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1 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
Préface Il n’existe pas d’ouvrage d’ensemble sur la mise en scène ; c’est donc sans fausse modestie que j’
de personnes il se résume dans une question toute matérielle ; et la mise en scène se réduit au plus ou moins de splendeur
les dehors les plus apparents du sujet, car, en y regardant bien, la mise en scène se confond presque avec l’art dramatique
c’est-à-dire tout ce qui est l’œuvre propre du poète ; de l’autre, la mise en scène, c’est-à-dire ce qui est l’œuvre commune
ctères et des passions, il fait de l’art théâtral ; quand un comédien met en relief certains sentiments auxquels l’auteur n
tique. Le premier exigeait que je suivisse pas à pas le travail de la mise en scène, à partir du moment où l’auteur dépose s
ux qui, avant moi, ont étudié en artistes ou en critiques l’art de la mise en scène. Pour être accessible à un pareil sentim
chaque jour à mes yeux. Depuis que mon attention s’est arrêtée sur la mise en scène, j’ai pu admirer la science et le goût q
donc heureux de saluer ici M. Émile Penin comme un des maîtres de la mise en scène moderne. Si cet ouvrage a quelque mérite
nceptions théâtrales que j’ai pu apprécier la portée artistique de la mise en scène et le rôle important qu’elle est appelée
variations de l’esprit. J’examinerai tout d’abord la question de la mise en scène dans ses termes les plus généraux, ce qu
goûte la poésie, sans que nos yeux soient dupes des séductions de la mise en scène. Le théâtre français lui-même n’échappe
mps, des lieux et des transformations de l’esprit. C’est une nouvelle mise au point, qui dégage ce qu’il y a dans toute œuvr
qu’en a portée la postérité. Ce n’est donc pas en augmentant, par la mise en scène, l’effet représentatif d’une œuvre drama
fet représentatif idéal dans un esprit cultivé. — Imperfections de la mise en scène réelle. — Sa nécessité pour les esprits
e en scène réelle. — Sa nécessité pour les esprits peu cultivés. — La mise en scène idéale est le modèle et le point de dépa
. — La mise en scène idéale est le modèle et le point de départ de la mise en scène réelle. L’effet représentatif, on le c
représentatif, on le conçoit, n’est pas créé de toutes pièces par la mise en scène. Toute œuvre dramatique possède par elle
relation inverse de ce qu’elles nous paraissent sur un théâtre, où la mise en scène modifie et parfois renverse la proportio
scène modifie et parfois renverse la proportion. On peut dire que la mise en scène est l’épanouissement, rendu visible, d’u
te représentation illustre immédiatement notre lecture et lui sert de mise en scène idéale : mise en scène toujours discrète
tre immédiatement notre lecture et lui sert de mise en scène idéale : mise en scène toujours discrète, qui paraît, s’efface,
qui se rapproche ou s’éloigne au gré de notre imagination. Dans cette mise en scène idéale, tout se réduit souvent à des sig
instables, semblent venir du lointain le plus reculé et forment cette mise en scène idéale que nous projetons objectivement
plaisir des sens. C’est donc précisément par ses défauts mêmes que la mise en scène agit plus puissamment sur leur organisme
déjà exposées et sur lesquelles nous reviendrons, qu’on doit dans la mise en scène se rapprocher de la sobriété et de la di
mise en scène se rapprocher de la sobriété et de la discrétion de la mise en scène idéale, dans la proportion où l’œuvre re
ésentée s’approche de la perfection. Chapitre IV Rapports de la mise en scène avec la valeur d’une œuvre dramatique. —
il des théâtres de province favorisait l’art dramatique. — L’excès de mise en scène lui est nuisible. Puisqu’il n’y a pas
e quelque nature qu’elles soient. Il suit de là, premièrement, que la mise en scène pourra être souvent considérée comme un
orrectif à la faiblesse d’une œuvre dramatique ; deuxièmement, que la mise en scène peut par son excès être un dérivatif à l
sait qu’un certain nombre des théâtres de Paris ne vivent que par la mise en scène. Les ouvrages médiocres qu’ils montent n
ion nous conduira à une conclusion identique. L’abus ou l’excès de la mise en scène détourne le jugement du spectateur de l’
ion de leur œuvre et la conduite de l’action. L’abus ou l’excès de la mise en scène est donc ainsi contraire aux progrès de
un principe physiologique auquel puissent se rattacher les lois de la mise en scène. — Les impressions intellectuelles et le
pitre VI Dela fin que se proposent les beaux-arts. — L’excès de la mise en scène nuit à l’intégrité du plaisir de l’espri
it. — La lecture est la pierre de touche des œuvres dramatiques. — La mise en scène est tantôt une question de goût, tantôt
ous procure, et que notre imagination seule fait tous les frais de la mise en scène. L’art dramatique est donc sur une pente
re destiné qu’à l’esprit. Le spectateur, dont les magnificences de la mise en scène captivent les yeux, n’est plus dans un é
e, soit la profondeur et la vérité psychologique des passions qu’elle met en jeu. L’attention est détournée de son objet pr
onc affirmer, sans crainte de se tromper, que l’abus et l’excès de la mise en scène tendent à la décadence de l’art dramatiq
À un autre point de vue, il est juste de dire que la nécessité de la mise en scène s’impose d’autant plus que l’œuvre est p
à la fois, car il est porté par l’esprit, dégagé des séductions de la mise en scène et soustrait aux complaisances faciles d
r telle pièce, c’est faire acte de goût que de tempérer l’éclat de la mise en scène ; pour monter telle autre pièce, c’est f
directeur de théâtre. — Établissement théorique des frais généraux de mise en scène. — L’art dramatique exigerait des vues à
présent insisté sur ce fait que l’effet représentatif, obtenu par la mise en scène, devait être inversement proportionnel à
squer la langueur momentanée de l’action par un habile déploiement de mise en scène. Ce qui domine donc tout d’abord la mise
bile déploiement de mise en scène. Ce qui domine donc tout d’abord la mise en scène d’une œuvre dramatique, c’est le jugemen
er quelque profit d’une œuvre faible au moyen de quelques dépenses de mise en scène, d’un autre côté, ce serait une dépense
mêmes frais pour une pièce qui ne l’exigerait pas. Chaque fois qu’on met un train de chemin de fer en marche, le nombre de
chef d’exploitation qui ferait une grande dépense de combustible pour mettre en marche un train toujours composé d’un même nom
e. Tous conduiraient à la même conclusion : à savoir que les frais de mise en scène doivent être en raison inverse de la val
ues ; la seconde, qu’il ait la sagesse de faire dépendre les frais de mise en scène du jugement qu’il a porté. Je ne sais si
, rapporter de grosses sommes d’argent à la faveur d’une éblouissante mise en scène. On peut donc croire que les directeurs
nde condition, au moins chaque fois qu’il ne s’agit que d’exagérer la mise en scène. La première condition paraît beaucoup p
ue et à la ruine de ceux qui leur succéderont. Chapitre VIII La mise en scène est conditionnée par le nombre probable
donnée une œuvre dramatique d’une certaine valeur intrinsèque, si une mise en scène judicieuse et modérée lui fait produire
préalables d’un directeur. Une fois la pièce lancée, l’ensemble de la mise en scène n’est plus modifiable, mais il arrive pr
ppliquer à mettre en lumière la valeur intrinsèque des ouvrages qu’il met en scène ; à amener à son point de perfection leu
tion impose au théâtre qui la reçoit la préoccupation constante d’une mise en scène luxueuse. Or, c’est précisément tout le
ans sa conduite, mériterait précisément l’éloge. Chapitre IX La mise en scène ne doit par pécher par défaut. — De la c
ar pécher par défaut. — De la contention d’esprit du spectateur. — La mise en scène ne doit pas proposer à l’esprit de coord
pour réaliser cet accord, s’il convient de ne rien ajouter à la juste mise en scène, il ne faut pas non plus en rien retranc
en scène, il ne faut pas non plus en rien retrancher. De même que la mise en scène peut pécher par excès, elle peut aussi p
exte poétique ; c’est ce que jadis on aurait exprimé en disant que la mise en scène doit être décente. Elle ne le serait pas
i-même. Il faut éviter les contradictions qui pourraient naître de la mise en scène, telles que les détails du décor qui ne
eaucoup de profit. Ce que nous avons dit suffit pour démontrer que la mise en scène ne doit jamais contredire le texte poéti
ent éviter, mais qu’il ne faut pas rechercher de parti pris. Aussi la mise en scène, qui se rapproche un peu par là de l’art
ène est absolument antiartistique. Les conditions scientifiques de la mise en scène et de la décoration n’admettent donc pas
tous les arts, c’est un art qui a ses limites. Souvent un théâtre se met en grands frais pour retomber dans un art absolum
dire que, dès que le poète, par ses inventions déréglées, impose une mise en scène inconciliable avec les lois pourtant com
tableau ne représente jamais qu’un moment d’une action, tandis que la mise en scène doit s’adapter à des moments successifs.
du drame le lui fait oublier, la contradiction et l’impuissance de la mise en scène. Tout est faux dans la nature peinte qui
paraître, dans les passions qui animent les personnages du drame. La mise en scène doit donc respecter la vérité dramatique
ur en scène demande beaucoup plus de précaution que d’audace. Il doit mettre tous ses soins à ne diriger sur les yeux attentif
se décider une foule de sacrifices nécessaires. Chapitre XII La mise en scène est conditionnée par la logique de l’esp
ouvre un champ fécond à l’imagination du peintre, domine l’art de la mise en scène. Sous aucun prétexte il n’est permis de
sir spécial et sans mélange que le génie du peintre conspire. Dans la mise en scène, il n’en est pas de même : là, rien n’es
giner de classer tout ce qui, en dehors des acteurs, se rapporte à la mise en scène du drame en deux catégories distinctes,
réalité sur la scène et compose le matériel figuratif. Les objets de mise en scène de la première catégorie n’ont qu’un rap
s’agit nullement de conventions esthétiques plus ou moins fondées. La mise en scène est conditionnée par la logique de l’esp
en qualité sinon en quantité. Concluons donc que les conditions de la mise en scène ne sont pas soumises aux vues plus ou mo
composent ne peut être indifférent. C’est donc une loi absolue de la mise en scène qu’aucun objet réel, prédestiné par sa n
ure ou par sa place à attirer l’attention du spectateur, ne peut être mis sous nos yeux à moins qu’il n’ait un rapport cert
r dans la décoration sans attirer notre attention. Par exemple, si la mise en scène comporte une cheminée, on y joindra une
perd de son importance si elle se rattache à une méthode générale de mise en scène, et si l’amplification porte sur tout l’
omprendre toute son importance, il nous suffira de nous reporter à la mise en scène des Femmes savantes. À la seconde scène
tin de dures, mais justes vérités. On voit par cet exemple comment la mise en scène conspire à l’évolution de l’action drama
e subséquent. Mais ces deux derniers exemples ont trait aux fautes de mise en scène qui peuvent être commises, non par la di
té dans le goût actuel. — Dérogations aux principes. — Rapports de la mise en scène avec le milieu théâtral. — Caractère d’u
uente. Les principes que nous venons d’exposer dominent l’art de la mise en scène et ne sont pas impunément violés en ce q
amenés presque fatalement, pour ces diverses raisons, à apporter à la mise en scène des soins de plus en plus minutieux, et
ccommoder à notre goût actuel. Après avoir étudié les principes de la mise en scène en ce qu’ils ont d’absolu, il nous faut
le plus rapidement possible les modifications dont est susceptible la mise en scène, selon qu’on l’étudie dans ses rapports
onc, ici, à la Comédie-Française, par exemple, un peu d’excès dans la mise en scène ne modifiera pas sensiblement le caractè
à surprise possible. Donc, suivant le milieu théâtral, des effets de mise en scène, d’intensité égale, n’auront pas une por
tes. Le goût plus délicat du public habituel en sera satisfait, et la mise en scène s’associera ainsi aux habitudes sociales
e au décor peint qu’il faudra uniquement demander un accroissement de mise en scène ; car on ne peut modifier le matériel fi
d’une œuvre dramatique, la dérogation aux principes essentiels de la mise en scène trouvera dans le milieu théâtral soit de
, soit des circonstances aggravantes. Chapitre XV Rapport de la mise eu scène avec le milieu dramatique. — Pièces où d
les profondeurs de l’espace. Quand il s’agit d’œuvres théâtrales, la mise en scène devra naturellement varier selon la natu
raître trop humains et de trop se rapprocher de la nature, car ils se mettraient en contradiction avec le génie particulier de l’a
t que du vide des bouteilles. Transportons maintenant ces procédés de mise en scène dans un autre milieu dramatique, dans le
s, leur donne un relief saisissant. Lui-même, dans les indications de mise en scène qu’il joint à son œuvre, fouille les dét
ue justifie donc, dans certains cas, le procédé du maître moderne. La mise en scène d’un tel poète sera toujours difficile à
la distinction qui importe et d’où se déduisent les conditions de la mise en scène. Pour éclaircir cette question, il convi
ur défend d’aspirer. Aussi tout ce qui, dans la décoration et dans la mise en scène, attirerait les regards à ce point de vu
tend et désire, et en tous cas en dénaturerait la grandeur morale. La mise en scène doit être humble, modeste, presque effac
la dénouer dans un milieu purement moral, sans qu’aucun détail de la mise en scène vienne de sa pointe trop brillante déchi
une influence si heureuse compose précisément tous les éléments de la mise en scène. Ici, il faut que les regards du spectat
et d’espérer. Avec quel soin un directeur ne composera-t-il pas cette mise en scène, dont chaque détail est destiné à produi
ut ce bonheur se sera abîmé dans la détresse de son cœur, toute cette mise en scène servira encore, par contraste, à accuser
mble ; pour faire saisir la différence essentielle qu’il y a entre la mise en scène d’une pièce fondée sur un sentiment subj
référera toujours celle qui aura nécessité un moins grand appareil de mise en scène. Un mouvement généreux de l’âme vaut par
cet ouvrage, sur le rapport inverse qu’il y a entre la richesse de la mise en scène et la valeur intrinsèque d’une œuvre dra
Les féeries. Nous examinerons, dans ce chapitre, les rapports de la mise en scène avec ce que nous avons appelé la fantais
l’esprit un rapport inattendu, qui, bien que lointain et inaccoutumé, mette en relation des idées qu’on aurait pu croire abso
que décroît le nombre des parties justement associées dans les images mises en présence, la fantaisie perd de son prix, n’est
r en habit d’Arlequin dans la compagnie de gens graves et sérieux. La mise en scène ne doit avoir qu’un but, c’est de fourni
gneusement entretenue par amour-propre national. Pour en revenir à la mise en scène, si l’on faisait une étude comparative d
sie, on verrait de même la nécessité de modifier les conditions de la mise en scène, et tandis que dans celui-là elle serait
ercale entre deux actes de pure fantaisie. Tandis que dans ceux-ci la mise en scène reste sommaire et tout à fait approximat
riel figuratif. Est-il besoin qu’en terminant ce chapitre j’aborde la mise en scène des féeries ? Je ne le crois pas : il n’
rtement les lois de la fantaisie. Chapitre XVIII Rapports de la mise en scène avec le milieu social. — La mise eu scèn
tre XVIII Rapports de la mise en scène avec le milieu social. — La mise eu scène se modifie comme la société. — Types gén
t hétérogénéité de la société actuelle. — Plasticité nécessaire de la mise en scène. — Vieillissement rapide du théâtre mode
ène. — Vieillissement rapide du théâtre moderne. Les rapports de la mise en scène avec le milieu social sont très importan
ons ce principe, qui n’a pas, il semble, besoin de démonstration : la mise en scène doit correspondre exactement au milieu s
eu social, c’est-à-dire doit convenir à l’état social des personnages mis en scène et s’adapter à leurs mœurs et à leurs us
int intéressant, ce n’est qu’à une époque relativement récente que la mise en scène a conquis un rôle de plus en plus prépon
te autour de nous jusque sur les moindres objets. De là le rôle de la mise en scène dans les pièces modernes, ou du moins da
uratif cette physionomie personnelle qui est la caractéristique de la mise en scène moderne. L’intérieur d’un jeune homme ri
effet général, qui est celui que doivent produire la décoration et la mise en scène, l’esthétique moderne a introduit une fo
ièces actuelles exigent une adaptation perpétuellement nouvelle de la mise en scène ; c’est peut-être ce qui les fera vieill
certain nombre d’années, rendra leur reprise très difficile. Mais la mise en scène est bien obligée de suivre en cela l’est
oute encore au bout des transformations que l’avenir lui imposera. La mise en scène ne peut pas s’isoler et se séparer de l’
as obéir à des principes différents. C’est pourquoi l’évolution de la mise en scène n’est pas le résultat d’un parti pris, m
on insensible de l’esthétique dramatique et de la société moderne. La mise en scène a ainsi acquis une plasticité qu’elle n’
e l’idéal artistique. Toutefois, cette physionomie particulière de la mise en scène pourrait être un obstacle à la reprise f
ce vieillissement certain : c’est que, dans une œuvre dramatique, la mise en scène est la partie essentiellement destructib
. Ici, il nous suffira de dire que l’appareil décoratif et figuratif, mis de nouveau en concordance, d’une part avec la piè
exité et en hétérogénéité. Chapitre XIX Lois restrictives de la mise en scène. — De la loi de proportion — Plans d’imp
au matériel figuratif. Après avoir établi les lois générales de la mise en scène, nous avons, dans les chapitres précéden
ne peut jamais invoquer le caprice et le goût de l’art pour l’art. La mise en scène n’a pas sa fin en elle-même ; la cause f
n en elle-même ; la cause finale du drame est la cause formelle de la mise en scène. En partant du texte d’une œuvre dramati
te d’une œuvre dramatique, on arrive aisément à établir le minimum de mise en scène nécessaire. Mais, quand on veut tenir co
que et de milieu, qui peuvent entraîner à de larges accroissements de mise en scène, tant sous le rapport du personnel que s
si, en d’autres termes, il n’y a pas, dans chaque cas, un maximum de mise en scène qu’il n’est pas permis artistiquement de
application de telles lois somptuaires, à une époque où le luxe de la mise en scène atteint des proportions véritablement ru
des tons. Mais, si nous transportions cette loi telle quelle dans la mise en scène, elle ne s’appliquerait qu’aux décoratio
nt cette branche de l’art. Pour en faire utilement l’application à la mise en scène, il est nécessaire de la transformer. No
ce, mais des plans d’importance scénique. Et nous dirons que, dans la mise en scène, le fini et la perfection d’imitation de
rons qu’au premier tableau de la Charbonnière, pièce dans laquelle la mise en scène occupait le premier rang, la loi de prop
les. La règle est générale et on en trouvera l’application dans toute mise en scène bien conçue. C’est ainsi que sont réglés
rien. Si j’ai choisi comme exemple un repas de théâtre, c’est que la mise en scène en est toujours périlleuse. Il ne faut i
jets qui doivent composer le matériel figuratif. Cette loi empêche la mise en scène de dégénérer en une exhibition inutile o
impression générale due au premier aspect. Sitôt que l’œil examine la mise en scène pour en tirer une induction sur le dével
ptiques, et la sûreté de nos appréciations est au théâtre constamment mise en défaut par la distance. Sans doute la plupart
inutiles qu’extravagants. D’ailleurs, c’est précisément parce que la mise en scène est une fiction qu’elle est un art. Les
étaille à l’aide de la lorgnette et l’isole ainsi de l’ensemble de la mise en scène, et dont l’autre se contente de la regar
r de soumettre les actrices aux conditions esthétiques de l’art de la mise en scène serait de ne pas leur faire supporter le
vent dans un but avoué d’imitation. Chapitre XXI Rapports de la mise en scène avec l’espace et le temps, — Les Daniche
ertains pays des bords du Danube, nous offriraient des difficultés de mise en scène beaucoup moins grandes. De même l’histoi
d’absolu dans les difficultés que le temps ou la distance offre à la mise en scène. C’est le plus ou moins d’instruction du
l’excentricité américaine qui ont été produites sur le théâtre, et la mise en scène a pu se rapprocher de la vérité relative
ntiments et des idées exprimées par le drame est également vrai de la mise en scène. Oserait-on, par exemple, dans la représ
onc on se demande quelle est la règle générale qui doit présider à la mise en scène d’une pièce dont la difficulté de représ
distance ou le temps, il sera toujours sage de se renfermer dans une mise en scène sobre et très simple, de se contenter d’
ticuliers. — Formation des types artistiques. — Destructibilité de la mise en scène. — Nécessité de démonter les œuvres clas
ité de démonter les œuvres classiques. — Des reprises. — Antony. — La mise en scène est une création artistique. — Erreur de
s après coup et tout à fait invraisemblables. C’est pourquoi, dans la mise en scène d’une pièce dont l’action se déroule dan
versée, est générale et non particulière, et que, lorsqu’il s’agit de mise en scène, nous devons réaliser dans la décoration
sées à nos idées. Il y a donc un degré d’exactitude au-delà duquel la mise en scène deviendrait non seulement antithéâtrale,
n peut prévoir une reprise prochaine, il est désirable de détruire la mise en scène. C’est d’ailleurs, lorsqu’une pièce quit
atigués et détériorés par l’usage. Il en est de même des costumes. La mise en scène se trouve donc détruite ipso facto. La s
sparue de l’affiche, il n’y a pas lieu de reproduire identiquement la mise en scène primitive. Sur le premier point, on pour
s’impose point au répertoire classique, tragédies et comédies, que la mise en scène en est immuable et si bien établie qu’on
u siècle dernier, a modifié l’art des décorations et des costumes, la mise en scène de nos chefs-d’œuvre classiques est tout
utre, les changements d’acteurs finissent par nécessiter une nouvelle mise au point. Le goût du public, variable d’une génér
permet pas de plus larges corrections qu’autorise seule une nouvelle mise en scène. C’est ainsi qu’à l’heure actuelle il me
d’Antony. C’est le cas de remarquer combien il est heureux que toute mise en scène soit de sa nature destructible ; car si
cle insurmontable à l’épanouissement de la sympathie. Mais en fait la mise en scène d’Antony n’existait plus et il a fallu l
t. À l’Odéon, on n’a pas fait une étude suffisamment artistique de la mise en scène. On a tout simplement modernisé le costu
’Antony. Ajoutons d’ailleurs que pour cette pièce tous les détails de mise en scène n’ont qu’une importance très secondaire,
e lui-même à mesure que la société française vieillira. En résumé, la mise en scène est un art qui n’échappe pas aux conditi
vent innombrables qui ont contribué à les former en nous. Faire de la mise en scène une copie servile de la réalité serait d
dans la suite, quand nous nous occuperons plus particulièrement de la mise en scène des personnages de théâtre. Chapitre
J’aborde un sujet dont l’intérêt ne le cède pas à l’importance : la mise en scène des chefs-d’œuvre classiques de la litté
l’étude esthétique de ces œuvres dramatiques ne se rapporte pas à la mise en scène. Dès les premières pages de ce volume, n
mment les représentations classiques forment et épurent le goût qu’on met en évidence l’attrait qu’elles ont seules le priv
ans toute la force du terme et y éprouver des sensations réelles, qui mettent en émoi notre organisme tout entier. On se trompe
d’un ordre supérieur. C’est donc précisément leur réalité qu’il faut mettre en évidence, car c’est par leur réalité que ces j
e personnage historique ou légendaire apparaît le type humain créé et mis en scène par le poète, c’est-à-dire à mesure que
umaine et sur la marche de la civilisation. Chapitre XXIV De la mise en scène tragique. — Ce qu’elle était jadis en Fr
— Ce qu’elle était chez les Grecs. — Notre imagination seule crée la mise en scène tragique. — Du caractère général de la d
agique. — Du caractère général de la décoration et des costumes. — La mise en scène n’est pas immuable. Nous savons mainte
e part un modèle que nous devions nous efforcer de reproduire dans la mise en scène tragique ? Voilà, il semble, la question
verrons comment ce modèle imaginé a été long à se former en nous. La mise en scène s’est bien lentement perfectionnée et no
bant sur des cnémides resplendissantes. Quant à la décoration et à la mise en scène, elles étaient ce qu’elles pouvaient au
ieu historique concordant expressément avec ces figures tragiques. La mise en scène doit se composer non pas avec ce qui a é
se. Elle est pourtant une traduction aussi fidèle que possible, et la mise en scène en a été réglée avec un goût parfait. Il
ée sur le fait et du développement moral sur l’acte matériel. Dans la mise en scène d’une œuvre tragique, il est donc sage d
st que le produit de notre imagination actuelle, il en résulte que la mise en scène de nos œuvres classiques n’est pas en so
ter plusieurs questions intéressantes et importantes pour l’art de la mise en scène. Je vais donc passer en revue la mise en
antes pour l’art de la mise en scène. Je vais donc passer en revue la mise en scène de la Phèdre de Racine, telle qu’elle es
e actuellement à la Comédie-Française. Chapitre XXV Étude de la mise en scène de Phèdre. — Le décor. — Comparaison ave
ute autre ; c’est uniquement qu’au moment même où je m’occupais de la mise en scène j’ai pu assister à plusieurs représentat
quelques questions générales à mesure qu’elles se présenteront. Pour mettre un certain ordre dans l’ensemble des faits que no
ercherai surtout à mettre en lumière, c’est le rapport direct qu’a la mise en scène avec l’interprétation du drame, c’est-à-
ulé. Il serait donc désirable qu’on la changeât de place, et qu’on la mît , par exemple, au premier plan, à droite. De la so
essaire à celui-ci de s’asseoir. Mais c’est, à mon avis, une faute de mise en scène que d’avoir installé à droite, au premie
raient les plus vaines du monde, si cet hémicycle était imposé par la mise en scène et favorisait, soit le développement de
e jeu des acteurs. Or, et c’est là la seule raison valable en fait de mise en scène, cet hémicycle, non seulement est inutil
ir. Prendre un siège c’est, pour l’acteur qui joue le rôle de Thésée, mettre son état physique en contradiction avec l’état mo
quent, une fausse conception du rôle de Thésée, et c’est ainsi que la mise en scène pousse un acteur à une fâcheuse interpré
est de nature, il me semble, à faire saisir toute l’importance de la mise en scène. Un objet, insignifiant à première vue,
rogrès nécessaire à faire pour que la réforme soit complète et que la mise en scène s’accorde avec les conceptions dramatiqu
rôle, et dont je dois parler, puisqu’il se rapporte précisément à la mise en scène. Hippolyte paraît deux fois, son arc à l
rc, mes javelots, mon char, tout m’importune. C’est donc une faute de mise en scène que de faire paraître Hippolyte un arc à
de départ (ce qui est contraire à la situation), il aurait fallu lui mettre à la main une de ces lances que les vases grecs d
ple pièce d’étoffe, d’un caractère bien antique, ne joue pas, dans la mise en scène de nos tragédies, le rôle qui devrait lu
autres, qui nous a permis de mettre en lumière une loi générale de la mise en scène, relative au costume. Iphigénie en Aulid
lide se fût aisément prêtée à des remarques non moins importantes. La mise en scène de cette tragédie, telle qu’elle est act
s, je ne dirai que quelques mots des costumes, qu’on a tort de ne pas mettre d’accord avec la marche de l’action et avec la si
d’une façon très sensible et très fatigante. Il est impossible que la mise en scène ne tienne pas compte de la disposition d
positions de la scène et des effets qui en sont la conséquence que la mise en scène doit établir un rapport de valeur entre
et que l’on s’appliquât à reproduire le tableau de Paul Delaroche, la mise en scène serait très défectueuse par la raison qu
ique. Dans le dernier acte du Monde où l’on s’ennuie, très habilement mis en scène, les deux bosquets de droite et de gauch
e cas, l’effet sur lequel on comptait ne se produit pas, parce que la mise en scène a contrarié et amoindri l’effet dramatiq
t il ne faut pas s’affranchir légèrement quand il s’agit de régler la mise en scène ; et c’est pourquoi l’instinct dramatiqu
eur en scène. Je reviens maintenant, avant de clore ce chapitre, à la mise en scène de Phèdre, qui me fournira l’occasion de
pal, non seulement de cet acte, mais encore du drame tout entier, ait mis le pied sur le centre optique. Cette place à gauc
mme on a pu s’en rendre compte, une grande partie de la science de la mise en scène consiste dans l’oscillation des jeux de
sorte d’équilibre visuel, mais d’un équilibre moral et dramatique. La mise en scène, considérée à ce point de vue, est non s
ues, car ceux-ci sont dans l’art théâtral et particulièrement dans la mise en scène d’une application constante. Pour termin
a compétence artistique de son administrateur actuel la perfection de mise en scène qui depuis plusieurs années fait l’admir
a tort, à la Comédie-Française, de ne pas exécuter entièrement cette mise en scène. Le fond du théâtre devrait s’ouvrir der
uer un rôle passif, ce qui avait lieu en général chez les anciens, la mise en scène demande plus de soins encore et plus de
roi, tel qu’on le joue à la Comédie-Française où il est admirablement mis en scène. Au lever du rideau, le peuple est à gen
gurantes doivent à leur propre attitude. On voit que la science de la mise en scène a là un point de contact remarquable ave
se sont répercutées dans notre âme. Voilà de la véritable science de mise en scène. Élevée à ce degré, la mise en scène est
Voilà de la véritable science de mise en scène. Élevée à ce degré, la mise en scène est un art qui n’a rien à envier à l’orc
n effet, dans les évolutions du chœur que consistait presque toute la mise en scène. Écrites suivant les lois et les mètres
ement en dehors du sujet que je traite. Je n’ai à m’occuper que de la mise en scène, et en particulier de la représentation
nombre des tableaux et d’éviter ainsi des frais et des difficultés de mise en scène. C’est ainsi que l’Othello de M. de Gram
fait en somme que se plier aux exigences théâtrales. C’est donc à la mise en scène que j’en ai. Un acte est une division dr
sitions imaginées par le poète. C’est par conséquent, dans ce cas, la mise en scène qui est responsable de ce sentiment de l
ne impression tout autre. Mais, dès que mon attention se porta sur la mise en scène, je ne fus pas long à découvrir que l’en
lente ou stagnante, avait pour véritable cause les procédés de notre mise en scène appliqués aux drames de Shakspeare. Le r
eaux qui le composent. Il faudrait dans ce but prendre le parti d’une mise en scène spéciale et sommaire qui permît de faire
rrompue. Dans ce système, il faudrait renoncer à toute somptuosité de mise en scène, autre que celle qui résulterait des déc
Quant à nos pièces modernes, il me paraît nécessaire que les auteurs mettent un terme à la confusion qui dure depuis trop long
stème, qui est le seul logique, il faudrait faire abnégation de toute mise en scène exigeant entre les tableaux un entracte
de l’action opposent donc des bornes naturelles à l’exagération de la mise en scène. C’est un fait important à constater, pu
rès de l’art dramatique sont loin d’exiger un luxe disproportionné de mise en scène, et que souvent c’est en s’effaçant mode
mise en scène, et que souvent c’est en s’effaçant modestement que la mise en scène mérite le nom d’art. Ce qui entraîne sou
doivent que l’apparence des choses. Mais alors il ne faut pas que la mise en scène s’attarde à remuer d’énormes machines ;
subordonné à l’idée qu’il se fait de la réalité. L’auteur, dans la mise en scène qu’il imagine, le décorateur et le mette
mmuns, si faibles qu’ils soient, que ses prédécesseurs ont négligé de mettre en évidence ; enfin de se rendre compte des modif
nettes et plus accusées. L’actrice devra donc procéder à une nouvelle mise au point, ajouter à son jeu d’autrefois et le met
der à une nouvelle mise au point, ajouter à son jeu d’autrefois et le mettre en harmonie avec l’idée actuelle des spectateurs,
instinctif de leur étonnement. C’est qu’en effet c’était une faute de mise en scène de la part des deux excellents comédiens
un acte entaché d’un peu de ridicule. Voilà donc une légère faute de mise en scène qui a précisément pour cause l’observati
ticulier. Nous devons maintenant examiner, au moins succinctement, la mise en scène d’un rôle et son rapport avec le dévelop
endra mieux encore au moyen d’un exemple. Dans le Demi-Monde, si nous mettons en regard le rôle d’Olivier de.Jalin et celui de
urra commencer à s’apercevoir de toute la difficulté qui préside à la mise en scène d’un rôle. Montmeyran est un militaire c
a voix, à l’expression du regard et à la plasticité générale. Dans la mise en scène, la distribution des rôles est donc d’un
un tempérament personnel d’une certaine valeur, il est préférable de mettre l’artiste aux prises avec un grand rôle, dût ce p
traste même, entre le rôle qu’il remplit et sa personnalité scénique, mettra celle-ci en pleine lumière et lui permettra de s’
rès un début malheureux, un directeur avisé aura la certitude d’avoir mis la main sur un artiste hors ligne et il aura du m
s aux troupes de leurs confrères : d’où naît une tendance naturelle à mettre en commun leurs ressources, c’est-à-dire leurs th
nt un relief inattendu. De là un travail incessant des comédiens pour mettre en saillie ces traits particuliers et spéciaux ;
e du comédien est obligé de s’affiner ; il creuse ses personnages, se met en observation, à l’affùt des types particuliers
s. C’est la vengeance de l’art. Chapitre XXXV Complexité de la mise en scène moderne. — L’Avocat Patelin ; Bertrand e
nd de la Cour, et dans la boutique même s’ouvre la porte de la cave : mise en scène très justement appropriée au théâtre de
onte industriel. On se demande, non sans inquiétude, où s’arrêtera la mise en scène ? Sans doute, il y a des limites qu’elle
ait de l’amitié. Au théâtre, l’artiste vise un but moins élevé ; il a mis l’idéal à sa portée. Mêlé à la foule, il imite Ma
s femmes perdues. Certes il y fait des trouvailles originales ; et il met en saillie les caractéristiques de tous ces perso
dans l’intérêt même des plaisirs du spectateur, il est nécessaire de mettre un frein à cette poursuite aveugle du réel, et su
e et le suivant je voudrais, au point de vue de l’esthétique et de la mise en scène, dire quelques mots du rôle de la musiqu
visible. C’est donc la façon dont les auteurs modernes comprennent la mise en scène de ce nouveau et poétique personnage qu’
mais tend toujours à produire un effet d’accord ou de contraste, et à mettre en évidence les sentiments les plus secrets et le
se de Réville, la jeune sous-préfète s’approche du piano ouvert et se met à jouer un air d’opérette. Cet air est représenta
evée au rang de confident. Elle facilite singulièrement à l’auteur la mise en marche de l’action, et évite aux personnages l
de la reine. Nous pouvons déjà remarquer que la meilleure manière de mettre en scène la musique, c’est d’en masquer l’exécuti
sortir l’épicurisme de Fritz et son égoïsme de vieux garçon, on s’est mis à table, et ce repas de gourmand, digne couronnem
colère de Jacques se traduit par le vacarme de sa batteuse qu’il fait mettre en mouvement. Les auteurs se sont trompés sur la
précisément le défaut d’être trop apparent. Ce qui doit toujours être mis au premier rang, sous les regards des spectateurs
sciences, ne cessent de croître en complexité et en hétérogénéité. La mise en scène ne peut que suivre ce mouvement, malgré
out drame ou toute comédie était un conflit psychologique et moral et mettait en présence des êtres qui, sous des apparences ré
ion. Or, on peut aisément reconnaître que l’école réaliste, ses excès mis à part, obéit, mais aveuglément et sans conscienc
bsolues. Par suite, le problème dramatique semble être aujourd’hui de mettre en relief, non les caractères communs et collecti
perficielles de l’art se trouveront ainsi reculées ; et l’exploration mettra le pied sur quelques-unes des terres encore peu f
’élévation sociale, tandis que ce sont, en définitive, les exceptions mises à part, les deux colonnes égales et parallèles qu
e transfusion de sang moderne. Chapitre XXXIX Rôle actuel de la mise en scène. — La loi de concentration. — Du natural
on finale d’une évolution dramatique. — L’Ami Fritz. — Rapports de la mise en scène avec la conception poétique. — Il ne fau
l’imitation théâtrale. Quel rôle particulier est appelée à jouer la mise en scène dans cette évolution de l’art dramatique
’ils cherchent à s’affranchir du procédé artistique de l’imitation et mettent leur ambition à nous intéresser à la vue des obje
intéresser à la vue des objets eux-mêmes. Ainsi compris, l’art de la mise en scène aurait sa fin en lui-même, ce qui serait
e proportion avec le peu d’intérêt qu’offrirait l’atteinte du but. La mise en scène, en effet, subit fatalement la loi de co
r ou toute joie, le décor échappe rapidement à notre attention, et la mise en scène disparaît à nos yeux. Elle n’est plus dè
e force sur notre âme, que nous ne gardons qu’un souvenir vague de la mise en scène, ou que du moins elle ne nous laisse qu’
nature, de l’intelligence sur la matière. Par conséquent, l’art de la mise en scène ne peut avoir la prétention de prendre l
insisté déjà dans le courant de cet ouvrage sur la nécessité pour la mise en scène d’adapter les milieux aux types particul
que recherche l’art moderne. C’est une des conditions actuelles de la mise en scène. Mais la mise en scène peut-elle aspirer
erne. C’est une des conditions actuelles de la mise en scène. Mais la mise en scène peut-elle aspirer à jouer un rôle person
es imposées à son ambition ? On est conduit à envisager ce rôle de la mise en scène en reconnaissant la valeur, en quelque s
sme. Il n’est donc pas étonnant que la décoration théâtrale et que la mise en scène aient eu l’ambition de se parer de ce ch
ntiques. Comme la musique dans le mélodrame et dans le vaudeville, la mise en scène n’avait eu jusqu’alors qu’un rôle, celui
eu adapté à l’émotion née du développement de l’action dramatique. La mise en scène a donc été jusqu’à présent une force émo
irectement sur les spectateurs et qui est en effet sa destination, la mise en scène peut-elle prétendre jouer sur le théâtre
x-mêmes qu’elle reproduit à nos yeux. On ne peut non plus comparer la mise en scène, où tout est factice, à la musique dont
cision humaine et partant sur l’évolution du drame. Et dans ce cas la mise en scène s’élevait au rôle d’une puissance mystér
emples. Ainsi le voyageur, au moment de quitter l’auberge où il s’est mis à l’abri, est assailli par la tempête : le tonner
reste et est assassiné. Certes, c’est un art inférieur que celui qui met une évolution, qui ne devrait être que passionnel
l’émotion duquel s’associe le spectateur. L’impression causée par la mise en scène est donc en même temps ressentie par le
tique en lui fournissant des formes nouvelles et imprévues. Deux âmes mises et maintenues en présence, en dehors de toute inf
nter qu’en rentrant habilement dans les lois les plus certaines de la mise en scène, c’est-à-dire en agissant préalablement
urnir incessamment à ceux-ci les causes formelles de leur langage. La mise en scène peut-elle nourrir l’ambition réaliste de
vue du ciel. C’est une belle solitude nocturne. Voyons maintenant la mise en scène imaginée par le poète. C’est un soir d’é
ieu où doit se rendre Cécile, Valentin, en quelques mots, esquisse la mise en scène : « La lune se lève et l’orage passe. Vo
. » Enfin, dans la clairière où se rencontrent Valentin et Cécile, la mise en scène est conditionnée par le texte : « Venez
ie. Aujourd’hui, au théâtre, avec l’aide de la lumière électrique, la mise en scène pourrait réaliser le paysage nocturne dé
ue la Comédie-Française n’a pas dû chercher à réaliser cette poétique mise en scène, en admettant, pour un moment, qu’elle e
te est purement idéale, c’est-à-dire conçue par son esprit, et que la mise en scène décrite par lui n’est pas la peinture ré
écor répond mieux à l’idée poétique que les effets particuliers d’une mise en scène plus naturaliste. Cet exemple montre qu’
e qu’il faut lire avec la plus grande attention l’œuvre que l’on doit mettre en scène et déterminer la nature de l’inspiration
pas présenter un ordre inverse au spectateur, et, par conséquent, la mise en scène doit laisser l’idée seule se manifester
dée à la présentation du phénomène, il faut s’efforcer de réaliser la mise en scène décrite par lui. Il est clair que dans l
ucune raison de se représenter à la mémoire de Sichel. Les cas où une mise en scène réaliste s’imposera ne sont pas aussi fr
des effets de la nature ne pas tenir compte de ce que, précisément, y mettra le spectateur, pour peu que l’action dramatique a
ment du phénomène artistique de l’imitation. Plus l’on compliquera la mise en scène, plus on cherchera à reproduire avec exa
i offrira un intérêt immédiat, c’est-à-dire à l’art particulier de la mise en scène, aux procédés scientifiques ou autres de
r psychologique, est réduit au silence. La nature n’agit donc dans la mise en scène que par ses effets simples et généraux,
plus une passion en soi, mais l’envisage dans ses différents modes et met son ambition à traduire sur la scène, dans toute
e poète a conduit rationnellement son œuvre du relatif à l’absolu, la mise en scène devra s’efforcer de ne pas contrarier ce
nte. On peut donc conclure que, dans une œuvre dramatique moderne, la mise en scène devra réaliser avec le plus de soin poss
où celle-ci s’est successivement transportée. D’où la nécessité d’une mise en scène toujours changeante et variée. C’est une
r une sensation très intense de la vie. C’est donc ici qu’apparaît la mise en scène, dont les lois imposent une limite aux p
ions de l’école. Ce qui nous reste donc à examiner, c’est jusqu’où la mise en scène peut se prêter à toutes les exigences na
t, toute opposition entre la réalité et la perspective théâtrale, qui met en présence le vrai et le faux, anéantira immédia
ira le réel à l’imaginaire. On peut aisément fournir des exemples qui mettront en relief cette double contradiction. Dans la Ch
2 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 47, quels vers sont les plus propres à être mis en musique » pp. 479-483
Section 47, quels vers sont les plus propres à être mis en musique Aprés cela j’oserai décider que gene
force aux vers que la déclamation, quand ces vers sont propres à être mis en musique. Mais il s’en faut infiniment que tous
que les vers qui contiennent des sentimens, sont très-propres à être mis en musique, et que ceux qui contiennent des peint
presque rien à l’expression. L’art seul aide le musicien qui voudroit mettre en chant des vers tels que ceux où Corneille fait
à la main demandant son salaire, etc. En effet, le musicien obligé de mettre en musique de pareils vers, ne trouveroit pas bea
ion. Un bon poëte lyrique, quelque riche que sa veine puisse être, ne mettra gueres dans ses ouvrages de vers pareils à ceux d
encore en France en quoi consiste le mérite des vers faits pour être mis en musique. Nous n’avions encore composé que des
ons eu fait des opera, l’esprit philosophique, qui est excellent pour mettre en évidence la vérité, pourvû qu’il chemine à la
pour une qui aura retenu la seconde. Cependant l’une et l’autre sont mises en chant par Lulli, qui même avoit dix années d’e
jourd’hui que les vers lyriques de Quinault, sont très-propres à être mis en musique, par l’endroit même qui les faisoit cr
3 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 35, de la mécanique de la poësie qui ne regarde les mots que comme de simples sons. Avantages des poetes qui ont composé en latin sur ceux qui composent en françois » pp. 296-339
quelques tems du passif, nous sommes presque toujours obligez d’y en mettre deux. Pour rendre amatus fui, il faut que nous di
ts comme du metal qu’on emploïe pour monter un diamant. Moins on y en met plus la pierre fait un bel effet. Une image termi
t la même chose chez eux que chez nous. Ces sons imitatifs auront été mis en usage principalement quand il aura fallu donne
ont d’autre rapport avec la chose signifiée que celui que l’usage y a mis . Un mot qui a naturellement du rapport avec la ch
ar exemple, on dit le pere à l’accusatif ainsi qu’au nominatif. Si je mets le pere avant le verbe quand il est à l’accusatif
tias. Nous sommes donc astreints sous peine d’être inintelligibles, à mettre le mot qui doit être reconnu pour le nominatif du
t arrangement de mots. Mais les mots qui la composent lorsqu’elle est mise en latin, peuvent être arrangez de quatre maniere
voïons-nous pas en effet que les enfans sçavent par coeur, et qu’ils mettent même en pratique les regles de la poësie latine d
longueur ou la brieveté des syllabes. Aujourd’hui même il ne faut pas mettre sur le compte de la poësie latine la peine d’appr
dans les poetes latins les plus médiocres, des épithetes oiseuses et mises en oeuvre uniquement pour finir le vers, mais com
pour inventer. Un artisan qui peut manier ses instrumens sans peine, met une élégance et une propreté dans son execution,
ui n’a point entre ses mains des instrumens aussi dociles ne sçauroit mettre dans la sienne. Ainsi les écrivains latins, et pa
être longues, quelles doivent être bréves, et où l’on peut choisir de mettre des longues ou des bréves. Elles disent bien par
décident en premier lieu que dans tels et tels pieds du vers, il faut mettre des syllabes d’une quantité prescrite. En second
ien des syllabes bréves ; elles lui enjoignent, s’il se détermine à y mettre des syllabes longues, d’y mettre alors un moindre
ui enjoignent, s’il se détermine à y mettre des syllabes longues, d’y mettre alors un moindre nombre de syllabes. Si le poëte
en faveur des syllabes bréves, les regles lui prescrivent alors d’en mettre un plus grand nombre. Or comme dans la prononciat
arce qu’ils sont composez de syllabes longues. Par exemple, Virgile a mis des syllabes bréves par tout où les regles du mét
syllabes bréves par tout où les regles du métre lui permettoient d’en mettre dans le vers qui dépeint si bien un coursier qui
. Pour en dire un mot en passant, on remarque que Ciceron n’osant pas mettre en oeuvre des figures frequentes dans le recit du
s qu’il varie pour déguiser l’affectation. Mais revenons à l’usage de mettre en oeuvre la combinaison des syllabes bréves et d
seulement prétendu soutenir que les poëtes françois ne pourroient pas mettre autant de cadence et d’harmonie dans leurs vers q
leur coûte plus que toutes les beautez que les poëtes latins ont sçû mettre dans leurs vers n’ont coûté à leurs auteurs. Je n
composé dans les langues qui se sont polies depuis trois siécles, ait mis plus de cadence et de mélodie que Malherbe en a m
rois siécles, ait mis plus de cadence et de mélodie que Malherbe en a mis dans les siens, apparemment au prix d’une peine e
4 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Errata Du Tome second. » pp. -
Errata Du Tome second. PAg. 25. lig. 17. quoique fort ; mettez quelquefois. Pag. 71. lig. 10. effacez pourtant.
raduit en françois par l’Abbé Favier. Pag. 92. lig. 5. ces tableaux ; mettez ses tableaux. Pag. 93. lig. 7. ses numérations ;
es tableaux ; mettez ses tableaux. Pag. 93. lig. 7. ses numérations ; mettez ses énumérations. Pag. 103. lig. 9. tous les ; li
in- 12. Paris 1769. Barbou. Pag. 122. lig. 19. traduction complette ; mettez édition. Pag. 122. Ajoutez avant l’alinea Dion &a
& que leur travail est fort avancé. Ibid. lig. 27. M. Lenglet ; mettez Linguet. Pag. 123. lig. 25. ajoutez M. de la Harp
un grand nombre d’augmentations & de pieces nouvelles. Pag. 177. mettez à la fin de cette page, que l’Histoire générale d
viennent de paroître. Pag. 226. lig. 5. que sa situation n’ayant pas mis à portée ; lisez qui par sa situation n’étant pas
5 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 45, de la musique proprement dite » pp. 444-463
es ont inventez pour donner une nouvelle force à la poësie et pour la mettre en état de faire sur nous une plus grande impress
able de la rendre bien-tôt ennuïeuse. En second lieu, le rithme sçait mettre une nouvelle vrai-semblance dans l’imitation que
qu’elle emploïe avec art pour augmenter l’énergie des paroles qu’elle met en chant, doivent donc les rendre plus capables d
tendoit chanter, que lorsqu’on les entendoit déclamer, a donné lieu à mettre des récits en musique dans les spectacles, et l’o
nt inarticulé des instrumens pour remuer le coeur des hommes, et pour mettre certains sentimens en eux, principalement dans le
lorsqu’il écrivit le livre dont je parle. Mais il paroît par la date mise au bas de sa préface qu’il l’avoit faite dès 1671
isent que les pythagoriciens se servoient pour appaiser, avant que de mettre la tête sur le chevet, les idées tumultueuses que
me qu’ils emploïoient des symphonies d’un caractere opposé pour mieux mettre les esprits en mouvement lorsqu’ils s’éveilloient
oit suivre le cours forcé et tumultueux, dans lequel ils auroient été mis . Un homme qui parle long-temps sur le même ton, e
ortisse sa mélodie avec les sentimens contenus dans les paroles qu’il met en chant. Elles se contentent que ses chants soie
e étoit incapable de faire rien de mieux, n’est que trop grand. S’ils mettent en chant, par exemple, celui des versets du pseau
aut que ce soit sans perdre de vûë le sens general de la phrase qu’il met en chant. Je placerois volontiers la musique où l
utez de l’execution doivent servir en poësie, ainsi qu’en peinture, à mettre en oeuvre les beautez d’invention et les traits d
6 (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7761-7767
é trouvé imparfait dans ses papiers : l’auteur n’a pas eu le tems d’y mettre la derniere main ; mais les premieres pensées des
nt d’ordre, l’ame sent à chaque instant troubler celui qu’elle y veut mettre . La suite que l’auteur s’est faite, & celle q
quand le dessein n’est pas d’exprimer ou de montrer la confusion, on met toûjours de l’ordre dans la confusion même. Ainsi
ntres grouppent leurs figures ; ainsi ceux qui peignent les batailles mettent -ils sur le devant de leurs tableaux les choses qu
accable dans une harangue : les mêmes nombres & les mêmes chûtes mettent de l’ennui dans un long poëme. S’il est vrai que
’un coup-d’oeil la façade d’un bâtiment, un parterre, un temple, on y met de la symmétrie qui plaît à l’ame par la facilité
mple : Si la nature demande des peintres & des sculpteurs, qu’ils mettent de la symmétrie dans les parties de leurs figures
trie dans les parties de leurs figures, elle veut au contraire qu’ils mettent des contrastes dans les attitudes. Un pié rangé c
t insupportables, que sera-ce des productions de l’art ? Il faut donc mettre des contrastes dans les attitudes, sur-tout dans
out dans les ouvrages de Sculpture, qui naturellement froide, ne peut mettre de feu que par la force du contraste & de la
ation. Mais, comme nous avons dit que la variété que l’on a cherché à mettre dans le gothique lui a donné de l’uniformité, il
uniformité, il est souvent arrivé que la variété que l’on a cherché à mettre par le moyen des contrastes, est devenu une symmé
ais aussi dans le style de quelques écrivains, qui dans chaque phrase mettent toûjours le commencement en contraste avec la fin
est toûjours le même. Bien des peintres sont tombés dans le défaut de mettre des contrastes par-tout & sans ménagement, de
e pas l’affectation d’un contraste continuel, sans compter qu’elle ne met pas tous les corps en mouvement, & dans un mo
t, & dans un mouvement forcé. Elle est plus variée que cela, elle met les uns en repos, & elle donne aux autres dif
ns de plaisir, & elle y réussit sur-tout par les liaisons qu’elle met aux choses ; ainsi une chose qui nous a plu nous
femme qui aura une grande réputation & un leger défaut, pourra le mettre en crédit & le faire regarder comme une grace
qui sans choquer le premier devoir se montre en elles, tout ce qui se met en liberté, devient une grace, & telle est la
de Rome, dit qu’il en vouloit faire un pareil, mais qu’il vouloit le mettre en l’air. Il fit donc sur ce modele le dôme de Sa
le de cette mort. Il n’y a point d’ouvrage de Michel-Ange où il n’ait mis quelque chose de noble. On trouve du grand dans s
7 (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311
n, et que celui de la bourse commune ne m’appartenait pas ; ce qui me mit si en colère que je lui dis les sottises qu’il mé
’aubergiste chez lequel nous avions dîné appela un vieux caporal pour mettre l’ordre, en lui disant que j’étais un jeune homme
s l’honneur de le voir et de lui baiser les mains. Il voulut me faire mettre à table avec lui, mais je le priai de m’excuser,
maladie, je craignais d’abuser, pour ma santé, de l’excellence de ses mets  ; que j’aurais plus de temps, en ne mangeant pas,
èvre, Léon Aretino, l’un de mes plus grands ennemis, fut chargé de le mettre en poudre ; mais comme il était fort pauvre, et q
dat la poudre d’une autre pierre à sa place. On la mêla avec tous les mets que l’on me servait. C’était un jour de fête, j’a
je lui fisse son sceau pontifical, auquel je réussis si bien qu’on le mettait au-dessus de ceux du célèbre Lantizio, dont j’ai
re portant une corne d’abondance. Sous la figure de la Terre, j’avais mis toutes sortes d’animaux qu’elle enfante ; sous ce
de chose, au premier venu. Je descendis de mon cheval Tournon, et je mis sur un de ceux-là ma selle et mes étriers ; je la
a pique, en jurant qu’il voulait me tuer. Voyant sa résolution, je me mis un peu à l’écart, en lui montrant le bout de mon
t, fort riche, admirable en toutes choses, mais mon secret ennemi. Il mit après moi un certain M. de Marmagne, trésorier de
res en français, auxquelles je répondis en italien ; et, voyant qu’il mettait la main à sa dague, qui était fort courte, je mis
t, voyant qu’il mettait la main à sa dague, qui était fort courte, je mis la main à la mienne, qui était plus longue, et qu
ussitôt de mon manteau le bras auquel ma bourse était attachée, et je mis la main à mon épée. “Avec un soldat, leur dis-je,
uelque embuscade encore, et me voyant à portée de mon logement, je me mis à crier : Aux armes ! aux armes ! on veut m’assas
poltrons qui n’ont pu me voler. Quand je fus entré, tout mon monde se mit après moi, en me faisant des reproches sur ce que
escendu de cheval qu’une de ces bonnes personnes qui veulent toujours mettre le feu aux étoupes vint me dire que Miceri avait
ait point ; qu’en parlant de moi il s’égayait en disant : Benvenuto a mis de la graine devant les oiseaux, et il a cru qu’i
’entendis qu’ils parlaient de moi. Soudain je pousse la porte, je lui mets la pointe de mon épée sur la poitrine, sans lui d
’une autre manière. Tire, lui dis-je, l’anneau que tu as au doigt, et mets -le au doigt de cette fille. Je retirai un peu mon
oyait de jour, cette statue, elle ne serait pas si belle, et on lui a mis un voile pour cacher ses défauts.” Je lui avais e
on lui a mis un voile pour cacher ses défauts.” Je lui avais en effet mis un voile très léger, pour lui donner plus de maje
ar les moyens qu’il me procurait, par la quantité d’ouvriers qu’il me mettait à même de salarier. Que Votre Excellence fasse co
e, et je l’armai de bons ferrements ; enfin, je préparai tout pour me mettre en état de la jeter en fonte. Je fis ensuite creu
ais fait remplir de cuivre et d’étain, selon les proportions. J’y fis mettre le feu, que je dirigeai moi-même avec beaucoup de
répondit que je voulais faire une chose impossible. Cette réponse me mit tellement en fureur que je leur fis peur à tous,
fait tant de peur à la fièvre, qu’elle n’a plus osé reparaître. Je me mis à table avec ma bonne famille, dont la joie était
ce qui ne laissait pas que d’enfler un peu ma vanité. Ensuite, ayant mis la main à ma bourse, je les payai bien, et je les
’avais fait. Il l’écrivit aussitôt au duc, qui était à Pise, et il en mit dans sa lettre plus encore qu’on ne lui en avait
fut accordée ; mais le duc me fit promettre de revenir bien vite pour mettre la dernière main à mon Persée, et me donna en mêm
que j’avais montrée à Son Excellence avant de la cacheter ; ce qui la mit de mauvaise humeur contre lui. Étant donc à Rome,
rbin, l’un de ses ouvriers, de ses travaux à finir ; mais celui-ci se mit à crier avec une voix de paysan : Je ne veux poin
e qu’il m’ait écorché, ou que je l’aie écorché moi-même. Et le duc se mit à rire en disant : Puisque Michel-Ange ne veut pa
vous en tirer que de fortifier cette porte ; et, en même temps, nous mîmes l’épée à la main : mais une foule de nos honnêtes
llai recevoir assez d’argent, auquel je ne m’attendais pas, ce qui me mit en état de finir mon Persée. » XIII Il fut
d’œuvre en honneur plus qu’en argent. « Je commençai donc, dit-il, à mettre ma statue en état d’être montrée ; et, comme il m
y joignit de beaux vers. J’ôtai ma statue des yeux du public, pour y mettre ensuite la dernière main. « Quoique le duc eût ét
lgré nous, ils ne le feraient pas sans danger. Et ce bon vieillard me mit sous les yeux un plan du pays, fait de sa main, o
Persée. À ces mots je restai stupéfait, et je lui répondis que je ne mettais pas de prix à mes travaux vis-à-vis de Son Excell
j’avais appris que l’on avait dit au duc que, pour un quatrain20, je mettrais en pièces mon Persée, et qu’ainsi tout serait fin
8 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »
ncelantes d’argenterie et couvertes du gibier, de poisson et d’autres mets rares, autour desquels ces voyageurs venaient s’a
lent mieux que les pères de famille ? Est-ce qu’on ne pourrait pas me mettre dans la cavalerie ? » Rien que cette idée me rend
vais que répondre. M. Goulden, après avoir rêvé quelques instants, se mit à sourire. « Ah ! bon, bon, dit-il, maintenant je
ne belle chaîne d’acier, avec deux petites clefs en argent doré qu’il mit à la montre. Après quoi lui-même enferma le tout
s. J’en trouvai deux ou trois, je me dépêchai de les rassembler et de mettre dessus du petit bois et deux grosses bûches, aprè
s qu’à sortir comme cela. » Je vis bien alors qu’il avait raison ; je mis ses gros souliers, je passai le cordon des moufle
serais comme la boue de mes souliers. » Catherine, entendant cela, me mit ses deux bras autour du cou, et comme nous étions
ions pas attention, et ce n’est qu’au moment où la tante, après avoir mis son casaquin rouge et ses sabots noirs, s’écria t
ulement il faut que tu m’arranges la montre, car je ne sais pas où la mettre . » Je lui passai la chaîne autour du cou, puis, n
ne pouvait jamais rester sans rien faire, même les dimanches, s’était mise à filer ; le bourdonnement du rouet remplissait l
de venir dimanche. » Je me retournai pour agiter la main, puis je me mis à courir sans lever la tête, car le froid était t
naissent sous une bonne étoile ! » Mais tout à coup, le 8 janvier, on mit une grande affiche à la mairie, où l’on voyait qu
éro 17. » La tante Grédel paraissait confondue. « Je t’avais pourtant mis quelque chose dans ta poche, dit-elle ; mais ce g
conscrit du Harberg se rhabillait ; le gendarme Descarmes l’aidait à mettre ses bretelles. Ce conscrit, ayant ses grands chev
 le sous-préfet dit : « Voilà un garçon plein de santé. » Ces mots me mirent en colère ; malgré cela, je répondis honnêtement 
dit-il en sortant une lettre de son portefeuille ; écoutez ! » Il se mit à lire cette lettre, dans laquelle on racontait q
« Mère Grédel, au nom du ciel, taisez-vous… On serait capable de vous mettre en prison. — Eh bien qu’on m’y mette, s’écria-t-e
vous… On serait capable de vous mettre en prison. — Eh bien qu’on m’y mette , s’écria-t-elle, qu’on me massacre ; je dis que l
ire de la lettre ; et la tante Grédel, qui ne savait rien de cela, se mit à crier en levant les poings : « Ah ! le brigand 
ngeant à rien qu’au malheur de partir. « Voici ton sac, dit-il ; j’ai mis là-dedans tout ce qu’il te faut : deux chemises d
dit M. Goulden en m’embrassant, et tout à coup son cœur éclata, il se mit à pleurer, m’appelant tout bas son enfant, et me
t, et je m’en allais bien vite, n’ayant plus de force, lorsqu’elle se mit à crier d’une voix déchirante : « Joseph !… Josep
autern, le deuxième jour de notre départ, ayant débouclé mon sac pour mettre une chemise blanche, je découvris, sous les chemi
Oui, depuis trois jours. — Eh bien ! ôtez vos souliers, fit-elle, et mettez ces sabots. Je reviens. » Elle laissa sa chandell
entra. C’était un de ceux que j’avais vus travailler en bas. Il avait mis une chemise, et tenait dans ses mains une cruche
» J’entendis que sa voix tremblait en disant ces mots, et mon cœur se mit à sangloter intérieurement ; je songeais à Cather
l, mais ce n’était rien en comparaison des autres jours ; quand j’eus mis des bas propres, il me sembla renaître, j’étais s
habillai dans ces heureuses dispositions. La femme du boulanger avait mis sécher mes souliers près du four, après les avoir
e bon père Goulden arrivait pour les consoler ; mais en entrant il se mettait à sangloter avec eux, et tous pleuraient dans une
nt les yeux, et qu’elle n’en prendrait pas un autre. La pluie s’était mise à tomber vers le matin. Ce grand bruit monotone s
eue traînante, passa, regardant les morts ; le cheval en le voyant se mit à souffler d’une façon terrible ; il le prenait p
pendant une halte, on apprit que cinquante mille Bavarois venaient se mettre en travers de notre retraite, et qu’ils étaient p
isait Zébédé, voyons… du courage !… » Mais je ne pouvais pas et je me mis à sangloter en criant : « Je ne peux pas ! » — Lè
ter ces conditions, — qui étaient pourtant très-belles, — parce qu’il mettait la satisfaction de son orgueil avant le bonheur d
s milliers de charrettes couvertes de blessés et de malades s’étaient mises à défiler sur la route de Strasbourg à Nancy. Ell
herine et moi. M. Goulden, qui nous aimait comme ses enfants, m’avait mis de moitié dans son commerce ; nous vivions tous e
9 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Despréaux, avec le plus grand nombre des écrivains de son temps. » pp. 307-333
dre aux bords de l’Hellespont. Il plaisanta sur le dernier mot, & mit au bout, Tarare pon pon… Le ridicule qu’il voulo
ant des dangers d’épouser une femme coquette, ne lâchât ce vers : Me mettre au rang des saints qu’a célébrés Bussi. C’étoit
malheureux, lui rappeller la cause de sa disgrace. Le comte avoit été mis à la Bastille en 1665 : il n’en sortit, quelques
ivre, relié proprement, en manière d’heures. Au lieu des images qu’on met dans les livres de prières, il avoit mis, dans le
es. Au lieu des images qu’on met dans les livres de prières, il avoit mis , dans le sien, les portraits, en miniature, de qu
Despréaux suivit l’opinion commune, & parla des saints nouveaux, mis dans le Calendrier de Bussi. Un faiseur d’épigram
vinoit les intentions, qu’on m’ait nommé dans une satyre, qu’on y ait mis « les saints qu’a célébré Bussi, pour dire les co
en un acte. Le titre étoit la Satyre des satyres. Il croyoit pouvoir mettre , dans la bouche d’un acteur, ce que Despréaux fai
l obtint permission de la faire imprimer. En la donnant au public, il mit à la tête une excellente préface sur l’atrocité d
it une pension de deux mille livres qu’il avoit de la cour, & fut mis à la Bastille pour s’être diverti sur le compte d
er leur réputation : elle prophétisa de l’un d’eux, qui travailloit à mettre l’écriture sainte en comédie, qu’il reviendroit,
à la gloire par des voies différentes. Boileau ne put souffrir qu’on mît dans la même balance Astrate, Stratonice, Amalazo
uite d’épouser la veuve d’un de ses cliens, fort riche. Ce mariage le mit en état d’acheter une charge d’auditeur des compt
répéter, en vers froids. & peu digne de lui, ce que Pascal avoit mis si vivement & si plaisamment en prose dans le
amp; y réussirent. Il y eut un ordre du roi pour qu’elle ne fut point mise dans une nouvelle édition que Despréaux se dispos
es mots pouvoient se chanter aussi bien qu’entrer dans les vers. On a mis depuis, par dérision, un privilège du roi en musi
10 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — V » pp. 123-131
Villars au printemps de 1722 ; sa mauvaise santé l’avait engagé à se mettre dans les remèdes, entre les mains d’un empirique
Le commencement en est un peu recherché et fleuri ; le maréchal s’est mis en frais de littérature pour le poète ; mais la s
s avec une ardeur digne de ses père et mère18 ; elle s’est chargée de mettre du rouge à deux soldats du régiment du roi qui fa
ez. Mlle Ludière, qui est la modestie même, a été assez embarrassée à mettre des paniers sur les hanches nues des deux grenadi
plus circonstanciée et la plus exacte qu’on ait de l’aventure, je la mets ici, d’autant plus que je ne vois pas qu’aucun bi
hercher dans Villars : Dans le même temps (avril 1726), Voltaire fut mis à la Bastille, séjour qui ne lui était pas inconn
propos très offensants, celui-ci lui montra sa canne. Voltaire voulut mettre l’épée à la main. Le chevalier était fort incommo
indiscrètement. Le cardinal de Rohan demanda à M. le duc de le faire mettre à la Bastille. L’ordre en fut donné, exécuté, et
n’avoir pas puni la notoriété d’une mauvaise action, et d’avoir fait mettre le battu à la Bastille pour tranquilliser le batt
s le Siècle de Louis XIV. Chacun sait les vers de La Henriade qu’il a mis dans la bouche de saint Louis sur le vainqueur de
les reines de ces trois pays lui donnèrent chacune une cocarde qu’il mit chevaleresquement à son chapeau. Cela ne l’empêch
11 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547
oir bien souffert, on sent qu’il n’est encore, pour en finir, que d’y mettre chacun du sien et de s’accorder. Cet épuisement d
ivre de tout jeune homme, qui compose dans le goût du jour et qui n’y met encore rien du sien. L’esprit de M. Théodore Lecl
’en donner tout le plaisir que de les assembler autour de soi, de les mettre en jeu et aux prises sous ce point de vue particu
st-ce donc quand on sait s’occuper de leurs ridicules, et ensuite les mettre doucement en action ? Cette mise en action des ri
de leurs ridicules, et ensuite les mettre doucement en action ? Cette mise en action des ridicules de la société, c’était le
i je ne manque jamais de m’y fourrer. Les rôles ne font rien ; je n’y mets pas le moindre amour-propre… Ce que j’aime, ce so
qui sente moins l’auteur en effet, que celle que M. Théodore Leclercq mit en tête de son premier volume en 1823 : J’ai aim
chapeau et le pose ridiculement sur sa tête : Madame, qui est-ce qui met son chapeau comme cela ? vous ne devinez pas ? Pa
ux, se dit : Je les attends, ce caractère est parfaitement dessiné et mis en jeu. Des caractères, des dialogues, des scènes
ui y supplée, une charpente, ce qui est du métier, et qu’il a fallu y mettre pour les transporter au théâtre, mais ce qui n’ét
u coupable du méfait, et il trouve moyen, avant que son oncle se soit mis sur ses gardes, de lui prouver que lui, M. Partou
t, et que l’une ne soit que l’autre, légèrement extraite et découpée, mise en regard et pourtant à peine séparée d’elle-même
il a l’idée morale et comique, il néglige le ressort. On l’a beaucoup mis à contribution, on l’a beaucoup pillé ; il a été
ore Leclercq n’est qu’un caractère à la La Bruyère développé, étendu, mis en action. L’Humoriste, par exemple, est un petit
fois supposer que l’aimable troupe de société qui contribua si fort à mettre à la mode les proverbes de M. Leclercq, ait jamai
comme cela. » Et il engage cet ami Dalinville à faire comme lui, à se mettre de l’un au moins des deux bords : Comme compatri
iote, comme ancien camarade d’études, je vous donne à choisir de vous mettre dans celui que vous voudrez ; vous serez accepté
que son plaisir. Cette quantité d’idées comiques et de germes qu’il a mis en circulation ne lui ont jamais coûté que la dou
s tant d’application et de peine, à détendre ses savants portraits, à mettre de côté son chevalet et ses pinceaux, et à laisse
12 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232
nnez-moi Élisabeth, et gardez sa dot. À ce discours, André Cellini se mit en colère, car il était un peu vif ; mais, fort p
qui furent les mêmes que dans sa dernière grossesse, on crut qu’elle mettrait encore au monde une fille à laquelle on donnait d
la plus haute importance. Depuis, le magnifique Pierre Soderini étant mis à la tête du gouvernement, et mon père étant à so
n dessinateur ; mais pour l’amour de moi, qui suis ton père, qui t’ai mis au monde, qui t’ai nourri, élevé dans les arts et
vec moi ; je vois à votre mine que vous êtes un honnête garçon. Il me mit aussitôt de l’or et de l’argent entre les mains,
s furent si rapides, et je fis de si beaux ouvrages, que je voulus me mettre en état d’en faire encore de plus beaux. Cependan
jour mon tour étant venu d’être le sujet de ses plaisanteries, je me mis si fort en colère, et je lui donnai un coup de po
mme la fureur qu’avait mon père de me faire jouer de la flûte m’avait mis en colère contre lui, je dis un jour à un jeune h
e je fus sorti de Sienne, j’eus pitié de lui ; je l’attendis et je le mis en croupe sur mon cheval, en lui disant : Nos ami
Tu dis la vérité, me répondit-il ; et comme il était fort gai, il se mit à rire et à chanter ; et en riant et en chantant,
à Rome. « J’avais alors dix-neuf ans commencés avec le siècle. Je me mis aussitôt en boutique, chez un maître dont le nom
e toi, et tu jugeras qui se trompe de nous deux. À ces mots nous nous mîmes au travail à l’envi l’un de l’autre. « Lucagnolo
nolo termina en même temps que moi son grand vase pour le pape, où il mettait , étant à table, le superflu de son assiette, meub
rgent que lui ; de sorte que ceux qui d’avance se moquaient de moi se mirent à crier : Lucagnolo, la monnaie de Benvenuto est
: Je jure Dieu que je veux être autant de temps à le payer qu’il en a mis à le faire. « Je fus très mécontent de ces parole
s le rendre, je lui répondis que je n’étais point pressé. Ces mots le mirent tellement en fureur qu’il mit la main à son épée 
je n’étais point pressé. Ces mots le mirent tellement en fureur qu’il mit la main à son épée ; je pris une arme de mon côté
vais coup de la part de ces gens-là, je résolus de me défendre, et je mis mon arquebuse en état ; ils refusent, me disais-j
onseigneur, suivi du jeune Paulin qui portait le vase : il avait fait mettre tous ses gens en haie sur notre passage, et il no
nd j’eus soulevé le voile de Diego, Michel-Ange, qui était facétieux, mit ses mains, l’une sur celui-ci, et l’autre sur cel
soupçonnèrent alors qu’il était homme. Sur-le-champ tout le monde se mit à crier en éclatant de rire, et le fier Michel-An
main, je tournai la bouche de quelques pièces où il le fallait, et je mis à bas plusieurs soldats ennemis ; sans cela, une
rivé plus tôt, il m’aurait fait refaire les couronnes que nous avions mises en pièces dans le château, mais qu’il me donnerai
ape m’y fit porter tous ses joyaux, au gros diamant près, qu’il avait mis en gage chez un banquier génois, dans un cas de n
pendant la nuit. Enfin mon chien, perdant l’espoir d’être secondé, se mit seul à combattre le voleur. Il lui déchirait ses
suite le pape, après m’avoir regardé plusieurs fois attentivement, se mit à rire de tout ce que je lui avais dit, et me rec
, avec un gentilhomme du cardinal Santa-Fiore, et il voulut lui faire mettre les armes à la main. Celui-ci s’en plaignit au ca
lui dire. Il pourrait bien, croyant avoir été injustement incarcéré, mettre aussi en danger les jours de Votre Sainteté. C’es
a tout découvrir au pape, qui m’envoya saisir sur-le-champ, et me fit mettre dans une prison séparée. Le cardinal m’avertit de
use de lui, au milieu de toutes les commodités de la vie ! Allez ! et mettez -le dans cette caverne souterraine où l’on fit mou
utes les dépenses qu’il m’a faites. Le pape, qui en fut informé, s’en mit fort en colère. « Cependant je priais toujours, e
t je songeai à me venger de son impertinence. Tantôt j’avais envie de mettre le feu à sa maison, tantôt de lui estropier quatr
que je fusse de retour. Je pris ensuite un petit couteau, et j’allai mettre en pièces les lits tout neufs de mon hôte ; de ma
vérité, répondit-il ; elle est telle qu’elle était lorsque je me suis mis en route. Il trouvait que j’étais mauvais compagn
e duc, qui le tenait tantôt pour un fou et tantôt pour un poltron, se mit à rire, et s’enfonça dans son lit. Ayant ensuite
une reliure en or massif entourée de diamants d’un prix énorme. « Je mis aussitôt la main à l’ouvrage, et peu de temps apr
voulut mal lui payer, il la brisa à coups de marteau ; ce qui le fit mettre dans les prisons de l’Inquisition, où il se laiss
13 (1853) Propos de ville et propos de théâtre
nner les restes d’un petit jeune homme que celle-ci était en train de mettre en partance pour Clichy. — Comme tu y vas, répon
ériter d’un oncle qu’il mange avec moi. — Nous venons à peine de nous mettre à table. — Attends au moins que nous soyons au fr
passait, — accourut, pâle comme son gilet blanc, — suppliant L. L… de mettre une sourdine à ses reproches, en lui jurant, — su
cident. Cinq minutes après tout le personnel de l’établissement était mis aux ordres de sa table, et quand on apporta l’add
titulé Dieu. Au bout de trois mois, pensant que son article avait été mis dans la boîte aux oublis, le philosophe se rend a
s’empare du chapeau, le jette dans la rivière sans être aperçu, et se met à pousser des cris qui, en un clin d’œil, attiren
ilité puérile et honnête, dont les triples lanières et la mèche aiguë mettent la correction à côté de la leçon, quand celle-ci
hôte très-intrigué, et lui dit tout bas à l’oreille deux mots qui lui mettent un pied de rouge sur la figure. — Mais non, je t
ademoiselle D… regarda avec plus d’attention le Sigisbé improvisé qui mettait gravement la pièce de deux sous dans sa poche, et
la publicité s’occupe fréquemment, se montrent tous fort enclins à se mettre à la remorque de la réputation de leurs maîtres.
qu’il lui a donné, — et si c’est réellement lui que l’auteur a voulu mettre en scène. — Il y a quelque chose de vrai, répliq
suffisantes, et, dans certains quartiers populeux, on a été obligé de mettre en réquisition les tapissières pour le transport
n cinq actes à l’étude dans ce théâtre, n’a pu arriver encore à faire mettre entièrement en scène le troisième acte de sa comé
ogue d’une Lisette avec un Scapin. La maîtresse de la maison, voulant mettre un terme à ce petit scandale, prit l’actrice à pa
trée. L’Asiatique en question, qui parlait le français des nègres, se mit alors dans une de ces colères qui l’ont rendu à t
s marquer chien à l’amende, — quand il sera trouvé. Tout le monde se met à la poursuite du chien. — On fouille le théâtre
es sur les arbres ; — plus d’hiver : — pas besoin feu. Le machiniste met les points sur les i, — il demande dix sous par r
fit chien lui-même, et le fit en effet si bien que tout le public se mit à appeler Azor. *** Deux jeunes gens entrent dern
e trente-six ans, devait plus de deux millions, eut un jour l’idée de mettre un peu d’ordre dans ses affaires, et demanda au p
paraissent inquiéter ses convives, — qui n’avaient pas eu le soin de mettre leur appétit au vestiaire. — L’un d’eux se hasard
mène chez un boulanger, achète un pain de huit livres et veut le lui mettre sous le bras. — Allons donc, fit le mendiant en
r, dit le tailleur en tirant de sa poche un état de statistique qu’il mit sous les yeux de son client, — j’ai fait un calcu
’est un mystère pour personne, — pas même pour lui. Au dessert, on se mit à dire un peu de mal du prochain et de la prochai
lui demanda quelques conseils. — Saint-Alme lui conseilla d’abord de mettre sa poésie en pension dans une maison d’orthopédie
du Nord, activaient les fourneaux d’une cuisine où s’élaboraient des mets dont la fumée allait donner là-haut des tentation
i, — tout à l’heure, chez mon beau-père, — j’ai eu l’imprudence de me mettre à la table de jeu, — on faisait le lansquenet, — 
ert qui frétille comme une couleuvre. — Titine, je t’avais défendu de mettre les pieds au bal. Mon cousin m’a dit que c’était
ncontré Justine ? — Mon Dieu non… Dans quel embarras cette fille nous met … Il faut absolument retourner à la maison ; nous
n’êtes cependant pas malade, car votre blanchisseuse m’a dit que vous mettiez vos belles chemises à jabot tous les jours. On ne
it que vous mettiez vos belles chemises à jabot tous les jours. On ne met pas des jabots pour se faire poser des sangsues…,
prête-moi un louis. — Pourquoi faire ? — C’est pour Mélanie, qui veut mettre une de ses parentes au vestiaire. *** deux mess
es, les savants ont été appelés à donner leur avis. Ces messieurs ont mis leurs lunettes, — leur abat-jour vert, et on a ou
Mais, pour arriver à la fin de la lecture, chacun des orateurs a été mis dans la nécessité de retirer son habit. Plus le d
ouvrages de M. de Humboldt et de Malte-Brun ne seront plus bons qu’à mettre au pilon. On fera des cornets à tabac avec les ca
igu ou à la Gaîté pour voir l’Oncle Tom. C’est alors que ces dames se mettront du blanc ! Ça ne se verra pas mieux que maintenan
un coup de sonnette a retenti. — L’argent que vous pouvez avoir s’est mis à trembler d’effroi dans votre secrétaire : — il
lquefois il en arrive un autre, puis deux, puis trois. — Alors ils se mettent à causer, sur le carré, de leurs petites affaires
petites affaires en attendant que vous sortiez… Il y en a même qui se mettent à lire le journal ; d’autres qui apportent des ca
ident à s’en aller, et s’en vont déjeuner en chœur au café, où ils se mettent à jouer au billard, et le soir ils ont dépensé vi
avec eux de si mauvais tableaux ; plusieurs compositeurs qui les ont mis en musique dans plusieurs milliers de romances co
e-bourses, qui, au lieu de poignards et d’espingoles, — viennent vous mettre dans la gorge des totaux de mémoires, et contre l
t les mémoires de mademoiselle, qui entrent par l’escalier dérobé, et mettent chaque matin le portefeuille de monsieur entre de
maîtresse se réveille femme, la femme se retrouve Parisienne ; elle a mis son corset de bal ; elle ne le quittera plus de d
résistible. Le premier coup d’archet, au son duquel Paris vient de se mettre en place pour la première contredanse, qui durera
avez-vous dansé deux fois de suite avec monsieur un tel ! — Pourquoi mettez -vous une robe bleue, quand vous savez que je n’ai
s dames patronesses, — et particulièrement celles que leur réputation met le plus en relief, — sont obligées d’entre-bâille
ls la laissent dans leur poche. On a toutes les peines du monde à les mettre à la porte. Il y a les messieurs qui s’occupent d
la loge 23, et appelé, pour affaires importantes, dans la loge 26, a mis deux heures et demie à faire le trajet d’une loge
s avoir eu la précaution de se ganter à l’avance, — n’avait achevé de mettre ses gants qu’à trois heures. — Mais, pendant l’op
nts qu’il leur avait faits, vit arriver son tour de main sans pouvoir mettre la mise. — Chiffon pour chiffon, dit-il en riant
leur avait faits, vit arriver son tour de main sans pouvoir mettre la mise . — Chiffon pour chiffon, dit-il en riant et en t
r. — Il a effacé du dictionnaire le mot imprenable. Il passe sa vie à mettre en pratique la devise de César : « Voir, venir et
once ainsi, — ébranla l’antichambre de l’actrice. — Elle voulut faire mettre un peu d’ordre dans son appartement avant d’y int
mais la femme de chambre ayant demandé trois semaines pour qu’on pût mettre les choses à leur place, et le visiteur n’étant p
é comme on se passionne au bel âge. Pour ces deux jolies jambes, il a mis au pillage tous les magasins où les merveilles de
it à la sylphide de faire descendre le vin à la cave, avec ordre d’en mettre sur la table chaque fois qu’il dînerait. — Au bou
éveillon donné par un jeune artiste de sa connaissance. — Comme on se mettait à table, un convive en retard apporta à l’amphitr
gaz. — L’heure tant désirée arrive enfin. L’amoureux jeune premier se met en route. — Il a parfumé tous les quartiers qu’il
raversés. — Il a essayé toutes les cravates de son répertoire, — il a mis de triples talons rouges pour s’élever à la haute
e, il discute pendant des jours entiers les frais de chaque détail de mise en scène, et pleure littéralement en acquittant l
que vous portez au premier acte est très-richement doublée ; vous la mettrez à l’envers dans le second acte, ça évitera les fr
r’acte se prolongeait au-delà du temps convenu, à cause du retard que mettait la blanchisseuse du théâtre à apporter à l’excell
au, et, furieux, il monte à la loge de l’artiste en le menaçant de le mettre à l’amende s’il n’entre pas en scène sur-le-champ
gagné son pari. — Mais, parmi les nombreuses visites qui l’obligent à mettre chaque semaine un nouveau cordon à sa sonnette, i
e lui-même. — C’est cet animal intelligent dont M. Janin se sert pour mettre à la porte les gens qui lui inspirent justement l
t là où il fallait et finissant de même. — Je disais bien qu’ils s’y mettraient , dit madame D… en entendant de la coulisse applau
it sur l’inutilité de ces excuses entre amis et entre artistes, on se mit à table, et pendant trois heures, Chevet, qui ava
lui demanda un enthousiaste de la mot-nomanie. — Ma foi, répondit-il, mettez que je suis un Velche, ou que Mademoiselle *** n’
s hommes de lettres avec autant de soin que les dames aux camélias en mettent à les éviter. On le supporte dans les compagnies
le personnage amène alors dans la causerie une habile transition pour mettre la littérature sur le tapis. Une fois qu’il a abo
de faire quitter le piano à un pianiste qui s’est fait prier pour s’y mettre , et ils se font tous prier. — Roman, théâtre, cri
nt de vouloir passer à un autre motif de conversation. — Les dames se mettent à causer chiffons, les hommes Bourse ou politique
um neuf, comme cela est en usage depuis qu’il y a des albums. — Il se met un jour à faire de la copie, et en poursuit l’imp
mer un volume, en tête duquel le monsieur qui s’occupe de littérature met une préface qui commence invariablement par ces m
s ravages. On ne sait comment, il arrive on ne sait d’où. Pour unique mise de fonds, il apporte l’aplomb, qui est l’audace d
à la porte d’un théâtre, rompent avec violence la queue formée, et se mettent à la tête, de façon à pénétrer les premiers dans
, dans lesquelles il a échoué isolément, ne l’ont point découragé. Il met en pratique la devise affirmant que l’union fait
n bout d’éloge banal, qu’on n’oserait offrir à personne, et qu’on lui mettra dans la main comme un sou démonétisé. Car, en réa
hasard, dans le tas, le plus braillard d’entre ces convulsionnaires, mettez -le sur la sellette, et dites lui : — D’où viens-t
lui un brevet d’outrecuidance. À peine consentirait-il, en manière de mise en train, à acheter une main de papier. L’œuvre a
avec inquiétude le résultat arithmétique d’un succès qui se dispose à mettre pendant six mois les mains dans la poche du publi
frac devenu trop étroit pour contenir cette indigestion de gloire, et met intérieurement une rallonge aux félicitations que
longe aux félicitations que lui viennent offrir ses amis. Ceux-ci ont mis dans leur poche le crêpe qu’ils avaient apporté,
le voyant paraître, chacun se demande avec inquiétude où Nadar pourra mettre ses jambes. — En effet, ces deux colossales perpe
faire le voyage dans notre société. — L’administration refuse. On se met en route. À la station de Breteuil, le convoi s’a
ur m’en expliquer tous les termes et tous les usages. J’ai eu beau me mettre une carte au chapeau, je n’ai rien compris aux cé
ère ébranle toutes les parties du paquebot. Les palettes des roues se mettent en mouvement ; le capitaine crie : All right. Nou
e qui absorbe quotidiennement une quantité de liquide suffisante pour mettre à flot le Great-Britain, navire du port de dix mi
position de Manchester. De nombreux commis s’occupaient à préparer la mise en vente. Les uns effaçaient les initiales gravée
andes qui ont besoin de renouveler leur troupe. Le dernier concours a mis en relief des sujets merveilleux qui pourront, av
n, notre prose était payée à raison de huit francs l’arpent, — ce qui mettait nos lignes au prix des poires d’Angleterre. — Le
ti d’embarras par l’obligeance du docteur Verdé-Delisle, qui vient de mettre tout le monde médical en émoi, par la publication
èle uniforme ; quant aux paysans, ils sont tous en habit noir, et ils mettent des cravates blanches jusqu’à leur charrue. En ap
nous nous sommes rencontrés avec des gardes de la reine, qui se sont mis à regarder Nadar avec la considération que les ph
e. Quelle occasion cependant pour établir un impôt prohibitif ou pour mettre strictement en vigueur les règlements qui protège
— Ils ne demandent d’autre gage que le vêtement qu’on dépouille pour mettre le leur. — Mais il y a quelqu’imprudence à les ho
é, le contrôle se montre moins sévère sur le chapitre du costume— une mise décente est seulement de rigueur, et on serait re
irait dans la salle cette vague odeur du billet donné… Le décor et la mise en scène m’ont paru être à l’Opéra des éléments d
nt, il voulait quêter le piédestal de sa dignité directoriale pour se mettre au même rang que son premier ténor ou sa prima do
c une rognure de Gargantua, c’est le luxe apéritif des tavernes et la mise en scène pleine de séductions de leur étalage ext
le recette, le balayeur, ayant quitté la place, prit son balai, et se mit à détruire son travail du matin, en effaçant le p
u milieu de la boue. — Et bien ! lui dit mon ami qui à la même heure mettait les volets à son magasin, que faites-vous donc là
14 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 18, reflexions sur les avantages et sur les inconveniens qui resultoient de la déclamation composée des anciens » pp. 309-323
cteur recite son rolle à sa mode. Cette declamation arbitraire auroit mis souvent Roscius hors de mesure. à plus forte rais
declamation, qu’il est difficile de la rediger quand on ne l’a point mise sur le papier. Aussi voïons nous que nos comédien
tieux, et principalement de finir mal leur couplet, de maniere qu’ils mettent à la gêne, disent-ils, celui qui doit prendre la
etter des beautez et des agrémens qu’un autre qu’eux n’y pourroit pas mettre . En second lieu, ajoûtera-t’on, une declamation c
mation notée par un autre, cet assujetissement empêcheroit qu’elle ne mît dans quelques endroits de sa declamation les beau
s leur enthousiasme, et que cet assujetissement devoit par conséquent mettre de niveau l’acteur qui a du genie et celui qui n’
exact et le plus intelligent laissoit encore lieu aux bons acteurs de mettre leurs talens en évidence, et de faire sentir, non
le étoient les acteurs des anciens, n’empêchoit pas ces acteurs de se mettre à la place du personnage qu’ils representoient. C
nt qui roule sur des possibilitez est sensé, au lieu que l’experience met au fait dans l’instant. Enfin pourquoi les ancien
des gens du métier. L’esprit humain hait naturellement la gêne où le mettent toutes les methodes qui prétendent l’assujetir à
15 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
préhensions attristent toujours l’âme. Quand les rapides Burgondes se mirent en marche, un cri de désolation traversa le pays 
troupe, et souvent il vint en aide aux Nibelungen. Le guerrier hardi mit pied à terre sur le sable, et en hâte il attacha
fleuve, qui était excessivement large. Plusieurs superbes chevaliers mirent pied à terre. « Prince du Rhin, dit Hagene, de gr
chait les nautoniers. Tout à coup il entendit bruire les eaux ; il se mit à écouter: c’étaient des femmes blanches qui fais
es à vaincre, si vous voulez traverser la Marche. Il faudra bien vous mettre en défense, et en agir très-prudemment avec le na
e long de la rive jusqu’à ce qu’il vît le logis à l’autre bord. Il se mit à appeler à haute voix jusqu’au-delà du fleuve: «
ti de la terrible blessure que Hagene avait faite au batelier, ils se mirent à l’interroger vivement. Le roi Gunther, voyant c
ur suite, les vivres et leurs armes. Maints bons chevaliers durent se mettre aux rames, en ce jour. Ils portèrent dans le bate
et emporté tout ce que les vaillants hommes des trois Rois y avaient mis , Hagene la brisa en pièces qu’il jeta dans les fl
XXI Quand ils furent tous arrivés sur l’autre rive, le Roi se mit à demander: « Qui nous montrera le bon chemin, af
dron en escadron. Plus d’un héros agile en devint sombre ; car ils se mirent à penser avec souci à cette dure mort qui les att
« Ce matin de bonne heure, je tuai le batelier, sachez ce fait. Donc mettons hardiment la main à l’œuvre, et si Gelpfrât avec
eux expliquer quelles sont les intentions de dame Kriemhilt. » Ils se mirent à parler entre eux, les trois puissants rois, Gun
le fourreau, un galon rouge. Cela lui rappela ses malheurs ; elle se mit à pleurer. Je pense que Hagene le hardi avait ain
de lui les meilleurs et les plus élevés en dignité. Il fit servir des mets différents aux chrétiens et aux païens, mais de t
e roi sage. Le reste de leur suite mangea dans son logement. On avait mis près d’eux des serviteurs, qui devaient leur four
On avait mis près d’eux des serviteurs, qui devaient leur fournir des mets avec empressement. Bientôt cette hospitalité et c
retentissement des épées, jetèrent hors de leurs mains le vin et les mets qu’ils apportent aux convives. Il rencontra devan
s fatigué, songez à servir convenablement vos hôtes, apportez de bons mets à ces seigneurs et laissez-moi porter des nouvell
t mortelles blessures et en tua beaucoup. Ah ! dans cette salle il en mit tant à mort ! Volkêr, le très-agile, se leva de t
s le combat. Avec l’épée tranchante que lui avait donnée Ruedigêr, il mit à mort plus d’un Hiune. Il causa de terribles mau
ce héros. « — Certes, je le ferai », dit le joueur de viole, et il se mit en marche à travers le palais, jouant de l’archet
ie d’aller à votre secours. Voulez-vous vous placer dehors, moi je me mettrai en dedans de la salle. » Dancwart le rapide se pl
le est bien fermée, ami sire Hagene. Oui, les mains de deux héros ont mis le verrou à la porte d’Etzel ; elles valent bien
n bouclier sur l’épaule, le vaillant et illustre guerrier. Puis il se mit à tirer vengeance du mal qu’on leur avait fait. A
épée le sang jaillir à travers les casques ! » Ce guerrier d’élite se mit à élever une voix si puissante, qu’elle résonnait
e. Gunther, entendant crier cet homme dans cette terrible tempête, se mit à écouter et dit: « La voix de Dietrîch est venue
lige d’Hâwart dut céder devant lui. Hagene, descendant l’escalier, se mit à le poursuivre. Irinc, le très-hardi, leva son b
reparut sain et sauf. La terrible lutte dura jusqu’à ce que la nuit y mît fin. Les étrangers se défendirent, ainsi qu’il co
son salaire. « N’en laissez pas sortir un seul de la salle, je ferai mettre le feu aux quatre coins du palais. Ainsi je saura
ité qu’ils se devaient les uns aux autres. Alors la femme d’Etzel fit mettre le feu à la salle. On tortura par les flammes les
igea vers un mort, s’agenouilla devant lui, délia son casque, puis se mit à y boire le sang qui coulait des blessures. Quel
res entendirent qu’il s’en trouvait bien, il y en eut beaucoup qui se mirent aussi à boire du sang. Cette boisson accrut la fo
XXIX Voici la fin du poëme historique des Nibelungen. Le feu est mis à la salle. Tous les héros y périssent. Les cendr
Etzel, non par inimitié contre les vôtres, jusqu’à ce que Wolfhart se mit à nous injurier. » Le héros de Vérone répondit: «
d’avoir osé le tuer. Quoi qu’il ait pu me faire, et bien qu’il m’ait mis en pressant danger, je veux pourtant venger la mo
16 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Crétineau-Joly » pp. 247-262
! II Voilà ce qu’il fut de fondation, Crétineau. Les sculpteurs mettent dans leur glaise une tige de fer pour la soutenir
discute point. Il articule les faits simplement, il les accumule, les met en ordre les uns sur les autres, et en fait une b
rd, et qui est le sort commun, fait par les ennemis, de tous ceux qui mettent la main dans la boue de la politique ; le chantag
res, dans ce triste temps où tous ceux qui sont le plus faits pour se mettre au-dessus de l’opinion se mettent le plus au-dess
ceux qui sont le plus faits pour se mettre au-dessus de l’opinion se mettent le plus au-dessous. Cette plume — plumeau qui ram
lus beau, ce sont les laissés… Il entend par là les choses qu’ils n’y mettent pas quoiqu’elles soient dans le sujet, et que les
dans le sujet, et que les artistes médiocres ne manqueraient pas d’y mettre . Mais l’abbé Maynard met tout sur son biographié.
rtistes médiocres ne manqueraient pas d’y mettre. Mais l’abbé Maynard met tout sur son biographié. Il le charge et le surch
t, on se demande si l’abbé Maynard a été autorisé par la famille à se mettre autant que Crétineau dans cette biographie de Cré
peu trop en danse pour son compte dans un livre consacré à autrui, et mettre sa personnalité amie et vivante à la place de la
anché, comme lui, Crétineau, sous son air de maquignon. Son portrait, mis à la tête du volume et très ressemblant, rappelle
ution, et quand il la rencontra un pied dans l’Église, car elle l’y a mis un jour, il le dit, voilà tout ! par pur dévoueme
17 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286
un homme ou une femme, et c’était tout. On fouillait une passion. On mettait en relief un ou deux personnages. On exploitait u
e. D’individuel, le roman fut social. Où il n’y avait que l’homme, on mit toute une société. De l’analyse on s’éleva jusqu’
tier le xixe  siècle ! On a dit qu’Homère est épique parce qu’il a pu mettre dans son poème toute la civilisation de son temps
son temps. Eh bien, Balzac est tout aussi épique qu’Homère ! car il a mis dans sa Comédie humaine toute la civilisation du
ère de Balzac ; mais, de conception, il est timbré de cet homme qui a mis son cachet — sa griffe de lion — sur tous les esp
le mâle, et rien de plus. Messaline, la romaine, n’est qu’une louve, mise bas par la louve de Romulus. Par un de ces étrang
ligence pour intéresser. Aussi Houssaye, malgré son titre, ne l’a pas mise dans le sien. Il s’en est bien gardé, au contrair
’eux, et qu’ils ne veulent pas être joués, les orgueilleux ! Elle les met tous, plus ou moins, dans le sac où Scapin met Gé
orgueilleux ! Elle les met tous, plus ou moins, dans le sac où Scapin met Géronte, ce qui est honteux, même quand les coups
, il nous donne deux types de femmes, très raffinés et très modernes, mis en opposition et en valeur l’un par l’autre. Oppo
il y a l’homme qui sent, et madame de Neers, qui, en fait de plaisir, met la charrue avant les bœufs, trop lents au gré de
le xviiie  siècle, ne valait pas, certes ! ce qu’il vaut quand il se met à plein dans son siècle à lui. Il le connaît à fo
18 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Rayons et les Ombres » (1840) »
mme existe de deux façons : selon la société et selon la nature. Dieu met en lui la passion ; la société y met l’action ; l
société et selon la nature. Dieu met en lui la passion ; la société y met l’action ; la nature y met la rêverie. De la pass
Dieu met en lui la passion ; la société y met l’action ; la nature y met la rêverie. De la passion combinée avec l’action,
s, à notre sens, un poëte complet, que le hasard ou sa volonté aurait mis à l’écart, du moins pour le temps qui lui serait
, il méditerait. Dans ses drames, vers et prose, pièces et romans, il mettrait l’histoire et l’invention, la vie des peuples et
qu’au fond de tout homme, si désespéré et si perdu qu’il soit. Dieu a mis une étincelle qu’un souffle d’en haut peut toujou
he point, que la fange même n’éteint pas, — l’âme. Dans ses poèmes il mettrait les conseils au temps présent, les esquisses rêve
lles urnes d’or, la foi, l’espérance, la poésie, l’amour ; enfin il y mettrait cette profonde peinture du moi qui est peut-être
l’homme, vers la nature ou vers Dieu. À chaque ouvrage nouveau qu’il met au jour, il soulève un coin du voile qui cache sa
19 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La duchesse du Maine. » pp. 206-228
s branches parasites et adultères. À peine mariée, la petite duchesse mit la main sur son timide époux, et l’assujettit en
r un récit véhément, semblait suppléer à la pauvreté de la langue, et mettre dans sa déclamation toute l’âme des grands hommes
’études qu’ils n’accroissent pas, se tournent ensuite uniquement à le mettre en usage dans le monde, à en tirer parti et profi
u’elle n’en voulut bientôt plus d’autre, et que l’idée lui vint de se mettre en possession de tout le vallon. La description q
de Sceaux, on reconnaît, au milieu des fadeurs, que M. de Malezieu y mettait cet esprit que voulait la fée. Bientôt tout ce jo
ue du fameux Rohault, et, par une idée assez bizarre, il s’appliqua à mettre la philosophie de Descartes en vers. Bref, il con
e fallait pour expliquer la Pluralité des mondes de Fontenelle ; elle mettait l’œil au télescope, et aussi au microscope, s’ins
, invitait, conviait une foule d’élus autour d’elle, occupait chacun, mettait chacun sur les dents, ne souffrait nul retard au
ant ceux à qui elle s’adressait réservés et sur leurs gardes, elle se mit en colère, ce qu’elle faisait toutes les fois qu’
éder à la couronne, il fallait, plutôt que de se la laisser arracher, mettre le feu au milieu et aux quatre coins du royaume »
testament cassé, outrée de colère, elle n’eut de cesse qu’elle n’eut mis cette mauvaise parole à exécution. Ceci interromp
médie jusqu’à extinction, et sans se douter que c’était une comédie. Mettez -moi toujours aux pieds de Mme la duchesse du Main
, elle n’était point sortie de chez elle, et qu’elle n’avait pas même mis la tête à la fenêtre ». Les philosophes, quelques
s une résistance à ses désirs jusqu’à l’époque de la Régence. Elle se mit de bonne heure dans la condition de n’en pas épro
e du premier étage sans trop se faire mal, mais qui pour cela n’a pas mis et ne mettra jamais la tête à la fenêtre. Nous po
er étage sans trop se faire mal, mais qui pour cela n’a pas mis et ne mettra jamais la tête à la fenêtre. Nous pouvons parler
ssent quelquefois. Mlle de Launay elle-même, qui n’est peut-être pas mise encore à son rang comme moraliste, me représente
aveugle ; la duchesse avait la cinquantaine. Le bel esprit aveugle se mit à jouer l’amoureux, et Mme du Maine la bergère et
20 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Correspondance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancien ambassadeur. » pp. 97-120
dance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancien
’était pas de la Cour et des petits appartements, il semblait dans sa mise , dans son geste et dans ses manières, et même en
es, et même en ses familiarités, un grand seigneur d’autrefois qui se mettait avec luxe et caprice. Lui qui jugeait si bien les
forte vie (comme disait son père), manquant même d’un écu, réduit à mettre jusqu’à ses habits habillés et ses dentelles en g
ceaux, pour voir si la bonne volonté de Mirabeau ne pourrait pas être mise à profit pour le bien de tous. Mais rien n’était
ui témoigner une mésestime qui le blessait. » Il est bon que ceux qui mettent la main aux affaires publiques et aux choses qui
les fois qu’il la vit autre part qu’en Amérique, recula devant et se mit en travers. Telle était l’inconséquence. Cependan
vœu de Mirabeau. Cette correspondance était à peine entamée qu’il en mettait soigneusement de côté les pages, et il les adress
niquerez à qui prendra assez d’intérêt à ma mémoire pour la défendre. Mettez à ces deux paquets quelque indication prudente, m
de la postérité ce qu’il écrivait un jour à Mirabeau : « Dieu ne m’a mis sur la terre que pour aimer et surveiller votre g
tant qu’en pareille matière on peut appeler remède ce qui n’a pas été mis à l’épreuve de l’exécution. Comme Mirabeau ne rét
e ses talents divers, ne tiennent peut-être qu’à ce qu’il n’a pas été mis à même par la fortune d’être tout entier et toujo
est pour elle une méthode de famille ; mais, en attendant, il faut se mettre en mesure, et ne pas croire pouvoir, soit à l’aid
la Cour de sa torpeur, le roi de son inertie, pour amener la reine à mettre à ses idées autant de suite qu’elle y met de cœur
, pour amener la reine à mettre à ses idées autant de suite qu’elle y met de cœur : Quatre ennemis arrivent au pas redoubl
plutôt un trop grand nombre ; et si, au lieu de conseiller, il était mis en mesure d’agir, il aurait certainement à choisi
s toutes ces variantes de moyens, c’est toujours l’opinion qu’il veut mettre en jeu comme le grand levier : « L’opinion publiq
s’y rend pas : « On m’écoute avec plus de bonté que de confiance ; on met plus d’intérêt à connaître mes conseils qu’à les
21 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « [Note de l’auteur] » pp. 422-425
prendre l’original qu’en lui-même, ils disent qu’il est dangereux de mettre , de telles pensées au jour, et qu’ayant si bien m
i cet auteur ne les avait tirées du chaos du cœur de l’homme pour les mettre dans un jour où quasi tout le monde peut les voir
18 février 1665 : Je vous envoie ce que j’ai pu tirer de ma tête pour mettre dans le Journal des savants. J’y ai mis cet endro
i pu tirer de ma tête pour mettre dans le Journal des savants. J’y ai mis cet endroit qui vous est si sensible…., et je n’a
s cet endroit qui vous est si sensible…., et je n’ai pas craint de le mettre parce que je suis assurée que vous ne le ferez pa
ns qui partageaient sa société, et à côté de grands éloges elle avait mis quelques réserves. Cela ne plut guère à La Rochef
e son article, il supprima les critiques, garda les éloges, et le fit mettre dans le Journal des savants ainsi amendé et pur d
artialité. Et à cet endroit, pour compléter sa découverte, M. Cousin met en note et en les présentant en regard le projet
22 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
re ; et à la fin, vous êtes le phénix, etc. V. 14. Il est plaisant de mettre la morale dans la bouche de celui qui profite de
te qui s’y trouve. Plusieurs gens de goût blâment La Fontaine d’avoir mis la morale, ou à la fin, ou au commencement de cha
Relevé. Mauvaise rime qu’on appelle suffisante ; La Fontaine pouvait mettre d’un pas dégagé. V. 6. Et faisait sonner sa sonn
Fontaine ne manque pas, du moins autant qu’il le peut, l’occasion de mettre la morale de son Apologue dans la bouche d’un de
Fable VI. Voilà certainement une mauvaise fable que La Fontaine a mise en vers d’après Phèdre. L’association de ces quat
acun sait, le livre des Maximes. Cela rappelle un peu le peintre qui mettait au bas de ses figures, d’un coq, par exemple, cec
upart des fables et des contes ont fait le tour du globe. La Fontaine met en Europe la scène où il suppose que fut fait le
pose que fut fait le récit de cette aventure, récit que les Orientaux mettent dans la bouche du fameux Gengiskan, à l’occasion
re trop longue et peu piquante. Fable XX. Ces deux petits faits mis ainsi à côté l’un de l’autre, racontés dans le mê
23 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre I. Des poëtes anciens. » pp. 2-93
p; des grands Capitaines fissent leurs cuisines eux-mêmes ; que leurs mets les plus friands fussent du bœuf, du mouton, du p
tres choses semblables ; qu’Homere fit pleurer ses Héros ; qu’il leur mît dans la bouche des injures, lorsqu’ils sont en co
mieux ; il s’attacha à donner de la noblesse à la Tragédie, & à y mettre de la vérité. Il porta son attention jusques sur
moyenne, & enfin la Comédie nouvelle, que Menandre inventa & mit en honneur. Il n’épargna pas le vice, ni le ridic
les Nuées d’Aristophane, & nous devons à M. Boivin, le même qui a mis en françois l’Œdipe de Sophocle, la traduction de
s littérale & d’une fidélité scrupuleuse, le Traducteur n’y a pas mis tout l’agrément qu’on auroit pu attendre d’une pl
e lorsque M. Poinsinet de Sivry a donné Anacréon, Sapho & Moschus mis en vers françois, à Paris 1758. in-12. Les graces
toute Poésie qui est faite pour le chant, & qui ne s’y peut plus mettre , a déjà perdu la moitié de son prix. Ainsi ceux q
aduction complette de ce Poëte. On trouvera quelques-unes de ses Odes mises en françois par l’Abbé Massieu & par l’Abbé S
t, lorsqu’on lit la traduction de Moschus que M. Poinsinet de Sivry a mise à la suite de celle d’Anacréon que nous avons cit
nie. Ces deux défauts cependant n’ont point empêché que l’on ne l’ait mis à la tête des Poëtes Comiques Latins. Sa diction
res protecteurs des gens de Lettres, il recouvra son champ, & fut mis en possession de sa campagne. Ce bienfait donna l
précision ! quelle élégance ! quel sentiment ! Quelques critiques ont mis au-dessus des églogues de Virgile les Idilles de
s jusqu’à trois & quatre lignes, qu’il a néanmoins l’attention de mettre d’un caractère différent ; comme s’il y avoit des
L’Abbé des Fontaines qui avoit plus de goût que l’Abbé de St. Remi, a mis plus de feu dans sa traduction de Virgile. “En ré
peu touché de ce mérite de Pédant & d’Ecolier, il a cru devoir se mettre au large, & conserver le fond des choses sans
, il n’en a laissé que trois dans leur ancienne situation. Partout il met de nouveaux titres & de nouveaux argumens. Il
e notre Poëte, qu’on le trouvera peu reconnoissable, l’auteur n’a pas mis la chaleur qu’un ame sensible, avec une imaginati
Les Fastes d’Ovide ne font autre chose que le calendrier des Romains mis en vers. Ce sujet étoit fort sec, mais le Poëte d
, sous peine de sa malédiction.” Je ne sçais pas si l’on ne doit pas mettre aussi au rang des traductions burlesques les Méta
e aussi au rang des traductions burlesques les Métamorphoses d’Ovide, mises en rondeau par le doucereux Benserade ? Tous les
de Marolles a encore traduit Tibulle, & quel auteur n’a-t’il pas mis en françois ? Il se fâche dans sa préface contre
parole aux animaux pour instruire les hommes. Plusieurs Ecrivains ont mis les fables de Phedre en françois. M. de Sacy publ
u regne de Neron, & l’on ne doit point lui faire violence jusqu’à mettre sur son compte ses caprices & ses haines pers
pas voulu faire apparemment une froide dissertation ; & puisqu’on met , ou qu’on veut mettre aujourdhui de l’éloquence p
aremment une froide dissertation ; & puisqu’on met, ou qu’on veut mettre aujourdhui de l’éloquence par-tout, il ne l’a pas
&c. Lucain sçait tout comme Homére ; mais il outre tout, & ne met presque rien à sa place. “Ce n’est là qu’une pa
aimé allonger le texte, que de le commenter en notes. Celles qu’il a mises au bas des pages ont pour objet d’éclaircir quelq
se rendent célébres par leur application au travail, celui-ci s’étoit mis en réputation par son oisiveté. Il ne passoit pas
eux de mots font son principal mérite. Quelques-uns de nos Poëtes ont mis plusieurs de ses Epigrammes en vers françois ; el
sien & Calpurnius, Poëtes Bucoliques, ont eu un traducteur, qui a mis ces deux Poëtes en notre langue avec toutes les g
r contre les ingrats, a été loué par tous ceux qui pensent qu’on peut mettre la Théologie en vers. Disciple d’Augustin, &
nsi l’Anti-Lucréce est le fruit des disgraces de son auteur. Il a été mis en françois avec beaucoup d’élégance & de for
(*). Cet Auteur ne traduisit que trois Comédies, & Martignac mit en François les trois autres. (*). On trouve cet
24 (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »
n à Œdipe. Thyeste en est, Turcaret aussi. Si vous voulez le définir, mettez dans votre définition Electre et Marton. Le drame
rfois le sourire est redoutable et semble couvrir une obscure colère. Mettez , par exemple, en présence d’Hélène, ces deux poët
ion sacrée des tragédies en monodies, stasimes et exodes ? Thespis ne mettait en scène qu’un acteur parlant ; voilà Eschyle qui
espis ne mettait en scène qu’un acteur parlant ; voilà Eschyle qui en met deux. Bientôt on en mettra trois. (Sophocle, en e
e qu’un acteur parlant ; voilà Eschyle qui en met deux. Bientôt on en mettra trois. (Sophocle, en effet, devait venir.) Où s’a
’il vous plaît ? des dieux forgerons. Eh bien ! il fallait simplement mettre sur la scène leurs cinq familles travaillant : le
e, un exemplaire officiel de ses quatre-vingt-dix-sept drames qui fut mis sous la garde du greffier d’Athènes. Les acteurs
alère, à qui Athènes avait élevé trois cent soixante statues, qu’elle mit un an à construire et un jour à détruire. Or, cet
nt des vérités, elles sont dans le Koran, au feu. » Au lieu de Koran, mettez Bible, Véda, Edda, Zend-Avesta, Toldos Jeschut, T
ingulier spécialiste. Il avait une ville gorgonienne, Cysthène, qu’il mettait en Asie, ainsi qu’un fleuve Pluton, roulant de l’
ions naines les grecs vainqueurs de Troie par trahison, il les montre mis bas par une machine de guerre, il les appelle « c
l’incompréhensible. On ne sait quelle raillerie haute et sinistre se met à faire des éclairs dans l’ombre humaine. Les obs
re. Les siciliens, c’est Plutarque qui le raconte à propos de Nicias, mettaient en liberté les prisonniers grecs qui chantaient d
vait introduit le peuple dans ses œuvres les plus hautes ; il l’avait mis dans Penthée par la tragédie des Cardeuses de lai
t et son âge, soixante-neuf ans. Maintenant ôtez du drame l’Orient et mettez -y le Nord, ôtez la Grèce et mettez l’Angleterre,
intenant ôtez du drame l’Orient et mettez-y le Nord, ôtez la Grèce et mettez l’Angleterre, ôtez l’Inde et mettez l’Allemagne,
ettez-y le Nord, ôtez la Grèce et mettez l’Angleterre, ôtez l’Inde et mettez l’Allemagne, cette autre mère immense, All-men, T
cette autre mère immense, All-men, Tous-les-Hommes, ôtez Periclès et mettez Élisabeth, ôtez le Parthénon et mettez la Tour de
s-les-Hommes, ôtez Periclès et mettez Élisabeth, ôtez le Parthénon et mettez la Tour de Londres, ôtez la plebs et mettez la mo
eth, ôtez le Parthénon et mettez la Tour de Londres, ôtez la plebs et mettez la mob, ôtez la fatalité et mettez la mélancolie,
Tour de Londres, ôtez la plebs et mettez la mob, ôtez la fatalité et mettez la mélancolie, ôtez la gorgone et mettez la sorci
la mob, ôtez la fatalité et mettez la mélancolie, ôtez la gorgone et mettez la sorcière, ôtez l’aigle et mettez la nuée, ôtez
la mélancolie, ôtez la gorgone et mettez la sorcière, ôtez l’aigle et mettez la nuée, ôtez le soleil et mettez sur la bruyère
mettez la sorcière, ôtez l’aigle et mettez la nuée, ôtez le soleil et mettez sur la bruyère frissonnante au vent le livide lev
25 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — I. » pp. 495-512
ié et corrigé. Trouvant cette Histoire assez mal ordonnée, dit-il, et mise en langage assez rude, il s’est appliqué à la pol
elles comme un des trophées de la campagne de 1746. Trois savants s’y mirent successivement, et, deux étant morts à l’œuvre, l
tifs à l’histoire de France, entreprise vers 1819, n’osa se décider à mettre le bon texte de Joinville, qui était en lumière d
il a fallu, que d’académiciens des Inscriptions faisant la chaîne et mis les uns au bout des autres, pour arriver à sauver
actéristique : c’est qu’en plusieurs occasions signalées, saint Louis mit son corps et sa personne en péril de mort pour ép
» Et ils répondirent tous ensemble que non ; car ils aimeraient mieux mettre leurs corps à l’aventure que d’acheter une nef 4 
risque de ne jamais rentrer en leur pays. C’est pourquoi j’aime mieux mettre ma personne et ma femme et mes enfants en la main
à son lit l’évêque de Paris. Guillaume d’Auvergne, et lui dit de lui mettre sur l’épaule la croix du voyage d’outre-mer, ce q
n passe sans débat par tout ce qui est décidé. Pour suffire à tout il met ses terres en gage ; il a avec lui neuf chevalier
le jour que nous y entrâmes, on fit ouvrir la porte de la nef et l’on mit dedans tous nos chevaux que nous devions mener ou
es vous montrai-je parce que celui-là est bien fol et hardi qui s’ose mettre en tel péril, avec le bien d’autrui sur la consci
cette première opération ; mais il n’y voulut point entendre : il se mit dans une barque avec le légat, qui portait devant
int Louis de Joinville dans un texte rapproché du français moderne et mis à la portée de tous : et il fit cette sorte de tr
bien fait et savant sous air modeste. Le succès de cette tentative a mis M. de Wailly en goût. Un nouveau manuscrit de Joi
o et la Lettre à Louis X, avec un texte rapproché du français moderne mis en regard du texte original (un vol. grand in-8º)
interprétation, c’est la première tentative qui ait été faite afin de mettre un ouvrage du Moyen Âge français à la portée du g
26 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 18, que nos voisins disent que nos poëtes mettent trop d’amour dans leurs tragedies » pp. 132-142
Section 18, que nos voisins disent que nos poëtes mettent trop d’amour dans leurs tragedies Comme le goût
s poëtes tragiques françois. Cet écrivain prétend que l’affectation à mettre de l’amour dans toutes les intrigues des tragedie
nglois qui réprend la parole, prétend que nos poëtes, afin de pouvoir mettre de l’amour par tout, ont pris l’habitude de donne
rouve seul qu’ils ne sont pas veritablement amoureux ; ils prétendent mettre d’accord l’amour avec la raison, deux choses auss
utre inconvenient, ajoute l’anglois, qui vient de la mauvaise mode de mettre de l’amour par tout ; c’est que les poëtes franço
ême par leur ferocité, sont répresentez si tendres et si galands. Ils mettront ces poëmes dans la même classe que le Virgile tra
it-il, rompre encore une lance en l’honneur des dames. Un autre s’est mis au hazard de se rompre vingt fois le col, parce q
tations naïves. Ainsi l’amour que les bons poëtes de la Grece avoient mis dans leurs ouvrages touchoit infiniment les romai
27 (1901) L’imagination de l’artiste pp. 1-286
dre évidemment le sens de la mesure. Lui-même nous reprocherait de le mettre en cette fausse position. Je ne voudrais pas non
ligne, mesurer les proportions d’un corps aussi exactement que s’il y mettait le compas, discerner et comparer les nuances, dos
fait, quoi encore ? des rêves de fortune et de gloire. Et maintenant, mettons -lui un crayon en main. Je ne doute pas qu’ainsi d
pas de leur race. Pourquoi ? Parce que nous avons été obligés de lui mettre le crayon en main. L’artiste-né le prendra de lui
rchons est-il marqué dans leur physionomie. Rien de spécial dans leur mise , dans leur maintien et leurs allures. Avec le rom
particulier. Ce qui semble plutôt exercé en eux, c’est la faculté de mise au point. À certaines contractions dans les muscl
; enfin, chez tous, quelque conviction ardente, qui à un moment donné mettra dans leur voix une vibration, dans leurs yeux une
nction essentielle de l’art a pu m’influencer à mon insu, et me faire mettre dans mes observations quelque parti pris. Elles d
l’œil une impression de caresse, comme ce portrait de jeune fille qui met en délicieuse harmonie le rose des chairs et le g
i certainement affaire à un art très riche et très complexe, qui peut mettre en jeu avec une intensité variable des facultés f
té de l’œuvre d’art, également significative. Non seulement elle nous met sous les yeux une simple représentation des chose
fin nous voici transportés en plein merveilleux avec les tableaux qui mettent en scène quelques êtres fantastiques, des Tritons
êt propre. En étudiant l’art décoratif, nul doute que nous ne voyions mis en pleine évidence les caractères de cette facult
sants, des personnages grotesques. Sur l’assiette de faïence qu’il va mettre au four, le potier figurera, d’un trait de pincea
reparaisse par quelque endroit. Parfois il fera jouer aux êtres qu’il met en scène un rôle étrange, comme au dauphin de cet
e enfance, l’art vient de lui-même à nous, sous forme de jeu. On nous met sous les yeux des dessins, des images coloriées,
a porté vers l’art avec une puissance irrésistible. Il a besoin de se mettre devant les yeux, en évidence, l’image des choses
image. Le plus imaginatif des peintres ou des sculpteurs, avant de se mettre à l’œuvre, serait absolument incapable de se donn
qu’ils soient plus passionnés que le commun des hommes. Dès qu’ils se mettent à l’œuvre, ils deviennent nerveux, vibrants ; leu
e l’effet qu’il veut rendre, il saura ce qu’il veut faire quand il se mettra à l’œuvre ; sa main sera plus sûre, et posera du
e esprit Meissonier répondait à un jeune peintre qui aurait désiré se mettre à son école : « À quoi bon ? Je peins comme tout
rtains détails de l’objet cessent d’être perçus, d’autres se trouvent mis en évidence ; la direction des lignes change : le
rdons une figure représentative, il faut bien que notre imagination y mette du sien, pour y reconnaître l’objet représenté. N
age, c’est le dessin qu’il va en tirer. Il le compose mentalement, le met en perspective, détermine par la pensée les masse
ans doute, aura une intensité d’expression bien plus grande. Que l’on mette , par exemple, un dessin de Delacroix à côté d’un
puissant imaginatif que les critiques d’art ne me semblent pas avoir mis à son rang, avait à un degré surprenant cette fac
expressif, exécution plus rude pour accrocher davantage la lumière et mettre en évidence les saillies. — Dans toutes ces œuvre
qui les efface, les éloigne et les décolore ; les images qu’ils nous mettent devant les yeux font moins l’effet d’une vision a
s s’en apercevoir, et même se complaire dans cette fausseté. Il s’est mis en présence de la nature et a commencé à peindre.
yeux rien n’y manque, puisqu’ils y voient tout ce qu’ils ont voulu y mettre . Il y a là matière à des discussions irritantes.
est, elle répond pleinement à la conception de l’artiste ; elle nous met sous les yeux, avec une surprenante énergie, la v
s yeux, avec une surprenante énergie, la vision qu’il a voulu rendre. Mettre en saillie les traits caractéristiques d’une figu
un simple emblème. Il résoudra en se jouant ce problème paradoxal, de mettre tout le printemps dans une fleur et toute cette f
êlés si intimement à notre vie sentimentale, dans lesquels nous avons mis tant de nous-mêmes, qu’il suffit de nous en prése
aillir, si peu qu’on l’exprime. Ce sont ces images que l’artiste nous mettra sous les yeux de préférence s’il en a été vivemen
notre contemplation, ferait incident. Oui, si le personnage que l’on met en scène passe dans le tableau comme par hasard,
nte ? Nous qui sympathisons si volontiers avec l’âme des choses, nous mettrons -nous moins volontiers à l’unisson d’une âme humai
poète n’a pas besoin, pour se sentir en dispositions lyriques, d’une mise en scène spéciale, de clairs de lune, de lacs, de
que l’artiste a su donner à ces personnages une vie intérieure. Il a mis en eux quelqu’un de ces sentiments généraux et vr
n poétique, et regardons l’œuvre d’art pour ce qu’elle est, sans nous mettre devant elle en frais d’imagination, sans essayer
ujet même. Il faut donc reconnaître que dans cette contemplation l’on met au moins un minimum d’imagination. Mais pourquoi
on l’on met au moins un minimum d’imagination. Mais pourquoi n’en pas mettre davantage ? Pourquoi n’en pas mettre le plus poss
gination. Mais pourquoi n’en pas mettre davantage ? Pourquoi n’en pas mettre le plus possible ? Quand l’œuvre que nous avons d
de pas que devant elle on fasse un effort pour s’halluciner, qu’on se mette en frais de lyrisme poétique, qu’on se tourmente
ce à l’œuvre du sculpteur ou du peintre. L’artiste entendait bien l’y mettre lui-même, il l’y a mise en effet, et nous ne fais
ou du peintre. L’artiste entendait bien l’y mettre lui-même, il l’y a mise en effet, et nous ne faisons que l’y retrouver. E
z qu’il a vécu avec elle en tête à tête, pendant des mois ; qu’il y a mis tout ce qu’il avait en lui d’expérience, d’observ
 ? Quand en musique nous dédaignons la simple virtuosité, pourquoi la mettrions -nous au-dessus de tout dans les arts plastiques ?
dans sa spécialité. Que l’artiste au contraire cherche toujours à se mettre tout entier dans son œuvre, qu’il y emploie toute
t être doué trop richement. Ce qu’il faudrait nous prouver, pour nous mettre en légitime défiance contre la poésie, c’est qu’e
’il y a discordance entre ces aptitudes diverses, et l’artiste serait mis en demeure d’opter. Mais peut-on raisonnablement
colorées pour les étaler soigneusement sur la toile. Non, il voudrait mettre autre chose dans son tableau : le toucher soyeux
y réussir ? Quelques-uns estiment qu’il est sage de ne pas le tenter. Mis en présence d’un objet qui frappe à la fois tous
sont spécialement caractéristiques de la sensation à rendre ; il les mettra en évidence, il en exagérera l’intensité pour nou
eil à mon imagination auditive par la nature même des scènes qu’il me mettra devant les yeux : la mer démontée, une bataille,
nerveuse, à l’excitation que produisent de telles images : elles nous mettent dans un état d’âme équivalent. Les couleurs pâles
en quelque sorte à la couleur, parce que notre esprit et notre œil se mettent à l’unisson. Il en est de même quand nous regardo
s donne la scène représentée ; là encore notre esprit et notre œil se mettent à l’unisson. On trouverait de beaux exemples de c
e par exception. D’ordinaire le peintre se propose uniquement de nous mettre devant les yeux l’image d’objets visibles, reprod
ser ; la figure la plus sommaire suffira, pourvu que nous puissions y mettre le nom de la chose. Les signes les plus simples e
us concrètes, plus matérielles encore, puisqu’elles doivent nous être mises réellement sous les yeux. Les procédés usités dan
nificatifs, ceux dont on tire les effets les plus esthétiques, et qui mettent le mieux en évidence la fonction de l’imagination
mble plus que les autres caractéristique du labeur humain, et il nous mettra sous les yeux par exemple un forgeron martelant l
érées. De même on pourra symboliser la Guerre par quelque épisode qui mette en évidence le caractère soit de barbarie, soit d
s conçues d’abord. Nous ne verrons dans son œuvre que ce qu’il y aura mis réellement. L’image particulière qu’il nous place
vrait être, du luxe, de la misère, de la lutte des classes. Il pourra mettre dans son œuvre toute une morale, toute une philos
Qu’elle ait le mérite de l’exécution, c’est bien déjà ; mais qu’elle mette l’imagination en mouvement par sa poésie, qu’elle
les images de la vie réelle l’impression du merveilleux ; elles nous mettent sous les yeux des figures vivantes, animées, qui
duire clairement les symboles les plus compliqués. Il ne faudrait pas mettre un sculpteur au défi de nous représenter en image
cette idée, assez peu sculpturale au premier abord, que « nous avons mis bien du temps à reconnaître le génie de Delacroix
ose pas que pour imaginer ce symbole le sculpteur ait eu besoin de se mettre l’esprit à la torture, pas plus que nous n’avons
mages toutes faites qui se présentent les premières à l’esprit, et se mette un peu en frais d’imagination. Libre à lui de rev
difficile de personnifier le Silence en une figure quelconque qui se met le doigt sur la bouche. Mais comment rendre à ce
aste désert sans limites. » Dans une simple personnification on peut mettre une pensée énigmatique, inquiétante et profonde.
de mystère. Dans cette composition saisissante, Albert Dürer n’a pas mis seulement des images, il a mis un effort de pensé
tion saisissante, Albert Dürer n’a pas mis seulement des images, il a mis un effort de pensée philosophique. III. Symbol
En cherchant bien, on trouverait toujours entre l’objet qui nous est mis devant les yeux et l’idée qu’il doit suggérer que
raisons de convenance et d’analogie. Compliquez encore la métaphore, mettez -la en action, et vous aurez l’allégorie. Dans la
ons mystérieuses, quand bien même on n’aurait rien de très précieux à mettre dedans ; attrait un peu morbide de l’étrange : on
ndu exprimer dans ce même symbole. Nul doute que certains artistes ne mettent de semblables profondeurs dans le commentaire qu’
à l’idée. Il faudrait lui fournir quelques discrètes indications, le mettre sur la voie, le guider sans en avoir l’air. C’est
avaient un sens très raisonnable ; mais faute d’indications qui nous mettent sur la voie, nous ne pouvons savoir ce que cela v
e la forme humaine une plus grande et plus belle image, jamais il n’a mis dans une attitude plus d’harmonie et de majesté.
e pas justement la définition de la prose ? Mieux vaut la poésie, qui met l’imagination en mouvement puis l’abandonne à ses
ment dans l’œuvre les sentiments et les idées que l’artiste a voulu y mettre  ? Qu’importe, nous en retrouverons au moins l’équ
ffice de symbole : nous y retrouvons les idées que son auteur y avait mises . Que ces idées soient vagues et nuageuses, peu im
nnée à se représenter idéalement les formes ; et cette faculté, étant mise à chaque instant en jeu par le métier même, ne pe
es yeux et pour ainsi dire sous la main, des sujets excellents. On se met fort en peine pour en trouver. Les artistes s’en
and on y réfléchit, de penser seulement à corriger la nature, pour la mettre en conformité avec un idéal préconçu ? Chaque êtr
angé ». Ces images soi-disant perfectionnées que l’art idéaliste nous met devant les yeux comme type exemplaire de beauté s
nts et originaux. Les romanciers, les dramaturges qui négligent de se mettre en contact direct avec la réalité, qui ont la pré
etombent malgré eux dans les formules connues. Les personnages qu’ils mettent en scène sont de simples fantoches, des êtres de
tiste est arrivé aux dernières limites de son art. — Mais je voudrais mettre dans mon œuvre quelque chose de personnel ! — Qu’
sent l’effort naïf de l’artiste, libéré de toute convention, pour se mettre en contact direct avec la vie. On découvre à nouv
art. À quoi bon s’acharner sur des œuvres où il ne pourrait plus rien mettre de nouveau ? L’invention se retrouve et doit touj
contenter de suivre l’ouvrier dans sa routine industrielle ? Non, ils mettront leur amour-propre à inventer de nouveaux procédés
rs. Ils savent créer des types psychologiques, inventer une intrigue, mettre en présence un certain nombre de personnages anim
ce dans l’œuvre, mais il faut les introduire l’une après l’autre, les mettre à leur rang, briser souvent leurs associations sp
propre de l’imagination est moins manifeste jusqu’à ceux où elle est mise en pleine évidence et devient presque excessive.
que celui qui procède par imitation littérale ? Ce que l’artiste nous met devant les yeux, ce ne sont pas des fleurs d’herb
album. Sur cette donnée restreinte, il a fallu que son imagination se mît au travail. Il est évident que l’on n’arrive pas
écis correspondant à la forme vraie de l’objet ; et puis, quand il se met à l’œuvre, il laisse tout cela de côté, et s’aban
tre à chaque instant dans ses compositions de véritables contre sens. Met -il en scène des personnages historiques ou légend
les détails ! Quand nous serons ainsi documentés, nous pourrons nous mettre au travail, et faire surgir les images. L’inventi
e l’avant, et fait les trouvailles. Rien n’est prémédité. Avant de se mettre à l’œuvre, ils ne savent rien de ce qu’ils vont f
omie sans justesse, sans délicatesse, sans imprévu. Mais si nous nous mettons en imagination à la place de ce personnage, la na
ou dans son album quel est le meilleur moyen de les exprimer : il se met immédiatement à l’œuvre, et sa main, par d’imperc
beauté. Nous nous figurons qu’il suffirait d’un petit effort pour les mettre au point. Nous faisons cet effort. Elles se troub
les induire à penser que la beauté sculpturale est un mensonge. C’est mettre dans leurs premières conceptions d’art une emprei
mme un pli qu’avait pris leur imagination. Quand, au contraire, on se met devant les yeux des types très différents, l’imag
le goût ne sait plus ce qu’il veut. Il y a chance pour que l’artiste, mis uniquement à l’école de la nature, réduit à ses o
se perdra dans le réalisme vulgaire. Il lui faudrait un guide qui le mît sur la voie. Il étudiera donc les maîtres. Entrez
and il aura ainsi rempli son imagination de belles images, il peut se mettre au travail. A-t-il sous les yeux le modèle vivant
t d’enthousiasme à la vue de tels chefs-d’œuvre, l’artiste moderne se met à son tour au travail. Il veut créer, lui aussi,
surhumain Étudier la beauté humaine dans tous ses modes ; nous en mettre sous les yeux les types exemplaires, certes c’est
uche, maladroite : mais dans cette enveloppe grossière l’artiste a su mettre des âmes vraiment divines. Je rapporterais à la m
ulpté pour la Chartreuse de Dijon. Dans cette âpre et rude image il a mis une telle largeur, une si surprenante énergie, qu
elles-mêmes toute image. Mais l’art à coup sûr a gagné beaucoup à se mettre au service de la religion. Il est sorti de lui-mê
Très souvent l’ornement n’est fait que pour distraire les yeux, pour mettre comme un sourire dans une œuvre trop grave ; il y
pour nous apporter son élément de beauté spécial, irréductible ; pour mettre en jeu, avec une énergie particulière, certaines
ologistes du décor se sont attachés surtout à démontrer que l’on peut mettre autant de talent, de génie même dans un simple or
n rôle une idée trop modeste si, comme il en est parfois tenté, il se mettait humblement à l’école des peintres et des sculpteu
quelques infractions à cette règle. Dans son Saint Michel, Frémiet a mis sous les pieds de l’archange, représenté en statu
fait subir à la forme une opération de ce genre. Mais le décorateur y met plus d’audaces ; ses simplifications sont plus én
rtiste ne faisait qu’éliminer les détails accessoires pour dégager et mettre en évidence ce linéament essentiel, qui est comme
geurs imaginatifs, revenus des pays fabuleux ? Aujourd’hui nous avons mis le pied dans ces régions inconnues, lointaines, m
la gargouille qui désolait la Normandie ; saint Marcel de Paris avait mis en fuite un horrible serpent qui habitait dans un
xtrême fantaisie le goût doit garder ses droits. L’art décoratif nous met parfois devant les yeux des monstres ridicules, r
harcèlent le pauvre abbé. Une sorte de canonnier à corps d’écrevisse met par derrière le feu à un dragon cuirassé qui vomi
our se créer des procédés d’expression ; l’invention dramatique, pour mettre en scène ses personnages ; et par-dessus tout l’i
28 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
fixés se trouvait peu éloigné des grands hôtels. Le prévôt de la cité mit d’abord des obstacles aux représentations ; mais,
ie. L’acteur ayant le rôle du soldat qui perce le Christ de sa lance, mit tant d’action dans son jeu, qu’il enfonça réellem
e pièce sous le titre de Griselidis ou la marquise de Salus, histoire mise par personnages et rimes, l’an 1395. Jean Bouche
fin qu’on le pût bien apercevoir. Dans cette grande représentation ou mise en scène de l’entrée de la reine Isabeau à Paris,
u drame proprement dit, du drame avec musique ou opéra, du drame avec mise en scène, machines, trucs ou pièce féerique. C’es
devint un hôpital. Puis, comme le goût s’était un peu épuré et que la mise en scène du bon Dieu et du diable avait fini par
urse : « Jésus, qu’elle est légère ! Vierge Marie, qu’est-ce qu’on a mis dedans ? hélas ! je suis perdu, je suis détruit,
tout ce qui a été composé dans ce genre. Le but de l’auteur était de mettre en action ce vieux proverbe : A trompeur, trompeu
ins de grossesse. Le troisième acte débute par son accouchement. Elle met au jour un enfant qui, à la fin de ce même troisi
de la porte de Nesle et insultant une personne de sa connaissance, il mit l’épée à la main, en blessa sept, en tua deux et
fortune ayant été dérangée par un mariage peu avantageux, il s’était mis à faire d’abord des traductions, puis bientôt apr
ns la tragi-comédie de ce nom de Duhamel : Ascagne, approchez-vous, mettez -vous dans les draps, Le serein n’est pas bon pou
il est un point pour lequel Mairet fait école, c’est l’habileté de la mise en scène, et l’effet calculé de situations neuves
fuseaux ; Que dents, teint et cheveux restant sur la toilette, Tu ne mettras au lit qu’un décharné squelette ; Alors, certes,
es amis l’approuvent et le chœur des courtisans reprend : Je ne puis mettre dans ma tête, Ce malheureux latin étranger Qui me
d : Je ne puis mettre dans ma tête, Ce malheureux latin étranger Qui met mes fesses en danger. Mainfray, auteur d’Hercul
s les planches, ils abandonnèrent le pétrin pour les tréteaux. Ils se mirent à composer des pièces ou fragments de pièces d’un
, Garguille et Turlupin s’évadèrent ; mais Gros-Guillaume fut arrêté, mis au cachot. Il eut un tel saisissement qu’il en mo
e fit porter sur la table de la chambre où était son oncle, et se fit mettre quatre cierges allumés autour de lui. Somme, la c
agréable, et si plaisante, qu’il en fait une charmante comédie. Il la met au théâtre sous le nom de Mélite (nom qui fut don
blesse d’un grand nombre de ses œuvres, fut la passion du jeu, qui le mettait souvent dans l’embarras. Pour se tirer des fausse
ement du dix-huitième siècle, le peu d’empressement que les Comédiens mettaient à plaire au public, leurs négligences, leurs disc
le, en guise de massue, une petite bûche. Apollon avait l’habitude de mettre derrière son oreille une plaque jaune destinée à
nde précision. En un mot, tout s’améliora dans ce que l’on appelle la mise en scène. Toutefois, ni Lekain ni mademoiselle Cl
ecourbé ; mais pour bien des rôles l’habit français resta toujours de mise . Il fallut que Talma vînt donner le coup de grâce
rit trop souvent de sottises indécentes et platement ridicules. Si on mettait en parallèle les qualités de l’ancienne scène fra
r échec grave de Pierre Corneille. — Il veut abandonner le théâtre et mettre l’Imitation en vers. — Œdipe (1659). — Tragi-comé
père du théâtre plus d’un défaut. Son style est souvent inégal, il se met quelquefois au-dessus des règles grammaticales ;
d’un vieux serviteur de la reine Marie de Médicis, retiré à Rouen, se mit à étudier le sujet du Cid dans le poëte espagnol
te espagnol Guillin de Castro. Il y puisa l’immortelle tragédie qu’il mit au théâtre en 1636 ; tragédie qui eut dans le pub
te plaisanterie de Racine qui, parodiant le vers de Don Diègue, avait mis à peu près le même dans la bouche d’un sergent, e
ns. Il se blessa légèrement, négligea cette blessure, la gangrène s’y mit , et comme il refusa de se faire couper la jambe,
e, s’écria : Que l’un de vous me tue et que l’autre me mange ce qui mit le public tellement en belle humeur qu’on eut pei
elle tomba. L’Horace de la scène, faisan aussitôt trêve à sa fureur, met le chapeau à la main et avec la plus exquise gala
e sang de son père, Et, sa tête à la main, demandant son salaire, il mit tout à coup sous les yeux du public, et agita de
ûté plus de peine et de travail que les précédentes. Il avouait avoir mis plus d’un an à faire le scenario. Corneille avait
eur du Cid fut sollicité pour faire une tragédie qui pût prêter à une mise en scène splendide, avec machines et décorations.
au dix-septième siècle, avec ses chevaux caparaçonnés et sa brillante mise en scène, il eût fait fureur. Du reste, les honne
le dégoût s’empara de lui. Il résolut d’abandonner le théâtre, et se mit à traduire en vers français l’Imitation de Jésus-
t ce qui arriva lorsqu’il voulut traiter le sujet de Sophonisme, déjà mis cinq fois à la scène depuis un siècle, par Saint-
ressort de l’anecdote suivante : Baron, chargé du principal rôle, se mit à l’étudier avec le soin qu’il apportait toujours
fils du fameux Baron et par mademoiselle Desmares, quand la pièce fut mise à la scène. Baron, amoureux fou de la Desmares, j
premier exemple de cet usage depuis si fréquent. La Comédie-Française mit à ce bénéfice un empressement qui ne fut égalé qu
me les contemporains n’ont pas voulu le ratifier. Un mauvais plaisant mit l’impromptu suivant sous le portrait de cet auteu
cette pièce était en prose. Molière proposa à Thomas Corneille de la mettre en vers, ce qu’il fit, et pour être agréable à l’
cinq auteurs qu’il faisait travailler à ses productions dramatiques, mit au monde une comédie en cinq actes intitulée : Le
lle. Richelieu courut à son secrétaire, prit cinquante pistoles, les mit dans la main de Colletet en lui disant que c’étai
e de Cymiade, jouée en 1642, écrite en prose par l’abbé d’Aubignac et mise en vers par lui. On voit que son bagage littérair
rets devint donc le collaborateur forcé de Son Éminence. Tous deux se mirent à l’œuvre, et en 1637 il vint au monde une comédi
uses critiques sur cette pièce, Desmarets finit par en être choqué et mit en tête de sa préface ces quatre vers : Ce n’est
évenir les acteurs de ce qui venait de se passer à Rueil, puis ils se mirent en quête de spectateurs de bonne volonté et dispo
lui-même, trépignait des pieds et des mains, se levait dans sa loge, mettait la moitié du corps en dehors, imposait silence po
vers qu’elles renferment, mais par le souvenir qui se rattache à leur mise en scène. A l’une des représentations de Mirame,
belle fille qui ait jamais paru au théâtre. Hélas ! le chef-d’œuvre, mis à la scène, eut le succès le plus négatif ! Le pu
ène, sans crainte de se voir rejeter par un directeur, plus jaloux de mettre sur ses affiches un nom connu du public que d’off
trépides chevaliers du lustre, ni les réclames à tant la ligne, ni la mise en scène des premières représentations, les loges
ssent quelquefois jusqu’à trois ou quatre pour fabriquer un acte), se mettent à l’œuvre. L’acte, ou les actes bons ou mauvais,
du comédien B, son ton de voix nasillard ou tel autre défaut naturel, mis en évidence, pût amuser le public. A l’exception
r Jodelet plusieurs pièces comiques, jamais encore on n’avait songé à mettre en scène l’individualité d’un acteur. L’auteur co
ncer un troisième Racan qui, cette fois, était le vrai Racan, elle se mit dans un état de fureur tel que, prenant sa pantou
pas l’Empereur. Si les décrets du ciel, si l’ordre du destin, Avaient mis sous mes lois les climats du matin, Et si, par de
; Et mon âme serait encore en désespoir, De n’avoir rien de plus pour mettre en son pouvoir. Dans sa comédie du Parasite, on
, dit plaisamment un bel esprit. Il mourut à quatre-vingts ans, ayant mis en rondeaux les Métamorphoses d’Ovide et ayant co
de bonnes productions. On lui reprochait souvent le peu de soin qu’il mettait à ses travaux, et sa promptitude. «  Je suis touj
te forme, celle du Sac de Carthage en 1642. Le comédien Montfleury la mit plus tard en vers et la fit paraître sous le titr
nt mille vers, et qu’en ayant fait déjà cent mille, il aurait bientôt mis la dernière main à cette encyclopédie digne de so
ser pour des œuvres de mérite. Magnon eut l’idée assez malheureuse de mettre en vers une tragédie faite en prose par l’abbé d’
pastorales qui furent bien reçues du public, mais qui ne peuvent être mises en parallèle avec les compositions sérieuses de G
oup moins grâce à ses tragédies, que grâce aux pièces légères si bien mises en relief par la musique de Lully. Poëte lyrique,
ent des rôles. — En 1716, le Régent donne l’ordre aux Comédiens de la mettre au théâtre. — Le public commence enfin à admirer
cela, on avait adroitement intercalé quelques-uns des vers doucereux mis dans la bouche du conquérant par Racine, au milie
nie, il fut proposé, séance tenante, de faire une comédie où seraient mis en relief tous les travers de messieurs de la Cou
artier est réveillé par le bruit des carrosses et des acteurs ; on se met aux fenêtres, on s’enquiert, on cherche à savoir
palais de cette charmante comédie ; mais cela n’avait abouti qu’à la mettre en vogue, dès que le roi et la Cour avaient daign
l’avis par écrit de deux avocats désignés ad hoc. Cette interdiction mit la plaideuse dans une fureur et un désespoir dont
ocat, chargé de plaider pour un homme sur le compte duquel on voulait mettre un enfant, se jetait à dessein dans des digressio
On raconte qu’une actrice, au lieu de ce vers du rôle d’Agrippine : Mit Claude dans mon lit et Rome à mes genoux, se tr
es genoux, se trompa et fit éclater de rire le public, en disant : Mit Rome dans mon lit et Claude à mes genoux. Bérén
eproche que déjà ses ennemis lui avaient adressé, celui de ne pouvoir mettre en musique que des vers faibles comme ceux que lu
ement conduit à traiter ce sujet, un des plus difficiles qu’on puisse mettre à la scène. Il se trouva un jour amené, par la co
te tragique, et ne voulant pas avoir le démenti de son opinion, il se mit à travailler Phèdre. On sait comment il réussit à
imagina d’opposer à la Phèdre de Racine, une autre Phèdre. Pradon fut mis du complot et chargé de produire une œuvre ayant
rise. On l’admira, on l’applaudit et on plaignit l’auteur d’avoir été mis en parallèle avec un adversaire aussi méprisable
r. Toutefois, ayant eu le bonheur de trouver le sujet d’Esther, il se mit au travail, encouragé par Boileau qui, d’abord, a
raison et réfléchissant aux inconvénients qu’il y avait réellement à mettre en scène, devant la Cour, ses jeunes et jolies pe
716, longtemps après la mort de Racine, que la tragédie d’Athalie fut mise à la scène. La Cour avait toujours conservé pour
de Corneille, les principaux auteurs tragiques dont les pièces furent mises au théâtre pendant la période qui s’étend de la f
re étant plus facile à parcourir, plus d’hommes d’esprit pouvaient se mettre sur les rangs et aspirer à cueillir les palmes po
le monde et de siffler à son tour. Le conseil lui paraît bon ; il se met de la partie. Un mousquetaire trouve mauvais cett
’acteur Baron et avait toujours soin de lui composer des rôles qui le missent en relief. Un comédien, nommé Dauvilliers, jaloux
sse, il lui dédia sa seconde pièce, Arminius, qui eut du succès et le mit en bonne position. En 1685, Campistron eut un vér
ations. Il s’y trouvait des allusions politiques qui faillirent faire mettre Campistron à la Bastille, et il ne fallut rien mo
on avait pour protecteur M. de Vendôme. Lors d’une maladie grave, qui mit en danger les jours de Louis XIV, le roi, voyant
omanie de vouloir être auteur, et qui, de ce que plusieurs poëtes ont mis leurs pièces sous son nom, s’est figuré être réel
son auteur juste autant d’années qu’il faut de mois à une femme pour mettre au monde un enfant. Il courut alors une histoire
e, donna lieu à une plaisanterie qui, dit-on, le dégoûta longtemps de mettre son nom à ses ouvrages. Deux princesses entrent e
ns les dernières années de la vie de Racine : « Quand je crus avoir mis la dernière main à ma tragédie, dit l’auteur, je
it que j’allasse quelquefois chez lui pour y recevoir ses avis, il la mettrait , dans peu de temps, en état d’être jouée avec suc
hors des limites, il fut saisi et mené aux îles Sainte-Marguerite et mis en prison pendant une année entière. Il ne crut p
d que je passe au moins trois jours à vous instruire. » Cette réponse mit les convives du parti de l’auteur de l’Art poétiq
lle se faisait passer pour un homme. Les parents de la jeune fille la mirent au couvent ; la Maupin découvrit sa retraite et s
nue à mourir, la Maupin la déterra, la porta dans le lit de son amie, mit le feu au lit, à la chambre, et pendant le tumult
soir sur la place des Victoires, vêtue en homme, et veut l’obliger à mettre flamberge au vent. Dumesnil, assez poltron, refus
on aventure, se vantant d’avoir été attaqué par trois voleurs qu’il a mis en fuite, mais qui lui ont dérobé sa montre et sa
débrouiller avec un personnage comme Pontchartrain, croit qu’on va le mettre à la Bastille, qu’il est criminel d’État. Ce n’es
inal de Noailles, informé de cette singulière existence de bohème, le mit en demeure d’opter pour la messe ou l’Opéra. Pell
rébillon fit revivre sur la scène tout le tragique d’Eschyle, mais il mit de plus dans ses œuvres une régularité qu’Eschyle
nnaire, se prit à rire, puis à lui proposer d’ôter sa toilette, de se mettre à son aise et de causer avec lui. Crébillon hésit
e de Crébillon. En 1726 parut Pyrrhus ; en 1748, Catilina. Crébillon mit plus de vingt-cinq ans à composer cette dernière
ere patientia nostra, Catilina. C’est à soixante-dix ans que l’auteur mit la dernière main à sa tragédie, dont il avait réc
orcer son bourreau jusque dans ses derniers retranchements et pour le mettre au pied du mur. Sachant que le comédien doit donn
Voltaire : « Œdipe est le plus beau sujet du monde, il faut que je le mette en prose. » — « Faites cela, répondit Voltaire, e
que je le mette en prose. » — « Faites cela, répondit Voltaire, et je mettrai votre Inès en vers. La seconde tragédie d’Arouet
olument qu’elle fût traduite et jouée à Londres. N’ayant pu réussir à mettre au théâtre une traduction qui lui avait coûté for
riste hymen, quand Zamore Sort d’un trou ; Mais par où ? On l’ignore. Mis au cachot, il arma Dans les bois mille ma Tamore
uête, ils ont supprimé deux ou trois cents vers de ma façon et en ont mis autant de la leur. Je crois qu’ils ont très-bien
ut ce qui se trouve dans cette tragédie. Le voici : Que n’a-t-on pas mis Dans Sémiramis ? Que dites-vous, amis, De tout ce
ux miracle, Prêtres et bedeau, Chapelles et tombeau. Que n’a-t-on pas mis , etc. Tous les diables en l’air, Une nuit, un écl
, Matricide, Beaux imbroglios, Charmants quiproquos. Que n’a-t-on pas mis , etc. Au troisième acte de cette pièce, il y ava
 ; les comédiens lui retournèrent la pièce en le priant humblement de mettre douze mois à la corriger. Ces défaites, coup sur
sa pièce, fait en quelques mots l’histoire de sa vie : « On m’avait mis au collège, dit-il, mais ayant malheureusement ét
iver les Muses. C’était là son grand chagrin. Il ne pouvait arriver à mettre la dernière main à sa magnifique tragédie à grand
ma tragédie. C’est ce qui m’a occasionné, mon cher lecteur, à vous la mettre plus tôt au jour. » Heureux lecteur de M. André 
mais qui furent unanimes pour dire à l’auteur que, malheureusement la mise en scène dépasserait leurs moyens, et que pour fa
, l’auteur véritable, destinant son œuvre à un collège, n’y avait pas mis de rôle de femme. Comment faire ? Dupuis envoie c
ta ! pourquoi faire une suivante ? s’écrie le président ; après cela, mettez -en une, mettez-en deux, mettez-en dix, n’en mette
aire une suivante ? s’écrie le président ; après cela, mettez-en une, mettez -en deux, mettez-en dix, n’en mettez pas du tout,
e ? s’écrie le président ; après cela, mettez-en une, mettez-en deux, mettez -en dix, n’en mettez pas du tout, peu m’importe, j
dent ; après cela, mettez-en une, mettez-en deux, mettez-en dix, n’en mettez pas du tout, peu m’importe, je vous offre dix écu
Ce fut la dernière production de l’auteur, du moins la dernière qu’il mit au théâtre. Il songea même à renoncer à la scène
oltaire faisait voir le jour à Œdipe, sa première tragédie, la nature mettait au monde un homme qui devait marquer dans la litt
rodigieux. Tout avait été employé, du reste, pour qu’il en fût ainsi, mise en scène splendide, musique excellente et dépense
Régulus, tragédie parue en 1773, imprimée longtemps avant que d’être mise à la scène, eut du succès. Chose assez singulière
eux. Son Titus, joué en 1759, n’eut qu’une représentation, ce qui fit mettre dans une parodie ce vers fort spirituel : Titus
ment impressionnés des décors magnifiques, des machines merveilleuses mises en jeu dans la pièce. Du reste, Lully avait fait
n pour le peuple, et on lit dans le Moniteur de 1794 une décision qui met une somme de cent mille francs à la disposition d
eurs troupes. A Arras, dans le régiment de la Couronne, on avait fait mettre en tête de la tragédie imprimée : Pour inspirer a
iron fut conduite au Fort-l’Évêque ; Brizard, Molé et Lekain y furent mis deux jours après, on les y détint pendant vingt-q
expressions énergiques d’amour, de zèle et de fidélité que l’auteur a mises dans la bouche des héros de Calais ; et l’auguste
t de l’audace. Rencontrant un jour un cardinal contrefait, il vint se mettre bosse à bosse avec lui, en s’écriant : « Monseign
le de Baro, Clorise, qu’il ne faut pas confondre avec sa Cloreste, il met en scène le berger Philidor et la bergère Éliante
hes-tu ?— Parce que j’ai raison, Puisqu’ils sont faux témoins, de les mettre en prison. — Ta pensée est aimable et gentille, I
29 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »
les, lui répondit: Bon Dieu ! qu’elles volent haut ! Tout le monde se mit à rire, son père le traita d’imbécile ; mais tout
ces duquel il devait paraître à la cour, et peu de temps après ils se mirent en route pour Moscou. On était alors au mois de j
ait avec une hache. Après cette généreuse distribution, le général se mettait seul à table, pendant que ses aides de camp et so
tschiki. Son conducteur ne le voit pas plutôt disposé à partir, qu’il met ses chevaux au galop, et le ramène comme par insp
t-Pierre, qui, quoique un peu étourdi de cette brusque apparition, se mit à raconter de la façon la plus comique sa mésaven
de la façon la plus comique sa mésaventure de la veille. Ce récit les mit en gaieté ; ils résolurent de passer la matinée e
clairée sur ses propres intérêts, protégera un établissement qui doit mettre dans ses mains les richesses de l’Inde et le comm
r, qui s’avance à un signe de M. de Villebois, et qui, selon l’usage, met un genou en terre pour baiser la main que lui pré
. Cependant la pauvreté de cette bonne vieille l’affligeait, et il se mit à la questionner pour savoir comment elle se trou
l souvent, qui m’a éclairé sur les voies de la Providence: elle avait mis en Dieu la même confiance que j’avais mis dans le
e la Providence: elle avait mis en Dieu la même confiance que j’avais mis dans les hommes, et jamais je n’ai vu une âme si
voyant que sa bonne se tenait debout pour le servir, il lui dit de se mettre à table à côté de lui ; mais ce ne fut pas sans p
promit de tout tenter pour obtenir un emploi dans sa patrie, qui les mît à même de se réunir. En attendant, il céda à sa s
bitations, les terrains qui lui semblaient les plus fertiles, et il y mettait les semences qui leur convenait le mieux. Il sema
fruits d’un amour également infortuné. Elles prenaient plaisir à les mettre ensemble dans le même bain et à les coucher dans
tête couverte de son jupon, quelle avait relevé par derrière pour se mettre à l’abri d’une ondée de pluie. De loin, je la cru
t chez eux étant commun ; ni être intempérant, ayant à discrétion des mets simples ; ni menteur, n’ayant aucune vérité à dis
erbe sous un berceau de bananiers, qui leur fournissait à la fois des mets tout préparés dans leurs fruits substantiels et d
eures haches, et Paul n’avait pas même un couteau. L’idée lui vint de mettre le feu au pied de ce palmiste. Autre embarras: il
elles. Il ramassa des herbes sèches et d’autres branches d’arbres, et mit le feu au pied du palmiste, qui, bientôt après, t
n lit de roches. Le bruit de ses eaux effraya Virginie ; elle n’osa y mettre les pieds, pour la passer à gué. Paul alors prit
e là ; mais bientôt les forces lui manquèrent, et il fut obligé de la mettre à terre, et de se reposer auprès d’elle. Virginie
en mangeras le chou, et je ferai avec ses feuilles un ajoupa pour te mettre à l’abri. » Cependant Virginie, s’étant un peu re
s, dont elle s’entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang ; car, dans l’empressement d’être utile,
a fraîcheur de ces feuilles, elle rompit une branche de bambou, et se mit en marche, en s’appuyant d’une main sur ce roseau
de roches, qui n’avait plus d’issue. Paul fit asseoir Virginie, et se mit à courir çà et là, tout hors de lui, pour cherche
s, par son expérience, toute la faiblesse de ses ressources, et il se mit à pleurer. Virginie lui dit: « Ne pleure point, m
urait à eux. À l’arrivée de ce bon noir, qui pleurait de joie, ils se mirent aussi à pleurer, sans pouvoir lui dire un mot. Qu
 ; et sur-le-champ, comme si ce pauvre animal m’eût entendu, il s’est mis à quêter sur vos pas. Il m’a conduit, toujours en
nuit. Mais il éprouva un embarras bien plus grand quand il fallut se mettre en route: Paul et Virginie ne pouvaient plus marc
es branches d’arbres et des lianes, y placèrent Paul et Virginie, les mirent sur leurs épaules ; et, Domingue marchant devant
épaules ; et, Domingue marchant devant eux avec son flambeau, ils se mirent en route, aux cris de joie de toute la troupe qui
flaque d’eau au milieu d’un pré d’herbe fine. Lorsque Marguerite eut mis Paul au monde, je lui fis présent, dit le vieux c
de grenades, de bananes, de dattes, d’ananas, offraient à la fois les mets les plus sains, les couleurs les plus gaies et le
ranche fleurie de citronnier, que j’ai cueillie dans la forêt ; tu la mettras , la nuit, près de ton lit. Mange ce rayon de miel
eler du secours ; mais que la mer était si mauvaise, qu’on n’avait pu mettre aucun bateau dehors pour aller à lui ; que bientô
que le vaisseau y était en sûreté, comme dans le meilleur port. « J’y mettrais toute ma fortune, ajouta-t-il, et j’y dormirais a
ndant le sang par la bouche et par les oreilles. Le gouverneur le fit mettre entre les mains des chirurgiens ; et nous cherchâ
tés, que l’espérance même du sage en est ébranlée. Cependant on avait mis Paul, qui commençait à reprendre ses sens, dans u
solation parut sur le visage de ces deux malheureuses mères. Elles se mirent l’une et l’autre auprès de lui, le saisirent dans
qu’elle réunit toutes les religions autour de son tombeau ! Il fallut mettre des gardes auprès de sa fosse, et en écarter quel
s’éloigner de l’habitation. Comme je ne le perdais pas de vue, je me mis en marche après lui, et je dis à Domingue de pren
çait à reprendre ses fonctions naturelles. Domingue et moi, nous nous mîmes à genoux à son exemple, et nous priâmes avec lui.
s par l’auteur furent moins nombreuses ; mais elles suffirent pour le mettre en état d’acheter une petite maison avec un jardi
. Le duc d’Orléans, qui lui avait accordé une petite pension, voulant mettre sa reconnaissance à l’épreuve, le fit solliciter
30 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres complètes de Saint-Amant. nouvelle édition, augmentée de pièces inédites, et précédée d’une notice par M. Ch.-L. Livet. 2 vol. » pp. 173-191
on choix fut fait. Par Saint-Amant, ce guide de joyeuse humeur, il se mit à entamer la lecture des autres poètes et écrivai
, on l’imprima en la défigurant, on la traduisit en vers latins. Elle mit bien des gens en goût de solitude : il leur prena
turel presque excessif et aussi de mythologie un peu grotesque : il y met une mascarade de tritons. Puis s’adressant pour f
sa vue, et où si d’un côté il ôtait le masque à la nature, il lui en mettait un à l’autre joue. Toutefois il a entrevu quelque
, celui du Cantal, l’« orgie », la « crevaille », comme il dit ; il y mit sa verve, une verve réelle, copieuse, rabelaisien
l’ambre, On le voit bien à ses vers ; Et jamais soif en sa chambre Ne mit bouteille à l’envers. Ce gentil, ce dameret N’en
s dieux firent gala après la défaite des titans. Chacun apportait son mets et son fruit : Thalie, de la part d’Apollon, prés
icule, imprimée furtivement en 1643, et pour laquelle l’imprimeur fut mis en prison, me révolte. Saint-Amand ne vit dans Ro
et le faux emploi. J’ai nommé Scarron : il ne serait pas juste de le mettre tout à côté de Saint-Amant. Celui-ci était d’une
plus chéries de tout le monde : Ce n’est pas, dit-il, que je veuille mettre en ce rang les bouffonneries plates et ridicules,
lque chose de vif, de noble et de fort qui la relève : il faut savoir mettre le sel, le poivre et l’ail à propos en cette sauc
aintive, et que la soif oppresse, Quitte à regret son faon depuis peu mis au jour, Quand pour chercher à boire aux fosses d
u’il mourut à temps, au moment où la noble figure de Louis XIV allait mettre en déroute tous ces grotesques de l’art, et avant
fidèle description, à charge toutefois de le classer ensuite et de le mettre à sa place dans l’ordre de l’art. 26. [NdA] Il
31 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262
e son père, entré pour lui dire bonsoir, avant de sortir, regarde, et mis soudainement en gaîté — ainsi qu’un père sceptiqu
fesse à de Belloy que, devenu amoureux de sa maîtresse, il a voulu se mettre dans l’impossibilité de la revoir. Et le soir, qu
ivre nouveau qui vous intéressera. » L’Impératrice prend le livre, se met à le lire, et tout à coup part d’un grand éclat d
a cervelle, à la façon d’un châtelain du vieux temps. La fillette est mise à la porte du château avec, pour tout argent, une
ois à l’Hôtel de Ville. Cette fois-là, dans la même salle, je me suis mis aussi nu qu’un ver, j’ai endossé des lunettes ble
sous-maîtresses. Mais c’est un javanais plus compliqué que celui qui met un va après chaque syllabe : dans celui-ci, après
s du 2 décembre, une tête à prix, il se figure que tout chez lui sera mis en miettes, et il a tout vendu. Il n’a plus qu’un
s, ses copains politiques et artistiques, selon son expression, il se met à nous parler de son ambition de décrire les méto
, se figurant coucher avec le bourreau. 15 août … La table est mise dans la cour, entourée d’un treillage vert attend
es de bois, au bout desquelles pend toujours une goutte, où le soleil met la pourpre d’un rubis ; près de ce raisin foulé q
je pense au beau travail qu’il y aurait pour un Michelet, au lieu de mettre sa pensée sur l’Insecte ou l’Oiseau, de prendre,
lène, et encore mieux dans les Entretiens de Roederer, a été prise et mise par Balzac dans la bouche de ses types militaires
approchait de l’élève pour le jeter dehors, mais, voyant le bambin se mettre en état de défense, on l’entendait s’écrier : « M
éfense, on l’entendait s’écrier : « Madame Cerceau ! madame Cerceau ! mettez cet homme à la porte ! » Un autre jour : « Y a-t-
’en prie, apprends-le pour moi seulement le samedi. Faut-il que je me mette à tes genoux ? Le veux-tu ? Tu es trop jeune pour
une petite truite saumonée, non citronnée… un pain au lait, où tu ne mettras que trois œufs, c’est plus douillet… » Et, le pet
r, ça m’est bien égal. Et me voilà matérialiste… * * * Mais, si je me mets à penser que mes idées sont le choc de sensations
cenaires et un lupanar de jeunes garçons11. Là-dessus Saint-Victor se met à proclamer sa catholicité d’artiste et de lettré
iciel, les académies, et suit son génie dans la rue, comme Le Bas qui met son honneur d’artiste sous la garde de la blague
par revenir chez le Corrège et chez André del Sarte à la place où les mettaient l’Art et la Beauté antique. Décembre La plu
32 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »
’on n’en fit pas un échange de douceurs ingénieuses. Il voulait qu’on mît l’amour à sa place, et qu’on ne le mît pas où il
ingénieuses. Il voulait qu’on mît l’amour à sa place, et qu’on ne le mît pas où il n’avait que faire : pourquoi l’amour se
l ira jusqu’à faire une tragédie sans femmes, la Mort de César. Il ne mettra point d’amour dans Mérope ; il n’en mettra pas da
s, la Mort de César. Il ne mettra point d’amour dans Mérope ; il n’en mettra pas dans Oreste, qu’il opposera à la trop galante
Il se moquait de la malencontreuse idée que la Comédie eut un jour de mettre en action le dénouement d’Iphigénie. C’est triche
donc aux timidités du goût mondain, Voltaire ne pouvait pas non plus mettre dans ses pièces l’action qu’il rêvait. Il s’en ti
be rouge, faire tirer un coup de canon dans Adélaïde du Gueselin et y mettre le bras d’un prince du sang de France en écharpe,
La pompe du spectacle, les machines, les costumes, tout l’éclat de la mise en scène flatte les yeux et amuse la frivolité du
corations, des costumes, et tout ce qui s’y pouvait transporter de la mise en scène de l’Opéra. Il était à craindre que, la
er de la mise en scène de l’Opéra. Il était à craindre que, la vérité mise à part et la nature, la tragédie n’eût plus d’aut
33 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — II. (Fin.) » pp. 513-532
Le seul malheur en ce premier moment fut qu’en quittant la place ils mirent le feu au bazar où étaient toutes les marchandise
si advint-il de cette chose, dit Joinville, comme si quelqu’un demain mettait le feu, Dieu nous en garde ! au Petit-Pont de Par
que l’indiscipline, qui était inhérente à ces armées du Moyen Âge, se mit de plus en plus dans la sienne, et que ce temps d
, s’il plaisait à Dieu, il ne laisserait pas son peuple ». Il s’était mis à l’arrière-garde, et cheminait monté sur un peti
(sa pique) qu’il avait placé entre lui et l’arçon de sa selle, et le mettait sous son aisselle et leur recourait sus, et les c
s aventures et sa manière d’être pris. Il était de ceux qui s’étaient mis en route par eau vers Damiette. Un vent contraire
ère galère ennemie dans un grand état de faiblesse, Joinville se sent mettre plus d’une fois le couteau sur la gorge. Mais Die
un trou pour la revêtir ; et un autre m’apporta un chaperon que je me mis en ma têtead. Et lors, pour la peur que j’avais,
ant un chevalier, son voisin, qui se souvient mieux de ses péchés, se met , faute de prêtre, à se confesser à lui Joinville,
avis du comte de Jaffa, disant hardiment « que le roi n’a encore rien mis de ses deniers dans l’entreprise, qu’il n’a dépen
que inquiétude de lui avoir déplu. Les autres chevaliers cependant se mirent à le railler et à le narguer à la française : « B
après dîner sur la morale ou sur le symbole ; il s’amuse parfois à le mettre aux prises avec Robert de Sorbon et autres gens d
sagesse, toutes les qualités du chrétien et de l’honnête homme, il le mettait même en opposition avec l’idée d’une dévotion étr
e le sauver en le faisant passer pour le cousin du roi, afin qu’on le mît à part en vue d’une rançon. Joinville se prête au
de distinction de l’armée ennemie : ad. [1re éd.] un chaperon que je mis en ma tête. ae. [1re éd.] La parenthèse est un a
mbreux chrétiens captifs. ai. [1re éd.] « que le roi n’a encore rien mis de ses deniers dans l’entreprise, qu’il n’a dépen
34 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
e de Ptolomée, dont le monde est aujourd’hui désabusé ? Nos critiques mettent les poëmes et les autres ouvrages à une épreuve o
ettent les poëmes et les autres ouvrages à une épreuve où l’on ne les mit jamais. Il en font des analyses, suivant la métho
nt nous le sommes. Que les roïaumes et les republiques, dira-t-on, se mettent dans la necessité de ruiner, ou leurs sujets qui
rer que le raisonnement a eu très-peu de part, et ces découvertes ont mis en évidence la fausseté de plusieurs dogmes philo
ous pouvons avoir sur les anciens dans les sciences naturelles. Il a mis en évidence plusieurs faits que les anciens ignor
ps dans la province où le fait dont il s’agit étoit arrivé, et qui le mit par écrit trente ans après l’évenement. Le hazard
ositions des lieux qu’ils connoissoient, et qu’ils nous ont laissées, mettent en droit de faire cette supposition. Monsieur De
nes qui font leur effet en vertu de la pesanteur de l’air, et qui ont mis en évidence un si grand nombre de véritez physiqu
circulation du sang, mais il n’étoit pas encore assez développé pour mettre ce grand homme au fait de la verité. On voit par
aller plus loin, et soit par instinct, soit par principes, les hommes mettent toujours une grande difference entre la certitude
ez. Il faut pour les convaincre pleinement de ces veritez, en pouvoir mettre du moins quelque circonstance essentielle à porté
ées des observations. Le monde se partagea de nouveau, et Tycho Brahé mit au jour un systême mitoïen pour accorder les fait
rtaine. Dans les tems où ces véritez principales n’ont pas encore été mises en évidence, les sçavans au lieu de partir de ce
elles ne font presque aucun progrès. Mais dès que ces veritez ont été mises en évidence, elles nous conduisent comme par la m
ssi méthodiquement et aussi sensément que tous les historiens qui ont mis la main à la plume depuis soixante ans ? Avons-no
35 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre II. Utilité de l’ordre. — Rapport de l’ordre et de l’originalité »
t du génie que Michel-Ange construisant Saint-Pierre de Rome : il n’y mit point une pierre, pour ainsi dire, sans savoir d’
nsi dire toute placée, logée en un coin le l’œuvre, sans pouvoir être mise ailleurs, et comme aillée à la mesure et en la ma
que moment : cette idée qu’on rencontre, est-ce bien là qu’il faut la mettre  ? Est-elle assez développée, trop, ou trop peu ?
premier principe, dit-il, sur la matière qu’il veut débrouiller ; il met ce principe dans son premier point de vue ; il le
conséquences par un enchaînement court et sensible. Chaque vérité est mise à sa place par rapport au but : elle prépare, ell
s….. « Tout le discours est un : il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. Cette un
Pères. La Fontaine refait les fables d’Ésope et de Pilpay, Corneille met en français le Cid de Guilhem de Castro, et Racin
ses ou danoises, dans les auteurs italiens ou dans Plutarque. Virgile met à contribution Ennius et Lucrèce, Homère et les A
ginalité ? Dans la forme, dans l’empreinte particulière que l’artiste met sur un sujet banal : en d’autres termes, dans la
36 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »
oit au Casino lire le journal, soit faire un tour aux champs, pour te mettre en appétit. À midi, tu reviendras dîner ; après l
et j’ose me flatter… Ah ! le vin ! comme il fait déjà chaud, nous le mettrons rafraîchir dans un baquet sous la pompe, excepté
maintenant à mon tour, il faut que je me rase, que je change, que je mette ma belle redingote marron. — Ça va, Kobus… ! Ah !
s si gênée avec nous, va voir la vieille Katel qui t’attend ; elle te mettra un bon morceau de pâté dans ton panier, tu m’ente
de vouloir aller contre Dieu, de vouloir vivre… » Mais alors Fritz se mit tellement à rire, que le vieux rebbe en devint to
it de loin jouer sur la porte, comme sa figure changeait, comme il se mettait à sourire en lui-même, on aurait dit qu’un rayon
lui, si ton cœur saute de plaisir, si tes yeux brillent, et si tu te mets à chanter l’air des Trois houzards, comme il le c
rd qui observait les pigeons tourbillonnant autour de la ferme. Il le mit en joue avec sa canne : aussitôt l’oiseau partit,
en trottant dans le sentier, jusqu’à ce qu’une petite voix claire se mît à crier : « M. Kobus !… voici M. Kobus ! » C’étai
Êtes-vous fatigué, monsieur Kobus ? Voulez-vous changer de souliers ? mettre mes sabots ? — Vous plaisantez, Christel. J’ai fa
tout se taisait de nouveau quelques secondes, et que les feuilles se mettaient à frissonner sans que l’on ait jamais su pourquoi
l’éveiller. Il souriait en lui-même, surtout quand le chien Mopsel se mettait à aboyer dans la cour et qu’il entendait la petit
e avaient fini leur repas du matin ; ils attachaient la charrue et se mettaient en route. La petite nappe blanche était déjà mise
charrue et se mettaient en route. La petite nappe blanche était déjà mise au bout de la table, le couvert, la chopine de vi
oche de la petite Sûzel, avec leurs museaux roses ou bleuâtres, et se mettre à mugir en chœur comme pour la saluer. « Allons,
nt ; et quand, assise sur son tabouret de bois à trois pieds, elle se mettait à traire, la grande Blanche ou la petite Rœsel se
dodus et ses joues ; il y en avait jusque dans ses cheveux, tant elle mettait d’ardeur à son ouvrage. C’est ainsi qu’elle entra
rent ; il eut une touffe de poils à la queue, il voulut hennir, et se mit à braire : c’était le premier des ânes ! » Fritz,
s’en alla. « David, criait Sourlé dans la cuisine, le dîner est prêt, mets donc la table ! » Mais le vieux rebbe, ses yeux f
tel et la mère Orchel, qui n’ont pas quatre idées dans la tête, aient mis ce joli petit être au monde. Sais-tu qu’elle cond
l’accord ; il me semble l’avoir entendu hier. » Et se baissant, il se mit à tirer les vieux cahiers de leur caisse : le Sié
t des choses profondes, dans un langage naïf. Et la musique ! » Il se mit à jouer en chantant : « Rosette, « Si bien faite
re m’envoie vous prévenir que les grilles sont prêtes et qu’on va les mettre . — Je chantais. Tu m’as peut-être entendu de la c
iége de Prague ; on entend rouler les canons ; écoute un peu. » Il se mit alors à jouer le Siége de Prague avec un enthousi
suis enrhumé, c’est dommage. » Et tout en parlant de la sorte, il se mit à chanter d’une voix aussi claire qu’un coq qui s
tout rouge et dit en toussant : « C’est bon… oui… oui… Tiens, Katel, mets ces cerises dans l’armoire, je serais capable de
t leur manière de prêter serment. — Ah bon ! fit Kobus, qui venait de mettre sa capote et décrochait son feutre. Voici bientôt
’arrêta devant la porte, Hâan partit d’un immense éclat de rire et se mit à crier : « À la bonne heure ! à la bonne heure !
z en leur passant des cigares qu’ils allumèrent aussitôt et qu’ils se mirent à fumer renversés sur leur siége, les jambes croi
a valse commença rapide, folle, étincelante : les Esprits de l’air se mirent en route, entraînant Fritz et Sûzel, Hâan et la f
que d’une voix rauque, en tournant comme un véritable possédé, il se mit à crier : « You ! you ! you ! you ! you ! you ! »
la cuisine pour nous amuser. » Alors les gens penchés autour d’eux se mirent à rire, et l’autre anabaptiste s’écria : « Christ
vin avec nous. » Le bohémien ne demandait pas mieux ; Andrès s’étant mis au pupitre, ils sortirent tous quatre, bras dessu
ich descendit à la cave chercher trois bouteilles de champagne, qu’on mit rafraîchir dans une cuvette d’eau de source. Cela
use. » Christel et Orchel se regardèrent comme confondus, et Sûzel se mit à sangloter. Si c’était de bonheur, on ne pouvait
un cri de triomphe, passa la main autour de la taille de Sûzel et se mit à walser avec elle, en criant : « You ! houpsa, S
zel ! You ! you ! you ! you ! » Alors tous ces gens qui pleuraient se mirent à rire, et la petite Sûzel, souriant à travers se
37 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -
les livres d’Aristote à la dignité de texte divin. Son portrait a été mis en regard avec le portrait de Jésus-Christ. On a
’êtoit pas comparable à la sienne : mais enfin il succomba, & fut mis en prison à Rome comme magicien, & plasphémat
, & l’avoir obligé d’être toujours errant, ou toujours caché, ils mirent le comble à leurs procédés crians, aux effets ter
iens, Mallebranchistes, & Pourchotistes gens sans aveu, se seroit mise en état d’en expulser le dit Aristote, ancien &am
juge sans appel, & non comptable de ses opinions. » L’arrêt fut mis avec quelques expéditions que le premier présiden
garda sur la fin de sa vie comme une perte de temps celui qu’il avoit mis à les apprendre. Ses sentimens mènent à un pyrrho
idérable de ses ouvrages imprimés, on a de lui beaucoup de manuscrits mis en dépôt à la bibliothèque du roi. (*) On lui fit
’ouvrage, de remplir notre idées ; de bien mériter de la société ; de mettre fin à nos inquiétudes, en donnant au plutôt l’édi
ands génies & dans le paganisme & parmi les chrétiens, semble mettre en honneur l’athéisme. Il parle tour à tour, dans
-même l’a foudroyée par un autre bref. Sa Sainteté dit que l’auteur a mis le comble au scandale (**). Le P. Berruyer souscr
uelque idée, qu’il le saisit dans toute son étendue & tâcha de le mettre en règne. C’est dans cette vue qu’il donna prompt
eçurent eux-mêmes ses sermens (*) Au moment, assure-t-on, qu’il fut mis en liberté, le remords le prit. Il baissa les yeu
Une autre plus vraie encore dont on le chargea, ce fut de n’avoir pas mis dans cette dispute la même modération, la même po
foiblesse, & qu’il ne faisoit avec tant de complaisance, que pour mettre les rieurs de son côté. Mais les eut-il jamais po
rbitres de ce différend. Les Anglois se croyoient offensés qu’on osât mettre en parallèle Newton avec Léibnitz. On sçait qu’il
lui du philosophe adoré de la nation Angloise : mais Léibnitz voulant mettre fin à tous ces actes réciproques d’hostilité, eut
Ne le regardez pas, disoit Platon en parlant de Diogène, qui s’étoit mis sous une gouttière pour en recevoir tranquillemen
ulent faire parler d’eux. Si l’on veut se venger du Diogène Génevois, mettre un terme à ses déclamations, à ses paradoxes humi
cipaux traits sous lesquels l’académicien croyoit l’avoir accablé. Je mets ici en caractère italique les coups portés par l’
seroit à souhaiter qu’ils profitassent. Ses rêveries pourroient être mises au rang de celles de l’abbé de Saint-Pierre, &
à Venise, qui sont là ce que sont ici les chanteurs du Pont-Neuf, se mettent trois ou quatre ensemble pour exécuter des morcea
combien la France est redevable à Lully ; quoique Florentin, nous le mettons avec raison au rang de nos grands hommes : c’est
er l’attacha à son service ; mais elle le renvoya, dit-on, pour avoir mis en musique des vers faits sur un sujet semblable
e de se distinguer, que par celle d’éclairer leurs compatriotes. Il y met ensuite en balance la gloire de deux nations riva
té maligne d’une soubrette. » Quant au second article, M. d’Alembert met le remède à côté du mal. Pour que nous ayons, dit
us noble usage ; qu’on déployât autrement ses richesses. Lorsqu’on la met , remarque-t-il, sur un langage bas, elle manque s
hasius. Le premier est encore moins connu par son talent, qui le fait mettre à la tête des peintres, que par la gloire qu’il a
as célèbre. Sa Minerve, vue de près, révolta les connoisseurs, &, mise au lieu de sa destination, enleva tous les suffra
e entr’eux ne soit peut-être pas égale, on peut les faire contraster, mettre Bouchardon, Pigale, Adam, Falconet, Vassé, en reg
pteurs n’estimer leurs ouvrages, que parce que des peintres y avoient mis la main. En effet, on rapporte que, pour donner d
eul contre un corps. Cette troisième division aura deux parties. Nous mettrons , dans l’une, les combats de la première espèce, &
on ne l’avoit point écoutée dans ses demandes, étoit la nécessité de mettre un frein à la violence des écoliers alors querell
mières places de l’état(*). Les dominicains surtout avoient à cœur de mettre à profit la dispersion des membres de l’universit
frères prêcheurs, coururent de grands risques. A peine s’étoient-ils mis en devoir de remplir leurs fonctions, que les frè
it ouvrir les yeux sur leur marche sourde, ambitieuse, intéressée. Il mit , par une décrétale, des bornes à leurs prétention
c’est un extérieur pharisaïque, c’est l’esprit de charlatanerie, qui met à contribution la simplicité des fidèles. » Le m
és de se rétracter de la manière la plus humiliante ; d’autres furent mis en prison ; plusieurs se dérobèrent, par la suite
de Paris, au contraire, comme un article de foi. Quelques évêques se mirent du parti du jésuite : celui de Paris, nommément P
ec les stigmates. Les cordeliers victorieux affectèrent depuis de les mettre dans celles de leur patriarche. Aux portes &
t à Dieu seul à décider de la préséance des saints : personne ne doit mettre le sien au-dessus de celui des autres. En tout &a
versité de Paris tenoient aux anciens usages, s’opposoient à ce qu’on mit au grand jour leur ignorance, & le délire de
nie, dont François premier eut bien voulu faire l’acquisition pour le mettre à la tête du collège royal. Sous Henri II, l’univ
elle dressa une profession de foi pour la leur faire signer ; voulant mettre un frein au progrès de l’hérésie : elle étoit exc
protestèrent contre cette nouveauté, & dirent qu’ils ne s’étoient mis en marche que par respect pour le roi, & par
oyaux, d’empêcher qu’ils ne trafiquent de leurs chaires, & de les mettre toutes au concours. A l’égard des deux contendans
ur de procession. L’université ne manqua pas d’en prendre acte ; elle mit dans ses registres que tous ses écoliers, & c
à M. de Maurepas. Il fit rayer l’endroit qui les avoit choqués, & mettre à la marge que la rature avoit été faite sous les
’épioit depuis longtemps, ne l’eut pas en sa disposition qu’il le fit mettre en une prison affreuse, au pain & à l’eau, av
avoit faite. Il protesta qu’il auroit le déserteur mort ou vif. Il se mit lui-même à la tête d’une troupe de soldats, &
t, à haute voix, les rangs & les postes ; ordonnant aux uns de se mettre à telle porte, aux autres à telle fenêtre ; recom
it les forcer & les prendre. La peur saisit le provincial : il se met derrière les soldats & les encourage à avance
s forts & les plus robustes, armés chacun d’un bâton ferré, il se mit en disposition de bien recevoir son monde. A pein
ien que son épouse qui étoit dévote, que c’étoit conscience de ne pas mettre les nouveaux réformés à couvert de la persécution
ervantins des plus déterminés : mais, autant de fois qu’ils voulurent mettre les mains sur les réformés, autant de fois saint
renne pour un capucin. » Le récollet lui répondoit en raillant : « tu mets donc la sainteté à porter un long cornet d’épices
l’insulte qu’il croyoit avoir été faite à tout son corps. A force de mettre sous la presse des volumes d’injures contre les b
toient & allaitoient, non de lait, mais de feux ardens : Élie fut mis dans la confidence du mystère de la conception de
ieu, nommé F. Paul de Saint-Sébastien, jaloux de leur gloire, vint se mettre sur les rangs, & disputa d’ancienneté avec eu
urent laver leur affront. Ils se remuèrent, ils s’intriguèrent, & mirent dans leurs intérêts les gens de lettres & bea
, reçus avec empressement dans plusieurs états de l’Europe, ne purent mettre le pied en France, sans y soulever presque tous l
Il changea les règlemens de l’université, toutes les fois qu’elle lui mit l’autorité en main. Devenu syndic, ayant passé pa
e la Concorde eut paru, Bagnès & ses confrères (car il avoit déjà mis dans ses intérêts une grande partie de son ordre)
les universités d’Espagne prirent parti dans cette affaire. Elle fut mise entre les mains des grands inquisiteurs du royaum
ins tâche d’établir ensuite la prémotion physique. L’un & l’autre mirent en usage toute l’étendue de leur érudition &
, outre les talens dont l’avoit gratifié l’auteur de la nature, avoit mis dans ses intérêts la cour céleste. Toutes les foi
ompte de Clément VIII, c’est qu’il se donna beaucoup de peine pour se mettre au fait des questions agitées, & qu’elles cau
tempérèrent leur molinisme, par ordre de leur général Aquaviva. Ils y mirent une certaine quantité de prédestination gratuite(
ntable de la toute-puissance divine & de la liberté. Jansénius se mit à composer un très-gros & très-ennuyeux livre
ant un jour, dit le père d’Avrigni, qu’un ecclésiastique, qu’il avoit mis dans ses confidences, ne les révélât, il l’arrête
s révélât, il l’arrête dans une rue pour se confesser à lui, & le met dans le cas d’être obligé de se faire. A son tale
paroles : les évêques de France les examinèrent aussi. La division se mit dans la Sorbonne & dans le clergé. Quatre-vin
nutile leur fameuse distinction du fait & du droit, qui les avoit mis quelque temps à leur aise, & qu’ils vouloient
exemplaires des provinciales, mouillés encore(*). Ces Lettres furent mises en Latin par Nicole, sous le nom de Guillaume Wen
t les jésuites d’en contester l’authenticité. Ils ne purent pas faire mettre à l’index sa Morale pratique, tandis que le livre
que le livre du père Le Tellier, sur les chrétiens de la Chine, y fut mis . Son crédit à Rome étoit au point qu’il en plaisa
ouverain pontife a permis qu’on fouillât dans le Vatican, & qu’on mit dans une édition, projettée à Venise, des œuvres
e. Enfin, le grand jour de la vengeance arrivé, on commença par faire mettre à la Bastille l’avocat de ces religieuses mal con
pas qu’on rende commune la lecture de l’écriture sainte, l’avez-vous mise entre les mains de tout le monde ? C’est, lui rép
avons vu le public s’obstiner à la lire, & qu’il a bien fallu la mettre à la portée, de façon qu’elle ne lui soit pas nui
s. Il étoit fils d’un trésorier de France de cette ville. Son père le mît entre les mains d’un homme qui parvint à le faire
le comte de Saint-Florentin. Le même Espagnol qui l’avoit instruite, met d’autres muets en état de parler sur l’histoire,
rouver M. Rousseau dans son opinion : mais il pouvoit dire : Pourquoi mettre le fait en question, s’il n’est pas aussi permis
e. N’est-ce point chercher en politique la pierre philosophale ? Il a mis , pour épigraphe, ces deux vers : Que, dans le co
n cœur palpitant, consultera les dieux, L’expression étonnante qu’il mit dans ces paroles, fit dresser les cheveux à la tê
heur, il eut une rechute. Déchiré des plus violens remords, il se fit mettre sur la cendre, la corde au cou, fit amende-honora
M. Rameau, voulant en parler, fit un anachronisme épouvantable. On se mit à rire. « Messieurs, dit-il, est-ce une grande gl
lurent le corrompre, & lui offrirent une somme considérable, pour mettre , dans le traité, écus de Tripoli, au lieu d’écus
nt apprêtés à l’huile. Aussitôt néanmoins qu’ils sont malades, on les met à l’infirmerie, appellée chez eux la male-gouvern
erie. On m’a assuré, mon père, que lorsque vous êtes malades, on vous met à l’infirmerie, où l’on vous traite aux bouillons
oses, répondit Arnauld. On a manqué tel & tel endroit : on eut dû mettre plus d’ordre, pousser davantage le raisonnement.
signer celles du pape ». (*). Entr’autres vers, faits contr’eux, on mit ceux-ci au bas d’une taille-douce, représentant J
lui confia son ignorance extrême des usages de la cour, le pria de le mettre en état d’y paroître décemment. Brienne se mettan
ienne, voilà tout ce que vous avez à dire. Le compliment inpromtu est mis par écrit, & ce fut celui-là même qu’Arnauld
38 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — I. » pp. 201-219
mille royale honorât d’une visite cet établissement patriotique où il mettait sa dernière pensée. C’était un de ces vœux de vie
sans se nommer, invente un prétexte, le tâte dans la conversation, le met sur la littérature, le flatte, le prend par l’amo
goût du drame sérieux, honnête et domestique, que Diderot essayait de mettre à la mode. Dans l’Essai ou préface que Beaumarcha
, mais il ne s’avisa que tard, et sous le coup de la nécessité, de la mettre dans ses ouvrages. Sa vie, comme particulier, éta
urs d’arrêts gardés par chacun dans sa maison, que le duc et pair fut mis dans une citadelle, et Beaumarchais emprisonné au
te, qu’un chétif accessoire par où se rattacher au principal ; il est mis en demeure d’avoir à l’instant de l’énergie, de l
plaisanteries acérées, le vengeur universel. Toutes les scènes où il met en cause Mme Goëzman, tête légère, assez jolie fe
femme ! dans ses confrontations il lui fait dire blanc et noir, il la met en colère et il l’apaise ; quand elle ne sait plu
e sait plus que dire, ni comment débrouiller ses contradictions, elle met le tout, le plus ingénument du monde, sur le comp
eté, d’une finesse, d’une ironie délicieuse. Ainsi de tous ceux qu’il met en cause et en scène : ou les connaît ; on ne les
encore : « Je le répéterai jusqu’au tronçon de ma dernière plume, j’y mettrai l’encrier à sec, etc., etc. » Joignez-y bien des
t des plaisirs, des craintes et des espérances, est le vent frais qui met le navire en branle et le fait avancer gaiement d
olytes de Goëzman ; cette réticence envers un nom respecté, qui s’est mis si bas, devient un nouveau trait d’éloquence. Tou
nous puissions offrir dans notre littérature oratoire. Cela peut être mis en regard des plus mémorables endroits qu’on cite
39 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
ir-là triste, plus triste que jamais. Je lui dis : « Voyons, mon ami, mettons que tu aies besoin, pour te rétablir, d’un an, de
ait pris la logique en haine. Quand on lui parle raison, on a beau y mettre toute l’affection possible, on ne peut jamais obt
faits par le soleil, avaient avec les dessins français. Puis il s’est mis à confesser, avec une exaltation que je n’avais p
santé, et qu’il n’a pas voulu faire… Ah ! je suis malheureux, et ça a mis au dedans de moi une irritation colère, qui fait
’air de me comprendre. Tout à coup le voici qui reprend le volume, le met devant lui, et veut lire, veut absolument lire. I
un petit enfant, il s’occupe seulement de ce qu’il mange, de ce qu’il met . Il est sensible à un entremets, il est heureux d
malade, et j’ai une affreuse peur de mourir… mon pauvre frère serait mis dans une maison de santé avec un curateur, qui po
il est toujours à froisser, à tracasser les objets à sa portée, à les mettre en tapon. * * * À toute demande, sa réponse de pr
attention, nous ne pourrons plus aller nulle part. » Le voici qui se met à fondre en larmes, en s’écriant : « Ce n’est pas
vec un « pardonne-moi » lamentable. Alors tous deux, nous nous sommes mis à pleurer dans nos serviettes, devant les dîneurs
llait subitement en lui, Jules s’est tout à fait transformé. Il s’est mis à causer, sa mémoire a retrouvé des noms et du pa
lire, il répétait toutes les actions de sa vie, indiquant le geste de mettre son lorgnon, soulevant ces haltères dont je le fa
uccède au calme relatif de la journée d’hier, je la sens à ce qu’elle met sur sa figure. Sur le blanc de l’oreiller, sa pau
rer une figure étrangère. Ma mère, sur votre lit de mort, vous m’avez mis la main de votre enfant chéri et préféré dans la
n jaune d’une cire exposée à la chaleur. Je me dépêche, je me hâte de mettre en moi ce visage adoré…. Je n’ai plus bien longte
autre a repris : « C’est le moment, si Monsieur a quelque souvenir à mettre dans la bière ? » J’ai dit au jardinier : « Allez
ée ! » On a jeté les roses dans le creux autour de son corps, on en a mis une blanche sur le drap, un peu soulevé par sa bo
vente Boilly, qu’il vint acheter avec moi, la dernière fois que nous mîmes les pieds aux Commissaires-Priseurs. Je regarde l
habiller… Sur la table de nuit a été laissé le volume de Bescherelle, mis sous son oreiller, pour exhausser sa triste tête
40 (1880) Goethe et Diderot « Diderot »
opre siècle — le siècle de l’Encyclopédie pourtant ! — ne l’avait pas mis . Jean-Jacques Rousseau et Voltaire — ces mange-to
es que Joubert — un critique bien autrement exquis que Sainte-Beuve — mettait dans la sienne ? Joubert coupait délicatement dan
na pour l’Encyclopédie ; car c’était un confectionneur, dont la tête, mise en branle, ressemblait à un métier. Aujourd’hui q
llait être un tartufe, comme le prouvent suffisamment les notes qu’il mettait aux textes impies de ses écrits quand la peur le
nd cuisinier révolutionnaire de leur couper la gorge à tous et de les mettre dans son pot. Diderot est à peu près en tout l’op
r Napoléon, qui n’aimait guères que les passions qu’il inspirait, lui mit sa Légion d’honneur sur cette poitrine qui ne bat
is les pensées de par derrière la sienne, il n’a jamais craint de les mettre par devant. Diderot, ce poltron d’idées qui a eu
t en art, et des Zola en littérature, déjections dernières ! Diderot, mis en statue d’œuvres complètes avant d’être mis en
ns dernières ! Diderot, mis en statue d’œuvres complètes avant d’être mis en statue de place publique comme Voltaire, doit
mis en statue de place publique comme Voltaire, doit être examiné et mis à sa place juste dans le rang littéraire par une
avec tant de livres qui n’en descendent jamais une fois qu’on les y a mis . Les livres de Diderot sont faits pour rester — m
, de ce monstrueux perce-oreille qui perça tout, doctrines et moeurs. Mettons , si vous voulez, qu’il en fut la plus grosse patt
dans l’histoire de la philosophie, restent la gloire de ceux qui les mirent debout, même après qu’ils sont renversés. L’Inter
est laissé aller comme on se laisse aller au libertinage, cherchait à mettre l’idéalisme dans un matérialisme affreux. Effort,
in des rues les douvelles pourries du tonneau de Diogène, et il s’est mis dedans pour aboyer. » C’était trop peu dire. Le m
ous le grand nom duquel Diderot, qui dans le fond était très lâche, a mis sa lâcheté à l’abri. Mais, bien loin d’admettre c
puissances de l’homme à saisir et à expliquer les mystères que Dieu a mis devant nous, comme un mur, pour faire mourir l’or
jouait à la philosophie encore plus qu’aux échecs du café Procope. Il mettait sa puissance artistique à cette belle œuvre d’êtr
chauffer. Je ne parle pas du Neveu de Rameau, qui n’est qu’une figure mise debout, dans un dialogue de deux personnes, avec
sans esprit qui rappelle le Sopha, cette autre polissonnerie, et qui met Diderot au-dessous même du fils Crébillon. Et, ne
st-il méchant ?… qu’ils disaient un chef-d’œuvre. Mais les directions mises en demeure ont refusé net une exhumation qui eût
médiocrité des drames qui sortirent de cette utopie, et qui, du coup, mirent le dramaturge au niveau du théoricien. Rien de pl
étaient à la mode. Ce drame est tombé avec la philosophie qui l’avait mis en crédit. Nous avons reconnu par une funeste exp
mme plus fort que lui en nous gâtant Beaumarchais, — car il faut bien mettre au compte de Diderot Eugénie, les Deux Amis et la
ue dans ses romans, c’est qu’il pouvait y être Diderot, puisqu’il s’y mettait en scène, et que, dans ses pièces, au contraire,
sons de Geoffroy ne vous reviennent-elles pas à la mémoire ? car on y mettait aussi les idiots… Tel il était devenu, ce fanatis
s de Diderot, libertines et quelquefois impies, mais honnêtes, car il mettait l’honnêteté partout, ce sophiste et ce blagueur d
tres et qui se donnait parfois le pensum de faire des vers, aurait pu mettre en vers, tout comme un autre, ses tragédies vertu
qu’à sa dernière goutte, le puits de paroles que fut Diderot, se sont mis à pomper dans l’Encyclopédie et à nous en tirer,
upable de leurs doctrines. Même les plus indignes petits grimauds qui mirent la main à ce torchis de l’Encyclopédie, qui se do
nt-ils gagné ? Et Diderot et d’Alembert eux-mêmes, les chefs de cette mise en train infernale de l’Encyclopédie, qui avaient
déjà. Diderot admirait Falconet, comme il admirait tout, quand il se mettait à admirer, ce gobe-montagne qui aurait avalé la s
éclamateur. Les lettres à Falconet ne sont donc qu’un livre de plus à mettre au compte de Diderot, et, paradoxe pour paradoxe,
nder ce qu’il n’a pas ; on ne peut pas lui reprocher de n’avoir point mis dans ses lettres ce qu’il n’a pas mis dans ses li
lui reprocher de n’avoir point mis dans ses lettres ce qu’il n’a pas mis dans ses livres : la grâce, l’élégance, la souple
ras, et on n’en voyait pas le bout du doigt. Cela m’avait impatienté. Mis en demeure par moi, qui l’attendais sous l’orme,
ment à tout usage, renvoyé à la queue de l’édition ce qui devait être mis à la tête… Je ne sais pas ce que ruminait, pour p
é l’originalité jusqu’à dire du mal de son auteur. Il n’avait pas été mis à la tête, ou plutôt à la queue de l’édition des
s’abattissent sur Diderot, retrouvé sous ses vingt volumes, qu’on se mit à soulever, comme tout un Herculanum sous sa cend
i fait pas une innocence. Et, d’ailleurs, M. Génin ne voudrait pas la mettre , cette innocence, dans une infirmité… Il est ridi
t, ce n’est pas la pitié qui l’y jette, mais c’est la justice qui l’y met . Voilà donc Diderot, Diderot intégral, et à part
éressante. Gœthe a fait de cette froideur une poésie. C’est lui qui a mis le calcul dans l’art, dans le succès et dans la v
41 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328
où il m’envoie par la poste son admiration et son attachement. Il me met ainsi dans la nécessité de le croire un Normand,
e la pièce à Porel. Daudet se défendant d’y assister, pour me laisser mettre la main tout à l’aise sur le directeur : « On ne
ur me laisser mettre la main tout à l’aise sur le directeur : « On ne met pas la main sur Porel, lui dis-je, savez-vous qu’
s aux candides et sales boutiques de ferrouillats, ignorant encore la mise en scène et le montage de coup, par la brochure e
is mois, mais voyant qu’il ne trouvait pas là son affaire, il s’était mis à voyager en Italie, en Espagne, en Afrique, à l’
e, sa mère était venue le voir, et tombant sur ledit imprimé, s’était mise à pleurer à chaudes larmes. Il m’affirme qu’il ap
t d’abord, dans leur grandeur dernière, parce que les détails qu’il y met à la fin, enlèvent du mouvement, et que ce n’est
, avec l’argent duquel il peut gagner Naples, où un hasard heureux le met en rapport avec une famille anglaise, qui lui dem
Mardi 13 mars Aujourd’hui mon portrait est fini. Raffaëlli n’a mis que vingt jours après cette grande machine, et il
riste témoin, et qu’aujourd’hui encore, les cris, les chamaillades le mettent dans un tel état nerveux, que dans sa maison, où
les gestes de sentiment, les gestes de passion, auxquels Margueritte mettrait les grandes lignes de sa pantomime, — et nous par
n cahier de collégien, devient un artiste immense, et l’on n’ose plus mettre le nom de Gavarni parmi les noms des dessinateurs
Vendredi 27 avril Au Théâtre-Libre, Le Pain du péché d’Aubanel, mis en vers par Paul Arène. Dans un entracte, Daudet
sur la grâce voluptueuse, qu’Outamaro, mon artiste de prédilection, a mise dans ses longues femmes, et qu’à propos d’une pla
À déjeuner, Hayashi cause nourriture japonaise, et me cite, comme un mets délicieux : une salade de poireaux et d’huîtres.
vec Germinie Lacerteux, j’achèterais la maison en face, et j’y ferais mettre cet écriteau : À louer à des gens, sans enfants,
………………………… Proximus ardet. Ucalegon…………………………………………………… Et il se met à parler, avec enthousiasme, de Théocrite, du rêv
session de cette propriété, on m’a remis cette clef, et quand je l’ai mise dans la serrure de cette grille, où il y avait au
é : l’expérience de la vie. Il veut faire maintenant une œuvre, où il mettra de lui, ce qu’il a de bon, de compatissant : sa p
et amour. « Oui, reprend-il, ce sera une œuvre de mansuétude. » Et il mettra dans un coin de ce livre de pardon, toutes les no
la Terre peut mourir, peut ne pas durer toujours, est une idée qui me met parfois du noir dans la cervelle. Je serais volé,
ge dans le crépuscule, nous ont laissés tout mélancoliques. Nous nous mettons à table, où a été invité Drumont, et poursuivis p
dans La France juive, puis la documentation concernant les personnes, mises en scène, me semble plus sévèrement contrôlée, et
maladie. Moi. — Allons, êtes-vous bête… Permettez-moi d’être cruel… Mettons les choses au pis… Est-ce que Henri Heine n’a pas
livre… Puis vous concevez, mes voyageurs seraient de vrais êtres… Je mettrai en contact deux jeunes ménages, deux hommes et de
eur de donner un caractère de sensiblerie à la chose. Moi. — Si, j’y mettrais un enfant, moi, mais pas le moutard spirituel, pa
spirituel, pas l’enfant sentimentalement ventriloque du théâtre, j’y mettrais un bébé comme Mémé, un enfant de deux à trois ans
ai pas de rappeler ce fait… une potée de fumier jetée à ma femme bien mise , par un enfant… reconnaissant que ce ne sont pas
e de La Fille Élisa, sur un mode très chaste, et où un acte serait la mise en scène complète d’une condamnation à la cour d’
illets de banque, de louis d’or et de pièces de cent sous, il s’était mis à répandre tout ça à terre, devant sa femme, et à
À déjeuner, le lendemain, la phrase de Raffaëlli lui revenant, il se mettait à dire : « Tiens, si je ne buvais pas ! » À quoi
d’un confesseur. Jeudi 22 novembre Cette Germinie Lacerteux me met dans un état nerveux, qui me réveille tous les ma
cette expansion de cervelle ou de cœur, bien supérieure à ce que nous mettons dans nos livres, où l’expression de la pensée est
ion de la pensée est, comme figée par l’imprimé. Là-dessus, Daudet se met à parler des gens de valeur, que des circonstance
t tâter par Febvre, pris conseil du ministère, d’après le ton qu’il a mis à ses paroles ? Vendredi 30 novembre Répéti
ne nuit colère. Samedi 8 décembre Un fichu état nerveux, qui me met des larmes dans les yeux, quand dans la correctio
rniers temps, où les peintures des basses classes de Paris, ne soient mises en scène avec une verve, un coloris, un relief, e
de l’eau-forte, de ses noirs, de certains noirs de Seymour-Haden qui mettent l’œil dans un état d’ivresse chez l’homme, au sen
ne toque. Et quand arrivé là dedans, le premier, et le feu allumé, il mettait la toque, et fumait une énorme bouffarde, il sent
42 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »
armantes intitulées la Prairie semblent avoir pour objet principal de mettre en évidence cette disposition naturelle. L’auteur
e compromettante ; cependant, à l’occasion il ne dédaigne point de se mettre en avant et même de contredire jusqu’à le déconte
ée bleu-clair avec des boutons armoriés se présente devant vous et se met avec un zèle extrême en devoir de tirer vos botte
que vous vous exposeriez très-volontiers au danger d’avoir vos pieds mis en sang par la maladresse de ce valet improvisé.
yent très-exactement. Il y a longtemps, je l’avoue, que je les aurais mis à la corvée, mais le village a trop peu de terres
n’y avait rien à faire. Au lieu de partir tout de suite, nous ne nous mîmes en route qu’à deux heures de l’après-midi. Les ch
d’Arcadi Pavlitch, et au bout d’une heure de conversation il s’était mis à faire du libéralisme, faute de mieux. Nous arri
-côtés de la route, par respect pour nous, se hissa sur son dos et se mit à suivre la calèche au grand trot, mais en tenant
ement fort pittoresque, le manteau qui était jeté sur ses épaules, et mit pied à terre en promenant autour de lui un regard
Voilà ce qu’il faut entendre par chasse à l’affût. Ainsi donc, je me mis en route avec Jermolaï pour aller à la chasse. Ma
ndre, vous comprenez, à un pareil bonheur. Quant à la petite, elle se mit naturellement à pleurer, par bêtise… Au commencem
ment des choses. Cependant la petite s’habitua bientôt à nous ; on la mit d’abord dans la chambre des femmes de service pou
e ? mais avec qui donc ? — Pétrouchka le laquais. — Cette nouvelle me mit tout à fait hors de moi. Je suis ainsi fait, … je
on cheval, et l’ayant pris par la bride, il le fit avancer. Nous nous mîmes en route. Je me cramponnai au coussin du drochki
il avec calme. Le kalitka cria sur ses gonds, et des petits chiens se mirent à aboyer en chœur dans la cour. Je levai les yeux
La petite fille éteignit la lanterne, s’assit sur un escabeau, et se mit à balancer le berceau d’une main, tout en ravivan
rit la hache qui était passée à sa ceinture, s’assit par terre, et se mit à façonner une loutchina. — Est-ce que tu n’as pa
ces mots la petite fille baissa les yeux. L’enfant se réveilla et se mit à crier. La petite s’approcha du berceau. — Tiens
otre cheval. Il sortit en tirant avec force la porte après lui. Je me mis de nouveau à examiner l’intérieur de l’isba ; il
vous conduire hors du bois. Je me levai. Birouk prit son fusil et se mit à examiner la batterie. — Pourquoi le prends-tu ?
ent et la pluie venaient de battre avec tant d’acharnement. Nous nous mîmes à prêter l’oreille. Le forestier ôta son bonnet e
ous incommoder, — me dit-il en montrant le paysan, — je l’aurais bien mis dans la petite chambre à côté, mais le loquet… —
: tu ne le vois donc pas ? Le pauvre diable baissa la tête. Birouk se mit à bâiller et appuya son front contre la table. La
le forestier rentra tranquillement dans l’isba, ferma la porte, et se mit à remuer je ne sais quoi dans un coin. — Vraiment
de toute préoccupation, tu allais t’asseoir près de la fenêtre et te mettais à fumer, tout en réfléchissant ou en parcourant a
. Il s’intéressait particulièrement à la philosophie allemande. Je me mis donc à l’entretenir de Hégel (il y a longtemps de
sort qui lui était réservé. Ayant rassemblé toutes ses forces, il se mit à me parler de Moscou, des amis qu’il y avait lai
que de penser à cela, raconte-moi ce que tu as vu à l’étranger. Je me mis en devoir de le satisfaire ; il m’écouta avec un
ix, fourra la main sous son oreiller, et rendit l’âme. — Lorsqu’on se mit en devoir de l’ensevelir, on trouva un rouble d’a
, comme d’ordinaire. Excité par ses encouragements, l’entrepreneur se mit à chanter avec une telle agilité et à tirer de so
 s’écria tout à coup Obaldouï en s’approchant de ce dernier, et il se mit à sauter et à rire en le montrant du doigt. — Pol
me un moulin à vent, Morgatch se dirigea vers Iakof en boitant, et se mit a l’embrasser. Nikolaï Ivanovitch se leva et décl
eur par l’enfant du cabaretier, mais celui-ci ne le trouva pas. On se mit à boire. — Tu nous chanteras encore quelque chose
s croyez voir toutes les images que vous évoquez ainsi. Votre cœur se met à battre soudainement avec force ; vous vous élan
n bleu pâle, se montre confusément à travers la brume raréfiée qui se met en mouvement et semble flotter comme de la fumée 
réchauffée, et, sur les points où les rayons obliques du soleil l’ont mise à découvert, les alouettes chantent en toute conf
43 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 24, des actions allegoriques et des personnages allegoriques par rapport à la peinture » pp. 183-212
voir été les plus grands poëtes en peinture, ne sont pas ceux qui ont mis au monde le plus grand nombre de personnages alle
osition, parmi tant de figures habillées que l’histoire obligeoit d’y mettre . Je réponds que cette licence donnée aux peintres
introduire dans son tableau des forçats aidans au débarquement et les mettre en telle attitude qu’il auroit voulu. Ce n’est po
u’on trouve à voir un heros secouru par les dieux qu’il adoroit, nous mettent en disposition de nous prêter sans aucune peine à
yptiens emploïoient leurs figures hierogliphiques ; c’est-à-dire pour mettre sensiblement sous nos yeux quelque verité general
e ce genre, ils puissent faire connoître distinctement leur sujet, et mettre toutes leurs idées à portée des spectateurs les p
répresente. La composition purement allegorique ne devroit donc être mise en oeuvre que dans une necessité urgente, et pour
urs personnages se trouvent être des personnages historiques, on peut mettre le sens de ces fictions à la portée de tout le mo
oles que les plus lettrez ne sçauroient deviner. On s’est vû réduit à mettre sur les tables de ce magnifique vaisseau des livr
adition encore recente avoit conservée, quand Monsieur De Felibien la mit par écrit et l’insera dans ses entretiens sur les
s qui vient d’accoucher. On y apperçoit distinctement la joïe d’avoir mis au monde un dauphin, à travers les marques sensib
r historiquement ceux des évenemens de nos mysteres, qui peuvent être mis sous nos yeux. Il ne leur est point permis d’inve
it animer, mais on ne le voit point dans l’état où la passion doit le mettre , et c’est dans cet état qu’il le faut peindre. Il
44 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79
pondons ! et de la plume qui les a écrites, on ne se pressera pas. On mettra du temps… Et ce ne sera pas seulement sage lenteu
n pour nous annoncer que l’Église éternelle est morte, il est tenu de mettre à la place, dans ce vide profond qu’elle va laiss
et amuseur de nos malices ou de nos rancunes ? Tout au plus se fût-on mis au balcon pour le voir passer. Singulier impôt qu
(en 1865), Sainte-Beuve, ce fureteur et ce friand chat littéraire qui mettait sa fine langue à tout, l’avait écrémée… Mais nous
voir avec passion comment tout ce qui a pour deux liards de célébrité met son bonnet de nuit et ses pantoufles, la Correspo
es crimes du cerveau, Les faiseurs d’analyse peuvent les séparer, les mettre à part les uns des autres pour le service et l’am
r une destinée qui aurait pu être grande si une telle force avait été mise au service d’une autre métaphysique, si le raison
ntre deux colères. Il rit de la bêtise de ses ennemis, quand il ne se met pas en fureur contre eux avec des accents à l’Alc
, où il faisait craquer sa chaise de ses embarras, mais qui, bientôt, mis en train d’idées, tapait tout à coup furieusement
ien, vous le voyez maintenant ! Grâce à cette Correspondance, je l’ai mis debout devant vous, ce naïf, ce cordial, ce vertu
lui. Protestant comme Rousseau, et, comme tous les révolutionnaires, mis bas par Luther, car leur extraction n’est pas plu
contradictions, et je pourrais les entasser. Inconséquent qui s’était mis parfaitement à l’aise vis-à-vis de ses inconséque
avec la logique vengeresse des révolutions, — ouvrier lui-même, ayant mis la main à la pâte, il a été la victime de son siè
é de la chaire, car le xixe  siècle, dont Proudhon est un des fils, a mis tout le monde à pied. Il a abaissé les choses les
r son livre, qu’il est un satirique. Il a le droit de l’hyperbole. Il met dans ses livres le même masque grossissant que l’
laquait sur son visage pour faire plus d’effet au public… Proudhon ne met pas le masque de l’hyperbole. C’est un moraliste
qui exprime bien ce que pratique Proudhon : Assieds-toi, Cromwell ! Mets ton chapeau sur ta tête. Seulement, Proudhon es
Hugo n’aurait pas inventé Proudhon. Proudhon ne dit pas à Cromwell de mettre son chapeau ; il le lui ôte, sans façon, du bout
re tout à l’heure, continue cette dureté. Qui ne lésait ?… la femme a mis dans la famille ce principe de révolution que Pro
, ni même ceux qu’elle en traînait, ne s’aveuglaient sur elle. On lui mettait une étiquette comme sur une bouteille de poison,
diteur est-il donc un porteur de quelle de Bas-Bleu, pour n’avoir pas mis ici le nom de ces dames, que Proudhon, dont le fr
manqué d’écrire à la tête de son livre ? Nous demandons qu’il y soit mis dans les éditions futures… Proudhon n’osant pas m
dons qu’il y soit mis dans les éditions futures… Proudhon n’osant pas mettre de suscription à ses lettres ! Proudhon lâchement
45 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Collé. »
avant. On devrait pourtant des remerciements à M. Bonhomme pour avoir mis au jour ce dernier document biographique, s’il n’
r. Eh bien, je le dis à regret, dans l’Introduction que M. Bonhomme a mise à cette Correspondance de Collé et dans les notes
ant d’abondance ; et c’était pour son propre divertissement qu’il les mettait à exécution. 73» Voilà le vrai. Nous autres crit
i parlons des gens longtemps après leur mort, nous devrions bien nous mettre dans l’esprit qu’il n’y a qu’une manière de les r
rticulier, il avait de la finesse, et sentait le besoin de plaire. Il mit donc, comme il dit, de l’eau dans son vin, mais e
t, et surtout du duc de Chartres, bientôt duc d’Orléans. Ce dernier y mit de l’insistance et sut se l’acquérir. Collé fut s
grand genre, on ne reconnaît plus que faiblement le joyeux Collé : il mit des années à faire cette comédie, à la limer et r
u faire au spirituel et charmant auteur du Palais-Royal, Labiche : il mit habit noir et cravate blanche pour se rendre dign
de vue où nous sommes, un prix tout particulier au tableau : elles y mettent la signature d’une époque. La Vérité dans le vin,
rieure du poète. III. Les Lettres de Collé, qu’on publie aujourd’hui, mettent dans tout leur jour cette différence. Ce Collé, s
sont les critiques de tous les temps, et surtout ceux du nôtre, de se mettre au-dessus des auteurs et de le prendre de haut av
a fin dans l’ornière, et qu’il a dû faire un grand effort, qu’il a dû mettre en avant la torche et le flambeau pour les faire
e dernier trait contre Rousseau qui n’est pas juste (car Rousseau n’y met pas tant de malice), l’ensemble du jugement est p
adies de tous les genres à attendre : belle perspective ! Dieu eût dû mettre la jeunesse à la fin de notre vie » ; lorsqu’il p
œuvres une disproportion fâcheuse entre le bon et le médiocre : c’est mettre trop d’eau dans son vin et faire ce qu’on appelle
46 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé d’Aubignac, avec Ménage, Pierre Corneille, Mademoiselle de Scudéri et Richelet. » pp. 217-236
us vive. Ménage, en 1652, donna une édition de ses œuvres. Il y avoit mis sa réponse au discours de d’Aubignac, précédée de
oit de la scène Françoise, tira de ces conférences des lumières qu’il mit à profit pour donner à ses pièces un dégré de per
e de plusieurs pièces de Corneille. Sophonisbe & Sertorius furent mis au-dessous de tout ce que le théâtre a de plus ma
tragédies ayant trouvé des défenseurs, l’abbé redoubla de colère. Il mit le comble à ses emportemens par une réplique infâ
d’atrocités contre les deux Corneilles. L’abbé Goujet n’a pas osé la mettre dans son ouvrage, « parce que, dit-il, je ne veux
a mieux dévorer sa douleur que d’être exposée à des insultes. On peut mettre cette femme illustre au premier rang des romancie
n complotoit la perte. La justice fut avertie, & les deux Scudéri mis en prison. Ils ne parvinrent qu’avec peine à se j
it des vers à la louange de Macarise ; & ces vers, d’Aubignac les mit à la tête de son roman. Despréaux lui-même en com
es lettres, je portai l’épigramme trop tard, & elle n’y fut point mise  : dieu en soit loué . Richelet loua son ami, sans
ont que des fainéans & des membres à charge à l’état. Ceux qui se mettent à la tête de ces sortes d’établissemens, qui trav
47 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre septième. »
V. 1. Les Lévantins, etc… On verra à la fin pourquoi La Fontaine met le lieu de la scène dans le Levant. V. 2….. Las
essions qui appartiennent à la langue dévote. C’est ainsi que Molière met tous les termes de la mysticité dans la bouche de
ar exemple. V. 35. Je suppose qu’un moine…. C’est pour cela qu’il a mis la scène dans le Levant. Que de malice dans la pr
yle ignoble et bas. Il me semble qu’ils ne sont que familiers, qu’ils mettent la chose sous les yeux, et que ce mot long répété
avec un corps si dangereux, appela précieuses ridicules celles qu’il mit sur la scène ; depuis ce temps le mot précieuse s
sa férocité. En voici un exemple. Sa sœur Drusile étant morte, il la mit au rang des déesses. Il fit mourir ceux qui la pl
le printemps Mène à sa cour….. Tournure poétique qui a l’avantage de mettre en contraste, dans l’espace de dix vers, les idée
montant….. Ces cinq premiers vers n’ont rien de saillant ; mais ils mettent la chose sous les yeux avec une précision bien re
aux hommes, d’ouvrir leur âme à la moindre lueur d’espérance ! Il se met lui-même en scène, car il ne se pique pas d’être
riette à qui La Fontaine a fait, on ne sait pourquoi, l’honneur de la mettre en vers. Elle a d’ailleurs l’inconvénient de reto
48 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
à des mots comme celui-ci sur nos soldats, les fils de ceux que César mit dix ans à vaincre : « Ils se présentent aux coups
suis tout prêt, pour mon compte, à trouver l’excuse bonne ; car elle met à la charge du public une partie du mal que font
ouvrages qu’il ne l’est dans sa vie, c’est parce que les lecteurs lui mettent la réputation à ce prix. Il a tort, je le sais ;
ntion et inspire la défiance. Voltaire a l’imagination, non celle qui met la fable à la place de l’histoire, mais celle qui
ni profit à lire une seconde fois Charles XII. Un père éclairé qui le met aux mains de son fils, ne se fera pas tort en le
, et Louis XV, en l’appelant à l’intendance du Jardin du Roi, l’ayant mis comme dans son domaine naturel, il commence, par
s donnés à la philosophie de la sensation, dans le temps que Voltaire mettait à la mode Locke, Dont la main courageuse A de l’
l’art de persuader la vérité, a passé des lettres dans la science, et mis au service des vérités de l’ordre physique la gra
ult et dans Racine ; et le coloris, pourvu qu’il s’agisse de l’art de mettre les objets dans le meilleur jour. Il en est de mê
le sentent dans le ton, l’accent, l’excellence de l’œuvre, et qui ne mettent pas au-dessous de l’imagination le sentiment, don
ue l’état fasse toujours l’honnête homme, mais il y sert. Quand on se met dans la domesticité des puissants, on n’est pas l
ir le complice ? C’est en faisant comme le maître que le serviteur se met à l’aise avec sa conscience ; pour n’avoir plus à
, de la mesure, de charmants retours de vérité sur lui-même, où il se met à sa place, et rend de très bonne grâce ce qu’il
ien, sans cela serait-il un fils de Molière ? Dans une maladie qui le met en danger, un ami lui amène deux docteurs. L’un l
héâtre, que nous ne sommes guère touchés que de celles-là. Il ne nous met sous les yeux que les images familières de l’amou
son élève tous les grands écrivains de l’antiquité païenne, et ne lui met pas dans les mains les Pères, quoiqu’il en fît lu
appuyer sur des autorités. Il s’est donc contenté de recueillir et de mettre en ordre les maximes des autres. Il n’est pas ind
ux dont il s’autorise. Il croit être encore leur interprète, quand il met son âme où ils n’ont mis que leur esprit. Les inf
croit être encore leur interprète, quand il met son âme où ils n’ont mis que leur esprit. Les infidélités de Rollin sont d
les autres. Mais, à la différence de l’abeille, il le sait ; et s’il met tant de soin à composer son trésor, c’est qu’il a
ge en soit maintenu, sa bonté se dédommage par les conditions qu’il y met . Il semble que le dix-septième siècle ait tenu en
au ou du père Porée, un livre estimable que personne ne lirait. On ne met de son cœur que dans un livre où l’on parle la la
s de Rollin ; ou si l’on y change, ce doit être avec la réserve qu’il met lui-même à proposer les réformes. Lui aussi voula
raffinement est trompeur : témoin Marmontel, qui, pour en avoir trop mis dans ses jugements littéraires, en vint à dire du
philosophes du dix-huitième siècle, en mettant le vrai hors du goût, mettent le goût hors de l’homme, la définition de Rollin
ors du goût, mettent le goût hors de l’homme, la définition de Rollin met tout le goût dans le discernement du vrai, et le
e dès son début dans les lettres, et qu’enfin nous lui devons d’avoir mis l’auteur de Turcaret sur la voie de Gil Blas. 25
49 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff (suite) » pp. 317-378
sortit d’une hutte, et le passa sur l’autre rive. La petite telega se mit à ramper dans un chemin raboteux, faisant gémir à
mmença à danser sur les rondins qui servaient à paver cette route. Je mis pied à terre, et suivis la voiture. Les chevaux m
des bêlements, des grognements tels que si une troupe de loups se fût mise à leurs trousses. Les filles du village, de longu
fernal brouhaha que je fis mon entrée dans le village de Sviatoïé. Je mis pied à terre chez le starosta, Poléka fin et rusé
en placé pour le tuer sûrement, et qu’il n’avait qu’une seule balle à mettre dans son fusil. Yégor l’avait tué la veille de mo
descendîmes du telega, que Kondrate poussa dans un épais massif, pour mettre les chevaux à l’abri d’énormes cousins à aigrette
ussi vite, sans laisser d’autre trace de son passage que des feuilles mises à l’envers, ce qui donnait aux arbres immobiles u
e l’avoue, Alexandritch, que cette fois-ci l’oie n’avait plus qu’à se mettre sur le gril ! — Si tu l’as cru, tu es un nigaud.
, dit Kondrate en riant, et il frappa de ses rênes les chevaux qui se mirent en marche. — Prrr ! fit Ephrem, et les chevaux s’
ne peut rien lui faire. Combien de fois l’a-t-on mené à la ville, et mis en prison ? Dépenses inutiles. On se met à le lie
l’a-t-on mené à la ville, et mis en prison ? Dépenses inutiles. On se met à le lier, et lui vous dit : « Que n’attachez-vou
se : « À genoux ! » cria-t-il, comme un tzar à la parade ; et tous se mirent à genoux. « Qui de vous, continua Ephrem, a dit q
entend, se lève d’un seul bond et s’enfuit comme un lièvre. Ephrem se mit à sa poursuite, et pendant toute une verste lui c
’avait pas eu le temps de ramasser le dernier tas avant la nuit. On y mit pour la garde deux jeunes gars qui n’étaient pas
les jambes de son pantalon, bien attachées par le bout, et de se les mettre sur la tête ! Le voilà qui arrive en rampant derr
ient en courant l’un après l’autre. Ephrem s’approcha de l’avoine, la mit dans un sac et l’emporta chez lui ; et le lendema
ez devant nous. Ephrem l’a bien prophétisé. C’est peut-être lui qui a mis le feu, et pas pour la première fois. C’est sa be
ancent. » Nous approchâmes jusqu’auprès de la ligne de l’incendie. Je mis pied à terre, et marchai à sa rencontre. Ce n’éta
rejeter sur le feu ; des oiseaux qui étaient entrés dans la fumée se mettaient à tournoyer ; les chevaux frissonnaient et regard
ialement ses hôtes, et aimait assez à sortir, quoique l’obligation de mettre de la poudre fît son désespoir. Elle avait coutum
ne tempête de cris et de menaces s’éleva dans la maison ; Malanïa fut mise au séquestre, et Ivan Pétrovitch mandé devant son
Ivan, comme s’il l’eût fait exprès, s’était coiffé à la Titus, avait mis un nouvel habit bleu à l’anglaise, des bottes à g
teux, furieux, il jura de se venger de son père ; la même nuit, il se mit en embuscade pour arrêter au passage le chariot q
aise de n’avoir pas renié ses instituteurs, mais d’avoir au contraire mis réellement en pratique et justifié les principes
son lit de mort, et où, serrant sa tête contre son cœur, elle s’était mise d’une voix faible, à se lamenter sur lui, puis s’
int qu’un jour, à table, dans les fumées du vin, le vieillard s’était mis à rire tout à coup et à parler de ses conquêtes,
âme, se mêlant et se confondant avec d’autres tableaux. Lavretzky se mit , — Dieu sait pourquoi ! — à penser à sir Robert P
ci fit aussitôt tous les arrangements : il prit une vieille poule, la mit à mort et la pluma. Apraxéïa lui fit subir l’opér
ma. Apraxéïa lui fit subir l’opération d’un véritable lessivage et la mit à la casserole. Lorsqu’elle fut cuite, Antoine co
esta le dernier sur pied. Il fit deux fois le signe de la croix et se mit à causer avec Apraxéïa et à lui communiquer à voi
, prit un rouleau de papier, et battit la mesure. Maria Dmitriévna se mit d’abord à rire en le regardant, puis alla se couc
 ; entre autres, toute une ballade de Schiller, Fridolin, qu’il avait mise en musique. Lavretzky la loua fort, se fit répéte
vant. Panchine s’y trouvait. Il parla beaucoup de son excursion et se mit à parodier d’une manière très comique les divers
auvre Allemand, et ce fut lui le premier qui rompit le silence. Il se mit à parler de musique, puis de Lise, puis de nouvea
ous, pures étoiles !… » Lavretzky se tourna légèrement vers lui et se mit à le considérer. « Ô vous, étoiles ! pures étoile
 ; je ne suis pas brisé pour jamais… » Et il n’acheva pas. Puis il se mit à songer à Lise ; il se demanda si elle pouvait a
ux français, qu’il n’avait pas lus depuis plus de quinze jours. Il se mit , d’un mouvement machinal, à en déchirer les envel
estée ouverte. Lavretzky s’assit sur un banc de bois, s’accouda et se mit à regarder cette porte et la fenêtre de Lise. Min
vous, écouter vous ! » s’écria-t-il en russe d’une voix brève. Il se mit au piano, jeta un regard fier et grave autour de
it par un sourire aux compliments chaleureux de Lavretzky, puis il se mit à pleurer en sanglotant comme un enfant. « C’est
les murs de la maison Kalitine. Tout y était changé, tout y avait été mis en harmonie avec ses nouveaux hôtes. De jeunes ga
e folle (il désigna la jeune pensionnaire, la sœur de sa femme) lui a mis hier du poivre dans sa tabatière. — Comme il a ét
vers la maison, entra dans la salle à manger, s’approcha du piano, et mit le doigt sur une des touches ; un son faible, mai
ue possible, le sort de ses paysans. Lavretzky retourna au jardin, se mit sur ce banc de lui si connu, — et à cette place c
50 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
lle a donc ouvert son théâtre pour ce grand jour, et elle a bravement mis sur son affiche Le Dépit amoureux et Amphitryon,
de plus dures épreuves. Le directeur m’a montré comment il avait fait mettre , autant qu’il est possible, à l’abri des bombes,
ne sorte de manifeste, la nécessité, pour la comédie espagnole, de se mettre pour un temps à l’école de Molière. Il traduisit
XII ou jouait Le Bourgeois gentilhomme avec tout le luxe désirable de mise en scène. Les singulières affinités de caractère
et s’efforce, dans un parallèle qui se poursuit deux pages durant, de mettre Shakespeare au-dessous de lui. Quand Mlle Mars s’
vre de grâce légère, Amphitryon, la seule pièce où Molière ait daigné mettre de l’esprit. Il en a jeté à pleines mains ; l’esp
de son caractère insoucieux. Il est vrai qu’à tel moment, si elle est mise en présence de quelque accident terrible, il y au
re l’adultère, qu’il appelait d’un autre nom, et qu’il a au contraire mis sous les yeux de Louis XIV le spectacle d’Amphitr
rs croiraient la société menacée, et le procureur de la République se mettrait en campagne. Il n’y avait aucun mérite à Bourdalo
onnelle s’accroît de ces observations faites par un homme de génie et mises dans tout leur jour ; c’est là le véritable profi
temps de Molière, la phrase de Mascarille se tournait en raillerie et mettait au plein vent les ridicules du parler métaphoriqu
, et les jeunes demoiselles les suivirent. C’est le mot qui les avait mises en déroute. « Et je songeais à part moi, en les v
ièce, qui repose tout entière sur deux personnages, et qu’ils avaient mis tous leurs soins à nous la rendre dans sa triomph
enter et à ouvrir la bouche pour être plaisant. Ce merveilleux organe met en saillie chaque mot de la phrase poétique, sans
la conversation sur les portraits, les impromptus, l’histoire romaine mise en madrigaux, etc., paraissent froids ; le public
s plumes par des manchettes, etc. Naturellement, Cathos et Madelon se mettaient à l’unisson ; au lieu de broderies, Cathos parlai
qui ne l’abandonnait jamais, même dans la farce et la charge, n’avait mis dans sa pièce que juste ce qu’il fallait de jargo
et obscurs. M. Émile Villars n’a pas eu cette retenue ; il en a trop mis . Il a recouvert la prose de Molière d’une couche
ité, sans avoir de personnalité. La plupart des fâcheux que Molière a mis en cause sont des fâcheux par circonstance, des f
n connaisse : aussi ne laisse-t-elle pas, malgré la variété des types mis en scène, malgré l’éclat des narrations, malgré l
oucher a joué avec beaucoup de convenance ; j’aurais souhaité qu’il y mît un peu plus de variété. Éraste est toujours ennuy
ucher le dit bien, mais sans éclat ; il ne fait point sonner le vers. Mettez par la pensée dans la bouche de Coquelin ces alex
faut absolument, lorsqu’on dit des vers, et surtout de beaux vers, en mettre en plein vent toute la sonorité. Ce n’est pas du
ne certaine histoire de gants verdâtres qu’un pauvre mari essayait de mettre , y enfonçant sa main avec peine, tandis qu’à côté
ue demande Molière, qui est en effet un auteur dramatique. Arnolphe a mis de son côté toutes les chances de succès ; il a p
nous a gardé une lettre de lui, dont je ne puis malheureusement vous mettre le texte sous les yeux, mais dont le sens m’est p
entreprise et le livrant à la risée du public. Molière n’a pas voulu mettre autre chose dans sa pièce. Est-ce à dire, pour ce
aient pas même l’existence. De ce cas très particulier, que Molière a mis en scène dans L’École des femmes, est sorti, par
hrope ? Il y a répandu le comique à pleines mains, et il ne l’a point mis seulement dans les rôles accessoires ; il l’a fai
articulière ce type de la femme légitime, trompée et délaissée. Il ne met dans sa bouche que des plaintes vagues et de vain
pièce ? On a feint d’admirer beaucoup cette invention de Molière, qui met aux prises un simple homme du peuple, pétri de pr
À Dieu ne plaise ! et si on l’attaquait, c’est moi, qui le premier en mettrais au plein jour les beautés divines. Je ne m’irrite
la scène est vraie d’une vérité plus haute, plus idéale. Il s’agit de mettre à la rampe cette idée, que les femmes, une fois i
ts extrêmement accusés, et il les enfonce dans les yeux du public. Il met en présence, sur la scène, Charlotte et Mathurine
s remarqué combien il est difficile et rare, dans la vie pratique, de mettre ses paroles en harmonie avec ses pensées, et ses
iment tacite du monde, qui vous accablera d’ailleurs, si le voisin se met à sonner l’alarme. Examinez-vous bien ; tout en v
t le monde agit, faute de quoi, moi, qui soit tout puissante, je vous mets au ban des hommes civilisés, je vous déclare à to
iment leur chemin, sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Molière ne l’a mis aux prises qu’avec les détails un peu mesquins de
des cours. Mais où vouliez-vous qu’il le plaçât ? Il fallait bien le mettre dans un cadre du temps. C’est à vous, critiques,
hais peuvent se résumer dans un seul mot : « Ôte-toi de là que je m’y mette  ! » Quand Figaro se sera taillé une redingote dan
de la logique de l’idée à la logique de l’action, ce sont ceux-là qui mettent en branle les grandes révolutions. Proudhon, qui
les usages pour ne pas me servir des termes de galanterie qui sont de mise en pareille circonstance, mais vous êtes trop sen
Alceste me les offrait, je me laisserais tenter. Mais si le hasard se met du côté de mes réflexions, je n’en serai qu’à dem
la manière dont il débite ses compliments, le ridicule que Molière a mis dans l’excès de ses formules. Il lit le sonnet a
vestiges épars du premier travail. M. Anatole de Montaiglon vient de mettre à néant cette légende. Pour lui, Le Sicilien a ét
rime est la plus grande ennemie de la poésie, qui est faite pour être mise en musique, et que, pour un compositeur, les vers
oût : « C’est, dit-il, un ouvrage à part : c’est celui où l’auteur a mis le plus de grâce, de finesse et d’enjouement. On
eu grossier : « Le maître des Dieux n’avait pas ordonné à la Nuit de mettre ses coursiers au petit pas pour lui donner le tem
un homme qui souffre horriblement de la situation fausse où il s’est mis . Elle est navrante autant que ridicule, cette sit
des Débats, ces quelques lignes que je demande la permission de vous mettre sous les yeux : « L’Avare est, avec le Tartuffe,
agréable. N’était le parti pris d’école et presque de faction qu’on y met , on conviendrait que Tartuffe n’est amusant d’auc
que l’effet a toujours été prodigieux ; que le second acte a toujours mis la salle en joie ; que le troisième l’a tenue en
maître. Je me chargerais de prendre n’importe où, n’importe qui et de mettre Tartuffe en scène. Tartuffe est sans doute de tou
ar il fait toujours de l’effet, joué n’importe comment. Vous pouvez y mettre soit une passion hautaine et âpre, comme Geffroy,
x, soit une papelardise onctueuse comme Febvre ; vous pouvez même n’y mettre rien du tout comme Dupont-Vernon ; il n’importe,
ée pour ne pas voir que Tartuffe ruine son mari, brouille son ménage, met partout le désordre, qu’il est une dangereuse vip
est le chef. Il s’est emparé de son esprit ; il lui a, comme on dit, mis des coquilles sur les yeux ; et la prévention de
de sa discipline. Eh bien ! objecte La Bruyère, il n’y a rien qui ne mettrait mieux en garde contre l’imposteur que ce langage
ur quel titre vous basez cette foi parfaite en son honnêteté. Je vous mets au défi de répondre tout de suite. Vous vous écri
oux. Il devrait être averti de son malheur ; il devrait au moins être mis sur ses gardes par les allures fantasques et le l
Tartuffe, que Molière, prenant parti contre son héros, est obligé de mettre à nu sous les yeux du public son hypocrisie, et d
naît aucun de ces scrupules que les délicats, comme La Bruyère, aient mis en avant. Il voit très bien que Tartuffe ne tromp
ons, nous auraient d’autant plus irrité contre la sottise d’Orgon, et mis en défiance contre l’auteur. Il commence donc par
ise d’Orgon, et mis en défiance contre l’auteur. Il commence donc par mettre sous nos yeux le spectacle de la prévention avec
re fourbe : C’est un homme entre nous à mener par le nez, Et je l’ai mis au point de tout voir sans rien croire. Et voyez
ur de Tartuffe fût ridicule. Rien ne lui était plus facile que de lui mettre dans la bouche des façons de parler qui prêtassen
e le détourne encore, mais il est emballé ; il n’y a plus moyen de se mettre en travers ; elle l’écoute dire et, quand il a fi
a déclaration (lui dit-elle) est tout à fait galante. Et Mme Plessy mettait dans ce mot, la déclaration, dont elle élargissai
r, sous les yeux et avec la complicité de la petite bonne, qu’ils ont mise dans leur intérêt. Tout change si Dorine est une
pousera un jour, parce qu’elle, Dorine, la vieille nourrice, se l’est mis en tête. Elle suit d’un œil maternel les ébats de
es ? Est-ce qu’elle porterait des rubans et du rouge ? Est-ce qu’elle mettrait des mouches ? Elle a trente-cinq ans au plus, et
de ce ton que l’on parle à une dame de compagnie ? Décrassez Martine, mettez -la en condition chez Orgon ; qu’elle y apprenne l
us remercier de votre charmante lettre. Si vos camarades pouvaient se mettre dans la tête que ces discussions courtoises intér
e n’est pourtant pas une des meilleures de Molière ; mais, comme il a mis partout sa marque, jusqu’en ses moindres œuvres,
e, quelque admiration que je professe pour les artistes qui vont être mis en cause. Vous savez que, dans Le Bourgeois genti
esse. Il y a beaucoup de Vénus dans l’antiquité ; celle que Molière a mise en scène, c’est la mère des ris et des amours, un
mot ; Soit composé une dissertation philosophique sur ce thème ; Soit mis aux prises deux personnages le discutant avec plu
st bien ; mais, ce qui est mieux encore, ce qui est le tout de l’art, mise sous une forme visible, sous la forme de la joue
r par sa femme. C’est ce dernier caractère qu’il s’applique surtout à mettre en dehors. Ou plutôt, non, il ne s’y applique pas
a femme que Chrysale s’adresse, quand il prononce ces quatre premiers mets  : Je vous le dis ; mais, comme Philaminte s’est r
. Ils sont, pour la plupart, si larges et si profonds que l’on y peut mettre à peu près tout ce qu’on veut. Il y a, sans doute
voir négligé. Chrysale est foncièrement bon : c’est lui qui, forcé de mettre Martine à la porte, lui glisse à l’oreille un : «
de Chrysale, ce coin dont je parlais tout à l’heure ; c’est qu’il le mettra en pleine lumière ; c’est que ce petit coin prend
. L’anecdote qui veut qu’il ait acheté un de ses vieux habits pour le mettre sur le dos de l’acteur chargé du rôle, est radica
leton, me faisait remarquer qu’il n’y aurait rien de si facile que de mettre de la musique dessous ; le moment des modulations
emble, Monsieur… dit Philaminte à Clitandre ; et aussitôt Armande se met de la partie. Vous voyez ! cette interruption a s
ologue, qui est la clef du personnage : « Ils me regardent tous et se mettent à rire ! » Dès lors, le rôle a été faussé et le p
e Malade imaginaire, peut-être avait-il une autre idée en tête que de mettre Tabarin sur la scène… — Huit rappels ! et des rap
de la nature. Au moins avait-il le bon esprit de ne pas croire qu’il mettait une étude de caractère dans la façon d’aller aux
l y a eu des comédiens qui se demandaient avec inquiétude comment ils mettraient en pâleur ces traits de caractère, par quel artif
t semblant de s’être frappé le front contre la carne d’un volet et se met à geindre. Qu’y a-t-il là de spirituel ou même de
ui passe par la tête. Sitôt pris, sitôt pendu. — Une idée !… Monsieur mettez -vous là, dans votre chaise-longue, et faites le m
donner de l’esprit à Toinette ? C’est une fille qui s’amuse. Elle n’y met pas tant de façons. Il faut entendre dire la même
âtre-Français, que Toinette profite de la position délicate où elle a mis le jeune Thomas pour l’agacer : elle lui tire les
le : on la rallume par malice, il la souffle encore ; il finit par la mettre dans sa poche ; on la lui rallume jusque dans cet
e y prenne garde. Mais, ici, est-ce le cas ? Le morceau que Molière a mis dans la bouche de M. Diafoirus père est un des mi
e, où les artistes, excellents d’ailleurs, ont le jeu peu discret, se mettent sans cesse en avant, troublent la situation par l
son long dans le fauteuil, lui apprend la fatale nouvelle. Molière a mis à ce moment, dans la bouche de la jeune fille, un
en furent peu nombreuses et peu suivies. Il faut que les artistes se mettent bien dans la tête qu’ils ne jouent pas un chef-d’
prestes, rapides, étincelants ! Valentin dit à Finette qu’il veut se mettre dans les affaires : ………………… Devant qu’il soit de
aucoup d’entrain par la jeune troupe de l’Odéon. Il faut tout d’abord mettre à part Mme Crosnier, qui n’est pas précisément de
maintenant, marchez ! — En avant ! dit le poète. Et tout aussitôt il met chacun des frères aux prises avec les mêmes situa
toujours cru ne pas avoir à se soucier ; on a tâché, au contraire, de mettre au plein vent la dissemblance morale, et cette di
lence qu’on leur faisait était trop grande, le caillou que l’on avait mis dans l’ornière où roulait la voiture était trop g
Belle-Isle, le duc de Richelieu entre les deux. Les pièces où l’on a mis à profit cette ressemblance de deux personnages p
ieux vaut donc (et c’est le troisième moyen) la proposer franchement, mettre sous nos yeux les deux frères et nous dire : Ils
able. Vous le voyez pourtant, voilà deux comédiens très intelligents, mis en scène par un homme qui est le théâtre en perso
mieux — voilà ce qui vous ôte le goût de parler morale. Quand Molière met en scène des coquins de cette force, Dorante et D
, Tartuffe, il se garde bien de leur témoigner sa sympathie et il les met dehors au dernier acte ; quant à ses valets les p
nnocentes en comparaison de celles de Crispin. Mais, encore une fois, mettons qu’à la comédie la morale soit du luxe ; voyons l
e on mène ce moribond ; quand, à force de tracasser ses nerfs, on l’a mis en syncope, nous le croyons, de très bonne foi, m
la scène du testament est le nœud, ne mène à rien ; l’escamotage est mis à néant par la résurrection du bonhomme, et Regna
tesquieu ; mais il était de premier ordre dans le second : et l’on se mit à l’admirer comme un de ces peintres élégants et
our son concours d’éloquence. Jamais peut-être concours d’Académie ne mit tant de plumes en mouvement, ce qui prouve bien q
ses joies et ses chagrins : c’est sa mère. Mais une mère ! comment la mettre de moitié dans ses hasardeuses confidences ? Oh !
e ne saurait, en lui parlant, oublier qu’elle est sa mère. Marivaux a mis la main sur ce songe plus flottant qu’une vapeur
et les dangers et les empêchements du dehors faisant défaut, Marivaux met la difficulté et le nœud dans le scrupule même, d
simple. Au contraire, les gens les moins instruits, surtout s’ils se mettent en tête de faire de l’esprit, trouvent naturellem
moment une thèse de doctorat sur les ouvrages de Marivaux. Nous nous mîmes à causer, et naturellement la conversation tomba
prise de l’amour et Les Serments indiscrets. Pourquoi ? parce qu’elle mettait de « l’esprit et des intentions partout ». Aux pr
blable : M. Orgon ne se prêtera pas deux minutes à la plaisanterie et mettra mon Pasquin à la porte. Pardon, mon cher maître,
n soubrette ; elle pétille de joie, comme une enfant de six ans qui a mis un masque pour faire peur à sa maman. Elle y trou
de la Comédie-Française, s’est essayée dans le rôle de Sylvia, avait mis de préférence en plein vent ce côté du personnage
l’idée de ce déguisement romanesque ? Est-ce que l’action où elle se met évoluerait dans un milieu, qui, pour avoir l’aspe
mosphère. On a laissé Sylvia aux prises avec Dorante. Nos comédiennes mettent trop de sensibilité dans cette scène ; il n’y a e
de ce qui m’arrive ? Où en sommes-nous ? » Pour l’amour de Dieu, ne mettez pas trop de sérieux à ces emportements et à ces c
garde ; ses dépits n’ont point de profondeur. Ne vous attardez pas à mettre chacune de ces petites phrases en valeur ; mieux
u de prendre deux minutes pour ces vingt-cinq lignes un acteur en ait mis cinq ou même dix, mais que durant ces dix minutes
’apporter aux œuvres du passé une interprétation personnelle. « Il y met , disait-il, ou le rêve de son âme ou l’esprit de
aux. Notre confrère en critique théâtrale, M. Édouard Fournier, qui a mis en tête de l’édition Laplace et Sanchez une excel
st — aimé de Sylvia ne fût pas venue aux gens du dix-huitième siècle. Mettez le cœur de Jean-Jacques Rousseau sous la livrée q
a dit assez finement que, dans son Mariage de Figaro, Beaumarchais a mis les adresses aux lettres qu’avaient écrites Volta
cette pièce étrange étincelle : — Ici, dit le comte, les domestiques mettent plus de temps à s’habiller que les maîtres. Et Fi
du troisième acte, où Basile revient chez le docteur, pour s’en faire mettre à la porte, avec cette fameuse phrase que lui rép
un cinquième acte qui faisait longueur : « Mon Figaro, dit-il, s’est mis en quatre pour vous plaire. » Et en vingt-quatre
us grand seigneur et plus profondément tendre ? Je parlais naguère de mise en scène ; voulez-vous un exemple curieux de son
entions qu’a consacrées le public. Febvre a changé heureusement cette mise en scène. Il est excellent musicien, Febvre, et j
t de donner la leçon, Bartholo s’installe sur son fauteuil, Febvre se met au piano, face au public et Mme Baretta reste à c
e de leur patron. Ils ont gardé son goût d’égalité et sa rage de tout mettre en discussion. Il n’y en a pas un qui ne s’écrier
modèle. On va toujours répétant que c’est Dumas fils qui a inventé et mis à la mode ces tirades brillantes dont il a parsem
u prétendais lui cacher. Et la preuve, c’est qu’il sort bien décidé à mettre des bâtons dans les roues de ton mariage. Il est
rançon de son Figaro. Mais passons. Voici Figaro et l’avocat qui se mettent à plaider leur affaire ; l’un et l’autre se dispu
hasard l’a conclu, et qu’il ne jaillit point logiquement des passions mises en jeu dans le drame. C’est qu’il n’était pas néc
t d’une façon plutôt que d’une autre. Ainsi, Bazile, par exemple ! Je mets au défi d’expliquer comment Figaro, qui le sait a
int de perfection où elle est acceptée, reconnue, indiscutable, s’est mise par cela même au-dessus de la critique. Il nous e
t de ce long morceau, une unité de composition que l’auteur n’y a pas mise . Beaumarchais a versé là-dedans, pêle-mêle, des r
esprit en dehors, de l’esprit à jet continu ! Aussi Coquelin, qui n’y met pas tant de malice, est-il excellent dans ce rôle
qui doublait à tort et à travers la somme de ses impositions, qui les mettait ouvertement dans sa poche et les dépensait avec u
ons. Il n’y avait donc pas besoin, pour un auteur dramatique, s’il en mettait jamais un à la scène, d’expliquer au public ce qu
bles, à moins qu’on ne pleure sur ce pauvre Holopherne, si méchamment mis à mort par Judith. Une autre faute de l’auteur, c
noir, quelquefois déchiré, une méchante perruque très mal peignée et mise de travers, un maintien grotesque, une figure bas
ir fait un sou. Ils savaient tout cela, et ils ne s’en sont pas moins mis de grand cœur à la besogne. Ce n’est pas une peti
a de charmant dans la pièce, et qui n’a malheureusement pas été assez mis en dehors et pas assez senti dans cette représent
’était peint lui-même dans sa Métromanie. Rien n’est plus vrai ; il a mis quelque chose de son âme dans ce Damis si honnête
à lui seul que le reste de l’édifice ; il semble qu’on ait voulu tout mettre en greniers pour réserver la place à d’abondantes
nt faits les parents. » Oh ! il ne le dira pas de même. Où l’un avait mis de l’esprit, un tour de concision propre aux maxi
licieux. C’est peut-être la seule jeune fille de ce genre qui ait été mise sur notre théâtre, et peinte au naturel. Il est i
d’être écrite. Gresset n’avait pas le droit de l’escamoter. Elle eût mis en tout son jour la fraîcheur candide de cette Ch
coup trop leste dans sa conduite et dans ses manières, l’actrice doit mettre une sorte de décence et de dignité jusque dans se
i est de gaminerie gouailleuse, de spirituelle impertinence, elle l’a mis en plein vent, et elle a, très justement, à diver
e circonstance assez particulière : c’était la première fois que l’on mettait à la scène, dans la comédie, un sérail, des Turcs
ns doute encore pour un certain nombre d’honnêtes gens que l’exotisme met en défiance, quand il ne les horripile pas. 22 a
vous me le montrez aux prises avec une situation arrangée exprès pour mettre ce caractère en jeu ; vous n’avez pas le droit de
ous m’avez amené deux personnages sous les yeux, et que vous les avez mis tous deux en face d’une situation qu’ils doivent
isser passer. Grimm, en sa correspondance (novembre 1765), nous avait mis au courant de ces querelles : « Je ne connais pa
’elle paraisse jamais sur le théâtre. Un duel conseillé par un père a mis toute la police en alarmes… » Un duel conseillé
e. Vanderck, au lieu de cette phrase énigmatique que la censure lui a mise dans la bouche, disait à son fils de remonter à s
aine le sentait si bien que, dans l’édition princeps, il a eu soin de mettre en tête des variantes une préface, que je copie t
’être rapprise par les acteurs, et qui pouvait, du jour au lendemain, mise sur les affiches, se jouer au pied levé. C’est ai
t. Le poète, très sagement, avait prié ces magistrats de vouloir bien mettre leurs femmes de la commission… — Mais elles n’ent
ler que la représentation d’hier soir a été froide. Bien des gens ont mis sur le compte de la chaleur, qui était intolérabl
es grands airs de la marquise, les maximes sur l’égalité que la vertu met entre les hommes ; mais ce sont là des détails qu
mme tout le monde parle, c’était le fond de sa théorie, qu’il a voulu mettre lui-même en pratique. Mais il n’était pas homme d
51 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232
voit étudié longtemps les règles de l’éloquence. L’académicien Dubois mit à la tête de sa traduction une longue préface, qu
Paul lui-même, foudroyant la raison humaine au milieu de l’aréopage, met en mouvement les ressorts les plus puissans de l’
mœurs générales & de l’esprit dominant de leur siècle. S’ils ont mis dans leurs sermons plus de naturel & de simpl
u Nord, & peignit mal les nôtres. Bossuet & Bourdaloue furent mis , par lui, au rang des Cotin & des Cassaigne.
sur les sujets les plus stériles & les plus spéculatifs, il avoit mis dans ses discours du corps & de la consistanc
ajoute qu’ils soulagent la mémoire de l’auditeur, & contribuent à mettre , dans un discours, de la méthode & de la clar
S’ils ont la froide monotonie d’un dissertateur, en récompense ils se mettent à l’aise eux & leurs auditeurs. Le désagrémen
semble pas suffisant pour plaire, persuader & toucher. C’est les mettre , selon lui, dans le cas que leur discours ressemb
s soient approfondies ? alors un sermon dégénérera en controverse. Se mettre à la portée du plus grand nombre des auditeurs, c
vous nous présenterez la raison. Mais point d’esprit. Tel de nous en mettra plus dans un couplet de chanson, que la plupart d
est point encore parvenu à sa maturité ; & sa mort l’a empêché de mettre la dernière main à ses ouvrages. La Colombière, G
it-il encore, j’imagine qu’on me consulte sur une affaire ambigue. Je mets toute mon application à décider & à fixer dan
52 (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606
sent bien, la souveraine importance de cette étiquette qu’ils doivent mettre sur leur œuvre comme sur une marchandise. À la bi
aphysique ? Simplement de ceci : que les commentateurs d’Aristote qui mirent en ordre et réunirent ses écrits, placèrent d’abo
t d’abord ses traités de physique, et à la suite (μετὰ τὰ φυσικά) ils mirent ses traités sur les Causes premières. Et ce nom,
vec l’humoriste allemand Lichtenberg : « C’est aujourd’hui la mode de mettre sur tous les romans : Histoire vraie. Innocente t
. Innocente tromperie ! Mais il est beaucoup moins innocent de ne pas mettre roman sur certains livres d’histoire. » Les sévè
s’étant vendues avec une rapidité prodigieuse, tous les libraires se mirent à commander à leurs auteurs à gages des Spectateu
pour un écrivain qui voulait trouver éditeur et lecteurs était de se mettre à la mode anglaise. De là sortirent : Paméla en F
tine de Léonard, ou le Petit Grandisson de Berquin. Bien mieux, on se mettait sous l’invocation directe de Richardson lui-même.
n frontispice ad hoc : les lamentations du glorieux roi de Kaërnavan mis en prison par ses enfants . Le plus connu de ces
fécond en drames et en comédies, il fit un jour la gageure de pouvoir mettre le titre d’une pièce au moins sous chaque lettre
chaque lettre de l’alphabet. Et comme J, K et Y lui manquaient, il se mit aussitôt à l’œuvre et eut, en peu de temps, écrit
un rare malheur d’expression, Propos de Table de Victor Hugo, ce qui met aussitôt le poète en une fâcheuse posture pseudo-
53 (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre I. Les personnages »
hasser comme un hobereau. « C’est qu’il célèbre sa fête. » « Il s’est mis en tête de giboyer. »36 Giboyer ! Ce mot de rich
, lui offrait sa nièce. Le duc de La Rochefoucauld, par tendresse, se mettait sur le pied, vingt ans durant, de ne jamais décou
erie en grand coeur, versant à flots l’éloquence, et finissant par la mettre dans le ciel, auprès de Dieu le Père.45 Cela est
le ton encore plus vite :     A peine eut-on ouï la chose, Qu’on se mit à crier : « Miracle, apothéose. » Et la conclusi
Jupiter, s’il était malade, reprendrait l’appétit en tâtant d’un tel mets . » On voit que l’Olympe entier y passe. Il est de
ier. Bien plus, il tourne les objections en preuves : c’est lui qui a mis là tout exprès ce seau qui descendra si à propos
et contre le guet. » Il n’est pas donneur de son naturel. Quand il se met en frais pour traiter un convive, il fait comme H
orge sèche, appétit strident. Tout y était délibéré, si on voulait le mettre en oeuvre, et c’était baume de le voir briber. »
souliers ferrés dans un salon. Son voisin, par ses manières exquises, met encore dans un plus grand jour sa gaucherie et sa
ntaine, a pris plaisir à résumer tous les traits de ce caractère et à mettre en scène le gentilhomme sous son vrai nom. Le dig
. Il a cette impertinence aisée et cette bienveillance offensante qui mettent le bourgeois à cent pieds au-dessous de lui. La
ffaire aux puissances. Pour sentir la tristesse de cette résignation, mettez en regard l’indépendance du franc-tenancier angla
l daube sur les moines, et encore mieux sur les nonnes.     Ma muse met Guimpe sur le tapis, Et puis, quoi ? Guimpe, et p
nteau de papelardie. Le rat paye en prières, et, cet impôt acquitté, met les gens à la porte. La Fontaine a voulu peindre
temps, Molière et La Bruyère, se rencontrent là-dessus avec lui. Ils mettaient un siècle religieux en garde contre la religion f
Grippeminaud jeter si prestement la patte sur les plaideurs et « les mettre d’accord en croquant l’un et l’autre », on juge q
ent le mieux, ce qui est essentiel, j’entends la victuaille. « Chacun met dans son sac un morceau de fromage. » La Fontaine
Sa seule ressource est de mépriser les nobles ou de les imiter. Il se met au-dessus d’eux ou parmi eux « et se croit un per
is avait été là.     Son fils prétendait pour cela     Qu’on le dût mettre dans l’histoire.89 Cet âne, du moins, est encor
udence et plaint les parents et leur condition ; « Ayant tout dit, il mit l’enfant dehors. » Et remarquez que, s’il bavarde
sseurs « pressés d’argent, qui vendent la peau de l’ours sans l’avoir mis à terre. » C’était le roi des ours. Au compte de
re fort peu. Ils se sentent de leur condition, qui est basse, qui les met dans le fumier, dans la boue, et les assujettit a
hicorée, oseille, poireaux, maîtres choux, et tout ce qu’il faut pour mettre au potage » ; il montre le roulier embourbé qui j
-de-vie. Ceux-ci qui se privent et peinent dès leur jeunesse, doivent mettre la félicité dans la grosse abondance et la ripail
r les mêmes causes. Il faut bien que toutes les parties de l’homme se mettent en équilibre ; il mourrait si son intelligence ne
chaumière enfumée. Enfin n’en pouvant plus d’effort et de douleur. Il met bas son fagot ; il songe à son malheur. Quel plai
t… Au bout de la comique galerie rassemblée par La Fontaine, il faut mettre ce sombre tableau de Holbein. VII, le peuple
ez tous Ce traître à ses augustes mânes. 36. Le roi des animaux se mit un jour en tête De giboyer ; il célébrait sa fête
Jupiter, s’il était malade, Reprendrait l’appétit en tâtant d’un tel mets . (La Fontaine, XI, vi.) 53. A quelque temps de
renards n’en manquent point. Il se réjouissait à l’odeur de la viande Mise en menus morceaux et qu’il croyait friande. (La F
ormait d’un profond somme Sur le bout de son nez une allant se placer Mit l’ours au désespoir. 67. La Fontaine, V, xx. 6
rent des larmes ; N’importe, rien n’arrête un si noble projet. Chacun met dans son sac un morceau de fromage. (La Fontaine,
i, je vous ferai festin. Messire rat promit soudain. 93. Nous vous mettrons à couvert, Repartit le pot de fer. (La Fontaine,
Fontaine, IX, v. 102. Ah ! le petit babouin ! Voyez, dit-il, où l’a mis sa sottise ? Et puis prenez de tels fripons le so
 ! Qu’ils ont de maux et que je plains leur sort ! Ayant tout dit, il mit l’enfant à bord. (La Fontaine, I, xviii. 103. L
54 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ang, leur qualité. Son écrit plat et grossier n’épargne personne : il met tout en pièces. Ce sont les ciseaux de son oncle.
45 ». En donnant un extrait du livre de l’abbé d’Aubignac, je me suis mis dans la fâcheuse nécessité de dire quelque chose
es, les plus ridicules exercices. Selon lui, « la précieuse devait se mettre au lit à l’heure où sa société habituelle lui ren
mentale. Molière, poète de la cour de Conti, avait donc beau jeu pour mettre sur le théâtre de Béziers sa comédie des Précieus
oût, des personnages de liante célébrité ; ils ont un grand intérêt à mettre à couvert leurs accusations sous une autorité tel
n venir à l’année 1659, où Les Précieuses ridicules de Molière furent mises sur la scène à Paris, recueillons dans le roman d
Paris qui ne veuille avoir une précieuse dans sa société, ou pour se mettre en réputation d’esprit, ou pour avoir droit de ce
uvais. Il arrive une autre fois qu’une précieuse pleure un ami, et se met tout-à-coup à disserter sur la douleur ; elle pré
ses extraordinaires, voulurent aussi faire quelque chose digne de les mettre en estime parmi leurs semblables ; enfin, s’étant
emble avec Claristène (M. Leclerc, de l’académie française), elles se mirent à dire qu’il fallait faire une nouvelle orthograp
re. Mesme, même. Apostre, apôtre. Estre, être. Fleschir, fléchir. Mettre , mètre. Tantost, tantôt. Unziesme, unzième. Me
iant la politique du corps, se donnaient habituellement le plaisir de mettre les auteurs et les beaux-esprits de ce genre à la
ne regarde que quelques-unes des précieuses, car il y en a qui ne se mettent pas tant à tous les jours. » Mademoiselle de Mon
e phrase de l’exposition : quelles sont les provinciales que la pièce met sur la scène ? Ce sont des bourgeoises du dernier
ette hypocrisie, servirait les mœurs et la justice. Enfin, ayant déjà mis sur le théâtre plusieurs ouvrages où le langage e
vue l’hôtel de Rambouillet, et ils se prévalent de son autorité pour mettre en crédit leurs fastidieuses répétitions contre l
age de Julie d’Angennes, sa contemporaine, mademoiselle de Scudéry se mit à tenir ruelle. Avant cette époque elle avait fai
elle qu’il désigne dans la quatrième scène des Précieuses, lorsqu’il met dans la bouche de Madelon des plaintes contre l’i
olière dans sa préface, et la seconde, de lui ôter tout celui qu’il a mis dans sa pièce. N’est-ce pas une présomption souve
e, habituelle, sont les amis la famille ? Ne serait-il pas absurde de mettre sur la scène deux vieilles filles qui s’émancipen
: « Il (le cardinal) vint au-devant de moi, dit-elle ; puis nous nous mîmes à la ruelle de son lit. » Là elle et lui parlèren
55 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1880 » pp. 100-128
ue Camille Doucet a pris une allumette se trouvant dans un coin, et a mis lui-même le feu au bois dans la cheminée. » Ve
haînée sur le pont. Puis, pendant que nous sommes encore seuls, il se met à parler de la vie qu’il va mener dans six semain
se lui a paru détestable, et que pris d’un accès de purisme, il s’est mis à le récrire complètement, en sorte, qu’après avo
vec son succès de la veille, au Vaudeville, sur la figure, et l’on se met à table, au milieu de cette phrase de Zola, qui r
e l’arc-en-ciel. Puis sans maître, sans guide, sans conseil, il s’est mis à peindre avec amour et rage. Au bout d’un an, il
u duquel il s’endort. Le jour était tombé quand il se réveille. Il se met à la recherche d’un endroit pour manger, et décou
it, au fond d’une vitrine, ses porcelaines et ses laques, pour me les mettre dans la main. Puis quand elles sont blondes, les
anche chez M. Flaubert ? venait de me dire Pélagie, quand la petite a mis sur la table une dépêche, qui contenait ces deux
de la bibliothèque. ……………………………………………………………………………………………… Le convoi se met en marche. Nous grimpons par une montée poussiére
est pas fait avec son argent, mais avec l’argent d’un autre, qu’il se met à chercher… » Et le voilà, sauf le temps d’un rap
trefois un ouvrier chaudronnier gagnait 6 francs par jour… Il pouvait mettre 3 francs de côté… Donc au bout de cinq ans, il av
st avachie dans de grands plans, solides, carrés, britanniques. On se met à table, et presque aussitôt, Rochefort me parle,
e savez ? — Non. — Achetez-le, je monterai chez vous, ces jours-ci, y mettre une dédicace. * * * — Les pays de l’Europe, où ne
êt de la chose représentée, et surtout par le travail à l’effet de la mettre au point. Il y a au troisième acte une déclaratio
56 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre quatrième. »
mais La Fontaine a eu tort d’ajouter V. 17. Et la dernière main que met à sa beauté Une femme allant en conquête, C’est u
le IX. V. 1. Un paon muait, un geai prit son plumage, etc. Esope met une corneille au lieu d’un geai : la corneille va
n se passerait fort bien du dicton picard. Fable XVII. Pourquoi mettre ce mot de Socrate dans un recueil d’Apologues ?
e de jeter de l’intérêt dans son récit. V. dernier. Quant à moi, j’y mettrais encor l’œil de l’amant. Ce dernier vers produit u
pe n’ont point connues. Fable XXII. V. 2. Voici comme Esope le mit   En crédit. Il fallait mettre ces deux vers en
le XXII. V. 2. Voici comme Esope le mit   En crédit. Il fallait mettre ces deux vers en un, ce qui était facile, et ce q
que cette fable fût parfaite. V. 36. S’il n’a dit que cela….. Peut-on mettre la morale en action d’une manière plus sensible e
57 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Conclusion »
t nouveaux. D’ailleurs, n’est-ce pas la sociologie qui est destinée à mettre dans tout son relief une idée qui pourrait bien ê
ands penseurs en ont donné la formule théorique, plus qu’ils ne l’ont mise en pratique. Pour qu’elle ne restât pas lettre mo
e devait écarter les notions anticipées qu’il avait des faits pour se mettre en face des faits eux-mêmes ; comment il devait l
un trésor d’expériences toutes faites qu’il serait insensé de ne pas mettre à profit. Cependant, une science ne peut se regar
tilement compliqué, si on le compare aux procédés qui sont couramment mis en usage. Tout cet appareil de précautions peut s
lture générale et philosophique ; et il est, en effet, certain que la mise en pratique d’une telle méthode ne saurait avoir
loin où elle pourra jouer ce rôle efficacement ; pourtant, c’est à la mettre en état de le remplir un jour qu’il nous faut, dè
58 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »
Russie, du 3 mars 1843. I. À son retour de Russie, Horace Vernet se mit avec un redoublement d’ardeur et, on peut dire, d
e d’Horace, de tout temps si engagé et si lancé ; mais s’il fallait y mettre une date, nous le rapporterions à ces années de 1
res pour faire la bataille d’Isly avec toute la vérité que je tiens à mettre dans la représentation de nos faits de guerre. Je
bd-el-Kader, que nous avions en avant et en arrière, chose qui aurait mis à l’aise la diplomatie de M. le général de La Rue
rd. Ces fatigues de courses aux frontières du Maroc et dans le désert mettaient sur les dents plus d’un compagnon de voyage, mais
bâton. Mais pour de l’argent que ne ferait pas un Juif ? Nous avions mis de sales paletots et de mauvaises casquettes pour
de troupeaux, de prisonniers et d’une arrière-garde. Nous nous sommes mis à courir et sommes arrivés à temps pour voir entr
teries la reconnaissance qu’elle vous doit pour le soin que vous avez mis à lui plaire… » Horace était d’avis qu’un peintr
bonnes heures. Il lui fut donné d’être, au moins au début et pour la mise en train, le peintre de notre armée de Crimée et
e et d’attacher son nom à ce réveil de notre grande gloire. Il ne s’y mit pourtant pas avec son ardeur d’autrefois. Il avai
sur l’état de défense de Sébastopol que son voyage en Russie l’avait mis à même de connaître, il avait dit que cet état ét
Horace, qui n’est pas blessé : celui-ci, pour remerciement, veut lui mettre dans la main une pièce d’or. — « Oh ! monsieur Ve
e, et le commis-voyageur eut besoin qu’on intercédât pour ne pas être mis au violon. Un autre jour, Horace était au bord du
il désirait savoir combien cela lui coûterait. — « Combien veux-tu y mettre  ? » — « Trente sous. » — « Ça va. » — Et en que
être un moyen de vous la faire avoir » lui dit Horace. Sur ce, il lui met la croix dans le tableau. Louis-Philippe devait v
autre animal… Un avis ! un avis ! Donnez votre pinceau. » — Et il se met devant la toile, et il fait le cheval, non sans d
intre à propos d’un tableau où je ne sais quel de ses confrères avait mis un chien : « Ils veulent faire des chiens, et ils
racteurs de quintessence : deux ou trois, par génération, suffisent ; mets -les à part et en haut lieu pour la rareté et pour
59 (1875) Premiers lundis. Tome III « De la loi sur la presse »
énateurs : combattue par M. le baron Charles Dupin, elle ne fut point mise aux voix. M. le président ayant alors accordé la
s explications données comme excuse, et pour qu’on n’essaye pas de me mettre en contradiction avec moi-même, j’entre en matièr
n de tourner ; voilà que, saisie d’une superstition judaïque, elle se met à distinguer entre tel ou tel article rétrospecti
e vais pas plus loin, et je me borne à remarquer qu’à la veille de la mise en pratique d’une loi relativement libérale, c’es
obstinément gardé par les journaux intimidés ou mécontents, et qui y mettent , j’en conviens, une certaine malice, c’est leur s
et les plus naturelles de la rhétorique me diraient de commencer par mettre le lecteur au fait, de lui expliquer brièvement l
s prenons garde : si mon article est trop bien composé et conçu, s’il met le lecteur au fait, s’il le dispense de recourir
amné ipso facto. Car tous ces considérants subtils qui ont partagé et mis à la torture l’esprit des juges eux-mêmes pourrai
a fenêtre, par l’ouvrir toute grande ; mais, aussitôt après, on s’est mis à y poser des barreaux et des grilles, et si serr
t déjà très-fâcheux que ces appréhensions s’élèvent à la veille de la mise en pratique de la loi. On pouvait espérer qu’un d
d’entreprises comme dans tant d’autres, les capitaux intimidés ne se mettront pas en mouvement, faute de confiance. Eh quoi don
cœur, le déficit. La fiscalité les tue ou les mine. Au prix où l’ont mis les exigences du public et les nécessités de la c
dresse jamais — presque jamais — qu’à ceux qui sont en vue ou qui s’y mettent  ; et ceux-là, s’ils ont la raison pour eux, le bo
les gens sensés et même les rieurs se retourner de leur côté, et pour mettre les malveillants dans leur tort. Et m’autorisant
que vous, plus que le régime actuel, a contribué à la favoriser, à la mettre sur le premier plan, à lui dresser son piédestal 
ille France, celle de nos grands-pères ; à bien des égards elle a été mise en classe, et il n’est pas impossible qu’elle s’a
geait déjà trop Athéniens comme cela ; l’article de la loi nouvelle y mettra bon ordre. Tout fait de la vie privée, mentionné
avoir ce qu’il dit. On ne peut le laisser parler pendant une heure et mettre dans le Moniteur un discours que personne n’a ent
60 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420
s de Saint-Amand, & son Poëme sur l’art de prêcher l’avoient déjà mis en quelque réputation. Il crut s’être acquis par
es attendrissantes, un poëte qui négligeroit de plaire aux femmes, de mettre dans ses intérêts cette charmante partie des spec
levé au-dessus de ce ton de galanterie à la mode dans son siècle. Ils mettent surtout la victoire de leur côté, parce que Racin
François étoient moins François. On n’ignore pas avec quel regret il mit de l’amour dans Œdipe ; avec quelle complaisance
Racine, n’ait pas été continuée ! Quoiqu’elle ait tout récemment été mise sur le théâtre sans amour, quoique la pièce annon
n jour à un jeune tragique : Vous & Crébillon, avant que de vous mettre à une tragédie, vous commencez par boire tous les
mp; la plus intéressante. L’auteur, dès la première idée qu’il eut de mettre en action ce morceau d’histoire, sentit qu’il réu
ièces de Racine, est tel qu’il doit être, impérieux & souverain : mis au second rang, il ne seroit que de la galanterie
ent faire estimer cet écrivain, que son esprit, ni les agrémens qu’il met partout, n’empêchent point de parler au cœur. Sa
l’autre. Dans la distribution des places des poëtes comiques, on peut mettre La Chaussée immédiatement après les génies créate
ans leurs semblables. Les aventures singulières & galantes seront mises en action. Nos comédies deviendront toutes des ro
donne La Chaussée pour un des premiers génies de la nation, & le met à côté de Molière. Les louanges dont cette lettre
ès-bonne plaisanterie, à l’exception de quelques-unes de celles qu’on met dans la bouche de Rondon & de Fierenfat. Il f
oi des écrivains célèbres. Il n’en est guères qui ne redoutent d’être mis à son creuset. Ils tâchent, presque tous, de la f
les Amours des dieux, les Indes Galantes, le Carnaval du Parnasse. Il mit , dans sa réponse, de l’esprit & de la méchanc
Eussent-elles subi ce sort, s’il étoit vrai que les bons ouvrages en missent un auteur à l’abri ? Plus on réussit dans une tra
’attaquent encore d’un autre côté. Quelque utile qu’elle soit, ils la mettent au rang des bagatelles : mais cette bagatelle a,
indépendamment de toute circonstance bonne ou mauvaise, doivent être mises au nombre des choses indifférentes. » Il tire ses
, que sur l’abus qu’on peut en faire. La décence de notre théâtre est mise en opposition avec le cynisme, auquel se sont liv
les Réflexions sur la police des spectacles, de tout ce qui peut les mettre en honneur. En 1756, un avocat, ou soit disant te
es gens. Ils intéressent au mensonge, à la ruse, aux fourberies : ils mettent l’honneur en parole & le vice en action ; ils
u roi de Portugal     Prioit La Mothe, écrivain sans égal,         De mettre Inès en tragédie.     Je le ferai, dit-il, &
61 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gabrielle d’Estrées. Portraits des personnages français les plus illustres du XVIe siècle, recueil publié avec notices par M. Niel. » pp. 394-412
chose de la popularité de Henri IV a rejailli sur elle, et l’on s’est mis à la célébrer dans une légende quelque peu romane
e dans ce petit écrit quelques-unes des touches que Mme de La Fayette mettra plus tard à raconter les amours de Madame. La pas
cevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre ; bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains : envie qui ne prend g
x dire : seulement s’était-elle étonnée de ce qu’il avait parlé de se mettre en tutelle : « Ventre-saint-gris, lui répondit le
noircir les imaginations. En contraste avec ces misères présentes, on mettait involontairement les ballets de cour, les mascara
n couleur de zizolin, en broderie d’argent avec du passement d’argent mis en bâtons rompus ; dessus des passepoils de satin
 Catherine, qui était malade. Madame était restée protestante ; on se mit pour la distraire à jouer du luth et à chanter un
pouvait devenir une telle imprudence défigurée par la malignité, lui mit aussitôt la main sur la bouche en le suppliant de
plus chanter ; ce qu’elle obtint. Malgré tout, malgré le soin qu’elle mettait à se concilier le peuple de Paris, elle avait pei
ui aurait rendu quelques bons offices dans un intérêt tout personnel. Mettons notre pensée au point de vue du fidèle serviteur
e Bretagne et Marie Stuart, toutes riches héritières, afin de vous en mettre au choix. Et se faisant gausseur à son tour, il
ures et de lamentations. Tout le discours qui, en cette occasion, est mis dans la bouche de Gabrielle, a l’air d’être extrê
c si peu d’ennemis. Ce fut l’art et le charme de Gabrielle d’avoir su mettre dans cette existence plus qu’équivoque et si affi
62 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »
le culte de Napoléon, de n’en pas accepter les conséquences. Il avait mis les autres en train, c’était bien le moins qu’il
onnaissance pour la peine infinie qu’il a prise à la rassembler, à la mettre en ordre et à l’éclaircir, s’est trop prodigué ;
is un boute-en-train à tout prix comme Désaugiers : «  il a le don de mettre sa gaîté au ton de ceux qui l’entourent et de n’é
de celle de Montaigne, de ce Michel dont l’Éloge en ce temps-là était mis au concours par l’Académie, et que, lui, sans tan
s que soient les éloges que tous m’ont donnés, il m’a semblé qu’ils y mettaient de la bonne foi. Je n’avais jamais eu un auditoir
efus, il y en avait encore un autre, et le principal, que le malin ne mettait pas en ligne de compte, mais que le démon lui sou
e fit lever le gibier devant lui ; il n’avait plus qu’à tirer sans se mettre en quête d’autre chose. Quand je dis que ce motif
est donc fait, arrière les longs poëmes ! il les jette au feu ou les met au fond du tiroir. Désormais il ne se dédoublera
le chanson. L’hymne guerrier en naissant, avait tué son père, l’avait mis du moins hors de combat. Non-seulement il ne deva
tuel ; il portait malheur à tout ce qu’il touchait. S’il marchait, il mettait le pied à côte ; s’il parlait, il disait ce qu’il
qu’il avait fait un opéra d'Othello, et il espérait que Meyerbeer le mettrait en musique après l’Otello de Rossini ! « N’y comp
avid d’Angers avait fait de lui un beau médaillon en marbre, et on le mit en loterie à 20 francs le billet ; la loterie, bi
oilà notre homme heureux, mais, dans son besoin de malencontre, il se met encore en peine ; il se tourmente de se voir déco
63 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset. »
ou moins émancipés. Louvois écrivait là-dessus à Ravaux pour le bien mettre au peint de vue et lui expliquer au liste ce qu’o
ment et pas à pas : « Je vous prie, lui disait Louvois, de vous bien mettre dans l’esprit qu’il n’est point question d’avoir
iolence, ne se prévaut point de l’état de supériorité où sa vertu l’a mise sur tous les princes de l’Europe pour usurper des
Metz : « Les commissaires de l’Empereur à la Diète de Ratisbonne ont mis en fait que Traerbach et ses dépendances n’avaien
urface : « Vous trouverez dans ce paquet les pièces nécessaires pour mettre M. de Crécy (le ministre qui représentait la Fran
n’est plus beau que le poste que j’ai été visiter sur la Moselle, qui mettra les frontières du roi en telle sûreté, et les Éle
urs traités n’étaient proprement que des suspensions de guerre, ils y mettaient des conditions qui commençaient toujours la ruine
solait la ville, on lui coupait ses attaches et ses racines. Avant de mettre la cognée à l’arbre, on le déchaussait. Louvois v
on le déchaussait. Louvois voulait même, s’il se pouvait, éviter d’y mettre la cognée proprement dite ; il désirait que l’arb
ier signal. Le roi en personne était prêt, en cas de résistance, à se mettre à la tête de cette soudaine armée. L’argent pour
ots remplis d’armes curieuses, plombés par la douane, lesquelles vous mettrez dans votre chambre et garderez soigneusement jusq
çu à celui qui vous les remettra, et prendrez grand soin que le plomb mis auxdits ballots ne soit point gâté, en sorte que
ées comme une Victoire ? La capitulation si aisée de Strasbourg avait mis en gaieté Louis XIV ; lui, si grave dans l’habitu
64 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »
incesse de Saxe, une fille d’Auguste III, fut incontinent insinuée et mise en avant, une première d’abord, puis, celle-ci s’
uphine est morte ! vive la dauphine ! Cependant le parti espagnol qui mettait en avant une infante, sœur de la première, s’agit
n retourner à Venise. Elle se contenta d’aller en Avignon. Puis on se mit à faire jouer tous les ressorts pour réussir dans
’a jamais su comment s’y prendre pour les faire réussir. Elle a voulu mettre monseigneur le Dauphin en jeu quelquefois, mais c
nt pour elle, si des personnes plus sages et plus habiles n’y avaient mis la main. Pour M. le Dauphin, il a beaucoup d’espr
a pas assez de génie pour pouvoir quelque chose. » Tous ces succès le mettent , on le conçoit, en belle humeur et en gaieté ; il
nt allusion aux conditions politiques très peu onéreuses que Louis XV mettait au mariage : « Il ne tient donc plus qu’à vous,
défierai toujours de vous, car vous êtes un charmant petit drôle (il met le mot en allemand). Donnez-nous votre princesse,
ru ministre des affaires étrangères, d’Argenson. Le nouveau biographe met très bien en lumière le côté diplomatique assez n
il le croit. En tous cas, cela ne ferait rien pour vous, et l’on vous mettra toujours à l’abri de sa patente. Ne dites mot de
ilette : on est avec lui dans les coulisses de la garde-robe ; on est mis au courant des bénéfices et des profits inhérents
ne s’expédient pas ; il est noyé par les affaires et ne peut plus se mettre au courant ; il est haï ; ses bureaux ne le secon
e que, s’il y en avait de pareilles à l’Opéra, il y aurait presse à y mettre l’enchère. Je ne vous dis rien de trop, mais je n
65 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »
portant en ces agréables matières que le degré de sévérité qui est de mise , je vais noter quantité de noms de poètes qui, sa
ur le développement de la poésie française ; je ne vois pas qu’il ait mis jusqu’ici à exécution ce projet et cette promesse
oût, du temps et mériter ce nouveau nom travesti de Sylvain ; qui fut mis en prison pourtant l’année même de la Saint-Barth
st sûr d’en faire toutes les fois qu’on se baissera pour chercher. Je mets ce Pierre Poupo de la fin du xvie siècle à côté
si, voulant écrire l’histoire de la poésie au xixe  siècle, on allait mettre en ligne un à un, à côté des cinq ou six noms de
ustifié, et tout simplement parce qu’ils avaient en eux et qu’ils ont mis dans leurs œuvres une étincelle de cette flamme q
ois 1er envoyait en Roussillon, sous le commandement du Dauphin, pour mettre le siège devant Perpignan. Elle s’y fit remarquer
aleresquement ou pédantesquement des lances pour une vertu qu’elle ne mettait pas si haut. J’ai dit qu’elle savait l’italien ;
accompli ; mais même quand il ne fait que passer, l’immortel bonhomme met à tout sa marque, et l’on sait le début ravissant
C’est à croire, en vérité, à la verve et à l’acharnement qu’Apollon y met , que Louise Labé l’a soufflé, pensant à ce triste
l’élégance dans les costumes ; il apprend aux femmes l’art de se bien mettre  : « Et que dirons-nous des femmes, l’habit desqu
nçaise, à l’allemande, à l’italienne, à la grecque ? Quelle diligence mettent -elles au demeurant de la face ? Laquelle si elle
exprès trois vers très beaux. Ce sonnet de La Boétie est digne d’être mis à côté des deux ou trois sonnets de Louise Labé,
les chœurs qui chantent tes louanges A tes pieds, sous tes yeux nous mettre au premier rang, Nous faire couronner par la main
n (1857), orné d’images et d’emblèmes, distribué petit, nombre et non mis en vente, consacre désormais le nom du trop heure
66 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIIe entretien. Littérature cosmopolite. Les voyageurs »
hommes, ô Dieu, pardonne ou aide-moi ! Les moindres choses à quoi ils mettent la main, ils les commencent en disant: Au nom de
les femmes ; et quand ils ont épuisé cet impur amas d’injures, ils se mettent à s’entr’appeler athées, idolâtres, juifs, chréti
coutumes et des mœurs des Turcs. Le pacha d’Acalziké résolut donc de mettre ce jeune prince en Mingrélie, parce que le pays l
ntilhomme de Mingrélie y vint de nuit avec une trentaine de gens et y mit tout en pièces. Il découvrit presque toute ma cha
rc en Mingrélie rétablirait l’ordre et ramènerait la paix, en faisant mettre bas les armes. Cela n’arriva point ; ils vinrent,
as les armes. Cela n’arriva point ; ils vinrent, ils pillèrent et ils mirent le pays en plus de troubles qu’il n’était auparav
’autre demeurait attaché à l’obéissance de l’ancien. Cette partialité mettait à chacun les armes à la main. Voyant les choses e
l de louage, quelque argent qu’on offrît pour en avoir, sur lequel je mis mes hardes et mon valet. Le frère laïque était à
à notre argent, et qu’il l’avait trouvé au même état où nous l’avions mis en terre. Cette nouvelle me releva merveilleuseme
uit jours. Chanavas-Kan en témoignant de la jalousie, la princesse se mit à l’en railler: elle lui dit qu’il avait bonne gr
et n’ayant pu l’y attirer, elle lui dressa une embuscade, où elle le mit en fuite, le poursuivit et lui tua plus de vingt
rrivés au rendez-vous, une troupe de soldats les séparèrent comme ils mettaient les armes à la main ; et la demoiselle étant mort
outume de faire presque tous les jours depuis plusieurs années, il se mit en fureur contre un joueur de luth, qui, à son gr
ssadeur à quatre pas du roi, vis-à-vis de lui, où on l’arrête ; on le met à genoux, et on lui fait faire trois fois un pros
élivre la lettre qu’il a pour le roi au capitaine de la porte, qui la met dans les mains du premier ministre, lequel la don
s les mains du premier ministre, lequel la donne au roi, et le roi la met à son côté droit sans la regarder. On mène ensuit
si grand misérable, qu’il n’entretenait pas un cheval. L’introducteur mit pied à terre à cent cinquante pas du palais, et d
malgré l’opposition des valets de pied de l’introducteur, qui avaient mis la main à la bride de son cheval pour le retenir.
al pour le faire reculer, et l’ambassadeur fut forcé de descendre. Il mit donc pied à terre avec deux de ses gens, qui le s
remise à une autre fois, l’avaient apporté dans la place et s’étaient mis à la suite des autres. Le receveur des présents,
qui gouvernent les boucs et les taureaux dressés à s’entre-battre les mirent aux prises. C’est un carnage plutôt qu’un combat
n dextérité à manier leurs chevaux, et en vitesse à la course. Ils ne mettaient jamais pied à terre pour ramasser des dards sur l
qui sortit le premier, et trouva ses chevaux au même lieu où il avait mis le pied à terre. L’ambassadeur de Moscovie le sui
partage d’honneurs, le Lesqui avait les plus essentiels ; car il fut mis à la droite du roi, et quand l’ambassadeur de Mos
mmodité. » On faisait parler l’envoyé de cette sorte, et on lui avait mis en tête que le nazir l’affranchirait du droit pré
el de ce seigneur. Le nazir y était et plusieurs autres ministres. On mit sur le tapis les lettres qu’il avait présentées e
aroles: « Les Anglais ont les exemptions que vous demandez pour avoir mis Ormus dans les mains des Persans. Les Portugais e
nt j’ai parlé diverses fois. Le premier ministre leur fit dire de les mettre et de venir recevoir leur audience de congé à la
d dans la garde-robe particulière du roi, et entre les habits qu’il a mis . Les ordinaires sont composées de quatre pièces s
jusqu’à quatre pas du roi, et là l’ambassadeur et son second, s’étant mis à genoux, s’inclinèrent trois fois en terre et se
du premier ministre la réponse du roi à la lettre du grand-duc, et la mit dans celles de l’ambassadeur. Il voulut par honne
rais content. Le 18, le roi partit pour continuer son voyage, et alla mettre pied à terre à deux lieues, à un gros bourg nommé
qui y entre et tout ce qui en sort ; mais il ne lui est pas permis de mettre le pied dans les diverses salles où il est réserv
rs me répondaient là-dessus comme sur les revenus du roi. Quand je le mettais adroitement sur ce sujet pour leur donner le moye
67 (1881) Le naturalisme au théatre
habiles, crevant les cadres imposés, élargissant la scène jusqu’à la mettre de plain-pied avec la salle, donnant un frisson d
, on donnait plus d’importance à la décoration et à la figuration, on mettait en scène les péripéties violentes que la tragédie
use. Sans doute, les poètes qui ont dirigé le mouvement, parlaient de mettre à la scène la vérité des passions et réclamaient
lisations et des formules différentes. Je veux déclarer par là que je mets à part le génie créateur qui sait toujours se con
ècle il est tombé dans le même état de vétusté que la tragédie, qui a mis deux siècles à vieillir. Le voilà par terre à son
vrai. Dans le roman, Balzac a été le hardi et puissant novateur qui a mis l’observation du savant à la place de l’imaginati
des entrailles mêmes de l’humanité, il est d’autant plus fort qu’il a mis plus longtemps à grandir et qu’il se retrouve dan
gues, qui se développaient au milieu d’une convention naïve, avec une mise en scène et des décors primitifs. Peu à peu, les
poètes de génie ou par des hommes d’une science immense, capables de mettre devant les spectateurs toute une époque debout, a
la grandeur, de la poésie, du souffle épique qu’ils ont l’ambition de mettre dans leurs pièces ? Est-ce que le naturalisme exi
tion, dans l’idéalisation des faits et des personnages. Dès qu’on les met en face de la vie quotidienne, dès qu’ils ont dev
nnettes des faiseurs d’épopée. Pas un dramaturge, dans ce siècle, n’a mis debout des figures aussi hautes que le baron Hulo
ue de prendre un bourgeois de notre époque, un homme grotesque et mal mis et d’en tirer une poésie sublime, d’en faire, par
c’est qu’une mode l’a créé hier et qu’une mode l’emportera demain. On met en avant la théorie que le théâtre est une synthè
s formules. Il n’y a que nous qui, depuis un demi-siècle, nous soyons mis à fabriquer des pièces d’exportation, qui peuvent
rvations, de la création d’âmes originales, on en arrive fatalement à mettre au-dessus de tout l’art de l’arrangement, la prat
atiques. Avez-vous le don ? Non. Alors, passez au large, ou nous vous mettons une balle dans la tête. J’avoue que je remplis d’
de l’aventure des réflexions tout autres. Je demande pardon si je me mets en scène ; mais j’estime que les meilleures obser
t de longs efforts. Certes, je crois qu’un garçon qui n’aurait jamais mis les pieds dans une salle de spectacle, serait bea
licats ; et dès que deux amoureux, dans les conditions requises, sont mis à la scène, l’auteur dramatique emploie tout de s
qu’au lieu d’être humaines, elles ont la prétention d’être honnêtes. Mettez donc la largeur philosophique de Shakespeare à cô
ux, parce qu’il est bâti en l’air. Dernièrement, un auteur dramatique mettait cinquante pages à me prouver triomphalement que l
s lors les auteurs peuvent la défaire. Sans doute il ne s’agit pas de mettre brusquement toutes les vérités à la scène, car el
talement que sa pièce est détestable ? Il verrait là une trahison, on mettrait dans l’embarras tous les braves gens qui vous reç
ques années de pontificat. D’abord, il s’est jeté dans la bataille, a mis ses idées en avant, a livré des combats sur le te
apidité de l’information qui est devenue un besoin. Mais, puisqu’on a mis les phrases à la porte, on devrait au moins rejet
ionne un public lettré ? Tout le monde la trouve odieuse ; seulement, mettez tout le monde dans une salle de spectacle, et l’o
le monde a dans la mémoire. Les œuvres qui vivent sont celles qu’on a mis souvent des années à comprendre. Alors, que nous
, toute la sensualité est éveillée. Je ne parle pas des décors, de la mise en scène, des danses, qui font de nos grands opér
e plus minutieux ni plus exact que Dickens, lorsqu’il décrit et qu’il met en scène un personnage ; il refuse simplement d’a
a littérature. Les subventions de la Comédie-Française et de l’Odéon, mises en regard des subventions des théâtres lyriques,
à coups de billets de banque. L’État donnerait des millions qu’il ne mettrait pas debout ce cadavre. Il n’y a qu’une façon de r
époque nouvelle. Des hommes politiques nouveaux se sont produits, ont mis la main sur le pouvoir et ont aidé à l’évolution
, pour mieux me faire entendre. Le malheur, ai-je dit, est qu’on veut mettre le théâtre à part, le considérer comme d’essence
nt parallèlement avec la science. Un écrivain viendra sans doute, qui mettra enfin au théâtre des personnages vrais dans des d
lement. Les pas déjà faits sont considérables. Il ne reste guère qu’à mettre à la scène des personnages vivants, ce qui est, i
dernières traditions disparaîtraient, on règlerait de plus en plus la mise en scène sur les allures de la vie elle-même. Ne
clairer un peu la question et distinguer les différents cas. D’abord, mettons de côté la féerie et le drame à grand spectacle.
qui n’a pas d’utilité dramatique, qui est comme une curiosité à part, mise là pour éblouir le public, ravale un ouvrage au r
r natal. Nous assistons au seul travail d’une machine intellectuelle, mise à part, fonctionnant dans l’abstraction. Je ne di
les faits et les personnages. Je reprends Eugénie Grandet, qui a été mise au théâtre, mais très médiocrement ; eh bien ! il
Racine. D’ailleurs, les tragédies de Corneille étaient, elles aussi, mises à cette mode ; on voyait Horace poignarder Camill
tre applaudie… Au foyer, un de ses camarades lui demanda « s’il avait mis des draps mouillés sur ses épaules ? » tandis que
ait naturel que le public exigeât une résurrection exacte des époques mises en scène. Ce n’est donc pas un caprice, une affai
femmes. Dans les pièces où les rôles exigent une grande simplicité de mise , il est à peu près impossible d’obtenir cette sim
s des haillons d’une mendiante, mais vous ne la déciderez jamais à se mettre en petite ouvrière, si elle a perdu le premier éc
ges, lorsque ces personnages glissent à l’odieux ou au ridicule de la mise . Puis, il y a encore cette rage de belles toilett
pièces dans le but d’un grand étalage de modes nouvelles ; on a voulu mettre dans un succès cette chance, en choisissant de pr
présent, on n’est pas allé au-delà de la bourgeoisie aisée. Si l’on a mis des misérables au théâtre, des ouvriers et des em
oulée, c’est enfin que les pièces étudient de plus près la réalité et mettent à la scène des personnages plus vrais. Aussi, pou
x derniers, qui ont une langue de convention, une langue à eux qu’ils mettent dans la bouche de tous leurs personnages, hommes,
ins mécaniques, on trouverait des interprètes qui renouvelleraient la mise en scène et feraient enfin monter la vérité sur l
jourd’hui, Néron ne porte plus perruque, et l’on joue Esther avec une mise en scène splendide et trop exacte. Mais, au fond,
yeux, des nez, des bouches, des oreilles ; puis, le mieux est de les mettre devant la nature, en laissant leur personnalité s
ur une pose continue, contraire au vrai. Si les professeurs voulaient mettre de côté leur personnalité, ne pas enseigner comme
ourri maintenant. Il lui faut de grandes machines compliquées. On l’a mis au régime du roman-feuilleton et des mélodrames o
ontinue, ce gonflement du comédien qui a le besoin irrésistible de se mettre en vue. S’il parle, s’il écoute, il lance des œil
tte fois aidait, poussait l’artiste. Mais Desclée, on peut le dire, y mit encore de son tempérament et élargit ainsi l’hori
à des pièces où nous étudierions notre société, où nous tâcherions de mettre la réalité à la scène. Et nous lui taillions déjà
ui demande la sensation et l’intelligence du temps où nous vivons. Je mets à part la Comédie-Française. Les directeurs disen
nt serrée. Il faut un grand talent pour s’en tirer avec honneur. J’ai mis la Comédie-Française à part. Les débutants n’y so
st la réclame, violente et blessante, qui a forcé sa demeure et qui a mis autour de l’artiste la réputation romantique et l
même sans s’être fatigué et sans être peintre ou sculpteur. Ce qui me met en défiance sur les chroniques que nous avons lue
ne mesure, ni dans les éloges, ni dans la critique. Lorsque vous avez mis une comédienne dans les astres, vous la jetez d’u
te une série d’études, la constatation finale d’un critique qui s’est mis à un point de vue particulier. Certes, jamais les
e sépare complètement de M. Sarcey, c’est quand il ajoute : « Si vous mettez à part ces grands noms de Molière et de Shakespea
écrivains de premier ordre. » De premier ordre, je le nie absolument. Mettons de second ordre, même de troisième, pour quelques
des théories nouvelles ! C’est l’argument qui m’agace le plus, qui me met hors de moi. « Vous n’inventez rien, les idées qu
uve le besoin de désigner une chose ancienne d’une façon saisissante. Mettons que la formule de la vérité dans l’art nous vienn
pièces et dans mes préfaces des choses que je n’y ai jamais écrites ; mettons cela sur le compte de son ardeur à me convaincre.
posé m’intéressait singulièrement. Je tâtonnais encore, j’allais donc mettre enfin la main sur la vérité. Mais j’ai été bien d
’est là ma croyance entêtée. M. Alexandre Parodi ne va pas moins être mis bien au-dessous de Ponsard et de Casimir Delavign
t, il serait injuste de ne pas lui tenir compte de la façon dont il a mis ce sujet en œuvre. On est au lendemain de la bata
e cinquantaine d’années ; eh bien, il n’est pas poète, c’est entendu. Mettons qu’il écrit en prose. Ce qui me blesse davantage,
e maître absolu dans le théâtre où on le joue. Quand on a le moyen de mettre ses pièces dans leurs meubles, on serait bien sot
prêtre d’Isis. Pourquoi un prêtre d’Isis ? Sans doute l’auteur avait mis là-dessous le sens philosophique de son œuvre. La
e me sentais très bête, je tournais à l’ahurissement. Lorsqu’on s’est mis à chanter, j’ai eu l’envie ardente de me sauver,
e son spectre, avec ses continuelles sonneries de trompettes, avec sa mise en scène de loques et de ferblanterie romantiques
vie de tous les jours est là, comme comparaison, et l’on ne peut pas mettre debout une fille de notaire de fantaisie, comme o
péfiantes sur les grandes figures et les grands événements qu’ils ont mis si ridiculement à la scène. Grâce à eux, des lége
de la rhétorique, les images que l’usage a ridiculisées, afin de les mettre à la queue les unes des autres dans son œuvre. C’
marier avec elle. Celui-ci, après s’être révolté, consent. Nanine se met alors à la recherche de Robert et arrive ainsi ch
au prise aux entrailles. Le pis est que M. Louis Davyl a certainement mis là les figures démodées et ridicules de son avent
s doses. Alors, il a accepté la recette connue, qui consiste à ne pas mettre que des ouvriers sur la scène, à les mêler dans u
et par le cœur. Toujours, de pareilles combinaisons dramatiques, qui mettent en jeu les profonds sentiments de l’homme, remuer
ers, et encore bien invraisemblable. Il faut que madame de La Barre y mette de la complaisance, pour que Lucien trouve son br
plus durs pour la pièce ont ici retiré leur chapeau. Eh bien, cela me met hors de moi. Je trouve cela puéril, fou, exaspéra
bergères ne parlaient pas ainsi ; seulement, il ne s’agissait pas de mettre des paroles exactes dans la bouche des bergères,
ou plutôt recréer les personnages et le milieu ; il ne suffit pas d’y mettre des phrases copiées dans les documents ; si l’on
r sa formule, chercher ses effets dans la vérité, trouver le moyen de mettre sur les planches les personnages réels dans les m
un théâtre républicain pour produire des chefs-d’œuvre. Et il s’était mis ardemment à la besogne. Quelques mois ont suffi p
répondu. Il n’était pas plus mauvais directeur qu’un autre, il avait mis sur son affiche le nom de Victor Hugo, celui de M
té de bravos. On peut même doser le succès qu’on désire. Les modestes mettent le mot « patrie » cinq ou six fois ; cela fait ci
ion de rhétoricien sur un sujet quelconque ; qu’il fasse cela, sans y mettre les fameux beaux sentiments, et nous verrons s’il
ent, à Jean Dacier. Cette façon de sauver une femme en l’épousant, le met dans une position singulièrement fausse. Il se co
ant la demoiselle ou mourant pour elle. La situation forte consiste à mettre le capitaine entre son amour et son devoir ; il o
é littéraire absolue à faire ainsi acclamer des vers médiocres. C’est mettre le chauvinisme sur la gorge des gens : applaudiss
i, en lui jetant à la face les plus sanglantes injures, sans qu’il se mette une seule fois dans une bonne et franche colère.
t humain. D’ailleurs, M. de Bornier ne se défend pas d’avoir voulu se mettre en dehors de l’humanité. « Après bien des hésitat
e doit ressembler au respect historique de M. de Bornier. Ainsi, on a mis un entonnoir sur la tête de M. Marais. C’est très
te veuve, à son retour en Angleterre ! Je connais peu d’intrigues qui mettent plus de solennité dans la charge. Quand j’ai vu j
il y avait un éléphant. Puis, deux ou trois tableaux étaient joliment mis en scène. On allait voir ça en famille, on y mena
quelques coupures, s’il avait écouté les conseils d’un ami, il aurait mis son œuvre debout, sans la rendre meilleure à mes
rimentale, vont bientôt balayer toutes nos conventions dramatiques et mettre la vie sur les planches. La comédie I
à la faute ; mais elle n’en demeurait pas moins un danger, si l’on ne mettait pas à côté d’elle une consolation. Aussi Nana a-t
é stricte, je crois, de lui conserver son langage, de même qu’on doit mettre dans la bouche d’un bourgeois ou d’une duchesse d
ion de madame de Mirabeau. A coup sûr, son idée première a dû être de mettre debout la haute figure de Châteaufort. On dit que
rfaitement que madame de Mirabeau n’ait pu résister à la tentation de mettre au théâtre une figure si contemporaine et si puis
e et si puissamment originale. Maintenant, le malheur est qu’elle l’a mise sans aucune prudence. Elle avait besoin d’une his
ves ont surtout porté sur l’impasse dans laquelle les auteurs se sont mis , en choisissant un de ces sujets dont il est impo
Il s’agit pour les auteurs de pousser leurs soldats de plomb, de les mettre en face les uns des autres, dans des positions cr
cènes à faire ». On a déserté la grande étude humaine pour ce joujou, mettre des bonshommes en bataille et leur faire exécuter
xcellent Montbrisson épouse une sœur de Rodolphe, que les auteurs ont mise là tout exprès ? Je n’ai pas parlé non plus d’un
la situation paraît fausse, c’est que les auteurs n’ont point osé la mettre au théâtre dans sa monstrueuse vérité. Tout cela
. Pourtant, j’étais un peu étonné. Cette exagération devait-elle être mise au compte de l’actrice ? Je ne le crois pas aujou
ur pièce me fait l’effet d’un paravent charmant, un peu rococo, bon à mettre dans un salon, et derrière lequel se passe une ef
connaissance. Si cela arrive, c’est qu’il y a des raisons, et il faut mettre ces raisons en lumière ; autrement, les figures n
rix de vertu. Et ce n’est pas tout, il faut établir une compensation, mettre deux honnêtes gens pour un gredin ; c’est à peu p
eulent. Tous les paradoxes sont permis au théâtre, pourvu qu’on les y mette avec esprit. On a un plaidoyer, on n’a pas la vér
pé par ce coup de foudre, et en recevoir un tel ébranlement, qu’il se mît immédiatement à la recherche de son père, dans un
un soir de fête, dans une villa des environs de Luchon. Le hasard le met en présence d’une femme, lasse et désabusée, qui
onnaissait pas d’abord Coralie, et si ensuite le notaire Bonchamps ne mettait pas à néant le roman naïf de madame Dubois, en lu
tes, dans un pathos de noblesse d’une extravagance rare, lorsqu’on le met en face des réalités pratiques de la vie. Les deu
rt, que M. Delpit doit son succès à la quantité de vérité qu’il a osé mettre sur les planches ; cette quantité n’est pas grand
isfaits. Aussi se trouble-t-elle tout de suite, lorsque le notaire la met en face des réalités. C’est un château de cartes
rançais : « Moquez-vous de la vraisemblance, moquez-vous du bon sens, mettez simplement des pantins l’un devant l’autre, dans
engourdissement dans le train-train quotidien de nos théâtres, qui ne met rien au-delà du succès immédiat d’une pièce et qu
er ne réussit même plus aux vieux routiers du mélodrame. S’il n’avait mis dans sa comédie que des invraisemblances et des c
e mort. L’observation cruelle, l’analyse féroce de ces grimaciers qui mettent à nu d’un geste ou d’un clin d’œil toute la bête
t, leur pantomime a un au-delà troublant, cet au-delà, de Molière qui met de la peur dans le rire du public. Rien n’est plu
e sont parvenus à dissimuler que par des prodiges de nuances. Ils ont mis partout des dessous, lorsqu’il n’y en avait pas.
a propre raison. Les Hanlon prennent les plats, les bouteilles, et se mettent à jongler avec une furie croissante, si endiablée
hors de leurs sauts de gymnastes et de leurs jeux de mimes. Ce qu’ils mettent dans tout, c’est une perfection d’exécution incro
étitions de droit, en racontant à une vieille ganache de père qu’il a mis le Code en couplets ! Cela est extravagant ; seul
fait pleinement le public ? Je déclare que jamais je n’ai vu des gens mis dans un pareil état de joie par les chefs-d’œuvre
rade de foire. Le théâtre serait donc cela ? Les effluves d’une foule mise en tas, l’aveuglement du gaz, l’air surchauffé d’
s. Mais ce qu’il y a encore de meilleur, ce sont les dessous que nous mettons nous-mêmes dans l’œuvre. Rien n’est au fond plus
plus cette remarque : le mauvais style excuse tout ; il est permis de mettre des monstruosités à la scène, pourvu qu’on les y
est permis de mettre des monstruosités à la scène, pourvu qu’on les y mette sans talent. Imaginez la lutte épique de Robert M
nsi donc, ce qui nous plaît, dans Robert Macaire, c’est ce que nous y mettons . Sous les calembours, sous les scènes de parade,
as une n’est réalisée avec l’ampleur nécessaire, avec la maîtrise qui met de la réalité sous les exagérations les plus foll
de ce genre, quand elle réussit. Il faut ajouter, comme les frais de mise en scène sont considérables, qu’un directeur est
à avoir voiture dans l’année. Le pis est que, la question littéraire mise à part, une féerie qui aura deux cents représenta
s ressemble absolument à une féerie qui en aura seulement vingt. Pour mettre la main sur la bonne, il faut avoir un flair part
e, réduit la pièce à être uniquement un prétexte aux splendeurs de la mise en scène. Rien de plus banal qu’un sujet de féeri
vaudevillistes et les dramaturges de la première moitié du siècle ont mis à la mode les pièces d’intrigue. En somme, ils po
éel ; mais comme il ne veut pas accepter ce terrain loyalement, il se met à argumenter, il déclare que le réel absolu n’est
gaie et elle a le mérite d’être un bon prétexte aux splendeurs de la mise en scène. Rien de plus démocratique, d’ordinaire,
e surtout, car nous savons encore nous accommoder avec la chose. Nous mettons des feuilles de vigne aux antiques, et nos filles
ffaire. Voici, par exemple, le Chat botté, ce merveilleux chat qui se met au service du marquis de Carabas et qui le marie
oit un gendre sur les bancs de la police correctionnelle. Et l’on ose mettre de pareilles histoires entre les mains des enfant
on Orphée aux enfers, joué autrefois dans un décor étroit et avec une mise en scène relativement pauvre ; il les a exhumées
ndonne. Autrefois, il m’irritait ; les succès menteurs m’ont toujours mis hors de moi. Voilà donc la justice qui arrive pou
aventure. Le succès est méprisable, j’entends ce succès de vogue qui met les refrains d’un homme dans la bouche de tout un
n producteur. On crée alors des œuvres voulues, des œuvres où l’on se met tout entier ; dans les premiers temps, ces œuvres
e énorme ! La vérité est que le mouvement de 1830 a été superbe comme mise en scène. Si l’on gratte les personnages factices
toire vraie commence à se dégager des documents, que nous nous sommes mis à étudier l’homme et à en connaître les ressorts.
mais il faudra qu’il soit vrai, qu’il ressuscite l’histoire et ne la mette pas en complainte pour les petits et les grands e
ines y sont hors de toute réalité. Si MM. Dumas et Gaillardet avaient mis debout une Marguerite de Bourgogne en chair et en
l entre dans la fable, le mal est un plaisir dont la foule se régale. Mettez une bourgeoise qui trompe son mari un peu crûment
Bourgogne et Jacqueline. Auprès de la reine parricide et incestueuse, mettez la bourgeoise qui trompe simplement son mari, et
r le gros public. C’est l’art des tréteaux, avec les ressources de la mise en scène moderne. Je ne parle pas de la vérité. U
mptômes n’est observé, mais encore il est impossible que le roi ne se mette pas entre les mains des médecins, en leur disant
, il montrait de plus en plus l’impossibilité radicale où il était de mettre debout une œuvre littéraire. Chaque nouveau pas é
d’autres raisons encore : deux tableaux sont très vivants, très bien mis en scène ; celui de la noce irlandaise, avec ses
si une dépense exagérée de mauvais style. Les acteurs n’auraient qu’à mettre la main sur leur cœur pour confesser leur amour.
straction pure : il ne s’agit pas de peindre les hommes, il s’agit de mettre en jeu des marionnettes, avec une étiquette dans
68 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Théâtre » pp. 83-168
de ne pas s’être trouvé au théâtre lorsque nous y étions venus, et se mettait à la disposition de notre jour et de notre heure.
rtoire des Français. M. Thierry insistait pour lire Henriette ; et il mettait tant de bonne grâce et de bon désir à vouloir la
t à vous. E. Thierry. 27 avril 1865. Sur cette lettre, qui nous mettait au cœur des espérances dépassant nos ambitions, n
La pièce était répétée. Les excellents acteurs qui devaient la jouer mettaient au service des auteurs tous leurs efforts, toute
s titres littéraires. Il y avait presque quatre ans que nous n’avions mis d’habit. Nous allâmes dans ce salon, dans le salo
à livre, obligés de tout disputer et de tout conquérir. Et nous avons mis quinze ans enfin à parvenir au Théâtre-Français.
ait plus dans la pièce représentée, et ce que l’auteur de l’article y mettait , — un inceste, par exemple, — dont il prêtait gra
cette représentation du lundi, l’effet de notre brochure qu’on allait mettre en vente à quatre heures et qui nous semblait des
sur cette défaite une sorte de voile tout chargé de mystère ; on veut mettre de la cire aux oreilles du public ; on l’entoure
, nous avons refusé ; — refusé, voulant rester indépendants et ne pas mettre les ficelles de notre enthousiasme entre les main
rt, quand nous avons entendu comparer Hernani à Henriette, nous avons mis les clés à nos lèvres. Une révolution, cela ? On
» — Ma foi, non, nous aimons mieux siffler ! — C’est plus conséquent. Mettez le bœuf gras dans une charrette, nous nous amuson
nséquent. Mettez le bœuf gras dans une charrette, nous nous amusons ; mettez -le sur un autel, nous haussons les épaules ! Les
ité, plus indigne, plus infâme, plus laid que les adultères jusqu’ici mis en scène par mes confrères en adultère au théâtre
hien battu. La brave fille, un soir, en déshabillant sa maîtresse, se mit à lui dire : « Ah ! Madame, ce monsieur Jules, je
r un théâtre quelconque, pour une œuvre dans laquelle mon frère avait mis et les derniers efforts et les dernières espéranc
de l’automne de l’année 1850, en ces heures où la lumière de la lampe met fin aux lavis de couleur, — poussés je ne sais pa
is de couleur, — poussés je ne sais par quelle inspiration, nous nous mettions à écrire ensemble un vaudeville avec un pinceau t
é par nous : Incroyables et Merveilleuses, c’était vraiment une jolie mise en scène du temps étudié par nous, au milieu du t
ce n’était ni reçue ni refusée, que Beaufort voyait un danger dans la mise à la scène de la petite presse… qu’il attendait.
e chute ne nous faisait point renoncer au théâtre. Au contraire, elle mettait en nous la volonté entêtée et presque colère de f
e cirque, et livrée à un vrai poète au service de la poésie duquel on mettrait des machinistes, des trucs, et toutes les splende
cs, et toutes les splendeurs et toutes les magies du costume et de la mise en scène d’un Grand Opéra ? Et songe-t-on à quelq
69 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »
gens aux noms vulgaires, qui travaillent de l’esprit, non du bras, et mettent au service de la royauté, du public, de l’Etat, l
ages anciens, mais on ne les goûte que dans des rédactions remaniées, mises à la mode du jour et imprégnées d’actualité, sans
lus difficile, et la perfection, à ce qu’on croit, plus admirable. On met tout enfin dans la technique, et toute la techniq
able inconscience de son récit. Ce bourgeois de Valenciennes, pour se mettre au ton de ses nobles patrons, renie ses origines,
e autre chose, c’est l’aventure, la recherche du hasard périlleux qui met en jeu toutes les énergies du corps et de l’espri
gies du corps et de l’esprit. C’est l’aventure qui fait les preux, et met les « pauvres brigands » de pair avec les chevali
a le don de nous intéresser aux actions, toute tendresse et sympathie mises à part, par cette anxiété et suspension d’attente
e produisaient. La royauté même, dans la seconde partie du siècle, se mit avec ces petites gens. C’est l’honneur des Valois
u grand mouvement qui, sous les règnes de Charles V et de Charles VI, met comme une aube, trompeuse encore, de Renaissance.
la théologie. Mais au xive  siècle ils prennent leur revanche : on se met à rechercher, à copier les manuscrits latins. On
re brute et grossière : au xive surtout, pendant le schisme, Avignon mit en contact et mêla Français du Nord et du Midi, F
an II, mais surtout par Charles V, de studieux esprits s’appliquent à mettre en langue vulgaire les œuvres latines. Bersuire t
n ressusciter l’image à grand’peine. On prêchait en français, mais on mettait en latin les sermons que l’on voulait confiera l’
84 sermons de saint Bernard111 ont été prêchés devant des clercs, et mis en français sans doute à l’usage des frères lais,
mple : leurs successeurs sont légion au xive  siècle. L’éloquence est mise à la portée de tout le monde. Voici les Gesta Rom
isé à l’usage de la chaire. Puis viennent les traités techniques, qui mettent en main la méthode : Ars dividendi themata, Ars d
nant seulement les procédés et figures qui émeuvent l’imagination. La mise en scène de son argumentation vise à être express
pe en un dialogue dramatique. Dans ces cadres convenus, que le siècle mettait à sa disposition, Gerson a su faire entendre des
ition de Jean de Meung, œuvre d’un admirateur du Roman de la Rose, le met à côté des Gerson, des Oresme, des Jean de Montre
entre la cour et le peuple, qui applaudissait à ses harangues. Il fut mis à mort en 1383. — Cf. Munier Jolain, la Défense d
70 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1878 » pp. 4-51
y être, de me trouver avec des Français… Et la première fois que j’ai mis le pied sur de la terre française, en août 1841,
s choses poétiques, idéales, surnaturelles : la partie chimérique que met dans l’enfance, une légende de saint, un conte de
voix de gendarme du matérialisme, Charles Robin s’est écrié : « On y mettra de l’Homère ! », Non, très illustre micrographe,
t l’air bête, mais vous savez, il y a quelques figures, où l’air bête met une grandeur. C’était par un jour humide, mou, pl
t confuses : « Moi, s’écriait-il, je mourrai du cerveau », — et il se mettait à raconter sa mort, telle qu’elle arriva. Se tour
r fini, ont pris place autour de la table. C’est Marsaud, l’homme qui met sa signature sur les billets de banque, et qui se
ur arabe, finissant par une plainte, une espèce d’ululement, qui vous met un petit frisson derrière la nuque, et fait paraî
pareille à celle qui s’est levée dans le roman, une génération qui se mettra à faire l’histoire à mon imitation. Oui, quoique
s qu’il restera ici. Tien-Paô a une entaille derrière le cou, où l’on mettrait les deux doigts. À l’âge de quatorze ans, il a co
er juillet Des drapeaux, on ne voudra jamais croire cela, on en a mis hier aux corbillards emportant leurs morts au cim
pluie battante, et au bout d’une heure, on est à destination et on se met à table. La nuit est venue. Huit torches, fixées
s femmes est tellement connue, que son neveu, quelque insistance qu’y mette sa tante, ne permet jamais à sa femme d’y coucher
s à sa femme d’y coucher, et quand elle lui propose une promenade, il met de suite ses gants, pour être en tiers entre elle
à une autre, détachant un nouvel éclat… Et arrivé à la maison, il se mettait à casser frénétiquement tout le pain de sucre, po
ayant l’air d’être gonflé de chiffons de la banque. Le notaire s’est mis à lire, d’une voix bredouillante, un long acte tr
de poissons, des gelées blanches et vertes de poissons, et encore un mets dont ils semblent très friands, de petits rouleau
de petites sensations, délicates, complexes et fugitives. Ce sont des mets et des nourritures ayant le caractère et le forma
dont l’un est le cuisinier des petits plats que nous avons mangés, se mettent à dessiner sur des morceaux d’étoffe, dans les se
aré, ainsi avancé, ne voilà-t-il pas que notre peintre japonais s’est mis à le laver à grandes eaux, donnant, sur la tête c
sans en pouvoir sortir une minute, occupé de l’éternelle et colossale mise en peinture des batailles, hantant la cervelle du
71 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »
er ainsi ». Maintenant, je sais bien, il insiste un peu trop, il vous met trop les points sur les i, il a toujours l’air de
r. Comme il est très sincère, il nous a confessé lui-même qu’il avait mis beaucoup de temps à goûter la poésie de Victor Hu
parmi la légèreté et l’ironie parisienne. Déconcerté, non pas. Il se mit à raconter tranquillement, de son mieux, les pièc
res imitations de la vie, telles que l’épopée ou le roman, ne nous la mettent pas directement sous les yeux, mais l’évoquent se
en retranche le plus grand nombre, qu’il en atténue d’autres et qu’il mette en pleine lumière celles qui importent le plus à
cepte, qu’il soit dupe, que l’auteur, comme dit M. Sarcey, nous ait «  mis dedans ». Qu’importe à un public qu’une aventure
rnière reprise du Chandelier, la grâce de Fortunio ne suffisait pas à mettre la foule à l’aise. Enfin le public apporte au thé
e des habiles, car ils en ont plusieurs. Mais voilà : M. Sarcey s’est mis de si bon cœur avec le peuple qu’il s’y est peut-
s’est mis de si bon cœur avec le peuple qu’il s’y est peut-être trop mis . « Il faut bien que je le suive, nous dira-t-il,
rterre ! Non, vraiment, il montre trop de considération, quand il s’y met , pour des habiletés qu’il ne faut point mépriser
rie d’admiration. Il ne se tient pas de joie quand un dramaturge le «  met dedans », ne s’apercevant pas que l’expression mê
e qu’il emploie rend l’éloge douteux. « Sophocle nous trompe, il nous met dedans. C’est le métier, entendez-vous ? c’est le
 savoir ce qui arrivera », s’ils sont insensibles au plaisir d’être «  mis dedans » et s’ils goûtent médiocrement les « mots
est à la fois le seul de tous les arts qui ait la prétention de nous mettre la réalité même sous les yeux, et celui à qui sa
lui parle de sa vieille mère, il blague les beautés de l’Italie et se mettrait à genoux devant un Raphaël. Il y a dans la blague
manière de danse macabre ! Au premier coup d’archet qui sur la scène mettait en branle les dieux de l’Olympe et des Enfers, il
72 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chateaubriand homme d’État et politique. » pp. 539-564
sormais ses hautes et vives facultés. L’Empire, contre qui il s’était mis en lutte, l’étouffait : quand le colosse parut ch
sous Néron, plus tard ce discours de réception à l’Académie, qu’il se mit dans l’impossibilité de prononcer, étaient surtou
aubriand une période de sa vie politique qu’on ne parviendra jamais à mettre en accord avec la seconde partie. Cette vie polit
ique. L’homme politique, l’homme d’État supérieur est patient : il ne met pas du premier jour le marché à la main à la fort
ord on ne vienne pas à lui comme à l’homme nécessaire : « J’avais été mis si fort à l’écart, dit-il, que je songeais à me r
tiques et les plus décisifs, il fait le désabusé et le rêveur ; il se met à causer avec les corbeaux perchés sur les arbres
e l’Intérieur. Mais il n’eut ce ministère qu’à Gand, et il était déjà mis de côté avant qu’on fût rentré dans Paris. Les né
teaubriand n’était pas un véritable homme politique. Quoi ! le roi le met sur la nomination de Fouché, et, au lieu de dire
eur sera confié ; les autres gâtent tout ce qu’ils touchent. Qu’on ne mette plus les honnêtes gens dans la dépendance des hom
, à envahir le pouvoir, lorsque l’assassinat du duc de Berry vint lui mettre en main à l’improviste un argument dont il s’arma
ussi son René en politique, c’est-à-dire son chef-d’œuvre. Bref, il y mit une vanité d’auteur, et une vanité telle qu’il fu
phrase : S’il était roi, nous n’aurions de repos que nous n’eussions mis à bas son trône ; — et il fit tout ce qu’il falla
très probablement, mais plus que personne il peut se vanter d’y avoir mis la main. Et il s’en vante en effet. Que lui impor
ême nous est apparu dans toute sa lumière, et l’auteur a pris soin de mettre en saillie toutes les faiblesses de l’homme. Si M
dans vos songes. Et la société ! vous ne l’oubliez pas moins, vous la mettez à néant, vous qui avez, pendant près de vingt ans
portunité de cette publication, ayant la conviction complète qu’ils y mettront une discrétion sans égale ; que toute confidence
73 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Derniers Jours d’un condamné » (1832) »
dénudée, dépouillée des entortillages sonores du parquet, brutalement mise au jour, et posée où il faut qu’on la voie, où il
en faire, et les tuait à peine ébauchés, barrait tous ses travaux, se mettait en travers de tout, l’investissait, l’obsédait, l
’était, à ce qu’il croit, le lendemain de l’exécution d’Ulbach, il se mit à écrire ce livre. Depuis lors il a été soulagé.
tion d’ensevelir Napoléon sous la colonne, la Chambre tout entière se mit à pleurer et à bramer. La question de la peine de
ère se mit à pleurer et à bramer. La question de la peine de mort fut mise sur le tapis, nous allons dire quelques lignes pl
! il n’y a qu’à abolir la peine de mort ! Et là-dessus, la Chambre se met en besogne. Remarquez, messieurs, qu’hier encore
temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit. Nous étions donc personnell
it plus à lui, coupe-tête. Ce que voyant, l’homme se tranquillise, il met sa tête hors de son trou, et regarde de tous côté
te vivante en criant grâce ! Le peuple indigné prit des pierres et se mit dans sa justice à lapider le misérable bourreau.
u mourant qui se livrait à lui sans défiance, saute sur son dos et se met à lui couper péniblement ce qui lui restait de co
de ses chevaux, sous la vitre de sa portière ? Et le juge n’a pas été mis en jugement ! et le bourreau n’a pas été mis en j
? Et le juge n’a pas été mis en jugement ! et le bourreau n’a pas été mis en jugement ! Et aucun tribunal ne s’est enquis d
nel, sous Richelieu, sous Christophe Fouquet, quand M. de Chalais fut mis à mort devant le Bouffay de Nantes par un soldat
un homme, un condamné à mort, un nommé Désandrieux, je crois ; on l’a mis dans une espèce de panier traîné sur deux roues,
mort, les voilà donc démolies. Voilà tous les syllogismes de parquets mis à néant. Tous ces copeaux de réquisitoires, les v
 ; l’échafaud n’était qu’une frontière du ciel. Mais quelle espérance mettez -vous sur l’échafaud maintenant que la grosse foul
74 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie de Maupertuis, par La Beaumelle. Ouvrage posthume » pp. 86-106
eau et d’essentiel à en dire, et si une obligeance amicale ne m’avait mis à même d’en porter un jugement bien fondé. La Bea
à lui, ou du moins seraient de nature à désarmer la sévérité. Il fut mis deux fois à la Bastille pour des causes légères,
res de Mme de Maintenon ; il les publia en 1752. Cette publication le mit en rapport avec la famille de Noailles et avec le
ein de l’Académie des sciences le vrai système du monde, et qui l’ait mis à la mode également dans la société. Maupertuis,
s lumières ! Votre très affectionné Frédéric. Ce n’est là qu’une mise en train, et La Beaumelle en fera bien d’autres.
n de morale à un homme à qui je devrais adresser un épithalame… Je mets en regard ce qu’est devenu ce passage sous la plu
s de tout comme Montaigne : Que sais-je ? A la tête de mes doutes, je mets tous les dogmes de la religion chrétienne ; non q
r bien plat pour un homme d’esprit. Je crois l’entendre : « Si je lui mettais ici un peu de Montaigne, ça ne ferait pas mal. »
de Montaigne, ça ne ferait pas mal. » Nous l’avons vu qui vient d’en mettre . Ailleurs ce sera un peu d’Ovide (p. 302). Le roi
avait fait quelques poèmes dramatiques, entre autres un Ajax. Il les mit au feu, etc. » Frédéric n’avait rien lu et n’a ri
je pourrai recevoir convenablement mon ami dans ma gentilhommière, et mettre mon philosophe à l’abri de toute incommodité. » I
otre théâtre, qui est, en vérité, dans la misère de bons sujets. J’ai mis les fers au feu pour placer Pérard ici à Berlin.
onsolatoires que votre philosophie doit vous fournir. Je vous prie de mettre promptement ordre à vos affaires, car vous me man
e, qui est, en vérité, dans une grande indigence de bons sujets. J’ai mis les fers au feu pour placer Pérard à Berlin. Je c
75 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Madame Geoffrin. » pp. 309-329
ni dans le détail que Mme Geoffrin. Un cardinal romain n’y aurait pas mis plus de politique, plus d’habileté fine et douce,
s cheveux d’argent couverts d’une coiffe nouée sous le menton, par sa mise si noble et si décente, et son air de raison mêlé
ée de tout côté. » Mme Geoffrin avait alors soixante et un ans. Cette mise de vieille, si exquise en modestie et en simplici
dans son âge du lendemain. « Toutes les femmes, disait-on d’elle, se mettent comme la veille, il n’y a que Mme Geoffrin qui se
ttent comme la veille, il n’y a que Mme Geoffrin qui se soit toujours mise comme le lendemain. » Mme Geoffrin passe pour av
éclairs de coup d’œil qui percent l’horizon : « À moins que Dieu n’y mette visiblement la main, écrit-elle, il est physiquem
ource disait encore, « tout sert en ménage, quand on a en soi de quoi mettre les outils en œuvre ». Mme Geoffrin hérita donc e
ts, mais elle s’occupa des artistes, sculpteurs et peintres, pour les mettre tous en rapport entre eux et avec les gens du mon
ole, c’était à lui qu’elle s’en prenait volontiers pour n’y avoir pas mis bon ordre. On en riait, on en plaisantait avec el
auvaise note auprès d’elle, quand on était de ses dîners, de se faire mettre à la Bastille ; Marmontel s’aperçut qu’il avait f
t de l’en dédommager par une somme d’argent. Rulhière s’indignait, et mettait en avant tous les grands sentiments d’honneur, de
t sur ce voyage, qu’elle répondît ou qu’elle ne répondît pas, elle ne mettait d’affectation ni dans ses paroles ni même dans so
Geoffrin, d’ailleurs, eut le crédit de faire arrêter l’édition, et on mit des cartons aux endroits où il était question d’e
 ; car si elle n’aimait pas, quand on était de ses amis, qu’on se fît mettre à la Bastille, elle n’aimait pas non plus qu’on m
76 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) «  Mémoires de Gourville .  » pp. 359-379
Condé, il reçoit une balle dans sa culotte, et il croit prudent de se mettre à couvert dans une grange, d’où sortent à l’insta
d’où sortent à l’instant deux braves jeunes officiers qui s’y étaient mis , et qui n’y veulent plus rester dès qu’on les y v
ysses4. Les troubles civils, qui mêlent toutes les conditions, et qui mettent le savoir-faire et l’industrie de quelques-uns en
uteur (le cardinal de Retz) qui gouvernait le duc d’Orléans, et de le mettre en lieu d’où il n’intriguerait pas. Gourville se
t celui du postillon qui l’accompagnait ne marchaient plus : J’avais mis mon manteau sur mes épaules, dit notre voyageur,
’il tombait de la neige fondue, qui le rendait fort pesant. Je voulus mettre pied à terre pour soulager le cheval ; mais nous
deux que nous faisions fort peu de chemin ; mon postillon avait aussi mis pied à terre pour la même raison. Le vent qui nou
sa condition première. Dans cette négociation, comme dans toutes, il met en avant de cette gaieté naturelle et de cet espr
ccepter l’amnistie étroite : « Duretête fut arrêté peu après, roué et mis en quartiers sur les portes de la ville ; on peut
upposait sur le prince de Conti, on vient un jour le chercher pour le mettre à la Bastille. C’est le gouverneur en personne, M
osse ; et, comme il n’y avait aucune personne de considération, il me mit dans une chambre au premier qui était la plus com
elle. C’est vers ce temps que menacé lui-même et forcé de s’éloigner, mis à rançon pour des sommes considérables, ayant dan
pagne, qu’il avait entrepris pour les intérêts du prince de Condé, il mit à nu, dans le plus piquant détail, les habitudes
la mort de M. de La Rochefoucauld, son premier patron, et qui l’avait mis en circulation dans le monde : « Jamais un homme
77 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »
ment très riche. Chapelain estime qu’il « a ignoré la poésie », et le met , pour le génie naturel, au-dessous de Ronsard, ce
s’était donné pour tâche de nettoyer la langue française : il voulait mettre dehors les archaïsmes, les latinismes, les mots d
il n’appauvrissait pas la langue, il la débarrassait. La langue qu’il mit à nu, dans sa beauté nerveuse, c’était celle même
: les crocheteurs de la Grève devaient fournir l’étoffe, et la cour y mettre la façon ; mais il n’est pas au pouvoir de la cou
pas à l’intelligence des choses ; l’expression parfaite est celle qui met la pensée en pleine lumière. Donc propriété, nett
t parce que, contre son avis et celui de Maynard, Racan se refusait à mettre une pause après le septième vers, comme après le
me. Il défendait de rimer le simple et composé, comme jour et séjour, mettre et permettre ; ou les mots trop faciles à accoupl
ns qu’ils s’en tissent faire autant pour s’embellir, disait-il, et se mettre à l’aise… Ils ont vraiment trouvé la fève au gâte
a Satire IX, avait méprisé ce grammairien, ce regratteur de mots, qui mettait le génie à la gêne et ne savait qu’éplucher le dé
78 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Note »
ion dans nos rapports, je ne crois pouvoir rien faire de mieux que de mettre ici deux de mes lettres adressées à Béranger en 1
’endroit qu’on m’indiquait)  de fort clairs, et si j’eusse voulu vous mettre dans le troisième, il ne m’eût pas été difficile
laçons loin de nous et que nous promenons à notre horizon ; si nous y mettons la main, elle se porte ailleurs ; je ne vais pas
a profité du conseil : il a fait un poëme de Napoléon ; ce qui a été mis dans la Revue a été supprimé et n’en donnerait qu
ont pas encore trop rouillés. Il me  faudrait deux ou trois mois pour mettre à fin des pièces commencées ou projetées qui, ave
qu’il en soit, reçu une atteinte. Elles se ralentirent peu à peu. J’y mis tous les intervalles et toutes les quarantaines c
été ridicule à lui d’attaquer l’Empire revenu. Je ne dis pas qu’il y mit de l’enthousiasme, mais il eut le bon sens d’acce
on m’a pris à partie, cela va sans dire ; on m’a fort découpé, sinon mis en pièces. Chicanes, ergoteries et misères ! J’ai
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
dans les lettres. En 1661, Louis XIV, délivré du cardinal Mazarin, se mit en tête de régner par lui-même ; il avait vingt-t
nnaie, si tout le monde avait la liberté d’en frapper : d’abord on en mettrait beaucoup de mauvaise en circulation, avec une cer
ifficilement, ce qui ne peut s’entendre avec convenance, sera bientôt mis au rebut. Voilà l’histoire de la langue dans les
 ; les distinctions les plus faiblement marquées entre les personnes, mettaient des nuances dans leurs relations réciproques. De
éthode ; Corneille point de métaphysique dans son théâtre. Molière ne mit rien de tragique dans ses comédies ; Corneille ri
e de Louis XIV, c’était une grande prétention. Aujourd’hui Racine ne mettrait pas dans la bouche d’un jeune prince déclarant so
rencontré, et que tant d’auteurs depuis eux ont laissé perdre. L’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre et toute la n
oute la netteté dont il est capable : cela conduit insensiblement à y mettre de l’esprit57. » Ce n’est pas sans raison que La
80 (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »
st compris de prime abord. Vous n’avez pas compris du premier coup la Mise en liberté de Victor Hugo et je ne songe qu’à vou
Comment font-ils ? — Dans ce qui n’a pas de sens, ce sont eux qui en mettent un ; dans ce qui ne contient aucune pensée, ce so
n mettent un ; dans ce qui ne contient aucune pensée, ce sont eux qui mettent une pensée ou quelque chose d’analogue qui est à
uelque chose dans les textes inintelligibles à savoir ce qu’ils y ont mis et qui ont besoin de textes inintelligibles pour
chose encore que je n’ai jamais comprise, d’exprimer par des mots, de mettre sur le papier, une pensée qui n’est pas devenue n
u lendit. C’est ce qui a fait valoir plusieurs choses de néant, qui a mis en crédit plusieurs écrits et les a chargés de to
erts d’ajustements compliqués et de harnois enchevêtrés ; il faut les mettre en chemise ; il faut les forcer d’être simples à
ple on prend assez facilement l’habitude, par la lecture méditée, d’y mettre beaucoup de choses qu’il n’a point pensées ou qu’
81 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94
grande table. Causerie sur les ménages amis, où, nous tous, nous nous mettons à parler du charme du ménage Rodenbach : de l’hom
e puis m’empêcher de songer à tous les gens, que l’acceptation aurait mis à mes pieds, au respect, que j’aurais conquis dan
talienne, toute seule dans sa chambre, mais un costume sur le dos, se mettrait à danser. « … Maintenant, ajoutait-il, les peintr
un costume de Philippe le Bel, qui, à l’entrée de Mme Munkacsy, s’est mis à danser, autour de la grosse femme, une étourdis
lagueusement de s’en tenir à peindre sa forêt, et qu’il ne savait pas mettre une bouche sous un nez, et que voulant faire une
erge, il faisait un Turc — qui répondait : « oui, qu’il ne savait pas mettre une bouche sous un nez, mais qu’il lui arrivait q
sous un nez, mais qu’il lui arrivait quelquefois d’avoir la chance de mettre autour de ce nez et de cette bouche, qui n’étaien
l’épaule, et sans carnassière et sans chien, je le voyais tout à coup mettre en joue quelque chose, que ma vue de myope m’empê
arnaval enfantin, l’entourant de sa ronde, montait à son visage, et y mettait un charmant rayonnement. Je la revois, ma mère, e
fants, au milieu de la pose, s’était couchée sur un divan, et s’était mise à dire de telles choses, que sortant de derrière
a conversation que vous venez d’avoir avec mon mari, vous n’avez qu’à mettre votre chapeau, et à vous en aller. — Bon ! répond
e 1870 et 1871, viennent du remploi des hommes de 1848, au lieu de la mise aux affaires et aux armées, de jeunes hommes. On
ai Aujourd’hui, où l’on ne sait pas si la société française « sera mise à cul » et si un gros morceau de Paris ne sera pa
et qui redescend, quelques instants après, avec la blouse, que Corot mettait pour peindre, et qui est l’assemblage de deux tab
valeurs — et se touchant tour à tour la tête et la place de son cœur, mettre sur sa toile, ce qu’on sent, là et là. Decan ajou
e, je m’étais couchée de bonne heure, mais ne dormant pas, je me suis mise à causer avec un monsieur, dont j’aime l’esprit…
e, dans le moment, chez les artistes. Il narre joliment, comment il a mis militairement à la porte de chez lui, un créancie
é la légende philosophique, montant de ce pot à l’eau. Alors il s’est mis à chercher une seconde traduction de sa pensée, q
t raté. Enfin toujours, pour rendre cette chienne de pensée, il avait mis au bas du dessin : Nous avons eu tort d’ôter nos
es quelques livres qu’il recevait, il courait de suite à une taverne, mettre un peu de viande dans son estomac. Le directeur s
eux, une bonté de la figure, une bonté intelligente, spirituelle, qui met parfois sur son visage d’ange, de la jolie gamine
ns un endroit où il paresse inactif, le sollicite de se remuer, de se mettre en route, de faire un voyage, et l’idée du voyage
ue le roman, mais qu’il ne se trouvait pas encore assez mûr, pour s’y mettre . Il ajoutait : « Cependant, j’en avais fait un à
un courant d’air, faisant uniquement le service d’enlever l’odeur des mets , et qui veut des conversations à l’instar du plat
i ne réussissant pas, décide le garçonnet à dire au professeur, de la mettre dans sa bouche. Dimanche 14 août Dépêche de
d’innombrables flacons en cristal taillé, et, où la lumière du matin mettait des lueurs de saphirs, d’améthyste, de rubis, et
issions, me faisant l’accompagner au jardin, porter le panier où elle mettait les fleurs, qu’elle choisissait elle-même pour le
més, et dans la boutique sombre, la porte seule, encore entrebâillée, mettait une filtrée de jour, parmi les ténèbres des amonc
toujours au bout de la battue, quelque heureuse trouvaille, qu’on me mettait dans les bras, et que je portais, comme j’aurais
ussent vulgarisés, les mots subjectif et objectif. Dès ce temps, elle mettait en moi l’amour des vocables choisis, techniques,
r de la chose bien écrite. Avec la séduction, qu’une femme supérieure met dans de l’éducation élevée, on ne sait pas combie
r, tandis que sa mère, portée vers les choses de l’intelligence avait mis tout son cœur et un peu de son orgueil en lui, si
… au fond cette entorse me coûte 20 000 francs. » Et là-dessus, il se met à me parler de la crise qui sévit sur les théâtre
e, et dans la loge du fond des premières, une chambre noire. C’est la mise en train de la cuisine pour prendre avec le magné
ésentation de tout à l’heure, et pris d’un débordement de paroles, se met à nous raconter sa vie en phrases coupées : « La
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) «  Œuvres de Chapelle et de Bachaumont  » pp. 36-55
ahis, Voltaire, Bouliers, Bertin, Parny (j’en oublie encore), se sont mis à voyager en vers et en prose en se ressouvenant
’eut jamais aussi que le matin cette idée de revenir à l’étude, de se mettre aux choses sérieuses. Il laissa bientôt pour touj
arade de voyage, âgés l’un et l’autre de trente à trente-deux ans, se mettent en route pour faire un tour dans le Midi, et dans
te même plume qui vient de dire très gentiment les choses en prose se mette tout d’un coup à les redire moins bien en assez m
un parti pris de plaisanterie et d’agrément. Ce sont tous gens qui se mettent en chemin non pour regarder et voir les choses co
ville, quoique pourtant elles ne fussent ni trop belles ni trop bien mises . À leurs petites mignardises, leur parler gras et
campagne et n’imitaient que faiblement les nôtres de Paris. Elles se mirent exprès sur le chapitre des beaux esprits, afin de
Scudéry Un homme de fort bonne mine, Vaillant, riche et toujours bien mis  ; Sa sœur une beauté divine, Et Pellisson un Adon
e de Boileau, « quand un des campagnards, relevant sa moustache », se met à dire des impertinences sur tous les auteurs et
ux, et de ne la regarder en sortant du cabaret ou du salon que pour y mettre une grimace et de l’enluminure. Oh ! que les anci
n ; mais elle est si générale de traits et de ton que l’auteur l’a pu mettre ici ou là sans inconvénient. Quelle différence av
Un instant après, un second coup de tonnerre éclata, et mon chien se mit à tressaillir et à hurler. Enfin, un troisième éc
i ne permet pas de les juger. Tel je me représente Chapelle, qu’on ne mettrait pas à son rang si l’on voulait le classer d’après
83 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet »
n’alla pas non plus chercher dans le passé aucun grand modèle pour se mettre à genoux devant lui. Les uns, on le sait, parmi l
n de tel ; il eut le droit de se vanter, comme il faisait, de n’avoir mis son nez sur la piste de personne, et il se tira d
de ces dernières années de l’Empire ; quand les revers survinrent, et mirent à nu la fibre patriotique, il sentit aussi fortem
s en plus par une finesse de crayon et une philosophie de mots qui le mettront à un si haut rang posthume. Il serait juste, pour
ie de Millevoye, le Jeune Malade ? pourquoi sut-elle aussi vite et se mit -elle à chérir l’élégie guerrière d’Horace Vernet 
a cocarde tricolore qui y figurait : il était difficile, en effet, de mettre la cocarde blanche aux soldats de Jemmapes et mêm
dre à aucun style, à aucun genre, à aucune espèce de sujets, il s’est mis à reproduire tous les objets qui frappent journel
ment fine et harmonieuse en présence d’une belle réalité qu’il savait mettre dans son plus beau jour. L’idéal ainsi compris ce
s tableaux non populaires de ce temps-là, les connaisseurs m’ont paru mettre au premier rang un portrait équestre du duc d’Ang
avant sa mort, lui procura une vraie satisfaction d’artiste. Il faut mettre à côté un portrait, également équestre, de Charle
la salle et paraissaient, comme dans les classes où les écoliers sont mis en retenue, livrés à tout le désordre des amuseme
t en ne pensant à autre chose qu’à ce que je vais faire ; quand je me mets en face de ma toile blanche, mon tableau est ache
nfermer pour écrire ses lettres, et c’est quand il y a du monde qu’il met ses enveloppes. » Voilà le vrai, et qui a aussi s
84 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette (suite et fin.) »
était un pilote bien insuffisant ; mais enfin il y était, on l’avait mis au gouvernail, et lorsqu’il se décida à donner le
ssaient pas. À présent il y a moins de monde : la garde nationale y a mis ordre. Le jeudi il y eut un peu de bruit au Mont-
jeudi il y eut un peu de bruit au Mont-de-Piété, parce que l’on avait mis dans les papiers publics que la reine avait dit q
ans quelle intention ce bruit avait été répandu. Il est impossible de mettre plus de grâce et de courage que la reine n’en a m
impossible de mettre plus de grâce et de courage que la reine n’en a mis depuis huit jours. Tout est tranquille ici ; je m
ite s’apercevoir que la situation était et restait affreuse. On était mis directement en contact avec la mer montante et av
que la monarchie, déjà désemparée, était près de s’abîmer si l’on n’y mettait au plus tôt bon ordre. Mais comment discerner ces
rend compte désormais de tous les périls : du premier jour elle s’est mise à la raison par nécessité ; c’en est fait de tout
e une certitude, vu le caractère de celui qui parlait. Mirabeau a été mis d’abord en rapport avec le comte de Mercy, qui m’
eu de nature à rien expliquer ni excuser. Cet homme est un volcan qui mettrait le feu à un empire ; comptez donc sur lui pour ét
les événements des 17 et 4 8 avril 1791, c’est-à-dire l’obstacle que mit la populace à ce qu’il partît pour Saint-Cloud, o
ée. La reine, dans ces longs mois de captivité aux Tuileries, s’était mise avec courage à tout ce qu’exigeait sa position no
comte de La Marck, publiée par M. de Bacourt en 1851, avait achevé de mettre le personnage et le caractère du comte de Mercy e
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461
esseuses, Choisy, Mme de La Fayette, La Fare, Mme de Caylus. Ils vous mettent en goût, et ils ne tiennent pas, ou ils ne tienne
x, retiré dans sa terre, il coordonne cette masse de matériaux, il la met en corps de récit, en un corps unique et continu,
irs d’un camp en Allemagne, il commence décidément ses Mémoires qu’il mettra soixante ans entiers à poursuivre et à parachever
i s’y mêleront. Quoique Saint-Simon ne paraisse pas avoir été homme à mettre de la critique proprement dite dans l’emploi et l
s de conscience, ou du moins il tint à les empêcher de naître et à se mettre en règle contre les remords et les faiblesses qui
ssez naïvement à prévenir ce danger. Le discours préliminaire qu’il a mis en tête nous témoigne de sa préoccupation de chré
guerre, où il avait été couvert de coups », et qui se vit injustement mis de côté dans une promotion nombreuse de maréchaux
t coquets Hamilton n’égalent pas. Mais avec Saint-Simon on ne peut se mettre à citer et à vouloir choisir : ce n’est pas un li
ait mestre de camp, fut réformé, et il se trouva sans commandement et mis à la suite. Lorsque la guerre de la Succession co
me précis, il avait déjà écrit les noms des gens qu’il croyait bons à mettre en place, les appointements, la dépense, en un mo
tilhomme, de seigneur, de duc et pair. Les pairs surtout, en qui il a mis toutes ses complaisances, et dont il fait la clé
commence). J’ai une fois joliment repris un de nos ducs. Comme il se mettait à la table du roi devant le prince des Deux-Ponts
ie de le prier de prendre un de ses fils pour page ? Tout le monde se mit si fort à rire qu’il fallut qu’il s’en allât. »
berté de vieillard et de grand seigneur devenu campagnard, et pour se mettre plus à l’aise, il posait sa perruque sur un faute
el en a été le lieu. Il prétend qu’il a plus contribué que personne à mettre mon père en place de ministre et que mon père ne
ssifs et mieux caractérisés que ne le fait Saint-Simon, qui n’y a pas mis d’ailleurs les ombres trop fortes : tant il est v
ntellectuelles et à ses aversions morales sans scrupule, et sauf à se mettre en règle à de certains temps réguliers et à s’en
, que je ne fais qu’achever, m’a causé des plaisirs infinis ; il vous mettrait hors de vous. »  Je le crois bien que ces Mémoire
ors de vous. »  Je le crois bien que ces Mémoires de Saint-Simon vous mettent hors de vous ; ils vous transportent au cœur d’un
’inconvénient de ces publications tronquées, comme aussi des extraits mis au jour par Lemontey et portant sur les notes man
la présente édition, de ne composer les sommaires qu’avec les termes mis en marge par Saint-Simon, et on a reproduit, auta
rt, à l’occasion des joies secrètes et des mille ambitions flatteuses mises en mouvement par une mort de prince : « Tout cela
86 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre cinquième. De l’influence de certaines institutions sur le perfectionnement de l’esprit français et sur la langue. »
faire réciproquement les honneurs de leurs productions, mais pour se mettre d’accord sur ce qu’il faut penser des ouvrages d’
Pléiade quand ils forent les maîtres, ne se réunissaient pas pour se mettre d’accord sur des doctrines. Il ne sortait de cett
de se faire une idée de la perfection, ils se crurent parfaits, et se mirent au ciel de leurs propres mains. On se rappelle av
les hommes, si différents d’humeur et d’esprit, se ressemblent et se mettent d’accord. Chacun restait libre de suivre son géni
sprit d’indépendance propre aux gens de lettres, et par crainte de se mettre en servitude en s’agrandissant. Mais le cardinal
ls ne se donnent des droits que sur les abus, et à la condition de se mettre d’accord. Du reste, ils ne s’exemptent pas eux-mê
es réserves que font les hommes d’un jugement sain, et le prix qu’ils mettent à la gloire. L’injustice décourage ; mais une jus
fit au cardinal, avant de rendre ce jugement, par la lenteur qu’elle mit à en donner connaissance au public, elle témoigna
rsonne à travailler au-dessus de ses forces, et que ceux qui auraient mis leurs ouvrages au point qu’ils seraient capables
auraient mis leurs ouvrages au point qu’ils seraient capables de les mettre , en pourraient recevoir l’approbation, pourvu que
moment de l’impartialité du témoignage. Nul ne s’aperçut qu’il se fût mis à la place de l’usage pour frapper ses contradict
e génie de La Fontaine et de Boileau, qu’il dissuada, dit-on, l’un de mettre ses fables en vers, et l’autre de faire l’Art poé
e l’auteur66. » Il y a cent anecdotes du même genre. L’imagination se mit dans la grammaire, où elle sied si mal ; et l’adm
é, Saint-Cyran, théologien subtil et écrivain distingué, s’était fait mettre à la Bastille pour quelques doctrines sur la grâc
non plus, et j’entends par là non l’intérêt passionné qu’un écrivain met à défendre une croyance commune, mais la vanité q
squels Boileau reconnaît l’influence d’Arnauld par le prix même qu’il met à en être loué, marquent la part qui revient au g
ours de réfuter quelque maxime contraire à la doctrine, la maxime est mise en tête à la manière d’un théorème de géométrie,
tion de médecine qui suivie plus tôt eût prévenu la maladie. Nicole a mis toute son âme dans cette douce et persuasive exho
e du cœur humain. Le charme sensible de ce livre, c’est l’intérêt que met Nicole à communiquer aux autres la vérité, non po
la matière, autant elles nous sont indifférentes, ainsi détachées et mises au grand jour, pour être vues hors de leur place
cher. Les auteurs n’ont pas signé leurs ouvrages ; pourquoi vouloir y mettre des noms, au risque de diminuer la vertu de tous
ison elle-même qu’elle cherche à ses sources les plus profondes. Elle met l’homme en liberté et en franchise à l’égard de l
87 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — III. (Fin.) » pp. 246-261
ir pas donné sa voix‌ à Duclos pour l’Académie française ; cela avait mis entre eux du froid ; il prend soin de se justifie
, muni d’un privilège du roi (l’Encyclopédie) !… et tous ceux qui ont mis la main à cet ouvrage ne mettent pas la main à l’
(l’Encyclopédie) !… et tous ceux qui ont mis la main à cet ouvrage ne mettent pas la main à l’épée pour le défendre ! ils ne co
u’il avait eue à l’Académie avec Duclos et d’Alembert. Duclos s’était mis sur le pied, en quelque lieu qu’il fût, soit à l’
à Paris, il sortait d’une maison où il était invité, au moment de se mettre à table, en voyant arriver M. de Calonne, l’ennem
ut établissement français. Dans son testament, Duclos a pris soin de mettre cet article épigrammatique : « Je donne à l’Acadé
nt seulement les malhonnêtes qui font les bégueules. Là-dessus, il se mit à entamer une série d’histoires plus fortes et pl
ace Walpole en parlant de Duclos, est auteur de laVie de Louis XI, se met comme un ministre dissident, ce qui est, je suppo
qui le détermina à ce voyage, ce fut l’irritation extrême où l’avait mis l’affaire de La Chalotais, et, comme il dit, « le
s une santé d’athlète, a-t-il soin de nous dire, en ajoutant qu’il la mit dans ce voyage à toutes sortes d’épreuves : Duclo
qui lui ressemble et dont je suis tenté (oubliant l’anachronisme) de mettre le nom tout près du sien64, un des champions écou
88 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
8 sous. C’était Molière qui écrasait alors les Italiens du luxe de sa mise en scène et du faste de ses spectacles. On aura r
e est tout prêt, sur la lisière du bois voisin, Ottavio les surprend, met l’épée à la main, s’écrie qu’il est blessé. Aurel
e avec son âne pour faire du bois ; il quitte son habit de paysan, le met sur un tronc, attache l’âne à un arbre et le char
acher dans l’épaisseur du bois ; il voit l’habit de paysan, le prend, met le sien à la place, bien sûr de se sauver plus ai
tour. Il s’empare d’une des clefs de la maison qui sont sur la table, met à la place celle de sa chambre, et sort pour un i
met à la place celle de sa chambre, et sort pour un instant. Arlequin met dans sa poche la clef de sa porte et celle de la
e, et, pendant qu’il tourne la tête d’un autre côté, l’Arlequin butor met sa guitare auprès de la première et se retire. Ar
pourtant, ajoute-t-il, s’il y a de la réalité dans tout ceci.” Il se met d’abord des lunettes sur le nez, et voit que les
Il se met d’abord des lunettes sur le nez, et voit que les autres en mettent aussi et se tiennent en pareille posture. Il pren
versation avec Eularia. Arlequin, voulant faire le serviteur zélé, se met entre ces amants, querelle Octave : « Je devine a
enez une pomme, répond Arlequin, coupez-la en quatre parties égales : mettez un des quartiers dans votre bouche, et ensuite te
89 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 13, qu’il est des sujets propres specialement pour la poësie, et d’autres specialement propres pour la peinture. Moïens de les reconnoître » pp. 81-107
ouvrages commencent à sentir l’utilité de ces inscriptions, et ils en mettent au bas des estampes qui se font d’après leurs tab
re le mieux dessiné et le portrait le plus parfait qui jamais ait été mis sur le théatre. Il n’en est pas de même du peintr
u tableau. L’âge, la patrie, le temperament, le sexe et la profession mettent de la difference entre les symptomes d’une passio
e caractere d’un personnage reconnoissable par sentiment. La nature a mis en nous un instinct, pour faire le discernement d
ne trouve donc aucune opposition du côté de la mécanique de son art à mettre dans chaque expression un caractere particulier.
nture, nous trouverons encore que la peinture a l’avantage de pouvoir mettre sous nos yeux ceux des incidens de l’action qu’el
la tragedie, fondées sur de bonnes raisons, ne défendroient point de mettre sur le théatre des évenemens tels que ceux dont n
eux dont nous avons parlé, le poëte sensé éviteroit toujours de les y mettre . Comme ces évenemens ne peuvent presque jamais y
er, s’il nous étoit raconté avec un choix ingenieux de circonstances, mises en oeuvre dans un recit où la vrai-semblance sero
rticulieres qu’ils ont pour faire connoître leurs personnages et pour mettre le lecteur au fait de leur sujet. Vous ferez enco
t de votre piece parmi les évenemens de la guerre de Troye si souvent mis au théatre, que d’imaginer à plaisir l’action de
90 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117
teur d’eau. Elle allait, en petit bonnet, acheter deux côtelettes, se mettait en jupon pour les faire cuire, et nous déjeunions
x trois, nous aurions gagné… Et il lui défile tout le jeu. Elle s’est mise à enluminer des portraits au stéréoscope, et Pete
is, elle a payé généreusement… et depuis, mon ancienne maîtresse leur met à tous des ailes à la gouache. * * * — Chasse aux
n article ; eh bien ! tenez, il est à moitié fait… » Là-dessus, il se met à causer avec nous de la Révolution de 89 et de c
a prise de voile de Floreska, deux sœurs, deux fillettes du monde, se mirent à me faire l’œil pendant le discours de l’abbé. D
du romancier, c’était le profil d’un véritable as de pique. Et il se mit même à découper une carte pour nous montrer l’exa
-vous toutes sortes de mondes. Un jour il y vit l’amiral Sydney Smith mettre un genou en terre pour baiser la main de la duche
Un œil qui ne se décourage pas, est, décidément, irrésistible. Je me mets à prendre l’habitude de fumer à la fenêtre, l’œil
bille, noue avec toutes sortes de lenteurs les rubans de son chapeau, met et remet ses gants, explique à son mari avec de g
ne pas nous revoir. — Voyons, Madame, vous qui vous ennuyez, si vous mettiez un roman dans votre vie ! — Un roman, un roman ?
Voyons, Madame, vous ne me laisserez pas ainsi ! Je vous reverrai ? — Mettez votre lorgnon et regardez la mariée… Est-elle jol
Je vous ai provoqué… Cette fenêtre, je ne voulais pas y aller, je me mettais en colère contre moi-même, et j’y allais… C’est v
ce pataud, était, en son métier d’art, distingué, élégant, coquet. Il mettait à ce qu’il crayonnait une petite grâce mondaine,
st de disposer plastiquement une scène. Et peut-être ira-t-on jusqu’à mettre dans le creux des personnages historiques, une pe
grisaient régulièrement de plaisir sans effort, et que la jouissance mettait en appétit de jouir. Ils se retrouvaient, le lend
ettes sur une feuille de fer-blanc. Et savez-vous le rouge qu’on nous mettait , du rouge à 96 francs le pot, conservé par Mme Pé
et qui, pour la voir et avoir le contact de ses soins caressants, se mettait une gousse d’ail dans un certain endroit, afin de
uetées de rousseur et mangées en partie par les chenilles, qui en ont mis à jour la trame semblable à un tulle. Quelques ar
91 (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »
e lui, le Quinquina étant très discuté, très contesté. La Fontaine se mit à l’œuvre avec beaucoup trop de conscience. Il a
conviens, mais enfin, en tout cas, ce n’est pas un grand esprit qui a mis cette idée en lumière. Si nous remontons au chapi
, nous n’y voyons pas cette idée ; nous la voyons si nous voulons l’y mettre , nous en voyons les premiers linéaments, mais nou
uois Attache la nouvelle et tendre créature ; Va sans art apprêter un mets non acheté. Ils ne trafiquent point des dons de l
nce. Enfin il faut mourir ; car sans ce commun sort. Peut-être ils se mettraient à l’abri de la mort Par le secours de l’ignorance
simple obéissance aux lois du genre que La Fontaine, dans ses fables, met toujours une moralité, car ici, quand il n’est pa
es, met toujours une moralité, car ici, quand il n’est pas forcé d’en mettre une, puisque ce n’est pas une fable qu’il écrit,
écrit, même quand c’est un épisode d’un poème épique religieux, il y met une moralité. Je suis convaincu que c’est très si
nt se fait le bonheur des amants, Tout par ce couple heureux fut lors mis en usage. Tantôt ils choisissaient l’épaisseur d’
ue je vous présente. Il y a ceci, par exemple, ceci qui pourrait être mis en épigraphe, en tête des œuvres de La Fontaine,
la fragilité du bonheur, nous avons deux ou trois vers que je tiens à mettre en relief. Je pense qu’il s’agit de Pyrame et Thi
plois que le sien ne surpasse, Et qu’entre l’homme et l’homme il sait mettre d’espace ! Un de mes compagnons, qu’autrefois on
n, et comme celui-ci ignore le bel air des choses ! Il faut que je le mette au courant : « Il s’en trouve, ai-je dit, qu’à b
s sots, quand ils sont les plus riches. Je les repais de vent, que je mets à haut prix ; Prends garde à ce qui peut allécher
’abord votre présence ayant frappé ma vue, Pied à terre aussitôt j’ai mis avec eux tous ; Vous nous avez reçus bras-dessus,
e prologue ou de préface, c’est-à-dire qu’il leur parle de ce qu’il a mis dans sa tragédie ou de ce qu’il a voulu y mettre,
eur parle de ce qu’il a mis dans sa tragédie ou de ce qu’il a voulu y mettre , de la façon dont il a voulu la faire, et voici c
sé par là. Votre père voulait me contraindre à cela. Mais, s’il n’eût mis un frein à cette ardeur trop prompte, Il se serai
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
peur, laisse tomber sa lanterne : elle s’éteint. À ce bruit. Don Juan met l’épée à la main ; Arlequin se couche à terre sur
Don Juan font un échange de compliments et de civilités, Arlequin se met à côté de Pantalon, et lui fait une profonde révé
n fait quelques réflexions à ce sujet. Don Juan, qui se défie de lui, met l’épée à la main, et menace de le tuer, s’il s’av
ien pris, conçut tant d’amitié pour le petit cochon, qu’au lieu de le mettre en broche, il donna les plus grands soins à son é
e de faire servir à l’instant le souper. « À peine a-t-on commencé de mettre sur table, que le facétieux Arlequin se hâte d’an
ette, l’essuie à son derrière et la présente à son maître. Afin de le mettre en bonne humeur, il lui parle d’une veuve charman
maître d’aller moins vite en besogne. Son chapeau l’embarrasse, il le met sur la tête de Don Juan, qui le jette au loin, et
tatue fait signe à son convive de s’y asseoir et de faire honneur aux mets qui composent le festin. Don Juan saisit un serpe
r nos théâtres d’aujourd’hui, où pourtant le luxe des décors et de la mise en scène est porté si loin. Mais il faut tenir co
93 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1854 » pp. 59-74
i n’est plus qu’une étincelle de braise dans le lointain. Puis ils se mettent à galoper, suivant de loin la locomotive et faisa
nt sont toujours ondulants et frémissants. Et partout des rosiers qui mettent dans ce cimetière une odeur d’Orient, des rosiers
tillants le chahut. Bal suivi d’un souper dans une grande salle. Pour mettre le couvert, tout le monde descendait dans les cor
e est l’hospitalité. Au bout de deux jours, nos couverts sont presque mis de force chez lui, et nous voilà de la maison, me
serais morte. Je mourrais jeune avec une poitrine comme ça… Si je me mettais à souper, ce ne serait pas long… » * * * — Ah ! m
oureuse de mon ami. Et la mère, pour n’avoir point de rivale, faisait mettre à sa fillette des pantalons d’enfant, la forçait
rore d’un sinistre jour boréal… Alors tout à coup beaucoup de gens se mirent à courir en rond dans la salle à manger, saisissa
rurent tous les trois avec ces grosses têtes ridicules en carton, que mettent les pitres dans les cirques… Et je sentis que j’é
s ce salon vide, sans avoir eu à mon entrée la vision de personne, je mettais ma bouche sur la bouche d’une femme, mariai ma la
94 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Joubert » pp. 185-199
’être publié par Chateaubriand), alluma promptement sa lanterne et se mit à trottiner devant Joubert. Il fit un article dan
e de feuilles de roses dans un flacon d’un pouce, qu’il a été créé et mis au monde, cet homme d’idées, cet adorable concent
s dans cette notice douceâtre d’un neveu rangé et très flatté, et qui met son oncle sur sa poitrine comme une décoration, q
! Depuis Fontenelle, qui n’était pas né viable, comme on sait, et qui mit cent ans à expirer, on ne vit jamais rien de plus
’était une pâte tendre que cette porcelaine fêlée, dans laquelle Dieu mettait toutes sortes de choses suaves. Il y mettait des
êlée, dans laquelle Dieu mettait toutes sortes de choses suaves. Il y mettait des bouquets de fleurs avec leur rosée, des parfu
vait dans l’esprit s’agitent, se rejoignent, deviennent sonores et se mettent à vibrer comme des disques d’or sur la peau frémi
Platon, « c’est le résultat, l’esprit, l’essence des pensées. Pour la mettre au jour, il faut une notion claire et des paroles
ttré et un critique pour son propre compte, — et c’est pourquoi on le met ici. Il ne cherchait que le plaisir d’achever sa
95 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Xavier Aubryet et Albéric Second » pp. 255-270
Comtesse Alice. [Le Constitutionnel, 26 mai 1873.] I Je les ai mis ensemble, et pour cause… Voici la cause : Quoique
e que ces messieurs ne donnent jamais d’eux, mais des Javanais. Oui ! mettons , si vous le voulez bien : des Javanais. Cela dit,
tout prix et l’aperçu à tout prix, et pour les avoir, à tout prix, il met souvent à la vérité des atournements pour lesquel
aine que j’attendais, et que tout romancier psychologique est tenu de mettre dans son livre, s’il se risque à faire un roman.
i m’avait fait tout d’abord me pourlécher les lèvres comme un vampire mis en appétit. Mais, mon Dieu ! que j’ai été pris !
folé d’elle pour le faire souffrir, et, à chaque désir allumé, aurait mis Dieu entre elle et lui. Bien commencé par une têt
s un homme qu’elle aurait vu dans l’état de dégradation où l’auteur a mis son René Derville. Mais une parisienne ! c’est im
isparaissait même dans ses Scènes de la vie exclusivement parisienne, mises en regard des autres Scènes qu’il a tracées avec
de travers, la grande vie et la grande gloire ne seront pas où il les mettait . Non ! sa grande vie dans l’avenir et sa grande g
96 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre I. De l’action »
coupa le pied droit et la tête, Le seigneur du village à sa porte les mit , Et ce dicton picard alentour fut écrit         
pas de plus précise ; toutes les esthétiques et toutes les poétiques mises ensemble ne valent pas la lecture d’une pièce de
e ces journées, nous faire souffrir tous les déplaisirs du mari, nous mettre de son parti. Nous assistons à une scène conjugal
s piqûres, de son bourdonnement. Phèdre ne nous apprend rien quand il met sa critique en sermon. « Une mouche se posa sur l
tes, avait coutume de les éveiller la nuit, au chant du coq, pour les mettre à l’ouvrage. Celles-ci, lassées de leur travail c
, son corps creva et elle resta morte. » La Fontaine n’ajoute rien et met seulement le récit en dialogue ; on va voir la di
J’aurai, le revendant, de l’argent bel et bon. Et qui m’empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vach
         Plutôt qu’à Paul, plutôt qu’à moi. Certes, la belette qui met l’hérédité en question est une terrible révolutio
perte. C’est par là que de loups l’Angleterre est déserte :     On y mit notre tête à prix. Il n’est hobereau qui ne fasse
dans le fleuve, etc. »172 Je suppose qu’arrivé là, La Fontaine s’est mis à bâiller, respectueusement sans doute, en se dis
voix joyeuse, ce bavardage intarissable et magnifique ne sont plus de mise . Il faut éclaircir et endiguer cette grande eau t
nte et mesurée comme un petit tableau de Téniers. Ne sachant donc où mettre son espoir, Sa face était de pleurs toute baignée
tombèrent tous deux sur la place. »176 Le chasseur de son arc avait mis bas un daim. Un faon de biche passe, et le voilà,
habitants qui les virent, étonnés de la nouveauté de ce spectacle, se mirent à crier tous à la fois, ce qui faisait un chariva
uivons toutes ces réfutations et tous ces actes de tyrannie. Le poëte met d’abord en deux mots le résumé de sa fable.185 No
une telle sentence. Il n’a pas même contre lui sa conscience. Il l’a mise du parti de son vice ; il a fini par croire aux v
e vertu. Il appelle bonté son hypocrisie, et de ses propres mains lui met la couronne. Je suis bien bon, dit-il, d’écouter
preuves, l’ordre, la colère et l’éloquence ; c’est ce sentiment qui a mis dans la fable l’unité avec l’art. IX Il fau
, porté préjudice à ceux qu’il a pillés ; et enfin j’y trouve qu’il a mis sa personne en très-grand danger, puisque enfin l
vons fait serment de ne plus habiter avec nos femmes, afin de ne plus mettre au monde des malheureux, mais bien pis, de tuer n
gnes. Nous ne conversons plus qu’avec des ours affreux, Découragés de mettre au jour des malheureux, Et de peupler pour Rome u
s de se sentir touchés ; cet homme a manqué à toutes les règles. Il a mis la narration hors de sa place, il n’a point donné
acte II, scène ii. 171. Quand on demandait à Haydn pourquoi il avait mis dans une symphonie, tel accompagnement, telle mod
97 (1856) Réalisme, numéros 1-2 pp. 1-32
ntes de Boccace et des Jérusalem délivrée… ? La question de sympathie mise à part, ce qui est apprécié le plus sainement par
es historiques ont inventé leurs farces de kaléidoscope, et ont pu se mettre bravement à peindre des choses qu’ils n’avaient p
es se rencontraient et produisaient une ligne d’intersection, se sont mis à dessiner des contours extérieurs, qu’on a décla
homme nu ? dès que vous voulez lui donner une signification, vous lui mettez un casque, un pan de manteau, une botte, une cour
ostrate me dit : Je viens du Louvre, si j’avais eu des allumettes, je mettais le feu sans remords à cette catacombe, avec l’int
tre temps de dire sérieusement et de chercher enfin à comprendre et à mettre en pratique cette ancienne définition, qui a serv
, qui l’imitent, le copient, ou le calquent, et qui ne seront plus de mise , à propos du maître, quand on aura compris mon ju
, je bénis les charrues, je remercie avec effusion les chenets qui se mettent dans le feu pour nous, j’admire les chaudrons… et
ougera pas, quoique ça en vaille bien la peine, et vous laissera vous mettre à son niveau pour que vous puissiez vous admirer,
rends, vous dites « qu’il faut croire à la solidité de ses reins pour mettre l’humanité dessus » et vous essayez tous les jour
se s’est opérée : les calomnies qu’on leur a jetées à la tête se sont mises à resplendir, et la boue est leur auréole ». J’ai
hissante qui attaque sans cesse le sentiment du vrai et du juste pour mettre à sa place, l’amour de l’ampoulé, du maniéré et d
eux les vraies litanies de l’Église que ces légions de : Puisque j’ai mis … Puisque j’ai fait… Je suis celui qui dit… Je sui
sentiellement déformatrice ; elle consiste à changer ce qui est, à le mettre à l’envers, à gonfler ce qui est mince, à amoindr
pables de troubler leur conscience, à moins que ce ne soit la joie de mettre tout le monde dedans. On me dit que le mot Poète
prospérité.” « S’il perd sa femme ou ses enfants ou sa maîtresse, il mettra quelques vers sur leur tombe, c’est un devoir, un
Article 1er. Toute poésie est interdite sous peine de mort. Tout vers mis au monde sera détruit. — Article 2. Cette loi n’a
antérieurement à la présente loi seront retirés de la circulation et mis dans des tiroirs cadenassés et scellés. Toute per
le a quelque parenté avec le sens commun ; beaucoup d’écrivains l’ont mise dans leurs livres : aussi tous les jours, des gen
rré de plus près la vie réelle, la vie pratique. Alors le lecteur est mis en jeu personnellement et est agité par des émoti
genre, et que d’idées fausses et biscornues cette caricature effacée met -elle en circulation ! que de plaisanteries rapeta
sera rien. Confiez-lui de la porcelaine, il l’abîmera peut-être, mais mettez -lui dans les mains un plat de bonne grosse faïenc
tout le monde juge, tout le monde dénigre et je défierais un maçon de mettre deux pierres l’une sur l’autre au contentement un
travail. Nos messieurs Prudhommes ne seraient pas fâchés que le maçon mît de la poésie avec son plâtre dans sa truelle, et
ions, trouver dans chaque œuvre des intentions que l’auteur n’y a pas mises , voilà la marque de l’esprit de critique. Bienvei
ésirs, toutes choses larges, visibles, perpétuellement renouvelées et mises en action, dont chacun se rend compte par lui-mêm
rendus complètement. Une étude attentive de ces préférences pourrait mettre un homme intelligent dans la meilleure voie possi
— M. Vernet peint les soldats, M. Biard des farces bourgeoises, et il met de la gaieté dans la peinture, M. Paul de Kock a
e et immédiate. Pourquoi l’homme a-t-il de la raison ? est-ce pour la mettre en poche ou lui faire juger des fariboles ? Chacu
ques gravures du temps, on en décrit scrupuleusement les costumes, on met dans la bouche de ses héros quelques jurons histo
celles d’aujourd’hui ; l’auteur ne peut s’annihiler complètement, il met toujours un peu de lui dans ses œuvres et on ne p
lution utile, mais ce n’était qu’une révolution ; le romantisme a été mis à la mode comme le chapeau Paméla et les manches
e théâtre qu’il essaye de se rapprocher de la vérité, qu’il cherche à mettre en scène la vie réelle, alors, au moins vous saur
s assez initiés aux mœurs et usages pour y devenir indifférents et se mettre à chercher des étrangetés. Il est d’ailleurs bien
paysagistes traitent les arbres, les maisons, les herbes ? Je me suis mis dernièrement à regarder autour de moi, j’ai vu no
t ès lettres. On ne nous veut que cela, il ne s’agit pour nous que de mettre contours, lumière et ombre à leur place et de fai
dère comme intelligents et bons à conserver, et si j’ai le malheur de mettre le pied dans les musées, j’en ai pour quatre jour
s qu’on voyait, on peignait mieux. Les portraitistes, même ceux qu’on met au deuxième ou troisième rang, sont presque toujo
poète en prose. Évidemment la poésie n’a pas absolument besoin d’être mise en vers ; cependant, n’est-il pas certain, au poi
n ne passe point dans le monde pour se connaître en vers, si l’on n’a mis l’enseigne de poète ; de mathématicien, etc. Mais
cien, etc. Mais les gens universels ne veulent point d’enseigne et ne mettent guère de différence entre le métier de poète et d
i s’engraisse le plus de la fable et de l’histoire, et un de ceux qui mettent du sérieux à discuter sur le nez des personnages
’inconvénient. Mais, telles que sont ces compositions, si, au lieu de mettre , dans celles qui représentent l’action, d’ennuyeu
ne croyez pas, dis-je, qu’on vous croira sur parole et qu’on ne vous mettra pas sous les yeux certains autres livres, dont vo
. Mais il y en a de mille sortes et de fort basses. Tous les soirs on met son bonnet de coton pour dormir, voilà une chose
ou moins valables, plus ou moins sérieuses, mais qui ne peuvent être mises en comparaison avec la grande idée matrice qui a
enus les seules fins du travail humain. Pour le nouveau venu que j’ai mis en avant, voilà donc les seuls voies à suivre : o
éternellement variable et infinie. » Il reconnaît que les jeux de la mise en scène, les roueries du métier, la combinaison
de sa littérature les idées pour se borner aux sentiments purs, seuls mis en action dans la vie réelle. Le gouvernement lui
, me semble un sens dessus dessous complet de toute intelligence. Qui met -on donc à Charenton ? H. Roquairol. Relation
dise Figaro. M. Habans m’a prêté là des intentions qui pourraient me mettre bien avec M. Veuillot, c’est vrai, mais comme l’a
tre temps de dire sérieusement et de chercher enfin à comprendre et à mettre en pratique cette ancienne définition, qui a serv
, qui l’imitent, le copient, ou le calquent, et qui ne seront plus de mise , à propos du maître, quand on aura compris mon ju
, je bénis les charrues, je remercie avec effusion les chenets qui se mettent dans le feu pour nous, j’admire les chaudrons… et
ougera pas, quoique ça en vaille bien la peine, et vous laissera vous mettre à son niveau pour que vous puissiez vous admirer,
rends, vous dites « qu’il faut croire à la solidité de ses reins pour mettre l’humanité dessus », et vous essayez tous les jou
se s’est opérée : les calomnies qu’on leur a jetées à la tête se sont mises à resplendir, et la boue est leur auréole ». J’ai
sion, sinistre présage qui a dû le faire pâlir. L’imprimeur sorcier a mis cette épigraphe : Dis ce que tu fais, fuis ce que
chanter. J’aimerais bien mieux qu’on peignît tout cela et qu’on ne le mît pas en musique. La musique faite avec des mots es
quand laissera-t-on ces entraves puériles, ces ceps volontaires qu’on met aux idées ? Est-ce que la poésie française a prod
fable d’avoir un ancêtre. » Ainsi parle ce grand seigneur. « Balzac a mis le pied dans le bourbier, dans l’égout du réalism
ropre frère. * *   * Les poètes n’ont besoin de rien, les éditeurs se mettent à acheter des poésies. Il ne leur restera plus qu
antageusement connu, désirant se rendre utile à MM. les littérateurs, met son expérience à leur service et se charge de tou
un habit pour les jours de la semaine ; j’ai pris la comédie et y ai mis mon pouce, éternel cachet avec lequel elle arrive
 * M. Henri Terrans, notre ami, est encore très naïf, et il se laisse mettre en colère par tout ce qui a des prétentions, impo
98 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’Âge héroïque du Symbolisme » pp. 5-17
son étude sur Verlaine, des « ahuris » du symbolisme et Brunetière se mettait à les discuter dans la Revue des Deux Mondes avec
y a les fervents de l’idéal que la réalité écœure. Il y a ceux qui ne mettent pas tout leur espoir dans la Science. Il y a ceux
s ? Si oui, Voilà qui est fait et maintenant à l’œuvre. » Et l’on se met à l’œuvre. À vrai dire, on s’y était mis depuis q
ant à l’œuvre. » Et l’on se met à l’œuvre. À vrai dire, on s’y était mis depuis quelque temps déjà. La moisson lève. 1891
nce qu’à partir du mois de mars « les soirées seront terminées par la mise en scène d’un tableau des peintres de la jeune éc
iques où il se confinait, au grand désespoir de Lucien Descaves, pour mettre ses lecteurs au courant. Il dressait des poètes n
e visiteurs frappe à sa porte à toute heure du jour. Il lui faut bien mettre un terme à ce dérangement incessant. Le seul moye
s Cornes du Faune, achevées d’imprimer le 15 décembre 1890, ne furent mises en vente qu’en janvier 1891. La même remarque s’a
99 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »
tranquille. On a dit que Boileau était le premier parmi nous qui eût mis la raison en vers. Il me semble qu’il est le prem
eût mis la raison en vers. Il me semble qu’il est le premier qui ait mis en vers les préceptes de la raison, en matière de
la raison, en matière de goût et de littérature ; mais La Fontaine a mis en vers les préceptes de la raison universelle, c
mis en vers les préceptes de la raison universelle, comme Molière y a mis ceux qui sont relatifs à la société ; et ces deux
inct dont il fait ici un très-bon usage. Mais l’homme étant oblige de mettre la moralité dans toutes ses actions, il cesse, lo
ant, et c’est un triste rôle. On dit avec raison : l’honnête homme ne met aucune affiche. V. 26. J’en doute, etc…. Je ne
ernier mot est rejeté au commencement du vers, par une suspension qui met la chose sous les yeux, et le naturel de la leçon
en tous ses enfans, il est pourtant certain que c’est l’éducation qui met , entre un homme et un autre, l’énorme différence
100 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 9, des obstacles qui retardent le progrès des jeunes artisans » pp. 93-109
oi, dans son poëme de la peinture, si notre main n’est pas capable de mettre sur la toile les beautez que notre esprit produit
l’on perd ces années précieuses, si l’on les laisse écouler sans les mettre à profit, la docilité des organes se passe sans q
e plus dangereuse que l’autre. Elle fait perdre beaucoup de temps, et met encore un jeune artisan hors d’état de faire un b
erver les connoissent bien, mais ils n’ont point assez de talent pour mettre leurs maximes en pratique. Il est vrai qu’un poët
aux après Juvenal. En effet, comme ce poëte latin l’expose très-bien, mettre les pieds dans l’olimpe, entrer dans les projets
sse qui les tient dans l’oisiveté. Comme des matelots qui viennent de mettre pied à terre, après avoir vû, pour me servir de l
nt un temps. Après s’être ennuïé du travail, il faut, avant que de se mettre au travail, qu’il se soit ennuïé de l’oisiveté. U
n. Mais un bon poëte n’est pas si facile à se contenter de ce qu’il a mis sur le papier. Il n’est pas encore satisfait de s
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