, de Mme Constance Aubert, qui écrit des articles de mode fort suivis, dans le journal le Temps. Mme Constance A
st fille de la duchesse d’Abrantès, et comme sa mère, elle n’a qu’une fort médiocre fortune. Junot a mal fini, comme vous sa
vu condamné, depuis mon retour, à un travail excessif qui m’a laissé fort peu de loisir. Mes écritures de bureau étaient en
ail, quelque isolée qu’ait été ma personne depuis un mois, il m’a été fort difficile de ne pas entendre parfois bruire à mon
la Presse, et dans lesquelles la famille royale de Naples est traitée fort brutalement, on ne croit pas le moins du monde à
2 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Fort, Paul (1872-1960) »
Fort , Paul (1872-1960) [Bibliographie] La Peti
égendaire. [Le Livre d’Art (mars 1896).] Francis Vielé-Griffin M. Fort a pris à travers champs ; sa cueillette est bruta
à l’odeur d’imprimé que dégage le papier dont il protège les tiges. —  M. Fort est parfois très obscur et n’aime pas l’alinéa. N
même déjà de curieux essais de strophes en prose… Si la tentative de M. Paul Fort a eu quelques précédents, elle n’en est que plus
ersonnelles, et celle-ci serait mauvaise si elle était sans famille. M. Paul Fort l’a faite sienne par la valeur théorique qu’il lu
ptible. [Ballades françaises, préface (1897).] François Coppée M. Paul Fort me rappelle le romantique Aloysius Bertrand dont
se est aujourd’hui tombé dans un très injuste oubli. L’imagination de M. Paul Fort , comme celle de son devancier, est brillante et p
l’imagier. Certainement, nous sommes en droit d’attendre beaucoup de M. Paul Fort , qui possède à un haut degré le sentiment de la l
es françaises) me paraît tout à fait, par rapport à l’œuvre future de M. Paul Fort , ce que furent les Serres chaudes au début de cel
es, qui, développée et mûrie, a donné ses drames et ses essais, ainsi M. Paul Fort offre un vaste répertoire d’images et de pensées.
alpitante de son vol. En appelant le livre des Ballades françaises de M. Paul Fort un répertoire, j’ai voulu seulement en indiquer u
3 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
mais dans le reste du royaume, le sang persan est présentement devenu fort beau, par le mélange du sang géorgien et circassi
xe féminin s’est embelli comme l’autre, et les Persanes sont devenues fort belles et fort bien faites, quoique ce ne soit pa
se, les visages plats et larges, et le teint mêlé de jaune et de noir fort désagréable. Pour l’esprit, les Persans l’ont aus
a guère qui pervertissent ces talents autant qu’ils le font. Ils sont fort philosophes sur les biens et les maux de la vie,
ns qui ne professent pas leurs sentiments, vous trouverez les Persans fort humains et fort justes sur la religion, jusque-là
sent pas leurs sentiments, vous trouverez les Persans fort humains et fort justes sur la religion, jusque-là qu’ils permette
ues qu’ils le sont, on n’aura pas de peine à croire qu’ils sont aussi fort paresseux, car ce sont choses qui vont ensemble.
porté comme dans nos pays, s’évapore en injures. Mais ce qu’il y a de fort louable, c’est que, quelque emportement qui leur
on. On s’est contenté de lui donner une éducation qui lui laissât une forte teinture des coutumes et des mœurs des Turcs. Le
ein de coureurs du pacha et du prince de Guriel, qui le maltraitèrent fort à coups de bâton et de masse d’armes. Ces coureur
parce qu’elles étaient dorées et armoriées ; car j’avais fait relier fort curieusement mes meilleurs livres en partant de P
aître avait reçu du Grand Seigneur portait de détruire tous les lieux forts de Mingrélie ; mais que toutefois il voulait bien
de l’épouser. Ce prince reçut l’ordre avec joie, parce que Marie est fort riche ; et il l’épousa, quoiqu’il eût déjà une au
ds biens. Son premier mari, prince de Guriel, vit encore, mais il est fort vieux et fort cassé. Il est en Géorgie. La prince
premier mari, prince de Guriel, vit encore, mais il est fort vieux et fort cassé. Il est en Géorgie. La princesse lui a donn
l venait d’arriver à ce sujet, lorsque j’étais à Tiflis, une aventure fort pitoyable. Un seigneur géorgien avait fait savoir
une fille des premières maisons de Géorgie. La demoiselle s’attendait fort d’être sa femme, étant une chose inouïe en ce pay
long du fleuve, aussi longs que la ville, et au bout, à l’orient, un fort beau pont. Il y a aussi de beaux et de grands baz
ticulier est qu’en été, l’eau s’y rafraîchit merveilleusement bien et fort vite par le moyen de la transpiration continuelle
plupart de ces caves ont quarante à cinquante marches de descente, et fort hautes. L’eau en est aussi fraîche quand on la ti
un grand demi-dôme, est peint de moresques d’or et d’azur appliquées fort épais. Cette quatrième cour a des chambres en bas
sur l’amour divin. Le fond du dôme est fait tout de même. Ce dôme est fort gros et admirablement beau, incrusté en dehors co
de l’argent, qu’on le voit. Le plancher est couvert de tapis de laine fort fins. On en étend par-dessus de soie et d’or, aux
ier voyage, et à prendre connaissance sur mes affaires. La cour était fort changée de ce que je l’avais vue à mon premier vo
arlait de la lui rendre et de le rétablir, parce qu’étant, d’un côté, fort ennemi des chrétiens et des Européens, et qu’étan
vint de l’ordre qu’il avait donné à son favori contre lui, et s’étant fort emporté contre ce jeune seigneur, il commanda au
t, pour sa vertu et ses grandes qualités. En effet, c’est un ministre fort sage, tout plein d’esprit et fort intègre. Sa rel
alités. En effet, c’est un ministre fort sage, tout plein d’esprit et fort intègre. Sa religion est coupable, plus que son n
nistre était âgé de cinquante-cinq ans. Sa taille était bien prise et fort belle, et son visage aussi. Il avait la physionom
assorties au harnais. Ces chevaux avaient de grandes housses pendant fort bas, les unes en broderies d’or et de perles rele
. Vis-à-vis du grand portail, il y avait deux carrosses à l’indienne, fort jolis, attelés de bœufs, à la façon de ce pays-là
ches, de poil tout blanc, avec des cornes droites comme une flèche et fort longues) ; et, au côté gauche, étaient deux grand
ie, proche de la mer Caspienne. L’ambassadeur était un jeune seigneur fort beau et fort bien couvert. Il n’avait que deux ca
it descendre de cheval à cent pas environ du grand portail et le mena fort vite au salon où était le roi. Le capitaine de la
rre. Il avait un bonnet aussi de martre, couvert de velours cramoisi, fort haut, brodé de petites perles sur le devant, avec
usqu’à la ceinture. C’était un vieillard tout blanc, de bonne mine et fort vénérable. Son interprète marchait à sa gauche, p
ui sont aux bouts de la place et qui servent de passe. Cela n’est pas fort aisé, parce que la bande ennemie arrête les boule
que ceux dont on se sert dans nos pays, faits de bois laqué et peint fort délicatement, contenant vingt-cinq ou trente assi
extraordinaires de Moscovie étant à l’audience du roi, ils burent si fort qu’ils s’enivrèrent jusqu’à perdre la connaissanc
iolents et les eaux-de-vie le sont encore plus. Si l’eau-de-vie n’est forte comme l’esprit-de-vin, elle ne plaît point en Per
e la princesse, apporta un plat-bassin du poids de six cents onces, à fort peu près. J’avais amené avec moi un changeur indi
ts onces, à fort peu près. J’avais amené avec moi un changeur indien, fort habile en or en argent. Il toucha le plat en dive
mère, cent mille francs, à payer en dix-huit mois. Ce ministre avait fort tâché de le troquer avec moi contre une partie de
de ce marché tant qu’ils purent ; mais on les sollicita et pressa si fort de faire ce plaisir à la mère du roi, qu’ils fure
conférence avec le divan ou conseil, sur les affaires. Il représenta fort au long l’injustice que l’on rendait depuis quelq
pour ce qui regardait la douane de Bander-Abassi, les choses étaient fort changées depuis la prise d’Ormus, et que si les P
lle m’avait fait demander les plus beaux qui me restaient, et j’avais fort estimé un collier de perles que je lui envoyai, q
it soit délivré gratis, et défend d’exiger ce droit, chose qui arrive fort rarement, il en fait bon aux officiers, de manièr
on qui est au bout du jardin de ce beau palais. Les salles en étaient fort propres. Les cascades jouaient ; les eaux faisaie
ur ses mains. Cette lettre était enfermée dans un sac de brocart d’or fort épais, long d’un pied et demi, large comme la mai
ou ses successeurs qui le firent faire. On me montrait les choses si fort à la hâte, que je n’avais pas le loisir de les re
4 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat. »
drapeau, et l’on chante tout d’abord victoire. Je crois cette méthode fort hasarde,, et injuste pour le passé : c’est, me di
et de l’effort ambitieux, bruyant, une méthode tapageuse et qui prête fort au charlatanisme. Dans la plupart des cas, à mon
e de Franche-Comté (1674), il ne se distingua pas moins à la prise du fort Saint-Étienne et des dehors de la citadelle de Be
ie gouvernée toutefois par l’ambition, et la probité et son contraire fort à la main, avec une flatterie et une bassesse ins
la glace ; tout était prévu : « Vous pouvez même, dans le temps des fortes gelées, faire venir deux ou trois cents paysans d
Sa Majesté ne confierait point son argent à un autre que vous, étant fort persuadée que vous l’administrerez de manière qu’
r du Piémont et, à cet effet, le brider et le tenir entre deux places fortes , d’un côté Pignerol, et Casal à l’autre bout, dan
ssaire qu’on fît montre de rassembler en Dauphiné un corps de troupes fort supérieur à celui qu’on réunissait effectivement.
l’intendant, avec ordre de donner passage et logement, des contrôles fort enflés et uniquement destinés à faire au-dehors t
ue, avoir bon marché d’elle et la faire consentir à la raison du plus fort . Ici Catinat va devenir négociateur ; on le charg
dû en parfaite bonne foi. Je crois volontiers que la politique s’est fort épurée de nos jours, ou du moins que partout où p
l y avait auprès du duc de Mantoue un chargé d’affaires de Louis XIV, fort sage, fort entendu, l’abbé Morel, un « parfaiteme
uprès du duc de Mantoue un chargé d’affaires de Louis XIV, fort sage, fort entendu, l’abbé Morel, un « parfaitement bon espr
eaucoup de la permission d’offrir de l’argent ; à quoi ils m’ont paru fort insensibles, et toutes les offres qui ont tendu à
imer. » Pour adoucir et remettre un peu ces gens-là, dit-il, qu’on a fort effarouchés, Catinat fait proposer au roi de les
passagères, qui n’étaient qu’un coup d’éperon, on était, d’ailleurs, fort satisfait de Catinat. Il sut, dans le cas présent
à l’évêque de Casal la permission de faire gras en carême, ce qui fut fort goûté des habitants, mais résistant d’autre part
t tout entier dans les pièces. Le texte même ou le corps du récit est fort mauvais. 76. Il ne faudrait pourtant pas dire, c
5 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
proche voisin un certain Étienne Granaci, qui avait plusieurs filles fort belles. Il plut à Dieu de le rendre amoureux d’Él
ours, André Cellini se mit en colère, car il était un peu vif ; mais, fort peu de jours après, il consentit au mariage. Mon
il me conduisit à sa maison, où il vivait honnêtement avec une femme fort belle et ses enfants. Songeant au chagrin que ma
, qui s’appelait maître Olivier della Chiostra ; que nous faisions de fort belles pièces d’orfèvrerie ; qu’il fût bien tranq
6, venant d’Angleterre, où il était resté plusieurs années. Il était fort lié avec mon maître, et le visitait tous les jour
et votre fortune sera bientôt faite. Cet homme était de belle taille, fort avantageux ; il avait plus l’air d’un guerrier qu
on tour étant venu d’être le sujet de ses plaisanteries, je me mis si fort en colère, et je lui donnai un coup de poing si s
: Tu as plus de langue que de cœur. Oui, me dit-il, je suis également fort en courroux contre ma mère ; et si j’avais de l’a
ant résolu, ne cessait de murmurer, et me suivait en boitant et à pas fort lents. Enfin, lorsque je fus sorti de Sienne, j’e
-delà de Sienne. Tu dis la vérité, me répondit-il ; et comme il était fort gai, il se mit à rire et à chanter ; et en riant
, chez un maître dont le nom était le Firenzole de Lombardie, orfèvre fort habile. Lui ayant montré quelques modèles que j’a
embellissait les murailles. « La femme de Sigismond Chigi, qui était fort belle et fort aimable, me voyant souvent dans sa
es murailles. « La femme de Sigismond Chigi, qui était fort belle et fort aimable, me voyant souvent dans sa maison, s’appr
ayer le prix que méritent ces sortes d’ouvrages, dont Lucagnolo parut fort satisfait. Moi, je portai mon lis à l’aimable Chi
erie. Elle me donna ensuite d’autres ouvrages, et nous nous quittâmes fort contents l’un de l’autre. » Mécontent de Lucagno
que j’avais commencé pour l’évêque de Salamanque. « C’était un homme fort riche et fort magnifique, mais difficile à conten
ommencé pour l’évêque de Salamanque. « C’était un homme fort riche et fort magnifique, mais difficile à contenter. Il envoya
i qu’il envoyait ne me trouvait point à la maison, il venait lui-même fort en colère me menacer de m’ôter son vase et de le
coup, et lui répondit : Mon bel enfant, dis à ton maître qu’il est un fort habile homme, et que je le prie de tout oublier,
pas payer cette amende. Je comptais y mener une certaine Penthésilée, fort belle fille, qui m’aimait beaucoup ; mais je fus
ais je fus obligé de la céder à Bacchiacca, mon ami intime, qui était fort épris d’elle ; ce qui m’attira de la part de cett
ntre Pulci et douze estafiers à cheval qui les accompagnaient. Jeune, fort , intrépide, il renverse une partie de cette escor
a de quitter Delbène : ce que je fis malgré moi. J’étais déjà dans le fort , lorsque le pape y entrait par le corridor du châ
ommé le seigneur Santa-Croce chef de son artillerie, il entra dans le fort sur le soir, au moment où l’armée entrait dans Ro
porter du secours à mon vieux et malheureux père. — Ton père était un fort honnête homme, reprit le pape, et tu lui ressembl
onseil de prendre garde à ses ennemis. « J’ouvris alors une boutique fort belle aux Banchi, vis-à-vis celle de Raphaël. Le
eu, et voulut elle-même m’en envelopper la main. Nous dinâmes ensuite fort tranquillement. Après le dîner, nous montâmes à c
’ennuyez pas davantage ; car je vous donnerais des coups de pied plus forts que ceux d’un âne ! Il alla rapporter au cardinal
pêcher de revenir à Rome ; et elle s’en alla en murmurant des paroles fort aigres. « La femme de Pier Luigi alla soudain tro
eux-mêmes me la panser, que je m’en servais ; et j’étais devenu aussi fort que si je n’y eusse jamais eu de mal. Ces hommes
Vite ! vite ! sautez-lui sur le dos, et saisissez-le, serrez-le bien fort  ! J’aurais moins peur du diable que de lui ! Pren
qui m’avait empêché de me tuer vint encore vers moi ; et, d’une voix fort claire : Mon cher Benvenuto ! me cria-t-il, allon
nuto ! me cria-t-il, allons ! allons ! fais ta prière à Dieu, et crie fort  ! Tout effrayé alors, je me jette à genoux, et je
les dépenses qu’il m’a faites. Le pape, qui en fut informé, s’en mit fort en colère. « Cependant je priais toujours, et je
fut bien accueilli par le duc Alexandre de Médicis, qui lui donna une forte somme d’argent pour aller à Venise, et revenir en
voulait, avant de nous coucher. Les lits étaient neufs, et tout était fort propre dans la chambre qu’il nous donna. Cependan
6 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Journal de la santé du roi Louis XIV »
ous de la draperie. Ces trois premiers médecins qui se succèdent sont fort inégaux en mérite. Le premier, Vallot (1652-1671)
e ce roi, réputé le plus beau de sa Cour et de son temps, était assez fort gravé de la petite vérole. Voici un portrait peu
roi est grand, les épaules un peu larges, la jambe belle, danse bien, fort adroit à tous les exercices. Il a l’air et le por
e et méprisante avec les hommes, un peu de vanité, un peu d’envie, et fort (peu) commode s’il n’était roi : gardant sa parol
presque surnaturelle, et que la description qu’il en fait nous montre fort commune au contraire et des plus simples dans son
e qu’après cette parfaite guérison, le roi s’est trouvé beaucoup plus fort , beaucoup plus vigoureux et plus libre de toutes
paraissent. M. Le Roi fait observer que Louis XIV était alors dans le fort de sa passion pour Mlle de La Vallière. Je ne sai
exact à établir entre ces deux ordres de faits dont l’un survécut si fort à l’autre. La cause reste inconnue ; il ne faut l
nsiblement gravé dans son beau visage. Il a les dents « naturellement fort mauvaises », et les fluxions ne l’épargnent pas.
le tact. Il discerne d’abord et rétablit, dans une page médicalement fort belle, la qualité du tempérament du roi que d’Aqu
tes ensemble assaisonnées comme elles le sont de poivre, sel, et très fort vinaigre en quantité, et beaucoup de fromage par-
s choses, outre les croûtes, le pain mitonné en potage et les viandes fort solides, combla la mesure à son dessert avec des
ament lymphatique comme il était, eût besoin pour se substanter, d’un fort régime, il n’y a nul doute ; mais l’excès était n
tout son pouvoir à combattre l’intempérance chez le maître. Il avait fort à faire dans la saison des primeurs, ou les jours
bien un jeune homme valétudinaire, atteint successivement de maladies fort graves, puis un homme toujours souffrant, condamn
7 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.) »
de main, continuée et poursuivie en Piémont avec des succès divers et fort balancés. Louvois, qui devait mourir foudroyé le
une simple reconnaissance du pays, il vint échouer faute de canon au fort de Bard. On se contenta donc, au lieu de préluder
même sujet ? « L’Empereur, parlant de Catinat, disait l’avoir trouvé fort au-dessous de sa réputation, à l’inspection des l
ntielles à son frère Croisilles ; il le fait dans une langue naïve et forte , un peu enveloppée, médiocrement polie, grosse de
uvoir, lui parut une conquête possible malgré la saison avancée et la forte position qui était « hideuse pour un assiégeant »
cette autre frontière. Il se résumait ainsi : « Au surplus, je suis fort persuadé de votre application : que vous voyez to
du Dauphiné sans la petite vérole qui le prit à Embrun et dont il fut fort mal. Catinat, asservi à ses ordres, ne s’en écart
a petite vérole du duc à Embrun, il se considérait dans une situation fort bonne pour être à portée de tout, et fort dangere
sidérait dans une situation fort bonne pour être à portée de tout, et fort dangereuse pour les ennemis, s’ils faisaient un m
er loin est difficile aux dames. La lettre de Catinat au roi réussit fort par sa simplicité ; le roi dit qu’il la trouvait
bien qu’il t’aime ou pour mieux dire, qu’il te chérit. » Croisilles, fort pieux et d’une piété tendre, était un des fils sp
e t’a point surpris ainsi que moi ; je suis bien sûr que ce sera très fort malgré lui s’il se trouve dans quelque endroit où
i par l’expérience à tous les propos, Catinat était donc en ce moment fort fécond en soucis et des plus travaillés d’esprit 
son. Le duc de Savoie avait bloqué Pignerol ; il venait de prendre le fort de Sainte-Brigitte tout proche et au-dessus ; il
bre, à La Marsaille. On a et l’on peut connaître par une conversation fort curieuse que Tessé eut deux mois après, à Turin m
ffet de livrer la bataille. Elle fut rude, menée par Catinat avec une forte et sûre tactique. Elle dura de huit ou neuf heure
traire de la bonne étoile. 83. Défiguré , l’expression est un peu forte . On aura déjà remarqué que, dans sa langue inélég
8 (1898) Inutilité de la calomnie (La Plume) pp. 625-627
les sanglots dont ils paraîtront tout à fait prodigues, incommoderont fort le public. Cette perspective m’effraye assez. Rie
évoir l’excès de sensibilité dont souffre aujourd’hui la littérature. M. Paul Fort n’avait point chanté les ruisseaux. M. Ghéon ne n
nt des odes ! Voilà toute mon aspiration. J’essaye de la réaliser. La forte patience de l’esprit me soutient. Je sais que seu
e à ce dur travail obstinément. SAINT-GEORGES DE BOUHÉLIER. 1. M. Paul Fort connaît ces mœurs. Cet auteur admire ses confrère
système témoigne d’un art assez grand. Mais son usage est difficile. M. Paul Fort lui-même n’y est pas très habile. Maurice Le Blon
le. Maurice Le Blond le fit voir récemment. Maurice Le Blond estimait M. Fort sur la lecture de ses anciennes ballades. M. Paul
e Le Blond estimait M. Fort sur la lecture de ses anciennes ballades. M. Paul Fort vanta le génie de Le Blond. Maurice Le Blond lut
ntagne. Il en reconnut la faiblesse. Il eut le grand tort de le dire. M. Paul Fort , immédiatement, nia jusqu’au talent de Le Blond.
9 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
la Passion subsista sans rival et sans grande amélioration, il était fort couru cependant, puisqu’en 1541, un arrêt du Parl
bitants des cités condamnées ; Dieu répond naïvement : Leur péché si fort me déplaît, Vu qu’il n’y a ni raison ni rime, Qu’
attent à coups de poing et finissent par danser ensemble. Un peintre, fort amoureux de son talent, disait à ceux qui l’entou
lissement et massacra sans pitié le principal, qui avait du reste une fort mauvaise réputation. Jean Abundance, notaire au
s et aux Moralités vinrent s’adjoindre des petites pièces en un acte, fort courtes pour la plupart, et qu’on nomma Farces. C
t exercé de père en fils, leur profession lucrative. La société étant fort riche, acheta l’ancien hôtel des ducs de Bourgogn
ducs de Bourgogne, tombé alors en ruine. Elle éleva des constructions fort belles, et pendant quarante ans encore (jusqu’en
honoré de la protection des rois Henri II et Charles IX, était encore fort jeune quand il donna au théâtre sa première tragé
i II que ce prince fit compter à Jodelle cinq cents écus d’or ; chose fort rare. Le succès du poëte faillit lui coûter bien
, il s’ensuivit une espèce de baccanale qui, de nos jours, paraîtrait fort innocente, et qui parut alors un attentat à la re
le offre une particularité qui mérite d’être signalée. Dans une scène fort jolie, on fait croire à un vieillard que les espr
s de Paris, une loge de cinq places où quatre chiens de chasse un peu forts ne tiendraient pas à l’aise, et offrir quelquefoi
es Jodelle, des Garnier, des Hardy, les droits d’auteur n’étaient pas fort élevés et ne pouvaient, comme actuellement, faire
qui se rapprochent de la façon primitive, donna plusieurs pastorales fort longues et deux tragédies d’un ridicule achevé. S
d’un siècle, on les tira presque toutes de l’Astrée, roman célèbre et fort long de Durfé 7 et de Baro. Durfé en fit les quat
tôt une certaine célébrité. Entré au régiment des gardes étant encore fort jeune, il ne tarda pas à devenir la terreur des d
’aviso qu’elle pissa en marchan san leva le camiso. Du Ryer était un fort honnête homme, qui devint, vers la fin de sa vie,
cette œuvre bizarre, l’une des treize comédies insérées dans un livre fort rare aujourd’hui et intitulé : l’Antiquité du Tri
pu se contenir de rire : même la femme du malade, combien qu’elle fût fort affligée, ne s’en put tenir, ni le jeune homme in
de Rouen avait un ami, il le mène chez une jeune personne dont il est fort épris. La jeune personne trouve l’ami à son goût
re amoureux. L’ami se nommait Pierre Corneille. L’aventure lui paraît fort agréable, et si plaisante, qu’il en fait une char
ait son père en art dramatique, de Rotrou, dont les leçons lui furent fort utiles et qui, presque seul des poëtes du temps d
re (ce à quoi il n’a guère réussi), le choisit, bien qu’il fût encore fort jeune, pour se l’attacher, et s’il ne le fit pas
erminer le dernier acte de son Venceslas, dont il était, avec raison, fort satisfait, qu’il fut se livrer à sa passion du je
Majestés dans la salle des gardes du vieux Louvre. Bientôt Louis XIV, fort satisfait des talents de la troupe de Molière et
e. Il voulut s’y opposer, obtenir des modifications, l’usage fut plus fort que sa logique. Baron, le grand Baron lui-même, q
u combat comme s’il venait à la parade. Nous le trouverions peut-être fort désagréable s’il se montrait à nous, dans un ball
et ses défectuosités avec les vertus et les vices de la nôtre, il est fort probable que cette dernière n’aurait pas l’avanta
Ces places, très-recherchées dans le grand monde d’alors, se payaient fort cher, et c’était un revenu important pour la trou
ient quelquefois choquer l’oreille, comme la pensée qu’il exprime est forte et noble ! On peut dire que nul ne sut mieux que
à Pélisson, avec les six vers que voici : En matière d’amour je suis fort inégal, J’en écris assez bien et le fais assez ma
J’ai la plume féconde et la bouche stérile, Bon galant au théâtre et fort mauvais en ville ; Et l’on peut rarement m’écoute
eille ne profita pas de cette sage leçon, il travailla jusqu’à un âge fort avancé et donna, dans ses dernières années, des c
, si dédaignée de nos jours, ait été observée. L’unité d’action y est fort abandonnée. Cette pièce fut suivie de la Veuve (1
ndiquer la pensée de l’auteur. Corneille l’en félicita et s’en montra fort satisfait. On raconte, à propos de cette tragédie
r tuer brutalement Camille. Jamais meurtre de comédie ne causa une si forte explosion d’hilarité. Le grand Baron n’eût pas ma
vèrent tous les suffrages. Le rôle de Cinna fut tenu plus tard par un fort bon acteur, Dufresne, mais dont le talent était l
roduisit un effet surprenant et on l’applaudit beaucoup. Nous doutons fort qu’une pareille surprise fût aussi bien accueilli
le prince de Condé, dont le goût faisait autorité, s’en étant montré fort peu enthousiaste, elle tomba bien vite et fut rel
iration, c’est la déclaration de Psyché à l’Amour. Le grand roi goûta fort cette jolie pièce. Les deux rôles principaux, cel
ane, l’acteur Dancourt s’avança timidement sur le devant de la scène, fort embarrassé pour expliquer d’une manière convenabl
Le premier de ces deux auteurs y avait hasardé quelques traits un peu forts que le second a retranchés, entre autres une scèn
ien longtemps après la mort des deux auteurs, le roi Louis XV, encore fort jeune, fit représenter cette comédie au palais de
rneille essaya de composer des opéras pour supplanter Quinault, alors fort en vogue pour ce genre de pièces. Lully se prêta
nt. C’est ainsi qu’en 1678, parut Psyché, composée pour Louis XIV, et fort peu appréciée, comme on disait alors, de la Cour
scène. Il composa le scenario d’Aspasie. Richelieu trouva ce scenario fort à son goût, lui donna de grands éloges et finit p
les hommes, est une autre grande dame de la cour. Ce dernier rôle fut fort utile à Molière pour créer le caractère de Bélise
et n’a pas tort D’enrager de ce beau ménage ; Il aime une nonne bien fort , Et prêche à son fils d’être sage. De bons morce
là, Adoucissent un peu cela ; Bien des gens ont crié merveilles. J’ai fort crié de mon côté ; Mais comment faire ? En vérité
our trois écus et nous gagnions beaucoup, aujourd’hui les pièces sont fort cher et nous gagnons peu. Il est vrai que les pre
s cornes. On voit par ce dernier vers que le goût n’était pas encore fort épuré, puisque cette tirade n’excita pas les murm
représenté au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne en 1654. Tristan mourut fort pauvre, si pauvre même que Boileau a dit de lui :
er par reconnaissance la tragédie d’Osman, dans laquelle on trouve de fort beaux vers, tels que ceux-ci : …… Ne t’imagine p
t seul : Que ton nez aussi bien n’est-il un pied de veau ? Je serais fort habile à torcher ton museau. Si tes deux yeux éta
ébarrasser leurs œuvres. Sous sa plume, la passion prend des couleurs fortes et tragiques. Ses vers sont harmonieux, ses récit
omédies. Ce poëte, Urbain Chevreau, fils d’un avocat du Poitou, était fort instruit. Les langues grecque, latine, arabe, ita
errible rival et se voua tout entier au barreau. — Iphigénie, quoique fort passable, n’eut que cinq représentations. Coras,
nombre d’ouvrages de divers genres. Malgré tout cela, Gilbert mourut fort pauvre, les dernières années de sa vie se fussent
me ainsi : Il faut qu’il soit beau fils et malin de nature, D’esprit fort corrompu, mais fort bien fait de corps ; Haïssabl
de Boileau ne l’avaient rendu célèbre. L’abbé de Pure était un homme fort agréable, mais d’une figure peu avantageuse ; aus
qui se sont plus spécialement adonnés à la comédie ou aux pastorales, fort en vogue sous Louis XIII et sous Louis XIV, nous
Quinault. Son premier état fut celui de clerc d’un avocat au Conseil. Fort jeune encore, et se sentant de la verve et du goû
; le marchand mourut et son hôte épousa la veuve, qui lui apporta une fort jolie fortune. Ceci se passait en 1671. Le poëte,
mps pour fixer la réputation de cet auteur. On ne s’est déterminé que fort tard à lui rendre justice. Pendant près de cent a
ntière. Il en résultait que, souvent, de bonnes choses étaient payées fort mal et de mauvaises au-dessus de leur valeur. On
rent pas de l’avis de Corneille ; ils trouvèrent la pièce d’Alexandre fort belle et fort bonne, et le rassurèrent compléteme
avis de Corneille ; ils trouvèrent la pièce d’Alexandre fort belle et fort bonne, et le rassurèrent complétement. L’ouvrage
pour le savoir bientôt. » On eut, à cette époque, l’idée maligne et fort plaisante d’attribuer à Boileau la pensée d’avoir
s dramatiques par la tragédie de Britannicus. Quoique cette pièce fût fort belle, elle tomba à la huitième représentation. L
res croiraient que la jalousie me fait parler. » Cette critique était fort juste. Boileau concluait des quatre vers suivants
r cette pièce. Beaubourg, dont nous venons de prononcer le nom, était fort laid. Mademoiselle Lecouvreur, qui jouait Monime,
le devant du théâtre, et s’adressant au parterre, il lui dit d’un air fort humble : « Messieurs, mademoiselle Duclos, M. Be
ers où d’abord personne n’entend rien. Sa nourrice lui fait un sermon fort chrétien, Contre l’affreux dessein d’attenter sur
mourir sur le théâtre. Les amis de Racine attribuèrent cette satire, fort méchante, mais spirituelle, au duc de Nevers, qui
ants, comme il attaquait en quelque sorte les mœurs et l’honneur d’un fort grand seigneur de l’époque, la chose devint grave
xprimer l’ascendant des femmes sur les hommes, ne trouva rien de plus fort que ce joli mot : — « Elles seraient capables de
odèle, il se fût épargné beaucoup de critiques souvent injustes, mais fort spirituelles, et eût été mieux apprécié de ses co
ces, des traits heureux, des situations intéressantes, des mouvements forts et véhéments. Nous le répétons, il s’est perdu pa
e de mérite. Une des tragédies de Pradon, Starita, faillit lui coûter fort cher. A la première représentation, il s’en va, l
musique, pousse le coude de Pradon en lui disant que la tragédie est fort belle, que l’auteur est bien en cour et qu’il l’e
conde tragédie, Tamerlan, jouée en 1676, eut plus de succès. Elle fut fort applaudie ; aussi disait-on, plaisamment : « L’he
e. Pradon adressa un jour quatre vers charmants à une jeune personne fort spirituelle, dont il était très-épris, et qui ent
se de faire jouer une tragédie. Elle composa Genseric (1680), qui fut fort mal accueilli du public. On lui donna le conseil
cha à l’imiter. Il fut de son école. Ses pièces, bien qu’elles soient fort au-dessous de leur modèle, eurent pourtant quelqu
ntures de mœurs attrayantes. Ses monologues, ses tirades sont souvent fort beaux, mais il en abuse ; aussi fit-il des morcea
terprètes. Quoi qu’il en soit, cela eut un grand succès, et la pièce, fort médiocre cependant, fut applaudie. Campistron ava
ne reprochait à l’auteur d’Acis et Galathée qu’une négligence un peu forte à répondre aux lettres. Un jour, M. de Vendôme le
eront personne. M. de Saint-Gilles fit sur le même opéra une chanson fort jolie, qu’on attribua à madame Deshoulières, et q
affirmant qu’elle était détestable. Le malheureux poëte rafalé, homme fort simple, accepta l’offre et livra pour ces quelque
yant eu vent de la conversation et du trafic, lut la pièce, la trouva fort belle, et prêta à Péchantré vingt pistoles pour l
Abeille eut une assez singulière destinée. C’était un homme d’esprit, fort laid et très-amusant dans le monde. Il vint à Par
t pas attendu sa mort pour faire des épigrammes sur lui. En voici une fort jolie qu’on attribue à Racine : Abeille, arrivan
et par ses ouvrages, à ces injures. Cependant, elles sont un peu trop fortes . Amasis, jouée en 1701, fut assez bien analysée
e dans laquelle on pût utiliser une décoration des enfers, décoration fort belle et que l’on conservait avec soin dans le ga
rince, en outre, fit toucher au poëte, d’une façon très-délicate, une forte somme. De Nice, Lagrange se rendit à Gênes, avec
our à Paris. Riuperoux, né à Montauban en 1664, bien qu’ayant donné fort jeune de grandes espérances par sa tragédie de Mé
ut était sujet à épigramme et que cette vengeance littéraire, souvent fort méchante, était pratiquée sur une grande échelle
le grand Corneille. Préférant, comme lui, l’expression des sentiments forts aux sentiments tendres, il va chercher ses héros
ui eut un très-grand et très-légitime succès, mais qui faillit coûter fort cher à son auteur. Lorsqu’on joua cette pièce, Da
ché pour composer quelques poésies à l’usage des élèves de Saint-Cyr. Fort satisfaite, elle le recommanda en termes des plus
Princesse d’Élide, opéra-ballet, représentée en 1728, donna lieu à un fort joli mot. Un auteur de beaucoup d’esprit, Autreau
s airs de cet opéra, de charmants couplets. Un élégant du jour, homme fort nul, se les était attribués et en recevait des co
Nadal, contemporain et ami de Pellegrin, mort comme lui dans un âge fort avancé, vers 1741, composa plusieurs tragédies. L
qu’une représentation, presque tous ses personnages succombaient. Une fort jolie actrice, qui avait, à tort ou à raison, la
étaient vives et qui déjà sentait son goût pour la scène, se souciait fort peu de son procureur, qu’il ne voyait même pas. U
ée et Thyeste (1707). Lorsqu’on joua Atrée, le bon procureur, quoique fort malade, se fit porter au théâtre. A la fin du spe
ébillon n’avait ni parents ni amis aux Chartreux. Il ne fut pas moins fort affecté de ce bruit ridicule. A propos de Rhadami
ses, n’étaient pas habituellement du goût des acteurs, qui trouvaient fort dur, après avoir appris des rôles longs et diffic
t nul égard. Alors Voltaire eut recours à un expédient de bon goût et fort original pour forcer son bourreau jusque dans ses
ant pu réussir à mettre au théâtre une traduction qui lui avait coûté fort cher, il la fit jouer chez lui. Il fit pour cela
ruit que cette pièce n’était pas de lui. On le disait devant un homme fort spirituel, qui s’écria : « Je le souhaiterais bea
le péristyle de la Comédie-Française, Voltaire rencontre une actrice fort maigre et qui venait de jouer son rôle avec beauc
de sa ville natale et vend ses propres ouvrages, poésies méridionales fort appréciées, Jasmin, le grand Jasmin, n’est pas le
des personnes de goût et d’esprit, et me voyant penser, ils m’ont si fort questionné, qu’ils m’ont forcé à leur avouer que
ident Dupuis, chargé de juger le coupable. Le président Dupuis trouve fort plaisant de faire jouer Tibère sous son nom. Une
de l’acteur ; le spectacle fut interrompu, et Dufrêne, quoiqu’il fût fort aimé, dut venir faire ses excuses sur le bord de
urces. Sa Didon renferme de véritables beautés, les caractères y sont fort habilement tracés. Imitateur de Racine, il parvin
e il eut quelques succès et où il marqua surtout par son originalité. Fort jeune encore, il s’était retiré à la Trappe. L’ab
Castro. Deux enfants paraissent dans cette tragédie. Cela fut trouvé fort ridicule par le parterre. On prétend que mademois
deux enfants et de la gouvernante ; Qu’en dites-vous ? — La scène est fort intéressante ; Mais on pourrait aussi les retranc
difficile. — Et Constance, à la pièce est-elle plus utile ? — On sait fort peu ce qu’elle y fait. Mais tout ce qu’elle dit,
ans succès, puis en prose, mais sans être représentée. Une polémique, fort polie du reste et des plus convenables, s’engagea
d, agréable dans ses détails, spirituellement écrite et composée, fut fort appréciée. L’idée de deux rivaux mettant en jeu :
théâtre. Il songea même à renoncer à la scène comme acteur. Sa santé, fort affaiblie, en était la principale cause. Il n’ava
tra du tact et du talent. La nature avait peu fait pour lui. Il était fort laid, il n’avait qu’un faible organe ; mais l’int
cin voulut profiter de cette circonstance pour engager Roselli, alors fort mal, à abandonner le théâtre, et qu’il répondit p
t Chariclée, de Régulus et d’Adélaïde de Hongrie. Zulica fut d’abord fort mal accueillie du public ; l’auteur s’empressa d’
l’auteur s’empressa d’y faire d’importantes modifications, et cela en fort peu de temps. Les acteurs, qui aimaient Dorat, fi
XVI, fit représenter plusieurs tragédies dans lesquelles on trouve de fort beaux vers, de belles pensées et de belles scènes
phier. Après quelques représentations, Guillaume Tell, qui avait été fort apprécié par les Suisses alors à Paris, n’eut plu
eut qu’une représentation, ce qui fit mettre dans une parodie ce vers fort spirituel : Titus perdit un jour ; un jour perdi
eptionnelle qu’il allait donner au public. Ce tragi-opéra était alors fort en vogue dans le monde de la cour et des grands s
er la façade du théâtre et placer sur le balcon plusieurs pièces d’un fort bon vin qu’on ne cessa de faire couler toute la n
argea. Mais mademoiselle Dubois, fille de l’acteur renvoyé, fit de si fortes représentations à MM. les gentilshommes de la Cha
aient point de rôle dans le Siège de Calais, étaient restés au foyer, fort embarrassés de la manière dont ils annonceraient
s, pour plaire aux Parisiens, parmi lesquels le bilboquet était alors fort à la mode, jouer à ce jeu dans la pièce de l’Amou
nous avons été témoin. Un de nos amis porte à un éditeur en renom un fort joli roman, le priant de le lire et de le lui édi
10 (1908) Jean Racine pp. 1-325
t promoteur d’idées… Mais ce parallèle, suggéré par un hasard, serait fort artificiel, et j’aime mieux vous avouer qu’il y a
vrages. Oh ! que je suis heureux que Racine n’ait pas été un « esprit fort  », ce qu’on appelle vaniteusement un « penseur »,
it eu ». Cela dure longtemps, jusqu’aux romantiques. Ceux-ci exaltent fort justement Corneille : mais ils jugent Racine à tr
odérément, et ont fini par le chérir. Tel Sainte-Beuve, qui le traite fort strictement dans ses premiers articles, mais géné
ville, assis devant leurs portes, regardaient passer quatre bourgeois fort simplement vêtus, qui, revenant de la promenade,
protestation et d’opposition ; et c’est pourquoi Port-Royal a été si fort à la mode dans une partie de la noblesse et de la
es de Port-Royal, les comédies de Térence. Antoine Lemaître prit très fort en amitié Racine adolescent. Il voulait faire de
êtements de pauvre qui le font moquer des gardes. Il dira : J’aimais fort les sentences, ce qui est le caractère des moindr
tre dépeuplé et de cette vallée solitaire, tout cela était évidemment fort propre à le jeter dans la rêverie. Il dut rêver b
s le texte, et au moins trois fois, cela prouve qu’il était déjà très fort en grec, et qu’il avait une grande fraîcheur de s
! mon Dieu, peut-être autant que nous l’aimons. Seulement, c’est plus fort qu’eux, ils ne peuvent la peindre sans mêler à le
surtout de vers galants et de théâtre. Il fut, pour Racine, un tuteur fort peu gênant. Il lui ouvrait sa bourse au besoin. R
ait charmante pour son jeune cousin. Elle semble avoir été enjouée et fort peu prude. De quelques années plus âgée que Jean
ée tout entière. La Callipédie ? qu’est cela ? C’est un poème latin — fort élégant — du médecin Claude Quillet, publié en 16
e, il galantise, il « fait le loup », comme il dit, mais sans être un fort grand loup. C’est beaucoup moins de plaisirs qu’i
ns le détail. Chapelain, après examen, rendit cet arrêt : « L’ode est fort belle, fort poétique, et il y a beaucoup de stanc
. Chapelain, après examen, rendit cet arrêt : « L’ode est fort belle, fort poétique, et il y a beaucoup de stances qui ne se
banales, il n’y a plus de mauvaises pointes. Le goût de Racine s’est fort épuré en quatre ans, depuis les sept Odes enfanti
fou qu’il soit de poésie et de théâtre, le garçon, dans le fond, est fort sensé. Et c’est pourquoi, lorsque ses amis de Por
indre ! Racine écrit à Vitart, le 13 juin 1662 : La moisson est déjà fort avancée, et elle se fait fort plaisamment au prix
le 13 juin 1662 : La moisson est déjà fort avancée, et elle se fait fort plaisamment au prix de la coutume de France ; car
trouvent. Et plus loin : J’y trouve d’autres choses qui me plaisent fort , surtout les Arènes. Vous en avez ouï parler ! E
récision, sans vain échauffement. Enfin, quoiqu’il s’ennuie, il jouit fort des roses, des pois verts et des rossignols. Si
neur de la reine et dont la beauté était célèbre. Elles n’étaient pas fort sages, comme vous le pouvez voir dans l’Histoire
e poignée d’arsenic, pour se venger de son père qui l’avait querellée fort rudement. Elle eut le temps de se confesser et ne
belles assurément, on ne voit presque, dans ce pays, que des beautés fort communes. (Racine, au début, les trouvait toutes
bien faite, « la gorge et le reste de ce qui se découvre en ce pays, fort blanc ». Mais il ne la voyait qu’à l’église. Un j
parler, qui semble n’être propre qu’au burlesque : elle est pourtant fort ordinaire dans Homère. En effet, nous voyons que,
ux ont de revoir leur mère qui vient de paître. Cette comparaison est fort délicatement exprimée, car ces mots de veaux et d
ivains profanes du xviie  siècle, Racine est celui qui a reçu la plus forte éducation chrétienne. Et de tous les grands écriv
ps sans exception, Racine est celui qui a reçu et s’est donné la plus forte culture grecque. Et la merveille, c’est la façon
re, l’harmonie, la beauté. Elle lui offrira des peintures de passions fortes et intactes. Elle lui fournira quelques-uns de se
re et de Racine, il écrit : J’ai cependant entendu parler à M. Racine fort avantageusement de Molière ; et c’est de lui que
sans en rien dire à cette femme. Mais, comme celle-ci l’observait de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plu
icurien, ou l’homme qui est sans doute, mais qui veut aussi paraître, fort au-dessus de son état : C’était, dit Grimarest, l
és un peu désobligeantes de sa profession. Après nous avoir conté une fort ridicule entrée en scène de Molière, dans une far
une humilité naturelle dont on n’a guère vu d’exemple ; car il était fort humble sans être dévot ni même régulier dans ses
hez mon père, n’ont conservé de lui d’autre idée que celle d’un homme fort malpropre et fort ennuyeux. Il ne parlait point,
t conservé de lui d’autre idée que celle d’un homme fort malpropre et fort ennuyeux. Il ne parlait point, ou voulait toujour
conscience littéraire. Je viens de nommer Chapelle. C’était un garçon fort gai, assez ivrogne, et qui aimait faire de grosse
à Boileau avant 1666, à Racine avant 1664, à Chapelle toujours, mais fort mal à Molière qui, en 1664, avait déjà fait impri
ile a tâché d’exciter en vous la compassion ? — Ce que vous dites est fort vrai, repartit Acante (Racine) : mais je vous pri
dulgence pour cette pièce que pour les autres qui la suivent. J’étais fort jeune quand je la fis. Quelques vers que j’avais
èque, et l’Antigone de Rotrou (1638). Oh ! la tragédie d’Euripide est fort belle. Mais elle ne contient guère qu’une grande
er sur Antigone. Au surplus, la pièce de Rotrou est d’une composition fort lâche. L’exposition est très confuse. Le lieu de
s, Cher Attale, il n’est rien qui puisse réunir Ceux que des nœuds si forts n’ont pas su retenir. L’on hait avec excès lorsqu
dit que, dans la Thébaïde, Racine subissait l’influence de Corneille. Fort peu, je vous assure. Elle ne se fait sentir que r
tre magnifique, un individu incroyablement doué. Il est beau ; il est fort  ; il est l’homme le plus robuste, le plus agile,
eux, gémit et se lamente pendant trois jours. Sa morale, c’est d’être fort et grand pour agir sur les autres ; c’est d’étend
r enragé de succès. La Thébaïde, tragédie très sombre et très sage, a fort joliment réussi pour un début. Mais ce qu’il veut
mi pourtant du naturel, les lit et s’en amuse. Boileau les raille, et fort spirituellement, dans son Dialogue des héros de r
Ce VIIIe livre est très brillant. Il contient notamment deux morceaux fort remarquables : l’éloquente et ingénieuse apologie
point conservé cette couleur, et n’a pas non plus reproduit les plus forts arguments du plaidoyer si politique d’Alexandre.
la pièce est écrite) : Et que pourrais-je apprendre Qui m’abaisse si fort au-dessous d’Alexandre ? Sera-ce sans efforts les
ane est aimée à la fois de Porus et de Taxile, si bien que Taxile est fort embarrassé entre sa sœur Cléophile qui le travail
de l’Alexandre (contrairement à celle de Timocrate ou d’Astrate) est fort simple et presque toute dans les sentiments des p
action. Voici l’action fâcheuse. Racine trouva que l’Alexandre était fort mal joué, au Palais-Royal, par la troupe de Moliè
en jouant sur son théâtre une sorte de parodie-critique d’Andromaque, fort malveillante et assez grossière : la Folle Querel
ncé à se faire connaître dans le monde. Ces qualités, qui ne sont pas fort honorables au jugement des honnêtes gens, sont ho
dans le même état où elle le trouve. Pourquoi donc Racine est-il si fort ulcéré ? Relisons le passage de Nicole. Ce qui pi
appelle donc : Ces qualités (d’un poète de théâtre), qui ne sont pas fort honorables au jugement des honnêtes gens, sont ho
t façons dévotes de parler. Mais ce mot méprisant : « Qui ne sont pas fort honorables aux yeux des honnêtes gens », voilà qu
ces deux moines sont bons jansénistes. Et il ne craint pas de parler fort légèrement de M. Antoine Lemaître, de ce M. Lemaî
est pas que M. Lemaître n’ait fait des préfaces, et vos préfaces sont fort souvent de gros livres. Il faut bien se hasarder
es et de coups de théâtre adroitement ménagés ; que le dénouement est fort ingénieux ; que Timocrate me paraît, aujourd’hui
sens, grand amateur d’ordre, et qui se souvenait que la Fronde avait fort aimé le romanesque en littérature. Et ainsi il es
éplaire. Il n’y a pas à aller là contre ; le texte de Racine est plus fort que tout. Cette plainte : Mais il me faut tout p
ue tous ces pays, cultivés avec tous les soins imaginables, aient été fort peuplés. Le terrain est presque partout pierreux,
ns les rôles d’Hermione et d’Oreste qui n’exprime, en mots rapides et forts comme des coups d’épée, les illusions, les souffr
onseiller au Parlement, dont Tallemant des Réaux nous dit : Il était fort homme de bien, mais fort visionnaire. Il avait re
ont Tallemant des Réaux nous dit : Il était fort homme de bien, mais fort visionnaire. Il avait retranché son grenier et y
ve, prends ce sac… Elle dut faire scandale devant le public d’alors, fort restreint en somme, qui était au courant de toute
ntent Aurait avec le pied réitéré… » … Monsieur ici présent M’a d’un fort grand soufflet fait un petit présent. … Et vous,
garçon fait bien parler l’amour : mais tout de même cela n’est pas si fort que notre vieux Corneille. Ah ! les tragédies his
ive de forfaits dans l’avenir. Par un procédé où excelle ce génie, si fort sous une forme qui se contient, il nous fait ente
pour une bonne moitié, de l’ironie la plus aiguë. Car c’est un garçon fort intelligent. Et c’est un poète et un artiste, cet
de deux âmes brillamment perverses, — Agrippine et Néron, — est très fort et très beau. Mais le plus beau est encore leur r
élégant de l’opulence et de la noblesse romaine ; c’est un coup d’œil fort brillant… Des sénateurs, drapés de pourpre, se pr
ce rendez-vous élégant de l’opulence parisienne ; c’est un coup d’œil fort brillant. Des messieurs en jaquette ou en veston
un peu froids, lui ont épargné beaucoup plus de sottises.   Or, cette forte et sombre tragédie de Britannicus — qu’une formul
ice. Plus loin, il dit « que le premier acte promet quelque chose de fort beau et que le second ne le dément pas, mais qu’a
it défavorable. Il commençait bien par dire (et l’éloge ne paraît pas fort pertinent) : Britannicus passe, à mon sens, l’A
oissons, et Henriette assista plusieurs fois à ces rencontres. Il est fort possible qu’elle ait entretenu Racine de ces déta
ne ? C’est, bel et bien, une divine tragédie. Il est vrai qu’elle est fort simple, et que toutes les situations y sont uniqu
se confond avec le premier de ses devoirs. Ce devoir est un peu plus fort , il en faut convenir, que celui qui peut arracher
’une grisette un étudiant que sa famille veut marier et établir, plus fort même que le devoir au nom duquel le père Duval sé
is dire : « C’est peut-être pour cela que toutes ces femmes aiment si fort  ? » Ou bien j’allais parler de la pudeur de Racin
d’une certaine espèce d’hommes politiques, et, en même temps, un Turc fort vraisemblable. Ses desseins sont bien ceux d’un v
e changer quelques circonstances. Mais, comme ce changement n’est pas fort considérable ; je ne pense pas qu’il soit nécessa
je voudrais sauver, si tout le reste devait être détruit (supposition fort peu raisonnable), ce serait Andromaque, Bajazet e
me accompli de la cour de Louis XIV ne peut pas être quelque chose de fort intéressant ? Est-ce que ses façons ne sont pas d
lque chose de fort intéressant ? Est-ce que ses façons ne sont pas de fort belles façons, et qui supposent délicatesse moral
, ce que peut être l’amour chez un sexagénaire : le sentiment le plus fort , le plus exigeant, le plus douloureux, le plus fé
ensier et, dans la Comtesse de Tende, ce petit récit d’un tragique si fort et si contenu.) À la vérité, le drame privé qui s
a vengeance à Xipharès. Oh ! cette partie historique et politique est fort belle. C’est, dans son genre, tout aussi bien que
igénie). Il se félicite extrêmement, dans sa préface, de l’invention, fort ingénieuse en effet, de ce personnage d’Ériphile 
dans un intérêt politique… J’ai beau songer cette contradiction trop forte entre l’action et le langage ou les façons me gât
ne disputez-vous point ? une gaillarde qui, dans la réalité, eût été fort capable de commettre les crimes d’Hermione, de Ro
et surtout celle de l’amour ; principalement lorsqu’on le représente fort chaste et fort honnête. Car plus il paraît innoce
le de l’amour ; principalement lorsqu’on le représente fort chaste et fort honnête. Car plus il paraît innocent aux âmes inn
et qu’elle était belle, Mithridate et Ériphile n’avaient inspiré que fort peu d’horreur. Qu’avait fait Racine, que rendre i
il en avait vingt-six ou vingt-sept quand il la rencontra. Elle était fort jolie et, vous vous le rappelez, très courtisée.
apprit hier que la Chamellay était à l’extrémité, de quoi il me parut fort affligé ; mais ce qui est plus affligeant, c’est
à la comédie. Et quelques jours après : Le pauvre M. Boyer est mort fort chrétiennement ; sur quoi je vous dirai en passan
renoncé à la comédie, très repentante de sa vie passée, mais surtout fort affligée de mourir : (24 juillet 1696.) On s’est
s, car la crainte des Juifs les avait saisis. » Voilà un récit d’une forte saveur et d’une belle férocité. Mais, dans la tra
gédie ne se concevait pas auparavant, remplacé par des passions aussi fortes et plus grandes par leur objet ; la façon superbe
ntale ; et le terrible Joad, le plus beau type d’entraîneur d’hommes, fort , enthousiaste et rusé, imaginatif (voyez sa « pro
vie, surtout avec son fils Jean-Baptiste et avec Boileau. Et cela est fort heureux, et pour nous et pour lui. Je ne vous ai
l’aînée, Marie, revenue de chez les Carmélites : … Elle est toujours fort farouche pour le monde. Elle pensa hier rompre en
’attaque tout à mon aise, d’un peu loin à la vérité ; mais j’avais de fort bonnes lunettes, que je ne pouvais presque tenir
. Jean-Baptiste, alors âgé de vingt ans, n’a guère pu se tromper, et, fort honnête homme, n’a pu ensuite tromper son frère.
le voit, dans sa correspondance, très libéral et aumônier, d’ailleurs fort simple de mœurs. Les paysans de Port-Royal s’adre
ur y est, ce me semble, tout autre qu’à Versailles. Le roi même y est fort libre et caressant. Vous vous rappelez aussi que
our, dit l’Imitation, aspire à s’élever… Rien n’est plus doux ni plus fort que l’amour… Il n’est rien de meilleur au ciel et
l’aident en quelque façon en l’obligeant de faire plus serré et plus fort . « La tragédie française est une crise » (Gœthe)
es mœurs et le langage. Mais ce contraste serait-il une convention si forte  ? Il arrive souvent, dans la réalité, que sous l’
té ; par où, démentes lucides, elles continuent de s’analyser au plus fort de leurs agitations, et qui revêt d’harmonieuse b
chrétien soumis, est un peintre et un psychologue sans peur. Et c’est fort heureux. Je l’aime mieux ainsi qu’esprit fort et
gue sans peur. Et c’est fort heureux. Je l’aime mieux ainsi qu’esprit fort et peintre timide (comme Voltaire, si vous voulez
tien des siècles, et surtout le théâtre de Racine, n’est chrétien que fort indirectement, et de la façon que j’ai déjà indiq
plaisir. Elles prêtent indéfiniment au souvenir et au rêve. — Il est fort difficile de relire une pièce d’intrigue, une foi
du xviie  siècle peuvent, un moment, nous mordre pu nous secouer plus fort , parce que nous y voyons des êtres voisins de nou
11 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Stendhal, son journal, 1801-1814, publié par MM. Casimir Stryienski et François de Nion. »
rature personnelle », journaux, mémoires, souvenirs, impressions, est fort en faveur aujourd’hui. C’est, d’ailleurs, que Ste
que ou d’une imagination de névropathe. Il n’a rien d’un René. À plus forte raison n’a-t-il rien d’un jeune épuisé d’aujourd’
s à la conduite de mon père à mon égard, étant tristement miné par un fort accès de la, fièvre lente que j’ai depuis plus de
ions d’en souffrir, ou même les faisait naître. Tout ce mécanisme est fort connu, et je vous fais là de la psychologie éléme
voulu être un homme du monde, un homme à bonnes fortunes, un « homme fort  », comme disait Balzac ; il s’y est fort appliqué
bonnes fortunes, un « homme fort », comme disait Balzac ; il s’y est fort appliqué (vous le verrez en parcourant ses notes)
s, tout le mystère. Il avait reçu de la nature, avec une volonté très forte , un don merveilleux d’observation, et, comme on d
que faiblement. Il faut être très ignorant de soi pour être vraiment fort , et il faut aussi savoir s’arrêter dans la connai
me : « Je m’arrêtais trop à jouir de ce que je sentais… Je connais si fort le jeu des passions… que je ne suis jamais sûr de
l — dont je n’ai pu vous donner, par ces quelques lignes, qu’une idée fort imparfaite.
12 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — III » pp. 132-153
ndent ce séjour tout semblable aux champs Élysées. Avec cela on y vit fort heureux et sans bruit du monde. Il éprouvait qu’
rdon : « Avec quelles délices, s’écrie-t-il, on lit ces raisonnements forts et fortement exprimés des Anglais, quand on aime
choses, le mépris, les passions, etc., tout cela compose une âme trop forte pour le lieu et le temps. On dirait que c’est une
cal ; une telle rencontre est rare chez lui. Son idéal habituel reste fort au-dessous de cet ordre de pensées. De même qu’il
lonté, qui était son grand vice23. D’Argensen a écrit sur Cromwell de fortes pages où, en reconnaissant ses qualités, il s’att
l’humanité et toute vertu gratuite. » À côté de ces pages moralement fort belles et qui méritent d’être lues telles qu’elle
isait : « Le prétendu grand Colbert est très petit et fut un ministre fort pernicieux, etc. » On voit le reste. Les jugement
ce dedans est resté à peu près comme il était ; il se trompe, il est fort dépéri. Il aime le luxe à cause qu’il idolâtre le
école et ses dernières folies. L’opinion du monde de Paris lui était fort contraire ; on n’en était pas encore avec lui à c
Argenson écrivait (juillet 1754) : L’on m’avait dit qu’il paraissait fort baissé dans cet ouvrage, et véritablement il devr
une partie d’art à laquelle d’Argenson était peu sensible : il était fort choqué au contraire des conjectures hasardées et
et il a couronné l’œuvre par L’Esprit des lois. Les chapitres en sont fort inégaux. Il y en a d’une grande supériorité. Cet
a d’une grande supériorité. Cet auteur est un homme d’une imagination forte , et son jugement ne vient qu’à la suite de son es
tait mal ; mais il saisissait le bon et le grand : faible de raisons, fort de persuasion. Tels sont les grands artistes, ord
e génie est plus près de l’instinct que de l’esprit, cependant il est fort au-dessus de l’esprit. Il a ses auteurs favoris.
elire. En revanche, il y a tel ouvrage de l’abbé Terrasson qu’il juge fort supérieur à sa réputation, et qu’il place à certa
13 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »
Il fallait bien que Sibylle fût charmante puisqu’elle me charmait si fort , et que Marguerite Larroque fût adorable puisque
ieux don du romanesque. On entend assez ce que je veux dire, et c’est fort heureux qu’on l’entende sans autre explication, c
e habituelles de personnages si beaux et si accomplis, de passions si fortes , de sentiments si nobles et si héroïques qu’on n’
ne congrégation religieuse ; mais heureusement une vieille demoiselle fort riche meurt en léguant sa fortune à son cousin Ma
stance que les « mânes » fabuleux, n’ont pourtant pas un relief assez fort pour rester longtemps dans l’esprit ; et leurs ph
ar à-coups, sous l’impulsion subite d’un sentiment ou d’un désir plus fort qu’elles, si bien que leur conduite a presque tou
une élégance irréprochable. Et c’est pourquoi elles se ressemblent si fort . Comme elles n’ont que des apparences d’âmes dans
pris d’un besoin croissant d’être vrai (ce qui est bien), de frapper fort (ce qui est moins heureux), et aussi, par un mouv
emme très pieuse qui a entrepris de le ramener à Dieu. L’envie d’être fort et hardi tout en restant le romancier mondain par
pour se venger, elle se compromet avec un officier de chasseurs très fort à l’épée, l’affole en lui tendant, un soir, après
de M. Feuillet, que c’est encore pour bien d’autres raisons. Et c’est fort heureux pour lui qu’il ne prouve pas sa thèse : s
on en est un peu enfantine. Gandrax est un chimiste athée, d’ailleurs fort honnête homme ; sa religion, c’est l’amour de la
ement comme nous le voyons agir. Il est bien surprenant, cet homme si fort qui sans doute, dans la pensée de M. Feuillet, de
d’un pareil mouvement a certainement en lui un sentiment moral assez fort pour ne succomber qu’à des tentations exceptionne
tout à fait extraordinaire, la moralité de Louis de Camors resterait fort au-dessus de la moyenne, quoiqu’il ne croie pas e
e et faible aux prises avec une doctrine de dilettantisme absolu trop forte pour elle, et qui inflige à son programme de vie
14 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame de La Vallière. » pp. 451-473
La Vallière, âgée de dix-sept ans, n’y paraissait d’abord que comme «  fort jolie, fort douce et fort naïve ». Le jeune roi é
âgée de dix-sept ans, n’y paraissait d’abord que comme « fort jolie, fort douce et fort naïve ». Le jeune roi était occupé
ept ans, n’y paraissait d’abord que comme « fort jolie, fort douce et fort naïve ». Le jeune roi était occupé plus qu’il ne
riche, jalouse de l’amitié de son fils que lui ôtait Madame, trouvait fort à redire, au nom des mœurs, à une telle intimité 
qui entraînaient son âme dans le précipice ? Cette phrase a paru trop forte pour être de Mme de La Vallière. J’en crois voir
qui avait plus d’esprit, se moquait d’elle publiquement, la traitait fort mal, et obligeait le roi à en agir de même. Il fa
coup de ce genre. » Mme de Montpellier dit également : « Elle est une fort bonne religieuse et passe présentement pour avoir
is les deux jours que je ne l’ai vu, le bruit de ma retraite s’est si fort répandu, que tous mes amis et mes proches m’en on
Mme de La Vallière allait un peu lentement : « Un naturel un peu plus fort que le sien aurait déjà fait plus de pas, écrivai
et surtout de moqueurs. Mme de Montespan, particulièrement, raillait fort ce projet des Carmélites, et on craignait que le
et d’une main toute-puissante ? Qu’il est honteux à l’homme d’être si fort attaché à des choses vaines, que les lui ôter soi
c une modestie, une bonne grâce et une décence accomplie, qui ont été fort célébrées. Mme de Sévigné avait d’abord commencé
up la plus intéressante, la seule vraiment intéressante en elle-même. Fort inférieure aux deux autres par l’esprit, elle leu
Mme de Montespan, tous trois sur un même siège, car la calèche était, fort large. Le roi était fort bien vêtu d’une étoffe b
en était bordé ; il avait le visage assez rouge. La Vallière me parut fort jolie, et avec plus d’embonpoint qu’on ne me l’av
d’embonpoint qu’on ne me l’avait figuré. Je trouvai Mme de Montespan fort belle, surtout elle avait le teint admirable. Tou
15 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIV. Vaublanc. Mémoires et Souvenirs » pp. 311-322
s ce sont les bons sens ; ce ne sont pas les grands, mais ce sont les forts , ce sont ceux-là qui se sont mêlés vaillamment à
possible, du moins dans la mesure qu’il fallait à des facultés aussi fortes que les siennes. Il a écrit sur diverses matières
ussi dans ses Mémoires, s’est-il plaint pour elle : mais cet homme de forte expérience (comme il s’appelle tranquillement lui
tant d’imbéciles, il ne se fâche plus ! II Ce sont ces Mémoires fort peu lus, fort curieux, mais auxquels on reviendra
es, il ne se fâche plus ! II Ce sont ces Mémoires fort peu lus, fort curieux, mais auxquels on reviendra un de ces jou
iste quand même. C’était plutôt un monarchiste quand même, ce qui est fort différent. Il appartenait à ce groupe autoritaire
! Eh bien, c’est cette justesse d’esprit nécessaire à l’homme le plus fort pour qu’il ait réellement du caractère, qu’avait
x jours difficiles où les gouvernements qu’il servit curent besoin de fortes épaules, sur lesquelles ils pussent s’appuyer, on
e eût été certainement retardée et arrêtée par le bloc des caractères forts et des fières décisions. Or, c’est peut-être tout
16 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »
aisance et de naturel. Sa politesse est compassée, et je le soupçonne fort d’avoir été de ceux qui sont frivoles dans le sé
trop rigoureux vraiment de le juger par là. Il y a de lui une lettre fort connue adressée à Pascal, et dans laquelle il pré
t beaucoup trop occupé des agréments du monde visible pour pénétrer fort avant dans ce monde supérieur que régit la pure i
étexte qu’un coup d’œil habile suffît à tout36. Si le chevalier s’est fort compromis par sa manière de traiter Pascal en éco
abord à ce qui leur paraît le plus nécessaire, et le reste les touche fort peu. Il est besoin, selon une expression heureuse
, lui le bel-esprit et le raffiné ? Le chevalier, je le répète, était fort instruit ; il avait présent à la pensée, sans dou
ui l’entraînoient comme deux torrents42… » Quant à Pétrone, il était fort à la mode en ce moment. Les Saint-Évremond, les N
ue, lorsqu’on aime, ou ne trouve rien d’impossible. « Un de mes amis, fort galant homme, m’étant un jour venu voir, lisoit j
qu’à deux mille pas, je descendis de cheval dans une touffe d’arbres fort épaisse, et je fus longtemps à m’ajuster : car, e
tre vint à ce bruit, et je le saluai. C’étoit un homme avancé en âge, fort timide et d’une foible constitution ; mais il aim
culois en maître, et puis, ayant quitté ma canne, je fis quelques pas forts de ballet et plusieurs caprioles qui le réjouiren
e. Enfin, m’étant remis le mieux que je pus, j’entrai dans un cabinet fort propre où je fis la révérence à la plus belle fem
demanda si je savois lire ; et comme son mari trouvoit cette question fort plaisante de s’enquérir d’un docteur s’il savoit
vée, elle se retira dans son cabinet, et le maître en son appartement fort éloigné de celui de madame, où il n’alloit que bi
ne l’avoit épousée que pour l’ôter au monde. On me donna une chambre fort commode, et je m’étonnois qu’en un lieu si sauvag
s qu’à me faire lire et qu’à s’entretenir avec moi. Son mari en étoit fort aise, parce que je la désennuyois et qu’elle ne l
madame, outre que cela ne serait pas si tôt fait, et que je me lasse fort aisément, il me semble qu’il y a plus de huit heu
t pu les écrire. La seconde lettre que je veux citer est courte, mais fort bizarre ; elle prouve, ce qu’on savait déjà beauc
nnes de la Cour, entre lesquelles la duchesse de Montbazon paroissoit fort parée et dans une grande beauté, de sorte qu’on n
le monde fut assis : La conversation, dit monsieur le maréchal, a été fort agréable ; mais, à cause de madame, il faut renou
moigne de le souhaiter, si bien que je ne laissai pas de vous trouver fort à dire. Aussi je m’en allois si l’on ne m’eût ret
uloit encore que nous en pussions juger par nous-mêmes. Elle s’en mit fort en colère, et les autres dames, les plus sévères,
e réjouissance comme celui du carnaval. Ces raisons l’adoucirent bien fort , et je vis l’heure qu’elle étoit persuadée ; mais
rvir pour rendre justice à chaque chose, condamnent des mots qui sont fort bons, et dont il est presque impossible de se pas
nd on le seroit du consentement des plus difficiles… On ne trouve que fort peu de ces excellents maîtres d’honnêteté, et l’o
que vos anciens amis ne tiennent pas en votre bienveillance une place fort assurée. » Il l’avertit qu’on lui reprochait à la
s, elle vous eût ajouté à ces deux excellents génies. »— Pascal avait fort connu Mitton, et, dans les ébauches de ses Pensée
ême qui joua un certain rôle sous la Fronde et que Sénac de Meilhan a fort agréablement mise en jeu dans ses prétendus Mémoi
30e, où, à travers la gaudriole, les Filles de la Reine sont traitées fort lestement. Mais la 17e, qui est une lettre de rup
e qu’il entame en ces termes : « Il y avoit à la suite de Monsieur un fort galant homme qui ne laissoit pourtant pas d’user
17 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
ve les bateliers qui nous passeront dans le pays de Gelpfrât. » Et le fort Hagene saisit son excellent bouclier. Il était bi
ous n’en reviendrez point, si vous n’êtes pas courtois avec cet homme fort . Désirez-vous qu’il vous passe, accordez-lui bonn
ntirent de la puissance de sa voix ; car le héros était excessivement fort : « Viens me prendre, moi, Amelrîch. Je suis un de
tonier reprit: « Non, jamais je ne le ferai. » À ces mots il leva une forte rame large et pesante et frappa sur Hagene, qui,
aviron avec tant de force, qu’il le brisa en éclats. C’était un homme fort  ; mais il devait en arriver malheur au batelier d
rces, l’homme du roi Gunther. Il ramait à coups si précipités, que la forte rame se rompit dans sa main. Il voulait arriver j
lques-uns dérivèrent par suite de la fatigue. La barque était énorme, forte et très-large. Elle transporta à l’autre bord en
uelqu’un lui était venu en aide ; mais il n’en put être ainsi, car le fort Hagene (grande était sa colère) le repoussa au fo
ene lui répondit: « Laissons là ces discours. Sur ma foi, il me peine fort que vous vous soyez aujourd’hui échappé de mes ma
ous montrera le bon chemin, afin que nous ne nous égarions pas ? » Le fort Volkêr répondit: « Moi je m’en charge. « — Mainte
leurer, les sens perdus, et se plaindre au Dieu du ciel de la mort du fort Sîfrit. « — Maintenant nous ne pouvons éviter les
il circulait partout, — qu’il avait tué Sîfrit du Nîderlant, le plus fort de tous les hommes, l’époux de Kriemhilt, on s’in
nombre contre le terrible Hagene. « Mais quelque vaillant et quelque fort que soit Hagene de Troneje, celui qui est assis p
assis près de lui, Volkêr le joueur de viole est encore beaucoup plus fort . C’est un homme terrible. Non, vous ne devez pas
r le rapide plaça près de lui sur le banc un archet puissant, long et fort , tout semblable à un glaive large et acéré. Les d
de son origine, il deviendra un homme hardi, puissant et très-noble, fort et bien fait. Si je vis encore quelque temps, je
rapide d’un bond se leva de table. Il tira une épée acérée qui était forte et longue, et il asséna sur Blœde un coup si prom
femme de héros pleura ce moment: levant son bouclier il en serra plus fort les courroies et fit ruisseler des flots de sang
froyable carnage. Il asséna sur le maître qui soignait l’enfant un si fort coup de son épée, qu’à l’instant sa tête tomba de
s. C’était un héros adroit: il le fit voir d’une effroyable façon. Le fort Gêrnôt s’élança aussi dans le combat. Avec l’épée
conserver l’existence. Quand le seigneur de Vérone vit que Hagene, le fort , brisait tant de casques, il sauta sur son banc,
 » Le roi Gunther priant et commandant, ils arrêtèrent leurs épées au fort de la mêlée. Il se fit un effort plus grand encor
ici venir la Reine qui se penche sur lui. Elle commença de pleurer le fort Irinc ; elle s’affligeait de ses blessures. Sa do
comble de la fureur. Le seigneur Irnfrit frappa le hardi ménestrel si fort que sa cotte de mailles en fut lacérée, et que to
les motifs pour lesquels nul de vous ne doit revoir sa patrie ! » Le fort Gêrnôt parla au roi: « Que Dieu puisse nous inspi
attaques redoublées: les héros furent en péril. On leur lança maints forts javelots ; mais ces chefs nobles et hardis se déf
vieux Hildebrant l’aida à s’en revêtir. Comme il gémissait, cet homme fort  ! Tout le palais retentissait de sa voix. Mais bi
plus vaillant. « Oui, quand même le chef de Vérone serait encore plus fort et plus terrible, s’il veut se venger sur nous de
usement défendu. Ce chef fut lié par la main de Dietrîch d’un nœud si fort , que jamais roi n’en subira plus de pareil. Il cr
renouveler à Weymar les triomphes d’Athènes ; Gœthe enfin, génie plus fort , plus haut, plus complet, a retrempé Faust à la f
18 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre Premier »
ation, home, sont les trois termes d’une même idée, ou de trois idées fort voisines ; ils sont bien représentatifs des trois
français fût en train de perdre son pouvoir d’assimilation, jadis si fort , si impérieux ; il n’en est rien, mais la demi-in
nous les offre aujourd’hui. Ils n’en sont pas moins, sauf le dernier, fort estimables ; leur présence dans la langue est dev
e-même a des lois et c’est pour ne pas les avoir observées qu’on a si fort gâté la langue française. Il n’est pas bien certa
angue française qu’à des langues particulières qui ne se haussent que fort rarement jusqu’à la littérature, et si on ne peut
autre part, quelques-uns de ces emprunts sont si anciens qu’il serait fort ridicule de les vouloir réprouver. Il y a des mot
ins d’objections contre beaucoup de leurs frères latins, et d’autres, fort nombreux, sont très beaux et très innocents7. Tou
19 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — S’il est plus aisé, de faire une belle action, qu’une belle page. » pp. 539-539
u’une belle page. J’y ai pensé, et voici mes raisons. Il y a des âmes fortes et courageuses parmi les barbares peut-être plus
coulera des siècles avant qu’on y sache écrire une belle page. Vixere fortes ante Agamemnona multi, sed omnes urgentur illacry
u moment où j’écris, je ne doute point qu’il ne se fasse cent actions fortes sur la surface de la terre ; il s’en fait même da
oit en flammes ou par un accident ou par une hostilité, et mille âmes fortes se décèleront : pour sauver leurs enfants, des pè
Lisbonne, qui n’a duré que quelques minutes, a produit plus d’actions fortes que toute la durée des siècles n’a produit de bel
faire que de bien dire ! La nature semble avoir fait l’homme le plus fort pour un moment faible, et l’homme le plus faible
fort pour un moment faible, et l’homme le plus faible pour un moment fort . Celui qui manque de génie n’a point de moment. J
20 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) «  Mémoires de Gourville .  » pp. 359-379
y mêlent ; il a bon cœur. La grande morale, d’ailleurs, n’est pas son fort et ne le préoccupe que médiocrement ; il est de c
le savoir-faire et l’industrie de quelques-uns en lumière, l’aidèrent fort à se produire. Il fit en ce temps-là, et dans l’i
ps-là, et dans l’intérêt de ceux auxquels il s’était voué, des choses fort diverses et dont quelques-unes lui paraissaient é
de Sillery, gouverneur, à M. de La Mothe, lieutenant de roi et homme fort entendu : Je leur dis que je croyais que l’on po
(contre lequel j’avais quelque rancune), directeur des postes, homme fort riche, et surtout en argent comptant. Étant conve
tours qui sentent la corde. Si la Fronde avait duré, Gourville était fort en train de s’y dépraver, et il tournait décidéme
re voyageur, à cause qu’il tombait de la neige fondue, qui le rendait fort pesant. Je voulus mettre pied à terre pour soulag
e cheval ; mais nous avions tant de peine tous deux que nous faisions fort peu de chemin ; mon postillon avait aussi mis pie
passant à Verteuil, où était M. de La Rochefoucauld, et il le réjouit fort du récit de son bonheur et de ses aventures. Car
battre les ennemis, s’il n’y joint la sienne. Cela nous épouvante si fort , M. de Candale et moi, que nous sommes muets sur
si commodément que possible. Il y traite le gouverneur. Il s’y ennuie fort pourtant, et, lorsqu’il obtient de sortir, il n’y
azarin pour le remercier de sa grâce, il l’assure que ce séjour lui a fort donné à réfléchir sur sa mauvaise conduite, et qu
outre que je n’avais pas grande disposition à la danse, étant devenu fort gros depuis ce temps-là ; mais je prenais un gran
urel des peuples, le talent et la portée d’esprit des gouvernants, le fort et le faible de chaque branche d’administration ;
tire moins à conséquence, c’est que, gaillard et fin comme il était, fort grand et bel homme en son temps, il avait été bie
21 (1913) La Fontaine « III. Éducation de son esprit. Sa philosophie  Sa morale. »
e lis encore ayant la barbe grise. Je dois de plus vous indiquer que fort avant dans sa vie littéraire et dans sa vie propr
e La Fontaine a pratiqué la philosophie épicurienne d’une façon assez forte , d’une façon assez pénétrante. J’en ai un exemple
A l’égard de nous autres, hommes, Je ferais notre lot infiniment plus fort  ; Nous aurions un double trésor : L’un, cette âme
s ne paraîtrait Qu’une tendre et faible lumière ; L’organe étant plus fort , la raison percerait Les ténèbres de la matière,
de faits. La Fontaine ne vous dit pas : Il faut que la raison du plus fort soit toujours la meilleure ! Il nous dit : La ra
us fort soit toujours la meilleure ! Il nous dit : La raison du plus fort est toujours la meilleure, Nous l’allons montrer
pessimistes et des satiriques. Ses constatations sont celles-ci : Le fort est le roi de ce monde. Exemple à l’appui : la Gé
a seconde par droit : ce droit, vous le savez, c’est le droit du plus fort . La troisième me doit échoir encore parce que je
e constatation dans les Animaux malades de la peste. Ce sont les plus forts , c’est le plus fort, et après lui ceux qui sont l
es Animaux malades de la peste. Ce sont les plus forts, c’est le plus fort , et après lui ceux qui sont les plus forts, qui g
s plus forts, c’est le plus fort, et après lui ceux qui sont les plus forts , qui gouvernent et qui ont le droit pour eux, et
cour, mais les jugements du monde entier, de tous les hommes. Le plus fort , voilà le roi. Ensuite vient le plus rusé, le plu
ite vient le plus rusé, le plus adroit, le plus habile. Après le plus fort vient le plus rusé. Exemple à l’appui : le Renard
r chaque état, mit deux tables au monde : L’adroit, le vigilant et le fort … Voilà les rois du monde. L’adroit, le vigilant
nt et le fort… Voilà les rois du monde. L’adroit, le vigilant et le fort sont assis A la première ; et les petits Mangent
fable juste au rebours du texte où ils la lisent : La raison du plus fort est toujours la meilleure, Nous l’allons montrer
’il faut croire ; il faut croire que le loup a raison, il est le plus fort , sa raison est la meilleure. L’enfant aura-t-il l
22 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42
ir du quatrain. Ici il faut trouver des idées, ce qui est assurément fort impertinent. Ces Allemands sont si barbares ! Qu’
élicieux que parce que Falstaff est un homme d’infiniment d’esprit et fort gai. Nous ne rions guère au contraire des sottise
Facéties, et dont je rencontre souvent dans le Miroir des imitations fort agréables. Voltaire porta au théâtre cette habitu
s qui cherchaient le bonheur par tous les chemins. Alcibiade songeait fort peu, je crois, à imiter qui que ce fût au monde ;
 ! dans tout le Tartufe on n’a ri que deux fois, sans plus, et encore fort légèrement. L’on a plusieurs fois applaudi à la v
cette seule fois aux Deux Gendres ; ils m’ont répondu que c’était une fort bonne comédie, et qui avait un grand mérite de co
Ainsi soit-il ! mais le rire n’est donc pas nécessaire pour faire une fort bonne comédie française. Serait-ce par hasard qu’
française. Serait-ce par hasard qu’il faut simplement un peu d’action fort raisonnable, mêlée a une assez, forte dose de sat
faut simplement un peu d’action fort raisonnable, mêlée a une assez, forte dose de satire, le tout coupé en dialogue, et tra
23 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Charron — II » pp. 254-269
ut par moments qu’il ne leur accorde une entière préférence. Il tient fort du moins à ce qu’il y ait « un grand voisinage et
pareilles et communes, et ont aussi des différences, mais non pas si fort éloignées et dispareilles qu’elles ne se tiennent
tiquité un Énée selon Virgile, un Plutarque ou un Xénophon, et à plus forte raison comme l’entendent les vrais chrétiens selo
 » : « Cette âme donc toute neuve et blanche, tendre et molle, reçoit fort aisément le pli et l’impression que l’on lui veut
ien de luim ? Il a beaucoup d’expressions de cette sorte, fraîches ou fortes , et presque toujours vives, dont il nourrit et an
y a, — qu’il y avait alors, — entre le sage et le savant : « Qui est fort savant n’est guère sage, et qui est sage n’est pa
mais il la faut teindre et la rendre essentiellement meilleure, sage, forte , bonne, courageuse : autrement de quoi sert d’étu
mé savant, et encore plus judicieux ; que son livre De la sagesse est fort bon en gros, et qu’il y a fort peu de savants hom
ieux ; que son livre De la sagesse est fort bon en gros, et qu’il y a fort peu de savants hommes en France qui n’aient profi
t, médecin de La Rochelle. J’ai eu le livre manuscrit entre les mains fort longtemps pour en avoir le privilège. Les imprime
ont failli en mettant P. G. Il est âgé d’environ quarante ans. Il est fort savant, sanguin, mélancolique, qui a fort voyagé.
nviron quarante ans. Il est fort savant, sanguin, mélancolique, qui a fort voyagé. Il était fils d’un minisire de Marans, qu
t de la religion de son père, (et) qui médite antre chose. Il est ici fort loué ; on dit qu’il écrit presque aussi bien que
24 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »
n temps ; mais on a procédé par voie d’invention, ce que je distingue fort du procédé de réhabilitation. Il m’est arrivé que
té des travaux historiques51, a cité de ce poème des vers descriptifs fort exacts sur l’avalanche, sur sa formation et sa ma
é en place Maubert, comme un martyr de la libre pensée, est également fort estimable. M. Boulmier, qui est solide et même fe
vie deux époques distinctes. Il est certain qu’elle eut une jeunesse fort émancipée et à demi virile, et qu’elle trancha de
que ceux que nous venons de lire, il paraît bien qu’elle vécut à Lyon fort considérée, fort entourée de tout ce qu’il y avai
venons de lire, il paraît bien qu’elle vécut à Lyon fort considérée, fort entourée de tout ce qu’il y avait de mieux dans l
ormais ses ardeurs pour ses seules poésies. C’est une thèse qui a été fort débattue, et dans laquelle des biographes, tantôt
Jupiter avant l’heure de l’audience ; il se dit dans ce préambule de fort jolies choses. « Mais il est temps d’aller au con
peu dans son repos tranquille, A ce cœur d’autrefois qui s’agitait si fort  ! Cœur enivré d’amour, impatient, mobile, Au-deva
d’avoir effleuré et rasé rochers et précipices, d’avoir éludé le plus fort de l’épreuve, tous ceux-là ne voudraient plus jam
tous les vents, haletants, harassés ; L’Espérance elle-même, au plus fort de l’orage,     Nous avait délaissés. ………………………….
orribles misères,     Ne sont plus un bienfait. Ah ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle, Tu l’entends, tu le vois, l
te poésie de l’époque de Ronsard, et qui même en a fait des pastiches fort agréables. M. Genty a fait réimprimer aussi l’Art
entièrement vérifiés et réalisés. 62. Voir au tome II de l’ouvrage, fort instructif d’ailleurs, de M. Léon Fougère, qui a
ons résultats d’étude, assez complets sur chaque point, et en général fort , judicieusement exposés. 63. On faisait alors ta
25 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
il y en a six cent mille12. Les mémoires qu’on m’avait donnés étaient fort différents sur cela ; mais ils étaient assez semb
ain, ni celui du peuple par le nombre des maisons: on s’y méprendrait fort  ; car les bazars, qui sont des rues couvertes qui
eux-là qu’il se trouve une si grande affluence de peuple, et qu’on va fort à l’aise dans les autres endroits de la ville. Ce
paraît, et d’où il va se rendre dans la mer des Indes14. L’eau en est fort légère et fort douce partout, et cependant on ne
il va se rendre dans la mer des Indes14. L’eau en est fort légère et fort douce partout, et cependant on ne se donne pas la
entend le retentissement du son répercuté dans les concavités avec un fort grand bruit. L’eau en fait aussi un fort grand en
dans les concavités avec un fort grand bruit. L’eau en fait aussi un fort grand en tombant le long du rocher, pour se rendr
tandis qu’ils sont en bas âge, et la mère d’Abas II en avait aussi un fort grand, et qui était des plus absolus. Elle était
r ministre, il sortit par le grand portail du palais, par où il passe fort rarement, parce qu’il est le plus éloigné du séra
nison de ses gens dans le palais du vizir, comme s’il eût eu un ordre fort précis de le faire, et remonta à cheval, tenant l
é de lui ôter la sienne par l’amour que j’ai pour la vôtre. » Le roi, fort effrayé et consterné du spectacle, ne perdit pour
é du spectacle, ne perdit pourtant pas le jugement, mais lui répondit fort prudemment pour un jeune prince, quoique en tremb
sont quarante-cinq mille écus, et ensuite le donna au roi, qui en fut fort satisfait, et en récompensa bien ses enfants. On
maisons, est garni de platanes: c’est un arbre qui jette ses branches fort haut ; ce qui fait que les maisons en sont couver
forme le portail, est en demi-lune, enfoncée de treize pieds environ, fort élevée et toute revêtue de jaspe du rez-de-chauss
massif couvertes de larges pièces de rapport à jour, ciselé et doré, fort massives. Joignant le portail, en dedans, il y a
ent, trompés par la conformité du mot. Elle est toute de porphyre, et fort exhaussée. Le seuil est aussi de porphyre de coul
t la plupart sont lascives, ou de moresques d’or et d’azur appliquées fort épais. On n’y voit nul vide ; tout est couvert de
n à lui dans Ispahan: celle-ci était, comme je l’ai fait observer, un fort agréable séjour. Des seigneurs qui me venaient vo
rir, les filles qu’elle tenait, qui étaient des esclaves géorgiennes, fort belles et fort bien faites, en menèrent le deuil
sont de beaux et spacieux jardins, dont chacun a deux pavillons, l’un fort grand, situé au milieu du jardin, consistant en u
; mais ils sont presque tous d’égale grandeur et tous peints et dorés fort matériellement, ce qui offre aux yeux l’aspect le
vitres. Elles sont faites de plâtre, peintes et dorées d’une manière fort agréable. Ce pavillon a été construit de cette so
au, n’a que vingt pas de tour. À sa gauche, on voit un grand portail, fort peint et fort doré, qui mène au faubourg ; et l’o
ngt pas de tour. À sa gauche, on voit un grand portail, fort peint et fort doré, qui mène au faubourg ; et l’on en voit un d
pieds l’une sur l’autre, et qui vont de l’une à l’autre par des talus fort aisés à monter, et aussi par des degrés de pierre
e trois pieds, avec des tuyaux de dix en dix pieds, qui jettent l’eau fort haut. Au bas de chaque terrasse, à l’endroit de l
On voit proche de chaque bassin, sur les ailes, deux grands pavillons fort hauts, peints, dorés et azurés. Au milieu de la s
nnance près. Quand les eaux jouent dans ce beau jardin, ce qui arrive fort souvent, on ne saurait rien voir de plus grand et
z avancé pour se rendre indépendant, et qui d’ailleurs avait l’esprit fort fier, il ne manquerait jamais de se servir de ce
, étant incapable des affaires, il leur en laisserait le maniement un fort long temps, qui ne pouvait être moindre que de do
toutes les mesures qu’avaient prises ces seigneurs, fut Aga-Mubarek, fort considéré en cette cour-là, comme nous l’avons ma
rler le premier, et qu’il le venait de faire lorsqu’il avait opiné si fort au désavantage de Sefie-Mirza ; ce premier minist
ts la signification indiquée par notre voyageur. (L-s.) 25. Je doute fort de la justesse de la signification indiquée ici p
26 (1913) La Fontaine « V. Le conteur — le touriste. »
fus et moins délayés, ce que j’ai dit qu’étaient quelquefois, et même fort souvent, les Contes proprement dits de La Fontain
ent ! je suis bonne De leur ouvrir la porte ! ils pensent que je suis Fort en peine de ma personne : Grâce à Dieu, je passe
Quand un enfant s’en vint faire A ma porte quelque bruit. Il pleuvait fort cette nuit. Le vent, le froid et l’orage Contre l
bservations savantes dans les lettres que je vous écris se tromperont fort …, etc. » Voilà ce qui est bien du caractère dome
nde liseuse de romans et qu’il ajoute : « C’est à vous, qui les aimez fort aussi, de juger quelle conséquence on en peut tir
liment ; mais avec un sentiment de la nature tout à fait pénétrant et fort . Or on a fait beaucoup remarquer que lorsque La F
ite aussi d’avoir place dans cette histoire. Il a beaucoup d’endroits fort champêtres… » Ah ! nous y voilà tout de suite !
u. «… Nous descendîmes dans les jardins qui sont beaux sans doute et fort étendus ; rien ne les sépare d’avec le parc. C’es
ne vous saurais dire comme elle est faite, ne l’ayant considérée que fort peu de temps. Le déclin du jour et la curiosité d
a cause. Du lieu où nous regardions ces statues, on voit à droite une fort longue pelouse et ensuite quelques allées profond
e la Loire du haut du pont d’Orléans : « Les voiles des bateaux sont fort amples, cela leur donne une majesté, de la vie, e
par l’aspect puissant et robuste des montagnes. Là où La Fontaine est fort gracieux encore, et très amusant en même temps qu
emmènera dans son petit castel. Les bohémiens, les voici, et ceci est fort intéressant au point de vue du talent pittoresque
trouvâmes au bord trois hommes d’assez bonne mine, mais mal vêtus et fort délabrés. L’un de ces personnages avait fait une
ans pouvoir manger. » Les poètes exagèrent toujours ! « Deux femmes fort blanches marchaient ensuite ; elles avaient le te
rète. Je ne vous en saurais apprendre autre chose, sinon qu’elle aime fort les romans ; c’est à vous, qui les aimez si fort
, sinon qu’elle aime fort les romans ; c’est à vous, qui les aimez si fort aussi, de juger quelle conséquence on en peut tir
out méchant qu’était notre gîte, je ne laissai pas d’y avoir une nuit fort douce. Mon sommeil ne fut nullement bigarré de so
entre Bussy-Rabutin et Mme de Sévigné ; il y a des gauloiseries plus fortes que toutes celles que La Fontaine adresse à Mlle 
27 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »
le la veuve l’aidait, composa en vers et en prose, procédé littéraire fort usité alors, des Lettres sur la mythologie, qui e
commenta en six volumes ; c’était la résurrection du classique, genre fort méprisé de la jeunesse de cette époque. Il replaç
e faire sans rien dire à cette femme ; mais comme elle l’observait de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plu
ures, au petit Baron, un équipage tout complet. Il fut tout étonné et fort aise de se voir tout d’un coup si bien ajusté. Le
précaution pourtant, craignant de rappeler désagréablement à un homme fort riche l’idée d’un camarade fort gueux. « Il est v
e rappeler désagréablement à un homme fort riche l’idée d’un camarade fort gueux. « Il est vrai que nous avons joué la coméd
rai que nous avons joué la comédie ensemble, dit Molière, et c’est un fort honnête homme ; je suis fâché que ses petites aff
s continuait par habitude à l’aimer. Le Tartuffe parut alors ; il fut fort goûté aux lectures. Le roi, qui ne se doutait pas
re contre la fausse dévotion, dont il redoutait les excès. Sa morale, fort relâchée avec les femmes, ne sentait pas les cont
e ne furent qu’exclamations, et peu s’en fallut qu’ils ne trouvassent fort mauvais que le Misanthrope fît voir que ce sonnet
me reste de vie. » Un instant après, il lui prit une toux extrêmement forte , et après avoir craché il demanda de la lumière.
s D’un homme qui fuyait tous ces engagements, Et dont à vingt partis, fort capables de plaire, Le cœur a refusé l’honneur qu
Tant mieux, morbleu ! tant mieux, c’est ce que je demande Ce m’est un fort bon signe, et ma joie en est grande. Tous les hom
e ne remuerai point. PHILINTE. Je ne remuerai point.Votre partie est forte , Et peut, par sa cabale, entraîner… ALCESTE. Et
, pour moi, qu’étant, comme il le semble, Vous et le genre humain, si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce qui peut vous
Éliante a du penchant pour vous, La prude Arsinoé vous voit d’un œil fort doux ; Cependant à leurs vœux votre âme se refuse
ne l’amuse, De qui l’humeur coquette et l’esprit médisant Semblent si fort donner dans les mœurs d’à présent. D’où vient que
mer, En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer : Sa grâce est la plus forte  ; et, sans doute, ma flamme De ces vices du temps
s du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur. Mon idée en est si fort occupée, que je ne sais rien en son absence qui m
e ; Je fis ce que je pus pour vous pouvoir défendre ; Je vous excusai fort sur votre intention, Et voulus de votre âme être
Là, votre pruderie et vos éclats de zèle Ne furent pas cités comme un fort bon modèle ; Cette affectation d’un grave extérie
tés. » Pour moi, contre chacun je pris votre défense, Et leur assurai fort que c’était médisance ; Mais tous les sentiments
un peu plus en peine des vôtres ; Qu’on doit se regarder soi-même un fort long temps Avant que de songer à condamner les ge
de vous je ne puis rien entendre ; C’est en moi que l’on peut trouver fort à reprendre. CÉLIMÈNE. Madame, on peut, je crois,
nombre d’amants dont vous faites la vaine, Et qu’il ne nous soit pas fort aisé de juger À quel prix aujourd’hui l’on peut l
actère du génie. Convenons pourtant que l’invention comique n’est pas forte , et qu’elle ne suffirait pas aujourd’hui. Le méri
ffe ? DORINE. Et Tartuffe ?Il soupa, lui tout seul, devant elle ; Et fort dévotement il mangea deux perdrix, Avec une moiti
désire Le plus humble de ceux que son amour inspire ! ELMIRE. Je suis fort obligée à ce souhait pieux. Mais prenons une chai
 : l’étoffe en est moelleuse. ELMIRE. Ah ! de grâce, laissez, je suis fort chatouilleuse. Elmire recule son fauteuil, et Tar
eur. ELMIRE. Je vous écoute dire, et votre rhétorique En termes assez forts à mon âme s’explique. N’appréhendez-vous point qu
omédies françaises. Lamartine. 20. Cette femme, qui inspira une si forte passion à Molière, et qui le rendit si malheureux
eut quelque honte de se sentir si peu de constance pour un malheur si fort à la mode, résista autant qu’il put ; mais, comme
étruire, je n’ai rien oublié pour y parvenir. Comme elle était encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de
s du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur: mon idée en est si fort occupée, que je ne fais rien en son absence qui m
content. » Là-dessus, il se retira et laissa Molière, qui rêva encore fort longtemps aux moyens d’amuser sa douleur. » (La F
deux. tandis que Sganarelle, trompé par Isabelle, est un personnage fort ridicule, quoique âgé de vingt ans de moins qu’Ar
28 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « M. Deschanel et le romantisme de Racine »
Michel-Ange à Raphaël, Bossuet à Fénelon, Hugo à Lamartine, etc…, les forts aux doux, les excessifs ou les dissonants aux har
ile de dire ce que c’est que le génie de notre race, cette race étant fort composite : on croit voir assez bien pourtant ce
aime, sans but, sans raison, pour rien, pour le plaisir de se sentir fort . Si cela était possible, Corneille nous montrerai
x, n’y trouverait-on pas des circonstances atténuantes ? Racine était fort jeune : après avoir failli mourir d’ennui chez so
prise de voile, se croyait quitte envers sa sensibilité32. » Cela est fort spirituel ; mais d’abord deux des filles de Racin
up détestent aujourd’hui le Roi-Soleil, encore que ç’ait été un homme fort original, un roi sérieux et convaincu, et qui por
compte fait et en dépit de ses faiblesses, il me paraît avoir été un fort honnête homme. Il me semble, du reste, que tous c
. Mais je veux bien que la distinction subsiste : en quoi est-elle si fort à l’avantage du vulgaire ? L’homme de lettres, l’
le touche et, en général, du spectacle de la vie des impressions plus fortes et plus fines que le vulgaire : ce n’est pas là,
aime et sent plus de choses, en conclurons-nous qu’il les sente moins fort  ? Le développement de la conscience psychologique
M. Deschanel, et même ne l’est pas du tout, c’est que, dans une page fort intéressante, il essaye d’imaginer ce que deviend
ccepterait pas le compliment. ) Pour moi, le Néron de Racine me plaît fort et me semble d’une grande vérité historique et hu
rchique et religieux qui est l’âme de cette tragédie. Mais il goûtait fort Mithridate parce que Mithridate est bien un roi d
qu’il croit être son devoir dans le présent  Les fanatiques sont gens fort curieux, surtout dans un drame, où l’on n’a rien
La marque du principal personnage, c’est justement d’être un criminel fort civilisé, très spirituel et très fin. Agrippine n
pliquent à bien parler. Mais, après tout, est-ce là une convention si forte  ? Il arrive parfois (et la tragédie n’exprime que
’appliquer à bien d’autres. Or, n’y a-t-il pas là une convention trop forte  ? Le sang-froid, la netteté de vue qu’implique un
lade, n’ayant mangé ni dormi depuis trois jours, pudique même au plus fort de ses emportements, elle fait songer, dans ses l
horrible, quoique le sang ne coule pas. Ces conventions sociales, si fortes , on n’y croit qu’à moitié : pourtant il faut les
et justement peut-être parce que la vérité extérieure y est réduite à fort peu de chose. On peut se lasser de tout, même du
29 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Une petite guerre sur la tombe de Voitture, (pour faire suite à l’article précédent) » pp. 210-230
Balzac, dès qu’il eut l’éveil, écrivit là-dessus à Conrart des choses fort sensées et fort droites : Je ne comprends point
l eut l’éveil, écrivit là-dessus à Conrart des choses fort sensées et fort droites : Je ne comprends point ce qu’a fait le
t et prenait sur lui la responsabilité de la publication. Il y louait fort Costar : Sans flatter ici, disait Pinchêne, le m
s par son insistance. « Cette pièce, a dit Sorel, fut d’abord estimée fort galante et fort subtile. » Elle eut du succès ; i
ance. « Cette pièce, a dit Sorel, fut d’abord estimée fort galante et fort subtile. » Elle eut du succès ; il s’en fit l’ann
r admirateurs et pour disciples des hommes savants de la province, de forte étude et de doctrine, des demeurants du xvie  siè
s cette mesure et sur ce ton, il n’y avait pas, ce semble, de quoi si fort se courroucer, et Costar ne put d’abord prendre l
pas Balzac ; qu’il ne tient rien de ce noble caractère qui relève si fort vos pensées et vos paroles. Il est vrai, monsieur
il reprenait en détail toutes les objections de Girac, il se faisait fort de les réfuter une à une, et de maintenir Voiture
passage de Tacite. » — Et un autre chapitre : « Que M. Costar na pas fort lu les anciens poètes ; qu’il se trompe en disant
la clôture et pour fermer la bouche à l’adversaire. Bayle s’est même fort amusé d’une menace que fit Costar à Girac, à savo
a peu de jugement… » « Diverses bévues de M. Costar… Si Roboam était fort gros ; si l’Écriture sainte remarque qu’il fût fo
… Si Roboam était fort gros ; si l’Écriture sainte remarque qu’il fût fort dispos et fort léger… » « Que M. Costar est un ét
it fort gros ; si l’Écriture sainte remarque qu’il fût fort dispos et fort léger… » « Que M. Costar est un étourdi… » « Que
30 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Mémoires de l’Impératrice Catherine II. Écrits par elle-même. »
ds ambitieux (Sixte-Quint, Richelieu), sa passion dominante est assez forte pour se plier à tout et s’imposer d’abord la soup
on et de politesse pour tout le monde, et comme j’étais naturellement fort gaie, je vis avec plaisir que de jour en jour je
t à prononcer en perfection, « bien de la richesse et des expressions fortes . » Les Annales de Tacite qu’elle lut en 1754 seul
ut fini, elle vint à moi ; je pris la liberté de lui dire qu’il était fort heureux pour les femmes qu’elle ne fût pas homme,
mal ma cour à l’Impératrice, qui n’aimait pas beaucoup qu’on y parut fort parée. Cependant, quand les dames avaient ordre d
vec des habits superbes, brodés sur toutesles coutures ; ou d’un goût fort recherché, et cela passait alors sans critique :
i). Il faut avouer que le manège de la coquetterie était alors (1750) fort grand à la Cour, et que c’était à qui raffinerait
nier ; je fis accommoder mes cheveux de derrière la tète, qui étaient fort longs, très-épais et fort beaux ; je les fis noue
es cheveux de derrière la tète, qui étaient fort longs, très-épais et fort beaux ; je les fis nouer avec un ruban blanc en q
autre je l’attachai à mont corset ; je mis au cou une fraise de gaze fort blanche, des manchettes et un tablier de la même
che ; j’en fis autant aux favorites de l’Impératrice et comme j’étais fort gaie, je dansai plus qu’à l’ordinaire. Je ne me s
e extrêmement belle, mais je plaisais, et je pense que cela était mon fort . Je revins à la maison très-contente de mon inven
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
s places et de grandes occasions de paraître ou de servir ; au reste, fort dépensier, et propre à faire un magnifique seigne
le comte de Grignan demeurait avec sa belle-mère, mais homme du monde fort dissipé, il n’était nulle part plus rarement que
mémoire, des satires de Boileau contre les deux premiers, et je suis fort rassuré sur leur compte par les éloges que Boilea
tionnaire de l’Académie. Il était plein d’érudition. Boileau trouvait fort bon que l’on vantât dans Chapelain, l’honneur, la
ntât ses écrits. Voltaire aussi le déclare mauvais poète, mais homme fort savant, et, ce qui est étonnant, bon critique. V
de Barillon, amoureux de madame Scarron, mais maltraité comme amant, fort estimé comme ami, n’était pas ce qu’il y avait de
si fait grand cas de la marquise de Sablé et de la comtesse de Maure, fort recherchées alors comme beaux esprits. Dans la pé
e, ne conserva des liaisons d’amitié qu’avec mesdames de Rambouillet, fort retirées elles-mêmes ; elle les réunit quelquefoi
l’interrogeaient. Quand elle considérait un objet, elle en voyait le fort et le faible, et l’exprimait en des termes vils e
32 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre VI. Suite des Moralistes. »
odèle de la plus parfaite plaisanterie, comme du raisonnement le plus fort  ; enfin qui, dans les courts intervalles de ses m
éfendre la religion ; que La Bruyère faisait son chapitre des Esprits forts , et Massillon son sermon de la Vérité d’un avenir
ascal s’est montré un faible penseur ? Les écrivains modernes se sont fort étendus sur la puissance de l’opinion, et c’est P
c’est Pascal qui le premier l’avait observée. Une des choses les plus fortes que Rousseau ait hasardées en politique, se lit d
généraliser les idées pour bouleverser le monde, n’a rien dit d’aussi fort contre la justice des gouvernements et les préjug
i se glissent partout, et qu’ils ne connaissaient pas le faible et le fort des affaires humaines ? Mais tel était leur princ
pas faire un petit mal, même pour obtenir un grand bien 168, à plus forte raison pour des systèmes, dont le résultat est pr
33 (1856) À travers la critique. Figaro pp. 4-2
que ; à croire qu’on est un styliste, parce que, selon une expression fort juste de M. Lireux, « on va déranger inutilement
ste dans le dictionnaire ». Avec ce procédé, on peut être un mosaïste fort ingénieux, on ne sera jamais un écrivain. Essayez
s sévère à ce point pour M. de Saint-Victor, c’est qu’il n’y a qu’une forte secousse qui puisse réveiller un talent qui s’éga
lle dans la forme et sensée ; au fond il y a aussi deux ou trois mots fort jolis dans l’analyse de la Reine de Lesbos. Le fe
cet essai poétique de M. Juillerat un honorable pensum , et compare fort plaisamment Maubant et Ballande, portant le péplu
e premier. Le Fil de la Vierge, — pastiche ingénieux d’un plain-chant fort connu, — était bien fragile pour y suspendre une
lissement scolastique de la rue Saint-Benoît. Il a une autre qualité, fort rare et que je prise fort, — beaucoup d’indépenda
a rue Saint-Benoît. Il a une autre qualité, fort rare et que je prise fort , — beaucoup d’indépendance ; malheureusement, il
r parisien, un M. Salvadori Ruffini, qui doit être, — ou je me trompe fort , — un pseudonyme sournois de Nestor Roqueplan :
uvelle, comme un esprit bien différent, mais toujours élevé, toujours fort , toujours supérieur, toujours entraînant sous tou
livre que j’ai franchement loué, et dont j’ai cité quelques fragments fort curieux dans ce journal. Cependant, une personne
ointain, cela ne vous semble-t-il pas une hardiesse de langage un peu forte  ? Voilà un dictionnaire qui est entre de bonnes m
le vraiment grand, le vraiment généreux Voltaire, — ce qui indigne si fort M. Jules Janin, — c’est M. Jules Janin lui-même.
e. » Ce peu de français là est un hypocrite, et M. Fiorentino serait fort attrapé qu’on le prît au mot. Pour mon compte, je
s : c’est tout ce que je puis dire de ce morceau.  Le public a trouvé fort bons les couplets en style montagnard chantés par
notre part une insouciance d’autant plus fâcheuse, qu’elle ressemble fort à un manque de courage. Voyez ce qui arrive ! Fig
euilletoniste du xvie  siècle. L’Arétin C’était un homme grand, fort , carré d’épaules, avec un regard à la fois insole
tager les fruits. Maintes fois convaincu de faire un métier infâme, —  fort de l’appui des fripons, — il laissa clabauder les
toire de l’Opéra ? Mais laissons en paix ces pauvres feuilletonistes, fort occupés en ce moment à conclure avec l’Opéra leur
adres des plumes insoumises, M. Fiorentino se multiplie, avec un zèle fort louable, au Constitutionnel où il signe de son no
entourée de sa cour ordinaire deux ou trois Italiens qui la trouvent fort belle et le lui disent en riant… un compositeur d
érent. On peut lire, dans le Corsaire du 3 août 1851, une historiette fort spirituellement racontée, celle d’un procès inten
ntemporaine et de l’Indicateur Parisien. Voici d’abord des réflexions fort sensées, à l’adresse des artistes, que fait sur c
Paul de Saint-Victor. Son feuilleton sur la Czarine, dont nous étions fort en peine, a paru, mais seulement dans l’édition d
n avec l’histoire de Catherine, et M. Albéric Second en a inventé une fort agréable à l’usage des abonnés de l’Artiste. M. P
qu’on ait invoqué un précédent pour lui donner créance : les attaques fort vives dont Duprez fut l’objet de la part du Journ
le comprend, pourquoi blâme-t-il aux boulevards ce qui l’enchante si fort à l’Opéra ? Je m’en vais vous l’apprendre, car ce
à la nouvelle école : Eh bien ! ses préférences avouées ont été moins fortes que le plaisir chatouilleux, auquel elle ne saura
son droit ; mais, outre que l’expression du blâme est parfois un peu forte , le critique, m’a paru manquer de sang-froid et a
e leur part me rappelle une anecdote dont fut le héros un gentilhomme fort brave, mais fort ignorant, au service du grand Co
ppelle une anecdote dont fut le héros un gentilhomme fort brave, mais fort ignorant, au service du grand Condé. M. le Prince
t ne manquerait pas de dire comme moi, — si cette distraction, un peu forte de sa part, était échappée à la plume d’un advers
ce qui ne veut pas dire grand-chose) ; mais il trouve au moins un mot fort joli pour le tympaniser, en l’appelant un Sax-Mon
ivarol sur l’abbé Delille, et dire de M. de Saint-Victor qu’il est si fort occupé du soin d’assurer un sort à chacune de ses
es sous ses pas ! Cela me rappelle une hardiesse de style encore plus forte  ; c’est M. Thiers qui s’en est rendu coupable. M.
e ; c’est M. Thiers qui s’en est rendu coupable. M. Thiers, un esprit fort peu accessible au lyrisme, s’est pourtant oublié
« J’avoue que, pour ma part, dit le rédacteur du Charivari, j’ai été fort désappointé de ne point voir sur la scène la pein
Demi-Monde, quand bien même l’auteur eût commis la distraction un peu forte qu’on lui reproche. Ce n’est pas que cette sociét
royant fermement assister à une revue du premier Empereur. C’est donc fort innocemment, et sans savoir de quoi il était ques
s de celle du père, aspirant à pleins poumons, l’oxygène d’un éloge à forte dose. « Moi, qui vous parle, s’est écrié Alexandr
dant, les vents et les tonnerres d’une explosion formidable…… Au plus fort du complot passionné des instruments et des voix,
’écrier en appelant la foule : « Messieurs, chez Verdi, c’est de plus fort en plus fort ! » Sacrifiant toujours le succès de
pelant la foule : « Messieurs, chez Verdi, c’est de plus fort en plus fort  ! » Sacrifiant toujours le succès de la veille au
intement, mais, venant de cette plume, mademoiselle Rachel l’eût payé fort cher et pardonnera difficilement qu’on en ait gra
. Je vous le dis, de compte à demi avec la morale d’une fable qu’on a fort reprochée à La Fontainef : Quiconque est loup, a
comme à la tour de Babel, car ils s’accordaient tous à trouver Roger fort beau… Je ne parle pas des provinciaux de toutes l
ude et le temps, il ne faut pas désespérer d’en posséder le mécanisme fort simple. Au départ de M. Édouard Thierry, qui est
’où il faut conclure que la tragédie de Mirrha a le don d’égayer très fort le spirituel académicien. M. Arthur Ponroy
le est un homme qui retourne ses vieux habits. Seulement il les porte fort mal. Tandis que M. Arthur Ponroy fait un roulemen
emental. Le numéro du Rivarol que j’ai sous les yeux, contient l’avis fort rassurant que voici en tête de sa première colonn
Dieu, si Favilla m’ennuie ? et je ne répondrais pas qu’il amusât très fort ceux qui s’évertuent à l’applaudir de même mais e
e si la critique semble pardonner son épithète de gazetier à l’auteur fort peu repentant des Vacances de Pandolphe, sous cet
le proclame un artiste de génie ; — la plaisanterie m’a semblé un peu forte pour un écrivain qui, d’ordinaire, a la malice bi
le rôle d’Araminte des Fausses Confidences ; elle y a reçu un accueil fort sympathique du public. Il ne faudrait pas cependa
nterprète que du papotage. Le contresens ne vient pas d’elle : il est fort accrédité dans le monde dramatique, ainsi que le
mandez à voir les toiles d’araignée. Mais voici quelque chose de plus fort . On ne saurait se dissimuler que Molière « auteur
34 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Alphonse Daudet, l’Immortel. »
disiez ; et nous vivons de vanités. Faites-nous grâce, homme au cœur fort  ! Ainsi les esprits, même les plus modérés, refu
rrévérences et de son injustice. La superstition de l’Académie est si forte dans ce pays que beaucoup sont incapables de comp
ents de M. Daudet. Car, pour les partager, il serait bon d’être aussi fort , aussi austère et aussi évidemment désintéressé q
était, à n’en pas douter, M. Zola en personne ; et ce romancier était fort , était généreux, était magnanime : une manière de
ai eu l’honneur d’être professeur de rhétorique, ce qui est un métier fort amusant ; et je jure devant Dieu que je n’ai jama
ne haine si féroce, qu’il oublie de nous dire que cet imbécile est un fort honnête homme, et que je le prenais, moi, de la m
meilleure foi du monde, sinon pour un vieux gredin, du moins pour un fort plat personnage. Or, dans toute la seconde partie
. Or, dans toute la seconde partie du roman, il fait un tas de choses fort au-dessus de la probité moyenne, et qui semblent
on d’esprit, une philosophie générale, dont je me sens, pour ma part, fort éloigné  Oui, ce qu’il y a au fond, dans ce roman
u’il a pu faire sur le vif, c’est pour cela que ses récits ont une si forte unité, sont d’une si large coulée  et rappellent
pement suivi, de tout éclaircissement qui n’est pas en action, est si forte chez M. Alphonse Daudet que, lorsqu’il est obligé
ette prose. J’ouvre encore et je lis : « … Et penchés, soufflant très fort , académiciens et diplomates, la nuque avancée, le
On a dit que les personnages de l’Immortel n’étaient que des pantins fort expressifs, qu’ils n’avaient pas de « dessous ».
35 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »
comme le monde grec, où son nom était l’asclépiade. L’alexandrin est fort antérieur à Alexandre de Bernay et à Lambert li T
halbers | et les helmes gemez Aux mêmes époques, un vers latin était fort usité par les poètes de cloître ou de grand chemi
cipal doit être déplacé, si l’affirmation de la pensée exige un temps fort avant ou après la sixième syllabe, cette sixième
est le plus caduc et le moins regrettable ; il faut au moins un temps fort sur un mot, sur un mot de douze syllabes, il en f
rlaine) Ce vers admirable n’a, à la sixième syllabe, aucun accent ni fort ni moyen ; il n’a même que onze syllabes. Le vers
as de césure fixe ; le rythme doit tendre à faire coïncider ses temps forts avec les temps forts de la pensée. Il est plus fa
e rythme doit tendre à faire coïncider ses temps forts avec les temps forts de la pensée. Il est plus facile encore, sans dou
nt, l’e muet, ne disparaît jamais même à la fin du vers ; on l’entend fort peu, mais on l’entend.  » Il a fallu citer ce pas
échi, y échoue complètement. L’e muet à la fin du vers, « on l’entend fort peu, mais on l’entend ». En effet, — et on l’ente
| et les cavales 3 [|dans l’arène]. Il est même, les muettes rayées, fort curieusement combiné, ce vers, avec ses groupes e
voix — joie au mépris de la vaine habitude des yeux ; des assonances fort délicates, telles que : ciel — hirondelle, quête
même transformation, les syllabes aiguës étant devenues les syllabes fortes . La prose rythmique et la poésie syllabique ont l
eculum humanæ Salvationis est un exemple de ce vers libre latin, mais fort médiocre ; il ne tient plus que par la rime, qui
36 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, publiés par MM. L. Dussieux et E. Soulié. » pp. 369-384
âces d’entrées, ces permissions de suivre, ces faveurs singulières si fort recherchées du courtisan, il y a lieu de s’arrête
demander la permission de le suivre à la chasse à tirer ; mais étant fort embarrassé de demander une si grande grâce au roi
gardait ; enfin, ils s’expliquèrent plus clairement, et M. de Nangis, fort embarrassé de savoir si, sur cette conversation,
s et des dames à Marly, il arrivait quelquefois que le roi, qui était fort adroit, se divertissait à jeter des boules de pai
permettait qu’elles lui en jetassent toutes. M. de Lassay, qui était fort jeune et n’avait encore jamais vu ces soupers, m’
il dînait donc le chapeau sur la tête, bien qu’on fût dans une salle fort chaude et en plein été. Quarante ans plus tard, c
l’on venait de donner les fermes générales ; les fermiers craignaient fort qu’on ne leur retirât le domaine de Paris. M. Col
était d’y donner une moindre valeur, ils dirent à M. Colbert un prix fort au-dessous de ce qu’il savait être la valeur réel
iendrait compte et dont ils furent contents : même le prix étant plus fort que leur estimation, ils furent obligés de lui en
, il faut un peu attendre. » L’archevêque de Paris, M. de Vintimille, fort âgé, mais un peu moins que le cardinal, sollicita
es virent en définitive qu’il fallait céder, et Mme de Vintimille dit fort sensément à sa sœur : « Nous pourrions peut-être
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
écrivait d’Anvers, le 18 avril 1674100 : « Madame, notre voyage a été fort heureux, et le prince se porte aussi bien que la
ger, tous deux également inconnus, tous deux très fatigués, tous deux fort surpris de ne pas trouver ici vos ordres. Nous le
 avril 1674 : « Madame, le médecin visita hier le prince. Il parla de fort bon sens sur son incommodité, il est tel qu’on vo
de fort bon sens sur son incommodité, il est tel qu’on vous l’a dit : fort doux, simple, point charlatan. Cependant, je vous
s une lettre du 15 juin, à son frère : « La vie que l’on mène ici est fort dissipée, comme vous savez, et les jours y passen
mène ici est fort dissipée, comme vous savez, et les jours y passent fort vite. Tous mes petits princes y sont établis, et
maison du roi en la mariant à un vieux duc, assez malhonnête homme et fort gueux 102. « Ce mariage », dit-elle dans une lett
ises raisons et nous eûmes une conversation assez vive, mais pourtant fort honnête de part et d’autre. Ensuite j’allai à la
le cacher ; et qu’alors le comte de Vexin et le duc du Maine étaient fort malades. Cette dernière circonstance accrédite l’
38 (1899) La parade littéraire (articles de La Plume, 1898-1899) pp. 300-117
La critique spontanée me sourit peu, et dans ce sentiment, j’hésitais fort à me livrer à ce genre d’occupation. J’y aurais m
éraire, on puisse noter des natures très diverses et des tempéraments fort différents, il existe entre eux je ne sais quel a
vantage que la vue d’un homme qui marche. C’est pourquoi j’hésiterais fort à consulter ce hautain critique sur quelque compl
ici Chair, de M. Eugène Montfort. Ce livre respire la volupté la plus forte et la passion la plus profonde. Vous connaissiez
bre de natures sensibles, ne se transforment bientôt en d’autres plus forts encore. Qu’est-ce que Chair, me direz-vous ? Un r
tard, sous la Révolution, avaient été dans leur jeunesse des amoureux fort véhéments. On connaît la correspondance amoureuse
ier salue avec déférence (ce qui ne signifie pas grand-chose), et que M. Paul Fort commence à éreinter par derrière (ce qui est le c
ur preuve que la dernière chronique de M. Le Blond, où il insinue que M. Paul Fort « éreinte M. Jammes par derrière ». Quelques amis
cepte pas l’esthétique de l’auteur d’Un jour, à déclarer ici même que M. Fort a toujours été le partisan fidèle et le défenseur
n souvent sentimental, mais avec des accents d’une véhémence vraiment forte . Non pas que Maurice Magre prêche la haine, la ré
tre, en chantant, avec des gerbes plein les bras. Ce sont ses muscles forts et ses torses puissants qui portent orgueilleusem
tervention dans ce débat, et à maintenir mes déclarations au sujet de M. Paul Fort , qui a dû être bien touché par ma boutade, pour m
dant la période symboliste, et que semblerait particulièrement chérir M. Fort . Cet écrivain cherche de la réclame et c’est son
de « m’éreinter par derrière ». Que voulez-vous, mon cher Deschamps, M. Paul Fort est né malin, et c’est sa seule vertu. À une époq
vous, un caractère. Je connais à ce propos une anecdote qui me paraît fort édifiante. Me permettez-vous, mon cher Deschamps,
ez bien, Urbain, Candide et Walter. Il leur arriva donc de rencontrer M. Paul Fort  ; l’entrevue fut délicieuse, comme vous le pensez
. Puis, comme on se promenait, le hasard de la rue les ayant séparés, M. Paul Fort se trouva tout à coup isolé avec Walter : « Ah !
tinua sur ce ton. L’on se rejoignit, au cours de cette promenade ; et M. Paul Fort prit tour à tour, en a parte, les trois jeunes éc
vous figurez quelle fut leur surprise et leur gaieté en apprenant que M. Paul Fort leur avait tenu à tous trois le même discours. Vo
discours. Voilà l’histoire, comme elle a couru ces temps-ci. Libre à M. Paul Fort de la mettre en ballade, s’il lui plaît. Quant à
aurice Le Blond, dans ma lettre du 23 juin, une phrase où il accusait M. Paul Fort (qu’il traite aujourd’hui de taupe et de fouine,
ière. M. Le Blond croit se tirer d’affaire en reprochant à son tour à M. Fort ses dédicaces « à un millier d’amis », ses lettre
Belges à Paris (histoire qui prouverait l’extraordinaire ingénuité de M. Fort ), il nous enseigne le moyen « d’ennuyer » M. de B
le, et je n’hésite pas pour ma part à qualifier celui qui en a usé de fort grand voyou. La réponse de M. Le Blond, que je n’
dique abonnement, ils pourront sans doute recueillir sur le compte de M. Fort des histoires autrement probantes que celle des t
elle des trois jeunes Belges à Paris, car je crois, ô traîtrise ! que M. Fort a l’impudence d’être indépendant et de choisir so
est doux de rappeler que, dans la même lettre où M. Le Blond traitait M. Paul Fort de prodigieux poète et M. Retté d’un des rares po
noblement M. Maurice Magre et abaissé à commérer si pitoyablement de M. Paul Fort . Retournons tous travailler. L’écrivain perd de s
bien, j’éprouvai du malaise ces temps-ci ; je l’attribuais à la trop forte chaleur. Je me trompais. C’était une mue. Tout ré
vos mésaventures, avec ce titre et ce sous-titre que je vous propose fort humblement : L’Oie puffiste, ou l’Oie qui s’est r
lgré certaines différences de forme, d’analogues aspirations, ma foi, fort apparentes. Je suis heureux de pouvoir analyser i
elle, qui, pour être moins doux que ceux du sang, n’en sont pas moins forts , solides et durables. Ce qui distingue les auteur
rament, et elle sait bien que cet amour qu’il a pour elle est le plus fort . Elle se raisonne, mais en vain. Peu à peu, le di
ni de ma dignité. On ne peut répondre aux innocentes sournoiseries de M. Paul Fort que par l’indifférence ironique. Qu’il continue d
tres questions qui le passionnent davantage, et l’honnêteté morale de M. Paul Fort comme le génie verbal de M. Jammes ne peuvent int
tate sans plus tarder que, si elle existe toujours, elle est du moins fort affaiblie. Les causes de cet affaiblissement et l
alais-Bourbon que le seul souvenir d’excellents cigares, une ambition fort mesquine et le canevas d’une mauvaise comédie14.
Nation, M. Henry Bérenger n’a pas craint de nous donner une critique fort judicieuse du régime militaire. Il ose blâmer l’e
it la possibilité du relèvement moral de l’armée grâce à des réformes fort ingénieuses, comme la création, par exemple, d’éc
er à propos de M. Saint-Georges de Bouhélier, mais celui-ci est assez fort et n’a nul besoin qu’on le défende. Donc, à cette
les subtilités de M. Mallarmé puissent un jour la conquérir. Je doute fort que le culte de Stéphane Mallarmé soit continué p
Eugène Montfort a connu les exaltations les plus saintes et les plus fortes qu’un être humain puisse goûter. Comme lui, il a
39 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Joséphine de Saxe dauphine de France. (Suite et fin.) »
questionné au retour. Il rendit bon témoignage de sa taille et prôna fort sa figure, ses grâces. On peut suivre dans le Jou
le courrier arrivé de Strasbourg à Paris le 30 janvier, on sait déjà fort au juste à quoi s’en tenir ; et le duc de Luynes,
issent s’accorder. On dit qu’elle n’est point grande, que son nez est fort mal, et que, quoiqu’elle entende fort bien le fra
Madame Henriette, était assez sérieuse, et que Madame Adélaïde était fort gaie ; elle répondit : « Je prendrai donc conseil
-à-dire de toutes les places en deçà d’Anvers. Sept ou huit places ou forts tombèrent successivement en peu de mois : ce fut
te d’un mot, qui de la part d’un aide de camp est perfide. Il indique fort nettement qu’il ne tenait qu’au maréchal de Saxe,
amant de la comtesse d’Argenson et ami du mari ministre de la guerre, fort ménagé du maréchal à tous ces titres par bon goût
ieutenant Lœwendal mena à bien cette entreprise réputée impossible et fort inutile de Berg-op-Zoom qui n’était que pour l’ho
s employait : la séduction (si tant est qu’il en ait eu besoin) était fort antérieure ; la liaison datait au moins de deux a
ité, sur un si lointain théâtre que ce fût, pour donner carrière à sa forte et libre nature sans gêne aucune, sans assujettis
u que sur la forme » ; mais il y avait autre chose encore. Une lettre fort belle et d’une noble franchise de Paris Du Verney
ses chevaliers comme Marie Stuart, comme Marie-Antoinette. C’est trop fort . Assez de déclamations comme cela. La vérité avan
’il eût du talent, il dédaignait toute espèce de réputation : c’était fort commode à l’abbé de Voisenon, qui précisément, en
baignent au pied pendant les chaleurs de la canicule ; on les voit de fort près se je ter dans l’eau, on les en voit sortir 
40 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
le tableau de Corésus, un mélange des ombres et de la lumière, vrai, fort et piquant : moment poétique qui vous arrête et v
s feuilles, et produisent autour de nous une variété infinie d’ombres fortes , d’ombres moins fortes, de parties obscures, moin
nt autour de nous une variété infinie d’ombres fortes, d’ombres moins fortes , de parties obscures, moins obscures, éclairées,
r générale d’un tableau, la lumière générale a son ton. Plus elle est forte et vive, plus les ombres sont limitées, décidées
me scène sous un ciel nébuleux. Là, les lumières et les ombres seront fortes  ; ici, tout sera faible et gris. Mais vous avez v
, l’état du ciel, le lieu de la lumière qui en rendent le ton général fort ou faible, triste ou piquant. Celui qui éteint la
nd aucune teinte qui comparée à une autre teinte du sujet, soit assez forte pour l’étouffer ou arrêter l’œil.
41 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Œuvres complètes d’Hyppolyte Rigault avec notice de M. Saint-Marc Girardin. »
cun entraînement, nul abandon de jeunesse, et semblait de bonne heure fort préoccupé du but : ses camarades, dans l’idée qu’
premier aux barres comme à la conférence. Ses maîtres l’appréciaient fort , et si une telle analyse ne nous échappait ici pa
Versailles en 1851, l’autre au lycée Louis-le-Grand en 4854. Ils sont fort jolis, ces discours, fort bien pensés et aussi él
oprement dite par des articles de la Revue de l’Instruction publique, fort belle feuille spéciale, publiée chez M. Hachette 
lisateur de Lamartine, un bon article sur M. Poujoulat et Bossuet, de fort bons sur M. Nettement, un excellent sur le Père V
ce que nous nommons tout uniment l’apprêt, aurait disparu. Il aimait fort (et de cela je ne le loue pas) à battre longuemen
de M. Veuillot. Je ne sais en vérité si Rigault, en le combattant si fort et en paraissant le honnir, détestait sérieusemen
ui vais-je dauber ? » — Et voilà pourquoi, même en ayant l’air d’être fort animé contre lui, Rigault ne devait pas en vouloi
r d’être fort animé contre lui, Rigault ne devait pas en vouloir bien fort à M. Veuillot : c’était pour lui une source inépu
ù il renouvelait le genre d’Addison. Quelques-uns de ces articles ont fort réussi. Dans le premier, il commit une faute par
de roman dans la vie. Cette divulgation choqua. Comme il s’est montré fort sévère pour les fautes de goût d’un autre genre,
ce Napoléon aux Champs-Élysées se termine par un trait d’une justesse fort équivoque. Cet autre article dans lequel il est q
42 (1912) Réflexions sur quelques poètes pp. 6-302
, de leur faire savoir Qu’il n’y a rien qui de ma main échappe ? Plus fort se pense et plus tôt je le frappe, De me blâmer q
ur :                            les plus nobles esprits En sont plus fort et plus soudain espris. Notre poétesse rappelle
les étriers au premier coup de lance. Elle entrait cependant en lice fort avantageusement, s’il faut en croire l’auteur des
selle Ne démontroit rien en elle Que d’un chevalier vaillant. Ores la forte guerrière Tournoit son destrier en rond, Ores en
e cordier, relevaient apparemment leur enthousiasme pour elle par une forte dose de littérature. Mais je présume, en y laissa
our Olivier de Magny. Il mourut à peine âgé de trente ans et il était fort jeune lorsqu’il se rendit coupable de cette invec
t qu’il a connu et apprécié le mérite littéraire de Louise, qui était fort jeune au moment de sa mort. *** La première édit
oire à Mlle de Bourges ne laisse pas que d’être délicieuse. Je désire fort la faire connaître, ou la rappeler, à mes jeunes
amoureuses En ayant moins que moi d’occasion, Et plus d’estrange et forte passion. Et gardez-vous d’estre plus malheureuses
herche, l’aperçoit, écarte toutes les autres dames, s’approche d’elle fort courtoisement et lui baise les yeux et le front.
essentiment de l’offense. Ils sont gonflés de jeune colère : ils sont fort beaux. Ils sont peu connus, Ronsard les ayant ret
st venue ; Mais oncques ne l’ont devestu Des traits de sa clarté plus forte  : Aussi son entreprise morte Bronchera dessous la
naille de Mellin , et adressa à celui-ci cette belle ode, à la vérité fort connue, mais dont je demande toutefois la permiss
ieux. Alors la Mort, qui régnait en maints lieux, Pour me navrer, son fort arc enfonça ; Mais, de malheur, sa flèche m’offen
n des fruits d’aucune durée . Ces mignardises couraient et plaisaient fort . Mais le recueil imprimé de ses œuvres mourut pr
ntôt s’être abusé et que la plupart de ces rythmes étaient en réalité fort anciens et dataient du moyen âge. Cependant, si S
ys trop lavé,                Aggravé D’une pluyeuse tempeste, Ou trop fort du chaud atteint                Perdre teint Et l
ans doute exercer son intelligence, mais que son cœur en était touché fort légèrement et que son goût ne l’y portait point.
x qui lisaient alors des vers, a suivi Ronsard presque tout de suite, fort docilement. Même, elle continua à le suivre assez
L’Olive, suite de sonnets amoureux, précédés d’une Épistre au lecteur fort curieuse, parut en 1550. Joachim n’avait pas enco
ette déploration même. Il s’adresse donc à ses vers, et il leur parle fort gentiment : Espérez-vous que la postérité Doive,
al crut devoir réprimander l’auteur du scandale. Le poète se défendit fort dignement, dans une lettre sans humilité ni arrog
a fin de 1527 ou au commencement de 1528. Il faut croire qu’il quitta fort jeune son pays d’origine, car il dit dans une de
 » *** Quittant l’imitation directe, Remy Belleau invente à son tour fort ingénieusement, et c’est, comme on dit, un ouvrie
r une damoiselle qui ne pouvoient lever ny croistre, est un impromptu fort plaisant. Les yeux de la semeuse dardent des trai
pied passager ne t’offense, Et pour ta plus seure défense Choisis le fort des buissons verts. … Dans les campagnes du Lang
te, très connaisseur en peinture et en sculpture, éloquent orateur et fort adroit aux armes. Il a vécu un peu en philosophe
ignon où les valets à louer avaient coutume de se tenir. Il méditait, fort ennuyé sans doute, lorsque soudain il entendit qu
uelle. Elle eut un enfant de Desportes, et l’on a rapporté des propos fort piquants qu’elle avait tenus à cette occasion, pe
rtes, Adieu, pays, d’un éternel adieu ! Ton air, tes mœurs, m’ont si fort sçeu desplaire, Qu’il faudra bien que tout me soi
de Bonport, où il s’était éteint, et mit sur son tombeau une épitaphe fort touchante. Pierre de l’Estoile rapporte que le po
. Et serez comme Achille au milieu des allarmes, Foudroyant les plus forts , tuant et traversant ; Et, tout ainsi qu’un ours
* Dans son premier recueil, intitulé le Printemps, Agrippa d’Aubigné, fort jeune alors, mettait en sonnets et en odelettes,
’il se réveillait au milieu de la nuit, en poussant des soupirs aussi forts que le bruit Que fait parmi les pins la rude tra
our, et les odes, à peine dégrossies, ne laissent pas pourtant d’être fort alambiquées. Dans la suite de Ronsard, plus d’un
de toute poésie. C’est là que l’auteur des Tragiques a puisé. Au plus fort des querelles religieuses, d’Aubigné sut garder i
oldat de Beze Se présente au combat, mon cœur sautera d’aise. D’un si fort ennemi je seray glorieux, Et Dieu sçait qui des d
poésie. Pernette du Guillet était vertueuse et chaste ; elle demeura fort attachée à son mari, qui, après la mort précoce d
ait pas toute sous le souffle d’Apollon. On dit que les Dames étaient fort belles. Cela n’est point incroyable. Mais ni la b
otre honneur domestic pour un bien étranger Qui erre inconstamment et fort peu de temps dure. Vous ayant au costé, je suis
quand il en a voulu faire4 », naquit à Troyes en 1534. Passerat était fort savant ; il remplaça Ramus dans sa chaire du Coll
ais, dit Colletet dans sa Vie de Passerat, lui avait autrefois plu si fort , et il en avait tellement approfondi les mystères
Passerat avait perdu un œil en jouant à la paume. Il avait le visage fort rouge et les traits gros. « Cela me fait croire,
s conjectures ont scandalisé Sainte-Beuve, qui n’était pas beau, mais fort amoureux. La haine entre philologues est sans mer
rat mourut à l’âge de soixante-huit ans. Lestoile consigne cette mort fort plaisamment : « M. Passerat, écrit-il, homme doc
uerite puisse prendre Plaisir en leurs nombres divers. Magny mourut fort jeune. Il était alors secrétaire du Roi. L’œuvre
rude, mais plein de sève. Ce poète a des images nettes et une naïveté fort plaisante. Son Art poétique mérite encore d’être
toutes réserves et toutes répugnances, malgré les objections les plus fortes , il faut avouer que Théophile, ainsi que quelques
autier et principalement La Solitude. À la vérité cette pièce qui est fort longue et que Gautier a su émonder avec discernem
oint de surprise. Mais une expression extraordinaire, un coloris plus fort , une attitude bizarre d’un peintre moins bon nous
elque poète suspect, mais qui a tenu sa place dans l’histoire, d’être fort précieux. *** Que j’aime cette solitude ! Que ce
sapés par les vagues, ne parvenaient à faire oublier au poète sa plus forte passion qui était de boire : le vin lui donnait d
sies, qu’il imita de Plaute. Dans les Deux Sosies, il y a un prologue fort gracieux, et des vers émus avec grâce dans le rôl
hefs-d’œuvre, Venceslas et Saint-Genest.   Il était beau de visage et fort galant. Il fut joueur et dissipé dans sa jeunesse
qui a quelques défauts. Remarquons tout d’abord que la question est fort mal posée, sinon oiseuse. Longin conclut naturell
Clélie ; rien ne serait plus froid même dans un sujet galant, à plus forte raison dans le sujet le plus terrible de l’antiqu
iancé d’Antigone. Jocaste, qui survient, explique à Œdipe qu’Amon est fort à plaindre, mais que l’on peut excuser Dircé de d
a, plus tard, épousé la veuve fortuitement. Hé ! mais, c’est un état fort désagréable ; et puis, Œdipe avait juré de venger
de toutes ces fautes contre la langue, il y a parfois des initiatives fort inattendues, des entreprises pleines de risques,
amais un livre que pour le reprendre. Il paraît même qu’il se sentait fort malheureux de ce que les Druides par exemple ou l
vers, des Odes, des Élégies, des Épîtres, ainsi que divers morceaux, fort curieux, dans la manière gothique de Martial d’Au
es mains étaient lasses, Mais un ordre est venu plus puissant et plus fort Que la raison ; cet ordre accompagné de grâces, N
lettre de saint Jérôme. L’héroï-comique Arnauld d’Andilly a donné une fort belle traduction de cette lettre. *** Le charmant
et une épigramme qui est une palinodie. Je vous offre le tout qui est fort agréable. Voici le sonnet et la petite strophe à
tiers devant ses adorateurs des vers de sa façon, et elle se montrait fort gracieuse en pose inspirée. Par la bouche d’une M
ès faible, qu’il s’évanouit. Il ne reprit sa connaissance qu’avec une forte fièvre et des vomissements : le septième accès fu
uche à des points qui dépassent la question immédiate. Elle est aussi fort divertissante. Sainte-Beuve se tient, cela va san
t achèvera de les dévorer. » En fait de poésie lyrique, Lebrun était fort entier, glorieux en quelque sorte, et gorgias com
père Ducis et de son phébus ? Je n’en sais rien. Il n’était pas très fort , mais il eut, à son heure, un commencement de tal
itres. Son bagage tragique comprend : Agamemnon, ouvrage où il donna, fort jeune, sa vraie mesure, puis Baudoin, Caïn, Camil
tés de l’histoire à un excellent comique. Lemercier écrivit Agamemnon fort jeune. C’est une tragédie à la façon de nos class
hé. Le val d’Aulnay fut la terre natale d’une belle femme que j’aimai fort jeune, et il est à présent le séjour d’un vieux p
ierre Dupont J’ai entendu raconter sur Pierre Dupont une anecdote fort réjouissante. Ce chansonnier, ami du peuple et de
43 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — I » pp. 1-17
gneur ; cela l’avait chamarré de ridicules, et Mme de Montespan avait fort plaisamment, mais très véritablement dit de lui q
ontre personne ; qu’il était doux, complaisant, sûr dans le commerce, fort honnête homme, obligeant, honorable ; mais d’aill
pêcher d’en rire. On voit que les deux parts, chez Saint-Simon, sont fort inégales, et que, pendant qu’il est en train, il
’il est en train, il va chargeant involontairement et de plus en plus fort un des plateaux de la balance. Au fait, Dangeau é
rs, il est plus aisé que je me trompe que lui. Il m’écrit quatre mots fort galants : il y a longtemps que je n’avais ouï par
e Dangeau affectionnait le plus. Il a été un très bon académicien, un fort grammairien, et a porté dans cette partie beaucou
à connaître la Cour et le monarque : et en cela il ne s’est point si fort trompé. Ouvrons donc ce Journal de Dangeau, et ap
t leur compliment d’adieu au roi. Lundi 3. — Le roi à son lever parla fort sur les courtisans qui ne faisaient point leurs P
courtisans qui ne faisaient point leurs Pâques, et dit qu’il estimait fort ceux qui les faisaient bien, et qu’il les exhorta
ntecôte. — Le soir il y eut Comédie-Italienne, où tout le monde était fort triste à cause de la nouvelle que le roi venait d
es chasses continuelles exterminent tellement son monde et mettent si fort ses officiers sur les dents, qu’il est obligé un
44 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance diplomatique du comte Joseph de Maistre, recueillie et publiée par M. Albert Blanc » pp. 67-83
toujours entre la cour et le cabinet autrichien, avait eu des paroles fort vives ; car il ne pouvait s’empêcher de les avoir
eu des paroles fort vives ; car il ne pouvait s’empêcher de les avoir fort vives, fort ardentes, sur tous les sujets qui lui
es fort vives ; car il ne pouvait s’empêcher de les avoir fort vives, fort ardentes, sur tous les sujets qui lui traversaien
der vraiment. Mais dans les colères mêmes de Joseph de Maistre il y a fort à distinguer ; il y a la colère contre les amis,
absence et qu’il ne connaît pas : on sait en quels termes imprévus de forte et charmante tendresse. Quand il écrit à son maît
ré tirer de lui je ne sais quelle étincelle sympathique ? On s’expose fort soi-même à être entamé quand on se flatte si fort
hique ? On s’expose fort soi-même à être entamé quand on se flatte si fort de gagner les autres. Mais tout cela était bien l
t bien qu’il nous nourrisse. » Voilà ce que j’ai pu connaître de plus fort  ; mais jamais un mot ni un geste contre sa souver
bien souvent de dormir quand on essayait de lui répondre, s’il avait fort à propos alors ce qu’il appelait des coups de som
enir mutuellement ? Mais peut-être que c’est trop espérer. Ou je suis fort trompé, ou cette expérience découvrirait une gran
urnal Le Pays (décembre 1860), et il l’a fait en auteur qui se montre fort piqué qu’on ne garde pas souvenir de ses paroles
45 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Souvenirs de soixante années, par M. Etienne-Jean Delécluze »
n en 1793, avant d’avoir pu achever ses études : son père, architecte fort occupé, avait de la fortune et possédait une joli
les auteurs, apprenant le latin dans Térence, et devenant même assez fort plus tard dans l’étude du grec. Un double résulta
e et pleine de faits. M. Delécluze s’y est montré peintre d’intérieur fort particulier et fort distingué, mais pas tout à fa
. M. Delécluze s’y est montré peintre d’intérieur fort particulier et fort distingué, mais pas tout à fait peut-être dans le
que, faisaient ressortir la blancheur de son cou, qui était élancé et fort beau. Ce rouge et ce cou blanc frappèrent tout à
t à la papa. Qui donc a osé le comparer à Daunou ? oh ! ceci est trop fort . Il a eu des phrases inouïes (j’en pourrais citer
aires, s’avise de parler mal de Jésus-Christ. Un atelier est toujours fort mêlé, mais on était sous le Directoire et le méla
nts contrastes. Les élèves de David se partageaient en divers groupes fort distincts : dans l’un, les vieux camarades restés
Aignan, Granet ; plus loin et toujours ensemble, deux jeunes Lyonnais fort réservés et qu’on disait religieux, Révoil et Ric
r sur son élan généreux. Lorsque ceux-ci eurent épuisé leurs louanges fort sincères, s’avancèrent alors vers Maurice, Richar
Lyon, avouèrent à leurs condisciples que ces deux jeunes gens étaient fort pieux. Ce bruit se communiqua, d’oreille en oreil
46 (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -
st impossible qu’on soutienne la cause du romantisme. » Ceci est plus fort . Cependant on peut encore trouver mieux, en cherc
 ? Mais la littérature française des deux derniers siècles est restée fort inférieure à toutes les littératures anciennes et
s les littératures anciennes et modernes dans trois autres genres, et fort heureusement pour les poètes du siècle actuel, ce
toute cette haute métaphysique sans laquelle il n’y a plus de poésie forte  ; et ce que l’âme a de plus tendre et de plus dou
parts. Les triomphes de notre jeune école poétique sont au contraire fort contestés. C’est que pour juger la prose, il faut
icale commence à se faire parmi nous, le goût de la peinture est déjà fort répandu ; et cependant combien de gens d’esprit,
des têtes exclusivement philosophiques ou politiques. Elle était trop forte là-bas ; ici elle paraît trop futile. Il y a erre
rtout bien faits pour décourager de la poésie française !… Les hommes forts et pensants n’ont pas pu écouter longtemps tout c
ne société et posé celles du nouvel ordre de choses. Serez-vous moins forts et moins unis pour réédifier, consolider et embel
ert une source nouvelle et abondante de pathétique, et on lui doit de fortes et nobles émotions qu’on n’avait pais éprouvées a
age ; la tragédie française, d’imitation en imitation, est arrivée, à fort peu d’exceptions près, à ne plus être qu’un moule
mps, il faudra bien qu’elle capitule par famine. Les choses sont déjà fort avancées ; déjà l’on sait très bien ce qu’on ne v
e ligne des tragédies qu’on y a représentées, les Macchabées, ouvrage fort remarquable de M. Guiraud et le Saül, dont la bel
ourd’hui avec toute cette patrioterie littéraire ? La France est trop forte et trop riche pour être jalouse et injuste. C’est
des scènes admirables, mais on cherche vainement une pièce. Comme l’a fort judicieusement observé le Globe, dans un des exce
sa bonne organisation, et il y aurait dans tout cela quelque chose de fort et de vital qui ne ressemblerait guères à la végé
ébiter dans un style éteint, comme cet avocat des Plaideurs, Qui dit fort longuement ce dont on n’a que faire, et qui glis
oup avec Corneille, et pas du tout avec André Chénier ; toutes choses fort désagréables pour les deux ou trois hommes de gén
47 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341
du caractère dauphinois, brave, fin, et « jamais dupe ». Beyle tient fort à ce dernier trait qui est, à lui, sa prétention 
re), avec une chemise bien blanche, et portant sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Il est reçu par Mme de
ssionnés qui n’existent plus, selon lui, en 1838, et qu’on trouverait fort ridicules si on les rencontrait ; amours « qui se
ns presque tout le roman, malgré son visage et sa jolie tournure, est fort laid, fort plat, fort vulgaire ; il ne se conduit
tout le roman, malgré son visage et sa jolie tournure, est fort laid, fort plat, fort vulgaire ; il ne se conduit nulle part
an, malgré son visage et sa jolie tournure, est fort laid, fort plat, fort vulgaire ; il ne se conduit nulle part comme un h
aladie animale, dont Fabrice est l’idéal à la fin de sa carrière, est fort laide et n’a rien d’attrayant dans sa conclusion
ite dans son monde réel ou fantastique et qu’on n’oubliait plus. Il a fort loué dans La Chartreuse le personnage du comte de
éclatant de rire. Toutes les fois que j’arrivais à une louange un peu forte , et j’en rencontrais à chaque pas, je voyais la m
e. — Au physique, et sans être petit, il eut de bonne heure la taille forte et ramassée, le cou court et sanguin ; son visage
sez petit, mais très vif, sous une voûte sourcilière prononcée, était fort joli dans le sourire. Jeune, il avait eu un certa
devint lourd et apoplectique dans ses dernières années, mais il était fort soigneux de dissimuler, même à ses amis, les indi
48 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée par le chevalier d’Arneth »
à des recommandations qui touchent à la politique : ces conseils sont fort prudents et fort sages, marqués au sceau de ce ca
ions qui touchent à la politique : ces conseils sont fort prudents et fort sages, marqués au sceau de ce caractère maternel
bien ressortir de la correspondance de l’abbé de Vermond qu’il était fort sincèrement attaché à son élève et qu’il fut loin
onnaît tout de suite ses méprises. Son caractère d’écriture n’est pas fort bon ; le plus fâcheux est qu’un peu par paresse e
appeler lorsqu’elle finit ses lettres, mais elle observe de me garder fort peu de temps l’écritoire ouverte. Elle me dit que
transmettait sur le compte de la princesse sont, nous devons le dire, fort judicieux dans leur modération, et nous semblent
es lettres de l’impératrice à sa fille, on retrouve son nom mentionné fort honorablement. Cet abbé si maltraité par Mme Camp
s. Son maintien est parfait ; quand elle le veut, elle est en général fort affable et populaire, et met beaucoup de grâce et
urtant quelquefois ses exceptions, dont la plupart du temps on serait fort embarrassé à deviner les raisons. Elle paraît s’o
: « La reine est très-gaie et aimable dans les sociétés ; on y parle fort librement d’affaires d’État, de littérature, de n
qui fassent paraître qu’elles sont plus instruites qu’elle, où on est fort occupé de la flatter et de l’amuser, et où elle c
ue à la hiérarchie du Clergé, vain, bavard, fin et brusque à la fois, fort laid et affectant l’homme singulier, traitant les
49 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gustave Rousselot  »
uvre génie ! » Gustave Rousselot, dans les siens, se dit beau, grand, fort , invincible et sublime, et hors de ses vers, dans
s défauts que j’y signalerai tout à l’heure, a plusieurs des qualités fortes qui constituent le génie poétique, et je suis d’a
sacrée, par le battement d’un cœur qui ne battrait peut-être pas plus fort quand ce serait pour la vérité ! Il l’a dit lui-m
uire parmi nous depuis la mort du grand et idéal Lamartine. De poésie forte et dans un autre accent, nous n’avons vu surgir,
, l’une écrase l’autre, de ces cariatides… La Niobé vieillie est plus forte que le jeune homme qui croit, comme… un jeune hom
lesse humaine, poétique très étonnante de la part d’un jeune homme si fort  ! Du coup de cette poétique, en effet, et de sa s
Les règles prosodiques gênent tout le monde, les débiles et même les forts . Vous êtes faible ; je suis fort ; l’affaire peut
t le monde, les débiles et même les forts. Vous êtes faible ; je suis fort  ; l’affaire peut s’arranger. Et on les supprime.
50 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Pierre Corneille »
caractère complexe d’analyse et de poésie, s’entendent et se plaisent fort à ces excellents livres. Walter Scott déclare, po
ler au-devant des révélations personnelles, pourraient encore mourir, fort certains de ne point manquer après eux de démonst
cisives. Lorsqu’on ne commence à connaître un grand homme que dans le fort de sa gloire, on ne s’imagine pas qu’il ait jamai
la main toute la vie et tous les instants de son auteur, doit à plus forte raison le faire ; il doit réaliser par son analys
si toute cette théorie, mi-partie poétique et mi-partie critique, est fort claire ; mais je la crois fort vraie, et tant que
ie poétique et mi-partie critique, est fort claire ; mais je la crois fort vraie, et tant que les biographes des grands poët
bord du fond de sa province, trois grands noms de poëtes, aujourd’hui fort inégalement célèbres, lui apparurent avant tous l
Simple, candide, embarrassé et timide en paroles ; assez gauche, mais fort sincère et respectueux en amour, Corneille adore
si mal à propos scandalisé Voltaire, et que M. Taschereau a réduites fort judicieusement à leur véritable valeur. Vers la m
le cœur a peine à descendre ; mais, chez lui, la nécessité était plus forte que les délicatesses. Disons-le encore : Corneill
ait venu avant d’Aubignac, Mairet, Chapelain, il se serait, je pense, fort peu soucié de graduer et d’étager ses actes, de l
orneille entend fort bien le groupe, et, aux moments essentiels, pose fort dramatiquement ses personnages. Il les balance l’
nis de rameaux et de sombre verdure seulement à leur sommet. Ils sont forts , puissants, gigantesques, peu touffus ; une sève
51 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Les cinq derniers mois de la vie de Racine »
ition peut-être que de talent, d’un mérite réel toutefois, et qui est fort connu dans l’histoire ecclésiastique du XVe siècl
ient : « Sa convalescence, après une assez longue maladie qui nous a fort alarmés, se confirme de jour en jour (18 décembre
, et si Port-Royal à cette date avait pu recevoir des novices, il est fort possible et même probable que sa vocation eut été
and établissement, quoi que lui fissent entrevoir et espérer des gens fort qualifiés et fort accrédités qui voulaient marier
quoi que lui fissent entrevoir et espérer des gens fort qualifiés et fort accrédités qui voulaient marier sa fille. Il m’in
ère qui m’applaudirent, je fis la proposition à M. Racine. Il l’agréa fort . On a fait ensuite toutes les démarches qu’il con
passâmes avant-hier l’après-dînée chez votre sœur. Elle est toujours fort gaie et fort contente, et vous garde de très-bon
nt-hier l’après-dînée chez votre sœur. Elle est toujours fort gaie et fort contente, et vous garde de très-bon chocolat dont
is entièrement cessé, se faisait de nouveau sentir. Il reprenait plus fort que jamais quelques semaines après, et il y avait
on cœur pour ses amis. Le roi et Mme de Maintenon ont paru prendre un fort grand intérêt à sa maladie… »
52 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Racan, et Marie de Jars de Gournai. » pp. 165-171
voir mademoiselle de Gournai. Dieu sçait comme il fut reçu ! Il parla fort à mademoiselle de Gournai des ouvrages qu’elle av
eure de conversation, il sortit, & laissa mademoiselle de Gournai fort satisfaite d’avoir vu M. de Racan. A peine étoit-
, & lui raconta ce qui venoit de se passer. Le prétendu Racan fit fort le fâché de la pièce qu’on lui avoit jouée, &
éanmoins on le fit entrer. Mademoiselle de Gournai le prit sur un ton fort haut, & lui demanda s’il venoit pour l’insult
eutenant n’ordonnera pas qu’on la prenne au corps. Il s’en trouveroit fort peu qui voudroient prendre cette peine ; &, p
53 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35
-là dans son parc. — Despréaux prit sa place à l’Académie, et lit une fort belle harangue. » Dans un voyage de la Cour, de C
et d’église ; elle a son importance sociale. Racine directeur fit un fort beau discours pour cette séance solennelle où fur
es après-dînées l’histoire que font Racine et Despréaux, et en paraît fort content. — Monseigneur a couru le loup, etc. » Le
du Jaloux, qu’on joua à Marly le 28 janvier 1688 : « Le roi la trouva fort jolie ; mais il a ordonné qu’on y changeât quelqu
is le Grand a soumis une province entière en huit jours, dans la plus forte rigueur de l’hiver. En vingt-quatre heures il s’e
agne… » Ici il ne s’agissait que de consciences, et ces autres places fortes cédaient au même ascendant de Louis le Grand. Cel
ance : « 13 février 1686, à Versailles. — Je sus que M. Dacier, homme fort fameux par son érudition et ses ouvrages, qui a é
dans lequel il y avait force rubans, et puis un autre coffre avec de fort belles cornettes, et enfin, après avoir trouvé se
les autres, elle ouvrit le dernier qui était un coffre de pierreries fort joli, et dedans il y avait un bracelet de perles,
it un secret, et, dans chaque secret, des pierreries qui augmentaient fort la valeur du lot. Il n’y a pas eu une dame qui n’
st mis à la tête de l’armée du Rhin : « Le roi et Monseigneur se sont fort attendris en se séparant (25 septembre 1688). » L
54 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Sénecé ou un poète agréable. » pp. 280-297
a famille, ayant vécu quatre-vingt-treize ans. M. Émile Chasles, qui, fort jeune, soutient par des travaux solides et avec u
nt-général au bailliage, petit-fils et arrière-petit-fils de médecins fort considérés, Antoine Bauderon (c’était son nom de
nde de Versailles que moyennant une charge. Celle qu’il avait achetée fort cher de De Vizé se trouvait anéantie entre ses ma
upart des détails qu’on vient de lire, et même des idées, à sa notice fort complète. Quand je dis que Sénecé ne porte pas da
est assez divertissante… À l’entrée du pays s’élèvent deux montagnes fort hautes, mais d’une hauteur inégale, sur chacune d
voit une autre ville qui s’appelle Imitation, et qui paraîtrait aussi fort belle si elle n’était effacée par sa voisine que
emble beaucoup. Les deux montagnes ne sont séparées que par un vallon fort étroit dont l’ouverture est entièrement occupée p
t l’accoutrement baroque de ce bon seigneur qui m’a tout l’air d’être fort goutteux, appuyé d’un côté sur la Vérité et de l’
d’un aulne, exhale donc ses regrets et maudit la poésie, qu’il accuse fort injustement de son malheur ; il allait de dépit b
qu’il est, il est d’un tour aisé. Il y a deux contes de lui qui sont fort jolis, bien qu’un peu longs. Le plus célèbre est
aller à l’église, dont j’ai à choisir de trois ou quatre, m’occupant fort agréablement et sans ennui de mes jardins et de m
55 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Le Palais Mazarin, par M. le comte de Laborde, de l’Institut. » pp. 247-265
aut toujours penser. C’est un dessein dans lequel nous l’encourageons fort  ; en attendant, nous dirons quelque chose de son
on générale du personnage et du caractère. Pourquoi donc se mettre si fort à admirer ces hommes qui ont tant méprisé les aut
en chemin le maréchal de La Meilleraye, brave militaire, qui se fait fort d’être son second et d’appuyer son témoignage à l
ait ce qu’il avait vu dans les rues. J’observai que le cardinal parut fort touché de la liberté d’un homme en qui il n’en av
t de petitesse. Il tenait à la vie, il y tenait par des attaches plus fortes que celles des grands cœurs, je veux dire par les
au bruit que faisaient ses pantoufles, qu’il traînait comme un homme fort languissant et qui sort d’une grande maladie. Je
l faut quitter tout cela ! » Il s’arrêtait à chaque pas, car il était fort faible et se tenait tantôt d’un côté, tantôt de l
parler à Votre Éminence… — Approchez, approchez », me dit-il d’un ton fort dolent. Il était nu dans sa robe de chambre de ca
’esprit du ministre, de ses qualités aimables et puissantes, une idée fort présente et fort vive, égale à tout ce qu’on en p
re, de ses qualités aimables et puissantes, une idée fort présente et fort vive, égale à tout ce qu’on en pouvait penser déj
vremond, et en général tous les adversaires, qu’il ne méprisât pas si fort même les sots Mémoires de La Porte. La Porte est
56 (1898) Impressions de théâtre. Dixième série
ès bonne pièce et vous ont montré, ce qui était facile, que l’« homme fort  » de Feuillet n’est que du carton peint en fer. T
et aussi, justement, par ce qu’est devenu ce type moderne de l’homme fort dans l’imagination élégante et candide d’Octave F
n seulement, comme tout le monde l’a remarqué, Montjoye, cet homme si fort , semble préparer et disposer lui-même les circons
qu’il a dans son passé et qui est, à vrai dire, son seul acte d’homme fort  ; mais la constitution même du personnage impliqu
s’être placé. Notez qu’à la fin du drame sa situation extérieure est fort bonne ; il réussit dans les choses qui devraient
ns les choses qui devraient seules lui importer s’il était vraiment «  fort  » ; il est nommé député, et se trouve donc en pas
rement encore que par l’argent. Il pourrait sans doute, quoique homme fort par définition, souffrir d’être abandonné et cond
, souffrir d’être abandonné et condamné par ses enfants, car un homme fort peut être, après tout, un père aimant. Mais Montj
dainement aux croyances morales de sa fille : et c’est ce qu’un homme fort ne ferait point. L’homme fort, c’est-à-dire, pour
s de sa fille : et c’est ce qu’un homme fort ne ferait point. L’homme fort , c’est-à-dire, pour parler comme Dumas, l’homme «
tre pas bon, cela finit toujours par être une souffrance, que l’homme fort ne saurait donc l’être jusqu’au bout ; qu’une heu
de façons charmantes (car Feuillet croit, d’autre part, qu’un « homme fort  » est nécessairement un être élégant) ; abondant,
ements qui démentent sa philosophie ; si bien que lorsque cet « homme fort  » prétendu se transforme en un brave homme, il se
ertit. Bref, Octave Feuillet n’a pas eu le courage de peindre l’homme fort dans la vérité de sa nature. Il n’a pas compris q
e temps de concerter ni de fondre ses efforts. La mise en scène était fort inférieure à celle de n’importe quel théâtre de d
en sûrs de n’être pas ses obligés ; et quand son âme nous parle assez fort pour nous faire oublier les regrettables continge
s senti son cœur… Oui, tout cela est excellent, d’un comique franc et fort , et d’une vérité qui saisit aux entrailles. — Mai
s nous éloignions de plus en plus de cet idéal, qui serait d’ailleurs fort ennuyeux), il resterait encore ceci, que, pour s’
dies de Racine. Ses grandes amoureuses suppliciées ne s’attachent que fort accessoirement à la beauté d’âme de leurs amants.
préparée, il serait injuste de l’oublier, par M. Antoine. Cela a été fort convenable. On a eu tort de critiquer le décor, q
les plus considérables de notre petite planète, et que nous avions de fortes raisons, l’autre jour, d’entendre les Perses avec
nd qu’elle préfère un bijou. Il monte sur un bateau, où le secoue une fort belle tempête, et où un vieux médecin matérialist
losophico-social, il peut rester du moins une comédie satirique assez forte et d’un assez grand prix. C’est peut-être l’avent
alante. Notez que Lucienne n’a pas connu sa mère, que son père est un fort honnête homme, et qu’elle a vécu, depuis l’âge de
ébauche dans le mariage, selon le conseil de quelques-uns de nos plus forts moralistes de la Vie parisienne. Et enfin, si l’i
nt, et il n’y laisse pas sa conscience. L’aventure de Lorenzaccio est fort différente ; un peu obscure, à vrai dire, dans se
t plus ici de ces dames aux camélias et de ces princesses lointaines, fort simples dans leur fond, et qu’elle a su nous rend
le roman et le théâtre sont deux représentations de la vie d’espèces fort différentes ; et il est donc impossible de tirer
aractère presque religieux et, provisoirement et par définition, plus fort que tout et plus fort que l’amour : et c’est ce q
ieux et, provisoirement et par définition, plus fort que tout et plus fort que l’amour : et c’est ce qu’il fallait nous bien
e l’aura. » Et certes il n’y a rien encore dans tout cela qui ne soit fort aisé à comprendre. Pas l’ombre de symbole, et pas
de l’amour ou du « développement individuel » (deux choses d’ailleurs fort distinctes) avec les « droits » du pur instinct.
ut : « Ce n’est pas étonnant qu’en France on trouve quelquefois Ibsen fort obscur. » Je ne pense pas qu’aucun de mes sophism
le reconnaît. Il reste que le théâtre d’Ibsen est tout rempli d’idées fort analogues à celles qui furent abondamment exprimé
pour parler mieux, de la bravoure qu’il met à sacrifier même la plus forte vraisemblance morale aux nécessités de la fable d
Et puisque c’est pour nous, nous le voulons aussi. Ce dénouement est fort ingénieux. Il faut vous dire que M. d’Aubenas est
s de nous-mêmes en eux qui noie si aisément nos rancunes. Il est donc fort naturel qu’Aubenas pardonne à sa femme morte. Sim
e reprennent presque toujours quand un seul des deux a trahi : à plus forte raison quand tous les deux ont été coupables. C’e
ivies du pardon réciproque créent entre les amoureux quelque chose de fort comme un pacte de sang. Et c’est ainsi que, quatr
mmes et de jeunes filles de sa génération. Et ses arguments sont très forts , du moment qu’on admet le droit au bonheur comme
met le droit au bonheur comme le seul principe d’une vie humaine ; si forts , que la bonne Mme Leformat n’a pas grand’chose à
coup. C’est le cas ou jamais de citer le mot : « Sa grâce est la plus forte . » Le succès de la Douloureuse a été prodigieux.
’étau du Code masculin serre bien cette monotone victime ! Oui, c’est fort , tout le monde l’a dit : c’est très fort ; mon Di
onotone victime ! Oui, c’est fort, tout le monde l’a dit : c’est très fort  ; mon Dieu, que c’est donc fort ! Et assurément c
t, tout le monde l’a dit : c’est très fort ; mon Dieu, que c’est donc fort  ! Et assurément cela est même beau, d’une froide
que vous. Les Paroles restent promettaient quelque chose de moins «  fort  » peut-être, mais de plus délié et de plus souple
littérature et la vie de ces réfractaires qui furent, comme lui, des forts en thème et crachaient aisément du latin. Puis, i
èce, procède simplement du « libertinage » traditionnel des « esprits forts  » de l’ancien régime, d’Assoucy ou des Barreaux,
, le plus latin de nos poètes français. Nul n’est plus nourri du lait fort de la Louve. Il a, du latin, la ferme syntaxe, la
voyez-vous, n’ont aucune éducation. » Remarque excellente, mais bien forte pour lui. Cette remarque se trouve déjà dans Mme 
oit pas être entièrement faux de ceux d’aujourd’hui. Donc l’archiduc, fort empêtré, commence à faire à la petite duchesse un
r ne me point répéter, je vous donnerai ici celle d’un jeune écrivain fort spirituel, M. Pierre Veber. Je l’emprunte à un ro
end le sentier en chantant de petites chansons d’amour, charmantes et fort chaudes, traduites ou « adaptées » du Cantique de
me tels artistes et tels sages que nous avons connus et qui furent de fort honnêtes gens, mais des hommes enfin, de pauvres
re cette monstrueuse faute de goût. Par bonheur, le deuxième acte est fort beau. C’est que la personne de Jésus en est absen
pression foncière en est douloureuse ; mais quand les dents, qui sont fort belles, s’y montrent tout à coup, ce n’est point
souveraine, a plus de ce qu’on appelle le style, et nous secoue plus fort quand elle le veut, mais que l’Italienne s’insinu
risianisme fait exprès, ni de psychologomanie, ni du désir de frapper fort et de nous étonner, ni d’aucune prétention à quoi
l a coutume de faire de joyeuses fugues périodiques. Elle le repousse fort dignement. Mais Mme Hélion a surpris le manège de
ne sont les croyants d’aucune confession. Et c’est à quoi le public a fort tranquillement souscrit. Remarquez, à ce propos,
tantes, manucures, domestiques de cercle ou de restaurant. Elles sont fort gentilles : rouées et naïves, fines et sottes, vo
it mystère dans ces derniers temps. Il n’y a peut-être rien de plus «  fort  », comme on dit, dans notre théâtre, ni d’une for
on même ; Valréas est un « galant homme » ; Brigard n’est pas un père fort respectable, mais il a bon cœur. Personne n’est
onde. Mais la comédie de Marivaux, et celle de Musset, sont également fort loin de contenir tout l’univers moral. Aimons Mei
toujours espérer. Maubret est un fantoche plus grave. C’est « l’homme fort  », l’homme qui connaît les femmes et qui « profes
ce d’un droit » est-il subitement devenu « le mal » aux yeux de celle forte raisonneuse ? Oh ! qu’elle est femme, cette femme
à savoir quoi. Sa pièce, trop en dissertations, mais d’un style assez fort , curieuse en son incertitude inquiète, et qui con
de faire à personne une peine sérieuse, que ce drame qui séduisit si fort le Comité de lecture m’apparaît comme un exemplai
ne fille à son bon oncle Prétextât, le saint évêque. Voilà Frédégonde fort ennuyée ; car assurément la petite racontera à so
fermé dans la tombe ! Et le public crédule frémit d’une situation si forte . Mais, Frédégonde ayant eu l’imprudence de s’écri
principal. — L’essentiel de la tragédie est d’exprimer des sentiments forts et des passions profondes et véhémentes : le prin
is, si j’essayais de formuler un jugement sur l’ensemble, j’en serais fort empêché. Car cela n’est pas sain ; cela est d’une
ut cela n’est pas de ta faute ! Adieu, petite enfant malade !… » Plus fort que le Jacques de Sand, comme vous voyez. Plus fo
malade !… » Plus fort que le Jacques de Sand, comme vous voyez. Plus fort même que le digne mari d’Ellida (la Dame de mer),
de, que j’exige… En ce moment, Henri, je crois à votre amour ; il est fort , il est véhément, il est capable de violence. Peu
ns gardent en elles de quoi agréer à un public moyen. Nous sommes ici fort loin de Lara, de Manfred et des Brigands de Schil
itique de cet homme du premier Empire une souplesse et une libéralité fort remarquables pour son temps. Bref, il est arrivé
ent de Rodogune, mais il défend la pièce tout entière, « une des plus fortes conceptions dont notre théâtre puisse se glorifie
es philosophes, est aujourd’hui le plus fêlé, parce qu’il est le plus fort de choses. » Quelle est aujourd’hui, sur le théât
il avait quelque mérite à juger ainsi, à une époque où Molière était fort délaissé. Geoffroy débrouille avec finesse les ca
encore une grande grâce qu’on lui fait ; car son esprit ressemble si fort au bon sens, que beaucoup de beaux esprits le pre
ler « l’abbé Geoffroy » une austérité de principes qui, se traduisant fort peu dans sa vie, se manifeste à tout bout de cham
rie du temps. Là-dessus, il est intarissable, il abonde en railleries fortes et drues : « … On doit être aujourd’hui rassasié,
is su penser et vivre ailleurs qu’en France. » — « Je trouve toujours fort bon qu’un auteur soit de son pays et de son siècl
omédie de La Chaussée et de Diderot, on verra qu’il s’en est fallu de fort peu que Geoffroy n’ait esquissé — déjà ! — « l’év
et de frivolité. — Surtout, l’entrevue de Hoche et de Charette a paru fort belle. Chacun y dit ce qu’il doit dire, et le dit
: il me semble qu’il a conçu le personnage de Hoche d’une façon assez forte et originale. D’un seul mot, il a fait de Hoche l
l n’a qu’à marcher : la calomnie tombera d’elle-même s’il est le plus fort  ; et Barras est de ces gens qu’on retrouve le len
M. Dupont, petit imprimeur de province dont les affaires ne vont pas fort , a trois filles : Angèle et Caroline (toutes deux
tracés de l’atroce bataille des sexes, il s’est dit : — Je ferai plus fort que les Tenailles, que la Loi de l’Homme et que l
Tenailles, que la Loi de l’Homme et que la Vassale. Et il a fait plus fort  ; il l’a parfaitement et définitivement fait. D’a
en cet endroit. Toute la scène qui précède ce pugilat est d’ailleurs fort belle ; une situation très vraie, très émouvante,
lence et d’amertume, un « fait exprès » tragique, une rage de frapper fort , dont j’ai été un peu blessé à la réflexion. Si A
se prolonge en couplets alternés, d’un style qu’on voudrait ici plus fort et moins inégal au dessein d’une scène qui n’est
e un amant. Ce trait, ajouté par M. Brieux, lui a probablement semblé fort et hardi, tout à fait digne du peintre implacable
même pour qui ne le connaît que par ses écrits, il est évidemment un fort bon homme. Les Rimes neuves et vieilles et les Re
e Tristan de Léonois. Cette admirable histoire de l’amour fatal, plus fort que la loi, plus fort que la mort, et qui, étant
Cette admirable histoire de l’amour fatal, plus fort que la loi, plus fort que la mort, et qui, étant absolu, se crée une lé
le seuil des paradis… les ailes d’un ange… », telles sont les images fortes et neuves qui ornent les premiers vers de la décl
s son entier l’héritage paternel. La pièce était triste, d’une vérité forte . Toute une famille bourgeoise et chacun des membr
. Denis Roger a hérité 600 000 francs d’un vieux cousin. Cela arrange fort ses affaires. Hier petit employé, le voilà gros m
s de ces derniers temps et, en dépit de leurs imperfections, les plus fortes de pensée : l’Envers d’une Sainte, — les Fossiles
un rôle, et qui lui est, vraiment, par trop avantageux. Enfin, il est fort troublé. Les rudes et fiers discours de son beau-
beau-frère Georges Boussard achèvent son désarroi moral. Boussard est fort intelligent et tout plein d’idées ; c’est le type
s de la vie ou à soulager directement leurs inévitables maux. L’homme fort , le héros, l’Uebermann est nécessairement bienfai
ue le lion a le ventre plein, conclut-il, les chacals dînent. » Image fort déraisonnable, que l’industriel Boussard réprouve
is en contradiction avec moi-même. D’une part, entraîné vers l’action forte et féconde qui nourrit les peuples, séduit par l’
il y a du Carlyle, et même du Nietzsche dans son affaire. Mais il est fort capable, lui aussi, d’« évoluer », puisque aussi
. Je vois à l’énormité de son succès deux causes, dont l’une (la plus forte ) est son excellence, et dont l’autre est sans dou
t sous les yeux, alors que, les définissant, il se trouvait donner, à fort peu de chose près, la définition du genre où Bouc
ce moment, la colère du père, qui se contenait, éclate, et en termes fort imprévus. Il demande à sa femme : « Où sont vos f
cent, j’en tuerais mille… Sonnez donc, sonneurs de la noce, Et sonnez fort … Quand vous serez partis, Nous resterons seuls to
de l’étroit enchaînement de vos déductions, et vous vous croyez très fort  ; mais, en réalité, vous êtes dupe et prisonnier
utorité, beaucoup d’esprit, souvent une façon de sécheresse hautaine, fort distinguée, et encore je ne sais quelle austérité
57 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »
s nouveaux Caractères d’une manière inimitable. C’étoit d’ailleurs un fort honnête homme, de très-bonne compagnie, simple, s
onnête homme, de très-bonne compagnie, simple, sans rien de pédant et fort désintéressé. Je l’avois assez connu pour le regr
u voir à Auteuil et m’a lu quelque chose de son Théophraste. C’est un fort honnête homme à qui il ne manquerait rien, si la
in-12, d’un seul volume, année 1688, de trois cent soixante pages, en fort gros caractères, desquelles Théophraste, avec le
par Adry, « que madame la marquise de Belleforière, de qui il était «  fort l’ami, pourroit donner quelques mémoires sur sa v
alisme fermement raisonné, comme en fait foi son chapitre des Esprits forts  ; qui, venu le dernier, répond tout ensemble à un
nqué, et à une conviction profonde. La dialectique de ce chapitre est forte et sincère ; mais l’auteur en avait besoin pour r
s les vrais grands. Il est obligé d’alléguer son chapitre des Esprits forts et de supposer à l’ordre de ses matières un desse
écrits. » Quel est ce corbeau qui croassa, ce Théobalde qui bâilla si fort et si haut à la harangue de La Bruyère, et qui, a
s l’Esprit des Journaux (févr. 1782), et où l’auteur anonyme apprécie fort délicatement lui-même la Notice de Suard, que La
ut suivre de plus près encore. Dans ces diverses études charmantes ou fortes sur La Bruyère, comme celles de Suard et de Fabre
taient deux), notamment au tome second, pages 67 et 339. Je me trompe fort , ou de tels souvenirs domestiques furent un fait
hallet, où il feuilletait les nouveautés, et s’amusait avec un enfant fort gentil, fille du libraire, qu’il avait pris en am
une réponse aux Caractères du vivant de cette princesse qu’elle avoit fort approuvée et qu’elle devoit prendre sous sa prote
Boyer n’a jamais offensé personne. » — Je m’étais mis, comme on voit, fort en frais de conjectures, lorsque Trublet, dans se
58 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome I
aris se ressentent un peu des désordres de la grande ville, et soient fort éloignées de la simplicité que l’on suppose aux g
royens. La fourberie de Thersite comme la dissimulation d’Ulysse sont fort à la mode ; on ne peut s’empêcher de rappeler à b
que, mais il la jugeait avec goût ; il en parlait du moins en amateur fort exercé ; il n’était point exclusif, et, sans s’em
die, dit Geoffroy, il fallait du moins qu’il ne lui donnât qu’un rôle fort court ; il ne devait pas chercher à faire briller
uleur, pour aller étaler à la cour ses larmes fastueuses, et demander fort inutilement vengeance de la mort de son père : le
ritait bien mieux sa flamme Que son bon dévot de mari. Ces vers sont fort jolis ; mais il ne faut pas, après ces petites ga
es est vigoureux, la logique exacte et saine : les raisonnements sont forts et concluants ; ce qui vaut mieux que la légèreté
de même Sabine comme inutile : et Voltaire, qui n’est pas un critique fort tendre, ose être à cet égard moins rigoureux que
de Rome, dont les mœurs simples et vertueuses, les passions vives et fortes , les sentiments nobles et fiers, sont extrêmement
siècle suivant. L’esprit de ces anciens auteurs est d’une étoffe plus forte  ; ils ont travaillé en conscience, cherchant avan
s ; c’est l’art de faire fortune : en cela seul l’auteur d’Horace est fort au-dessous de nos moindres rimeurs. Corneille véc
en étaient que plus ennemis ; car les haines de famille sont les plus fortes . L’histoire a fait des villages d’Albe et de Rome
it des indemnités. Si on les refusait, il fallait se battre : le plus fort gardait son butin. Les Albains et les Romains ava
ge bien plus curieux et bien plus étonnant, plein d’exagérations plus fortes , et qu’on ne pardonnerait pas à tout autre que Co
nt que l’avantage d’avoir diverti le peuple. Certes le cardinal était fort mal diverti par ses pièces et par celles des cinq
s de l’humanité, quand l’ivresse, dissipée par une autre émotion plus forte , donne lieu à la réflexion. Corneille, au reste,
faiseurs de vers et de prose se mêler des affaires d’état, et il sut fort mauvais gré à Racine d’avoir composé, à la prière
ite pour des poètes tragiques ? Il y a des poètes qu’on regarde comme fort tragiques, qui gagneraient sans doute beaucoup en
on y fut assez content de ses remarques sur le Cid, sur Horace, mais fort peu de celles sur Cinna. Il y avait encore dans l
la réforme générale des abus. Voltaire n’était pas à beaucoup près si fort  : la gloriole d’auteur le séduisait ; il était le
ette vie, cette chaleur, cette fière indépendance, ce torrent d’idées fortes et sublimes qui renverse tout et entraîne tous le
 Il est vrai, dit-il, que les esprits philosophes, dont le nombre est fort augmenté, méprisent beaucoup l’action de Polyeuct
écrivait son Commentaire, le nombre des esprits philosophes était si fort augmenté, qu’il ne restait plus dans la société q
il le toléra, persuadé sans doute que l’esprit religieux était assez fort en France pour ne pas être affaibli par les réfle
crupule d’avoir fourni cette pâture aux esprits faibles qui se disent forts  ; son génie était assez fort pour n’avoir pas bes
âture aux esprits faibles qui se disent forts ; son génie était assez fort pour n’avoir pas besoin de faire entrer l’impiété
que ceux de l’amour ; le droit de l’hymen n’est que le droit du plus fort . Mais le même Voltaire se trompe, ou veut nous tr
L’amour fondé sur l’estime et le devoir est beaucoup plus noble, plus fort et plus durable, que celui qui naît de cette fant
i est toujours de ne vouloir que ce qu’on doit. Ce qu’il y a de plus fort , c’est que Pauline, lorsqu’elle retrouve son aman
s dans son élément ; son style s’accommode mieux des idées grandes et fortes qui règnent dans un pareil sujet, que de la délic
our une patrie spirituelle qu’on ne voit et qu’on ne connaît pas, est fort peu théâtral aux yeux de ceux qui n’ont pas assez
uvre dramatique qui offre des scènes supérieures à quelques tragédies fort vantées. Pompée n’y paraît pas, mais il remplit l
e est-il digne de la tragédie ? Je réponds qu’en cela Corneille s’est fort rapproché du ton de la société ; il a peint les m
gtemps à cette prodigieuse hauteur, et la hardiesse de son vol le met fort au-dessus des auteurs qui ne tombent point parce
es sottises écrites à la moderne sont infiniment au-dessous des idées fortes et des choses importantes, quoique revêtues d’un
e, qu’on la nomme comme on voudra, pourvu que ce soit un chef-d’œuvre fort supérieur à une foule de tragédies très fières de
ité d’un ouvrage où tout est grand, raisonnable et vrai, d’un ouvrage fort d’idées et de choses, et qui ne présente que des
urs regards décidât du sort de leurs esclaves : les femmes trouvaient fort bon que leur absence ou leur colère fût regardée
ais amants est encor plus funeste. César était à leurs yeux un homme fort raisonnable, quand il disait à Cléopâtre : Oui,
artient à Corneille. La véritable Cornélie était une femme vertueuse, fort attachée à son mari ; mais c’est Corneille qui en
répandu dans ces deux rôles suffirait seul pour élever cette tragédie fort au-dessus des ouvrages les plus vantés du dernier
Quoi qu’en disent Voltaire et son écho La Harpe, dans cette tragédie, fort irrégulière en apparence, les grandes règles, les
de tous lieux des gens de toute sorte, Et dans toute la France il est fort peu d’endroits Dont il n’ait le rebut aussi bien
us de force et de profondeur ; et quant à la doctrine, elle me paraît fort au-dessus d’un valet , qui n’est pas fait pour d
ns sa bouche, que lui-même, dans une autre scène, enseigne une morale fort différente et plus convenable à un valet : Chère
, Et que tenir vaut mieux mille fois que d’attendre : Cette pluie est fort douce, et quand j’en vois pleuvoir, J’ouvrirais j
aison, n’importe, on les étonne, etc. Un historien grec, quelquefois fort impertinent, rapporte que le sénat, par un décret
ient interdites l’hiver aux financiers, aux robins, aux abbés, à plus forte raison aux étudiants en droit ; les amants de cet
enthousiasme de Corneille pour une invention de Lopez de Vega qu’il a fort embellie, les éloges qu’il prodigue à l’auteur es
du qu’il n’y avait encore rien chez les modernes, et chez les anciens fort peu de chose. Je puis le dire sans blesser le res
ation et de vigueur, dont les raisonnements étaient si profonds et si forts , était différent de lui-même quand il s’abaissait
le Menteur immédiatement après Polyeucte. On n’a peut-être jamais été fort curieux de savoir pourquoi Corneille avait compos
die ont leur force ; les vers des chefs-d’œuvre de Molière sont aussi forts de comique que les vers de Pompée sont forts de t
re de Molière sont aussi forts de comique que les vers de Pompée sont forts de tragique. La scène où le père du Menteur accab
a négligence d’une conversation familière. Nous sommes aujourd’hui si forts sur la morale, qu’on regarde comme un défaut esse
vers  ; mais des vers bons pour l’auteur de la Pucelle pouvaient être fort médiocres, s’il en jugeait par comparaison avec l
ue Voltaire affecte de prendre à l’honneur d’un plagiaire ? Il paraît fort étrange à l’auteur du Commentaire de Corneille, q
on maître. « On dit que vous réimprimez le Commentaire de Corneille, fort augmenté ; vous ferez bien : je ne trouve de tort
qui n’empêche pas que ces deux tragédies ne soient au nombre des plus fortes conceptions dont notre théâtre puisse se glorifie
de Zaïre et d’Alzire, qui dans ses compositions ne songe qu’à frapper fort , et semble fouler aux pieds le bon sens, devient
ne sache pas qu’on ne fait point de telles propositions sans avoir de fortes raisons de croire qu’elles seront adoptées ? Est-
portant. Le plan de Rodogune ne pouvait être combiné que par une tête forte  : on ne voit jamais de pareilles productions éclo
e Cléopâtre. On ne connaît point de situation plus intéressante, plus forte et plus théâtrale que celle qui termine la tragéd
ndre encore que non seulement il n’est pas impossible, qu’il est même fort naturel que Rodogune, instruite de la proposition
paraissent plus absurdes que nouvelles, les vers plutôt ampoulés que forts , l’expression plus guindée que facile, les raison
nt de petits auteurs, le public saisit très bien les beautés mâles et fortes  : rien de ce qui est vraiment grand ne lui échapp
et aux horreurs de Mahomet ; mais les grands tableaux, les situations fortes , la divine éloquence d’Horace, de Cinna, d’Héracl
Voltaire ni M. de La Harpe n’ont osé dire crûment que Corneille était fort au-dessous de Racine ; mais s’est le résultat de
littéraire, sa place à l’Académie ; il tenait par les liens les plus forts au parti philosophique. Faut-il s’étonner que l’é
des ouvrages de sa jeunesse, de réformer la tragédie, et de la porter fort au-delà du terme où Corneille et Racine l’avaient
ni contre Corneille ni pour son commentateur. L’habitude des émotions fortes rend presque insensible à des impressions plus do
mars 1805) Cette pièce , dit Voltaire, est peut-être une des plus fortes preuves du génie de Corneille…… Ce genre est non
lques sophismes qu’il importe de relever. Nicomède est sans doute une forte preuve du génie de Corneille, parce que c’est une
ve que celui des grandes passions, et bien des gens qui ne sont point fort émus des amours d’Orosmane et de Zaïre, sont atte
vent les âmes ? les objets qui peuvent les troubler sont-ils toujours fort estimables ? N’est-ce pas assez que tant de passi
die, quelque pathétique qu’elle soit, ne procurera des émotions aussi fortes , ne donnera des secousses aussi violentes à l’âme
tes à l’âme, qu’une séance dans une maison de jeu. Voltaire n’est pas fort adroit lorsqu’il cite, en faveur de ce trouble et
es philosophes, est aujourd’hui le plus fêté, parce qu’il est le plus fort de choses, parce qu’il remet sous nos yeux ce vas
petit soudan fasse le fou dans son sérail auprès d’une petite esclave fort jolie, qu’il se guinde sur de grands mots pour dé
ce roman de la rédemption des captifs et le galimatias de cette Zaïre fort embarrassée de son père, de son frère, de sa reli
conceptions théâtrales les plus extraordinaires. Corneille est assez fort pour n’avoir pas besoin des passions qui sont l’â
de la Fronde, quoique occupés des plus importantes affaires, étaient fort galants, et n’en étaient pas moins de grands homm
n’en a pas moins tort, quoique Voltaire lui donne raison. Ce qui est fort singulier, c’est que le commentateur, après avoir
ectrisé par ce chef-d’œuvre, et six ans après il produisit Venceslas, fort inférieur au Cid, mais infiniment supérieur à tou
çais ont le goût qui perfectionne et polit. En littérature, l’art est fort au-dessus de la matière ; un diamant brut apparti
ois pas cependant que jamais personne ait trouvé Cartouche et Mandrin fort aimables, malgré leur air de hardiesse, d’élévat
e ; c’est ce qu’il a fait de mieux ; le meurtrier lui-même le raconte fort au long, et le public applaudit en récit ce qu’il
dans les rues et sur les grands chemins : ce qui, comme on voit, est fort aimable ; son père lui en fait le reproche très f
l’ennui du cérémonial ordinaire de la défense : le procédé peut être fort aimable ; il n’est du moins ni noble ni tragique.
mariage que par dépit, et pour n’en avoir pas le démenti. Cassandre, forte de son indifférence pour Ladislas, reçoit alors c
intéresse point pour eux, quelque contrits qu’ils paraissent ; à plus forte raison suis-je fort indigné quand je vois Ladisla
eux, quelque contrits qu’ils paraissent ; à plus forte raison suis-je fort indigné quand je vois Ladislas, tout sanglant, mo
et qu’il faut éviter si l’on veut conserver la foi. Ce qui me paraît fort singulier, c’est que les règles d’Aristote fussen
e. Je rougirais de joindre à ce trait sublime de misérables anecdotes fort suspectes, que tous les compilateurs se font un d
qui retient ma vengeance. Voilà une belle réconciliation, et surtout fort utile au repos de l’état. On croit voir deux enfa
Venceslas ; par la morale burlesque de ce fou de Ladislas, qui pérore fort sottement sur l’art de régner. La mercuriale que
sur les devoirs de la royauté. Quoique sa doctrine n’ait rien que de fort commun, elle est très étrange dans la bouche d’un
ent ce faible vieillard, retombé en enfance, devient-il ensuite assez fort pour condamner son fils à perdre la tête ? Commen
posséder sa maîtresse au refus de ce rival ; mais les caractères sont fort différents : Antiochus est moins tragique, parce
siècles ; son corps n’est pour lui qu’une prison. Caton ne parut pas fort étonné du matérialisme de César ; il en eut pitié
rs tyrans après la mort, n’est-il pas clair que cela mettrait ceux-ci fort à leur aise, et les délivrerait du soin d’apaiser
elle ne serait donc pas la vérité. Philosophe, tes lois morales sont fort belles, mais montre-m’en de grâce la sanction ; c
as un monument, pas un établissement utile à l’humanité. Voltaire est fort scandalisé de trouver l’enfer dans une comédie de
’aux honnêtes gens. Le héros de la pièce est véritablement un esprit fort , un libertin sans principes, qui ne connaît de lo
a vie à prier Dieu ? disait don Juan ; si cela est, tu dois donc être fort à ton aise. — Hélas ! monsieur, je n’ai pas souve
uptueux, des égoïstes, sont bientôt vaincus, et les malheureux seront fort à plaindre quand on ne les soulagera que pour l’
ndeur à souper, est une débauche d’impiété, une extravagance d’esprit fort , parfaitement analogue au caractère de don Juan.
Si l’on excepte le Tartufe, Molière n’a point tracé de caractère plus fort que celui de don Juan : il a servi de modèle à Ri
sabeth, dans un transport de colère contre le comte d’Essex qui était fort insolent, lui donna un soufflet. Si une simple ra
et grande dame. Jamais les bords de la Garonne n’ont retenti d’aussi fortes gasconnades. Si l’on en croit Devisé, auteur du M
de soumission, qu’un courtisan peut toujours dire à une femme, à plus forte raison à une reine, sans compromettre son honneur
ne ? Et quand l’amour naîtrait, a-t-il à triompher Où le respect plus fort combat pour l’étouffer ? Élisabeth n’est pas de
ut-il qu’il espère ? La confidente va au fait, et la reine doit être fort embarrassée de répondre : elle use de vains détou
me que celui de la pièce de Molière ; la conduite et les détails sont fort différents. L’Étourdi de Quinault est enseveli d
était celui de sa famille, pour prendre le nom de Molière qu’il a si fort illustré. Sans le nom de Molière, on ne connaîtra
nt comme un bonheur que leurs enfants puissent y être admis. C’est un fort bon état dans la société : ce sont là presque aut
rince se souvint de son camarade de classes, et sa protection lui fut fort utile dans la province. Il est même assez vraisem
édie fut jugée avec indulgence : les acteurs de Molière n’étaient pas forts dans le tragique, mais ils excellaient dans le co
e ans après, fut obligé de leur donner encore une leçon beaucoup plus forte , dans les Femmes savantes. Tout l’hôtel de Rambou
e liberté avec de sottes bourgeoises, lesquelles s’en tiennent encore fort honorées. On lit dans le Ménagiana, tome II, page
écieuses ? Ménage se déshonorait lui-même par cet aveu, et faisait un fort mauvais compliment à Chapelain, qui avait eu beau
sentir le ridicule ? Il aurait dû, tout au contraire, trouver Molière fort ridicule, de blâmer des expressions et des façons
apport de l’art et du comique, c’est un chef-d’œuvre. La morale était fort relâchée dans le temps où la pièce a paru : il n’
ême a copié les auteurs de la Grèce. Le goût de l’ancienne Rome était fort différent du goût de Paris ; car on voulait à Par
Térence n’est que le copiste, écrivait à Athènes dans un siècle déjà fort corrompu ; son dessein a été de jeter un ridicule
que Molière met dans le bouche de son raisonneur, qui n’est pas alors fort raisonnable ? Mettez-vous dans l’esprit qu’on pe
t, il y a longtemps, et l’École des Femmes de Molière est aujourd’hui fort innocente. II 17 fructidor an 11 (4 septembr
lancée contre le théâtre par un philosophe, doit paraître aujourd’hui fort étrange, et même fort extravagante ; on n’a aucun
re par un philosophe, doit paraître aujourd’hui fort étrange, et même fort extravagante ; on n’a aucune idée des mœurs, on n
nt l’auteur a su nous inspirer de haine pour ce tuteur qui redoute si fort l’esprit dans les filles ! Cependant les principe
que la vertu des femmes n’est que dans l’ignorance. Tout cela est si fort éloigné de nos idées et de nos mœurs actuelles, q
e a un besoin indispensable d’être parfaitement jouée. L’intrigue est fort simple : c’est une jeune fille qui fait la malade
, naturelle et rapide, cet esprit fondu dans le bon sens, ces beautés fortes et mâles qui étonnent toujours les connaisseurs,
re a joué dans le Misanthrope : comment un philosophe qui se pique si fort de dialectique, a-t-il pu se permettre une subtil
ussi déraisonnables déclamer sérieusement contre les civilités un peu fortes qu’on mettait au bas des lettres ; comme si une v
oi, madame, par quel sort Votre Clitandre a l’heur de vous plaire si fort  ? etc. Toute cette tirade est une satire sanglant
si d’être philosophes et d’avoir l’esprit philosophique : ce qui doit fort étonner la bonne compagnie d’aujourd’hui, qui ent
social ; une seule pierre qui se détache peut causer sa ruine, à plus forte raison doit-il s’écrouler lorsqu’on ébranle sa pl
ine, à plus forte raison doit-il s’écrouler lorsqu’on ébranle sa plus forte colonne. Bourdaloue ne l’ignorait pas ; mais tous
du contrat, avait pourtant le droit de renoncer à l’autorité, à plus forte raison le peuple, qui paie toutes les fautes des
de la seconde guerre punique, la bonne compagnie de Rome n’était pas fort , délicate sur les épigrammes. Les Fabius Maximus,
s de Louis XIV, et les meilleurs citoyens de la république étaient de fort mauvais plaisants. Les scènes les moins bonnes so
ophismes de Bayle se réduisent à dire que l’Amphitryon de Molière est fort supérieur à celui de Plaute, parce que Molière a
ntrepartie de celle d’Amphitryon avec Alcmène. Cette contrepartie est fort plaisante pour nous ; mais elle suppose moins de
es se perdent dans les nues. Plaute a fait aussi un prologue, et même fort long : ce n’est pas un dialogue, c’est un monolog
dans la riche et brillante ville de Paris. Les honnêtes gens étaient fort scandalisés de ce petit commerce ; et Mercure dem
es représentations de Georges Dandin, qu’il y avait à Paris un Dandin fort semblable à celui qu’il jouait sur la scène, et q
it ses couches : on l’entend dans la coulisse, qui crie presque aussi fort que son père quand il a perdu sa cassette. M. de 
ième siècle. Louis XIV était naturellement grave et sérieux, toujours fort ennuyé, et ne devant qu’à sa dignité l’avantage d
enrichis qui travaillent à se donner des grâces, et qui s’y prennent fort maladroitement. On ne rencontre que des Turcarets
son second mari, était un homme galant et poli, de peu d’esprit et de fort bonne mine ; il ne savait pas peindre les femmes
force qui leur manque ; erreur grossière : elles sont toujours moins fortes quand elles sont moins aimables ; leur empire est
ue des connaissances à la place des vertus : les mœurs étaient encore fort simples dans les classes même des bourgeois riche
attaquer ce travers en plein théâtre, de peur d’avoir affaire à trop forte partie. Fontenelle se fit, au commencement du siè
e que Molière ait joué sous le nom de Vadius : c’est ce qu’il importe fort peu de savoir ; mais Molière a-t-il pu bafouer en
tte comédie leur paraît attaquer la philosophie moderne dans son plus fort retranchement, la vanité et l’ambition des femmes
Je me propose d’analyser aujourd’hui une des plus belles et des plus fortes scènes des Femmes savantes. On y voit un homme d’
itent sur la lune. Philaminte, qui se trouve auprès de Clitandre, est fort mal à son aise, et n’ose se livrer à son enthousi
mauvais emploi dans les Femmes savantes, M. Thomas, homme honnête et fort instruit, ayant jugé à propos de composer une esp
de la société, et que les femmes infatuées de science étaient encore fort rares. Il est assez comique de voir M. Thomas don
e , il leur avait opposé une savante aimable et modeste dont il trace fort au long le portrait : cette savante est la mère d
la grosse bêtise. La scène de Trissotin avec les femmes savantes est fort longue, et languit un peu vers la fin, surtout lo
e plus grand propagandiste qui ait existé depuis Mahomet, s’est élevé fort au-dessus de tous les auteurs ses contemporains :
pétit grossier aux bêtes nous ravale ; en un mot, elles étaient plus fortes en physique et en histoire naturelle. VII 2
es poésies, et d’un grand nombre de morceaux de littérature française fort estimés des savants. Dans la foule des jésuites q
ent le plus scandalisés de ce genre de plaisanterie. La raison en est fort simple ; ce sont toujours les badauds et les gens
encore une grande grâce qu’on lui fait ; car son esprit ressemble si fort au bon sens, que beaucoup de beaux-esprits le pre
touche plus que le portrait des ridicules. Toucher est là un terme fort impropre ; car le poète comique ne se propose pas
eurs regards décidât du sort de leurs esclaves. Les femmes trouvaient fort bon que leur absence ou leur colère fût regardée
59 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
céda volontairement. Nous l’appelions Petit Vieux, parce qu’il était fort maigre, et que sa raison paraissait au-dessus de
uvent en rendre grâces à son ancien maître, qui avait une jeune femme fort belle. Ascanio, lui disait-elle, qu’as-tu donc fa
eigneur don Diego, lui répondis-je, je vous ai connu en tout comme un fort honnête homme ; mais ce Francesco (cet orfèvre se
s vénitiens. Il y eut une nouvelle rixe. « La rivière, dit-il, était fort large et très profonde, et on la traversait sur u
ands ennemis, fut chargé de le mettre en poudre ; mais comme il était fort pauvre, et que ce diamant valait pourtant quelque
malgré mes travaux pressants, je causais souvent des heures entières fort gaiement avec eux ; l’ouvrage me venait de tous l
ût rien de commun avec la mode d’alors. M. Alamanni dit à ce sujet de fort belles choses ; M. Cesano y en ajouta d’autres. M
; M. Cesano y en ajouta d’autres. Mgr le cardinal, auditeur bénévole, fort content de tout ce qu’ils avaient proposé, me dit
es par son éloquence et ses belles manières ; et M. Cesano, qui était fort laid, me parla selon sa figure. M. Alamanni voula
eval, en oubliant de reprendre ma selle et mes étriers. Nous passâmes fort gaiement le reste de la journée ; et, le lendemai
ercher un chirurgien pour visiter la blessure de Pagolo, qu’il trouva fort légère, et nous fîmes préparer le dîner. Alors ar
munié, parce que je n’ai pas fait ma prière du matin ! Comme il était fort laid, que sa bouche, déjà fort grande, s’était él
it ma prière du matin ! Comme il était fort laid, que sa bouche, déjà fort grande, s’était élargie de la moitié, et qu’il pa
e de la moitié, et qu’il parlait son baragouin milanais d’une manière fort ridicule, nous ne pouvions nous empêcher de rire,
ut le faire. « Ce M. de Villeroy était un homme de beaucoup d’esprit, fort riche, admirable en toutes choses, mais mon secre
s en italien ; et, voyant qu’il mettait la main à sa dague, qui était fort courte, je mis la main à la mienne, qui était plu
nt de tous mes vêtements, qui étaient de fourrures fines et d’étoffes fort belles, à mes compagnons de travail : chacun d’eu
cet ordre était mal exécuté. Ascagne était amoureux d’une jeune fille fort jolie, qui le payait de retour ; elle se sauva un
t il venait l’en faire sortir pendant la nuit. Comme cette tête était fort avancée, je l’avais découverte par un peu de vani
u’ignorant. Il me demanda ce que je prétendais faire ; je lui montrai fort poliment mon plan. Pendant ce temps-là, il secoua
bains avaient des mines d’or et d’argent, et beaucoup d’autres choses fort curieuses, et, lorsqu’il se fut familiarisé avec
 : Si notre duc voulait m’entendre, je lui ferais connaître un projet fort avantageux. Près des Camaldules, il y a un tel pa
furent les créatures de l’ère, de la politique et des arts, les héros forts et demi-barbares qui précédèrent dans l’antiquité
exemples de ces guérisons subites, causées par la joie ou une passion forte . Le consul Fulvius, dit Pline l’ancien, fut guéri
60 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303
s’y développait, continué et composé réellement en vue du public, est fort utile et fort attachant. L’abbé Le Dieu s’y élève
t, continué et composé réellement en vue du public, est fort utile et fort attachant. L’abbé Le Dieu s’y élève au-dessus de
bréviaire, dont je lus aussi le travail à M. de Meaux, qui l’approuva fort  ; tout cela dans le dessein de nous le rendre fav
en somme je vive… » Ce dimanche 7 d’octobre 1703, M. de Meaux a paru fort gai, à son réveil, d’avoir bien dormi toute la nu
t nécessaire à la propreté et à la magnificence ; et il y avait aussi fort bon feu. C’est là où Son Éminence écoute les dame
Il était en vraie conversation inutile avec deux dames, leur parlant fort négligemment et toujours la tête allant de côté e
t M. l’abbé de Beaumont, qui me salua avec embrassades, d’une manière fort aisée et fort cordiale. Le prélat était en habits
Beaumont, qui me salua avec embrassades, d’une manière fort aisée et fort cordiale. Le prélat était en habits longs violets
er son chapeau, et il me fit l’honneur de boire à ma santé, tout cela fort sérieusement, mais d’une manière aisée et très po
ses aumôniers, secrétaires et son écuyer parlèrent comme les autres, fort librement, sans que personne osât ni railler ni é
rlaient pas : l’abbé de Beaumont soutenait la conversation, qui roula fort sur le voyage de M. de Cambrai ; mais cet abbé ét
, et tous mes ouvriers payés. Ma santé est aussi meilleure, mon rhume fort diminué, et il ne me reste qu’à prendre des force
61 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens I) MM. Albert Wolff et Émile Blavet »
ar, ou vous n’y trouveriez aucun plaisir et vous me paraîtriez par là fort à plaindre, ou vous seriez à ce point repris par
journal, avec cette différence qu’il s’agit, dans ce dernier cas, de fort petits fragments d’une réalité journalière et sup
ovisées et que rien ne les poussait à faire sur un sujet qui leur est fort égal, ces considérations ou ces plaisanteries qu’
ant journal. Il mérite de nous arrêter un moment, car il offre un cas fort singulier et qui suffirait à le tirer de pair. M.
èce de pédanterie, rien de dédaigneux ni de suffisant. M. Wolff écrit fort mal ? Mais le don du style est un don gratuit, qu
conçois aisément quelque chose au-dessus du génie littéraire, à plus forte raison au-dessus du talent d’écrire congrûment. S
e. Et son procédé est tel qu’il ne les fatigue jamais. Ce procédé est fort simple. Une seule idée dans un article ; que dis-
arques. Il faut qu’il en sourie ; car, s’il n’était pas un homme très fort , je songe avec tristesse à ce qu’il serait. II
62 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XI. Le royaume de Dieu conçu comme l’événement des pauvres. »
euse, qui cause à nos sociétés industrielles et administratives de si fortes impatiences, fut, à son jour et sous le ciel qui
uple, est un coup de maître dont l’économie politique peut n’être pas fort touchée, mais devant lequel le vrai moraliste ne
tes et ses discours 518. La troupe élue offrait en effet un caractère fort mêlé et dont les rigoristes devaient être très su
it pas de préférer le sort de celui à qui fut remise la dette la plus forte  525. Il n’appréciait les états de l’âme qu’en pro
cun porte une lampe ; les lumières qui vont et viennent font un effet fort agréable. Jésus aimait cet aspect gai et animé, e
uté, et lui décernaient de petites ovations auxquelles il se plaisait fort , l’appelant « fils de David », criant Hosanna 538
, 24-25. 507. Luc, XIV, 12-14. 508. Mot conservé par une tradition fort ancienne et fort suivie. Clément d’Alex., Strom.,
c, XIV, 12-14. 508. Mot conservé par une tradition fort ancienne et fort suivie. Clément d’Alex., Strom., I, 28. On le ret
63 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Deshays » pp. 208-217
Plus on regarde ce morceau, plus on en est frappé. La couleur en est forte , et plus peut-être que vraie. Le peintre n’a rien
pour exciter son remords. Une grosse étoffe à fleurs et à fond vert, forte et moelleuse, descend en plis larges et droits, e
ne étoffe du plus beau bleu et parsemée de points brillants, je doute fort qu’elle la choisît pour s’en vêtir. D’où naît don
inspire pendant une nuit étoilée et sereine ? C’est, ou je me trompe fort , de l’espace immense qui nous environne, du silen
s entendant, nous environnant, nous touchant ! Voilà, ou je me trompe fort , les sources principales de notre sensation à l’a
e et toute la manière de celle-là est du Poussin ; celle-ci est aussi fort belle. Les apôtres s’entretiennent, à quelque dis
une couleur un peu crue et, comme dans le Mariage de la Vierge, plus forte que vraie. Mais dites-moi donc, mon ami, pourquoi
ne Résurrection plus vraie, plus miraculeuse, plus pathétique et plus forte qu’aucune de celles que vous ayez encore vues. En
64 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre III. Ce que c’est que le Romanticisme » pp. 44-54
vilisation des peuples tranquilles. Les Anglais de 1590, heureusement fort ignorants, aimèrent à contempler au théâtre, l’im
onne toujours un beau rôle au diable. Il parle éloquemment, et il est fort goûté. On aime l’opposition. Ce qu’il y a d’antir
mœurs, nous la devons au théâtre anglais. Chez nous, tout ce qui est fort s’appelle indécent. On siffle l’Avare de Molière
, à la colonne anglaise : « Messieurs, tirez les premiers. » Cela est fort noble assurément ; mais comment de telles gens on
aiteur et son roi, et devient un monstre sanguinaire. Ou je me trompé fort , ou ces changements de passions dans le cœur huma
armontel, de Madame d’Épinay. Ces Mémoires sont remplis de situations fortes et nullement indécentes, que notre timide comédie
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
i rendent le complot des accusés très vraisemblable. Il est cependant fort remarquable qu’à l’époque où Anne fut accusée de
son favori. Il est probable que les deux intrigues se succédèrent de fort près, si même elles ne marchèrent de front. Selon
simplicité. « Adieu, monsieur, et pour nouvelle Les Thuileries sont fort belles. Monsieur prend le chemin de Tours. Nous a
es seront pleines, Les pois verts sont bientôt passés, Les artichauts fort avancés. Le mauvais temps nous importune ; Demain
u’il écrit à Costar24, une critique du style précieux, lettre qui est fort remarquable sous sa plume. Il attaque une phrase
66 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
sa fortune gaspillée. Ce qui nous reste ? Bien des choses après tout, fort heureusement, et avant toutes les autres, la beau
reront le même succès toutes les fois qu’ils opposeront ces œuvres de forte complexion aux productions nerveuses ou maladives
olument prévue. La toux, qui depuis longtemps secouait Molière, avait fort augmenté depuis la dernière année. Ce n’était plu
lade imaginaire, Molière, sentant que le mal était décidément le plus fort , dit au comédien Baron, son ami : « Je vois bien
u-dessus : ils communiquaient ensemble au moyen d’un escalier de bois fort roide et de deux pieds et demi de largeur. On y v
pareil projet. Qu’il était instruit que l’Académie française l’avait fort approuvé ; qu’elle l’avait trouvé digne de celui
 le duc de Duras au sieur Lekain.   Le 14 février 1773.   J’approuve fort votre idée, mon cher Lekain, pour la statue de Mo
ibut le plus noble de la piété filiale. » Lekain, nous dit-on, était fort ému en faisant cette annonce, — cette conférence,
eur fait précéder d’une longue préface explicative et suivre de notes fort nourries, nous apprend d’où viennent ces fragment
transporter le petit théâtre de Molière et sa troupe 13. Cette note fort curieuse montre quelle sorte d’autorité — toute m
ent cet homme est fou ! La question des aliénés qui nous préoccupe si fort à cette heure est tout entière dans cette scène,
ulu dire la raison, même à ses meilleurs amis. Ce silence n’a rien de fort merveilleux : peut-être que la Polyxène, roman qu
is un auteur passable, avait-il répondu au prince, et je puis être un fort mauvais secrétaire ! Et quel service peut rendre
cule placée au milieu de l’assemblée23. » Le roi, on le voit, aimait fort Molière, mais il est bon d’ajouter qu’il aimait p
îtres et les inspirateurs de Molière ? Sans doute, Molière leur avait fort emprunté, mais comme le génie emprunte, en transf
de ce pays, il fréquentait, avons-nous dit, les bouffons italiens si fort applaudis alors à Paris. « Molière, écrit Palapra
e familiarité avec les Italiens, parce qu’ils étaient bons acteurs et fort honnêtes hommes. » Le Tartuffe lui fut inspiré pe
faire sans en rien dire à cette femme. Mais comme elle l’observait de fort près, il ne put consommer son mariage pendant plu
vement enterré son mari une large tombe de pierre, et durant un hiver fort rude, elle fit voiturer cent voies de bois dans l
1673, pendant une représentation de Psyché. Molière, quoique mourant, fort malade, déploya en cette circonstance une grande
fe au Raincy, devant le grand Condé, le concert de fureur redoubla si fort , que l’auteur résolut de le laisser passer et d’a
et la rancune des ennemis du pauvre diable d’homme de génie était si forte et si puissante que dix-sept ans plus tard, lorsq
au primitif. Le maître hypocrite, c’est Tartuffe. Chose singulière et fort attristante, voilà Tartuffe redevenu une actualit
que je ne suis nullement étonné que son apparition ait été l’objet de fortes négociations à Versailles et de beaucoup d’hésita
uelles et l’aventurier d’amour, mais encore le libre esprit, l’esprit fort , le libertin, comme on disait alors. Il semble en
e Schiller. En tout cas, si dans Dom Juan le débauché nous irrite, le fort esprit, il faut bien l’avouer, nous attire. Il y
tout s’attacher au naturel (nous le verrons tout à l’heure), semblait fort inférieur à des spectateurs habitués à la boursou
evaient être plus ronflants ; il était, lui, plus naturel. Ce qui est fort imprévu, c’est que Shakespeare, l’acteur-auteur,
Shakespeare comme pour Molière, l’idéal rêvé était le naturel. Il est fort intéressant, pour preuve à ce que j’avance, de co
ie tient à lui-même et à son respect de la nature. Molière donc était fort bon comédien et avait sur son art des idées tout
rsaires ne peuvent point, d’ailleurs, contester son succès, qui était fort grand ; — mais, ajoute bien vite l’un d’eux : C’
tait fort grand ; — mais, ajoute bien vite l’un d’eux : C’est-à-dire fort grand dans les pièces pour rire Moyennant que le
onvaincu pour être bon comédien, et je ne vois pas ce qu’il y a là de fort damnable. Il jouait d’ailleurs assez souvent dans
it avec plus de facilité la parole que la plume, et, chose à noter et fort curieuse, il n’était point rare qu’il fît précéde
xion sur la nécessité où était l’auteur de faire subsister une troupe fort nombreuse. Il fallait ménager un peuple qui appor
dans une suite précieuse de petits livres, la Collection Moliéresque, fort difficile à compléter aujourd’hui, la plupart de
ifficile à compléter aujourd’hui, la plupart de ces pamphlets qu’il a fort obligeamment mis à notre disposition. Ils forment
rcel, représenté sur le théâtre du Marais en 1671. Ce Marcel, d’abord fort lié avec Molière, se réconcilia avec lui depuis l
mme un fils : Quoique depuis six ans que, voyageant tous deux, D’une forte amitié nous serrâmes les nœuds, Il m’ait toujours
êtu de ses habits rayés de Scapin ou de Mascarille. Il est d’ailleurs fort important de voir « ce bouffon » ainsi salué par
ée, 1670, in-12, de 4 folios préliminaires et de 112 pages). Elle est fort rare et à peu près introuvable. La deuxième est d
rneille, — ce Florimont dit que depuis Molière : Ces vers pompeux et forts , ces grands raisonnements, Qu’on n’écoute jamais
eint de pied en cap ? Le célèbre portrait du Louvre, attribué pendant fort longtemps à Mignard, ne nous rend pas mieux que c
buste de Houdon (j’en ai vu chez M. Paul Lacroix un original vraiment fort beau), ce buste où Molière tourne de côté son reg
e nous rendre le comédien et non l’homme ; dans une étude spéciale et fort étudiée de M. Henri Lavoix sur les Portraits de M
nture, reproduite aujourd’hui par la gravure. Un portrait de Molière, fort curieux, est aussi celui qui figure en tête de la
’acquittera bien de ce qu’il m’a promis. Comme Cléante était un homme fort enjoué et qui divertissait fort les compagnies où
promis. Comme Cléante était un homme fort enjoué et qui divertissait fort les compagnies où il était, ils passèrent tous av
d, chacun se retira bientôt après. » On a pu juger par cette oraison fort originale, étrange même — et réimprimée ici pour
dans L’École des maris, Don Juan dans Dom Juan, Valère dans Tartuffe. Fort honnête homme et très estimé. La publication de s
à la troupe du Marais et de l’Hôtel de Bourgogne ; Scarron le goûtait fort  ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de
. — Gentilhomme et capitaine de cavalerie, mordu du démon du théâtre. Fort bel homme, bon comédien quoique Collé, dans son J
gueneau, demoiselle). — C’est la fille du pâtissier-poète. Elle était fort laide. Joua Béline dans Le Malade imaginaire. Du
— M. Hillemacher ne donne que son portrait, qui est celui d’une femme fort jolie. À cette liste, où j’ai omis Goudan, qui jo
tre l’imitateur, dans une comédie ; Pour trop bien réussir il réussit fort mal ;         Car la Mort en étant ravie,        
che grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts , et les divers mouvements qu’il leur donnait lui
. » (Marcel.) 40. Le Mercure galant, soit dit en passant, se montre fort aimable pour cette comédie des Femmes savantes, q
67 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « IV. Saisset »
que des temps futurs. Sa religion de l’avenir lui paraît en ce moment fort menacée, et le livre qu’il publie est un cri d’al
s par M. Cousin à son image, il a toujours eu un petit bagage d’idées fort léger. Comme les éclectiques, ces emprunteurs à t
urd’hui que cette philosophie court-vêtue, et en souliers plats, — et fort plats, — comme la Perrette, portant sur sa tête s
catéchisme cartésien à l’usage des faibles qui ne veulent pas devenir forts , car la force, c’est une témérité pour les pruden
ts, contre la philosophie elle-même. Les philosophes ne sont vraiment forts que les uns contre les autres. Sans leurs erreurs
nthousiasme du mandarin, et je dirai plus, de l’écolier, est ici plus fort que le bon sens primitif et met un défaut de prop
ses ! Je m’en vais vous dire ce qui reste. Il reste de grands poëtes, fort curieux d’abord et ensuite assez fatigants à conn
68 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gérard de Nerval  »
n’est elle-même qu’un roman. Gérard n’était pas, de sa nature, assez fort pour avoir le goût de cette volupté amère de la s
de cette volupté amère de la solitude, le plus fier plaisir des âmes fortes . Non ! il avait besoin de compagnons pour appuyer
ibles meurent, mais qui fait regimber jusqu’au ciel un homme vraiment fort  ! Gérard de Nerval, le rêveur, put se mettre, dan
troublent l’entendement plus qu’ils ne l’éclairent, et qu’une raison forte laissera toujours à ses pieds. Ces compositions h
e rêve avait emporté le rêveur. IV C’est que le rêve était plus fort que le rêveur, — ce qui n’arrive jamais chez les
force égarée. Dans l’ordre intellectuel, il ne fut réellement rien de fort ni même d’assez charmant pour faire oublier son m
cependant des qualités poétiques et prosaïques ; mais dans un médium fort modeste. Ourliac, dont on n’a pas tant parlé, le
69 (1890) Derniers essais de littérature et d’esthétique
r signification. En outre, à certains moments, nous sentons qu’il y a fort peu de plaisir artistique à attendre de l’étude d
ue à attendre de l’étude de l’école réaliste moderne. Ses œuvres sont fortes , mais pénibles, et au bout d’un certain temps, no
fils d’Ivan et n’a aucun droit au nom qu’il réclame, est extrêmement forte et dramatique. Il y a un point de ressemblance en
à tout remède, c’est chose vaine. Le pis que puisse faire notre plus fort ennemi, c’est de nous ôter la vie, et vraiment c’
, par des faits, non par la description. Bien qu’elle remplisse trois forts volumes, cette histoire ne nous fatigue pas. Elle
e de livres. Ce n’est point un simple chaos de conversation, mais une forte histoire de la vie réelle, et qui placera, sans a
y est point fait un abus extravagant du dialecte écossais, ce qui est fort commode pour le lecteur. La page de titre de Tiff
lus longtemps que les rossignols ». Comme M. Colvin fait une critique fort analogue à celle-là, en parlant d’« une faute de
famille beaucoup plus fréquemment que ne le fait l’art grec. Ils sont fort laids, ces Romains, à la physionomie dure, hommes
e. Juno Pronuba unit les mains d’un beau et jeune noble et d’une dame fort imposante. Il y a dans ce marbre toute la grâce d
bas, à un ami que les Écossais, à son avis, connaissaient réellement fort mal leur littérature nationale. Il admettait parf
la majorité des lecteurs à Edimbourg, à Aberdeen et à Glasgow et que fort peu d’Écossais se doutent de l’admirable explosio
s il est intéressant de constater que les faits historiques sont trop forts même pour M. Mahaffy. En dépit de ses propos narq
et de la pensée des Grecs. Ici la lecture de M. Mahaffy est vraiment fort agréable. Sa description des Écoles d’Athènes et
fy aura peut-être pour résultat d’attirer l’attention sur une période fort importante et fort intéressante de l’histoire de
our résultat d’attirer l’attention sur une période fort importante et fort intéressante de l’histoire de l’Hellénisme. Nous
us sommes privés de quelque chose de réel, car il y a dans Homère une forte proportion de l’allure hautaine de Milton, et si
ait partout ailleurs sans peine) Mais il n’est aucun homme vivant, si fort qu’il soit en sa jeunesse, qui puisse le porter s
’est guère l’œuvre d’un poète, mais malgré tout, c’est une traduction fort agréable, car on y trouve réunies la belle sincér
assuma la tâche de traducteur. Il est trop robuste, trop viril, trop fort . Il ne saisit point l’étrange et subtile douceur
e choses absolument satisfaisantes par elles-mêmes, ont produit œuvre fort belle, mais la peinture a quelque chose de plus à
uteur, qui ait écrit sur ce sujet, est M. Stillman qui, dans un livre fort intéressant, récemment publié en Amérique,19 sout
ue ce soit de leur développement artistique, mais qu’elle rappelle de fort près certaines statues bien connues de la Victoir
la même niche. En tout cas, ces fragments semblent être d’un travail fort inférieur. Ils sont si imparfaits qu’on ne peut l
pression qui résulte d’une réduction de grandeur, il fut frappé de la forte ressemblance qui existait entre leur type et celu
ands romanciers, tels que Fielding, Scott et Thackeray se préoccupent fort peu de la philosophie de leur siècle. Mais, venan
s que M. Caro s’est fixées, on ne saurait dire qu’il soit un critique fort heureux, fort pénétrant. Pour en citer un exemple
s’est fixées, on ne saurait dire qu’il soit un critique fort heureux, fort pénétrant. Pour en citer un exemple, parmi beauco
sa mère, qui était le type de la grisette française en « une modiste fort aimable et fort spirituelle ». Il faut reconnaîtr
ait le type de la grisette française en « une modiste fort aimable et fort spirituelle ». Il faut reconnaître que Joseph Sur
hought ? (qui pourra clairement définir sa pensée). M. Masson se tire fort mal d’une phrase aussi simple que celle-ci  : « E
le public, réuni hier soir à l’Exposition des Arts et Métiers, parut fort intéressé ; du moins il fut très attentif, et M. 
rande attention par un nombreux auditoire, et elle était certainement fort attrayante. M. Walker a le subtil instinct artist
anges existences. Toutefois la partie historique de la conférence fut fort écourtée et le fut peut-être forcément à cause du
liberté pour sa fantaisie et du loisir pour sa pensée. Tout cela est fort bon, fort juste. Mais quand il traite la reliure
our sa fantaisie et du loisir pour sa pensée. Tout cela est fort bon, fort juste. Mais quand il traite la reliure en art ima
is vint la petite tirade de socialisme, très raisonnable et présentée fort posément. « Comment pouvons-nous avoir du bel art
us réclamons une forme nouvelle. La conférence de M. Walter Crane fut fort intéressante et fort instructive. Sur un seul poi
e nouvelle. La conférence de M. Walter Crane fut fort intéressante et fort instructive. Sur un seul point, nous serons en dé
nt le résultat de la négligence. Elle était voulue, comme le montrent fort clairement ses lettres à M. Horne. Elle se refusa
femmes dans la sphère de la poésie atteint véritablement à un niveau fort élevé d’excellence. En Angleterre, nous avons eu
e somptueux en littérature » ce qui, en tout cas, paraît une épithète fort convenable pour les poésies d’une aussi grande Re
de Wharton, dont Waller dit avoir admiré les poésies, sont des types fort remarquables, la plus intéressante de toutes étan
ent de leur obscurité aussi modeste que méritée. Toutefois Gordon est fort mal représenté dans le livre de M. Sladen, les tr
le vivant mois de l’éclat, c’est lui qui réjouit la terre et berce la forte et mélancolique mer. tandis que Février, c’est l
t une pièce, par la raison que la copie manuscrite lui en est arrivée fort mutilée. C’est un pays charmant que le pays des
en grande partie dues à la plume de M. Patchett Martin. Il en est de fort insuffisantes. « Jadis habitant l’Australie Occi
e flétrie. Il y a quelque temps, l’un d’eux se rendit chez un peintre fort connu qui, se trouvant pour le moment, avoir beso
t deux ans pour un de nos peintres anglais les plus distingués, était fort montée contre un marchand ambulant de glaces à un
ndez-vous. Ils n’aiment pas à poser dans l’immobilité, et ils ont une forte , mais peut-être naturelle, aversion à prendre des
s laborieux, et s’ils s’intéressent aux artistes plus qu’à l’art, une forte proportion du public est dans le même cas, et nos
onnement, dit dans sa préface M. Blunt, est une réalité de discipline fort utile pour l’âme moderne, bercée qu’elle est par
retraite spirituelle, il purifie et ennoblit, et l’âme en émerge plus forte et plus concentrée en soi ». Certainement l’empr
t nombre des gens cultivés, de l’élite » et que « les chants les plus forts et les plus doux ne se sont pas encore fait enten
ir lancera de sa voix tonnante une des compositions lyriques les plus fortes et les plus touchantes de M. T. D. Sullivan. Il e
e réduit à la « Suppressio veri » et que cet acte exige du joueur une forte dose de courage physique. Quant à l’acte de trich
en abattant son jeu. Alors je passe. L’histoire de ce jeu paraîtra fort intéressante à tout amateur des cartes. Ainsi que
, méfiez-vous d’un certain jeu appelé le Yucker, où le valet est plus fort que l’as. Ce n’est pas chrétien. Et cet avis don
Matthews que les pièces de M. Dobson appartiennent à « la littérature forte  », on dit une chose ridicule. Elles ne visent poi
ression en beaux vers. Mais c’est là une erreur bienveillante. Il y a fort peu d’Australie dans la poésie de Gordon. Son cœu
emède de M. Froude pour l’Irlande. Il est résolument anglais, avec de fortes tendances non-conformistes. Il établit une coloni
t de l’histoire de l’Irlande, ne manque pas de force, bien qu’il soit fort éloigné de l’exactitude. « L’Irlandais, nous dit-
alités de la vie, et les réalités de la vie se sont montrées les plus fortes  ». Les Anglais, incapables de tolérer l’anarchie
rché à gouverner par la division », elle a échoué. Le Pape était trop fort pour elle. A la fin, elle a fait cette grande déc
dernes. Pour elle, c’est du réalisme, et elle a certainement pris une forte proportion du ton et du caractère de la société c
e que la ballade romantique en dialecte. Elle est d’une vitalité trop forte pour cela. Nous pouvons donc saluer les essais qu
t sa tête sur son corps, lors même que ses terres seraient grandes et fortes . M’éloignant des houles qui s’allumaient, je s
ne du mal c’est l’accumulation de la richesse. Elle rend violents les forts , malhonnêtes les faibles. Elle crée le volereau e
tif habitant des arbres, où il vivait dans l’épouvante d’animaux plus forts que lui, et ne se connaissant d’autre parent que
, qui après la chaleur et la hâte enfin trouve le loisir pour sa voix forte et ferme qui puise du calme dans les grandes prof
70 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Lahor, Jean = Cazalis, Henri (1840-1909) »
siècle (1887-1888).] Jules Lemaître L’Illusion est vraiment un fort beau livre, plein de tristesse et de sérénité. Il
ement traduit Schopenhauer en vers d’une façon aussi précise et aussi forte . On voit assez que l’œuvre de Jean Lahor, de l’ép
ectique rigoureuse, un très grand et très séduisant voyage, fécond en fortes pensées, et du reste d’une majestueuse pensée… Je
pensée… Je quitte à regret le recueil de Jean Lahor. C’est une œuvre forte , brillante et variée, vigoureusement pensée et le
71 (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314
niens et le grand Sophocle, selon Nietzsche qui estime cette conduite fort sage. De là, chez Mme de La Fayette, cet art disc
amphigourique des Cyrus, des Clélies et des Polexandres, était alors fort goûté, comme chez nos contemporains, il y a quelq
eut-être piquante. Sa cousine, la pincée Mme de Sévigné, l’approuvait fort . Elle prétendait même ajouter à ses critiques de
que le cardinal de Retz rencontra Mme de La Vergne qui était jolie et fort aimable. Elle lui plut beaucoup, et il ne parvint
on lui sera toujours comptée. Cet homme aigu aimait à raconter ceci : Fort jeune, il avait été fonctionnaire, et il arrivait
quel amour des paysages ! Et cette passion si chaste, si discrète, si forte et émouvante néanmoins ! J’ai cité les vers de Mm
nnait de l’amour aux dames les plus continentes. Certes, des ouvrages fort médiocres, plus brillantés que brillants, s’attir
r l’abandonne et il gagne en défaillant un pont sur l’abîme. Ce pont, fort étroit, s’élargit tout à coup sous les pas du che
es studieuses.   Si les chansons de Thibaut, comte de Champagne, sont fort délicieuses, l’art des sonnets de Pétrarque est s
e sens véritable. Or, il advint que le Roi son père s’en alla chasser fort loin. Peu après, Sadrégésile fut invité par Dagob
n bons conseils, voyait cela, et il n’approchait plus de Dagobert que fort prudemment et tout rempli de circonspection. Ains
int élu. Après son échec, il écrivit à Mme Juste Olivier cette lettre fort curieuse : « Merci, chère Madame, de vos aimable
C’est parfait. Ô lac, rochers muets, grottes, forêt obscure… C’est fort beau. Il y avait primitivement : … imposante ver
le labour aurait pu être aisé et la moisson abondante, à cause du sol fort gras. Et il y avait une rade commode où les nauto
à faire mouvoir cette masse énorme. S’étant assis, le Cyclope trayait fort diligemment les brebis et les chèvres bêlantes, e
enferma dans la caverne toutes ses bêtes. Il y avait donc les mâles, forts et garnis d’une épaisse toison. Ulysse s’avise de
uvements de la sincérité. Et cette passion, encore que d’un caractère fort élevé, ne laisse pas d’être sensuelle. Ainsi, plu
lère ; cependant il patienta et ne fit semblant de rien, car il était fort sage et il craignait de jeter par un éclat l’oppr
is ils revinrent à Messine, disant qu’ils l’avaient envoyé en mission fort loin. Les jours passaient et Laurent ne revenait
ils en parlèrent aux frères de la jeune fille, lesquels s’étonnaient fort de voir leur sœur flétrie, sans force, et manifes
ait autre chose que de demander son pot de fleurs. Ses frères étaient fort surpris d’un tel entêtement. La pensée leur vint
olie ville dressa tout autour ses façades et ses pignons. « Je goûte fort , pour mon compte, dit Pouvillon, ce désir passion
llon, ce désir passionné du saint homme, cette volonté posthume assez forte pour pousser la barque, pour obliger les aigles à
utre, du nom d’Archambaud, fit bâtir, dans le style roman, un édifice fort joli, qui est devenu plus tard l’Hôtel de Ville.
oie. Joseph cherchait dans sa poche son petit couteau, et il mangeait fort sagement… « Chaque village, dit Pouvillon, a ses
 » comme un poète impécunieux et misérable, au point qu’il se tenait fort heureux de loger dans une échauguette , qu’on app
ntaine. Jean Boccace, ami de Pétrarque et homme de haute culture, est fort mal connu en France, et peut-être ailleurs ; je n
à son heure. L’aventure qui donna naissance à ces Pupazzi est naïve, fort touchante et un peu ridicule. À la fin du second
n longueur. » … Les lettres de George Sand sont agaçantes et souvent fort jolies. Cette femme qui fumait la pipe comme un s
crif forme le projet d’écrire l’Histoire des Chats. Et il se rappelle fort à propos qu’Homère n’a pas dédaigné de chanter la
u’ils étaient sans doute admis dans les festins où leur voix semblait fort agréable. D’ailleurs des savants illustres ont so
uteur des Essais est célèbre. C’était une amitié entière et parfaite, fort rare dans les affaires de ce monde. « Il faut, n
entiments, mais ils logent aussi, — assez souvent, — chez des natures fort médiocres. Alors, ce n’est qu’un désir de s’épanc
x plantes et la qualifiaient de production organique. Des personnages fort doctes se mettent à désarticuler les poèmes homér
 Je suis vraie sans être franche. Le mariage de Mme d’Épinay commença fort délicieusement, et la jeune épouse pouvait s’écri
re, dépouille légère, comme celle d’une cigale. Il était venu à Paris fort jeune. Il y avait vécu pendant des années, par l’
il lui consacre, M. Léon Séché nous apprend qu’elle avait des traits forts et de gros yeux ressortis . Et telle, en effet, n
mme d’une parure neuve, de toutes ses feuilles d’un vert si clair. » Fort jeune encore, l’auteur de la Chanson de Naples a
vico Valerio encombré d’étalages dont Eugène Montfort nous donne une fort jolie description : « C’était sur des tablettes
es pensait qu’un étranger qui passe un mois dans une ville risquerait fort de voir tout de travers les mœurs de ses habitant
ne la voit plus que son futur ou ceux à qui il le permet, ce qui est fort rare. En se mariant elle devient un meuble de com
entait chez la procuratesse Foscarini. C’était une femme gracieuse et fort riche. Mais quel souper ! Vers onze heures du soi
anges. Elles vivaient cloîtrées en façon de religieuses ; et c’était fort gracieux de voir conduire l’orchestre par une jeu
t vœu de ne parler à personne.   Rétif menait une existence morose et fort retirée. Le soir, il fréquentait certain café où
nmoins, un Mirabeau bien vivant dans son allure.   Rétif a laissé une fort singulière Histoire de Charlotte Corday. Nous y a
e. Un jour, Charlotte fut témoin d’une scène, et même de deux scènes, fort chaudes. Je ne saurais vous rapporter les détails
atoire. Cela est par moments plein de drôlerie, et Charlotte y paraît fort crâne. Fagots Je veux citer les différents
apercevons la scène, le spectacle devient moindre et corsé à la fois, fort curieusement. Créateur et chef du Réalisme, l’aut
Akhbar, journal rédigé en français et en arabe. M. Victor Barrucand, fort estimé à Paris comme écrivain, n’a point dit adie
ardt (Dans l’Ombre chaude de l’Islam ; Notes de route) contiennent de fort jolies descriptions : et l’on y peut voir des pèl
ns amers.   La comédienne avait encore un autre amant qui se montrait fort jaloux. Il boudait et cherchait l’occasion d’une
ment même où elle faisait verser des larmes, en jouant dans une pièce fort touchante de La Chaussée. Et l’interlocuteur de
chez Rachel. Le poète était là, au milieu d’invités, pour la plupart fort riches. La main de la tragédienne passait entre l
ent naturelle ; et c’était, si j’ose dire, comme un aplomb de balance fort exact où les deux plateaux s’équilibraient à merv
pomucène Lemercier avait eu des dons et une espèce de fougue avortée. Fort jeune, il remporta presque un triomphe avec sa tr
Art. Les conversations de Goethe sont pleines de Shakespeare. — C’est fort singulier, marmonnait Eckermann, les pièces de Sh
lé d’Otway ne vaut guère mieux. Dans ces conditions, celui qui frappe fort et remplit le théâtre de tumulte a quelque chance
tion même des faits, ce qui vaut mieux et est l’œuvre d’un poète plus fort . Il faut, sans frapper la vue, constituer la fabl
is selon Tolstoï, le comédien Shakespeare a dû être un méchant homme, fort corrompu, un flatteur qui ne s’attachait qu’aux g
le rendre par un mot qui soit bas dans la nôtre. » Tout cela paraît fort raisonnable, et il arrive que dans la pratique ce
Dans une de ses comédies, il donne le nom d’Autolycus à un personnage fort enclin à dérober. Or, dans la mythologie grecque
72 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Les deux Tartuffe. » pp. 338-363
ui faire accomplir, voici surgir, chemin faisant, un second Tartuffe, fort différent du premier. Plus rien du rat d’église.
n railleur raffiné et hardi. La conclusion, c’est que le comédien est fort embarrassé. Il faut choisir entre trois partis :
une fille à pourvoir et un fils à établir ; il y a là des droits trop forts et trop inviolables : on ne les traverse pas sans
es figures les plus populaires ont été souvent créées par des esprits fort médiocres : tels Robert Macaire ou Joseph Prudhom
st que Tartuffe, tout le temps que nous le voyons en personne, est, à fort peu de chose près, cohérent, harmonieux, d’accord
r d’envie, mentir, médire, cabaler, nuire : c’est leur état. » À plus forte raison laissez-les manger à leur appétit et boire
, n’oubliez pas que les gens du dix-septième siècle ne mangeaient pas fort proprement : ils prenaient la plupart des viandes
percer, qu’il a séduit Orgon. » — Mais, au contraire, Tartuffe paraît fort intelligent en ceci, qu’il a su approprier ses mo
pres à frapper l’imagination de cet idiot. Les finesses y eussent été fort inutiles. D’ailleurs, la foi fait des miracles de
la chair sur vos sens fait grande impression ? cela est sans doute fort plaisant ; mais enfin pourquoi Dorine, pourquoi l
73 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois par M. Camille Rousset. Victor-Amédée, duc de Savoie. (suite et fin.) »
de vieille race était attaché à ses rochers. Cette nouvelle le rendit fort mélancolique pendant deux jours ; puis il dissimu
es amitiés à des gens pour qui je sais qu’il a de l’aversion… Je suis fort trompé si Madame Royale elle-même doit faire beau
née des Vertus, avec ce qui la fait reconnaître : cela fait un groupe fort beau et fort charmant. Vis-à-vis de la princesse
s, avec ce qui la fait reconnaître : cela fait un groupe fort beau et fort charmant. Vis-à-vis de la princesse est le jeune
ure aussi, entouré des Grâces et des Amours ; cette petite troupe est fort agréable. Madame Royale montre à son fils, avec l
it été arrêté par ordre du roi pour avoir emporté des plans de places fortes à la frontière de Flandre (ce qui ne laisse pas d
s à point pour le jeune duc qui, malgré son secret désir, en semblait fort contrarié. Bien habile qui aurait su là dedans dé
andé son confesseur. L’ambassadeur portugais partit, de guerre lasse, fort mécontent et exhalant son mépris. Trois jours apr
n’ont point accoutumé d’aller ainsi ; une telle démarche surprendrait fort le roi de France. » — « Non, répliquait-il, je sa
le duc de Savoie que c’est un prince qui a beaucoup d’esprit, qui est fort éloigné de tous les amusements ordinaires aux per
nes de son âge, et que toutes ses occupations marquent des sentiments fort élevés, et beaucoup d’inclination pour la guerre
74 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre (suite et fin) »
es au roi en plusieurs Mémoires ou lettres développées, est à la fois fort sensée et fort noble, donnée dans un assez beau l
usieurs Mémoires ou lettres développées, est à la fois fort sensée et fort noble, donnée dans un assez beau langage, qui a d
s. Au fond, il n’est pas interdit de penser que, tout en s’élevant si fort contre l’idée d’un premier ministre, le maréchal
et redoutés prédécesseurs, à paraître à la tête de ses armées. Il fut fort question de cela pendant l’année 1743 ; mais il y
uin) n’était pas encourageant. Les princes et les officiers s’étaient fort vaillamment conduits, mais le régiment des Gardes
e même plus enflé qu’il n’est, car vous savez qu’en ce pays l’on y va fort vite, soit d’une façon, soit d’une autre. « Certa
ur le réfuter. Il allègue de ce roi deux ou trois maximes politiques, fort cyniques assurément, et il les emprunte à une pro
urs. » Suivaient des considérations et des recommandations générales fort justes ; mais tous ces conseils, reçus avec bienv
diteur des Œuvres complètes de Frédéric, a publié à cette occasion un fort bon article dans la Revue pour servir à l’histoir
écade Philosophique du 30 germinal an v (19 avril 1797), où je lis un fort judicieux article sur ces Six Matinées du roi de
voit tout ce qu’on y disait du maréchal. Le gros de ces jugements est fort sain. Le plus souvent, le baromètre de l’avocat B
75 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145
e mali labes : Et le premier citron à Rouen fut confit. On a depuis fort abusé de la prime, chaque grand auteur l’a exigée
s elle est très-fine, très-variée et très-jolie. Je la maintiens même fort ressemblante à titre de nature parisienne, dût M.
était celui des dix dernières années de la Restauration, monde depuis fort dérangé. Le moment d’entière fraîcheur pour le ge
es admirations, des suffrages imposants. Si M. de Schlegel prisait si fort le Solliciteur, nous avons vu M. Jouffroy (qu’il
prit, avec son tact rapide, qu’il y avait une nouvelle veine, et plus forte , à exploiter. Laissant donc cette scène gracieuse
ois à l’odieux, et, à force d’art, il a su l’esquiver. En montrant de fort vilaines choses, il ne révolte pas, comme n’ont j
te dont il a besoin aujourd’hui dans sa péroraison, ce critique vante fort le poëte défunt dont il se prévaut pour son systè
econd et au quatrième acte, lorsque, maître de son secret, il se fait fort , par trois fois, de la contraindre à le servir. E
vec l’escrime en question, L’acier, au lieu de sa soudure, Est plus fort qu’ailleurs et plus ferme72. Il faut louer aussi
it et les deux autres regimbent. Et celle qui faiblit, c’est la femme forte , et celles qui regimbent, qui acquièrent tout d’u
i le mérite par l’action perpétuelle et par quelques scènes également fortes , M. Scribe achève de prouver qu’il suffit à toute
s, et tellement en grand qu’on n’arrive au théâtre que bien blasé. Le fort du spectacle est ailleurs. Je préciserai ma pensé
76 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mémoires sur la mort de Louis XV »
oulagé, et quoiqu’il ne mangeât rien à souper, et qu’il se couchât de fort bonne heure, il fut plus tourmenté pendant la nui
ans deux ou trois jours, cette incommodité n’étant alors jugée qu’une forte indigestion. Quelque désir qu’eût Lemonnier de fa
il y eut même de l’augmentation ; les douleurs de tête devinrent plus fortes , et nous apprîmes à huit heures du matin qu’on al
avaient poussé les médecins à lui faire cette réponse, s’en montrait fort mécontent. « Une troisième saignée, disait-il, c’
it. On avait toujours dit, et avec assez de raison, que je le servais fort à ma commodité, et on avait voulu me faire de cet
vouloir prononcer sur le caractère de la maladie. La famille royale, fort inquiète, était revenue après son souper voir le
êmes choses qu’il m’avait dites. Peut-être lui fit-il le danger moins fort qu’il ne me l’avait fait ; mais il m’a toujours a
, et que l’inquiétude de tout ce qui s’intéressait au roi devait être fort considérable. Pendant que Bordeu était chez Mme D
’Aumont même se recordait à cet avis, car M. de Bouillon parlait plus fort , et c’est toujours ce qui entraîne les sots. J’ét
ait bien l’air de ne pas dire ce qu’il pensait. J’aurais dès lors été fort effrayé de l’état du roi si j’avais pris quelque
n et un bonheur inimaginables, quoiqu’il priât d’observer qu’il était fort heureux dans ce monde. J’entendais cette scène da
son nom et auxquelles sa faiblesse apathique s’était prêtée, avaient fort aidé à cette philosophie. On ne voyait point dans
aussi entière en haut. Bordeu y était monté dans la matinée, et avait fort effrayé la maîtresse. Il lui avait dit dans ce mo
77 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « L’abbé Fléchier » pp. 383-416
ait à craindre qu’il ne se décidât point à donner une seconde édition fort désirée. Il mourut du moins, en 1849, avant d’avo
sujet sublime de soi n’y est du tout point ravalé par les expressions fort latines, et par les nombres fort soutenus et fort
out point ravalé par les expressions fort latines, et par les nombres fort soutenus et fort arrondis. L’invention m’en sembl
par les expressions fort latines, et par les nombres fort soutenus et fort arrondis. L’invention m’en semble même selon l’ar
, qu’il traîne de la sorte, En sera quelque jour plus durable et plus forte  ; Relève ton espoir, et choisis seulement Une par
e il faut. Qu’ajouter encore ? la sage Mme de Caumartin trouvait cela fort bon chez le précepteur de son fils ; Mme de Sablé
s belle verdure du monde. On voit de l’autre les montagnes d’Auvergne fort proches, qui bornent la vue si agréablement, que
t aller plus loin, car elles sont revêtues d’un vert mêlé qui fait un fort bel effet, et d’ailleurs d’une grande fertilité…
tingués dans les recueils du temps, et de plus étant prédicateur déjà fort goûté. Le compliment guindé que lui adressent les
une tête altière et imprudente, le vicomte de La Mothe de Canillac, «  fort considéré pour sa qualité dans la province, et, a
lié et parent du président même des Grands Jours, de M. de Novion, et fort de son innocence relative, 86 le vicomte de Canil
ux dans son royaume. Lorsque des personnes de qualité, d’esprit et de fort bonnes mœurs, qui ne craignaient point la plus sé
’établissement des révérends pères à Clermont. On était alors au plus fort de la querelle religieuse ; il n’y avait pas dix
évitable Chapelain, qui lui répondait (11 février 1666) : J’ai eu un fort grand sujet de contentement dans la lecture de vo
s lois financières le pouvaient permettre ; et au fond honnête homme, fort instruit dans son métier de magistrature et dans
arut un magistrat scandaleux : « Le premier président de Novion était fort accusé de vendre la justice, dit Saint-Simon, et
78 (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »
, de mauvaises impressions, et il ne comprenait pas qu’il pût être si fort nuisible aux personnes qui le lisaient. » Je le c
évoile tout un tableau ou tout un caractère ; une clarté prolongée et forte émousserait leur regard. Ils sont agiles, mais pr
reconnaît que Jupiter à « mis deux tables au monde ; que l’adroit, le fort , le vigilant sont assis à la première, et que les
ouvent, s’égaye de leur mésaventure. Son chien fait des raisonnements fort exacts ; « mais, n’étant qu’un simple chien », on
upés par les fripons ; son renard a le beau rôle. Jean-Jacques disait fort justement qu’il prend souvent pour héros les bête
e ; « ajoutez-y quelque petite dose d’amour honnête, et puis le voilà fort . » Ajoutez aussi les curiosités et le vagabondage
re, Et non l’homme, on pourrait aisément s’y tromper). 19. Un mari fort amoureux, Fort amoureux de sa femme… 20. Lettre
mme, on pourrait aisément s’y tromper). 19. Un mari fort amoureux, Fort amoureux de sa femme… 20. Lettre de Vergier à M
79 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IV. L’antinomie dans l’activité volontaire » pp. 89-108
ifférenciation individuelle dans le caractère et dans le vouloir sont fort nombreuses. Sans parler des conditions physiques
olent et spasmodique des réactions de l’individu. Il y a des volontés fortes et des volontés faibles, des volontés réfléchies
etzsche, se tient pour libre là où son sentiment de vivre est le plus fort  ; partant, tantôt dans la passion, tantôt dans le
he scientifique, tantôt dans la fantaisie. Ce par quoi l’individu est fort , ce dans quoi il se sent animé de vie, il croit i
ce et le sentiment de vivre comme des couples inséparables. — L’homme fort est aussi l’homme libre ; le sentiment vivace de
 On peut remarquer encore que la discipline sociale est d’autant plus forte dans les sociétés très civilisées, que les peines
l possède. » Les vertus chevaleresques du prolétariat sont sans doute fort exagérées par M. Sorel. Les masses ouvrières ont
spotisme de la société sur l’individu, il y a aussi dans le monde une forte et croissante inclination à étendre d’une manière
80 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
tions ont été longtemps comme moi, qu’elles ne se sont instruites que fort tard, qu’elles n’ont été occupées pendant des siè
s unités, et de l’imitation du théâtre espagnol, il sortit des pièces fort supérieures à celles de Hardi, quoique tombées da
es secrètes du devoir, qui la troublent lors même qu’elle est la plus forte , et qui la contraignent à se voiler ; ni le devoi
de Rodrigue : c’est pour elle le devoir. Elle s’y oblige par les plus fortes raisons ; elle y appelle son imagination au secou
tout entière ; on ne s’en lasse point, tant cette image de la vie est forte et attachante. Ces combats sont nos combats. Jama
tachante. Ces combats sont nos combats. Jamais notre passion n’est si forte que nous ne sentions quelque chose qui y résiste 
appelle un point d’honneur32? Comment faire que ce devoir soit assez fort pour balancer la passion, où tout est si naturel,
ut les yeux de Rodrigue. Une Chimène comme l’eût voulue le rédacteur fort habile du jugement de l’Académie, Chapelain, eût
réparer les fruits immortels ; et peut-être, après des productions si fortes , l’épuisement était-il permis. § IV. Caractère
ir n’y est peut-être pas au-dessus de notre vertu, ni la passion plus forte que notre cœur. Nous sommes plus près de Rodrigue
é plus dignes de lui, et l’auraient sauvé de l’accusation, d’ailleurs fort injuste, d’avoir voulu rabaisser Corneille35. On
spiré le Cid. Son penchant fut toujours plus de ce côté ; et, quoique fort occupé des doctrines d’Aristote, il suivit bien p
rtir de caractères bien conçus et admirablement tracés des situations fortes , naturelles et prévues. Cet art parasite qui a le
ieillesse s’était jointe au mauvais système. Mais l’habitude était si forte , que, même dans ces chétifs enfants de la vieille
avait en effet plus de tendresse pour l’intrigue, où portait le plus fort de son travail ; et telle était son illusion à ce
ne est du droit du poète. Je m’étonne qu’un si grand homme se soit si fort mépris à cet égard, et qu’ayant si admirablement
ns ces vers de comédie. Dans la tragédie de caractère l’action est si forte , l’événement marche d’un pas si rapide, que les p
81 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »
inventé une façon d’écrire, presque une langue, qu’on peut apprécier fort diversement, mais qui est curieuse, qui a eu des
sme des bourgeois : il y a un nouveau monde pour celui qui sera assez fort pour mettre la main dessus ; je pense que le géni
foncier et religion du style, voilà Flaubert : en critique, il avait fort peu d’idées claires) — mais c’était un peu « pour
rompés, qu’ils ont plié l’art à nous donner une impression des choses fort différente de celle qu’on avait coutume de lui de
tement… — Ça ne m’a pas paru si mal. Et moi je trouve le bouquin très fort , dit une voix nette comme un tranchant10. Je le
0. Je le dis franchement, moi aussi, je trouve « leurs bouquins très forts  ». III Non par la composition pourtant. Com
us suffit que ce ne soient pas les notes de tout le monde. Je me fais fort , en retranchant beaucoup, en ajoutant très peu, d
fait un joli contraste. Elle ne peut souffrir que ce jeune homme très fort change le nom de son père contre un titre acheté,
evient la cause involontaire de la mort de Henri et, brisée par de si fortes émotions, meurt lentement d’une maladie de cœur.
que une femme savante, « une philosophe ». Elle est, au commencement, fort tranquille et parfaitement équilibrée. Rien vraim
iage de son frère. Il n’en est pas moins vrai que ce coup de tête est fort inattendu, qu’il y a là je ne sais quoi qui resse
violent pour nous donner les émotions dont nous avons besoin. A plus forte raison peut-il seul contenter les écrivains qui l
sa sérénité, et, comme s’ils recevaient des objets une sensation trop forte , ils ont presque toujours, dans l’expression, une
ucement et silencieusement, dans la nuit. On dira : Voilà un exercice fort inutile ! Nous répondrons simplement : Ces fantai
isait déjà de Bernardin de Saint-Pierre, dont la couleur est pourtant fort tempérée auprès de celle de MM. de Goncourt : « I
s lettrés trouvent cela insensé, et le disent. D’autres trouvent cela fort curieux. J’ai peine, parfois, à aller au-delà de
ties excessives, ne soit une brillante erreur littéraire, une méprise fort distinguée sur les limites nécessaires où doit s’
 de Goncourt durera-t-elle ? Renée Mauperin, tout au moins, en serait fort capable. C’est parmi leurs six romans, celui qu’i
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
s prédications parurent jeter dans l’âme des deux amants, furent plus forts et plus déterminants en 1675 qu’ils ne l’avaient
qui suit : « Madame de Montespan continue son bâtiment ; elle s’amuse fort à ses ouvriers. Monsieur la voit souvent ; elle v
es grands appartements que vous connaissez. » (Cette différence était fort grande pour les relations d’intimité.) « Nous avo
érence était fort grande pour les relations d’intimité.) « Nous avons fort causé à Pomponne. Une de nos folies a été de souh
orieuse et la jalousie de madame de Montespan) se découvre, affectent fort de rire et de tourner cela en plaisanterie. » Il
e rire et de tourner cela en plaisanterie. » Il eut été, en effet, de fort mauvais goût que des amies de madame de Maintenon
gouvernante comme des avances sérieuses et pressantes : c’était chose fort convenable d’affecter d’en rire comme d’une plais
qu’on m’apprend de madame de Maintenon. On dit qu’elle n’est plus si fort l’admiration de tout le monde, et que le proverbe
enante et la plus enchantée nouveauté qui se puisse imaginer. On aime fort ce bois. » 111. C’est-à-dire qu’elle ne se born
83 (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76
injure. En second lieu le bourgeois — puisque bourgeois il y a — est fort respectable ; car il faut plaire à ceux aux frais
dont nous parlerons tout à l’heure ; c’est que M. Delacroix est plus fort que jamais, et dans une voie de progrès sans cess
nes gens, ou plutôt deux rajeunis, les yeux dans les yeux, causent de fort près, et ont l’air de faire l’amour allemand. — A
élégant — une tête ravissante, le front un peu bas, les lèvres un peu fortes — pose en souriant son verre sur le gazon, pendan
rrible, impitoyable, téméraire même, si l’auteur était un homme moins fort  ; mais… elle est distinguée, mérite si couru par
si contradictoire ? Cela prouve tout simplement que c’est un artiste fort adroit et qui déploie une science très-apprise da
e ces gros tableaux italiens ? — nous sommes en 1845 — nous craignons fort que Schnetz en fasse encore de semblables en 1855
affaire, et qu’il a trop ça dans la main — Indè une impression moins forte . D’une œuvre laborieusement faite il reste toujou
ait de demoiselle avec un petit chien, qui se cache si bien qu’il est fort difficile à trouver ; mais il est d’une grâce exq
es femmes, à ombrages, et à tons variés quand même. C’est d’un aspect fort attirant, mais c’est le rococo du romantisme. — I
mme son titre, mais joli comme le nom de l’auteur, est d’un sentiment fort distingué. — Ce sont deux jeunes femmes, l’une ap
les dames et d’élégants messieurs, au temps jadis. C’est certainement fort joli, fort élégant, et d’une très-bonne couleur.
t d’élégants messieurs, au temps jadis. C’est certainement fort joli, fort élégant, et d’une très-bonne couleur. Le paysage
e que d’amour. — Les qualités par lesquelles il brille sont tellement fortes , — parce qu’elles sont des qualités d’âme et de f
ment une audace et une audace très-réussie. — M. Corot est tout aussi fort cette année que les précédentes ; — mais l’œil du
vons plus naturels. —  Du reste, le tableau de M. Saint-Jean est d’un fort vilain aspect, — c’est monotonement jaune. — Au t
rit, et non pas en ouvrier, comme MM. de Lyon. — Les petits rats sont fort jolis. Béranger Les petits tableaux de M. B
on n’est jamais à la hauteur de l’intention. Pollet a fait deux fort bonnes aquarelles, d’après le Titien, où brille r
ue les Maurin et les Jules David. — Qu’on nous pardonne d’insister si fort à ce sujet ; — mais nous connaissons un critique
84 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Une monarchie en décadence, déboires de la cour d’Espagne sous le règne de Charles II, Par le marquis de Villars »
était une personne du meilleur esprit et du plus fin. Elle avait été fort jolie dans sa jeunesse et aimait tendrement son m
icat ; on se les montrait discrètement, et Mme de Sévigné les goûtait fort  : « Ce sont, disait-elle à sa fille, des relation
éon. » On le traitait jusqu’au bout en fils de roi, bien qu’il y eût fort à dire sur l’authenticité et la légitimité de cet
coup d’envie de me voir, et me l’envoya dire. Je répondis que j’étais fort sensible à l’honneur qu’elle me faisait. Elle me
ille, beaucoup de choses obligeantes, et la jeune reine me paraissant fort aise de me voir. Je fis ce que je pus pour qu’ell
ces nains, celui du roi, s’appelait Luisillo. Il était né en Flandre, fort joli et bien proportionné dans sa petitesse. « Il
des deux n’est pas celui qu’on pense. La pauvre petite reine, qui est fort jolie, n’a d’autre plaisir, quand elle ne voit pa
lation un chapon bouilli sur un potage, et un chapon rôti. Je la vois fort rire, quand j’ai l’honneur d’être avec elle. Je s
t ou d’acheter une rivière… » Ce Mançanarès tout poudreux est revenu fort à propos en idée au savant et délicat Boissonade
des accusations si graves, et d’après de simples soupçons ou même de fortes vraisemblances, on n’ose prononcer. La passion qu
85 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
onibles et à marier. Une sœur de la défunte, une autre infante, était fort proposée par un parti influent : mais une telle u
il ne paraît point cependant qu’il ait été trop flatté. La princesse, fort jeune, blonde avec de grands yeux bleus, vifs et
toutes les circonstances témoigné une affection tendre, et il se fit fort de le détacher de l’infante pour le convertir à l
presse d’ajouter que les frères Paris (Montmartel et Du Verney) l’ont fort aidé dans toute cette affaire, à la fois comme am
personnages qui ne veulent point paraître et qui, dans le fond, sont fort considérables dans ce pays-ci, parce qu’ils font
se, ni à Votre Majesté, car, en vérité, monseigneur le Dauphin est un fort bon parti, et je voudrais vivre assez de temps po
se figure, plus affectueux, plus père de famille qu’on ne suppose, un fort aimable beau-père, et tout à l’heure, un grand-pè
et il s’en plaignait. Le duc de Luynes, un très bon esprit et qui est fort à consulter à son sujet, nous raconte une convers
on devoir. » Mais on ne brûle jamais les lettres qu’on recommande si fort de détruire : ce sont celles-là précisément qu’on
ités officielles d’un état dit égalitaire et démocratique se montrent fort jalouses de ce même titre qui faisait les rebuts
86 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »
des plus bruyantes et des plus singulières. Élève de l’École normale, fort en grec, fort en vers latins, fort en thème, fort
ntes et des plus singulières. Élève de l’École normale, fort en grec, fort en vers latins, fort en thème, fort en tout, à pe
ulières. Élève de l’École normale, fort en grec, fort en vers latins, fort en thème, fort en tout, à peu près aussi muni de
de l’École normale, fort en grec, fort en vers latins, fort en thème, fort en tout, à peu près aussi muni de diplômes qu’il
n des objets : c’est, le plus souvent, un certain arrangement de mots fort simples et très connus. M. Richepin est un peu la
hanson des Gueux. Notez que la plupart des poètes parnassiens (à plus forte raison les bons « symbolistes ») considèrent M. R
ux ou autrement, sur la personne et sur la vie de M. Richepin, il y a fort à parier qu’on dirait tout d’abord, en lisant ses
conçue comme une vision de Véronèse ou comme une vision de Callot. La forte culture classique de M. Richepin a pu contribuer
dans toutes ces catégories à la fois. Cela ne m’empêche pas d’admirer fort les Blasphèmes. Ce livre absurde est supérieureme
est esquivé. En revanche, M. Jean Richepin a (surtout dans ses vers, fort supérieurs à sa prose) la sonorité, la plénitude,
87 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Réminiscences, par M. Coulmann. Ancien Maître des requêtes, ancien Député. »
ans son domaine d’Alsace, à Brumath ; cela le conduit à une réflexion fort sage : « De ces excès, dit-il, dont aucune armée
arqué ces mots : Benjamin Constant lui-même … Ce grand citoyen avait fort à faire pour se relever dans l’opinion de sa pali
ement l’honneur de le connaître), il paraît bien, dis-je, qu’il était fort joli garçon, digne de ses charmantes sœurs, un be
s. » Voilà donc un jeune homme de très bon air, fort bien accueilli ; fort goûté en tout lieu, et qui dut être, en effet, pa
ouffrais horriblement de ne pouvoir pleurer. J’en ai gardé encore une forte oppression de poitrine. Après le départ de Mme Ré
main avec force sur mon cœur, et je sentis que le malheur est le plus fort de tous les attraits. » Mme Dufrenoy s’est souve
, il y a dans cette pièce un acte excellent que vous n’êtes pas assez forts pour découvrir. » Béranger, qui avait retenu le m
vaut. Je n’ai jamais rien trouvé de si vide que la gloire, et à plus forte raison ma gloriette à moi. La retraite et l’intim
ère qui perce dans votre lettre sur lui. Je sens bien qu’il est resté fort au-dessous de ce qu’il pouvait être, mais il me p
e ce qu’il pouvait être, mais il me paraît en même temps s’être élevé fort au-dessus de tous ses contemporains. En politique
e Lamennais, de Cousin et de Tracy. En littérature même, il me semble fort supérieur à toute l’Académie qui le jugeait. Ce n
88 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série «  Paul Bourget  »
gique. Son style offre les mêmes contrastes : il est mièvre et il est fort  ; il est pédantesque et il est simple ; tout glac
ellectuelle ; et il n’aura que des passions, des vices et des travers fort atténués. Les membres de la petite oligarchie phi
travers les âges. De là une Histoire d’une rigoureuse unité. Elle est fort systématique et singulièrement partiale et incomp
propres à MM. Scherer, Montégut et Brunetière. Mais, ou je me trompe fort , ou M. Paul Bourget a imaginé un genre de critiqu
ffinement du système nerveux, la persistance de l’esprit d’analyse au fort même des sensations les plus propres à vous faire
nri Beyle », comme un moliériste dit : « Poquelin ». Ce culte est ici fort légitime, Stendhal ayant manié avec plus de sûret
ainsi de suite  Et, si ces diverses façons de voir et de sentir sont fort mélancoliques par elles-mêmes, l’analyse qu’on fa
e, elle n’implique chez lui qu’un assez petit nombre de sentiments et fort simples, dont la description sans cesse recommenc
e ferais si d’aventure je découvrais qu’au temps où j’étais enfant un fort galant homme a fait tuer mon père   étant donné q
bert revienne à Thérèse en la méprisant, bref, que la chair soit plus forte que l’esprit, cela n’est certes pas une « énigme 
. Je me disais : Quel faible roué que cet homme qui s’imagine être si fort  ! Il ne peut aimer Hélène parce qu’il ne la croit
89 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) «  Mémoires et correspondance de Mme d’Épinay .  » pp. 187-207
t de sa vie est encore une sorte de miroir. Jean-Jacques Rousseau usa fort de ce miroir-là, et le passa aux femmes de son te
de Bellegarde, fermier général. Son mari et elle se croyaient d’abord fort épris l’un de l’autre, mais l’illusion dura peu :
oyage qu’elle fit pour sa santé à Genève. Sa frêle machine était déjà fort en train de s’altérer et de se détruire. Voltaire
ui, auprès des femmes, était moins matériel que Rousseau, la trouvait fort à son gré. Il était avec elle plus aimable, plus
cas : un homme grand, adroit, Riche…………………………………………… Il vous aime si fort  ! Aussi pourquoi, ma fille, Ne vous aimerait-il ?
ne jeune femme du monde. La corruption de tous les temps se ressemble fort , à la voir au fond, mais elle diffère de forme, d
pres dissipations et extravagances, Mme d’Épinay avait affaire à trop forte partie, et sa frêle organisation allait fléchir.
un excellent ecclésiastique qu’elle introduit et qu’elle fait parler fort sagement, l’abbé Martin, n’eut pas de peine à lui
st à plaindre ! Je ne serais pas en peine d’elle, si elle était aussi forte qu’elle est courageuse. Elle est douce et confian
mettre en état d’être imprimé. C’était là, sans nul doute, un travail fort délicat ; mais M. Parison s’en est acquitté avec
est ainsi que l’a qualifié Grimm dans sa Correspondance) des Mémoires fort curieux que tout le monde a lus avec le plus gran
90 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Saint-Évremond et Ninon. » pp. 170-191
mmes ; et j’ai cru moins impossible de trouver dans une femme la plus forte et la plus saine raison des hommes, que dans un h
e de Goethe, et s’il a dit cela du xviiie  siècle, je le dirai à plus forte raison du xviie , dans lequel il y eut, de la par
15 mai 1616, d’un père gentilhomme, grand duelliste, cabaleur, esprit fort , musicien et homme de plaisir, et d’une mère exac
les souvent brutales, mais en partie méritées. La reine-régente était fort sollicitée alors de faire acte de sévérité contre
utes, ni propos de religion ou de gouvernement ; beaucoup d’esprit et fort orné, des nouvelles anciennes et modernes, des no
re, il faut vous dire quelque chose de sa beauté. Clarice est donc de fort belle taille et d’une grandeur agréable, capable
mais vu, le visage rond, le teint vif, la bouche agréable, les lèvres fort incarnates, une petite fosse au menton, qui lui s
illants, pleins de feu, souriants, et la physionomie fine, enjouée et fort spirituelle… Pour de l’esprit, Clarice en a sans
ans et même jusqu’au-delà de soixante, elle a eu des amants qui l’ont fort aimée, et les plus honnêtes gens de France pour a
us les jours on me veut consoler de mes pertes par ce beau mot. On a fort abusé depuis du mot distingué ; nous le saisisson
s qualités aimables. L’abbé Fraguier l’a également peinte en une page fort juste ; et l’abbé d’Olivet (bon Dieu ! que d’abbé
91 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame de Motteville. » pp. 168-188
gne, éloigna cette jeune enfant : ce dont Anne d’Autriche se plaignit fort . À toutes ses plaintes, « on lui répondit, nous d
Motteville, dit le Journal des savants, la représente comme une brune fort jolie. » Le seul portrait gravé que j’aie vu d’el
avoir mis son corps de jupe avec un peignoir, elle entendait la messe fort dévotement ; et, cette sainte action finie, elle
perfections. Elle avait les plus beaux cheveux du monde : ils étaient fort longs et en grande quantité, qui se sont conservé
pendants d’oreilles de gros diamants, mêlés avec des perles en poire fort grosses. Elle avait au-devant de son sein une cro
dans l’oraison funèbre, le grain de réalité : Cette princesse était fort défigurée par la grandeur de sa maladie et de ses
étaient faits du temps de sa beauté, qui montraient qu’elle avait été fort aimable, et, comme sa beauté n’avait duré que l’e
es en musique : « Ceux qui s’y connaissent, disait-elle, les estiment fort  ; pour moi, je trouve que la longueur du spectacl
nt fort ; pour moi, je trouve que la longueur du spectacle en diminue fort le plaisir, et que les vers, répétés naïvement, r
urs ; « et tous ensemble, afin de plaire au ministre, faisaient de si fortes exagérations quand ils en parlaient, qu’elle devi
i bien ordonné : Les bourgeois, dit-elle, qui avaient pris les armes fort volontiers pour sauver la ville du pillage, n’éta
92 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — II »
s bibliothèques et des laboratoires. Ceux qui aiment avec passion les fortes individualités exprimeront peut-être ce regret. M
uriosité scientifique. Et de là il résulte, entre autres conséquences fort graves, que la notion du devoir où il nous invite
ire littéraire un exemple de disciples différant de leur maître aussi fort que diffère de M. Renan le « renanisme ».‌ Si mêl
actuelles. Je crois qu’il vient de mourir sans s’être rendu un compte fort exact du cul-de-sac où nous a menés la forte impu
ns s’être rendu un compte fort exact du cul-de-sac où nous a menés la forte impulsion qu’il nous donna sous le Second Empire,
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
quelques femmes de la cour ; et au milieu de ces aventures d’un genre fort commun, le progrès lent, très peu dramatique, trè
de faire un second voyage à Barèges avec le duc du Maine. Elle vivait fort mal avec madame de Montespan, qui, par les lettre
la messe de la veille, qu’il était son espion ; de quoi Marsillac fut fort embarrassé. Le lendemain il pria le roi de trouve
pourrait bien aller en Poitou, car Sa Majesté lui accordera son congé fort librement122. » On voit par les lettres de madam
par se retirer dans un couvent à Nancy, où elle vécut jusqu’à un âge fort avancé. Après madame de Ludres vint madame de Gra
Elle s’exprime ainsi à l’occasion d’un marquis de Thermes qui l’avait fort assidûment visitée aux eaux de Vichy et qui n’osa
94 (1933) De mon temps…
n habituel foulard de soie blanche. Sans être négligée, sa mise était fort simple, mais, quand il « s’habillait » pour quelq
aient réguliers et peu expressifs et la bouche disparaissait sous une forte moustache noire. Un col bas dégageait un cou mass
était l’auteur des beaux romans et des contes admirables, l’auteur de Fort comme la Mort et de Boule de Suif, l’écrivain qui
rait aussi Maupassant), je vis arriver chez moi José-Maria de Heredia fort troublé. Dans une crise de démence, Maupassant av
et subtil esprit, admirablement et pleinement lettré, et, comme tel, fort apprécié de José-Maria de Heredia. Les deux homme
gneraient à l’Institut où il assisterait à la séance. Le déjeuner fut fort gai. L’aimable marquis de Ségur et M. Eugène Brie
jardinet. Ce fut là que nous fûmes reçus, un dimanche d’été, et reçus fort aimablement. La chaleur de la saison et du jour p
vert d’une chemise de soie écrue. Il buvait de la bière et fumait une forte pipe. Le corps alourdi et le visage empâté, Mendè
dès. Mallarmé, bien qu’il se fût « déparnassiennisé », était resté en fort bons termes avec Mendès dont la facilité l’émerve
rend place avec nous dans la voiture. Nous y sommes un peu serrés. La forte voix de Heredia y résonne. « Voyons, Lemaître, vo
êlait à la plus amusante fantaisie. Ses dîners et ses soirées étaient fort courus. J’y entends encore la voix bougonne et pa
d’étroite amitié avec Paul Hervieu, Octave Mirbeau était également en fort bons termes avec José-Maria de Heredia et ce fut
aspect un peu massif, une de celles que l’on qualifie assez bien de «  forte femme », et qui, comme l’on dit, « font de l’effe
râce. Pour parler franc, ce salon de la rue de Rome était cossu, mais fort laid. Je revois, sur une grande photographie d’in
er d’Etat, était un beau vieillard de haute prestance qui en imposait fort à ma jeunesse. Ses manières, comme ses propos, ét
grand écrivain. Ce Crépuscule des dieux d’Elémir Bourges me causa une forte impression que le temps n’a pas affaiblie et que
s napoléoniennes et avait déjà mine de briscard et de vétéran. Grand, fort , ample, sur un corps déjà alourdi se dressait une
ite d’usage dont je n’attendais rien de bon, je fus reçu au contraire fort courtoisement et même fort aimablement sur un ton
dais rien de bon, je fus reçu au contraire fort courtoisement et même fort aimablement sur un ton de bonhomie bougonne et de
uster de remarquables menus, car, comme je l’ai dit, j’entretenais de fort bonnes relations avec ce confrère auquel je me se
une sorte d’amitié amusée. Il ne m’en imposait plus, mais je goûtais fort son pittoresque cordial et bourru qui, sous des é
it volontiers les mardis de Stéphane Mallarmé, et Mallarmé appréciait fort l’intelligence de ce Slave subtil, subtilement au
Racine, il en parlait « en connaisseur » et je lui ai entendu dire de fort bonnes choses sur Andromaque. Téodor de Wyzewa av
ais toujours le vers, entre ses mains, est un instrument d’expression forte et juste. Il gronde, tonne, murmure ou chante, se
damasquiner, de l’emmancher, et je possède, en sa gaine de cuir, une fort bonne dague dont il m’avait fait présent, sortie
elque chose de brusque et d’agressif, le visage coloré et barré d’une forte moustache, le cou engoncé d’une grosse cravate qu
ables conduites et reconduites de porte à porte qui les prolongeaient fort tard, mais je ne craignais pas alors les rentrées
cceptai la proposition. Je ne connaissais pas ce Toulet, dont j’avais fort entendu parler et, à l’heure dite, je me rendis d
chaient, il était difficile de résister à l’attrait puissant de cette forte personnalité, et Toulet, malgré tout ce qu’il y a
énumérais les mardis tes de la rue de l’Echaudé. Ces réunions étaient fort nombreuses et fort animées, et ce fut à l’une d’e
s tes de la rue de l’Echaudé. Ces réunions étaient fort nombreuses et fort animées, et ce fut à l’une d’elles que je fis la
u et Jules Lemaître, pour « la lecture de mon remerciement ». J’étais fort ému en cet après-midi de l’année 1912, car je n’a
12, car je n’avais guère l’habitude des lectures publiques, et je dus fort mal m’acquitter de cette épreuve. A peine fut-ell
jadis Alfred de Vigny de la part du comte Molé. L’illustre poète prit fort mal ce procédé. Les poètes sont quelquefois irasc
95 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [« Pages extraites d’un cahier de notes et anecdotes »] » pp. 439-440
nt les hommes après le succès. Mathieu de Montmorency avait été aussi fort touché, quoiqu’elle n’eût jamais été belle. Tout
sa dévotion, du temps de l’Assemblée constituante, il s’était montré fort épris ; mais elle avait alors son goût déclaré po
e accourt à l’auberge et est reçue par Mme de Constant qu’elle traite fort mal en apprenant le mariage : ce qui l’impatiente
e de leurs célèbres personnalités, tout cela était tel et agissait si fort sur la tête nerveuse de Benjamin Constant, qu’il
96 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Andrieux »
fessait à l’intérieur de l’École Polytechnique, et ses cours publics, fort suivis et fort aimés de la jeunesse, devinrent so
érieur de l’École Polytechnique, et ses cours publics, fort suivis et fort aimés de la jeunesse, devinrent son occupation fa
qui pouvait sembler de médiocre haleine, ce que bien des talents plus forts ont trouvé trop long et trop lourd ; il a fourni
preuve d’une constante fermeté qui ne s’est jamais démentie, soit au fort de la Révolution où il se maintint par d’excès, s
principes de 89106. En somme, ce fut un honorable caractère, et plus fort peut-être que son talent ; mais ce talent lui-mêm
97 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
lui manque : mais, à tout prendre, c’est une belle pièce, et qui est fort au-dessus du médiocre, quoiqu’un peu au-dessous d
omprimer avec un cercle de fer pour en soutenir le poids : difformité fort étrange dans un héros amoureux. Pour démentir le
r se permettre ce langage insolent, et l’orateur académique le louait fort mal en lui prêtant l’orgueil et le ton tranchant
vont périr, lorsque le bonhomme Pélée, grand-père de Pyrrhus, arrive fort à propos pour sauver la mère et l’enfant. Sa femm
c’est une comédie que le public lui demande : le public s’embarrasse fort peu si les bons mots d’une comédie sont d’Aristop
i semblait élevé dans la crainte de Jupiter Capitolin, le touchait si fort , que le bonheur dont apparemment il devait bientô
une faible justice aux deux premiers actes ; le troisième lui paraît fort médiocre, et cependant la scène d’Agrippine et de
du génie des auteurs de ce temps-là, si l’on excepte Corneille, alors fort au-dessous de lui-même. Il n’ose pas critiquer le
, et ne négligea point pour son succès les précautions aujourd’hui si fort usitées. Une foule de jeunes chevaliers et de plé
a raison ? Est-ce parce qu’ils ont tous deux l’âme assez noble, assez forte pour immoler à l’honneur et au devoir la plus vio
s, mais son courage et sa victoire. On dit que l’amour n’est pas bien fort quand on sait le vaincre ; cela est faux : la vic
aisons de ce qu’elle appelle cette grande tuerie . Il est cependant fort naturel qu’Amurat, instruit de l’intrigue de Roxa
ine ne devait pas donner à ces mots vous pleurez, une expression plus forte  ; et même il a placé devant des questions oiseuse
faire tant de fracas, et fournir à Bajazet un prétexte pour crier si fort . Parmi les poètes qui, comme on sait, ont le priv
azet soit faiblement écrit : on y trouve plusieurs vers beaucoup plus forts , beaucoup plus énergiques que la plupart de ceux
; mais ce n’est pas la passion qui est faible, c’est le héros qui est fort . Examinons, par exemple, monsieur Britannicus ; i
ais personne ne voudrait passer sa vie avec ces colosses femelles, si fort au-dessus de leur sexe, et qui rapetissent si pro
Athéniens, pour qui la nature avait tant de charmes, auraient trouvé fort ridicule qu’une fille de quinze ans, innocente et
les moines mendiants de l’ancien régime, qui nous paraissaient alors fort ridicules ? Puisque nos militaires, nos hommes du
parfait des artistes français : c’est cette perfection qui l’élève si fort au-dessus de ces tragiques à la toise, de ces écr
soleil, rencontre une montagne couverte de neige : l’actrice même est fort embarrassée à franchir cette espèce de parenthèse
qu’on n’eût peut-être pas songé à lui faire : d’autres s’embarrassent fort peu des objections de connaisseurs, pourvu qu’ils
quatre enfants, et lui observe qu’une femme comme elle est un gibier fort rare que tous les hommes ne rencontrent pas. Il e
ccès d’une illustre expédition et à la gloire de la Grèce ; il trouve fort bon et fort beau que cette jeune princesse se dév
llustre expédition et à la gloire de la Grèce ; il trouve fort bon et fort beau que cette jeune princesse se dévoue pour sa
ieux. Ces vers renferment une récapitulation de ce qu’il y a de plus fort dans le discours : on pourrait être tenté de croi
ivertit assez Cela n’ôte rien de la Phèdre de M. Racine, que j’estime fort . » Rien de plus absurde que l’inculpation concern
 ; si ce n’est que les gentilshommes anglais, sans être galants, sont fort libertins, au lieu qu’Hippolyte n’est ni libertin
en supposant que Thésée eût accepté la proposition, tout cela eût été fort inutile ; Neptune eût exécuté sa vengeance avant
e ces deux pièces. Le motif de cette préférence accordée à Phèdre est fort singulier : c’est parce qu’Achille est un amoureu
loquence, était inconnue aux femmes de la Grèce, et même leur eût été fort inutile, puisque, vivant séparées des hommes, ell
adultère, l’inceste est légitime ; et ce raisonnement paraît à Phèdre fort sensé. Aricie témoigne aussi une grande satisfact
ontre cet éclat et cette gloire importune d’Esther, que Voltaire a si fort maltraité cette tragédie : il a prononcé, et tous
e siècle de Louis XIV, très abondant en hommes de génie, le mot était fort rare ; on se contentait de dire du plus grand écr
lie, qui depuis n’a pas souffert la moindre éclipse. Une circonstance fort indépendante du mérite de la pièce, répandit sur
t le triomphe de l’innocence et de la faiblesse opprimée sur le crime fort et puissant ; et si ce miracle est l’ouvrage d’un
plus beaux vers d’Athalie dans une ancienne tragédie d’un vieux poète fort ridicule. Voici le fait tel qu’il est rapporté pa
e. » Jusqu’ici c’est Voltaire qui a parlé : la fin de ce passage est fort raisonnable ; mais ce que personne n’a remarqué,
e personnage n’a cependant pas nui au succès, parce qu’on était alors fort indulgent pour tout ce qui faisait rire. Il n’est
ais c’est un monstre dans la nature : il faut que la vanité soit bien forte dans une femme pour étouffer les plus doux sentim
sa fille au couvent, et même de la faire religieuse, ce qui me paraît fort naturel ; tandis que la Mère coquette de Quinault
comédie de la Mère coquette, que le rôle du valet Champagne, qui est fort bon ; plus une jolie scène de ce valet qui, pour
ine voulut faire des comédies, le sifflet du parterre demeura le plus fort  ; cela est trop fort, et le Florentin resté au th
comédies, le sifflet du parterre demeura le plus fort ; cela est trop fort , et le Florentin resté au théâtre est une preuve
La Fontaine pour oser mettre un eunuque sur la scène : il y a même de fortes raisons de croire que la pièce n’a jamais été rep
t ce qu’il y a de plus insipide au monde, et qu’on n’y ait pas mis de fort jolies pièces, telles que la Coupe enchantée ; Ra
s ; c’est une fille très équivoque, à qui Ésope reproche une conduite fort suspecte ; elle a du moins peu de goût, ou beauco
pièce. Ce fait pouvait seul fournir la matière d’un drame en un acte, fort intéressant et fort supérieur à cet amas de conve
it seul fournir la matière d’un drame en un acte, fort intéressant et fort supérieur à cet amas de conversations ennuyeuses,
te pour Louis XIV. Ce pauvre Boursault se fit une réputation d’esprit fort , quoiqu’il fût presque aussi dévot que son fils l
é qu’un mari peut l’être. L’interrogatoire est plaisant, la situation fort comique : un mari forcé, sous peine de mort, de c
es du Cid ; il est entre l’honneur et la vie. L’alternative n’est pas fort critique pour un homme aussi grossier et aussi br
, ni jeux de mots, ni termes à double sens, où l’on trouve un comique fort de choses, un bon sens vigoureux, et une verve de
ui interdisent tous les plaisirs. Cela doit nous paraître aujourd’hui fort étrange ; c’est un attentat contre les libertés e
le jeune cavalier, pour lequel elle commence à se sentir un penchant fort tendre, vient loger chez ses frères. Douville, da
profession de foi à l’égard du diable, et s’explique même à ce sujet fort sagement, lorsque Carille lui dit : … Mais n’est
si la femme est reconnue. Les libertins ne sont donc que des esprits forts qui ne veulent rien croire de ce que leur disent
 ; et c’est encore là une scène de la haute comédie, et d’une manière fort supérieure à celle des autres ouvrages de Dancour
péri par leurs mœurs, parce qu’ils ont eu affaire à des barbares plus forts qu’eux, et auxquels ils n’avaient plus d’arts à o
gligence, ni par étourderie, ni par de folles dépenses ; c’est par de fortes entreprises ; ils ne risquent presque rien du leu
sée ; le vieillard se montre récalcitrant ; mais l’un et l’autre sont fort surpris en voyant sortir du cabinet Éraste, leque
l assortis, celui qui domine n’est pas celui dont le sexe est le plus fort  ; c’est celui dont le caractère est le plus ferme
lois naturelles et civiles, mais en vertu de l’ascendant que les âmes fortes ont sur les âmes faibles ; la force de l’âme est
il eût érigé sa maison en auberge ? Dancourt a dû se trouver lui-même fort en peine de rendre compte aux spectateurs du sort
sont de vieux portraits de famille ; mais, quoique leur costume soit fort étrange et leur cadre très usé, on remarque encor
à la peinture des mœurs étrangères ou anciennes : je trouve toujours fort bon qu’un auteur soit de son pays et de son siècl
es connaissaient à peine leur ménage et leur mari ; elles levaient de fortes contributions sur leurs amants, et leur unique oc
s vapeurs : avec toutes ses folies et toutes ses dépenses, elle reste fort au-dessous de la moindre marquise ; et lorsque Li
tre dans tout son jour. » La passion du jeu est peut-être encore plus forte aujourd’hui qu’elle ne l’était autrefois ; mais s
t qu’il n’était plus possible d’en supporter l’image au théâtre, on a fort maltraité Dancourt. L’auteur de la Nouvelle Héloï
raits et d’épigrammes ; le dialogue est charmant, les caractères sont fort comiques. Bruéis et Palaprat Le Muet
I 12 août 1806 Cette comédie, bien conduite, bien intriguée, fort plaisante, n’attire presque personne, et ne jouit
n, nous ne voulons au théâtre que d’honnêtes femmes, qui n’y sont pas fort honnêtes, puisqu’elles ne font que parler d’amour
de s’exposer à la perdre pour toujours. Cette lâche complaisance est fort adoucie par l’art avec lequel on la présente : la
on succès. Le poète gascon fut charmé de cette avance, qui lui venait fort a propos : il était mal en fonds, et se voyait ob
e, dont je ne donne ici que la substance : 1° « Quand je serai devenu fort riche, si je dis que je descends pour le moins de
injustement prévenu contre le Grondeur, fut tout étonné de le trouver fort plaisant ; il en rendit un bon témoignage à la co
uccès, et même la dernière phrase devint proverbe : elle est en effet fort plaisante ; mais, avec la même franchise, Palapra
nt entre deux cabarets. Il revient du Cormier, il sort de l’Alliance Fort peu d’approbateurs et beaucoup de sifflets. Le m
il ne sait pas exprimer ses idées. Son dialogue est presque toujours fort au-dessous de la situation qu’il a imaginée ; il
nt-elle de ce que les Grecs avaient l’esprit plus juste et l’âme plus forte que nous ? C’est ce que je me garderai bien de dé
onfins de la jeunesse et de l’âge mûr, mais non pas d’un prince alors fort jeune, qui pour la première fois faisait un sacri
tes, ses caractères plus vigoureusement dessinés ; sa touche est plus forte , ses traits plus prononcés ; il excelle dans l’ar
que la retraite, l’obscurité et le repos. Atrée a toujours été joué fort rarement, quoique Gabrielle de Vergy, beaucoup pl
caractère d’Atrée est, avec celui de Cléopâtre, ce qu’il y a de plus fort et de plus terrible sur notre théâtre tragique ;
la renommée, a cependant excité des cabales très vives dont il était fort innocent. Corneille, le père et le fondateur de l
urs sont en scène, tout se développe de soi-même ; c’est une des plus fortes conceptions dramatiques qui existent au théâtre.
impression de Rhadamiste. On ne peut pas supposer que l’auteur, homme fort modeste, très négligent, et qui était bien éloign
ours triste, lourd et grossier. Mes lecteurs ne sont probablement pas fort curieux de ces platitudes ; mais ils pourront du
âtre de Corneille, Atrée est, dans le genre terrible, le rôle le plus fort que l’on connaisse au théâtre. J.-J. Rousseau a f
ièce le même effet qu’Hippolyte et Aricie dans Phèdre. L’intrigue est forte , et toute la contexture de la pièce annonce une g
défauts de l’ouvrage, il termine ses observations par une conclusion fort différente de celle de nos Aristarques du jour :
este, dans la tragédie d’Atrée et Thyeste, les beautés l’emportent si fort sur les négligences, qu’elles doivent les faire o
iles et moins brillants que ceux de Voltaire, sont plus nourris, plus forts , plus satisfaisants pour l’esprit que cette verbe
i opposer Crébillon. Crébillon avait un parti qui n’était pas le plus fort , puisque c’était celui des honnêtes gens. Ce fut
détestable, un tissu d’extravagances. L’horreur de Crébillon aurait fort réussi sans quatre défauts qu’on lui a reprochés.
éfauts qu’on lui a reprochés. Nous connaissons des tragédies qui ont fort réussi malgré vingt défauts qu’on leur a justemen
mais il a toujours de la chaleur et du nerf : l’âpreté de son style, fort de choses, est préférable à cette diction molle,
ces chances étonnantes a laissé dans les âmes le besoin des émotions fortes . Les hommes, paralysés par une immoralité profond
, il ne frappe personne. Il y a des comédies au théâtre non seulement fort inférieures du côté du talent, mais encore beauco
t, gaîté, vérité, naturel, à quelques farces près alors à la mode, et fort supérieures à celles qui sont à la mode aujourd’h
manque toutes les deux, et reste abandonné de tout le monde : il est fort amoureux quand il n’a point d’argent, fort indiff
de tout le monde : il est fort amoureux quand il n’a point d’argent, fort indifférent quand il est en fonds, très insolent
ruelle dans un pareil moment : on la trouvait alors très naturelle et fort à sa place ; on n’avait pas encore le goût du fau
velir dans une solitude, où il vit de racines, régime qui lui déplaît fort  ; car, par-dessus tout ; il est gourmand et de gr
douillait, et dont le comique avait quelque chose de trivial. Quoique fort aimé du public, il ne fut point goûté dans ce rôl
naturel, de la délicatesse dans ses comédies : ce talent-là se trouva fort tard dans sa tête ; il avait près de soixante ans
ur trop compatissant eût donc été lui-même un filou : la décision est fort dure. Si l’on craint, au théâtre, qu’un fourbe ne
ent la jolie petite pièce de Crispin rival de son maître, où l’on est fort aise de la mésaventure de ces deux maîtres fourbe
’intrigue est faible et presque nulle. Le principal personnage est un fort honnête homme affligé d’un vice d’organisation tr
vois en cela Rien qui puisse attirer ces réprimandes-là ! Je me lève fort tard, et je donne audience À tous mes créanciers…
le pensait, il ne le dirait pas ; ce n’est qu’une plaisanterie un peu forte . Rien n’est plus comique que l’intrépidité avec l
à quarante mille qu’il avait de son patrimoine, composait une fortune fort honnête ; mais la fureur du jeu et des voyages en
aordinaire à un homme dont la vie avait été remplie par des incidents fort étranges : on a prétendu qu’il était mort d’une m
une scène de reconnaissance du valet et de la soubrette, extrêmement forte de comique, et très brillante au théâtre ; le res
emple, l’Homme singulier est éperdument amoureux d’un portrait, chose fort extraordinaire aujourd’hui surtout, où si peu de
ose de si spécieux et de si flatteur pour la multitude, qu’elles sont fort applaudies. La société est fondée sur l’inégalité
our, dans l’espoir de chasser son rival par la peur : c’est un projet fort ridicule ; et ce personnage, qui est le fondement
te comédie fut jouée dans les premières années de la régence, au plus fort du débordement des vices, longtemps comprimés par
int venir à ces voies de fait, dans la crainte de n’être pas les plus forts , et peut-être aussi parce qu’ils ne sont que très
ise dans ses propres filets, lorsque Léandre, son amant chéri, arrive fort à propos pour la tirer de peine. Le caractère de
outit pas toute sa fortune en un jour. L’ouvrage de sa ruine est déjà fort avancé : c’est dans le jour de la représentation
ressemble si longtemps à la friponnerie, a toujours quelque chose de fort bizarre. Le goût du luxe et de la dissipation est
uteur a eu l’adresse de mettre en récit les dissipations qui déjà ont fort entamé sa fortune : il nous le présente sur le bo
tisanes ne rendent point ce qu’elles ont volé ; ce sont des friponnes fort malhonnêtes. Timon, n’ayant donc point rencontré
bien honteux ; il craint les railleries de ses confrères les esprits forts , et voudrait cacher son mariage. Cette conduite e
est risible, s’il n’y a point de danger ; s’il y en a, elle n’est pas fort raisonnable. Tout ce grand éclat n’empêchera pas
ré dans sa terre auprès de Melun, où il composait encore des comédies fort médiocres, et des épigrammes innocentes contre la
pposons à cette sentence rendue par Voltaire, en 1747, un autre arrêt fort différent prononcé dans la même cause, par le mêm
tés solides de l’art ; que, suivant sa doctrine, il cherche à frapper fort plutôt que juste ; par conséquent il est impossib
r si on ne ménageait pas mieux son amour-propre. Destouches se trouva fort embarrassé : il fallait opter entre la morale de
connu de tout l’univers ? Il me semble qu’à la Chine et au Japon on a fort peu de lumières sur ce penchant tout particulier
, et substitué les comédies aux sermons ; et cependant ce poète était fort éloigné d’adopter les systèmes nouveaux ; mais l’
sont imparfaites et dangereuses, l’incomparable Molière est un auteur fort médiocre, et même méprisable ; il avait trop de b
crédule et aussi complaisant que M. Turcaret : le vicomte lui déplaît fort . Il choisit le moment où ce vicomte donne la comé
îté remplaçaient alors le génie : l’École des Bourgeois est une pièce fort supérieure à tout ce qu’ont fait Marivaux et Bois
avaient plus de sens et de jugement que les nôtres ; ils étaient plus forts en littérature ; mais les nôtres sont bien plus h
aisanterie des cabales et des persécutions ; les nobles se montrèrent fort tolérants dans un siècle que nos philosophes accu
re de leurs ridicules : ils auraient eu cependant sujet de crier bien fort , car on leur coupait les vivres. Les mésalliances
ux au théâtre, c’est que les gens qu’il insulte ne sont pas eux-mêmes fort honnêtes : ce sont des agioteurs, des usuriers, d
que les pauvres, et de nobles que les riches ; mais elle est toujours fort amusante pour ceux qui connaissent les ridicules
ut pas plus être amant qu’ami ; mais comme il est homme, il doit être fort mortifié de voir cette fille, si bête tant qu’ell
e voisinage du Parnasse et de l’hôpital. Né sans fortune, Boissy vint fort jeune à Paris, comme tant d’autres, en chercher u
on, contre le savant Larcher, et contre une infinité d’autres, on est fort étonné d’entendre d’Alembert déclamer contre la s
, et la corruption des mœurs, introduite par ces écrits licencieux, a fort diminué le nombre des âmes tendres ; car rien n’e
i découvre à sa femme le secret de la conjuration, paraît au censeur fort peu tragique . Ailleurs il prétend que cette fai
ris pour son héros Cicéron, bon citoyen, bon orateur, mais personnage fort peu tragique. La Rome sauvée de Voltaire est une
es mœurs, elle avait encore des hommes tels que Caton, César, Pompée, fort supérieurs à tous égards à Spartacus : son projet
98 (1835) Critique littéraire pp. 3-118
upable, l’amour malheureux. M. Sainte-Beuve nous montre les sens plus forts que l’amour, les sens vainqueurs de l’âme, les se
aniste, l’honnête M. Ploa, professeur d’Amaury, eut l’idée assurément fort innocente de lui faire expliquer le 4e livre de l
er d’une justice de paix, pour l’intérêt que nous y prenons, cela est fort indifférent. La destinée de ce libertin blasé ne
, vulgaire, sans passion, sans poésie, sans illusions, sans croyances fortes et résistantes, impuissant par le cœur, ardent pa
i manque de vertus désintéressées, de croyances ardentes, de passions fortes , de génie naïf, de mœurs primitives ; je sais tou
et faire cesser un divorce vieux comme le monde. C’est une tentative fort sérieuse ; mais faites donc qu’une pareille pensé
troverse religieuse, et quoique la fin que fait son héros ne soit pas fort de mon goût, je conçois qu’il y ait beaucoup de p
te partie de l’ouvrage que j’examine, non pas le jugement d’un esprit fort ou d’un cœur profane, mais celui d’un prélat de l
monter le courant du siècle, et le siècle les emportera : il est plus fort qu’eux. Leur foi est si légère, et le torrent con
niez votre âme, vous diffamez votre conscience. Votre âme était assez forte , à elle seule, pour vous sauver. Si vous l’eussie
enversent injurieusement les statues des anciens dieux, qui se disent fortes parce qu’elles sont rudes et violentes, qui se cr
core pu ébranler le terrain où elle repose ; la convention a été plus forte que le mauvais goût, elle s’est fait respecter ;
s la beauté des campagnes, il ne la réfléchissait pas (cette idée est fort belle). Ce champ d’azur de son œil me faisait l’e
compagner dans le cours de sa longue navigation ; car la Zélée est un fort respectable bâtiment, très sûr et très solide, ma
deur. Nous arrivons dans l’Inde. La Zélée vient de mouiller devant le fort William de Calcutta ; c’est le 5 mai 1829, huit m
olides, des mœurs élégantes, l’indépendance de l’âme et du caractère. Fort heureusement Victor Jacquemont a tout cela. Victo
d’infanterie anglaise (pour Victor Jacquemont était-ce caver au plus fort  ?) un simple capitaine ne se met pas en route san
te bienveillance délicate et cette haute estime qui ne le flattait si fort que parce qu’elle rejaillissait sur le nom frança
tcheti (porteur d’eau). Les deux assiettes de Jacquemont risqueraient fort de n’être jamais lavées sans l’utile serviteur qu
dent avec une pompe des plus passables, un régiment d’infanterie, une forte escorte de cavalerie, une armée de domestiques, d
yant mis le pied sur le sol thibétain, et trouvant sur son passage le fort de Bekar qui faisait mine de l’arrêter, il ordonn
rée, et s’avança très résolument à leur tête. Arrive le commandant du fort , qui se plaint de cette violation du territoire d
oudrions reproduire tout l’effet de ce curieux discours ; mais il est fort long ; c’est tout le programme de cette politique
emyr et son expédition dans le Punjaub, j’ai été pendant huit mois un fort grand seigneur, fort riche, fort magnifique, fort
n dans le Punjaub, j’ai été pendant huit mois un fort grand seigneur, fort riche, fort magnifique, fort bienfaisant, et moye
njaub, j’ai été pendant huit mois un fort grand seigneur, fort riche, fort magnifique, fort bienfaisant, et moyennant cela a
endant huit mois un fort grand seigneur, fort riche, fort magnifique, fort bienfaisant, et moyennant cela aussi pauvre aujou
somptuosité de ses banquets, n’en auraient, suivant moi, qu’une idée fort imparfaite. Leur puissance n’est pas là ; elle es
ttue, serait donc un personnage très peu extraordinaire et assurément fort peu comique dans ce pays-là. S’agit-il de religio
de s’assimiler complètement ce peuple ; la nécessité d’une domination forte qui le maintienne sous le joug ; enfin l’ajournem
bre de personnes qui en ont une peur effroyable. Il faut donc traiter fort sérieusement la mort, c’est-à-dire se garder des
lus habile médecin du pays. Jacquemont, qui était lui-même un médecin fort instruit, ne se fit aucune illusion sur la nature
ien pour arriver ainsi en un tour de roue à la fortune, ce secret est fort simple : ayez de très beaux yeux, des dents blanc
99 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
ompte de ce que je sens. Il ne suffit pas que je dise : Ce jambon est fort bon ; je le trouve fort bon ; n’est-il pas en eff
Il ne suffit pas que je dise : Ce jambon est fort bon ; je le trouve fort bon ; n’est-il pas en effet le meilleur du monde 
ement une variation habile sur ce thème identique : Ces comédies sont fort belles ; je les trouve fort belles ; ne sont-elle
ur ce thème identique : Ces comédies sont fort belles ; je les trouve fort belles ; ne sont-elles pas en effet les plus bell
d’idées générales. Les idées particulières, nous en avons un spécimen fort avantageux dans l’unique exemple du savoir-faire
e sympathique largeur et d’intelligence universelle ? Le paradoxe est fort , et l’on ne saurait avec plus d’audace donner un
naux proclame avec une évidence accablante. Le Chevalier m’a gratifié fort légèrement de deux disciples325 qui sont deux tri
que nous connaissons, aux passions vives ou au moins à l’imagination forte , exaltant la folie dans les œuvres de l’art, soit
diffamer, nommer un veau, une truie, un cochon. Le mot de génisse est fort beau, vache ne se peut souffrir ; cochon est de l
il entrait dans une mine d’or. C’était lui noir ravin dont les parois fort hautes n’offraient à ses yeux, de quelque côté qu
leuse question du laid. Il est dangereux de prononcer ce mot ; il est fort grave de croire à la chose. Car, s’il est bien co
. Il est vrai que, pour le Chevalier, la critique n’est pas une chose fort sérieuse. Il lui refuse le titre de science, et j
’elle a peut-être arbitrairement fixées373. » M. Richter a trouvé une fort belle métaphore pour rendre la même idée. « Les a
et la mesure de la scène379. » La critique du délicat professeur est fort juste, et je serais bien fâché de lui chercher no
ont ni beaux, ni laids : ils sont des crocodiles. Je ne suis pas plus fort sur l’histoire naturelle de ces grands sauriens q
iècle, d’une nation, d’un homme. Ces critiques confondent deux choses fort différentes : la nature et le vocabulaire d’une l
poètes souffrants et pâles, cette poésie de lazaret, sans cœur, sans forte nourriture intellectuelle, Ces amants de la nuit
ses : sans l’hôtel de Rambouillet, le genre précieux n’eût pas été si fort en honneur ; sans l’hôtel de Rambouillet, l’on n’
euse des surprises. Le roi, qui donnait l’exemple du désordre, trouva fort bon qu’on se moquât de la cabale austère qui l’im
e de Montpensier dans ses Mémoires, M. de Montespan, qui est un homme fort extravagant et peu content de sa femme, se déchaî
       Les phrases sont embarrassantes. Madame de Montausier, duègne fort complaisante pour les amours du roi dans sa charg
e d’être connu de l’illustre Cyrus qui m’écoute… Quoique d’un naturel fort violent, Mégabate est souverainement équitable, e
incère, qu’elle est fidèle et qu’elle est ardente. Comme Mégabate est fort juste, il est ennemi de la flatterie ; il ne peut
ouvés, à peine de la vie 454. » La Faculté de médecine était la place forte de la tradition. Douter que le sang fût immobile
à toujours le pleurer. « Vous voyez bien, monsieur, que je m’écarte fort du chemin qu’on suit d’ordinaire en pareille renc
es, et de mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons pour affranchir votre tendresse des sévèr
ns sa maison, rue Richelieu, ayant joué le rôle du Malade imaginaire, fort incommodé d’un rhume et d’une fluxion sur la poit
pie margot caquet bon bec est encore pire. Vous chantiez ? j’en suis fort aise : Eh bien ! dansez maintenant. Comment une f
ère qui n’ait au-dessus d’elle une autre chose plus puissante et plus forte . De sorte que, une chose particulière étant donné
100 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »
ent le trompeur et sa dupe : c’était l’époque. Les petits poëmes sont fort nombreux. S’il n’y a pas de chansons à boire, ce
ion de M. Daunou, à laquelle je me range pleinement, il s’y rencontre fort peu de ces traits vifs et naïfs qui donnent tant
et naïfs qui donnent tant de prix à ce genre, que la diction en soit fort obscure, les détails à peine indiqués, et la mora
is Malebouche l’a dénoncé à Jalousie ; celle-ci fait bâtir un château fort , et y enferme Bel-Accueil dans une tour dont une
é et Franchise ? Qui ne risque enfin quelque malheur comme le château fort de Jalousie et la vieille qui tient sous clefs Be
», soit enfin la glorieuse vie de Marie elle-même, c’est que le plan, fort peu clair dans la première partie, est encore plu
ie la main d’où partent les coups. Comment la verrait-on, … tant est fort la decevance Que trop est grand (difficile) l’ape
émité ; tant est difficile l’apercevance, quand la décevance a été si forte  ! L’attrait des âmes simples vers le faux dévot,
as plus dur que Faux-Semblant, et sa magnifique langue n’est pas plus forte ni plus précise que l’énergique bégaiement de son
niversité ; c’était la cause des libres penseurs. Il imagine un trait fort piquant : c’est de faire donner raison à l’Univer
r, Sûreté a Peur, Bien-Celer a Honte. Mais les assiégés sont les plus forts , et le dieu d’Amour envoie demander du secours à
unou, celui de Chénier, quoiqu’il l’ait trop peu motivé, et qu’il ait fort diminué le mérite du Roman de la Rose en le rédui
vrent ainsi des décadences dans le berceau même des langues, risquent fort d’altérer le sens consacré de ce mot, et de troub
e les esprits médiocres restaient attachés à la poésie nationale, les forts et les inventeurs cherchaient la tradition de l’a
n est plus d’une autre ; par exemple, cette vieille qui scandalise si fort Gerson ; j’y reconnais la Macette de Regnier, com
pourquoi il est si rare d’y trouver un accent vrai et une expression forte . Tout au plus peut-on dire qu’il imite agréableme
ion des moeurs littéraires de l’Italie. Villon lui-même y fut admis ; fort heureusement il ne s’y affadit pas. Une certaine
trop souvent tourne à la subtilité ; des expressions plus claires que fortes  ; des images abondantes, mais communes une pureté
u peuple, né poète, qui lit dans son cœur, et qui tire ses images des fortes impressions qu’il reçoit de son temps ; voilà un
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