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1 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »
Le vers libre I « Si j’étais encore assez jeune et asse
sible ? Si elle est possible, doit-elle se faire dans le sens du vers libre ou dans le sens du vers rythmique, dans le sens d
en de transition. Aujourd’hui un poète, même s’il n’admet pas le vers libre , consent non au vers sans césure (il n’y en a pas
on française permettra plus facilement de discuter la théorie du vers libre , de juger si la réforme que l’on propose, et qui
itionnel de la langue et de la poésie de France. Il y a quelques vers libres intercalés dans lespoèmes de Victor Hugo : Ce qu
aut nous méfier de la typographie ; elle joue dans l’histoire du vers libre un rôle trop souvent prépondérant . Jadis il ne s
après cet exemple, on pourrait clore la discussion et dire : le vers libre n’est autre chose que le vers familier romantique
fication plus musicale. On établirait aussi que telles suites de vers libres ne sont que des alexandrins décomposés ; on donne
aussi sa visite secrète et il lui est arrivé, croyant faire des vers libres , de tracer le dessin vague de la strophe de Malhe
es.) Cependant, si, après ces jeux, on venait à conclure que le vers libre n’est une nouveauté qu’en typographie, la conclus
uveauté qu’en typographie, la conclusion serait injuste. Le vrai vers libre est conçu comme tel, c’est-à-dire comme fragment
ne versification, est donc erronée  ; mais cette erreur, dans le vers libre n’est pas essentielle. S’il nous est égal que les
u rythme. Mais le vers de M. de Régnier, même s’il a un air de « vers libre  », demeure, avec des innovations purement musical
norent en ses [yeux inconnus.] (Chansons d’amant) En groupe, le vers libre de M. Kahn apparaît surtout tel que libéré de la
ent nouveau dans la versification française ? N’est-ce pas refaire en libre ébauche ce qui fut déjà strictement dessiné ? Tro
ais deux feuilles pareilles. Peut-être, mais il reste contre les vers libres (les vers trop libres) de M. Kahn une objection q
illes. Peut-être, mais il reste contre les vers libres (les vers trop libres ) de M. Kahn une objection que M. Kahn nous expose
nt épargnés, aucune des objections qui se lèvent à l’arrivée des vers libres ne sont plus valables. Si un vers défaille et man
un cœur doux et d’aimer bien sa tendre amie, pour écrire de bons vers libres  ; il faut aussi beaucoup de talent et même beauco
(car les recherches et les résultats furent parallèles) un vers plus libre est possible en France et, avec ce vers, des lais
qui n’avaient paru d’abord que d’obscurs désirs. Note sur un vers libre latin Vers le neuvième siècle, en même temps
ec la prose ordinaire. Ses éléments sont donc, je ne dis pas, le vers libre , mais un vers libre. Le début du Speculum humanæ
e. Ses éléments sont donc, je ne dis pas, le vers libre, mais un vers libre . Le début du Speculum humanæ Salvationis est un e
re. Le début du Speculum humanæ Salvationis est un exemple de ce vers libre latin, mais fort médiocre ; il ne tient plus que
ndra un poème de ce ton avec de la prose pure. Mais le véritable vers libre latin doit être cherché dans la séquence. Selon l
es ou phrases musicales212. Or il semble que le vers nouveau, le vers libre , peut aussi se dire tout simplement : une période
la musique le Victimae pascali laudes est un admirable poème en vers libres . Ce vers latin, ce vers des séquences, presque sa
que et en même temps que le vers syllabique il y eut en latin un vers libre . Quoique nous ne le comprenions pas très bien, il
e plus facile de sentir que de définir la nuance qui sépare tels vers libres de telle prose rythmique. A vrai dire, M. Léon Ga
aintenons, quoique inexacte ou peut-être absurde, l’expression : vers libre . Vers libre : je ne prétends ni à une assimilatio
uoique inexacte ou peut-être absurde, l’expression : vers libre. Vers libre  : je ne prétends ni à une assimilation ni même à
ieure. 203. Eckermann, II, 242. NdA 204. Voir la note sur le vers libre latin à la fin de ce chapitre. NdA 205. Ajouter
2 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
Introduction La liberté de penser Le terme de libre penseur est généralement entendu dans un sens ass
ynonyme de sceptique et d’incrédule. D’après cette signification, est libre penseur quiconque ne croit à rien, et moins l’on
le de penser librement. Ainsi, par exemple, le protestant serait plus libre penseur que le catholique, le rationaliste plus q
précédente on sera forcé de dire que celui qui nie la morale est plus libre penseur que celui qui l’affirme ; par la même rai
ar la même raison, celui qui nie tout principe en politique sera plus libre penseur que celui qui en reconnaît quelques-uns,
eu au contraire des croyants qui ont eu la manière de penser la plus libre et la plus hardie. Ce n’est donc pas la chose mêm
e qu’après discussion à la raison d’autrui. On dénonce sans cesse les libres penseurs comme portant atteinte à toutes les lois
uer en doute. » On a dit que cette méthode de Descartes, cet appel au libre examen, avait répandu dans le monde le scepticism
t objective entre le vrai et le faux, et d’autre part que l’homme est libre de penser, d’examiner, et de ne se décider qu’apr
spectacle d’anarchie au moins égal à celui qui résulte, dit-on, de la libre discussion. Au reste, si l’on affirme avec Descar
des chimères et des rêves. Quant au royaume de la vérité, nul n’y est libre qu’à la condition de se soumettre au joug de la v
affranchir ; ils tonnent contre le respect humain et font appel à la libre fierté de l’homme, qui doit s’élever contre un jo
elle se rencontre même, ce qui est très-piquant, chez les plus hardis libres penseurs. Ceux-là critiquent tout le monde, mais
on n’est pas de leur avis, ils vous dénoncent comme des ennemis de la libre pensée : la vraie liberté consiste à penser comme
t la circulation du sang au nom d’un texte profane. Aristote, le plus libre génie de l’antiquité, s’est trouvé associé par un
e l’intérêt personnel on saura bien réclamer et pratiquer le droit du libre examen. Il en est de même dans toutes les affaire
toujours été les jeux et les couleurs de la passion complaisante. La libre pensée n’y est pour rien et servirait plutôt à le
caractère qu’elles prétendent avoir. Un tel examen est nécessairement libre , car il ne pourrait être restreint qu’au nom de c
e cet examen tourne contre les vérités surnaturelles pour être appelé libre . Au contraire, si on posait en principe sans disc
pour être plus sûr de voir clair. Telle est la liberté de beaucoup de libres penseurs, qui prennent pour principe ce qui est p
e ce qui est précisément en question. Pour que l’examen soit vraiment libre , il faut qu’il soit indifférent entre le pour et
s, sans pétition de principe, s’appuyer sur la religion elle-même. Le libre examen est donc la seule méthode qui puisse établ
les partisans de la vraie religion. Que l’on ne nous dise pas que le libre examen ne convient qu’à certaines confessions rel
sons qui ont pu leur paraître bonnes après examen ; ils sont donc des libres penseurs en renonçant pour de bonnes raisons à le
t donc des libres penseurs en renonçant pour de bonnes raisons à leur libre pensée ; seulement ils ne doivent pas condamner c
protestants de livrer la religion et les textes sacrés à la merci du libre examen ; ne voient-ils pas qu’eux-mêmes, quand il
ure le texte qui fonde l’autorité de l’Église, ils usent eux-mêmes du libre examen ? Comment la méthode qui a été bonne et lé
omprendrais à la rigueur qu’on l’essayât ; mais depuis que le flot du libre examen a fait irruption dans la science, dans la
u futures, tend à se constituer de plus en plus sur le principe de la libre discussion. Les abus de ce principe se corrigeron
3 (1897) Préface sur le vers libre (Premiers poèmes) pp. 3-38
alais Nomades, qui furent, il y a dix ans, le livre d’origine du vers libre , l’auteur inscrivît à nouveau, sinon avec plus de
st toujours trop) de lui-même. Nous maintenons cette étiquette, Vers libre  ; d’abord parce que ce fut celle qui s’imposa d’e
en cette préface un traité de prosodie, ni un traité complet du vers libre . On se contentera de quelques éclaircissements hi
celle qu’il affectait antérieurement, comptait, quand naquit le vers libre , un peu plus de soixante ans d’existence. Il n’y
luminations, affranchis de bien des entraves, n’étaient point le vers libre , non plus que ceux de Verlaine. De très habiles d
r un trop long usage, et fatiguées de traditions. Si un livre de vers libres ne parut point avant les Palais Nomades, ce n’est
marquable. « M. Gustave Kahn, dit-il, innova une strophe ondoyante et libre dont les vers, appuyés sur des syllabes toniques,
et il a vu la différence entre le vers libéré, verlainien, et le vers libre fort nettement, s’il s’est un peu borné en sa nom
le terrain commun. II L’influence de Verlaine vis-à-vis du vers libre a été contée et plutôt magnifiée ; l’influence de
n des Palais Nomades ; ce ne fut d’ailleurs qu’une étape, car le vers libre a le devoir de tout rendre suffisamment dans le c
que le point de raccord avec la tradition. Parmi les éléments du vers libre , celui-ci existe, il en contient d’autres, et bie
presse qu’auprès de Mirbeau. Mais c’est assez de souvenirs : le vers libre ne date pas de cent ans, mais de dix. III J
l’emploi des strophes fixes, soit les plus anciennes, et des strophes libres serait la répétition de ce que je viens d’énoncer
en différencier par la musique, il se peut très bien qu’en une poésie libre on trouve des alexandrins et des strophes en alex
ique. Un continuateur de Banville pourrait m’objecter qu’avec le vers libre la difficulté ne fait que changer et que l’aphori
ngue que par la rime, et peut être confondu avec de la prose, le vers libre , plus flottant, pourra être confondu avec une pro
ieds. Nous ne distinguerons pas d’autres modules de strophes. Le vers libre est essentiellement mobile et ne doit point codif
anément, rendus stricts pour cette seule occasion. Les poètes du vers libre ne doivent point calquer leurs strophes sur celle
et je n’en veux point faire une ici. Les objections contre le vers libre La première consiste à dire : « Le vers libre
tions contre le vers libre La première consiste à dire : « Le vers libre n’est pas une nouveauté dans la poésie française 
plus grave ; c’est d’ailleurs un grand poète qui la présente. Le vers libre , à son sens, serait la technique désignée pour l’
ait de recourir aux grandes orgues de l’alexandrin. En somme, le vers libre serait l’aboutissement nécessaire du poème en pro
gies. Sans doute nous ne pourrions désigner aucune des œuvres du vers libre comme pouvant prétendre à être un de ces grands c
4 (1912) Le vers libre pp. 5-41
Le vers libre . (Conférence donnée à la Maison des Étudiants)
e je vous entretiendrai d’un sujet qui me tient fort à cœur : le vers libre . J’étais étudiant comme vous, j’avais votre âge,
l’emploi des strophes fixes, soit les plus anciennes, et des strophes libres serait la répétition de ce que je viens d’énoncer
en différencier par la musique, il se peut très bien qu’en une poésie libre on trouve des alexandrins et des strophes en alex
ique. Un continuateur de Banville pourrait m’objecter qu’avec le vers libre la difficulté ne fait que changer et que l’aphori
ngue que par la rime, et peut être confondu avec de la prose, le vers libre , plus flottant, pourra être confondu avec une pro
ieds. Nous ne distinguerons pas d’autres modules de strophes. Le vers libre est essentiellement mobile et ne doit point codif
a sensation à traduire qui en est la déterminante. Les poètes du vers libre ne doivent point calquer leurs strophes sur celle
es fixes. Il serait bon que nous demeurions encore quelque temps très libres , sans lisières ; on n’en a pas besoin. Donc pas e
le mérite des efforts tentés pour expliquer scientifiquement le vers libre . Dès les premiers jours, forts de la vérité de l’
poètes, surtout parmi les plus jeunes, ceux qui ayant trouvé le vers libre installé, et vis-à-vis de lui, en excellente post
qu’on lui opposait, quelques-uns des plus doués aient choisi le vers libre . Ils s’en sont donné des raisons. Ils l’ont fait
e suggérer la rime pour qu’elle existe, et cela est vrai ; les poèmes libres en offrent de nombreux exemples. Nos jeunes confr
es confrères indiquent dans leur désir d’un instrument rythmique plus libre qu’il est inutile d’attribuer un sexe aux rimes,
non régulier. Les intéressés préféraient dire boiteux au lieu de dire libres . Il y a dans cette différence d’expression toutes
cette causerie c’est que ce qu’il y a de plus essentiel dans le vers libre c’est sa liberté. C’en est le principe même. Chac
sentimentaux la forme de leur rêverie. J’ai la certitude que le vers libre durera parce que libre et à cause de cette élasti
de leur rêverie. J’ai la certitude que le vers libre durera parce que libre et à cause de cette élasticité qui lui a permis d
5 (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162
ots de recherches historiques sur cette passionnante question du vers libre et de la rime. De tous temps, de toute poésie, du
Mais mon système n’est pas ce que vous entendez, je crois, par « vers libre  ». Mon poème sera composé de vers de la même éten
lleux poème. — Et que pensez-vous, mon cher maître, de la nouvelle et libre formule poétique ? — Mon Dieu ! je ne nie pas l’i
uvre, parce qu’il est une âme de grand poète. C’est dire que le vers, libre ou non, avec ou sans rimes, dépend de celui qui l
e. Depuis Baïf, et de tout temps, on a fait des vers blancs, des vers libres , des vers traditionnels, avec ou sans talent. La
t, plusieurs poètes affirment leur beau talent en pratiquant les vers libres , tandis que d’autres se prouvent des poètes aussi
rder comme un peu leur œuvre l’évolution de Mistral vers un vers plus libre . Je ne serai pas plus avec eux en cette pensée pr
souvent l’on en vint aux vers sans rimes, et, sous prétexte de rythme libre , l’on écrivit des vers de un à seize pieds — simp
s lois, rien : c’est ainsi qu’il est plus difficile de faire des vers libres et sans règles que des poèmes rimés à formes fixe
l’image, et rechercher assidûment la surprise de style comme dans la libre prose avec, de plus, le souci d’un rythme particu
ettre de M. Alexandre Parodi, bien qu’il confonde étrangement le vers libre , mais rimé ou assonancé, de M. Edmond Bailly avec
alent de ces poètes qui me fait me plaire à ce qu’ils nomment le Vers Libre — et non la valeur de ce vers en lui-même. Le fon
es naturelles harmonies. Cette conque superbe nous redira en échos de libre Beauté les murmures, les rumeurs et les clameurs
Griffin, moi-même, depuis combien de temps prêchons-nous pour le vers libre  ?… Désabusé par la banalité qu’amènent la fréquen
st la grande nef de cette basilique « la Poésie française » ; le vers libre , lui, édifie les bas-côtés pleins d’attirances, d
autrefois, il sut s’épanouir en sublimes efflorescences. Mais le vers libre est une belle conquête, il a surgi en révolte de
ression musicale et suraiguë, émotionnante, d’un état d’âme ; le vers libre est cela. En résumé, peu mais bon. ——— Pouvait-on
ue tous s’accordent à considérer comme le véritable promoteur du Vers libre moderne ou plutôt libertaire, du Vers affranchi d
nt. Mais combien nous préférons à ses vers… licencieux, ses études de libre , saine et forte esthétique, ses conversations sav
te. Vous me demandez mon avis sur l’évolution de Mistral, sur le vers libre , sur le Parnasse, sur le Symbolisme, sur l’Avenir
l a eu raison d’évoluer, si cela lui causait du plaisir ; que le vers libre a servi très heureusement a un grand nombre de po
ie, sur les poètes, sur ces graves questions de rythmes plus on moins libres , qui divisent aujourd’hui tant de gens. Ce sont l
ère, Vous me faites l’honneur de me demander ce que je pense des vers libres , à propos du futur poème de Mistral, le Rhône. Je
tes dans le domaine de l’art et de la pensée. J’aimerai donc les vers libres de Mistral comme j’aime tous ceux qu’il nous a do
adémique bien connue, esquive les embarrassantes réponses sur le vers libre  : devons-nous lui en faire un reproche cruel ?… L
s pas, en principe, l’ennemi déclaré de ce que vous appelez le « vers libre  », le « vers décadent » ; si l’on est doué d’une
iguré, asservi la pensée. Les jeunes gens qui osèrent hier une poésie libre et autochtone ne s’étaient point trompés, sans do
erhaeren, suffiraient à excuser et à glorifier une erreur, si le vers libre en était une. » L’art accomplit aujourd’hui chez
ur et cher Collaborateur, Quand je vins vous interviewer sur le Vers libre , vous m’avez reçu de façon fort courtoise et m’av
nier. Serviteur, messieurs !… Si vous voulez mon opinion sur le Vers libre et sur Mistral, la voici décisive : (Il tire un «
aime à croire inexactes. Quant au fait qu’il écrira le Rhône en vers libres , cela doit vivement intéresser entre Avignon et l
u’il n’avait rien de commun avec ce qu’on appelle aujourd’hui le vers libre français. J’ai composé, et l’un des premiers, aut
composé, et l’un des premiers, autrefois, un grand nombre de ces vers libres , mais je suis revenu, dans mes derniers ouvrages,
cation classique, à laquelle j’accorde maintenant l’avantage. Le vers libre ne manque pas, à la vérité, de certaines beautés 
blanc » pour insister sur le chapitre plus général du prétendu « vers libre  ». Certes je n’ai pas grande confiance au vers bl
ttre pour la première fois un avis raisonné sur la question du « vers libre  », qui n’a été jusqu’ici soutenu que par des argu
de L’Isle-Adam, M. Henri Mazel. Je ne suis pas même hostile au « vers libre  » de parti pris, mais pour des motifs tirés de l’
ntiques et des Parnassiens. Ce que je reproche formellement au « vers libre  », c’est de n’être pas un vers réellement libre,
ormellement au « vers libre », c’est de n’être pas un vers réellement libre , comme dans l’Agésilas et la Psyché de Corneille,
e, des vers de 14, de 15 et même de 17 pieds ? En réalité, les vers «  libres  » de MM. Laforgue, Kahn, Vielé-Griffin ne sont qu
année la logique liberté. Ce qu’on appelle, faute de mieux, le « vers libre  » élargit, par chaque œuvre nouvelle, sa conquête
pas de vers sans mesure ; mais il est bien juste de laisser le poète libre de choisir celle qui lui convient, et de ne point
st une question qui exigerait un examen assez long… Le danger du vers libre , lorsqu’on le dégage de certains éléments prosodi
vraient bien méditer les poètes !… Mais ne parlerons-nous pas du vers libre , du vers classique et du vers… instrumental ? — Q
du vers classique et du vers… instrumental ? — Qu’est-ce que le vers libre  ? Les vers de La Fontaine sont des vers libres. P
— Qu’est-ce que le vers libre ? Les vers de La Fontaine sont des vers libres . Plus libre encore ? c’est la prose rythmée de Fl
ue le vers libre ? Les vers de La Fontaine sont des vers libres. Plus libre encore ? c’est la prose rythmée de Flaubert, et,
i seul l’extrême droite et M. Vielé-Griffin, tel un aristocratique et libre bourgeois de la Cité londonienne, le centre gauch
par des élèves. Or, la tendance actuelle me semble vers la pleine et libre expansion du poète soucieux de liberté intégrale…
byzantines. S’il réussit, le métier disparaît, il a réalisé « le vers libre  ». 4º. « L’avenir de la Poésie française ? » Je c
bre ». 4º. « L’avenir de la Poésie française ? » Je crois que le vers libre triomphera, et qu’il triomphe déjà… Je crois que,
et les adaptateurs sera plus facile à faire parce que, quand le vers libre n’est pas manié par une personnalité vive, il dev
ine et Musset ont été presque les seuls à savoir manier l’ancien vers libre en France. Ils n’ont jamais songé à supprimer la
ssonance peut souvent tenir lieu de rime. Mais alors, surtout en vers libres , il faut une science extrême du rythme, qui est l
lus de vers. C’est donc un étrange abus de langage que d’appeler vers libres les lignes inégales que quelques jeunes poètes qu
squ’à elle selon la typographie ordinaire de la prose. Quant aux vers libres qui sont des vers — ceux d’Amphitryon et de Psych
es une carrure un peu trop constante, que ne reviennent-ils à ce vers libre dont les combinaisons sont inépuisables, dont les
ins que c’est précisément ce qu’ils font ! Entre leur prétendu « vers libre  » et celui dont je parle il n’y a pas le moindre
6 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « I. Historiographes et historiens » pp. 1-8
comme la balle qui, mâchée, fait les coups plus mortels… Trafiquants libres de l’histoire, plus libres que l’homme qui vend l
, fait les coups plus mortels… Trafiquants libres de l’histoire, plus libres que l’homme qui vend la plus chétive denrée et qu
ent point de cette liberté, et ils versèrent le mépris de l’historien libre sur le fonctionnaire de l’histoire, — sur l’histo
e travail, que nous avons vu se poursuivre, ce travail critique de la libre pensée appliqué à l’histoire, a tellement mordu s
État moderne qui l’essayerait, même en laissant le flot méprisé de la libre histoire battre le pied de son monument, aurait d
e sacrée, aux mains humanitaires et cosmopolites des historiens de la Libre Pensée, qui si on les laisse faire, en auront fin
’y cachent, la mettent au pillage et s’en font un asile ! Oui, que la Libre Pensée ait ses historiens, mais que la France ait
t ses historiens, mais que la France ait ses Historiographes ! Que la Libre Pensée ait ses historiens, qui font leur histoire
de nous, et qui puisse résister au travail dépravant et effréné de la Libre Pensée ! En un mot que la mémoire de nos grands h
7 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
en vidant peu à peu cette idée : il conçoit donc sans peine une force libre d’un côté, et de l’autre une matière gouvernée pa
un de nous a en effet le sentiment immédiat, réel ou illusoire, de sa libre spontanéité, sans que l’idée d’inertie entre pour
onnant : de là les mouvements réflexes, de là aussi les actions dites libres et volontaires. Comme d’ailleurs le principe de l
assez considérable. Mais aussi personne n’a soutenu que nous fussions libres , dans des conditions données, d’entendre telle no
ésomptions en faveur de l’hypothèse d’une force consciente ou volonté libre , qui, soumise à l’action du temps et emmagasinant
érieure de cet état interne sera précisément ce qu’on appelle un acte libre , puisque le moi seul en aura été l’auteur, puisqu
gner l’âme entière. C’est de l’âme entière, en effet, que la décision libre émane ; et l’acte sera d’autant plus libre que la
en effet, que la décision libre émane ; et l’acte sera d’autant plus libre que la série dynamique à laquelle il se rattache
age à s’identifier avec le moi fondamental. Ainsi entendus, les actes libres sont rares, même de la part de ceux qui ont le pl
s’applique. Elles constituent, réunies, le substrat de notre activité libre , et jouent vis-à-vis de cette activité le même rô
angible est d’autant plus frappante que nous sommes plus profondément libres .   Mais le déterministe, même lorsqu’il s’abstien
pénètrent, se renforcent les uns les autres, et aboutiront à un acte libre par une évolution naturelle. Mais le déterministe
i nous présente le dynamisme interne comme un fait. Bref, nous sommes libres quand nos actes émanent de notre personnalité ent
tre. Le même reproche s’adressera à ceux qui demandent si nous sommes libres de modifier notre caractère. Certes, notre caract
nous nous le sommes approprié. En un mot, si l’on convient d’appeler libre tout acte qui émane du moi, et du moi seulement,
ement, l’acte qui porte la marque de notre personne est véritablement libre , car notre moi seul en revendiquera la paternité.
erté, que dans un certain caractère de la décision prise, dans l’acte libre en un mot. Mais le déterministe, sentant bien que
ur ce nouveau terrain, et à introduire dans leur définition de l’acte libre — non sans quelque danger peut-être — la prévisio
veloppe par l’effet de ses hésitations mêmes, jusqu’à ce que l’action libre s’en détache à la manière d’un fruit trop mûr. Ma
pour s’en servir. C’est dans ce sens qu’on dira, en parlant d’un acte libre , que l’action contraire était également possible.
tairement, presque inconsciemment, dès que l’on distingue dans l’acte libre plusieurs phases successives, représentation des
oisi ? si l’un d’eux était seulement possible, pourquoi se croyait-on libre  ? — Et l’on ne voit pas que cette double question
vants. Le moi, infaillible dans ses constatations immédiates, se sent libre et le déclare ; mais dès qu’il cherche à s’expliq
es, imaginons un personnage appelé à prendre une décision apparemment libre dans des circonstances graves ; nous l’appelleron
les états profonds de notre âme, ceux qui se traduisent par des actes libres , expriment et résument l’ensemble de notre histoi
nous empêchent de déterminer à l’avance un fait émanant de l’activité libre . C’est que l’avenir de l’univers matériel, quoiqu
comme nous, nous invite précisément à faire du moi qui dure une force libre . C’est pourquoi toute conception claire de la cau
us nous en tenions à l’expérience, nous dirions que nous nous sentons libres , que nous percevons la force, à tort ou à raison,
ns libres, que nous percevons la force, à tort ou à raison, comme une libre spontanéité. Mais d’autre part, cette idée de for
e à un phénomène d’endosmose, s’opère entre l’idée dynamique d’effort libre et le concept mathématique de détermination néces
lit. Ce rapport est indéfinissable, précisément parce que nous sommes libres . On analyse, en effet, une chose, mais non pas un
liberté donnera raison au déterminisme. Définira-t-on en effet l’acte libre en disant de cet acte, une fois accompli, qu’il e
ient d’énoncer, au plus inflexible déterminisme. Définira-t-on l’acte libre , « celui qu’on ne saurait prévoir, même quand on
, on aboutira donc encore au déterminisme. Définira-t-on enfin l’acte libre en disant qu’il n’est pas nécessairement détermin
mêmes effets. On admet donc que les antécédents psychiques d’un acte libre sont susceptibles de se reproduire à nouveau, que
u temps écoulé ; non, si vous parlez du temps qui s’écoule. Or l’acte libre se produit dans le temps qui s’écoule, et non pas
8 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
Chapitre troisième La volonté libre I. L’idée de liberté. — Définition de la liber
un rayon curieusement réfracté par la nacre ou l’opale, devient-elle libre en vertu de son caractère individuel ? Il faut év
en tant qu’enveloppant de l’indépendance que la perfection morale est libre . Voici donc, selon nous, la véritable définition
ffet et pour atteindre telle fin, plus elle se jugera indépendante et libre  ; le maximum de puissance indépendante et conscie
rte ainsi la marque de notre tempérament physique et moral, pour être libre . Notre caractère, s’il est cause, est aussi avant
ité des effets que par l’identité des causes. En un mot, l’action est libre , selon cette doctrine, parce que « le rapport de
e attaché à une chaîne, il serait attaché à mille ; en serait-il plus libre  ? En outre, quand même ici toute loi serait impos
u monde, à chaque instant ; si vous voulez prétendre que cet état est libre , à votre aise ; il est ce qu’il est, et au-delà i
selon des lois ? Et comment soutenir qu’une sensation prolongée soit libre  ? D’ailleurs, la distinction est artificielle. Si
étaient synonymes de liberté, il faudrait dire alors que nous sommes libres non pas seulement dans nos résolutions et actions
et ne doive plus se produire jamais en nous » pour que cet état soit libre , alors nous sommes libres jusque dans les souffra
uire jamais en nous » pour que cet état soit libre, alors nous sommes libres jusque dans les souffrances les plus aiguës et le
pourtant la fatalité nous domine tout entiers. Bien plus, nous sommes libres en tout et partout, car aucun état psychique, mêm
’est donc par un véritable paradoxe que l’école de Lotze identifie le libre avec le nouveau, avec le changeant, avec l’hétéro
lement que les nouveautés relatives qui existent dans le monde soient libres . IV Réalisation progressive de l’idée de liber
s faits donnés dans la conscience humaine. L’homme s’est toujours cru libre , surtout dans l’accomplissement des actes moraux,
au point de vue psychologique, pourra se réaliser l’idéal de l’action libre . Il ne sera pas inutile d’examiner, sous un angle
se de soi, à savoir sa propre douleur, il est évident qu’il n’est pas libre . On peut seulement dire qu’alors, malgré la contr
se pose nécessairement ici : il faut que le moi soit cause pour être libre . Nous allons voir que le seul moyen, c’est que le
adéquate, mais un des éléments de l’idée de liberté. Je ne suis point libre si mes idées ne sont que des reflets passifs et n
dans le vide, dans l’indifférence ? Concluons que la volition appelée libre est celle qui a pour première condition l’idée mê
ral, de prendre en même temps pour fin l’être universel. On n’est pas libre par l’affranchissement des lois de l’intelligence
ais, tout au contraire, par leur entier accomplissement. On n’est pas libre par l’absence de motifs, mais par la présence mêm
st par un préjugé invétéré qu’on donne pour caractéristique des actes libres l’impossibilité de les prévoir. En ce qui concern
t-ce à condition de ne point prévoir ce qu’il fera qu’il est vraiment libre  ? J’hésite entre ma passion et mon devoir, je ne
mêmes et jusque dans notre intelligence, sous prétexte de nous rendre libres , voilà l’erreur vulgaire. Pour être presque inévi
9 (1936) Réflexions sur la littérature « 1. Une thèse sur le symbolisme » pp. 7-17
ng, des articles d’un certain André Vervoort dans une certaine France libre , ou d’un Putter-Laumann dans une justice à laquel
s ballades de Laforgue ? Les recherches de musique verbale et le vers libre se sont développés tout à fait en dehors de l’exe
étudier la technique de M. Viélé-Griffin. Quant à l’invention du vers libre , je ne contredis pas aux droits de priorité que M
t dans le péruvien Della Rocca De Vergalo le père authentique du vers libre . « Della Rocca De Vergalo, répond gravement M. Ba
intérêt et la portée de la réforme prosodique. On peut goûter le vers libre déjà réalisé et avec foi dans son avenir ; mais c
à le déclasser. Et ces noms indiquent que la question dépasse le vers libre , que l’unité de la poétique symboliste consiste d
s, cette essence mallarméenne. De là enfin l’effort du vers mal dit «  libre  » pour briser, ce qui était nécessaire, sous la p
estion de prononciation dans laquelle je ne puis entrer). Sur le vers libre , la conclusion de M. Barre est qu’il ne pourra ja
bien lire M. Barre, appelle le chant véritable de la langue. Le vers libre n’est vers qu’en tant qu’il épouse, par son accen
t souvent discutables, je le veux bien, mais il me suffit que le vers libre ait produit telles scènes de Phocas le jardinier
tion est difficilement atteinte, elle n’est pas inaccessible. Le vers libre (et M. Barre l’aurait bien dû voir) ne peut être
’il n’est pas soutenu par un sens très avisé du rythme. Aussi le vers libre ne peut-il s’imposer, gagner l’oreille, que par l
10 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
Le vers libre Je voudrais ici, sans m’attarder à des questio
un peu byzantines, exposer quelques notions simples à propos du vers libre . J’écarterai les problèmes de quantité et les con
cessité d’un nombre uniforme de syllabes d’autre part, nuisaient à la libre expansion du rythme. La Règle étouffait cet enfan
le livre. En tout cas, vous vous serez fait une opinion personnelle —  libre . Et puis si ces vers sont vraiment beaux, ils vou
, l’âme des bois fleuris et sonores, parce que tu sens trop bon l’air libre dans ces lourdes salles gorgées de parfums artifi
es aujourd’hui nécessaires avec le respect de la Tradition : ses vers libres sont déférents à l’Alexandrin.” D’autres te diron
er douze syllabes ; vous êtes une exception à ne pas suivre ; le vers libre doit se limiter.” « Ah ! les pauvres êtres mi-par
mmun, puisque tu auras créé de la vie à ton image. Tu seras un esprit libre usant librement d’un moyen personnel d’expression
11 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Conclusion »
ès une excursion dans le monde extérieur, nous n’avons plus les mains libres . Or, de même que pour déterminer les rapports vér
ar leur pénétration mutuelle, le développement continu d’une personne libre . La durée, ainsi rendue à sa pureté originelle, a
s ainsi nous-mêmes sont rares, et c’est pourquoi nous sommes rarement libres . La plupart du temps, nous vivons extérieurement
me il avait confondu la durée avec l’espace, il fit de ce moi réel et libre , qui est en effet étranger à l’espace, un moi éga
signification, alors le moi saisi par la conscience serait une cause libre , nous nous connaîtrions absolument nous-mêmes, et
, de la durée vivante. Nous verrions que, si notre action nous a paru libre , c’est parce que le rapport de cette action à l’é
la durée symbolique dont les moments se juxtaposent, et de l’activité libre , par conséquent, à l’automatisme conscient. C’est
par conséquent, à l’automatisme conscient. C’est que, si nous sommes libres toutes les fois que nous voulons rentrer en nous-
is il ne paraît pas avoir remarqué que le processus de notre activité libre se continue en quelque sorte à notre insu, à tous
y aurait pas de crise morale. L’étude, même approfondie, d’une action libre donnée ne tranchera donc pas le problème de la li
12 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre III. De l’émulation » pp. 443-462
t, et commandent à l’opinion ce qu’ils attendent d’elle. Mais dans ce libre échange, d’où résulte la gloire des écrivains et
n dépendent aussi des faveurs d’un homme, la pensée ne peut se sentir libre dans aucune de ses conceptions : loin de se consa
que horreur de l’assassinat qu’il commit. Ce n’est que dans les états libres qu’on peut réunir le génie de l’action à celui de
ce qui donne au pouvoir absolu le plus bel attribut des gouvernements libres , l’assentiment volontaire de l’opinion publique.
ergique que la vertu. L’on est un grand écrivain dans un gouvernement libre , non comme sous l’empire des monarques, pour anim
gouvernement. La gloire des grands hommes est le patrimoine d’un pays libre  ; après leur mort, le peuple entier en hérite. L’
es entre les hommes, selon leurs talents et leurs vertus. Les nations libres doivent avoir dans leurs tribunaux des juges inéb
puissance impassible des lois, elles peuvent se livrer sans danger au libre essor de l’approbation et du blâme ; elles peuven
terre la puissance de la vertu. Rome l’admirait, de cette admiration libre qui honore la nation qui l’éprouve, et présente à
13 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vielé-Griffin, Francis (1864-1937) »
. Vielé-Griffin mit au service de ses concepts. Elle comporte le vers libre dans toute sa logique et toute sa difficulté, laq
sa logique et toute sa difficulté, laquelle n’est pas minime. Le vers libre , tel que le pratiquent quelques-uns des poètes de
cette heure, l’un des trois poètes qui ont acquis la maîtrise du vers libre , sans même les traditions fontainiennes ou Molièr
ibre, sans même les traditions fontainiennes ou Molièresques, du vers libre moderne et décidément démailloté. Je parlerai d’u
a part très importante qu’il a eue dans la difficile conquête du vers libre  ; mon impression est plus générale et plus profon
ui qui puisse à cette heure y prétendre. Car il a toujours soumis ses libres dons d’image, de vie, de rythme et d’émotion, à u
lement — comme tant d’autres — consacré à l’unique conception du vers libre  ; l’asservissant à ses besoins, il a de son princ
14 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »
toute notre civilisation d’occident semble fondée : l’homme se croit libre . L’homme se croit libre, il s’estime pourvu d’un
n d’occident semble fondée : l’homme se croit libre. L’homme se croit libre , il s’estime pourvu d’un libre arbitre. Cela supp
me Amiel en vient à ce compromis de formuler que si l’homme n’est pas libre absolument, du moins il y a du jeu dans le mécani
e se représenter ce que pourrait être le mode de production d’un acte libre , on est contraint de faire appel à des éléments q
ut bien reconnaître qu’ils ne sont pas sous notre dépendance. Un acte libre , et qui semble supposer un choix entre plusieurs
ces divers possibles, après un débat raisonné des motifs, que l’être libre , que l’on imagine procédant à cet examen, choisit
et selon des hiérarchies très diverses. Ainsi la décision soi-disant libre qui sort de l’examen des motifs s’exerce sur des
mobile déterminerait en effet un homme connaissant ce qui est bien et libre de l’accomplir à accomplir ce qui est mal ? La re
à leurs yeux le mauvais principe. Mais cela ne fera pas qu’ils soient libres de rien changer à leur disposition intérieure ; c
son choix est entravée par défaut de connaissance. Un choix n’est pas libre si, dans une délibération qui comporte vingt part
cer, de réagir, de se résoudre, sort de l’inconnu, cet homme se croit libre . Il n’est pas de manifestation plus triomphante d
oncevoir autre qu’il n’est. L’homme modelé par la fatalité se conçoit libre de déterminer son évolution, de se façonner à son
s à tous, donne à l’individu cette apparence de la liberté. On le dit libre et responsable dès qu’il est normal, dès que tous
si leur jeu est rapide et imprévu, l’automate est pris pour un homme libre  : il est responsable et les conséquences de cette
e de cette conception bovaryque en vertu de laquelle l’homme se croit libre de se modifier et de créer sa destinée. *** Parmi
15 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »
ans cesse, et ce qui était au dedans, invinciblement attiré par l’air libre , suivit l’exemple de libération, par individualit
s : la Renaissance, une aube de vie païenne ; la Réforme, une aube de libre pensée ; la Révolution, une aube de vie sociale.
t sont vivaces les forces de réaction, — après cinq siècles de pensée libre , l’esprit nouveau n’en est encore qu’aux syllabes
l’antiquité remise en honneur. C’est à partir de cette époque que la libre vie de l’intelligence a repris son cours détourné
chrétienne toute entière qui s’écroule sous les assauts de la pensée libre . La Révolution enfin est venue renouveler la vie
rincipes dont nous venons de résumer l’esprit : triomphe de la pensée libre , respect de la réalité, élargissement de la consc
16 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre II. Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu’elles ont fournie, conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des romains se renouvela dans le droit féodal. (Retour de l’âge héroïque.) » pp. 362-370
udistes érudits définissent de la manière suivante : biens allodiaux, libres de toute charge publique et privée. Cicéron remar
alleux du moyen âge, ont fini également par être des biens immeubles libres de toute charge privée, mais sujets aux charges p
le, fondée en nature sur un principe éternel ; c’est que la puissance libre d’un état, par cela même qu’elle est libre, doit
l ; c’est que la puissance libre d’un état, par cela même qu’elle est libre , doit en quelque sorte se réaliser. Ainsi, toute
que perdent les nobles, le peuple la gagne, jusqu’à ce qu’il devienne libre  ; toute celle que perd le peuple libre tourne au
gne, jusqu’à ce qu’il devienne libre ; toute celle que perd le peuple libre tourne au profit des rois, qui finissent par acqu
17 (1911) Nos directions
t Nos Directions, en novembre 1911, sa « tragédie populaire » en vers libre , Le Pain, est créée au Théâtre des Arts. L’intérê
», qui ouvre l’ouvrage, reprend le texte d’une conférence donnée à La Libre Esthétique de Bruxelles, le 6 mars 1901, initiale
à prendre la mesure de la rénovation apportée par les tenants du vers libre . Il célèbre le passage de la notion de vers à cel
on exalte la discipline et la morale que suppose au contraire le vers libre , en rappelant que Vielé-Griffin le définissait co
d — en reprenant un article paru sous le titre : « lettre sur le vers libre  », dans Poésia, le 12 mai 1906 — sur la nécessité
ue », notion qu’il entend substituer définitivement à celle de « vers libre  », de « s’appuyer sur une double tradition », cel
ns une seconde partie, intitulée précisément « Une discipline du vers libre , selon MM. Vildrac et Duhamel », il insiste encor
rections porte bien la marque propre de Ghéon. Le combat pour le vers libre , en particulier, est son combat, lui qui admire f
nt à monter Le Pain 7. Reste que l’attention portée par Ghéon au vers libre participe du souci de déceler et d’analyser les c
uté toute différente peut-être ; ou bien ils eussent abouti dans leur libre effort individuel, à une forme toute voisine enco
uergue, exclus de la société, rêvant de se recréer, par l’effort, une libre vie sociale : idée qui pouvait s’exprimer avec si
gue à Glaucos, le petit aide jardinier ; celui-là du moins saura être libre , peut-être ?… Lorsque Thalie, prévenue trop tard,
s moyens neufs de cette tragédie, Phocas le Jardinier nous les offre. Libre à l’auteur en d’autres œuvres, et libre à nous, d
le Jardinier nous les offre. Libre à l’auteur en d’autres œuvres, et libre à nous, de réduire la part de la poésie pure, d’a
enez déjeuner avec moi. — Hé ! Je vous donnerai ce qu’il vous faudra. Libre pour toujours, comprenez-vous ? » Ah ! rien de p
employée ici « multiple comme la parole et la vie », sinon notre vers libre , celui de Phocas le Jardinier ? Que nos poètes dr
ressuscité Giselle. Entre l’ancien et le nouveau ballet, nous étions libres de choisir. Mon choix est fait.   Sur « giselle »
cet exemple, de considérer comme une manifestation classique le vers libre enfin viable et organisé. Comment craindrions-nou
te, dites-moi. A cela, il est vrai, vous objectiez — à propos du vers libre en note : « Lorsqu’on s’inquiète tant d’une façon
maîtresse de soi… — et aussi bien que l’alexandrin de Racine, le vers libre de La Fontaine. Et je dis, cela fut « classique »
ant sa conclusion extatique ? Qu’il contemple en M. Moréas la France, libre à lui ; pour moi je ne puis contempler en ce poèt
aisse au poète pour « penser ». Vous parlez des « ornements » du vers libre comme quelqu’un qui ne le connaît pas, puisque sa
Notre examen, moins inquiet d’une possible erreur, n’en sera que plus libre , que plus assuré, que plus juste. M. d’Annunzio a
onorités trop païennes, il évitera d’employer l’alexandrin ou le vers libre . Rien que l’octosyllabe et privé de la rime — nou
non encore résolue, à peine débrouillée, et qui laisse un vaste champ libre aux exégètes, aux critiques, aux historiens. A ce
tes, la forme lyrique attendue se montre ; ce qu’on appelle « le vers libre  » est sur le point de naître, est né. D’abord on
solu des syllabes, est un élément de mesure auquel, même dans le vers libre , nous ne pouvons pas échapper. Nous accordons que
Et, les quittant, embrassez d’un coup d’œil toute l’évolution du vers libre depuis vingt-cinq années jusqu’à ce jour. C’est d
prêchèrent l’évangile de la liberté. De là ce mot malheureux de vers libre dont je ne suis pas le premier à déplorer la fort
près, ils vont se soumettre, ou presque tous… Non, le poète n’est pas libre . Et loin de moi le dessein ridicule de tracer des
celle aussi de nos plus modernes lyriques avec la discipline du vers libre … s’ils acceptaient toujours avec vaillance celle-
lança un jour M. Vielé-Griffin, le plus conscient technicien du vers libre , « le vers libre est une conquête morale »81, ach
 Vielé-Griffin, le plus conscient technicien du vers libre, « le vers libre est une conquête morale »81, achève de donner rai
r raison à des adversaires qui ne veulent pas reconnaître que le vers libre est un organisme, un absolu. Oui, on prend acte d
qui s’excluent, du cas particulier de M. Emile Verhaeren dont le vers libre , souvent oratoire, n’aura presque jamais cessé de
quences semblables, pour prêcher une réaction forcenée contre le vers libre . A l’indécision de nos aînés dans l’affirmation q
tte génération, hélas ! compte un très petit nombre de poètes du vers libre , au sens véritable du mot ; encore semblèrent-ils
r. Supplément sur la technique poétique I. Lettre sur le vers libre La revue « Poésia » ayant interrogé divers poè
vons répondu en ces termes : Je pense, mon cher confrère, que le vers libre est mort, en tant que vers, en tant que libre, du
r confrère, que le vers libre est mort, en tant que vers, en tant que libre , du jour où l’effort concordant de ses apôtres a
ôtres a mis sur pied la strophe analytique : quand nous disons : vers libre , c’est d’elle qu’il s’agit. La critique, mal info
’aucune forme qui ne soit défendable logiquement : étudions-les. Vers libre  ? Qu’est donc la liberté dans l’art, sinon le cho
ent la notion du vers organisme dont nous n’avons que faire ici. Vers libre  ? Ni libre — je viens de le montrer — ni vers mêm
on du vers organisme dont nous n’avons que faire ici. Vers libre ? Ni libre — je viens de le montrer — ni vers même, au sens
e. Voilà, mon cher confrère, où en est à mes yeux la question du vers libre , c’est-à-dire de la strophe analytique. Je n’imag
it permettre notre forme ! 12 mai 1906. II. Une discipline du vers libre selon MM. Vildrac et Duhamel91 J’aurais répon
parallèle et complémentaire sera de formuler la discipline du « vers libre  », hélas ! trop souvent anarchique, fils en révol
itiative ». Et ils ajoutent : « Même parmi ceux qui admettent le vers libre (en note : vocable décrié avec raison) certains n
tés et analysent ses ressources. Même, n’y découvrent-ils pas un vers libre de douze pieds ? — Ce vers libre-là on le voit dé
Même, n’y découvrent-ils pas un vers libre de douze pieds ? — Ce vers libre -là on le voit déjà dans Racine, quand la césure «
ante rythmique et qui bat la mesure dans la mélodie continue. Le vers libre à constante rythmique est bien la première et la
igoureux et plus artificiel du vers classique. Grâce à lui, « le vers libre  », selon MM. Duhamel et Vildrac, satisfait aux co
nt à moi, que la vraie tradition du rythme se continue dans « le vers libre  » qui nous est proposé ici. Et ce « vers libre »
ontinue dans « le vers libre » qui nous est proposé ici. Et ce « vers libre  » je le considérerais volontiers comme un intermé
te danse qui s’en accommode, etc., etc… »  La tirade est brillante ; libre à nous de nous en amuser ; mais notons-en bien le
nous de nous en amuser ; mais notons-en bien le sens : dans « le vers libre  » selon nos deux poètes, la rime ne sera plus la
e réalisation grossière : on ne saurait justifier à la fois le « vers libre  » de ceux-là et le « vers libre » de ceux-ci. C’e
saurait justifier à la fois le « vers libre » de ceux-là et le « vers libre  » de ceux-ci. C’est la tare profonde de leur peti
umera peu à peu, croyez-moi, au parallélisme plus varié des « rythmes libres  » selon la doctrine de M. Vildrac s’il consent à
ssini d’abord, puis du Beethoven, puis du Debussy… 1. Faite à la Libre esthétique de Bruxelles, le 6 mars 1901. (NdA) 2
, réclamons pour le romancier, sinon pour le dramaturge, dans le plus libre des genres, la plus large liberté. (NdA) 3. Cet
a Renaissance, 2008, p. 82, et le chapitre huit, « Le chantre du vers libre  », p. 110-122. 8. Si la NRF est perçue par cert
ne, Francis Vielé-Griffin (1864-1937) fut l’un des promoteurs du vers libre . Comme tel, il apparaissait comme un maître et un
ustave Kahn (1859-1936) fut l’un des inventeurs et promoteurs du vers libre , dès son recueil Les Palais nomades (1886), compo
son recueil Les Palais nomades (1886), composé principalement en vers libres . 9. Flaubert à Georges Sand, 3 avril 1874. Les «
autre livre de Nietzsche, Humain, trop humain. Un livre pour esprits libres (Menschliches, Allzumenschliches. Ein Buch für fr
mise en scène et de la direction d’acteurs, à la tête de son Théâtre libre , fondé en 1897. Firmin Gémier (Firmin Tonnerre, 1
n Tonnerre, 1869-1933) a commencé sa carrière comme acteur au Théâtre libre , avant de passer à la mise en scène, en s’efforça
a (1864-1946), proche du symbolisme, fut l’un des théoriciens du vers libre  ; il a publié Le Rythme poétique en 1895. 76. Le
es a été réuni dans La Prairie en fleur, en 1904. Il pratique le vers libre et s’attache à trouver un équilibre entre traditi
Klingsor (pseudonyme de Léon Leclère, 1874-1966), a pratiqué le vers libre , après son premier recueil, Filles-fleurs (1895).
18 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »
ices, prêt à la révolte. « Dans mon enfance, dit-il (1ère préface des Libres Penseurs), quand certain patron de mon père venai
. Je veux du moins citer une page capitale de la première préface des Libres Penseurs :     Mon père était mort à cinquante
voir d’exception. Il repoussa les avantages offerts, voulut se garder libre , et, puisqu’il était catholique et que son don pa
la prérogative, mêlée de péril et de gloire, de l’être responsable et libre . Ainsi ce corps de l’Église nous apparaît divinem
eur ». Il est vrai qu’il s’était retranché, une fois pour toutes, les libres spéculations sur l’origine du monde, sur le libre
intéressante. Il y a quelque chose d’extraordinaire chez l’auteur des Libres Penseurs et de Paris sous les deux sièges : c’est
nouie après la Révolution et l’Empire, la bourgeoisie rationaliste et libre penseuse ; la bourgeoisie riche, égoïste, jouisse
cidés révolutionnaires d’aujourd’hui. Toutes les variétés de l’espèce libre penseuse l’exaspèrent : non seulement le libre pe
s variétés de l’espèce libre penseuse l’exaspèrent : non seulement le libre penseur militant, celui dont il a férocement trac
M. Homais bien avant le roman de Flaubert, mais encore et surtout le libre penseur douceâtre, qui a de la condescendance pou
asile ; et il les accable tout justement des mêmes railleries que les libres penseurs vulgaires ont coutume d’adresser aux « c
ries de portraits qui sont du La Bruyère au vitriol. Sauf erreur, les Libres Penseurs et les Odeurs de Paris restent nos plus
faim, et qui veut jouir, et qui ne sait pas autre chose. Le bourgeois libre penseur engendre le nihiliste qui le mangera. En
rêtre « libéral » sous les espèces de celui qu’il apostrophe dans les Libres Penseurs, au chapitre des Tartufes : « Pour Dieu 
des jésuites sous l’ancien régime aient produit tant de païens et de libres penseurs, y compris Voltaire. Or Veuillot, dans c
c’est que, catholicisme mis à part, il montre souvent un esprit plus libre , plus « avancé », et — faisons-nous ce compliment
st très net sur ce point), rien ne devant être plus fort que l’Église libre sous la loi commune. Toutefois, certains articles
sa pensée, et je sais que, dans son Icarie, le citoyen serait moins «  libre  » que l’Église ; je veux dire qu’il n’aurait la p
bonum qui est le renoncement, vous le découvrirez en feuilletant les Libres Penseurs, Çà et là et le Parfum de Rome. Il avait
que l’annonce de l’éternelle « bonne nouvelle » en peut devenir plus libre et plus efficace. Il n’aurait pas de peine à conf
és d’un pittoresque intense ; et toutes les vertus que trahissent ces libres expansions, la fierté, le désintéressement, l’ind
nt fait d’études régulières, il a pu aborder les classiques d’une âme libre et neuve et, par suite, les sentir du premier cou
elle n’était autre que la fierté. Elle ne se trouvait pas entièrement libre en cette rencontre. Mais rien ne l’avait amenée à
le mieux dans la tradition de la langue, tout en restant un des plus libres , des plus personnels. Il n’apprit le latin qu’à v
est-à-dire nécessairement inférieur et incomplet. Je ne suis pas un «  libre penseur », car c’est une grande sottise de s’imag
19 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
es. Pourquoi l’homme est-il un être moral ? Parce qu’il a une volonté libre et une raison. Sa raison lui révèle une fin à pou
le développement de la vie psychique et physique. Le sentiment de sa libre volonté lui fait une obligation, une loi de cette
u au sujet des choses qui le concernent. Pour cette école, la volonté libre est un effet sans cause, c’est-à-dire un mystère
dans le domaine de la sensibilité ; 3° négation de toute spontanéité libre dans le domaine de la volonté. Toute espèce de ra
que cette condition est la cause, et que l’acte n’est pas réellement libre  ? Que l’observateur placé en dehors de la conscie
naturel. Ne pouvant voir la réalité elle-même, en ce qui concerne la libre spontanéité de nos actes, il en est réduit à juge
nces. Supposez deux sujets d’observation très-divers au fond, un être libre et un être qui ne serait qu’une machine, et soume
s de la vie universelle. Quand la volonté obéit à la raison, elle est libre , alors même que cette obéissance, en devenant con
oi. Quand la volonté obéit à la passion, au penchant, elle est encore libre , alors même que cette faiblesse serait passée en
mission de la volonté à la raison est la loi du sage. En est-il moins libre pour cela ? Les moralistes de l’école expérimenta
l, que cette lumière fait apparaître, c’est l’homme intérieur, l’être libre dans son activité. Ce n’est plus simplement le ph
essence. « Exister, pour l’homme, à titre de sujet pensant, actif et libre , c’est avoir la conscience, la propriété de soi.
ce, la propriété de soi. Jouir de son bon sens ou de sa raison, de sa libre activité, pouvoir dire et se reconnaître moi, voi
orce propre et constitutive, et seulement autant que cet exercice est libre ou affranchi des liens de la nécessité ou du fatu
on entend la définition de l’homme : une force qui tend au mouvement libre . C’est donc à cette psychologie que nous pourrion
20 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre quatrième. L’aperception et son influence sur la liaison des idées »
apport avec l’attention et l’appétition. — II. L’aperception est-elle libre  ? Produit-elle des associations d’idées non réduc
e arbitre. Wundt lui-même nous paraît opposer à l’excès l’aperception libre et les lois mécaniques qui associent nécessaireme
e de liaison supérieur à l’association ordinaire, ni un acte vraiment libre . Wundt attribue aussi à l’aperception le fait sui
’y a pas là de lien particulier provenant d’un « acte d’aperception » libre et dégagée des lois de l’association ordinaire. L
e, nous demanderons à Wundt ce qu’il y a de mystérieux et de vraiment libre dans l’attention prêtée par les peuples primitifs
’énergie intellectuelle » n’est point illimitée89 ; l’attention n’est libre que d’une liberté toute relative ; « l’aperceptio
21 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
raît comme un être un dans son essence, identique dans sa conscience, libre dans son activité, une cause enfin. Pure illusion
au même titre ? A ce point de vue, le monde apparaît comme vivant et libre , c’est-à-dire tout peuplé de forces de divers deg
de la grâce intérieure, comme dirait un théologien, est un acte plus libre que de le faire avec choix et réflexion. N’est-ce
choue contre le témoignage de l’expérience, attestant la personnalité libre de certains êtres, l’individualité de tous les au
t distinguer entre le sentiment et la réalité. Nous croyons tous être libres dans l’exercice de notre volonté. Nous le croyons
erté est invincible et indestructible, rien de plus. Que l’homme soit libre en réalité, comme il le croit, ceci est une autre
le. Comment le résoudre, comment démontrer que l’homme est réellement libre  ? Pour cela, ne faudrait-il pas avoir le secret d
e, et d’une autre vie où justice entière soit faite à tous les agents libres selon leurs mérites. Voilà comment Kant retrouve
comprend pas seulement l’utile et comprend aussi le bien, une volonté libre pour le réaliser. L’homme pourrait concevoir le b
le concevoir. C’est la réunion de ces deux choses, raison et volonté libre , qui constitue la loi morale, c’est-à-dire l’obli
ne de ces conditions vient à manquer, soit la raison, soit la volonté libre , toute notion de loi morale disparaît. Quand donc
e du moi et des attributs qui constituent sa personnalité. Il se sait libre , comme il se sait un, identique, comme il se sait
nc qu’avoir conscience de soi ? C’est se sentir un, identique, actif, libre dans l’exercice de son activité. Il est vrai que
rer sa propre nature, y devenir plus intelligente, plus aimante, plus libre que jamais de la liberté des enfants de Dieu. Que
i la vie idéale qui est en lui-même. Seul dans la nature, l’homme est libre , et seul il a conscience de sa liberté. Or la lib
rotestent chaque jour en faveur des mêmes vérités dans le monde de la libre pensée. C’est encore notre pays qui marche en têt
22 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
nt certains caractères communs les rapprochent. Le rythme spontané et libre correspond au geste, c’est la mesure qui correspo
limites du vers moderne. Si l’on relit les divers exemples de « vers libres  » que j’ai cité, on remarquera que les divisions
de la voiler sous l’ondulant tissu de vers réels, de vers inégaux et libres ayant d’une et de deux jusqu’à seize syllabes ou
n d’orgue sur chaque son de la mélodie chantée, au lieu qu’un discant libre en certains : cas ou, plus souvent, des accords s
bres divers. Tout semble enfin s’unir pour favoriser le développement libre du rythme21. Désormais, c’est le rythme qui va r
heureuse de Rimbaud, M. Gustave Kahn innova une strophe ondoyante et libre dont les vers appuyés sur des syllabes toniques c
e impulsion ingénue que M. Griffin suit, je crois, à l’excès. Le vers libre ne procède pas de soi-même, chez M. de Régnier, m
encore le geste, mais déjà apparaissent maints rythmes comme des vers libres fondus dans l’alexandrin qui lui-même se désagrèg
ant qui, s’il a quitté la main de sa mère, court un instant joyeux et libre , et déjà revient vers elle pour régler de nouveau
es mesures traditionnelles alternées et non les mouvements d’une voix libre combinés selon l’harmonie. L’exemple suivant indi
ites restreintes et Hugo, par exemple, n’avait point deviné le « vers libre  » ; il est douteux qu’il y eût excellé, malgré so
ivement unir en une véritable mélodie parlée. Que le Rythme y demeure libre et souple, guidé par le désir du poète et prêt à
thme dit tous les mouvements du sujet, il est la trouvaille, l’esprit libre , les mille gestes juvéniles… Mais l’Harmonie comp
la Poésie. 19. Peu de temps avant la publication des premiers « vers libres  », quelques poètes, — M. Paul Verlaine surtout, e
endamment de nous, la mesure est donc objective par rapport au rythme libre et spontané. En soi, n’étant qu’un Nombre elle ne
23 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
ible à nous la dissimuler), ne porte après tout que sur des questions libres , des questions sociales et politiques, mais que l
s doctrines et des nouvelles, et c’est là-dessus qu’on les laisserait libres , à ce que l’on dit. Au fond, n’en doutons pas, on
ibres, à ce que l’on dit. Au fond, n’en doutons pas, on ne les laisse libres que provisoirement et dans la mesure où l’on a be
écouverte, à l’intérêt moral et pratique qu’à la pure science et à la libre spéculation, au repos qu’au mouvement, à la tranq
panthéisme, d’athéisme, de scepticisme et même de socialisme, où les libres penseurs, même spiritualistes, étaient livrés au
ence du beau) nous a donné un bel essai d’esthétique. M. Ern. Bersot ( Libre philosophie, morale et politique) associe la phil
t (Libre philosophie, morale et politique) associe la philosophie aux libres mouvements de la philosophie du dehors. Mentionno
24 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Léon Cladel »
donc guères, en Cladel, à ces idées de moraliste républicain. Pour sa libre pensée, parlez-moi de sa libre peinture ! Je ne c
dées de moraliste républicain. Pour sa libre pensée, parlez-moi de sa libre peinture ! Je ne crois pas plus au libre penseur
bre pensée, parlez-moi de sa libre peinture ! Je ne crois pas plus au libre penseur qu’au moraliste. Il est un catholique san
ité, ne veut pas de la monotonie égalitaire. Dans ce livre encore, le libre penseur est épris des mœurs que le Catholicisme a
belle des routes — celle du Beau — à la Vérité. Le républicain et le libre penseur apparaissent encore dans son livre, mais
25 (1902) La poésie nouvelle
les morts, les néo-parnassiens ressasser les parnassiens d’antan et, libres , confiants en eux-mêmes, ils s’élancèrent à la co
t quant au grand Baudelaire, s’il eut avant eux la nostalgie d’un art libre et neuf, il ne réalisa que partiellement son vœu
Étranger : 2 fr. 50‌ Introduction Le symbolisme et le vers libre Entre les années 1885 et 1900, en France, une
e-là, pour en créer une autre qui, substitue au vers régulier le vers libre , au positivisme le symbolisme.‌ En conséquence, l
ment, qu’ils substituent le symbole à l’expression directe et le vers libre au vers régulier.‌ I. Qu’est-ce que le symbo
plus juste, il renouvelait aussi la forme du vers : il créait le vers libre .‌ Cette métrique récente, et qu’ont adoptée la pl
toute la métrique traditionnelle : au lieu de laisser à l’artiste le libre choix des procédés dont il dispose pour la plus p
, une fois qu’il a choisi son mètre, au début du poème, il n’est plus libre de le varier ; s’il emploie des vers inégaux, il
rt des Symbolistes.‌ Je n’écrirai pas ici l’histoire complète du vers libre et je n’en veux indiquer que les principaux épiso
nettement des autres Parnassiens. Non que Verlaine aboutisse au vers libre , mais il commence la rébellion contre les règles 
ans l’assonance et l’allitération.‌ Les véritables promoteurs du vers libre en France furent Jules Laforgue et Gustave Kahn.
vers réguliers, les Fleurs de bonne volonté de Laforgue sont en vers libres absolument, et de même les Palais Nomades de Gust
ine possession de sa métrique neuve. La différence qui sépare le vers libre de Laforgue et celui de Gustave Kahn est bien ind
comme dit aussi M. Albert Mockel7, « innova une strophe ondoyante et libre , dont les vers, appuyés sur des syllabes toniques
que se libéra le vers français, entre 1885 et 1887. La forme du vers libre , indéterminée en elle-même, mais, par définition,
pression, ils inventèrent, chacun pour soi, sinon le principe du vers libre , du moins leur vers libre à eux.‌   J’ai plutôt i
chacun pour soi, sinon le principe du vers libre, du moins leur vers libre à eux.‌   J’ai plutôt indiqué, jusqu’ici, ce que
r vers libre à eux.‌   J’ai plutôt indiqué, jusqu’ici, ce que le vers libre n’est pas que ce qu’il est positivement. Mais tou
le vers, mais la strophe, à condition que, par strophe, on entende un libre groupement de vers, et non plus un agencement for
uvelle a détruit toute la draconienne réglementation qui entravait le libre emploi de la rime (obligation de la consonne d’ap
d’abord la liberté du vers, et c’est ici que les adversaires du vers libre posent leur objection la plus spécieuse. Par le f
tent donc une métrique très souple, qui précisément est celle du vers libre .‌ Et je raisonnerai de même au sujet de l’accent
e, hélas ! des vers passables ».‌ J’espère avoir démontré que le vers libre n’est pas seulement la négation du vers régulier,
ussi injuste d’assimiler à la prose pure et simple de véritables vers libres que de confondre avec un alexandrin un groupe de
tembre, jour de Sedan, il se sauve de Charleville. Il lui faut la vie libre , farouche, la course à la chance. Il vend, à peti
ue le chemin de fer est un mauvais moyen de transport pour les hommes libres dénués d’argent. Où s’en va-t-il ? N’importe où a
ait-il donc, en désorganisant la métrique parnassienne, créer le vers libre  ? Oui et non. Ces poèmes trahissent plutôt la rév
bstituer de plus expressifs accents.‌ Laforgue devait aboutir au vers libre . Cette forme, infiniment souple et docile aux int
eut-être sur l’indication première de celui-ci, se créa donc son vers libre , — très différent, d’ailleurs, de celui de Kahn,
ation qu’il fit subir à ses anciens poèmes fut de les récrire en vers libres . Voici, par exemple, quelques vers des Fleurs de
rès cette seule citation, de la manière dont Laforgue aboutit au vers libre . Même quand il écrivait en vers réguliers, il nég
rouve bien que les deux alexandrins n’étaient en somme que trois vers libres .‌ Le vers libre de Laforgue est charmant, subtil,
s deux alexandrins n’étaient en somme que trois vers libres.‌ Le vers libre de Laforgue est charmant, subtil, délicat, spirit
Et, tandis que d’autres poètes, Kahn par exemple, demandaient au vers libre des musiques nouvelles, Laforgue l’utilisait prin
énieuse réforme de la métrique française ; mais à la création du vers libre se rattache tout un ensemble d’idées, riches, féc
il a fait précéder le volume d’une très précise « étude sur le vers libre  », où les principes de la versification nouvelle
lexandrin ou être, au contraire, d’une extrême brièveté. Le poète est libre  ; il n’a pas d’autre règle à suivre que son goût
ression des poèmes suivants. Kahn raconte, dans son Essai sur le vers libre , que l’idée de cet arrangement lui fut suggérée p
on de ces deux formes poétiques distinctes, considérant que « le vers libre a le devoir de tout rendre suffisamment dans le c
tour à la poésie traditionnelle, considèrent le Symbolisme et le vers libre comme un accident passager, une crise dans notre
l’essentiel en est évident : ce que réclame Moréas, c’est une langue libre et variée, différente de celle qui, dans la pério
ppe de Commines, de Villon, de Rutebœuf et de tant d’autres écrivains libres et dardant le terme acut du langage, tels des tox
premiers temps du Symbolisme, — ne demande pas tout de suite le vers libre , mais seulement un vers plus libre. Il ne prétend
demande pas tout de suite le vers libre, mais seulement un vers plus libre . Il ne prétend pas instaurer une métrique toute n
uté, c’est que, pour la première fois dans l’œuvre de Moréas, le vers libre y apparaît. Le vers irrégulier, de longueur varia
met en garde ; et remarquons tout de suite qu’entre le véritable vers libre et celui de La Fontaine il y a cette différence e
La Fontaine il y a cette différence essentielle que le véritable vers libre , au contraire de celui de La Fontaine, n’est pas
donné, — chose surprenante ! — que, même dans son institution du vers libre , il prétend ici se réclamer de la tradition ancie
ci n’est nullement conforme aux traditions de notre poésie : les vers libres de Moréas, tout à fait libres en effet, ont en eu
x traditions de notre poésie : les vers libres de Moréas, tout à fait libres en effet, ont en eux-mêmes leur harmonie indépend
force‌ Ne montrèrent, de l’aurore à l’occident…‌ De semblables vers libres ne se peuvent réclamer ni de La Fontaine ni des a
ésure y est plus fixe, la scansion se simplifie. Il n’y a pas de vers libres dans Enone au clair visage. Les longs couplets d’
mon tour je change.‌ C’est Moréas lui-même qui le dit.‌ Plus de vers libres . Plus même de ces capricieuses combinaisons de mè
temps, nous y voyons sa métrique se transformer pour aboutir au vers libre . Les vers des Flamandes et des Moines sont parfai
à-bas », accentue, — dans sa première partie, — la transition au vers libre  : on n’y trouve, sans doute, que des mètres de si
outre, un vers n’y rime pas.‌ Les Flambeaux noirs sont écrits en vers libres , — aussi libres, du moins ; qu’en écrira jamais V
’y rime pas.‌ Les Flambeaux noirs sont écrits en vers libres, — aussi libres , du moins ; qu’en écrira jamais Verhaeren. Le ver
es, — aussi libres, du moins ; qu’en écrira jamais Verhaeren. Le vers libre de Verhaeren lui est très spécial. Il se caractér
th.‌ Bondit vers la tempête,‌ Bête d’éclair, parmi la mer.‌ Les vers libres de Verhaeren, ainsi construits, se scandent plus
désespéré, moins hanté de sinistres appréhensions, plus dégagé, plus libre , plus apte à varier l’objet de sa rêverie. Le bea
nieuse, d’ailleurs, et bien rythmée, — s’y unit agréablement aux vers libres , grâce à d’habiles transitions de cadence plus ou
se à la confiance, mais à chaque étape elle apparaît plus large, plus libre dans son envergure, plus prête toujours à d’autre
les Épisodes. Mais la forme s’enrichit de mètres nouveaux et le vers libre fait ici son apparition. Non que de Régnier renon
ne d’elles lui semble être une raison d’exclure les autres.‌ Les vers libres des Poèmes anciens et romanesques sont remarquabl
ires. Dans l’arrangement de ces fictions, il se sentait d’autant plus libre qu’il ne prétendait pas représenter par elles l’i
s, dans ce recueil même, les poèmes symboliques et les poèmes en vers libres ne manquent pas. Toute une partie du volume, A tr
e au vieil alexandrin, encore monotone chez les Romantiques ; la rime libre enfin du joug parnassien désormais sans raison d’
issant sa révolution incomplète, n’ait pas rendu le vers « absolument libre  », et il s’autorise de ce témoignage pour légitim
orique, Vielé-Griffin est tout près de donner la formule même du vers libre . Mais il n’aperçoit pas encore tout ce qu’il doit
n’avait point encore trouvé sa formule propre, qui est celle du vers libre .‌   Le recueil intitulé Joies, qui parut en 18899
t en 188998, s’ouvre sur cette déclaration très nette : « Le vers est libre . » Et l’auteur commente cette maxime en disant qu
oute pensée poétique, que désormais comme toujours, mais consciemment libre cette fois, le Poète obéira au rythme personnel a
lusieurs fois, exposé ses théories prosodiques. Sa conception du vers libre est intéressante. Elle repose sur deux principes
faveur d’une plus grande variété de l’alexandrin, d’une harmonie plus libre , plus diverse, étaient parfaitement justifiées. A
faitement justifiées. Aussi Vielé-Griffin rechercha-t-il dans le vers libre la conciliation de ces deux exigences, la romanti
et la classique, contradictoires en apparence seulement, car le vers libre , n’ayant pas de longueur déterminée d’avance, a t
rument poétique dont usera désormais Griffin. Son vers est absolument libre et il l’adapte, avec beaucoup d’art, à la pensée
à laquelle il prenait une si grande part, Vielé-Griffin a dit du vers libre qu’il était plutôt « une conquête morale qu’une s
ncienne métrique ne suffisait plus ! Elle fut abolie, le vers déclaré libre , et chaque poète put donc l’adapter à son tempéra
t à lui, la rénovation intellectuelle d’où dériva la poétique du vers libre  : « Ce qui caractérise le Symbolisme, dit-il, c’e
elui même de l’âme et provient de sa plus intime impulsion. Le rythme libre et varié du vers, qui tantôt s’accentue, se préci
e ma parure ?‌ Ancaeus‌ Ô chère‌ Enfant, pour exalter, etc… Le vers libre est, par excellence, la forme poétique qui convie
près, ce n’est plus du théâtre !…‌ Swanhilde115 est écrite en vers libres . Œuvre charmante, d’une couleur très caractérisée
s de sang… tu en mourras. Quant au parti que l’on doit tirer du vers libre dans le dialogue dramatique, Swanhilde en témoign
e songe pas à moi,‌ Que pour te dire (si l’on me nomme) : Il m’a fait libre de ma voie… Il n’a pas exigé que je fusse lui‌ Va
eloppait d’un parfum de vigne et de foin ? Il s’en va pour se prouver libre … Et c’est d’un rêve surtout qu’il s’éloigne, du r
is en conformité avec les règles courantes. Quelques-uns sont en vers libres . En vers tout à fait libres, si l’on entend par l
gles courantes. Quelques-uns sont en vers libres. En vers tout à fait libres , si l’on entend par là que le nombre des syllabes
ouve, souvent, aucune cadence définissable. Ce qui distingue ces vers libres de ceux, par exemple, de Kahn, de Vielé-Griffin o
à Jules Huret qu’il avait écrit d’abord la Princesse Maleine en vers libres , — c’est-à-dire en mettant à la ligne chacune des
les moyens d’expression, à élargir le clavier du langage. Si les vers libres de Maeterlinck ne sont pas des vers, au sens où l
ers parnassien, mais sans aboutir encore à la complète audace du vers libre . Il est vrai que, cette année même, Gustave Kahn
plus juste et le plus simple, — et, conséquemment, il aboutit au vers libre . Ses strophes minutieuses et subtiles de jadis ne
raient plus à sa nouvelle et large et généreuse inspiration.‌ Le vers libre des Quatre Saisons a, dans son allure, quelque ch
nne, prête à l’accueil, qui t’invite au bonheur partagé de l’humanité libre sur la terre féconde.‌ … Il faut que tu sois sag
Francis Jammes est, en effet, très singulière. Il n’écrit pas en vers libres , à proprement parler : il ne cherche pas cette ha
C’est, comme Jammes le définit, « une sorte de roman dialogué en vers libres  », — un roman réaliste, poussé au noir, où s’accu
oi… Qu’il écrive en prose ou en vers… c’est à merveille. Le poète est libre . » Et, dans un bref avertissement, en tête de Mon
écoles à leur chef. Penser « en troupe » est indigne du poète. Reste libre , c’est là ta première noblesse… Sois toi. » La pl
tégoriques auxquelles sont astreints ceux-ci, tandis que celle-là est libre . De telles règles, il fallait les accepter ou les
a versification. En d’autres termes, Paul Fort devait aboutir au vers libre , — non au vers libéré de quelques formalités, mai
les entrecroise souvent de telle manière qu’il paraît écrire en vers libres . Il vaudrait mieux dire qu’il use librement du ve
imple élision des muettes. Là est son erreur. La substitution du vers libre au vers régulier pouvait seule lui permettre de r
qu’il souhaitait de la prose et de la poésie ; car le rythme du vers libre , n’étant pas fondé sur le nombre des syllabes d’u
mple, comme la plus séante à son œuvre. Ses vers, sorte d’alexandrins libres , ont une lenteur uniforme et noble ; il les fait
ations, de Rimbaud, édition de la Vogue, 1886.‌ 6. Etude sur Le vers libre , en préface aux Premiers poèmes. Paris, 1897.‌ 7
février 1888, dans un article sur Verlaine.‌ 46. Essai sur le vers libre . p. 8‌ 47. Enquête de Jules Huret.‌ 48. Revue
es et littéraires, 1891, tome l, p. 216.‌ 102. Causerie sur le vers libre et la tradition. L’Ermitage, août 1899, p. 88.‌
et que, si elle à sa raison d’être dans les endroits où le vers, très libre , arrive à n’être plus que de la prose rythmée, el
les, 1897.)‌ 159. Des poètes simples, Francis Jammes. Edition de la Libre Esthétique, Bruxelles, 1900.‌
26 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Rayons et les Ombres » (1840) »
e. La liberté serait dans ses idées comme dans ses actions. Il serait libre dans sa bienveillance pour ceux qui travaillent,
ur ceux qui servent, dans sa pitié pour ceux qui souffrent. Il serait libre de barrer le chemin à tous les mensonges, de quel
les mensonges, de quelque part ou de quelque parti qu’ils vinssent ; libre de s’atteler aux principes embourbés dans les int
sent ; libre de s’atteler aux principes embourbés dans les intérêts ; libre de se pencher sur toutes les misères ; libre de s
rbés dans les intérêts ; libre de se pencher sur toutes les misères ; libre de s’agenouiller devant tous les dévouements. Auc
27 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Un symbole »
ontané des meilleurs vers l’indépendance et la conscience. Papisme ou libre pensée, telle est l’alternative encore une fois p
peu d’orateurs pour défendre la cause, en ce jour chancelante, de la libre pensée, de la dignité humaine, avant tout, de l’i
agit d’établir à Paris, dans ce grand foyer de la Révolution et de la libre pensée, sur le point culminant de la capitale, su
qui est éclatant comme le soleil, à savoir : que depuis deux ans, la libre pensée a fait d’immenses progrès, et que les mass
des révoltes de la nation contre le joug catholique, et des crimes de libre pensée dont la France s’était rendue coupable ; c
ses. C’est bien plus la délivrance des cerveaux envahis par la pensée libre que la délivrance du territoire envahi par l’étra
du territoire envahi par l’étranger, puisque la cause spirituelle, la libre pensée, a produit l’effet matériel, l’invasion, s
c’est définitivement qu’il faut choisir entre le papisme et la pensée libre . III Du sommet de la colline de Montmartre,
notre destin qui chancelle et que nous puissions contempler d’un cœur libre et d’un regard joyeux. 63. Le fait d’une si fo
28 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
i l’on ne peut plus agir directement sur la volonté, qui n’est jamais libre , on peut développer et perfectionner l’intelligen
ndividu dont elle sent l’unité, l’identité, l’autonomie, la causalité libre . Que l’on recoure à certaines hypothèses pour exp
Où trouver une raison plus droite que chez Socrate, une volonté plus libre , enfin, ce qui est le signe par excellence de la
oid dans l’exécution, c’est-à-dire tous les signes d’une personnalité libre et responsable ? Que conclure de tout ceci ? Que
devant un fait de conscience, tel que le sentiment de notre causalité libre . Contre les secondes, la psychologie proprement d
ur attester, de sa voix incessante et irrésistible, que l’homme a été libre , responsable, méritant ou déméritant, dans tous l
n, est-ce une raison pour en conclure que l’homme n’est point un être libre  ! N’y a-t-il pas entre les lois de l’ordre physiq
anifesté. C’est un fait d’expérience intime que les volontés les plus libres sont les volontés les plus intelligentes et les p
ue l’état de sagesse est le plus haut degré où puisse atteindre notre libre volonté. Si l’homme est d’autant moins libre qu’i
ù puisse atteindre notre libre volonté. Si l’homme est d’autant moins libre qu’il a plus de passions, il est d’autant plus li
t d’autant moins libre qu’il a plus de passions, il est d’autant plus libre qu’il a plus d’idées. L’état de sagesse constitue
s d’une pure délibération intellectuelle ? Nous nous sentons toujours libres dans le premier état, puisqu’alors même nous cons
s et honteux d’avoir cédé à la passion ; mais nous nous sentons moins libres . Voilà ce que nous apprend ce sens intime dont no
anique ? En quoi donc le sentiment d’une activité volontaire vraiment libre , d’une cause agissant de soi et par soi sous l’in
s de la nature organique, que tout y est force, non pas volontaire et libre , mais spontanée, c’est-à-dire tendant d’elle-même
ortent à lui, que l’animal est cause spontanée, que l’homme est cause libre . On peut donc conclure à la liberté, à la personn
29 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
umain, ne pouvant grandir qu’en dévorant tour à tour tous les peuples libres pour aliments de sa faim insatiable de domination
? Êtes-vous prêts à vous reconnaître esclaves, vous, prétendus hommes libres , qui n’avez jamais, depuis quelque temps, sur vos
t du Piémont ! Tout ce que vous pouvez faire de Venise, c’est une île libre , c’est une belle ruine hanséatique, retrouvant la
mands : la tyrannie vient du Nord, où les hommes sont plus braves que libres et éclairés. Mais encore les grandes républiques,
ent y est représentatif par le sénat des cardinaux. Une fois l’Italie libre , une constitution fédérale de tous les États dive
se, n’a le droit de s’ingérer, les armes à la main, dans les volontés libres du peuple romain, soit pour imposer le gouverneme
de faire des révolutions chez lui et d’y changer, selon ses volontés libres , la forme de son gouvernement intérieur : c’est c
e piémontaise ne peut donc être la condition et la forme d’une Italie libre , indépendante et inviolable aux réactions militai
est sa forme, là seulement sera son durable avenir. Une confédération libre de tous les États italiens annexés librement à l’
e italien, elle n’aura pour gouvernement général qu’une diète d’États libres , où le droit de chacun, confondu dans le droit de
ique, qui vous compromet, contre la forme d’une confédération d’États libres , qui vous sauve ! Absorbés, vous tomberez avec la
yait de loin et voyait juste. Si l’Italie l’avait écouté, elle serait libre  ; si elle ne l’est pas, que la responsabilité de
bles de l’accomplir ! Affranchissez-vous, ne vous aliénez pas ; soyez libres , mais soyez vous-mêmes ! Votre nom est trop beau,
30 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
n est faux, n’est-ce pas justement parce qu’il n’est pas une création libre et arbitraire de notre esprit, une convention dég
. Que voulez-vous dire après tout quand vous parlez de cette création libre du fait scientifique et quand vous prenez pour ex
ces conditions, méritent le droit de cité dans la science ? C’est la libre activité du savant. Et ce n’est pas tout. J’ai di
a combinaison de ces trois lectures. Dans ce jugement on retrouve la libre activité de mon esprit. Mais j’ai ainsi épuisé ma
ls sont conformes à une prédiction ce n’est pas par un effet de notre libre activité. Il n’y a pas de frontière précise entre
Si des faits nous passons aux lois, il est clair que la part de la libre activité du savant deviendra beaucoup plus grande
que la condition ne sera pas remplie, je dirai que la chute n’est pas libre , de sorte que la loi ne pourra jamais être en déf
autre part que, dans telles circonstances, la chute sera probablement libre ou à peu près libre. Cela alors est une loi qui p
telles circonstances, la chute sera probablement libre ou à peu près libre . Cela alors est une loi qui peut être vraie ou fa
sera l’attitude nominaliste. Le choix entre les deux attitudes reste libre , et se fait par des considérations de commodité,
31 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Préface »
 Sainte-Beuve, qui pourront se rattacher désormais à l’Histoire de la Libre Pensée au XIXe siècle2. Mais revenons au tome XII
moins dans sa résolution d’écrire désormais dans un journal modéré et libre de tout joug, où des amitiés éprouvées lui tendai
avoir, que M. Sainte-Beuve avait dit à ses amis que s’il était jamais libre , il accepterait la collaboration du Temps, qui lu
a presse la dislocation du Moniteur gouvernemental, qui allait rendre libres les écrivains liés antérieurement par un traité,
pour dégager ma délicatesse. Je ne me considère réellement pas comme libre . J’ai dit tout cela à M. Norbert-Billiart dans l’
 ; j’ai cru que le Moniteur universel, non officiel, allait être plus libre et plus vif ; — qu’en reprenant son titre de Gaze
estimé. Si M. le ministre d’État prétend le contraire, il en est bien libre  ; mais en cela il se trompe et il pense au rebour
arfois après une forte journée de travail : « Je ne me serais pas cru libre dans un journal qui porte un emblème en tête (il
32 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la liberté de l’enseignement »
e, et il est tenu par conscience à remettre la vérité, la science, la libre recherche et ses droits sous les yeux de quiconqu
te ère historique, où tout s’est retrempé et d’où nous datons, que le libre examen, l’exercice de la pensée, cet exercice non
n’est pas la non-croyance absolue, est un état d’examen plus ou moins libre , plus ou moins raisonné et approfondi, avec tous
ue ce soit, on s’est accoutumé à classer et à désigner sous le nom de libres penseurs (Rumeurs. — Exclamations.) M. le marquis
i dans le Sénat des francs-maçons comme on y parle habituellement des libres penseurs, on trouverait assurément quelqu’un de h
rits qui prétendent ne relever que du droit d’examen et qu’on appelle libres penseurs. En effet, quelque opinion qu’on ait per
e de providence, prescience, volonté et destin : destin fixé, volonté libre , prescience absolue, et ils ne trouvent point d’i
iqua son droit d’être écoulé au nom de la liberté de conscience et du libre examen. La fermeté et la persuasion agirent et ob
l’ancien régime. Oh ! qu’il vienne, qu’il s’élève de quelque part ce libre esprit et peintre à la fois, ce génie dramatique
re noble pays. M. Dumas. La sincérité n’appartient pas seulement aux libres penseurs. (Très-bien ! très-bien !) Les spiritual
la facilité ou la connivence des gens bien appris, laissent le champ libre plus que jamais en aucun temps à l’activité et au
l’esprit d’autres provinces voisines. Bruxelles, avec son Université libre , fait vis-à-vis à Louvain : Liège y fait contre-p
ieur et les facultés, laisseriez-vous (par compensation) se former de libres facultés laïques ? laisseriez-vous, à certains jo
croyants d’un côté et, de l’autre, rien que les esprits convaincus et libres , les uns et les autres luttant ouvertement et les
33 (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381
d’une religion antérieure, antique, qu’ils ont acceptée ; mais quand, libres de tout lien dogmatique et affranchis de toute pe
ophes à l’égard des dogmes religieux ; de là libertin dans le sens de libre penseur. Ce qui a frappé ensuite, c’est l’attitud
ibertins. Le nom leur en restera. » Et cela veut dire, non pas que la libre pensée mène à l’immoralité ; mais que l’affectati
é ; mais que l’affectation de l’immoralité mène à l’affectation de la libre pensée et se couvre de la libre pensée comme d’un
immoralité mène à l’affectation de la libre pensée et se couvre de la libre pensée comme d’un beau manteau philosophique. Mol
ous figurez très chrétien ? Est-ce que vous le vous figurez autre que libre penseur ou tout au moins très détaché, à la maniè
grands seigneurs et des princes de l’Église. Et elle les réunit, par libre choix, à titre d’égaux, dans une sorte de conseil
ce, c’est un phénomène d’immobilité tout à fait extraordinaire. Qu’un libre penseur puisse rester dans la cité, et que la cit
t que la cité puisse subsister si elle conserve dans son sein un seul libre penseur, c’est ce que Rousseau n’admet pas et ne
abord ; mais ce n’est, en somme, que l’exclusion des catholiques, des libres penseurs et des hommes de mauvaises mœurs. C’est
peut-être pas nécessaire d’exiler et de tuer ; que le catholique, le libre penseur et l’homme de mauvaises mœurs, étant des
on, dans le gouvernement ni dans la législation, des catholiques, des libres penseurs et des pécheurs, pourrait, ce nous sembl
, être une société assez bonne. L’essentiel est que les pécheurs, les libres penseurs et surtout les catholiques soient des pa
nement, dans un pays partagé entre protestants, juifs, catholiques et libres penseurs, ne peut avoir une religion d’État ; ni
e l’influence. Combattez l’idée par l’idée. Faites une association de libres penseurs et d’athées qui recrute autant de partis
telle, moins les persécutions et vexations, et devenir une des forces libres de la nation. Elle devenait une administration, u
e du gouvernement et n’étant pas une puissance, était une association libre , pleine de feu et de zèle, enivrée d’esprit de pr
ortée vers l’Église « régulière », vers les moines, vers cette Église libre , autonome, sans attache et sans soumission au pou
t de l’essence d’une Église, là où il y a un esprit religieux, d’être libre et de se sentir gênée dans les cadres et dans l’e
sseurs seraient nommés par le gouvernement, d’autre part des écoles «  libres  », dirigées soit par des particuliers, soit par d
taire aurait pu faire fermer, conformément à cet article, toute école libre où l’on n’aurait pas enseigné le culte du gouvern
e où l’on n’aurait pas enseigné le culte du gouvernement, toute école libre fréquentée par les enfants des familles de l’oppo
religieux qui aurait fait un stage de trois ans dans un établissement libre . C’était dispenser les religieux, non seulement d
les instituteurs de l’État. Et, encore une fois, le citoyen prétendu libre d’un État prétendu libre a le droit de prendre po
at. Et, encore une fois, le citoyen prétendu libre d’un État prétendu libre a le droit de prendre pour l’aider à élever son f
ribuables à coopérer de leurs deniers, c’est permettre à l’entreprise libre de vivre, mais lui faire la vie extrêmement dure,
s moyens pour l’État enseignant de faire concurrence à l’enseignement libre sont illimités. A un universitaire qui était part
re, professionnel, supérieur, tout pour rien. Tous les établissements libres seront ruinés. — Non, ils ne le seraient pas co
r nous entretenir, une fois comme parents à la caisse des professeurs libres , que de venir à nous. Il n’y a que le monopole qu
urrence redoutable et pouvant devenir quasi mortelle à l’enseignement libre  ; ceux qui n’admettaient qu’un enseignement libre
le à l’enseignement libre ; ceux qui n’admettaient qu’un enseignement libre très surveillé par l’État et luttant contre l’ens
s’ils leur imposaient une amende, les parents usant de l’enseignement libre  ; ceux, donc, qui accordaient une liberté très li
és de pensée et de croyance. Un sentiment peut être fort quand il est libre , mais il est violent quand il est contrarié et op
s cultes… En second lieu, je voudrais qu’on laissât les congrégations libres de se former moyennant une simple déclaration ; m
c. C’était ce projet, extrêmement défiant à l’égard de l’enseignement libre , qui révoltait la gauche, parce qu’au moins en pr
paragraphe exigeant que tout Français voulant ouvrir un établissement libre d’instruction doit produire la déclaration qu’il
tipulé par cette loi même que le gouvernement peut fermer toute école libre , même contre l’avis du conseil supérieur, si l’en
ermettait au gouvernement de fermer les établissements d’enseignement libre , même contre l’avis du conseil supérieur, en cas
savoir la haine théologique, invidia theologica, et que « beaucoup de libres penseurs n’ont pas d’autre conception de la libre
que « beaucoup de libres penseurs n’ont pas d’autre conception de la libre pensée que de prendre l’envers du cléricalisme qu
inspirée du mot heureux de M. Ribot : « Surveiller les biens, laisser libres les personnes. » D’autres restrictions qui ne me
n peut répondre : « Pendant un certain temps, le prêtre devenu prêtre libre conservera, même malgré lui, aux yeux des populat
à quelques-uns : incontestable, car sous un gouvernement universel et libre , un culte ne peut être exclusif et privilégié ; h
ulte, de la prédication et de l’administration des sacrements, Église libre , relativement, assez largement, non payée par l’É
tant, la liberté pour le prêtre séculier, qui désormais est un prêtre libre , de dire, dans la chaire libre où il parlera déso
séculier, qui désormais est un prêtre libre, de dire, dans la chaire libre où il parlera désormais, tout ce qu’il voudra, sa
contre les lois, car il est permis de discuter les lois entre hommes libres dans le dessein de faire amender celles qu’on tro
re. C’est enfin la dispersion, destruction et suppression de l’Église libre elle-même, quand on s’apercevra, ce dont on ne po
e la foi ; le professeur est l’homme de la raison, par conséquent, du libre examen. S’engager à être professeur c’est s’engag
gner quand on a la foi ; on n’a le droit d’enseigner que quand on est libre penseur ; les libres penseurs seuls peuvent ensei
oi ; on n’a le droit d’enseigner que quand on est libre penseur ; les libres penseurs seuls peuvent enseigner et en ont le dro
e M. Buisson ; mais, naturellement, elle ne peut exister que pour les libres penseurs. Donc on la refusera à tout prêtre cath
plus ou moins près de Calvin, est plus homme de foi ou plus homme de libre examen, mais est toujours en partie foi, et en pa
homme de libre examen, mais est toujours en partie foi, et en partie libre examen, il faudra lui demander si décidément il a
, ou s’il ne l’a plus du tout et s’il est sans réserve et sans retour libre penseur comme M. Berthelot. S’il a encore un peu
leur conscience, et dès qu’elle s’aperçoit qu’elle est en son fond la libre pensée pure et simple opposée à toute espèce de f
le opposée à toute espèce de foi et à toute espèce de croyance, et la libre pensée qui refuse toute liberté de pensée à tout
 ; nous voulons la liberté dans l’enseignement ; le seul enseignement libre , c’est l’enseignement monopolisé par l’État, mais
jeunesse, les cléricalisera avec plus d’autorité que des professeurs libres , parce qu’ils auront comme l’estampille et l’apos
hérésies commencent. La liberté que vous laisserez sera celle d’être libre penseur comme on voudra et révolutionnaire comme
également sur la question de l’existence même de l’Église catholique libre , sur la question de l’existence de l’Église catho
acteur s’arrêtait à ceci : « Pour ce qui est de la propagande, Église libre dans l’État neutre ; mais pour ce qui est de l’as
re dans l’État neutre ; mais pour ce qui est de l’association, Église libre dans l’État souverain. » C’est-à-dire que l’Églis
ciation étant désormais son seul mode possible d’existence, elle sera libre dans l’État ayant tout droit de la supprimer. Et
nt pour soutien que les fidèles, l’Église officielle devenue l’Église libre trouvera dans les fidèles le même appui et le mêm
es plus laïques, pourvu qu’ils aient des sentiments religieux, et les libres penseurs, oui, les libres penseurs les plus libre
’ils aient des sentiments religieux, et les libres penseurs, oui, les libres penseurs les plus libres, pourvu qu’ils émettent
religieux, et les libres penseurs, oui, les libres penseurs les plus libres , pourvu qu’ils émettent la prétention de faire él
a prétention de faire élever leurs enfants comme ils voudront, et les libres penseurs sans enfants, les plus libres — croyez q
nts comme ils voudront, et les libres penseurs sans enfants, les plus libres — croyez que j’en sais quelque chose — pourvu qu’
us libres — croyez que j’en sais quelque chose — pourvu qu’ils soient libres penseurs de telle manière — manière assurément tr
ui datent de 1793, que ceux qui ne croient qu’à la démocratie et à la libre pensée, que ceux qui ont rejeté toute superstitio
l’unité allemande existe, c’est que catholiques allemands sont aussi libres d’être catholiques que les protestants sont libre
lemands sont aussi libres d’être catholiques que les protestants sont libres d’être protestants et protestants allemands aussi
estants sont libres d’être protestants et protestants allemands aussi libres d’être protestants que les catholiques sont libre
ts allemands aussi libres d’être protestants que les catholiques sont libres d’être catholiques et que, par conséquent, les un
34 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pichat, Laurent = Laurent-Pichat, Léon (1823-1886) »
Voyageurs, poésies, en collaboration avec Léon Chevreau (1844). — Les Libres Paroles (1847). — Les Chroniques rimées (1850). —
Sainte-Beuve M. Laurent Pichat s’est fait remarquer par ses Libres Paroles (1847), où il a trouvé, pour l’expression
il l’est dans la poésie mâle et sobre, élégante et lamartinienne des Libres Paroles, des Chroniques rimées, d’Avant le jour.
35 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « V. Saint-René Taillandier »
n qu’on voudrait plus varié : « Soyons religieux, mais surtout soyons libres , libres même de n’être pas religieux du tout, si
voudrait plus varié : « Soyons religieux, mais surtout soyons libres, libres même de n’être pas religieux du tout, si cela nou
propre qui appartienne donc à M. Taillandier, c’est son christianisme libre , lequel ne lui a pas coûté grand’peine, puisqu’il
x yeux de colombe de M. Taillandier, ce tendre Fénelon de la religion libre de l’infini, M. Renan, — qui a le sentiment de l’
pas une injure, comme vous pourriez le croire, sous la plume du dévot libre au christianisme de l’infini ! Ces inconséquences
36 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
ici le cri lyrique qui s’échappe du plus profond de son être : « Âme libre , épurée, lointaine, ô mon âme future ! Âme heureu
vers trop rigide pour écrire en vers et qui, écrivant en prose, donne libre cours à son imagination très riche et à sa fantai
lurent point. Ils rendirent cependant service en réhabilitant le vers libre et en achevant de rompre une tradition trop rigid
la légitimité d’un crible quelconque interposé entre les œuvres et le libre choix du public ! Mais valait-il mieux ne rien te
s dans un même mouvement rythmique (mais est-ce là le prétendu « vers libre  ? ») me semble, parmi beaucoup d’autres, une form
osse femme gélatineuse sera horrible sans corset. D’ailleurs, le vers libre de La Fontaine, par exemple, est aussi classique
précisément cette concordance spontanée des rythmes dans un dynamisme libre et perpétuel. Dans ce vaste mouvement des énergie
ait d’étroit dans les partis pris du Parnasse, vint proclamer le vers libre , il crut faire une découverte. En réalité, pour n
 : le vers classique régulier qui obéit à ses lois propres ; les vers libres , qui, eux aussi, obéissent à des lois spéciales ;
possible de la poésie française, et ils ont prétendu inventer le vers libre . Leur seul tort, à mon sens, fut de n’avoir pas i
evaient insister. Ils n’ont pas discerné assez clairement que le vers libre n’existe pas en réalité en lui-même, en tant que
e le vers libre n’existe pas en réalité en lui-même, en tant que vers libre , mais que les vers ne peuvent être des vers libre
e, en tant que vers libre, mais que les vers ne peuvent être des vers libres que par rapport à un ensemble. Tandis qu’en effet
peut pas raisonnablement concevoir qu’on étudie en lui-même, un vers libre . De là provient la méprise fondamentale de ceux q
ires du symbolisme avaient beau jeu d’attaquer une conception du vers libre , manifestement absurde, si elle prétendait affran
fort bien d’où vinrent les méprises. Si on lit une belle page en vers libres de Verhaeren par exemple, qui est un vrai poète,
ait le nœud de la question, me demandait de définir le vers. Les vers libres , qu’une critique superficielle prétendrait reconn
la décadence. Si j’ajoute que les poètes ont, d’autre part, le champ libre pour inventer des strophes nouvelles, je croirai
’essence de la poésie est bien un rythme de l’âme, le poète doit être libre de choisir au gré de son inspiration, parmi les r
his, garderont leur spontanéité et leur naturel en s’énonçant en vers libres . Le verbe eurythmique, qui est la traduction dire
37 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIII. »
du prince Eugène et subsiste de ses libéralités. Il passe ici pour un libre penseur, et ce qui est pis, à mon sens, pour un h
ent du prince Eugène, le commensal de l’aventureux comte de Bonneval, libre penseur à Vienne et dévot correspondant de Rollin
prose, et dans cette partie de ses poésies que le sujet, le temps, la libre humeur du peintre, pouvaient rendre quelque peu p
avante et forcenée, n’étant d’ailleurs qu’un artiste en paroles, sans libre invention, comme sans principe moral, et d’autant
charmes les regards, toute chose, enfin, qui êtes et qui voulez être libres , rendez-moi témoignage, où que vous soyez, et dit
s mers, elle frappa de son pied vigoureux et dit qu’elle voulait être libre , rendez-moi témoignage combien j’eus d’espoir et
te par l’exemple de son bonheur, la France forcera les nations d’être libres , jusqu’à ce que l’amour et la joie paraissent à l
ire de la liberté en y recélant les dépouilles arrachées à des hommes libres , et ces hommes, de les tenter, puis de les trahir
38 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562
l style doit convenir à des écrivains philosophes, et chez une nation libre . Les images, les sentiments et les idées représen
ur ainsi dire, des travaux puérils. On veut qu’un homme, dans un état libre , alors qu’il se fait remarquer par un livre, indi
rouve. Le talent d’écrire peut devenir l’une des puissances d’un état libre . Lorsque les premiers magistrats d’un pays possèd
ainsi, est un des premiers moyens de l’autorité dans un gouvernement libre . Ce style provient d’une telle suite de sentiment
plus profonde émotion. Que de vertus, en effet, l’amour d’une nation libre pour son premier magistrat ne suppose-t-il pas !
homme n’a, jusqu’à présent, encore égalé M. Necker. Les gouvernements libres sont appelés sans cesse, par la forme même de leu
39 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le voltairianisme contemporain »
leurir, importe bien plus que Voltaire ! Sans le voltairianisme et la libre pensée, peut-être même les plus badauds parmi les
jurer par ce grand homme ! Et d’ailleurs soyons juste ! il a créé la libre pensée, et voilà encore un troupeau. Ce joujou br
u. Ce joujou bruyant et dont on ne fait rien qu’un indécent usage, la libre pensée, qu’on nous donne pour une philosophie et
e plus souvent qu’une lassitude anticipée d’une réflexion éteinte, la libre pensée, cette ennemie de la pensée vraie, qu’elle
40 (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire
voit pas le bien qu’il peut y avoir pour l’humanité à ce qu’un peuple libre et fier, quoique trop libre et trop fier, soit co
y avoir pour l’humanité à ce qu’un peuple libre et fier, quoique trop libre et trop fier, soit conquis par trois autocrates s
at soit fort. — D’autres croient au contraire que plus l’individu est libre , plus il est fort, plus il se déploie dans toute
ui est composé des citoyens les plus forts parce qu’ils sont les plus libres . Quoi qu’il en soit, les premiers s’appellent cor
étant la crainte, et la différence entre l’Etat despotique et l’Etat libre étant, par suite, que dans l’un on craint toujour
est nullement assurée par ce fait que le peuple, en son ensemble, est libre . Dans un peuple sans roi, sans aristocratie, sans
il peut ne pas exister un atome de liberté. Dans ce cas le peuple est libre , mais l’homme ne l’est pas. C’est un peuple libre
e cas le peuple est libre, mais l’homme ne l’est pas. C’est un peuple libre composé d’esclaves. C’est ce que Montesquieu expr
tesquieu exprime ainsi : « Il pourra arriver que la Constitution sera libre et que le citoyen ne le sera pas. » C’est-à-dire
a oublié d’y inscrire les droits de l’homme ; et la Constitution sera libre , mais non libérale, et le peuple sera libre, mais
; et la Constitution sera libre, mais non libérale, et le peuple sera libre , mais le citoyen asservi. Il pourra arriver aussi
en asservi. Il pourra arriver aussi que « la Constitution ne soit pas libre et que le citoyen le soit  » ; c’est-à-dire que l
et que le citoyen le soit  » ; c’est-à-dire que le citoyen soit assez libre dans un Etat monarchique : « Les mœurs, les maniè
ines lois civiles la favoriser.  » Mais dans ce cas « le citoyen sera libre de fait et non pas de droit. » Ce qu’il faut dans
roit. » Ce qu’il faut dans un Etat bien réglé, c’est une Constitution libre qui assure la liberté du citoyen. (Esprit des Loi
rine, que Montesquieu avait réfutée d’avance, que quand le peuple est libre il est impossible que le citoyen ne le soit pas,
ans la République, dit le marquis d’Argenson, chacun est parfaitement libre en ce qui ne nuit pas aux autres.  » Voilà la bor
n, s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant : tel est le problème fondamental d
iénation totale ; il fait remarquer que c’est la seule manière d’être libre  ; car si l’on est opprimé, on ne l’est que par un
rimé, on est aussi oppresseur et l’on est opprimé comme opprimé, mais libre comme oppresseur ; « Afin donc que ce pacte socia
s, ce qui ne signifie rien autre chose, sinon qu’on le forcera à être libre .  » Rousseau n’a pas laissé, comme nous l’avons d
. Il suffit de dire que Rousseau y revient à son idée fixe du citoyen libre parce que l’Etat est libre, et n’ayant pas besoin
sseau y revient à son idée fixe du citoyen libre parce que l’Etat est libre , et n’ayant pas besoin d’une autre liberté que de
’Etat. Il n’y avait guère, sous l’ancien Régime, qu’une chose qui fût libre , c’était l’enseignement ; le nouveau Régime a jug
le gouvernement naturel, quelque goût (pie les hommes aient pour être libres , parce qu’il est très facile à établir. Il « saut
diverses, mais non pas très différentes, du despotisme ; il n’y a de libre , comme l’a dit Bossuet parlant des Romains, « qu’
loi et où la loi est plus puissante que tout le monde. » Il n’y a de libre qu’un peuple où il n’y a pas de souveraineté, où
les. Ceci est la pierre angulaire même de la constitution d’un peuple libre . De plus il faut, entre le pouvoir centrai, quel
rté. D’abord ils donnent l’exemple de la liberté. Un peuple peut être libre , politiquement, peut n’être gouverné que par lui-
s législateurs qui font des lois parfaitement despotiques ; et il est libre comme peuple, parfaitement ; seulement c’est un p
t il est libre comme peuple, parfaitement ; seulement c’est un peuple libre , composé d’esclaves. Or les corps intermédiaires
oits de l’homme. Les destinées des corps intermédiaires et des hommes libres , et qui aiment à l’être, sont donc semblables et
ment à l’être, sont donc semblables et sont donc connexes ; et hommes libres et corps intermédiaires sont solidaires. Cela est
ement despotique. Il n’y a donc qu’en France que la Constitution soit libre , ou qu’elle pourrait l’être, moyennant une modifi
la loi ; pour que la Constitution française fût non seulement la plus libre des Constitutions, mais le modèle des Constitutio
ent la plus libre des Constitutions, mais le modèle des Constitutions libres . C’est, en effet, les yeux fixés sur l’Angleterre
ale, et il n’a guère vu que cela. La liberté c’est pour lui un peuple libre , et il est convaincu que dans un peuple libre le
’est pour lui un peuple libre, et il est convaincu que dans un peuple libre le citoyen ne peut pas n’être pas libre absolumen
convaincu que dans un peuple libre le citoyen ne peut pas n’être pas libre absolument. « Dans une république le souverain n
corps ; ce qui ne signifie autre chose, sinon qu’on le forcera à être libre .  » Rien n’est donc plus faux que le système de M
utants et, absolument, c’est une Eglise. Etat dans l’Etat, un collège libre , car c’est une Eglise tout de même. Et donc il ne
nstitution qui l’aura établie. Cela revient à dire qu’un peuple n’est libre que quand il veut l’être, et quand il comprend co
pression il la masque. Ainsi, par exemple, le peuple anglais se croit libre . Il l’est quand il vote. Le lendemain et les jour
opprimé. Semel jussit, semper paruit. «  Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l’est que durant l’éle
t le peuple anglais devrait siéger en parlement et qu’il cesse d’être libre quand son droit consiste à se faire représenter a
: Pourvu que, dans le cours d’un règne florissant, Rome soit toujours libre et César tout-puissant. Un peuple libre sous un s
lorissant, Rome soit toujours libre et César tout-puissant. Un peuple libre sous un souverain dont le pouvoir n’a pas de limi
 ; que par conséquent il faut la connaître et donc laisser absolument libre la pensée, la parole, la plume et l’enseignement 
rvitude on travaille plus à conserver qu’à acquérir ; dans une nation libre on travaille plus à acquérir qu’à conserver. » Et
ui auraient été abandonnés par leurs maîtres, étant malades, seraient libres s’ils échappaient. Cette loi assurait leur libert
tat impose sa « volonté générale » au citoyen pour « le forcer à être libre  », de même l’Etat, en confisquant les biens des p
iables. « La République fédérative d’Allemagne est composée de villes libres et de petits Etats soumis à des princes. L’expéri
l’indépendance de ceux qui jugent. Aces deux conditions un peuple est libre , n’eût-il ni régime parlementaire, ni responsabil
essaires suffisantes. Je ne dis pas que dans un tel pays l’homme soit libre . Pour que l’homme soit libre il faut que les Droi
is pas que dans un tel pays l’homme soit libre. Pour que l’homme soit libre il faut que les Droits de l’homme soient démêlés,
t voté par les contribuables et les juges indépendants, le peuple est libre en son ensemble, comme peuple. Il n’est pas en ét
s n’y votaient pas l’impôt ; mais elle tenait quelque chose de l’Etat libre  ; car sa magistrature était absolument indépendan
s sans s’occuper d’acheminer son peuple vers la condition d’un peuple libre , avait mis en vente les charges de judicature. C’
un magistrat qui n’aura été nommé par personne sera un simple citoyen libre et s’inspirera de son intérêt, il est vrai, mais
s trois penseurs sur cet objet. Notre avis est qu’un peuple n’est pas libre s’il n’a pas une magistrature indépendante et du
s pas catholique, et l’on verra tout à l’heure pourquoi). Vous restez libre de comprendre Dieu et l’Univers de cette façon-là
ligion qui ne s’y accorderait pas serait proscrite ; et chacun serait libre de n’en avoir point d’autre que le code même. Cet
bre des pairs ; on rit, et les Juifs se contentèrent d’être riches et libres … Vous êtes frappés de cette haine et de ce mépris
Romains ; c’est celui des Suisses ; il doit être celui de tout peuple libre et qui veut rester tel. Une armée-milice où tous
e leur vie sans en user, par cette seule considération qu’ils étaient libres de le faire. Il n’en est pas de même des chrétien
i pas besoin de dire quel sentiment cela inspirerait à Rousseau. « La libre communication des pensées et des opinions est un
soit de toute autre manière, le droit de s’assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits.  
il devrait (art. X.XVII) « être à l’instant mis à mort par les hommes libres  » ; et il serait exécuté en place de Grève, de pa
e est liberté ; le peuple en tyrannisant l’individu « le force à être libre   ». Bon pour Rousseau, qui n’a pas la moindre idé
e ; — despotisme absolu de cette volonté générale, l’individu n’étant libre que par et dans la liberté du peuple, c’est-à-dir
re y compris les paysans, sont dans la main du gouvernement. Ils sont libres , ils votent. Apparence. Le gouvernement, quand il
41 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre IX. L’antinomie politique » pp. 193-207
le ? C’est l’indépendance de l’individu dans sa vie privée ; c’est la libre disposition de sa personne et de ses biens ; c’es
elon ses forces et ses lumières sur la confection des lois. Un régime libre , d’après cette conception dont Stuart Mill donne
vidualisme admet l’État ; mais il compte surtout sur les associations libres . Un pays où il y a beaucoup de ces associations p
u, et le droit du peuple, de la nation, de la communauté des citoyens libres … Mais les droits de l’homme et le droit du peuple
ation des partis politiques. 95. Parlant d’un récent « Congrès de la libre pensée », un publiciste écrivait récemment : « Ce
42 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Kahn, Gustave (1859-1936) »
ivre d’images (1897). — Premiers poèmes, avec une préface sur le vers libre (1897). — Le Cirque solaire (1898). — Le Conte de
Albert Mockel M. Gustave Kahn innova une strophe ondoyante et libre dont les vers appuyés sur des syllabes toniques c
ustave Kahn est, avant qui que ce soit, le premier initiateur du vers libre . Je comprendrais la raison de cet ostracisme si l
elui qui, après Jules Laforgue, tenta de régénérer, en faveur du vers libre , notre poétique si affaiblie aux mains des suprêm
43 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — III »
sa préoccupation, c’est d’envisager son avenir.‌ « Une vie retirée, libre , indépendante des volontés ou des caprices d’un a
bat.‌ L’amateur est supérieur au professionnel parce qu’il a l’esprit libre . Mais cette liberté d’esprit ne vaut que s’il s’e
qu’il n’y a pas d’autre catholicisme que l’orthodoxie ! On n’est pas libre de définir à sa guise des termes qui ont une sign
r que les premières difficultés de carrière d’un jeune homme d’esprit libre qui répugne à s’enrégimenter.‌ Si M. Renan avait
44 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
se retrouver dans la cause, que, l’homme étant un être intelligent et libre , Dieu doit être aussi, mais infiniment, intellige
igent et libre, Dieu doit être aussi, mais infiniment, intelligent et libre . Puisqu’on s’appuyait ainsi sur un axiome cartési
de place dans sa philosophie ! C’est surtout par sa méthode hardie et libre , par son principe de l’examen et du doute, que De
onsabilité personnelle, l’une des preuves les plus évidentes de notre libre individualité. Dans la philosophie de Malebranche
Turgot. Le spiritualisme français se fait honneur de descendre de la libre philosophie du xviiie  siècle plus directement en
un objet, mais un sujet, non un substratum mystérieux, mais une force libre , ayant conscience de soi, puisant dans le sentime
45 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pilon, Edmond (1874-1945) »
evues Edmond Pilon publie les premiers vers de sa Maison d’exil, plus libres , plus francs encore et plus aimables que ceux des
-t-il permis de déclarer à ce bon poète que nous préférons à ses vers libres — à sa prose rythmée, si l’on veut — les beaux ve
a Maison d’exil. [La Trêve-Dieu (1898).] Maurice Perrès Le vers libre pour donner au lecteur l’impression musicale et l
46 (1890) L’avenir de la science « V »
les orthodoxes sont vraiment plaisants dans leurs colères contre les libres penseurs, comme s’il avait dépendu d’eux de se dé
té absolue. Il n’y a pas un seul anneau de cette chaîne qu’on ait été libre un instant de secouer ; le seul coupable en tout
science nous a découvert l’infinité des mondes ? Et pourtant on était libre alors de créer des merveilles ; on taillait en pl
aux objections. La science doit se comporter comme si le monde était libre d’opinions préconçues et ne pas s’inquiéter des d
nos jours, ni des orthodoxes sévères, qui l’anathématiseront, ni des libres penseurs, qui souriront à la tentative de réforme
toutes les sectes. Immense leçon pour l’avenir ! La science large et libre , sans autre chaîne que celle de la raison, sans s
secte ; elle viendra de la grande science commune, s’exerçant dans le libre milieu de l’esprit humain. La question de l’aveni
47 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre premier. Prostitués »
ne à ses frères. Il fallut des esclaves pour qu’il y eût des « hommes libres  », affranchis de toute œuvre servile. Il paraît q
livre mon corps de joie ; délivre mes rêves d’amour : tous les songes libres , toutes les pensées libres de ton esclave seront
élivre mes rêves d’amour : tous les songes libres, toutes les pensées libres de ton esclave seront tournés vers toi. Rêver de
mour. Le cerveau est un second cœur. Ses frémissements doivent rester libres , ne point servir à payer la vie de la bête. Pour
48 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre I. Vue générale du seizième siècle »
mpris, d’Homère et de Sophocle, sont venues les plus hautes leçons de libre pensée et d’art créateur, et ils ont peut-être le
’elle poursuivait, les dépassant, se complaisait dans la grâce de son libre jeu, ou se réalisait en formes d’une absolue beau
n : il sert l’Humanisme et la Réforme. Despériers sert la Réforme, la libre pensée et la poésie. Marot, poète de cour, est un
e un effort pour réaliser l’idéal italien de l’homme complet, dont le libre développement physique et moral ne souffre point
ester à la cour, est trop peu moral pour vivre à Genève. Même dans la libre philosophie, dans Rabelais, comme plus tard dans
49 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les civilisations »
est affirmé comme pour couvrir des marchandises suspectes, on sent le libre penseur qui, au tournant d’une phrase, salue pres
férence de ses admirations. Puisqu’il s’agissait de civilisations, le libre penseur se serait bien gardé de toucher à la seul
baiser nasal, par-dessus le marché. Car l’Amérique, c’est l’Éden des libres penseurs ! Quoique, dans d’autres temps, elle ait
spotismes, elle devait être un jour la terre des républiques et de la libre pensée, et on l’aime pour cette raison, même dans
cains, les Incas, à Quito, — de ces choses qui méritent bien pour les libres penseurs ce grand nom de civilisation, la flatter
50 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »
dans les deux antiquités, l’avenir pressenti et comme préparé par les libres spéculations des moralistes, par les vœux, de tol
ulières qui nous donnent la réputation d’esprit, et qui nous laissent libres de notre conduite. C’est à cause de cette ressemb
us grand nombre, Montaigne en tête, c’est l’esprit de curiosité et de libre examen. La Réforme avait invoqué contre le cathol
xamen. La Réforme avait invoqué contre le catholicisme le principe du libre examen ; mais à peine conquis, elle l’avait étouf
atières, à tout ce qui intéresse l’homme. L’esprit de curiosité et de libre examen, avec le doute, son compagnon inséparable,
le rendre plus clair et plus frappant. Le tour naïf de la spéculation libre est comme à la gêne dans les compartiments de cet
ans les compartiments de cette sorte de scolastique, et le caprice du libre penseur fait trouver plus pesante la méthode du t
n. Cette langue a je ne sais quoi de pédantesque à la fois et de trop libre  ; le pédantesque revient à l’éducation et à la pr
e ; le pédantesque revient à l’éducation et à la profession ; le trop libre , à l’exemple. Mais ni la rigueur n’en est assez c
51 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 5-79
nale ; une aristocratie, pour perpétuer leur civilisation ; un peuple libre , pour justifier leur orgueil civique : voilà leur
de se délivrer des Ottomans pour que ces populations florissantes et libres formassent un empire européen, homogène et civili
c, au lieu de proscrire et d’exterminer le christianisme, proclama le libre exercice et le respect du culte chrétien, appela
es à leurs gouvernements. L’Italie cherchait les occasions de devenir libre et grande. Cet esprit de revendication d’un haut
raités ont garanti l’indépendance, afin que l’Italie, destinée à être libre , ne devienne pas une monarchie autrichienne, trop
devienne pas une monarchie autrichienne, trop pesante sur ces peuples libres , et trop pesante aussi contre nous-mêmes au midi
e les États du souverain pontife modifient leur gouvernement par leur libre et propre volonté ; que les Romains se donnent un
riche, notre seul boulevard contre la Russie. La Russie aura la route libre sur nous et sur l’Italie. Le monde sera, quand la
tout le monde, et qui leur défend à elles-mêmes d’attenter à l’Italie libre , mais qui ne leur défend plus de former l’allianc
t l’Italie ; depuis Magenta, cet obstacle n’existe plus. L’Italie est libre , si le Piémont cesse d’en affecter la domination.
u Piémont. Assez combattu ! négocions. Mais négocions pour une Italie libre , et non pour une Italie sarde ou anglaise. C’est
52 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIVe entretien. Madame de Staël. Suite »
la presse de s’élancer vers des régions élevées dans des sphères plus libres  ; elle croit qu’au terme de sa carrière un rideau
el. » « L’aigle : L’âme, comme un phénix brillant, s’élève du bûcher, libre et dévoilée ; elle salue sa destinée future, le f
et ses fers tombent.) Où est-il ? Je l’ai entendu m’appeler. Je suis libre . Personne ne pourra plus me retenir en prison. Je
u me reconnais, viens. MARGUERITE. Où donc irais-je ? FAUST. Tu seras libre . MARGUERITE. La tombe est là dehors. La mort épie
la loi, et le détrônement des églises d’État ; la loi égale et la foi libre , voilà la révolution. La question monarchique n’y
et de toute théocratie prédominante. Les citoyens égaux, les prêtres libres , les religions volontaires, les cultes salariés p
le malheur de nier son talent. « Mais ce soir-là toute sa vivacité de libres pensées et de verve originale, toute cette chaleu
turel l’invasion étrangère dans les murs de Paris, après avoir traité libre encore de sa personne à Fontainebleau, après avoi
cri de la liberté, frémissait encore dans toutes les voix de l’Europe libre , quand on apprit que ce Caton, appelé d’un signe
oo foudroyait du dernier coup la fortune de Napoléon et rendait l’air libre à madame de Staël. Les rayons du soleil couchant
se à elle toutes les fois qu’on se sent dans le cœur quelque chose de libre , de fort et de grand. C’est moins et plus que de
53 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre deuxième »
finitivement qu’après l’avoir reconnue vraie par une opération de son libre jugement ; un homme qui, sans autre contrôle ni t
à se dépouiller en quelque sorte de lui-même. Il se crut tout à fait libre , à l’état de table rase, ne conservant que le dés
equel il communiquait avec le monde, n’ayant affaire qu’aux idées, et libre de tous rapports avec les personnes. Sa retraite
ujours pressant, le premier qui s’offre à la pensée sitôt qu’elle est libre de l’autorité, de l’imitation, de l’exemple, et r
ble la nouveauté de ce plan. Le seizième siècle, personnifié dans ses libres penseurs, Montaigne en tête, était arrivé au dout
latin que le langage suisse ou bas-breton. Son effort pour se rendre libre à cet égard était d’autant plus violent que, parm
ritique que de dire d’un écrivain qui n’est pas vrai, qu’il lui était libre de l’être, et qu’ayant dans une main la vérité, e
la notoriété qui s’attache aux scandales du talent. Ils n’ont pas été libres de choisir ; je n’en veux pour preuve que les pré
tincts ; c’est suivre la raison. Pour être naturel, il faut se rendre libre de toutes les impressions, de tous les jugements
l’idée que nous nous faisons du naturel. Quel homme s’est rendu plus libre des opinions et des impressions du dehors, a mieu
ntes beautés du théâtre de Molière, dans cette logique du dialogue si libre dans ses tours, et toutefois si serrée. Il serait
54 (1890) L’avenir de la science « XVII » p. 357
naît dans la société, comme il naît dans la raison, il n’est pas plus libre de récuser les lois de la société que de récuser
la société que de récuser les lois de la raison. L’homme ne naît pas libre , sauf ensuite à embrasser la servitude volontaire
eux dogmatismes, l’un mort, l’autre en germe. Pendant cet interrègne, libre à chacun de s’attacher à toute doctrine, d’être s
. Jamais on n’a pensé avec moins d’originalité que depuis qu’on a été libre de le faire. L’idée vraie et originale ne demande
oit de réunion n’était pas reconnu, et de fait on n’en était que plus libre de se réunir : car, par là même que le droit n’ét
iter l’avènement des idées vraies. Nous tenons par-dessus tout à être libres de produire, et de fait nous ne produisons pas. N
xtérieure que nous n’en avons. Eh bien ! je mets en fait que tous les libres penseurs de notre République n’ont pas le quart d
mais nullement la liberté de la pensée. L’Espagne, au fond tout aussi libre et aussi philosophique qu’aucune autre nation, n’
de penser un peu plus librement et savamment, et un peu moins d’être libres d’exprimer notre pensée. L’homme qui a raison est
bres d’exprimer notre pensée. L’homme qui a raison est toujours assez libre . Ah ! n’est-il pas bien probable que ceux qui cri
l’on a des idées, funeste, si l’on n’en a pas. Car à quoi sert d’être libre de se réunir, si l’on n’a pas de bonnes choses à
i l’on n’a pas de bonnes choses à se communiquer ? À quoi sert d’être libre de parler et d’écrire si l’on n’a rien de vrai et
cette vaine abstraction que l’on nomme humanité… Le destin d’un État libre ne saurait être subordonné à aucun destin. » ? (L
55 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
on Église, avec ses universités, a trouvé moyen d’être l’État le plus libre , le plus prospère et le plus patriote qu’il y ait
acceptée, par le privilège surtout qu’elle a de se développer à l’air libre , dans l’infini de l’espace et sans voisins. Privé
la commune, du canton, du département, le désir impérieux d’élections libres , la volonté arrêtée de réduire le gouvernement au
e, indifférente à l’instruction et à la culture intellectuelle, assez libre  ; une vie de bourgeois aisés, indépendants les un
le ne pouvait servir que son propre principe, le principe des nations libres , composées de provinces libres, maîtresses de leu
opre principe, le principe des nations libres, composées de provinces libres , maîtresses de leurs destinées. C’est de ce point
. Celui dont les ancêtres ont été mêlés à de grandes luttes n’est pas libre de mener une vie paisible et vulgaire ; les desce
mille esclaves et noyé sous le nombre la petite aristocratie d’hommes libres qui l’avaient faite ce qu’elle était ? La France
on forme une administration des domaines ou des tabacs, par le choix libre des familles et des jeunes gens. La carrière mili
ion cantonale se réunirait au chef-lieu de canton, aurait ses assises libres , et voterait pour tout le département. Le scrutin
Conservons au peuple son éducation religieuse, mais qu’on nous laisse libres . Il n’y a pas de fort développement de la tête sa
lus : la liberté de penser dans les universités a cet avantage que le libre penseur, satisfait de raisonner à son aise dans s
, réactionnaire (comme nous disons ) et presque féodal, des foyers de libre pensée, mais non de prosélytisme indiscret. D’où
ne entière latitude serait laissée pour l’établissement d’universités libres . Je crois que ces universités libres produiraient
ur l’établissement d’universités libres. Je crois que ces universités libres produiraient de très médiocres résultats ; toutes
ues les plus fervents, un Ozanam, par exemple, préféreraient le champ libre des universités d’État, où tout se passerait au g
es de se produire en dehors des chaires dotées. Enfin les universités libres enlèveraient jusqu’au dernier prétexte aux récrim
t pour l’impartialité si, après avoir destitué ou refuse de nommer un libre penseur, on destitue ou refuse de nommer un catho
américaines sur la liberté et la propriété. La liberté du travail, la libre concurrence, le libre usage de la propriété, la f
erté et la propriété. La liberté du travail, la libre concurrence, le libre usage de la propriété, la faculté laissée à chacu
ne nous restait plus qu’un dogme, savoir qu’une nation existe par le libre consentement de toutes ses parties. La dernière p
56 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70
erait l’asservissement du peuple. Il est impossible que, dans un état libre , l’autorité publique se passe du consentement vér
turels d’une association républicaine. Que pouvez-vous sur la volonté libre des hommes, si vous n’avez pas cette force, cette
lles doivent former un esprit nouveau dans les pays qu’on veut rendre libres . Mais comment pouvez-vous rien fonder dans l’opin
cacement les vieux préjugés. Les gouvernements, dans les pays devenus libres , ont besoin, pour détruire les antiques erreurs,
d’inspirer ces sentiments. L’activité nécessaire à toutes les nations libres , s’exerce par l’esprit de faction, si l’accroisse
despotiques, qu’à la résignation individuelle ; mais, dans les états libres , elle protège le repos et la liberté de tous. Par
de de l’esprit militaire, est aussi un imminent danger pour les états libres  ; et l’on ne peut prévenir un tel péril que par l
thousiasme véritable, et l’image de la vertu, telle que la méditation libre nous la représentera toujours, et telle que nous
57 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — La solidarité des élites »
quoi satisfaire la faim de son cœur, c’est-à-dire une expansion plus libre et plus chaleureuse de la vie, n’expriment-ils pa
es, des cerveaux nourris de science réelle, des natures puissantes et libres , transfigurées, comme il le dit lui-même, « dans
e et frémissante de l’humanité que nous sommes, faisant jaillir de sa libre fécondité sa vie physique et spirituelle, nourrie
e humide au soleil, déclarant que « peut-être celui ou celle à qui la libre et exaltante extase de la nudité en pleine nature
Michelet, en réclamant pour tous, la vie saine, puissante, sincère et libre , a fait de cette profonde santé et réalité la con
stence. Nous sentons qu’elle a trop longtemps déjà fait obstacle à la libre et réelle sympathie humaine, pour que nous admett
, comme l’union cordiale et intime de l’élite et de la foule dans une libre confiance commune, dans une mutuelle expansion. A
t pour arrêter son geste, sans l’ombre d’une hésitation, d’un élan de libre sympathie, en obéissant à la plus nette, à la plu
58 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « M. de Sénancour — M. de Sénancour, en 1832 »
bienveillante n’a pas mis sur la voie des Rêveries, d’Oberman et des  Libres Méditations ; l’éloquent et haut moraliste qui dé
e la vérité lointaine et de l’immuable justice, s’est élevé, dans les  Libres Méditations, à une sorte de théosophie morale, to
tions des moralistes, comme celles des théosophes, dit-il en tête des  Libres Méditations, ont quelque chose de silencieux ; c’
crits de M. de Sénancour. Il revient longuement là-dessus en tête des  Libres Méditations, et suppose que le  manuscrit de ce d
iences, l’industrie et les arts ; ne croyant plus, d’autre part, à la libre et hautaine suprématie de la volonté, il tend à f
it vivre et que son front surgira à la sereine lumière.  L’auteur des  Libres Méditations y touche en effet, et si, comme nous
re tombe en plein sur plusieurs écrits du respectable philosophe, les  Libres Méditations, quoique rentrant dans sa même vue gé
59 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
entièrement dépendant de la volonté générale. D’ailleurs les peuples libres mettent trop d’importance aux institutions qui le
u hasard d’une insouciante moquerie. Si la constitution de France est libre , et si ses institutions sont philosophiques, les
sont les sujets de comédie qui peuvent le mieux réussir dans un état libre . Il y a deux sortes de ridicules très distincts p
gnorance absolue des usages. Les véritables convenances, dans un état libre , ne peuvent être blessées que par les défauts rée
e tous les temps ; et celles-là pourraient convenir à un gouvernement libre , si ce n’est dans chaque détail, au moins par l’e
armi les faiblesses du plus misérable esprit. La littérature des pays libres a été, comme je l’ai dit, rarement célèbre en bon
l’esprit philosophique qui doit résulter à la longue des institutions libres et de l’égalité politique, cet esprit diminue tou
60 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
einte et trop circonspecte, trop jalouse de maintenir au détriment du libre génie, la règle et l’autorité. Il y a deux écriva
roi, noble sans doute, mais sec et froid, a pu retrancher de beautés libres et hardies à notre littérature. Un trait le résum
rte, la haine et l’oubli de la tradition, le contraire enfin du génie libre et spontané. Après cela je ne veux point dire que
uxquels il donne des conseils en se jouant dans le langage de la plus libre et de la plus aimable conversation. Au contraire,
iné la grandeur des sociétés protestantes ni la grandeur des sociétés libres , c’est avoir eu les yeux fermés sur les plus gran
rises, de ses révolutions, de ses institutions changeantes, autrefois libres dans une certaine mesure, peu à peu supprimées et
op d’ambition, ni mauvaise foi, ni erreur de jugement, ni une volonté libre , à qui la passion fait prendre le faux pour le vr
61 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre IV. L’heure présente (1874) — Chapitre unique. La littérature qui se fait »
man : MM. Barrès. Rod et Margueritte. Théâtre : M. Becque. Le Théâtre Libre . MM. de Curel et Lemaître. Notre étude doit deme
tion littéraire ; ensuite, et surtout, laisser à l’individualisme son libre jeu, marquer nettement, toutes les causes étant d
ation trop soigneuse du goût commun, ont mené un des esprits les plus libres , les plus vifs, les plus hardis que je connaisse.
, voilà les deux caractères apparents que présente d’abord le Théâtre Libre . M. Antoine n’a pas réussi comme il voulait : il
crivains dramatiques, pourtant, nous sont venus. L’un, par le Théâtre Libre  : M. de Curel, qui a donné quatre pièces d’une ps
2 séries in-18, 1888 et 1895. 969. Sous l’œil des barbares, l’Homme libre , le Jardin de Bérénice, trois romans idéologiques
62 (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29
oler ou saccager le temple, vociférer contre le prêtre, attenter à la libre et inviolable opinion des âmes, la foi ? Est-ce q
es églises sous l’égide des citoyens armés, et mis le Dieu et l’autel libres hors la loi des révolutions et des sacrilèges ? E
ais le pain bien gagné craque mieux sous la dent : Gloire à qui mange libre un sel indépendant ! La Fortune, semblable à la
qui mène au ciel de Liberté ! Tu regardais la peur en face, en homme libre , Et ta haute raison rendait plus d’équilibre À mo
es oiseaux familiers, voletant dans la nue, Lui chantèrent au ciel sa libre bienvenue ! Le sort garde-t-il mieux à ses grands
63 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre III. Trois principes fondamentaux » pp. 75-80
s des Hébreux et des Chrétiens qui attribuent à la Divinité un esprit libre et infini ; celle des idolâtres qui la partagent
la partagent entre plusieurs dieux composés d’un corps et d’un esprit libre  ; enfin celle des Mahométans, pour lesquels Dieu
nfin celle des Mahométans, pour lesquels Dieu est un esprit infini et libre dans un corps infini ; ce qui fait qu’ils placent
64 (1902) Symbolistes et décadents pp. 7-402
s idées, s’étant reconnus dans quelques-uns de nos vouloirs ? Le vers libre sera-t-il le chemin futur de la poésie française 
s et des empires, puis le poème en prose et la prose, ou bien le vers libre , englobant dans sa large rythmique les anciennes
t la réduire à des variations sur le principe binaire, on ira au vers libre . Et je vais dire toute ma pensée : je crois que m
oute ma pensée : je crois que même si une réaction condamnait le vers libre , si, pour des raisons multiples, excellentes, irr
ion. Donc, je crois, selon l’expression de Stéphane Mallarmé, le vers libre viable ; quoi qu’il arrive désormais, il existe ;
cet aspect général. Vers ses dix-huit ans, le jeune homme franchement libre du joug des humanistes, plutôt parfois, l’enfant
ai des vers aussi, lui dis-je, et je lui lus un petit poème, des vers libres , les premiers sans aucun doute et pas les meilleu
embêtements ! » Je n’insistai pas. Cros ne connut que peu de mes vers libres (de ce temps-là) et nous passâmes à des projets d
rme jugée généralement nécessaire de toutes, d’un côté au nom du vers libre , de l’autre au nom de la philosophie de l’Inconsc
sien se libérait ; mes corbeaux de bagne ne valaient pas ses oiseaux libres , et mes corbeaux étaient rares ; je ne les ai jam
mais fait passer. Je regardais la feuille et j’y vis un poème en vers libres , ou typographié tel, poème en prose ou en vers li
n poème en vers libres, ou typographié tel, poème en prose ou en vers libres , selon le gré, très directement ressemblant à mes
qui est important, qu’aucune espèce d’allusion n’y est faite au vers libre alors non divulgué ; je confesse sans la moindre
y donnait des vers signé Alric Thom. On n’y trouverait point de vers libres , mais beaucoup de bonnes choses, connues depuis p
nances d’après les chansons populaires, recherchait une sorte de vers libre . Son défaut était de tenir extrêmement peu à l’or
omme résultat tangible de l’année 1886, ce fut l’instauration du vers libre . Elle est présentée très judicieusement et très e
de reformer l’instrument lyrique. On m’a cru. La bibliothèque du vers libre est nombreuse, et de belles œuvres portent aux do
j’ai toujours dit que je n’entendais pas fournir, en créant les vers libres , un canon fixe de nouvelles strophes, mais prouve
é, païen, réaliste) ; au premier cas la recherche d’une forme fluide, libre , musicale et vraie, car en l’essence même de la p
décisive bataille qui met fin aux sièges et fait Mahaud sans conteste libre d’elle et de son comté. Mais tout cela n’est poin
de rapides visions sur ses contemporains, mais non pas en la formule libre et dégagée de M. de Goncourt. Ce sont de petits a
n savant de ses amis, dans une note publiée en Belgique, défendait le libre lyrisme de Laforgue, en l’excusant : « en ce genr
: échapper à la loi du travail. Le travail physique, c’est l’exercice libre et attrayant des bras et des jambes dont la natur
d’un savant ou d’un artiste n’occupant pas toute sa journée, le temps libre est donné soit à des plaisirs qui compromettent l
l’emploi des strophes fixes, soit les plus anciennes, et des strophes libres , serait la répétition de ce que je viens d’énonce
s’en différencier par la musique. Il se peut très bien qu’en un poème libre on trouve des alexandrins et même des strophes en
fait jusqu’à un vers modifié, libéré, assoupli, qui n’est pas le vers libre , mais qui s’en rapproche. La rythmique de Verlain
sa curiosité à tout ce nouveau décor de Paris que la vie lui offrait libre à parcourir, puis il fut conquis par l’art exquis
ement poétique actuel. Et sa manière de hardiesse philosophique et de libre style, qui pourrait dire l’avoir reprise ? Je lui
conscience. La loi, c’est l’énergie des êtres, c’est la notion vive, libre , substantielle qui, dans le sensible et l’invisib
t avoir choisi. L’impersonnel c’est le devenir… Ayant conquis l’idée, libre enfin de ton être, tu redeviendras, dans l’intemp
de la nécessité divine, les anges ne sont, en substance, que dans la libre sublimité des cieux absolus, où la réalité s’unif
s de limbes apparaissent aux prédestinés, à ceux qui ont su garder le libre état de leur conscience et de leur sens, dans le
rai joué mon rôlet Et récité mon couplet        Au clair de la lune, Libre , enfin, de tout fardeau, J’irai tranquillement fa
ésie argotique. Il voulait être robuste et se servir d’une forme plus libre , plus forte, plus frondante que celle des Parnass
de la Faim), qui précèdent toute une série de poèmes en la même note libre et paroxyste. Et Oraison du Soir, et Les Cherche
n Corbière, dont l’ironie neuve, l’émotion picaresque et la technique libre et fantasque n’étaient connues que de quelque dix
elle actuellement le vers libéré (très différent de ce qu’est le vers libre , qui prend ailleurs ses moyens de structure), ils
paralysa des tentatives de romans, de contes, de poèmes de forme plus libre que celle qu’il avait pratiquée. Ce fut alors la
sa chanson intérieure. Un très grand poète, Rimbaud, entrevit un art libre , touffu, plein de perceptions, d’analogies lointa
lution de la poésie française en ce siècle est l’instauration du vers libre , bien que depuis les premières années de l’évolut
. H. de Régnier et Samain ; ainsi tente, en une forme dérivée du vers libre , M. Francis Vielé-Griffin. Mais il est prématuré
es réactions d’archaïsme trop soumis, le Symbolisme vivra par le vers libre au prochain siècle. Sa carrière commence. Quoi qu
aste. Elle est applicable surtout aux périodes de développement d’art libre , non gêné par des influences religieuses ou royal
vident qu’il y a toujours des isolés et des indépendants, des esprits libres et hantés d’horizons divers, qu’on ne peut ranger
t précieux. * *   * L’apport le plus net du symbolisme, c’est le vers libre . Si le mot de Symbolisme est aussi confus que cel
ossible. C’est à cause de la largeur même de son ambition que le vers libre , s’il a des définitions, n’a pas de prosodie, et
au mouvement symboliste, des artistes qui n’acceptaient point le vers libre participaient par certaines nuances fondamentales
ivre de Georges Rodenbach, le Miroir du ciel natal, est écrit en vers libres . C’était, pour le vers-librisme, la plus précieus
ues contraintes, M. Viollis ou M. Laforgue sont les auteurs de poèmes libres qui ne manquent ni de cadence ni d’ingéniosité. M
alement balancée. Symboliste, M. Valentin Mandelstamm, un esprit très libre dont le vers frissonne souvent d’images neuves et
peuvent en tenir lieu, et on marchera vers une poésie de plus en plus libre et ample. Tout mouvement qui conclut vers une som
stée à la métrique y recouvrant ses coupes vitales, s’évade selon une libre disjonction aux mille éléments simples ; et, je l
usique discrète sont opposées à l’art parnassien, aboutissait au vers libre , et sa mort prématurée ne l’a point interrompu av
absorbé, en ses cadences et en son respect de la phrase, dans le vers libre . Muni de cette forme féconde, le Parnasse en avai
ù le service est obligatoire pour tous les citoyens, et aussi l’union libre désormais généralisée, tel est le programme. L’An
entales. Les jeunes romanciers qui abordent ces questions y sont plus libres et d’une adaptation plus complète, qui s’explique
uelques aperçus sur la contenance qu’elle entend prendre avec le vers libre . À vrai dire, on ne le lui avait pas demandé, et
it pas demandé, et il n’y avait pas urgence. Les vrais poètes du vers libre se moquent un peu de l’Académie, mais l’Académie
ne femme sourde qu’elle s’est précipitée sur quelques malheureux vers libres , épars et gênés de leur présence dans le sage rec
ux, contre l’influence indéniable exercée pendant dix ans par le vers libre , influence à laquelle aucun bon poète jeune, pas
re, par-dessus tout. En tout cas ; la jeunesse est prévenue. Des vers libres — pas de prix, pas de vers libres — des prix. Cel
la jeunesse est prévenue. Des vers libres — pas de prix, pas de vers libres  — des prix. Cela, je le répète, promulgué sans oc
bation d’une façon quelconque. Je note seulement son avis sur le vers libre , pour plus tard. L’Académie couronnera nos élèves
ngt-cinq ans, a coupablement distendu et exagéré la rythmique du vers libre . Mais ce ne doit pas être cela. Je penserai plutô
à des poètes qui ne sont pas entrés franchement dans la voie du vers libre , et ne sont pas non plus restés absolument fidèle
nt été excessifs, vraiment excessifs. Non, Monsieur Boissier, le vers libre est allé tout d’un coup, lors de sa création, jus
i attribuer aux yeux des lecteurs du Temps, dans le mouvement du vers libre . Doumic contre Verlaine M. René Doumic vie
ent la dernière publication poétique de Stéphane Mallarmé est en vers libres . C’est : Un coup de dés jamais n’abolira le hasar
olis, et qui devait être le premier d’une série de dix poèmes en vers libres . La mort interrompit. 12. La première édition, c
65 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
ilosophie au siècle qui le précède. Mais, comme êtres intelligents et libres , nous ne sommes pas nés pour continuer seulement
l’âme, et que les pays chauds portent difficilement des gouvernements libres  ; mais il ne s’ensuit point qu’il n’y ait pas d’e
La première de ces facultés est l’activité, l’activité volontaire et libre , où paraît surtout la personne humaine, et sans l
echerches psychologiques, c’est que l’idée de la cause personnelle et libre précède tout exercice du principe des causes, mai
sans la préméditer, et que nous manifestons dans ce cas une activité libre encore, mais libre d’une liberté non réfléchie ;
, et que nous manifestons dans ce cas une activité libre encore, mais libre d’une liberté non réfléchie ; de même la raison a
ment distant de tous les points de la circonférence. Je ne suis point libre de nier ces propositions ; et si je nie ces vérit
a bonne et de la mauvaise philosophie, qui tiennent toutes deux de la libre réflexion. Le privilège triste et sublime de la r
nce, accomplit la sainte épreuve de la vie ; ce n’est pas non plus le libre et éclairé dévouement d’une âme aimante, c’est l’
. Le désir est enflammé, impétueux, douloureux. Le sentiment du beau, libre de tout désir et en même temps de toute crainte,
ue que la proportion, mais qui n’explique guère mieux ce qu’il y a de libre , de varié, d’abandonné dans certaines beautés. T
inale et propre à l’homme, une œuvre d’art. L’art est la reproduction libre de la beauté, et le pouvoir en nous capable de la
ire s’appelle le génie. Quelles sont les facultés qui servent à cette libre reproduction du beau ? Les mêmes qui servent à le
ié les symboles, et, jusqu’à un certain point, l’esprit même, par ses libres représentations. Il y a loin des divinités que la
finition de l’art, de son but et de sa loi. L’art est la reproduction libre du beau, non pas de la seule beauté naturelle, ma
pellent encore les arts libéraux, parce que ce sont des arts d’hommes libres et non d’esclaves, qui affranchissent l’âme, char
une juste liberté. L’architecture et l’art des jardins sont les moins libres des arts ; ils ont à subir des gênes inévitables 
sculpture et la peinture, surtout la musique et la poésie, sont plus libres que l’architecture et l’art des jardins. On peut
est aussi vieux que l’homme même. Quoi donc ! les hommes veulent être libres , et l’homme lui-même ne le serait point ! Le mot
s pu se former, si la chose même n’existait pas ? Il n’y a qu’un être libre qui puisse posséder l’idée de la liberté. Dira-t-
es notions. Peut-on mépriser un être qui dans ses actes ne serait pas libre , un être qui ne connaîtrait pas le bien, et qui n
u’il n’y ait point de devoir réel, et que l’homme ne soit pas un être libre , il est impossible d’expliquer raisonnablement le
et qu’à cette distinction est attachée pour tout être intelligent et libre l’obligation de se conformer au bien et à la just
r au bien et à la justice ; 2º Que l’homme est un être intelligent et libre , capable de comprendre cette distinction et l’obl
ion du bien et du mal, de la justice et de l’injustice, de la volonté libre et du désir, du devoir et de l’intérêt, de la ver
acrifier l’agréable à l’utile, elle admet apparemment que l’homme est libre de suivre ou de ne pas suivre ce conseil. Mais en
ns le désir aucun des caractères de la liberté ? Qu’appelle-t-on être libre  ? Chacun sait qu’il est libre, quand il sait qu’i
es de la liberté ? Qu’appelle-t-on être libre ? Chacun sait qu’il est libre , quand il sait qu’il est le maître de son action,
l peut la commencer, l’arrêter ou la continuer à son gré. Nous sommes libres , quand avant d’agir nous avons pris la résolution
achant bien que nous pouvions prendre la résolution contraire. L’acte libre est celui dont, au témoignage infaillible de ma c
d’un acte volontaire. La vraie activité est l’activité volontaire et libre . Le désir en est juste l’opposé. Le désir, porté
ité où l’âme se possède et se gouverne elle-même. Je ne suis pas plus libre dans le désir que dans la sensation qui le précèd
fondement de la volonté, plus le désir serait fort, plus nous serions libres . Évidemment, c’est le contraire qui est vrai. À m
passif, ne peut expliquer la vraie activité, l’activité volontaire et libre , nous pourrions considérer comme démontré que cet
être capable de l’accomplir, que le devoir ne s’applique qu’à un être libre . Ensuite la nature de l’obligation est telle que
ne nous reste qu’à obéir. Nous pouvons ne pas obéir, car nous sommes libres  ; mais toute désobéissance à la loi nous paraît à
on le devoir que vous avez de me respecter, parce que je suis un être libre  ? Mais vous-même, vous êtes un être libre, et le
, parce que je suis un être libre ? Mais vous-même, vous êtes un être libre , et le fondement de mon droit et de votre devoir
e le libre arbitre d’un homme et le libre arbitre d’un autre. Je suis libre ou je ne le suis pas. Si je le suis, je le suis a
8, car elle n’en dispose point d’une manière absolue. Le seul pouvoir libre est celui de la volonté, mais celui-là l’est esse
savoir, le respect. Le respect, un respect égal du droit sacré d’être libre dans tout ce qui constitue la personne, cette per
e respecte l’humanité seule, et, par là, j’entends toutes les natures libres , car tout ce qui n’est pas libre dans l’homme lui
ar là, j’entends toutes les natures libres, car tout ce qui n’est pas libre dans l’homme lui est étranger. L’homme est donc l
une des conséquences nécessaires de la doctrine de l’intérêt. Un être libre , en possession de la règle sacrée de la justice,
i lui ni personne ne peut dire qu’il ait mérité une punition. Un être libre qui veut ce qu’il fait, qui a une loi, et peut s’
? Le pouvoir de satisfaire ses désirs. À ce compte, l’homme n’est pas libre , et le droit c’est la force. Encore une fois, rie
tion mensongère. Rêvez donc la liberté pour des êtres qui ne sont pas libres , l’égalité entre des êtres essentiellement différ
a révocation de l’édit de Nantes, la persécution de toute philosophie libre et élevée, une dévotion étroite et ombrageuse, et
elui qui en est l’objet un autre caractère encore, à savoir qu’il est libre , qu’il pouvait faire ou ne pas faire ce qu’il a f
ou ne pas faire ce qu’il a fait. Il faut évidemment que l’agent soit libre pour être responsable. Tous voulez qu’on arrête l
obligation, que cette obligation s’applique à un agent intelligent et libre  ; il faut enfin avouer que la distinction du méri
loi vraie, universelle, obligatoire à tous les êtres intelligents et libres . Je sais que j’ai fait un bon usage de ma liberté
au désir, à la passion, à l’intérêt pour obéir à la loi. Il doit être libre , donc il l’est, ou la nature humaine est en contr
s passions. L’homme est esclave dans le désir et la passion, il n’est libre que dans la volonté. Il ne faut pas confondre en
proprement parler. Il n’est une personne que parce qu’il est un être libre éclairé par la raison. Ce qui distingue la person
nce de la liberté et de son contraire. Une chose est ce qui n’est pas libre , ce qui par conséquent ne s’appartient point à so
La personne seule est responsable, parce qu’elle est intelligente et libre  ; et elle est responsable de l’usage de son intel
vendre, ni se tuer, ni abolir d’une manière ou d’une autre sa volonté libre et sa raison, qui sont ses éléments constitutifs.
rquoi l’enfant a-t-il déjà quelques droits ? Parce qu’il sera un être libre . Pourquoi le vieillard, revenu à l’enfance, pourq
u lui-même ont-ils encore des droits ? Parce qu’ils ont été des êtres libres . On respecte la liberté jusque dans ses premières
lus elle est un fait d’une évidence irrésistible. L’homme, comme être libre et soumis à l’obligation, est une personne morale
erçoit le bien, qui se sait obligé de l’accomplir, qui sait qu’il est libre en l’accomplissant, qui aime le bien, et qui juge
ion universelle que la raison impose à tous les êtres intelligents et libres . Si vous ne pouvez généraliser ainsi le motif d’u
t étrange que l’homme ait des devoirs envers lui-même. L’homme, étant libre , s’appartient. Ce qui est le plus à moi, c’est mo
les autres. Or, l’essence de la propriété n’est-elle pas d’être à la libre disposition du propriétaire, et par conséquent ne
puis-je faire de moi ce qu’il me plaît ? Non : de ce que l’homme est libre , de ce qu’il n’appartient qu’à lui-même, il ne fa
telligence, surtout en résistant à ses passions, qu’on apprend à être libre . Nous rencontrons le combat à chaque pas : il ne
ertaines circonstances extérieures d’affranchir l’être intelligent et libre de toute obligation envers sa liberté et son inte
et, si vos biens viennent d’un héritage, je dois respect encore à la libre volonté qui vous les a transmis227. Le respect de
ue je sache que c’est un homme, c’est-à-dire qu’il est intelligent et libre , pour savoir qu’il a des droits, et pour savoir q
ses droits comme il doit respecter les miens. Comme il n’est pas plus libre que je ne le suis, ni moi plus que lui, nous nous
plus forts eux-mêmes à leurs désirs effrénés. L’homme n’est vraiment libre dans l’intérieur de sa conscience qu’en résistant
orces physiques et par l’intelligence, ils sont égaux en tant qu’être libres , et par conséquent également digues de respect. T
digne de ce beau nom de société humaine, c’est-à-dire formée d’êtres libres et raisonnables ; voilà les maximes qui doivent d
ensemble sublime et rapprochée de nous240. Avant tout, si l’homme est libre , se peut-il que Dieu ne le soit pas ? Nul ne cont
l’être personnel est précisément la liberté. Si donc Dieu n’était pas libre , Dieu serait au-dessous de l’homme. Ne serait-il
ommes et dont nous avons la conscience la plus claire ? Dieu est donc libre , puisque nous le sommes ; mais il n’est pas libre
ire ? Dieu est donc libre, puisque nous le sommes ; mais il n’est pas libre comme nous le sommes : car Dieu est à la fois tou
lque chose qui a conscience de soi, et qui dit : je, moi, qui se sent libre et responsable, ne sent-il pas aussi qu’il n’y a
l Dieu n’est pas un Dieu abstrait, c’est une personne intelligente et libre , qui nous a faits à son image, dont nous tenons l
tout entier dans ses sens et dans son corps, qu’il a une âme, une âme libre , qui est d’un prix infini et mille fois au-dessus
ous ai signalé l’esprit qui animerait cet enseignement : un esprit de libre recherche, reconnaissant avec joie la vérité part
ilité, la raison nous a fait reconnaître la loi du devoir, qu’un être libre peut seul accomplir. De cette morale est sortie u
lles, ni temps, ni espace, ni que lui-même ait une âme spirituelle et libre . Cet aven suffirait parfaitement à Hume ; peu lui
n plus une manière particulière ; et, en 1642, âgé de vingt-cinq ans, libre de toute entrave, déjà plein de goût pour l’antiq
se galerie de M. le comte d’Houdetot, ancien pair de France et membre libre de l’Académie des beaux-arts, un autre Alexandre,
age accroisse et répande en Amérique le goût d’une saine philosophie, libre et sincère alliée du christianisme, et qu’il conc
t de gouverner notre vie comme il appartient à un être raisonnable et libre . La bienfaisance est une adorable vertu, mais ce
îtront ou diminueront. Mais quand un homme qui se sait raisonnable et libre comprend qu’il est de son devoir de demeurer fidè
’Assas. D’Assas n’a pas délibéré, et pour cela d’Assas était-il moins libre et n’a-t-il pas agi avec une entière liberté ? Le
ve de la doctrine augustinienne, et Luther et Calvin ? Non ; il reste libre encore ; et, loin de s’être évanouie, sa liberté,
épurant, s’est élevée et agrandie. La spontanéité est essentiellement libre , bien qu’elle ne soit accompagnée d’aucune délibé
aussi la forme éminente de la liberté de Dieu. Oui, certes, Dieu est libre  ; car entre autres preuves, il serait absurde qu’
ns la cause première que dans un de ses effets, l’humanité ; Dieu est libre , mais non de cette liberté relative à notre doubl
t engendrer péniblement la vertu et notre science imparfaite ; il est libre d’une liberté relative à sa divine nature. Entre
66 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Conclusion. Le passé et le présent. » pp. 424-475
tends la persuasion que l’homme est avant tout une personne morale et libre , et qu’ayant conçu seul dans sa conscience et dev
tre original, et de tous les genres qui réclament la grande curiosité libre , ou la grande imagination désintéressée. Ils n’at
igt. Ils soutiennent et président les Sociétés scientifiques ; si les libres chercheurs d’Oxford, au milieu du rigorisme offic
uivi par sa femme jusqu’au bout du monde, fidèlement attendu le soir, libre dans ses affaires qu’il ne communique pas. Il y e
e ce réseau aristocratique est fort que l’action de l’homme peut être libre  ; car le gouvernement local et naturel étant enra
de la nation pousse, elle force les portes, et voilà une loi faite. » Libre à chacun d’agir ainsi ; les ouvriers peuvent se l
s’injurier. Ainsi dure leur association politique ; ils peuvent être libres parce qu’ils ont des conducteurs naturels et des
lins au plaisir sensible, et qui emploient leurs longs loisirs, leurs libres rêves à arranger harmonieusement, sans autre obje
r où le silence des affaires laisse aux aspirations désintéressées un libre champ. Nul spectacle plus frappant pour un étrang
guide des affaires. S’il ne marche pas au même rang que les penseurs libres , il ne reste derrière eux que d’un ou deux pas ;
rois siècles, c’est en Occident, chez des peuples laborieux et à demi libres , au milieu du redressement et de l’invention univ
67 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
lles, certaines écoles historiques ne laissent guère plus de place au libre jeu des facultés et des volontés humaines que tel
sume en deux mots, il est vrai, décisifs : « C’est un combat d’hommes libres contre des esclaves ». Il n’y a plus trace de poé
d tout autrement l’origine de la poésie, fait d’Homère un génie aussi libre , aussi personnel que les poëtes des époques posté
fois en démon, et qui leur laisse à peine le sentiment du droit et la libre possession d’eux-mêmes. Ces hommes qui se provoqu
re apparut sur la scène vers la fin de la tempête, qui a été vraiment libre et fort dans son orgueil solitaire, d’autant plus
uence, poésie, roman, n’est plus considérée seulement comme une œuvre libre et toute personnelle du génie d’un homme, ainsi q
cette logique des idées que consiste le mouvement historique vraiment libre , vraiment beau, vraiment bon, que le philosophe s
ce du genre humain. Non, il n’est pas vrai que l’homme ne reste point libre dans toutes les vicissitudes, dans toutes les cri
e l’histoire comme de la vie ; elle n’est vraiment humaine que par la libre personnalité de ses acteurs, et elle n’est belle
te eût été autrement féconde, si elle eût pu être faite par une Grèce libre et glorieuse ! Malgré Cicéron, Caton et Brutus, l
du monde soumis, ni gouverner et administrer sa conquête par un sénat libre devant l’institution militaire qui avait fait cet
68 (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421
eux. Croyez-vous qu’un homme, dans cette position, ne serait pas plus libre pour philosopher qu’un avocat, un médecin, un ban
solument rien à l’imagination et au cœur, il laisse ces deux facultés libres de vaquer à leur aise. Je conçois, dans l’érudit,
e. La vie antique arrivait au même résultat par l’esclavage : l’homme libre était vraiment dans une belle et noble position,
nt dans une belle et noble position, dispensé des soins terrestres et libre pour l’esprit. La savante organisation de l’human
le est si peu de chose qu’on n’y pense pas et qu’on est exclusivement libre pour la poésie et les belles choses. Ce serait l’
re, les originalités y seraient bien plus caractérisées, par suite du libre développement des individualités. Que si ultérieu
ait la croyance comme tout le reste, mais par l’aspiration commune et libre , comme cela a lieu pour les élus dans le ciel. Li
69 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’art et la sexualité »
e toutes les natures, de toutes les jouissances, ne s’élance pas d’un libre instinct dans ce riche univers, pour y satisfaire
cune intelligence ni aucune délicatesse ne peuvent valoir le clair et libre accomplissement d’un acte naturel et libre, pas m
peuvent valoir le clair et libre accomplissement d’un acte naturel et libre , pas même l’art prodigieusement esthétique et raf
ontinence, étant anormale, ne peut pas, comme tout ce qui s’oppose au libre jeu des fonctions vitales, ne pas perturber l’org
es ouvertes aux seuls célibataires. Elles réclament de nous un esprit libre et des sens en repos25.     Mais, plus intéressan
e perpétuelle excitation qu’engendre l’abstinence, et par un « esprit libre  », le cerveau que titille incessamment besoin sex
t en repos lorsqu’ils sont normalement satisfaits et que l’esprit est libre , lorsque le désir du sexe pleinement rempli, ne v
70 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
uait à cette œuvre, inaugurée par la suppression arbitraire d’un État libre , et par la création factice de démocraties nomina
cour exotique, Victor Hugo reçut l’éducation la mieux faite pour lui, libre , fière, éclatante. L’Espagne, avec son ciel, ses
souvent heureuses les hardiesses d’imagination de ce talent jeune et libre , alors qu’on le voyait, comme il l’a dit lui-même
hors, le droit national au dedans, l’indépendance dans la justice, la libre pensée dans la vie privée, plier sous la défaite,
au milieu de l’attente silencieuse du continent, ce second parlement libre et hardi dans ses remparts assiégés, comme le par
sans gloire. Pour la première fois, il se sentait à l’aise sur le sol libre et paisible de New-York ; il y voyait son malheur
iaste et haute dans ce noble salut adressé à l’Amérique chrétienne et libre , et n’y a-t-il pas quelque grandeur ici, comme da
71 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XV. M. Dargaud » pp. 323-339
ujours été ce qu’on appelle, pour le quart d’heure, un écrivain de la Libre Pensée. Au xvie  siècle, dont il vient de nous do
alité humaine, mais alors il l’a prodigieux. L’homme, sa personnalité libre , sa moralité, son intellectualité, partout où ces
t s’y douter d’avoir sur terre un tel historien. Plus que protestant, libre penseur, le seul vice de l’histoire de M. Dargaud
mal pour elle ? N’y a-t-il pas dans celle histoire du plus loyal des libres penseurs que la Saint-Barthélemy n’est imputable
à l’écrivain. 11. Depuis que ces lignes sont écrites, le gros des Libres Penseurs n’a pas bougé. Mais l’Académie Française
72 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
digne d’être éternellement admirée. L’obligation fondée sur un choix libre et volontaire, qui unit à l’homme la compagne de
qu’un instrument utile202 au service de la morale ou de la religion. Libre et contenant en lui-même sa fin, il a, dans son i
iction qui les mettait aux prises, leur permît de reprendre leur vol, libres et réconciliées, vers le royaume de leur Père. Ma
et brouillons, voilà le sol mobile qui convient par excellence à son libre déploiement ; parce que ce peuple inconséquent et
plus comique que son confrère en hypocrisie. C’est la figure la plus libre et la plus élevée du théâtre de Molière. — L’avar
guerre des Dieux et sa fatale issue, mais, de même que la comédie, le libre développement de la personnalité de l’homme. Tout
tiquement par le lit de Procuste. Ni les peuples, ni les rois ne sont libres . « Chacun doit soumettre sa volonté à l’étreinte
te dans ces conditions ? Comment retrouver l’idéal perdu de la nature libre et du grand homme ? Ce n’est pas par une fantaisi
tant brisés et les lois sans force, la grandeur individuelle avait un libre jeu233. Ce n’est pas non plus par un caprice san
e se soit éveillé. Il faut que l’homme sache prendre par lui-même une libre détermination, qu’il assume la responsabilité de
abilité de ses actes et de leurs conséquences. Cette conscience de la libre personnalité et de ses droits doit s’être manifes
us ou déconfits par leur faute, ils ne peuvent rire comme les autres, libres et satisfaits. Ils sont simplement les objets d’u
art antique est une surface sans forme déterminée. Il tombe simple et libre , s’harmonisant avec les poses, le maintien et les
73 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (2e partie) » pp. 315-400
au pâturage. Il sent toutes les délices rafraîchissantes de la nature libre , mais il ne peut les goûter. Laissez donc Eckerma
e tige sans nœuds, et il vous faut pour votre arc une tige absolument libre de nœuds. — Quand on veut faire monter l’érable e
écorce de bouleau qui le couvre empêche de voir ; les extrémités sont libres , mais trop noircies par le temps. C’est sans dout
Français quittent le pédantisme et s’élèvent dans la poésie à un art libre , il n’y a rien d’étonnant. Diderot et des esprits
, il s’est cependant, pendant cette époque, formé une foule d’esprits libres , qui maintenant, pendant la paix, se recueillent
é ; cependant, pour maintes choses, il a su prendre un mouvement plus libre que ses prédécesseurs, et aussi il a été attaqué
ré de grands arbres, il se dirigera toujours vers le haut, vers l’air libre et la lumière. Il ne poussera sur ses côtés que q
le doivent dépérir et tomber. Lorsqu’il sent enfin sa cime dans l’air libre , il s’arrête content, et puis commence à s’étendr
our muer, qu’on le mette à l’air frais, il muera très bien. Un oiseau libre mue sans s’en apercevoir, tant sa mue se fait dou
assîmes de façon à avoir devant nous, pendant notre déjeuner, la vue libre sur la moitié de la Thuringe. — Nous mangeâmes un
ici. À rester dans la maison on se sent figer. Ici, on se sent grand, libre comme la grande nature que l’on a devant les yeux
re presque plus. Ce hêtre était alors tout seul au milieu d’une place libre et bien sèche. Le soleil resplendissait gaiement
charité et cette pitié pour les abandonnés chez des oiseaux à l’état libre . L’été dernier, j’avais pris près de Tiefurt de j
74 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
ire, par exemple, avec certitude, que Dieu est intelligent, qu’il est libre , comment soutiendrait-on que cet objet échappe ab
’est ainsi que l’athéisme a réussi à faire de sa cause la cause de la libre pensée. Nous croyons que, dans l’état actuel des
s catholiques ont signalé cette conséquence extrême du principe de la libre croyance, du libre examen, appliqué aux matières
ignalé cette conséquence extrême du principe de la libre croyance, du libre examen, appliqué aux matières sacrées. La philoso
en dernier ressort de la parole sainte ! On accuse, dans le camp des libres penseurs, M. Guizot d’intolérance dogmatique et d
e la lumière, c’est nous demander plus que ne peut accorder un esprit libre , qui n’a aucun goût malsain pour la révolte, qui
; mais pourquoi Dieu a-t-il permis qu’Adam péchât ? Parce qu’il était libre . Si la liberté d’Adam explique le premier péché,
onscience de sa liberté dans les deux cas. Pourquoi s’est-il cru plus libre en faisant le mal ? C’est ce qu’il faut expliquer
75 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »
sation sensuelle par l’art du romancier en vogue, il fait jaillir, au libre contact de sa personnalité, l’animal humain dans
, d’hypocrisie et d’ignorance, il fait renaître un univers aux forces libres et farouches. L’homme, sanctifié par le spiritual
Le corps n’avait déraison d’être que dompté par l’âme ; la chair, aux libres sensations, n’était que la prison d’une étincelle
aimé la vie, autant ils la bafouaient comme une broyeuse d’idéal. Aux libres et violents instincts, aux farouches sexualités i
uit tous les obstacles devant lui, a craint de s’élancer au grand air libre , ce grand air dont il redoute l’ivresse et dont i
ère à Zola pour son ardente foi de révolutionnaire, de réaliste et de libre penseur, autant je salue joyeusement son indompta
s on ne louera suffisamment votre action grandiose. Mais au seuil des libres plaines entrevues par vous, retenu par l’étroites
Whitman, Préface à l’édition de 1876. Ce fragment est une traduction libre empruntée à M. Léo Quesnel (Revue politique et li
76 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LVII » pp. 218-219
té et d’élévation remarquables. Oui, il est fâcheux que, dans un pays libre , il y ait cette trace de test 37 dans la loi. La
mps encore pour ceux d’autrefois, que la religion tout entière et son libre et paisible exercice pourraient être compromis, t
77 (1899) Arabesques pp. 1-223
j’avais toujours refusé de m’inféoder à aucune coterie ; j’étais donc libre d’attaches. Désireux de me reconquérir, de me cré
us les peuples d’Europe. Je rêve l’homme plus beau, plus fort et plus libre . Je crois que l’art doit exprimer tout ce qui pré
, c’est-à-dire se pousser dans l’estime des snobs. Mais aussi je suis libre  : nul ne peut prétendre qu’il me fera écrire cont
ées pour l’expression de sentiments rares, et c’est ainsi que le vers libre , très bon instrument en soi, servit aux cacophoni
vertus propres au lyrisme et, corollairement, l’instauration du vers libre . Par eux, un poème fut « l’ode multiforme » que r
portait une notion du lyrisme plus large que les précédentes, le vers libre , aboutissant de la révolution romantique, était l
ésultat que de ridiculiser les candidats à l’initiation. Mais le vers libre n’a pas souffert de ces querelles adventices : so
sonnes croyantes en compensation des maximes impies répandues par les libres penseurs. Quand on professe une religion pareill
déjà choisie pour assurer votre économie matérielle et, par suite, le libre développement de votre énergie idéologique ? Le
er pour en être aimée. » M. Marius Vallabrègues : « Devenir un homme libre , affranchi de toute convention, dégagé de tout pr
tour de nos œuvres, si nous prouvons enfin que nous sommes des hommes libres , alors nul déboire ne pourra nous abattre, notre
i les dogmes abrutissants qui leur servirent, jadis, pour entraver la libre expansion de l’espèce vers le bien-être et la vie
t les mondes, les atomes faisant la vie par l’attraction, l’ardent et libre amour ? Les minorités oppressives disparaissaient
midables que son tronc, grossi d’années en années, finit par écarter. Libre aujourd’hui, déjà centenaire, mais toujours vigou
eai entre les deux rochers et je connus la joie de m’épanouir à l’air libre . Tout de suite, je dirigeai mon effort contre ces
préparer le milieu où les hommes, conscients de leur dignité, vivront libres et solidaires, dans la joie des besoins satisfait
ù nul espoir ne chante. Partir ! et se dresser, heureux de sa chair libre , Et voir, dans les prés chauds où la lumière vibr
soi-disant vers : je défie qu’on y parvienne. — Sous prétexte de vers libres , M. Ghéon et plusieurs autres écrivains prennent
Peux-tu contraindre les étoiles à graviter autour de toi ? Tu te dis libre  ; moi, je veux savoir la pensée qui te domine et
timent d’un avenir ouvert devant moi, d’aventures prochaines, de mers libres , de buts nouveaux vers qui je pouvais tendre, à q
oup d’ingéniosité. Elle a su persuader aux prolétaires qu’ils étaient libres , heureux et tout-puissants. Elle a joué supérieur
eau des humains est stupide et pervers ; ils n’ont guère souci d’être libres , égaux, ni de s’aimer fraternellement. Le rôle de
e, — et nous ne désirons pas en changer. » Aujourd’hui personne n’est libre . Les Mangeurs dépendent des institutions qui sauv
x murs de granit que la bêtise générale élève autour d’eux. Pour être libre , il ne faudrait pas être — dirigé, il faudrait ad
us, sera le fait de la civilisation future. Et l’homme pourra se dire libre seulement le jour où, ayant oublié le sens des mo
avers le cerveau. » Tous ces soi-disant indifférents s’imaginent être libres . Perdus dans la nuit, ils parlent du soleil qui l
la conscience en repos, sentant bien que l’homme n’est pas réellement libre si son semblant d’indépendance résulte de l’oppre
emblant d’indépendance résulte de l’oppression d’autrui. Il n’est pas libre non plus, le propriétaire qui expulse ses locatai
la gorge et nous étouffe… Et pourtant la vie est là tout près, la vie libre et radieuse que nous pourrions vivre si nous reco
dire : « Tel règlement nous régira parce qu’il nous plaît », l’homme libre aura toujours le droit de répondre : « Quant à mo
Bourgeoisie avec elles ! — Après, nous pourrons voir à vivre égaux et libres . XVII. Fraternité C’est, aujourd’hui, presq
78 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — II. (Fin.) » pp. 213-233
et le prince de Portian (Antoine de Croÿ) : comme c’étaient deux âmes libres et qui se piquaient du bien public, ils témoignai
. Son Coligny ne nous en paraît pas moins ambitieux pour être une âme libre . C’est l’ambition qui le jette d’abord du côté de
ne se transforme point : il continue d’appartenir à cette génération libre et familière d’avant Louis XIV. Il est de ceux qu
onçoit un philosophe, un sage un peu marqué d’humeur, ayant écrit ces libres Histoires et se taisant désormais, renonçant au b
l était devenu un anachronisme sous le règne de Louis XIV. Ses propos libres en toutes choses, et même en matière de religion,
dans ses Histoires. On l’y reconnaît génie droit et sensé, négligé et libre , irrégulier, inconséquent peut-être, véridique av
79 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Krysinska, Marie (1857-1908) »
de Depuis longtemps, l’auteur nous affirme qu’il a inventé le vers libre , et pour nouvelle preuve il nous offre une nouvel
hors des règles connues. Pourquoi lui disputer cette gloire ? Le vers libre est un charmant non-sens, un bégayement délicieux
80 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « SAINTE-BEUVE CHRONIQUEUR » pp. -
a toujours été un peu ainsi : la presse littéraire n’est pas du tout libre en France ; il s’est formé de tout temps des coal
aire sous l’empire. Il s’expatria pour voir de plus loin et être plus libre . Il nous le dit dans une note que nous relevons s
littéraires j’ai pensé dès longtemps qu’on ne les aurait tout à fait libres et indépendants sur les hommes de France, qu’en é
81 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre III. Grands poètes : Verlaine et Mallarmé, Heredia et Leconte de Lisle » pp. 27-48
nomie, domestique et les mœurs qu’on a l’habitude d’honorer. Il vécut libre , c’est-à-dire asservi aux seuls mouvements de son
manque manifeste de sincérité de cet écrivain dégingandé, amusant et libre , homme de théâtre, mais rien autre, a pu lasser a
allarmé le traduit fidèlement, simplement, qu’il est modèle de pensée libre , hardie, harmonieuse, d’expression originale, non
éressante intransigeance, la fronde déjà presque classique va au vers libre , point aux vers tout faits de moules variés, mais
est pas que les joueurs de flûte ou de viole qui chantent sur le vers libre à cette heure plus d’un poète, poète, refuse de s
82 (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre VIII. Les écrivains qu’on ne comprend pas » pp. 90-110
ètent. Il sourit de « la rhétorique », « qui apprend à faire des vers libres  ». Où est-elle, cette rhétorique, qui, aussi bien
orique, qui, aussi bien, serait une prosodie ? Je connais sur le vers libre des articles ingénieux ou forts ou niais, mais au
anquaient de gaîté, à moins qu’elles n’évoquassent Chilpéric. Le vers libre ne leur a point fait tort, ni elles au vers libre
Chilpéric. Le vers libre ne leur a point fait tort, ni elles au vers libre . Il n’est pas mauvais de s’être essayé à la tragé
rir comme « artiste de genre ». Encore une fois, la technique du vers libre est indépendante de sa matière. Pour y réussir, c
83 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Raymond, Louis (1869-1928) »
nassien, Louis Raymond est arrivé, selon l’évolution normale, au vers libre . Et de l’emploi de ce moule sévère, indispensable
roite et exacte, de ne point se laisser aller, comme y invite le vers libre , à ajouter au thème principal des ornements inuti
84 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
st un homme du monde, et Lysidas un poète pédant. Au nom du sentiment libre et spontané du comique et du beau, Dorante combat
sur l’alliance de l’imagination et de la raison, sur la subordination libre de la première à la seconde ? Pourquoi restreindr
er sa préférence sur la plus petite raison de l’ordre logique. Il est libre de ne point trouver une sauce excellente ; mais à
, quand finalement il échoue, loin de pouvoir rire, comme les autres, libre et satisfait, il reste l’objet piteux et déconfit
is ce qu’il est et l’impression qu’elle en reçoit. À cette impression libre et personnelle l’Esthétique n’ajoute, n’ôte, ni n
s œuvres sur sa sensibilité310 : il s’ensuit que le goût d’Uranie est libre vis-à-vis des dogmes littéraires auxquels M. Lysi
idas voudrait l’assujettir. Mais il ne s’ensuit pas que son goût soit libre absolument, libre vis-à-vis de toute espèce d’idé
sujettir. Mais il ne s’ensuit pas que son goût soit libre absolument, libre vis-à-vis de toute espèce d’idées. Loin de là. Il
s’en doutent, l’esprit de ces profonds métaphysiciens deviendra plus libre et plus large, leurs préjugés tomberont, leur édu
t être comique autrement que Molière, par les caprices de l’invention libre , par la gaieté folle des situations, par l’exubér
, de force, d’élévation et de profondeur. Seulement vous n’êtes point libre . Votre intelligence est embarrassée de formules,
85 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80
s, nous déclarons par la présente que nous donnons notre consentement libre et volontaire à cette séparation, et que nous lui
heures. Il la reconnut, la légitima, et lui rendit le nom, désormais libre , de duchesse d’Albany. Elle fit rentrer avec elle
’avaient frappé à plusieurs reprises, et bien que la veuve, désormais libre de sa personne, fût très loin d’avoir perdu un am
ces larmes ; aussi bien je me suis efforcé ailleurs de leur donner un libre cours. « Me voici donc de nouveau sur les grands
es impressions antinationales. Après ces seize mois de bonheur caché, libres de leur séjour et de leur vie, les deux amants pa
erie de Didot, qui, nouvellement travestis en politiques et en hommes libres , passaient les journées entières à lire les journ
ant de troubles, où l’exercice de la religion catholique n’était plus libre , où chacun ne cesse de trembler dans l’attente de
ion de ne jamais plus y rentrer. À Calais, on nous laissa entièrement libres de continuer jusqu’à la frontière de Flandre par
us retrouvâmes notre beau et harmonieux pays. Le plaisir de me sentir libre et de fouler avec mon amie ces mêmes chemins que
moins du monde, je saurais donner signe de vie et me montrer en homme libre . « Je pris donc toutes mes mesures pour vivre sa
omme libre. « Je pris donc toutes mes mesures pour vivre sans tache, libre et respecté, ou, s’il le fallait, pour mourir, ma
86 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »
le à Chambéry : les grands chemins pourtant, les longues marches, les libres horizons, les gîtes incertains, les soupers de re
t toujours resté le vagabond à qui il fallait le grand air et le ciel libre , les courses à l’aventure, et les surprises d’un
me bon, et la société l’a fait méchant : la nature avait fait l’homme libre , et la société l’a fait esclave ; la nature a fai
rsonne de travailler à le satisfaire : elle laisse tout le monde bon, libre , heureux. L’inégalité sociale crée des privilégié
onstitutif de toute société. Tous les hommes, antérieurement égaux et libres , renoncent également à leur liberté : ils soumett
f, tous les hommes restent égaux dans la société ; ils cessent d’être libres  ; car s’ils sont souverains collectivement, ils s
rains collectivement, ils sont individuellement sujets. Mais ils sont libres pourtant, car être libre, c’est être soumis à sa
sont individuellement sujets. Mais ils sont libres pourtant, car être libre , c’est être soumis à sa volonté propre ; or la vo
avait pas été travaillé encore par la culture classique. Il sera donc libre absolument de tous les préjugés que notre xviie  
a grande et multiple Église chrétienne. Nous voyons tous les jours le libre penseur catholique en vouloir à mort aux prêtres
tholique en vouloir à mort aux prêtres et aux dévots catholiques ; le libre penseur protestant, sauf exception, garde le resp
87 (1896) Le livre des masques
’essentiel ; enfin, pour les poètes, le symbolisme semble lié au vers libre , c’est-à-dire démailloté, et dont le jeune corps
gée, est si belle et si souple qu’on la transpose sans en froisser la libre logique de la théorie à la pratique, même la plus
portent des noms vraiment trop évidents. Voit-on sur quelque théâtre libre un drame joué entre des êtres qui se nomment Cœur
eu. Est-ce vrai ? Les hommes seront-ils un jour des hommes, des êtres libres et si fiers qu’ils n’admettront d’autres jugement
sont tirés des Villages illusoires, écrits presque uniquement en vers libres assonances et coupés selon un rythme haletant, ma
et coupés selon un rythme haletant, mais M. Verhaeren, maître du vers libre , l’est aussi du vers romantique, auquel il sait i
là, image générale de la vie. Qu’on y voie encore un exemple de vers libres vraiment parfaits et maniés par un maître. Fra
as, s’est tenu parole depuis ; il est bien demeuré lui même, vraiment libre , vraiment fier et vraiment farouche. Sa forêt n’e
a part très importante qu’il a eue dans la difficile conquête du vers libre  ; — mon impression est plus générale et plus prof
implicité des œuvres profondément senties et longuement pensées. Vers libres , poétique nouvelle ! Voici des vers qui nous font
leurs égales aux dieux ! A.-Ferdinand Herold Le danger du vers libre , c’est qu’il demeure amorphe, que son rythme, tro
n va par le monde portant avec soi un coffre plein de terre natale et libre  ; il porte son amour ; mais un jour il est écrasé
t se charger d’un impérieux fardeau au moment même où, cessant d’être libre , on cesse d’être fort. La Motte de terre explique
ent nécessaires à la marche du livre. Par bonheur, le roman est enfin libre , et pour dire plus, le roman, ainsi que le conçoi
s et que seuls n’admettent pas encore les sénateurs de l’art. Le vers libre , qui favorise les talents originaux et qui est l’
ier le vers rénové. M. Kahn fut-il le premier ? A qui doit-on le vers libre  ? A Rimbaud, dont les Illuminations parurent dans
e son crâne fou, il fut, sans le vouloir, un des instigateurs du vers libre . Le vers verlainien à rejets, à incidences, à par
ts, à incidences, à parenthèses, devait naturellement devenir le vers libre  ; en devenant « libre » il n’a fait que régularis
renthèses, devait naturellement devenir le vers libre ; en devenant «  libre  » il n’a fait que régulariser un état. Sans talen
88 (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)
ù s’écoulent mon style et ma manière actuels, notamment l’un peu déjà libre versification, enjambements et rejets dépendant p
n certain illogisme, une certaine timidité dans la conquête du « Vers Libre  », qu’ils ont, croient-ils, poussée, eux, jusqu’à
aloir à défaut d’autres. Et jusqu’à nouvel ordre je m’en tiendrai là. Libre à d’autres d’essayer plus. Je les vois faire et,
e, car Rimbaud fit ensuite, c’est-à-dire tout de suite après sa fuite libre , non sa reconduite (cette fois-ci) de Paris, sa f
i) de Paris, sa fuite en quelque sorte triomphale, de Paris, des vers libres superbes, encore clairs, puis telles très belles
venir, et ce qu’il me disait fut prophétique. Il commença par le Vers Libre (un vers libre toutefois qui ne courait pas encor
’il me disait fut prophétique. Il commença par le Vers Libre (un vers libre toutefois qui ne courait pas encore le guilledou
rimes… ou leur manque prémédité de rimes allant sous le nom de « Vers Libre  », le choix excessif de leurs vocables et le lâch
idemment la traduction, puisque traduction il y a, est du moins, très libre . Je ne suis pas versé autant qu’il serait désirab
e dans tout cela que fatras, ennui, fausse érudition et manque d’âme. Libre à lui ! Enfin, ce sempiternel amour de la vie dan
de Victor Hugo lui-même dans la préface des Orientales. Le poète est libre et nul ne le blâmera s’il croit devoir répondre à
ous parle ; tous, pour la plupart, s’efforçant en outre, vers de plus libres espaces, rime et rhythmes libres, comme ils le pe
, s’efforçant en outre, vers de plus libres espaces, rime et rhythmes libres , comme ils le pensaient avec cette bonne foi exqu
, toujours d’accord avec eux. J’aurai bien des objections sur le vers libre , plus haut cité, par exemple, que préconisent et
rmée seraient donc : Le Symbolisme, le Décadisme, le partisan du vers libre — et les autres, dont je suis. Laissons de côté c
ane et que le bon Dieu lui donne de longs jours ! La question du vers libre ou non me semble plus pressante. Elle est à l’ord
eux frères d’armes belges et français qui manient, en vérité, le vers libre avec talent, ingéniosité — et sans doute, sans nu
toujours d’accord avec eux. J’aurais bien des objections sur le vers libre , par exemple, et sur la libre versification aussi
’aurais bien des objections sur le vers libre, par exemple, et sur la libre versification aussi, que préconisent et pratiquen
ervents, d’autres partisans sceptiques, à ce qu’il semble, de ce vers libre que je n’aime pas trop en dernière analyse. De ce
89 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
ncert, c’est-à-dire nulle prétention de représentation, mais le champ libre à la conception, l’espace grand ouvert à la réali
out et librement l’art idéal vivant, mais la vie, devenue encore plus libre , avant tout se consacrait à la politique, non à l
r les Alémans et les Suèves. Ce nom des Français ou Francs signifie «  libres  » ; le nom des Allemands signifie « le peuple » ;
d’une civilisation romaine et sémitique. Le Christianisme n’était pas libre  ; mais déjà il avait la force de rendre libre : c
ristianisme n’était pas libre ; mais déjà il avait la force de rendre libre  : celui qui dans le Christianisme comprenait bien
nom que le grand pays français, à Bayreuth, la ville des Francs, des Libres , des Idéalistes, de la tribu Aryenne, de l’art Ar
. Le Matin du 8 : « Le patriotisme » par M. Octave Mirbeau. La France libre du 11. Le National du 12. Le Monde du 13. L’anti
La République radicale, la Bataille et le Tintamare du 17. La France libre du 18. Le Pays, et la Soirée du 19. La Journée d
90 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »
de une heure de repos, Je vais, scaphandrier épuisé, remonter à l’air libre . Je vais, avant de redescendre aux fanges du port
plus fluide encore, d’une beauté fuyante comme un fleuve. Et le vers libre fait ses premières apparitions heureuses. Le vers
e. Et le vers libre fait ses premières apparitions heureuses. Le vers libre chez Boissier n’est pas le vers auquel Franc-Noha
fin doit en ses heures de découragement avouer amorphe. C’est le vers libre classique, celui qui sourit, rit et ricane dans A
s il faut rejeter les douleurs imaginaires et l’humanité doit marcher libre , débarrassée de la croix qui pèse sur elle depuis
je n’hésite pas à le considérer comme notre meilleur chanteur de vers libres . Au hasard, quelques exemples de l’une et de l’au
deux Chemins sont d’une telle beauté musicale. Et cependant les vers libres me charment davantage, plus délicieux encore et p
e n’importe où le Chemin de l’irréel et j’y cueille les premiers vers libres rencontrés : Et les Adolescents passèrent sous l
91 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 298-300
fut suivie, deux ans après, de ce que l’Auteur appelle une Traduction libre , & qu’on peut regarder plutôt comme un bizarr
M. Bitaubé prit, il y a quelques années, de refondre cette Traduction libre , & d’en donner une entiere & plus fidelle
92 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre IV. Suite des Philosophes chrétiens. — Publicistes. »
Platon et Socrate criaient aux peuples : « Soyez vertueux, vous serez libres  » ; nous leur avons dit : « Soyez libres, vous se
« Soyez vertueux, vous serez libres » ; nous leur avons dit : « Soyez libres , vous serez vertueux. » La Grèce, avec de tels se
93 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
crime. II Le livre commence par cet axiome : « L’homme est né libre , et partout il est dans les fers ! » De quel hom
lui par la nature, aussitôt qu’il est sevré, que devient-il ? Non pas libre assurément, mais esclave de la faim, de la soif,
us les éléments, enfin ; voilà l’homme naissant fastueusement déclaré libre par J.-J. Rousseau ! Ajoutez que, s’il est rencon
ternatif passe de l’un à l’autre avec la force brutale. Voilà l’homme libre de J.-J. Rousseau dans l’état de nature. Dire qu’
bre de J.-J. Rousseau dans l’état de nature. Dire qu’un tel être naît libre , n’est-ce pas abuser de la dérision du langage et
s l’état sauvage, soit dans l’état de société, voilà l’homme isolé et libre de J.-J. Rousseau ! En sorte que, dans l’une ou l
à celui de ce législateur du paradoxe. Au lieu de lire : l’homme naît libre , et partout il est dans les fers, lisez : l’homme
les fers, lisez : l’homme naît esclave, et il ne devient relativement libre qu’à mesure que la société l’affranchit de la tyr
« À l’instant où un peuple se donne des représentants, il n’est plus libre , il n’existe plus ! » Maxime qui conduirait le p
94 (1911) L’attitude du lyrisme contemporain pp. 5-466
zouillis d’avril », Mélissa rieuse, symbole de la beauté éternelle et libre , suit le poète qui chante : Faisons un hymne alo
nnent la projection même de l’âme de l’artiste. La difficulté du vers libre et le maniement délicat de ses lois complexes pro
it, il n’y a pas d’enjambement dans ces vers. Une des raisons du vers libre , en effet, est de rendre à la strophe sa vérité e
fin l’a dit : « L’enjambement est la négation même du vers. » Le vers libre a horreur de l’enjambement. La strophe analytique
i donnant l’allure d’une petite prose essoufflée. Le vers qu’on nomme libre  — à tort, car il obéit à un déterminisme psycholo
ension, en sorte que je ne vois nul inconvénient à tenir des penseurs libres , tels Boehme, Novalis, Saint-Martin, etc., pour m
rand jardin de poésie, où il n’y a pas de fruit défendu… Le poète est libre . » Dans le livre intitulé Montagne, Fort, en deux
r et non pas un éclat… Penser “en troupe” est indigne du poète. Reste libre , c’est là ta première noblesse. » Ces vers de Boi
oésie complète, poésie dégagée, de tout ce qui n’est pas elle, poésie libre parce qu’elle ne veut vivre que de son essence, l
jeu des forces de l’univers dans cet instinct lyrique, la joie ou la libre expansion de nos puissances. Ainsi j’allais son
ymboliste : la vision immanente des choses, les images intuitives, le libre déploiement de nos transports, devaient nécessair
u’une âme à composer. Cette âme entre les âmes, le Seigneur la laisse libre de se choisir elle-même. Aussitôt le futur être h
te dénote une sensibilité à la fois très naïve et très cultivée, très libre et très organisée. Il ne s’agit donc plus d’une s
. Il légua à son fils cet esprit droit et large qui constitue l’homme libre , le goût des choses belles et utiles, le sens exa
et mes fils qui me cernent de toutes parts comme un voleur. Mon sang libre comment communieraient-elles ? Je suis entre elle
tées s’émerveillent :     Nous voici : c’est un mystère, Par le ciel libre où nous montons,        D’être faites de terre.  
le trame, Que ton angoisse en ma lassitude s’achève. Tantôt il donne libre cours à sa fougue impressionniste et son âme s’id
e les harmonieuses et subtiles cadences capables de clicher sa pensée libre . Pour lui, comme pour tous les vrais poètes symbo
s émotions concrètes, le chant instinctif d’un tempérament, la mesure libre et continue de nos symphonies intérieures. Malgré
tre poésie française, comme de toute beauté. La grande valeur du vers libre provient de l’habile et du savant maniement des s
tel poète dans la façon dont il manie et mêle les accents. Ou le vers libre est franchement insupportable, s’apparente à de l
de la forme, ses proportions, son harmonie. Est-ce à dire que le vers libre rompe de parti pris notre tradition poétique ? On
r Qui me font mourird’émoi. Dans l’Arcadie, au contraire, le mètre libre se trouve au premier hémistiche, le second se com
ain gauche n’ignore l’acte de notre main droite qu’afin de la laisser libre d’œuvrer selon son instinct. Mais sitôt l’œuvre a
plus douce discipline que celle qui permet à chacun de vivre dans le libre épanouissement de son exaltation lyrique et de de
après le Tourment de l’Unité, Mithouard se classe parmi nos critiques libres les plus avertis de l’heure. Il nous offre un fam
d’art. Pour ne prendre qu’un exemple, l’intéressante question du vers libre n’est plus étudiée en elle-même, mais en fonction
loire à toi qui n’es plus fiévreuse ni impure ! Ta poitrine est enfin libre de ton cœur, Ton ventre, de tes entrailles immond
es rythmiques du symbolisme. Ce qu’on nomme si improprement « le vers libre  » est présenté sous son vrai jour, avec les multi
sidérant le rythme non comme une dépendance du nombre, mais comme une libre part du mouvement infini pouvant prendre vie et f
emier mot du credo de sa prosodie est celui-ci : il n’y a pas de vers libre , il ne peut y en avoir. Cette expression « on est
e est absurde, et d’autant plus qu’elle semble donner le droit d’être libre au hasard. Or, il n’y a pas plus de hasard dans l
d’être libre au hasard. Or, il n’y a pas plus de hasard dans le vers libre que dans le plus rigide alexandrin : il ne tend q
Où nous en sommes : « Loin de négliger l’ombre d’une racine, le vers libre les ramifie toutes et revivifie celles qu’avait d
notre architecture, de notre sculpture ou de notre peinture… Le vers libre , qui dégage des genres le poème, renoue la tradit
es le poème, renoue la tradition française du rythme. » Grâce au vers libre , nos poètes ne seront plus seulement des écrivain
tions : Le rythme poétique est « une alternance de groupes numériques libres de brèves et de longues ; puis de groupements plu
uloureuse ; l’autre exalte la vie, l’espoir, l’énergie rayonnante, la libre expansion de l’être. La vision esthétique de Rég
lagrantes. « Tout semble enfin s’unir pour favoriser le développement libre du rythme. » Les symbolistes ont su comprendre qu
e lyrisme. On n’a pas assez remarqué à quel point l’auteur de l’Homme libre est poète et sa méthode une méthode de suggestion
me », Barrès a donné la formule définitive de ce lyrisme dans l’Homme libre  : « Le paradis, a-t-il écrit, c’est d’être clairv
on de son âme. « Je m’accuse, disait l’Ennemi des lois, de désirer le libre essor de toutes mes facultés et de donner son sen
rte uniquement, c’est mon moi du dedans : le Dieu que je construis. » Libre d’entraves, le moi s’élève de la sorte aux plus h
ssionnabilité, une méthode d’évocation intérieure. Déjà dans Un homme libre Barrès écrivait : « Deux êtres ne peuvent se conn
evard, son honnêteté scrupuleuse qui a fait de lui l’écrivain le plus libre de notre temps, sa politesse raffinée derrière qu
e prise à cette accusation que je tiens pour grave ? Tous les esprits libres appartiendraient-ils donc au protestantisme, et l
lte. Dans Paludes, comme dans le Prométhée, l’ironie de Gide se donne libre carrière. L’auteur a voulu nous rendre son héros
e sa femme. « Savoir se libérer n’est rien ; l’ardu c’est savoir être libre . » Michel n’est parvenu à « se surmonter » que po
ie, aussi doit-elle se dépouiller de toute théorie qui entraverait la libre expansion de la vie. Je vois donc l’auteur des No
sation, pour mettre à nu l’homme fruste, le moi premier, fondamental, libre encore de surcharges. Et nous voyons comment cett
la mesure d’an Français ». Aussi bien c’est une erreur de penser être libres , nous sommes conditionnés par une longue hérédité
, on voit se dégager peu à peu une forme lyrique différente : le vers libre . Et M. Spenlé nous cite une très intéressante let
et par la seule vertu de leur génie114 ». On sait la fortune du vers libre et à quel point nos poètes l’utilisèrent. La réfo
du mythe populaire et d’y puiser une inspiration plus fraîche et plus libre . Alors que les parnassiens ne se servaient de ces
n devaient découler dont il nous faudra reparler, et qui sont le vers libre , la mélodie continue des Debussystes, l’inachevé
a conscience immédiate et non réfléchie, une esthétique qui tend à la libre expression d’états d’âme multiples. Or, comment o
l’expression de sentiments complexes la strophe analytique et levers libre . Alors que le vers parnassien oriente la sensatio
te la sensation vers l’immobile et la projette dans l’espace, le vers libre , basé sur les accents de la langue et les pulsati
ent dans le temps et la durée pure. On aurait tort de prendre le vers libre pour une lâcheté, et de penser qu’ainsi on évite
nnets parfaitement harmonieux et ensoleillés au dernier vers. Le vers libre suppose une oreille autrement fine et un goût aut
95 (1903) Considérations sur quelques écoles poétiques contemporaines pp. 3-31
nsigeance des règles prosodiques ; enfin, voici les partisans du vers libre qui, avec MM. Kahn et Vielé-Griffin, parmi bien d
de la rime. Certes, je comprends très bien qu’on n’aime pas les vers libres  ; moi-même, tout en m’y intéressant fort, je me s
de Provence que je ne puis parcourir sans émotion, malgré qu’en vers libres . Ils ignorent Verhaeren et ses Villes Tentaculair
cher à l’acquérir. Sunt quos curriculo… Il en est qui avec le vers libre , avec le vers sans les entraves prosodiques coutu
piration ou le talent. Or, il n’en est pas de même des poèmes en vers libres où l’intérêt doit porter, en quelque sorte, tout
96 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80
contre-balancent bien des sectarismes. Il est comme la synthèse de la libre recherche. Son Problème du Style, ses Épilogues,
avenir, de l’intelligence. Mais l’intelligence aujourd’hui n’est plus libre . L’argent l’asservit. L’intérêt de l’homme qui pe
up d’or, mais l’intérêt de la pensée est de se rattacher à une patrie libre , telle que la peut seule maintenir l’héréditaire
a peut seule maintenir l’héréditaire vertu du sang. Dans cette patrie libre , la pensée réclame pareillement de l’ordre, celui
siasme sans sectarisme ont groupé autour de l’Œuvre Nouvelle quelques libres esprits. Nul n’a moins que lui de superstitions p
u son érudition puissent être mises en défaut. Citons aussi Les Pages Libres de MM. Maurice Kahu et Guieysse, Les Cahiers de l
97 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IX. De l’esprit général de la littérature chez les modernes » pp. 215-227
ns de la philanthropie, et l’esprit est devenu plus philosophiquement libre , en se livrant moins à l’empire des associations
uât sans doute, chez la plupart des modernes, de l’émulation des pays libres , a néanmoins acquis, par la philosophie et par l’
celles des anciens, comme hommes publics ; ce n’est que dans les pays libres qu’il existe de généreux rapports et de constants
98 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IX. »
et Aristogiton, lorsqu’ils tuèrent le tyran et qu’ils firent Athènes libre sous les lois. « Cher Harmodius, tu n’as pas cess
dius et Aristogiton, parce que vous avez tué le tyran et fait Athènes libre sous les lois. » La poésie grecque, et surtout c
ulte de la gloire publique si bien assortie à l’imagination des cités libres de la Grèce ; il est le chantre des jeux guerrier
99 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
des mouvements non plus automatiques et prévus, mais imprévisibles et libres  : cette chose, qui déborde le corps de tous côtés
le n’est que le résultat ; en cela consiste la croyance à une volonté libre . La vérité est que si nous pouvions, à travers le
le dire, si une volonté efficace intervenait pour accomplir des actes libres , la loi de conservation de l’énergie serait violé
et qui expérimente à sa manière), se sent en présence d’une activité libre . Tout ce qui s’offre directement aux sens ou à la
une simple apparence. Or, il n’est pas douteux que nous nous sentions libres , que telle soit notre impression immédiate. À ceu
u’à son complet épanouissement dans des organismes capables d’actions libres . Mais, encore une fois, je ne veux pas insister i
ueur de la doctrine en souffrir, laisser un peu de place à la volonté libre . Et si, avec Spinoza et Leibniz, cette restrictio
100 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »
orieuses de l’ancienne Grèce, Il représenta cette vie plus oisive que libre , plus agitée que forte, où l’Italie du quatorzièm
forts, pour la concorde au dedans et contre l’étranger. Il le voulait libre , aussi bien que florissant par les arts ; et il n
x détruits, il s’écrie : « Ceux qui ont vu ta force brisée et la mer libre et dégagée des forêts de navires qui troublaient
, cependant, l’imagination religieuse n’eut plus d’enthousiasme et de libre ferveur. Mais l’étude des grands modèles avait ré
le chant de l’amour pur. « Quand, dit-il dans une autre méditation, libre de ce cachot, pourrai-je m’envoler aux cieux, et,
igence, délivrée de cette prison mortelle, vivrait unie à ta lumière, libre , sans être errante ! » À cette tendresse d’âme,
grande et sévère école, qui devait un jour égaler l’antiquité par de libres imitations et de fécondes différences. Mais bien
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