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1 (1739) Vie de Molière
. Quelques farceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville. Ils jouaient des pièces de Hardy, de Monchrétien, ou de Baltha
quelques jeunes gens qui avaient du talent pour la déclamation ; ils jouaient au faubourg Saint-Germain et au quartier Saint-Pa
’utilité et de la gloire. On sait que chez les Athéniens, les auteurs jouaient souvent dans leurs pièces, et qu’ils n’étaient po
ns les pièces sérieuses sous le nom de Fléchelles ; dans la farce, il jouait toujours un certain rôle qu’on appelait Gautier-G
avait vu au collège ; il lui donna une protection distinguée. Molière joua devant lui l’Étourdi, le Dépit amoureux, et les P
édien. Après avoir couru quelque temps toutes les provinces, et avoir joué à Grenoble, à Lyon, à Rouen, il vint enfin à Pari
en demandant la permission de donner une pièce d’un acte, qu’il avait jouée en province. La mode de représenter ces petites f
rdue à l’hôtel de Bourgogne. Le roi agréa l’offre de Molière, et l’on joua dans l’instant le Docteur amoureux. Depuis ce tem
en étaient en possession depuis quelques années. La troupe de Molière jouait sur le théâtre les mardis, les jeudis et les same
les Italiens, les autres jours. La troupe de l’hôtel de Bourgogne ne jouait aussi que trois fois la semaine, excepté lorsqu’i
, il donna toutes ses pièces, qui sont au nombre de trente. Il voulut jouer dans le tragique, mais il n’y réussit pas ; il av
es dévots ; on lui imputa des livres scandaleux ; on l’accusa d’avoir joué des hommes puissants, tandis qu’il n’avait joué q
; on l’accusa d’avoir joué des hommes puissants, tandis qu’il n’avait joué que les vices en général ; et il eût succombé sou
ne et de Chariclée ; et quoique cette pièce fût trop faible pour être jouée , il fit présent au jeune auteur de cent louis, et
, les amertumes, et quelquefois les ridicules, qu’il avait si souvent joué sur le théâtre. Tant il est vrai que les hommes q
se sentit plus incommodé qu’auparavant : on lui conseilla de ne point jouer  ; mais il voulut faire un effort sur lui-même, et
L’ÉTOURDI, OU LES CONTRE-TEMPS, Comédie en vers et en cinq actes, jouée d’abord à Lyon, en 1653, et à Paris au mois de Dé
; et on ne représentait que le ridicule de ces misérables, au lieu de jouer celui de leurs maîtres. La bonne comédie ne pouva
résentée au théâtre du Petit-Bourbon, en 1658. Le Dépit amoureux fut joué à Paris, immédiatement après l’Étourdi. C’est enc
muns. LES PRÉCIEUSES RIDICULES, Comédie en un acte et en prose, jouée d’abord en province, et représentée pour la premi
eaucoup de respect pour les véritables Précieuses, et qu’il n’a voulu jouer que les fausses. Cette petite pièce, faite d’abor
tite pièce, faite d’abord pour la province, fut applaudie à Paris, et jouée quatre mois de suite. La troupe de Molière fit do
en vers, représentée à Paris le 28 mai 1660. Le Cocu imaginaire fut joué quarante fois de suite, quoique dans l’été, et pe
t et de mauvais censeurs et de mauvais copistes. Un nommé Donneau fit jouer à l’hôtel de Bourgogne la Cocue imaginaire à la f
ce, et mêle quelquefois de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur. Le dénouement des Adelphes n’a null
impertinence. Sa vieille réputation fit que les comédiens osèrent la jouer en 1719, mais ils ne purent jamais l’achever. Il
se reconnaître dans le portrait de Lysidas. Pour s’en venger, il fit jouer à l’hôtel de Bourgogne une petite pièce dans le g
à cette fête, connue sous le nom de l’Île enchantée, que Molière fit jouer la Princesse d’Élide, comédie-ballet en cinq acte
s ornements et des circonstances heureuses qui l’avaient soutenue. On joua la même année la comédie de la Mère coquette, du
une de ces petites farces de Molière, qu’il prit l’habitude de faire jouer après les pièces en cinq actes. Il y a dans celle
mpositions de Lulli. C’est le premier ouvrage dans lequel Molière ait joué les médecins. Ils étaient fort différents de ceux
Il est intitulé : El Combinado de Piedra, Le Convié de Pierre. Il fut joué ensuite en Italie, sous le titre de Convitato di
le titre de Convitato di Pietra. La troupe des comédiens italiens le joua à Paris, et on l’appela Le Festin de Pierre. Il e
rit que pour la multitude, et plus propre encore à être lu, qu’à être joué . Le théâtre fut désert dès le troisième jour. Dep
cteur Baron étant remonté sur le théâtre, après trente ans d’absence, joua le Misanthrope, la pièce n’attira pas un grand co
. Il en est des comédies comme des jeux : il y en a que tout le monde joue  ; il y en a qui ne sont faits que pour les esprit
Montausier, fameux par sa vertu sauvage, que c’était lui que Molière jouait dans Le Misanthrope. Le duc de Montausier alla vo
s ; c’est une des pièces de Plaute qui a eu le plus de succès ; on la jouait encore à Rome cinq cents ans après lui ; et, ce q
ts ans après lui ; et, ce qui peut paraître singulier, c’est qu’on la jouait toujours dans des fêtes consacrées à Jupiter. Il
que de Venise. Cette comédie a été traduite en plusieurs langues, et jouée sur plus d’un théâtre d’Italie et d’Angleterre, d
lding, meilleur poète et plus modeste, a traduit L’Avare, et l’a fait jouer à Londres en 1733. Il y a ajouté réellement quelq
très rare à Londres, où les pièces qui ont le plus de cours, ne sont jouées tout au plus que quinze fois. GEORGE DANDIN, O
t 1668,  et à Paris le 9 de novembre suivant. On ne connaît, et on ne joue cette pièce que sous le nom de George Dandin ; et
a fille d’un gentilhomme ridicule. L’IMPOSTEUR, OU LE TARTUFFE, Joué sans interruption en public le 5 février 1669. On
nt de ce commencement, et par conséquent la cour le fut aussi. Il fut joué le 29 novembre de la même année à Rainsy, devant
es naissantes de ses ennemis, obtint du roi une permission verbale de jouer Le Tartuffe. La première représentation en fut do
arriva un ordre du premier président du parlement, portant défense de jouer la pièce. C’est à cette occasion, qu’on prétend q
Le Tartuffe ; mais monsieur le premier président ne veut pas qu’on le joue . Pendant qu’on supprimait cet ouvrage, qui était
loge de la vertu et la satire de la seule hypocrisie, on permit qu’on jouât sur le théâtre italien Scaramouche ermite, pièce
te sa vie deux parts dans le gain de la troupe, toutes les fois qu’on jouerait cette pièce ; elle fut représentée trois mois de
ar celui d’une comédie qu’on appelle La Femme juge et partie, qui fut jouée à l’hôtel de Bourgogne aussi longtemps que Le Tar
POURCEAUGNAC, Comédie-ballet en prose et en trois actes, faite et jouée à Chambord, pour le roi au mois de septembre 1669
la musique du ballet de Pourceaugnac ; il y dansa, il y chanta, il y joua du violon. Tous les grands talents étaient employ
IS GENTILHOMME, Comédie-ballet en prose et en cinq actes, faite et jouée à Chambord, au mois d’octobre 1670, et représenté
e un ouvrage régulier. Lulli fit aussi la musique du ballet, et il y joua comme dans Pourceaugnac. LES FOURBERIES DE SCA
n’avait pas fait scrupule d’y insérer deux scènes entières du Pédant joué , mauvaise pièce de Cyrano de Bergerac. On prétend
une pièce ennuyeuse ; mais une bonne pièce n’en a pas besoin, et l’on joue Athalie sans les chœurs et sans la musique. Ce ne
fait de l’histoire littéraire de ce temps-là, savent que Ménage y est joué sous le nom de Vadius, et que Trissotin est le fa
éaux ne lui eussent pas ôté sa réputation. Molière lui-même avait été joué aussi cruellement sur le théâtre de l’hôtel de Bo
habileté et avec finesse. La musique est de Lulli. Cette pièce ne fut jouée qu’à la cour, et ne pouvait guère réussir que par
de réputation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses comédies, et qu’il ne va presque plus personn
2 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
ités pendant le quinzième siècle et la moitié du seizième. — Mystères joués dans les églises au treizième siècle. — Influence
ions ; mais, en 1402, la troupe de Saint-Maur eut la bonne aubaine de jouer devant Charles VI quelques pièces qui firent plai
tre. Dans le principe, une Moralité n’était qu’une petite pièce qu’on jouait après le Mystère, pour faire rire les spectateurs
endant parfois des idées morales et des mots spirituels. Une Moralité jouée dès le commencement du seizième siècle, nous offr
taire au Pont-Saint-Esprit, qui composa plusieurs Mystères et les fit jouer vers 1544. Moralité et figure sur la Passion ; le
nfons, le plus ancien des auteurs dramatiques français connus. Il fit jouer une pièce sous le titre de Griselidis ou la marqu
ste et l’Homme mondain. Jean Parmentier, marchand de Dieppe, qui fit jouer en 1527 dans sa ville natale : la Moralité très-e
la fondation du théâtre des Confrères de la Passion, à Saint-Maur, on jouait déjà des espèces de tragédies rimées ou plutôt ri
hives, des manuscrits contenant des sortes de drames de cette espèce, joués dans les églises avec chant, déclamation et geste
l’énumération, même approximative, de ces pièces. Beaucoup n’étaient jouées que sur des tréteaux, par deux ou trois troupes o
mais sous la condition expresse, par arrêt du Parlement, que l’on ne jouerait que des pièces à sujets profanes, licites et honn
nt représentées en 1537. La troisième pièce, la Destruction de Troie, jouée en 1544, est de Chopinel. Voilà donc trois tragéd
ne montre qu’une pure ignorance de nos vieux Français. Vous y verrez jouer une comédie faite au patron, à la mode et au port
outes (je le dis hardiment) les farces, les moralités qui furent donc jouées en France. Aussi, avons-nous grand désir de banni
breton, auteur de plusieurs tragédies, entre autres Adonis, Dorothée, jouées en 1579. Le Devin, qui fit les tragédies d’Esthe
s ; mais nous ne devons pas oublier de citer Gérard de Vivre, qui fit jouer , en 1577, les Amours de Thésée et de Déjanire. Ce
ités même, que par un mérite littéraire. La première de ces comédies, jouée en 1552, est Eugène ou la Rencontre, pièce en cin
Morfondu, les Écoliers, la Veuve, comédies en cinq actes et en prose, jouées en 1579 toutes les trois. La première des comédie
maison. Cette idée fut reproduite dans le Retour imprévu de Regnard, joué aux Français en 1700. Puis, dans une autre scène,
elle de l’Avocat Pathelin du poëte Villon. Bien plus, après avoir été jouée pendant cent ans, cette pièce fut refaite au goût
dans le but de divertir les habitants du lieu, il entreprit de faire jouer en langue poitevine la Passion de Notre-Seigneur,
e pays plus peut-être que le mystère représenté. Tout étant prêt pour jouer la Passion, on s’aperçut qu’on n’avait pas de vêt
rincipe, les pièces de théâtre appartenaient à ceux qui les voulaient jouer  ; plus tard, les comédiens achetèrent les pièces
de la pièce. Un peu plus tard, et presque au moment où Corneille fit jouer sa première tragédie, Raissigner, avocat languedo
Dans l’autre de ses pièces, l’Éphésienne, tragi-comédie avec chœurs, jouée l’année suivante, on lit ces vers, dignes de l’éc
anciennes Moralités. Ainsi en 1606 et même en 1624, Nicolas Soret fit jouer en province, à Reims, le Martyre sanglant de sain
reste de la crudité, de la barbarie des premiers temps du théâtre. On jouait vers la même époque (en 1613) une pièce intitulée
’Hôtel de Bourgogne. — Le cardinal de Richelieu les fait venir. — Ils jouent devant lui une Turlupinade. — Le cardinal les inc
t pas bon pour un homme en chemise. Dans le Duc d’Ossone de Mairet, joué en 1627, le duc couche avec sa maîtresse en plein
femmes allaient voir cette comédie. Le même auteur dans sa Silvanire, jouée en 1625, nous offre un exemple frappant du jargon
ais toujours de celle qui manquait. En 1606 Pierre Nancel avait fait jouer dans la même année trois tragédies, Débora, Dina
vrages au théâtre. Nous voulons parler de Scudéry, qui composa et fit jouer plus de trente pièces presque toutes assez longue
tragédie, et de la Chasse royale, comédie en quatre actes et en vers, jouée en 1625 et contenant, dit le titre, la subtilité
être mentionnées dans cette étude anecdotique. En 1600, Despanney fit jouer une tragi-comédie intitulée Adamantine, ou le Dés
la délivrance de Béziers. Dans Bisatic, tragédie de Magarit Pageau, jouée eu 1600, la fille du roi des Massiliens, éprise d
près accidentelle. Turlupin, tantôt valet, tantôt intrigant et filou, jouait avec feu comme on eût dit de nos jours ; en argot
fois dans les vingt-quatre heures, dans l’après-midi et le soir, ils jouaient , moyennant une redevance de 12 deniers par specta
amis au Palais-Royal, alors Palais-Cardinal. On leur donna l’ordre de jouer dans une alcôve. Ils imaginèrent une scène comiqu
lui passa. Cette histoire fut réduite en Farce imprimée, laquelle fut jouée un soir devant le roi Charles IX, moi y étant. »
mmes Salées, en un acte, en vers, à cinq personnages, par un anonyme, jouée par les Enfants Sans Souci, imprimée en caractère
ns dit, les tréteaux et le théâtre nomade de la troupe italienne, qui jouait assez habituellement à l’Hôtel du Petit-Bourbon d
salles : une petite, pouvant contenir six cents personnes et où l’on jouait les pièces représentées au Marais ; et une autre,
oi, nous ferions subsister des saltimbanques », voulant exprimer que, jouées par de mauvais acteurs, leurs pièces auraient enc
s me trahir. Le chef-d’œuvre de Rotrou est sa tragédie de Venceslas, jouée en 1648, deux ans avant sa mort, retouchée en 175
s repris par Marmontel, Regnard, en 1705, se servit de ses Ménechmes, joués en 1632 ; Racine utilisa, dans sa Thébaïde, l’Ant
N’est rien qu’un brillant esclavage. Enfin, l’Amphitryon de Molière, joué en 1668, a, on n’en saurait disconvenir, un grand
res qui, à cette époque, se faisaient un divertissement domestique de jouer la comédie. Cette société acquit bientôt une cert
eur, qui le présenta au Roi et à la Reine-Mère, et pour être appelé à jouer en présence de Leurs Majestés dans la salle des g
; et enfin celui du Palais-Royal de création récente, subsistèrent et jouèrent séparément jusqu’à la mort de Molière en février
dernière représentation donnée sur ce théâtre eut lieu en 1770. On y joua dans cette soirée Béverley et le Sicilien. L’acte
ues parodies, quelques pièces légères, quelques vaudevilles amusants, joués aux Italiens, avaient fait entièrement déserter l
e Présentement n’est plus qu’un beau garde-boutique ; Lorsque nous le jouons , quels sont nos spectateurs ? Trente contemporain
tte société. La Comédie-Française était à la disposition du roi. Elle jouait habituellement à la cour depuis la Saint-Martin j
ens ordinaires du roi s’établirent dans la salle des Tuileries où ils jouèrent jusqu’à l’année 1782, pendant que l’on construisa
btint la liberté de l’emplacement sur lequel est représentée la pièce jouée par les acteurs. Jusqu’en l’année 1727, les acteu
t pas l’harmonie du costume. Sur la fin de sa carrière dramatique, il joua le jeune Misaël des Machabées, vêtu en bourgeois
Bientôt Virginie, de La Harpe, les Gracques, d’André Chénier, furent joués avec l’habillement de l’époque ; puis les acteurs
é comment avait été composée Mélite, comédie en cinq actes et en vers jouée en 1630 ; mais ce que nous n’avons pas dit, c’est
circonstance imprévue vint beaucoup embarrasser Camille. Les actrices jouaient encore la tragédie et la comédie avec le costume,
tu me gâtes le soyons amis, Cinna. Le pauvre comédien crut avoir mal joué et se montra tout interdit : « Mais non, lui dit
die en cinq actes qu’il tira de l’Espagnol Lopez de Vega et qu’il fit jouer en 1642. — Je donnerais, disait-il un jour, mes d
acheva très-difficilement. La tragédie de Théodore, que Corneille fit jouer quelque temps après celle de Rodogune est loin de
s de Venise. La pièce fut faite, elle porta le nom d’Andromède et fut jouée à l’hôtel du Petit-Bourbon, dont la salle, belle,
este, les honneurs furent moins pour Andromède que pour le cheval qui jouait son rôle en acteur consommé. Il marquait une arde
es conceptions, parut vouloir se relever par la tragédie de Nicomède, jouée en 1652, et qui eut un très-grand retentissement.
is XIV et de la paix avec l’Espagne, en 1661 ; la troupe du Marais la joua avec les danses et la musique, mais elle ne resta
and la pièce fut mise à la scène. Baron, amoureux fou de la Desmares, joua avec tant de feu, que le duc d’Orléans, dont l’ac
lui que Boileau désignait sous le nom de cadet de Normandie. Ariane, jouée en 1672 ; le Comte d’Essex (1678), Camma (1661),
rent du succès. L’Inconnu (1675), le Festin de Pierre (1677) que l’on joue quelquefois, après deux siècles, sont des comédie
Français sur l’Odéon. Beaucoup des pièces de Thomas Corneille étaient jouées sur le théâtre du Marais. Un jour que le public r
à demain l’Ariane. » Au commencement du règne de Louis XV, la Clairon joua aussi le rôle d’Ariane, elle y obtint un grand su
parmi les comédiens. » Le Festin de Pierre, comédie de Molière, fut jouée par sa troupe en 1665 ; mais alors cette pièce ét
assister à l’une des représentations. Les acteurs étaient excédés de jouer cette tragédie que le public la demandait encore.
us lassez pas d’entendre Timocrate ; pour nous, nous sommes las de le jouer  ; nous courons risque d’oublier nos autres pièces
de beaucoup supérieurs, par le talent, à ceux du Marais, voulurent la jouer  ; mais ils furent tellement au-dessous de leurs c
Cour qui vint mêler ses applaudissements à ceux du public. Camma fut jouée à l’Hôtel de Bourgogne et l’affluence fut si cons
s acteurs avaient de la peine à se remuer et cette vogue les décida à jouer les jeudis, ce qu’ils ne faisaient jamais, car al
également à la faire réussir. Laodice, reine de Cappadoce, tragédie jouée en 1668, fut moins bien traitée que les trois pré
, reprit le courtisan, je crois que votre pièce n’est bonne qu’à être jouée sur les lieux. » Ainsi que bien d’autres auteurs
La seule production de Colletet est la tragédie-comédie de Cymiade, jouée en 1642, écrite en prose par l’abbé d’Aubignac et
tre. Mirame lui coûta cent mille écus ; car il voulut, pour la faire jouer , une salle de spectacle qu’il fit construire à gr
qu’ils étaient ivres ? — C’est vrai, reprit le cardinal, ils ont tous joué d’une façon pitoyable. » Cette pensée consola Ric
d’Europe, autre tragi-comédie tout aussi ennuyeuse que la première et jouée quatre ans plus tard. Lorsque cette pièce fut ter
avança pour en faire un pompeux éloge et pour annoncer qu’elle serait jouée le surlendemain. Ce n’était pas l’affaire des spe
à l’œuvre. L’acte, ou les actes bons ou mauvais, sont reçus, appris, joués , entonnés (qu’on nous passe l’expression), de gré
en stupide, commercialement acceptée par les journaux, et le tour est joué . Il y a bien le critique, chargé de rendre compte
aire au maître que pour sa propre satisfaction, l’abbé composa et fit jouer une vingtaine de pièces de divers genres, assez m
Mort de Crispe, et la Mort du grand Osman, les deux premières pièces jouées en 1644 et 1645, la dernière après la mort de l’a
inge et l’hiver sans manteau. Après sa mort, Quinault, son élève, fit jouer par reconnaissance la tragédie d’Osman, dans laqu
lète ; car, dans sa première tragédie, la Mort de Brute et de Porcie, jouée en 1637, au milieu de très-beaux vers, on trouve
s et la fit paraître sous le titre de la Mort d’Esdrubal. En 1642, on joua une nouvelle tragédie en prose de La Serre, Thoma
’auteur du Parnasse réformé, ou Apollon à l’École (jolie petite pièce jouée dans les collèges), fait parler ainsi La Serre au
’on tua quatre portiers, de compte fait, la première fois qu’elle fut jouée . Voilà ce qu’on appelle de bonnes pièces ; M. Cor
mps et de peine à écrire qu’elles n’en demandaient pour êtres lues et jouées . Il affirmait avoir composé en dix heures les sep
mission de la reine de Suède, lorsque, par ordre de Christine, il fit jouer dans la capitale du monde chrétien une tragédie d
rivain tout à fait expert. Chrisphonte ou le retour des Héraclides, joué la même année (1657), faillit être un revers pour
roductions de Corneille, son théâtre mérite d’être lu. Montauban fit jouer les deux tragédies de Zénobie et de Seleucus en 1
e. Une tragédie : Ostorices, et une comédie : Les Précieuses, pièces jouées l’une et l’autre en 1659, constituent tout le bag
poux. Ses romans l’ont fait plus connaître que son Manlius Torquatus, joué cependant avec succès en 1662. On prétendit, dans
, Stratonice (1660), se succédèrent rapidement. En 1661, Quinault fit jouer sa tragédie d’Agrippa ou le Faux Tibérius. Elle r
ise par Louis XIV et défendue par Boileau. — Mme de Maintenon la fait jouer en présence du roi. — En 1702, après la mort de R
lui en fut donné par Molière et que dans la pièce, telle qu’elle fut jouée d’abord, des scènes entières étaient puisées pres
e fut Alexandre, en 1666. Il la lut à Corneille avant que de la faire jouer , et Corneille, qui n’était mu par aucun sentiment
dit-on ; mais il faut des gens qui sachent l’interpréter ; faites-la jouer à l’Hôtel de Bourgogne. » Racine adopta l’idée, e
ire très-judicieusement à Louis XIV : « Il faudrait que la Desœillets jouât les deux premiers actes d’Andromaque et la Champm
rançais, dont les talents étaient médiocres et la figure désagréable, jouait un soir le rôle d’Andromaque, et le jouait mal. U
et la figure désagréable, jouait un soir le rôle d’Andromaque, et le jouait mal. Un des spectateurs du parterre, grand admira
oquaient étaient des sots qui méritaient qu’on se moquât d’eux. On la joua à la Cour, un mois après son apparition au théâtr
ière fois. A l’une des représentations, dont le rôle principal était joué par mademoiselle Gaussin, une des sentinelles, fo
ns de prononcer le nom, était fort laid. Mademoiselle Lecouvreur, qui jouait Monime, lui ayant dit ce vers de Mithridate : Ah
ères, qu’on appelait le Toulousain, débuta en 1729 par Mithridate. Il joua le rôle avec un emportement qui excita un rire un
ion suivante, pour juger s’il avait profité de sa leçon. En effet, il joua , à son second début, avec tant d’intelligence, qu
s revint quelques années plus tard au premier théâtre. Un jour, qu’il jouait Mithridate et avait été mal accueilli du public,
débita avec beaucoup d’à-propos ces deux vers du rôle qu’il venait de jouer  : Prince, quelques raisons que vous puissiez nou
çurent l’ordre de se rendre à Saint-Germain, où était la Cour, pour y jouer devant le roi. On fut obligé de donner les doublu
Ponteuil et Baron ont été obligés d’aller remplir leurs devoirs et de jouer à la Cour ; nous sommes au désespoir de n’avoir p
’hui, vous donner que Mithridate. Nous vous avouons qu’il est et sera joué par les plus mauvais acteurs ; vous ne les avez m
our y être représentée, d’une tragédie nouvelle de Racine, Iphigénie, jouée pour la première fois en 1674, et qui avait eu un
isée de la manière trop passionnée avec laquelle on leur avait laissé jouer Andromaque. Elle pria donc Racine de lui composer
a satisfaire, l’auteur ajouta un prologue et le lui donna. Esther fut jouée devant la Cour et fut applaudie plus que n’avaien
t généralement. Vers la fin de 1690, l’auteur se disposait à la faire jouer par la jolie troupe qui avait interprété Esther,
lement des rôles secondaires. Trois fois cette admirable tragédie fut jouée à la Cour par ces grands personnages. Comme ces r
aire, qui, mettant l’épée à la main, lui fait deux estafilades sur la joue . Le malheureux auteur, sifflé, battu, blessé pour
it cependant une de ses bonnes pièces. Sa seconde tragédie, Tamerlan, jouée en 1676, eut plus de succès. Elle fut fort applau
s. Scipion fut horriblement sifflé, et comme cette tragédie avait été jouée en carême, le poëte Gacon lança cette épigramme :
visage des spectateurs. Régulus, une des bonnes tragédies de Pradon, jouée en 1688, eut cependant du succès ; et comme Tamer
n du mot. Un jour, malheureusement, elle eut l’idée fâcheuse de faire jouer une tragédie. Elle composa Genseric (1680), qui f
ne pour sauver l’auteur et faire cesser les représentations. Phocion, jouée en 1688, n’eut ni succès politique, ni succès dra
âtre, une bague dont ce dernier voulait se défaire, lui dit : « On va jouer ma tragédie nouvelle, et je m’en accommoderai. »
cis et Galathée, d’Achille et Polixène. La comédie de l’Amante amant, jouée en 1684, et que Campistron a toujours désavouée,
to. Lully obéit à contre-cœur. L’opéra d’Acis et Galathée fut fait et joué devant le Dauphin, au château d’Anet, en 1686. M.
auteur à cultiver ce genre de littérature dramatique. En 1687, il fit jouer Achille et Polyxène, opéra sur lequel on fit plus
de Péchantré, Jugurtha, fut moins bien reçue du public. Sa troisième, jouée en 1703, et intitulée Mort de Néron, coûta à son
commissaire renvoya ses archers, et quelque temps après Péchantré fit jouer sa pièce. Abeille, autre poëte dramatique de la
ntation eut lieu. Une pièce en vers écrite par un enfant de neuf ans, jouée par des collégiens de même âge, il y avait là de
recevoir ses avis, il la mettrait, dans peu de temps, en état d’être jouée avec succès. Je ne manquai pas de m’y rendre tous
es, à ces injures. Cependant, elles sont un peu trop fortes. Amasis, jouée en 1701, fut assez bien analysée par les quelques
nq actes, avec prologue et chœurs. Cette pièce, imprimée en 1736, fut jouée au mariage de Louis XV. Lagrange avait été amené
ain mérite. Ferrier, dont on a les deux tragédies d’Anne de Bretagne jouée en 1678, et de Montezume de la même époque, début
pourrait l’appeler avec raison le Poëte malgré lui. Il composa et fit jouer  : Médée en 1694, Sésostris en 1695 et Electre un
armi les bonnes comédies de Boursault, nous citerons Ésope à la Cour, jouée en 1701, après la mort de l’auteur, dont on retra
galant, ou la Comédie sans titre, jolie critique du journal de Visé, jouée en 1679, date une autre innovation souvent imitée
ment où je sortais de la comédie, écrit Boursault dans le temps qu’on jouait son Phaéton, un des gardes me donna un billet cac
rent largement ; Mais quand sifflets prirent commencement, C’est (j’y jouais , j’en suis témoin fidèle), C’est à l’Aspar du sie
hent des aventures et des épigrammes assez curieuses. En 1689, il fit jouer la tragédie-opéra de Thétis et Pelée, dont la mus
ens. Énée et Lavinie, autre opéra en cinq actes, musique de Colasse, joué en 1690, fut l’objet de très-jolies critiques en
u Crime ! Endymion, pastorale héroïque, musique de Colin de Blamont, joué en 1731, à l’Opéra, fut le sujet d’une spirituell
ime succès, mais qui faillit coûter fort cher à son auteur. Lorsqu’on joua cette pièce, Danchet était précepteur de deux élè
une extravagante et licencieuse. Revenons à Danchet. En 1701, il fit jouer Aréthuse, ballet avec prologue. — Cet opéra réuss
avancé, vers 1741, composa plusieurs tragédies. L’une d’elles, Saül, jouée en 1704, avait une scène d’un effet terrible, lor
reprit en riant le fils. Idoménée, en 1705, fut la première tragédie jouée de Crébillon. Elle réussit ; mais le cinquième ac
. Nous avons dit à dessein qu’Idoménée avait été la première tragédie jouée de Crébillon, car il en avait fait une autre, la
èce fut Idoménée, bientôt suivie d’Atrée et Thyeste (1707). Lorsqu’on joua Atrée, le bon procureur, quoique fort malade, se
s, en 1637, ne fut pas la dernière sur le même sujet. Voltaire en fit jouer une autre en 1748, dont nous parlerons plus loin.
oit-on hériter de ceux qu’on assassine ? A quatre-vingts ans, il fit jouer une dernière pièce, le Triumvirat. Le public la r
rainte de déplaire à son prince, il garda quarante ans, sans la faire jouer , sa première tragédie. Elle parut en 1714. Sa sec
ter, il travailla de nouveau, et l’année suivante, en 1725, il la fit jouer sous le titre d’Hérode et Marianne. Elle eut alor
te pièce. Voici comment. Il voulut absolument qu’elle fût traduite et jouée à Londres. N’ayant pu réussir à mettre au théâtre
re au théâtre une traduction qui lui avait coûté fort cher, il la fit jouer chez lui. Il fit pour cela des frais énormes, pri
nne en sa fin, Lègue à son assassin, Sa veuve. En 1736, Voltaire fit jouer la comédie de l’Enfant prodigue, en cinq actes et
que le procureur-général dénoncerait la pièce au Parlement, si on la jouait encore. A cette époque, Crébillon était censeur d
un, n’est point fait du tout pour le genre lyrique, etc. » A Mérope, jouée en 1743, se rattache, comme à Alzire, une petite
e Mérope ; que Voltaire avait usé de manége pour empêcher qu’on ne la jouât . Du reste, ce sujet avait déjà été traité plus de
pièce, il y avait un tonnerre dans une scène où mademoiselle Dumesnil jouait le grand rôle, et un autre au cinquième acte, pen
ectacle, qui eut du succès. L’Écueil du Sage, comédie en cinq actes, jouée en 1762, eût été pour le philosophe de Ferney un
rançaise, Voltaire rencontre une actrice fort maigre et qui venait de jouer son rôle avec beaucoup de sentiment. Il lui prend
s. Un Anglais lui demanda sa pièce pour la faire traduire et la faire jouer à Londres. André, plastron sans s’en douter de la
juger le coupable. Le président Dupuis trouve fort plaisant de faire jouer Tibère sous son nom. Une difficulté se présente c
pagne sont bâclés en deux jours, la pièce est donnée, reçue, apprise, jouée et sifflée. Les journaux en parlèrent beaucoup et
tomba dans la maison d’une belle-mère qui était une véritable furie, joua et perdit toujours ; eut des bonnes fortunes qui
36, et Mégare, en 1748. Il composa aussi l’Esprit du divorce, comédie jouée en 1738. La tragédie de Childéric, très-compliqué
es Adieux de Mars, et plusieurs opéras et ballets. En 1735, lorsqu’on joua les Adieux de Mars, un ordre de la Cour fit suppr
ès les pièces nouvelles. Jusqu’alors les pièces nouvelles avaient été jouées seules, on n’y joignait les petites pièces qu’apr
laissait à penser que la vogue commençait à s’affaiblir. Lamotte fit jouer une comédie avec son Romulus, et l’exemple fut su
ort ridicule par le parterre. On prétend que mademoiselle Duclos, qui jouait Inès, s’arrèta pour dire avec indignation : Ris d
tragédie de Lamotte, fut composée par son auteur d’abord en vers, et jouée en 1726, sans succès, puis en prose, mais sans êt
un auteur Qui fait encor mieux un ouvrage. Lorsque La Noue eut fait jouer son Mahomet II, Voltaire, qui avait traité le mêm
plusieurs comédies et même quelques opéras. Denys le Tyran, tragédie jouée en 1748, commença la réputation de Marmontel, Ari
précédent auteur et dont le nom a acquis une certaine célébrité, fit jouer la comédie de Feinte par amour, et bientôt après,
s, la tragédie, presque entièrement renouvelée, fut apprise, répétée, jouée et applaudie avec fureur. Cela n’empêcha pas la p
’histoire de Hollande, Barnwell, que l’ambassadeur du pays empêcha de jouer , en faisant des représentations à la Cour. A la t
remier pas dans la carrière dramatique ne fut pas heureux. Son Titus, joué en 1759, n’eut qu’une représentation, ce qui fit
tort de vouloir faire manger son amante infidèle par le monstre pour jouer pièce au rival, mais ils admirèrent avec beaucoup
l rôle : « Mon cher Brizard, tu peux être malade quand tu voudras, je jouerai ton rôle. » Le roi, jugeant qu’une tragédie où é
is du dix-huitième siècle, disant tout haut, en montrant l’acteur qui jouait le rôle d’Eustache de Saint-Pierre : « Ce brave b
la plus utile, non-seulement à Paris mais dans la province, où il fut joué , applaudi, redemandé. Presque partout on donna de
ambre, qu’elle obtint un sursis et un nouvel ordre portant que Dubois jouerait son rôle jusqu’à ce que le roi ait prononcé dans
ux Parisiens, parmi lesquels le bilboquet était alors fort à la mode, jouer à ce jeu dans la pièce de l’Amour vengé 12. C’e
3 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
anevas, on peut revoir chaque fois une pièce différente. L’acteur qui joue à l’impromptu, joue plus vivement et plus naturel
ir chaque fois une pièce différente. L’acteur qui joue à l’impromptu, joue plus vivement et plus naturellement que celui qui
ses enfants. « Dès sa jeunesse, dit Brantôme, elle aimait fort à voir jouer des comédies et même celles des Zanni et des Pant
t. « En ce mois, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent à jouer leurs comédies dans la salle des États à Blois ;
t le roi de prendre demi-teston de tous ceux qui les viendraient voir jouer . » Le demi-teston avait alors une valeur nominale
uvaient lutter avec ces étrangers : « La comédie telle que ceux-ci la jouaient , dit Brantôme, était chose que l’on n’avait encor
dre elle-même. Aussi, les confrères de la Passion, qui continuaient à jouer leurs Farces, leurs Soties et leurs Moralités à l
êts redoublés, les Gelosi continuèrent pendant le mois de septembre à jouer leurs comédies, « par jussion expresse du roi, di
ifico, tenu par un acteur nommé Giulio Pasquati ; Cassandro da Siena, joué on ne sait par qui ; Zanobio, le vieux bourgeois
niversel, au dire du savant comédien Bartoli qui a fait son éloge. Il jouait de tous les instruments de musique. Il parlait ci
deux zanni de la troupe étaient Pedrolino et Arlecchino. L’acteur qui jouait le second zanni, sous le nom d’Arlequin, se nomma
fantesca) ou, comme on dit plus tard en France, de soubrette, étaient joués par la signora Silvia Roncagli, de Bergame, terri
t le nom réel n’est pas connu. Une actrice, nommée Antonella Bajardi, jouait des rôles de caractère sous le nom de Vittoria. L
des rôles de caractère sous le nom de Vittoria. Les vieilles étaient jouées sous celui de Pasquella ou de Pasqualina. Ce n’e
t d’autres encore, pour que la liste fût complète, car les pièces que jouaient les Gelosi exigeaient un nombreux personnel. Une
ui par la suite devint presque habituel, les Français et les Italiens jouèrent alternativement sur le théâtre de la rue Mauconse
4 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »
upage de Darès le Phrygien et de Benoît de Sainte-More ait jamais été joué , et qu’il y ait là autre chose qu’un roman dialog
le produit d’une intention pieuse et destinés à l’édification. On les joue « en l’honneur de Dieu pour l’instruction du pauv
pour remercier Dieu des bonnes récoltes. Un chanoine de Langres fait jouer à Langres en 1482 une Vie de Mgr saint Didier : c
possède la chapelle de saint Blaise et de saint Louis : le mystère se jouera le 25 août, pour honorer le patron des maçons et
es frais ; il se formait des associations temporaires, à seule fin de jouer un mystère, comme celle qui entreprit à Valencien
fin de jouer un mystère, comme celle qui entreprit à Valenciennes de jouer la Passion en 1547 ; les frais étaient communs et
ses de la société, prêtres, avocats, bourgeois, artisans ; les nobles jouaient rarement, les femmes plus rarement, et à une époq
s lieux inutiles sont abolis. Une gouache du manuscrit de la Passion, jouée à Valenciennes en 1547, figure onze lieux juxtapo
la maison des Évêques, la Porte Dorée, la mer, l’Enfer. Une Nativité, jouée à Rouen en 1474, exigeait, entre le Paradis et l’
e est plaisante, si le patient est odieux. Lue bouffonnerie féroce se joue du pauvre corps humain. Les bourreaux, de mine tr
faisait la loi : car il ne voyait pas seulement, il commandait, et il jouait les pièces. L’auteur servait de son mieux ceux qu
aire du fils de Dieu. Jean Michel a fait une autre Passion, pour être jouée à Angers en 1486 : moins sec et moins juste que s
ent est fondé, et une tradition artistique. En possession du droit de jouer leurs mystères, d’interdire à tous autres d’en jo
sion du droit de jouer leurs mystères, d’interdire à tous autres d’en jouer à Paris ou dans sa banlieue, établis à l’Hôpital
t du Parlement, en leur confirmant leur monopole, leur interdisait de jouer des mystères sacrés. Mais leur interdire les myst
a chanson, d’autres, plus ou moins accidentellement ou régulièrement, jouent des scènes dialoguées, et divers genres de pièces
une, remuant, débauché et bohème dominait et donnait le ton. Les Sots jouaient des sotties 153 : les basochiens, des moralités e
heure un accord pour mettre en commun leur répertoire. Les basochiens jouèrent des sotties sur la grande table de marbre du Pala
es sortes de représentations, appelèrent les basochiens et les sots à jouer dans leur hôtel : et c’est ainsi qu’au début du x
et 72 par le manuscrit La Vallière, que les premières semblent s’être jouées dans la région lyonnaise, et les autres en Norman
vres que nous avons, sur révolution du théâtre comique. Ou sait qu’on jouait des farces dès le xiiie  siècle, nous l’avons dit
on jouait des farces dès le xiiie  siècle, nous l’avons dit : on en a joué plus que jamais aux xve et xvie  siècles. Il sem
raison et la vie. On ne sait par qui ni quand Patelin fut composé et joué  : tous les noms, toutes les dates qu’on a donnés
5 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ès nature, n’avaient été autant de miroirs dans lesquels ceux qu’il a joués se sont reconnus. Sa raillerie était délicate, et
r nouveautés L’Étourdi et Le Dépit amoureux, qui n’avaient jamais été joués à Paris. En 1659 Monsieur de Molière fit la Coméd
d’un seul Acte qu’on représentait après une autre de cinq, il la fit jouer le premier jour au prix ordinaire, mais le peuple
applications admirables dans ses Comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier
dies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier en plusieurs endroits sur des affaires
ni sa carrière à l’âge de cinquante-deux ou cinquante-trois ans. Il y jouait la Faculté de Médecine en corps, après avoir joué
e-trois ans. Il y jouait la Faculté de Médecine en corps, après avoir joué les Médecins en particulier dans plusieurs autres
coup, et à laquelle il était sujet depuis quelques années. Il s’était joué lui-même sur cette incommodité dans la cinquième
naire, il fut si fort travaillé de sa fluxion qu’il eut de la peine à jouer son Rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucou
lic connut aisément qu’il n’était rien moins que ce qu’il avait voulu jouer  : en effet, la Comédie étant faite, il se retira
mourir sans secours, par ressentiment de ce qu’il les avait trop bien joués dans ses Comédies. De tout ce qu’on fit sur cette
lle s’aperçoivent de cette division. La Comédie en est beaucoup mieux jouée tous les bons Acteurs étant ensemble pour le séri
6 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 5-64
ents profonds, mais joyeux, comme des zampognes vivantes qui auraient joué d’elles-mêmes un air de fête. CXLV Voilà ce
l ? On le voit bien aux fraîches couleurs qui te refleurissent sur la joue . — Oui, sposa, répondis-je d’une voix timide ; c’
tait la chaleur, et le long chemin, et la poussière, et la fatigue de jouer tant d’airs à midi devant les niches des Madones,
us manquait qu’un ménétrier, dont nous n’avons point au village, pour jouer de la zampogne sur le devant du char de noces en
ent entendue, en s’approchant aux pas lents des bœufs, pendant que je jouais les dernières notes de ma litanie de douleur et d
mpogne et me demandait qui est-ce qui m’avait appris si jeune à faire jouer des airs si mélodieux à ce morceau de bois attach
es et vieux, et ces femmes qui tiennent des fiasques à la main ou qui jouent au jeu de la morra sur le matelas, sont les paren
n aperçût, ma zampogne sur mon cœur, car c’est elle qui avait si bien joué l’air dont la vierge était tout à l’heure attendr
et en tirant de ma zampogne et de mes doigts, quand on me prierait de jouer , des airs qu’ils aimeraient le mieux à entendre.
ur de basque, se tienne debout sur le devant du char à bœufs et qu’il joue des aubades, ou des marches, ou des tarentelles j
ntelles de l’île d’Ischia au clair de la lune, que j’avais si souvent jouées sous les châtaigniers, les dimanches soir, avec H
et je crois bien qu’après l’air au pied de la Madone, je n’ai jamais joué si juste et si fort de ma vie. Ah ! c’est que, vo
et de manger à leur table, à côté du petit bouvier leur frère, et de jouer , après le dîner de noces, tous les airs de danse
nvives, monsieur. Ce n’était pas facile, car, pendant que ma zampogne jouait la fête, mon cœur battait la mort et l’enterremen
l est là et s’il reconnaît l’air que lui et moi nous avons inventé et joué seuls : « C’est Fior d’Aliza ! ce ne peut être un
hapelle de la prison. » Mais pas du tout, mon père et ma tante, je ne jouai point d’aubade, ni de litanie, ni de sérénade que
nie, ni de sérénade que d’autres musiciens ambulants pouvaient savoir jouer aussi bien que nous, et qui n’auraient rien appri
ies, à la chapelle de San-Stefano, dans notre montagne, quand l’orgue joue de contentement dans le vague de l’air. CLXVII
vague de l’air. CLXVII Je vous laisse à penser, mon père, si je jouai bien cette nuit-là l’air de Fior d’Aliza et d’Hye
mon père et ma tante ! quand vous nous disiez à l’un ou à l’autre : «  Jouez aux chèvres l’air que vous avez trouvé à vous deu
s et la tête tournée vers nous pour écouter (les pauvres bêtes !). Je jouai donc l’air à nous deux, avec autant de mémoire qu
ri, une sérénade à sa fiancée. — Eh bien ! repris-je, quand l’air fut joué , qu’entendîtes-vous, pauvre abandonnée, au pied d
e par ce silence qui répondait seul à l’air que la zampogne venait de jouer au hasard, pour interroger la profondeur des cach
our toute réponse, je ramassai l’instrument de musique à terre, et je jouai une seconde fois l’air d’Hyeronimo et de Fior d’A
ai une seconde fois l’air d’Hyeronimo et de Fior d’Aliza ; mais je le jouai d’un mouvement plus vif, plus pressé, plus joyeux
s ton visage, ajouta-t-elle en riant, et en me passant la main sur la joue pour en écarter les boucles blondes, ton visage e
7 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »
ux qui parlent de siffler Wagner à l’Opéra-comique et qui le laissent jouer chez M. Lamoureux, je conçois de véritables doute
servatoire national de musique, lui aussi vivant aux frais de l’État, joue Wagner et les patriotes se gardent bien de souffl
nt à d’autre revanche. J’accorde même que ce théâtre aura le droit de jouer des compositeurs français qui se rangeront du côt
ants de Wagner. M. Carvalho partit seul ; il vit le Lohengrin qui fut joué à son intention, avec un soin particulier, le 10
rmait :   … M. Carvalho, est, à l’heure présente, absolument décidé à jouer Lohengrin au mois de février … il a pris cette ré
novembre, écrit à M. Carvalho pour l’informer que, si Lohengrin était joué , il devait s’attendre à des manifestations hostil
qu’on me donnât une bonne raison pour me prouver que je ne crois pas jouer Lohengrin à l’Opéra-Comique, quand tous les diman
haitons Lohengrin ; mais Lohengrin est impossible : donc, qu’on ne le joue pas … Résignons-nous !… Le 20, M. Albert Wolff, d
, et, pour ne froisser aucun intérêt français, vous avez décidé de le jouer en matinée ; mes confrères de la presse vous ont
t Allemand ; personne ne te force à te rendre dans un théâtre où l’on joue quelqu’une de ses œuvres ; tu n’as qu’à t’absteni
Le Français du 11 : feuilleton de M. Adolphe Jullien :   M. Carvalho jouera-t -il ou ne jouera-t-il pas Lohengrin ? Question gra
 : feuilleton de M. Adolphe Jullien :   M. Carvalho jouera-t-il ou ne jouera-t -il pas Lohengrin ? Question grave et qui fait noi
les dindons de la farce. Et quelle farce ! Une farce patriotique que jouent au détriment du public calme et impartial des gen
t étrangement et ceux qui mènent le mouvement savent fort bien qu’ils jouent de ce grand mot et que le patriotisme est pour eu
frais, quoiqu’il y eût alors de jeunes maîtres français, l’Empire fit jouer à l’Opéra le Tannhaeuser. Le Tannhaeuser déplut p
s du dernier homme soient ensevelis sous les vagues. »   Si l’on doit jouer à Paris le Lohengrin, que ce soit dans un théâtre
adémie, je crois, je déclarais devant M. Nuitter que, si Wagner était joué sur le théâtre que M. Carvalho dirige, il se trou
nts des Nibelungen ; mais mon patriotisme est froissé, à l’idée qu’on jouerait sur un théâtre subventionné l’opéra d’un homme qu
’homme. Dans quelques années, on pourra peut-être, sans inconvénient, jouer l’œuvre du maître allemand sur nos scènes lyrique
s compte de leurs plaintes, ai-je résolu de me tenir à l’écart. Si on joue Lohengrin et si des scènes scandaleuses s’ensuive
ohengrin. La Patrie du 17 :   … Il y a danger, danger sérieux à faire jouer Lohengrin à Paris …   Le Télégraphe du 17 ; signé
ndignation publique doit faire justice de l’impudence de qui voudrait jouer Lohengrin dans un théâtre subventionné ; que la R
emagne à ma musique instrumentale ; mais au théâtre, je n’ai pu faire jouer que Dalila à Weimar (grâce à la toute-puissante i
et musicale avant tout. Les compositeurs célèbres trouvent à se faire jouer chez M. Colonne, quelquefois chez M. Lamoureux, q
contre tout ce qui est allemand et aussi contre la musique allemande, jouerait ce soir au concert de la Société Philharmonique,
n veut que nous nous plions à leurs exigences !… Il vaut mieux ne pas jouer Lohengrin. Le Succès du 6 ; le « Wagnérisme », a
la « question Lohengrin », c’est-à-dire aux problèmes rencontrés pour jouer cette œuvre à Paris. Le premier article montre ju
tion de la représentation. On pouvait refuser catégoriquement que fût jouée la musique d’un Allemand sous couvert de patrioti
us couvert de patriotisme. Mais on pouvait aussi se scandaliser qu’on jouât la musique de Wagner dans un théâtre subventionné
t d’opéras. Il prit la direction du Théâtre lyrique en 1856 où il fit jouer aussi bien Beethoven, Mozart, Rossini, Weber que
8 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
nnages, qui sont le nombre indispensable, dit Angelo Costantini, pour jouer une comédie italienne. Le roi leur fit une pensio
en italien, tant pour lui que pour ses compagnons, pour cinq comédies jouées à Versailles pendant les six derniers mois de 168
la cour prouvent que, d’ordinaire, ils étaient simplement appelés à y jouer leurs canevas, sans grand appareil. Quand Molière
le, parmi les siens. Pendant une première période de cinq années, ils jouèrent exclusivement les pièces qu’ils avaient rapportée
uire ; mais il nous sera permis de rétablir les noms de la troupe qui joua à Paris de 1662 à 1671. Le premier est intitulé A
est invité ailleurs. Trivelin, piqué de son avarice, projette de lui jouer un tour. Il s’empare d’une des clefs de la maison
’Arlequin, que les Italiens appellent goffagine, que quiconque l’a vu jouer trouvera toujours quelque chose à redire aux plus
t sous le visage de Scaramouche ? » Fils d’un père et d’une mère qui jouaient la comédie, il avait été élevé pour la profession
 ; enfin, on lui remet la sienne en place. Il la prend, commence à en jouer  : pendant ce temps-là. Arlequin butor se place de
jouer : pendant ce temps-là. Arlequin butor se place derrière lui, et joue avec la sienne. Le premier reste immobile d’étonn
obile d’étonnement : “Voilà, dit-il, un instrument bien singulier, il joue tout seul.” Dans l’instant il se retourne, et ape
ce répondit : “La raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne
ont ces messieurs-là ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-mêmes : c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir.”
, je m’irais confiner dans un ermitage pour le reste de mes jours. Je joue déjà assez bien le rôle de l’Ermite ; et d’ailleu
s compliquée. Quand cette pièce de Scaramouche, pédant scrupuleux fut jouée en monologues, à la foire Saint-Laurent (en 1709)
9 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »
ent en chantant : Alléluia. Puis l’office commençait. À Noël aussi se jouait le drame des Prophètes du Christ. Il est sorti d’
ssion de Jésus-Christ. Ce sermon très fameux fut récité d’abord, puis joué après matines ou tierce. Le nombre et les noms de
des livres saints. Les vers de toute mesure font leur apparition. On joue encore le drame dans l’église, mais on le déplace
ue s’accentue encore dans le Jeu de saint Nicolas, que Jean Bodel fit jouer à Arras un jour de la fête du saint, dans le dern
iques dont l’objet est de glorifier Notre-Dame. Les quarante miracles joués on ne sait dans quel puy, dans l’Ile-de-France, s
de pièces saintes dont on connaisse la date : en 1290 et en 1302 fut joué à Limoges un Jeu sur les miracles de saint Martia
é à Limoges un Jeu sur les miracles de saint Martial. De même voit-on jouer pendant le xive  siècle la Nativité à Toulon et à
oyen âge qui nous soient parvenues. C’est un trouvère d’Arras qui fit jouer au xiie  siècle ces deux pièces remarquables, et
Robin, leurs amis et amies manger du fromage, des pommes ou du lard, jouer aux petits jeux, pas toujours innocents, chanter
fants sans souci, etc. On a quelque raison de croire que les écoliers jouaient dans leurs collèges des pièces comiques : du moin
gine l’engage. Voici un « Dit des quatre offices de l’Hôtel du roi, à jouer par personnages », et ce dit, où Saucerie, Pannet
une altercation bouffonne s’enferme dans le cadre d’une ballade, « à jouer de personnages149 ». Cependant cette pauvreté ser
à fait analogue aux moralités pathétiques et non allégoriques qui se joueront plus tard, il a pu être construit sur le modèle d
obert II d’Artois, et resta au service du roi Charles d’Anjou. Il fit jouer à Naples, dans l’automne sans doute de 1283, le J
. Il était mort en 1288. Le Jeu de Robin et de Marion fut rapporté et joué à Arras, et c’est pour cette représentation que f
u Pèlerin, prologue dialogué. 148. Du garçon et de l’aveugle, farce jouée à Tournai vers 1270. 149. La première pièce est
ce, intitulée exactement Sotte Chanson de cinq vers à deux visages, à jouer de personnages (n° 1218, t. VI, p. 211).
10 (1905) Propos de théâtre. Deuxième série
l’interdire. Seulement, j’estime que nous avons le droit de ne pas le jouer . Non, augurer peut être un de nos divertissements
’idée d’écrire plus tôt. Il a dressé un répertoire complet des pièces jouées au Théâtre-Français depuis 1680 jusqu’en 1900, si
u’il trace comme la courbe de l’évolution du goût en France, la pièce jouée souvent à telle époque étant toujours la pièce dé
ndre que Racine est celui de nos tragiques français qui a été le plus joué , l’ayant été 6 270 fois, alors que Corneille, ave
té que 4 717 ; il est un peu désobligé de voir que Regnard a été plus joué que Pierre Corneille. Oui, Messieurs, 5 262 contr
core savez-vous bien quelle est la pièce de Regnard qui a été le plus jouée  ? Ce n’est pas Le Légataire, ce n’est pas Le Joue
trouver dans les insipides Folies amoureuses ? Eh bien, elles ont été jouées 1 039 fois, et Le Joueur 817, et Le Légataire uni
. Il faut bien faire un peu attention aussi, que si Racine a été plus joué que Molière, c’est un peu grâce aux Plaideurs. Le
oint. Eh bien ! l’on peut dire que La Suite du Menteur n’a jamais été jouée . Elle n’a eu aucun succès en sa nouveauté (1644),
onc été retirée tout de suite en 1644, et, de 1680 à 1809, elle a été jouée 7 fois (sept), c’est à savoir six fois en 1808 et
t peut-être de La Suite du Menteur comme de Rodogune, qui n’avait été jouée , de 1840 à 1860, du moins au Français, que six fo
860, du moins au Français, que six fois, et qui, récemment, assez mal jouée , en somme, a eu un succès éclatant… Pour ce qui e
de Molière. Mais, après cela, le suffrage universel me paraît un peu jouer à Colin-Maillard. Il met au premier rang après le
êt dans ses pièces, et qu’elles attachent assez quand elles sont bien jouées  ; cela peut être ; je n’ai jamais pu les lire ; m
mulets. Il y a vingt ans que je n’ai vu Paris. On m’a mandé qu’on n’y jouait plus de pièces de Molière. La raison, à mon avis,
re celle que donne Voltaire. Il n’est rien qu’on aime tant à entendre jouer que la musique qu’on sait par cœur, et il n’est r
doute Tartuffe marche toujours, encore qu’il tombe lui-même à n’être joué que 19 fois, de 1790 à 1800. Mais Le Misanthrope
t depuis 1730 jusqu’à 1800. Les Femmes savantes, de 1730 à 1800, sont jouées 203 fois. Cela ne fait pas trois fois par an. Il
sse. Le Misanthrope, pendant la même période de soixante-dix ans, est joué 251 fois. Cela fait trois fois et demie par an. I
plus bas, surtout au milieu du siècle. De 1760 à 1800, Polyeucte est joué 26 fois, c’est à savoir un peu plus, très peu plu
s, très peu plus d’une fois tous les deux ans. De 1730 à 1800, il est joué 90 fois, c’est-à-dire un peu plus d’une fois par
par an. — Le Cid, après tout, n’est pas beaucoup mieux traité. Il est joué , de 1730 à 1800, 190 fois, c’est-à-dire deux fois
à 1800, 190 fois, c’est-à-dire deux fois et demie par an ; et il est joué , de 1750 à 1780 particulièrement, 71 fois, c’est-
ût du public n’y était pas. Quant à Athalie, de 1730 à 1800, elle est jouée cent quarante-six fois, c’est-à-dire, elle aussi,
décennat, de 1760 à 1770 (toujours ; et on avait Clairon !) où il est joué une fois. Une fois en dix ans, je ne sais combien
pas été du tout celui où il a vécu. Le Legs, qui est de 1736, n’a été joué , de 1736 à 1800, que 196 fois, c’est-à-dire (comm
ois et demie par an. La Surprise de l’amour, qui est de 1727, n’a été jouée de 1727 à 1800 que 234 fois, c’est-à-dire environ
ix-septième siècle et au commencement du dix-huitième ; qui avait été joué 79 fois de 1810 à 1820, ne l’est plus que 53 fois
20 à 1830 et 73 de 1841 à 1850. Il est vrai que de 1830 à 1840 il est joué 92 fois. Mais il ne bondit vers le grand succès q
age s’est établi depuis un demi-siècle que les rôles de femmes soient joués par des personnes du même sexe. Du moins elles ne
enue veuve ne montera plus sur les planches. Elle devra, si elle veut jouer encore, se remarier. Cela est rude, mais nécessai
r et qui est incapable de prendre une autre profession, n’a plus qu’à jouer au naturel le rôle de la Veuve du Malabar. À la b
matinées théâtrales (cette dernière invention était de génie). Il fit jouer à la Gaîté, dans les costumes de Louis XIV, préci
ogue à L’Affaire Champignol. Je crois bien que si le bon Ballande fit jouer ainsi Andromaque, ce fut moins par instinct artis
ne. Pour le costume, je n’en suis point du tout, point du tout. Faire jouer Andromaque en costumes du temps de Louis XIV sera
e sont pas faites pour être situées et localisées. Or, en les faisant jouer avec costumes du temps d’Homère ou avec costumes
du temps d’Auguste, vous les localisez, et mal ; mais en les faisant jouer avec costumes du temps de Louis XIV, vous les loc
isez encore plus, et encore plus mal. Elles n’étaient pas localisées, jouées en 1660 avec costumes de 1660, parce qu’on peut f
’on le voit tous les jours, on peut ne pas faire attention. Une pièce jouée dans un salon vingtième siècle, c’est pour nous,
vingtième siècle, c’est pour nous, très facilement, une pièce qui est jouée sans décor, de même une pièce jouée en costume du
rès facilement, une pièce qui est jouée sans décor, de même une pièce jouée en costume du vingtième siècle, devant nous, est
ume du vingtième siècle, devant nous, est une pièce pour ainsi parler jouée sans costumes. Les acteurs n’avaient pas de costu
stumes. Les acteurs n’avaient pas de costumes, voilà tout, et ils ont joué comme ils étaient. Il serait donc beaucoup moins
oué comme ils étaient. Il serait donc beaucoup moins étrange de faire jouer Pyrrhus en veston qu’en pourpoint et haut de chau
— c’est qu’aussi, même au dix-septième siècle, on était très loin de jouer la tragédie en costumes du dix-septième siècle. C
Taine le sait parfaitement, — de croire qu’au dix-septième siècle on jouât la tragédie avec « le feutre à longs poils ombrag
scret déjà de 1670, enfin exactement dans le costume du temps où l’on jouait . Nullement. Il y avait des costumes de théâtre. S
cs portaient des turbans. » Quant aux pièces de Racine, elles furent jouées avec le « costume à la romaine » (cuirasse de bro
de localiser la pièce. Il est certain, par exemple, que Bajazet a été joué au moins avec turbans. On voit comme il serait fa
zet a été joué au moins avec turbans. On voit comme il serait faux de jouer les pièces de Corneille et de Racine dans le cost
me du dix-septième siècle, costume dans lequel elles n’ont jamais été jouées . Ce serait être plus anachronique que n’ont jamai
r et trahir le dix-septième siècle lui-même qui n’a nullement entendu jouer ces pièces en costume de son temps ; — ce qu’il f
Le Menteur ne peut pas se passer en 1670. Par conséquent il faut les jouer , comme des pièces du Directoire ou de 1827, avec
asi point de costumes spéciaux ; et la comédie était conçue pour être jouée dans les costumes du temps et dans l’ameublement
ur cela partisan du grand art ? Je n’en suis pas si persuadé. J’ai vu jouer des pièces classiques devant un public très popul
. « L’abreuvoir est public et qui veut vient y boire. » L’Ambigu peut jouer Voltaire, le théâtre du Château-d’Eau Corneille,
rneille, la Porte Saint-Martin Racine, Cluny, Molière. Et personne ne joue ni Corneille, ni Racine, ni Voltaire, ni Molière 
pable et elle est alléchante, ce me semble. Eh bien, aucun théâtre ne joue ni Voltaire, ni Molière, ni Corneille, ni Racine.
té des théâtres établie, vers 1860, on a essayé ici et là. Mélingue a joué Tartuffe, je ne sais où, à la Porte-Saint-Martin,
nné une bonne représentation de Rodogune. Cette pièce n’avait pas été jouée depuis assez longtemps, à ma connaissance, sur le
rouver un petit nombre de représentations de cette tragédie. Elle fut jouée trois fois en 1863, une fois en 1864, trois fois
n’avais aucunement été invité. Mais j’ai reçu en brochure l’à-propos joué à l’Odéon à propos de cette solennité, et je me r
oète, il me fallut aimer. Et enfin, vers quinze ans, sans doute, ils jouèrent à eux deux la comédie, et, bien entendu, c’était
i tracé. Elle n’est pas du tout une Hermione ; elle est une femme qui joue la comédie et pour qui la proposition de tuer une
ve à chaque instant. Vous avez lu L’Ami des femmes, et vous l’avez vu jouer . Vous avez une idée à vous du caractère et du rôl
’à-propos de M. Lucien Victor-Meunier était parfaitement digne d’être joué à la Comédie-Française et il l’a été fort honorab
roire à quel point c’est une chose utile. Mithridate a été très bien joué . M. Silvain, sauf quelques incartades de fougue t
M. Paul Mounet y prenait le rôle de Thésée, que Mlle Lara si elle ne jouait pas pour la première fois le rôle d’Aride, du moi
issement. C’est bien la première fois que je trouve un rôle classique joué trop lentement ; mais, à mon grand étonnement, j’
ntement ; mais, à mon grand étonnement, j’ai trouvé un rôle classique joué trop lentement. Faites attention aux derniers ver
ieure. Le comédien supérieur, c’est celui qui n’a pas d’emploi et qui joue tout ce qu’on lui propose, sûr d’être excellent d
nt dans ceux qui y sont les plus contraires. Comme tout comédien doit jouer une fois Tartuffe, toute comédienne doit jouer un
mme tout comédien doit jouer une fois Tartuffe, toute comédienne doit jouer une fois Phèdre, quitte à n’y pas revenir. « Vous
it jouer une fois Phèdre, quitte à n’y pas revenir. « Vous n’avez pas joué Phèdre ; je ne sais pas complètement ce que vous
uvent de l’Acropole dit : « Je vous aime ! » Là-dessus, l’actrice qui joue Aricie se sauve précipitamment en mettant le bras
ussi, puisque, trois quarts d’heure après, M. de Féraudy, après avoir joué pendant trois minutes son petit rôle de M. Loyal
errompue. Ça réussit toujours comme cela, les précautions. On n’a pas joué seulement trois pièces mercredi soir à la Comédie
seulement trois pièces mercredi soir à la Comédie-Française, on en a joué quatre : La Revanche de Diafoirus, Le Tartuffe, L
et La Précaution inutile. Les Fourberies de Scapin ont été gentiment jouées . M. Coquelin cadet était très en verve et a été t
diablement difficile, et que je n’ai jamais vu cette partie de scène jouée d’une façon satisfaisante. Elle dépasse un peu le
dedans. Ces messieurs connaissent Les Fourberies de Scapin et ils les jouent . C’est une solution simple et élégante ; mais ne
versaire de la naissance de Molière pour étudier de lui une pièce peu jouée , peu connue, La Critique de l’École des femmes, L
, puisqu’en fait de pièces de théâtre on ne connaît que ce qu’on a vu jouer  ? — Oui, Monsieur le critique, oui, Monsieur l’or
d’Angélique (du diable, par exemple, si je sais pourquoi), et ils la jouent . Il est vrai qu’ils ne me convoquent pas à aller
célébration d’anniversaire, était inconnue du public. Tartuffe a été joué à merveille, et je dois dire que je ne l’ai jamai
uffe a été joué à merveille, et je dois dire que je ne l’ai jamais vu jouer , je ne dis pas aussi bien, mais mieux. On sait qu
l est, du reste, le seul acteur de la Comédie-Française qui puisse le jouer , puisque, pour le faire jouer par M. Leloir, il f
r de la Comédie-Française qui puisse le jouer, puisque, pour le faire jouer par M. Leloir, il faudrait retrancher le vers :
s, le teint frais et l’oreille vermeille. On verra le Tartuffe mieux joué que par M. Sylvain, que par M. Got, que par M. Co
y, que par M. Leroux… Ici mes souvenirs s’arrêtent. On le verra mieux joué que par tous ces gens-là. — Et quand donc ? — Mai
arle, à de très hauts dignitaires. M. Le Bargy faisait Valère. Il l’a joué avec impétuosité et jeunesse, peut-être avec une
tout prêt à rire. Ce sont fâcheries d’enfant, moitié réelles, moitié jouées , comme tout ce qui est des enfants, lesquels sont
s ai parlé. Je sais assez que ce n’était pas à la façon dont il avait joué qu’on applaudissait ainsi. Mais il faut reconnaît
ure que ce qu’il a fait de M. Loyal. Est-ce la première fois qu’il le jouait  ? En tout cas, c’est la première que je l’y ai vu
que, composez-le en diptyque. Puisque vous comprenez si bien le rôle, jouez -le comme vous le comprenez, mais non pas en attén
vivacité et d’une intensité merveilleuses. Voilà Orgon établi. On le jouera longtemps dans la tradition de M. Leloir. Mme Bra
On le jouera longtemps dans la tradition de M. Leloir. Mme Brandès a joué d’une façon infiniment intelligente le rôle d’Elm
honnête. Ce n’est pas nécessairement une grande coquette. On peut la jouer en grande coquette ; mais rien n’y force. Ceci es
aspérante, pèse éternellement sur nos jeunes comédiennes. Mme Brandès joue Elmire en jeune bourgeoise douce, bonne enfant et
as nécessaire, mais parce qu’elle est honnête, ce qui suffit. Elle le joue de plus, ce qui est original et charmant et assez
Mme Pernelle. Ne croyez pas ceux qui vous disent que Mme Jouassin le jouait incomparablement mieux. Mon Dieu, elle le jouait
que Mme Jouassin le jouait incomparablement mieux. Mon Dieu, elle le jouait très bien ; mais il n’y a pas un océan entre elle
recevoir, et devant « un parterre de rois », Napoléon Ier doit faire jouer Bérénice, pour dissuader les altesses ou les maje
e n’est même que devant un parterre de rots que la tragédie doit être jouée . Elle est d’un emploi aussi rare que distingué. Q
Voltaire. » Il n’y a pas de rancune qui tienne contre un beau rôle à jouer . Il l’aurait fait, certainement, comme il l’a dit
s machiavéliques. Oui ; mais, pourtant, c’est aussi une comédie qu’il joue en même temps qu’il la compose, et c’est l’auteur
ui est pour moitié dans l’affaire. Dans ces occasions-là, Voltaire se joue à lui-même une pièce où il est auteur, acteur et
éâtre. Il faut tenir compte de cela. Je m’empresse de reconnaître que jouer une pièce et y prendre plaisir n’excuse pas de fa
gue et je ne parle point en moraliste. Toujours est-il que Voltaire a joué la comédie toute sa vie, que ses régals les plus
é la comédie toute sa vie, que ses régals les plus chers furent de la jouer . Il fut auteur, directeur de théâtre, directeur d
sse sans doute le plus, et l’on voudrait bien savoir comment Voltaire jouait la comédie lui-même sur son théâtre de Ferney. Je
lu, que j’avais parfaitement raison de penser ainsi. Ceux qui ont vu jouer Voltaire, ou ont été éblouis par la gloire de cet
semble, à les recueillir et interpréter sans parti pris, que Voltaire jouait avec feu et avec quelque emphase. Il jouait avec
parti pris, que Voltaire jouait avec feu et avec quelque emphase. Il jouait avec un léger excès d’admiration pour le texte, l
eillit de vrais suffrages. J’ai idée que Mme Denis, sa nièce dévouée, jouait mieux que lui. On la complimentait, un soir, très
e et en détail. Le détail est très curieux, et le voici. Lekain avait joué le Gengis-Khan de L’Orphelin de la Chine plusieur
Délices saluer le dieu du théâtre, et presque aussitôt, on le prie de jouer son rôle devant Voltaire, Mme Denis et quelques a
médies que les acteurs en étaient venus à les réciter du ton dont ils jouent les pièces qu’on appelle du haut comique. Ils ont
près d’un siècle avant les George et les Dorval, elle s’est avisée de jouer la tragédie en mélodrame. C’était une actrice de
jouer la tragédie en mélodrame. C’était une actrice de l’Ambigu. Elle jouait violemment et brutalement. C’était dans sa nature
rieux, de tous les acteurs et de toutes les actrices célèbres qui ont joué dans les pièces de Voltaire, quand bien même ils
s tous les tripots de Paris et qui, stylée par Mme de La Pommeraye, a joué la comédie de la vertu pour se faire épouser ; 2º
s plaidant l’amour : « Oui, j’ai trompé ; oui, j’ai menti ; oui, j’ai joué une comédie infâme ; mais je vous aimais. Je ne v
jamais hésité à le faire ; elle va à confesse ; elle communie ; elle joue la religion et ses ministres. Elle m’a semblé aus
à y éprouver son tempérament dramatique. La pièce fut convenablement jouée . Rien de plus. M. Dauvilliers, dans le rôle de de
droit. Née actrice et composant à dix ans de petites comédies qu’elle jouait avec les petits villageois de son voisinage ; née
ts villageois de son voisinage ; née directrice de théâtre et faisant jouer aux princes et princesses, ses élèves, des comédi
lis, aussi, cette délicate et gracieuse Galatée qui a été si joliment jouée il y a deux ans à l’Odéon, par l’aimable Mlle Pié
ent cette erreur ; mais c’est une erreur. En juin et juillet 1830, on joue , au Théâtre-Français, Hernani, Françoise de Rimin
de Rimini, Henri III, et nullement La Maréchale d’Ancre. À l’Odéon on joue , en juin et juillet 1830, Macbeth, Manon Lescaut,
u romantisme au théâtre, c’est à savoir Casimir Delavigne, avait fait jouer Les Vêpres siciliennes, Le Paria et Marino Falier
Il ne faut pas croire pourtant que ce fut une lourde chute. Elle fut jouée vingt-cinq fois environ, du 25 juin 1831 au 1er a
e à Henri III… Cette vénérable œuvre du romantisme à son apogée a été jouée très convenablement à l’Odéon, et particulièremen
sse des mœurs de 1778. — « L’affiche annonçait que ce proverbe serait joué [à l’Opéra, pour un bénéfice de Mme Dorval] cette
une mère. Mais faire une pièce n’est rien. Il s’agissait de la faire jouer . À cette époque, c’était plus difficile qu’à prés
ncore, en ce temps-là, trouver, obtenir les acteurs qui voulussent la jouer . Il fallait faire sa cour à tous les comédiens in
teurs reçus avec acclamation, qui, pour cette cause, ne furent jamais joués . Bonjour nous en cite un dont le drame a été prés
on fort sec : « Dieu merci, Monsieur, je ne suis pas encore réduite à jouer les rôles de mère. » — « En effet, remarque Casi
onsieur, votre sujet me plaît beaucoup. Faites-en un drame. Je n’aime jouer que le drame. » Tout était perdu. Ici j’hésite,
médie-Française. Bonjour alla trouver Cauchois-Lemaire : « Faites-moi jouer  ! Faites un article sur le talent de Mlle Volnais
ut que quinze ans, Mlle Volnais fut aimée et épousée, et la pièce fut jouée avec succès. Désormais, Casimir Bonjour fut un au
r Bonjour fut un auteur très apprécié, presque à la mode, et toujours joué assez facilement et sans encombre. Il ne connut n
Molière, Monsieur, était un libéral. On ne laisserait pas aujourd’hui jouer ses pièces, si l’on m’en croyait. — Laissez-moi,
rouvée, les grands acteurs de cette époque (1800-1825) n’aimaient pas jouer les pièces nouvelles. Ils jouaient surtout dans l
tte époque (1800-1825) n’aimaient pas jouer les pièces nouvelles. Ils jouaient surtout dans le répertoire, dans les pièces du di
est un fait. Or, tout naturellement, quand ils daignaient accepter de jouer dans une pièce nouvelle, ils voulaient y placer l
Et voilà pourquoi les sociétaires de la Comédie-Française n’aimant à jouer que le répertoire et, quand ils jouaient les pièc
la Comédie-Française n’aimant à jouer que le répertoire et, quand ils jouaient les pièces nouvelles, voulant qu’elles fussent ta
cinq ans de captivité… et soixante-neuf ans de succès. Car Latude fut joué , pour la première fois, le 15 novembre 1834, à la
’incliner, que « les crimes ont été plus rares en France tant qu’on a joué Le Chien de Montargis », — et il ajoutait que Pix
ttre un crime, aurait répondu : « Malheureux ! Tu n’as donc jamais vu jouer un drame de Pixérécourt ? » Tel est, résumé, mais
entendu aussi que je le souhaite. Latude à l’Ambigu n’était pas mal joué . L’ensemble est très acceptable, et M. Laroche, d
ordinaires ou par des procédés qu’il aurait inventés, que cet Orsanto jouerait ou pouvait jouer un grand rôle dans la pièce. Il
s procédés qu’il aurait inventés, que cet Orsanto jouerait ou pouvait jouer un grand rôle dans la pièce. Il aurait fallu que
, qu’il fallait le faire très noir et très odieux tout en lui faisant jouer le même rôle ; qu’il fallait lui faire dire dès l
s les œuvres de Balzac, à rhabiller des rabouilleuses. La pièce a été jouée d’une façon très remarquable. M. Gémier avait Phi
’une façon très remarquable. M. Gémier avait Philippe Brideau. Il l’a joué avec un sens très fin du pittoresque et avec foug
, de largeur et de grandeur. Je ne retire pas ce dernier mot. Il faut jouer Balzac grand, il faut jouer Balzac à fresque. M. 
Je ne retire pas ce dernier mot. Il faut jouer Balzac grand, il faut jouer Balzac à fresque. M. Gémier le joue d’une façon t
faut jouer Balzac grand, il faut jouer Balzac à fresque. M. Gémier le joue d’une façon très intelligente, mais un peu trop e
11 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547
ode, un soir qu’elle devait recevoir beaucoup de monde, eut l’idée de jouer au coin de sa cheminée un proverbe improvisé, ave
q l’idée d’écrire des dialogues. Plus tard, à Hambourg (1810), il fit jouer des proverbes écrits, par la société française qu
, à y voir des sujets de proverbes, et, dès qu’il y avait moyen, à en jouer . C’était multiplier les ridicules et s’en donner
ps, a volontiers animé la bourgeoisie parisienne. Les traits où il se jouait , sans rester moins délicats, devinrent plus vifs,
mit en tête de son premier volume en 1823 : J’ai aimé, disait-il, à jouer des proverbes, et j’en ai fait. C’est toujours un
ai fait. C’est toujours une nécessité d’en faire, quand on aime à en jouer  : car il faut, dans ce genre de plaisir, que les
’ont conduit dans divers pays, et, partout où je me suis trouvé, j’ai joué et fait jouer des proverbes. Ils ont amusé… Quel
dans divers pays, et, partout où je me suis trouvé, j’ai joué et fait jouer des proverbes. Ils ont amusé… Quelques années ap
parce que cet oncle, M. Partout, a appris que son neveu avait souvent joué la comédie en société. Le jeune homme arrive à Pa
ardes, de lui prouver que lui, M. Partout, il ne fait autre chose que jouer des rôles avec des habits différents. M. Partout
bits différents. M. Partout est pris sur le fait et convaincu d’avoir joué quatre rôles en un jour, en habit d’académicien,
t ceci encore, dans le proverbe de Madame Sorbet, à qui on propose de jouer la comédie : « La comédie, je crois que nous la j
i on propose de jouer la comédie : « La comédie, je crois que nous la jouerions fort mal tous les deux ; nous avons trop de franc
a si fort à mettre à la mode les proverbes de M. Leclercq, ait jamais joué celui-là. Cette troupe, qui avait son théâtre dan
les ridicules des gens qu’on voit et qu’on aime à voir, avec qui l’on joue la comédie sans qu’ils se doutent qu’ils la jouen
voir, avec qui l’on joue la comédie sans qu’ils se doutent qu’ils la jouent doublement eux-mêmes. Personne plus que M. Théodo
e à plaire à ceux mêmes qu’il vient de saisir et à les provoquer à se jouer . Esprit délicat, il avait besoin, même pour raill
12 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
rateurs une scène pour produire leurs œuvres, et des acteurs pour les jouer . Il avait décidé la Veuber, une actrice célèbre d
ansport de toute l’Allemagne sur tous les théâtres importants, il est joué par les grands acteurs. C’est Eckhof, c’est Acker
qu’ont recours tous les directeurs de théâtre dans l’embarras. On le jouait presque dans les écoles sous le masque d’une honn
fait à dix-huit ans l’imitateur encore bien inexpérimenté de Molière, jouera un peu plus tard, devant la petite cour de Weimar
Tartuffe, traduit en portugais par le capitaine Manoel de Souza, fut joué à Lisbonne, aux applaudissements de la foule. Mai
œuvres, non sans prendre de grandes libertés d’arrogance, et les fit jouer à Madrid, où elles obtinrent un grand succès. Mor
m, son succès était le même qu’à Copenhague, et devant Charles XII ou jouait Le Bourgeois gentilhomme avec tout le luxe désira
cou, et Cailhava conte qu’un voyageur du temps, le baron de Tott, vit jouer , au fond de la Tartarie, à peu près vers le milie
autés de l’original. Elle ne se contente pas de le lire, elle le fait jouer sur tous ses grands théâtres. À Dresde, dans ce t
notre poète. Il y a peu d’années encore, les élèves du collège d’Eton jouaient une de ses œuvres devant le prince de Galles et s
, les défenseurs en titre de l’empire ottoman. En Russie, Molière est joué non pas seulement sur le théâtre français, mais d
ulières, car elles reviennent à dire : De même que l’on essuie sur sa joue un crachat, de même on essuie l’ennui où le chagr
mots. Une des grandes affectations des pédants et des précieuses qu’a joués Molière, c’était de poursuivre une métaphore jusq
i jouassent ; les vilains ou même les bourgeois, s’ils s’avisaient de jouer , ne jouaient qu’à l’oie ou au trou-madame, ce ne
t ; les vilains ou même les bourgeois, s’ils s’avisaient de jouer, ne jouaient qu’à l’oie ou au trou-madame, ce ne sont pas là d
a Comédie-Française que je parle : l’année dernière, des amateurs ont joué , chez un de mes anciens camarades d’école, aujour
relle a été un petit événement. Il y avait bien longtemps qu’on avait joué cette comédie. J’y ai vu souvent Got, qui disait
Comédie-Française a repris L’Étourdi de Molière, qui n’avait pas été joué depuis une trentaine d’années. C’est une des plus
te qu’excite toute pièce nouvelle ; non, c’était une œuvre du maître, jouée par deux excellents comédiens, qu’il venait goûte
ille ; il en avait l’organe et le jeu. Mais je doute que Menjaud, qui jouait , dit-on, les marquis dans la perfection, eût la j
éâtre, de trouver pour une œuvre aussi considérable et aussi rarement jouée , de l’ancien répertoire, deux hommes sur le patro
rer qu’une dizaine de représentations peu fructueuses. Si l’on nous a joué L’Étourdi cette semaine, et si l’on nous l’a joué
ses. Si l’on nous a joué L’Étourdi cette semaine, et si l’on nous l’a joué comme il ne l’a certainement pas été depuis cent
emment toutes les mailles. Rien de plus plaisant que la façon dont il joue son rôle de faux Arménien. Il lui donne l’air d’u
e s’en est perdue. Je tiens de M. Régnier lui-même qu’un jour, devant jouer Les Précieuses ridicules, à Metz, il s’en alla, p
d’un valet. Nous allâmes d’un côté jusqu’au Truc d’Arthur, qui s’est joué l’année dernière avec tant de succès au Palais-Ro
moi-même, que l’on apprend plus sur une pièce de Molière en la voyant jouer , fût-ce sur un théâtre de banlieue, par des artis
de commentaires. Il y a des pièces de Corneille que je n’ai jamais vu jouer , par la bonne raison qu’on ne les joue plus. Je n
rneille que je n’ai jamais vu jouer, par la bonne raison qu’on ne les joue plus. Je ne crois pas les connaître, je suis même
t là, comme dans tout l’ancien répertoire, incomparable. M. Boucher a joué avec beaucoup de convenance ; j’aurais souhaité q
nde, il l’aurait plus tard toute à lui. Elle ne songerait point à lui jouer de méchants tours ; elle tiendrait son ménage et
de l’exégèse. Il est devenu presque impossible aujourd’hui, en voyant jouer L’École des femmes, de ne pas songer à cette ques
on Juan est une pièce nouvelle d’Augier ou de Dumas fils, et qu’on la joue pour la première fois sur un théâtre, et regardez
héâtre, mais qui semblent navrants aujourd’hui. Voyons ! vous avez vu jouer Don Juan : soyez de bonne foi avec vous-même. Est
décent qui m’avait frappé, huit jours auparavant, à l’Odéon, quand on jouait Le Roi Lear. C’est que ni l’un ni l’autre ne son
ce réelle dans le drame. 4 septembre 1871. IV. Oronte J’ai vu jouer Oronte de deux façons tout à fait différentes, et
un peu moins haut. La scène n’en était pas moins plaisante pour être jouée par un acteur long, maigre, de taille imposante,
ajouterai même, si l’on veut, que c’est un plaisir de le voir. Thiron jouait Sosie. Il y est charmant, d’un naturel parfait et
anète est porté à la malice, et s’amuse lui-même des bons tours qu’il joue pour se désennuyer, à ce pauvre diable de Sosie.
Le rôle d’Amphitryon n’est pas bien bon, je l’avoue ; mais Laroche le joue avec une telle sécheresse, qu’il semble encore pl
ment à cette substitution, et elle eut raison. Autant vaudrait ne pas jouer la pièce. Mais il faut, pour sauver les hardiesse
us Dandin sera « naturel », plus le ridicule sera fort. M. Laugier le joue comme il joue Albert des Folies amoureuses. Il en
« naturel », plus le ridicule sera fort. M. Laugier le joue comme il joue Albert des Folies amoureuses. Il en fait une sort
t encore : Si j’osais, je réclamerais même contre la manière dont on joue M. et Mme de Sotenville. Elle est, je le sais bie
par notre confrère a déjà été essayée, et sans ombre de succès. Got a joué George Dandin, et, comme M. du Tillet, il s’est d
d’un mouvement rectiligne et énergique au but qu’il s’est proposé. Il joua le rôle tel qu’il l’avait conçu, et ce fut, je pu
u tragique, sans grandeur. Est-ce là ce que voulait Molière ? Il faut jouer les pièces comme elles ont été écrites. Tenez ! j
a pièce a été conçue et exécutée : c’est ainsi que la pièce doit être jouée . Il faut que tout le monde y pousse franchement j
nnage réel. Ou il ne faut pas représenter George Dandin ou il faut le jouer en caricature en marquant la charge de traits éno
nt tout le monde, de quelque façon et en quelque théâtre qu’elle soit jouée . Je n’ai pas vu Tartuffe dix fois, ni vingt, je l
à Saint-Cloud, dans les théâtres innommés de la banlieue ; je l’ai vu jouer devant des spectateurs qui évidemment ne le conna
i écoutaient Tartuffe comme ils auraient regardé Geneviève de Brabant joué par des marionnettes ! Eh bien, je puis dire à We
et probablement futures, Tartuffe est la plus facile, je ne dis pas à jouer parfaitement, mais à jouer, et que l’on y est tou
rtuffe est la plus facile, je ne dis pas à jouer parfaitement, mais à jouer , et que l’on y est toujours assuré du succès. Les
Tartuffe, ils le récitent en prose et ils ont du succès. Vous pouvez jouer Tartuffe dans une grange et en habit de ville, et
e de vaudeville. C’est ainsi que Tartuffe était la seule qui pût être jouée au pied levé par la troupe courante. C’est une af
sé à rendre d’une façon supérieure. Mais c’est aussi le plus facile à jouer de tous les rôles, car il fait toujours de l’effe
us facile à jouer de tous les rôles, car il fait toujours de l’effet, joué n’importe comment. Vous pouvez y mettre soit une
j’étais encore au collège en ce temps-là) jusqu’à Mlle Lloyd, qui le jouait hier, je n’en ai pas encore vu qui ne me fit rire
e, et qui s’y rattache pour tant par des liens si étroits. On nous le joue sans cesse au concours du Conservatoire ; on n’a
hier à la Comédie-Française, et je te cherchais des yeux tandis qu’on jouait le Tartuffe. Dieu sait si c’était mal joué ! Non,
is des yeux tandis qu’on jouait le Tartuffe. Dieu sait si c’était mal joué  ! Non, tu ne peux pas te douter toi-même, qui es
e douter toi-même, qui es un délicat et un raffiné, comme c’était mal joué , ce Tartuffe de la Comédie-Française ! Eh bien !
avec un intérêt passionné. Mais pardon ! quand je me sers du mot mal joué , il va sans dire que je compare la Comédie-França
d-il en effet dans le Tartuffe de Molière ? Un faux dévot, dit-il, ne joue pas à la ligne directe ; il ne s’insinue jamais d
la coquetterie féroce de Célimène qui s’en va chercher les amoureux, joue avec eux comme le chat avec la souris, leur déchi
quel homme ! » et peu capable d’en aimer un autre, mais se plaisant à jouer avec l’amour. Aussi, ne suis-je pas d’avis que, d
s, la scène prend une physionomie toute différente, et elle doit être jouée d’autre façon. Mme Plessy avait adopté la mienne,
e et rit de leur mine déconfite. Savez-vous bien que, si la scène est jouée par une soubrette accorte et délurée, elle devien
le tour, traînant à sa suite la longue file des seringues toujours en joue … Ce jeu de scène avait été depuis longtemps suppr
arce de carnaval, d’une grasse et plantureuse gaieté. Les tours qu’on joue à ce pauvre homme nous paraissent bien grossiers
comique profond qui fait penser, abonde en saillies plaisantes, et se joue en imaginations légères ! Y a-t-il rien de plus f
les de toute la parenté qu’il ne connaît pas ? Et cet apothicaire que joue Féraudy ! cet apothicaire si parfaitement convain
is gentilhomme et aussi Le Malade imaginaire. Il lui déplaisait qu’on jouât cette dernière pièce en supprimant les ballets qu
draient rendre à ses moindres œuvres leur physionomie d’autrefois, et jouer , par exemple, Le Dépit amoureux en cinq actes ou
xige beaucoup de naïveté et d’infatuation. Il est trop spirituel pour jouer au naturel ce ridicule imbécile. Mais il a ce rar
erçante amuse l’oreille et éveille le rire. Il y a des scènes qu’il a jouées à ravir, et notamment celle du maître à danser, o
ble. Mlle Samary, qui est charmante dans le répertoire moderne, qui a joué notamment L’Étincelle d’une façon tout à fait sup
ne fois admise, il faut avouer que l’actrice qui en était chargée l’a joué avec beaucoup de naturel : Molière ne se serait p
en dépit d’elle, comme il devait, cette mesure et cette grâce. On lui jouait , sur le trombone, cette mélodie de Pergolèse : « 
ux rendu qu’elle ce premier acte ; personne au Théâtre-Français n’eût joué comme elle le reste de la pièce, et surtout la sc
x. Ils verront qu’il n’y a guère à la Comédie-Française d’actrice qui joue plus de rôles différents, les jouant tous d’une f
sionnés ! L’impression serait infiniment plus vive. C’était Baron qui jouait le rôle autrefois, et en le jouant il devint éper
Qu’est-ce que c’est qu’une forme dramatique ? Tenez, on vient de nous jouer , à l’Odéon, Les Femmes savantes. — Eh bien ! je s
st le tout de l’art, mise sous une forme visible, sous la forme de la joue refusée par une jeune fille sincère et spirituell
II. Chrysale. — Bélise. — Trissotin et Vadius. — Henriette Barré joue à merveille le rôle de Chrysale. C’est un de ceux
bourgeois du temps passé, qui avaient maison montée, et qui pouvaient jouer , sinon dans l’État, dans leur quartier tout au mo
tauration dont notre imagination évoque si aisément le souvenir. Il a joué à ravir le rôle de M. Maréchal, dans Les Effronté
sse pénétrante ; que son goût le porte à répandre sur les rôles qu’il joue ce caractère de bonté qui lui est personnel. Qu’a
s rôles deviennent impossibles et sont, par cela même, très faciles à jouer . Tartuffe, par exemple, et Alceste, et Célimène.
us a écrit une étude sur Tartuffe et nous a dit comment il fallait le jouer . — Vous le jouerez, ami Coquelin, avec votre natu
ude sur Tartuffe et nous a dit comment il fallait le jouer. — Vous le jouerez , ami Coquelin, avec votre nature, guidé par un in
e, croyez que nous vous en tiendrons compte. Voilà Mlle Jouassain qui joue Bélise. Il est certain que si Molière ressuscitai
en qu’une actrice qui aurait réellement vingt ans serait incapable de jouer Célimène, un rôle qui exige vingt-cinq ans d’étud
Je n’ai pas beaucoup aimé la façon dont Le Malade imaginaire a été joué . C’est ma grande querelle avec Coquelin cadet ; n
te pas. J’ai pour moi la longue suite des comédiens qui ont jusqu’ici joué le rôle d’Argan : Clerh, Talbot, Provost, Saint-L
t il y a plaisir à causer avec lui des rôles qu’il a étudiés et qu’il joue . Voici cette lettre, dont je ne crois pas devoir
Je viens de faire un voyage en Russie, en Roumanie et en Serbie. J’ai joué ces deux pièces dans presque toutes les villes de
caractère des personnages. Car en voilà assez de cette idée fausse de jouer tragiquement L’Avare. C’est une mauvaise plaisant
drolatique, puisque, habillé d’une façon moins grotesque que nous qui jouons L’Avare aujourd’hui, il faisait écrire à Robinet
le 15 septembre 1669 : J’avertis que le sieur Molière ………………………………… Joue à présent sur son théâtre, Où le suit la foule id
e dernier que quelques premiers rôles, mâtinés de tragédie, ont voulu jouer Harpagon à la manière noire et hurler tragiquemen
ition qui n’est peut-être pas la bonne. Vous parlez de Saint-Léon qui jouait le malade imaginaire, et que vous soupçonnez d’av
. 27 juillet 1863. IV. Angélique Mlle Baretta a très gentiment joué , avec son charme tendre et pénétrant, le rôle d’A
d’Argan, ravi d’avoir une fille si aimante. Mlle Baretta a cru devoir jouer la scène avec tout le pathétique que comporte la
toute l’intensité de douleur dont elle est capable. En un mot, elle a joué la scène comme s’il s’agissait d’un père vraiment
connaissance en 1861, en 1866, en 1877 : en 1861, c’était Samson qui jouait Hector ; Leroux faisait Valère et Mlle Riquier An
vies. Il faut que les artistes se mettent bien dans la tête qu’ils ne jouent pas un chef-d’œuvre classique, mais un simple vau
ef-d’œuvre classique, mais un simple vaudeville, et il faut qu’ils le jouent avec la désinvolture aisée et fantaisiste qu’exig
e frivolité qu’il faut que nous montre aujourd’hui l’artiste qui nous joue Valère. Et, prenez bien garde : on ne doit pas le
une curiosité extrême. Aucun de nous, si vieux qu’il fût, n’avait vu jouer Les Ménechmes. J’ai lu dans un journal que M. Bal
monde. C’est un ravissement que cette langue. Les Ménechmes ont été joués avec beaucoup d’entrain par la jeune troupe de l’
a, en tortillant sa barbiche, mené les jeunes recrues au feu. Elle a joué Araminthe comme Araminthe ne serait jouée nulle p
eunes recrues au feu. Elle a joué Araminthe comme Araminthe ne serait jouée nulle part, pas même à la Comédie-Française. Les
est rompue au maniement de l’alexandrin ! C’est une merveille de voir jouer ainsi un rôle de l’ancien répertoire par une femm
je pense, paraît pour la première fois sur un théâtre parisien. Elle jouait Finette ; elle a le visage éveillé et fripon d’un
orrection, plus de verve et de diable au corps. Si Les Ménechmes sont joués avec trop de soin et trop de froideur, la pièce e
t bon qu’un autre paye ses dettes, et s’applaudit du bon tour qu’on a joué à la dupe ; il commet un faux en écriture publiqu
he de la vérité vraie, laquelle est toujours la vérité triste. Amaury joue très gentiment le chevalier, il n’y est pas assez
Prie pour Mlle de Belle-Isle. S’est-on jamais occupé de choisir, pour jouer les deux rôles, deux femmes qui eussent la même t
ien en chair et forte en couleurs. Nous avons vu Mlle Sarah Bernhardt jouer Mlle de Belle-Isle, tandis que Mme Édile Riquier
ndez, mon ami, mais reconnaissez qu’alors même que l’on eût pris pour jouer les deux rôles deux actrices à peu près semblable
venir tout d’abord à l’esprit des auteurs dramatiques, c’est de faire jouer les deux rôles par le même acteur ; c’est ainsi q
illées sur ce modèle seront toujours rares, parce qu‘il faut pour les jouer un artiste qui puisse également bien rendre deux
s eu sous la main Dailly, oui Dailly, le Dailly du Palais-Royal, pour jouer le rôle du Ménechme provincial, je l’aurais pris
rions que d’un rire équivoque, malsain, de cette bouffonnerie qui se joue dans une maison où la Mort vient de passer. Moliè
la jeunesse et l’amour ont le droit de triompher insolemment et de se jouer de la vieillesse, de la maladie, de la mort, de t
Il sera pris comme les autres. Et d’autant mieux que Le Légataire est joué , rue Richelieu, avec une verve merveilleuse. 19
arivaux. Et cependant les jolis rôles de Sylvia et d’Araminte étaient joués par Mlle Contat, dont l’élégance et l’art de bien
sont souvent violents et tristes. Le roman des Fausses Confidences se joue au contraire dans le pays lumineux des songes, et
cents, ils se rapprochent davantage de leurs maîtres ; ils en peuvent jouer au besoin le rôle sans trop d’invraisemblance ; i
u de l’amour et du hasard, Le Legs et Les Fausses Confidences se sont joués chez nous dans des théâtres de genre, aux matinée
eux de scène n’étaient nullement le fait des premiers interprètes qui jouèrent sous la direction de l’auteur, mais bien des trou
italienne, en 1782, recueillirent plusieurs pièces de Marivaux et les jouèrent un peu partout, jusqu’à ce que Mlle Contat les fî
un autre, et l’art qui la perfectionnait restait toujours caché. Elle jouait sans détailler, “avec une brillante et abondante
absolument le même. Quant aux costumes, les pièces de Marivaux furent jouées en habit français, au moins le plus grand nombre 
re lui, il le fut beaucoup moins au Théâtre-Français. C’est qu’on l’y jouait tout autrement qu’il n’eût voulu. Il y trouvait c
tatait lui-même, à un système d’interprétation qui gâtait ses pièces. Joue-t -on maintenant les pièces de Marivaux avec assez d
 ; mais il existait encore. Quant aux valets, Got et Coquelin les ont joués avec une verve irrésistible : un peu de naïveté n
vérité historique et littéraire. Je crois que, plus le Marivaux sera joué simplement, plus il y gagnera. Il n’est déjà que
hangé de nom et s’est appelé Pasquin à la Comédie-Française. Arlequin jouait sous le masque et avec un costume de tradition. C
des répliques ; je suis convaincu que sur cette donnée, l’acteur qui jouait Arlequin brodait de nouvelles impertinences dont
il d’un air capable. » M. Larroumet a l’air de croire que Pasquin fut joué à l’origine avec ces manières de petit maître sém
lant, qu’éveille le nom d’Arlequin. Mais point du tout. Pasquin a été joué en balourd, et, comme le dit Marivaux lui-même, e
is vraisemblable, que ce soit Coquelin ou que ce soit Truffier qui le joue . C’est un personnage de convention, et, au théâtr
lance. Il ne faut pas serrer de trop près ces thèmes ingénieux, où se joue l’imagination aimable de l’auteur. Acceptons-les,
réel. J’ai été bien aise d’apprendre que le rôle de Silvia avait été joué vite « avec une brillante et abondante volubilité
édie, non plus que tant d’autres de l’ancien répertoire, ne sera plus jouée avec la naïveté inconsciente et bon enfant qu’y o
hui de ne pas tenir compte de ce travail d’un siècle. On ne peut plus jouer naïf ; il faut jouer savant. Supposez, mon cher L
ompte de ce travail d’un siècle. On ne peut plus jouer naïf ; il faut jouer savant. Supposez, mon cher Larroumet, — c’est une
e, vous aurez beau faire et beau dire, il n’y aura jamais moyen de le jouer franchement. Mais vous-même, est-ce que vous le v
n’imagine pas non plus que le rôle de Mario eût pu jamais être mieux joué par aucun acteur du temps passé qu’il ne l’a été
nage ; on aurait cru en regardant cette actrice, qui, plus tard, nous joua Hamlet, et qui était toute imprégnée de Shakespea
pas moins certain qu’une pièce du vieux temps gagnera toujours à être jouée dans le mouvement original. Elle y gagnera surtou
lus tard ce qu’on voudra des personnages d’Augier ; on sera obligé de jouer ceux de Meilhac dans les costumes qu’ils ont port
L’Odéon vient de reprendre une pièce de Marivaux qui n’avait pas été jouée depuis un demi-siècle, L’École des mères. Le nom
à lui offrir que ce rôle d’Angélique dont elle avait si agréablement joué une scène. C’est ainsi que L’École des mères a ét
Mais comment lutter avec Mlle Mars ? On était bien obligé, lorsqu’on jouait le même emploi, de rester dans son ombre. Dupuis
aire sur les comédiens du temps. Il n’y a pas un mot sur ceux qui ont joué Marivaux. Mais si nous descendons aux jours où Ml
-ci. Si vous voulez revoir Mlle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer par une autre comédienne Les Fausses Confidences
ère enfant, lui dit Mlle Anaïs, je t’ai fait un beau pont. Tu pourras jouer maintenant ces grands rôles, etc. Les années pass
la Comédie-Française. Nous sommes en 1848. La fantaisie lui vient de jouer à son tour Araminte, et Théophile Gautier écrit l
lendemain : « On a repris Les Fausses Confidences qu’on n’avait pas jouées depuis la mort de Mlle Mars. Et d’abord les regre
re-Français, tel qu’il est constitué maintenant, personne n’eût mieux joué Araminte qu’elle ; on doit donc lui savoir gré de
upait passionnément de théâtre, était un fort bon juge : « Mlle Mars jouait Le Jeu de l’amour et du hasard et tout le réperto
pièce, disait Fiévée, produit un effet assez agréable quand elle est jouée avec ensemble. » — Et Pablot : « Il y a de l’invr
et des jeudis un plaisir extrême. La pièce a été remarquablement bien jouée . Febvre est trop galant pour m’en vouloir si je d
e et très délurée, qui est ravie de faire pièce à son tuteur, qui lui joue des tours pendables avec une joie perverse. Elles
umestan. Mais Mlle Cerny, qui est délicieuse dans le drame de Daudet, jouerait Rosine à contresens si elle y transportait ses ma
ureusement cette mise en scène. Il est excellent musicien, Febvre, et joue du piano avec infiniment de goût. Il a demandé qu
temps de M. Thierry, étaient le plus assurées de faire recette. On la jouait plus généralement le dimanche. Elle plaisait sing
rtante, et Figaro doit bien prendre garde à tout ce qu’il va dire : «  Jouons serré, se dit-il à lui-même, en forme de conseil.
ent d’être si maladroit acteur, s’applaudit de son habileté : « Il a joué au plus fin avec moi ; qu’a-t-il appris ? » Ce q
es grandes difficultés de ce rôle, me disait un des acteurs qui l’ont joué le mieux, c’est que Figaro a l’air de tout mener
expose sans nécessité à la colère de son maître. J’ai bien souvent vu jouer Le Mariage de Figaro ; je l’ai lu plus souvent en
il a fait moins d’effet mercredi dernier, ce n’est pas sa faute. Il a joué avec la même verve, et le texte était toujours au
qui vous emporte d’un point à un autre. Quand la pièce de Lesage fut jouée pour la première fois, on ne s’aperçut point de c
ré. Je ne les crois pas très justes. Il faut faire attention que pour jouer Turcaret, il n’y a plus ni modèles, ni traditions
a Métromanie de Piron. Il y avait près de trente ans qu’on ne l’avait jouée , car la dernière reprise qui en a été faite par M
launay qu’on l’avait remontée. Je ne crois pas qu’elle ait jamais été jouée couramment ; elle n’a reparu sur l’affiche qu’à d
! Il lui donna une désinvolture pleine de noblesse et de grâce. Il le joua en homme du meilleur monde, fier et gai, un peu f
cène. Elle n’est que la mousse d’un esprit paradoxal, qui feint de se jouer de tout ce que la foule révère, mais qui ne veut
eur ; il a rencontré Chloé dans l’intervalle, Chloé avec qui il avait joué enfant, Chloé qui lui a paru charmante, et il s’é
caractère beaucoup d’éclat et d’intérêt. Ce rôle est difficile à bien jouer  : une jolie fille fait aisément la folle et l’imp
nnoblit l’impertinence même ; le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette. » Nous ne dirions pas mieux à cette
ne dirions pas autrement : « le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette ». Favart, qui adorait sa femme, l’av
sa vertu, sont de purs nigauds. C’est aussi que l’illustre maréchal a joué dans toute cette affaire de cœur un bien vilain r
ais guère de plus ingrat que celui de Soliman, ce niais solennel, qui joue tout le temps le rôle d’un sot, offrant son visag
e qui a été la joie de cette soirée : c’est celui de l’eunuque Osmin, joué par le jeune Berr. Je croyais connaître ce rôle,
là ne pas savoir votre métier. Eh bien, dans la pièce, telle qu’on la joue au Théâtre-Français, telle qu’on l’y a toujours j
, telle qu’on la joue au Théâtre-Français, telle qu’on l’y a toujours jouée , la scène, cette scène climatérique, ne se termin
f-d’œuvre ? Nous savions vaguement que Sedaine, au moment de la faire jouer , avait eu des démêlés avec les censeurs du temps,
osophe sans le savoir ; mais je sais que cette pièce au moment d’être jouée a été arrêtée par ordre de la police ; et l’auteu
assé entre les mains ne nous donnaient que la pièce telle qu’elle fut jouée , après les retranchements demandés par la censure
« C’est cette raison qui m’a fait ajouter à la pièce, telle qu’on la joue , les scènes telles qu’elles étaient avant d’être
s le savoir était resté au répertoire courant : je l’ai, pour moi, vu jouer plus d’une fois par Geffroy, qui était excellent
eurs, et qui pouvait, du jour au lendemain, mise sur les affiches, se jouer au pied levé. C’est ainsi que l’on a, pendant prè
e savoir ne faisait plus d’effet au théâtre. Je l’ai vu assez souvent jouer , depuis une quinzaine d’années que je m’occupe de
13 (1802) Études sur Molière pp. -355
ndant, dès l’année 1645, se mêler à des jeunes gens qui s’amusaient à jouer la comédie, d’abord sur les fossés de Nesle, ensu
donne à la province, pendant qu’il en tient les États. Molière y fait jouer , outre L’Étourdi, Le Dépit amoureux 8, et quelque
e Montesquieu, assurait, qu’encore comédien de campagne, Molière, fit jouer sans succès dans cette ville, une tragédie de sa
nt la permission de s’y établir ; ce fut le 23 octobre, que sa troupe joua la tragédie de Nicomède devant la Cour, sur un th
ens, leur permit de prendre le titre de, la troupe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les Italiens, sur le théâtre
mier dom, et qui ne l’a pas perfectionné par l’étude, doit renoncer à jouer la comédie, les pièces de Molière surtout ; il es
u moins, et le coup de pied ne peut être excusé. J’ai vu13 des valets jouer avec légèreté le rôle de Mascarille, et c’est de
arez vos jambes à bien faire, ne voilà-t-il pas encore mon Lélie qui joue aux barres avec son valet, déploie toutes les fei
une scène contenant plus de cent vers, je le vois uniquement occupé à jouer avec les plis de sa robe, ou bien à faire des pou
sse dire à nos jeunes premiers 15 : si vous avez jamais le bonheur de jouer la belle scène qui donne le titre à la pièce, ne
Les Précieuses ridicules. Les Précieuses ridicules ne furent pas jouées en Languedoc avant de l’être à Paris, comme le pr
mettre la pièce de Molière en méchants vers, elle n’en fut pas moins jouée quatre mois de suite, et cependant dès la seconde
e en répandant qu’elle était imitée des Précieuses de l’abbé de Pure, jouée par les comédiens italiens, quelque temps avant c
res représentations des Précieuses pour corriger sa pièce ; il la fit jouer au théâtre du Marais, sous le titre de L’Académie
ire, dis-je, que dans un temps où les comédiens français eux-mêmes ne jouent pas la moindre nouveauté, sans se piquer de la so
nt laquelle Molière ne donna qu’une seule pièce en un acte ; elle fut jouée sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 28 mai. Si l’
retrancher seize vers : à la place de l’acteur, et une fois décidé à jouer une scène bouffonne, il n’est pas un seul hémisti
x peut égarer l’imagination. De la tradition. Je n’ai jamais vu jouer cette pièce ; mais si j’étais comédien, je cherch
es huées contraignirent Molière à céder le rôle de dom Garcie qu’il y jouait . Cependant, d’après le portrait qu’a laissé de lu
e, s’il continuait à vouloir usurper la gloire d’autrui. La pièce fut jouée à Vaux, le 16 août ; elle plut beaucoup au roi, q
lace de Molière, j’aurais trouvé plaisant de m’adresser à la personne jouée , pour lui prouver que je n’avais pas voulu la jou
ser à la personne jouée, pour lui prouver que je n’avais pas voulu la jouer . Il y a grande apparence que notre comique a pris
se convaincre que Molière l’a imitée, cependant, lorsque nous voyons jouer la première scène des Fâcheux, nous reconnaissons
personnages qui remplissent les intermèdes de la pièce : mais peut-on jouer la pièce sans intermèdes ? Oui, puisque Molière l
e hallebarde écarter les Fâcheux, auraient dû arriver plutôt. L’on ne joue plus cette pièce, et l’on a tort, très grand tort
s une armoire, et le mari, toujours averti du tour qu’on vient de lui jouer , fait mettre le feu à sa maison ; il ordonne de n
tonnement de son rival sans cesse averti des tours qu’on vient de lui jouer , et dont il a cru se garantir. Les monologues. —
ui, dix ans de plus ou de moins ? et cependant, toutes les fois qu’on joue la pièce, je suis poursuivi par ce barbare anachr
ère. Après Bonneval, parut Desessard ; il avait de l’intelligence, et jouait bien quelques rôles de notre auteur ; mais ceux o
serait-il aussi difficile que celui d’Arnolphe ? Je ne l’ai jamais vu jouer parfaitement. Il est des actrices qui, pour avoir
aintes Des puces qui les ont la nuit inquiétées, partent de là pour jouer le rôle en idiotes ; elles le sont tant que le cœ
Hommes illustres, Vie de Molière : « La demoiselle de Brie, qui avait joué d’original le rôle d’Agnès, l’avait, à près de so
e venger. Commençons par analyser La Critique de l’École des femmes, jouée sur le théâtre du Palais-Royal, le premier juin.
dans L’Impromptu de Versailles. Aussi Montfleury, leur camarade, fit jouer bien vite L’Impromptu de l’Hôtel de Condé ; il y
e Condé ; il y critiqua Molière sur le peu de talent qu’il avait pour jouer la tragédie38. …………………… Il vient, le nez au vent
ennemis, de cette même tragédie, vraisemblablement, qu’il avait fait jouer sans succès à Bordeaux, si l’on en croit M. de Mo
avoir dérobé quelques tirades à Rotrou, l’aide dans son travail, fait jouer la pièce avec grand soin, contribue de tout son p
mme ; elle tombe à ses genoux, en le suppliant de permettre que Baron joue encore trois jours avec ses petits camarades ; ce
mois auparavant. Le Mariage forcé. Cette bagatelle fut d’abord jouée au Louvre, en trois actes, avec des intermèdes, l
upart des hommes en se choisissant une compagne. Lorsque la pièce fut jouée à la cour, des magiciens chantants déterminaient
it pas dû ajouter Molière, pour nous procurer le plaisir de voir bien jouer ce petit rôle ! Bellecour en tirait grand parti,
en de forme. La Princesse d’Élide. Cette comédie-ballet fut jouée à Versailles, le 8 mai, et sur le théâtre du Pala
qui ne donnent de très bons conseils à ceux de leurs camarades qui ne jouent pas leur genre. Ceux-là n’auraient, ce me semble,
as faute d’avoir crié. — Que veux-tu ? c’est son faible. — Dimanche a joué bien naturellement, j’ai cru voir un marchand de
rôle de la poussière. Croirait-on que, Grandval n’ayant pas voulu le jouer , il était livré à Drouin ? — Ah ! mes camarades,
eul, ou de se trouver toujours sous la main de ses interlocuteurs, de jouer autant pour eux que pour lui, et de ne perdre jam
Pierre ; une jeune personne qui n’avait rien dit durant notre souper joua le rôle d’Elvire à merveille, et l’homme aux bah 
2, Esprit 43, Guenant 44, Dacquin 45. On ignore quel est le cinquième joué dans la pièce. Molière l’appelle Fillerin : ce no
italienne intitulée, Il Medico volante, le Médecin volant, du Pédant joué de Cyrano et du Phormion de Térence. Contentons-n
 : me voilà beaucoup plus incertain que je ne l’étais. Le Pédant joué . Genevotte est aimée de Granger et de son f
’attacher à l’essentiel, au fond du caractère qu’il représente. Si je jouais le rôle d’Alceste, je me rappellerais que Grandva
rie , ainsi préparé, annonçait déjà son caractère. Continuons ; si je jouais ce rôle, et que, séduit par l’exemple, je crusse
ns de sentiment, ne deviennent-ils pas niais et ridicules ? Grandval jouait parfaitement, dit-on, le rôle d’Alceste 49, et, c
, la façon de rire et le ton de fausset de Clitandre son rival. Si je jouais le rôle d’Acaste, je me rappellerais que le marqu
mbien le ton de cette scène est étranger à celui de la pièce53. Si je jouais le rôle d’Arsinoé, je me garderais de rendre ma s
la juger avec discernement ». Ces trois premiers actes furent encore joués à Villers-Cotterêts, chez Monsieur, en présence d
lèbre Ninon, il était sans doute bien surprenant que la défense de la jouer à Paris ne fût pas levée. L’historique des perséc
ce ; le roi permit verbalement la représentation du Tartuffe : il fut joué sur le théâtre du Palais-Royal, le 5 août 1667. Q
prises dans le foyer. Que pensez-vous, lui dis-je, de l’actrice qui a joué Dorine ? — Le rôle est si beau, qu’il n’est pas d
petit nombre : c’est à lui que je vais proposer mes doutes. Orgon a joué son rôle, d’un bout à l’autre, en homme cassé par
ersonnage un doucereux cafard, et les autres prétendent qu’il faut le jouer … ; risquons le mot… en satire. L’acteur dont je v
du Tartuffe ; mais monsieur le premier Président ne veut pas qu’on le joue 57. Comment accorder, dira-t-on, l’épigramme de
ami, ni à s’attirer une donation générale de tous ses biens… Il ne se joue point à la ligne directe, et il ne s’insinue jama
Amphitryon est la seule pièce de Molière que les comédiens daignent jouer avec le véritable costume des personnages qu’ils
nement, dans le parterre : « bravissimo ! voilà ce qui s’appelle bien jouer les pièces en vers libres ». L’autre Alcmène avai
les jeunes acteurs perdent beaucoup à n’avoir pas vu Du… et Préville jouer ensemble ces deux rôles ; l’écolier et le maître
que la grossièreté du mangeur d’ail ! La manière dont cette pièce est jouée présentement, en bannit tout le charme ; plus de
L’Avare. Cette comédie, l’un des chefs-d’œuvre de Molière, fut jouée sans succès au commencement de février ; l’auteur
otion, de la crédulité et de la politique. La comédie du Tartuffe fut jouée à Chantilly, chez le grand Condé, le 2 septembre 
dèrent qu’à l’avenir Molière aurait double part toutes les fois qu’on jouerait un de ses ouvrages. Le croira-t-on ? La gloire du
tous les Mécènes ? Monsieur de Pourceaugnac. Cette pièce fut jouée à Chambord, le 16 octobre, et à Paris, le 15 nove
ls condamnent Nérine à l’inutilité ; il serait si facile de lui faire jouer l’une des femmes qui accusent de polygamie Monsie
ois quarts de ses prétendus enfants, des lavements qui le couchent en joue , et nous aurons un ouvrage des plus régulièrement
De la tradition. Il est dans cette pièce des rôles bien faciles à jouer , Oronte s’y rapproche de nos Cassandre, Éraste et
ant jamais qu’un caractère, celui d’un intrigant profond ; il est mal joué , si l’acteur n’en est fortement persuadé. Les fou
et de leur sacrifier ses meilleurs amis. Passons aux deux nouveautés jouées dans le courant de cette année. Les Amants mag
de le juger71. Le Bourgeois gentilhomme. Cette comédie fut jouée à Chambord, le 14 octobre, et à Paris, le 29 nove
mpossible de remplacer Préville dans ce rôle, si je ne l’avais pas vu jouer par son élève Du…, à qui je reprocherai cependant
C… blâmer très vivement son camarade F…, qu’elle aimait, d’avoir osé jouer le comte d’Olban, et de l’avoir bien joué, pendan
u’elle aimait, d’avoir osé jouer le comte d’Olban, et de l’avoir bien joué , pendant l’absence de son camarade M…, qu’elle n’
-il faire dans cette galère , est presque tout entière dans Le Pédant joué de Cyrano ; mais chez celui-ci l’action se passe
celui de Sbrigani dans Pourceaugnac, ou du moins aiment-ils mieux le jouer  : je le crois bien ; il faut être vigoureux pour
re représentation du Misanthrope, s’empressa de publier que Molière y jouait monsieur de Montausier, il avait à le punir d’êtr
tin a fini ses jours, Trissotin vivra toujours. Molière a-t-il voulu jouer Ménage, dans le rôle de Vadius ? Je l’ignore ; en
me de Montausier, vous souffrirez que cet impertinent de Molière nous joue de la sorte ? Madame, répondit Ménage, j’ai vu la
La Comtesse d’Escarbagnas se suivirent de très près. La première fut jouée le 11 mars. Voici sans doute encore une des coméd
L’Art de la Comédie ; mais je puis en extraire ce qui suit : « Voir  jouer une scène sur un théâtre étranger, la lire, en êt
tre de la nature ; il est par conséquent l’auteur le plus difficile à jouer , parce que rien n’est moins aisé à saisir et à re
tager son enthousiasme à l’ecclésiastique envoyé pour le dissuader de jouer la comédie, refuse aujourd’hui ses bons offices à
mbre de ses rivaux. Il n’est pas aisé de dire comment la pastorale où jouait la demoiselle Molière pouvait faire partie de La
On dit, pour excuser Molière, que le rôle de la Comtesse était alors joué par un homme travesti ; et quand cela serait vrai
raita les comédiens avec dédain, et que Molière, pour s’en venger, la joua , non seulement dans sa comédie de La Comtesse d’E
de ce bourg, pour indemniser Molière qui était allé avec sa troupe y jouer la comédie.   Poitevin de Saint-Cristol. Lisez
travestissements ; il résulterait de là, ou que le rôle devrait être joué par un homme, ou que la femme qui le remplit pour
farce ? Encore faudrait-il ajouter, si Le Malade imaginaire est bien joué , on ne peut ranger, dans cette dernière classe, q
passez à ma droite. Le rôle d’Argan. Le professeur. Qui veut jouer le rôle d’Argan ? Je vous préviens que si trop de
’illusion, et c’est déjà beaucoup. Bonneval, assez médiocre comédien, jouait à merveille le rôle de Malade imaginaire, parce q
Approchez, ma belle enfant, vous qui me paraissez si bien faite pour jouer le rôle d’Angélique. L’élève. Hélas ! vous me fl
e dandinait de manière qu’il paraissait danser ce rôle, plutôt que le jouer  : faut-il suivre son exemple ? Le professeur. Qu
y prend garde, la danse, non contente d’avoir tué l’Opéra, finira par jouer le même tour à la Comédie ? Je me ravise, et, jus
se de ceux dont nous venons de parler. L’élève. Ne le voyez-vous pas jouer tous les jours par les douairières de la Comédie-
le rôle de Louison à distribuer ? Je me charge… Le professeur. De le jouer  ? L’élève. Non pas ; mais de le montrer à ma fil
oite. Le rôle de Purgon. Le professeur. Qui de vous, s’il a vu jouer ce rôle par Préville, osera s’en charger sans se
me . L’élève. Après un si parfait modèle, il est hardi sans doute de jouer ce rôle ; mais ses successeurs n’y ont-ils pas aj
ez, mon fils Thomas, et dites de quelle manière vous vous proposez de jouer . Thomas. De manière à me faire admirer par nos m
de quelques interrogations, de quelques réponses analogues à l’art de jouer la comédie, le président pose un bonnet sur la tê
selle Molière fondaient en larmes ; ils conjurèrent Molière de ne pas jouer , ce jour-là, de le donner tout entier au repos :
is on dénie La terre après le trépas À ceux qui, durant leur vie, Ont joué la comédie, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots
e, dans un de ces pèlerinages trop ordinaires aux comédiens de Paris, jouait à Marseille le rôle de Mascarille, les Provençaux
demoiselle Dangeville ». Mademoiselle Dangeville, curieuse de la voir jouer , va s’enfoncer dans une loge grillée, et nous dit
maize. 17. Celles du parterre étaient alors à dix sols. 18. Molière joua , dit-on, ce rôle avec un masque : il ne connaissa
ttre à d’Alembert. 49. Comment est-il possible que ce rôle fut jadis joué par les acteurs en possession des manteaux ? 50.
sement savante. 57. Cette malignité a été parodiée : « des comédiens jouaient dans une ville de province dont l’évêque était mo
donna ordre que les comédiens eussent à partir avant son arrivée. Ils jouèrent encore la veille, et comme s’ils eussent dû jouer
son arrivée. Ils jouèrent encore la veille, et comme s’ils eussent dû jouer le lendemain, celui qui annonça, dit : Messieurs,
ince répondit, la raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se
n, dont ces messieurs ne se soucient point, mais celle de Molière les joue eux-mêmes ; c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir »
, pour la mettre ensuite en vers, mais que les comédiens voulurent la jouer telle qu’elle était ». 65. Le comédien Subligni
ins qu’il n’a réellement, mais pas davantage. 82. Je n’ai jamais vu jouer passablement ce rôle, quoique l’intérêt inspiré p
14 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
e vigueur, hardi, joyeux et sain, éternel comme la lumière. On a donc joué , le 17 février 1873, sur le Burg-Theater de Vienn
ement pâle, et Armande Béjart et Baron voulurent l’engager à ne point jouer ce soir-là son rôle d’Argan. Mais ici reparaît le
diables qui n’ont que leur journée pour vivre, dit Molière ; si je ne joue pas, qui leur donnera du pain ? » Quelle âme adm
nthrope, et comme Alceste donne à Philinte des leçons d’humanité ! Il joua donc en toussant avec d’affreux déchirements ; il
ce entier de la première représentation de L’Assemblée, qui doit être jouée mercredi prochain, 17 courant, pour célébrer la c
tachées du Dom Juan de Molière que la police ne voulait point laisser jouer . Champmeslé les cousit ensemble, tant bien que ma
i est intéressant à retenir, c’est que la salle de théâtre où Molière jouait , durant son séjour à Rouen, se trouvait à quelque
et cerveau vide, s’associe à je ne sais quelle bande de vauriens pour jouer au provincial des tours qui mèneraient à présent
urait évité à M. de Pourceaugnac que ce mariage avec une coquette qui joue si bien la comédie et ment avec une telle audace
théâtre sur lequel Molière monta le premier. Tout d’abord, la troupe joua Nicomède, de Corneille ; le succès fut modéré. Mo
t bien que la représentation semblait au roi une déception, demanda à jouer une de ses farces ordinaires, qu’on n’attendait p
Paris16. La salle du Petit-Bourbon fut accordée aux comédiens pour y jouer alternativement avec les Italiens. Et la troupe d
lière vint interpréter Nicomède devant le roi, la première fois qu’il jouait la comédie à Paris. Plusieurs années auparavant,
, « quelques bourgeois » et lui s’étaient, nous l’avons vu, avisés de jouer la comédie entre compères. Molière, mordu par l’a
die, et plus tard, lorsqu’il emprunta un mot devenu célèbre au Pédant joué de Cyrano, il ne fit, comme il le dit, que repren
2 juin 1665, la troupe est allée à Versailles par ordre du roi ; on a joué le Favori dans le jardin, sur un théâtre tout gar
le bouffon que le philosophe. Sachons gré à Louis XIV d’avoir laissé jouer Tartuffe, mais ne lui en accordons pas trop le mé
de Pierre est imité du Convitato di Pietra que les Comédiens de l’Art jouaient en 1657, sur canevas, au théâtre du Petit-Bourbon
Il se cachait pour dire la vérité. A la fin, le roi promit de laisser jouer la pièce. Cette permission verbale était formelle
re arriva portant défense de par le premier président du Parlement de jouer la pièce : « Monsieur le premier président ne vou
amment à son temps et aux temps à venir. Encore, lorsque la pièce fut jouée , se trouva-t-il des sots ou des envieux pour lui
ute sa vie deux parts dans le gain de la troupe toutes les fois qu’on jouerait Tartuffe ; mais, à côté de ce public de goût qui
Si j’ai droit de m’étonner de quelque chose, c’est qu’il l’ait laissé jouer  ; elle présente, à mon avis, la dévotion dans des
ntre l’autel, la Farce aux prises avec l’Évangile, un comédien qui se joue des mystères, et qui fait raillerie de ce qu’il y
a tragédie en général, il le pensait, sans doute, de la façon même de jouer la tragédie. Ses rivaux devaient être plus ronfla
Molière lui donnaient ainsi des conseils sur la façon dont il devait jouer ses personnages, et toujours ce reproche de ne sa
il devait jouer ses personnages, et toujours ce reproche de ne savoir jouer que le comique revient sur l’eau : Fais toujours
ère n’était excellent que dans les rôles de laquais, et pourtant il a joué bien des rôles dans son répertoire. On peut dire,
bon comédien, et je ne vois pas ce qu’il y a là de fort damnable. Il jouait d’ailleurs assez souvent dans les pièces des autr
Pour le contrefaire, il n’y a qu’à se boursoufler. C’est ainsi qu’il joue lorsqu’il contrefait les autres. » Molière avait
lles, comme cette pipe à fumer qu’on lui jeta à la tête un jour qu’il jouait la comédie. Il y avait aussi les injures morales,
e temps, l’envie continuait à l’accabler de ses satires. Une comédie, jouée en 1669, au théâtre du Marais ou à l’hôtel de Bou
commentait et défendait ses propres pièces. On l’avait vu, lorsqu’il joua pour la première fois devant le roi, prendre la p
épète, des conférences. Comédien, on disait de lui qu’il savait faire jouer jusqu’aux enfants (Le Malade imaginaire) et qu’il
’aux enfants (Le Malade imaginaire) et qu’il ferait, s’il le fallait, jouer jusqu’à des fagots . Orateur, il devait avoir be
mmes. Un autre pamphlet, plus violent, en réponse au Cocu imaginaire ( joué le 18 mars 1660), ce fut La Cocue imaginaire. Le
’on trouve que Molière a copié les Précieuses de M. l’abbé de Pure , jouées aux Italiens, qu’il a acheté de la veuve les Mémo
nd que Molière avait dit, en particulier et en public, qu’il s’allait jouer lui-même et que ce serait là qu’on verrait un cou
it plus tard. Ce portrait date de l’arrivée de Molière à Paris. Il ne joua guère en effet de tragédie qu’à cette époque. C’e
dis que j’avais fait faire une Chaise, parce que Molière devait venir jouer Le Malade Imaginaire chez moi, et qu’elle lui ser
ns des traits intéressants pour sa biographie : «  Non seulement, il jouait bien la comédie, mais encore il savait bien la fa
ement, il jouait bien la comédie, mais encore il savait bien la faire jouer . » « Si l’art qui approche le plus de la nature e
seulement un habile poète, mais encore un grand philosophe. » « Il a joué les Jeunes, les Vieux, les Sains, les Malades, le
e le plus grand parleur n’aurait pu dire en une heure. » « Il faisait jouer jusques aux enfants. On voit par là que ce n’est
On voit par là que ce n’est pas sans raison qu’il disait qu’il ferait jouer jusques à des Fagots. » À ce moment, dans la sal
OLIÈRE. Vous voyez, cher Momus, je viens voir les Dieux et j’ai voulu jouer la Mort, afin qu’elle me prit, croyant se venger,
éjart (Joseph), l’aîné (1645-1659), le frère aîné des sœurs Béjart. —  Joua avec Molière et Du Parc au Jeu de Paume de la Cro
(Louis), le cadet, dit l’Aiguisé (1645-1678). — Dans le tragique, il jouait les troisièmes rôles, dans le comique les pères e
troisièmes rôles, dans le comique les pères et les seconds valets. Il joua la Flèche dans L’Avare, Oronte dans Monsieur de P
héâtre, fils de bonne bourgeoisie entraîné par le goût de la comédie. Jouait Gros-René dans Le Dépit amoureux et dans Sganarel
ivit L’Ombre de Molière, imprimée à la suite des œuvres du maître. Il joua Jodelet des Précieuses ridicules, Alain de L’Écol
u Marais et de l’Hôtel de Bourgogne ; Scarron le goûtait fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les comédies de Molière, le
la troupe du Marais pour entrer, en 1659, dans la troupe de Molière. Joua Gorgibus dans Les Précieuses ridicules et Chrysal
(Jean Pitel, sieur de). — Honnête homme, talent modeste ou médiocre, jouait cependant avec succès les rôles de niais, Diafoir
eur de), son frère cadet, marqua assez peu dans la troupe de Molière, joua plus tard les Crispins. La Thorillière (François
phitryon, etc. Hubert (André), acteur du Marais, engagé par Molière, joua les travestis, Mme de Sotenville, Mme Pernelle, M
me qui semblait le méconnaître après avoir passé la nuit avec lui. Il joua Octave dans Les Fourberies de Scapin et Ariste da
Le Noir, le fils) ne figura guère dans la troupe de Molière que pour jouer un petit Amour dans Psyché. Lulli. — S’étonnera-
art. — Parisienne, née en 1618 et morte en 1672, un an avant Molière. Jouait Marinette dans Le Dépit amoureux, Georgette dans
ère. Elle avait épousé Edme Villequin. Actrice d’un talent rare, elle jouait Agnès de L’École des femmes d’une façon admirable
le et les applaudissements ne tarissaient pas . Mourut en 1706. Elle jouait aussi Mariane dans L’Avare et Armande dans Les Fe
i était alors une nouveauté. Racine l’enleva à Molière pour lui faire jouer Andromaque. Elle créa Elvire dans Dom Juan et Ars
oiselle). — C’est la fille du pâtissier-poète. Elle était fort laide. Joua Béline dans Le Malade imaginaire. Du Croisy (Mar
tta le théâtre de bonne heure. Sa fille, ou plutôt une de ses filles, joua une des Grâces dans Psyché, mais n’entra dans la
de Joseph Béjart. — Née vers 1643, morte le 30 novembre 1700. Elle ne joua , sans doute, la comédie qu’après son mariage qui
rêmement jolie, et, dit le gazetier Robinet, pucelle au par-dessus , joua Georgette de L’École des femmes et la comtesse de
is, morte à soixante-treize ans, après avoir eu vingt-quatre enfants. Joua , entre autres rôles, Nicole du Bourgeois gentilho
me de Paul Poisson. Reprit le rôle d’Agnès après Mlle de Brie, qui le jouait encore à soixante ans sonnés. Ses Lettres au Merc
e Beauval, demoiselle). — C’est la fille de Beauval. À huit ans, elle joua la petite Louison du Malade imaginaire. Barrillo
celui d’une femme fort jolie. À cette liste, où j’ai omis Goudan, qui jouait le petit comte dans La Comtesse d’Escarbagnas, M.
figurant, et sa femme, receveuse des billets ; Phlipote, gagiste qui joua sous son propre nom dans Tartuffe ; Chasteauneuf,
lonnais ; Finet et Martine, servante de Molière. Toutes ces personnes jouèrent quelque rôlet çà et là. Puis on pourrait citer le
de la Pie, c’est-à-dire à quatre minutes du théâtre où Molière allait jouer Nicomède (voy. Rouen, promenades et souvenirs).
ryphe. 18. Ce mot est celui des Fourberies de Scapin. Dans Le Pédant joué , Cyrano fait dire, dans la scène entre Granger et
de Molière qui forme la préface est de Marcel. J’y lis : « Il s’était joué lui-même sur cette incommodité dans la 5e scène d
ertorius de Pierre Corneille. — Il est très probable que Molière, qui jouait le rôle d’Arnolphe, a reproduit cette apostrophe
15 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre deuxième. Les mœurs et les caractères. — Chapitre II. La vie de salon. »
ort peu ; j’entretenais la petite Eugénie, que j’aimais beaucoup ; je jouais gros jeu, je faisais ma cour au roi, et je chassa
prend des leçons de maintien et d’escrime. « Tout l’hiver se passe à jouer la comédie, la tragédie. » Renvoyée après le dîne
a tragédie. » Renvoyée après le dîner, on ne la fait revenir que pour jouer du clavecin ou déclamer le monologue d’Alzire, de
liée, qu’ils parlent le langage poli, celui de leurs parents. Ceux-ci jouent avec eux et en font des poupées charmantes ; la p
, n’a guère d’autre effet. On leur fait réciter leur leçon en public, jouer dans des proverbes, figurer dans des pastorales.
eçu des leçons des comédiens Sainval et Larive, viennent à Versailles jouer devant la reine et le roi l’Oreste de Voltaire, e
uatre cierges et de vilains hommes noirs. On était philosophe ; on ne jouait pas l’austérité, on l’avait parfois sans en faire
t d’être ensemble pour être bien. Leur oisiveté ne leur pèse pas, ils jouent avec la vie  À Chanteloup, où le duc de Choiseul
ades parce que nous ne sortons point. Que faisons-nous donc ? Les uns jouent au billard, d’autres aux dominos, d’autres au tro
actrice, peintre et graveur ; Madame Adélaïde apprend l’horlogerie et joue de tous les instruments, depuis le cor jusqu’à la
air, au clair de lune, Garat chante et le chevalier de Saint-Georges joue du violon275. À Morfontaine, « le comte de Vaudre
qu’on vient d’exiler à Bourges, arrangent trois théâtres de société, jouent la comédie, et l’un d’eux, M. Dupré de Saint-Maur
, M. de Lamoignon, M. Pasquier, M. de Rosambo, M. et Mme d’Aguesseau, jouent le Barbier de Séville sur le théâtre du château.
i dure deux semaines ; pendant tout le temps, on danse, on chasse, on joue la comédie, « les tables sont servies à toute heu
xante-dix mille livres de rente, trouve moyen de se ruiner deux fois, joue la comédie chez lui à la ville et à la campagne,
iècle ; ils vinrent applaudir leur propre satire ; bien mieux, ils la jouèrent eux-mêmes  Quand un goût est régnant, il aboutit,
ter dans autrui, se mettre à la place d’un autre, prendre son masque, jouer son rôle. Voilà pourquoi le plus vif des divertis
des peuples que leur régime politique exclut des soucis virils et qui jouent avec la vie à la façon des enfants. À Venise, au
maître ou de la maîtresse de la maison, ses hôtes ou ses invités lui jouent une opérette improvisée, quelque pastorale ingéni
rnardin, qui vit en Bresse au milieu des bois, écrit à Collé qu’il va jouer avec ses confrères la Partie de chasse de Henri I
evant quarante personnes, puis devant un public fort étendu, la reine joue Colette dans le Devin de village, Gotte dans la G
us délié ; M. de Vaudreuil semble un rival de Molé ; le comte de Pons joue le Misanthrope avec une perfection rare292. « Plu
« Plus de dix de nos femmes du grand monde, écrit le prince de Ligne, jouent et chantent mieux que tout ce que j’ai vu de mieu
une troupe suffisante, enrôlait ses quatre femmes de chambre, faisait jouer Zaïre à sa fille âgée de dix ans, et, pendant plu
ent vive, mais plus que leste, et parfois si crue, « qu’on ne peut la jouer que devant de grands princes ou des filles293 » ;
. Le duc d’Orléans chante sur la scène les chansons les plus épicées, joue Bartholin dans Nicaise et Blaise dans Jaconde, le
ait de son père Antoine : « Je n’ai jamais eu l’honneur de toucher la joue de cet homme vénérable… À l’Académie, étant à 200
Mylord » il y avait d’abord « l’évêque d’Avranches », et la pièce fut jouée ainsi à Villers-Cotterets, chez le duc d’Orléans.
16 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
on auditoire venu directement des bords de la Garonne, Gros-Guillaume joue la farce du Gentilhomme gascon. L’acteur contrefa
. C’est en 1607, deux ans et demi après le départ des Gelosi, que fut jouée la petite pièce dont l’Estoile rend compte dans l
les termes suivants : « Le vendredi 26 de ce mois (de janvier), fut jouée à l’Hôtel de Bourgogne une plaisante farce, à laq
la fin de la farce de ces beaux jeux, mais non de ceux que voulurent jouer , après, les conseillers des aides, commissaires e
it que de longtemps on n’avait vu à Paris farce plus plaisante, mieux jouée , ni d’une plus gentille invention, mêmement à l’H
, mêmement à l’Hôtel de Bourgogne, où ils sont assez coutumiers de ne jouer chose qui vaille. » Telle était la Farce françai
mières années du dix-septième siècle. Il est vrai qu’en même temps on jouait La Nouvelle tragi-comique du capitaine Lasphrise
17 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « VII » pp. 25-29
Lucrèce a eu un succès franc, et Judith un succès contesté. Lucrèce, jouée samedi dernier, a eu, je le répète, un vrai succè
e qu’une excellente et très-belle étude tragique. Madame Dorval a mal joué  ; décidément ce rôle de Lucrèce était trop jeune
s’était trop identifié avec l’auteur et s’en était fait le patron, a joué comme l’aurait pu l’auteur lui-même, c’est-à-dire
’on avait mandée ; nouveau tapage, nouvelle collision. Puis, la pièce jouée et applaudie, l’orage du parterre a recommencé ;
de fête dans tout le quartier. Pour Judith, c’est autre chose, on l’a jouée aux Français lundi. Il y avait force beau monde.
peu interloqué mademoiselle Rachel, qui peut-être n’a pas aussi bien joué qu’elle aurait fait d’ailleurs. Était-ce un tour
18 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre I. Shakespeare — Sa vie »
à midi, c’était dîner tard. Les joies du grand monde étaient d’aller jouer à la main chaude chez lord Leicester. Anne Boleyn
aller jouer à la main chaude chez lord Leicester. Anne Boleyn y avait joué . Elle s’était agenouillée, les yeux bandés, pour
de bancs posés sur le sol, pour loges les croisées de l’auberge, on y jouait en plein jour et en plein air ; le principal de c
; les autres, des sortes de halles fermées, éclairées de lampes, on y jouait le soir ; la plus hantée était Black-Friars. Le m
i faisait son tour d’Europe, Félix and Philiomena, comédie à la mode, jouée d’abord à Greenwich devant la « reine Bess », Pro
criaient, tenaient des brelans, se jetaient les cartes à la tête, ou jouaient au post and pair ; et en bas, dans l’ombre, sur l
de Molière. Lagrange décrit ainsi le théâtre où la troupe de Molière jouait par ordre du sieur de Rataban, surintendant des b
ute persiste sur les années où furent non seulement écrits, mais même joués , Timon d’Athènes, Cymbeline, Jules César, Antoine
e spéciale, et l’année 1611 pour Henri VIII, en ce que Henri VIII fut joué lors de l’incendie du Globe. Des incidents de tou
lquefois Shakespeare à changer de théâtre. La Sauvage apprivoisée fut jouée pour la première fois en 1593, au théâtre de Hens
mple-Hall ; Othello en 1602, au château de Harefield. Le Roi Lear fut joué à White-Hall, aux fêtes de Noël 1607, devant Jacq
erre à l’angle d’une grosse tour de Heidelberg, vinrent au Globe voir jouer la Tempête. Ces apparitions royales ne le sauvaie
eterre un certain réveil. Garrick, tout en corrigeant Shakespeare, le joua , et avoua que c’était Shakespeare qu’il jouait. O
rrigeant Shakespeare, le joua, et avoua que c’était Shakespeare qu’il jouait . On le réimprima à Glascow. Un imbécile, Malone,
19 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s les acteurs qui ont créé les rôles des pièces de notre auteur, fera jouer par exemple, à la première représentation des Pré
t ans après. — 1646. Ses courses en province : à Bordeaux, où il fait jouer une tragédie de sa composition ; à Lyon ; à Vienn
Du Parc et consolé par mademoiselle De Brie. Retour en Languedoc ; va jouer à La Grange chez le prince de Conti. Propose une
se rend à Rouen, puis à Paris, où sa troupe se donne à Monsieur. Elle joue devant la famille royale avec succès. Origine de
1. Insuccès de Dom Garcie de Navarre. L’École des maris. Les Fâcheux, joués chez le surintendant Fouquet. Sa disgrâce ; fêtes
rs actes de Tartuffe. Libelle du curé de Saint-Barthélemy. Défense de jouer cette pièce. Intrigues de sa femme ; il lui pardo
l’abbé de Marolles nous apprend de cet ouvrage. — 1665. Le Tartuffe, joué chez Monsieur et chez le prince de Condé. Représe
un soufflet à Baron, qui, de dépit, abandonne la troupe. Le Sicilien, joué à Saint-Germain dans Le Ballet des Muses. — 1667.
emière représentation de L’Imposteur ; défense par le Parlement de le jouer une seconde fois. Vaines démarches auprès du Roi
il se venge d’une plaisanterie de Benserade. Le Bourgeois gentilhomme joué à Chambord. Louis XIV ne laisse pas deviner son j
qu’il adresse à Molière. — 1672. Les Femmes savantes. Cotin et Ménage joués dans cette pièce ; à quelle occasion. Molière se
ception du Malade imaginaire. Molière, quoique souffrant, s’obstine à jouer le jour de la quatrième représentation. Il est pr
de Beauvais, dont il mit depuis le principal en scène dans son Pédant joué . Chassé de cet établissement, et voulant terminer
original, et avait des saillies très piquantes. Sa comédie du Pédant joué obtint assez longtemps les applaudissements du pu
Paris comptait alors un assez grand nombre. Cette troupe, après avoir joué la comédie par amusement, la joua par spéculation
d nombre. Cette troupe, après avoir joué la comédie par amusement, la joua par spéculation. Elle donna d’abord des représent
nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre ». Ces comédiens de société jouaient quelquefois des ouvrages nouveaux, et il existe u
oute-t-on, Béjart cadet, qui ne pouvait guère, encore à cette époque, jouer que de bien jeunes rôles, car il n’était né qu’à
lleuse austérité, disant du mal de lui. Quelque pièce que Molière dût jouer , Boissat voulait se trouver au nombre des spectat
en est cause. — Allez, lui dit-elle, vous êtes un ingrat ! Quand vous jouiez à Narbonne, on n’allait à votre théâtre que pour
gent plutôt que de leur manquer de parole. Comme ils étaient prêts de jouer à la ville, M. le prince de Conti, un peu piqué d
arrasin que j’avais intéressé à me servir, accorda qu’ils viendraient jouer une fois sur le théâtre de La Grange. Cette troup
même soir, ne sachant à quel moyen recourir pour se consoler, il fit jouer chez lui la comédie. » Du reste Daniel de Cosnac
oint porté plus haut de ce temps-là ; mais comme toutes les farces se jouaient à l’improvisade, à la manière des Italiens, il es
dres ouvrages ». C’est dans cette même année 1656 que Molière en fit jouer un bien plus digne des applaudissements. Venu à B
au mois de décembre installée à Avignon, où elle avait déjà également joué en 1653. Molière y rencontra Mignard, qui, revena
658 : « Il faut finir par la Béjart (l’aînée). Je ne l’ai jamais vue jouer , mais on dit que c’est la meilleure actrice de to
eure actrice de toutes. Elle est dans une troupe de campagne ; elle a joué à Paris, mais ç’a été dans une troisième troupe (
leux acteur, si ce n’est pour le ridicule. Il n’y a que sa troupe qui joue ses pièces ; elles sont comiques. » Molière, on
saient souvent autant et plus de plaisir que la pièce qu’on venait de jouer  ». C’est donc à une de ces farces dont Molière av
anevas, mais qu’il avait à peine écrites, et que ses camarades et lui jouaient en quelque sorte à l’impromptu, c’est au Docteur
lait les jours ordinaires, les mardi, vendredi et dimanche24, ceux où jouaient également le Marais et l’hôtel de Bourgogne, les
ne, qui passe pour être monté sur la scène avant l’âge de quinze ans, jouait dans la comédie les pères et les seconds valets,
cès avaient été obtenus dans le genre tragique. Mademoiselle Du Parc jouait les princesses dans la tragédie ; elle jouait aus
. Mademoiselle Du Parc jouait les princesses dans la tragédie ; elle jouait aussi dans la comédie les seconds rôles d’amoureu
», que, dans la plupart de ses rôles, sa beauté et ses grâces avaient joué pour elle ; elles ne gâtaient rien sans doute, ma
ut rester au théâtre jusqu’en 1685, et elle vécut jusqu’en 1706. Elle jouait avec le plus grand succès dans le tragique et le
aux acteurs qu’il dirigeait. Le surlendemain du jour où Molière avait joué au Louvre, et où il avait enlevé l’autorisation d
visites et brigué quantité d’approbateurs. Il fut trouvé incapable de jouer aucune pièce sérieuse ; mais l’estime que l’on co
tent, de ces sortes de scènes, parce qu’il n’en est aucun qui n’y ait joué plus d’une fois un rôle. Eh bien ! quel est le cœ
tume, et sans dessein d’écouter la comédie, et sans savoir ce qu’on y jouait . » On doit se demander comment une troupe, sur l
e d’un spectacle, le titre d’une pièce et le nom des acteurs devant y jouer . L’orateur d’une troupe avait deux fonctions prin
el du Petit-Bourbon, Mercredi, que l’on trouva bon, Que ses comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prince y fut
Pour lui témoigner l’allégresse Qu’ils recevaient du rare honneur De jouer devant tel seigneur. L’année 1659 fut heureuse p
ai, elle avait donné en public L’Étourdi. Le soir elle alla au Louvre jouer la même pièce pour le Roi. « M. Béjart, dit La Gr
et, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général, et j’en fus si s
e de Tristan, du Venceslas de Rotrou et du Scévole de Du Ryer, pièces jouées également sur les deux autres théâtres. Elle ne s
e trois représentations dont le produit fut peu élevé. La seconde fut jouée le 12 décembre ; c’était une Zénobie de ce même M
 retiré sur la chambrée 100 livres pour M. Magnon, auteur ». Zénobie, jouée seule trois fois consécutives, ne produisit presq
 ; D’autant qu’une pièce fort belle, Venant d’une forte cervelle, S’y joue une seconde fois Pour le noble et pour le bourgeo
la levée de l’interdit, put enfin, après quinze jours d’interruption, jouer de nouveau, le 2 décembre, Les Précieuses ridicul
porterait ; aussi usa-t-on de la faculté qu’avaient les théâtres de «  jouer au double », c’est-à-dire de doubler le prix du p
igaux à la Mascarille et les nombreuses Cathos que notre auteur avait joués ne crurent pas devoir élever la voix contre ce sa
seule fois « en visite », comme on disait alors, c’est-à-dire à aller jouer la comédie dans une fête particulière, se vit, à
rivales de celle qui l’avait mise à la scène devenaient libres de la jouer sans avoir de consentement à demander à personne.
aucun dommage, non plus qu’à votre troupe, puisque votre pièce a été jouée près de cinquante fois. » Il y avait, quant alors
chelieu l’avait fait bâtir pour la représentation de Mirame, tragédie jouée en 1639, sous le nom de Desmarets, dans laquelle
se montra de beaucoup le plus généreux de tous les visités. Enfin ils jouèrent six fois au palais du Louvre et à Vincennes42, et
n, car il avait une troupe sans lui payer sa pension et sans la faire jouer , comme il avait un bibliothécaire sans l’appointe
r un triomphe, et le peu de succès de la première nouveauté qui y fut jouée dut faire regretter à Molière les beaux jours du
ge nous l’apprend, « M. le marquis de Richelieu arrêta la troupe pour jouer L’École des maris devant les filles de la Reine,
aire de la vénerie, jouant à peu près dans cette occasion le rôle que joue Arnolphe dans L’École des femmes lorsqu’il prête
chaque représentation, de L’École et de La Critique, qui furent ainsi jouées ensemble trente-deux fois consécutives. Malgré le
ms également acteurs et actrices de sa troupe, et ceux-ci, au lieu de jouer des personnages, se préparer à une répétition en
senté le 4 novembre suivant sur le théâtre du Palais-Royal, où il fut joué dix-neuf fois consécutives. Boursault fut abasour
récisément appelés, le 11 du mois suivant, à l’hôtel de Condé, où ils jouèrent La Critique et L’Impromptu de Versailles. Dans sa
plutôt assez de faiblesse, pour solliciter et obtenir une défense de jouer cette pièce. Il eut même soin de faire afficher c
sa fin tragique. Il mit, selon quelques biographes, tant de chaleur à jouer le rôle d’Oreste d’Andromaque, que, par ses cris,
 ; la troupe du Palais-Royal était venue, comme nous l’avons annoncé, jouer , moins d’un mois après cette dédicace, à l’hôtel
es forces, et le détermina à ne rien devoir qu’à lui-même : la pièce, jouée en 1664 et imprimée peu après, n’offrait plus de
le du contrôleur de la bouche avec leur collègue Molière, parce qu’il jouait la comédie, qu’ils le lui témoignaient d’une mani
sa femme, ce qui faisait dire au marquis des Amours de Calotin, pièce jouée au Marais, dont nous avons déjà parlé : …… Pour
rand que les clavecins ordinaires, qui paraissait aller tout seul. Il jouait l’air que Raisin indiquait, et s’arrêtait dès qu’
pe d’enfants sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin, et de jouer sur le théâtre du Palais-Royal les jours extraord
oir bientôt figurer dans une scène qui menaça de devenir tragique. Il jouait les rôles de travestissement, où il était, dit Le
ais sa perte dut être sentie par les habitués du Palais-Royal, car il jouait avec un égal talent dans les deux genres. Il avai
. Mais Molière en fit les principaux frais : sa Princesse d’Élide fut jouée le 8 mai, second jour des fêtes. Puis, quand les
die des Fâcheux ». Le lendemain 12, le soir également, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une « comédie nommée T
es hypocrites…, qui fut trouvée fort divertissante ». Le mardi 13, on joua la comédie du Mariage forcé, « puis le Roi prit l
heure, à l’occasion du Tartuffe dont les premiers actes y avaient été joués , se trouve la distribution des rôles de La Prince
jart jeune, qui était habillé en vieillard pour la pièce qu’on allait jouer , se présenta sur la scène, « Eh ! messieurs, leur
e. La pièce fit peu d’argent ; néanmoins la troupe du Palais-Royal la joua quinze fois consécutives et la comprit dans des s
M. Racine, 24 livres. » « Le mardi 4 novembre, dit La Grange, on ne joua point, à cause de la mort de M. Du Parc. On a con
entation à la ville de La Princesse d’Élide, montée à grands frais et jouée vingt-cinq fois de suite. — Le 14 novembre, « J’a
sait alors le sujet du Festin de Pierre, songea à le mettre en scène. Jouée pour la première fois le 15 février 1665, cette p
dit un anonyme qui prit alors sa défense, quand vous fîtes dessein de jouer les tartuffes ? Si vous n’aviez jamais eu cette p
rimer dans leur édition des Œuvres de Molière telle qu’elle avait été jouée le premier jour, reçurent aussitôt l’ordre de fai
gs de ses ennemis acharnés. Appelé à Versailles avec sa troupe pour y jouer , le vendredi 12 juin, « Le Favori (comédie nouvel
r savoir. Mais quels témoignages auraient pu convaincre Perrault, qui jouait presque dans cette pièce le rôle de M. Josse, pui
rcé de l’aller chercher chez elle, et qu’elle se vit obligée de venir jouer dans son habit de ville. Elle fut accueillie par
e rôle jusqu’à la fin de sa carrière théâtrale. On prétend qu’elle le jouait encore à soixante ans. Le quatrain suivant, qui f
occasion : « La troupe fut surprise que la même pièce d’Alexandre fût jouée sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne. Comme la
t dès ce moment, il cessa de voir Racine. Honteux du rôle qu’il avait joué , celui-ci essaya de redevenir juste envers l’aute
emi. Assistant à la première représentation des Plaideurs, qui furent joués dans la même année que L’Avare, il s’écria : « Ce
terminé à prendre ce parti qu’après avoir vu les comédiens de Molière jouer de la manière la plus désespérante sa tragédie d’
it qu’il rougît enfin du rôle que la passion et l’envie lui faisaient jouer , soit que ses yeux se fussent dessillés, soit plu
tte pièce fit grand bruit et eut un grand succès à Paris avant d’être jouée à la cour. Chacun y reconnut M. de Montausier, et
nifeste qu’a pris l’anonyme, pour le rendre plus dramatique, de faire jouer à Molière un rôle inconciliable avec la noblesse
dans la tragédie et sut y faire preuve de talent. Le Sicilien ne fut joué à la ville que le 10 juin suivant, avec la dix-hu
ours après qu’il eut ajourné la représentation de ce chef-d’œuvre, on joua au spectacle de la cour une pièce intitulée Scara
ison de cela, répondit le prince, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se
, dont ces messieurs ne se soucient point ; mais celle de Molière les joue eux-mêmes, et c’est ce qu’ils ne peuvent souffrir
disait un d’eux, il semble qu’il ait un bref particulier du pape pour jouer des pièces ridicules, et que M. le légat ne soit
ntre l’autel, la farce aux prises avec l’Évangile, un comédien qui se joue des mystères et qui fait raillerie de tout ce qu’
obligeant et de plus avantageux pour Molière ; et certes, s’il n’eût joué que les précieuses, s’il n’en eût voulu qu’aux pe
rait rentrer en lui-même et considérer qu’il est très dangereux de se jouer à Dieu, que l’impiété ne demeure jamais impunie,
qu’elle contient, puisse soutenir que Molière, dans le dessein de la jouer , soit capable de la participation des sacrements,
nom du parlement, fit signifier à la troupe de Molière la défense de jouer L’Imposteur. La première permission ayant été don
qu’à son retour « il ferait de nouveau examiner la pièce et qu’ils la joueraient  ». Confiants en cette promesse, qui ne devait rec
tation du Tartuffe, mais M. le premier président ne veut pas qu’on le joue . » L’inventeur de cette pasquinade, qui tenait à
lettres et à l’estime du public pour que quelqu’un eût pu le croire «  joué  » ; et Molière, on admettant qu’il eût été assez
e) a souffert quelques difficultés : l’alcade ne voulait pas qu’on le jouât  ; mais enfin Sa Majesté consent qu’on le représen
une des répétitions de cette pièce, parut mécontent des acteurs qui y jouaient , et principalement de mademoiselle Beauval, qui f
blessait la morale, dont ils ne se souciaient point ; les autres les jouaient eux-mêmes, ce qu’ils ne pouvaient souffrir. Ce fu
s d’une charmante transfuge, mademoiselle Du Parc. Le 25 mai 1668, on joua au théâtre du Palais-Royal la première comédie cr
s fréquentes marques de sa bruyante admiration, et quand la pièce fut jouée il s’en montra le plus chaud prôneur : tant est v
sécutives. Repris deux mois après, il disparut encore après avoir été joué onze fois. On a souvent répété que ce fut l’étran
t pas alors une chose assez nouvelle pour paraître bizarre. Le Pédant joué , de Cyrano de Bergerac, La Princesse d’Élide et L
rpagon le rendait nécessaire, mais indistinctement dans tous ceux que jouait Béjart. Les succès d’Amphitryon et de George Dand
rticulière ; mais que Rohault, informé du rôle que l’on voulait faire jouer à son chapeau, le refusa. Cette anecdote ne saura
on. Mademoiselle Beauval, dont nous avons déjà eu occasion de parler, joua d’original le rôle de Nicole. Le Roi, auquel elle
e, grâce à l’intérêt que la belle-sœur de Molière avait à ce qu’on la jouât souvent, était restée au répertoire. L’auteur du
en pouvait faire un amusement agréable. La pièce de Psyché, que l’on jouait alors, seconda heureusement ses desseins et donna
ation du public à cet heureux hasard ; qu’il n’était pas difficile de jouer un personnage que l’on sentait naturellement ; qu
la veine de Molière fit succéder La Comtesse d’Escarbagnas ; elle fut jouée d’abord sur le théâtre de la cour, à Saint-Germai
lequel on n’a guère jeté encore qu’un jour très incertain. Molière ne joua-t -il pas Cotin et Ménage dans les rôles de Trissoti
sortir de là, sonner le tocsin à l’hôtel de Rambouillet, disant qu’il jouait ouvertement le duc de Montausier, dont en effet l
’elle lui dit : « Souffrirez-vous que cet impertinent de Molière nous joue de la sorte ? — Madame, j’ai vu la pièce, elle es
ron et tous ceux qui l’entouraient le sollicitèrent en vain de ne pas jouer  : « Comment voulez-vous que je fasse ? leur répon
vriers qui n’ont que leur journée pour vivre, que feront-ils si je ne joue pas ? je me reprocherais d’avoir négligé de leur
ris on dénie La terre après le trépas À ceux qui pendant leur vie Ont joué la comédie, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots
avoir reçu le sacrement de confession dans un moment où il venait de jouer la comédie. L’archevêque ne s’exécuta qu’à moitié
ore lui fallait-il en consacrer une partie à l’étude de ses rôles. Il joua dans presque tous ses ouvrages ; ce fut lui qui c
e laisser écouler que peu de temps avant de lui donner son nom, enfin joua si bien la bonne foi et l’amour, qu’on le rendit
à quinze sous. Le prix des autres places fut doublé. On fut obligé de jouer la pièce plusieurs fois par jour. » Pour éviter t
s places fut doublé, comme le pense un commentateur, mais qu’elle fut jouée deux fois par jour. À cette époque le spectacle c
ations contraires. C’est le moyen d’avoir à peu près doublement tort. Jouer au double, ce n’était pas augmenter le prix de to
int-Martin au 15 février, « très expresses inhibitions et défenses de jouer passé quatre heures et demie au plus tard ; et, p
suivant par les éloges que lui donnent l’annonce et l’affiche. On ne joue la comédie que trois jours de la semaine pour don
gerie fût achevée quand on m’a averti qu’après Les Précieuses on doit jouer au Petit-Bourbon Ménage hypercritique, le Faux Sa
« Vous ne fîtes jamais mieux que de faire publier, avant que de faire jouer votre Critique, que l’on vous avait envoyé un bil
yé un billet par lequel on vous menaçait de coups de bâton si vous la jouiez . Plusieurs personnes ont cru que cela était vérit
ne donna ensuite, jusqu’au 11 septembre, que des pièces où Molière ne jouait pas. 52. Le Registre de La Thorillière de 1663-6
n 1688, et c’est trente ans auparavant, le 28 avril 1659, que Molière joua pour la première fois Héraclius, qui fut redonné
ent été appelés le 21 juillet à Fontainebleau, où ils séjournèrent et jouèrent « quatre fois La Princesse d’Élide devant M. le l
ment Le Tartuffe, et, outre les représentations publiques, on alla le jouer cinq fois en visite, usage bien près d’être aband
r ses compatriotes de Monsieur de Pourceaugnac, car cette comédie fut jouée le 6 octobre 1669, tandis qu’Élomire hypocondre,
 livres 10 sous, la seconde à 1 669 livres. Les deux pièces ayant été jouées presque simultanément, on en alterna les représen
que les frères Parfait ont faite de cette même erreur, est celle qui joua réellement le rôle d’Aglaure, et peu après, à la
e fut successivement utilité à trois livres par spectacle, quand elle jouait , receveuse au bureau des places, et enfin, lorsqu
d’amuser notre cher cardinal. Corneille lui a lu une comédie qui sera jouée dans quelque temps (Pulchérie), et qui fait souve
20 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
t la cour (24 octobre 1658), à la suite duquel elle eut permission de jouer alternativement avec les Italiens sur le théâtre
r eux dans la salle, et donna ses représentations les jours où ils ne jouaient pas, c’est-à-dire les lundi, mercredi, jeudi et s
e retour à Paris, rapportait dans son bagage deux grandes pièces déjà jouées en province : L’Étourdi, ou les Contre-temps et L
Fabio se moque de ses avis. La prudence de Virginia le rassure ; elle joue très bien son rôle : le jour elle fait semblant d
rdon. Ricciardo finit par déclarer le fait, craignant que Pandolfo ne joue l’ignorant par ruse. Il le prie de ne point maltr
ns s’astreindre à réciter leurs rôles. Cela ressort des scènes qu’ils jouaient , à preuve celle qui est rapportée par Sauval : «
issement donné par le cardinal Mazarin au château de Vincennes. « Ils jouèrent tous ensemble sur un sujet qu’ils concertèrent »,
ilège presque exclusif. Elle en profita ; elle conserva l’habitude de jouer , après la grande pièce, surtout quand celle-ci ét
2 juin, la troupe est allée à Versailles, par ordre du roi, où l’on a joué Le Favori (tragi-comédie de madame de Villedieu)
un des interlocuteurs de La Vengeance des Marquis 42 ; il n’osait les jouer autrement, mais à la fin il nous a fait voir qu’i
rille, le valet de L’Étourdi et du Dépit amoureux, rôles qu’il aurait joués avec le masque, suivant l’étymologie du nom (masc
amis, et accommoda au théâtre français les Précieuses qui avaient été jouées sur le leur et qui leur avaient été données par u
vanciers pour l’œuvre qui suivit : Sganarelle, ou le Cocu imaginaire, joué le 28 mai 1660. On cite ordinairement comme ayant
l’ancien canevas d’Il Medico volante, au temps où Molière l’avait vu jouer dans le midi de la France, et avant qu’Arlequin,
21 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VI, « Le Mariage de Figaro » »
n descend vers le peuple, les choses deviennent plus sérieuses. On ne joue plus avec le sentiment : il emplit l’âme, il la b
 » Le Mariage de Figaro fut présenté aux comédiens en 1781. Il fut joué le 27 avril 1784. Pendant trois ans, le pouvoir r
27 avril 1784. Pendant trois ans, le pouvoir refusa l’autorisation de jouer la pièce : cette résistance en décupla la portée.
nt de police, le garde des sceaux, le roi la déclarèrent impossible à jouer . Beaumarchais avait pour lui tous les esprits cur
’en aurait pu faire la pièce défendue. « Le roi ne veut pas qu’on la joue , disait-il, donc on la jouera. » On va la jouer s
défendue. « Le roi ne veut pas qu’on la joue, disait-il, donc on la jouera . » On va la jouer sur le théâtre des Menus, quand
i ne veut pas qu’on la joue, disait-il, donc on la jouera. » On va la jouer sur le théâtre des Menus, quand un ordre du roi l
e du roi l’interdit. Mais Beaumarchais a sa revanche : le Mariage est joué chez le comte de Vaudreuil, à Gennevilliers, deva
censeurs successifs y eurent passé, les comédiens eurent le droit de jouer la pièce dans leur nouvelle salle (l’Odéon actuel
ire La Blache, contre le conseiller Goëzman (1773). Cependant il fait jouer son Barbier de Séville (1775), écrit son Mariage
n Barbier de Séville (1775), écrit son Mariage de Figaro, qui ne sera joué qu’en 1784. Il court tous les chemins de l’Europe
où il ne retrouve pas le succès des Mémoires contre Goëzman. Il fait jouer en 1787 l’opéra philosophique de Tarare, en 1792
22 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Les deux Tartuffe. » pp. 338-363
deux l’un dans l’autre, il n’y faut guère songer. Or, si le comédien joue le premier Tartuffe, il fera rire ; mais l’action
endra totalement absurde. (Vous me direz : Qui s’en apercevra ?) S’il joue le second, la pièce redeviendra raisonnable ; mai
que moi… Du temps de Molière, conformément à sa pensée, Tartuffe fut joué en « comique » et même en « valet comique » ; et
rôles se bornait presque à des habits de livrée. Aussi l’habitude de jouer chaque soir Hector ou Crispin avait rétréci le ta
it leur horizon ; leur unique tâche étant de faire rire, Tartuffe fut joué comme valet, et, peu à peu, ce grand rôle ne fut
iques aux premiers rôles. Vanhove, Naudet, Molé, Baptiste aîné, Damas jouèrent surtout ce que j’ai appelé « le second Tartuffe »
essé. Onuphre n’est pas dévot, mais il veut être cru tel… Aussi ne se joue-t -il pas à la ligne directe, et il ne s’insinue jam
hérénice pour être fidèle à son mari, ce leur est assez : laissez les jouer un jeu ruineux, faire perdre leurs créanciers, se
rès conforme au caractère qu’il a ou qu’il se donne, et au rôle qu’il joue dans la maison. Et même, si j’ose dire toute ma p
 » De qui la sacrilège et trompeuse grimace Abuse impunément, et se joue à leur gré De ce qu’ont les mortels de plus saint
artuffe est un, et il n’y a qu’un Tartuffe. Seulement l’acteur qui le jouera fera bien de se souvenir, après tout, de la figur
23 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
gnées d’une transparence d’eau, ces mains fluettes et douloureuses où jouent des lumières de cire : tout ce musée de virginale
ustice dans le monde ? Je passais aujourd’hui sur un quai. Des gamins jouaient . Le plus grand a dit : « Il faut faire un tribuna
ante et bouffant de la jupe, les yeux de son métier sous le voile qui joue sur le rose de son teint, une torsade d’or dans l
e de notre pièce absolument comme si elle avait des chances pour être jouée , se charge de la lire, et nous éblouit de la dist
veuve d’un mapa : Mme Ganneau. Tout le temps du dîner, Gautier semble jouer une comédie italienne avec les bonnes de la maiso
uce tournée, pendant que la plus jeune des deux filles se pose sur la joue , une mouche faite de je ne sais quoi de noir, en
Puis une heure après, vous la voyez au piano, elle ôte ses gants pour jouer quelque chose… vous restez l’œil fixé sur ses gan
e sourdine à sa blague amusante. On cause de la pièce des Deux Sœurs, jouée hier, et absolument chutée, et que la princesse,
eau d’une Napoléon. 19 août La joie de voir bientôt notre pièce jouée , un peu mêlée de tressaillement et d’angoisse, et
rbes et mettent le sien au second plan, qu’il y a longtemps qu’il n’a joué , qu’il veut créer quelque chose, et que notre rôl
e chapitre, des diplomaties de communautés, avec une grande vanité de jouer des hommes et des femmes pour le spectacle de l’i
re particulier que les autres. Rien de réservé, de diplomatique. S’il joue quelque chose, c’est plutôt la rondeur. Il s’invi
qui est allé lire notre pièce à Mme Plessy et essayer de la décider à jouer son premier rôle de mère. Nous attendons en compa
byzantin, très fatiguée. Mme Plessy se décide, non sans hésitation, à jouer , mais elle exige une excellente composition. Dans
t détestable et ne se cachait pas de le lui dire. Il voulait qu’il le jouât en soutane, et Got précisément, à cause des circo
soutane, et Got précisément, à cause des circonstances, ne voulait le jouer qu’en lévite. Cette altercation entre l’auteur et
Elle nous a dit ce joli mot : « C’est le premier rôle de maman que je joue … après cela, elle est si coupable ! » 11 septe
de mère, maintenant qu’il y a eu pour engager les uns et les autres à jouer , plus de démarches, de courses, de diplomatie dép
out épuisé auprès de lui sans succès. Delaunay ne veut décidément pas jouer , et demande, pour y être forcé, un procès. 25
n de chacun. Aujourd’hui Thierry nous déclare qu’il est impossible de jouer la pièce dans ce moment, qu’il faut la remettre a
lonté d’un seul acteur qui a reçu notre pièce à boule blanche, et qui joue , tous les soirs, dans Musset, des rôles aussi jeu
aussi jeunes que celui, dont il a prétexté la jeunesse pour ne le pas jouer . Du reste, nous savons à peu près le fond de l’af
ous savons à peu près le fond de l’affaire. Delaunay nous a dit qu’il jouerait notre pièce, la répéterait le lendemain du jour o
Delaunay accepte le rôle, qu’il faut revenir, que la pièce doit être jouée le 1er décembre. Le théâtre est vraiment une terr
comprend chaque jour quelque chose de nouveau. C’est ainsi qu’elle a joué toute notre pièce de répétitions en répétitions,
n répète au trou du souffleur. La pièce commence à être admirablement jouée . Mme Plessy est presque toujours sublime, oui sub
douce émotion mourante. 30 novembre En me voyant si près d’être joué aux Français, je commence à croire qu’il pourrait
Bréville. En regardant, en écoutant ce monde aller, dire votre prose, jouer la vie de votre création ; en voyant cette scène
t d’abord Worth et sa femme, sans l’inspection desquels Mme Plessy ne joue jamais, et avec eux tout le monde des modistes et
 : « Il y a vingt ans qu’on n’a vu, aux Français, une pièce montée et jouée comme celle-ci ! » 5 décembre Une bonne nui
c ne trouverait pas notre pièce parfaite, elle est si remarquablement jouée , que le jeu des acteurs doit emporter le succès.
ouissement, qu’une foule très éclairée. Soudain, nous entendons qu’on joue . Le lever du rideau, les trois coups ; ces choses
oreilles. La soirée est presque bonne et les acteurs peuvent un rien jouer , et c’est un vrai rayon que l’embellie qui passe
ras fait un peu de théâtre ! 11 décembre Notre premier acte est joué absolument comme une pantomime. On ne laisse pas
eur de la chose, c’est ce fait : avant notre pièce, aujourd’hui, on a joué Les Précieuses ridicules. Ils ont sifflé. Ils ont
24 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules De La Madenène » pp. 173-187
imagination. Elle y est, et la preuve, — ne riez pas, — c’est qu’on y joue des tragédies ! « En 184… (c’est ainsi que s’ou
entation de La Mort de César. Depuis quelques années on s’était mis à jouer des tragédies dans nos villages du Comtal. Pour l
ent offrir la bataille aux villages ennemis. » Or, à cette tragédie jouée à Montalric, il y avait, au milieu de la foule co
inq livres. Une tragédie de Voltaire, qu’un paysan du Midi veut faire jouer à la fête votive de son village, parce qu’il a au
e sable qu’on appelle dans le pays des saffras. « Le pic et le ciseau jouent à l’aise dans ces roches sablonneuses mêlées de c
un initiateur de vocation, qui pût s’atteler à ce projet de la faire jouer , cette tragédie, dans son village, malgré l’indif
les plus lourds à soulever, les plus attachés à la terre, et qui fait jouer un jour, et qui qu’en grogne, sa tragédie devant
a Madelène. Lorsque, dans le cours du roman, Espérit parvient à faire jouer sa tragédie, il éclate tout à coup, à la représen
25 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ciété qui allait si gâtaient à l’abîme, il eût trouvé des reines pour jouer tout haut le rôle de Suzanne, des ducs et pairs p
r son palais, ses victoires et ses amours, il fut permis à Molière de jouer à la cour ses trois premiers actes. — De Versaill
ons royales. D’ailleurs, les uns et les autres, ceux qui l’avaient vu jouer et ceux qui l’avaient entendu lire, ne savaient d
demanda pas, elle était trop occupée à préparer ses ajustements, pour jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À l
le vieux parti royaliste et dévot se réveille, il s’oppose à ce qu’on joue ce drame que déjà il sait par cœur. Molière, en c
us donner Tartuffe, mais M. le premier président ne veut pas qu’on le joue . » En ce temps-là, ce n’était pas la mode encore
me offert à Molière double part toutes les fois que sa comédie serait jouée (en effet cette double part fut payée à Molière,
 XIII, qui s’occupe à propager ce terrible chef-d’œuvre. La pièce fut jouée avec cet ensemble de comédiens excellents, auquel
de cette première représentation si décisive, il trouva sa femme qui jouait le rôle d’Elmire si parée, si attifée, et si pimp
lait ni changer sa robe, ni couvrir sa gorge et ses bras, ni pâlir sa joue , ni jouer, comme il convient, ce beau rôle d’Elmi
hanger sa robe, ni couvrir sa gorge et ses bras, ni pâlir sa joue, ni jouer , comme il convient, ce beau rôle d’Elmire que Mol
oir, la coquetterie de cette femme les eût sauvés. Enfin la pièce fut jouée , aux grands applaudissements de la multitude. Ell
ravages d’un coup de feu, les blessures que fait une épée. Allez donc jouer pareille comédie en présence de vieux généraux bl
poètes comiques au moins pour faire une comédie ; trois comédiens qui jouent  : celui-ci la tragédie, celui-là la comédie, et c
e frapper. Mais non ! il faut que celui-là meure debout, le fard à la joue et le sourire aux lèvres. En vain ses amis veulen
riers qui n’ont que leur journée pour vivre : que feront-ils si je ne joue pas ? » Grande leçon donnée à nos comédiens des d
affranchi d’un seul des devoirs de sa profession. Il avait promis de jouer , et déjà frappé du mal qui allait le tuer en plei
n bat des mains, on applaudit, on trouve que Molière n’a jamais mieux joué . En effet, regardez comme il est pâle ! Le feu de
uffrance interne ; non, je ne veux pas vous montrer ce grand mort qui joue ainsi la comédie, on le trouverait plus touchant
sien ; elle a encore la pièce de bœuf dans l’estomac, et le hâle à la joue  ; rien de mignard, rien de cherché, pas de petite
lle : L’honneur, ô Mascarille, est une belle chose ! L’Étourdi fut joué pour la première fois à Lyon en 1653, à Paris cin
Molière, et qui ne voulut aimer (la maladroite !) que le seul Racine, jouait le rôle d’Hippolyte ; Pandolphe, c’était Louis Bé
l’ancienne comédie a cela de bien fait que presque toujours elle est jouée avec ensemble ! Une comédie de Molière, c’est l’a
chaque rôle a son prix ; donc pas de dispute entre les acteurs, à qui jouera ceci et ne jouera pas cela ! Tout rôle est bon, d
prix ; donc pas de dispute entre les acteurs, à qui jouera ceci et ne jouera pas cela ! Tout rôle est bon, dans ces œuvres pop
qu’une scène, il est le meilleur de l’emploi ! Les confidents même y jouent un grand rôle, et souvent le confident l’emporte
e grande quantité de comédiens obscurs qui n’ont rien à gagner à bien jouer de si petits rôles ! Ajoutez que la plupart du te
de si petits rôles ! Ajoutez que la plupart du temps, si la pièce est jouée par un comédien ou par une comédienne célèbre, il
circule plus légèrement dans mes veines, que la chaleur revient à ma joue et la paix à mon cœur ? — Orchestre, mon ami, rie
origine par son vagabondage. En ce temps-là Molière ne s’amusait qu’à jouer la comédie et non pas à en faire. Si parfois il i
ent pas un seul instant ; il est patient et rusé comme le renard ; il joue avec ses victimes, et quand il voit une dupe, il
là le grand rôle de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on le joue bien, on joue tous les autres, même celui de Figa
ôle de l’emploi, le rôle unique peut-être ; quand on le joue bien, on joue tous les autres, même celui de Figaro. À ces caus
petites figures qui me ressembleront comme deux gouttes d’eau, qui se joueront continuellement dans la maison, qui m’appelleront
Boileau. Or, cette comédie du Mariage forcé, écrite par ordre du roi, jouée devant Sa Majesté en plein Louvre, et applaudie à
» Comme tout cela est charmant ! comme tout cela aurait besoin d’être joué avec beaucoup de goût, de retenue, de modestie, e
, peuvent à peine échanger un tendre regard. Que diable ! c’est faire jouer pendant toute cette pièce, un bien triste rôle à
e sa place dans l’histoire ; car, ne l’oubliez pas, cette comédie est jouée , pour la première fois en 1790, et nous n’étions
urs un grand avenir devant eux, témoin un jeune homme qui a très bien joué le rôle d’Alceste à côté de mademoiselle Mars, et
charmante et élégante famille de jeunes gens et de jeunes femmes qui jouent , dans ses compositions faciles, le drame éternel
ourra me donner des leçons d’élégance, de politesse, et m’apprendre à jouer convenablement Le Misanthrope ? » Or ce comédien-
é le rôle, et avec quelle tristesse et quelle brusquerie il devait le jouer  ! Célimène, c’est sa femme, Armande Béjart, cette
euvent raisonnablement apporter dans la société de leurs amis, où ils jouent le rôle facile de despote et de tyran : à savoir,
vous laisse à penser si cette comédie du Misanthrope devait être bien jouée , avec quelle verve, quel naturel, quel éclat, que
au gré de notre cœur, Célimène, Henriette, Elmire, et comme elle les jouait ces grands rôles dont elle avait les traits, la c
parler qu’à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et quel charme elle jouait ce rôle d’Elmire exposée aux funestes tentatives
le rôle de Célimène, mademoiselle Mars a compris le rôle et elle l’a joué , comme il est impossible de le mieux jouer et de
compris le rôle et elle l’a joué, comme il est impossible de le mieux jouer et de le mieux comprendre. Autant elle jouait le
t impossible de le mieux jouer et de le mieux comprendre. Autant elle jouait le rôle d’Elmire dans Tartuffe, avec travail, ave
remblement, avec une contrainte admirablement dissimulée, autant elle jouait avec abandon, avec sécurité, avec amour, la Célim
udes, et voilà pourquoi vous trouverez que la comédie de Marivaux est jouée , et passablement jouée, partout, en Europe, Plus
vous trouverez que la comédie de Marivaux est jouée, et passablement jouée , partout, en Europe, Plus d’une fois nous avons v
vous voulez revoir mademoiselle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer , par une autre comédienne, Les Fausses Confidence
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
senza commedie), pièce dont Cintio del Sole était l’auteur et qui fut jouée au mois de juillet suivant, un panégyrique de Sca
ntraint de retirer son œuvre du théâtre, les Italiens continuaient de jouer impunément leur parade qui ne scandalisait person
Riccoboni déclare lui-même avoir arrangée pour sa groupe alors qu’il jouait à l’Hôtel de Bourgogne pendant la minorité de Lou
rs de cette année. Il faudrait donc supposer que les Italiens eussent joué cet intermède bien avant leur pièce du Triomphe d
’emplacement où se trouve aujourd’hui le passage du Pont-Neuf ; ils y jouèrent alternativement jusqu’en 1680. À cette date, la t
ns, à qui les Français payèrent une indemnité de 800 livres, allèrent jouer à la salle de la rue Mauconseil, et y jouèrent to
é de 800 livres, allèrent jouer à la salle de la rue Mauconseil, et y jouèrent tous les jours, excepté le mardi et le vendredi.
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
comédie française s’en montra plus d’une fois jalouse : les Italiens jouaient des pièces françaises ; les comédiens français pr
tenue par subtilité, eut son effet, et depuis, les comédiens italiens jouèrent presque exclusivement des pièces françaises. La c
es pièces françaises. La comédie des Chinois, de Dufresny et Regnard, jouée par les Italiens le 13 décembre 1692, contient pl
ature de Mademoiselle Champmêlé ou Chamelay, comme écrit Gherardi, et jouait avec Pasquariel la fameuse scène du Cid : Rodrig
aise, une scène de genre, comme nous disons aujourd’hui. La troupe ne joue presque plus rien de son répertoire national. Ce
Prenez le recueil d’Évariste Gherardi, qui nous a conservé les pièces jouées par les Italiens à l’Hôtel de Bourgogne : vous y
ins, je vous en prie. ARLEQUIN. Il ne nous faut pas recommander cela. Jouez seulement bien votre rôle ; et quand je vous enve
ent leur argent en terre. Un peu plus loin, en effet, nous voyons se jouer la comédie de la banqueroute, suivant le programm
De là, elles vont souper chez quelque ami choisi. Après le souper, on joue , ou l’on court le bal, selon les saisons. Et puis
it le théâtre le premier dimanche de septembre : à La Foire de Bezons jouée par les Français le 14 août 1695, succède, à l’Hô
28 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre I. La tragédie de Jodelle à Corneille »
avec les Odes de Ronsard, apparut la Cléopâtre de Jodelle303, qui fut jouée par l’auteur et ses amis à l’Hôtel de Reims, deva
es poèmes enfin, et non des drames. Elles ont été récitées plutôt que jouées par des jamateurs lettrés devant des auditeurs ra
rs leurs représentations. Ils se risquaient, malgré l’édit de 1548, à jouer des mystères sacrés, déguisés parfois sous les no
arfois sous les noms nouveaux de tragédies ou de tragi-comédies : ils jouaient des moralités, des mystères profanes, histoires e
du théâtre français. Car il semble bien que Hardy ait le premier fait jouer des tragédies devant le vrai public, le premier t
ançais, si l’on s’imaginait en avoir fini avec les mystères dès qu’on joue des tragédies : c’est une erreur que l’on commet
es tragédies de Hardy étaient les œuvres de sa jeunesse, composées et jouées pendant le séjour de sa troupe en province. Il se
sique des unités dans la Préface de Silvanire. Enfin, en 1634, il fit jouer Sophonisbe, la première tragédie régulière qu’on
ération faisaient volontiers, Corneille avait pris un drame espagnol, joué à Valence en 1618, las Mocedades del Cid 314 de G
rançais, 15 vol. in-12, 1735 et suiv. 302. L’Antigone d’Alamanni fut jouée devant la cour de François Ier. 303. Étienne Jod
r de François Ier. 303. Étienne Jodelle (1532-1573), né à Paris, fit jouer sa Cléopâtre captive en 1552. Il mourut à quarant
29 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328
plus grave, — la suppression du septième tableau, disant : « Je vous jouerai , et je vous jouerai avec ce tableau, si vous l’ex
ppression du septième tableau, disant : « Je vous jouerai, et je vous jouerai avec ce tableau, si vous l’exigez », mais, pour m
s, à tout auteur amoureux de son art, d’espérer que ses pièces seront jouées après sa mort, telles qu’elles ont été écrites, t
glise, que dans l’après-midi il est à une répétition, que le soir, il joue . Et par là-dessus il passe une partie des nuits à
pantomime de Margueritte, et de la pièce de Bonnetain, qui doit être jouée par Antoine. Tout est à vau-l’eau. Une opération
et payés raisonnablement, il se voit directeur d’un théâtre, où l’on jouera cent vingt actes par an, — un théâtre où l’on déb
r quel que soit le succès d’une pièce, son idée serait qu’elle ne fût jouée que quinze jours, quinze jours au bout desquels,
ibre de la porter sur une autre scène. Quant à lui qui continuerait à jouer , il ne demanderait qu’un traitement de douze mill
épétition finie, on cause pantomime, et je conseille à Margueritte de jouer sans blanc : le plâtrage, tuant sous sa couverte,
on réelle d’une chose arrivée. C’était un très grand acteur, engagé à jouer pour une société, une société seule. Sa belle-mèr
inspirée par le son des cloches, a un grand caractère. Puis, il nous joue des pavanes, des passecailles, des menuets, où, a
e rôle du comte, le rôle de soutènement de la pièce. Mlle Leroux doit jouer la chanoinesse, et Mevisto, Boussanel. Quoiqu’un
espère toujours avoir prochainement cette salle qui lui permettra de jouer une centaine d’actes, par an, et faire jaillir de
pièce de Sardou au Vaudeville, et que vous ne serez probablement pas joué à l’Odéon. » Hervieu et Rosny surviennent, et l’o
s été seulement rêvée… Ah ! c’est fait pour moi, cette pièce qu’on ne jouera pas, après sa réception, son annonce toute l’anné
cherchant une dans le roman, et se voyant empêché de la faire. Il me joue presque une des scènes qui est en germe dans son
ures, et me donne une fièvre de la cervelle, où tout éveillé, je vois jouer la pièce, dans des transports d’enthousiasme d’un
rmichonnante dans sa fourrure, et qu’on tient éveillée, et qu’on fait jouer , en lui promettant un biscuit, une bambine qui es
ibre, c’est autre chose, et ça se comprend très bien, qu’Antoine vous joue . » Aurait-il, quand je l’ai fait tâter par Febvre
r, le Journal des deux frères. Colombey n’a qu’un bout de rôle, qu’il joue d’une manière merveilleuse. C’est la fin d’une iv
esse, dans laquelle remontent des renvois de vin mal cuvé. De le voir jouer ainsi, cette scène, ça me rend aujourd’hui tout à
, au théâtre, les choses dangereuses ne le sont pas, quand elles sont jouées par des acteurs de grand talent. Une remarque. Ce
pas la subir, car Porel ne lui fait aucune observation, et le laisse jouer , comme il veut. Oh ! ce Porel, il faut bien l’avo
attendu de Saint-Pétersbourg, m’annonçant qu’Henriette Maréchal a été jouée avec un grand succès, au Théâtre Michel. La vie d
à la suite du coup de lancette, une crise de nerfs, et est obligée de jouer , le cou et la tête tout empaquetés. Il est amusan
eté noire de son rôle, il s’écrie : « Vous êtes heureux qu’on ne vous joue pas dans un port de mer, les marins monteraient s
etite fille âgée de deux ans, disait au sujet de sa fluxion : « Maman joue Geminie de M. Goncou, et maman est enflée. » L
’annonce que la salle est pleine d’un monde chic. Réjane qui vient de jouer le tableau des fortifications est rappelée, et ap
nt. Là-dessus, un conseil charitable que je vous donne, Monsieur : ne jouez plus trop de cette rengaine, le bourgeois même, j
30 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420
es Grecs n’avoient point de comédiennes : les rôles de femmes étoient joués par des hommes masqués. L’amour eût été ridicule
Andrienne. Le pathétique commence dès le premier acte : on va la voir jouer , dans le même esprit qu’on court à Inès, ou à Zaï
era manqué. On ne s’attachera plus à peindre les sottises humaines, à jouer les ridicules qu’on remarque dans la société. On
, elle est froide dans tout le reste. L’auteur se flattoit de la voir jouer par les comédiens ; mais ils ont donné la préfére
au public dont on avoit eu les acclamations, aux acteurs qui avoient joué supérieurement & dont on copioit, d’une maniè
ls n’y sont attaqués qu’indirectement. Seroit-ce un crime, dit-il, de jouer quelquefois ceux qui jouent tous les jours les au
irectement. Seroit-ce un crime, dit-il, de jouer quelquefois ceux qui jouent tous les jours les autres. La Mothe avoit dit que
s les Romains sur le leur. Valère Maxime rapporte que des femmes nues jouèrent dans une pièce où l’infâme Héliogabale représento
xcès de vin ? » Les comédiens sont flétris. Mais, si du moment qu’on joue la comédie on doit être réputé infâme, tant de ro
ces, tant de magistrats, tant de prêtres, tant de religieux qui l’ont jouée , ou qui la jouent le seront aussi. D’où vient en
strats, tant de prêtres, tant de religieux qui l’ont jouée, ou qui la jouent le seront aussi. D’où vient en fait-on représente
avoir rapport à un acteur ou une actrice ? car il n’importe pas qu’on joue par amusement ou pour gagner sa vie : si la chose
gation, aux temps, aux lieux, aux personnes. Aux temps, pour qu’on ne joue pas toute l’année, & à toute heure comme autr
l’office divin ; attention toujours gardée par les comédiens, qui ne jouent qu’entre cinq ou six heures, & qui donnent re
de paroisse, en Angleterre, qui tiennent des guinguettes, & qui y jouent du violon pour amuser les buveurs. L’apologiste d
elles les rend préférables à la vertu ; que les plus grands scélérats jouent sur le théâtre le plus beau rôle ; qu’ils y paroi
ment que les comediens Italiens, chassés de Paris en 1694, pour avoir joué des pièces licentieuses. Cette même déclaration d
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
chambre, Scaramouche prend une guitare, s’assied sur un fauteuil, et joue en attendant que son maître arrive. Pasquariel vi
e la plus persuasive. Ce qui fit dire à un grand prince qui le voyait jouer à Rome : “Scaramuccia non parla e dice gran cose,
a Pazza o Achille in Sciro : elle avait, du reste, été antérieurement jouée à Venise, en 1641, sur le Teatro novissimo della
de famille, la plupart Parisiens de naissance, s’étant associés pour jouer la comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre, d
e nommait Turi, de Modène. Ange-Auguste-Constantin Lolli, de Bologne, jouait le personnage du docteur Gratiano Baloardo. Le fi
e, et que toute retendue du monde n’est qu’un vaste théâtre où chacun joue son différent rôle. Regardez donc favorablement,
es bohémiennes. Le Temps fait, à propos du méchant tour que celles-ci jouent aux deux nigauds, la réflexion suivante : IL TEM
ux souvenirs parmi les contemporains, que lorsque huit ans après, fut joué L’Amour médecin de Molière, les hommes qui, comme
de vogue ; ils étaient les héros comiques du moment ; on leur faisait jouer des scènes burlesques, même à la ville, et hors d
32 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37
ant, qui a commencé par lire Clélie, et qui s’en souviendra toujours, joue la comédie dès ses premières années, et tout déso
t pour premier don la facilité), avait composé un opéra-comique qu’on joua à Saint-Aubin, et dans lequel la jeune comtesse d
aille et argent, mes longs cheveux abattus et des ailes bleues. Elle joua si bien, elle réussit tant, qu’on lui laissa pend
ne rare virtuose : musette, clavecin, viole, mandoline, guitare, elle jouait de tout à merveille, mais la harpe était de préfé
le, mais la harpe était de préférence son instrument. La méthode d’en jouer était encore dans l’enfance : Mme de Genlis, avec
château de Genlis, où elle passe une saison, elle trouve le temps de jouer la comédie toujours, de faire de la musique, d’éc
aillaient, le menuisier, le tisserand, le vannier, etc. J’apprenais à jouer au billard et quelques jeux de cartes, le piquet,
ou d’éducation que Mme de Genlis composait à cette époque et faisait jouer à ses propres filles : c’étaient de petites coméd
ût pour le théâtre, elle imagina de mettre en action et de leur faire jouer dans le jardin, où les décorations artificielles
dit très justement de son style, comme on le disait d’une actrice qui jouait avec plus de sagesse que de mouvement : Elle est
33 (1881) Le naturalisme au théatre
ant de tout, de mes œuvres particulièrement, à l’exception des pièces jouées . Je n’ai qu’une façon de répondre : réunir mes ar
paraison qui me poursuit et dont je me débarrasserai ici. On vient de jouer pendant de longs mois, à l’Odéon, les Danicheff,
n est ainsi de toutes les pièces historiques, aucune ne pourrait être jouée devant les sociétés qu’elles ont la prétention de
ous soyons mis à fabriquer des pièces d’exportation, qui peuvent être jouées partout, parce qu’elles n’ont justement pas d’acc
rsqu’un romancier publie un roman et lorsqu’un auteur dramatique fait jouer une pièce. Voilà le volume en vente. J’admets que
ra de lui-même la haute place à laquelle il a droit. Au contraire, on joue la pièce. L’auteur dramatique y a risqué, comme l
simple : j’avais déjà l’esprit infecté par les pièces que j’avais vu jouer , je croyais déjà à mon insu que le théâtre est un
e me souviens de ma jeunesse passée dans une petite ville. Le théâtre jouait trois fois par semaine, et j’en avais la passion.
évoque en imagination, les yeux braqués sur la scène, le jour où l’on jouera son œuvre, l’effare au point qu’il devient imbéci
au lendemain d’une première représentation, de savoir si l’œuvre sera jouée cent fois, ou si elle ne le sera que dix. Les cri
s. C’est déjà là un fait caractéristique. J’ai vu une troupe anglaise jouer dans un théâtre de Paris ; la salle était vide, e
renaissance, il s’agissait simplement d’ouvrir un nouveau théâtre qui jouerait , aux frais de l’État, toutes les œuvres dramatiqu
iver au public. Ce qu’il faut dire, c’est que toute bonne pièce a été jouée , c’est qu’on ne pourrait citer un drame ou une co
il n’y a plus de directeur pour le recevoir, plus d’artistes pour le jouer , plus de public pour l’entendre. Mais c’est une i
ravaillent à son succès, fatalement, jouant le rôle qu’ils sont venus jouer . Tout cela est mathématique, tout cela est régi p
ême de notre théâtre national. L’ancienne parade de foire, le mystère joué sur des tréteaux, toutes ces scènes dites en plei
équilibrées, les tragédies et les comédies du dix-septième siècle, se jouaient entre trois lambeaux tendus sur des perches. L’im
tous les jours. Nous avons eu les tragédies de Voltaire, où le décor jouait déjà un rôle ; nous avons eu les drames romantiqu
te reproduction minutieuse, est que cela nuit à l’intérêt de la pièce jouée . J’avoue ne pas bien comprendre. Ainsi, on soutie
il faut aimer voir les acteurs vivre la pièce, au lieu de les voir la jouer . Il y a là toute une nouvelle formule. Scribe, pa
cle des évolutions littéraires, qui se soucie peu au fond de la pièce jouée , presque toujours médiocre, et qui la regarde com
r vrai où monte Suzel est en bois et en carton, que le cercle où l’on joue , dans le Club, n’est, en somme, qu’une habile tri
cial soit fait sur l’histoire des décors, depuis les tréteaux où l’on jouait les Mystères, jusqu’à nos scènes actuelles qui se
a disparition. Les décors y sont d’autant plus à leur place, qu’ils y jouent le principal rôle. Le public s’y amuse ; ceux qui
e à la tête. Du moment où les maîtres, il y a deux siècles, faisaient jouer des chefs-d’œuvre sans décors, nous sommes ridicu
ignore l’homme physiologique. Dès lors, le milieu n’a plus de rôle à jouer , le décor devient inutile. Peu importe le lieu où
s sortes. Eh bien ! il devient dès lors évident que, si Harpagon peut jouer son drame dans n’importe quel lieu, dans un décor
écor quelconque, vague et mal peint, le père Grandet ne peut pas plus jouer le sien en dehors de sa maison, de son milieu, qu
u milieu des discussions. Ce qu’on paraît ignorer, c’est que, si l’on jouait aujourd’hui, à la Comédie-Française, une pièce de
se, une pièce de Corneille, de Molière ou de Racine, comme elle a été jouée à la création, on se tiendrait les côtes de rire,
a tentative semblera ordurière. Ajoutez que beaucoup de rôles étaient joués sous le masque. Cela du coup tuait l’expression,
ant se déshabiller, en la trouvant vêtue d’un costume magnifique pour jouer le rôle d’une femme « qui est incommodée » dans l
de la vérité ! Mademoiselle Clairon ne devait pas s’en tenir là. Elle joua l’Electre, de Crébillon, huit jours plus tard. Ma
ui qui étonna, mais qui fut accepté. Plus tard, il s’enhardit jusqu’à jouer Ninias, les manches retroussées, les bras teints
faire à Talma. Je passe rapidement sur madame Favart, qui la première joua des paysannes avec des sabots à l’Opéra-Comique,
anachronismes baroques, des fantaisies inexplicables dans les pièces jouées il y a une trentaine d’années, il est rare qu’auj
rmité superbe. On ne s’habille pas ainsi à toute heure du jour, on ne joue pas continuellement la gravure de mode. Puis, ce
s nous montrent le vrai peuple et non ces ouvriers pleurnicheurs, qui jouent de si étranges rôles, dans les mélodrames du boul
des comédiens qui sachent se tenir en scène, saluer et répondre, pour jouer l’effroyable quantité de comédies et de drames qu
et plus conventionnel. Mais, chez les peuples du Nord, les comédiens jouent beaucoup plus librement, sans tant s’inquiéter de
à chaque instant dans la vie réelle. Le fâcheux est que nos comédiens jouent pour la salle, pour le gala ; ils sont sur les pl
ls veulent voir et être vus. S’ils vivaient les pièces au lieu de les jouer , les choses changeraient. On parle de l’optique t
imposée peu à peu. Aujourd’hui, Néron ne porte plus perruque, et l’on joue Esther avec une mise en scène splendide et trop e
rs la tradition de majesté, de jeu solennel. Des acteurs français qui jouent , sont restés des prêtres qui officient. Ils ne pe
tre la disette où nous sommes de comédiens intelligents, consentant à jouer simplement les choses simples, sentant et rendant
ai éprouvé une des plus fortes émotions dont je me souvienne. Salvini jouait dans un drame moderne : la Mort civile. Je l’avai
Shakespeare dans sa gloire, j’avoue ne plus le comprendre quand on le joue sur nos planches modernes, en italien surtout, de
isante. Ce que j’ai beaucoup remarqué, c’est la façon convaincue dont jouent ces comédiens italiens. Pas une fois, ils ne rega
C’est que, justement, elle semblait faite pour le personnage, elle le jouait avec toute sa nature. Aussi s’incarna-t-elle dans
r. J’ai mis la Comédie-Française à part. Les débutants n’y sont point joués facilement. Il y a pourtant là une sociétaire, ma
t entrer dans cette cuisine des coulisses ; la pièce est médiocrement jouée , et comme justement les pièces d’analyse et de ca
aisant tranquillement sa besogne, tandis que c’est le chroniqueur qui joue devant lui de la trompette. Remarquez que les écr
laquelle on l’a écrasée, dans le rôle de Clorinde ; et M. Got, allant jouer la Contagion à l’Odéon, malgré ses engagements, a
M. Augier, ces deux phrases que je détache : « Je maintiens qu’elle a joué aussi bien qu’à son ordinaire, avec les mêmes déf
ult, et l’on va reprendre le Fils naturel, d’Alexandre Dumas, et l’on joue en ce moment la Cagnotte, de Labiche, la Cigale,
usse. Mais elle existe et elle restera, même lorsque ses pièces ne se joueront plus. Cherchez autour de lui, voyez comme tout pa
œuvres, je veux dire que je raisonne au-dessus des pièces qu’on peut jouer , d’après la marche même de l’esprit de ce siècle.
rai que les héritiers de Scribe sont encore en plein succès. Quand on joue une pièce « bien faite », comme il dit, est-ce qu
listes, parce que tous ont l’intention de reproduire la nature, c’est jouer sur les mots et faire de l’esprit singulièrement
blic un parti pris contre elle ; et demain un drame romantique serait joué , qu’il bénéficierait de la même tolérance. La lib
se, écrire la tragédie bourgeoise contemporaine, le drame réel qui se joue chaque jour sous nos yeux. Cela est autrement gra
tre actes et en vers, Spartacus, que M. Georges Talray vient de faire jouer à l’Ambigu, a une histoire qu’il est bon de conte
llement, M. Talray entend être maître absolu dans le théâtre où on le joue . Quand on a le moyen de mettre ses pièces dans le
répandu que le directeur a demandé au poète quinze mille francs, pour jouer sa pièce quinze fois ; je ne parle pas des décors
llamment cette opinion, que l’auteur devait avoir un théâtre à lui et jouer lui-même ses pièces, s’il voulait donner sa pensé
bon vin et la liberté. Cependant, Camille, la maîtresse de Spartacus, joue là dedans un rôle symbolique. Elle doit être la l
t aurait dû prendre sur ses nuits pour écrire Garin, le drame en vers joué à la Comédie-Française ; cette œuvre, écrite il y
mme de courage, et serait une de ces parties décisives où un écrivain joue sa vie. Eh bien ! tous ces détails me troublent,
s. Dans Justice, l’effort littéraire me trouve plein de sympathie. On joue tant de pièces odieusement pensées et écrites, qu
ui est avant tout un homme d’art, a-t-il pu vouloir descendre jusqu’à jouer le rôle d’un avocat ? Je finirai par un étrange r
nt se fait-il que des spectateurs, qui se fâcheraient si un orchestre jouait faux, puissent supporter patiemment toute une soi
odi au ron-ron de M. Poupart-Davyl ! IV M. Poupart-Davyl a fait jouer à l’Ambigu un drame en six actes : les Abandonnés
se réjouissent. On voit quelle complication extraordinaire. Le hasard joue dans tout cela un rôle vraiment trop considérable
de toutes les idées que je défends. Déjà, lorsque M. Louis Davyl fit jouer à la Porte-Saint-Martin ce drame stupéfiant de Co
du dramaturge, ait quelque chance de laisser une petite trace ? On la jouera quarante, cinquante fois ; puis, elle tombera dan
a véritable mère, et elle lui crie, en montrant les trois enfants qui jouent  : « Votre fils est là, choisissez dans le tas ! »
et presque nul. Au troisième tableau, mademoiselle Angèle Moreau, qui joue Karl, meurt d’une façon dramatique, et madame Mar
drame en cinq actes de MM. Malard et Tournay : le Chien de l’Aveugle, joué au Troisième-Théâtre-Français. Mais les articles
e c’était enfin là du théâtre, et que depuis vingt ans on n’avait pas joué un drame mieux fait ni plus intéressant. J’ai don
ques qui sont les champions enragés de la convention, ne laissent pas jouer un drame historique nouveau, sans l’éplucher soig
lettrée ? Évidemment, ce dernier parti est le seul raisonnable. C’est jouer sur les mots que de poser en axiome : Un auteur d
à la jeunesse. II M. Emile Moreau, un débutant, je crois, a fait jouer au Théâtre des Nations une pièce historique, inti
e et des plaisanteries du public. Quant à l’Inquisition, de M. Gelis, jouée au Théâtre des Nations, c’est un mélodrame noir q
ort terrible de M. Jean Bertrand, ce drame réel et poignant qui s’est joué à côté de ce mélodrame imbécile, et qui lui a don
isseau. Les maladroits ! Pourquoi ne battent-ils pas du tambour et ne jouent -ils pas du clairon ? C’est si facile ! La recette
ce père, qui laisse sa fille en otage, devrait se connaître et ne pas jouer si aisément les jours de son enfant. On n’est pas
t de finir. Le roi Ladislas est stupéfiant. J’ignore si l’artiste qui joue le rôle est le seul coupable, mais on dirait vrai
mon. On me dit qu’il a écrit à vingt-deux ans le drame : Jean Dacier, joué solennellement à la Comédie-Française. La grande
Je dirai une fois encore que le véritable patriotisme, quand on fait jouer une pièce à la Comédie-Française, consiste avant
, et les auteurs ont ils dû publier la pièce, en renonçant à la faire jouer . Il y aurait un parallèle bien curieux à établir
J’arrive au Marquis de Kénilis, le drame en vers que M. Lomon a fait jouer au théâtre de l’Odéon. Je n’analyserai pas la piè
a fin d’école classique qui a marqué le premier empire. Pendant qu’on jouait l’autre soir le Marquis de Kénilis, je pensais à
ces d’Attila, le drame en quatre actes que M. Henri de Bornier a fait jouer à l’Odéon. La salle l’a compris et a furieusement
œuvre à son pays. Molière, qui n’a pas agité de drapeaux, qui n’a pas joué des fanfares devant sa baraque avec les mots d’ho
intrigues qui mettent plus de solennité dans la charge. Quand j’ai vu jouer la pièce, tout m’y a paru stupéfiant. Certes, je
rément. Je vois là toul au plus des parades de foire que l’on devrait jouer dans des baraques en planches, des spectacles pou
heureux que les directeurs ne se soient pas montrés plus empressés de jouer la pièce ; car, dans ce cas, ce serait moi qui au
esser que son œuvre m’a beaucoup plus intéressé que certaines pièces, jouées dans ces derniers temps, et qui ont réussi. Cela
Deux débutants, MM. Jules Kervani et Pierre de l’Estoile, ont fait jouer au Troisième-Théâtre-Français une pièce en cinq a
n au public ravi : « Mesdames et Messieurs, voilà comment la farce se joue . Tout ceci n’était que pour vous plaire et vous m
le ont pu se dire : « Les blancs font mat en cinq coups. » Et ils ont joué leurs cinq actes. Oui, leurs personnages sont en
est résolu, la critique se contente de déclarer le lendemain : « Bien joué  ! » ou : « Mal joué ! » De l’étude humaine, de l’
que se contente de déclarer le lendemain : « Bien joué ! » ou : « Mal joué  ! » De l’étude humaine, de l’analyse des tempéram
par exemple, MM. A. Decourcelle et J. Claretie qui viennent de faire jouer au Gymnase un drame en quatre actes, le Père, dan
dre ailleurs ; son fils n’a pas à jouer le rôle de justicier, et s’il joue ce rôle, c’est uniquement pour permettre à MM. De
ce malheureux garçon rôde autour de la maison depuis le malin ; il a joué à la Bourse et a perdu cent mille francs ; il exp
t-on, que le théâtre ne supportait pas l’étude du milieu ? Allez voir jouer Monsieur Chéribois, et, ce qui vous séduira, ce s
nouvelle pièce en trois actes que MM. Delacour et Hennequin ont fait jouer au Vaudeville. C’est une de ces pièces compliquée
monde. S’ils n’ont rien à dire, pourquoi ne se contentent ils pas de jouer une pantomime ? cela serait aussi réjouissant. En
e, le vaudeville en trois actes que MM. Hennequin et Millaud ont fait jouer aux Variétés. Je n’ai pu voir que la quatrième, e
large, plus haute, plus dégagée de la sottise des foules que l’œuvre jouée . Au théâtre, le succès est trop souvent indépenda
mains vers leur taille. Pourquoi le public se pâme-t-il, quand on lui joue Niniche ? J’exige un commentaire. L’intrigue est
eurs une grande liberté, leur ouvrir surtout le monde politique où se joue la véritable comédie des temps modernes. Pour moi
emblait à un grand vaudeville mêlé de couplets, dans lequel les trucs jouaient la partie comique. Au lieu de palais ruisselant d
à la perfection de la plastique. Ce n’est pas tout, il faudrait, pour jouer ce chef-d’œuvre, des femmes belles, des hommes fo
anciennes opérettes des Bouffes, entre autres son Orphée aux enfers, joué autrefois dans un décor étroit et avec une mise e
ancan de l’Exposition universelle de 1867. Dans tous les théâtres, on jouait de sa musique. Les princes et les rois venaient e
nt, les poètes se taillaient eux-mêmes le rôle qu’il leur plaisait de jouer . La mode était au dégoût de la vie, au mépris de
s l’escalier. Admettez un instant que l’escalier n’existe pas, faites jouer tout cela à plat, et demandez-vous ce que deviend
succès a été si prodigieux. A mon point de vue, c’est l’escalier qui joue le rôle le plus réel et le plus vivant dans le dr
Hugo ! Il y a là matière à de sages réflexions. On se demande où l’on jouera dans trente ans les pièces applaudies cette année
vre par la bourgeoisie qui tient à suivre la mode. Évidemment, on les jouera l’été, sur des planches encanaillées par les féer
speare du roi agonisant qui voit le dauphin, la couronne sur la tête, jouer déjà son rôle royal. III Je parlerai de deu
ire au sujet de la moralité de la pièce. Vous savez quel rôle on fait jouer aujourd’hui à la moralité. Il faut qu’un drame so
la sent vivre dans ses froides coquetteries, dans la façon dont elle joue de son mari, surtout dans cet éclat de passion qu
n, un carnaval historique, pas davantage ; cela pourrait très bien se jouer dans une baraque de foire, si la baraque avait le
N 1. Depuis que cet article a été écrit, M. Auguste Vitu a fait jouer à l’Odéon une traduction de la Mort civile qui n’
34 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ntageux. Voici l’argument de cette pièce : « Une troupe de comédiens jouait à Parme. Comme de coutume, la principale actrice
es circonstances. Les personnages sont, outre la comédienne Vittoria ( jouée par la signora Antonella Bajardi) et son camarade
s’exprime surtout en termes injurieux à l’égard de Vittoria qui lui a joué ce méchant tour. scène XIII. Le capitaine, entend
n soufflet à Flavio et rentre chez elle. Flavio, mettant la main à sa joue , part sans dire un mot. Vittoria éclate de rire.
. Il ne lui reste plus qu’une dizaine d’écus. Les valets l’invitent à jouer avec eux. Ils jouent. Le fourbe gagne l’argent et
us qu’une dizaine d’écus. Les valets l’invitent à jouer avec eux. Ils jouent . Le fourbe gagne l’argent et les habits de Pedrol
atio et le seigneur Flavio de prendre la peine de rester avec elles à jouer à la prime. Pantalon et Gratiano les approuvent.
35 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
tiers), parmi les porteurs de chaises, race plaisante et moqueuse qui joue son rôle dans la première comédie de Molière (il
l bâtis, tant de jeunesses de cinquante ans, suif bienveillant qui as joué un si grand rôle dans l’illusion dramatique, comb
vait trouvé que messieurs et mesdames de l’Hôtel de Bourgogne avaient joué , d’une façon trop pédante et trop peu leste, cett
égaux devant le plaisir que nous cause une farce ou une comédie bien jouée . Je dis farce, je dis comédie et j’ai tort, parce
à haute voix, faisait de chaque spectateur autant de comédiens qui se jouaient , à eux-mêmes, leurs propres comédies. Chaque rôle
n conte bien fait n’avait été portée plus loin ; jamais comédie mieux jouée , couplets si bien chantés, jamais rire plus unani
ndépendance. D’où vous pouvez juger combien c’était un rare plaisir : jouer la comédie en public, chanter des couplets à la f
mignard, les amours enrubannés, la poudre aux cheveux, la mouche à la joue  ; elle était l’inspiratrice de Dorat et de Gentil
né la cour, elle a bâti le château de Luciennes, elle a écrit, elle a joué les comédies de Collé, elle a élevé à sa propre g
i voudrait lire seulement le titre de ces comédies en toiles peintes, jouées par des comédiens de bois, sur le théâtre déshono
e Tencin, la digne sœur de son frère, et quelque chose de pis, a fait jouer Le Complaisant, en cinq actes ; là Marmontel, ce
elle Clairon, a donné Denis le Tyran ; plus loin monsieur Bret a fait jouer , huit fois, L’École amoureuse ; je vois sur cette
rer, même quand on les sait le mieux. À ces enthousiastes de la chose jouée et chantée, à qui tout souriait de ce qui a touch
ts, n’avoir pas d’autres préoccupations que celles-ci : Comment a été joué le rôle d’Émilie en telle année ? et le rôle de S
perdues on ne sait où ! Cette sorte de collection des momies qui ont joué la comédie était donc, à mon sens, la collection
i en parle. Notre amateur n’a vu Préville qu’une seule fois. Préville jouait , ce soir-là, au bénéfice des pauvres ; il jouait
seule fois. Préville jouait, ce soir-là, au bénéfice des pauvres ; il jouait dans deux pièces : La Femme invisible et Le Bourg
e chapeau, l’épée et l’habit de cour. C’était une fête que de le voir jouer avec son jabot et ses manchettes ; on ne se senta
pendant la chose était ainsi. À l’âge de soixante et cinq ans, Molé a joué L’Inconstant, et il était si léger ! Soixante-cin
beau, il n’avait rien de ce qui fait le gentilhomme, et cependant il jouait , à s’y méprendre, le rôle d’Auguste dans Cinna… I
ait, à s’y méprendre, le rôle d’Auguste dans Cinna… Il est vrai qu’il jouait encore mieux le rôle d’Ésope à la cour, à la gran
n’en finissaient pas : celui-là faisait rire et pleurer à volonté. Il jouait en ce temps-là Les Déguisements amoureux ; vous e
é marquis et moitié soldat, Fleury lui-même. À peine au monde, Fleury jouait la comédie. Il poussait, à un degré incroyable, l
aviez mademoiselle Lange et mademoiselle Mézerai. Mademoiselle Lange jouait la comédie comme une rose sans épine ; elle épous
e. Madame Sainval aînée, corps si frêle, âme si grande. Quand elle ne jouait pas la tragédie, madame Sainval se cachait sous u
rice de Rome, au milieu de la nuit, pendant le sommeil du César. Elle jouait les grands rôles : Agrippine de Britannicus, la C
e comédie passée de mode dans un théâtre vide, silencieux, obscur, et jouée par des fantômes ? Amateur du Théâtre-Français, q
(il ne songeait pas en ce temps-là à visiter le Café des Comédiens), jouait sur un tréteau du boulevard du Temple, le rôle de
Dumesnil et sa sublime singerie ! Il adorait mademoiselle Gaussin qui jouait La Pupille à cinquante ans ; il disait avec madem
ns cet art du théâtre, un comédien dépende absolument du comédien qui joue avec lui, tout comme un bon joueur de whist dépen
par droit de conquête, aux hommes et aux femmes d’un âge mûr. — Baron jouait , à soixante ans, le comte d’Essex, Xipharès et Br
mante du Dépit amoureux ; eh bien ! cette scène du Dépit amoureux fut jouée admirablement par un homme et une femme qui se di
n amoureux de son Isabelle ou de sa Lucile, devient lui-même ; — s’il joue en ce moment la comédie, il la joue pour son prop
Lucile, devient lui-même ; — s’il joue en ce moment la comédie, il la joue pour son propre compte, et ne songeant qu’à ses a
modèle idéal et sublime qu’il s’est fait d’un jaloux… Un moyen sûr de jouer petitement, mesquinement, c’est de jouer son prop
d’un jaloux… Un moyen sûr de jouer petitement, mesquinement, c’est de jouer son propre caractère. Vous êtes un tartufe, un av
ropre caractère. Vous êtes un tartufe, un avare, un misanthrope, vous jouerez le rôle, mais vous ne ferez rien de ce qu’a fait
Alors Mégani était parti pour la France, le pays de l’Europe où l’on jouait le mieux la comédie, bien décidé, à devenir un gr
de Mégani. À force de les voir et de les entendre, et même à force de jouer , à côté d’eux, les rôles de confidents ou de Fron
vous, toute l’illusion de votre art ? Eh quoi ! vous êtes destinés à jouer , pendant vingt-cinq ans au moins, vous, Monsieur,
rion, penser de moi ce que vous voudrez, mais je ne laisse pas que de jouer les premiers rôles ; je fais les amoureux. » Alor
our mon malheur, elle a une sagesse incorruptible. — C’est assurément jouer de malheur, dit le barbier. Aussi que ne preniez-
s crimes et de plus grandes phrases pour séduire une petite fille qui joue la comédie. D’un pareil homme près de sa femme, M
récation et de mort. Paula qui l’entend et qui se figure que son mari joue la comédie, l’applaudit de toutes ses forces, et
ous le chou qu’il a planté. Là, il repasse les chefs-d’œuvre qu’il ne joue plus que tout bas, dans son esprit et pour lui-mê
réel, il monte à son gré ces chefs-d’œuvre qu’il n’a jamais vus bien joués que dans ses rêves, — Tartuffe, — Le Misanthrope,
monde, Duparay se demande à lui-même Le Cocu imaginaire, adorablement joué par les comédiens ordinaires de cette imagination
la première, au beau milieu d’une comédie qui avait besoin, pour être jouée et comprise par l’acteur, de gentillesse, de goût
attu de ces verges salées, parce que le farceur de tréteaux avait osé jouer le rôle du comédien. Le supplice dura trois actes
it un gaillard alerte, bien portant et ne craignant rien. Mais faites jouer ce rôle-là par un vieillard, soudain ma gaîté s’e
ilà notre homme qui s’en va brusquement à Rouen, et, au pied levé, il joue un de ses rôles favoris. Il avait auprès de lui u
qu’il s’appelait Boniface ou Bernard, qu’il était bon tout au plus à jouer le rôle d’Arbate ou à publier des poésies fugitiv
vive, au regard plein de feu, le rire à la lèvre et le printemps à la joue  ? Elle a passé par la maison du docteur Blanche ;
t même où Beethoven est devenu sourd ! Voilà où nous en sommes ; nous jouons avec les plus effroyables mystères de la raison h
’un avait besoin de toute sa raison et de toute son intelligence pour jouer la comédie, à coup sûr c’était Monrose. Eh bien !
nt vous avez là, sous les yeux, l’exemple d’un comédien excellent qui joue un des rôles les plus compliqués et les plus comp
rôles les plus compliqués et les plus complets de la comédie, qui le joue à merveille, sans avoir l’intelligence de ce qu’i
est peut-être celle qui renferme le plus de rôles excellents et bien joués , et parmi ces rôles excellents celui d’Henriette
ie et sa gaîté ? Assez souvent, cette comédie des Femmes savantes est jouée avec un heureux ensemble au Théâtre-Français ; on
une passion moins éthérée. De ces deux femmes, pas une n’est digne de jouer le grand rôle de la mère de famille, et voilà pou
complet, de plus hardi. — Ce beau troisième acte est difficile à bien jouer … la comédienne aura-t-elle assez d’ironie, assez
oin de ne pas mettre pour vingt-quatre sous de pierreries, quand elle jouait ce rôle d’Henriette. Henriette modestement, honnê
ses acteurs. S’est-on disputé sur le costume des divers comédiens qui jouent Le Misanthrope ou Le Bourgeois gentilhomme ! A-t-
sac où se cache la victime de Scapin ; de même il est juste, quand on joue l’Amphitryon de Molière, de saluer l’Amphitryon d
lier, dans lequel la foudre de Jupiter tonnant, et les coups de bâton jouent , en même temps, un si grand rôle ; et quand enfin
lus glorieuses ou les plus honteuses de cette société qui lui tend la joue pour être souffletée à outrance. Sauve qui peut !
ne qui se moque, par métier, des archontes, n’ont osé mettre sur leur joue effrayée le masque de Cléon. Eh bien ! qu’à cela
ndie. À vingt ans, qu’est-ce un brin de fièvre ? Un peu de feu sur la joue , une flamme au regard ! Oui, mais plus tard, la f
que jamais, la frivole ! à ses coquetteries cruelles. Mais à force de jouer avec le feu, elle se brûla elle-même. Depuis long
re. Clitandre adoré, trouva que la dame était insupportable, et il la joua au pharaon avec le marquis Acaste. Ainsi cette be
ses amours ; car enfin c’était lui dire, bien clairement, qu’il avait joué un louis : d’or, contre une pièce de quinze sous.
r, que le joueur n’est un joueur que parce qu’il est incorrigible. Il joue à toute heure et toujours, et voilà sa vie ! Il n
cle de fer ! Le bon temps en effet, où le neveu de Rameau tendait la joue à tous les soufflets, au nom de la musique éhonté
int Molière, La Bruyère, Le Sage, vaut bien la peine qu’on aille voir jouer sa comédie, ne fût-ce que pour chercher à s’expli
de bien résolue de ne jamais voir Moncade s’il donne dans le panneau, joue son tout coup vaille ; elle déguise sa voix penda
sache, non plus que les professeurs de pathétique et de sourire ; on jouait la comédie sans trop d’art, mais avec autant de g
ire des comédies. Et ces comédies, ils les écrivaient, tout comme ils jouaient les comédies des autres, sans façon, et souvent l
s crier : au miracle ! Un comédien était reçu par ses camarades, pour jouer la comédie, et ensuite pour faire des comédies, s
u rebours de Baron, qui se faisait des rôles à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses propres comédies ; il aimait à jouer
même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses propres comédies ; il aimait à jouer la comédie sérieuse, il n’était jamais plus beau
e femmes. « L’une a soin de son équipage, l’autre lui fournit de quoi jouer , celle-ci arrête les comptes de son tailleur, cel
n       Ne m’arrachent point à moi-même ;    Et cependant je bois, je joue , et j’aime ! Faire tout ce qu’on veut, vivre exem
36 (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — II »
au château de Saint Aubin. Elle lit Clélie et mademoiselle Barbier2, joue la comédie et du clavecin, récite après dîner l’O
e, qu’on la comparait au roi David pour la harpe et la danse, qu’elle jouait aux proverbes mieux que n’eût fait Salomon, et qu
. Elle, habile et rusée, ne se livrait pas ; comme le comte de Guines jouait l’inconstance, elle jouait l’abandon, en Ariane d
se livrait pas ; comme le comte de Guines jouait l’inconstance, elle jouait l’abandon, en Ariane délaissée et mourante ; elle
37 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur une pétition de directeurs de théâtres contre les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique »
on aurait à opposer des réponses. La loi du 13 janvier 1791 défend de jouer sur un théâtre public une pièce dramatique ou lyr
ique sans le consentement de l’auteur (ou des auteurs). Si on ne peut jouer sans le consentement de l’auteur, il faut payer c
ividuelle et libre. C’est le droit de l’auteur de ne pas permettre de jouer la pièce ou de ne le permettre qu’aux conditions
e fixer ; et que si, sans le consentement de l’auteur, l’entrepreneur joue , c’est là un fait matériel simple à constater, un
38 (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132
iliennes, Christine et Lucrèce, refusées au Théâtre-Français, ont été jouées à l’Odéon. Sans l’Odéon, elles n’eussent pas été
çais, ont été jouées à l’Odéon. Sans l’Odéon, elles n’eussent pas été jouées . Peut-être dira-t-on qu’il n’y aurait pas eu gran
éputés, se réunissaient pour demander à Charles X de ne point laisser jouer Henri III, et Charles X répondait au porteur de l
rd. Comme on le voit, nous ne parlons point ici de toutes les pièces jouées , nous parlons seulement des succès d’art et d’arg
aires, si votre voix n’était venue me forcer de vous répondre1. Je ne joue donc pas ici le rôle d’avocat général portant une
répéter le Gladiateur ; écrasé de fatigue, menacé par M. Buloz d’être joué malgré lui, ne se sentant pas la force d’aller à
e la représentation et par conséquent la réputation de l’auteur, être jouée le lendemain. « Qu’y a-t-il ? qu’y a-t-il ? deman
re de l’Ambigu, soit au théâtre des Folies-Dramatiques. Cet homme eût joué les Scapin, les Mascarille, les Pourceaugnac, les
es Mascarille, les Pourceaugnac, les Harpagon, les Figaro, comme il a joué les Cardillac et les don César de Bazan. Et alors
les don César de Bazan. Et alors, avec Corneille, Racine et Voltaire, joués trois jours de la semaine, avec Molière, Regnard
ués trois jours de la semaine, avec Molière, Regnard et Beaumarchais, joués trois autres jours, le théâtre moderne devenait c
es Mystères de Paris, mais encore de Latréaumont, drame en cinq actes joué au Théâtre-Français. Écoutez ! « Après le fantas
mas s’était engager à lui donner, dans le cas où la Comédie-Française jouerait Christine. Nous ne parlons pas d’Alfred de Vigny,
l’homme pour lequel il avait triomphé qui se déguisât en esclave pour jouer le rôle d’insulteur. Et maintenant, sire, mainten
noncer cette nouvelle, et me dire que Mme Mélingue était engagée pour jouer l’école moderne, en opposition à Mlle Rachel, qui
engagée pour jouer l’école moderne, en opposition à Mlle Rachel, qui jouait l’école ancienne ; en conséquence, il venait, me
tait inutile, attendu que, malgré la promesse faite, on ne laisserait jouer à Mme Mélingue aucune pièce de mon répertoire ; j
e donnai à Mme Mélingue les rôles de Christine et de Bérengère. On ne joua pas Christine, et l’on joua Charles VII, mais ce
rôles de Christine et de Bérengère. On ne joua pas Christine, et l’on joua Charles VII, mais ce fut Mlle Noblet qui remplit
ur paralyser les mauvaises intentions d’une administration qui a fait jouer le Gladiateur trois jours avant le jour fixé, et
retirer les entrées à l’un des auteurs d’une Fête de Néron, qui a été jouée aux Français, et qu’il a eu en même temps l’espri
it. Mais cependant M. Scribe sait qu’une comédie de lui sera toujours jouée , et il fait trop d’honneur à M. Buloz lorsqu’il c
Or, en sept ans, le Théâtre-Français m’a donc, pour cinq pièces jouées et une pièce arrêtée par la censure dramatique, r
g, de Moscou, de New York, d’Alexandrie et de Constantinople. On nous joue dans des pays dont M. Buloz ignore le nom, dans d
39 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
l’article doit être de Geoffroy : « Les deux rôles sont parfaitement joués , disait-il, l’officier par Elleviou, dont on conn
de bonnes qualités presque enfouies à ce théâtre ! car Mlle Desbordes joue et débite très bien, mais elle ne chante pas ; el
e ou de passion. Ainsi lorsque plus tard, à l’Odéon (1813-1815), elle jouait dans un drame de Rigaud, Evelina, le Mercure la l
ons dans l’opéra. Puis de là elle revint au théâtre de Rouen, où elle joua seulement les jeunes premières, toujours très acc
e comte de Rémusat ne manquait jamais de le faire, lorsqu’elle allait jouer par ordre au château de Saint-Cloud. Mme Valmore
s de théâtre, elle avait toutes sortes d’agréables récits. Elle avait joué très jeune, en même temps que l’excellente actric
utes les jeunes actrices se donnaient le plaisir de lutiner celle qui jouait si au naturel Ma tante Aurore ; elles l’entouraie
me des femmes : « Dans un grenier qu’on est bien à vingt ans ! » Elle jouait à l’Odéon et elle logeait, je crois, dans la rue
était fille d’un consul de France à Smyrne ou à Constantinople. Elle jouait à l’Odéon, vers 1813, les premiers rôles. Talent
qu’il brise l’idole qu’il encensait la veille ? Si M. Joanny voulait jouer les rôles qui conviennent à présent à son âge, il
40 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre III. Molière »
es caractères sont des types ridicules de la société polie. Le Pédant joué de Cyrano (1654)384 est une œuvre énorme et dispa
gurera Versailles, à Saint-Germain, à Chambord, dans les ballets ; il joue à Paris dans ses pièces, dans celles des autres a
avait pris parfois mot pour mot des scènes entières : ainsi au Pédant joué de Cyrano de Bergerac, à la Belle plaideuse de Bo
té et sans autorité ; Jourdain, Arnolphe, les bourgeois vaniteux, qui jouent au gentilhomme, prennent des noms de terre, ou fr
thos, Armande, Philaminte, les bourgeoises qui font les précieuses et jouent au bel esprit ; Orgon et sa famille, la haute bou
tes et pures sont viciées à ce contact, et la douce Elmire en vient à jouer un jeu après lequel son mari doit demeurer à jama
d’Arnolphe. Les enfants d’Harpagon, détachés de lui par son vice, se jouent de lui. C’est même ce point de vue qui rend la co
dans leurs œuvres, selon la tradition offerte parle répertoire qu’ils jouaient ordinairement, l’intrigue à surprises et la bouff
attendrissement vers elle, quand il est décavé, en jurant de ne plus jouer . Mais cette idée, qu’en fait Regnard ? il la sent
; en 1651, Molière vient à Paris ; en 1653, il est à Lyon, où il fait jouer l’Étourdi. Il faisait aussi des farces : le Docte
volant ; de ces deux dernières, on a des rédactions. En 1653, Molière joue à Pézenas devant le prince de Conti, son ancien c
Nîmes, à Dijon, à Avignon ; en 165S, à Rouen. Le 24 octobre 1658, il joue au Louvre Nicomède et le Docteur amoureux. Dans l
rmande Béjart, fille de sa camarade Madeleine. L’École des femmes est jouée en décembre 1662 : c’est le plus grand succès de
poste par Zélinde ; Boursault intervient avec le Portrait du peintre, joué à l’Hôtel de Bourgogne ; sur l’ordre du roi, Moli
de dévotion, à laquelle le roi céda par une bienveillante défense de jouer la pièce. Roullé, curé de Saint-Barthélemy, lance
667, Molière est très abattu ; sa troupe reste quelques semaines sans jouer . En 1668, il donne le Tartufe chez Condé, à Paris
41 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IV »
ique wagnérienne. La représentation de Lohengrin Lohengrin a été joué à Paris une fois, date mémorable dans l’histoire
n chorale aussi belle. Et ces choristes marchaient vraiment en scène, jouaient véritablement des rôles, avec une entière liberté
gne scandaleuse et bouffonne. Mais ce qui dépasse tout, c’est le rôle joué par une bande d’agents provocateurs… Par respect
er contre la France ; mais, Wagner étant mort, rien n’empêche plus de jouer ses œuvres, etc. 29 mars, la France : « Chez un m
s de raisons et de convenances de m’en abstenir. Voyez donc ! « On va jouer une œuvre de Wagner à Paris, sur une scène frança
oureux, qui va faire connaître en France une œuvre qui aurait dû être jouée à l’Opéra de Paris depuis plus de vingt ans. Veui
chômer, on fera bien de faire contre fortune bon cœur, et, ma foi, de jouer Lohengrin. » M. Léo Delibes : « Je crois qu’il e
un nom à un compositeur qui n’était rien avant que son opéra ait été joué à Paris. » M. Widor : « Paris capitulera, mais d
lèbres pour avoir rendu compte de pièces qui n’avaient pas encore été jouées . En ce qui touche l’œuvre de Wagner, notre rôle e
emandait le retrait de sa subvention, on voulut même d’abord qu’il ne jouât pas d’ouvrages de jeunes auteurs : M. Pasdeloup e
Eh bien, Regnault chantait la musique de Wagner, et M. Saint-Saëns a joué la marche de Lohengrin à son enterrement. Paris n
rt. Thèse analogue. De grâce, laissons un entrepreneur de spectacles jouer Lohengrin si le cœur lui en dit ! Si c’est un che
nique de M. Besson. Invectives contre les wagnériens qui, « lorsqu’on joue quelque part du Wagner vont se montrer dans les t
tistes : « Vous savez, leur a-t-il dit, les motifs qui m’empêchent de jouer Lohengrin en ce moment. Je n’ai pas voulu, en de
non pas supprimé, et, dès que l’incident de Pagny sera terminé, nous jouerons . En attendant, nous continuerons nos études ; vou
42 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre IV. Littérature dramatique » pp. 202-220
atique Il n’y a pas beaucoup de littérature dans les pièces qui se jouent chaque soir à Paris et il y a peu de jeunes auteu
ces qui se jouent chaque soir à Paris et il y a peu de jeunes auteurs joués , ce qui explique la brièveté de ce chapitre. Sur
autour de M. Maurice Magre ont organisé le théâtre des Poètes qui ne joua guère que des drames romantiques — un peu différe
moins vaine, ils obtinrent certains effets heureux.   « Les Poètes » jouèrent l’Or de M. Magre, Imperia de M. J. Valmy-Baysse,
On déclare également injouables : le Saül de M. Gide qui n’a pas été joué et le Roi Candaule qui le fut. De la première de
t plus soutenu qu’on ne peut l’avouer, Saül et le Roi Candaule seront jouées régulièrement quelque jour et lors, on s’étonnera
crivains de la génération précédente, et celle du Nouveau-Théâtre qui joua le Rembrandt de MM. Virgile Josz et Louis Dumur.
43 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »
des entraves ingénieuses, quelque chose qui va de soi seul et qui se joue , qui étonne et déconcerte par sa ressource invent
question. Plaute avait-il une arrière-pensée systématique quand il se jouait de l’usure, de la prostitution, de l’esclavage, c
ait fort la comédie, le menait quelquefois à l’hôtel de Bourgogne, où jouait Bellerose dans le haut comique, Gautier-Garguille
s surtout convaincu de mauvais goût. Molière prit plus tard au Pédant joué de Cyrano deux scènes qui ne déparent certainemen
upe les divers quartiers de Paris, puis la province. On dit qu’il fit jouer à Bordeaux une Thébaïde, tentative du genre série
roduire, la faculté de sonder et de saisir des ressorts qu’il faisait jouer ensuite au grand amusement de tous ; et plus tard
te. Le prince de Conti, qui n’était pas janséniste encore, avait fait jouer plusieurs fois Molière et la troupe de l’Illustre
d’Alet dès 1655, mais par celle de Monsieur, duc d’Orléans, de venir jouer à Paris sous les yeux du roi. Ce fut le 24 octobr
lière de s’établir à Paris sous le titre de Troupe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les comédiens italiens sur l
même temps celui qui sait comment on aime. Les Précieuses ridicules, jouées en 1659, attaquèrent les mœurs modernes au vif. M
Corneille, ne put s’empêcher de s’écrier, en apostrophant Molière qui jouait Mascarille : « Courage, courage, Molière ! voilà
nt en scène, en action ; il ne les écrit pas, pour ainsi dire, il les joue . Sa vie de comédien de province avait été un peu
’est pas ici une simagrée de douce violence comme tant d’autres l’ont jouée depuis : l’embarras de Molière qui se fait imprim
a pompe et au gai sabbat le plus délirant. Les Fourberies de Scapin, jouées entre le Bourgeois Gentilhomme et l’École des Fem
la voyait plus qu’au théâtre, et il est difficile qu’entre elle, qui jouait en effet Célimène, et lui, qui représentait Alces
en passant sur sa liaison première avec le jeune Baron,  —  Baron qui jouait alors Myrtil dans Mélicerte. La pensée se reporte
’admirables applications dans ses comédies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier,
dies, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, puisqu’il s’y est joué le premier, en plusieurs endroits, sur les affair
peindre : faculté magique de certains hommes, qui, enfants, leur fait jouer des scènes, imiter, reproduire et inventer des ca
il avait un faible17. Dans ce qu’on appelle les rôles à manteau où il jouait , le seul Grandmesnil peut-être l’a égalé depuis.
mme le meilleur sujet de divertissement : Molière avec Tartufe y doit jouer son rôle. On le faisait venir pour égayer ce bon
mmodé qu’il fût. Ils le conjurèrent, les larmes aux yeux, de ne point jouer ce jour-là et de prendre du repos pour se remettr
ers qui n’ont que leur journée pour vivre ; que feront-ils si l’on ne joue pas ? Je me reprocherais d’avoir négligé de leur
point ce jour-là s’ils n’étoient prêts à quatre heures précises pour jouer la comédie. Sans cela, leur dit-il, je ne puis m’
eux, qu’il n’a pu être imité que très-imparfaitement par ceux qui ont joué son rôle après sa mort. Il a aussi entendu admira
44 (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103
jésuitique et rempli d’une adresse sournoise que l’Académie cherche à jouer à l’imprudent qui voudra réfuter son Manifeste. »
ois que c’est un moyen d’avoir du génie. Vous regrettez qu’on ne vous joue pas Macbeth. On l’a joué, le public n’en a pas vo
avoir du génie. Vous regrettez qu’on ne vous joue pas Macbeth. On l’a joué , le public n’en a pas voulu ; il est vrai qu’on n
to qui ait été fait pour des Français modernes. Si la police laissait jouer Pinto, en moins de six mois le public ne pourrait
romantique ; et bientôt dans le genre classique l’on ne pourrait plus jouer que les pièces de Corneille, de Racine, et de ce
s obscur ; ils ont leurs bonnes raisons pour ne pas entendre. Si l’on joue Macbeth en prose, que devient la gloire de Sylla 
à ce brave homme : Monsieur, mettez-vous en expérience, daignez voir jouer une seule fois le Guillaume Tell de Schiller, il
omme le vrai Classique des Débats : non seulement je ne verrai jamais jouer cette rapsodie tudesque, et je ne la lirai pas, m
a lirai pas, mais encore par mon crédit j’empêcherai bien qu’on ne la joue . Hé bien ! ce Classique des Débats, qui veut comb
é et les grâces de convention du pauvre comédien sans talent. Monrose joue bien les Crispins, mais qui a jamais vu de Crispi
her qu’à cloche-pied, la comédie des Fausses confidences de Marivaux, jouée par mademoiselle Mars, nous toucherait encore mal
izarre. Nos grands-pères étaient attendris par l’Oreste d’Andromaque, joué avec une grande perruque poudrée, et en bas rouge
urnaux, et rédacteurs habiles, si Talma avait jamais la permission de jouer Macbeth en prose, traduit de Shakspeare et abrégé
censure, mais en revanche quatre ou cinq théâtres à Paris, maîtres de jouer tout ce qui leur vient à la tête, sauf à répondre
oir, composa il y a quarante ans ses admirables tragédies ; et on les joue tous les jours depuis vingt ans, et un peuple de
formats, les salles sont remplies deux heures à l’avance quand on les joue  ; en un mot, le succès d’Alfieri, mérité ou non,
ans neuf ans, n’en doutez pas, vous trouverez toute faveur pour faire jouer votre comédie. Le charmant vaudeville de Julien o
étoffée. Le vaudeville de Vingt-cinq ans d’entracte aurait-il pu être joué en 1811 sous Napoléon ? M. Étienne et tous les ce
alors, je vous le demande, vos froides pièces si bien écrites ? Vous joueriez en littérature précisément le même rôle que M. Pa
ère contre Shakspeare. Que deviendront vos tragédies le jour que l’on jouera Macbeth et Othello, traduits par madame Belloc ?
le plus libéral et le plus piqué des tours de passepasse qu’on lui a joués aux dernières é… ne pourra se défendre d’une sort
main. Ne serait-il pas raisonnable d’imposer à nos théâtres la loi de jouer trois fois les pièces nouvelles ? La toute-puissa
rand acteur qui succédera à Talma veuille bien, dans vingt ans d’ici, jouer votre tragédie en prose, intitulée : la Mort de H
ns la tragédie romantique au théâtre. Chez nous lisons des romans, et jouons des proverbes hardis. Depuis la Charte, lorsqu’un
éclamation dans tous les genres est l’éloquence de l’indifférence qui joue la foi brûlante. Il est, du reste, assez plaisant
45 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
l’Église vous répond, à la façon antique : — « On s’accoutume ainsi à jouer avec son mal, et non pas à le guérir : Satisfacti
istrio, dum amorem fingit infligit ! Vous voyez bien cet histrion qui joue la femme, il copie à ravir les passions impudique
mal votre temps pour m’interrompre ! Je ne suis guère bien disposé à jouer ma symphonie du dimanche ; j’ai besoin, au contra
ès d’indignation : — Qui ? moi ! s’écria-t-il, tourner ta manivelle ! jouer de ton instrument ! exécuter cette sérénade, moit
s, elle entend parler, pour la première fois, de comédie et elle veut jouer la comédie. Elle la jouait d’abord comme une enfa
r la première fois, de comédie et elle veut jouer la comédie. Elle la jouait d’abord comme une enfant, avec les meubles de sa
représente tour à tour le palais et la chaumière ; le grand fauteuil joue le rôle du père qui gronde toujours ; la chaise d
yez vu en effet qu’une petite comédienne de seize à dix-sept ans, qui joue une comédie en vers, qui imite à s’y méprendre ma
a rose-thé, la moins rose des roses ? La voilà qui a mis du fard à sa joue  ! Qu’a-t-elle fait de ses belles épaules si bien
omédien et qui s’appelait Monvel. Hé bien ! qu’arriva-t-il ? L’enfant joua peu à peu tous les petits rôles de Molière ; peu
double sens, de l’ail au musc, de la bure à la soie ! Vous lui faites jouer cette niaise comédie dans laquelle toutes choses
Certes, L’Impromptu de Versailles a longtemps été la comédie la mieux jouée de toutes les comédies de Molière. Cette fois les
46 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »
hiques, allégoriques, mythologiques. Déjà les mêmes comédiens avaient joué quelques ouvrages ingénieusement paradoxaux, où l
le rire à une fantaisie déréglée ou à un réalisme dégoûtant ; elle se joue avec une sécurité trop cynique dans l’imitation d
3. Les Italiens et la Foire La Comédie-Française était seule à jouer des tragédies : elle maintenait au besoin les aut
ise alla à la remorque de l’opéra-comique et des Italiens. Mme Favart joua une paysanne en sabots et en jupe courte, avant q
pendant lequel (sic) deux jeunes personnes quittent leur ouvrage pour jouer au pied de bœuf, et le reprennent quand la vieill
 ; Prault, 10 vol. in-16 ; 1811, 6 vol. in-8. 481. Imprimée en 1730, jouée en 1759. 482. Dans Esope à la Cour ; dans le Glo
gue, Nanine, l’Écossaise. 485. Le Fils naturel, imprimé en 1757, fut joué en 1771. Le Père de famille, imprimé eu 1758, fut
é en 1757, fut joué en 1771. Le Père de famille, imprimé eu 1758, fut joué en 1761. 486. Michel Sedaine (1719-1797) ; Œuvre
blia en 1757 ses Petites Lettres contre de grands philosophes, et les joua dans ses Philosophes (1769). Il ménagea toujours
47 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
us les humoristes141. Rabelais énumère tous les jeux de Gargantua. Là jouait  : au flux, à la prime, à la vole à la pille, à
nne et s’indigne contre les vices individuels, trop sérieux pour être joués . La comédie se joue de la folie universelle, trop
re les vices individuels, trop sérieux pour être joués. La comédie se joue de la folie universelle, trop folle et surtout tr
pour symbole une planche partagée en cases sur laquelle le poète peut jouer le vulgaire jeu de dames ou le royal jeu d’échecs
r le théâtre français, Molière met en scène sa propre personne, et se joue hardiment de tout le monde comme de lui-même : ce
Socrate en démence. § 35. Il faut dans la comédie que celui qui se joue lui-même paraisse manquer de jugement… le poète d
48 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168
lle était, appelée à plus de représentations que la pièce qu’il avait jouée cette semaine-là, et qui était morte au bout de t
l’intérêt de la pièce, nous complimenta, nous prédit que nous serions joués . Nous ne le croyions guère, sachant toute la répu
iette. La pièce était répétée. Les excellents acteurs qui devaient la jouer mettaient au service des auteurs tous leurs effor
ime même, qu’on siffle notre pièce parce que le gouvernement l’a fait jouer , parce que la princesse Mathilde l’a imposée au T
audeville, c’est que nous ne voyions pas plus haut des chances d’être joués  ; c’est que nous croyions — à tort — le Théâtre-F
, c’est que mon frère et moi, débutant au théâtre, et désireux d’être joués , nous avions essayé de faire une pièce jouable, u
nous avait dit : « Allez, c’est bien inutile de chercher à vous faire jouer , jamais la censure ne laissera passer votre pièce
he d’une originalité quelconque. Enfin, Dieu merci, nous ne fûmes pas joués , et nous dûmes peut-être à ce bienheureux refus d
e. Bref, elle accepte le rôle, et elle s’engage à l’apprendre et à le jouer le 31 décembre, et nous sommes le 21. Il est deux
parfaitement inconnus. « Messieurs, nous dit-il tout d’abord, nous ne jouerons pas de pièces nouvelles, cet hiver. C’est une dét
l ajoute : « Que Lireux vous lise et fasse son rapport, je vous ferai jouer , si je puis obtenir une lecture de faveur. » Il n
ce temps-là… Attendez-moi dans la salle. » La pièce dans laquelle il jouait finie, nous repinçons Brindeau qui veut bien du r
ne nous causait qu’une assez médiocre déception. Notre envie de voir jouer les Hommes de lettres s’était un peu usée dans le
une pièce, qu’à un certain moment ils trouveraient peut-être utile de jouer . Mais la guerre était si promptement déclarée, et
e, avait eu l’idée de monter La Patrie en danger, dans le temps où il jouait l’Arlésienne d’Alphonse Daudet. 28. (Note de la
49 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 25, des personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie » pp. 213-220
de l’éneïde. Mais ces personnages imparfaits ne sont point propres à jouer un rolle dans l’action d’un poëme, à moins que ce
s, comme nous les avons traitez dans la peinture. Ils n’y doivent pas jouer un des rolles principaux d’une action, mais ils y
allegoriques. Ainsi Minerve, l’amour et Jupiter même ne doivent pas y jouer un rolle principal. Quand aux actions allegorique
voit de traiter ainsi ses sujets, quand on sçait que ce poëte vouloit jouer dans Athénes, les hommes les plus considerables d
50 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 385-448
t où la veine de sa tempe jeta quelques gouttes de sang qui rougit sa joue et ses beaux cheveux blonds ; puis, aidé par deux
dit, encore la marque, ajouta l’aveugle en promenant le doigt sur la joue de la jeune sposa. CIX À ce moment, continu
que nous nous étions appris dès notre tendre âge, Hyeronimo et moi, à jouer aussi bien l’un que l’autre de cet instrument, et
nfin, ce fut une inspiration de quelqu’un de ces chérubins qu’on voit jouer de leurs harpes dans les voûtes peintes du dôme d
ute, preuve que le ciel même se plaît à la musique des pifferari, qui jouent le mieux la prière de leurs cœurs, des pauvres vi
ville. En te voyant dans ce costume et avec la zampogna, dont tu sais jouer , sous le bras, tout le monde te prendra pour le f
rille. Je me sentis inspirée de tomber à genoux devant elle et de lui jouer un air de montagne, afin de l’attendrir sur mon s
donc pas pour le monde, c’est bien pour elle toute seule que je vais jouer , elle m’en saura plus gré que si c’était par vani
us agilement avec les doigts les trous de la flûte, et je commençai à jouer un des airs les plus amoureux et les plus dévots
t notre oncle eux-mêmes en avaient été émerveillés en nous l’écoutant jouer sur leurs zampognes. — C’est drôle ! disaient-ils
monsieur, ce fut pourtant le premier air que je me sentis inspirée de jouer devant la Madone du pont ; jamais les sons de la
moi-même, ni de personne ; il me semblait que ce n’était pas moi qui jouais , mais qu’un esprit du ciel, caché dans l’outre, s
et tendre comme mon idée ; mais à la fin du couplet, quand il fallut jouer la ritournelle, la ritournelle gaie, folle et sau
51 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — La déclamation. » pp. 421-441
ngulièrement : il disoit quelquefois à ses camarades : Vous m’avez vu jouer aujourd’hui d’une telle façon, demain je jouerai
rades : Vous m’avez vu jouer aujourd’hui d’une telle façon, demain je jouerai d’une autre ; & toujours il faisoit également
e quelque manière simple & naturelle que les grands acteurs aient joué , ils ne sont jamais tombés dans le ton ordinaire
ennent à mademoiselle Gaussin. Quel son de voix intéressant ! Le Kain joue avec force, noblesse & précision. Le successe
ent & les entrailles. Les uns & les autres ont pour objet, de jouer avec la plus grande vérité ; mais ils se gardent
itent, ils se tourmentent, ils poussent des hurlemens, & semblent jouer de pieuses comédies. Ceux de Londres sont aussi f
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
de mademoiselle Mars. « Ce soir-là, le jour du crime, elle avait donc joué son rôle de Célimène dans Le Misanthrope. C’est l
e. C’est le rôle de la grande comédie qu’elle aime le plus et qu’elle joue le mieux, peut-être. Elle a en elle-même tous les
qui peuvent le savoir : ce qu’on faisait avant lui et comment cela se jouait  ? les plus habiles lui répondent qu’ils n’en save
tre tous, faible seulement contre Alceste : jamais la comédie n’a été jouée avec cette inimitable et incroyable perfection. «
cette inimitable et incroyable perfection. « La dernière fois qu’elle joua ce grand rôle avant son départ, elle obéissait à
e ne s’intéresse qu’à la passion dans la comédie et dans le drame, il jouait , jusqu’à la fin, le rôle des beaux jeunes gens am
53 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « L’idolâtrie au théâtre »
er la botte abricot. Lorsqu’on ne va pas jusque-là, on se contente de jouer au comédien en jouant chez soi la comédie ; car,
ples, les mœurs publiques nous répondaient. Paris presque tout entier jouait la comédie. Les théâtres de société, comme on les
détroussée, on les paye des prix fous pour avoir, dans la pièce qu’on joue , ou leur présence ou leurs conseils ; et si on ne
ngea une minute à introduire la comédie dans la famille et à la faire jouer par sa femme, ses filles et ses fils. Même dans R
s que ces comédies de société, qui tuent la société, et que des mères jouent devant leurs filles, quand elles ne les jouent pa
iété, et que des mères jouent devant leurs filles, quand elles ne les jouent pas en camaraderie avec elles ? Demandez à l’Égli
54 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Parocel » pp. 255-256
est le meilleur que l’artiste ait fait. On voit en haut des anges qui jouent gaiement avec la lance, la croix, le fouet et les
tte pusillanimité a paru indigne de Dieu à M. Parocel qui s’est mis à jouer l’esprit fort, quand il s’agissait d’être peintre
essant. Vous sentez qu’il n’y a point de liaison là-dedans. Les anges jouent en haut ; le Christ et l’ange s’entretiennent au
55 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II
eauté, quoiqu’elle n’ait peut-être jamais été aussi généralement bien jouée qu’elle le fut aux premières représentations. La
ai dans tous ces récits populaires, c’est que Montfleury, après avoir joué le rôle d’Oreste, s’en retourna chez lui avec une
que Pyrrhus pourrait bien punir le fils du tour cruel que lui aurait joué la mère. Il y a beaucoup de finesse dans cette ob
ministre à la cour d’Épire, pourvu que ce ministre ait un beau rôle à jouer dans l’appartement d’Hermione. Il n’est nullement
ratagème pour seconder la jalousie de sa fille : ce roi de Lacédémone joue le rôle d’un misérable qui ne se donne pas même l
Pyrrhus est violent, il n’en sera que plus indigné du tour qu’on lui joue  ; plus il est sincère, plus il maudira la perfidi
mettait pas à l’abri des faiblesses de l’humanité : il voulait faire jouer sa pièce sur le Théâtre-Français, et se le fit co
xte ; il restait au Théâtre-Italien assez d’autres acteurs en état de jouer les Plaideurs, si l’auteur eût voulu employer leu
ent à lever la toile trois heures plus tard. La pièce, supérieurement jouée par l’élite des plus excellents acteurs, fut accu
lomnie odieuse. Junie, au contraire, que personne ne connaît, qui n’a joué aucun rôle, était, par son obscurité même, à la d
ux jeunes gens qui ont quelque fortune. Il apprit un peu à peindre, à jouer de quelques instruments, et surtout à chanter : i
plaisir, la mort auprès du trône ; de grandes révolutions où l’amour joue un grand rôle, des passions plus ardentes parce q
que. La tradition s’en est faiblement conservée ; car les acteurs qui jouent aujourd’hui le rôle d’Orosmane n’ont point entend
emps après Pulchérie : Corneille put à peine trouver des acteurs pour jouer cette pièce, l’un des derniers soupirs d’une muse
tte scandaleuse d’un nain contre un géant : la tragédie de Racine est jouée trois jours avant celle de Pradon : le seul souff
ectacles beaucoup moins vif, il y avait à Paris deux théâtres où l’on jouait des tragédies : aujourd’hui, malgré l’abondance d
e nos chefs-d’œuvre, et l’empressement du public pour les voir, on ne joue la tragédie que sur un seul théâtre, mais il y en
ment d’avoir empêché les bonnes actrices de la troupe de Guénégaud de jouer dans sa pièce : « C’est, dit-il, ce que le public
erté aux auteurs de faire des pièces de théâtre, aux comédiens de les jouer , aux libraires de les imprimer, et même au public
acte, et ce n’est plus elle, c’est son cadavre qui occupe la scène et joue un grand rôle dans le reste de la pièce. Racine f
it une pièce de couvent, sans aucun effet théâtral, parce qu’elle fut jouée sans succès en 1721. Mais, défigurée par des comé
ompe que ce spectacle exige, ne put se refuser la consolation de voir jouer cette tragédie dans la chambre du roi, par les de
t. Madame de Caylus, au contraire, pense que la pièce avait été mieux jouée par ces aimables pensionnaires qu’elle ne le fut
nt insérer dans le privilège une défense expresse aux comédiens de la jouer  ; précaution qu’on avait également prise pour Est
trois ans après la mort de Racine, il prit fantaisie au roi de faire jouer Athalie à Versailles, non par les demoiselles de
onnage de Josabet ; le duc d’Orléans prit celui d’Abner ; Athalie fut jouée par la présidente de Chailly ; le second fils du
comédien ; la tête lui tourna tout à fait, lorsqu’il eut l’honneur de jouer avec d’aussi illustres camarades. On donna trois
it et protégeait tous les arts. Ce prince ordonna aux comédiens de la jouer  : la défense insérée dans le privilège ne l’arrêt
; on sait qu’il n’était pas scrupuleux. Athalie, quoique médiocrement jouée sur le théâtre de Paris, eut un succès prodigieux
it-on pas quarante ? Chez Devisé, la Mère coquette agit davantage et joue un plus grand rôle : elle a dessein de mettre sa
e. Le Florentin 24 avril 1811 C’est une des petites pièces qu’on joue le plus souvent, et ce n’est pas assurément à son
une foule de comédies en un acte beaucoup plus agréables, et qu’on ne joue jamais. Une scène très ingénieuse entre le jaloux
alant offre des scènes originales ; mais il faut un Préville pour les jouer  : elles sont aujourd’hui dégoûtantes. On ne joue
n Préville pour les jouer : elles sont aujourd’hui dégoûtantes. On ne joue plus l’Ésope à la ville, qui eut autrefois un si
appartient à aucun emploi en particulier ; il est à celui qui sait le jouer . Après Raisin, Quinault s’y distingua ; ensuite M
Hauteroche Crispin médecin 24 décembre 1807 Cette farce fut jouée la même année que l’Iphigénie en Aulide de Racine
aussi beaux-esprits. Je ne suis donc pas surpris que Crispin médecin, joué à la suite d’Héraclius, ait été sifflé ? il y a m
aiblesse : c’était, dans son temps, un acteur à la mode, quoiqu’il ne jouât que les troisièmes rôles tragiques ; il excellait
i-même s’est peint dans la Comédie sans comédie de Quinault, où il ne joue pas d’autre personnage que le sien, et parle en s
portance, parce qu’il avait reçu des présents des grands seigneurs et joué la comédie à la cour ; il paraît qu’alors c’était
t ignoré comme acteur, et n’est guère connu comme poète. Cependant on joue quelquefois de lui le Cocher supposé et Crispin m
est étrange ; on y cherche l’esprit et les mœurs du temps où elle fut jouée . La Dame invisible est de beaucoup l’aînée de l’É
e respect qu’on avait alors pour les mœurs n’empêchait point qu’on ne jouât sur les théâtres de Paris des comédies très peu m
é qu’on a dans ce pays-ci pour les sottises : je suis sûr que si l’on jouait cette comédie-là en province, en trente ans, il n
14 avril 1810 Un an après que cette comédie eut paru, Dancourt fit jouer le Chevalier à la mode : c’est aussi un homme à b
ble. Cette comédie eut un prodigieux succès dans la nouveauté, et fut jouée quarante fois de suite, quoiqu’il y eût alors peu
ovembre : Plus on voit cette pièce, plus on la veut voir : elle a été jouée à Versailles deux fois en huit jours, et l’on par
le persifle ; on ne lui laisse pas ignorer le tour qu’on vient de lui jouer  ; et, pour pousser à bout sa complaisance, on exi
rancs, généreux, désintéressés. Il est vrai que ce poète n’ose pas se jouer à la haute robe ; ce ne sont pas des présidents,
nt guère qu’imbéciles : ce sont de bons maris parisiens. La pièce fut jouée pour la première fois en 1700 ; ainsi les personn
cinq louis d’or. — Madame Blandineau : Cela est vrai, monsieur ; j’ai joué , j’ai perdu ; j’ai payé, je n’ai plus rien ; je v
us Louis XIV les maisons publiques de jeu n’étaient pas tolérées : on jouait , dans les maisons particulières, des jeux prohibé
e. Une foule d’aventurières, se disant femmes de qualité, donnaient à jouer chez elles, et n’avaient pas d’autres revenus que
s revenus que les profits du jeu. Angélique adopte l’idée de donner à jouer chez elle, parce que tenir une maison de jeu, c’é
ue tenir une maison de jeu, c’était presque un titre de noblesse ; on jouait beaucoup chez les grands seigneurs : dans ce temp
e des comédiens : « Mille gens, dit-il, me demandent pourquoi l’on ne joue point cette pièce. J’ai toujours eu la discrétion
gue des plaisirs du carnaval, et encore plus une nouvelle farce qu’on jouait aux Italiens, sous le titre d’Arlequin Ésope ; ca
nouveauté ; la comédie française n’eut point d’acteurs trop bons pour jouer le Grondeur. Jean-Baptiste Raisin le cadet, surno
tion, à l’âge de trente-sept ou trente-huit ans, deux ans après avoir joué le Grondeur ; et comme on faisait déjà beaucoup d
s raisonneurs, rendit très bien le rôle d’Ariste. Celui de Lolive fut joué par de Villiers, acteur d’une grande réputation d
prouve qu’il n’était niais que sur la scène. Mademoiselle Raisin, qui joua Clarice dans le Grondeur, était d’abord une femme
e peut expliquer ce caprice. A-t-on sifflé la pièce parce qu’elle est jouée par les doubles et les pensionnaires ? Mais les c
is, et l’on ne saura pas même, dans quelques années, si jamais on y a joué une pièce de ce nomg : ce sera l’objet d’une grav
ence, que la retraite, l’obscurité et le repos. Atrée a toujours été joué fort rarement, quoique Gabrielle de Vergy, beauco
au est mort le 11 mars 1711, et que la tragédie de Rhadamiste n’a été jouée que le 14 décembre de la même année. La tragédie
ans le sang ; et de toutes les pièces de du Belloi, c’est celle qu’on joue le plus souvent, et du Belloi était de l’école de
3 ventôse an 12 C’était autrefois une des pièces du répertoire qu’on jouait le plus fréquemment ; elle avait eu beaucoup de s
visages sont devenus des caricatures, qu’elles se déterminent enfin à jouer ces rôles de rebut ; d’où il arrive que des carac
al Dorante. Pour ce qui regarde le portrait, le Joueur de Dufresny le joue et le perd ; le Joueur de Regnard le met en gage
ufresny le joue et le perd ; le Joueur de Regnard le met en gage pour jouer . En un mot, les deux pièces sont composées à peu
trine au jeu, qui s’est mis au lait, et qui n’en continue pas moins a jouer , en toussant et en se plaignant sans cesse de sa
s assez grands seigneurs pour cet emploi. La comédie de Démocrite fut jouée le 12 janvier 1700 ; elle eut dix-sept représenta
de leurs premières représentations. Le rôle de Démocrite fut d’abord joué par Poisson, acteur qui bredouillait, et dont le
eur, se chargea du personnage, et obtint beaucoup de succès. Sa femme joua le rôle d’Ismène, sa fille celui de Chriséis. Le
a fort tard dans sa tête ; il avait près de soixante ans quand il fit jouer sa première pièce, le Port à l’Anglais, ou les No
rce que le public les abandonnait ; c’est la première pièce française jouée sur le nouveau Théâtre-Italien, illustré depuis p
nnés pour le théâtre, que je ne sais quel acteur d’Athènes leur ayant joué , pendait les grandes chaleurs de l’été, la tragéd
t donc essentiellement vicieux, parce qu’il est faux : les Grecs, qui jouaient sous le masque, pouvaient représenter avec beauco
e chose incroyable, dit Rousseau, qu’avec l’agrément de la police, on joue publiquement au milieu de Paris une comédie où, d
r sur la funeste indulgence avec laquelle la police a laissé Rousseau jouer au milieu de Paris ses farces philosophiques, et
ntation d’une pareille comédie, sans être de moitié des tours qui s’y jouent  ? Que chacun des spectateurs qui ont assisté à l
et l’on n’y trouve rien de faux ni de forcé ; c’est du bon esprit qui joue sur la chose et non sur le mot. C’est dans les an
e réponse aux reproches que lui fait son oncle : J’aime, je bois, je joue , et ne vois en cela Rien qui puisse attirer ces r
t tombé au théâtre ne lui ôte point son rang au Parnasse. Si on ne le joue pas souvent, on le lit beaucoup, on le cite, on s
taient point comiques, firent le dénouement de la comédie qu’il avait jouée pendant sa vie, et terminèrent son rôle. Il était
prose et en un acte, que personne ne connaît aujourd’hui, et qu’on ne joue jamais. Le Bal, qui roule sur le même fond que la
de l’auteur, une des meilleures comédies faites depuis Molière, qu’on joue quelquefois et qui n’attire personne : le marquis
es danses, lequel n’a aucun rapport avec la littérature. Démocrite se joue encore quelquefois, parce qu’il y a une scène de
est en prose, mais d’un style plein de naturel et de gaîté : on ne la joue presque jamais, quoique ce soit un des meilleurs
ama sous le Maure ; Lui qui ne sut jamais ni le grec ni l’hébreu, Qui joua jour et nuit, fit grand’chère et bon feu. Est-ce
our voir ce qui en arrivera. Ce qui en arrive, c’est que le séducteur joue si bien son rôle, qu’il plaît à la femme, et que
er. L’Homme singulier n’eut point de succès dans la nouveauté ; il se joue aujourd’hui dans les provinces où l’on aime le co
vacité d’un jeune homme ; c’est Caton qui est ivre. Cette comédie fut jouée dans les premières années de la régence, au plus
ils peu convenables au bon genre de la comédie. S’ils avaient reçu et joue la pièce en 1736, il était très possible qu’elle
core tout à fait assez mur pour de telles inventions ; mais quand ils jouèrent le Dissipateur, en 1753, l’art avait fait en dix-
la tribu Quinault, et à leur tête le célèbre Dufresne, qui venait de jouer le Glorieux avec tant de succès. Ils ont prétendu
en un mot, une espèce d’imbécile qui ne méritait pas l’honneur d’être joué par l’illustre Quinault-Dufresne. Ces opinions tr
Dissipateur ; mais, après l’avoir composée, pourquoi ne la fit-il pas jouer  ? pourquoi se contenta-t-il de la faire imprimer 
t de la pièce : aucun des comiques du Théâtre-Français n’aurait pu le jouer aussi bien que l’arlequin de la Comédie-Italienne
âtre-Italien était encore tout nouveau ; l’ancienne troupe, ayant osé jouer madame de Maintenon, sous le titre de la Fausse P
et ramena le public aux Italiens : c’est la première pièce française jouée sur leur théâtre ; elle fut suivie d’une infinité
tres, dans le recueil en dix volumes des meilleures pièces françaises jouées au Théâtre-Italien ; et Marivaux eût peut-être ét
Je ne sais cependant ce qui arriverait, si l’on avait à présent pour jouer la pièce un arlequin tel que Thomassin, une actri
ventôse an 11 (25 février 1803) On a prétendu que Destouches s’était joué lui-même, et que le mariage qu’il fit en Angleter
imbécile ; tous ces gens-là le ballottent, le bernent et semblent se jouer de ses frayeurs puériles ; mais avec son respecta
nt à Lunéville en 1747, écrivait à M. le comte d’Argental : « J’ai vu jouer ici le Glorieux : il a été cruellement massacré ;
ge, en 1732, lors des premières représentations du Glorieux : « On me jouera immédiatement après le Glorieux. C’est une pièce
orieux pour les acteurs, c’est qu’en effet la pièce fut admirablement jouée dans la nouveauté, surtout par Dufresne, chargé d
ui. Dufresne était réellement l’original qu’il représentait, et, pour jouer parfaitement, il lui suffisait d’être lui-même :
leux Dufresne ne voulut pas être humilié au dénouement ; il refusa de jouer si on ne ménageait pas mieux son amour-propre. De
l’acteur. Les mœurs ne tinrent pas longtemps contre le plaisir d’être joué  ; l’auteur fit taire le moraliste. Il est bien ét
ret était le ministre n’existe plus ; ensuite, parce que l’acteur qui joue ce personnage en fait une caricature ignoble, un
tôt que j’enverrai vos lettres ; voilà ma scène faite, voilà mon rôle joué . » Et cette scène est excellente, ce rôle est trè
r lequel ses créanciers n’avaient point de prise, qu’il ne pouvait ni jouer , ni aliéner, ni perdre d’aucune manière ; c’était
qui le fasse vivre aujourd’hui ; car je ne parle pas du Babillard. On jouait autrefois le Français à Londres, l’Époux par supe
nlius I 13 janvier 1806 La génération actuelle n’a point vu jouer Manlius : c’est donc une pièce nouvelle pour l’im
e au théâtre. Je suis toujours d’avis, disait-il, que cela est bon à jouer dans la grand’salle du Palais, devant messieurs d
e la Mort de César, sont de véritables tragédies de collège, bonnes à jouer pour la distribution des prix, dans la grande cou
eurer, dit-il. les saintes âmes et les amants tendres. Lorsqu’il fit jouer Zaïre, il y avait à Paris beaucoup de saintes âme
que du reste il a fait preuve de talent dans quelques autres ouvrages joués au même théâtre. (Note de l’éditeur.) e. Geoffro
emps où nous vivons. (Note de l’Éditeur.) g. Le Grondeur est encore joué  ; on le siffla injustement à l’époque dont parle
siffla injustement à l’époque dont parle Geoffroy, aujourd’hui on le joue devant les banquettes. Les comédiens français son
56 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor de Laprade. Idylles héroïques. »
, etc., appellations que je conçois bien dans un drame fait pour être joué , mais qui me troublent lorsque je lis de la poési
on permanente. Le Manfred, tout merveilleux qu’il soit, pourrait Être joué , et dans la pensée de Byron, quand il l’écrivait,
ongueur nous empêche de pouvoir citer toute : Vois briller sa grosse joue  ! Grosse joue est bien gros !          Comme il
pêche de pouvoir citer toute : Vois briller sa grosse joue ! Grosse joue est bien gros !          Comme il joue ! De foin
ller sa grosse joue ! Grosse joue est bien gros !          Comme il joue  ! De foin le voilà couvert ! On croirait voir, qu
57 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Sur la reprise de Bérénice au Théâtre-Français »
tée. Mademoiselle Le Couvreur, Quinault l’aîné et Quinault Du Fresne, jouaient les trois rôles qu’avaient autrefois remplis made
évrier 1807, c’est-à-dire il y a trente-sept ans. Mademoiselle George jouait Bérénice, Damas jouait Titus, et Talma Antiochus.
re il y a trente-sept ans. Mademoiselle George jouait Bérénice, Damas jouait Titus, et Talma Antiochus. La pièce ne fut donnée
et il en disait, ainsi que de Nicomède, que c’étaient de ces rôles à jouer deux fois par an, donnant à entendre par là que c
e mort à Monsieur : Je ne vous ai jamais manqué, aimait pourtant à se jouer dans les mille trames gracieuses qui se compliqua
rapides et non pas les moins touchants, venaient en quelque sorte se jouer à la traverse. Lorsqu’en effet on représenta, en
istribués entre mademoiselle Duchesnois, Talma et Lafon. Talma aurait joué Titus ; mais les choses en restèrent là. On ne co
58 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145
Boileau dans la Cité, à l’ombre du Palais de Justice ; et Béranger a joué avec les écailles d’huîtres de la rue Montorgueil
t de compagnie avec M. Germain Delavigne, obtenaient l’honneur d’être jouées sur le théâtre de la rue de Chartres, les Dervis
commence par lui dire non. Vers le même temps, il est vrai, la pièce, jouée en province, à Metz, à Bordeaux, devant un public
éâtre de M. Scribe au Gymnase, il a fait vite le tour du monde. On le jouera l’année prochaine à Tombouctou, disait M. Théophi
ra l’année prochaine à Tombouctou, disait M. Théophile Gautier. On le joue dès à présent à l’extrémité de la Russie, aux con
quelque part un essai de société qui veut être moderne, élégante, on joue du Scribe. Paris et Scribe, pour eux c’est tout u
s, et sentant bien qu’il avait en lui le ressort, le seul ressort qui joue au théâtre. Tout le reste, on l’a trop vu en effe
urs. Je préciserai ma pensée par un exemple. Il y a quelque temps, on jouait aux Français la pièce de Latréaumont ; à un certa
défaut jour par jour à cette grandeur. Dans le drame politique qui se joue presque en regard du Verre d’eau, il y a de ces c
59 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La duchesse du Maine. » pp. 206-228
rprises galantes à chaque pas, des jeux innocents à chaque heure : on joue à la nymphe, à la bergère ; on prélude aux future
utade et caprice, mais sans en devenir plus éclairée en général. Elle jouait à travers cela la comédie et la bergerie à chaque
tout, mais on ne discernait pas, on ne choisissait pas : la duchesse jouait indifféremment Athalie, Iphigénie en Tauride (tra
irent le serment voulu : on jurait par le mont Hymette. Ce jour-là on jouait à la Grèce. Cependant, la dernière guerre de Loui
Sceaux, la duchesse, radieuse d’espérance et d’orgueil, s’amusait et jouait toujours. Elle nageait, dit Saint-Simon, dans la
a été plus naïvement déesse et bergère que la duchesse du Maine. Elle joua la comédie jusqu’à extinction, et sans se douter
dre, qu’aimant à ce point la comédie et la jouant sans cesse, elle la jouait mal, et qu’elle n’en était que plus applaudie. Un
e ; la duchesse avait la cinquantaine. Le bel esprit aveugle se mit à jouer l’amoureux, et Mme du Maine la bergère et l’ingén
it assez gaillardement pour une précieuse et pour celle qui venait de jouer l’ingénue avec La Motte : Si je cédais à ton ins
60 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94
annoncer dans Le Figaro, qu’il reçoit À bas le Progrès, et que Noblet jouera le rôle du voleur. Vendredi 29 janvier On p
toutes les fois qu’il a pénétré dans une salle de spectacle, où on le jouait , il a eu le dégoût de la chose représentée. Il ra
et sans carnassière et sans chien, je le voyais tout à coup mettre en joue quelque chose, que ma vue de myope m’empêchait de
i 26 mars Ce soir, passé la soirée sur la scène de l’Odéon, à voir jouer Germinie Lacerteux, tantôt assis sur la cheminée
tion des machinistes, et où les trois tableaux, où Mlle de Varandeuil joue le rôle principal, portent le titre : La vieille.
aignant qu’il ne s’ennuyât, lui dit : « Mon petit ami, si vous alliez jouez avec vos camarades, là-bas ? — Oh non, monsieur,
lève, et les fruits commencent à tomber. Alors une figue tombe sur la joue de l’enfant, qui ne consent à faire aucun mouveme
s heures à regarder, dans le trou noir de la scène, des pièces qui se jouaient dans mon cerveau. En ce ci-devant logis princier,
lement. Et vraiment je croyais, qu’il allait nous annoncer qu’elle ne jouait pas, préférant le type ingénu et pervers de Cerny
det et sa femme, au nouveau théâtre de Porel. Une salle, où l’on doit jouer samedi, et qui semble demander encore un mois de
té ce matin, qui répète ce soir en costume, est éreintée, morte. Elle joue cependant trois actes pour nous. Jamais on n’a jo
ntée, morte. Elle joue cependant trois actes pour nous. Jamais on n’a joué l’amour comme cela, et il y a une telle passion d
se qu’elle s’est donnée hier, en sortant de chez son couturier… Quand jouera-t -elle ?… au fond cette entorse me coûte 20 000 fra
eux, un petit nez droit, un grain de beauté jeté au beau milieu d’une joue rose. Et dans ce dîner impromptu, Méténier, comme
scène d’amour conjugal qui remplit l’acte, scène un peu artificielle, joué par l’actrice artificielle qu’est Sizos, n’a pas
les acteurs sont couverts d’applaudissements, et surtout Duflos, qui joue d’une manière tout à fait supérieure sa scène de
i joue d’une manière tout à fait supérieure sa scène de la folie, qui joue toute la pièce, au dire de Havet, comme il n’a ja
folie, qui joue toute la pièce, au dire de Havet, comme il n’a jamais joué dans aucune pièce. Je quitte le théâtre, après qu
été poursuivis en police correctionnelle, où Henriette Maréchal a été jouée , où j’ai eu, en ces dernières années, une fluxion
arle du mépris de Porel pour la presse, qui a éreinté tout ce qu’il a joué d’artistique. « Du reste, pour prouver l’inintell
igence des journalistes, ajoute-t-elle, figurez-vous que lorsque j’ai joué Germinie Lacerteux, j’ai reçu haut comme cela de
mains dessinent la grandeur d’une cassette — pour me détourner de la jouer … et c’étaient des amis… des gens qui m’étaient at
61 (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360
ait la grammaire des sons ; à l’âge de quatre ans et quelques mois il jouait du petit violon de poche à la proportion de sa ta
as, descendait quelquefois dans la boutique d’un serrurier voisin qui jouait lui-même du violon ; l’artisan et l’enfant s’amus
une loge voisine : Il est arrivé à Vienne un petit bonhomme qu’on dit jouer admirablement du clavecin, etc. Le même jour, à o
e à nos portraits peints par un amateur, M. de Carmontelle : Wolfgang joue du piano ; moi, derrière lui, du violon ; Nanerl
endu une messe à Civita-Vecchia Castellana, après laquelle Wolfgang a joué de l’orgue à Lorette ; il s’est trouvé que nous a
tes et non pour les lettres. Mon violon a de nouvelles cordes et j’en joue tout le jour. Je te dis cela parce que ma mère a
tout le jour. Je te dis cela parce que ma mère a désiré savoir si je joue encore du violon. Mon unique récréation est dans
ieu, personne ne te prendra, si ce n’est peut-être quelques dames qui jouent déjà bien, qui veulent perfectionner leur goût, e
ut à Paris : elles sont grands amateurs du clavecin, et il y en a qui jouent admirablement. — Ce sont là tes gens, et les comp
nu que par la crainte de déplaire à M. Grimm. Enfin, pour abréger, je jouai sur ce misérable piano-forte. Le pire, c’est que
e ni ces messieurs n’interrompirent un instant leur dessin, et que je jouai pour la table, les chaises et les murailles. Enfi
je perdis patience. J’avais commencé les variations de Fischer ; j’en jouai la moitié et je me levai. Alors une masse d’éloge
it pas moyen de se faire honneur, et qu’il me serait fort agréable de jouer un autre jour sur un meilleur instrument. Mais el
e froid, la migraine, l’attente, et, malgré le misérable clavecin, je jouai comme lorsque je suis en bonne disposition. Donne
n’y veulent rien comprendre, et qui ne sentent pas avec moi ce que je joue  ; je perds toute joie, tout honneur à jouer. J’ai
ent pas avec moi ce que je joue ; je perds toute joie, tout honneur à jouer . J’ai plus tard tout raconté à M. Grimm. Vous m’é
t pas autre chose. On me prie de venir tel ou tel jour ; j’arrive, je joue , on s’écrie : Oh ! c’est un prodige, c’est inconc
62 (1920) Impressions de théâtre. Onzième série
vaut mieux ne pas sonder. La petite fille, une fois sevrée, ne devra jouer qu’en présence de sa mère ou d’une autre femme âg
principaux, si j’ai bonne mémoire : 1e Par les dates. Tartufe n’a été joué publiquement qu’en 1669, mais il a été composé en
qui comptaient sur lui, Et, défendant qu’on fit relâche du spectacle, Jouer , tremblant de fièvre et presque râlant ; oui ! E
r cet affreux arrêt dont je souffre l’atteinte ? Ah ! leur pouvoir se joue avec trop de rigueur             Des tendresses d
cause de ce louable sentiment ; qu’elle ne se fait point scrupule de jouer à Arnolphe de très vilains tours… ; mais il ne m’
jà un petit « drame » que les Amants réunis de Beauchamps, qui furent joués en 1727, c’est-à-dire la même année que le Philos
roprement, une « comédie touchante » que la Pupille de Fagan, qui fut jouée en 1734, et où l’on vit, pour la première fois, j
es au Théâtre-Libre ! Les comédiens seront dociles et modestes. « Ils joueront tous les emplois (dit-on : jouer un emploi ? ) qu
seront dociles et modestes. « Ils joueront tous les emplois (dit-on : jouer un emploi ? ) que la direction leur assignera. Le
tacle, l’ouvrage représenté et l’auteur de cet ouvrage ». Les acteurs joueront d’ensemble, c’est-à-dire que chacun d’eux maintie
is cet excellent Porel ? De quoi lui en voulez-vous ? Si peut-être il joue trop de Shakespeare et de Goethe, peut-on dire qu
s il y est en plein, dans sa mission ! Vous dites qu’il a « mandat de jouer les jeunes gens » (avez-vous voulu faire un mot ?
r les jeunes gens » (avez-vous voulu faire un mot ?) Eh bien ! il les joue  ; même, il n’en joue guère d’autres. Il est vrai
avez-vous voulu faire un mot ?) Eh bien ! il les joue ; même, il n’en joue guère d’autres. Il est vrai qu’il ne joue pas les
il les joue ; même, il n’en joue guère d’autres. Il est vrai qu’il ne joue pas les mêmes que vous. Mais cela prouverait que
qui est heureux pour la variété de nos plaisirs. Encore Porel a-t-il joué presque tous vos auteurs préférés. Que pouvez-vou
Comte Witold, le Maître ou l’École des veufs que dans tel vaudeville joué deux cents fois de suite. Mais il est clair comme
suite. Mais il est clair comme le jour qu’aucune des soixante pièces jouées en trois ans au Théâtre-Libre (sauf peut-être Tan
on, qui les lui fabrique. Damis fait plus. Francaleu ayant dessein de jouer la comédie dans son château, Damis lui présente s
, que Baliveau fasse un rôle de père noble dans la comédie qu’on doit jouer au château. Baliveau accepte la condition en grom
au ! Stupéfaction de l’oncle, ahurissement du neveu. Et les voilà qui jouent la scène au naturel. Scène fort bien conduite et
e 1890. Jamais peut-être la délicieuse ironie de M. Meilhac ne s’est jouée plus sûrement ni plus librement, avec une finesse
on d’Hortense. « Cela ne ressemble pas, lui a-t-il dit, à ce que vous jouez tous les jours.. Non, c’est une pièce où, dès le
urité ne fait que le rendre plus charmant en permettant au Rêve de se jouer autour… Ce poème est un enchantement. Certaines p
l’exotique voyou à longs cheveux, type Renaissance (tenez-moi ! ) qui joue de la harpe ou du violon devant les cafés ; et, p
eune vagabond, joli et tendre, et qui ne demanderait pas mieux que de jouer ce rôle ; elle sent remuer dans son cœur quelque
père, j’ai menti ! » nous ne savions plus où nous en étions. Car elle joue avec toute son âme, elle se livre tout entière, é
r le reste, suivez votre inspiration. Ah ! que j’ai hâte de vous voir jouer les grandes amoureuses, les femmes damnées de Rac
s damnées de Racine ! Restez à l’Odéon, pour l’amour de Dieu ! Vous y jouerez beaucoup plus souvent qu’à la Comédie-Française,
e crois pourtant que « si j’étais la Comédie-Française », je voudrais jouer les trois actes du milieu, et me laisserais aller
je voudrais jouer les trois actes du milieu, et me laisserais aller à jouer les deux autres, par-dessus le marché. Mais c’est
 Pourquoi ne vouliez-vous pas ? » Elle ne répond point, mais se met à jouer avec son anneau de mariage et elle le laisse tomb
ole… Le mari survient et dit simplement : « Vous êtes des enfants… Ne jouez pas ainsi dans l’obscurité… Vous êtes des enfants
imbes. Il conseille à son petit frère, en termes précis, de ne plus «  jouer  » avec Mélisande et de l’éviter autant que possib
— Oui, oui ; toujours, petit père. — Ils ne te disent jamais d’aller jouer ailleurs ? — Non, petit père ; ils ont peur quan
est une grande fille blonde, assez belle et de taille élégante. Elle jouait la scène de Célimène avec Arsinoé. Il est certain
ne présentassent que des morceaux d’une difficulté à peu près égale. Jouer avec agrément la scène d’Antoinette dans l’Étince
port secret entre la fragilité physique des femmes et leur aptitude à jouer la comédie. Mais voici deux particularités que j’
fusément Moldo-Valaque, et peut-être filleul d’une reine. M. de Max a joué les dernières scènes du rôle d’Oreste avec une fo
et nous avions vaguement peur d’être « rasés » deux fois ; M. Esquier jouait donc de malheur. On se serait plus aisément aperç
n deuxième accessit. Côté des femmes : 1er prix : Mlle Moréno. Elle a joué la scène où Alcmène reconduit, à l’aurore, le fau
olument remarquable, et sans effaroucher personne. Il reste qu’elle a joué ce rôle délicat d’Alcmène avec esprit, et avec ré
n court bâton… Voyez-vous ce que je veux dire ? Naturellement gaie. A joué très gaiement, et par conséquent très bien, le rô
attitudes dans une scène d’Hamlet où elle donnait la réplique. Elle a joué agréablement, mais d’une allure trop peu anglo-sa
e qui a une excellente voix et beaucoup d’aplomb. Il m’a semblé qu’il jouait Figaro en pur écolier ; mais je dois dire qu’il a
ref, Mlle Piernold a, si j’ose dire, quelque chose d’apéritif. Elle a joué , avec une bonne humeur éclatante, le rôle de Nano
blonde, drôlette, une jolie petite figure dans beaucoup de cheveux, a joué plus que gentiment la scène où Rosine remet la le
Desclos. — Parbleu ! — Tu prendras tes repas à la maison ? — Quand je jouerai , je dînerai de meilleure heure, simplement. Ebra
e les camarades. En revanche, il a été abondant en grimaces. La scène jouée par M. Gauley a été le seul moment d’apaisement r
dernier, de la récompense qu’ils attendaient cette année. M. Veyret a joué deux scènes des rôles de Scapin avec une grâce, u
res de ces triomphes de distributions de prix, — M. Veyret saura-t-il jouer autre chose que les deux scènes des Fourberies de
aire dans une scène du Demi-Monde, encore qu’il semblât peu fait pour jouer le personnage mordant et pinçant d’Olivier de Jal
n la sent capable d’énergie, d’expression forte et passionnée. Elle a joué avec assez de justesse le difficile rôle de Mme M
mais un peu plus formée, et plus capable de vibrations. Elle m’a paru jouer avec une douleur et une nervosité vraies, et mieu
rcey ; elle va trouver Bauer ; elle rient me trouver. Comme elle doit jouer les Folies Amoureuses, il paraît que je me mets à
orte le premier prix, naturellement. Elle va passer un mois à Dinard, joue au casino, et, naturellement, avec le plus grand
, d’ailleurs, on la traite tout à fait comme une femme du monde. Elle joue enfin la pièce de Tuck : c’est un triomphe ; du c
netsullysent, elles aussi, comme les jeunes tragédiens. Et donc, tous jouent et déclament comme des prêtres ou des prêtresses,
les vivantes intonations de la langue parlée. Sans doute elle croyait jouer encore la Dame de la mer, ou quelque tragédie sym
esens ! Lui, qui est la vie même, et la vie passionnée et agissante ! Jouer Andromaque, comme on oserait à peine jouer la pro
passionnée et agissante ! Jouer Andromaque, comme on oserait à peine jouer la prophétesse Cassandre, ou sainte Thérèse ! Par
gédie. Mlle Grumbach a eu, en outre, le premier prix de comédie. Elle jouait la Clara Vignot du Fils naturel. Elle sent viveme
jour un beau comédien, au sens où l’on dit « un beau peintre », qu’il jouera avec éclat les « grands premiers amoureux », et r
se défendre de l’outrance et de la vulgarité. Regnard, souvent, leur joue de ces tours. Les jeunes filles mal élevées et ga
Un premier prix de tragédie a été décerné à M. Monteux. M. Monteux a joué avec intelligence la scène où la jalousie commenc
oulousain qu’il n’en reste plus rien du tout, et que le vieil Horace, joué par lui, ressemblait l’autre jour au bonhomme Gér
Côté des hommes. Deux premiers prix : MM. Coste et Siblot. M. Coste a joué avec verve, avec sûreté, et, — déjà — avec autori
y, nous appelons un acteur de composition. Sans doute, la scène qu’il jouait est de celles dont les moindres « effets » sont f
une habileté déjà grande, et surtout une vraie sensibilité. M. Siblot jouera très bien les vieux braves gens (la grammaire vou
ces phrases, un geste, un accent personnel, intense et vrai ; elle a joué cette fin de scène non plus comme une actrice, ma
qu’à vingt minutes, et des actes presque entiers… M. Rozenbeng nous a joué presque tout Gringoire ; M. Hémery presque tout l
iminuer le mérite de cette gentille élève : mais supposez qu’elle eût joué , à la place, la dernière scène de Il ne faut jure
acéties traditionnelles de tréteaux et de parade, qui voudraient être jouées devant une baraque et en plein air et que Molière
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
lit. C’est ainsi que cet espace s’appelait du temps de Henri IV, qui jouait de son lit avec ses courtisans dans la ruelle à d
sieurs de nos biographes modernes ont contesté qu’elle eût jamais été jouée en province, et faite contre des femmes de provin
ndrons celui des personnes qu’il désigne. En 1656, l’abbé de Pure fit jouer à Paris une comédie des Précieuses, qui donna lie
les hauts cris. Pour les faire cesser, l’auteur déclara n’avoir voulu jouer que les fausses précieuses ; qu’il fallait distin
Il y en a peu qui dansent, parce qu’elles dansent mal. Mais plusieurs jouent pour être en quelque chose à la mode. » Nous n’a
inges. Les véritables précieuses auraient tort de se piquer lorsqu’on joue les ridicules qui les imitent mal. » Suivant les
dans les Mémoires de Bassompierre, que Henri IV, aidé par la goutte, jouait avec lui et d’autres courtisans, dans la ruelle à
eu de cet avantage. Je trouvai qu’elle était devenue joueuse. Elle ne jouait jamais quand je la quittai. Je lui dis : il n’y a
i. Je lui dis : il n’y a pas de changement égal à celui de voir V. M.  jouer tous les jours, et que mon père ne joue plus ; el
t égal à celui de voir V. M. jouer tous les jours, et que mon père ne joue plus ; elle me répondit que cela était vrai… » À
8, elle dit : « La reine faisait sa vie ordinaire de prier Dieu et de jouer . » 50. Pecke et Peckin me paraissent venir de p
et, M. Chapelain et plusieurs autres de ma connaissance. La pièce fut jouée avec un applaudissement général. » C’est évidemme
64 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236
es, chargèrent leurs armes devant moi, et se rangèrent, leur fusil en joue , pour attendre le commandement de tirer. Eh bien 
ommandement l’officier, préparez vos armes ! Les soldats me mirent en joue  ; à ce moment, le bourreau, qui était derrière mo
, afin qu’on me prît pour un des zampognero des Maremmes qui viennent jouer dans les rues de Livourne pour consoler les pauvr
, sous le rebord de sa loge, qu’on m’avait indiquée en entrant, et je jouai l’air que nous avions inventé ensemble, au gros c
’écria-t-il. La zampogne m’échappa des mains, et sa bouche fut sur ma joue . CCLXX Ce que nous dîmes, monsieur, et ce q
quelquefois même il passait ses petites mains à travers la grille et jouait avec les chaînes d’Hyeronimo ; je l’endormais, je
é en jouissant de notre vue. J’avais oublié nos malheurs, et quand je jouais dans la rue de la zampogne, l’enfant paraissait g
la Toussaint dans la cathédrale des couvents lointains. Fior d’Aliza jouait avec son enfant sous le rayon du soleil qui tomba
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
i-Battista figurait aussi, bien entendu, dans les rangs des Gelosi et jouait sous le nom de Lelio. À la mort de sa mère Isabel
à se faire connaître sous celui de Beltrame da Milano. Domenico Bruni jouait les rôles d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Di
s d’amoureux sous le nom de Fulvio, et Diana Ponti, actrice et poète, jouait les rôles d’amoureuse sous le nom de Lavinia. Cel
tonazzoni ; c’est plus douteux pour la première, Silvia Roncagli, qui jouait déjà en 1578. Quoi qu’il en soit, le personnage d
66 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »
n 1869, débuts à l’Opéra de Vienne dans l’Africaine. Madame Materna a joué à Bayreuth le rôle de BrXXX et celui de Kundry. R
t à Riga, puis à Lubech, Fribourg ; en 1880, à Dresde. A Bayreuth, il joua Parsifal. Heinrich Vocl M. Heinrich Vogi … l’Opér
65. il débute dans is Freischütz, à Munich » où il est resté. M. Vogi joua Loge à Bayreuth, en 1865. M. Vogi épousa Mademois
resta avec lui au théâtre de Münich. C’est M. et Madame Vogi qui ont joué les premiers, après M. et Madame Schnorr, les rôl
Munich, Né la Bohême, en 1847 ; débute à Munich en  1865, En 1876, a joué Bayreuth Dernier et Gunther. M. Theodor Relahmacn
, « k. Kammersänger  » à l’Opéra de Vienne. Précédemment à Munich ; a joué Acifortss, à Bayreuth, en 1883, 83 et 84. Kungsor
decin ; débute comme chanteur à Neustrelitz ; à Munich depuis 1876. A joué Ilagen à Bayreuth en 1876, et Gurnemanz en 1883 5
es d’émotions. Une musique nouvelle deviendra nécessaire, écrite, non jouée , suggérant l’émotion sans l’intermédiaire de sons
ardies significations comme de trouvailles expressives. Parfois il se jouait avec un motif, l’employait à maintes gracieuses f
eure ; c’est elle qu’entrevoient ses hallucinations. Soudain le pâtre joue sur un chalumeau plus aigre une ronde joyeuse. C’
ce de Nietzsche entre autres personnalités proches du compositeur qui joua la neuvième symphonie de Beethoven. L’architecte
67 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »
cruauté. Cette grande coquette ne sait pas son rôle. Les Célimènes se jouent des Alcestes, mais elles se gardent de les frappe
’action. C’est un ressort brisé qu’on peut faire mouvoir, mais qui ne joue plus. Au quatrième acte, le drame bifurque et nou
ers frais de son existence ; le reste est fourni par la Bourse, où il joue avec un bonheur impudent. Le baron d’Estrigaud a
chez elle sa maîtresse. Le prétexte est tout trouvé. La marquise doit jouer , sur un théâtre de société, dans une farce mythol
ser choir. Si la marquise aimait d’Estrigaud, on concevrait qu’il lui jouât cette scène de haute comédie : l’amour voit troub
pour lui qu’un goût modéré, ses chances sont nulles et absurdes ; il joue une partie perdue d’avance, avec des cartes dont
gnante, va réparer cet échec. Navarette et d’Estrigaud, restés seuls, jouent cartes sur table. La courtisane veut être baronne
surprise ; sa blessure était apocryphe, le médecin qui le condamnait jouait son rôle dans un imbroglio répété d’avance, et ce
e. Et, au lieu de le transporter bien vite dans son lit, de lui faire jouer son rôle difficile à l’ombre des rideaux, dans le
d’Estrigaud tombe, d’acte en acte, au niveau des fripons infimes qui jouent les travestis du chantage. C’est en cabotin que s
e la jeunesse élégante. Il menait le train du luxe aristocratique, il jouait , à son Cercle, avec des partenaires qui portent l
68 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282
rs de théâtre sont en quête d’un vrai criminel, et quand il s’agit de jouer Macbeth, on fait des propositions d’engagement à
ien arrangé, très bien architecturé… En cette improvisation parlée et jouée de son œuvre future, je suis frappé d’une chose q
té hallucinatoire de ces petits romans, que les enfants inventent, et jouent tout seuls, dans des coins noirs de chambre. Ces
e : Je me rappelle qu’en Suisse, à quatorze ans, on me mettait sur la joue une feuille de rose de Bengale, et qu’il était im
l’expression commune, et au grand jamais, l’image. La pièce est bien jouée par tout le monde. Il y a un beau réveil du roi,
lui, qui lui a donné le la de sa pocharderie royale, en le poussant à jouer la scène, sans flageoler, sans tituber, et seulem
, sans tituber, et seulement avec l’empâtement de la parole. Et il la joue ainsi en effet, avec un rien de fléchissement dan
rdu une grosse somme d’argent. Son partner au jeu lui dit : « Je vous joue ce que vous avez perdu, contre les esquisses, que
contre les esquisses, que vous avez chez vous, de votre mari. » Elle joua et perdit. Alors le gagnant lui dit : « Je vous j
tre mari. » Elle joua et perdit. Alors le gagnant lui dit : « Je vous joue tout ce que vous avez perdu, contre votre maison
peintures, étalant un interminable triomphe de Polichinelle. La femme joua encore et perdit. Cela se passait, pendant que le
69 (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »
  La Coupe enchantée est amusante. Vous avez pu en juger, car on l’a jouée il n’y a pas encore très longtemps ; je l’ai vu j
ger, car on l’a jouée il n’y a pas encore très longtemps ; je l’ai vu jouer , entre parenthèses, d’une façon charmante, par mo
u’il y a de très bon dans la Coupe enchantée, et ce qui fait qu’on la joua très longtemps, ce qui fait que vous la voyez enc
ne tout seul ou à peu près ; la part de Champmeslé consistait à faire jouer et répéter les comédiens ; cela est absolument ce
modèle. Mais à qui, en 1684, en voulait La Fontaine ? Qu’est-ce qu’on jouait en 1684 ? On jouait l’Artaxerxès de l’abbé Boyer
en 1684, en voulait La Fontaine ? Qu’est-ce qu’on jouait en 1684 ? On jouait l’Artaxerxès de l’abbé Boyer et le Téléphonte de
ait l’Artaxerxès de l’abbé Boyer et le Téléphonte de La Chapelle ; on jouait Virginie de Campistron ; de Boursault, on jouait
de La Chapelle ; on jouait Virginie de Campistron ; de Boursault, on jouait la Marie Stuart et, précisément, en 1684, la Péné
in, c’est tout simplement le tuteur lui-même qui se déguise et qui en joue le rôle. La petite fille, parfaitement malicieuse
aitement avisée, comprend très bien que c’est son tuteur lui-même qui joue ce personnage ; et alors, feignant de parler au c
omédie de Statira, tirée par Pradon de la Cassandre de La Calprenède, jouée à la fin de 1679, avait été incriminée de mélange
70 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181
r aux Menus-Plaisirs, où sur la demande d’Antoine, je l’ai autorisé à jouer  : À bas le Progrès, à la fin du spectacle. En att
ouer : À bas le Progrès, à la fin du spectacle. En attendant qu’on me joue , je me dissimule dans le fond de la loge de Daude
royait encore, que les trois actes de Mademoiselle Julie auraient été joués , si Strindberg était Français. Enfin j’aurais vou
apporte une lettre de Dumény, lui écrivant que Charles Demailly a été joué , sept fois, au théâtre Michel, avec le plus grand
leur déclarant qu’il a engagé sa voix pour dix ans. Tout cela dit et joué avec de savantes intonations, et une mimique, où
dou, de l’Erckmann-Chatrian, du Bisson, du Moinaux, du n’importe qui, joué par la même troupe : ça paraît de la même qualité
s pas si mon état de santé me permettra de la faire, mais si elle est jouée , j’ai l’honneur de vous prévenir en dépit de votr
evant l’étalage. Lundi 12 juillet Au théâtre du Casino, où l’on joue une pièce à tirades sur l’éducation des jeunes fi
faire des révérences… puis un mezzetin à danser… puis des musiciens à jouer du violon — absolument comme si, cette peinture d
ardt, chez Bauër, qui très aimablement, s’est entremis pour lui faire jouer La Faustin. Arrive Sarah, vêtue d’une robe gris p
de là-bas, en état de comprendre et de suivre les pièces qu’elle doit jouer . Puis, c’est son vol à Buenos-Ayres, où les huit
bouche de Sarah, des paroles qui ont l’air d’affirmer le désir de la jouer , et même une phrase, où il est question de me met
ernhardt, mais vraiment, est-ce que vous pensez que ma mère puisse la jouer  ? » Samedi 28 octobre Ah ! il devient embêt
e aujourd’hui un petit bleu, où elle me dit qu’elle a un tel désir de jouer quelque chose de moi, qu’elle me demande de garde
ire, à tête reposée. Ma conviction est qu’avec un certain désir de la jouer , elle ne la jouera pas. Dimanche 3 décembre
e. Ma conviction est qu’avec un certain désir de la jouer, elle ne la jouera pas. Dimanche 3 décembre Chez Plon, on disa
arrêtée par la censure. Alors le petit Hahn s’est mis au piano, et a joué la musique composée par lui, sur trois ou quatre
rnuer un troupeau de boucs, près de Jéricho. À propos de l’encens qui joue un grand rôle dans le Talmud, il y est parlé comm
71 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XVII. La flûte d’ybilis »
luie qui continuait à tomber à torrents. Une fois dehors, il se mit à jouer la flûte. Et sa flûte disait : J’ai déterré des
our enfin qu’il arrivait près d’un village il entendit un bilakoro174 jouer de la flûte : Et cette flûte disait : J’ai déter
 ! la fumée ! ». « Oh mais ! murmura Ybilis, c’est de ma flûte qu’on joue là-bas ! » Il alla près de l’adolescent sous une
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
, dis-je, toute la cour. Madame en accepta la dédicace. Le roi la fit jouer dans un divertissement qu’il donna à la reine et
, Savoir sa mère et son espouse. Pour divertir seigneurs et dames, On joua L’École des femmes, Qui fit rire leurs majestés J
blic. Le 1er juin 1663, jour où La Critique de l’École des femmes fut jouée à Paris, n’était pas loin du 14 octobre, jour de
e, jour de la grande fête projetée pour Versailles, et où devait être joué L’Impromptu de Versailles, pièce où les marquis s
73 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1851 » pp. 1-9
ce. Bref, elle accepte le rôle et elle s’engage à l’apprendre et à le jouer le 31 décembre, et nous sommes le 21. Il est deux
arfaitement inconnus : « Messieurs, nous dit-il tout d’abord, nous ne jouerons pas de pièces nouvelles cet hiver. C’est une déte
l ajoute : « Que Lireux vous lise et fasse son rapport, je vous ferai jouer si je puis obtenir une lecture de faveur. » Il n’
ce temps-là… Attendez-moi dans la salle. » La pièce dans laquelle il jouait finie, nous repinçons Brindeau qui veut bien du r
74 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
agencement mécanique. I. — Le diable à ressort. Nous avons tous joué autrefois avec le diable qui sort de sa boîte. On
pourtant d’ordinaire par céder à l’autre, qui s’en amuse. Le chat qui joue avec la souris, qui la laisse chaque fois partir
risonnier sur la fameuse galère, qu’il faut le racheter bien vite, il joue avec l’avarice de Géronte absolument comme Dorine
dans ce que nous voyons et entendons, dans la scène extérieure qui se joue entre les personnages, et non pas dans la comédie
ette étude des procédés de comédie, nous comprenons mieux le rôle que jouent les réminiscences d’enfance. Cette réminiscence p
er dans un autre ton, transposée en style moins noble, une scène déjà jouée par les maîtres. Une partie du Dépit amoureux est
s il n’est même pas nécessaire que les deux scènes symétriques soient jouées sous nos yeux. On peut ne nous en montrer qu’une,
t quelque chose à dissimuler, soient obligés de s’entendre entre eux, jouent enfin une petite comédie au milieu de la grande :
sséder la partie intellectuelle de l’art du comédien ; mais pour bien jouer , il faut être comédien de toute son âme et dans t
. Voici cette formule. Prenez le mot, épaississez-le d’abord en scène jouée , cherchez ensuite la catégorie comique à laquelle
ngereux. On gagne un jour et l’on perd le lendemain. — Eh bien, je ne jouerai que tous les deux jours. » Et, dans la même pièce
n fera répéter par les valets, en langage moins noble, une scène déjà jouée par les maîtres. Supposez maintenant des idées ex
75 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111
ait naître chez un mélomane, un morceau de piano d’un grand musicien, joué par le plus fort exécutant de la terre. * Lund
avec une exaspération amusante : « On ne conçoit pas qu’on ait laissé jouer une pièce, où on dise de telles horreurs ! » Réja
devant le monde présent, disait que c’était une honte d’avoir laissé jouer Germinie Lacerteux. Enfin, il est positif que le
t pas à ma réputation littéraire. Visite de Mévisto, qui me demande à jouer Perrin dans La Patrie en danger. Ce n’est pas du
tes actrices voient arriver avec ennui le jour, où elles ne vont plus jouer , et ne plus faire leur sabbat de tous les soirs,
s, Derembourg qui avait envoyé mon manuscrit à la censure, pour faire jouer aux Menus-Plaisirs La Patrie en danger avec la tr
onument en fer n’est supportable que dans les parties ajourées, où il joue le treillis d’un cordage. Je revois, ce soir, Mme
il me semble qu’on tirerait plus d’eux, que de ceux qui ont appris à jouer . » Puis il se retourne vers un groupe d’actrices
’un bout à l’autre, et me laissant dans l’incertitude comment il sera joué . Par là-dessus, ledit Antoine est de très mauvais
omte de Valjuzon, Delaunay jouant Perrin… mais telle que la pièce est jouée , elle a l’air de mordre les nerfs du public. M
e idée ! » Et je sens les acteurs nerveux, et j’ai peur qu’Antoine ne joue pas si bien qu’hier. Hennique très indigné s’en r
rrin, et ils ne l’ont pas fait… Enfin arrive le cinquième acte, qu’on joue au milieu de l’égayement, amené par la figure de
criée avec un soupir douloureux : « Ah ! que je plains les acteurs de jouer une telle pièce ! » Et, Dieu sait, ajoute Alexis,
me se serait écriée : « Ah ! qu’ils sont donc heureux les acteurs qui jouent dans un pareil chef-d’œuvre. » Je rentre, et trou
auvre diable aurait été tué dans toute la peur d’un faux sommeil, mal joué . Samedi 23 mars C’est dur d’aller ce soir a
ngtemps, et ajoute aimablement que la pièce n’avait pas été peut-être jouée , comme elle aurait dû l’être. À cela je lui répon
l’être. À cela je lui réponds que la pièce aurait été miraculeusement jouée , que ça aurait été la même chose, qu’il y a eu un
l Antoine m’apprend que la municipalité de Reims lui demande de venir jouer La Patrie en danger, le 14 juillet, et qu’il veut
est-ce pas ? — Elle faisait un signe de tête affirmatif, — et peuvent jouer du piano ? » Alors prenant le bras que vous lui t
le bras que vous lui tendiez, elle allait s’asseoir au piano, où elle jouait d’une manière tout à fait extraordinaire. Et l’on
e, qu’il a, en effet, écrite dans le cabinet de Koning, pendant qu’on jouait sa pièce. Vendredi 1er novembre Oh, ma déco
t fait écrire sa pièce, primitivement en trois actes, et qu’il voyait jouée par le comique Lepeintre jeune. Et donc, il avait
int de réponse au bout de huit jours, dans son désir passionné d’être joué , Vacquerie avait fait inviter à déjeuner Frédéric
76 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »
ne et pauvre étranger. VI Dans le même temps, Molière, à Paris, jouait la comédie dans une salle improvisée sous trois p
vocat, et s’associa aussi à quelques bourgeois amateurs de Paris pour jouer la comédie ; il y connut la Béjart, dont il devin
un discours du haut de la scène, pour lui demander l’autorisation de jouer devant lui des divertissements scéniques. Le roi
ans, amené à Paris par la Raisin. La Raisin était une belle veuve qui jouait des espèces de farces au coin de la rue Guénégaud
uvert à Villejuif, près de Paris, le jeune Baron, enfant prodige, qui jouait en maître sur son théâtre. Molière le découvrit e
théâtre de la Raisin avec tant d’applaudissements, qu’on fut le voir jouer avec plus d’empressement que l’on n’en avait eu à
pe fut réduite dans un état pitoyable. Ainsi destituée de moyens pour jouer la comédie à Rouen, la Raisin prit le parti de re
d’espérance, pria Molière de lui accorder du moins que le petit Baron jouât encore trois jours dans sa troupe. « Non seulemen
t riche l’idée d’un camarade fort gueux. « Il est vrai que nous avons joué la comédie ensemble, dit Molière, et c’est un for
ppaient sur lui-même. On lui fit des représentations : il défendit de jouer le Tartuffe. Il était alors à l’armée ; Molière,
, alla se plaindre. Bah ! dit le roi, les hypocrites permettent qu’on joue Dieu et le ciel, mais ne veulent pas qu’on les jo
permettent qu’on joue Dieu et le ciel, mais ne veulent pas qu’on les joue eux-mêmes. « Jouez-les toujours ; la fausse dévot
joue Dieu et le ciel, mais ne veulent pas qu’on les joue eux-mêmes. «  Jouez -les toujours ; la fausse dévotion n’est qu’un men
er, je ne choisirais jamais cette profession. » C’est alors qu’il fit jouer M. de Pourceaugnac, cette farce immortelle qui fa
assez haut pour se moquer de son peuple. Le Bourgeois gentilhomme fut joué pour la première fois à Chambord, au mois d’octob
rs de mauvaises nouvelles. Toute la cour était révoltée. Cependant on joua cette pièce pour la seconde fois. Après la représ
e leur rôle est fini. Ils ne sont jamais inutiles sur le théâtre: ils jouent presque aussi bien quand ils écoutent que quand i
naturelle. Elle entre par là dans le ridicule des femmes qu’elle veut jouer  ; mais enfin, avec tous ces avantages, elle ne pl
il ne fait que traduire littéralement les paroles d’un confesseur qui joue auprès de sa pénitente le même rôle que Tartuffe
confesseur qui joue auprès de sa pénitente le même rôle que Tartuffe joue auprès d’Elmire: « Vous devez, lui dit-il, vous g
77 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291
nsemble d’une physionomie du Vinci : une fillette de quatorze ans qui joue encore à la poupée, et qui s’amuse seulement, qua
laisser tranquillement évoluer, persuadé, qu’un jour, il le laissera jouer , mais alors sans trop de répugnance. Lundi 12
chef du gouvernement pour Germinie Lacerteux, ces deux pièces seront jouées avant vingt ans, tout aussi bien que les pièces à
au bord d’une faillite, je n’en ai pas trouvé un qui ait eu l’idée de jouer sa dernière carte sur La Patrie en danger, et ten
eau du bal, qui manque de cohésion, jamais Germinie Lacerteux n’a été jouée comme cela. Dumény est tout à fait entré dans la
si éplucheuse des mots elle applaudit, à tout rompre. Crosnier qui a joué médiocrement ce soir, me disait, avant le tableau
isait, avant le tableau du concierge : « Ah ! il y a des jours, où on joue comme on ne joue qu’une fois… samedi, aux applaud
ableau du concierge : « Ah ! il y a des jours, où on joue comme on ne joue qu’une fois… samedi, aux applaudissements de la s
samedi, aux applaudissements de la salle, j’ai eu le sentiment que je jouais , comme je n’avais jamais joué… Quand je suis rent
la salle, j’ai eu le sentiment que je jouais, comme je n’avais jamais joué … Quand je suis rentrée dans ma loge, j’avais les
ppel qui se fait soudain, dans votre cervelle occupée ailleurs, qu’on joue Germinie Lacerteux à l’Odéon, avec ce sentiment c
i, c’est vrai, mais ce n’est plus cela, dans ces bonnes œuvres, je ne joue plus le rôle de la Providence, de l’être surnatur
importe quel roman, la mention de la délicatesse, de l’élégance d’une joue  ? Vendredi 24 avril Le sculpteur Lenoir, me
isme. Il disait qu’il n’y avait plus de passionnés, d’emballés, qu’on jouait maintenant dans les cercles avant dîner, de cinq
ppose la partie de jeu d’un de ses jeunes amis d’autrefois, qui avait joué , d’une seule haleine, quarante-six heures de suit
poil frisé, qui dans son innocence va flairer le serpent, tout prêt à jouer avec lui. Soudain le serpent mort, le serpent emp
rce bâillements et force étirements, reprise au réveil de sa folie de jouer  : la voilà s’adressant à l’enfant de bronze, lui
stion du Rêve, ce qui amène Coppée à demander à Zola, s’il a vraiment joué de la clarinette. Et Zola de célébrer la clarinet
uya canadiensis aurea, dont le branchage semble d’or, quand le soleil joue dedans ; enfin c’est la petite merveille un retin
éalité. C’était Morny qui disait au frère de Daudet, quand il faisait jouer L’Idole, pièce se passant entre des vieux : « C’e
78 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
er de tête, — Mathématiciens précoces. — Cas des joueurs d’échecs qui jouent les yeux fermés. Peintres qui peuvent faire de mé
toutes les pièces telles qu’elles étaient en réalité au dernier coup joué . Et, au fur et à mesure qu’on déplace une pièce,
position exacte d’une pièce, je rejoue mentalement tout ce qui a été joué de la partie, en m’appuyant particulièrement sur
C’est au point que moi, qui n’ai plus depuis longtemps l’habitude de jouer , je commence toujours, avant d’aller dans mon coi
te et si intense se répète ou dure involontairement. « Je n’ai jamais joué une partie d’échecs, dit-il, sans l’avoir rejouée
l’oreiller… Dans l’insomnie, lorsque j’ai des chagrins, je me mets à jouer ainsi aux échecs en inventant une partie de toute
joueurs qui poussent le plus loin ce tour de force. Labourdonnais ne jouait mentalement que deux parties ensemble ; ayant ess
it mentalement que deux parties ensemble ; ayant essayé une fois d’en jouer trois, il mourut. « Dans les clubs, il n’est pas
et une lucidité d’imagination tout à fait prodigieuses. « Paul Morphy joue huit parties ensemble, et Paulsens en joue vingt 
rodigieuses. « Paul Morphy joue huit parties ensemble, et Paulsens en joue vingt ; cela, je l’ai vu de mes yeux. » D’autres
d’écho, mais encore le timbre perçant et poignant du hautbois qui la joue , ses notes aigres, tendues, d’une âpreté si agres
entir, que j’arriverais à établir une différence. » Ainsi, tant qu’il joue , l’échiquier mental est pris par lui pour l’échiq
on d’une figure à grande barbe qui disparut aussitôt que je la mis en joue , et, à trois reprises différentes, je fus interro
combinaisons d’idées dérivées et supérieures : le joueur d’échecs qui joue les yeux fermés, le peintre qui copie un modèle a
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Journal du marquis de Dangeau — II » pp. 18-35
a date du samedi 28 février 1690 : « Le roi après son dîner à Marly y joua aux portiques et au lansquenet jusqu’à six heures
t jusqu’à six heures. Mme de Montespan y vint passer l’après dîner et joua avec le roi. » La retraite et la chute de Mme de
mps celui du roi. À propos de cette nouvelle comédie du Jaloux, qu’on joua à Marly le 28 janvier 1688 : « Le roi la trouva f
t trop libre. » Louis XIV goûte moins une autre pièce de Baron qui se jouait également à Marly en même temps qu’on y dansait l
goût de ce roi. Comme singularité, je remarque qu’en février 1688 on jouait à Versailles Jodelet ou le maître-valet, de Scarr
rope liguée est en armes contre Louis XIV, les protestants français y jouent leur rôle et sur les frontières et au-dedans du r
c trente tiroirs pleins chacun d’un bijou d’or et de diamants. Il fit jouer toutes les dames à la rafle, et chacune eut son l
80 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne, précédées d’une notice sur sa vie. (1850.) » pp. 85-102
rs (1844) un magnifique recueil de gravures représentant les Cartes à jouer de tous les pays du monde. Elle est entrée, à dat
s la changer en quoi que ce soit au monde pour sa personne. Il la fit jouer aux jonchets avec les dames devant lui, il admira
’eût réellement atteinte au fond. Gardez-vous bien de le croire. Elle jouait , il est vrai, un rôle dans Athalie ; mais pourquo
que j’ai de cette cour-là, que son personnage lui déplaît. Elle veut jouer Josabeth, qu’elle ne jouera pas comme la comtesse
que son personnage lui déplaît. Elle veut jouer Josabeth, qu’elle ne jouera pas comme la comtesse d’Ayen. Et dès qu’on lui a
est ravie, continue Mme de Maintenon, et trouve Athalie merveilleuse. Jouons -la, puisque nous y sommes engagés ; mais, en véri
us plaindre de moi. Je suis bien résolue de me corriger et de ne plus jouer à ce malheureux jeu qui ne sert qu’à nuire à ma r
81 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
ini, j’allais pour passer le temps, à l’ombre des arcades du cloître, jouer quelques airs de mon métier aux malheureux enferm
ir d’Hyeronimo et de Fior d’Aliza, que l’un de nous deux seul pouvait jouer à l’autre, puisque nous ne l’avions appris à pers
cloître avant son grillage, je m’assis sur le socle de l’arcade et je jouai doucement, lentement, amoureusement, l’air de la
chance de trouver et de servir mon frère prisonnier ; comment j’avais joué de ma zampogne, dans ma chambre haute au sommet d
e m’être endormie pour la sieste, au pied d’un pilier, et je me mis à jouer des airs de zampogne comme pour passer le temps.
les, chaînes, échafaud même ; la zampogne semblait plutôt délirer que jouer sous mes doigts, et les notes qui s’échappaient c
on ensemble étaient donc la colombe et la zampogne. Je continuai à en jouer tous les soirs et une partie des nuits, pour repo
rs dans la montagne. La femme du bargello aimait bien les airs que je jouais ainsi pour un autre, et elle me disait le matin :
sais quoi de ma jeunesse à mon cœur ; ne crains pas, mon garçon, d’en jouer tout à ton aise, même quand tu devrais me tenir é
de Lucques, je me suis demandé à moi-même si ce musicien inconnu qui jouait pour cette noce jusqu’au seuil de la prison, n’y
et, bien plus encore, ajouta-t-il, l’air que j’ai entendu si souvent jouer dans la grotte par vos deux enfants, pendant que
82 (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III
autrefois sous la main d’une puissance injuste et capricieuse qui se jouait de leur destinée : aujourd’hui, les spectateurs,
t un gros volume de très bonnes critiques contre Zaïre, et Zaïre bien jouée sera toujours une pièce intéressante. Il est vrai
nt du tout. Zaïre ne peut réussir qu’autant qu’elle est parfaitement jouée  ; une forte illusion est nécessaire pour couvrir
vous n’ayez vu que la première représentation de Zaïre : les acteurs jouaient mal ; le parterre était tumultueux… J’ai bien peu
. » Et dans une autre lettre : « Jamais pièce, dit-il, ne fut si bien jouée que Zaïre à la quatrième représentation. Je parus
I 13 vendémiaire an IX [5 octobre 1800] Adélaïde du Guesclin, jouée pour la première fois en 1734, deux ans après Zaï
de : d’abord, en 1734, on n’avait pas, comme en 1765, un Le Kain pour jouer Vendôme. En 1734, Voltaire n’était encore que l’a
peut-être, comme le dit Voltaire, parce que le sieur Dufresne avait joué le rôle indignement . Le sieur Dufresne avait cep
ne avait joué le rôle indignement . Le sieur Dufresne avait cependant joué admirablement Orosmane ; cela aurait dû lui appre
joué admirablement Orosmane ; cela aurait dû lui apprendre comment on jouait les fous et les enragés. Quoi qu’il en soit, Le K
omment on jouait les fous et les enragés. Quoi qu’il en soit, Le Kain joua depuis Vendôme de manière à couvrir les défauts d
ses propres ouvrages ; il trouvait quelquefois que le fameux Dufresne jouait indignement. Lanoue était glacé, et ne se faisait
oici le jugement qu’il porta de cet acteur célèbre après lui avoir vu jouer , aux Délices, le rôle de Gengiskan : « Le Kain, d
organes ne se déploient que dans la passion ; il doit avoir fort mal joué Catilina : quand il s’agira de Gengis, je me flat
it parvenu à réprimer cette fougue, à concentrer ses forces, et qu’il jouait admirablement des rôles fiers et nobles, tels que
c., où il n’y a point de passion. Il était encore fort jeune quand il joua Gengis, et n’avait pas atteint la perfection qui,
l’assurer, si vous en doutez) une liste de douze tragédies, pour être jouées aux fêtes de la cour et à Fontainebleau. Le Kain
e Kain, d’après l’idée que Voltaire lui avait donnée de Gengiskan, le joua en tigre, et le joua tout de travers, ce qui n’em
e que Voltaire lui avait donnée de Gengiskan, le joua en tigre, et le joua tout de travers, ce qui n’empêcha pas qu’il n’eût
L’Orphelin de la Chine. Le poète fut curieux de voir comment Le Kain jouait son rôle, et l’invita à le réciter devant toute l
à Le Kain, pour lui donner une idée de la manière dont il devait être joué . Le comédien, transporté d’admiration, à ce qu’il
; et, de retour à Paris, il la mit en pratique la première fois qu’il joua Gengiskan. Un de ses camarades, qui remarqua ce c
II 20 pluviôse an X [9 février 1802] La tragédie de Mahomet fut jouée pour la première fois à Lille, en 1741 ; et sur l
’autorité des sectateurs de Voltaire, il est certain que la pièce fut jouée à Paris le 9 août 1742 qu’elle fut retirée après
e que les catholiques. Le gouvernement aurait dû, sans doute, envoyer jouer Mahomet dans les Cévennes, pour apprendre à vivre
et, pour comble de ridicule, ce Mahomet est amoureux d’une Agnès, et joue près d’elle le rôle d’Arnolphe. Palmyre et son fr
la nouveauté. Le succès en fut, pour ainsi dire, escamoté : elle lut jouée sans annonce a la place de Britannicus qu’on avai
d’Argental avait trouvé mauvais que la maîtresse de l’enfant prodigue jouât dans la pièce un plus grand rôle que son père. Vo
n libelle, la princesse de Robecq et la princesse de Lamarck ; il fit jouer , par l’ordre du ministre, sa comédie des Philosop
prévu, arrangé, calculé ; mais la pauvre tragédie, avant même d’être jouée , avait été tant de fois rapetassée et ravaudée, q
etit théâtre de son petit château de Tourney. Le seigneur châtelain y joua lui-même le rôle d’Argire ; et Clairon-Denis, cel
saient mon orchestre. Que nous étions bien vêtus ! que madame Denis a joué supérieurement les trois quarts de son rôle ! Je
e Denis a joué supérieurement les trois quarts de son rôle ! Je crois jouer parfaitement le bonhomme. Je souhaite en tout que
jouer parfaitement le bonhomme. Je souhaite en tout que la pièce soit jouée à Paris comme elle l’a été dans ma masure de Tour
t avec ses habits de théâtre ; mais on a assuré que, lorsqu’il devait jouer , il les endossait dès le matin, et les portait to
ctrine meurtrière pour les peuples et pour leurs chefs. Tancrède fut joué par Le Kain et mademoiselle Clairon avec une perf
syracusains des gens timides qui savent à peine parler : ils auraient joué un triste rôle dans les conciliabules politiques
ut pas se jeter dans les aventures romanesques. Peu de chevaliers ont joué un assez grand rôle dans le monde pour qu’ils pui
r le plan et les combinaisons théâtrales. Le Cresphonte d’Euripide se jouait encore avec un grand succès du temps de Plutarque
qui nuit au naturel de l’action et refroidit la scène. Lorsque je vis jouer Mérope, il y a cinq ans environ, ce fut Mérope qu
e étaient encore dans leur printemps, sachant bien que ce rôle serait joué par des actrices dont les appas toucheraient pres
e Cassius, comme Philaminte sur les madrigaux de Trissotin : elle fut jouée pendant le règne de la terreur comme une pièce ex
lus aujourd’hui ni le César, ou La Liberté vengée, de Jacques Grévin, joué au collège de Beauvais en 1560 ; ni La Mort de Cé
oide, si peu intéressante, si éloignée des mœurs françaises, qu’on la jouait rarement : Le Kain disait qu’il n’avait jamais pu
épouillait en Allemagne d’une partie de ses états ; et Luther faisait jouer dans l’empire des scènes fort tragiques pour le s
at. Nous avons eu un garde des sceaux dont le talent suprême était de jouer les Crispins ; Louis XIV ne tarda pas à se reproc
sur le théâtre. Que Voltaire ait passé sa vie à faire le baladin et à jouer la comédie dans son château, pour amuser les pass
’hui, on crierait : C’est un mélodrame ! Mais, à l’époque où elle fut jouée , on ne faisait point encore de mélodrames ; on n’
e à ces farces pathétiques. Les auteurs des plus méchantes rapsodies, jouées au théâtre du Marais, ont souvent en Italie, en A
n très imposant, quoique sans affectation, lorsque le jeune homme qui jouait auprès d’elle le rôle d’amant veut faire d’un bad
avait déjà dix ans que Gresset, ancien disciple de Loyola, avait fait jouer Le Méchant, l’une des meilleures comédies du sièc
s ne furent interrompues que par la mort de la fameuse Champmêlé, qui jouait le rôle d’Iphigénie. Danchet fit depuis une Iphig
territoire ne valait pas la plus petite de nos provinces, et où l’on jouait la tragédie trois ou quatre fois par an, en compa
ute la Grèce ensemble, où règne un luxe prodigieux, où chaque jour on joue beaucoup plus de pièces de théâtre qu’on n’en jou
où chaque jour on joue beaucoup plus de pièces de théâtre qu’on n’en jouait dans toute la Grèce en plusieurs années ? Quel ra
être ; et dans le quatrième livre de ce poème immortel, Énée et Didon jouent le rôle qui leur convient. Le respect d’Énée pour
dre aussi des couleurs les plus vives la femme fausse et rusée qui se joue de ce qu’il y a de plus sacré dans les rapports d
nt d’être l’organe du faux esprit du jour. L’époque de cette comédie, jouée en 1756, est à peu près la date de cette conjurat
ption et de la sottise. L’abbé de Voisenon a fait une Coquette fixée, jouée sur l’ancien théâtre des Italiens. On y remarque
réputation d’un honnête homme, et il ne se faisait pas un scrupule de jouer un pareil tour à la nièce de Voltaire ! À qui se
l est facile à traiter ; il plaît aux acteurs, parce qu’il est aisé à jouer  ; mais la critique doit le combattre comme destru
lui chercher des protecteurs à la cour . Mademoiselle Gaussin devait jouer dans Caliste le rôle principal : que la pièce fût
eune ni belle ; ce vieux rêveur de Crébillon ne fut point écouté ; on joua Caliste contre son avis : cet exemple donna droit
ils auraient jugé que de pareilles tragédies étaient faites pour être jouées devant les femmes et les eunuques du roi de Perse
ogare, qui tour à tour veut assassiner Gaston et poignarder sa fille, joue le personnage du fou : ce jeu de théâtre n’est qu
après la lecture que messieurs du Théâtre-Français se déterminèrent à jouer cette tragédie. Le moment, de la justice est arri
grès des mœurs a été si rapide depuis La Métromanie, que cette pièce, jouée en 1738, aurait besoin aujourd’hui d’un commentai
ous pareils à ceux dont la société était remplie lorsque la pièce fut jouée , en 1737. En bien comme en mal, le monde offre pe
e sans y avoir plus de droit. Dans Les Originaux de Palissot, comédie jouée à Nancy en 1755, il y avait un véritable original
art débuta dans la carrière dramatique par une comédie des Originaux, jouée au Théâtre-Italien : désespéré par la chute de ce
aux 10 brumaire an X [1er novembre 1802] L’Anglais à Bordeaux fut joué le 14 mars 1763, à l’occasion de la paix avec l’A
caractère beaucoup d’éclat et d’intérêt. Ce rôle est difficile à bien jouer  : une jolie fille fait aisément la folle et l’imp
nnoblit l’impertinence même : le rôle de Roxelane est manqué s’il est joué en grisette. L’effet de cette pièce dépend beauco
e parti, parce qu’elle n’avait point de rivales. Le rôle de Roxelane, joué par madame Favart, répandait sur toute la pièce u
it de Scarron est aussi amusant à lire que la pièce de Sedaine à voir jouer . Collé. Dupuis et Desronais 7 frimaire an X
admirer dans les principales villes de France ses belles proportions, joua Pygmalion avec le plus grand succès à Lyon : de r
mme pouvait s’imposer tant de gêne, descendre à tant de bassesses, et jouer le vil personnage de tartuffe, uniquement pour fa
ce. Lemierre. La Veuve du Malabar 23 mai 1806 Cette tragédie, jouée pour la première fois en 1770, fut assez bien acc
ses à désirer. Ce rôle avait été créé par Molé : nous le lui avons vu jouer encore dans sa vieillesse plus agréablement qu’au
nt de jouet aux deux sexes ? Le robin et le poète sont plus faciles à jouer  : il ne faut, pour le premier, que de la gravité
7 décembre 1813 C’est la première comédie en cinq actes qui ait été jouée au Théâtre-Italien. Elle y fut d’abord trop sévèr
nationale, et l’accueil qu’elle y a reçu, la manière dont elle y est jouée , font espérer qu’elle y restera. C’est un drame,
a d’après de vieux canevas ; Joly la traduisit en français, et la fit jouer sur le même théâtre, en 1726. Desforges travailla
ont quelquefois dangereux, et qu’il n’est pas sûr pour un comédien de jouer le rôle d’un dieu. La pièce est sans femmes et sa
elle où Véturie fléchit et désarme Coriolan : elle est supérieurement jouée par Talma. Ce dépit, cette haine concentrée, cet
pièce que Molière se procure le chapeau et le manteau de Pirlon pour jouer Le Tartuffe ; cependant le roi, quand il permit l
toutes ses pièces sont restées, et, ce qui est plus heureux, elles se jouent  : Eugénie et La Mère coupable ont le privilège d’
si brillant ! Lachaussée a quatre pièces restées au théâtre ; on n’en joue jamais une seule ; et Lachaussée, pour le ton, le
ien ; il faut les éblouir et les tromper. Comme Diderot, Beaumarchais jouait l’enthousiasme ; mais Diderot était plus fanatiqu
les adorent. La pièce est en général excessivement froide ; elle est jouée à la glace ; c’est, comme on voit, un excellent s
nt. Ce qu’il y a de plus plaisant, c’est qu’une pareille satire a été jouée sous cette inquisition tyrannique, sous ce régime
e comte d’Artois prit la pièce sous sa protection, et voulut la faire jouer à Maisons. Par son crédit, Beaumarchais parvint à
able Suzanne, qui badinait avec tant de grâce avec le petit page, qui jouait de si bons tours à monsieur le comte, et même à s
Que les temps sont changés ! Jadis ce rôle séduisant de Suzanne était joué par la même actrice qui représente aujourd’hui le
esse n’est plus reconnaissable ; elle savait autrefois beaucoup mieux jouer la comédie : elle ne sait plus faire aujourd’hui
un des déguisements les moins risibles de ce comédien français, qui a joué pendant sa vie tant de rôles différents ; c’est a
en vers, assez heureusement, un petit conte de Marmontel. Sa comédie, jouée en 1762, est déjà un peu vieille ; mais elle a co
par mademoiselle Contât, femme du jaloux ; par mademoiselle Mars, qui jouait l’ingénue ; par Damas, chargé du rôle du chevalie
eur ne lasse beaucoup mieux encore. Le rôle de la femme du jaloux est joué par mademoiselle Mars, et ce rôle est des plus so
, ou Le Prince jaloux, fut très mal accueilli du public. Molière, qui jouait don Garcie, n’eut pas comme acteur une meilleure
omber la pièce. Je n’ai point parlé du Jaloux désabusé de Campistron, joué avec quelque succès en 1709, pièce estimée et res
le mépris et l’indignation contre le mari assez bas pour abuser et se jouer à ce point de l’aveugle soumission et de la sotte
t qu’on mêle la religion aux passions du théâtre ; que les poètes qui jouent à la chapelle, qui s’environnent de bourreaux, so
1803] La belle Candeille est l’auteur de La Belle Fermière : elle y jouait elle-même le principal rôle en 1792, et, quoique
compte. La sauvage fermière, malgré sa mélancolie profonde, chante et joue des instruments, dessine, pince de la harpe, et s
réables, et dont la représentation fait plaisir, parce qu’il est bien joué , comme tous les autres drames. Le style a des lon
conduite privée ou publique. (Note de l’Éditeur.) 8. Cette pièce est jouée encore quelquefois, et Geoffroy l’a bien jugée. (
83 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « L’abbé Galiani. » pp. 421-442
aucoup ; il fallait l’entendre. Il ne débitait pas ses contes, il les jouait . Il y avait du mime en lui. À propos de chaque ch
ême, sont restées à l’état de simple canevas : cela se parle, cela se joue et s’improvise, mais cela ne s’écrit pas. Les anc
mais sans trop de contresens. Galiani, dans cette dispute, a l’air de jouer le beau rôle ; il semble plaider en faveur de l’o
t mieux. Ainsi des illusions de la vie et des perspectives où elle se joue  : il faut les respecter et par moments s’y compla
lumières. Un jour qu’une troupe française était à Naples et qu’elle y jouait la comédie, chargé de l’examen des pièces, il emp
jouait la comédie, chargé de l’examen des pièces, il empêcha qu’on ne jouât Le Tartuffe. Il l’écrit à d’Alembert et s’en vant
loir très restreinte dans l’intérêt même de l’esprit français, qui se joue mieux et qui triomphe dans la contrainte. « Il y
récits amusants qu’il faisait en société, des excellents contes qu’il jouait en quelque sorte, et rappelant que Diderot en a c
84 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — II. (Suite.) » pp. 220-241
emps. Il avait été reçu à la Comédie-Française en 1772 ; on devait le jouer comme une farce de carnaval dès le mardi gras de
ps : ce sera pour le carnaval prochain. En février 1774, on devait le jouer encore : le jour était pris, la Dauphine devait a
s à ce degré. Il fallait encore plus d’esprit, a-t-on dit, pour faire jouer Le Mariage de Figaro que pour l’avoir fait. Beaum
e roi ne veut pas permettre la représentation de ma pièce, donc on la jouera . » Le 12 juin 1783, il fut près de l’emporter par
in nombre de répétitions à demi publiques : on allait passer outre et jouer . Les billets étaient distribués, portant « une fi
Villequier fit signifier aux comédiens qu’ils eussent à s’abstenir de jouer la pièce, sous peine « d’encourir l’indignation d
’on la représente ici, et je jure, moi, que plutôt que de ne pas être jouée , elle le sera, s’il le faut, dans le chœur même d
emise. M. de Vaudreuil, l’un des patrons de l’auteur, obtint de faire jouer chez lui la pièce à Gennevilliers (26 septembre 1
85 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Comte de Gramont »
euse et raffinée de sa pensée, Gramont est plus qu’un écrivain qui se joue dans les difficultés de deux langues, un archaïst
la nuit ; Quelle nuance d’or, de jaspe ou d’hyacinthe A ses tempes se joue , en sa tresse reluit ; D’albâtre ou d’incarnat
tempes se joue, en sa tresse reluit ; D’albâtre ou d’incarnat si sa joue est empreinte ; Si c’est grâce chez elle ou beaut
u soleil… cesse tout à coup, dans le dernier livre de ses sonnets de jouer cette gageure enragée qu’exprimait Shakespeare qu
86 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »
accompagnées au piano par MM. Lévi et Mottl, et M. Camille Chevillard joua une transcription pour le piano de la scène final
qu’à so nimm meinen Segen, Nibelungensohn …). Pas même à Dresde on ne joue donc la Walküre 54 ! Le 15 août, quelques Françai
nel des passions humaines, sous le symbole de quelque vague conte que jouent des gens : — l’amour, Siegfried ; la séduction, G
chestre d’harmonie, presque toujours une musique militaire. Donc on a joué , de Wagner, à Loewenbraeu : Dimanche, 22 août : F
réponse ! Maintenant l’âme ne cherchera plus d’autres jeux : elle se jouera , délicieusement de sa douleur, elle redira, mille
ment une musique discrète, pouvant être lue dans le recueillement, ou jouée sur quelque piano, tandis qu’autour est le silenc
rs public ce piano du Conservatoire, le final de la sonate op. 27 fut joué dix-neuf fois de suite, par dix-neuf jeunes gens
quatuors (au moins en partie) exécuté par une société spéciale qui le joue tout à fait à la manière d’un quatuor de M. Vieux
Teodor de Wyzewa Correspondances DRESDE. — La Tétralogie sera jouée les 18, 19, si et 23 septembre ; on annonce ensui
ime, le 22 ; la seconde, le 27 ; dans la seconde M. Halir, de Weinar, joua une pièce de Bach pour le violon. [NdA] 53. Les
87 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Alfred de Musset » pp. 364-375
t à nos yeux. Il n’avait pas dix-huit ans : le front mâle et fier, la joue en fleur et qui gardait encore les roses de l’enf
e Médicis son propre cousin ; et pour y réussir, qu’imagine-t-il ? de jouer le rôle du premier Brutus, mais d’un Brutus modif
pour vouloir vivre et aimer la vie, pour laisser son esprit courir et jouer en conversant sous des regards prêts à lui sourir
M. de Musset ; ce qu’on a voulu dire, c’est que Mme Allan, qui avait joué le Caprice à Saint-Pétersbourg, le joua à ravir à
’est que Mme Allan, qui avait joué le Caprice à Saint-Pétersbourg, le joua à ravir à Paris, et mît chacun en goût de telle f
88 (1880) Goethe et Diderot « Note : entretiens de Goethe et d’Eckermann Traduits par M. J.-N. Charles »
qui n’ont rien à faire ; mais un homme de quelque valeur, qui songe à jouer ici-bas un rôle convenable (jouer des rôles, c’es
omme de quelque valeur, qui songe à jouer ici-bas un rôle convenable ( jouer des rôles, c’est toujours pour lui la grande affa
s, il poursuit sa propre route. Je suis curieux de voir le rôle qu’il jouera … (Hélas ! nous l’avons vu, nous !) C’est un espri
après, M. Ampère. Un charmant jeune homme, qui s’en revenait alors de jouer à la fossette et qui pouvait y retourner ! III
usqu’à nous en faire mal au cœur, de l’utilité et de la pratique ; de jouer , enfin, au petit Machiavel, même littéraire, en n
89 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Théâtre français. » pp. 30-34
y avait des gradins sur lesquels les acteurs s’asseyaient après avoir joué leurs rôles, ou pour attendre que leur tour revin
On appela d’abord Moralités les premières comédies saintes qui furent jouées en France dans le quinzième et le seizième siècle
onception à personnages (c’est le titre d’une des premières moralités jouées sur le Théâtre français, et imprimée in-4º gothiq
90 (1860) Ceci n’est pas un livre « Une conspiration sous Abdul-Théo. Vaudeville turc en trois journées, mêlé d’orientales — Première journée (1865). Les soucis du pouvoir » pp. 215-224
s, dirigés par Minaret-Saint-Ybars, sont rangés autour de la salle et jouent du tarbouka : ce sont les rédacteurs du Siècle. —
Je ne sais ce que j’ai, mes membres sont lourds, mes articulations ne jouent pas avec souplesse. Ce mécréant de Sarcey a raté
s sots dômes, À Bade d’où nous sommes, Ce sont de fortes sommes Qu’on joue à rouge et noir ! Abdul-Théo. Je reconnais
91 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Alexis Piron »
ée aille loin. Les premières pièces de Piron, espèces de vaudevilles, joués au théâtre de la Foire et qui lui valurent de Vol
bre 1726 : « J’ai lu à ma campagne une petite comédie qui devait être jouée par les danseurs de corde et qui a été refusée à
eux qui l’embrassaient en sortant : « Messieurs, baisez-moi sur cette joue et souffletez l’autre. » En 1733, pour se releve
ce eut beaucoup de succès ; elle est même restée au théâtre, et on la joue de temps en temps. Tout cela est fait à la frança
la pièce et quand elle était dans sa nouveauté (février 1733) : « On joue encore Gustave Vasa, mais tous les connaisseurs m
avec succès, Piron se redressa, et comme les autres comédiens avaient joué assez négligemment les deux premiers jours, il le
Hermine. Il est l’Ours, et elle la blanche Hermine. La Métromanie se joue rarement ; elle est en effet fort difficile à bie
sans cela l’on ne s’y retrouve plus : l’Empirée est plus difficile à jouer que Pyrrhus, et Francaleu qu’Agamemnon85. » III.
ue venez-vous faire à la Cour ? J’y suis depuis trois semaines ; on y joua l’autre jour ma Marianne. On y jouera Zaïre : à q
suis depuis trois semaines ; on y joua l’autre jour ma Marianne. On y jouera Zaïre : à quand Gustave ? Comment vous portez-vou
en dans tout son rôle de si piquant et de si rare : c’est que cela se joue , s’improvise, se fait applaudir après boire, se r
chevins, magistrats, officiers généraux, ducs et princes même, nous y jouerons , si l’on veut, les rôles d’Arlequin, Scaramouche,
ns, si l’on veut, les rôles d’Arlequin, Scaramouche, Pierrot, etc. On joue ce soir aux Français Rodogune ou Cinna : cela nou
iré. Le port de la tête est hardi ; chaque muscle de la face remue et joue  ; la double fossette, creusée par l’habitude du s
die-Française, et aussi l’excellent sociétaire Régnier. Baptiste aîné jouait Baliveau à ravir. Quand on lui demandait : « Lise
rée. Damas faisait aussi Damis, et s’en acquittait fort bien. Régnier jouait Mondor. Mais le public est resté toujours un peu
92 (1889) Impressions de théâtre. Troisième série
que les acteurs aient des gestes très lents et très larges et qu’ils jouent leurs rôles avec conviction, gravité et respect,
roi d’Angleterre, puis retiré à Saint-Maixent en Poitou et y faisant jouer la Passion « en gestes et langage poictevin… » Où
e devant le public, des scènes accessoires peuvent être simultanément jouées sur les côtés de la salle. Cela permet encore aux
arle pas toujours ». — Quant aux conventions, les voici : Une musique joue presque sans discontinuer ; aux moments où les ac
pareilles douleurs sans le dire à personne. Puisque la nature s’était jouée de son corps, l’avait mutilé, disloqué, travesti
s ! encore un argument qui ne prend pas ! Elle s’avise enfin de faire jouer le sentiment. Son mari laisse échapper un « hélas
les malheureux acteurs, et je ne pense pas qu’il soit très facile de jouer une tragédie immédiatement après un pareil commen
a représentation et qui s’y plaît. — Quand ils ne paradaient pas, ils jouaient . Les femmes jouaient aussi, furieusement. La pass
ui s’y plaît. — Quand ils ne paradaient pas, ils jouaient. Les femmes jouaient aussi, furieusement. La passion du jeu a été effr
âtre en est plein (voyez surtout Regnard et Dancourt). — Quand ils ne jouaient pas, les viveurs du temps de Molière faisaient pi
régime. Ils manquent d’ampleur et d’audace. Ils ne dansent plus, ils jouent prudemment, ils ne s’enivrent presque plus. Ils s
xandre Dumas. 9 juillet 1888. … La pièce, dans son ensemble, est jouée avec trop de dignité et de majesté. Les acteurs s
’ailleurs pas une démarche, pas un geste de séduction, pas de trouble joué , pas de confidence commencée et retenue, pas de r
e, une représentation de la vie. Mais, à la façon dont la pièce a été jouée l’autre jour, j’ai bien vu que c’était une comédi
ur, j’ai bien vu que c’était une comédie scolaire, comme celles qu’on jouait dans les collèges des jésuites, qu’elle devrait ê
es les têtes à la foire Saint-Laurent, avec la danse des sabots. Elle jouait les petites pièces de son mari. Il en faisait bea
ique. Passe le maréchal de Saxe. Il emmène Favart dans un camp pour y jouer la comédie. La veille de la bataille de Raucoux,
assez sot et assez vain pour être fort crédule, son imbécillité était jouée en partie, et il s’amusait lui-même des mystifica
. Quoique celle-ci fût elle-même assez riche en ridicules fort bons à jouer sur le théâtre, il fallait plus qu’écouter aux po
e censeurs, autorisée, puis interdite au moment de la représentation, jouée en petit comité grâce au comte d’Artois, colporté
i-même que je veux parler)… Il disait : « Le roi ne veut pas qu’on me joue , donc on me jouera. » Et il ajoutait : « On me jo
x parler)… Il disait : « Le roi ne veut pas qu’on me joue, donc on me jouera . » Et il ajoutait : « On me jouera, fût-ce dans l
veut pas qu’on me joue, donc on me jouera. » Et il ajoutait : « On me jouera , fût-ce dans le chœur de Notre-Dame ! » Et ceux q
es ténèbres ; car la plus grande partie du drame (qui est long ! ) se joue la rampe baissée, au bruit continu de la pluie et
Adrienne Lecouvreur de deux façons. Les héroïnes tragiques dont elle joue les rôles lui communiquent leur grandeur d’âme. E
t, ne vous y fiez pas, et, parce qu’une jeune personne aura gentiment joué Chimène ou Pauline, n’allez pas pour cela lui prê
ille fort galante et peu difficile dans ses choix… Mais l’habitude de jouer la tragédie n’agit pas seulement sur les sentimen
l’heure qu’il est, la plus parfaite comédienne que nous ayons. Elle a joué Adrienne à sa façon, je veux dire qu’elle a fait
sque. Car M. Coquelin cadet a le don de colorer les personnages qu’il joue  ; il en fait des silhouettes imprévues qui resten
après avoir découvert qu’un tel a de la tenue, déclarer qu’une telle joue avec autorité, et que les autres complètent un en
les pièces de théâtre, et j’aime mieux lire une pièce que de la voir jouer . Au fond, le théâtre est une représentation de la
la réalité qu’il prétend nous mettre sous yeux. Puis, les pièces sont jouées par des acteurs, et il y a tant d’acteurs insuppo
ectuelle dont un homme est capable de nos jours, sans avoir jamais vu jouer un drame de Victor Hugo ni une comédie d’Émile Au
te quoi à la place et surtout pouvant être dehors, étaient venus voir jouer Charles VII chez ses grands vassaux. Et plusieurs
rque du temps où nous vivons. Il est enfin de bons sceptiques qui ont joué leur rôle dans la comédie tout en sachant bien ce
uel qu’il soit. — Ainsi, ce sont les domestiques qui, après Séverine, jouent dans la pièce le rôle le plus considérable. Même
nt M. Becque, pourquoi ne vous dirais-je pas un mot de la Parisienne, jouée récemment dans un salon ami des lettres, par Mlle
certain qu’il la voit ! La comédie que nous avions coutume de voir se jouer entre le mari, la femme et l’amant, se joue donc,
vions coutume de voir se jouer entre le mari, la femme et l’amant, se joue donc, ici, entre le premier amant, la femme, et l
emier amant, la femme, et le second amant, et — chose admirable, — se joue au bénéfice du mari. Depuis quelque temps, Lafont
r Dorine) finira par lui en imposer ; et Scapin, mûr et embourgeoisé, jouera jusqu’au bout le rôle de Géronte ou de Cassandre.
dissimuler son émotion… Cette petite comédie optimiste est fort bien jouée . M.Got, par son débit éminemment militaire, par s
blent décroître d’année en année. Quand elle aura cinquante ans, elle jouera la petite Louison du Malade imaginaire. Ou plutôt
ttendrir, prompt au respect et à l’amour. Tu acceptes fort bien de ne jouer qu’un rôle obscur et subordonné dans la grande ép
hors… » Amen. Le vaudeville de MM. Raymond et Boucheron est fort bien joué par MM. Raymon, Moncavrel, Larcher, Bellot, et pa
avec le divorce ? Chaque progrès de la loi civile est un mauvais tour joué aux dramaturges, car tout ce qui peut rendre moin
re ni sourire un instant. Cela tient peut-être à ce que l’auteur, qui joue lui-même le rôle, n’a pas la face joviale, il s’e
têtes artificielles, ces masques dont se couvraient les acteurs pour jouer les drames d’Eschyle et de Sophocle et qui, à cou
le de réduire en pantomimes certaines tragédies antiques, et de faire jouer l’Orestie par des Pierrots dont on modifierait un
sécurité : je confesse ici la timidité de mon esprit. M.Saint-Germain jouait Pierrot. Il n’avait pas grand’chose à changer à s
la statue vivante du mélodrame. C’est de plus en plus vrai. Il avait joué Glocester, il avait joué Louis XI ; mais c’étaien
odrame. C’est de plus en plus vrai. Il avait joué Glocester, il avait joué Louis XI ; mais c’étaient encore là, pour M. Damo
ra un excellent acteur de mélodrame. Seulement, dans les pièces où il jouera , il faudra ajouter des crimes. Le second phénomèn
ndos (des environs de Dijon, sans doute). Je ne sais pas comment il a joué le rôle du docteur Pancrace. Je crois même qu’il
il a joué le rôle du docteur Pancrace. Je crois même qu’il ne l’a pas joué du tout, mais qu’il l’a grimacé, grogné, mugi et
fois naïf, doux et futé. Dans la scène du Médecin malgré lui, où elle jouait le rôle muet de Lucinde, quand elle répondait aux
part, si vous le voulez, Mlle Lucy Marty, une piquante brunette qui a joué finement et gaiement une scène de Regnard, et à q
 ; M. Cabel, un grand diable déhanché, genre Laugier ou Leloir, qui a joué avec assez d’ampleur la scène des Burgraves où le
une gamine, et à qui ses professeurs ont eu l’idée originale de faire jouer les rôles de la bonne Mme Leverdet dans l’Ami des
tuffe). Brune, gentille (pardon des répétitions). Mais quelle idée de jouer les soubrettes avec ce nez de jeune première ! M.
i ait été indiqué par un autre. La plupart du temps, les comédiens ne jouent pas : on joue d’eux. Je ne prétends pas que les p
é par un autre. La plupart du temps, les comédiens ne jouent pas : on joue d’eux. Je ne prétends pas que les plus intelligen
sur une piste et y faire d’élégants « changements de pieds », ni pour jouer à saute-mouton avec l’homme… C’est pourtant ce qu
ir de ce clown génial qui s’appelle Billy Hayden. — Les personnes qui jouent du piano ont coutume de s’asseoir devant cet inst
s faciles, tourne le dos au piano, et c’est dans cette position qu’il joue , je ne sais comment, En r’venant de la revue et q
e à Mlle Arkas Djelma, jeune « virtuose hongroise », lorsque, pouvant jouer à son gré de la harpe ou de l’ophicléide, elle pr
à cet usage est sans doute encore dans l’enfance, et qu’on finira par jouer « Rachel, quand du Seigneur » en tapant sur des a
93 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
propre. — Le jeu de chacune d’elles est différent. — Chaque nerf peut jouer spontanément. — Sensations subjectives et consécu
uit une idée, tout en marchant ; on suit le chant du morceau que l’on joue , tout en le jouant ; on suit la pensée d’un auteu
ns musculaires. La règle est générale, qu’il s’agisse des muscles qui jouent pour proférer la parole, ou des muscles qui trava
instruments lui obéissent. Quand il est seul éclairé, les instruments jouent irrésistiblement à son appel, en dépit de tous le
e circonvolution frontale gauche142 ; de là part l’impulsion qui fait jouer les organes vocaux ; quand cette partie de l’écor
moteurs est cassée, et, faute de prise, le patient ne peut plus faire jouer le mécanisme. — Grâce à ces récentes découvertes,
, 7, 8, 11, 12, 14, 12, 14, 15. Pour que chacun de ces muscles ait pu jouer séparément, il faut non seulement qu’il soit muni
mé par une cellule distincte. Pour que les divers nerfs moteurs aient joué dans l’ordre indiqué, il faut que leurs cellules
ué dans l’ordre indiqué, il faut que leurs cellules respectives aient joué dans le même ordre. Pour qu’elles puissent jouer
les respectives aient joué dans le même ordre. Pour qu’elles puissent jouer dans cet ordre, il faut que, par des filets nerve
es communiquent entre elles dans l’ordre indiqué. Pour qu’elles aient joué dans cet ordre, il faut qu’un courant nerveux les
n’est atteint que par nos conjectures. Beaucoup de ces serinettes ne jouent qu’un seul air, et, à l’état normal, leur manche
sque libre. La vérité est que la serinette, au lieu d’un seul air, en joue plusieurs et plusieurs dizaines, tous appropriés
faut donc que dans la moelle, comme dans une serinette disposée pour jouer plusieurs airs, il y ait un nombre assez grand de
serinette a mis le cylindre intérieur à tel ou tel cran, la serinette joue tel ou tel air. Selon que tel ou tel nerf afféren
s les unes aux autres, s’ébranlent mutuellement, et, à l’état normal, jouent de concert, comme un bon orchestre. — Un pareil m
ion ; mais il est certain que la moelle allongée a des supérieurs qui jouent par rapport à elle le rôle qu’elle joue elle-même
longée a des supérieurs qui jouent par rapport à elle le rôle qu’elle joue elle-même par rapport aux centres locaux. — Au-de
94 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1890 » pp. 115-193
ite fille d’une comédienne. Le petit garçon : « Si tu veux me laisser jouer avec tous tes joujoux, comme s’ils étaient à moi,
notre entrée le bruit terrestrement céleste d’un orgue-mélodium, dont joue l’artiste, et pendant qu’il vient à notre rencont
mineuses, qu’il dit être venue l’embrasser, et dont il a senti sur sa joue , ses lèvres, des lèvres pareilles à des lèvres de
os de la pièce de Monsieur Betsy, de Paul Alexis, qu’elle se refuse à jouer , et au sujet d’une très jolie étude de sa personn
pièce d’Alexis, mais son rôle détestable, puis qu’il est question de jouer une seconde pièce de Meilhac après Le Décoré, qu’
me parle ensuite de reprendre Germinie Lacerteux, et peut-être de la jouer en Angleterre, où elle me dit qu’elle a un public
Ah ! c’est un miracle que des pièces (Les Frères Zemganno) si peu jouées dans le décor, si peu réglées, si peu sues, puiss
ficher au-dessous du titre de la pièce, avec l’indication qu’elle est jouée tous les soirs, des affiches couvrant les murs de
out ce qu’il faut pour cela. Elle est très amusante, et admirablement jouée . Mais il y a contre les auteurs les mauvaises dis
tes. Elle a trouvé de petits baisers flûtés, où elle vous fait sur la joue , en vous embrassant, l’imitation d’un chant de pe
reur, qui affirme que Tourguéneff n’était pas un Russe sincère, qu’il jouait à Paris le nihiliste, tandis que là-bas, il se mo
vidangeur de la pièce pornographique de Maupassant : Feuille de rose, jouée dans l’atelier Becker ; qui va de l’étouffement d
t, le jeune rédacteur du Nouvelliste, l’auteur d’Un ménage d’artiste, joué au Théâtre-Libre, et le notaire penseur, l’auteur
ait le pioupiou mystique, et une Hongroise tombée à Paris, et qui n’a joué que du Shakespeare, qui fait la fille Élisa. V
95 (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)
e rassied. Bon comptable, il se dit : Tous les problèmes étant posés, jouons autour ; et cela lui suffit, il ne s’inquiète plu
à leur rencontre. Mais l’auteur travaille pour ce public-là, l’auteur joue pour ce public-là. C’est un très beau public. C’e
elon moi, de déplorer l’engouement du public pour le théâtre, si l’on jouait de bonnes pièces. Mais nous savons que « l’indust
ains qui payent pour être imprimés que d’auteurs qui payent pour être joués  ? Donc prenez un homme moyen, moyennement intelli
acle plaisant auquel nous assistons chaque jour, en plus de celui que jouent les acteurs. À cela rien de bien nouveau. De tous
les pièces qui nous émeuvent ou nous charment le plus, celles que ne jouent pas toujours des acteurs, que le public ignore, q
dessus d’une estrade… et flanquer en pénitence les jeunes enfants qui jouent … sur le plateau. Personne, certainement, n’a le t
noir. Un chef-d’œuvre lu reste un chef-d’œuvre. Le même chef-d’œuvre joué , interprété, peut devenir, pour le lettré, absolu
en scène, les cachets élevés des acteurs, ne permettent pas de faire jouer « avantageusement » des pièces d’un mérite supéri
e je ne puis tous énumérer, mais qui comptent dans la littérature. On joue beaucoup de pièces médiocres ? Mais est-ce qu’on
96 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »
Cratinus, Aristophanesque poetae, comme dira un jour Horace, si l’on joue une pièce à femmes, fût-ce la vieille Alceste de
dre, qui réduit le chœur de cinquante choreutes à quinze ? et comment jouera-t -on les Danaïdes ? et ne ricanera-t-on point au ve
marchandes d’eau. Tel est le tumulte athénien. Pendant ce temps-là on joue la pièce. Elle est d’un homme vivant. Le tumulte
ames qui fut mis sous la garde du greffier d’Athènes. Les acteurs qui jouaient ses pièces étaient tenus d’aller collationner leu
s, si fréquents dans la langue phénicienne, abondent dans Eschyle. Il joue , par exemple, à propos de Jupiter et d’Europe, su
clairs dans l’ombre humaine. Les obscurités amoncelées autour de nous jouent avec notre âme. Épanouissement redoutable de l’in
à Byzia, où avait habité Thésée ; théâtre en Chaonie, à Buthrotum, où jouaient ces équilibristes venus du mont Chimère qu’admira
ussait contre les tours de pierre des villes assiégées. Et quel poëte jouait -on de préférence sur ces théâtres ? Eschyle. Esch
ur la conservation du feu sacré. Dans toutes les colonies grecques on jouait l’Orestie et les Perses. Eschyle présent, la patr
llent sur les petits. Tout le groupe des têtes blondes chante, rit et joue au soleil sous les arbres. L’habitation est à que
97 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De l’état de la France sous Louis XV (1757-1758). » pp. 23-43
, l’apathie de Louis XV est complète ; « Il n’y a pas d’exemple qu’on joue si gros jeu avec la même indifférence qu’on jouer
pas d’exemple qu’on joue si gros jeu avec la même indifférence qu’on jouerait une partie de quadrille. » Le seul honneur de Ber
it à son lever le dimanche, et à qui elle tapait familièrement sur la joue en lui disant : « Bonjour, l’abbé ! » On raconte
8 avec les plus noires prévisions, trop tôt justifiées : Nous allons jouer le plus gros jeu du monde. Des 70 millions que no
et lui demander, comme pour l’amour de Dieu, l’argent du roi. Il faut jouer le même rôle vis-à-vis de son frère, sans quoi to
manquements qui me déchirent l’âme. On ne peut avoir de l’honneur et jouer le rôle que je joue tous les mardis vis-à-vis les
échirent l’âme. On ne peut avoir de l’honneur et jouer le rôle que je joue tous les mardis vis-à-vis les ministres étrangers
98 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Adrienne Le Couvreur. » pp. 199-220
ez un épicier de la rue Férou. On en parla dans le quartier. Adrienne jouait Pauline, et n’était pas trop mal secondée par ses
s donnée. Ainsi finirent ces représentations sans privilège. Adrienne joua quelque temps encore dans l’enceinte du Temple, s
manqué jusque-là dans le costume. Il semblait voir une princesse qui jouait la comédie pour son plaisir. Elle jouait aussi da
blait voir une princesse qui jouait la comédie pour son plaisir. Elle jouait aussi dans le comique proprement dit, mais avec m
si bien entendu l’art des scènes muettes, l’art de bien écouter et de jouer encore de toute sa personne et de son attitude ex
 Couvreur, dont la santé depuis un an était fort altérée, après avoir joué Jocaste dans Œdipe et Hortense dans Le Florentin
la duchesse de Bouillon, et pour le moins aussi puissante, avait fait jouer toute cette machine, non pour empoisonner Mlle Le
99 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — II. (Fin.) » pp. 364-380
il n’y en ait d’excellentes en tous sens, et que même celles où il se joue le plus ne puissent recevoir une interprétation u
sur ce point délicat et souvent obscur, il est à noter que pour bien jouer Marivaux, pour représenter tous ces rôles de femm
e avait peu de sensibilité proprement dite ; mais elle était née pour jouer du Marivaux avec cette ingénuité habile, avec cet
agnie. Les pièces de Marivaux qui sont restées au répertoire et qu’on joue encore quelquefois : Le Jeu de l’amour et du hasa
ents ; ils se rapprochent davantage de leurs maîtres ; ils en peuvent jouer au besoin le rôle sans trop d’invraisemblance ; i
ièces qu’il préférait, et aussi l’une de celles où il a le mieux fait jouer tous les ressorts, à lui connus, de coquetterie,
100 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « La comtesse Diane »
est très intelligente, comprend ses rôles, les compose avec soin, et joue sans se ménager. Mais passons, car ces mérites, d
rsonnelle. Elle fait ce que nulle n’avait osé faire avant elle : elle joue avec tout son corps. Cela est unique, prenez-y ga
ela est unique, prenez-y garde. La plus émancipée des filles, si elle joue sur le théâtre une scène amoureuse, ne se livre p
plus échauffée. La femme est sur la scène, mais ce n’est pas elle qui joue , c’est la comédienne. Au contraire, chez Mme Sara
omédienne. Au contraire, chez Mme Sarah Bernhardt, c’est la femme qui joue . Elle se livre vraiment tout entière. Elle étrein
i souvent étaient Slaves… comme la lune. Elle a donc merveilleusement joué Fédora. Le rôle, qui est tout de passion, la cont
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