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1 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
dit que la musique rithmique donnoit des regles pour assujetir à une mesure certaine tous les mouvemens du corps et de la voi
tation. Cet art enseignoit donc le grand usage qu’on peut faire de la mesure et du mouvement. On verra par ce que nous allons
l avoit été d’y traiter du secours merveilleux qu’on peut tirer de la mesure et du mouvement. Les grecs reconnoissoient comme
pal, ou le chant, l’harmonie, ou l’accord des differentes parties, la mesure et le mouvement. C’étoit donc ces deux dernieres
n lit dans Quintilien, si je l’entends bien, qu’il ne faut pas qu’une mesure emprunter sur l’autre ; mais que celui qui bat la
t pas qu’une mesure emprunter sur l’autre ; mais que celui qui bat la mesure a la liberté d’en presser ou d’en rallentir le mo
is comme nous disons quelquefois absolument le mouvement pour dire la mesure et le mouvement, les grecs disoient aussi quelque
ns appelloient soni ou voces le chant ; l’harmonie, concentus ; et la mesure , numeri. Quand Virgile dans une de ses églogues f
question, il se souvenoit bien néanmoins de quels pieds ou de quelles mesures ils étoient composez, et par consequent de leur c
signifioit proprement que le mouvement. Cependant ils appelloient la mesure et le mouvement du nom seul de modi, et même ils
s donc en premier lieu que modulatio ne signifioit proprement que la mesure et le mouvement, que ce qui est appellé rithme da
lui demande point de sçavoir assez bien la modulation pour battre la mesure des cantiques ou des monologues. C’étoient, comme
on une modulation, en comprenant sous ce nom le chant, l’harmonie, la mesure et le mouvement. Par exemple, cet auteur dans le
us n’avons pas le terme propre à la signifier, et qui vouloit dire la mesure et la prononciation notée des vers. Nous parleron
long-temps que deux breves. La sillabe breve valoit un temps dans la mesure , et la sillabe longue en valoit deux. Les enfans
eur de musique qui met des vers en chant : que ces vers ont déja leur mesure en vertu de leur figure ; c’est-à-dire en vertu d
Quel nombre de temps les grecs et les romains mettoient-ils dans les mesures des chants, composez sur des paroles de quelque n
pussent être ? Je répond. Quant aux chants composez sur des vers, la mesure de ces chants, le nombre des temps de chaque mesu
sur des vers, la mesure de ces chants, le nombre des temps de chaque mesure se trouvoit être déja reglé par la figure du vers
tre déja reglé par la figure du vers. Chaque pied du vers faisoit une mesure . En effet on trouvera dans la suite le mot de pes
gnifie un pied, emploïé par Quintilien et par d’autres, pour dire une mesure . Il y a néanmoins une objection à faire contre ce
à faire contre cette explication ; c’est que suivant son contenu, les mesures du même chant devoient être inégales dans leur du
oit pas être autrement. Mais cela n’empêchoit point que le batteur de mesure ne pût la marquer toujours avec justesse. Quant a
s chants de cette espece là, et laissoient-ils à celui qui battoit la mesure en suivant les principes de l’art rithmique, la l
emps qu’il jugeoit à propos de réunir, pour ainsi dire, sous une même mesure . Depuis quel temps écrivons-nous la mesure de not
ainsi dire, sous une même mesure. Depuis quel temps écrivons-nous la mesure de notre musique ? Voila pourquoi les anciens met
un rithme dans lequel chaque pied de vers ne faisoit pas toujours une mesure  ; puisqu’il y avoit des mesures composées de huit
ed de vers ne faisoit pas toujours une mesure ; puisqu’il y avoit des mesures composées de huit temps sillabiques, c’est à dire
-t-on, la musique rithmique s’y prenoit-elle pour asservir à une même mesure et pour faire tomber en cadence et le comedien qu
ere dont ils s’y prenoient pour suivre exactement l’un et l’autre une mesure commune. On trouve néanmoins dans Quintilien quel
alloit à quelque prix que ce fut, prescrire une methode qui reglât la mesure du geste, qui déplaît également, soit qu’il soit
mique donnoit pour mesurer les temps des gestes. " chaque temps de la mesure pris en particulier, n’asservit que le recitateur
aut que celui qui fait les gestes tombe en cadence à la fin de chaque mesure , quoiqu’il lui soit permis de laisser passer quel
e, quoiqu’il lui soit permis de laisser passer quelque temps de cette mesure sans faire aucun geste, et qu’il puisse mettre da
fait les gestes, rallentir encore sans consequence le mouvement de la mesure , parce que nonobstant ce rallentissement chaque s
nt chaque signe, chaque frappé, et chaque levé que fait le batteur de mesure n’en vaut pas moins un temps. " quoique le fait,
le moïen d’aucun caractere, la durée précise que devoit avoir chaque mesure . Il falloit que, comme nous, ils s’en rapportasse
ils s’en rapportassent au goût et au jugement de celui qui battoit la mesure , à celui qui faisoit une profession particuliere
le, en marquant combien de secondes doivent durer les vingt premieres mesures de la chaconne de Phaëton, enseigner le mouvement
chaconne de Phaëton, enseigner le mouvement dont il falloit battre la mesure de cet air de violon. Mais sans discuter la possi
s sables et des clepsidres. Nous sçavons que les anciens battoient la mesure sur leurs théatres, et qu’ils y marquoient ainsi
Quintilien après avoir dit que les gestes sont autant assujetis à la mesure , que les chants mêmes, ajoute que les acteurs qui
tes doivent suivre les signes qui marquent les pieds, c’est-à-dire la mesure qui se bat, avec autant de précision que ceux qui
ortent à croire que c’étoit cet homme-là qui battoit avec le pied une mesure dont le bruit devoit se faire entendre de tous ce
2 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
iffin : harmonie. Éléments de la strophe : analyse logique, rythme et mesure . Techniques nouvelles ; leur application chez M. 
t à dire vibration et rayonnement. Le Rythme, en ce sens, comprend la mesure , comme les rythmes proprement dits ; il est le mo
amment de la durée, comme d’un Rythme indépendamment de l’étendue. La mesure des intervalles dont se compose une harmonie est
peut être conçue en dehors de l’espace. Pour les timbres aussi, cette mesure existe dans l’espace. Le Rythme, au contraire, es
l’espace. Le Rythme, au contraire, est tout entier dans le temps ; il mesure le temps particulier d’une action, et, en art, ne
alysons celui-ci, que je rends à dessein compliqué : En ces quatre mesures , comme dans tout passage analogue, on sent indépe
té, normalement. Elles sont aux timbres, en quelque manière, comme la mesure est aux rythmes et, de même que dans le Rythme (a
s les régissent sans notre œuvre, elles ne nous obéissent que dans la mesure de ces lois et, plus immobiles et plus stables qu
approchent. Le rythme spontané et libre correspond au geste, c’est la mesure qui correspond à l’attitude. Bien que le mouvemen
silence ?) il est tel Rythme qui le suggère ; un Rythme lent, dont la mesure immuable est énergiquement perçue, désigne une at
t ou inconsciemment, ceux qu’on a appelés symbolistes, et dans quelle mesure elles se trouvent appliquées au long des œuvres q
— pour le Poète, — qu’elle fournit en quelque sorte une matière à la mesure ou au rythme. L’art consiste à accorder ensuite l
r la conjonction précise de ces deux éléments du vers. Mais la rigide mesure forçait à ne penser que par six syllabes à la foi
e membre de la phrase avec chaque membre de la strophe, mais de cette mesure artificielle qui divisait les syllabes six par si
oratoire, issu de la logique même de la phrase, passait à travers la mesure en se combinant avec elle ou en s’y opposant à la
La grâce et la force des œuvres de ce temps fut de cacher souvent la mesure arbitraire révélée par la seule rime, de la voile
it pas allée plus loin que la poésie20. On avait eu, il est vrai, les mesures variées, parfois coupées par le récitatif, des de
é en cela par les Romantiques, comme on l’a vu, juxtapose parfois des mesures aux nombres divers. Tout semble enfin s’unir pour
r le vers ; mais non plus un rythme caché par l’artificielle et raide mesure comme la chevelure de Brunehilde sous le fer de s
ire naître en celui-ci, comme par merveille, — la Musique. * *   * La mesure traditionnelle ne pouvait plus régner seule sur l
scène de son drame, On pourrait, il est vrai, alterner sans cesse les mesures comme s’y appliqua La Fontaine, ou comme c’est l’
objective bien mieux encore. En outre on a montré souvent combien les mesures des vers anciens gênent l’épanouissement de la pe
e. Mais si le vers nouveau n’est plus soumis à la seule férule de la mesure , ce n’est pas à dire qu’il faille renoncer absolu
peut lui donner le caprice. Que le vers ne suive plus aveuglément la mesure , qu’il l’abandonne aussi souvent qu’il le faudra,
soit fréquemment pour un but immédiat où se glorifie l’exception. La mesure de quatre temps peut contenir des vers de sept à
graves ou subtiles ! Ce n’est plus le lit de Procuste ! D’ailleurs la mesure naturelle basée sur les syllabes toniques s’impos
ers s’animent d’un même nombre d’accents rythmiques23. Bien plus, les mesures anciennes elles-mêmes, encore que moins logiques,
surprennent chez un habile ouvrier. Lorsqu’il renonce à user de cette mesure , il ne peut se résoudre à l’oublier. Ses vers pol
déjà dit, il est plus que légitime d’user à la fois de rythmes et de mesures . Bien plus, nulle technique n’est plus propre à d
être ; de livre en livre on a pu le voir se profiler plus nettement à mesure que se précisait sa technique. Si donc celle-ci a
ttitude, et les rythmes ont déjà trouvé leur vie propre en dehors des mesures  ; cependant une hésitation, ou un reste d’habitud
art d’entre eux, les vers les plus spontanés paraissent eux aussi des mesures traditionnelles alternées et non les mouvements d
l’harmonie. L’exemple suivant indique assez nettement le mélange des mesures et des rythmes ; et il contient, ce qui importe d
thme se montrait seul maître de lui-même, avec l’accompagnement d’une mesure , non plus traditionnelle, mais logique ; encore p
ut-être, mais naturel : l’enjambement n’a sa raison d’être qu’avec la mesure syllabique dont il cherche à combattre la monoton
propre assentiment. Le rapport du rythme au geste et de ceux-ci à la mesure de la phrase n’est soumis qu’à la critique du poè
dons. Mais il est aussi atroce qu’inutile de chercher à avancer outre mesure l’aiguille de l’horloge en massacrant par la dyna
oute il s’agissait pour eux dans la réforme nouvelle, de supprimer la mesure , plutôt que de faire rejaillir sur le rythme le s
ité sonore procède de l’amplitude des vibrations, (c’est-à-dire de la mesure des mouvements de chacune d’elles dans l’espace)
arre amène chez la plupart des poètes la confusion du rythme et de la mesure . Et cependant la mesure est un nombre qui forme u
rt des poètes la confusion du rythme et de la mesure. Et cependant la mesure est un nombre qui forme une division (relativemen
. Le rythme est une série de mouvements successifs indépendants de la mesure mais qui souvent s’arrêtent aux limites de celle-
richesse est de se renouveler sans cesse. Théoriquement il existe des mesures en quantités indéfinies. L’artiste choisit à son
e des mesures en quantités indéfinies. L’artiste choisit à son gré sa mesure et la remplace par une autre lorsqu’il le veut, m
nombre invariable, existant en elle-même, indépendamment de nous, la mesure est donc objective par rapport au rythme libre et
ù nous la voyons nécessairement se manifester. Dans les limites d’une mesure on peut inscrire des rythmes différents presqu’à
n peut inscrire des rythmes différents presqu’à l’infini, et une même mesure en contient souvent plusieurs à la fois. Le rythm
vent plusieurs à la fois. Le rythme ne me paraît se confondre avec la mesure que dans un cas particulier : lorsqu’il offre le
c’est à-dire lorsqu’il est formé de groupes semblables entre eux ; la mesure coïncide alors avec chacun de ces groupes, sinon
le du rythme ou son diviseur naturel. Il y a des rythmes de plusieurs mesures , il y en a d’une demie, d’un quart, d’un dixième,
es, il y en a d’une demie, d’un quart, d’un dixième, d’un centième de mesure , en théorie au moins. Un vers fondé sur le retour
retour constant d’un même nombre de syllabes supposées égales est une mesure arbitraire et artificielle mais point un rythme.
t un rythme. Un vers fondé sur un nombre constant de toniques est une mesure naturelle et fréquemment se trouvera le multiple
ythme. L’alexandrin, fût-ce celui de Hugo, est et ne peut être qu’une mesure dans les limites de laquelle se jouent des rythme
3 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
l est vrai, n’aura pas à s’occuper d’elle, puisqu’il s’intéresse à la mesure des choses et non pas à leur nature. Mais s’il se
des choses et non pas à leur nature. Mais s’il se demandait ce qu’il mesure , s’il fixait son attention sur le temps lui-même,
s le mettions hors de nous, le temps qui dure n’est pas mesurable. La mesure qui n’est pas purement conventionnelle implique e
surant, je pourrai donc dire, si cela m’est commode, que je divise et mesure la durée du mouvement qui la trace. Il est donc b
urée du mouvement qui la trace. Il est donc bien vrai que le temps se mesure par l’intermédiaire du mouvement. Mais il faut aj
par l’intermédiaire du mouvement. Mais il faut ajouter que, si cette mesure du temps par le mouvement est possible, c’est sur
ns l’espace, laquelle est encore du déroulé. Celle-ci se divise et se mesure parce qu’elle est espace. L’autre est durée. Sans
ntage lui-même. De ces deux actes, le premier est l’essentiel pour la mesure du temps. Mais, sans le second, il y aurait là un
iel pour la mesure du temps. Mais, sans le second, il y aurait là une mesure quelconque, nous aboutirions à un nombre t représ
ents piqués par eux le long de notre durée interne qui fait que cette mesure est une mesure de temps. Nous devrons nous appesa
eux le long de notre durée interne qui fait que cette mesure est une mesure de temps. Nous devrons nous appesantir sur ces de
pointés par eux le long de notre durée intérieure qui fait que cette mesure est une mesure de temps. Le premier point est évi
x le long de notre durée intérieure qui fait que cette mesure est une mesure de temps. Le premier point est évident. On a vu p
surer du temps consiste donc à nombrer des simultanéités. Toute autre mesure implique la possibilité de superposer directement
la possibilité de superposer directement ou indirectement l’unité de mesure à l’objet mesuré. Toute autre mesure porte donc s
ment ou indirectement l’unité de mesure à l’objet mesuré. Toute autre mesure porte donc sur les intervalles entre les extrémit
Si maintenant on remarque que la science opère exclusivement sur des mesures , on s’apercevra qu’en ce qui concerne le temps la
ient tout à coup dans la même proportion, y compris celui qui sert de mesure au temps, il y aurait quelque chose de changé pou
tive comporte le plus ou le moins sans être pour cela accessible à la mesure  22. Mais le changement n’existerait que pour cett
rtuellement à l’espace une dimension additionnelle. Immanente à notre mesure du temps est donc la tendance à en vider le conte
insi mesurée ; on a un nombre déterminé de simultanéités ; ce sera la mesure du temps ; ce sera désormais le temps lui-même. M
pace pour le mesurer nous renseigne implicitement sur son contenu. La mesure d’une chose est parfois révélatrice de sa nature,
le devenaient, ils changeraient de grandeur, — de telle sorte que la mesure , exacte si elle porte sur ce qu’on n’aperçoit pas
4 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Remarque finale. Le Temps de la Relativité restreinte et l’Espace de la Relativité généralisée »
lacé. Tout ce qu’il avance, il le vérifierait avec des instruments de mesure appropriés. La portion d’Espace dont il définit l
vée, qui est ce même Temps réel encore. Dans celui-ci l’on a pris les mesures sur lesquelles on opère ; à celui-ci s’appliquent
les traite de la même manière. Et il a raison. Tous sont en effet des mesures de Temps ; et comme la mesure d’une chose est, au
Et il a raison. Tous sont en effet des mesures de Temps ; et comme la mesure d’une chose est, aux yeux de la physique, cette c
ndis que celui-là est un temps adossé sans doute à la longueur qui le mesure , mais distinct d’elle, les autres ne sont que des
ne les résoudra en quantité pure. La chose reste ici distincte de sa mesure , laquelle porte d’ailleurs sur un Espace représen
sur le Temps lui-même. Mais il en est tout autrement de l’Espace. Sa mesure épuise son essence. Cette fois les particularités
t — à l’étendue : la physique, à ses yeux, atteignait le réel dans la mesure où elle était géométrique. Une étude de la Relati
5 (1904) En méthode à l’œuvre
t la philosophie du point où, de la nature, elle passe à l’Homme pour mesure du Tout : et ainsi resteront-ils des poètes égoti
ue, quand, détruisant ainsi les valeurs mathématiques du vers dont la mesure est tenue pour naturelle, disons-nous, et par le
l’allonger ou le diminuer au gré personnel du poète et selon d’autres mesures seulement empiriques, qui souvent s’apparentèrent
aux mouvements mêmes de la pensée, dans une unité de temps qui est la mesure de douze pieds, le Rythme — en dehors de prévue m
mps qui est la mesure de douze pieds, le Rythme — en dehors de prévue mesure de pieds et d’équidistances en retour de durées p
ntimentale. À travers les hésitations et le mieux des générations : à mesure que s’enquit de soi l’être universel, et qu’il te
rce que la hâtive Science moderne multipliant ses vulgarisations à la mesure des inaptes cerveaux, ne voit pas qu’ainsi elle s
alors qu’elles ont hauteurs, longueurs et modes, suivent de plus une mesure propre, et pour lesquels a des phases d’intensité
tation. — Vouloir passionné. II Mais, poétiquement, à quelles mesures , lorsqu’on doit astreindre la quantité sonnante,
s métriques anciennes et modernes, lui aussi se ramène à une unité de mesure qui est le temps nécessaire à l’expiration : il t
tention aux valeurs quantitatives et qualitatives des sons, scinda la mesure générale en éléments équidistants : d’où l’on pen
pensa posséder le Rythme. (On ne sut d’ailleurs voir ou sentir que la mesure de douze pieds est en vérité, prétendons-nous, un
aux, qui, devant être adéquats à l’Idée, sont partie intégrante de sa mesure , et, par partielles et inégales durées déterminen
erons que pour mémoire des assertions vraiment trop puériles que : la mesure du vers est le résultat d’une entente entre la ra
e dans un mouvement quelconque…   Or, selon le vers de douze pieds se mesure « l’instrumentation-Verbale », — quand, premièrem
n plus équidistantes, en dehors de la Strophe empirique, en dehors de mesure numérique préconçue, en dehors des nécessités de
eut déplacer au mieux d’harmonie, — cursivement, sinon que demeure la mesure originelle du vers Alexandrin. D’où, il apparaît
vernés par l’Idée en progression. Durant que le vers alexandrin en la mesure de qui se meuvent tels particuliers rythmes, — pe
illogique, mais sonnant à l’unité-de-durée que nous avons montrée la mesure totale du Vers. Mais aussi, qui peut n’exister pa
qui peut n’exister pas, s’il est utile de passer sous silence la dite mesure , — ou, tout à l’heure qui en insistant marquera d
ons voulues, interprétera l’Œuvre. III Nous avons dit à quelles mesures qui dépendent des mesures universelles et de nos
l’Œuvre. III Nous avons dit à quelles mesures qui dépendent des mesures universelles et de nos vitalités mêmes nous astre
6 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 5, explication de plusieurs endroits du sixiéme chapitre de la poëtique d’Aristote. Du chant des vers latins ou du carmen » pp. 84-102
age préparé pour plaire, j’entens des phrases reduites et coupées par mesures , assujeties à un rithme et qui font harmonie. J’a
c signifier autre chose en disant que la diction doit être coupée par mesures , si ce n’est que la mesure du vers qui étoit l’ou
isant que la diction doit être coupée par mesures, si ce n’est que la mesure du vers qui étoit l’ouvrage de l’art poëtique, de
esure du vers qui étoit l’ouvrage de l’art poëtique, devoit servir de mesure dans la déclamation. Quant au rithme, c’étoient l
’étoient les pieds des vers qui servoient à regler le mouvement de la mesure dans la recitation des vers. C’est même par cette
ue, que les metres sont les portions du rithme ; c’est-à-dire, que la mesure resultante de la figure des vers, doit dans la re
amatiques des vers de differentes figures. Ainsi celui qui battoit la mesure sur le théatre, étoit astreint à marquer les temp
on recitoit, comme il pressoit ou rallentissoit le mouvement de cette mesure , suivant le sens exprimé dans ces mêmes vers, c’e
exprimé dans ses vers, que naissoit la beauté ou la convenance de la mesure , et par conséquent celle du rithme. Quant à l’har
7 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 14, de la danse ou de la saltation théatrale. Comment l’acteur qui faisoit les gestes pouvoit s’accorder avec l’acteur qui récitoit, de la danse des choeurs » pp. 234-247
sion de la voix. Ainsi la musique hypocritique enseignoit à suivre la mesure en faisant les gestes, comme la musique metrique
cteur qui faisoit les gestes, étoient donc obligez de suivre une même mesure dont l’un et l’autre devoient également observer
toujours constant que l’un et l’autre suivoient les temps d’une même mesure batuë par le même homme, qui avoit sous les yeux
s on avoit écrit en notes les gestes que devoient faire les histrions mesure par mesure. Le rithme musical, dit Aristide Quint
écrit en notes les gestes que devoient faire les histrions mesure par mesure . Le rithme musical, dit Aristide Quintilianus, re
estes. Nous voïons encore qu’un comédien qui faisoit un geste hors de mesure , n’étoit pas moins sifflé que celui qui manquoit
s la prononciation d’un vers. Lucien dit de même, qu’un geste hors de mesure passoit pour une faute capitale dans un acteur. C
l étoit facile en voïant executer ces danses de comprendre comment la mesure pouvoit regler le geste sur les théatres des anci
8 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — II. La versification, et la rime. » pp. 257-274
us agréable que les plus beaux vers. On alla jusqu’à prétendre que la mesure eût gâté le chef-d’œuvre de Fénélon ; & que l
e systême. Dans la seconde strophe l’auteur invective ainsi contre la mesure  : « Mesure tyrranique, mes pensées seront-elles t
Dans la seconde strophe l’auteur invective ainsi contre la mesure : «  Mesure tyrranique, mes pensées seront-elles toujours vos
prosateurs, appellèrent favori d’Apollon quiconque, sans employer la mesure , écrivoit avec beaucoup d’imagination ou d’énergi
anche, le poëte Fénélon, le poëte La Bruyère. Ils contestoient que la mesure fut à la poësie, ce que les couleurs sont à la pe
on, comme point de chant & point de danse sans cadence & sans mesure . Ecrire en prose, c’est parler, c’est marcher ; é
le dans l’énumération des pieds & dans la prononciation. Faute de mesure métrique, proprement dite, nos vers ne sont que d
bé Desfontaines, comme si un musicien faisoit ce raisonnement : Douze mesures à quatre temps n’ennuient point ; par conséquent,
mesures à quatre temps n’ennuient point ; par conséquent, douze cens mesures à quatre temps ne doivent pas ennuyer. Mais il y
9 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »
emarque chez les mollusques, réduits à une sorte de vie végétative. A mesure que le système nerveux se perfectionne (c’est tou
veau augmente de dimensions et se perfectionne quant à la structure à mesure que l’on passe des poissons aux oiseaux, des oise
ait ces exceptions comme tout à fait décisives contre l’hypothèse qui mesure la pensée par la masse cérébrale. Ici cependant u
er, mais le poids relatif à la masse du corps. D’après cette nouvelle mesure , on dira que l’animal qui a le plus de cerveau co
qu’il serait plus ou moins gros, et l’on deviendrait plus spirituel à mesure que l’on maigrirait davantage. À la vérité, on do
nsorielle. Par conséquent, devant deux cerveaux égaux, n’ayant aucune mesure qui nous permette de défalquer la portion affecté
sont encore plus nombreux que pour le poids absolu, car d’après cette mesure l’homme serait inférieur à plusieurs espèces de s
n’est point aisé serait à recommencer. Il faudrait, après avoir pris mesure de la quantité totale de l’encéphale, déterminer
s intelligent. Gratiolet adoptait ce principe, et pour lui l’unité de mesure en quelque sorte était le cerveau d’un homme adul
par là conduit à supposer que les animaux seront plus intelligents à mesure que leur cerveau ressemblera plus au cerveau huma
 Lélut combat également la doctrine qui fait de la forme cérébrale la mesure et le signe de l’intelligence13. Il rapporte cett
10 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
e superficielle et la conservation invariable des rapports internes à mesure que la vitesse est censée grandir. Nous prendrons
esure qu’il écarte les tiges articulées de son jouet — je veux dire à mesure qu’il accélère par la pensée le mouvement de son
2° Effet longitudinal ou « dislocation de la simultanéité  » À mesure qu’augmente l’écart entre les lignes de lumière q
notre observateur, retarder de plus en plus les unes sur les autres à mesure que son imagination accélère le mouvement du syst
ant la figure BOA : il perçoit une certaine durée psychologique qu’il mesure par les doubles lignes de lumière OB et OA. Voici
uard Le Roy présentait naguère sur le perfectionnement graduel de nos mesures , et en particulier sur la mesure du temps 38. Il
le perfectionnement graduel de nos mesures, et en particulier sur la mesure du temps 38. Il montrait comment telle ou telle m
omme il est de l’essence de la physique d’identifier la chose avec sa mesure , la « ligne de lumière » sera à la fois la mesure
er la chose avec sa mesure, la « ligne de lumière » sera à la fois la mesure du temps et le temps lui-même. Mais alors, puisqu
rée, n’est plus que ligne de lumière, — ligne élastique qui s’étire à mesure que croît la vitesse attribuée au système. Il ne
11 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
extensive et mesurable, la seconde intensive, qui ne comporte pas la mesure , mais dont on peut dire néanmoins qu’elle est plu
se extérieure à laquelle nous le rattachons comporte difficilement la mesure . Ainsi il nous paraît évident qu’on éprouve une d
atomes de la substance cérébrale, et que l’intensité d’une sensation mesure l’amplitude, la complication ou l’étendue de ces
n rythme, et que la musique les accompagne. C’est que le rythme et la mesure , en nous permettant de prévoir encore mieux les m
et nous une espèce de communication, et les retours périodiques de la mesure sont comme autant de fils invisibles au moyen des
ordinairement l’état d’hypnose. — Ainsi, en musique, le rythme et la mesure suspendent la circulation normale de nos sensatio
férences d’état ou de nature. Mais le mérite d’une oeuvre d’art ne se mesure pas tant à la puissance avec laquelle le sentimen
de plus en plus profond de l’organisme, ébranlement que la conscience mesure sans peine par le nombre et l’étendue des surface
re des sensations périphériques qui les accompagnent. Peu à peu, et à mesure que l’état émotionnel perdra de sa violence pour
e la douleur, mais qui présente des analogies avec l’éblouissement. A mesure que l’amplitude de la vibration sonore augmente,
en jeu. La nature de cet élément est d’ailleurs aisée à déterminer. À mesure , en effet, qu’une sensation perd son caractère af
tre — sous l’influence d’une lumière plus faible ou plus brillante. A mesure que la source lumineuse se rapproche, le violet p
s degrés d’intensité lumineuse comme de quantités véritables : ne les mesure-t -elle pas au photomètre ? Le psychophysicien va pl
t, il faudrait nous montrer que les intermédiaires qui ont servi à la mesure se retrouvent, en quelque sorte, au sein de l’obj
ous érigeons les changements de qualité en variations de grandeur. La mesure se fait d’ailleurs sans peine, parce que les nuan
tant un coup d’œil sur les deux tableaux dressés par M. Delbœuf 22. A mesure qu’il fait croître la différence d’éclat entre l’
nsation était seule en cause, à une loi invérifiable, qui en donne la mesure .   Sans entrer dans une discussion approfondie de
de son raisonnement. Fechner a compris qu’on ne saurait introduire la mesure en psychologie sans y définir d’abord l’égalité e
e l’on commence par éliminer des choses extérieures pour en rendre la mesure possible, est précisément celui que la psychophys
physique de Fechner et celle de M. Delbœuf. La première aboutit à une mesure conventionnelle de la sensation ; la seconde en a
intérêt à objectiver ces états en y introduisant, dans la plus large mesure possible, la représentation de leur cause extérie
avec l’excitation, la science chercherait à mesurer l’une comme elle mesure l’autre : tel a été l’objet de la psychophysique.
s intensives tout en déclarant les états psychiques réfractaires à la mesure . Si l’on admet, en effet, qu’une sensation puisse
e, comme font souvent les adversaires de la psychophysique, que toute mesure implique superposition, et qu’il n’y a pas lieu d
e seulement le plus et le moins, l’autre extensive, qui se prête à la mesure , on est bien près de donner raison à Fechner et a
her de combien elle diminue, de combien elle grandit. Et parce qu’une mesure de ce genre ne paraît pas directement possible, i
12 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »
aux, on ne se fût peut-être pas tant préoccupé des conséquences d’une mesure plus haute que des intérêts matériels, et on eût
urée. S’ils n’avaient pas pu calculer exactement le dommage que cette mesure de révocation allait causer à la France, ils l’av
telle était la question première et celle qui, dans l’adoption d’une mesure rapetissée par la haine, devait faire fléchir tou
Au lieu de pénétrer la pensée politique qui se cache sous cette dure mesure de la révocation de l’Édit de Nantes, il a été pl
este, ne cherche à justifier, et qui accompagnèrent l’exécution de la mesure prise contre les protestants, l’historien des Réf
é dans un moule nouveau. Il n’examine rien et part du pied même de la mesure pour en suivre tout ce qu’il en voit, c’est-à-dir
t de tyrannie, faits par les hautes moralités du xviiie  siècle à une mesure qui eut l’assentiment d’hommes comme Le Tellier,
tants, il eût examiné seulement, la tête dans le xviie  siècle, si la mesure de Louis XIV avait cette convenance du moment et
13 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
théorie de la Relativité, de noter le déplacement : ce ralentissement mesure en quelque sorte la distance, dans l’échelle des
itesse — v, au point A. Pierre et Paul se retrouvent, comparent leurs mesures , et échangent leurs impressions. Je dis qu’ils ne
ysicien se suppose placé, à l’intérieur duquel il se voit prenant des mesures et auquel il rapporte tous les points de l’univer
it, pendant cet intervalle, de laisser de côté toute considération de mesure et plus spécialement toute physique relativiste) 
toute physique relativiste) ; mais pour Pierre physicien, prenant des mesures et raisonnant sur des mesures, acceptant les lois
mais pour Pierre physicien, prenant des mesures et raisonnant sur des mesures , acceptant les lois de la perspective physico-mat
s n’abandonniez le point de vue du physicien, qui est ici celui de la mesure , pour revenir au point de vue du sens commun ou d
formules de Lorentz expriment tout simplement ce que doivent être les mesures attribuées à S′ pour que le physicien en S voie l
. Le point de vue où nous devons nous placer est en effet celui de la mesure du temps dans la théorie de la Relativité, et les
sur le même plan la « vision réelle » et la « vision virtuelle », la mesure effectivement prise par un physicien existant et
besoin ici d’être soumis à la restriction de la translation uniforme) mesure la longueur, divisée par c, de l’arc de ligne d’U
est d’ailleurs irréprochable : le physicien met sur la même ligne les mesures effectivement prises dans un système et celles qu
me effectivement prises dans un autre. C’est avec ces deux espèces de mesure , confondues dans le même traitement, qu’il constr
entre S et S′, il est clair que cette dissymétrie ne concerne pas les mesures réellement prises en S ni les mesures réellement
dissymétrie ne concerne pas les mesures réellement prises en S ni les mesures réellement prises en S′, mais celles qui, du poin
ement. Le Temps réel est d’ailleurs celui que le physicien perçoit et mesure , celui du système où il s’est installé : justemen
tème de référence est le système S″ où il est placé lui-même, d’où il mesure effectivement le Temps, et d’où il se représente
14 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
mode. Cette declamation arbitraire auroit mis souvent Roscius hors de mesure . à plus forte raison doit-elle déconcerter quelqu
eux qui sifloient les acteurs de son temps dès qu’ils manquoient à la mesure , il y avoit un petit nombre de personnes qui sçus
sçachent à fonds la musique ? Cependant dès qu’un acteur manque à la mesure , soit en allongeant, soit en abregeant trop une s
e en notes quelle doit être précisement la vitesse du mouvement de la mesure , quoique ce mouvement soit l’ame de la musique. C
ique tous les deux ils entonnent les mêmes notes et qu’ils suivent la mesure de Lulli. Le bon acteur qui sent l’esprit de ce q
recitant, comme l’assujetissement où ils sont de suivre la note et la mesure ne les empêche point de s’animer, et par conseque
ur est astreint, comme nous venons de le dire, à suivre la note et la mesure , rend l’objection frivole. Notre experience sçait
15 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre II. La mesure du temps. »
Chapitre II. La mesure du temps. I Tant que l’on ne sort pas du d
amme ou peser avec un mètre ? Et d’ailleurs, pourquoi parlons-nous de mesure  ? Nous savons peut-être que tel fait est antérieu
litatif, en un temps quantitatif ? 2° Pouvons-nous réduire à une même mesure des faits qui se passent dans des mondes différen
IV Tout cela importe peu, dira-t-on, sans doute nos instruments de mesure sont imparfaits, mais il suffit que nous puission
s recherchent la simultanéité. Je prendrai deux exemples simples ; la mesure de la vitesse de la lumière et la détermination d
e dans toutes les directions. C’est là un postulat sans lequel aucune mesure de cette vitesse ne pourrait être tentée. Ce post
 ; il pourrait être contredit par elle, si les résultats des diverses mesures n’étaient pas concordants. Nous devons nous estim
ualitatif de la simultanéité est ramené au problème quantitatif de la mesure du temps. Je n’ai pas à revenir sur les difficult
problème qualitatif de la simultanéité du problème quantitatif de la mesure du temps ; soit qu’on se serve d’un chronomètre,
16 (1909) De la poésie scientifique
Poésie scientifique », a été organisée au nom du moindre-effort… « La mesure du vers est prescrite par la loi du moindre effor
tialité et la vérité historique ne sont guère leur caractéristique. A mesure que la plupart d’entre eux  comme attraits à l’or
Moréas, tout en la brisant, ne concevait point pour le Rythme d’autre mesure que « l’ancienne métrique, avivée, disait-il : un
quart de tons et à la gamme ! Mais il en divergeait en supprimant la mesure de l’alexandrin que, tout en créant une évoluante
drin que, tout en créant une évoluante Rythmique, nous gardions comme mesure d’unité. Il n’importe : le vers dit : « vers libr
tradiction demeurait, si souvent remarquée que deux vers d’identiques mesures ne sont pourtant point de même durée. Nous en rep
nt de même durée. Nous en reparlerons. D’autre part, en supprimant la mesure générale de l’Alexandrin (unité de mesure, démont
utre part, en supprimant la mesure générale de l’Alexandrin (unité de mesure , démontre « l’Instrumentation verbale », à traver
telante horreur, elle s’élargira immensément d’Emotion et de Beauté à mesure que, retrouvant, par la méthode scientifique, le
urremment à sa valeur idéographique, et lui restituer le mouvement en mesures de l’émotion, c’est-à-dire le vrai Rythme… De thé
phonétique est donc un phénomène du mouvement et de la durée, qui se mesure de vibrations. L’émotion a produit l’expression p
a suite dramatique des timbres-vocaux, le Rythme se marque donc et se mesure donc essentiellement en leurs valeurs vibratoires
i l’ont produite. (L’on comprend maintenant pourquoi des Vers de même mesure métrique peuvent cependant être plus rapides les
Becq de Fouquières qui ne vit que le poète peut à son gré scinder tes mesures numériques, mais en vain : trahi sera-t-il consta
thme scientifique, évoluant de l’évolution même de la pensée, ne s’en mesure pas moins métriquement, cependant. C’est-à-dire q
telle quantité vibratoire, viennent aussi se mesurer Syllabiquement. Mesures eurythmiques ou dissonantes, selon que les combin
t de la multiplication ou de l’addition des nombres deux et trois. La mesure de l’alexandrin est gardée en tant que présence c
e l’alexandrin est gardée en tant que présence continue de l’unité de mesure … Car la mesure de douze pieds est tenue, par nous
est gardée en tant que présence continue de l’unité de mesure… Car la mesure de douze pieds est tenue, par nous, pour nécessai
n trouve évidemment en une raison physiologique : que ce mètre est la mesure du temps nécessaire à l’expiration du souffle. Se
me de notre temps, c’est celle de comprendre que l’homme n’est pas la mesure de toutes choses, mais qu’au contraire il n’est r
prendre conscience pour la généraliser, sortirent de l’égotisme comme mesure habituelle de leur émotion inspiratrice en s’élev
17 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
résentation mathématique intégrale de l’univers, il n’utiliserait les mesures d’espace et de temps prises par son confrère du s
nstruirait de l’univers, il tiendrait pour exactes et définitives les mesures qu’il aurait prises lui-même à l’intérieur de son
ons le toucher et porter le long de son corps une règle destinée à la mesure . Étant près de Jean, le mesurant si je veux et me
’immobilise par la pensée en le prenant pour système de référence, je mesure directement un temps qui est le mien et celui de
tement un temps qui est le mien et celui de mon système ; c’est cette mesure que j’inscris dans ma représentation de l’univers
s. En tant que physicien, il est intérieur au système où il prend ses mesures et auquel il rapporte toutes choses. Physiciens e
sont devenues indiscernables, tout comme ce qui se prête en eux à la mesure  : les deux systèmes demeurent constamment ce qu’i
de sens que si l’on indique le système de comparaison utilisé pour la mesure du temps » 34. Ce passage nous fait prendre su
n raison de la définition qu’il a donnée de la simultanéité. Alors, à mesure que croît la vitesse de S′, l’observateur en N re
physicien constructeur de toute la science. Dès lors, je le répète, à mesure que v augmente, notre physicien note comme de plu
tenant à un avenir de plus en plus lointain de l’observateur en N′, à mesure que croît la vitesse du système S′ mis en mouveme
sa conception physique de l’univers deviendrait incohérente, car les mesures inscrites par lui pour les phénomènes qui s’accom
paraît de plus en plus oblique dans le système S′, duplicata de S, à mesure que la vitesse de S′ devient plus considérable :
B′ ? Égalité ne prend un sens absolu, supérieur à toute convention de mesure , que dans le cas où les deux termes comparés sont
nçu du perçu. Il parlera donc de « réalité » et d’« apparence », de «  mesures vraies » et de « mesures fausses ». Bref, il n’ad
donc de « réalité » et d’« apparence », de « mesures vraies » et de «  mesures fausses ». Bref, il n’adoptera pas le langage de
amais il ne me prendra en faute, parce que, considérant mes unités de mesure pour l’espace et le temps, observant le déplaceme
se propage avec la même vitesse dans tous les sens, mais c’est que je mesure les distances avec une règle dont il voit la long
je n’affirme cette constance que parce que mes erreurs relatives à la mesure du temps et de l’espace se compensent de manière
que je les avais comptées moi-même. Je serai censé avoir mal pris mes mesures , tout le long des opérations. Mais peu m’importe,
erait de la même manière. Il dirait que, mobile ou immobile, avec des mesures vraies ou fausses, il obtient la même physique qu
nt comme construisant leur représentation de l’univers, modifiant les mesures qu’il a prises sur la Terre, obtenant par là même
nd, par des expériences de laboratoire, on établit ce point, quand on mesure le « retard » apporté à la constatation psycholog
is rien supposer au-delà de ce qui est actuellement constaté et de la mesure effectivement prise. Ce serait postuler qu’antéri
18 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 7, nouvelles preuves que la declamation théatrale des anciens étoit composée, et qu’elle s’écrivoit en notes. Preuve tirée de ce que l’acteur qui la recitoit, étoit accompagné par des instrumens » pp. 112-126
ncer plus doucement, et les instrumens à rallentir le mouvement de la mesure . Si le comedien astreint à suivre une mesure regl
entir le mouvement de la mesure. Si le comedien astreint à suivre une mesure reglée, continuë Ciceron, peut soulager sa vieill
n, peut soulager sa vieillesse en rallentissant le mouvement de cette mesure , a plus forte raison un orateur peut-il bien soul
certer avec personne, il est encore le maître de changer à son gré la mesure de ses phrases, de maniere qu’il ne prononce jama
e que nous expliquerons ci-dessous, à souffrir que le mouvement de la mesure qu’ils étoient tous obligez de suivre, fut rallen
ius en usoit dans sa vieillesse. Il faisoit durer plus long-temps les mesures , il obligeoit l’acteur qui recitoit à parler plus
19 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
la distance, enfin que cette distance elle-même représente surtout la mesure dans laquelle les corps environnants sont assurés
assurés, en quelque sorte, contre l’action immédiate de mon corps. À mesure que mon horizon s’élargit, les images qui m’entou
èmes différents, l’un où chaque image varie pour elle-même et dans la mesure bien définie où elle subit l’action réelle des im
s environnantes, l’autre où toutes varient pour une seule, et dans la mesure variable où elles réfléchissent l’action possible
si elles faisaient partie d’un système où chaque changement donne la mesure exacte de sa cause. À cette condition seulement l
elle y répond par des réactions mécaniques, physiques et chimiques. A mesure qu’on s’élève dans la série des organismes, on vo
ors de l’impulsion mécanique suivie d’un mouvement nécessaire. Mais à mesure que la réaction devient plus incertaine, qu’elle
vient plus incertaine, qu’elle laisse plus de place à l’hésitation, à mesure aussi s’accroît la distance à laquelle se fait se
e de la perception, on peut affirmer que l’amplitude de la perception mesure exactement l’indétermination de l’action consécut
ntres d’indétermination », et si le degré de cette indétermination se mesure au nombre et à l’élévation de leurs fonctions, on
eurs actions de tout genre. Notre représentation de la matière est la mesure de notre action possible sur les corps ; elle rés
le résulte de la structure de la substance grise du cerveau, donne la mesure exacte de l’étendue de votre perception. Il ne fa
plus dans les centres sensoriels que dans les centres moteurs ; elle mesure la complexité de leurs rapports, et existe là où
. Le mécanisme de cette opération est d’ailleurs aisé à comprendre. À mesure que mon corps se déplace dans l’espace, toutes le
la lumière tout d’un coup. Nous espérons qu’elle se fera peu à peu, à mesure que nous montrerons plus clairement, derrière ces
nfondent ici en une propriété unique qui est la contractilité. Mais à mesure que l’organisme se complique, le travail se divis
affection. On pourrait donc dire, par métaphore, que si la perception mesure le pouvoir réflecteur du corps, l’affection en me
i la perception mesure le pouvoir réflecteur du corps, l’affection en mesure le pouvoir absorbant. Mais ce n’est là qu’une mét
perception elle-même. La perception, entendue comme nous l’entendons, mesure notre action possible sur les choses et par là, i
ception embrasse. La distance qui sépare notre corps d’un objet perçu mesure donc véritablement la plus ou moins grande immine
st-à-dire d’un monde matériel distinct de la sensation. Nous avons, à mesure que nous avancions, multiplié les données irréduc
rganes qui la soutiennent et avec la vie en général : elle exprime et mesure la puissance d’agir de l’être vivant, l’indétermi
arrête et transmet des mouvements est justement le siège et donne la mesure de cette indétermination, notre perception suivra
sujet à l’objet. Alors la matière, devenue de plus en plus homogène à mesure que nos sensations extensives se répartiraient su
20 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »
tion n’ont pas d’inversions. Les poëtes n’en font que pour obéir à la mesure ou pour être solennels. Or, La Fontaine est assez
r être solennels. Or, La Fontaine est assez poëte pour commander à la mesure , et il aime trop le vrai pour être solennel à con
igne sinueuse à l’aspect d’une eau ployante et penchée ; notre pas se mesure sur le rythme d’un air que nous entendons. Les so
pour cela que l’homme qui peut traduire sa pensée par des sons et des mesures prend possession de nous ; nous lui appartenons e
omme des soldats à la parade. Sous cette discipline des sons et de la mesure , elles perdent leur mouvement spontané et leur li
s et plaisantes, se mêlent à chaque instant, nous voulons des vers de mesures différentes et des rimes croisées. Il faut pourta
urt, il s’arrête, selon tous les mouvements de l’âme. Ici ses courtes mesures et ses rimes symétriques sont pleines de gaieté.
liens. A travers toutes les ondulations du rythme, il se conserve une mesure régulière qui garde une symétrie obscure, et aide
t la rime prononcée à la rime qu’on prononce. Ajoutez enfin que cette mesure et cette mélodie peu sensibles mais perpétuelles
s cesse, il se déploie en un double distique croisé, dont les longues mesures et les rimes alternatives captivent l’oreille et
21 (1867) Le cerveau et la pensée « Avant-propos »
ce de la pensée ; mais qu’il en soit la cause unique et la rigoureuse mesure , c’est ce qui n’est pas démontré. Il faut reconna
re un admirable effet avec un instrument médiocre. Ici le génie ne se mesure plus à l’instrument matériel. Nous voyons les lés
successeurs. Dans tous ces faits, il est constant que le génie ne se mesure pas, comme tout à l’heure, par la valeur et l’int
un grand nombre de cas, et à juger les choses très grossièrement, la mesure et l’expression de celle-là ; mais il arrivera au
seront renversés, et, que l’on ne trouvera pas dans l’instrument une mesure exacte pour apprécier la valeur de l’artiste inté
22 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
. — Les jugements généraux se multiplient. — Ils sont le résumé et la mesure de l’expérience antérieure. — Comment l’expérienc
ns générales et ses premières propositions abstraites. — Peu à peu, à mesure qu’il avance en âge, il apprend de nouveaux mots 
résume ainsi notre expérience plus ou moins ample, et il en donne la mesure , parce qu’il en est le produit. Des jugements gén
e, il met trente heures, et non plus quelques minutes, à s’arrêter. À mesure que les obstacles approchent du degré où ils sera
diminution du conséquent n’allassent point du même pas ; peut-être, à mesure que la résistance diminue de moitié, le ralentiss
pour chaque degré de température, et que ce maximum devient moindre à mesure que la température diminue. Il suit de là déducti
mets en main un demi-cercle divisé en minutes et en secondes pour la mesure des angles ; je trace devant lui une quantité de
s il est à bout, il ne peut aller plus loin. Bien plus, après tant de mesures , d’additions, de soustractions et de récapitulati
itres d’eau dans le premier et trois litres d’eau dans le second ; je mesure ensuite les deux quantités d’eau ainsi accrues et
litres d’eau du premier vase et cinq litres d’eau du second, puis je mesure les deux quantités d’eau ainsi diminuées, et je t
pouvons à bon droit attribuer cette inégalité à l’inexactitude de nos mesures préalables ou à la maladresse de notre manipulati
u à la maladresse de notre manipulation ultérieure, puisque, plus nos mesures deviennent exactes et notre manipulation adroite,
les plus importantes sont les géométriques, parce qu’elles servent de mesure , pour toutes les autres, durées, vitesses, forces
que la droite qui les engendre demeure pendant toute son ascension la mesure de leur écartement. À mon avis, telle est la secr
la seconde verticale ; qu’à ce titre, dans sa seconde position, elle mesure la distance des deux verticales ; que, dans ces d
ée et constate toujours la même distance entre les deux verticales. À mesure que la droite visible remonte, cette série d’iden
te ascendante non seulement demeure intacte, mais demeure toujours la mesure de la distance qu’elle établit entre les vertical
pour cela ? — On démontre aisément que son écartement va croissant à mesure qu’elle se prolonge ; car si, à un moment quelcon
par hypothèse, notre oblique rencontre la première parallèle. Donc, à mesure que l’oblique se prolonge, elle s’écarte davantag
’écarte davantage de la première parallèle, et la perpendiculaire qui mesure cet écartement est une grandeur qui va toujours c
els, d’où il suit que, si BE = 2 BC, EO = 2 CD. En d’autres termes, à mesure que l’oblique double en longueur, la perpendicula
es, à mesure que l’oblique double en longueur, la perpendiculaire qui mesure son écartement par rapport à la première parallèl
ra la seconde parallèle. Soit CD par rapport à la perpendiculaire qui mesure la distance des deux parallèles comme 1 est à 10,
représentées par les deux côtés de l’angle, ces trois lignes étant la mesure des espaces parcourus pendant l’unité de temps. O
mme la diagonale est aux deux côtés de l’angle. Partant, la diagonale mesure la force résultante par rapport aux forces compos
vitesses composantes. — Il suffit maintenant de faire entrer, dans la mesure des forces, son second élément, la masse, et nous
ent perpendiculaires à une droite, nous vérifions par une infinité de mesures très promptes qu’elles restent à égale distance l
st droit, donc B′ est droit. Donc A′B′ est perpendiculaire sur B′B et mesure la distance des deux verticales au point A′. Mais
Puisque B′ Puisque B′ est droit, BB′ est perpendiculaire sur A′B′ et mesure la distance des deux horizontales au point B. Mai
23 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
quation . équation , laquelle peut s’écrire équation .2Or équation mesure précisément l’intervalle de temps T qui s’écoule
ui m’apparaîtraient simultanés si j’étais dans le système S′. Donc, à mesure que la vitesse de S′ croît à partir de zéro, l’in
me rang tous les systèmes où sont censées avoir été prises toutes les mesures . Le mathématicien et le physicien doivent le fair
et à nous est cette interprétation même. Nous devions donc partir des mesures prises dans le système S′ par l’observateur en S′
s mesures prises dans le système S′ par l’observateur en S′, — seules mesures réelles attribuables à un observateur réel, — et
sures réelles attribuables à un observateur réel, — et considérer les mesures prises dans les autres systèmes comme des altérat
onnées entre elles de telle manière que certaines relations entre les mesures restent les mêmes. Pour conserver au point de vue
ccession ; toute différence de nature eût encore été abolie entre les mesures réellement prises par l’observateur en S′ et les
ie entre les mesures réellement prises par l’observateur en S′ et les mesures simplement pensées que prendraient des observateu
épéter : le temps du mathématicien est nécessairement un temps qui se mesure et par conséquent un temps spatialisé. Point n’es
ce virtuel et de Temps virtuel, cet Espace et ce Temps s’allongeant à mesure que croît la vitesse virtuelle imprimée au systèm
’aucun physicien réel ou conçu comme tel. Le physicien réel prend ses mesures dans le système où il se trouve, et qu’il immobil
lant et le temps déroulé. Elle le spatialise par cela seul qu’elle le mesure . 52. Voir le sixième paragraphes et suivants du
24 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 1, idée generale de la musique des anciens et des arts musicaux subordonnez à cette science » pp. 6-19
la pratique en méthode. La musique des anciens avoit assujetti à une mesure reglée tous les mouvemens du corps, ainsi que le
déclamation. L’art rithmique donnoit des regles pour assujettir à une mesure certaine tous les mouvemens du corps et de la voi
s qui étoit le metrique ou le mesureur, enseignoit à réduire sous une mesure certaine et reglée, toute sorte de gestes en tout
sorte de sons, qui pouvoient être assujetis à suivre les temps d’une mesure , et l’art rithmique n’enseignoit plus qu’à bien b
e mesure, et l’art rithmique n’enseignoit plus qu’à bien battre cette mesure , et principalement à la battre d’un mouvement con
25 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
de la matière sur lesquels nous aurions prise : notre perception, qui mesure justement notre action virtuelle sur les choses,
mais des points indivisibles. Or, si la ligne que le mobile a décrite mesure pour moi la durée de son mouvement, comment le po
Et c’est bien naturel, puisque ces symboles, toujours destinés à des mesures , ne peuvent exprimer que des distances. Mais qu’i
la force n’est qu’une fonction de la masse et de la vitesse ; elle se mesure à l’accélération ; on ne la connaît, on ne l’éval
de fait, nous voyons force et matière se rapprocher et se rejoindre à mesure que le physicien en approfondit les effets. Nous
104. Mais dans l’une et l’autre hypothèses, nous voyons s’évanouir, à mesure que nous approchons des derniers éléments de la m
s homogènes. Les sensations, indivisibles par essence, échappent à la mesure  ; les mouvements, toujours divisibles, se disting
mécanique étudie n’est qu’une abstraction ou un symbole, une commune mesure , un dénominateur commun permettant de comparer en
est-à-dire la vivre dans un rythme plus lent, ne verrions-nous pas, à mesure que ce rythme se ralentirait, les couleurs pâlir
de leur action sur la matière ambiante s’affirme de mieux en mieux à mesure qu’ils se dégagent davantage du rythme selon lequ
de l’étendue, les autres sens ne s’exerçant dans l’espace que dans la mesure où ils nous rappellent les données du toucher. Un
. — Écartons au contraire toute idée préconçue d’interprétation ou de mesure , plaçons-nous face à face avec la réalité immédia
eux termes, perception et matière, marchent ainsi l’un vers l’autre à mesure que nous nous dépouillons davantage de ce qu’on p
ssage graduel de l’idée à l’image et de l’image à la sensation, si, à mesure qu’il évolue ainsi vers l’actualité, c’est-à-dire
ent de ces deux termes dans leurs durées respectives, — la matière, à mesure qu’on en continue plus loin l’analyse, tendant de
, mais raisonnable et réfléchie. Chacun de ces degrés successifs, qui mesure une intensité croissante de vie, répond à une plu
ne mériteraient-elles pas alors une égale considération, en tant que mesures de la durée ? Et comment ne représenteraient-elle
26 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
arysme consiste pour un être àse concevoir autre qu’il n’est, dans la mesure où cette conception nouvelle est assez proche de
tre, l’observateur devra tenir compte de ces différences. Dans quelle mesure un être peut-il se concevoir différent de lui-mêm
eut-il se concevoir différent de lui-même avec bénéfice ? Dans quelle mesure peut-il persister à se concevoir semblable à lui-
a vu que le pouvoir de se concevoir autre apporte un bénéfice dans la mesure où il est accompagné de deux autres circonstances
euvent être prévus. Mais cette virtualité se montre aussi, en quelque mesure , déterminée par l’intervention des circonstances
servation dans le sens qui va vers son extrémité, on voit diminuer, à mesure que l’on approche de cette extrémité, le nombre d
érent de lui-même. La vitalité d’un peuple semble compromise par deux mesures extrêmes : l’imitation servile de l’ancêtre et l’
es de la réalité imitée à ceux de la réalité ancienne. Entre ces deux mesures extrêmes, il y a place pour un lent pouvoir de mé
27 (1889) Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle
noncée distinctement qu’à telle hauteur de gamme, etc. Mais à quelles mesures me fallait-il astreindre cette infinité d’ondes r
ante et idéale des mots ?   Or. c’est selon le vers alexandrin que se mesure l’instrumentation, — ce vers à la mathématique pr
omposé des valeurs deux et trois. Ces valeurs multipliées faisant les mesures pleines et eurythmiques, et additionnées les diss
les dissonnantes : et, tandis que selon que le demande la pensée ces mesures vont à travers la phrase, le retour de la cadence
tour de la cadence malgré tout demeurante, de l’alexandrin, donne une mesure comme d’accompagnement. Et cette mathématique de
t repassant, rappelés entiers ou fragmentés, en les mêmes ou diverses mesures , etc… C’est un poème un : et cette instrumentatio
proprement dite : Elle est, au gré de la pensée qui la conduit et la mesure , la plus complète et intime possibilité de mouvem
Geste ingénu (qui sera également repris), ont précisé mon vouloir. À mesure qu’il s’est précisée et que la vérité d’idée et d
28 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre II. La relativité complète »
les deux cas l’observateur placé en S traitera de la même manière les mesures du temps qui lui seront transmises de tous les sy
comme une condition de la science, car la science n’opère que sur des mesures , la mesure porte en général sur des longueurs, et
ndition de la science, car la science n’opère que sur des mesures, la mesure porte en général sur des longueurs, et, quand une
eux raisons. D’abord, la science ne heurte le sens commun que dans la mesure du strict nécessaire. Or, si tout mouvement recti
aiter les autres en conséquence. Nous ne voudrions pas allonger outre mesure cette introduction. Nous devons cependant rappele
s avantages pour le philosophe, qui cherchera par exemple dans quelle mesure les Temps d’Einstein sont des Temps réels, et qui
avec les considérations que nous allons présenter sur le temps et sa mesure , il deviendra facile d’aborder l’interprétation d
29 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
estions relatives : 1° A leur nature. — Dans quel sens et dans quelle mesure ces lois sont-elles intelligibles ? N’y a-t-il en
mais seulement des lois particulières applicables à l’avenir dans la mesure où elles sont prouvées par l’expérience et l’indu
une méthode, un ensemble de symboles par lesquels l’esprit se met en mesure de penser les choses, un moule dans lequel il fer
e des lois concrètes de la nature qui peut nous apprendre dans quelle mesure les êtres réels participent de l’identité et de l
es de faits ou lois. Mais nous ne pouvons savoir a priori dans quelle mesure cette condition est réalisée ; le développement d
règle de l’activité ; mais nous ne pouvons dire a priori dans quelle mesure l’activité réalise l’intelligence. Peut-être en e
e, la connaissance des lois particulières nous donnera une idée de la mesure dans laquelle la nécessité se réalise. III. Le
n professant que le supérieur ne se ramène pas à l’inférieur, et qu’à mesure qu’on veut rendre compte d’une réalité plus élevé
ématiques s’appliquent à la réalité. Mais en quel sens et dans quelle mesure  ? C’est ce qu’on ne peut déterminer a priori. Tou
et combinés par l’esprit en vue de cette déduction même. Dans quelle mesure la nécessité qui leur est propre règne-t-elle dan
minées nécessairement ; mais l’on ne peut savoir a priori dans quelle mesure la réalité se conforme à ces symboles imaginés pa
ns les mathématiques et qu’il faut demander à l’expérience ? C’est la mesure de l’action que les corps exercent les uns sur le
de l’avenir par le passé, car le passé ne nous est connu que dans une mesure insignifiante. On affirme très sérieusement aujou
est leur objectivité et leur signification, c’est-à-dire dans quelle mesure nous sommes fondés à croire que les choses réalis
la force telle que la suppose la science. Cette dernière n’est qu’une mesure de mouvements. On peut aussi bien la concevoir co
nt des choses. Mais l’idéalisme ne réussit pas à se maintenir ; et, à mesure qu’il serre le problème de plus près, il est rédu
ce qui, dans la réalité, correspond aux lois physiques et dans quelle mesure il nous est permis de les tenir pour objectivemen
ont contrarier la loi laquelle, dès lors, ne se réalisera que dans la mesure où les influences extérieures seront faibles et n
s on ne peut les mesurer absolument, car on manque d’unité absolue de mesure , et l’on ne saurait comparer l’atome au point mat
es, l’action divine est réduite au minimum, on ne l’admet que dans la mesure où l’on ne peut pas s’en passer. Cependant consid
ne nécessité. Remarquons d’ailleurs que le déterminisme s’obscurcit à mesure qu’il se resserre. Déjà la mécanique a dû substit
us prétendons que notre intelligence, dans son usage suprême, soit la mesure des choses ; et en outre nous considérons que, si
a adapté les choses à nos moyens de connaître et d’agir. Et ainsi, à mesure que du phénomène nous voulons nous élever à l’êtr
sur la matière comme causes finales, comme modèles à réaliser dans la mesure que comporte la nature des éléments. De ce princi
. Donc c’est à la science seule qu’il appartient de résoudre, dans la mesure où il peut l’être, le problème de l’évolution ou
Le darwinisme, sous sa forme précise, restreint certes dans une forte mesure la part de la finalité, car la concurrence vitale
es éléments mêmes que l’on prend pour donnés. La différence n’est que mesure . En réalité, on se donne la faculté de la spécifi
Descartes, pourra-t-elle s’appliquer à ce qui semble réfractaire à la mesure  ? La science étant envisagée comme un ensemble de
’âme et du corps, impliqué dans la prétention de faire de celui-ci la mesure de celle-là, que répondent les savantes, mais tra
liquer mécaniquement le sentiment du libre arbitre ; et, pour être en mesure de fournir une telle explication, il faudrait avo
phénomènes physiques. Pour opérer cette réduction, la psycho-physique mesure les états de conscience, et cherche la loi de leu
stractions sans base. Les concepts scientifiques, intelligibles comme mesure de la réalité, perdront toute signification, si l
sure de la réalité, perdront toute signification, si l’on veut que la mesure ne mesure finalement qu’elle-même. On aboutira ai
réalité, perdront toute signification, si l’on veut que la mesure ne mesure finalement qu’elle-même. On aboutira ainsi au nih
il s’agit ? Le nombre de personnes sachant lire et écrire est-il une mesure fidèle du développement de l’instruction dans un
e, en même temps qu’elle tient aux autres, a sa physionomie propre. À mesure que de l’étude des mouvements des corps célestes,
re de manifestations de la nature, celui-là même qui donne prise à la mesure et au nombre, et de faire abstraction des autres.
30 (1894) Propos de littérature « Appendice » pp. 141-143
que (Espace) Rythme Harmonie Coloris Proportion lumineuse Rythmes Mesure ………… …………… Mouvement Stabilité Geste Attitude
hme (mouvement) Harmonie (son) Forme (lignes) Lumière Les rythmes Mesures Timbres L’harmonie Geste (trait) Attitude Coloris
a trace, comme le rythme dans l’harmonie, comme le temps à travers sa mesure d’espace. Enfin, en comparant ceci à ce qui fut é
31 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »
tique ; elle ne se « condensait », elle ne devenait saisissable, qu’à mesure que le drame prenait forme, que ses acteurs se dé
nce que la valeur de chaque note est doublée, de façon que les quatre mesures en font ici huit60. C’est Siegmund, au moment déc
e mot contrainte sur lequel tombe l’accent principal cela phrase (une mesure entière). Si cela n’est pas, ce point culminant d
ui, pour jamais, vas fixer notre sort… » (71). L’accent principal, la mesure entière vouée à l’implacable contrainte, tombe ic
rmentée sur le mot culminant Harm (chagrin), qui est tenu pendant une mesure entière ; ensuite tout s’apaise, et sur la fin de
é ne correspondent pas d’abord à ceux qui déterminent le rythme de la mesure , et produisent des syncopes perceptibles dès le d
mesure, et produisent des syncopes perceptibles dès le début de la 2e mesure . La sonorité d’abord faible, augmente, et à la y
ébut de la 2e mesure. La sonorité d’abord faible, augmente, et à la y mesure les syncopes disparaissent, le rythme se carre da
le quatrième temps et dans la première moitié du premier temps de la mesure suivante. Viennent alors trois notes égales en va
faiblissant par les syncopes et la calme succession des accents de la mesure , pour ne se relever que très peu, par une dernièr
tés mélodiques, importance qu’elle gardera pendant toute la troisième mesure . Déjà cependant les affinités communes à la sensi
u définie, tandis que dans les parties accentuées, à la 3e et à la 4e mesure , il y a une coïncidence de sonorités pures qui le
eul, mais déjà modifié dans sa tonalité et sa modalité ; la troisième mesure , le sommet de la phrase avec sa sensible si puiss
mainement expressive par sa modalité mineure et la répétition à la 4e mesure de la forme mouvementée et inégale de la partie a
hestre pendant que Parsifal, encore inconnu, dépose ses armes. La 15e mesure de la p. 213 rappelle la fin de la mélodie mélanc
ommenceront que lorsque la direction du théâtre de la Monnaie sera en mesure de confier le râle principal à un ténor capable.
32 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Examen du clair-obscur » pp. 34-38
ils avec autant de scrupule que les formes principales, en sorte qu’à mesure que le spectateur s’éloigne du tableau, à mesure
pales, en sorte qu’à mesure que le spectateur s’éloigne du tableau, à mesure il perd de ces détails, jusqu’à ce qu’enfin il ar
rt à la nature que le peintre a prise pour modèle. Je la vois mieux à mesure que mon œil s’en approche ; je la vois moins à me
la vois mieux à mesure que mon œil s’en approche ; je la vois moins à mesure que mon œil s’en éloigne. Mais il est une autre p
33 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DE BARANTE. » pp. 31-61
mais tout à fait définie, se dessine le mieux sous cet aspect. Cette mesure de nouveauté et de retenue, il l’a tour à tour es
ce quelque chose de libéral, mais de sage, qui ne cessa pas d’être sa mesure au milieu des orages qu’il eut à traverser. Homme
e ; il appartenait déjà d’esprit et de cœur au groupe qui allait avec mesure , mais non sans éclat, s’en séparer. J’ai hâte d’a
en avait donné l’exemple avec séduction ; Robertson y avait porté une mesure spécieuse, et Raynal un excès rebutant. Gibbon et
qu’il a affaire à une pensée ferme et sûre, il aime cela. Au reste, à mesure que M. de Barante avançait dans son histoire et q
ers assez inattendu, mais désormais impossible à méconnaître, sauf la mesure . M. de Gingins, à peine cité en France, est un de
chemin de l’Italie, que la maison de Bourgogne était tout au moins en mesure de leur barrer. Aussi, voyez les Suisses pendant
détruire. Cette destinée fatale qui pesa sur le malheureux Charles, à mesure qu’on l’approfondira davantage, ne peut même que
et de penser qu’il ne se rapportait pas également à d’autres, et qu’à mesure que les choses étaient réellement plus calmes, le
34 (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »
même manière que celle de l’artiste et du héros, en vertu et dans la mesure de cette ressemblance. L’artiste et le héros sont
s tendent à prouver que cette troisième action diminue et disparaît à mesure que les sociétés évoluent, et cela en raison même
statistique, qui se résout en fin de compte en une constatation de la mesure de la ressemblance entre les goûts et les besoins
ie générale, il faut admettre un principe d’individuation, qui crée à mesure les types humains et, entre autres, les types des
la pratique de ces inclinations ataviques, et s’oppose ainsi dans une mesure assez forte, croyons-nous, au progrès moral, au d
’elle exprime, qu’elle assimile à son auteur et dont, dans une faible mesure , elle modifie les penchants, à cause soit de sa n
gesticulation, leurs façons de vivre, de se vêtir, de mourir. Qui ne mesure , à l’énoncé seul de ce caractère de vérité, la su
ns l’âme d’autrui. Que l’on considère en outre que de plus en plus, à mesure que la civilisation s’affine à mesure que les hom
en outre que de plus en plus, à mesure que la civilisation s’affine à mesure que les hommes deviennent plus paisibles et plus
35 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
il faut d’abord que je précise brièvement en quel sens et dans quelle mesure nous osons prétendre que nous faisons du travail
réalisée : disons, si vous voulez, au style. C’est avouer que, nulle mesure extérieure, nulle logique même ne pouvant saisir
beauté de la nature et de la vie, la puissance du génie humain, à la mesure de nos partis-pris. Nous nous sommes trop imaginé
n pénètre mieux le caractère, on en suit plus exactement le dessin, à mesure que les documents sont rassemblés en plus grand n
sont rassemblés en plus grand nombre et critiqués plus sévèrement, à mesure que l’on élargit et que l’on assure mieux les bas
n et sur l’action des grandes œuvres se précisent aussi et en quelque mesure se fixent. Il y aura toujours de l’inconnu dans M
36 (1874) Premiers lundis. Tome I « M.A. Thiers : Histoire de la Révolution française Ve et VIe volumes — I »
naire jusqu’à la paix. Les comités créés dans son sein et chargés des mesures administratives, financières et militaires, reçoi
des coalisés, la Convention proclame en vigueur sur tout l’empire les mesures extraordinaires que le pouvoir militaire applique
population debout, la pourvoir d’armes, et fournir, par une nouvelle mesure financière, à la dépense de ce grand déplacement 
ignant, on commençait à sentir La tyrannie intérieure. Jusque-là, les mesures avaient été unanimes et spontanées, du moins de l
37 (1884) Articles. Revue des deux mondes
ux bourbeuses et s’habituèrent lentement à vivre sur la terre ferme à mesure que le soleil la desséchait. La théorie de l’évol
ppement lent et continu, l’expansion d’une force intime qui se fait à mesure ses organes, et tend vers un but qui est la réali
propre existence, à se faire, comme disait le sophiste Protagoras, la mesure de toutes choses. On s’étonne, après tous les éch
Cette force évolutive, énorme à l’origine de l’espèce, s’affaiblit à mesure que l’adaptation aux milieux, les causes infinime
être indéfiniment accrue par chaque individu nouveau dans une faible mesure , et, dans des proportions plus larges, par chaque
tra de son côté. La nature n’est une ennemie pour l’homme que dans la mesure où il est un ennemi pour lui-même. » On a fait b
n ignorant superstitieux : tout dépendra, au moins dans la plus large mesure , de la culture que recevra cette faculté naturell
tte sorte. L’humanité conçoit, obscurément d’abord, plus clairement à mesure qu’elle avance, un idéal de science, de justice,
fection ? Et qu’est-ce au fond que cette idée de parfait, principe et mesure de nos jugemens moraux, sinon l’idée de Dieu ? On
de Darwin. A côté des hypothèses téméraires, des généralisations sans mesure , apparaît déjà, timidement il est vrai, la vérita
titions populaires ! Mais si l’on considère la crédulité presque sans  mesure de Pline, l’un des plus grands naturalistes de l’
it être éternelle ; mais, une fois né, l’être devient éternel dans la mesure où il est possible qu’il le soit… Au point de vue
’adapter entre eux et aux conditions des milieux pour assurer dans la mesure du possible la victoire de la vie sur la mort. To
 Traité des plantes d’Aristote, et nous ne pouvons savoir dans quelle mesure le disciple est redevable à son maître ; mais il
la philosophie monistique qui s’y rattache, fournissent la meilleure mesure du degré de développement intellectuel de l’homme
38 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
affaire qu’à un seul mouton. Pour que le nombre en aille croissant à mesure que j’avance, il faut bien que je retienne les im
ces points mathématiques ont une tendance à se développer en lignes à mesure que notre attention se détache d’eux, comme s’ils
ctue l’opération. Elle devient d’ailleurs de plus en plus difficile à mesure que nous pénétrons plus avant dans les profondeur
fet même de leur solidarité ? La preuve en est que si nous rompons la mesure en insistant plus que de raison sur une note de l
lculs de l’astronome et même du physicien, sous forme de quantité. On mesure la vitesse d’un mouvement, ce qui implique que le
enter demande à être complétée, car si la durée proprement dite ne se mesure pas, qu’est-ce donc que les oscillations du pendu
ement de l’aiguille qui correspond aux oscillations du pendule, je ne mesure pas de la durée, comme on paraît le croire ; je m
tesses vj et vn, l’une supérieure à vh, l’autre inférieure à vp. Et à mesure que l’on fera décroître les deux intervalles M′ M
à mesure que l’on fera décroître les deux intervalles M′ M et MM”, à mesure aussi diminuera la différence entre les deux vite
symbolique de cette représentation devient de plus en plus frappant à mesure que nous pénétrons davantage dans les profondeurs
négligé d’entretenir, et qui se sont desséchées dans l’abandon. Si, à mesure que nous nous éloignons des couches profondes du
lieu est la même qui nous porte à vivre en commun et à parler. Mais à mesure que se réalisent plus complètement les conditions
ue se réalisent plus complètement les conditions de la vie sociale, à mesure aussi s’accentue davantage le courant qui emporte
e d’insurmontables difficultés. Et ces difficultés se multiplieront à mesure qu’elle déploiera de plus grands efforts pour les
39 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
me d’actions possibles. Lire un roman, c’est le vivre en une certaine mesure , à tel point que, si nous le lisons tout haut, no
st de désirer ainsi démesurément et de ne pouvoir que dans une faible mesure satisfaire ses désirs. Chapitre III. Le plaisi
, et que le désir d’infini semblait devoir être rassasié sans cesse à mesure qu’il s’éveillait en moi plus intense. L’importan
rt, et où le mouvement n’apparaît plus seulement comme le signe et la mesure de la force dépensée, mais comme l’expression de
des mouvements résidera surtout dans l’expression, et elle grandira à mesure que le mouvement traduira au dehors une vie plus
S’il n’y avait pour embellir l’univers que le poids, le nombre et la mesure , il nous laisserait presque indifférents. La prem
ns animaux comme le bouledogue, ou chez le sauvage, courageux dans la mesure même où il est fort. La force physique est de l’é
ments évoquent en nous je ne sais quelle idée d’infini, de désir sans mesure , de vie surabondante et folle, je ne sais quel dé
t un acte de patriotisme, n’est pas seulement belle, mais bonne en la mesure même où elle est belle ; la fin, d’autre part, c’
-à-dire la patrie sauvée, n’est pas seulement bonne, mais belle en la mesure même où elle est bonne. Dans nos jugements esthét
ême degré, les sentiments vous paraîtront bons par le côté et dans la mesure où ils vous paraîtront esthétiques. L’amour de la
le piano succédant au forte, ou au contraire le forte succédant à des mesures piano, pendant lesquelles l’oreille s’est reposée
veloppant de plus en plus, affaiblira le reste de l’organisme dans la mesure strictement compatible avec le maintien de la vie
les à venir, s’il continue de développer son système nerveux dans une mesure compatible avec sa santé générale, devra porter d
ion même de la beauté humaine, l’art tend à remonter, en une certaine mesure , des membres au front et au cerveau. Chapitre
modulations naturelles à la voix humaine peuvent aller se raffinant à mesure que le système nerveux augmentera de délicatesse.
’autres génies sont nés et peuvent naître, qui n’ont guère de commune mesure avec ceux du passé. Si l’on nous donnait à choisi
yrique a de nos jours remplacé l’épopée ; faut-il s’en affliger outre mesure  ? L’épopée classique ne pouvait vivre sans le mer
cts qui les aidaient dans la lutte pour l’existence se sont effacés à mesure que la raison est venue. Des faits journaliers no
la nature ; mais la raison ne détruit jamais un instinct que dans la mesure où il implique travail et peine et où elle peut l
efois pleuré » (Tristesse). La profondeur de l’amour, pour Musset, se mesure à la douleur même que l’amour produit et laisse e
intellectuels acquièrent au contraire une valeur croissante. Ainsi, à mesure que le domaine de l’intelligence s’agrandit, des
une des coquilles trouvées sur sa grève. Chapitre VII. Dans quelle mesure la poésie peut s’inspirer des idées scientifiques
d’avoir décrit                                       l’échelle où se mesure L’audace du voyage au déclin du mercure (le barom
est constitué par deux éléments inséparables, d’abord le rythme ou la mesure (qui devient dans les grands vers le principe de
n orateur, en s’échauffant, introduit par degrés dans son discours la mesure et le nombre qui manquaient au début : plus sa pe
ému. On ne se figure guère M. Jourdain disant, selon le rythme et la mesure  : « Nicole, apportez-moi mon bonnet de nuit. » Il
deux parties, de manière à former une phrase musicale d’au moins deux mesures . Cette division se fera, comme elle se fait toujo
et qui se subdivisent en groupes de six, il forme une phrase de deux mesures à deux temps, ordinairement à 6/8, parfois à 2/4,
e la sixième note (hémistiche) tombe sur le temps fort de la première mesure , et la douzième sur le temps fort de la seconde.
ue la simple répétition du même son ; elle est un moyen de marquer la mesure , elle est la mesure devenue sensible et vibrante
ion du même son ; elle est un moyen de marquer la mesure, elle est la mesure devenue sensible et vibrante à l’oreille. Si on l
e assonance, puis alla se perfectionnant avec le sentiment même de la mesure . C’est elle qui, aujourd’hui, donne son unité au
as un simple bruit, mais un même son musical, et nous le renvoyant en mesure  ; cet écho régulier, par lui-même, ne manque pas
nstruit sans césure à l’hémistiche, plus rapide et tenant en moins de mesures que l’alexandrin classique. Ainsi, s’il faut en c
je n’ai pas d’oreille ? » Il n’y répond guère. La rime remplaçant la mesure et constituant à elle seule le rythme, le vers se
, là où l’on ne peut plus battre en aucune façon la première des deux mesures à 6/8 formées par le vers. Les poètes rejetant la
t, remarquons-le bien, le contre-temps ne supprime en aucune façon la mesure  ; l’impression qu’il produit vient précisément de
vient précisément de ce que l’oreille, ayant le sentiment exact de la mesure , devine où devait tomber le temps fort ; déçue d’
ie du vers ; mais ces effets ne doivent en aucune manière déranger la mesure et rompre l’équilibre de la phrase musicale. Or,
us le savons, c’est la césure et la rime qui dans le vers marquent la mesure  : elles ont le rôle du bâton de chef d’orchestre 
ale de démarcation. Si en musique le contre-temps supprimait la vraie mesure , ce ne serait plus un contre-temps ; c’est son ir
égularité n’existe que par comparaison avec la règle, c’est-à-dire la mesure toujours maintenue. Nous arrivons à ce résultat q
e premier vers, très bien coupé, a donné le sentiment net de la vraie mesure  ; à l’hémistiche du second vers se trouve la diph
vibration mourant dans l’air. Aucune loi du vers n’a été violée ; la mesure de | a été conservée avec un simple contre-temps
mesure de | a été conservée avec un simple contre-temps à la seconde mesure , et cependant quelque chose de nouveau se trouve
nde complexité rythmique sans avoir perdu rien de son nombre ni de sa mesure . On a dit que l’avenir de la musique moderne étai
à la condition que la variété des rythmes n’altère jamais au fond la mesure . Chapitre III. Des mètres nouveaux. ― De l’hia
u que le vers est constitue avant tout par le rythme, le nombre et la mesure  : il est la pensée à la fois pleine et mesurée, l
e le moyen de marquer la fin du vers ; du moment où, grâce à elle, la mesure est devenue sensible, son rôle essentiel est term
ce raffinement de la rime peut seul compenser les négligences dans la mesure du vers ; comme si on compensait une négligence p
délayaient leur pensée ; l’idéal nouveau est de la condenser dans la mesure où on le peut sans lui ôter rien de sa clarté, et
arrête. Il donne tout pour posséder tout… L’amour ne connaît point de mesure , mais, comme l’eau qui bouillonne, il déborde de
xandrin doivent, pour se justifier, pouvoir rentrer au besoin en deux mesures à deux temps, variées par des points d’orgue, des
hme ; néanmoins elles peuvent toutes rentrer dans la notation en deux mesures à deux temps, avec de fréquents mélanges des ryth
40 (1902) L’œuvre de M. Paul Bourget et la manière de M. Anatole France
, ce goût cérébral très accentué qui a failli se généraliser pour une mesure presque savante d’expression, de portée et d’inté
missible altération de caractère, il n’y a pas moins loin d’une telle mesure générale au radicalisme littéraire, qui voudrait
il conviendrait mal, aujourd’hui, de se voir simplement ramener à la mesure du résultat acquis. Ne sait-on pas, au reste, que
ctives, que la nécessité même, pour un homme moderne, d’adhérer de sa mesure à la vie sociale, et, pour un homme de lettres, c
éril, dans sa bonhomie d’écrivain notoire, que finement éclairé, à sa mesure , du sourire d’ironie qui a plissé les lèvres de V
oins étroitement entre ces diverses digues mentales, l’esprit soif en mesure d’atteindre à la pensée et de la rendre avec un é
orations du cerveau humain, nous demandons de la pondération et de la mesure , et à l’expression des sentiments, de la clarté,
e question de programme, ou mieux s’y réduit-elle ? N’est-elle pas la mesure des choses, et leur lien, et leur proportion, et
41 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
sociales ? Est-elle favorisée ou contrariée par elles et dans quelle mesure  ? Si la société fournit à l’activité psychologiqu
dissolvent les tendances et les instincts contrariés, c’est-à-dire à mesure que ces associations d’aptitudes organiques innée
ement et d’affinement des intelligences. Mais il n’y a pas de commune mesure entre ces deux choses. Les formes et les nuances
il arrive à cette énormité qui consiste à faire du vote populaire la mesure de la supériorité d’un homme et le signe d’électi
nisme ; car le nombre des votes réunis, directement ou indirectement, mesure les limites du pouvoir dont disposeront les perso
si non seulement le nombre est la source du génie ; mais il en est la mesure . Renan n’a pas de meilleur juge qu’un cantonnier
s’identifie à l’esprit vulgaire, il est supérieur précisément dans la mesure où il s’assimile davantage à l’esprit de la masse
à notre insu par la société. Celles-ci vont se consolidant en nous, à mesure que le besoin de sentir et de penser par soi-même
mêmes qui les obligea suivre une même vérité. Et ce n’est que dans la mesure où cette conformité psychologique existe entre le
pas imposer » et qui répète avec eux : « L’homme, l’individu, est la mesure de toutes choses. » L’attitude des uns et des aut
utes choses. » L’attitude des uns et des autres est justifiée dans la mesure où elle leur « réussit ». Car, dans le pragmatism
deux pragmatismes : un pragmatisme social dans lequel on prend comme mesure de la vérité l’utilité sociale et un pragmatisme
un pragmatisme individualiste ou égotiste dans lequel on prend comme mesure de la vérité l’utilité individuelle ou même la fa
42 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
ise à elle-même, pour se développer, ou pour se modifier au besoin, à mesure que j’avancerai. Une note de M. Damiron, placée
e de l’époque actuelle, de l’âge où nous sommes de l’esprit humain. À mesure que nous avançons dans la civilisation, à mesure
e l’esprit humain. À mesure que nous avançons dans la civilisation, à mesure que notre éducation sociale se perfectionne, en u
on, à mesure que notre éducation sociale se perfectionne, en un mot à mesure que le genre humain se développe, la pensée va s’
l’on peut supposer dans les enfants et dans les sourds-muets. Mais à mesure que les mots se créent, que les conjugaisons et l
43 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
e, est la plus importante et qu’elle ne tolère la seconde que dans la mesure où celle-ci se subordonne à elle. — Aussi bien la
ser à tous un conformisme rigoureux, tout ce qui peut provoquer outre mesure l’initiative des intelligences sera proscrit63. »
conforme aux habitudes et aux usages régnants. Maintenant dans quelle mesure cette intervention est-elle efficace ? C’est une
rte des dispositions innées que l’école ne peut modifier que dans une mesure fort limitée. Il conviendrait ici de distinguer e
ise ; dans la vie, à peu près tout le monde use de ces moyens dans la mesure de ses forces et est plein d’estime pour ceux qui
nce de l’éducation, quoique très limitée, n’est pas nulle, et dans la mesure où elle agit, elle est ou elle tente d’être une m
44 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
faction, un encouragement, de l’espoir intéressé et vif, sauf dans la mesure ou un pur exercice corporel ou intellectuel, donn
els que soient ces succès, il sera fort difficile d’obtenir jamais la mesure objective des émotions causées par une œuvre d’ar
itation diffuse qu’elle produirait sur une personne donnée. Car cette mesure fournirait simplement l’indice émotionnel du lect
tre complété par des considérations sur le rythme, et approfondi à la mesure de l’importance de la forme, des mots, des idées
es. Ces objections ne nous semblent valables que dans une très faible mesure . Elles reposent sur une confusion entre l’acte d’
ders (1818-1889), mena une enquête d’orientation physiologique sur la mesure des faits psychiques. En novembre 1885, dans La R
cette impression par un procédé quelconque… l’œuvre est belle dans la mesure de… la profondeur d’impression qu’elle exprime, e
45 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »
les directions possibles, à les faire converger sur un seul point, la mesure — la mesure de telle ou telle grandeur variable q
ns possibles, à les faire converger sur un seul point, la mesure — la mesure de telle ou telle grandeur variable qu’on soupçon
athématique. La physique suscita la chimie, elle aussi fondée sur des mesures , sur des comparaisons de poids et de volumes. Apr
n’envisager que le côté capable de devenir plus tard accessible à la mesure . Or, il est de l’essence des choses de l’esprit d
il est de l’essence des choses de l’esprit de ne par, se prêter à la mesure . Le premier mouvement de la science moderne devai
: ne voyons-nous pas que nos actions deviennent inconscientes dans la mesure où l’habitude les rend machinales ? Mais je ne ve
it eu sur lui aucune prise, pas plus que les procédés de calcul et de mesure n’ont de prise aujourd’hui sur les choses de l’es
46 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
événements moraux indiqués eu constatés dans les divers centres. — À mesure que l’animal descend dans l’échelle zoologique, l
articularité qu’il a d’être toujours suivi par le conséquent, et l’on mesure cette force par la grandeur du conséquent. Les no
ue l’on rencontre chez les animaux inférieurs, se change peu à peu, à mesure que l’on arrive aux animaux supérieurs, en une mo
suppriment point la pluralité originelle de l’être ainsi construit. À mesure qu’il s’élève plus haut dans l’échelle, il s’écar
ée et la plus commandante dans un groupe d’autres séries analogues. À mesure que nous descendons dans le règne animal, nous la
l’anatomie comparée, qui montre la moelle se segmentant peu à peu, à mesure qu’on descend des mammifères aux poissons et de c
47 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Biot » pp. 306-310
poids du gouvernement, qu’il est besoin de rappeler la gravité et la mesure . Une réflexion toutefois qu’on ne pouvait s’empêc
M. Biot. Dans ce qu’il a dit de ses longs et patients travaux pour la mesure d’un arc du méridien, il a insisté sur les divers
ur l’attention tout humaine qu’il ne cessait d’apporter à travers ses mesures et ses calculs, aux mœurs des populations parmi l
48 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »
n. Ab jove principium ! Le retour si surprenant d’une quarantaine de mesures du Scherzo au beau milieu du final de la symphoni
errompu successivement par le retour inattendu et fugitif de quelques mesures du thème principal de chacune des trois parties p
, dont l’absence avait prêté un caractère si mystérieux aux premières mesures de la symphonie ! Admirons ces effets de « rémini
moroso de l’épisode de Francesca et Paolo ; voir encore les dernières mesures du morceau où il se relève dans toute sa grandeur
on de l’Ancante au Final est obtenue par une réminiscence de quelques mesures du thème principal de la première partie, et son
s de ce maître où l’Adagio, La Malinconia est ramené pendant quelques mesures et à deux reprises, dans le Final ; à sa sonate d
r gegrüsst ») fait une courte réapparition un peu avant les dernières mesures , Presto. Voici maintenant cette admirables Invita
elle, et le droit de ne point développer les émotions au-delà de leur mesure vécue. Toutefois, et même en les symphonies, la t
s. Le temps des naïves afféteries est enfui ; les âmes s’aggravent, à mesure que le siècle va. Voici les émotions plus fortes
49 (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60
ire, que par un arrangement mesuré des paroles, qui flata l’oreille à mesure qu’il se perfectionna. La fiction survint bientôt
dans quelque langue que ce soit, lui est toujours particuliére. Cette mesure chez les grecs n’étoit pas uniforme ; elle varioi
signifie même que chanson. Il y avoit aussi chez les latins plusieurs mesures  ; mais il n’est pas certain que toutes les odes s
vec une attention exacte à sa cadence et à ses repos. Cependant cette mesure ne remplit pas tout le caractére de l’ode. Il y f
à-fait la faute de Pindare. L’obscurité de ses pensées s’est accrüe à mesure que les circonstances qui y avoient rapport, se s
nte. J’ai peine à croire que ce ne fût pas-là un vrai défaut ; car la mesure de chaque strophe avoit sans doute été ordonnée p
haque strophe avoit sans doute été ordonnée pour l’agrément, et cette mesure étoit violée, lorsqu’un sens suspendu obligeoit d
uter de nouveaux nombres ; ou si l’on ne faisoit aucune violence à la mesure , ce devoit être une fatigue pour l’esprit de se s
es ; il en seroit plus disposé à me faire grace. Eh ! Le moyen que la mesure des vers, la tyrannie de la rime, jointe sur-tout
50 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Virgile et Constantin le Grand par M. J.-P. Rossignol. »
retardent bien moins la marche qu’elles ne fertilisent le chemin. « A mesure qu’on a plus d’esprit ; a dit Pascal, on trouve q
prit ; a dit Pascal, on trouve qu’il y a plus d’hommes originaux. » A mesure qu’on a plus de science et de sagacité dans l’éru
res épiques de la descendance d’Homère. Mais du moins, direz-vous, la mesure du grand vers qu’ils emploient leur est commune…
qu’on est disposé à mieux sentir Théocrite au sortir de ces pages, on mesure avec plus de certitude le degré précis dans leque
51 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
oi, et nous pourrions aussi bien dire nous. L’agréable devient beau à mesure qu’il enveloppe plus de solidarité et de sociabil
les parties de notre être et tous les éléments de notre conscience, à mesure qu’il est plus attribuable à ce nous qui est dans
t spontanément l’harmonie même qu’il enveloppe et quand la volonté eh mesure spontanément l’intensité. Il faut que notre consc
ré de beauté très inférieure ; mais l’utilité n’est belle que dans la mesure où elle ne s’oppose pas à l’agréable, où elle est
fet. Cette sorte de beauté propre à l’utile peut aller s’accentuant à mesure que s’accentue la parfaite adaptation de l’objet
nature, c’est la nature même qui en sort transformée en une certaine mesure . L’être vivant et sentant prête aux choses son se
ntrant un être qui aime. Vous regarderez, vous écouterez, et, dans la mesure du possible, vous-même vous aimerez. Tous les art
52 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »
a plupart de nos idées générales. Darwin surtout — plus mal compris à mesure qu’il était moins directement étudié — est devenu
ent leur contribution. La valeur littéraire des œuvres d’érudition se mesure à deux caractères : la quantité de pensée philoso
r se faire scientifique, elle n’a eu qu’à se pénétrer d’érudition : à mesure que s’imposait le document, à mesure que la criti
qu’à se pénétrer d’érudition : à mesure que s’imposait le document, à mesure que la critique des sources et des témoignages se
critique des sources et des témoignages se faisait plus rigoureuse, à mesure aussi que les ambitions se restreignaient, que se
d’être sévères à la science de Renan. Un doute me reste : dans quelle mesure ne lui font-ils pas expier ces dons littéraires p
53 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
xviie  siècle. Il est de ce beau temps des lettres françaises par la mesure , les images modérées et justes, par l’éclat doux
omme nécessaire aux démocraties, il lui faut accorder qu’une certaine mesure dans la jouissance, une certaine sobriété est la
et ne pas le comparer à d’autres avec lesquels il n’a pas de commune mesure . En résumé, voici l’impression qui me reste du vo
lus sensible que la sienne à toutes ces nouvelles beautés. Et même, à mesure que l’on s’éloigne de ces grands noms qui ont tro
’imagination et la raison », cela est-il bien prouvé ? Sommes-nous en mesure de juger de la part que la raison peut avoir dans
e notre poésie est-elle trop près de l’abstraction : habitués à cette mesure , peut-être sommes-nous disposés à croire que tout
54 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
Ce bon goût dans les manières, cette fleur de la conversation, cette mesure en toutes choses, ce tact exquis des convenances,
ombinaison ; car les passions, toujours irréfléchies et dépourvues de mesure , auraient bientôt franchi des barrières qui n’aur
l’ascendant de ses caprices ; qui, avec le tact le plus exquis de la mesure et des convenances, est trop souvent jeté hors de
de la mesure et des convenances, est trop souvent jeté hors de toute mesure et de toute convenance par je ne sais quel besoin
ins vrai qu’il résultera un grand inconvénient de cette ambition sans mesure , fruit de l’ordre de choses actuel. Mais ce n’est
ir ceux que le christianisme avait affranchis. L’esprit de société, à mesure que le régime féodal s’affaiblissait parmi nous,
55 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre IV »
e jargon du système métrique. — La langue traditionnelle des poids et mesures . — La langue des métiers : la maréchalerie, le bâ
nciens mots proscrits qui s’adaptèrent désormais à des poids et à des mesures conformes à la loi nouvelle. Il restait à adoucir
rit autrement que par son nom unique et vénérable. Comme les Poids et Mesures , la plupart des métiers ont eu à subir l’assaut d
56 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre I. Définition des idées égalitaires »
prix en eux-mêmes et pour eux-mêmes. Centres d’action et de passion, mesures de toutes valeurs et valeurs elles-mêmes absolues
départies à ces actions inégales suivant les mêmes poids et les mêmes mesures . La formule des exigences logiques de l’égalitari
s le détail de l’organisation pratique, et indiquer, par exemple, les mesures qu’une société doit prendre pour ajuster, aux dif
57 (1875) Premiers lundis. Tome III « Sur le sénatus-consulte »
èvement au public. Une chose me frappe avant tout dans cette dernière mesure , à la différence d’autres mesures libérales plus
rappe avant tout dans cette dernière mesure, à la différence d’autres mesures libérales plus ou moins analogues qui l’avaient p
er à la rigueur ? Car figurez-vous bien, vous qui êtes des sages, une mesure commandée par l’opinion, votée par la Chambre éle
ntative qui va se faire, et à laquelle tous nous coopérons dans notre mesure , est grande en soi et par les intérêts qu’elle em
u sénatus-consulte. Les vraies chances de succès n’existent que si la mesure est complète, suivie dans son véritable esprit, p
58 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface du « Roi s’amuse » (1832) »
ne qui ne se la soit faite : ― Quel peut être le motif d’une pareille mesure  ? Il faut bien le dire, parce que cela est, et qu
devoir l’être, à ses risques et périls, mais toujours avec gravité et mesure . Il veut l’art chaste, et non l’art prude. La voi
dramatiques, avertir le ministre qu’il eût à se garder d’une pareille mesure , et qui, là, a réclamé hautement une loi répressi
sous nos pieds, il serait temps de signaler le véritable motif de la mesure , le motif d’antichambre, le motif de cour, le mot
d’importance de l’ouvrage et de l’auteur dont il est ici question, la mesure ministérielle qui les frappe n’est pas grand’chos
59 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
couleur subit du rouge au violet. Cela posé, considérons le rouge ; à mesure que l’on descend dans le spectre, la sensation du
um à son minimum. Il y a donc une sensation élémentaire qui décroît à mesure que les ondes deviennent plus courtes et plus rap
pides. — Mais il y en a plus d’une ; car, s’il n’y en avait qu’une, à mesure qu’on avancerait vers le violet, elle faiblirait
on. — La première est à son maximum à peu près au centre du rouge ; à mesure que l’on descend vers le violet et que les ondes
um. — La seconde est à son maximum à peu près au centre du violet ; à mesure qu’on remonte vers le rouge et que les ondes devi
um. — La troisième est à son maximum à peu près au centre du vert ; à mesure que l’on remonte vers le rouge ou que l’on descen
onte vers le rouge ou que l’on descend vers le violet, c’est-à-dire à mesure que les ondes deviennent d’abord plus longues et
lus rapides, son intensité diminue et approche du minimum. — Ainsi, à mesure que, du rouge au violet, on descend tous les degr
e courbe la croissance et la décroissance que subit chacune d’elles à mesure que l’on descend le spectre, on voit les trois va
constater ses systèmes de déplacements, tandis que l’autre définit et mesure les siens ; il faut attendre qu’elle puisse, comm
spontanée et de notation automatique, semblable à ces instruments de mesure dont on se sert en physique et en chimie. Tantôt
60 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
mon effort pour évoquer cette image devient de plus en plus facile à mesure que je le répète plus souvent, l’image même, envi
me d’images-souvenirs, tous les événements de notre vie quotidienne à mesure qu’ils se déroulent ; elle ne négligerait aucun d
passée. Mais toute perception se prolonge en action naissante ; et à mesure que les images, une fois perçues, se fixent et s’
place et sa date. Au contraire, le souvenir appris sortira du temps à mesure que la leçon sera mieux sue ; il deviendra de plu
blies entre l’impression sensorielle et le mouvement qui l’utilise. À mesure que l’impression se répète, la connexion se conso
de plus en plus vastes auxquels il peut se rattacher ; de sorte qu’à mesure que les cercles B, C, D représentent une plus hau
résentations, se règle sur le détail des mouvements corporels. Mais à mesure que ces souvenirs se rapprochent davantage du mou
érieur nous livre des parties de plus en plus profondes de lui-même à mesure que notre mémoire, symétriquement placée, adopte
impressions passeront sans être reconnues. Où est en effet la commune mesure , où est le point de contact entre l’image sèche,
sans arriver pourtant à étreindre la complexité du réel. Bien plus, à mesure que les schémas devenaient plus compliqués, ils f
images de plus en plus capables de s’insérer dans le schème moteur. À mesure que ces souvenirs prennent la forme d’une représe
psychologique la plus élémentaire ; car nous voyons qu’un souvenir, à mesure qu’il devient plus clair et plus intense, tend à
i-même, tend à donner un souvenir actualisé, de plus en plus actuel à mesure que le courant s’accentuerait. Réunis, ces deux c
’il n’y a là qu’une manière commode de s’exprimer. Le souvenir pur, à mesure qu’il s’actualise, tend à provoquer dans le corps
61 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
paraissent n’avoir aucun point de contact entre elles, aucune commune mesure , celles d’un Fichte et d’un Spencer par exemple,
gir, entrer en contact avec la réalité et même la vivre, mais dans la mesure seulement où elle intéresse l’œuvre qui s’accompl
et qu’il ne dénouera pas. Le risque paraîtra d’ailleurs moins gros à mesure qu’on adoptera davantage le point de vue où nous
cette réalité, nous nous replacerons de plus en plus complètement, à mesure que nous nous efforcerons davantage de transcende
ent les uns par rapport aux autres. Ils renoncent à s’entrepénétrer à mesure qu’ils se figent davantage. Notre personnalité re
problèmes ont été posés tour à tour. C’est en ce sens, et dans cette mesure , qu’il faut tenir la science pour conventionnelle
ien à ajouter pour cela ; il suffit que je retranche quelque chose. A mesure que je me laisserai aller, les sons successifs s’
hoses morales que métaphoriquement, pour ainsi dire, et dans l’exacte mesure on le moral est transposable en physique, je veux
nécessaire. Nos inductions sont certaines, à nos yeux, dans l’exacte mesure où nous faisons fondre les différences qualitativ
x qui s’insèrent de plus en plus exactement les uns dans les autres à mesure qu’on pousse l’analyse plus loin : si bien qu’au
lé certaines variables, appliqué certaines unités conventionnelles de mesure . Et néanmoins il y a un ordre approximativement m
ent dans notre connaissance scientifique des choses 83. Nos unités de mesure sont conventionnelles et, si l’on peut parler ain
ombre de fois. La nature n’a pas songé à cette superposition. Elle ne mesure pas, elle ne compte pas davantage. Pourtant la ph
esure pas, elle ne compte pas davantage. Pourtant la physique compte, mesure , rapporte les unes aux autres des variations « qu
nguent. D’une manière générale, la réalité est ordonnée dans l’exacte mesure où elle satisfait notre pensée. L’ordre est donc
uantitative, et par conséquent relative, en partie, à nos procédés de mesure . Il dit que, dans un système supposé clos, l’éner
inétique, qu’une seule espèce d’énergie potentielle, l’artifice de la mesure ne suffirait pas à rendre la loi artificielle. La
ante. Mais il y a en réalité des énergies de nature diverse 87, et la mesure de chacune d’elles a été évidemment choisie de ma
rité qui a précisément rendu possible l’extension du principe par des mesures convenablement choisies. Si donc le philosophe fa
lle nous montre du doigt, sans symboles interposés, sans artifices de mesure , la direction où marche le monde. Elle dit que le
62 (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, le 8 décembre 1885. »
tre-vingt-trois principaux motifs des Maîtres Chanteurs : j’ai relevé mesure à mesure, note à note, leur signification d’après
-trois principaux motifs des Maîtres Chanteurs : j’ai relevé mesure à mesure , note à note, leur signification d’après la situa
u’il emplit et anime tout le drame. Si l’on tient compte du nombre de mesures , de l’étendue moyenne de chaque forme musicale, d
, on rencontrerait ce motif au moins une fois dans une coupe de trois mesures , dix-huit centièmes d’épaisseur. Je ne l’ai pas r
passages où la situation même exige le chant proprement dit, sur 4162 mesures pendant lesquelles on doit parler, la proportion
sur 4162 mesures pendant lesquelles on doit parler, la proportion des mesures où le langage est simplement noté selon la musiqu
et c’est ce mode que chante Eva dans le quintette, page 315, sixième mesure . Motif 21 (p. 238, 239). — David fait l’éloge de
ps que Sachs reprend : « Das dacht ich wohl ! » Il y a là en quelques mesures toute une fine psychologie musicale. Motif 37 (p.
établit entre Mark et lui, il serait curieux de comparer page 138 les mesures 3-4-5-6 et 13-14-15-16 à des motifs bien connus d
63 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 48, des estampes et des poëmes en prose » pp. 484-485
etrouve la fiction et le stile de la poësie. Ils sont des poëmes à la mesure et à la rime près. L’invention des estampes et ce
fallu que les auteurs eussent assujetti leur génie à la rime et à la mesure . Les auteurs de la princesse De Cleves et de Tele
64 (1874) Premiers lundis. Tome II « Deux préfaces »
on ne saurait étudier de trop près, de trop bonne heure, tandis et à mesure que l’objet vit. — « Mais à quoi bon s’occuper ta
e genre plus considérables. Mais dans ces charmants écrits de moyenne mesure , les renseignements critiques, précieux et fins s
’ose dire, jusqu’à fausser et altérer la vérité. Au milieu de tant de mesures glissantes que nous avions à garder, et de la séd
65 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307
Discorde, dont le grand critique ancien a dit qu’elle était moins la mesure de la déesse que celle de l’élévation du poëte. H
ble colosse ! Et c’est précisément ce qu’a fait Ovide. Il me donne la mesure des deux bras de son Amphitrite, par l’immensité
e du rythme, de l’harmonie et des sons ! Homère a dit : autant l’œil mesure d’espace dans le vague des airs, autant les céles
debat qui étend sans fin la durée de la prononciation et avec elle la mesure de la tête du monstre, dites montrait ; au lieu d
66 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
uels et physiques des races composites, et parce que nous ignorons la mesure de la permanence de ces caractères parmi les indi
ques sont pour la plupart d’excellents résumés de l’élégance et de la mesure de la cour qu’ils fréquentaient. Mais ces mêmes m
n absolue au début des littératures et des sociétés, va décroissant à mesure que celles-ci se développent, et devient presque
niste aux actions du dehors et tendant à le devenir de plus en plus à mesure qu’elle s’élève davantage. C’est en s’inspirant d
États, à se diviser et à s’assembler en nations, en vastes empires. A mesure que l’individu fera partie d’un ensemble social p
tion, le caractère de moins en moins nettement national des œuvres, à mesure que la civilisation à laquelle elles appartiennen
e faire sentir ; mais quant au mode par lequel elle opère, quant à la mesure dans laquelle elle se marque, nous ne savons rien
oque, montre par la suite de ses manifestations glorieuses et dans la mesure même de cette gloire, quel a été le cours des pen
œuvres dont le succès fut nul et d’y considérer chaque auteur dans la mesure de sa célébrité, présente la série des organisati
e (L’Etude expérimentale de l’intelligence, 1903 ; avec Th. Simon, La Mesure du développement de l’intelligence chez les jeune
67 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »
r quelques exemples frappants, et par conséquent grossiers : alors, à mesure que nous nous serions élevés vers les manifestati
u sérieux, on l’achemine peu à peu vers des actions qui en donnent la mesure exacte. C’est ainsi que l’avare combinera tout en
généralités et des symboles, comme en un champ clos où notre force se mesure utilement avec d’autres forces ; et fascinés par
t un exemple qui nous sert de leçon. Et à l’efficacité de la leçon se mesure précisément la vérité de l’œuvre. La vérité porte
and de bois. La vanité inclinera d’ailleurs ici à devenir solennité à mesure que la profession exercée renfermera une plus hau
nclusion. Ces jeux d’esprit évoluent d’ailleurs vers le jeu de mots à mesure que les relations établies entre les idées devien
ans le rêve un crescendo particulier, une bizarrerie qui s’accentue à mesure qu’on avance. Une première concession arrachée à
e, par exemple encore le Bourgeois gentilhomme, où les personnages, à mesure qu’on avance, ont l’air de se laisser entraîner d
, je ne sais quel pessimisme naissant qui s’affirme de plus en plus à mesure que le rieur raisonne davantage son rire. Ici, co
a préoccupé dans toute cette étude. Il nous a paru que la société, à mesure qu’elle se perfectionnait, obtenait de ses membre
68 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre III. Le cerveau chez l’homme »
de cerveaux on a des crânes, et au lieu de peser les uns, ou prend la mesure des autres21. Seulement c’est là une méthode bien
, et, comparant les poids obtenus, ils s’imaginent avoir découvert la mesure de la capacité intellectuelle des différentes rac
e de 1829 grammes24. Tels sont les faits favorables à l’hypothèse qui mesure la pensée au poids. Voici les faits contraires. M
exceptions sont trop importantes pour que l’on puisse trouver dans la mesure du crâne ou dans le poids du cerveau les éléments
gaux ; on vide ensuite le plomb dans un cylindre gradué, qui donne la mesure cherchée. Suivant M. Broca, ce procédé est d’une
69 (1913) Le bovarysme « Avertissement »
intervenir. Il semble que si telle décision était prise, que si telle mesure était exécutée, que si l’on voulait telle et tell
te à changer sous l’empire de causes qu’elle ignore, se prend pour la mesure , des choses. On n’a pas cru qu’il fût possible de
70 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
son héros une foule de choses auxquelles il est obligé de renoncer à mesure qu’il avance. Peut-être les reprendra-t-il plus t
vie réalise un plan, elle devra manifester une harmonie plus haute à mesure qu’elle avancera plus loin. Telle, la maison dess
l’on peut établir qu’elle n’est pas accidentelle et que le groupe, à mesure qu’il évoluait, tendait de plus en plus à mettre
ente. C’est dire que l’organisme le plus humble est conscient dans la mesure où il se meut librement. La conscience est-elle i
nquis la liberté de ses mouvements, et elle se réveille dans l’exacte mesure où le végétal a reconquis cette liberté. Conscien
e la forme végétale et l’animalité. De ce point de vue, et dans cette mesure , nous définirions l’animal par la sensibilité et
ordre de grandeur sur lequel ont prise nos sens et nos instruments de mesure , notre expérience et notre science. Tout se passe
ans tous les sens à la fois ses prolongements pseudopodiques. Mais, à mesure qu’on s’élève dans la série animale, on voit la f
il est toujours servi à l’instant où il en a besoin, et dans l’exacte mesure où il en a besoin. Plus particulièrement, c’est d
évelopper et deviennent par conséquent exigeantes pour elles-mêmes. A mesure que l’activité nerveuse a émergé de la masse prot
jusqu’à quel point ils sont essentiels ou accidentels, et dans quelle mesure il convient d’en tenir compte. Il n’est pas conte
ce arithmétique entre l’activité virtuelle et l’activité réelle. Elle mesure l’écart entre la représentation et l’action. On p
. Ce qu’il y a de mouvant dans l’action ne nous intéresse que dans la mesure où le tout en pourrait être avancé, retardé ou em
ible que par l’emploi de certains moyens qui ne sont pas taillés à la mesure exacte de leur objet, qui le dépassent, et qui pe
, a révélé en elle un organisme dont la complexité paraît augmenter à mesure qu’on l’approfondit davantage. Plus la science av
cette direction, mais chacune d’elles ne s’en rapprochant que dans la mesure de ses moyens, dans la mesure aussi où s’éclairai
d’elles ne s’en rapprochant que dans la mesure de ses moyens, dans la mesure aussi où s’éclairait pour elle le point central.
dispose. Elle éclaire la zone de virtualités qui entoure l’acte. Elle mesure l’écart entre ce qui se fait et ce qui pourrait s
ement, à chaque instant, l’état du cerveau ; le parallélisme (dans la mesure où il est intelligible) serait rigoureux entre l’
71 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427
dans lesquels il entre à ce sujet font peu regretter la perte de ces mesures . » III « Les taches énigmatiques, vulgair
s, le souhait que John Michell formait dès 1787. Par la moyenne de 11  mesures , instituées à l’aide d’un appareil prismatique, s
d’un géant imprimée sur le sable, s’arrête épouvanté d’admiration, la mesure , l’adore et la baise, comme une mesure de la gran
ête épouvanté d’admiration, la mesure, l’adore et la baise, comme une mesure de la grandeur de l’Être inconnu, — avant de la d
idement : on dirait des ruisseaux de séve qui coulent et durcissent à mesure . Ces bras étreignent le tronc de la victime, se r
tée par une quantité de chaînons rigides. Ces anneaux s’élargissent à mesure que le parasite grandit, et vont soutenir jusque
st plus pour les grandes régions de la forêt vierge que la géographie mesure et qui s’étendent sans interruption à des centain
terre sur tout le périmètre de la base et qui ont monté peu à peu, à mesure que la hauteur croissante de l’arbre exigeait un
72 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
es destinées à lier les phénomènes connus, à en rendre compte dans la mesure de notre expérience et de notre science, à suscit
onnus qui viennent soit vérifier, soit renverser l’hypothèse reçue. A mesure que les sciences font plus de progrès, il faut av
que elle-même est-elle possible ? Jusqu’où l’est-elle, et dans quelle mesure  ? Quelle est la vraie limite de ce que nous pouvo
tés, il faudrait être au centre de la vérité même. Le philosophe, qui mesure ses forces à son ambition et à son désir, voudrai
mier auquel se rattachent et la raison et l’univers ; mais quant à la mesure , à la limite, à la détermination précise des rapp
erne est moins vraie que la philosophie antique : car la vérité ne se mesure pas à la rigueur apparente de la méthode, mais au
73 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
traction, naturellement, atteint aussi bien la règle avec laquelle on mesure l’objet que l’objet lui-même. Elle échappe ainsi
de la vitesse de la lumière, c’est le double trajet du rayon que l’on mesure . L’expérience dont nous parlons n’a donc jamais é
il en est de même alors du mètre que je porte sur elles ; et comme la mesure de ces longueurs, à l’intérieur de mon système, e
érieur de mon système, est leur rapport au mètre ainsi déplacé, cette mesure doit rester ce qu’elle était. Le Temps, dis-tu en
t un cas où je devrai tenir compte de tes indications et modifier mes mesures . C’est lorsqu’il s’agira de construire une représ
é deux dispositifs quelconques, naturels ou artificiels, servant à la mesure du temps, étant donné par conséquent deux mouveme
74 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre III. L’antinomie dans la vie affective » pp. 71-87
es physiologistes nient absolument le pouvoir de l’éducation. Dans la mesure où les différences sentimentales entre individus
les sociologues appellent le manque d’intégration sociale. Et dans la mesure où elle dépend de ces causes et conditions social
umains. Cet individualisme consiste à cultiver nos sentiments dans la mesure de notre richesse d’âme, à développer notre facul
en communauté de sentiments avec leur groupe et ce n’est que dans la mesure où ils éprouvent un désir de sociabilité supérieu
75 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 1. Éléments et développement de la langue. »
dats, de forts paysans, qui ont peu d’idées et ne raisonnent guère. A mesure que la pensée et la science élargissent ces étroi
cience élargissent ces étroits cerveaux et en éveillent l’activité, à mesure aussi que les lettrés prennent l’habitude d’user
ncienne vigueur. Puis de tous les côtés, sur toutes les frontières, à mesure que les rois rattachaient de nouveaux territoires
76 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre V. Que l’incrédulité est la principale cause de la décadence du goût et du génie. »
s bonnes mœurs. Les ouvrages de Racine, devenant toujours plus purs à mesure que l’auteur devient plus religieux, se terminent
e jamais ni trop haut ni trop bas, il faut avoir soi-même beaucoup de mesure dans l’esprit et dans la conduite. On sait que Bu
ur dans la perspective, tandis que le dix-septième semble s’élever, à mesure que nous nous en éloignons ; l’un s’affaisse, l’a
77 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Léon Bloy »
tait un écrivain du talent le plus élevé, résolut d’arracher, dans la mesure de ses forces, Christophe Colomb à la destinée de
dans laquelle il a montré, contre les vils chicaneurs de cette grande mesure , projetée par Pie IX, la toute-puissance des coup
asse, et que seule elle explique, et il ne sera plus qu’un homme à la mesure de la grandeur humaine ; mais avec l’Église et fa
78 (1903) La pensée et le mouvant
st la précision. Les systèmes philosophiques ne sont pas taillés à la mesure de la réalité où nous vivons. Ils sont trop large
n œuvre, la compléter et la consolider. Nous nous y essayâmes dans la mesure de nos forces. C’est ainsi que nous fûmes conduit
e autre se présente. La superposition de partie à partie en vue de la mesure est donc impossible, inimaginable, inconcevable.
mpossible, inimaginable, inconcevable. Sans doute il entre dans toute mesure un élément de convention, et il est rare que deux
rve quelque chose d’elles : cet effet, cet aspect sont alors ce qu’on mesure . Mais, dans le cas du temps, l’idée de superposit
rer. Nous savions bien, depuis nos années de collège, que la durée se mesure par la trajectoire d’un mobile et que le temps ma
te opération tranche radicalement sur toutes les autres opérations de mesure , car elle ne s’accomplit pas sur un aspect ou sur
’on veut mesurer, mais sur quelque chose qui l’exclut. La ligne qu’on mesure est immobile, le temps est mobilité. La ligne est
s est ce qui se fait, et même ce qui fait que tout se fait. Jamais la mesure du temps ne porte sur la durée en tant que durée 
science : couramment, quand nous parlons du temps, nous pensons à la mesure de la durée, et non pas à la durée même. Mais cet
la mobilité, repoussée dans des intervalles de plus en plus étroits à mesure qu’augmente le nombre des positions considérées,
u’elle est, comprendra un nombre indéfiniment croissant d’éléments, à mesure qu’apparaîtront dans le monde les nouveaux points
evra bien former pour s’exprimer seront cette fois taillés à l’exacte mesure de l’objet : l’imprécision ne pourra naître que d
genre. Métaphysique par ses origines, elle est devenue scientifique à mesure qu’elle se faisait rigoureuse, c’est-à-dire expri
ù les ressemblances entre individus sont de plus en plus nombreuses à mesure qu’on s’élève plus haut. Qu’on s’exprime ainsi en
nous sentons marcher à des éléments ou à des événements identiques à mesure que nous approfondissons davantage la matière et
du géométrique et la ressemblance du vital. La première relève de la mesure , l’autre est plutôt du domaine de l’art : c’est s
urée énormément moins tendue des choses ; cette différence de tension mesure précisément l’intervalle entre le déterminisme ph
trop longue parenthèse, qu’il fallait ouvrir pour montrer dans quelle mesure il y a lieu de réformer et parfois d’écarter la p
, d’engendrer (nous ne le pourrons, évidemment, que par la pensée). À mesure que nous dilatons notre volonté, que nous tendons
laçons dans le sens de la pensée génératrice. Ils tendent vers zéro à mesure que nous nous rapprochons d’elle, n’étant que l’é
palement de là. À l’attitude humiliée on devait renoncer peu à peu, à mesure qu’on apercevrait la vraie cause des antinomies i
on la considérait superficiellement, de moins en moins intelligible à mesure qu’on l’approfondissait, assez naturelle cependan
rler. Mais on ne connaît, on ne comprend que ce qu’on peut en quelque mesure réinventer. Soit dit en passant, il y a une certa
comme pour tout le monde, se posera la question de savoir dans quelle mesure c’est l’apparence spéciale dite stabilité, dans q
quelle mesure c’est l’apparence spéciale dite stabilité, dans quelle mesure c’est le changement pur et simple, qu’il faut con
ouveau que lorsqu’il a tout tenté pour le ramener à l’ancien. Mais, à mesure que nous cherchons davantage à nous installer dan
cette attitude, ou mieux pour nous y insérer, nous reverrons, dans la mesure du possible, ce que le philosophe a vu. Ce qui ca
voyons coïncider avec le « nominalisme » ; car cette seconde thèse, à mesure qu’elle s’affirme plus nettement dans l’esprit du
ranlablement certain. Il nous en rendra certains à notre tour dans la mesure où il saura nous communiquer l’intuition où il pu
nétration réciproque qui est pure durée, réfractaire à la loi et à la mesure . Dans les deux cas, expérience signifie conscienc
uit au dehors, et s’extériorise par rapport à elle-même dans l’exacte mesure où elle aperçoit des choses extérieures les unes
anciens, imprégnons-nous de leur esprit, et tâchons de faire, dans la mesure de nos forces, ce qu’ils feraient eux-mêmes s’ils
la science commence par assigner à cette mobilité un support. Mais, à mesure qu’elle avance, le support recule ; les masses se
et qu’on accepte naturellement : de là son apparente clarté. Mais, à mesure qu’on la considère de plus près, on y voit s’accu
s que nous connaissons — puisque tous sont des changements — recule à mesure que nous essayons d’en approcher : il est aussi i
dans un intervalle qui va toujours se rétrécissant, tend vers Zéro à mesure qu’on pousse plus loin l’analyse, tandis que le r
s un empirisme digne de ce nom, un empirisme qui ne travaille que sur mesure , se voit obligé, pour chaque nouvel objet qu’il é
ualité, de la charge toujours plus lourde qu’on traîne derrière soi à mesure qu’on vieillit davantage. Sans cette survivance d
ée a été mis au compte de la multiplicité des moments. Cette unité, à mesure que j’en approfondirai l’essence, m’apparaîtra do
rselle, cette chimère de la philosophie moderne. Bien au contraire, à mesure qu’elle fera plus de chemin, elle rencontrera des
t un fond d’intuition échappent à la critique kantienne dans l’exacte mesure où elles sont intuitives ; et ces doctrines sont
ou bien alors il n’en aura jamais. Sa signification pourra changer à mesure qu’on approfondira davantage les faits, mais il f
se vérifie, il faudra bien qu’elle devienne intelligible et claire à mesure que les faits nous contraindront à nous familiari
érité cependant, et une vérité dont on se pénétrera de plus en plus à mesure que se développera effectivement une philosophie
le faut, nos cadres ; mais ne prétendons pas rétrécir la réalité à la mesure de nos idées, alors que c’est à nos idées de se m
sur un grand nombre de points. Et, certes, nous sentons bien que les mesures ont été prises et les calculs effectués pour que
er par elles jusqu’à la substance même dont les choses sont faites. À mesure qu’elle va plus loin dans la série des généralité
que des hommes supérieurs se découvrent de mieux en mieux eux-mêmes à mesure qu’ils pénètrent plus avant dans l’intimité d’un
n elles est leur beauté. Cette beauté va d’ailleurs en s’accentuant à mesure que la nature s’élève de l’inorganique à l’organi
isible à l’œil un souffle d’enthousiasme qui passe sur une âme. Or, à mesure que M. Ravaisson entrait plus avant dans la famil
. Pour poser un problème, le physicien, relativiste ou non, prend ses mesures dans ce Temps-là, qui est le nôtre, qui est celui
et que le physicien effectivement existant, prenant effectivement des mesures , est celui qui occupe ce système : tous les autre
une direction bien définie quand elle dispose son objet en vue de la mesure , et qu’elle marche dans une direction différente,
vie et de l’esprit est scientifique dans une large mesure, — dans la mesure où elle fait appel aux mêmes méthodes d’investiga
naissance de la matière inerte pourra être dite philosophique dans la mesure où elle utilise, à un certain moment décisif de s
79 (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537
tirent vers ces sujets nouveaux, si grands et toujours grandissants à mesure que l’on s’en approche, semblables à ces montagne
ces montagnes qui paraissent s’élever devant les yeux du voyageur, à mesure qu’elles s’abaissent sous ses pas. C’est pour la
enouvellent parmi nous, il est intéressant de se demander dans quelle mesure et à quelles conditions la science moderne, si va
ujours grandissante de l’univers qui va de plus en plus s’étendant, à mesure que les instruments d’observation deviennent plus
elles des enthousiasmes et des colères également sans justice et sans mesure . — Enfin, entre les vieux dogmes que l’on prétend
même chez André Chénier. — La difficulté n’aurait fait que croître à mesure qu’il aurait avancé dans son Hermès et pénétré pl
même incomplet, cherché et obtenu à cette hauteur, honore un talent, mesure un courage et provoque, avec la plus sérieuse sym
etit, ni mauvais, il n’est ni grand ni bon ; Car sa taille n’a pas de mesure hors d’elle, Et sa nécessité ne comporte aucun do
é ; les autres hommes nous disputent cette place ; il faut que chacun mesure à chacun l’espace qu’il occupera : Toujours d’un
80 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « J.-J. Weiss  »
En détournant un peu de son sens le vieil axiome que « l’homme est la mesure des choses », on pourrait dire que chaque critiqu
re des choses », on pourrait dire que chaque critique est lui-même la mesure des œuvres qu’il apprécie ; car, quoi qu’on fasse
a foule dans certains cas où la foule est compétente  en sorte que sa mesure particulière ait des chances d’être aussi celle d
est vrai qu’il ne puisse appliquer aux ouvrages de l’esprit une autre mesure que la sienne, il faut du moins qu’il n’en ait qu
s d’art, soit par l’action matérielle ; c’est de lui imposer, dans la mesure où on le peut, la forme de son rêve. Il n’y a que
81 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre IV : M. Cousin écrivain »
e qui dévoile sa qualité dominante. C’est le style qui, en donnant la mesure de sa force et de sa faiblesse, fait prévoir ses
aché, mais partout présent, un Dieu qui a fait le monde avec poids et mesure , et qui ne cesse de veiller sur son ouvrage, un D
xprimer la chose exactement et en psychologue. Or la netteté du style mesure la netteté des idées ; la netteté des idées mesur
a netteté du style mesure la netteté des idées ; la netteté des idées mesure la justesse des raisonnements ; la justesse des r
mesure la justesse des raisonnements ; la justesse des raisonnements mesure l’autorité méritée par les doctrines. Quelle auto
82 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
pas le développement de la force interne des peuples ; elle s’élève à mesure qu’ils deviennent plus cultivés et plus conscient
ombe insensiblement dans l’imitation, c’est-à-dire dans le factice, à mesure que s’accentue leur décadence sociale, morale et
umaine dicte la loi aux deux sœurs, culture et civilisation : Dans la mesure où je suis contenue en vous, leur dit-elle, vous
s contenue en vous, leur dit-elle, vous vivrez et fleurirez ; dans la mesure où je ne suis pas en vous, vous périrez et vous d
autre chose qu’une interprétation poétique des phénomènes naturels. À mesure que l’observation devient plus pénétrante, que la
sible par quelques contemporains du maître. Seulement, n’étant pas en mesure de se faire un jugement par lui-même, ignorant d’
tiste de subsister sans flatter les goûts de l’élite qui seule est en mesure de le rémunérer ; d’autre part, la surproduction
r commune émotion. Alors, Beethoven s’assit au piano et joua quelques mesures d’un de ses adagios. Des larmes humectèrent ses y
blement grand et digne de notre admiration, cela passe, en vérité, la mesure de ce que l’on croyait possible à l’infatuation d
le, aussi irrésistible, c’est qu’aujourd’hui seulement nous sommes en mesure de transmettre cette œuvre au public dans de bonn
gédie grecque disparaît, comme œuvre d’art. Sa décadence s’accentue à mesure que l’esprit, le génie de la Musique s’éloigne d’
s’éloigne d’elle. La renaissance de la tragédie s’opère inversement à mesure que la musique, l’élément dionysien pénètre de no
âtre, chantée par le cor anglais au lever du rideau ? En ces quelques mesures se traduit avec une intensité inouïe la profonde
d’amour-propre ressenti par cet esprit, orgueilleux au-delà de toute mesure , le jour où il dut se convaincre que Wagner ne pa
l’une et l’autre, l’œuvre d’un esprit déjà en pleine déroute, qui ne mesure plus la portée de ses actes et de ses paroles. Il
ie et la préciosité. « Rien que des phrases courtes de cinq à quinze mesures  », écrit-il. Quinze mesures ! Le pauvre Nietzsche
que des phrases courtes de cinq à quinze mesures », écrit-il. Quinze mesures  ! Le pauvre Nietzsche, tout musicien qu’il était,
sicien qu’il était, se doutait-il seulement que les phrases de quinze mesures , — ou plutôt de seize, — sont les plus longues qu
rchestres symphoniques ; toujours j’ai observé que, dès les premières mesures , lorsqu’on attaquait du Beethoven, la physionomie
cert finit par la Symphonie en ut mineur de Beethoven ; aux premières mesures vous allez voir tout le monde se rassurer. » Et
péen comme le fut Beethoven, comme le fut Mozart dans une plus grande mesure encore ; avec lui, la musique allemande est menac
t-être, mais plus froide et encore éloignée de la vie surexcitée : la mesure , la symétrie, le mépris du charmant et du sensuel
ment du plaisir que fait éprouver la musique à quiconque n’est pas en mesure de se délecter de cet art en artiste. » Si juste
, ou solennelles, ou enflammées ; par cela qu’il fallait une certaine mesure , qu’il fallait observer certains degrés de temps
uoi il oppose le rythme binaire au ternaire, introduit fréquemment la mesure à cinq et à sept temps, répète la même phrase, ma
té éduqués et dominés par une plastique supérieure, qui n’ont plus de mesure et qui par conséquent ne peuvent imprimer aucune
n’ont plus de mesure et qui par conséquent ne peuvent imprimer aucune mesure à l’élément qui se joint à eux, à l’essence par t
à des extériorités. Elles expliquent le rythme par la division de la mesure en deux ou trois temps et en leurs multiples. Pas
ou trois temps et en leurs multiples. Pas une ne fait observer que la mesure n’est pas une réalité musicale ; qu’elle est simp
u graphique de subdiviser ou d’analyser un rythme, le rythme ; que la mesure n’est qu’un fragment, une parcelle, un atome, exa
ciens pratiquants sont capables de comprendre le rythme autrement que mesure par mesure ? Combien se rendent compte que le ryt
quants sont capables de comprendre le rythme autrement que mesure par mesure  ? Combien se rendent compte que le rythme n’est a
strumentistes, de chanteurs qui lisent, jouent ou chantent la musique mesure par mesure, mécaniquement, sans soupçonner même l
es, de chanteurs qui lisent, jouent ou chantent la musique mesure par mesure , mécaniquement, sans soupçonner même le sens supé
ffît de savoir que suivant une tradition d’école, du temps de Bach la mesure à quatre temps, 4/4, était considérée comme la me
emps de Bach la mesure à quatre temps, 4/4, était considérée comme la mesure normale, et que le mouvement de ce 4/4 correspond
ire, sa valeur mathématique dans le temps, subît de modification. Les mesures complexes qu’emploie souvent Bach, les 9/8, les 1
83 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282
trop de peine, il y avait évidemment pour l’Université à trouver une mesure d’innovation qui conciliât les mœurs, la discipli
ment point venues. Pourtant ce fut lui qui, à la fin, rencontra cette mesure si délicate et si rare, qui l’introduisit, qui la
ur bien des points si indifférente, de venir aujourd’hui porter notre mesure et notre balance commode dans ces scrupules que c
lin ont été dans le temps un service et un bienfait du même genre ; à mesure qu’il les composait, l’auteur découvrait en lui e
le Rollin de l’histoire naturelle. C’est dans cette vue et dans cette mesure , et en les rapportant toujours au Suprême Auteur,
s usages ; et les vieillards ont gémi de se trouver plus étrangers, à mesure que leurs enfants se multipliaient sur la terre.
84 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — I »
ui-même prend soin de réduire ses doutes et ses craintes à leur juste mesure , en disant quelque part : Ah ! pour la vérité n’
onnaître, jusqu’à un certain point, plus de doutes et de tentations à mesure qu’on est plus avancé, tandis qu’à un degré infér
z de lumière Pour fasciner l’œil d’un amant ! La foule qui s’ouvre à mesure La flatte encor d’un long coup d’œil, Et la pours
85 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »
ffisance pratique de cette dernière ne doit pas aller en diminuant, à mesure que les lois qu’elle établit exprimeront de plus
aucoup trop variés pour qu’il soit possible de déterminer dans quelle mesure l’un d’eux peut avoir contribué à hâter le dénoue
nt de manière à attirer sur eux la répression pénale. Si, du moins, à mesure que les sociétés passent des types inférieurs aux
ité sans exemple dans l’histoire. Rien n’est bon indéfiniment et sans mesure . Il faut que l’autorité dont jouit la conscience
progressent de la manière la plus régulière et la plus universelle à mesure qu’on avance dans l’histoire. Nous ne croyons pas
oup. Il ne s’agit plus de poursuivre désespérément une fin qui fuit à mesure qu’on avance, mais de travailler avec une réguliè
avons prouvé que cet affaiblissement devient de plus en plus accusé à mesure que les sociétés se rapprochent de notre type act
86 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »
ir. Ce qui me frappe le plus dans ces études, c’est le scrupule et la mesure dont elles font preuve. Toutes ses sympathies son
st pas crédule ; il les sonde scrupuleusement, il les interprète avec mesure . Ce n’est pas cette mesure timide des gens de goû
de scrupuleusement, il les interprète avec mesure. Ce n’est pas cette mesure timide des gens de goût poli qui masquent ou nien
s, et qui aiment à voir en beau les écrivains dont ils s’occupent. La mesure de Larroumet dérive d’une méthode exacte, attenti
87 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
tes les différences dans son indivisible unité. Nous ne sommes pas en mesure de discuter ici cette séduisante et redoutable do
ble et d’en avoir atteint toutes les limites. Ce qui est n’est pas la mesure de ce qui peut être. La morale d’ailleurs vient i
ais. Il est donc quelque chose d’essentiellement central qui recule à mesure qu’on s’en approche davantage, et qui échappe à t
’on s’en approche davantage, et qui échappe à toute division, à toute mesure , à toute destruction. Tel est le point central de
88 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VII. Les hommes partagés en deux classes, d’après la manière dont ils conçoivent que s’opère en eux le phénomène de la pensée » pp. 160-178
nu graduellement plus ou moins complet, graduellement perfectionné, à mesure que de nouveaux besoins se seraient fait sentir.
très probable que la seconde classe s’est graduellement augmentée, à mesure que la musique s’est retirée de la poésie ; ensui
entée, à mesure que la musique s’est retirée de la poésie ; ensuite à mesure que la parole écrite s’est répandue : et maintena
’adresser aux enthousiastes des idées nouvelles ; car je crois que la mesure et la modération sont nécessaires, surtout au par
89 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « a propos de casanova de seingalt  » pp. 510-511
s facultés brillantes, rapides, entreprenantes, de se développer sans mesure et sans scrupule. Nous ne voulons pas dire que ce
bre, qui ne possèdent ces hautes facultés qu’inégalement ou selon une mesure assez moyenne, sont favorisés dans leur honorable
90 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 264-267
l’original du manuscrit de Zaïde, dont elle m’envoyoit les feuilles à mesure qu’elle les composoit ». Nous serions tentés de c
Madame de la Fayette d’envoyer les feuilles du manuscrit à M. Huet, à mesure qu’on les composoit : Segrais étoit alors logé ch
91 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
sité qui se condenserait ; de virtuel il passe à l’état actuel ; et à mesure que ses contours se dessinent et que sa surface s
e grandeur. Imaginer n’est pas se souvenir. Sans doute un souvenir, à mesure qu’il s’actualise, tend à vivre dans une image ;
néficie de cette incontestable vérité que le souvenir se transforme à mesure qu’il s’actualise. Mais l’absurdité éclate quand
cience et pourtant données en dehors d’elle. Elles ne se créent pas à mesure que votre conscience les accueille ; elles étaien
ment de l’objet correspondant, de sorte que la distance dans l’espace mesure la proximité d’une menace ou d’une promesse dans
evant nous l’espace, fait que nous refermons derrière nous le temps à mesure qu’il s’écoule. Et tandis que la réalité, en tant
avec moins de discernement. La diminution apparente de la mémoire, à mesure que l’intelligence se développe, tient donc à l’o
A′B′, AB′, etc., du même cône. Nous tendons à nous éparpiller en AB à mesure que nous nous détachons davantage de notre état s
ur pour vivre de la vie du rêve nous tendons à nous concentrer en S à mesure que nous nous attachons plus fermement à la réali
s forment une nébulosité vague. Ces points brillants se multiplient à mesure que se dilate notre mémoire. Le processus de loca
92 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
(29 mars 1701) : Je ne dois, madame, vous laisser ignorer aucune des mesures que je prends pour faire réussir mon projet, puis
moins que du côté de la Cour on n’ait la liberté de prendre quelques mesures pour cela avec lui. Celles que j’ai prises devrai
qui pourra venir à votre connaissance, afin que je puisse prendre mes mesures de bonne heure. » Mais bientôt elle apprend que t
utres embarras que je ne puis prévoir. Je ne sais plus quelles autres mesures prendre pour assurer davantage la réussite de cet
érée qu’on la veut faire : quelle force ! quel changement de ton ! on mesure le chemin qu’avait parcouru dans l’intervalle cet
93 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre I. François Rabelais »
me livre, qui parut seulement en 1562, à l’époque des polémiques sans mesure , quand déjà les passions s’armaient : mais dans l
pansion de l’humanité débridée, qui veut tout à la fois, et tout sans mesure , savoir, sentir, et agir. Rabelais aime la vie, n
pas ce méticuleux réalisme, cette petite doctrine d’art qui prend les mesures de toutes choses, et croirait tout perdu si elle
, active, voulante, telle il la sent partout ; à quoi bon chiffres et mesures  ? il suffit qu’il crée des formes d’intenses volo
esoins, partant l’action, et le bonheur par l’action. L’action est la mesure de la vie. Donc, peignant la vie, il peindra l’ac
94 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
emporels. Théorie de M. Bergson sur le temps-espace et la durée pure. Mesure du temps. Münsterberg. III. Théorie kantienne sur
e processus qui étaient tout à l’heure à leur maximum d’intensité. La mesure d’enveloppement détermine le sentiment de la duré
le que je lui apporte : voilà le futur ; il sort, se rapproche, et, à mesure qu’il avance, les sensations de la niche s’éloign
. Nous n’accorderons cependant ni à Guyau, ni à M. Bergson, que toute mesure du temps, même grossière, soit de nature spatiale
pressions dépasse un tiers de seconde, Müntersberg soutient que notre mesure est toute musculaire. Nous avons continuellement
Genèse de l’idée de temps: « Au point de vue scientifique, 1 unité de mesure la plus primitive et fondamentale doit être, évid
ison avec elle-même. Or, l’étendue remplit ces deux conditions. On la mesure en superposant directement une étendue à une éten
gardez de plus près, vous voyez que, même dans cet essai intérieur de mesure grosso modo, pour pouvoir comparer deux durées, v
deux durées, vous êtes obligé de vous représenter la durée prise pour mesure  ; or, comment vous la représenterez-vous ? Ce ser
le. Réduit à une durée sans espace, vous ne pourriez arriver à aucune mesure . Voilà pourquoi, pour mettre quelque chose de fix
, le sens appréciateur du temps, de la succession, du rythme et de la mesure . « L’estimation de la durée n’étant qu’un phéno
95 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé au nom de l’Académie des inscriptions et belles-lettres aux funérailles de M. .Villemain »
ociation intime du bien faire et du bien dire, des leçons de goût, de mesure , d’honnêteté, données avec l’autorité du génie. E
la République de Cicéron, M. Villemain reçoit les feuilles savantes à mesure qu’elles sont imprimées, et en donne cette traduc
96 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VIII. Du crime. »
ls s’y sont placés ; le terme, quel qu’il soit, recule à leurs yeux à mesure qu’ils avancent ; l’objet de toutes les autres pa
agne Noire, décrite dans les Contes Persans, les degrés sont tombés à mesure qu’il les a montés. Le sentiment dominant de la p
térêts, ne serait jamais adoptée par eux ; il y aurait dans de telles mesures une sorte de relâchement, de calme incompatible a
97 (1927) Approximations. Deuxième série
ères » et à leur sensibilité visuelle. Dans « Shakespeare Mesure pour mesure  », Du Bos loue la qualité de la traduction de Guy
te indifférence fondamentale de qui a soumis les choses à une stricte mesure , n’a retenu que les deux essentielles : la vie et
ion première, qui est aussi l’impression d’ensemble, est sans commune mesure avec tel ou tel sujet délimité. A qui n’est-il pa
aît à la progression dans le récit. Un récit ne progresse que dans la mesure où il ne demeure jamais plan : il faut qu’il soit
un seul personnage qui y joue un rôle important qu’il n’en prenne la mesure  : pour faire son portrait il choisit le moment où
arvenu au terme seulement, puis revenant en arrière le lecteur est en mesure d’évaluer le butin. L’histoire, chez l’un et l’au
u’on relit tel poème de Hardy composé dans les années 1866-186740, on mesure mieux que jamais la solitaire grandeur de l’homme
er de vision à vision, et de grands silences au murmure du plaisir, à mesure qu’il s’avançait, se reculait, se rapprochait enc
et la validité du dialogue. De ce péril Valéry est exempt parce qu’à mesure qu’il tend sans cesse davantage à ne reconnaître
réciproque de l’attention de tout le ciel étoilé ! Vous êtes bien la mesure du monde, dont mon âme ne me présente que le deho
euvent se passer tout à fait de cette complicité-là ? Mai 1922. Mesure pour mesure ar de Shakespeare : (traduction : Guy
sser tout à fait de cette complicité-là ? Mai 1922. Mesure pour mesure ar de Shakespeare : (traduction : Guy de Pourtalè
Shakespeare encore que je retrouve avec Le Songe d’une Nuit d’été et Mesure pour mesure. Sur Le Songe d’une Nuit d’été, après
encore que je retrouve avec Le Songe d’une Nuit d’été et Mesure pour mesure . Sur Le Songe d’une Nuit d’été, après le passage
, il y aurait inconvenance et plus encore imprudence à revenir ici43. Mesure pour mesure en revanche, si l’on excepte l’unique
t inconvenance et plus encore imprudence à revenir ici43. Mesure pour mesure en revanche, si l’on excepte l’unique représentat
ant l’intérêt n’avait fléchi. Dans l’œuvre de Shakespeare Mesure pour mesure occupe un rang beaucoup plus élevé que Tout est b
position shakespearienne est présentée sous son jour le plus vrai —, Mesure pour mesure est « comme le microcosme de l’œuvre
akespearienne est présentée sous son jour le plus vrai —, Mesure pour mesure est « comme le microcosme de l’œuvre de Shakespea
t la méditation choit dans quelque invisible sablier. Si le sommet de Mesure pour mesure réside dans les scènes du second acte
ion choit dans quelque invisible sablier. Si le sommet de Mesure pour mesure réside dans les scènes du second acte entre Angel
nt, et vous aurez une approximation de l’attitude de Shakespeare dans Mesure pour mesure. C’est précisément parce qu’il ne peu
aurez une approximation de l’attitude de Shakespeare dans Mesure pour mesure . C’est précisément parce qu’il ne peut pas juger
introduis ici le nom de Shakespeare. Rien que dans Hamlet, Macbeth et Mesure pour mesure, si la place ne me manquait, je pourr
i le nom de Shakespeare. Rien que dans Hamlet, Macbeth et Mesure pour mesure , si la place ne me manquait, je pourrais citer di
i de cette intelligence que naguère l’on vit se constituer en parti : mesure de précaution en effet que de se mettre à plusieu
oit perçu. Jamais ici de ces pauses qui nous servent d’appuis, de ces mesures pour rien où nous laissons souffler nos forces, —
’un nombre fort limité de registres ; et leur grandeur précisément se mesure à leur capacité d’avoir l’air de disposer de tous
la Revue de Genève furent les premiers à apprécier97, et la préface à Mesure pour mesure dont ailleurs j’eus l’occasion de lou
Genève furent les premiers à apprécier97, et la préface à Mesure pour mesure dont ailleurs j’eus l’occasion de louer la solidi
r la justification en acte d’une phrase antérieure de Pourtalès : « À mesure que l’humanité vieillit, le fait diminue d’import
, et qui consiste à vouloir tout évaluer d’après nos propres poids et mesures . Jaloux est un de ceux qui possèdent encore cet a
stime qu’il ne doit rien recevoir qu’il ne puisse rendre dans la même mesure  ; il s’éloigne. Il faut lire au Deuxième Cahier d
genre tout différent et que l’on a le droit d’appeler nouveau dans la mesure où la faculté de mise au point de l’auteur obtien
ifier un monde à trois dimensions ; mais cette fin l’oblige, dans une mesure non négligeable, à prendre le monde de la percept
t il faut souhaiter qu’en des circonstances analogues nous serions en mesure de fournir l’équivalent. Février 1924. Arie
fication fort diverse, et où le Shelley essentiel intervient dans des mesures très inégales. Le plan de la figure s’étend à tou
rs penser à l’action du crack qui dans un beau galop d’essai donne sa mesure , mais sans se dépenser. Comme dans La Pluralité d
(La Nouvelle Revue française, janvier 1912). Problème auquel, dans la mesure où l’être humain se dégage de l’automate, nul d’e
n pensant, si je puis ainsi m’exprimer, à contre-courant. Dans quelle mesure est-ce un devoir de penser contre soi-même ? Dans
uelle mesure est-ce un devoir de penser contre soi-même ? Dans quelle mesure en revanche convient-il de ne pas outrepasser à c
 je crois que Sindral aurait avantage à le laisser tomber. En quelque mesure sa distinction le déserte lorsqu’il ne s’en tient
nous fascine ; mais si nous cédons, notre lâcheté ne sera jamais à la mesure de notre exigence… Ah ! forcenée ! Il aurait fall
et dans un mouvement de plus en plus rapide, de plus en plus serré, à mesure qu’elle s’approche de la fin. Dans l’enfance il y
in. Dans l’enfance il y a du lâche, du gratuit, de l’aventure. Mais à mesure que l’on vieillit, tous les coups portent ; plus
is, 20 mai 1922, p. 4. as. Sonnet 98. at. Voir Jean Schlumberger, «  Mesure pour mesure, de Shakespeare, trad. Guy de Pourtal
922, p. 4. as. Sonnet 98. at. Voir Jean Schlumberger, « Mesure pour mesure , de Shakespeare, trad. Guy de Pourtalès », La NRF
98 (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381
ellement irréligieux. Il n’a pas tort, à la condition seulement qu’on mesure l’étendue des manifestations religieuses des Fran
tre, parce qu’elles passionnent davantage, ne gagnent pas en clarté à mesure qu’elles durent, mais, au contraire, s’enfoncent
ils le contredisent et qu’il n’y a besoin ni d’autre signe ni d’autre mesure . La religion, selon cette façon de juger, ne peut
nt iconoclastes avec une frénésie croissante. Ils brisent davantage à mesure qu’ils ont les mains plus faibles. De ceux-ci la
n’est pas assez loin pour qu’on ne se rappelle pas tout cela. Mais à mesure qu’il s’éloigne et recule dans le passé, ce qu’on
e propos de l’exterminer. On y parvint à très peu près, dans toute la mesure du possible. La France en fut affaiblie ; mais po
un Dieu en lui. Habitat Deus. Il sent en lui quelque chose qui ne se mesure pas, dont il ne connaît pas les limites, qui est
de politesse. Ce n’est pas, comme le croyaient les Constituants, une mesure sans importance à l’égard de catholiques que de p
Convention complétait l’invention de la Constituante par une série de mesures , vexatoires aussi ; mais — c’est à cela que je m’
pensant tout ce qu’elle peut avoir d’avantageux pour l’Église par des mesures de persécution et d’oppression contre l’Église, e
 ; forcez-moi à ne pas envoyer mes enfants chez eux. — Pourquoi ces mesures de contrainte contre vous-mêmes ? aurait pu répon
l’avait assurée et continuait de la maintenir par toute une série de mesures très favorables à l’Église officielle ; mais que
ls, d’une part, quelques républicains demandèrent la séparation comme mesure vexatoire contre l’Église ; et, d’autre part, Lam
et que la liberté de penser, de parler, d’écrire, d’enseigner est une mesure patriotique et une mesure de salut public. Commen
r, de parler, d’écrire, d’enseigner est une mesure patriotique et une mesure de salut public. Comment cela ? Mais parce que ce
r et de répandre sa pensée, vous maintenez donc tel sentiment dans la mesure où il est actif, mais non véhément et où il ne se
américain ou être belge. Voilà ce qui me fait appeler la liberté une mesure de salut public. Il est très vrai que la diversit
ne pas le faire, pour le rejeter, et du même coup pour supprimer par mesure légale toute liberté de congrégation. Il le pouva
était possible, du Sénat, allait droit de l’avant, ne gardant aucune mesure dans les actes, comme aucune forme, même hypocrit
quel est le véritable caractère de la congrégation et si elle est en mesure de réaliser son objet… » Mais M. Waldeck-Rousseau
puissent s’ouvrir. Ce qui m’inquiète et m’attriste aussi, c’est qu’à mesure que ces vieilles idées reparaissent et que se ren
stes sont des autoritaires qui ne prennent la séparation que pour une mesure de spoliation à l’égard de l’Église (suppression
à l’égard de l’Église (suppression du budget des cultes) et pour une mesure qui permettra de traiter l’Église séculière comme
e la séparation, quelque complétée qu’elle puisse être par toutes les mesures possibles d’extermination, commence toujours par
e que faite par eux, et que faite par des radicaux, elle n’est qu’une mesure de guerre ajoutée à d’autres et devant être suivi
ment — il l’a fait vingt fois — toute la responsabilité de ces graves mesures sur le gouvernement pontifical. Aussi, dès le 4 s
ilité de la séparation ne doit pas être rejetée sur Rome et que cette mesure a été engagée sur les plus futiles motifs, s’il n
e ambassadeur accrédité auprès du pape, M. Ribot avait approuvé cette mesure en tant que provisoire, mais il avait montré les
décréter la séparation sans avoir préparé les esprits par toutes les mesures nécessaires. Gambetta, quand on lui parlait de la
e le jour où l’état des esprits le permettra ; elle se fera comme une mesure de pacification. Mais si elle est faite en pleine
nt le caractère qu’elle ne devrait pas avoir. La séparation a été une mesure de combat au cours d’une bataille. Elle a été un
attitude de mécontentement, assez justifiée du reste. Elle a été une mesure de représailles et de vengeance. Dans ces conditi
isent point du tout peuvent, à la rigueur, être considérées comme des mesures de transition qui seraient destinées à disparaîtr
qui est permis à un simple citoyen dans une réunion publique. » Comme mesure de transition cette entrave peut donc, à la rigue
à méditer aujourd’hui et portent à considérer comme un progrès toute mesure qui, même maladroitement, même parcimonieusement,
holique est celui-ci : spolier l’Église ; puis, en compensation de la mesure spoliatrice, lui accorder certains avantages ; pu
rendre et on la « matera », c’est le mot constamment employé, dans la mesure précisément de l’influence prise. D’ailleurs la m
, peut-être l’administration de l’armée aurait-elle souffert de cette mesure . Comme toute passion, l’anticléricalisme est terr
r allemand multipliait — ces dernières années surtout, c’est-à-dire à mesure que l’anticléricalisme sévissait plus furieusemen
s. L’Allemagne, il est vrai, parce qu’elle considérait cela comme une mesure nécessaire de rattachement et de centralisation,
i revient à très peu près au même, tout ce qui semble le défaut d’une mesure quelconque en est le principe. Tout ce qui paraît
orme et sévit de toutes ses forces, ce qui paraît le défaut de chaque mesure , générale ou particulière, dont on se plaint, en
n est le principe inspirateur, que ceux, du reste, qui prennent cette mesure s’en aperçoivent ou qu’ils ne s’en aperçoivent po
même de la définition du système parlementaire. Voyez encore quelques mesures récentes ou quelques projets en voie de réalisati
n de secours. Ce qui est pour vous, ce qui est en soi le défaut de la mesure en est pour eux la raison d’être. L’impôt sur le
bles conséquences électorales. Ici encore, ce qui est le défaut de la mesure en est le principe pour ceux qui la proposent. Le
r que ceci qu’en cette question encore, ce qui paraît le défaut de la mesure prise en est justement l’esprit directeur et la c
99 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — De l’état de savant. » pp. 519-520
us heureux d’une nation, ni qu’un peuple s’achemine vers le malheur à mesure qu’il s’éclaire ou se civilise ou que les droits
t-elle établie parmi nous que le nombre de ses collèges s’accrut sans mesure  ; les grands seigneurs suivirent l’exemple du sou
100 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »
mposant, affranchi de toute idée spéculative et qu’il sentait même, à mesure qu’il avançait dans son œuvre, combien son essor
plusieurs exemples moins importants, nous trouvons dans les dernières mesures du cycle A l’amante absente de Beethoven et dans
, avec les mêmes paroles de cette partie de l’Introitus. Les quelques mesures précédant le début de la fameuse scène d’amour da
phrase courte, sorte de motif d’Astarté, qui surgit dans les quelques mesures après la disparition du fantôme de la bien-aimée,
rès la disparition du fantôme de la bien-aimée, et dans les dernières mesures de l’œuvre, pendant que les accents du Requiem se
e et une signification dramatique nettement voulue : ce sont quelques mesures de la plainte de Thésée, ramenées au moment où Ar
cri : « Où donc étais-je ? » et ensuite la modification des premières mesures du chant de Valentine : « Quoi, Raoul », lorsque
nterprétation en anglais de Lakme ou de Sylvia. En somme vous êtes en mesure d’annoncer comme probable la visite de la troupe
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