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1 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »
été tué avec l’auteur, mort sous les murs de Metz pendant la dernière guerre , et c’est par son frère qu’ont été publiés ces fr
rent l’œil et l’âme. Les Éludes sur le Combat 31 sont un livre sur la guerre , c’est-à-dire sur la plus grande chose, et, malgr
ui soit, depuis la création, parmi les hommes ! C’est un livre sur la guerre , écrit par un homme qui s’entendait à la guerre,
C’est un livre sur la guerre, écrit par un homme qui s’entendait à la guerre , qui l’avait faite et qui avait pensé sur elle. C
up plus vrai dans son élévation que les idées actuelles, qui, dans la guerre comme partout, d’ailleurs, ne sont plus que le ma
s devant l’ennemi, ne peut être discutée et jugée que par un homme de guerre comme lui, — et j’ai le malheur de n’en être pas
nt dans toutes les sphères de son activité comme dans la sphère de la guerre , et y dominant, à travers toutes les résistances
i, et qui prouve l’universelle et l’absolue supériorité de l’homme de guerre , que même les plus grands politiques, en histoire
uter ou de méconnaître tout ce qui a plume, dans un temps d’engins de guerre perfectionnés où tout tremble devant la matière t
ui savent déduire. Elle en sort comme le boulet du canon ! L’homme de guerre ne veut être ici que l’homme spécial, le catéchis
ouve, par tous les témoignages de l’histoire, chez les peuples que la guerre a le plus illustrés. Cette discipline transformat
l’ai dit plus haut, mais il faut le répéter à ceux qui ont appelé la guerre et son art du nom avilissant de militarisme pour
t se passe, dans tous les mondes possibles, comme dans le monde de la guerre  ; et ce que dit l’auteur des Études sur le Combat
l est , comme disait Bossuet ! Et tout de même que les disciplines de guerre les plus dures sont les mieux entendues et produi
ersel préjugé, n’a plus magnifiquement glorifié la spiritualité de la guerre que l’intelligent et profond soldat auquel nous a
é certainement un chef-d’œuvre, il a affirmé cette spiritualité de la guerre comme peut-être elle ne l’avait jamais été. Chose
broie sous ses bêtes et irrésistibles rouages, quand la science de la guerre a pris des proportions de destruction inconnues,
eur et leur nombre ! Calculateur et de sang-froid, qui raisonne de la guerre comme de l’âme de l’homme, parce que c’est cette
erre comme de l’âme de l’homme, parce que c’est cette âme qui fait la guerre , l’auteur des Études sur le Combat voit sûrement,
le monde, un changement profond dans les conditions extérieures de la guerre avec lesquelles il faut compter ; mais les condit
ées à toutes les époques du monde… La spiritualité, la moralité de la guerre , n’ont pas bougé depuis ces temps-là. Les mécaniq
sence du soleil sous le nuage. Cet ascendant moral, qui est tout à la guerre pour en déterminer le succès, selon l’auteur de c
st de la phalange sacrée de ceux qui ont un style à eux… Cet homme de guerre , mort à la guerre, avait été pris dans toutes ses
sacrée de ceux qui ont un style à eux… Cet homme de guerre, mort à la guerre , avait été pris dans toutes ses facultés par le c
a guerre, avait été pris dans toutes ses facultés par le charme de la guerre  ; car elle en a un, et pour certains esprits il e
cussion, en ces Études où il est plus particulièrement un critique de guerre dans l’antiquité et surtout dans les temps modern
t il s’est demandé ce que, par ce temps de démocratie, deviendrait la guerre de demain. Esprit viril et qui ne se laisse pas e
plus dominer, est dans ses conditions d’existence. « On domine par la guerre  : il lui faut la guerre (à son heure, soit : ses
es conditions d’existence. « On domine par la guerre : il lui faut la guerre (à son heure, soit : ses chefs ont le tact de cho
, soit : ses chefs ont le tact de choisir le moment), et elle veut la guerre  ; c’est dans son essence ; c’est une de ses condi
rganisée. Elle est vis-à-vis de l’autre en état d’infériorité pour la guerre . Une nation militaire et une nation guerrière son
fond de son âme et de sa robuste pensée ce grand spiritualiste de la guerre puisse accepter sans trouble que la guerre, qui s
grand spiritualiste de la guerre puisse accepter sans trouble que la guerre , qui sort de l’âme de l’homme et qui se fait avec
2 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [I] »
Le général Jomini. [I] Mardi 18 mai 1869. Considérations sur la guerre . — La critique après l’art. — Singuliers débuts d
in d’apprécier ses projets et de les exécuter. » Jomini. Histoire des guerres de la Révolution, tome VI, p. 114. (Sur le rôle d
onaparte à l’armée des Alpes, commandée par Dumerbion en 1794.) * La guerre a été le premier état naturel de l’homme à l’orig
e a été le premier état naturel de l’homme à l’origine des sociétés : guerre contre les animaux de proie, guerre des hommes en
’homme à l’origine des sociétés : guerre contre les animaux de proie, guerre des hommes entre eux. La faim était la conseillèr
Puis les haines, les vengeances, le point d’honneur, éternisèrent les guerres entre les familles, les tribus. De race à race et
à race et dans les grands mouvements de migration et de conquête, la guerre fut la loi suprême. De droit et de légitimité, n’
ustice, puis l’idée de cité et de liberté, est celle qui imprima à la guerre sa plus noble forme, la plus héroïque, la plus gé
nidas jusqu’à Philopœmen. Alexandre, Annibal, César, ces géants de la guerre , dépassèrent en tous sens et brisèrent bientôt ce
dernières limites et ne laissèrent rien à perfectionner après eux. La guerre qui avait recommencé dans le Moyen-Age par des br
oyaume, et Maurice de Nassau maintenir par l’épée sa libre patrie. La guerre se civilisa notablement au xviie  siècle, quand l
u monarque s’attira un terrible vengeur et doué du génie de la Grande Guerre dans Eugène. Frédéric, à son tour, le roi-conquér
du Nord antagoniste et rivale en face du Saint-Empire. Les premières guerres de la Révolution, nées d’un sublime élan, enfanté
doute, il y eut encore, — et nous en avons vu, — quelques mémorables guerres  ; mais les plus heureuses, si l’on excepte la der
op de bouches pour ne pas être entendus. Il devient évident que si la guerre a été le premier état naturel de l’homme barbare
mieux que le pressentiment, n’est pas faite encore. En attendant, la guerre est un de ces grands faits historiques qu’il faut
aque bulletin sur la carte, tenait un petit journal des opérations de guerre , lisait en même temps l’histoire des campagnes du
t procura l’argent pour leur commun voyage. Ce premier ministre de la guerre ne tint pas et fut remplacé à Berne en arrivant ;
e provisoire d’abord, puis définitif, comme chef du secrétariat de la guerre . Il y fut actif, essentiel, et il contribua autan
ison, les Lecourbe : ce dernier surtout « qui avait porté l’art de la guerre de montagne à un degré de perfection qu’on n’avai
n de l’armée de réserve à Dijon, le plan de Bonaparte pour la seconde guerre d’Italie, sa ligne d’invasion par le Valais, et,
chal ; lui-même, Ney, avait ses vivacités, ses brusqueries d’homme de guerre . Ainsi, dès les premiers jours, ayant à expédier
lait l’attention de Napoléon sur un chapitre capital où les dernières guerres , et notamment la campagne de 1800, étaient invoqu
s qu’en y trouve ne sont que de détail, et applicables seulement à la guerre de partisan, de pures recettes de stratagèmes : r
nt un pas, dit-on, dans la science, du moins pour la spécialité de la guerre de montagne. Les divers Mémoires de Monglat, de S
et par génie, se mettant à dicter ses Rêveries, pouvait dire : « La guerre est une science couverte de ténèbres, dans l’obsc
’ignorance. — Toutes les sciences ont des principes et des règles, la guerre seule n’en a point… La guerre a des règles dans l
ces ont des principes et des règles, la guerre seule n’en a point… La guerre a des règles dans les parties de détail, mais ell
ible de se former le jugement sur les historiens qui ne parlent de la guerre que selon qu’elle se peint à leur imagination… —
théorie est le pied droit, et l’expérience est le pied gauche. » Les guerres de la Révolution lui fournissaient aussi des term
e série à part, tout historique, l’Histoire critique et militaire des guerres de la Révolution (15 vol.). C’est à ce premier Tr
ations militaires 31, que s’appliquent quelques notes sur la première guerre d’Italie, dictées par Napoléon à Sainte-Hélène. O
s campagnes de Frédéric. Jomini a également servi comme historien des Guerres de la Révolution à M. Thiers qui, dans son premie
n disciple du baron Louis, on peut dire que, dans ses descriptions de guerre , il a été un disciple de Jomini. Le chapitre de s
ans le glorieux capitaine qu’il se vouait à servir une seule faute de guerre  ; il était sous le charme. Frédéric restait pour
ançais contre les coalisés depuis 1792, qui commençait l’Histoire des guerres de la Révolution. Puis, en 1807, parut une troisi
Ce qu’il y a d’assez piquant, c’est que Napoléon, dans son Précis des Guerres de Frédéric, tout en n’épargnant pas au roi-capit
i de Prusse devait pénétrer par la Moravie sur Vienne, et terminer la guerre par la prise de cette capitale. Ils ont tort : il
3 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vi »
antage, car ils s’étaient persuadés que l’Allemagne ne voulait pas la guerre , et que, si jamais le Kaiser la tentait, les cama
squisse sommaire de la pensée doctrinale des socialistes durant cette guerre .‌ En juillet 1914, quand la question serbe s’est
enne, où l’on a voté à la quasi-unanimité la grève générale en cas de guerre , et quelques jours après, fin juillet, à Lyon, Ja
près, fin juillet, à Lyon, Jaurès lançait la fameuse phrase que si la guerre arrivait tout de même, la France se souviendrait
verts. La France et ses alliés ne portent pas la responsabilité de la guerre . Aux yeux de tous éclate que ni les Français ni l
rs. De là l’attitude des socialistes. Ils prennent les armes pour une guerre défensive.‌ Deux heures avant de mourir, Jaurès a
t la France.‌ On a vécu sur cette pensée tous les premiers mois de la guerre . Pas l’ombre de difficultés dans le premier manif
pays pour préserver les peuples du déchaînement ou de la durée de la guerre … »‌ Dans ce congrès encore, il fut affirmé d’une
toute sécheresse les variations doctrinales du socialisme pendant la guerre , telle que je crois les avoir constatées depuis m
acifisme furent elles-mêmes, pour certains combattants, un ressort de guerre , un ravitaillement moral. Au 4 août 1914, derrièr
tés. Quoi ! nul des accords convenus ne joue ! L’Allemagne déclare la guerre , et les socialistes du Reichstag y font adhésion.
rétentions du Kaiser à l’hégémonie. En avant, puisqu’il faut faire la guerre pour reconquérir la paix définitive…‌ Mais le gra
ole.‌ Mes chers petits élèves, je ne vous ai pas souvent parlé de la guerre . Lorsque vous vous battiez, même pour jouer, je v
tiez, même pour jouer, je vous ai toujours séparés et grondés, car la guerre est une chose affreuse que vous ne connaîtrez pas
ierre Génin, libre penseur, antimilitariste, ne veut pas voir dans la guerre , qu’il exècre, une défaite de ses idées, mais une
bre 1914 et 24 février 1915.)‌ Un socialiste soigné pour blessure de guerre dans un hôpital de l’Ouest, écrit :‌ Pendant tro
tes soldats, car nous avons besoin d’y croire. Oui, il faut que cette guerre marque l’affranchissement définitif de l’humanité
ivait à un de ses écoliers :‌ Nous travaillons, nous, pour que cette guerre soit la dernière et que les écoliers d’aujourd’hu
éflexions nous suggère ce vaillant soldat, quand du milieu de la dure guerre il trouve un joyeux réconfort dans la perspective
linguistes de l’école de Meillet, et, au moment de la déclaration de guerre , il se trouvait au Pamir, occupé à déchiffrer des
péteurs, frondeurs, toujours prêts à se plaindre de la soupe ou de la guerre ou des officiers, mais au fond bons cœurs et qui
re qu’ils ne songeaient plus alors à se plaindre de la longueur de la guerre , mais que tous se laissaient prendre à l’intérêt
e peut être assuré. Et les révolutionnaires, quand ils ont à faire la guerre , s’y mettent bravement parce que c’est la tâche d
eur nature de mettre leur amour-propre dans leur travail.‌ Et puis la guerre , à leur insu, souvent les modifie. Ils ont beau d
‌ Eh bien ! nous ne voulons pas être de ceux pour qui la leçon de la guerre est une leçon que la guerre leur permet de donner
pas être de ceux pour qui la leçon de la guerre est une leçon que la guerre leur permet de donner aux autres ; nous la recevo
ous, des hommes formés par le travail. Et chez plusieurs d’eux, cette guerre apporta une illumination si belle que nous voulon
e connue.‌ Les Français de religion protestante ont prouvé dans cette guerre qu’ils aimaient la France, le protestantisme et l
e Nietzsche, et maintenant vous allez le voir, sous l’influence de la guerre , qui rectifie sa pensée et son tir.‌ Dès le 12 ao
re 1914, il fait cette réflexion : « La plus grande grandeur de cette guerre , il me semble, je la vois dans ceci qu’elle rend
son sommet et s’épanouît dans la note suivante :‌   « Considérant la guerre , je ne veux plus être révolutionnaire pour la cla
oilà l’effort, le cri d’une conscience en travail, sous le coup de la guerre . Nul de nous ne peut lire ce texte et passer outr
la pensée socialiste sa pensée ainsi purifiée par la fournaise de la guerre . Nous y sommes tous intéressés. Dans les papiers
s seront punis, car nous les socialistes, nous crierons, non plus : «  Guerre à la guerre ! » mais : « Guerre à outrance ! » Il
is, car nous les socialistes, nous crierons, non plus : « Guerre à la guerre  ! » mais : « Guerre à outrance ! » Il nous faut l
ialistes, nous crierons, non plus : « Guerre à la guerre ! » mais : «  Guerre à outrance ! » Il nous faut leur peau !‌ Six sema
aliste Albert Thierry, éclaire singulièrement l’opinion que depuis la guerre , je me suis faite sur la vraie mentalité des inst
u’ont bien désarmée la belle tenue, le courage patriotique pendant la guerre , de ces agités, hier encore ennemis de toute disc
tionnaires, erreur d’hier, peut devenir la vérité de demain. Avant la guerre , il était présenté comme un état anarchique menaç
onctionnaire. Mais il est possible qu’il devienne, au lendemain de la guerre , le modérateur nécessaire d’un pouvoir tyrannique
r que nous courions. De là nos efforts pour sortir de ce chaos.‌ » La guerre a réveillé chez nous les vertus de la race : son
cipline qui nous faisait défaut.‌ » Profiterons-nous des leçons de la guerre dans les moments de sécurité trompeuse de la paix
4 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 12, des siecles illustres et de la part que les causes morales ont au progrès des arts » pp. 128-144
qui auroit pris son essort au commencement des trente-cinq années de guerre qui désolerent la France jusqu’à la paix de Vervi
sieurs années exemptes des inquiétudes et des craintes qu’amenent les guerres , du moins celles qui peuvent faire perdre aux par
nt pas aux romains, tandis qu’ils faisoient dans leur propre païs une guerre , dont tous les évenemens pouvoient être mortels à
les vers et les tableaux qu’après avoir transporté le siege de leurs guerres en Grece, en Afrique, en Asie et en Espagne, et q
ignoit plus d’être envahie par les barbares du temps de Philippe. Les guerres que les grecs se faisoient entr’eux, n’étoient po
s guerres que les grecs se faisoient entr’eux, n’étoient point de ces guerres destructives de la societé, où le particulier est
foïers et fait esclave par un ennemi étranger, telles que furent les guerres que ces conquerans brutaux, sortis de dessous les
dessous les neiges du Nord, firent quelquefois à l’empire romain. Les guerres qui se faisoient alors en Grece, ressembloient à
souvent sur les frontieres du païs-bas espagnol ; c’est-à-dire, à des guerres où le peuple court le risque d’être conquis, mais
ns ; et où il n’est pas exposé aux malheurs qui lui arrivent dans les guerres qui se font encore entre les turcs et les chrétie
les guerres qui se font encore entre les turcs et les chrétiens. Les guerres que les grecs se faisoient entr’eux, étoient donc
s se faisoient entr’eux, étoient donc ce qu’on appelle proprement des guerres reglées où l’humanité se pratiquoit, souvent avec
conçurent quand ils virent la maniere dont les françois faisoient la guerre lors de l’expedition de notre roi Charles VIII au
ne partie de leurs citoïens pour être ineptes à tout, hors à faire la guerre  ; genre d’éducation, qui fait depuis long-temps u
qui composent la societé des nations, s’assemblent pour terminer des guerres et pour regler la destinée des états ; de même il
is. Rome tranquille goûtoit, après plusieurs années de troubles et de guerres civiles, les douceurs d’un repos inconnu depuis l
ecle précedent, un gouvernement stable et reglé. On peut dire que les guerres étrangeres qui commencerent alors en Italie par l
hension de voir le feu mis à sa maison dans une émeute populaire. Les guerres qui se faisoient alors semblables à la grêle, ne
e les querelles des souverains, et qui fait durer les calamitez de la guerre long-temps encore après les traitez, de maniere q
ere que la paix ne peut recommencer que plusieurs années après que la guerre est finie, n’étoit pas encore inventé. On vit suc
5 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »
à cette heure dans la terre de France. Mais nul ne reviendra de cette guerre exactement pareil23.‌ Ce temps de misère demeurer
souviendront toujours du caractère exact de l’union sacrée durant la guerre  ; ils ne laisseront jamais dire qu’elle ait été l
ne valent pas moins, ceux qui se taisent depuis le commencement de la guerre , ce bourgeois, ce paysan, qui y vont avec courage
est pacifiste ; en ce sens, la France est guerrière. L’idée que cette guerre doit être la dernière des guerres, c’est une viei
ance est guerrière. L’idée que cette guerre doit être la dernière des guerres , c’est une vieille idée populaire, « A nous de so
de France ont besoin de saints », disait quelqu’un à la veille de la guerre … Ils naissent chaque jour des champs de bataille
s’agit de libérer et d’approfondir la vie spirituelle en France.‌ La guerre vient de nous apprendre que nos cœurs parfois con
, les palissades de partis, laissons là agrandie telle que pendant la guerre .‌ On raconte qu’un soir de bourrasque et de pluie
les soldats, les gens du village et les enfants d’un orphelinat de la guerre . Après l’Évangile, le curé parla, et quand il eut
plus ce qu’elle était en 1914 et 1915… Mais nul ne reviendra de cette guerre exactement pareil. » Quand cette page parut dans
érait ; bien souvent je me suis dit, en écoutant mes camarades : « La guerre dure trop longtemps ! Où sont les grandes heures
uvre en eux, les avait épurés, combien ils sortiraient modifiés de la guerre .‌ En 1914-1915, je crois que le changement avait
l qui couvrent brusquement les étangs d’une mince couche de glace, la guerre nous avait brutalement saisis et confondus dans u
ampagne, depuis l’écroulement que nous nourrissions des espoirs d’une guerre relativement courte. Il nous a fallu alors nous r
l nous a fallu alors nous replier sur nous-mêmes avec la vision d’une guerre certainement encore longue, plus pénible que nous
que jamais ; et, à ce moment, la nécessité de nous faire « une âme de guerre  » s’est imposée à nous ; nous nous y sommes pliés
aut situer de tels épisodes dans l’atmosphère d’immense charité de la guerre . Nulle tiédeur. Ils sont tout brillants. Et quel
ardente réclamation pour que survivent et continuent d’agir après la guerre leurs espérances et leurs volontés.‌ Voici la pét
« Messieurs les représentants de la nation,‌ » Depuis le début de la guerre , des centaines de mille de Français sont morts. Q
critiques dont ses partisans n’avaient pu triompher. A l’issue d’une guerre où tous les enfants de la France furent plus beau
6 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Campagnes de la Révolution Française. Dans les Pyrénées-Orientales (1793-1795) »
de bataillon du génie8. Lundi 17 février 1862. Dans l’histoire des guerres comme dans celle des littératures, il y a des mom
usqu’à la paix de Bâle (juillet 1795). L’étude de cette partie de nos guerres avait été négligée. Je sais bien que cinq beaux c
et judicieux. Cet écrivain si distingué, le premier des critiques de guerre proprement dits, qui avait produit son ouvrage de
contemporain et le témoin de l’Iliade), Jomini a éclairé, en fait de guerre , tout ce qu’il a traité ; mais il n’en est pas mo
r-le-champ, pour punir l’Espagne de son insolence, on lui déclarât la guerre , et qu’on enveloppât le tyran de Castille dans l’
a vengeance. Les conseils des émigrés y poussaient. La déclaration de guerre par la Convention, le 7 mars 1793, mit l’Espagne
ondition comme de Flers, mais enthousiaste, mais animé du génie de la guerre , vu de trop loin et imparfaitement connu jusqu’ic
abord, au lieu de tenter une analyse presque impossible d’un livre de guerre qui exige tant de précision pour être compris. En
né soixante-quinze ans. Retournez les chiffres. Ancien officier de la guerre de Sept-Ans, comptant déjà quarante années de bea
spéciales brillantes, et illustrer bien des épisodes de ces premières guerres . On débuta par un échec : c’était, avec une armée
e), cette clef des montagnes. Cependant il dut avoir, même dans cette guerre à part et indépendante, son représentant du peupl
a une amitié respectueuse qui ne se démentit jamais. C’est dans cette guerre de montagnes à laquelle il était singulièrement p
de la plus pénible de la carrière de Dagobert. « Dans le métier de la guerre comme dans les Lettres, chacun a son genre, » a d
a dit Napoléon. Dagobert a son genre ; il est un admirable général de guerre distincte et circonscrite, il n’est pas également
ui l’ont compromis, il dépose le commandement pour aller reprendre sa guerre heureuse et favorite en Cerdagne. Malgré toutes l
a légende. On peut dire que, sur cet échiquier hérissé, il faisait la guerre pour la guerre, avec passion, avec verve. Plus il
eut dire que, sur cet échiquier hérissé, il faisait la guerre pour la guerre , avec passion, avec verve. Plus il y avait de dif
obert ne se gêna pas pour en dire crûment son avis dans le Conseil de guerre  ; il railla amèrement le représentant, car au bes
que les précédents furent encore mis sur le tapis dans un Conseil de guerre réuni le 12 novembre. Sur la question qui y fut p
enadiers que le métier de général, les représentants me déclarent une guerre implacable ! Je n’ai point approuvé le plan de l’
le libérateur des Pyrénées. C’est de lui que Napoléon, l’historien de guerre par excellence, a dit dans son récit du siège de
involontaire due à toute émotion sublime mouille la paupière, que nos guerres de plume et nos zizanies littéraires nous semblen
t ! Cela ne vaudrait-il pas mieux surtout que d’être exposé, dans ces guerres sans danger, à dépenser plus d’ardeur qu’il ne fa
justes occasions, de dignes et amples matières à déployer son zèle ! Guerre , art, poésie, philosophie, imagination ou réalité
7 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [V] »
estinée, tandis qu’ils sont en train de se la faire. Au sortir de ces guerres gigantesques où il n’avait pas même eu la moitié
t et terrible jeu à combinaisons non limitées qu’on appelle la grande guerre , non pas seulement être appelé à donner en quatre
nt titre de colonel, à lord Londonderry, qui avait fait les dernières guerres sous le nom de général Stuart. Il avait dit que «
s militaires. Je ne puis que signaler brièvement ici son histoire des Guerres de la Révolution, qui, ébauchée en 1806 et dans l
on des différentes armées européennes à l’époque de la déclaration de guerre en 1792) est tel que Jomini seul pouvait l’écrire
liée ; car ce tacticien éclairé est le premier à reconnaître que « la guerre est un drame passionné et non une science exacte
donnés et y renouveler la lutte. Que vos chefs étudient les dernières guerres et apprennent à combiner leurs marches comme Napo
andes Opérations militaires en 3 volumes ; Une Histoire militaire des Guerres de la Révolution en 40 volumes. Les quatre dernie
e bien du plaisir. » Revenons aux études sévères. — Son Histoire des Guerres de la Révolution terminée, Jomini, malgré ses pla
pensée et qu’un désir : continuer son récit et donner l’histoire des guerres de l’Empire. Comment ne pas l’écrire en effet, ce
s combinaisons savantes qui avaient en général présidé aux actions de guerre de ce règne entre tous mémorable. Selon l’opinion
où il fit tout dépendre d’une grande victoire présumée au début de la guerre . « Ses idées devaient se développer selon la tour
l étranger67. L’auteur, parlant en son nom, n’aborde pas seulement la guerre , il traite aussi la question politique ; il s’y a
 ? Question toujours pendante… Mais ceci s’écarte de notre sujet. Une guerre , qui couvait depuis plusieurs années, éclata en 1
’il rédigea son Tableau analytique des principales Combinaisons de la Guerre et de leurs rapports avec la Politique des États,
, qui est devenu dans les éditions suivantes le Précis de l’Art de la Guerre (2 vol.), un résumé condensé de tous les principe
doit à son expérience personnelle, comme par exemple, au chapitre des Guerres nationales, les deux faits qui se rapportent au t
Ney en Espagne, et qui prouvent que les conditions habituelles de la guerre sont tout à fait changées et les précautions ordi
édigea en particulier une série d’études sur toutes les hypothèses de guerre possibles pour la Russie. Cet ouvrage est resté s
norants, il avait jugé, dès le début, que le véritable objectif de la guerre serait Sébastopol, et il l’écrivit à Pétersbourg
l l’écrivit à Pétersbourg dès le mois de mars 1854, avant même que la guerre fût déclarée. Toutefois, il lui fut impossible de
’empereur Nicolas sont ensevelis dans les archives du ministère de la guerre russe. À la conclusion de la paix, le général Jom
ns militaires spéciales. La plus récente est celle que lui suggéra la guerre de 1806, où, tout en reconnaissant la valeur des
préciser, diriger, pour accélérer et par conséquent pour diminuer la guerre , pour la faire ressembler le moins qu’il se peut
ensée de Jomini en signalant deux ouvrages publiés sur ce sujet de la guerre de 1866, et dus l’un et l’autre à des écrivains m
 : le premier et de beaucoup le plus considérable, qui a pour titre : Guerre de la Prusse et de l’Italie contre l’Autriche et
— et l’autre écrit plus court et en forme de discussion, intitulé La Guerre de 1866, par le major belge Vandevelde (1 vol. de
ments en eux-mêmes et dans leurs conséquences relatives à l’art de la guerre . 71. M. le colonel de Courville. 72. Je vois qu
8 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iv »
ofondes qui distinguent la haute vie spirituelle des protestants à la guerre . Au milieu des prêtres catholiques s’épanouissait
Un protestant qui veut me faire comprendre l’esprit des pasteurs à la guerre , me décrit l’un des plus aimés : « Le pasteur Nic
eçons et des exemples, pour supporter vaillamment les angoisses de la guerre .‌ Le pasteur Camille Rabaud, vieillard plus qu’oc
a consolation des autres. M. Babut est ce pasteur qui, au début de la guerre , écrivit la lettre la plus noble, d’une honnêteté
camarades, il écrit dans une lettre que j’ai sous les yeux : « Cette guerre a parfois renversé les rôles. Nous les élevions,
semblent les plus puissantes pour vivifier les protestants dans cette guerre  ? De quoi se compose leur trésor propre au servic
r. Ils n’auraient pas suivi aisément le drapeau de leur pays dans une guerre d’agression.‌ « Mon cœur de citoyen n’est pas inq
ls sont nombreux, ces protestants qui, voyant une opposition entre la guerre en soi et la pensée de Dieu, cherchent à la résou
rist », parti comme sous-lieutenant au 33e d’infanterie, écrit : « La guerre  ! mais il me semble que plus que jamais nous trav
me toujours, travaillera efficacement pour la paix du monde… De cette guerre résulteront de grandes choses pour notre patrie,
tre patrie, pour l’œuvre qui doit s’accomplir en elle et par elle. La guerre actuelle, ô miracle ! servira la cause de l’évang
à te faire glorifier.‌ Seigneur, tu sais que je n’aurais pas voulu la guerre , mais que je me suis battu pour faire ta volonté 
toilettes. Gardez vos sourires pour fêter les vainqueurs de la grande guerre . Nous n’y serons peut-être pas : d’autres seront
ls sont nombreux, ces protestants qui, voyant une opposition entre la guerre en soi et la pensée de Dieu… ‌ La même opposition
et la pensée de Dieu… ‌ La même opposition entre la loi d’amour et la guerre est sentie, exprimée mille fois, dans les lettres
ur responsabilité d’officier hante les jeunes gens, au cours de cette guerre , dès qu’ils entrevoient d’avoir un galon. Je cite
ngt-deux ans à peine, nommé Gaston Verpillot, qui s’occupait avant la guerre d’horlogerie à Reconvilier (Jura bernois). Il ava
9 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.). Guerre des Barbets. — Horreurs. — Iniquités. — Impuissance. »
Catinat (suite.) Lundi 5 septembre 1864. Guerre des Barbets. — Horreurs. — Iniquités. — Impuissan
ont. Le duc de Savoie ne se portait pas de gaieté de cœur à une telle guerre  ; bien des fois la Cour de Turin avait essayé d’a
nt avec le duc de Savoie. Catinat, il faut le dire, ne vit dans cette guerre si mauvaise qu’il allait faire à de pauvres monta
it être le grand adversaire de sa vie, son élève dans cette prochaine guerre , puis son rival, son vaincu, son dupeur éternel,
quoi qu’on puisse dire de ce qui arriva dans la suite de cette atroce guerre , cette première levée de boucliers, avec les inst
les passages sont gardés ; aucune nation n’est en mesure de faire la guerre à la France dans votre seul intérêt ; nulle armée
u Ciel. Il est vrai que le bras de Dieu, qui vous a soutenus dans les guerres passées, n’est pas encore raccourci ; mais si vou
écrie avec l’Apôtre : Je puis tout par Christ qui me fortifie ! » La guerre était décidée ; Catinat, qui n’a que son objet en
escarpés ; pour cela, il avait fallu combattre, et c’était toute une guerre qui recommençait. Ils allaient avoir contre eux C
. Dès lors les Barbets s’éternisèrent, et Catinat, durant toute cette guerre de 1690 à 1695, les eut sur ses derrières et sur
achons, pour être juste, ce que les Barbets aussi étaient devenus. La guerre démoralise vite et ensauvage les cœurs, en se pro
nquilles et ne demandaient que paix et simplesse ; l’on y a porté une guerre qui leur a fait prendre des mesures auxquelles il
suite de quel poids lui seront les conquêtes qu’il a faites… » Cette guerre de guérillas, on l’a trop su à toutes les époques
t quasi-immortelle. On fut donc puni, pendant toute la durée de cette guerre qui se fit en Savoie depuis 1690, d’avoir agacé i
evoir, et avec zèle. C’est pourtant là une affreuse conséquence de la guerre , qu’il y ait un lieu au monde où le nom de Catina
est juste qu’il la subisse tout entière. II. Siège de Philisbourg. —  Guerre de Piémont ; son caractère. — Victoire de Staffar
s désintéressés et parfait gouverneur comme à Casal. Mais bientôt, la guerre recommençant, on le jugea plus utile ailleurs. No
sans tant marchander. Le duc de Savoie, qui n’était pas prêt pour la guerre , ne cherchait qu’à gagner du temps, des semaines
ourreau ; les hostilités s’ouvrirent le 4 juin 1690. Ici commence une guerre de cinq ou de six ans (1690-1696), et qui, plus o
pour le service du roi. » Lorsque l’on considère l’ensemble de cette guerre après la conclusion, il semble qu’elle fasse un t
es personnages en présence et avec les résultats obtenus. C’était une guerre toute politique en effet ; il y avait dans le duc
battant. Détacher le duc de Savoie de la ligue était l’objet de cette guerre , bien plus que de l’aigrir, de l’outrer et de l’h
avait alors sous la main, nul n’était plus propre que Catinat à cette guerre du Piémont qui était devenue en quelque sorte sa
dit l’effet que produit de loin et historiquement l’ensemble de cette guerre  ; mais, si on l’examine en détail et au point de
vains militaires les plus instruits et les plus capables. L’art de la guerre a existé de tout temps, a dit Jomini ; mais les t
existé de tout temps, a dit Jomini ; mais les traités sur l’art de la guerre sont récents. Parmi les modernes qui ont ouvert o
10 (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315
Récits de combattants Cette guerre , qui prenait tout, emmena ses annalistes : tant d
œur et d’entrain. Et l’on se demande où ces soldats de la plus grande guerre ont trouvé le temps d’écrire ainsi. L’un, ce fut
drapeaux déployés, et clament la Marseillaise… » Voilà le début de la guerre et des Étapes et batailles d’un hussard. Le hussa
qui permet à l’auteur d’Étapes et batailles de peindre si joliment la guerre et ses horreurs. Il ne dissimule pas les horreurs
e crainte et à tout marasme, et la nique aux Boches. Je disais que la guerre avait emmené avec elle ses annalistes, les écriva
essai, donne un chef-d’œuvre. M. René de Planhol, lui, partit pour la guerre avec son talent : on connaissait le charmant recu
il se promettait « d’écrire de belles choses » et n’écrivait rien. La guerre l’a séparé de tout ça : et, en pleine guerre, il
» et n’écrivait rien. La guerre l’a séparé de tout ça : et, en pleine guerre , il combat certes, et il écrit En campagne, qui e
ni études tactiques, ni considérations critiques sur l’ensemble de la guerre  : lieutenant de chasseurs, il ne prétend pas à do
té d’intelligence, il les rattache si bien à l’immense conflit que la guerre tout entière est là, dans les trois cents pages d
ours singuliers, accomplir des exploits de manège : il la menait à la guerre . Elle l’a bien porté, docile et alerte, par tous
ge » se constitue, solide sur les deux versants. Toutes les sortes de guerre , notre armée extraordinaire eut à les accepter, d
nte et patiente, puis dans la brusque reprise d’offensive, et dans la guerre de siège. Celle-là, qui n’est pas finie, abonde e
 ! » M. Maurice Gandolphe insiste sur l’atroce difficulté de faire la guerre chez soi, d’avoir cette tâche : reprendre, avec l
voir cette tâche : reprendre, avec les instruments dévastateurs de la guerre moderne et contre un ennemi sauvage, des villages
l’arrière », qui s’étonnent de la lenteur et des retards… Abominable guerre , et cependant sainte. La dernière impression que
relevée. Les historiens, plus tard, feront leur profit de Six mois de guerre en Belgique, par un soldat belge, Fernand-Hubert
t tricoter de ce train-là entre les deux !… » Lisez enfin La Vie de guerre contée par les soldats. M. Charles Foleÿ a recuei
oux devant elles, en toute humilité de gratitude. Chroniques de la guerre L’honneur est le même, dit Salluste, à faire
son regret. Parmi les écrivains qui auront passé les durs mois de la guerre à commenter les événements, il n’en est pas un qu
s-les : nous y retrouverons et nos angoisses des premiers temps de la guerre , angoisses qu’il a endurées jusqu’au martyre, et
er ce mot. Son premier article est daté de Roscoff, 28 juillet : « La guerre  !… » On travaillait aux champs ; la moisson comme
ine que de savoir si le temps serait bon pour la récolte. Soudain, la guerre  ! « On vient à moi, on m’interroge. Comment cela
rance, nous aurons à choisir, dans cette alternative, l’infamie ou la guerre . Donc, c’est la guerre, n’est-ce pas ?… Paris, 2 
oisir, dans cette alternative, l’infamie ou la guerre. Donc, c’est la guerre , n’est-ce pas ?… Paris, 2 août : « L’heure n’est
taire. Le capitaine de garde sortit et, agitant son képi, cria : « La guerre est déclarée ! » Une clameur d’enthousiasme : les
st déclarée ! » Une clameur d’enthousiasme : les officiers saluent la guerre . Puis défilent les députés, le front bas, soucieu
nation, sûre de soi ! Jour après jour, l’ancien combattant de l’autre guerre consulte ainsi sa mémoire, se débat contre les an
bataille de l’Aisne serait un épisode de la déroute allemande. Or, la guerre de tranchées s’organise ; des longueurs !… Il att
e dont palpitait la nation. Quelques jours avant la déclaration de la guerre , M. Maurice Barrès publiait, sous ce titre Dans l
e de la santé française. Guérison subite, résurrection, miracle de la guerre  : la France était malade ; et elle va bien ! La g
miracle de la guerre : la France était malade ; et elle va bien ! La guerre l’a sauvée. Quel remède ! Pire que le mal ? Un re
voit jamais ce qu’on désire trop ; quand je serai mort, il y aura la guerre  ! » M. Barrès ajoute : « Je n’ai jamais souhaité
rançais autour des grandes idées de notre race. » Donc, il fallait la guerre . Il ne fallait pas la vouloir : et nous ne l’avon
t-il pas imposé la même loi rigoureuse à laquelle, d’un seul coup, la guerre a soumis toute la pensée française ? Il assiste à
tribulation qui la conduit à ses fins augustes. Cette chronique de la guerre , c’est une poésie ardente, encourageante, crainti
l’attente et l’effort, ou la gloire et le deuil. Premiers jours de la guerre  ; et le 10 août : « C’est un paysage matinal, un
e sait plus et qu’on pose des questions. « Combien de temps durera la guerre  ? » C’est le moins qu’on veuille demander. Alors,
ttérature était assez tranquille ici-bas et en notre pays, lorsque la guerre a éclaté. Subitement, ce qui nous enchantait n’ex
auteur de La Colline inspirée et de ces pages où les péripéties de la guerre ont leurs images pathétiques. Il n’a point eu à m
nt, pour nous secourir, il sait la géographie : il la savait avant la guerre  ! Les noms de villes et de rivières de la Pologne
téréoscope. Il sait l’histoire ; il a tout lu. Il a étudié toutes les guerres , celles de l’antiquité, celles des temps modernes
guerres, celles de l’antiquité, celles des temps modernes, depuis la guerre de Troie jusqu’à la guerre des Balkans. L’expédit
uité, celles des temps modernes, depuis la guerre de Troie jusqu’à la guerre des Balkans. L’expédition des Dardanelles ne le p
Temporiseur. Et, pour les gens pressés encore, au neuvième mois de la guerre , Polybe consulte le maréchal de Saxe, lequel, apr
plus vifs, Polybe les emprunte à Napoléon. La prodigieuse variété des guerres impériales fournit des réponses à tous les problè
: il nous somme d’être attentifs à ce qu’il appelle « le rythme de la guerre  ». Qu’est-ce que le rythme de cette guerre ? Exem
appelle « le rythme de la guerre ». Qu’est-ce que le rythme de cette guerre  ? Exemple : telle de nos offensives, celle de Cha
e à la Méditerranée et de la Pologne à la Picardie. « Ce rythme de la guerre , c’est l’une des grandes raisons de notre certitu
ématique et absolue de la victoire », dit Polybe. Et, ce rythme de la guerre , il nous le fait sentir avec une habileté impérie
é l’incertitude à l’égard des destinées françaises. Le roman et la guerre Il n’a guère paru de romans depuis le début d
an et la guerre Il n’a guère paru de romans depuis le début de la guerre . Les temps seraient plus favorables à l’épopée. S
ces qu’ils ont refusé la littérature ! Ces dernières années, avant la guerre et dans le grand désordre, n’allait-on point à fa
ement de l’esprit. Ce vif sentiment qu’ils ont eu, s’il dure après la guerre , suffira probablement à corriger quelques erreurs
’il en soit des hypothèses qu’on a formulées sur les lendemains de la guerre , une nouvelle France va naître, dont il est malai
romancier de ce monde nouveau. La formidable commotion de la présente guerre se propagera ; tout aura subi le branle : ni l’éq
ura-t-elle ?   Les quelques romans qui ont paru depuis le début de la guerre portent la marque de l’angoisse. L’un des plus be
expérience, nous avertit opportunément ; et quelle épreuve, que cette guerre , la plus grande guerre et l’expérience la plus va
t opportunément ; et quelle épreuve, que cette guerre, la plus grande guerre et l’expérience la plus vaste qui ait placé l’hum
i du regard qui l’examine et qui en tolère le spectacle. L’effroyable guerre ne serait que démence déchaînée, si les âmes ne l
calamité vertu, c’est ce que montre La Veillée des armes, roman de la guerre en ses préludes. Mme Marcelle Tinayre y conte l’h
e française, — que va troubler, bouleverser la subite explosion de la guerre et qui maîtrisera son émoi. Une occasion de folie
crifice, elle ne l’a point subi, mais consenti. Frêle contre l’énorme guerre , elle a soin de n’être pas éperdue ou timide ; el
n peu à la France. M. René Benjamin, lui, nous jette en plein dans la guerre . Son roman de Gaspard n’est pas du tout racinien,
réaliste serait Maupassant. M. Benjamin, je l’avoue, insiste. Mais la guerre , aussi ! Ce n’est point une guerre, celle-ci, qu’
amin, je l’avoue, insiste. Mais la guerre, aussi ! Ce n’est point une guerre , celle-ci, qu’on puisse peindre à l’aquarelle et
vie, et de la mort. Il grogne ; mais il est un grognard. Fût-ce à la guerre , il reste gentiment ce qu’il était, « Parigot de
i est l’harmonie de sa pensée. Il y a, dans ses Récits du temps de la guerre , beaucoup d’émoi, de la pitié, des larmes et une
t pas ; on devine qu’il est campagnard et qu’il a du bien. Mais, à la guerre , il est pointeur et le reste n’importe pas. Un jo
ndée, il y a une métairie de la Renaudière. La métayère, l’homme à la guerre , se mit à la charrue ; et, au bout du champ, à l’
as étrangers ni étranges. Même dans les circonstances anormales d’une guerre , ils agissent conformément à l’âme que leur a len
défaillance, annoncer : « Prêts ! » Les courts Récits du temps de la guerre ne sont pas des allégories, des symboles ou des c
M. Benjamin, les récits de M. Bazin, romans et récits du temps de la guerre , ont cette analogie, le souci du document vrai. «
oirées que laisse libres et vides, de temps à autre, même en temps de guerre , le devoir militaire et que j’ai consacrées à met
oins l’une des règles que s’imposent la littérature et le roman de la guerre  ; et c’est une règle de renoncement, le sacrifice
ur dans l’Est, brigadier ses deux ans finis, il a rengagé. Bref, à la guerre , il est maréchal des logis dans une batterie cant
traite généreusement le pays et part avant les froids. Au début de la guerre , il n’est pas là ; et le domaine d’Uffigny n’est
qu’à l’heure des repas, et il raconte alors ses souvenirs de l’autre guerre . Le dimanche 2 août, réquisition des chevaux, à U
révost vous invite à ne pas oublier que nous sommes au 2 août, que la guerre n’est pas officiellement déclarée, qu’on mobilise
ce n’est pas le Manchot, mais Joze. Joze, vieux combattant de l’autre guerre  ? Parbleu ! 3e lanciers du grand-duché de Bade :
ieux Joze, on est souvent des jours sans le voir. Les nouvelles de la guerre sont mauvaises, pour nous, et pour Gertrude qui n
ment ; et il n’a, dans la vie, qu’un vœu après cela : se racheter. La guerre lui en fournit l’abondante occasion : la monstrue
heter. La guerre lui en fournit l’abondante occasion : la monstrueuse guerre , un crime elle-même et qui se rachète par le sacr
e rachète par le sacrifice dont elle est la cause et le triomphe ; la guerre criminelle et, partant, démoralisante : — c’est e
notre consentement rehausse en obligation ; faiseuse de certitude, la guerre qui aura sauvé, parmi l’abomination, le devoir !
tes, dans l’ouvrage que je signale. Mais enfin, depuis le début de la guerre , les savants allemands annoncent éperdument « au
Allemagne. » Il ajoute : « La présente notice a été écrite pendant la guerre qui met aux prises ce pays avec l’Europe (1914-19
ns la pensée des gens qui ont fomenté de loin, qui ont déchaîné cette guerre , déjà terrible, que nos ennemis rendent monstrueu
e interprète, va chez lui jusqu’à la mégalomanie ; et son amour de la guerre , témoignage de son patriotisme, révèle par moment
de sang ». Et c’est, dit-il, afin de gagner du temps. Nécessité de la guerre  ! une nécessité qui ne lui déplaît pas beaucoup e
up et qui même paraît lui sourire assez bien, quand il écrit, dans La Guerre d’aujourd’hui : « Le sang est un suc tout particu
s Notre avenir ; et nous saurons ce qui se passait, à la veille de la guerre , dans les têtes allemandes les mieux munies de le
ques : mais il a préféré leur dédier les deux formidables tomes de sa Guerre d’aujourd’hui. Bernhardi préfère la guerre, de mê
ux formidables tomes de sa Guerre d’aujourd’hui. Bernhardi préfère la guerre , de même que l’Allemagne préfère l’industrie à l’
pas uniquement les faits incontestables qui résultent de la présente guerre et l’évidence de la barbarie que l’Allemagne y dé
« Juste pour un chiffon de papier, la Grande-Bretagne allait faire la guerre  !… » Et, pour l’Allemagne, violer la neutralité b
nce ». Et M. de Bethmann-Hollweg se lamenta : l’Angleterre entrait en guerre contre « une nation à elle apparentée, qui ne dés
utorité à cet écrivain. En outre, comme il écrivait deux ans avant la guerre , il ne songeait pas à dissimuler tout ce qu’il ca
dans une confédération des États de l’Europe centrale, soit dans une guerre avec la France. Elle serait tenue de ne plus cher
longtemps que toute la flotte anglaise sera concentrée sur le pied de guerre dans la mer du Nord, prête à commencer une marche
pité, MM. de Jagow et de Bethmann-Hollweg. Alors, que reste-t-il ? La guerre  ; tout uniment, la guerre. « Il faut en prendre n
ethmann-Hollweg. Alors, que reste-t-il ? La guerre ; tout uniment, la guerre . « Il faut en prendre notre parti : la tension en
Bernhardi conjure l’Allemagne de ne pas abandonner le sien. Donc, la guerre . Et Bernhardi avoue ce que, le 8 août 1914, MM. d
emagne et de l’Angleterre. Il annonce et il envisage sans timidité la guerre générale, la guerre immense, l’Europe ensanglanté
terre. Il annonce et il envisage sans timidité la guerre générale, la guerre immense, l’Europe ensanglantée, incendiée. Tant p
— si pacifique ! — ce gouvernement qui lésine sur les dépenses de la guerre , qui n’enrôle pas toute la nation, qui perd son t
anistes qui auront, sur la seule espérance de la victoire, déclaré la guerre au monde, que répliqueront-ils, le jour de l’éché
à la rancune désespérée de leur patrie ? Bernhardi répliquera que la guerre était, non pas inévitable seulement, nécessaire.
mpêcher de retarder les destinées humaines, il n’y a qu’un moyen : la guerre . Et, mise au service de la Germanie, — au service
Et, mise au service de la Germanie, — au service de l’humanité, — la guerre est légitime et elle est sainte. Il faut lire les
e. Il faut lire les pages que Bernhardi consacre au panégyrique de la guerre . Elles ne sont pas laides. Elles seraient plus be
rnhardi avait eu le courage de chanter tout bonnement son amour de la guerre , les « torrents de sang », les tueries agréables
ndonner à son génie farouche, il a philosophé. Au lieu de célébrer la guerre , il l’a défendue contre ses adversaires. Appelant
tre ses adversaires. Appelant Darwin à la rescousse, il a présenté la guerre comme un fait biologique ; il l’a fondée sur les
la Germanie ; une pareille tâche demandait du faux-semblant. Voici la guerre  : elle détraque tout le faux-semblant du système.
c’est l’urgence qui l’a voulue. Ce petit volume aurait été, avant la guerre , un pamphlet ; il est aujourd’hui un avertissemen
un précédent ouvrage de M. Jacques Bainville, Le Coup d’Agadir et la guerre d’Orient, l’on trouverait, parmi les polémiques d
et, proprement, le travail français. Sans la précaution française, la guerre eût été continuelle. Pour prévenir la guerre, nos
précaution française, la guerre eût été continuelle. Pour prévenir la guerre , nos rois, « économes du sang français », ont pra
lleure diplomatie, jusqu’au dix-septième siècle, nous épargna maintes guerres  ; entre la France et l’Allemagne, avant l’avèneme
allemande organisée et la sécurité de la France garantie. » Après la guerre de Trente ans, il fallait mettre les Habsbourg da
0, la France était fort agitée, de même qu’à la veille de la présente guerre  : une fois comme l’autre, l’Allemagne espère prof
. Jacques Bainville note que la défénestration de Prague, début de la guerre de Trente ans, ressemble à cet assassinat de Sera
nte ans, ressemble à cet assassinat de Serajevo, début de la présente guerre . À deux reprises, nous sommes tirés de nos chamai
a neutralité de Napoléon III en 1866 : l’une a eu pour conséquence la guerre de Trente ans et l’autre la guerre de 1870 ; le c
6 : l’une a eu pour conséquence la guerre de Trente ans et l’autre la guerre de 1870 ; le coup de tonnerre de Sadowa, comme on
ire socialiste, blâme assez rudement les Girondins d’avoir déclaré la guerre à l’Autriche. La monarchie agonisante fit, pendan
de tous les petits États. L’Europe sera plus asservie que jamais, les guerres plus terribles, tout sentiment de liberté plus co
e germanique. « Les Autrichiens eux-mêmes, regrettant de lui faire la guerre , dans le Prussien ressentirent l’Allemand… » Ces
Non : « on sent en lui une chose très belle, c’est que, ses faits de guerre , il les a vus d’en haut ! » Et la Pologne ? Miche
éen reste incomplet, inharmonique, sujet aux fantaisies cruelles, aux guerres impies des rois, tant que ces hauts génies de peu
ratie ! » On le voit, la politique se mêle de la diplomatie et de la guerre . Elle est dedans ; elle y est en plein. Richelieu
siècles, un grand conflit de la France et des Allemagnes. Mais ni la guerre de Trente ans n’a été évitée, ni la guerre de Sep
des Allemagnes. Mais ni la guerre de Trente ans n’a été évitée, ni la guerre de Sept ans ; ni la constitution d’une Allemagne,
toire. Par moments, la somme des fautes accumulées se liquide par une guerre . La vie des hommes et des nations est soumise à u
t, le deuxième, de neuf ans ; le dernier parut quelques mois avant la guerre . Cet écrivain ne se dépêche pas. Il cherche, avec
aura pour l’histoire de notre époque et pour l’histoire, sinon de la guerre , au moins de ses répercussions morales, une valeu
Suisse est un ami de la France. Il l’a prouvé, depuis le début de la guerre , par une série d’articles qui ont paru dans la Ga
e de Lausanne, maintenant réunis en un volume, À travers la France en guerre , bons articles, d’une loyauté manifeste : l’auteu
contient, en quelque manière, l’histoire du monde. À la veille de la guerre , Potterat qui est chassé de chez lui par le trava
hez lui par le travail sournois des Allemands ; et, à la veille de la guerre , Potterat qui est dans un étrange désarroi, qui a
as, mais qui attend éperdument la catastrophe ; et, à la veille de la guerre , Potterat qui se détache du passé, qui ne conject
arfum des framboises, un roulement de tambour éclate et ce cri : « La guerre  !… » Puis : « La guerre… la guerre… On marche ! »
roulement de tambour éclate et ce cri : « La guerre !… » Puis : « La guerre … la guerre… On marche ! » Puis les chuchotements 
de tambour éclate et ce cri : « La guerre !… » Puis : « La guerre… la guerre … On marche ! » Puis les chuchotements : « Sont-il
tes de la diplomatie, ne le détournent pas de comprendre fort bien la guerre , l’immense guerre soulevée par la querelle des tê
ie, ne le détournent pas de comprendre fort bien la guerre, l’immense guerre soulevée par la querelle des têtes rondes et carr
e… » Potterat crie : « Vive la France ! » et, quant à lui, déclare la guerre aux deux empires abominables. Cela lui occupe l’i
teste. Et enfin Potterat, tel que le voilà, c’est, un fanatique de la guerre  ? Un fanatique de l’honneur !… Mais que réclame-t
nce : il s’attendrit sur son peuple et n’envoie plus aux périls de la guerre une jeunesse qui le glorifie. Potterat, vers la f
articulièrement exemplaire si l’on sait que le  héros, capitaine à la guerre et, hors de la guerre, professeur de littérature
aire si l’on sait que le  héros, capitaine à la guerre et, hors de la guerre , professeur de littérature à l’Université de Mont
uivi d’étape en étape le chemin de l’âme française, est parti pour la guerre et y fut un héros. Cette note fait la conclusion
fiers par avance. Je ne sais s’ils le seront après l’épreuve de cette guerre . Je sais que nous ne leur jalousons pas leur fier
ons pas : notre suprématie n’en éclate que mieux. Mais si, dans cette guerre , nous cherchons l’influence de la Kultur, nous la
le dernier acte de mourir. Je me souviens qu’aux premiers jours de la guerre , un paysan qui partait regardait par la fenêtre d
ètes d’André Chénier. Le reste paraîtra quelque jour, — mais après la guerre  : — l’œuvre de Chénier n’a point de chance ! Elle
ment fâcheux, les Révolutionnaires et puis l’Ennemi : lors de l’autre guerre déjà, les Prussiens chapardèrent une liasse de ma
; — et il mit deux ans à l’écrire. Il le publia six semaines avant la guerre . Il fut soldat ; et il n’eut pas la chance d’alle
e à son héros. Pareillement, je notais qu’André Lafon, jusqu’avant la guerre , était répétiteur dans une école près de Paris, e
devancière. Poignant débat, que consacre la formidable épreuve de la guerre . Qui a raison ? L’avenir le dira ; ou bien, il do
finie du rêve et de la réalité. Toujours est-il qu’à l’approche de la guerre , — réalité la plus impérieuse et violente, — la j
sera parfaitement claire. La jeune littérature qui, à la veille de la guerre , commençait de fleurir, comment s’épanouira-t-ell
s doutes sempiternels, aspects divers d’un même nihilisme. Survint la guerre . Interrompu dans ses jeux subtils, Rémy de Gourmo
rodigieux regain de vie la tire du passé. Je ne crois pas qu’avant la guerre nous fussions prêts à examiner les actes du secon
beau ?… « Il n’y avait plus rien… » balbutiait Bazaine, au Conseil de guerre  ; « il y avait la France ! » répliqua le duc d’Au
ur de L’Empire libéral. N’allons pas par quatre chemins : la présente guerre dépend de l’autre guerre ; elle en est la suite e
’allons pas par quatre chemins : la présente guerre dépend de l’autre guerre  ; elle en est la suite et (veuillons-le !) la fin
la suite et (veuillons-le !) la fin. Quiconque souffre de la présente guerre — et qui n’en souffre pas jusqu’au tréfonds de so
stre des Affaires étrangères, lui beaucoup plus que le ministre de la Guerre et les généraux, lui beaucoup plus que tout le Co
t et la tribulation recommencée. Il avait attendu vingt ans, après la guerre , pour entamer le dur débat ; le verdict, c’est en
ès la guerre, pour entamer le dur débat ; le verdict, c’est en pleine guerre que sa péroraison le sollicite. Eh ! bien, disons
pouvait-il pas, ne devait-il pas, au mois de juillet 1870, éviter la guerre  ? — Il le devait, puisque la guerre a été cette c
u mois de juillet 1870, éviter la guerre ? — Il le devait, puisque la guerre a été cette catastrophe que nous réparons, après
sa vie. — Le pouvait-il ?… À cette question : qui est coupable de la guerre  ? l’auteur de L’Empire libéral a constamment répo
lonté nette de ce fourbe. Cependant, c’est la France qui a déclaré la guerre , au mois de juillet 1870 : l’intrigue allemande a
me impérial d’avoir agréé, pour des raisons dynastiques, l’idée d’une guerre , un pareil soupçon ne s’adresse point à la Républ
esse point à la République : celle-ci, à coup sûr, ne désirait pas la guerre  ; et elle ne l’a pas éludée. La criminelle préméd
er François-Joseph. L’Allemagne, une fois comme l’autre, a fomenté la guerre et a multiplié les subtils mensonges pour attribu
ipe même des nationalités qui la condamne. Enfin, si nous étudions la guerre franco-allemande, et non plus ses préambules, nou
inis Franciæ… Voilà dix ans que j’étudie les détails techniques de la guerre de 1870. Eh ! bien, je l’affirme et je le démontr
re ses adversaires. Oui, le ministère Ollivier, s’il n’a pas voulu la guerre , ne l’a point évitée : l’eût-il évitée, s’il avai
ons-le : constatons, d’autre part, que, si la France n’a pas voulu la guerre , elle ne l’a point redoutée ; certains soirs, ne
lle. En 1792, puisque Émile Ollivier compare ces deux déclarations de guerre , celle de 1792 et celle de 1870, la monarchie pre
ce qui lui reste de force et tout son dernier zèle à détourner de la guerre la révolution déchaînée ; jusqu’au 20 avril, avec
, tout le monde le délaissa, — et, plusieurs, vilainement, — avant la guerre et dans l’espérance de la victoire, tout le monde
nde l’accompagnait. Il lui importait de montrer que la déclaration de guerre n’avait pas été, de sa part, un caprice de légère
avait pas été, de sa part, un caprice de légèreté. Les origines de la guerre , c’est, plutôt que sous le ministère libéral, dan
béral, Émile Ollivier touchait à sa soixante-dixième année. Depuis la guerre , il différait le moment de sa suprême réclamation
’il ne pouvait plus écrire. Quand il imprima son quatorzième tome, La Guerre , il avait quatre-vingt-quatre ans. Son corps fléc
smarck ; de là le « soufflet de Bismarck » ; et de là, finalement, la guerre , — cette insistance, dont il avait indiqué le pér
de la Chambre, il me dit : « La dépêche de Gramont partie, c’était la guerre à coup sûr. Si Gramont ne s’en aperçut pas, je le
pas, je le compris. Eh ! bien, est-ce que j’allais, à la veille de la guerre et en pleine tourmente, déserter la France, qui c
voir pourquoi je ne le devais pas, examinez où était mon avantage. La guerre éclatait sans moi ; elle éclatait malgré moi, con
j’aurais donné ma démission le 13, et ainsi je le devançais. Après la guerre , j’étais l’homme le plus populaire de France ; on
qu’il a dit, à la tribune de la Chambre, le 15 juillet 1870, quand la guerre était, sinon déclarée, inévitable ; ce mot qu’il
mpire libéral nous y invite, nous cherchons les responsabilités de la guerre , n’examinons pas seulement les actes d’Émile Olli
abominable : « Gardons-nous de fournir à l’Empereur les moyens d’une guerre heureuse ! » Admettons (souhaitons même) que cett
le principal grief qu’on ait contre le gouvernement qui a déclaré la guerre , c’est la faute qu’il a commise en harcelant de s
béral : qui en doute ferme les yeux à l’évidence. Bismarck voulait la guerre  : c’est lui, la cause de la guerre. Ses traquenar
à l’évidence. Bismarck voulait la guerre : c’est lui, la cause de la guerre . Ses traquenards, le ministère libéral ne les a p
s préliminaires de nos désastres, il importe qu’on remarque ceci : la guerre de 1870 est, chez nous, la première (depuis les g
rque ceci : la guerre de 1870 est, chez nous, la première (depuis les guerres de la révolution ; mais, les guerres de la révolu
ez nous, la première (depuis les guerres de la révolution ; mais, les guerres de la révolution, leurs circonstances les séparen
istère Ollivier, sa responsabilité dans les préludes de la détestable guerre . L’injustice, et messéante, consiste à ne s’en pr
nedetti ou Gramont. L’injustice consisterait surtout à oublier que la guerre est l’œuvre tortueuse et acharnée de Bismarck. Se
r les documents relatifs à l’histoire politique et diplomatique de la guerre et composée de MM. Joseph Reinach, Aulard, Émile
récit d’Émile Ollivier : nous sommes frappés de voir que, quant à la guerre , il n’y avait point, dans le gouvernement, de vol
changeait, — non de préférence, — d’indécision. Personne n’a voulu la guerre  : et c’est Bismarck qui l’a voulue ; mais, au gou
t de l’Empereur, personne n’a exactement voulu qu’il n’y eût point de guerre et n’a soumis toute la politique à cette volonté.
s hommes qui furent au pouvoir en 1870, celui qui a le moins voulu la guerre , c’est celui-là même à qui on l’impute généraleme
t et une insulte pour la France. Dès lors, il n’hésite pas : c’est la guerre . A-t-il raison ? La France avait reçu, de Bismarc
igances. Pourtant, on ne se délivre pas de cette idée que la terrible guerre a été résolue, un peu, comme un duel. Au bout du
suprême réplique d’Émile Ollivier, la voici : nous étions prêts ; la guerre devait réussir. Avec quelle ardeur combative et q
iens tués, cela suppose des munitions : nous étions prêts ! Alors, la guerre devait réussir ? Elle le devait !… Ah ! démontrez
reur écrivait à son ministre : « Nous avons tout intérêt à traîner la guerre en longueur… » Il fallait se hâter, profiter de n
11 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite et fin.) »
Catinat (suite et fin.) Lundi 18 septembre 1864. I. Fin de la guerre du Piémont. — Lenteurs. — L’Homme expliqué par Te
e du Piémont. — Lenteurs. — L’Homme expliqué par Tessé. « Dans cette guerre je ne puis avoir que des joies bien courtes », éc
qui rappelle Saint-Cyr, était le contraire de ces grands maréchaux de guerre , comme on en a vu, que rien n’arrête ni n’embarra
d’attention ailleurs. L’on commence à penser les grandes choses à la guerre , mais pour les secrets de l’exécution, il faut en
e substitua dans l’esprit du duc de Savoie l’idée de paix à l’idée de guerre , et que la paix avec lui amena le démembrement de
cipal de l’affaire semble rouler désormais, et la diplomatie prime la guerre . Autant les lettres de Tessé racontant ses visite
tez devant les yeux sur cela, que votre goût n’est point de faire une guerre offensive. Rien n’est cependant plus du sien, et
Majesté est persuadée que, si votre goût n’était point aheurté à une guerre défensive, il ne se trouverait peut-être pas tant
lui un parti pris et que son goût n’était point aheurté à ce genre de guerre  ; qu’elle lui tenait, au contraire, l’esprit dans
ime le roi et l’État ; il sent que l’un et l’autre sont chargés d’une guerre qui ne peut se soutenir partout avec supériorité.
e les troisièmes ; car, à l’égard de la Catalogne, j’espère que cette guerre va reprendre son train de défensive… Je dis donc
ifficultés le prévient qu’il n’y a rien de bon dans la suite de cette guerre -ci que de l’entretenir sur le pied de l’épargne,
llante que donne de lui Tessé, qui n’est pas un jaloux ni un rival de guerre . À la fin, pressé par tous les bouts, après avoir
re aujourd’hui… C’est une grande affaire que d’avoir l’épine de cette guerre ici hors du pied, et je suis persuadé que ceux qu
a peu de militaires qui, pour tout chant de triomphe, à la fin d’une guerre où ils ont acquis de la gloire, se félicitent et
épine hors du pied ». C’est çe qu’on appelle du bon sens. II. Seconde guerre d’Italie. — Disgraces. — Grandeur d’âme. — Campag
la paix, et Catinat ne reparaît sur la scène qu’au commencement de la guerre de la Succession, en 1701. Ce qu’il fit dans ces
llement désigné par sa connaissance du pays et par ses succès dans la guerre précédente. Ce commandement devait être compliqué
it à pas rapides dans la grande carrière. Inaugurant dès le début une guerre nouvelle, Eugène entra en Italie par Trente, pass
avec ses habitudes d’esprit, était peu propre à recommencer une telle guerre . Les hommes en général, même les meilleurs, n’ont
n jeune prince entreprenant : il s’est engagé contre les règles de la guerre  ; vous voulez les suivre et vous le laissez faire
vous prenez à mon état présent. L’on n’est pas toujours heureux à la guerre  ; c’est un métier où la fortune met beaucoup du s
tes mes forces pour rendre mes services utiles dans les opérations de guerre auxquelles on se prépare, et je n’oublierai rien
en pleine lumière depuis la publication de Mémoires militaires sur la guerre de la Succession (années 1707, 1708, 1709). Il ne
12 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VII. »
corruption amenant l’esclavage qui ramène la sédition et réveille la guerre endormie. La prévoyance de ces maux et l’effort d
’histoire. Le peuple athénien, ayant perdu l’île de Salamine dans une guerre malheureuse, avait défendu, sous peine de mort, t
honte. » Jamais poésie n’eut tant d’empire : la loi est abrogée, la guerre décrétée et le poëte élu général. Ce fut alors mê
u’il avait pressenti et bravé. Il ne conseillait plus au peuple ni la guerre ni la résistance ; mais il racontait en vers les
utaient. À ce titre, on doit placer vers les temps qui précédèrent la guerre persique et les agitations des villes grecques d’
s comme Alcman, dont le vers brisé respire tour à tour l’ardeur de la guerre ou la passion de l’amour. Est-ce pour une ville d
ecques soulevées contre les satrapes, que Callinos entonna son cri de guerre  ? Est-ce pour Athènes, près de laquelle se pressa
lesse devant les peuples voisins ? Vous semblez assis en paix ; et la guerre est partout en votre pays, etc. « Que chacun de v
grand nombre. » Tyrtée, dont l’âge, déterminé par son action dans la guerre de Messénie, se rapporte au sixième siècle avant
la force guerrière. « Il n’y a pas d’homme, en effet, redoutable à la guerre , s’il n’est endurci à regarder le carnage sanglan
g, il excite encore son voisin à mourir ! Voilà l’homme puissant à la guerre  ! Bientôt il a renversé les âpres phalanges des e
ce comble de la vertu, en ne laissant pas son cœur s’énerver pour la guerre  ! » Sous la gravité douce du mètre élégiaque, ce
fait couler tant de pleurs ; vous savez la violence de l’impitoyable guerre  : et, soit vaincus et fuyant, soit vainqueurs ach
menaçante aigrette ! que, par de vigoureux exploits, il s’exerce à la guerre , et ne se tienne pas, sous le bouclier, à distanc
tre dans le choix même de ses sujets. Chante tant les plus mémorables guerres et les plus illustres généraux, il soutient sur l
lons d’élégance verbale et d’harmonie. Stésichore cependant, outre la guerre et la liberté, les grandes épreuves et les grande
13 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — III » pp. 337-355
abandonner les réformés, et qu’il s’emploierait ou à les soutenir en guerre ou, s’il y avait une paix, à les y faire comprend
t capitulent ; Rohan se porte partout où il peut. Il excelle en cette guerre de chicane. Il en fait assez pour que l’on consen
nt été prises de cette espèce de manie et de maladie dans la présente guerre , et qui s’étaient toutes fortifiées à la huguenot
France : il n’y eut qu’une France et des sujets sous un roi. L’ère de guerre et de rivalité à main armée, entre les deux commu
s sa jeunesse, dans ce voyage qu’il fît à vingt ans. Dans sa dernière guerre , il avait fait négocier à Venise par la duchesse
e sa retraite (1630) occupé de la composition de ses mémoires sur les guerres de religion, qui ne furent publiés que plus tard,
fit à Padoue, il écrivit Le Parfait Capitaine, autrement l’abrégé des guerres de Gaules des Commentaires de César, avec quelque
iavel dans les remarques qu’il a faites sur la clémence de César, aux guerres civiles. « On voit, dit-il, que sa propre expérie
civiles. « On voit, dit-il, que sa propre expérience en ces sortes de guerres lui a fourni beaucoup de lumières pour ces judici
s pour ces judicieuses observations. » Rohan, dans ce travail sur les guerres des Gaules et sur l’ancienne milice, paraît un ho
s et d’ambiguïtés et quand la France enfin se décida ouvertement à la guerre , que Rohan fut mis à même de se distinguer. Penda
it. Tout cela, est fort soigneusement démêlé dans les Mémoires sur la guerre de la Valteline, qui ne sont pas de Rohan, mais q
bien jugé de ce point comme de beaucoup d’autres. Les mémoires sur la guerre de la Valteline sont donc du secrétaire de Rohan,
sa dernière soumission en Languedoc, le reçut avec bienveillance. La guerre générale qui se déclara en 1635 permit enfin d’em
ployer au grand jour ses talents. L’idéal de Rohan, une fois hors des guerres civiles, aurait été de commander un corps d’armée
ndépendance. Dans des négociations qui eurent lieu pendant la seconde guerre (1625), il avait demandé à être envoyé en Italie
ion de l’ennemi, insista vivement pour l’attaque. Après un conseil de guerre , Rohan, général très consultatif, s’y résolut, et
Du Clausel, ancien agent du duc auprès de la Cour d’Espagne dans les guerres civiles ; le nom de la reine Marie de Médicis éta
garder les passages, qu’on le secoure surtout d’argent, ce nerf de la guerre , et plus nécessaire encore au pays des Grisons ;
talie. Moment glorieux et trop fugitif, où le secrétaire d’État de la guerre , des Noyers, mandait à d’Émery, ambassadeur de Fr
14 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand (1846-1853). — II. (Fin.) » pp. 476-495
ui se disputeront toute la première moitié de sa carrière de roi : la guerre et l’esprit ; être un grand poète, devenir un gra
déclare tout à fait et en toute naïveté dans les lettres à Jordan. La guerre elle-même ne vient qu’en second lieu, et être cap
billets charmants d’intention et presque de bonhomie. Ce n’est pas la guerre pour la guerre qu’aime Frédéric, ce n’est pas mêm
ts d’intention et presque de bonhomie. Ce n’est pas la guerre pour la guerre qu’aime Frédéric, ce n’est pas même la guerre pou
t pas la guerre pour la guerre qu’aime Frédéric, ce n’est pas même la guerre pour la conquête : « J’aime la guerre pour la glo
Frédéric, ce n’est pas même la guerre pour la conquête : « J’aime la guerre pour la gloire, dit-il ; mais si je n’étais pas p
nd et reprend maintes fois. Cela est sensible dans les deux premières guerres de Silésie ; cela le sera jusqu’à la fin et au mi
e sera jusqu’à la fin et au milieu des plus belles combinaisons de la guerre de Sept Ans : « Je ne mérite pas, écrivait-il à A
ous nous sommes tirés d’affaire par des à-peu-près. » Ainsi en pleine guerre , et si habilement qu’il la fasse, Frédéric n’est
s scènes dont je suis acteur bien malgré moi. » Pendant ces premières guerres de Silésie, ce n’est pas malgré lui qu’il est act
t, ne sont point du tout d’un mauvais cœur ; il essaye, tandis que la guerre se prolonge, de calmer les inquiétudes de son ami
quitta plus le roi, fut pillée avec tous ses bagages dans la seconde guerre de Silésie, à la bataille de Soor (30 septembre 1
l’avoir perdu : « Nous avons vécu sans cesse ensemble. » La première guerre de Silésie terminée (juin 1742), Frédéric n’a plu
l’intimité de Jordan et du roi. Frédéric était engagé dans sa seconde guerre , lorsque la maladie de poitrine de son ami s’aggr
t était devenu l’un des plus habiles lieutenants de Frédéric dans ses guerres de Silésie et dans celle de Sept Ans. Dangereusem
se peloter de neige. Quelquefois il y a un retour vers les choses de guerre  ; Frédéric, au fort de ses grandes manœuvres, ne
armée que j’ai connue si bonne autrefois, que j’ai vu ruiner par des guerres sanglantes, et qui, comme un phénix, renaît de se
ar nos ennemis. » Il traite évidemment ce digne survivant des grandes guerres comme un vieillard perclus avant le temps ; il ve
société, et vous autres me faites faire maison neuve malgré moi. » La guerre de Sept Ans survint alors, qui interrompit tout p
s intéressantes ; elle appartient aux années les plus terribles de la guerre de Sept Ans. Milord Maréchal était durant ce temp
, qu’il les acceptera plutôt que de l’argent. Si nous n’avions pas la guerre , si nous n’étions pas ruinés, je lui ferais bâtir
15 (1860) Cours familier de littérature. X « LIXe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. — État actuel de l’Europe » pp. 289-399
qui fait droit aux faibles, résistance aux oppresseurs ; qui lance la guerre , justice de la mort, ou qui maintient la paix, la
us. Celui qui les viole est hors la loi ; tout le monde a le droit de guerre contre lui ; c’est le grand anarchiste de la soci
férence de Londres, en 1831, pour se jeter une dernière fois entre la guerre européenne et la France après la révolution de la
de Napoléon le suicide de la France, ni les apôtres turbulents de la guerre , qui ont toujours trouvé entre eux et leurs mers
e la France de construire contre nous de plus redoutables machines de guerre . Ah ! qu’un grand diplomate nous serait nécessair
, était désormais le nœud des triples coalitions contre nous ; qu’une guerre de la France avec la Prusse serait toujours tripl
ne guerre de la France avec la Prusse serait toujours triple ; qu’une guerre avec l’Autriche pouvait être presque toujours iso
britannique, et qui attise d’une main cachée la plus malfaisante des guerres , la guerre civile, la guerre d’insurrection, la g
une main cachée la plus malfaisante des guerres, la guerre civile, la guerre d’insurrection, la guerre filiale contre la natio
lfaisante des guerres, la guerre civile, la guerre d’insurrection, la guerre filiale contre la nation avec laquelle on simule
crime à la fois, l’anarchie et l’esclavage, qui a fait à la France la guerre navale des transports au profit de l’Angleterre e
pour comble d’impudeur, après la paix, nous a demandé, sous peine de guerre , le remboursement des sommes qu’elle n’avait pas
ng et de l’or français, bravement mais déshonnêtement prodigués à une guerre illicite. Louis XVI, ensuite, qu’en a-t-il recuei
l’esprit philosophique de la révolution, et l’esprit turbulent de la guerre . L’un était l’esprit des hautes classes, y compri
sions populaires et soldatesques plus qu’intelligentes, vociférant la guerre universelle à grands cris, et surtout la guerre à
gentes, vociférant la guerre universelle à grands cris, et surtout la guerre à l’Angleterre, par ce vieux ressentiment hébété
utter dans leurs feuilles, dans leurs harangues, ces deux esprits. La guerre à tout le monde, et, avant tout le monde, à l’Ang
supériorités de ce parti, assez hommes d’État pour comprendre que la guerre dévorerait, au premier coup de tambour, la libert
république, semblait autant la protéger que la servir. XXI La guerre de la république avec l’Europe en ce moment était
ent était plutôt une sorte d’habitude et d’impulsion continuée qu’une guerre d’intérêt ou de passion. La pensée de la républiq
e du Directoire. En désavouant la Terreur au dedans, il désavouait la guerre systématique au dehors. M. de Talleyrand, lié de
, tout ce qu’un grand diplomate pouvait enseigner à un grand homme de guerre . Bonaparte voulait très sincèrement, à cette époq
s trônes, et que le sol de la France pût porter le sien. Liquider les guerres de la république et remettre le gouvernement cons
tables en Italie pour indemniser l’empereur de celles que la dernière guerre lui a enlevées en Allemagne. Il provoque le cabin
ncible à l’unité de l’Allemagne, qui serait la décadence ou l’état de guerre perpétuel de la France pour son propre sol. Les r
et donne cette fois de sérieux motifs à la rupture de cette paix. La guerre à mort est désormais la seule diplomatie entre le
e façonnés par le cabinet de Londres pour substituer le poignard à la guerre loyale. Il se trompe : un gouvernement de publici
e de Bade, à quelques pas de la frontière française, entraînerait une guerre générale de la Russie, de la Prusse, de l’Autrich
déjà formés du système diplomatique français dans toute l’Europe. La guerre , pour être sourde et immobile, n’en fut que plus
rsement des idées de M. de Talleyrand. L’empire était proclamé, et la guerre sous-entendue avec l’empire. XXX De ce jour
l’Autriche en Italie pour être autre chose qu’une pierre d’attente de guerre nouvelle. C’est ainsi qu’après la déroute de la P
médité d’une fausse conciliation entre le père et le fils ; enfin une guerre de conquête dynastique qui coûte à la France un m
l n’avait point trahi Napoléon, quoiqu’il désespérât de lui depuis la guerre d’Espagne, depuis la campagne de Russie, depuis l
du libéralisme soldatesque qui poussait la révolution de Juillet à la guerre . Tout ce qui bouillonne tend à s’extravaser ; le
thies de l’Europe. Malgré l’impopularité acharnée dont le parti de la guerre révolutionnaire, dans les journaux et dans la cha
opéenne du gouvernement de Louis-Philippe. XLVIII La paix ou la guerre ne tenait, en ce moment, qu’à un fil. Entre des m
que les Anglais avaient le droit de surveiller et d’occuper en cas de guerre . La révolution de Belgique démantelait donc l’Ang
ir, c’était une lâcheté, selon l’opposition ; les adopter, c’était la guerre universelle. Négocier à Londres, dans un congrès
t où les conférences de Londres tenaient en suspens tous les jours la guerre ou la paix ; tous les jours aussi il écrivait un
M. Casimir Périer, qui contenait à Paris la turbulence du parti de la guerre , que le prince de Talleyrand contenait à Londres,
culier avait vu disposer du sort de l’Europe, et la paix sortir de la guerre dans cette même capitale dont la guerre était tan
rope, et la paix sortir de la guerre dans cette même capitale dont la guerre était tant de fois sortie pour le malheur de tous
16 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIIe entretien. Littérature politique. Machiavel (2e partie) » pp. 321-414
emporelle des papes. Pie VI, arraché à ses États, comme prisonnier de guerre , par des armées françaises, mourut détrôné et cap
isait de la lancer contre l’Autriche. Sa conscience lui disait que la guerre n’était pas chrétienne, et qu’il valait mieux êtr
le pape, voulut entraîner le pontife et le prendre pour chef dans la guerre contre l’Autriche. La conscience du pape s’y refu
oit d’intervention réciproque découlait et découle encore le droit de guerre perpétuel entre voisins : c’est le contraire du d
e du congrès de 1856 un pareil principe, ne tarda pas à l’exercer. La guerre dite de l’indépendance éclata par là en Italie. C
rcer. La guerre dite de l’indépendance éclata par là en Italie. Cette guerre s’étendit par contiguïté du Piémont à Parme, à Mo
uissances italiennes. Je me dis à moi-même : C’est une déclaration de guerre sous la forme d’une signature de paix. Nous nous
; ses mœurs s’adoucissent comme ses lois ; son peuple, déshabitué des guerres civiles, reste actif sans être turbulent ; il cul
endant trois siècles l’Arcadie industrielle du monde !… XIV Les guerres pour la succession d’Espagne, la liquidation de l
Pie IX avait donné à l’Italie, la constitution inopinée de Turin, la guerre si inattendue intentée en Lombardie par Charles-A
berté légale, une constitution. Il lui demanda de plus de déclarer la guerre italienne à sa propre maison, et de se liguer ave
e de la maison d’Autriche et de souverain d’une partie de l’Italie en guerre avec l’Autriche, le prince préservait sa dignité
réservait sa dignité personnelle et peut-être son trône, car après la guerre il pouvait être rappelé comme un arbitre par ses
ublique où le plaisir servît à perpétuer et à masquer la tyrannie. La guerre servait aux Vénitiens, comme plus tard aux Anglai
omme les Toscans, restent les alliés de cœur de la France pendant les guerres de la révolution française en Italie. Bonaparte,
, la Lombardie à la France ; il montre en lui à sa patrie fatiguée de guerres une ère de paix républicaine, un Washington de vi
liberté d’une république avec laquelle la France n’était pas même en guerre . Venise, après avoir tyrannisé ses propres citoye
pinola, les Fornaro, les Negri, les Serra, familles héroïques dont la guerre et le commerce perpétuèrent l’ascendant jusqu’à n
béiens et les nobles ; cette institution ne suffit pas à prévenir les guerres civiles entre les Doria et les Spinola, chefs des
ce intervient de nouveau pour Gênes par un protectorat actif dans les guerres de cette république contre la maison d’Aragon à N
prince. André Doria, leur concitoyen, le plus illustre des hommes de guerre de son temps, condottiere de mer, qui passait tou
ni dans les mœurs, ni dans la langue, à l’époque où la confusion des guerres intestines de la Lombardie laissait leurs incursi
aires de Naples, se rassembla en congrès à Laybach, pour délibérer la guerre ou la paix en Italie. L’Autriche, devançant le co
s craintes et des imprécations des carbonari ; leur cri unanime fut : Guerre à l’Autriche ! Jusque-là elle n’avait pas été tro
officiers, et proclamèrent à la fois la constitution espagnole et la guerre à l’Autriche. Ces révoltes soldatesques furent co
sile, demandé à une cour autrichienne par un promoteur apparent de la guerre contre l’Autriche, était un témoignage suffisant
sa longue ambition l’illumine ; il proclame une constitution, arme de guerre légitime et infaillible contre l’Autriche. La con
ient le souverain. Charles-Albert n’a aucun prétexte pour déclarer la guerre à son alliée l’Autriche ; il voudrait au moins un
n, vous n’aurez de moi ni un mot ni un geste qui vous encourage à une guerre offensive contre l’Autriche en Lombardie ; la gue
encourage à une guerre offensive contre l’Autriche en Lombardie ; la guerre en Lombardie avec complicité de la France, c’est
erre en Lombardie avec complicité de la France, c’est le tocsin de la guerre universelle en Europe. Nous sommes en paix avec l
ur le Rhin, et qui vous pousserait à déclarer sous notre garantie une guerre d’agression sur le Pô. Votre cause est italienne,
s pour pendants à son Gibraltar espagnol ? Que serait-ce si, dans une guerre européenne contre nous, vous vous réunissiez, ce
« Cependant si, comme nous le craignons, vous êtes vaincu dans votre guerre d’agression contre l’Autriche ; si vous êtes refo
ée de son père ; ses défis incessants, ses provocations habiles à une guerre italienne, ont réussi à amener l’Autriche dans le
guerre italienne, ont réussi à amener l’Autriche dans le piège d’une guerre ourdie avec un art que Machiavel n’aurait pas sur
te de l’empereur. Charles IX lui rend Turin. À leur tour, pendant nos guerres de religion, Emmanuel-Philibert et son fils s’emp
fils s’emparent de la Provence, du Dauphiné et de la Bresse. Dans la guerre de coalition successive de l’Espagne contre la Fr
17 (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463
 : « À quoi servirais-je désormais ? dit-il à Napoléon : vous êtes la guerre et l’omnipotence, je suis la transaction et la pa
rait la charge et dont l’Angleterre nous couperait la route en cas de guerre par de nouveaux Trafalgars et par d’autres Abouki
ries, sous les ministres parlementaires de Louis-Philippe. Engager la guerre générale avec l’Europe pour qu’un pacha factieux
ulèverait inévitablement à cette nouvelle, comme à une déclaration de guerre au principe révolutionnaire de Juillet, et que de
immédiatement ce pacte de famille en Espagne comme une déclaration de guerre à ses influences à Madrid ; que Louis-Philippe lu
nt quelques jours triomphante, comme coryphée de ces saturnales de la guerre , sur toute la ligne de ses frontières débordées.
rale, mesures de terreur pour arracher l’or et le sang dévorés par la guerre universelle, résistance du peuple à livrer son or
déclarer la paix à toutes les puissances qui ne se déclareront pas en guerre avec elle ; c’est de respecter les limites, l’exi
tis même, et les plus exaltés, applaudirent à cette répudiation de la guerre pour la guerre ; l’esprit de liberté étouffa l’es
s plus exaltés, applaudirent à cette répudiation de la guerre pour la guerre  ; l’esprit de liberté étouffa l’esprit de conquêt
ublic de la guerre civile et le droit des gens de l’insurrection. La guerre est déplorable sans doute ; mais elle est respect
des gouvernements avec lesquels ce gouvernement étranger n’est pas en guerre , cette guerre civile-là n’a pas eu de nom jusqu’i
du droit public ; elle en aurait un désormais, elle s’appellerait la guerre britannique. Malheur aux ministres qui trempent l
is, les Polonais voulurent nous imposer la folie d’une déclaration de guerre au continent tout entier pour la cause malheureus
unes sur les autres par cette pression mutuelle qui s’exerce dans la guerre , dans la paix, dans les négociations, dans les co
ns, il serait vrai contre les peuples qui ne sont pas orthodoxes ; la guerre et l’extermination seraient de droit divin entre
elles découvertes et des généreux patriotismes ; c’est un beau cri de guerre , mais est-ce un principe ? Examinons de sang-froi
mmes pas de ces béats de la paix universelle qui croient supprimer la guerre entre les peuples, comme si l’on pouvait supprime
ous contre un, et par dicter deux fois la paix dans la capitale de la guerre . XXIII Or ces systèmes d’alliances sont-ils
il donnait un allié de cinq cent mille soldats à la France en cas de guerre avec le reste de l’Europe. Quoi de plus indiqué p
net de Vienne. M. de Metternich se borna à ne pas donner de sujets de guerre au monde, déjà trop agité, selon lui, en heurtant
e provocation funeste à l’Europe ; que nous ne sommes avec elle ni en guerre ni en paix, mais en expectative inoffensive ; que
iel en observation à Vienne pour y tenir le même langage, et, sans la guerre d’agression du roi de Piémont à l’Autriche, un sy
outes ces questions ont été ravivées, il y a deux ans, par la seconde guerre du second roi de Piémont contre l’Autriche et par
e et par la situation tout à fait critique où les extensions de cette guerre ont placé la France et l’Europe. Cette situation
u fond du cabinet des Tuileries peut jeter l’Europe dans une nouvelle guerre de Trente ans ou la faire rentrer dans un puissan
les choses, conclu au système le plus actuel d’alliance, soit pour la guerre , soit pour la paix, convenable à son pays. Il fau
et qui forment en se combinant la langue politique et les systèmes de guerre ou de paix de tout l’univers. Il y a beaucoup de
18 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
epuis deux ans et demi, nos jeunes soldats reçoivent les leçons de la guerre , et sous de tels marteaux, dans une telle fournai
epuis deux ans et demi, ils conquièrent leur majorité, leurs Croix de guerre et leurs épaulettes coude à coude, et se forment
même de te cultiver pour te grandir, t’enrichir, t’ennoblir. Après la guerre , il manquera à la France des intelligences, des p
tus militaires, quitte le lycée pour s’engager au premier temps de la guerre . Aspirant au 47e d’artillerie, il va mourir à dix
qui marquera le plus dans mon existence. Je vais me battre, faire la guerre , la vraie guerre, la guerre sainte, qui a déjà eu
plus dans mon existence. Je vais me battre, faire la guerre, la vraie guerre , la guerre sainte, qui a déjà eu depuis dix-sept
on existence. Je vais me battre, faire la guerre, la vraie guerre, la guerre sainte, qui a déjà eu depuis dix-sept mois tant d
Il faut avoir devant soi un grand rêve à poursuivre, un but. Et cette guerre n’est-elle pas pour dresser les caractères ? C’es
cents s’accordent. Autant de pages j’arracherai aux jeunes carnets de guerre , autant de variantes d’un même thème. Il n’est pa
es pâturages et ses forêts, nous y reviendrons en pèlerinage après la guerre  », avant qu’il meure, prenons de ce jeune Provenç
chaleur de religion, il va mêler sa piété à toute sa vie si brève de guerre . Chez ce petit saint calviniste, le rêve prend un
réoccupation essentielle, dit-il, est celle de la légitimité de cette guerre . J’ai confiance que notre cause est juste et bonn
t bonne, et que nous avons le droit pour nous. Mais il faut que cette guerre soit féconde, et que de toutes ces morts jailliss
droit d’être ce que j’étais ayant, sinon à quoi m’aurait servi cette guerre  ? Elle doit renouveler l’humanité, et notre devoi
Cantique des Anges), je vois et j’admire combien la discipline de la guerre a vaincu dans les jeunes cœurs les ferments d’ana
e Boisson, Alfred Cazalis, Latil, comme tous ses petits compagnons de guerre , il aime la vie. Au milieu du péril, ces jeunes ê
t au courant d’une lettre familière une page que les historiens de la guerre feront bien de retenir :‌ Si dans son ensemble i
che l’argot du faubourg.‌ J’ai de plus en plus l’impression que cette guerre n’est pas, comme on le répète trop souvent, une g
sion que cette guerre n’est pas, comme on le répète trop souvent, une guerre nationale ; c’est une guerre faite par l’élite de
as, comme on le répète trop souvent, une guerre nationale ; c’est une guerre faite par l’élite de la nation à l’aide de la nat
sse. Cette élite en ce moment est tenace, vaillante ; elle conduit la guerre et saura la mener à bonne fin, car les masses son
ue doit éprouver un père en voyant partir pour le grand inconnu de la guerre un fils de vingt ans, qu’il a élevé à force de tr
qu’écrivait Léo Latil. « … l’élément spirituel domine tout dans cette guerre  ».‌ D’où viennent ces petits soldats sans peur et
i, bientôt peut-être, sera d’argent.‌ Notre petit chasseur a été à la guerre avec ses grands frères. Il leur portait des balle
19 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [II] »
nce. Ce n’était que justice. Dans les notes conservées au Dépôt de la guerre , et dont j’ai dû communication à l’amitié du sava
nner avec lui sur les affaires générales de l’Europe. Il croyait à la guerre prochaine avec la Prusse, et le maréchal n’y croy
la date du 15 septembre 1806 : Observations sur la probabilité d’une guerre avec la Prusse, et sur les opérations militaires
sance des principes qui avaient jusqu’alors inspiré Napoléon dans ses guerres . Un auteur a dit que « la géographie était la maî
’adopte, savait encore mieux que la géographie est la maîtresse de la guerre . Mais, là comme ailleurs, il faut savoir lire : o
uis charmé que le premier ouvrage qui démontre les vrais principes de guerre appartienne à mon règne. On ne nous apprenait rie
s connaissez son armée, et que vous avez bien étudié le théâtre de la guerre . Vous pourrez me seconder par de bons renseigneme
cette campagne de sept semaines, qui faisait un terrible pendant à la guerre de Sept Ans, Jomini put se convaincre de plus en
plus de la vérité des principes qu’il avait dégagés de l’histoire des guerres . Toute la bravoure de l’armée prussienne et de se
r contre la méconnaissance de ces principes. Les vieux généraux de la guerre de Sept Ans, exhumés après tant d’années et pris
t, avaient tout juste assez d’esprit et de science pour prendre de la guerre ce qu’il y avait de plus faux. » Les manœuvres le
es ; elle ravageait le pays. C’était le principe moderne : nourrir la guerre par la guerre. Cela mène presque forcément au pil
geait le pays. C’était le principe moderne : nourrir la guerre par la guerre . Cela mène presque forcément au pillage et à tous
nir ; ou bien la pousser à bout, l’abaisser sans pitié, poursuivre la guerre contre les Russes et contre les débris de l’armée
système d’exagération qui devait forcer tous les ressorts, ceux de la guerre comme ceux de la politique. Jomini, qui était un
nous allions chercher un Pultava. Convaincu par l’étude du système de guerre de l’Empereur et de son caractère que la victoire
qu’en cas d’un succès inespéré il forcerait la France à d’éternelles guerres pour soutenir cet édifice sans base. Je lui repré
de vue militaire, Jomini insistait sur les chances désastreuses d’une guerre d’hiver dans les marais, sans vivres, sans hôpita
ans le plus pur de son élément. Peut-être le savant et le virtuose de guerre se laissa-t-il trop voir, comme lorsqu’il s’échap
se déclare pleinement ici, c’était d’être un juge et un conseiller de guerre indépendamment des camps. Il était bon, quand on
et dans toute cette campagne d’hiver en Pologne, les conditions d’une guerre régulière, raisonnée, savante, d’une stratégie di
à prendre le dessus décidément sur le génie humain, et, quoique à la guerre les plus belles combinaisons soient toujours à la
20 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric-le-Grand Correspondance avec le prince Henri — I » pp. 356-374
esprit et par les talents, ne put s’empêcher de l’envier. La première guerre de Frédéric, qui était un coup d’ambition et de j
de Frédéric, qui était un coup d’ambition et de jeunesse, la seconde guerre qui n’en était qu’une conséquence, ne passèrent p
n Prusse, sans beaucoup de contradictions et de rumeurs. La troisième guerre , celle de Sept Ans, à laquelle il fut forcé, mais
oïque et périlleuse dans son laborieux développement. Dans la seconde guerre , en 1745, la correspondance de Frédéric nous le m
il l’avait adopté et combien il l’aimait, et combien il le pleura. La guerre de Sept Ans exposa le prince Guillaume à de pénib
qualités de l’esprit, par la grâce en société et par les talents à la guerre  : peu s’en faut même, si l’on en juge par certain
au contraire, il cherche constamment à le pousser, à l’enhardir à la guerre , à lui faire livrer plus de batailles qu’il n’en
dedans. On en retrouvera les effets par intermittences. Cependant, la guerre de Sept Ans commencée, le prince Henri s’y distin
, et n’entreprenait pas. Frédéric, au contraire, était d’avis qu’à la guerre il y a un moment où, quand on a assez fait pour ô
ts du prince Henri, tempérés ou, pour mieux dire, stimulés pendant la guerre de Sept Ans par tant d’aiguillons, par ce qu’il a
me un prince aimable, mais encore comme un homme qui sait conduire la guerre et qui doit se faire respecter. C’est ce qui, mal
t incertaines comme son caractère. Il nous a jetés dans cette cruelle guerre  ; la valeur des généraux et des soldats peut seul
nque dans ses écrits. Le prince Henri, avant la fin de cette terrible guerre et à la veille de son plus beau succès, retrouve
lque chose d’éclatant, qui se sont refusées à lui pendant toute cette guerre , vont se présenter en approchant du dénoûment. Il
, et la dernière action mémorable de cette campagne et de toute cette guerre . Frédéric lui écrivit : Si le bonheur favorise n
ité publique qui sera une suite de la paix. Dans son Histoire de la guerre de Sept Ans, il traite le prince Henri, pour cett
rfections que la nature puisse accorder pour former un grand homme de guerre . Un jour, la paix faite, Frédéric, ayant réuni
s, discourut sur les événements si multipliés et si mélangés de cette guerre  ; il distribua librement à chacun la part de l’él
n ces mots : « Saluons, messieurs, le seul général qui, pendant cette guerre , n’a pas fait une seule faute. » Et se tournant v
21 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — I » pp. 56-70
a à combattre les seuls ennemis du dehors, n’est que rude ; mais, les guerres civiles s’allumant, il devient cruel. Il faudrait
tier. « Il faisait beau l’ouïr parler et discourir des armes et de la guerre  » ; ainsi disait en son temps Brantôme qui l’avai
ires en apparence, et il en tire des leçons directes ; chaque fait de guerre est suivi de son commentaire en règle et d’une ex
uer comme il aime les préceptes, les sentences, et à moraliser sur la guerre  ; il le fait en un style vif, énergique, imaginat
mez plus un écu qu’un vaillant homme… » Il ne veut pas qu’un homme de guerre , pareil à un citadin ménager, songe toujours à l’
jugés insolvables, il regagne ses foyers et sa Gascogne. Bientôt, la guerre recommençant après la délivrance de François Ier,
ement guérir ; mais il sauva son bras et aussi sa carrière d’homme de guerre . Il fait en cette occasion un retour sur lui-même
s qu’à menacer. Aussi, tant qu’il fut à l’étranger et qu’il ne fit la guerre qu’aux ennemis de la France, il résulta de sa mét
il se trouvera. » Ces petites pointes d’honneur servent beaucoup à la guerre , remarque-t-il ; et c’est pourquoi il ne se fait
Capitaines, et vous seigneurs, qui menez les hommes à la mort, car la guerre n’est autre chose, quand vous verrez faire quelqu
seulement d’une bonne tactique, mais aussi d’une bonne rhétorique de guerre . Lui qui n’a point lu les livres ni étudié, il a
sa maison, est deux ou trois ans à s’y guérir, et plus tard, quand la guerre se réveille et qu’il reprend le service, il croit
a carrière comme le premier jour. François Ier, à l’approche de cette guerre nouvelle, a l’idée d’établir des compagnies légio
« jours de paix sont des années », il se remet en train aux choses de guerre et qu’il rafraîchit l’idée de sa réputation que c
i ; il n’y a rien qui décourage tant un bon cœur. » Dans les diverses guerres auxquelles il prend part et qu’il nous décrira, i
hardies : « C’était une belle petite troupe que la nôtre. » Dans les guerres de Piémont, sous le maréchal de Brissac, il avait
oir excellé dans certaines parties rares, difficiles et hardies de la guerre , et il en donne leçon, il en tient école autant q
22 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
st dit qu’un seul est roi : mais dans l’un et l’autre il s’agit de la guerre , dans laquelle il faut toujours un seul chef, sel
n des nobles, afin que le trésor pût fournir à leurs dépenses dans la guerre . Depuis cette époque, nous voyons le cens reparaî
t l’expédition des Argonautes ; ils en voient la continuation dans la guerre de Troie, la fin dans les courses errantes des hé
e d’Afrique opposée à l’Europe. Le principe de cet ancien droit de la guerre fut le caractère inhospitalier des peuples héroïq
parmi eux. Les cités, selon Platon, eurent en quelque sorte dans la guerre leur principe fondamental  ; la guerre elle-même,
urent en quelque sorte dans la guerre leur principe fondamental  ; la guerre elle-même, πόλεμος, tira son nom de πόλις, cité…
eaucoup de jour sur le récit qu’on lit dans Tite-Live, de la première guerre d’Albe et de Rome : Les Romains, dit-il, avaien
d’Albe et de Rome : Les Romains, dit-il, avaient longtemps fait la guerre contre les Albains , c’est-à-dire que les deux pe
intéressés, tels que les trois Horaces et les trois Curiaces dans la guerre d’Albe, tels que Pâris et Ménélas dans la guerre
ois Curiaces dans la guerre d’Albe, tels que Pâris et Ménélas dans la guerre de Troie. De même, quand la barbarie antique repa
cités avaient exercé entre elles de continuelles hostilités77 78. Les guerres éternelles des cités anciennes, leur éloignement
des entreprises navales des temps héroïques, n’ont point remarqué les guerres de terre qui se faisaient aux mêmes époques, enco
s Grecs, au rapport de Thucydide, ne surent rien des leurs jusqu’à la guerre du Péloponnèse79. Mais quand on accorderait ce pr
ait impie que tous les Troyens et tous les Grecs périssent dans cette guerre , et que Patrocle et lui survivent seuls à leur ru
parcoure l’âge de la vertu romaine, que Tite-Live fixe au temps de la guerre contre Pyrrhus ( nulla ætas virtutum feracior ),
e Dieu), nous étendons depuis l’expulsion des rois jusqu’à la seconde guerre punique. Ce Brutus, qui immole à la liberté ses d
ut l’héroïsme des maîtres du peuple ne servait qu’à l’épuiser par des guerres interminables, qu’à l’enfoncer dans un abîme d’us
omplète du luxe, des commodités sociales, des doux loisirs. — VI. Les guerres sont toutes religieuses, et par conséquent atroce
sont toutes religieuses, et par conséquent atroces. — VII. De telles guerres entraînent dans toute leur dureté les servitudes
endre l’idée d’infini. (Vico.) 78. Il est à croire qu’au temps de la guerre de Troie, le nom de αχαιοι, achivi, était restrei
ι, achivi, était restreint à une partie du peuple grec, qui fit cette guerre  ; mais ce nom s’étant étendu à toute la nation, o
grande lumière, comme pour l’histoire romaine l’époque de la seconde guerre punique ; c’est alors que Tite-Live déclare qu’il
23 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 13, qu’il est probable que les causes physiques ont aussi leur part aux progrès surprenans des arts et des lettres » pp. 145-236
issez subjuguer si facilement, s’ils avoient eu les mêmes machines de guerre , les mêmes armes et la même discipline que leurs
ncore rien trouvé d’équivalent, quoiqu’ils fissent continuellement la guerre les uns contre les autres. S’il est véritable que
n-tôt suivie de la derniere révolution de l’état de Florence, que les guerres désolerent l’Italie. Durant trente-quatre ans, l’
rs de Venise les armées ennemies, et Florence fut presque toujours en guerre , ou contre les Medicis qui la vouloient assujetti
u seiziéme siecle, le repos de l’Italie ne fut interrompu que par des guerres de frontiere ou de courte durée. Aucune de ses gr
de Guise à Naples sous Paul IV laquelle fut plûtôt une course qu’une guerre . Le dix-septiéme siecle a été pour l’Italie un te
aussi grossier qu’elle pouvoit l’être au commencement de la premiere guerre punique. Quand le sénat et le peuple romain voulu
ns. Il est vrai que plusieurs empereurs furent des tyrans, et que les guerres civiles, par le moïen desquelles un grand nombre
ngageoit à procurer l’avancement des lettres et des arts. Quant à ces guerres civiles dont on parle tant, la plûpart se firent
ainement pas préjudicier aux lettres et aux beaux arts autant que les guerres civiles du grand Pompée et de ses enfans contre C
ontre Cesar, autant que la guerre civile de Modene, et que les autres guerres civiles que fit Auguste contre les meurtriers de
contre les meurtriers de Cesar, et contre Marc-Antoine. Cependant les guerres civiles où Cesar et Auguste eurent part, n’arrête
z après Domitien. Severe déposseda Didius Julianus sans combat, et la guerre qu’il fit dans l’orient contre Pescennius Niger,
eur succederent sans tumulte, et deux jours virent naître et finir la guerre qui commença entre le peuple et les cohortes prét
s, et nous avons déja dit qu’elles arriverent hors de Rome. Enfin les guerres civiles des romains, sous leurs cinquante premier
les des romains, sous leurs cinquante premiers empereurs, étoient des guerres que les armées faisoient les unes contre les autr
s ménageoient les provinces avec autant de soin qu’on ménage dans les guerres , que nos princes chrétiens ne se font que trop so
nt pas tels qu’ils ensevelissent les arts et les sciences. Toutes les guerres n’empêchent pas leurs progrez. Celles-là seulemen
le privent du moins de la proprieté de ses biens. Telles étoient les guerres des perses contre les grecs, et celles des barbar
t celles des barbares du nord contre l’empire romain. Telles sont les guerres des turcs et des chrétiens où le peuple entier co
de plus grands dangers que ceux où les soldats sont exposez dans les guerres ordinaires. De pareilles guerres anéantissent cer
où les soldats sont exposez dans les guerres ordinaires. De pareilles guerres anéantissent certainement les arts et les science
nt les arts et les sciences dans les païs qu’elles désolent. Mais les guerres reglées où le peuple ne court d’autre risque que
malheureuse pour être prise d’assaut et saccagée. La terreur que ces guerres répandent, peut tout au plus retarder leurs progr
arts et les sciences ne fleurissent jamais mieux qu’au milieu de ces guerres . La Grece en essuïa plusieurs dans le siecle de P
le de Philippe le pere d’Alexandre Le Grand. Ce fut dans le temps des guerres civiles qui affligerent l’empire romain sous Cesa
la Hollande lorsque l’école d’Anvers fleurit. N’est-ce pas durant la guerre que les lettres et les arts ont fait en France le
ivirent le meurtre de Cesar, l’empire romain ait essuïé aucune de ces guerres affreuses, qui sont capables de faire tomber en d
, pouvoient bien donner lieu à la dévastation de quelque païs par les guerres qu’ils faisoient les uns aux autres dans des prov
qu’à son assujetissement aux romains, n’essuïa point cependant de ces guerres qui sont capables de faire oublier durant des sie
Mais supposons que les lettres et les arts aïent pû souffrir par les guerres qui se firent entre les successeurs d’Alexandre,
aux romains. L’étude des artisans ne fut plus interrompuë que par la guerre de Mithridate et par les guerres civiles des roma
ns ne fut plus interrompuë que par la guerre de Mithridate et par les guerres civiles des romains qui donnerent à differentes r
tion des romains. C’étoit un gouvernail plûtôt qu’un joug. Enfin, les guerres que les athéniens, les thebains et les lacedemoni
cesseurs ou les romains firent dans la Grece. Cependant ces premieres guerres n’avoient pas empêché les arts et les sciences d’
rmer le goût et d’exciter l’émulation des jeunes ouvriers. La seconde guerre punique duroit encore quand Marcellus fit transpo
dans Athenes, quand cette ville fut prise par les venitiens durant la guerre terminée par la paix de Carlowitz. Les rélations
nt établie, avoit attiré chez elle la moitié du commerce d’Anvers. La guerre étoit aux environs de cette ville, sur laquelle s
24 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — II » pp. 316-336
a beau suivre et étudier de près le récit que M. de Rohan a fait des guerres civiles religieuses sous Louis XIII, et le rôle s
ait le généralissime sur terre et dans les montagnes. Dès la première guerre de 1621, Rohan, ne voulant point s’enfermer dans
andé pardon au roi à deux genoux, alla immédiatement, dans cette même guerre et cette année même, continuer l’œuvre de résista
de la France n’existait pas, déterminé, à toute extrémité, à faire la guerre des pirates plutôt que de se soumettre à son roi,
harangue devant le conseil de la ville à Montauban, dans la première guerre  ; il y disait : « Je vous prie de croire que je n
e serai un des deux. » Il a tenu cette parole dans toute la suite des guerres , et il n’a renoncé que lorsque tout lui a manqué.
s’enveloppe là où Richelieu se déploie. Ce n’est que dans la seconde guerre que Rohan rencontra en face l’ascendant de ce glo
l avait rencontré en lui son grand et fatal adversaire. Cette seconde guerre fut engagée par Soubise, qui en donna le signal p
inant, de tout le monde : « C’est ce qui s’est passé en cette seconde guerre , dit-il, où Rohan et Soubise ont eu pour contrair
des petites villes du Midi, c’est-à-dire la faculté de recommencer la guerre . Dès cette partie de son récit on peut remarquer
singulier qu’on ait à se préoccupper, parlant d’un si grand homme de guerre et qui est mort des blessures reçues en combattan
de ce sentiment patriotique, tout à l’heure universel. La troisième guerre commence (1627) ; il est inutile d’en rechercher
et infidélités qu’il avait rencontrées, dit-il, aux deux précédentes guerres , ôtaient assez l’envie de recommencer le jeu ». I
tu duquel beaucoup d’estimables réformés préféraient le commerce à la guerre  ; Ce n’était pas le compte de Rohan ni des chefs
ù M. de Rohan convient lui-même avoir été au début de cette troisième guerre , et qu’il trahissait quelquefois dans sa conduite
chef d’un parti, les avantages duquel il faut procurer par courage en guerre , et en paix par franchise et ingénuité, … continu
cun qu’il fait aussi bien durant la paix tout ce qui peut apporter la guerre , comme durant la guerre tout ce qui semble ne con
n durant la paix tout ce qui peut apporter la guerre, comme durant la guerre tout ce qui semble ne convenir qu’à la paix. Dura
ix. Durant la paix son esprit est aussi peu en repos, comme durant la guerre il hasarde peu sa personne. Il entretient intelli
25 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre v »
nt venus fassent leurs preuves de loyalisme. Aux premiers jours de la guerre , quand une émotion hostile se produisit dans l’an
la direction de sa pensée. Il donnait rendez-vous à ses amis après la guerre en Palestine.‌ Quand tous furent engagés, lui-mêm
nt sacrifiée, mais si le sort veut bien me la laisser, à la fin de la guerre je la considérerai comme ne m’appartenant plus, e
mi du dehors venons à nos adoptés.‌ Les juifs d’Algérie, durant cette guerre , nous font voir Israël qui vient de se lier à la
elle qui s’exerce de la manière la plus originale au cours même de la guerre , sa pleine satisfaction dans cette discipline mil
e nos accords et nos désaccords avec la plus grande attention, car la guerre ne laisse rien en nous que nous refusions de revi
e l’être, prouver que je l’étais, et je rêvais d’actions d’éclat à la guerre contre Guillaume. Puis ce désir d’« intégration »
ouche et d’irrégulier, de clandestin et de bâtard. Je considère cette guerre comme une occasion bien venue de « régulariser la
pieux, et quel secours celui-ci offre-t-il à ses fils engagés dans la guerre  ?‌ M. le grand rabbin du Consistoire central de F
d : « Mes aumôniers et moi, nous avons constaté depuis le début de la guerre chez les soldats israélites une grande recrudesce
t ne cherche et ne rencontre que lui-même dans tout le chaos de cette guerre . Roger Cahen ne s’aventure pas au-delà du cercle
cun dogme d’aucune religion », écrit-il. C’était son opinion avant la guerre  ; il s’y confirme en décembre 1915, deux mois ava
iques. »‌ Ce sont des émotions poétiques encore qu’il cherche dans la guerre , et il en trouve de fort belles. Je le crois tout
cet effort-là autrefois, dans la première partie de la vie, avant la guerre . Maintenant le pli est pris. Délivrance de toute
nstamment sur ma table et je me grisais à froid d’Epictète… Depuis la guerre , j’ai dépassé et abandonné la doctrine stoïcienne
olument seul jusqu’à cette heure, il nous représente, au milieu de la guerre , une attitude d’amateur qui fut celle, vis-à-vis
ège d’exemples vient de nous montrer Israël qui s’applique dans cette guerre à prouver sa gratitude envers la France. De degré
e connaissais, sans grand plaisir ni enthousiasme, et ne pensais à la guerre que lorsque mon père me racontait sa campagne de
pendant le premier hiver nous n’avions pas encore l’habitude de cette guerre de « taupes » et dans les Vosges (col de Sainte-M
26 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
avec l’Espagne ; mais la guerre civile éclata dans Paris. C’était la guerre de la Fronde : guerre singulière, assez mal obser
la guerre civile éclata dans Paris. C’était la guerre de la Fronde : guerre singulière, assez mal observée et fort mal caract
te dont la Ligue avait fait une habitude. Entre les éléments de cette guerre , ils auraient dû reconnaître l’esprit de galanter
s taxes imposées par la régente et Mazarin furent l’occasion de cette guerre . Le parlement en refusa l’enregistrement. La cour
ridicules pour être justiciables de leur autorité ; les motifs d’une guerre étaient si frivoles, le but des grands qui en par
enséance ! Le parti de la cour n’en était pas plus esclave. Durant la guerre de la Fronde, Mazarin mit en jeu la séduction de
it les autres nièces du cardinal et fut ouverte à tous les grands. La guerre de la Fronde finit en 1652, ayant duré quatre ans
né à mort, se retira à la cour d’Espagne ; le roi avait recommencé la guerre contre la France. Mademoiselle vécut dans ses ter
s, n’ayant pas la permission de rentrer à la cour. De 1652 à 1658. La guerre rallumée avec l’Espagne n’empêcha pas Mazarin de
27 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Marie-Thérèse et Marie-Antoinette. Leur correspondance publiée, par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 »
nce publiée par M. le chevalier Alfred d’Arneth et à ce propos de la guerre de 1778 (Suite et fin.) Lundi 20 février 186
ait pas été assez liée ni concertée avec les alliés ; qu’une nouvelle guerre de Sept Ans eu pouvait sortir, et que l’Autriche
e en rien et qu’on tâche de gagner du temps pour éviter l’éclat d’une guerre , qui, une fois commencée, pourra durer et avoir d
y paraissent véritablement attachés ; mais ils ont tant de peur d’une guerre de terre, que quand je les ai poussés jusqu’au po
concert vers le seul résultat possible. Entraîner la France dans une guerre avec la Prusse eût été d’une politique insensée :
c’est trop, je l’ai dit ; ne demandons pas l’impossible. Cependant la guerre était déclarée ; en Bohême, quatre puissantes arm
présence et en mouvement. On a, par Frédéric, le récit exact de cette guerre bizarre qui se passa presque toute en menaces, en
armouches, sans rien de décisif. Il semble que ces vieux rivaux de la guerre de Sept Ans, Frédéric, le prince Henri, Laudon, L
Personne, pas même le grand Frédéric, n’avait repris ses bottes de la guerre de Sept Ans : il ne s’agissait plus de risquer le
e dévastation, je dois, coûte que coûte, chercher à me tirer de cette guerre , et, comme mère, j’ai trois fils qui ne courent p
ïque, c’est Frédéric qui l’a tracée, lorsque, dans son Histoire de la guerre de Sept Ans, il a représenté cette jeune souverai
ier de la Cour, homme de négoce jusqu’à fournir au besoin en temps de guerre le fourrage et la farine aux ennemis eux-mêmes po
et sévère, Frédéric continue : « L’impératrice avait senti dans les guerres précédentes la nécessité de mieux discipliner son
nes gens de condition pleins d’ardeur et d’amour pour le métier de la guerre . On formait toutes les années des camps dans les
missaires-inspecteurs instruits et formés aux grandes manœuvres de la guerre  ; l’impératrice se rendit elle-même à différentes
eune noblesse était instruite dans tous les arts qui ont rapport à la guerre  ; elle attira d’habiles professeurs de géométrie,
’aspirait qu’au repos et à la paix. Les tourments que lui causa cette guerre de 1778, et les inquiétudes qui se prolongèrent p
28 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
rasse l’histoire du monde ancien, depuis le déluge jusqu’à la seconde guerre punique, en commençant par les Hébreux, et contin
s critiques ont porté plus loin le scepticisme : ils ont pensé que la guerre de Troie n’avait jamais eu lieu, du moins telle q
ontemporains.   (Vers 2950.) Dans le siècle qui suit immédiatement la guerre de Troie, et à la suite des courses errantes d’Én
au point de richesse et de splendeur où elles parvinrent. Pendant ses guerres contre les Carthaginois, Syracuse n’avait rien à
e vécut à l’époque la mieux connue de l’histoire grecque, celle de la guerre du Péloponnèse ; et c’est afin de n’écrire que de
c’est afin de n’écrire que des choses certaines qu’il a choisi cette guerre pour sujet. Il était fort jeune, pendant la vieil
s de celles des Romains, peuple tout occupé de l’agriculture et de la guerre , lorsque Thucydide fait un tel aveu au nom de ses
naissances exactes qu’ils aient eues de la Perse ; la nécessité de la guerre fit pour la Perse ce qu’avait fait pour l’Égypte
tint jusqu’à la fin par la force des armes. (An du monde 3708 ; 489.) Guerre de Tarente, où les Latins et les Grecs commencent
e, et lors même qu’aucune mer ne les séparait ! (3849 ; 552.) Seconde guerre punique. C’est en commençant le récit de cette gu
; 552.) Seconde guerre punique. C’est en commençant le récit de cette guerre que Tite-Live déclare qu’ il va écrire désormais
désormais l’histoire romaine avec plus de certitude, parce que cette guerre est la plus mémorable de toutes celles que firent
Castor et Pollux, frères d’Hélène, dont l’enlèvement causa la fameuse guerre de Troie. Ainsi, la vie d’un seul homme nous prés
oisins, et n’avaient connaissance les uns des autres qu’autant que la guerre ou le commerce leur en donnait l’occasion.Ce que
29 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [III] »
. Mauvais vouloir de Berthier. — Jomini, chef d’état-major de Ney. —  Guerre d’Espagne. — Jomini envoyé à Napoléon après Wagra
ode, Berthier avisait le ministre directeur de l’administration de la guerre « d’un congé de quatre mois pour raison de santé,
faite pour mieux disposer à l’avenir Berthier en faveur de Jomini. La guerre d’Espagne est engagée : un rôle important y est a
ris et présentant Jomini comme son meneur ont sourdement opéré. Cette guerre d’Espagne d’ailleurs est ingrate et pénible. Dès
es ; mais, s’il en était ainsi, il ne faudrait jamais se coucher à la guerre , puisqu’il n’y a pas de chances plus favorables q
abilité, manquant d’ailleurs d’officiers qui entendent bien la grande guerre , est le seul que je puisse servir dignement. Mais
ble d’activité toute passive ; Berthier, qui, au début de la dernière guerre d’Allemagne (1809), dépêché d’avance à Ratisbonne
i sacrifié les restes de ma santé à mes devoirs et à mon goût pour la guerre . À la fin de la campagne précédente en Espagne, m
sa démission et d’aller porter ailleurs sa connaissance des choses de guerre et ses idées : «  Hélas ! je ne l’aurai jamais c
chaînes ! D’ailleurs j’ai été du nombre de ceux qui n’ont pas fait la guerre en aveugle : en faut-il davantage pour qu’on veui
peut et ce qu’on vaut par une application des principes de la grande guerre . La patrie suisse exceptée, le pays d’ailleurs et
ont rien ; la belle école (comme il la conçoit), l’école de la grande guerre , est partout où il y a des capitaines capables de
ns à Berlin ou à Pétersbourg. Avec cette différence toutefois, que la guerre n’est pas de la géométrie pure, ni de la pure ana
enir à ce sujet. Les renseignements essentiels étaient au Dépôt de la guerre  ; l’Empereur donna ordre qu’on les communiquât à
leurs auprès des nombreux témoins vivants dont il était environné. La guerre avec la Russie, qui éclata en 1812, mettait Jomin
te campagne de 1812. Ses prévisions de 1806 sur le péril d’une grande guerre dans le Nord allaient se réaliser : les succès si
Lituanie allaient se réunir toutes les fureurs et les embarras d’une guerre nationale : nous allions retrouver une nouvelle E
tables, nous attendaient… » Tous les plans de stratégie et de grande guerre échouèrent dans cette funeste campagne ; sur un é
30 (1932) Les deux sources de la morale et de la religion « Remarques finales. Mécanique et mystique »
tant ouvert la porte à leur agrandissement. Car elle a voulu aussi la guerre , ou du moins elle a fait à l’homme des conditions
du moins elle a fait à l’homme des conditions de vie qui rendaient la guerre inévitable. Or, des menaces de guerre peuvent dét
ditions de vie qui rendaient la guerre inévitable. Or, des menaces de guerre peuvent déterminer plusieurs petites sociétés à s
grandeur que chacune d’elles. C’est plutôt dans un autre sens que la guerre est à l’origine des empires. Ils sont nés de la c
est à l’origine des empires. Ils sont nés de la conquête. Même si la guerre ne visait pas la conquête d’abord, c’est à une co
s les combats, au patriotisme qui est une vertu de paix autant que de guerre , qui peut se teinter de mysticité mais qui ne mêl
e défendre, et par conséquent, si petite soit-elle, organisée pour la guerre . Quel sera donc, en ce sens précis, son régime na
s’applique à en cultiver le sentiment. Si elle doit son origine à la guerre , elle croira et fera croire à des vertus militair
e, autorité absolue du chef, tout cela signifie discipline, esprit de guerre . La nature a-t-elle voulu la guerre ? Répétons, u
la signifie discipline, esprit de guerre. La nature a-t-elle voulu la guerre  ? Répétons, une fois de plus, que la nature n’a r
la chose que l’on prend et le motif qu’on se donne : l’origine de la guerre est la propriété, individuelle ou collective, et
comme l’humanité est prédestinée à la propriété par sa structure, la guerre est naturelle. L’instinct guerrier est si fort qu
? » En revanche, si l’on place à côté des querelles accidentelles les guerres décisives, qui aboutirent à l’anéantissement d’un
s-ci furent la raison d’être de celles-là : il fallait un instinct de guerre , et parce qu’il existait en vue de guerres féroce
: il fallait un instinct de guerre, et parce qu’il existait en vue de guerres féroces qu’on pourrait appeler naturelles, une fo
ue de guerres féroces qu’on pourrait appeler naturelles, une foule de guerres accidentelles ont eu lieu, simplement pour empêch
’on songe maintenant à l’exaltation des peuples au commencement d’une guerre  ! Il y a là sans doute lune réaction défensive co
isque et d’aventure, comme si la paix n’était qu’une halte entre deux guerres . L’exaltation tombe bientôt, car la souffrance es
, car la souffrance est grande. Mais si on laisse de côté la dernière guerre , dont l’horreur a dépassé tout ce qu’on croyait p
croyait possible, il est curieux de voir comme les souffrances de la guerre s’oublient vite pendant la paix. On prétend qu’il
nisme de ce genre semble vraiment fonctionner pour les horreurs de la guerre , surtout chez les peuples jeunes. — La nature a p
lut du moins la haine. Nous avons pu le constater pendant la dernière guerre . Tel professeur d’allemand était aussi bon patrio
te. L’autre concerne les étrangers. Nous venons de dire qu’à côté des guerres accidentelles il en est d’essentielles, pour lesq
lles l’instinct guerrier semble avoir été fait. De ce nombre sont les guerres d’aujourd’hui. On cherche de moins en moins à con
ent déjà ce qu’on pouvait espérer. Car la difficulté de supprimer les guerres est plus grande encore que ne se l’imaginent géné
Société devrait préparer) elle se heurterait à l’instinct profond de guerre que recouvre la civilisation ; tandis que les ind
nstincts de discipline convergeaient primitivement vers l’instinct de guerre , nous devons nous demander dans quelle mesure l’i
t été très variés. Ils se réduisent de plus en plus, à mesure que les guerres deviennent plus terribles. La dernière guerre, av
plus, à mesure que les guerres deviennent plus terribles. La dernière guerre , avec celles qu’on entrevoit pour l’avenir si par
n entrevoit pour l’avenir si par malheur nous devons avoir encore des guerres , est liée au caractère industriel de notre civili
avec eux leur pays, à aller prendre ce qu’on leur refuse. Ce sera la guerre . Il va sans dire que les choses ne se passent jam
n’a pas de bons ports, des colonies, etc. De tout cela peut sortir la guerre . Mais le schéma que nous venons de tracer marque
excellence d’un organisme international qui vise à l’abolition de la guerre . La plus grave d’entre elles est le surpeuplement
me lui-même comme on commence à le faire pour son travail, on aura la guerre . Nulle part il n’est plus dangereux de s’en remet
ce, et savoir à quoi l’on consent quand on demande la suppression des guerres . Maintenant, ne pourrait-on pas abréger la route
31 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre IV. Trois espèces de jugements. — Corollaire relatif au duel et aux représailles. — Trois périodes dans l’histoire des mœurs et de la jurisprudence » pp. 309-320
omère raconte qu’ils habitaient sur celle de l’Olympe. À propos d’une guerre entre les Hermundures et les Cattes, Tacite dit e
n trouve le caractère tout religieux de ces jugements privés dans les guerres qu’on appelait pura et pia bella. Les peuples y c
nes étaient considérées comme divines. Les hérauts qui déclaraient la guerre appelaient les dieux de la cité ennemie hors de s
é grecque et latine prouvent que les peuples commençaient souvent les guerres (duella chez les anciens Latins), en décidant par
page 208) si le combat restait indécis, comme dans le premier cas, la guerre commençait. Dans ces jugements par les armes, ils
e : chez des peuples barbares, encore incapables de raisonnement, les guerres auraient toujours produit des guerres, s’ils n’eu
incapables de raisonnement, les guerres auraient toujours produit des guerres , s’ils n’eussent jugé que le parti auquel les die
s. Nous retrouvons la même opinion chez les peuples héroïques dans la guerre comme dans la paix. Selon les termes dans lesquel
suivant ainsi le droit héroïque, ils ne crurent point avoir fait une guerre injuste. Un exemple tiré de l’histoire du moyen â
iquent pendant la paix, sont sortis les trois systèmes du droit de la guerre que nous devons à Grotius, à Selden, et à Pufendo
32 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — III » pp. 81-102
témoigna toujours des regrets depuis. Parlant au roi des conseils de guerre et de ces délibérations où le général en chef met
nce, la circonspection à laquelle on a été accoutumé dans la dernière guerre d’Allemagne (celle d’avant la paix de Riswick), a
magne (celle d’avant la paix de Riswick), a fait oublier la véritable guerre à plusieurs. Villars n’était pas fâché peut-être
on se dit à soi-même : Suivons notre génie et la véritable raison de guerre  ; ne soyons pas retenu par des craintes basses ;
les, mais qui n’avait nulle résolution arrêtée, surtout en matière de guerre . Dès le premier jour, il fit remarquer, dans une
pour principe qu’il faut qu’un seul et même esprit gouverne toute la guerre  : « Votre Majesté saura un jour que l’empereur ét
grande chose, on arrivait à n’en pas faire même de médiocres ; « À la guerre , Sire, écrivait Villars, il n’y a que de certains
e de le justifier. La morale moyenne de son temps et les usages de la guerre , invoqués à titre de circonstances atténuantes, n
t dévot, libéral, honnête, chaste, pieux. Il faut des hommes dans les guerres importantes ; et je vous assure que ce qui s’appe
gieuse qui devenait une complication fort maligne à cette heure d’une guerre générale extérieure. « On envoie un empirique, di
les coupables sans les punir, je conserverais les meilleurs hommes de guerre qu’il y ait dans le royaume. Ce sont, me disais j
is qualités à considérer. Cette partie des Mémoires qui traite de la guerre des Cévennes est très intéressante : Villars divi
haque nature d’individus parmi les révoltés. Enfin il proportionne la guerre à cet échiquier nouveau, et s’attache à en ôter l
t qu’il n’aurait pas hésité à en faire un de ses lieutenants dans les guerres . Par un mélange de fermeté, de vigueur et de tolé
ce. En Italie, il lui faudrait tout d’abord entrer dans un système de guerre qu’il n’a pas conçu et qui n’est pas le sien : P
e respect que j’aie pour ses projets, chacun a sa manière de faire la guerre , et j’avoue que la mienne n’a jamais été de voulo
pagne ici. M. le maréchal de Marcin, outre ses grands talents pour la guerre , a tous ceux qui sont nécessaires pour bien ménag
e l’armée du Rhin. J’ai hâte d’arriver aux grands faits des dernières guerres de Villars. Je n’ai certes pas la prétention de l
33 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »
is XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. L’esprit de panégyriques demeura presq
unies contre l’Angleterre, la Hollande, la Sardaigne et l’Empire, une guerre importante, un jeune roi qui se montra à la tête
e de Louis XV, et l’autre l’éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. L’auteur de Mahomet et de Zaïre, le chan
ve ensuite avec une éloquence pleine de vigueur contre le fléau de la guerre , « contre cette rage destructive qui change, dit-
s plus solennels, la bassesse des fraudes qui précèdent l’horreur des guerres , la hardiesse des calomnies qui remplissent les d
ions même : voilà, dit l’orateur, une faible partie des crimes que la guerre entraîne après elle, et tous ces crimes sont comm
lui ; né pour les douceurs de la société comme pour les dangers de la guerre  ; aussi poli que fier ; orné souvent par la cultu
tait autrefois établie à Athènes, le fût aussi parmi nous. Puisque la guerre durera autant que les intérêts et les passions hu
r la valeur. Nous avons une école où la jeune noblesse, destinée à la guerre , est élevée. C’est dans cette maison que devrait
morts pour l’État. À la fin de chaque campagne, ou du moins de chaque guerre , on instituerait une fête publique pour célébrer
rait cette foule de traits qui, dans le cours d’une campagne ou d’une guerre , échappent à des héros que souvent on ne connaiss
34 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Crétineau-Joly » pp. 247-262
aussi, mais c’est de la gloire de combat, qui ne dure que pendant la guerre . Il avait les qualités qui servent au combat, mai
vent au combat, mais il n’avait pas celles qui subsisteraient sans la guerre , et qui éterniseraient la gloire de ceux qui les
lectuel, — un héroïque soldat. Ce ne fut point un capitaine. Dans les guerres de plume qu’il soutint, il prit toujours l’ordre
er, besoin était d’un homme de sa sorte. Il n’y avait qu’une plume de guerre comme il l’était, qui pût parler convenablement e
l’était, qui pût parler convenablement et dignement de cette plume de guerre . On a préféré une plume ecclésiastique. On a choi
as Bossuet ; car Bossuet, sous sa soutane violette, était un homme de guerre , et c’est pour cela qu’il a parlé si magnifiqueme
était un officier de fortune, comme le major Dalgetty, qui faisait la guerre pour le compte des autres, mais avec cette différ
était indifférent à toutes les causes, et que Crétineau ne faisait la guerre pour les autres que quand les autres pensaient co
uillet, il y respira le journalisme, comme, quand on est fait pour la guerre , on respire la poudre, et il se trouva tout à cou
ntes, à Paris, dans ses livres ; car c’est le destin de ces plumes de guerre de n’être que cela, quoi qu’elles écrivent, et l’
dogue, la tête de Granier de Cassagnac, — cette autre grande plume de guerre , — mais avec une expression plus gaie. Il était p
35 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79
patrie : la France se compromet follement et déloyalement dans cette guerre filiale, quoique en paix officielle avec Londres.
-vous fait, très sagement et très héroïquement, il y a quatre ans, la guerre de Crimée ? pourquoi donc avez-vous coulé sous vo
riche, dont elle n’est qu’un démembrement en Silésie, il n’y a aucune guerre , aucune négociation où la Prusse ne lui ait été o
nir l’équilibre de l’Europe en temps de paix, et favoriser, en cas de guerre , le légitime accroissement de deux peuples que l’
mier empire n’a pas eu le temps d’apprendre un autre mot que celui de guerre à l’Autriche depuis Leipzig jusqu’à Fontainebleau
a ! Et moi, j’ose vous dire : L’Europe entière, pendant trente ans de guerre sur terre et sur mer, ne suffirait pas à les remp
devons pas être les complices de cette vaste servitude. On a vu, à la guerre de Crimée, que l’Europe entière avait l’instinct
lisations chrétiennes : l’empire ottoman ne serait que le sujet d’une guerre aussi vaste, aussi prolongée que les ambitions de
r de grands motifs d’inquiétude à la France sur sa sécurité en cas de guerre avec le continent ou en cas de guerre avec la Gra
rance sur sa sécurité en cas de guerre avec le continent ou en cas de guerre avec la Grande-Bretagne. Car ne nous faisons pas
tionnelles, l’inviolabilité des peuples avec lesquels on n’est pas en guerre  ? Lui devons-nous le droit exceptionnel d’invasio
s autres ? Devons-nous au Piémont le débordement, sans déclaration de guerre et sans titre, de ses baïonnettes dans toutes les
ntais, dans ces États du pape avec lesquels le Piémont n’était pas en guerre , et pendant que nos propres troupes, par leur pré
e débarquement d’un intrépide soldat, mais nullement conquis dans une guerre légitime par la maison de Savoie ? Devions-nous a
s jeunes princesses d’une maison royale avec laquelle on n’est pas en guerre , est-il devenu le droit des rois contre les rois
nseurs, avec sa mère, ses frères, ses jeunes sœurs, dans une ville de guerre pour tomber au moins avec la majesté, le courage
iberté les réconciliaient, entre, sans querelles, sans déclaration de guerre , avec ses armées dans le royaume, et vienne, auxi
e, non ! Ces deux individualités ne sont pas condamnées à se faire la guerre , mais elles sont destinées à se faire toujours co
’alliance indissoluble est celui-ci : La France sanctionne, en cas de guerre défensive contre la Prusse, toutes les conquêtes
Autriche sur la Prusse en Allemagne. L’Autriche sanctionne, en cas de guerre défensive avec la Prusse, toutes les conquêtes de
e menace perpétuelle à l’Autriche, si la France préfère l’alliance de guerre de Turin à l’alliance de paix avec l’Autriche. La
ouera plus aisément par la négociation qu’elle ne se tranchera par la guerre . Nous croyons qu’une fois cette question de la Vé
leterre mettaient l’élévation de ce trône au prix de la paix ou de la guerre avec le Piémont et avec l’Angleterre, nous dirion
e avec le Piémont et avec l’Angleterre, nous dirions franchement : La guerre  ! Car, si la monarchie unitaire de l’Italie doit
noblesse et sa dignité. L’un est la paix de l’Europe ; l’autre est la guerre à perpétuité. Choisissez ! XXX Ainsi aurai
36 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire du règne de Henri IV, par M. Poirson » pp. 210-230
essentaient d’une corruption honteuse et si profondes. L’habitude des guerres civiles avait ensauvagé les mœurs, et le désordre
viter une affaire générale, et réduisit habilement l’adversaire à une guerre de postes. L’impression des contemporains est que
indre d’un seul trait de pinceau, je te dis que c’est un grand roi de guerre , et je conseille à quiconque de ses voisins, qui
la lui est malaisé, et c’est pourquoi, au contraire, aux effets de la guerre il est admirable, parce que le faire et le délibé
fasse gloire de s’en faire croire seul qu’aux principaux coups de la guerre , lorsqu’il se trouve à cheval. Car là, encore qu’
ers. Ces caresses se faisaient souvent à de petits mestres de camp de guerres civiles, qui n’eussent jamais en leur vie osé par
t en un chef de peuple : c’est que Henri IV est heureux, heureux à la guerre , heureux en toute chose. Combien de fois de souda
rectement conseillé à Virgile d’entreprendre ses Géorgiques après les guerres civiles que Henri IV n’a inspiré Olivier de Serre
ces saisons de fructueux labeur que la Satyre Ménippée sur la fin des guerres civiles et au début du règne. Celle-ci avait diss
es, et quand il avait pendu au clou son armure. Henri IV, une fois la guerre faite, aimait que ses gentilshommes demeurassent
les bienfaits. Ce que fut, après de telles fatigues et de si longues guerres , après des guerres intestines où l’on s’était vu
que fut, après de telles fatigues et de si longues guerres, après des guerres intestines où l’on s’était vu sur un qui-vive per
nandre : « La paix nourrit bien le laboureur, même en Sologne ; et la guerre le nourrit mal, même en Beauce. » L’heureux mot d
uérets pour y jeter les blés que les leveurs de taille et les gens de guerre n’avaient pas ravagés. Ils avaient leurs meubles
n’ai point de mémoire d’avoir ouï dire qu’alors un passage de gens de guerre eût pillé une paroisse, bien loin d’avoir désolé
ns qu’il avait formés sur l’Europe, et de quelle manière cette grande guerre renaissante, et supposée heureuse, les aurait-ell
’appuyant d’un nombreux corps de noblesse sédentaire (sauf les cas de guerre ), brave et intéressée, adonnée à sa maison des ch
37 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452
our cette improvisation perpétuelle de toutes choses qu’on appelle la guerre , et qui, dès qu’on arrive au commandement, est bi
le mettra plus tard à l’épreuve et en vue dans toute circonstance de guerre , et le traitera comme son élève préféré. En atten
rd’hui, se sentirait saisi de pitié et en même temps de haine pour la guerre . Moi, je l’aime malgré tout, parce que je suis ob
e de six pieds dans les rues. » Revenir en France et avoir une grande guerre en Europe, une guerre régulière, y être employé,
s rues. » Revenir en France et avoir une grande guerre en Europe, une guerre régulière, y être employé, c’est là son vœu. Comm
chef, qui faisait naître dans les rangs de l’armée ces espérances de guerre . La manière dont Saint-Arnaud, et, je le crois, l
nt. La paix, qu’il achète à tout prix, le renversera plus vite qu’une guerre , quelque malheureuse qu’elle eût été. » Ce qu’écr
al Pajol, dont le fils est son ami : « Le général, dit-il, croit à la guerre , mais pas avant le printemps. L’Italie se remue,
e, allant en tout au résultat sans charlatanisme : Passionné pour la guerre et les combats, il préfère, aux bulletins qu’il p
de l’entrain qu’à de certains jours : « C’est une belle chose que la guerre , cher frère, mais seulement quand on se bat et qu
e et organisée », il s’exerce à l’administration, à la conduite de la guerre  ; il gagne en expérience, en aplomb ; il fait son
fatigant, du méritant. » Son vœu et son rêve est toujours une grande guerre en Europe. En 1843, il croit en voir une qui se p
rais parler de moi, quelque chose dans le cœur me le dit. Comme cette guerre aurait de l’intérêt pour moi, qui n’ai jamais rie
atigues, les privations, les maladies et les dépenses ! mais la vraie guerre contre des masses, contre du canon, contre des ma
», qui donne idée de ce que le maréchal pouvait faire dans une grande guerre . Cette image de grande guerre se retrouve sans ce
maréchal pouvait faire dans une grande guerre. Cette image de grande guerre se retrouve sans cesse dans les prévisions de Sai
a famille du Prophète, a travaillé les tribus arabes ; il a prêché la guerre sainte et a levé l’étendard. « Cher frère, la gue
; il a prêché la guerre sainte et a levé l’étendard. « Cher frère, la guerre , voici la guerre ! vive la gloire ! Nous sommes e
guerre sainte et a levé l’étendard. « Cher frère, la guerre, voici la guerre  ! vive la gloire ! Nous sommes en pleine révolte
laisent au maréchal ; sa manière de mener les Arabes en paix comme en guerre lui convient. Il ne songe plus à quitter cette te
ehors et loin de la mêlée. Tout compte fait, et malgré les chances de guerre en Europe, il aime mieux l’Afrique pour le quart
particulier de soldat : « Je vois toujours l’avenir sombre ; avec la guerre , j’aurais eu quelque espoir ; j’aurais bravé tout
(juillet 1851) ; ce n’était qu’une porte d’entrée au ministère de la guerre (octobre). Dès lors les événements se pressent ;
rs et d’opposants à cette audacieuse entreprise : « L’opposition à la guerre de Crimée continue, écrivait un jour le maréchal,
urs de nos poudrières. Les trois magasins renfermant les munitions de guerre des Anglais, Français et Turcs, étaient menacés,
alme, je suis maître de Sébastopol et de la Grimée ; je mènerai cette guerre avec une activité, une énergie qui frappera les R
mprovisé, et qui n’a jamais fait faute en aucun temps à nos hommes de guerre , à remonter jusqu’au vieux Villehardouin. Le maré
38 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand. (Berlin, 1846-1850.) » pp. 144-164
exemple, resté secret jusqu’à ce jour. En France, en 1759, pendant la guerre de Sept Ans, on eut l’idée d’imprimer les Œuvres
une âme d’une forte trempe et un grand esprit qui s’est appliqué à la guerre parce qu’il le fallait, plutôt que ce n’était un
nte qui caractérise Napoléon et que ce génie puissant appliquait à la guerre avec la même aisance et la même ampleur que Monge
être roi avec toutes les parties que ce haut emploi commande ; et la guerre étant une de ces parties les plus indispensables,
esprit de son état », écrivait-il en riant à Voltaire du milieu de la guerre de Sept Ans. Cela n’a l’air que d’une plaisanteri
ge de ses peuples. C’est ce que fit réellement Frédéric, en paix, en guerre , presque en tout temps, et il y dérogea le moins
ifs qui lui firent prendre les devants sur ses ennemis au début de la guerre de Sept Ans, et qui le décidèrent à paraître agre
son temps et de son règne depuis 1740 jusqu’en 1778. L’histoire de la guerre de Sept Ans est une de ces quatre compositions, c
nement des causes. Quand il en vient aux époques de la Réforme, de la guerre de Trente Ans, l’historien-roi définit en peu de
celui qui prit en main le Brandebourg, au sortir de cette désastreuse guerre de Trente Ans « qui avait fait de l’électorat un
l expose nûment ses motifs ; il indique ses fautes et ses écoles à la guerre . Tout à côté des mesures et des calculs dictés pa
se est applaudi ; celui qu’elle dédaigne est blâmé. L’histoire de la guerre de Sept Ans est admirable de simplicité et de vér
de l’Europe durant ce laps de temps. Dans le récit des événements de guerre , il est sobre, rapide, n’entrant pas dans les dét
, qu’il fasse à la fin rougir de honte la Fortune. Au sortir de cette guerre où coula tant de sang, et après laquelle toutes c
abliront de même ; ensuite d’autres ambitieux exciteront de nouvelles guerres et causeront de nouveaux désastres ; car c’est là
39 (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II
oût que j’ai eu pour les bâtiments, ni dans celui que j’ai eu pour la guerre … Tâchez de soulager vos peuples, ce que je suis a
i qu’il en soit de ce point d’histoire, il est certain que toutes ses guerres , jusqu’à ce moment critique, furent dirigées vers
ous en révèle sans cesse d’autres. Ils foisonnent parmi les livres de guerre parus depuis l’armistice. Cette fréquence permet
aient pas redouté la vigueur ? N’est-ce pas cette élite qui, avant la guerre , n’a cessé d’en dénoncer l’inéluctable menace, d’
parmi nous, depuis 1870 et jusqu’en 1914, une mentalité de vaincu. La guerre , comprise et menée à la Bismarck, lui avait au co
n élève des écoles élémentaires catholiques ne pourra jamais faire la guerre savante avec des armes perfectionnées… » Les évé
Avec quelle lucidité il a su nous analyser le travail d’esprit que la guerre en Mauritanie lui avait inspiré ! Soldat de la Fr
de férocité de la Commune. Nous venons d’en voir une autre dans cette guerre monstrueuse qui a renouvelé celle des époques où
euple. Combien de Français, avant les tragiques leçons de la dernière guerre , je ne dis pas connaissaient, mais soupçonnaient
complète dans les ouvrages de Bernhardi : l’Allemagne et la prochaine guerre , — de Tannenberg : la Plus grande Allemagne, — de
éductible « Âme Étrangère ». La paix devait nous la révéler, comme la guerre , et chez nos plus chers alliés, cette réciproque
es Républiques italiennes du moyen âge, et voyez si leur aptitude aux guerres civiles de quartier à quartier, de maison à maiso
archie auquel se livraient, à travers toutes leurs pages, l’auteur de Guerre et Paix, et celui de Crime et Châtiment. Sa forte
es les plus profonds ? D’autre part, n’avons-nous pas connu, avant la guerre , toute une école qui s’hypnotisait sur l’armée al
ndonnée par quelques éditeurs, de porter ce prix à 7 francs. Avant la guerre , ce même livre coûtait 3 fr. 50. L’écart est du d
e préparer ainsi la maîtrise de sa maturité. C’est au lendemain de la guerre de 1870 qu’il acceptait cette lutte pour sa pensé
arder les faits bien en face, l’Allemagne menaçante, puis affirmer la guerre inévitable et la nécessité de s’y préparer ? Des
c l’abominable invasion de la Belgique et les criminelles méthodes de guerre adoptées en haut lieu. On se rappelle. Ce fut dan
itschke et tout le pangermanisme avec lui. « On ne doit faire que des guerres offensives », disait déjà en 1805 le vieux Bülow,
male, et l’on aboutit, comme a fait la Germanie, à une pratique de la guerre qui ne se distingue plus, qui n’a aucune raison d
ui ne se distingue plus, qui n’a aucune raison de se distinguer de la guerre faite par les animaux. Un de nos meilleurs natura
début des hostilités entre la France et l’Allemagne, une étude sur la guerre chez les abeilles, de la plus étonnante actualité
r le pillage non moins total de ses provisions. Voilà le schéma de la guerre , conçue biologiquement. Vous reconnaissez la mani
ouveau ce magnifique témoignage qu’un noble artiste nous a laissé des guerres chevaleresques, disons simplement des guerres hum
tiste nous a laissé des guerres chevaleresques, disons simplement des guerres humaines d’autrefois. J’ai rappelé déjà cette toi
nous s’indigne à cette seule vision, et cela juge les procédés de la guerre employés par l’Allemagne. Elle était dans la logi
nettes et très fortes, ce qu’il faut appeler le droit chrétien de la guerre . Ils ont eu le courage de dénoncer dans la cultur
ur allemande dont ce bombardement et les autres abominations de cette guerre sont le résultat. Je voudrais prendre texte de la
ar ce remarquable maître, à qui j’aime à rendre cet hommage ému d’une guerre à l’autre, nous donnait de la vie morale une impr
ous avez cette politique allemande, cette diplomatie allemande, cette guerre allemande, et cette intelligence allemande qui ré
st aussi, — la comparaison s’impose de nouveau, — celle des hommes de guerre . N’est-ce pas Napoléon encore qui disait à un por
nt je citais tout à l’heure les noms. On a beaucoup parlé, pendant la guerre , de la science allemande et de la science françai
nçaise, — et trop peu de temps, — la secousse du coup terrible que la guerre de 1870 porta soudain à ses illusions germaniques
ent. Les rencontres individuelles, dans ce moment où la tension de la guerre est toujours latente, ne représentent le plus sou
tisme de l’autre. Peu d’entre nous soupçonnaient que la théorie de la guerre féroce, issue de leur enseignement et professée p
IV Cette besogne dure et sinistrement réaliste de l’espionnage de guerre s’exerçant dans des milieux qui semblent le domai
sion de la pensée nationale le savent : l’Allemagne faisait, avant la guerre , une concurrence déjà redoutable aux livres impri
uniquement aux pouvoirs publics. De même que nous venons de mener une guerre totale, dans laquelle il n’y avait pas de non-com
scipline. L’entrée en Belgique nous révéla que ces doctrinaires de la guerre scientifique avaient, par une dépravation monstru
rovinces perdues. Tandis que les reîtres d’outre-Rhin ne rêvaient que guerres de conquête, nos officiers nourrissaient une ambi
s aussi bienfaisante au cœur que l’autre est malfaisante, celle d’une guerre de redressement. Leur rôle dans la figuration pol
de figures plus hautes que celles des grands généraux de cette grande guerre . Je ne les nomme pas. Ils seraient trop. Et qui s
veilleuse variété d’aptitudes aussi dans les élèves de notre École de guerre  ! Des théories y ont-elles été professées que les
r a permis de supporter sans faiblir cette longue, cette interminable guerre des tranchées qui paraissait si peu conforme au c
que le service reste le même : vivre la paix comme nous avons vécu la guerre , avec l’idée fixe que, de Bouvines à la Marne et
Mithridate. Le verbe debellare, placé là, indique bien le sens de la guerre telle que les Romains l’ont conçue, et c’est cell
e allemande, M. le professeur Ostwald, parler en novembre  1914 de la guerre que son pays vient de nous déclarer : « L’Allemag
int une étape de civilisation plus avancée que les autres peuples. La guerre , un jour, les fera participer, sous la forme de c
her fils, je t’enseigne que tu te gardes à ton pouvoir, que tu n’aies guerre avec nul chrétien. » Se garder à son pouvoir, — a
re un Impérialisme. De là, chez tous nos rois, cette conception de la guerre , si humaine, si raisonnable, insistons-y encore e
Et Henri IV : « Comme je n’envie pas le bien d’autrui, et ne fais la guerre que pour recouvrer celui qui m’appartient… » Et L
tier : « Mon enfant, ne m’imitez pas dans le goût que j’ai eu pour la guerre . » C’est qu’à un moment le vertige de l’Impériali
de montrer où les a menés leur génie d’organisation. Ils ont avili la guerre en lui enlevant ce caractère chevaleresque, si ad
de Saint-Pétersbourg : « Observez, je vous prie, que le métier de la guerre , comme on pourrait le croire ou le craindre, si l
er. » Citer ces lignes, signées d’un témoin qui avait vu les grandes guerres françaises, et cela du camp ennemi, puisqu’il ava
ipline tombent dans des convulsions qui les paralysent, — vrai que la guerre juste, soutenue pour défendre la patrie, et condu
rée et manœuvrée. Ce sont des maîtres et des élèves de notre École de guerre , c’est-à-dire des chefs pénétrés, eux aussi, de c
troupes françaises et alliées, démontrant ainsi, par le fait, qu’à la guerre comme ailleurs, les spécialistes ont toujours le
clarait, prophétisant le courage de tous les combattants de la grande guerre , mais revendiquant pour le soldat professionnel u
e autre action18 : « Tous les Français feront leur devoir en temps de guerre . Je dis tous, même ceux qui professent aujourd’hu
es de la bataille moderne, telles que nous les a révélées la dernière guerre  ? C’est sur quoi le signataire de ces notes ne sa
st Psichari, ce génial et singulier Renan, à qui son livre d’après la guerre de 70 : la Réforme intellectuelle et morale, fait
rs qui fussent tous un exemple ? » On est bien arrivé, par l’École de guerre , à former une élite d’officiers-exemples. Est-il
militaire. Leur Empereur aimait à s’appeler le suprême seigneur de la guerre . Il ne l’aura été que du brigandage. Comprenons p
ravail fut toujours la vertu maîtresse, comprennent trop bien qu’à la guerre des soldats va suc céder la guerre des usines. C’
sse, comprennent trop bien qu’à la guerre des soldats va suc céder la guerre des usines. C’est le terrain sur lequel ils compt
tions données ont du vrai. On incrimine à bon droit la longueur de la guerre , et l’épuisement nerveux qui suit les grandes dép
Nation. Ils l’ont reconnue et pratiquée, cette solidarité, pendant la guerre . Le flottement discernable dans les mouvements de
n au milieu, au moment de l’histoire. Mais c’est la France d’après la guerre acceptée dans ses nécessités actuelles et le devo
entalité sera redressée. Août 1919. V. La lutte des classes La guerre étrangère cesse à peine, ou mieux, elle paraît av
ssé, et déjà voici se multiplier de nouveaux symptômes de cette autre guerre — la pire de toutes — celle des classes. La paix
teindrons jamais. Le plus raisonnable est d’accepter l’une et l’autre guerre comme des faits inhérents à notre condition, d’en
et la concurrence des passions et des intérêts s’exaspérer jusqu’à la guerre . Le besoin est la première et la plus légitime de
, du genre de celle de Karl Marx, et voyez comme tous ces éléments de guerre sociale vont se coordonner. Prenons cette idéolog
irigeants se comportent réellement en dirigeants, et cette ébauche de guerre des classes — ce n’est encore que cela — aura été
s circonstances présentes. L’ébranlement nerveux qui suit les longues guerres s’est de tout temps manifesté par des crises de p
lution ! » Qu’allait-on mettre à la place du régime tombé ? En pleine guerre , ce Français ne s’en inquiétait pas. Ce qu’il adm
u’au sérieux du fond. Mais le même Renan n’a-t-il pas, éclairé par la guerre franco-allemande, dénoncé dans son discours de ré
e militaire, à détruire l’ancienne armée, et rêver, à la veille d’une guerre si évidemment imminente, d’une « armée nouvelle »
. Mise au point de l’idée de progrès19 « … Il a été en plusieurs guerres où il y avait des Allemands qui, au déloger, mett
vrir dans ces douloureux moments, pour y contempler la noblesse de la guerre . Nos ennemis d’aujourd’hui nous en feraient uniqu
à Ypres en 1914, tels ils étaient en 1514, ne séparant pas l’idée de guerre de celle de destruction, preuve vivante qu’il y a
cataclysme mondial auquel nous assistons l’atteste. On disait : « Une guerre au vingtième siècle ? mais elle ne durerait pas q
s optimistes n’osent pas prévoir la fin du conflit. On disait : « Une guerre au vingtième siècle ? Avec les armes dont nous di
l en soit ainsi. III Cette vue bien simple explique pourquoi la guerre actuelle, si différente des guerres d’autrefois p
e bien simple explique pourquoi la guerre actuelle, si différente des guerres d’autrefois par les procédés et les alentours, si
se dévouer. Quand on le regarde ainsi à la lueur des incendies de la guerre , qui le montrent la terrible de cruauté, ici magn
reille, la sauvagerie avec laquelle les gens d’outre-Rhin ont mené la guerre dès le mois d’août 1914 ? Que les soldats aient o
société qui s’intellectualise trop intensément. La philosophie de la guerre , qui a inspiré les ordres implacables dont je par
ablir les conditions suffisantes et nécessaires des faits. Prenons la guerre comme un de ces faits. Quelles sont les condition
nécessaires pour que ce fait donne son meilleur rendement ? Que cette guerre soit courte ? Or, plus elle sera menée implacable
blement, plus elle a de chances de décourager l’adversaire. Que cette guerre assure une prédominance définitive au vainqueur ?
e sont, sous les mêmes plumes qui ont signé ces pages, qu’appels à la guerre des classes, qu’invités à cette action directe qu
opolite et qu’il ait couru l’Europe depuis le cataclysme de la grande guerre . S’il aime la France, et aussi la civilisation, i
t plus que la profonde atteinte portée à la France par cette terrible guerre exige une restauration de toutes ses énergies. Or
d’après un type unique. Lorsque nous avons conçu, pendant la dernière guerre , l’espérance de délivrer l’Alsace et la Lorraine,
éparatisme serait un motif autrement grave de reculer. Cette dernière guerre , justement, n’a-t-elle pas démontré qu’un tel dan
er à elle, en lui donnant les chefs dont il a besoin. Quand, après la guerre de 1870, M. Renan entreprit de conseiller un remè
on de sa mort (août 1919) 8. Ces pages furent écrites au début de la guerre de 1914 pour commenter un manifeste de l’Universi
outroux », § V]. 19. Ces pages ont été écrites au commencement de la guerre de 1914. Le morceau qui les suit, « Autres remarq
40 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Agrippa d’Aubigné. — I. » pp. 312-329
ux songes, aux revenants, et quelque peu à la magie : il associait la guerre , la controverse, l’érudition, le bel esprit, la s
e part l’ancien ligueur Jeannin : l’un, racontant plutôt les faits de guerre et de parti, l’autre, exposant les choses d’État
est là, dans cette impression générale qui se marque en avançant. Les guerres civiles n’épouvantent point d’Aubigné ; bien qu’i
dans son élément ; il a bien soin de marquer les époques des grandes guerres de ce genre, conduites avant 1570 sous le prince
te comme enfants et nés d’hier ceux qui ne font commencer ces grandes guerres que depuis la journée des Barricades, quand elles
e mestre de camp Cherbonnières, esprit et cœur ferré, homme digne des guerres civiles… » D’Aubigné dit cela comme on dirait en
t, pour fin, vos enfants, infâmes valets de vos ennemis accrus par la guerre et triomphants de vos labeurs. Je vous donne troi
igné n’est pas sans se faire l’objection sur la cruauté inhérente aux guerres civiles, et qui les déshonore, si quelque chose l
sé sur la troisième demande. Pourquoi il avait été moins heureux à la guerre depuis son changement de parti ? il ne trouve ici
vu, parce que ses passions le lui cachaient : c’est combien vite les guerres civiles corrompent et dénaturent les caractères ;
r la paix à coudes et à mains jointes ; n’ayant point de part en leur guerre , vous n’en avez point en leur paix. Voilà Monsieu
ains croisées durant le débat des ennemis, envoyer tous leurs gens de guerre dans les armées du roi sans en faire montre (ce q
nées, il concluait qu’il fallait introduire, faire couler les gens de guerre dans les armées royales et servir de la sorte san
e sans repos. Les arts sont émus par la gloire, et surtout ceux de la guerre . Montrerons-nous à notre jeune noblesse l’ignomin
41 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. »
dans le secret de certains projets menaçants, songeait surtout à une guerre éventuelle en Pologne et à la manière de l’y cond
ou trois chapitres du livre : l’exemple de la Pologne et les plans de guerre qui s’y rapportent ne viennent à l’auteur que che
voulu en effet, quoi qu’on dise, essayer d’un traité sur l’Art de la Guerre par manière d’amusement, et ce sont ses jeunesses
s volantes. Mais il est impossible que dans les dictées d’un homme de guerre d’une vocation aussi décidée il n’y ait pas de bo
ouverte et multiple, qui ne se circonscrit nullement aux choses de la guerre , bien qu’il soit né pour y exceller. Voltaire, do
on esprit et la même valeur, possédait de plus grands talents pour la guerre . » Cette douceur d’esprit qui étonne un peu d’abo
ans merci, dira de lui-même avec vérité au milieu des triomphes de la guerre dont il s’avoue rassasier et dont il a par-dessus
ceux du Nord ont mieux conservé aujourd’hui le véritable esprit de la guerre  ; nous tirons de leurs pays des hommes et des che
mte de Saxe l’esprit : « Il a peu d’esprit, dit-il, il n’aime que la guerre , le mécanisme12, et les beautés faciles. Otez-le
740) : « Si le grand événement qui vient d’arriver nous conduit à la guerre et que le roi (de Pologne) me juge capable de le
ontre la France, il ne serait « ni décent ni honnête » qu’il fût à la guerre de ce côté. Mais il supplie Auguste de bien peser
, avec la soumission la plus profonde, Sire, etc. » Il y revient, la guerre entamée, dans une des lettres suivantes (6 septem
bec aux hommes d’État et leur souillait la leçon16. Au début de cette guerre de la succession d’Autriche, en même temps qu’il
opposait de toutes ses forces : il assista même alors à un conseil de guerre où Frédéric et lui joutèrent de raisons et d’adre
lui qu’il y avait, en effet, l’étoffe d’un politique sous l’homme de guerre en Maurice. Mais il nous reste à parler de sa gra
in. 9. Voir le Tableau analytique des principales combinaisons de la Guerre , par le général Jomini, 4e édition, 1830, pages I
42 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »
à comprendre l’appui que certains esprits trouvent au cours de cette guerre dans leur « traditionalisme ».‌ François Baudry,
à la Vendée d’où venaient ses grands-parents. De là son cri, quand la guerre éclate et qu’il vient de rejoindre à Gérardmer so
France, la définition en trois étages de son patriotisme, son but de guerre .‌ François Baudry ne cesse de répéter qu’il se ba
pas une.‌ Toute sa pensée se résume dans cette double formule : « La guerre est une terrible chose, mais c’est une grande grâ
du farniente qui l’entourait ; il croyait se trouver très loin de la guerre et voyait au loin « sa Lorraine fumer et crier ».
s à la jeunesse, deux lettres intimes où, dans l’année qui précéda la guerre , le jeune homme, chassant les inquiétudes de son
mission propre et de collaborer à celle de la France.‌ Au début de la guerre , Joseph Hudault avait trente-trois ans. Parti com
jeunes gens, plus nombreux, plus ardents à mesure que s’approchait la guerre , et qui cherchaient pour eux-mêmes et pour le pay
èse sur le territoire et le génie de la France.‌ C’est aujourd’hui la guerre de la délivrance. Cette délivrance, ils l’ont pou
ec tout leur poids sur nos cœurs.‌ Tous prévoyaient et annonçaient la guerre . L’un d’eux, Pierre Gilbert, à la veille même du
asquait aux jeunes saint-cyriens le vrai caractère et l’horreur de la guerre commençante :‌ Fussiez-vous du sang des héros, s
ois de prison quand il n’avait pas dix-sept ans, l’enflamma durant la guerre . Le 11 janvier 1915, il écrivait du dépôt :‌ Je
hysiquement moins difficiles à affronter que les coups de canne ». La guerre est son élément. «  Nous avons été vaincus ; pour
, jusqu’en octobre 1915 où il tombera, il ne cesse de répéter :‌ Une guerre pareille… Deux ans, dix ans, vingt ans… Sait-on q
laient se dissiper, mais que lui-même était sacrifié.‌ Au cours de la guerre , en apprenant la mort de l’un de ses amis des bat
euse d’adolescent. Parfois il revenait sur ses luttes épiques d’avant guerre et, si jeune, il revisait ses actes et ses pensée
te terre française, ces pays magnifiques, qui sont nôtres ; depuis la guerre , en les parcourant, j’ai appris la poésie des gra
itre sur la renaissance et l’efficacité du régionalisme, durant cette guerre , et de l’illustrer avec les figures de Frédéric C
neur, les ennoblir encore, porter la fourragère et mettre la Croix de guerre sur leur drapeau. Nos corps d’armée rivalisent de
ombattons, disent-ils, le militarisme allemand. » Pour eux, c’est une guerre d’indépendance plus que de « nationalité ». Une s
43 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 20, de la difference des moeurs et des inclinations du même peuple en des siecles differens » pp. 313-319
prince De Condé et le duc De Joyeuse furent tuez dans des actions de guerre , y moururent assassinez. Les coups leur furent po
ans le seiziéme siecle. Nous avons vû dans le dix-septiéme siecle des guerres civiles en France et des partis aussi aigris et a
lois. Qu’on ne dise pas que le motif de religion qui entroit dans les guerres civiles du temps des Valois, envenimoit les espri
enimoit les esprits, et que ce motif n’entroit pas dans nos dernieres guerres civiles. Je répondrois que le précepte d’aimer se
ntiment. Comme il ne s’en est pas trouvé de tels durant les dernieres guerres civiles, il faudra tomber d’accord qu’il est des
sieurs contestations en matiere de religion, mais si l’on excepte les guerres contre les albigeois, il n’étoit pas arrivé que c
44 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — I. » pp. 234-253
au feu dès qu’il en eut l’occasion, et dont la mort, dans la première guerre de la Révolution, brisa son cœur33. Il avait plus
saires : j’en suis bien revenu ; et même alors, tant mon goût pour la guerre était violent, je m’étais arrangé avec un capitai
(français) de Royal-Vaisseaux, de garnison à deux lieues de là. Si la guerre s’était déclarée, je me sauvais ignoré du monde e
lus que l’instinct brillant de la valeur : il a beaucoup écrit sur la guerre  ; il a beaucoup étudié et médité sur toutes les p
t ; il a analysé les actions et les mérites des grands capitaines des guerres précédentes et des généraux de son temps. Je ne s
z pas militaire, si vous ne dévorez pas les livres et les plans de la guerre , si vous ne baisez pas les pas des vieux soldats,
Ligne a dit de lui : « Vauvenargues est trop triste pour un homme de guerre  ; il voyait trop noir. » Il y supposait de la pré
colie sur un fond sérieux et de la mauvaise santé. Lui, il porte à la guerre un dégagé qui rehausse la valeur et lui donne une
la valeur et lui donne une sorte de bon goût. On a son Journal de la guerre de Sept Ans, dont il fit toutes les campagnes au
che, journal « qui est écrit plus à cheval qu’autrement ». Dans cette guerre , il fut successivement capitaine, lieutenant-colo
e pour donner idée du ton du prince de Ligne parlant de ces choses de guerre avec rapidité et avec goût. Si l’on allait plus a
igne nous fait bien sentir aussi l’esprit de sa tactique durant cette guerre pénible où il lui suffit le plus souvent de n’êtr
oésie vivifiante que nous lui avons vu mettre dans les entreprises de guerre , dira en complétant son modèle et en nous laissan
33. [NdA] Voici une lettre de ce fils du prince à son père, dans la guerre des Turcs, après la prise de Sabacz (avril 1788),
45 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336
Nous voilà enfin dans le véritable élément de cette histoire : la guerre  ! M. Thiers est le grand historien militaire de c
nous ne lui faisons pas cette injure : il y a dix Polybe en lui. La guerre est tout à la fois pour M. Thiers ce qu’elle est
tel que, si, dans cinq ou six siècles, un homme d’État ou un homme de guerre à venir veut se rendre compte, sans erreur et san
historien pathétique manque, il est vrai ; cependant les scènes de la guerre lui inspirent quelquefois un héroïsme de style et
de bataille. Il pense avec le général, il discute avec le conseil de guerre , il vole disposer les troupes avec l’officier d’é
mée des batteries l’enivre, et il communique son ivresse à l’homme de guerre  ; c’est le Shakespeare du soldat ! On l’a raillé
possible de nier que cette vive et vaste intelligence s’adaptait à la guerre aussi bien et mieux peut-être qu’à la paix, et qu
es de Presbourg, s’ouvrent. Ce traité contient des germes nouveaux de guerre  : l’Autriche est dépouillée ; la Russie, humiliée
sa main. M. Fox, déclamateur de la paix, lui succède pour déclamer la guerre . Le jugement de M. Thiers sur cet éloquent orateu
a paix d’Amiens entre l’Angleterre et la France ; mais, obstacle à la guerre pendant que son pays devait la soutenir, et impui
main en voyant l’attitude hostile de la Prusse. Tout se prépare à la guerre sans qu’on puisse l’imputer à personne, si ce n’e
ent et s’y brisent en un instant ; on consume le temps en conseils de guerre  ; on finit par diviser l’armée en deux corps pour
le prince Louis de Prusse, le plus chevaleresque des partisans de la guerre à la cour de son frère, tombe mort sous le sabre
ulement refoulé de ses produits sur ses manufactures. Impuissant à la guerre des boulets contre elle, il lui déclare la guerre
es. Impuissant à la guerre des boulets contre elle, il lui déclare la guerre de l’argent, la ruine commerciale au lieu de la d
e, couver d’implacables ressentiments. Génie audacieux et sûr dans la guerre , génie hésitant et timide dans les congrès, Napol
es regards rappelant ce qu’il avait dit tant de fois sur le danger de guerres incessantes, le spectacle de ses deux jambes bris
chef y fut vaincu par sa propre imprévoyance. XV Le conseil de guerre tenu pendant la nuit au milieu de l’île de Lobau,
milieu des débris de cette sinistre journée. Là on tint un conseil de guerre . Napoléon n’avait pas pour habitude d’assembler d
grande qu’aucune de celles que nous avions essuyées dans nos longues guerres , mais celle de l’ennemi avait dû être d’un tiers
’événement public ou familier qu’il retrace. XVII La déplorable guerre d’Espagne occupe avec un bien pâle intérêt tout l
faction à l’orgueil d’un homme, sacrifie un million d’hommes dans des guerres et dans des assassinats d’un peuple par un autre
it devenu le rêve de l’empire napoléonien unique. À l’exception de la guerre d’Espagne, lèpre systématique qui rongeait la for
t énergique, conçue dans les termes suivants : « “Soldats, la seconde guerre de Pologne est commencée…” » « Ainsi le sort en é
squement ses pensées, ses forces, son génie, au Nord, pour y fixer la guerre par un de ces grands coups auxquels il avait habi
l’historien ; ce mot n’est qu’une faiblesse de sa partialité pour la guerre . À dater de ce retour lamentable de Napoléon à Pa
nscrits qui allaient, du dépôt du bataillon de marche au bataillon de guerre , former, d’étape en étape, ces prodigieux rassemb
puissante science de l’administration, une haute glorification de la guerre quand elle est juste ; ces trois choses sont troi
u à chaque individu isolé l’unité et la force de l’ensemble. Enfin la guerre , quand elle est juste et nécessaire, c’est l’héro
46 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Argument » pp. 1-4
ion de tout ce qu’on a dit sur l’histoire ancienne jusqu’à la seconde guerre punique (chap. I.) — Il expose ensuite sous la fo
remier Hermès. — 2. Hercule et les Héraclides. Orphée. Second Hermès. Guerre de Troie. Colonies grecques de l’Italie et de la
hagore. Servius Tullius. Hésiode, Hippocrate et Hérodote. Thucydide ; guerre du Péloponnèse 13 . Xénophon ; Alexandre. Lois Pu
e du Péloponnèse 13 . Xénophon ; Alexandre. Lois Publilia et Petilia. Guerre de Tarente et de Pyrrhus. Seconde guerre punique.
e. Lois Publilia et Petilia. Guerre de Tarente et de Pyrrhus. Seconde guerre punique. Dans ce chapitre, l’auteur jette en pa
47 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — II. (Fin.) » pp. 254-272
uent les galères !… Nous amuser, et autre chose encore, entamer une guerre . En arrivant, en effet, à l’embouchure du Dniepr,
s, et donne en souriant une chiquenaude sur le papier : présage d’une guerre . Il faut voir chez le prince de Ligne avec quelle
ute aisément de tout ce que mon désir de faire plaisir et de faire la guerre m’inspira dans l’instant. Ici le prince de Ligne
sont du prince de Ligne ; j’y renvoie les curieux. Pourtant, quand la guerre éclate, quand la Turquie (elle le pouvait alors)
e redevient tant qu’il peut un personnage d’histoire ; il a désiré la guerre , et il s’y met au premier rang. Comme il ne croit
date, la justesse même. Cependant Joseph II, de son côté, a entamé sa guerre contre les Turcs, et moins heureusement qu’il n’a
et le sang-froid, il n’estimait rien tant que Laudon, grand homme de guerre dès qu’on était dans l’action : « J’étais tout en
J’étais tout en feu moi-même par cet être qui tient plus du dieu à la guerre que de l’homme. » Après la prise de Belgrade, le
 ; il va peut-être enfin donner toute sa mesure, car ce n’est qu’à la guerre qu’il a rêvé un grand rôle : ailleurs il n’a voul
lieu des coups de fusil, et jugeant néanmoins de tout à merveille. La guerre ne l’enivre pas, mais il y est ardent d’une jolie
spèce de roi. Horace et Virgile auraient eu peu de succès pendant les guerres civiles. Si Montaigne et le bon La Fontaine avaie
r écrire l’histoire. » Cependant de grandes choses se faisaient à la guerre , et le prince de Ligne n’en était pas. Cette inac
trace un temps qui nous rapproche de celui où nous n’existerons plus. Guerre , amour, succès d’autrefois, lieux où nous les avo
48 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — II. (Suite.) Janvier 1830-mars 1831. » pp. 105-127
services et, selon lui, tous les bienfaits : Nous profitons de ses guerres  ; nous sommes régis en grande partie par ses inst
crit de 1814 du baron Fain (25 avril 1830), il parle des choses de la guerre , de l’art et du génie qui y président : Dans une
, de l’art et du génie qui y président : Dans une belle opération de guerre , il y a une partie de savoir et de calcul qui n’e
ts arrachent l’admiration du monde jusque dans les souffrances que la guerre cause. C’est par ce côté visible de son génie que
té et de toute justesse. C’est toutes les fois surtout qu’il parle de guerre que l’expression chez lui s’anime et s’éveille :
e finement « qu’il y a toujours eu dans la manière dont il faisait la guerre , aussi bien sous la République que sous l’Empire,
discipline, il croyait que la troupe aurait aisément raison de cette guerre de pavés et de rues. Il l’a confessé bien des foi
re vraiment indépendants. » Sous la Restauration, il n’y avait que la guerre à faire à un pouvoir qui était ennemi par essence
La question belge commence à le préoccuper : il croit de ce côté à la guerre , il y compte. C’est sur cette question de guerre
roit de ce côté à la guerre, il y compte. C’est sur cette question de guerre qu’il tournera bientôt et qu’il ouvrira son feu c
de la paix à tout prix ». En attendant, il se borne encore à faire la guerre à la Chambre, sans atteindre ni le ministère ni p
lume de Carrel même, et rien n’annonce encore le duel personnel et la guerre à mort qui suivront. Le procès des ministres, en
on commence ; la réaction sera écrasée. En même temps la question de guerre le préoccupe, et même l’entête un peu ; non conte
e ministère Périer est nommé, le 13 mars ; il sent que la question de guerre lui échappe, et, bien qu’il compte encore sur cet
uestion de guerre lui échappe, et, bien qu’il compte encore sur cette guerre inévitable, de laquelle il attend le triomphe de
49 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80
qui ne fut pas assez apprécié. En même temps, comme il prévoyait une guerre générale prochaine, il observait de près le carac
z aux premières occasions à quel point je suis content de vous. », La guerre recommençait, et Villars allait retrouver son vér
amoureux et jaloux au point de déranger quelquefois ses opérations de guerre en vue de sa passion et dans ses inquiétudes d’ho
ts d’une histoire militaire complète, dans les Mémoires relatifs à la guerre de la succession, dressés au xviiie  siècle par l
son cadre et à son avantage que M. de Pomponne. Mais cependant, à la guerre , il faut agir, s’ingénier, entreprendre. Dans cet
dant, à la guerre, il faut agir, s’ingénier, entreprendre. Dans cette guerre du Rhin en particulier, Louis XIV avait besoin, e
son égard avec un esprit de vérité. » C’est comme un janséniste de la guerre que Catinat ; il y porte l’amour strict de la vér
rs a des principes, et sous son fracas il a le fond), c’est « qu’à la guerre , comme dans toute autre matière importante, il es
 : l’extrême activité est un de ses moyens. Il est « persuadé qu’à la guerre tout dépend d’imposer à son ennemi, et, dès qu’on
our le pays plat d’Alsace, veut tenir sur le Rhin. Dans le conseil de guerre que Catinat assemble à ce sujet, Villars est seul
voulu l’indiquer en renvoyant aux vraies sources, aux Mémoires de la guerre de la succession, pour qu’on ne dise pas en deux
l écrivait à Chamillart : Ne voulez-vous point, Monseigneur, dans la guerre la plus difficile qu’on ait vue depuis trente ans
encore ailleurs en des termes que je résume ainsi : « Les hommes à la guerre sont rares ; avec mes défauts, je crois en être u
gnant les troupes de l’électeur de Bavière, et en portant avec lui la guerre dans le milieu de l’empire. Villars insista pour
nce pour repasser le Rhin ; qu’il y a un esprit de prévoyance dans la guerre de campagne pour ménager un pays qui doit nous se
plus libre, le cœur satisfait, et que, jugeant de sa fortune dans la guerre par celle qu’il trouve dans son élévation, il ne
50 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric-le-Grand Correspondance avec le prince Henri — II » pp. 375-394
u spectateur délicat et de l’amateur. Aussitôt qu’il est quitte d’une guerre si rude, il se réinstalle à Rheinsberg et s’y met
oir avec une tranquillité philosophique. Quoi qu’il en soit, après la guerre de Sept Ans, une des premières choses qu’il fit d
xcusant de la sorte, ce roi, encore tout chaud et tout poudreux de la guerre de Sept Ans, ne laisse pas de payer tribut à l’id
vant sur le même terrain, celui de la politique à main armée et de la guerre , les différences de caractère et de vues qui avai
termination de son frère. Il disait d’abord qu’il n’y aurait point de guerre de la part de l’Autriche, il ne la désirait pas ;
’était pas de ceux qui volontiers recommencent. Puis, quand il vit la guerre inévitable, il eut les pronostics les plus sombre
nt plus possibles, comme de la paix. (30 mars.) — Si d’ailleurs cette guerre vous répugne, vous n’aviez qu’à me le dire, comme
ssez sévèrement qualifiée dans les mémoires que le roi a écrits de la guerre de 1778. Le prince Henri avait une santé nerveuse
vait pris de ces habitudes oisives, qui font que l’on est usé pour la guerre . Il insistait sur les moindres affaires, sur les
ne pas devoir être exacts. Frédéric fit remarquer à son frère que la guerre tirait peut-être à sa fin, et qu’il n’y aurait pr
aura des suites peut être aussi funestes que l’ont été ces affreuses guerres de religion. Ce temps est encore très éloigné, le
uadé que les fourmis de votre jardin de Rheinsberg se font souvent la guerre , mon cher frère, pour un grain de millet, et que
entre autres propos remarquables, que Frédéric redoutait beaucoup la guerre , et que cette crainte précisément occasionnerait
prince Henri comme général et sur ses opérations militaires durant la guerre de Sept Ans : La campagne de Saxe du prince Henr
51 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Ranc » pp. 243-254
cette incontestable beauté-là ! C’est donc, avant tout, une plume de guerre , que Ranc. Il est peut-être, en théorie, contre l
ne plume de guerre, que Ranc. Il est peut-être, en théorie, contre la guerre  ; car c’est là, pour l’instant, la plaie commune
-t-elle assez comiquement contre le soldat ?… Mais s’il est contre la guerre , qu’il le sache bien ! il est contre ses facultés
ses facultés. Son tempérament et ses opinions, les voilà eux-mêmes en guerre sur ce point. Ranc a, en effet, naturellement le
ncent et promettent le romancier ? Et quoique Ranc, toujours plume de guerre , ait choisi Le Roman d’une conspiration pour l’éc
llusionnée et bête, de toutes les conspirations. Vieilles machines de guerre et de parti qui ratent toujours, et qui tuent ceu
Et il ne l’est pas, cependant. C’est que cette plume, bonne pour la guerre et pour l’Histoire, pour l’histoire qui se fait o
onspiration, a fasciné le polémiste, qui allait continuer de faire la guerre à tout ce qu’il hait, en la racontant… C’était si
52 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset, professeur d’histoire au lycée Bonaparte. (Suite et fin) »
ent47, nous le montrent dès 1661, et dans les années qui précédent la guerre de 1667, déjà formé par l’âme et le caractère. Da
t Pellisson ou le président de Périgny, ou Chamlay pour les choses de guerre , peu importe ! le cachet est le même dans toutes
On avait déjà des Mémoires de Louis XIV sur d’autres moments de cette guerre , notamment sur la dernière année qui précéda la p
aits ; pour la satisfaire, je veux lui apprendre que, dans toutes les guerres que les rois mes prédécesseurs ou moi avons entre
n vient au grief le plus récent et qui l’a ulcéré. C’était dans cette guerre de 1667, entreprise contre l’Espagne pour souteni
f : il a été blessé et il prétend en avoir raison. La politique et la guerre sont pour lui un jeu savant, un jeu d’échecs où i
qui semblait le plus court, « il ne fallait pas moins que déclarer la guerre à l’Espagne et passer sur le ventre de toutes les
ce qui ne faisait pas le compte de Louis XIV, au moins au début de la guerre , car il voulait, avant tout, porter la blessure a
de la frontière qui les couvrait consistait en de mauvaises places de guerre toutes ouvertes, et que les Hollandais pourraient
le grand roi trompa son monde, et il s’en félicite. C’était de bonne guerre  : « Dieu (c’est dans la bouche de Louis XIV plus
commencement du printemps (1672) : « J’avais disposé mes projets de guerre de manière que je devais tomber en même temps sur
urer avec le prince d’Orange : une autre fois, dans la suite de cette guerre (1676), il la manqua encore, proche de Valencienn
up de conquérants qui aient ainsi rendu justice et hommage, en pleine guerre , aux mesures désespérées de leurs ennemis et à l’
53 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
bien simple à suivre : imiter le programme de Napoléon III, moins la guerre . De la sorte il amènera la France au degré d’abai
 III voyait fort bien qu’il n’avait ni aptitudes, ni pratique pour la guerre , et qu’il savait que la France avait perdu à cet
. Il reconnaissait que c’était là le moyen de se rendre populaire. La guerre de Crimée ne fut acceptée dans l’opinion que parc
on que parce qu’on la crut sans conséquence pour la paix générale. La guerre d’Italie ne fut pardonnée que quand on la vit tou
e bon sens commandait à l’empereur Napoléon III de ne jamais faire la guerre . La France, il le savait, ne la désirait en aucun
rtie. Un pays divisé sur les questions dynastiques doit renoncer a la guerre  ; car, au premier échec, cette cause de faiblesse
hoc d’un ennemi puissant devait nécessairement le faire crouler ?  La guerre déclarée au mois de juillet 1870 est donc une abe
ute imagination, vota sur la parole d’un ministre la plus funeste des guerres . Le crime de la France fut celui d’un homme riche
ement le pays. L’expérience de 1870 l’a bien montré ; l’annonce de la guerre fut accueillie avec consternation ; les sottes ro
étourdis peut donner le change sur les vrais sentiments d’un pays. La guerre prouva jusqu’à l’évidence que nous n’avions plus
le gouvernement de notre choix a pu nous engager malgré nous dans la guerre . Je ne sais si je me trompe ; mais il y a une vue
itable idéal. Je le répète, si Napoléon III eût voulu ne pas faire la guerre , la dynastie des Bonapartes était fondée pour des
olie suffit pour tout perdre. Comment l’empereur ne vit-il pas que la guerre avec l’Allemagne était une épreuve trop forte pou
destinées. C’est de ce point de vue que nous vîmes avec sympathie la guerre d’Italie de l’empereur Napoléon III, même à quelq
guerre d’Italie de l’empereur Napoléon III, même à quelques égards la guerre de Crimée, et surtout l’aide qu’il donna à la for
levant. Hélas ! que faire avec un esprit étrange et inconsistant ? La guerre d’Italie eut pour contrepartie l’occupation prolo
longée de Rome, négation complète de tous les principes français ; la guerre de Crimée, qui n’eût été légitime que si elle ava
lle a si sottement choisi ses mandataires qu’elle a été jetée dans la guerre . La chambre d’un pays ultra-pacifique a voté d’en
guerre. La chambre d’un pays ultra-pacifique a voté d’enthousiasme la guerre la plus funeste. Quelques braillards de carrefour
hes de 1814 et de 1815 n’avaient pas satisfait l’énorme haine que les guerres funestes de l’Empire avaient allumée dans le cœur
ira de grandes facilites, mais non encore pour un avenir immédiat. La guerre est essentiellement une chose d’ancien régime. El
sprit de notre moderne démocratie. Avec cet esprit-là il n’y a pas de guerre possible. La démocratie est le plus fort dissolva
national et de matérialisme politique où elle était engagée avant la guerre de 1870, ou bien va-t-elle réagir énergiquement c
iolence à aucune partie de la population française, elle enterrait la guerre pour l’éternité, autant qu’il est permis de parle
reine Louise, qui pourtant avait été une des causes immédiates de la guerre . Toutes les capacités de la nation furent appelée
elle. Il y a quelque chose que la démocratie ne fera jamais, c’est la guerre , j’entends la guerre savante comme la Prusse l’a
chose que la démocratie ne fera jamais, c’est la guerre, j’entends la guerre savante comme la Prusse l’a inaugurée. Le temps d
brillants officiers, ignorants, braves, frivoles, est passé aussi. La guerre est désormais un problème scientifique et d’admin
e pour maintenir longtemps l’effort énorme qu’il faut pour une grande guerre . Rien ne se fait en ces gigantesques entreprises
dans un pays vaincu ou absolument pacifié. Dans tout pays exposé à la guerre , le cri du peuple sera toujours le cri des Hébreu
i des Hébreux à Samuel : « Un roi qui marche à notre tête et fasse la guerre avec nous. »  « La France s’est trompée sur la fo
héréditaire et mise au premier rang des fonctions sociales ? Quand la guerre aura disparu du monde, la noblesse disparaîtra au
nt faible. S’il y a, au contraire, une classe qui soit appliquée à la guerre par le fait de la naissance, cela donnera pour l’
i révolution, ni socialisme. Cette race est vouée pour longtemps à la guerre et au patriotisme ; cela la détournera de la poli
ur où la France serait mise encore plus bas qu’elle ne l’a été par la guerre de 1870 et par la Commune ; il ne se fera jamais
ion qui ne colonise pas est irrévocablement vouée au socialisme, à la guerre du riche et du pauvre, la conquête d’un pays de r
élève, des écoles élémentaires catholiques ne pourra jamais faire la guerre savante avec les armes perfectionnées. Les nation
nseraient de toute revanche. Oui, il serait possible qu’un jour cette guerre funeste dût être bénie et considérée comme le com
le commencement d’une régénération. Ce n’est pas la seule fois que la guerre aurait été plus utile au vaincu qu’au vainqueur.
re à quel degré d’abaissement pourrait descendre l’espèce humaine. La guerre est de la sorte une des conditions du progrès, le
54 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Salammbô par M. Gustave Flaubert. » pp. 31-51
de Rome 507, de Carthage 605, et avant Jésus-Christ 241, la première guerre punique étant terminée, les Carthaginois, qui ava
avec les Romains un traité désavantageux, eurent à soutenir une autre guerre contre leurs propres soldats, les Mercenaires, qu
enaires, qui avaient servi sous leurs généraux en Sicile. C’est cette guerre qui ne dura pas moins de trois ans et demi et qui
ybe est ici notre guide principal. Il a cru devoir insister sur cette guerre atroce, que quelques-uns avaient qualifiée d’inex
suite jeté en prison après toutes sortes de traitements indignes. La guerre commence, la plus abominable des guerres. Les Mer
s de traitements indignes. La guerre commence, la plus abominable des guerres . Les Mercenaires, tout étrangers qu’ils étaient à
nt pas bien vus d’elles. Aussi eurent-ils là, comme les Romains, leur guerre sociale, et en partie leur guerre servile. Cette
ent-ils là, comme les Romains, leur guerre sociale, et en partie leur guerre servile. Cette guerre interne, ainsi menée traît
omains, leur guerre sociale, et en partie leur guerre servile. Cette guerre interne, ainsi menée traîtreusement contre Cartha
sur lui leur vengeance par mille cruautés. Telle fut en résumé cette guerre horrible entre toutes les autres, et de laquelle
le détail de ses atrocités, l’offrant comme une espèce de type de la guerre chez les Anciens ou du moins chez les peuples d’A
55 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. le vicomte de Meaux » pp. 117-133
sulmans et déviant de son institution en faisant, au nom de Dieu, une guerre atroce aux Slaves, aux Danois, aux Lithuaniens, a
n’effrayaient. Entre les Maures et les Espagnols, ce ne fut point une guerre religieuse, mais de race ; une guerre de sang, da
Espagnols, ce ne fut point une guerre religieuse, mais de race ; une guerre de sang, dans toutes les acceptions du mot. Quant
élard, — qui s’était contentée de le cloîtrer, — l’Église, dans cette guerre des Albigeois qui menaçait la chrétienté tout ent
serait capable de danser comme David devant l’Arche. Après l’horrible guerre des Albigeois, qui finit après que le frère de Sa
plus vivace, mieux organisée, — par conséquent, plus redoutable. Les guerres du xvie  siècle éclatèrent et dévorèrent la Franc
t l’Allemagne le même nombre d’années ; elles eurent toutes deux leur guerre de Trente ans. Le Moyen Âge, insulté par les beau
e vicomte de Meaux peut mettre au compte du Catholicisme. Pendant les guerres du xvie  siècle, le Protestantisme, par le fait m
! ne flambait plus. Le fanatisme religieux s’était usé en ces longues guerres , et si on les avait prolongées, il se serait usé
56 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Le comte-pacha de Bonneval. » pp. 499-522
ité la curiosité en son temps que le comte de Bonneval, brillant à la guerre , versatile en amitiés, tour à tour au service de
coup d’œil toute sa vie, il se rappelait avec fierté les deux grandes guerres auxquelles il avait pris part depuis 1688 jusqu’e
relations et des critiques judicieuses pour l’instruction des gens de guerre . J’ai eu part à tant de négociations et d’affaire
ns dans la marine, où l’invitait son parent, l’illustre Tourville. La guerre ayant recommencé en 1688, le ministre Seignelay,
fut d’abord dans les gardes-françaises en 1698, et, quand commença la guerre de la Succession (1701), il obtint d’acheter un r
était un cadet de fort bonne maison, avec beaucoup de talents pour la guerre , et beaucoup d’esprit fort orné de lecture, bien
bien dans le peu qu’on sait du rôle du chevalier de Bonneval dans ces guerres d’Italie, c’est qu’il n’était pas seulement né so
obéir, et que le régime de l’égalité s’appliquait désormais même à la guerre . Colonel de l’école de Vendôme, il ne sut pas se
nesque. Il eut un beau moment en 1716 et qui sembla tout réparer. La guerre éclata entre l’Empire et la Turquie ; le prince E
, des facturas et lettres à l’Empereur, au Suprême Conseil aulique de guerre , au prince Eugène, aux plénipotentiaires d’Espagn
r qui puisse choquer les deux premiers. Entre lui et Prié, c’est une guerre à mort ; il se figure que l’Europe entière est at
t mandé, quand il fut arrêté de nouveau. Traduit devant un conseil de guerre , sur la plainte du prince Eugène, il subit un an
e dans les armées du sultan ; il proposa des projets d’alliance et de guerre  : mais tout cela échoua dans les intrigues du sér
ie à vouloir se battre avec le prince Eugène, président du Conseil de guerre  ; c’est à peu près comme si un de nos officiers a
57 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre IV. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire. » pp. 87-211
ce qu’il devoit-être un jour. Il entreprit d’écrire l’histoire de la guerre du Péloponnèse. Il recueillit de toutes parts de
fraix ; enfin son histoire fut conduite jusqu’à la 20me. année de la guerre . Théopompe & Xenophon la continuerent pour le
ent un rang distingué parmi ces bons Ecrivains. Il apprit l’art de la guerre sous le fameux Philopemen, & l’art de la poli
ce qui s’étoit passé de plus considérable depuis le commencement des guerres puniques jusqu’à la fin de celle de Macédoine, a
qu’elle part de la main d’un Ecrivain qui étoit en même tems homme de guerre & bon politique. Quinte-Curce qui traita le m
voulut quitter sa patrie pour aller s’établir à Veies. Aucune de ces guerres jusqu’à celle de Pyrrhus, ne mériteroit de place
es premiers historiens romains. Nævius donna un Poëme sur la premiere guerre punique, & Ennius versifia les annales de Rom
aux plus profondes & portent des fardeaux plus pesants. Outre les guerres de Catilina & de Jugurtha que nous avons, Sal
aine qu’il commence ab ovo trojano, & qu’il termine à la premiere guerre punique inclusivement. De vingt livres dont elle
istoire Romaine en plusieurs livres. Nous n’avons aujourd’hui que les guerres d’Afrique, de Syrie, des Parthes, de Mithridate,
ne, d’Annibal, quelque chose sur celle d’Illyrie, cinq livres sur les guerres civiles & quelques fragmens. Cet auteur paroî
mier est plein d’aigreur, le second est exact dans ce qui regarde les guerres de Belisaire, mais il paroît aussi satyrique dans
l’Eglise, des persécutions qu’ils ont faites aux Chrétiens, de leurs guerres contre les Juifs, des Ecrivains prophanes & d
e toujours, que de celles du cabinet. C’est proprement l’histoire des guerres de France qu’il nous a données & non pas cell
raités de paix, les négociations, les ambassades, les déclarations de guerre , les siéges, les batailles ; tout se trouve ici r
iennent les 4. premiers volumes. L’Histoire ecclésiastique, celle des guerres , & les anecdotes, c’est-à-dire, l’histoire de
torien a également bien parlé dans son ouvrage de la politique, de la guerre & des lettres. Les intérêts de tous les peupl
’une maniere qui les rend quelquefois inintelligibles. L’histoire des guerres civiles de France, par Davila, traduite du latin
il 1767. trois vol. in-12. peut servir de supplément à l’histoire des guerres civiles de Davila. Le regne d’Henri IV. a trouvé
lu jouer le Montesquieu, en donnant un principe général aux dernieres guerres de religion. Il a, dit-il, long-tems cherché ce p
u Fresnoi. Mémoires de François de Boivin, Baron de Villars, sur les guerres d’Italie, depuis 1550. jusqu’en 1559. in-8°. Pari
à peu près vers le même tems dans ses Commentaires sur les dernieres guerres de la Gaule Belgique, depuis 1551. jusqu’en 1562.
e mérite de l’éditeur. Les Commentaires de Blaise de Montluc, sur les guerres d’Italie, depuis 1521. jusqu’en 1572. in-fol. &am
téressant & véridique. Chronologie novennaire, ou histoire de la guerre sous le regne d’Henri IV. depuis 1589. jusqu’en 1
r auprès des Grands. Mémoires & Lettres de Henri de Rohan sur la guerre de la Valteline, publiés par M. de Zurlauben, in-
rits avec noblesse. Une partie des ouvrages précédens roulant sur les guerres de la fronde, nous croyons devoir placer ici ce q
stoire de hollande. LEs Pays-bas & la Hollande, théatre d’une guerre sanglante à la fin du XVIme. siécle, essuyerent b
é toutes les intrigues, tous les ressorts & tous les motifs de la guerre . Jamais homme, dit un bel esprit, ne pratiqua moi
in manque de jugement. Quoiqu’il eût promis une rélation fidéle de la guerre de Flandres, il se contente de coudre ensemble le
latinistes modernes. Ajoutez à cela que quand il se mêle de parler de guerres , il ne fait que begayer, & c’est ce qui a fai
toire qu’il manquoit de mœurs. Milors Clarendon a fait l’histoire des guerres civiles d’Angleterre ausquelles il a eu tant de p
’Empereur, divisés en trois livres, 1°. de l’art militaire, 2°. de la guerre contre les Turcs, 3°. rélation de la campagne de
noit déjà beaucoup pour garder le silence.” Guichardin, a écrit les guerres d’Italie d’un style fort élevé, fort pur & fo
es piéces, qui se font d’ordinaire au nom des Rois, quand ils sont en guerre . Elles ne servent jamais à faire connoître le fon
58 (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits
en jeune homme. Le jeune Fels a été professeur en Angleterre avant la guerre et y a noué des contacts notamment avec des écriv
mégots à les mêmes velléités que le financier qui fait la paix ou la guerre , seulement ce qui les sépare c’est une simple que
la littérature de l’Europe occidentale, n’a exprimé à la veille de la guerre , cette atmosphère spirituelle particulière dominé
et se répandaient dans leurs justes lamentations sur les cruautés des guerres et sur la monstruosité de la vengeance. Il arriva
asquelle). — Pendant les heures sombres boueuses et désespérées de la guerre , un Sélène droit aux lieux des combats, dans une
Le sacrifice d’Abraham. — Raymond Lefebvreaf (Flammarion). — Que la guerre ait fait mourir des millions d’êtres qui ne justi
navrant mais archi connu dans l’histoire. Ce qui fut spécial à cette guerre récente, c’est l’abaissement moral des gens d’int
s aventures. — Liluli, c’est de l’Histoire —.   Les Poètes contre la guerre ah. — (Le Sablier). — Une belle et savante anthol
son refus d’abandonner la tour Malakoff aux Russes en 1855, durant la guerre de Crimée. (NdE) y. Nous n’avons pas trouvé la s
traite en 1914, qui exerce une grande influence sur la conduite de la guerre et sur la politique allemande et est à l’origine
r de poèmes influencés par l’unanimisme dont le recueil : Nous… de la guerre , paru en 1918 avec une préface de Gaston Vidal, c
année-là, outre le roman Le Sacrifice d’Abraham, Flammarion publie La Guerre des soldats, écrit avec Paul Vaillant-Couturier,
ues. », Christophe Prochasson, Les Intellectuels, le socialisme et la guerre , 1900-1938, préface de Madeleine Rebérioux, Seuil
t précédée d’une introduction de Romain Rolland, « L’esprit contre la guerre  » (p. 11-17), datée de janvier 1920. Il y précise
poème « À nos frères inconnus, les poètes allemands ». Ses poèmes de guerre , Les Temps maudits, sont publiés dans de petites
rgogne, 2000 et l’article du même auteur, « Un poète face à la Grande Guerre . Les Temps maudits de Marcel Martinet », Cahiers
critique littéraire, théâtral et littéraire. Il correspond durant la guerre avec Romain Rolland, qu’il soutient. Il participe
t. II, Paris, Librairie de France, 1925, p. 83) salue ses recueils de guerre « en vers rudes, essoufflés, souvent semblables à
s, écrivain de langue allemande, connu pour son recueil Les Hommes en guerre paru en français chez Flammarion en 1920 dans une
littérature contemporaine, analysant les romans et poèmes issus de la guerre , étudiant la vogue du roman d’aventures ou le rec
59 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
est une œuvre de vie spirituelle et ensemble de vie civique. C’est la guerre et la paix. Et c’est l’une et l’autre guerre et c
de vie civique. C’est la guerre et la paix. Et c’est l’une et l’autre guerre et c’est l’une et l’autre paix. Les Scythes et le
ique pure ce qu’une campagne de Napoléon est à un cours de l’École de guerre . Mais remontons au texte. Une fois là remontons l
erie, et notamment de la chevalerie française. On parle souvent de la guerre comme d’un immense duel, d’un duel entre peuples
entre peuples et réciproquement on parle souvent du duel comme d’une guerre pour ainsi dire réduite et schématisée, d’une gue
duel comme d’une guerre pour ainsi dire réduite et schématisée, d’une guerre entre individus. On parle de la guerre comme d’un
réduite et schématisée, d’une guerre entre individus. On parle de la guerre comme d’un duel sur une grande échelle, et du due
guerre comme d’un duel sur une grande échelle, et du duel comme d’une guerre sur une petite échelle. C’est une bien grande con
omberaient si l’on voulait bien distinguer qu’il y a deux races de la guerre et qui n’ont peut-être rien de commun ensemble. J
pouvoir. Je n’irai même pas jusqu’à attribuer à ces deux races de la guerre une origine commune. Je dirai : il y a deux races
de la guerre une origine commune. Je dirai : il y a deux races de la guerre qui n’ont peut-être rien de commun ensemble et qu
entre des individus délégués par des peuples). Il y a une race de la guerre qui est une lutte pour l’honneur et il y a une to
qui est une lutte pour l’honneur et il y a une toute autre race de la guerre qui est une lutte pour la domination. La première
elle n’est pas du tout étrangère à l’héroïsme. Il y a une race de la guerre qui étant pour l’honneur est tout de même pour l’
r l’honneur est tout de même pour l’éternel. Et il y a une race de la guerre qui étant pour la domination est uniquement pour
la domination est uniquement pour le temporel. Il y a une race de la guerre où c’est la bataille qui importe et il y a une ra
e la guerre où c’est la bataille qui importe et il y a une race de la guerre où c’est la victoire. Il y a une race de la guerr
y a une race de la guerre où c’est la victoire. Il y a une race de la guerre où une victoire déshonorante. (par exemple une vi
ie, et je dirai obtenue en un combat loyal). Et il y a une race de la guerre au contraire pour qui la réussite justifie tout,
uerre au contraire pour qui la réussite justifie tout, une race de la guerre où l’idée ne vient pas même qu’il puisse y avoir
ace de la guerre où l’idée ne vient pas même qu’il puisse y avoir une guerre qui soit déshonorante, pourvu qu’on y gagne, une
ne guerre qui soit déshonorante, pourvu qu’on y gagne, une race de la guerre où l’idée ne vient même pas qu’il puisse y avoir
sse y avoir une victoire qui soit déshonorante. Il y a une race de la guerre où tout tend à la beauté du combat, et il y a une
a guerre où tout tend à la beauté du combat, et il y a une race de la guerre où tout tend au prononcé de la victoire. Il y en
tend à la chevalerie et une qui tend à l’empire. Ces deux races de la guerre se sont plus ou moins liées et déliées, mêlées et
dans la réalité est divisé. Dans Homère la bataille, et par suite la guerre , est une suite indéfinie de duels. Le combat géné
point de regard que nous occupons la remontée de ces deux races de la guerre infatigables et montantes de siècle en siècle à t
permis de dire sans déformer beaucoup la réalité que l’une race de la guerre , la chevaleresque, est chez nous d’origine celtiq
ction est le même mot que dichotomie. Duellum, duo ; bellum, bis. La guerre , c’est ce que l’on fait quand on est deux. Mais q
pareil de l’empire, quand on compare elles-mêmes ces deux races de la guerre , celle qui compare et celle qui domine, celle qui
fait est seulement qu’il a tenu le coup et que la première race de la guerre n’a jamais été exterminée par la deuxième et que
grâce et un secret de destination. De tout temps les deux races de la guerre se sont mêlées et démêlées, de tout temps elles s
uva un roi misérablement calculateur. Elle était venue vers un roi de guerre . Et elle trouva un roi de tremblements. Elle étai
l.   Quel exemple plus saisissant pourrait-on choisir de cette longue guerre poursuivie entre les deux races de la guerre, lia
choisir de cette longue guerre poursuivie entre les deux races de la guerre , liaison, déliaison, et de ce long débat poursuiv
umônier, devinssent les fils de Philippe le Bel. Que l’on compare une guerre de saint Louis, sa guerre contre les Anglais, ave
ls de Philippe le Bel. Que l’on compare une guerre de saint Louis, sa guerre contre les Anglais, avec une guerre de Philippe l
are une guerre de saint Louis, sa guerre contre les Anglais, avec une guerre de Philippe le Bel : toute la distance est là. Il
a sinistre affaire des Templiers allait éclater. Que l’on compare une guerre de saint Louis, sa guerre des Anglais, dans les C
pliers allait éclater. Que l’on compare une guerre de saint Louis, sa guerre des Anglais, dans les Charentes, et une guerre de
rre de saint Louis, sa guerre des Anglais, dans les Charentes, et une guerre de Philippe le Bel. Une guerre de saint Louis est
es Anglais, dans les Charentes, et une guerre de Philippe le Bel. Une guerre de saint Louis est une guerre juste. Un traité de
, et une guerre de Philippe le Bel. Une guerre de saint Louis est une guerre juste. Un traité de saint Louis est un traité jus
rre juste. Un traité de saint Louis est un traité juste. Telle est la guerre chrétienne, puisqu’il faut bien que ces deux mots
ne, puisqu’il faut bien que ces deux mots aillent ensemble. Une juste guerre , à défaut d’une juste paix, et pour préparer une
pour préparer une juste paix. Et la croisade elle-même est une juste guerre . Une guerre de Philippe le Bel, une guerre modern
er une juste paix. Et la croisade elle-même est une juste guerre. Une guerre de Philippe le Bel, une guerre moderne est une gu
de elle-même est une juste guerre. Une guerre de Philippe le Bel, une guerre moderne est une guerre profitable, ou censément p
ste guerre. Une guerre de Philippe le Bel, une guerre moderne est une guerre profitable, ou censément profitable, enfin une gu
moderne est une guerre profitable, ou censément profitable, enfin une guerre voulue profitable. Et cette division va très loin
l’on fît la paix, (et par conséquent qui voulait que l’on eût fait la guerre ), non pas en marchands, mais en roi. Si la royaut
ls sont les deux systèmes de pensée, telles sont les deux races de la guerre , tels sont les deux systèmes de mesure, la mesure
-nous chargés de maintenir un certain niveau du jeu ; et du jeu de la guerre  ; et ainsi un certain niveau du monde. Et non seu
non-chrétien. C’est la règle, c’est le système de pensée de la juste guerre , du combat loyal, de la comparaison à égalité. Ce
e et un combat d’honneur, de même Jeanne d’Arc entendait que la juste guerre qu’elle allait livrer fût un combat d’honneur et
nt important et qu’il ne faut pas considérer comme une déclaration de guerre mais comme une déclaration de l’honneur de la gue
e déclaration de guerre mais comme une déclaration de l’honneur de la guerre . Il ne lui suffit pas qu’elle se présente munie d
Même envoyée de Dieu elle sollicite comme un jugement de Dieu. Si la guerre s’engage il faut que cette guerre qu’elle mènera
te comme un jugement de Dieu. Si la guerre s’engage il faut que cette guerre qu’elle mènera soit une juste guerre. Si demain m
uerre s’engage il faut que cette guerre qu’elle mènera soit une juste guerre . Si demain matin la bataille est livrée, il faut
pas un ultimatum comme ceux de la diplomatique et même du droit de la guerre . C’est une mise en demeure courtoise avant l’enga
nt l’engagement d’un honorable combat. S’il ne tenait qu’à elle toute guerre se présenterait comme un immense combat de Dieu,
présenterait comme un immense combat de Dieu, et la décision de toute guerre serait un immense jugement de Dieu. Le vieux prov
me et entière pureté. L’invention même de la vie et l’invention de la guerre et l’invention de l’honneur et l’invention de Die
cte à des clercs et qu’elle fait porter, ce n’est pas un ultimatum de guerre , ce n’est pas même une sommation, c’est un mandem
uva ses points d’application, ses points de résistance, ses points de guerre , ses points d’honneur, ses points de sainteté, se
abitude. Immémorée elle eut à remonter cette longue mémoire. Faire la guerre à l’ennemi, être en proie à l’ennemi, je ne dis p
e serait rien, mais enfin ce serait, c’est le premier degré. Faire la guerre à son frère, être en proie à ceux de sa race spir
cette distance est si importante que l’on peut dire qu’elle coupe la guerre en deux, qu’elle partage la victoire même en deux
u’elle partage la victoire même en deux catégories : la catégorie des guerres livrées et des batailles données et des victoires
s données et des victoires gagnées à la frontière et la catégorie des guerres livrées et des batailles données et des malheureu
ins amer que la victoire dans la seconde. Si désastreuse que soit une guerre contre l’ennemi, elle entre toujours dans la caté
dans la catégorie d’un certain bonheur. Mais plus victorieuse est une guerre contre soi-même, plus aussi elle fait mal et est
heur. Mais c’est la victoire même dans la deuxième catégorie, dans la guerre contre les siens c’est la victoire même qui accro
à l’infini une certaine considération de malheur. Toute opération de guerre étrangère, toute opération de guerre aux frontièr
n de malheur. Toute opération de guerre étrangère, toute opération de guerre aux frontières, toute opération de guerre contre
rangère, toute opération de guerre aux frontières, toute opération de guerre contre l’ennemi est en un certain sens et fût-ell
xième catégorie. Toute opération de guerre civile, toute opération de guerre au cœur et au centre, toute opération de guerre c
e, toute opération de guerre au cœur et au centre, toute opération de guerre contre les siens entre avant que d’être née dans
t pure tout de même elle est impure. La plus malheureuse opération de guerre étrangère, pourvu que réellement elle sauve l’hon
e opération malheureuse et de peine. Les mains les plus impures de la guerre étrangère sont plus pures que les mains les plus
upre, qu’il n’y a pas dans les opérations les plus malheureuses de la guerre étrangère. Elle est littéralement une inversion.
qu’une perversion. S’il en est ainsi dans la guerre civile et dans la guerre étrangère en matière territoriale et politique, q
pre foyer. Là aussi il y aura donc, en ce sens, deux catégories de la guerre  : et la guerre étrangère en matière spirituelle,
ussi il y aura donc, en ce sens, deux catégories de la guerre : et la guerre étrangère en matière spirituelle, quand même elle
ne et d’un immense regret et dans la catégorie d’être une malheureuse guerre . (Jésus a eu les deux, superposées ou plutôt conj
il ne se bat que contre l’ennemi. Comme saint Louis ses opérations de guerre spirituelle ne furent jamais que des opérations d
nt exploré de souffrir dans la catégorie d’être malheureux. Car toute guerre étrangère ne sort point de la catégorie de la grâ
dans toute guerre civile il y a un point de disgrâce propre. Et toute guerre étrangère ne sort point de la catégorie de l’honn
renié. Il faut qu’il se déplace pour aller trouver la souffrance, la guerre , la maladie, la prison, la mort, les outrages, le
martyre. Il ne trouve point tout cela installé au cœur de France. Sa guerre n’est point à Orléans. Sa capture n’est point à C
git bien d’exercices de couvent. Ce qu’elle a à faire, elle, c’est la guerre , la victoire, le sacre, la défaite, la capture, l
, et le gouvernement et le salut de tout un peuple. C’est toujours la guerre et les grandes manœuvres. On peut peiner beaucoup
ngt-et-un jours en les comptant à partir du jour de la déclaration de guerre . Et qui arrivé à Coulommiers voudrait absolument
, tant que la liberté est libre elle est bien embêtante, elle fait la guerre . On parle d’elle ; et il faut que l’on en parle.
ctivité, un temps d’arrêt en temps de mouvement, une paix en temps de guerre , une mort en temps de vie. Ne pas vendre le prése
rer incidemment dans un aussi grave débat. Je suis peu versé dans les guerres civiles. J’ai combattu toute ma vie aux frontière
tu encore à d’autres frontières. Je suis fort peu entendu aux grandes guerres qui se livrent dans les bureaux. Je ne suis rien
ue Saint-Dominique, et je ne suis rien rue de Vaugirard. J’ai fait la guerre de forteresse et j’ai fait la guerre en rase camp
n rue de Vaugirard. J’ai fait la guerre de forteresse et j’ai fait la guerre en rase campagne. J’avoue même que j’ai un certai
ant que je parle, moi vieux routier, méprisable vétéran de toutes ces guerres , écoulons donc nos jeunes officiers d’État-Major.
avons qu’un temporel et nous n’avons qu’un temps. Nous n’avons qu’une guerre et nous ne pouvons livrer tous et toujours que la
60 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. J. Autran. Laboureurs et Soldats, — Milianah. »
sations, comme ils disent ! La vie par le fer, ense et aratro, car la guerre , c’est la vie, malgré la mort qu’elle sème autour
t de mollesse, de paix, d’abjection diplomatique, ressuscitent par la guerre . Ils lavent leurs pourritures dans le sang qu’ils
ommes, se taille mieux que dans toute autre étoffe dans le manteau de guerre du soldat ! Le titre donc des livres de M. Autran
, affreux ! Mais nous disons qu’il faut chanter la vie agricole et la guerre , parce que ces choses sont grandes, magnifiques,
peut-être qu’aux premiers moments de la création. L’agriculture et la guerre sont des sources de poésie immortelle, mais l’hom
opres inventions. L’héroïque défense de Milianah, un épisode de notre guerre d’Afrique, comme il l’appelle, avait, il y a bien
implicité et de tristesse que tout le monde a lue dans le livre de La Guerre et l’Homme de guerre, par M. Louis Veuillot, l’un
esse que tout le monde a lue dans le livre de La Guerre et l’Homme de guerre , par M. Louis Veuillot, l’un des grands écrivains
61 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — I » pp. 39-56
Parents de Villars. — Son éducation ; ses débuts. — Apprentissage de guerre . — Il se distingue sous Turenne, Condé et Créqui.
ie. — Envoyé du roi en Bavière. — Sert sous Luxembourg. — Souffre des guerres inactives.   Louis-Hector de Villars, né en mai 
jusqu’à les faire naître sous ses pas. Il avait pour principe qu’à la guerre un homme qui ne fait que son devoir n’en fait pas
enre d’entreprise ; car, faute d’avoir ainsi pratiqué le détail de la guerre , et de cette guerre légère de harcèlement et d’es
car, faute d’avoir ainsi pratiqué le détail de la guerre, et de cette guerre légère de harcèlement et d’escarmouches, bien des
Et certainement rien n’est plus propre à former un véritable homme de guerre qu’un métier qui apprend à attaquer hardiment, à
fut pour beaucoup dans ce retard. L’inaction n’était pas son fait. La guerre entre l’empereur et le Turc, comme on disait, aya
partie diplomatique avec beaucoup d’adresse et de vigueur. Né pour la guerre , on sentit à Versailles qu’il pouvait être utile
ût pu périr d’une chute dans les fossés de Bâle. » Dans les années de guerre qui suivirent et qui ne se terminèrent qu’à la pa
s la suite. » Le roi lui demande même des mémoires sur les projets de guerre qu’on peut former : Villars les lui remet en audi
Il existe aux Manuscrits de la Bibliothèque impériale un Traité de la guerre par Villars. b. [1re éd.] et en aurait paru une
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
s ; depuis l’âge de vingt ans, il était au service et engagé dans des guerres successives, en Italie, en Lorraine, en Alsace ;
opinions qui y prévalaient. Après cette cause de dissolution vint la guerre de la Fronde qui divisa toutes les familles de la
ns l’hôtel de Rambouillet, après leur mariage. Mais, vers 1648, cette guerre de la Fronde étant près d’éclater, Montausier se
i par la mort de son père. Pendant ces qu’être années d’absence et de guerre intestine, la maison de la marquise était fort dé
il, fit aussi un vide dans l’hôtel de Rambouillet ? En 1652, après la guerre de la Fronde, Madame de Rambouillet, âgée de 72 a
it prié, illustrait sa société : cette société se trouvait fondée. La guerre de la fronde était un obstacle à leur développeme
rs jouissances. Heureusement cet obstacle ne devait pas être long. La guerre finie, leur régné devait commencer, leurs société
63 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
ts, de carrières, cet abrégé de toutes les existences que présente La Guerre et la Paix et Anna Karénine ; l’esprit le plus né
nt les grandes scènes guerrières des Souvenirs de Sébastopol et de la Guerre et la Paix, dont l’exactitude prodigieusement nou
véracité qu’on s’imagine posséder enfin l’exacte représentation de la guerre . Tout serait à citer, et la mémoire du lecteur de
e, le prince André, le prince Pierre, Natacha, Nicolas Rostow dans La Guerre et la Paix, confessés et se confessant, agissant,
ie ne pourrait donner une notion plus distincte de leur être. Dans La Guerre et la Paix, le prince André Bolkonsky, ardent, ai
ssance à la mort par d’insensibles gains et d’irréparables pertes. La Guerre et la Paix, Anna Karénine, n’ont point à propreme
c une perfection encore inférieure dans le grand œuvre de Tolstoï, La Guerre et la Paix ; rien n’y est plus merveilleusement i
ages presque simultanément et parallèlement. Toute la diction dans La Guerre et la Paix, dans Anna Karénine, témoigne de l’ins
bles et à certains détails, comme les comparaisons mal déduites de La Guerre et la Paix (III, pp. 263 et 266), on reconnaît le
s qu’est cette complication devant celle des trois gros volumes de La Guerre et la Paix où les vies complètes du prince André,
et la forme de l’œuvre dans laquelle expire leur souple animation. La Guerre et la Paix atteint presque ainsi au véritable but
que le mensonge de l’art rend innocentes mais laisse violentes. Ni La Guerre et la Paix ni Anna Karénine ni les Mémoires ni le
rizons, les grandes et antiques scènes des champs, de la route, de la guerre , de la ville, toutes les mille cérémonies de la v
ut ce qui les érige en individualités distinctes. Que ce soit dans La Guerre et la Paix cette baignade de tout un régiment à l
nt du mariage ordinaire est loin encore des scènes familiales dans La Guerre et la Paix, de la vie de château et de palais des
éant du prince Pierre, que l’on note que la scène la plus grave de La Guerre et la Paix est celle où le soldat Karalaïef racon
il se mêle aux affaires publiques, s’éprend, est trahi, retourne à la guerre et, mortellement atteint sur un champ de bataille
Anatole Kouraguine et sa fille la princesse Hélène, Dologhow, dans La Guerre et la Paix, quelques mondaines dans Anna Karénine
ts anecdotiques ridicules, et quand il se trouve amené à propos de la guerre à exposer ses vues sur la philosophie de l’histoi
santes, comme les louables, Tolstoï a passé de la grande épopée de La Guerre et la Paix à l’œuvre plus réduite et plus fausse
de soi, de sa propre vie, avec l’idée folle d’exclure, en ce monde de guerre , la violence et le mal des actes des hommes, tell
ofondeur en comparant l’épopée grandiose et par bonheur acquise de La Guerre et la Paix, à des récits comme Le Tilleul, à des
le, brusque et bon, bien Russe, qui, né noble et riche, prit part aux guerres du Caucase et à la défense de Sébastopol, qui par
64 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset, professeur d’histoire au lycée Bonaparte. »
ntre autres établissements utiles et durables, a fondé le Dépôt de la Guerre  ; c’est dans ce Dépôt que sont conservées toutes
s doute, ajoutait ce dernier, un ministre supérieur pour conduire une guerre  ; mais, si on le considère comme citoyen, c’était
ivée dans les circonstances les plus malencontreuses et au fort d’une guerre , fit dire de lui « qu’il aurait fallu ou qu’il ne
ins, que de projets, que de secrets, que d’intérêts à démêler, que de guerres commencées, que d’intrigues, que de beaux coups d
ait là sur Louvois. Les historiens spéciaux de l’administration de la guerre (Audouin, par exemple), en lui accordant d’avoir
d’hier ; démêler sans peine tous les secrets de la politique et de la guerre  ; assister à la conception et à l’éclosion des év
ue ne l’avait pu faire l’adroit et habile Mazarin, de marquer par des guerres glorieuses et fructueuses son avènement réel et s
premier jour l’homme de cette politique dont l’unique moyen était la guerre , et il est douteux que, sans lui, sans la nature
de tout genre, les énormités et les lacunes de l’administration de la guerre , aucun abus ne lui échappe : il conçoit et prépar
lle, les vilains, les affreux côtés, les abominables nécessités de la guerre , un intendant Robert, des plus capables et homme
e, on l’ose dire, à l’humanité, en organisant cette chose sauvage, la guerre  : il l’a, jusqu’à un certain point, moralisée. II
eux que la forme. Vauban était, de fait, le plus humain des hommes de guerre . Sa probité rigide excitait bien des mécontenteme
65 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre I. Les mémoires »
t les Mémoires de sa vie que le soldat qui raconte soixante années de guerres , comme Monluc. Je dirais la même chose des savant
e d’Estienne et de Pasquier. 2. Mémoires : Blaise de Monluc Les guerres civiles n’interrompirent donc pas le mouvement in
mes grandes et hautaines se dépeignant par leurs actions. Les grandes guerres de François 1er et de Henri II, donnant occasion
e déployer, fournirent un exercice aux auteurs des Mémoires. Puis les guerres civiles, surexcitant toutes les passions, lâchant
i en Guyenne, maréchal de France, au bout de près de cinquante ans de guerres , il fallut une terrible arquebusade qui lui enlev
scon » et vantard, frondeur et souple, honnête en somme autant que la guerre d’alors le permettait, dur par nécessité, homme d
sa plus pure gloire. Il fit la guerre civile comme il avait fait les guerres d’Italie, avec le même dévouement sans réserve et
plois aux catholiques, enfin user la turbulence de ses sujets dans la guerre étrangère : ce n’est pas là le discours d’un fana
unes amoureuses des dames, et les hautaines entreprises des hommes de guerre  ; rien ne le touche que la vie. l’intensité de l’
66 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal de Dangeau. tomes III, IV et V » pp. 316-332
octobre de l’année 1689, quand la France est engagée dans une grande guerre européenne qui chaque jour s’étend et qui oblige
etc. C’est à n’en pas finir. Les nouvelles les plus importantes de la guerre s’y entremêlent et sont enregistrées à côté : on
a tête est formée de princes et des plus beaux noms de noblesse et de guerre . La place est investie par Boufflers. Vauban, l’«
qui est dans l’air à un certain moment. Eh bien même à travers cette guerre immense et laborieuse, les années 1691, 1692, 169
Ils ne cesseront sensiblement que dans les dernières années de cette guerre . Et par cela seul que Dangeau écrit jour par jour
lui, toutes les lettres importantes qui regardent les affaires de la guerre . Mercredi 2 avril, à Versailles. — Le roi et Mons
de Namur. — « Jeudi 10 avril, à Versailles. — Le roi tient conseil de guerre le matin avec M. de Luxembourg, M. de Barbezieux,
particulièrement connaître, était de ces seconds indispensables à la guerre , un officier d’état-major accompli, parfait à étu
xte même de la relation de M. de Luxembourg, conservée au Dépôt de la guerre , et de laquelle s’étaient amplement servis les hi
e. Il renonce désormais à être général et à aller de sa personne à la guerre . Jusque-là, quand il l’avait fait, ç’avait été tr
67 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Le duc de Rohan — I » pp. 298-315
qui faisaient partie de l’éducation d’un gentilhomme et d’un homme de guerre , et s’appliqua aussi aux choses de l’esprit, nota
au siège d’Amiens, à l’âge de seize ans : ce fut sa première école de guerre . La paix de Vervins (1598), qui allait donner à l
me ce qu’elle a d’un peu triste, même ses difficultés et cette longue guerre qu’elle achève de soutenir contre la puissante Es
e de France depuis la mort de Henri IV jusqu’à la fin de la troisième guerre contre les réformés où succomba La Rochelle (1610
it est remarquable ; car, à des peuples libres, au commencement d’une guerre , avant que d’en avoir éprouvé les mauvais succès
leurs biens, pour la conservation desquels se fait le plus souvent la guerre . C’est une entreprise bien difficile, pour ce que
onstance qu’il lui fallut pour faire si bonne mine en un tel genre de guerre  : je laisse à d’autres à l’en admirer. Les grande
particulière et qui le sépare de l’intérêt général. Car, une fois ces guerres religieuses entamées, ce fut l’honneur de M. de R
lés aux coups de main, M. de Rohan, qui voit tout le peuple las de la guerre , à qui il ne reste pas de fourrage pour nourrir h
e des censeurs qui, la plupart, avaient eu les bras croisés durant la guerre , et à justifier « ses bonnes intentions blâmées,
qu’il eut à remplir, et qui le deviendra bien davantage dans les deux guerres suivantes, en présence de Richelieu. Il y a la fa
68 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — I. » pp. 413-433
iers garde-côtes), et, bientôt après, d’une charge de commissaire des guerres  ; il fallut une dispense d’âge, car il n’avait qu
, vous pourriez, libre au sein de l’amitié, dire sur la politique, la guerre , etc., le mot et la chose : avec des gens qui ne
st ainsi qu’à l’âge de vingt et un ans le jeune élève commissaire des guerres était de force à tenir tête aux champions de la c
d’autres. Déjà, en 1791, à Montpellier, attaché comme commissaire des guerres à l’ordonnateur qui y résidait, il avait été incr
rdres et comme adjoint de M. Petiet, qui fut plus tard ministre de la Guerre sous le Directoire. Une lettre écrite par Daru à
e ordonnateur. En l’an IV (1796), son ami Petiet étant ministre de la Guerre , Daru fut appelé par lui comme chef de division.
a. Ce fut son premier coup de main en fait d’intégrité publique et de guerre déclarée à la rapine. En l’an VII, Daru fut désig
e et qu’il s’efforça instamment de faire réintégrer. C’est dans cette guerre pénible de Suisse où l’on manquait de tout, où il
rarement et en petite quantité ; où le personnel des commissaires des guerres était insuffisant d’abord, et où les choix n’étai
Rastadt, Daru composa d’indignation une espèce d’hymne ou de chant de guerre dans le genre de ceux de Marie-Joseph Chénier, et
corps différents, l’un conservant l’ancien titre de commissaires des guerres et destiné à surveiller l’emploi des matières et
oir des Français. Le général Berthier étant rentré au ministère de la Guerre , Daru y fut secrétaire général et y porta le poid
69 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — I. » pp. 1-22
nément à l’honneur de venir ici entretenir nos lecteurs d’un homme de guerre aussi éminent, je dirai par quelle succession d’i
u’il donnât à son fils une éducation si fortemnt préparatoire pour la guerre , l’aurait voulu diriger cependant vers une autre
Mais le jeune homme, par un instinct secret vers l’avenir, voulait la guerre et la carrière des armes : « Je me sentais fait p
ait la guerre et la carrière des armes : « Je me sentais fait pour la guerre , dit-il, pour ce métier qui se compose de sacrifi
nul n’a mieux connu que lui. Marmont n’est pas seulement un homme de guerre , c’est un homme d’esprit qui juge, qui a des aper
peuples demi-barbares, où les familles sont dans un état constant de guerre entre elles, et, à ces titres, tous les Corses la
se le chef-d’œuvre le plus accompli qu’ait jamais produit l’art de la guerre . Il y prend part de son bras ; il en jouit aussi
après le 18 Brumaire, devint conseiller d’État pour la section de la guerre et présida à une nouvelle organisation de l’artil
établit le système qui a fait le tour de l’Europe pendant toutes les guerres de l’Empire. Ce fut proprement son ouvrage. Il n’
inguer la nature du talent de Marmont dans les parties savantes de la guerre ou de l’administration militaire. Il est plein d’
des moyens ; après quelques considérations sur le pays, théâtre de la guerre , il en vient au moral et au matériel des troupes 
plus le roi Joseph à Montmartre ; le roi, emmenant le ministre de la Guerre et tout le cortège du pouvoir, était parti pour S
70 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
uveaux peuples ont été admis au bienfait de l’ordre social, et que la guerre , malgré tous ses désastres, a souvent étendu l’em
plesse qui devait servir à compléter les facultés intellectuelles. La guerre pour de simples intérêts politiques, entre des pe
plus funeste fléau que les passions humaines aient produit ; mais la guerre , mais la leçon éclatante des événements peut quel
enses n’avait pour but que d’encourager ou de punir les actions de la guerre . L’homme naissait pour immoler l’homme. La vieill
usage parmi ces hommes, c’était d’accroître la puissance physique. La guerre était leur unique but. Voilà de quels éléments il
mé que des soldats. Le dogme de la fatalité, qui rend invincible à la guerre , abrutissait pendant la paix. L’islamisme fut sta
et. Il était dans leurs mœurs de tout supporter pour s’illustrer à la guerre . La religion leur demandait de braver les souffra
arrière de celle des hommes qu’ils ont vaincus. Les vainqueurs, à la guerre et dans l’intérieur, ont plusieurs caractères de
es politiques ; mais l’on ne saurait prévoir encore par quel moyen la guerre des anciens possesseurs et des nouveaux conquéran
rt des hommes et des nations se confondent dans un seul événement, la guerre . Mais les exploits militaires ne conservent qu’un
71 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VII, seconde guerre médique. »
Chapitre VII,seconde guerre médique. I. — Mort de Darius. — Avènement de
lon le pacte étrange conclu entre les sept prétendants, son cheval de guerre hennissant le premier au soleil levant, l’avait s
tre. Conseiller des ténèbres, favori de nuit, le Songe déchaînait les guerres et bouleversait les empires de ce « petit souffle
un dieu qui l’envoie, pour qui ce soit une joie que nous fassions la guerre à la Grèce, ce songe volera pareillement sur toi,
pinion de la veille et se déclara convaincu. La cause était jugée, la guerre serait heureuse, puisque les dieux la voulaient :
s envoie à ceux qu’il veut perdre. II. — Préparatifs de la seconde guerre . — L’armée des Perses. — Flagellation de l’Helles
a file, ses nomenclateurs comptèrent douze cent dix-sept vaisseaux de guerre à trois rangs de rames, à deux cents rameurs, et
vingt mille cavaliers. On n’y compta ni les chameaux, ni les chars de guerre qui, joints aux équipages des douze cents trirème
recrutés et enrôlés sur son cours grossissaient encore ce torrent de guerre  ; une populace tumultueuse d’eunuques et de concu
ait devoir tenir contre ce déluge du nombre chargé des ouragans de la guerre  ; par sa seule masse, il devait tout submerger.
r la mer un ouragan effroyable qui fracassa quatre cents vaisseaux de guerre , submergea la moitié de leurs équipages, et détru
du chef était, dans la bataille antique, ce qu’est le drapeau dans la guerre moderne ; c’était un triomphe de s’en emparer, un
té d’Éleusis. Or, ce jour-là était bien celui des Éleusinies, mais la guerre avait supprimé la solennité et fermé le temple, l
détruits. — Quelle folie ce serait aux Athéniens de poursuivre cette guerre sans espoir ! Elle les vouait à une perte sûre, p
ran, messager d’un autre tyran ? Déserterait-elle, traîtreusement une guerre qu’elle avait elle-même déclarée ? Sa réponse all
e fer, et y frayaient avec leur corps des sentiers sanglants. Mais la guerre , dont les Grecs avaient fait un art, n’était pour
e savait et ne sut jamais prendre ni villes ni redoutes. Même dans la guerre , sa science unique, elle eut toujours la gaucheri
donios, trois mille seuls survécurent. Ce qui frappe dans toute cette guerre , c’est l’ineptie de ces multitudes se ruant d’ell
e, elle célébrerait par un jubilé séculaire la commémoration des deux guerres Médiques. Marathon et Platée, Salamine et Mycale
e, « pour perpétuer la mémoire des grandes actions accomplies dans la guerre des Hellènes contre les Barbares » ; Εργα μεγάλα
âme », se serait étendu sur une race entière. Les victoires des deux guerres Médiques n’ont point seulement délivré la Grèce,
72 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Le maréchal de Villars. »
as un peintre ; pour comprendre l’idée et l’exécution d’une action de guerre , on n’est pas un général : on reste un critique ;
précédentes. Le prince Eugène et Marlborough réunis nous faisaient la guerre en Flandre, assiégeaient et reprenaient les ville
mps. Villars avait des ennemis ; il les méritait par son bonheur à la guerre , qui ne s’était démenti et ne devait se démentir
ant de la bravoure : « C’est la première qualité que je demande à la guerre . On dit toujours que tout le monde est brave ; et
entre l’Escaut et la Sambre, et lui permettait désormais de porter la guerre sur une partie de la frontière moins susceptible
à Douai par Marchiennes, pour en tirer leurs convois et munitions de guerre , ce qui est fort éloigné de Landrecies ; et il es
on sur Denain proposée aussi clairement que possible. Mais tout, à la guerre , dépend de l’occasion et du moment. Personne, dan
érir. C’est à ce moment extrême et décisif (ô fortune aléatoire de la guerre  !) que tout à coup les affaires changèrent de fac
dée hardie et l’idée neuve. On n’a rien trouve dans les papiers de la Guerre qui fasse connaître positivement quel fut le moti
ctive antérieure, il a montré l’instinct et le sentiment de la grande guerre , de brillantes et solides parties, des talents de
. » Et songeant moi-même à Villars, à Masséna, à ces grands hommes de guerre qui ont eu des vices, mais qui peuvent aussi mont
73 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois par M. Camille Rousset. Victor-Amédée, duc de Savoie. (suite et fin.) »
ge), — Catinat jeta tout d’un coup son déguisement, redevint homme de guerre et alla prendre possession du gouvernement de Cas
u’il avait demandé son confesseur. L’ambassadeur portugais partit, de guerre lasse, fort mécontent et exhalant son mépris. Tro
arquent des sentiments fort élevés, et beaucoup d’inclination pour la guerre et pour les affaires. » Le duc de Savoie marchai
immémorial, qui y vivent en paix. Louis XIV exige qu’on leur fasse la guerre , qu’on les convertisse ou qu’on les expulse. Le p
nt de marcher avec Catinat, en profite pour apprendre le métier de la guerre sous un excellent maître, contre qui il se mesure
lui sacrifie Mme de Prié. Lui, si économe, il choisit l’instant où la guerre menace sa frontière découverte, pour faire, avec
celle de la Marsaglia ! Je n’ai pas à entrer dans le détail de cette guerre  : cela nous mènerait trop loin. On trouve, en lis
jusqu’au jour que j’ai eu le malheur d’entrer dans cette malheureuse guerre , il ne s’est quasi pas passé une semaine que l’on
e, par sa brusque et foudroyante disparition, manqua tout à fait à la guerre qui était en plein cours et à celles qui suiviren
qui était en plein cours et à celles qui suivirent ; — ce qu’était la guerre avec Louvois, et la guerre sans lui ; — comment i
à celles qui suivirent ; — ce qu’était la guerre avec Louvois, et la guerre sans lui ; — comment il était trop nécessaire et
74 (1925) Feux tournants. Nouveaux portraits contemporains
5, reste attaché à l’histoire de La NRF jusqu’au début de la Deuxième Guerre mondiale et avant sa disparition dans les camps n
avec M. de Miomandre dans une chambre de bonne ; mais nous étions en guerre , et cette chambre était occupée militairement. Pa
ître, car il est aussi héroïque de combattre pour la paix que pour la guerre  ; il l’est plus encore lorsque l’on est fils d’un
rut ensuite dans Au-dessus de la Mêlée. À propos de la littérature de guerre , Romain Rolland parlait de l’ivresse qui tournait
ait repris le grade de lieutenant, abandonné quelques années avant la guerre pour se consacrer à la peinture et à la sculpture
us de grandeur encore le tourment de cet homme courageux fait pour la guerre et qui se délivre d’elle. La censure bien entendu
ans un sens artificiel. Il ne diminue point les grandeurs qu’offre la guerre à l’homme, mais il est l’exemple que l’héroïsme e
juin 1924 Un romancier.Gaston Chéreau Quelques années avant la guerre , M. Gaston Chérau commençait à connaître la notor
oint paraître. Mais les temps ont changé, et les écrivains d’après la guerre sont moins à plaindre que leurs aînés immédiats…
, et que Gaston Chérau avait terminé en mars, Valentine Pacquault. La guerre finie, le public des lecteurs s’était développé e
instant le tact d’un fils aussi français ? À peine avais-je fermé la Guerre à vingt ans 67, que je me reprochais cette sourno
ergeant aujourd’hui d’un emballage éventré, c’est la couverture de la Guerre à vingt ans que j’aperçois. Quel livre attachant
et pondéré, tout retentissant de romanesque ! Il n’exploite point la guerre , ni les soldats, ni leurs chefs, pas davantage le
Philippe ! N’empêche qu’il m’aurait plu de voir écrit aux pages de la Guerre à vingt ans, ce prénom qui jaillissait des Amitié
nnalité pour aisément dégager les caractères généraux de cet amour de guerre . Un parfum de poésie anglo-saxonne traverse le li
ter son imagination ? Ainsi, ces influences contribuent à donner à la Guerre à vingt ans de l’air et de l’horizon. « Donnons-l
ivre est un témoignage de sincérité rendu à la Chronique de la grande guerre 69, l’action quotidienne de Philippe Barrès est t
été laissé par lui inachevé ; triptyque qui montre l’avant-guerre, la guerre et l’après-guerre ; la partie centrale est seule
i anime ce Roman sur le Rhin, qu’ils relisent les lignes qu’en pleine guerre Barrès lui consacrait ; ils surprendront, notamme
assaut à l’hypocrisie, il déclara que pour les garçons de son âge, la guerre avait été quatre ans de grandes vacances. Il n’en
ces. Il n’en est pas moins évident qu’il fut un des premiers à qui la guerre devait retirer, avec la jeunesse, toutes les poss
de sa banlieue, notre Radiguet ! Mais la Marne, ces quatre années de guerre et de grandes vacances, il s’en est débarrassé da
tisfait d’une prosodie bien cadencée, d’une noblesse assez froide… La guerre le surprend, étudiant en médecine ; il est affect
domaines du mystère. À Nantes, où il soigne des soldats absents de la guerre , il rencontre Jacques Vaché qui, blessé, est en t
tion du monde personnelle à Jean Giraudoux96, de son œuvre d’avant la guerre où vivent enfants, jeunes filles et souvenirs de
posé. Dans la Victoire, c’est moins l’étude des responsabilités de la guerre qui est en question que la critique des moyens qu
té de Versailles et de remettre en question les responsabilités de la guerre , alors que les distinctions établies par lui ne s
que l’on a tenté de faire prévaloir, dans les années qui ont suivi la guerre , au ministère de l’Instruction publique ». Presqu
la France, plus surprise encore par la paix qu’elle ne le fut par la guerre , et qui s’abandonna, après un terrible effort, à
de distinguer d’abord, dans Pierre Drieu la Rochelle, le poète de la guerre , le plus cynique et pourtant le plus amoureux de
n gendarme, Drieu en a parfois pris les manières quand il a chanté la guerre . Interrogation, qui parut en 1917123, pressait de
es claudeliennes. Dans Fond de Cantine 124, Drieu jeta son adieu à la guerre  ; il y développa ses thèmes, leur donnant, sinon
ce 126, Drieu la Rochelle allait situer la France en Europe, après la guerre , « entre la nouvelle Amérique et la nouvelle Russ
il l’est également de l’âme anglaise, et, parmi nos écrivains que la guerre a révélés, le seul, ou presque, qui fasse son pro
un masque d’humour ; ils méprisent l’exagération, et Dieu sait si la guerre leur donnait l’occasion de la redouter ! Ils ne v
discours du docteur O’Grady nous font vivre la cinquième année de la guerre , toujours dans une unité anglaise, au mess des of
officiers sérieusement, noblement enlacés, ont l’air de regretter une guerre que leur sentimentalité les contraignait de haïr
Nous ne sommes pas de l’avis de ceux qui prétendent ne rien voir à la guerre , nous voyons tout », devra-t-il dire bientôt. Le
r, je crois, il est le premier et le plus minutieux observateur de la guerre . Retour d’Alsace, en 1916141, Lectures pour une o
la faire avant moi, dans ce lieu pourtant auguste, où la Paix, où la Guerre s’énervent, s’inquiètent et depuis si longtemps s
iers instruits sont humains. » Le lieutenant Giraudoux trouve dans la guerre des exaltations délicates, et profite des loisirs
igeard, qui avec les Dardanelles, la Journée Portugaise, l’Adieu à la guerre composent Adorable Clio. Nous avions déjà vu que
s que Romain Rolland vient sur les bords de ce lac et ce n’est pas la guerre qui l’y amena comme beaucoup veulent encore le cr
kilomètres de là, à Treylorrens, que Ramuz passa quelques mois de la guerre , dans une vieille maison de vignerons, aux murs é
paysanne. Ce canton peut se suffire à lui-même, on l’a vu pendant la guerre où les difficultés de ravitaillement accablèrent
s l’abstrait. La réaction personnelle de Ramuz devait, au début de la guerre , s’étendre à de nombreux écrivains protestants et
vres qui doivent être publiés dans une édition parisienne. Pendant la guerre , Ramuz a beaucoup souffert de la scission avec la
istoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours (11 vol.), Bloud &a
célébrité posthume. (NdE) 69. Maurice Barrès, Chronique de la Grande Guerre , 14 vol., Plon, 1920-1924. (NdE) 70. Les Maître
ère série eut douze numéros, de mars 1919 à août 1921. Les Lettres de guerre de J. Vaché furent publiées en trois livraisons,
75 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — III » pp. 90-104
e Noël un cadeau de gibier et de vin, était en même temps une ruse de guerre  ; car la même nuit il pensait à lui faire un autr
ntluc ne se donne pas pour un historien, c’est un écrivain spécial de guerre  ; il semble qu’il tienne à justifier ce mot de He
llance et les ordres d’un des huit magistrats nommés les « huit de la guerre  » : dans chacune de ces sections, il fait faire u
ucoup d’obligation, car outre qu’il avait appris beaucoup de ruses de guerre , j’étais cause qu’il était guéri des gouttes. Da
capitaines, qui n’eurent plus qu’à « s’entremanger » ensuite dans les guerres civiles, et tant de soldats aguerris qui, faute d
errible, il érigea en système cette terreur : Ce n’est pas comme aux guerres étrangères, remarque-t-il, où on combat comme pou
riandise du gain est telle, qu’on désire plutôt la continuation de la guerre que la fin. Nous ne le suivrons pas dans cette p
ng. Politiquement toutefois, la partie de ses mémoires qui traite des guerres civiles est fort à prendre en considération. Par
il prévoyait pour la France et pour son pays de Guyenne de nouvelles guerres et de nouveaux malheurs. C’est alors que le désir
76 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite et fin.) »
es d’alors. La France était entrée, par l’alliance de Vienne, dans la guerre de Sept-Ans et s’était donné bénévolement pour ad
dre aux yeux dont il eut l’art d’éblouir ses contemporains, même à la guerre . Il avait été chargé, l’année, précédente, du siè
s avoir quelque ménagement pour les provinces du roi où il faisait la guerre . « En même temps, ajoute Frédéric, on régla avec
ays soumis, semblait être d’abord de discipline autant et plus que de guerre . Il avait ordre, en arrivant à l’armée, d’écrire
es Électeurs et princes de l’Empire avec lesquels on n’était point en guerre , « pour leur donner part du choix que le roi avai
e général des Bénédictins, comme on l’avait surnommé dans la dernière guerre , était désormais averti de songer tout de bon à s
eçà de tout. Il n’a pas été général, quoique ayant assez bien fait la guerre au début. — Il n’a pas été bon académicien, quoiq
ir comme Richelieu. — Mélange peu relevé d’homme d’Église, d’homme de guerre , d’homme de plaisir et finalement de dévot ; au d
et en écrivant chez soi, on est plus libre. Il existe au Dépôt de la guerre des Mémoires inédits du marquis de Voyer, fils du
77 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89
es ces sorties contre ce qui n’est pas gloire des armes et d’homme de guerre n’empêchent pas Montluc de sentir l’importance de
ue cela serait mieux accommodé de notre main (j’entends du fait de la guerre ) que non pas des gens de lettres ; car ils déguis
rler devant un roi soldat, et non devant un roi qui n’a jamais été en guerre . » Et il appuie adroitement sur cette fibre cheva
re chevaleresque de François Ier, de ce roi qui, dans les fortunes de guerre , n’a jamais épargné sa personne non plus que s’il
compte dans les fastes de la France comme aussi dans l’histoire de la guerre (11 avril 1544). L’artillerie, plus mobile, y jou
ie ; il combine l’action de ce nouveau moyen avec les autres armes de guerre , et, loin d’avoir aucun préjugé qui l’enchaîne au
Montluc, tout gentilhomme qu’il est, c’est que tout ce qui sert à la guerre , tout ce qui est utile et commandé par les besoin
homme rétif qui l’offensait et lui résistait. Hors cela, et dans ses guerres d’Italie, on le voit faisant tout pour ses soldat
ne, et qui eut toujours pour lui un goût, une amitié particulière. La guerre se continuait avec succès en Piémont sous le maré
chez les Siennois. Il n’y a pas, à proprement parler, de haine ni de guerre d’extermination comme dans ces résistances désesp
78 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre (suite et fin.) »
prendre les grands hommes de biais ou au rebours ; ne faisons pas une guerre de chicane à ces hautes natures. Montaigne, bien
erce, qui partout ailleurs aime la paix, avait intérêt chez elle à la guerre . Cet état de guerre, « qui contient et arrête les
lleurs aime la paix, avait intérêt chez elle à la guerre. Cet état de guerre , « qui contient et arrête les autres peuples, ouv
Et dans le récit où il a résumé les préliminaires et les causes de la guerre de Russie en 1812, il ne voit dans cette entrepri
omplir. La mission des pouvoirs révolutionnaires était une mission de guerre  : le traité de Campo-Formio fut, comme tout ce qu
aité de Campo-Formio fut, comme tout ce qu’ils créèrent, une œuvre de guerre . La mission du premier Consul était une mission d
liques batave, suisse et cisalpine, organisèrent en quelque sorte une guerre interminable entre la France d’une part, et l’Aut
’en prennent pas plus qu’ils n’en peuvent garder : dans l’ordre de la guerre , vous avez un Turenne, un Wellington ; dans l’ord
e pacifique, mais bien au contraire la plus formidable combinaison de guerre qui ait jamais été conçue. » Il indique et dénonc
nistre d’État en Prusse, mais qui a été séquestrée depuis la dernière guerre avec l’Autriche, à cause des libelles qu’il avait
79 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — III. (Suite et fin.) » pp. 128-145
dé (et en cela il se trompa, il crut trop à ce qu’il désirait) qu’une guerre générale était alors inévitable, et que, puisqu’e
Dès lors, en voyant arriver un ministère qui disait : « J’éviterai la guerre au-dehors, et pour cela je rétablirai avant tout,
i ont lu l’histoire, et qui se sont persuadé qu’en politique comme en guerre , ce qui distingue le génie de la capacité vulgair
engagea plus tard et hors du cercle constitutionnel, il fit plutôt la guerre en chef de partisans ou de guérillas dans les mon
n, plus trempée d’amertume et plus acérée. En un mot, dans cette rude guerre qu’il soutint durant près de six années, les sold
le drapeau. Mais je m’aperçois que j’ai laissé le journaliste dans sa guerre ouverte contre le ministère Périer, et nous ne so
t de plus en plus difficile de distinguer ce qui n’est que machine de guerre d’avec ce qui est pensée ultérieure et but vérita
ait de moi une espèce de partisan politique et littéraire, faisant la guerre en conscience pour le compte de ses opinions qui
du procès d’avril ; quand il sera terminé, nous aurons un système de guerre tout nouveau à suivre… Mais l’attentat de Fiesch
aître et survivre que son talent d’écrivain. Par là, du moins, toutes guerres cessées, toutes animosités éteintes, il mérite de
80 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome IXe. » pp. 138-158
ué d’un conquérant, il aimait avant tout son premier art, celui de la guerre  ; il en aimait l’émotion, le risque et le jeu. So
fait pour inspirer aux princes l’amour de la paix et l’horreur de la guerre . » Mais l’impression, sincère peut-être pendant l
es physiques de deux blessures douloureuses. Ainsi va la Fortune à la guerre comme dans la politique, comme partout en ce mond
ttus par un climat énervant, habitués à toutes les vicissitudes de la guerre , exaltés par l’honneur, n’hésitant jamais entre m
tout entière seraient déposés, l’un au Sénat, l’autre au Dépôt de la guerre , le troisième aux Archives de la Haute Cour impér
, trouvant le général Dupont en prison, en eut fait un ministre de la Guerre , celui-ci travailla à anéantir toute trace de cet
détruire que deux exemplaires, celui du Sénat et celui du Dépôt de la guerre . Le troisième exemplaire, destiné à la Haute Cour
de dire que Napoléon ici faisait son métier de monarque en faisant la guerre à Tacite et à Shakespeare ? Je crains qu’il n’ait
, sa méthode rappellerait plutôt, chez les anciens, celle de Polybe ; guerre , administration, finances, il embrasse tout, il e
par exemple. Mais, pour l’ordre civil, pour l’administration, pour la guerre , il a poussé l’exposition au dernier degré d’écla
, l’a essayé également. M. le général Pelet, directeur du Dépôt de la guerre , est spontanément intervenu dans ce débat pour co
81 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71
civilisation en moins sur ce sol. Il ne restera aux habitants que la guerre , la chasse, la mangeaille et l’ivrognerie. L’amou
nt des provisions pour la paix qu’ils établissent dans leurs lois. La guerre est partout et journalière ; il s’agit de ne pas
 : « Quelle honte pour moi, dit-il, de n’avoir pu mourir dans tant de guerres , et de finir ainsi de la mort des vaches ! Au moi
ésolutions communes, juge dans l’assemblée, fait des alliances et des guerres privées, émigré, agit et ose34. L’Anglais moderne
x ; qu’elle souffrira et osera autant que lui dans la paix et dans la guerre . » Comme elle, il sait se donner : quand il a cho
bout dans ce chaos de rêves gigantesques : c’est que ce monde est une guerre et que l’héroïsme est le souverain bien.Au commen
tête le ciel, et de son cerveau enfin les nuées. » Ainsi commença la guerre entre les monstres de l’hiver et les dieux lumine
livrent un combat chaque jour », aideront les dieux dans leur grande guerre . Un jour pourtant viendra où, dieux et hommes, il
pporté de consolation. —  Cependant j’étais enchaînée — et captive de guerre ,  — quand six mois de cette année se furent écoul
se furent écoulés. —  J’étais forcée de parer — la femme d’un chef de guerre — et de lui attacher sa chaussure — chaque matin.
, elle est fondée, comme en Germanie, sur des sentiments généreux. La guerre est à chaque porte, je le sais, mais les vertus g
se. Mais il a atteint les misérables avec sa pointe, avec sa hache de guerre . La grande bête de l’Océan a reçu par sa main l’a
e guerre. La grande bête de l’Océan a reçu par sa main l’assaut de la guerre , et il a tué neuf nicors51. » Maintenant le voilà
rveille — que la salle à boire — pût résister aux deux taureaux de la guerre ,  — et qu’il ne croulât point à terre — le beau p
l’abîme,  — la puissante femme de la mer. —  Il donna l’assaut de la guerre — avec sa lame de bataille. —  Il n’arrêta point
que, sur sa tête,  — le glaive chanta bien haut — une âpre chanson de guerre . » Mais voyant que ni le tranchant ni la pointe n
t de bracelets. —  Il s’assit sur le promontoire,  — le roi rude à la guerre ,  — et dit adieu — aux compagnons de son foyer  »
rfide,  — tout bigarré de vagues de feu… —  Brûlant et féroce dans la guerre ,  — il accrocha tout le col du roi — avec ses gri
i — de tous mes voisins — qui osât me rencontrer — avec des hommes de guerre ,  — m’attaquer avec la peur. —  J’ai bien tenu ma
é de lui ces monstres qu’il détruit, derniers souvenirs des anciennes guerres contre les races inférieures et de la religion pr
ésie, reparaître les vaillants hommes qui, à travers les folies de la guerre et les fougues du tempérament, commençaient à ass
le bouleverser par leur saccade et leur afflux. Écoutez ces chants de guerre , véritables chants, heurtés, violents, tels qu’il
— eût été en feu. —  Jamais je n’ai entendu conter — bataille dans la guerre plus belle à voir. » « Ici le roi Athelstan55,  —
aille… —  Athelstan a laissé derrière lui — les oiseaux criards de la guerre ,  — le corbeau qui se repaîtra des morts,  — le m
reillement ici le vieil instinct guerrier s’enflammait au contact des guerres hébraïques. Sitôt que Judith est rentrée, « Les
et latine ce qui pouvait convenir aux hommes de leur temps. Mais les guerres danoises vinrent écraser cette humble plante qui
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — [Introduction] » pp. 132-142
fait, qu’il se limite en se développant, et va prêter désormais à des guerres régulières, à des batailles rangées. Et en effet,
querelle des anciens et des modernes. De même qu’au xvie  siècle les guerres de religion eurent plus d’une période et d’un acc
gion eurent plus d’une période et d’un accès, de même, au xviie , ces guerres littéraires. La querelle des anciens et des moder
a querelle des anciens et des modernes est, à sa manière, non pas une guerre de Trente Ans, mais une guerre de quarante-huit a
odernes est, à sa manière, non pas une guerre de Trente Ans, mais une guerre de quarante-huit ans ou de cinquante. Il y a eu d
ou un premier acte.. Le second s’ouvre avec Perrault, qui rallume la guerre en lisant à l’Académie française son poème du Siè
intervient comme contradicteur et principal adversaire. Cette seconde guerre classique dure jusqu’en 1694 et finit par une pai
83 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VII. Narrations. — Dialogues. — Dissertations. »
par année, raconte d’abord l’histoire extérieure, les campagnes, les guerres , les révoltes, puis l’histoire intérieure, les év
si Voltaire, dans son Siècle de Louis XIV, raconte d’abord toutes les guerres du règne, puis, arrivé à la paix d’Utrecht, revie
Annales de Tacite comme il les a écrites, prendre une idée claire des guerres de Germanie ou d’Arménie ? Tout ce qui ne commenc
nologie. D’autre part, à lire Voltaire, on saisit bien l’ensemble des guerres , ou l’ensemble de l’administration financière : m
ciproques de la politique extérieure, de la politique intérieure, des guerres , de l’administration, de la vie de la cour, comme
et aboutit à tout, voilà ce qu’on ignore. Quand on lit l’histoire des guerres , on ne voit que des généraux et des soldats : il
Quel autre peindrait plus l’horreur de la scène et l’inhumanité de la guerre  ? Mais rien n’est plus idéaliste que ce réalisme 
84 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre viii »
lière Un trait commun à ces diverses familles d’esprit durant cette guerre , c’est qu’elles sentent toutes que le meilleur, l
biblique. Là-dessus, on a beaucoup brodé depuis le commencement de la guerre  ; c’est possible que le plus grand nombre des cat
nt la France, ils défendaient l’Église ; jamais autant que dans cette guerre ils n’ont rempli ce rôle. Pourquoi ? Comment ? A
il peut être conçu de plusieurs manières. On le voit trop dans cette guerre . Et les catholiques français peuvent justement di
pensée socialiste propre eût été submergée par notre défaite dans la guerre présente. Mais, au contraire, notre victoire fais
85 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
de la puissance maritime de Venise, le seul pays qui profita de cette guerre , et qui garda jusqu’au xviie  siècle quelques res
sagacité du diplomate de cabinet. L’esprit du xiiie  siècle, c’est la guerre et la religion. Le héros de ces temps est le chev
des batailles sanglantes et des tournois. Les fêtes y succédaient aux guerres , et les guerres aux fêtes. Personne, parmi les ha
nglantes et des tournois. Les fêtes y succédaient aux guerres, et les guerres aux fêtes. Personne, parmi les hauts personnages
ieuse ambition d’acquérir et de s’accroître fût au fond de toutes les guerres , des habitudes plus fortes que les pensées et les
songent à constituer des nations. Quant à la France, elle souffre des guerres ou elle s’amuse des fêtes, sans voir plus loin da
et à peindre. Où Froissart aurait-il imaginé de pénétrer le secret de guerres suscitées par les moeurs belliqueuses du temps pr
tre en armoiries. Ses premières impressions furent des impressions de guerre , ses premiers regards rencontrèrent les signes ca
deux cents hauts princes », qui presque tous avaient figuré dans les guerres du xive  siècle, ou qui en savaient par ouï-dire
moyen âge parlassent de leurs exploits plus sobrement que les gens de guerre d’aujourd’hui. La paix ne faisait pas son compte
i la preuve que Froissart, par un instinct supérieur, aimait mieux la guerre , qui faisait les affaires de l’unité française, q
orgé certains détails pour flatter la forfanterie de quelque homme de guerre , ou payer le bon accueil d’un prince ? Il ne faut
chercher et comment se serait-il ému de toutes ces destructions de la guerre , dont personne, ni peuple, ni noble, ni roi, n’ét
ce règne réparateur qui permit à la France de respirer entre les deux guerres d’extermination qu’elle eut à soutenir contre l’A
t une différence entre la victoire et la défaite, entre la paix et la guerre , et qui sent les contentements et les souffrances
é à la maison de Charles, duc de Bourgogne, qu’il accompagna dans ses guerres , et qu’il servit dans ses négociations et ses int
fillettes du roi ; de sa rentrée en grâce ; de la part qu’il prit aux guerres d’Italie, et de ses dernières années, sous le règ
86 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
Chapitre premier Guerre contre l’antiquité classique et l’antiquité chrét
te-Houdart. — Le type du spécieux. — § IV. Rôle de Fontenelle dans la guerre contre les anciens. Le bon et le mauvais Fontenel
la guerre contre les anciens. Le bon et le mauvais Fontenelle. — § V. Guerre contre l’antiquité chrétienne. — La Mothe-Le Vaye
rois campagnes contre les anciens. — Desmarets de Saint-Sorlin. La guerre aux deux antiquités commença dès le dernier tiers
ent, dans le désespoir de les pouvoir jamais atteindre1. » Ce cri de guerre était d’un homme accoutumé à emboucher la trompet
mettre au pas des nouveau-venus, et il se fâcha. Toute la cause de sa guerre contre les anciens est sa vanité blessée. Clovis
orieux modernes, derrière lesquels il aurait pu faire aux anciens une guerre spécieuse, Desmarets se garde bien de les appeler
ffet du même travers. Dans la pensée de Descartes menant la raison en guerre contre l’autorité, il s’agit de l’autorité qui, p
mère. Mais y en a-t-il un autre ? § IV. Rôle de Fontenelle dans la guerre contre l’antiquité classique. — Le mauvais et le
ervait d’eux encore plus qu’il ne les servait, Fontenelle, faisait la guerre aux anciens, à sa manière, par des réflexions aig
. Fontenelle, allié de Desmarets, de Perrault et de Lamotte dans leur guerre contre les anciens, n’est qu’une variété du même
des morts, Alexandre reçoit de la courtisane Phryné une leçon sur la guerre  ; où Raphaël se tait sur son art, et soutient qu’
’avoir pris les nouvelles. Des quatre champions des modernes, dans la guerre contre l’antiquité, Fontenelle est le seul qui se
res ; sa punition est de n’en pas inspirer pour lui-même. §   V. Guerre contre l’antiquité chrétienne. — les trois sortes
Les attaques contre l’antiquité chrétienne avaient commencé avant la guerre contre l’antiquité classique. Attaques n’est peut
ent, au risque de les souiller de poussière, de ces belles armures de guerre enlevées du musée où elles pendaient oisives, soi
87 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »
os qui avait prédit qu’aucun des chefs ne reviendrait vivant de cette guerre , et que lui-même périrait s’il y prenait part. Am
rage des combats au cœur. » Le grand sujet des Sept Chefs est bien la guerre , en effet, et rien que la guerre. La haine frater
and sujet des Sept Chefs est bien la guerre, en effet, et rien que la guerre . La haine fraternelle d’Étéocle et de Polynice, l
es de dieux protecteurs appelés à l’aide : Arès d’abord, patron de la guerre  : — « Antique enfant de cette terre, regarde cett
rtémis ! » Leur chant reflète, en même temps, toutes les images de la guerre qui les environne, il en répercute tous les bruit
alanges, au pied de l’enceinte. Nulle part, ce contact immédiat de la guerre antique n’apparaît plus frappant que dans les chœ
ommandant aussi une ville assiégée, dévot à ses heures, mais homme de guerre avant tout, avait rencontré par les rues une proc
indre en eux l’ostentation de la force, la pompe et la jactance de la guerre . Il taille en pleine hyperbole leurs corps gigant
a été désigné pour la sixième porte ; mais le devin, qui maudit cette guerre , ne menace que ses compagnons, et, entre tous, Po
statuaire grecque, par ses simplifications idéales, fait imaginer la guerre héroïque presque nue : pour tout costume et toute
es ferrailles de ce capitan. — « Je ne redoute point les ornements de guerre  ; des emblèmes ne font pas de blessures, les aigr
mphiaraos, il honore et il plaint ce juste enrôlé malgré lui dans une guerre inique. Tous les discours d’Étéocle sont d’un pol
dant leur sommeil, sous la forme d’un songe propice ou funeste. Cette guerre , issue du fratricide, en porta les marques ; la h
88 (1809) Quelques réflexions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand
exions sur la tragédie de Wallstein et sur le théâtre allemand. La guerre de trente ans est une des époques les plus remarq
st une des époques les plus remarquables de l’histoire moderne. Cette guerre éclata d’abord dans une ville de la Bohême ; mais
des novateurs, même après qu’ils se furent écartés de sa doctrine. La guerre de trente ans eut pour mobile, dans les peuples,
e la jouissance et l’accroissement de leurs droits. L’influence de la guerre de trente ans a subsisté jusqu’à notre siècle. Le
des arts, à la recherche de la vérité. D’après cette influence de la guerre de trente ans, il n’est pas étonnant qu’elle ait
faiblie, les annales germaniques de tout le charme du merveilleux. La guerre de trente ans est encore intéressante sous un aut
ressante sous un autre point de vue. On a vu sans doute, depuis cette guerre , plusieurs monarques entreprendre des expéditions
ont jetés hors de leur assiette naturelle. Ces hommes alors aiment la guerre pour la guerre, et ils la cherchent en un lieu qu
de leur assiette naturelle. Ces hommes alors aiment la guerre pour la guerre , et ils la cherchent en un lieu quand ils ne la t
er, le fer en main, de devenir souverains eux-mêmes. Tel fut, dans la guerre de trente ans, ce comte de Mansfeld, moins célèbr
res partiels, ce sont des exceptions qu’on tâche de prévenir. Dans la guerre de trente ans, au contraire, ces désordres étaien
tré un second dans le sujet en lui-même. Tout ce qui se rapporte à la guerre de trente ans, dont le théâtre a été en Allemagne
présent que Wallstein eût reçu de l’empereur, alors archiduc, dans la guerre du Frioul, lorsque tous deux, à l’entrée de la vi
89 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [IV] »
cette capitale. Mais il était peu probable, d’après les règles de la guerre , que les ennemis commissent pareille faute. Dans
serait curieux de savoir en quels termes : le dossier du Dépôt de la guerre est des plus minces pour cette période, et muet s
Cambacérès. — Bautzen, 16 août 1813.) — L’Autriche nous a déclaré la guerre . L’armistice est dénoncé et les hostilités commen
c’est cependant un écrivain qui a saisi quelques idées saines sur la guerre . Il est Suisse… » Et à Maret, le même jour : «
es volumes sur les campagnes… Il a saisi quelques saines idées sur la guerre . » C’est fort heureux que, même dans le moment le
it tiré des campagnes des plus grands généraux les vrais principes de guerre et qui les ait exprimés en clair et intelligible
ge que lui rendent à leur tour les généraux américains de la dernière guerre , les tacticiens sortis de l’École de West-Point53
eux des plans, une parodie et une singerie des principes de la grande guerre  : cette bataille de Leipsick, qu’on voulait livre
lain ; et il s’écria sans crainte d’être entendu : « Quand on fait la guerre comme ça, il vaut mieux s’aller coucher. » L’amba
dépendance des puissances européennes ; ou que, si l’on continuait la guerre , on marcherait vers Paris ; que dans ce dernier c
s avant l’entrée à Paris. Mais il ne prit aucune part aux affaires de guerre , et ne fit autre chose que veiller aux intérêts d
n état-major. » Ce sont là des secrets d’intérieur, et il en est à la guerre comme partout. Entre les pièces officielles émané
90 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »
us sommes très bons juges de la politique, que nous n’ignorons pas la guerre , que nous nous entendons en finances et en admini
ntes ? Quel écrivain a mieux dit ce dont nous sommes capables dans la guerre comme dans la paix, sous la conduite de ceux qui
-uns des tableaux du Siècle. Je prends pour exemple le tableau des guerres , et parmi ces guerres celles de Hollande. Ce que
iècle. Je prends pour exemple le tableau des guerres, et parmi ces guerres celles de Hollande. Ce que nous demandons à l’his
rien, pour en garder une impression durable, ce sont les causes de la guerre exposées et jugées, la situation des deux peuples
je me contente d’un récit qui m’en apprend assez sur les causes de la guerre pour que je ne confonde pas cette conquête manqué
la guerre pour que je ne confonde pas cette conquête manquée avec une guerre juste, et l’ambition du roi avec la querelle de l
urs de Louis XIV. Le luxe lui cache le scandale. Parlant du voyage de guerre que fit ce prince, en 1670, en Flandre pour y pré
pas voulu pour lui-même. Louis XIV, au plus fort des désastres de la guerre de la succession, disait de Guillaume III : « Mon
plutôt il ne l’a vu que dans le mal inévitable. L’Essai n’est que la guerre déclarée au christianisme par l’histoire. Dans le
eure à celle que Voltaire a rêvée. On fait plus que s’intéresser à sa guerre contre l’injustice, la violence, le duel, le meur
es nations soit une course aveugle à travers le temps, qui regarde la guerre qu’on fait au passé comme une guerre civile, tout
91 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Sully, ses Économies royales ou Mémoires. — II. (Suite.) » pp. 155-174
euse apprenait que le vent avait tourné et que Henri III refaisait la guerre au roi de Navarre et à ceux de son bord : s’adres
et des mieux payant de sa personne, était employé par Henri, même en guerre , aux emplois qui demandaient autre chose encore q
veur dont il est l’objet, et n’aime à la partager avec personne. À la guerre , plus habile et plus prudent que bien d’autres, i
osny en eut quelque mille écus pour sa part. Cette morale en temps de guerre , même chez des voisins et des compatriotes, ne fa
ou des grossièretés de son siècle. Dès qu’il le peut, il civilise la guerre , il l’humanise. Après la prise de Saint-Maixent,
x de logis, il entre dans la ville, lui, toute sa cour et les gens de guerre , « tout ainsi que si elle n’eût point été conquis
ve courage se trouva tellement touché, qu’il accorda tant aux gens de guerre qu’aux habitants quasi tout ce qu’ils voulurent d
e Sully à enregistrer ces actes de clémence et ce nouveau droit de la guerre , prouve à quel point il était nouveau en effet, e
eux armées, afin de vous instruire à votre métier. » Rosny, même à la guerre , n’est qu’un élève de Henri IV. Dans l’action et
n’y a point d’entreprise plus imprudente et moins utile à un homme de guerre que d’attaquer, étant faible, à la tête d’une arm
92 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre (suite et fin) »
es, publiée par M. Camille Rousset, historiographe du ministère de la guerre (suite et fin) Lundi 11 août 1865. I La Corres
ait presque entièrement dans ses mains les Affaires extérieures et la Guerre . S’il y eut intrigue (et il y en eut, certes, à c
pour un assez bon motif. Il s’agissait de montrer à l’Europe, dans la guerre inégale où l’on s’était engagé sur le pied d’auxi
de Broglie a écrit à d’Argenson (le comte d’Argenson, ministre de la Guerre ) que la pénitence de son frère était assez longue
après (9 août), lorsque la retraite de l’armée de Bavière a ramené la guerre à notre frontière du Rhin, Louis XV dira : « Si
de dire que ce général des farines s’entendait mieux aux choses de la guerre et en savait plus long sur le métier que le vieux
celle qu’on vient de lire, à la Louis XV, et de partir vaillamment en guerre le lendemain pour être un héros. Tout se tient, l
subsistances, mais dont le faible est de vouloir faire des projets de guerre  » ; c’est ainsi que le maréchal de Noailles étend
plus sévère, à la science même, nous est fourni par la Relation de la Guerre de Succession, que le général Jomini a ajoutée à
a Guerre de Succession, que le général Jomini a ajoutée à celle de la Guerre de Sept ans, dans la 4e édition de son Traité des
93 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — I. » pp. 84-104
Partout où il est, le cercle se fait naturellement autour de lui. La guerre d’Espagne, entreprise par la Restauration et tant
ut le sentir autant que personne. Un homme sage, mêlé autrefois à ces guerres de parti, m’indique avec précision le point de co
par aucun scrupule envers la France du drapeau blanc. Son instinct de guerre le poussait à entrer dans leurs rangs : la peur d
qu’ils fussent braves et gens d’honneur. Dans un des articles sur la guerre d’Espagne que Carrel inséra en 1828 à la Revue fr
rme, Carrel se vit arrêté à Perpignan et traduit devant un conseil de guerre . Le premier conseil de guerre s’étant déclaré inc
rpignan et traduit devant un conseil de guerre. Le premier conseil de guerre s’étant déclaré incompétent, il fut traduit devan
rt fût exécuté : le baron de Damas, devenu à ce moment ministre de la Guerre , croyait pouvoir répondre de la grâce et de la cl
avaient peine à le faire plier. Traduit devant un dernier conseil de guerre à Toulouse, il s’obstinait à vouloir plaider l’in
donna à la Revue française (mars et mai 1828) sur l’Espagne et sur la guerre de 1823. Il s’y élevait à des vues générales qui
certainement écrit tôt ou tard ; il aurait raconté ses campagnes, les guerres dont il aurait été témoin et acteur, comme on l’a
94 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Journal de la campagne de Russie en 1812, par M. de Fezensac, lieutenant général. (1849.) » pp. 260-274
elqu’une de ces solutions imprévues et glorieuses dont l’histoire des guerres est remplie. Après la bataille de la Moskova, M. 
des plus élevés, on voit de plus loin, plus en grand ; le génie de la guerre , si on l’a, trouve mieux à se déployer. Mais, au
c, jeune, doué de toutes les qualités qui humanisent et civilisent la guerre , comprit ce rôle dans son plus noble sens et, l’o
ontemplai longtemps, dit le narrateur, ce spectacle qui rappelait les guerres des conquérants de l’Asie ; la plaine était couve
au plus vite le Dniepr ? Le maréchal, « doué de ce talent d’homme de guerre qui apprend à tirer parti des moindres circonstan
donner à l’ennemi l’artillerie, le bagage, et (triste nécessité de la guerre  !) les blessés. Une partie du plan a réussi. On e
dont une amitié éloquente a consacré le nom : « Modéré jusque dans la guerre , ton esprit ne perdit jamais sa douceur et son ag
aréchal Ney écrivait de Berlin, le 23 janvier 1813, au ministre de la Guerre , beau-père de M. de Fezensac : « Ce jeune homme s
95 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Jacques Cœur et Charles VII »
hakespeare, nous saurons alors les affres de ce temps… On sortait des guerres civiles d’Armagnac contre Bourgogne, de la folie
’Isabeau, mais on était entré dans une période non moins funeste : la guerre étrangère, l’invasion par les Anglais, et tous ce
aient durer trente ans encore, « Quand le roi Charles VII commença la guerre pour son droit, — nous dit un vieux historien ave
tout bonnement un grand homme, donna à Charles VII pour continuer la guerre tout ce que celui-ci voulut prendre d’une colossa
gitait et rongeait ce triste Victorieux, lassé et « méhaigné » de ses guerres , ce chagrin « cagneux, aux chausses vertes », que
tacle de la prospérité la plus merveilleuse, obtenue, à une époque de guerre , par le Commerce, la plus grande force des temps
dition. Jacques Cœur, en effet, avait souvent manié l’épée dans cette guerre perpétuelle de France, et combattu, avec Lahire e
96 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176
rchie, de république, de législation, de politique, de diplomatie, de guerre , de nationalité ou de conquête, qui agitent l’esp
tirent la majorité aux gouvernements. Et il faut, si l’on écrit de la guerre , ou l’avoir faite soi-même, ou l’avoir étudiée ju
rendre comment elles se sont accomplies ; diplomatie, administration, guerre , marine, on met ces objets si divers à la portée
ommes avec justesse, à éclaircir les secrets de la politique et de la guerre , à narrer avec un ordre lumineux, à être équitabl
ommencent les grandes affaires, les grandes négociations, les grandes guerres . Aucun historien ancien ou moderne n’a si bien ex
. C’était Lecourbe, le plus habile des officiers de son temps dans la guerre des montagnes, Lecourbe dont les échos des Alpes
une Ney, qu’un courage héroïque, dirigé par un instinct heureux de la guerre , avait déjà rendu populaire dans toutes les armée
n génie guerrier grandissait chaque jour au milieu des épreuves de la guerre , son caractère civil, faible, livré à toutes les
ment de M. Thiers sur ce général. Moreau n’était qu’un grand homme de guerre , Bonaparte était un grand homme de guerre et un g
’était qu’un grand homme de guerre, Bonaparte était un grand homme de guerre et un grand homme de gouvernement. Moreau même av
les Alpes avec des armées trois fois plus nombreuses, des machines de guerre , de la cavalerie, et même des éléphants. Les Fran
t redescendu neuf fois ce rempart soi-disant inaccessible pendant nos guerres pour le Milanais, pour le royaume de Naples et po
du Rhin, une des opérations militaires les plus banales de la grande guerre . M. Thiers en a fait un prodige de conception et
alousaient les uns les autres ; ils avaient la prétention de faire la guerre autrement, et de la faire mieux, et, bien que cet
’inspiration le commandement au milieu du feu, l’exerçant en homme de guerre supérieur, et, après la victoire, rentrant dans s
es. Son esprit solide et profondément cultivé, son intelligence de la guerre , son application à ses devoirs, son désintéressem
ordat ; la rupture des conférences par l’Autriche, les préparatifs de guerre repris des deux côtés avec une égale vigueur ; le
i ne laissait à personne le droit d’avoir un avis sur les affaires de guerre ou de diplomatie, ne l’employait qu’à négocier av
n mérite moral : c’était d’aimer la paix sous un maître qui aimait la guerre , et de le laisser voir. Doué d’un goût exquis, d’
eils d’un jeune dictateur. À côté d’un jeune homme qui connaissait la guerre , mais qui ignorait la diplomatie, M. de Talleyran
t par son goût pour les armes, est plus enclin à la philosophie de la guerre . Bien moins philosophiquement révolutionnaire en
ctant de préconiser la paix quand le salut de leur pays commandait la guerre d’Annibal à M. Pitt, ministre, Bonaparte feignait
97 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — IV » pp. 103-122
ré parfois plus de résistance et de rencontrer une sérieuse action de guerre , afin de pouvoir rétablir dans ses troupes un peu
corps militaire : tout est tombé, et ne se relèvera point dans cette guerre . Ma conclusion est qu’il faut acheter l’armistice
emporter hors du combat. « Il ne m’appartient pas de raisonner sur la guerre , et je n’ai garde de tomber dans ce ridicule », d
cadémie, il ne fait allusion qu’à une seule de ses grandes actions de guerre  ; vous croyez que c’est de Denain et d’une victoi
ous n’avons plus ici, pour nous guider, les Mémoires militaires de la guerre de la succession, dont les derniers volumes ne so
pièce à pièce ; on périssait également et sans honneur : Puisque la guerre est résolue, disait-il, tâchons de la faire sur d
peu ou beaucoup… S’il faut désespérer de la paix, espérons tout d’une guerre hardie : aussi bien on périt à la fin par la défe
érit à la fin par la défensive. Il faisait remarquer que ce genre de guerre timide et circonspecte était le moins conforme au
riomphé de l’envie et pleinement mérité la gloire. Dans le résumé des guerres illustres que Napoléon a tracées en une quarantai
Saxe, le récit suivant qui a tout son prix, étant d’un grand homme de guerre et qui, lui-même, avait dû causer de l’affaire av
98 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Madame de Staël. Coppet et Weimar, par l’auteur des Souvenirs de Mme Récamier (suite et fin.) »
quittait ce poste pour aller occuper celui de secrétaire d’État de la guerre dans le cabinet de Washington. M. Craufurd devait
ancienne importance, et de la probabilité qu’il réussira à rendre la guerre nationale. Je n’ai répondu à aucune des lettres d
étrangères seraient tranquilles et dans la prospérité. « S’il y a la guerre , au contraire, toute la France se réunira contre
en paix ! L’Angleterre peut ainsi être la maîtresse du monde. Avec la guerre elle ne sera qu’une partie d’un tout déjà divisé.
der aux nations qu’en leur dictant à tous la paix. S’ils courent à la guerre , c’est l’empereur de Russie qui devient le maître
gamemnon, le Roi des Rois 47 ; c’est l’empereur de Russie qui veut la guerre , parce qu’à son arrivée à Paris, M. de Talleyrand
ner ; et nous voilà, pour la vanité de l’empereur de Russie, dans une guerre de vingt années avec l’Angleterre. « Oh ! que le
des chances bien douteuses) l’empereur de Russie être le roi de cette guerre  ! La question est entre ces deux ; le reste leur
t les ressources que la France peut trouver en elle pour soutenir une guerre , pour maintenir son indépendance. Que Mme de Staë
99 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
génération parlementaire, c’eût été non-seulement de ne pas faire la guerre à la forme des gouvernements établis, mais de ne
guerre à la forme des gouvernements établis, mais de ne pas faire la guerre à mort aux ministères existants, à moins d’absolu
’Hôtel de Ville, contre l’augmentation des salaires, contre l’idée de guerre  ; il s’éleva très-courageusement surtout contre l
ique dont il l’a soutenu. Quand il parle, comme il le fait, contre la guerre et ses effets désastreux, ce n’est pas qu’il supp
t-on de toutes parts dans le public : « On l’a arrêté, répondit-on de guerre lasse et pour unique raison, parce que si l’on se
tional, nous sommes un peuple qui se plaît ou s’est beaucoup plu à la guerre , qui aime le clairon et le pompon ; cela diminue
mes conjectures ; l’optimisme n’est point mon fait. J’en reviens, de guerre lasse, à penser que de même que les Prières dans
ont, pour ainsi dire, plus d’une campagne : le congrès, la paix et la guerre , les élections, etc. On l’a combattu ici même 69
ui est abus, ou liberté ce qui serait excès, disant la gloire pour la guerre , ou la foi pour la persécution, peut semer la pro
100 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80
s colonies en Grèce et dans nombre d’îles, plusieurs siècles avant la guerre de Troie. Pythagore, voyageant en Égypte, six siè
ement révélé que la langue qui la profère. V L’entretien sur la guerre , qui suit ces entretiens sur la Providence et sur
’œuvre de sophisme. Ce sophisme, par lequel le philosophe divinise la guerre , est cependant semé de considérations puissantes
des armées. « Observez de plus que cette loi, déjà si terrible, de la guerre , n’est cependant qu’un chapitre de la loi général
’à la dernière goutte du sang qu’il aura versé injustement ? C’est la guerre qui accomplira le décret. N’entendez-vous pas la
lois. Si la justice humaine les frappait tous, il n’y aurait point de guerre  ; mais elle ne saurait en atteindre qu’un petit n
rgne, sans se douter que sa féroce humanité contribue à nécessiter la guerre , si, dans le même temps surtout, un autre aveugle
teindre l’expiation dans le monde. La terre n’a pas crié en vain : la guerre s’allume. L’homme, saisi tout à coup d’une fureur
viendront l’offrir, et bientôt une rare jeunesse se fera raconter ces guerres désolatrices produites par les crimes de ses père
par ces mots les plus fatalistes qu’aucune plume ait osé écrire : La guerre est donc divine, puisque c’est une loi du monde.
oi de grâce lui aurait appris, comme la philosophie véritable, que la guerre était, non pas nécessaire et divine, comme il le
ce meurtre en masse. La saine philosophie lui aurait enseigné que la guerre est si peu divine que le plus divin progrès de l’
ais possible) chez les hommes. VI Après avoir ainsi divinisé la guerre , il divinise la force matérielle, et il l’autoris
temples d’Apamée et d’Alexandrie il fallut appeler les moyens que la guerre employait dans les sièges. Mais rien ne peut rési
té. L’Empire, tombé en 1814 sous les ruines qu’il avait faites par la guerre , s’est relevé en 1850, comme une pensée interromp
tion d’un peuple de soldats, semblent aujourd’hui le contraindre à la guerre  : l’Europe s’émeut de répugnance au sang, dans to
se livrer autour de lui vont jouer sa couronne terrestre au jeu de la guerre . L’Italie secoue son sol pour engloutir ce régime
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