ique me seront des secours ou des guides précieux. Une Histoire de la
Littérature
française devrait être le couronnement et le résu
endre un plus grand service, que de leur présenter une Histoire de la
littérature
française qui s’adresse à tous les esprits cultiv
u, en se préparant, oublier qu’ils étaient candidats, et pratiquer la
littérature
pour elle-même. Il appartient à d’autres de juger
il. On a faussé en ces derniers temps l’enseignement et l’étude de la
littérature
. On l’a prise pour matière de programme, qu’il fa
partielle, on aboutit à un savoir littéral sans vertu littéraire. La
littérature
se réduit à une sèche collection de faits et de f
sont pas responsables, on a voulu imposer la forme scientifique à la
littérature
: on est venu à n’y estimer que le savoir positif
œuvres de l’esprit humain ». Cette phrase est la négation même de la
littérature
. Elle ne la laisse subsister que comme une branch
e de l’art dispensât de regarder les tableaux et les statues. Pour la
littérature
comme pour l’art, on ne peut éliminer l’œuvre, dé
pas, par où la Renaissance fut excellente et efficace. L’étude de la
littérature
ne saurait se passer aujourd’hui d’érudition : un
thétiquement la marche, les accroissements, les transformations de la
littérature
. Mais il ne faut pas perdre de vue deux choses :
issance littéraire ne sont, dans la rigueur du mot, scientifiques. En
littérature
, comme en art, on ne peut perdre de vue les œuvre
ffirmer avoir épuisé le contenu ni fixé la formule. C’est dire que la
littérature
n’est pas objet de savoir : elle est exercice, go
e assez de convertir en fiches tout l’imprimé dont ils s’emparent. La
littérature
est destinée à nous fournir un plaisir, mais un p
t ces facultés sortent fortifiées, assouplies, enrichies. Et ainsi la
littérature
est un instrument de culture intérieure : voilà s
s études techniques de philosophie ne sont pas accessibles à tous. La
littérature
est, dans le plus noble sens du mot, une vulgaris
mporains, la religion est évanouie, la science est lointaine ; par la
littérature
seule leur arrivent les sollicitations qui les ar
it ou au métier abrutissant. Je ne comprends donc pas qu’on étudie la
littérature
autrement que pour se cultiver, et pour une autre
re de vue deux choses : l’une, que celui-là sera un mauvais maître de
littérature
qui ne travaillera point surtout à développer che
travaillera point surtout à développer chez les élèves le goût de la
littérature
, l’inclination à y chercher toute leur vie un éne
e un amateur, si l’on n’a commencé par se cultiver soi-même par cette
littérature
dont on doit faire un instrument de culture pour
s’en produit, seront le commencement d’une nouvelle période de notre
littérature
. On peut donc essayer de représenter aujourd’hui
ue, religieuse, métaphysique, et même esthétique, qui s’y révélât. En
littérature
plus qu’ailleurs, les doctrines ne valent tout ju
s est venu de faire rentrer le moyen âge dans l’unité totale de notre
littérature
française : et ce serait mal reconnaître les effo
ritique, qui prétend embrasser dans son étude et son goût toute notre
littérature
nationale, est autorisé à en ignorer, à en mépris
les viendront ainsi enrichir définitivement le trésor public de notre
littérature
: le reste demeurera la propriété et la curiosité
nt entrer le meilleur de notre moyen âge dans le domaine commun de la
littérature
. On y apprivoiserait sans peine nos intelligences
tion des enfants, et tout juste à leur mesure. Cette enfance de notre
littérature
, comment nos pédagogues n’ont-ils pas encore vu q
omment nos pédagogues n’ont-ils pas encore vu que c’était vraiment la
littérature
de l’enfance ? Le développement que j’ai attribué
insi à éliminer tout ce que souvent on a mêlé dans une Histoire de la
Littérature
française, et qui pourtant n’y appartient pas rée
grands patriotes, dont les discours ne sauraient être comptés dans la
littérature
. Je me suis retranché bien des développements qu’
losophe ne croirait pas pouvoir éviter. J’ai éliminé l’histoire de la
littérature
de langue d’oc : elle n’avait pas plus de raison
vait pas plus de raison d’entrer dans un ouvrage que l’histoire de la
littérature
celtique, ou l’histoire des œuvres écrites en lat
l faudrait écrire ; entre la Grammaire historique et l’Histoire de la
littérature
, il y a place pour ce que j’appellerais l’Histoir
e , xviie et xviiie siècles constituaient seuls à peu près toute la
littérature
dont on parlait ; on étoffait le peu qu’on savait
n’y ai donc pris que ce qui était indispensable à l’explication de la
littérature
française, aux endroits où il y a coïncidence, in
e. Au reste, j’ai essayé de simplifier l’exposition des progrès de la
Littérature
Française. Je me suis arrêté longuement aux grand
Odysse Barot Histoire de la
littérature
contemporaine en Angleterre. [Le Constitutionnel
beautés de l’original, qui nous donne aujourd’hui une histoire de la
littérature
anglaise, et, malgré son titre, qui dit faux en d
ture anglaise, et, malgré son titre, qui dit faux en disant : « de la
littérature
contemporaine », une histoire intégrale de la lit
t : « de la littérature contemporaine », une histoire intégrale de la
littérature
en Angleterre, commençant à la première chronique
à enfoncer son chapeau et piquer de l’éperon pour faire le tour de la
littérature
anglaise. Et il l’a fait ! Mais quel tour pour no
auvais et déplacé de plier, d’entasser, de presser douze cents ans de
littérature
dans un volume qui n’a pas douze cents pages, pui
ette épouvantable compression. Quand Taine découpa son Histoire de la
littérature
anglaise dans l’immense étoffe que Barot emploie
gnification bien plus politique que littéraire, malgré son couvert de
littérature
. Au fond, Odysse Barot se soucie bien de la litté
on couvert de littérature. Au fond, Odysse Barot se soucie bien de la
littérature
! quoiqu’il ait des connaissances et des aptitude
à, un éclair de critique surprenant. Ce qu’il voit, en effet, dans la
littérature
, c’est particulièrement l’influence politique qu’
tout le monde, en trois temps il transporte le Petit Journal dans la
littérature
, le Petit Journal, aimé des portiers et des coche
rs et des cochers, et qui est leur catéchisme, sans bon Dieu. Mais la
littérature
est plus hautaine que cela. Elle n’entre pas dans
mmes, ce qu’elle est parfois, mais ce à quoi elle ne pense jamais. La
littérature
est son but à elle-même. Elle n’est point la serv
émocratie lui a imposé ses besognes. En écrivant cette histoire de la
littérature
anglaise, bourrée dans un volume à l’usage de ceu
és de savoir, il a cru faire mieux balle démocratique contre nous. La
littérature
anglaise n’est là qu’un prétexte. Le vrai et secr
cratie absolue. Byron, l’aristocrate Byron, dans cette histoire de la
littérature
anglaise, est sacrifié à Shelley, l’utopiste, l’h
s doivent rendre cet angle plus aigu encore. Pour cet historien de la
littérature
anglaise, il faut bien le dire, le vrai point de
je viens de nommer ne sont à ses yeux que les pierres d’attente d’une
littérature
plus grande que la leur, parce qu’elle sera plus
cipation définitive de l’humanité. Mais c’est là une vue erronée : la
littérature
et les arts, et ceux qui en écrivent l’histoire,
point à se préoccuper de l’émancipation définitive de l’humanité. La
littérature
et les arts n’ont à se préoccuper que d’une chose
s, si l’homme de lettres ou l’artiste peuvent atteindre jusque-là… La
littérature
et les arts sont désintéressés de tout, excepté d
ulent et palpitent sous la peau de ce livre intitulé : Histoire de la
littérature
contemporaine en Angleterre 29. L’auteur a écrit
dans son titre : contemporaine, quoique ce fût l’histoire de toute la
littérature
anglaise à toutes les époques qu’il écrivait, par
our lui, le démocrate et le socialiste moderne, l’important, c’est la
littérature
contemporaine, qui roule le socialisme, le matéri
emps dans ses flots ! En comparaison de celle-là, que sont les autres
littératures
?… Lisez attentivement Odysse Barot, car il n’a p
é, Edgar Poe n’a jamais fait, toute sa vie, que de la poésie et de la
littérature
inutiles, — et c’est encore un de ceux-là que les
ni. Je n’ai pas voulu entrer dans les détails de cette Histoire de la
Littérature
anglaise, et d’ailleurs je ne l’aurais pas pu. Il
ans distraction, sans adultérisation d’aucune sorte, l’histoire d’une
littérature
. Barot, très trempé dans la langue et la littérat
l’histoire d’une littérature. Barot, très trempé dans la langue et la
littérature
anglaises, Barot, avec le don de perception criti
changements survenus dans notre manière d’apprécier et de juger notre
littérature
nationale Parmi les phénomènes que présente l’
uxquels on ajoute plus aucune idée, le signe d’aucun sentiment. Notre
littérature
a vieilli, comme nos souvenirs : on n’ose pas enc
e. L’état factice que nous voudrions créer ne peut donc durer : notre
littérature
doit subir le même sort que nos institutions. Con
é d’indépendance et de liberté, qu’ils ont imposé à la langue et à la
littérature
nationale des entraves dont elles gémissent, qu’i
bienveillance enveloppe encore, par amour propre et par vanité, notre
littérature
tout entière ; mais notre goût réel est pour la p
ature tout entière ; mais notre goût réel est pour la partie de cette
littérature
qui est entrée plus ou moins dans les idées nouve
’ai été moins atteint que beaucoup d’autres par ce discrédit de notre
littérature
, et je suis persuadé que plusieurs de mes lecteur
ausse l’accusation qu’on nous a faite si souvent de ne point avoir de
littérature
nationale. Notre littérature, nous devons en être
a faite si souvent de ne point avoir de littérature nationale. Notre
littérature
, nous devons en être convaincus à présent, fut te
pourrais expliquer ce qu’il y avait d’éminemment national dans notre
littérature
du siècle de Louis XIV ; et cette digression ne s
ni les justifier par des exemples. Le caractère particulier de notre
littérature
était d’être classique, parce que le caractère pa
e, ce qui a rendu notre langue universelle, et ce qui a fait de notre
littérature
la littérature de l’Europe. Notre versification é
du notre langue universelle, et ce qui a fait de notre littérature la
littérature
de l’Europe. Notre versification était une langue
n de la poésie latine. Je serais maintenant conduit à parler de cette
littérature
de mouvement, qu’on a appelée romantique, littéra
parler de cette littérature de mouvement, qu’on a appelée romantique,
littérature
absolument nouvelle, qui ne remonte pas plus haut
és fidèles au génie de la langue et à toutes les convenances de notre
littérature
nationale. La même acception se trouve chez les I
plus général de ce mot a pris une bien autre extension. Nous appelons
littérature
classique celle qui est fondée sur l’étude et les
’œuvre, et qui prend ses sujets à la même source. Par opposition à la
littérature
classique, on a nommé littérature romantique cell
la même source. Par opposition à la littérature classique, on a nommé
littérature
romantique celle où l’on professe une plus grande
ttons, en ce moment-ci, de toutes nos forces, contre l’invasion de la
littérature
romantique ; mais les efforts mêmes que nous fais
s efforts mêmes que nous faisons prouvent toute la puissance de cette
littérature
. Bientôt peut-être, en France comme en Italie, ca
s états d’au-delà des Alpes participent au même mouvement, bientôt la
littérature
classique ne sera plus que de l’archéologie. Sans
sera plus que de l’archéologie. Sans porter un jugement sur les deux
littératures
qui se disputent aujourd’hui l’empire du monde, e
casion de revenir, qu’il nous soit permis de remarquer d’abord que la
littérature
romantique a pris naissance au sein d’une langue
e veux désigner. Remarquons, de plus, que les envahissements de cette
littérature
ont commencé chez nous à une époque où la langue
oi qu’il en soit, et il faut bien l’avouer, nous nous étions créé une
littérature
trop exclusive. Un petit nombre d’écrivains domin
ra de victoire décisive. Toutefois, nous ne pouvons nous passer d’une
littérature
classique et nationale : si celle de Louis XIV ce
eut remarquer qu’elle a produit seulement une imitation servile de la
littérature
des anciens âges de la Grèce, lorsqu’elle ne s’es
t, comme nous avons besoin déjà de nous transporter au temps où notre
littérature
classique et nationale a paru tout à coup avec ta
e de la gloire, mais le chantre de l’ivresse même de la gloire. Notre
littérature
du siècle de Louis XIV a cessé d’être l’expressio
à être déjà pour nous, en quelque sorte, comme nous l’avons dit, une
littérature
ancienne, de l’archéologie. Voyons-nous à présent
Chapitre I Influence de la Révolution sur la
littérature
1. Destruction de la société polie. Médiocrité
a littérature 1. Destruction de la société polie. Médiocrité de la
littérature
révolutionnaire. — 2. Expansion et puissance du j
on peut hésiter si l’on doit la rattacher au passé ou à l’avenir. La
littérature
de la Révolution et de l’Empire appartient au xvi
siècle qui s’ouvre. J’ai donc dû rattacher cette période plutôt à la
littérature
contemporaine. La production littéraire fut alors
cette masse d’écriture inutile, qui n’ajoute qu’un poids mort à notre
littérature
. Venons à l’essentiel : cette période nous présen
te période nous présente trois faits considérables qui intéressent la
littérature
: la destruction de la société polie, le développ
pendant pendant dix ou douze ans la vie mondaine, elle a soustrait la
littérature
aux conventions de pensée et aux élégances de dic
mules, et décriant la concurrence. En tout cas, jamais depuis 1789 la
littérature
n’a reçu du public mondain ni impulsion, ni direc
is séculaire. Je crois, en effet, qu’un des caractères généraux de la
littérature
qui s’est développée en ce siècle, orientée tantô
rientée tantôt vers la science et tantôt vers l’art, c’est d’être une
littérature
d’hommes, faite surtout par et pour des hommes. A
entirait. La Révolution produisit d’abord un avilissement inouï de la
littérature
. Les œuvres où se continuait la précédente époque
es états passagers de l’opinion. Lorsqu’un nouvel ordre s’établit, la
littérature
n’est plus tout à fait au point où elle était en
ns une forme d’esprit nationale, au lieu que l’élégance antique de la
littérature
du premier empire n’est qu’un froid pastiche, une
intelligente copie de formes étrangères. Au reste, c’était bien là la
littérature
que pouvait encourager une autorité despotique, d
’étonnant développement de la presse en notre siècle a pu affecter la
littérature
. Je ne prétends pas juger le journalisme en lui-m
ue ou social, le journal soit l’expression de l’opinion publique : en
littérature
, comme en art, comme en fait de finances et dans
c’est l’information exacte, précise, particulière. Et, par suite, la
littérature
est condamnée à s’engager dans la voie du réalism
lence de ses effets à la violence des événements réels. Même quand la
littérature
ne répète pas une réalité particulière, elle n’es
jadis de montrer dans les livres ou sur la scène, s’étale là ; et la
littérature
serait vite insipide à nos palais, si elle ne nou
oire du journalisme : ce n’est pas par le détail qu’elle intéresse la
littérature
, et je signalerai en leur lieu les noms à retenir
étranger. Par la Décade se propageront le goût et la connaissance des
littératures
anglaise et allemande : elle entretient ses lecte
1799, où il passa aux mains des Bertin ; il fit une large place à la
littérature
, et là, comme en politique, il représenta surtout
e des derniers jours d’un condamné. Ces pages sont uniques dans notre
littérature
. 622. A consulter : Th. Muret, l’Histoire par
n-12 ; la Censure sous l’Empire, 1886, in-8. G. Merlet, Tableau de la
littérature
française de 1800 à 1815, 3 vol. in-8, 1883. 623
Chapitre V. De la
littérature
latine, pendant que la république romaine durait
a république romaine durait encore Il faut distinguer dans toute la
littérature
ce qui est national de ce qui appartient à l’imit
mitation. L’empire romain ayant succédé à la domination d’Athènes, la
littérature
latine suivit la route que la littérature grecque
la domination d’Athènes, la littérature latine suivit la route que la
littérature
grecque avait tracée, d’abord parce que c’était l
rapport avec le paganisme grec. Les préceptes des beaux-arts et de la
littérature
, un grand nombre de lois, la plupart des opinions
bles, qui devaient naître des mêmes causes. Tout ce qui tient dans la
littérature
grecque à la religion païenne, à l’esclavage, aux
importe de remarquer, ce sont les différences caractéristiques de la
littérature
grecque et de la littérature latine ; et les prog
t les différences caractéristiques de la littérature grecque et de la
littérature
latine ; et les progrès de l’esprit humain, dans
ns avaient commencé par mépriser les beaux-arts, et en particulier la
littérature
, jusqu’au moment où les philosophes, les orateurs
à la morale publique. Lorsque les premiers de l’état s’occupèrent de
littérature
, leurs livres eurent sur ceux des Grecs l’avantag
naient pour règle de leurs pensées la réalité des choses humaines. La
littérature
latine est la seule qui ait débuté par la philoso
ébuté par la philosophie ; dans toutes les autres, et surtout dans la
littérature
grecque, les premiers essais de l’esprit humain o
des idées philosophiques22. L’utilité est le principe créateur de la
littérature
latine ; le besoin de s’amuser, le principe créat
ittérature latine ; le besoin de s’amuser, le principe créateur de la
littérature
grecque. Les patriciens instituaient, par condesc
nstituée avant qu’aucun écrivain eût existé dans la langue latine. La
littérature
a commencé lorsque l’esprit des Romains était déj
écrire ne s’était développé que longtemps après le talent d’agir ; la
littérature
eut donc, chez les Romains, un tout autre caractè
embler. Quoique les Romains se soient moins livrés que les Grecs à la
littérature
, ils leur sont supérieurs par la sagacité et l’ét
phiques sont extrêmement sensibles, depuis Cicéron jusqu’à Tacite. La
littérature
d’imagination a suivi une marche inégale ; mais l
plus sévère morale ! On ne voit donc, dans la première époque de leur
littérature
, aucun ouvrage qui montre une profonde connaissan
nergie, mais souvent aussi de la sécheresse et de l’uniformité à leur
littérature
. « Quant à ce sentiment, dit Cicéron, vulgairemen
s efforts réunis des institutions et des mœurs, il est certain que la
littérature
doit avoir moins de variété, lorsque l’esprit de
ctions, est peu favorable aux grands effets de la tragédie : aussi la
littérature
latine ne contient-elle rien de vraiment célèbre
oire isolée n’aurait pu leur en assurer. Un même but doit donner à la
littérature
créée par la république romaine, un même esprit,
timents est toujours exprimé avec concision. La première époque de la
littérature
latine étant très rapprochée de la dernière de la
e de la littérature latine étant très rapprochée de la dernière de la
littérature
des Grecs, on y remarque aussi les mêmes défauts,
le petit nombre d’écrits qu’il nous reste de la première époque de la
littérature
romaine, c’est l’idée que ces écrits nous donnent
n fils. Caton l’Ancien, qui désapprouvait le goût des Romains pour la
littérature
grecque, et qui témoigna particulièrement du mépr
société politique. Enfin, quand on veut connaître le caractère d’une
littérature
, c’est son esprit général que l’on saisit. On dit
littérature, c’est son esprit général que l’on saisit. On dit que la
littérature
italienne a commencé par la poésie, quoique du te
rme, froide et inconnue, à laquelle on veut attribuer l’origine de la
littérature
latine. L’instruction vaut quelquefois beaucoup m
uelque réputation avant Cicéron ? Quel est le poète qui ait eu sur la
littérature
latine, avant le siècle d’Auguste, une influence
ce que l’on puisse comparer le moins du monde à celle d’Homère sur la
littérature
grecque ? Cicéron est le premier de la littératur
le d’Homère sur la littérature grecque ? Cicéron est le premier de la
littérature
latine, comme Homère le premier de la littérature
st le premier de la littérature latine, comme Homère le premier de la
littérature
grecque ; avec cette différence que, pour qu’il e
comédie. Je ne sais à quel genre d’ouvrage ni à quelle époque de la
littérature
latine se rapportent ces quatre vers d’Horace. Au
ettaient l’un et l’autre cependant beaucoup de prix à faire valoir la
littérature
latine. Aux vers d’Horace, qui me sont opposés, j
tque lituram. C’est fort tard que les Romains se sont occupés de la
littérature
des Grecs ; et lorsque la fin des guerres punique
conséquences sociales. Il est impossible que dure l’état actuel de la
Littérature
. Cela autorise toute tentative d’en sortir. La m
’évolution de l’esprit vers lui-même. Les éléments : La nature de la
Littérature
, son rôle parmi les hommes. Non pas ce que fut la
e de la Littérature, son rôle parmi les hommes. Non pas ce que fut la
Littérature
jusqu’à présent ; ce qu’elle doit être. Notre ép
compte. On dira peut-être que nous sommes allés chercher bien loin la
Littérature
et qu’il n’était point nécessaire de recourir à d
grande. Laissons-le s’étendre normalement et nous verrons bientôt la
Littérature
régénérée prendre une force et une ampleur nouvel
en résultera la plus grande vie : c’est-à-dire des chefs-d’œuvre. La
Littérature
régénérée trouvera sa place à son ordre, dans l’h
n trouvera tant de théories qui ne sont pas à proprement parler de la
Littérature
. Il appartiendra dans quelques lustres aux histor
aris, le 25 février 1908. Première partie I. Une Époque sans
Littérature
Y a-t-il actuellement une Littérature français
rtie I. Une Époque sans Littérature Y a-t-il actuellement une
Littérature
française ? À cette question tant de fois posée d
is posée depuis une dizaine d’années, les échos répondent encore : la
Littérature
est morte ! la Littérature est morte ! Ils n’ont
d’années, les échos répondent encore : la Littérature est morte ! la
Littérature
est morte ! Ils n’ont que trop raison. Tant de vo
, naissent et meurent en même temps. On fait de tout sous l’étiquette
Littérature
— hormis de la Littérature. La pornographie voisi
me temps. On fait de tout sous l’étiquette Littérature — hormis de la
Littérature
. La pornographie voisine avec le genre à épouvant
ci. Mais nous nous élevons contre l’usage qu’on en veut faire dans la
Littérature
parce que si l’heure en doit venir, ce n’est pas
e reconnaître. Pourquoi, en effet, nous voyons depuis si longtemps la
Littérature
désorganisée et sans production notable, c’est pa
, qu’on ne veut pas être privé de ces avantages. Il faut alors que la
Littérature
existe malgré elle et c’est pourquoi son néant qu
sions dupes. Il ne couvre que la décadence et l’anarchie. Vraiment la
Littérature
va-t-elle toujours être dorénavant ce que nous la
entièrement. La voici. Depuis ses origines et dans tous les pays, la
Littérature
a déjà traversé nombre de crises semblables de tr
lois et vraisemblablement les alternatives de mort et de vie, pour la
Littérature
, comme pour toutes les activités sociales du rest
s les maîtres, se prêteront encore au phénomène de régénération de la
Littérature
. Des lois, tout en restant immanentes, peuvent ne
per une situation nouvelle qui ne lui permette plus de s’adonner à la
Littérature
. Et l’on citera surtout comme obstacle à la poési
ettre aux vérités et loin de composer un état fermé à la poésie, à la
Littérature
, cette situation s’offre au contraire comme une d
onclusion inévitable. Ils ont proposé des doctrines nouvelles pour la
Littérature
, espérant leur voir opérer le miracle de la résur
s se présentent pour expliquer ce fait. Ou bien, malgré nos dires, la
Littérature
ne doit pas être rénovée. Ou bien alors, ces théo
mbolisme, donc naquirent particulières, ne s’adressant pas à toute la
Littérature
. D’autre part, malgré leurs prétentions scientifi
per. Disons seulement pour nous justifier que la poésie n’est pas une
Littérature
à côté de la Littérature, un état dans un état. S
r nous justifier que la poésie n’est pas une Littérature à côté de la
Littérature
, un état dans un état. Son expression et ses moye
ir poétique également. Avec le roman et le théâtre, elle constitue la
Littérature
une et entière et la grande révolution qui transf
qui importantes pour elle, deviennent moindres dans l’ensemble de la
Littérature
, ont été élevées sur un plan plus haut que leur p
endant les novateurs n’allèrent pas sans affirmer expressément que la
Littérature
tout entière attendait une ère féconde et c’est c
sera aussitôt après celui-ci, sans déviation, la forme que prendra la
Littérature
vivante et féconde, évoluant depuis les origines
éritable héroïsme. Encore ne doivent-ils nuire en rien à personne. La
Littérature
tient dans la vie des peuples en général et de ch
le naisse et dure — et nous osons même affirmer que l’influence de la
Littérature
, de tout ce qui est parole de vérité ou représent
ables de notre perfectionnement, du bien, de la civilisation. Oui, la
Littérature
constitue le phénomène suprême, indispensable par
à la découvrir et la faire adopter. Cette peine, ce travail, voilà la
Littérature
. Tout est Littérature parce qu’en l’homme tout es
aire adopter. Cette peine, ce travail, voilà la Littérature. Tout est
Littérature
parce qu’en l’homme tout est esprit, compréhensio
Il est si pernicieux à l’exercice social de l’esprit : J’ai nommé la
Littérature
! Répudie-le pour celui qui émane de ta nature, m
ême, de ta constitution : l’art pour la vie. III. De l’Esprit à la
Littérature
Nous avons noté en passant que la société où s
isme en fait précisément la grandeur. IV. D’après l’histoire de la
Littérature
Pour l’accomplissement de ce devoir, la Littér
histoire de la Littérature Pour l’accomplissement de ce devoir, la
Littérature
se présente comme un des plus puissants moyens à
devons-nous accorder entre parenthèses, que jusqu’ici la forme de la
Littérature
ne fut pas celle qui convient à cette fonction et
r de nouvelles preuves. Mais il ne s’ensuit pas nécessairement que la
Littérature
, ordonnée par les idées et les événements, réalis
historiques, sociales, étaient bien celles qui devaient engendrer la
Littérature
la plus favorable aux hommes, la faire à leur mes
e pouvons voir aucun critérium de beauté, ni d’efficacité. Certes, la
Littérature
se nourrit des idées du moment, se conditionne de
bir l’influence des événements ? Appellera-t-on alors, cette sorte de
Littérature
, une Littérature sociale ! Il faut se méfier des
es événements ? Appellera-t-on alors, cette sorte de Littérature, une
Littérature
sociale ! Il faut se méfier des apparences. Le Cl
et de vilains, il n’y songeait même pas. Le caractère essentiel de la
Littérature
sociale : un objectivisme voulu, lui faisait comp
que de telles causes, de telles raisons ne pouvaient pas enfanter une
littérature
humaine. Puisqu’il en est ainsi le rôle exact de
r une littérature humaine. Puisqu’il en est ainsi le rôle exact de la
Littérature
parmi les hommes ne fut pas, par celle-ci, toujou
usement tenu. Elle s’en détournait même, diamétralement. Cependant la
Littérature
vécut. Sa vie, expliquons-nous sur ce point, rési
aux âmes intègres et fières que nous condamnons à un tel outrage ! La
Littérature
vécut, mais d’une vie précaire, du moins limitée
u ventre. En vérité, nous ne pouvons pas dire que jusqu’à présent, la
Littérature
vécut d’une grande ardeur humaine. Elle se confin
adressant aux classes privilégiées et constituée pour leur plaire, la
Littérature
ne pouvait que les faire persévérer dans leurs er
ent sans doute tournés vers la vérité. Acceptons pour le moins que la
Littérature
ne commit aucun dommage important. Le certain, c’
ous suffit pas. Et cependant, il y eut une époque dans le passé où la
Littérature
se montra ce qu’elle doit être — mais sans hélas
que les esprits les absorbent, se les assimilent. Voilà la véritable
Littérature
. Qu’en résulte-t-il ? La Révolution. Il y eut en
à l’action, à telle action, là se bornera toujours l’influence de la
Littérature
. Le Livre n’érige pas la loi constitutionnelle. L
eureusement, le Positivisme d’un Auguste Comte travaillait loin de la
Littérature
égarée, dans le sens qu’avaient indiqué Rousseau
nthropique et de s’être voulu selon cette fin. Avant lui et après, la
Littérature
se satisfait d’elle-même, quelle qu’elle soit. El
pte2. Ainsi organisée, obéissant à un refus formel d’utilitarisme, la
Littérature
se plaçait en dehors de toutes les méthodes de la
endre. On la veut complète et partout. Ainsi doit se produire pour la
Littérature
. L’Encyclopédisme lui révèle sa voie première, ou
dans leur esprit même et nulle puissance n’est plus qualifiée que la
Littérature
pour y réussir. Hors ce champ, elle perd en effet
e obtenu par la transformation de la société d’abord, ce n’est pas la
Littérature
qui en serait chargée. Sans doute même n’existera
’aurait-elle pas de place au monde. Le symbolisme n’a-t-il pas tué la
littérature
de l’art pour l’art ! Deuxième partie V.
é la littérature de l’art pour l’art ! Deuxième partie V. La
Littérature
prochaine Ce que nous venons de dire contre la
Littérature prochaine Ce que nous venons de dire contre la fausse
Littérature
révèle la vraie. Il n’y a pas deux vérités. La vé
cer ce dernier. Les conclusions, on les voit de soi-même. Il faut une
littérature
qui serve à la Vie. La conscience de notre réalit
e de notre réalité et de la loi humaine rend désormais impossible une
littérature
d’art seul. Le long essai de celle-ci a fait fail
lle-ci a fait faillite. Nous devons bien le reconnaître, en effet, la
littérature
vit essentiellement d’idées. Tandis que les arts
la représentation du monde extérieur par leurs moyens techniques, la
littérature
n’y trouve qu’un objet insuffisant. Les mots ne p
tre uniquement arts de sensations et nous présenter grand intérêt. La
littérature
demeure fonction intellectuelle, logicienne. L’av
t également servir, se borne tout notre art. Pour nous, écrivains, la
Littérature
passe avant toute chose et nous comprenons peu le
lupté profonde dans le fond que dans la forme. Par son instrument, la
Littérature
ne doit donc qu’enseigner. Nul n’admettra évidemm
ille fois répétée, enseigne encore. C’est à l’esprit que s’adresse la
littérature
. L’esprit, on a vu ce qu’il est. La Littérature e
prit que s’adresse la littérature. L’esprit, on a vu ce qu’il est. La
Littérature
est ce que demande l’esprit. Un art de logique et
que demande l’esprit. Un art de logique et de fonction. Le rôle de la
Littérature
défini selon ses lignes essentielles, il reste à
es doivent le tracer exactement presque dans ses moindres détails. La
littérature
ne se trouvera jamais affranchie de la loi qui l’
impossibilité de toute œuvre utile. La tâche première que s’impose la
littérature
ne la dénature donc pas. Le fait concorde avec la
bir et que c’est la meilleure façon d’en subir l’influence. Certes la
Littérature
se soumet à des événements, à des faits concrets,
l’humanité, certes, mais non encore résultats. Ce qui conditionna la
littérature
passée, c’est le fait accompli ; ce qui formera l
nna la littérature passée, c’est le fait accompli ; ce qui formera la
littérature
de demain, c’est le fait à accomplir, rendu possi
vis-à-vis de notre exigence utilitariste. Les points de contact de la
littérature
avec la vie sont donc nécessairement des cas de c
c. Cette détermination, ou ne la trouvera formulée nulle part dans la
littérature
parce que, ne l’oublions pas, la littérature ne v
mulée nulle part dans la littérature parce que, ne l’oublions pas, la
littérature
ne voulait alors être qu’un art, sans attache ave
percussion sur les hommes qu’ils ne pouvaient pas ne pas être et leur
littérature
s’en ressent. Malgré eux, l’esprit, formidable, l
e lacune, nous en connaissons la raison : une fausse conception de la
littérature
. Leur œuvre eut mieux valu encore. Mais ce qui lu
ilà le remède à notre vie mauvaise, voilà le programme de la nouvelle
littérature
. Il n’est plus question de rechercher ce qui est.
r le nombre. Mais aussi, c’est grâce à leur multitude que la nouvelle
littérature
bientôt inaugurée prendra des figures différentes
ntenant sauvegardé le droit absolu pour chaque génération d’avoir une
littérature
à soi, un idéal propre, une fin délimitée. VI.
elle pas aux savants, mais aux écrivains surtout, dont les œuvres, la
littérature
, ont précisément ce rôle de nous faire voir des f
vie future — rien que ceux-là. Ne voit-on pas que jusqu’à présent, la
littérature
a commis cette grossière erreur d’évoquer le pass
on des connaissances. Oh ! nous ne prétendons pas, loin de là, que la
Littérature
se fasse servilement vulgarisatrice. Nous nous él
hropocentrique et qui, dans cet état, sont impropres au service de la
littérature
. La Vie n’en jaillit pas directement. Aussi n’est
détermine le plus radicalement. Le reste ne le regarde pas, n’est pas
littérature
. Même la critique n’intervient pas en dispensatri
onsacrer à elles et nous ne pouvons point leur désobéir. La prochaine
littérature
aura donc surtout pour champ l’action morale. Son
ctionner humainement. Nous croyons, pour notre part, que la prochaine
littérature
devra donc être plus rationnelle que sentimentale
ndre. Ne bornons pas là cependant le domaine où va s’élancer la jeune
littérature
. Nous savons quel ridicule s’attache à vouloir, a
parler d’art social. Elle n’est donc pas absolument nouvelle pour la
littérature
. Mais une impérieuse obligation nous contraint de
socialisme. On subissait encore l’impulsion de l’affaire Dreyfus. La
littérature
sociale était née et par littérature sociale, il
pulsion de l’affaire Dreyfus. La littérature sociale était née et par
littérature
sociale, il nous faut bien constater qu’on entend
littérature sociale, il nous faut bien constater qu’on entendait une
littérature
mise au service d’un parti politique, du parti so
up aux prétentions manifestées par les socialistes de politique ou de
littérature
. Mais alors une discussion s’ouvrait fort à propo
bon rapport. Détournons-nous de la solution socialiste. D’ailleurs la
littérature
ne doit pas suivre un parti, mais les inspirer to
ait — et nous montrons également l’utilité plus grande de la nouvelle
littérature
humaniste. Cette instruction, si loin d’en être u
teurs de l’essai d’art social le concevaient faussement, égaraient la
littérature
avec eux. C’est aussi pourquoi ils ne soulevèrent
levèrent pas l’enthousiasme à leurs déclarations. Devant le péril, la
littérature
doit prendre une attitude décidée et ferme. Elle
On vient de voir quelles conditions générales doivent façonner la
littérature
que nous attendons tous et qui ne peut pas ne pas
dans la même direction, pourquoi une esthétique propre à la nouvelle
littérature
ne se créerait-elle pas ? Pourquoi serait-il impo
effectuer toute la tâche qui par leur action d’ensemble, échoit à la
littérature
. En même temps qu’ils veulent cette tâche, celle-
urs, donnant l’apparence formelle de la réalité aux productions de la
littérature
, la conviction s’affirmera plus profonde au cœur
es périclitent sous la tentative d’un individualisme inadmissible. La
littérature
ne doit pas périr, parce que, par l’ordre des cho
e qu’aucun autre organisme ne peut accomplir. Cette tâche veut que la
littérature
se renouvelle, qu’elle accepte des principes qu’e
tre art, s’élève jeune et plein de force, radieux et puissant. Qu’une
Littérature
le parle ! Le bonheur des hommes est au bout. La
. Qu’une Littérature le parle ! Le bonheur des hommes est au bout. La
Littérature
les y conduira. Vraiment, depuis que l’homme exis
me bourgeois. Idées religieuses. — 3. La critique de Mme de Staël. La
Littérature
: idée de la relativité du goût. Le livre de l’Al
s tempéraments et de leurs principes, ils ont poussé tous les deux la
littérature
dans le même sens. Mme de Staël a fourni aux roma
nes littéraires. Remarquons seulement ici que Mme de Staël a créé une
littérature
cosmopolite, peinture des types nationaux. Avant
lpture ; mais vraiment de Brosses et Dupaty638 en parlaient mieux. En
littérature
, son goût et sa faculté de comprendre se satisfon
richesse sentimentale et de la subjectivité. Elle ne comprend pas la
littérature
grecque, elle ne comprend pas notre littérature d
le ne comprend pas la littérature grecque, elle ne comprend pas notre
littérature
du xviie siècle ; elle se satisfait au contraire
xviie siècle ; elle se satisfait au contraire complètement dans les
littératures
du Nord, si métaphysiques et lyriques, si subject
3. Idées littéraires de Mme de Staël Le rôle de Mme de Staël, en
littérature
, fut de comprendre, et de faire comprendre. S’adr
et auxquelles le goût traditionnel refusait le libre passage dans la
littérature
. Elle pose ainsi les principes d’un goût nouveau,
états de sensibilité dont nous avons parlé. L’ouvrage intitulé De la
littérature
considérée dans ses rapports avec les institution
e la concéder. Mais elle fait un pas de plus, et un pas décisif : les
littératures
modernes sont des littératures chrétiennes, et la
n pas de plus, et un pas décisif : les littératures modernes sont des
littératures
chrétiennes, et la littérature française s’est pl
: les littératures modernes sont des littératures chrétiennes, et la
littérature
française s’est placée dans des conditions désava
les formes et les règles des œuvres anciennes et païennes. Il y a des
littératures
qui, mieux que la nôtre, ont rencontré les vérita
ner quelle est l’influence de la religion, des mœurs, des lois sur la
littérature
, et quelle est l’influence de la littérature sur
s mœurs, des lois sur la littérature, et quelle est l’influence de la
littérature
sur la religion, les mœurs et les lois… Il me sem
analysé les causes morales et politiques qui modifient l’esprit de la
littérature
… En observant les différences caractéristiques qu
rection est heureuse. Cherchant donc des différences, elle classe les
littératures
en littératures du Midi, en littératures du Nord,
euse. Cherchant donc des différences, elle classe les littératures en
littératures
du Midi, en littératures du Nord, Homère d’un côt
différences, elle classe les littératures en littératures du Midi, en
littératures
du Nord, Homère d’un côté, Ossian de l’autre : d’
çais, de l’autre, Anglais, Allemands, Scandinaves. Elle aime dans les
littératures
du Nord la mélancolie, la rêverie, l’exaltation d
reste, Mme de Staël est encore fort modérée. Elle condamne, dans les
littératures
du Nord, dans Shakespeare même, le manque de goût
tre parties : 1° De l’Allemagne et des mœurs des Allemands ; 2° De la
littérature
et des arts ; 3° La philosophie et la morale ; 4°
ucoup sur un caractère dont l’importance est de premier ordre pour la
littérature
: en France, la vie de société absorbe tout l’hom
, et préserve son originalité. Puisque le rapport est étroit entre la
littérature
et les mœurs, cette différence devra produire en
mœurs, cette différence devra produire en Allemagne et en France des
littératures
tout à fait dissemblables. Dans sa seconde partie
: le Nord est romantique et le Midi classique. Elle affirme que « la
littérature
romantique est la seule qui soit susceptible enco
ment sur la différence du bon goût de la société et du bon goût de la
littérature
: elle montre que l’un est essentiellement négati
ous sommes en pleine insurrection. Le rêve de Mme de Staël, c’est une
littérature
européenne, un concert où chaque nation apportera
nous autres Français. D’une façon générale, les grands courants de la
littérature
au xixe siècle ont été des courants européens.
ore de la tyrannie. Dès lors, la rupture est certaine quoique dans sa
Littérature
(1800) elle semble mêler encore les avances aux a
usé en 1811 M. de Rocca, beaucoup plus jeune qu’elle.Editions : De la
littérature
considérée dans ses rapports avec les constitutio
intérieure (1790), 2e part., ch. 1. 640. Elle écrit, au début de sa
Littérature
ces lignes funestes: « L’égalité politique, princ
Des jugements sur notre
littérature
contemporaine à l’étranger. 15 juin 1836. Il a
assez fréquemment de l’étranger des diatribes fort vives contre notre
littérature
actuelle, nos drames, nos romans, etc., etc. En r
é pour son compte des opinions analogues), intente contre toute notre
littérature
actuelle un procès criminel dans de tels termes,
moins de douter que celle de la compétence des étrangers à juger une
littérature
tout à fait contemporaine, surtout quand cette li
juger une littérature tout à fait contemporaine, surtout quand cette
littérature
est la française. A moins d’y être préparés par d
ferait le plus reculé des provinciaux qui voudrait être au fait de la
littérature
de la capitale. Les plus grandes intelligences n’
té, jugeait un peu de travers et d’une façon très subtile notre jeune
littérature
contemporaine ; il y avait manque de proportion d
critique Tieck a fait, il y a quelque temps, une sortie contre notre
littérature
actuelle ; il n’y tenait compte que des excès, et
it compte que des excès, et l’anathème portait à faux. Pour juger une
littérature
contemporaine, surtout quand c’est la française,
humbles et un peu sceptiques dans les jugements que nous portons des
littératures
auxquelles nous n’avons pas assisté, même quand n
e prolongeait et devenait une thèse opposée à une autre thèse. Que la
littérature
actuelle soit assez peu prude, qu’elle aime les e
valoir ses motifs. Or, depuis qu’il y a des sociétés civilisées, des
littératures
polies, ces littératures, soit sur le théâtre, so
epuis qu’il y a des sociétés civilisées, des littératures polies, ces
littératures
, soit sur le théâtre, soit dans les poésies lyriq
tout à fait à éviter pour l’art et pour le goût. Qu’on s’imagine une
littérature
qui serait de nature à satisfaire à première vue,
membres individuellement spirituels) : le jour où il y aura une telle
littérature
, claire, évidente, bien déduite, bien moralisante
aura gagné beaucoup en tout autre point que le goût. Cette espèce de
littérature
, qui sera un symptôme de tant d’autres prospérité
rables, adviendra, nous l’espérons ; mais il devra y avoir à côté une
littérature
un peu moins à l’usage de ces bons et honnêtes es
moyenne, de Chambre des députés, etc., etc. ; il y aura toujours une
littérature
plus en quête des exceptions, des idées avancées
orageux, tourmentants, dits poétiques et romanesques. Heureuse cette
littérature
à la fois plus démocratique et plus aristocratiqu
uderie, l’honnêteté exemplaire et les prétentions établies de l’autre
littérature
! Aujourd’hui nous n’en sommes pas là. Toutefois,
se voix, nous concevons qu’il y ait de quoi mettre hors des gonds une
littérature
, même un peu plus patiente que ne l’est la nôtre.
d’offense au goût et à la vraie décence) tout ce qu’il impute à cette
littérature
un peu relâchée. Si l’article était resté là où i
ue cette âme française, cette chose nouvelle qui se révèle dans cette
littérature
naissante ? c’est l’affaire des historiens de nou
lle installe dans les prospères écoles, elle déploie dans l’abondante
littérature
de la Gaule romaine sa sévère langue classique, e
e sainte Eulalie (vers 880). La langue est faite, et apte à porter la
littérature
. Création spontanée du peuple, elle est à son ima
France ne parlait pas français, et ne produisit pas au moyen âge une
littérature
française. Nous n’aurons pas à étudier la littéra
u moyen âge une littérature française. Nous n’aurons pas à étudier la
littérature
de langue d’oc, bien qu’elle ait vécu surtout sur
surtout sur le territoire français : non plus que nous n’étudions la
littérature
gallo-romaine ou les écrits latins de notre moyen
yen âge. La poésie provençale ne devra nous arrêter, comme toutes les
littératures
de langue étrangère, qu’autant qu’elle aura exerc
exercé quelque influence capable de modifier le cours de la véritable
littérature
française. Au nord de la ligne idéale dont on vie
nsiblement l’unité politique devenant plus étroite et plus réelle, la
littérature
d’autre part se faisant de moins en moins populai
ères du français fuient peu à peu délaissés, et, ne servant plus à la
littérature
, descendirent au rang de patois, tellement avilis
u’à la Méditerranée. Le provençal resta le parler du peuple : mais la
littérature
provençale périt, pour ne ressusciter qu’après pl
gue officielle et administrative, tendant partout à être langue de la
littérature
et des classes cultivées. Il faut noter aussi son
méridionale et la Sicile appartiennent à la langue d’oïl : une riche
littérature
de langue française s’épanouit des deux côtés de
ue et de la Suisse : et ces deux États ont développé, à côté de notre
littérature
nationale, des littératures de langue française a
deux États ont développé, à côté de notre littérature nationale, des
littératures
de langue française aussi, robustes et modestes,
dans nos colonies d’Afrique et d’Amérique, dont la contribution à la
littérature
n’est pas insignifiante, si, de là, sont venus Pa
gue. Je ne parle point d’une expansion d’un autre genre : celle où la
littérature
porte la langue avec elle au lieu de la suivre, c
Histoire littéraire de la Suisse romande ; E. Rossel, Histoire de la
littérature
française hors de France, 2e édit., 1894, in-8.
e aujourd’hui le public lettré. Il y a maintenant deux partis dans la
littérature
comme dans l’état ; et la guerre poétique ne para
que. Selon une femme de génie, qui, la première, a prononcé le mot de
littérature
romantique en France, cette division se rapporte
portés par Mme de Staël soient aujourd’hui compris de cette façon. En
littérature
, comme en toute chose, il n’y a que le bon et le
la qualification de romantique serait spécialement restreinte à cette
littérature
qui grandit et se développe avec le dix-neuvième
développe avec le dix-neuvième siècle. Avant d’examiner en quoi cette
littérature
est propre à notre siècle, on demande en quoi ell
ou encouru une désignation exceptionnelle. Il est reconnu que chaque
littérature
s’empreint plus ou moins profondément du ciel, de
’histoire du peuple dont elle est l’expression. Il y a donc autant de
littératures
diverses qu’il y a de sociétés différentes. David
i, en même temps, cette contradiction bizarre de décerner à une autre
littérature
, expression imparfaite encore d’une époque encore
’une qualification également vague, mais exclusive, qui la sépare des
littératures
qui l’ont précédée ? Comme si elle ne pouvait êtr
peuvent-ils se réduire à cette argumentation : « — Nous condamnons la
littérature
du dix-neuvième siècle, parce qu’elle est romanti
omantique… — Et pourquoi est-elle romantique ? — Parce qu’elle est la
littérature
du dix-neuvième siècle. » — On ose affirmer ici,
n convenir, un mouvement vaste et profond travaille intérieurement la
littérature
de ce siècle. Quelques hommes distingués s’en éto
en condamnons les œuvres. — Cette conséquence ne paraît pas juste. La
littérature
actuelle peut être en partie le résultat de la ré
xpression. La société, telle que l’avait faite la révolution, a eu sa
littérature
, hideuse et inepte comme elle. Cette littérature
révolution, a eu sa littérature, hideuse et inepte comme elle. Cette
littérature
et cette société sont mortes ensemble et ne reviv
ité revient partout, dans les mœurs, dans les lois, dans les arts. La
littérature
nouvelle est vraie. Et qu’importe qu’elle soit le
sur les tours de Jérusalem, et qui ne se tairont ni jour, ni nuit. La
littérature
présente, telle que l’ont créée les Chateaubriand
nnovations sociales écloses dans la décrépitude du dernier siècle, la
littérature
actuelle, que l’on attaque avec tant d’instinct d
ent à le satisfaire. Le goût, qui n’est autre chose que l’autorité en
littérature
, leur a enseigné que leurs ouvrages, vrais pour l
oyées quelquefois par le poëte. Et remarquons, en passant, que, si la
littérature
du grand siècle de Louis le Grand eût invoqué le
es poëtes nationaux étaient presque tous des poëtes païens ; et notre
littérature
était plutôt l’expression d’une société idolâtre
rsifient le fond commun de l’esprit français dans les œuvres de notre
littérature
: la classe sociale, l’origine provinciale, le mo
e sociale, l’origine provinciale, le moment historique. Quand naît la
littérature
française, la société déjà n’est plus homogène :
a vie nationale est mal représentée par la place qu’il occupe dans la
littérature
française, quoiqu’il lui ait fourni plusieurs de
idérables, et certains genres même, qui n’ont pas d’analogie dans les
littératures
anciennes, comme l’éloquence religieuse. Mais on
ncipe qui régit son activité et lui fixe son objet, ne lasse œuvre de
littérature
que par exception, ou par accident ; elle a autre
aussi, elle écrit en latin ce qu’elle a dit en français : aussi notre
littérature
ne porte-t-elle qu’un témoignage indirect de la p
endant trois siècles, les plus féconds du moyen âge, l’histoire de la
littérature
française ne représente que très insuffisamment l
eu à peu, et se faisant un idéal plus délicat, sinon plus moral, a sa
littérature
qui l’exprime fidèlement. Les vilains ont la leur
eux voix en somme firent à travers les siècles le grand concert de la
littérature
française, celle de la bourgeoisie et celle de l’
santes » de la France. Chacune de ces régions fournit sa part dans la
littérature
du moyen âge. La Normandie et la France propre s’
original : ce sera la rude et rêveuse Bretagne, réinfusant dans notre
littérature
la mélancolie celtique, ce sera l’inflexible et r
-dessus les frontières, chez les hommes de même condition, et la même
littérature
les enchante. Puis les littératures occidentales
mmes de même condition, et la même littérature les enchante. Puis les
littératures
occidentales se feront plus nationales, en même t
de leurs idées, de leur organisation, de leurs arts aussi et de leur
littérature
, modifient sans cesse le génie national, et l’exp
pression qu’il donne de lui-même dans les œuvres de ses écrivains. La
littérature
reflète, sinon toujours complètement, du moins as
de manifester : en sorte que, par les genres mêmes qui prévalent, la
littérature
exprime toutes les modifications de l’esprit fran
X. M. Nettement Histoire de la
Littérature
sous la Restauration [Le Pays, 12 août 1853.]
qui n’ont pas duré. En philosophie, en législation, en politique, en
littérature
, tout ce que la Restauration a essayé d’élever a
ue Mme de Staël a fait autrefois pour l’Allemagne, — le tableau d’une
littérature
, mêlé à toute une galerie d’écrivains. Le talent
par les souvenirs et par les premières impressions que nous donna la
littérature
qui, dans l’ordre des temps, précéda immédiatemen
la littérature qui, dans l’ordre des temps, précéda immédiatement la
littérature
actuelle. Nous aimons à revoir passer devant nous
ses et ne voyant guère, comme on sait, que la question de la forme en
littérature
. Là est ce que les Anglais appelleraient la parti
ivre à l’écrivain, du système à l’homme, l’auteur de l’Histoire de la
Littérature
sous la Restauration voit cependant le mal toujou
ci nous apparaît surtout avec une grande clarté dans l’Histoire de la
Littérature
sous la Restauration, quand il est question de Ch
grande place dans l’histoire littéraire et politique d’un temps où la
littérature
et la politique confluaient comme elles n’ont peu
ntre parfois sous une plume chrétienne… L’auteur de l’Histoire de la
Littérature
sous la Restauration n’a fait d’exception à la rè
assez chétive pour ceux qui s’occupent sérieusement des choses de la
littérature
, et qui comparent les sèches taquineries de cet e
de l’auteur, on n’était pas en droit de compter. Histoire de la
Littérature
française sous le Gouvernement de Juillet [Le
Pays, 11 mai 1855.] IV Quelque temps après son Histoire de la
Littérature
sous la Restauration, M. Alfred Nettement publia
e sous la Restauration, M. Alfred Nettement publia son Histoire de la
Littérature
française sous le Gouvernement de Juillet. Si le
au profit des indigents intellectuels. En publiant son Histoire de la
Littérature
sous le Gouvernement de Juillet, M. Nettement ne
es que l’écrivain a entrepris de raconter, cette histoire enfin de la
littérature
sous le gouvernement de juillet, qui est l’histoi
et de la maturité du xixe siècle, est inférieure à l’Histoire de la
Littérature
sous la Restauration, qui l’a précédée. Pourquoi
ie cruelle. C’est la vérité que M. Nettement, dans son Histoire de la
Littérature
sous le Gouvernement de Juillet, n’a mis que de l
toute sa vie. Évidemment, pour qui lit cette étonnante Histoire de la
Littérature
sous le Gouvernement de Juillet, il y a là un par
ivre de M. Nettement. C’est un livre à intention politique masquée de
littérature
, ce n’est rien de plus. Sans vérité, sans science
spiration première et dans l’ensemble de son dessein l’Histoire de la
Littérature
sous le Gouvernement de Juillet, qu’elle fût écri
Nettement, se vantait avec l’orgueil de la pauvreté « de ne juger la
littérature
qu’avec des doctrines littéraires ». Des doctrine
celles qu’on a reprochées si amèrement à l’auteur de l’Histoire de la
Littérature
sous le gouvernement de Juillet ? Il y a bien pis
ct chez lui n’a pas remplacé les principes. Dans cette histoire de la
Littérature
sous le Gouvernement de Juillet apparaissent néce
ment la pensée du sien, elle avait le facile avantage de raconter une
littérature
étrangère ; et n’aurait-elle pas eu ce style inou
Mais, chez nous, chez nous qui vivons dans l’intimité de notre propre
littérature
, pour qu’on se croie le droit de toiser les homme
devrait être complet et qui ne l’est pas, de toutes les forces de la
littérature
française sous le gouvernement de juillet, il n’y
ans doute sur tous ces amours-propres qu’il flatte, l’historien de la
Littérature
semble être de l’avis du Fabuliste : « Mieux vaut
, qu’on ne sait vraiment plus comment caractériser. L’historien de la
Littérature
sous le Gouvernement de Juillet prétend avoir con
e qui a créé Séraphitus. Il est vrai que l’auteur de l’Histoire de la
Littérature
a contre nous pour appuyer son opinion (Voir page
maintenant à peu près ce qu’il y avait à dire de cette Histoire de la
Littérature
française sous le Gouvernement de Juillet. Libre
sous le Gouvernement de Juillet. Libre de tout engagement avec cette
littérature
, nous n’avions, nous ! de carte de visite à mettr
ut le monde, sonne faux quand il ne sonne pas creux. L’Histoire de la
Littérature
sous le Gouvernement de Juillet est encore à fair
main qui défie la fatigue de l’alourdir. L’auteur de l’Histoire de la
Littérature
vise au style pompeux. On voit qu’il a pris l’ord
eux volumes d’aujourd’hui, que M. Nettement est l’Odilon Barrot de la
littérature
, et en disant cela nous aurions accompli le préce
olues — les difficultés d’un enseignement aussi vaste que celui de la
littérature
comparée : « Mener toutes les littératures de fro
aussi vaste que celui de la littérature comparée : « Mener toutes les
littératures
de front, a-t-il dit ; montrer à chaque pas l’act
ent distinguées. Jamais, je crois, enseignement plus littéraire de la
littérature
n’a été donné par personne. M. Marc Monnier le sa
ittérature n’a été donné par personne. M. Marc Monnier le savait : la
littérature
n’est pas une chose morte, un cadavre qu’on puiss
e des œuvres littéraires qui rend très-difficile l’enseignement de la
littérature
. M’avancerais-je trop en ajoutant que, si M. Marc
ent réussi, c’est peut-être, en partie, parce qu’avant d’enseigner la
littérature
il l’avait pratiquée, et parce qu’il la pratiquai
grands jours de notre histoire nationale, le profond connaisseur des
littératures
du Midi qui savait par cœur toute la Divine coméd
il y a presque toujours eu état de guerre entre ce que je nommerai la
littérature
militante et la haute culture que représente l’en
nous avons à traiter une question plus directe. L’enseignement de la
littérature
— tout le monde, je crois, sera d’accord sur ce p
moderne est intimement liée à l’idée générale qu’on s’est faite de la
littérature
et de son idéal. Tant qu’on a considéré le Beau l
. Ainsi comprise, la critique a produit, en France surtout, toute une
littérature
, dans laquelle des écrivains plus ou moins remarq
ède méthodiquement, elle n’est plus un jeu d’esprit ou un exercice de
littérature
, elle est une discipline de l’histoire. Son dével
es hommes et les sociétés. Dans son « Introduction à l’histoire de la
littérature
anglaise », il explique avec une clarté parfaite
re : « La question posée en ce moment est celle-ci : étant donné une
littérature
, une philosophie, une société, un art, telle clas
onsidérer comme résolue : dès après l’Introduction à l’histoire de la
littérature
anglaise, on peut affirmer que la critique est co
base d’un enseignement littéraire était trouvée d’avance : c’était la
littérature
classique qui servait de commune mesure à toutes
ma pensée. Si vous considérez dans son ensemble le développement des
littératures
modernes qui font l’objet de ce cours, vous verre
-Âge, nous y trouvons une source d’admiration. La Grèce avait tiré sa
littérature
et ses arts de ce sens spécial que les Grecs dési
a convergence des effets, il faut s’incliner devant ces arts et cette
littérature
qui — les cathédrales aux fines ciselures comme l
ressuscite, qui vient imposer aux barbares de la veille ses mœurs, sa
littérature
, sa conception agréable de la vie, son idéal préc
qui arrachent la jeunesse allemande à l’imitation inféconde de notre
littérature
; c’est Goethe auquel cet admirable chef-d’œuvre,
ndant être considéré comme un but en lui-même. Le développement de la
littérature
moderne, en effet, quelque vaste qu’il soit, n’es
re dans l’histoire générale de la vie sociale. Pour que l’étude de la
littérature
comparée atteigne son but, il faut donc, je crois
plus en plus, la compléter par l’examen attentif des relations de la
littérature
et de l’art avec les conditions d’existence des n
tentés dans ce sens, parmi lesquels il faut citer le récent traité de
littérature
comparée de M. Hutcheson Macaulay Posnett, profes
t politique des Grecs se trouvent en quelque sorte reflétés dans leur
littérature
: la période épique correspondant à la période mo
nstituent les influences statiques dont dépend le développement de la
littérature
, il croit en trouver le principe dynamique dans l
emier qui ait été frappé de la correspondance entre l’évolution de la
littérature
et le développement, je pourrais dire le « dégage
ment de la personnalité comme le principe même du développement de la
littérature
. Il l’a recherché à travers « l’évolution graduel
er par à peu près comment il est possible d’appliquer à l’étude de la
littérature
générale une méthode rigoureusement scientifique.
tien. Suite de l’aperçu préliminaire sur la prétendue décadence de la
littérature
française I Nous avons vu, dans les deux
I Nous avons vu, dans les deux entretiens précédents, comment la
littérature
française née tardivement, longtemps indécise ent
que, s’était d’abord vouée tout entière à l’imitation ; comment cette
littérature
avait perdu son originalité native dans cette ser
es poètes du siècle de Louis XIV avaient fini par créer eux-mêmes une
littérature
composite, moitié latine, moitié française ; comm
ins, depuis Corneille jusqu’à madame de Sévigné, avaient apporté à la
littérature
et à la langue de la France une des qualités de l
la familiarité du style épistolaire. De là ce mot qui définit seul la
littérature
française : la France n’a pas un caractère, elle
n sens, de bon goût et d’universalité qui caractérise, selon nous, la
littérature
nationale, se reproduit, se concentre et se manif
t d’éclat de style qu’il n’en faudrait pour illustrer toute une autre
littérature
. Il ne manque qu’un caractère à cette grandeur, l
’est véritablement par lui que commence la complète originalité de la
littérature
moderne. Comment aurait-il imité ? il ne connaiss
; écrivain de sentiment, il tirait tout de son propre cœur. Aussi la
littérature
française prend-elle tout à coup sous sa plume un
tout le coloriste helvétien, né dans les montagnes, important dans la
littérature
artificielle de Paris les images, les harmonies,
e et parler après sa mort. Sa mission littéraire était de façonner la
littérature
civile de la France à l’usage de la révolution et
crivain de la même date, Buffon, accomplissait au même moment pour la
littérature
française une autre mission presque parallèle : c
e appliquée de la science, allaient devenir une des branches de notre
littérature
. Pour cette littérature froide, il n’était pas né
e, allaient devenir une des branches de notre littérature. Pour cette
littérature
froide, il n’était pas nécessaire alors d’avoir l
re. Le temps approche de l’union plus complète de la science et de la
littérature
, temps où l’homme ne chantera plus avec l’imagina
ouvrir le Suprême Mathématicien des mondes animés. VII Ainsi la
littérature
française complétait rapidement la langue destiné
dans le corps ; ils sont devenus le concile laïque et permanent de la
littérature
nationale ; ils ont donné du caractère au génie f
me public ; la force de tous a résidé par l’Académie dans chacun ; la
littérature
s’est constituée par eux en fonction nationale ;
Mais poursuivons ce coup d’œil sur la formation de la langue et de la
littérature
de la France. XI Ce n’était pas impunément
e la connaissance, le goût et la passion même de notre langue ; cette
littérature
et cette langue contenaient l’idée moderne, l’idé
derne ? Parce qu’elle date de la renaissance de la philosophie et des
littératures
laïques en Europe à la fin du moyen âge, dont le
ellence, comme on dit aujourd’hui, fut une grande et belle idée de la
littérature
française et de l’Académie, pour renouveler la fa
aire, de Rousseau, de Montesquieu, de Franklin, de tous les hommes de
littérature
, de philosophie, d’arts, de sciences, de métiers
rtement, il contribua par sa popularité en Europe à répandre, avec la
littérature
française, l’aspiration aux doctrines et aux inst
its et dans les choses. XII Ainsi la philosophie, ce résumé des
littératures
et ce suc des langues, disséminait la langue fran
ivers. Le véhicule des idées générales était créé et il s’appelait la
littérature
française. En peut-on douter quand on lit la corr
depuis l’origine de la nation, sur sa langue, allait faire faire à la
littérature
française une explosion dans le monde, comparable
sie et de l’Afrique : cet événement, c’était la révolution française,
littérature
d’abord, philosophie après, politique ensuite, éc
où la main est si près de la tête, s’était développée d’abord dans sa
littérature
. Ce pays est si intellectuel, que ses écrivains l
On la voit croître d’écrivain en écrivain, de livre en livre avec la
littérature
jusque dans l’antichambre du plus antirévolutionn
vous n’auriez pas apaisé la commotion de l’esprit moderne, auquel la
littérature
et la philosophie françaises avaient mis le feu.
, le parlement dans ses sessions, la bourgeoisie dans ses bureaux, la
littérature
dans ses académies, lui avaient préparé les élus
s étaient dignes du rôle, la cause digne des hommes. Ce jour-là toute
littérature
cessa et devint philosophie, législation et polit
it fait tout écho pour l’entendre. Ce fut le point culminant de notre
littérature
. Le Verbe s’était fait peuple, pour nous servir d
e s’étaient exclus eux-mêmes, abaissa de cent coudées le niveau de la
littérature
politique. Une nation n’a pas deux têtes : quand
t la majesté grandiose des orateurs politiques et des philosophes. La
littérature
s’éteignit dans la poussière et au vent des facti
ière déjà remplacée par la Convention, et voyons son influence sur la
littérature
française. XIX C’est la mode, c’est la grâ
nvention. Quelle influence pouvait-elle avoir sur la langue et sur la
littérature
française ? L’influence du cinquième acte d’une t
e la supplication à un peuple charmé mais sourd, chant du cygne de la
littérature
et de l’éloquence françaises expirantes, fait pou
assionnée sous l’Assemblée Constituante pour notre philosophie, notre
littérature
, notre langue, notre révolution, vit la France, s
rreur, puis en horreur. Elle répudia du cœur la langue, les idées, la
littérature
d’un peuple dont le gouvernement avait pour premi
et la magnanimité XXV Après cette terreur, il n’y eut plus de
littérature
, parce que la France avait tué ou proscrit tous s
DE LA
LITTÉRATURE
INDUSTRIELLE131. 1839 De loin la littérature d’
DE LA LITTÉRATURE INDUSTRIELLE131. 1839 De loin la
littérature
d’une époque se dessine aux yeux en masse comme u
arche littéraire satisfaisante au cœur et glorieuse. Mais voilà qu’en
littérature
, comme en politique, à mesure que les causes exté
isation profonde se sent mieux laissé voir. Je m’en tiendrai ici à la
littérature
. Sous la Restauration on écrivait sans doute beau
dont il couvrait, comme on dit, la marchandise. La grande masse de la
littérature
, tout ce fonds libre et flottant qu’on désigne un
tion effrénée des amours-propres, et un besoin pressant de vivre : la
littérature
industrielle s’est de plus en plus démasquée. Pou
la chose, il s’agit d’abord de ne se rien exagérer. De tout temps la
littérature
industrielle a existé. Depuis qu’on imprime surto
onds de préjugés un peu délicats en cette matière, aujourd’hui que la
littérature
purement industrielle s’affiche crûment, la chose
t jamais été plus au comble. Ce qui la caractérise en ce moment cette
littérature
, et la rend un phénomène tout à fait propre à ce
s plus fines du talent. Chaque époque a sa folie et son ridicule ; en
littérature
nous avons déjà assisté (et trop aidé peut-être)
32. Sur ce point comme sur presque tous les autres qui touchent à la
littérature
, il ne s’élève pourtant aucun blâme, aucun rire h
, aucun rire haut et franc : la police extérieure ne se fait plus. La
littérature
industrielle est arrivée à supprimer la critique
les productions de l’époque d’un coup d’œil complet, il y a d’autres
littératures
coexistantes et qui ne cessent de pousser de séri
cessent de pousser de sérieux et honorables travaux : par exemple la
littérature
qu’on peut appeler d’Académie des Inscriptions, e
t d’activité et en y introduisant quelque jeunesse ; il y a encore la
littérature
qu’on peut appeler d’Université, confinant à l’au
sonore, ce que chacun pense. Jamais on n’a mieux senti, au sein de la
littérature
usuelle et de la critique active, le manque de ta
ant brusquement à la politique, ont fait véritablement défection à la
littérature
. Quelque hauts services que puissent penser avoir
t de forces, il y a eu, on peut l’affirmer, solution de continuité en
littérature
plus qu’en politique entre le régime d’après Juil
oins gâtés, et n’ont plus su ce que c’était que de l’être. De là, une
littérature
à physionomie jusqu’à présent inouïe dans son ens
nd que la presse, ce bruyant rendez-vous, ce poudreux boulevard de la
littérature
du jour, mais qui a, dans chaque allée, ses passa
es les autres démocraties. Peu importe que cela semble plus criant en
littérature
. Ce sera de moins en moins un trait distinctif qu
n plus. L’état actuel de la presse quotidienne, en ce qui concerne la
littérature
, est, pour trancher le mot, désastreux. Aucune id
t où il devient de plus en plus difficile, à ne parler même que de la
littérature
, de se tirer d’affaire avec vérité, avec franchis
été une faute au Journal des Débats, resté après tout à la tête de la
littérature
quotidienne, d’obéir en cette crise à son système
bonne fortune en ce genre répare bien des pertes. Passons. C’est à la
littérature
imprimée, à celle d’imagination particulièrement,
s dans une lettre récemment publiée135 ; car un maréchal de France en
littérature
, c’est un de ces hommes, sachez-le bien, qui offr
es associations, la majorité décide ; et qu’est-ce que la majorité en
littérature
? La Société s’engage (c’est tout simple) à aider
tous les matins en politique, mais qui s’entendent si cordialement en
littérature
; note qui avait une tournure vraiment officielle
des personnes qui se croient les représentants uniques et jurés de la
littérature
française, prêts à vous demander compte des bons
que soit à chaque crise son redoublement d’espérance et d’audace, la
littérature
industrielle ne triomphera pas ; elle n’organiser
ont dû bientôt l’éloigner ou ne s’y ouvrir qu’avec précaution. Cette
littérature
en un mot, qu’on est fâché d’avoir tant de fois à
rtout de retrouver le courage d’esprit et de savoir braver. Que cette
littérature
industrielle existe, mais qu’elle rentre dans son
il ne tend que trop naturellement à s’agrandir. Pour conclure : deux
littératures
coexistent dans une proportion bien inégale et co
IIe entretien I Le mot
littérature
vient du mot littera , qui signifie lettre. On a
nt eu de société humaine, il n’y aurait point eu d’humanité. C’est la
littérature
qui opère ce phénomène de la transmission de l’âm
de la parole parlée, ou de la langue innée, est née aussi la première
littérature
du genre humain, autrement dit l’expression de l’
ant à la parole écrite qui a produit la lecture, et par la lecture la
littérature
, on conçoit très-bien que cet art d’écrire les si
t Dieu dans une pensée, voilà donc l’homme ! Ôtez-lui la parole ou la
littérature
, ce résumé de lui-même et de l’univers, ce n’est
oire quand on le regarde penser. Sa grandeur, c’est de s’exprimer. La
littérature
est cette expression de l’homme transmise à l’hom
ue la définition soit juste et complète, il faut y ajouter un mot. La
littérature
est l’expression mémorable, c’est-à-dire digne de
n. VII Vous concevez que depuis le commencement des temps cette
littérature
ou cette expression mémorable de l’esprit humain
et les livres écrits dans ces diverses langues sont le dépôt de cette
littérature
universelle. Mais Dieu, dans un dessein que nous
res urnes, se transmettent de l’une à l’autre une faible partie de la
littérature
sacrée ou profane qu’elles contenaient ; elles en
commencements, n’étaient que des continuations ou des renaissances de
littératures
dont les monuments ne nous sont pas parvenus. Il
t des sagesses et des poésies dont ces grands poètes sont les bords ;
littératures
hors de vue, dont la distance nous empêche d’appr
ez sûrs qu’il n’est pas isolé, et que derrière ce monument il y a une
littérature
invisible par la distance dont ce monument est le
ait disparaître, dans le passé reculé du monde, d’immenses trésors de
littérature
. Nous en exhumons de temps en temps dans l’Inde,
ant le fruit complet de leurs découvertes, l’inventaire général de la
littérature
universelle, ou de l’expression mémorable de l’es
tugal, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Amérique elle-même naissante à la
littérature
comme à la vie, en un mot tous les peuples du glo
être jetées à l’oubli, elles meurent d’elles-mêmes. Un cours libre de
littérature
doit relever et non ravaler à ses propres yeux l’
de l’homme par ses œuvres, afin de vous soutenir, en morale comme en
littérature
, à la hauteur de l’idée que vous aurez conçue de
de la
littérature
de ce temps-ci, a propos du « népenthès » de m. l
« népenthès » de m. loève-veimars (1833). Je ne sais quel effet la
littérature
de ce temps-ci fera dans l’avenir à ceux qui la r
en sortir la voient de trop près. C’est un peu là l’histoire de notre
littérature
et de l’effet qu’elle nous produit, à nous citadi
irectement nous avons bien le droit de dire que le caractère de notre
littérature
actuelle est avant tout la diversité, la contradi
ause de cela, dès qu’on veut assigner un caractère un peu précis à la
littérature
de ce temps, elle est telle qu’à l’instant même i
sible d’alléguer des exemples frappants du contraire. Dites que notre
littérature
est sans choix, désordonnée, impure, pleine de sc
des poëtes qui ont l’accent et le front des vierges. Dites que cette
littérature
est ignorante, sans critique, se jetant à l’étour
préparations silencieuses d’un régime de Port-Royal. Dites que notre
littérature
s’est gâté le style, qu’elle s’est chargée d’abst
Dites encore avec M. Loève-Veimars, en sa spirituelle préface : « La
littérature
actuelle est toute d’improvisation ; c’est là son
de sa plume. » Eh bien ! dites que c’est là le trait distinctif de la
littérature
de ce temps, et plus d’un écrivain qu’on lit non
fait un peu général que vous cherchez à établir touchant cette pauvre
littérature
, l’exception se lève aussitôt et le ruine ; quelq
mposant et d’aussi légitime que le reste, qui vous répond : « Non, la
littérature
de notre temps n’est pas cela. » C’est toute la d
Chapitre premier § I. Distinction entre l’histoire de la
littérature
française et l’histoire littéraire de la France.
’histoire littéraire de la France. Où doit commencer l’histoire de la
littérature
. — § II. Ce que c’est que l’esprit français. — §
et plan de cette histoire. § I. Distinction entre l’histoire de la
littérature
française et l’histoire littéraire de la France.
istoire littéraire de la France. — Où doit commencer l’histoire de la
littérature
. Avant d’entrer dans cette grande matière, il
dans cette grande matière, il importe d’être fixé sur le sens du mot
littérature
, et de se mettre d’accord avec l’opinion générale
tinguer entre l’histoire littéraire d’une nation, et l’histoire de sa
littérature
. L’histoire littéraire commence, pour ainsi dire,
qui ne sont pas formés. Il en est tout autrement de l’histoire d’une
littérature
. Il y a une époque précise où elle commence et où
elle finit, et l’objet peut en être clairement déterminé. Il y a une
littérature
le jour où il y a un art ; avec l’art cesse la li
Il y a une littérature le jour où il y a un art ; avec l’art cesse la
littérature
. Mais à quelle époque voit-on commencer l’art, et
aprices. Si même il n’était pas indispensable dans une histoire de la
littérature
française, je m’en serais passé, pour éviter la c
C’est de cette façon uniforme, ce semble, qu’on a vu se développer la
littérature
française et, sauf quelques différences de détail
érature française et, sauf quelques différences de détail, toutes les
littératures
modernes. Nous sommes fixés sur l’époque où doit
Nous sommes fixés sur l’époque où doit commencer l’histoire de cette
littérature
; c’est cette seconde époque où l’art paraît, et
l’esprit humain représenté par l’esprit français. Une histoire de la
littérature
française, où ces origines n’auraient pas leur pl
n’étant pas sujets à changer ni à périr, il suit que l’histoire d’une
littérature
est l’histoire de ce qui n’a pas cessé, dans les
re de nouveau. Quoiqu’il ne s’agisse que de l’esprit français dans la
littérature
, comme tout ce qui est de la vie politique et soc
matière pour l’activité humaine, a été exprimé ou peut l’être par la
littérature
, on est bien près de connaître tout le fonds de s
as l’esprit français ces exagérations successives qui ont rendu notre
littérature
, ou romanesque, ou pastorale, ou superstitieuse p
ps, qui prétend réunir toutes les qualités et toutes les libertés des
littératures
étrangères, et qui affecte des privilèges extraor
qu’avec plus de confiance, c’est l’esprit pratique par excellence. La
littérature
française, c’est l’idéal de la vie humaine, dans
à en quoi l’esprit pratique est de plus étroite obligation dans notre
littérature
que chez les anciens voici comment son domaine es
s et ce qui paraît de l’esprit des autres nations modernes dans leurs
littératures
. En faisant le portrait de l’esprit français, j’a
ces singularités qui sont si antipathiques à l’esprit français. Notre
littérature
est comme l’image vivante de ce gouvernement de t
inaire les plus grands dangers. Tel n’est pas le caractère des autres
littératures
modernes, et particulièrement de celles du Nord.
cette sorte de petit bonheur pour l’écrivain, elle cède sa place. La
littérature
y est donc moins générale qu’individuelle : et dè
du poète ; je n’en vois point, ou je n’en vois que d’imitées de notre
littérature
, pour le contenir et le régler. La rêverie, qui n
e sorte de jalousie contre la liberté et la variété de la nature. Les
littératures
du Nord sont non-seulement plus individuelles, el
rielle, et qui borne les pensées à la vallée où l’on est né. Dans les
littératures
du Midi, ce même caractère individuel et de local
là elle s’exalte et se répand par l’imagination et les sens. Dans les
littératures
du Midi, presque toutes les pensées sont des méta
ils le voient plus grand qu’il n’est. Dans ce jugement sur ce que les
littératures
du Midi ont de particulier, il ne faut comprendre
les littératures du Midi ont de particulier, il ne faut comprendre la
littérature
italienne qu’avec des restrictions méritées. L’It
t humain ? Non. L’esprit humain est partout ; il est dans les grandes
littératures
du Midi et du Nord ; il est jusque dans ces patoi
us souvent des effets du sang, des fumées qui montent au cerveau. Les
littératures
les plus riches en images sont les plus pauvres d
prête à cette incertitude de la langue : en Angleterre, parce que la
littérature
est la seule chose qui n’y soit pas une affaire ;
raires les plus piquants ? Je sais que toutes ces libertés des autres
littératures
modernes ont leurs avantages : aussi n’en fais-je
ombat. C’est pour cela qu’il faut tant veiller à son intégrité. Notre
littérature
, c’est le livre des promesses pour toutes les nat
rapporte à la France et j’accepte sa liste pour toute la suite de sa
littérature
, ne réhabilitant personne et laissant les morts d
Chapitre XV. La
littérature
et les arts Les Muses étaient sœurs dans la myt
1. ― Commençons par un coup d’œil sur l’histoire des relations que la
littérature
et la musique ont eues ou ont encore. Comment méc
e la poésie de l’exaltation du sentiment, change de caractère avec la
littérature
. Chez Berlioz, elle est romantique, c’est-à-dire
eut relever à toute époque ; il sied de se demander s’il y a entre la
littérature
et : la musique, non seulement une ressemblance g
dans leur courbe de développement, mais de mutuelles dépendances. La
littérature
, dans toutes ses œuvres, a souci de plaire à l’or
considérer tour à tour. La musique a parfois agi à distance sur la
littérature
. Elle a pu être une inspiratrice pour l’écrivain.
prétextes à « transpositions d’art », la musique a encore fourni à la
littérature
des procédés et des modèles. Les poètes, sans par
r ce qu’on veut dire. Il resterait à se demander combien de temps une
littérature
peut se passer de clarté et vivre dans des région
ardent l’ineffaçable empreinte. Il faut dire qu’à d’autres moments la
littérature
prend sa revanche. C’est elle qui à son tour agit
it pas le pied solide ? N’est-il jamais arrivé qu’à l’imitation de la
littérature
elle se soit crue capable d’exprimer des idées ab
iées. Dans la chanson, la musique paraît avoir servi plus que gêné la
littérature
. Sur les ailes de la mélodie, des paroles parfois
oublier que des libretti ont été signés des plus grands noms de notre
littérature
. Corneille ne dédaigna pas de travailler avec et
chés. Mais ces relations d’une idéale intimité entre la musique et la
littérature
n’ont pas encore eu le temps de se développer, et
té aux beaux jours de la Grèce antique. § 2. — L’architecture et la
littérature
, pour peu qu’on compare leur histoire, apparaisse
iquité classique, l’architecture se refait grecque et latine comme la
littérature
. Adieu l’ogive ! Vivent le plein cintre et la cou
se et d’une puissance plus grandes. Evolution semblable à celle de la
littérature
actuelle, qui, dégagée peu à peu des formes et de
nous cherchons cependant une action directe de l’architecture sur la
littérature
, il faut avouer que nous trouvons peu de chose. N
euse préface des Orientales. Le poète y souhaite « pour la France une
littérature
qu’on puisse comparer à une ville du moyen âge »,
us important d’entre eux tous. Plus profonde serait l’influence de la
littérature
sur l’architecture, s’il fallait en croire une pr
dérable. § 3. ― Plus nombreux et plus intimes sont les rapports de la
littérature
avec la peinture, la sculpture, l’orfèvrerie, la
s. Delacroix est un romantique en peinture comme Victor Hugo l’est en
littérature
. Cette liaison existe plus ou moins à toute époqu
ntes d’une époque se reflètent dans ses arts plastiques comme dans sa
littérature
. Chacun sait que l’exaltation de la sensibilité e
prouver que les arts dont nous parlons suivent la même marche que la
littérature
et se transforment avec elle sous l’action des mê
e ont abondé en notre siècle. On peut dire qu’avec les romantiques la
littérature
est devenue pittoresque et plastique. Théophile G
, semble-t-il, atteindre l’invasion des procédés des peintres dans la
littérature
, il ne restait plus qu’à proclamer que les syllab
et des outranciers en un pitoyable jargon. Le désir de rapprocher la
littérature
de la sculpture n’a pas abouti à un pareil mélang
cette pénétration des arts plastiques dans les domaines propres à la
littérature
. Balzac distinguait deux classes d’écrivains : le
’occupent de cette étude feront bien d’examiner aussi quels effets la
littérature
à son tour peut avoir sur les arts de la forme, d
ophile Gautier dit de Delacroix : « Le fond de son talent est fait de
littérature
. » Et ce n’est pas alors une exception. Comme le
si des sujets, des motifs, des types à la peinture, il se peut que la
littérature
l’ait parfois poussée hors de son vrai chemin ; q
Les critiques d’art, en étudiant ces revanches assez fréquentes de la
littérature
, apporteront à son histoire, telle que nous la rê
pour commencer, elle ne peut pas oublier les liens qui rattachent la
littérature
à l’ameublement. Le mot de style n’a-t-il point p
toujours à la dernière mode. C’est là que put s’épanouir à l’aise la
littérature
précieuse. On comprend que dans l’enfilade de ces
e qui fleurit dans cette première moitié du xviiie siècle, c’est une
littérature
souriante, gracieuse, sachant donner un air de fr
iiie siècle, l’antiquité est partout, dans les maisons comme dans la
littérature
. Des chaises presque curules, des lampes imitées
re un mot des parcs et des jardins. Qui veut avoir une bonne leçon de
littérature
comparée, saisir sur le fait la différence du goû
l permet d’évaluer combien en cent ans a changé l’idéal de beauté. La
littérature
majestueuse et correcte a été remplacée par une l
eauté. La littérature majestueuse et correcte a été remplacée par une
littérature
coquette et sentimentale, éprise déjà de la natur
champs de bataille. Elle et celles qui lui ressemblent répondent à la
littérature
pseudo-classique qui fleurit chez les écrivains l
de puritain. Elles répondent aux théories doctrinaires, à toute cette
littérature
politique et historique qui s’épanouit en gros li
re dominant de la mode à chaque époque ; car celui qui domine dans la
littérature
est analogue. On peut faire l’épreuve sur un sièc
. On peut faire l’épreuve sur un siècle. Au début du xive siècle, la
littérature
, représentée surtout par la seconde partie du Rom
gne de Charles V, dit le Sage. Aussitôt le costume s’assagit comme la
littérature
. Les robes longues et amples, vêtements cossus et
ve des orateurs sacrés et des prêcheurs de morale. Mais, en outre, la
littérature
du temps a le même caractère de sensualité, de bi
ps plus rapprochés de nous cette marche parallèle du costume et de la
littérature
. Pendant les dernières années de Louis XIV, sous
d un débordement de joie et de vie animale, une fureur de plaisir. La
littérature
et le costume de la Régence seront donc également
éruption se calme bientôt ; mais la gaîté subsiste et l’impudeur ; la
littérature
sera pendant tout le siècle décolletée comme les
rabattu et son menton imberbe. Il arrive, à certains moments, que la
littérature
donne à la mode une impulsion passagère. Cela est
e qui se lient d’une façon étroite à l’histoire de la langue et de la
littérature
. Que de locutions françaises seraient inexplicabl
d’expressions et nous permettent de constater un lien de plus avec la
littérature
. Les valets (le mot a gardé le sens qu’il avait a
e la démocratie s’affermit et s’organise en un pays, il semble que la
littérature
s’associe de plus en plus aux fêtes dans lesquell
font la joie et l’orgueil de l’humanité ? Donc, que l’historien d’une
littérature
ouvré les yeux et ne dédaigne pas de regarder de
dorff, Paris, 1899. 127. Notes sur Paris. 128. Charles Morice, La
littérature
de tout à l’heure, p. 360. 129. Cité par M. Salv
la tête du livre intitulé : « Les Œuvres et les Hommes ». Quoique la
littérature
française tienne pour nous, Français, la plus lar
ure française tienne pour nous, Français, la plus large place dans la
littérature
de notre temps, et que cet ouvrage soit plus part
re temps, et que cet ouvrage soit plus particulièrement consacré à la
littérature
française, cependant, quand, dans les autres litt
onsacré à la littérature française, cependant, quand, dans les autres
littératures
contemporaines, marquera, à tort ou à raison, une
certaine hauteur, toutes les sociétés se ressemblent. Quand on dit :
littérature
Française, littérature Anglaise, littérature Russ
es les sociétés se ressemblent. Quand on dit : littérature Française,
littérature
Anglaise, littérature Russe, etc., peut-être n’es
semblent. Quand on dit : littérature Française, littérature Anglaise,
littérature
Russe, etc., peut-être n’est-il plus temps d’ente
littérature Russe, etc., peut-être n’est-il plus temps d’entendre que
LITTÉRATURE
EUROPÉENNE, tant, à l’exception des langues, qui
s langues, qui entreront aussi un jour dans la mêlée universelle, les
littératures
modernes sont en train de faire de l’unité monstr
que l’historien doit se poser. Cela dit, abordons l’histoire d’une
littérature
. Une littérature est, comme tout ce qui vit, à la
doit se poser. Cela dit, abordons l’histoire d’une littérature. Une
littérature
est, comme tout ce qui vit, à la fois matière et
is questions : 1° Quels sont, à un moment donné, les caractères de la
littérature
qu’il étudie ? Quelle en est la formule ? 2° Quel
t ? 3° Puisque l’observation la plus superficielle constate que cette
littérature
n’est plus la même cent ans, trente ans, dix ans
e, en apparence, ne donnera pas tous les éléments qui constituent une
littérature
à l’un de ses moments, mais elle présentera les p
es innombrables rapports de cause, d’effet, de coïncidence, que cette
littérature
soutient avec la constitution physique et mentale
rpétuel, répète Diderot. Le monde commence et finit sans cesse ». Une
littérature
, pas plus qu’une plante ou un homme, n’est exacte
’esprits se met en branle, s’arrête, ou bien change de direction. Une
littérature
, dont le développement s’étend sur plusieurs sièc
orien. Sans oublier qu’il n’y a et ne peut y avoir, dans la vie d’une
littérature
, solution de continuité, il doit diviser le temps
a solidarité, par la mobilité du vaste ensemble que l’historien d’une
littérature
embrasse, il est obligé : D’abord de distinguer,
ises que faire se peut ; Ensuite de trouver la formule générale de la
littérature
pendant chacune de ces époques ; Puis d’indiquer,
admiration ou le même étonnement qu’inspire une étude attentive de la
littérature
européenne du Moyen Âge. Rien ne ressemble à une
la religion, du système féodal, et de la scolastique, ait opprimé en
littérature
, pendant plus de quatre ou cinq cents ans, et com
soit arabe ou hindoue ? Le fait est que nous n’en savons rien. Cette
littérature
n’a pas d’état civil. [Cf. Pio Rajna, Le origini
rop souvent, en notre temps, essayé de réduire toute l’histoire de la
littérature
. Une cathédrale gothique — opus francigenum — n’a
rope moderne ne représentent que des formations historiques, dont les
littératures
ne sont pas tant l’expression que l’un des multip
Français, Italiens, Espagnols, Anglais, nous avons tous été, dans la
littérature
et dans l’art, comme dans l’histoire et dans la p
Europe des croisades ; — et c’est pourquoi le premier caractère de la
littérature
française du Moyen Âge, c’est son caractère d’uni
sse, ou d’une intensité de vie inconnue aux hommes de ce temps ? Leur
littérature
est donc très générale, dépourvue de significatio
rt à la rapidité de succession des idées ou des formes d’art dans nos
littératures
modernes, dans nos littératures contemporaines su
es idées ou des formes d’art dans nos littératures modernes, dans nos
littératures
contemporaines surtout, — l’immobilité de la litt
s, dans nos littératures contemporaines surtout, — l’immobilité de la
littérature
du Moyen Âge en fait un dernier caractère. Car ce
price individuel, c’est ce qui fait le grand intérêt historique de la
littérature
du Moyen Âge. Elle s’est développée lentement, ma
our avoir elle aussi quelque chose de plus logique, l’évolution de la
littérature
du Moyen Âge n’en est donc que plus instructive.
», où toute une classe de la société s’est fait comme qui dirait une
littérature
à son image, et dont elle s’amuse. L’unité social
! Leur temps est celui que l’on a quelquefois appelé l’âge d’or de la
littérature
du Moyen Âge, mais ce n’est pas encore le temps d
idu. Est-ce pour s’y opposer que, de son côté, le clergé encourage la
littérature
des Miracles et des Mystères ? On peut dire du mo
desquelles il tâche à retenir un pouvoir qu’il sent qui lui échappe.
Littérature
d’édification, ou d’enseignement même, si les Mir
lles-mêmes. On ne l’aperçoit nulle part mieux que dans l’histoire des
littératures
. Le fond de nos Chansons de geste continue bien d
s parties, là sera l’un des traits éminents et caractéristiques de la
littérature
française. C’est comme si l’on disait qu’en même
æ loquitur populus iste conjuratio est. De tous les caractères de la
littérature
européenne du Moyen Âge, il n’en est pas qui soit
meuré plus national et, si l’on ose ainsi parler, plus personnel à la
littérature
française que cette tendance à l’universalité. On
servira davantage à étendre dans le monde entier la popularité de la
littérature
et de la langue françaises ; et au fait, n’est-ce
is quelle lourdeur flamande ou bourguignonne de tout envahir, dans la
littérature
comme dans l’art, — voyez plutôt à Dijon le tombe
Mystères, si toutefois les Mystères appartiennent à l’histoire de la
littérature
, et que le texte en ait plus de valeur que celui
aussi des « documents » ? et qui jamais a eu l’idée d’y voir de la «
littérature
» ? Le seul nom de cette période, avec celui de V
émoires qui vont bientôt devenir si nombreux dans l’histoire de notre
littérature
. Ainsi, de quelque côté que nous tournions les ye
dans tous les genres, au moment climatérique de son développement, la
littérature
du Moyen Âge, en France du moins, se soit comme n
naissance n’a rien interrompu, bien loin de rien avoir détruit. Si la
littérature
du Moyen Âge n’était pas morte, elle agonisait de
emblent avoir passé du germanique dans le français [Cf. Gaston Paris,
Littérature
française au Moyen Âge] ; — termes de guerre, — t
oman de Troie, Paris, 1870 ; — Paul Meyer, Alexandre le Grand dans la
littérature
du Moyen Âge, Paris, 1886 ; — Arturo Graf, Roma n
gne ; — et c’est ici que, pour la première fois dans l’histoire de la
littérature
du Moyen Âge, on peut saisir l’influence du talen
Âge, on peut saisir l’influence du talent sur la transformation d’une
littérature
. Caractères généraux de l’épopée romanesque ; — e
s Amadis ; — et rattachent ainsi, par eux, le « roman » moderne et la
littérature
classique à la littérature et au roman du Moyen Â
ainsi, par eux, le « roman » moderne et la littérature classique à la
littérature
et au roman du Moyen Âge. 3º Les Œuvres. — On tro
est pas moins grande pour cela : Materiam superavit opus [Cf. dans la
littérature
grecque les poètes de l’époque alexandrine] ; — e
me, quelques-unes de ces Chansons courtoises sont peut-être ce que la
littérature
du Moyen Âge nous a laissé de plus achevé. E. —
des Fabliaux, Paris, 1875 ; — G. Paris, Les Contes orientaux dans la
littérature
française du Moyen Âge, 1875, Paris ; — J. Bédier
l et complet des fabliaux, 6 vol. in-8º, Paris, 1872-1890. V. — La
Littérature
allégorique Des avantages que l’on trouve à ét
l’on trouve à étudier d’un même point de vue toutes les œuvres de la
littérature
du Moyen Âge marquées du même caractère allégoriq
s’aperçoit que l’« allégorie » caractérise toute une « époque » de la
littérature
du Moyen Âge ; — et on est conduit à chercher les
nt de véhicule à une satire âpre et excessive » [Cf. Gaston Paris, La
Littérature
française au Moyen Âge]. — La matière déborde le
ines et sources du Roman de la Rose, Paris, 1891 ; — Gaston Paris, La
Littérature
française au Moyen Âge. 2º Le Contenu du Roman. —
ns, 1878-1879. On voit par ces détails sommaires l’importance de la
littérature
« allégorique » au Moyen Âge ; — il resterait à r
l’examen des Moralités confirme les observations précédentes sur la «
littérature
allégorique », directement et indirectement : — d
ement : — directement, si les moralités ne sont qu’une forme de cette
littérature
: — par la nature des personnages qui en sont les
es ; — qui appartiennent à la période encore presque inexplorée de la
littérature
du moyen Age. — Qu’il semble cependant qu’elles s
lade des pendus et ses deux Testaments ; — quoique d’ailleurs dans la
littérature
de son temps le Testament soit une forme consacré
et que l’histoire n’en coïncide qu’accidentellement avec celle de la
littérature
. — Mais les Mystères ne sont même pas du théâtre
ns ces deux listes de noms à M. Gaston Paris, dans son histoire de la
Littérature
française au Moyen-âge, p. 184-187, 2e édition, 1
ué enfin à la poursuite des jouissances matérielles. Il avait fait la
littérature
à son image : une littérature pauvre d’idées, de
uissances matérielles. Il avait fait la littérature à son image : une
littérature
pauvre d’idées, de sentiment vulgaire et cynique,
lle les érudits des cours féodales n’étaient arrivés qu’à opposer une
littérature
vide, de forme compliquée, capable seulement de d
ntatives s’étaient produites pour élargir la pensée, ou renouveler la
littérature
: mystiques, hérétiques, philosophes et curieux d
piration du moyen âge était sortie. Mais rien n’aboutissait : dans la
littérature
, qui seule doit nous occuper, tous les efforts in
fois saisir le plus possible pour s’exprimer par elle dans une grande
littérature
. Le xvie siècle, au point de vue strictement lit
est en somme que l’histoire de l’introduction de l’idée d’art dans la
littérature
française, et de son adaptation à l’esprit frança
appeler brièvement ce qui explique le soudain agrandissement de notre
littérature
. L’Italie la première avait retrouvé les deux cle
ison. Elle révéla aussi le prix de la forme et l’intime parenté de la
littérature
et des beaux-arts. Aux Latins, toujours présents
comme les deux portes par où un air frais et vivifiant arrive à notre
littérature
. Les studieux jeunes gens nés dans les dernières
quelle elle s’oppose. Ces sciences et la philologie se séparent de la
littérature
: celle-ci garde l’homme moral, et le grand tradu
grand effort se fait pour élever à la forme de l’art, sinon toute la
littérature
, du moins celle de ses parties qui peut le mieux
se, en un sens, d’abaissement, en un autre, de renouvellement pour la
littérature
. Hommes, œuvres, genres, tout ce qui était pratiq
narqué le but ; éclairé par le Plutarque d’Amyot, Montaigne fixe à la
littérature
son domaine, la description de l’homme moral ; tr
olide de l’honnête homme. Sur les fondements qu’il a posés s’élève la
littérature
du règne de Henri IV : mais tandis que le rationa
u artiste, organisait la plus haute forme d’art qu’ait possédée notre
littérature
classique : il adaptait la tragédie au public, et
rationnelle, puis celle de beauté esthétique, et que, demandant à sa
littérature
une vérité belle et une beauté vraie, il en a cir
ut ici se garder des généralisations imprudentes. Ce que je dis de la
littérature
ne serait pas vrai de la peinture et de la sculpt
dessiner le plus exactement possible la courbe du développement de la
littérature
au xvie siècle. Mais ou conçoit que la vie ne s’
moment dans la vie. M. Prosper Mérimée a eu le bonheur de naître à la
littérature
en cet instant, qui sera probablement unique dans
ins quelque chose, M. Mérimée s’était teint, avec ou sans dessein, de
littérature
étrangère. Le Théâtre espagnol fut pour lui ce qu
esprit français, n’aurait pas réussi, M. Mérimée, avec des reflets de
littérature
étrangère transportés avec art et surtout avec mé
ngère transportés avec art et surtout avec ménagement, obtint dans la
littérature
de son pays une originalité relative, et ce succè
l’exagération, le défaut. Lui, fut peut-être le seul sobre dans cette
littérature
enivrée. Il le fut naturellement, comme le chamea
ème de lord Byron… Si les sociétés de tempérance étaient possibles en
littérature
, M. Prosper Mérimée mériterait d’en être le prési
rtune littéraire de M. Mérimée. Une seule loi régit toutes choses. En
littérature
, c’est comme dans le monde. Si on veut faire beau
aussi Walter Scott, dans la Chronique de Charles IX ?… Avec sa vaste
littérature
, M. Mérimée n’aurait jamais manqué de sources d’i
sser pour un petit Borgia littéraire. Il veut la mort sans phrases en
littérature
, comme Fouché la voulait en politique ; mais en l
hrases en littérature, comme Fouché la voulait en politique ; mais en
littérature
il faut des phrases (et par des phrases, je n’ent
s, M. Mérimée est un des grands parents de ce que j’oserai appeler en
littérature
: l’École des Pauvres. Il a commencé avec talent
le à la tête du livre intitulé : Les Œuvres et les hommes. Quoique la
littérature
française tienne pour nous, Français, la plus lar
ure française tienne pour nous, Français, la plus large place dans la
littérature
de notre temps, et que cet ouvrage soit plus part
re temps, et que cet ouvrage soit plus particulièrement consacré à la
littérature
française, cependant, quand, dans les autres litt
onsacré à la littérature française, cependant, quand, dans les autres
littératures
contemporaines, marquera, à tort ou à raison, une
ne certaine hauteur, toutes les sociétés se ressemblent. Quand on dit
littérature
française, littérature anglaise, littérature russ
utes les sociétés se ressemblent. Quand on dit littérature française,
littérature
anglaise, littérature russe, etc., peut-être n’es
essemblent. Quand on dit littérature française, littérature anglaise,
littérature
russe, etc., peut-être n’est-il plus temps d’ente
es langues qui entreront aussi un jour dans la mêlée universelle, les
littératures
modernes sont en train de faire de l’unité monstr
ons devoir répéter ici ce que nous avons déjà dit à ce sujet : qu’une
littérature
est, comme tout ce qui vit, matière et mouvement
videmment non. Tout tient à tout et le moment est venu de replacer la
littérature
au milieu de tout ce qui l’environne-. Seulement
suffit de constater que, en un temps et en un pays donnés, l’art, la
littérature
, le costume, l’habitation, l’état politique et re
ent et leur entourage. A vrai dire, l’historien d’une langue et d’une
littérature
devrait être universel au profit de l’histoire sp
onnaissances qu’il faudrait réunir pour rétablir tous les liens de la
littérature
avec l’ensemble dont elle dépend ; on a le droit
alheur ne lui a pas toujours été épargné. Taine, au lieu d’étudier la
littérature
pour elle-même, l’a considérée trop souvent comme
ychologie. Je ne nie pas, à coup sûr, que l’histoire bien faite d’une
littérature
ne puisse servir à tirer de l’ombre des faits soc
es procédés dont je viens de parler : j’entends que l’historien de la
littérature
doit mettre les données de la sociologie et de la
cependant d’être en harmonie avec elles. Tel doit être le rôle de la
littérature
dans une histoire qui. lui est consacrée ; à elle
t font ressortir le chant du personnage en vedette. Ainsi, puisque la
littérature
Est au centre de tout comme un écho sonore41,
ous les domaines, mais il les parcourra en vue de tout rapporter à la
littérature
. Les faits de toute nature, qu’il rencontre chemi
étudier dans une époque donnée les divers milieux où se développe la
littérature
, en nous gardant d’oublier que les faits environn
on ne voit plus d’hommes démesurés au sommet des institutions ou des
littératures
. J’en excepte les nations où, comme en Espagne, e
runte rien au patriotisme et rien à l’illusion, pendant que la grande
littérature
, l’expression de l’esprit humain par la parole, b
ce. Pour le prouver, il faut envisager d’un regard le caractère de la
littérature
française, depuis ses premiers balbutiements jusq
répétons-le bien ici : tels peuples, tels livres ; le caractère d’une
littérature
, c’est tout simplement le caractère de la nation.
. Voilà pourquoi nous ne pouvons nous empêcher de reconnaître dans la
littérature
française les trois grands caractères qui finisse
s grands hommes littéraires, mais c’est par là qu’on a la plus grande
littérature
parmi les nations lettrées. Ceci vous deviendra p
s, et que je les comparerai, en les analysant, aux maîtres des autres
littératures
de l’Europe moderne. Ce ne sont pas nos poètes et
française fut nécessairement un obstacle à la formation prompte d’une
littérature
nationale. Ce fut pendant longtemps une littératu
ion prompte d’une littérature nationale. Ce fut pendant longtemps une
littérature
de peuplades, et nullement une littérature de nat
fut pendant longtemps une littérature de peuplades, et nullement une
littérature
de nation. Comment y aurait-il eu une littérature
s, et nullement une littérature de nation. Comment y aurait-il eu une
littérature
? il n’y avait pas même de langue. On parlait lat
des poètes de la basse Italie, précurseurs de l’Arioste ; c’était une
littérature
ambulante, gagne-cœurs des troubadours dans les c
ence avait fait sa langue avant son poète. XIV Le malheur de la
littérature
française, si tardive à naître et qui date à pein
naître et qui date à peine d’hier (deux siècles, c’est hier pour une
littérature
) ; le malheur de la littérature française fut pré
er (deux siècles, c’est hier pour une littérature) ; le malheur de la
littérature
française fut précisément cette diversité de lang
i nous explique le peu d’originalité dont on accuse très justement la
littérature
française), quand il fallut choisir définitivemen
es Valois, la nation fut assez formée et assez policée pour avoir une
littérature
, que fit-elle ? Dans l’embarras de ce choix, elle
as de ce choix, elle rejeta tous ces patois et toutes ces ébauches de
littérature
romane, celtique, languedocienne, qui lui auraien
sans doute, elle se décida du même coup pour l’imitation servile des
littératures
sorties du latin et du grec, l’imitation, ce fléa
s littératures sorties du latin et du grec, l’imitation, ce fléau des
littératures
originales ! Fut-ce un bien, fut-ce un mal, que c
l, que ce caractère servilement imitateur du latin et du grec dans la
littérature
française naissante ? C’est un curieux problème à
re nos instincts mêmes, à répondre que ce fut un bien. Sans doute, la
littérature
française de notre grand siècle et jusqu’à nos jo
ois. Deux siècles ont été perdus à calquer avec un génie fourvoyé les
littératures
grecque et romaine ; nous ne saurions assez le dé
insi leurs forces et leur nom à être des reflets et des satellites de
littératures
éteintes, au lieu d’être les phares et les lueurs
u trois siècles qui ont perdu leur temps à calquer des langues et des
littératures
mortes. Ces littératures mortes avaient quelque c
erdu leur temps à calquer des langues et des littératures mortes. Ces
littératures
mortes avaient quelque chose d’excellent à prendr
s imitateurs, les deux plus belles choses dont puisse se composer une
littérature
parfaite, les langues anciennes et la pensée mode
nçais depuis Malherbe. Il y eut un moment où l’on pouvait espérer une
littérature
française née d’elle-même. L’infâme cynique Rabel
es, aux vers, ce caractère d’originalité qui manqua après eux à notre
littérature
. Nous avons dit ce que nous pensons de cet avorte
ations en passant à ceux qui déplorent, comme les romantiques, que la
littérature
française, prête à naître originale à cette époqu
ngues de l’Inde, de la Grèce et de Rome. Athalie est le Parthénon des
littératures
modernes. Après avoir imité trente ans, le Phidia
il enfant de son siècle. La Fontaine, en effet, est l’enfant de notre
littérature
française, mais c’est un enfant vicieux. XX
de lettres, est le chef-d’œuvre le plus véritablement original que la
littérature
française puisse présenter, sans craindre de riva
e française puisse présenter, sans craindre de rivalité, à toutes les
littératures
anciennes et modernes. C’est le cachet de la Fran
niversel instrument de communication de sentiments et d’idées pour la
littérature
française. Nous avons été injuste quelquefois env
uis XIV, sans nous arrêter un moment sur le principal caractère de la
littérature
de ce siècle. Ce caractère distinctif, selon nous
s dans les méditations de la foi. Ce caractère sacerdotal de la haute
littérature
de ce siècle devait créer un genre de style compl
sme, souverainement original et qui n’avait d’exemple dans aucune des
littératures
antiques. Nous voulons parler de la littérature e
mple dans aucune des littératures antiques. Nous voulons parler de la
littérature
ecclésiastique, le sermon, l’homélie, l’oraison f
ce qui eut lieu en France pour l’éloquence de la chaire, cette haute
littérature
sacerdotale. XXXI C’est de la chaire sacrée
rincipalement que naquit, sous Louis XIV, ce goût élevé pour la haute
littérature
. On n’a pas assez remarqué la puissance de cette
icateurs chrétiens, elles n’en sortissent pas illettrées. La première
littérature
du peuple en France fut donc sa prédication. Sa s
e littérature du peuple en France fut donc sa prédication. Sa seconde
littérature
fut son théâtre ; car le peuple lit peu, mais il
le lit peu, mais il écoute. Ce furent ses deux écoles de langue et de
littérature
. L’invention des journaux devait leur en ouvrir,
ps après, une troisième. Nous examinerons bientôt les effets de cette
littérature
quotidienne et usuelle, grande monétisation de la
nde. Nous espérions terminer ce premier aperçu sur le caractère de la
littérature
française dans ces deux entretiens. Le mouvement
retien suivant, et nous dirons pourquoi nous ne désespérons pas d’une
littérature
qui a peut-être autant de chefs-d’œuvre dans l’av
ième siècle À le prendre dans les œuvres les plus apparentes de sa
littérature
, le xviie siècle est chrétien et monarchique. So
le est splendidement, peut-être plutôt que profondément, chrétien. La
littérature
religieuse fournit presque tous les chefs-d’œuvre
société. Les salons, où règnent les femmes, prennent autorité sur la
littérature
, à qui ils fournissent un public : ils l’obligent
n s’étrécissant peut-être. Cependant, dans ses plus belles œuvres, la
littérature
échappe à l’exclusive domination des salons. De p
ratoire, s’intéresse surtout à l’homme, et, dans l’homme, à l’âme. Sa
littérature
est essentiellement psychologique. Les uns analys
, sont des appareils enregistreurs de l’observation psychologique. La
littérature
n’est pas militante ; elle respecte les cadres so
s énoncées l’intéressent. Cela n’a pas besoin d’être démontré pour la
littérature
religieuse ; mais la littérature laïque est impré
a pas besoin d’être démontré pour la littérature religieuse ; mais la
littérature
laïque est imprégnée du même esprit. Corneille, R
esquines et puériles, le sentiment religieux s’atrophie ou dévie ; la
littérature
religieuse disparaît. L’Église ne comptera pas pa
ère que comme une gêne et un obstacle. Ces circonstances amenèrent la
littérature
du xviiie siècle à prendre une direction contrai
siècle à prendre une direction contraire à celle qu’avait suivie la
littérature
du xviie siècle. Mais il n’y eut pas de rupture
ées. Aussi n’est-il pas difficile de s’expliquer ce qui advint de la
littérature
. Dans l’universel abatis des traditions autoritai
it les règles servilement, par préjugé ; le monde, qui a adopté cette
littérature
faite pour lui, ne permet pas qu’on change rien a
tique. De là la décadence des formes d’art et la faiblesse de la pure
littérature
. On met l’intelligence partout, et l’on s’imagine
es ou s’y relie : elle est cosmopolite, et elle donne naissance à une
littérature
cosmopolite. La société du xviiie siècle est tro
l’esprit de l’homme ; des images, des sensations s’infiltrent dans la
littérature
. La première période, où dominent Montesquieu et
t de la justice va venir. 464. À consulter : Vinet, Histoire de la
littérature
française au xviiie siècle, Paris, 1853, 2 vol.
Chapitre XVII. De la
littérature
allemande56 La littérature allemande ne date
Chapitre XVII. De la littérature allemande56 La
littérature
allemande ne date que de ce siècle. Jusqu’alors l
ductions de leur esprit. Les causes qui ont retardé les progrès de la
littérature
allemande, s’opposent encore, sous quelques rappo
sa perfection ; et c’est d’ailleurs un désavantage véritable pour une
littérature
, que de se former plus tard que celle de plusieur
elle de plusieurs autres peuples environnants : car l’imagination des
littératures
déjà existantes, tient souvent alors la place du
nsidérons d’abord les causes principales qui modifient l’esprit de la
littérature
en Allemagne, le caractère des ouvrages vraiment
tous les avantages politiques attachés à la fédération. Néanmoins la
littérature
allemande porte le caractère de la littérature d’
dération. Néanmoins la littérature allemande porte le caractère de la
littérature
d’un peuple libre ; et la raison en est évidente.
s images mélancoliques. À cet égard, ils se rapprochent de toutes les
littératures
du Nord, des littératures ossianiques ; mais leur
cet égard, ils se rapprochent de toutes les littératures du Nord, des
littératures
ossianiques ; mais leur vie méditative leur inspi
phiques qui peuvent aider à les supporter. Le caractère général de la
littérature
est le même dans tous les pays du Nord ; mais les
éressant et varié. Après avoir parcouru les principales beautés de la
littérature
des Allemands, je dois arrêter l’attention sur le
r a produit plus de mauvais imitateurs qu’aucun autre chef-d’œuvre de
littérature
: et le manque de naturel est plus révoltant dans
son style, et des milliers d’hommes se croient écrivains. Comment la
littérature
peut-elle se former dans un pays où l’on publie p
un génie tout à fait original, empruntent, les uns les défauts de la
littérature
anglaise, et les autres ceux de la littérature fr
uns les défauts de la littérature anglaise, et les autres ceux de la
littérature
française. J’ai déjà tâché de faire sentir, en an
ignant ce reproche, dont les Anglais se glorifient, veulent imiter en
littérature
le goût français ; et ils tombent alors dans des
de l’esprit. Il faut s’en tenir aux principes universels de la haute
littérature
, et n’écrire que sur les sujets où il suffit de l
’éloquence de la sensibilité, voilà ce qui doit être le partage de la
littérature
allemande ; ses essais dans les autres genres ont
ndu faire une analyse de tous les livres distingués qui composent une
littérature
; j’ai voulu caractériser l’esprit général de cha
une littérature ; j’ai voulu caractériser l’esprit général de chaque
littérature
dans ses rapports avec la religion, les mœurs et
i nommés suffisaient pour prouver ce que je disais du caractère de la
littérature
allemande en général. 57. Goethe a composé plusi
uel d’exactitude, plus cruel encore de résumé et de conclusion, de la
littérature
américaine. Il entassait comme des ballots tous c
’Amérique, cette société démocratique et mercantile, qui se croit une
littérature
parce qu’elle fait de la production littéraire, a
rien de plus que la force individuelle de celui qui l’a écrit, et la
littérature
américaine n’en resterait pas moins une littératu
l’a écrit, et la littérature américaine n’en resterait pas moins une
littérature
d’avortement, l’amas confus d’organes ébauchés qu
vie. Le croira-t-on ? Cet état incohérent et stérilement fécond de la
littérature
américaine nous est revenu à la mémoire depuis qu
revenu à la mémoire depuis que nous étudions2 l’état humiliant de la
littérature
française. Nous avons vu là, entre elles deux, de
ctive, sans conscience surtout, et par conséquent sans profondeur, la
littérature
américaine a du moins pour elle le mouvement d’un
le le mouvement d’une pensée jeune et enflammée qui se cherche, et la
littérature
française n’a que la langueur d’une pensée qui ne
e qu’on cherche et ce qu’on désire, ce qui est nécessaire pour que la
littérature
d’un peuple se soutienne, pour que son niveau int
ne trompe jamais ! Qu’y a-t-il d’étonnant à ce qu’une époque dont la
littérature
défaille se rejette aux œuvres connues ? imitant
s à produire. Ainsi, dans les arts, quand ils tombent aussi, comme la
littérature
, l’archéologie vient remplacer les créations spon
La science des langues c’est l’histoire des langues ; la science des
littératures
et des religions, c’est l’histoire des littératur
; la science des littératures et des religions, c’est l’histoire des
littératures
et des religions. La science de l’esprit humain,
dinaire lié sa vie suprasensible en une gerbe spirituelle, qui est sa
littérature
, elle consisterait surtout dans l’histoire des li
qui est sa littérature, elle consisterait surtout dans l’histoire des
littératures
. Le second volume du Cosmos de M. de Humboldt (hi
ychologie historique. La psychologie ordinaire ressemble trop à cette
littérature
qui, à force de représenter l’humanité dans ses t
opre et d’originalité. Je crois avoir puisé dans l’étude comparée des
littératures
une idée beaucoup plus large de la nature humaine
qu’il n’y a qu’une psychologie, comme on peut dire qu’il n’y a qu’une
littérature
, puisque toutes les littératures vivent sur le mê
comme on peut dire qu’il n’y a qu’une littérature, puisque toutes les
littératures
vivent sur le même fond commun de sentiments et d
acte des époques où la sève intellectuelle est épuisée. De toutes les
littératures
la plus pâle est, je crois, la littérature syriaq
st épuisée. De toutes les littératures la plus pâle est, je crois, la
littérature
syriaque. Il plane sur les écrits de cette nation
mirer dans les poèmes latins du Moyen Âge et en général dans toute la
littérature
savante de ce temps ; et cependant peut-on dire q
s qu’au premier coup d’œil on jugerait les plus insignifiantes. Telle
littérature
de l’Asie, qui n’a absolument aucune valeur intri
re de l’esprit humain des résultats plus curieux que n’importe quelle
littérature
moderne. L’étude scientifique des peuples sauvage
n d’homme comme le français ; de même on pourrait posséder à fond des
littératures
comme la littérature française, anglaise, alleman
nçais ; de même on pourrait posséder à fond des littératures comme la
littérature
française, anglaise, allemande, italienne, sans a
tes se rendent souvent ridicules en attribuant une valeur absolue aux
littératures
qu’ils cultivent. Il serait trop pénible d’avoir
n ce monde de glace ? Certes, ceux qui s’imaginent que l’on étudie la
littérature
turque au même titre que la littérature allemande
’imaginent que l’on étudie la littérature turque au même titre que la
littérature
allemande, pour y trouver à admirer, ont bien rai
r comme de faibles esprits, incapables d’autre chose. En général, les
littératures
modernes de l’Orient sont faibles et ne mériterai
qu’elles fournissent des éléments importants pour la connaissance des
littératures
anciennes, et surtout pour l’étude comparée des i
ité n’a de valeur que dans le tout dont elle fait partie. L’étude des
littératures
anciennes de l’Orient a-t-elle du moins une valeu
arouths ou les visions d’Ézéchiel à un homme qui n’est pas initié aux
littératures
étrangères, il les trouvera tout simplement hideu
ine Saint-Denis serait un enfantillage. Dans les derniers temps de la
littérature
hébraïque, les savants composaient des psaumes im
inée par miracle au milieu des saturnales du pouvoir absolu. La vraie
littérature
d’une époque est celle qui la peint et l’exprime
t absolu, toute appréciation sur des règles modernes est déplacée. La
littérature
du XVIIe siècle est admirable sans doute, mais à
es idées courantes d’un peuple et d’une époque une philosophie et une
littérature
non écrites, qu’il faudrait faire entrer en ligne
ait faire entrer en ligne de compte. On se figure qu’un peuple n’a de
littérature
que quand il a des monuments définis et arrêtés.
e croire, au premier coup d’œil, que les peuples bretons n’ont pas de
littérature
, parce qu’il serait difficile de fournir un catal
tons réellement anciens et originaux. Mais ils ont en effet toute une
littérature
traditionnelle dans leurs légendes, leurs contes,
faute est déplacée en critique littéraire, excepté quand il s’agit de
littératures
tout à fait artificielles, comme la littérature l
é quand il s’agit de littératures tout à fait artificielles, comme la
littérature
latine de la décadence. Tout n’est pas égal sans
e de ses formes. La critique a admiré jusqu’ici les chefs-d’œuvre des
littératures
, comme nous admirons les belles formes du corps h
e y découvre un monde de merveilles. Selon cette manière de voir, les
littératures
les plus excentriques, celles qui jugées d’après
des mollusques et des annélides. Ainsi ceux qui ne s’occupent que des
littératures
régulières, qui sont dans l’ordre des productions
utes les créations de l’esprit humain. Aussi que sont les ouvrages de
littérature
en France ? D’élégantes et fines causeries morale
t posé ; la grande cause n’est jamais aperçue. On fait la science des
littératures
comme ferait de la botanique un fleuriste amateur
t plus primitif M. Villemain appelait, dit-on, M. Fauriel un athée en
littérature
. Il fallait dire un panthéiste, ce qui n’est pas
M. Mohl, dans le journal asiatique, août 1848, p. 160. 96. Cours de
littérature
dramatique, t. I, chap. XVII. 97. [en grec] dans
quand on songe que la poésie hébraïque, les Moallakat et l’admirable
littérature
indienne ont germé sur ce sol aujourd’hui si mort
u la défiance qu’il est de bon goût de professer en France contre les
littératures
de l’Orient, aversion qui tient sans doute à la m
ute à la mauvaise critique avec laquelle on a trop souvent traité ces
littératures
, mais plus encore à nos façons trop exclusivement
sser chaque siècle se créer sa forme et son expression originales. La
littérature
va dévorant ses formes à mesure qu’elle les épuis
poraine à la nation. M. Guizot fait observer avec raison que la vraie
littérature
du Ve et du VIe siècle, ce ne sont pas les pâles
r quelle est l’influence de la religion, des mœurs et des lois sur la
littérature
, et quelle est l’influence de la littérature sur
mœurs et des lois sur la littérature, et quelle est l’influence de la
littérature
sur la religion, les mœurs et les lois. Il existe
nalysé les causes morales et politiques, qui modifient l’esprit de la
littérature
. Il me semble que l’on n’a pas encore considéré c
plan de cet ouvrage, il est nécessaire de retracer l’importance de la
littérature
, considérée dans son acception la plus étendue ;
écrits, les sciences physiques exceptées. Je vais examiner d’abord la
littérature
d’une manière générale dans ses rapports avec la
a route qui conduit de la jeunesse à la mort. De l’importance de la
littérature
dans ses rapports avec la vertu La parfaite ve
pitié, et qu’on trouve encore que son âme entière y est sensible. La
littérature
ne puise ses beautés durables que dans la morale
s, c’est approfondir les secrets de la vertu. Les chefs-d’œuvre de la
littérature
, indépendamment des exemples qu’ils présentent, p
doute par la lecture de tous les chefs-d’œuvre déjà connus dans notre
littérature
; mais nous nous y accoutumons dès l’enfance ; ch
toutes les facultés de l’homme, qu’en perfectionnant même son goût en
littérature
, on agit sur l’élévation de son caractère : on ép
iment du beau intellectuel, alors même qu’il s’applique aux objets de
littérature
, doit inspirer de la répugnance pour tout ce qui
ieur de sa famille. Dans l’état actuel de l’Europe, les progrès de la
littérature
doivent servir au développement de toutes les idé
-mêmes, ils se sentent indifférents aux malheurs des autres. De la
littérature
dans ses rapports avec la gloire Si la littéra
utres. De la littérature dans ses rapports avec la gloire Si la
littérature
peut servir utilement à la morale, elle influe pa
rale pose les fondements sur lesquels la gloire peut s’élever ; et la
littérature
, indépendamment de son alliance avec la morale, c
reurs jalouses dont la gloire du moins était encore l’objet. De la
littérature
dans ses rapports avec la liberté La liberté,
e, de l’unité de conception qui dirige cet univers. Les progrès de la
littérature
, c’est-à-dire, le perfectionnement de l’art de pe
on a seule changé les anciennes coutumes. C’est par les progrès de la
littérature
qu’on peut combattre efficacement les vieux préju
de tous. Parmi les divers développements de l’esprit humain, c’est la
littérature
philosophique, c’est l’éloquence et le raisonneme
par leur ressemblance : vous y retrouvez tout, hors la vie. De la
littérature
dans ses rapports avec le bonheur On a presque
ceux qu’il console. Qu’il est humain, qu’il est utile d’attacher à la
littérature
, à l’art de penser, une haute importance ! Le typ
nes des idées générales qui montrent la puissance que peut exercer la
littérature
sur la destinée de l’homme, je vais les développe
e de cet ouvrage contiendra une analyse morale et philosophique de la
littérature
grecque et latine ; quelques réflexions sur les c
naissance des lettres ; un aperçu rapide des traits distinctifs de la
littérature
moderne, et des observations plus détaillées sur
erne, et des observations plus détaillées sur les chefs-d’œuvre de la
littérature
italienne, anglaise, allemande et française, cons
existent entre l’état politique d’un pays et l’esprit dominant de la
littérature
. J’essaierai de montrer le caractère que telle ou
de civilisation le plus favorable à la force ou à la perfection de la
littérature
, les différents changements qui se sont introduit
re partie. Dans la seconde, j’examinerai l’état des lumières et de la
littérature
en France, depuis la révolution ; et je me permet
epuis dix ans ; mais je ne la considère que dans ses rapports avec la
littérature
et la philosophie, sans me livrer à aucun dévelop
l’indépendance de la raison, l’exercice de la pensée ; enfin, dans la
littérature
, les ouvrages qui tiennent à la réflexion ou à l’
Prévost-Paradol Essais de politique et de
littérature
. — Nouveaux essais de politique et de littérature
de politique et de littérature. — Nouveaux essais de politique et de
littérature
. [Le Pays, 28 février 1864.] I Combien — s
n’était pas mort — nous en aurait-il fait d’Essais de critique et de
littérature
?… Nouveaux essais de critique et de littérature
is de critique et de littérature ?… Nouveaux essais de critique et de
littérature
fut le titre peu original, mais modeste, sous leq
s idées communes… Prévost-Paradol ne sonne point du cor de Roland, en
littérature
; de ce cor qu’on n’entend pas toujours, malgré s
aussi long que les Jésuites en fait de grec et de latin. Il parla de
littérature
. On lui permit même la politique (sans stage !),
vec une impertinence aimable ; Paradole, tu Rigaulius eris !! Mais la
littérature
— quoiqu’elle lui fût si bonne et si aisée — n’ét
ait pas cependant ce qu’on appelle un homme heureux, et ces Essais de
littérature
et de politique que je tiens là, m’ont appris à m
la lune. Eh bien ! la lune, pour Paradol, pour cet enfant gâté de la
littérature
, c’était l’influence politique ! c’était le pouvo
aire… Dans ces deux volumes de Prévost-Paradol, intitulés : Essais de
littérature
et de politique, j’ai cherché vainement le soubas
ue, j’ai cherché vainement le soubassement nécessaire à tout livre de
littérature
et de critique un peu forte, je veux dire le symb
inistre, la petite chose qui nous suffit, à nous, et qui s’appelle la
littérature
. Évidemment, elle n’est plus pour lui qu’un pis-a
ouffées, Prévost-Paradol, qui, dans un autre endroit de ces Essais de
littérature
et de politique, compare Lamennais, le vieux Lame
la seule phrase pensée, la seule phrase vraie de ces deux volumes de
littérature
politique. Elle est vraie comme une indiscrétion.
révost-Paradol est arrivé, dès les premiers pas qu’il a faits dans la
littérature
, à monter les trois échelons, mystérieux toujours
es Débats, la faculté de faire également dans la politique et dans la
littérature
, qui fut si longtemps la faculté de MM. Saint-Mar
Chapitre X. De la
littérature
italienne et espagnole La plupart des manuscrit
pour faire à cet égard les recherches nécessaires. De là vient que la
littérature
a reparu d’abord dans ce pays, où l’on pouvait tr
sources premières de toutes les études ; et de là vient aussi que la
littérature
italienne a commencé sous les auspices des prince
oquence et dans la poésie, les causes des succès et des défauts de la
littérature
italienne. La subdivision des états, dans un même
hilosophie : c’est ce que j’aurai lieu de développer en parlant de la
littérature
allemande. Mais, en Italie, cette subdivision n’a
e l’auteur ; il n’a point de rapports avec le caractère général de la
littérature
italienne. Les troubles de Florence avaient contr
près avoir exprimé, peut-être avec rigueur, tout ce qui manquait à la
littérature
des Italiens, il faut revenir au charme enchanteu
eur brillante imagination. C’est une époque digne de remarque dans la
littérature
, que celle où l’on a découvert le secret d’excite
il fallait leur raconter des exploits pareils aux leurs. Consacrer la
littérature
au récit ou à l’invention des beaux faits de chev
l’ordre moral avec l’ordre physique Les Espagnols devaient avoir une
littérature
plus remarquable que celle des Italiens ; ils dev
en d’échapper au joug. On doit juger cependant de ce qu’aurait été la
littérature
espagnole, par quelques essais épars qu’on en peu
un mélange n’eût été plus favorable aux ouvrages d’imagination, si la
littérature
eût pu se développer en Espagne. Parmi leurs roma
égligeaient les Espagnols. On peut distinguer très facilement dans la
littérature
italienne ce qui appartient à l’influence des Gre
rche d’esprit qui s’est introduite sur ce sujet dès l’origine de leur
littérature
, est l’obstacle le plus insurmontable à la puissa
s, a commencé ce malheureux genre d’antithèses et de concetti dont la
littérature
italienne n’a pu se corriger entièrement. Toutes
es morceaux de son poëme, une énergie qui n’a rien d’analogue avec la
littérature
de son temps ; mais les défauts sans nombre qu’on
e n’est que sous Léon X qu’on a pu remarquer un goût très pur dans la
littérature
italienne. L’ascendant de ce prince tenait lieu d
aient tous les jugements littéraires. Après le siècle des Médicis, la
littérature
italienne n’a plus fait aucun progrès, soit qu’un
parce que la philosophie n’était point cultivée en Italie. Lorsque la
littérature
d’imagination a atteint dans une langue le plus h
gers ; mais pour dessiner les traits principaux qui caractérisent une
littérature
, il est absolument nécessaire de mettre de côté q
n caractère distinct de celle dont nous allons parler en analysant la
littérature
du Nord. Des idées religieuses positives, soit ch
emble que l’on est généralement d’avis que je n’ai pas assez vanté la
littérature
italienne (le Tasse, l’Arioste et Machiavel excep
Chapitre VII. La
littérature
et les conditions économiques Quand on entend
nomiques Quand on entend poser cette question : Des rapports de la
littérature
et de l’état économique d’un pays, on est tout d’
on est tout d’abord tenté de se dire : Qu’importe, par exemple, à la
littérature
française que la France ait reçu de l’étranger ce
les deux ordres de phénomènes sont simplement concomitants. Tantôt la
littérature
est cause de certains phénomènes économiques. Le
tains phénomènes économiques. Le plus souvent, c’est le contraire. La
littérature
, comme un instrument très sensible, reproduit et
mps la machine délabrée pourra aller encore. Or, que devient alors la
littérature
? Elle est en pleine décadence. Les grands écriva
ré de prospérité du pays influence ainsi la marche de la langue et la
littérature
, il en est de même de la forme particulière ou do
riand a parcouru les savanes du Nouveau-Monde avant de rajeunir notre
littérature
pittoresque en les décrivant. Et, en notre siècle
ture pittoresque en les décrivant. Et, en notre siècle, est-ce que la
littérature
française ne doit pas ses peintures les plus écla
ns universelles, a contribué plus que toute autre chose à donner à la
littérature
de notre siècle ce caractère cosmopolite qui la d
me les œuvres de nos écrivains empruntent quelque nuance à toutes les
littératures
du monde. Vous y trouverez des pantoums malais, d
es voies nouvelles non seulement aux produits de la France, mais à sa
littérature
, il lui a aussi, sans sortir de la métropole, fou
nheur des dames). L’économie politique qui n’est pas toujours « de la
littérature
ennuyeuse », comme on l’a définie malicieusement,
ous le régime de la ploutocratie bourgeoise, a de nos jours envahi la
littérature
elle-même. Et alors elle est devenue un métier au
ouvrages et d’être à peu près nul et non avenu pour l’histoire de la
littérature
. Celui qui veut demeurer artiste en dépit de tout
ême, s’épuisant à concilier deux choses à peu près inconciliables. La
littérature
devenue une branche de commerce comme une autre a
res armes si vous voulez combattre et être bon à quelque chose ! — La
littérature
ressemble aujourd’hui à ce preux imbécile et l’on
trer davantage comment une révolution économique se répercute dans la
littérature
? Mieux vaut montrer comment la littérature à son
ique se répercute dans la littérature ? Mieux vaut montrer comment la
littérature
à son tour réagit sur les conditions économiques
es passionnés, des interprètes éloquents. Où est-il l’historien de la
littérature
qui pourra passer sous silence le développement m
olent des petits et des opprimés ? Ainsi qu’il arrive toujours, cette
littérature
humanitaire (humanitaire est, pour le dire en pas
ailleries et des colères ; elle crée de la sorte, par contrecoup, une
littérature
contraire. Musset en est la preuve. Il fut à ses
et des histoires à tendance, des pamphlets et des satires, toute une
littérature
d’action et de combat, bref ce qu’on a nommé de n
le inutile d’insister davantage sur les liens qui rattachent ainsi la
littérature
à l’industrie. J’en ai dit assez pour faire voir
aire de plus pour le moment. § 5. — A cette étude des rapports de la
littérature
avec les faits économiques il faut rattacher l’ét
débouchés ouverts à la production littéraire. Le développement de la
littérature
influe sur la situation faite aux écrivains, et r
ont donnée des droits sacrés du génie. Ainsi l’estime méritée par une
littérature
, glorieuse rejaillit en considération sur les lit
mi les auteurs ; mais la proportion d’hommes que chacune fournit à la
littérature
est loin d’être la même d’une époque à l’autre et
ituation sociale et les qualités fines, spirituelles, élégantes d’une
littérature
hostile, il est vrai, à l’Église et à la monarchi
t inégal. Il a laissé subsister côte à côte de grands seigneurs de la
littérature
et des affamés. Tandis que Desportes mange douill
paraît jamais ; il est un des facteurs perpétuels et importants de la
littérature
. Plaire à ceux qui tiennent les cordons de la bou
iverses la dette de gratitude des protégés envers les protecteurs. La
littérature
est alors aristocratique et monarchique ; et, qua
e aux autorités officielles. Le cas se présente au xviiie siècle. La
littérature
rompt alors avec l’Église et la royauté et c’est
nt à la transformation sociale ; ils l’accélèrent vigoureusement. Une
littérature
d’action s’est substituée à la littérature fainéa
lèrent vigoureusement. Une littérature d’action s’est substituée à la
littérature
fainéante. Les écrivains sont devenus eux-mêmes d
’est pas le moment de détailler les caractères bons et mauvais que la
littérature
de notre siècle a pu devoir à ce déplacement d’in
ivré ! Il n’y a que cela qui se vende. » Et par leur intermédiaire la
littérature
a subi jusqu’en ses mœlles l’action de ces motifs
e l’attention sur quelques-unes des causes les plus profondes dont la
littérature
subit l’influence et je n’ai pas craint d’insiste
5. Paris, Marpon et Flammarion. 59. De Brazais. 60. Histoire de la
littérature
anglaise, vol. II, p. 91. 61. Les Chants modern
toujours intéressant d’examiner quel devrait être le caractère de la
littérature
d’un grand peuple, d’un peuple éclairé, chez lequ
de ces réflexions : ce sont les Américains. Ils n’ont point encore de
littérature
formée : mais quand leurs magistrats sont appelés
des modifications et des améliorations que l’on peut espérer dans la
littérature
française, je suppose toujours l’existence et la
ître quelle serait l’influence qu’auraient sur les lumières et sur la
littérature
les institutions qu’exigent ces principes, et les
beaucoup d’égards, le goût et la raison. Personne ne conteste que la
littérature
n’ait beaucoup perdu depuis que la terreur a mois
qui tiennent à ce sujet, je considérerai de quelle perfectibilité la
littérature
et la philosophie sont susceptibles, si nous nous
le moyen âge. J’ai tenté d’expliquer les contrastes singuliers de la
littérature
italienne, par les souvenirs de la liberté et les
paru l’origine première des différences les plus frappantes entre la
littérature
anglaise et la littérature française. Il me reste
s différences les plus frappantes entre la littérature anglaise et la
littérature
française. Il me reste maintenant à examiner, d’a
les lois, les religions et les mœurs ont exercée de tout temps sur la
littérature
, quels changements les institutions nouvelles, en
écrits. Si telles institutions politiques ont amené tels résultats en
littérature
, on doit pouvoir présager, par analogie, comment
de notre reconnaissance ? Surpasse-t-il les autres siècles de notre
littérature
, les xvie , xviie et xviiie siècles, ou bien le
xixe siècle est inspiré par des préoccupations politiques. Jamais la
littérature
française n’a été plus riche, plus belle, plus or
ir au spectateur quelque consolation. Le xixe siècle a vu fleurir la
littérature
individuelle, les esthétiques multiples, les révo
auraient être exprimées dans son atmosphère sereine. Il me semble que
littérature
, arts, philosophie, histoire, etc., du xixe sièc
cures ou de ses fins incertaines, ou de tous ses moyens possibles, la
littérature
se desséchait, se stérilisait ; il a fallu qu’ell
ssimisme, la tristesse, l’angoisse, qui justement dans le lyrisme, ou
littérature
individuelle, sont les thèmes les plus féconds. I
t pas propre à être mangé à la table commune. Il faut le répéter : la
littérature
est dangereuse. Toutes les tentatives de littérat
le répéter : la littérature est dangereuse. Toutes les tentatives de
littérature
de société sont vouées au médiocre, parce qu’il n
de société. C’est certainement regrettable ; mais d’ici longtemps, la
littérature
, si « sociale » qu’elle se veuille, sera de la li
gtemps, la littérature, si « sociale » qu’elle se veuille, sera de la
littérature
personnelle. Nos écrits, comme ceux du xixe sièc
aissance. Paul Brulat La France compte quatre grands siècles de
littérature
et d’art, et, comme vous le dites, le xixe est u
vidualités supérieures qui ont réussi à s’exprimer par le moyen de la
littérature
? La réponse est trop évidente. En toute époque q
! Tout le problème est là ! Le xixe siècle les a lâchés à travers la
littérature
; ils ont usé et abusé de la liberté qu’on leur a
e les garder près de lui mais en laisse. Les sens sont entrés dans la
littérature
; c’est pour n’en plus sortir de longtemps, je l’
-cinq ans. Cela suffirait pour en faire le plus grand siècle de notre
littérature
, et de toutes les littératures, même s’il était a
en faire le plus grand siècle de notre littérature, et de toutes les
littératures
, même s’il était advenu qu’un même siècle eût réu
Je ne sais si le xixe siècle surpasse les autres siècles de notre
littérature
. Je sais qu’il ne leur est pas inférieur. Tous so
leur est pas inférieur. Tous sont grands et nobles. C’est pourquoi la
littérature
française peut imposer son prestige et son influe
et de rénovation. Remarquez que, à ce point de vue, il n’y a dans la
littérature
du xixe siècle aucune homogénéité. Les écrivains
s soubresauts et même ses contrastes. Edmond Estève, professeur de
littérature
française à l’université de Nancy Il me paraît
boutade d’un de nos aimables dadaïstes… Il y a, dans l’histoire de la
Littérature
française, un siècle qui domine tous les autres,
t, à ce propos, il est bon de remarquer que tous les sommets, dans la
littérature
et l’aride tous les temps, sont d’essence romanti
emment, ralliés à cette formule « de la bonté supérieure à tout ». La
littérature
est née le jour où l’amour a protesté contre la h
continué, sans défaillir, la glorieuse tradition de ses aînés. Notre
littérature
traduit, au long des siècles, notre effort de ren
nçais mort à Saint-Cloud le 18 brumaire de l’an VIII. Je crois que la
Littérature
n’a rien à gagner à ces sortes de discussion. Il
Fontaine, Voltaire, Diderot, et il y a eu les autres. Or, qu’on parle
littérature
ou art, science ou politique, on s’aperçoit vite
mparaisons pénibles pour nos jeunes contemporains, mais en plaçant la
littérature
de côté, il me semble qu’un siècle qui a produit
cle littéraire français est admirable. C’est le grand siècle de notre
littérature
. Il a trouvé le lyrisme, il a trouvé le vérisme,
On a imprimé que la recherche de l’originalité a été la marque de la
littérature
française au xixe siècle ; cela vaut mieux que d
Accueillons tout ce qu’il y a de bon et de vraiment vivant dans notre
littérature
, pour former la complexité de notre âme moderne !
es de Toulouse La question est, je crois, de politique plus que de
littérature
et je n’entends pas grand-chose à cela. Je vois b
que d’après la qualité de leurs opinions. Étrange manière de juger la
littérature
en songeant uniquement à servir les besoins d’une
de l’incapacité où nous sommes présentement de ne point confondre la
littérature
et, d’une manière plus générale, l’art avec la mo
discipline, cette révolte, cette réaction…, qu’il s’agisse d’art, de
littérature
, de science, de philosophie, de politique… ont eu
ignent des préférences de sentiment. Pour mon sentiment personnel, la
littérature
française du xixe siècle me paraît triste et amè
professeur à la faculté des lettres de Caen Les attaques contre la
littérature
du début du xixe siècle remontent déjà à une qui
le mal. Pour moi, qui ai passé ma vie à étudier cette époque de notre
littérature
, je pense que cette campagne contre le début de n
, pour autant que j’en ai eu connaissance, dans le plan politique. La
littérature
, même d’expression française, n’est pas du ressor
e absolue, où l’on est, en France, des textes les plus renommés de la
littérature
séculaire : c’est un fait d’éducation. Comment es
ent que peut avoir, chez nous, la même campagne sur l’avenir de notre
littérature
. Le problème paraît grave, si l’on considère à qu
n’est pas nos nouveaux lycéens qu’on accusera d’être des « malades de
littérature
» ! Ils dévorent les gazettes sportives (voir l’o
ne tendent rien moins qu’à l’avilissement de l’intelligence et de la
littérature
. Les hauts esprits qu’ils attaquent avec une incr
ert Thibaudet, à Jules Bertaut, l’admiration est évidente. Jamais la
littérature
française n’a été plus riche, plus belle, plus or
, écrit M. Aulard, et Gustave Kahn : C’est le grand siècle de notre
littérature
. M. André Dumas est du même avis, et M. Frantz-J
une homme à former, nous déclare l’un d’eux, M. Estève, professeur de
Littérature
à l’Université de Nancy, je le mettrais de préfér
nous le dire : « il marque, à son avis, l’irruption des sens dans la
littérature
» ; ou M. Gonzague Truc, qui lui reproche « sa fr
emble national dont il faisait partie, est M. Taine. L’Histoire de ta
littérature
anglaise, l’Essai sur La Fontaine, la plupart des
oins explicitement : l’hérédité (préface et début de l’Histoire de la
littérature
anglaise) qui fait participer tout homme aux cara
à ses œuvres. Enfin en divers endroits (1er chap. de l’Histoire de la
littérature
anglaise, Essai sur La Fontaine), M. Taine paraît
nue une nation, qui ait fondé un Etat civilisé, produit un art et une
littérature
. L’anthropologie a démontré que dès la plus loint
istinguer mille éléments adventices ; et quand une nation produit une
littérature
, cette littérature, de même, est une littérature
ments adventices ; et quand une nation produit une littérature, cette
littérature
, de même, est une littérature d’idiome et non de
e nation produit une littérature, cette littérature, de même, est une
littérature
d’idiome et non de race, à laquelle coopèrent des
des Belges, des Allemands, des Américains, des Anglais ; ainsi notre
littérature
doit autant aux Celtes de Bretagne qu’aux Romains
t de tous les peintres hollandais. L’hérédité ne peut expliquer ni la
littérature
allemande dont les principaux représentants, Less
férentes de celles que l’on s’accorde à attribuer à leur race ; ni la
littérature
française qui est constamment, à partir du XVIe s
siècle, d’importation étrangère ou classique ; ni même entièrement la
littérature
anglaise dont elle ne peut motiver les manifestat
principe par lequel M. Taine essaye de faire dépendre les arts ou les
littératures
, des sociétés dans lesquelles ils ont pris naissa
ce des circonstances ambiantes, notable mais non absolue au début des
littératures
et des sociétés, va décroissant à mesure que cell
e que l’on a découverte dans les fouilles d’Olympie. L’Histoire de la
littérature
anglaise retrace l’art d’une nation où l’esprit d
nettement divers. Nous n’avons mis à contribution que les principales
littératures
européennes ; il eût été facile de dresser des li
s ; il eût été facile de dresser des listes analogues pour les autres
littératures
et pour les autres arts : LITTÉRATURE GRECQUE E
stes analogues pour les autres littératures et pour les autres arts :
LITTÉRATURE
GRECQUE Eschyle Les premiers comédistes Arist
es socratiques Platon Aristote Épicure Zénon Plutarque Lucien
LITTÉRATURE
LATINE Caton Térence Cicéron Lucrèce Sallus
cite Pline le Jeune Juvénal Martial Saint-Jérôme Saint Augustin
LITTÉRATURE
ITALIENNE Dante Pétrarque Boccace Arioste et
eri Manzoni Massimo d’Azeglio Leopardi Giusti Foscolo Pellico
LITTÉRATURE
ESPAGNOLE Épopée chevaleresque. Poèmes didactiq
itation de l’Angleterre Hartzenbusch Breton de los Herreros, etc.
LITTÉRATURE
FRANÇAISE Cycle de Charlemagne Cycle d’Arthur
o, Musset Baudelaire, Balzac, Dumas, Sand, Thiers, Michelet, etc.
LITTÉRATURE
ALLEMANDE Gottfried de Strasbourg Wolfram d’Esc
egh Heine Freiligrath Lenau Heyse Auerbach Freytag Spielhagen
LITTÉRATURE
ANGLAISE Duns Scot Roger Bacon Chaucer Baco
même moment Lamartine et Hugo, Balzac et Dumas, la basse et la haute
littérature
. Ce manque d’universalité dans les goûts est d’au
es sont en jeu ; ce qui s’est passé à Rome dès le premier éveil de la
littérature
, ce qui s’est passé en France au XVIIe siècle pou
le raffinement trop prompt des classes supérieures, qui trouvèrent la
littérature
grecque ou les lettres classiques mieux adaptées
qui se jugèrent tout à coup constitués de telle sorte, que seules les
littératures
et la pensée septentrionales purent satisfaire le
t fait tourner la balance, alors, avant ou plus tard, en faveur de la
littérature
purement latine ? De même, en Angleterre et en Al
dans un même milieu. A l’heure présente, la musique, la peinture, la
littérature
en France comprennent les triomphateurs les plus
oppements, il sera facile d’expliquer comment il faut entendre qu’une
littérature
et un art représentent la société dont ils sont i
pement spirituel dans ses diverses époques et ses divers milieux. Une
littérature
, un art national comprennent une suite d’œuvres,
point une assertion inexacte de prétendre déterminer un peuple par sa
littérature
; seulement il faut le faire non en liant les gén
d’un groupe donné, écrit l’histoire intellectuelle de ce groupe, une
littérature
exprime une nation, non parce que celle-ci l’a pr
d’émettre des réserves en 1864, lors sa recension de l’Histoire de la
littérature
anglaise : « vous avez tort, selon moi, de ne voi
ieur et le second ne fait que manifester le premier » (Histoire de la
littérature
anglaise, Hachette, 1863, p. X). Mais, on le voit
logiques sur la notion de « public ». (NdE) dv. C’est l’idée même de
littérature
nationale, hautement controversée à cette date, q
cussions suscitées au xixe siècle dans la critique par l’idée que la
littérature
puisse être, selon le mot fameux de Bonald, « l’e
veau en particulier ici à Taine, et à sa préface à son Histoire de la
littérature
anglaise dans laquelle on peut lire : « plus un l
livre note des sentiments importants, plus il est placé haut dans la
littérature
; car, c’est en représentant la façon d’être de t
runtée à Taine, aux dernières lignes de la préface à L’Histoire de la
littérature
anglaise (op. cit., p. XLVI) : « J’entreprends ic
e (op. cit., p. XLVI) : « J’entreprends ici d’écrire l’histoire d’une
littérature
et d’y chercher la psychologie d’un peuple ». (Nd
Chapitre VIII. La
littérature
et la vie politique La liaison de la politique
ittérature et la vie politique La liaison de la politique et de la
littérature
n’est pas difficile à établir. Elle a été maintes
, contraste qui produit le grotesque. Si nous regardons maintenant la
littérature
, nous allons y découvrir les deux mêmes caractère
icieuse, celle qu’on allait nommer bientôt la folle du logis. Dans la
littérature
religieuse, Pascal lance son immortel pamphlet, l
r la victoire complète de la raison, des règles, de la discipline. La
littérature
se pacifie, s’assagit ; elle achève de se soumett
nstaté ; voici pour le second : rien de plus facile à relever dans la
littérature
d’alors que le rapprochement brusque de deux élém
izaine d’années et qui demeure le trait le plus caractéristique de la
littérature
d’alors. Il suffit de nommer Scarron, le burlesqu
ire, les causes qui ont amené en notre siècle la transformation de la
littérature
française, on rencontre parmi les plus puissantes
s époques-là sont celles qui précèdent les révolutions. En France, la
littérature
a souvent joué ce rôle militant. Mais deux fois s
, c’est le régime politique qui se trouve à son tour en avance sur la
littérature
. Les formes que celle-ci employait hier encore pa
eurent. Et cela se répète au lendemain de notre grande Révolution. La
littérature
classique a été frappée mortellement avec l’ancie
que littéraire, est pourtant le point de départ d’une ère nouvelle en
littérature
. §3. — Il n’est pas nécessaire d’évoquer ces pert
se développer dans de pareilles conditions ? Mais, sans sortir de la
littérature
pure, il est un genre qui a souvent pâti de l’hum
e. Elle avait un double tort ; elle aimait la liberté ; elle avait en
littérature
des opinions qui ne portaient pas l’estampille of
e la puissance de l’idée pour n’en pas entraver l’expansion. Quand la
littérature
n’est pas ainsi émasculée par la volonté de fer d
e avec les avalanches… En pareille circonstance, il y a toujours une
littérature
française hors de France, une littérature de pros
stance, il y a toujours une littérature française hors de France, une
littérature
de proscrits. Elle porte dans les pays hospitalie
le est en un mot l’agent le plus actif de la pénétration mutuelle des
littératures
et des races. Tel est le rôle qu’ont joué, dans l
es mille fluctuations de l’atmosphère dans ces hautes régions dont la
littérature
, comme un baromètre très sensible, subit et repro
pour les choses matérielles et vulgaires qui préoccupent la foule. La
littérature
, jalouse de la politique, qui lui dérobe les cœur
s, par des partis vigoureux, cherche en vain un équilibre durable, la
littérature
, loin de pouvoir accaparer l’attention et la fave
ur les œuvres des écrivains. C’est d’abord une floraison de toute la
littérature
politique. Discours, pamphlets, brochures, articl
les meilleurs. Or quels sont les résultats de cette nécessité ? Notre
littérature
de la Révolution permet de les voir en pleine lum
rossissent et achèvent plus tard à loisir. § 5. — Si les traits de la
littérature
changent ainsi selon que la vie politique est int
classe appartient le pouvoir. Est-il aux mains de l’aristocratie ? La
littérature
aura des qualités et des défauts aristocratiques
e privilégiée. Est-ce, au contraire, la démocratie qui l’emporte ? La
littérature
va se teindre de couleurs nouvelles. A qui veut é
ouvelles. A qui veut étudier les effets du régime démocratique sur la
littérature
française, il faut avant tout rappeler une diffic
s manquées ont précédé les chefs-d’œuvre ! Faut-il s’étonner si notre
littérature
, pour arriver à un nouvel âge d’or, digne, mais d
verses et à deux degrés différents, l’entrée de la démocratie dans la
littérature
. Le romantisme, si l’on me permet de répéter ici
ntique, elle en est par d’autres la continuation. Elle marque dans la
littérature
l’avènement de ces nouvelles couches sociales don
ans l’Académie, si elle tarde ou se dérobe. Autant que la langue, la
littérature
porte les traces de l’expansion, de l’esprit démo
ssaire de répéter que l’infiltration de l’esprit démocratique dans la
littérature
n’a pas été pour elle tout profit ? Il est trop é
et les oreilles par l’éclat des costumes, des décors et des tirades ;
littérature
faite Sur commande pour un public friand de gross
tracteurs de la démocratie n’hésitent pas à clamer que c’est la seule
littérature
que ce régime puisse produire. Affirmation gratui
sur un beaucoup plus grand nombre de cerveaux, paré et couronné d’une
littérature
qui exprimera de façon supérieure l’équilibre ret
ment jaillir l’étincelle et la flamme. Mais on peut se demander si la
littérature
française, devenue presque exclusivement littérat
e demander si la littérature française, devenue presque exclusivement
littérature
parisienne, n’a pas perdu en profondeur et en var
de la capitale. Il est toujours curieux de rechercher pourquoi telle
littérature
provinciale, assoupie durant des siècles, comme c
oulouse, Bordeaux, Nérac, la Provence ont droit dans l’histoire de la
littérature
française à une place qu’on néglige trop souvent
e époque donnée. Les alliances, les guerres surtout réagissent sur la
littérature
. Les premières, en rapprochant les peuples, créen
homme, d’un groupe avide ou d’une caste militaire, elle exerce sur la
littérature
une action stérilisante. On le vit bien sous le r
de combat qu’elle impose à une nation frappent ainsi de léthargie la
littérature
du même temps, elle peut, au contraire, une fois
Cie, éditeurs, 1894. 69. Consulter à ce sujet Merlet : Tableau de la
littérature
française (1800-1815), et Jullien, Histoire de la
M. Jacques Demogeot Tableau de la
littérature
française au xviie siècle avant Corneille et Des
onne et en a tiré le livre qu’il intitule modestement : Tableau de la
littérature
française au xviie siècle avant Corneille et Des
ne trouverait-on pas, du cours à son livre, l’auteur du Tableau de la
littérature
avant Corneille et Descartes aussi différent de l
pe, — ne se serait montré absolument rien de plus qu’un dilettante de
littérature
et… un homme de goût. II Eh bien ! cela seu
t singulier de son mystère, mais qui lève son loup quand il s’agit de
littérature
et nous montre alors ce qu’il est. Or, comme l’ho
out ce vaste, impétueux et puissant seizième siècle qui expire, « une
littérature
de transition », D’instinct et de choix, il place
é Cottin au grand Cardinal, pour l’effort qu’il a fait d’organiser la
littérature
et pour sa volonté de la gouverner comme un État
rand sens, l’homme de bon sens, l’homme du pouvoir, le monarchique en
littérature
, très peu gâté par le langage de son temps quoiqu
e naturelle, le genre d’esprit qui circule à travers ce Tableau de la
littérature
française avant Corneille. À part les taches légè
qu’il l’aime ! C’est l’honneur de cet écrivain d’aimer l’autorité en
littérature
, et sur ce point il ne se dément jamais. Contradi
dont les mérites si grands sont oubliés, et qu’il nous rappelle. Les
littératures
sont aussi ingrates que les peuples. Mais M. Demo
rneille ! Mais à quoi bon ? Les qualités de l’auteur du Tableau de la
littérature
avant Corneille et Descartes sont viriles. Dans c
la littérature avant Corneille et Descartes sont viriles. Dans cette
littérature
avant Corneille ; si effroyablement imitatrice qu
et fait applaudir à la large justice d’un écrivain qui, en jugeant la
littérature
d’avant Corneille, ne s’est pas rappelé assez qu’
d’histoire qu’il vient de publier, l’agrément d’un pareil morceau de
littérature
historique est surtout dans les citations, et ces
Chapitre II. « Faire de la
littérature
» On sait comment se recrute en France la conf
on adresse et son titre : homme de lettres. Si sa mère objecte que la
littérature
est « mal vue », et constituera peut-être à son «
atif qu’un autre. Mais ce qui me semble admirable est qu’on classe la
littérature
, sans hésitation, parmi les arts et métiers. Si l
itent les conseils, pour obtenir les protections, ce n’est pas que la
littérature
est le plus difficile des métiers ou le plus ingr
nie socratique, par cette interrogation : « Mais qu’entendez-vous par
littérature
? » Ils n’en savent rien, nous non plus. Une défi
-être juste, mais, si elle définit quelque chose, elle exprime que la
littérature
embrasse tout ce qui s’écrit, car où serait la dé
t ce qui s’écrit, car où serait la démarcation ? L’étymologie du mot,
littérature
, confirme qu’il signifie, au juste, un moyen tout
tégories précitées tout ce qu’on insère sous l’élastique avachi de la
littérature
. Je constate seulement ceci. L’homme qui rédige s
paléographie. Il y a l’Académie française, où tout ce qui touche à la
littérature
est représenté : calcul des probabilités, préside
. C’est ainsi que l’assemblage, dans le prétendu domaine commun de la
littérature
, d’objets artistiques, scientifiques, industriels
es involontaires d’un mot, décidément insupportable. Sous prétexte de
littérature
indépendante et de dédain des genres tout classés
entendent marcher à la suite des camarades arrivés ; ils feront de la
littérature
, et, ce faisant, croiront faire quelque chose.
Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la
littérature
italienne Les étapes de la littérature françai
fournie par l’examen de la littérature italienne Les étapes de la
littérature
française se succèdent avec une clarté qui permet
èdent avec une clarté qui permet d’en déduire une loi d’évolution. La
littérature
italienne présente un spectacle tout différent, q
nous expliquent, dans la mesure du possible, les particularités de la
littérature
en Italie. D’abord elle joue un rôle moins import
tiques et dans la musique ; elle est concurrencée aussi par une autre
littérature
, en langue latine, et fortement soumise aux forme
en langue latine, et fortement soumise aux formes, aux traditions des
littératures
classiques ; la forme l’emporte souvent sur le fo
autant plus que la liberté de l’expression est souvent limitée. Cette
littérature
est donc moins riche en œuvres et moins nettement
popée, c’est une pauvreté en œuvres qui contraste étrangement avec la
littérature
française du xiiie siècle ! Pour comprendre, il
nation dans les murs étroits d’une cité ; c’est là précisément que la
littérature
italienne va trouver coup sur coup Dante, Pétrarq
ompensé ainsi, d’un seul coup, et largement, toutes les lacunes de sa
littérature
. Mais après Dante ? Si l’on reste dans la ligne d
iver à ce fait capital, qui ne pouvait se produire qu’en Italie : une
littérature
en langue latine accaparant brusquement les meill
esprits, et interrompant pendant presque un siècle l’évolution de la
littérature
en langue italienne. Depuis la mort de Pétrarque
j’ai esquissée au commencement de ce chapitre. La deuxième ère de la
littérature
italienne, préparée déjà par Pétrarque et Boccace
au contraire l’Inquisition et les Académies transforment peu à peu la
littérature
en un exercice de rhétorique. C’est la tragédie q
ères. La Gerusalemme liberata suivie de la Conquistata, voilà bien en
littérature
le phénomène le plus expressif de cette période q
rtiste, à des œuvres informes31. D’ailleurs, à y regarder de près, la
littérature
italienne de 1870 à nos jours est infiniment comp
dictoire. Il y a là un phénomène que nous constaterions aussi dans la
littérature
allemande et qui mérite une attention particulièr
en d’autres circonstances, se seraient orientées vers les arts et la
littérature
. Il résulte de tout cela, en littérature, un effe
rientées vers les arts et la littérature. Il résulte de tout cela, en
littérature
, un effet de confusion, de pauvreté, mais de prom
uvrage (en préparation, pour paraître en 1912) sur les origines de la
littérature
italienne. 29. On me dira : Pétrarque, fils d’un
indifférence esthétique de ceux que nous appelons des fabricateurs de
littérature
populaire. Personne ne se désintéresse plus vite
, pour des raisons d’intérêt, financier supérieures aux raisons de la
littérature
. Là-dessus, je me suis laissé dire à l’oreille un
s d’un trafic plus heureux qu’honorable. VI On ne naît pas à la
littérature
avec la vocation spéciale de romancier feuilleton
res abêtissantes et stupéfiantes, qui sont la base et le fond de leur
littérature
! Il ne manque pas, chez eux, de gens de talent e
re. On a tenté, à plusieurs reprises, de réagir contre la vogue d’une
littérature
de pacotille et qui semblait avoir fait son temps
brutes ou des sages ? C’est un autre problème. Mais il n’y a pas une
littérature
populaire et puis une littérature aristocratique.
tre problème. Mais il n’y a pas une littérature populaire et puis une
littérature
aristocratique. Il y a les choses belles, vraies,
de la saleté* Cordialement votre dévoué Maurice Barrès P.-S. — La
littérature
populaire ! ce n’est pas un problème littéraire,
r et ses amis ont entrepris de lire les œuvres les plus connues de la
littérature
française. Je l’ai dit ailleurs et, je le répète
ourrions prétendre que le peuple aura sa part de toute chose, sauf de
littérature
et d’art. Serait-ce logique ? Veuillez agréer, Mo
vait les trois ordres (tiers-état compris), et ne connaissait d’autre
littérature
que quelques vagues complaintes patoises. Il y a
840 : j’ai dit ailleurs pourquoi et comment6. Aussitôt il chercha une
littérature
à son image. Ce fut l’époque des colporteurs, de
ure d’une démocratie balbutiante ! Le Second Empire, émasculant toute
littérature
politique, religieuse et sociale, — (qu’elle fût
era un jour aux Marinoni et consorts la nécessité de leur fournir une
littérature
non pas populaire, mais humaine. Car il n’y a pas
une littérature non pas populaire, mais humaine. Car il n’y a pas de
littérature
« populaire » : il y a une littérature humaine, q
s humaine. Car il n’y a pas de littérature « populaire » : il y a une
littérature
humaine, qui est la littérature éternelle, c’est-
ittérature « populaire » : il y a une littérature humaine, qui est la
littérature
éternelle, c’est-à-dire la littérature des chefs-
ittérature humaine, qui est la littérature éternelle, c’est-à-dire la
littérature
des chefs-d’œuvre. Le problème n’est pas de « tra
i s’impose aux écrivains et aux hommes d’action d’aujourd’hui. Pas de
littérature
spéciale pour le peuple, mais un peuple capable d
ture spéciale pour le peuple, mais un peuple capable de comprendre la
littérature
universelle, telle doit être la formule éducatric
oit être la formule éducatrice de la démocratie. Il n’y a pas plus de
littérature
pour le peuple qu’il n’y a de religion pour le pe
ture pour le peuple qu’il n’y a de religion pour le peuple. Il y a la
littérature
humaine et la religion humaine, qui sont les même
uire ma réponse à quelques généralités. On ne se passera jamais de la
littérature
d’imagination, dont la forme la plus habituelle e
aits divers, outrageusement étalés dans les journaux. D’autre part la
littérature
sérieuse, celle de l’école naturaliste, par exemp
vivement à souhaiter qu’une orientation nouvelle soit donnée à notre
littérature
d’imagination ; qu’elle ait le souci de la vérité
de façon qu’on n’en fût pas réduit à composer une spéciale et niaise
littérature
pour jeunes filles ; et que, dans les sujets où d
r que l’avenir des lectures est lié en grande partie à celui de notre
littérature
, et réciproquement les lecteurs du peuple prépare
iproquement les lecteurs du peuple préparent leur public à goûter une
littérature
saine et sérieuse, que produiraient des contempor
e, dans les œuvres d’imagination, s’impose avec force ; et, comme une
littérature
vivante ne peut être que l’expression de la vie r
lite du peuple. Ce n’est pas par vertu ou par raison qu’on créera une
littérature
nouvelle : c’est spontanément, quand on se sera p
de faire appel aux jeunes gens et de diriger leurs ambitions vers la
littérature
populaire. Tout le monde y gagnera. La grande mas
la science, on vulgarise l’histoire, on doit également vulgariser la
littérature
, c’est-à-dire répandre dans les foules les idées
exposé des faits, vînt révéler au public les malpropres dessous de la
littérature
à l’usage du peuple. Que ce lettré vaillant ce so
un roman de minutieuse analyse ou d’observation aiguë ; mais toute la
littérature
n’est pas là, Dieu merci ! et celle qui, dans tou
et, avec elle, avec vous, derrière votre article : Les Fabricants de
Littérature
populaire, article net, article brave, je crois a
mis, mon cher confrère, s’ils sont inquiets : il n’y a à craindre, en
littérature
les effets du romanesque, qu’où il y a du talent.
son heure. Eh oui, il est tout à fait intéressant de s’occuper de la
littérature
populaire. À la laisser aux mains des purs faiseu
pour les lire ; nous tournons dans un cercle : il faudrait changer la
littérature
pour changer le public, mais pour changer la litt
t changer la littérature pour changer le public, mais pour changer la
littérature
il faudrait avoir changé le public auquel elle s’
lle plus vaste que nous ne l’imaginons. Depuis quelques siècles notre
littérature
a un caractère aristocratique : elle meurt aujour
trois termes de l’adultère élégant. Pour se régénérer, il faut que la
littérature
devienne nationale et populaire. Le concours que
ants, du milieu moral qui les rend possibles. Pour que nous ayons une
littérature
nationale, il faut que par le rapprochement de no
oque. Ils ne peuvent cependant m’enlever le goût de la bonne et saine
littérature
, et chaque soir je prends sur mes nuits une heure
anisation tendant à contrebalancer les résultats funestes d’une telle
littérature
par une lecture plus saine, mieux appropriée aux
pel « à la bonne volonté des écrivains » pour tenter la réforme de la
littérature
populaire. Votre pensée est bonne et grande. Je c
our les vaincre. J’ai été, dans mon pays — qui maintenant, en fait de
littérature
populaire, est parfaitement asservi aux fournisse
e, les douceurs du centième mille ; et, si j’ai abandonné ce genre de
littérature
si lucratif, cet abandon a été de ma part bien vo
d’abord, n’espérez pas que l’on puisse faire entrer dans ce genre de
littérature
« le culte de la vérité ». Le public des feuillet
Monsieur et cher confrère, Pourquoi traiter avec dédain un genre de
littérature
qui permet de s’adresser à l’immense masse du pub
me disait de ses montagnes, je l’appliquais involontairement à notre
littérature
, à mesure que, l’envisageant de loin, sous un asp
e hors de France, et pourtant en pays français encore de langue et de
littérature
, cette littérature française est comme un ensembl
t pourtant en pays français encore de langue et de littérature, cette
littérature
française est comme un ensemble de montagnes et d
il en est peut-être d’essentiels, et qui importent à l’ensemble de la
littérature
elle-même. La Savoie, Genève et le pays de Vaud f
d forment, littérairement parlant, une petite chaîne dépendante de la
littérature
française, qu’on ne connaît guère au centre, et q
ôt plus dépendant du nôtre, et réfléchissant, depuis deux siècles, la
littérature
française centrale, mais, dans tous les cas, rest
rs de Voltaire, de Rousseau, dans ces pays, en rajeunirent à temps la
littérature
, et la firent toute du xviiie siècle au lieu du
ble immobile et s’écoule toujours. Cette continuation, ce progrès de
littérature
et de poésie n’a pas cessé de nos jours, comme bi
nteurs le val abandonné8. Mais jusqu’ici j’ai dit plutôt en quoi la
littérature
du pays de Vaud suivait et reflétait la nôtre ; j
bres du gouvernement de son pays, il dit du siècle de Louis XIV notre
littérature
, on est un peu surpris au premier abord, et l’on
peu surpris au premier abord, et l’on est bientôt plus surpris que la
littérature
française, en retour, ne l’ait pas déjà revendiqu
ateaubriand et de Mme de Staël, et applaudissait à ce mouvement de la
littérature
extra-impériale, plus vivement qu’il n’a fait à c
n théologie, il fut appelé à l’université de Bâle comme professeur de
littérature
française. Il accepta et revint ensuite à Lausann
sertations, et dont le troisième est un précis historique de toute la
littérature
française, morceau capital de l’auteur et chef-d’
ent enrichi cette feuille d’articles de psychologie religieuse, ou de
littérature
et de critique très-fine et très-solide, que son
travers tous les voiles anonymes12. Mais avant ces divers travaux de
littérature
ou de religion qui tendent toujours sans bruit à
les avantages qu’il y aurait à étudier et à analyser la langue et la
littérature
maternelles comme on étudie les langues anciennes
inet. Il ne faut pas oublier sa situation précise. Il est Français de
littérature
, de langue ; il ne l’est pas de nation, et il pro
les réalistes à Bâle, et qui voudraient éliminer le plus possible la
littérature
pure de l’enseignement, il soutient, à propos des
lui traçait régulièrement son titre même. Il passe en revue toute la
littérature
française, depuis Villehardouin jusqu’à M. de Cha
lus intense. Le stylé de Marie-Joseph Chénier, dans son Tableau de la
Littérature
, égalé ici pour la netteté et l’élégance, est sur
, pleine de motifs, qu’il témoigne pour les promesses orageuses de la
littérature
présente. Quoiqu’il ait écrit des vers dans sa je
à peindre, et qui doivent être charmants à goûter. M. Vinet, dans la
littérature
française, émane surtout de Pascal, sa haute admi
dulgence elle-même trouve, quand il le faut, ses limites. Le cours de
littérature
qu’il professe à Lausanne avec éclat lui a fait d
l’avantage du pays de Vaud, qu’on lui devrait l’introduction dans la
littérature
française d’un autre personnage bien mémorable, d
tre au Mercure (février 1790). Voir, en tête de l’édition du Cours de
Littérature
de La Harpe (1826), l’excellent, le complet Disco
sitôt par l’académie de Lausanne, mais cette fois comme professeur de
littérature
française. 12. Les articles sur M. de La Rochefo
« Avec ses cent bras qui atteignaient à tout, il fut le Briarée de la
littérature
. » Ce Briarée est un reste de superstition à la f
rogrès pour l’art ; il y a variation dans l’idéal. Presque toutes les
littératures
ont à leur origine le modèle de leur perfection.
connaissance de cause au milieu du sujet. Combien les travaux sur les
littératures
orientales gagneraient si leurs auteurs étaient a
péciaux que les philologues qui ont créé pièce à pièce la science des
littératures
classiques ! Les seuls ouvrages utiles à la scien
s’appliquer au même objet, c’est-à-dire au plus excellent. Entre les
littératures
anciennes, il faudrait exclusivement cultiver la
tre les littératures anciennes, il faudrait exclusivement cultiver la
littérature
grecque ; entre celles de l’Orient, la littératur
vement cultiver la littérature grecque ; entre celles de l’Orient, la
littérature
sanscrite, et celui qui consacrerait ses travaux
ure sanscrite, et celui qui consacrerait ses travaux à telle médiocre
littérature
serait un maladroit. Chacune de ces études n’a de
nt d’une manière exclusive, de sorte que les recherches relatives aux
littératures
qui ne sont pas l’objet de leurs études n’ont pou
térêt. Il résulte de là que celui qui fait un travail spécial sur les
littératures
chinoise, persane, tibétaine, peut espérer d’avoi
s indigènes. De là le défaut nécessaire de toutes les histoires de la
littérature
et de la philosophie faites en dehors des sources
illeur esprit. Qui pourrait mieux que M. Eugène Burnouf écrire sur la
littérature
indienne de savantes généralités ! Eh bien ! il n
est saine méthode, et rectitude de jugement. Dans l’état actuel de la
littérature
sanscrite, en effet, la publication et la traduct
ction. C’est une erreur. Il ne s’agit pas encore de disserter sur une
littérature
dont on ne possède pas tous les éléments. C’est c
i Pétrarque, Boccace et le Pogge avaient voulu faire la théorie de la
littérature
grecque. Pétrarque et Boccace, en faisant connaît
traduisant Hérodote et Thucydide, ont rendu un plus grand service aux
littératures
classiques que s’ils eussent prématurément abordé
tes et que nous, aiguisés que nous sommes par la comparaison d’autres
littératures
, nous pouvons éviter. De prime abord, nous pouvon
ures, nous pouvons éviter. De prime abord, nous pouvons faire sur ces
littératures
presque inconnues des tours de force de critique
nnues des tours de force de critique qui n’ont été possibles pour les
littératures
grecque et latine qu’au bout de deux ou trois siè
e travaux comme ceux que le XVIe et le XVIIe siècle ont consacrés aux
littératures
classiques. Les travaux de cet ordre sont les seu
des études sanscrites, une sorte de manuel ou d’introduction à cette
littérature
. J’avoue que le plus grand obstacle que j’aie ren
rdant les études indiennes a été l’absence d’un livre sommaire sur la
littérature
sanscrite, sa marche, ses époques principales, le
se d’analogue en un mot à ce que Gesenius a fait pour la langue et la
littérature
des Hébreux. Un tel ouvrage serait, il est vrai,
ité des chercheurs. Dans cent ans, la France comptera trois ou quatre
littératures
superposées. Dans cinq cents ans, il y aura deux
re autant de la connaissance que les Arabes du Moyen Âge eurent de la
littérature
grecque. 117. En voici un exemple qui n’intéres
Chapitre I : Une doctrine littéraire12 Faut-il une doctrine en
littérature
? On le croyait autrefois ; beaucoup d’esprits so
nent critique, le seul qui nous ait donné une histoire complète de la
littérature
française, M. D. Nisard, ait penché à son tour du
Nisard, ait penché à son tour du côté de l’autorité et de la règle en
littérature
. Il a cru que, le bâton étant courbé d’un côté, i
été que les progrès de la liberté. Nous transportons ces vues dans la
littérature
et dans les beaux-arts ; nous pensons que c’est l
suivre. La théorie littéraire que nous dégageons de l’Histoire de la
littérature
française de M. Nisard se compose, selon nous, de
s l’homme n’est pas intéressé, appartiennent aux sciences et non à la
littérature
: telles sont, par exemple, les vérités de l’algè
t pas à dire que les vérités scientifiques ne puissent entrer dans la
littérature
, mais c’est à la condition qu’elles se mêlent à d
La réunion de ces deux ordres de vérités est le fond de toute grande
littérature
. Son objet, c’est l’idéal de la vie humaine dans
solidement beau. De là le prix qu’il faut attacher à la tradition en
littérature
, non sans réserve toutefois, car il peut arriver
tradition ne soit que la continuation irréfléchie d’un faux goût. La
littérature
française a ainsi passé à plusieurs reprises par
agination dans les ouvrages d’esprit. Il ne faut point oublier que la
littérature
est un art, que ce qui distingue l’art de la scie
du génie en France, et c’est la raison pour laquelle il préfère notre
littérature
à celle de tous les autres pays, même à la littér
préfère notre littérature à celle de tous les autres pays, même à la
littérature
grecque, « qui a fait trop de part à la vaine cur
Elle n’est donc pas toute la raison. J’accorde qu’il ne faut pas, en
littérature
ni en philosophie, sacrifier les vérités acquises
s caractères de l’esprit français ; tout s’y fait par coup d’État. En
littérature
, tout commence à priori. Ce sont des codes, des p
le second. 12. Ce travail a été publié à propos de l’Histoire de la
littérature
française de M. D. Nisard.
Chapitre onzième La
littérature
des décadents et des déséquilibrés ; son caractèr
re généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. I — La
littérature
des déséquilibrés « Oh ! si l’on pouvait tenir
et les délinquants. Névropathes et délinquants sont entrés dans notre
littérature
et s’y font une place tous les jours plus grande3
ette laideur vient se suspendre à toutes les beautés de l’univers. La
littérature
des déséquilibrés exprime en général l’analyse do
mme l’est toujours celui de la vie. Les traits caractéristiques de la
littérature
des détraqués se retrouvent dans celle des crimin
entre mes bras, je la couvre de baisers303. » Le deuxième trait de la
littérature
des déséquilibrés, c’est l’expression variée d’un
ait songer à Richepin, qui a fait des pastiches connus de ce genre de
littérature
. C’est d’abord le récit du projet conçu par les v
de l’amour sensuel (sans marque de pudeur) tendent-ils à dominer leur
littérature
. Richepin, qui a certainement étudié de près la l
iner leur littérature. Richepin, qui a certainement étudié de près la
littérature
des fripons et des « gueux », a pastiché avec bea
uvres des hommes de génie ». En somme, le trait caractéristique de la
littérature
des détraqués, c’est qu’elle exprime des êtres qu
nt affectif normal ». Nous allons retrouver les traits généraux de la
littérature
des détraqués dans ces littératures de décadence
etrouver les traits généraux de la littérature des détraqués dans ces
littératures
de décadence qui semblent avoir pris pour modèles
pour modèles et pour maîtres les fous ou les délinquants. II — La
littérature
des décadents I. — C’est une loi sociologique
vingt ans, dix ans sont déjà le « grande mortalis aevi spatium ». La
littérature
change avec chaque quart de siècle. D’autre part,
tre pas un jour moins d’importance dans une histoire d’ensemble de la
littérature
française : la naissance de la poésie lyrique. Co
ement admirées, ne sauraient marquer toujours, pour l’historien de la
littérature
, un point culminant ; elles peuvent être un plus
ent les vrais vices de la décadence morale et intellectuelle. Dans la
littérature
, malheureusement, ce n’est pas la belle et sincèr
ils en out le sentiment, ils souffrent ; la sénilité est morose et la
littérature
de décadence est pessimiste, elle a le culte du m
vieillie310. Tous ces traits et tous ces vices se retrouvent dans les
littératures
de décadence. C’est l’orgueil de l’artiste qui so
du moi, qui est un signe maladif pour le cerveau, l’est aussi pour la
littérature
. Au dix-septième siècle, on tenait le moi pour ha
laisance ses qualités et même ses défauts. Au dix-huitième siècle, la
littérature
ayant acquis avec les Voltaire et les Rousseau un
teaubriand étale son orgueil et se considère comme le Bonaparte de la
littérature
. Puis viennent les Lamartine et les Hugo, qui n’o
spensatrice de la renommée, elle a fini par se croire supérieure à la
littérature
vraiment féconde, à celle qui produit au lieu d’a
uages de la société humaine et de l’univers. Nous ne nions pas que la
littérature
de décadence n’ait parfois sa beauté propre, beau
u génie musical. En faisant ainsi de l’art pour l’art, on enlève à la
littérature
la vie ; on lui ôte toute espèce de but en dehors
e là aussi l’ennui qu’éprouvent et qu’inspirent les formistes purs en
littérature
. Tout renversement de la corrélation et de la sub
influence déprimante et démoralisante que Baudelaire a exercée sur la
littérature
de son époque. Mais Baudelaire répond déjà beauco
amais séparés l’un de l’autre, avaient certainement introduit dans la
littérature
des classifications artificielles ; mais de là à
s, Paul Bourget, a fait une sorte d’apologie de la décadence et de la
littérature
appelée « malsaine ». Le mot malsain, selon lui,
On peut soutenir que, même au point de vue de la pure sociologie, la
littérature
décadente est aussi fausse qu’elle est malsaine a
physiologique et moral. Théophile Gautier dit que la langue de cette
littérature
est « marbrée déjà des verdeurs de la décompositi
reur des apologistes de la décadence est précisément de croire que la
littérature
décadente ait plus de complexité, plus de richess
; la décomposition est une simplification et non une complication. La
littérature
de Baudelaire lui-même, avec ses splendeurs et au
ire lui-même, avec ses splendeurs et aussi ses « charognes », est une
littérature
très simple ; sous son air de richesse, elle cach
e caractère commun de la décadence dans la société et dans l’art : la
littérature
des décadents, comme celle des déséquilibres, a p
III — Rôle moral et social de l’art On s’est souvent demandé si la
littérature
et l’art étaient moraux ou immoraux. La question
e gradation il est bon d’étendre cette qualité qui fait le fond de la
littérature
et de l’art : la sociabilité. Il y a, en effet, u
ses sociétés, tel groupe social plutôt que tel autre. Il est même des
littératures
, nous l’avons vu plus haut, qui prennent pour obj
l’époque romantique : réformer les mœurs et inspirer les lois. Si la
littérature
n’est plus une sibylle, elle est une Egérie. Ce n
a misère morale peut donc se communiquer à une société entière par sa
littérature
. Les déséquilibrés sont, dans le domaine esthétiq
sympathie qu’éveille en nous leur cri de souffrance. En tout cas, la
littérature
des déséquilibrés ne doit pas être pour nous un o
e, qu’exagérer ses défauts. Et parmi les plus graves défauts de notre
littérature
moderne, il faut compter celui de peupler chaque
équilibre de toutes leurs facultés. 301. Lettre d’Ymbert Galloix. —
Littérature
et philosophie mêlées, vol. II, p. 66, 71, 72, 73
leur tour. Comment les disciples et les continuateurs de la mauvaise
littérature
contemporaine, comment les imitateurs et les comp
e, qu’un certain roman et un certain théâtre n’étaient point toute la
littérature
contemporaine ; que mes conclusions par conséquen
r conséquent cessaient d’être légitimes si on les étendait à toute la
littérature
de ce temps-ci. — Cela est incontestablement vrai
é. Je n’ai point fait, je le sais très bien, un tableau complet de la
littérature
à notre époque ; je ne l’ai point fait, et ne l’a
n vif éclat. Je me suis volontairement renfermé dans le domaine de la
littérature
d’imagination ; et même dans la diversité des gen
semble ; et si je me servais souvent de cette expression générale la
littérature
contemporaine, c’était évidemment pour abréger ou
vue, donc, il ne pouvait être dans ma pensée d’étendre à toute notre
littérature
les accusations d’immoralité et de décadence que
tion, et je consens à être jugé par la réponse qu’on y fera. Si notre
littérature
contemporaine a fait de la société un portrait fi
er satisfaite. Si, au contraire, notre société a été calomniée par la
littérature
, si elle n’est en réalité ni aussi laide, ni auss
en d’humain. On m’a répondu que chaque siècle a fait le procès à sa
littérature
, — que chaque siècle a eu sa littérature corrompu
siècle a fait le procès à sa littérature, — que chaque siècle a eu sa
littérature
corrompue, immorale, sophistique. — C’est possibl
autres, et n’a pas des raisons particulières de faire le procès à sa
littérature
. Je sais bien qu’à toutes les époques on pourrait
ses paradoxales, de théories dangereuses. Je sais bien que toutes les
littératures
ont eu leurs aventuriers, leurs sophistes, leurs
assion du moment. Mais n’y a-t-il eu rien de plus de notre temps ? La
littérature
française depuis trente ans n’a-t-elle été ni aut
out homme de bonne foi, cette question n’en est pas une, et que notre
littérature
contemporaine (je parle toujours de la littératur
une, et que notre littérature contemporaine (je parle toujours de la
littérature
d’imagination) est marquée d’un caractère particu
insister ici sur un des caractères que je viens de relever dans notre
littérature
contemporaine, et qui est peut-être de tous le pl
ent de Juillet que date, on se le rappelle, cette perversion de notre
littérature
. Quelques écarts s’étaient bien produits antérieu
ent rétabli, l’ordre moral restait assez profondément troublé. Que la
littérature
se ressentît de ce trouble, qu’elle traduisît les
es ; rien n’était plus naturel, plus légitime, plus inévitable. Si la
littérature
n’eût fait que cela, nul ne songerait aujourd’hui
ême la sérieuse passion de la gloire. Deux mobiles seuls animèrent la
littérature
: un désir de popularité à tout prix, et l’amour
des sens et les ardeurs de l’imagination. Ainsi en toutes choses, la
littérature
contemporaine a joué le rôle de provocatrice vis-
ublique et privée. C’est un des côtés par où elle diffère le plus des
littératures
précédentes ; c’est une des raisons pour lesquell
tion qui semblait en train de se faire dans le goût public et dans la
littérature
; j’avais cru reconnaître à l’horizon des signes
pression la plus récente. Il a salué comme les régénérateurs de notre
littérature
énervée, ces jeunes écrivains qu’il appelle « les
la muse de l’école nouvelle. C’était peu du réalisme, nous aurons en
littérature
la médecine et la dissection ; le scalpel passe a
je le crains. Plus d’un signe, en effet, révèle les progrès de cette
littérature
nouvelle dont il salue l’apparition et pronostiqu
epuis quelque temps, s’élève de tous côtés en l’honneur du père de la
littérature
physiologique, de M. de Balzac. M. de Balzac a eu
l n’y eût pas anachronisme à combattre encore aujourd’hui la mauvaise
littérature
d’il y a dix ans. Puisqu’on s’obstine à la vanter
r et apprécier l’influence qu’a pu avoir en France, sur les mœurs, la
littérature
contemporaine, considérée surtout au théâtre et d
s morales et les fausses doctrines qu’avait pu émettre ou propager la
littérature
. C’est pour répondre à cette question qu’a été éc
e réaction commence, dit-on, à se faire dans les esprits contre cette
littérature
corrompue et corruptrice qui a régné en France pe
t des idées, à l’affermissement des mœurs, à la régénération de notre
littérature
. J’espère aussi qu’on ne me prêtera pas la ridicu
s aux mauvais romans et aux mauvais drames. Si coupable qu’ait été la
littérature
, elle n’a pas été seule coupable. Avouons-le même
urs aggravées, et que toutes ont été prodigieusement répandues par la
littérature
. Je suis très convaincu que, si elle n’est pas se
le jugement général porté sur le caractère et les tendances de notre
littérature
, ne s’en trouverait nullement infirmé. Au surpl
ir promptement ennuyeux ; montrer exclusivement le mauvais côté d’une
littérature
, c’est s’exposer au reproche de partialité ; c’es
umière les théories et les faits. Si je n’ai parlé que de la mauvaise
littérature
, c’est que c’était le sujet même, et que la bonne
n On répète tous les jours, et c’est devenu un lieu commun, que la
littérature
est l’expression de la société. Sans contester la
ion et le dérèglement de leur pensée. En ces temps-là, sans doute, la
littérature
peut encore jusqu’à un certain point sembler l’im
gences, une plus large place. Alors, au lieu de peindre les mœurs, la
littérature
aspire à les réformer ; au lieu d’exprimer les id
roduit en France depuis vingt-cinq ou trente ans ? À considérer notre
littérature
dans l’ensemble de son développement depuis le co
ui s’est écoulée depuis 1830, sur ce qu’on peut appeler proprement la
littérature
contemporaine et spécialement la littérature d’im
ut appeler proprement la littérature contemporaine et spécialement la
littérature
d’imagination, on reconnaît bien vite que cette l
lement la littérature d’imagination, on reconnaît bien vite que cette
littérature
est marquée d’un caractère tout particulier ; que
é et que la société tout au contraire a en partie reçus d’elle. Cette
littérature
, plus mauvaise, on peut le dire, que la société o
t. Sans nul doute, on ne peut pas envelopper dans cette accusation la
littérature
contemporaine tout entière ; on ne peut pas même
out entière ; on ne peut pas même l’étendre sans exception à toute la
littérature
d’imagination : mais il faut bien reconnaître que
me humaine ; le roman, qui s’est conquis une si grande place dans les
littératures
modernes, et qui, merveilleusement approprié à l’
là le caractère constant sous lequel il se montre dans notre ancienne
littérature
, soit qu’avec Panurge ou Gil Blas il passe en rev
ncontestable, on peut considérer cependant qu’à cette époque de notre
littérature
, le roman est bien plus le reflet brillant des id
e à la fois et avec ardeur dans toutes les voies de la science, de la
littérature
et de l’art. Le mouvement religieux imprimé par l
oire et par l’étude plus intelligente des chefs-d’œuvre étrangers, la
littérature
française semble appelée à de nouvelles et brilla
ionnaire. D’une part, il y eut comme un reverdissement de la mauvaise
littérature
du siècle passé. De l’autre, les utopies nouvelle
éjà dans les têtes prirent feu aux passions tout à coup rallumées. La
littérature
elle-même, impatiente des vieilles disciplines, d
et sans moralité. Tel était à la fin de la Restauration l’état de la
littérature
; état critique, qui n’était pas encore la maladi
uées, on peut dire que le bien domine encore et que l’influence de la
littérature
sur la société est, en somme, plutôt salutaire qu
is généralement inoffensif. Il sembla que 1830 fît révolution dans la
littérature
aussi bien que dans la politique. La vérité est q
rincipes et de règles, livrée à tous les caprices de la fantaisie, la
littérature
ne demanda plus ses inspirations qu’aux passions
ibili ; on peut ajouter et de quibusdam aliis. À quel point une telle
littérature
doit altérer à la longue les idées morales d’un p
nce. Pour signaler les erreurs qu’a répandues dans l’ordre moral la
littérature
contemporaine, par la double voie du théâtre et d
able philosophie morale qui a fait depuis trente ans le fond de cette
littérature
, voilà le principal objet que nous nous proposons
rait le traiter d’une manière incomplète. Il y a autre chose dans une
littérature
, si dogmatique qu’elle ait été, que des principes
u de mauvais instincts. Après avoir exposé les théories morales de la
littérature
contemporaine sous la forme plus ou moins doctrin
nous y conformerons donc : nous nous demanderons quelles doctrines la
littérature
a enseignées touchant ces deux parties de la mora
ces doctrines ont eue sur les mœurs. Première partie. Morale de la
littérature
contemporaine Chapitre premier. Morale privé
Chapitre premier. Morale privée. — Doctrines philosophiques de la
littérature
contemporaine I. Idées religieuses Il n’y
ée religieuse il procède ; pour apprécier les tendances morales d’une
littérature
, il est utile de rechercher d’abord quelles ont é
t été ses tendances religieuses. Sans doute on ne peut demander à une
littérature
, légère de sa nature, une profession de foi expli
icée. Mais ce qui est bien permis au moins, c’est de demander à cette
littérature
quelles sont les idées dont elle s’inspire, les c
mer la religion comme tout le reste. On peut distinguer, dans notre
littérature
contemporaine, deux tendances diverses et comme d
ritualiste. Que le matérialisme ait fait école de nos jours dans la
littérature
, c’est ce dont beaucoup d’esprits, les uns superf
Nous avons dit qu’à côté de l’école matérialiste il y avait, dans la
littérature
contemporaine, une autre école qui s’est appelée
à présent, jusqu’à un certain point, quelles réponses a dû y faire la
littérature
contemporaine. Mais il importe d’entrer sur chacu
e déterminé, ce n’est pas une négation hardie qui caractérise dans la
littérature
contemporaine l’école dont nous parlons. Elle dou
s à chouriner, à chouriner comme à l’abattoir…47. » Il semble que la
littérature
soi-disant spiritualiste eût dû, au milieu de tou
ondamnée au scepticisme sur la question de la destinée humaine, cette
littérature
devait faire bon marché de la liberté : on va voi
à chaque instant avec eux52 ? » On le voit, les deux écoles de notre
littérature
contemporaine, bien que leurs points de départ se
, légitime et innocente ; ce principe semble avoir dominé toute notre
littérature
contemporaine, non pas seulement celle qui s’insp
e, sinon la matière ? Mais en fait, on peut se demander comment cette
littérature
a si vite abouti à de si extrêmes conséquences. C
ine l’explique. Ce n’est pas, il est vrai, aux Encyclopédistes que la
littérature
est allée demander ses inspirations ; mais c’est
onheur et la vertu. N’est-ce pas là, mot pour mot, l’évangile dont la
littérature
contemporaine s’est faite l’apôtre : proscription
de mettre en relief les théories morales qui ont prédominé dans notre
littérature
contemporaine. Si on trouvait que sur ces points
rel que ce soit le développement de cette passion qui ait offert à la
littérature
le plus d’occasions de mettre en pratique ses thé
vent couvrir de leur absolution : c’est l’adultère. On va voir que la
littérature
n’a manqué ni à l’une ni à l’autre tâche. Depuis
santerie licencieuse. Rire du mariage a été de tout temps, dans notre
littérature
, au théâtre et dans le roman, une tradition et co
que la morale n’en peut souffrir la plus légère atteinte. Ce genre de
littérature
florissait encore chez nous au commencement du si
on d’abord et sous le gouvernement de Juillet ensuite, continua cette
littérature
sceptique et railleuse. Nous avons parlé en passa
’une sottise quand il n’est pas un bon marché. Mais ce n’est pas la
littérature
matérialiste qui, de nos jours, a porté au mariag
s jours, a porté au mariage les coups les plus redoutables. Une autre
littérature
, plus séduisante parce qu’elle était moins grossi
peintures, on a faussé les esprits par de détestables maximes. Cette
littérature
a présenté le mariage comme une institution arbit
le mariage, conforme à la justice et à la raison, que nous prêche la
littérature
. Ce n’est plus un contrat, passé devant Dieu et d
dégradée de sa dignité naturelle. C’est là le grief qui a fourni à la
littérature
contemporaine le plus d’invectives et de déclamat
tienne ? La sanctification de l’amour est si bien dans l’esprit de la
littérature
contemporaine, que ceux qui ne vont pas jusqu’à l
ppartient l’honneur d’avoir introduit cette théorie morale dans notre
littérature
: son vers célèbre en est resté comme la formule
s qui viennent de s’écouler, il est peu de données dramatiques que la
littérature
ait plus mises en œuvre. « Aimer, c’est racheter
par le Christ, c’est là un thème sur lequel revient volontiers notre
littérature
et qu’elle reproduit à satiété. Le drame de la Da
vertu. Chapitre II. Morale privée (suite). — Esprit général de la
littérature
contemporaine Une littérature, nous avons déjà
ivée (suite). — Esprit général de la littérature contemporaine Une
littérature
, nous avons déjà fait cette observation, peut inf
qu’elle formule : c’est ce qu’on peut appeler l’action directe de la
littérature
. Mais il y a pour la littérature un autre mode d’
peut appeler l’action directe de la littérature. Mais il y a pour la
littérature
un autre mode d’action qui, pour être indirect, n
ument voisin. C’est ce qu’on peut appeler l’influence indirecte de la
littérature
. « Un ouvrage est moral, dit justement Mme de St
s qu’il inspire127. » Dépouillée de la forme dogmatique, la mauvaise
littérature
n’en est peut-être que plus dangereuse : c’est le
qui s’insinue plus doucement et s’accepte plus volontiers, c’est une
littérature
qui, sans afficher des principes immoraux, en a m
ons de faire des principales erreurs doctrinales professées par notre
littérature
, nous devons donc ajouter ici le tableau des alté
théâtre, quoique le théâtre tienne une place considérable dans notre
littérature
et ait exercé une grande influence sur nos mœurs.
’il s’agisse au surplus du drame ou du roman, nous verrons partout la
littérature
obéir à la même inspiration ; tantôt excitant dan
ion épuisée, commença, il y a vingt-cinq ou trente ans, de pousser la
littérature
française dans une voie qui n’a pas été moins fun
érance146. » L’amour, cette passion qui fait le fond éternel de la
littérature
et qu’elle devrait, ce semble, ennoblir et déifie
de pervertissement du sens intime a été largement pratiquée par notre
littérature
contemporaine ; et ses admirations dépravées n’on
e à l’idée de grandeur morale et de supériorité intellectuelle. Notre
littérature
, érigeant ces excentricités en système, en vint à
la retrouve partout dans les productions les plus populaires de notre
littérature
contemporaine. À chaque pas vous y rencontrez de
toutes ses formes, semble avoir été le sujet de prédilection de notre
littérature
contemporaine. Ce que le vice a de plus hideux, l
et mélodrames joués depuis trente ans, pour donner une idée de cette
littérature
. Nous avons eu déjà occasion de parler des œuvres
e immense popularité, semble avoir résumé en lui toute cette honteuse
littérature
. On voit que nous voulons parler de ce personnage
et admirateur, un rire qui corrompt. Enfin si vous descendez dans la
littérature
d’un ordre inférieur, vous trouverez jusque dans
éclater. Chapitre III. Morale publique. — Théories sociales de la
littérature
contemporaine L’orgueil de la raison individue
n, — ce sont là les caractères généraux de l’esprit qui a animé notre
littérature
contemporaine : on a pu en juger déjà par ce qui
d’inévitables souffrances ? Une pente irrésistible entraînait donc la
littérature
à porter dans le domaine de la morale publique, l
ou de corriger la société, ont médit d’elle. Ce qui caractérise notre
littérature
contemporaine, c’est que, non contente de médire
st qu’à la surface ; il y a en réalité une différence profonde. Notre
littérature
a l’air de répéter Schiller et Byron ; elle les o
s nous touchons ici à une théorie qui a tenu une grande place dans la
littérature
contemporaine, la théorie de la responsabilité so
e lien moral, en tant qu’obstacle au dérèglement des passions, que la
littérature
moderne a pris a tache de détruire ; c’est l’espr
tout aussi bien que l’autorité maritale, en butte aux critiques de la
littérature
contemporaine. Un écrivain, partisan exalté des d
alomnier son propre pays ? Et n’est-ce pas l’éternel déshonneur d’une
littérature
de s’être abaissée jusqu’à ces calomnies, à ces m
ût-il en naître des haines féroces et d’implacables vengeances. Notre
littérature
moderne n’a pas reculé devant ce crime social. Po
Une idée générale se dégage de toutes ces déclamations. Au dire de la
littérature
, ce n’est point dans l’homme qu’est le mal ; ce n
des passions populaires. II. Peinture odieuse de la Société La
littérature
contemporaine s’est complut, nous l’avons vu, dan
, il faut dire qu’il n’était pas précisément une nouveauté dans notre
littérature
, à la date où s’en empara Le Juif errant de M. Su
en porte les tristes stigmates. De tels livres comptent-ils dans une
littérature
? On pourrait dire d’eux qu’ils ont été pensés da
chos il trouvait dans la foule. Deuxième partie. Influence de la
littérature
contemporaine sur les mœurs Observations gén
emps à l’exposition des erreurs morales émises ou propagées par notre
littérature
. Il nous a paru indispensable d’entrer dans ces l
reste ; c’est de rechercher quelle a été, en fait, l’influence que la
littérature
contemporaine a exercée sur nos mœurs. Or, pour c
avité du mal qui a été fait. Quand nous parlons de l’influence que la
littérature
a pu avoir sur les mœurs, on comprend d’ailleurs,
ente d’elle-même à tous les esprits. Vous demandez quel mal a fait la
littérature
? Ouvrez les yeux : interrogez les faits. Regarde
caractères qui la distinguent tristement aujourd’hui. Qui ? sinon la
littérature
dont elle a été nourrie, saturée ; non point la l
sinon la littérature dont elle a été nourrie, saturée ; non point la
littérature
seule je le sais ; mais certainement la littératu
ée ; non point la littérature seule je le sais ; mais certainement la
littérature
plus que tout le reste. Et maintenant jugez l’arb
leurs symptômes et leurs effets généraux, les maladies morales que la
littérature
a inoculées aux générations contemporaines, ou do
euple au monde qui soit plus accessible que nous aux influences de la
littérature
. Il n’en est pas qui donne plus facilement prise
naux : c’était l’industrie et ses forces gigantesques appliquées à la
littérature
. Ce n’étaient pas seulement les forces de l’indus
’hiver. Jamais commerce plus éhonté et plus pernicieux de la mauvaise
littérature
ne s’était fait en plein soleil, sur une pareille
ue nous avons à rechercher. Chapitre premier. De l’influence de la
littérature
contemporaine sur les mœurs privées I. Mélan
hie par le jargon byronien. Alors on entendit de toutes parts dans la
littérature
, retentir comme un concert de blasphèmes et de ma
ague et de matérialisme brutal. Toute factice que fût au fond cette
littérature
; tout antipathique que soit naturellement à l’es
ous n’avons plus su ensuite les paroles pour le chasser. Ce que notre
littérature
faisait de toutes les idées religieuses, de Dieu
nous le croyons, les mettre pour une bonne part à la charge de notre
littérature
. Ses doctrines, ses maximes y ont, sans nul doute
qu’il n’y a, dans les sentiments qu’a exprimés et que développe notre
littérature
, rien que d’artificiel et de faux ; que tout y po
e pratique Ce qui caractérise la doctrine morale prêchée par notre
littérature
, ce n’est ni la négation du bien en soi, ni la né
t un incendie288. » Ce mal déplorable, d’où vient-il, sinon de notre
littérature
? « Elle a pris les fièvres de l’âme pour ses fa
même qu’elle ne s’est pas appliquée à l’embellir, à l’exalter, notre
littérature
, nous l’avons vu, s’est encore complu à peindre l
maladie de ce genre qu’a développée dans les imaginations la mauvaise
littérature
. Non sans doute que nous soyons par là devenus ca
ut procurer la richesse. Ce goût du luxe et des plaisirs sensuels, la
littérature
ne l’a pas créé, sans doute, mais elle a fait ce
lants, votre nature si féconde295 ? » Il est triste de penser que la
littérature
qui, par essence, est appelée à combattre les pro
finé que nous avons essayé de caractériser. Ces femmes, auxquelles la
littérature
a fait sous un nom bizarre une honteuse célébrité
n remontrer à leurs pères. Cette folle infatuation de la jeunesse, la
littérature
contemporaine sans doute, n’en a point été l’uniq
prétention de la science moderne qu’il faut aussi en accuser. Mais la
littérature
y a singulièrement aidé, en se faisant auprès de
oir et la haine de toute supériorité Chapitre II. Influence de la
littérature
contemporaine sur les mœurs publiques I. Ana
morale C’est un fait nouveau et considérable dans l’histoire de la
littérature
, que l’intervention du roman et du drame dans les
armes ou de terreurs. Avant la grande popularité de lord Byron, notre
littérature
avait bien çà et là reproduit ces vagues théories
en que le désespoir. Toute cette poésie se fit prose, et inonda notre
littérature
. Tous les héros de roman qui blasphémaient la Pro
poétique. Mais bientôt, sous l’influence des systèmes socialistes, la
littérature
entra dans une phase nouvelle. Du reste, il n’y e
’était, à vrai dire, le seul but qu’on se proposât. Assurément, cette
littérature
n’a pas créé chez nous l’esprit révolutionnaire.
rit révolutionnaire était né avant elle, et il lui a survécu. Mais la
littérature
s’est faite sa complice empressée, et on peut dir
classes incultes et au-dessous des classes éclairées, que la mauvaise
littérature
a exercé une grande influence. Elle a corrompu le
ent304. » À l’anarchie des idées, augmentée, entretenue par elle, la
littérature
s’est efforcée d’ajouter l’anarchie des sentiment
nous le demandons, quel résultat ont dû avoir les invectives de notre
littérature
contre la société, ses peintures révoltantes, ses
onsabilité individuelle L’esprit socialiste dont s’est inspirée la
littérature
contemporaine, offre, dans la manière dont il com
quez en effet à cette théorie le grand principe, posé aussi par notre
littérature
, de l’égalité absolue de tous les hommes, et vous
le mal physique et le mal moral ?… Rien de plus simple, au dire de la
littérature
socialiste. Tous les maux humains dérivent d’une
z-vous ensuite, quand de semblables idées ont été vulgarisées par une
littérature
déclamatoire, quand les cœurs se sont aigris par
né et s’est développé d’abord dans les classes moyennes, la mauvaise
littérature
de ce temps-ci l’a inoculé autant qu’elle a pu au
orte avec lui. Certes, si on prétendait juger de notre société par la
littérature
que nous venons de passer en revue, on se ferait
ent de lire, nous n’avons pas fait ni prétendu faire un tableau de la
littérature
contemporaine. Nous avons volontairement restrein
olontairement restreint nos observations et nos recherches à la seule
littérature
d’imagination ; et encore y avons-nous choisi deu
mal, sans parler du bien ; nous avons fait la critique de la mauvaise
littérature
, sans faire même mention de la bonne. Mais combie
s fort des saturnales de l’esprit moderne. Même dans le domaine de la
littérature
d’imagination où nous nous sommes renfermé, même
qu’il faudrait ne pas omettre si on voulait dresser le bilan de notre
littérature
et en tirer quelque conclusion sur l’état vrai de
mporte de ne point perdre de vue. C’est que le célèbre axiome, que la
littérature
est l’expression de la société, est sujet à souff
bles exceptions. Dans les temps calmes et réguliers, il est vrai, les
littératures
, produit spontané de l’esprit humain, offrent l’i
avec toute tradition, cherchent leur voie à travers mille hasards, la
littérature
, surtout la littérature d’imagination n’exprime l
erchent leur voie à travers mille hasards, la littérature, surtout la
littérature
d’imagination n’exprime le plus souvent que l’agi
caprice d’imitation, s’efforce de se faire elle-même à l’image de la
littérature
. C’est une de ces époques critiques que nous veno
, d’une surexcitation fébrile et comme d’une exaltation sensuelle. La
littérature
, pendant cette période, n’a guère offert que le s
parlions tout à l’heure, celui d’une société qui valait mieux que sa
littérature
, et qui cependant, se passionnant pour un honteux
onnant pour un honteux idéal, s’appliquait à se rendre semblable à sa
littérature
. On a vu s’opérer dans beaucoup d’esprits faibles
à la passion dont nous avons été longtemps pris pour cette détestable
littérature
. Il nous était arrivé, en effet, quelque chose de
mourait. Le colportage enfin, ce dangereux auxiliaire de la mauvaise
littérature
, a été soumis à une réglementation rigoureuse. Cr
e faut désespérer ni de nos mœurs momentanément altérées, ni de notre
littérature
quelque temps dévoyée. Si les imaginations parmi
, ne sont-ce pas là en effet les qualités qui ont placé si haut notre
littérature
et fait d’elle, en quelque sorte, l’expression la
nce ? Nous ne saurions nous résigner à le croire. L’histoire de notre
littérature
en porte témoignage : ce n’est pas la première fo
hors. Ainsi, au xvie siècle, il y eut un moment où l’imitation de la
littérature
italienne sembla l’avoir amolli et énervé. Plus t
re italienne sembla l’avoir amolli et énervé. Plus tard, il prit à la
littérature
espagnole le goût de l’emphase et de la fausse gr
cette fanfaronnerie de vice qui a été quelque temps le travers d’une
littérature
éhontée. Voilà pourquoi ceux de nos écrivains qui
indifférence publique. Voilà enfin pourquoi, depuis quelque temps, la
littérature
semble disposée à chercher d’un autre côté ses in
lé, pour satisfaire à ce goût nouveau, faire de nombreux emprunts aux
littératures
étrangères, plus riches sous ce rapport que la nô
âtre excepté) pour séduire et entraîner les esprits, que le génie des
littératures
modernes ait à sa disposition. Malgré l’abus odie
uple, de plus en plus initié à la vie intellectuelle, demande à cette
littérature
son amusement et souvent sa seule culture morale,
t changer le plaisir en poison316. » Ce n’est pas trop demander à la
littérature
, mais c’est lui demander assez : que ses peinture
piré les grands génies de tous les siècles, l’art est stérile ; et la
littérature
, vain jeu d’esprit, n’enfantera jamais ces œuvres
trée la censure, encore est-il qu’elle a généralement réprimé dans la
littérature
dramatique cette licence de sophisme qui a débord
ar le même. — Voir la préface. 132. M. Saint-Marc Girardin, Cours de
littérature
dramatique, t. I, ch. xvi, p. 339. 133. Préface
on, à cette vulgaire infamie, un meurtre commis dans une orgie. Notre
littérature
n’a pas peur du sang : elle ennoblit volontiers l
yez acte II, sc. vi.) 275. La Misère, acte II, sc. vi. 276. « Les
littératures
démocratiques, écrivait il y a vingt ans un publi
dramatique. 315. Mme Necker. 316. M. Saint-Marc Girardin, Cours de
littérature
dramatique, t. III, ch. xxxix, p. 47. 317. Du V
destruction du goût, des règles, des genres : refonte générale de la
littérature
et de la langue. — 2. Origines françaises et étra
téraire au xixe siècle, deux faits généraux dominent : vers 1830, la
littérature
est romantique, vers 1860 elle est naturaliste ;
ait apparent et commun des œuvres romantiques : le romantisme est une
littérature
où domine le lyrisme. Mais alors, qu’est-ce que l
, en faisant le contraire de ce qu’avaient fait les classiques712. La
littérature
du xviiie siècle prenait pour modèles les ancien
te une organisation nouvelle. Il nous donnera une poésie lyrique, une
littérature
pittoresque, une histoire vivante. Il brisera les
les genres, les règles, le goût, la langue, le vers, il remettait la
littérature
dans une heureuse indétermination, dans laquelle
de Staël, avec un style tout classique, nous a fait la théorie d’une
littérature
romantique. Aux origines françaises se joignent l
sique et du xviie siècle, à renouveler les idées et les formes de la
littérature
. C’étaient des traductions d’ouvrages étrangers,
oète. Nous n’avons pas fini encore : il nous faut regarder hors de la
littérature
. La barrière qui séparait écrivains et artistes a
mbat l’imitation, c’est-à-dire le principe classique, qui empêche une
littérature
d’être ce qu’elle doit, l’expression exacte du cl
rtis, se contentant d’affirmer, après Staël et avec Villemain, que la
littérature
est l’expression de la société. Il laisse ses ami
on d’être, l’essence du romantisme, c’était d’être la poésie, dont la
littérature
française s’était déshabituée au siècle précédent
Désiré Nisard730, qui donna, en 1833, son violent manifeste contre la
littérature
facile, où il prenait à partie la brutalité conve
nue des romans, et le pittoresque plaqué des drames. L’Histoire de la
Littérature
française 731, que Nisard publia de 1844 à 1849,
istique de la forme chez les écrivains du xviie siècle, il réduit la
littérature
à l’analyse psychologique et au discours moral. I
qu’elle enfermait dans certains actes de la vie et certains genres de
littérature
, ont inondé toute la vie et toute la littérature.
t certains genres de littérature, ont inondé toute la vie et toute la
littérature
. Le classique s’inquiète de sa destinée à l’églis
Schiller et le théâtre allemand, in-8. 1814. A.-G. Schlegel,Cours de
littérature
dramatique, trad. par Mme Necker de Saussure, 3 v
e de l’histoire de Herder, 3 vol. in-8. 1828. Villemain,Tableau de la
littérature
au moyen âge, leçons faites précédemment en Sorbo
Chapitre III : La
littérature
du xviiie et du xixe siècle Les théories préc
Rousseau. Distinguons d’abord deux choses dans le xviiie siècle : la
littérature
proprement dite, et la philosophie, c’est-à-dire
prose sérieuse (histoire, science, politique). Pour ce qui est de la
littérature
, on ne peut que louer sans réserve tout le dernie
tés avec Ducis, atteint l’apogée du médiocre et de l’ennuyeux avec la
littérature
impériale, jette ses dernières flammes et rend le
le spirituel, l’élégant Casimir Delavigne. M. Nisard juge toute cette
littérature
de la manière la plus saine et la plus éclairée.
» Cependant, quelque agrément et quelque intérêt que puisse avoir la
littérature
proprement dite au xviiie siècle, il est clair q
Poussin, pensons-nous bien sérieusement à nous améliorer ? Et même la
littérature
, dans son idée précise, a-t-elle bien ce but ? es
, du sentiment et de l’éloquence. Elle est donc une conquête dans une
littérature
. Or, cette grande idée, à qui appartient-elle par
eur. Un autre sentiment que Rousseau a également introduit dans notre
littérature
, c’est la mélancolie. La mélancolie, dira-t-on, e
i point de vue. » C’est surtout dans le jugement de M. Nisard sur la
littérature
contemporaine depuis Chateaubriand jusqu’à nos jo
elles et aussi injuste qu’aveugle pour les hardiesses heureuses de la
littérature
de notre temps. M. Nisard juge cette littérature
sses heureuses de la littérature de notre temps. M. Nisard juge cette
littérature
non-seulement avec équité, mais avec une sympathi
er. Qu’y a-t-il en en effet de beau et de durable dans cette nouvelle
littérature
? Ce sont, ou des vérités descriptives, ou des vé
ôt molle et mélodieuse, tantôt austère et nerveuse, qui assurent à la
littérature
du xixe siècle, malgré ses défauts, une sorte de
fois le contraire, — tels sont les défauts qui ne permettent pas à la
littérature
contemporaine de se considérer comme classique. T
scipline, ne ferait-il pas, sans le vouloir le suprême éloge de cette
littérature
? N’indiquerait-il pas précisément par où Homère
eurs même à Racine, même à Bossuet ? Lorsqu’il nous dit que, dans les
littératures
du Nord, « l’équilibre est à chaque instant rompu
ure d’esprit ? Il faut beaucoup de réserve dans les jugements que les
littératures
portent les unes sur les autres. N’oublions pas q
? Nous sommes juges et parties. La largeur de l’esprit et du goût en
littérature
comme en toutes choses a sans doute ses inconvéni
vérité est la vérité. Nous avons été rendus sensibles aux beautés des
littératures
étrangères, nous ne pouvons plus maintenant ferme
ire qu’il était le modèle Unique et parfait de la civilisation, de la
littérature
et du goût. Nous voudrions le croire, nous ne le
ux artistes d’ambitionner la gloire ?… Franz Liszt. Notes sur la
littérature
wagnérienne et les livres en 1885-188618 La
tâche commune. Par lui, l’Art n’est plus dans la peinture, ni dans la
littérature
, ni dans la musique, mais dans l’union de ces gen
oduire exactement leurs émotions. Je voudrais essayer, au sujet de la
littérature
, une entreprise pareille de conciliation. Ici, le
outes légitimes, mais touchant des aspects différents de la vie ? Une
littérature
wagnérienne, alliant les doctrines d’apparence co
ent été les sensations visuelles de certaines lignes ou couleurs : la
Littérature
, art des notions, eut pour signes les mots, sensa
leur tour, sous l’usage de l’écriture. Par les mots des langages, la
littérature
recréa les notions. Son développement subit les l
les aventures deviennent impossibles à une recréation artistique. La
littérature
, dans son effort essentiel à créer une vie plus v
ation des signes, dans la complication des notions. Ainsi la première
littérature
fut le récit : un homme narrait quelque histoire.
ris seulement pour un signe, en dehors de sa réalité propre. Alors la
littérature
devint écrite : des lettres peu nombreuses, vite
n ciel. II Telles lois firent le développement historique de la
littérature
. Elle leur dut ses formes successives ; elle leur
rés divers de l’hétérogénéité intellectuelle. Le premier effort de la
littérature
fut à créer les légendes fabuleuses, les narratio
éalismes les plus subtils. Par des contes et des légendes naquit la
littérature
des Grecs. Et je ne crois pas qu’il faille cherch
je ne crois pas qu’il faille chercher plus haut les origines de notre
littérature
: les âmes antérieures ont créé une vie que nous
st plus familier que le négociant parisien où j’achète mes plumes. La
littérature
latine suivit un développement pareil à celui des
elle, que les Romains nous montrèrent, et que je crois le début d’une
littérature
spéciale, purement musicale. Plus tard Sénèque ap
écit, le théâtre, le roman, ce fut les trois formes successives de la
littérature
ancienne. Puis vint le tourbillon où tout s’abîma
rimées au roman par les divers artistes. Le promoteur véritable de la
littérature
moderne, le seul père intellectuel de nos âges, e
onnelle et sensible : leurs héros voient, agissent, et raisonnent. La
littérature
française ne nous a point donné encore, malgré d’
ns, ce qu’il sent, mats non par quels motifs il le sent. III La
littérature
, art des notions, eut toujours, depuis les légend
, recréant complète la vie de la raison comme celle des sens. Mais la
littérature
, art des notions, comme la peinture, art des sens
, évoquant l’émotion par l’agencement des couleurs et des ligues ; la
littérature
a produit un art symphonique, la Poésie, évoquant
nouvelle, les rythmes acquirent une valeur avant les syllabes, et la
littérature
latine nous montre une éloquence tout musicale et
e prose ! La Poésie véritable, la seule qui demeure irréductible à la
littérature
proprement dite, est une musique émotionnelle de
e façon d’être prononcés. Je ne connais point d’autre poète, en notre
littérature
française d’aujourd’hui, et j’ai vainement cherch
t. Mais cette mort de la poésie ne détruit point la possibilité d’une
littérature
émotionnelle : la musique des mots peut être auss
ggérant, par des liaisons de syllabes, une vivante émotion. Ainsi une
littérature
nouvelle s’est — par les lois même des formes art
lois même des formes artistiques — constituée avec les procédés de la
littérature
notionnelle et comme une couleur, aujourd’hui, pe
notions et d’émotions. C’est deux arts, ayant les mêmes moyens : deux
littératures
tout différentes, mais également précieuses pour
également précieuses pour la destination commune de tous les arts. La
littérature
des notions, et la littérature musicale recréent
stination commune de tous les arts. La littérature des notions, et la
littérature
musicale recréent des modes différents de la vie
l’évolution de l’art littéraire. Que serait, dans ces conditions, la
littérature
wagnérienne ? Elle serait à poursuivre l’œuvre co
s ne dédaignerez aucun mode de la vie, parmi ceux dont est capable la
littérature
. La vie est un enchaînement d’idées, sensibles, a
vant, par l’union de toutes ces formes. Alors, sur le fondement d’une
littérature
enfin constituée, la peinture et la musique pourr
dans quelques œuvres littéraires récentes, les exemples pareils d’une
littérature
wagnérienne ? Les livres sont rares, où je pourra
d’une vie psychologique : M. Bourget a eu l’honneur de rendre à notre
littérature
l’analyse des notions rationnelles : il l’a fait
am, a dressé, dans Axel, le monument, imparfait et gigantesque, de la
littérature
émotionnelle. Comme les romanciers russes, et plu
complète vie littéraire ? Aurons-nous le roman que vingt siècles, de
littérature
nous ont préparé, un roman recréant les notions s
ion même, continue, des états mentaux. La vie que peuvent recréer les
littératures
est une vie où les émotions interrompent, par pla
ais ce progrès ne sera possible que si nous reconquérons d’abord à la
littérature
un langage aujourd’hui prostitué. Pour qu’un litt
les infléchir, suivant les nuances des idées. Quand donc naîtra cette
littérature
artistique, produisant la vie totale d’une âme ?
d : « Les sagaces exspectations, en vérité ! Elle naîtra, cette belle
littérature
, dans la bienheureuse semaine — oh si proche ! —
Après l’article sur la peinture wagnérienne, voilà donc la suite : la
littérature
wagnérienne. Wyzewa rappelle que depuis Wagner, l
que depuis Wagner, l’art n’est pas dans la peinture, la musique ou la
littérature
mais dans l’union des genres. L’art est un et ind
e trinité. Là est le credo wagnérien. Wyzewa retrace l’histoire de la
littérature
et imagine une littérature qui mêlerait sentiment
wagnérien. Wyzewa retrace l’histoire de la littérature et imagine une
littérature
qui mêlerait sentiments et raison et qui valorise
rs considérés comme totalement innovateurs et ce que l’histoire de la
littérature
aura finalement retenu d’eux. [NdE]
gêné, nous disait Thibaudet, devant la période actuelle. C’est de la
littérature
non triée, la perspective change du tout au tout.
il y a un amour physique du théâtre hors duquel il n’y a pas de vraie
littérature
dramatique, comme il y a un amour de l’État sans
e politique, d’âme politique. On voudra bien prendre ce tableau de la
littérature
française comme on a pris autrefois le Tableau de
le. Dès qu’on en parle, on passe des Lettres, dont on a le goût, à la
Littérature
qui a une durée d’histoire. Les Lettres sont une
ature qui a une durée d’histoire. Les Lettres sont une République, la
Littérature
est un État. En parler, c’est les penser, les con
ivant des changements, en y épousant une durée. Il y a un style de la
littérature
, qui répond à la définition de Buffon ; l’ordre e
Buffon ; l’ordre et le mouvement qu’on met dans les pensées de cette
littérature
, qui sont les œuvres et les hommes. Qu’on met… Il
ppliqués à une continuité vivante, et singulièrement à la durée d’une
littérature
. La division par Époques est employée (et baptisé
nom tiré de Bossuet) par Brunetière dans son Manuel d’histoire de la
littérature
française. Les Époques littéraires sont datées pa
ançaise. À ce temps et à ce thème général appartient l’Histoire de la
littérature
française de Nisard. Nisard établit sinon une déf
, se réalise, se trompe ; s’égare, se repent, se connaît à travers la
littérature
. Cette suite a trouvé son institution dans le xvi
ur le précepteur d’un dauphin à cent têtes, responsable du bien de la
littérature
comme l’éducateur du prince l’était du bien de l’
dans la doctrine de la race, du milieu et du moment, charpente de la
Littérature
anglaise de Taine, avec cette différence, fondame
plus naturellement et le plus ordinairement aujourd’hui l’ordre de la
littérature
française, nous emprunterions le titre de la dern
es divisions du Discours sur l’histoire universelle : les Empires. La
littérature
française apparaît comme une succession d’empires
sprit et des lettres, rivales et complémentaires. Les histoires de la
littérature
depuis trente ans, individuelles comme celle de L
faites par les comparatistes. Les histoires collectives ont placé la
littérature
française sous l’influence, ou, comme on dit, sou
omposés, dit Leibniza, symbolisent avec les simples. L’histoire d’une
littérature
symbolise avec le fait élémentaire de l’histoire
ttres. La République des Lettres, cet état séculaire qui donnait à la
littérature
son atmosphère, ses habitudes, ses problèmes, ses
s d’Académies, plus de Salons, plus de « Société ». Au principe de la
Littérature
d’une époque, d’une génération, il y a ordinairem
eunes gens l’idée de se créer une vie intéressante en « faisant de la
littérature
» et chez cent mille personnes l’idée qu’il est i
dée qu’il est intéressant, agréable, ou important qu’on « fasse de la
littérature
». Cette idée s’oublie alors ou s’obscurcit, pend
l’ancien régime. Ils ne pouvaient la démentir. La Révolution a eu une
littérature
révolutionnaire ; elle n’a pas eu de révolution l
incorporera, au théâtre et dans le roman, les genres populaires à la
littérature
, ce ne sera pas la génération qui aura avalé, de
honnêtes gens n’est plus à Paris, il peut se reformer ailleurs, et la
littérature
l’y accompagner. L’événement littéraire essentiel
ionnée par un destin artiste, comme la crue du Nil, aux besoins de la
littérature
. Elle dure environ dix ans. Rentrée plus tôt, com
stante du xviie siècle, elle s’y fût absorbée, elle eût enrichi leur
littérature
et non la française. La Révolution et l’émigratio
Lamartine et de Victor Hugo. Tel est le second public possible d’une
littérature
entre 1792 et 1802, et, d’un autre point de vue,
opéen qu’a pris, à la fin du xviie et à la fin du xviiie siècle, la
littérature
française, est dans la dépendance de deux courant
amilles. Or l’émigration protestante avait produit, depuis Bayle, une
littérature
française à l’étranger, et même ce style qu’on a
emportèrent avec elles, mais les dépaysèrent et se dépaysèrent. La
Littérature
émigrée. Un seul grand écrivain, mais ignoré a
s, ne vivaient plus guère que pour l’histoire littéraire. III. La
Littérature
révolutionnaire La Révolution a écrasé, renver
igence des formes, la stérilité du théâtre et du livre. Débauche de
littérature
populaire. Le xviiie siècle, tout en maintena
le, tout en maintenant, et en perfectionnant sur bien des points, une
littérature
pour les gens de goût, pour les citoyens et les h
et les hôtes de la République des Lettres, avait créé ou suggéré une
littérature
populaire, même populiste, avec les romans de Res
s Lettres, la République française ouvrit un cours plus large à cette
littérature
populaire. La République des Lettres devient une
donner des résultats. Malheureusement les habitudes séculaires de la
littérature
française étaient prises, la transition manqua, e
ournaux. Les journaux sont assurément la partie la plus vivante de la
littérature
révolutionnaire. Ils le sont dès les États généra
ts généraux de 1789, qui se réunissaient déjà portés par une curieuse
littérature
spontanée, celle des Cahiers, rédigés, dans les p
’adresse surtout à la bonne compagnie, ou à ce qui en reste, d’où une
littérature
plus fine. La lecture en est cependant devenue as
ses pages dont nous conservons le fil conducteur. Il voisine dans la
littérature
populaire avec le Père Duchêne d’Hébert. Hébert a
teurs populaires de 1900. Éloquence. Enfin le peuple entend. La
littérature
auriculaire reste en somme la meilleure de la Rév
urs discours que les personnages révolutionnaires sont retenus par la
littérature
. Le meilleur de Mirabeau est dans d’autres écrits
ordre ancien. Comme les écrits de Napoléon, ces notes entrent dans la
littérature
, parce qu’il y a là, non seulement des raisons et
ue révolutionnaire qui commencèrent à paraître après 1815 forment une
littérature
toute spéciale, dont nous parlerons à sa place. I
r, par la tempête contemporaine, suffiraient à sauver l’honneur de la
littérature
révolutionnaire. Théâtre. Le dédoublement q
ionnaire. Théâtre. Le dédoublement que nous avons signalé de la
littérature
révolutionnaire en une littérature selon la tradi
ement que nous avons signalé de la littérature révolutionnaire en une
littérature
selon la tradition, qui se porte mal, et une litt
naire en une littérature selon la tradition, qui se porte mal, et une
littérature
populaire qui ne porte pas loin, nous le retrouvo
n : le genre de l’avenir a passé la frontière, avec le meilleur de la
littérature
. IV. Napoléon Thiers a dit — et Sainte-Beu
ment, et des points de vue les plus divers, sa personnalité domine la
littérature
de son temps. L’image de Victor Hugo, dans les Or
un climat, avec plus de volonté et moins de bonheur, le climat d’une
littérature
surveillée et contrôlée. Mais il ne faut pas rend
vingt formes une Imitation de Napoléon. Son œuvre personnelle, comme
littérature
de souverain, est unique. Très supérieure à celle
action, on distinguera des zones. On notera d’abord pour mémoire une
littérature
personnelle de jeunesse, plus ou moins inspirée d
Ils franchissent les lieux communs comme des ponts. La force de cette
littérature
dynamique n’est pas encore épuisée. « La victoire
ur. Elles appartiennent plus à l’ordre des propos enregistrés qu’à la
littérature
écrite. En campagne, Napoléon continue à gouverne
fils de marin, même de corsaire, et la mer va entrer par lui dans la
littérature
. Il imaginera d’aller en Amérique, d’y découvrir
nde, a rejailli en écume littéraire. Ne croyons pas d’ailleurs que la
littérature
ait jamais été absente de ce dessein : « Tu devra
sion religieuse, comme son voyage d’Amérique, tourne immédiatement en
littérature
. Il avait été chercher en Amérique, rapporté d’Am
a carrière littéraire, cette philosophie restait la maison mère de la
littérature
. Pour Chateaubriand elle avait signifié l’émancip
entilhomme breton. Certainement la noblesse a contribué beaucoup à la
littérature
française, mais principalement par ses mémoires,
ançaise, mais principalement par ses mémoires, c’est-à-dire par de la
littérature
de famille, floraison, parfois miraculeuse comme
vant une date, s’il n’y avait pas la troisième partie : Beaux-Arts et
Littérature
, où Chateaubriand a fondé une part de la critique
pensait féconder également le roman et l’épopée. Ce livre type de la
littérature
retour d’émigration est gros à la fois d’un Werth
idélité au xviie siècle, c’est une fidélité à la branche aînée de la
littérature
. Des Martyrs cependant, quand ils ont subi une op
ai sur les Révolutions, les essais sur l’Histoire de France ou sur la
Littérature
anglaise. Ils valent souvent ce que valent les ou
’il applique à un autre, il faisait au Saint-Sépulcre ses remontes de
littérature
et ses provisions d’amour. C’était bien, mais il
le vrai René. Car par les Mémoires, Chateaubriand a introduit dans la
littérature
une réalité nouvelle, et qui a eu des suites : l’
Ferney jusqu’aux funérailles de Victor Hugo, sont posés au cœur de la
littérature
française un problème, un décor, une destinée de
e de Staël. Les Genevois disent que le livre le plus genevois de leur
littérature
est l’Éducation progressive de sa cousine et biog
une manière de continuation de l’expérience Necker. L’histoire de la
littérature
ne consiste pas seulement dans l’histoire des for
é par le génie, elle a pu écrire deux manifestes de grande portée, la
Littérature
et l’Allemagne. Le titre complet du premier, De l
ée, la Littérature et l’Allemagne. Le titre complet du premier, De la
littérature
considérée dans ses rapports avec les institution
l’idée et la méthode de Montesquieu, prépare un Esprit des Lois de la
littérature
. Bien que le style en soit appuyé, engorgé et lou
te génération de 1789, dans les problèmes qui se posent pour elle. La
littérature
selon ce livre est fonction de la société : d’où
re selon ce livre est fonction de la société : d’où la différence des
littératures
selon les climats — littératures du nord et du mi
la société : d’où la différence des littératures selon les climats —
littératures
du nord et du midi — et selon les régimes, — litt
s climats — littératures du nord et du midi — et selon les régimes, —
littératures
des régimes d’autorité et des régimes de liberté.
ès, — la supériorité des modernes — la venue et l’avenir d’une grande
littérature
nouvelle. Il n’est pas difficile de reconnaître d
minatrice. La Politique. Le grand intérêt, encore actuel, de la
Littérature
consiste moins dans l’abondance des vues, ancienn
, dus à la personnalité de Bonaparte, qui ont si fortement agi sur la
littérature
, et qui ont amorcé le romantisme. Une société par
s 1794, avait commencé sa liaison avec Benjamin Constant. Dès 1796 sa
littérature
de manifeste politique, avec le livre De l’Influe
Institut qui remplaçait les Académies. Quand paraît, en l’an VIII, la
Littérature
, cette espérance d’une évolution régulière de la
rable pour cette ardente et puissante poitrine. Déjà une partie de la
Littérature
avait été écrite à Coppet. À partir de 1803, il e
eux communs qu’elle a engendrés. Mais les trois autres parties, De la
littérature
et des arts, la Philosophie et la Morale, la Reli
est pas français. » C’est d’ailleurs pourquoi l’Empire n’avait pas de
littérature
, et pourquoi Napoléon ne voulait pas que la litté
’avait pas de littérature, et pourquoi Napoléon ne voulait pas que la
littérature
eût un empire. La Romancière. Son empire, t
ntérêts de sexe. À ce titre Delphine inaugure toute une branche de la
littérature
féminine. L’origine de l’opinion c’est la société
sont peints dans une assez belle manière. Du caractère italien, de la
littérature
italienne, personne encore n’avait parlé en Franc
prénom. C’est Benjamin. S’il ne fallait pas garder tout de même à une
littérature
le caractère d’un ordre, respecter des situations
une manière distincte. Adolphe se présente aujourd’hui étayé par une
littérature
posthume, mémoires et correspondance, qui fait Be
de bibliothèque historique probe et terne, mais surtout l’importante
Littérature
du Midi de l’Europe dont nous parlons ailleurs. C
aëliennes, et son voyage archéologique du Latium a inauguré toute une
littérature
, d’Ampère à Boissier et à Bérard. Mais ayant comm
téressant surtout en ce qu’il se compare et s’oppose au Tableau de la
littérature
française, pour la même époque, de Marie-Joseph C
nfortable fortune. IX. La Romantique La carrière ouverte aux
littératures
. Le livre de Mme de Staël de la Littérature n’
ue et du mouvement des idées ; il pourrait mieux encore s’appeler Des
Littératures
, car il inaugure en France un problème du plurali
augure en France un problème du pluralisme littéraire. De même que la
littérature
française comporte des familles d’esprits, que se
oltaire et Rousseau), ainsi il y a des familles et des oppositions de
littératures
, entre lesquelles s’institue une comparaison, un
, entre lesquelles s’institue une comparaison, un dialogue critique :
littératures
ancienne et moderne, littératures du Nord et du M
comparaison, un dialogue critique : littératures ancienne et moderne,
littératures
du Nord et du Midi, littératures classique et rom
: littératures ancienne et moderne, littératures du Nord et du Midi,
littératures
classique et romantique. Dès le Consulat, des dis
rd et les périodiques de l’émigration. Ainsi paraissent le Journal de
littérature
étrangère, la Bibliothèque germanique, les Archiv
’il est donné de les consacrer, c’est par la comparaison des diverses
littératures
qu’on peut arriver à les reconnaître. Il y a auss
ue, épithète vague qui flottait depuis Rousseau entre la nature et la
littérature
, se précise alors en un système littéraire qui es
s, poésie longtemps informe, qui eût à la longue tourné en une grande
littérature
romantique, qui y tourna réellement avec Dante, m
x temps actuels de continuer cet effort. Aux Germains de se créer une
littérature
conforme à leur propre antiquité ! Aux peuples ro
magne, de l’Angleterre et de l’Espagne, les trois massifs de la vraie
littérature
moderne, et qui paraissait encercler agressivemen
ment aux Français dans sa préface à la traduction de l’Histoire de la
littérature
espagnole de Bouterwek. Ce Bernois y définit la r
ties de ce Génie, encadrent celui du Christianisme : c’est en 1800 la
Littérature
, et en 1810 l’Allemagne. Surtout, autour de Mme d
adaptation. La même année, le jeune Barante publie son Tableau de la
littérature
française au xviiie siècle, qui est une œuvre de
trois livres de 1813. D’abord, en mai et juin, les quatre volumes (
littératures
provençale, italienne, espagnole, portugaise) de
ures provençale, italienne, espagnole, portugaise) de Sismondi, De la
littérature
du Midi de l’Europe que l’auteur pensait compléte
littérature du Midi de l’Europe que l’auteur pensait compléter par la
Littérature
du Nord : livre très genevois par son information
ouci moral, son cosmopolitisme, sa lourdeur de style, et ce thème des
littératures
du Nord et du Midi, lieu commun de Coppet. Le poi
urs professé d’abord à l’Académie de Genève. Pareillement le Cours de
littérature
dramatique, dont la traduction par Mme Necker de
sur trente-neuf chapitres, n’en comporte que quatre qui concernent la
littérature
provençale. Il va de soi qu’ils sont superficiels
Les temps nouveaux commencent avec les Vingt ans en 1789, mais non a
littérature
de 1789, et du xixe siècle. Il faut en effet inc
ture de 1789, et du xixe siècle. Il faut en effet incorporer à cette
littérature
la plupart des représentants de la dernière génér
ion suivante, et plus tard encore. L’interrègne révolutionnaire de la
littérature
est ici patent, saisissant, comme un décrochement
grande influence sur la jeunesse française est entrée dans la grande
littérature
française, a pris une expression littéraire origi
-Royal. Les laïques sans mandat, intermédiaires libres, délégués à la
littérature
, dans les rapports entre l’Église et le grand pub
i les valeurs de la vie. Sans cette Correspondance manquerait dans la
littérature
française le témoin d’un genre de vie qui eût mér
e moitié du xixe siècle un précieux coin autonome et antiparisien de
littérature
française. XI. Naissance de la Critique litt
les qu’il y écrivit pendant quatorze ans sont réunis dans le Cours de
littérature
dramatique. La Harpe, alors, bien que converti et
qui voulait cela. Mais il avait le sens du xviie siècle, celui de la
littérature
classique, celui du théâtre, celui de la franchis
t eu chez leurs grands-mères. La Harpe y commença un cours général de
littérature
grecque, latine et surtout française qui dura, (a
n) de 1786 à 1798. En ces neuf ans, La Harpe a fondé l’histoire de la
littérature
française, telle qu’elle allait être pratiquée pe
cée qui, pendant un demi-siècle et plus, a fait figure de Somme de la
littérature
française. Somme à laquelle on ne ménagera pas le
un avant-goût de ce que seront pour la postérité nos histoires de la
littérature
française sous la Troisième République. Mais dans
position, sera du xviie contre le xviiie , leur opposition jouant en
littérature
aussi profondément que l’opposition droite et gau
ons en acteur, évoquait le débit de Lekain et de Clairon, imposait la
littérature
à ses auditeurs, comme une puissance physique. Le
ler que les deux livres capitaux qui inaugurent le siècle, en 1800 la
Littérature
de Mme de Staël, en 1802, le Génie du christianis
i arrivera au pouvoir avec la Troisième République. Il y a une grande
littérature
de la contre-Révolution. Il y a une misérable lit
une grande littérature de la contre-Révolution. Il y a une misérable
littérature
de la Révolution officielle et déclamatoire. Mais
lle et déclamatoire. Mais il y a par Courier, Béranger, Stendhal, une
littérature
vraie de la Révolution réelle. Entendons le mot a
s d’expression écrite, et se dissipait avec la fumée des bivouacs. La
littérature
vivait sons le régime du dessus de pendule. L’Emp
os » (et cela c’est sa vie privée, qui ne laisse pas de trace dans sa
littérature
). Mais vis-à-vis des « gros » officiels, cet élec
re d’un faux « petit », et même du vigneron de la vigne de Naboth. Sa
littérature
politique, bien plus que celle de Chateaubriand,
comme poésie, peut passer pour le premier primaire officiel de notre
littérature
, en employant ce mot sans le moindre sens malveil
de rationalisme court, de politique simple, de bon sens vulgaire, de
littérature
prédicatrice et prosaïque, Béranger donna exactem
nt de Victor Hugo dans ceux du régime qui suivit. Il a disparu de la
littérature
vivante autant que Jean-Baptiste Rousseau. L’arti
i-littérature. La vraie génération de 1789 se tient en marge de la
littérature
. Elle semble déléguée à la plus puissante explosi
Chateaubriand, et une Genevoise sans style peut prendre la tête de la
littérature
de son temps. Le génie habite alors un monde de q
s légistes. Les autres générations françaises sont des générations de
littérature
au comptant. Celle-ci est une génération de litté
énérations de littérature au comptant. Celle-ci est une génération de
littérature
à terme. Le terme vient à la génération suivante,
abondance pleine, puissante et régulière d’œuvres qui caractérise la
littérature
, cette facilité dans la production, cet appel d’a
u public, ce dynamisme général d’une société qui se refait : toute la
littérature
est prise dans l’entrain de rythmes constructifs.
res reste dans l’émigration ou dans l’opposition muette, ce qui était
littérature
officielle et approuvée ne décollant pas des bas-
lesse à en tourner les obstacles. C’est d’ailleurs presque une loi en
littérature
que la première génération qui jouit d’un bienfai
on au regard des techniques. Deux sortes de techniques importent à la
littérature
: les techniques proprement littéraires, et les t
niques matérielles qui servent à la propulsion et à l’expansion de la
littérature
. La révolution des techniques littéraires entre 1
uelles dates capitales ont été pour elles 1815, 1830-1834, comment la
littérature
a été orientée et modifiée par l’ampleur brusque
marquée par le cinéma. Évidemment tout n’est pas produit net pour la
littérature
dans cette révolution technique, et Balzac a fait
lution. Le mot qui est le plus souvent y prononce et écrit dans la
littérature
de cette époque, c’est le mot de Révolution. Non
-révolutionnaire que révolutionnaire. On peut être révolutionnaire en
littérature
, conservateur en politique, ou réciproquement. Ma
en rupture avec quelque tradition. L’analogie entre le romantisme en
littérature
et la Révolution en politique est un lieu commun
nçaise. La trouée au centre. L’appel d’air de la politique à la
littérature
est en effet, de toute cette génération, un carac
1840, il se fait sentir au point de compromettre et de découronner la
littérature
. La monarchie de 1830 fut d’un certain point de v
ations déjà mûries, des chefs de l’école critique, qui ont déserté la
littérature
pour la politique et les affaires. Les services q
par la qualité et l’importance, en ces dix seules années, celle de la
littérature
française dans les deux siècles et demi qui les o
gny cesse de publier, Musset bientôt n’écrit presque plus de vers. La
littérature
d’idées en 1830, la poésie après 1840 perdent don
ie d’idées légères, qui ne laisse pas de produire de 1840 à. 1848 une
littérature
intéressante, mais qui, comparée à celle de la dé
ns cesse là-dessus. C’est l’époque où Nisard écrit son Histoire de la
littérature
française. En poésie, le frêle renouveau classiqu
ique et de l’intelligence nanties, a signalé dès 1838 le danger de la
littérature
industrielle, à la fois triomphe et perte de l’éc
ndustrielle, à la fois triomphe et perte de l’écrivain. Non seulement
littérature
industrielle, mais littérature politique, et poli
et perte de l’écrivain. Non seulement littérature industrielle, mais
littérature
politique, et politique de littérateurs, et voilà
les clefs des écluses, Chateaubriand. Il y personnifiait, et seul, la
littérature
, la grande nature littéraire. Avec lui c’était la
eul, la littérature, la grande nature littéraire. Avec lui c’était la
littérature
qui était partie pour l’Amérique en 1791, sur le
l’idée de ce parallélisme était ancienne. Elle remplissait en 1800 la
Littérature
de Mme de Staël, qui se trouvait d’accord avec Bo
Mme de Staël, qui se trouvait d’accord avec Bonald pour voir dans la
littérature
« l’expression de la société ». Mais sous la Rest
ce révolutionnaire, qui correspond à un mode de penser et de vivre la
littérature
, se terminera à peu près avec la vie de Chateaubr
classe, ou, comme nous dirions, « de classe », grand cru classé de la
littérature
, — un autre plutôt péjoratif, auteur bon pour les
ommuns », du classique de la bonne compagnie, soit 1º l’étranger (les
littératures
du Nord et du Midi encadrent et aident le romanti
atures du Nord et du Midi encadrent et aident le romantisme comme les
littératures
de Rome et du xviie siècle encadraient les class
nt romantique, le romantisme du mouvement, couplé d’ailleurs avec une
littérature
de la résistance, laisse, comme Custine le prévoy
Dans l’espace, on ne saurait dire qu’il nous a fait connaître les
littératures
étrangères, étant donné que d’abord nous ne les c
ent, et qu’ensuite, au xviie et au xviiie siècle, l’influence de la
littérature
italienne, espagnole, anglaise, avait été au moin
qu’a pu l’être, au temps du romantisme, et après lui, l’influence des
littératures
allemande ou russe. Mais ces littératures étrangè
après lui, l’influence des littératures allemande ou russe. Mais ces
littératures
étrangères, il nous a habitués, à tort ou à raiso
ttre sur un pied d’égalité non seulement avec la nôtre, mais avec les
littératures
anciennes, dont le classicisme faisait des modèle
et donc qu’on a admis, depuis les réformes scolaires de 1902, que les
littératures
étrangères de l’Europe moderne avaient, pour la f
our la formation de l’esprit et du goût, une valeur égale à celle des
littératures
anciennes. Or c’est là un héritage du romantisme,
certaine habitude de penser historiquement, de voir les choses de la
littérature
, de l’art, de la politique, de la science, de la
contacts entre deux sensibilités. On ne trouvait rien de tel dans la
littérature
classique, avant Rousseau. C’est la Nouvelle Hélo
rtenir plutôt au domaine des relations passionnelles qu’à celui de la
littérature
. 4º Générations. Cela tient en partie à ce
e le goût d’hier et le goût de demain, n’existait presque pas dans la
littérature
classique. On ne la voit paraître qu’exceptionnel
t l’on sait quelle nombreuse postérité il conserve aujourd’hui. 6º
Littérature
personnelle. Enfin, c’est un lieu commun que d
e de reconnaître dans le romantisme, issu de Rousseau, le règne de la
littérature
personnelle. On pourrait en signaler les inconvén
nnalité sincère, sont même reconnus comme la valeur essentielle de la
littérature
. Au contraire, lorsqu’il s’agissait surtout pour
alors qu’en détruisant le romantisme elle ne détruisît simplement la
littérature
, qu’en emportant le mal, elle emportât le malade.
lleurs d’ouvrir au hasard les vingt-huit volumes du Cours familier de
littérature
pour sentir que si la nappe poétique ne jaillit p
à 1818, les trois enfants firent de bonnes études, mais surtout de la
littérature
. À seize ans, Victor Hugo a écrit une tragédie, a
nible, donné le besoin et la volonté de se faire une situation par la
littérature
, seul métier dont il entend vivre (il le pratiqua
s des mêmes mesures, et qui s’arrange de lui comme il peut. Or aucune
littérature
n’est plus sociable, plus sociale, que la littéra
peut. Or aucune littérature n’est plus sociable, plus sociale, que la
littérature
française, n’a mieux qu’elle lié partie avec l’es
de cette sociabilité qui forme le secret séculaire et le liant de la
littérature
française, ont donc diminué de plus en plus la pr
oindres ? Pareillement le monologue hugolien eût aspiré et désaxé une
littérature
moins séculaire et moins vigoureuse, moins munie
lui par l’appel et l’exigence de la matière à ouvrer. En dehors de la
littérature
, Lamartine ne possédait qu’une technique, qu’il a
’appeler, dans tous les sens du mot, le plus grand phénomène de notre
littérature
. Sa situation présente reste probablement, avec c
ées de l’Arsenal devinrent pendant dix ans le rendez-vous de toute la
littérature
romantique, et surtout de la jeunesse. Poètes, pe
Victor Hugo, rue Notre-Dame-des-Champs. C’est de là qu’est sortie la
littérature
doctrinale du romantisme de 1827, tel qu’il s’exp
i sont sans commune mesure avec le reste de ses vers, et même avec sa
littérature
, et en qui se lève, à la main d’un initié antique
olution romantique n’est pas une révolution sans doctrines. Depuis la
Littérature
de Mme de Staël, et sans compter le préromantisme
e a été préparée par un quart de siècle de manifestes. Or manifestes,
littérature
dogmatique, critique, polémique, concernent pour
nt pour les trois quarts le théâtre. On sait l’importance du Cours de
littérature
dramatique de Schlegel, traduit par une cousine d
esse, le clairon d’une génération qui se lève, ont fait durer dans la
littérature
cette soirée d’Hernani comme une Marseillaise. C’
est » et de la passion, antithèse que le romantisme installe dans la
littérature
pour un quart du siècle, que liquidera Madame Bov
forme, dans l’armée romantique qu’éveille la diane. Mais l’élan de la
littérature
française procède par oppositions. Ce qui est aus
rose. Stendhal est peut-être le seul exemple qui existe dans notre
littérature
d’une disproportion aussi abrupte, aussi radicale
e, où ces termes, la société et le monde, ont un sens de salon, où la
littérature
est une catégorie de cette société. Il eût réussi
. Mais de 1809 à 1815 les Stendhals éventuels étaient aux armées : la
littérature
fut la chose de l’émigration, de l’arrière, de la
t même idéologue, qui excelle dans la curiosité et l’intelligence des
littératures
étrangères, qui mesure et acclimate Shakespeare,
Il revit ce mouvement dans les lettres et transporta ces vues sur la
littérature
parisienne. Le romanticisme lui parut le goût des
uillet, d’où Beyle ne put tirer qu’un exil à Civita-Vecchia, — et une
littérature
savante, solide, approuvée et recrutée par l’Inst
érature savante, solide, approuvée et recrutée par l’Institut, et une
littérature
tout court qui trouvait, sans pathos, avec un sty
été reporté, comme un classique, vers un centre-gauche éternel de la
littérature
française. Il a perdu, réellement, des lecteurs e
emarquable que, chez les deux grands fondateurs et instituteurs de la
littérature
française, celui du théâtre et celui du roman, Co
té que les gens de lettres sont conçus et groupés dans ce roman de la
littérature
que sont les Illusions perdues, entre d’Arthez, l
t opposée, comme un matérialiste, et une tête, la grosse tête de la «
littérature
brutale », que deux générations de critiques, Sai
iste » ; la génération de 1850 a fait de Balzac le chef de file de la
littérature
sensualiste et « brutale » avec réprobation chez
ec réprobation chez Weiss, avec admiration chez Taine. Les manuels de
littérature
ont gardé cette consigne. C’est un point de vue c
fille de Rousseau. Quand on lit Rousseau sur le grand chemin de la
littérature
française, et bien que l’auteur de la Nouvelle Hé
ses amours se, sont achevées par des romans, c’est-à-dire ont levé en
littérature
. Non une littérature factice. Lélia, Indiana, peu
chevées par des romans, c’est-à-dire ont levé en littérature. Non une
littérature
factice. Lélia, Indiana, peuvent à vrai dire pass
eur littéraire, d’un tempérament froid (fortune qui n’est pas rare en
littérature
). Mais, sous cette réserve, ou avec cet achèvemen
que Mme de Staël a employée aux idées. Comme initiatrice de la grande
littérature
féminine en Occident, elle va de pair avec la pro
Le roman-feuilleton. L’article de Sainte-Beuve, en 1838, sur la
Littérature
industrielle est demeuré célèbre. Il dénonçait l’
ré célèbre. Il dénonçait l’entrée des pratiques industrielles dans la
littérature
, et l’article lui-même d’ailleurs ne va pas sans
ustrie de la revue et une industrie du théâtre, et les intérêts de la
littérature
s’accommodent en somme des intérêts de ces indust
me République, où il occupe, toujours florissant, les bas-fonds de la
littérature
. Dumas et Sue ont marqué au moins dans la littéra
bas-fonds de la littérature. Dumas et Sue ont marqué au moins dans la
littérature
en créant des types comme d’Artagnan et Gorenflot
e, l’étonnant improvisateur marseillais Méry ? Il a introduit dans la
littérature
parisienne Marseille et son humour, et il devrait
tarin. Les « Physiologies ». On remarquera que de cette immense
littérature
à public populaire, le vrai peuple est à peu près
société française, sont eux-mêmes des recueils de Physiologies. La
littérature
enfantine. Cette génération de romanciers nés
umaine. Elle appelle même à l’être une nouvelle section du roman : la
littérature
enfantine, encouragée par le Journal des Enfants
settes. À partir de cette époque, chaque génération d’adultes aura sa
littérature
pour enfants et adolescents, qui marquera sur la
t autobiographie. Avec Rousseau, entre autres faits nouveaux de la
littérature
française, il y eut celui-ci que, jusqu’a la fin
composé en somme une destinée assez logique. XV. Lamennais et la
Littérature
religieuse Le problème de la Littérature rel
XV. Lamennais et la Littérature religieuse Le problème de la
Littérature
religieuse. L’échec religieux de la Révolution
christianisme, surtout, posaient au début du siècle le problème d’une
Littérature
catholique. La défense de la foi, la reconstituti
stions. On remarquera qu’il y a eu en France trois grandes époques de
littérature
catholique originale, la première qui remplit le
olumes sur l’éducation, qui tiennent une place éminente dans la riche
littérature
de la psychologie catholique, mais surtout pour l
omme d’action avec lui-même et avec Dieu, est un livre unique dans la
littérature
cléricale : une grande intelligence et une grande
donnera, dans les domaines de l’histoire, de la philosophie et de la
littérature
, leur marque commune à l’esprit et à l’influence
xixe siècle et l’Empire ont été une période d’inventaires. Toute une
littérature
descriptive, illustrée parfois avec opulence (il
t esprit et cette entreprise de l’inventaire français entrent dans la
littérature
. Avant de porter les œuvres célèbres de la généra
e 1914, la Révolution est suivie immédiatement, et dès son origine la
littérature
de l’émigration l’accompagnait déjà, d’une vue hi
écut dans sa famille la plume aux doigts) il portait dès 1808 dans la
littérature
le pur esprit de Mme de Staël, et il était parti
tyle, mais déclamatoire et démodé. De cette histoire, et de toute une
littérature
de gauche et d’extrême gauche, parmi laquelle il
s de Sainte-Beuve et d’Adèle Hugo l’ont marqué, et ont marqué dans la
littérature
, presque aussi fortement que les amours de Venise
Delorme jusqu’à celles des Cahiers. Autant et plus qu’une vue sur la
littérature
, qu’une enquête sur les auteurs, la critique de S
r ses contemporains, sur ses confrères de l’Académie surtout, dans sa
littérature
secrète, le contraire de ce qu’il écrivait dans s
ans sa littérature secrète, le contraire de ce qu’il écrivait dans sa
littérature
publique, demandons-nous d’abord si nous voudrion
térature publique, demandons-nous d’abord si nous voudrions que cette
littérature
secrète fût supprimée, et posons-nous ensuite le
sens de jeu. Comment a-t-il joué cette partie ? Laissons de côté la
littérature
dramatique, dont il ne s’est pas occupé, sinon po
que l’école est assimilée. Sainte-Beuve se tient obstinément dans la
littérature
classée, dans ce quartier des gens bien chez qui
ue les honnêtes femmes. Du côté du roman, ce suffrage universel de la
littérature
, Sainte-Beuve a trouvé ses limites comme Guizot d
i, un homme de lettres manqué, et les grandeurs, et les misères de la
littérature
, et la société générale des lettres, et leurs soc
amille littéraire. Un Sainte-Beuve ne peut naître que dans un pays de
littérature
sociale, où non seulement la littérature est l’ex
t naître que dans un pays de littérature sociale, où non seulement la
littérature
est l’expression de la société, mais où elle form
, et il fait de cette découverte un point de perspective sur toute la
littérature
, puisque le romantisme, selon lui, reprend leur t
gire au Léman, de 1837, marque le grand tournant. La géographie de la
littérature
française, Sainte-Beuve l’a vue comme Michelet, d
les de Patres autochtones, les Arnauld et les Pascal. À Port-Royal la
littérature
française contracte son poids de sérieux, elle co
la religion entre en liaison avec les intérêts de la langue et de la
littérature
. De Port-Royal, la littérature française apparaît
vec les intérêts de la langue et de la littérature. De Port-Royal, la
littérature
française apparaît comme un champ de bataille d’i
française circonscrite, finie, et, pour Sainte-Beuve, une manière de
littérature
faite, comme celle du xviie siècle, une littérat
, une manière de littérature faite, comme celle du xviie siècle, une
littérature
faite que Sainte-Beuve associa à toute l’autre li
iècle, une littérature faite que Sainte-Beuve associa à toute l’autre
littérature
faite depuis Malherbe. Ainsi, sur une suggestion
plume à la main, Sainte-Beuve est en effet le grand causeur de notre
littérature
, aussi agréable que Voltaire, aussi fort que Dide
e manquèrent pas ! On pourrait presque dire qu’une bonne partie de la
littérature
d’après-guerre est une littérature de consultatio
que dire qu’une bonne partie de la littérature d’après-guerre est une
littérature
de consultations. Flaubert lui-même, fils de méde
Et beaucoup d’autres. Plus que toute autre discipline et toute autre
littérature
, l’histoire est un atelier, une coopération, une
d’un successeur de Montesquieu, qui reste un des chefs-d’œuvre de la
littérature
historique française. De la littérature historiqu
te un des chefs-d’œuvre de la littérature historique française. De la
littérature
historique, car l’histoire tout court a pu lui ad
storique et qui lui mérite une place éminente dans une histoire de la
littérature
. Le sien a une netteté et une précision de médail
’où se détache et fuse plus haut le génie de Baudelaire. Contre la
Littérature
personnelle. Homogène par le même refus, le mê
e aimable, éclatant et heureux de Théodore de Banville. Certes, si la
littérature
de l’Empire montre d’un côté un visage pessimiste
nction que le génie des balancements et des contrastes inhérent à une
littérature
saine délègue en 1829 les Poésies de Joseph Delor
bibliothécaires et des érudits, des ingénieurs du Parnasse, avec une
littérature
du roman et de l’histoire plastiques et savants,
Essais. Et les Essais de la maison de Croisset ont institué, dans la
littérature
française, comme ceux de la tour périgourdine. Un
solide et la plus proche de Paris, ont permis à Flaubert d’épouser la
littérature
, de mener ses Essais en toute lenteur et patience
spondance. La première Tentation et le Voyage d’Orient séparent la
littérature
de Flaubert en deux parties contraires : d’un côt
la littérature de Flaubert en deux parties contraires : d’un côté une
littérature
de jeunesse et de confession personnelle, d’autob
reste dans les cartons de l’auteur. Et puis, au retour d’Orient, une
littérature
strictement impersonnelle, la rédaction de Madame
limites que notre talent littéraire ; elle est la théorie dont notre
littérature
fut la pratique. » Cette philosophie classique q
ue qui régit la critique de Taine. Mais dans la grande Histoire de la
littérature
anglaise, ce déterminisme et ce mécanisme tournen
vide ; le goût littéraire, difficile à acquérir quand il s’agit d’une
littérature
étrangère, manque, est remplacé trop souvent par
ici les habitudes et les limites de Taine critique et historien de la
littérature
. Son directeur d’École Normale, Vacherot, le juge
à la fois oratoire, évocatoire et dialectique, qu’il y ait dans notre
littérature
. Monument historique ? C’est une autre affaire. Q
ire de Taine, probablement l’œuvre historique la plus éloquente de la
littérature
française, plus généralement le plus grand monume
orien philosophe, le philosophe pur a cessé d’agir, l’historien de la
littérature
est dépassé, les théories du critique ont vieilli
qui sont concernés sont maintenus dans la température humaine par une
littérature
intime de correspondance, de mémoires, presque de
tard, en une œuvre littéraire admirable, chef-d’œuvre peut-être de la
littérature
de mémoires en France, l’image de cette vie dans
e suite politique de l’Odyssée, reste peut-être le chef-d’œuvre de la
littérature
« en marge » et le symbole tiré par Renan de la T
ignorée. Mais il ne faut pas tenir cette chance pour inexplicable. En
littérature
il n’y a pas seulement des livres, il y a des ens
res de défense. Rien n’y fit. Avec le roman réaliste il y eut dans la
littérature
certains traits permanents de plus. Toutes les ci
ur Champfleury le livre qui vient du peuple va au peuple, et voilà la
littérature
. « Le public du livre à vingt sous, c’est le vrai
sa vie et dans celle de sa famille, extraordinairement habitée par la
littérature
, — de l’importance que prend aussi dans cette fam
n comique) et semblent appartenir déjà à ce qu’on appellera plus tard
littérature
antipatriotique, puis antimilitariste. Cela fit s
: Van Dyck et Rubens, Véronèse et Titien. Tout d’abord il est dans la
littérature
le maître certain du conte, le classique du conte
eur. Il n’est sorti un jour de lui-même que pour créer un robot de la
littérature
, le des Esseintes d’À rebours, contemporain de ce
z Huysmans plus longtemps qu’on ne le pense. Remplacez l’amour par la
littérature
, et reprenez pour Huysmans la métaphore stendhali
alisme, celle du Manifeste des Cinq. XI. Les Réactionnaires La
littérature
de l’émigration réagissait contre la Révolution.
ittéraire, qui seule cependant nous concerne ici. Laissons de côté la
littérature
réactionnaire d’opinion, celle qui a donné de gra
la vision la plus vraie de l’Orient qu’il y ait peut-être dans notre
littérature
romanesque. Villiers de l’Isle-Adam. À ce c
connétable Barbey. C’est un des plus grands poètes en prose de notre
littérature
. Il a créé un type, ce Homais agrandi au clair de
dans le monde des écrivains de véritables convertis de Léon Bloy. La
littérature
de réaction est surtout une réaction de la littér
Léon Bloy. La littérature de réaction est surtout une réaction de la
littérature
: soit d’une personnalité véhémente contre le con
xquelles elle est liée. L’Âge technique. Une révolution dans la
littérature
. Avec le déclin du romantisme les genres poétique
ment à son objet, soit ses personnages, ses acteurs et son public. La
littérature
du Second Empire produit du bon théâtre, du même
angers, celui des provinciaux, celui des nouveaux riches, pour qui la
littérature
française c’est moins ce qu’on lit que ce qu’on v
s lois et ses habitudes qu’il ne faut pas confondre avec celles de la
littérature
écrite. Dumas l’avait écrite, en huit jours préte
iou de Balzac, il est resté le seul type de journaliste fourni par la
littérature
. Les deux pièces, comme beaucoup de pièces d’Augi
s succès dus aux mêmes causes, dans un pays, le seul peut-être, où la
littérature
existe comme genre de vie, dans une littérature o
seul peut-être, où la littérature existe comme genre de vie, dans une
littérature
où la comédie a été fondée par les Précieuses rid
et à la synthèse idéologique ; ce qui n’aurait pour l’historien de la
littérature
que peu d’importance, si cette réaction de philos
1850 avaient porté, à la perfection, en poésie et dans le roman, une
littérature
d’inventaires. Le Parnasse tournait à un inventai
u Figaro étaient pris au comique par les échotiers, et toute la jeune
littérature
le criblait de sarcasmes. Ce combattant attirait
irigé par des israélites éminents et pondérés. Les promesses de cette
littérature
furent tenues. Après Gabriel Monod, le directeur
phie transposée, est, depuis Rousseau, une vieille tradition de notre
littérature
. Le réalisme de Champfleury et des Goncourt y ava
efs-d’œuvre à des forces élémentaires, constantes et classiques de la
littérature
française. Il ne touche pas à son temps si ce n’e
guère de lecteurs après un demi-siècle, mais jamais l’historien de la
littérature
ne pourra leur reprocher de n’avoir pas apporté q
e que par les salons juifs et cosmopolites de 1888, très ouverts à la
littérature
. L’adultère n’est plus chez lui exception scandal
rticulièrement le délégué spirituel de l’école à cette profession. La
littérature
française est d’ailleurs remplie de ces hommes de
arodies, il a posé un curieux point final, provisoirement final, à la
littérature
classique. Il a su faire de son Paris natal une s
quart du xxe siècle, non seulement comme chef de file reconnu de la
littérature
française, mais comme la plus rayonnante des pers
inévitablement à condition que l’avenir laisse subsister le phénomène
littérature
, ce que ne prévoyait d’ailleurs pas Anatole Franc
te, dans un « Crève donc, société » où était compris un « Crève donc,
littérature
». C’est le côté où l’on ne veut pas mourir seul.
nan a ses épigones en France ou Lemaître, Taine en Bourget ou Rod. La
littérature
va au roman, en entraînant ses produits de démoli
nument original. Et surtout Adam a influencé une partie notable de la
littérature
d’après-guerre, par son style dynamique, son mode
ns sentimentales et intellectuelles conformes à la tradition de notre
littérature
d’analyse morale et contribuent à créer pour leur
éjà ceux de l’Enfant. Enfants de gauche, comme Henri Brulard, et même
littérature
antisociale, explosif dans les bases, comme dit F
us respirons. Et la critique, le service des ponts et chaussées de la
littérature
, admire qu’ils soient trois, entre lesquels une r
plus malins dans tous les sens du mot, y compris le Malin, que notre
littérature
d’analyse ait déchaînés sur les hommes. Ce cas d’
otre littérature d’analyse ait déchaînés sur les hommes. Ce cas d’une
littérature
romanesque qui bourgeonne sur un journal intime,
as de Barrès se rattache en somme à la même famille monumentale de la
littérature
. Et à plus forte raison le cas d’André Gide. A
et qui est devenu un des plus fréquentés, des plus « publics » de la
littérature
. Mais cette publicité a été tardive. L’œuvre de G
emier de la classe. Aphrodite en fournirait presque le type. Dans une
littérature
où il y a Salammbô et Thaïs, soit Corneille et Ra
ôt de dépasser, d’abord par un « Port-Royal » hâtif, l’Histoire de la
littérature
anglaise, ensuite par sa grande œuvre philosophiq
gut, le critique de la Revue des deux mondes, qui connaissait bien la
littérature
anglaise, et était aussi, en matière de littératu
nnaissait bien la littérature anglaise, et était aussi, en matière de
littérature
contemporaine, judicieux, même brillant, et ne ma
des idées est pleine d’intérêt, les huit volumes de ses Études sur la
littérature
contemporaine prennent place à la suite de Vinet
ique, après Sainte-Beuve, dont on ait l’impression qu’il connaisse la
littérature
française par le dedans, ainsi qu’un pays, et com
apport à ces normes sont diagnostiquées les maladies éternelles de la
littérature
française, le burlesque, le précieux, le romanesq
iginale des genres, il y a cru comme à des idées platoniciennes de la
littérature
, mais en critique, c’est-à-dire qu’il ne pensait
en critique, c’est-à-dire qu’il ne pensait pas que les intérêts de la
littérature
fussent liés à leur fixité, il croyait au contrai
te une hypothèse d’usage et de travail. Le xviie siècle chrétien, la
littérature
classique établie sur des valeurs catholiques, ce
, et muni d’un aiguillon militant. Le xviie siècle français c’est la
littérature
française d’avant les grandes influences étrangèr
grandes influences étrangères, celles du Nord. Et dans celles que la
littérature
subit alors, l’italienne et l’espagnole, Brunetiè
iquité. Au contraire de Taine, il n’avait que peu de contact avec les
littératures
étrangères. Il a donné à la critique un caractère
dû par conséquent faire œuvre de critique actuel, dire son mot sur la
littérature
de son temps. Et la critique contemporaine forme
excellent directeur de revue, il semble avoir été fort dépaysé par la
littérature
qui n’est pas faite, mais se fait. Son Roman natu
héâtre est le théâtre, que par conséquent ce n’est ni le livre, ni la
littérature
, ni la poésie, — que quinze cents personnes dans
maître est un de ces normaliens émancipés, promis de bonne heure à la
littérature
, dont la solide culture forme un acquis, un passé
sont impatients de sauter pour entrer dans le contemporain. De cette
littérature
contemporaine, Lemaître sait comprendre, sentir,
it à Sainte-Beuve. Faguet. Faguet a connu, comme Brunetière, la
littérature
française par le dedans. Il y a percé moins de gr
le meilleur élève de Brunetière, Lanson, auteur d’une Histoire de la
littérature
française qui était un répertoire de jugements vi
ur diriger, occupant dans cette « direction » de l’enseignement de la
littérature
française, une place à la Cousin, il institua un
d’après les textes, sur d’innombrables points, la connaissance de la
littérature
française. En faveur à l’École Normale et à la So
e clan. Dans le passé non plus il n’a classé ni déclassé personne. Sa
littérature
de roman et de théâtre ne compte pas, et de Sixti
un sens subtil des dessous, dessous de la langue, de la pensée, de la
littérature
, des sentiments et des mœurs. Anatole France et l
es mœurs. Anatole France et lui avaient fini par sympathiser, et leur
littérature
à tous deux est en effet une littérature de point
ini par sympathiser, et leur littérature à tous deux est en effet une
littérature
de point final, une nourriture d’extraits, une ex
action, soit quelque chose dans l’homme, et non pas l’évolution d’une
littérature
, soit quelque chose dans l’abstrait. On verra en
i finit par faire perdre le sens de l’objectif, de l’universel, de la
littérature
désintéressée. Critique pragmatiste. Comme
ps, il est commandé (et recommandé à l’attention des lettres) par une
Littérature
d’abord ! Maurras a même été, en matière de criti
la volonté d’une foi, un « quelque chose » d’abord, qui n’est pas la
littérature
. Elle a pris vers 1910 avec l’école d’Action Fran
uivie d’une renaissance religieuse qui se répandit sur le front de la
littérature
, et dans laquelle furent prises des valeurs et de
ataille, son retentissement à l’opposition entre droite et gauche, en
littérature
et particulièrement en critique. Il a eu la chanc
tes proprement littéraires, les disputes où l’accent était mis sur la
littérature
sont de plus en plus absorbées par les disputes p
e. Il y a eu après la guerre ce qu’on a appelé la crise du concept de
littérature
. Mais cette crise était encore une crise littérai
cun solde substantiel : travail pour la victoire, qui arriva, mais la
littérature
vaincue d’avance. Il aimait d’ailleurs jouer les
de nature, dans la lumière brute. Un pareil testament interdit toute
littérature
. Rimbaud allait passer plus tard pour avoir posé
nt. Bien qu’il n’ait jamais écrit un vers, Lautréamont a apporté à la
littérature
, avec les Chants de Maldoror, un insolite paquet
France. Idole précolombienne et serpent de mer, Maldoror a donné à la
littérature
française ce que l’Angleterre a vainement demandé
de la création littéraire est touchée, — hyperbole ! Hyperbole.
Littérature
hyperbolique, de ce nom nous aurions pu, aussi bi
hyperbolique, de ce nom nous aurions pu, aussi bien que par celui de
littérature
dissidente, désigner ces tentatives de 1870. Exac
du Parnasse, qui restait dans une position technique, voyait dans la
littérature
un siège pour son séant, non un marchepied pour s
, et le Parnasse a toujours été sage. Mais le symbolisme a habitué la
littérature
à l’idée de révolution indéfinie, à un blanquisme
. Si les poètes se sont divisés en réguliers et en vers-libristes, la
littérature
s’est divisée en littérature normale et littératu
és en réguliers et en vers-libristes, la littérature s’est divisée en
littérature
normale et littérature « d’avant-garde ». L’avant
ers-libristes, la littérature s’est divisée en littérature normale et
littérature
« d’avant-garde ». L’avant-gardisme chronique de
a incorporé le motif de la révolution chronique à l’état normal de la
littérature
. Décadence et Symbolistes. Il est possible
Décadence et Symbolistes. Il est possible que dans une vieille
littérature
ce soit là un signe de décadence. Mais on notera
ment depuis le symbolisme, reste de moins en moins le principal de la
littérature
. Et l’on remarquera aussi que le terme et la chos
s elle arrive à faire entrer sa couleur dans la teinte générale d’une
littérature
. Des demi-symbolistes ont flotté entre le symboli
alors qu’entrent dans le langage comme dans la réalité les termes de
littérature
et de théâtre « d’avant-garde ». L’avant-garde qu
é plus ou moins l’élan et le dynamisme du théâtre, à une époque où la
littérature
se renouvelait et où une génération descendante t
e Bourgmestre de Stilmonde. Mais au théâtre comme dans le reste de sa
littérature
, le Maeterlinck qui importe demeure celui de sa j
é en France depuis Victor Hugo. Celui de ce qu’on pourrait appeler la
littérature
en marche, qui l’a déclassé violemment, en même t
nfants gardaient les goûts de leurs grands-pères il n’y aurait pas de
littérature
. Mais Rostand comme France apportent de l’intelli
ns le burlesque et le précieux des maladies toujours menaçantes de la
littérature
française, et il les poursuivait d’un doigt commi
nfants (La Course du flambeau), l’adultère (L’Énigme). C’est donc une
littérature
de classe, au sens social. Hervieu a voulu que ce
a Rochelle. La conscience de l’éclatement s’exprime naturellement, en
littérature
, par des mots en isme. Ce fut le dadaïsme, ce fut
r le surréalisme ; de mouvements littéraires, qui s’expriment par une
littérature
, où il y a comme dans toute littérature du bon et
ires, qui s’expriment par une littérature, où il y a comme dans toute
littérature
du bon et de l’exécrable, de la trouvaille et de
-réussite ne se trouvent ni plus ni moins que dans l’académisme ou la
littérature
pour Français moyen ; l’important, parce que, dan
ire, mais l’État littéraire, la République des Lettres, existe, où la
littérature
joue volontiers en matière de révolution (ce fut
talie et de Russie. Les Territoriaux en ligne. Heureusement, en
littérature
— comme en agriculture, la France peut vivre à l’
les années de guerre, il semble que la nature (dans la mesure où une
littérature
est une nature) l’ait orientée vers une réparatio
qu’une file de grandes et rapides diligences. Quoi qu’il en soit, la
littérature
est passée à travers les révolutions techniques,
extension des pouvoirs du corps, a posé deux questions : celle de la
littérature
sportive, et celle des rapports entre la littérat
ns : celle de la littérature sportive, et celle des rapports entre la
littérature
et le cinéma. Littérature et Sport. Comme la
sportive, et celle des rapports entre la littérature et le cinéma.
Littérature
et Sport. Comme la génération de 1850 était la
(Montherlant, Prévost, Braga) pour tenter d’incorporer le sport à la
littérature
, et de créer une manière de lyrisme des jeux et d
. Or, c’est un fait que le corps a tenu une plus grande place dans la
littérature
de la génération de 1914 que dans la littérature
grande place dans la littérature de la génération de 1914 que dans la
littérature
des générations du xixe siècle, qu’il a, dans un
ve ressemble plus à celui d’une péniche qu’à celui d’un hydravion. La
littérature
est faite de ces coexistences entre un hier, un a
chambre, et que l’expérience du roman-fleuve donne des mécomptes.
Littérature
et Cinéma. Quant à la question des rapports de
Littérature et Cinéma. Quant à la question des rapports de la
littérature
avec le cinéma, il va de soi que cette génération
façon une utilisation directe, soit une incorporation du cinéma à la
littérature
. Le cinéma parlant lui reste aussi étranger, plus
e la génération précédente bénéficient de ce changement d’optique. La
littérature
de guerre, improvisée par les combattants, et sur
oncées çà et là n’éclatent que pour être surmontées. Dans toute cette
littérature
fragile, qui a pullulé, puis a été résorbée et ou
te ans. On les a comparées au Directoire. Mais le Directoire avec une
littérature
. Leur fortune dans l’histoire littéraire dépendr
essimistes parlent de grande pénitence littéraire. Durera-t-elle ? La
littérature
peut fort bien être prise dans le cycle d’années
ont rompu le pacte. Le journal et le cinéma, qui tendent à évincer la
littérature
proprement dite, c’est-à-dire le livre, impliquen
le livre, impliquent des puissances d’oubli précisément autant que la
littérature
classique impliquait des puissances de mémoire. M
n point toujours, par un point qui ménage l’espérance et l’avenir, la
littérature
conserve une attache avec la durée vivante, ordin
s, sous forme éloquente et littéraire, est la fonction centrale de là
littérature
française depuis Descartes et Port-Royal. Elle lu
uvé d’expression philosophique et littéraire. La carence de la grande
littérature
d’idées est aujourd’hui un fait européen. Care
d’hui un fait européen. Carences. Au cours d’une génération, la
littérature
d’idées comporte toujours un retard sur la littér
génération, la littérature d’idées comporte toujours un retard sur la
littérature
de poésie et d’imagination. Le penseur entre en a
reste, depuis plus de cent ans, le problème central, en France, de la
littérature
d’idées. Ce n’est d’ailleurs pas que l’opinion, n
l’écrivain est devenu, depuis la guerre, particulièrement délicat. La
littérature
d’idées-mères est le sommet d’un massif sur les p
valériens, forment des groupes sympathiques, qui produisent toute une
littérature
délicate, suggestive d’éclairage nouveau et d’éru
minimum de parti pris, et discerne judicieusement les courants de la
littérature
contemporaine. Mais les traits dominants et origi
itique des mœurs et de l’actualité rentre mieux dans les cadres de la
littérature
. L’ancienne chronique, mangée par la chronique co
rise plus substantielle. Elle fait partie nécessaire du courant de la
littérature
. Elle en est parfois la conseillère, toujours la
ntenu, de l’héritage de Taine, Scherer, Montégut, le contact avec les
littératures
étrangères, en particulier la littérature anglais
tégut, le contact avec les littératures étrangères, en particulier la
littérature
anglaise, suivie avec attention et discernement.
ionnel, et à moins encore ceux qui gardent la volonté d’y défendre la
littérature
. III. Le Roman Vitalité du Roman. La
s lettres étrangères que ne l’avaient été les autres. Enfin jamais la
littérature
n’a été contrainte de déférer autant à la demande
le roman de Proust. La Recherche du temps perdu parut d’abord dans la
littérature
une œuvre inattendue et inclassable, une rupture,
ontre lui le parti du sérieux, la rive gauche, les forces vives de la
littérature
normale. On reconnut vite que c’était une erreur.
as absolument nouveau, parce qu’il n’y a rien d’absolument nouveau en
littérature
, mais enfin ils le tiraient de ce qui n’avait pas
encore paru à la lumière, de ce qui appartenait jusqu’alors, dans la
littérature
, aux parties honteuses ou cachées. Mais le Temps
de l’auteur s’accordent à des fouilles dans la Mémoire épaisse de la
littérature
, dans une tradition qui remonte à Montaigne, qui
celle de la Revue blanche. C’est la génération où débouchent dans la
littérature
les équipes israélites, tout urbaines, et dont le
errait, comme un jardinier le chiendent, dans les plates-bandes de la
littérature
française. D’autres, plus fins, ont évoqué au suj
ur l’ennemi allait remporter, au dedans, la victoire sur les vieilles
littératures
, sur les byzantinismes tortueux. Que ne se promit
atures, sur les byzantinismes tortueux. Que ne se promit-on pas de la
littérature
de guerre et de la littérature d’après-guerre !
ortueux. Que ne se promit-on pas de la littérature de guerre et de la
littérature
d’après-guerre ! Le Roman de la Guerre. Res
à peine atteinte, des écrivains qui n’ont d’expérience que de quelque
littérature
, et non point de la vie, se mettent à publier leu
était la vie du théâtre. Dans la mesure où quelque chose disparaît en
littérature
, voilà des problèmes disparus. Le théâtre cherche
rapports du théâtre avec la poésie et avec le moralisme, mais avec la
littérature
et avec le cinéma. Plus précisément on distinguer
e et les Lettres. Tout ce théâtre-théâtre est sans liaison avec la
littérature
écrite contemporaine. On dira exactement le contr
rtie de romancier psychologue et psychanalyste, que l’historien de la
littérature
retiendra peut-être plus que le public courant :
thèse. Le Théâtre et le Cinéma. Le jeune auteur, plus que de la
littérature
, s’inquiété aujourd’hui du cinéma. Consciemment o
fluence de l’art nouveau s’est insinuée dans une partie notable de la
littérature
dramatique d’après-guerre. D’abord le cinéma, soi
e ses suggestions le théâtre et aussi le roman, à la manière dont les
littératures
anciennes ou étrangères ont aidé la littérature n
la manière dont les littératures anciennes ou étrangères ont aidé la
littérature
nationale. La nécessité de la transposition et d’
de présent qu’antilittéraire. Nommer un film dans une histoire de la
littérature
est encore impossible et même contradictoire. La
re de la littérature est encore impossible et même contradictoire. La
littérature
c’est un ordre de ce qui dure, au moins de ce don
’importance, comme la Bibliothèque bleue, que comme dégradation de la
littérature
, au sens où les physiciens s’intéressent à la dég
e la prochaine transformation 1. Préparation du romantisme dans la
littérature
: sensation, sentiment ; thèmes tyriques. — 2. Pr
lle de Lespinasse, Mme Roland. — 3. Obstacles au renouvellement de la
littérature
: le monde, le goût, la langue. Exemple de Ducis.
cette lenteur d’éclosion des germes ? 1. Tendances nouvelles de la
littérature
Mais d’abord ces germes existaient-ils bien ?
sons sous nos yeux tous les indices de renouvellement prochain que la
littérature
et la société nous présentent. Le genre en appare
ntation théâtrale. Partout l’éveil des sens se fait sentir dans notre
littérature
jusque-là tout intellectuelle. Le roman se charge
derot abat la barrière qui séparait la peinture, l’architecture de la
littérature
; il fait des œuvres des artistes une matière d’a
commerces tend à se dégager une esthétique générale, qui rétablira la
littérature
au nombre des arts. Dans le même sens agit l’inf
érature au nombre des arts. Dans le même sens agit l’influence de la
littérature
anglaise, fortement physique et réaliste. Mais el
te. Mais elle est sentimentale aussi et, lyrique, et par là, comme la
littérature
allemande, elle correspond à des caractères nouve
rature allemande, elle correspond à des caractères nouveaux que notre
littérature
est en train de développer. Depuis La Chaussée, m
n prend sa règle dans son tempérament personnel. Nous avons vu que la
littérature
, chez Diderot, chez Rousseau, chez Bernardin de S
ouvelles de la société Et la société est en parfait accord avec la
littérature
. Sons sa brillante surface, ce monde est triste.
érit l’ennui par la souffrance. Dans la crise salutaire de sa vie, la
littérature
ne fut pour rien. Profondément indifférente à tou
es dispositions et de tous ces indices, retardèrent l’évolution de la
littérature
et la constitution d’un art nouveau ? Ces obstacl
a rendent impuissante aux synthèses. Pour que le renouvellement de la
littérature
s’accomplisse, il faudra que la vie mondaine disp
ienne, avec les règles et la langue qu’elle impliquait, pesait sur la
littérature
, scrupuleusement maintenu par l’opinion du inonde
Chapitre premier. De la première époque de la
littérature
des Grecs Je comprends dans cet ouvrage, sous
e des Grecs Je comprends dans cet ouvrage, sous la dénomination de
littérature
, la poésie, l’éloquence, l’histoire et la philoso
sophie, ou l’étude de l’homme moral. Dans ces diverses branches de la
littérature
, il faut distinguer ce qui appartient à l’imagina
gouvernement et de leur civilisation. Leurs succès étonnants dans la
littérature
, et surtout dans la poésie, pourraient être prése
aucoup d’autres objets qu’à ceux qui sont uniquement du ressort de la
littérature
. Les beaux-arts ne sont pas perfectibles à l’infi
rieurs que les Grecs ont excellé dans la plus ancienne époque de leur
littérature
. En exprimant ce qu’on éprouve, on peut avoir un
nt sans autre modèle que les objets mêmes qu’ils retraçaient ; aucune
littérature
antécédente ne leur servait de guide ; l’exaltati
eindre, c’est le charme du premier amour ; dès qu’il existe une autre
littérature
, les écrivains ne peuvent méconnaître en eux-même
iration surnaturelle. On peut considérer les Grecs, relativement à la
littérature
, comme le premier peuple qui ait existé : les Égy
eaux développements. En examinant les trois différentes époques de la
littérature
des Grecs, on y aperçoit très distinctement la ma
r leurs poètes. C’est Homère qui caractérise la première époque de la
littérature
grecque : pendant le siècle de Périclès, on remar
in pour atteindre à la hauteur de la poésie ; mais cette partie de la
littérature
doit perdre néanmoins quelques-uns de ses effets,
, tout ce qui constitue l’essence de cet art, nous l’empruntons de la
littérature
antique, parce qu’il est impossible, je le répète
ous, la poésie. On remarque, avec raison, que le goût de la première
littérature
(à quelques exceptions près que je motiverai en p
était aussi d’un puissant secours pour les divers chefs-d’œuvre de la
littérature
. Les prêtres et les législateurs avaient tourné l
ccasion de faire remarquer les changements qui se sont opérés dans la
littérature
, à l’époque où les femmes ont commencé à faire pa
’Athènes ont influé sur le rapide développement de tous les genres de
littérature
. On ne saurait nier que la législation d’un peupl
Chapitre unique La
littérature
qui se fait 1. Faits généraux d’ordre social,
nous soit permis d’arrêter en quelque sorte à ce jour le compte de la
littérature
. Nous ne saurons la valeur de ce qui est, que par
t placés à un point de partage, ou, si l’on veut, à un tournant de la
littérature
. Nous sentons bien que quelque chose vient de fin
aux d’ordre social, moral ou littéraire. Il sera impossible que la
littérature
ne se ressente pas du renouvellement qui semble s
M. de Vogué s’y est développé, et M. Desjardins s’y est simplifié. En
littérature
, un fait capital est ce qu’on a appelé la banquer
Plus grave encore est ce fait que, depuis une quinzaine d’années, la
littérature
française a certainement reçu plus qu’elle n’a do
ons de traverser une période, qui peut-être n’est pas achevée, où les
littératures
étrangères ont versé de toutes parts dans la nôtr
isme à la fois douloureux et énergique. Il a appliqué à l’étude de la
littérature
un fort tempérament de polémiste et d’orateur, un
orts des jeunes qui donnaient presque tous les jours la formule de la
littérature
de demain ; pendant que M. Brunetière isolait, pa
et se prépare en tous les genres ? Dès aujourd’hui, c’est fait de la
littérature
scientifique, dérision et parodie de la science :
tifique, dérision et parodie de la science : il ne peut naître qu’une
littérature
artistique. Dès aujourd’hui, c’est fait du natura
ers lesquelles s’est faite depuis la Renaissance l’évolution de notre
littérature
. Ceci est bien vague : mais il serait aventureux
, non une fin ? que ce ne soient pas les dernières palpitations d’une
littérature
agonisante auxquelles nous assistons aujourd’hui
vol. in-18, tr. 1886. 954. Léon Tolstoï (né en 1828) a renoncé à la
littérature
d’art, et s’est fait, en dehors de tout dogmatism
philanthropique a été très grande chez nous, je veux dire dans notre
littérature
: au comte Tolstoï doit surtout se rapporter l’es
ter : M. de Vogué, le Roman russe. E. Dupuy, les Grands Maîtres de la
littérature
russe au xixe siècle. 955. Non pas enfin : car
Lemaître, Impressions de théâtre. ; G. Larroumet, Nouvelles Études de
littérature
et d’art, Hachette, in-18, 1894. 957. Bjœrnstier
eur de la Revue des Deux Mondes. — Éditions depuis 1880 : Histoire et
littérature
, 3 séries ; Questions et Nouvelles Questions de c
ène et Oudin. in-12. Théâtre, Calmann Lévy, 6 broch. in-18. 961. La
littérature
de tout à l’heure, in-18, Perrin et Cie, 1889. 9
Chapitre XVII. Rapports d’une
littérature
avec les littératures étrangères et avec son prop
Chapitre XVII. Rapports d’une littérature avec les
littératures
étrangères et avec son propre passé Une littéra
ature avec les littératures étrangères et avec son propre passé Une
littérature
n’est pas isolée dans l’espace ni dans le temps.
l’espace ni dans le temps. Elle soutient des rapports avec les autres
littératures
qui se sont développées antérieurement ou qui se
tions nouvelles. § 1. — Quand on découvre des ressemblances entre une
littérature
et les autres littératures avec lesquelles elle a
and on découvre des ressemblances entre une littérature et les autres
littératures
avec lesquelles elle a pu se trouver en contact,
contact, on peut être en présence de trois cas bien distincts : ou la
littérature
donnée a passé par les mêmes phases que ses sœurs
internationale ? On ose173, reprenant un mot de Gœthe, parler déjà de
littérature
européenne. On peut pressentir et, en partie, con
ation n’ait rien à voir dans d’autres cas de rapprochement entre deux
littératures
. Elle en est souvent l’explication naturelle et n
ou des autres donne une teinte particulière à chaque époque de notre
littérature
. Toutefois, pendant notre période classique, surt
re, est fouillé dans ses recoins les plus obscurs. Les annales et les
littératures
de l’Egypte, de la Perse, de l’Inde, de l’Islande
nts et aboutissants (qu’on me passe cette expression familière) de la
littérature
française. On ne saurait donc prendre trop de pré
e s’introduire en France ; elles sont nos initiatrices ordinaires aux
littératures
étrangères. Il sied encore de regarder dans l’int
s grands personnages qui les représentent ; un rapprochement des deux
littératures
est la conséquence, quand il n’a pas été le prélu
nce mondaine, de stratégie, de beaux-arts, de marine, de commerce, de
littérature
régulière et classique, les Italiens de ce temps-
i IV, représente comme lui une réaction nationale. Mais c’est dans la
littérature
que les courants venant du dehors ont les effets
es intelligences et la société. C’est que les idées colportées par la
littérature
ne sont pas purement littéraires. Elles peuvent ê
que les nations aient fait le bilan de leurs dettes, l’histoire de la
littérature
française fera surtout celui de leurs créances su
siècle qui suit sa mise au tombeau. On ne peut donc bien connaître la
littérature
dans une époque donnée sans déterminer quelles so
ants jouent leur rôle dans la bataille. Ils modifient la langue et la
littérature
. Tantôt, grâce à eux, des mots si vieux, si vieux
te son existence en quelques années. Jamais, en tout cas, elle n’a eu
littérature
plus composite ; jamais il n’a été si nécessaire
nt lieu d’intelligence à intelligence. 173. Joseph Texte. Études de
littérature
européenne. Armand Colin, 1818. 174. Voir Bouglé
mission ; 3° Logement au Louvre pour la représentation nouvelle de la
littérature
, et rapports directs de cette Société avec l’empe
rnement a la puissance et le secret de l’élever et de l’organiser. La
littérature
en France est aussi une démocratie, elle l’est de
des écrivains composant ce qu’on appelle la Presse littéraire. Cette
littérature
, jusqu’ici, a toujours été abandonnée à elle-même
: la société aussi s’en est mal trouvée. Sous la Restauration, cette
littérature
était encore contenue par des doctrines et des es
est établi une sorte de préjugé, qu’on ne peut diriger cette sorte de
littérature
vague : c’est une bohème qu’on laisse errer. Au c
ans l’état de dissémination et de dispersion complète où en est cette
littérature
, la moindre attraction venue du centre la ferait
l’orbite des choses régulières, du moins quant à son ensemble. Cette
littérature
est assez fidèlement représentée par la Société d
er que des questions d’intérêts matériels, industriels, relatifs à la
littérature
, et aussi des soins de bienfaisance envers les co
adémie française au Louvre. Pourquoi la représentation nouvelle de la
littérature
n’aurait-elle pas l’honneur d’une pareille hospit
pas une des nouvelles salles de ce grand palais ? Rien n’avertit une
littérature
d’être digne, sérieuse, honnête, comme de sentir
rmédiaires. Le ministère de l’Instruction publique est trop voué à la
littérature
savante, classique et universitaire pour être un
saura y mettre ce cachet qu’elle met à tout. Coordonner en un mot la
littérature
avec tout l’ensemble des institutions de l’empire
s de tout genre ont obtenu de l’attention magnanime du prince, que la
littérature
sente qu’elle l’obtient aussi à son tour ; et ces
Chapitre XI. De la
littérature
du Nord Il existe, ce me semble, deux littératu
hapitre XI. De la littérature du Nord Il existe, ce me semble, deux
littératures
tout à fait distinctes, celle qui vient du Midi e
ols et les Français du siècle de Louis XIV, appartiennent au genre de
littérature
que j’appellerai la littérature du Midi. Les ouvr
Louis XIV, appartiennent au genre de littérature que j’appellerai la
littérature
du Midi. Les ouvrages anglais, les ouvrages allem
uelques écrits des Danois et des Suédois doivent être classés dans la
littérature
du Nord, dans celle qui a commencé par les bardes
nière générale les principales différences des deux hémisphères de la
littérature
. Les Anglais et les Allemands ont, sans doute, so
es mes impressions, toutes mes idées me portent de préférence vers la
littérature
du Nord ; mais ce dont il s’agit maintenant, c’es
di à l’esprit d’un peuple libre. Les premiers inventeurs connus de la
littérature
du Midi, les Athéniens, ont été la nation du mond
ncore une des principales causes de la sensibilité qui caractérise la
littérature
du Nord. L’histoire de l’amour, dans tous les pay
que Macpherson les eût recueillis. En appelant Ossian l’origine de la
littérature
du Nord, j’ai voulu seulement, comme on le verra
es, les poésies scandinaves du neuvième siècle, origine commune de la
littérature
anglaise et de la littérature allemande, ont la p
neuvième siècle, origine commune de la littérature anglaise et de la
littérature
allemande, ont la plus grande ressemblance avec l
du poëme de Fingal. Un très grand nombre de savants ont écrit sur la
littérature
runique, sur les poésies et les antiquités du Nor
théâtre » ? — Le goût du théâtre est-il bien une forme du goût de la
littérature
? — Préféreriez-vous qu’on eût gardé chez nous le
t avant de souper, et pour se montrer. Cela n’a aucun rapport avec la
littérature
, d’autant plus que les auteurs dramatiques n’écri
pas. Ce sont les livres aujourd’hui et les revues qui représentent la
littérature
. Voyez l’influence d’un Barrès, d’un Bergson, d’u
un Bergson, d’un Maurras, d’un Claudel, d’un Gide. C’est là qu’est la
littérature
, l’art et la pensée. Au théâtre, les belles pièce
r que plus les acteurs ont pris d’importance dans la société, plus la
littérature
dramatique est devenue secondaire. Les poètes n’é
ressemble assez à notre roman moderne, comme d’ailleurs à toute notre
littérature
. Nous ne pouvons espérer le voir se transformer s
tre ne soit aussi bien que celui des livres une forme du goût pour la
littérature
; tout dépend du spectacle ou du livre et de l’es
deux publics, essentiellement différents, et aussi de deux genres de
littérature
, également estimables, mais qui resteront toujour
ner et le souper, etc. Le goût du théâtre est une forme du goût de la
littérature
pour une personne à peu près sur dix mille. Et c’
ouvrages nombreux, plus nombreux que jamais, qui sont la gloire de la
littérature
moderne française, est une besogne ardue. On ne p
sont aimés dans les bourgs ou les sous-préfectures, survivront à une
littérature
dramatique, assez fêtée à Paris ou dans les impor
ut ce qui touche la scène ne saurait être confondu avec le goût de la
littérature
. Puisque l’opinion publique est passionnément int
o-Riche ou de Mayol, il est naturel qu’elle se foute éperdûment de la
littérature
et que l’apport magnifique d’un Charles-Louis Phi
s et des sentiments, l’affirmation vivante des caractères. Donc si la
littérature
dramatique peut faire impression plus forte, elle
et intellectuelle. L’abîme se creuse chaque jour un peu plus entre la
littérature
et le théâtre. Seuls, les cinq ou six écrivains a
us les arts. Le goût du Théâtre est donc bien une forme du goût de la
Littérature
. Mais la planche et l’histrion avilissent le Théâ
ur de pièces. Le goût du théâtre est mieux qu’une forme du goût de la
littérature
, c’est une forme aussi du goût de la musique, de
de l’esthétique plastique. En ceci le théâtre dépasse certainement la
littérature
, mais il reste en deçà d’elle pour les expression
entière. Bovet ne l’applique qu’à des époques successives d’une même
littérature
. En tout cas notre romantisme a commencé par être
à s’ennuyer ? Le goût du théâtre est parfois une forme du goût de la
littérature
, et il arrive que le théâtre éveille chez les jeu
litaristes qui suivront les retraites en musique de M. Millerand ! La
littérature
, la vraie, ne peut pas s’installer au théâtre, pa
ien d’autres, que je ne puis tous énumérer, mais qui comptent dans la
littérature
. On joue beaucoup de pièces médiocres ? Mais est-
s, les planches et les coulisses, n’a rien à voir, selon moi, avec la
littérature
, ni avec le développement intellectuel de notre c
irement aux feuilletons des journaux à grands tirages. Et c’est de la
littérature
, si l’on veut ; mais chacun a le droit de lui mes
n notre temps plus encore que naguère. Les gens les plus dépourvus de
littérature
, d’idées générales et d’esprit, y peuvent fort bi
fait souvent pour le dégoûter, que le théâtre est le contraire de la
littérature
? Absurdité que démentent tant de noms illustres
dées véritablement nouvelles et des sensations d’art originales. « La
littérature
famélique d’aujourd’hui vit des restes du festin
ès intellectuel ou de décadence ? Est-il bien une forme du goût de la
Littérature
? Préféreriez-vous qu’on eût gardé le goût des li
naïve méprise que viennent tous les excès et tous les défauts d’une «
littérature
» aussi vaine et aussi odieuse que la rhétorique
qui écrit : « Le goût du théâtre est mieux qu’une forme du goût de la
littérature
, c’est une forme aussi du goût de la musique, de
i touche la scène, et qui ne saurait être confondu avec le goût de la
littérature
». Cet intérêt, « l’intérêt excessif que nous por
XVIIIe entretien.
Littérature
légère. Alfred de Musset I Vive la jeunes
ssent pas, mais qui enivrent ! Ce sont les œuvres et les hommes de la
littérature
légère. » De ces hommes et de ces livres il y en
tiède encore aujourd’hui ! Ces hommes sont l’éternelle jeunesse de la
littérature
. II Nous avons dit tout à l’heure : « Vive
des écrivains correspondants à ces trois phases de la vie humaine. La
littérature
légère dont nous nous occupons en ce moment, à pr
temps et à l’hiver des poètes ! IV Mais indépendamment de cette
littérature
badine de la jeunesse et de cette littérature sér
indépendamment de cette littérature badine de la jeunesse et de cette
littérature
sérieuse de l’âge mûr ou de l’âge avancé, il y a
érature sérieuse de l’âge mûr ou de l’âge avancé, il y a une sorte de
littérature
mixte participant des deux autres et inventée par
s de tout ce qui amuse ou charme en Europe. Ils appellent ce genre de
littérature
, le genre semi-sérieux, genre éminemment propre a
crivions l’année dernière sur ce genre si fin et si indéfinissable de
littérature
, à propos de l’aimable vieillard Xavier de Maistr
ieure à ses propres impressions. » V La raison d’être de cette
littérature
est dans la nature même du cœur humain. Il y a, e
érature est dans la nature même du cœur humain. Il y a, en effet, une
littérature
qui n’a pour objet que le beau, l’utile, le grand
our objet que le beau, l’utile, le grand, le vrai, le saint. C’est la
littérature
de la raison, du sentiment, de l’émotion par l’ar
, du sentiment, de l’émotion par l’art, de la vérité, de la vertu, la
littérature
de l’âme. Il y a une autre littérature qui a surt
de la vérité, de la vertu, la littérature de l’âme. Il y a une autre
littérature
qui a surtout pour objet l’agrément, le délasseme
e qui a surtout pour objet l’agrément, le délassement, le plaisir, la
littérature
de l’esprit et, faut-il tout dire ? la littératur
nt, le plaisir, la littérature de l’esprit et, faut-il tout dire ? la
littérature
des sens. Ces deux littératures sont très différ
e l’esprit et, faut-il tout dire ? la littérature des sens. Ces deux
littératures
sont très différentes l’une de l’autre, et cepend
C’est le plaisir en tout genre (et puisque nous ne parlons ici que de
littérature
), c’est le plaisir littéraire qui est chargé de r
omme disent les Latins), quelquefois même un peu débraillées de cette
littérature
du plaisir ou du passe-temps. Le vin aussi est ch
Hafiz de nos jours. La France a été la terre de prédilection de cette
littérature
du plaisir et du passe-temps. La France, ou, selo
les, inconsistants, mais cependant justes, sensés, exquis, dont notre
littérature
de passe-temps a eu depuis cette époque tant de c
çaises en Angleterre. Il lui avait appris à badiner et à sourire ; la
littérature
anglaise lui doit quelque chose de cette qualité
vain. Ce don de l’esprit appartient plus généralement aux amateurs de
littérature
qu’aux auteurs de profession, parce qu’il est ins
ne ses grâces pour séduire les Athéniens. En recherchant bien dans la
littérature
française le type original et l’ancêtre direct d’
1789 à 1800 il y avait eu une solution complète de continuité dans la
littérature
française. La littérature spirituelle et légère,
une solution complète de continuité dans la littérature française. La
littérature
spirituelle et légère, celle qu’on peut appeler l
se. La littérature spirituelle et légère, celle qu’on peut appeler la
littérature
de paix, avait disparu pour faire place à la litt
t appeler la littérature de paix, avait disparu pour faire place à la
littérature
de guerre. Il ne s’agissait plus de loisir et de
t pendant le Consulat et l’Empire, il y avait eu une lourde et froide
littérature
de collège qui semblait vouloir faire de nouveau
de l’âme, on aura une idée approximative vraie de la situation de la
littérature
au moment où Alfred de Musset naissait aux vers.
ns dans ce tour de force. Dieu préserve le plus longtemps possible la
littérature
française de ce casse-cou ! Voltaire l’a essayé d
Une philosophie manque donc à ce poète pour être un homme fait de la
littérature
. La troisième condition, un caractère, ne lui a p
re justice, la bravoure est la seule incorruptibilité de ta race ! En
littérature
tu n’as pas cessé de railler depuis dix ans toute
: la toise et le compas en font autant ! L’âme d’un peuple, c’est sa
littérature
sous toutes ses formes : religion, philosophie, l
re qu’on ne doit chanter que ce qui est digne d’être pensé, et que la
littérature
de l’âme est plus impérissable que la littérature
re pensé, et que la littérature de l’âme est plus impérissable que la
littérature
des sens.
r ordre d’importance les divers groupes entre lesquels se divisait la
littérature
d’alors, discerner celui qui était dominant et ce
g travail préliminaire dont nous ne donnons que les conclusions. La
littérature
d’alors nous apparaît d’abord comme une conciliat
xpression de Virgile. C’est un caractère à peu près universel pour la
littérature
du temps d’être nourrie du suc de la littérature
ès universel pour la littérature du temps d’être nourrie du suc de la
littérature
antique, sans en être étouffée ni alourdie. Dans
e vint… On croirait vraiment que Malherbe a créé de toutes pièces la
littérature
française. La plupart des Français de ce temps-là
quelques exceptions à ce dédain des écrivains du temps, soit pour la
littérature
des pays voisins, soit pour celle de la vieille F
imitation des Grecs et des Romains est un des traits essentiels de la
littérature
française, comme l’étude du grec et du latin est
intessence de la pensée antique. Un second caractère saillant de la
littérature
du temps est son respect pour le principe d’autor
rtés des bourgeois au profit de la royauté. En matière religieuse, la
littérature
est soumise à l’Eglise catholique. Soumission moi
iers du xvie siècle en haine de la Réforme. En fait de langue et de
littérature
, l’Académie et Boileau légifèrent. L’une et l’aut
moins des velléités d’émancipation. Ce qui s’observe ensuite dans la
littérature
du temps, c’est un caractère aristocratique et mo
é des choses humaines. C’est ce qu’on appelle une oraison funèbre. La
littérature
est mondaine aussi, ce qui est une autre façon d’
société polie est le centre lumineux que reflète avec prédilection la
littérature
; la politesse se raffinera et surtout s’étendra
même temps que grandissent la fortune et le savoir du Tiers-Etat, la
littérature
tend aussi à s’embourgeoiser. Ce n’est pas tout :
le sens égalitaire. Un quatrième caractère se découvre bientôt. La
littérature
de l’époque est psychologique, abstraite, jalouse
insensiblement à y mettre de l’esprit. » Cette même tendance de la
littérature
à devenir de plus en plus raisonnable et raisonne
de montrer la coexistence, suffisent à exprimer dans sa complexité la
littérature
de l’époque choisie comme champ d’études. Il est
et rigide comme la science ; et l’histoire, surtout l’histoire d’une
littérature
, ne peut pas être seulement scientifique ; elle d
eut commencer par passer rapidement en revue tout ce qui environne la
littérature
, les milieux divers où elle se développe, les inf
l’époque que nous avons résumée plus haut, la poésie dramatique et la
littérature
religieuse me paraissent avoir droit aux deux pre
le. De 1715 à 1760, la prose méritera de passer avant la poésie et la
littérature
à visées philosophiques sera sans doute celle qu’
celle qu’il faudra mettre au premier plan. Pendant la Révolution, la
littérature
politique aura son tour de primauté. Chaque époqu
Nisard I Études de critique littéraire ; Études de
littérature
et d’histoire [I-IV]. [Le Pays, 23 août 1859.]
é Nisard, l’idée vient-elle d’un esprit d’élite, il est vrai, dans la
littérature
contemporaine, mais d’un esprit rigoureux, presqu
umes que voici : — les Études de critique littéraire, — les Études de
littérature
et d’histoire, — pour me faire une opinion toute
, ici ou là, j’avais gardée de l’écrivain qui, un jour, allongea à la
littérature
facile ce fameux coup de fouet qui a tant claqué
sons pas, mais qui avait positivement alors tourné la tête à toute la
littérature
; parce qu’il honorait la tradition, qu’on ne res
cela de M. Nisard, on avait tout dit. On croyait avoir été juste. La
littérature
facile qu’il avait cinglée, pourtant, non pas ave
en question est aussi étincelant de style qu’il est sensé de vue ; la
littérature
facile, ne pouvant nier la qualité des étrivières
ilà comme on parlait. Et on restait, malgré des travaux importants de
littérature
et d’histoire qui auraient dû changer ou du moins
plus doué de cet agrément que les agréables ou les formidables de la
littérature
contemporaine ont osé lui refuser… pendant trente
sprit, de principes si sévères qu’on l’a accusé d’être un puritain en
littérature
, n’a point, quand il touche aux œuvres contempora
les guerres du temps, contre une masse, d’ailleurs, contre toute une
littérature
dans laquelle le nom d’un seul écrivain fut prono
ré Nisard, une politesse athénienne et française, et qui, comme notre
littérature
, est le résultat de deux ou trois civilisations.
itique dans un sens, puisqu’il s’agit d’appréciations et de choses de
littérature
, mais c’est bien plus étonnant qu’une Critique co
r ce rebord y garde sa solidité ! M. Nisard est une exception dans la
littérature
contemporaine. Homme de principes et de tradition
angue française, soit la morale chrétienne qui comprend tout, même en
littérature
. En restant fidèle à ses idées, qui ne sont pas s
ument par l’auteur des Études de critique littéraire et des Études de
littérature
et d’histoire, voilà ce qui fait, même avant le t
iles ; coloré parfois à la moderne comme dans son Manifeste contre la
littérature
facile, mais plus souvent sobre et concentré comm
s, M. Nisard, comme historien, comme appréciateur d’un ordre élevé en
littérature
, a mieux aujourd’hui que des qualités personnelle
e dire chrétien et de faire planer la morale chrétienne par-dessus la
littérature
. C’est là son honneur, c’est là sa supériorité et
ps, il n’aurait, certes ! pas écrit, dans les Études d’histoire et de
littérature
, les pages sur Bossuet, Bourdaloue, Massillon, le
aurons dit que cette place doit être une des plus honorables dans la
littérature
du temps. V Shelley et Byron (Trelawney) ;
-même ! Son passage en Grèce, c’est une prise de croix ! 2. De la
littérature
facile.
Chapitre I La
littérature
sous Henri IV Importance de cette époque de tr
que : là s’attachera aussi le mouvement, en un sens rétrograde, de la
littérature
aristocratique, romanesque, précieuse, qui écarte
cts, bien qu’unis, les deux éléments qui feront la forte beauté de la
littérature
chrétienne au xviie siècle ; toute la richesse i
n humeur, il continue Calvin : il fait de la théologie une matière de
littérature
, parce que, renonçant à la scolastique, il parle
x sonnets, cc poète tout naturel et primesautier inaugure vraiment la
littérature
impersonnelle ; et dans l’intensité de son impres
ns politiques et religieuses qui ont remué les âmes jusqu’au fond, la
littérature
, comme la France, se repose. L’individu qui a ten
l’éloquence. Les protestants, il faut bien le dire, s’effacent de la
littérature
, dès qu’ils désarment : ils se perdent dans la ma
se reconnaît juge souveraine de la vérité qu’on peut connaître, et la
littérature
s’imprègne d’un rationalisme positif et scientifi
de là, tout se décide par raison. Ce qui amène deux conséquences : la
littérature
devient l’expression de la vérité ; il faut donc
ment ces caractères apparaître dans les écrivains dont j’ai parlé. La
littérature
où la raison tend à dominer, s’oriente vers l’uni
tence de chaque jour. Le technique tend donc à être rejeté hors de la
littérature
, qui aura pour objets principaux la peinture des
. Après le grand effort de la Pléiade pour créer de toutes pièces une
littérature
artistique, nous constatons sous le règne de Henr
la sensibilité257. La centralisation littéraire n’est pas faite : la
littérature
échappe encore au joug du monde et de la cour. D’
ns Français. Il y a là un temps de repos et d’indépendance pour notre
littérature
entre les deux invasions de l’italianisme, dont l
n esprit sérieux, pratique, sensé, bourgeois, a pris possession de la
littérature
, et, comme dans l’ordre politique et religieux, i
omains aux vieux genres français est définitivement acquise, et notre
littérature
, à peu près détachée du moyen âge, va se relier à
historique n’est plus perçue. Puis le divorce de l’érudition et de la
littérature
est opéré, et l’on trouve de la science sans art
L’histoire, au xviie et au xviiie siècle, ne s’insinuera dans notre
littérature
que sous la forme d’un autre genre et comme incid
mpersonnel de l’histoire ne devait arriver à se constituer dans notre
littérature
que pendant le plein triomphe de la littérature p
constituer dans notre littérature que pendant le plein triomphe de la
littérature
personnelle : histoire et lyrisme se tiennent plu
de Julleville, Notice bibliographique, p. XLIII-XLVII ; G. Lanson, la
Littérature
française sous Henri IV, Antoine de Montchrétien,
; Maxime du Camp31 I Quand Nisard campait sur l’épaule d’une
littérature
sans épaules et sans reins ce fer froid du dédain
ins ce fer froid du dédain, dont la marque y est, ma foi ! restée : «
Littérature
facile », il n’entendait parler que des invention
il ne prévoyait pas que, grâce à toutes sortes de circonstances, une
littérature
plus facile que celle qu’il déshonorait de ce nom
bien, c’est pourtant ce qui est arrivé ! Il y a présentement dans la
littérature
française quelque chose de plus facile que la « l
t dans la littérature française quelque chose de plus facile que la «
littérature
facile ». C’est la littérature des voyages. Nous
quelque chose de plus facile que la « littérature facile ». C’est la
littérature
des voyages. Nous ne parlons pas, bien entendu, d
Voilà, en effet, quoique parfois les gens d’esprits s’en mêlent, une
littérature
d’un genre très commun pour l’instant, et d’une f
scription et de peinture, mais qui adore sa maladie. Au temps de la «
littérature
facile » stigmatisée par Nisard, la description c
simplicité de son état. Et ils l’ont aussi. Quand on veut faire de la
littérature
de voyages, savez-vous comment on s’y prend ? On
r, la manière actuelle de faire un livre de voyage. Telle la nouvelle
littérature
facile, si facile qu’elle ne sera bientôt plus un
uvelle littérature facile, si facile qu’elle ne sera bientôt plus une
littérature
du tout ! Les livres de voyages sont tout ce qu’o
e la triste identité du genre incomplet, faux et presque prostitué de
littérature
auquel ils se sont livrés tous les deux. III
i aisément en se jouant, le temps doit s’en jouer à son tour. Qui dit
littérature
facile dit littérature éphémère. C’est la même ch
, le temps doit s’en jouer à son tour. Qui dit littérature facile dit
littérature
éphémère. C’est la même chose. Facile à vivre. Fa
p de livres comme celui-ci auraient leur éloquence contre ce genre de
littérature
égoïste et facile, et rendraient impossible toute
, toute cette phalange intrépide qui avait levé le bouclier contre la
littérature
que représentait l’Académie ; et même, plus tard,
nt débattues dans ses œuvres les plus considérables, L’Histoire de la
littérature
anglaise, et La Philosophie de l’art. Dans la pr
nsi « une loi de dépendance mutuelle » entre une société donnée et sa
littérature
. Envisageant l’histoire comme un problème de psyc
a pratique de son système : « J’entreprends d’écrire l’histoire d’une
littérature
et d’y chercher la psychologie d’un peuple. » C’e
nt cet homme a été le contemporain et le compatriote. Il déduit d’une
littérature
quelque chose de plus profond même que l’histoire
ritique scientifique pure. Depuis, la publication de l’Histoire de la
littérature
anglaise, il ne s’est guère produit dans le domai
usqu’à nos jours » (1890), Evolution des genres dans l’histoire de la
littérature
, Editions Pocket, 2000. (NdE) ca. Edmond Schérer
emps dans une série de 10 volumes intitulés « Etudes critiques sur la
littérature
contemporaine », publiées chez Michel-Lévy frères
Alfred Mézières (1826-1915) : originaire de Moselle, ce professeur de
littérature
étrangère à la Faculté des Lettres de Paris, co-f
de l’Académie française (1874), a notamment consacré des études à la
littérature
européenne (Pétrarque, Shakespeare, Goethe). Il f
journaliste, écrivain et homme politique, cet helléniste enseigna la
littérature
grecque à l’École normale supérieure, puis au Col
« Classiques et romantiques », Etudes critiques sur l’Histoire de la
Littérature
française, Hachette, 1890. Deschanel, de plus, et
Taine. (NdE) ce. Taine dans sa célèbre préface à son Histoire de la
littérature
anglaise (Hachette, 1863), multiplie les formules
aire de son pays. Son nom reste associé à la « percée moderne » de la
littérature
scandinave. Grand lecteur de Renan, Taine, Heine
nspecteur des écoles, Arnold a notamment publié des réflexions sur la
littérature
classique, issues de cours donnés à Oxford (On Tr
dente, voir notamment M. Praz, La Chair, le mort et le diable dans la
littérature
du xixe siècle. Le romantisme noir (1966), Galli
rait avec recherche le suc de toutes choses. Je ne sais quel effet la
littérature
de ce temps-ci fera dans l’avenir à ceux qui la r
en sortir la voient de trop près. C’est un peu là l’histoire de notre
littérature
et de l’effet qu’elle nous produit, à nous citadi
rectement, nous avons bien le droit de dire que le caractère de notre
littérature
actuelle est avant tout la diversité, la contradi
ause de cela, dès qu’on veut assigner un caractère un peu précis à la
littérature
de ce temps, elle est telle qu’à l’instant même i
sible d’alléguer des exemples frappants du contraire. Dites que notre
littérature
est sans choix, désordonnée, impure, pleine de sc
des poëtes qui ont l’accent et le front des vierges. Dites que cette
littérature
est ignorante, sans critique, se jetant à l’étour
préparations silencieuses d’un régime de Port-Royal. Dites que notre
littérature
s’est gâté le style, qu’elle s’est chargée d’abst
Dites encore avec M. Loève-Veimars, en sa spirituelle préface : « La
littérature
actuelle est toute d’improvisation ; c’est là son
de sa plume. » Eh bien ! dites que c’est là le trait distinctif de la
littérature
de ce temps, et plus d’un écrivain qu’on lit non
fait un peu général que vous cherchez à établir touchant cette pauvre
littérature
, l’exception se lève aussitôt et le ruine. Quelqu
mposant et d’aussi légitime que le reste, qui vous répond ; « Non, la
littérature
de notre temps n’est pas cela. » C’est toute la d
up perfectionné en faisant. Sachant bien plusieurs langues, rompu aux
littératures
étrangères dont, le premier, il a produit parmi n
rince, quelles raisons y a-t-il d’en dater celles de l’histoire d’une
littérature
? Dans le courant de l’année 1800 les écrivains o
c’est encore le seul moyen qu’il y ait d’imprimer à l’histoire d’une
littérature
cette continuité de mouvement et de vie, sans laq
ant que de toutes les influences qui s’exercent dans l’histoire d’une
littérature
, la principale est celle des œuvres sur les œuvre
faut pas multiplier inutilement les causes, ni, sous prétexte que la
littérature
est l’expression de la société, confondre l’histo
ittérature est l’expression de la société, confondre l’histoire de la
littérature
avec celle des mœurs. Elles sont bien deux. Enfin
physiologie, pourquoi ne les définirait-on pas dans l’histoire de la
littérature
? Non seulement toutes les époques ne sont pas ma
vertes ou de ses inventions ? mais on ne voit presque rien aboutir en
littérature
ou en art qui n’ait été plusieurs fois et vaineme
vraiment dire qu’il manquerait quelque chose à la « suite » de notre
littérature
, s’ils y manquaient. Il y en a de très grands, —
re, n’ont rien encore à voir ; et on n’écrit point une Histoire de la
Littérature
française pour y exprimer des opinions à soi, mai
cesseurs ; et je le sais bien ! Mais justement, dans l’histoire de la
littérature
et de l’art, ce sont ceux qui ne comptent pas. 3
es gens malades, malsains ou mal faits le sont presque toujours, — la
littérature
, mère de ces livres, n’en vient pas moins d’écrir
le, pour se donner le ton qu’ils n’ont plus ? Pourquoi la fleur de la
littérature
et des arts, lorsqu’elle se trouve desséchée et l
e prétention de ces repas, encore inconnus jusqu’ici et inattendus en
littérature
, n’attestait clairement deux ou trois choses qui
qui sont la force, et hors des idées morales, qui sont l’honneur, la
littérature
de l’individualisme et de l’indépendance a tué l’
un coup d’État… ou d’éclat, de ranger autour de sa personne toute la
littérature
, — foule de satellites dont il serait le soleil !
e qui n’est pas de rigueur au vaudeville, la plus grande partie de la
littérature
est venue à ce dîner de Lucullus chez Lucullus, p
re ces dînettes du génie chez soi et les gros bataillons de toute une
littérature
s’attablant bruyamment dans un phalanstère de cui
ar. Une telle nouveauté dans les lettres décorera et caractérisera la
littérature
du xixe siècle. Nos enfants liront dans nos anna
rature du xixe siècle. Nos enfants liront dans nos annales que cette
littérature
périssait, qu’elle se sentait périr avec angoisse
raire, tandis que les dîneurs de Véfour sont toutes les assises de la
littérature
; et si rien ne sort de là après le dîner, faudra
naler même dans les dernières années un réveil puissant en faveur des
littératures
germaniques. Sous ce rapport deux publications la
la plupart. Ce que je puis vous attester, c’est que les imitations de
littérature
étrangère, et particulièrement de l’Allemagne, ét
ce 2 novembre 1863. SAINTE-BEUVE. I Influences successives des
littératures
étrangères. — Comment se comporte vis-à-vis d’ell
français qui ont traversé le Rhin pour venir étudier en Allemagne la
littérature
et les mœurs. L’impression d’étrangeté produite p
e l’était assez mal. Chateaubriand dit lui-même dans son Essai sur la
littérature
anglaise : « Lorsqu’en 1792, je me réfugiai en An
ts, jusqu’alors inconnus, jetèrent sur notre sol, naquit une nouvelle
littérature
française et un nouvel idéal. Il y aurait une his
nfluences étrangères, réussit cependant à imprimer à l’ensemble de la
littérature
une marche plus ou moins logique, et une certaine
. Ces influences ne disparaissent point tout à fait dans cette grande
littérature
du xviie siècle qui s’imposa à l’Europe à force
s’établit, sur les ruines du vieux système classique, l’influence des
littératures
du Nord qui, du reste, n’anéantirent point l’espr
ble des vengeances concentrées d’un plus grand nombre de siècles. Les
littératures
du midi, depuis longtemps soumises à l’influence
lations religieuses, et de la passion idéale. Ainsi, à ses débuts, la
littérature
française, reniant ses origines populaires, ses r
évation de ses types. M. Géruzez a dit de lui dans son Histoire de la
Littérature
française : « Son but est d’élever les âmes, et p
ut-être qu’à toute autre époque de l’histoire de France. C’est que la
littérature
est liée intimement à la politique et en reçoit l
de Louis XIV n’était guère qu’à la surface, et si elle produisit une
littérature
brillante et des œuvres d’une beauté achevée, c’e
au début de cette étude sur les influences étrangères, ce qu’était la
littérature
française à l’époque la plus florissante de son h
ais, de les convaincre de l’influence réelle qu’ont dû exercer sur la
littérature
française les littératures du nord de l’Europe, e
l’influence réelle qu’ont dû exercer sur la littérature française les
littératures
du nord de l’Europe, et surtout de la nécessité d
r dans la mesure de nos forces. Du reste, en étudiant l’influence des
littératures
germaniques sur le Romantisme français, j’ai dû n
r qu’à un côté restreint de notre réforme littéraire. L’influence des
littératures
étrangères n’a été qu’une des faces du Romantisme
uisque j’ai indiqué la Renaissance comme la source d’où est sortie la
littérature
dite classique, je ne dois point oublier de menti
s, et je ne pense pas qu’il ne doive être question de l’influence des
littératures
du nord, que du jour où Mme de Staël a écrit un l
étrant dans les différentes branches de la science. Ces progrès d’une
littérature
étrangère, ces conquêtes qu’elle faisait sur les
bles poisons, qui ne peuvent que hâter l’extinction totale dont notre
littérature
est menacée. C’est des bords du lac de Genève, c’
ursuivre l’étude des influences internationales jusqu’au moment où la
littérature
française ranimée par les littératures étrangères
ationales jusqu’au moment où la littérature française ranimée par les
littératures
étrangères, réagit à son tour sur elles et leur i
que la Revue de Paris et la Revue des deux mondes. — La politique, la
littérature
, les questions sociales et religieuses étaient di
aient attachés plus ou moins étroitement aux modèles classiques de la
littérature
allemande. Leurs écrits ouvraient sur les mœurs d
s lequel elle pût s’étendre, il arriva qu’on prit volontiers, dans la
littérature
étrangère, le manque de mesure pour de la vigueur
allemands qu’il appartient de constater l’influence produite sur leur
littérature
par la littérature française. Il me suffira d’écl
artient de constater l’influence produite sur leur littérature par la
littérature
française. Il me suffira d’éclairer autant qu’il
races d’influence germanique, pour la bonne raison qu’alors la grande
littérature
nationale allemande n’existait pas. Cependant, en
rit du pays, qu’ils ne cherchent à lui imposer les leurs. C’est de la
littérature
allemande dans toute sa fleur que nous vinrent pl
». Avec Diderot et Rousseau, deux sources nouvelles pénètrent dans la
littérature
française : c’est l’enthousiasme et la douleur. D
voie aux idées libérales ou philosophiques impatientes de dégager la
littérature
du formalisme officiel du siècle de Louis XIV. Ta
uniformer l’expression de la pensée. Ce fut ainsi qu’il ridiculisa la
littérature
officielle, condamna d’avance les imitateurs du p
modèle, elle pourra jouer un grand rôle et arrêter la décadence de la
littérature
contemporaine. J.-J. Rousseau exerça une action e
qui mourut peu de temps après, ce fut du moins pour le bonheur de la
littérature
française, puisque cette femme devait l’enrichir
te femme devait l’enrichir de la connaissance des chefs-d’œuvre de la
littérature
allemande. Mais avant de parler de ce livre de l’
germaniques exposées par Mme de Staël dans son livre intitulé : De la
Littérature
considérée dans ses rapports avec les institution
hait avant tout à établir la différence profonde qui existe entre les
littératures
anciennes et les modernes. Aux anciens elle refus
a différence que l’auteur établissait pour la première fois entre les
littératures
du nord et celles du midi, et la préférence qu’el
e accordait aux premières. « Il existe, ce me semble, dit-elle, deux
littératures
tout à fait distinctes, celle qui vient du midi,
ls, et les Français du siècle de Louis XIV, appartiennent au genre de
littérature
que j’appellerai la littérature du midi. — Les ou
Louis XIV, appartiennent au genre de littérature que j’appellerai la
littérature
du midi. — Les ouvrages anglais, les ouvrages all
uelques écrits des Danois et des Suédois doivent être classés dans la
littérature
du nord, dans celle qui a commencé par les bardes
aises, et les poésies scandinaves. » Or c’est précisément dans cette
littérature
du nord que Mme de Staël constate l’existence de
acement servi la perfectibilité de l’espèce humaine ». Le livre de La
Littérature
contenait en outre une étude sur la littérature a
ine ». Le livre de La Littérature contenait en outre une étude sur la
littérature
anglaise dans laquelle Shakespeare était pour la
répétition de ces dégoûtantes platitudes. » L’auteur du livre de la
littérature
reconnaît qu’il y a dans Shakespeare des beautés
Europe, et était destiné à accomplir une véritable révolution dans la
littérature
du roman et même dans la poésie. Tant d’idées nou
uvelles révélées pour la première fois à la France par ce livre de La
Littérature
, expliquent la grande impression qu’il produisit.
res littéraires du xixe siècle. En même temps ce livre rattachait la
littérature
qui, jusqu’alors n’avait guère été considérée que
uences. Dans la seconde partie de son livre, Mme de Staël parle de la
littérature
et des arts. C’est là qu’éclate son enthousiasme
évolutionnaire. À la connaissance approfondie des chefs-d’œuvre de la
littérature
allemande, qu’elle n’aurait pas eu le temps d’acq
larté de sa vaste intelligence. Après avoir comparé le génie des deux
littératures
, elle ajoute : « Les Français gagneraient plus
i que Mme de Staël cherchait à former un trait d’union entre les deux
littératures
, et à préparer le terrain à la fusion que le Roma
ailleurs on exciterait à de nobles efforts, il ne reste plus rien en
littérature
que des juges du temps passé. » Ces paroles aura
lus légitime. Mais si la production cesse dans le domaine de la haute
littérature
, elle ne tardera pas à dépérir dans celui de la l
la haute littérature, elle ne tardera pas à dépérir dans celui de la
littérature
légère. De même que l’enthousiasme, l’esprit n’es
arides comme le désert ! » Tel fut ce livre qui fonda en France une
littérature
nouvelle. On l’admira sans doute, mais on n’y cru
ie du Christianisme l’avaient amené à un examen plus approfondi de la
littérature
anglaise. Il rassembla ses observations sur ce su
de Chateaubriand contribua à introduire en France les éléments de la
littérature
anglaise, et eut sa part dans la réforme poétique
é des classiques. Diderot et Mme de Staël sont les législateurs de la
littérature
nouvelle. Rousseau et Chateaubriand en sont les p
s’agrandissant chez Mme de Staël et Chateaubriand, qui inaugurent la
littérature
du xixe siècle en lui donnant pour base des élém
e du xixe siècle en lui donnant pour base des éléments empruntés aux
littératures
germaniques. Dans la troisième partie du livre de
aise, par Mme de Staël de celle de la philosophie allemande. Comme en
littérature
, les éléments étrangers affluaient dans le domain
aillerie de Voltaire (ainsi que je l’ai signalé dans mon cours sur la
littérature
du second empire), fait exposer à M. Cousin sa do
x, elle seconde l’art véritable, la poésie digne de ce nom, la grande
littérature
; elle est l’appui du droit ; elle repousse égale
iand, Mme de Staël, M. Quatremère de Quincy la transportaient dans la
littérature
et les arts”. C’est une croisade que j’annonce, c
yez le culte des grands hommes et des grandes choses. Repoussez cette
littérature
énervante, tour à tour grossière et raffinée, qui
étrange, ce nouveau-monde de la poésie découvert par les Colomb de la
littérature
, et dont ils se promettaient d’exploiter les mine
t point pour cela à la poésie allemande : « J’ai beaucoup parcouru la
littérature
allemande depuis mon arrivée », écrit-il à Mme de
composition des tragédies historiques, telles qu’on en voit dans les
littératures
voisines. Les tragédies mêmes qui ont pour sujet
bien le degré d’ignorance où l’on était alors de l’histoire ou de la
littérature
allemandes. Si les Allemands en sourient, ils tro
iasme plein d’affectueux souvenirs. M. Saint-Marc Girardin regarde la
littérature
comme le meilleur moyen de cimenter l’union moral
se soit faite de cette manière. Quelqu’un voyant la façon dont notre
littérature
imite l’Allemagne lui disait : « Vous avez mangé
ge, et de notices sur les anciens poèmes épiques des Germains, sur la
littérature
moderne, ou sur la philosophie. Ce livre qui tend
ses mœurs, et à expliquer par le caractère des habitants celui de la
littérature
, ne resta pas isolé. M. Xavier Marmier, l’infatig
ta pas isolé. M. Xavier Marmier, l’infatigable voyageur, se voua à la
littérature
et à la poésie du Nord et fonda à Strasbourg la R
tredit l’écrivain qui a le plus contribué à populariser en France les
littératures
du Nord. M. Ampère, en même temps archéologue, ph
ier à Heidelberg, où il prit ses grades. Il fut ensuite professeur de
littérature
à Strasbourg, puis à Montpellier. Il a vécu longt
l’époque récente, en politique, en philosophie, en religion, comme en
littérature
, jusqu’en 1853. Depuis, il n’a cessé de tenir les
e aussi complet que possible, à répandre son éloquence sur toutes les
littératures
et sur tous les âges, et on lui doit compte de l’
France de se renseigner plus exactement sur les chefs d’œuvres de la
littérature
allemande, et qui pourra même servir d’encouragem
s, mais beaucoup aussi à cause de l’intérêt sérieux qu’il a voué à la
littérature
poétique d’outre-Rhin. Sous le ministère de M. de
a Restauration entre les premiers romantiques et les défenseurs de la
littérature
classique. IV Luttes de la critique : Les M
de Cromwell. Jusqu’ici, en étudiant les progrès de l’invasion des
littératures
germaniques sur l’esprit français, nous avons dû
ais à modifier, leur idéal traditionnel pour lui substituer celui des
littératures
romantiques. Goethe ne se trompait pas là-dessus.
ppartenaient. On les avait constitués en comité de surveillance de la
littérature
impériale, et ils remplissaient leurs fonctions a
dit : plus royaliste que le roi. Quoiqu’il s’inquiétât fort peu de la
littérature
, Napoléon sentait que le vieil idéal classique, p
s feuilletons ont été réunis en six volumes sous le titre de Cours de
littérature
dramatique. À côté de lui régnait Dussault, l’aut
bon. « Tous les bons littérateurs, dit-il, en parlant du livre de la
Littérature
, conviennent que la forme de notre langue a été f
mot de pétrifications que Mme de Staël applique aux productions de la
littérature
classique. Nommer pétrification ce qu’il appelle,
x retomber au-dessous de la perfection après s’y être élevé, comme la
littérature
française sous l’Empire, que de faire comme la li
, comme la littérature française sous l’Empire, que de faire comme la
littérature
allemande qui, suivant les lois de la perfectibil
Schlegel et de Sismondi. Lorsque parut l’ouvrage de ce dernier sur la
Littérature
du midi de l’Europe, la critique y vit avec raiso
t qu’on cherchait à assiéger de tous les côtés le vieil édifice de la
littérature
classique. « Quels sont, s’écria Dussault, en pa
’une patience infatigable et d’un zèle vétilleux » … « quel profit la
littérature
et le goût peuvent-ils tirer de cette espèce de c
onséquence », objecte Dussault, « il faut présumer que les lois de la
littérature
romantique, si elle en a, sont en opposition avec
ture romantique, si elle en a, sont en opposition avec les lois de la
littérature
classique, … ou plutôt… que la littérature romant
sition avec les lois de la littérature classique, … ou plutôt… que la
littérature
romantique n’a ni règles, ni lois, et flotte, au
llité de dieu”. Ne peut-on, ne doit-on pas dire aussi : “Pluralité de
littératures
, nullité de littérature !…” Ainsi donc par les ma
n, ne doit-on pas dire aussi : “Pluralité de littératures, nullité de
littérature
!…” Ainsi donc par les manifestes réunis, positif
l’innocent Kotzebue et l’imaginaire Ossian, repoussait l’invasion des
littératures
étrangères ! En citant plus particulièrement Duss
ans mériterait d’être fouetté en plein marché. » C’est ainsi, que la
littérature
classique agonisante, semblable aux cavaliers par
fort imparfaite. Ils étendirent même leurs études sur le reste de la
littérature
anglaise dont M. Chateaubriand avait tracé l’hist
as précisément un de ces esprits hardis qui jouent dans la marche des
littératures
le rôle de précurseurs. C’était plutôt un concili
cipe dans son Essai sur Shakespeare et la poésie dramatique que « la
littérature
n’échappe point aux révolutions de l’esprit humai
nt énumérés. Fondé par une société de théoriciens, en philosophie, en
littérature
et en esthétique, le Globe était l’organe de ce j
teurs. Sous leur direction M. Sainte-Beuve écrivait son Tableau de la
littérature
du xvie siècle qui renoua le mouvement littérair
art moderne de l’art antique, la forme actuelle de la forme morte, la
littérature
romantique de la littérature classique. Non seule
la forme actuelle de la forme morte, la littérature romantique de la
littérature
classique. Non seulement la découverte était peu
e faisait qu’en exagérer les principes. Il fut l’Americ Vespuce de la
littérature
moderne, dont les grands auteurs du commencement
ion. Victor Hugo put dire alors : Le romantisme est le libéralisme en
littérature
. V Le romantisme nuageux et sentimental (I
: G. Sand, Balzac, A. Weill etc. Si l’on a beaucoup ridiculisé la
littérature
classique du premier empire, on ne s’est pas moin
e l’évolution historique et par conséquent que son expression dans la
littérature
. Rien n’est plus injuste que de condamner les pré
ême temps elle y faisait connaître le pays, les mœurs, les arts et la
littérature
de l’Italie, et joignait ainsi son action à celle
ction à celle de Sismondi et de Ginguené qui initièrent la France aux
littératures
du Midi, en même temps que se répandait la connai
tératures du Midi, en même temps que se répandait la connaissance des
littératures
du Nord. Mais les romans de Mme de Staël ne valai
rt avec lui, ne serait rien moins qu’un tableau et une histoire de la
littérature
européenne depuis près d’un siècle : ce serait la
enne depuis près d’un siècle : ce serait la formule générale de cette
littérature
donnant à la fois son unité et sa variété, ce qu’
Génie du Christianisme avait donné, pour ainsi dire, la recette d’une
littérature
catholique. Ce livre avait révélé aux imagination
t être considéré comme le meilleur roman historique que possède notre
littérature
, quoique dans cette œuvre l’auteur ait un peu exa
ps, il représenta en France, avec ces deux grands écrivains, toute la
littérature
allemande. Dernièrement, George Sand, rendait enc
fortune, dirait La Bruyère, qui se soit jamais rencontré dans aucune
littérature
! et ce moment de la précoce décrépitude de M. de
e dire, ne rappelle que rarement les procédés ou la mise en scène des
littératures
germaniques. Jules Janin fit mieux ; après avoir
stique de Nodier, M. Julian Schmidt a raison, dans son Histoire de la
Littérature
française, de lui refuser la naïveté qui fait le
s tard les phases que le roman venait de parcourir sur les traces des
littératures
étrangères. Mais il y avait bien plus loin de la
transporter en français quelques-uns des chefs-d’œuvre poétiques des
littératures
étrangères. Il a imité entre autres avec un certa
l’un de ceux qui empruntèrent le plus grand nombre d’inspirations aux
littératures
germaniques. Sous le titre d’Études françaises et
se prêterait avec tant de grâce et d’élan aux vagues rêveries que les
littératures
germaniques avaient mises à la mode. Cette fois c
r Hugo, le poète le plus germanique de forme qu’ait jamais produit la
littérature
française. Sous ce rapport Victor Hugo fut bien p
ui se présentait à lui dans le domaine des idées, de révolutionner la
littérature
et la poésie, d’établir son empire sur un tas de
t lui rende si peu justice. M. Julian Schmidt dans son Histoire de la
Littérature
française, livre intéressant, mais fort discutabl
itiques, n’eut pas le loisir d’étendre son œuvre jusqu’au champ de la
littérature
, et au lieu de nous donner une forme littéraire n
l’expression sincère et vivante du génie national. Dans son Cours de
Littérature
dramatique qui parut deux ans plus tard que la cé
ensée et sans restriction les nouveaux modèles que nous offraient les
littératures
germaniques. En 1829 M. Alfred de Vigny fit repré
rds, à la vertu son sourire, aux passions humaines leurs tempêtes. La
littérature
que nous allions créer devait être stridente, cav
e à l’idée de grandeur morale et de supériorité intellectuelle. Notre
littérature
, érigeant ces excentricités en système, en vint à
e des influences germaniques dont nous poursuivons les traces dans la
littérature
romantique. Antony, semblable au Carl Moor de Sch
ces adoptées. C’était l’idée sociale qui commençait à gronder dans la
littérature
, avant de se faire place dans la presse, à, la tr
e Goethe, ne me paraît convenir qu’à des génies de sa trempe. Mais la
littérature
ne se compose pas seulement de pareilles supérior
e le donner ; on le respire avec l’air aux heures de la jeunesse. Les
littératures
romantiques, qui sont surtout de coup de main et
ès en avant ou très en arrière, volontiers ailleurs, — errantes. « La
littérature
classique ne se plaint pas, ne gémit pas, ne s’en
étant nécessairement maladive. On ne sait pas assez en France que la
littérature
allemande n’atteignit pour la première fois sa pé
elles. Cette influence, heureuse d’abord, ne tarda pas à entraîner la
littérature
dans un excès de simplicité dont l’art eut à souf
battre les influences étrangères et tout particulièrement celle de la
littérature
française. Mais il avait oublié l’ennemi de l’int
ache en Allemagne la même nuance de ridicule que nous attribuons à la
littérature
de l’Empire, le romantisme français, pris dans so
t Eugène Sue est devenu une tribune. Toutes les autres branches de la
littérature
française se sont émancipées à la faveur du princ
es à la faveur du principe de la liberté. L’autorité n’existe plus en
littérature
, et la force seule réussit à la maintenir sur un
un terme au mouvement des esprits, en France il l’inaugurait dans la
littérature
. Mais il ne conserva pas longtemps ce caractère t
pensée de la Réforme, telle du moins que nous la poursuivons dans la
littérature
. « Je ne reproche pas, dit-il, à M. Uhlich d’avoi
rétention de remplir. » Ne craignons pas de l’avouer : de même qu’en
littérature
, on a détruit le Temple du Goût, de même, la Réfo
enons de chercher à définir, il s’est produit dans le sein même de la
littérature
un essai de retour à la Renaissance, qui mérite d
chauffée à la flamme de l’inspiration, elle ne se manifestait dans la
littérature
française que comme un produit de distillation, n
et les Écoles y ont fait leur temps. En France, on a conservé dans la
littérature
le pied de guerre, quoique la lutte soit depuis l
de dire à peu près ce qu’ils pensent. Mais alors ils entrent dans la
littérature
comme tant d’autres dans le mariage : usés et fou
ut souhaiter ni envier à personne. Les hommes de style ont fait de la
littérature
une chose inutile et nauséabonde, dont le public
latte, qu’on secoue ou dont on frappe à grand bruit les passants. La
littérature
a une mission civilisatrice. Elle n’a plus le dro
t imaginaire. Les armures de carton sont reléguées à l’hippodrome. La
littérature
est devenue majeure, citoyenne, mère de famille,
a peine. » « Aujourd’hui le daguerréotype est une injure à la mode en
littérature
. Qu’un écrivain étudie sérieusement la nature et
e, en retournant vers la nature a-t-on méconnu la vraie mission de la
littérature
et de l’art, qui n’est point seulement de reprodu
rches, nos inquiétudes, nos angoisses auront un terme. Ce jour-là, la
littérature
retrouvera le lyrisme des grandes époques, et le
es qui n’éclosent que tous les cent ans. IX. Des conditions de la
littérature
et de l’art au XIXe siècle20 Au milieu des t
tions charmées. C’est donc particulièrement de l’art, qui comprend la
littérature
d’invention ou d’imagination, aussi bien que les
» Voilà ce qu’on dit, et je crois que l’on a tort. De tout temps la
littérature
a été l’expression de la société. Chez les Ancien
encore à traverser une longue période de luttes, pendant laquelle la
littérature
est mise sur le pied de guerre. Adieu les fêtes e
ons prendre la place des sentiments, et la rêverie est interdite ! La
littérature
est devenue militante. Elle doit s’efforcer de se
t de réconciliation universelle. En présence d’une pareille tâche, la
littérature
a peu de temps à accorder à l’étude et à la reche
mps s’était égarée dans l’imitation et dans la routine. Le jour où la
littérature
en aura le temps, c’est sur leurs traces qu’elle
choses, des détails, des spécialités. Ce n’est pas seulement dans la
littérature
que l’on rencontre des réalistes, des spécialiste
t en prendre notre parti. Il n’y a plus d’espoir pour nous de voir la
littérature
remonter de longtemps vers les régions idéales. E
grand génie politique. Que peuvent être, à côté de cette anarchie, la
littérature
et les arts ?… « Je voudrais, pour notre plus pro
presque la perfection, sont retombés au-dessous de leur niveau ; les
littératures
imitent plus qu’elles ne créent ; la solution des
éral qui s’imprimera en traits grandioses dans ses monuments, dans sa
littérature
, dans ses arts plastiques, et qui laissera à nos
ne. 1. Expression de M. Paul de Saint-Victor. 2. Études sur la
Littérature
du Second Empire Français. Berlin. 1861. Lüderitz
é pendant près d’un siècle, depuis que Nisard y professa son cours de
littérature
, la citadelle, ou, pour parler plus noblement, l’
plus ou moins fondée, à Alexandrie, par des bibliothécaires, dans une
littérature
dont l’effort se réduisait à peu près à conserver
ion qu’est la critique. * * * Enfin, et voici mon troisième point, la
littérature
française du xixe siècle vit dans un pluralisme
harcutiers et des rôtisseurs, jusqu’à la révolution qui supprimera la
littérature
. Ne souhaitons pas la fin d’un procès qui serait
nnêtes gens, cette critique parlée, elle porte sur le présent, sur la
littérature
actuelle. La critique spontanée se confond avec l
dramatique du xviie siècle, ne restent pas, pour un historien de la
littérature
, propos sans importance. L’échec ou le succès d’u
faut d’abord avoir lu, et on parle de ce qu’on a lu. L’assiette de la
littérature
est établie, presque autant que sur des auteurs,
ue professionnelle applaudit à ce qui imite les modèles reçus, — à la
littérature
d’institut. Et la critique d’atelier applaudit à
orsqu’il dit : Parmi nos écrivains, dans l’histoire entière de notre
littérature
, ceux que les femmes ont aimés, ceux que les gens
emment il ne faut pas chercher à plaire par tous les moyens, mais une
littérature
où l’on ne chercherait pas d’abord à plaire, même
les mémoires, les correspondances, les journaux, les nouvelles de la
littérature
française, une sorte de Journal des Goncourt pres
t qu’une critique journalière accompagnât cette vie journalière de la
littérature
. On pourrait imaginer, je le sais bien, une litté
nalière de la littérature. On pourrait imaginer, je le sais bien, une
littérature
réduite à des chefs-d’œuvre, une critique renfrog
t obscurs n’entretiennent pas une vie littéraire, il n’y aura plus de
littérature
du tout, c’est-à-dire pas de grands écrivains. Le
nous faudrait évidemment le tuer : autrement c’est lui qui tuerait la
littérature
. Ne souhaitons pas, au pays de La Fontaine, que l
r. On ne saura jamais le mal effroyable qu’a fait le journalisme à la
littérature
du xixe siècle ». Notez qu’ailleurs Lemaître dit
nt beaucoup moins dans la réalité. L’une, disions-nous, porte sur une
littérature
triée, celle du passé, et l’autre sur une littéra
, porte sur une littérature triée, celle du passé, et l’autre sur une
littérature
qui n’est pas triée, celle du présent. Mais la cr
érature qui n’est pas triée, celle du présent. Mais la critique de la
littérature
présente ne va pas elle-même sans quelque tri, el
maux qu’on amène au marché ne sont pas malades. Les langueyeurs de la
littérature
ne trouvent aucun auteur bien sain. » Et l’on sai
s du xviie siècle et les premières années du xviiie , nous voyons la
littérature
renouvelée par ce qu’on pourrait appeler un senti
our lui-même tout comme il est vécu pour lui-même et par lui-même. En
littérature
, c’est la querelle des Anciens et des Modernes qu
s’est avisé le premier de réduire en un corps toute l’histoire de la
littérature
et de faire marcher du même pas l’histoire et l’a
» Il garde l’honneur d’avoir « le premier, considéré l’histoire de la
littérature
dans la totalité de sa suite ; de l’avoir ainsi t
ent comme celui d’Épiménide et des Crétois) avec ce Lycée ou Cours de
littérature
qu’il a sans doute lu, mais que personne ne lit,
e double titre du grand ouvrage de La Harpe : le Lycée et le Cours de
littérature
. Pour la première fois un professeur entre dans l
s le domaine de la critique littéraire, et même dans le domaine de la
littérature
, avec un livre composé de leçons rédigées pour êt
e société cultivée (l’atticisme cristallise autour de Lysias comme la
littérature
latine autour de Cicéron), et il l’était surtout
és et nos conférenciers de toute sorte ont prolongée jusqu’à nous. La
littérature
y fut enseignée par La Harpe, et c’est ce cours d
us. La littérature y fut enseignée par La Harpe, et c’est ce cours de
littérature
qui, publié par lui, paraît à Brunetière marquer
critique française. Ce cours donne le premier Discours continu sur la
littérature
dite alors universelle. Remarquons d’ailleurs que
aire de Rousseau. S’il n’avait pas eu horreur de ce qu’il appelait la
littérature
personnelle et du Connais-toi toi-même, il eût pu
ce de durer lui-même dans l’histoire littéraire, et l’historien de la
littérature
qui manque de goût critique tombe à plat dans un
courante, d’habiter les églises et les palais. Quand il s’agit de la
littérature
également courante, des livres du jour, juger, cl
rtie de ce qu’il y avait de nouveau et de vraiment progressif dans la
littérature
de leur temps. L’exemple de Sainte-Beuve est cara
er à la fois le présent et le passé. Le Sainte-Beuve interprète de la
littérature
contemporaine et le Sainte-Beuve interprète de la
e de la littérature contemporaine et le Sainte-Beuve interprète de la
littérature
classique n’ont pas coexisté, ils se sont succédé
er l’autre et couper les meilleurs des ponts qui le réunissaient à la
littérature
de son temps. Jusqu’en 1870, la critique professi
nelle et universitaire a réalisé cette œuvre considérable : mettre la
littérature
française en discours. D’abord en discours propre
nction essentielle, qui est d’enchaîner, d’ordonner, de présenter une
littérature
, un genre, une époque à l’état de suite, de table
tés intelligibles, ces universaux, c’est par exemple l’ensemble d’une
littérature
, cette littérature française qu’un vrai critique,
ces universaux, c’est par exemple l’ensemble d’une littérature, cette
littérature
française qu’un vrai critique, un Nisard, un Sain
de la critique universitaire, souscrit encore dans son Histoire de la
littérature
au jugement de Boileau : Ronsard, qui le suivit,
ectiquement. Il régentait le plus sur ce qu’il connaissait le moins :
littérature
contemporaine, étrangère, philosophie, science (e
e critique professionnel idéal serait installé dans l’intérieur d’une
littérature
, comme le sculpteur qui fait un buste installe so
’il copie, dans les profondeurs vivantes de son modèle. Connaître une
littérature
de l’intérieur, c’est en éprouver, en discerner,
ec sa durée vivante ; c’est croire à une existence organique de cette
littérature
, comme le sociologue croit à l’existence organiqu
re originale, cette sympathie désintéressée avec toute la durée d’une
littérature
ne dit à peu près rien, et elle n’a en effet pas
grand critique, parce que Brunetière a senti, vu, connu du dedans la
littérature
française, de Malherbe à Lamartine. Sa vision lit
l’état de lutte fait partie d’un rythme incorporé à la vie même de la
littérature
, comme la lutte entre Latins et Germains est inco
isme intégral, annexe simplement à la critique tout le meilleur de la
littérature
. « Cette malle doit être à nous. » Ce n’est plus
’ancêtre sur sa postérité. Brunetière nous affirme par exemple que la
littérature
allemande est issue de la critique de Lessing, de
de Goethe. Et je laisse aux germanisants le soin de discuter. (Chaque
littérature
exige une position nouvelle des problèmes littéra
ature exige une position nouvelle des problèmes littéraires.) Mais la
littérature
française est, elle aussi, nous dit Brunetière, i
paraître comme le fruit le plus authentique et le plus précieux de la
littérature
. Brunetière, citant avec satisfaction, comme tout
solide. Elle s’explique par le rôle considérable qu’a tenu dans notre
littérature
classique l’expression des idées abstraites. Je c
s que c’est Nisard qui, dans son Histoire, a établi les valeurs de la
littérature
française en fonction justesse de ses idées. « Il
iver que la justification soit antérieure aux œuvres. Cela produit la
littérature
de manifeste. Mais alors il se passe généralement
néralement ceci : ou bien cela reste du manifeste, c’est-à-dire de la
littérature
avortée qui ne compte pas (en France, depuis cinq
t pas la célèbre Préface, qui ne compte que pour les historiens de la
littérature
, c’est William Shakespeare. En tout cas rien ne s
ue professionnelle tend avec Brunetière simplement à annexer toute la
littérature
à la critique. Il fait Brutus César. Mais cet imp
la préface de Mademoiselle de Maupin, voit en eux les eunuques de la
littérature
. Il ne faut jamais dire : Fontaine… Quelques anné
chées, tombées avant l’heure de toutes les branches de l’art et de la
littérature
. Pleine de regrets stériles, de désirs impuissant
re, nous ne sommes que ce qu’on pourrait appeler les annonciers de la
littérature
; et quand nous n’annonçons pas, on croirait, à l
s pas. La concurrence est l’âme du commerce et la dispute l’âme de la
littérature
. Les littérateurs, sans les critiques, deviendrai
guet. Si les auteurs avaient écouté les professeurs de rhétorique, la
littérature
française en serait encore à Campistron. La fonct
’un peuple (souvenez-vous du Tableau de la France de Michelet), d’une
littérature
ou d’un homme, on peut l’appeler critique d’intui
l’Océan, les tables tournantes, la politique, la prophétie, toute la
littérature
humaine, et même Shakespeare, et surtout, partout
représenter, par-delà l’invention, le courant d’invention. Ce qui, en
littérature
, figure, au-dessus même du génie individuel, cett
r en un même ordre ce qui se dit, ce qui se chante, ce qui se lit. La
littérature
s’accomplit en fonction du Livre, et pourtant il
type. Mais on tirerait de Lamartine, et surtout du Cours Familier de
Littérature
, un volume de critique géniale (je veux dire de c
une courtoisie et une gratuité appréciables, cette publicité dont la
littérature
ne peut pas plus se passer que les autres profess
mouvement de systole et de diastole, comme un rythme profond de notre
littérature
. * * * La critique défend l’esprit humain contre
e du goût universitaire et classique français entre 1870 et 1890. Une
littérature
aussi riche que la littérature française, une nat
sique français entre 1870 et 1890. Une littérature aussi riche que la
littérature
française, une nation faite d’éléments aussi dive
qui osent avoir une passion, une admiration, et qui la suivent ». Une
littérature
riche et saine ne comporte donc pas une poussière
s partis peu nombreux, deux ou trois, pluralité qui introduit dans la
littérature
les esprits bienfaisants de la discussion, du dia
Ceux qui peuvent lire tous les livres écrits aux divers étages de la
littérature
pour les divers étages de la société ne goûtent q
famille d’esprits critiques, ont, dit-on, fixé le goût en matière de
littérature
française classique. Une autre famille d’esprits
, semble-t-il, et dans une moindre mesure, fixé le goût en matière de
littérature
shakespearienne et romantique. Mais qu’est-ce que
ance à un genre épique, à des règles du genre épique, a empoisonné la
littérature
française depuis la Franciade jusqu’aux Martyrs.
et que Sainte-Beuve avait laissée dans l’ombre. C’est un fait que la
littérature
du passé est distribuée par genres ; c’est aussi
des fragments de l’évolué : tentative encore bien plus chimérique en
littérature
qu’en n’importe quelle autre matière, puisque la
rique en littérature qu’en n’importe quelle autre matière, puisque la
littérature
ne retient que des œuvres du génie créateur, plei
en lui et par lui. Il y a pour la critique française une suite de la
littérature
dans le sens où Bossuet parle de la Suite de la R
une chaîne dans la vie : la chaîne classique. La succession de trois
littératures
classiques, grecque, latine, française, les « Gra
grand centre de la critique, la voie royale où elle voit s’avancer la
littérature
comme une procession bien ordonnée. C’est un poin
et Brunetière attachaient par exemple une grande importance, dans la
littérature
française, à la suite de la préciosité. Il existe
me une bâtisse abstraite, comme un « palais d’idées » la France de la
littérature
française, l’Allemagne de la littérature germaniq
is d’idées » la France de la littérature française, l’Allemagne de la
littérature
germanique ? Oui, dans la même mesure à peu près
que reprendre son bien aux Mystères de Paris). Et la critique suit la
littérature
. Déjà, autour de madame de Staël, avec Sismondi,
magne, d’Amiel, de Scherer. Ensuite l’idée d’une coupe morale dans la
littérature
française, d’un point d’où la littérature françai
d’une coupe morale dans la littérature française, d’un point d’où la
littérature
française apparaîtrait comme une littérature de m
aise, d’un point d’où la littérature française apparaîtrait comme une
littérature
de moralistes : c’est la conception de Vinet et d
ns beaucoup profité le jour où nous romprons avec la superstition des
littératures
étrangères et que nous reviendrons au culte trop
, et, en s’en apercevant, il serait bon de subordonner l’histoire des
littératures
particulières à l’histoire générale de la littéra
l’histoire des littératures particulières à l’histoire générale de la
littérature
de l’Europe. » Il eut d’ailleurs encore de temps
, une œuvre d’ensemble, un « discours » dont se soit accrue la grande
littérature
. La critique du xixe siècle a pratiqué généralem
et de ses réalités comme de choses qui durent. Même l’Histoire de la
littérature
française de Nisard est construite autour d’une i
e avec le mouvement créateur des hommes, des œuvres, des siècles, des
littératures
, oui ; mais elle y emploie l’énergie et l’origina
e dirais qu’il date du xixe siècle et surtout de Sainte-Beuve, si la
littérature
anglaise ne possédait pas, dès le xviiie siècle,
istorique, il fallait Chateaubriand et Michelet, pour qu’en France la
littérature
s’annexât ce magnifique domaine. Il y fallait cet
lution critique, que la critique littéraire est une philosophie de la
littérature
, et que la philosophie est une critique des donné
de son atmosphère poétique et historique, mais il a donné aussi à la
littérature
son atmosphère critique, sa capacité de large, be
îches admirations que révèle sa correspondance. Et son histoire de la
littérature
classique, charpentée par l’idée de l’esprit fran
ssicisme ? Brunetière a repris ce Génie. Taine a écrit un Génie de la
Littérature
anglaise, Lemaître un Génie de Racine. Comparez l
l’esprit humain, que l’on doit envisager la philologie ou l’étude des
littératures
anciennes. Les considérer seulement comme un moye
manière 108. La philologie aux yeux de M. Welcker est la science des
littératures
classiques, c’est-à-dire des littératures modèles
Welcker est la science des littératures classiques, c’est-à-dire des
littératures
modèles, qui, nous offrant le type général de l’h
e de l’antiquité par l’influence heureuse qu’elle peut exercer sur la
littérature
et l’éducation esthétique des nations modernes. L
mélange de l’antique cette veine de production nouvelle. Les tons en
littérature
sont d’autant plus beaux qu’ils sont plus vrais e
e l’apologie de toutes les études philologiques. Si on ne cultive les
littératures
anciennes que pour y chercher des modèles, à quoi
ces limites, l’étude des chefs-d’œuvre seule aurait du prix. Or, les
littératures
de l’Orient, que M. Welcker traite avec beaucoup
ker traite avec beaucoup de mépris, et les œuvres de second ordre des
littératures
classiques, si elles servent moins à former le go
ion. Le fait des langues classiques n’a d’ailleurs rien d’absolu. Les
littératures
grecque et latine sont classiques par rapport à n
rapport à nous, non pas parce qu’elles sont les plus excellentes des
littératures
, mais parce qu’elles nous sont imposées par l’his
angue sacrée du peuple qui l’a décomposée. Fixée d’ordinaire dans une
littérature
antique, dépositaire des traditions religieuses e
: « Que nul n’entre ici s’il ne sait l’esprit humain, l’histoire, les
littératures
, etc. » La science perd toute sa dignité quand el
hauteurs et qu’elle y attire l’humanité. Je ne suis pas hostile à la
littérature
ouvrière. Je crois, au contraire, avec M. Michele
rits sociaux et philosophiques, où la forme est moins exigeante qu’en
littérature
, les ouvriers y déploient souvent une intelligenc
t comprise comme une chose religieuse ; que la poésie, la science, la
littérature
y sont envisagées comme un art de luxe qui ne s’a
quences de ce déplorable régime qui soumet l’art, et plus ou moins la
littérature
ou la poésie, au goût des individus. Dans l’ordre
emande le riche en fait de productions intellectuelles ? Est-ce de la
littérature
sérieuse ? Est-ce de la haute philosophie, ou, da
ures et sévères, de hautes créations morales ? Nullement. C’est de la
littérature
amusante ; ce sont des feuilletons, des romans, d
, et ce goût étant généralement (il y a de nobles exceptions) vers la
littérature
frivole et l’art indigne de ce nom, il devait fat
nom, il devait fatalement arriver qu’un tel état de choses avilît la
littérature
, l’art et la science. Le goût du riche, en effet,
ligence. Les nobles d’autrefois, croyaient forligner en s’occupant de
littérature
. Les riches ont généralement des goûts grossiers
ébeuf, le burlesque, Cyrus, Clélie, Childebrand, toute cette mauvaise
littérature
n’a donc pas été détruite par les Satires, elle v
précisément où il fallait, pour ne point être obligé de renoncer à la
littérature
polie et au bel esprit moderne. Le grand, l’immen
Au midi, Boileau ramène vers la simplicité et vers le sens commun des
littératures
épuisées de bel esprit. En Italie, où, quand on e
J. Collier, entreprennent d’enseigner la décence et la moralité à la
littérature
anglaise, la plus brutale et la plus dévergondée
s de lettres par toute l’Europe que les théoriciens peuvent créer une
littérature
ou lui imposer une direction : on perd de vue tou
seront par toute l’Europe que dresseurs de théories qui définiront la
littérature
avant de la faire, et qui puiseront dans l’exempl
l n’y a pas à considérer davantage ici l’influence de Boileau sur les
littératures
étrangères. Car cette influence est tellement ins
cule et de mauvais ton, voilà les traits de cette société qui fera la
littérature
à son image. Bornée du côté des sens, elle dévelo
, et la plus contestable. Partout où Boileau paraissait encourager la
littérature
mondaine, ingénieuse, artificielle et noble, part
hène. Le malheur est que le xviiie siècle n’a pas le sens artiste en
littérature
: c’est même pour cela qu’il arrive si peu à bien
té s’attache à leur observance même ; un sec formalisme s’impose à la
littérature
, par une méprise analogue à celle de certains dév
ttéraire, comme la Révolution au point de vue politique et social. La
littérature
a suivi sa marche sans regarder en arrière : d’au
le mouvement, et elle s’est orientée vers de nouveaux principes. Les
littératures
étrangères et populaires ont présenté des types i
Ce ne serait pas pourtant un paradoxe d’avancer que l’évolution de la
littérature
en ce siècle nous a plus rapprochés qu’éloignés d
que vraiment celui-ci n’a pas d’action directe et personnelle sur la
littérature
. Et le xixe siècle sans y songer, par une évolut
lle, en sens inverse du naturalisme, et qui emporterait de nouveau la
littérature
vers un idéal contraire à celui de Boileau. Nul n
ales et permanentes du goût français. Depuis deux siècles, dans notre
littérature
, ce qui s’est trouvé sain, solide et durable, ce
arle de l’homme, qu’on note ses humeurs, qu’on règle sa conduite. Une
littérature
, enfin, psychologique et morale, claire, précise,
e ce que ce titre même : L’Évolution des Genres dans l’Histoire de la
Littérature
, a sans doute d’un peu obscur ; et j’y indique à
ouvrage, d’un autre genre, n’intéresserait pas-moins l’histoire de la
littérature
générale que celle même de la critique : je veux
le, a procédé pour une large part d’une connaissance plus étendue des
littératures
étrangères. Mais pour quelle part, c’est là le po
it quelqu’un d’également versé dans la connaissance de quatre ou cinq
littératures
. Au cours de ces Leçons, comme en vingt autres oc
n des Genres, si je n’étudierais pas d’abord celle de l’Influence des
Littératures
étrangères sur la Littérature française. Mais j’a
s pas d’abord celle de l’Influence des Littératures étrangères sur la
Littérature
française. Mais j’ai eu peur de mon incompétence.
question de méthode. Car, pourquoi la plupart de nos histoires de la
littérature
ne sont-elles qu’une collection — je ne dis pas u
des rapports qu’elles soutiennent avec l’ensemble de l’histoire d’une
littérature
. Il en résulte quelques inconvénients, dont celui
e et sous le poids des documents, il faut simplifier l’histoire de la
littérature
. Puisqu’il suffit d’une seule expérience, pourvu
r avec vous, cette année L’Évolution des Genres dans l’Histoire de la
Littérature
; et, comme ce titre est un peu long, mais comme
re, si nous considérons dans l’histoire de l’art, ou dans celle de la
littérature
, les grandes lignes de l’histoire d’un genre, ou
r cela, j’essayerai de vous montrer comment, dans l’histoire de notre
littérature
, sous l’action de quelles influences du dedans ou
dès le commencement du siècle, une connaissance encore bien vague des
littératures
étrangères, et une connaissance à peine plus préc
in, — au changement opéré dans le goût public par la connaissance des
littératures
étrangères et de l’histoire, s’ajoute un changeme
e Hæckel. De là pour nous l’obligation — sans transformer ce cours de
littérature
en un cours d’histoire naturelle, — de là, l’obli
ins, comme vous le voyez, que la question du classicisme ; et dans la
littérature
comme ailleurs, comme dans la peinture ou comme d
est unique en son genre, qu’il introduit ainsi dans l’histoire de la
littérature
et de l’art quelque chose qui n’y existait pas av
e Transformation des genres, s’il se rencontre, dans l’histoire de la
littérature
et de l’art, quelque chose d’analogue à ce qu’on
pour nous rappeler qu’il n’en est pas autrement dans l’histoire de la
littérature
et de l’art ? Mais c’est une question que nous ne
Robert Garnier ou d’Antoine de Monchrétien. 2° Sous l’influence de la
littérature
espagnole et du bel esprit italien, nous la verro
roits deux puissances que, jusqu’alors, on avait subordonnées dans la
littérature
: il rend à la sensibilité l’influence dont on l’
propre du genre et le point de sa perfection dans l’histoire de notre
littérature
. 1° Nous trouverons qu’il a pris conscience de l’
rette vivement de ne pouvoir traiter cette année, sur L’Influence des
littératures
étrangères dans l’histoire de la littérature fran
ée, sur L’Influence des littératures étrangères dans l’histoire de la
littérature
française, — c’est qu’il est à la fois critique,
d on considère la place que la critique a tenue dans l’histoire de la
littérature
française. Mais en outre, et comme application ou
herbe (1550-1640). Importance de la critique dans l’histoire de la
littérature
française. — Origines de la critique moderne : la
ercer d’influence appréciable sur la direction ou sur la destinée des
littératures
; et, assurément, si l’on veut dire par là, qu’in
on. Mais, si peut-être, comme je le crains, on voulait dire qu’aucune
littérature
moderne eût pu se développer, ou se soit en effet
e, on aurait tort ; et, après la preuve qu’en fournirait au besoin la
littérature
allemande du xixe siècle, issue, pour ainsi parl
ans — ou même un peu plus — que la critique est vraiment l’âme de la
littérature
française. Depuis Ronsard jusqu’à nos jours, on n
is Ronsard jusqu’à nos jours, on ne citerait pas une révolution de la
littérature
ou du goût qui n’ait eu chez nous pour origine et
le, c’est Sainte-Beuve ; et c’est la critique du Globe. Aussi, notre
littérature
est-elle la seule entre toutes les littératures m
u Globe. Aussi, notre littérature est-elle la seule entre toutes les
littératures
modernes où la critique ait vraiment, depuis son
hé de dupe. Mais, si Pope et Lessing ne sont pas des isolés dans leur
littérature
ou dans leur langue, ils sont au moins des except
règles, mais des lois. Vous ne trouverez non plus, dans aucune autre
littérature
, vingt écrivains pour un par génération qui se so
e. A peine ai-je besoin d’insister. Quelque estime que l’on fasse des
littératures
anciennes, tout n’y est pas de la même valeur, du
sonne, l’était encore moins de ses actions ou de sa pensée. Aussi, la
littérature
du moyen âge, considérée dans son ensemble — et D
rop profondément chez nous l’abîme qui, déjà partout, sépare assez la
littérature
de la vie nationale, et qu’elle n’ait ainsi donné
lement ici l’antiquité mise en coupe réglée. Scaliger « extrait » les
littératures
anciennes, comme on pourrait faire pour un dictio
e aujourd’hui trop oublié peut-être. Poètes ou prosateurs, c’est à la
littérature
grecque en général que nos écrivains de la premiè
la poésie. — Question sur le rôle de Richelieu dans l’histoire de la
littérature
. — Chapelain. — La question des trois unités, son
s les plus apparentes, et comme telles les plus universelles de notre
littérature
. Et, disons encore quelque chose de plus : en enl
sa place est petite ; mais, d’autre part, en donnant pour objet à la
littérature
l’expression de ce qu’il y a plus général et de p
on de ce qu’il y a plus général et de plus permanent, il annonçait la
littérature
du xviie siècle ; et c’est pour cela que sa plac
ais on suivit généralement Malherbe, et dès qu’eut paru Richelieu, la
littérature
, avec tout le reste, rentra dans l’ordre : elle y
inion, c’est qu’ayant conçu le projet d’inféoder, pour ainsi dire, la
littérature
à l’État, et de s’en servir, à l’occasion, comme
nt pas eu cet honneur de laisser, comme lui, dans l’histoire de notre
littérature
, une ineffaçable trace. Passons rapidement sur so
ous son bonnet ; et il faut dire que, versé comme il l’était dans les
littératures
italienne et espagnole, c’est de là bien plutôt q
lle — publiée, en 1879, à Genève, par M. H. Breitinger, professeur de
littératures
étrangères à Zurich, et qui semble, je ne sais co
et burlesques. — Boileau. — Réaction de l’esprit bourgeois contre la
littérature
aristocratique. — Les Satires et la première époq
te, était alors à l’Italie ou à l’Espagne, si je puis ainsi dire ; la
littérature
elle-même comme les modes ; et Chapelain, qui pou
nal, — dans l’excellente ou plutôt dans la remarquable Histoire de la
Littérature
italienne de Francesco de Sanctis. Il ne manque p
ne de Francesco de Sanctis. Il ne manque pas d’autres histoires de la
littérature
italienne : il y en a de plus volumineuses ; il y
he ; ce que Boileau représente avant tout dans la critique et dans la
littérature
du xviie siècle, ce qu’il y représente, et à tou
avant Pascal — dont il convient ici de joindre les noms au sien, — la
littérature
est essentiellement aristocratique. Elle l’est, p
ualités, mêlés et compensés, je ne sache pas dans l’histoire de notre
littérature
, je n’y trouve point de modèle plus complet, plus
es premières années du xviie . Une fois de plus dans l’histoire de la
littérature
, l’homme naturel disparaîtra, s’évanouira dans «
de la vie commune, l’a-t-elle également réalisé dans l’art et dans la
littérature
? Voilà le problème qu’agitent entre eux, non pas
odèles, on se sent alors pris de doute ; et, pour la première fois en
littérature
, on se demande si l’on ne serait pas assez grand
tement raison, et de le faire voir. J’entends par là que, pas plus en
littérature
qu’ailleurs, le premier venu n’a le droit de se p
is, après cela, parmi nos écrivains, dans l’histoire entière de notre
littérature
, ceux que les femmes ont aimés, que les gens du m
, faisant ainsi du plaisir ou de la volupté de l’esprit l’objet de la
littérature
, l’aient comme nécessairement orientée du côté de
à l’existence ; mais renoncer à la critique, c’est livrer l’art et la
littérature
, je ne veux pas dire aux bêtes, quoique j’aie gra
dangereux que cruel, si, comme on l’a si bien dit, « une société sans
littérature
serait une société sans sociabilité, sans morale,
ssez éloquente. Jamais aucun contemporain n’a mieux discerné, dans la
littérature
de son temps, ce qu’il y avait de durable, et ce
du xviie siècle : André Chénier et David. — Laharpe et son cours de
littérature
. — La fin de la critique classique. Messieurs, Le
e quoi que ce soit enfin qui tienne à quelque chose », ils parlent de
littérature
; et ainsi la critique se met en possession de le
, qu’on ne la loue pas surtout assez. Bayle, que nos historiens de la
littérature
ignorent en général, est le premier des « philoso
jet final, si la critique doit être surtout versée dans l’étude de la
littérature
et de l’art, non, Bayle n’est pas un critique, et
en pouvait être autrement de l’imitation ou de la connaissance de la
littérature
anglaise. Tout y semblait inviter, à ce moment du
res philosophiques. Si nous n’avons pas à rechercher ici ce que notre
littérature
pouvait gagner à ce contact de la littérature ang
ercher ici ce que notre littérature pouvait gagner à ce contact de la
littérature
anglaise, la critique du moins, mise en présence
ement affecter quelque ambition plus haute que d’enfermer l’art et la
littérature
dans le cercle de ses prescriptions… Vous savez q
s Anglais ou généralement des étrangers, si, dans nos histoires de la
littérature
, nous mettions constamment l’auteur du Glorieux o
d’Addison et de Steele, de Pope et de Swift, que les historiens de la
littérature
anglaise appellent leur « siècle d’Auguste », l’â
ture anglaise appellent leur « siècle d’Auguste », l’âge d’or de leur
littérature
, et leur siècle classique entre tous ? D’autres r
gieuses, politiques, sociales, mais en revanche assez peu soucieux de
littérature
, et surtout d’art. Silent leges inter arma. Quand
ient suffire à déshonorer la mémoire d’un homme dans l’histoire d’une
littérature
. Mais, ce qui est plus difficile encore que tout
ions, dont on commence à craindre que le naufrage emporte avec lui la
littérature
et la civilisation mêmes. Rappelez-vous le mot si
mêmes années, et jusqu’à la veille de la révolution, ce retour de la
littérature
vers les sources antiques, ce regain de faveur ou
sprit. C’est Laharpe que je veux dire, et l’œuvre, c’est son Cours de
littérature
. Je sais les défauts de Laharpe ; je sais ce que
it l’avoir bien mal lu, que de ne pas reconnaître ce que son Cours de
littérature
contient, sur le xviie siècle et sur le xviiie
s’est avisé le premier de réduire en un corps toute l’histoire de la
littérature
, et de faire marcher du même pas l’histoire et l’
oins garder l’honneur d’avoir, le premier, considéré l’histoire de la
littérature
dans la totalité de sa suite ; de l’avoir ainsi t
dérable de Rousseau sur révolution de la critique. — Deux mots sur la
littérature
du temps de la Révolution. — Mme Staël et Chateau
emps de la Révolution. — Mme Staël et Chateaubriand. — Le livre de la
Littérature
. — L’idée du progrès. — L’étude comparée des litt
livre de la Littérature. — L’idée du progrès. — L’étude comparée des
littératures
. — Le principe de la critique nouvelle. — Le Géni
Allemagne. — Ce que Mme de Staël y ajoute et y corrige au livre de la
Littérature
. — Fixation de la critique nouvelle. — Quelques m
sur Corneille, le second sa Poétique, le troisième enfin son Cours de
littérature
, un homme avait déjà paru, dont les exemples auta
ont les exemples autant que les principes, en déplaçant l’objet de la
littérature
, ne pouvaient guère manquer de déplacer aussi les
veauté toute seule enveloppait de conséquences. Tandis qu’en effet la
littérature
n’avait guère été jusqu’alors, et depuis deux cen
sens, agit au contraire dans le sens précisément opposé. S’il y a une
littérature
de la Révolution, son vice, nul ne l’ignore, est
tique suit le mouvement. Marie-Joseph Chénier, dans son Tableau de la
littérature
française au xviiie siècle, n’est qu’un continua
tant de Lemercier, Népomucène Lemercier, dans son Cours analytique de
littérature
générale. C’est en effet ce livre qu’il faut surt
’influence de Rousseau commençait à se faire sentir, Les livres de la
Littérature
, du Génie du christianisme, de l’Allemagne avaien
r quelle est l’influence de la religion, des mœurs et des lois sur la
littérature
, et quelle est l’influence de la littérature sur
mœurs et des lois sur la littérature, et quelle est l’influence de la
littérature
sur la religion, les mœurs et les lois. Il existe
analysé les causes morales et politiques qui modifient l’esprit de la
littérature
. Il me semble que l’on n’a pas encore considéré c
s Homère jusqu’à nos jours. Ce sont les premiers mots du livre de la
Littérature
considérée dans ses rapports avec les institution
quelque sorte émigré, lui aussi ; et, de ses excursions à travers les
littératures
étrangères, il a rapporté ce que l’on rapporte au
cieux il a poussé ; Mme de Staël ne fait pas précisément encore de la
littérature
l’expression de la société, mais elle en entrevoi
eligion. Après la part de Voltaire et de Rousseau dans le livre de la
Littérature
, il se pourrait que ce fût ici celle de Montesqui
e, il se pourrait que ce fût ici celle de Montesquieu. Mœurs et lois,
littérature
et religion, toutes ces parties de la civilisatio
re. J’insiste sur ce point, parce que la plupart des historiens de la
littérature
— pour se donner à eux-mêmes des facilités de com
ce que nous avons à dire de Mme de Staël, si cependant le livre de la
Littérature
a été comme absorbé dans le rayonnement du Génie
ique du christianisme, et la partie vaguement intitulée Beaux-Arts et
Littérature
— qui seront toujours ce qu’on appelle des dates
dire, je crois, sans exagération, que si l’on retrouve le livre de la
Littérature
dans l’Allemagne de Mme de Staël, cependant, au p
l’Europe, ne méritent pas qu’on accorde un moment d’attention à leur
littérature
et à leur philosophie. On oppose à l’une qu’elle
oût, et à l’autre qu’elle est pleine de folies. Il se pourrait qu’une
littérature
ne fût pas-conforme à notre législation et qu’ell
nouvelles dont nous puissions nous enrichir… La stérilité dont notre
littérature
est menacée ferait croire que l’esprit français l
l bon goût. Mais Mme de Staël insinue qu’il pourrait y avoir dans une
littérature
étrangère des « beautés » que nous fussions incap
fortifiant la distinction qu’elle avait déjà fait ressortir, dans la
Littérature
, entre les littératures du Nord et celles du Midi
ion qu’elle avait déjà fait ressortir, dans la Littérature, entre les
littératures
du Nord et celles du Midi, elle s’exprime de la m
les institutions grecques et romaines se sont partagé l’empire de la
littérature
, l’on ne parviendra jamais à juger sous un point
celle-ci en est une : que les femmes n’ont que peu de place dans les
littératures
de l’antiquité. L’évolution était accomplie ; et
ique. Selon une femme de génie qui, la première, a prononcé le mot de
littérature
romantique en France, cette division se rapporte
qu’il ne comprend pas, et ce qui suit vous le fera croire aussi : En
littérature
comme en toute chose, il n’y a que l e bon et le
s assez. — Autres défauts du livre de Villemain. — Ses qualités. — La
littérature
considérée comme expression de la société. — La c
érée comme expression de la société. — La critique biographique. — La
littérature
comparée. — Si le plan de Villemain est conforme
umanité. Et eux-mêmes n’ont de place et de rang dans l’histoire de la
littérature
qu’à cette condition. Vous intéressez vous aux tr
a circulation plus d’idées générales que l’auteur de l’Histoire de la
littérature
anglaise, de la Philosophie de l’art, des Origine
encore plus, si c’est possible, de la critique et de l’histoire de la
littérature
. « La froide érudition, pour emprunter à Rousseau
ra pour cela de le prendre dans son œuvre maîtresse, le Tableau de la
littérature
française au xviiie siècle. On peut lui faire un
des mœurs et des lettres ; de l’état social, de l’état moral et de la
littérature
, les uns sur les autres ; l’exemple que Villemain
re, les uns sur les autres ; l’exemple que Villemain a choisi dans la
littérature
du xviiie siècle est trop probant, si je puis ai
est si bon qu’il en devient douteux. Il est presque trop vrai que la
littérature
du xviiie siècle est l’expression des idées du x
; seulement, n’est-ce pas pour cela qu’elle est souvent à peine de la
littérature
? Quand il écrit son Mahomet, son Alzire même — p
; — ou son Olympie — pour les notes, — est-ce que Voltaire fait de la
littérature
, est-ce qu’il fait de l’art ? est-ce qu’on ne peu
rincesse de Clèves. Mais, dans ces conditions, est-il étonnant que la
littérature
se présente à, nous comme l’expression de la soci
de forme, quoi de plus naturel que de retrouver dans l’histoire de sa
littérature
l’image de ses idées religieuses, politiques, soc
n’est pas l’excuse — de la place que tiennent dans son Tableau de la
littérature
française au xviiie siècle, les exploits oratoir
finesse avec laquelle y sont démêlées les influences du dehors sur la
littérature
nationale, l’influence anglaise en particulier, c
faisait beaucoup d’honneur. Mais enfin la direction était donnée. La
littérature
, dans les leçons de Villemain, était conçue, si j
ourants qui l’avaient partagée. C’est pour cela que l’influence de la
littérature
nationale sur les littératures étrangères n’y ten
. C’est pour cela que l’influence de la littérature nationale sur les
littératures
étrangères n’y tenait pas moins de place. On la s
igemment touchée dans ces quatre volumes, autant que le Tableau de la
littérature
française, ils formeraient un Tableau de la litté
Tableau de la littérature française, ils formeraient un Tableau de la
littérature
européenne au xviiie siècle. Vous n’aurez d’aill
es. C’était, avons-nous dit, ce qui taisait encore défaut au Cours de
littérature
de Laharpe ; et, de la suite entière de l’histoir
’histoire générale du siècle. Ce n’est pas seulement l’histoire de la
littérature
du xviiie que l’on apprend dans Villemain, c’est
je conçoive comme lui la suite et l’enchaînement d’une histoire de la
littérature
française au xviiie siècle. « Que reste-t-il des
répondait : « Il reste l’Amérique ». Mais l’Amérique n’est pas de la
littérature
; et quand elle en serait, je trouverais encore q
ême Fontenelle, il aurait vu que, pour expliquer les caractères de la
littérature
nouvelle sous la Régence et dans les premières an
il n’a pas assez clairement vu, du moins il n’a pas assez dit qu’une
littérature
nouvelle commence avec Rousseau, dont la nouveaut
stoire de la critique », et nous n’y pourrions omettre ni le Cours de
Littérature
dramatique du premier, ni surtout l’Histoire de l
urs de Littérature dramatique du premier, ni surtout l’Histoire de la
Littérature
française du second. Mais au point de vue dont j’
ne saurais d’ailleurs trop louer quelques parties de l’Histoire de la
Littérature
française. Le plan, sans doute, en est défectueux
stoire littéraire », il ne retient, pour en former l’« histoire de la
littérature
», que les œuvres et les hommes qu’il trouve effe
principe. Je suis encore gêné ou désappointé, dans une Histoire de la
Littérature
française, de trouver si peu d’histoire, j’entend
r. Vous savez également la diversité de cette œuvre prodigieuse ; et,
littérature
, politique, philosophie, religion, histoire, art
e-Beuve a aimé passionnément son art, et qu’au lieu de se faire de la
littérature
, comme tant d’autres, comme Cousin ou comme Ville
’étaient bornés, qui devaient se borner, pour mieux dire, à mettre la
littérature
en rapport avec les institutions sociales et l’es
tableaux les plus complets, les plus vivants qu’il y ait dans aucune
littérature
, et d’une création ou d’une invention d’art au-de
t expliqué dans les Nouveaux Lundis, à l’occasion de l’Histoire de la
Littérature
anglaise, de M. Taine, qui venait de paraître : A
encore, dans le même article : Lorsqu’on dit et qu’on répète que la
littérature
est l’expression de la société, il convient de ne
tâche d’entretenir les communications de la pensée française avec les
littératures
étrangères. Nul n’a mieux connu l’Allemagne et l’
eut-être en Europe n’a jeté dans la circulation, sur l’histoire de la
littérature
et de l’art, plus d’idées nouvelles, fortes ou pr
’avant les Essais de critique et d’histoire et avant l’Histoire de la
littérature
anglaise, il s’était avisé, aussi lui, que la rac
Dürer lui-même, et Memling ou les Van Eyck à Rubens. Pareillement, en
littérature
, l’éducation classique vous pourra bien retenir s
solidaire, de s’engendrer l’un de l’autre. Si vous aimez une certaine
littérature
, vous préférerez une certaine musique, avant de l
y a donc bien des « dépendances » ; et j’accorde que les œuvres de la
littérature
et de l’art, soient « conditionnées » par elles ;
Ce qu’on appelle la race — nous dit M. Taine dans son Histoire de la
littérature
anglaise, — ce sont ces dispositions innées et hé
le total soit différent. Considérez, par exemple, deux moments d’une
littérature
ou d’un art, la tragédie française sous Corneille
le verrez, bien davantage encore, et nous essayerons d’établir qu’en
littérature
comme en art — après l’influence de l’individu, —
it écrit ni les Essais de critique et d’histoire, ni l’Histoire de la
littérature
anglaise, ni la Philosophie de l’art. Et ne me di
, en termes généraux, après et avec M. Taine, dans son Histoire de la
littérature
anglaise, que « comme on n’étudie la coquille que
urait un premier moyen de mesurer la valeur relative des œuvres de la
littérature
et de l’art. A la surface de l’homme sont des mœ
le caractère essentiel ou dominateur ne le soit peut-être pas plus en
littérature
ou en art qu’en histoire naturelle ; et quoique,
M. Taine en est la preuve, — il semble qu’on ne puisse pas traiter la
littérature
ou l’art comme des documents, et qu’on doive tôt
ire la notion de l’absolu, sous le nom de beauté. S’il se peut que la
littérature
ou l’art soient l’expression de la société, ce n’
de son temps, il faudrait que le critique fût également informé de la
littérature
française et de la scandinave ; qu’il connût l’ar
rtial. N’y a-t-il pas, en effet, dans toutes les grandes œuvres de la
littérature
ou de l’art un je ne sais quoi qui ne se-révèle o
tout prendre, et c’est là sa définition réelle, que le libéralisme en
littérature
. Cette vérité est déjà comprise à peu près de tou
ter secours pour refaire l’ancien régime de toutes pièces, société et
littérature
; chaque progrès du pays, chaque développement de
e forme poétique ? À peuple nouveau, art nouveau. Tout en admirant la
littérature
de Louis XIV si bien adaptée à sa monarchie, elle
de Louis XIV si bien adaptée à sa monarchie, elle saura bien avoir sa
littérature
propre, et personnelle, et nationale, cette Franc
ie nouvelle, loin de là, mais c’est que le principe de la liberté, en
littérature
, vient de faire un pas ; c’est qu’un progrès vien
it être, se conciliant avec l’ordre, dans l’état, avec l’art, dans la
littérature
. La liberté a une sagesse qui lui est propre, et
meurent avec les vieilles coutumes de Cujas, cela est bien ; qu’à une
littérature
de cour succède une littérature de peuple, cela e
es de Cujas, cela est bien ; qu’à une littérature de cour succède une
littérature
de peuple, cela est mieux encore ; mais surtout q
unes hommes, intelligente, logique, conséquente, vraiment libérale en
littérature
comme en politique, noble génération qui ne se re
Chapitre XIV118. La
littérature
et la science La littérature et la science pou
Chapitre XIV118. La littérature et la science La
littérature
et la science poursuivent deux buts différents :
e vise à la beauté, l’autre à la vérité. Cela ne veut pas dire que la
littérature
, en tâchant avant tout d’exciter ce plaisir parti
toute époque, dans cette espèce de domaine indivis, la science et la
littérature
se livrent un combat acharné. La question de fron
on sur le territoire de sa voisine ; dans les périodes idéalistes, la
littérature
, qui ne peut créer la beauté sans avoir devant le
ple, la nature des relations qu’elles ont ensemble. § 1. — Comment la
littérature
peut-elle exercer sur la science une action heure
e la théorie de l’évolution. Or, en s’unissant ainsi à la science, la
littérature
lui rend des services signalés. Elle met à la por
te, aimable, séduisante. Ce fut et c’est encore une des gloires de la
littérature
française d’être la grande vulgarisatrice. Elle a
ir s’opère sur un milieu plus large et de niveau moyen plus élevé. La
littérature
, en répandant la science, lui prépare une légion
plus grave encore dans les genres d’écrits qui sont mitoyens entre la
littérature
et la science, tels que l’histoire et la philosop
t des causes, la critique des textes, des dates, des documents ; à la
littérature
le souci de l’arrangement, des proportions, du st
vie, une œuvre d’art. Et ceci nous amène à un second service que la
littérature
rend parfois à la science. Il lui arrive en certa
qui se partagent à proportions presque égales entre la science et la
littérature
, plus fréquent et plus utile est le rôle de ces v
Mais il faut regarder la contrepartie : l’action de la science sur la
littérature
. Elle est multiple et longue à détailler. C’est e
si peu d’années sur l’inconnu ? Aussi n’est-il pas surprenant que la
littérature
ait subi jusqu’en ses mœlles l’influence de cet é
t en ce domaine comme dans tous ceux que nous venons de parcourir. La
littérature
pure n’a pas non plus échappé à cette féconde inv
naturalisme a eues de se définir lui-même « la science appliquée à la
littérature
. » Il me suffira de les résumer. Le roman natural
années le roman a eue de « faire vrai » avant tout. Ces retours de la
littérature
vers la vérité, retours qui se produisent plus ou
ogue, de fastidieux, de glacé, de mort le mot de pédantisme. Quand la
littérature
en est là, elle revient brusquement à l’idéal, à
s la limite que la science ne peut franchir dans son alliance avec la
littérature
sans lui faire tort. A l’historien de noter dans
On peut à toute époque relever entre les caractères essentiels de la
littérature
régnante et le groupe de sciences qui prédomine u
en scène qui montre qu’elles s’adressent à l’âme, non aux sens ; une
littérature
qui se concentre tout entière dans l’étude, de l’
à Descartes et les qualités particulières de leur œuvre sont dans la
littérature
le reflet d’une autre philosophie, d’une autre mé
viner ce que seront dans leurs traits essentiels la philosophie et la
littérature
du temps. Le problème est aisé à résoudre. Chacun
tre siècle, de 1850 à 1885 environ, constater la même coïncidence. La
littérature
a dans ces moments-là des qualités que j’oserais
ogie. On pourrait pousser plus avant ces analogies curieuses entre la
littérature
et les méthodes en honneur dans le groupe de scie
Chapitre VII La
littérature
française et les étrangers Fin des influences
ise et les étrangers Fin des influences italienne et espagnole. La
littérature
française et l’Angleterre à la fin du xviie sièc
eterre à la fin du xviie siècle. — 1. L’imitation française dans les
littératures
méridionales. La France et l’Angleterre au xviiie
pour résultat le triomphe du goût français après la Restauration. La
littérature
du temps de la reine Anne, avec Addison, Pope, Dr
es de notre histoire littéraire et sociale au xviiie siècle. 1. La
littérature
française à l’étranger Pour les nations méridi
e bonne tenue. Dès la fin du règne de Louis XIV, cette réaction de la
littérature
anglaise sur la nôtre se produit par l’intermédia
oint de départ en Angleterre : nous trouvons dans le courant de notre
littérature
même, dans les transformations de l’esprit public
1780) et Intrigue et Amour de Schiller. Il favorise l’expansion de la
littérature
sentimentale, du lyrisme romanesque ou pittoresqu
oût Louis XVI et la sensibilité allemande. Mais le mouvement de notre
littérature
n’en est aucunement modifié : ces succès ne sont
nt que des aliments où notre appétit trouve à se satisfaire. Dans les
littératures
scandinaves, dans les littératures slaves, on tro
t trouve à se satisfaire. Dans les littératures scandinaves, dans les
littératures
slaves, on trouvait à signaler encore l’influence
ige, à l’autorité de nos modes et de nos opinions mondaines que notre
littérature
doit la moitié de son crédit. L’Angleterre seule,
s de Diderot et de Voltaire sont expédiés à Pétersbourg. Ainsi par la
littérature
et par la société, la langue française se répand,
’avoir le sentiment des Maîtres actuels sur les tendances de la jeune
littérature
, sur sa valeur et sur son avenir : quoique mes co
e France les questions que voici : Que pensez-vous que doive être la
littérature
de demain ! celle qui n’est qu’en germe encore da
e ? N’y a-t-il pas une scission profonde entre les traditions dont la
littérature
a vécu jusqu’ici et les symptômes nouveaux qu’on
puis venaient des sévérités : Vous me demandez mon avis sur la jeune
littérature
. Je voudrais, en vous répondant, prononcer des pa
usement des couronnes. Oh ! que je voudrais être en communion avec la
littérature
nouvelle, en sympathie avec les œuvres futures !
ve. Je remonterai seulement au naturalisme, qui commença à envahir la
littérature
au milieu du second Empire. Il débuta avec éclat
ensé, le sujet intéresse si fort quiconque n’est pas indifférent à la
littérature
, que je ne crois point excéder mes droits en vous
, Monsieur, à propos d’un livre ou je tâche de préciser le sens de la
Littérature
de tout à l’heure, votre sentiment sur la directi
nébuleuse primitive. Il me semble qu’à grands traits l’histoire de la
littérature
moderne pourrait se résumer de la sorte que voici
objet principal de l’œuvre littéraire. Longtemps même, et c’est notre
littérature
classique, on ne sut voir que l’Ame. Cette époque
e époque vivantes. Cela est surtout évident à l’origine de toutes les
littératures
; sans remonter jusqu’à l’Iliade et l’Odyssée qui
usique, par Berlioz, Wagner, Saint-Saëns, tend vers la peinture et là
littérature
; la peinture, par les Impressionnistes, envahit
réer Monsieur, etc. CHARLES MORICE Paris, le 9 août 1888. 1. La
Littérature
de tout à l’heure (sous presse). Librairie académ
Chapitre II. Le fond et la forme dans la
littérature
indigène. 1° Fond : Thèmes favoris des noirs,
— Thèmes indo-européens qui ne semblent pas avoir été traités dans la
littérature
merveilleuse des noirs. — Le chevaleresque dans l
préférence marquée. Ces thèmes se retrouvent pour la plupart dans les
littératures
mythiques des autres races avec des variantes ass
qu’au cas de certitude absolue — semblent, dis-je être spéciaux à la
littérature
indigène. La faiblesse protégée. Un de ces thèmes
co-épouses. — Ce thème remplace, nous l’avons dit plus haut, dans la
littérature
indigène, le thème de la belle-mère jalouse de sa
vement indigènes. Ceux qui vont suivre ont des correspondants dans la
littérature
indo-européenne. Nous noterons ces rapports de re
re à plus d’un lecteur que le noir est surtout un imitateur et que sa
littérature
merveilleuse n’est qu’un pastiche pur et simple.
condamner cette hypothèse et soutenu victorieusement la thèse que la
littérature
indigène est presque absolument originale. Nous v
s. Les musulmans qui, auraient dû, semble-t-il, inspirer fortement la
littérature
merveilleuse des noirs, n’y laissent au contraire
peu fréquentes. J’aurai à peu près épuisé les comparaisons entre les
littératures
islamique et indigène, au point de vue des procéd
lus apparentes que réelles. Il y a lieu cependant de constater que la
littérature
indigène reproduit surtout les détails des mythes
Procédés germaniques. Au nombre des procédés qui sont communs aux
littératures
merveilleuses allemande et indigène, je citerai,
des thèmes favoris des conteurs noirs est aussi un procédé commun aux
littératures
germanique et indigène. Le langage des animaux d
Fontaine, Fables). Procédés celtiques. Passant aux contes de la
littérature
celtique, nous trouvons, comme présentant des res
saires. — Cf. La protection des djihon. Ce thème est fréquent dans la
littérature
merveilleuse de tous les peuples. C’est l’histoir
64. Enfin, sans comparer spécialement à telle ou telle fraction de la
littérature
indo-européenne, nous aurons à mettre en regard d
osse (op. cit.) Le Ciel, l’araignée et la mort. Thèmes omis par la
littérature
indigène. Par contre, il est des thèmes dont i
digène. Par contre, il est des thèmes dont il ne semble pas que la
littérature
indigène ait tiré parti. Rien d’analogue à Circé
— en principe — leur œuvre, ce qui expliquerait que, sur ce point, la
littérature
ne soit pas le reflet toujours fidèle de l’esprit
et étant insuffisamment renseigné, faute d’un séjour prolongé, sur la
littérature
merveilleuse des montagnards du cercle de Bandiag
des montagnards du cercle de Bandiagara. Le chevaleresque dans la
littérature
des noirs C’est principalement dans les récits
une Nuits, lue depuis cette époque, m’a convaincu que dans toutes les
littératures
merveilleuses le petit couplet est une partie ess
Le roman populaire1 Peut-on citer, dans la
littérature
française, des exemples de roman populaire ? Est-
seule et même chose, je ne demanderais pas : « Peut-on citer, dans la
littérature
française, des exemples de roman populaire ? » Ca
étrer dans des milieux où n’ont jamais pénétré ceux des maîtres de la
littérature
française ; ils intéressent, ils font pleurer, il
complets, cela n’est pas douteux ; ils ne comptent guère plus dans la
littérature
que les ménétriers ne font figure dans la musique
sans exception, qui passent pour écrivains et sont comptés dans la «
littérature
» ? Non, le moindre défaut du roman-feuilleton es
iers, petits rentiers et bourgeois, sont plus friands encore de cette
littérature
, et elle agit davantage sur eux, à cause de la so
’on lui refuse le rôle d’éducatrice. Il y a une seconde raison. Toute
littérature
qui voudra mériter le beau nom de populaire, doit
ple, plus ou moins, mais il y en a peu qui lui soient destinés. Notre
littérature
classique est toute ou presque toute aristocratiq
rait la plus admirable qu’il eût écrite, une des plus belles de notre
littérature
. » Tout le monde connaît la thèse, l’idée maître
re. Ceux-là suffisent pour isoler ce livre, ou à peu près, dans notre
littérature
. Ils suffisent, avec cette autre remarque, cepend
ut à fait absente. Nos voisins les Anglais me paraissent posséder une
littérature
populaire plus abondante que la nôtre et plus sai
nsi du roman populaire. Une école, nombreuse et forte, prétend que la
littérature
et l’art s’adressent et s’adressent nécessairemen
it d’exister. Dès qu’on s’adresse au peuple, on ne fait plus de haute
littérature
ou de grand art, et le succès même de pareilles t
M. Émile Faguet, qui a écrit dans ses Politiques et Moralistes : « La
littérature
et l’art ne sont populaires qu’à la condition d’ê
que je repousse me semble d’abord méconnaître le but véritable de la
littérature
et de l’art. N’est-ce pas les rapetisser, que d’e
Belgique, en Allemagne et ailleurs ? Pourquoi déclarer impossible en
littérature
une tentative qui paraît heureusement accueillie
avec nous-mêmes, nous jugerions autrement cette question d’art et de
littérature
! Nos pères, enseignés par le christianisme, avai
? Nous dirions que le peuple aura sa part de toute chose, sauf de la
littérature
et de l’art, domaine réservé, chasse gardée, pièg
dont j’aurais pu augmenter le nombre, que la pensée d’un art et d’une
littérature
s’adressant à la foule, familière autrefois à bea
sogne journalière, tellement privés de toute culture, que l’art ni la
littérature
ne pourront jamais trouver place dans leur vie. M
usse, comme erronée, l’affirmation qu’il ne saurait exister de grande
littérature
et de grand art populaire, mais je me demande si
de littérature et de grand art populaire, mais je me demande si notre
littérature
, et particulièrement le roman français, n’a pas p
vec quelque précision quel était en 1660 l’état de la langue et de la
littérature
française. Il résulte, je crois, de ce qui précèd
à tous les tons ; quand elle peut fournir à toutes les parties de la
littérature
; quand elle offre aux sciences une clarté parfai
Boileau, de Racine, de Bossuet, les genres étaient démêlés dans notre
littérature
. Le goût avait déjà distribué aux arts, aux scien
théâtre. C’est par cette distinction des genres et des tons que notre
littérature
acquit la pureté qui fit sa force et son élévatio
ps qui, selon les uns fait époque, et selon les autres lacune dans la
littérature
française) on pense que les genres en se démêlant
la présomption et la témérité de m’élever ici contre le retour de la
littérature
vers le mélange de genres, de tons et de style qu
vère qu’avant la révolution. La raison de cette différence est que la
littérature
d’une nation est l’expression de ses mœurs. Pourq
mœurs. Pourquoi les genres se démêlèrent-ils à la naissance de notre
littérature
sous Louis XIII et Louis XIV ? Pourquoi se remêle
ux yeux ou à la pensée sous la monarchie ancienne, et surtout dans la
littérature
, avaient fait contracter ces habitudes de respect
uve une détente qui se prête à tous les tons, à tous les langages. La
littérature
anglaise n’a jamais présenté cette séparation des
, en un lieu, c’est imposer une sujétion qui se conçoit mieux dans la
littérature
d’une nation alignée et symétrisée par des habitu
tendre à altérer la pureté des principes sur lesquels se fonde notre
littérature
, et même à ternir l’éclat des chefs-d’œuvre dont
compromettre, en intervenant dans une dispute qui intéresse toute la
littérature
française ? Le danger n’est peut-être pas grand e
r les craintes, et, s’il se peut, de prévenir les dissensions dont la
littérature
est menacée. La voix qui se fait entendre est cel
e de l’Europe, qui est comme une grande république de royaumes, où la
littérature
n’a pas plus de centre d’unité que le pouvoir, où
ue qui, aujourd’hui même, n’est pas encore fixée, elle n’avait pas de
littérature
propre, quand chacune des autres nations de l’Eur
parlé que du théâtre ; mais c’est que le théâtre est le seul genre de
littérature
auquel puissent être appliqués des systèmes de co
plaisirs de l’esprit, exerce infailliblement sur la société et sur la
littérature
. Il y a près de trente années, quelques récits de
de classique et de romantique, qui divisait, à leur insu, toutes les
littératures
, et partageait la nôtre même, qui ne s’en serait
’il ne faut jamais les renverser ; et qu’enfin, il en peut être de la
littérature
comme de la politique, où quelques concessions ha
tutions et la société, les principes et le caractère : il faut que la
littérature
, expression naturelle de toutes ces choses, parti
otre société reconstituée, il est d’une conséquence nécessaire que la
littérature
réponde aux besoins des âmes et des esprits. Ce n
ée par eux, ou du moins qu’ils sont les seuls qui s’y conforment. Une
littérature
empruntée aux anciens, disent-ils, ne peut être v
xprimés, ou les mœurs sociales inexactement rendues. Aucun système de
littérature
ne peut s’attribuer exclusivement, et contester a
ser les lois qui régissent notre théâtre ; il ne fait pas découler la
littérature
en général d’un nouveau principe, ne l’établit pa
pas déjà vu dix fois paraître et disparaître ? Tel est le sort d’une
littérature
arrivée au terme de son entier développement. Les
personnes, en désignant des écrits. Je n’ai vu que les dangers de la
littérature
. Je les ai dits, je l’espère au moins, sans exagé
is n’en soyez pas les Lycophrons et les Sphinx. Ayez horreur de cette
littérature
de Cannibales, qui se repaît de lambeaux de chair
tre génie, mais en lui laissant le frein salutaire des règles ; et la
Littérature
française, sans renoncer à donner des lois à l’Eu
Chapitre XIX. De la
littérature
pendant le siècle de Louis XIV61 C’est par l’é
des anciens a dirigé le goût littéraire. Les Français cultivaient la
littérature
espagnole au commencement du dix-septième siècle
littérature espagnole au commencement du dix-septième siècle : cette
littérature
avait en elle une sorte de grandeur qui préserva
res espagnols. Le siècle de Louis XIV, le plus remarquable de tous en
littérature
, est très inférieur, sous le rapport de la philos
ns ; l’on ne pouvait suivre une idée dans tous ses développements. La
littérature
, dans le siècle de Louis XIV, était le chef-d’œuv
urageait, et qu’elle ne portait point ombrage à son despotisme. Cette
littérature
, sans autre but que les plaisirs de l’esprit, ne
rapport, ils doivent être toujours considérés comme les modèles de la
littérature
française. Ils ne renferment pas (Bossuet excepté
vrages philosophiques soient en même temps des ouvrages classiques en
littérature
. On a souvent disputé sur ce qu’il fallait préfé
religieux. 61. Je n’analyserai point avec détail ce qui concerne la
littérature
française ; toutes les idées intéressantes ont ét
Chapitre IV. Conclusions L’évolution de la
littérature
française m’a servi de démonstration positive ; l
de la littérature française m’a servi de démonstration positive ; la
littérature
italienne a été une contre-épreuve. Je crois avoi
s raisons ; la principale, c’est l’absence de vie nationale. D’autres
littératures
pourraient encore servir de démonstration ou de c
etrouver partout, mais souvent contrariée par d’autres forces. Chaque
littérature
présente ainsi ses problèmes très particuliers ;
nettement et d’établir la résultante des forces contraires. Pour les
littératures
grecque, espagnole et allemande, j’ai déjà esquis
n principe est si intimement liée à la vie d’un groupe, ni comment la
littérature
est à la fois un effet et une cause dans l’ascens
heures de doute ; si l’on me reprochait de mêler la philosophie à la
littérature
, je répondrais que c’est précisément mon ambition
lé (dans notre cas : la vie littéraire) aux lois de la vie totale. La
littérature
n’est qu’une des nombreuses expressions de la vie
lle est pratiquée par de nombreux esprits d’espèces fort diverses, la
littérature
déconcerte souvent par sa richesse et sa variété
aire, avec ici ou là quelques chapitres où les rapports intimes de la
littérature
et de la vie apparaissent comme par hasard ou com
ique nous impose cette certitude, que les rapports de la vie et de la
littérature
sont constants, de tous les instants et de tous l
grande que soit la difficulté, il faut l’affronter. — Considérant la
littérature
comme une expression de la vie, nous allons disti
quelques forces dont l’action se combine en d’infinies variations. La
littérature
nous révèle l’homme, à la fois, comme individu is
ù l’on s’échappe du déterminisme à la liberté. Quoi qu’il en soit, la
littérature
ne fleurit vraiment que dans un groupe constitué
es exemples pris à la réalité. Reprenons d’abord les trois ères de la
littérature
française. La première est dominée par la théocra
ale est contrariée dans son développement (par exemple en Italie), la
littérature
originale n’apparaît que par intervalles, entre l
n de Galilée. « Eppur si muove… » Le rythme que je constate, par la
littérature
, dans la marche de l’humanité, s’interprétera peu
s, et qui seule est créatrice des grandes œuvres. Or je crois que la
littérature
(dont j’ai dit qu’elle est l’expression la plus i
i résultent de l’épuisement d’un principe et qui se caractérisent, en
littérature
, par le genre dramatique ; elles sont l’éternelle
omme devient une cause après avoir été un effet. À constater, dans la
littérature
, ce procédé de saturation progressive et de réact
faits ne se prête à une pareille recherche autant que l’histoire des
littératures
. À mesure qu’on verra mieux le rapport intime de
des littératures. À mesure qu’on verra mieux le rapport intime de la
littérature
avec la vie totale, on connaîtra mieux aussi l’as
applique ordinairement à tous ceux qui manient les formes d’art de la
littérature
, de la peinture, de la sculpture, de la musique,
ilosophique comme M. Bourget ait préféré rechercher l’influence de la
littérature
sur le public plutôt que les principes mêmes d’ex
tion n’augmente pas la moralité publique, mais l’état actuel de notre
littérature
et les tendances générales des nouvelles classes
ils ont demandé leur pain, non plus aux bureaux officiels, mais à la
littérature
libre, à ce métier qui n’exige ni concours ni dip
s doublait, on a vu, en effet, s’accroître le nombre des lecteurs. La
littérature
a été le refuge de ceux qui pensaient que tout le
façon d’écrire uniforme a remplacé le vrai style ; on est tombé de la
littérature
dans l’écrivasserie. La nécessité de la copie pér
gagné le journalisme, la décadence n’a pas mis longtemps à envahir la
littérature
. Du moment que les classes inférieures demandaien
nférieures demandaient à lire, il était naturel qu’on leur servit une
littérature
à leur portée, amoureuse et dramatique facile à é
aussi, avait quitté la partie et, après quelques incursions dans les
littératures
étrangères, s’était enfermé dans les cartons de l
ages pour tuer le temps, comme on va chez le pâtissier. Il existe une
littérature
à l’usage des touristes et des gens du monde. Nou
e. Combien de lecteurs persistent à ne demander qu’un amusement à, la
littérature
, et restent insensibles à toute espèce de beauté
e eu le temps de s’en désintéresser comme on s’est désintéressé de la
littérature
. Il est donc certain que le public ne perd pas gr
rayonnement de la France éclaire les autres nations. Art, musique et
littérature
nous font partout comme une seconde patrie. Les A
national. Je veux parler du parisianisme, du boulevardisme, de cette
littérature
soi-disant légère et française, qui apprend à écr
sienne une condition essentielle de l’art ? Non ! mille fois non ! la
littérature
n’est pas un pèlerinage et Paris n’est pas La Mec
le boulevard, c’est la « blague », c’est la gauloiserie sceptique, la
littérature
de chic, la vanité de l’asphalte, l’écrivasserie
e la capitale soit a priori le point de départ de la science et de la
littérature
. Il n’y a plus que quelques rares commis voyageur
mer on ne lui vendrait plus un volume. Et il ne s’agit ici que de la
littérature
courante qui amuse ; mais l’histoire, la critique
i étudient par goût et s’intéressent par conviction, ceux pour qui la
littérature
n’est pas un passe-temps, mais un aliment qui fai
ils sont tous incurablement coulés dans le même moule agréable. Leur
littérature
est une littérature de conversation, vite oubliée
ablement coulés dans le même moule agréable. Leur littérature est une
littérature
de conversation, vite oubliée et toujours la même
attristera toujours celui que préoccupe sincèrement l’avenir de notre
littérature
. Le talent public est en danger parce qu’on veut
ouvement ; car voilà la consigne, le but, la condition actuelle de la
littérature
: être dans le mouvement, c’est-à-dire adopter l’
préjugés dus à la centralisation parisienne ont été funestes à notre
littérature
. En absorbant nos forces vives, en paralysant l’é
isolé et solitaire. Avec quelles colères magnifiques il a dénoncé la
littérature
facile, les coteries tranchantes, les réclames de
c’est précisément sa tendance classique, et c’est bien en effet de la
littérature
ancienne qu’il nous a donnée dans son réalisme su
astaquouères et du luxe cosmopolite, le grand magasin du Louvre de la
littérature
. Par son attraction, ses facilités et ses ressour
orale et cet équilibre d’imagination qui faisaient jusqu’ici de notre
littérature
une école de sincérité et de bon goût. Au lieu de
ganisme. L’école musicale française nous a donné des exemples dont la
littérature
devrait profiter. Il est notoire que le mot d’ord
se serre les coudes. Le débordement de copie alimente la guerre de la
littérature
contre la littérature. Il n’y a qu’un moyen de dé
e débordement de copie alimente la guerre de la littérature contre la
littérature
. Il n’y a qu’un moyen de débrouiller cette confus
premières pages d’un volume sont médiocres, le désarroi actuel de la
littérature
excuse la critique de ne pas pousser plus loin l’
u’elle soit avant tout un guide loyal et qu’elle ne considère plus la
littérature
comme une démocratie où chacun est admis à être q
encombrants et d’autre valeur que d’être fertiles. Pour moraliser la
littérature
aux abois et arrêter le flot d’écrivasserie qui n
e l’Espagne ou de l’Italie. Dans vingt ans d’ici, si cela dure, notre
littérature
n’aura d’autres débouchés que les colonies océani
choses, la faveur de plus en plus marquée dont jouit actuellement la
littérature
classique et la sympathie avec laquelle on se rem
de l’école réaliste contemporaine. Nous entendons ici par réalisme la
littérature
d’observation exacte et plastique, Flaubert en es
d’écrire. Consciemment ou non, il devina qu’il pouvait en sortir une
littérature
nouvelle, comme on pressent l’école réaliste cont
dition française, et il a ramené à cette formule tout l’art, toute la
littérature
; en un mot, il a été plastique, rien que plastiq
Tourgueneff, Loti ; car il n’y a pas seulement dans Chateaubriand la
littérature
de Flaubert, d’où sont sortis les romanciers cont
Chateaubriand. Quoi d’étonnant après cela qu’ayant modelé sur lut sa
littérature
, Flaubert se soit également assimilé son pessimis
temps un état d’esprit général, c’est à l’influence croissante de la
littérature
d’observation qu’il faut l’attribuer, influence q
este grand par sa détresse solitaire et l’indécourageable amour de la
littérature
. Chateaubriand reste grand parce que son œuvre, d
dame Bovary. C’est dans Chateaubriand encore qu’on trouve en germe la
littérature
d’avant-garde réaliste dont Théophile Gautier fut
e trop loin. Il est sans doute intéressant de noter l’action de notre
littérature
sur la génération actuelle, comme l’a fait M. Pau
xcès contraire et les amoindrir. Mais il ne faut pas pour cela que la
littérature
soit uniquement un objet de théories et de déduct
itique plus spéciale, une critique rigoureuse, technique, renouant en
littérature
la tradition de l’école de Fromentin, ce peintre
t pour la bonne direction de la critique de se bien convaincre que la
littérature
n’est qu’un long engendrement et un renouvellemen
an à venir, telle qu’elle paraît se dégager de l’état actuel de notre
littérature
réaliste. Puisque nous savons d’où procèdent nos
eçue, les déviations possibles, et essayons de deviner ce que sera la
littérature
d’observation, indiquée, préparée, façonnée par e
isme » et d’être les premiers promoteurs « de la recherche du vrai en
littérature
». Nous savons tous cependant que Sœur Philomène
tonnants, je crois que les deux frères n’auront pas fait dévier notre
littérature
et que le beau fleuve dont ils ont troublé l’eau
otion, la correction, qui sont les conditions premières de toutes les
littératures
du monde. Par le fracas de ses audaces, la réclam
mans ; rabâchages libidineux et maniaques, qui ne relèvent plus de la
littérature
, étude impudique de jeunes filles dans la Joie de
t par quels ouvrages M. Alphonse Daudet marquera vraiment sa trace en
littérature
. Beaucoup de lettrés et de critiques pensent avec
e de la décadence idéaliste, c’est la marche et l’envahissement de la
littérature
d’observation, qui grossit tous les jours ses ran
epuis Flaubert, cette école représente la valeur et le noyau de notre
littérature
contemporaine. Voyons donc ce qu’elle deviendra,
par les principes et par la manière ? Plus on compare l’état de notre
littérature
concurremment avec les ouvrages de Flaubert et le
importance et nous est apparue comme la première loi de résistance en
littérature
. Sans doute on peut traduire ses impressions comm
nc être une qualité indispensable à la prochaine renaissance de notre
littérature
. Et ce n’est plus à un besoin de réaction éphémèr
avoir un style très soigné pour marquer à jamais son passage dans une
littérature
. La forme est ce qui change et passe le plus vite
chercher sa démonstration chez les auteurs français : « Si dans notre
littérature
nationale, dit-il, nous prenons nos grands écriva
la question de forme nous venons au fond même et à la substance de la
littérature
, je crois qu’il serait imprudent d’examiner les p
phe nous a empêché de remarquer que tout l’honneur en revient à notre
littérature
française. C’est de Stendhal, en effet, que procè
séquences des principes posés par le romancier français, et que notre
littérature
ait dévié de Stendhal pour adopter l’idéalisme ro
sa voie selon son tempérament. Pourquoi ne sortirait-il pas de notre
littérature
des tentatives d’ensemble supérieures aux épopées
t Trois Contes, ces joyaux incassables et parfaits. Étudions donc les
littératures
étrangères et tâchons de discerner par exemple la
s quels auteurs est contenu le grain d’où doit éclore notre prochaine
littérature
. Je crois pour ma part que ce germe est un peu pa
Sainte-Beuve mérite une place exceptionnelle dans l’histoire de notre
littérature
. Cette galerie d’études, où sont jugées les produ
era toujours obligé de consulter, si l’on veut connaître à fond notre
littérature
. Sainte-Beuve est un Saint-Simon littéraire. L’in
sa souplesse à rendre les plus fines choses pensées, il a fait de la
littérature
au détail, avec une sûreté d’instinct et un don d
inte-Beuve demeure attrayant. Il a si bien donné au public la dose de
littérature
qui lui convenait, que presque tout la monde a du
ment ? Quelles furent ses idées sur la marche et l’évolution de notre
littérature
? A-t-il pressenti l’éclosion des œuvres actuelle
rmais acquis aujourd’hui. L’effort qui s’est fait depuis vingt ans en
littérature
nous a donné dans la poésie et le roman des œuvre
nny, et quelques raisons de plus pour protester contre les abus de la
littérature
. L’épanouissement de toute une école pornographiq
dement de publications qui revendiquent l’honneur d’être encore de la
littérature
. Sainte-Beuve8 avait donc admis sans hésiter l’in
sonnalité inattendue ; c’était une révolution qui allait inaugurer en
littérature
les procédés nouveaux et multiples d’où sont sort
’antique ; mais il n’a pas aperçu la permanence des procédés d’art en
littérature
. Il a vu une tentative d’adaptation là où il y av
’action sur notre esthétique et dont la malaria a pénétré toute notre
littérature
, c’est sans contredit Baudelaire. Voulu ou non, s
onnues en France et nos ouvrages sont tellement lus en Russie, que la
littérature
des deux peuples semble aujourd’hui n’en faire qu
nstant que Stendhal apportait une méthode capable de révolutionner la
littérature
en donnant la formule d’un nouveau genre de roman
gène Sue ! L’impulsion que l’exemple de Balzac va communiquer à notre
littérature
lui est à peu près indifférente. La comparaison d
attend « des œuvres plus douces, plus saines, plus calmes ». Or notre
littérature
s’est développée dans un sens précisément contrai
ont, au début, maintenu son talent dans ce qu’on pourrait appeler la
littérature
assourdie, le style sans relief, la sensation san
roman psychologique est le plus éclatant démenti que le progrès de la
littérature
ait infligé à l’auteur des Lundis. Quelques-uns d
n début, une esthétique, une théorie, un guide. Son explication de la
littérature
et de l’art par les tempéraments et les milieux e
ai terrain, son domaine, là où il excelle et où il triomphe, c’est la
littérature
classique. S’agit-il de réputations acquises, de
é plus de souplesse et plus d’universalité que dans ses études sur la
littérature
classique française. Là est son prestige, son agr
n général, ce qu’on pourrait appeler les dessous, la vie privée de la
littérature
. C’est un vulgarisateur habile, expéditif, visant
saire à tous ceux qui veulent avoir une idée générale et rapide de la
littérature
. Dans un de ses meilleurs livres13 M. Brunetière
fatigable, classique érudit, M. Brunetière a appliqué le premier à la
littérature
la théorie de l’évolution. M. Paul Bourget a créé
Bourget a créé la critique psychologique, en examinant l’action de la
littérature
sur l’âme des contemporains. Ce sont là deux tent
aîtraient pas si souvent en contradiction avec l’état actuel de notre
littérature
. Pierre Loti Certains écrivains ne devienne
Loti est à cette heure une des personnalités les plus en vue de notre
littérature
, un des quatre ou cinq écrivains qui commandent l
souveraine, la plus profonde. Loti est peut-être un exemple unique en
littérature
. D’autres nous émeuvent ; lui nous déchire, nous
i que Paul et Virginie et Atala sont restés des types inoubliables de
littérature
neuve et parfaite. A l’exotisme de Bernardin de S
’occasion d’écrire quelques lignes sur l’influence des professions en
littérature
. Il est fâcheux que les gens qui ont un métier n’
umaine, un clown publiant Zemganno. Quelles ressources se créerait la
littérature
si elle pouvait devenir professionnelle. Les homm
commun avec la couleur locale des écrivains qui l’ont précédé dans la
littérature
des voyages ou la reconstitution des vieilles épo
iers volumes14. Il est certain que ce ton n’existait pas avant lui en
littérature
. Il a mieux que l’écriture artiste recommandée pa
Jean Aicard et la Provence Une des causes de la supériorité de la
littérature
grecque— on ne l’a pas assez remarqué — c’est qu’
, non pour montrer du talent, mais pour rendre ce qu’ils voyaient. La
littérature
grecque non seulement n’a pas de formule, mais on
e, mais on peut dire qu’elle n’a jamais cherché ses œuvres. C’est une
littérature
nationale, patriotique et de terroir. Homère, Hés
orales, ce qu’on racontait, ce qui était dans l’esprit de tous. Notre
littérature
française offre dans sa généralité un caractère c
ois que les poètes, quelle que soit leur école, sont un peu comme les
littératures
: il en est qui s’imposent des, sujets tels que J
i l’a réalisée. C’est avec du sang français qu’il a infusé dans notre
littérature
l’exotisme provençal. Œuvre chère aux lettrés, in
n a perdu l’habitude de ce qui est simple. Certaines gens n’aiment la
littérature
que si elle sent l’huile ; on veut, pour applaudi
qui font de ce volume quelque chose de tout à fait à part dans notre
littérature
. Encore une fois il est regrettable que l’enfant
de talent. Il y a là des merveilles, comme dans toutes les œuvres de
littérature
inconnue, des pages qu’il est vraiment dommage de
bon et le vrai. Ce rôle pacificateur du poète, cette conception d’une
littérature
humanitaire expliquent l’influence exercée par la
es pièces de valeur, qui n’ont pas encore suffi à fonder une nouvelle
littérature
dramatique. Nous avons applaudi des efforts isolé
ment atteint et qu’il devait communiquer comme un fléau à toute notre
littérature
. Né d’un père d’humeur farouche, élevé par une mè
nts éperdus. Elle trompait son chagrin en improvisant des morceaux de
littérature
écrits avec beaucoup de style : « Ô lune, disait-
nation et il se consola d’être déçu en appliquant sa sensibilité à la
littérature
. Voilà la vérité : Chateaubriand n’a vécu que pou
la littérature. Voilà la vérité : Chateaubriand n’a vécu que pour la
littérature
. Il ne fut, quoi qu’il en dise, ni diplomate, ni
restent et la jeune école nouvelle, une place considérable dans notre
littérature
. On s’est bien aperçu, à mesure que tout le monde
de l’amour dans le roman contemporain. L’envahissement de l’amour en
littérature
est, depuis le romantisme, un fait dont les consé
erait donc peut-être utile de préciser les différentes façons dont la
littérature
a envisagé l’amour, si l’amour avait véritablemen
ient elles-mêmes que des imitations de la Chanson de Roland, sorte de
littérature
qui descend presque de l’Iliade. A côté de la Pri
assionnelles, autrefois rares et spéciales, ont aujourd’hui envahi la
littérature
, à ce point qu’on n’imagine plus d’émotion en deh
ot de Pascal, que « l’ange » n’est pas humain et qu’il n’y a, dans la
littérature
et dans l’homme, que la « bête ». Voilà où abouti
order, je le sais, une question délicate : la question de moralité en
littérature
. — Y a-t-il, oui ou non, de bons et de mauvais li
a pas seulement son mérite, il a son influence. On peut considérer la
littérature
du côté des artistes ; mais ou peut encore la con
e impression passionnelle. Ce que voulait faire l’auteur relève de la
littérature
; ce qu’éprouve le lecteur relève de la morale. I
ver jusqu’au grand public. D’autres sont restés dans le domaine de la
littérature
libertine ; et d’autres, à force de rechercher l’
devient alors une chose délicate à traiter, et c’est par ce genre de
littérature
que son influence s’exerce le plus profondément L
eignent pas la vie. » Examinons ce reproche, qui tend à exclure de la
littérature
toute une classe d’écrivains de valeur. Que l’int
es du besoin d’aimer. Le Grand Cyrus ne fut que l’adaptation de cette
littérature
passionnelle à une société lettrée et polie, où m
ans la vie, qu’on le recherchait si volontiers dans les livres. Cette
littérature
sentimentale n’eût pas persisté, si elle n’eût ré
ur qu’il faut relever celles dont on pervertit le cœur ; c’est par la
littérature
qu’il faut combattre l’influence de la littératur
œur ; c’est par la littérature qu’il faut combattre l’influence de la
littérature
. Sachons tourner vers les grandes idées l’imagina
t des pages à énumérer ces sortes d’exemples. Voilà ce que produit en
littérature
l’amour idéalisé, qu’on voudrait bannir de l’art,
première méthode était variée ; votre science n’est que monotone. La
littérature
est encore pleine d’exemples qui le prouvent. L’h
jeune Homme pauvre ne vaut-il pas Monsieur de Camors ? L’exemple des
littératures
étrangères est plus démonstratif encore. L’œuvre
pureté relèvent du domaine de l’art et peuvent seules renouveler une
littérature
stérilisée dans l’abus descriptif des passions ma
s ironiques les plus graves questions de morale et qui croient que la
littérature
a tout fait quand elle consent à tout oser. J’ai,
neur, car si tout cela n’existait pas, il y a longtemps que l’art, la
littérature
et la société auraient disparu. Le style conte
mporain et ses procédés Il est imposible d’étudier l’état de notre
littérature
contemporaine sans être frappé d’inquiétude et d’
stions de principes en discussions personnelles. L’encombrement de la
littérature
, l’épidémie du mal d’écrire, la manie de raffiner
ns ses Contemplations d’avoir accompli la Révolution de en matière de
littérature
. Sa révolution n’est pas finie ; elle dure encore
personne ne veut prendre la peine de remonter le courant qui noie la
littérature
dans la facilité et l’afféterie. Il y a tant de g
ns le style ; le don d’écrire s’est corrompu. C’est la vie même de la
littérature
qui est en jeu dans la question qui nous occupe.
les, je crois qu’il est d’un intérêt capital de rappeler qu’il y a en
littérature
des conclusions rigoureuses, des bases nécessaire
re de suivre une méthode contraire. L’auteur de Lourdes a inauguré la
littérature
de pensum, l’inspiration à jet continu, vaille qu
onsidéré comme le but même de l’art d’écrire et la base éternelle des
littératures
. C’est cette confusion qui occasionne tant de mal
lité. Il n’est pas rigoureusement démontré qu’il y ait deux genres de
littérature
, l’une spiritualiste et chaste, l’autre positive
e réalisme, c’est tomber à son tour dans le factice et le convenu. La
littérature
se créera des ressources nouvelles le jour où ell
devoir résoudre ce problème délicat qui consiste à savoir s’il y a en
littérature
une unité d’écrire, une tradition de procédés, un
» Le travail est donc la base du style et la condition de toute bonne
littérature
. Il n’y a point d’excellent prosateur qui n’ait é
ontaigne, La Bruyère et Bossuet ? On découvre tant de choses dans les
littératures
anciennes, qu’il faut avoir une forte dose de suf
faut donc placer avant toutes les autres la nécessité de connaître sa
littérature
classique. La lecture des productions contemporai
main ont subi des transformations, le fond commun et invariable de la
littérature
s’est renouvelé, et c’est en quelque sorte le tot
la vie matérielle aient conduit un si beau talent dans la voie de la
littérature
à jet continu. Forçat du feuilleton, obligé d’écr
, il a tiré de son inspiration tout le sang qu’il a pu. Esclave de la
littérature
, il a traité la littérature en esclave. Elle lui
on tout le sang qu’il a pu. Esclave de la littérature, il a traité la
littérature
en esclave. Elle lui a obéi, mais il y a perdu se
onnément lus. Pour le fond et le sujet, c’est de lui que dérive notre
littérature
réaliste. Je ne crois pas cependant que la jeunes
, si haut que l’on place Balzac, il est presque impossible d’aimer la
littérature
et le style sans admirer Flaubert plus que lui et
cheur d’Islande des livres dont il y a bien peu d’exemples dans notre
littérature
. Le saisissement qu’ils dégagent rend indifférent
nditions de l’art d’écrire, mais ce n’est pas tout l’art d’écrire, La
littérature
date de plus loin que madame de Staël et Delphine
ue ce qu’il y a de mieux à faire, une fois que l’on connaît à fond la
littérature
de son époque, c’est d’en revenir aux classiques.
plètement tranché les personnalités littéraires. Les ressources de la
littérature
classique sont infinies ; elle contient le germe,
e de comprendre l’histoire ; la philologie l’empêche de comprendre la
littérature
; l’archéologie l’empêche de comprendre l’art. L’
e indifférente : elle peut aussi marquer clairement l’influence d’une
littérature
sur une autre, ou des événements politiques sur l
d’une littérature sur une autre, ou des événements politiques sur la
littérature
. Mille petits pots, en terre rouge ou brune, ne s
uleur charmante : … Certes nous avons eu, depuis la Renaissance, une
littérature
plus belle, plus variée, plus riche pour le cœur
s générales, de celle qu’il consacre, par exemple, aux Origines de la
littérature
française ? Il est impossible de mieux démêler le
Il est impossible de mieux démêler les éléments constitutifs de cette
littérature
ni de mieux raconter la formation première de not
énéalogiste de nos intelligences. Il nous fait d’autant plus aimer la
littérature
du moyen âge qu’il en parle avec modestie. Il n’a
lérantes de tel romanisant qui, parce qu’il a consacré sa vie à cette
littérature
, ne voit rien au monde de plus beau et, pour peu
voquée par la connaissance et l’imitation des lettres antiques, notre
littérature
nationale fût-elle parvenue d’elle-même au degré
ndant beaucoup plus capables de goûter et de comprendre son art et sa
littérature
et nous nous en sentons même beaucoup plus près.
vons des attendrissements demi-involontaires, demi-prémédités, sur la
littérature
de nos lointains aïeux. Ce qui échappait complète
es dans ces exercices, nous nous y plaisons, et à cause de cela notre
littérature
diffère peut-être moins profondément de celle du
ure diffère peut-être moins profondément de celle du moyen âge que la
littérature
du XVIIe et du XVIIIe siècle. Ou plutôt c’est com
est mêlée… Remarquez, je vous prie, que jamais depuis le moyen âge la
littérature
n’a été aussi dégagée qu’aujourd’hui de toute règ
t chose du moyen âge Le roman est aujourd’hui une bonne moitié de la
littérature
, comme au moyen âge Les épopées du moyen âge déf
onne et à ses motifs, il se rappellera que nous sommes plutôt pour la
littérature
réelle et particulière que pour la littérature mo
sommes plutôt pour la littérature réelle et particulière que pour la
littérature
monumentale. Nous ne pouvons nous séparer de notr
a Conversation, et a fait tirer à part un Précis sur l’Histoire de la
Littérature
française, qui forme un petit ouvrage. Notre litt
stoire de la Littérature française, qui forme un petit ouvrage. Notre
littérature
des trois derniers siècles y est tout entière tra
ps-là. Politiquement, il n’avait pas à se faire jour ; c’était par la
littérature
, objet de sa vocation très-prononcée, qu’il devai
lettre, ou faisant semblant, ils l’ont traité comme un pur ouvrage de
littérature
ancienne. Or, ce livre sur les poëtes latins de l
on n’avait rien substitué ; il avait à faire réaction, enfin, pour la
littérature
française contre les littératures étrangères, pou
ait à faire réaction, enfin, pour la littérature française contre les
littératures
étrangères, pour les grands siècles et les gloire
eisse, comme Carrel l’a tenté lui-même dans de trop rares morceaux de
littérature
au National ; mais il le poursuit avec instance,
ien se retrancher, surtout quand ou est déjà boiteux. La tradition en
littérature
mérite donc grandement qu’on la défende ; mais, d
se d’écrivains modernes par son manifeste contre ce qu’il a appelé la
littérature
facile. Dans sa polémique avec M. Janin, chacun d
ière et en avant, sa belle carrière, prêt à repartir. Le livre sur la
littérature
latine est un bon livre. On y apprend beaucoup de
établit entre les diverses poésies du second et du troisième âge des
littératures
, me semblent justes et constants. Oui, après la g
outenu avec fermeté, suite et habileté. Le Précis de l’Histoire de la
Littérature
française, son meilleur écrit avec Érasme, est un
nale, de saisir, au début, et dans sa génération exacte et suivie, la
littérature
française. Il a raison dans l’objet qu’il se prop
ons sont choses chimériques, et que c’est surtout dans l’histoire des
littératures
que les morts ne reviennent pas. Mais d’abord je
pas en saisir le sens, et n’y voir qu’une phrase. Pourquoi, dans les
littératures
surtout, n’y aurait-il pas des livres, des hommes
que, dans ses jugements sur le passé, il ne s’amuse pas au menu de la
littérature
, qu’il vise à l’essentiel, qu’il s’attaque à l’im
commencera par les violer. Son début sera loin de votre centre ; ces
littératures
étrangères, que vous proscrivez si strictement, l
mps mêlés comme les nôtres, elle est plus que jamais la ressource des
littératures
, en ce qu’elles offriront d’éminent. En prêchant
n des Classiques latins ; mais surtout il a publié son Histoire de la
Littérature
française (1844), à laquelle son Précis d’autrefo
ù elle renaît, chaque fois plus vivante. Il y a dans l’histoire de la
littérature
française plusieurs de ces réveils. L’un d’eux, a
u’il date de loin. En soi, c’est une tendance qui a sa place dans une
littérature
bien ordonnée. L’observation y fait un contrepoid
e des plus graves et des plus éclatantes erreurs esthétiques de notre
Littérature
, au moins dans le principe de sa doctrine. Pendan
ierx et Heredia, trois hommes existaient dont t’œuvre, isolée dans la
Littérature
contemporaine, proposait un principe de nouveauté
décadent, et le premier seul me semble plausible. Définissons-le. Une
Littérature
de Décadence est une Littérature qui a pour princ
emble plausible. Définissons-le. Une Littérature de Décadence est une
Littérature
qui a pour principe et pour usage le pastiche et
ur principe et pour usage le pastiche et l’imitation. C’est alors une
littérature
en Décadence qu’il faudrait dire plus justement,
une littérature en Décadence qu’il faudrait dire plus justement, une
Littérature
qui reproduit servilement des modèles supérieurs
tous ces soins s’appliquent parfaitement bien à toutes les époques de
littérature
actives et belles c’est justement cela que firent
« non entendu encore », il n’y a plus que pastiche et imitation. Une
Littérature
dépourvue de ce désir du nouveau serait forcément
uver des formes nouvelles. C’est l’état naturel et successif de toute
Littérature
; il fut commun aux poètes d’autrefois comme aux
s à ces premières excentricités du début, ils ne tiendraient guère en
littérature
qu’une place de curiosité. Mais il fut loin d’en
ue rien si l’on passe outre, cela peut vouloir dire individualisme en
littérature
, liberté de l’art, abandon des formules enseignée
dans un paysage ou dans un récit. Un tel art est tout entier, et une
littérature
délivrée de ce souci serait inqualifiable. » La l
r, et une littérature délivrée de ce souci serait inqualifiable. » La
littérature
, en effet, n’est pas autre chose que la symbolisa
? Voici. Nous eûmes en ces dernières années un essai très sérieux de
littérature
basée sur le mépris de l’idée et sur le dédain du
me surprenantes en professant la volonté de réintégrer l’idée dans la
littérature
. » Il me semble que M. de Gourmont met excellemm
de cet Idéalisme « Une vérité nouvelle est entrée récemment, dans la
littérature
, nous dit-il, et dans l’art, et c’est une vérité
ations s’esquissent qui grandiront à leur tour. Que sera demain cette
littérature
de tout à l’heure ? Il est difficile de le dire.
Chapitre IX. La
littérature
et le droit § I. — Faut-il prouver tout d’abord
littérature et le droit § I. — Faut-il prouver tout d’abord que la
littérature
et le droit passent au même moment par des phases
je dis par exemple : Si à une époque quelconque le réalisme domine en
littérature
, les théories dominant à la même époque dans le d
vais pas pour le moment d’autre intention. § 2. — Mais le droit et la
littérature
ne se teignent pas seulement des mêmes couleurs s
réagissent l’un sur l’autre. Parfois le droit fournit des sujets à la
littérature
qui, à son tour, travaille à modifier certains ar
rie. Le droit civil à son tour peut prêter et emprunter beaucoup à la
littérature
. Qu’on regarde par exemple la question du divorce
fait que les mœurs sont toujours en avance sur les lois et souvent la
littérature
sur les mœurs, tant que le mariage apparaît comme
ovisés ! ― Fâcheuse subordination du beau à l’utile, ravalement de la
littérature
à de basses besognes, ont dit de leur côté les ch
ils ne cesseront d’entrecroiser d’une façon étroite l’histoire de la
littérature
et celle du droit. § 3. — Il est dans nos codes u
est dans nos codes une partie qui se lie plus intimement encore à la
littérature
: c’est celle qui porte sur la publication de la
rses matières qui peuvent faire l’objet des livres, on verrait que la
littérature
pure, celle qui borne ses visées à plaire et à di
orte assez différentes ; mais quiconque voudra faire l’histoire de la
littérature
en France au xixe siècle devra les examiner de p
maintenir dans ce que des mécontents ont baptisé dédaigneusement « la
littérature
facile » ; ou encore il invente, pour toucher aux
qui vit de son travail et ne relève que du public ; d’autre part, la
littérature
industrielle fabriquant à la vapeur des romans ou
as de laine. § 4. ― Si rapide que soit cette revue des rapports de la
littérature
et du droit, je ne saurais oublier que le droit p
dans le livre d’or de l’éloquence. Je ne cite que pour mémoire cette
littérature
judiciaire, et de même les hommes que la magistra
qué, c’est la nature des appréciations portées le plus souvent par la
littérature
sur les usages et le personnel des tribunaux. Il
encore la prétention de contrôler et de refréner les incartades de la
littérature
? Est-ce parce que la pensée indépendante, volont
au point de vue de l’historien soucieux de démêler les rapports d’une
littérature
avec le milieu social environnant, nous pouvons r
Chapitre XII. La
littérature
et la religion § 1. — Quand on regarde de haut
nce au moyen âge. Si j’ai pris la peine de les rappeler, c’est que la
littérature
passe à la même époque par des phases tout à fait
la Bible et de l’Évangile. L’Eglise règne bien sans conteste dans la
littérature
. Les choses vont ainsi jusqu’au milieu du treiziè
Gerson, attestent un réveil de la piété. Mais qu’il s’en faut que la
littérature
soit toujours la fille docile de l’Église ! Rien
rant ces quatre siècles les influences diverses de la religion sur la
littérature
, c’est un livre entier qu’il faudrait écrire. Je
e avec les convictions des contemporains, elle a la haute main sur la
littérature
. La chose est sensible, surtout quand le roi, dev
indépendance, disons plus, l’esprit de révolte a soufflé, et toute la
littérature
reflète cette hostilité. Au théâtre, des tirades
ctes et l’historien doit tâcher de démêler les effets produits sur la
littérature
par la domination de tel parti ou de tel dogme re
s, se sont violemment combattus et leur action sur les âmes et sur la
littérature
n’a certainement pas été la même. Faisons toutefo
Tels sont quelques-uns des traits que le protestantisme a donnés à la
littérature
éclose à son ombre, et si quelques-uns de ces sig
pports de l’homme avec le divin et par suite avec la vie et l’art. La
littérature
réformée n’est pas la même dans les moments et da
. — Il faudrait ici mettre en regard la contre-partie, l’action de la
littérature
sur la religion. Il est évident qu’elle s’est exe
nce. Avec lui et avec la plupart des philosophes du siècle dernier la
littérature
travailla (on sait avec quelle passion et quel su
mène les esprits vers les croyances et les institutions ébranlées, la
littérature
change de rôle. Force neutre et flexible, qu’on p
être nécessaire de répondre par un subtil distinguo. Il semble que la
littérature
désagrège lentement en la religion ce qu’elle a d
remiers germes de rébellion à l’égard des préceptes du catéchisme. La
littérature
, sans être aussi redoutable pour les dogmes que l
uvoir absolu que l’Église s’arrogeait jadis sur les intelligences. La
littérature
a certainement contribué pour une large part à ce
sumer les principales opérations qu’elle commande à l’historien d’une
littérature
. Il faut suivre en chaque époque l’histoire de l’
Jean Lahor, a rencontré en France des amis et presque des fidèles. La
littérature
reflète toujours ces fluctuations des opinions re
ace, à quelques réflexions générales sur les deux manières de voir en
littérature
, qui forment aujourd’hui comme deux partis différ
l’espèce humaine. L’on m’a reproché d’avoir donné la préférence à la
littérature
du Nord sur celle du Midi, et l’on a appelé cette
à cet égard ; mais je voulais montrer le rapport qui existe entre la
littérature
et les institutions sociales de chaque siècle et
prochements que j’ai faits entre l’état politique des peuples et leur
littérature
; il pourrait être entièrement de mon avis sur le
tyle. Voltaire, qui succédait au siècle de Louis XIV, chercha dans la
littérature
anglaise quelques beautés nouvelles qu’il pût ada
oir respecter les vrais préceptes du goût, en introduisant dans notre
littérature
tout ce qu’il y a de beau, de sublime, de touchan
posséder désormais en France de grands hommes dans la carrière de la
littérature
, si l’on blâmait d’avance tout ce qui peut condui
les islandaises et les poésies scandinaves, qui ont été le type de la
littérature
du Nord en général, ont le plus grand rapport ave
uée de vérité à tous les Anglais, comme à tous ceux qui ont étudié la
littérature
anglaise : « On serait étonné de voir que la reno
s de Voltaire. » Addison, Dryden, les auteurs les plus célèbres de la
littérature
anglaise, ont vanté Shakespeare avec enthousiasme
avais pris quelques idées de mon ouvrage, où il n’est question que de
littérature
, dans la justice politique de Godwin ; je réponds
Godwin. Je crois avoir essayé la première d’appliquer ce système à la
littérature
; mais j’attache un grand prix à montrer combien
y prend garde, on sera forcément amené à y renfermer presque toute la
littérature
réfléchie. Les historiens, les critiques, les pol
i ne leur seront jamais parfaitement équivalentes. Quand il s’agit de
littérature
ancienne, la critique et l’érudition rentrent de
nfronter son œuvre avec celle des siècles passés ; ce jour-là naît la
littérature
réfléchie, et parallèlement à elle la philologie.
apparition ne signale donc pas, comme on l’a dit souvent, la mort des
littératures
; elle atteste seulement qu’elles ont déjà toute
elle atteste seulement qu’elles ont déjà toute une vie accomplie. La
littérature
grecque n’était pas morte apparemment au siècle d
où déjà l’esprit philologique nous apparaît si caractérisé. Dans les
littératures
latine et française, l’esprit philologique a deva
écetage, si j’ose le dire, qui termine la vie originale de toutes les
littératures
. Ces considérations seraient suffisantes, ce me s
raient me rendre les documents que ces collections renferment sur les
littératures
syriaque et arabe, deux faces très secondaires sa
est facile de jeter le ridicule sur ces tentatives de restauration de
littératures
obscures et souvent médiocres. Cela vient de ce q
e et critique. D’où viennent tant de vues nouvelles sur la marche des
littératures
et de l’esprit humain, sur la poésie spontanée, s
une autre Europe en un mot. Parcourez nos idées les plus arrêtées en
littérature
comparée, en linguistique, en ethnographie, en cr
ême son épuisement et qu’on assimile notre siècle à ces époques où la
littérature
ne pouvant plus rien produire d’original devient
et que chaque nation moderne peut fournir de la sève à deux ou trois
littératures
superposées, notre manière de concevoir la philol
être regardé comme le fondateur de l’esprit moderne en critique et en
littérature
. Il est à la limite de la connaissance inexacte,
cessives et insensibles du texte primitif. Les textes originaux d’une
littérature
en sont le tableau véritable et complet. Les trad
tat intellectuel de cette époque. La politique y participait comme la
littérature
. Ces fictions de rois, de patrices, d’empereurs,
à faire, excepté pour la haute critique à laquelle la comparaison des
littératures
est indispensable. Ainsi leur grammaire est surto
nombre de révolutions littéraires, ils ne pouvaient comparer assez de
littératures
pour s’élever bien haut en critique esthétique. R
comme tel autre s’occupe de l’histoire, tel autre de ce qu’on appelle
littérature
. La critique, telle est donc la forme sous laquel
UDITION, Théologie, Mythographie, Politique, Chronologie, Géographie,
Littérature
(Compilateurs, Abréviateurs, Bibliographie, Biogr
en tant qu’elle est nécessaire à la parfaite intelligence de ces deux
littératures
. 70. Ainsi l’entendait l’antiquité. La grammair
les autres Orientaux (les Arméniens peut-être exceptés) eurent de la
littérature
grecque. Elle fut des plus grossières, parce qu’e
e l’inspiration satirique et lyrique. — 2. Origine et formation de la
littérature
précieuse. Naissance de la vie mondaine. L’Astrée
té précieuse. L’esprit mondain, son caractère et son influence sur la
littérature
. — 4. Grossièreté et raffinement. Influence des l
ce sur la littérature. — 4. Grossièreté et raffinement. Influence des
littératures
espagnole et italienne. La poésie après Malherbe
ut, l’instinct classique du temps l’emporte, et organise peu à peu la
littérature
à son image. 1. Agrippa d’Aubigné Ce n’est p
e ces puissantes et riches œuvres n’aient pas laissé de trace dans la
littérature
du règne de Louis XIII. Agrippa d’Aubigné, pourta
t des troubles civils et religieux donne le loisir et la sécurité, la
littérature
et la société se précipitent ensemble de ce côté.
lange je reconnais l’effet du même instinct qui va soumettre toute la
littérature
au vraisemblable et créer le réalisme classique.
3. L’Hôtel de Rambouillet et son esprit mondain Au milieu de la
littérature
du temps, sensée, pratique, bourgeoise, entre l’é
le travail, et le saint qui prêche la pénitence, D’Urfé ressuscite la
littérature
aristocratique. Il trace des modèles d’une belle
agit de la pensée et de l’expression de la pensée, c’est l’esprit. En
littérature
, il n’y a de distingué que l’esprit, au sens étro
siècle et l’art grec. Voilà comment l’influence de la société sur la
littérature
française-fut mêlée de bien et de mal. Le public
es choses, qui eussent bien mérité qu’on les leur fit entendre. Notre
littérature
y perdit sans doute en hauteur et profondeur ; et
is d’un peu court, quand on les compare à certaines œuvres des autres
littératures
. Avec quelque chose de superficiel et de frivole,
que chose de superficiel et de frivole, ou tout au moins de moyen, la
littérature
prit au monde le goût d’une simplicité brillante,
universelle vérité ; et voilà surtout ce qui porta grand dommage à la
littérature
du xviie siècle. Car tous les écrivains durent c
vie et dans leur extérieur, celui que tout d’abord ils imposent à la
littérature
, c’est l’horreur du commun, du vulgaire, en tous
uère avant 1630 qu’on sent une forte action du génie castillan sur la
littérature
française. Au théâtre, les Espagnols nous donnère
culte des formes les plus raffinées de sentir et de parler. Toute la
littérature
française fut atteinte par la préciosité et se mi
e tiennent-ils plus du goût général que j’ai tâché de définir dans la
littérature
de Henri IV, que du caractère original de leur ma
tous les troubles, les intrigues, les révoltes que l’on sait, dans la
littérature
par la vogue des genres et des œuvres où s’étale
e n’en parlerai pas : ce sont les parties mortes et bien mortes de la
littérature
classique. Quelques brillants morceaux de descrip
elle Malherbe avait essayé d’arracher les écrivains. En face de cette
littérature
galante et emphatique, une autre se présente, tri
fausseté : et c’est en général au même public qu’elle s’adresse ; la
littérature
comique, picaresque ou grotesque de ce temps-là f
que ou grotesque de ce temps-là fait presque ont entière partie de la
littérature
précieuse284. Elle n’est pas moins éloignée de la
u quarante ans avant Molière et Boileau, essayé de détruire la fausse
littérature
et de discréditer les sentiments hors nature. Son
r pour comprendre non seulement la vie de cette époque, mais aussi la
littérature
précieuse. On ne saurait dire à quel point l’igno
us montrent ce qu’en 1639 le mieux informé des français connaît de la
littérature
espagnole. — À consulter : Morel Fatio, Études su
avail quelconque, à y ajouter. C’est un poète en dehors de toutes les
littératures
, et c’est sa gloire, c’est sa gloire spéciale de
llonnant 1830 qui entraînait tout, poussait tout à la rescousse de la
littérature
. Victor Hugo, qui croyait être à la fois le Mirab
ittéraire que géniale. Mais dans ce mouvement furieux et universel de
littérature
, Lamartine, en plein génie, s’isola dans son géni
. Quoique Victor Hugo, le grand recruteur qui faisait la presse de la
littérature
, eût voulu le faire monter sur le char qu’il avai
mêlée et à la guerre qu’on faisait dans ce temps pour le compte de la
littérature
, pleurant, à ce moment, Elvire, comme Achille ple
’on n’avait jamais vu, du moins au même degré : — un grand poète sans
littérature
! III Et comme on le sent, dans ces Mémoire
ls assez détachés, en effet, assez éloignés de cette préoccupation de
littérature
qui, dans les Mémoires des autres poètes, apparaî
ts bijoux, aux feux, là, concentrés. Nulle part on n’avait vu plus de
littérature
travaillée, archi-travaillée, d’un art qui touche
la plus unie d’une jeunesse qui ne montre jamais cette prétention de
littérature
, si exclusive et si tourmentante dans un jeune es
qui accuse la prétention, l’ambition, l’orgueil et même l’amour de la
littérature
. Aucun livre ne pèse, de souvenir, sur ce livre-l
pour l’honneur de sa poésie, fut ce que j’ai appelé : « un poète sans
littérature
». Quelles avaient été, en effet, son éducation e
an, etc. Il est très difficile de marquer aujourd’hui où s’arrête la
littérature
: l’intelligence est diffuse, la curiosité vaste
, jamais, je crois, plus d’ouvrages spéciaux n’ont pris place dans la
littérature
. J’entends par là qu’ils sont parvenus à un publi
aujourd’hui, moins encore qu’au xviiie siècle, de s’enfermer dans la
littérature
d’art, et il faut qu’un homme qui ne se désintére
. Je suis donc obligé d’indiquer approximativement l’extension que la
littérature
a reçue de là. Il est clair que ces indications s
u reste, il faut ici réserver la part de ce que l’avenir révélera. La
littérature
du xixe siècle ne sera complète qu’au xxe ou au
l’histoire, avec ses sciences auxiliaires, qui enrichit le plus notre
littérature
. Par les grands historiens romantiques, l’histoir
grands historiens romantiques, l’histoire a été vraiment réunie à la
littérature
, qu’elle ne touchait jusque-là qu’accidentellemen
ale. A la philologie se rattache la fine et suggestive Histoire de la
littérature
grecque 935 de MM. Alfred et Maurice Croiset, mod
faut nous arrêter aux études diverses de M. Gaston Boissier936 sur la
littérature
latine. Très au courant de la science allemande c
rence l’expression dans les monuments écrits, dans l’épigraphie et la
littérature
. Dans son œuvre impartiale et objective, il a por
es influences que nous avons retrouvées dans toutes les parties de la
littérature
: romantique effrénément avec Michelet, elle est
est un remarquable historien qui n’est qu’historien. Il y a plus de «
littérature
», au sens esthétique du mot, chez M. Lavisse939,
s témérités ou les erreurs de ses livres, il demeurera entier dans la
littérature
, comme Montesquieu et comme Michelet. Il a réduit
religieux, la tolérance et la paix lui doivent. Dans le domaine de la
littérature
, son influence est assez imprécise, parce qu’il n
isme artistique ou dans l’impassibilité scientifique, à considérer la
littérature
comme une collection d’actes humains, libres et m
i-siècle ou trois quarts de siècle, comptent encore pour nous dans la
littérature
contemporaine. Peu à peu elles se replaceront à l
Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la
littérature
française I. — Ère féodale et catholique : de
héories principales se trouvent depuis longtemps en présence, pour la
littérature
française comme pour la littérature grecque et d’
is longtemps en présence, pour la littérature française comme pour la
littérature
grecque et d’autres encore. L’une suppose des com
Gaston Paris de n’avoir pas, dans son Manuel, rangé l’épopée dans la
littérature
religieuse. Étant donné cet élément clérical, on
pourtant une indication précieuse ; longtemps avant d’entrer dans la
littérature
, ils couraient déjà de bouche en bouche les récit
ré, on interprétera et on groupera mieux les divers témoignages de la
littérature
en langue latine ; on retrouvera, derrière le sys
Le xiie et le xiiie siècles sont de beaucoup les plus grands de la
littérature
française de la première ère ; la royauté féodale
er les titres, les cycles ; l’épopée nationale, une des gloires de la
littérature
française, est suffisamment connue dans ses trait
sie lyrique courtoise. Elle fait mieux d’ailleurs : elle apporte à la
littérature
ses éléments à elle : le réalisme, la satire, la
xviie siècle, et se manifeste avec une évidence particulière dans la
littérature
qui en raconte les trois étapes. Première pério
is un fait domine : une foi immense en l’avenir. Pour établir, par la
littérature
, le bilan des idées de cette époque, il faut rema
discipline. En politique, après Richelieu et Mazarin, Louis XIV ; en
littérature
, l’Académie et Boileau ; en religion, la défaite
derais bien de le nier, pourtant je n’en trouve aucun exemple dans la
littérature
française14. Pour l’épopée, toutes les recettes e
n’a pas remarqué l’importance, parce que notre façon de concevoir la
littérature
de cette époque ne s’est pas encore libérée de pr
chappe à tous les cadres, qui demeure même unique dans l’histoire des
littératures
. M. Lanson fait à son sujet une remarque importan
eur, un manque de naturel ; la discipline semble de l’absolutisme, en
littérature
comme en politique et en religion. Cette façon de
t qu’on dise à propos de lui toute l’importance du Jansénisme dans la
littérature
de l’époque, cela est nécessaire ; mais, pour l’e
mme un pilote dans la nuit. De même il faut mettre à part, hors de la
littérature
proprement dite, Bossuet et Fénelon ; Télémaque,
mme œuvre d’art. Un véritable déblaiement s’impose, dès qu’on appelle
littérature
ce qui a une intention d’art, ce qui agit comme t
ire, les Encyclopédistes, les économistes, Vauvenargues, Rousseau. En
littérature
, Lesage est l’introduction toute naturelle à cett
ction à cette troisième période, en les excluant (sauf Diderot) de la
littérature
proprement dite ; on me donnera aisément raison ;
ciale) appartient en grande partie, elle aussi, à l’introduction ; en
littérature
, La Henriade, les tragédies et comédies, les poèm
scours ; l’œuvre entière est animée d’un souffle qui va renouveler la
littérature
. Ce souffle est lyrique ; Rousseau est le père du
dans les consciences. Le Romantisme, qui caractérise cette période en
littérature
, est le triomphe du sentiment sur le rationalisme
sans ces divinateurs. — La bourgeoisie et le peuple pénètrent dans la
littérature
; on dirait une sève printanière qui reverdit et
homme et de l’esprit, au positivisme ; on aboutira nécessairement, en
littérature
, au naturalisme. Dans tous les domaines, c’est l’
t pas rien qu’une erreur ; il fut un malheur pour Flaubert et pour la
littérature
; il ne serait pas bien difficile de montrer, par
éâtre ; Gyp en reste au roman dialogué (mais est-ce bien encore de la
littérature
?) ; l’évolution de Paul Hervieu pourrait se cara
inal à fructidor. Résumons en quelques pages l’évolution totale de la
littérature
française ; nous verrons alors se dresser devant
quoi ? », que nous retrouverons, sous une autre forme, à propos de la
littérature
italienne, et auxquels je répondrai dans mes conc
quels je répondrai dans mes conclusions. Au cours de mille années, la
littérature
française a par trois fois parcouru ces étapes do
i des ténèbres de l’anarchie pour marcher à l’ordre, à la lumière. La
littérature
n’y est qu’une expression d’un fait plus général,
re ; et si elle devait mourir, elle mourrait d’un idéal surhumain. La
littérature
en est une admirable démonstration. Trois fois, c
éalité de la nation, et rendues au monde en une forme universelle. La
littérature
est le livre d’or où s’inscrit depuis mille ans l
ilier bien que conciliables, semblent se disputer la priorité dans la
littérature
française : le goût de l’analyse psychologique et
e ; mais aucune ne saurait rivaliser avec elle pour la richesse de la
littérature
; c’est que l’art de la parole écrite se prête mi
ue, ni sentimental, mais intellectuel. Un autre fait intéressant : la
littérature
française n’a point de Dante, point de Shakespear
a point de Dante, point de Shakespeare, point de Gœthe, tandis que la
littérature
italienne par exemple a surtout de grandes indivi
ui semblent éparses, revenons-en à la grande ligne de l’évolution. La
littérature
, il importe d’y insister, est à la fois effet et
tte vie, échappe à l’analyse des documents. Elle se manifeste dans la
littérature
, par des indications expresses, et mieux encore p
, sociable, elle tend à l’universel, comme c’est le cas en France, la
littérature
devient une démonstration lumineuse, qui éclaire
d’autres nationalités (et surtout de la nation allemande) a créé une
littérature
européenne où la France ne règne plus en maîtress
où l’idée prend son essor vers l’humanité. Cet effort immense, que la
littérature
nous atteste et nous explique depuis huit cents a
! M. Wilamowitz en donne un résumé magistral dans son histoire de la
littérature
grecque (Die Kultur der Gegenwart, Berlin-Leipzig
il devait, sans le savoir, aboutir » (J.-H. Retinger : Histoire de la
littérature
française du Romantisme à nos jours. Paris, Grass
u livre. Au contraire, les écrits qui sont proprement en dehors de la
littérature
, comme sont un journal traduit de l’allemand, des
causes ne détermine que partiellement, que le mouvement général de la
littérature
doit être tracé avec soin, plus encore pour faire
r. Après les recherches encore vagues de Villemain, qui faisait de la
littérature
l’expression de la société, qui établissait des l
de Bossuet, de Voltaire, quand on veut réellement faire une étude de
littérature
. Je comprends aussi que dans le bagage de Mlle de
états mentaux de chaque individu. Pour qui fait métier strictement de
littérature
, le jansénisme se subordonne à Pascal, Pascal se
ansformer : je n’étends, bien entendu, aucune de ces idées hors de la
littérature
; ce n’est pas mon affaire ; et je ne préjuge rie
résulté une modification de la tragédie : des causes étrangères à la
littérature
introduites dans un système littéraire, et transf
ractions. Là où la connaissance scientifique est impossible, comme en
littérature
, il faut résoudre continuellement l’abstrait en c
iquée à la sociologie, je dirais que, pour connaître comme il faut la
littérature
, nous devons nous efforcer de détacher et de cons
oix d’une méthode pour nos études littéraires. Il y a de tout dans la
littérature
; et il faut avoir de tout dans l’esprit pour la
morale et sociale dans laquelle ont éclos et évolué les œuvres de la
littérature
. Gustave Lanson. Juin 1895. Étudiants et mœurs
vaux mêmes ont un caractère plus profane. Il ne s’enferme pas dans la
littérature
sacrée et dans l’histoire ecclésiastique. Il amas
santes de la collection. Il y a de tout dans ces lettres : érudition,
littérature
, morale, politique, anecdotes mondaines ; à mesur
e exception. Ce n’est pas là du tout la France que nous représente la
littérature
du temps. Mais la littérature depuis longtemps es
u tout la France que nous représente la littérature du temps. Mais la
littérature
depuis longtemps est centralisée à Paris, et renf
historiques, et dans l’archéologie chrétienne ou même païenne. Ni la
littérature
de l’âge précédent, encore engagée dans l’éruditi
e de Racine. À quelles causes faut-il attribuer ce divorce fatal à la
littérature
comme à l’érudition ? Il est d’autant plus étrang
’érudition. Mais c’est que ces travaux, qui n’ont rien à voir avec la
littérature
d’alors, intéressent souvent la politique. L’âge
nd elles les mènent à l’admirable antiquité. Il est fâcheux que notre
littérature
classique, pour ces raisons et pour d’autres, n’a
cher de trouver qu’on les oublie injustement dans nos histoires de la
littérature
. Au moins, puisqu’on prétend aujourd’hui restitue
rrait leur donner une place dans la peinture de cette société dont la
littérature
est à la fois l’effet et l’expression. Mais ce qu
te à connaître ? Au reste, cette étude tient plus qu’on ne pense à la
littérature
; le divorce de celle-ci avec l’érudition n’a été
t les artistes de l’Académie de peinture, aboutira en art à David, en
littérature
au Voyage d’Anacharsis, et, ce qui vaut mieux, à
à la prose de Courier. Combien d’œuvres, et des plus belles, dans la
littérature
du xixe siècle, relèvent de l’histoire et de l’a
par les Bénédictins, sera toujours une des bases de l’étude de notre
littérature
. D’un point de vue plus général, Mabillon par sa
eu l’audace d’entreprendre. On aura beau dire que ce n’est pas de la
littérature
: il n’importe. Ces ouvrages, qui ne sont souvent
a un siècle on se fit une conception un peu étroite et mondaine de la
littérature
; on pouvait la resserrer dans la morale, l’éloqu
ouvait la resserrer dans la morale, l’éloquence et la poésie, dans la
littérature
de mode ou d’agrément, qui n’exige, pour être goû
leur talent d’érudition et de critique, où l’on tombe d’accord que la
littérature
exprime l’âme d’un siècle ou d’une race, et que s
possible de nouveau quelque jour ? Antoine de Montchrétien et la
littérature
française au temps de Henri IV Il faut remerci
otre vie sociale et de notre activité littéraire. Si l’histoire de la
littérature
ne peut plus se contenter aujourd’hui d’être une
esprit français, un peu las et recru, ne renonce pas à son idéal ; en
littérature
, en politique, en religion, il s’apaise, il désar
édies et la prose de son Traité d’économie politique. I Toute la
littérature
au temps de Henri IV, Malherbe comme Régnier, du
Sermon pour l’Épiphanie ? Mais je trouve là un autre caractère de la
littérature
classique : quand on veut persuader tout le monde
ue la modiste française et parisienne ? Mais si vous songez que notre
littérature
classique se caractérise éminemment par le goût e
l n’y conduit, et c’est par là que je veux terminer. L’éclosion de la
littérature
classique s’est faite quand la société polie s’ét
les bienséances. Quelle relation existe entre la société polie et la
littérature
classique ? Leur apparition simultanée fut-elle f
Ce qui est sûr, c’est que la société polie fut le milieu où naquit la
littérature
classique, et en modifia par suite, dans une cert
en plus juste, quand il a signalé les inconvénients qu’il y a pour la
littérature
à recevoir la loi des gens du monde et des femmes
leurs poètes et leurs beaux esprits, qui sous la régence jetèrent la
littérature
dans l’imitation espagnole. Le groupe des contemp
es. De ce goût asservi au « bel usage », qui insensiblement écarte la
littérature
de la nature et lui interdit d’exprimer la vie, t
blimité. Mais voici un effet plus curieux de l’assujettissement de la
littérature
au goût du monde : comme la langue fut appauvrie
ngue fut appauvrie et la moitié de ses mots mis hors du bel usage, la
littérature
aussi vit son domaine circonscrit et diminué. Les
métiers et des arts sont conçues comme étant, par essence, hors de la
littérature
. Tout le monde lira des écrits sur la grâce ou le
sa vie. En 1615, cette influence ne s’était pas manifestée encore. La
littérature
était alors quelque chose de compréhensif ou d’un
e, de politique et de questions sociales. La mode réintégrera dans la
littérature
ce qu’elle en avait exclu ; Fontenelle causera as
lexandre Hardy. Étude sur les origines de la tragédie régulière En
littérature
, comme en toute chose, rien ne commence, rien ne
s songeons, comme on l’a dit si justement, que le théâtre n’est de la
littérature
qu’occasionnellement, et par exception. Sans goût
rop célébré l’hôtel de Rambouillet : si la langue s’y est affinée, la
littérature
s’y est gâtée et a été jetée hors des voies où Ma
elle ne tient plus debout. La philosophie cartésienne n’a pas créé la
littérature
classique ; mais la première s’est développée par
outerais cette remarque : que le rapport entre le cartésianisme et la
littérature
apparaît plus étroit et sensible, quand on examin
s, quand ils choquent notre conception familière. À chaque époque, la
littérature
fait prévaloir un type, conforme au goût, à l’éta
enons aussi les maniaques grandioses, les passionnés extatiques de la
littérature
romantique. Les agités sentimentaux, parfois acti
t l’idéal où cette forme d’âme tendait. Ce type a été délaissé par la
littérature
, et, je le veux bien, parce qu’il avait cessé d’ê
sa réputation littéraire, par un faux orgueil de race, et comme si la
littérature
n’avait pas fait toute l’illustration de leur nom
où il en sera de même pour tous les écrivains, considérables de notre
littérature
, où l’on ne nous détournera pas du Rouge et Noir
ment qui, en notre siècle, emportera le roman, le théâtre et toute la
littérature
. Nous n’avions guère jusqu’ici, pour juger les re
ssi, pour me faire connaître l’influence exercée par l’Espagne sur la
littérature
française à la fin du xviie siècle, suffit-il de
illeurs tant alourdi et attristé d’érudition. Quand on parle de notre
littérature
nationale, ce n’est pas des érudits seuls qu’il f
goût et de savoir, si depuis quelques années, dans les études dont la
littérature
française est l’objet, et surtout dans les thèses
ivain français » est bien à lui, et n’est pas un « rapt » fait sur la
littérature
espagnole. Il faut bien, d’ailleurs, qu’il y ait
’Iphigénie, celle des Fables de La Fontaine : c’est celle de toute la
littérature
classique. C’est la « question » même encore, si
ile ou de Shakespeare : c’est enfin la « question » de l’invention en
littérature
. Et l’impression du public a partout et toujours
çaise ; nous raffolons des travestissements espagnols, et, dans notre
littérature
comme dans nos bals costumés, nous aimons à jouer
e l’existence, nous explique l’influence fréquente et prolongée de la
littérature
espagnole sur notre littérature. Un des mérites d
nfluence fréquente et prolongée de la littérature espagnole sur notre
littérature
. Un des mérites du livre de M. Claretie, c’est de
nos vrais classiques, les grands écrivains par qui se caractérise la
littérature
du temps, doivent bien parfois quelque chose à l’
e Boileau et de La Bruyère adopter les extravagantes fantaisies de la
littérature
picaresque pour servir de cadre au portrait vérid
œurs, des conditions nouvelles où sont placés les écrivains. Jadis la
littérature
ne faisait pas vivre l’homme : il écrivait par hu
s écrivains ont pris conscience de leur importance ; la dignité de la
littérature
leur inspire des sentiments plus hauts ; les gens
ançais : sans compter que l’opéra-comique n’appartint qu’un jour à la
littérature
, qui depuis longtemps n’en revendique plus les li
e 18 brumaire : où est l’unité là-dedans ? Le xviiie siècle, pour la
littérature
, ne s’étend pas de 1700 à 1800 : une époque finit
à rien ? La plupart des pièces révolutionnaires sont en dehors de la
littérature
, comme Le Père Duchesne et les écrits de Marat :
st point, et ce n’est pas non plus de ce bourbier qu’est sortie notre
littérature
dramatique. Les deux siècles communiquent par-des
e pas lire, marquent un des points principaux de l’évolution de notre
littérature
dramatique. Il est oiseux de discuter si la coméd
, — en ont l’irrémédiable légèreté. Ils font ce qu’on appelle la pure
littérature
: c’est-à-dire que, vides de toute connaissance p
est la première manifestation considérable de la sensibilité dans la
littérature
, quinze ans avant Jean-Jacques Rousseau. Mais, en
d’écrivains polis, est sortie une gênante étiquette qui emprisonne la
littérature
, comme le savoir-vivre asservit la société. Les a
écondité : elle s’est manifestée tout entière, quand la société et la
littérature
eurent été renouvelées. La parodie dramatique
lées. La parodie dramatique au XVIIIe siècle Si les lois de la
littérature
étaient les mêmes que celles de la nature, et si
nt plus librement des règles et des habitudes qui assujettissaient la
littérature
classique. Le paradoxe est fort, de présenter l’o
de foire. Hé bien ! là comme ailleurs le théâtre meurt d’un excès de
littérature
, et rien peut-être ne met plus en évidence la rai
z d’être lapidé. Demandez plutôt à M. Faguet. Ne serait-ce pas que la
littérature
vivante est comme tournée en légende ? Elle fourn
et des noms destinés à l’immortalité ? Les conditions actuelles de la
littérature
rendent cette recherche plus piquante. Quels sont
e d’il y a trente ans n’intéresse plus guère que les historiens de la
littérature
. Et en général il les intéresse médiocrement. Il
siècles est une viande bien creuse ! Et puis il y a les marchands de
littérature
, experts en réclame, friands de publicité, mais p
éternelle, et là seulement, parce que là seulement est la foi. La
littérature
et la science Tous ceux qui suivent d’un peu p
la science Tous ceux qui suivent d’un peu près le mouvement de la
littérature
seront aisément d’avis qu’elle est en voie ou sur
ait de nous le mécanisme aveugle de l’habitude ou de la tradition. En
littérature
, comme en tout, on veut savoir ce qu’on fait, pou
ions dont la solution, inconsciente ou réfléchie, sera fournie par la
littérature
de demain. Il en est une surtout qui enveloppe et
oppe et détermine tout le reste. C’est la question des rapports de la
littérature
et de la science. Il n’y en a point, je crois, qu
es expériences pour la résoudre, peut-être pourra-t-on débarrasser la
littérature
de certains préjugés, de certaines superstitions
r le développement. I Ce n’est pas seulement de nos jours que la
littérature
a été influencée par la science : il y a tantôt t
faire vrai », obéissent en somme à une conception scientifique de la
littérature
. Mais ceux mêmes qui maintiennent le plus les dro
ans action et sans prise sur la foule, n’existait pas encore quand la
littérature
grecque, source et modèle de la romaine, se déter
objet propre, le beau. Ni la poésie ni l’éloquence, qui sont toute la
littérature
, n’affichent la prétention d’être vraies. Dès la
ste, il n’y a pas besoin d’écoles ni de formules naturalistes dans la
littérature
. Il n’en fut plus de même après le christianisme,
s intelligences. Les conséquences s’en firent sentir aussitôt dans la
littérature
, où éclatèrent des tendances rationalistes, qui l
psychologiques et constructions logiques. L’affaire principale de la
littérature
, qui jusque-là avait été d’établir le rapport de
itation à l’objet qu’elle exprime. C’est la prise de possession de la
littérature
par l’esprit scientifique. N’accusons pas la scie
un élément de perturbation est introduit dans le développement de la
littérature
. Son histoire ne sera plus qu’un conflit de la sc
rault et Fontenelle nous aident à imaginer ce que pouvait produire en
littérature
le pur rationalisme. Heureusement Boileau, et nos
té a neutralisé pendant le même temps l’action du rationalisme sur la
littérature
. On saisit dans Boileau le mélange, la soudure et
a Motte et les Fontenelle, l’esprit scientifique se rend maître de la
littérature
au détriment de l’art, et le reste pendant tout l
e de la Renaissance, la communication établie depuis Diderot entre la
littérature
et les beaux-arts, l’influence enfin des littérat
Diderot entre la littérature et les beaux-arts, l’influence enfin des
littératures
étrangères et populaires, et la découverte des vr
la force d’interrompre la domination de l’esprit scientifique sur la
littérature
française. Les écoles qui recueillirent l’héritag
eau et aggravèrent cette domination. Tandis qu’au siècle précédent la
littérature
avait emprunté la méthode cartésienne et l’instru
i produisit d’abord, en se combinant avec l’imitation des anciens, la
littérature
classique. Le naturalisme est la forme à la fois
lisme est la forme à la fois la plus outrée et la plus dégradée de la
littérature
scientifique : mais tous les auteurs dramatiques
lieu de professer, on prêche, on révèle ; tant on conçoit peu que la
littérature
ne soit pas faite pour découvrir et communiquer l
e fois pour disparaître à jamais, tout cela, c’est ce que l’art et la
littérature
imitent et s’efforcent de fixer dans leurs œuvres
contradiction singulière, jamais on n’a plus obstinément poursuivi en
littérature
l’expression de l’individuel que depuis qu’on pré
a représentation des choses particulières et des formes sensibles, la
littérature
et l’art, — même les arts plastiques, — tâchent d
t la source de vie et s’objective dans les phénomènes. Si bien que la
littérature
et l’art se servent de ce que la science rejette
science n’atteint ni ne cherche. La confusion de la science et de la
littérature
n’avait pas grand danger pour nos classiques, que
iénistes, leur agréerait. Pourtant cette indécision est grave : si la
littérature
est une science, il faut savoir quelle science el
t savoir quelle science elle est ; mais alors on s’aperçoit que si la
littérature
est une science, elle n’est plus qu’un nom, une é
te, si elle n’a d’autre fonction que d’en donner une notion vraie, la
littérature
se résout en applications diverses de la psycholo
nconnaissable même appartient à la métaphysique et à la théologie. La
littérature
, sans objet propre, n’existe plus par elle-même.
nomie, ou Le Jeune Anacharsis à l’archéologie ? Le bel emploi pour la
littérature
que d’apprêter la science au goût des ignorants !
sauraient dire le nom de la science qu’ils exercent, nos docteurs en
littérature
ne pourraient pas indiquer leur méthode : en ont-
Personne n’est arrivé à donner les règles de la recherche du vrai en
littérature
, et ni Boileau ni M. Zola n’ont trouvé autre chos
’un petit nombre de procédés, dont l’effet certain est d’amoindrir la
littérature
et de lui retirer le meilleur de sa fonction. Pou
l fait la dignité des efforts particuliers. Mais en est-il de même en
littérature
? tous les ouvriers travaillent-ils sur un plan c
scène, ne dirait-on pas qu’il y va de tout le théâtre et de toute la
littérature
, à entendre ces messieurs ? La seconde règle, et
ce qui ont valeur de documents ? Il faudrait démontrer d’abord que la
littérature
a pour objet la vérité. Et il faudrait démontrer
rait démontrer ensuite que, par la méthode qu’on vient de décrire, la
littérature
atteint en effet la vérité. Or ni l’une ni l’autr
comme pour les auteurs, une confusion funeste entre la science et la
littérature
s’est établie. Aucune œuvre littéraire pourtant n
sentiments antérieurs soumis à des circonstances nouvelles ? Dans la
littérature
de ce siècle, on doit plutôt chercher des inducti
), la science donc est déterministe, et ne peut pas ne pas l’être. La
littérature
s’aheurte dès le début à la notion de la liberté
sité. Mais l’élimination de la liberté n’est qu’une hypothèse, que la
littérature
peut faire autant qu’elle veut, mais qui lui reti
anité, qui s’y reconnaîtra ou ne s’y retrouvera point. Nulle œuvre de
littérature
ne peut se passer de cette épreuve, qui la condam
a somme impersonnelle des résultats acquis à la science, tandis qu’en
littérature
on ne voit rien de pareil ? On profite de Newton
puis Homère jusqu’à M. Barrès, quelle que soit la connaissance que la
littérature
veuille nous procurer, il est impossible d’extrai
Par quel mystère ne peut-on pas faire deux fois la même opération en
littérature
? par quel mystère deux écrivains, partant des mê
peuvent-elles être également vraies, de la vérité qui appartient à la
littérature
? Combien sommes-nous de plus en plus éloignés de
Notre-Dame de Paris que des Sœurs Vatard. S’il n’était pas vrai qu’en
littérature
l’idée ne préexiste vraiment pas à la forme, en s
onnent certains savants de l’art d’écrire, et quand ils se piquent de
littérature
ou de beau style, ils disent des galanteries sur
d’idée, enfin une intention sans valeur. Rien n’est plus funeste à la
littérature
que cette sorte de matérialisme qui fait subsiste
démiciens, pour leur faire avouer que la forme dégrade l’idée, que la
littérature
est chose puérile et déshonnête, et qu’enfin l’id
Journaux prouve précisément combien nos contemporains aiment dans la
littérature
ce qui proprement n’est pas littéraire. En sorte
de près, plus on se persuade que cette conception scientifique de la
littérature
, qui est aujourd’hui au fond de la pensée de pres
eux élément de perturbation, le plus sûr agent de dissolution pour la
littérature
, et qu’on ne saurait trop rejeter cette formule e
as vers l’art, mais vers la science, si par elle on veut imposer à la
littérature
la méthode et lui faire poursuivre les résultats
la vérité révélée. Il en coûte pourtant de conclure au divorce de la
littérature
et de la science. Mais cette conclusion s’impose-
e la science. Mais cette conclusion s’impose-t-elle ? et de ce que la
littérature
n’est pas la science, de ce qu’on cesse de les co
as la science, de ce qu’on cesse de les confondre, s’ensuit-il que la
littérature
n’ait rien à faire avec la science, et doive l’ig
ec la science, et doive l’ignorer ? Distinction n’est pas divorce. La
littérature
n’a pas pour mission de ne présenter que des idée
sensations à la réalité et à la gravité des choses. Le rapport de la
littérature
à la science nous apparaît donc maintenant. Elle
me vrai ne saurait être convaincu d’être faux, voilà la matière de la
littérature
, autant que le vrai, plus même que le vrai. Car t
e vérité, n’est susceptible que de cela et échappe dès lors à la pure
littérature
. Ce qui est matière de science, comme objet de fo
raires, qui sont parfois du reste les plus grands chefs-d’œuvre d’une
littérature
. De là vient l’extension plus ou moins grande du
rature. De là vient l’extension plus ou moins grande du domaine de la
littérature
chez les différents peuples et ce qu’on pourrait
ans l’antiquité, où il y a peu de science et point de dogme, tout est
littérature
, sauf les mathématiques. Chez nous, à mesure que
, à mesure que chaque science s’arme de sa méthode, elle échappe à la
littérature
, et l’on pourrait dater la naissance d’une scienc
ment d’exposition oratoire. L’histoire, de nos jours, a rompu avec la
littérature
; c’est du moins la prétention des historiens d’ê
se retirant selon les temps, dessinent les limites dans lesquelles la
littérature
peut s’étendre. Aussi pourrait-on dire que chaque
s’étendre. Aussi pourrait-on dire que chaque science appartient à la
littérature
précisément par ce qu’il y reste d’incertain et d
pour la découvrir après-demain, ne doit pas être mis en œuvre par la
littérature
: elle doit fuir les problèmes dont les données s
anticipation dans leur plénitude idéale, alors, à vrai dire, elle est
littérature
et poésie. Ainsi ce n’est pas quand Buffon fait l
un mot de l’inconnaissable, voilà par où la science reçoit en elle la
littérature
et la fait circuler pour ainsi dire entre toutes
démonstrations et ses formules. Cela revient à dire que la part de la
littérature
ici est tout justement définie par celle que reve
e d’une inquiétude métaphysique ? L’histoire reste aussi ouverte à la
littérature
et par le même côté : par les hypothèses générale
ame historiques sont des contresens esthétiques : car le poète (toute
littérature
est proprement poésie) s’aheurte à des faits préc
en saisir l’âme et les ressorts, il sort de la science et fait de la
littérature
, quoi qu’il pense. C’est un grand poète que Miche
constatation des faits : tout cela fait que la psychologie dont notre
littérature
est pleine n’a rien de commun avec la science. La
possible d’une étude et d’une solution scientifiques. Jamais aussi la
littérature
n’a été plus près d’être de la science que dans L
a conclusion de tout ce qui précède ? C’est que plus on affranchit la
littérature
de la science, moins on lui reconnaît le droit de
ît le droit de l’ignorer. La science n’est pas précisément matière de
littérature
mais elle fournit à la littérature sa matière, qu
e n’est pas précisément matière de littérature mais elle fournit à la
littérature
sa matière, qui est tout ce que la science n’empl
sent pris conscience de l’objet propre et des moyens efficace de leur
littérature
. Ils eussent compris que, si la diffusion de l’es
u supposées du monde organisé, que M. Bourget a pris si vite, dans la
littérature
contemporaine, le rang qu’il a si bien gardé ? Ma
théologiens et à la vague tragédie des philosophes spiritualistes. La
littérature
peut-elle donc se désintéresser de ces faits ? Il
auparavant n’osait franchir. Pascal était un savant qui appliqua à la
littérature
une imagination et une sensibilité que la pensée
contact de ses objets : et sa science lui donna moyen de faire de la
littérature
originale. Voilà tout le secret : je le mets à la
ance et par destination « gent-de-lettre » dès le collège, vient à la
littérature
après avoir passé des années dans le laboratoire
cine ou de Victor Hugo, je garantis qu’il fera servir sa science à sa
littérature
. Je ne sais trop si les romans de M. Marcel Prévo
rcel Prévost révèlent le polytechnicien : mais qui ne voit combien la
littérature
de Flaubert, fils de chirurgien, et celle de Loti
eur Renan, comme l’archéologie et la philologie sémitiques ? Ainsi la
littérature
reviendrait à son véritable rôle. Il n’y a pas de
insi la littérature reviendrait à son véritable rôle. Il n’y a pas de
littérature
sans idées : puisqu’enfin, les mots étant par des
rderont leurs significations habituelles, imprécises et communes : la
littérature
sans idées, ce n’est que la littérature à idées b
, imprécises et communes : la littérature sans idées, ce n’est que la
littérature
à idées banales. Mais ces idées, que l’écrivain e
i est une hypothèse. Et le vrai Molière, le Molière unique dans notre
littérature
dramatique, où est-il ? Ce n’est pas dans Trissot
et de la loi morale. Là est la grande mission, l’office propre de la
littérature
. Que nos romanciers ne se croient pas des savants
vivent presque tous les hommes. À l’incuriosité qui nous dégrade, la
littérature
apporte le remède. Elle nous rappelle qu’enfin no
’art à l’intérêt des conceptions est plus rare qu’on ne pense dans la
littérature
. Et partout où cet intérêt fait défaut, on peut p
esprits le sens du mystère et la préoccupation morale, à moins que la
littérature
, par son agitation féconde, n’empêche la prescrip
es de la pièce qu’il ne connaît pas lui-même. 1. Histoire de la
littérature
française, Avant-propos. 2. Il va sans dire que
de plus ou moins près quelques ouvrages récents : Charles Morice, La
Littérature
de tout à l’heure (1889) ; F. Brunetière, Le Roma
e éd., 1892) ; David-Sauvageot, Le Réalisme et le naturalisme dans la
littérature
et dans l’art (1889) ; Doumic, Portraits d’écriva
des députés et des électeurs, et la démocratie se fiche un peu de la
littérature
. Il n’y a donc plus que des groupements, formant
ires ? Ce sont des fondations pieuses en faveur de la langue et de la
littérature
françaises, lesquelles deviennent tout doucement
aient, ce qui est charmant et bien plus hygiénique que de publier. La
littérature
, la librairie, la critique, le public seraient so
uisqu’on les donne à tort et à travers ; puisque des Comités, dont la
Littérature
est l’impossible souci, partout se fondent, envah
ort, qui est en train de discréditer les artistes et de déshonorer la
littérature
. Le principe de l’encouragement affectueux, de la
Deubel s’est tué, épuisé de misère, que l’on peut accuser les prix de
littérature
de ne servir à rien ; il y a eu tout de même de j
onnent aux directeurs de magazines et de journaux l’impression que la
littérature
a son importance, et que le public ne s’en désint
une somme relativement maigre, puisse exercer une action sur la jeune
littérature
. On irait presque jusqu’à juger désirable la supp
e n’ai guère d’opinion là-dessus. Pensez-vous que les destinées de la
littérature
soient liées à cette question de prix masculins o
asardeuses. Léon Bazalgette Je ne suis partisan d’aucun prix de
littérature
ou d’art. Ou plutôt, si : j’estime qu’il serait u
l y a cette vérité, qu’il faut toujours rappeler aux plus jeunes : La
littérature
(celle dont il est question ici) ne doit pas être
ue les intrigues dont l’attribution de ces primes est précédée. Si la
littérature
n’est plus un métier hasardeux, injuste, bizarre
l’Entr’aide littéraire ?) La mesure initiale est la séparation de la
Littérature
et de l’État. Mais pour cela, faut-il un État qui
nneur des lettres, que la protestation va être unanime contre eux. La
littérature
, pour ceux qui l’aiment vraiment, est une chose s
e bonne foi reconnaissent que les prix littéraires sont funestes à la
littérature
. Mais à ce mal quel remède opposer ? Il en est un
naud devant la mévente et l’indifférence, deux ou trois ans après. La
littérature
« indépendante » gagne donc peu à imiter le systè
eurs… mais au fond, tout cela n’a qu’une importance secondaire, et la
littérature
reconnaîtra toujours les siens ! Rachilde I
Grand Meaulnes j’ai senti le dieu passer… et tout le reste n’être que
littérature
! Vous pensiez que j’allais parler de Titine de M
x… Un prix !… Comme un bon élève !… Il paraît que c’est ça la « jeune
littérature
» !… La « vieille littérature » a d’ailleurs des
ve !… Il paraît que c’est ça la « jeune littérature » !… La « vieille
littérature
» a d’ailleurs des prix aussi, ceux de l’Académie
Nos correspondants ont fort bien mis en lumière le mal que font à la
littérature
les prix littéraires. Les partisans des prix, eux
voire). C’est un sport qui discrédite les artistes et déshonorent la
littérature
(Frantz Jourdain). Est-ce que ces prix sont jam
sir fallacieux de gain… En réalité, il est absolument immoral pour la
littérature
que des écrivains publient dans l’espérance de di
aisie individuelle. C’est une idée qui depuis longtemps se précise en
littérature
et en art. Nous devenons des charcutiers ! Cela s
s de chien, du Matérialisme et de la Démocratie, sa fillette, dans la
littérature
, l’art et la langue. Ce n’est point là une œuvre
euse perspective ! Si ce charmant mouvement intellectuel continue, la
Littérature
française a chance de mourir asphyxiée derrière l
ela avec les couteaux de cuisine — avec les couteaux à boudin — de sa
littérature
. Du temps de Thérèse Raquin, il voyait rouge comm
r aux résultats du peintre plastique, comme M. Zola, n’est jamais, en
littérature
, qu’un rapin, tout au plus enragé ! IV Ains
imite, M. Zola, qui voudrait retrancher la spiritualité humaine de la
littérature
et du monde, n’est, en définitive, qu’un singe de
comme ils le disent — finies, tient tant de place dans l’irréligieuse
littérature
de ce temps. Je ne parle pas de Balzac, qui l’a m
vache a fait un veau ! » Et voilà ce que la physiologie a fait de la
littérature
! IX « La vache a fait un veau ! » et M. Zo
Mais, moi, je dis que, quand un homme tombe jusque-là, il sort de la
littérature
, et qu’il n’y a plus à s’occuper de ses élucubrat
it le plus passionnée ! On peut dire hardiment qu’il n’y a plus là de
littérature
. Il n’y en a qu’un oripeau, planté sur l’épaule,
dans l’estime de beaucoup de gens, — les avancés ou les faisandés en
littérature
, — doit passer pour un livre étonnant, un coup de
neur du scandale. Alors, de précaution, cet homme qui enfonce tout en
littérature
par la force de son verbe et de son argot, a écri
l’Agréable et le Beau, n’aurait-il pas sa place dans l’art et dans la
littérature
? Et déjà, dans une foule de livres que je pourra
lus accentué, le plus résolu, le plus systématiquement exaspéré d’une
littérature
qui n’a de cœur pour rien et mal au cœur de rien…
eurs qu’il se délecte à y retracer. Je ne veux lui objecter que de la
littérature
, quoiqu’il semble, dans son Assommoir, sorti auta
littérature, quoiqu’il semble, dans son Assommoir, sorti autant de la
littérature
que de la morale. Je ne veux lui rappeler que ce
ce livre qui n’est pas composé et dont le fond semble appartenir à la
littérature
de la Gazette des tribunaux. La fortune d’un pare
cru parfois à un parti-pris enragé, pour faire plus de bruit dans la
littérature
, de crever son tambour comme le nain de Velasquez
é, comme l’époque à laquelle appartient sa jeunesse, ne fait point de
littérature
spirituelle et morale, et Racine, qui était de ce
érature spirituelle et morale, et Racine, qui était de cette ancienne
littérature
, ne comprendrait rien probablement, s’il le lisai
suffrage universel. C’est un homme du xixe siècle, — qui fait de la
littérature
comme en fait et en veut le xixe siècle, où la l
ait de la littérature comme en fait et en veut le xixe siècle, où la
littérature
porte la peine des idées fausses et des vices du
des sciences physiques, et y pousse M. Zola, qui fera peut-être de la
littérature
mécanique demain. L’auteur de L’Assommoir n’est n
ale, il n’est rien de tel que d’étudier son folklore, c’est-à-dire la
littérature
naïve et sans apprêts issue de l’âme populaire et
les d’animaux, les apologues satiriques qui constituent le fond de la
littérature
orale de ces peuplades privées de littérature écr
nstituent le fond de la littérature orale de ces peuplades privées de
littérature
écrite. Par tout le continent africain, et notamm
a forêt équatoriale et que nous appelons communément le Soudan, cette
littérature
orale fleurit depuis des siècles et elle a acquis
inorité de musulmans instruits et versés dans la langue arabe, aucune
littérature
écrite n’est venue lui faire concurrence. Un cert
a récolte et il nous présente aujourd’hui une étude d’ensemble sur la
littérature
populaire du Soudan que tout le monde lira avec l
Chapitre I Roman de Renart et Fabliaux Ancienneté de la
littérature
bourgeoise. — 1. Les poèmes de Renart ; leurs ori
; leur date. Esprit des fabliaux : intention comique. Naissance de la
littérature
psychologique : les fabliaux de Gautier le Long.
que, l’histoire même, est au moins par essence et par destination une
littérature
aristocratique : c’est aux mœurs, aux sentiments,
aractéristiques de ces divers genres. Voici que maintenant paraît une
littérature
bourgeoise : non moins ancienne en sa matière, et
: non moins ancienne en sa matière, et parfois plus ancienne, que la
littérature
aristocratique, elle prend forme plus tardivement
si Corneille s’était délassé du Cid par les Rémois ou le Berceau. La
littérature
bourgeoise, en sa forme narrative, se présente à
u prosaïsme bourgeois ! On le sent vraiment : le premier n’est qu’une
littérature
d’exception, tandis que le second (faut-il s’en f
et), furent très goûtées des clercs à qui elles inspirèrent toute une
littérature
, allégorique, satirique et morale. Une seule bran
eut-être la plus incontestable supériorité de notre génie et de notre
littérature
. Je veux dire la mesure : la délicatesse et la so
cclésiastique, sera travesti sans scrupule et bafoué sans réserve. La
littérature
des hauts barons, d’abord : voici tous les thèmes
ansons de geste ? Et n’est-ce pas aussi une parodie perpétuelle de la
littérature
chevaleresque, que ces aventures multiples, d’où
presque à chaque siècle et pour chaque période du développement de la
littérature
d’imagination, va se représenter à nous plus impé
perpétuée depuis la plus haute antiquité, vivant et circulant sous la
littérature
artiste des Grecs et des Romains, y pénétrant par
la tradition orale toutes ces histoires commencèrent à passer dans la
littérature
: elles furent rimées en petits vers de huit syll
à le vrai monde dont on est. La sympathie pourrait bien être, dans la
littérature
réaliste, la marque décisive, impossible à contre
contes nous représentent l’introduction de la psychologie dans notre
littérature
, et l’éveil chez nos écrivains d’un sens qui fera
plus tard, sous une forme artistique, dans le conte en vers de notre
littérature
classique. Il avait trouvé aussi au xve siècle u
is, 1872-1890. — À consulter : G. Paris, les Contes orientaux dans la
littérature
française du moyen âge, Paris, 1877 ; J. Bédier,
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