Le vers
libre
I « Si j’étais encore assez jeune et asse
sible ? Si elle est possible, doit-elle se faire dans le sens du vers
libre
ou dans le sens du vers rythmique, dans le sens d
en de transition. Aujourd’hui un poète, même s’il n’admet pas le vers
libre
, consent non au vers sans césure (il n’y en a pas
on française permettra plus facilement de discuter la théorie du vers
libre
, de juger si la réforme que l’on propose, et qui
itionnel de la langue et de la poésie de France. Il y a quelques vers
libres
intercalés dans lespoèmes de Victor Hugo : Ce qu
aut nous méfier de la typographie ; elle joue dans l’histoire du vers
libre
un rôle trop souvent prépondérant . Jadis il ne s
après cet exemple, on pourrait clore la discussion et dire : le vers
libre
n’est autre chose que le vers familier romantique
fication plus musicale. On établirait aussi que telles suites de vers
libres
ne sont que des alexandrins décomposés ; on donne
aussi sa visite secrète et il lui est arrivé, croyant faire des vers
libres
, de tracer le dessin vague de la strophe de Malhe
es.) Cependant, si, après ces jeux, on venait à conclure que le vers
libre
n’est une nouveauté qu’en typographie, la conclus
uveauté qu’en typographie, la conclusion serait injuste. Le vrai vers
libre
est conçu comme tel, c’est-à-dire comme fragment
ne versification, est donc erronée ; mais cette erreur, dans le vers
libre
n’est pas essentielle. S’il nous est égal que les
u rythme. Mais le vers de M. de Régnier, même s’il a un air de « vers
libre
», demeure, avec des innovations purement musical
norent en ses [yeux inconnus.] (Chansons d’amant) En groupe, le vers
libre
de M. Kahn apparaît surtout tel que libéré de la
ent nouveau dans la versification française ? N’est-ce pas refaire en
libre
ébauche ce qui fut déjà strictement dessiné ? Tro
ais deux feuilles pareilles. Peut-être, mais il reste contre les vers
libres
(les vers trop libres) de M. Kahn une objection q
illes. Peut-être, mais il reste contre les vers libres (les vers trop
libres
) de M. Kahn une objection que M. Kahn nous expose
nt épargnés, aucune des objections qui se lèvent à l’arrivée des vers
libres
ne sont plus valables. Si un vers défaille et man
un cœur doux et d’aimer bien sa tendre amie, pour écrire de bons vers
libres
; il faut aussi beaucoup de talent et même beauco
(car les recherches et les résultats furent parallèles) un vers plus
libre
est possible en France et, avec ce vers, des lais
qui n’avaient paru d’abord que d’obscurs désirs. Note sur un vers
libre
latin Vers le neuvième siècle, en même temps
ec la prose ordinaire. Ses éléments sont donc, je ne dis pas, le vers
libre
, mais un vers libre. Le début du Speculum humanæ
e. Ses éléments sont donc, je ne dis pas, le vers libre, mais un vers
libre
. Le début du Speculum humanæ Salvationis est un e
re. Le début du Speculum humanæ Salvationis est un exemple de ce vers
libre
latin, mais fort médiocre ; il ne tient plus que
ndra un poème de ce ton avec de la prose pure. Mais le véritable vers
libre
latin doit être cherché dans la séquence. Selon l
es ou phrases musicales212. Or il semble que le vers nouveau, le vers
libre
, peut aussi se dire tout simplement : une période
la musique le Victimae pascali laudes est un admirable poème en vers
libres
. Ce vers latin, ce vers des séquences, presque sa
que et en même temps que le vers syllabique il y eut en latin un vers
libre
. Quoique nous ne le comprenions pas très bien, il
e plus facile de sentir que de définir la nuance qui sépare tels vers
libres
de telle prose rythmique. A vrai dire, M. Léon Ga
aintenons, quoique inexacte ou peut-être absurde, l’expression : vers
libre
. Vers libre : je ne prétends ni à une assimilatio
uoique inexacte ou peut-être absurde, l’expression : vers libre. Vers
libre
: je ne prétends ni à une assimilation ni même à
ieure. 203. Eckermann, II, 242. NdA 204. Voir la note sur le vers
libre
latin à la fin de ce chapitre. NdA 205. Ajouter
Introduction La liberté de penser Le terme de
libre
penseur est généralement entendu dans un sens ass
ynonyme de sceptique et d’incrédule. D’après cette signification, est
libre
penseur quiconque ne croit à rien, et moins l’on
le de penser librement. Ainsi, par exemple, le protestant serait plus
libre
penseur que le catholique, le rationaliste plus q
précédente on sera forcé de dire que celui qui nie la morale est plus
libre
penseur que celui qui l’affirme ; par la même rai
ar la même raison, celui qui nie tout principe en politique sera plus
libre
penseur que celui qui en reconnaît quelques-uns,
eu au contraire des croyants qui ont eu la manière de penser la plus
libre
et la plus hardie. Ce n’est donc pas la chose mêm
e qu’après discussion à la raison d’autrui. On dénonce sans cesse les
libres
penseurs comme portant atteinte à toutes les lois
uer en doute. » On a dit que cette méthode de Descartes, cet appel au
libre
examen, avait répandu dans le monde le scepticism
t objective entre le vrai et le faux, et d’autre part que l’homme est
libre
de penser, d’examiner, et de ne se décider qu’apr
spectacle d’anarchie au moins égal à celui qui résulte, dit-on, de la
libre
discussion. Au reste, si l’on affirme avec Descar
des chimères et des rêves. Quant au royaume de la vérité, nul n’y est
libre
qu’à la condition de se soumettre au joug de la v
affranchir ; ils tonnent contre le respect humain et font appel à la
libre
fierté de l’homme, qui doit s’élever contre un jo
elle se rencontre même, ce qui est très-piquant, chez les plus hardis
libres
penseurs. Ceux-là critiquent tout le monde, mais
on n’est pas de leur avis, ils vous dénoncent comme des ennemis de la
libre
pensée : la vraie liberté consiste à penser comme
t la circulation du sang au nom d’un texte profane. Aristote, le plus
libre
génie de l’antiquité, s’est trouvé associé par un
e l’intérêt personnel on saura bien réclamer et pratiquer le droit du
libre
examen. Il en est de même dans toutes les affaire
toujours été les jeux et les couleurs de la passion complaisante. La
libre
pensée n’y est pour rien et servirait plutôt à le
caractère qu’elles prétendent avoir. Un tel examen est nécessairement
libre
, car il ne pourrait être restreint qu’au nom de c
e cet examen tourne contre les vérités surnaturelles pour être appelé
libre
. Au contraire, si on posait en principe sans disc
pour être plus sûr de voir clair. Telle est la liberté de beaucoup de
libres
penseurs, qui prennent pour principe ce qui est p
e ce qui est précisément en question. Pour que l’examen soit vraiment
libre
, il faut qu’il soit indifférent entre le pour et
s, sans pétition de principe, s’appuyer sur la religion elle-même. Le
libre
examen est donc la seule méthode qui puisse établ
les partisans de la vraie religion. Que l’on ne nous dise pas que le
libre
examen ne convient qu’à certaines confessions rel
sons qui ont pu leur paraître bonnes après examen ; ils sont donc des
libres
penseurs en renonçant pour de bonnes raisons à le
t donc des libres penseurs en renonçant pour de bonnes raisons à leur
libre
pensée ; seulement ils ne doivent pas condamner c
protestants de livrer la religion et les textes sacrés à la merci du
libre
examen ; ne voient-ils pas qu’eux-mêmes, quand il
ure le texte qui fonde l’autorité de l’Église, ils usent eux-mêmes du
libre
examen ? Comment la méthode qui a été bonne et lé
omprendrais à la rigueur qu’on l’essayât ; mais depuis que le flot du
libre
examen a fait irruption dans la science, dans la
u futures, tend à se constituer de plus en plus sur le principe de la
libre
discussion. Les abus de ce principe se corrigeron
alais Nomades, qui furent, il y a dix ans, le livre d’origine du vers
libre
, l’auteur inscrivît à nouveau, sinon avec plus de
st toujours trop) de lui-même. Nous maintenons cette étiquette, Vers
libre
; d’abord parce que ce fut celle qui s’imposa d’e
en cette préface un traité de prosodie, ni un traité complet du vers
libre
. On se contentera de quelques éclaircissements hi
celle qu’il affectait antérieurement, comptait, quand naquit le vers
libre
, un peu plus de soixante ans d’existence. Il n’y
luminations, affranchis de bien des entraves, n’étaient point le vers
libre
, non plus que ceux de Verlaine. De très habiles d
r un trop long usage, et fatiguées de traditions. Si un livre de vers
libres
ne parut point avant les Palais Nomades, ce n’est
marquable. « M. Gustave Kahn, dit-il, innova une strophe ondoyante et
libre
dont les vers, appuyés sur des syllabes toniques,
et il a vu la différence entre le vers libéré, verlainien, et le vers
libre
fort nettement, s’il s’est un peu borné en sa nom
le terrain commun. II L’influence de Verlaine vis-à-vis du vers
libre
a été contée et plutôt magnifiée ; l’influence de
n des Palais Nomades ; ce ne fut d’ailleurs qu’une étape, car le vers
libre
a le devoir de tout rendre suffisamment dans le c
que le point de raccord avec la tradition. Parmi les éléments du vers
libre
, celui-ci existe, il en contient d’autres, et bie
presse qu’auprès de Mirbeau. Mais c’est assez de souvenirs : le vers
libre
ne date pas de cent ans, mais de dix. III J
l’emploi des strophes fixes, soit les plus anciennes, et des strophes
libres
serait la répétition de ce que je viens d’énoncer
en différencier par la musique, il se peut très bien qu’en une poésie
libre
on trouve des alexandrins et des strophes en alex
ique. Un continuateur de Banville pourrait m’objecter qu’avec le vers
libre
la difficulté ne fait que changer et que l’aphori
ngue que par la rime, et peut être confondu avec de la prose, le vers
libre
, plus flottant, pourra être confondu avec une pro
ieds. Nous ne distinguerons pas d’autres modules de strophes. Le vers
libre
est essentiellement mobile et ne doit point codif
anément, rendus stricts pour cette seule occasion. Les poètes du vers
libre
ne doivent point calquer leurs strophes sur celle
et je n’en veux point faire une ici. Les objections contre le vers
libre
La première consiste à dire : « Le vers libre
tions contre le vers libre La première consiste à dire : « Le vers
libre
n’est pas une nouveauté dans la poésie française
plus grave ; c’est d’ailleurs un grand poète qui la présente. Le vers
libre
, à son sens, serait la technique désignée pour l’
ait de recourir aux grandes orgues de l’alexandrin. En somme, le vers
libre
serait l’aboutissement nécessaire du poème en pro
gies. Sans doute nous ne pourrions désigner aucune des œuvres du vers
libre
comme pouvant prétendre à être un de ces grands c
Le vers
libre
. (Conférence donnée à la Maison des Étudiants)
e je vous entretiendrai d’un sujet qui me tient fort à cœur : le vers
libre
. J’étais étudiant comme vous, j’avais votre âge,
l’emploi des strophes fixes, soit les plus anciennes, et des strophes
libres
serait la répétition de ce que je viens d’énoncer
en différencier par la musique, il se peut très bien qu’en une poésie
libre
on trouve des alexandrins et des strophes en alex
ique. Un continuateur de Banville pourrait m’objecter qu’avec le vers
libre
la difficulté ne fait que changer et que l’aphori
ngue que par la rime, et peut être confondu avec de la prose, le vers
libre
, plus flottant, pourra être confondu avec une pro
ieds. Nous ne distinguerons pas d’autres modules de strophes. Le vers
libre
est essentiellement mobile et ne doit point codif
a sensation à traduire qui en est la déterminante. Les poètes du vers
libre
ne doivent point calquer leurs strophes sur celle
es fixes. Il serait bon que nous demeurions encore quelque temps très
libres
, sans lisières ; on n’en a pas besoin. Donc pas e
le mérite des efforts tentés pour expliquer scientifiquement le vers
libre
. Dès les premiers jours, forts de la vérité de l’
poètes, surtout parmi les plus jeunes, ceux qui ayant trouvé le vers
libre
installé, et vis-à-vis de lui, en excellente post
qu’on lui opposait, quelques-uns des plus doués aient choisi le vers
libre
. Ils s’en sont donné des raisons. Ils l’ont fait
e suggérer la rime pour qu’elle existe, et cela est vrai ; les poèmes
libres
en offrent de nombreux exemples. Nos jeunes confr
es confrères indiquent dans leur désir d’un instrument rythmique plus
libre
qu’il est inutile d’attribuer un sexe aux rimes,
non régulier. Les intéressés préféraient dire boiteux au lieu de dire
libres
. Il y a dans cette différence d’expression toutes
cette causerie c’est que ce qu’il y a de plus essentiel dans le vers
libre
c’est sa liberté. C’en est le principe même. Chac
sentimentaux la forme de leur rêverie. J’ai la certitude que le vers
libre
durera parce que libre et à cause de cette élasti
de leur rêverie. J’ai la certitude que le vers libre durera parce que
libre
et à cause de cette élasticité qui lui a permis d
ots de recherches historiques sur cette passionnante question du vers
libre
et de la rime. De tous temps, de toute poésie, du
Mais mon système n’est pas ce que vous entendez, je crois, par « vers
libre
». Mon poème sera composé de vers de la même éten
lleux poème. — Et que pensez-vous, mon cher maître, de la nouvelle et
libre
formule poétique ? — Mon Dieu ! je ne nie pas l’i
uvre, parce qu’il est une âme de grand poète. C’est dire que le vers,
libre
ou non, avec ou sans rimes, dépend de celui qui l
e. Depuis Baïf, et de tout temps, on a fait des vers blancs, des vers
libres
, des vers traditionnels, avec ou sans talent. La
t, plusieurs poètes affirment leur beau talent en pratiquant les vers
libres
, tandis que d’autres se prouvent des poètes aussi
rder comme un peu leur œuvre l’évolution de Mistral vers un vers plus
libre
. Je ne serai pas plus avec eux en cette pensée pr
souvent l’on en vint aux vers sans rimes, et, sous prétexte de rythme
libre
, l’on écrivit des vers de un à seize pieds — simp
s lois, rien : c’est ainsi qu’il est plus difficile de faire des vers
libres
et sans règles que des poèmes rimés à formes fixe
l’image, et rechercher assidûment la surprise de style comme dans la
libre
prose avec, de plus, le souci d’un rythme particu
ettre de M. Alexandre Parodi, bien qu’il confonde étrangement le vers
libre
, mais rimé ou assonancé, de M. Edmond Bailly avec
alent de ces poètes qui me fait me plaire à ce qu’ils nomment le Vers
Libre
— et non la valeur de ce vers en lui-même. Le fon
es naturelles harmonies. Cette conque superbe nous redira en échos de
libre
Beauté les murmures, les rumeurs et les clameurs
Griffin, moi-même, depuis combien de temps prêchons-nous pour le vers
libre
?… Désabusé par la banalité qu’amènent la fréquen
st la grande nef de cette basilique « la Poésie française » ; le vers
libre
, lui, édifie les bas-côtés pleins d’attirances, d
autrefois, il sut s’épanouir en sublimes efflorescences. Mais le vers
libre
est une belle conquête, il a surgi en révolte de
ression musicale et suraiguë, émotionnante, d’un état d’âme ; le vers
libre
est cela. En résumé, peu mais bon. ——— Pouvait-on
ue tous s’accordent à considérer comme le véritable promoteur du Vers
libre
moderne ou plutôt libertaire, du Vers affranchi d
nt. Mais combien nous préférons à ses vers… licencieux, ses études de
libre
, saine et forte esthétique, ses conversations sav
te. Vous me demandez mon avis sur l’évolution de Mistral, sur le vers
libre
, sur le Parnasse, sur le Symbolisme, sur l’Avenir
l a eu raison d’évoluer, si cela lui causait du plaisir ; que le vers
libre
a servi très heureusement a un grand nombre de po
ie, sur les poètes, sur ces graves questions de rythmes plus on moins
libres
, qui divisent aujourd’hui tant de gens. Ce sont l
ère, Vous me faites l’honneur de me demander ce que je pense des vers
libres
, à propos du futur poème de Mistral, le Rhône. Je
tes dans le domaine de l’art et de la pensée. J’aimerai donc les vers
libres
de Mistral comme j’aime tous ceux qu’il nous a do
adémique bien connue, esquive les embarrassantes réponses sur le vers
libre
: devons-nous lui en faire un reproche cruel ?… L
s pas, en principe, l’ennemi déclaré de ce que vous appelez le « vers
libre
», le « vers décadent » ; si l’on est doué d’une
iguré, asservi la pensée. Les jeunes gens qui osèrent hier une poésie
libre
et autochtone ne s’étaient point trompés, sans do
erhaeren, suffiraient à excuser et à glorifier une erreur, si le vers
libre
en était une. » L’art accomplit aujourd’hui chez
ur et cher Collaborateur, Quand je vins vous interviewer sur le Vers
libre
, vous m’avez reçu de façon fort courtoise et m’av
nier. Serviteur, messieurs !… Si vous voulez mon opinion sur le Vers
libre
et sur Mistral, la voici décisive : (Il tire un «
aime à croire inexactes. Quant au fait qu’il écrira le Rhône en vers
libres
, cela doit vivement intéresser entre Avignon et l
u’il n’avait rien de commun avec ce qu’on appelle aujourd’hui le vers
libre
français. J’ai composé, et l’un des premiers, aut
composé, et l’un des premiers, autrefois, un grand nombre de ces vers
libres
, mais je suis revenu, dans mes derniers ouvrages,
cation classique, à laquelle j’accorde maintenant l’avantage. Le vers
libre
ne manque pas, à la vérité, de certaines beautés
blanc » pour insister sur le chapitre plus général du prétendu « vers
libre
». Certes je n’ai pas grande confiance au vers bl
ttre pour la première fois un avis raisonné sur la question du « vers
libre
», qui n’a été jusqu’ici soutenu que par des argu
de L’Isle-Adam, M. Henri Mazel. Je ne suis pas même hostile au « vers
libre
» de parti pris, mais pour des motifs tirés de l’
ntiques et des Parnassiens. Ce que je reproche formellement au « vers
libre
», c’est de n’être pas un vers réellement libre,
ormellement au « vers libre », c’est de n’être pas un vers réellement
libre
, comme dans l’Agésilas et la Psyché de Corneille,
e, des vers de 14, de 15 et même de 17 pieds ? En réalité, les vers «
libres
» de MM. Laforgue, Kahn, Vielé-Griffin ne sont qu
année la logique liberté. Ce qu’on appelle, faute de mieux, le « vers
libre
» élargit, par chaque œuvre nouvelle, sa conquête
pas de vers sans mesure ; mais il est bien juste de laisser le poète
libre
de choisir celle qui lui convient, et de ne point
st une question qui exigerait un examen assez long… Le danger du vers
libre
, lorsqu’on le dégage de certains éléments prosodi
vraient bien méditer les poètes !… Mais ne parlerons-nous pas du vers
libre
, du vers classique et du vers… instrumental ? — Q
du vers classique et du vers… instrumental ? — Qu’est-ce que le vers
libre
? Les vers de La Fontaine sont des vers libres. P
— Qu’est-ce que le vers libre ? Les vers de La Fontaine sont des vers
libres
. Plus libre encore ? c’est la prose rythmée de Fl
ue le vers libre ? Les vers de La Fontaine sont des vers libres. Plus
libre
encore ? c’est la prose rythmée de Flaubert, et,
i seul l’extrême droite et M. Vielé-Griffin, tel un aristocratique et
libre
bourgeois de la Cité londonienne, le centre gauch
par des élèves. Or, la tendance actuelle me semble vers la pleine et
libre
expansion du poète soucieux de liberté intégrale…
byzantines. S’il réussit, le métier disparaît, il a réalisé « le vers
libre
». 4º. « L’avenir de la Poésie française ? » Je c
bre ». 4º. « L’avenir de la Poésie française ? » Je crois que le vers
libre
triomphera, et qu’il triomphe déjà… Je crois que,
et les adaptateurs sera plus facile à faire parce que, quand le vers
libre
n’est pas manié par une personnalité vive, il dev
ine et Musset ont été presque les seuls à savoir manier l’ancien vers
libre
en France. Ils n’ont jamais songé à supprimer la
ssonance peut souvent tenir lieu de rime. Mais alors, surtout en vers
libres
, il faut une science extrême du rythme, qui est l
lus de vers. C’est donc un étrange abus de langage que d’appeler vers
libres
les lignes inégales que quelques jeunes poètes qu
squ’à elle selon la typographie ordinaire de la prose. Quant aux vers
libres
qui sont des vers — ceux d’Amphitryon et de Psych
es une carrure un peu trop constante, que ne reviennent-ils à ce vers
libre
dont les combinaisons sont inépuisables, dont les
ins que c’est précisément ce qu’ils font ! Entre leur prétendu « vers
libre
» et celui dont je parle il n’y a pas le moindre
comme la balle qui, mâchée, fait les coups plus mortels… Trafiquants
libres
de l’histoire, plus libres que l’homme qui vend l
, fait les coups plus mortels… Trafiquants libres de l’histoire, plus
libres
que l’homme qui vend la plus chétive denrée et qu
ent point de cette liberté, et ils versèrent le mépris de l’historien
libre
sur le fonctionnaire de l’histoire, — sur l’histo
e travail, que nous avons vu se poursuivre, ce travail critique de la
libre
pensée appliqué à l’histoire, a tellement mordu s
État moderne qui l’essayerait, même en laissant le flot méprisé de la
libre
histoire battre le pied de son monument, aurait d
e sacrée, aux mains humanitaires et cosmopolites des historiens de la
Libre
Pensée, qui si on les laisse faire, en auront fin
’y cachent, la mettent au pillage et s’en font un asile ! Oui, que la
Libre
Pensée ait ses historiens, mais que la France ait
t ses historiens, mais que la France ait ses Historiographes ! Que la
Libre
Pensée ait ses historiens, qui font leur histoire
de nous, et qui puisse résister au travail dépravant et effréné de la
Libre
Pensée ! En un mot que la mémoire de nos grands h
en vidant peu à peu cette idée : il conçoit donc sans peine une force
libre
d’un côté, et de l’autre une matière gouvernée pa
un de nous a en effet le sentiment immédiat, réel ou illusoire, de sa
libre
spontanéité, sans que l’idée d’inertie entre pour
onnant : de là les mouvements réflexes, de là aussi les actions dites
libres
et volontaires. Comme d’ailleurs le principe de l
assez considérable. Mais aussi personne n’a soutenu que nous fussions
libres
, dans des conditions données, d’entendre telle no
ésomptions en faveur de l’hypothèse d’une force consciente ou volonté
libre
, qui, soumise à l’action du temps et emmagasinant
érieure de cet état interne sera précisément ce qu’on appelle un acte
libre
, puisque le moi seul en aura été l’auteur, puisqu
gner l’âme entière. C’est de l’âme entière, en effet, que la décision
libre
émane ; et l’acte sera d’autant plus libre que la
en effet, que la décision libre émane ; et l’acte sera d’autant plus
libre
que la série dynamique à laquelle il se rattache
age à s’identifier avec le moi fondamental. Ainsi entendus, les actes
libres
sont rares, même de la part de ceux qui ont le pl
s’applique. Elles constituent, réunies, le substrat de notre activité
libre
, et jouent vis-à-vis de cette activité le même rô
angible est d’autant plus frappante que nous sommes plus profondément
libres
. Mais le déterministe, même lorsqu’il s’abstien
pénètrent, se renforcent les uns les autres, et aboutiront à un acte
libre
par une évolution naturelle. Mais le déterministe
i nous présente le dynamisme interne comme un fait. Bref, nous sommes
libres
quand nos actes émanent de notre personnalité ent
tre. Le même reproche s’adressera à ceux qui demandent si nous sommes
libres
de modifier notre caractère. Certes, notre caract
nous nous le sommes approprié. En un mot, si l’on convient d’appeler
libre
tout acte qui émane du moi, et du moi seulement,
ement, l’acte qui porte la marque de notre personne est véritablement
libre
, car notre moi seul en revendiquera la paternité.
erté, que dans un certain caractère de la décision prise, dans l’acte
libre
en un mot. Mais le déterministe, sentant bien que
ur ce nouveau terrain, et à introduire dans leur définition de l’acte
libre
— non sans quelque danger peut-être — la prévisio
veloppe par l’effet de ses hésitations mêmes, jusqu’à ce que l’action
libre
s’en détache à la manière d’un fruit trop mûr. Ma
pour s’en servir. C’est dans ce sens qu’on dira, en parlant d’un acte
libre
, que l’action contraire était également possible.
tairement, presque inconsciemment, dès que l’on distingue dans l’acte
libre
plusieurs phases successives, représentation des
oisi ? si l’un d’eux était seulement possible, pourquoi se croyait-on
libre
? — Et l’on ne voit pas que cette double question
vants. Le moi, infaillible dans ses constatations immédiates, se sent
libre
et le déclare ; mais dès qu’il cherche à s’expliq
es, imaginons un personnage appelé à prendre une décision apparemment
libre
dans des circonstances graves ; nous l’appelleron
les états profonds de notre âme, ceux qui se traduisent par des actes
libres
, expriment et résument l’ensemble de notre histoi
nous empêchent de déterminer à l’avance un fait émanant de l’activité
libre
. C’est que l’avenir de l’univers matériel, quoiqu
comme nous, nous invite précisément à faire du moi qui dure une force
libre
. C’est pourquoi toute conception claire de la cau
us nous en tenions à l’expérience, nous dirions que nous nous sentons
libres
, que nous percevons la force, à tort ou à raison,
ns libres, que nous percevons la force, à tort ou à raison, comme une
libre
spontanéité. Mais d’autre part, cette idée de for
e à un phénomène d’endosmose, s’opère entre l’idée dynamique d’effort
libre
et le concept mathématique de détermination néces
lit. Ce rapport est indéfinissable, précisément parce que nous sommes
libres
. On analyse, en effet, une chose, mais non pas un
liberté donnera raison au déterminisme. Définira-t-on en effet l’acte
libre
en disant de cet acte, une fois accompli, qu’il e
ient d’énoncer, au plus inflexible déterminisme. Définira-t-on l’acte
libre
, « celui qu’on ne saurait prévoir, même quand on
, on aboutira donc encore au déterminisme. Définira-t-on enfin l’acte
libre
en disant qu’il n’est pas nécessairement détermin
mêmes effets. On admet donc que les antécédents psychiques d’un acte
libre
sont susceptibles de se reproduire à nouveau, que
u temps écoulé ; non, si vous parlez du temps qui s’écoule. Or l’acte
libre
se produit dans le temps qui s’écoule, et non pas
Chapitre troisième La volonté
libre
I. L’idée de liberté. — Définition de la liber
un rayon curieusement réfracté par la nacre ou l’opale, devient-elle
libre
en vertu de son caractère individuel ? Il faut év
en tant qu’enveloppant de l’indépendance que la perfection morale est
libre
. Voici donc, selon nous, la véritable définition
ffet et pour atteindre telle fin, plus elle se jugera indépendante et
libre
; le maximum de puissance indépendante et conscie
rte ainsi la marque de notre tempérament physique et moral, pour être
libre
. Notre caractère, s’il est cause, est aussi avant
ité des effets que par l’identité des causes. En un mot, l’action est
libre
, selon cette doctrine, parce que « le rapport de
e attaché à une chaîne, il serait attaché à mille ; en serait-il plus
libre
? En outre, quand même ici toute loi serait impos
u monde, à chaque instant ; si vous voulez prétendre que cet état est
libre
, à votre aise ; il est ce qu’il est, et au-delà i
selon des lois ? Et comment soutenir qu’une sensation prolongée soit
libre
? D’ailleurs, la distinction est artificielle. Si
étaient synonymes de liberté, il faudrait dire alors que nous sommes
libres
non pas seulement dans nos résolutions et actions
et ne doive plus se produire jamais en nous » pour que cet état soit
libre
, alors nous sommes libres jusque dans les souffra
uire jamais en nous » pour que cet état soit libre, alors nous sommes
libres
jusque dans les souffrances les plus aiguës et le
pourtant la fatalité nous domine tout entiers. Bien plus, nous sommes
libres
en tout et partout, car aucun état psychique, mêm
’est donc par un véritable paradoxe que l’école de Lotze identifie le
libre
avec le nouveau, avec le changeant, avec l’hétéro
lement que les nouveautés relatives qui existent dans le monde soient
libres
. IV Réalisation progressive de l’idée de liber
s faits donnés dans la conscience humaine. L’homme s’est toujours cru
libre
, surtout dans l’accomplissement des actes moraux,
au point de vue psychologique, pourra se réaliser l’idéal de l’action
libre
. Il ne sera pas inutile d’examiner, sous un angle
se de soi, à savoir sa propre douleur, il est évident qu’il n’est pas
libre
. On peut seulement dire qu’alors, malgré la contr
se pose nécessairement ici : il faut que le moi soit cause pour être
libre
. Nous allons voir que le seul moyen, c’est que le
adéquate, mais un des éléments de l’idée de liberté. Je ne suis point
libre
si mes idées ne sont que des reflets passifs et n
dans le vide, dans l’indifférence ? Concluons que la volition appelée
libre
est celle qui a pour première condition l’idée mê
ral, de prendre en même temps pour fin l’être universel. On n’est pas
libre
par l’affranchissement des lois de l’intelligence
ais, tout au contraire, par leur entier accomplissement. On n’est pas
libre
par l’absence de motifs, mais par la présence mêm
st par un préjugé invétéré qu’on donne pour caractéristique des actes
libres
l’impossibilité de les prévoir. En ce qui concern
t-ce à condition de ne point prévoir ce qu’il fera qu’il est vraiment
libre
? J’hésite entre ma passion et mon devoir, je ne
mêmes et jusque dans notre intelligence, sous prétexte de nous rendre
libres
, voilà l’erreur vulgaire. Pour être presque inévi
ng, des articles d’un certain André Vervoort dans une certaine France
libre
, ou d’un Putter-Laumann dans une justice à laquel
s ballades de Laforgue ? Les recherches de musique verbale et le vers
libre
se sont développés tout à fait en dehors de l’exe
étudier la technique de M. Viélé-Griffin. Quant à l’invention du vers
libre
, je ne contredis pas aux droits de priorité que M
t dans le péruvien Della Rocca De Vergalo le père authentique du vers
libre
. « Della Rocca De Vergalo, répond gravement M. Ba
intérêt et la portée de la réforme prosodique. On peut goûter le vers
libre
déjà réalisé et avec foi dans son avenir ; mais c
à le déclasser. Et ces noms indiquent que la question dépasse le vers
libre
, que l’unité de la poétique symboliste consiste d
s, cette essence mallarméenne. De là enfin l’effort du vers mal dit «
libre
» pour briser, ce qui était nécessaire, sous la p
estion de prononciation dans laquelle je ne puis entrer). Sur le vers
libre
, la conclusion de M. Barre est qu’il ne pourra ja
bien lire M. Barre, appelle le chant véritable de la langue. Le vers
libre
n’est vers qu’en tant qu’il épouse, par son accen
t souvent discutables, je le veux bien, mais il me suffit que le vers
libre
ait produit telles scènes de Phocas le jardinier
tion est difficilement atteinte, elle n’est pas inaccessible. Le vers
libre
(et M. Barre l’aurait bien dû voir) ne peut être
’il n’est pas soutenu par un sens très avisé du rythme. Aussi le vers
libre
ne peut-il s’imposer, gagner l’oreille, que par l
Le vers
libre
Je voudrais ici, sans m’attarder à des questio
un peu byzantines, exposer quelques notions simples à propos du vers
libre
. J’écarterai les problèmes de quantité et les con
cessité d’un nombre uniforme de syllabes d’autre part, nuisaient à la
libre
expansion du rythme. La Règle étouffait cet enfan
le livre. En tout cas, vous vous serez fait une opinion personnelle —
libre
. Et puis si ces vers sont vraiment beaux, ils vou
, l’âme des bois fleuris et sonores, parce que tu sens trop bon l’air
libre
dans ces lourdes salles gorgées de parfums artifi
es aujourd’hui nécessaires avec le respect de la Tradition : ses vers
libres
sont déférents à l’Alexandrin.” D’autres te diron
er douze syllabes ; vous êtes une exception à ne pas suivre ; le vers
libre
doit se limiter.” « Ah ! les pauvres êtres mi-par
mmun, puisque tu auras créé de la vie à ton image. Tu seras un esprit
libre
usant librement d’un moyen personnel d’expression
ès une excursion dans le monde extérieur, nous n’avons plus les mains
libres
. Or, de même que pour déterminer les rapports vér
ar leur pénétration mutuelle, le développement continu d’une personne
libre
. La durée, ainsi rendue à sa pureté originelle, a
s ainsi nous-mêmes sont rares, et c’est pourquoi nous sommes rarement
libres
. La plupart du temps, nous vivons extérieurement
me il avait confondu la durée avec l’espace, il fit de ce moi réel et
libre
, qui est en effet étranger à l’espace, un moi éga
signification, alors le moi saisi par la conscience serait une cause
libre
, nous nous connaîtrions absolument nous-mêmes, et
, de la durée vivante. Nous verrions que, si notre action nous a paru
libre
, c’est parce que le rapport de cette action à l’é
la durée symbolique dont les moments se juxtaposent, et de l’activité
libre
, par conséquent, à l’automatisme conscient. C’est
par conséquent, à l’automatisme conscient. C’est que, si nous sommes
libres
toutes les fois que nous voulons rentrer en nous-
is il ne paraît pas avoir remarqué que le processus de notre activité
libre
se continue en quelque sorte à notre insu, à tous
y aurait pas de crise morale. L’étude, même approfondie, d’une action
libre
donnée ne tranchera donc pas le problème de la li
t, et commandent à l’opinion ce qu’ils attendent d’elle. Mais dans ce
libre
échange, d’où résulte la gloire des écrivains et
n dépendent aussi des faveurs d’un homme, la pensée ne peut se sentir
libre
dans aucune de ses conceptions : loin de se consa
que horreur de l’assassinat qu’il commit. Ce n’est que dans les états
libres
qu’on peut réunir le génie de l’action à celui de
ce qui donne au pouvoir absolu le plus bel attribut des gouvernements
libres
, l’assentiment volontaire de l’opinion publique.
ergique que la vertu. L’on est un grand écrivain dans un gouvernement
libre
, non comme sous l’empire des monarques, pour anim
gouvernement. La gloire des grands hommes est le patrimoine d’un pays
libre
; après leur mort, le peuple entier en hérite. L’
es entre les hommes, selon leurs talents et leurs vertus. Les nations
libres
doivent avoir dans leurs tribunaux des juges inéb
puissance impassible des lois, elles peuvent se livrer sans danger au
libre
essor de l’approbation et du blâme ; elles peuven
terre la puissance de la vertu. Rome l’admirait, de cette admiration
libre
qui honore la nation qui l’éprouve, et présente à
. Vielé-Griffin mit au service de ses concepts. Elle comporte le vers
libre
dans toute sa logique et toute sa difficulté, laq
sa logique et toute sa difficulté, laquelle n’est pas minime. Le vers
libre
, tel que le pratiquent quelques-uns des poètes de
cette heure, l’un des trois poètes qui ont acquis la maîtrise du vers
libre
, sans même les traditions fontainiennes ou Molièr
ibre, sans même les traditions fontainiennes ou Molièresques, du vers
libre
moderne et décidément démailloté. Je parlerai d’u
a part très importante qu’il a eue dans la difficile conquête du vers
libre
; mon impression est plus générale et plus profon
ui qui puisse à cette heure y prétendre. Car il a toujours soumis ses
libres
dons d’image, de vie, de rythme et d’émotion, à u
lement — comme tant d’autres — consacré à l’unique conception du vers
libre
; l’asservissant à ses besoins, il a de son princ
toute notre civilisation d’occident semble fondée : l’homme se croit
libre
. L’homme se croit libre, il s’estime pourvu d’un
n d’occident semble fondée : l’homme se croit libre. L’homme se croit
libre
, il s’estime pourvu d’un libre arbitre. Cela supp
me Amiel en vient à ce compromis de formuler que si l’homme n’est pas
libre
absolument, du moins il y a du jeu dans le mécani
e se représenter ce que pourrait être le mode de production d’un acte
libre
, on est contraint de faire appel à des éléments q
ut bien reconnaître qu’ils ne sont pas sous notre dépendance. Un acte
libre
, et qui semble supposer un choix entre plusieurs
ces divers possibles, après un débat raisonné des motifs, que l’être
libre
, que l’on imagine procédant à cet examen, choisit
et selon des hiérarchies très diverses. Ainsi la décision soi-disant
libre
qui sort de l’examen des motifs s’exerce sur des
mobile déterminerait en effet un homme connaissant ce qui est bien et
libre
de l’accomplir à accomplir ce qui est mal ? La re
à leurs yeux le mauvais principe. Mais cela ne fera pas qu’ils soient
libres
de rien changer à leur disposition intérieure ; c
son choix est entravée par défaut de connaissance. Un choix n’est pas
libre
si, dans une délibération qui comporte vingt part
cer, de réagir, de se résoudre, sort de l’inconnu, cet homme se croit
libre
. Il n’est pas de manifestation plus triomphante d
oncevoir autre qu’il n’est. L’homme modelé par la fatalité se conçoit
libre
de déterminer son évolution, de se façonner à son
s à tous, donne à l’individu cette apparence de la liberté. On le dit
libre
et responsable dès qu’il est normal, dès que tous
si leur jeu est rapide et imprévu, l’automate est pris pour un homme
libre
: il est responsable et les conséquences de cette
e de cette conception bovaryque en vertu de laquelle l’homme se croit
libre
de se modifier et de créer sa destinée. *** Parmi
ans cesse, et ce qui était au dedans, invinciblement attiré par l’air
libre
, suivit l’exemple de libération, par individualit
s : la Renaissance, une aube de vie païenne ; la Réforme, une aube de
libre
pensée ; la Révolution, une aube de vie sociale.
t sont vivaces les forces de réaction, — après cinq siècles de pensée
libre
, l’esprit nouveau n’en est encore qu’aux syllabes
l’antiquité remise en honneur. C’est à partir de cette époque que la
libre
vie de l’intelligence a repris son cours détourné
chrétienne toute entière qui s’écroule sous les assauts de la pensée
libre
. La Révolution enfin est venue renouveler la vie
rincipes dont nous venons de résumer l’esprit : triomphe de la pensée
libre
, respect de la réalité, élargissement de la consc
udistes érudits définissent de la manière suivante : biens allodiaux,
libres
de toute charge publique et privée. Cicéron remar
alleux du moyen âge, ont fini également par être des biens immeubles
libres
de toute charge privée, mais sujets aux charges p
le, fondée en nature sur un principe éternel ; c’est que la puissance
libre
d’un état, par cela même qu’elle est libre, doit
l ; c’est que la puissance libre d’un état, par cela même qu’elle est
libre
, doit en quelque sorte se réaliser. Ainsi, toute
que perdent les nobles, le peuple la gagne, jusqu’à ce qu’il devienne
libre
; toute celle que perd le peuple libre tourne au
gne, jusqu’à ce qu’il devienne libre ; toute celle que perd le peuple
libre
tourne au profit des rois, qui finissent par acqu
t Nos Directions, en novembre 1911, sa « tragédie populaire » en vers
libre
, Le Pain, est créée au Théâtre des Arts. L’intérê
», qui ouvre l’ouvrage, reprend le texte d’une conférence donnée à La
Libre
Esthétique de Bruxelles, le 6 mars 1901, initiale
à prendre la mesure de la rénovation apportée par les tenants du vers
libre
. Il célèbre le passage de la notion de vers à cel
on exalte la discipline et la morale que suppose au contraire le vers
libre
, en rappelant que Vielé-Griffin le définissait co
d — en reprenant un article paru sous le titre : « lettre sur le vers
libre
», dans Poésia, le 12 mai 1906 — sur la nécessité
ue », notion qu’il entend substituer définitivement à celle de « vers
libre
», de « s’appuyer sur une double tradition », cel
ns une seconde partie, intitulée précisément « Une discipline du vers
libre
, selon MM. Vildrac et Duhamel », il insiste encor
rections porte bien la marque propre de Ghéon. Le combat pour le vers
libre
, en particulier, est son combat, lui qui admire f
nt à monter Le Pain 7. Reste que l’attention portée par Ghéon au vers
libre
participe du souci de déceler et d’analyser les c
uté toute différente peut-être ; ou bien ils eussent abouti dans leur
libre
effort individuel, à une forme toute voisine enco
uergue, exclus de la société, rêvant de se recréer, par l’effort, une
libre
vie sociale : idée qui pouvait s’exprimer avec si
gue à Glaucos, le petit aide jardinier ; celui-là du moins saura être
libre
, peut-être ?… Lorsque Thalie, prévenue trop tard,
s moyens neufs de cette tragédie, Phocas le Jardinier nous les offre.
Libre
à l’auteur en d’autres œuvres, et libre à nous, d
le Jardinier nous les offre. Libre à l’auteur en d’autres œuvres, et
libre
à nous, de réduire la part de la poésie pure, d’a
enez déjeuner avec moi. — Hé ! Je vous donnerai ce qu’il vous faudra.
Libre
pour toujours, comprenez-vous ? » Ah ! rien de p
employée ici « multiple comme la parole et la vie », sinon notre vers
libre
, celui de Phocas le Jardinier ? Que nos poètes dr
ressuscité Giselle. Entre l’ancien et le nouveau ballet, nous étions
libres
de choisir. Mon choix est fait. Sur « giselle »
cet exemple, de considérer comme une manifestation classique le vers
libre
enfin viable et organisé. Comment craindrions-nou
te, dites-moi. A cela, il est vrai, vous objectiez — à propos du vers
libre
en note : « Lorsqu’on s’inquiète tant d’une façon
maîtresse de soi… — et aussi bien que l’alexandrin de Racine, le vers
libre
de La Fontaine. Et je dis, cela fut « classique »
ant sa conclusion extatique ? Qu’il contemple en M. Moréas la France,
libre
à lui ; pour moi je ne puis contempler en ce poèt
aisse au poète pour « penser ». Vous parlez des « ornements » du vers
libre
comme quelqu’un qui ne le connaît pas, puisque sa
Notre examen, moins inquiet d’une possible erreur, n’en sera que plus
libre
, que plus assuré, que plus juste. M. d’Annunzio a
onorités trop païennes, il évitera d’employer l’alexandrin ou le vers
libre
. Rien que l’octosyllabe et privé de la rime — nou
non encore résolue, à peine débrouillée, et qui laisse un vaste champ
libre
aux exégètes, aux critiques, aux historiens. A ce
tes, la forme lyrique attendue se montre ; ce qu’on appelle « le vers
libre
» est sur le point de naître, est né. D’abord on
solu des syllabes, est un élément de mesure auquel, même dans le vers
libre
, nous ne pouvons pas échapper. Nous accordons que
Et, les quittant, embrassez d’un coup d’œil toute l’évolution du vers
libre
depuis vingt-cinq années jusqu’à ce jour. C’est d
prêchèrent l’évangile de la liberté. De là ce mot malheureux de vers
libre
dont je ne suis pas le premier à déplorer la fort
près, ils vont se soumettre, ou presque tous… Non, le poète n’est pas
libre
. Et loin de moi le dessein ridicule de tracer des
celle aussi de nos plus modernes lyriques avec la discipline du vers
libre
… s’ils acceptaient toujours avec vaillance celle-
lança un jour M. Vielé-Griffin, le plus conscient technicien du vers
libre
, « le vers libre est une conquête morale »81, ach
Vielé-Griffin, le plus conscient technicien du vers libre, « le vers
libre
est une conquête morale »81, achève de donner rai
r raison à des adversaires qui ne veulent pas reconnaître que le vers
libre
est un organisme, un absolu. Oui, on prend acte d
qui s’excluent, du cas particulier de M. Emile Verhaeren dont le vers
libre
, souvent oratoire, n’aura presque jamais cessé de
quences semblables, pour prêcher une réaction forcenée contre le vers
libre
. A l’indécision de nos aînés dans l’affirmation q
tte génération, hélas ! compte un très petit nombre de poètes du vers
libre
, au sens véritable du mot ; encore semblèrent-ils
r. Supplément sur la technique poétique I. Lettre sur le vers
libre
La revue « Poésia » ayant interrogé divers poè
vons répondu en ces termes : Je pense, mon cher confrère, que le vers
libre
est mort, en tant que vers, en tant que libre, du
r confrère, que le vers libre est mort, en tant que vers, en tant que
libre
, du jour où l’effort concordant de ses apôtres a
ôtres a mis sur pied la strophe analytique : quand nous disons : vers
libre
, c’est d’elle qu’il s’agit. La critique, mal info
’aucune forme qui ne soit défendable logiquement : étudions-les. Vers
libre
? Qu’est donc la liberté dans l’art, sinon le cho
ent la notion du vers organisme dont nous n’avons que faire ici. Vers
libre
? Ni libre — je viens de le montrer — ni vers mêm
on du vers organisme dont nous n’avons que faire ici. Vers libre ? Ni
libre
— je viens de le montrer — ni vers même, au sens
e. Voilà, mon cher confrère, où en est à mes yeux la question du vers
libre
, c’est-à-dire de la strophe analytique. Je n’imag
it permettre notre forme ! 12 mai 1906. II. Une discipline du vers
libre
selon MM. Vildrac et Duhamel91 J’aurais répon
parallèle et complémentaire sera de formuler la discipline du « vers
libre
», hélas ! trop souvent anarchique, fils en révol
itiative ». Et ils ajoutent : « Même parmi ceux qui admettent le vers
libre
(en note : vocable décrié avec raison) certains n
tés et analysent ses ressources. Même, n’y découvrent-ils pas un vers
libre
de douze pieds ? — Ce vers libre-là on le voit dé
Même, n’y découvrent-ils pas un vers libre de douze pieds ? — Ce vers
libre
-là on le voit déjà dans Racine, quand la césure «
ante rythmique et qui bat la mesure dans la mélodie continue. Le vers
libre
à constante rythmique est bien la première et la
igoureux et plus artificiel du vers classique. Grâce à lui, « le vers
libre
», selon MM. Duhamel et Vildrac, satisfait aux co
nt à moi, que la vraie tradition du rythme se continue dans « le vers
libre
» qui nous est proposé ici. Et ce « vers libre »
ontinue dans « le vers libre » qui nous est proposé ici. Et ce « vers
libre
» je le considérerais volontiers comme un intermé
te danse qui s’en accommode, etc., etc… » La tirade est brillante ;
libre
à nous de nous en amuser ; mais notons-en bien le
nous de nous en amuser ; mais notons-en bien le sens : dans « le vers
libre
» selon nos deux poètes, la rime ne sera plus la
e réalisation grossière : on ne saurait justifier à la fois le « vers
libre
» de ceux-là et le « vers libre » de ceux-ci. C’e
saurait justifier à la fois le « vers libre » de ceux-là et le « vers
libre
» de ceux-ci. C’est la tare profonde de leur peti
umera peu à peu, croyez-moi, au parallélisme plus varié des « rythmes
libres
» selon la doctrine de M. Vildrac s’il consent à
ssini d’abord, puis du Beethoven, puis du Debussy… 1. Faite à la
Libre
esthétique de Bruxelles, le 6 mars 1901. (NdA) 2
, réclamons pour le romancier, sinon pour le dramaturge, dans le plus
libre
des genres, la plus large liberté. (NdA) 3. Cet
a Renaissance, 2008, p. 82, et le chapitre huit, « Le chantre du vers
libre
», p. 110-122. 8. Si la NRF est perçue par cert
ne, Francis Vielé-Griffin (1864-1937) fut l’un des promoteurs du vers
libre
. Comme tel, il apparaissait comme un maître et un
ustave Kahn (1859-1936) fut l’un des inventeurs et promoteurs du vers
libre
, dès son recueil Les Palais nomades (1886), compo
son recueil Les Palais nomades (1886), composé principalement en vers
libres
. 9. Flaubert à Georges Sand, 3 avril 1874. Les «
autre livre de Nietzsche, Humain, trop humain. Un livre pour esprits
libres
(Menschliches, Allzumenschliches. Ein Buch für fr
mise en scène et de la direction d’acteurs, à la tête de son Théâtre
libre
, fondé en 1897. Firmin Gémier (Firmin Tonnerre, 1
n Tonnerre, 1869-1933) a commencé sa carrière comme acteur au Théâtre
libre
, avant de passer à la mise en scène, en s’efforça
a (1864-1946), proche du symbolisme, fut l’un des théoriciens du vers
libre
; il a publié Le Rythme poétique en 1895. 76. Le
es a été réuni dans La Prairie en fleur, en 1904. Il pratique le vers
libre
et s’attache à trouver un équilibre entre traditi
Klingsor (pseudonyme de Léon Leclère, 1874-1966), a pratiqué le vers
libre
, après son premier recueil, Filles-fleurs (1895).
ices, prêt à la révolte. « Dans mon enfance, dit-il (1ère préface des
Libres
Penseurs), quand certain patron de mon père venai
. Je veux du moins citer une page capitale de la première préface des
Libres
Penseurs : Mon père était mort à cinquante
voir d’exception. Il repoussa les avantages offerts, voulut se garder
libre
, et, puisqu’il était catholique et que son don pa
la prérogative, mêlée de péril et de gloire, de l’être responsable et
libre
. Ainsi ce corps de l’Église nous apparaît divinem
eur ». Il est vrai qu’il s’était retranché, une fois pour toutes, les
libres
spéculations sur l’origine du monde, sur le libre
intéressante. Il y a quelque chose d’extraordinaire chez l’auteur des
Libres
Penseurs et de Paris sous les deux sièges : c’est
nouie après la Révolution et l’Empire, la bourgeoisie rationaliste et
libre
penseuse ; la bourgeoisie riche, égoïste, jouisse
cidés révolutionnaires d’aujourd’hui. Toutes les variétés de l’espèce
libre
penseuse l’exaspèrent : non seulement le libre pe
s variétés de l’espèce libre penseuse l’exaspèrent : non seulement le
libre
penseur militant, celui dont il a férocement trac
M. Homais bien avant le roman de Flaubert, mais encore et surtout le
libre
penseur douceâtre, qui a de la condescendance pou
asile ; et il les accable tout justement des mêmes railleries que les
libres
penseurs vulgaires ont coutume d’adresser aux « c
ries de portraits qui sont du La Bruyère au vitriol. Sauf erreur, les
Libres
Penseurs et les Odeurs de Paris restent nos plus
faim, et qui veut jouir, et qui ne sait pas autre chose. Le bourgeois
libre
penseur engendre le nihiliste qui le mangera. En
rêtre « libéral » sous les espèces de celui qu’il apostrophe dans les
Libres
Penseurs, au chapitre des Tartufes : « Pour Dieu
des jésuites sous l’ancien régime aient produit tant de païens et de
libres
penseurs, y compris Voltaire. Or Veuillot, dans c
c’est que, catholicisme mis à part, il montre souvent un esprit plus
libre
, plus « avancé », et — faisons-nous ce compliment
st très net sur ce point), rien ne devant être plus fort que l’Église
libre
sous la loi commune. Toutefois, certains articles
sa pensée, et je sais que, dans son Icarie, le citoyen serait moins «
libre
» que l’Église ; je veux dire qu’il n’aurait la p
bonum qui est le renoncement, vous le découvrirez en feuilletant les
Libres
Penseurs, Çà et là et le Parfum de Rome. Il avait
que l’annonce de l’éternelle « bonne nouvelle » en peut devenir plus
libre
et plus efficace. Il n’aurait pas de peine à conf
és d’un pittoresque intense ; et toutes les vertus que trahissent ces
libres
expansions, la fierté, le désintéressement, l’ind
nt fait d’études régulières, il a pu aborder les classiques d’une âme
libre
et neuve et, par suite, les sentir du premier cou
elle n’était autre que la fierté. Elle ne se trouvait pas entièrement
libre
en cette rencontre. Mais rien ne l’avait amenée à
le mieux dans la tradition de la langue, tout en restant un des plus
libres
, des plus personnels. Il n’apprit le latin qu’à v
est-à-dire nécessairement inférieur et incomplet. Je ne suis pas un «
libre
penseur », car c’est une grande sottise de s’imag
es. Pourquoi l’homme est-il un être moral ? Parce qu’il a une volonté
libre
et une raison. Sa raison lui révèle une fin à pou
le développement de la vie psychique et physique. Le sentiment de sa
libre
volonté lui fait une obligation, une loi de cette
u au sujet des choses qui le concernent. Pour cette école, la volonté
libre
est un effet sans cause, c’est-à-dire un mystère
dans le domaine de la sensibilité ; 3° négation de toute spontanéité
libre
dans le domaine de la volonté. Toute espèce de ra
que cette condition est la cause, et que l’acte n’est pas réellement
libre
? Que l’observateur placé en dehors de la conscie
naturel. Ne pouvant voir la réalité elle-même, en ce qui concerne la
libre
spontanéité de nos actes, il en est réduit à juge
nces. Supposez deux sujets d’observation très-divers au fond, un être
libre
et un être qui ne serait qu’une machine, et soume
s de la vie universelle. Quand la volonté obéit à la raison, elle est
libre
, alors même que cette obéissance, en devenant con
oi. Quand la volonté obéit à la passion, au penchant, elle est encore
libre
, alors même que cette faiblesse serait passée en
mission de la volonté à la raison est la loi du sage. En est-il moins
libre
pour cela ? Les moralistes de l’école expérimenta
l, que cette lumière fait apparaître, c’est l’homme intérieur, l’être
libre
dans son activité. Ce n’est plus simplement le ph
essence. « Exister, pour l’homme, à titre de sujet pensant, actif et
libre
, c’est avoir la conscience, la propriété de soi.
ce, la propriété de soi. Jouir de son bon sens ou de sa raison, de sa
libre
activité, pouvoir dire et se reconnaître moi, voi
orce propre et constitutive, et seulement autant que cet exercice est
libre
ou affranchi des liens de la nécessité ou du fatu
on entend la définition de l’homme : une force qui tend au mouvement
libre
. C’est donc à cette psychologie que nous pourrion
apport avec l’attention et l’appétition. — II. L’aperception est-elle
libre
? Produit-elle des associations d’idées non réduc
e arbitre. Wundt lui-même nous paraît opposer à l’excès l’aperception
libre
et les lois mécaniques qui associent nécessaireme
e de liaison supérieur à l’association ordinaire, ni un acte vraiment
libre
. Wundt attribue aussi à l’aperception le fait sui
’y a pas là de lien particulier provenant d’un « acte d’aperception »
libre
et dégagée des lois de l’association ordinaire. L
e, nous demanderons à Wundt ce qu’il y a de mystérieux et de vraiment
libre
dans l’attention prêtée par les peuples primitifs
’énergie intellectuelle » n’est point illimitée89 ; l’attention n’est
libre
que d’une liberté toute relative ; « l’aperceptio
raît comme un être un dans son essence, identique dans sa conscience,
libre
dans son activité, une cause enfin. Pure illusion
au même titre ? A ce point de vue, le monde apparaît comme vivant et
libre
, c’est-à-dire tout peuplé de forces de divers deg
de la grâce intérieure, comme dirait un théologien, est un acte plus
libre
que de le faire avec choix et réflexion. N’est-ce
choue contre le témoignage de l’expérience, attestant la personnalité
libre
de certains êtres, l’individualité de tous les au
t distinguer entre le sentiment et la réalité. Nous croyons tous être
libres
dans l’exercice de notre volonté. Nous le croyons
erté est invincible et indestructible, rien de plus. Que l’homme soit
libre
en réalité, comme il le croit, ceci est une autre
le. Comment le résoudre, comment démontrer que l’homme est réellement
libre
? Pour cela, ne faudrait-il pas avoir le secret d
e, et d’une autre vie où justice entière soit faite à tous les agents
libres
selon leurs mérites. Voilà comment Kant retrouve
comprend pas seulement l’utile et comprend aussi le bien, une volonté
libre
pour le réaliser. L’homme pourrait concevoir le b
le concevoir. C’est la réunion de ces deux choses, raison et volonté
libre
, qui constitue la loi morale, c’est-à-dire l’obli
ne de ces conditions vient à manquer, soit la raison, soit la volonté
libre
, toute notion de loi morale disparaît. Quand donc
e du moi et des attributs qui constituent sa personnalité. Il se sait
libre
, comme il se sait un, identique, comme il se sait
nc qu’avoir conscience de soi ? C’est se sentir un, identique, actif,
libre
dans l’exercice de son activité. Il est vrai que
rer sa propre nature, y devenir plus intelligente, plus aimante, plus
libre
que jamais de la liberté des enfants de Dieu. Que
i la vie idéale qui est en lui-même. Seul dans la nature, l’homme est
libre
, et seul il a conscience de sa liberté. Or la lib
rotestent chaque jour en faveur des mêmes vérités dans le monde de la
libre
pensée. C’est encore notre pays qui marche en têt
nt certains caractères communs les rapprochent. Le rythme spontané et
libre
correspond au geste, c’est la mesure qui correspo
limites du vers moderne. Si l’on relit les divers exemples de « vers
libres
» que j’ai cité, on remarquera que les divisions
de la voiler sous l’ondulant tissu de vers réels, de vers inégaux et
libres
ayant d’une et de deux jusqu’à seize syllabes ou
n d’orgue sur chaque son de la mélodie chantée, au lieu qu’un discant
libre
en certains : cas ou, plus souvent, des accords s
bres divers. Tout semble enfin s’unir pour favoriser le développement
libre
du rythme21. Désormais, c’est le rythme qui va r
heureuse de Rimbaud, M. Gustave Kahn innova une strophe ondoyante et
libre
dont les vers appuyés sur des syllabes toniques c
e impulsion ingénue que M. Griffin suit, je crois, à l’excès. Le vers
libre
ne procède pas de soi-même, chez M. de Régnier, m
encore le geste, mais déjà apparaissent maints rythmes comme des vers
libres
fondus dans l’alexandrin qui lui-même se désagrèg
ant qui, s’il a quitté la main de sa mère, court un instant joyeux et
libre
, et déjà revient vers elle pour régler de nouveau
es mesures traditionnelles alternées et non les mouvements d’une voix
libre
combinés selon l’harmonie. L’exemple suivant indi
ites restreintes et Hugo, par exemple, n’avait point deviné le « vers
libre
» ; il est douteux qu’il y eût excellé, malgré so
ivement unir en une véritable mélodie parlée. Que le Rythme y demeure
libre
et souple, guidé par le désir du poète et prêt à
thme dit tous les mouvements du sujet, il est la trouvaille, l’esprit
libre
, les mille gestes juvéniles… Mais l’Harmonie comp
la Poésie. 19. Peu de temps avant la publication des premiers « vers
libres
», quelques poètes, — M. Paul Verlaine surtout, e
endamment de nous, la mesure est donc objective par rapport au rythme
libre
et spontané. En soi, n’étant qu’un Nombre elle ne
ible à nous la dissimuler), ne porte après tout que sur des questions
libres
, des questions sociales et politiques, mais que l
s doctrines et des nouvelles, et c’est là-dessus qu’on les laisserait
libres
, à ce que l’on dit. Au fond, n’en doutons pas, on
ibres, à ce que l’on dit. Au fond, n’en doutons pas, on ne les laisse
libres
que provisoirement et dans la mesure où l’on a be
écouverte, à l’intérêt moral et pratique qu’à la pure science et à la
libre
spéculation, au repos qu’au mouvement, à la tranq
panthéisme, d’athéisme, de scepticisme et même de socialisme, où les
libres
penseurs, même spiritualistes, étaient livrés au
ence du beau) nous a donné un bel essai d’esthétique. M. Ern. Bersot (
Libre
philosophie, morale et politique) associe la phil
t (Libre philosophie, morale et politique) associe la philosophie aux
libres
mouvements de la philosophie du dehors. Mentionno
donc guères, en Cladel, à ces idées de moraliste républicain. Pour sa
libre
pensée, parlez-moi de sa libre peinture ! Je ne c
dées de moraliste républicain. Pour sa libre pensée, parlez-moi de sa
libre
peinture ! Je ne crois pas plus au libre penseur
bre pensée, parlez-moi de sa libre peinture ! Je ne crois pas plus au
libre
penseur qu’au moraliste. Il est un catholique san
ité, ne veut pas de la monotonie égalitaire. Dans ce livre encore, le
libre
penseur est épris des mœurs que le Catholicisme a
belle des routes — celle du Beau — à la Vérité. Le républicain et le
libre
penseur apparaissent encore dans son livre, mais
les morts, les néo-parnassiens ressasser les parnassiens d’antan et,
libres
, confiants en eux-mêmes, ils s’élancèrent à la co
t quant au grand Baudelaire, s’il eut avant eux la nostalgie d’un art
libre
et neuf, il ne réalisa que partiellement son vœu
Étranger : 2 fr. 50 Introduction Le symbolisme et le vers
libre
Entre les années 1885 et 1900, en France, une
e-là, pour en créer une autre qui, substitue au vers régulier le vers
libre
, au positivisme le symbolisme. En conséquence, l
ment, qu’ils substituent le symbole à l’expression directe et le vers
libre
au vers régulier. I. Qu’est-ce que le symbo
plus juste, il renouvelait aussi la forme du vers : il créait le vers
libre
. Cette métrique récente, et qu’ont adoptée la pl
toute la métrique traditionnelle : au lieu de laisser à l’artiste le
libre
choix des procédés dont il dispose pour la plus p
, une fois qu’il a choisi son mètre, au début du poème, il n’est plus
libre
de le varier ; s’il emploie des vers inégaux, il
rt des Symbolistes. Je n’écrirai pas ici l’histoire complète du vers
libre
et je n’en veux indiquer que les principaux épiso
nettement des autres Parnassiens. Non que Verlaine aboutisse au vers
libre
, mais il commence la rébellion contre les règles
ans l’assonance et l’allitération. Les véritables promoteurs du vers
libre
en France furent Jules Laforgue et Gustave Kahn.
vers réguliers, les Fleurs de bonne volonté de Laforgue sont en vers
libres
absolument, et de même les Palais Nomades de Gust
ine possession de sa métrique neuve. La différence qui sépare le vers
libre
de Laforgue et celui de Gustave Kahn est bien ind
comme dit aussi M. Albert Mockel7, « innova une strophe ondoyante et
libre
, dont les vers, appuyés sur des syllabes toniques
que se libéra le vers français, entre 1885 et 1887. La forme du vers
libre
, indéterminée en elle-même, mais, par définition,
pression, ils inventèrent, chacun pour soi, sinon le principe du vers
libre
, du moins leur vers libre à eux. J’ai plutôt i
chacun pour soi, sinon le principe du vers libre, du moins leur vers
libre
à eux. J’ai plutôt indiqué, jusqu’ici, ce que
r vers libre à eux. J’ai plutôt indiqué, jusqu’ici, ce que le vers
libre
n’est pas que ce qu’il est positivement. Mais tou
le vers, mais la strophe, à condition que, par strophe, on entende un
libre
groupement de vers, et non plus un agencement for
uvelle a détruit toute la draconienne réglementation qui entravait le
libre
emploi de la rime (obligation de la consonne d’ap
d’abord la liberté du vers, et c’est ici que les adversaires du vers
libre
posent leur objection la plus spécieuse. Par le f
tent donc une métrique très souple, qui précisément est celle du vers
libre
. Et je raisonnerai de même au sujet de l’accent
e, hélas ! des vers passables ». J’espère avoir démontré que le vers
libre
n’est pas seulement la négation du vers régulier,
ussi injuste d’assimiler à la prose pure et simple de véritables vers
libres
que de confondre avec un alexandrin un groupe de
tembre, jour de Sedan, il se sauve de Charleville. Il lui faut la vie
libre
, farouche, la course à la chance. Il vend, à peti
ue le chemin de fer est un mauvais moyen de transport pour les hommes
libres
dénués d’argent. Où s’en va-t-il ? N’importe où a
ait-il donc, en désorganisant la métrique parnassienne, créer le vers
libre
? Oui et non. Ces poèmes trahissent plutôt la rév
bstituer de plus expressifs accents. Laforgue devait aboutir au vers
libre
. Cette forme, infiniment souple et docile aux int
eut-être sur l’indication première de celui-ci, se créa donc son vers
libre
, — très différent, d’ailleurs, de celui de Kahn,
ation qu’il fit subir à ses anciens poèmes fut de les récrire en vers
libres
. Voici, par exemple, quelques vers des Fleurs de
rès cette seule citation, de la manière dont Laforgue aboutit au vers
libre
. Même quand il écrivait en vers réguliers, il nég
rouve bien que les deux alexandrins n’étaient en somme que trois vers
libres
. Le vers libre de Laforgue est charmant, subtil,
s deux alexandrins n’étaient en somme que trois vers libres. Le vers
libre
de Laforgue est charmant, subtil, délicat, spirit
Et, tandis que d’autres poètes, Kahn par exemple, demandaient au vers
libre
des musiques nouvelles, Laforgue l’utilisait prin
énieuse réforme de la métrique française ; mais à la création du vers
libre
se rattache tout un ensemble d’idées, riches, féc
il a fait précéder le volume d’une très précise « étude sur le vers
libre
», où les principes de la versification nouvelle
lexandrin ou être, au contraire, d’une extrême brièveté. Le poète est
libre
; il n’a pas d’autre règle à suivre que son goût
ression des poèmes suivants. Kahn raconte, dans son Essai sur le vers
libre
, que l’idée de cet arrangement lui fut suggérée p
on de ces deux formes poétiques distinctes, considérant que « le vers
libre
a le devoir de tout rendre suffisamment dans le c
tour à la poésie traditionnelle, considèrent le Symbolisme et le vers
libre
comme un accident passager, une crise dans notre
l’essentiel en est évident : ce que réclame Moréas, c’est une langue
libre
et variée, différente de celle qui, dans la pério
ppe de Commines, de Villon, de Rutebœuf et de tant d’autres écrivains
libres
et dardant le terme acut du langage, tels des tox
premiers temps du Symbolisme, — ne demande pas tout de suite le vers
libre
, mais seulement un vers plus libre. Il ne prétend
demande pas tout de suite le vers libre, mais seulement un vers plus
libre
. Il ne prétend pas instaurer une métrique toute n
uté, c’est que, pour la première fois dans l’œuvre de Moréas, le vers
libre
y apparaît. Le vers irrégulier, de longueur varia
met en garde ; et remarquons tout de suite qu’entre le véritable vers
libre
et celui de La Fontaine il y a cette différence e
La Fontaine il y a cette différence essentielle que le véritable vers
libre
, au contraire de celui de La Fontaine, n’est pas
donné, — chose surprenante ! — que, même dans son institution du vers
libre
, il prétend ici se réclamer de la tradition ancie
ci n’est nullement conforme aux traditions de notre poésie : les vers
libres
de Moréas, tout à fait libres en effet, ont en eu
x traditions de notre poésie : les vers libres de Moréas, tout à fait
libres
en effet, ont en eux-mêmes leur harmonie indépend
force Ne montrèrent, de l’aurore à l’occident… De semblables vers
libres
ne se peuvent réclamer ni de La Fontaine ni des a
ésure y est plus fixe, la scansion se simplifie. Il n’y a pas de vers
libres
dans Enone au clair visage. Les longs couplets d’
mon tour je change. C’est Moréas lui-même qui le dit. Plus de vers
libres
. Plus même de ces capricieuses combinaisons de mè
temps, nous y voyons sa métrique se transformer pour aboutir au vers
libre
. Les vers des Flamandes et des Moines sont parfai
à-bas », accentue, — dans sa première partie, — la transition au vers
libre
: on n’y trouve, sans doute, que des mètres de si
outre, un vers n’y rime pas. Les Flambeaux noirs sont écrits en vers
libres
, — aussi libres, du moins ; qu’en écrira jamais V
’y rime pas. Les Flambeaux noirs sont écrits en vers libres, — aussi
libres
, du moins ; qu’en écrira jamais Verhaeren. Le ver
es, — aussi libres, du moins ; qu’en écrira jamais Verhaeren. Le vers
libre
de Verhaeren lui est très spécial. Il se caractér
th. Bondit vers la tempête, Bête d’éclair, parmi la mer. Les vers
libres
de Verhaeren, ainsi construits, se scandent plus
désespéré, moins hanté de sinistres appréhensions, plus dégagé, plus
libre
, plus apte à varier l’objet de sa rêverie. Le bea
nieuse, d’ailleurs, et bien rythmée, — s’y unit agréablement aux vers
libres
, grâce à d’habiles transitions de cadence plus ou
se à la confiance, mais à chaque étape elle apparaît plus large, plus
libre
dans son envergure, plus prête toujours à d’autre
les Épisodes. Mais la forme s’enrichit de mètres nouveaux et le vers
libre
fait ici son apparition. Non que de Régnier renon
ne d’elles lui semble être une raison d’exclure les autres. Les vers
libres
des Poèmes anciens et romanesques sont remarquabl
ires. Dans l’arrangement de ces fictions, il se sentait d’autant plus
libre
qu’il ne prétendait pas représenter par elles l’i
s, dans ce recueil même, les poèmes symboliques et les poèmes en vers
libres
ne manquent pas. Toute une partie du volume, A tr
e au vieil alexandrin, encore monotone chez les Romantiques ; la rime
libre
enfin du joug parnassien désormais sans raison d’
issant sa révolution incomplète, n’ait pas rendu le vers « absolument
libre
», et il s’autorise de ce témoignage pour légitim
orique, Vielé-Griffin est tout près de donner la formule même du vers
libre
. Mais il n’aperçoit pas encore tout ce qu’il doit
n’avait point encore trouvé sa formule propre, qui est celle du vers
libre
. Le recueil intitulé Joies, qui parut en 18899
t en 188998, s’ouvre sur cette déclaration très nette : « Le vers est
libre
. » Et l’auteur commente cette maxime en disant qu
oute pensée poétique, que désormais comme toujours, mais consciemment
libre
cette fois, le Poète obéira au rythme personnel a
lusieurs fois, exposé ses théories prosodiques. Sa conception du vers
libre
est intéressante. Elle repose sur deux principes
faveur d’une plus grande variété de l’alexandrin, d’une harmonie plus
libre
, plus diverse, étaient parfaitement justifiées. A
faitement justifiées. Aussi Vielé-Griffin rechercha-t-il dans le vers
libre
la conciliation de ces deux exigences, la romanti
et la classique, contradictoires en apparence seulement, car le vers
libre
, n’ayant pas de longueur déterminée d’avance, a t
rument poétique dont usera désormais Griffin. Son vers est absolument
libre
et il l’adapte, avec beaucoup d’art, à la pensée
à laquelle il prenait une si grande part, Vielé-Griffin a dit du vers
libre
qu’il était plutôt « une conquête morale qu’une s
ncienne métrique ne suffisait plus ! Elle fut abolie, le vers déclaré
libre
, et chaque poète put donc l’adapter à son tempéra
t à lui, la rénovation intellectuelle d’où dériva la poétique du vers
libre
: « Ce qui caractérise le Symbolisme, dit-il, c’e
elui même de l’âme et provient de sa plus intime impulsion. Le rythme
libre
et varié du vers, qui tantôt s’accentue, se préci
e ma parure ? Ancaeus Ô chère Enfant, pour exalter, etc… Le vers
libre
est, par excellence, la forme poétique qui convie
près, ce n’est plus du théâtre !… Swanhilde115 est écrite en vers
libres
. Œuvre charmante, d’une couleur très caractérisée
s de sang… tu en mourras. Quant au parti que l’on doit tirer du vers
libre
dans le dialogue dramatique, Swanhilde en témoign
e songe pas à moi, Que pour te dire (si l’on me nomme) : Il m’a fait
libre
de ma voie… Il n’a pas exigé que je fusse lui Va
eloppait d’un parfum de vigne et de foin ? Il s’en va pour se prouver
libre
… Et c’est d’un rêve surtout qu’il s’éloigne, du r
is en conformité avec les règles courantes. Quelques-uns sont en vers
libres
. En vers tout à fait libres, si l’on entend par l
gles courantes. Quelques-uns sont en vers libres. En vers tout à fait
libres
, si l’on entend par là que le nombre des syllabes
ouve, souvent, aucune cadence définissable. Ce qui distingue ces vers
libres
de ceux, par exemple, de Kahn, de Vielé-Griffin o
à Jules Huret qu’il avait écrit d’abord la Princesse Maleine en vers
libres
, — c’est-à-dire en mettant à la ligne chacune des
les moyens d’expression, à élargir le clavier du langage. Si les vers
libres
de Maeterlinck ne sont pas des vers, au sens où l
ers parnassien, mais sans aboutir encore à la complète audace du vers
libre
. Il est vrai que, cette année même, Gustave Kahn
plus juste et le plus simple, — et, conséquemment, il aboutit au vers
libre
. Ses strophes minutieuses et subtiles de jadis ne
raient plus à sa nouvelle et large et généreuse inspiration. Le vers
libre
des Quatre Saisons a, dans son allure, quelque ch
nne, prête à l’accueil, qui t’invite au bonheur partagé de l’humanité
libre
sur la terre féconde. … Il faut que tu sois sag
Francis Jammes est, en effet, très singulière. Il n’écrit pas en vers
libres
, à proprement parler : il ne cherche pas cette ha
C’est, comme Jammes le définit, « une sorte de roman dialogué en vers
libres
», — un roman réaliste, poussé au noir, où s’accu
oi… Qu’il écrive en prose ou en vers… c’est à merveille. Le poète est
libre
. » Et, dans un bref avertissement, en tête de Mon
écoles à leur chef. Penser « en troupe » est indigne du poète. Reste
libre
, c’est là ta première noblesse… Sois toi. » La pl
tégoriques auxquelles sont astreints ceux-ci, tandis que celle-là est
libre
. De telles règles, il fallait les accepter ou les
a versification. En d’autres termes, Paul Fort devait aboutir au vers
libre
, — non au vers libéré de quelques formalités, mai
les entrecroise souvent de telle manière qu’il paraît écrire en vers
libres
. Il vaudrait mieux dire qu’il use librement du ve
imple élision des muettes. Là est son erreur. La substitution du vers
libre
au vers régulier pouvait seule lui permettre de r
qu’il souhaitait de la prose et de la poésie ; car le rythme du vers
libre
, n’étant pas fondé sur le nombre des syllabes d’u
mple, comme la plus séante à son œuvre. Ses vers, sorte d’alexandrins
libres
, ont une lenteur uniforme et noble ; il les fait
ations, de Rimbaud, édition de la Vogue, 1886. 6. Etude sur Le vers
libre
, en préface aux Premiers poèmes. Paris, 1897. 7
février 1888, dans un article sur Verlaine. 46. Essai sur le vers
libre
. p. 8 47. Enquête de Jules Huret. 48. Revue
es et littéraires, 1891, tome l, p. 216. 102. Causerie sur le vers
libre
et la tradition. L’Ermitage, août 1899, p. 88.
et que, si elle à sa raison d’être dans les endroits où le vers, très
libre
, arrive à n’être plus que de la prose rythmée, el
les, 1897.) 159. Des poètes simples, Francis Jammes. Edition de la
Libre
Esthétique, Bruxelles, 1900.
e. La liberté serait dans ses idées comme dans ses actions. Il serait
libre
dans sa bienveillance pour ceux qui travaillent,
ur ceux qui servent, dans sa pitié pour ceux qui souffrent. Il serait
libre
de barrer le chemin à tous les mensonges, de quel
les mensonges, de quelque part ou de quelque parti qu’ils vinssent ;
libre
de s’atteler aux principes embourbés dans les int
sent ; libre de s’atteler aux principes embourbés dans les intérêts ;
libre
de se pencher sur toutes les misères ; libre de s
rbés dans les intérêts ; libre de se pencher sur toutes les misères ;
libre
de s’agenouiller devant tous les dévouements. Auc
ontané des meilleurs vers l’indépendance et la conscience. Papisme ou
libre
pensée, telle est l’alternative encore une fois p
peu d’orateurs pour défendre la cause, en ce jour chancelante, de la
libre
pensée, de la dignité humaine, avant tout, de l’i
agit d’établir à Paris, dans ce grand foyer de la Révolution et de la
libre
pensée, sur le point culminant de la capitale, su
qui est éclatant comme le soleil, à savoir : que depuis deux ans, la
libre
pensée a fait d’immenses progrès, et que les mass
des révoltes de la nation contre le joug catholique, et des crimes de
libre
pensée dont la France s’était rendue coupable ; c
ses. C’est bien plus la délivrance des cerveaux envahis par la pensée
libre
que la délivrance du territoire envahi par l’étra
du territoire envahi par l’étranger, puisque la cause spirituelle, la
libre
pensée, a produit l’effet matériel, l’invasion, s
c’est définitivement qu’il faut choisir entre le papisme et la pensée
libre
. III Du sommet de la colline de Montmartre,
notre destin qui chancelle et que nous puissions contempler d’un cœur
libre
et d’un regard joyeux. 63. Le fait d’une si fo
i l’on ne peut plus agir directement sur la volonté, qui n’est jamais
libre
, on peut développer et perfectionner l’intelligen
ndividu dont elle sent l’unité, l’identité, l’autonomie, la causalité
libre
. Que l’on recoure à certaines hypothèses pour exp
Où trouver une raison plus droite que chez Socrate, une volonté plus
libre
, enfin, ce qui est le signe par excellence de la
oid dans l’exécution, c’est-à-dire tous les signes d’une personnalité
libre
et responsable ? Que conclure de tout ceci ? Que
devant un fait de conscience, tel que le sentiment de notre causalité
libre
. Contre les secondes, la psychologie proprement d
ur attester, de sa voix incessante et irrésistible, que l’homme a été
libre
, responsable, méritant ou déméritant, dans tous l
n, est-ce une raison pour en conclure que l’homme n’est point un être
libre
! N’y a-t-il pas entre les lois de l’ordre physiq
anifesté. C’est un fait d’expérience intime que les volontés les plus
libres
sont les volontés les plus intelligentes et les p
ue l’état de sagesse est le plus haut degré où puisse atteindre notre
libre
volonté. Si l’homme est d’autant moins libre qu’i
ù puisse atteindre notre libre volonté. Si l’homme est d’autant moins
libre
qu’il a plus de passions, il est d’autant plus li
t d’autant moins libre qu’il a plus de passions, il est d’autant plus
libre
qu’il a plus d’idées. L’état de sagesse constitue
s d’une pure délibération intellectuelle ? Nous nous sentons toujours
libres
dans le premier état, puisqu’alors même nous cons
s et honteux d’avoir cédé à la passion ; mais nous nous sentons moins
libres
. Voilà ce que nous apprend ce sens intime dont no
anique ? En quoi donc le sentiment d’une activité volontaire vraiment
libre
, d’une cause agissant de soi et par soi sous l’in
s de la nature organique, que tout y est force, non pas volontaire et
libre
, mais spontanée, c’est-à-dire tendant d’elle-même
ortent à lui, que l’animal est cause spontanée, que l’homme est cause
libre
. On peut donc conclure à la liberté, à la personn
umain, ne pouvant grandir qu’en dévorant tour à tour tous les peuples
libres
pour aliments de sa faim insatiable de domination
? Êtes-vous prêts à vous reconnaître esclaves, vous, prétendus hommes
libres
, qui n’avez jamais, depuis quelque temps, sur vos
t du Piémont ! Tout ce que vous pouvez faire de Venise, c’est une île
libre
, c’est une belle ruine hanséatique, retrouvant la
mands : la tyrannie vient du Nord, où les hommes sont plus braves que
libres
et éclairés. Mais encore les grandes républiques,
ent y est représentatif par le sénat des cardinaux. Une fois l’Italie
libre
, une constitution fédérale de tous les États dive
se, n’a le droit de s’ingérer, les armes à la main, dans les volontés
libres
du peuple romain, soit pour imposer le gouverneme
de faire des révolutions chez lui et d’y changer, selon ses volontés
libres
, la forme de son gouvernement intérieur : c’est c
e piémontaise ne peut donc être la condition et la forme d’une Italie
libre
, indépendante et inviolable aux réactions militai
est sa forme, là seulement sera son durable avenir. Une confédération
libre
de tous les États italiens annexés librement à l’
e italien, elle n’aura pour gouvernement général qu’une diète d’États
libres
, où le droit de chacun, confondu dans le droit de
ique, qui vous compromet, contre la forme d’une confédération d’États
libres
, qui vous sauve ! Absorbés, vous tomberez avec la
yait de loin et voyait juste. Si l’Italie l’avait écouté, elle serait
libre
; si elle ne l’est pas, que la responsabilité de
bles de l’accomplir ! Affranchissez-vous, ne vous aliénez pas ; soyez
libres
, mais soyez vous-mêmes ! Votre nom est trop beau,
n est faux, n’est-ce pas justement parce qu’il n’est pas une création
libre
et arbitraire de notre esprit, une convention dég
. Que voulez-vous dire après tout quand vous parlez de cette création
libre
du fait scientifique et quand vous prenez pour ex
ces conditions, méritent le droit de cité dans la science ? C’est la
libre
activité du savant. Et ce n’est pas tout. J’ai di
a combinaison de ces trois lectures. Dans ce jugement on retrouve la
libre
activité de mon esprit. Mais j’ai ainsi épuisé ma
ls sont conformes à une prédiction ce n’est pas par un effet de notre
libre
activité. Il n’y a pas de frontière précise entre
Si des faits nous passons aux lois, il est clair que la part de la
libre
activité du savant deviendra beaucoup plus grande
que la condition ne sera pas remplie, je dirai que la chute n’est pas
libre
, de sorte que la loi ne pourra jamais être en déf
autre part que, dans telles circonstances, la chute sera probablement
libre
ou à peu près libre. Cela alors est une loi qui p
telles circonstances, la chute sera probablement libre ou à peu près
libre
. Cela alors est une loi qui peut être vraie ou fa
sera l’attitude nominaliste. Le choix entre les deux attitudes reste
libre
, et se fait par des considérations de commodité,
Sainte-Beuve, qui pourront se rattacher désormais à l’Histoire de la
Libre
Pensée au XIXe siècle2. Mais revenons au tome XII
moins dans sa résolution d’écrire désormais dans un journal modéré et
libre
de tout joug, où des amitiés éprouvées lui tendai
avoir, que M. Sainte-Beuve avait dit à ses amis que s’il était jamais
libre
, il accepterait la collaboration du Temps, qui lu
a presse la dislocation du Moniteur gouvernemental, qui allait rendre
libres
les écrivains liés antérieurement par un traité,
pour dégager ma délicatesse. Je ne me considère réellement pas comme
libre
. J’ai dit tout cela à M. Norbert-Billiart dans l’
; j’ai cru que le Moniteur universel, non officiel, allait être plus
libre
et plus vif ; — qu’en reprenant son titre de Gaze
estimé. Si M. le ministre d’État prétend le contraire, il en est bien
libre
; mais en cela il se trompe et il pense au rebour
arfois après une forte journée de travail : « Je ne me serais pas cru
libre
dans un journal qui porte un emblème en tête (il
e, et il est tenu par conscience à remettre la vérité, la science, la
libre
recherche et ses droits sous les yeux de quiconqu
te ère historique, où tout s’est retrempé et d’où nous datons, que le
libre
examen, l’exercice de la pensée, cet exercice non
n’est pas la non-croyance absolue, est un état d’examen plus ou moins
libre
, plus ou moins raisonné et approfondi, avec tous
ue ce soit, on s’est accoutumé à classer et à désigner sous le nom de
libres
penseurs (Rumeurs. — Exclamations.) M. le marquis
i dans le Sénat des francs-maçons comme on y parle habituellement des
libres
penseurs, on trouverait assurément quelqu’un de h
rits qui prétendent ne relever que du droit d’examen et qu’on appelle
libres
penseurs. En effet, quelque opinion qu’on ait per
e de providence, prescience, volonté et destin : destin fixé, volonté
libre
, prescience absolue, et ils ne trouvent point d’i
iqua son droit d’être écoulé au nom de la liberté de conscience et du
libre
examen. La fermeté et la persuasion agirent et ob
l’ancien régime. Oh ! qu’il vienne, qu’il s’élève de quelque part ce
libre
esprit et peintre à la fois, ce génie dramatique
re noble pays. M. Dumas. La sincérité n’appartient pas seulement aux
libres
penseurs. (Très-bien ! très-bien !) Les spiritual
la facilité ou la connivence des gens bien appris, laissent le champ
libre
plus que jamais en aucun temps à l’activité et au
l’esprit d’autres provinces voisines. Bruxelles, avec son Université
libre
, fait vis-à-vis à Louvain : Liège y fait contre-p
ieur et les facultés, laisseriez-vous (par compensation) se former de
libres
facultés laïques ? laisseriez-vous, à certains jo
croyants d’un côté et, de l’autre, rien que les esprits convaincus et
libres
, les uns et les autres luttant ouvertement et les
d’une religion antérieure, antique, qu’ils ont acceptée ; mais quand,
libres
de tout lien dogmatique et affranchis de toute pe
ophes à l’égard des dogmes religieux ; de là libertin dans le sens de
libre
penseur. Ce qui a frappé ensuite, c’est l’attitud
ibertins. Le nom leur en restera. » Et cela veut dire, non pas que la
libre
pensée mène à l’immoralité ; mais que l’affectati
é ; mais que l’affectation de l’immoralité mène à l’affectation de la
libre
pensée et se couvre de la libre pensée comme d’un
immoralité mène à l’affectation de la libre pensée et se couvre de la
libre
pensée comme d’un beau manteau philosophique. Mol
ous figurez très chrétien ? Est-ce que vous le vous figurez autre que
libre
penseur ou tout au moins très détaché, à la maniè
grands seigneurs et des princes de l’Église. Et elle les réunit, par
libre
choix, à titre d’égaux, dans une sorte de conseil
ce, c’est un phénomène d’immobilité tout à fait extraordinaire. Qu’un
libre
penseur puisse rester dans la cité, et que la cit
t que la cité puisse subsister si elle conserve dans son sein un seul
libre
penseur, c’est ce que Rousseau n’admet pas et ne
abord ; mais ce n’est, en somme, que l’exclusion des catholiques, des
libres
penseurs et des hommes de mauvaises mœurs. C’est
peut-être pas nécessaire d’exiler et de tuer ; que le catholique, le
libre
penseur et l’homme de mauvaises mœurs, étant des
on, dans le gouvernement ni dans la législation, des catholiques, des
libres
penseurs et des pécheurs, pourrait, ce nous sembl
, être une société assez bonne. L’essentiel est que les pécheurs, les
libres
penseurs et surtout les catholiques soient des pa
nement, dans un pays partagé entre protestants, juifs, catholiques et
libres
penseurs, ne peut avoir une religion d’État ; ni
e l’influence. Combattez l’idée par l’idée. Faites une association de
libres
penseurs et d’athées qui recrute autant de partis
telle, moins les persécutions et vexations, et devenir une des forces
libres
de la nation. Elle devenait une administration, u
e du gouvernement et n’étant pas une puissance, était une association
libre
, pleine de feu et de zèle, enivrée d’esprit de pr
ortée vers l’Église « régulière », vers les moines, vers cette Église
libre
, autonome, sans attache et sans soumission au pou
t de l’essence d’une Église, là où il y a un esprit religieux, d’être
libre
et de se sentir gênée dans les cadres et dans l’e
sseurs seraient nommés par le gouvernement, d’autre part des écoles «
libres
», dirigées soit par des particuliers, soit par d
taire aurait pu faire fermer, conformément à cet article, toute école
libre
où l’on n’aurait pas enseigné le culte du gouvern
e où l’on n’aurait pas enseigné le culte du gouvernement, toute école
libre
fréquentée par les enfants des familles de l’oppo
religieux qui aurait fait un stage de trois ans dans un établissement
libre
. C’était dispenser les religieux, non seulement d
les instituteurs de l’État. Et, encore une fois, le citoyen prétendu
libre
d’un État prétendu libre a le droit de prendre po
at. Et, encore une fois, le citoyen prétendu libre d’un État prétendu
libre
a le droit de prendre pour l’aider à élever son f
ribuables à coopérer de leurs deniers, c’est permettre à l’entreprise
libre
de vivre, mais lui faire la vie extrêmement dure,
s moyens pour l’État enseignant de faire concurrence à l’enseignement
libre
sont illimités. A un universitaire qui était part
re, professionnel, supérieur, tout pour rien. Tous les établissements
libres
seront ruinés. — Non, ils ne le seraient pas co
r nous entretenir, une fois comme parents à la caisse des professeurs
libres
, que de venir à nous. Il n’y a que le monopole qu
urrence redoutable et pouvant devenir quasi mortelle à l’enseignement
libre
; ceux qui n’admettaient qu’un enseignement libre
le à l’enseignement libre ; ceux qui n’admettaient qu’un enseignement
libre
très surveillé par l’État et luttant contre l’ens
s’ils leur imposaient une amende, les parents usant de l’enseignement
libre
; ceux, donc, qui accordaient une liberté très li
és de pensée et de croyance. Un sentiment peut être fort quand il est
libre
, mais il est violent quand il est contrarié et op
s cultes… En second lieu, je voudrais qu’on laissât les congrégations
libres
de se former moyennant une simple déclaration ; m
c. C’était ce projet, extrêmement défiant à l’égard de l’enseignement
libre
, qui révoltait la gauche, parce qu’au moins en pr
paragraphe exigeant que tout Français voulant ouvrir un établissement
libre
d’instruction doit produire la déclaration qu’il
tipulé par cette loi même que le gouvernement peut fermer toute école
libre
, même contre l’avis du conseil supérieur, si l’en
ermettait au gouvernement de fermer les établissements d’enseignement
libre
, même contre l’avis du conseil supérieur, en cas
savoir la haine théologique, invidia theologica, et que « beaucoup de
libres
penseurs n’ont pas d’autre conception de la libre
que « beaucoup de libres penseurs n’ont pas d’autre conception de la
libre
pensée que de prendre l’envers du cléricalisme qu
inspirée du mot heureux de M. Ribot : « Surveiller les biens, laisser
libres
les personnes. » D’autres restrictions qui ne me
n peut répondre : « Pendant un certain temps, le prêtre devenu prêtre
libre
conservera, même malgré lui, aux yeux des populat
à quelques-uns : incontestable, car sous un gouvernement universel et
libre
, un culte ne peut être exclusif et privilégié ; h
ulte, de la prédication et de l’administration des sacrements, Église
libre
, relativement, assez largement, non payée par l’É
tant, la liberté pour le prêtre séculier, qui désormais est un prêtre
libre
, de dire, dans la chaire libre où il parlera déso
séculier, qui désormais est un prêtre libre, de dire, dans la chaire
libre
où il parlera désormais, tout ce qu’il voudra, sa
contre les lois, car il est permis de discuter les lois entre hommes
libres
dans le dessein de faire amender celles qu’on tro
re. C’est enfin la dispersion, destruction et suppression de l’Église
libre
elle-même, quand on s’apercevra, ce dont on ne po
e la foi ; le professeur est l’homme de la raison, par conséquent, du
libre
examen. S’engager à être professeur c’est s’engag
gner quand on a la foi ; on n’a le droit d’enseigner que quand on est
libre
penseur ; les libres penseurs seuls peuvent ensei
oi ; on n’a le droit d’enseigner que quand on est libre penseur ; les
libres
penseurs seuls peuvent enseigner et en ont le dro
e M. Buisson ; mais, naturellement, elle ne peut exister que pour les
libres
penseurs. Donc on la refusera à tout prêtre cath
plus ou moins près de Calvin, est plus homme de foi ou plus homme de
libre
examen, mais est toujours en partie foi, et en pa
homme de libre examen, mais est toujours en partie foi, et en partie
libre
examen, il faudra lui demander si décidément il a
, ou s’il ne l’a plus du tout et s’il est sans réserve et sans retour
libre
penseur comme M. Berthelot. S’il a encore un peu
leur conscience, et dès qu’elle s’aperçoit qu’elle est en son fond la
libre
pensée pure et simple opposée à toute espèce de f
le opposée à toute espèce de foi et à toute espèce de croyance, et la
libre
pensée qui refuse toute liberté de pensée à tout
; nous voulons la liberté dans l’enseignement ; le seul enseignement
libre
, c’est l’enseignement monopolisé par l’État, mais
jeunesse, les cléricalisera avec plus d’autorité que des professeurs
libres
, parce qu’ils auront comme l’estampille et l’apos
hérésies commencent. La liberté que vous laisserez sera celle d’être
libre
penseur comme on voudra et révolutionnaire comme
également sur la question de l’existence même de l’Église catholique
libre
, sur la question de l’existence de l’Église catho
acteur s’arrêtait à ceci : « Pour ce qui est de la propagande, Église
libre
dans l’État neutre ; mais pour ce qui est de l’as
re dans l’État neutre ; mais pour ce qui est de l’association, Église
libre
dans l’État souverain. » C’est-à-dire que l’Églis
ciation étant désormais son seul mode possible d’existence, elle sera
libre
dans l’État ayant tout droit de la supprimer. Et
nt pour soutien que les fidèles, l’Église officielle devenue l’Église
libre
trouvera dans les fidèles le même appui et le mêm
es plus laïques, pourvu qu’ils aient des sentiments religieux, et les
libres
penseurs, oui, les libres penseurs les plus libre
’ils aient des sentiments religieux, et les libres penseurs, oui, les
libres
penseurs les plus libres, pourvu qu’ils émettent
religieux, et les libres penseurs, oui, les libres penseurs les plus
libres
, pourvu qu’ils émettent la prétention de faire él
a prétention de faire élever leurs enfants comme ils voudront, et les
libres
penseurs sans enfants, les plus libres — croyez q
nts comme ils voudront, et les libres penseurs sans enfants, les plus
libres
— croyez que j’en sais quelque chose — pourvu qu’
us libres — croyez que j’en sais quelque chose — pourvu qu’ils soient
libres
penseurs de telle manière — manière assurément tr
ui datent de 1793, que ceux qui ne croient qu’à la démocratie et à la
libre
pensée, que ceux qui ont rejeté toute superstitio
l’unité allemande existe, c’est que catholiques allemands sont aussi
libres
d’être catholiques que les protestants sont libre
lemands sont aussi libres d’être catholiques que les protestants sont
libres
d’être protestants et protestants allemands aussi
estants sont libres d’être protestants et protestants allemands aussi
libres
d’être protestants que les catholiques sont libre
ts allemands aussi libres d’être protestants que les catholiques sont
libres
d’être catholiques et que, par conséquent, les un
Voyageurs, poésies, en collaboration avec Léon Chevreau (1844). — Les
Libres
Paroles (1847). — Les Chroniques rimées (1850). —
Sainte-Beuve M. Laurent Pichat s’est fait remarquer par ses
Libres
Paroles (1847), où il a trouvé, pour l’expression
il l’est dans la poésie mâle et sobre, élégante et lamartinienne des
Libres
Paroles, des Chroniques rimées, d’Avant le jour.
n qu’on voudrait plus varié : « Soyons religieux, mais surtout soyons
libres
, libres même de n’être pas religieux du tout, si
voudrait plus varié : « Soyons religieux, mais surtout soyons libres,
libres
même de n’être pas religieux du tout, si cela nou
propre qui appartienne donc à M. Taillandier, c’est son christianisme
libre
, lequel ne lui a pas coûté grand’peine, puisqu’il
x yeux de colombe de M. Taillandier, ce tendre Fénelon de la religion
libre
de l’infini, M. Renan, — qui a le sentiment de l’
pas une injure, comme vous pourriez le croire, sous la plume du dévot
libre
au christianisme de l’infini ! Ces inconséquences
ici le cri lyrique qui s’échappe du plus profond de son être : « Âme
libre
, épurée, lointaine, ô mon âme future ! Âme heureu
vers trop rigide pour écrire en vers et qui, écrivant en prose, donne
libre
cours à son imagination très riche et à sa fantai
lurent point. Ils rendirent cependant service en réhabilitant le vers
libre
et en achevant de rompre une tradition trop rigid
la légitimité d’un crible quelconque interposé entre les œuvres et le
libre
choix du public ! Mais valait-il mieux ne rien te
s dans un même mouvement rythmique (mais est-ce là le prétendu « vers
libre
? ») me semble, parmi beaucoup d’autres, une form
osse femme gélatineuse sera horrible sans corset. D’ailleurs, le vers
libre
de La Fontaine, par exemple, est aussi classique
précisément cette concordance spontanée des rythmes dans un dynamisme
libre
et perpétuel. Dans ce vaste mouvement des énergie
ait d’étroit dans les partis pris du Parnasse, vint proclamer le vers
libre
, il crut faire une découverte. En réalité, pour n
: le vers classique régulier qui obéit à ses lois propres ; les vers
libres
, qui, eux aussi, obéissent à des lois spéciales ;
possible de la poésie française, et ils ont prétendu inventer le vers
libre
. Leur seul tort, à mon sens, fut de n’avoir pas i
evaient insister. Ils n’ont pas discerné assez clairement que le vers
libre
n’existe pas en réalité en lui-même, en tant que
e le vers libre n’existe pas en réalité en lui-même, en tant que vers
libre
, mais que les vers ne peuvent être des vers libre
e, en tant que vers libre, mais que les vers ne peuvent être des vers
libres
que par rapport à un ensemble. Tandis qu’en effet
peut pas raisonnablement concevoir qu’on étudie en lui-même, un vers
libre
. De là provient la méprise fondamentale de ceux q
ires du symbolisme avaient beau jeu d’attaquer une conception du vers
libre
, manifestement absurde, si elle prétendait affran
fort bien d’où vinrent les méprises. Si on lit une belle page en vers
libres
de Verhaeren par exemple, qui est un vrai poète,
ait le nœud de la question, me demandait de définir le vers. Les vers
libres
, qu’une critique superficielle prétendrait reconn
la décadence. Si j’ajoute que les poètes ont, d’autre part, le champ
libre
pour inventer des strophes nouvelles, je croirai
’essence de la poésie est bien un rythme de l’âme, le poète doit être
libre
de choisir au gré de son inspiration, parmi les r
his, garderont leur spontanéité et leur naturel en s’énonçant en vers
libres
. Le verbe eurythmique, qui est la traduction dire
du prince Eugène et subsiste de ses libéralités. Il passe ici pour un
libre
penseur, et ce qui est pis, à mon sens, pour un h
ent du prince Eugène, le commensal de l’aventureux comte de Bonneval,
libre
penseur à Vienne et dévot correspondant de Rollin
prose, et dans cette partie de ses poésies que le sujet, le temps, la
libre
humeur du peintre, pouvaient rendre quelque peu p
avante et forcenée, n’étant d’ailleurs qu’un artiste en paroles, sans
libre
invention, comme sans principe moral, et d’autant
charmes les regards, toute chose, enfin, qui êtes et qui voulez être
libres
, rendez-moi témoignage, où que vous soyez, et dit
s mers, elle frappa de son pied vigoureux et dit qu’elle voulait être
libre
, rendez-moi témoignage combien j’eus d’espoir et
te par l’exemple de son bonheur, la France forcera les nations d’être
libres
, jusqu’à ce que l’amour et la joie paraissent à l
ire de la liberté en y recélant les dépouilles arrachées à des hommes
libres
, et ces hommes, de les tenter, puis de les trahir
l style doit convenir à des écrivains philosophes, et chez une nation
libre
. Les images, les sentiments et les idées représen
ur ainsi dire, des travaux puérils. On veut qu’un homme, dans un état
libre
, alors qu’il se fait remarquer par un livre, indi
rouve. Le talent d’écrire peut devenir l’une des puissances d’un état
libre
. Lorsque les premiers magistrats d’un pays possèd
ainsi, est un des premiers moyens de l’autorité dans un gouvernement
libre
. Ce style provient d’une telle suite de sentiment
plus profonde émotion. Que de vertus, en effet, l’amour d’une nation
libre
pour son premier magistrat ne suppose-t-il pas !
homme n’a, jusqu’à présent, encore égalé M. Necker. Les gouvernements
libres
sont appelés sans cesse, par la forme même de leu
leurir, importe bien plus que Voltaire ! Sans le voltairianisme et la
libre
pensée, peut-être même les plus badauds parmi les
jurer par ce grand homme ! Et d’ailleurs soyons juste ! il a créé la
libre
pensée, et voilà encore un troupeau. Ce joujou br
u. Ce joujou bruyant et dont on ne fait rien qu’un indécent usage, la
libre
pensée, qu’on nous donne pour une philosophie et
e plus souvent qu’une lassitude anticipée d’une réflexion éteinte, la
libre
pensée, cette ennemie de la pensée vraie, qu’elle
voit pas le bien qu’il peut y avoir pour l’humanité à ce qu’un peuple
libre
et fier, quoique trop libre et trop fier, soit co
y avoir pour l’humanité à ce qu’un peuple libre et fier, quoique trop
libre
et trop fier, soit conquis par trois autocrates s
at soit fort. — D’autres croient au contraire que plus l’individu est
libre
, plus il est fort, plus il se déploie dans toute
ui est composé des citoyens les plus forts parce qu’ils sont les plus
libres
. Quoi qu’il en soit, les premiers s’appellent cor
étant la crainte, et la différence entre l’Etat despotique et l’Etat
libre
étant, par suite, que dans l’un on craint toujour
est nullement assurée par ce fait que le peuple, en son ensemble, est
libre
. Dans un peuple sans roi, sans aristocratie, sans
il peut ne pas exister un atome de liberté. Dans ce cas le peuple est
libre
, mais l’homme ne l’est pas. C’est un peuple libre
e cas le peuple est libre, mais l’homme ne l’est pas. C’est un peuple
libre
composé d’esclaves. C’est ce que Montesquieu expr
tesquieu exprime ainsi : « Il pourra arriver que la Constitution sera
libre
et que le citoyen ne le sera pas. » C’est-à-dire
a oublié d’y inscrire les droits de l’homme ; et la Constitution sera
libre
, mais non libérale, et le peuple sera libre, mais
; et la Constitution sera libre, mais non libérale, et le peuple sera
libre
, mais le citoyen asservi. Il pourra arriver aussi
en asservi. Il pourra arriver aussi que « la Constitution ne soit pas
libre
et que le citoyen le soit » ; c’est-à-dire que l
et que le citoyen le soit » ; c’est-à-dire que le citoyen soit assez
libre
dans un Etat monarchique : « Les mœurs, les maniè
ines lois civiles la favoriser. » Mais dans ce cas « le citoyen sera
libre
de fait et non pas de droit. » Ce qu’il faut dans
roit. » Ce qu’il faut dans un Etat bien réglé, c’est une Constitution
libre
qui assure la liberté du citoyen. (Esprit des Loi
rine, que Montesquieu avait réfutée d’avance, que quand le peuple est
libre
il est impossible que le citoyen ne le soit pas,
ans la République, dit le marquis d’Argenson, chacun est parfaitement
libre
en ce qui ne nuit pas aux autres. » Voilà la bor
n, s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi
libre
qu’auparavant : tel est le problème fondamental d
iénation totale ; il fait remarquer que c’est la seule manière d’être
libre
; car si l’on est opprimé, on ne l’est que par un
rimé, on est aussi oppresseur et l’on est opprimé comme opprimé, mais
libre
comme oppresseur ; « Afin donc que ce pacte socia
s, ce qui ne signifie rien autre chose, sinon qu’on le forcera à être
libre
. » Rousseau n’a pas laissé, comme nous l’avons d
. Il suffit de dire que Rousseau y revient à son idée fixe du citoyen
libre
parce que l’Etat est libre, et n’ayant pas besoin
sseau y revient à son idée fixe du citoyen libre parce que l’Etat est
libre
, et n’ayant pas besoin d’une autre liberté que de
’Etat. Il n’y avait guère, sous l’ancien Régime, qu’une chose qui fût
libre
, c’était l’enseignement ; le nouveau Régime a jug
le gouvernement naturel, quelque goût (pie les hommes aient pour être
libres
, parce qu’il est très facile à établir. Il « saut
diverses, mais non pas très différentes, du despotisme ; il n’y a de
libre
, comme l’a dit Bossuet parlant des Romains, « qu’
loi et où la loi est plus puissante que tout le monde. » Il n’y a de
libre
qu’un peuple où il n’y a pas de souveraineté, où
les. Ceci est la pierre angulaire même de la constitution d’un peuple
libre
. De plus il faut, entre le pouvoir centrai, quel
rté. D’abord ils donnent l’exemple de la liberté. Un peuple peut être
libre
, politiquement, peut n’être gouverné que par lui-
s législateurs qui font des lois parfaitement despotiques ; et il est
libre
comme peuple, parfaitement ; seulement c’est un p
t il est libre comme peuple, parfaitement ; seulement c’est un peuple
libre
, composé d’esclaves. Or les corps intermédiaires
oits de l’homme. Les destinées des corps intermédiaires et des hommes
libres
, et qui aiment à l’être, sont donc semblables et
ment à l’être, sont donc semblables et sont donc connexes ; et hommes
libres
et corps intermédiaires sont solidaires. Cela est
ement despotique. Il n’y a donc qu’en France que la Constitution soit
libre
, ou qu’elle pourrait l’être, moyennant une modifi
la loi ; pour que la Constitution française fût non seulement la plus
libre
des Constitutions, mais le modèle des Constitutio
ent la plus libre des Constitutions, mais le modèle des Constitutions
libres
. C’est, en effet, les yeux fixés sur l’Angleterre
ale, et il n’a guère vu que cela. La liberté c’est pour lui un peuple
libre
, et il est convaincu que dans un peuple libre le
’est pour lui un peuple libre, et il est convaincu que dans un peuple
libre
le citoyen ne peut pas n’être pas libre absolumen
convaincu que dans un peuple libre le citoyen ne peut pas n’être pas
libre
absolument. « Dans une république le souverain n
corps ; ce qui ne signifie autre chose, sinon qu’on le forcera à être
libre
. » Rien n’est donc plus faux que le système de M
utants et, absolument, c’est une Eglise. Etat dans l’Etat, un collège
libre
, car c’est une Eglise tout de même. Et donc il ne
nstitution qui l’aura établie. Cela revient à dire qu’un peuple n’est
libre
que quand il veut l’être, et quand il comprend co
pression il la masque. Ainsi, par exemple, le peuple anglais se croit
libre
. Il l’est quand il vote. Le lendemain et les jour
opprimé. Semel jussit, semper paruit. « Le peuple anglais pense être
libre
, il se trompe fort ; il ne l’est que durant l’éle
t le peuple anglais devrait siéger en parlement et qu’il cesse d’être
libre
quand son droit consiste à se faire représenter a
: Pourvu que, dans le cours d’un règne florissant, Rome soit toujours
libre
et César tout-puissant. Un peuple libre sous un s
lorissant, Rome soit toujours libre et César tout-puissant. Un peuple
libre
sous un souverain dont le pouvoir n’a pas de limi
; que par conséquent il faut la connaître et donc laisser absolument
libre
la pensée, la parole, la plume et l’enseignement
rvitude on travaille plus à conserver qu’à acquérir ; dans une nation
libre
on travaille plus à acquérir qu’à conserver. » Et
ui auraient été abandonnés par leurs maîtres, étant malades, seraient
libres
s’ils échappaient. Cette loi assurait leur libert
tat impose sa « volonté générale » au citoyen pour « le forcer à être
libre
», de même l’Etat, en confisquant les biens des p
iables. « La République fédérative d’Allemagne est composée de villes
libres
et de petits Etats soumis à des princes. L’expéri
l’indépendance de ceux qui jugent. Aces deux conditions un peuple est
libre
, n’eût-il ni régime parlementaire, ni responsabil
essaires suffisantes. Je ne dis pas que dans un tel pays l’homme soit
libre
. Pour que l’homme soit libre il faut que les Droi
is pas que dans un tel pays l’homme soit libre. Pour que l’homme soit
libre
il faut que les Droits de l’homme soient démêlés,
t voté par les contribuables et les juges indépendants, le peuple est
libre
en son ensemble, comme peuple. Il n’est pas en ét
s n’y votaient pas l’impôt ; mais elle tenait quelque chose de l’Etat
libre
; car sa magistrature était absolument indépendan
s sans s’occuper d’acheminer son peuple vers la condition d’un peuple
libre
, avait mis en vente les charges de judicature. C’
un magistrat qui n’aura été nommé par personne sera un simple citoyen
libre
et s’inspirera de son intérêt, il est vrai, mais
s trois penseurs sur cet objet. Notre avis est qu’un peuple n’est pas
libre
s’il n’a pas une magistrature indépendante et du
s pas catholique, et l’on verra tout à l’heure pourquoi). Vous restez
libre
de comprendre Dieu et l’Univers de cette façon-là
ligion qui ne s’y accorderait pas serait proscrite ; et chacun serait
libre
de n’en avoir point d’autre que le code même. Cet
bre des pairs ; on rit, et les Juifs se contentèrent d’être riches et
libres
… Vous êtes frappés de cette haine et de ce mépris
Romains ; c’est celui des Suisses ; il doit être celui de tout peuple
libre
et qui veut rester tel. Une armée-milice où tous
e leur vie sans en user, par cette seule considération qu’ils étaient
libres
de le faire. Il n’en est pas de même des chrétien
i pas besoin de dire quel sentiment cela inspirerait à Rousseau. « La
libre
communication des pensées et des opinions est un
soit de toute autre manière, le droit de s’assembler paisiblement, le
libre
exercice des cultes, ne peuvent être interdits.
il devrait (art. X.XVII) « être à l’instant mis à mort par les hommes
libres
» ; et il serait exécuté en place de Grève, de pa
e est liberté ; le peuple en tyrannisant l’individu « le force à être
libre
». Bon pour Rousseau, qui n’a pas la moindre idé
e ; — despotisme absolu de cette volonté générale, l’individu n’étant
libre
que par et dans la liberté du peuple, c’est-à-dir
re y compris les paysans, sont dans la main du gouvernement. Ils sont
libres
, ils votent. Apparence. Le gouvernement, quand il
le ? C’est l’indépendance de l’individu dans sa vie privée ; c’est la
libre
disposition de sa personne et de ses biens ; c’es
elon ses forces et ses lumières sur la confection des lois. Un régime
libre
, d’après cette conception dont Stuart Mill donne
vidualisme admet l’État ; mais il compte surtout sur les associations
libres
. Un pays où il y a beaucoup de ces associations p
u, et le droit du peuple, de la nation, de la communauté des citoyens
libres
… Mais les droits de l’homme et le droit du peuple
ation des partis politiques. 95. Parlant d’un récent « Congrès de la
libre
pensée », un publiciste écrivait récemment : « Ce
ivre d’images (1897). — Premiers poèmes, avec une préface sur le vers
libre
(1897). — Le Cirque solaire (1898). — Le Conte de
Albert Mockel M. Gustave Kahn innova une strophe ondoyante et
libre
dont les vers appuyés sur des syllabes toniques c
ustave Kahn est, avant qui que ce soit, le premier initiateur du vers
libre
. Je comprendrais la raison de cet ostracisme si l
elui qui, après Jules Laforgue, tenta de régénérer, en faveur du vers
libre
, notre poétique si affaiblie aux mains des suprêm
sa préoccupation, c’est d’envisager son avenir. « Une vie retirée,
libre
, indépendante des volontés ou des caprices d’un a
bat. L’amateur est supérieur au professionnel parce qu’il a l’esprit
libre
. Mais cette liberté d’esprit ne vaut que s’il s’e
qu’il n’y a pas d’autre catholicisme que l’orthodoxie ! On n’est pas
libre
de définir à sa guise des termes qui ont une sign
r que les premières difficultés de carrière d’un jeune homme d’esprit
libre
qui répugne à s’enrégimenter. Si M. Renan avait
se retrouver dans la cause, que, l’homme étant un être intelligent et
libre
, Dieu doit être aussi, mais infiniment, intellige
igent et libre, Dieu doit être aussi, mais infiniment, intelligent et
libre
. Puisqu’on s’appuyait ainsi sur un axiome cartési
de place dans sa philosophie ! C’est surtout par sa méthode hardie et
libre
, par son principe de l’examen et du doute, que De
onsabilité personnelle, l’une des preuves les plus évidentes de notre
libre
individualité. Dans la philosophie de Malebranche
Turgot. Le spiritualisme français se fait honneur de descendre de la
libre
philosophie du xviiie siècle plus directement en
un objet, mais un sujet, non un substratum mystérieux, mais une force
libre
, ayant conscience de soi, puisant dans le sentime
evues Edmond Pilon publie les premiers vers de sa Maison d’exil, plus
libres
, plus francs encore et plus aimables que ceux des
-t-il permis de déclarer à ce bon poète que nous préférons à ses vers
libres
— à sa prose rythmée, si l’on veut — les beaux ve
a Maison d’exil. [La Trêve-Dieu (1898).] Maurice Perrès Le vers
libre
pour donner au lecteur l’impression musicale et l
les orthodoxes sont vraiment plaisants dans leurs colères contre les
libres
penseurs, comme s’il avait dépendu d’eux de se dé
té absolue. Il n’y a pas un seul anneau de cette chaîne qu’on ait été
libre
un instant de secouer ; le seul coupable en tout
science nous a découvert l’infinité des mondes ? Et pourtant on était
libre
alors de créer des merveilles ; on taillait en pl
aux objections. La science doit se comporter comme si le monde était
libre
d’opinions préconçues et ne pas s’inquiéter des d
nos jours, ni des orthodoxes sévères, qui l’anathématiseront, ni des
libres
penseurs, qui souriront à la tentative de réforme
toutes les sectes. Immense leçon pour l’avenir ! La science large et
libre
, sans autre chaîne que celle de la raison, sans s
secte ; elle viendra de la grande science commune, s’exerçant dans le
libre
milieu de l’esprit humain. La question de l’aveni
ne à ses frères. Il fallut des esclaves pour qu’il y eût des « hommes
libres
», affranchis de toute œuvre servile. Il paraît q
livre mon corps de joie ; délivre mes rêves d’amour : tous les songes
libres
, toutes les pensées libres de ton esclave seront
élivre mes rêves d’amour : tous les songes libres, toutes les pensées
libres
de ton esclave seront tournés vers toi. Rêver de
mour. Le cerveau est un second cœur. Ses frémissements doivent rester
libres
, ne point servir à payer la vie de la bête. Pour
mpris, d’Homère et de Sophocle, sont venues les plus hautes leçons de
libre
pensée et d’art créateur, et ils ont peut-être le
’elle poursuivait, les dépassant, se complaisait dans la grâce de son
libre
jeu, ou se réalisait en formes d’une absolue beau
n : il sert l’Humanisme et la Réforme. Despériers sert la Réforme, la
libre
pensée et la poésie. Marot, poète de cour, est un
e un effort pour réaliser l’idéal italien de l’homme complet, dont le
libre
développement physique et moral ne souffre point
ester à la cour, est trop peu moral pour vivre à Genève. Même dans la
libre
philosophie, dans Rabelais, comme plus tard dans
est affirmé comme pour couvrir des marchandises suspectes, on sent le
libre
penseur qui, au tournant d’une phrase, salue pres
férence de ses admirations. Puisqu’il s’agissait de civilisations, le
libre
penseur se serait bien gardé de toucher à la seul
baiser nasal, par-dessus le marché. Car l’Amérique, c’est l’Éden des
libres
penseurs ! Quoique, dans d’autres temps, elle ait
spotismes, elle devait être un jour la terre des républiques et de la
libre
pensée, et on l’aime pour cette raison, même dans
cains, les Incas, à Quito, — de ces choses qui méritent bien pour les
libres
penseurs ce grand nom de civilisation, la flatter
dans les deux antiquités, l’avenir pressenti et comme préparé par les
libres
spéculations des moralistes, par les vœux, de tol
ulières qui nous donnent la réputation d’esprit, et qui nous laissent
libres
de notre conduite. C’est à cause de cette ressemb
us grand nombre, Montaigne en tête, c’est l’esprit de curiosité et de
libre
examen. La Réforme avait invoqué contre le cathol
xamen. La Réforme avait invoqué contre le catholicisme le principe du
libre
examen ; mais à peine conquis, elle l’avait étouf
atières, à tout ce qui intéresse l’homme. L’esprit de curiosité et de
libre
examen, avec le doute, son compagnon inséparable,
le rendre plus clair et plus frappant. Le tour naïf de la spéculation
libre
est comme à la gêne dans les compartiments de cet
ans les compartiments de cette sorte de scolastique, et le caprice du
libre
penseur fait trouver plus pesante la méthode du t
n. Cette langue a je ne sais quoi de pédantesque à la fois et de trop
libre
; le pédantesque revient à l’éducation et à la pr
e ; le pédantesque revient à l’éducation et à la profession ; le trop
libre
, à l’exemple. Mais ni la rigueur n’en est assez c
nale ; une aristocratie, pour perpétuer leur civilisation ; un peuple
libre
, pour justifier leur orgueil civique : voilà leur
de se délivrer des Ottomans pour que ces populations florissantes et
libres
formassent un empire européen, homogène et civili
c, au lieu de proscrire et d’exterminer le christianisme, proclama le
libre
exercice et le respect du culte chrétien, appela
es à leurs gouvernements. L’Italie cherchait les occasions de devenir
libre
et grande. Cet esprit de revendication d’un haut
raités ont garanti l’indépendance, afin que l’Italie, destinée à être
libre
, ne devienne pas une monarchie autrichienne, trop
devienne pas une monarchie autrichienne, trop pesante sur ces peuples
libres
, et trop pesante aussi contre nous-mêmes au midi
e les États du souverain pontife modifient leur gouvernement par leur
libre
et propre volonté ; que les Romains se donnent un
riche, notre seul boulevard contre la Russie. La Russie aura la route
libre
sur nous et sur l’Italie. Le monde sera, quand la
tout le monde, et qui leur défend à elles-mêmes d’attenter à l’Italie
libre
, mais qui ne leur défend plus de former l’allianc
t l’Italie ; depuis Magenta, cet obstacle n’existe plus. L’Italie est
libre
, si le Piémont cesse d’en affecter la domination.
u Piémont. Assez combattu ! négocions. Mais négocions pour une Italie
libre
, et non pour une Italie sarde ou anglaise. C’est
la presse de s’élancer vers des régions élevées dans des sphères plus
libres
; elle croit qu’au terme de sa carrière un rideau
el. » « L’aigle : L’âme, comme un phénix brillant, s’élève du bûcher,
libre
et dévoilée ; elle salue sa destinée future, le f
et ses fers tombent.) Où est-il ? Je l’ai entendu m’appeler. Je suis
libre
. Personne ne pourra plus me retenir en prison. Je
u me reconnais, viens. MARGUERITE. Où donc irais-je ? FAUST. Tu seras
libre
. MARGUERITE. La tombe est là dehors. La mort épie
la loi, et le détrônement des églises d’État ; la loi égale et la foi
libre
, voilà la révolution. La question monarchique n’y
et de toute théocratie prédominante. Les citoyens égaux, les prêtres
libres
, les religions volontaires, les cultes salariés p
le malheur de nier son talent. « Mais ce soir-là toute sa vivacité de
libres
pensées et de verve originale, toute cette chaleu
turel l’invasion étrangère dans les murs de Paris, après avoir traité
libre
encore de sa personne à Fontainebleau, après avoi
cri de la liberté, frémissait encore dans toutes les voix de l’Europe
libre
, quand on apprit que ce Caton, appelé d’un signe
oo foudroyait du dernier coup la fortune de Napoléon et rendait l’air
libre
à madame de Staël. Les rayons du soleil couchant
se à elle toutes les fois qu’on se sent dans le cœur quelque chose de
libre
, de fort et de grand. C’est moins et plus que de
finitivement qu’après l’avoir reconnue vraie par une opération de son
libre
jugement ; un homme qui, sans autre contrôle ni t
à se dépouiller en quelque sorte de lui-même. Il se crut tout à fait
libre
, à l’état de table rase, ne conservant que le dés
equel il communiquait avec le monde, n’ayant affaire qu’aux idées, et
libre
de tous rapports avec les personnes. Sa retraite
ujours pressant, le premier qui s’offre à la pensée sitôt qu’elle est
libre
de l’autorité, de l’imitation, de l’exemple, et r
ble la nouveauté de ce plan. Le seizième siècle, personnifié dans ses
libres
penseurs, Montaigne en tête, était arrivé au dout
latin que le langage suisse ou bas-breton. Son effort pour se rendre
libre
à cet égard était d’autant plus violent que, parm
ritique que de dire d’un écrivain qui n’est pas vrai, qu’il lui était
libre
de l’être, et qu’ayant dans une main la vérité, e
la notoriété qui s’attache aux scandales du talent. Ils n’ont pas été
libres
de choisir ; je n’en veux pour preuve que les pré
tincts ; c’est suivre la raison. Pour être naturel, il faut se rendre
libre
de toutes les impressions, de tous les jugements
l’idée que nous nous faisons du naturel. Quel homme s’est rendu plus
libre
des opinions et des impressions du dehors, a mieu
ntes beautés du théâtre de Molière, dans cette logique du dialogue si
libre
dans ses tours, et toutefois si serrée. Il serait
naît dans la société, comme il naît dans la raison, il n’est pas plus
libre
de récuser les lois de la société que de récuser
la société que de récuser les lois de la raison. L’homme ne naît pas
libre
, sauf ensuite à embrasser la servitude volontaire
eux dogmatismes, l’un mort, l’autre en germe. Pendant cet interrègne,
libre
à chacun de s’attacher à toute doctrine, d’être s
. Jamais on n’a pensé avec moins d’originalité que depuis qu’on a été
libre
de le faire. L’idée vraie et originale ne demande
oit de réunion n’était pas reconnu, et de fait on n’en était que plus
libre
de se réunir : car, par là même que le droit n’ét
iter l’avènement des idées vraies. Nous tenons par-dessus tout à être
libres
de produire, et de fait nous ne produisons pas. N
xtérieure que nous n’en avons. Eh bien ! je mets en fait que tous les
libres
penseurs de notre République n’ont pas le quart d
mais nullement la liberté de la pensée. L’Espagne, au fond tout aussi
libre
et aussi philosophique qu’aucune autre nation, n’
de penser un peu plus librement et savamment, et un peu moins d’être
libres
d’exprimer notre pensée. L’homme qui a raison est
bres d’exprimer notre pensée. L’homme qui a raison est toujours assez
libre
. Ah ! n’est-il pas bien probable que ceux qui cri
l’on a des idées, funeste, si l’on n’en a pas. Car à quoi sert d’être
libre
de se réunir, si l’on n’a pas de bonnes choses à
i l’on n’a pas de bonnes choses à se communiquer ? À quoi sert d’être
libre
de parler et d’écrire si l’on n’a rien de vrai et
cette vaine abstraction que l’on nomme humanité… Le destin d’un État
libre
ne saurait être subordonné à aucun destin. » ? (L
on Église, avec ses universités, a trouvé moyen d’être l’État le plus
libre
, le plus prospère et le plus patriote qu’il y ait
acceptée, par le privilège surtout qu’elle a de se développer à l’air
libre
, dans l’infini de l’espace et sans voisins. Privé
la commune, du canton, du département, le désir impérieux d’élections
libres
, la volonté arrêtée de réduire le gouvernement au
e, indifférente à l’instruction et à la culture intellectuelle, assez
libre
; une vie de bourgeois aisés, indépendants les un
le ne pouvait servir que son propre principe, le principe des nations
libres
, composées de provinces libres, maîtresses de leu
opre principe, le principe des nations libres, composées de provinces
libres
, maîtresses de leurs destinées. C’est de ce point
. Celui dont les ancêtres ont été mêlés à de grandes luttes n’est pas
libre
de mener une vie paisible et vulgaire ; les desce
mille esclaves et noyé sous le nombre la petite aristocratie d’hommes
libres
qui l’avaient faite ce qu’elle était ? La France
on forme une administration des domaines ou des tabacs, par le choix
libre
des familles et des jeunes gens. La carrière mili
ion cantonale se réunirait au chef-lieu de canton, aurait ses assises
libres
, et voterait pour tout le département. Le scrutin
Conservons au peuple son éducation religieuse, mais qu’on nous laisse
libres
. Il n’y a pas de fort développement de la tête sa
lus : la liberté de penser dans les universités a cet avantage que le
libre
penseur, satisfait de raisonner à son aise dans s
, réactionnaire (comme nous disons ) et presque féodal, des foyers de
libre
pensée, mais non de prosélytisme indiscret. D’où
ne entière latitude serait laissée pour l’établissement d’universités
libres
. Je crois que ces universités libres produiraient
ur l’établissement d’universités libres. Je crois que ces universités
libres
produiraient de très médiocres résultats ; toutes
ues les plus fervents, un Ozanam, par exemple, préféreraient le champ
libre
des universités d’État, où tout se passerait au g
es de se produire en dehors des chaires dotées. Enfin les universités
libres
enlèveraient jusqu’au dernier prétexte aux récrim
t pour l’impartialité si, après avoir destitué ou refuse de nommer un
libre
penseur, on destitue ou refuse de nommer un catho
américaines sur la liberté et la propriété. La liberté du travail, la
libre
concurrence, le libre usage de la propriété, la f
erté et la propriété. La liberté du travail, la libre concurrence, le
libre
usage de la propriété, la faculté laissée à chacu
ne nous restait plus qu’un dogme, savoir qu’une nation existe par le
libre
consentement de toutes ses parties. La dernière p
erait l’asservissement du peuple. Il est impossible que, dans un état
libre
, l’autorité publique se passe du consentement vér
turels d’une association républicaine. Que pouvez-vous sur la volonté
libre
des hommes, si vous n’avez pas cette force, cette
lles doivent former un esprit nouveau dans les pays qu’on veut rendre
libres
. Mais comment pouvez-vous rien fonder dans l’opin
cacement les vieux préjugés. Les gouvernements, dans les pays devenus
libres
, ont besoin, pour détruire les antiques erreurs,
d’inspirer ces sentiments. L’activité nécessaire à toutes les nations
libres
, s’exerce par l’esprit de faction, si l’accroisse
despotiques, qu’à la résignation individuelle ; mais, dans les états
libres
, elle protège le repos et la liberté de tous. Par
de de l’esprit militaire, est aussi un imminent danger pour les états
libres
; et l’on ne peut prévenir un tel péril que par l
thousiasme véritable, et l’image de la vertu, telle que la méditation
libre
nous la représentera toujours, et telle que nous
quoi satisfaire la faim de son cœur, c’est-à-dire une expansion plus
libre
et plus chaleureuse de la vie, n’expriment-ils pa
es, des cerveaux nourris de science réelle, des natures puissantes et
libres
, transfigurées, comme il le dit lui-même, « dans
e et frémissante de l’humanité que nous sommes, faisant jaillir de sa
libre
fécondité sa vie physique et spirituelle, nourrie
e humide au soleil, déclarant que « peut-être celui ou celle à qui la
libre
et exaltante extase de la nudité en pleine nature
Michelet, en réclamant pour tous, la vie saine, puissante, sincère et
libre
, a fait de cette profonde santé et réalité la con
stence. Nous sentons qu’elle a trop longtemps déjà fait obstacle à la
libre
et réelle sympathie humaine, pour que nous admett
, comme l’union cordiale et intime de l’élite et de la foule dans une
libre
confiance commune, dans une mutuelle expansion. A
t pour arrêter son geste, sans l’ombre d’une hésitation, d’un élan de
libre
sympathie, en obéissant à la plus nette, à la plu
bienveillante n’a pas mis sur la voie des Rêveries, d’Oberman et des
Libres
Méditations ; l’éloquent et haut moraliste qui dé
e la vérité lointaine et de l’immuable justice, s’est élevé, dans les
Libres
Méditations, à une sorte de théosophie morale, to
tions des moralistes, comme celles des théosophes, dit-il en tête des
Libres
Méditations, ont quelque chose de silencieux ; c’
crits de M. de Sénancour. Il revient longuement là-dessus en tête des
Libres
Méditations, et suppose que le manuscrit de ce d
iences, l’industrie et les arts ; ne croyant plus, d’autre part, à la
libre
et hautaine suprématie de la volonté, il tend à f
it vivre et que son front surgira à la sereine lumière. L’auteur des
Libres
Méditations y touche en effet, et si, comme nous
re tombe en plein sur plusieurs écrits du respectable philosophe, les
Libres
Méditations, quoique rentrant dans sa même vue gé
entièrement dépendant de la volonté générale. D’ailleurs les peuples
libres
mettent trop d’importance aux institutions qui le
u hasard d’une insouciante moquerie. Si la constitution de France est
libre
, et si ses institutions sont philosophiques, les
sont les sujets de comédie qui peuvent le mieux réussir dans un état
libre
. Il y a deux sortes de ridicules très distincts p
gnorance absolue des usages. Les véritables convenances, dans un état
libre
, ne peuvent être blessées que par les défauts rée
e tous les temps ; et celles-là pourraient convenir à un gouvernement
libre
, si ce n’est dans chaque détail, au moins par l’e
armi les faiblesses du plus misérable esprit. La littérature des pays
libres
a été, comme je l’ai dit, rarement célèbre en bon
l’esprit philosophique qui doit résulter à la longue des institutions
libres
et de l’égalité politique, cet esprit diminue tou
einte et trop circonspecte, trop jalouse de maintenir au détriment du
libre
génie, la règle et l’autorité. Il y a deux écriva
roi, noble sans doute, mais sec et froid, a pu retrancher de beautés
libres
et hardies à notre littérature. Un trait le résum
rte, la haine et l’oubli de la tradition, le contraire enfin du génie
libre
et spontané. Après cela je ne veux point dire que
uxquels il donne des conseils en se jouant dans le langage de la plus
libre
et de la plus aimable conversation. Au contraire,
iné la grandeur des sociétés protestantes ni la grandeur des sociétés
libres
, c’est avoir eu les yeux fermés sur les plus gran
rises, de ses révolutions, de ses institutions changeantes, autrefois
libres
dans une certaine mesure, peu à peu supprimées et
op d’ambition, ni mauvaise foi, ni erreur de jugement, ni une volonté
libre
, à qui la passion fait prendre le faux pour le vr
man : MM. Barrès. Rod et Margueritte. Théâtre : M. Becque. Le Théâtre
Libre
. MM. de Curel et Lemaître. Notre étude doit deme
tion littéraire ; ensuite, et surtout, laisser à l’individualisme son
libre
jeu, marquer nettement, toutes les causes étant d
ation trop soigneuse du goût commun, ont mené un des esprits les plus
libres
, les plus vifs, les plus hardis que je connaisse.
, voilà les deux caractères apparents que présente d’abord le Théâtre
Libre
. M. Antoine n’a pas réussi comme il voulait : il
crivains dramatiques, pourtant, nous sont venus. L’un, par le Théâtre
Libre
: M. de Curel, qui a donné quatre pièces d’une ps
2 séries in-18, 1888 et 1895. 969. Sous l’œil des barbares, l’Homme
libre
, le Jardin de Bérénice, trois romans idéologiques
oler ou saccager le temple, vociférer contre le prêtre, attenter à la
libre
et inviolable opinion des âmes, la foi ? Est-ce q
es églises sous l’égide des citoyens armés, et mis le Dieu et l’autel
libres
hors la loi des révolutions et des sacrilèges ? E
ais le pain bien gagné craque mieux sous la dent : Gloire à qui mange
libre
un sel indépendant ! La Fortune, semblable à la
qui mène au ciel de Liberté ! Tu regardais la peur en face, en homme
libre
, Et ta haute raison rendait plus d’équilibre À mo
es oiseaux familiers, voletant dans la nue, Lui chantèrent au ciel sa
libre
bienvenue ! Le sort garde-t-il mieux à ses grands
s des Hébreux et des Chrétiens qui attribuent à la Divinité un esprit
libre
et infini ; celle des idolâtres qui la partagent
la partagent entre plusieurs dieux composés d’un corps et d’un esprit
libre
; enfin celle des Mahométans, pour lesquels Dieu
nfin celle des Mahométans, pour lesquels Dieu est un esprit infini et
libre
dans un corps infini ; ce qui fait qu’ils placent
s idées, s’étant reconnus dans quelques-uns de nos vouloirs ? Le vers
libre
sera-t-il le chemin futur de la poésie française
s et des empires, puis le poème en prose et la prose, ou bien le vers
libre
, englobant dans sa large rythmique les anciennes
t la réduire à des variations sur le principe binaire, on ira au vers
libre
. Et je vais dire toute ma pensée : je crois que m
oute ma pensée : je crois que même si une réaction condamnait le vers
libre
, si, pour des raisons multiples, excellentes, irr
ion. Donc, je crois, selon l’expression de Stéphane Mallarmé, le vers
libre
viable ; quoi qu’il arrive désormais, il existe ;
cet aspect général. Vers ses dix-huit ans, le jeune homme franchement
libre
du joug des humanistes, plutôt parfois, l’enfant
ai des vers aussi, lui dis-je, et je lui lus un petit poème, des vers
libres
, les premiers sans aucun doute et pas les meilleu
embêtements ! » Je n’insistai pas. Cros ne connut que peu de mes vers
libres
(de ce temps-là) et nous passâmes à des projets d
rme jugée généralement nécessaire de toutes, d’un côté au nom du vers
libre
, de l’autre au nom de la philosophie de l’Inconsc
sien se libérait ; mes corbeaux de bagne ne valaient pas ses oiseaux
libres
, et mes corbeaux étaient rares ; je ne les ai jam
mais fait passer. Je regardais la feuille et j’y vis un poème en vers
libres
, ou typographié tel, poème en prose ou en vers li
n poème en vers libres, ou typographié tel, poème en prose ou en vers
libres
, selon le gré, très directement ressemblant à mes
qui est important, qu’aucune espèce d’allusion n’y est faite au vers
libre
alors non divulgué ; je confesse sans la moindre
y donnait des vers signé Alric Thom. On n’y trouverait point de vers
libres
, mais beaucoup de bonnes choses, connues depuis p
nances d’après les chansons populaires, recherchait une sorte de vers
libre
. Son défaut était de tenir extrêmement peu à l’or
omme résultat tangible de l’année 1886, ce fut l’instauration du vers
libre
. Elle est présentée très judicieusement et très e
de reformer l’instrument lyrique. On m’a cru. La bibliothèque du vers
libre
est nombreuse, et de belles œuvres portent aux do
j’ai toujours dit que je n’entendais pas fournir, en créant les vers
libres
, un canon fixe de nouvelles strophes, mais prouve
é, païen, réaliste) ; au premier cas la recherche d’une forme fluide,
libre
, musicale et vraie, car en l’essence même de la p
décisive bataille qui met fin aux sièges et fait Mahaud sans conteste
libre
d’elle et de son comté. Mais tout cela n’est poin
de rapides visions sur ses contemporains, mais non pas en la formule
libre
et dégagée de M. de Goncourt. Ce sont de petits a
n savant de ses amis, dans une note publiée en Belgique, défendait le
libre
lyrisme de Laforgue, en l’excusant : « en ce genr
: échapper à la loi du travail. Le travail physique, c’est l’exercice
libre
et attrayant des bras et des jambes dont la natur
d’un savant ou d’un artiste n’occupant pas toute sa journée, le temps
libre
est donné soit à des plaisirs qui compromettent l
l’emploi des strophes fixes, soit les plus anciennes, et des strophes
libres
, serait la répétition de ce que je viens d’énonce
s’en différencier par la musique. Il se peut très bien qu’en un poème
libre
on trouve des alexandrins et même des strophes en
fait jusqu’à un vers modifié, libéré, assoupli, qui n’est pas le vers
libre
, mais qui s’en rapproche. La rythmique de Verlain
sa curiosité à tout ce nouveau décor de Paris que la vie lui offrait
libre
à parcourir, puis il fut conquis par l’art exquis
ement poétique actuel. Et sa manière de hardiesse philosophique et de
libre
style, qui pourrait dire l’avoir reprise ? Je lui
conscience. La loi, c’est l’énergie des êtres, c’est la notion vive,
libre
, substantielle qui, dans le sensible et l’invisib
t avoir choisi. L’impersonnel c’est le devenir… Ayant conquis l’idée,
libre
enfin de ton être, tu redeviendras, dans l’intemp
de la nécessité divine, les anges ne sont, en substance, que dans la
libre
sublimité des cieux absolus, où la réalité s’unif
s de limbes apparaissent aux prédestinés, à ceux qui ont su garder le
libre
état de leur conscience et de leur sens, dans le
rai joué mon rôlet Et récité mon couplet Au clair de la lune,
Libre
, enfin, de tout fardeau, J’irai tranquillement fa
ésie argotique. Il voulait être robuste et se servir d’une forme plus
libre
, plus forte, plus frondante que celle des Parnass
de la Faim), qui précèdent toute une série de poèmes en la même note
libre
et paroxyste. Et Oraison du Soir, et Les Cherche
n Corbière, dont l’ironie neuve, l’émotion picaresque et la technique
libre
et fantasque n’étaient connues que de quelque dix
elle actuellement le vers libéré (très différent de ce qu’est le vers
libre
, qui prend ailleurs ses moyens de structure), ils
paralysa des tentatives de romans, de contes, de poèmes de forme plus
libre
que celle qu’il avait pratiquée. Ce fut alors la
sa chanson intérieure. Un très grand poète, Rimbaud, entrevit un art
libre
, touffu, plein de perceptions, d’analogies lointa
lution de la poésie française en ce siècle est l’instauration du vers
libre
, bien que depuis les premières années de l’évolut
. H. de Régnier et Samain ; ainsi tente, en une forme dérivée du vers
libre
, M. Francis Vielé-Griffin. Mais il est prématuré
es réactions d’archaïsme trop soumis, le Symbolisme vivra par le vers
libre
au prochain siècle. Sa carrière commence. Quoi qu
aste. Elle est applicable surtout aux périodes de développement d’art
libre
, non gêné par des influences religieuses ou royal
vident qu’il y a toujours des isolés et des indépendants, des esprits
libres
et hantés d’horizons divers, qu’on ne peut ranger
t précieux. * * * L’apport le plus net du symbolisme, c’est le vers
libre
. Si le mot de Symbolisme est aussi confus que cel
ossible. C’est à cause de la largeur même de son ambition que le vers
libre
, s’il a des définitions, n’a pas de prosodie, et
au mouvement symboliste, des artistes qui n’acceptaient point le vers
libre
participaient par certaines nuances fondamentales
ivre de Georges Rodenbach, le Miroir du ciel natal, est écrit en vers
libres
. C’était, pour le vers-librisme, la plus précieus
ues contraintes, M. Viollis ou M. Laforgue sont les auteurs de poèmes
libres
qui ne manquent ni de cadence ni d’ingéniosité. M
alement balancée. Symboliste, M. Valentin Mandelstamm, un esprit très
libre
dont le vers frissonne souvent d’images neuves et
peuvent en tenir lieu, et on marchera vers une poésie de plus en plus
libre
et ample. Tout mouvement qui conclut vers une som
stée à la métrique y recouvrant ses coupes vitales, s’évade selon une
libre
disjonction aux mille éléments simples ; et, je l
usique discrète sont opposées à l’art parnassien, aboutissait au vers
libre
, et sa mort prématurée ne l’a point interrompu av
absorbé, en ses cadences et en son respect de la phrase, dans le vers
libre
. Muni de cette forme féconde, le Parnasse en avai
ù le service est obligatoire pour tous les citoyens, et aussi l’union
libre
désormais généralisée, tel est le programme. L’An
entales. Les jeunes romanciers qui abordent ces questions y sont plus
libres
et d’une adaptation plus complète, qui s’explique
uelques aperçus sur la contenance qu’elle entend prendre avec le vers
libre
. À vrai dire, on ne le lui avait pas demandé, et
it pas demandé, et il n’y avait pas urgence. Les vrais poètes du vers
libre
se moquent un peu de l’Académie, mais l’Académie
ne femme sourde qu’elle s’est précipitée sur quelques malheureux vers
libres
, épars et gênés de leur présence dans le sage rec
ux, contre l’influence indéniable exercée pendant dix ans par le vers
libre
, influence à laquelle aucun bon poète jeune, pas
re, par-dessus tout. En tout cas ; la jeunesse est prévenue. Des vers
libres
— pas de prix, pas de vers libres — des prix. Cel
la jeunesse est prévenue. Des vers libres — pas de prix, pas de vers
libres
— des prix. Cela, je le répète, promulgué sans oc
bation d’une façon quelconque. Je note seulement son avis sur le vers
libre
, pour plus tard. L’Académie couronnera nos élèves
ngt-cinq ans, a coupablement distendu et exagéré la rythmique du vers
libre
. Mais ce ne doit pas être cela. Je penserai plutô
à des poètes qui ne sont pas entrés franchement dans la voie du vers
libre
, et ne sont pas non plus restés absolument fidèle
nt été excessifs, vraiment excessifs. Non, Monsieur Boissier, le vers
libre
est allé tout d’un coup, lors de sa création, jus
i attribuer aux yeux des lecteurs du Temps, dans le mouvement du vers
libre
. Doumic contre Verlaine M. René Doumic vie
ent la dernière publication poétique de Stéphane Mallarmé est en vers
libres
. C’est : Un coup de dés jamais n’abolira le hasar
olis, et qui devait être le premier d’une série de dix poèmes en vers
libres
. La mort interrompit. 12. La première édition, c
ilosophie au siècle qui le précède. Mais, comme êtres intelligents et
libres
, nous ne sommes pas nés pour continuer seulement
l’âme, et que les pays chauds portent difficilement des gouvernements
libres
; mais il ne s’ensuit point qu’il n’y ait pas d’e
La première de ces facultés est l’activité, l’activité volontaire et
libre
, où paraît surtout la personne humaine, et sans l
echerches psychologiques, c’est que l’idée de la cause personnelle et
libre
précède tout exercice du principe des causes, mai
sans la préméditer, et que nous manifestons dans ce cas une activité
libre
encore, mais libre d’une liberté non réfléchie ;
, et que nous manifestons dans ce cas une activité libre encore, mais
libre
d’une liberté non réfléchie ; de même la raison a
ment distant de tous les points de la circonférence. Je ne suis point
libre
de nier ces propositions ; et si je nie ces vérit
a bonne et de la mauvaise philosophie, qui tiennent toutes deux de la
libre
réflexion. Le privilège triste et sublime de la r
nce, accomplit la sainte épreuve de la vie ; ce n’est pas non plus le
libre
et éclairé dévouement d’une âme aimante, c’est l’
. Le désir est enflammé, impétueux, douloureux. Le sentiment du beau,
libre
de tout désir et en même temps de toute crainte,
ue que la proportion, mais qui n’explique guère mieux ce qu’il y a de
libre
, de varié, d’abandonné dans certaines beautés. T
inale et propre à l’homme, une œuvre d’art. L’art est la reproduction
libre
de la beauté, et le pouvoir en nous capable de la
ire s’appelle le génie. Quelles sont les facultés qui servent à cette
libre
reproduction du beau ? Les mêmes qui servent à le
ié les symboles, et, jusqu’à un certain point, l’esprit même, par ses
libres
représentations. Il y a loin des divinités que la
finition de l’art, de son but et de sa loi. L’art est la reproduction
libre
du beau, non pas de la seule beauté naturelle, ma
pellent encore les arts libéraux, parce que ce sont des arts d’hommes
libres
et non d’esclaves, qui affranchissent l’âme, char
une juste liberté. L’architecture et l’art des jardins sont les moins
libres
des arts ; ils ont à subir des gênes inévitables
sculpture et la peinture, surtout la musique et la poésie, sont plus
libres
que l’architecture et l’art des jardins. On peut
est aussi vieux que l’homme même. Quoi donc ! les hommes veulent être
libres
, et l’homme lui-même ne le serait point ! Le mot
s pu se former, si la chose même n’existait pas ? Il n’y a qu’un être
libre
qui puisse posséder l’idée de la liberté. Dira-t-
es notions. Peut-on mépriser un être qui dans ses actes ne serait pas
libre
, un être qui ne connaîtrait pas le bien, et qui n
u’il n’y ait point de devoir réel, et que l’homme ne soit pas un être
libre
, il est impossible d’expliquer raisonnablement le
et qu’à cette distinction est attachée pour tout être intelligent et
libre
l’obligation de se conformer au bien et à la just
r au bien et à la justice ; 2º Que l’homme est un être intelligent et
libre
, capable de comprendre cette distinction et l’obl
ion du bien et du mal, de la justice et de l’injustice, de la volonté
libre
et du désir, du devoir et de l’intérêt, de la ver
acrifier l’agréable à l’utile, elle admet apparemment que l’homme est
libre
de suivre ou de ne pas suivre ce conseil. Mais en
ns le désir aucun des caractères de la liberté ? Qu’appelle-t-on être
libre
? Chacun sait qu’il est libre, quand il sait qu’i
es de la liberté ? Qu’appelle-t-on être libre ? Chacun sait qu’il est
libre
, quand il sait qu’il est le maître de son action,
l peut la commencer, l’arrêter ou la continuer à son gré. Nous sommes
libres
, quand avant d’agir nous avons pris la résolution
achant bien que nous pouvions prendre la résolution contraire. L’acte
libre
est celui dont, au témoignage infaillible de ma c
d’un acte volontaire. La vraie activité est l’activité volontaire et
libre
. Le désir en est juste l’opposé. Le désir, porté
ité où l’âme se possède et se gouverne elle-même. Je ne suis pas plus
libre
dans le désir que dans la sensation qui le précèd
fondement de la volonté, plus le désir serait fort, plus nous serions
libres
. Évidemment, c’est le contraire qui est vrai. À m
passif, ne peut expliquer la vraie activité, l’activité volontaire et
libre
, nous pourrions considérer comme démontré que cet
être capable de l’accomplir, que le devoir ne s’applique qu’à un être
libre
. Ensuite la nature de l’obligation est telle que
ne nous reste qu’à obéir. Nous pouvons ne pas obéir, car nous sommes
libres
; mais toute désobéissance à la loi nous paraît à
on le devoir que vous avez de me respecter, parce que je suis un être
libre
? Mais vous-même, vous êtes un être libre, et le
, parce que je suis un être libre ? Mais vous-même, vous êtes un être
libre
, et le fondement de mon droit et de votre devoir
e le libre arbitre d’un homme et le libre arbitre d’un autre. Je suis
libre
ou je ne le suis pas. Si je le suis, je le suis a
8, car elle n’en dispose point d’une manière absolue. Le seul pouvoir
libre
est celui de la volonté, mais celui-là l’est esse
savoir, le respect. Le respect, un respect égal du droit sacré d’être
libre
dans tout ce qui constitue la personne, cette per
e respecte l’humanité seule, et, par là, j’entends toutes les natures
libres
, car tout ce qui n’est pas libre dans l’homme lui
ar là, j’entends toutes les natures libres, car tout ce qui n’est pas
libre
dans l’homme lui est étranger. L’homme est donc l
une des conséquences nécessaires de la doctrine de l’intérêt. Un être
libre
, en possession de la règle sacrée de la justice,
i lui ni personne ne peut dire qu’il ait mérité une punition. Un être
libre
qui veut ce qu’il fait, qui a une loi, et peut s’
? Le pouvoir de satisfaire ses désirs. À ce compte, l’homme n’est pas
libre
, et le droit c’est la force. Encore une fois, rie
tion mensongère. Rêvez donc la liberté pour des êtres qui ne sont pas
libres
, l’égalité entre des êtres essentiellement différ
a révocation de l’édit de Nantes, la persécution de toute philosophie
libre
et élevée, une dévotion étroite et ombrageuse, et
elui qui en est l’objet un autre caractère encore, à savoir qu’il est
libre
, qu’il pouvait faire ou ne pas faire ce qu’il a f
ou ne pas faire ce qu’il a fait. Il faut évidemment que l’agent soit
libre
pour être responsable. Tous voulez qu’on arrête l
obligation, que cette obligation s’applique à un agent intelligent et
libre
; il faut enfin avouer que la distinction du méri
loi vraie, universelle, obligatoire à tous les êtres intelligents et
libres
. Je sais que j’ai fait un bon usage de ma liberté
au désir, à la passion, à l’intérêt pour obéir à la loi. Il doit être
libre
, donc il l’est, ou la nature humaine est en contr
s passions. L’homme est esclave dans le désir et la passion, il n’est
libre
que dans la volonté. Il ne faut pas confondre en
proprement parler. Il n’est une personne que parce qu’il est un être
libre
éclairé par la raison. Ce qui distingue la person
nce de la liberté et de son contraire. Une chose est ce qui n’est pas
libre
, ce qui par conséquent ne s’appartient point à so
La personne seule est responsable, parce qu’elle est intelligente et
libre
; et elle est responsable de l’usage de son intel
vendre, ni se tuer, ni abolir d’une manière ou d’une autre sa volonté
libre
et sa raison, qui sont ses éléments constitutifs.
rquoi l’enfant a-t-il déjà quelques droits ? Parce qu’il sera un être
libre
. Pourquoi le vieillard, revenu à l’enfance, pourq
u lui-même ont-ils encore des droits ? Parce qu’ils ont été des êtres
libres
. On respecte la liberté jusque dans ses premières
lus elle est un fait d’une évidence irrésistible. L’homme, comme être
libre
et soumis à l’obligation, est une personne morale
erçoit le bien, qui se sait obligé de l’accomplir, qui sait qu’il est
libre
en l’accomplissant, qui aime le bien, et qui juge
ion universelle que la raison impose à tous les êtres intelligents et
libres
. Si vous ne pouvez généraliser ainsi le motif d’u
t étrange que l’homme ait des devoirs envers lui-même. L’homme, étant
libre
, s’appartient. Ce qui est le plus à moi, c’est mo
les autres. Or, l’essence de la propriété n’est-elle pas d’être à la
libre
disposition du propriétaire, et par conséquent ne
puis-je faire de moi ce qu’il me plaît ? Non : de ce que l’homme est
libre
, de ce qu’il n’appartient qu’à lui-même, il ne fa
telligence, surtout en résistant à ses passions, qu’on apprend à être
libre
. Nous rencontrons le combat à chaque pas : il ne
ertaines circonstances extérieures d’affranchir l’être intelligent et
libre
de toute obligation envers sa liberté et son inte
et, si vos biens viennent d’un héritage, je dois respect encore à la
libre
volonté qui vous les a transmis227. Le respect de
ue je sache que c’est un homme, c’est-à-dire qu’il est intelligent et
libre
, pour savoir qu’il a des droits, et pour savoir q
ses droits comme il doit respecter les miens. Comme il n’est pas plus
libre
que je ne le suis, ni moi plus que lui, nous nous
plus forts eux-mêmes à leurs désirs effrénés. L’homme n’est vraiment
libre
dans l’intérieur de sa conscience qu’en résistant
orces physiques et par l’intelligence, ils sont égaux en tant qu’être
libres
, et par conséquent également digues de respect. T
digne de ce beau nom de société humaine, c’est-à-dire formée d’êtres
libres
et raisonnables ; voilà les maximes qui doivent d
ensemble sublime et rapprochée de nous240. Avant tout, si l’homme est
libre
, se peut-il que Dieu ne le soit pas ? Nul ne cont
l’être personnel est précisément la liberté. Si donc Dieu n’était pas
libre
, Dieu serait au-dessous de l’homme. Ne serait-il
ommes et dont nous avons la conscience la plus claire ? Dieu est donc
libre
, puisque nous le sommes ; mais il n’est pas libre
ire ? Dieu est donc libre, puisque nous le sommes ; mais il n’est pas
libre
comme nous le sommes : car Dieu est à la fois tou
lque chose qui a conscience de soi, et qui dit : je, moi, qui se sent
libre
et responsable, ne sent-il pas aussi qu’il n’y a
l Dieu n’est pas un Dieu abstrait, c’est une personne intelligente et
libre
, qui nous a faits à son image, dont nous tenons l
tout entier dans ses sens et dans son corps, qu’il a une âme, une âme
libre
, qui est d’un prix infini et mille fois au-dessus
ous ai signalé l’esprit qui animerait cet enseignement : un esprit de
libre
recherche, reconnaissant avec joie la vérité part
ilité, la raison nous a fait reconnaître la loi du devoir, qu’un être
libre
peut seul accomplir. De cette morale est sortie u
lles, ni temps, ni espace, ni que lui-même ait une âme spirituelle et
libre
. Cet aven suffirait parfaitement à Hume ; peu lui
n plus une manière particulière ; et, en 1642, âgé de vingt-cinq ans,
libre
de toute entrave, déjà plein de goût pour l’antiq
se galerie de M. le comte d’Houdetot, ancien pair de France et membre
libre
de l’Académie des beaux-arts, un autre Alexandre,
age accroisse et répande en Amérique le goût d’une saine philosophie,
libre
et sincère alliée du christianisme, et qu’il conc
t de gouverner notre vie comme il appartient à un être raisonnable et
libre
. La bienfaisance est une adorable vertu, mais ce
îtront ou diminueront. Mais quand un homme qui se sait raisonnable et
libre
comprend qu’il est de son devoir de demeurer fidè
’Assas. D’Assas n’a pas délibéré, et pour cela d’Assas était-il moins
libre
et n’a-t-il pas agi avec une entière liberté ? Le
ve de la doctrine augustinienne, et Luther et Calvin ? Non ; il reste
libre
encore ; et, loin de s’être évanouie, sa liberté,
épurant, s’est élevée et agrandie. La spontanéité est essentiellement
libre
, bien qu’elle ne soit accompagnée d’aucune délibé
aussi la forme éminente de la liberté de Dieu. Oui, certes, Dieu est
libre
; car entre autres preuves, il serait absurde qu’
ns la cause première que dans un de ses effets, l’humanité ; Dieu est
libre
, mais non de cette liberté relative à notre doubl
t engendrer péniblement la vertu et notre science imparfaite ; il est
libre
d’une liberté relative à sa divine nature. Entre
tends la persuasion que l’homme est avant tout une personne morale et
libre
, et qu’ayant conçu seul dans sa conscience et dev
tre original, et de tous les genres qui réclament la grande curiosité
libre
, ou la grande imagination désintéressée. Ils n’at
igt. Ils soutiennent et président les Sociétés scientifiques ; si les
libres
chercheurs d’Oxford, au milieu du rigorisme offic
uivi par sa femme jusqu’au bout du monde, fidèlement attendu le soir,
libre
dans ses affaires qu’il ne communique pas. Il y e
e ce réseau aristocratique est fort que l’action de l’homme peut être
libre
; car le gouvernement local et naturel étant enra
de la nation pousse, elle force les portes, et voilà une loi faite. »
Libre
à chacun d’agir ainsi ; les ouvriers peuvent se l
s’injurier. Ainsi dure leur association politique ; ils peuvent être
libres
parce qu’ils ont des conducteurs naturels et des
lins au plaisir sensible, et qui emploient leurs longs loisirs, leurs
libres
rêves à arranger harmonieusement, sans autre obje
r où le silence des affaires laisse aux aspirations désintéressées un
libre
champ. Nul spectacle plus frappant pour un étrang
guide des affaires. S’il ne marche pas au même rang que les penseurs
libres
, il ne reste derrière eux que d’un ou deux pas ;
rois siècles, c’est en Occident, chez des peuples laborieux et à demi
libres
, au milieu du redressement et de l’invention univ
lles, certaines écoles historiques ne laissent guère plus de place au
libre
jeu des facultés et des volontés humaines que tel
sume en deux mots, il est vrai, décisifs : « C’est un combat d’hommes
libres
contre des esclaves ». Il n’y a plus trace de poé
d tout autrement l’origine de la poésie, fait d’Homère un génie aussi
libre
, aussi personnel que les poëtes des époques posté
fois en démon, et qui leur laisse à peine le sentiment du droit et la
libre
possession d’eux-mêmes. Ces hommes qui se provoqu
re apparut sur la scène vers la fin de la tempête, qui a été vraiment
libre
et fort dans son orgueil solitaire, d’autant plus
uence, poésie, roman, n’est plus considérée seulement comme une œuvre
libre
et toute personnelle du génie d’un homme, ainsi q
cette logique des idées que consiste le mouvement historique vraiment
libre
, vraiment beau, vraiment bon, que le philosophe s
ce du genre humain. Non, il n’est pas vrai que l’homme ne reste point
libre
dans toutes les vicissitudes, dans toutes les cri
e l’histoire comme de la vie ; elle n’est vraiment humaine que par la
libre
personnalité de ses acteurs, et elle n’est belle
te eût été autrement féconde, si elle eût pu être faite par une Grèce
libre
et glorieuse ! Malgré Cicéron, Caton et Brutus, l
du monde soumis, ni gouverner et administrer sa conquête par un sénat
libre
devant l’institution militaire qui avait fait cet
eux. Croyez-vous qu’un homme, dans cette position, ne serait pas plus
libre
pour philosopher qu’un avocat, un médecin, un ban
solument rien à l’imagination et au cœur, il laisse ces deux facultés
libres
de vaquer à leur aise. Je conçois, dans l’érudit,
e. La vie antique arrivait au même résultat par l’esclavage : l’homme
libre
était vraiment dans une belle et noble position,
nt dans une belle et noble position, dispensé des soins terrestres et
libre
pour l’esprit. La savante organisation de l’human
le est si peu de chose qu’on n’y pense pas et qu’on est exclusivement
libre
pour la poésie et les belles choses. Ce serait l’
re, les originalités y seraient bien plus caractérisées, par suite du
libre
développement des individualités. Que si ultérieu
ait la croyance comme tout le reste, mais par l’aspiration commune et
libre
, comme cela a lieu pour les élus dans le ciel. Li
e toutes les natures, de toutes les jouissances, ne s’élance pas d’un
libre
instinct dans ce riche univers, pour y satisfaire
cune intelligence ni aucune délicatesse ne peuvent valoir le clair et
libre
accomplissement d’un acte naturel et libre, pas m
peuvent valoir le clair et libre accomplissement d’un acte naturel et
libre
, pas même l’art prodigieusement esthétique et raf
ontinence, étant anormale, ne peut pas, comme tout ce qui s’oppose au
libre
jeu des fonctions vitales, ne pas perturber l’org
es ouvertes aux seuls célibataires. Elles réclament de nous un esprit
libre
et des sens en repos25. Mais, plus intéressan
e perpétuelle excitation qu’engendre l’abstinence, et par un « esprit
libre
», le cerveau que titille incessamment besoin sex
t en repos lorsqu’ils sont normalement satisfaits et que l’esprit est
libre
, lorsque le désir du sexe pleinement rempli, ne v
uait à cette œuvre, inaugurée par la suppression arbitraire d’un État
libre
, et par la création factice de démocraties nomina
cour exotique, Victor Hugo reçut l’éducation la mieux faite pour lui,
libre
, fière, éclatante. L’Espagne, avec son ciel, ses
souvent heureuses les hardiesses d’imagination de ce talent jeune et
libre
, alors qu’on le voyait, comme il l’a dit lui-même
hors, le droit national au dedans, l’indépendance dans la justice, la
libre
pensée dans la vie privée, plier sous la défaite,
au milieu de l’attente silencieuse du continent, ce second parlement
libre
et hardi dans ses remparts assiégés, comme le par
sans gloire. Pour la première fois, il se sentait à l’aise sur le sol
libre
et paisible de New-York ; il y voyait son malheur
iaste et haute dans ce noble salut adressé à l’Amérique chrétienne et
libre
, et n’y a-t-il pas quelque grandeur ici, comme da
ujours été ce qu’on appelle, pour le quart d’heure, un écrivain de la
Libre
Pensée. Au xvie siècle, dont il vient de nous do
alité humaine, mais alors il l’a prodigieux. L’homme, sa personnalité
libre
, sa moralité, son intellectualité, partout où ces
t s’y douter d’avoir sur terre un tel historien. Plus que protestant,
libre
penseur, le seul vice de l’histoire de M. Dargaud
mal pour elle ? N’y a-t-il pas dans celle histoire du plus loyal des
libres
penseurs que la Saint-Barthélemy n’est imputable
à l’écrivain. 11. Depuis que ces lignes sont écrites, le gros des
Libres
Penseurs n’a pas bougé. Mais l’Académie Française
digne d’être éternellement admirée. L’obligation fondée sur un choix
libre
et volontaire, qui unit à l’homme la compagne de
qu’un instrument utile202 au service de la morale ou de la religion.
Libre
et contenant en lui-même sa fin, il a, dans son i
iction qui les mettait aux prises, leur permît de reprendre leur vol,
libres
et réconciliées, vers le royaume de leur Père. Ma
et brouillons, voilà le sol mobile qui convient par excellence à son
libre
déploiement ; parce que ce peuple inconséquent et
plus comique que son confrère en hypocrisie. C’est la figure la plus
libre
et la plus élevée du théâtre de Molière. — L’avar
guerre des Dieux et sa fatale issue, mais, de même que la comédie, le
libre
développement de la personnalité de l’homme. Tout
tiquement par le lit de Procuste. Ni les peuples, ni les rois ne sont
libres
. « Chacun doit soumettre sa volonté à l’étreinte
te dans ces conditions ? Comment retrouver l’idéal perdu de la nature
libre
et du grand homme ? Ce n’est pas par une fantaisi
tant brisés et les lois sans force, la grandeur individuelle avait un
libre
jeu233. Ce n’est pas non plus par un caprice san
e se soit éveillé. Il faut que l’homme sache prendre par lui-même une
libre
détermination, qu’il assume la responsabilité de
abilité de ses actes et de leurs conséquences. Cette conscience de la
libre
personnalité et de ses droits doit s’être manifes
us ou déconfits par leur faute, ils ne peuvent rire comme les autres,
libres
et satisfaits. Ils sont simplement les objets d’u
art antique est une surface sans forme déterminée. Il tombe simple et
libre
, s’harmonisant avec les poses, le maintien et les
au pâturage. Il sent toutes les délices rafraîchissantes de la nature
libre
, mais il ne peut les goûter. Laissez donc Eckerma
e tige sans nœuds, et il vous faut pour votre arc une tige absolument
libre
de nœuds. — Quand on veut faire monter l’érable e
écorce de bouleau qui le couvre empêche de voir ; les extrémités sont
libres
, mais trop noircies par le temps. C’est sans dout
Français quittent le pédantisme et s’élèvent dans la poésie à un art
libre
, il n’y a rien d’étonnant. Diderot et des esprits
, il s’est cependant, pendant cette époque, formé une foule d’esprits
libres
, qui maintenant, pendant la paix, se recueillent
é ; cependant, pour maintes choses, il a su prendre un mouvement plus
libre
que ses prédécesseurs, et aussi il a été attaqué
ré de grands arbres, il se dirigera toujours vers le haut, vers l’air
libre
et la lumière. Il ne poussera sur ses côtés que q
le doivent dépérir et tomber. Lorsqu’il sent enfin sa cime dans l’air
libre
, il s’arrête content, et puis commence à s’étendr
our muer, qu’on le mette à l’air frais, il muera très bien. Un oiseau
libre
mue sans s’en apercevoir, tant sa mue se fait dou
assîmes de façon à avoir devant nous, pendant notre déjeuner, la vue
libre
sur la moitié de la Thuringe. — Nous mangeâmes un
ici. À rester dans la maison on se sent figer. Ici, on se sent grand,
libre
comme la grande nature que l’on a devant les yeux
re presque plus. Ce hêtre était alors tout seul au milieu d’une place
libre
et bien sèche. Le soleil resplendissait gaiement
charité et cette pitié pour les abandonnés chez des oiseaux à l’état
libre
. L’été dernier, j’avais pris près de Tiefurt de j
ire, par exemple, avec certitude, que Dieu est intelligent, qu’il est
libre
, comment soutiendrait-on que cet objet échappe ab
’est ainsi que l’athéisme a réussi à faire de sa cause la cause de la
libre
pensée. Nous croyons que, dans l’état actuel des
s catholiques ont signalé cette conséquence extrême du principe de la
libre
croyance, du libre examen, appliqué aux matières
ignalé cette conséquence extrême du principe de la libre croyance, du
libre
examen, appliqué aux matières sacrées. La philoso
en dernier ressort de la parole sainte ! On accuse, dans le camp des
libres
penseurs, M. Guizot d’intolérance dogmatique et d
e la lumière, c’est nous demander plus que ne peut accorder un esprit
libre
, qui n’a aucun goût malsain pour la révolte, qui
; mais pourquoi Dieu a-t-il permis qu’Adam péchât ? Parce qu’il était
libre
. Si la liberté d’Adam explique le premier péché,
onscience de sa liberté dans les deux cas. Pourquoi s’est-il cru plus
libre
en faisant le mal ? C’est ce qu’il faut expliquer
sation sensuelle par l’art du romancier en vogue, il fait jaillir, au
libre
contact de sa personnalité, l’animal humain dans
, d’hypocrisie et d’ignorance, il fait renaître un univers aux forces
libres
et farouches. L’homme, sanctifié par le spiritual
Le corps n’avait déraison d’être que dompté par l’âme ; la chair, aux
libres
sensations, n’était que la prison d’une étincelle
aimé la vie, autant ils la bafouaient comme une broyeuse d’idéal. Aux
libres
et violents instincts, aux farouches sexualités i
uit tous les obstacles devant lui, a craint de s’élancer au grand air
libre
, ce grand air dont il redoute l’ivresse et dont i
ère à Zola pour son ardente foi de révolutionnaire, de réaliste et de
libre
penseur, autant je salue joyeusement son indompta
s on ne louera suffisamment votre action grandiose. Mais au seuil des
libres
plaines entrevues par vous, retenu par l’étroites
Whitman, Préface à l’édition de 1876. Ce fragment est une traduction
libre
empruntée à M. Léo Quesnel (Revue politique et li
té et d’élévation remarquables. Oui, il est fâcheux que, dans un pays
libre
, il y ait cette trace de test 37 dans la loi. La
mps encore pour ceux d’autrefois, que la religion tout entière et son
libre
et paisible exercice pourraient être compromis, t
j’avais toujours refusé de m’inféoder à aucune coterie ; j’étais donc
libre
d’attaches. Désireux de me reconquérir, de me cré
us les peuples d’Europe. Je rêve l’homme plus beau, plus fort et plus
libre
. Je crois que l’art doit exprimer tout ce qui pré
, c’est-à-dire se pousser dans l’estime des snobs. Mais aussi je suis
libre
: nul ne peut prétendre qu’il me fera écrire cont
ées pour l’expression de sentiments rares, et c’est ainsi que le vers
libre
, très bon instrument en soi, servit aux cacophoni
vertus propres au lyrisme et, corollairement, l’instauration du vers
libre
. Par eux, un poème fut « l’ode multiforme » que r
portait une notion du lyrisme plus large que les précédentes, le vers
libre
, aboutissant de la révolution romantique, était l
ésultat que de ridiculiser les candidats à l’initiation. Mais le vers
libre
n’a pas souffert de ces querelles adventices : so
sonnes croyantes en compensation des maximes impies répandues par les
libres
penseurs. Quand on professe une religion pareill
déjà choisie pour assurer votre économie matérielle et, par suite, le
libre
développement de votre énergie idéologique ? Le
er pour en être aimée. » M. Marius Vallabrègues : « Devenir un homme
libre
, affranchi de toute convention, dégagé de tout pr
tour de nos œuvres, si nous prouvons enfin que nous sommes des hommes
libres
, alors nul déboire ne pourra nous abattre, notre
i les dogmes abrutissants qui leur servirent, jadis, pour entraver la
libre
expansion de l’espèce vers le bien-être et la vie
t les mondes, les atomes faisant la vie par l’attraction, l’ardent et
libre
amour ? Les minorités oppressives disparaissaient
midables que son tronc, grossi d’années en années, finit par écarter.
Libre
aujourd’hui, déjà centenaire, mais toujours vigou
eai entre les deux rochers et je connus la joie de m’épanouir à l’air
libre
. Tout de suite, je dirigeai mon effort contre ces
préparer le milieu où les hommes, conscients de leur dignité, vivront
libres
et solidaires, dans la joie des besoins satisfait
ù nul espoir ne chante. Partir ! et se dresser, heureux de sa chair
libre
, Et voir, dans les prés chauds où la lumière vibr
soi-disant vers : je défie qu’on y parvienne. — Sous prétexte de vers
libres
, M. Ghéon et plusieurs autres écrivains prennent
Peux-tu contraindre les étoiles à graviter autour de toi ? Tu te dis
libre
; moi, je veux savoir la pensée qui te domine et
timent d’un avenir ouvert devant moi, d’aventures prochaines, de mers
libres
, de buts nouveaux vers qui je pouvais tendre, à q
oup d’ingéniosité. Elle a su persuader aux prolétaires qu’ils étaient
libres
, heureux et tout-puissants. Elle a joué supérieur
eau des humains est stupide et pervers ; ils n’ont guère souci d’être
libres
, égaux, ni de s’aimer fraternellement. Le rôle de
e, — et nous ne désirons pas en changer. » Aujourd’hui personne n’est
libre
. Les Mangeurs dépendent des institutions qui sauv
x murs de granit que la bêtise générale élève autour d’eux. Pour être
libre
, il ne faudrait pas être — dirigé, il faudrait ad
us, sera le fait de la civilisation future. Et l’homme pourra se dire
libre
seulement le jour où, ayant oublié le sens des mo
avers le cerveau. » Tous ces soi-disant indifférents s’imaginent être
libres
. Perdus dans la nuit, ils parlent du soleil qui l
la conscience en repos, sentant bien que l’homme n’est pas réellement
libre
si son semblant d’indépendance résulte de l’oppre
emblant d’indépendance résulte de l’oppression d’autrui. Il n’est pas
libre
non plus, le propriétaire qui expulse ses locatai
la gorge et nous étouffe… Et pourtant la vie est là tout près, la vie
libre
et radieuse que nous pourrions vivre si nous reco
dire : « Tel règlement nous régira parce qu’il nous plaît », l’homme
libre
aura toujours le droit de répondre : « Quant à mo
Bourgeoisie avec elles ! — Après, nous pourrons voir à vivre égaux et
libres
. XVII. Fraternité C’est, aujourd’hui, presq
et le prince de Portian (Antoine de Croÿ) : comme c’étaient deux âmes
libres
et qui se piquaient du bien public, ils témoignai
. Son Coligny ne nous en paraît pas moins ambitieux pour être une âme
libre
. C’est l’ambition qui le jette d’abord du côté de
ne se transforme point : il continue d’appartenir à cette génération
libre
et familière d’avant Louis XIV. Il est de ceux qu
onçoit un philosophe, un sage un peu marqué d’humeur, ayant écrit ces
libres
Histoires et se taisant désormais, renonçant au b
l était devenu un anachronisme sous le règne de Louis XIV. Ses propos
libres
en toutes choses, et même en matière de religion,
dans ses Histoires. On l’y reconnaît génie droit et sensé, négligé et
libre
, irrégulier, inconséquent peut-être, véridique av
de Depuis longtemps, l’auteur nous affirme qu’il a inventé le vers
libre
, et pour nouvelle preuve il nous offre une nouvel
hors des règles connues. Pourquoi lui disputer cette gloire ? Le vers
libre
est un charmant non-sens, un bégayement délicieux
a toujours été un peu ainsi : la presse littéraire n’est pas du tout
libre
en France ; il s’est formé de tout temps des coal
aire sous l’empire. Il s’expatria pour voir de plus loin et être plus
libre
. Il nous le dit dans une note que nous relevons s
littéraires j’ai pensé dès longtemps qu’on ne les aurait tout à fait
libres
et indépendants sur les hommes de France, qu’en é
nomie, domestique et les mœurs qu’on a l’habitude d’honorer. Il vécut
libre
, c’est-à-dire asservi aux seuls mouvements de son
manque manifeste de sincérité de cet écrivain dégingandé, amusant et
libre
, homme de théâtre, mais rien autre, a pu lasser a
allarmé le traduit fidèlement, simplement, qu’il est modèle de pensée
libre
, hardie, harmonieuse, d’expression originale, non
éressante intransigeance, la fronde déjà presque classique va au vers
libre
, point aux vers tout faits de moules variés, mais
est pas que les joueurs de flûte ou de viole qui chantent sur le vers
libre
à cette heure plus d’un poète, poète, refuse de s
ètent. Il sourit de « la rhétorique », « qui apprend à faire des vers
libres
». Où est-elle, cette rhétorique, qui, aussi bien
orique, qui, aussi bien, serait une prosodie ? Je connais sur le vers
libre
des articles ingénieux ou forts ou niais, mais au
anquaient de gaîté, à moins qu’elles n’évoquassent Chilpéric. Le vers
libre
ne leur a point fait tort, ni elles au vers libre
Chilpéric. Le vers libre ne leur a point fait tort, ni elles au vers
libre
. Il n’est pas mauvais de s’être essayé à la tragé
rir comme « artiste de genre ». Encore une fois, la technique du vers
libre
est indépendante de sa matière. Pour y réussir, c
nassien, Louis Raymond est arrivé, selon l’évolution normale, au vers
libre
. Et de l’emploi de ce moule sévère, indispensable
roite et exacte, de ne point se laisser aller, comme y invite le vers
libre
, à ajouter au thème principal des ornements inuti
st un homme du monde, et Lysidas un poète pédant. Au nom du sentiment
libre
et spontané du comique et du beau, Dorante combat
sur l’alliance de l’imagination et de la raison, sur la subordination
libre
de la première à la seconde ? Pourquoi restreindr
er sa préférence sur la plus petite raison de l’ordre logique. Il est
libre
de ne point trouver une sauce excellente ; mais à
, quand finalement il échoue, loin de pouvoir rire, comme les autres,
libre
et satisfait, il reste l’objet piteux et déconfit
is ce qu’il est et l’impression qu’elle en reçoit. À cette impression
libre
et personnelle l’Esthétique n’ajoute, n’ôte, ni n
s œuvres sur sa sensibilité310 : il s’ensuit que le goût d’Uranie est
libre
vis-à-vis des dogmes littéraires auxquels M. Lysi
idas voudrait l’assujettir. Mais il ne s’ensuit pas que son goût soit
libre
absolument, libre vis-à-vis de toute espèce d’idé
sujettir. Mais il ne s’ensuit pas que son goût soit libre absolument,
libre
vis-à-vis de toute espèce d’idées. Loin de là. Il
s’en doutent, l’esprit de ces profonds métaphysiciens deviendra plus
libre
et plus large, leurs préjugés tomberont, leur édu
t être comique autrement que Molière, par les caprices de l’invention
libre
, par la gaieté folle des situations, par l’exubér
, de force, d’élévation et de profondeur. Seulement vous n’êtes point
libre
. Votre intelligence est embarrassée de formules,
s, nous déclarons par la présente que nous donnons notre consentement
libre
et volontaire à cette séparation, et que nous lui
heures. Il la reconnut, la légitima, et lui rendit le nom, désormais
libre
, de duchesse d’Albany. Elle fit rentrer avec elle
’avaient frappé à plusieurs reprises, et bien que la veuve, désormais
libre
de sa personne, fût très loin d’avoir perdu un am
ces larmes ; aussi bien je me suis efforcé ailleurs de leur donner un
libre
cours. « Me voici donc de nouveau sur les grands
es impressions antinationales. Après ces seize mois de bonheur caché,
libres
de leur séjour et de leur vie, les deux amants pa
erie de Didot, qui, nouvellement travestis en politiques et en hommes
libres
, passaient les journées entières à lire les journ
ant de troubles, où l’exercice de la religion catholique n’était plus
libre
, où chacun ne cesse de trembler dans l’attente de
ion de ne jamais plus y rentrer. À Calais, on nous laissa entièrement
libres
de continuer jusqu’à la frontière de Flandre par
us retrouvâmes notre beau et harmonieux pays. Le plaisir de me sentir
libre
et de fouler avec mon amie ces mêmes chemins que
moins du monde, je saurais donner signe de vie et me montrer en homme
libre
. « Je pris donc toutes mes mesures pour vivre sa
omme libre. « Je pris donc toutes mes mesures pour vivre sans tache,
libre
et respecté, ou, s’il le fallait, pour mourir, ma
le à Chambéry : les grands chemins pourtant, les longues marches, les
libres
horizons, les gîtes incertains, les soupers de re
t toujours resté le vagabond à qui il fallait le grand air et le ciel
libre
, les courses à l’aventure, et les surprises d’un
me bon, et la société l’a fait méchant : la nature avait fait l’homme
libre
, et la société l’a fait esclave ; la nature a fai
rsonne de travailler à le satisfaire : elle laisse tout le monde bon,
libre
, heureux. L’inégalité sociale crée des privilégié
onstitutif de toute société. Tous les hommes, antérieurement égaux et
libres
, renoncent également à leur liberté : ils soumett
f, tous les hommes restent égaux dans la société ; ils cessent d’être
libres
; car s’ils sont souverains collectivement, ils s
rains collectivement, ils sont individuellement sujets. Mais ils sont
libres
pourtant, car être libre, c’est être soumis à sa
sont individuellement sujets. Mais ils sont libres pourtant, car être
libre
, c’est être soumis à sa volonté propre ; or la vo
avait pas été travaillé encore par la culture classique. Il sera donc
libre
absolument de tous les préjugés que notre xviie
a grande et multiple Église chrétienne. Nous voyons tous les jours le
libre
penseur catholique en vouloir à mort aux prêtres
tholique en vouloir à mort aux prêtres et aux dévots catholiques ; le
libre
penseur protestant, sauf exception, garde le resp
’essentiel ; enfin, pour les poètes, le symbolisme semble lié au vers
libre
, c’est-à-dire démailloté, et dont le jeune corps
gée, est si belle et si souple qu’on la transpose sans en froisser la
libre
logique de la théorie à la pratique, même la plus
portent des noms vraiment trop évidents. Voit-on sur quelque théâtre
libre
un drame joué entre des êtres qui se nomment Cœur
eu. Est-ce vrai ? Les hommes seront-ils un jour des hommes, des êtres
libres
et si fiers qu’ils n’admettront d’autres jugement
sont tirés des Villages illusoires, écrits presque uniquement en vers
libres
assonances et coupés selon un rythme haletant, ma
et coupés selon un rythme haletant, mais M. Verhaeren, maître du vers
libre
, l’est aussi du vers romantique, auquel il sait i
là, image générale de la vie. Qu’on y voie encore un exemple de vers
libres
vraiment parfaits et maniés par un maître. Fra
as, s’est tenu parole depuis ; il est bien demeuré lui même, vraiment
libre
, vraiment fier et vraiment farouche. Sa forêt n’e
a part très importante qu’il a eue dans la difficile conquête du vers
libre
; — mon impression est plus générale et plus prof
implicité des œuvres profondément senties et longuement pensées. Vers
libres
, poétique nouvelle ! Voici des vers qui nous font
leurs égales aux dieux ! A.-Ferdinand Herold Le danger du vers
libre
, c’est qu’il demeure amorphe, que son rythme, tro
n va par le monde portant avec soi un coffre plein de terre natale et
libre
; il porte son amour ; mais un jour il est écrasé
t se charger d’un impérieux fardeau au moment même où, cessant d’être
libre
, on cesse d’être fort. La Motte de terre explique
ent nécessaires à la marche du livre. Par bonheur, le roman est enfin
libre
, et pour dire plus, le roman, ainsi que le conçoi
s et que seuls n’admettent pas encore les sénateurs de l’art. Le vers
libre
, qui favorise les talents originaux et qui est l’
ier le vers rénové. M. Kahn fut-il le premier ? A qui doit-on le vers
libre
? A Rimbaud, dont les Illuminations parurent dans
e son crâne fou, il fut, sans le vouloir, un des instigateurs du vers
libre
. Le vers verlainien à rejets, à incidences, à par
ts, à incidences, à parenthèses, devait naturellement devenir le vers
libre
; en devenant « libre » il n’a fait que régularis
renthèses, devait naturellement devenir le vers libre ; en devenant «
libre
» il n’a fait que régulariser un état. Sans talen
ù s’écoulent mon style et ma manière actuels, notamment l’un peu déjà
libre
versification, enjambements et rejets dépendant p
n certain illogisme, une certaine timidité dans la conquête du « Vers
Libre
», qu’ils ont, croient-ils, poussée, eux, jusqu’à
aloir à défaut d’autres. Et jusqu’à nouvel ordre je m’en tiendrai là.
Libre
à d’autres d’essayer plus. Je les vois faire et,
e, car Rimbaud fit ensuite, c’est-à-dire tout de suite après sa fuite
libre
, non sa reconduite (cette fois-ci) de Paris, sa f
i) de Paris, sa fuite en quelque sorte triomphale, de Paris, des vers
libres
superbes, encore clairs, puis telles très belles
venir, et ce qu’il me disait fut prophétique. Il commença par le Vers
Libre
(un vers libre toutefois qui ne courait pas encor
’il me disait fut prophétique. Il commença par le Vers Libre (un vers
libre
toutefois qui ne courait pas encore le guilledou
rimes… ou leur manque prémédité de rimes allant sous le nom de « Vers
Libre
», le choix excessif de leurs vocables et le lâch
idemment la traduction, puisque traduction il y a, est du moins, très
libre
. Je ne suis pas versé autant qu’il serait désirab
e dans tout cela que fatras, ennui, fausse érudition et manque d’âme.
Libre
à lui ! Enfin, ce sempiternel amour de la vie dan
de Victor Hugo lui-même dans la préface des Orientales. Le poète est
libre
et nul ne le blâmera s’il croit devoir répondre à
ous parle ; tous, pour la plupart, s’efforçant en outre, vers de plus
libres
espaces, rime et rhythmes libres, comme ils le pe
, s’efforçant en outre, vers de plus libres espaces, rime et rhythmes
libres
, comme ils le pensaient avec cette bonne foi exqu
, toujours d’accord avec eux. J’aurai bien des objections sur le vers
libre
, plus haut cité, par exemple, que préconisent et
rmée seraient donc : Le Symbolisme, le Décadisme, le partisan du vers
libre
— et les autres, dont je suis. Laissons de côté c
ane et que le bon Dieu lui donne de longs jours ! La question du vers
libre
ou non me semble plus pressante. Elle est à l’ord
eux frères d’armes belges et français qui manient, en vérité, le vers
libre
avec talent, ingéniosité — et sans doute, sans nu
toujours d’accord avec eux. J’aurais bien des objections sur le vers
libre
, par exemple, et sur la libre versification aussi
’aurais bien des objections sur le vers libre, par exemple, et sur la
libre
versification aussi, que préconisent et pratiquen
ervents, d’autres partisans sceptiques, à ce qu’il semble, de ce vers
libre
que je n’aime pas trop en dernière analyse. De ce
ncert, c’est-à-dire nulle prétention de représentation, mais le champ
libre
à la conception, l’espace grand ouvert à la réali
out et librement l’art idéal vivant, mais la vie, devenue encore plus
libre
, avant tout se consacrait à la politique, non à l
r les Alémans et les Suèves. Ce nom des Français ou Francs signifie «
libres
» ; le nom des Allemands signifie « le peuple » ;
d’une civilisation romaine et sémitique. Le Christianisme n’était pas
libre
; mais déjà il avait la force de rendre libre : c
ristianisme n’était pas libre ; mais déjà il avait la force de rendre
libre
: celui qui dans le Christianisme comprenait bien
nom que le grand pays français, à Bayreuth, la ville des Francs, des
Libres
, des Idéalistes, de la tribu Aryenne, de l’art Ar
. Le Matin du 8 : « Le patriotisme » par M. Octave Mirbeau. La France
libre
du 11. Le National du 12. Le Monde du 13. L’anti
La République radicale, la Bataille et le Tintamare du 17. La France
libre
du 18. Le Pays, et la Soirée du 19. La Journée d
de une heure de repos, Je vais, scaphandrier épuisé, remonter à l’air
libre
. Je vais, avant de redescendre aux fanges du port
plus fluide encore, d’une beauté fuyante comme un fleuve. Et le vers
libre
fait ses premières apparitions heureuses. Le vers
e. Et le vers libre fait ses premières apparitions heureuses. Le vers
libre
chez Boissier n’est pas le vers auquel Franc-Noha
fin doit en ses heures de découragement avouer amorphe. C’est le vers
libre
classique, celui qui sourit, rit et ricane dans A
s il faut rejeter les douleurs imaginaires et l’humanité doit marcher
libre
, débarrassée de la croix qui pèse sur elle depuis
je n’hésite pas à le considérer comme notre meilleur chanteur de vers
libres
. Au hasard, quelques exemples de l’une et de l’au
deux Chemins sont d’une telle beauté musicale. Et cependant les vers
libres
me charment davantage, plus délicieux encore et p
e n’importe où le Chemin de l’irréel et j’y cueille les premiers vers
libres
rencontrés : Et les Adolescents passèrent sous l
fut suivie, deux ans après, de ce que l’Auteur appelle une Traduction
libre
, & qu’on peut regarder plutôt comme un bizarr
M. Bitaubé prit, il y a quelques années, de refondre cette Traduction
libre
, & d’en donner une entiere & plus fidelle
Platon et Socrate criaient aux peuples : « Soyez vertueux, vous serez
libres
» ; nous leur avons dit : « Soyez libres, vous se
« Soyez vertueux, vous serez libres » ; nous leur avons dit : « Soyez
libres
, vous serez vertueux. » La Grèce, avec de tels se
crime. II Le livre commence par cet axiome : « L’homme est né
libre
, et partout il est dans les fers ! » De quel hom
lui par la nature, aussitôt qu’il est sevré, que devient-il ? Non pas
libre
assurément, mais esclave de la faim, de la soif,
us les éléments, enfin ; voilà l’homme naissant fastueusement déclaré
libre
par J.-J. Rousseau ! Ajoutez que, s’il est rencon
ternatif passe de l’un à l’autre avec la force brutale. Voilà l’homme
libre
de J.-J. Rousseau dans l’état de nature. Dire qu’
bre de J.-J. Rousseau dans l’état de nature. Dire qu’un tel être naît
libre
, n’est-ce pas abuser de la dérision du langage et
s l’état sauvage, soit dans l’état de société, voilà l’homme isolé et
libre
de J.-J. Rousseau ! En sorte que, dans l’une ou l
à celui de ce législateur du paradoxe. Au lieu de lire : l’homme naît
libre
, et partout il est dans les fers, lisez : l’homme
les fers, lisez : l’homme naît esclave, et il ne devient relativement
libre
qu’à mesure que la société l’affranchit de la tyr
« À l’instant où un peuple se donne des représentants, il n’est plus
libre
, il n’existe plus ! » Maxime qui conduirait le p
zouillis d’avril », Mélissa rieuse, symbole de la beauté éternelle et
libre
, suit le poète qui chante : Faisons un hymne alo
nnent la projection même de l’âme de l’artiste. La difficulté du vers
libre
et le maniement délicat de ses lois complexes pro
it, il n’y a pas d’enjambement dans ces vers. Une des raisons du vers
libre
, en effet, est de rendre à la strophe sa vérité e
fin l’a dit : « L’enjambement est la négation même du vers. » Le vers
libre
a horreur de l’enjambement. La strophe analytique
i donnant l’allure d’une petite prose essoufflée. Le vers qu’on nomme
libre
— à tort, car il obéit à un déterminisme psycholo
ension, en sorte que je ne vois nul inconvénient à tenir des penseurs
libres
, tels Boehme, Novalis, Saint-Martin, etc., pour m
rand jardin de poésie, où il n’y a pas de fruit défendu… Le poète est
libre
. » Dans le livre intitulé Montagne, Fort, en deux
r et non pas un éclat… Penser “en troupe” est indigne du poète. Reste
libre
, c’est là ta première noblesse. » Ces vers de Boi
oésie complète, poésie dégagée, de tout ce qui n’est pas elle, poésie
libre
parce qu’elle ne veut vivre que de son essence, l
jeu des forces de l’univers dans cet instinct lyrique, la joie ou la
libre
expansion de nos puissances. Ainsi j’allais son
ymboliste : la vision immanente des choses, les images intuitives, le
libre
déploiement de nos transports, devaient nécessair
u’une âme à composer. Cette âme entre les âmes, le Seigneur la laisse
libre
de se choisir elle-même. Aussitôt le futur être h
te dénote une sensibilité à la fois très naïve et très cultivée, très
libre
et très organisée. Il ne s’agit donc plus d’une s
. Il légua à son fils cet esprit droit et large qui constitue l’homme
libre
, le goût des choses belles et utiles, le sens exa
et mes fils qui me cernent de toutes parts comme un voleur. Mon sang
libre
comment communieraient-elles ? Je suis entre elle
tées s’émerveillent : Nous voici : c’est un mystère, Par le ciel
libre
où nous montons, D’être faites de terre.
le trame, Que ton angoisse en ma lassitude s’achève. Tantôt il donne
libre
cours à sa fougue impressionniste et son âme s’id
e les harmonieuses et subtiles cadences capables de clicher sa pensée
libre
. Pour lui, comme pour tous les vrais poètes symbo
s émotions concrètes, le chant instinctif d’un tempérament, la mesure
libre
et continue de nos symphonies intérieures. Malgré
tre poésie française, comme de toute beauté. La grande valeur du vers
libre
provient de l’habile et du savant maniement des s
tel poète dans la façon dont il manie et mêle les accents. Ou le vers
libre
est franchement insupportable, s’apparente à de l
de la forme, ses proportions, son harmonie. Est-ce à dire que le vers
libre
rompe de parti pris notre tradition poétique ? On
r Qui me font mourird’émoi. Dans l’Arcadie, au contraire, le mètre
libre
se trouve au premier hémistiche, le second se com
ain gauche n’ignore l’acte de notre main droite qu’afin de la laisser
libre
d’œuvrer selon son instinct. Mais sitôt l’œuvre a
plus douce discipline que celle qui permet à chacun de vivre dans le
libre
épanouissement de son exaltation lyrique et de de
après le Tourment de l’Unité, Mithouard se classe parmi nos critiques
libres
les plus avertis de l’heure. Il nous offre un fam
d’art. Pour ne prendre qu’un exemple, l’intéressante question du vers
libre
n’est plus étudiée en elle-même, mais en fonction
loire à toi qui n’es plus fiévreuse ni impure ! Ta poitrine est enfin
libre
de ton cœur, Ton ventre, de tes entrailles immond
es rythmiques du symbolisme. Ce qu’on nomme si improprement « le vers
libre
» est présenté sous son vrai jour, avec les multi
sidérant le rythme non comme une dépendance du nombre, mais comme une
libre
part du mouvement infini pouvant prendre vie et f
emier mot du credo de sa prosodie est celui-ci : il n’y a pas de vers
libre
, il ne peut y en avoir. Cette expression « on est
e est absurde, et d’autant plus qu’elle semble donner le droit d’être
libre
au hasard. Or, il n’y a pas plus de hasard dans l
d’être libre au hasard. Or, il n’y a pas plus de hasard dans le vers
libre
que dans le plus rigide alexandrin : il ne tend q
Où nous en sommes : « Loin de négliger l’ombre d’une racine, le vers
libre
les ramifie toutes et revivifie celles qu’avait d
notre architecture, de notre sculpture ou de notre peinture… Le vers
libre
, qui dégage des genres le poème, renoue la tradit
es le poème, renoue la tradition française du rythme. » Grâce au vers
libre
, nos poètes ne seront plus seulement des écrivain
tions : Le rythme poétique est « une alternance de groupes numériques
libres
de brèves et de longues ; puis de groupements plu
uloureuse ; l’autre exalte la vie, l’espoir, l’énergie rayonnante, la
libre
expansion de l’être. La vision esthétique de Rég
lagrantes. « Tout semble enfin s’unir pour favoriser le développement
libre
du rythme. » Les symbolistes ont su comprendre qu
e lyrisme. On n’a pas assez remarqué à quel point l’auteur de l’Homme
libre
est poète et sa méthode une méthode de suggestion
me », Barrès a donné la formule définitive de ce lyrisme dans l’Homme
libre
: « Le paradis, a-t-il écrit, c’est d’être clairv
on de son âme. « Je m’accuse, disait l’Ennemi des lois, de désirer le
libre
essor de toutes mes facultés et de donner son sen
rte uniquement, c’est mon moi du dedans : le Dieu que je construis. »
Libre
d’entraves, le moi s’élève de la sorte aux plus h
ssionnabilité, une méthode d’évocation intérieure. Déjà dans Un homme
libre
Barrès écrivait : « Deux êtres ne peuvent se conn
evard, son honnêteté scrupuleuse qui a fait de lui l’écrivain le plus
libre
de notre temps, sa politesse raffinée derrière qu
e prise à cette accusation que je tiens pour grave ? Tous les esprits
libres
appartiendraient-ils donc au protestantisme, et l
lte. Dans Paludes, comme dans le Prométhée, l’ironie de Gide se donne
libre
carrière. L’auteur a voulu nous rendre son héros
e sa femme. « Savoir se libérer n’est rien ; l’ardu c’est savoir être
libre
. » Michel n’est parvenu à « se surmonter » que po
ie, aussi doit-elle se dépouiller de toute théorie qui entraverait la
libre
expansion de la vie. Je vois donc l’auteur des No
sation, pour mettre à nu l’homme fruste, le moi premier, fondamental,
libre
encore de surcharges. Et nous voyons comment cett
la mesure d’an Français ». Aussi bien c’est une erreur de penser être
libres
, nous sommes conditionnés par une longue hérédité
, on voit se dégager peu à peu une forme lyrique différente : le vers
libre
. Et M. Spenlé nous cite une très intéressante let
et par la seule vertu de leur génie114 ». On sait la fortune du vers
libre
et à quel point nos poètes l’utilisèrent. La réfo
du mythe populaire et d’y puiser une inspiration plus fraîche et plus
libre
. Alors que les parnassiens ne se servaient de ces
n devaient découler dont il nous faudra reparler, et qui sont le vers
libre
, la mélodie continue des Debussystes, l’inachevé
a conscience immédiate et non réfléchie, une esthétique qui tend à la
libre
expression d’états d’âme multiples. Or, comment o
l’expression de sentiments complexes la strophe analytique et levers
libre
. Alors que le vers parnassien oriente la sensatio
te la sensation vers l’immobile et la projette dans l’espace, le vers
libre
, basé sur les accents de la langue et les pulsati
ent dans le temps et la durée pure. On aurait tort de prendre le vers
libre
pour une lâcheté, et de penser qu’ainsi on évite
nnets parfaitement harmonieux et ensoleillés au dernier vers. Le vers
libre
suppose une oreille autrement fine et un goût aut
nsigeance des règles prosodiques ; enfin, voici les partisans du vers
libre
qui, avec MM. Kahn et Vielé-Griffin, parmi bien d
de la rime. Certes, je comprends très bien qu’on n’aime pas les vers
libres
; moi-même, tout en m’y intéressant fort, je me s
de Provence que je ne puis parcourir sans émotion, malgré qu’en vers
libres
. Ils ignorent Verhaeren et ses Villes Tentaculair
cher à l’acquérir. Sunt quos curriculo… Il en est qui avec le vers
libre
, avec le vers sans les entraves prosodiques coutu
piration ou le talent. Or, il n’en est pas de même des poèmes en vers
libres
où l’intérêt doit porter, en quelque sorte, tout
contre-balancent bien des sectarismes. Il est comme la synthèse de la
libre
recherche. Son Problème du Style, ses Épilogues,
avenir, de l’intelligence. Mais l’intelligence aujourd’hui n’est plus
libre
. L’argent l’asservit. L’intérêt de l’homme qui pe
up d’or, mais l’intérêt de la pensée est de se rattacher à une patrie
libre
, telle que la peut seule maintenir l’héréditaire
a peut seule maintenir l’héréditaire vertu du sang. Dans cette patrie
libre
, la pensée réclame pareillement de l’ordre, celui
siasme sans sectarisme ont groupé autour de l’Œuvre Nouvelle quelques
libres
esprits. Nul n’a moins que lui de superstitions p
u son érudition puissent être mises en défaut. Citons aussi Les Pages
Libres
de MM. Maurice Kahu et Guieysse, Les Cahiers de l
ns de la philanthropie, et l’esprit est devenu plus philosophiquement
libre
, en se livrant moins à l’empire des associations
uât sans doute, chez la plupart des modernes, de l’émulation des pays
libres
, a néanmoins acquis, par la philosophie et par l’
celles des anciens, comme hommes publics ; ce n’est que dans les pays
libres
qu’il existe de généreux rapports et de constants
et Aristogiton, lorsqu’ils tuèrent le tyran et qu’ils firent Athènes
libre
sous les lois. « Cher Harmodius, tu n’as pas cess
dius et Aristogiton, parce que vous avez tué le tyran et fait Athènes
libre
sous les lois. » La poésie grecque, et surtout c
ulte de la gloire publique si bien assortie à l’imagination des cités
libres
de la Grèce ; il est le chantre des jeux guerrier
des mouvements non plus automatiques et prévus, mais imprévisibles et
libres
: cette chose, qui déborde le corps de tous côtés
le n’est que le résultat ; en cela consiste la croyance à une volonté
libre
. La vérité est que si nous pouvions, à travers le
le dire, si une volonté efficace intervenait pour accomplir des actes
libres
, la loi de conservation de l’énergie serait violé
et qui expérimente à sa manière), se sent en présence d’une activité
libre
. Tout ce qui s’offre directement aux sens ou à la
une simple apparence. Or, il n’est pas douteux que nous nous sentions
libres
, que telle soit notre impression immédiate. À ceu
u’à son complet épanouissement dans des organismes capables d’actions
libres
. Mais, encore une fois, je ne veux pas insister i
ueur de la doctrine en souffrir, laisser un peu de place à la volonté
libre
. Et si, avec Spinoza et Leibniz, cette restrictio
orieuses de l’ancienne Grèce, Il représenta cette vie plus oisive que
libre
, plus agitée que forte, où l’Italie du quatorzièm
forts, pour la concorde au dedans et contre l’étranger. Il le voulait
libre
, aussi bien que florissant par les arts ; et il n
x détruits, il s’écrie : « Ceux qui ont vu ta force brisée et la mer
libre
et dégagée des forêts de navires qui troublaient
, cependant, l’imagination religieuse n’eut plus d’enthousiasme et de
libre
ferveur. Mais l’étude des grands modèles avait ré
le chant de l’amour pur. « Quand, dit-il dans une autre méditation,
libre
de ce cachot, pourrai-je m’envoler aux cieux, et,
igence, délivrée de cette prison mortelle, vivrait unie à ta lumière,
libre
, sans être errante ! » À cette tendresse d’âme,
grande et sévère école, qui devait un jour égaler l’antiquité par de
libres
imitations et de fécondes différences. Mais bien
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