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1 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface des « Derniers Jours d’un condamné » (1832) »
direct ou indirect, comme on voudra, pour l’abolition de la peine de mort . Ce qu’il a eu dessein de faire, ce qu’il voudrai
rhétorique sanglante des gens du roi ; c’est la question de vie et de mort , dis-je, déshabillée, dénudée, dépouillée des ent
our de cassation, il arrivait un de ces jours où le cri d’un arrêt de mort se fait dans Paris, chaque fois que l’auteur ente
t, plus auguste que celui-là : concourir à l’abolition de la peine de mort . Aussi est-ce du fond du cœur qu’il adhère aux vœ
ont pour émonder, pour ébrancher, pour étêter la société, la peine de mort est une des serpes dont elles se dessaisissent le
si jamais révolution nous parut digne et capable d’abolir la peine de mort , c’est la révolution de juillet. Il semble, en ef
oui par l’approche d’un bel avenir, qu’il nous sembla que la peine de mort était abolie de droit, d’emblée, d’un consentemen
tout entière se mit à pleurer et à bramer. La question de la peine de mort fut mise sur le tapis, nous allons dire quelques
lerait, à qui gémirait, à qui lèverait les mains au ciel. La peine de mort , grand Dieu ! quelle horreur ! Tel vieux procureu
s larmes aux yeux5. De quoi s’agissait-il donc ? d’abolir la peine de mort  ? Oui et non. Voici le fait : Quatre hommes du mo
es. Or, crime ou entreprise, la loi, brutale pour tous, punit cela de mort . Et les quatre malheureux étaient là, prisonniers
vait une guillotine en acajou ! Hé ! il n’y a qu’à abolir la peine de mort  ! Et là-dessus, la Chambre se met en besogne. Rem
Ce n’est pas à cause de vous, peuple, que nous abolissons la peine de mort , mais à cause de nous, députés qui pouvons être m
e choisît une autre occasion pour proposer l’abolition de la peine de mort . Si on l’avait proposée, cette souhaitable abolit
opos d’un de ces hommes que vous eussiez proposé d’abolir la peine de mort , oh ! alors, votre séance eût été vraiment digne,
cause du paria, c’était la cause du peuple. En abolissant la peine de mort , à cause de lui et sans attendre que vous fussiez
, et, chose remarquable ! il a pris fait et cause pour cette peine de mort dont il supporte pourtant tout le poids. C’est vo
es. C’était en apparence un grand pas. Les adversaires de la peine de mort respirèrent. Mais leur illusion fut de courte dur
tre vies furent épargnées. Ham fut choisi comme juste milieu entre la mort et la liberté. Ces divers arrangements une fois f
sant : — Allons ! personne ne songe plus à l’abolition de la peine de mort . Il est temps de se remettre à guillotiner ! — il
a été plus révoltante et n’a mieux prouvé l’exécration de la peine de mort . Ce redoublement d’horreur est le juste châtiment
es, car, depuis six mois qu’on l’oubliait, il ne comptait plus sur la mort  ; on le rase, on le tond, on le garrotte, on le c
de venir à l’aide du malheureux qui avait subi cinq fois son arrêt de mort . C’est en ce moment-là qu’un valet du bourreau, j
ous Richelieu, sous Christophe Fouquet, quand M. de Chalais fut mis à mort devant le Bouffay de Nantes par un soldat maladro
rès, un an après la célèbre lamentation de la Chambre sur la peine de mort . Eh bien ! le fait a passé absolument inaperçu. L
qu’on fait. On a pris dernièrement à Bicêtre un homme, un condamné à mort , un nommé Désandrieux, je crois ; on l’a mis dans
 ! monstrueux ! C’est donc une chose bien redoutable qu’un condamné à mort , pour que la société le prenne en traître de cett
fait secrète. Le matin on a crié et vendu comme de coutume l’arrêt de mort dans les carrefours de Paris. Il paraît qu’il y a
ut cela n’est pas horrible ? Qu’avez-vous à alléguer pour la peine de mort  ? Nous faisons cette question sérieusement ; nous
us savons qu’il y a des gens qui prennent l’excellence de la peine de mort pour texte à paradoxe comme tout autre thème. Il
e comme tout autre thème. Il y en a d’autres qui n’aiment la peine de mort que parce qu’ils haïssent tel ou tel qui l’attaqu
ts, aux dialecticiens, aux raisonneurs, à ceux qui aiment la peine de mort pour la peine de mort, pour sa beauté, pour sa bo
aux raisonneurs, à ceux qui aiment la peine de mort pour la peine de mort , pour sa beauté, pour sa bonté, pour sa grâce. Vo
t leurs raisons. Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. D’abord, — parce qu’il importe de ret
’agissait que de cela, la prison perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort  ? Vous objectez qu’on peut s’échapper d’une priso
À la bonne heure ! Voilà de l’exemple en grand. Voilà de la peine de mort bien comprise. Voilà un système de supplices qui
. Vous vous cachez, vous dis-je ! Toutes les raisons pour la peine de mort , les voilà donc démolies. Voilà tous les syllogis
re, qui récite au besoin un vers latin ou deux avant de conclure à la mort , qui cherche à faire de l’effet, qui intéresse so
rois textes vénéneux pour en exprimer et en extraire à grand’peine la mort d’un homme ? N’est-il pas vrai que, tandis qu’il
seul de notre civilisation doit dans un temps donné user la peine de mort . On est parfois tenté de croire que les défenseur
ort. On est parfois tenté de croire que les défenseurs de la peine de mort n’ont pas bien réfléchi à ce que c’est. Mais pese
musico ? Oh ! les pauvres innocents ! Aux colonies, quand un arrêt de mort tue un esclave, il y a mille francs d’indemnité p
xpérience est aussi pour nous. Dans les états modèles, où la peine de mort est abolie, la masse des crimes capitaux suit d’a
t pas pour le moment une brusque et complète abolition de la peine de mort , comme celle où s’était si étourdiment engagée la
D’ailleurs, nous ne voulons pas seulement l’abolition de la peine de mort , nous voulons un remaniement complet de la pénali
épondrait : L’accusé a agi par passion, il n’y ait pas condamnation à mort . Ceci nous épargnerait du moins quelques exécutio
llo. Au reste, qu’on ne s’y trompe pas, cette question de la peine de mort mûrit tous les jours. Avant peu, la société entiè
es les plus entêtés y fassent attention, depuis un siècle la peine de mort va s’amoindrissant. Elle se fait presque douce. S
ait presque douce. Signe de décrépitude. Signe de faiblesse. Signe de mort prochaine. La torture a disparu. La roue a dispar
die le bourreau. Elle lave son pavé. À l’heure qu’il est, la peine de mort est déjà hors de Paris. Or, disons-le bien ici, s
e en est à manquer son coup. Tout le vieil échafaudage de la peine de mort se détraque. L’infâme machine partira de France,
vingtième. 7. Le « parlement » d’Otahiti vient d’abolir la peine de mort .
2 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Nicolas Gogol »
singulier et piquant sur la couverture de ces deux volumes : Les Âmes mortes , les braves gens naïfs qui se prennent au titre d
nt mieux et seraient plus forts vers les pôles… Cette locution d’Âmes mortes , qu’on pense tout d’abord être une manière de dir
lauque peut commencer par une aurore. Seulement, si l’auteur des Âmes mortes , qui est l’idéal mort, l’a eu, ce sentiment de l’
r une aurore. Seulement, si l’auteur des Âmes mortes, qui est l’idéal mort , l’a eu, ce sentiment de l’idéal, il l’a éteint e
impie, de déshonorer si abominablement son pays ?… II Les Âmes mortes , en effet, sont le déshonneur universel de la Rus
qu’il en fait et les indignes objets auxquels il la compare. Ces Âmes mortes , qui veulent être un roman de mœurs gigantesque,
se, et qui, comme Michel Cervantes, avait appelé poème son roman, est mort au dix-neuvième chant de ce poème qui n’est pas u
n poste ; et de douanier contrebandier, il est devenu acheteur d’âmes mortes . C’est ici que le titre du livre va s’éclairer d’
estion comme si ces âmes étaient vivantes. Eh bien, ce sont ces âmes, mortes en réalité, mais vivantes sur les registres du fi
russe à la recherche d’une position sociale, et que l’auteur des Âmes mortes , qui nous donne sa carte, appelle le Conseiller
trouvera toujours, — c’est cette épopée qui compose le livre des Âmes mortes . Certes ! on peut concevoir que, dans un but de m
la il faut savoir individualiser. Pour nous, le Tchitchikoff des Âmes mortes n’est qu’un prétexte, un vieux moyen pour faire t
nne qu’il a pris la peine de traduire, n’hésite pas à mettre les Âmes mortes à côté de Gil Blas, et, si cela lui fait bien pla
a du talent », ou : « Il n’en a pas ». Assurément, l’auteur des Âmes mortes est un talent à sa manière, mais c’est un talent
e du premier ni du second ordre, que Nicolas Gogol, l’auteur des Âmes mortes . C’est un écrivain d’imitation plus ou moins soup
tâtonnement audacieux et superficiel que votre affreux livre des Âmes mortes , dans lequel vous la vilipendez dans tout ce qui
te de caricatures qui forment les divers chants de son poème des Âmes mortes , les fonctionnaires de cette Chine de fonctionnai
e qui revient de Jérusalem a un charme… Le charme n’agit point sur la mort  : frais de voyage, de précaution, de coquetterie
is ans… Triste vie, triste fin, — plus triste livre encore ! Les Âmes mortes , quelles qu’elles soient, mensonge ou vérité, n’o
se gargariser jamais avec les deux syllabes du nom de Gogol, les Âmes mortes , ce long poème en prose, feront moins d’honneur à
les planches d’une barquette pour s’en revenir. Oh ! s’il n’était pas mort , il serait revenu. Au lieu de s’abattre de haut e
t que la Russie est la Russie, Gogol, dans la seconde partie des Âmes mortes , rabat sa manche, pédantise, devient utilitaire,
s’élève jamais, quoiqu’il ait essayé, dans la seconde partie des Âmes mortes , de peindre des gens qui ne sont pas simplement d
, — mais le colosse du Béotisme et de la Vulgarité ! 25. Les Âmes mortes [13 juillet 1859]. 26. 1859. 27. Depuis l’éma
3 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Gogol. » pp. 367-380
nt mieux et seraient plus forts vers les pôles… Cette locution d’Ames mortes , qu’on pense tout d’abord être une manière de dir
lauque peut commencer par une aurore. Seulement, si l’auteur des Ames mortes , qui est l’idéal mort, l’a eu, ce sentiment de l’
r une aurore. Seulement, si l’auteur des Ames mortes, qui est l’idéal mort , l’a eu, ce sentiment de l’idéal, il l’a éteint e
impie, de déshonorer si abominablement son pays ?… II Les Ames mortes , en effet, sont le déshonneur universel de la Rus
qu’il en fait et les indignes objets auxquels il la compare. Ces Ames mortes , qui veulent être un roman de mœurs gigantesque,
se, et qui, comme Michel Cervantès, avait appelé poëme son roman, est mort au dix-neuvième chant de ce poëme qui n’est pas u
n poste ; et de douanier contrebandier, il est devenu acheteur d’âmes mortes . C’est ici que le titre du livre va s’éclairer d’
stion comme si ces âmes étaient vivantes. Eh bien ! ce sont ces âmes, mortes en réalité, mais vivantes sur les registres du fi
russe à la recherche d’une position sociale, et que l’auteur des Ames mortes , qui nous donne sa carte, appelle le Conseiller d
retrouvera toujours, c’est cette épopée qui compose le livre des Ames mortes . Certes, on peut concevoir que, dans un but de mo
la il faut savoir individualiser. Pour nous, le Tchitchikoff des Ames mortes n’est qu’un prétexte, un vieux moyen pour faire t
nne qu’il a pris la peine de traduire, n’hésite pas à mettre les Ames mortes à côté de Gil Blas, et, si cela lui fait bien pla
homme a du talent, ou il n’en a pas. » Assurément, l’auteur des Ames mortes est un talent à sa manière, mais c’est un talent
e du premier ni du second ordre, que Nicolas Gogol, l’auteur des Ames mortes . C’est un écrivain d’imitation plus ou moins soup
tâtonnement audacieux et superficiel que votre affreux livre des Ames mortes , dans lequel vous la vilipendez dans tout ce qui
te de caricatures qui forment les divers Chants de son poème des Ames mortes , les fonctionnaires de cette Chine de fonctionnai
e qui revient de Jérusalem a un charme… Le charme n’agit point sur la mort  : frais de voyage, de précaution, de coquetterie
is ans. Triste vie, triste fin, — plus triste livre encore ! Les Ames mortes , quelles qu’elles soient, mensonge ou vérité, n’o
se gargariser jamais avec les deux syllabes du nom de Gogol, les Ames mortes , ce long poëme en prose, feront moins d’honneur à
es planches d’une barquette pour s’en revenir ! Oh ! s’il n’était pas mort , il serait revenu ! Au lieu de s’abattre de haut
t que la Russie est la Russie, Gogol, dans la seconde partie des Ames mortes , rabat sa manche, pédantise, devient utilitaire,
s’élève jamais, quoiqu’il ait essayé, dans la seconde partie des Ames mortes , de peindre des gens qui ne sont pas simplement d
e, — mais le colosse du Béotisme et de la Vulgarité ! 37. Les Ames mortes . 38. Depuis l’émancipation, le Roman de Gogol n’
4 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XV, l’Orestie. — les Choéphores. »
e. — les Choéphores. I. — Le tombeau d’Agamemnon. — Survivance du mort dans la croyance antique. — Les passions posthume
hors, à travers la porte, à un homme enfermé dans sa maison close. Le mort , que ce tombeau recouvre, l’habite, en effet, non
roissait de la sève toujours féconde qu’elle lui transmettait. Chaque mort devenait un dieu domestique terrible ou propice,
 » Dans cette vie muette et voilée qu’il continuait sous la tombe, le mort gardait ses passions terrestres : des haines et d
» — dit une strophe du Chœur — « ne détruit pas le sentiment chez les morts . Après la vie, leur courroux éclate. Le mort crie
s le sentiment chez les morts. Après la vie, leur courroux éclate. Le mort crie, et le meurtrier est révélé par sa voix. Alo
es cheveux, Oreste invoque Hermès, non point seulement conducteur des morts , mais patron des entreprises voilées par la ruse.
En tête marche la grande Électre, sombre comme la nuit, pâle comme la mort , le front chargé de pensées sinistres. On dirait
en a retenti. Les Devins, sous l’étreinte des Dieux, ont dit que les morts frémissaient sous la terre, et que leur fureur s’
ques coupes d’eau parfumée de miel n’étancheront point le courroux du mort . — « Cette femme impie m’envoie pour une expiatio
Je souhaite à nos ennemis que ton vengeur apparaisse, qu’il rende la mort à ceux qui te l’ont donnée. » À peine évoqué, le
œil flamboyant, du fond des ténèbres ; trait perçant que lancent les morts non vengés, qui livre le maudit aux terreurs noct
usciter la colère qu’elle couve, leurs cris perçants aiguillonnent le mort au fond du tombeau. — « Plût aux dieux, ô Père !
murailles de Troie que tu as été dompté par la lance. Que ne sont-ils morts avant, ceux qui t’ont tué ! » — Les Captives entr
atale : — « Le sang versé réclame un autre sang. Érynnis crie et veut mort pour mort. » Le charme agit, l’incantation produi
« Le sang versé réclame un autre sang. Érynnis crie et veut mort pour mort . » Le charme agit, l’incantation produit son effe
t périr en nous la race de PéIops : ainsi tu vivras, bien que tu sois mort . » — « Les enfants sauvent la renommée du père qu
— Avant d’agir, Oreste veut savoir pourquoi ces libations envoyées au mort , « don misérable si fort au-dessous du crime ». L
r Strophios. Cet homme l’a chargé d’apprendre aux parents d’Oreste la mort de leur fils. Faut-il leur renvoyer l’urne qui a
eur fils. Faut-il leur renvoyer l’urne qui a recueilli les cendres du mort , ou doit-il être enseveli dans la terre dont il f
perce dans l’accueil qu’elle fait à l’homme qui lui rapporte un fils mort . À la façon dont elle le reçoit, on devine qu’ell
e Gilissa, que Clytemnestre envoie vers Égisthe, pour lui annoncer la mort de son fils. Elle passe sur la scène, pleurant so
age tronqué par sa bouche va pousser Égisthe dans le piège ouvert. La mort l’attend debout derrière la porte où il l’a embus
e si un dieu l’inspirait : « Il y a que les vivants sont tués par les morts . » Elle demande une arme, s’excite à la lutte : e
 » Elle le pleure et elle se lamente : — « Malheur à moi ! tu es donc mort , très cher Égisthe ! » — « Tu aimes cet homme ? E
justifie le sien ; calme d’abord, sans trouble visible, raillant ces morts « qui avaient juré de périr ensemble, et qui ont
uses. — « Hélas ! hélas ! choses lamentables ! toi tu es morte, d’une mort affreuse : mais la souffrance renaît pour celui q
5 (1863) Cours familier de littérature. XV « XCe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin (3e partie) » pp. 385-448
 ! moi, ta femme, ton père et tes sœurs ! » Souvenir de l’enfance du mort . Le 4 août. « À pareil jour vint au monde un frè
eras longue ! Le 17 août. « Commencé à lire les Saints Désirs de la mort , lecture de mon goût. Mon âme vit dans un cercuei
n toi, mon ami ; de même que je vivais en ta vie, je suis morte en ta mort . Morte à tout bonheur, à toute espérance ici-bas.
re. Il y a eu des signes évidents de grâce, de miséricorde dans cette mort . Mon Dieu, j’ai plus à vous bénir qu’à me plaindr
à ? Ne t’entendrai-je pas, comme on dit que quelquefois on entend les morts  ? Oh ! si tu le pouvais, s’il existe quelque comm
moi qui étions si unis. Toi au ciel et moi sur la terre, oh ! que la mort nous sépare ! J’écris ceci à la chambrette, cette
t influé sur ton existence. Si tu étais demeuré ici, tu ne serais pas mort . Mort ! terrible et unique pensée de ta sœur. »
ué sur ton existence. Si tu étais demeuré ici, tu ne serais pas mort. Mort  ! terrible et unique pensée de ta sœur. » Le 20
à Dieu ta guérison, hélas ! demandée trop tard. Quinze jours après ta mort , la réponse est venue m’apporter douleurs au lieu
s. Oh ! quel souvenir de maladie et de guérison ! Je suis triste à la mort . Je voudrais te voir. Je prie Dieu à tout moment
ant fait et le ferai toujours. Des prières, oh ! des prières pour les morts , c’est la rosée du purgatoire. « Sophie m’a écrit
te à voir et que je l’aime ! Mon ami, tout m’est relique de toi. « La mort nous revêtira de toute chose. Consolante parole q
s autres derrière celui-là. Souffrances de Jésus, saints désirs de la mort , uniques pensées et méditations. Écrit à Louise c
ire à celle-là. Et lui, pourquoi ne pas écrire, ton frère ? Serait-il mort aussi ? Mon Dieu, que le silence m’effraye à prés
Me faire un oreiller d’une poitrine humaine, hélas ! j’ai vu comme la mort nous l’ôte. Plutôt m’appuyer, Jésus, sur votre co
n’aie pas cette douleur à deux tranchants, qui me fendrait l’âme à la mort  ! Mourir sans amour, c’est mourir en enfer. Amour
ades du grenadier dont il a travaillé le pied quelques jours avant sa mort . Ce fut son dernier mouvement sur la terre ! »
— Que je fus frappée de sa maigreur, de sa toux, moi qui l’avais rêvé mort dans la route ! — Nous allâmes ensemble à Saint-S
i vous aimèrent. » Le 19 octobre. « Trois mois aujourd’hui de cette mort , de cette séparation. Oh ! la douloureuse date, q
rie intime ; je rattache à vous ce qui restait là, tombé brisé par la mort . J’écrirai pour vous comme j’écrivais pour lui. V
rbe. Comme c’est venu vite, ces plantes ! Comme la vie se hâte sur la mort , et que c’est triste à notre vue ! Que ce serait
e repos n’est bon qu’en Dieu, ce repos des âmes saintes qui, avant la mort , sont sorties de la vie. Heureux dégagement ! Je
tendre. Plus de rapports après tant d’intimité ! C’est en ceci que la mort est désolante. Pour le retrouver, cet être aimé e
effroi, que devenir ? Que devenez-vous, vous, ami tant atterré par sa mort , quand votre douleur se tourne vers l’autre monde
Dieu. Là je m’arrête ; à cette pensée s’attache un million de pensées mortes et vives, mais surtout mortes ; mon mémorandum, c
pensée s’attache un million de pensées mortes et vives, mais surtout mortes  ; mon mémorandum, commencé pour lui, continué pou
il y a larmes continuelles et continuelles angoisses. « Le jour des Morts . Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le
ces vers, Maurice et moi, errant sur des feuilles sèches, le jour des Morts . Mon Dieu, le voilà tombé lui aussi, lui si jeune
porte l’âme affligée loin de cette vie, vers le lieu où n’est pas la mort  ! Prié, pleuré, écrit, rien autre chose aujourd’h
rié, pleuré, écrit, rien autre chose aujourd’hui. Ô terrible fête des morts  ! » VI Son amitié ambiguë pour M. d’Aurev
e devient d’une même couleur triste, toutes mes pensées tournent à la mort . Ni envie ni pouvoir d’écrire. Qu’écrirais-je d’a
. Pourquoi le lirai-je à présent ? C’est que je me sens le cœur assez mort pour que rien ne lui puisse nuire ; qu’on dit qu’
nature à la sacristie, tant de témoins de ce brillant contrat avec la mort . — La rencontre dehors d’un char funèbre ; le déj
tendrement, et que je me trouve bien là ! Ainsi nous irons jusqu’à la mort  : Dieu nous a unies. » IX Vient ensuite un
a unies. » IX Vient ensuite un long récit de l’agonie et de la mort de son frère, touchant comme une passion de l’ami
rs. » Puis le chagrin revient accumulé sur lui-même : on pressent la mort . « Plusieurs jours depuis cette nuit de chants e
ensais pas à Maurice, à qui je dois ce bonheur dont je jouis après sa mort  ! J’ai voulu voir sa chambre ; je ne fais pas un
l n’ait fait aussi. Hélas ! nous ne faisons que passer sur le pas des morts . » Dernier décembre. « Mon Dieu, que le temps e
de sa correspondance ; c’était à peu près toute sa vie. Rien n’était mort d’elle que son apparence. Toute sa vie morale éta
l’accepter. Elle mourut donc de deux sentiments trompés, l’un par la mort , l’autre par la mort du cœur dans lequel elle eût
rut donc de deux sentiments trompés, l’un par la mort, l’autre par la mort du cœur dans lequel elle eût aimé à verser le sie
sien sondera jamais ces doux mystères. Les notes se multiplient, les morts surviennent, les douleurs enseignent les résignat
l’enfance et la maturité, la solitude et le monde, la vitalité et la mort , et après la mort l’espérance immortelle qui ress
aturité, la solitude et le monde, la vitalité et la mort, et après la mort l’espérance immortelle qui ressuscite tout ! Son
6 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224
ait-ce pas plutôt parce que les paroles, une fois écrites, deviennent mortes et froides comme la cendre dont la flamme s’est e
e condamnèrent à une si faible majorité, ne l’auraient pas condamné à mort . XI Quoi qu’il en soit, Platon donne (et sa
que la plaisanterie serait déplacée devant la conscience et devant la mort , et où il s’avoue franchement coupable de sagesse
» « Est-ce là, poursuit Socrate, s’inquiéter des chances de vie ou de mort  ? « Tout homme qui a choisi un poste parce qu’il
ieur m’ordonne de passer mes jours dans la philosophie, la peur de la mort ou de quelque autre danger me faisait abandonner
éit à l’oracle, qui se dit sage et qui ne l’est pas ; car craindre la mort , Athéniens, c’est croire connaître ce qu’on ne co
nnaître ce qu’on ne connaît pas. « En effet, nul ne sait ce qu’est la mort , et si elle n’est pas le plus grand de tous les b
lus pour que je fusse absous. « Et maintenant, c’est donc la peine de mort que Mélitus, Anytus et Lycon demandent contre moi
ui, impatientés de cette impassibilité badine, prononcent la peine de mort . XIV Socrate reprend avec la même indiffére
is, ni à moi ni à d’autres, d’employer tous les moyens pour éviter la mort  ; et ce n’est pas là ce qui est difficile que d’é
ter la mort ; et ce n’est pas là ce qui est difficile que d’éviter la mort , il l’est beaucoup plus d’éviter le crime, qui co
il l’est beaucoup plus d’éviter le crime, qui court plus vite que la mort  ! C’est pourquoi, déjà vieux et cassé comme je su
me je suis, je me suis laissé atteindre par le plus lent des deux, la mort  ; tandis que le crime s’est attaché à mes accusat
teurs, plus jeunes et plus agiles que moi. Je m’en vais donc subir la mort . Je m’en tiens à ma peine, et eux à la leur. » I
c une sérénité complète sur les avantages comparés de la vie et de la mort . « Mais il est temps que nous nous quittions, di
vu l’homme, nous allons voir la doctrine ; puis nous assisterons à la mort , et nous verrons comment elle est le sceau de cet
ie spiritualiste que tous les autres dialogues de Platon. L’heure, la mort , la gravité du passage de cette vie à l’autre, qu
le bien imparfait, dans le mal universel, dans la souffrance, dans la mort , firent présumer aux Égyptiens, aux Grecs, que ce
se rencontrent à Phliunte, ville de Sycionie, quelque temps après la mort de leur maître. Échécratès demande à Phédon : « 
on est à la fois, dans ce dialogue, sur la terre par le cœur, dans la mort par l’anticipation du supplice, dans l’immortalit
; je n’éprouvai pas la compassion qu’il était naturel d’éprouver à la mort d’un ami. Au contraire, Échécratès, cet ami me pa
demande Échécratès. Phédon raconte alors que, le matin du jour de la mort , les amis de Socrate se réunirent plus tôt que de
ère fortement, ajoute-t-il, une destinée réservée aux hommes après la mort  ; destinée qui, selon la foi antique et universel
de le donner trois ou quatre fois à ceux qui ralentissent ainsi leur mort par trop de conversation. « — Laissez-le dire, et
ur propre bouche, et qu’elle ait ainsi plus d’autorité sur eux. « La mort est-elle autre chose que la séparation de l’âme e
ître l’essence des choses, n’est-ce pas par ce moyen ? Or que fait la mort , sinon de rendre l’âme à elle-même ? « Et l’homme
que tout philosophe doit désirer par-dessus tout, lui arrive par une mort du corps ordonnée par Dieu, ne serait-ce pas une
on contraire : le jour de la nuit, la veille du sommeil, la vie de la mort , la mort de la vie. Misérable argument, selon nou
ire : le jour de la nuit, la veille du sommeil, la vie de la mort, la mort de la vie. Misérable argument, selon nous, qui re
, en effet, le jour et la nuit, la veille et le sommeil, la vie et la mort , se succèdent l’une à l’autre, mais ne procèdent
me éveillé, le sommeil est l’homme endormi ; la vie ne naît pas de la mort , car la vie est l’absence de la mort, et la mort
dormi ; la vie ne naît pas de la mort, car la vie est l’absence de la mort , et la mort est la privation de la vie. Ici, comm
ie ne naît pas de la mort, car la vie est l’absence de la mort, et la mort est la privation de la vie. Ici, comme mille et m
u’elle est une, et par conséquent indissoluble et immortelle ; car la mort n’est que la dissolution des parties qui composen
ée et purifiée peut remonter d’une seule épreuve à sa source après la mort . XXIII Nous avouons que cette philosophie,
eu qu’ils servent. Mais la crainte que les hommes ont eux-mêmes de la mort leur fait calomnier ces cygnes, en disant qu’ils
a mort leur fait calomnier ces cygnes, en disant qu’ils pleurent leur mort et qu’ils chantent de tristesse ; et ils ne font
mentales dans son siècle. Ses hypothèses sur l’état des âmes après la mort se rapprochent des fables homériques au sujet des
discours ; il s’imagine toujours que je suis déjà celui qu’il va voir mort tout à l’heure, et il me demande comment il doit
rais pas, vous, au contraire, répondez pour moi que, dès que je serai mort , je m’en irai, afin que le pauvre Criton prenne l
les hommes. » XXIX Voilà le dialogue ou plutôt le poème de la mort de Socrate, selon Platon, sur le récit du dernier
ortification des sens, le dévouement à ses semblables, le désir de la mort pour revivre plus saint ; le sacrifice de soi-mêm
a résurrection, voilà les victoires de l’âme. La récompense, après la mort , de ces vertus ; le châtiment, soit temporaire, s
 ; le dialogue est d’un sophiste, le récit est d’un philosophe. Cette mort , véritable transfiguration de l’être mortel en êt
Thabor de la philosophie humaine, a été appelée par J.-J. Rousseau la mort d’un sage ; mais c’est plus qu’une mort, c’est un
appelée par J.-J. Rousseau la mort d’un sage ; mais c’est plus qu’une mort , c’est une éclosion visible à l’immortalité. J.-J
était très éloquente, mais pas assez grande. Aussi, comparez ces deux morts  ! Socrate meurt en plein soleil, le sourire sur l
i la nature offensée par l’égoïsme. Rousseau ne juge pas sainement la mort de Socrate. Car, s’il y a quelque chose de surhum
s’il y a quelque chose de surhumain dans l’humanité, ce n’est pas la mort d’un Dieu, sûr de revivre parce qu’il se sent Die
u, sûr de revivre parce qu’il se sent Dieu même en mourant : c’est la mort d’un homme qui ne se sent qu’homme, mais en qui l
corps, triomphe de la nature et ressuscite en esprit avant qu’il soit mort , par la sainte évidence de sa foi ! XXXI C’
soit mort, par la sainte évidence de sa foi ! XXXI C’est là la mort de Socrate, telle que le Phédon nous la retrace.
r le livre, car il n’y a plus que le rhéteur une fois que le sage est mort . Mais nous allons encore lire ensemble la Politiq
7 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Favrot »
elle, sur l’extrême convenance qu’il y aurait maintenant à brûler les morts au lieu de les enterrer ; pauvres articles, du re
ourrait le croire. L’imagination n’est qu’une pauvresse en face de la mort . On la dirait stupéfiée par elle… Quand on a parl
me puisse opposer à la forme juive et chrétienne de l’enterrement des morts , on est bientôt à bout de notions, et on a roulé,
r laquelle elles planent, sur laquelle, depuis que nous enterrons nos morts , elles n’ont pas cessé de planer ! Actualité form
d il flambe, et à laquelle tout ce qui pense, tout ce qui a un pauvre mort aimé sous la terre (et qui n’en a donc pas ?) dev
s des grands cimetières, effroyable manière d’appliquer l’axiome : le mort saisit le vif, à laquelle n’avaient pas pensé les
d’infection accumulées, nous serons bientôt saisis et dévorés par nos morts  ! II Oui l’être enterrés vivants, — être dé
morts ! II Oui l’être enterrés vivants, — être dévorés par nos morts , — deux perspectives qui écrasent tous les autres
ace déterminé, se passe identiquement dessous, et la corruption de la mort est adéquate ainsi à la corruption de la vie. Pou
ète, si les hommes de sens eux-mêmes n’étaient, quand il s’agit de la mort , les plus inconséquents des étourdis ! Et quand j
de la mort, les plus inconséquents des étourdis ! Et quand je dis la mort , c’est bien pis que la mort, cette question des e
équents des étourdis ! Et quand je dis la mort, c’est bien pis que la mort , cette question des enterrements vivants ! La mor
st bien pis que la mort, cette question des enterrements vivants ! La mort comme nous la connaissons qu’est-elle vraiment, q
ndes douleurs de la vie pour ces malheureuses créatures qu’on croyait mortes , qu’on croyait avoir soldé tout leur compte avec
zarets pour les vivants n’ont pas pensé à créer des lazarets pour les morts . Ils se sont fiés aux premiers signes de putréfac
aux premiers signes de putréfaction, qui ne prouvent pas toujours la mort , disent les médecins, dans le jeu de casse-tête d
ions ignorantes et contradictoires. Ils ont autorisé ce massage de la mort , ces horribles exercices de clown, auxquels les m
atti et souper, croyant avoir fait une grande œuvre, insoucieux de la mort qui a déjà la main sur eux ou sur leurs proches !
correspondant, comme on le sait sans le docteur Favrot, aux doigts du mort , et mises en vibration au moindre mouvement qui s
8 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre V. Des Grecs, et de leurs éloges funèbres en l’honneur des guerriers morts dans les combats. »
V. Des Grecs, et de leurs éloges funèbres en l’honneur des guerriers morts dans les combats. Des Égyptiens, les arts passè
ilieu de la plaine un mausolée. — « C’est le tombeau de ceux qui sont morts pour la patrie. Regarde ces colonnes. Là, sont gr
nscription sur le rocher : Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts pour obéir à ses saintes lois  ; et ils redescend
tachait à élever les âmes et à nourrir le mépris des dangers et de la mort . Ainsi les éloges funèbres n’étaient accordés au
s funèbres n’étaient accordés au nom de l’État, qu’à ceux qui étaient morts pour l’État. D’abord on frappait les yeux par un
plusieurs fois la Grèce. « Citoyens, c’est pour cette patrie que sont morts les guerriers que vous venez d’ensevelir ; quand
e cherche point à vous consoler, dit-il : vos enfants ne sont-ils pas morts avec courage ? Ne préférez-vous point, comme eux,
rs jours. » Ensuite adressant la parole aux frères et aux enfants des morts  : « Une grande carrière vous est ouverte, dit-il 
arracher sa gloire : mais on rend justice à celui qui n’est plus. La mort seule fait disparaître l’envie, et donne leur pla
dans le conseil. On lui accorda même l’honneur de louer les guerriers morts dans cette bataille. Il faut avouer que ce discou
r la tribune pour y louer ces mêmes guerriers que tu as conduits à la mort  ? » Et ailleurs il représente aux Athéniens que s
est rendu, les pères, les femmes et les enfants de tous ceux qui sont morts par sa faute à Chéronée, pousseront des cris d’in
ion, et verseront des larmes, de ce que tant de braves guerriers sont morts sans vengeance, et que Démosthène, qui est leur a
discours que prononça Démosthène, après la bataille, en l’honneur des morts . On ne peut faire un pas dans la Grèce sans trouv
qu’on va choisir un orateur pour faire l’éloge funèbre des guerriers morts cette année. Il demande sur qui pourra tomber le
sane. La fin est d’une grande beauté. L’orateur, après avoir loué les morts , s’adresse aux vivants, comme c’était l’usage, et
ose que lui-même était alors présent, et qu’il a reçu le testament de mort de ces guerriers, et leurs dernières paroles pour
urt sans gloire, essuie le dédain pendant sa vie, et l’oubli après sa mort . Au reste il paraît que ce dernier discours ne fu
9 (1813) Réflexions sur le suicide
age, se retirent à l’abri du laurier. Vous n’avez jamais considéré la mort , Monseigneur, que comme dévouement à la patrie ;
en comparaison des lois inflexibles de la nature. La vieillesse et la mort devraient mettre tous les hommes au désespoir bie
qu’elle nous est à charge. Les motifs qui déterminent à se donner la mort , changent tout à fait la nature de cette action ;
la bravoure de la fermeté. Il faut, pour se tuer, ne pas craindre la mort  ; mais c’est manquer de fermeté d’âme que de ne p
acrifice. La plupart de ceux qui ont vainement essayé de se donner la mort , n’ont pas renouvelé leurs tentatives, parce qu’i
e semble, contre lequel la force de l’âme puisse se briser : c’est la mort de l’objet qu’on aime et dont on est aimé. Un fri
n avec les œuvres de la Divinité. La clémence du Ciel, le repos de la mort , une certaine beauté de l’univers, qui n’est pas
ts et que d’affreuses souffrances physiques lui firent éprouver mille morts  : sa femme lui conseilla de renoncer à la vie. — 
le des hommes qui, tels que Samson et les Machabées, se dévouent à la mort pour accomplir un dessein qu’ils croient noble et
de l’Évangile manqueraient de base, s’il était permis de se donner la mort  ; car le malheur inspire à l’âme le besoin d’en a
préfère à tout, et l’on est pour ainsi dire égoïste en se donnant la mort . De tous les arguments religieux qu’on a faits co
’imagination est plus frappée du fantôme de la vie que de celui de la mort , s’épargneraient les derniers jours qui répètent
à son roi : —  Sire, c’est ainsi que notre Seigneur fut conduit à la mort . — Quel secours il prêtait au martyr en lui rapp
upable du Suicide pervertit toutes les idées de courage et fait de la mort même un scandale. Le Martyre apprend aux hommes q
a souffrance s’empara de celui qui s’était volontairement dévoué à la mort des hommes comme à leur vie. Il pria longtemps so
nnel. Saint Paul dit : —  Celui qui passe sa vie dans les délices est mort en vivant. — À chaque ligne on voit dans les liv
x de l’éternité : les premiers placent la vie où les autres voient la mort . Il est donc simple que l’opinion des hommes du t
usieurs de ses disciples et des penseurs de son temps se donnèrent la mort , avides de goûter cette vie intellectuelle, dont
en de s’arracher à la peine qui les dévore ? Si notre âme survit à la mort , le sentiment qui la remplissait tout entière, de
ur un devoir, l’œuvre de Dieu dans nous-mêmes ? Comment déterminer sa mort , quand on n’a rien pu sur sa naissance ? Comment
Le Suicide nous soustrait à la Nature aussi bien qu’à son Auteur. La mort naturelle est adoucie presque toujours par l’affa
ntre son sort. D’ordinaire le Dévouement conduit plutôt à recevoir la mort qu’à se la donner ; cependant il y a chez les Anc
dont l’ascendant subsiste encore : Caton passa la nuit qui précéda sa mort à lire le Phédon de Socrate, et le Phédon condamn
té ; et selon les circonstances cette cause peut exiger d’attendre la mort comme Socrate ou de se la donner comme Caton. Ce
l’être humain est en proportion de sa force, non seulement contre la mort , mais contre les intérêts de l’existence. L’autre
est très difficile de s’en assurer les jouissances, il conseillait la mort à ceux qui ne pouvaient les obtenir. Cette doctri
ls bravent la douleur, et cette dernière douleur que nous appelons la mort , dont ils n’ont sans doute aucune idée. Le courag
atteint l’âge mur, vous entendez déjà de toutes parts parler de votre mort . Mariez-vous vos enfants ? c’est en faisant valoi
Que signifie ce triste avant-coureur dont la nature fait précéder la mort  ? Si ce n’est l’ordre d’exister sans bonheur et d
es hommes. Ces héros citoyens de l’antiquité qui auraient supporté la mort plutôt que l’esclavage, étaient capables d’une so
es sages, refusa de se sauver de sa prison lorsqu’il était condamné à mort . Il crut devoir donner l’exemple de l’obéissance
ans les penseurs, les héros, les poètes, les artistes ont consacré la mort de Socrate par leur culte ; mais ces milliers de
ntion. Si deux personnes profondément malheureuses s’étaient donné la mort en implorant la commisération des êtres sensibles
ux sur sa fille . Et tandis que le juste tremble souvent au lit de la mort  ; elle se croit assurée de la destinée des bienhe
iments si petits, même dans cette vie, que sont-ils en présence de la mort  ? Il semble que rien n’est trop profond ni trop f
ille au spectacle la veille du jour où elle veut se tuer, comme si la mort d’une mère devait être considérée comme une fête
ieu, en disposant de soi sans votre ordre ! en passant de la vie à la mort sans que le devoir ou la nature aide à franchir c
st courageux et noble suivant le sublime usage des Romains, et que la Mort soit orgueilleuse de nous prendre 3. En effet si
la réformation ; son caractère cruel et vindicatif se signala par la mort du Duc de Northumberland, de son fils Guilford et
rti de Jane Grey lors qu’elle était déjà dans les fers et condamnée à mort depuis plusieurs mois : c’est de ce prétexte que
; ce qu’il y a de certain c’est qu’à cette époque qui est celle de la mort de Lady Jane Grey, elle entretint de sa prison un
je suis condamnée. Trois mois se sont écoulés, depuis la sentence de mort que la Reine a fait prononcer contre mon époux et
ouronne d’épines, qui n’a reposé sur ma tête que pour la dévouer à la mort . Je croyais, je vous l’avoue, que l’intention de
ns l’étude des anciens. Je voulais ne lui parler que de ces illustres morts dont les écrits m’ont ouvert une carrière de réfl
nez-vous de ces génies méditatifs qui ont contemplé d’un œil ferme la mort même de ceux qui leur étaient chers, ils savaient
me rappelai combien de fois nous avions admiré ensemble de certaines morts volontaires parmi les anciens, et je tombai dans
eu sur la terre ; les anciens mettaient au premier rang des vertus la mort qui soustrait au pouvoir des oppresseurs, les chr
— il ne put achever. — Si je me soustrayais, lui dis-je, même par la mort à la fureur de cette Reine, j’irriterais son orgu
e peuple, dit Asham, croit coupables tous ceux qu’il voit périr de la mort des criminels. — Le mensonge, lui répondis-je, pe
iel. — Ah ! qu’y a-t-il de plus violent, s’écria notre ami, que cette mort sanglante… — Le sang des martyrs, lui répondis-je
je, n’est-il pas un baume pour les blessures des infortunés ? — Cette mort , reprit-il, imposée par les hommes, par la hache
t entourés de respect, ils ne m’inspireraient pas moins d’effroi ; la mort porte-t-elle un diadème sur son front livide ? N’
’épargner une seule de ses souffrances ? et chacun de ses pas vers la mort ne me trace-t-il pas ma route ? — Asham comprit a
la Providence venait de m’accorder ce qu’Asham désirait pour moi, une mort volontaire ; je ne me tuais pas, mais je refusais
même, et je rougis de l’égarement où m’avait plongée l’angoisse de la mort . Oh mon ami, qu’il en coûte pour creuser cette pe
rs qui nous conduisent, la pensée ne peut conquérir un instant sur la mort . Pardonnez ma faiblesse, ô mon père en religion,
il a continué sa route. Au détour du chemin qui mène à la place où la mort est préparée pour nous deux, il s’est arrêté pour
ur ! mon père, quoi j’ai pu regretter si vivement le jour ! Oh sainte mort , don du ciel comme la vie, c’est vous qui mainten
10 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Arthur de Gravillon »
parlé parce qu’il l’avait lu ; mais si l’auteur obscur de J’aime les Morts , de l’Histoire du feu par une bûche, et des Dévot
de Gravillon a paru pour la première fois dans le livre de J’aime les Morts . J’aime les Morts est un livre de cœur, profond e
u pour la première fois dans le livre de J’aime les Morts. J’aime les Morts est un livre de cœur, profond et bizarre comme la
s couleurs étendues jusqu’à la profusion, la flamboyante rosace de la mort . » Et ce qu’il a voulu faire, il l’a fait, cet e
enlumineur de vitrail jusqu’à l’incendie, ce faiseur de rosace de la mort , dont il grave les feuilles de flamme jusque dans
obscurités de nos cœurs ! L’idée de ce livre fascinant de J’aime les Morts a, au fond, même quand on ferme les yeux à l’éblo
qu’une sensibilité poétique s’y donne pour n’avoir plus horreur de la mort . Séducteur pour le compte de la tombe, Gravillon
cet humouriste consolateur et réconcilialeur avec l’idée terrible, la mort , c’est simplement la vie qui s’en va de l’autre c
ne nous faut pas faire avec tant de détail admirer les beautés de la mort , cette brune chastement voilée… On l’aimerait tro
est allé jusqu’à la porte du sacerdoce. Dans son livre de J’aime les Morts , on reconnaît, à plus d’un endroit, qu’il a été p
dans la fidélité du mot, il y a certainement trop de voluptés dans la mort comme Arthur de Gravillon sait la peindre. Spirit
ïennes, parce qu’elle a permis à ses solitaires de presser la tête de mort , traditionnelle image du néant de la vie, de leur
glise seule sait juste ce qu’il faut donner d’amour et d’horreur à la mort . Mais la mort comme Gravillon nous la représente,
it juste ce qu’il faut donner d’amour et d’horreur à la mort. Mais la mort comme Gravillon nous la représente, si Rancé l’av
ans le livre, et Arthur de Gravillon peut être sûr que son J’aime les Morts sera très aimé des vivants. Ce n’est pas moi qui
uis sûr de cela, moi ! Tenez ! je ne mets pas au niveau du J’aime les Morts l’Histoire du feu. Je n’aime pas beaucoup l’idée
e feu est regardé sous tous les aspects, comme l’auteur de J’aime les Morts avait déjà regardé la tombe, il y a des passages
l’élément dont il fait l’histoire, et, de plus, comme dans J’aime les Morts , il y a cette autre poésie de la langue, aussi ce
j’aime mieux ceux-là que les autres. 36. Les Dévotes ; J’aime tes morts  ; Histoire du feu, écrite par une bûche (Pays, 10
11 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXXXIXe entretien. Littérature germanique. Les Nibelungen »
e nuit d’une effroyable calamité: tous les oiseaux de ce pays étaient morts . « — Celui qui s’en rapporte aux songes, dit Hage
qu’il vous faut mourir au pays d’Etzel. Ceux qui s’y rendront ont la mort sur leurs pas. » Mais Hagene répondit: « Vous tro
aise fin. Il voulut gagner l’or rouge de Hagene et il reçut ainsi une mort affreuse par l’épée du chevalier. Le nautonier ra
rnôt, le prince burgonde, parla: « Il me faudra en ce jour pleurer la mort d’amis bien-aimés, puisque nous n’avons pas les b
, le prince burgonde, parla: « Hagene, à quoi vous sert maintenant la mort du chapelain ? Si un autre avait agi de la sorte,
s’enfuir poussé par la crainte. Celui-là trouvera dans le fleuve une mort honteuse. » Quand le chapelain du Roi vit Hagene
en devint sombre ; car ils se mirent à penser avec souci à cette dure mort qui les attendait en ce voyage de fête, et certes
il se trouva avec les Rois dans un terrible danger. La nouvelle de la mort du nautonier était arrivée à Gelpfrât, roi de Hau
’Etzel pleurer, les sens perdus, et se plaindre au Dieu du ciel de la mort du fort Sîfrit. « — Maintenant nous ne pouvons év
s ? Ils sont prévenus. Si je savais qui l’a fait, je le vouerais à la mort . » À ces mots le seigneur Dietrîch répondit avec
ué Sîfrit, mon époux bien-aimé, dont je déplorerai de plus en plus la mort jusqu’à ma fin. » Il dit: « En voilà assez, n’en
point permis de me saluer, dit Blœde, car ma venue doit t’apporter la mort , à cause de ton frère Hagene qui a tué Sîfrit. Il
endez-vous, étrangers. Vous ne pouvez en réchapper. Il faut que votre mort serve de satisfaction à Kriemhilt. « — Ainsi vous
it de mortelles embûches. Quand les fidèles de Blœde le virent étendu mort , ils ne voulurent point épargner plus longtemps l
s hors du bâtiment. Cinq cents d’entre ceux-ci ou même plus restèrent morts sur la place. Tous les gens de la suite étaient h
en répondirent: « Tu seras, toi, le messager, quand nous te porterons mort devant ton frère. Alors l’homme-lige de Gunther c
lieb, le prince de haute lignée. Ces horribles nouvelles causèrent la mort du petit enfant. Dancwart cria à haute voix au gu
ue la nécessité nous y oblige. Nos gens de service ont reçu d’eux une mort imméritée. « — Puisque je suis camérier, répondit
blessures et en tua beaucoup. Ah ! dans cette salle il en mit tant à mort  ! Volkêr, le très-agile, se leva de table d’un bo
ombat. Avec l’épée tranchante que lui avait donnée Ruedigêr, il mit à mort plus d’un Hiune. Il causa de terribles maux aux g
t votre courage, en m’aidant à sortir d’ici, ou bien j’y trouverai la mort . La crainte de ce danger m’oppresse. Oui ! ma vie
farouche ; il se nomme Volkêr et c’est un ménestrel. Je n’ai évité la mort qu’en échappant à ce démon. « Ses chants ont une
ps d’archet sont sanglants, et à ses accords maints guerriers tombent morts . Je ne sais pas pourquoi ce joueur de viole nous
; onze mille hommes y succombèrent ; le champ de fête fut un champ de mort . Le récit en est lugubre. Irinc blessa Hagene à
voyez ma cotte de mailles rougie de sang, cela m’excitera à donner la mort à plus d’un. Cette petite blessure anime ma colèr
ut droit de la tête ; Hagene, le chef hardi, lui avait fait subir une mort cruelle. Irinc fut obligé de reculer vers ceux du
délier le heaume, on brisa le bois qui avait pénétré dans sa tête. La mort approchait. Ses parents se prirent à verser des l
s ? Je dois perdre la vie par suite des blessures que j’ai reçues. La mort ne veut pas me laisser plus longtemps à votre ser
si vous attaquez Hagene, c’est comme si vous couriez au-devant de la mort . » Sur ses joues pâlies, Irinc le très-vaillant,
ur ses joues pâlies, Irinc le très-vaillant, portait les signes de la mort . C’était pour tous une amère douleur que l’homme-
mure fut couverte d’une flamme sanglante. Pourtant le landgrave tomba mort au pied du joueur de viole. Hâwart et Hagene s’ét
u pays burgonde. Quand les Tenen et les Duringen virent leurs maîtres morts , une épouvantable mêlée s’engagea devant le palai
ent pénétré dans la salle, plus d’un eut la tête abattue et trouva la mort sous leurs coups précipités. Il se battit bien, l
as s’apaisa: le silence se fit. De toutes parts le sang des guerriers morts coulait par les ouvertures et par les trous desti
e. Vierges et femmes avaient l’âme déchirée. Je crois vraiment que la mort était liguée contre eux. Bientôt les étrangers tu
é contre les hommes d’Etzel. Ah ! que de braves combattants tombèrent morts devant eux ! Ce fut au solstice d’été que ce gran
as à traverser le Rhin pour venir en ce pays. Comment ai-je mérité la mort de la part des Hiunen ? « Je t’ai toujours été fi
riaient: « Hélas ! cruelle extrémité ! mieux nous eût valu trouver la mort dans le combat. Que Dieu ait pitié de nous ! Nous
avoir rien de meilleur en ce moment. » Le guerrier se dirigea vers un mort , s’agenouilla devant lui, délia son casque, puis
va beaucoup les étrangers, et un grand nombre parvint à échapper à la mort . Mais ils souffrirent des flammes qui pénétraient
entrons dans la salle: ainsi les Hiunen croiront que nous sommes tous morts dans le supplice qu’ils nous ont fait subir. Mais
me du roi Etzel. » Le souverain du pays croyait que ses hôtes étaient morts des suites du combat et par les tortures des flam
vécu à l’assaut des flammes. Je croirais bien plutôt qu’ils sont tous morts . » Les princes et leurs hommes auraient bien voul
encontrer de pitié chez les hommes du Hiunen-lant. Ils vengèrent leur mort d’un bras indomptable. Au matin de ce jour, on le
rdres du Roi. Aussi maints d’entre eux furent bientôt atteints par la mort . On peut raconter merveille des promesses et des
e vous a pas semblé suffisant en cette cruelle extrémité de frapper à mort Ruedigêr, le héros ; vous m’avez maintenant enlev
les infortunes. « En pensant à vous-mêmes et à votre affliction, à la mort de vos amis et à vos rudes combats, ô héros super
ô héros superbes, votre âme n’est-elle pas accablée ? Hélas ! que la mort de Ruedigêr me fait de peine ! « Non, nul homme a
sont là gisant, tués par vous. Jamais je ne pourrai pleurer assez la mort de mes parents. « — Nous ne sommes point si coupa
u’en votre pays. Je vous reconduirai avec honneur ou je souffrirai la mort , et pour vous j’oublierai ma profonde douleur. « 
s’est passé ainsi que je l’avais prévu. « Maintenant le noble roi est mort et aussi Gîselher le jeune et Gêrnôt. Nul ne sait
t bien qu’il m’ait mis en pressant danger, je veux pourtant venger la mort du vaillant chef de Troneje. » Le vieux Hildebran
ce n’est qu’on voyait chevaliers, femmes et nobles varlets pleurer la mort de ceux qu’ils avaient aimés. Ici prend fin ce ré
ace couverte par la feuille du tilleul où il peut être atteint par la mort , à l’exception encore de l’apparition des femmes
sang ; elle périt pour lui, mais elle périt vengée. Le linceul de la mort s’étend sur tout excepté sur le chapelain qui est
ns le surnaturel, il a expliqué le monde des vivants par le monde des morts  ; il a été le Volkêr des temps modernes, le Ménes
12 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Georges Caumont. Jugements d’un mourant sur la vie » pp. 417-429
ieuse et cruelle, oubliée, par tout le monde, comme le testament d’un mort qui ne rapporte rien à personne, et qui m’a rappo
précation et d’intensité, que l’être qui en souffre, s’il n’était pas mort de phtisie, aurait été capable de voir éclater se
uppléer à tout cela… Le jeune mourant, qui a creusé dans l’idée de la mort pour ajouter à la profondeur du mal dont il meurt
structeur de sa chair et dans le mystère horriblement incertain de la mort , est, esthétiquement, d’un effet terrible. Et ces
e comme il n’en exista peut-être jamais, la fureur et l’horreur de la mort pour exaspérer l’expression, telle qu’elle est ic
énie. L’homme, en ce malheureux Georges Caumont, si démoralisé par la mort , ne va pas, lui, jusqu’au génie, dans ses faculté
jour d’agonie. Ce n’est pas neuf que la terreur de l’homme devant la mort  ! mais en voici une tellement profonde, qu’elle p
ce. D’un autre côté, il y a certainement, dans ces Révoltés contre la mort , bien des sceptiques qui doutent de leur doute, m
nce du loup, de Vigny, l’irréprochable Stoïque de peau et de posture, mort inconsolable de n’avoir ni foi ni espérance. Mais
de n’avoir ni foi ni espérance. Mais, ni parmi les insurgés contre la mort , ni parmi les cabrés devant le Sphinx qui ne répo
rien, en somme ; mais il sent et il souffre, et il se débat contre la mort et maudit la griffe qu’elle lui a plantée en plei
res penseurs, qui répètent, avec le calme stupide des bêtes devant la mort , le mot imbécilement oraculaire de Goethe : « La
ette idée d’un Dieu qu’on hait et qu’on insulte pour avoir inventé la mort , et qu’on retrouve toujours sous sa haine et sous
par cet athée à l’enfer qui croit à l’enfer, par ce damné d’avant la mort , qui, dans les courts moments de sa vie, a mangé
dans le mal physique et moral qui l’a dévoré avant l’heure ?… Il est mort … Comment est-il mort ?… Son éditeur (un ami au do
et moral qui l’a dévoré avant l’heure ?… Il est mort… Comment est-il mort  ?… Son éditeur (un ami au doigt sur sa bouche) ne
dernière,            Peut-être, en ces murs effrayés, Le messager de mort , noir recruteur des ombres, Remplira de mon nom l
13 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219
teur testamentaire. Consalvi refusa la somme et remplit le devoir. La mort de son frère lui inspire ici des larmes égales à
le entière, qui en sut bientôt la nouvelle, fut très édifiée de cette mort . Il rendit son âme à son Créateur le 6 août 1807,
pas. Je désire que nos corps reposent ensemble et soient unis dans la mort , comme nos âmes furent unies durant la vie. Je lu
l et d’aller l’y rejoindre un jour. Depuis l’époque douloureuse de sa mort jusqu’au moment où j’écris, mon existence a été u
les nuits que l’on passa dans cette anxiété furent plus amers que la mort , morte amariores . « Le 20 juin 1809, cette cris
à Naples d’où il s’embarqua pour Toulon, puis pour la Calabre, où la mort l’attendait ; mort cruelle où un roi héroïque tom
’embarqua pour Toulon, puis pour la Calabre, où la mort l’attendait ; mort cruelle où un roi héroïque tombait sous la balle
e Reims, elle n’a pu que vous bénir au nom de son grand et malheureux mort , en versant de douces larmes pour la première foi
rency-Laval, ambassadeur près le Saint-Siège, lui écrit le jour de la mort de Pie VII. « Monseigneur, « Je n’ai pas osé int
. Il n’avait plus rien à faire sur la terre : il s’était préparé à la mort par un long testament pour une médiocre fortune.
s, ainsi qu’à plusieurs affaires d’importance, considérant que, vu la mort de mon bien-aimé frère André et celle d’autres pe
par moi, et contenant une disposition quelconque à exécuter après ma mort , font partie intégrante de mon testament. « Et d’
t de la promesse que j’ai faite à mon bien-aimé frère André au lit de mort , lorsque, dans les derniers moments de sa vie, il
amour qui nous avait unis dans la vie, nos corps fussent unis dans la mort et renfermés dans le même sépulcre, je veux que s
dans la mort et renfermés dans le même sépulcre, je veux que si, à ma mort , ce sépulcre ne se trouve pas déjà préparé par mo
église de Saint-Marcel au Corso, le 29 avril, jour anniversaire de sa mort , avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messe
glise de Saint-Laurent in Lucina, le 25 août, jour anniversaire de sa mort , avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messe
l’église des Saints-Apôtres, le 24 novembre, jour anniversaire de sa mort , avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messe
r dans l’église de Sainte-Marie-Majeure, le…… jour anniversaire de sa mort (puisse Dieu prolonger longtemps ses jours !), av
’église de Saint-Marcel au Corso, le 17 juin, jour anniversaire de sa mort , avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante messe
ise de Saint-Marcel au Corso, le 26 novembre, jour anniversaire de sa mort , avec l’aumône de trois paoli ; « Cinquante mess
e dans l’église de la Rotonde, le 11 janvier, jour anniversaire de sa mort , avec l’aumône de trois paoli ; « Trente messes c
de Sainte-Cécile in Transtevere, le 1er mars, jour anniversaire de sa mort , avec l’aumône de trois paoli. « Désirant donner
. « Afin que la susdite Congrégation de la Propagande commence dès ma mort à ressentir quelque effet de mon héritage, je veu
600 écus assignés plus haut à la Sacrée Congrégation. « Quand, par la mort successive de la majeure partie de mes serviteurs
arges accessoires et aux dispositions reçues de vive voix. « Après la mort de tous ceux qui dans mon testament ont été grati
r le cas possible (puisse Dieu conserver longtemps ses jours !) d’une mort qui ne lui laisserait pas le temps de nommer son
posé clos et scellé dans un office caméral, pour être ouvert après sa mort  ; et j’entends imposer successivement la même obl
x autres administrateurs. Si les premiers venaient à manquer avant la mort de mes serviteurs et autres légataires, et dans l
mérité de l’Église et de l’État, comme Pie VII, n’eût point après sa mort (puisse Dieu prolonger ses jours !) un tombeau da
e pour les familles Patrizzi et Giustiniani, dans sa jeunesse, que la mort prématurée d’une jeune princesse de dix-huit ans,
grin de son cœur fut plus fort que la fermeté de son esprit, et où la mort de son ami le tua. Je l’ai connu peu d’années ava
ui. XV Sa vie privée, depuis sa plus tendre jeunesse jusqu’à sa mort , fut l’exemple de la plus touchante et de la plus
l’immense domaine de cette maison, et le duc l’avait épousée après la mort de sa première et célèbre épouse. Elle menait à L
dent dans sa chambre qui lui rompit la clavicule, eurent précipité sa mort sainte comme sa vie, il sentit le flot des ambiti
ova, qu’il aimait comme il avait aimé Cimarosa. Le Pape son ami étant mort , et avec lui son défenseur, il se laissa mourir.
14 (1874) Premiers lundis. Tome II « Théophile Gautier. Fortunio — La Comédie de la Mort. »
Théophile Gautier. Fortunio — La Comédie de la Mort . 15 septembre 1838. M. Théophile Gautier n’est
g. Son livre de poésie, qui le classe véritablement, La Comédie de la Mort , s’intitule ainsi, non-seulement à cause de la pr
iculier, mais aussi, sans doute, à cause d’une impression générale de mort qui réside au fond de la pensée du poète, qui ne
sion et l’idée. Dans son premier point de vue intitulé la Vie dans la Mort , le poète, errant le 2 novembre dans un cimetière
s tourments, les agonies morales, les passions ulcérantes de tous ces morts , si, vivant encore d’une demi-existence, ils pouv
e marque Qu’au dos de l’océan le sillon d’une barque ;   Que l’on est mort pour tous ; Voir que vos mieux aimés si vite vous
coups sont redoublés et souvent puissants. Le second point de vue, la Mort dans la Vie (et ces espèces de jeux de mots symét
dans la Vie (et ces espèces de jeux de mots symétriques, vie dans la mort , mort dans la vie, sont bien dans le goût du moye
la Vie (et ces espèces de jeux de mots symétriques, vie dans la mort, mort dans la vie, sont bien dans le goût du moyen âge)
ente une vérité réelle plus aisée à reconnaître, tout ce qu’il y a de mort et d’enseveli au fond de l’âme de ceux qui passen
nent l’inspiration originale ; après tout, cette image physique de la mort , horrible, détaillée, continuelle, obsédante, ce
15 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
sement de lion blessé, aux prises avec les angoisses de la vie, de la mort et du doute, et interrogeant Dieu lui-même pour l
l’ombre même visible de Jéhovah. Enfin vous pouvez le lire, devant la mort , au chevet de sueurs de l’agonie, devant la pierr
allez dormir votre sommeil, car l’agonie n’a pas plus de frissons, la mort n’a pas plus d’horreurs, le sépulcre n’a pas plus
écume de leurs verres, et remettant les tristesses de la vie ou de la mort à demain. Personne aussi, j’en suis sûr, n’a auta
phème,             Plaisirs, concerts divins ! Cris du sang, voix des morts , plaintes inextinguibles. Montez ! allez frapper
. Terre, élève ta voix ; cieux, répondez ; abîmes, Noir séjour où la Mort entasse ses victimes,             Ne formez qu’un
ssèrent ses mains, Attendant sur le seuil tes œuvres éphémères, Et la mort étouffant, dès le sein de leurs mères,           
ue sa rage assouvie             Endorme le malheur, Jusqu’à ce que la Mort , ouvrant son aile immense, Engloutisse à jamais d
naissance, les conditions de la vie physique et les conditions de la mort . IX Les conditions de la naissance. Job en
trueux que d’appeler à la vie (et quelle vie !) et de réveiller de la mort non sentie pour remourir dans les tortures d’une
r de la mort non sentie pour remourir dans les tortures d’une seconde mort sentie, un être qui ne demandait ni ce bienfait n
on d’une créature animée par une autre créature animée, sous peine de mort , pour soutenir et alimenter la vie de l’une par l
sous peine de mort, pour soutenir et alimenter la vie de l’une par la mort de l’autre. La mort nourrissant la vie, et la vie
pour soutenir et alimenter la vie de l’une par la mort de l’autre. La mort nourrissant la vie, et la vie nourrissant la mort
mort de l’autre. La mort nourrissant la vie, et la vie nourrissant la mort  ! La guerre éternelle entre tout ce qui respire,
tous pourvus du sentiment de leur conservation et de l’horreur de la mort pour bien savourer la douleur et l’agonie de la m
l’horreur de la mort pour bien savourer la douleur et l’agonie de la mort  !… Le lion dévorant le taureau, l’aigle le faucon
pour les conditions de la naissance. Voici pour les conditions de la mort . Nous vivons très peu de temps, aucun temps même,
; les conditions que l’inévitabilité et la présence perpétuelle de la mort font à la vie suffiraient seules pour empoisonner
rtez en vous, comme le fruit porte le ver, ou comme le temps porte la mort , ou comme le commencement porte la fin, commence
le mélancolie, dégoût de vivre, et qui n’est que l’ombre portée de la mort sur la vie. Cette ombre s’accroît et s’épaissit t
e arraché à la fois ? XV Encore, si le jour et l’heure de cette mort étaient connus et fixés d’avance, quelque courte
vec son néant ; il connaîtrait son ennemi, il le verrait en face ; la mort serait toujours un abîme, mais elle ne serait pas
de ses terreurs. Mais non, tout est achevé dans cette invention de la mort . L’incertitude de son heure combinée avec la cert
ertitude de son avènement en fait pour l’homme qui pense non plus une mort future, mais une mort présente, une mort éternell
ent en fait pour l’homme qui pense non plus une mort future, mais une mort présente, une mort éternelle, une mort vivante, s
homme qui pense non plus une mort future, mais une mort présente, une mort éternelle, une mort vivante, s’il est permis d’em
plus une mort future, mais une mort présente, une mort éternelle, une mort vivante, s’il est permis d’employer ce monstrueux
ous n’avez pas une chance de plus ou de moins pour être oublié par la mort . Quand vous commencez une respiration, vous n’ête
. Quand vous commencez une respiration, vous n’êtes jamais sûr que la mort ne la coupera pas en deux sur vos lèvres. La mort
s jamais sûr que la mort ne la coupera pas en deux sur vos lèvres. La mort vous défie de dire d’une seconde : Elle est à moi
est à elle, aussi bien le premier que le dernier soupir. L’avenir est mort avant d’être né pour vous : voilà la perfection d
l’auriez pas inventé ! XVI Aussi voyez ce que cet imprévu de la mort fait de nos joies, de nos espérances, de nos amou
e épouse jeune et adorée qui ne doit vous le rendre qu’à la tombe, la mort la cueille dans vos bras, sous vos baisers, et le
ysés dans des générations inconnues ! XVII Mais l’imprévu de la mort , ce n’est rien encore, non, rien, en comparaison
du cœur et de la solitude faite autour de nous à l’improviste par la mort arrive, nous nous retournons avec anxiété vers l’
us cherchons dans la religion le secret de cet horrible inconnu de la mort , le pire des supplices pour l’être pensant, car i
terre au Dieu du ciel de nous révéler le mystère de cet inconnu de la mort  ! Mais ici commence un bien autre supplice, encor
nce un bien autre supplice, encore plus horrible, plus raffiné que la mort elle-même et que l’inconnu de la mort : le suppli
s horrible, plus raffiné que la mort elle-même et que l’inconnu de la mort  : le supplice de l’âme qui les contient tous en s
En effet, l’homme, ce misérable trompé par la vie, effaré par la mort , demande à ses religions au moins un Dieu, un seu
s ; Puis de ses os blanchis, sur l’herbe des savanes, Tracer après sa mort la route aux caravanes… Voilà l’homme !… Et cet h
16 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
t Cuchullin, jamais je ne céderai à un homme. Cuchullin sera grand ou mort . Va, Moran, prends ma lance, et frappe sur le bou
lieu de la tempête, enlevé dans un nuage par les fantômes irrités des morts  ; que Calmar meure au milieu de l’orage, si jamai
premier à partager la joie de nos fêtes ? « Fils de Rossa, bras de la mort , viens-tu comme le rapide chevreuil des collines
elles s’étendent sur les plaines de l’automne, et qu’elles portent la mort parmi les nations. Morna ! toi, la plus belle des
agne, il tombe et étend un bras vers elle : « — Morna, tu as donné la mort à Ducomar : je sens dans mon sein le froid de l’a
rougit l’albâtre de son bras. Elle s’agite dans les convulsions de la mort  : la grotte de Tura répéta ses derniers gémisseme
e sa constance dans les périls, et mon bras lancera les foudres de la mort . Mais toi, Morna, viens à mes yeux sur un rayon d
de char de Cuchullin, vient comme un tourbillon enflammé qui porte la mort . Il roule comme un flot sur la plaine liquide, ou
aient eu des voix trop faibles pour transmettre à l’avenir toutes les morts célèbres. Les héros tombaient en foule sur les hé
lait à grands flots. « Pleurez, bardes consacrés au chant, pleurez la mort du noble Sithallin. Que les gémissements de Fiona
les sombres nuages qui couronnent le sommet du Gormal, il jouit de la mort du matelot. « Ta main n’est pas oisive, ô chef de
l’île des Brouillards ! Cuchullin, ton bras donna plus d’une fois la mort . Son épée était comme le trait de la foudre, qui
plus en lui le digne rejeton des rois. Trenard, l’aimable Trenard est mort , ô fille d’Inistore ! Ses dogues fidèles hurlent
i les guerriers d’Inisfail attendent et bravent l’armée de Swaran. La mort élève toutes ses voix à la fois et les mêle au so
s États, couronnée de jeunes rayons, vienne m’éclairer pour donner la mort à Cuchullin. Le vent de Loclin plaît à mon oreill
r la colline retentissante de Golban. Tous deux le réclamèrent, et la mort se montrait souvent à la pointe de leur acier. « 
ce de Lena, on entendait les voix grêles des fantômes, présages de la mort . » Le second chant, parmi ses épisodes, contient
la mort. » Le second chant, parmi ses épisodes, contient celui de la mort touchante de Gaïna, épouse du chef des plaines d’
dit cette belle, Cuchullin afflige mon âme. Je veux être témoin de sa mort , ou les flots de Lubar vont rouler sur moi. Mon p
it le jeune homme à la belle chevelure, comment pourrais-je donner la mort au fils de Semo ? Il est mon ami, le confident de
llin. Malheureuse est la main de Cuchullin, depuis qu’elle a donné la mort à ce jeune héros. « Ton récit, ô chef des guerrie
Les grâces de la jeunesse étaient sur son visage : son bras était la mort des héros. Une belle fut l’objet de son amour : e
combattit ; les étrangers prirent la fuite : il cherchait partout la mort dans la mêlée ; mais quel bras pouvait la donner
ouriaient aux grâces épanouies sur le visage du jeune héros ; mais la mort était dans ses mains : il était fort et terrible
eil et de ressentiment ; il méditait au fond de son âme ténébreuse la mort du jeune vainqueur, car jamais, jamais nul autre
tes où habite la jeune Agandecca. » « Le roi des Neiges méditait leur mort en leur donnant la fête de l’amitié. Fingal, qui
êt sont cachés ses guerriers. Garde-toi de cette forêt où t’attend la mort  : mais souviens-toi, jeune étranger, souviens-toi
ns émotion, s’avance accompagné de ses guerriers. Les ministres de la mort périrent de sa main, et la forêt du Gormal retent
server ma mémoire. Pleure-moi, ô Bragela ! compte Cuchullin parmi les morts  ; ma renommée s’est évanouie. » « Tels étaient le
e était l’éclat de son acier, comme les feux sombres du météore de la mort , lorsque le voyageur est seul, et que le large di
c toute sa race ; car ils sont terribles dans le combat, les amis des morts  ! » « Le beau Ryno vola comme l’éclair ; le noir
rappelle Agandecca. Swaran, jeune encore, avait donné des pleurs à la mort de sa sœur. Fingal lui envoie le barde Ullin pour
vez tous vos larges boucliers ; que vos lances soient des météores de mort Suivez moi dans la route de la gloire, et égalez
archai triomphant sur les traces du roi. Mille fois mon bras donna la mort , et l’éclair de mon épée en était le signal effra
bes ne m’abandonnaient pas dans ma course. « Qui pourrait nombrer les morts ou les exploits des héros, dans cette journée où
combien de guerriers de la race d’Erin sont ici couchés sur le lit de mort  ! » « Les deux héros volèrent comme deux sombres
rmes d’Oscar. « Pourquoi, me dit-il, arrêtes-tu mon bras avant que la mort les ait tous enveloppés de ses ombres ? Sais-tu q
is sinistres, et j’ai vu étinceler les météores, avant-coureurs de la mort . Laisse-moi réveiller le roi de Morven, lui qui s
épouilles de l’ennemi. « Venez, guerriers intrépides, venez donner la mort  : Fingal vous verra combattre. Mon épée reluira s
sa gloire devienne célèbre dans nos chants. Ô vous, ombres des héros morts , hôtes légers des nuages, accueillez avec bonté m
les airs l’épée de son père, et se précipite furieux au milieu de la mort et du carnage. « Les deux armées s’attaquent et c
Cormal. Comment pourrais-je redire dans mes chants tant de noms et de morts  ? L’épée d’Ossian se signala aussi dans ce sangla
in d’Oscar et de la mienne tombaient et se suivaient et le coup et la mort . « Mais Swaran assiège et environne le fils de Mo
e courage inflexible ne cède jamais ; toi qui diriges les coups de la mort , frappe, renverse l’ennemi : que nul de leurs vai
votre roi ; soyez attentifs à ses ordres. Gaul, bras invincible de la mort , jeune Oscar, qui croîs pour les combats ; vailla
s échos du Cromla retentissent au loin. — Comment raconter toutes les morts qui signalèrent nos armes dans cette affreuse mêl
VIII Lisez encore ce début du cinquième chant sur la gloire et la mort de Fingal. Le rythme majestueux et calme des vers
ats ; et toi, guerrier, ta renommée est célèbre : nombreuses sont les morts que ta lance a données. Souvent Bragela, faisant
tes sauvages, qu’il avait coutume de poursuivre, se réjouissent de sa mort  : il est désarmé, le bras terrible des batailles 
quatre pierres revêtues de mousse marquer ici la sombre demeure de la mort . Que mon jeune Ryno dorme à côté de lui, qu’il re
t allusion à la manière dont les anciens Écossais ensevelissaient les morts . 9. Expression dont le poëte se sert souvent pou
17 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 26, que les sujets ne sont pas épuisez pour les peintres. Exemples tirez des tableaux du crucifiment » pp. 221-226
qu’on voit au maître autel des recolets d’Anvers. Jesus-Christ paroît mort entre les deux larrons qui sont encore vivans. Le
supplice de ce reprouvé qu’on lit dans l’évangile : que pour hâter sa mort on lui cassa les os. On voit par la meurtrissure
. Son tableau répresente le moment où la nature s’émut d’horreur à la mort du créateur ; le moment où le soleil s’éclipsa sa
ent où le soleil s’éclipsa sans l’interposition de la lune, et où les morts sortirent de leurs sepulchres. Dans l’un des côte
orreur, dont sont frappez d’autres spectateurs, au milieu desquels un mort sort tout-à-coup de son tombeau. Cette pensée trè
le plus, ne nous apprend-elle pas que la nature s’émût d’horreur à la mort de Jesus-Christ, et que les morts sortirent de le
que la nature s’émût d’horreur à la mort de Jesus-Christ, et que les morts sortirent de leurs tombeaux ? Comment, dirions-no
t ? Cependant le Poussin introduit dans son tableau du crucifiment un mort sortant du sepulchre, sans tirer de l’apparition
fiment un mort sortant du sepulchre, sans tirer de l’apparition de ce mort le trait de poësie, que Monsieur Coypel en a tiré
18 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 193-236
prince qui voulait chasser le faisan en Bohême, et que le jour de la mort était fixé à trois jours de là pour le condamné ;
ent de l’eucharistie avec celui de l’extrême-onction, la veille de sa mort . Puis, se tournant vers moi à demi morte : — Je v
nt le bargello, pendant que lui, le père Hilario, dirait la messe des morts et que l’enfant de chœur qui servirait la messe e
posa, et pour qu’ils me donnassent le surlendemain, jour fixé pour sa mort , la force et l’adresse de mourir pour lui. Bien
muraille et retomba à genoux. L’enfant croyait qu’il tremblait de sa mort prochaine et se mit lui-même à sangloter. Le père
terrompus par nos larmes. Ah ! qui vit jamais comme moi l’amour et la mort se confondre et s’entremêler tellement, que l’amo
t se confondre et s’entremêler tellement, que l’amour luttait avec la mort et que la mort était vaincue par l’amour. Ah ! Di
et s’entremêler tellement, que l’amour luttait avec la mort et que la mort était vaincue par l’amour. Ah ! Dieu me préserve
me dit, ne toucha pas à ce qu’on lui avait préparé pour son repas de mort ou de noce ; il était muet déjà comme la tombe. L
our le revêtir le lendemain, et remercia bien les frères de la Sainte mort . Il resta seul, et le jour s’éteignit dans la cou
moi : — Adieu, me dit-il tout bas, j’ai assez vécu, puisque vivant ou mort nous sommes époux. À retrouver sous le pont du Ce
nuit de larmes que je venais de finir avec Hyeronimo, et à peine à la mort que j’allais subir pour lui et pour le brave barg
nde en deuil que les cloches, annonçant le supplice, et la prière des morts , avaient réveillé et rassemblé dès le matin ; un
le qui retient son haleine en attendant la voix qui doit commander la mort d’un homme, vous me croirez si vous voulez, mais
empêchaient de recouvrir ma poitrine et mon visage. Ah ! mon Dieu, la mort n’est pas si terrible que ce que je souffris dans
le vent sur mes traces, et venait réclamer à grands cris son droit de mort , s’il était encore temps. Depuis ce moment, je ne
riété de la maison, de la vigne et du châtaignier, et que la peine de mort d’Hyeronimo serait convertie (encore était-ce pou
n sein un gage d’amour et d’agonie, mais l’amour est plus fort que la mort , écrit le livre qui est là sur la fenêtre, dit-el
ermettant d’en sortir le jour pour voir son mari meurtrier condamné à mort , gracié et commué en deux ans de peine, enchaîné
ignorant comment ce fruit d’innocence lui était venu dans une nuit de mort  ! Elle le regardait sans cesse comme pour voir si
19 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iii »
de détails, mais toujours, ce qui domine tout, c’est la pensée de la mort . Elle est dans le ciel, dans les cœurs, et crée u
Albert Fournier, aumônier volontaire d’un groupe de brancardiers : «  Mort glorieusement le 10 juin 1915, alors que, dans le
us de tout éloge, apprenant à ses hommes le plus profond mépris de la mort , et montrant la même indifférence complète du dan
ent d’infanterie : « D’un dévouement à toute épreuve. Au mépris de la mort , a transporté plus de douze cents blessés de dive
1915, en allant dans les tranchées de première ligne, identifier les morts et procéder à leur inhumation, sa division étant
ns cent cinquante-six dossiers individuels de prêtres et de religieux morts au champ d’honneur ; pour les batailles de 1916 à
1916 à Verdun, deux cent six dossiers d’ecclésiastiques glorieusement morts  ; et j’ai à ma disposition (au début de 1917) les
soldats que les nôtres ! disait-il, quelle beauté ! quel mépris de la mort  ! comme le bon Dieu a dû bien les accueillir ! Si
s histoires de blessés surtout : il insistait sur le mépris devant la mort des jeunes de vingt ans. Il me disait le mot de l
us qui arrivez, faites comme le 20e corps. Et dites-vous bien que les morts au champ d’honneur vont tout droit au ciel. »‌ Q
avec prodigalité l’enseignement qu’il leur donnait la veille. « Leur mort leur a valu la sainteté suprême. C’est un dossier
tre écrit : « J’ai été témoin, d’actes grandioses de préparation à la mort , de sacrifices consentis et formulés à l’avance.
mérites qu’ils ont gagnés par leurs sacrifices. Sacrifice jusqu’à la mort . Jeudi saint. — La canonnade devient violente. Pe
Nous avons voulu vous oublier, ô Jésus, et vous avez mis de force la mort devant nos yeux. Regarde et choisis ! Je mets ton
e tes mains : suis-moi au Calvaire. Samedi saint. — Jésus au tombeau, mort  ! Moi, dans mon abri tombeau, pouvant mourir à to
mètres ; lampe éteinte ; soldat tué. Ô mon Dieu, recevez mon âme. La mort est donc toute proche, toujours possible. Mon âme
nt, fête du sacrifice ; Samedi saint, fête du recueillement devant la mort . Et puis Pâques, résurrection glorieuse…   Ainsi
e chasseurs alpins, avant de partir pour l’action, le jour même de sa mort , écrit : « J’offre ma vie pour que se dissipent l
réservée. Approchez et lisez cette lettre testamentaire que tient un mort sur le champ de bataille. Marie-Lucien Guillard,
aira au Bon Dieu d’y ajouter ou d’en retrancher. Je ne redoute pas la mort  ; je l’ai vue et je la vois encore de trop près e
20 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Montmorency » pp. 199-214
n, la résignation, la grandeur, la simplicité et la fidélité après la mort d’une héroïne de Corneille. C’était une Romaine,
ue rien ne manquât à son calice d’amertumes, elle souffrit plus de la mort sanglante de son mari qu’elle n’avait souffert de
ort sanglante de son mari qu’elle n’avait souffert de sa vie, — de sa mort qui fut un crime encore, mais du moins qui ne le
née nous a raconté avec toutes les nuances du détail cette vie, cette mort , et enfin ce survivre, le pire des malheurs pour
ose à l’heure de mourir ! Il est des vies qui n’ont, en effet, que la mort , et ces vies-là ne sont pas rares dans l’Histoire
nos jours, n’avons-nous pas eu Louis XVI et Marie-Antoinette, dont la mort sera la vraie vie devant la postérité ? Au xviie
e homme de guerre, oublié maintenant ainsi que tant d’autres, sans sa mort , historiquement, n’aurait pas vécu. Les services
us réprimé. Poussière soulevée et retombée qu’on ne verrait plus ! La mort seule de Montmorency a donné une mémoire à ces ch
orency a donné une mémoire à ces choses. Il fut coupable, mais par sa mort il racheta sa faute, car il ne la nia pas, et il
e la nia pas, et il mourut bien. Renée a supérieurement raconté cette mort , dont il a senti la grandeur et dont il a fait ad
eur et dont il a fait admirablement ressortir le caractère. C’est une mort de grand seigneur d’une espèce perdue, qu’il faut
elle il voulut marcher à l’échafaud, par une dernière coquetterie. La mort , qui le combla de ses bontés, le fit même ce qu’i
u’entre l’échafaud de Montmorency et la cellule de sa femme. Après la mort de son héros, cette noble infortunée, qui n’avait
autre Dieu, elle obéit à cette consigne donnée presque du fond de la mort . Persécutée d’abord à cause du nom qu’elle portai
21 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Saint-Pol-Roux (1861-1940) »
96).] Edmond Pilon M. Saint-Pol-Roux a écrit la tragédie de la Mort d’une autre façon que M. Maeterlinck. L’auteur de
ux de nuit. Divine ? Magnus ? Les deux plutôt. La Vie triomphe de la Mort , la Mort de la Vie ; puis la Vie elle-même renaît
t. Divine ? Magnus ? Les deux plutôt. La Vie triomphe de la Mort, la Mort de la Vie ; puis la Vie elle-même renaît de la Mo
he de la Mort, la Mort de la Vie ; puis la Vie elle-même renaît de la Mort , et c’est le spectacle éternel de Faust à Axël !
ir, les scènes de l’Université, du Carnaval, la Kermesse finale de la Mort , sont d’une haute inspiration, d’une sublime port
humaine, essentiellement d’Amour et de Vie !… Le souffle tragique de Mort qui la traverse dit assez qu’au-dessus d’elle enc
emme, identifiée avec la vie, n’est autre que Divine ; Elle, c’est la mort , la Dame à la Faulx. Le drame se joue entre ces t
de ses divers avatars, et finalement… le fauche. C’est le drame de la mort , et par conséquent, si l’on veut, celui de la vie
si l’on veut, celui de la vie, mais de la vie toujours en face de la mort , donc seulement celui de la mort, quoi qu’en dise
ais de la vie toujours en face de la mort, donc seulement celui de la mort , quoi qu’en dise M. Saint-Pol-Roux dans sa préfac
22 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guerne, André de (1853-1912) »
Guerne, André de (1853-1912) [Bibliographie] Les Siècles morts . I. L’Orient antique (1890). — Les Siècles morts.
hie] Les Siècles morts. I. L’Orient antique (1890). — Les Siècles morts . II. L’Orient grec (1893). — Les Siècles morts. I
(1890). — Les Siècles morts. II. L’Orient grec (1893). — Les Siècles morts . III. L’Orient chrétien (1897). — Le Bois sacré (
mte de Guerne, dont nous venons de couronner à l’Académie les Siècles morts , une très belle œuvre. M. de Guerne est un vrai g
] Camille Doucet Toutes les parties de cette œuvre (Les Siècles morts , l’Orient antique), qui témoigne d’une vaste érud
Guerne serait l’homme d’une œuvre unique et considérable, Les Siècles morts , où il a tenté d’inscrire la légende de quelques
ent aussi, au moment où il est de rite de ne parler de cet autre dieu mort qu’avec un léger sourire, il s’avoue l’un des épi
farouches ; Et c’était dans les champs, c’était dans les halliers La mort éperonnant l’essor des cavaliers. Ô terreur ! Et
23 (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature
vivent insensés et impuissants, et ne peuvent trouver un remède à la mort ni une défense contre la vieillesse. » Laissez le
ur, lorsque tu arrives à travers les tombes, et dans le sang noir des morts . Salut, consternante Hécate ! et jusqu’au bout so
rnier regard, c’est que sa dignité divine lui interdit l’aspect de la mort — « Adieu, reçois mon dernier salut. Il ne m’est
« Adieu, reçois mon dernier salut. Il ne m’est pas permis de voir les morts , ni de souiller mon regard par de funèbres exhala
ns sa force et l’adolescent dans sa fleur. Mais, pour les Anciens, la mort soudaine était l’euthanasie, la « bonne mort », e
is, pour les Anciens, la mort soudaine était l’euthanasie, la « bonne mort  », et ils bénissaient Diane de la sûreté de ses c
nticlée, « comment la Parque t’a-t-elle soumise au long sommeil de la mort  ? As-tu souffert d’une longue maladie, ou Diane,
e lui demande si elle n’a goûté d’aucune nourriture auprès du Roi des morts  : « Car s’il en est ainsi, tu pourras désormais h
t le fil des Parques entre ses doigts, est appelée la Belle. Le jeune mort lui-même est désigné par cette légende : Celui qu
lui qui doit vivre de longs jours. Ainsi, déjà dans l’enfer païen la Mort a perdu son aiguillon et dépouillé son horreur. L
me, Le Dieu farouche s’attendrit à son doux contact ; il enchante les morts qu’il effrayait autrefois, Platon le représente,
Sirènes, et qu’elles sont retenues par le charme avec tous les autres morts  : tant sont beaux les discours que Haidès sait le
nt son nom ? » Ainsi, les bienfaits de la vie et les espérances de la mort , les phénomènes de la germination et, les miracle
hes de la pensée moderne. Le secret était juré par les Initiés, et la mort punissait toute révélation. Les écrivains anciens
evoir le récit des rites, l’emblème de l’Ame passant des ombres de la mort aux clartés de la vie future ; sa résurrection sp
clair-obscur des enfers, des certitudes de la vie aux illusions de la mort  ; elle va redevenir un fantôme… Déjà son incarnat
riez que la voix du cygne vient de s’éveiller en elle pour pleurer le mort  : — « Hector ! ô de tous mes frères le plus cher
lle rentre de nuit dans Argos, « craignant les pères de ceux qui sont morts sous les murs d’Ilion. » Mais bientôt son charme
n le souvenir de notre tendresse ; car tu m’es chère jusque parmi les morts  ; et moi, Méléagre, je m’écrie pitoyablement vers
s touchante n’accompagna au bûcher les jeunes filles frappées par une mort précoce. Sa lyre baisse de ton pour bercer leurs
r l’épouse marchant vers sa couche ne lui ont montré que la route des morts . » A ce chant plaintif répondent, à travers les s
mée sur son lit. — « Ô mon fils ! la nuit qui précéda tes noces, — la mort est entrée dans le lit de ta fiancée, — et voici
mant, sans laisser après lui aucune des scories de la destruction. La mort n’apparaît dans le pur climat de la Grèce que sou
l’arracha, en la séquestrant, aux métamorphoses de la corruption. Du mort elle fit une Momie, c’est-à-dire une statue pétri
pulcres. Pénétrez dans le quartier funèbre de Thèbes : la ville de la mort s’étale au milieu de la ville vivante ; silencieu
la vieille Égypte reconnaît : c’est celle de la conservation dans la mort . L’embaumement saisit le pauvre comme le riche ;
dans l’universelle chimie qui renouvelle la matière ; elle accepte la mort , mais elle lui défend de détruire. À sa puissance
e. Mais où parquer ces générations immobiles qui tiennent, après leur mort , autant de place que de leur vivant ? L’Égypte ne
ie elle-même en cimetière ; elle s’est dédiée, en quelque sorte, à la Mort . L’exemple parlait de haut : dès qu’un Pharaon mo
dir la pyramide ou s’allonger l’hypogée qui engloutirait sa momie. La mort était l’unique horizon de ces hommes voués aux id
destinée. Ajoutez encore à cette raison toute-puissante la piété des morts portée à son paroxysme. Vertu sans doute, mais ve
vertu fatale lorsqu’elle s’exalte jusqu’au fanatisme. Ce culte de la mort fut la plaie historique de l’Égypte, plaie plus t
, descendent dans ces gorges, et, se jetant sur le corps de cet homme mort , ils le mangent avec avidité. Ensuite les oiseaux
la première gorgée du breuvage préparé par Locuste, Britannicus tombe mort à la renverse sur les coussins de son lit. Les co
saute d’un bond aux bornes du crime. Agrippine le gêne, il décide sa mort . D’abord, il fait construire un vaisseau qui doit
ite, ne change pas comme celle de l’homme », lui représente le visage mort de sa mère. Il entend siffler le fouet des Furies
ans appel, les irresponsables caprices ; il en revendique le droit de mort absolu, fatal, inintelligible, tel que l’exerce e
nce ? C’est volontairement que la victime désignée doit se vouer à la mort  ; c’est de sa propre main qu’elle doit la subir.
tience de sortir de la vie, ou servilité machinale, ou habitude de la mort  ? Quoi qu’il en soit, les plus illustres et les p
one ouvre ses veines, les referme, les ouvre encore ; il joue avec la mort , la provoque, l’éloigne, la rappelle ; il chante,
evenue l’arme du supplice, est l’effrayant symbole de ce temps, où la mort était vraiment l’unique et héroïque remède de la
ncer au cœur de Néron. — Démétrius lui répond : « Tu me menaces de la mort , la nature te rend ta menace. » Canius Julius, al
le vin de ces grotesques orgies. Dans toutes les farces de Néron, la Mort joue son rôle. — Voyez ce cocher, habillé de vert
âme, il pense à son larynx au moment de perdre la vie et l’empire. La mort pour lui est l’extinction de sa voix ; son dernie
ter dans le lacet fatal… Quant à ce que tu me dis, que je dois par sa mort pourvoir à la sûreté de mes enfants : Périssent m
it, sur des tablettes rassemblées sans ordre, et recueillies après sa mort . Le premier livre est daté : « De chez les Quades
lement sa grandeur. Cette Fatalité est une Providence. La douleur, la mort , le mal, l’injustice ne sont que les dissonances
oiseaux qui passent en volant. » — Parfois, évoquant les générations mortes depuis deux mille ans, il rappelle, sous une form
rsité d’êtres qui naissent, qui vivent ensemble, qui s’en vont… Vérus mort avant Lucilla, puis Lucilla ; Maximus avant Secun
avant Antonin, puis Antonin : il en est ainsi de toute chose. Adrien mort avant Céler, puis Céler. Et ces hommes d’un espri
Démétrius, Eudémon et ceux qui leur ressemblaient ? Choses éphémères, mortes depuis longtemps. Quelques-uns n’ont pas même lai
— « Alexandre de Macédoine et son muletier ont été réduits, après la mort , à la même condition, ou bien ils sont rentrés da
res raisins dans la saison. » Avec quelle sérénité il se prépare à la mort  ! Elle est pour lui l’automne naturel de l’humani
se sont fait aimer d’elle par leur piété, ne revivent pas après leur mort et soient éteints pour jamais ? » Mais il se repr
hommes dont tu partages si peu les sentiments. Viens au plus vite, ô Mort  ! de peur qu’à la fin je ne m’oublie moi-même. »
t homme, qu’ils le tuent ! Cela vaudra mieux que de vivre ainsi. » La mort vint le prendre à son poste, en Germanie, sur la
ade, pour la Pannonie, fut le martyr de l’Empire. Selon Capitolin, sa mort fut un suicide expiatoire. « A peine frappé, il s
voilà un Cheval pâle ; et celui qui était monté dessus s’appelait la Mort  ; et l’Enfer le suivait ; et le pouvoir lui fut d
ui n’aurait vu, en effet, dans l’armée d’Attila, l’Enfer escortant la Mort  ? Les Huns effarouchaient les Barbares : auprès d
Ils y mangeaient, ils y dormaient, ils y tenaient leurs conseils. La mort même ne divisait pas ces grossiers centaures : le
taille gigantesque dont les proportions déconcertent. Deux cent mille morts  ; le sang roulant par cascades dans le lit d’un r
soûl de carnage et chargé des dépouilles du monde. Il y mourut de la mort d’Holopherne, dans son lit de noces, égorgé par u
s avait adorées. La femme, que l’Écriture appelle « plus forte que la mort  », la femme, qui énerva Samson, charma César et f
mais dans ce cœur fermé comme une citadelle. Il resta vierge comme la Mort , la seule maîtresse qu’il eut jamais. La comtesse
roi de dix-huit ans partant de sa capitale pour se battre jusqu’à la mort , sans pause, sans trêve, sans retour, et se lança
du Nord barbare et païen. Malgré le livre de prières trouvé, après sa mort , dans la poche de son uniforme, ce n’est pas dans
plutôt que les transes d’un vil caractère. Tel court au-devant de la mort violente, l’étreint, la provoque, qui tremble et
voque, qui tremble et tourne le visage contre la muraille, lorsque la mort naturelle vient le chercher dans son lit. Son ava
re de Liège. Ce Jean Bon, par exemple, qu’il avait d’abord condamné à mort , et auquel par grâce spéciale, il se contenta de
s ay dict ? — Ne vous en desplaise, sire, je l’ay faict, Turpenay est mort . — Hé ! j’entendoys de ce moyne. — J’ai entendu d
entre les pieds noués de la bête. Il faut l’entendre encore, après la mort du Téméraire, aspirer à la Bourgogne avec la flam
a sa politique, elle peut se résumer dans cette brève formule : « Les morts ne reviennent point. » Une logique atroce règle s
nt-Jérôme. L’estafier, demeuré sur la place des Juifs, y fut blessé à mort et recueilli charitablement dans une maison ; il
à la Seigneurie de Florence : — « On ne sait au juste la cause de la mort de Ramiro ; ce que l’on peut dire de plus probabl
e où, à en croire Bembo et Paul Jove, Alexandre et son fils burent la mort en se trompant de verre ? Il s’agissait d’empoiso
jamais imaginé qu’à ce moment il se trouverait lui-même en danger de mort . » — Ecetto che non penso mai, in sulla sua morte
tes. Tous les griefs semblaient égaux devant sa rancune. Il taxait de mort l’irrévérence et l’outrage, l’offense futile auss
Benvenuto ; la maladie le prend, il se les fait apporter à son lit de mort . Le vieux pape moribond se soulève sur ses oreill
ature de la vigueur et de la beauté. L’homme se penche sur la tête de mort avec ravissement, il n’y cherche plus le dégoût,
de la pourriture. Le XVIe siècle inaugure le triomphe plastique de la Mort . Toutes les choses du burin et de l’ébauchoir son
ncesse, Que mon amour, qui vous sera sans cesse Contre le temps et la mort asseurée. De fosse creuse ou de tour bien murée N
il de Diane ne fléchit jamais ; elle vécut sur un piédestal. Après la mort du roi, elle sortit en reine du théâtre où elle a
« Elle demanda soudain à M. l’harangueur : « Comment ! le roi est-il mort  ? — Non, madame, respondit l’autre, mais il ne pe
era vivant. Je suis encore invincible de courage. Mais lorsqu’il sera mort , je ne veus plus vivre après lui ; et toutes les
e seront que douceurs auprès de ma perte. Et par ainsy mon roy vif ou mort , je ne crains pas mes ennemys.14 » — Le roi mort,
ainsy mon roy vif ou mort, je ne crains pas mes ennemys.14 » — Le roi mort , elle garda envers et contre tous cette fière con
durant laquelle il marmonna tousjours son grand chapelet de testes de morts , que, depuis quelque temps, il portoit à sa ceint
ous actes d’un grand et dévot catholique. » — Ce chapelet de têtes de morts était sa discipline de Tartufe. Un jour, il lui é
orète au fond d’une Caprée mystique. Le globe du monde est sa tête de mort , les papiers d’État sont sa Bible. Jour et nuit i
eil. — Il y a un tableau de Zurbaran qui représente saint Bonaventure mort , revenant la nuit dans sa cellule, finir un livre
corridors et par toutes les chambres ; lorsqu’il arriva, le roi était mort . Quelques fêtes variaient çà et là ce cérémonial
ement défilés marquaient la mesure des menuets. Ajoutez un silence de mort à tous ces éléments de tristesse. On comptait ses
voué au célibat des Énervés de Jumièges. L’amour, « plus fort que la mort  », selon l’Écriture, ressuscita, pour un instant,
es représentaient les condamnés fugitifs, les autres ceux qui étaient morts en prison. Les ossements de ces réfractaires du s
qui répondoient de sang-froid des choses surprenantes. » La messe des Morts fut célébrée : à l’Évangile, le prêtre quitta l’a
it de ce qui s’y passoit. Mais ce qu’on a vu exercer de cruautés à la mort de ces misérables, c’est ce qu’on ne peut vous dé
l mourut pendant les négociations du mariage. Quelques jours après sa mort , la reine mère était rappelée de l’exil, mais tro
empire dépérissait de sa faiblesse ; il allait peut-être mourir de sa mort . On ne peut refuser à Charles II le sentiment de
le roy d’Espagne n’y pense plus30 … » L’année suivante, — 1689, — une mort marquée de signes tragiques emportait presque sub
st pensé est pensé, ce qui est cru est cru. Ceci est d’original. » La mort tragique de la reine d’Espagne eut le mystère d’u
ame Henriette. C’est avec le même accent d’assurance qu’il raconte la mort de la reine d’Espagne. « Le comte de Mansfeld, —
fidences reçues pendant son ambassade en Espagne, trente ans après la mort de la reine. Son récit ressemble au procès-verbal
un nom à voix basse. L’ambassadeur de France annonçant à Louis XIV la mort de sa nièce, n’exprime d’abord que des soupçons i
s présages que j’en avois. J’ay veu la reyne quelques heures avant sa mort . Le roy son mari m’a refusé deux fois cette grâce
ait entrer. J’ay trouvé, Sire, qu’elle avoit toutes les marques de la mort  ; elle les cognoissoit et n’en estoit point effra
tz, les caméristes Zapata et Nina, qui en ont mangé après elles, sont mortes du même poison. » La parole royale se répercuta d
s : « Le comte de Mauselle (Mansfeld ?) est celuy qui fut cause de sa mort , à ce qu’on m’a dit. » — Mine de Lafayette, qui a
sieur lui avoit envoyé du contre-poison qui arriva le lendemain de sa mort . Le roi d’Espagne aimoit passionnément la reine ;
oin de l’agonie de la mère, Mme de Lafayette eut à raconter encore la mort de la fille. Nous lui devons de connaître la touc
deux sacrifices. Lorsque l’ambassadeur d’Angleterre, appelé au lit de mort de Madame Henriette, lui demanda si elle était em
oint coupable. » — Ainsi, elle ne fut pas seulement « douce envers la mort , comme elle l’était envers tout le monde », selon
t décent de mourir empoisonnée à la cour de France, et que lorsque la Mort s’y présentait sous une forme étrange, il fallait
rder le secret. La reine d’Espagne ne fut pas moins « douce envers la mort  » que sa mère. Elle imita son exquise réserve et
lui en mourant, et lui dit une infinité de fois qu’elle mouroit de sa mort naturelle. Cette précaution qu’elle prenoit augme
touchant, cet acquiescement résigné au secret d’État qui a décidé sa mort et qu’elle subit sans le comprendre ! C’est l’Iph
querelles domestiques, bourrelé de scrupules que la conscience de sa mort prochaine transformait en épouvantements, l’être
r de lui, tout était pièges, trames, complots, ambitions attendant sa mort comme une échéance. Il pouvait lire chaque matin,
« Vive le roi ! » L’émeute reprend sa marche et se remet à tuer. A sa mort , ce fut un deuil et une lamentation unanimes : « 
le qui la dit à son roi ! L’Espagne, comme la France, aima jusqu’à la mort son roi « ensorcelé » Hechizado : c’est le surnom
rles II une démarche étrange. La curiosité du cercueil, l’amour de la mort , l’envie maladive d’entr’ouvrir les portes du sép
disait-il en poussant son cheval dans l’église de Nesle encombrée de morts . — Jeanne la Folle, mère de Charles-Quint, promen
mille. Quelques heures avant d’expirer il se fit apporter une tête de mort et posa sur elle la couronne royale. — Philippe I
tte envie funéraire. Il voulut, avant de mourir, visiter ses ancêtres morts . Peut-être l’idée de revoir Marie-Louise le pouss
d mortel complète l’illusion. Dans une carte géographique du pays des morts , le caveau de l’Escurial occuperait la place que
ccuperait la place que tient dans la mappemonde le cercle du pôle. La mort y paraît plus morte qu’ailleurs. Aucun de ces orn
dit donc dans ces catacombes, si blême et si morbide qu’on eût dit un mort regagnant son lit. Il fit ouvrir tous les cercuei
se montra d’abord merveilleusement conservé ; mais l’air, mortel aux morts , le fit subitement tomber en poussière. Sa mère,
le. Comme le prince de Danemark, il pouvait interpeller chacun de ces morts . Devant le cercueil de Charles-Quint, il aurait p
e qui hébète les rois. Elles vont vite en Espagne, aussi vite que les Morts de la ballade germanique. Chaque roi en enterre d
drid. La race de Philippe II n’était plus, mais son venin n’était pas mort avec elle ; il avait laissé des miasmes malsains.
ent sa chambre. D’autres fois, il demandait pourquoi, puisqu’il était mort , on tardait tant à l’ensevelir. La voix féminine
ocession de somnambules couronnés, ne put éviter la folie finale : la mort de sa femme ébranla sa raison. Pour se distraire,
e immobile, et Philippe II règne toujours. XVI.Les comédies de la mort . I. La Mort, dans la Grèce antique, avait
ppe II règne toujours. XVI.Les comédies de la mort. I. La Mort , dans la Grèce antique, avait les attributs de l’
e la Nuit qui tenait ses deux enfants dans ses bras, le Sommeil et la Mort . Enlacés, confondus, ils se joignaient par les lè
tes images de la vie. Le génie grec se plaisait surtout à embellir la mort de la jeunesse ; il la couvrait du voile transpar
Ménandre, dans le plus beau morceau qui soit resté de lui, célèbre la mort précoce : il lui prête l’allégresse et la fraîche
ient des pièges, et s’en va péniblement parce qu’il a trop vécu. » La Mort était belle en Grèce, parce qu’elle n’était défig
es après le trépas : « Fils de Laërte, noble Ulysse, ne flatte pas un mort . J’aimerais mieux être sur la terre le garçon de
u’à peine de quoi vivre, que de commander en roi à tout le peuple des morts . » Mais il y a plus d’ennui que de douleur dans c
de sa force. Et puis la flamme des obsèques antiques embellissait la mort en la purifiant. La pourriture ne souillait pas l
sonnifiée sur la terre. Ce n’est qu’au crépuscule du paganisme que la Mort revêt les traits du hideux squelette, Encore para
son chant qu’il va peut-être interrompre. II. L’avènement de la Mort date du christianisme qui, en rendant le corps à
s à la terre, l’avilit et le souille au profit de l’âme. Dès lors, la Mort rejette les voiles dont l’imagination antique ava
époques dans son histoire où on peut dire qu’il était amoureux de la Mort . Tel fut le XIVe siècle, qui créa le drame aux mi
du cinquième acte d’Hamlet, où les vivants s’égorgent sur des tas de morts et tombent pêle-mêle dans les fosses. Ce furent d
erreur se changea en gaieté extrême ; le désespoir éclata de rire. La Mort devint la déité de ce monde de sang et de larmes.
orable. Morte nihil melius, vita nihil pejus : « Rien de mieux que la mort , rien de pire que la vie. » C’est la devise d’un
ans doute l’origine de la Danse Macabre. Comment ne pas croire que la Mort était là, invisible ménetrier du bal convulsif, a
ation aux joies de la danse. Dans les légendes du temps, la « Danse à mort  » est un des châtiments infligés par Dieu aux péc
er avec les autres. Enfin, un an après, jour pour jour, ils tombèrent morts dans le gouffre ouvert par le battement de leurs
ement de leurs pieds. Quoi qu’il en soit, à peine créée, la Danse des Morts devint populaire ; elle monta sur les tréteaux, s
e avec génie ce cycle funèbre. Ce fut le dernier élan de la Danse des Morts . Sortie de la nuit du Moyen-Age, elle s’arrête au
es Danses macabres est la même ; c’est l’égalité des hommes devant la mort , le nivellement du cimetière appliqué aux écrasan
galités de la vie. Du Pape au serf, du trône pontifical au sillon, la Mort visite en gambadant les mille étages de la Babel
Danse macabre ? La Jacquerie de l’éternité. C’est par le Pape que la Mort commence ; elle le prend à l’élévation de sa gloi
, chanta par trois fois : Pater Sancte, sic transit gloria mundi ! La Mort l’en fait souvenir ; elle soulève la pourpre du d
tent déjà pour le conclave. Plus familière encore avec l’Empereur, la Mort saute à califourchon sur ses épaules et lui escam
L’Abbé est un moine obèse, au ventre proéminent, au triple menton. La Mort l’a décoiffé de sa mitre, et, le tibia tendu, la
. Il tient à deux mains le bréviaire que sa vie s’est usée à lire. La Mort s’approche de lui sur la pointe du pied ; elle lu
ateur est en chaire ; il déclame, il gesticule, et ne voit pas que la Mort , debout derrière lui, imite ses mouvements, parod
tément sur son crâne. — Un Prêtre porte le viatique à un moribond. La Mort , grimée en sacristain, marche devant lui, tenant
ant rapporte au couvent une valise gonflée de dîmes et d’aumônes ; la Mort l’arrête au passage par la pointe de son capuchon
les yeux un globe plus profond et plus mystérieux : c’est une tête de mort . — Il entre avec effraction dans le caveau de l’A
e Chevalier, bardé et empanaché comme un destrier de bataille, que la Mort dépouille pièce à pièce de sa lourde armure. — Te
égainant un ossement. D’autres, au contraire, parmi ces invités de la Mort , lui font un accueil cordial ou indifférent. Maud
spérance des désespérés ? Les Hindous donnent à Yama, leur Dieu de la mort , deux visages, l’un effrayant et redoutable, l’au
ux. — Le Laboureur traîne dans l’âpre sillon son maigre attelage : la Mort lui apparaît, déguisée en valet de ferme, un foue
ige Tu gagneras ta pauvre vie, Après long travail et usaige, Voicy la mort qui te convie. Elle n’est pas moins douce au pau
poser son fardeau, pas de Cyrénéen pour le porter à sa place. Mais la Mort survient, charitable et compatissante ; le rictus
és, Vous serez par moi déchargés. Le Fou, non plus, ne craint pas la Mort . Elle lui a pris sa marotte et sa cornemuse, et e
éteints du bal terminé, le masque ne cesse ni de grimacer ni de rire. Mort ou vivant, nul ne le prend au sérieux. Lorsque Ha
ter encore de mélancoliques facéties. C’est dans une chaumière que la Mort vient prendre l’Enfant ; elle l’arrache du coin d
auvre petit appelle, en pleurant, sa mère qui se tord les bras. — « Ô Mort  ! » lui fait dire, avec une naïveté poignante, un
lui fait dire, avec une naïveté poignante, un distique allemand », Ô Mort  ! comment dois-je entendre ceci ? « Tu veux que j
lui-même, dans le cimetière dont il peint le cloître, accosté par la Mort , au moment où il donne le dernier coup de brosse
Moyen-Age pendant plus d’un siècle. On peut dire qu’à cette époque la Mort fut littéralement à la mode ; tous les esprits la
donnent tous les âges, tous les sexes, tous les caractères. — Ici, la Mort est vieille : sa tête branle, ses fémurs chancell
a foi manquait à cette parodie des austères images du vieux temps. La Mort , dans les froides lithographies de Grandville, pr
Macabre, c’est presque toujours sous l’effigie d’un squelette que la Mort se montre dans les allégories de la poésie et des
royales, appuyée sur une grande lance et ceinte de la couronne du roi mort . Pétrarque la promène sur le char de triomphe des
des mausolées. Çà et là, cependant, l’imagination humaine prête à la Mort des traits moins hideux et moins répulsifs. La Gr
age physique de la destruction. Ses Chants populaires représentent la Mort sous la figure archaïque de Charon, l’ancien bate
elles les patients de la Danse Macabre répondent à l’invitation de la Mort  ! Plus de brouillards, plus de cauchemars, plus d
ories grimaçantes. L’air lumineux de la Grèce dissipe les visions. La Mort est un combattant qui tue et non un fantôme qui f
es anciens Dieux. L’Orient fataliste ne fait pas non plus grimacer la Mort  ; son calme imperturbable ne se dément pas devant
ibations de café aux ossements blanchis qui jonchent les pelouses. La Mort musulmane s’appelle Azraël. C’est un de ces anges
gard l’avait transpercé ; Salomon lui apprit que c’était l’Ange de la mort . L’homme effrayé pria le roi d’ordonner au vent d
Inde, et j’étais surpris de le rencontrer en Judée. » Aujourd’hui, la Mort a déposé sa faux, son sablier, son flambeau, ses
réactions chimiques qui tendent à le désagréger et à le dissoudre. La Mort ne vient plus du dehors attaquer et renverser l’h
uillée de l’individualité fantastique dont la foi l’avait revêtue, la Mort a pris la sérénité sinistre d’une loi naturelle.
leurs cheveux dénoués et trempent leurs mouchoirs dans les plaies du mort . Parfois le vertige les saisit : elles se prennen
sort du groupe de ses compagnes, et colle son oreille à la bouche du mort , comme pour prendre de lui le mot d’ordre ; puis,
, le plus souvent, la Vocératrice est la mère, la femme ou la sœur du mort  ; et le délire qui la transporte n’est que la voi
e, et qui retentissent à l’oreille, comme des baisers sur le front du mort . — « Ô chéri de votre sœur ! » — s’écrie une jeun
ême jour. — Elles ont fort à faire — les cloches qui sonnent pour les morts  ! — Celui dont je me plains le plus — c’est de vo
e un curé de village. La Vocératrice s’adresse d’abord aux parents du mort  ; elle les lance comme des vautours à la curée de
Ode de Sapho : — « Je sens la soif du sang ! — Je sens le désir de la mort  ! »    ’ Di sangue sentu una sete ! Di morte sen
it été appelé auprès d’un mourant, dans le village de Soro. Ce lit de mort était un piège tendu par un ennemi ; le malade tu
médecin. La famille, avertie, se mit en route pour aller au-devant du mort et lui rendre les derniers devoirs. Une de ses co
etta la saisit, et toutes deux vouent tour à tour les assassins à une mort prochaine. Les habitants du village où s’est arrê
par la main de son fils, de son frère ou de son ami ; la famille des morts héritait de leurs querelles ; le village épousait
fibres mêmes de son sol. De là, aussi, cette habitude tragique de la Mort , qui la faisait intervenir dans toute les scènes
d’airain des lois de Dracon, les griefs de la Corse n’avaient que la mort pour sanction et pour châtiment. Un coq volé fit,
o cara diva, Morta, se non posso viva. Il est défendu, sous peine de mort , de courtiser la même femme que ces farouches pré
ntes Sérénades pourraient se chanter sur les mélopées de la Messe des Morts . — Écoute bien ce que je te dis : — Je me soucie
omme d’une figue d’aller aux makis. — Quiconque prétend t’épouser est mort ..  Je te conseille donc de te repentir promptemen
nt lestes, dispos, — sanguinaires, courageux..  « Quinze furent mis à mort , — tout autant, en pleine place ; — hommes de gra
les peuples a toujours emprunté la voix de la femme pour parler à la mort , comme elle l’a choisie pour appeler le sommeil.
ns ordinaires de la Corse n’est pas celui de ses deuils tragiques. Le mort est encore couché sur une table, la face découver
eur miel dans le tronc des chênes foudroyés. Jamais on n’a parlé à la mort un langage plus naturel et plus tendre. Ici, c’es
sont les Voceri chantés par les mères sur leurs filles ravies par une mort précoce. On entend là des Hécubes et des Niobés d
ton visage, — si blanc et si rose, — fait pour le paradis, — comme la mort l’a changé ! — Quand je te vois ainsi, — je crois
l’a vu chevaucher, mystérieux et redoutable comme le Chevalier de la Mort , d’Albert Dürer, dans les ténèbres de ses forêts.
e en outre. — « Vous n’avez pas la chance », dit Angelier, renversant mort Escromiz. — « Le mal est sans remède ! » s’écrie
roie. Mais que peut une hache contre une forêt ? Olivier est blessé à mort  : aveuglé par le sang, il rôde encore sur le cham
va fouiller le champ de bataille, en rapporte un à un ses compagnons morts et les range à la file devant l’archevêque : l’ag
barbe fleurie, et dont l’empereur est brave et riche ! » — Sentant la mort venir, il se couche sur l’herbe, à l’ombre d’un p
it le gant de sa main droite. Saint Gabriel le lui a pris de la main. Mort est Roland, Dieu a son âme au ciel ! ». — Un héro
larmes, et tire sa barbe blanche. — Hélas ! tu t’informes d’un homme mort . » Et il lui offre son fils Louis en échange. — A
t le seul moment où l’Amour intervienne dans ce poème vierge comme la Mort  : il y lance la foudre et il disparaît. Hors de l
Les poètes ont souvent parlé du lien secret qui rattache l’Amour à la Mort . Le Décaméron de Boccace semble inspiré par cette
ches et de charrettes funéraires. La peste noire est à Florence ; les morts courent les rues et se rangent en files par centa
de la guerre ; Boccace, plus hardi, le fait chanter dans une tête de mort . Au milieu du deuil qui remplit Florence, sept je
enaissance s’éveilla, comme s’endormit le Génie païen, en raillant la mort . A tous les Jugements Derniers de l’histoire on v
ques et des statuettes de moines luxurieux sur la tombe austère où le mort gothique, les mains jointes et les pieds en point
du XIVe siècle et survivant à ses hécatombes. Quel terrible chant des morts il aurait entonné sur les générations abattues !
anche si largement autour d’elles. Quelle joie de vivre au fort de la mort  ! Quelle rieuse vendange au milieu de cet automne
postiches de l’Ange déguisant les fornications du frate. Du monde des morts , encore retentissant de la voix du Dante, Boccace
vit aussi terriblement que la peste de son exorde. On en meurt, et de mort subite, comme d’une blessure physique qui travers
 Que Dieu m’aide ! dit-il, je ne m’étonne point que vous trouviez bon mort , ce qui, vivant, vous a plu par-dessus tout. » —S
elle finit par aimer ceux qui l’aiment jusqu’au meurtre et jusqu’à la mort . Irresponsable et désirable encore, après tant d’
mieux tenu. Ces têtes coupées furent au néophyte ce que les têtes de morts sont aux anachorètes, un mémento perpétuel. Elles
e agitant des tenailles en guise de férules. D’Aubigné fut condamné à mort  : en attendant son exécution, les officiers de l’
………………………………. J’eus cent fois envie et remord De mettre mon ouvrage à mort . Je voulais tuer ma folie ; Cet enfant bouffon m’
Quand le tyran s’égaye en la ville où il entre, La ville est un corps mort , il passe sur son ventre, Et ce n’est plus du lai
feux et de pestes ? Ne partiront jamais du trône où tu te sieds Et la Mort et l’Enfer qui dorment à tes pieds ! Ce livre en
s lits, pièges fumants, non pas lits, mais tombeaux, Où l’Amour et la Mort troquèrent de flambeaux. Ailleurs il nous montre
es IX, penchant aux fenêtres du Louvre, sur le fleuve qui charrie des morts , les mille têtes lubriques et cruelles d’un cirqu
rives de la Seine. Si quelqu’un va chercher en la berge commune Son mort , pour son témoin il ne prend que la lune. Aussi b
l’ardente vue A l’espoir du poignard, le poignard plus ne tue. Que la mort , — direz-vous, — était un doux plaisir ! La mort
plus ne tue. Que la mort, — direz-vous, — était un doux plaisir ! La mort morte ne peut vous tuer, vous saisir. Voulez-vous
s l’enfer, de l’enfer il ne sort Que l’éternelle soif de l’impossible mort . III. On comprend, après avoir lu les Trag
la France tendus contre lui. Le Parlement de Paris l’ayant condamné à mort , il lui répondit en prenant femme, le jour où l’o
nces et sur tout le peuple qui y était ; et ceux qu’il tua lors de sa mort étaient plus nombreux que ceux qu’il avait fait m
qui l’a pourchassé pendant toute sa vie, ne le lâche pas à son lit de mort . Le curé et le bachelier veulent encore mystifier
grande âme à la Raison, qui lui revient sous les traits sévères de la Mort , comme il rendrait son épée à un ennemi victorieu
uvert ; il a sa bonne épée Tizona placée à son côté. Il ne semble pas mort , mais vivant et très honoré.38 » XXIV.Gil Blas
a forêt des légendes ! — C’est la Willis dansant du bout de ses pieds morts sur l’herbe pâle des clairières ; c’est l’Ondine
utissait au déshonneur de la femme, comme l’escrime du spadassin à la mort de son adversaire. L’homme ne daignait plus prend
ique, troublé par les regrets, purifié par le repentir, absous par la mort , devait être la destinée de cette novice des hare
fois le chevalier d’Aydie ; elle l’aima à première vue, et jusqu’à la mort . Le jeune gentilhomme était digne d’une si rare m
kespeare, bouffonnant sur les fosses ouvertes et cassant les têtes de mort à coups de bêche. Pamphlétaire, il est terrible e
24 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (6e partie) » pp. 129-176
e madame Roland, m’apparaît sous un aspect plus juste à l’heure de sa mort . Je ne lui pardonne plus la lâche poursuite de la
ciergerie. Elle y languit peu. Elle y grandit en se rapprochant de la mort . Son âme, son langage, ses traits, y prirent la s
nombreux prisonniers de cette maison un enthousiasme et un défi de la mort qui divinisèrent les âmes les plus abattues. L’om
vé sa tribune dans sa prison, et son auditoire dans ses compagnons de mort . Elle parlait avec l’abondance et l’éclat de Verg
it dans ces souterrains de la Conciergerie. Elle se vengeait avant sa mort et léguait sa haine. Elle arrachait non des larme
ui faisait seule regretter la vie s’ils vivaient encore, aspirer à la mort s’ils l’avaient devancée dans l’éternité. Elle l’
éré contre ces préparatifs qui ne lui laissaient plus de doute sur la mort . Ses imprécations et ses fureurs firent ressemble
r porter cette relique à ses lèvres. Il s’approcha de l’instrument de mort , regarda froidement le couteau ruisselant du sang
la vertu. Il en eut la nature, le génie, l’extérieur, la destinée, la mort  ; il n’en eut pas la conscience. Il joua le grand
plein de larmes que je connaisse. Qu’on en juge par le récit de cette mort  : « L’ordre de juger Madame Élisabeth fut un dé
le demanda pour toute grâce un prêtre fidèle à sa foi pour sceller sa mort du pardon divin. Cette consolation lui fut refusé
s propres mains pour que la chasteté ne fût pas profanée même dans la mort . IX « On coupa ensuite ses longs cheveux
ière devant le supplice, Madame Élisabeth laissa par sa vie et par sa mort un modèle d’innocence sur les marches du trône, u
êveries et les contemplations d’un philosophe au milieu des scènes de mort et des proscriptions d’un Marius. « On raconte qu
n. Son visage avait la contemplation du supplice et la lividité de la mort . Ce fut l’agonie du remords, de l’ambition et du
 ; des mots pour institutions ; la vertu sur les lèvres et l’arrêt de mort dans la main ; un peuple fiévreux ; une Conventio
s ; la république reposant sur une seule tête ; une vie odieuse ; une mort sans fruit ; une mémoire souillée, un nom néfaste
endant dix-huit mois d’enseigne à l’échafaud et de justification à la mort . Il espère racheter plus tard ce qui ne se rachèt
le-là, courage. Ici, crime. Là, vertu. Mais sur toutes il est écrit : Mort pour l’avenir et Ouvrier de l’humanité. XVI
r et Ouvrier de l’humanité. XVI « Une nation doit pleurer ses morts , sans doute, et ne pas se consoler d’une seule tê
nt y avoir de jugement d’ensemble sur un champ de bataille couvert de morts , combattants, victimes ou assassins, dont chacun
25 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Bourdaloue. — I. » pp. 262-280
de la ville, il avait fait la même chose : il avait prêché. Après sa mort , une lettre du supérieur de la maison professe, l
que je pouvais, l’admirable sermon de Bourdaloue Sur la pensée de la mort , mais je le lisais haut et devant de jeunes amis.
des Cendres, il va démontrer que la pensée présente et actuelle de la mort , qu’elle tend à donner à chacun, est le meilleur
doit mourir. Tel est l’usage que nous devons faire de la pensée de la mort , et c’est aussi tout le sujet de votre attention…
de Démosthène, c’est en cela. En lisant ce sermon Sur la pensée de la mort et à mesure que j’avançais, je sentais s’évanouir
ins glissées ; ce qui faisait dire à Pline l’Ancien que de toutes les morts la mort subite était la plus enviable « et le com
ées ; ce qui faisait dire à Pline l’Ancien que de toutes les morts la mort subite était la plus enviable « et le comble du b
à Buffon « que la plupart des hommes meurent sans le savoir ; que la mort n’est pas une chose aussi terrible que nous nous
contraire, reparaître présente et vivante cette idée formidable de la mort au sens chrétien, idée souverainement efficace si
er ; il en a pourtant, et, dans son premier point Sur la pensée de la mort , quel beau passage que celui où, par contraste av
n’y ferait plus rien : dégagés que nous serions de ce souvenir de la mort , qui, comme un maître sévère, nous retient dans l
e cendre qu’on nous met sur la tête, et qui nous retrace l’idée de la mort , pour rabattre toutes les enflures de notre cœur…
cription particulière de leur mal et en leur étalant une poussière de mort , semblable à la leur, à ce qu’elle sera un jour :
ence la plus directe sur les dernières années du Grand Condé, et à sa mort , six semaines après Bossuet, il eut à prononcer s
oue dut prononcer devant le Grand Condé l’oraison funèbre de son père mort depuis longtemps. Il ne considéra son sujet qu’à
héros dans les deux dernières années ; il l’entendit, à l’heure de la mort , proférer ces nobles paroles, répétées par Vauven
Vauxcelles a dit : Voltaire donne à entendre que, deux ans avant la mort du Grand Condé, son esprit s’était totalement aff
Je ne sais qui a dit : « Condé, Marlborough et le prince Eugène sont morts en enfance. » k. [1re éd.] Après sa mort, une
et le prince Eugène sont morts en enfance. » k. [1re éd.] Après sa mort , une lettre de son confesseur, le père Martineau
26 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Préface »
nsulte, qui parut encore dans le Temps pendant le mois qui précéda sa mort (n° du 7 septembre), figurera dans un Recueil pro
d on est en plein déploiement de talent, on ne se tait que lorsque la mort vous y force. En vain invoquait-on des raisons ma
on de M. Renan au Collège de France ; — l’aimable baron de Chassiron, mort avant lui, qui ne s’informait, au milieu de toute
 Sainte-Beuve, qu’elles pouvaient compromettre ; — le général Husson, mort aussi, qui, retenu à Fontainebleau par la maladie
ainte-Beuve reçut encore leur dernière visite le jeudi qui précéda sa mort . — Le prince Napoléon (et qu’il me soit permis de
ut pas partir sans lui dire adieu. C’était très peu de temps avant la mort de M. Sainte-Beuve. Sur la fin de sa vie, ne pouv
lle, dans le nouveau journal qui a eu le bon goût, au lendemain de sa mort , de justifier sa répugnance à s’y laisser enrôler
ondre et de se défendre à haute et intelligible voix, fût-ce après sa mort  : « Depuis quelques jours, des démarches pressan
core une fois elle a pris le parti du confrère éminent et du penseur, mort fidèle à ses convictions, contre l’homme d’État à
t à oui il faudra des funérailles pompeuses. 1. M. Sainte-Beuve est mort à Paris le 13 octobre 1869, à une heure et demie
la rue Montparnasse, n° 11. — Les personnes présentes au moment de sa mort , et qui l’entouraient dans son cabinet même, près
elle ont présidé MM. les docteurs Veyne et Piogey, au lendemain de la mort , a révélé la présence dans la vessie de trois pie
la pierre, tout le temps qu’a duré la maladie. — M. Sainte-Beuve est mort cependant, ignorant la cause de son mal, la soupç
gique de ces détails, en tête du premier livre posthume d’un écrivain mort peut-être pour n’avoir pas été assez exa miné à f
où M. Sainte-Beuve s’est intéressé aux causes de la maladie et de la mort de M. Domat, avec lequel il n’était certes pas au
-Beuve à son vieil ami, le poète romantique Ulric Guttinguer, qui est mort le 21 septembre 1866, âgé de plus de quatre-vingt
i 1862). » 6. Il n’y avait pas bien longtemps encore, quand il est mort , que M. Sainte-Beuve disait à un ami en face de l
27 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIII. Dernière semaine de Jésus. »
ux qui n’ont pas voulu qu’il règne sur eux, et les fait mettre tous à mort  1039. D’autres fois, il détruisait de front les i
lui, il se confirmait dans la pensée qu’il allait mourir, mais que sa mort sauverait le monde 1043. Le malentendu entre lui
ée. Alors il pria la face contre terre. Son âme fut triste jusqu’à la mort  ; une angoisse terrible pesa sur lui ; mais la ré
n s’emparèrent de lui et le jetèrent dans une défaillance pire que la mort . L’homme qui a sacrifié à une grande idée son rep
vie éprouve toujours un moment de retour triste, quand l’image de la mort se présente à lui pour la première fois et cherch
a nature divine reprit bientôt le dessus. Il pouvait encore éviter la mort  ; il ne le voulut pas. L’amour de son œuvre l’emp
omme qui tenait la caisse et qui savait ce qu’il allait perdre par la mort du chef, eût échangé les profits de son emploi 10
onséquences de sa faute, il se repentit 1072, et, dit-on, se donna la mort . Chaque minute, à ce moment, devient solennelle e
irent qu’à demi, il ne s’y passa rien d’extraordinaire. Mais après la mort de Jésus, on attacha à cette soirée un sens singu
iens qu’on a eus alors avec elle un sens qu’ils n’ont pris que par la mort  ; on rapproche en quelques heures les souvenirs d
l’hypothèse que Jésus savait d’avance avec précision le moment de sa mort , les disciples devaient être amenés à supposer qu
eurs, une des idées fondamentales des premiers chrétiens était que la mort de Jésus avait été un sacrifice, remplaçant tous
pour le salut de tous 1078. Le pain et le vin, mis en rapport avec la mort elle-même, furent ainsi l’image du Testament nouv
es une leçon d’humilité fraternelle. On le rapporta à la veille de sa mort , par suite de la tendance que l’on eut à grouper
croyant sûr de lui-même, jura qu’il irait avec lui en prison et à la mort . Jésus, avec sa finesse ordinaire, lui exprima qu
28 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
ns ce passé, effacé, lointain, où les souvenirs ne rencontrent que la mort , cela me fait peur11. Avril Un jeudi. Temp
l imparfait, la froide reconnaissance que le littérateur est à jamais mort . 16 avril Il n’a pas assez de son mal ; à c
ire. 18 avril Tristes, comme des ombres en leurs paysages de la mort , aujourd’hui dans une longue promenade nous avons
voitures, du rigide et noir costume d’une Sœur, c’est un rappel de la mort dans cette joie et cet éblouissement. Vers le
irs… Dans le lointain j’entends distinctement un chien qui hurle à la mort … Ah ! voici l’heure des merles et de leur sifflem
creux de mon estomac, je pressai sa tête, dont je sentais la sueur de mort , peu à peu, mouiller ma chemise, et à la fin, cou
s ; dire que ces jours, ces nuits passés toujours ensemble, depuis la mort de notre mère en 1849, dire que ce long temps, pe
Continuation de la nuit de samedi à dimanche, 4 heures du matin La mort s’approche, je la sens à sa respiration précipité
stantané, me montrant, dans sa chair aimée, la sculpture rigide de la mort . 10 heures du matin Toutes les secondes, je
oivent pas rencontrer une figure étrangère. Ma mère, sur votre lit de mort , vous m’avez mis la main de votre enfant chéri et
jour glisse sur sa figure qui a pris le jaune briqué et terreux de la mort . Des yeux larmoyants, profonds, ténébreux. * * *
s 40 minutes Il meurt, il vient de mourir. Dieu soit loué ! il est mort , après les deux ou trois doux soupirs de la respi
Magny a été fondé par Gavarni, Sainte-Beuve et nous deux. Gavarni est mort , Sainte-Beuve est mort, mon frère est mort. La mo
avarni, Sainte-Beuve et nous deux. Gavarni est mort, Sainte-Beuve est mort , mon frère est mort. La mort se contentera-t-elle
et nous deux. Gavarni est mort, Sainte-Beuve est mort, mon frère est mort . La mort se contentera-t-elle d’une moitié de nou
deux. Gavarni est mort, Sainte-Beuve est mort, mon frère est mort. La mort se contentera-t-elle d’une moitié de nous deux, o
rance morale, que je n’ai vu persister sur aucune physionomie dans la mort , plus je suis frappé de sa navrante tristesse. Et
r son visage… C’est bizarre, cette nuit, la première nuit qui suit sa mort , je ne me sens pas le désespoir de ces derniers j
rsée. Une seconde, sur son visage de vivant, j’entrevis son visage de mort . Depuis ce jour, toutes les fois qu’il était plus
abattu sur la figure : « Doucement, ai-je dit, je sais bien qu’il est mort , mais cela ne fait rien… doucement ! » Alors on l
dre article de Banville, une lettre d’Angleterre, datée du jour de sa mort , et dans laquelle un éditeur de là-bas nous deman
avarni. * * * M’interrogeant longuement, j’ai la conviction qu’il est mort du travail de la forme, à la peine du style. Je m
Bescherelle, mis sous son oreiller, pour exhausser sa triste tête de mort  ; les fleurs dont j’ai entouré son agonie sont sé
l’histoire des lettres, de donner l’étude féroce de l’agonie et de la mort d’un mourant de la littérature et de l’injustice
29 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »
triomphe de cet idéal. Un Croisé trouve tout naturel d’acheter par sa mort la liberté du Tombeau du Christ ; le vieux Cornei
més à la haute vie morale. Multi intus sunt qui foris videntur. Votre mort vous rend à Celui qui a dit : « Il n’y a pas de p
Bible éternelle de notre nation, je veux raconter ce qui advint à la mort du plus étonnant des héros que j’ai nommés, à la
qui advint à la mort du plus étonnant des héros que j’ai nommés, à la mort du capitaine-prêtre Millon, qui tomba sous Verdun
… vint trouver le soldat catholique Joseph Ageorges et lui dit : « La mort de Millon me fait beaucoup de peine. Si j’étais t
’ils prennent sous leur protection la propagande pour le suffrage des morts . C’est la conclusion d’un tel livre. Ce mémorial
triotes, 4, rue Sainte-Anne, Paris :‌ Pétition pour le Suffrage des Morts soumise au‌ Parlement par les familles des mobili
Depuis le début de la guerre, des centaines de mille de Français sont morts . Qu’allons-nous faire pour eux ?‌ » Aux plus illu
urs ossuaires.‌ » Comme c’est froid, comme c’est insuffisant !‌ » Ces morts que nous savons meilleurs que nous-mêmes et dont
pêcher que l’équilibre soit rompu aussi injustement ?‌ » Les noms des morts doivent continuer à figurer sur les listes électo
nation accomplissent leur devoir ; tous auront payé leur tribut à la mort  ; en maintenant à ceux qui tombent pour la défens
plus spécialement de leur compétence, nous réclamons le Suffrage des Morts . »
30 (1773) Essai sur les éloges « Morceaux retranchés à la censure dans l’Essai sur les éloges. »
us d’une fois, comme criminelle ; il força l’autre d’être, jusqu’à sa mort , errante et fugitive hors du pays où elle avait r
honteux de supplice, et des effigies de ceux qui avaient échappé à la mort par l’exil. Il y avait des princes du sang ; le c
astille, en 1631, et y reste onze ans, c’est-à-dire, jusques après la mort du cardinal. En 1626, le comte de Talleyrand-Chal
1626, le comte de Talleyrand-Chalais, ennemi du cardinal, est jugé à mort , et exécuté à Nantes. En 1631, Marillac, le garde
sont exécutés. En 1638, le duc de La Valette, fugitif, est condamné à mort par des commissaires, exécuté en effigie, et décl
ar des commissaires, exécuté en effigie, et déclaré innocent après la mort du cardinal. En 1642, Cinq-Mars, favori du roi, e
pposé de toutes ses forces par ses conseils, est aussi arrêté, jugé à mort et exécuté. C’est ainsi que le cardinal traita to
ueilli la dépouille d’un des deux frères, qui prononce la sentence de mort contre l’autre. Le procureur-général Molé conclut
rrêt du parlement, son innocence fut reconnue ; mais c’était après la mort du cardinal, et sa tête, en attendant, était tomb
l’innocent n’échappe point : un des juges est contraire à l’arrêt de mort , on le fait opiner le dernier. Enfin, l’arrêt se
in ce ministre endetta le roi de quarante millions de rente ; et à sa mort il y avait trois années consommées d’avance. On p
reté d’un homme qui veut plaire, et qu’il chercha à faire condamner à mort , sans avoir cependant le bonheur cruel de réussir
31 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLIXe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »
t, par une pension, aux besoins de son père. C’est là que, jusqu’à la mort de son protecteur, Michel-Ange connut tous les ho
s les protégèrent, l’un le mérite, l’autre la popularité. II La mort , cependant, s’approchait de Laurent ; il l’accuei
e prudence, et ne causa un plus grand deuil à sa patrie ; et comme sa mort devait entraîner de grandes ruines, de grands sig
douleur ? car, en songeant à la perte que nous avons éprouvée par la mort de notre père, je suis bien plus disposé à verser
nt pas à leur ami. Ce dernier composa une élégie si pathétique sur la mort de Laurent, que sa raison s’égara et qu’il mourut
rophes, dont Politien mourut, aux regrets amoureux que lui inspira la mort d’un jeune Grec, son élève. Le cardinal Bembo cha
spira la mort d’un jeune Grec, son élève. Le cardinal Bembo chanta sa mort et l’attribua à sa véritable cause, le désespoir
chanta sa mort et l’attribua à sa véritable cause, le désespoir de la mort de Laurent de Médicis. Il fut enseveli, selon ses
indestructible, il avait aspiré au despotisme. Peu de jours avant sa mort , il avait été réduit à demander à sa patrie la gr
s comme des princes de l’Europe. Sa vie fut celle d’un philosophe, sa mort fut celle d’un chrétien. Ses enfants furent des f
, frappé à côté de lui sur les marches de l’autel. Ce danger et cette mort lui valurent l’enthousiasme du peuple ; la nation
acée que par la liberté de Dieu sur la terre. Lamartine. XXI La mort de Laurent le Magnifique, admirablement et pathét
yable que la constance et l’imperturbabilité de Laurent en face de la mort , sa mémoire de son passé, sa façon de disposer le
, le labeur, les moqueries, le mépris, les coups, la flagellation, la mort enfin sur une croix ; par cet excès d’amour, ô mo
nous regardant tous deux : « J’aurais bien voulu, nous dit-il, que la mort eût différé son arrivée jusqu’au jour où j’aurais
il encore avec fermeté » ; qu’enfin, s’il le fallait, il supportât la mort avec calme : « Rien ne m’est plus agréable que de
qu’au dernier moment toute sa fermeté, qu’il plaisanta parfois sur sa mort . Ainsi, à qui lui avait offert un peu de nourritu
re lui a rendu dans une affaire récente. — Deux mois environ avant sa mort , Laurent, assis sur son lit, selon sa coutume, ca
vous dire, elles se firent selon ce qu’il avait prescrit à son lit de mort et pareilles à celles de son aïeul. Nous n’avons
tes les classes. Voici, à peu près, les prodiges avant-coureurs de sa mort , sans parler de ceux qui ont couru dans le peuple
nes d’avril, vers la troisième heure du jour et le troisième avant sa mort , une femme, je ne sais laquelle, dans l’église qu
l’explosion, le ciel reprit aussitôt sa sérénité. Dans la nuit de la mort de Laurent, une étoile plus grande et plus brilla
32 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VIII. De Platon considéré comme panégyriste de Socrate. »
r la même place où on l’avait chargé de chaînes pour le conduire à la mort . Plein de l’admiration générale et de la sienne,
on crime. S’il meurt, ce ne sont pas ses accusateurs qui causeront sa mort , ils ne sont que les instruments de la haine : se
senterait comme des spectres menaçants la pauvreté, les chaînes et la mort . » Alors il discute la question, et il examine s’
on, et il examine s’il est permis de désobéir aux lois pour éviter la mort . Tout à coup il personnifie les lois, et suppose
Phédon si fameux qui contient le récit des derniers entretiens de la mort de Socrate ; c’est un des ouvrages les plus célèb
que nul éloge, ni ancien ni moderne, n’offre un tableau si grand. La mort d’un homme juste est un objet sublime par lui-mêm
e : et tel est le spectacle que nous présente Platon, en décrivant la mort de Socrate ; il y joint tous ces détails qui donn
Socrate ; il y joint tous ces détails qui donnent de l’intérêt à une mort célèbre et qui en reçoivent à leur tour. Nous sui
elle il leur reproche leur faiblesse, et sa promenade en attendant la mort , et le moment où il se couche sur son lit dès qu’
l se couche sur son lit dès qu’il sent ses jambes s’appesantir, et la mort qui monte et le glace par degrés, et l’esclave qu
s ruines du temple de Minerve, le temps eût conservé la prison où est mort Socrate. Je voudrais que sur la pierre noire et b
33 (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368
attachés à elle, dévots et curieux ? Or, on a maintes fois annoncé la mort du réalisme, ces derniers temps. Il faudrait se c
ût de l’exacte réalité, voilà deux choses. Mais le réalisme n’est pas mort  : et M. Paul Margueritte vient de publier Les Fab
e colossale » et père de huit enfants : ne parlons pas d’un neuvième, mort avant que nous ne fussions présentés à la famille
Serge Polotzeff, est un sadique, un fou bientôt, un assassin, puis un mort . Simone, qui a deux enfants, aime le docteur Le J
s doigts parler » et il improvise. Ainsi, au dixième volume, après la mort de Grazia son amie : autour de lui, les gens sont
d’un souffle de fraîcheur qui passe sur une fièvre. Et, quand il sera mort , sa mémoire continuera de hanter l’âme de Christo
ns à nos yeux. L’auteur de Jean-Christophe nous incite à éviter cette mort , cet ensevelissement sous l’involontaire mensonge
rir, elle ressentira la suprême velléité d’être heureuse. Comme si la mort , à côté d’elle, lui en donnait l’audace et le cou
omme si ce n’était point assez que le malheur l’eût suivie jusqu’à la mort , il accompagnera même son souvenir. Olivier, l’ob
émus, corps jolis, et le mystère aguichant de leurs âmes, enfin leur mort ou la mort de leur amour, qui est un néant pareil
s jolis, et le mystère aguichant de leurs âmes, enfin leur mort ou la mort de leur amour, qui est un néant pareil. Autant d’
rt de leur amour, qui est un néant pareil. Autant d’amours, autant de morts . Il y a les thèmes de l’amitié : autant d’amitiés
de morts. Il y a les thèmes de l’amitié : autant d’amitiés, autant de morts . Il y a les thèmes de la violence. Une émeute, le
iolence aboutissent, comme les thèmes de l’amour et de l’amitié, à la mort . Dans une telle diversité, c’est l’unité abondant
elle diversité, c’est l’unité abondante ; et, cette unité funèbre, la mort du héros la consacre. Au bout des épreuves, Chris
gories du couchant (il y a des couleurs fastueuses, des incendies, la mort d’un astre, le bûcher qui le brûle, la cendre qu’
et qui amène leur abnégation ; ou de l’oubli, qui est le frère de la mort  ; et il résulte aussi de la mort. Ces mots, de l’
u de l’oubli, qui est le frère de la mort ; et il résulte aussi de la mort . Ces mots, de l’aubaine à la mort, sont inégaleme
la mort ; et il résulte aussi de la mort. Ces mots, de l’aubaine à la mort , sont inégalement gais. Et tout s’arrange, certes
. » Mais la compatriote d’Emerson et de M. Roosevelt n’aura eu que la mort intense. Vie et mort intenses : ces bandits qu’on
te d’Emerson et de M. Roosevelt n’aura eu que la mort intense. Vie et mort intenses : ces bandits qu’on a surnommés les band
M. Maurice Barrès. Anecdote vraie. Et récente : le vieux Baillard est mort en 1883. Autour de la colline, là-bas, le souveni
prêtre ; et curiosité particulière, pour ce Lorrain qui réclame à ses morts le secret de son individualité, c’est-à-dire le d
ourd, il s’assied, « ses larges mains aux ongles noirs étendues comme mortes sur sa soutane couverte de taches ». Seulement, s
fond de lui, comme dans une tombe vivante qui serait lui, trouve ses morts . La muraille où s’est heurté son élan borne ses v
s morts. La muraille où s’est heurté son élan borne ses voyages ; ses morts , trouvés en lui, bornent sa méditation. Il examin
t pas de rien, les seuls qui ne soient pas une brocante de bazar, ses morts les ont aimés, ses morts les lui ont préparés. Il
qui ne soient pas une brocante de bazar, ses morts les ont aimés, ses morts les lui ont préparés. Il se flattait d’inaugurer
e du néant et saisit de la vérité. Il avait l’air de se limiter à ses morts  ; et c’est par eux qu’il se propage au-delà de se
Donc, l’individualisme agrée ses disciplines : les disciplines de ses morts , ses perpétuels parents. C’est la suprématie de l
la terre et des ancêtres les plus lointains… » Ainsi, le conseil des morts serait-il périlleux ? Mais la chapelle répond : «
x, élaboré pour toi quand tu n’étais pas. » Donc, la philosophie des morts subsiste ; et l’auteur de La Colline inspirée n’e
e rien. Mais, toutes deux, la prairie et la chapelle se réclament des morts . « Les ancêtres les plus lointains », dit la prai
ins », dit la prairie. Trop lointains ! répliquerait la chapelle. Les morts , qui marquaient nos limites, nous ont bientôt mon
ites, nous ont bientôt montré le chemin de notre libération. Mais, de morts en morts, suivant leurs invites, n’irions-nous pa
s ont bientôt montré le chemin de notre libération. Mais, de morts en morts , suivant leurs invites, n’irions-nous pas trop lo
rop loin trop librement ? La chapelle interrompt et coupe la file des morts et la fait partir seulement du point où s’est imp
ié d’une thèse immobile et qui bavarde. VII. Une philosophie de la mort M. Maurice Maeterlinck a résolu de nous conso
ort M. Maurice Maeterlinck a résolu de nous consoler, touchant la mort , et de nous tranquilliser. On dira : — Il nous le
anquilliser. On dira : — Il nous le devait, après nous avoir, avec la mort , tant effrayés ! Et l’on se rappelle Maleine, étr
s d’un théâtre où est le protagoniste perpétuel, sans cesse actif, la Mort . Elle a un autre nom : l’Intruse. On ne la voit p
uses déconcertantes, des astuces qu’on ne déjoue pas. Ce mystère : la Mort . Elle est dans ces poèmes comme dans la vie, et n
ur de laquelle tout frissonne. La vie effarée par le voisinage de la mort  : cette vision de la vie occupe tous les premiers
aysage de l’inconnaissable. Mais il négligeait la suprême terreur, la mort . Et la voici. Maintenant, c’est à elle qu’il nous
me l’ombre.   Platon définissait la philosophie « la méditation de la mort  ». Sans la mort, la philosophie aurait encore de
aton définissait la philosophie « la méditation de la mort ». Sans la mort , la philosophie aurait encore de l’attrait, mais
ne connaissons pas, ou connaissons peu, le reste de la ville. Avec la mort , nous avons affaire ailleurs, et précisément dans
re vie et dans notre univers, qu’un événement qui compte, c’est notre mort . » Y pensons-nous ? Le soin que nous mettons à n
ssuet, qui déclare indigne d’un chrétien « de ne s’évertuer contre la mort qu’au moment où elle se présente pour l’enlever »
larté des jours et dans la force de son intelligence » son idée de la mort , de sorte qu’au dernier instant se tinssent à son
de paix », les pensées les plus nettes et lucides. Mais l’idée de la mort est toute mêlée et souillée des horreurs de la so
mièrement, de l’agonie. Les maladies appartiennent à la vie, non à la mort . Eh ! bien, quand nous avons à juger la mort, ne
nnent à la vie, non à la mort. Eh ! bien, quand nous avons à juger la mort , ne lui imputons pas, afin d’être justes, ce qui
s, ce qui n’est pas d’elle. Si la vie « résiste injurieusement » à la mort , est-ce la faute de la mort ?… (Ainsi, un Grec ch
Si la vie « résiste injurieusement » à la mort, est-ce la faute de la mort  ?… (Ainsi, un Grec charmant disait que Socrate n’
de la mort ?… (Ainsi, un Grec charmant disait que Socrate n’était pas mort  : serait-il mort après sa vie ? absurdité ; penda
nsi, un Grec charmant disait que Socrate n’était pas mort : serait-il mort après sa vie ? absurdité ; pendant sa vie ? absur
vie ? absurdité ; pendant sa vie ? absurdité. Donc Socrate n’est pas mort  !…) Cette dialectique ingénieuse est pour disculp
n’est pas mort !…) Cette dialectique ingénieuse est pour disculper la mort , hélas ! et, à l’égard de cette funeste aventure,
mystiques, il réalise les emblèmes des mots ; il sépare la Vie et la Mort et traite chacune d’elles comme une personne mora
lité, la singularité de sa philosophie. La science expliquera donc la mort . Ce fut l’espérance de Lucrèce. Il y a cette anal
Il y a cette analogie entre le poème De la nature et le traité de La Mort . Ces deux poètes philosophes nous veulent délivre
it d’une telle prétention. Il nous engagerait à nous dire : — Avec la mort , « une autre vie commence, dont les bonheurs ou l
itisme en Amérique, avait, de son vivant, promis de revenir, après sa mort , et de tout révéler : alors on connaîtrait la vie
par les voyageurs, les pays lointains. Il revint, huit jours après sa mort . Et, par l’intermédiaire de Mme Piper (son ancien
e pont le plus hardi qu’on ait entrepris de jeter sur le fleuve de la mort  ». Certes !… Mais aussi, les conclusions hâtives
rites, ne les adoptons pas : et n’allons pas changer notre idée de la mort pour une science si petite encore et misérable.
nc à M. Maeterlinck ? Le spiritisme était, appliqué au problème de la mort , la méthode expérimentale. Ainsi, la méthode expé
l y a, dans toute son œuvre, et notamment au cours de ce traité de La Mort , les plus vives négations du rationalisme. L’aute
de La Mort, les plus vives négations du rationalisme. L’auteur de La Mort signale, à plusieurs reprises, l’infirmité de not
a raison, de même que l’expérience, ne nous livre pas le secret de la mort . Elle ne parvient pas à composer le théorème de l
secret de la mort. Elle ne parvient pas à composer le théorème de la mort  : elle suffit pourtant, aux yeux de M. Maurice Ma
. Voilà précisément l’hypothèse à laquelle nous invite l’auteur de La Mort . Une conscience tout autre : qu’est-ce à dire ? N
sommes du momentané, du limité, du fini. La conscience qui, après la mort , sera la nôtre est « la conscience de l’infini ».
souvent à citer Platon, saint Anselme et Pascal. Maintes pages de La Mort éveillent en nous le souvenir du Phédon ; et quel
re ; et c’en est aussi l’étrangeté presque insolente : il parle de la mort et ne frémit pas !… Pascal frémit. Qu’on veuille
oilà, très exactement, la différence que je trouve entre l’idée de la mort telle que l’a élaborée M. Maurice Maeterlinck et
la mort telle que l’a élaborée M. Maurice Maeterlinck et l’idée de la mort telle qu’à mon avis elle est dans nos âmes, non p
ivantes. Cela me gêne, lorsque je lis — et l’admire — le traité de La Mort  : il n’a pas l’air écrit pour moi ; et je dis pou
l, de l’ordre « consolatif ». Mais il ne console pas notre idée de la mort  : il console une idée de la mort, ancienne et ant
s il ne console pas notre idée de la mort : il console une idée de la mort , ancienne et antérieure à la nôtre. M. Maeterlinc
cienne et antérieure à la nôtre. M. Maeterlinck note que l’idée de la mort ne se transforme pas vite, et qu’elle dure, dans
de son devoir, de son amour ou de son univers ; mais la figure de la mort , quand tout est changé autour d’elle et que même
… » Des milliers d’années, non ; des centaines, oui. Et, l’idée de la mort , — qu’on en soit, ou non, satisfait, — c’est le c
mporains qui protestent contre le dogme de l’Église. Que l’idée de la mort n’ait pas changé, depuis des siècles, voilà un fa
de pusillanime paresse de notre intelligence : nous avons peur de la mort et n’osons pas penser à elle ; ainsi notre intell
ux abords des problèmes les plus divers, ne touche pas à l’idée de la mort . Cette interprétation d’un fait exactement consta
à la solution de ce problème ? La philosophie est la méditation de la mort , et la science en est l’étude méthodique. Seuleme
ophie et la science n’ont rien trouvé qui ait changé notre idée de la mort . Voilà encore un fait. La philosophie à laquelle
oi donc s’étonne-t-il de nous voir attachés à une ancienne idée de la mort  ? Cette ancienne idée de la mort est de qualité r
r attachés à une ancienne idée de la mort ? Cette ancienne idée de la mort est de qualité religieuse. Or, Pascal a établi dé
ce fut sa visée principale — de substituer à l’idée religieuse de la mort une idée scientifique… il y renonce… et puis une
idée scientifique… il y renonce… et puis une idée philosophique de la mort . Il supprimait l’idée religieuse et remontait plu
humaine, jusqu’à la pensée antique. Supprimer l’idée religieuse de la mort  ? Il y échoue deux fois : en logique, et puis en
eine, a le défaut de ne pas nous émouvoir. C’est que notre idée de la mort n’est pas philosophique. « Nous mourons seuls ! »
toute notre vie et de toute la pensée de notre lignée, c’est bien la mort . Pour nous aider à en subir l’événement, y a-t-il
e la lignée où nous trouvons notre place d’éternité, la lignée de nos morts  ? Il faut passer, du point vivant, à la série mor
rquoi nous n’avons guère d’entrain ni d’audace à innover, touchant la mort . Le traité de La Mort est une belle méditation de
re d’entrain ni d’audace à innover, touchant la mort. Le traité de La Mort est une belle méditation de glaciale solitude, re
brute. Astreinte au seul document, elle n’est, je l’avoue, que de la mort embaumée. L’imagination dégage de ses bandelettes
quel triste concert qu’il est seul à entendre, et partout il voit la mort . » Le même jour, à la même heure, le roi est à Sa
est sur le point de mourir, tandis que Ravaillac, à genoux, médite la mort du roi. Et le roi dit à Bassompierre, qui l’encou
s de la réalité, rêverait là-dessus et, de son rêve, ranimerait cette mort desséchée. La « méthode » a triomphé quelque temp
une hypothèse, — une perpétuelle hypothèse. Ils tuaient le passé qui, mort , survit uniquement dans l’intelligence qu’ont de
es nées qu’elles sont vieilles ; à peine ont-elles paru qu’elles sont mortes . Comme tant d’autres, les miennes passeront… » L’
rge de la Magicienne scélérate ! » Et le maître de la « méthode » est mort subitement. Du reste, cette invective, je l’empru
e soulèvera son drap funéraire pour chercher de quelle maladie il est mort et quelles ont été devant l’absolu ses suprêmes a
ble, et non la résignation : le deuil. « C’est le grand deuil pour la mort de Roland » — qui se prépare. Elle était, cette é
vie ancienne et qui ainsi éternisaient la durée. Quand toutes seront mortes , il me semble que le temps courra encore plus fol
dans l’ombre, l’idée qui est celle de la fin des jours, l’idée de la mort . Idée affreuse ; idée de révolte et de désespoir 
la simple nature qui n’est que vie et mouvement, l’idée de l’immobile mort apparaît comme un scandaleux désastre. L’on ne s’
es du recueil que vient de donner Mme de Noailles, Les Vivants et les Morts , elle passe, fantôme furtif, ou s’installe, image
assions, les Climats, les Élévations et les Tombeaux. Et l’idée de la mort n’est pas confinée dans le quatrième livre ; la m
Et l’idée de la mort n’est pas confinée dans le quatrième livre ; la mort ne reste pas dans les tombeaux. Les Passions : et
es qui éparpillent la vie en poussière de néant ; c’est à cause de la mort méticuleuse qui, avant de nous tuer, détruit les
ensées et, continuellement, détruit le temps, notre durée. Sœur de la mort et son avant-courrière, la futilité habite en nou
hoses leur prochaine corruption. L’ancien emblème de l’amour et de la mort , jumeaux souriants et tragiques, se modifie : l’o
odifie : l’on ne voit plus qu’un personnage, et qui est l’amour et la mort ensemble, indiscernables, androgyne double et sin
singulier. Tout le livre des Passions, livre d’amour, est un livre de mort . L’auteur du Cœur innombrable ignorait l’échéance
uetterie est la parure mortuaire de la matinée !… Si vous songez à la mort , vous mépriserez la vie, de n’être pas éternelle 
déçue et qui a pitié d’elle-même ; et qui, de se savoir promise à la mort , est plus grave, plus recueillie et plus rêveuse 
ou si c’est l’univers qui me manque. Le bien-aimé mourra : Tu seras mort ainsi que David, qu’Alexandre… Avant qu’il ne me
Noailles triomphe à ce jeu subtil et pathétique de se duper contre la mort par les images de la vie. Devant le réel cimetièr
produit la nature et celles que l’art compose, sont faites avec de la mort . Dans les climats authentiques ou inventés, il n’
enne. Comment vous aborder, redoutable prière ?… C’est l’idée de la mort qui amène à Dieu la nymphe au cœur innombrable ;
nt, monte au ciel. Après avoir fait, pour éviter la vue odieuse de la mort , ces tentatives inutiles, nous n’avons plus aucun
mbeaux de pierre qui enferment les corps défunts. La méditation de la mort n’a point converti à l’immortalité spirituelle le
nce, confuse, est analogue à celle de l’antiquité : elle attribue aux morts inanimés une espèce de vie étrange. La poétesse d
eurs pas Que dans les pas légers imprimés sur le sable. Autour de la mort , les vivants épiloguent. Et bourdonne leur philos
tes les consolations idéologiques. Elle est toute livrée au fait : la mort . La douleur chante. Elle a vu, premièrement, le c
e. Elle a vu, premièrement, le contraste de la tombe où est enclos le mort et de la route où les vivants courent : Je vais
ue toi Tu ne peux plus choisir l’arrêt ou le voyage, Et que la sombre mort me cache ton visage Sous le bois et le plomb de t
rêverie s’achève en invectives contre la nature qui fait la vie et la mort , le mouvement et l’immobilité. Puis un autre poèm
ur toi par-delà les faubourgs Où ceux qui t’aimaient t’ont laissé, la mort venue, Dans le froid cimetière où languit tout am
ès de ma maison ; Je ne t’aperçois plus au bout de l’horizon, Ô jeune mort dormant sous de funèbres voiles !… Et le dédain q
tions où alternent, comme dans un concert à deux voix, le chant de la mort et le chant de la vie. Et, dans le jardin de la v
e. Et, dans le jardin de la vie, elle a l’ait fleurir les roses de la mort ., dont les parfums nous accablent. Je n’ose dire
is, elle parlait des tombeaux ; et, aimant tout, elle aimait aussi la mort  : elle croyait l’aimer. Je vivais, je disais les
âpre et totale science :                           Je sais que tu es mort . Il me semble qu’aussitôt on se rappelle ce visa
me provisoirement la stupéfaction que les vivants éprouvent devant la mort et qui est à l’origine de toute philosophie et de
 : elle possède maintenant le l’ait auquel plus tard elle songera. La mort lui a bouleversé son univers et elle devra ordonn
bouleversé son univers et elle devra ordonner sous les espèces de la mort l’univers de la vie. Elle subit d’abord, avec tou
Noailles, on le trouvera dans ce poème, et consacré par l’idée de la mort , symbole de toutes nos douleurs, qui sont faites
e la mort, symbole de toutes nos douleurs, qui sont faites avec de la mort , avec un peu de mort ou avec beaucoup de mort, to
toutes nos douleurs, qui sont faites avec de la mort, avec un peu de mort ou avec beaucoup de mort, toutes nos douleurs éta
sont faites avec de la mort, avec un peu de mort ou avec beaucoup de mort , toutes nos douleurs étant du souvenir, promesse
utes nos douleurs étant du souvenir, promesse de l’oubli, frère de la mort . Livre magnifique ; et je ne dis pas chef-d’œuvre
de Platon, quand elle a mis en épigraphe au poème des Vivants et des Morts cette phrase du philosophe : « l’âme des poètes l
ce que j’ai de plus pur, par-delà les ombres périssables, par-delà la mort . » Jacqueline Pascal, ayant pris le voile, écriva
de racheter sa maison : dans la maison où ses pères ont vécu et sont morts , il continuerait leur coutume. Mais, travailler ?
lie glorieuse et l’enivrante majesté ; puis, éveillant la mémoire des morts , il voit les alignements humains, les foules disc
çon qui n’a rien fait de mal, qui pâtit d’avoir été abandonné par ses morts et de n’avoir pas deviné ce que ses morts lui dev
avoir été abandonné par ses morts et de n’avoir pas deviné ce que ses morts lui devaient dire, et qui, cherchant sa disciplin
re ferveur ôtée qui seule les animerait, elles ne sont plus que de la mort indifférente. Un jour, le peintre James Tissot, q
ntaisiste destinée des légendes !… Un certain agitateur israélite est mort sur la croix. Que nous importe de lui ? Et, s’il
familier que cette nouvelle me donna l’impression d’une désespérante mort , — et comme d’une double mort, puisque, non seule
e donna l’impression d’une désespérante mort, — et comme d’une double mort , puisque, non seulement il n’existait plus, mais
omies du scepticisme, disait : — On ne peut pas dire que Socrate soit mort  ; en effet, il faudrait que cet événement fût arr
et chacune de ces trois hypothèses est absurde. Je me désolais d’une mort qui n’était point arrivée ; je déposais les fleur
isages allégoriques, les uns tristes et d’autres gais, ceux-ci que la mort avait glacés et ceux-là que l’indifférence avait
les déconcerte pour n’en être pas un. On le détesta. Depuis qu’il est mort , la gloire est venue : une gloire économe, qui ar
nts ont eu beaucoup d’influence, et malheureuse, sur sa destinée : la mort de son père et le remariage de sa mère. Il avait
r sa mère qui avait cédé à une tentation d’amour. Plus tard, après la mort du général Aupick, il se rapprocha d’elle et fut
té souhaitable que grâce au dolent stratagème du sommeil, image de la mort . Tant il est vrai que le bouddhisme fut un jour a
J’ai de très sérieuses raisons pour plaindre celui qui n’aime pas la mort . » Et l’idée de la mort emplit toute l’œuvre de B
raisons pour plaindre celui qui n’aime pas la mort. » Et l’idée de la mort emplit toute l’œuvre de Baudelaire ; elle en impr
ude est calmée, et que le monde n’est plus une société de condamnés à mort . En fin de compte, l’idée du progrès n’est-elle p
lité, — enfin, la nature : tout cela est périssable, tout cela est la mort et a déjà l’odeur de la corruption terminale. Tou
éjà l’odeur de la corruption terminale. Tout cela est de l’essence de mort , oui, parce que tout cela est naturel. Et seul éc
cit de ses dernières souffrances et la maladie qui le mena jusqu’à la mort semblent tout pleins de vérités emblématiques. Et
souveraine de ses tumultueuses pensées.   Dans ses papiers, après sa mort , on a trouvé des notes, des fragments, une quanti
achèvement dont ses commencements étaient peut-être susceptibles : la mort . Je ne sais si Laurent Évrard, vivant des années
egrette ; il songe que, de tous ces héros, deux seulement ne sont pas morts , le « fils » et puis un autre. Par égard pour eux
es acteurs de ce drame, ce sont et son père et sa mère, tous les deux morts . Il y a là une terrible passion de la vérité. Je
le est plus triste que le reste. Dans le chapitre où la maladie et la mort de la mère sont racontées, il y a de ces petites
ourageuse. On put espérer que le soleil du Midi le guérirait ; il est mort là-bas, dans le beau pays, et la pensée tournée v
ne ou de sympathie. Est-il indispensable qu’avec l’impassibilité d’un mort on se limite à raconter de la mort ? Et est-il pa
sable qu’avec l’impassibilité d’un mort on se limite à raconter de la mort  ? Et est-il par trop difficile de séparer les fai
poque qui a vite passé. Il avait les vertus de sa chimère ; et il est mort sans l’avoir reniée, même s’il en connut le dépla
34 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXVIIIe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 65-128
l’autre ne savaient bien dissimuler. Cet amour éclata en dehors à la mort du père. Tant qu’il avait vécu, la bonne fille n’
as le vieillard de l’évasion du jeune homme ; mais quand son père fut mort et que la pauvre enfant pensa qu’on allait donner
lle ; il scia un barreau de la loge où il était seul encore depuis la mort de son compagnon. Parvenu à l’embouchure de l’Arn
personne ne s’est présenté pour déposer contre eux, et le jugement à mort ne tardera pas à faire justice de celui qui a don
ugement à mort ne tardera pas à faire justice de celui qui a donné la mort à son prochain. CLXXXVIII — Le jugement à m
i qui a donné la mort à son prochain. CLXXXVIII — Le jugement à mort  ! m’écriai-je involontairement, en écoutant la fe
ère, de ma tante et du pauvre chien de l’aveugle ? Et puis s’il était mort , comment pourrais-je vivre moi-même ? Avons-nous
t ce qui t’aime entré avec moi dans ton sépulcre pour t’arracher à la mort au prix de leur propre vie, s’il le faut, ou du m
e ma lucarne ? Que fait le père ? Que fait la tante ? Le chien est-il mort  ? Qui est-ce qui a soin de leur nourriture ? Quel
cœur quand je t’ai vu garrotté par les sbires et emmené par eux à la mort , je n’ai pas pu me retenir de descendre où tu all
ons, non seulement de naissance, mais d’amour, et que l’absence ou la mort de l’un serait la mort de l’autre. J’avais bien r
aissance, mais d’amour, et que l’absence ou la mort de l’un serait la mort de l’autre. J’avais bien rougi en lui avouant ce
; il me dit même qu’il ne regrettait en ce moment ni la prison, ni la mort , puisque son malheur avait été l’occasion qui ava
t m’alanguissait tous les membres, comme si j’allais mourir et que la mort fût à la fois une mort et une résurrection. Je pr
es membres, comme si j’allais mourir et que la mort fût à la fois une mort et une résurrection. Je présume que le paradis se
ans qu’il s’en aperçût, et je me doutais qu’on avait peut-être jugé à mort celui qu’ils appelaient le meurtrier. Je n’osai r
tant le désespoir me serrait la gorge, le meurtrier a été jugé ? — À mort  ! murmura-t-elle en me faisant un signe de silenc
murmura-t-elle en me faisant un signe de silence avec ses lèvres. — À mort  ! m’écriai-je en laissant retomber le panier sur
nseil de guerre conclure son long discours par ce mot terrible : « la mort  ! » sous les balles des sbires, sur la place des
valle de temps, qui s’écoule entre la signification du jugement et la mort , on les traite non plus comme des criminels qu’on
prison, au fond de la cour, sous le cloître, entendre les offices des morts qu’on lui récitera tous les jours, et jouir enfin
longuement la maîtresse des prisons, afin que, si c’était pour lui la mort , la voix qui la lui annonçait la lui fît plus dou
bas Hyeronimo ; mais souviens-toi qu’entre la liberté sans toi et la mort avec toi, je n’hésiterai pas une heure, fût-elle
et qu’il avait quatre semaines et quatre jours pour se préparer à la mort . Il devait être fusillé sur les remparts de Lucqu
s l’espérance que les anges du ciel nous délivreront des pièges de la mort où nous étions pris, tels que deux oiseaux, pour
miers jours que des désolations, des désespoirs et des larmes. Quelle mort attendait Hyeronimo à Lucques, devant les juges t
e voix et le vrai air de la zampogne de votre frère et de votre mari, mort des fièvres en revenant des Maremmes ; et, bien p
35 (1889) Émile Augier (dossier nécrologique du Gaulois) pp. 1-2
te, son moraliste, son historien. Nul, maintenant qu’Émile Augier est mort , ne tentera plus de raconter les douleurs, les jo
ille, auxquelles on ferait part des pudeurs de Virginie, préférant la mort par immersion à la souillure des mains d’un matel
rité, qu’il faut toujours invoquer lorsqu’il s’agit de juger un grand mort , ne sera pas impressionnée comme nous le sommes p
e à Andromaque, le sort réservé autrefois aux belles femmes des héros morts . Elle ne trouvera pas flattés des portraits dont
le désir qu’aucun avertissement ne lui fût donné de l’approche de la mort . Aussi, pour lui épargner toute angoisse, pour ne
x de l’auteur entrèrent dans la chambre. Et c’est ainsi qu’Augier est mort , entouré des siens, comme il le désirait, sans s’
dans le jardin, lorsque la température ne s’y opposait pas. Après la mort , les docteurs Felizet, Rochefort et Blondeau, ont
nceul blanc, un crucifix sur la poitrine, est étendu là sur le lit de mort , un très simple lit de fer. Sur le drap, à côté d
t, autour duquel se tiennent les parents du défunt. La nouvelle de la mort , répandue rapidement dans les localités voisines,
Croissy Nous avons dit plus haut que si Augier ne redoutait pas la mort , du moins il désirait en éviter les affres cruell
lâma Victor Hugo de n’avoir pas voulu recevoir de prêtre à son lit de mort … » Aussi je suis persuadé que, s’il eût gardé sa
du vénérable curé de Croissy, le souci que montra naguère l’illustre mort de s’opposer à la reprise du Fils de Giboyer, pou
ional. Augier jugé par les maîtres Dès que nous avons appris la mort d’Augier, nous nous sommes adressé à ses confrère
sée elle-même de nous envoyer son tribut d’admiration à celui dont la mort est une si grande perte pour l’art dramatique.
rette de tout mon cœur. Sarah Bernhardt. [Alphonse Daudet] La mort d’Émile Augier me cause une vive peine, et je me
ui. À quoi bon, d’ailleurs, parler de l’écrivain ? Celui-là n’est pas mort  : il vivra dans le livre et sur la scène aussi lo
nse Daudet. [Lytton] J’apprends avec la plus grande douleur la mort de cet illustre écrivain et vrai poète, qui a dot
oulède, mère de Paul Déroulède, et Mme Guiard, mère d’un jeune poète, mort il y a quelques années. Il collabora à plusieurs
36 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70
à le rassurer sur la force de sa constitution, faisant allusion à la mort de mon frère, tué quelques jours avant, il me jet
e va cahin-caha, dans la déférence du public pour les hexamètres d’un mort , mais quand l’honnête chevalier d’Aydie entrevoit
e serpette, a entaillé le déodora, et m’a dit : « Il est gelé, il est mort  ! » et ainsi des lauriers, des alaternes, des fus
usains, et à peu près de tout, avec le refrain : « C’est gelé ! c’est mort  !… Voyez, le bois doit être blanc ». Et il me fai
is des arbres plantés par mon prédécesseur, tout cela « est gelé, est mort  », comme le disait maître Theulier. Mardi 9 ja
deviner, sur ses lèvres, les mots qu’elle me dit. Elle me parle de sa mort prochaine… qui ne fera pas de vide. Son mari est
nation courante et emportée. Flaubert me disait que sa mère, après la mort de son mari et de sa fille, était tout-à-coup dev
aoristes des prétérits trépassés… j’ai comme le sentiment d’être déjà mort … — Moi, reprend Tourguéneff, c’est un autre senti
faire disparaître… Eh bien, il y a, autour de moi, comme une odeur de mort , de néant, de dissolution. » Il ajoute, après un
ue d’aimer, je n’en suis plus capable, alors vous comprenez… c’est la mort . » Et comme, Flaubert et moi, contestons pour des
trouver. En homme d’intelligence polie, il me parle dès d’abord de la mort , qu’il considère comme n’étant pas un état d’invi
n’étant pas un état d’invisibilité pour nos organes. Il croit que les morts aimés nous entourent, sont présents, écoutent la
t du souvenir de leur mémoire. Il finit en disant : « Le souvenir des morts , loin d’être douloureux, est pour moi une joie. »
e, et malade d’un certain malaise qui me met en communication avec la mort . Cette semaine est pour moi, tant qu’elle dure, c
dure, comme une entrée en chapelle. Avec cette idée persistante de la mort , qui me rapproche d’une autre mort, avec le vague
Avec cette idée persistante de la mort, qui me rapproche d’une autre mort , avec le vague de l’esprit, et cette en allée de
t, pour l’anniversaire de sa résurrection, donnait congé aux âmes des morts , et leur permettait de vivre autour des vivants,
vrai, on ne vous les envoie plus, on m’avait dit qu’un de vous était mort , je n’ai plus pensé qu’il y en avait un autre. »
à ses amis, de l’argent à 5 p. 100, qu’il plaçait à fonds perdu. À sa mort ses amis ont tout perdu. Dimanche 21 avril
e. Dimanche 1er juin Avec les années, le vide que m’a laissé la mort de mon frère, se fait plus grand. Rien ne repouss
atisme articulaire. Jamais les hommes de lettres ne semblent nés plus morts , qu’en notre temps, et jamais cependant le travai
e la table. Jeudi 20 juin Lundi — c’était presque le jour de sa mort — a commencé à paraître dans Le Bien public, notr
profond ennui, de son découragement de tout, de son aspiration à être mort , et mort sans métempsychose, sans survie, sans ré
nnui, de son découragement de tout, de son aspiration à être mort, et mort sans métempsychose, sans survie, sans résurrectio
tune des gens sérieux. Les voyages, c’est la mise en style des choses mortes , des murailles, des morceaux de nature… Il est bi
elique ne vous semble-t-elle pas la plus abominable profanation de la mort . * * * — Aujourd’hui, Édouard (de Béhaine) m’entr
l’inclinaison de la tête, semblant un salut ironique de cette tête de mort  ; le naturel, la science de cette équitation maca
plus réussis de cet art amoureux du néant, de cet art galantin de la mort , qui fut l’art du moyen âge. Samedi 31 août
s, vous faisant penser parfois, que vous dînez dans un rêve, avec des morts d’avant 89. En fumant, l’officier bavarois, qui a
s de torture, avec lesquels l’homme, pendant des siècles, férocisa la mort . Et mes yeux cherchaient, malgré moi, dans cette
rien ne pût me le faire présager, je suis tombé sur la nouvelle de la mort de Théophile Gautier. Ce matin, j’étais à Neuilly
uilly, rue de Longchamps. Bergerat m’a fait entrer dans la chambre du mort . Sa tête, d’une pâleur orangée, s’enfonçait dans
d’un barbare, ensommeillé dans le néant. Rien là, ne me parlait d’un mort moderne. Des ressouvenirs des figures de pierre d
nuis de la vie. Il me prend sérieusement envie de faire absolument le mort  : toute action, tout travail, étant punis par des
37 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXV. Mort de Jésus. »
Chapitre XXV.Mort de Jésus. Bien que le motif réel de la mort de Jésus fût tout religieux, ses ennemis avaient
éservé pour les esclaves et pour les cas où l’on voulait ajouter à la mort l’aggravation de l’ignominie. En l’appliquant à J
e bas étage auxquels les Romains n’accordaient pas les honneurs de la mort par le glaive 1155. C’était le chimérique « roi d
faite clarté de son esprit, et attendre avec une pleine conscience la mort qu’il avait voulue et appelée. On le dépouilla al
este origine. 11 retrouva le sentiment de sa mission ; il vit dans sa mort le salut du monde ; il perdit de vue le spectacle
s mains s’arrêtait vite et n’était pas mortelle. La vraie cause de la mort était la position contre nature du corps, laquell
ée d’un vaisseau au cœur amena pour lui, au bout de trois heures, une mort subite. Quelques moments avant de rendre l’âme, i
ente bataille. Mille fois plus vivant, mille fois plus aimé depuis ta mort que durant les jours de ton passage ici-bas, tu d
Entre toi et Dieu, on ne distinguera plus. Pleinement vainqueur de la mort , prends possession de ton royaume, où te suivront
uivre l’imagination chrétienne, qui de très-bonne heure voulut que la mort du Christ eût eu lieu sur une montagne. Mais la d
qu’il ait eu l’intention de l’élever à la place où Jésus souffrit la mort . 1161. Plutarque, De sera num. vind., 19 ; Arté
Jean et le désir qu’il a de se donner de l’importance. Jean, après la mort de Jésus, paraît en effet avoir recueilli la mère
38 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »
u règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. L’esprit de panégyrique
le panégyrique de Louis XV, et l’autre l’éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. L’auteur de Mahomet et de
la philosophie plus forte. L’idée seule de célébrer tous les citoyens morts pour la patrie, est une idée grande et noble, et
dit l’orateur, nous renfermer dans l’usage de ne célébrer après leur mort que ceux qui, ayant été donnés en spectacle au mo
e son honneur et de celui de son souverain ; bravant de sang-froid la mort , avec toutes les raisons d’aimer la vie ; quittan
, prodiguent une raillerie insultante à ceux qui ont combattu et sont morts pour eux. Il invite nos guerriers « à ne pas pren
ce qu’il y a de plus glorieux dans la vie et de plus affreux dans la mort . Ah ! dit l’orateur, voudraient-ils s’avilir ains
terminé par un morceau plein de la sensibilité la plus tendre sur la mort de M. de Vauvenargues, capitaine au régiment du r
pendant trente lieues de glace, jeta dans ton sein les semences de la mort , que mes tristes yeux ont vues depuis se développ
u par la malignité humaine, qui, à la vérité, épargne d’ordinaire les morts , mais qui quelquefois aussi insulte à leurs cendr
est dans cette maison que devrait être prononcé l’éloge des guerriers morts pour l’État. À la fin de chaque campagne, ou du m
monuments de deuil et de grandeur, si en retraçant les actions et la mort de tant de guerriers, on voyait une larme s’échap
39 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »
nt qu’ils vivent, et qui ne sont pas toujours sûrs de l’être après la mort . Il y en a d’autres obscurs pendant la vie, et gr
en Italie et dans les universités d’Allemagne. Le célèbre Mélancton, mort en 1560, et l’un des hommes les plus savants de s
rendu heureux. Peiresc, conseiller au parlement d’Aix, né en 1580, et mort en 1637, obtint après sa mort des distinctions en
ller au parlement d’Aix, né en 1580, et mort en 1637, obtint après sa mort des distinctions encore plus éclatantes. Son méri
Papire Masson et Scévole de Sainte-Marthe. Le premier, né en 1544 et mort en 1611, fut tour à tour jésuite, avocat, histori
anquillité, mais avec éloge. Scévole de Sainte-Marthe, né en 1536, et mort en 1623, naquit et mourut dans cette même ville d
 ; Longueil, aussi éloquent en latin que les Bembe et les Sadolet, et mort à trente-deux ans, comme un voyageur tranquille q
devoir à un ami, dont il aurait voulu n’être point séparé, même à la mort  ; et en finissant, il s’écrie, dans la manière an
egret. » 77. Janus Nicius Erithræus, ou Jean Rossi, noble romain, mort en 1647, a donné une suite de tableaux des hommes
d’intérêt. Rien n’y est vivant. Ce sont des tombeaux où reposent les morts . 78. Premier médecin de Henri II et de Catherin
ion éclatante. 79. Achille de Harlay, premier président, né en 1536, mort en 1616. C’est lui qui fit cette fameuse réponse
40 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIV, l’Orestie. — Agamemnon. »
mnon à le suivre avec ses chevaux et ses chars, et il mena ainsi à la mort le roi imprudent. Et il le tua pendant le repas,
tre où ils périrent sous les coups d’Égisthe. Égisthe m’a infligé la mort à l’aide de ma femme perfide. M’ayant convié à un
fête. Certes tu t’es trouvé souvent au milieu du carnage, entouré de morts , dans la terrible mêlée, mais tu aurais gémi dans
ce sévèrement ce crime dont il pressent la vengeance, et il évoque la mort de la vierge dans une divine élégie. Les chefs,
lle rentre de nuit dans Argos, « craignant les pères de ceux qui sont morts sous les murs d’Ilion ». Mais bientôt son charme
de paroles malsonnantes qui détonnent sur la joie prescrite. — Que de morts a coûté cette guerre meurtrière ! que de plaies s
ela ? la peine est passée. Elle est passée surtout pour ceux qui sont morts , si bien passée qu’ils ne consentiraient plus à r
e-même en mentant ainsi. Elle jouit du sens secret d’exécration et de mort qu’elle donne à cet accueil passionné ; elle met
. Mais Clytemnestre tient à le faire pécher contre eux au seuil de la mort  ; elle insiste et il faut qu’il cède, ou tout au
lles respirent la paix de l’accomplissement. Agamemnon marche vers la mort dans la sérénité sanglante d’un soleil couchant.
captive, entre toutes les filles de Priam ; il l’emmena à Argos où la mort tragique l’attendait. Les Grecs divinisèrent plus
énètre les murs ; la prophétesse a la vision anticipée de la scène de mort qui va se passer ; deux fantômes la répètent pour
aux pieds son sceptre augural, bâton d’aveugle qui l’a conduite à la mort . Elle arrache ses bandelettes qui l’ont parée du
înait par les rues de Troie, huée comme une sorcière de ruisseau ! Sa mort du moins sera vengée ; un dernier éclair de divin
 ! » À ce moment, une pierre lancée par une baliste romaine l’étendit mort sur le mur. Ce qui met encore à part le rôle de C
pleine voix, elle le sonne par des éclats de victoire, triomphante du mort comme d’une proie prise dans des rets savamment o
nt été rompues ! Il est tombé au troisième coup. Hadès le gardien des morts , s’en est réjoui ! » — Le sang dont elle est baig
a face, elle en rit et elle récrimine ; et elle évoque devant le père mort le pâle fantôme de sa fille sacrifiée aux vents d
sur son navire avec lui ! Comme le cygne, elle a chanté son chant de mort . Elle gît la bien-aimée, et les voluptés de mon l
e, femme, toi qui l’as tué ? Oseras-tu le pleurer ? » — Cette fois le mort a tort, car c’est la mère qui répond, et de façon
trembler si son âme entend. — « Ne prends pas ce souci, il est tombé mort par moi. Je l’ensevelirai et les siens ne le pleu
41 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIIe entretien. Cicéron (2e partie) » pp. 161-256
Il ne perdit pas une heure dans toute sa vie, pas même l’heure de sa mort  ; il écrivait encore on ne sait quoi sur ses tabl
n mutuelle de Robespierre et de Vergniaud se vouant l’un l’autre à la mort dans les séances de la Convention qui précédèrent
’autre à la mort dans les séances de la Convention qui précédèrent la mort des Girondins. Mais, si ces derniers discours éta
Catilina, que les ordres du consul auraient dû te faire conduire à la mort … Si je le faisais dans ce même moment, tout ce qu
uisse être, si abandonné, si semblable à toi, qui ne convienne que ta mort est légitime. Jusque-là tu vivras : mais tu vivra
ontre la république ! tu ne le fais pas charger de fers, traîner à la mort  ! tu ne le livres pas au plus affreux supplice !
line de nos ancêtres ? Mais souvent des particuliers même ont puni de mort des citoyens séditieux. Sont-ce les lois qui ont
et, si les plus grands hommes de la république se sont honorés par la mort de Flaccus, de Saturnius, des deux Gracques, je n
nne d’assez insensé pour nier qu’il ait conspiré contre la patrie. Sa mort aurait réprimé les complots qui nous menacent, et
at. « Si parmi tant d’ennemis nous ne frappions que Catilina seul, sa mort nous laisserait respirer, il est vrai ; mais le p
érats liés entre eux par les mêmes forfaits, seront aussi, vivants et morts , réunis à jamais par les supplices. » VIII
u sur l’orateur Crassus, son modèle et son maître, dont il raconte la mort en descendant de la tribune, mort sur le champ de
e et son maître, dont il raconte la mort en descendant de la tribune, mort sur le champ de triomphe, semblable à celle du pl
nous eussions dû l’entendre toujours, nous venions au sénat, après sa mort , pour regarder encore la place où il avait parlé
il allait jouir du premier crédit dans le gouvernement de l’État, la mort lui ravit tout à coup le fruit du passé et l’espé
dire que les dieux ne lui ont pas ôté la vie, mais lui ont accordé la mort . « Crassus n’a point vu l’Italie en proie aux feu
dialogues que je mets aujourd’hui sous vos yeux. En effet, quoique la mort de Crassus ait excité de justes regrets, qui ne l
elui qui n’a pas été témoin de ces horreurs semble avoir vécu et être mort avec la république. « Heureux encore une fois Cra
nt témérairement ceux avec qui on l’avait vu le plus lié, périr d’une mort sanglante, victime de son imprudence et perdu pou
c, quand je considère, ô Crassus, l’éclat de ta vie et l’époque de ta mort , il me semble que la providence des dieux a veill
le glaive de la guerre civile, ou, si la fortune t’avait sauvé d’une mort violente, c’eût été pour te rendre témoin des fun
’Antoine, se reposant au soir d’un jour agité, à quelques jours de sa mort , résigné à l’ombre de son jardin de Tusculum, au
ui-ci, sur la divisibilité des sens et de l’âme, autrement appelée la mort  : « Que faisons-nous quand nous séparons notre â
tion ? Que faisons-nous autre chose qu’apprendre à mourir, puisque la mort n’est que la séparation de l’âme et du corps ? Ap
du sujet au même instant et au même regard. La première roule sur la mort , ce grand mystère de l’esprit, ce grand achoppeme
enfer des théologies populaires de son temps : « Si vous craignez la mort , demande-t-il à son interlocuteur, n’est-ce pas p
ène : voilà l’objet de votre peur, et sur ce fondement vous croyez la mort un mal éternel. L’auditeur. « Pensez-vous que j’
s les hommes, en quelque lieu que ce soit, conviennent qu’après notre mort il y a quelque chose qui nous intéresse, nous dev
notre terme, nous vivrons enfin, car notre vie d’à présent, c’est une mort , et, si j’en voulais déplorer la misère, il ne me
u de gré, finiront bien vite, car le temps vole. Or, non seulement la mort n’est point un mal, comme d’abord vous le pensiez
e pensiez ; mais peut-être n’y a-t-il que des maux pour l’homme, à la mort près, qui est son unique bien, puisqu’elle doit o
r nous, au cas que nous recevions du ciel quelque avertissement d’une mort prochaine, obéissons avec joie, avec reconnaissan
rès nous avoir fait éprouver toutes les misères de ce monde, dans une mort suivie d’un mal éternel. Regardons plutôt la mort
ce monde, dans une mort suivie d’un mal éternel. Regardons plutôt la mort comme un asile, comme un port qui nous attend. Pl
é. C’est ainsi qu’il se reposait de la vie et qu’il se préparait à la mort dans ce dialogue sur la mort. Quelques amis, fidè
ait de la vie et qu’il se préparait à la mort dans ce dialogue sur la mort . Quelques amis, fidèles à sa mauvaise fortune, lu
s maisons des champs, ne lui avaient pas été ravis, du moins avant sa mort , par l’ingratitude de sa patrie et par la nécessi
se des éternelles réunions ; il remplissait sa vie et il célébrait la mort sans savoir encore de quelle mort il devait périr
mplissait sa vie et il célébrait la mort sans savoir encore de quelle mort il devait périr, mais sûr du moins que ce ne sera
le mort il devait périr, mais sûr du moins que ce ne serait pas d’une mort honteuse. Tel était Cicéron au moment où il écriv
42 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre X. Des Romains ; de leurs éloges, du temps de la république ; de Cicéron. »
us, en parlant d’un Romain distingué, nous dit que le sénat, après sa mort , lui décerna une statue et l’honneur d’un éloge p
s passages qu’il n’était pas permis de louer indistinctement tous les morts  ; on célébrait les grandes actions ou les vertus
n’avait à espérer que des mépris pendant sa vie, et l’oubli après sa mort . Ces éloges étaient le plus souvent prononcés par
, pour illustrer les vivants, briguèrent à l’envi des éloges pour les morts . Bientôt cet honneur devint commun ; la flatterie
n sujet de conversation dans une ville corrompue et esclave. Enfin la mort de César rendit à l’âme de Cicéron toute sa vigue
une statue avec une inscription qui annonce à la postérité qu’il est mort pour l’État. Tel était l’esprit de ces gouverneme
très court, mais éloquent, est une espèce d’éloge funèbre des soldats morts en combattant pour la cause de Rome et de la libe
ce même dieu qui a donné Rome aux nations, vous eût donnés à Rome. La mort pour vous n’a rien de honteux : pour qui fuit, la
nés à Rome. La mort pour vous n’a rien de honteux : pour qui fuit, la mort est un opprobre ; pour qui est vainqueur, elle es
expieront encore leur parricide dans les enfers : mais vous qui êtes morts en vainqueurs et en citoyens, vos âmes habitent à
, ne nous donne que peu d’instants pour vivre, mais le souvenir d’une mort illustre est éternel : et si la gloire n’avait qu
donc, ô vous braves guerriers pendant la vie, ombres sacrées après la mort , je vous félicite de ce que votre valeur ne pourr
s’était proposé d’imiter le fameux éloge de Périclès pour les soldats morts dans la guerre du Péloponnèse : c’est le même ent
43 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184
sont dignes de Sénèque, son ancien maître : V « Exposer à la mort tant de courage et tant de fidélité, dit-il à ses
famille de Vitellius, et qui allait, par la promptitude de sa propre mort , mériter la clémence de ce rival : car ce n’était
ppeler la consternation et l’anarchie des soldats ; ils menaçaient de mort ceux qui voulaient partir. « Othon, après avoir s
, ses affranchis et Plotius, préfet du prétoire, entrèrent : il était mort d’un seul coup. » IX « On hâta ses funéra
e émulation d’honneur et d’attachement à leur empereur. « Ce genre de mort fut imité ensuite par d’autres soldats de ses tro
e. Il avait une mère affaissée par les années, qui toutefois, par une mort opportune, échappa, peu de jours avant, au specta
consul présent, Cécilius Simplex, en témoignage du droit de vie et de mort qu’il abdiquait sur les citoyens. « Le consul aya
 ! — Il tombe enfin percé de coups, et la populace l’outrage après sa mort avec la même lâcheté qu’elle l’avait adoré vivant
a mort avec la même lâcheté qu’elle l’avait adoré vivant. « Vitellius mort , la guerre avait plutôt cessé que la paix n’avait
e Thraséa. « La délibération du sénat sur le parti à prendre après la mort de Vitellius le rappelle à la tribune. Il voulait
core inhabile aux fonctions publiques, assuraient ta sécurité. Néron, mort , n’avait rien à exiger de toi ; tu n’avais, toi-m
i, la page est déchirée, et le livre des histoires, interrompu par la mort de Rome, attend sous quelques monceaux de cendres
, indécis seulement sur le moyen : le fer, le poison ou quelque autre mort . « Il inclina d’abord vers le poison ; mais, si o
l’empereur, on ne pouvait éviter de réveiller le souvenir du genre de mort de Britannicus, et il paraissait difficile de cor
par l’usage du contrepoison, avait prémuni sa vie contre ce genre de mort . Quant au meurtre et au glaive, comment cacher la
les vents ou les flots ? L’empereur consacrerait à sa mère, après sa mort un temple, des autels, et toutes les autres osten
, de honte de voir son crime découvert, elle s’est elle-même donné la mort . » XLV « Cependant, au bruit du péril auq
ine avait, longtemps avant l’événement, prévu et méprisé son genre de mort , car, ayant interrogé les devins de Chaldée sur s
affligé de son propre salut, il affectait de verser des larmes sur la mort de sa mère ; mais, comme la physionomie des lieux
Agrippine s’était fait justice à elle-même en se punissant de la même mort qu’elle avait tramée contre lui. Il ajoutait, à c
enir répondre elle-même aux ambassadeurs des nations étrangères. « Sa mort a été une providence du peuple romain, ajoutait N
heur, au moment où les assassins soldés par son fils font écrouler la mort sur sa tête, et chavirer la barque triomphale pou
nnée 1861 par une Revue. J’y travaille. Deux hommes remarquables sont morts avant le temps dans ces derniers mois. Je commenc
t est malheureux ; mais le spirituel rédacteur ne nous condamne pas à mort , et cette erreur de fait de sa part n’enlève rien
44 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre vii »
qui tiennent leur terre pour un sanctuaire et reçoivent leur loi des morts qu’ils révèrent. Elle nous prépare à comprendre l
ront les bienvenus ». Et puis : « Que de jeunes gens sauvés par cette mort qui semble les anéantir !… Toutes ces belles mort
ns sauvés par cette mort qui semble les anéantir !… Toutes ces belles morts que vous m’annoncez forment la réserve du bon Die
us plaira, d’un cœur tranquille et soumis, j’accepte de votre main la mort avec ses angoisses, ses peines et ses douleurs ».
is ce qui s’adresse à nous, c’est la phrase qu’il avait écrite sur la mort de son cousin, le lieutenant de Cissey :‌ A la m
it écrite sur la mort de son cousin, le lieutenant de Cissey :‌ A la mort des saints, il convient de chanter le Magnificat.
lui découvrir quelque utilité, ce qui m’adoucit la perspective de la mort . Après tout, j’ai bâti, j’ai planté, j’ai écrit,
oisième attaque de la tranchée de Lubeck que Joseph Hudault trouva la mort , dans les conditions que précise sa citation à l’
ous s’émeuvent, comme Déchelette, d’être les héritiers d’une suite de morts qu’ils vénèrent, par qui ils se sentent protégés,
Et voici que sur ces trente compagnons d’apprentissage, quatorze sont morts pour la France et deux disparus. Je vais les nomm
t. C’est par respect. Conviendrait-il de les définir en trois mots ?‌ Morts pour la France : Lionel des Rieux, Pierre Gilbert
e dénombrement, plusieurs noms qui déjà brillaient. Nul de ces jeunes morts qui ne mérite son portrait, une étude, son reliqu
ots du roi. Je ne froisserai personne en rappelant auprès d’un enfant mort pour la France ses titres antérieurs, fussent-ils
autres chefs aussi qui l’enthousiasmaient, de son capitaine récemment mort , qu’il révérait et regrettait ardemment, enfin de
« remplir » leur devoir avec la seule fermeté, mais de se jeter à la mort parce que c’était à ce prix qu’on ébranlait la ma
que lui-même était sacrifié.‌ Au cours de la guerre, en apprenant la mort de l’un de ses amis des batailles de la rue, il é
oncées, combattues. Elle était marquée du destin. Il est beau que des morts de vingt ans n’aient eu le temps que de songer à
e et, si jeune, il revisait ses actes et ses pensées. En apprenant la mort de Guy de Cassagnac, il écrit : « Guy et Paul de
de lettres, sergent au 171e d’infanterie, tombé au champ d’honneur et mort joyeusement pour son pays… (Pièce communiquée.)‌
t de vingt ans, Jean Reverdot, du 39e d’infanterie, qui, peu avant sa mort héroïque, écrit à sa mère :‌ A 50 mètres des Boc
santé, et puis, même si je mourais, je trouve que c’est une si belle mort qu’elle est enviable. Vive la France !‌ Le 16 no
un cadavre. Je n’ai jamais eu une impression pareille. J’ai porté des morts , pansé des blessés dont le sang giclait ; je me s
e douleur, mon seul regret sera de penser à la peine que vous fera ma mort . Mais pourquoi pleurer, nous nous retrouverons un
unes gens, honneur et salut de la France, obéissent à la terre et aux morts . Nos vieilles provinces se sont ranimées dans le
45 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Guy de Maupassant »
Guy de Maupassant La mort vient d’affranchir Guy de Maupassant. Il est étra
tion du détraquement lent d’un cerveau par l’idée ininterrompue de la mort . Pierre, dans Pierre et Jean et le héros de Fort
de la mort. Pierre, dans Pierre et Jean et le héros de Fort comme la mort , et celui de Notre Coeur, durant ses promenades d
une étrange folie que d’envier les hommes illustres après qu’ils sont morts . Que tel assemblage de drames porte le nom de Sha
  Au reste, le naturalisme a deux grandes ennemies : la douleur et la mort . Et il ne sert de rien de dire que ce qui est doi
e la douleur fût absente du monde, et qu’on pût ne jamais songer à la mort . Mais on souffre ; et, par la porte de la souffra
rudimentaire par où il avait débuté si tranquillement. Fort comme la mort dit un amour « fort comme la mort » en effet, et
té si tranquillement. Fort comme la mort dit un amour « fort comme la mort  » en effet, et raconte à la fois le plus noble de
us ont léguées les siècles écoulés. Et sans doute aussi la peur de la mort , la peur de l’inconnu, la préoccupation atroce de
46 (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine
Préface de l’éditeur 2012 Tout commence après la mort de Pierre Louÿs, survenue en juin 1925 : dès l’an
ndance du vivant de l’écrivain, le sort de la correspondance après la mort de l’écrivain, la publication des manuscrits post
Au sujet des droits abusifs qu’ont les héritiers sur les papiers des morts , je lisais hier encore sous la plume de M. Franço
t voir que l’impatience de l’amour. La plus grande charité envers les morts , c’est de ne pas les tuer une seconde fois en leu
au seul profit de ceux qui remanient ou altèrent l’œuvre d’un auteur mort … etc… » Enfin la Chambre des Députés défunte, ava
du vivant de l’écrivain. 2° La liberté de la correspondance après la mort de l’écrivain. 3° La conservation et la publicati
omme nous le verrons plus loin  mais seulement lorsque l’écrivain est mort  que la publication de ses lettres ne pourra en r
de tact.) Enfin nous verrons plus loin qu’aussitôt que l’écrivain est mort , la question change complètement d’aspect. Les li
de l’artiste. Vivant, il était pareil à un étranger, sans protection. Mort , il appartient à sa famille, qui l’étouffe. Quand
u monstrueux et elle l’abandonnait aux vicissitudes du sort. Après sa mort , elle lui témoigne une sollicitude tardive, dont
le plus souvent pour la détruire. C’est qu’il est considéré comme un mort pareil aux autres morts, alors qu’il vit encore p
a détruire. C’est qu’il est considéré comme un mort pareil aux autres morts , alors qu’il vit encore pour un temps plus ou moi
de toute valeur pour la collectivité. Pourquoi, quand l’écrivain est mort , mettre des empêchements à leur publication ? C’e
it de testament, et c’est une précaution souvent impossible en cas de mort fortuite, ou à laquelle l’artiste ne prend simple
témoin gênant, devenu pourriture, n’existe plus ! Ce faux respect des morts aboutit quelquefois à des conséquences tout à fai
ons, qu’un artiste a tenues durant sa vie, soient rapportées après sa mort par ses familiers. Ils ne peuvent pas s’opposer à
dans son testament que le « Journal » soit publié vingt ans après sa mort . Ce Journal est d’ailleurs plutôt une longue lett
as et sa famille, c’est-à-dire des « tiers ». Or, ceux-ci ne sont pas morts à l’heure actuelle. Cependant le délai de vingt a
n redoute l’ombre des revenants comme aux époques de sorcellerie. Les morts font véritablement peur. On craint que leurs papi
xtraordinaires, destructrices de tout ordre établi. On craint que les morts se conduisent mal. On les considère comme des pet
ne saurais trop le répéter, j’ai constaté par moi-même autour de ces morts glorieux aussi bien de la jalousie que de la bêti
i, se désolidarisait complètement de lui. Mais depuis que ce fils est mort dans la gloire, le père ne parle pas autrement de
ensée, si elles ne servaient pas à considérer les artistes après leur mort , et seulement après ce moment-là d’ailleurs, comm
e correspondance extrêmement précieuse ; les parents, sur leur lit de mort , font jurer à leurs enfants qu’ils continueront u
chari, qui a fait une conversion éclatante au catholicisme et qui est mort à la guerre après avoir célébré l’Appel du Soldat
s, tel a été le cas de Jacques Rivière, c’est le lendemain même de sa mort que commencent les polémiques entre les amis et l
idèrent comme encombrants ces vieux papiers noircis par l’écriture du mort . Je les vois, ces parents, fouillant dans les tir
oit de jouir, d’user et d’abuser des manuscrits de l’écrivain qui est mort . Mais ce droit absolu qui reste le plus souvent t
à l’artiste et à ses descendants, par contre, je considère que dès la mort du créateur, sa création doit appartenir au publi
rler en termes juridiques, la nue-propriété entre immédiatement, à la mort de l’artiste, dans le domaine public, mais l’usuf
l, assimiler les documents laissés par l’intellectuel au moment de sa mort , à des monuments historiques et ne pourrait-on pa
mille ou les amis d’un intellectuel à apposer, immédiatement après sa mort , des espèces de scellés sur tous ses biens précie
différente si demain les papiers intimes, écrits et abandonnés à leur mort par les acteurs du grand drame, sortaient des arc
dyllique. A l’heure actuelle, ceux qui enterrent une seconde fois les morts en enterrant leurs papiers n’ont d’autre but que
par exemple, les Pensées de Pascal, qu’il a laissées inachevées à sa mort , n’avaient pas été publiées ? Chaque grande œuvre
rce ou cette réglementation devraient s’appliquer également, après la mort du signataire, en faveur des héritiers ou de l’ex
le droit de s’en dessaisir. La Cour de Cassation a même jugé qu’à la mort du destinataire, le signataire d’une lettre confi
dis de même qu’il n’y a pas à réglementer le commerce des lettres des morts au profit de leurs héritiers. Écrites auxdits hér
deurs d’autographes cette précaution d’intérêt public. Voilà pour les morts . En ce qui concerne les vivants, nous avons reçu
ces. (Malheureusement, je ne me rappelle plus les noms propres, et la mort de Pomairols, qui me les avait dits, m’ôte l’espo
vrier 1927. Sur la Tour d’Ivoire La famille d’un personnage célèbre mort depuis longtemps a toujours le droit de protester
é de veiller au partage et à la distribution des droits de l’écrivain mort à ses successeurs ? [NdA] 21. Les droits d’auteu
scar Wilde », Revue de France, 1er déc. 1926, pp. 550-560. [NdE] 21. Mort en pleine gloire en 1924, ayant obtenu le prix No
purent produire autour de son nom et de son renom, au lendemain de sa mort . [NdE] 22. N. Ségur, Conversations avec Anatole
Anatole France en pantoufles, Paris, Crès, 1924. [NdE] 24. Après la mort de Jules, neuf volumes du Journal des Goncourt pa
nd, Alençon, Imprimerie alençonnaise, 1925, 8 p. [NdE] 28. Depuis la mort de Maurice Barrès, en 1924, souvenirs et inédits
ieu (Cahiers du Sud) s’étend, précisément, de 1927 à 1929. [NdE] 35. Mort en 1925 de fièvre typhoïde, Jacques Rivière ne la
es Cahiers de la Quinzaine, fondés en janvier 1900 par Charles Péguy ( mort au front en 1914) et repris en 1925 par son fils
ritures. [NdE] 52. Cf. supra, p. 45. [NdE] 53. Poète et romancier, mort en 1916, spécialiste de Lamartine. [NdE] 54. Du
47 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155
quefois errante, sembla se revêtir du deuil éternel de Dante après la mort de Béatrice et s’ensevelir vivante dans le sépulc
aurais bien dû me dire, si je m’étais aperçu de tous ces signes de la mort  : Celui-ci est le dernier des jours heureux de te
rs, l’accent d’airain de la cloche funèbre qui tinte sur la tombe des morts  ! «  Sento l’ aura mia antica e i dolci eolli  !
dans lequel j’aurais voulu habiter pendant ma vie et dormir après ma mort  ! « Espérant trouver à la fin, par la vertu de ce
yeux ; et maintenant je vais pleurant sa cendre éparse au vent de la mort  ! » VI Ainsi toute son âme se répandait e
irés. Moi-même, qui ne refuserais pas de mourir pour la vérité, si ma mort pouvait être de quelque profit à la république, j
société de tous les amis avec lesquels j’ai vécu et de ceux qui sont morts avant ma naissance et que je ne connais que par l
et que je ne connais que par leurs ouvrages. » Cette amitié avec les morts est le besoin comme elle est la consolation de to
e terre pour me coucher, me promener et déposer ma dépouille après ma mort . Qu’avait de plus un empereur romain ? Mon corps
carter de l’Italie cette servitude impériale ? » Jean Visconti étant mort encore jeune pendant cette ambassade, Pétrarque f
Visconti, dont Pétrarque était devenu l’ami et le conseiller après la mort de Jean Visconti, envoya cependant Pétrarque à Pr
e, vers le couchant ; je donne peu d’heures au sommeil, car c’est une mort anticipée ; dès que je m’éveille je passe dans ma
e et le caractère accompli de son gendre adoucirent les regrets de la mort d’un fils peu digne d’un tel père. Il ouvrit sa m
ls peu digne d’un tel père. Il ouvrit sa maison aux deux époux, et la mort seule le sépara de sa fille. Les dix années qu’il
ifeste diplomatique, et partit enfin pour Rome avec toute sa cour. La mort du fils de Francesca de Brossano, sa fille, corro
ment que lui (le seigneur de Milan), qui avait appris d’un œil sec la mort de son petit enfant, ne put apprendre la mort du
appris d’un œil sec la mort de son petit enfant, ne put apprendre la mort du mien sans verser des larmes. Pour moi, j’en au
à contempler la vie de loin, sous ses pieds, et à attendre en paix la mort . Sa maison, que l’on voit encore, était entourée
t les plus savoureux. Tels sont les derniers sonnets de Pétrarque. La mort prochaine jette son ombre avancée sur l’amour et
s liens qui le retiennent à la vie. « Ô doux et précieux gage que la mort m’enleva et que le ciel me garde… Toi qui vois ce
ambes d’amour, de piété, de douleur, qu’on appelle ses Canzone sur la mort de Laure. Puis il les recueille dans de nouveaux
me fut jamais si présente qu’aujourd’hui !… Du jour où tu disparus la mort commença à devenir une douce chose ! » XXVIII
dieu les correspondances ici-bas ! » écrivit-il peu de jours avant sa mort . Cette mort fut douce, poétique, amoureuse et sai
respondances ici-bas ! » écrivit-il peu de jours avant sa mort. Cette mort fut douce, poétique, amoureuse et sainte comme sa
a note et sur le livre, et il s’y endormit du dernier sommeil. Quelle mort et quel oreiller ! entre le poète qu’il aimait pa
e, Milan, toute l’Italie occidentale s’émurent à la nouvelle de cette mort comme de la chute d’un monument sacré de l’esprit
y voit le tombeau d’Ovide ; Smyrne, parce qu’on croit qu’Homère y est mort et enseveli. Le navigateur qui viendra de l’Océan
s mélancolique, infirme, indigent, il se coucha enfin dans son lit de mort , et il écrivit, en exhalant son dernier soupir :
de lui-même, et son triste sort a vérifié son pressentiment : il est mort encore jeune à Londres, dans l’exil, dans le trav
ui prie dans toutes ses notes ; c’est le psautier de l’amour et de la mort ici-bas ; c’est le psautier de la réunion et de l
48 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLVe entretien. Vie de Michel-Ange (Buonarroti) »
t, l’une image vivante de la vie, l’autre image, vivante aussi, de la mort , calment comme par enchantement vos pensées terre
ement la majesté dédaigneuse de la vie et la mélancolie sereine de la mort  ; et si vous demandez à ces statues : Qui vous a
capables de raviver la sculpture qui dépérissait en Toscane depuis la mort de Donato, Ghirlandaïo lui offrit Michel-Ange. La
anteau brodé pareil à ceux que Laurent donnait à ses propres fils. La mort de Laurent de Médicis, en 1492, interrompit cette
œuvre enfouis de l’art grec, ils avaient trouvé mieux que des statues mortes , ils avaient trouvé la statuaire vivante dans ce
ce monastère, pour faciliter au jeune artiste la représentation de la mort divine, prêta à Michel-Ange la clef des salles où
Ange, enfermé pendant les nuits, étudiait, à la lueur de la lampe des morts , cette anatomie du corps humain dans tous les âge
rdinal Borano lui commanda un groupe en marbre représentant le Christ mort descendu de la croix par les saintes femmes, œuvr
n statuaire, en dessin, en grâce, en maniement assoupli du marbre. La mort , ajoutèrent-ils, n’y fut jamais aussi morte ! C’e
de la Pieta et à Florence par ce tableau et par ses marbres, qu’à la mort d’Alexandre VI et à l’avénement de Jules II au po
s sa main, le pape devant lui applaudissant à sa propre apothéose. La mort de Jules II devança le sépulcre. Le ciseau tomba
té changés par un Verbe créateur en monde des vivants et en monde des morts , comparaissant dans toutes les attitudes de la te
de l’apôtre saint Pierre qu’il devait bientôt élever dans le ciel. La mort de Léon X, ce patron de l’art, suspendit encore u
a respiré l’âme de Michel-Ange et qu’il s’est entretenu avec le grand mort qui revit éternellement de la vie de ses marbres.
s coups de maillet ; mais cette ébauche respire la liberté jusqu’à la mort , et le patriotisme jusqu’à la férocité. C’est le
squ’à la férocité. C’est le buste de la Conspiration. XIII À la mort du grand architecte San Gallo qui, avec Bramante,
en vous écrire quelque chose. Vous savez comment mon pauvre Urbin est mort  : ce qui a été tout à la fois pour moi une grande
puisqu’il veut que je vive encore ici-bas, il m’a enseigné par cette mort à mourir moi-même non-seulement sans regret, mais
voir en paradis ; et ainsi Dieu m’a fait entendre par la bienheureuse mort qu’Urbin a faite que ce véritable ami regrettait
entre une tombe et le ciel, comme des nuées du soir sur un champ des morts . Telle était la femme que l’enthousiasme pour ses
ie. Nous ne citerons que quelques vers de ce dialogue poétique que la mort seule de Vittoria Colonna interrompit. Cette mort
gue poétique que la mort seule de Vittoria Colonna interrompit. Cette mort assombrit pour jamais l’horizon déjà sombre de la
ai, et combien la nature rendait impossible de ne pas t’aimer ! » La mort de Vittoria Colonna devint le texte habituel de s
t-quatrième sonnet, se tourne en piété, cet amour impérissable que la mort rapproche de sa possession éternelle : « Ramène-
teraient de dilapider ces trésors dans ses derniers jours ou après sa mort . Mais Michel-Ange lui-même, sentant venir son heu
49 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »
arents :‌ De plus en plus, en face de ceux qui ont lutté et qui sont morts , en présence de l’effort immense qui a été tenté,
esse de demain. Il faut que tu puisses remplacer alors un des soldats morts pour la patrie… (Lettres communiquées‌ Léo Latil
une est magnifique : j’ai dormi comme un pâtre sur un lit de feuilles mortes , malgré le bruit effrayant des 75 qui claquaient
mirabelliers.‌ Une minute encore ; jamais nous n’aurons de ces jeunes morts trop d’esquisses, recueillons de celui-ci huit li
ous. Mais il faut que cette guerre soit féconde, et que de toutes ces morts jaillisse une vie nouvelle pour l’humanité.‌ Je s
rerais dans la réalité. » Un jour, dans la tranchée, il songeait à la mort et lui cherchait un remède :‌ Il est infiniment
eur pour m’arrêter à cette hypothèse. Je ne veux pas me préparer à la mort , mais à la vie. A la vie éternelle sans doute, ma
s un repos ; ébauchée ici-bas, elle ne change pas de qualité après la mort  ; après la mort, les hommes continuent le noble l
uchée ici-bas, elle ne change pas de qualité après la mort ; après la mort , les hommes continuent le noble labeur de la terr
nté de se joindre éternellement aux meilleurs ! Quatre jours avant sa mort , cet enfant religieux, ému de pressentiments, vou
re, d’admirer, de respirer en plein air, que je ne peux croire que la mort puisse me toucher. Néanmoins, je me rends bien co
coup sont tombés, beaucoup tomberont encore ; je viens d’apprendre la mort de plusieurs de mes camarades arrivés récemment s
ma chère J…, pour consoler mes parents. Vous leur diriez que je suis mort , face à l’ennemi, protégeant la France de ma poit
Et pourtant écoutez le cri que jette, de ces lieux de douleur et de mort , le jeune garçon au jour de Pâques 1915 :‌ Joyeu
je viens de décrire, il faudrait les entendre tous. Joseph Cloupeau, mort au Champ d’honneur à dix-neuf ans, disait : « C’e
ivier sous le soleil, et murmure : « C’est si dur de se résigner à la mort à vingt ans ! Il me faut sans relâche contempler
sser partir ; j’en ai vu un qui pleurait de rage… Nous avons tous des morts à venger. »‌ Ce 8e bataillon avait déjà été remp
me je souffre de m’arrêter de les citer ! Et j’ai donné la parole aux morts seulement. C’est par convenance, afin de les loue
nt et qu’ils prient ?‌ Le capitaine André Cornet-Auquier, protestant, mort pour la France, raconte :‌ Un capitaine catholiq
eunes gens, qui valez mieux que nous !‌ Ils vivront, mais fussent-ils morts , la France va se reconstruire avec leurs âmes com
50 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
résenta Hamlet, puis Othello, puis la belle tragédie historique de la mort de Jules César. Il ne livrait point de manuscrit,
sur des feuilles détachées qu’il distribuait à ses acteurs. Après la mort de son père, en 1599, il devint chef de troupe et
n père, en 1599, il devint chef de troupe et entrepreneur de théâtre. Mort obscur quelques années après, il ne ressuscita un
ts, obscurité et azur, doute et espérance. La vie va et vient dans la mort . Toute la vie est un secret, une sorte de parenth
sur Shakespeare et dans Shakespeare, et, ce génie étant la terre, les morts en sortent. Certains côtés sinistres de Shakespea
de l’homme dans Alighieri, et du fantôme dans Shakespeare. La tête de mort passe des mains de Dante dans les mains de Shakes
-ce que Macbeth ? c’est l’assassinat politique, l’ambition jusqu’à la mort , jusqu’au délire, jusqu’au remords, jusqu’au dése
mes camarades a été chargé de le devancer. Hors d’haleine, et presque mort de fatigue, à peine a-t-il eu la force d’accompli
e leur raison un alambic. Lorsqu’un sommeil brutal accablera comme la mort leurs corps saturés de boisson, que ne pouvons-no
ons tout retentir de nos douleurs et des cris que nous donnerons à sa mort  ? MACBETH. Me voilà décidé ; et tous les agents d
J’ai composé leur boisson du soir de telle sorte que la Nature et la Mort débattent entre elles s’ils vivent ou meurent. MA
meil qui remet en ordre l’écheveau confus de nos soucis ; le sommeil, mort tranquille de la vie de chaque jour, bain accordé
lutions ! — Donnez-moi ces poignards. Ceux qui dorment, ceux qui sont morts , ressemblent à des figures peintes : il n’y a que
, dit-on, entendu dans les airs les lamentations, d’horribles cris de mort , et des voix prédisant avec des accents terribles
llez-vous ! secouez ce tranquille sommeil qui n’est que l’image de la mort  ; venez voir la mort elle-même ! ô Banquo ! Banqu
e tranquille sommeil qui n’est que l’image de la mort ; venez voir la mort elle-même ! ô Banquo ! Banquo, votre maître est a
ne pouvons avoir, tant qu’il vivra, qu’une santé languissante que sa mort rendra parfaite. SECOND ASSASSIN. Je suis un homm
estes, toujours appliqué à des pensées qui, en vérité, devraient être mortes avec celui dont elles vous occupent ? Les choses
nt nous bouleverser toutes les nuits ! Il vaudrait mieux être avec le mort que, pour arriver où nous sommes, nous avons envo
son dernier soupir sera le tribut payé à la vieillesse et à la loi de mort . — Cependant mon cœur palpite encore du désir de
ant, dit la mère à son enfant comme par pressentiment, votre père est mort , comment vivrez-vous ? L’enfant répond par les ve
l m’a tué, ma mère !… XIII Macduff apprend presque aussitôt la mort de ses enfants. ROSSE. Hélas ! pauvre patrie ! e
ers n’ont travaillé, les imbéciles, qu’à nous abréger le chemin de la mort poudreuse. Finis, finis, court flambeau : la vie
hent couverts de leur feuillage du côté du fort. Macbeth reconnaît la mort . À ce présage, son désespoir n’atteint pas son én
aix et pour étouffer le remords, il mène à tous les crimes, puis à la mort . La peinture de ce remords rendu visible par la t
l’Océan ne peuvent faire disparaître, est une image digne de Job. La mort de lady Macbeth et la féroce intrépidité de son é
le subsista sans vicissitude et sans langueur jusqu’à la veille de sa mort . Il y avait un adoucissement dans ses souffrances
nimitié du monde. Que vous êtes heureux, vous, d’avoir échappé par la mort à ce drame lugubre de votre ami ! Si nous étions
51 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XXIV. Arrestation et procès de Jésus. »
lasphème et d’attentat contre la religion mosaïque, de le condamner à mort selon la loi, puis de faire approuver la condamna
teur, un destructeur du culte établi ; or ces crimes étaient punis de mort par la loi 1108. D’une seule voix, l’assemblée le
. Le sanhédrin n’avait pas le droit de faire exécuter une sentence de mort  1110. Mais, dans la confusion de pouvoirs qui rég
eur n’était pas investi comme le légat impérial du droit de vie et de mort . Mais Jésus n’était pas citoyen romain ; il suffi
vancer, les Romains eux-mêmes le livraient aux Juifs pour le mettre à mort  1113. Les agents des prêtres lièrent donc Jésus e
it. Mais la grande équivoque qui avait fait sa force, et qui après sa mort devait constituer sa royauté, le perdit cette foi
xigeant, déclaraient la Loi en péril, si le séducteur n’était puni de mort  1146. Pilate vit clairement que, pour sauver Jésu
late ne pouvait guère faire que ce qu’il fit. Combien de sentences de mort dictées par l’intolérance religieuse ont forcé la
es individus. Or si jamais crime fut le crime d’une nation, ce fut la mort de Jésus. Cette mort fut « légale », en ce sens q
amais crime fut le crime d’une nation, ce fut la mort de Jésus. Cette mort fut « légale », en ce sens qu’elle eut pour cause
sa forme moderne, il est vrai, mais acceptée, prononçait la peine de mort contre toute tentative pour changer le culte étab
uits. En son nom, durant des siècles, on infligera des tortures et la mort à des penseurs aussi nobles que lui. Aujourd’hui
1133. Act., XVIII, 14-15. 1134. Tacite (Ann., XV, 44) présente la mort de Jésus comme une exécution politique de Ponce P
’« Harmonie des Évangiles. » Luc aura eu sous les yeux un récit où la mort de Jésus était attribuée par erreur à Hérode. Pou
52 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre IV. Des éloges funèbres chez les Égyptiens. »
effet que produisirent ces fameux jugements exercés en Égypte sur les morts , et qui n’ont été depuis imités par aucun peuple.
iver au lieu de la sépulture ; sur les bords de ce lac on arrêtait le mort  : « Qui que tu sois, rends compte à la patrie de
oilaient les crimes secrets, et ceux que le crédit ou la puissance du mort avait étouffés pendant sa vie ; là, celui dont on
urir. L’orateur finissait par invoquer sur lui le dieu redoutable des morts , et par le confier pour ainsi dire à la divinité,
sant avec harmonie des mensonges mercenaires, flattait longuement les morts , pour être loué lui-même ou récompensé par les vi
qu’ils s’étaient eux-mêmes construits. Lorsqu’un de ces princes était mort , et que le peuple était assemblé, il paraissait a
ant leurs bras à la fois, s’écriaient tous ensemble : « Il a causé la mort de nos pères, de nos frères, de nos époux, qui on
53 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
la machine vivante, et, en étudiant attentivement le mécanisme de la mort dans les divers empoisonnements, il s’instruit pa
qûre, qui fait pénétrer rapidement le venin dans le sang, et amène la mort avec un cortège de symptômes particuliers que nou
nts à l’aide d’une flèche ou d’un instrument empoisonné, détermine la mort d’autant plus rapidement que le venin pénètre plu
dement que le venin pénètre plus vite dans le sang. C’est pourquoi la mort est plus prompte quand on emploie une solution de
ée ; elle entra dans la mâchoire et se rompit. Le sanglier fut trouvé mort à cent soixante-dix pas du lieu où il avait été f
été frappé, et leur fournit un souper succulent. Les symptômes de la mort par le curare offrent un aspect caractéristique s
urrait guère constater ces symptômes chez les petits oiseaux, dont la mort a lieu parfois en quelques secondes ; mais chez l
x plus gros, chez les mammifères et chez les animaux à sang froid, la mort arrive dans un espace de temps qui varie en génér
é. Après six minutes, à partir du moment de la piqûre, l’animal était mort , c’est-à-dire que la respiration avait cessé. Un
ent ternes, les mouvements respiratoires cessèrent, et l’animal était mort huit minutes après la piqûre empoisonnée. Les gre
toutes les fonctions vitales. C’est là le caractère particulier de la mort par le curare. Dans tous les genres de mort que l
ractère particulier de la mort par le curare. Dans tous les genres de mort que l’on connaît, il y a toujours vers l’agonie d
les indiquant une souffrance et une sorte de lutte entre la vie et la mort . Dans la mort par le curare, rien de pareil ; il
une souffrance et une sorte de lutte entre la vie et la mort. Dans la mort par le curare, rien de pareil ; il n’y a pas d’ag
les voyageurs qui ont vu périr des animaux par le curare décrivent la mort avec des symptômes pareils à ceux que nous venons
rt avec des symptômes pareils à ceux que nous venons d’indiquer. « La mort arrive, dit M. Carrey, comme si un fluide vital s
dix minutes, il fit un léger mouvement, et une minute après il était mort . « En un mot, dit Watterton, depuis le moment où
le sommeil l’accablait. ». Watterton nous donne encore le récit de la mort d’un homme empoisonné par le curare. Deux Indiens
tes les descriptions nous offrent un tableau doux et tranquille de la mort par le curare. Un simple sommeil paraît être la t
le curare. Un simple sommeil paraît être la transition de la vie à la mort . Cependant il n’en est rien ; l’apparence extérie
ns l’analyse organique de l’extinction vitale, nous verrons que cette mort , qui nous paraît survenir d’une manière si calme
de l’organisme, que siègent les conditions intimes de la vie et de la mort . Le poison n’envahit jamais l’organisme d’emblée
aux. Enfin l’élément musculaire a de même des conditions de vie et de mort qui n’appartiennent qu’à lui. Si cette indépendan
re à entretenir la vie ; mais le sang artériel peut aussi apporter la mort , s’il est introduit dans les voies circulatoires,
ien. Au bout d’une heure on délia le bandage, et dix minutes après la mort avait saisi cet animal. Ces expériences, qui sont
on action toxique, et à déterminer ensuite le mécanisme par lequel la mort de cet élément a pu amener la mort de tout l’orga
ensuite le mécanisme par lequel la mort de cet élément a pu amener la mort de tout l’organisme. IV Dans le mois de jui
avant qu’il se soit écoulé vingt-quatre heures depuis le moment de la mort . Cette circonstance diminue considérablement l’im
ériques. En effet, la vie ne cesse pas parce que tout notre corps est mort à la fois, mais seulement parce que un ou plusieu
leurs propriétés vitales. En faisant l’autopsie au moment même de la mort , on doit donc toujours rencontrer des éléments or
existence. Quand on pratique l’autopsie vingt-quatre heures après la mort , tous les éléments organiques sont éteints, rigid
es des tissus, mais qui ne nous expliquent en rien le mécanisme de la mort , car l’individu vivait quelques heures auparavant
Dans d’autres cas, on ne trouve rien, et on croit que la cause de la mort est insaisissable. C’est ce qui nous serait arriv
physiologiquement, c’est-à-dire en ouvrant l’animal aussitôt après la mort . C’est là un avantage des plus importants que pré
à-dire les tubes nerveux qui les composent, étaient donc complètement morts , tandis que les autres éléments organiques des mu
des éléments nerveux qui font contracter les muscles doive amener la mort de l’organisme tout entier par la cessation succe
a furie. Les deux expériences qui précèdent nous montrent que dans la mort par le curare l’intelligence n’est point anéantie
ouvement, derrière cet œil terne, et avec toutes les apparences de la mort , la sensibilité et l’intelligence persistent enco
dans les saisons favorables. Il ne cesse que lorsque l’asphyxie et la mort de l’organisme sont arrivées par suite de la supp
t nerveux moteur et déterminer, comme conséquence, un mécanisme de la mort propre à cet agent toxique ; mais devons-nous nou
on est éliminé. De là il résulte cette conséquence importante, que la mort par le curare n’est point sans appel, et qu’il es
écanisme du retour à la vie, il faut nous rappeler le mécanisme de la mort , et si la théorie que nous en avons donnée est bo
quand les mouvements respiratoires du thorax viennent à cesser que la mort réelle de l’organisme commence. Tous les éléments
En résumé, c’est donc le manque d’oxygène ou l’asphyxie qui amène la mort dans l’empoisonnement par le curare. S’il en est
, l’introduction de l’air ayant été interrompue, elle retomba dans la mort apparente. On recommença aussitôt la respiration
sous de la ligature. Sans doute, l’amputation serait préférable à une mort certaine ; mais on peut mieux faire, car si nous
que la physiologie nous fournit la possibilité d’éviter à la fois la mort et la perte du membre. Rappelons-nous qu’un anima
temps on peut délier le membre sans danger, parce que le poison et la mort ont pu s’enfuir d’une manière imperceptible. Le p
lus longtemps ; il préexiste à l’organisme, il lui survit, et dans la mort successive et naturelle des organes il est le der
e dernier, comme s’il attendait la fin de la lutte entre la vie et la mort , car tant qu’il se meut, la vie peut se rétablir 
e certain de la vie, son dernier battement est le signe certain de la mort . Les notions qui précèdent étaient nécessaires à
des expériences directes faites sur des animaux vivants ou récemment morts . Si par vivisection on prépare une grenouille, de
s animaux vertébrés, soit pendant la vie, soit immédiatement après la mort , tant que les systèmes musculaires et nerveux con
par vivisection une grenouille ou un autre animal vivant ou récemment mort de manière à observer le cœur et à isoler les ner
nts ne reparaissent plus ; alors l’arrêt du cœur est définitif, et la mort s’ensuit immédiatement. L’excitation galvanique d
éparer une de la masse, c’est la reporter dans l’ordre des substances mortes , c’est en changer entièrement l’essence4. » Si l
qui a été donnée par l’Encyclopédie : « la vie est le contraire de la mort . » Cette définition est d’une clarté naïve, et ce
vivant reste sous l’empire de cette influence vitale créatrice, et la mort naturelle arrive lorsque la création organique ne
yser et déterminer le mécanisme, afin de pouvoir les modifier, car la mort accidentelle n’est que la dislocation ou la destr
ntravant les propriétés physiques qui tendent à le détruire. Quand la mort survient, ce n’est que le triomphe des propriétés
ne de la vie : la vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort , ce qui signifie en d’autres termes : la vie est
st une force qui résiste aux lois qui régissent la matière brute ; la mort ne serait que le retour de la matière vivante sou
dans l’éclat de la jeunesse et de la santé subitement atteinte par la mort . « Voyez, dit-il, ces formes arrondies et voluptu
, de la chaleur, en un mot de tous les agents extérieurs sur le corps mort , et qu’elle a sa cause dans l’attraction élective
à ces affinités, qui n’a cessé d’agir sur elles qu’à l’instant de la mort . » Ces idées de contraste et d’opposition entre
mobiles et périssables ; ils ont un commencement, une naissance, une mort , des âges, en un mot une évolution qu’ils doivent
ce combat : si les propriétés physiques triomphent définitivement, la mort en est la conséquence ; si au contraire les propr
rien de semblable ne s’observe ; ces corps restent immuables comme la mort dont ils sont l’image. De là une distinction prof
s opposaient le monde vivant, où tout est sujet au changement et à la mort , au monde sidéral, immuable et incorruptible. Cet
e : qu’est-ce que la vie ? ou encore à cette autre : qu’est-ce que-la mort  ? car ces deux questions sont étroitement liées e
ssant n’est en définitive qu’une alternative perpétuelle de vie et de mort , c’est-à-dire de destruction et de renaissance de
. Les uns, imbus de l’idée que la vie a pour essence de résister à la mort , c’est-à-dire aux forces physiques et chimiques,
s ; ce que nous appelons phénomène de vie est au fond un phénomène de mort organique. Les deux facteurs de la nutrition sont
ysiques et chimiques détruisent le corps vivant et le conduisent à la mort  ; mais la vérité lui a échappé pour ne pas avoir
l’édifice organique pendant la vie continuent à le détruire après la mort lorsque les phénomènes de régénération se sont ét
ionner encore, ils ne peuvent plus se régénérer ; c’est pourquoi leur mort définitive devient alors inévitable. Les phénomèn
que, nous répéterions ce que nous avons déjà énoncé : la vie c’est la mort , la destruction des tissus, ou bien nous dirions
ales, comme celle de l’Encyclopédie : « la vie est le contraire de la mort  », ou encore celle de Béclard : « la vie est l’or
dans ce cas. Tout le monde s’entend quand on parle de la vie et de la mort . Il serait d’ailleurs impossible de séparer ces d
x idées corrélatives, car ce qui vit, c’est ce qui mourra, ce qui est mort , c’est ce qui a vécu. Quand il s’agit d’un phénom
loppement. Il nous explique la durée limitée de l’être vivant, car la mort doit arriver quand la nutrition s’arrête, non par
imaux surprenants que l’observateur peut à son gré faire passer de la mort à la vie, Œuvres, in-8°, p. 233. 8. Voyez la Re
nismes secondaires qui vont se compliquant de plus en plus jusqu’à la mort . 13. Goethe, Œuvres d’histoire naturelle, tradu
54 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »
à cheval, l’épée à la main, parcourut au galop les rues en criant : «  Mort aux séditieux et à ceux qui parlent contre la rei
pour attendre ou le supplice ou la vengeance ! XXV Telle fut la mort de Darnley ; jusque-là on pouvait soupçonner la r
t pour ce qu’elle n’avait pas sujet de se réjouir, ne désirant que la mort  ! » L’expiation commençait, mais l’amour consuma
première fois la nécessité du jugement de la reine d’Écosse et de sa mort pour la paix du royaume, et peut-être pour la séc
les citer. Elle termine cette lettre ainsi : « Elle m’a dit que votre mort prochaine était prédite dans un vieux livre ; que
in d’une reine captive, à qui un mot d’Élisabeth pouvait rétorquer la mort  ; mais la mort en ce moment était moins terrible
captive, à qui un mot d’Élisabeth pouvait rétorquer la mort ; mais la mort en ce moment était moins terrible à Marie Stuart
ns. Elle y apprit, on ne sait si ce fut avec joie ou avec douleur, la mort  de son mari Bothwell ; après une vie errante sur
Danemark et enchaîné dans le cachot d’une prison sur un écueil, était mort dans la démence ; l’excès des oscillations de sa
dresse, il dicta à ses geôliers une justification de la reine dans la mort de Darnley ; il prit tout sur lui : crime et expi
l’Espagne, dans l’intérêt de sa délivrance et de sa restauration. La mort d’Élisabeth était le préliminaire de ce plan. Deu
Cette demeure féodale était solennelle et triste comme l’heure de la mort qui s’approchait. Élisabeth, après de longues et
t sa participation au complot contre la vie de la reine et l’arrêt de mort contre la reine d’Écosse. Les deux chambres du pa
ice, consolation bien naturelle dans une reine qui voulait imputer sa mort à sa foi plutôt qu’à ses fautes. Elle écrivit à t
je vous dis adieu, estant preste par injuste jugement d’estre mise à mort , telle que personne de nostre race, grasces à Die
et de son Église, estant en l’estat où j’estois ; et j’espère que ma mort tesmoignera ma constance en la foy, et promptitud
usque-là si coupable, fut transformée en martyre par l’approche de la mort . Quand l’âme est grande, elle grandit avec la des
tu es un meilleur serviteur. » Revenant bientôt à cette pensée que sa mort était un martyre, et s’adressant à Bourgoing, son
z, et qu’en l’honneur de Jésus-Christ, lequel je prieray demain, à ma mort , pour vous, me soyt laissé de quoy fonder un obit
u’elle désirait que les revenus de son douaire fussent payés après sa mort à ses serviteurs, — que leurs gages et pensions l
Dieu pour mon ame le reste de sa vie.......... « Faict le matin de ma mort , ce mercredy huictiesme février 1587. « Marie, Ro
e ses femmes et ses serviteurs pussent l’accompagner et assister à sa mort . Le comte de Kent répondit que cela serait insoli
Mais le fanatisme trompa ces prudences cruelles de la politique. Sa mort , expliquée par la politique, avait ressemblé à un
ar ses talents, par les séductions magiques qu’elle exerça jusqu’à sa mort sur tous les hommes qui l’approchèrent, c’est la
, qu’elle ait donné à Bothwell le droit et l’espérance de succéder au mort sur le trône et dans son cœur ; qu’elle ait été l
udre ainsi, n’est-ce pas assassiner ? Enfin, si elle est jugée par sa mort , comparable par sa majesté, sa piété et son coura
55 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Amédée Pommier »
cœur), et son vers, éclatant et dru, était la grenade qui portait la mort dans le rang· Je dis bien, en disant la mort, car
a grenade qui portait la mort dans le rang· Je dis bien, en disant la mort , car il était un satyrique Il l’était de tempéram
il s’appelait : « la vieille garde », et il ne mentait pas. Et il est mort sans s’être plus rendu qu’elle ! III Fier e
Bertrand de la littérature ! Il aimait mieux, par exemple, exhumer ce mort trente-six fois mort et trente-six fois ridicule
ature ! Il aimait mieux, par exemple, exhumer ce mort trente-six fois mort et trente-six fois ridicule d’Abbé de Marolles, q
’autre découragée. On se rappelle les vers qu’il publia, peu avant sa mort , dans le journal La Liberté, et avec lesquels il
ité. Hélas ! traductions, projets, travaux ont été interrompus par la mort de sa femme, qu’il prévoyait pourtant. Les trois
ur être des vers, il n’y a point d’ailes à ceux-ci. La Poésie, oiseau mort , s’est aplatie sur le sol et ne chante plus… mais
tte espèce de révélation testamentaire de sa vie, Amédée Pommier soit mort , après l’avoir signée· Cette mort presque subite
aire de sa vie, Amédée Pommier soit mort, après l’avoir signée· Cette mort presque subite donne, je trouve, à sa vie, la gra
à dire, ni rien à faire, et il s’est tu et a croisé les bras dans la mort . Eh bien, je ne peux m’empêcher d’admirer cette f
56 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « LEOPARDI. » pp. 363-422
abaissée, Dans ta tombe précoce à peine refroidi, Sombre amant de la Mort , pauvre Leopardi, Si, pour faire une phrase un pe
et bénis les âges antiques, où les nations couraient par bandes à la mort pour la patrie ! et vous, soyez à jamais honorées
hers, les arbres et la mer, le poëte leur redemande le récit de cette mort invincible, de cette chute triomphante, et il ref
Comparaison des pensées de Brutus et de Théophraste à l’article de la mort  ; on a eu le tort de supprimer ce morceau capital
et lui donnent proprement ce qu’elle tient de la vie plutôt que de la mort , ces sortes de paroles sceptiques sont très-ordin
n’aimaient pas, à ce degré de passion qu’on lui verra, l’amour et la mort  : quelques-unes de ses pièces semblent être d’un
te voix prochaine : Le grand âge éternel m’apparaît, avec lui Tant de mortes saisons, et celle d’aujourd’hui, Vague écho. Ma p
mies. Ce grand anatomiste se trouve une nuit éveillé par le bruit des morts de son cabinet qui se sont remis à vivre, qui dan
sent en ronde et chantent en chœur un hymne à leur grande patronne la Mort  ; c’est par cet hymne en vers que le dialogue com
à quel jeu jouez-vous ? ne vous souvenez-vous plus que vous êtes des morts  ? que signifie tout ce tintamarre ? Serait-ce par
vous n’être plus soumis aux mêmes lois qu’auparavant ?… » Et l’un des morts lui apprend que ce réveillon ne tire pas à conséq
la grande année mathématique qui s’accomplit en ce moment, et que les morts n’en ont plus de ce rare sabbat périodique que po
vres de vertu et pour la gloire : il a vécu oisif et inutile ; il est mort sans renom, non pas sans avoir connu sa nature et
prive de l’usage de la vie et ne me donne même pas l’espérance de la mort , ce cher et unique bien de l’étude fut réduit pou
des douceurs de la société, en un lieu beaucoup mieux habité par les morts que par les vivants ; votre amitié me suivra tout
s’attacha à lui dès novembre 1830, pour ne le plus quitter jusqu’à la mort  : « Ranieri, écrivait Leopardi, que la foudre seu
e lettre irritée : je veux parler de son chant intitulé l’Amour et la Mort , dans lequel le ton le plus mâle s’unit à la grâc
ie, la fermeté primitive et tout le brillant du marbre. L’AMOUR ET LA MORT . Celui qu’aiment les Dieux meurt jeune. Ménand
la fois, naquirent fils du Sort, Éclos le même jour, et l’Amour et la Mort . Le monde ni le ciel n’ont vu choses si belles :
proie, Quand l’invincible éclair se déchaîne et foudroie, Combien, ô Mort , combien, au pire du tourment, Monte vers toi le
de la cloche dernière, Aux funèbres échos de l’hymne qui conduit Les morts sans souvenir à l’éternelle nuit, Avec d’ardents
tance ; Et dans un cœur inculte, et du reste ignorant, La grâce de la mort à la fin se comprend : Tant cette grâce est vraie
Tant cette grâce est vraie, et tant la discipline De l’amour vers la mort doucement nous incline ! Souvent, lorsqu’à l’excè
ce qu’il aime, Sous l’effort du dedans se dissout de lui-même ; Et la Mort , par son frère, en ce cas-là prévaut ; Ou bien l’
énéreux, Puisse en partage échoir l’une ou l’autre des deux, Amour ou Mort , seigneurs dû terrestre domaine, O les plus vrais
ez qu’au Destin ! Et toi qu’enfant déjà j’honorais si présente, Belle Mort , ici-bas seule compatissante A nos tristes ennuis
, Comme fit de tout temps le vil troupeau mortel, Sois-en certaine, ô Mort , tu me trouveras tel ; Et rejetant encor toute es
é que de trente-neuf ans moins quinze jours. Quelques heures avant sa mort , sur la demande d’un ami, il avait écrit sur un a
ers vers qu’il venait précisément de transcrire peu d’heures avant sa mort . — Par les soins de son admirable ami, au milieu
ue Leopardi avait eu maille à partir avec Manzi ; mais celui-ci était mort en février 1821, et la vengeance de Leopardi remo
it ; je ne t’invoque point non plus, dernier rayon dans l’ombre de la mort , ô conscience de l’âge futur ! La morne fierté du
ceur de nous aimer et de nous conjouir, avant que le noir nuage de la mort nous vînt envelopper. » Ici s’exprime et déborde
s ont souvent associé aussi, dans leur sens, cette idée d’amour et de mort  ; ainsi Michel-Ange avait dit (sonnet xxxv) : « I
er de la terre au ciel, d’autres ailes que celles de l’Amour et de la Mort . » — En regard de cette poésie funèbre et souvent
57 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XII, les sept chefs devant Thèbes. »
e frère de Jocaste, consentait à s’offrir en ablation à Arès, par une mort volontaire. Mœnécée, averti de la déclaration du
n fils comme un mouton d’holocauste, à ce jeune Grec qui s’offre à la mort en échange de la patrie délivrée. II. — La tra
’oracle les condamne à succomber sous ses murs ; ils le savent, et la mort prédite accroît leur fureur. Après avoir prononcé
Le premier qui n’obéira pas à mes ordres, homme ou femme, l’arrêt de mort sera porté contre lui, et il sera lapidé par le p
ir retardé son nom, sachant quel dé fatal il va jeter sur le champ de mort . — « Le septième enfin, celui qui marche à la sep
s Dieux depuis longtemps nous ont rejetés, ils ne demandent que notre mort . Pourquoi donc ferais-je le chien couchant devant
seront pas. » Et il court d’un pas de vertige à la porte fatale où la mort l’attend. Le Destin a vite fait son œuvre : un Me
s ses murs, le Messager ne rapporte, avec son cri de victoire, que la mort des deux frères entr’égorgés l’un sur l’antre. De
jambait les créneaux du mur. A défaut d’Eschyle, nous avons sur cette mort grandiose un morceau des Phéniciennes d’Euripide,
enne, en chantant un hymne enthousiaste à l’époux rejoint par-delà la mort . Une ancienne tradition racontait même qu’Esculap
parlais d’elle à mon maître, cria : « Tel je fus vivant, tel je suis mort . — Quand Jupiter fatiguerait son forgeron duquel,
res sont amenés sur la scène. Alors commence le plus grand Office des morts que l’antiquité nous ait conservé. C’est l’Olophr
la voit, dès les plus hauts âges, chargée de gémir pour tous sur les morts , de leur parler et de les prier, de leur montrer
nes du Pinde ou de la Phocide improvise sur son frère ou sur son mari mort des adieux sublimes que lui souffle une voix inté
re, en tenant dans ses mains la tête de l’époux : — « Ô homme ! tu es mort jeune, et tu m’as laissée veuve dans mes demeures
poir. Un sourire farouche tremble sous ses pleurs, lorsqu’elle dit au mort  : — « Achille aux pieds rapides a vendu tous ceux
: doit-il se réjouir de la victoire qui délivre Thèbes, ou pleurer la mort de ses rois ? La pitié l’emporte, il se retourne
rer la mort de ses rois ? La pitié l’emporte, il se retourne vers les morts et n’aura de chants que pour eux. C’est un orage
, celui du litige tranché par le glaive, de la réconciliation dans la mort . L’ironie serpente entre les deux cadavres gisant
se tait, duo terriblement perçant et lugubre, à faire tressaillir les morts sur lesquels il est entonné. Ici l’art disparaît,
c mon âme reste fidèle à ce malheur : vivante, je serai la sœur de ce mort . Les loups au ventre creux ne dévoreront point sa
58 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
s ténèbres, le travail, les efforts, les misères, les souffrances, la mort , sont les conditions de l’état présent de l’human
ssible, l’homme, au moment de rentrer dans le sein de la terre par la mort , trouverait encore avec raison sa vie courte ; ca
ivi le cours régulier de naissance, de croissance, de décadence et de mort , conditions de ces collections d’hommes comme de
ations ensevelies. L’histoire, qui est le registre de naissance et de mort de ces civilisations, nous les montre partout nai
maine, et qui s’avance à chaque minute vers sa catastrophe finale, la mort  ? Le progrès dans le bonheur pour un pareil être,
table ? Changer en fête et en joie cette procession éternelle vers la mort , c’est plus que se tromper ; c’est se moquer de l
mpu ici-bas par la condition périssable des choses humaines et par la mort , ce progrès profitera ailleurs, dans les régions
d pas, s’assoirait le front dans ses mains sur la route, attendant la mort sans mouvement, ou la devançant par le suicide. C
i à la nature. C’est le paradoxe de la douleur, de la misère et de la mort  ; c’est le défi à toute réalité. Il faut n’avoir
couche où nous ne sommes retournés que par la douleur en attendant la mort  ?… Je n’ai jamais compris qu’il y eût des hommes
la voirie de leur néant. Heureux hommes, ils auront vécu, ils seront morts encore endormis ! » XVI La vraie philosop
turons donc. « Est-ce que la brièveté, l’imperfection, la douleur, la mort seraient les conditions fatales de tout être créé
ant, ni l’être, ni monde, ni espace, ni éther ; il n’y avait point de mort , il n’y avait point d’immortalité, il n’y avait n
rassant son Dieu à travers l’intelligence, la vertu, le martyre et la mort , dans l’ineffable élan de la raison, de la poésie
ais réfléchi encore à ce brutal instinct de l’homme qui se fait de la mort un amusement, et qui prive de la vie, sans nécess
droit, des animaux qui auraient sur lui le même droit de chasse et de mort , s’ils étaient aussi insensibles, aussi armés et
en frémissant de mon crime. Le pauvre et charmant animal n’était pas mort . Il me regardait, la tête couchée sur l’herbe, av
. Je n’oublierai jamais ce regard auquel l’étonnement, la douleur, la mort inattendue semblaient donner des profondeurs huma
amais offensé. Je t’aurais aimé peut-être ; pourquoi m’as-tu frappé à mort  ? Pourquoi m’as-tu ravi ma part de ciel, de lumiè
stâmes tous les trois dans le silence, comme dans le deuil de la même mort . « C’était l’heure de midi. J’attendis que le vie
guerre civile, sent défaillir en lui son cœur, et préfère recevoir la mort au malheur de la donner. Le demi-dieu Krisna, qui
maître à son élève Arjoùn ; « le sage ne s’afflige jamais ni pour les morts ni pour les vivants. J’ai existé de toute éternit
oses qui ont un commencement ont une fin, et les choses sujettes à la mort doivent avoir un régénérateur. L’état précédent d
n toi la forme du désir ! » XXXVIII « Où va l’homme après sa mort  ? » demande le disciple. « Le bien va au bien, et
lui qui tire les êtres du néant et qui les y fait rentrer. Je suis la mort et l’immortalité. Je suis l’être ! « Regarde ce m
’a ni commencement ni fin, et qui ne peut être appelé ni la vie ni la mort , car il est au-dessus et en dehors de la mort et
appelé ni la vie ni la mort, car il est au-dessus et en dehors de la mort et de la vie ! Il est tout mains et tout pieds, i
place pas la perfectibilité indéfinie dans ce monde des sens et de la mort , mais dans le monde supérieur de l’âme et de l’im
ux osselets dans leur cimetière avec les crânes vides et déterrés des morts . Respectons nos belles destinées futures là-haut,
59 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80
peu, dans notre pauvre Rose, son travail destructeur. C’est comme une mort lente et successive des manifestations presque im
ustration, et sous nos yeux tombe le mot du dernier rébus : Contre la mort , il n’y a pas d’appel ! * * * Lundi 11 août. —
se remuer, ne peut se tenir couchée sur le dos ou le côté gauche. La mort , ce n’est donc pas assez ! il faut encore la souf
ne, — dans trois semaines au plus, — et si dégagée de la pensée de la mort , qu’elle nous raconte une furieuse scène d’amour
chrétiennes, qui est encore là aujourd’hui. Cette pauvre Rose est la mort , mais la mort tout occupée de la vie. Voisine de
qui est encore là aujourd’hui. Cette pauvre Rose est la mort, mais la mort tout occupée de la vie. Voisine de son lit se tro
là tous les deux marchant dans le salon avec cette pensée que fait la mort des personnes : Nous ne la reverrons plus ! — une
une chose vide. Et je ne sais quelle horreur nous est venue de cette mort d’hôpital qui semble n’être qu’une formalité admi
tère d’agonie, tout est si bien administré, réglé, ordonnancé, que la Mort y ouvre comme un bureau. Pendant que nous étions
re le décès, — que de papier, mon Dieu, griffonné et paraphé pour une mort de pauvre ! — de la pièce à côté un homme s’est é
des choses, des fioles, des linges que fait la maladie… remuer de la mort enfin. Ç’a été affreux de rentrer dans cette mans
i jeté la couverture sur le traversin, comme un drap sur l’ombre d’un mort . * * * Lundi 18 août. — … La chapelle est à cô
yeux, triste reste de toute cette famille poitrinaire attendue par la Mort et dès maintenant touchée par elle, — avec, en se
l. Car entre la visite, que j’ai faite à Rose le jeudi, et sa brusque mort , un jour après, il y a pour moi un inconnu que je
éné, délivré de l’horrible pensée qu’elle avait eu l’avant-goût de la mort , la terreur de son approche. * * * Jeudi 21 aoû
sortait d’elle que des gémissements : un mystère continué jusqu’à la mort et qu’elle devait croire enterré avec elle. Et de
semblable à ces montagnes de calepins de poche qui représentent, à la mort d’un peintre, tous les croquis de sa vie. Car seu
ieusement les éléments délicats et fugaces, je l’abandonnais après la mort de mon frère, convaincu de l’impossibilité de le
plus de suicides que les amours que nous avons tous traversés ; et la mort , cette mort que j’emploie volontiers pour le déno
ides que les amours que nous avons tous traversés ; et la mort, cette mort que j’emploie volontiers pour le dénouement de me
aire (1851-188.), journal qui ne doit paraître que vingt ans après ma mort . Et devant le menaçant avenir promis par le pétro
la Stendhal dans le siècle qui va venir. Deux ou trois mois avant la mort de mon frère, à la sortie de l’établissement hydr
60 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »
ouleur d’Hécube et d’Andromaque, et l’on aperçoit dans le lointain la mort d’Achille et la chute de Troie. Le berceau de Rom
ontenté de faire pousser un soupir à la terre qui vient d’enfanter la mort  : on est beaucoup plus surpris, parce que cela es
l’énormité du crime : d’un côté, s’il désobéit, il devient sujet à la mort  ; de l’autre, s’il reste fidèle, il garde son imm
 ? si ce souffle de vie qu’il a reçu de Dieu ne pouvait périr ? si la mort ne lui était d’aucune ressource ? s’il était cond
mmes. Ève lui propose de vivre dans la continence, ou de se donner la mort , pour sauver sa postérité. Ce désespoir, si bien
? « Ève, l’espoir que tu fondes sur le tombeau, et ton mépris pour la mort , me prouvent que tu portes en toi quelque chose q
stoire d’un Dieu qui, dès le commencement des siècles, se dévoue à la mort pour racheter l’homme de la mort. La chute d’Adam
encement des siècles, se dévoue à la mort pour racheter l’homme de la mort . La chute d’Adam devient plus puissante et plus t
il a transporté à la mère d’Euryale les plaintes d’Andromaque sur la mort d’Hector. Homère, dans ce morceau, a quelque chos
61 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XI. Des éloges funèbres sous les empereurs, et de quelques éloges de particuliers. »
t, se réserva jusqu’au droit d’être flatté pendant la vie et après la mort . On commença à César ; cet homme qui avait fait t
ans le temple de César qui, pendant sa vie, prêtre et tyran, après sa mort devint dieu. Il ne nous reste aucun des discours
vie : tout cela s’est perdu ; on se doute bien qu’il fut hué après sa mort  ; on célébra son humanité et sa clémence sur la t
rieux ; l’orateur commença par vanter beaucoup les ancêtres du prince mort , comme si Claude avait rien de commun avec ses aï
n, empoisonneur, incendiaire et parricide, ne fut point loué après sa mort . L’excès des crimes fit disparaître l’excès de la
pense de tant de vertus fut telle qu’on devait alors s’y attendre, la mort . Elle fut aussi le prix de ceux qui eurent le cou
l’univers19 ? » Cependant l’usage de louer les empereurs après leur mort subsistait toujours ; jamais cette institution ne
nèrent de Septime Sévère à Constantin, près de vingt-cinq périrent de mort violente ; et ceux qui montaient sur le trône éta
e ; et le même morceau, fort embelli dans la tragédie française de La Mort de César, est sûrement un des discours les plus é
62 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256
morale après tant de vicissitudes de cœur, et après la perte, par la mort ou autrement, de tant de personnes adorées. On ép
M. Pitt pendant les anxiétés patriotiques du camp de Boulogne, était mort récemment ; sa mère, qui n’avait d’autre enfant q
depuis l’expulsion du roi de Sardaigne. Le marquis de La Pierre était mort en exil ; il avait laissé en mourant une nombreus
ndant la Révolution. Les négociations ne furent terminées qu’après sa mort , mais en 1819 sa veuve revint à Chambéry avec sa
isation de tout le monde et avec des assurances d’héritages, après la mort de grands parents, qui rendaient ma fortune au mo
les ruines de la cabane de son père, abandonnée aux ronces depuis la mort de la jeune fille, et marquant l’horizon d’une bo
s en se retournant. Je lui restai toujours attaché de cœur jusqu’à sa mort . XVII L’état de ma femme, avancée dans sa p
aix du ciel, où nous nous retrouverons tous, consolés, les uns d’être morts , les autres d’avoir vécu ! XX Les nouvelle
aime pas qui veut ; il ne m’a rendu bien plus que justice qu’après sa mort , dans ses Mémoires posthumes, où il me plaça comm
eur pendant qu’il vivait, en me réservant tant de partialité après sa mort . Je crois l’avoir deviné, mais je n’oserais jamai
vernement par le peuple lui-même, de leur maître Léopold. La peine de mort , supprimée par ce prince, n’avait été rétablie qu
râce à ses vertus. L’une était la jeune veuve du précédent grand-duc, mort récemment ; l’autre était la grande-duchesse régn
et de toute inconstance, cette satiété du cœur qui se lasse avant la mort des attachements conçus avec réflexion. Les liais
enlevé dans sa première fleur à son époux et à son adorateur. Mais la mort même ne put séparer les pensées. La différence du
t dans d’autres capitales, où elle fut suivie par son poète. Après la mort de son mari-roi, qui ne tarda pas à succomber à s
ël, dont il recherchait les moindres vestiges, et dont il légua, à sa mort , les reliques retrouvées au musée de sa ville nat
lorence, le plus grand, selon moi, de tous les poètes modernes, était mort en Grèce, tout jeune encore et dans le seul acte
sacré ne se cicatrisent pas dans le cœur des poètes. XXXIV La mort de lord Byron fut un deuil profond pour moi-même.
omme, craignant l’effet soudain et inattendu que ferait sur moi cette mort d’un inconnu, entrouvrit mes rideaux d’une main p
ants de son poème, inspirait encore à son génie le récit de sa propre mort . Mécontent de la somnolence de l’Italie, le poète
urs bouches : Gloire, honneur, liberté, grandeur, droits des humains, Mort aux tyrans sacrés égorgés par leurs mains, Mépris
 ; Et voir dans ses sillons, inondés de leur sang, Sortir d’un peuple mort un peuple renaissant. Déjà, dorant les mâts, le r
ré tes arcs et tes ruines, Et fouillé quelques noms dans l’urne de la mort , On se retourne en vain vers les vivants : tout d
e ce fils de Sparte allant à la victoire, Je consacre à ton nom ou ma mort ou ma gloire. Adieu donc ! Je t’oublie, et tu peu
âges, Flattaient sans doute encore, au fond de leur cercueil, De ces morts immortels l’impérissable orgueil ; Qu’un cercueil
me en 1822. Je vins passer un long congé à Paris. J’y fis paraître la Mort de Socrate, les Secondes Méditations. J’y composa
la Mort de Socrate, les Secondes Méditations. J’y composai, après la mort de lord Byron, le cinquième chant du poème de Chi
lessure fut guérie en un mois. XXXVIII Les duels sont punis de mort en Toscane. Le nôtre avait eu trop d’éclat pour q
63 (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »
on s’étonne qu’elles n’aient pas été de véritables destructions, — la mort même de ses facultés ! Né avec les yeux retournés
rcevant que le scarabée dessiné donnait l’image exacte… d’une tête de mort  ! À cette vue, Legrand, ému, arracha le papier de
e est solide. — Que vois-tu ? — dit Legrand à son noir. — Une tête de mort , — répond le nègre de plus en plus épouvanté ; —
de mort, — répond le nègre de plus en plus épouvanté ; — une tête de mort clouée sur la branche. — Eh bien, — dit Legrand, 
e diabolique, qui porte sur le dos et les ailes l’image d’une tête de mort , l’emblème de cette mort qu’il semble donner avec
ur le dos et les ailes l’image d’une tête de mort, l’emblème de cette mort qu’il semble donner avec une piqûre ; l’analogie
explicable de la figure tracée sur ses ailes avec cette autre tête de mort , clouée à la branche sèche du tulipier ; l’état d
ur cet ami de Londres que Byron appelle « Auguste Darvell », et de sa mort , sans raison apparente de mourir, à vingt pas des
e l’arbre, qu’il s’est trompé, qu’il a pris l’œil droit de la tête de mort pour l’œil gauche et que l’expérience d’où dépend
s plus puissantes cordes, — des cordes qui saignent. Edgar-Allan Poe, mort en 1849, à l’âge de Lord Byron, et à l’hôpital co
! il s’acceptait comme réprouvé. Cette vie affreuse, terminée par une mort plus affreuse encore, Baudelaire nous l’a raconté
es humaines ne donnent pas, et il meurt de cette faim-là comme il est mort de l’autre, Ugolin deux fois ! Chimiste qui essai
e est la peur de l’enfant ou du lâche d’esprit, fasciné par ce que la mort , qui garde le secret de l’autre monde, quand la r
id. C’est l’application du mot de Bacon : « Les hommes ont peur de la mort comme les enfants ont peur de l’ombre. » Cette p
échafaud. Il n’a pas que le spleen de la vie, il a aussi celui de la mort  ! Spirituellement parlant, la question de l’autre
e préparé depuis longtemps, dit très bien Baudelaire ; un suicide, la mort bohème, finit la vie bohème d’Edgar Poe : « Un ma
e ainsi qu’il faut dire ? — non ! un corps vivant encore, mais que la Mort avait déjà marqué de sa royale estampille. Sur ce
ou la pitié qu’il a pour son poète, a fait de l’histoire et de cette mort d’Edgar Poe une accusation terrible, une imprécat
Il est le Spallanzani poétique qui galvanise encore les imaginations mortes ou qui vont mourir… Lui et son traducteur Baudela
s olives et du pain noir des pasteurs ! Edgar Poe n’est pas seulement mort de faim. Il en a vécu !… L’Amérique, ce monstrueu
es œuvres exclusivement seule, et toujours ! Il n’en serait pas moins mort , je le sais bien, dans le désespoir de la faim, e
sais bien, dans le désespoir de la faim, et peut-être même serait-il mort plus vite, cet idéaliste, égaré dans une société
déchue, Poe était sorti d’un père comédien et d’une mère comédienne, morts tous deux de phtisie et de faim. Il échappa à la
qu’il entra dans cette vie littéraire qu’on pourrait bien appeler la mort littéraire. Elle commença pour lui par cette cour
vouement égal à l’amour de Poe pour sa femme, et qui resta jusqu’à la mort sa compagnonne dans la pauvreté, la maladie et la
’à la mort sa compagnonne dans la pauvreté, la maladie et la faim. La mort de la femme de Poe n’entraîna pas, du reste, la m
e et la faim. La mort de la femme de Poe n’entraîna pas, du reste, la mort de l’âme qui l’avait si éperdument aimée. Cette â
vice d’Edgar Poe. Avec son affamement de tendresse, qui survécut à la mort de sa femme dans son âme, il alla se cogner à la
64 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVIII » pp. 158-163
XVIII Ce 20 décembre 1843. lacordaire, henri v et chateaubriand. —  mort de casimir delavigne. — nobles paroles de victor
e trente millions d’hommes ! — Le grand événement littéraire a été la mort de Casimir Delavigne ; il a été unanimement regre
on lui a si souvent opposé. Nous-même nous y reviendrons alors31. La mort de Casimir Delavigne fait, avec celle de M. Campe
M. Campenon, une seconde vacance à l’Académie française. M. Campenon, mort il y a un mois environ, n’était qu’un poëte graci
lira toujours. Quant à cette banale accusation d’avoir trempé dans la mort de son frère André, il serait temps de laisser un
les ossements d’André, c’est violer soi-même la piété qu’on doit aux morts , et prendre plaisir à ce sacrilége qu’on fait min
urtant il n’y a rien au fond de tout cela que ce bruit même. 30. La mort tragique de sa fille et de son gendre. 31. Cett
65 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « La course à la mort » pp. 214-219
La course à la mort Vie moderne, 25 juillet 1851. Un roman paraît
, de leurs vœux artistiques et du but auquel ils vont. La Course à la Mort  ! le nouveau roman deM. Edouard Rod, est ce livre
es que relie à peine un récit d’amour ténu et bizarre, la Course à la Mort est l’histoire d’un jeune homme en qui le pessimi
ifique n’est qu’un semblant ; le pessimisme que décrit la Course à la Mort a d’autres origines qu’une conviction spéculative
rmann du commencement de ce siècle. L’étrange héros de la Course à la Mort n’aime pas, on doute du moins qu’il aime et se se
un geste de renoncement et médite son impassibilité jusqu’à ce que la mort de Céline N.., vienne détruire ce vestige d’amour
ion, mais l’analyse psychologique et rapprochent ainsi la Course à la Mort des dernières œuvres de M. Bourget, on aperçoit c
66 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Catulle Mendès »
enfin, faux ou vrai, la volonté d’un idéal. Ce livre de La vie et la mort d’un clown l’atteste. Il détonne au milieu des li
o respire de nouveau dans le roman de M. Catulle Mendès. La Vie et la mort d’un clown est un roman à la manière de Han d’Isl
rieur. Il a bénéficié des quarante ans passés sur ces vieilles œuvres mortes de la jeunesse de Victor Hugo, qu’il a ressuscité
œuvres ont pivoté et les forces se sont déplacées. Dans La Vie et la mort d’un clown, c’est vraiment Catulle Mendès qui est
du moment. Je n’ai pas dit une œuvre mieux faite. Cette vie et cette mort d’un clown est assurément plus intéressante, parc
hors de la lueur que Victor Hugo y projette, ce roman de La Vie et la mort d’un clown n’est point, de construction, une œuvr
ui n’en ont pas. IV M. Catulle Mendès, l’auteur de La Vie et la mort d’un clown, et qui semble le dédoublé de Hugo, es
la mesure qu’elle a, pour frapper plus fort. L’auteur de La Vie et la mort d’un clown a sur les romanciers du moment, qui ne
ent, il m’est à peu près inconnu. Son livre, ce roman de La Vie et la mort d’un clown, très frappant, mais trop frappé, aura
Chemise de Nessus qui ne l’a pas fait souffrir ! 21. La Vie et la mort d’un clown (Constitutionnel, 25 août 1879).
67 (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58
représenta sur sa première page, le soleil plongeant dans l’océan. La mort de Hugo était la mort d’un astre. « L’art était f
ière page, le soleil plongeant dans l’océan. La mort de Hugo était la mort d’un astre. « L’art était fini ! » La population,
es d’immortelles et de peluches, des portraits de Hugo sur son lit de mort , des médailles de bronze, portant gravé : Deuil n
itionnés, et pourtant la multitude immense n’avait ni regrets pour le mort , ni souvenirs pour l’écrivain : Hugo lui était in
et les étrangers, venus des quatre coins de l’horizon, honoraient le mort en festoyant avec les horizontales. Les funéraill
c les horizontales. Les funérailles du premier juin ont été dignes du mort qu’on panthéonisait et dignes de la classe qui es
et aux Villemessant de la presse. Mais si on leur avait appris que le mort avait son compte chez Rothschild, qu’il était le
ce qui ne s’était jamais vu ; si on avait ainsi énuméré les titres du mort , certes les honorables représentants de la Cité d
r les louanges hyperboliques qu’elle jetait à pleines colonnes sur le mort , négligea de mettre en relief le côté représentat
ment les royalistes : sans autre forme de procès, il les condamnait à mort , leur identité et inscription sur la liste des su
rer traître au parti, traître au roi pour qui elle aurait affronté la mort . Lui, le fils pieux, il a dû souffrir d’être rédu
gique, prévenait le viol, l’inceste et sauvait l’héroïne ; c’était la mort de sa mère, qui du Chateaubriand sceptique et dis
8. La bourgeoisie industrielle et commerciale n’aurait pas attendu sa mort pour ranger Victor Hugo, parmi les plus grands ho
moment de lassitude, il fit « tonner dans ses vers la malédiction des morts , comme un écho de sa fatale gloire13 ». Il faut a
rimoine est un nom vénéré ! Odes. Livre II. VIII. Édit. 1823. Abel, mort en 1873, vécut jusqu’en 1815 presque toujours aup
stre devise : Liberté, Égalité, Fraternité, l’option sinistre : ou la mort  ; fera banqueroute, ruinera les riches sans enric
u Panthéon ; M. Jules Ferry lui souhaitant sa fête, deux ans avant sa mort , ne l’aurait pas salué du nom de Maître. Si Victo
ent biblique : — « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front… » La mort établit à sa façon une égalité ; la grosse et la
vait demandé qu’une seule réforme sociale, l’abolition de la peine de mort « la première de toutes, — peut-être21 ». Et enco
Louis-Philippe ; et que tout d’abord il n’avait envisagé la peine de mort qu’à un point de vue littéraire et fantaisiste, c
limite à cette réforme sociale pratique : l’abolition de la peine de mort , n’est de nature qu’à inquiéter les bourreaux, do
ompléter l’œuvre répressive du sergot et du soldat26. Victor Hugo est mort sans prêtres, ni prières ; sans confession ni com
aborée par deux siècles de culture aristocratique. Le lendemain de la mort de Robespierre, les grammairiens et les puristes
s, et montait constamment des coups au public. La mise en scène de sa mort est le couronnement de sa carrière de comédien, s
de, nous a suggéré l’idée de la republier : écrite le lendemain de sa mort , elle n’a pas encore perdu son originalité, le cô
ôt sa bonne plume d’oie : tantôt c’est une naissance, un baptême, une mort  ; tantôt un avènement, un sacre, qui allume sa ve
éraire). — Cependant page 361 du même recueil on lit : « L’ode sur la mort du duc de Berry, insérée dans la septième livrais
, a découvert que le vieux général écrivait et rimait en diable. À sa mort il a laissé une liste de manuscrits : La Duchesse
é, mais non signé. » Donner 50 000 francs aux pauvres, même après sa mort , dépassait ce que pouvait l’âme généreuse et char
68 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre VIII. La religion chrétienne considérée elle-même comme passion. »
de et forte, qui élève le cœur de l’homme et qui lui fait mépriser la mort  ; qui lui donne un ressort prodigieux, et qu’il n
ce est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort  ! PAULINE. Quel Dieu ? POLYEUCTE.                
e vent il me conduit au port, Et sortant du baptême, il m’envoie à la mort . Si vous pouviez comprendre et le peu qu’est la v
viez comprendre et le peu qu’est la vie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie ! ……………………………………………… Seigneur, de vos
                         Éternelles clartés ! PAULINE. Tu préfères la mort à l’amour de Pauline ! POLYEUCTE. Vous préférez l
le conduisez-vous ? FÉLIX.                                       À la mort . POLYEUCTE.                                      
ue qu’il se passionnera, ou pour un dieu abominable qu’il courra à la mort  ? Les religions qui peuvent échauffer les âmes, s
ant, par les mérites du Fils de l’homme, les routes éclatantes que la mort avait couvertes de ses ombres, nous a rappelés à
69 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 2, de l’attrait des spectacles propres à exciter en nous une grande émotion. Des gladiateurs » pp. 12-24
qui subit la rigueur des loix sur un échaffaut, et qu’on conduit à la mort par des tourmens effroïables : on devroit prévoir
urs combats plus longs et plus remplis d’évenemens. On vouloit que la mort y vînt à pas plus lents et plus affreux. D’autres
ombattoient avec d’autres armes. On vouloit diversifier les genres de mort de ces hommes souvent innocens. On les nourrissoi
avoit volé le linge de table, crime pour lequel les loix condamnent à mort dans la plûpart des païs chrétiens, nos domestiqu
ssemblée, on égorgeoit des hommes qui souvent n’avoient pas merité la mort . Sous le regne d’Antiochus Epiphane, roi de Syrie
qui tuent les condamnez sans leur faire souffrir d’autre peine que la mort . Neanmoins ce peuple, si respectueux envers l’hum
rnit avec industrie des armes artificielles qui blessent facilement à mort . Le peuple dont je parle contemple encore avec ta
e danger ; il y arrivoit quelquefois que la lance à roquet blessoit à mort aussi-bien que la lance à fer émoulu : la France
70 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre III. Des éloges chez tous les premiers peuples. »
ependant les héros durent recevoir de plus grands honneurs après leur mort , car on respecte toujours plus ce qu’on ne voit p
tout inculte et ne polissant rien, peu attachés à la vie, bravant la mort , occupés des siècles qui s’étaient écoulés avant
nciens Romains. Tant qu’il vécut, ces monuments restèrent ; mais à sa mort on les vendit, et une collection qui avait coûté
e une éloquence fière et sauvage, et jamais peut-être le mépris de la mort n’a été mieux peint chez aucun peuple. Tel est su
dans le palais du puissant Odin, l’homme brave ne gémit point sur sa mort . Je ne vais point vers Odin avec la voix du déses
niers instants approchent. La lente morsure des serpents me donne une mort cruelle. En voici un qui s’entrelace autour de mo
, ne serait plus vaillant que moi. N’entends-je pas les déesses de la mort qui m’appellent ? Je vous suis. Je serais un lâch
es vers moi ; je serai assis sur un siège élevé, et les déesses de la mort me verseront le breuvage immortel. C’en est fait 
71 (1862) Notices des œuvres de Shakespeare
de Fengon, portant des lettres gravées dans du bois, qui portoient la mort de Amleth et la commandoient à l’Anglois. Mais le
s qui le conduisoient à la boucherie, rasa les lettres mentionnant sa mort , et au lieu y grava et cisela un commandement à l
peut-être un peu par nature, rusé et mélancolique, ardent à venger la mort de son père et habile à veiller pour sa propre vi
jusqu’au terme le mouvement. Et quand le terme arrive, c’est aussi la mort qui règne ; tous meurent, les innocents comme les
condition des divers personnages dans lesquels elle se reproduit. La mort plane sur tout le drame ; le spectre du roi assas
ir, à répandre, à fortifier cette impression unique et générale de la mort , de la mort juste ou injuste, naturelle ou violen
re, à fortifier cette impression unique et générale de la mort, de la mort juste ou injuste, naturelle ou violente, oubliée
turantes » où il va être obligé de rentrer. On comprend aussi que les morts accumulées du dénouement aient donné à rire aux r
temporain de Shakespeare puisqu’il était né plusieurs années avant sa mort , aurait droit d’en être cru de préférence sur des
 Qu’il faudrait haïr la révolution, ne fût-ce que pour avoir causé la mort d’un tel homme. » Après avoir énergiquement défen
uis la retraite du peuple au Mont-Sacré, l’an de Rome 262, jusqu’à la mort de Coriolan. L’histoire est exactement suivie par
ie  siècle était si puissante qu’en transportant sur notre théâtre la mort de César, Voltaire, qui se glorifiait à juste tit
ésar. Mais si Brutus est le héros de la pièce, César sa puissance, sa mort , en voilà le sujet. César seul occupe l’avant-scè
drame ; l’autre moitié est consacrée au souvenir et aux suites de sa mort . C’est, comme le dit Antoine, l’ombre de César « 
Philippes, apparaît à Brutus comme son mauvais génie. Cependant à la mort de Brutus finira le tableau de cette grande catas
i fournit le sujet de la tragédie et le caractère qui l’accomplit, la mort de César et le caractère de Brutus, voilà l’union
l’un et l’autre à l’existence de l’individu. Avant que se préparât la mort de César, la pièce n’a pas commencé ; après la mo
ue se préparât la mort de César, la pièce n’a pas commencé ; après la mort de Brutus, elle finit. C’est donc dans le caractè
de César, après la victoire remportée sur le jeune Pompée, jusqu’à la mort de Brutus, ce qui lui donne une durée d’environ t
ourrait bien avoir emprunté quelques idées. Cette tragédie finit à la mort de César, que l’auteur a mise en récit. Un docteu
er une somme considérable pour obtenir la permission d’enterrer leurs morts à Saint-Colmes-Inch, où, dit la chronique, on voi
disparurent. Quelque temps après, le thane de Cawdor ayant été mis à mort pour cause de trahison, son titre fut conféré à M
Il en est de même des prodiges qu’il rapporte et qui eurent lieu à la mort de Duffe. Le soleil ne parut point durant six moi
, au marché, ou à quelque autre lieu d’assemblée publique, sera mis à mort , à moins qu’il ne reçoive sa subsistance de celui
il ne reçoive sa subsistance de celui qu’il accompagne. » La peine de mort était également portée contre celui qui prêtait s
une sorte de seigneurs et de grands barons ne pourront, sous peine de mort , contracter mariage les uns avec les autres, surt
crimes qui lui font « trouver une telle douceur à mettre ses nobles à mort que sa soif pour le sang ne peut plus être satisf
scène est fidèlement imité par le poëte ; et tout ce qui concerne la mort de Macbeth, les prédictions qui lui avaient été f
re reine. Il faut pour cela que Duncan périsse ; elle ne voit dans la mort de Duncan que le plaisir d’être reine ; son coura
acbeth : lorsqu’on voit ces viles créatures arbitres de la vie, de la mort , de toutes les chances et de tous les intérêts de
chevalerie des épisodes qui rappellent la calomnie de don Juan, et la mort supposée d’Héro ; mais c’est dans les histoires t
thènes la solennité que l’on appelle Choès, c’est-à-dire la feste des morts , là où on fait des effusions et sacrifices pour l
vie malheureuse, En ce lieu-cy on m’y a inhumé ; Mourez, méchants, de mort malencontreuse, Sans demander comment je fus nomm
enfants, racheta sa fille, mais ne put retrouver son fils, et le crut mort . Cette pensée le tourmentant de plus en plus, il
1303, sous Bartolommeo della Scala, élu capitaine perpétuel après la mort de son père Alberto, Antonio Cappelletto, chef de
t à se défendre, en reçut un coup d’épée dans la gorge, dont il tomba mort sur-le-champ. Roméo fut banni, et, peu de temps a
me l’avait annoncé Lonardo ; mais Roméo ayant appris indirectement la mort de Juliette avant d’avoir reçu la lettre du relig
poison et mourut. Juliette, réveillée l’instant d’après, voyant Roméo mort et ayant appris du religieux, qui venait d’arrive
ans la préface de l’éditeur, que cette maladie fut longue et amena la mort de l’historien, que la nécessité de revoir le tra
e que l’ouvrage de Girolamo ne put être publié que longtemps après sa mort  : l’édition de 1594 est donc, selon toute apparen
sée par Luigi da Porto, et publiée à Venise en 1535, six ans après la mort de l’auteur, sous le titre de la Giulietta. Cette
espérées. Après avoir reçu les adieux de Roméo, après avoir pleuré sa mort avec lui, il eût pu arriver que Juliette la pleur
est morte. Pétrarque veut peindre, à son entrée dans le sommeil de la mort , celle qu’il a peinte, si souvent et avec tant de
mblaient dormir doucement de ce sommeil que les insensés appellent la mort , et la mort paraissait belle sur son beau visage.
mir doucement de ce sommeil que les insensés appellent la mort, et la mort paraissait belle sur son beau visage. » Juliette
eath’s pale flag is not advanced there ! « Ô mon amour, ma femme ! la mort , qui a sucé le miel de ton haleine, n’a point eu
auté, l’incarnat brille encore sur tes lèvres et sur tes joues, et la mort n’a pas planté ici son pâle drapeau ! » Je n’ai
fils unique, le jeune Bertrand. Celui-ci fut mandé à la cour après la mort de son père, et la pauvre Gillette, c’était le no
demande la grâce de son frère. Condamné par le prince à être puni de mort , après avoir épousé la jeune fille qu’il a outrag
s fait embrasser avec ardeur tout ce qui peut reculer l’instant de la mort . Par quel heureux contraste Shakspeare a placé à
e, dit Giraldi Cinthio, qui avait tout su, a tout rapporté, depuis la mort de son mari, comme je viens de le raconter. » Il
que le roi confondu se livre à ses regrets, on vient lui annoncer la mort de son fils Garrinter, et Bellaria, accablée de s
deurs en Bohême pour y réclamer Dorastus, et prier le roi de mettre à mort Capino, Porrus et sa fille Faunia. Pandosto se hâ
. Porrus, Faunia et Capino sont mandés ; on leur lit leur sentence de mort . Mais Porrus raconte tout ce qu’il sait de Faunia
t que confirmer l’opinion, la reine Anne ayant mis au monde un enfant mort avant Élisabeth. Mais le passage le plus frappant
. » Walpole prétend que cette phrase n’aurait été insérée qu’après la mort d’Élisabeth. On a plusieurs fois voulu soumettre
elque sorte réparation d’honneur à ce héros en le faisant périr d’une mort sublime. Ajax est un des caractères les plus orig
agtanus, duc d’Albanie, les faisant héritières de ses États, après sa mort , et leur en remettant dès lors la moitié entre le
ui succéda et régna cinq ans ; mais dans l’intervalle, son mari étant mort , les fils de ses sœurs, Margan et Cunedag, se sou
n père meurt de douleur sur son corps, et ses sœurs sont condamnées à mort par le jugement « des lords et nobles du royaume 
emblable à celle de Lear. Léonatus, le fils légitime, qui, condamné à mort , avait été forcé de chercher du service dans une
souvenir de leur crime : ils ne peuvent avoir de punition que par la mort . De ces cinq personnages soumis à l’action du mal
porte ce titre : « Véritable Chronique et Histoire de la Vie et de la Mort du Roi Lear et de ses Trois Filles, par M. Willia
l se contenta d’annoncer au commencement de la pièce la maladie et la mort de Falstaff, sans la présenter de nouveau aux yeu
ge où pour la première fois on eut à faire valoir ses droits après la mort de Richard, c’est-à-dire environ à douze ans. On
remords de Jean, quand il voit le danger où le plonge le bruit de la mort de son neveu, étaient plus dramatiques et plus co
le il vient d’échapper ; le poëte sait de plus que le spectacle de la mort d’Arthur, bien que moins cruel, serait encore int
ajouterait la pensée de Constance ; il a eu soin de nous apprendre la mort de la mère avant de nous rendre témoin de celle d
à plusieurs critiques qu’il y avait mis la main, et que la Vie et la mort du roi Jean n’était qu’une refonte du premier ouv
d, et qui, selon Hollinshed, tua le vicomte de Limoges pour venger la mort de son père, tué, comme on sait, au siége de Chal
exactement en ceci. C’est de même au duc d’Autriche qu’il attribue la mort de Richard ; c’est de même le duc d’Autriche qui,
chard ; c’est de même le duc d’Autriche qui, dans la pièce, reçoit la mort de la main de Faulconbridge ; et quant à la confu
s lords changent trop légèrement de parti, soit d’abord à cause de la mort d’Arthur, soit ensuite par un motif de crainte pe
a manière adoucie dont le poëte l’a tracé. Notice sur La Vie et la Mort du roi Richard II Œuvres complètes de Shake
lus exactement avec l’histoire véritable ; et déjà, dans la Vie et la Mort de Richard II, les détails que lui fournit Hollin
diffèrent en rien des récits historiques, si ce n’est sur le genre de mort qu’on fit subir à Richard. Hollinshed, qui a copi
mieux avec le soin qu’on eut d’exposer publiquement Richard après sa mort , c’est qu’on le fit mourir de faim. Cette attenti
cester qu’il tenait prisonnier à Calais, publiant ensuite qu’il était mort d’une attaque d’apoplexie. Outre le penchant de S
ujours au but. Bien que cette tragédie ait été intitulée la Vie et la Mort de Richard II, elle ne comprend que les deux dern
croire que l’histoire de Henri IV en était le véritable sujet, et la mort de Richard seulement un incident. Mais, pour leve
joie : Hollinshed rapporte que, dans les trois jours qui suivirent la mort de son père, il reçut de plusieurs « nobles homme
son dénouement l’épisode de Gascoygne, il a ajouté, à la scène de la mort de Henri IV, des développements qui la rendent in
 :--Sire, à mon jugement et à celui de tout le monde, vous paraissiez mort . Donc, comme votre plus proche héritier connu, j’
retouchées. Voici les faits. En 1623, c’est-à-dire sept ans après la mort de Shakspeare, parut la première édition complète
ont été entièrement ajoutés. En 1619, c’est-à-dire trois ans après la mort de Shakspeare, ces deux pièces originales furent
e par le passage suivant d’un pamphlet de Green17, auteur très-fécond mort au mois de septembre 1592. Dans ce pamphlet, écri
mois de septembre 1592. Dans ce pamphlet, écrit peu de temps avant sa mort , et imprimé aussitôt après, comme il l’avait ordo
inflexible, et ne songeant à prouver son affection filiale que par la mort qu’il est déterminé à chercher auprès de son père
attache que faiblement au sujet, et les pirates qui mettent Suffolk à mort ne se rattachent en rien au reste de l’intrigue.
la vie à plus de quatre-vingt mille combattants. Aussi le sang et les morts ne sont-ils pas épargnés dans cette pièce, bien q
qu’on peut remarquer, par exemple, dans les regrets de Richard sur la mort de son père ; il serait difficile de les attribue
, tirer des entrailles mêmes de la nature. Notice sur La Vie et la Mort du roi Richard III Œuvres complètes de Shak
à la fin du règne d’Élisabeth, et repris, à ce qu’il paraît, après sa mort , en 1613. Il y a lieu de croire que l’éloge de Ja
la querelle des deux fameuses maisons d’York et de Lancaster, avec la mort du bon duc Humphrey, etc. 16. La vraie tragédie
c Humphrey, etc. 16. La vraie tragédie de Richard, duc d’York, et la mort du bon roi Henri VI. 17. Green’s groat’s worth
72 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVI. Des oraisons funèbres et des éloges dans les premiers temps de la littérature française, depuis François Ier jusqu’à la fin du règne de Henri IV. »
us encore plus fausses, et où l’on étale avec pompe des titres que le mort a flétris, des talents qu’il n’a point eus, et de
ns dans notre langue, commence à peu près en 1547, c’est-à-dire, à la mort de François Ier. Ce prince, qui eut bien plus l’é
peut tenir la balance entre des forces extrêmes qui se combattent. Sa mort fut le premier des assassinats que le fanatisme d
eurs de son règne. On y célèbre sa bonté ; et dans quel moment ! À sa mort il se trouva des orateurs pour le louer. J’ai lu
pêcha point que, dans des panégyriques de son temps, et même après sa mort , il n’ait été appelé le grand Henri III. On ne sa
et qui fut aimé tour à tour et protégé de quatre rois, loué après sa mort par l’abbé Duperron, depuis cardinal. On rendit à
tre son juge. Il y a des sujets qui ne peuvent manquer de réussir. La mort d’une femme et d’une reine sur l’échafaud, tant d
vivant pouvait être coupable, mais assassiné ne parut qu’un héros. La mort de Louis, son frère, massacré le lendemain, révol
hommes ; et s’il y a un exemple d’une statue élevée à un roi après sa mort , il n’y en a pas de panégyrique adressé à un mini
n héros. Il ne faut donc pas s’étonner si, pendant sa vie ou après sa mort , il fut célébré par plus de cinq cents panégyrist
unèbres de ce prince, où il n’y ait quelque mouvement éloquent sur sa mort . Ici ce sont des imprécations contre le lieu où l
, les louanges prodiguées à la mémoire de Henri IV, à l’instant de sa mort , ne furent point semblables à tant d’éloges de pr
V, et attache à ce nom des idées qui l’intéressent. Enfin, lorsque la mort , parmi nous, ouvre les tombeaux où reposent les c
oraison funèbre fut prononcée en 1389, c’est-à-dire neuf ans après la mort du connétable, par un évêque d’Auxerre, et en pré
ême jour, on publia un grand nombre d’éloges funèbres en l’honneur du mort . Ronsard était enterré dans le prieuré de Saint-C
73 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409
ne puisse savoir. » La quatrième vous affranchira des terreurs de la mort , et des sollicitudes de la vie. « Le tyran me fe
ourras survivre à tous les autres ; celui-ci ne t’abandonnera qu’à la mort  : c’est toi ; tâche d’être ton meilleur ami. « Le
e désirerais. « L’esclave a-t-il sur son maître le droit de vie et de mort  ?… » Qui peut en douter ? Puissent tous ces malhe
entendaient. » Dans la onzième, des avantages de la vieillesse, de la mort , et du suicide. La manière dont les habitants de
-t-on trouvé ce squelette ? Le beau passe-temps de m’apporter ici les morts du voisinage ! — Quoi ! vous ne reconnaissez pas
a vertu, il la pratique : il fait peu de cas de la vie, il méprise la mort . Un d’entre eux disait : « La nature qui a fait l
ourage que l’apôtre du mensonge ! On ne fait point une tragédie de la mort de celui qui craint l’échafaud, et qui va lâcheme
t qui va lâchement apostasier au pied d’un tribunal. Il ignore que sa mort sera plus instructive que tous ses écrits. « Le s
é, le présent, le futur, les craintes de l’avenir, les terreurs de la mort , je me suis rappelé l’endroit où Horace recommand
que. Homme pusillanime, si les deux grands fantômes, la douleur et la mort , t’effrayent, lis Sénèque. « Que veulent dire ces
, ces bourreaux qui frémissent autour de moi ? Quoi ! ce n’est que la mort  ! Mon esclave la bravait hier. » Il s’occupe, Let
ur, était fait pour la vie des cours, et la faveur des grands. Il est mort comme il devait mourir, victime de son intempéran
ans le cabinet d’une grande souveraine262. Lisez la Lettre xxx, de la mort et de la nécessité de l’attendre de pied ferme ;
re xxxv, qu’il ne peut y avoir d’amitié qu’entre les gens de bien. La mort d’un ami ravit à l’homme vertueux un témoin de se
crimes. Les avantages du repos, les vœux du vulgaire, le mépris de la mort , texte auquel il ne se lasse point de revenir ; l
olidaires sous le destin… » Et après avoir traité, Lettre XLIX, de la mort et de la brièveté de la vie, il tombe sans ménage
 ! laissez là vos arguties : j’ai sur les bras une grande affaire. La mort me poursuit, la vie m’échappe : conseillez-moi. »
l’autre. Cependant il me semblait avoir ouï dire de tous côtés, à la mort de ce grand homme, que la littérature venait de p
de son temps, et qui convenait à son sujet. C’est lui qui a dit de la mort  : « Je me plonge stupidement et tête baissée dans
utit et m’étouffe en un moment, plein d’insipidité et d’indolence. La mort , qui n’est qu’un quart d’heure de passion sans co
! l’on se moque d’un époux, d’un amant, d’un fils, inconsolable de la mort de sa femme, de sa maîtresse, de son père, de son
et nous ajoutons foi à cette espèce d’engagement des vivants avec les morts , comme des femmes si souvent trompées croient enc
x, citez-m’en une qui ait eu des larmes pour un mois. » Le jour de la mort d’un époux est un jour d’hypocrisie solennelle.
s mauvaises mœurs nationales rendent le travail plus effrayant que la mort , partout où des superstitions lugubres et un clim
s, moitié théologiques, inspireront un égal mépris de la vie et de la mort . Les stoïciens pensaient que la notion générale d
endre. Pourquoi se charger de sa fonction, et épargner l’odieux de ta mort au tyran qui l’envoie ? Mais que j’attende ou n’a
 ? » « La nature n’est qu’une succession continue de naissances et de morts (Lettre LXXI). Les corps composés se dissolvent ;
tendrement. Je songeai moins à la force que j’avais pour me donner la mort , qu’à celle qui lui manquait pour supporter la pe
ue, on se demande plusieurs fois pourquoi les Romains se donnaient la mort  ; pourquoi les femmes romaines la recevaient avec
e n’était ni par dégoût, ni par ennui que les Anciens se donnaient la mort  ; c’est qu’ils la craignaient moins que nous, et
que quand on n’a rien à faire. » « L’homme vertueux ne craint ni la mort ni les dieux. » « L’opulence pourra vous venir d’
tretient Lucilius, Lettre LXXVII, de la flotte d’Alexandrie, et de la mort de Marcellinus. C’est là « qu’en généralisant le
« qu’en généralisant le mot de César à un soldat qui lui demandait la mort , et l’adressant à la multitude de ceux qui craign
» Toute la philosophie se réduit au mépris de la vie, au mépris de la mort et à l’amour de la vertu. Ce texte laconique four
cé de m’écrier : Non, je ne serai jamais un sage ! Ses pensées sur la mort me paraissaient si roides, que, m’appliquant à mo
e me suis dit : Ô l’homme vraiment digne d’être livré à la vie ! « La mort , image du sommeil, l’est aussi de la vie inoccupé
pourquoi Sénèque revient si souvent sur le mépris de la vie et de la mort , c’est que vous ne pensez pas qu’au moment qu’il
s simple quand on cherche la vérité. » Un mal n’est pas glorieux : la mort est glorieuse : donc la mort n’est pas un mal ! C
vérité. » Un mal n’est pas glorieux : la mort est glorieuse : donc la mort n’est pas un mal ! Ce ne fut pas une pareille sot
plaçaient le souverain bien dans la volupté. Dans la Lettre XCIII, la mort de Métronax ; et que la vie ne se doit pas mesure
un petit volume. » « Celui qui a fait de grandes choses, vit après sa mort  ; celui qui n’a rien fait est mort de son vivant.
it de grandes choses, vit après sa mort ; celui qui n’a rien fait est mort de son vivant. » « Combien d’années Caton a-t-il
sages principes que Sénèque et Burrhus gardèrent leur poste après la mort d’Agrippine. Je lis dans la Lettre XCIV : « Le no
e vertu, et que je me prosterne devant elle. « Il me parle tant de la mort et me laisse des idées si noires, que je fais ce
et se conservait avec tant de soin, ne prêchât que la pauvreté et la mort . ». Celui qui s’exprime ainsi n’a jamais lu les o
ce également à ceux qui sont et à ceux qui ne sont plus, je parle aux morts comme s’ils étaient vivants, et aux vivants comme
morts comme s’ils étaient vivants, et aux vivants comme s’ils étaient morts . On a écrit autrefois des libelles contre les hon
eur des choses. Les Lettres C, CI, CII et CIII nous instruisent de la mort du fils de Marcellus et de la modération dans la
de la différence du style oratoire et du style philosophique ; de la mort de Sénécion ; de la célébrité dans les siècles à
t qu’on terminât cet Essai par l’histoire de sa vie et le récit de sa mort  ? Ne serait-il pas tenté de s’écrier de Sénèque,
s deux plus grands philosophes, l’un d’Athènes, l’autre de Rome, sont morts d’une mort violente288 ; tous deux ont été tourme
grands philosophes, l’un d’Athènes, l’autre de Rome, sont morts d’une mort violente288 ; tous deux ont été tourmentés pendan
ous deux ont été tourmentés pendant leur vie, et calomniés après leur mort . Vous qui marchez sur leurs traces, plaignez-vous
de la douleur. Incertitude des événements. Liaison de la vie avec la mort . Sort dont son fils était menacé. Discours du pèr
ourir de faim, pour se soustraire à la haine de Séjan. Alors, par une mort volontaire, on affligeait des scélérats privés du
ni de Bossuet. Sénèque propose à Marcia l’exemple d’Octavie après la mort de Marcellus, et celui de Livie après la mort de
mple d’Octavie après la mort de Marcellus, et celui de Livie après la mort de Drusus : il assied à côté d’elle le philosophe
ire, il fait succéder les raisons de la philosophie, l’apologie de la mort , le tableau des dangers de la vie, l’apothéose de
hez les Anciens, et tout à fait négligé des modernes. Nous louons les morts qui ne nous entendent pas ; nous ne disons rien a
de la nature ? Ce serait d’ailleurs un moyen très-délicat de louer le mort , s’il en valait la peine. A quelque heure du jour
ins solides. XLIII. Il y avait trois ans que Marcia pleurait la mort de son père, lorsque Sénèque lui adressa cet ouvr
Que l’homme connaît peu la misère de son état, s’il ne regarde pas la mort comme la plus belle invention de la nature ! » « 
Je vois toutes les misères de la vie ; mais à côté d’elle, je vois la mort . » Il faut convenir que ce motif de consolation d
dire : Vous ne sauriez cesser de souffrir ? mourez. « Votre fils est mort trop tôt ? Et Pompée, et Cicéron, et Caton, et ta
, et pas aussi souvent qu’on le devrait. XLVI. Pison condamne à mort un soldat pour être retourné du fourrage ; sans s
eprésenter les dieux sur la terre ! Arbitre absolu de la vie et de la mort chez toutes les nations, le sort et des peuples e
uis le premier instant de sa naissance, et qui le dévorera jusqu’à sa mort , n’est pas un mal ? — Non. — N’entendez-vous
le cruel Néron, n’en aurait pas été moins prêt à mourir comme il est mort . Celui qui ne s’est pas montré sur la brèche n’es
’ai arraché du supplice ? Je te dois la vie, si je m’en souviens ; la mort , si tu, m’en fais souvenir  ; rien, si tu m’as sa
. VI, chap. XXXII) « que c’est le caractère des rois de regretter les morts pour outrager les vivants, et de louer la hardies
de Sénèque, qui se reprocha dans la suite l’excessive douleur que sa mort lui causa. Pline nous apprend (Hist. natur. lib. 
n arriva : « Au moins, dit-il à son adversaire, n’allez pas, après ma mort , vous vanter de m’avoir gagné…298 » et à ses amis
il pensait : « J’épie, lui répondit-il, à cet instant si court de la mort , si mon âme apercevra sa sortie du corps… » (Chap
t la mollesse et les plaisirs à ses derniers instants, et allant à la mort avec la même nonchalance qu’il aurait continué de
autant de fermeté, autant d’indifférence, et plus de dignité dans la mort de Canus Julius. Était-il possible de porter le m
rsaire et à ses amis. Pour un disciple d’Épicure qui sait accepter la mort quand elle vient, Zenon peut en citer nombre des
s 2 de se précipiter au milieu des Ilots en courroux, pour ravir à la mort des Européens naufragés sur ces côtes et près de
rte comme un malheur ? pourquoi ces larmes, lorsqu’on vous annonce la mort de votre femme ou de votre ami ? qu’est-ce que ce
s autres, c’est un téméraire. Vous attaquez la vie du stoïcien, et la mort de l’épicurien : il est donc bien intéressant pou
imes leçons, dites-vous, quelles sont-elles ? Les voici. Je verrai la mort avec autant de fermeté que j’en entends parler. J
admirer des Français, en leur mettant ton ouvrage sous les yeux, est mort avant que d’avoir mis la dernière main à son trav
istote ; épargnez-les à vous-même, et à tant d’hommes célèbres que la mort a surpris au milieu des plus belles entreprises.
e père que, malgré l’usage des bûchers, on fouillait les viscères des morts pour y trouver les causes des infirmités des viva
ius se fait mettre au lit et pleurer par ses gens, comme s’il eût été mort , Turannius vous paraît ridicule ? Dans un autre m
de leurs travaux. » — Je les en loue. — « Personne ne pense à la mort . » — Il est bien de penser à la mort, mais afin
. — « Personne ne pense à la mort. » — Il est bien de penser à la mort , mais afin de se hâter de rendre sa vie utile.
ur demande s’il est assis… » Cela ? c’est un homme vivant ? C’est un mort qui parle. Il ne faut pas lire les ouvrages de Sé
meurt ; l’affliction est vaine ; nous naissons pour le malheur ; les morts ne veulent point être regrettés ; Polybe doit un
’âge d’environ quarante ans, qu’il entreprit de consoler Polybe de la mort d’un frère, perte récente dont il était profondém
anchi Polybe fixe les yeux d’un empire. » « Si Polybe s’afflige de la mort de son frère, on se reprochera de l’avoir admiré.
eurs… Ne dépensons pas tout à la fois.  » « Polybe pleure son frère mort , et César se porte bien ! » « Les yeux de Polybe
plus outrées pendant sa vie et les plus cruelles invectives après sa mort  ! C’était à faire tramer dans le Tibre le dernier
le souverain pendant sa vie, et vous l’insultez cruellement après sa mort  ! — Il ne pouvait328 plus me faire de mal. —
n usât ainsi avec vous, ou avec un de vos amis ? — Mais Sénèque est mort , et je ne suis et ne fus jamais son ami. — Sénè
que est mort, et je ne suis et ne fus jamais son ami. — Sénèque est mort , et je suis et je serai son admirateur et son ami
mes amis m’auront laissé ; et en attendant, je défendraices illustres morts , comme s’ils vivaient. CIL Je finirai le
disance, de la calomnie, des dignités, de la gloire, de la vie, de la mort  ; c’est toi qui sais parler de la vertu, et en al
. Quant à la prétendue lettre apologétique adressée au sénat après la mort d’Agrippine, j’inviterai ceux qui seraient encore
ait un piège : « Je vais, se disait-il à lui-même, le placer entre la mort , s’il refuse, et le déshonneur, s’il obéit. Que f
l y a plus de courage à vivre qu’à mourir351. Par son refus et par sa mort , Sénèque aurait été l’assassin de tous ceux qu’il
nt les yeux ouverts sur vous ; ils s’attendent à un refus, dont votre mort , qu’ils désirent, et celle de beaucoup d’autres q
este-il pas une mère, une épouse, des frères et des amis ? « Si votre mort devait entraîner celle du tyran sanguinaire, nous
qui n’aurez besoin d’apologistes ni pendant votre vie ni après votre mort  ? ne le lisez pas. ; il écrivait pour d’autres qu
entir ses principes. Que sont devenus le stoïcisme et le mépris de la mort  ?… » Nous n’avons rien à ajouter à ce que l’auteu
distingués lui avaient décerné une statue de son vivant392. Après sa mort , l’Académie française a placé son buste à côté de
elui qui s’occupe de toute sa force à défendre l’innocence d’un homme mort il y a deux mille ans, et qui n’a d’autre motif,
l a fait lire à l’Académie de Berlin. Frédéric, apprenant qu’il était mort en philosophe, avait dit de lui : « J’en suis bie
sations de son père, tira immédiatement la conséquence et se donna la mort sans oublier de consigner ses motifs dans un long
ons populaires et continues du mépris de la vie, de la douleur, de la mort , qui leur étaient adressées par les gladiateurs,
de la page 90 ci-dessus. 278. Ce n’est point dans la Lettre sur la mort de Marcellinus, mais dans la suivante, que cette
298. « Sénèque dit aussi que Canus Julius escoutait sa sentence de mort contre luy donnée par Jules César (sic)  ; il jou
uquel il dit : Sçavez-vous que c’est, n’allez pas dire quand je seray mort que m’avez gaigné et me serez témoins (parlant au
à cette expression vague un sens très-étendu, ils ont regretté qu’une mort prématurée ait ravi La Grange aux. lettres, et pr
qu’on commence par le dernier poinct : l’entends assez que c’est que mort et volupté ; qu’on ne s’amuse pas à les anatomize
it pas moins incertain que tous ceux qui couraient sur la cause de la mort de Papinien. « On voit, dit-il, par la grande div
e mieux rapporter leurs différents récits, que passer sous silence la mort d’un aussi grand homme… « Il raconte ensuite sur
ry), né à Heidelsheim, dans le Palatinat, au mois de janvier 1723, et mort à Paris le 21 janvier 1789 ; auteur du Système de
blié par Naigeon (Londres, 1770)  : Réflexions sur les craintes de la mort . — Dissertation sur l’immortalité de l’âme. — Dis
continuateur de l’Année littéraire, député à la Convention nationale, mort à Saint-Domingue en 1802. (Br.) 372. L’abbé Des
Stahl (Georges-Ernest), médecin célèbre, né en Franconie en 1660, est mort à Berlin en 1734. Quelques-uns de ses ouvrages so
l’abbé de Caveyrac, prieur de Cubiérètes, né à Nîmes le 6 mars 1713, mort en 1782. Si son écrit (voir tome I, page 489, not
d’Amiens et chanoine de Saint-Nicolas dans la même ville, né en 1540, mort en 1587. Bayle rapporte qu’il n’eut point de hont
éditeur de l’ouvrage d’un ami, qui le critique comme si cet ami était mort . L’érudition qu’il a répandue dans les notes, la
74 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre VIII, les Perses d’Eschyle. »
Marathon et de Salamine produisait un héros de plus sur la scène, le mort légendaire renaissait du vivant illustre. Si le t
ère d’Ataxerxès Memnon, veut se venger de ceux qui ont pris part à la mort de son fils Cyrus, frère révolté contre son fils
ses pieds, il s’agenouille, tombe : — où il s’agenouille, là il tombe mort . » Un Songe effrayant a visité Atossa, et la pous
ient d’étaler sous ses yeux, sa pensée ne cherche qu’un homme. Est-il mort  ? a-t-il survécu ? L’angoisse est trop forte pour
laquelle elle l’interroge craintivement. D’un mot, il va l’en retirer mort ou vif. — « Malheureuse ! je reste sans voix, acc
ôtres qui tombent sur le flanc. La mer se couvre d’épaves et de corps morts , les côtes et les écueils regorgent de cadavres.
t pus. Mais, sache-le, jamais, en un seul jour, tant d’hommes ne sont morts . » Et il reprend, après les exclamations désolée
qu’Atossa va préparer dans le palais les breuvages qui réveillent la mort , le Chœur reprend ses Thrènes désolées. Il pleure
en Perse les rites gracieux de la magie grecque. Il offre à l’âme du mort pour l’attirer sur la terre, ce qu’il faudrait po
te, excessive ; elle enfume le tombeau d’encens, comme pour forcer le mort d’en sortir. M’entend-il, le Roi égal aux Dieux 
s douleurs. M’entend-il d’en bas ? — Ô Terre ! et toi, Conducteur des morts  ! renvoie à la lumière ce Dieu de la Perse. Renvo
père ! ô Darius sauveur ! hélas ! — Malheur ! malheur ! Ô toi qui es mort  ; tant pleuré ! Comment cela s’est-il pu ? pourqu
sait-il enduit et masqué de cire, comme l’étaient, en Perse, les rois morts , et si Eschyle connaissait ce rite de leur sépult
Mânes, et m’appelant avec des cris lugubres. Il n’est pas facile aux morts de revenir à la lumière, pour bien des causes, et
oire d’Athènes a retenti au fond des Enfers, elle agite le peuple des morts . Par degrés, l’Ombre se raffermit et reprend son
chaque jour votre âme à la joie, car les richesses sont inutiles aux morts . » Le monde poétique n’a pas de plus grande appa
mpartiale Némésis plane sur tous et n’est d’aucun camp. L’autorité du mort s’ajoute à la majesté du vieux roi. Quel porte-vo
me l’Achille de l’Odyssée, Darius, honoré et puissant encore chez les morts , regrette les dons solides de l’existence. Dans s
près le mot final de Darius : — « A quoi peut servir la richesse aux morts  ? » V. — Entrée de Xerxès. — Humiliation et co
as ! mon armée !… Je suis né pour la ruine de ma race. Que ne suis-je mort avec mes guerriers morts !… Jetez des cris discor
s né pour la ruine de ma race. Que ne suis-je mort avec mes guerriers morts  !… Jetez des cris discordants, affreux, lamentabl
» Et Xerxès répond, en se frappant la poitrine. — « Je les ai laissés morts , précipités de leurs vaisseaux tyriens, sur l’âpr
75 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le comte Gaston de Raousset-Boulbon »
mains avec de l’or ou de la terre pour qu’elle se souvienne qu’on est mort pour lui en donner. Elle ne compte que ce qui est
souviennent. Mais nous souviendrons-nous longtemps de l’idée et de la mort de Raousset ?… Si le coup d’œil, le courage, le d
Après avoir merveilleusement commencé, il a tragiquement fini, d’une mort sublime, mais inutile. Il n’a pas réussi, parce q
cœur se rouvre aux idées religieuses de ma jeunesse, et je vais à la mort comme à une fête. Si le Père Deschamps était à Av
leur que l’oncle Gaston qui, plein de vie, de force et de raison, est mort entre les mains d’un prêtre, était cependant un h
répide… » Comparez en beauté morale, et même en beauté dramatique, la mort de Raousset à celle de Lara, et vous verrez si la
e que le gouvernement qui l’a tué a eu la pudeur, dans sa sentence de mort , de ne pas l’appeler de ce nom), les brigands mex
t la plume à la main, c’est peut-être trouver les vestiges d’un poète mort dans son germe, mais ce n’est pas toucher le vrai
À vingt ans de là il refusait encore de se mettre à genoux devant la mort  ! mais il ne pouvait plus s’enfuir, et il ne l’au
s héros sont au-dessus des poètes, et Raousset était un héros. Il est mort jeune ; plaignons sa mère, mais ne le plaignons p
st mort jeune ; plaignons sa mère, mais ne le plaignons pas, lui ! La mort dans la jeunesse sied aux héros. Il s’est élancé
76 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VII. »
de Salamine dans une guerre malheureuse, avait défendu, sous peine de mort , tout écrit et tout discours qui en proposerait d
ttre pour son pays, ses enfants, sa jeune épouse, contre l’ennemi. La mort viendra, le jour où les Parques auront filé l’éch
êlée commence. Il n’est pas dans la destinée que l’homme échappe à la mort , quand même pour aïeux il a des immortels. Souven
travers la bataille et le bruit des traits, a passé sain et sauf, la mort le surprend à son foyer. Celui-là n’est pas cher
urent s’il succombe. L’homme de courage met en deuil le peuple par sa mort  ; et, vivant, il est l’égal des demi-dieux. On le
la famille, le terrible Mars a frappé. Que s’il échappe au lot de la mort somnolente, et, vainqueur, emporte l’honneur du c
aux agresseurs, tenant la vie en haine et préférant les affres de la mort au doux éclat du jour. Vous connaissez combien ru
r derrière l’homme qui fuit dans le combat. « Honte à celui qui tombe mort sur la poussière, le dos percé de la pointe du fe
re ce poëte un objet sacré, comble d’honneurs sa vieillesse, et, à sa mort , presse les Himériens de lui élever un temple81.
ux la haine instinctive que ce pouvoir porte au génie des lettres. La mort du poëte Lutorius, du poëte Lucain, de Sénèque, d
elle croyait voir, soit le présage de quelque grand crime82, soit la mort même des astres. 74. Poet. lyr. græc., ed. B
77 (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — II »
ions eu quelque malaise à le vouloir surprendre au lendemain de cette mort dont nous portons le deuil, mais après deux semai
e qui exprime, je crois, son principal souci moral : Préparation à la mort .‌ ∾ Note I. — Depuis les années 1870 et 1871 qu
actère, mon esprit se reporte avec complaisance à la préparation à la mort . C’est que la raison et les sentiments prennent d
hon, je suis dans la période déclinante.‌ Je ne m’épouvante pas de la mort , c’est une fonction régulière de l’univers qui en
Accepter, s’accorder avec l’univers, voilà la vraie préparation à la mort . C’est à m’avancer dans cette soumission que j’em
ore ma défiance. Pour moi, je ne connaîtrai plus la sécurité avant ma mort .‌ A l’École Normale, où je m’occupais de choisir
moi.‌ ∾ Note IV. — Je crois prévoir que mes amis, au lendemain de ma mort , me traiteront de saint : c’est le genre de consi
s M. Taine, qui est né catholique et qui a vécu en libre-penseur, est mort protestant.‌ Au début de ce siècle, Chateaubriand
78 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71
ie, « lui coupèrent les muscles des jarrets, puis lui firent subir la mort dont elle était digne. » Barbarie sur barbarie :
rand duc de Northumberland, atteint d’un flux de ventre et sentant sa mort prochaine : « Quelle honte pour moi, dit-il, de n
l, de n’avoir pu mourir dans tant de guerres, et de finir ainsi de la mort des vaches ! Au moins revêtez-moi de ma cuirasse,
la pudicité volontaire. Chez les Saxons, l’homme adultère est puni de mort , la femme obligée de se pendre, ou percée à coups
tillera incessamment sur son visage. Longtemps les braves qui par une mort sanglante ont mérité d’être mis « dans les enclos
erfs, la répugnance de l’instinct animal qui, devant les plaies et la mort , se rejette en arrière, tout disparaît sous la vo
t fils,  — dans la région de l’Est,  — et mon mari le huitième — sont morts dans la bataille. —  Mon père et ma mère,  — mes
sa vie ni celle d’autrui. On l’a jeté parmi les serpents, et il y est mort , frappant du pied sa harpe. Mais la flamme inexti
une sorte de fureur colossale les précipite les yeux ouverts dans la mort . Elle a égorgé les enfants qu’elle a eus d’Atli,
hacun pleure ; elle ne pleure point ; elle n’a point pleuré depuis la mort de Sigurd, ni sur ses frères « au cœur d’ours »,
de les voir mettre le bonheur dans les batailles et la beauté dans la mort  ? Y a-t-il un peuple, Hindous, Persans, Grecs ou
s étions convenus tous deux — que rien ne nous séparerait,  — sauf la mort seule. —  Maintenant ceci est changé,  — et notre
carnage leur sont préparées », vouloir dormir encore dans les bras du mort et mourir à la fin sur son sépulcre. Rien de semb
u maudit ne s’inquiète pas des armes », demandant seulement que si la mort le prend, on emporte son corps sanglant, on l’ent
— était pour Beowulf. —  Grendel était contraint — de fuir, atteint à mort ,  — dans son refuge des marais,  — de chercher sa
rsée toute chaude de poison, la teinte de l’eau était souillée par la mort , des caillots de sang venaient avec les bouillons
ents y nageaient, et de temps en temps « le cor y sonnait un chant de mort , un chant terrible. » Beowulf se lança dans la va
el,  — luit doucement — la lampe du firmament. » Alors il vit Grendel mort dans un coin de la salle, et quatre de ses compag
e monceau de trésors,  — je l’ai acheté,  — vieux que je suis, par ma mort . —  Il pourra servir — dans les besoins de mon pe
pour délivrer les hommes ; il s’oublie en mourant pour penser que sa mort profite à autrui. « Chacun de nous, dit-il quelqu
vie mortelle. Ainsi que chacun fasse justice, s’il le peut, avant sa mort . » Regardez à côté de lui ces monstres qu’il détr
— les oiseaux criards de la guerre,  — le corbeau qui se repaîtra des morts ,  — le milan funèbre,  — le corbeau noir — au bec
hanger de ton. Il y a tel chant, un chant de funérailles, où c’est la Mort qui parle, l’un des derniers composés en saxon, d
lugubrement dans le ciel, et que les yeux, fixés sur la face pâle du mort , sentent d’avance l’horreur de la fosse humide où
et il fait sombre au dedans. —  Là, tu es solidement retenu,  — et la mort tient la clef. —  Hideuse est cette maison de ter
s,  — gisants et soûlés ; — toute sa noblesse,  — comme s’ils étaient morts . » La nuit venue, il commande que l’on conduise
demi son cou. —  De sorte qu’il était gisant,  — évanoui et blessé à mort . —  Il n’était pas encore mort, ni tout à fait sa
l était gisant,  — évanoui et blessé à mort. —  Il n’était pas encore mort , ni tout à fait sans vie. —  Elle frappa alors vi
guerrier, de la destruction et de la victoire ; et quand il conte la mort de Pharaon, il balbutie ivre de colère, les regar
rible arriva sur eux. —  Le vent frémissant — faisait un hurlement de mort … —  La mer vomissait du sang — il y avait une lam
nce où les autres clapotent ; ils se soulèvent presque seuls, et, eux morts , les autres se renfoncent dans leur bourbe. C’est
isparates. En fait d’idées, les plus profonds récrivent les doctrines mortes d’auteurs morts. Ils font des manuels de théologi
t d’idées, les plus profonds récrivent les doctrines mortes d’auteurs morts . Ils font des manuels de théologie et de philosop
st la présente, ætas decrepita, totius morte sæculi consummanda. 69. Mort en 901. Adlhem, mort en 709. Bède, mort en 735. A
decrepita, totius morte sæculi consummanda. 69. Mort en 901. Adlhem, mort en 709. Bède, mort en 735. Alcuin vivait sous Cha
orte sæculi consummanda. 69. Mort en 901. Adlhem, mort en 709. Bède, mort en 735. Alcuin vivait sous Charlemagne, Érigène s
79 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Gisors (1732-1758) : Étude historique, par M. Camille Rousset. »
il séduisait à première vue. Il avait le don de persuasion. Louis XIV mort , il ne cessa de pousser sa fortune ; il s’y renco
ate, la grâce jointe à de la vertu. Il en avait eu deux fils, dont un mort en bas âge et un seul survivant, le comte de Giso
aient de son vivant et qui consacrèrent sa mémoire au lendemain de sa mort , quand il fut tué à vingt-six ans en chargeant l’
Walpole, qui garda de lui la meilleure idée, et qui, en apprenant sa mort , écrivait : « Je suis très chagrin de la mort du
et qui, en apprenant sa mort, écrivait : « Je suis très chagrin de la mort du duc de Gisors ; il m’avait été recommandé quan
mon discernement. » Rappelé brusquement du Nord par la maladie et la mort de sa mère, le comte de Gisors reparaissait dans
our, le comte de Gisors donna un bon exemple : il ne craignait pas la mort , mais il craignait la petite vérole et ses laideu
, comme on disait ironiquement, de M. l’abbé et de ses novices, cette mort du comte de Gisors qui n’était plus alors colonel
Gisors reçut presque à bout portant un coup de feu dans les reins. La mort s’ensuivit trois jours après (26 juin). Blessé, i
mauvais qu’il n’eût point résigné le ministère tout aussitôt après la mort de son fils. Il fit mine d’en vouloir sortir, il
été donné de vivre Page de son père, soixante-dix-sept ans, il serait mort seulement en 1809. Quelle longueur et quelle dive
lité. Lui aussi, Gisors comme Pallas, s’il avait un vieux père que sa mort navrait, du moins il n’avait plus de mère : …….T
oyant racheter par là leur passé. Mais enfin, dans une Relation de la mort de Voltaire, adressée à l’impératrice Catherine p
80 (1785) De la vie et des poëmes de Dante pp. 19-42
ut-être la destinée de ces deux femmes est-elle digne d’observation ; mortes toutes deux à la fleur de leur âge, et toutes deu
nombreux admirateurs eurent assez de crédit, sept à huit ans après sa mort , pour faire condamner le poëte Cecco d’Ascoli à ê
ur ce que les anciens entendaient par ces expressions. De l’état des morts . — Ils distinguaient après la mort, l’âme, le cor
r ces expressions. De l’état des morts. — Ils distinguaient après la mort , l’âme, le corps et l’ombre. L’âme était une port
t visible et conservait les idées, les goûts et les affections que le mort avait eus dans sa vie. Les noms d’ombre, de spect
xpressions emportent la même idée : ce sont les mânes ou l’ombre d’un mort qu’on rencontre aux Enfers ; c’est encore cela qu
t sous la forme de quelque animal, symbole de la qualité dominante du mort . Énée, faisant des libations à son père, voit sor
es, avec cette différence, qu’ils ne s’occupent plus de nous après la mort . Il se présente ici une question. Était-ce l’ombr
es, d’ombres, de fantômes, d’âmes et de simulacres, pour désigner les morts . Il suppose que les ombres ont les sens plus exqu
peuvent pénétrer dans les profondeurs de l’abîme, comme les yeux d’un mort . Il suppose aussi, d’après les anciens, que les o
ce qu’il y a de plus spiritueux dans nos aliments, était la part des morts comme celle des dieux. Les âmes à qui on négligea
personnes de leur connaissance, et celui qui était ainsi sucé par un mort dépérissait à vue d’œil. La croyance d’un purgato
continue-t-on pas toujours de porter le dernier repas au convoi d’un mort  ? Cette cérémonie et bien d’autres qui se glissèr
81 (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152
I Suivons maintenant la comtesse d’Albany : Le lendemain de la mort d’Alfieri, rien ne change dans la demeure du poèt
u poète et de la comtesse, emportées à Montpellier par Fabre après la mort des deux amis, lettres brûlées par la main sévère
ublic commençaient à se tourner. Ce jeune homme était M. Fabre. « La mort d’Alfieri ouvre une période nouvelle dans la vie
Mme d’Albany. Si douloureuse que fût l’heure de la séparation, cette mort , il faut bien le dire, était un affranchissement
urtant que sa résignation fût complète ? qui oserait affirmer qu’à la mort de son amant, au milieu de sa douleur et de ses l
autes dans cette Vita d’Alfieri qu’elle a imprimée librement après la mort du poète, et, pour ce qui concerne ses relations
d’Albany s’était unie par un mariage secret à Alfieri, et qu’après la mort de ce poète elle avait épousé M. Fabre. Ce dernie
étail sur la manière dont cette liaison fut contractée jusqu’après la mort du poète. Mais le duo parut devenir un trio, jusq
n duo par l’absence éternelle d’un des acteurs. Peu de temps avant la mort d’Alfieri, Fabre vint habiter comme maître de mai
es tragédies ne méritent-elles pas ce nom ; ce sont des dialogues des morts , où trois ou quatre acteurs causent ensemble avec
propagande. Voici la lettre qu’elle lui écrivit peu de jours après la mort d’Alfieri : « Florence, 24 novembre 1803. « Vou
uis il a fait depuis deux ans six comédies qui ont été la cause de sa mort , y travaillant trop pour les finir plus vite, et
uand j’en ai fini une, et au désespoir d’en recommencer une autre. La mort serait pour moi un véritable bonheur ; je déteste
é de cet immense amour, de ce dernier rendez-vous donné au sein de la mort  ; ces images devaient frapper l’auteur du Génie d
llait les efforts, le courage, la persévérance d’une affection que la mort a rendue plus sacrée et qu’elle a presque transfo
re moitié d’elle-même. On croyait sérieusement alors qu’Alfieri était mort grand homme. En se faisant illusion à soi-même, i
musée qu’il y forma, en sanctifiant ainsi sa bonne fortune. Ainsi la mort seule dénoua ce drame et congédia les trois acteu
homme qu’elle croyait grand ; pendant cette séparation, le prétendant mort , et ne devant plus rien à son nom, elle accepta u
et de l’espèce de culte ostensible qu’elle lui rendit jusqu’après sa mort , en voulant lui bâtir un monument à deux. Mais lo
ort, en voulant lui bâtir un monument à deux. Mais longtemps avant sa mort il était remplacé dans le cœur de Mme d’Albany. T
et qu’un magnifique pédant.   Lamartine. 4. « Il s’agit ici de la mort , toute récente à cette date, de la fille de M. de
res d’outre-tombe (1re édition, 1849), les touchants détails de cette mort et le récit des funérailles que Chateaubriand fit
de l’Anthologie grecque, — je t’aimerai toujours ; mais toi, chez les morts , ne bois pas, je t’en prie, à cette coupe qui te
82 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre IV. Bossuet orateur. »
uet aime à laisser tomber de sa bouche ces grands mots de temps et de mort , qui retentissent dans les abîmes silencieux de l
cœur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l’a faite ! pourquoi frissonne-t-on à ce mot
l’a faite ! pourquoi frissonne-t-on à ce mot si simple, telle que la mort nous l’a faite ? C’est par l’opposition qui se tr
d cœur, cette princesse si admirée, et cet accident, inévitable de la mort , qui lui est arrivé comme à la plus misérable des
misérable des femmes ; c’est parce que ce verbe faire, appliqué à la mort qui défait tout, produit une contradiction dans l
tions vulgaires de la beauté, de la jeunesse, de la grandeur et de la mort  ; et c’est pourtant sur ce fond stérile que Bossu
reste encore assez de cette antique et douce couleur pour peindre une mort heureuse. « Michel Le Tellier, dit-il, commença l
83 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. (suite et fin). »
prononcé la sentence ; on disait même qu’il y avait eu quatre voix à mort pour Bourdin. M. de Harlay était trop courtisan e
e ne la faire voir à personne. » La pièce ne fut imprimée qu’après sa mort . M. de Harlay sentait que le moment n’était pas v
quasi-apostolique d’un nouveau converti. Le chancelier Séguier étant mort au commencement de l’année suivante (1672), M. de
janvier 1695, le roi lui écrivait de sa main une belle lettre sur la mort de l’abbesse de Port-Royal, sa sœur. Depuis 1690,
t plus jeune, on n’avait pas laissé, par habitude, d’en médire. Cette mort subite, sans qu’il ait eu le temps de recevoir le
brusque appel au tribunal d’en haut, fit alors un effet terrible. La mort subite, qui, dans l’antiquité, était le vœu et fa
ait gaiement à celle-ci, alors en Provence : « (Le 12 août 1695.) La mort de M. de Paris, ma très belle, vous aura infailli
maintenant de trouver quelqu’un qui se charge de l’oraison funèbre du mort  ; on prétend qu’il n’y a que deux petites bagatel
ites bagatelles qui rendent cet ouvrage difficile, c’est la vie et la mort . » Et un mois après (15 septembre) « Encore fau
uvait de grandes difficultés ; il a imaginé de faire un sermon sur la mort au milieu de la cérémonie, de tourner tout en mor
sur les auditeurs pour les exhorter ; il parlera de la surprise de la mort , peu du mort ; et puis, Dieu vous conduise à la v
eurs pour les exhorter ; il parlera de la surprise de la mort, peu du mort  ; et puis, Dieu vous conduise à la vie éternelle 
age de la reconnaissance ; il le loua publiquement le lendemain de sa mort et fit distribuer par les facteurs de lettres un
par deux amis de M. de Harlay, qu’il n’était pas si peu préparé à la mort qu’on l’avait cru généralement. Il nous apprend q
simplement impossible, Mme Des Houlières et Boileau étant brouillés à mort depuis la querelle de Phèdre ; et de plus, il est
84 (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (2e partie) » pp. 5-80
is par quel caprice, dans une femme où tout était caprice, jusqu’à la mort , elle menait ordinairement avec elle un pauvre ca
’entrevoir cette princesse Charlotte, cause innocente ou fatale de la mort de Léopold Robert. J’en dirai peu. Quant à son ma
te de ce sang ne doit rejaillir sur sa mémoire. Ses lettres, après la mort de Robert, ont la candeur de l’étonnement et de l
ui pleure un frère ; ce n’est nullement une amante qui s’accuse de la mort d’une victime. Ce sentiment, confus et non analys
e, la maturité, la sainte vieillesse, la récolte après la moisson, la mort dans l’espérance, après la vie dans la sueur. En
le Ciel lui devait peut-être une meilleure occasion, et une meilleure mort . L’impatience est le défaut, mais aussi la vertu
est le défaut, mais aussi la vertu de la jeunesse. Il fut jeune ; la mort l’en punit : c’était une grande dureté du destin.
ccoutumé au calme et au repos ; on ne sait pas bien encore par quelle mort  ; on parle de fièvre, de duel, de poison ; pour m
mort ; on parle de fièvre, de duel, de poison ; pour moi, je crois sa mort naturelle. Sa veuve est dans les larmes ; je n’os
ns la réticence. » XXX Le secret est maintenant dévoilé par la mort  : il aimait ; peut-être se flattait-il d’être aim
le devoir et par le respect, venait d’éclater sous la main même de la mort . Dès qu’il s’en aperçut il eut le courage de s’e
passer la mer. J’en éprouve une peine mortelle, et c’est le jour des Morts que j’ai appris cette triste nouvelle. Sans être
envers le monde. » « Mon ami ! écrit-il encore trois mois avant sa mort , cet attachement ne me rend pas malheureux autant
» XXXII Ce tableau des Pêcheurs, c’était sa vie et c’était sa mort  ; il y peignait ses pressentiments et son dernier
cheurs sont l’agonie de la terre, le Dies iræ de l’art, le prélude de mort du génie frappé au cœur, l’angoisse des cruelles
uillée, et dont les dernières feuilles, rougies par la gelée, pendent mortes le long d’un mur de clôture, pronostique l’hiver,
les terreurs de la prochaine nuit. Ce groupe, qui fait contraster la mort et l’enfance, est digne, par l’expression des fig
confident du grand artiste ne laissent aucun doute sur la cause de sa mort  ; on ignore seulement quelle en fut l’occasion im
’une femme morte, et qui ne peut, sans sacrilège, trahir sa vie et sa mort  ! Léopold Robert semble avoir pris soin lui-même,
t qu’un homme ; et puis, ne se console-t-on pas plus virilement de la mort que de l’indifférence de celle dont on se flattai
survécu, Léopold Robert succomba. Plaignons-le, ne l’accusons pas. Sa mort ne fut pas une délibération de sa raison, mais un
ttes sur leurs lèvres, et qu’il y a à l’horizon un point noir d’où la mort peut tomber avec le vent. — Et que dit le visage
raversée et la présomption de la jeunesse qui ne peut pas croire à la mort . — Et que dit la jeune mariée, debout, son nouvea
déjà plus dans sa poitrine, mais qu’il est déjà sur la barque, à demi mort , au milieu de la bourrasque, avec son mari qui la
dit l’agonie sur la terre et le naufrage sur la mer, l’angoisse de la mort partout, l’éternelle séparation. XLIII Or c
ile ! Et si vous doutez de son talent, regardez sa vie et regardez sa mort  ; il a vécu de ses rêves, il a peint du sang de s
mort ; il a vécu de ses rêves, il a peint du sang de son cœur, il est mort de son génie. Blâmons son acte ; plaignons sa déf
85 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159
ne hésitation. S’il faiblit devant César, il ne faiblit pas devant la mort  ; mais, pour appuyer le levier de cette force d’â
ent de diction, d’harmonie, d’intonation, de geste. La nouvelle de la mort de Sylla, qui arriva en ce moment à Athènes, et q
u’il mérita, en effet, sa réputation d’homme de bien, sa gloire et sa mort . XVI Rentré à Rome, Cicéron y vécut quelque
regret, les années de trouble, d’action, de tumulte, d’angoisse et de mort dans lesquelles il allait bientôt entrer. XVII
ards ! Depuis longtemps, Catilina, le consul aurait dû t’envoyer à la mort , et faire tomber ta tête sous le glaive dont tu v
fe P. Scipion, qui cependant n’était pas magistrat, l’en punit par la mort . Et lorsque Catilina s’apprête à faire de l’unive
N’as-tu pas vu tous ces consulaires, dont tu as si souvent résolu la mort , quitter leur place quand tu t’es assis, et laiss
r comparer quelque chose à cette colère de la vertu et à ce défi à la mort . Les passions n’ont pas baissé de nos jours ; mai
te, que je me repens, mon cher Atticus, de n’avoir pas prévenu par ma mort volontaire l’excès de mes malheurs ! En me suppli
alamités, et qu’aucun n’eut jamais occasion de souhaiter davantage la mort  !… Ce qui me reste de temps à vivre n’est pas des
oi n’ai-je pas affronté ma fortune ? Si je l’avais fait, ou je serais mort glorieusement à Rome, ou je jouirais maintenant d
blessé lui-même par le fer des gladiateurs de Clodius, n’échappa à la mort qu’en se cachant sous les corps amoncelés sur les
de scélératesse ce monstre était parvenu. Et, puisqu’il s’agit de la mort de Clodius, imaginez, citoyens (car nos pensées s
! Quelles seraient donc vos terreurs s’il était vivant, puisque, tout mort qu’il est, la seule pensée qu’il puisse vivre vou
il se perdait, mais il se perdait avec Caton et Brutus. Mieux vaut la mort avec les honnêtes gens que la victoire avec les p
lus sévères et les plus fécondes de sa vie ; elles furent courtes. La mort lui ayant enlevé bientôt après sa fille Tullia, d
e, de Lépide et d’Octave, neveu de César, de s’être trop réjoui de la mort du tyran. Il avait de plus, dans plusieurs harang
rangues de Démosthène contre Philippe de Macédoine, furent l’arrêt de mort de Cicéron. Quand Antoine, Lépide et Octave se fu
t plus d’idées contre plus d’idées que les autres, fut la cause de sa mort , comme elle avait été le fléau de sa vie. Il perd
our de deuil où il avait, comme on l’a vu, nourri la mélancolie de la mort de sa fille Tullia : l’âpreté du lieu et la profo
mvirs qui s’approchaient de Rome ; il semblait résolu à y attendre la mort sans se donner la peine ni de la fuir plus loin n
 ; que, s’il était résolu à mourir, il ne fallait pas du moins que sa mort fût inutile à la cause des bons citoyens, qui éta
eux, attendrons-nous, les bras croisés, d’être les spectateurs de la mort de ce grand homme, pendant que les bêtes elles-mê
es irrésolutions, et qui repose enfin son âme dans la certitude de la mort , Cicéron veut au moins la recevoir, et non la fui
ilà les proscriptions finies ! » témoignant ainsi, par ce mot, que la mort de Cicéron lui valait à elle seule une multitude
comme les Furies, dont elle était l’image, le supplice au-delà de la mort  : honte éternelle de son sexe et du peuple romain
e la mort : honte éternelle de son sexe et du peuple romain ! Cicéron mort , les triumvirs s’entre-disputèrent la république 
86 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
à son côté, cette épée dont le premier coup est toujours suivi de la mort . Son bouclier terrible est tel que la lune sangla
la perte de son jeune fils ; le frère ne donna point des larmes à la mort de son frère chéri… Le chef du peuple n’était plu
marche, ô soleil ! Fils du ciel, que ta beauté est terrible, quand la mort se cache dans ta chevelure enflammée, quand tu ro
nt, je fleurissais en ta présence comme un jeune arbrisseau ; mais la mort , comme un vent brûlant, est venu flétrir ma jeune
teint par la perfidie de son amant, mourut de douleur en apprenant sa mort . Ossian et Toscar rétablirent Larmor sur le trône
me laisses-tu seule au milieu des flots ? Mon âme a-t-elle médité ta mort  ? Ma faible main a-t-elle levé le fer contre toi 
ra devant Fingal. Les yeux du roi de Morven lancent les foudres de la mort  ; il s’avance et les rois ne sont plus. Le souffl
re son épée : l’ennemi vient comme un torrent ; les cris confus de la mort s’élèvent ; le guerrier saisit le guerrier ; le b
illage. Fils du généreux Larmor, tu es beau, même dans les bras de la mort . » Nina, assise sur le rivage, écoutait le bruit
nt sur lui ses yeux humides de larmes, j’entends le rugissement de la mort . Tes amis ont attaqué Uthal, et mon héros n’est p
de l’Océan : mon âme serait accablée de douleur ; mais le bruit de sa mort n’aurait pas frappé mon oreille. Es-tu tombé dans
rt : il n’entend plus ta voix ; les cerfs bondissent sur sa tombe. La mort environne le jeune Ryno ; mais je marcherai sans
Le chant de Trathal est remarquable par le touchant épisode de la mort de douleur de son épouse Sulandona. L’épouse de
ait sur le rocher ; mais je ne voyais Roscana que dans mes songes. La mort de Crimoïna, épouse de Dargo, une amie d’Ossian,
rtâmes sur nos lances à Crimoïna, et chantâmes en marchant l’hymne de mort . Connan courait devant nous avec la peau du sangl
nèbre. Elle vit son cher Dargo qu’on lui apportait comme s’il eût été mort . Silencieuse et pâle, elle demeura debout, sans m
qui m’éclairait sur Morven, et je suis environnée des ténèbres de la mort . De quel éclat mon soleil brillait à son matin !
car mes pensées ne se détournaient plus de Dargo. Plût au ciel que la mort renouvelât sur moi le coup qui l’a frappé, que le
et au plus ingrat des travaux d’esprit ? Qu’il ait vécu et qu’il soit mort sous le nom et pour la gloire d’Ossian, et que ce
uilles desséchées ; la tombe du héros en est jonchée : les ombres des morts apparaissent quelquefois en ce lieu, quand le cha
Ils ne répondent point : mon âme est agitée de terreur. Ah ! ils sont morts  ; leurs épées sont rougies de sang. Ah ! mon frèr
eur, et je vais attendre dans les larmes le retour du matin. Amis des morts , élevez leur tombe ; mais ne la fermez pas que Co
colline, je viendrai, sur l’aile des vents, déplorer en ces lieux la mort de mes amis ; le chasseur m’entendra de son humbl
j’entends est plus douce encore. C’est la voix d’Alpin qui pleure les morts . Sa tête est courbée par les ans ; ses yeux rouge
ue sur le rivage solitaire ? Alpin. Mes pleurs, ô Ryno, sont pour les morts , ma voix pour les habitants de la tombe. Tu es de
nion, de flatteuses espérances. Le fils d’Odgal, Erath, furieux de la mort de son frère, qu’Armar avait tué, descend sur le
x comme l’antiquité, c’est éclatant comme la gloire et grand comme la mort  ; de telles poésies sont la nourriture des héros 
87 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »
st évidente ; c’est une passion sans issue, qui ne peut mener qu’à la mort . Lorsque, en 1856, Wagner dit à M. Franz Millier
n’est qu’une légère variation, et qu’il pouvait écrire le drame de la mort par amour (« der Tod durch Liebesnoth »), sans qu
ophiques tâchent à comprendre ce que signifient ces invocations de la Mort , seule réparatrice, et ces malédictions de l’Amou
çon à pouvoir ressentir les souffrances les plus exquises. « a vostre mort estes venu et à la certaineté de vostre nom : car
ons pour le génie créateur. En inventant le Todestrank, le philtre de mort , Wagner a transfiguré la légende entière. Dans to
ur que les deux boivent par un pur hasard, par mégarde. Ici, c’est la mort qu’ils se donnent, et de plein gré ; et lorsque l
in gré ; et lorsque la coupe est vidée et que devant eux se dresse la mort immédiate et certaine, alors ils peuvent se dire
t immédiate et certaine, alors ils peuvent se dire leur amour, car la mort abolit les nécessaires mensonges de la vie. Et on
iltre d’amour » disparaît ainsi, mais encore, que cette attente d’une mort subite qui a provoqué l’aveu et qui a ainsi donné
rmet au maître de « reléguer le drame à l’intérieur ». « La vie et la mort , l’importance et l’existence du monde extérieur,
du drame de cet incident principal. Les fréquentes invocations de la mort sont toujours, et sans exception, motivés par le
rs, et sans exception, motivés par le rappel de ce moment suprême. La mort leur avait donné l’unique minute de bonheur ; mai
écis pour le vague des phrases environnantes, Isolde dit : « C’est la Mort que je t’avais offerte qui nous a unis ; vouons-n
trouve immédiatement avant le dernier duo, et motive cet appel à la «  mort amie, mort d’amour ardemment invoquée ». — Wagner
diatement avant le dernier duo, et motive cet appel à la « mort amie, mort d’amour ardemment invoquée ». — Wagner a une tell
t (qu’il était facile de supposer déduite de celle de la vie et de la mort ), par la torche allumée le soir à la fenêtre d’Is
nd acte : « Déjà les anciens avaient reconnu dans Eros le génie de la mort , et ils lui avaient mis dans la main la torche re
a surtout ce trait caractéristique, que, Tristan se donne lui-même la mort , rouvrant sa blessure ; tandis que dans les poème
: le plus grand péché de l’homme est d’être né) ; il l’a expié par sa mort . Par elle tout ce qui respire et vit s’est senti
it pour le bain salutaire.) » C’est à ce moment que la nouvelle de la mort de sa mère, lui est annoncée brusquement, et avec
u littéral. C’est une grave erreur de traduire : « Alors nous serions morts . » Car Tristan dit : « So starben wir », non «  s
non «  stuerben wir ». Depuis l’aveu de leur amour ils sont en vérité morts  ; le monde n’existe plus ; ils sont livrés à eux-
ilosophe et un physiologiste néerlandais, né à Bois-le-Duc en 1822 et mort à Rome en 1893. Il enseigna la physiologie et l’a
, à Zurich, Rome et Turin. [NdE] bc. On se rappellera que Wagner est mort à Venise et qu’il avait envisagé l’intérieur de l
t deux philtres  : un philtre d’amour (Liebestranck) et un philtre de mort (Todestranck). N’arrivant pas à se résoudre d’épo
l. Mais la pauvre femme, ne pouvant accepter d’être responsable de la mort de sa maîtresse, le remplace par le philtre d’amo
872. [NdE] bg. Frédéric Villot est un graveur, né à Liège en 1809 et mort à Paris en 1875. Il est surtout connu pour avoir
88 (1859) Critique. Portraits et caractères contemporains
nnées coupées par deux règnes, le premier règne qui se termine par la mort du monarque, emporté à Saint-Denis (heureuse exce
ent sous la Restauration ; or, ceux qui régnaient en ce temps-là sont morts , et ceux qui commençaient à écrire, ils vivent, i
t que sa passion, à lui, Victor Hugo, n’a pas de limites. Victor Hugo mort et enterré sous Marie Tudor ! enterré par vous… !
jà épuisé par la littérature facile ? S’il était épuisé, nous serions morts , nous autres ; les vers seraient déjà à nos cadav
utres ; les vers seraient déjà à nos cadavres. Non, non, il n’est pas mort , le grand poète ; il y en a même qui prétendent q
rez la pelle, et vous rejetterez la terre des deux côtés sur tous ces morts que vous aurez tués avant le temps. Un De profund
ittérature. Laissez-la vivre de sa vie, laissez-la mourir de sa belle mort et laissez-la renaître demain ; après-demain, vou
er, les uns après les autres, dans l’abîme. C’en est fait, nous voilà morts  ! Nous y sommes tous, grands et petits, tous mort
t fait, nous voilà morts ! Nous y sommes tous, grands et petits, tous morts , tous ensevelis dans nos romans, dans nos contes,
ien qui a changé de route, lui aussi, et la chaire d’un homme qui est mort et qui s’était arrêté depuis longtemps. Voilà, ou
ar soi-même que par des tiers. Quant à ce qui m’est personnel et à la mort subite que vous me prédisez, permettez que je n’a
aque soir, le trop-plein de ce bouffon qui avait déclaré une guerre à mort au rossignol ? Et pourtant c’est celui-là qui a t
tement défini la renommée comme on la fait de nos jours. À son lit de mort , cette pauvre jeune fille s’occupait encore du va
Contes roses. Quant au Salmigondis, le libraire du Salmigondis était mort avec son livre. Cela ressemble à un conte fait à
allait que cette pauvre désolée n’appelât à son aide le suicide. — La mort vint naturellement, Dieu merci ! Que si vous me d
d’honorables paroles qui ne dépareraient pas plus d’un gros livre. La mort de Sa Majesté le roi Charles X (23 novembre) est
on bien sentie. Ce vieux roi de la vieille France royale et poétique, mort en roi et en chrétien dans son dernier exil, a di
enseignes, que, cette semaine (26 janvier 1837), on l’a fait mourir. Mort le triomphateur de l’Opéra ! mort cet illustre gé
 janvier 1837), on l’a fait mourir. Mort le triomphateur de l’Opéra ! mort cet illustre génie dont le nom seul faisait bondi
 Heureusement, nous en sommes quittes pour la peur : Musard n’est pas mort , il vit, il vivra, il faut qu’il vive. Sans lui,
disait tout à l’heure que la mode ne changeait pas ! 13 septembre. —  Mort de la reine Hortense ! et, cette fois encore, nou
femmes, le bonheur de cet homme ne se démentit que le jour même de sa mort . La roue de la malle lui passa sur le corps, et a
uniquement pour le petit plaisir de nous montrer des mourants et des morts , alors, et ce sera plus vite fait, menez-nous aux
me n’est pas dramatique ; il donne à l’âme humaine l’immobilité de la mort , ou, si du moins il produit un certain effet, c’e
k d’avoir mis à la mode ce goût singulier qu’il appelle le goût de la mort  ! Au reste, cette préoccupation continuelle des d
p de soins et trop de peine. C’est si vite fait de se tuer ! Une fois mort , on n’entend plus le vent de bise, on ne voit plu
yeux de pauvres gens couverts de haillons. Mais, malheureux, une fois mort aussi, plus de gazon, plus de fleurs, plus de rui
t de répit, de l’âge mûr dans la vieillesse, et de la vieillesse à la mort  ? M. Villemain, et voilà notre première louange,
mphlets d’outre-tombe ne verraient le jour que cinquante ans après la mort du personnage qui les écrivit ! « J’entends, vous
génie et son aigle ont-ils poussé ce maître absolu de la vie et de la mort  ? » Tel est le murmure immense, et toute pensée e
ses grandeurs passagères ; et je ne sais rien de plus touchant que la mort de M. de Narbonne, la veille du jour où il se pré
venir qui s’aggravait à chaque moment. Il souriait intrépidement à sa mort prochaine, loin de tout ce qu’il aimait, dans un
ros qu’avait adopté M. de Narbonne ; puis, dès que M. de Narbonne est mort , on dirait qu’il n’y a plus rien, dans ce vaste e
e avec des louanges sans égales ; témoin ce grand Solon, lorsque à sa mort un poète nous représente cette âme honnête enlevé
où tout se précipite, où tout s’achève, où tout se meurt, où tout est mort  ! Ainsi, quand la terre et le ciel semblent chanc
 Oui, par ordonnance royale, le conventionnel Fouché, le votant de la mort de Louis XVI, le proconsul de la Loire et du Rhôn
ette histoire dictée près de son tombeau et laissée incomplète par sa mort , ne laissera pas d’être lue comme un des monument
’Histoire des Français des divers états, M. Amans-Alexis Monteil, est mort l’an passé (1850) dans une humble maison d’un pet
n d’un petit village de la forêt de Fontainebleau nommé Cély ; il est mort à la façon d’un philosophe et d’un sage, sans une
dans nos respects, aux hommes ce que leur doivent nos sympathies, aux morts elles refusent un tombeau ! Ainsi, cet homme, qui
x possible, de le pousser autant que possible, et de l’amener à Paris mort ou vif autant que possible. Avec un peu de chance
our obtenir des maîtres de leur sort Un beau brevet qui les mène à la mort . Maître Fontenilles n’avait pas tant de hâte ; i
cet homme, il y a cependant un salutaire enseignement à retirer de sa mort . Voici la note que je retrouve à son propos dans
ù tout joyeux j’allais pour chercher et reprendre mon frère… il était mort  ! « Monsieur, me dit un malade, son voisin, vous
venez trop tard, on l’a passé cette nuit, à deux heures. » Il était mort , le pauvre Fontenilles, appelant son frère à son
, deux êtres adorés qu’il a perdus dans la force de l’âge, et dont la mort l’a laissé seul, pauvre et nu, dans une vie austè
nt en toute hâte à son logis. Une lettre l’attendait : son père était mort il y avait huit jours, à cinq heures du matin, pa
f relief, tous les biens que vous avez perdus ! Peu de temps avant sa mort , M. Jean Monteil, songeant à son fils absent et s
e la sœur Marthe au tribunal des révérendes et on la condamne à cette mort , d’une espèce particulièrement horrible, qui remo
es sous l’amandier en fleur. Elle assista, cette enfant, à toutes ces morts violentes sur les échafauds ambulants ! Son père
le ce beau mouvement des Mémoires de M. de Chateaubriand, laissé pour mort dans les rues de Bruxelles et s’écriant soudain d
hanson printanière, tableau frais et charmant, visions décevantes. La mort planait au-dessus de ces beaux rêves qu’elle empo
ourut, en effet, loin de son mari, loin de son jeune enfant, et cette mort laissa un vide immense autour de ce pauvre homme
allaient combler l’ambition et les vœux du père de famille, arrive la mort qui, d’un coup de sa faux dédaigneuse, tranche, e
tendresse à la jeune fille qu’il aimait, et, l’aimable garçon, il est mort sans qu’elle se fût doutée de sa tendresse et des
ariage, il n’y eut pas d’autres fiançailles que les fiançailles de la mort  ! Cet enfant succombait sous les atteintes d’un m
ent, trouver dans sa bourse épuisée un de ces domaines funèbres où le mort enfoui peut, du moins, reposer seul. Alors, pour
out cet espace des campagnes dévastées que la ville de Paris vend aux morts opulents, un petit coin réservé où je pusse enter
fleurs d’immortelles tombées en poussière ! À ce vaste charnier de la mort s’arrêtent les mémoires de M. Monteil : il n’a pa
occupait une masure. Il allait seul, rêvant à ses histoires et à ses morts , pendant que, dans l’allée opposée, une autre omb
e ; en quoi viendront-elles en aide à ta vie ? et qu’en feras-tu à ta mort  ? Vivons cachés ; vivons sans récompense, et cont
pairie, aux pairs du roi Charles X, à ceux du roi Louis-Philippe. La mort de M. La Romiguière fut une grande perte pour M. 
nèbre anniversaire sans apporter le tribut de nos regrets à cet homme mort si misérablement et si jeune. Celui-là était l’ho
gloire et de triomphe, ses luttes ardentes et périlleuses, ses héros morts au champ d’honneur. Les plus grands noms de la Fr
forme qui leur donne toute leur importance. Ces disputes-là seraient mortes depuis le commencement du monde, si tant de grand
souriante et mélancolique du Molière par Houdon. Deux jours avant sa mort , il y était encore, et c’est à cette place que no
i puissant par la pensée, par la parole, par le style, était un homme mort  ? Hélas ! Entre autres délassements de ce noble e
’histoire contemporaine, tout cela détruit d’un seul coup ! tout cela mort et à jamais perdu ! Cette perte a été grande pour
heure où la porte s’ouvre de nouveau pour laisser entrer les nouveaux morts de chaque jour ; cependant, nous avons traversé l
estimez-vous heureux si leurs regrets durent plus d’un jour. À peine mort , on se partage vos dépouilles, votre renommée se
e vous avez défendu, passe son chemin sans demander même si vous êtes mort . Triste spectacle, un cimetière ! Là, surtout, vo
hées sur leur tige, les relève ; bien plus, quand, après trois ans de mort , trois siècles pour l’oubli, sur cette terre enco
un peuple, que ce soit seulement un parti qui pleure ainsi cet homme mort , tenez-vous pour assuré que c’était véritablement
s travaux, à toutes les luttes que cet homme placé là a évités par sa mort . Que de choses se sont passées depuis, auxquelles
; il avait laissé l’ancienne fosse tout ouverte, attendant un nouveau mort . Autour du monument, on mettait tout en ordre, on
ur charmant ou terrible, est couché à cet heure sur les registres des morts du onzième arrondissement de Paris. Bien plus, on
ien qu’à voir Robespierre, elle prédit que Robespierre mourrait de la mort de Danton. La France battit des mains, vous savez
e les donne » Elle appelait cette sibylle de Cumes un gâte-métier. La mort de cette femme complète bien des pertes qu’a déjà
bourreau a brisé de ses mains cette lyre antique ; André Chénier est mort , comme Roucher est mort, comme ils sont morts les
mains cette lyre antique ; André Chénier est mort, comme Roucher est mort , comme ils sont morts les uns et les autres, égor
ique ; André Chénier est mort, comme Roucher est mort, comme ils sont morts les uns et les autres, égorgés par la même main p
rompu son œuvre commencée. L’un, qui s’appelait Lavoisier, condamné à mort , demande quelques jours pour achever ses expérien
le tue. L’autre, qui s’appelait Bailly, écrivait encore le jour de sa mort . Celui-ci, inoffensif s’il en fut, tendre et gala
jusque dans les campagnes — cria sous ses fenêtres sa condamnation à mort . Alors le chalumeau tomba des mains de notre berg
mains son beau livre, et le jetèrent dans un cachot, où il fut trouvé mort le lendemain. Il s’était empoisonné en répétant l
enter l’Ami des Lois ; M. Legouvé écrivant le Mérite des Femmes et la Mort d’Abel ; Delille bravant avec le courage d’un hom
ts de l’Amérique, sous la hutte d’un sauvage, apprenant par hasard la mort du roi Louis XVI, accourait en toute hâte du fond
rir le poète sans citer quelques-uns de ses vers. Il faut bien que la mort ait ses privilèges ; il ne faut pas refuser à la
que guerrière de l’Europe chrétienne ; et, quand le roi de France fut mort , non pas seulement comme un saint, mais encore co
t sur les champs de bataille, comme les corbeaux, pour dépouiller les morts . Jugez de cette armée-là par ses chefs, par ses m
er, que de nobles intelligences ont succombé déjà ! Armand Carrel est mort le premier, et, ce jour-là, est mort un grand écr
uccombé déjà ! Armand Carrel est mort le premier, et, ce jour-là, est mort un grand écrivain, qui eût été plus tard un grand
ns le présent, tout comme Carrel vivait dans l’avenir, à peine est-il mort , se trouve aussi pleuré, aussi entouré de louange
ublié, ni ces écrivains ardents et convaincus, dont quelques-uns sont morts déjà sans avoir rien compris à la révolution qui
ux s’il avait pu haïr. Comme c’est l’usage, à peine M. Michaud est-il mort , que déjà l’on se dispute ses dépouilles. Hélas !
ource vive ! À les lire, il nous semblait que nous vengions nos pères morts ou désarmés ! Vous les rappelez-vous, ces plainte
nner un frisson pareil d’orgueil et de joie !… Et maintenant te voilà mort , mon pauvre ami, que j’ai aimé même à l’heure où
 ! splendeurs oubliées ! grandeurs anéanties ! tous ces convives sont morts , et l’hôte heureux qui les réunissait dans ces sa
liers de feuilles de papier dans toute sa vie, il n’a pas eu, dans sa mort , ne fût-ce que par charité, ô presse ingrate ! un
e ingrate ! un simple billet de faire-part ! Que voulez-vous ! il est mort avec tant de hâte, que ses amis absents n’ont pas
e, que ses amis absents n’ont pas pu savoir sa fin prochaine ! Il est mort sur un lit d’emprunt, le malheureux ! et qui donc
qui paraissaient pleins de force et de vie ! Hélas ! les enfants sont morts à peu de distance l’un de l’autre, et la mère à s
t de sa femme morte était exposé entre les deux images de ses enfants morts . Le troisième enfant, Georges, l’image vivante de
ère, et ses deux frères ; tout était dit, tout était fini, tout était mort  ! Granville eut cependant le temps d’écrire encor
nconsolable ; il n’y a pas de moment où l’heure et l’instant de cette mort déplorable ne s’offrent à mon esprit aussi nettem
re ! d’assister à cette horrible lutte du pauvre petit être contre la mort , et il m’a appelé à son secours jusqu’à la derniè
fin, Dieu eut pitié de lui, et il expira à minuit le 17 mars 1847. Sa mort fut un grand deuil ; on aimait son talent, on est
n chemin L’épitaphe dit vrai ; enfant de la pauvreté, Granville est mort comme il avait vécu dans les bras de sa mère nour
omme il avait vécu dans les bras de sa mère nourrice. On fit après sa mort une vente de ceux de ses dessins originaux, en pe
acquise, cette popularité qui ne craint pas le jugement dernier de la mort . De très bonne heure, l’église Sainte-Élisabeth d
, calme là-haut, s’est quelque peu heurtée contre les barrières de la mort  ; quelques cris d’effroi se sont fait entendre ;
se virile digne de l’homme ferme et rare que vous pleurez. Hélas ! la mort est prompte. Elle a ses préférences mystérieuses.
e pour la foule. Il vivait par le cœur ; c’est par là aussi qu’il est mort . Mais ne le plaignons pas, il a été récompensé, r
l y a de vrai dans le dévouement : être libre et être utile. « Il est mort comme un sage qui croit parce qu’il pense ; il es
ile. « Il est mort comme un sage qui croit parce qu’il pense ; il est mort doucement, dignement, avec le candide sourire d’u
tés, d’autres vérités, d’autres mystères, dans l’ombre profonde de la mort  ! « Un dernier mot, messieurs. Que cette foule qu
on, mais que l’âme y trouve des ailes ! « Oh ! les nobles âmes de nos morts regrettés, ces âmes qui. comme celle dont nous pl
t la liberté, non ! elles ne tombent pas ici dans un piège ! Non ! la mort n’est pas un mensonge ! Non ! elles ne rencontren
ympathique avec laquelle il fait une part de sa gloire à celui que la mort a frappé. Si M. Victor Hugo n’a pas conquis un ad
nte, les derniers vers que M. Frédéric Soulié ait dictés à son lit de mort , enfants douloureux de son agonie, dernier reflet
onie, dernier reflet de cette intelligence qui se défendait contre la mort  ; des sanglots, des souvenirs, des étincelles, de
e : Louise, noble cœur, ange aux regards si doux, Quand l’ange de la mort , presque vaincu par vous, Oubliait de frapper sa
dit : Tu n’iras pas plus loin ! Sont venus ensuite deux amis du poète mort , M. Belmontet, son compatriote, son ami d’enfance
pensé, qui font tant de malheureux et tant de jaloux ! Te voilà donc mort comme un autre homme, ô bel esprit que nous aimio
’on n’y prend garde (ô vanité du travail humain !), dans la fosse des morts sans père et sans enfants, — M. de Lacretelle a g
, dans sa retraite, il écrivait encore, et que, peu de temps avant sa mort , il écrivait l’Éloge de l’abbé Delille et l’Histo
ainsi, il n’avait plus que huit jours à vivre, il était déjà frappé à mort  ; mais, comme il sentait que son âme était libre
lle et Théroigne de Méricourt, le premier colonel de dragons qui soit mort de peur ; le vicomte de Narbonne, le chevalier de
t, pouvait dire à sa famille en deuil ce que nous disait à son lit de mort , quelques jours avant la dernière révolution, un
t pleurer. » M. Gannal J’ai vu tout à l’heure un homme qui est mort depuis trois jours ; je l’ai vu, comme on voit sa
près du cimetière ? » M. Gannal était cet homme-là ; il vivait de la mort  ; il allait à sa suite, d’un pas allègre et d’un
boutique de ce pauvre hère ! » Ainsi parle Roméo quand il apprend la mort de Juliette. Eh bien, M. Gannal ressemble quelque
n’est pas ton ami, la loi des vivants est contraire à ta fortune ; la mort seule a des lois qui peuvent t’enrichir ! à elle
l se frottait les mains de joie, à ces menaces… à ces promesses de la mort  ! Bientôt il vous vantait l’excellence et la perf
ille à la térébinthe, du roi sur son trône au poète à l’hôpital ; tel mort illustre lui représentait à peine une pincée de p
ontal ; pour lui plaire, il fallait être à l’agonie ; il fallait être mort pour le charmer. Il estimait un cadavre bien cons
lus difficile à résoudre que le problème du frère Laurence. Copier la mort , quoi de plus simple ? Imiter la vie et faire ser
de l’accent grec à propos d’une langue qui n’a pas d’accent ; il est mort , l’autre jour, vingt-quatre heures avant Gannal !
entr’ouvertes. Ce qu’il avait dit, il l’avait fait : il avait mis la mort à la mode ; et, maintenant qu’une incision suffis
econnu, sans conteste, le grand électeur et le grand protecteur de la mort , et désormais la beauté, la vertu, le génie, et l
renommée, et la gloire, furent livrés en pâture à ce corrupteur de la mort . Jamais homme ne se fit dans la mort un rôle auss
en pâture à ce corrupteur de la mort. Jamais homme ne se fit dans la mort un rôle aussi sérieux que le sien. Il était deven
n seul mortel, et déjà la ville de Paris, qui ne comptait pas sur des morts impérissables, qui compte, au contraire, sur la l
vendus à perpétuité, la veille, s’inquiétait de cette longue suite de morts immortels que lui apportait M. Gannal ! Que vous
sons ! Lui cependant, impassible comme le destin, insatiable comme la mort , il s’en allait sur tous les seuils menacés, flai
’user et d’abuser. Ces pauvres royautés de l’esprit, quand elles sont mortes , qui s’en inquiète ? Elles sont bien seules alors
du patient, et pas de gentilhomme de la chambre à genoux aux pieds du mort  ; ni chirurgiens, ni gardes du corps, ni dames d’
ônier, et pas d’étiquette qui vous gêne. On fait ce qu’on veut de son mort  : on le peigne, on l’habille, on le tourne, on le
Telles étaient les joies de M. Gannal, tels étaient ses triomphes. Ô mort  ! pendant ce temps, où étaient tes victoires ? et
u pousses au tombeau les générations obéissantes ! Gannal traitait la mort comme ce héros dans Homère : « Il le prit par un
, au chevet de chacun de nous, on le voyait accourir, aussitôt que la mort était venue. Il avait l’instinct, il avait la div
coup sûr, de tant de malades, qui se mourait en ce moment, qui était mort il y a une heure ! Il n’oubliait personne, et, po
à tête un jour ou l’autre, et que vous emporteriez sa carte chez les morts  ! Dans mille ans d’ici, voyez-vous l’étonnement d
s a succombé Édouard Boitard, jeune homme d’un si beau génie ; il est mort en vingt-quatre heures, à la fleur de l’âge, lais
poète, enfant des muses faciles et des rêveries complaisantes, il est mort accablé par l’oisiveté et le plaisir ! Son cœur s
s, l’étude et l’amour, le style et l’amitié, Théodose Burette, il est mort , et le grand empailleur de France ne manqua pas d
e scordium de Lucien et l’hypericon de Virgile, Destainville…, il est mort  ! Et vous jugez, me voyant seul, de ces quatre am
es. Fatal oracle d’Épidaure, tu l’as dit !… Heureusement qu’il est mort  ; et, comme sa carte ne pouvait plus lui servir à
pouvait plus lui servir à rien, il ne l’a envoyée à personne. Il est mort , c’est la seule chose qu’il ait faite sans prospe
bles ? Quelles leçons en avons-nous retirées ? Que nous a rapporté la mort de celui-là, tué en duel, à vingt ans, sans avoir
celui-là, tué en duel, à vingt ans, sans avoir embrassé sa mère ; la mort de celui-là que la fièvre a emporté comme il vena
on de Juillet en criant : « Malheureuse France, malheureux roi ! » la mort de celui-là tué par les balles des Suisses logés
t de celui-là tué par les balles des Suisses logés aux Tuileries ; la mort de celui-là tué d’une balle dans le bois de Vince
s. Ainsi le digne élève de Wagner finit par égaler son maître. Il est mort aussi, Wagner, et presque aussi malheureusement q
u commerçant… il fait une imprudence, il rentre chez lui, et le voilà mort  ! À peine s’il a le temps de dire adieu à sa femm
ur, de gaieté, d’intime contentement ! Il était si heureux ! le voilà mort  ! Mais il ne meurt pas tout entier, il laisse ici
e suivre de nos regrets, cet homme excellent et d’un charmant esprit, mort l’autre jour, à cinquante ans et dans toute la vi
en train de faire à Désaugiers l’opération de la pierre, dont il est mort , et il chantait en refrain : Quand serai-je à la
les révolutions, les tempêtes, la pauvreté, l’injure, la calomnie, la mort . Ils passent en chantant ; ils se pénètrent si fo
re, Brazier et Désaugiers, ils ont appelé à leurs fêtes poétiques, la mort , ce convive obligé de toutes les fêtes ; elle arr
tombaient sous la main ! Mais il n’est plus, l’aimable poète. Il est mort tout d’un coup, sans avoir eu le temps de remplir
t toujours. Homme aimé jusqu’au fanatisme ! Pour lui que de gens sont morts  ! Combien d’hommes lui ont porté leur fortune ! Q
s supplices, de toutes les ruines, de tous les exils de son temps. La mort des quatre sergents de La Rochelle est restée une
prince écrivit son testament précoce, comme s’il eût pressenti que la mort était proche et qu’il n’avait pas le temps d’atte
ntervalle, madame la duchesse de Nemours est morte, et le peintre est mort aussi. Il revint de Londres très content de son v
euré là-bas, il revint dans la petite maison d’Argenteuil. Là, il est mort tout d’un coup, sans se plaindre, en bénissant sa
d’amitiés et de tendresses. Peu de gens étaient autour de son lit de mort , mais que de larmes, que de plaintes, que de sang
de qualités de l’esprit, pour tant de vertus du cœur ! Le bruit de sa mort , le bruit de ce cœur brisé se répandit dans la vi
t, le bruit de ce cœur brisé se répandit dans la ville, et, depuis la mort de Béranger, nous n’avons pas été témoin d’une pa
us n’avons pas été témoin d’une pareille impression. Ary Scheffer est mort  ! à cette nouvelle, on s’arrêtait et on pleurait.
cette foule, ces funérailles splendides ; et, comme il voulait que sa mort fut aussi modeste qu’avait été sa vie, il avait d
de la terre. Il est là tout entier, il est là dans sa vie et dans sa mort  ; il est là dans ses larmes, dans ses joies et da
es de la religion, de la liberté, de la patrie. Ils meurent, ils sont morts . Le bûcher, la prison, la roue, le gibet et l’exi
89 (1910) Propos littéraires. Cinquième série
il dans lequel il entre à son propos, les bons s’élèveront après leur mort dans l’échelle des êtres et les méchants tomberon
s les considérations suivantes sur l’humanité : nous allons tous à la mort  ; et c’est Soirée en mer ; on s’amuse et la mort
ous allons tous à la mort ; et c’est Soirée en mer ; on s’amuse et la mort arrive ; et c’est Noces et festins ; il faut être
ristesse d’Olympio ; l’art est un sacerdoce ; et c’est Les Mages ; la mort est une délivrance, et c’est la merveilleuse Mise
vertu est supérieure au vice et que tous les hommes sont sujets à la mort , quand c’était Victor Hugo qui le lui disait. À l
us sommes encor tout mêlés l’un à l’autre, Elle à demi vivante et moi mort endormi. Et de la même façon ont été ajoutées da
Il y eut grande déception et continuelle, à bien peu près, jusqu’à sa mort . De 1830 à 1848, d’abord Saint-Simonien et mettan
ne souffre dans son église ni tableaux ni statues, donne l’octave des morts à Lunéville. Il prêche sans bonnet carré, ne se m
ourmente parisienne, d’une singulière idée fixe. Il eut l’amour de la mort , le désir de la mort, l’ambition de la mort, la v
d’une singulière idée fixe. Il eut l’amour de la mort, le désir de la mort , l’ambition de la mort, la vocation de la guillot
ixe. Il eut l’amour de la mort, le désir de la mort, l’ambition de la mort , la vocation de la guillotine. De voir Charlotte
it Louis XVIII. Il se détacha de Napoléon et accepta les Bourbons, la mort dans l’âme, mais avec fermeté. Il est impossible
s’y tint. On peut dire que, s’il a été à Sainte-Hélène et s’il y est mort , c’est vraiment qu’il l’a voulu. Peut-être ceci m
on vivant et sur ce que nous appelons la vie de Jeanne d’Arc après sa mort . L’espace me manque pour y insister. On y verra q
rouiller deux personnes et les coaliser, quoique restant brouillées à mort , contre une troisième. Vous n’avez qu’à jeter un
nnaissait, — et « ils ne mouraient pas tous », et même aucun n’en est mort , « mais tous étaient frappés », — il lui fut abso
rçon « en aurait été » certainement, s’il n’avait été traversé par la mort . Le grec est très sain ; mais il ne préserve pas
ouvoir en appeler au pape, comme à une autorité à laquelle vivants et morts mêmes doivent se soumettre. Auguste Comte avait r
rien de très saillant ; de son frère, homme de génie, marqué pour une mort prématurée ; et de Barbey d’Aurevilly, homme orig
lait toujours, dans son Journal, elle continua de lui parler après sa mort  ; de même, comme elle avait encouragé et soutenu
ligieux, tant dans ses conversations que dans ses écrits. Ensuite, la mort de Maurice de Guérin et la correspondance échangé
t si bien une moitié de son âme ! Si longtemps, si longtemps après la mort de Maurice, il devait écrire : « Le Souviens-toi
ne douce flamme pour mes yeux, quand je les revois. » Donc, après la mort de Maurice de Guérin, Barbey devint pieux peut-êt
s confond à dessein et ne fait aucune distinction entre celui qui est mort et celui qui est vivant], je le prie ou le bénis
— troisième pas, — Barbey d’Aurevilly fut entièrement converti par la mort même d’Eugénie de Guérin. Elle mourut le 16 juin 
e plus jeune qu’elle et plus jeune que Maurice). Aussitôt après cette mort , aussitôt après, Barbey d’Aurevilly faisait forme
ara ce que le Seigneur avait commandé. » J’ai écrit ceci le jour des Morts , par un temps triste et doux, sous un ciel voilé
embre 1903. Cet article n’eût pas été de convenance le jour même des morts  ; mais quelques jours après, alors que l’on peut
s morts ; mais quelques jours après, alors que l’on peut parler de la mort avec une certaine… je ne dirai pas bonne humeur,
ison, à mon avis, voudrait un peu alléger les lourdes terreurs que la mort inspire ordinairement à ceux des hommes qui sont
. Ils passent de ce qu’on appelle encore la vie à ce qu’on appelle la mort , par des transitions successives si ménagées et s
se vieillesse, La saison de l’usage et non plus des labeurs. Mais la mort n’est pas loin. — Cette mort est suivie D’un vivr
’usage et non plus des labeurs. Mais la mort n’est pas loin. — Cette mort est suivie D’un vivre sans mourir, fin d’une faus
vie D’un vivre sans mourir, fin d’une fausse vie, Vie de notre vie et mort de notre mort. Qui hait la sûreté pour aimer le n
sans mourir, fin d’une fausse vie, Vie de notre vie et mort de notre mort . Qui hait la sûreté pour aimer le naufrage ? Qui
stré. De ceux qui meurent très vieux il ne faut pas dire : « ils sont morts  » : mais : « ils ont vécu », comme dit Cicéron de
« mortels » il faut encore retrancher ceux qui ne pensent jamais à la mort . Avez-vous remarqué que les hommes seuls sont mor
e le sont point, puisqu’il semble bien qu’ils n’ont aucune idée de la mort . Un être qui n’a aucune idée de la mort et qui, é
u’ils n’ont aucune idée de la mort. Un être qui n’a aucune idée de la mort et qui, évidemment, compte vivre éternellement es
e vivre éternellement est en réalité soustrait à « la condition de la mort  », comme on disait autrefois. La mort n’étant cru
oustrait à « la condition de la mort », comme on disait autrefois. La mort n’étant cruelle que par la prévision qu’on en a,
et par l’effroi qu’elle nous inspire, qui n’a jamais la pensée de la mort n’est pas, si vous voulez, comme s’il ne mourait
i les animaux ne sont pas mortels parce qu’ils ne songent jamais à la mort , ceux des hommes qui ne songent jamais à la mort
songent jamais à la mort, ceux des hommes qui ne songent jamais à la mort eux aussi ne sont pas mortels, ne doivent pas êtr
e que l’homme vaut en proportion de la considération qu’il fait de sa mort , qu’il vaut d’autant qu’il songe à sa mort, au jo
idération qu’il fait de sa mort, qu’il vaut d’autant qu’il songe à sa mort , au jour dernier qui l’attend. Mais, outre que je
; mais non pas exact. Ce n’est pas précisément la considération de sa mort qui épure l’homme et le rend meilleur, c’est la c
me et le rend meilleur, c’est la considération du temps qui suivra sa mort , c’est la considération de sa vie posthume. Ce n’
le rend meilleur, ce sont, s’il est croyant, ces pensées : « Après ma mort , il faut que je puisse paraître juste ou au moins
ns pardonnable devant le juge » ; s’il n’est pas croyant : « Après ma mort , il faut que je laisse de moi un bon souvenir par
z bien que, s’il est ainsi, ce n’est pas précisément qu’il songe à sa mort , au jour de sa mort, à l’instant fatal et lugubre
ainsi, ce n’est pas précisément qu’il songe à sa mort, au jour de sa mort , à l’instant fatal et lugubre de sa mort ; mais à
nge à sa mort, au jour de sa mort, à l’instant fatal et lugubre de sa mort  ; mais à ce qui la suivra. Un homme peut s’entret
des idées excellentes que j’ai rapportées plus haut sans songer à sa mort , proprement dite, un seul instant dans toute sa v
toute sa vie. Aussi recommanderai-je très bien de ne pas songer à la mort , à la condition de songer souvent à l’avenir post
ancher donc du nombre des « mortels » ceux qui ne pensent jamais à la mort . Sans être le moins du monde des animaux, ils son
moins du monde des animaux, ils sont soustraits à la condition de la mort tout autant que les animaux eux-mêmes, c’est-à-di
re les hommes qui n’ont pas atteint la vieillesse et qui songent à la mort . Ceux-là sont mortels, il n’y a pas à dire le con
ne très volontiers dans son chemin. Il fait remarquer d’abord que les morts violentes ne sont pas douloureuses, dans l’immens
s non plus ; mais ceci est en dehors de la question ; il s’agit de la mort immédiate ou quasi immédiate par blessures ; il e
ntir, elle, et quelquefois atrocement, pendant un long temps. Mais la mort immédiate par blessure n’est jamais douloureuse.
oureuse. Ce n’est pas elle qu’il faut craindre. Pour ce qui est de la mort bourgeoise, de la mort domestique, de la mort « d
lle qu’il faut craindre. Pour ce qui est de la mort bourgeoise, de la mort domestique, de la mort « dans son lit », elle n’e
. Pour ce qui est de la mort bourgeoise, de la mort domestique, de la mort « dans son lit », elle n’est douloureuse que par
on populaire est d’une rare beauté tragique. Tel ce pauvre Larroumet, mort récemment. Ses lettres prouvent que vraiment il n
, cette Antigone au sourire clair dans la vie et jusqu’au seuil de la mort . Et, comme je l’ai dit, l’espérance dure jusqu’à
e toujours des traces dans la mémoire. De tout cela il résulte que la mort , non pas est douce, mais est beaucoup moins terri
ue la plupart des hommes ne le croient. Il restera toujours que si la mort ne fait pas souffrir, la peur qu’on en a fait sou
Sans doute, et cela, on ne pourra jamais l’abolir. Mais la peur de la mort étant, en partie au moins, la peur des souffrance
de la mort étant, en partie au moins, la peur des souffrances dont la mort est accompagnée, démontrer presque sûrement que l
ances dont la mort est accompagnée, démontrer presque sûrement que la mort ne fait pas souffrir est détruire, en bonne parti
ne fait pas souffrir est détruire, en bonne partie, la terreur que la mort inspire, et c’est donc de ce non dolet qu’il impo
à mesure, ce semble, que la civilisation augmente que l’horreur de la mort s’accroît. Les sauvages ne la craignent pas du to
s que la civilisation, en même temps qu’elle accroît la terreur de la mort , en même temps qu’elle aggrave la mort, l’allège
’elle accroît la terreur de la mort, en même temps qu’elle aggrave la mort , l’allège d’autre part, en nous apprenant, en tan
l’allège d’autre part, en nous apprenant, en tant que science, que la mort n’est pas douloureuse. Sans cela, à quoi servirai
omme à son ordinaire, et si elle nous rend plus pusillanime devant la mort , en exagérant notre sensibilité, de nous rendre p
cinant comme moi sur l’étude de M. Næcke, « la vie est un songe et la mort en est un autre et l’on a grandement exagéré l’im
En résumé, il y a trois moyens de se défendre contre la terreur de la mort , et par conséquent contre la mort elle-même ; car
se défendre contre la terreur de la mort, et par conséquent contre la mort elle-même ; car c’est surtout l’idée de la mort q
conséquent contre la mort elle-même ; car c’est surtout l’idée de la mort qui fait mourir, et Goethe a été d’aussi bon sens
ir. » Il y a donc trois moyens de se défendre contre la terreur de la mort et contre la mort elle-même, il y a trois remèdes
trois moyens de se défendre contre la terreur de la mort et contre la mort elle-même, il y a trois remèdes contre la mort. L
e la mort et contre la mort elle-même, il y a trois remèdes contre la mort . Le premier, que je vous souhaite, est de vivre l
uelquefois de l’amour de la vie, et que, par conséquent, elle rend la mort moins cruelle, c’est-à-dire moins cruelle l’appro
nd la mort moins cruelle, c’est-à-dire moins cruelle l’approche de la mort . À qui a supporté la perte de la jeunesse, les ap
a mort. À qui a supporté la perte de la jeunesse, les approches de la mort sont tolérables : « J’ai vu sans trop de désespoi
est donc le premier remède. Le second, c’est de ne point penser à la mort , ce qui ne sert à rien du tout, mais, seulement,
ui ne sert à rien du tout, mais, seulement, au temps qui suivra notre mort , ce qui sert à quelque chose Et je dis qu’il ne f
mort, ce qui sert à quelque chose Et je dis qu’il ne faut penser à la mort , aucunement, ni en mal ni en bien. Il y a des hom
aucunement, ni en mal ni en bien. Il y a des hommes qui pensent à la mort et en parlent en en disant du bien et en lui donn
onnant « de favorables noms ». Tel Leconte de Lisle : Et toi, divine mort où tout rentre et s’efface, Accueille tes enfants
pas beaucoup à la sincérité du sentiment qui les dicte. L’amour de la mort est toujours à base d’affreuse tristesse et non p
e tristesse et non point du tout à base de sérénité. Les amants de la mort , comme Leopardi et Leconte de Lisle, sont des dés
rés et non point du tout des olympiens. Les déclarations d’amour à la mort sont des déclarations de dépit amoureux. Non, il
t sont des déclarations de dépit amoureux. Non, il ne faut songera la mort d’aucune façon, ni en mal ni en bien ; et c’est l
se dire que, le plus souvent, que dans l’immense majorité des cas, la mort est douce, étant une visiteuse très discrète, qui
bonnes manières. — Pour un homme qui conseille de ne pas penser à la mort , vous faites un bien long article sur ce sujet — 
une cohésion d’un autre genre : par la cohésion des vivants avec les morts . Sans cette cohésion nouvelle, le peuple cesserai
e ce peuple avait en lui faculté d’être un peuple. Cette cohésion des morts avec les vivants consiste en ceci : les vivants v
morts avec les vivants consiste en ceci : les vivants veulent que les morts continuent de vivre. Ils les considèrent comme fa
itions, leurs enseignements : « Ce ne sont pas les vivants, mais les morts qui jouent le rôle prépondérant dans l’existence
s il y en a un qui finit par exaspérer l’autre et l’autre le prie, la mort dans l’âme, mais catégoriquement, de déguerpir. S
de trouver un peu qu’il a raison de le dire. Et la perspective de la mort , car encore est-il qu’elle arrive toujours, je cr
t très grave ; il n’y a pas le moindre danger ; vous êtes en péril de mort . » Et je vous défie bien de dire autre chose, pui
re l’inverse. Non, non, on ne hait jamais autant le vivant à cause du mort que le mort à cause du vivant. La haine de M. de 
. Non, non, on ne hait jamais autant le vivant à cause du mort que le mort à cause du vivant. La haine de M. de Gourmont pou
il rentra triomphalement par Esther et Athalie, et, s’il n’était pas mort prématurément, c’était tout un nouveau théâtre et
me Buffon, et il rentra dans un tel silence que l’on crut qu’il était mort , à tel point que plus tard, quand il reparut, on
ont je parle a eu cette destinée assez curieuse d’être créée avant la mort de l’Académie de Peinture et de Sculpture et en v
ant la mort de l’Académie de Peinture et de Sculpture et en vue de sa mort et pour la faire périr ; et, d’autre part, de sur
istoires de brigands et l’indéfectible attrait du mystère. Quant à sa mort étrange, M. Andrew Lang est persuadé que ce fut u
ttioli a eu un masque de fer, c’est-à-dire de velours, mais qu’il est mort en 1694 (assez probable, en effet, ceci), et que
ours, poursuivi par les yeux inquiets de l’histoire jusqu’en 1703, et mort à Paris, à la Bastille, en 1703, est un autre. Et
de Marsilly, nommé Martin et possesseur, et seul possesseur, après la mort de son maître, de secrets importants. Et je recon
 Lang est confirmé, ce n’aura été que deux cents ans et plus après sa mort que l’on aura pu dire : Le masque tombe ; un val
ls naturel du roi d’Angleterre, Charles II. Seulement, voici : est-il mort obscurément, sous une robe de jésuite ; ou, après
vie d’aventures, mêlée d’emprisonnements et de bastonnades et est-il mort en mécréant ? Les uns croient que le jésuite et l
quatre femmes. L’une, tenue pour principale coupable, fut condamnée à mort , l’autre à être marquée. On sursit à l’exécution
pileptique qui le soit devenu après la vingtième année ; et il en est mort  ; de sorte que son cas, n’ayant pas été vérifié p
hement de l’âme d’avec le corps, atroce, et j’ai la conviction d’être mort plusieurs fois ; mais, ce qui constitue la person
tte comparaison, pointait, pour ainsi dire, un diagnostic. Quant à sa mort , que, bien entendu, la légende faisant son office
n a pas vu tant que cela. C’est le docteur Tourneux. Il a vu Flaubert mort , et voilà tout ; et il a diagnostiqué une attaque
, et qui, parce qu’il était sanguin et ne prenait pas d’exercice, est mort d’apoplexie à cinquante-huit ans et demi, comme i
comme on l’a trop cru et trop dit, qui est une espèce d’ataraxie, de mort du désir, de quiétisme, laissant, toutefois, une
errant sur la terre, il apprend quelque part l’art de ressusciter les morts . Il ressuscite la jeune fille et aussi le Brahman
une fille est son père, puisqu’il lui a donné la vie. Celui qui était mort avec elle et qui vient de renaître avec elle est
90 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXII. Des éloges des hommes illustres du dix-septième siècle, par Charles Perrault. »
n quiconque, ou avait fait ou avait dû faire de grandes choses, était mort , tout aussitôt un orateur sacré, nommé par la fam
ouchant, sur la vanité des grandeurs de ce monde, divisé le mérite du mort en deux ou trois points, et chacun des trois poin
parlerait pas, faisait ensuite le détail des grandes qualités que le mort avait eues ou qu’il devait avoir, mêlait à ces qu
de pompe, qu’à l’exacte vérité. C’est un honneur qui, sous le nom du mort , est rendu aux vivants. La vanité de la famille a
uence ou de l’esprit, car il est juste que dans le public on parle du mort  ; mais il est un peu plus juste (comme tout le mo
public écoute, applaudit l’orateur, quand il le mérite, et laisse le mort pour ce qu’il est. Jamais une oraison funèbre n’a
lque chose de singulier. On veut qu’il y ait des rangs, même après la mort , et que les titres des grands passent, pour ainsi
91 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XI. Mme Marie-Alexandre Dumas. Les Dauphines littéraires »
ic, son rang de Dauphine littéraire, en publiant un roman : Au lit de mort  ! le héros, non pas elle… heureusement ! Au lit d
n : Au lit de mort ! le héros, non pas elle… heureusement ! Au lit de mort  ! C’est, je crois, le premier roman de Mme Marie-
t Stendhal, et Cousin, qui vient de mourir, et Barbier, qui n’est pas mort , physiquement, du moins, et beaucoup d’autres n’é
pureté d’intention, ni même la ferveur d’âme de l’auteur d’Au lit de mort , mais je dis que, même après la péripétie de la c
médite au lieu d’écrire, et ne publie pas de roman ! fût-ce au lit de mort , sans calembour. Mme Marie-Alexandre Dumas est de
aine coupable qu’on appelle Mme Almaviva. — Dans ce livre d’Au lit de mort , que Mme Sand n’eût certainement pas écrit, je le
chose que cela. Mme Marie-Alexandre Dumas nous a donné dans Au lit de mort , tout ce qu’elle pouvait nous donner. Mme de Néro
nt ce n’est pas un grand éloge que de lui dire ça ! 12. Au lit de mort . Chez Lévy.[Article original paru dans Le Nain ja
92 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier après les funérailles »
Charles Nodier après les funérailles189 La mort est à l’œuvre et frappe coup sur coup. Hier la to
ns drapeau, ne se donne plus rendez-vous qu’à de funèbres convois. La mort de Charles Nodier n’a pas semblé moins prématurée
ut, quand on l’a connu, c’est-à-dire aimé, s’ôter de l’idée qu’il est mort jeune. C’est que Nodier l’était en effet ; une ce
songes, Dans le néant des jours où souffrent les vivants ! Ou si la mort était ce que mon cœur envie, Quelque sommeil bien
ssées, il ne répondait d’abord que par une plainte, par une pensée de mort qu’on avait hâte d’étouffer. La réunion était com
fois tout entier. Depuis des années, il avait si souvent parlé de la mort , et nous l’avions en toute rencontre retrouvé si
ue la gravité de la fin dernière vient couvrir et dominer. Nodier est mort en homme des espérances immortelles, en homme rel
es Le Sage ou l’abbé Prévost mourants194 ; Nodier allait être déjà un mort illustre. C’est un honneur de ce pays-ci et de ce
es bouches, et tous le pleurent. 1er Février 1844 189. Nodier est mort le 27 janvier 1844. Les pages suivantes parurent
93 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Vauvenargues » pp. 185-198
ridicule déclamation, fausse comme les larmes d’un catafalque, sur la mort d’Hippolyte de Seytres, tué dans la campagne de B
n, il en fait son Potemkin intellectuel ! Si Vauvenargues n’était pas mort au milieu de cette gloire, il aurait eu le sort d
Mais il mourut jeune, à temps, avec la beauté d’une espérance que la mort a trompée, mais que la vie n’a pas trahie. Il mou
ile : « Tu seras Marcellus ! (Tu Marcellus eris !) » Le sérieux de la mort communiqua aux éloges de la plume la plus légère
 ! puisqu’il aimait la gloire, Vauvenargues a bien fait de mourir. La mort lui a été favorable comme la maladie. Sans la mal
badaud, un optimiste, un philanthrope, un niais d’esprit, et sans la mort prématurée qui le fait vivre, il serait mort, sur
ais d’esprit, et sans la mort prématurée qui le fait vivre, il serait mort , sur pied, de son vivant ! II Et ceci est c
— le grand politique ignoré, qui avait la conscience de sa force, est mort trop tôt pour l’exercer. Dieu lui a épargné de vi
’a pas d’autre emploi que de nous peser sur le cœur. Il n’a été qu’un mort de plus dans ce cimetière de Gray où sont rangées
94 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »
ridicule déclamation, fausse comme les larmes d’un catafalque, sur la mort d’Hippolyte de Seytres, tué dans la campagne de B
n, il en fait son Potemkin intellectuel ! Si Vauvenargues n’était pas mort au milieu de cette gloire, il aurait eu le sort d
Mais il mourût jeune, à temps, avec la beauté d’une espérance que la mort a trompée, mais que la vie n’a pas trahie. Il mou
irgile : « tu seras Marcellus, tu Marcellus eris ! » Le sérieux de la mort communiqua aux éloges de la plume la plus légère,
s, puisqu’il aimait la gloire, Vauvenargues a bien fait de mourir. La mort lui a été favorable comme la maladie. Sans la mal
badaud, un optimiste, un philanthrope, un niais d’esprit, et sans la mort prématurée qui le fait vivre, il serait mort, sur
ais d’esprit, et sans la mort prématurée qui le fait vivre, il serait mort , sur pied, de son vivant ! II Et ceci est c
— le grand politique ignoré, qui avait la conscience de sa force, est mort trop tôt pour l’exercer. Dieu lui a épargné de vi
’a pas d’autre emploi que de nous peser sur le cœur. Il n’a été qu’un mort de plus dans ce cimetière de Gray, où sont rangée
95 (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203
d’un naufrage prochain, sur un vaisseau sans agrès, la crainte de la mort ne la sépara point du cadavre, qu’elle emporta à
ia, vint à Rome sous le règne d’Auguste, quinze ou seize ans avant la mort de ce prince. Peu de temps après, Helvia s’y rend
a vie à des hommes qui ont été redevables de leur salut aux signes de mort qui paraissaient en eux. » V. Caligula, enn
e. Trop d’ardeur à recueillir la fortune de son fils Lucain, après sa mort , souleva contre lui Fabius Romanus, intime ami du
us usité : ce fut de se faire couper les veines. Il mourut de la même mort que son frère, avec autant de courage, mais avec
ète (Quæstion. natural. lib. I, cap. I), dont l’apparition précéda la mort d’Auguste. Ainsi il entendit parler la langue lat
flexibilité, la hauteur, la fierté, amenèrent si souvent l’exil et la mort  ? XIII. Sénèque faisait grand cas des stoïc
ilieu desquels on peut être malheureux, qui inspirent le mépris de la mort , et qui donnent à l’homme et la résignation qui a
l croyait aller au supplice. Qui se le persuaderait ? Caïus, après sa mort , trouva des vengeurs40. Valérius Asiaticus dit :
ervir sous un imbécile ; et il ordonne au centurion Lupus de mettre à mort Cœsonia, femme de Caïus. Ses courtisans l’avaient
lus, et non de lui donner un digne successeur ; d’où il arrive que la mort d’un despote se réduit à conduire au trône un aut
idité ou les ombrages des affranchis, qui désignent les citoyens à la mort  : la débauche de Messaline, les femmes dont elle
a femme ne l’a pas accompagné, et cette femme n’était plus ; après la mort de Messaline, il se plaint de ce que l’impératric
line et des affranchis, Julie est enlevée, envoyée en exil, et mise à mort . On insiste sur l’éloignement de Sénèque, et Clau
tiés, leur méchanceté renversera l’État. » Claude, en condamnant à la mort les plus sages instituteurs de son fils, le livre
triste et pénible qui durait au moins depuis trois ans, désolé de la mort de sa femme et d’un de ses enfants, aura atténué
de troubles excités en Calabre par ses esclaves ; condamnée et mise à mort , malgré les remontrances et la protection de Narc
rt d’une plume enduite d’un poison plus violent, et Claude expire. Sa mort est celée jusqu’à ce que tout soit disposé pour l
consuls et les prêtres font des vœux pour la santé d’un prince déjà. mort . Agrippine semble succomber à la douleur ; elle s
rs quelque fâcheuse conséquence. La scène va changer encore. Après la mort d’un souverain, les yeux inquiets des ministres,
sait à l’un d’entre eux : « On ne vous a point vu à la cour depuis la mort du roi… » Il répondit : « C’est que je n’ai point
appartient-il, si ce n’est au ministre des dieux, de sévir, après la mort , contre la perversité de celui que sa puissance a
s dernières volontés la défense de prononcer son panégyrique après sa mort donnerait une bien grande preuve de sa modestie ?
devaient revendiquer, excédé de la rigueur de sa prison, se donne la mort . Néron désira de sauver un affranchi84 dont l’ava
ue circonstance qui vous en délivrât par un exil honorable ou par une mort glorieuse ? Que Sénèque ait ou n’ait pas obtenu l
uvré sa liberté qu’au moment d’une disgrâce évidente, la veille de sa mort . C’est ce que fit Sénèque. Mettez-vous à la place
; je ne m’y opposerai pas davantage. » Oui, si Sénèque eût attendu la mort à côté de son élève, près de son souverain ; si s
avaient été attachés au philosophe, ne furent persécutés qu’après sa mort . On s’écriera : « Combien Sénèque est heureux ! s
d’un client, de quelques-uns de ceux que le ministre exposait par sa mort ou par sa retraite, et demandons-nous s’il nous a
rois avoir plus fait pour mes amis d’allonger ma vie, que si je fusse mort pour eux. « Je n’ai pas considéré combien résolum
soldats en sentinelle qui doivent garder leur poste jusqu’à ce que la mort vienne les en relever ; ce qu’ils firent. Et ce q
ni à venger ; sans cela, l’insolent qui m’aurait outragé serait déjà mort . » Lecteur, je vous entends, vous condamnez le m
tifia que trop. Lisez Tacite, et vous verrez une femme honnête mise à mort pour n’avoir pas voulu accepter la main et partag
t que, « suivant le règlement de nos ancêtres, il faut soustraire les morts du premier âge aux regards du peuple, au lieu d’a
à tourmenter Tacite pour trouver des torts à Sénèque. LIII. La mort de Britannicus annonce à Agrippine ce qu’on peut
richi par la délation112, le plus infâme des métiers ; l’auteur de la mort violente d’une foule de citoyens de l’un et de l’
adresse, est violent. Mais que penser d’un homme qui laisse, après sa mort , des Mémoires où certainement plusieurs personnes
ominé par son enthousiasme, rende un pompeux hommage à la cendre d’un mort , sans s’apercevoir que son oraison funèbre devien
era. LXIV. « Il est lâche d’attaquer Rousseau, parce qu’il est mort . » Sur quoi on demandera si Sénèque est moins mor
u, parce qu’il est mort. » Sur quoi on demandera si Sénèque est moins mort que Rousseau, et s’il est plus facile au premier
et puérils, et ses miracles de contes de Peau d’Ane, a-t-il, après sa mort , tant de zélés partisans dans les classes de cito
Vous y croyez comme Pilate, lorsqu’il demandait si JésusChrist était mort . » Lorsque le programme de l’Académie de Dijon
fait dont l’amour-propre est flatté. « Mais est-il bien d’attendre la mort de l’ingrat, du méchant, pour s’expliquer sur sa
a levé un coin du voile : le temps achèvera, et justice sera faite du mort , lorsqu’on le pourra sans affliger les vivants. P
e s’en affranchit communément que par la disgrâce, l’exil, ou même la mort de ceux qui semblent ne l’avoir servi qu’à la con
ignera ou s’il restera, il ne lui dira pas : « Vous éloigner après la mort de votre collègue ! c’est donc afin que la vertu
viens que Sénèque et Burrhus se sont trouvés plusieurs fois entre une mort prochaine et une obéissance déshonorante. « Quoi 
der au peuple que Géta, son frère, était coupable, et avait mérité la mort . Papinien lui répond : Accuser une victime innoce
int entendu Papinien parler très-éloquemment quelques années après sa mort . Mais quand on conviendrait de la vérité de l’ent
dit-on, l’excuser, mais non lui pardonner : car la vertu qui brave la mort n’est peut-être pas un devoir de l’homme. » Et co
es ? « Agrippine a causé tous les désordres du règne de Claude. « Sa mort est un coup de la fortune de Rome ; son naufrage
e semble, pour moi, qu’on ne mit ni à la conduite de Sénèque, ni à la mort d’Agrippine, l’importance que nous y mettons, et
itus et les aultres parlent tres honnorablement et de sa vie et de sa mort , et nous le peignent en toutes choses personnage
nt à la cour, lui répondaient : « Le nom d’Agrippine est détesté ; sa mort fait qu’on redouble de zèle pour vous : venez, re
ersuadent de s’en délivrer par l’exil ; des âmes sanguinaires, par la mort . Le prince, quand il n’est pas une bête féroce, p
qualités le fit longtemps regretter. Le crédit de Sénèque tombe à la mort de Burrhus161. Il arriva au philosophe, après la
èque tombe à la mort de Burrhus161. Il arriva au philosophe, après la mort du militaire, ce qui serait arrivé au militaire a
près la mort du militaire, ce qui serait arrivé au militaire après la mort du philosophe. Il perdit son autorité, et l’emper
que la clémence de l’empereur laisse à Valérius le choix du genre de mort qui lui conviendra ; grâce qui fut accordée163.
re d’Agrippine. Au milieu de tant d’honnêtes gens disgraciés et mis à mort , il eût été honteux pour un Thraséas de rester en
pper à la cruauté du tyran. Dans l’intervalle de sa disgrâce et de sa mort , Néron se vante168, en présence de Sénèque, de s’
rsqu’il verse son sang dans un bain. Au dernier moment, il accepte la mort qui vient à lui avec le centurion ; ici, il s’ava
icitait, et qui peut-être lui aurait fait un crime de son absence. Sa mort suivit de près cette réforme. La disgrâce confirm
it préféré sans doute la ressource d’imputer à Sénèque même sa propre mort , de l’accuser de faiblesse, ou même de rejeter ce
saient la vie, que ne mouraient-ils en silence ? S’ils craignaient la mort , pourquoi mouraient-ils sans se plaindre ? Néron,
uré ? (TACIT. Annal. lib. XV, cap. LXVIII.) « Pourquoi ? c’est que ta mort était l’unique remède à tes vices. » Comme on cre
ce moment, m’inclinerait à croire que celui-ci ne mourut point d’une mort violente, ou que du moins Sénèque l’ignorait, ou
regrets de la perte de son époux. Pauline proteste que la sentence de mort leur est commune et appelle la main du percusseur
ndiqué, lui dit-il190, les consolations de la vie ; vous préférez une mort glorieuse, et je ne vous en envierai point l’exem
res termes, et auxquelles je m’abstiens de toucher, dit Tacite191. La mort naturelle par l’hémorrhagie des veines est rare ;
, ni son avarice, ni son ambition, ni sa bassesse, ni l’édit après la mort de Britannicus, ni la lettre au sénat après la mo
i l’édit après la mort de Britannicus, ni la lettre au sénat après la mort d’Agrippine, ni son commerce avec Julie, ni ses c
e mettre à leur unisson. XCV. Sénèque, né peu de temps avant la mort d’Auguste, la huitième année de l’ère chrétienne,
lus, et je te pardonne. » La seconde, celle qui vient d’assister à la mort de Sénèque, et de mêler son sang à celui de son é
ulier de haïr Pauline ; il lui conserva la vie, par la crainte que sa mort ne rendît sa cruauté plus odieuse. Les soldats, s
vie s’était affaibli en elle. XCVII. Cependant Sénèque, dont la mort était retardée par la lenteur de l’effusion, pria
éniens préparaient à ceux que les lois condamnaient publiquement à la mort . On le lui présenta : il le but, mais sans effet 
ou ne sont que des monuments durables de la vanité des vivants et des morts . XCVIII. La richesse de Sénèque, prodigieus
eurs que de la joie à recueillir, et des dépenses à faire. Lorsque la mort de notre père vous rendit la dépositaire de notre
e dont le sourcil froncé et l’œil serein n’étaient que deux arrêts de mort différents ? Eh bien ! l’opulence de Sénèque étai
s le ministère de Sénèque, et qui disait, plus de trente ans après la mort du philosophe, à l’avare et crapuleux Virron : « 
un peuple pendant la vie de l’homme, et celui des historiens après sa mort , nous autorisaient à le blâmer, nous blâmerions s
é. On prononce devant lui le proverbe grec, Que tout périsse après ma mort (SUETON. in Neron., cap. xxxviii)  ; ’ÈpO Savovro
reprend, è ;;.ou Çûvro ; de mon vivant. Rien de plus touchant que la mort de Vétus, de Sentia, sa belle-mère, et de Polluti
quant en même temps les dieux, tous trois les conjurant de hâter leur mort , et de leur épargner la douleur de survivre à ce
au fond de son cœur. Un soupir, une larme indiscrète serait punie de mort  : tel fut sous Tibère le sort d’une mère accusée
tié. CVIII. Cependant il fallait justifier et la disgrâce et la mort d’un personnage connu et révéré dans toute l’éten
ils délateurs ; oublier qu’il ne faut calomnier ni les vivants ni les morts , et que, si l’injure faite aux vivants est plus n
si l’injure faite aux vivants est plus nuisible, celle qu’on fait aux morts est plus lâche ; parler de la vie publique et pri
cette accusation au récit que Tacite nous a laissé de la vie et de la mort de Sénèque… Qu’il eut besoin des exhortations de
: « Le grand exemple que vous allez donner, en préférant ibrement une mort glorieuse à une vie amusée, est une gloire que je
ur réel, des dignités, de la fortune, de la douleur, de la vie, de la mort , en est-il moins conforme à l’expérience et à la
ts, des époux : ceux-ci, après avoir assisté les mourants, pleuré les morts , sont déposés à côté d’eux, sur un même bûcher. H
homme vertueux. Qui est-ce qui absoudra les dieux de sa vie, et de la mort de ses instituteurs ? Tant de crimes sont-ils suf
ientôt chez Pluton. Par le geste de quelqu’un qui boit, il désigna la mort de Claude ; par celui de quelqu’un qui nage, la m
t, il désigna la mort de Claude ; par celui de quelqu’un qui nage, la mort d’Agrippine ; et par un troisième qui s’étendait
concentré dans une. Il dit : « Sénèque, chargé par état de braver la mort en présentant à son disciple les remontrances de
êtes en état de l’entendre. « Il souscrit par un honteux silence à la mort de quelques braves citoyens qu’il aurait dû défen
l’expérience ; que vous savez comment Sénèque a vécu, comment il est mort , et que ses ouvrages et ses principes vous sont d
g leur fidélité à remplir leurs devoirs, et qui laissèrent, après une mort violente, de longs regrets à tous les bons citoye
: ce sont deux grands hommes, deux grands ministres ; au moment où la mort d’Agrippine est résolue et leur est confiée, je l
olue et leur est confiée, je les trouve également innocents. Après la mort d’Agrippine, tous les deux restent à la cour ; ma
réponse, puisque tant de doctes, anciens et modernes, et la vie et la mort de Sénèque disent le contraire ; et serait bien a
pendant du sort, plus courageux, plus affermi contre la douleur et la mort , plus attaché à ses devoirs, plus éclairé sur ses
t pour Érasme ? C’est qu’il n’y a plus de mal à leur faire : ils sont morts . CXXII. Après avoir considéré Sénèque comme
inspirer un si violent amour de la vie, de si grandes frayeurs de la mort , qu’on ne voit plus que des esclaves troublés au
tredits ; pour défendre un homme qui a vécu, écrit, pensé, et qui est mort comme Sénèque, il est honnête, il est même juste
il fixe la date avant la soixantième année de l’ère chrétienne et la mort de notre philosophe. Il ajoute qu’on montre à Cor
Antiq. Judaic, lib. XIX, cap. III. Claude eut beaucoup de joie de la mort de Caligula, dit Dion Cassius ; néanmoins il fit
quel elle n’avait point assuré de fonds, ne se soutint que jusqu’à sa mort . Voyez l’Histoire de la Chirurgie (par M. Peyrilh
les imprécations de fureur que le peuple poussa tumultueusement à la mort de Commode, sous lequel il avait éprouvé toutes s
on successeur, dont il se promettait des jours plus heureux. Le tyran mort , les âmes affranchies de la terreur firent entend
y vos regards, et entendez d’avance la voix libre des peuples à votre mort , si vous avez renfermé le gémissement dans leur c
e eux, que Néron considéra curieusement le corps d’Agrippine après sa mort , et qu’il en loua la beauté : « Aspexeritne matre
arrive à tant d’ordres donnés par les souverains. (N.) 167. Après la mort d’Agrippine, dont ce monstre avait été le princip
’exila en Sardaigne pour la forme. Il y vécut à son aise et mourut de mort naturelle. Il faut lire tout ce détail dans Tacit
e dis pas seulement pour le disculper d’avoir eu la moindre part à la mort d’Agrippine, mais même pour faire présumer qu’il
, avec fermeté et sans arrogance ; que, lorsqu’il reçoit son arrêt de mort , il n’appelle personne ; qu’il n’est entouré que
ne l’abandonna point lui inspira dans les moments qui précédèrent sa mort , que le peuple romain avait retenues, et auxquell
r le legs do Sénèque à ceux qui entoureront votre lit funéraire. « Sa mort ne fit aucune sensation dans Rome. » Qu’en sait-o
historien dont on a tiré cette anecdote ? et par quelle bizarrerie la mort obscure d’un philosophe occupo-t-elle un aussi lo
pas encore oublié qu’une mère avait perdu la vie pour avoir pleuré la mort de son fils, et que l’inquiétude ombrageuse du pr
n, tu la dois à un homme qui ne croira, ni de ton vivant, ni après ta mort , sans des preuves aussi claires que le jour, que
ait peuplé les cieux. On ne peut faire justice des rois qu’après leur mort . D’ailleurs, sait-on que ce Claude ordonnait auss
mort. D’ailleurs, sait-on que ce Claude ordonnait aussi lestement la mort d’un homme que celle d’un chien, et qu’il fit emp
96 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mémoires de Mme Elliot sur la Révolution française, traduits de l’anglais par M. le comte de Baillon » pp. 190-206
th au col de cygne, s’il avait fallu choisir et reconnaître parmi les morts de la bataille le corps du roi vaincu qu’elle ava
alais-Royal pendant son dîner. Il me parut très impressionné de cette mort , et il avait fait, me dit-il, tout ce qui était e
en liberté du roi. » — « Certainement, répondit-il, et pour ma propre mort  ! » Je vis que le prince était en colère, et le d
voyions tous avec désespoir que beaucoup de ces votes demandaient la mort du roi. On nous apprit aussi qu’à huit heures le
ressentir un malheur de famille plus vivement que je ne ressentis la mort du roi. Jusqu’à ce moment, je m’étais toujours fl
n jour au Palais-Royal. C’était six ou sept semaines environ après la mort du roi ; le duc d’Orléans était en grand deuil, c
plein, et de lui dire qu’elle le supposait en deuil apparemment de la mort du roi : il sourit d’un air contraint et dit qu’i
et retourna le poignard en tous sens : « Je présume, dit-elle que la mort du roi à hâté la sienne, ou peut-être est-ce la m
la manière cruelle dont son procès a été mené, et votre vote pour sa mort . » Il lui répéta dans cette conversation ce qu’il
t homme qu’elles croyaient bon et inoffensif… Il fut délivré avant la mort de Robespierre… Il nous envoyait toujours quelque
put s’empêcher d’être ingrate. — Le régime de la prison en vue d’une mort commune et prochaine est la plus grande leçon d’é
furent aussi traînés à cet horrible échafaud, et nous donnâmes à leur mort des larmes sincères. » — Là, Mme Elliott connut M
s son livre sur La Maison d’Orléans (page 171). Le roi fut condamné à mort dans la séance permanente du 16 au 17 janvier, da
97 (1914) Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne pp. 59-331
eu. Le chrétien, toujours inconsolé, n’en a jamais assez. Un Dieu est mort pour lui. Il regarde et trouve toujours qu’on est
e la loi. Et pour le chrétien de l’espèce la plus ordinaire Jésus est mort . Il n’y a que deux sortes de Juifs : ceux qui son
ire imprimer sont les premiers durcissements et vieillissements de la mort . Quoi qu’on écrive, il y a dans l’écriture un dur
mêmes ; la voix seule de Dieu ; silence de la peine et silence de la mort  ; silence de l’oraison ; silence de la contemplat
rument de meurtre. Et que dans la lettre était l’appareil même de la mort . Et comme échappé d’un immense danger il considèr
s de l’automne et les feuilles tombées, mais les ingratitudes du bois mort . Il s’est donné ce premier éclatement dans le mon
n de savoir comment tout cela finissait par ne plus faire que du bois mort . Or du bois mort c’est du bois extrêmement habitu
nt tout cela finissait par ne plus faire que du bois mort. Or du bois mort c’est du bois extrêmement habitué, c’est du bois
veux pas engager notre maître dans ces acheminements que je vois), la mort d’un être est son emplissement d’habitude, son em
ssement de sclérose et de tout durcissement. (J’entends d’une part la mort matérielle, temporelle ; et d’autre part dans cet
’une part la mort matérielle, temporelle ; et d’autre part dans cette mort matérielle j’entends la mort non accidentelle, (n
temporelle ; et d’autre part dans cette mort matérielle j’entends la mort non accidentelle, (non par maladie, accidentelle)
mort non accidentelle, (non par maladie, accidentelle), qui elle, (la mort accidentelle), est mécanique en ce sens qu’elle e
ns qu’elle est toujours le résultat d’une faute du mécanisme, mais la mort pour ainsi dire essentielle, normale, par vieilli
système bergsonien, (je ne dis pas dans le système bergsonien), cette mort matérielle, temporelle, normale et non irrégulièr
lle, régulière et non anormale, physiologique et non mécanique, cette mort usuelle de l’être, cette mort usagère est atteint
, physiologique et non mécanique, cette mort usuelle de l’être, cette mort usagère est atteinte quand l’être matériel est pl
ière pour le nouveau qui est la vie. En ce sens et dans ce système la mort pour ainsi dire essentielle de l’être est obtenue
sa mémoire. En d’autres termes, et comme il fallait s’y attendre, la mort est la limite de l’amortissement. Ou ce qui revie
ent au même elle est la limite du vieillissement. C’est cela le bois mort . La mort est la limite de la plénitude de la mémo
me elle est la limite du vieillissement. C’est cela le bois mort. La mort est la limite de la plénitude de la mémoire, la l
rtissement. Quand toute la matière est consacrée à la mémoire, il y a mort . Quand toute la matière d’un être, toute la matiè
n atome de matière de libre, alors on atteint cette limite qui est la mort . (La mort matérielle, physiologique). (Et par là
matière de libre, alors on atteint cette limite qui est la mort. (La mort matérielle, physiologique). (Et par là encore on
e. La poudre et le débris, l’immense débris de son habitude. Du bois mort , c’est du bois extrêmement habitué. Et une âme mo
é. Et une âme morte c’est aussi une âme extrêmement habituée. Du bois mort , c’est du bois habitué à sa limite. Et une âme mo
ne âme habituée à sa limite. Et il est extrêmement remarquable que la mort spirituelle, que la mort de l’âme est représentée
te. Et il est extrêmement remarquable que la mort spirituelle, que la mort de l’âme est représentée dans le langage traditio
entendre un phénomène réel d’induration qui rend l’âme comme un bois mort . C’est bien une incrustation spirituelle, un revê
 Quel dommage, disait-il, qu’il faille mourir. (Il ne pensait qu’à sa mort physique, car un homme capable d’une aussi douce
idemment aucune trace de cet endurcissement de l’âme qui aboutit à la mort spirituelle). — Quel dommage, (disait-il), qu’il
chevait de s’y habituer qu’il aboutissait aussi aux achèvements de la mort . Que d’autres cherchent des querelles littérales.
e vieille formule traditionnelle de l’enseignement de l’Église que la mort spirituelle est le résultat d’un endurcissement e
nne. Oui l’Église et l’enseignement de l’Église a toujours dit que la mort spirituelle était le résultat d’un durcissement e
nne. Oui l’Église et l’enseignement de l’Église a toujours dit que la mort spirituelle, que la mort de l’âme était le résult
seignement de l’Église a toujours dit que la mort spirituelle, que la mort de l’âme était le résultat d’un final endurcissem
si exactement mortel. En quoi est-il un acheminement infaillible à la mort et le seul chemin de la mort et la seule mort mêm
est-il un acheminement infaillible à la mort et le seul chemin de la mort et la seule mort même, voilà ce que nous n’avons
nement infaillible à la mort et le seul chemin de la mort et la seule mort même, voilà ce que nous n’avons pu approfondir qu
ens. Oui l’Église et l’enseignement de l’Église a toujours dit que la mort spirituelle était le résultat d’un durcissement.
de la mémoire, de l’habitude, du vieillissement, du durcissement à la mort . Grâce à Bergson et grâce à la pensée bergsonienn
ar là et en cela nous connaissons le mécanisme de l’acheminement à la mort spirituelle ; et par là et en cela nous connaisso
qui fait présentement l’objet de notre malheureuse étude. Car du bois mort est du bois tout envahi de tout fait, tout entier
e mutuelle exigence irrévocable de la grâce et de la liberté. Du bois mort est du bois extrêmement résiduel ; une âme morte
résiduel ; une âme morte est une âme extrêmement résiduelle. Du bois mort est du bois extrêmement habitué. Une âme morte es
ment habitué. Une âme morte est une âme extrêmement habituée. Du bois mort est du bois qui organiquement s’en rappelle trop.
me qui organiquement et psychologiquement s’en rappelle trop. Du bois mort est du bois habitué à la limite. Une âme morte es
à la limite. Une âme morte est une âme habituée à la limite. Du bois mort est du bois trop bourré de son passé. Une âme mor
n passé. Une âme morte est une âme trop bourrée de son passé. Du bois mort est du bois résiduel à la limite. Une âme morte e
is. Le plus récemment sorti, le plus sorti des mains de Dieu. Du bois mort est celui où il y a le plus de matière consacrée
ée à la mémoire. Et la mémoire et l’habitude sont les fourriers de la mort . Car ils introduisent le vieillissement, le raidi
durcissement qui sont les expressions mêmes de l’amortissement de la mort . Du bois mort est celui qui a été complètement en
qui sont les expressions mêmes de l’amortissement de la mort. Du bois mort est celui qui a été complètement envahi par ses d
envahi par ses dossiers, par l’accumulation de ses mémoires. Du bois mort est du bois qui a été organiquement envahi, et à
et à la limite, par l’envahissement de sa mémoire organique. Du bois mort est du bois qui a succombé sous l’accumulation de
émoire. Et la mémoire et l’habitude sont aussi les fourriers de cette mort . Une âme morte est une âme qui a été totalement e
ous son habitude et sous sa mémoire. Qu’elle ne serait jamais du bois mort et une âme morte ; qu’elle n’irait jamais jusqu’a
elle n’irait jamais jusqu’au bout d’un amortissement aboutissant à la mort . Qu’elle ne succomberait jamais sous ses dossiers
des commencements comme l’habitude introduit partout des fins et des morts . Elle est chargée d’introduire partout des organi
bitude, au vieillissement, à la momification, à la bureaucratie, à la mort . Je ne veux point entrer incidemment dans un auss
est la force de l’habitude, dans l’ordre de l’amortissement et de la mort . L’habitude n’est pas seulement une étrangère. Q
l’homme est pris ainsi sur la grâce et prépare l’amortissement et la mort . Tout cet enduit dont elle recouvre la liberté de
us a laissé ce qui allait arriver plus tard. Il nous a laissé le bois mort et l’âme morte. Il s’est donné cette immense vagu
Dans ce système de pensée la bataille passe avant la victoire et la mort même n’est rien au prix de la correction du comba
nce. Cela ne regarde plus la dérogation. C’est de l’événement. Gormas mort en est aussi convaincu que Rodrigue vivant. Un be
der le monde et l’homme. Et le reste est de l’événement. La vie et la mort (temporelle) n’est que ce qui arrive. Et qui s’en
mbattent, sentent obscurément qu’ailleurs le combat est plus vrai, la mort plus exigeante, le sacrifice plus utile et l’issu
s mal. Et le service n’a jamais été une commodité. Vingt ans après la mort de saint Louis ça marchait très mal en France. Et
rce que je ne crois pas qu’on puisse lui quereller le martyre. Il est mort en croisade et il y est mort à la maladie et à la
puisse lui quereller le martyre. Il est mort en croisade et il y est mort à la maladie et à la peine et Joinville le défend
t jusque dans la défaite et jusque dans le désastre et jusque dans la mort dans une certaine catégorie d’être heureuse. Tout
our aller trouver la souffrance, la guerre, la maladie, la prison, la mort , les outrages, le martyre. Il ne trouve point tou
vous abandonné ? Tout au contraire dans les prisons et l’agonie et la mort de Jeanne d’Arc est un écho, un reflet, un rappel
let, un rappel, tout y est une fidélité au jugement, à l’agonie, à la mort de Jésus. Ainsi Polyeucte marche avec Joinville e
de nul exercice. L’exercice qu’il se propose tout de suite, c’est la mort . Ou plutôt le seul exercice qu’il se propose, c’e
. Ou plutôt le seul exercice qu’il se propose, c’est tout de suite la mort . Et même il ne se le propose pas. C’est une grâce
de vent il me conduit au port. Et sortant du baptême il m’envoie à la mort . Il me conduit, il m’envoie, ce n’est pas seule
ictoire, le sacre, la défaite, la capture, la prison, le jugement, la mort , et le gouvernement et le salut de tout un peuple
et périr, et crever dans un fossé d’une insolation. C’est toujours la mort . Et pourtant ce n’est pas la même chose que d’êtr
êtu la liberté créée. Tout l’événement de sa vie et son martyre et sa mort était libre, consenti, volontaire et voulu. Jusqu
s’était livré aux autres injures. Et les historiens crient après lui mort et vivant comme les scribes et comme les greffier
écût comme il avait vécu. Et il fallait qu’il survécût comme il était mort . Et il fallait qu’il fût temporellement éternel c
u’il fût temporellement éternel comme il avait vécu et comme il était mort .   Il fallait en un mot que la vie de Jésus fût u
t inscrite. On considérait la vie au moment qu’elle serait devenue la mort . Et on trouvait qu’elle était morte. On considéra
e était morte parce que soi-même on était passé de l’autre côté de la mort et qu’ainsi on la voyait, la vie, à travers la mo
’autre côté de la mort et qu’ainsi on la voyait, la vie, à travers la mort . On disait, sans le savoir, sans savoir ce qu’on
métaphysique, en morale et en économique. Penser au lendemain. Notre mort . En psychologie et en métaphysique étant, passant
dernier passé, mais comme un passé et nous le voyons lié, enregistré, mort . C’est la mort de la vie et de la liberté. Nous v
mais comme un passé et nous le voyons lié, enregistré, mort. C’est la mort de la vie et de la liberté. Nous voyons l’être d’
ustification devant cette retraite. Comme le chrétien se prépare à la mort , le moderne se prépare à cette retraite. Mais c’e
n est pour ainsi dire la forme définitive. C’est la maxime même de la mort et c’est la formule de la tranquillité.   En pare
u présent un temps de sagesse, de prévoyance, d’infécondité, un temps mort et mortuaire, un temps passé. Deuxièmement nous
anisme de la bassesse et de l’infécondité et de la servitude et de la mort de tout un monde. Elle s’est installée au cœur et
toute la ligne de bataille a rompu l’infécondité, la servitude et la mort intellectuelle et moderne. Per totam aciem, sur t
temps d’arrêt en temps de mouvement, une paix en temps de guerre, une mort en temps de vie. Ne pas vendre le présent, la mou
oint raide du passé, une fois devenu un point inerte et lié, un point mort , un point de servitude, un point onéreux et un po
s, non vénaux, sont devenus, ont été faits raides, serviles, inertes, morts , stériles, et par suite interchangeables, homogèn
les vivantes, (les points de vie) ont été liées dans la raideur de la mort . Tant que les cellules sont souples, tant qu’elle
pas prêtes pour le raidissement et ensuite pour la liquéfaction de la mort . C’est seulement quand elles sont devenues raides
e la mort. C’est seulement quand elles sont devenues raides, inertes, mortes , infécondes et pour ainsi dire interchangeables e
u’en même temps elles sont devenues prêtes pour la liquéfaction de la mort . Tant que les éléments sont souples et présents i
souples et présents ils ne sont pas prêts pour la liquéfaction de la mort . Il faut qu’ils aient été préalablement rendus in
nt été rendus organiquement passés. Il faut que le raidissement de la mort ait précédé la liquéfaction de la mort et ainsi l
faut que le raidissement de la mort ait précédé la liquéfaction de la mort et ainsi la liquéfaction est un phénomène de la r
venus raides, de présents sont devenus passés, quand ils sont devenus morts , quand ils sont devenus points et objets de mesur
ême, et il meurt. On la lui capte, on la lui retourne contre lui. Les mortes eaux seront toujours à la mesure des eaux vives.
de fécondité il faisait instantanément des nappes d’infécondité et de mort .   Ou encore c’est comme un immense et universel
qui devinssent les forces (pour ainsi dire) et le commandement de la mort . Et c’est ainsi que l’habitude et la mort paraiss
e) et le commandement de la mort. Et c’est ainsi que l’habitude et la mort paraissent avoir des forces et un commandement. E
e appareil, quand il démonte cet immense mécanisme d’inhumation et de mort , quand il nous arrache aux asservissements du pas
ous arrache aux asservissements du passé, aux infécondités d’un temps mort , quand il nous replace exactement dans le présent
nt de le leur dire : tout cela n’est pas si simple, ni si vide, ni si mort . Tout cela est là. Les immenses espaces du champ
i accablera la maîtresse. Ne sera-ce pas le même désastre, et la même mort , et le même désespoir.   La lutte, (et une lutte
98 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 440-443
Chancel de la ] né au Château d’Antoniat, près de Périgueux, en 1676, mort au même Château en 1758. Ses plus grands succès o
ndre avec ceux dont nous venons de parler. La Grange, de Montpellier, mort à Paris en 1769, Auteur d’une douzaine de Comédie
été jouées que sur des Théatres de Société. M. la Grange de Checieux, mort à Paris en 1774, Auteur d’un Ouvrage de Politique
es détails sur le mérite & le talent personnel de ce Littérateur, mort à Paris en 1776. GRAVILLE, [Barthelemi-Claude Gr
1776. GRAVILLE, [Barthelemi-Claude Graillard de] né à Paris en 1727, mort en 1764. De toutes les Brochures dont il a été le
99 (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312
puis quelques heures. Le monde lui paraissait fini. Il était comme un mort sur lequel eût passé l’activité de Paris. Il cher
front avec son mouchoir. Il avait deviné le mot du rébus : Contre la mort il n’y a pas d’appel !… Je ne sais rien de plus
tomba. La ventouse n’avait pas pris. À mesure qu’elle approche de la mort , Renée devient et se sent devenir plus femme ; el
e cette vie montante, le grand christ, resté dans l’ombre, mettait la mort , l’agonie de sa chair barbouillée d’ocre, éclabou
Vierge, le christ lui-même prenaient un frisson de sève, comme si la mort était vaincue par l’éternelle jeunesse de la terr
vre de M. E. Zola que Serge, le jeune prêtre, succombe. J’arrive à la mort d’Albine, une sorte de beauté sauvage qui, après
nière fois, elle reprit sa course à travers le jardin, en quête de la mort . Quelle plante odorante avait besoin de ses cheve
e couche ne lui était pas préparée parmi les nénuphars. Nulle part la mort ne l’appelait, ne lui tendait ses mains fraîches.
ut d’un coup, au moment où elle arrivait au parterre, elle surprit la mort dans les parfums du soir. Elle courut, elle eut u
debout, regardant autour d’elle. Elle songeait, elle cherchait si la mort était là. Et elle ramassa les verdures odorantes,
s semaines plus tard, j’appris que Loukéria avait quitté ce monde. La mort était revenue la prendre « après le carême de la
près le carême de la Saint-Pierre ». On me raconta que, le jour de sa mort , elle n’avait cessé d’entendre des cloches, bien
rête à s’élancer : — Jack… c’est moi… Je suis là. Pas un mouvement. —  Mort  ? s’écria-t-elle avec un sanglot convulsif. — Non
culés, foulés aux pieds, détritus de la bataille électorale, feuilles mortes du vote. On se pressait autour des scrutateurs, o
vivent parfois à un monde de lectures : « L’observation prouve que la mort volontaire est à peu près incompatible avec les d
pour sentir, par avance, avec une volupté funèbre, la sensation de la mort . Et, comme si cet acier eût été là pour le tenter
trous encore béants de ses rangées de fenêtres des salles nues où la mort devait faucher. En face d’elle, derrière le mur d
tout bêtes, marchant à quatre pattes quand ils voulaient courir. La mort de la mère de Coupeau ou plutôt son enterrement e
Les lecteurs jugeront. IX. Henry Monnier. Son œuvre. — 1877. La mort , cette terrible refaiseuse d’actualités, vient de
vice ; allez-vous-en donc à la plaine de Grenelle voir vos fusillés à mort  ; ça ne vous regarde pas, ça ; vous n’avez pas le
ue celui d’un procès criminel. La femme allait-elle être condamnée à mort  ? Par le jour tombant, par le crépuscule jaune de
femme, et chacun se répétait : La femme allait-elle être condamnée à mort  ? …………………………………………………………………………………………… Le silence
otion électrique qu’apporte dans une assemblée de vivants la peine de mort , suspendue sur la tête d’un semblable. Les heures
d’être refaites et n’avaient point encore entendu de condamnations à mort , toutes pleines du travail suspect et des bruits
onse du jury est : Oui, sur toutes les questions, à la majorité. » La mort  ! la mort ! la mort ! cela, dit tout bas, court l
ry est : Oui, sur toutes les questions, à la majorité. » La mort ! la mort  ! la mort ! cela, dit tout bas, court les lèvres 
ui, sur toutes les questions, à la majorité. » La mort ! la mort ! la mort  ! cela, dit tout bas, court les lèvres ; et gagna
indéfiniment, redit longtemps encore aux extrémités de la salle : la mort  ! la mort ! la mort ! En le saisissement de ce mo
ent, redit longtemps encore aux extrémités de la salle : la mort ! la mort  ! la mort ! En le saisissement de ce mortel « Oui
longtemps encore aux extrémités de la salle : la mort ! la mort ! la mort  ! En le saisissement de ce mortel « Oui, sans cir
ouvre le Code qu’il a devant lui, lit sourdement : « Tout condamné à mort aura la tête tranchée. » À ce mot de « tête tranc
ont eu la maladive curiosité d’entendre prononcer une condamnation à mort reconnaîtront que rien, dans ces quelques pages,
robe pénitentiaire, semblait le Silence continu en faction près de la mort . « Celle-là, une condamnée à la peine capitale… l
p tard. Les sous-préfets n’ont pas le pouvoir de rendre la parole aux morts . Ainsi finit ce livre, qu’il ne faut pas considé
rofond. — C’est un malheur… qu’on vous annonce. Votre neveu. Il était mort . On n’en disait pas davantage. Félicité tomba sur
escarpée. Vers le milieu, elle entendit des sons étranges, un glas de mort , « C’est pour d’autres », pensa-t-elle ; et Félic
que tout Paris a connus. Le passage que nous citons se rapporte à la mort du duc de Mora. Les lecteurs verront que le roman
s faiblesses et l’abandon de soi-même, première concession faite à la mort . …………………………………………………………………………………………… La consultat
nnelle, angoisse de l’accusé attendant la décision de ses juges, vie, mort , sursis ou grâce ! De sa main blanche et longue,
ans asile ni famille, d’autre nom que le numéro du chevet, accepte la mort comme une délivrance ou la subisse en dernière ép
alier du palais, en amortissant ses pas sur l’épaisseur des tapis, la mort venait d’entrouvrir la porte de ce puissant et de
le désarroi des cérémonies, des dignités, des grandeurs causé par la mort et surtout la mort subite, Saint-Simon seul aurai
rémonies, des dignités, des grandeurs causé par la mort et surtout la mort subite, Saint-Simon seul aurait pu vous le dire…
une sorte de colère. Tous ces gens semblaient en vouloir au duc de sa mort comme d’un abandon. On entendait des phrases comm
nt sa fermeture. La journée du cimetière était terminée. La ville des morts , rendue à la nature, devenait un bois immense aux
uchotements au bout des allées confuses. Ainsi finit l’épisode de la mort du duc de Mora. À sa vie était liée celle du naba
mour d’été. Mon ami était poitrinaire, du fait de son père, qui était mort à trente ans. Quand les feuilles du parc d’Asnièr
ant de la rue… j’allais nommer la rue ; mais elle ne croyait pas à la mort . Elle était si jeune et si rieuse, elle ! Un mati
ent, elle vint plus tôt que de coutume savoir des nouvelles. Il était mort dans la nuit. — Mort ! C’est impossible ! le prem
ôt que de coutume savoir des nouvelles. Il était mort dans la nuit. —  Mort  ! C’est impossible ! le premier mot qu’on dit en
uelqu’un ; ses larmes redoublèrent, elle cria qu’elle voulait voir le mort , qu’elle ne s’en irait pas, qu’elle l’aimait, qu’
enue demander tous les jours comment il allait, et qu’en apprenant sa mort , elle s’était mise à pleurer, et qu’elle voulait
ntra, se jeta à genoux devant le lit sans oser découvrir le visage du mort , et chercha quel objet sans valeur elle pourrait
elle aussi, la pauvre femme, réfugiée dans un coin de la chapelle des morts , vêtue d’un grand manteau noir à petite pèlerine
l’imitèrent tous aussitôt ; la troupe attentive gardait un silence de mort . — Il eut alors un moment d’hésitation ; je voyai
éternels, et un beau jour André de Peyrade apprit par son notaire la mort de Barbassou-Pacha. Il était constitué légataire
sse. Revenu au pays pour s’y venger, Têterol trouve M. de Saligneux… mort  ; mais son château, habité par son fils, un grand
le étoile ; j’y ai bien couché, moi qui te parle, et je n’en suis pas mort . Tu n’as pas de quoi dîner ? Dans le temps où je
Chasse en fins tourbillons les restes de l’épi, Quand gisent les blés morts au fond des granges pleines, La cigale aussi meur
r ; mais lui accorder ce qu’il demandait c’eût été le condamner à une mort certaine. L’heure était venue de nous rendre aux
r est froid ! Vitalis se pencha près de moi. — Hélas ! dit-il, il est mort . Cela devait arriver. Vois-tu, Rémi, j’ai été cou
es deux mains de la femme À l’Eden préférée : « Abel, lui dis-je, est mort  ; Mais l’autre… est-il vivant ? S’il vit, quel es
Désolée ; et ses pleurs coulaient, rosée amère, « Demain nous serons morts , dis-je, et nous n’aurons pas Revu le misérable a
ruauté par son maître, désireux de se venger de la réprobation que la mort de la jeune fille a attirée sur lui. La nuit venu
e d’iniquité, reprit Iérémeï, prie Dieu de te recevoir, l’heure de ta mort est venue. Bagrianof, d’un bond, se mita genoux s
histoire commence. Le chirurgien allemand examine les mourants et les morts  : — Oh ! dit-il, voilà un jeune sauvage qui a la
ent du nom prétentieux d’études sur tel ou tel sujet.   La Vie et la mort de Minette est l’histoire d’une figurante qui vit
ette demeure relativement somptueuse. Le vieux gentilhomme repart, la mort dans le cœur, convaincu que son fils se déshonore
a, si l’indifférence publique le permet. Terminons par le récit de la mort de l’assassin de Chaudey : ………………………………………………………
le sang comme dans son élément naturel. Si jamais criminel mérita la mort , ce fut celui-ci. Il n’avait jamais invoqué que l
Grande-Roquette ; de même l’on peut affirmer que, s’il eût été mis à mort le 23, jamais Gustave Chaudey n’eût été assassiné
nnable. » Complétons ce récit par une note que nous reçûmes après la mort de Rigault ; nous n’en donnons que l’extrême fin,
rine une feuille de papier à lettres portant ces mots : « Respect aux morts . — Pitié pour un malheureux père ! » « Il y avait
e et belle présidente, … Tout le monde ici est extrêmement ému par la mort de M. de Morny. On commence, maintenant qu’il n’e
ote s’est offert, mais on n’a pas accepté. On dit que M. de Morny est mort épuisé, sans aucune maladie, mais à bout de force
as se soucier beaucoup. Quelques lignes bien caractéristiques sur la mort de son ami Bacciochi : Le pauvre Bacciochi est m
ristiques sur la mort de son ami Bacciochi : Le pauvre Bacciochi est mort après une cruelle agonie. Nous en avons reçu la n
n se demandait quel serait l’effet produit par l’annonce de sa propre mort dans l’illustre assemblée. Salute a noi ! disent
me le peuple athénien, n’aime pas à être attristé et que l’idée de la mort lui déplaît fort. Aussi il ne s’appesantit pas su
chercher un autre secrétaire. Votre vieux serviteur n’est pas encore mort et serait désolé d’être remplacé auprès de vous.
de bataille. Le général parle de la vie en soldat qui a vécu et de la mort en homme qui l’a souvent sentie passer. Ceux que
as encore touchés et amoindris, et tous, il le dit et le prouve, sont morts , croyant fermement à une autre vie. Cette débilit
ses diverses de la société. Nous avons connu un jeune prêtre qui est mort à la peine. Élevé par une veuve pieuse et souffra
t les courages ; mais il sentait à chaque pas qu’il marchait vers une mort prochaine. Parfois, il tombait, accablé par le po
froid ; ils sondaient la neige. D’un côté se trouvaient les Français morts , de l’autre les Prussiens morts. Entre ces cadavr
D’un côté se trouvaient les Français morts, de l’autre les Prussiens morts . Entre ces cadavres des torches répandaient de fu
s et les vêtements en lambeaux. L’un d’eux ayant trouvé sur un soldat mort le crucifix d’un chapelet, baisa le crucifix et l
fix d’un chapelet, baisa le crucifix et le replaça sur la poitrine du mort . Ce cruel service dura longtemps. Enfin les fosse
tendrissement, il pleurait sur ses enfants voués à la mendicité, à la mort peut-être. Alors, il voulait que ses enfants fuss
er la faveur de prendre la place d’un pauvre père de famille, dont la mort plongera dans la misère cinq petits enfants. Lui
s la misère cinq petits enfants. Lui et moi sommes innocents, mais ma mort vous sera plus profitable que la sienne. — Soit,
e baron de Nervo, paru chez Calmann-Lévy, que la partie relative à la mort de Gustave III. La vie si agitée de ce souverain
le ; ajoutons que des intérêts politiques ont, dès le lendemain de la mort du roi de Suède, fait diffamer celui qui n’avait
t était arrivé. Le lieu devait être le bal du 16 mars, le résultat la mort du roi, sauf à aviser après, selon les circonstan
rès ces trente jours de délai, la justice prononça. Il fut condamné à mort , c’est-à-dire au supplice des criminels de lèse-m
’années, l’historiette suivante, à propos de l’un des complices de la mort du roi de Suède :   Le comte Ribbing s’était réfu
nature du cœur humain cesseraient d’avoir leur effet, lorsqu’après sa mort , le roi de Rome, son fils, n’aurait de ressource
e j’aie aimée, que j’aime plus que jamais et que j’aimerai jusqu’à la mort . Cette union est je crois la récompense que Dieu
issent, on ne voit plus que l’homme qui a vécu par le cœur et qui est mort par lui. IX. Le Comte Pajol. Kléber. — 1877.
le jour où il porte l’épée pour la première fois, jusqu’à celui de sa mort , le grand général alsacien. Je trouve cette anecd
ôle dans les destinées de la France. Je copie le passage relatif à la mort du fanatique qui assassina Kléber : … Le cortège
qui venaient d’être interrogés. On aurait dit qu’en approchant de la mort ils devenaient plus calmes. Un élève de la marine
l’exécution arriva ; le greffier appela ceux qui étaient condamnés à mort . Le nom de M. de N… avait été mal écrit sur le re
par la douleur, nous fit éprouver des tourments plus cruels que cette mort à laquelle nous venions d’échapper, Une demi-heur
Pépin était lamentable ; lui qui fut très courageux en présence de la mort , lorsque toute espérance fut perdue, il ne pouvai
ue les premières minutes de son jour suprême avaient sonné, et que la mort — « Celle qui ne se repose jamais » comme dit le
ie, autant il prouva de résolution, lorsqu’il fut face à face avec la mort . Il demanda une aile de poulet, la mangea avec ap
antes opposées à des pâleurs funèbres. Il y a même un charme dans, la mort . Le Christ a l’air d’une belle fleur coupée. Comm
ni à la colère, ni à la pitié ; il est en dehors de tout, même de la mort . Ici, rien de tout cela. La compassion, la tendre
ndent, la croix oscille et n’est encore qu’à moitié de son trajet. La mort est certaine. Un homme cloué aux quatre membres s
age. 2. La gendarmerie départementale qui accompagne les condamnés à mort porte les buffleteries jaunes. 3. Peinture de so
100 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192
yeronimo ; mais chaque heure de silence nous paraissait le coup de la mort pour tous les quatre ! Voilà tout, monsieur.
urrisson qui s’était endormi sur la coupe. Le lendemain du jugement à mort , comme je vous ai dit, le bourreau vint avec les
étroit, surbaissé et sombre, dans la petite chapelle des condamnés à mort . Cette chapelle, pas plus large que notre cabane,
de marbre noir aussi lourds que nos rochers, pour que les condamnés à mort qu’on y abandonnait seuls avec Dieu ne pussent pa
t la lucarne pour remercier Dieu de ce qui était pourtant un signe de mort , et je me dis en moi-même : Voilà qu’on lui rend
l’amour ne doute de rien), c’est par là qu’ils croient te mener à la mort , et c’est par là que je te mènerai à la vie. Je n
eurs et des soupirs qui paraissaient lui faire oublier tout à fait sa mort , comme tout cela me faisait oublier la vie ! On e
res qui vont venir tous les jours pour t’exhorter et te préparer à la mort par les sacrements, il faut dire que tu préfères
utre couvent de la ville, ou même dans la prison, jusqu’au jour de la mort du meurtrier des sbires. CCXXVII Le lendem
ne serai pas plus dur que la Providence, je ne séparerai pas avant la mort ceux qu’elle a réunis ; je ne ferai rien connaîtr
avait pas blâmée de ma ruse, qu’il ne la trahirait pas jusqu’après sa mort  ; qu’il avait un faible espoir d’obtenir, non sa
n ne possédait le droit de grâce, et qu’il n’y avait qu’à accepter la mort de Dieu, comme il en avait accepté la vie ; que,
anneaux de fiançailles ou de mariage que nous nous rendrons après la mort pour nous reconnaître entre toutes ces âmes qui h
parvenu à le fléchir ou à l’incliner seulement à notre union avant la mort , je lâcherai la colombe, et elle ira, comme celle
de vengeance contre ceux qui avaient causé par malice ma faute et ma mort , si funeste et si prématurée ? Alors je lui ai to
iment dans un cachot, au pied d’un échafaud, et de mêler l’amour à la mort , dans une union toute sacrilège, si elle n’était
ssion du juge pour aller revoir tant que nous voudrions le condamné à mort dans sa prison parce que nous étions sa seule fam
s qui ne font qu’une, et qui sentent le cachot sous leurs pieds et la mort sur leur tête par le supplice prochain d’un seul
, dans ce supplice il ne semblait redouter qu’une chose, c’est que sa mort ne fût avancée par quelque événement avant que le
 ? Et lui-même, si juste et si bon, est-ce qu’il pourrait vivre de la mort d’autrui ? Non, non, non, il aimerait mieux mouri
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