me L’appétition I. L’appétition n’est-elle qu’un renouvellement de
mouvements
déjà accomplis ? Théorie de Spencer. Analyse du d
ture tout intellectuelle. — II. Origine et développement des premiers
mouvements
appétitifs. Volonté primordiale. L’activité primi
out d’abord, dans l’appétition, c’est le renouvellement d’actes et de
mouvements
déjà accomplis antérieurement. Pourquoi, chez l’a
as ; elle fait donc renaître à un certain degré les sentiments et les
mouvements
impliqués dans les actes de poursuivre, de saisir
mencé est le corrélatif mental de cette loi mécanique qui veut que le
mouvement
commencé dans l’organisme se continue, se propage
e se continue, se propage et se traduise en actes. Or, la tendance du
mouvement
à se continuer existait dès la première expérienc
u point de vue physiologique, est donc un commencement d’action et de
mouvement
, dont la direction est déterminée par la structur
pas assez mis on lumière, c’est qu’à la loi physique qui veut que le
mouvement
commencé se continue répond dès l’origine, dans l
r, à se poursuivre, à s’achever. Sans cela, tout en s’accompagnant de
mouvements
extérieurs comme par une harmonie préétablie, le
et après le plaisir, pendant la douleur et après la douleur. Comme le
mouvement
libéré par la dépense nerveuse préexistait sous u
n du désir. Nous revenons ainsi à l’idée-force. En effet, l’idée d’un
mouvement
est ce mouvement commencé et, par conséquent, l’i
revenons ainsi à l’idée-force. En effet, l’idée d’un mouvement est ce
mouvement
commencé et, par conséquent, l’idée intense et ex
uvement commencé et, par conséquent, l’idée intense et exclusive d’un
mouvement
entraîne le mouvement réel. La conscience trouve
ar conséquent, l’idée intense et exclusive d’un mouvement entraîne le
mouvement
réel. La conscience trouve donc ici, dans la seul
ouvement réel. La conscience trouve donc ici, dans la seule idée d’un
mouvement
, la première condition suffisante et adéquate de
ée d’un mouvement, la première condition suffisante et adéquate de ce
mouvement
. Lorsque l’enfant se représente le saut à la cord
rsque l’enfant se représente le saut à la corde, il a conscience d’un
mouvement
commencé qu’il dépendrait de lui de continuer jus
de lui de continuer jusqu’au bout, la représentation dominante de ce
mouvement
étant le début cérébral du mouvement même. Il y a
a représentation dominante de ce mouvement étant le début cérébral du
mouvement
même. Il y a ainsi supériorité de la représentati
mouvement même. Il y a ainsi supériorité de la représentation sur le
mouvement
réel. C’est cet excès qui constitue le sentiment
blé, rempli, satisfait. De là une double tension : 1° l’idée tend aux
mouvements
qui dépendent d’elle ; 2° les mouvements commencé
tension : 1° l’idée tend aux mouvements qui dépendent d’elle ; 2° les
mouvements
commencés par l’idée ne trouvent point des sensat
e intensité adéquate à la leur. En un mot. puissante pour réaliser le
mouvement
, l’idée est impuissante pour réaliser les sensati
à la fois : 1° un sentiment vif de puissance pour la réalisation des
mouvements
, 2° un sentiment vif d’impuissance pour la réalis
à se remplir et qui n’y parvient pas ; ou plutôt l’idée tend, par le
mouvement
, à devenir sensation, à acquérir ainsi cette inte
re part, qu’elle tend à se réaliser au dehors comme au dedans, par le
mouvement
et l’action extérieure comme par l’attention inté
e à la produire ou à la maintenir, et à la réaliser au dehors par des
mouvements
. Toute idée peut donc avoir une double force, 1°
lement un effort accompagné de peine, puis un objet ou un ensemble de
mouvements
qui se révèle comme changeant la peine en plaisir
otre attention et de notre aperception49. II Origine des premiers
mouvements
appétitifs I Le plus simple des mouvement
igine des premiers mouvements appétitifs I Le plus simple des
mouvements
faits avec une intention définie doit avoir été p
ements faits avec une intention définie doit avoir été précédé par un
mouvement
plus simple encore ; car un mouvement intentionne
e doit avoir été précédé par un mouvement plus simple encore ; car un
mouvement
intentionnel défini présuppose l’idée de ce mouve
encore ; car un mouvement intentionnel défini présuppose l’idée de ce
mouvement
même avant sa réalisation actuelle ; l’idée, à so
ême avant sa réalisation actuelle ; l’idée, à son tour, présuppose un
mouvement
antérieur dont elle est le résidu mental. Comment
l n’y a que quatre hypothèses possibles : 1° l’explication du premier
mouvement
par un pur mécanisme, non précédé d’un sentiment
sentiment de peine ou de plaisir (Spencer) ; 2° l’explication par le
mouvement
spontané (Bain) ; 3° l’explication par le mouveme
xplication par le mouvement spontané (Bain) ; 3° l’explication par le
mouvement
expressif (James Ward) ; enfin 4° l’explication p
r le mouvement expressif (James Ward) ; enfin 4° l’explication par le
mouvement
appétitif non défini, précédant le mouvement appé
4° l’explication par le mouvement appétitif non défini, précédant le
mouvement
appétitif défini. Les trois premières explication
tre animé, surtout dans un être de constitution très élémentaire, des
mouvements
explicables par une pure transmission mécanique,
bles par une pure transmission mécanique, par une simple réflexion de
mouvements
; mais il est probable que, dès le début, ces mou
réflexion de mouvements ; mais il est probable que, dès le début, ces
mouvements
sont accompagnés d’un état de conscience sourde,
thèse que Bain avait exprimée, puis finalement rejetée, considère les
mouvements
appétitifs et intentionnels comme une différencia
itifs et intentionnels comme une différenciation et une évolution des
mouvements
primitifs et immédiats d’expression. A notre avis
ats d’expression. A notre avis, il y a déjà appétition dès le premier
mouvement
, et avant la diffusion expressive. Cette appétiti
pétition n’est pas encore définie sous le rapport de la direction des
mouvements
dans l’espace, mais elle est déjà définie sous ce
ine et à conserver le plaisir, sans savoir encore comment et par quel
mouvement
précis, sans même avoir besoin de se représenter
immédiatement il réagit ; cette. réaction, immédiatement, produit un
mouvement
répulsif. Après cela, une fois le branle donne, l
oduit un mouvement répulsif. Après cela, une fois le branle donne, le
mouvement
devient ce qu’il peut, selon les organes où il se
que. Cette diffusion mécanique est l’expression. Plus tard, parmi les
mouvements
nombreux ainsi produits en tous sens, les mouveme
tard, parmi les mouvements nombreux ainsi produits en tous sens, les
mouvements
efficaces et utiles pour le soulagement de la pei
ne pas souffrir et de jouir existait dès le début. C’est donc bien le
mouvement
appétitif, sans idée de plaisir et de douleur fut
d’une peine ou d’un plaisir présents, qui est le premier de tous les
mouvements
attribuables à l’animal et non purement mécanique
le d’échapper à un mal défini50. » N’est-ce pas là une description du
mouvement
appétitif, non pas seulement expressif ? N’est-ce
ression des appétitions mêmes qui y répondent ; d’où il suit que tout
mouvement
expressif présuppose un mouvement appétitif. I
y répondent ; d’où il suit que tout mouvement expressif présuppose un
mouvement
appétitif. II L’appétit ajoute à la sélecti
ême. Nous avons ici, simultanément, l’appétit vital et un ensemble de
mouvements
organiques qui en est le corrélatif. En outre, il
e des forces de tension accumulées dans son système nerveux, fait des
mouvements
en tous sens, sans aucune espèce de but : il épro
ntiment d’aise, de plaisir même : le résultat sera la continuation de
mouvements
semblables, généraux et mêlés ensemble, non inten
n intentionnels. Il n’y aura encore aucune sélection, aucun triage de
mouvements
, car pourquoi tel mouvement particulier se détach
encore aucune sélection, aucun triage de mouvements, car pourquoi tel
mouvement
particulier se détacherait-il d’un ensemble qui,
confuse et non différenciée ? Tel est donc le premier moment, où les
mouvements
généraux ne font que multiplier en quelque sorte
sorte le plaisir général. Supposons maintenant que, parmi les divers
mouvements
spontanés, il y en ait un qui produise un contact
quand on heurte une pierre ou quand on touche une plante épineuse. Ce
mouvement
sera arrêté du coup. Voilà donc un premier triage
tion. Nous pouvons admettre cette loi de Bain et de James Ward : « Un
mouvement
pénible tend, par l’intermédiaire de la peine, à
, une concentration sur un point succédant à l’expansion générale des
mouvements
; c’est, au sens étymologique, l’aversion. James
on fait de nouveaux progrès. Quand l’animal souffre, il accomplit des
mouvements
irréguliers, souvent même en conflit l’un avec l’
nts irréguliers, souvent même en conflit l’un avec l’autre. Parmi ces
mouvements
, il peut s’en trouver un qui ait la chance d’éloi
d’une série d’essais désordonnés et irréfléchis. Il est clair que ce
mouvement
, en supprimant la peine, supprimera l’attention a
cette attention, devenue libre, ne pourra pas ne pas se fixer sur le
mouvement
même qui a introduit du nouveau dans la conscienc
ne association établie dans la mémoire entre le mal et le remède. Les
mouvements
sont moins nombreux et diffus quand le mal repara
s mouvements sont moins nombreux et diffus quand le mal reparaît ; le
mouvement
seul efficace devient plus distinct et est trié p
us distinct et est trié par sélection. Dès que la douleur revient, ce
mouvement
se produit et, cette fois, pour l’écarter ; au mo
revient, ce mouvement se produit et, cette fois, pour l’écarter ; au
mouvement
spontané succède ainsi le mouvement volontaire, s
, cette fois, pour l’écarter ; au mouvement spontané succède ainsi le
mouvement
volontaire, sans qu’il y ait d’ailleurs un déterm
ience la série qui y fait irruption tout d’un coup. Au contraire, les
mouvements
qui suivent une représentation, une émotion et un
uffrions pas, si nous ne jouissions pas, nous accomplirions les mêmes
mouvements
, que nous retirerions les doigts de la flamme, mê
ous éprouvions du plaisir à être brûlé ? — On nous dit cela, mais les
mouvements
ont beau être explicables mécaniquement par des m
, mais les mouvements ont beau être explicables mécaniquement par des
mouvements
antérieurs, cette explication mécanique laisse en
même. Or, ce qui est à expliquer pour le psychologue, ce n’est pas un
mouvement
comme celui d’une horloge insensible, c’est un mo
n’est pas un mouvement comme celui d’une horloge insensible, c’est un
mouvement
vital et appétitif, qui se sent lui-même et se re
es chacals, disperse les moutons. » D’où vient une telle diversité de
mouvements
avec la même sensation pour point de départ ? On
déquate à la réalité, ni métaphysiquement suffisante, puisque, si les
mouvements
se suffisaient à eux-mêmes dans la réalité, il n’
ibles d’appétition déterminée. De là résulte le triage associant tels
mouvements
à telle sensation qui nous intéresse par tel plai
Chapitre II.La relativité complète De la réciprocité du
mouvement
. — Relativité « bilatérale » et non plus « unilat
econde hypothèse avec la première : malentendus qui en résulteront. —
Mouvement
relatif et mouvement absolu. — Propagation et tra
la première : malentendus qui en résulteront. — Mouvement relatif et
mouvement
absolu. — Propagation et transport. — Systèmes de
e position. Mais disons dès à présent que la contraction des corps en
mouvement
, la dilatation de leur Temps, la dislocation de l
encore un peu dans le premier ; car on a beau dire que seul existe le
mouvement
réciproque de S et S′ par rapport l’un à l’autre,
philosophe. Car si S est en repos absolu, et tous autres systèmes en
mouvement
absolu, la théorie de la Relativité impliquera ef
giné un système S en repos dans l’éther immobile, et un système S′ en
mouvement
par rapport à S. Or, l’éther n’a jamais été perçu
it en physique pour servir de support à des calculs. Au contraire, le
mouvement
d’un système S′ par rapport à un système S est po
éciprocité de déplacement. Comment en serait-il autrement, puisque le
mouvement
aperçu dans l’espace n’est qu’une variation conti
nt que l’écart entre A et B diminue ou grandit. La « réciprocité » du
mouvement
est donc un fait d’observation. On pourrait l’éno
t grandit ou diminue entre les deux 10. Certes, il s’en faut que tout
mouvement
se réduise à ce qui en est aperçu dans l’espace.
mouvement se réduise à ce qui en est aperçu dans l’espace. À côté des
mouvements
que nous observons seulement du dehors, il y a ce
sentons aussi produire. Quand Descartes parlait de la réciprocité du
mouvement
11, ce n’est pas sans raison que Morus lui répond
ose » 12. Tout ce que la science pourra nous dire de la relativité du
mouvement
perçu par nos yeux, mesuré par nos règles et nos
, laissera intact le sentiment profond que nous avons d’accomplir des
mouvements
et de fournir des efforts dont nous sommes les di
t un fait, et que le fait est unilatéral. Cette conscience qu’il a de
mouvements
décidés et exécutés, tous les autres hommes et la
galement. Et, du moment que les êtres vivants accomplissent ainsi des
mouvements
qui sont bien d’eux, qui se rattachent uniquement
éciprocité de déplacement, on peut conjecturer qu’il en est ainsi des
mouvements
relatifs en général, et qu’une réciprocité de dép
l’intérieur des choses ; et l’essence vraie, la réalité profonde d’un
mouvement
, ne peut jamais lui être mieux révélée que lorsqu
ent, ne peut jamais lui être mieux révélée que lorsqu’il accomplit le
mouvement
lui-même, lorsqu’il le perçoit sans doute encore
orsqu’il le perçoit sans doute encore du dehors comme tous les autres
mouvements
, mais le saisit en outre du dedans comme un effor
n’obtient cette perception directe, intérieure et sûre, que pour les
mouvements
qu’il accomplit lui-même. De ceux-là seulement il
e ceux-là seulement il peut garantir que ce sont des actes réels, des
mouvements
absolus. Déjà pour les mouvements accomplis par l
ir que ce sont des actes réels, des mouvements absolus. Déjà pour les
mouvements
accomplis par les autres êtres vivants, ce n’est
aisons d’analogie qu’il les érigera en réalités indépendantes. Et des
mouvements
de la matière en général il ne pourra rien dire,
oques de corps dans l’espace. Nous n’avons donc pas à tenir compte du
mouvement
absolu dans la construction de la science : nous
é que ce qui est étalé dans l’espace, homogène, mesurable, visuel. Le
mouvement
qu’elle étudie est donc toujours relatif et ne pe
stration. Car c’est un fait remarquable que la relativité radicale du
mouvement
, postulée par Descartes, n’ait pu être affirmée c
ce, telle qu’on l’entend depuis Galilée, souhaitait sans doute que le
mouvement
fût relatif. Volontiers elle le déclarait tel. Ma
e le sens commun que dans la mesure du strict nécessaire. Or, si tout
mouvement
rectiligne et non accéléré est évidemment relatif
t relatif, si donc, aux yeux de la science, la voie est aussi bien en
mouvement
par rapport au train que le train par rapport à l
laquelle la science n’a jamais insisté sur la relativité radicale du
mouvement
uniforme est qu’elle se sentait incapable d’étend
iforme est qu’elle se sentait incapable d’étendre cette relativité au
mouvement
accéléré : du moins devait-elle y renoncer provis
. Descartes posait que tout ce qui relève de la physique est étalé en
mouvement
dans l’espace : par là il donnait la formule idéa
-être réalisée Einstein. Or, ce dynamisme impliquait l’existence d’un
mouvement
absolu. On pouvait encore admettre la relativité
ce d’un mouvement absolu. On pouvait encore admettre la relativité du
mouvement
dans le cas de la translation rectiligne non accé
ligne non accélérée ; mais l’apparition de forces centrifuges dans le
mouvement
de rotation semblait attester qu’on avait affaire
olu véritable ; et il fallait aussi bien tenir pour absolu tout autre
mouvement
accéléré. Telle est la théorie qui resta classiqu
it la mobilité pour une simple relation de réciprocité dans le cas du
mouvement
uniforme, et pour une réalité immanente à un mobi
nt uniforme, et pour une réalité immanente à un mobile dans le cas du
mouvement
accéléré. Si nous jugions nécessaire, quant à nou
cessaire, quant à nous, d’admettre un changement absolu partout où un
mouvement
spatial s’observe, si nous estimions que la consc
estimions que la conscience de l’effort révèle le caractère absolu du
mouvement
concomitant, nous ajoutions que la considération
u du mouvement concomitant, nous ajoutions que la considération de ce
mouvement
absolu intéresse uniquement notre connaissance de
er les relations entre données visuelles dans l’espace homogène, tout
mouvement
devait être relatif. Et néanmoins certains mouvem
e homogène, tout mouvement devait être relatif. Et néanmoins certains
mouvements
ne pouvaient pas l’être. Ils le peuvent maintenan
if la physique lui réserve. Mais, quoi qu’il arrive, la conception du
mouvement
spatial que nous trouvons chez Descartes, et qui
ra été rendue par Einstein scientifiquement acceptable dans le cas du
mouvement
accéléré comme dans celui du mouvement uniforme.
ment acceptable dans le cas du mouvement accéléré comme dans celui du
mouvement
uniforme. Il est vrai que cette partie de l’œuvre
rie de la Relativité « restreinte », et celle-ci ne concernait que le
mouvement
uniforme. Mais dans la théorie restreinte il y av
ralisée. Car elle avait beau être restreinte, c’est-à-dire limitée au
mouvement
uniforme, elle n’en était pas moins radicale, en
’était-on pas encore allé explicitement jusque-là ? Pourquoi, même au
mouvement
uniforme, qu’on déclarait relatif, n’appliquait-o
de relativité ? Parce qu’on savait que l’idée ne conviendrait plus au
mouvement
accéléré. Mais, du moment qu’un physicien tenait
Mais, du moment qu’un physicien tenait pour radicale la relativité du
mouvement
uniforme, il devait chercher à envisager comme re
u mouvement uniforme, il devait chercher à envisager comme relatif le
mouvement
accéléré. Ne fût-ce que pour cette raison encore,
philosophe que si elle se prêtait à cette généralisation. Or, si tout
mouvement
est relatif et s’il n’y a pas de point de repère
système n’aura évidemment aucun moyen de savoir si son système est en
mouvement
ou en repos. Disons mieux : il aurait tort de se
lle son observatoire. Il n’en pouvait être ainsi, même dans le cas du
mouvement
uniforme, quand on croyait à un éther immobile. I
être ainsi, de toute manière, quand on croyait au caractère absolu du
mouvement
accéléré. Mais du moment qu’on écarte les deux hy
écarte les deux hypothèses, un système quelconque est en repos ou en
mouvement
, à volonté. Il faudra naturellement s’en tenir au
nt rappeler ce que nous disions jadis de l’idée de corps, et aussi du
mouvement
absolu : cette double série de considérations per
de considérations permettait de conclure à la relativité radicale du
mouvement
en tant que déplacement dans l’espace. Ce qui est
e partie un être de convention, comment n’en serait-il pas de même du
mouvement
considéré comme affectant ce corps isolément ? Il
uvement considéré comme affectant ce corps isolément ? Il n’y a qu’un
mouvement
, disions-nous, qui soit perçu du dedans, et dont
nt nous sachions qu’il constitue par lui-même un événement : c’est le
mouvement
qui traduit à nos yeux notre effort. Ailleurs, qu
t qui traduit à nos yeux notre effort. Ailleurs, quand nous voyons un
mouvement
se produire, tout ce dont nous sommes sûrs est qu
superficiel, et ces changements sont nécessairement réciproques. Tout
mouvement
— même le nôtre en tant que perçu du dehors et vi
st donc relatif. Il va de soi, d’ailleurs, qu’il s’agit uniquement du
mouvement
de la matière pondérable. L’analyse que nous veno
ns-nous, puisqu’elles ont un caractère absolu, les appeler encore des
mouvements
? D’autre part, comment mettre sur le même rang l
s ou moins artificiellement dans la matière ? On parle, ici et là, de
mouvement
; mais le mot a-t-il le même sens dans les deux c
apport à un système varie selon que celui-ci est « en repos » ou « en
mouvement
». Pourquoi tiendrait-elle compte d’une certaine
avec le système privilégié et les points fixes, il n’y a plus que des
mouvements
relatifs d’objets les uns par rapport aux autres
poser, à un moment donné, que le système de référence est lui-même en
mouvement
. La physique a souvent intérêt à le faire, et la
place volontiers dans cette hypothèse. Mais quand le physicien met en
mouvement
son système de référence, c’est qu’il en choisit
nt alors immobile. Il est vrai que ce second système peut être mis en
mouvement
par la pensée à son tour, sans que la pensée élis
venues si rapides qu’elle peut se donner l’illusion de les laisser en
mouvement
l’un et l’autre. C’est dans ce sens précis que no
e montrent à sa surface et se cachent à l’intérieur d’elle ; mais ces
mouvements
tiennent dans un cadre fixe : je veux dire qu’on
Terre, quand nous ne tiendrons compte que de son état de repos ou de
mouvement
par rapport à un autre système, pourra être envis
dge, 1914, chap. XV.) 9. Sur ce point, et sur la « réciprocité » du
mouvement
, nous avons appelé l’attention dans Matière et Mé
tinct des sensations. Ils réduisent l’état de conscience précédant le
mouvement
volontaire au souvenir antérieur de ce même mouve
ce précédant le mouvement volontaire au souvenir antérieur de ce même
mouvement
et des sensations qui l’accompagnaient, et ils le
dans mes états antérieurs de conscience, qui sont : 1° l’idée de tel
mouvement
comme moyen pour telle fin, 2° le désir de ce mou
l’idée de tel mouvement comme moyen pour telle fin, 2° le désir de ce
mouvement
. Je me conçois ici comme agissant, c’est-à-dire c
ant des phénomènes par mes idées et par mes désirs, ainsi que par les
mouvements
cérébraux ou musculaires qui les accompagnent. L’
comprend encore que par l’action continue du vouloir-vivre et par le
mouvement
perpétuel qui en est la manifestation en nous. Le
n l’incorporant dans un objet, — désir de telle chose, vouloir de tel
mouvement
, — car nous ne pouvons vouloir à vide ; mais cett
e sensorielle, le tout continu de la conscience motrice n’admet aucun
mouvement
venu de nous qui ne nous apparaisse, clairement o
n à quelque objet particulier. Même quand nous nous figurons créer un
mouvement
ex nihilo, nous nous l’attribuons à nous-mêmes ;
mes ; par conséquent, nous conservons le sentiment d’un lien entre ce
mouvement
et ses antécédents internes : mais, comme nous ne
rique, il n’est nullement chimérique de dire que nos actions sont des
mouvements
ayant leurs principaux antécédents dans notre moi
e. Si mon petit doigt s’abaisse sur la détente de mon fusil, ce léger
mouvement
est le terme de la totalité des mouvements de réa
ente de mon fusil, ce léger mouvement est le terme de la totalité des
mouvements
de réaction qui, composés et fondus ensemble, abo
du parallélogramme des forces, aux muscles de mon doigt. De même, le
mouvement
de la détente du fusil aboutit à celui de la ball
ui de la balle traversant l’air ; mais il y a cette différence que le
mouvement
de la détente, celui des gaz explosifs, celui de
ssible de répondre. Mais pouvons-nous davantage expliquer comment les
mouvements
produits dans notre cerveau par les instruments d
t sensation, mais sensation favorable ou défavorable à l’ensemble des
mouvements
vitaux et des états de conscience corrélatifs à c
le des mouvements vitaux et des états de conscience corrélatifs à ces
mouvements
. Or, le groupe des états de conscience corrélatif
ces mouvements. Or, le groupe des états de conscience corrélatifs aux
mouvements
vitaux ne reçoit point passivement le plaisir et
sie admet ou rejette les sensations survenantes, comme l’ensemble des
mouvements
vitaux admet ou repousse les mouvements synergiqu
enantes, comme l’ensemble des mouvements vitaux admet ou repousse les
mouvements
synergiques ou antagonistes. Cette admission et c
veux continuer ou cesser de pâtir. Donnez le nom qui vous plaira à ce
mouvement
vers l’avenir (avenir qui n’a pas besoin d’être c
enir (avenir qui n’a pas besoin d’être conçu), toujours est-il que ce
mouvement
existe. Si vous placez la réaction, sous une form
es (Psychologie, t. I, p. 30), « des idées de sensation, des idées de
mouvement
, voilà les facteurs élémentaires dont notre espri
entrer de force l’appétition dans la sensation, ou dans les idées de
mouvement
qui ne sont que les résidus d’impressions kinesth
ces d’impressions sensorielles : celles qui primitivement excitent un
mouvement
, et d’autres impressions sensorielles (kinesthési
t d’autres impressions sensorielles (kinesthésiques) résultant de ces
mouvements
et constituant un guide et un modèle pour l’exécu
et constituant un guide et un modèle pour l’exécution ultérieure des
mouvements
similaires. » Sur le second groupe d’impressions
le second groupe d’impressions sensorielles, celles qui résultent du
mouvement
(ou sensations kinesthésiques) et qui servent de
ment (ou sensations kinesthésiques) et qui servent de guides pour les
mouvements
ultérieurs, nous sommes d’accord avec M. Bastian
ions prétendues purement sensorielles « qui primitivement excitent au
mouvement
» ? Ce mot excitent rétablit toute la difficulté.
te la difficulté. Pourquoi certaines impressions excitent-elles à des
mouvements
d’écart, par exemple ? Parce qu’elles sont doulou
purement sensorielle ? De plus, pourquoi la douleur excite-t-elle au
mouvement
, c’est-à-dire au changement, si elle ne rencontre
re l’apparente simplicité de cette division en sensations excitant au
mouvement
et sensations résultant du mouvement. Enfin M. Ba
vision en sensations excitant au mouvement et sensations résultant du
mouvement
. Enfin M. Bastian pose, comme « accepté de tout l
ès que je fais attention, il y a déjà acte évident, concentration des
mouvements
cérébraux et même musculaires. Ne voir des actes
, que la pensée d’une action est toujours une action, que l’idée d’un
mouvement
est toujours ce mouvement commencé ; s’il est arr
on est toujours une action, que l’idée d’un mouvement est toujours ce
mouvement
commencé ; s’il est arrêté ensuite, cela ne l’emp
rt, ou elle est partout en nous ; nous sommes partout en action et en
mouvement
: c’est là la vie, et la volonté ne cesse qu’avec
qu’un acte volontaire, du côté mental, suppose la représentation d’un
mouvement
déterminé et un désir de ce mouvement ; or on ne
suppose la représentation d’un mouvement déterminé et un désir de ce
mouvement
; or on ne peut se représenter un mouvement déter
terminé et un désir de ce mouvement ; or on ne peut se représenter un
mouvement
déterminé dans tel membre que par le souvenir des
au. Il faut, en conséquence, que nos membres aient d’abord été mis en
mouvement
par une simple diffusion spontanée et irréfléchie
ur que nous puissions faire connaissance avec tel mode particulier de
mouvement
et, en nous représentant notre état général à ce
uire volontairement la même motion. Nous ne pouvons avoir une idée du
mouvement
de notre oreille jusqu’à ce que notre oreille ait
uvement de notre oreille jusqu’à ce que notre oreille ait été mise en
mouvement
; si, par la diffusion du courant nerveux, nous v
i, par la diffusion du courant nerveux, nous venons à être avertis du
mouvement
de notre oreille, nous serons en possession d’un
ment de notre oreille, nous serons en possession d’un certain plan de
mouvement
, que nous pourrons ensuite volontairement exécute
on ne peut atteindre un but qu’on ne voit pas, ni réaliser un mode de
mouvement
intestin dont la sensation ne nous donne aucun sc
ort mental et cérébral, à lui seul, ne suffit pas pour déterminer tel
mouvement
de telle partie du corps, pas plus qu’un seul poi
r, ces contractions spéciales des muscles de la face (spécialement le
mouvement
des sourcils et le serrement des dents) et ces te
et le serrement des dents) et ces tensions de la peau de la tête. Ces
mouvements
sympathiques sont sentis particulièrement du côté
d’un membre sans une irradiation de l’onde nerveuse qui entraîne des
mouvements
sympathiques et synergiques, et cela, principalem
côté mû, ce n’est pas comme contraction des muscles de la face, comme
mouvement
des sourcils, comme grincement de dents qu’une ré
e, et des effets très lointains, des chocs en retour. « Nos idées de
mouvement
, continue-t-il150, sont toutes des idées faibles,
ats vifs comme les autres états originaux. » Confusion. L’idée de tel
mouvement
ne peut être que celle des sensations qui spécifi
tel mouvement ne peut être que celle des sensations qui spécifient ce
mouvement
effectué, et elle est faible ; mais ce que nous é
des personnes vouloir, mais ne pouvoir exécuter avec succès certains
mouvements
d’élocution, sous des impressions visuelles appro
rononcer ; en même temps, elles conservent la faculté de produire les
mouvements
et de prononcer le mot, lorsqu’elles entendent ce
urra et on devra toujours trouver des sensations afférentes dans tout
mouvement
; et plus il sera déterminé, particularisé, plus
is qu’il n’y ait pas dans l’état de conscience répondant à tel ou tel
mouvement
volontaire un élément qui n’est plus périphérique
qui n’est plus périphérique, mais central, et qui répond non plus au
mouvement
des muscles, mais au mouvement des centres cérébr
ais central, et qui répond non plus au mouvement des muscles, mais au
mouvement
des centres cérébraux152. Selon nous, la simple c
Selon nous, la simple cérébration — à laquelle correspond l’idée d’un
mouvement
possible — est un état de tension où se contre-ba
— est un état de tension où se contre-balancent un ensemble de petits
mouvements
oscillatoires ; le triomphe actuel d’une impulsio
sentiment d’effort mental et cérébral plus ou moins intense. Enfin le
mouvement
effectué dans les muscles doit se distinguer pour
ctué dans les muscles doit se distinguer pour la conscience du simple
mouvement
cérébral effectué. Le mouvement massif du membre
stinguer pour la conscience du simple mouvement cérébral effectué. Le
mouvement
massif du membre se traduit en effet par une mult
e détacher dans la conscience. C’est un simple murmure, tandis que le
mouvement
du membre est un son rythmé qui éclate. Nous avon
out centre est en même temps sensoriel et moteur, puisqu’il reçoit du
mouvement
et en restitue. Mais le mouvement d’un centre peu
riel et moteur, puisqu’il reçoit du mouvement et en restitue. Mais le
mouvement
d’un centre peut être favorisé ou contrarié par t
els autres centres : il en résulte des directions et distributions de
mouvements
différentes. Tantôt le mouvement se répandra surt
des directions et distributions de mouvements différentes. Tantôt le
mouvement
se répandra surtout dans le cerveau, d’un centre
s de sensations, des idées composées de ces souvenirs, etc. Tantôt le
mouvement
se dirigera et se distribuera du côté des muscles
sont les représentants de ce membre au cerveau ; et ce qui dirige le
mouvement
vers tel membre, non vers tel autre, c’est la rep
membre, c’est la vibration du centre sensoriel auquel aboutissent les
mouvements
de ce membre. C’est donc parce qu’un centre est,
mbre déterminé, non de tel autre : la représentation est un dessin de
mouvement
commencé qui, par la coordination du système nerv
se propage jusqu’aux muscles de l’organe dont on s’est représenté le
mouvement
. En un mot ; un centre n’est moteur que parce qu’
n’est sensoriel que parce qu’il est moteur : la sensation implique un
mouvement
transmis à un centre qui oppose à l’action une ré
s’il n’y avait pas d’autres centres en question, le coup donné par le
mouvement
centripète produirait en réponse un mouvement cen
n, le coup donné par le mouvement centripète produirait en réponse un
mouvement
centrifuge sur la même ligne. Chaque centre étant
des lumineuses, l’obscurité ; l’inhibition est de même un résultat de
mouvements
qui se neutralisent. Si certaines parties de l’éc
tôt plus dépressifs, de même, physiologiquement, il y a dans tous les
mouvements
cérébraux et nerveux des effets essentiellement s
lon lequel toute conception d’un acte implique la représentation d’un
mouvement
et celle-ci un mouvement commencé, on se met dans
on d’un acte implique la représentation d’un mouvement et celle-ci un
mouvement
commencé, on se met dans l’impossibilité d’expliq
volonté même, comme un intermédiaire entre l’acte de conscience et le
mouvement
musculaire, est une pure entité. Il n’y a d’autre
tre force que celle qui est inhérente à l’appétition d’une part et au
mouvement
corrélatif d’autre part. Quant à la volonté incon
e du cerveau où elle peut agir, ni le moyen d’y agir pour produire le
mouvement
; il faut donc qu’il y ait une volition inconscie
y a point de connexions mécaniques concevables à l’aide desquelles le
mouvement
puisse se transmettre d’un point du cerveau à l’a
point du cerveau à l’autre, nous ne trouvons là, une fois le premier
mouvement
supposé, qu’un problème de propagation mécanique.
sion première, elle est donnée dans et avec la représentation même du
mouvement
que nous désirons effectuer, et cette représentat
tation à son tour, ne peut être dominante sans que, préalablement, le
mouvement
corrélatif soit dominant. Quand nous voulons psyc
rain de se détendre. C’est là une continuation et non une création de
mouvement
. On dira peut-être que la volonté, avec la force
la force qu’elle confère aux idées, est seulement le reflet mental du
mouvement
réactif accompli par l’organisme. Mais parler ain
veut dire simplement que notre conscience de désirer est parallèle au
mouvement
réactif du cerveau, rien n’est plus certain, et n
oujours son expression physiologique. Mais, si on ajoute que c’est le
mouvement
réactif du cerveau qui est la réalité dont le dés
autre, à savoir que c’est le désir mental qui est la réalité dont le
mouvement
cérébral est la manifestation dans l’espace pour
au point de vue physiologique, aucun centre ne se borne à recevoir du
mouvement
sans en restituer.
aux objets qui influencent actuellement nos organes et préparent nos
mouvements
. Considère-t-on la mémoire ? Le rôle du corps n’e
indéfiniment, où nous découpons des figures arbitrairement, et où le
mouvement
lui-même, comme nous le disions ailleurs, ne peut
tre question ici de construire une théorie de la matière. I. — Tout
mouvement
, en tant que passage d’un repos à un repos, est a
porte au point B, parcourant d’un trait l’intervalle. Il y a dans ce
mouvement
, tout à la fois, une image qui frappe ma vue et u
ible ou tout au moins indivisé, passage du repos au repos, qui est le
mouvement
même. Mais ma vue perçoit le mouvement sous forme
du repos au repos, qui est le mouvement même. Mais ma vue perçoit le
mouvement
sous forme d’une ligne AB qui se parcourt, et cet
ble. Il semble donc d’abord que je puisse, comme je voudrai, tenir ce
mouvement
pour multiple ou pour indivisible, selon que je l
is bien vite que je n’ai pas le choix, que ma vue elle-même saisit le
mouvement
de A en B comme un tout indivisible, et que si el
divise quelque chose, c’est la ligne supposée parcourue et non pas le
mouvement
qui la parcourt. Il est bien vrai que ma main ne
ape on s’arrête, au lieu qu’ici le mobile passe. Or le passage est un
mouvement
, et l’arrêt une immobilité. L’arrêt interrompt le
ge est un mouvement, et l’arrêt une immobilité. L’arrêt interrompt le
mouvement
; le passage ne fait qu’un avec le mouvement même
é. L’arrêt interrompt le mouvement ; le passage ne fait qu’un avec le
mouvement
même. Quand je vois le mobile passer en un point,
our un moment coïncider ; il me semble alors, quand je reconstitue le
mouvement
total, que le mobile a stationné un temps infinim
il ne faudrait pas confondre les données des sens, qui perçoivent le
mouvement
, avec les artifices de l’esprit qui le recompose.
t qui le recompose. Les sens, laissés à eux-mêmes, nous présentent le
mouvement
réel, entre deux arrêts réels, comme un tout soli
principe même, l’illusion qui accompagne et recouvre la perception du
mouvement
réel. Le mouvement consiste visiblement à passer
lusion qui accompagne et recouvre la perception du mouvement réel. Le
mouvement
consiste visiblement à passer d’un point à un aut
l’espace. Or l’espace traversé est divisible à l’infini, et comme le
mouvement
s’applique, pour ainsi dire, le long de la ligne
c’est-à-dire immobile ; et par cela seul que vous vous représentez le
mouvement
, tour à tour, en ces différents points, vous l’y
avec elle. Mais comment un progrès coïnciderait-il avec une chose, un
mouvement
avec une immobilité ? Ce qui facilite ici l’illus
durée, comme des positions sur le trajet du mobile. À supposer que le
mouvement
d’un point à un autre forme un tout indivisé, ce
ser que le mouvement d’un point à un autre forme un tout indivisé, ce
mouvement
n’en remplit pas moins un temps déterminé, et il
ition, qui se détache ainsi de toutes les autres. L’indivisibilité du
mouvement
implique donc l’impossibilité de l’instant, et un
à la durée des instants, et comment elle ne saurait en avoir. Soit un
mouvement
simple, comme le trajet de ma main quand elle se
cte et indivisée comme lui. Or, tandis qu’il se présente, en tant que
mouvement
, comme un fait simple, il décrit dans l’espace un
, si la ligne que le mobile a décrite mesure pour moi la durée de son
mouvement
, comment le point où la ligne aboutit ne symbolis
là précisément l’erreur. Si la ligne AB symbolise la durée écoulée du
mouvement
accompli de A en B, elle ne peut aucunement, immo
accompli de A en B, elle ne peut aucunement, immobile, représenter le
mouvement
s’accomplissant, la durée s’écoulant ; et de ce q
que cette illusion. Tous consistent à faire coïncider le temps et le
mouvement
avec la ligne qui les sous-tend, à leur attribuer
non était encouragé par le sens commun, qui transporte d’ordinaire au
mouvement
les propriétés de sa trajectoire, et aussi par le
ajectoire, et aussi par le langage, qui traduit toujours en espace le
mouvement
et la durée. Mais le sens commun et le langage so
ble, ils n’ont pas plus à s’inquiéter de l’organisation intérieure du
mouvement
que l’ouvrier de la structure moléculaire de ses
que l’ouvrier de la structure moléculaire de ses outils. En tenant le
mouvement
pour divisible comme sa trajectoire, le sens comm
les deux faits qui seuls importent dans la vie pratique : 1º que tout
mouvement
décrit un espace ; 2º qu’on chaque point de cet e
it s’arrêter. Mais le philosophe qui raisonne sur la nature intime du
mouvement
est tenu de lui restituer la mobilité qui en est
rouve simplement ainsi qu’il est impossible de construire a priori le
mouvement
avec des immobilités, ce qui n’a jamais fait de d
s fait de doute pour personne. L’unique question est de savoir si, le
mouvement
étant posé comme un fait, il y a une absurdité en
parcouru. Mais nous ne voyons rien là que de très naturel, puisque le
mouvement
est un fait indivisé ou une suite de faits indivi
sible. Dans le second argument (l’Achille), on consent à se donner le
mouvement
, on l’attribue même à deux mobiles, mais, toujour
me à deux mobiles, mais, toujours par la même erreur, on veut que ces
mouvements
coïncident avec leur trajectoire et soient, comme
assé la tortue, on se croit en droit de désarticuler comme on veut le
mouvement
d’Achille et comme on veut le mouvement de la tor
désarticuler comme on veut le mouvement d’Achille et comme on veut le
mouvement
de la tortue : on s’amuse ainsi à reconstruire le
le mouvement de la tortue : on s’amuse ainsi à reconstruire les deux
mouvements
selon une loi de formation arbitraire, incompatib
cussion qui ne serait pas à sa place, bornons-nous à constater que le
mouvement
immédiatement perçu est un fait très clair, et qu
tradictions signalées par l’école d’Élée concernent beaucoup moins le
mouvement
lui-même qu’une réorganisation artificielle, et n
vement lui-même qu’une réorganisation artificielle, et non viable, du
mouvement
par l’esprit. Tirons d’ailleurs la conclusion de
d’ailleurs la conclusion de tout ce qui précède : II. — Il y a des
mouvements
réels. Le mathématicien, exprimant avec plus d
position par la distance à des points de repère ou à des axes, et le
mouvement
par la variation de la distance. Il ne connaît do
t le mouvement par la variation de la distance. Il ne connaît donc du
mouvement
que des changements de longueur ; et comme les va
uera indifféremment au même point le repos ou la mobilité. Si donc le
mouvement
se réduit à un changement de distance, le même ob
elon les points de repère auxquels on le rapporte, et il n’y a pas de
mouvement
absolu. Mais les choses changent déjà d’aspect qu
on passe des mathématiques à la physique, et de l’étude abstraite du
mouvement
à la considération des changements concrets qui s
sent dans l’univers. Si nous sommes libres d’attribuer le repos ou le
mouvement
à tout point matériel pris isolément, il n’en est
que nous n’avons plus le choix ici entre la mobilité et le repos : le
mouvement
, quelle qu’en soit la nature intime, devient une
e quelles parties de l’ensemble se meuvent ; il n’y en a pas moins du
mouvement
dans l’ensemble. Aussi ne faut-il pas s’étonner s
i ne faut-il pas s’étonner si les mêmes penseurs qui considèrent tout
mouvement
particulier comme relatif traitent de la totalité
tout mouvement particulier comme relatif traitent de la totalité des
mouvements
comme d’un absolu. La contradiction a été relevée
hèse de la relativité sa forme la plus radicale en affirmant que tout
mouvement
est « réciproque » 94, formule les lois du mouvem
firmant que tout mouvement est « réciproque » 94, formule les lois du
mouvement
comme si le mouvement était un absolu 95. Leibniz
ment est « réciproque » 94, formule les lois du mouvement comme si le
mouvement
était un absolu 95. Leibniz, et d’autres après lu
contradiction 96 : elle tient simplement à ce que Descartes traite du
mouvement
en physicien après l’avoir défini en géomètre. To
aite du mouvement en physicien après l’avoir défini en géomètre. Tout
mouvement
est relatif pour le géomètre : cela signifie seul
s mesures, ne peuvent exprimer que des distances. Mais qu’il y ait un
mouvement
réel, personne ne peut le contester sérieusement
t pas ce que signifierait la conscience que nous avons de nos propres
mouvements
. Dans sa controverse avec Descartes, Morus faisai
ien lui qui se meut et c’est moi qui me repose 97. » Mais s’il y a un
mouvement
absolu, peut-on persister à ne voir dans le mouve
ais s’il y a un mouvement absolu, peut-on persister à ne voir dans le
mouvement
qu’un changement de heu ? Il faudra alors ériger
nc nous empêcher ni de tenir tout heu pour relatif, ni de croire à un
mouvement
absolu. Dira-t-on alors que le mouvement réel se
r relatif, ni de croire à un mouvement absolu. Dira-t-on alors que le
mouvement
réel se distingue du mouvement relatif en ce qu’i
uvement absolu. Dira-t-on alors que le mouvement réel se distingue du
mouvement
relatif en ce qu’il a une cause réelle, en ce qu’
esure à l’accélération ; on ne la connaît, on ne l’évalue que par les
mouvements
qu’elle est censée produire dans l’espace. Solida
ouvements qu’elle est censée produire dans l’espace. Solidaire de ces
mouvements
, elle en partage la relativité. Aussi les physici
tage la relativité. Aussi les physiciens qui cherchent le principe du
mouvement
absolu dans la force ainsi définie sont-ils ramen
faudra donc se rejeter sur le sens métaphysique du mot, et étayer le
mouvement
aperçu dans l’espace sur des causes profondes, an
u’il n’y a rien autre chose, dans ce sentiment, que la conscience des
mouvements
déjà effectués ou commencés à la périphérie du co
du corps ? C’est donc en vain que nous voudrions fonder la réalité du
mouvement
sur une cause qui s’en distingue : l’analyse nous
sur une cause qui s’en distingue : l’analyse nous ramène toujours au
mouvement
lui-même. Mais pourquoi chercher ailleurs ? Tant
lui-même. Mais pourquoi chercher ailleurs ? Tant que vous appuyez le
mouvement
contre la ligne qu’il parcourt, le même point vou
à tour, selon l’origine à laquelle vous le rapportez, en repos ou en
mouvement
. Il n’en est plus de même si vous extrayez du mou
n repos ou en mouvement. Il n’en est plus de même si vous extrayez du
mouvement
la mobilité qui en est l’essence. Quand mes yeux
ité qui en est l’essence. Quand mes yeux me donnent la sensation d’un
mouvement
, cette sensation est une réalité, et quelque chos
t devant l’objet. À plus forte raison suis-je assuré de la réalité du
mouvement
quand je le produis après avoir voulu le produire
re m’en apporte la conscience. C’est dire que je touche la réalité du
mouvement
quand il m’apparaît, intérieurement à moi, comme
hors de moi, et pas plus dans un cas que dans l’autre je ne saisis le
mouvement
, si mouvement il y a, comme une simple relation :
t pas plus dans un cas que dans l’autre je ne saisis le mouvement, si
mouvement
il y a, comme une simple relation : c’est un abso
: c’est un absolu. — Entre ces deux extrémités viennent se placer les
mouvements
des corps extérieurs proprement dits. Comment dis
ments des corps extérieurs proprement dits. Comment distinguer ici un
mouvement
apparent d’un mouvement réel ? De quel objet, ext
rs proprement dits. Comment distinguer ici un mouvement apparent d’un
mouvement
réel ? De quel objet, extérieurement aperçu, peut
, dans la mobilité de l’ensemble, des pistes suivies par des corps en
mouvement
? Une continuité mouvante nous est donnée, où tou
pour représenter la permanence par des corps et le changement par des
mouvements
homogènes dans l’espace ? Ce n’est pas là une don
oses en poussant la division plus loin encore ? Par là on prolonge le
mouvement
vital ; on tourne le dos à la connaissance vraie.
ole ; mais la solidité et l’inertie de l’atome se dissoudront soit en
mouvements
, soit en lignes de force, dont la solidarité réci
s à sa forme, son existence et par conséquent son individualité à son
mouvement
104. Mais dans l’une et l’autre hypothèses, nous
re l’analyse purement psychologique que nous avions d’abord donnée du
mouvement
, et qui nous le présentait, non comme un simple c
ence ne répugneraient donc à cette dernière proposition : IV. — Le
mouvement
réel est plutôt le transport d’un état que d’une
ermes qu’on oppose l’un à l’autre, les qualités ou sensations, et les
mouvements
. À première vue, la distance paraît infranchissab
araît infranchissable. Les qualités sont hétérogènes entre elles, les
mouvements
homogènes. Les sensations, indivisibles par essen
Les sensations, indivisibles par essence, échappent à la mesure ; les
mouvements
, toujours divisibles, se distinguent par des diff
ualités, sous forme de sensations, dans la conscience, tandis que les
mouvements
s’exécutent indépendamment de nous dans l’espace.
les mouvements s’exécutent indépendamment de nous dans l’espace. Ces
mouvements
, se composant entre eux, ne donneraient jamais qu
Ces mouvements, se composant entre eux, ne donneraient jamais que des
mouvements
; par un processus mystérieux, notre conscience,
suite dans l’espace et viendraient recouvrir, on ne sait comment, les
mouvements
qu’elles traduisent. De là deux mondes différents
bles de communiquer autrement que par un miracle, d’un côté celui des
mouvements
dans l’espace, de l’autre la conscience avec les
tité pure de l’autre. Mais la question est justement de savoir si les
mouvements
réels ne présentent entre eux que des différences
sa propre existence en un nombre souvent incalculable de moments. Le
mouvement
que la mécanique étudie n’est qu’une abstraction
ure, un dénominateur commun permettant de comparer entre eux tous les
mouvements
réels ; mais ces mouvements, envisagés en eux-mêm
permettant de comparer entre eux tous les mouvements réels ; mais ces
mouvements
, envisagés en eux-mêmes, sont des indivisibles qu
près de se confondre avec des ébranlements purs ? Là où le rythme du
mouvement
est assez lent pour cadrer avec les habitudes de
it d’ordinaire au rapprochement, c’est l’habitude prise d’attacher le
mouvement
à des éléments, — atomes ou autres, — qui interpo
nts, — atomes ou autres, — qui interposeraient leur solidité entre le
mouvement
lui-même et la qualité en laquelle il se contract
ontre des corps qui se meuvent, il nous semble que, pour soutenir les
mouvements
élémentaires auxquels les qualités se ramènent, i
uels les qualités se ramènent, il faille au moins des corpuscules. Le
mouvement
n’est plus alors pour notre imagination qu’un acc
le, l’élément important et central devient pour nous l’atome, dont le
mouvement
ne ferait plus que relier les positions successiv
ît dans une doctrine qui rend la sensation tout à fait hétérogène aux
mouvements
dont elle ne serait que la traduction consciente,
tions, dont elle a fait l’unique donnée, et ne pas leur adjoindre des
mouvements
qui, sans contact possible avec elles, n’en sont
s, comme nous le faisions pressentir, dans l’immense multiplicité des
mouvements
qu’elle exécute, en quelque sorte, à l’intérieur
en vertu d’une harmonie préétablie. Force est donc bien de mettre ces
mouvements
dans ces qualités, sous forme d’ébranlements inté
ile de leurs qualités en ébranlements sur place ; attachez-vous à ces
mouvements
en vous dégageant de l’espace divisible qui les s
e la mobilité, cet acte indivisé que votre conscience saisit dans les
mouvements
que vous exécutez vous-même : vous obtiendrez de
là même discontinus, et dont nous rétablissons la continuité par les
mouvements
relatifs que nous attribuons à des « objets » dan
n condenser ainsi la matière et, en se l’assimilant, de la digérer en
mouvements
de réaction qui passeront à travers les mailles d
aucune manière. Mais le réalisme atomistique, à son tour, qui met les
mouvements
dans l’espace et les sensations dans la conscienc
. Sans doute elles remontent toutes à une origine commune, qui est le
mouvement
dans l’espace ; mais justement parce qu’elles évo
même l’aggrave, car il faudra qu’elle nous dise comment un système de
mouvements
homogènes dans l’espace évoque des sensations div
sensations naissent de rien, ou du moins n’ont aucun rapport avec le
mouvement
qui les occasionne. Au fond, cette seconde théori
t lui que nous mettons en elle. Il n’est pas le support sur lequel le
mouvement
réel se pose ; c’est le mouvement réel, au contra
n’est pas le support sur lequel le mouvement réel se pose ; c’est le
mouvement
réel, au contraire, qui le dépose au-dessous de l
nt de repère, de s’installer en lui, et de ne plus voir enfin dans le
mouvement
qu’une variation de distance, l’espace précédant
dans le mouvement qu’une variation de distance, l’espace précédant le
mouvement
. Alors, dans un espace homogène et indéfiniment d
inera une trajectoire et fixera des positions : appliquant ensuite le
mouvement
contre la trajectoire, elle le voudra divisible c
ion du réel, n’y découvre que des contradictions ? Ayant assimilé les
mouvements
à l’espace, on trouve ces mouvements homogènes co
tradictions ? Ayant assimilé les mouvements à l’espace, on trouve ces
mouvements
homogènes comme l’espace ; et comme on ne veut pl
lables de direction et de vitesse, toute relation est abolie entre le
mouvement
et la qualité. Il ne reste plus alors qu’à parque
re le mouvement et la qualité. Il ne reste plus alors qu’à parquer le
mouvement
dans l’espace, les qualités dans la conscience, e
n’y a jamais qu’un instant unique et où tout recommence toujours, le
mouvement
renonce à cette solidarité du présent et du passé
essence même. Et comme ces deux aspects de la perception, qualité et
mouvement
, s’enveloppent d’une égale obscurité, le phénomèn
itable entre la perception et la chose perçue, entre la qualité et le
mouvement
. Nous revenons ainsi, par un long détour, aux con
gueurs différentes de deux corps dont l’un est en repos et l’autre en
mouvement
, cela est clair pour celui qui fait de la durée u
e sens musculaire. Ce sens, qui a pour objet les sensations liées aux
mouvements
du corps ou à l’action des muscles, ne peut être
s analyses. On voit d’ordinaire, dans notre activité traduite par nos
mouvements
et nos désirs, le résultat de quelque sensation o
ines venant de l’exercice, les divers modes de tension des organes en
mouvement
; elle donne la mesure de l’effort. Il semble qu’
e l’effort. Il semble qu’on pourrait l’appeler surtout le sens de nos
mouvements
et de ce qui s’y rattache. Les sensations muscula
nt sous leur aspect émotionnel, nous trouvons deux grandes classes de
mouvements
, d’où résultent des sensations musculaires fort d
ents, d’où résultent des sensations musculaires fort différentes. Les
mouvements
lents amènent le sommeil ; ils produisent le calm
ulte, on recouvre la tranquillité, par le simple effet sympathique de
mouvements
mesurés, comme la musique et la conversation de p
n lente des exercices de dévotion, les tons traînants de l’orgue. Les
mouvements
vifs, au contraire, causent une grande excitation
ents vifs, au contraire, causent une grande excitation des nerfs. Les
mouvements
rapides sont une sorte d’ivresse mécanique. Tout
rapides sont une sorte d’ivresse mécanique. Tout organe en proie à un
mouvement
rapide communique son allure à tous les autres or
n mouvement rapide communique son allure à tous les autres organes en
mouvement
. Si l’on marche rapidement, et mieux encore, si l
èrent. Comme exemples de cette classe de sentiments musculaires et de
mouvements
, on peut citer la chasse, la danse, les cultes or
ut nous être donnée simplement par l’effort et indépendamment de tout
mouvement
; par exemple, porter un poids, soutenir son corp
nce fondamentale ; ensuite la continuation de l’effort, accompagné de
mouvement
ou non ; enfin la rapidité de la contraction du m
a rapidité de la contraction du muscle qui correspond à la vitesse du
mouvement
dans l’organe. Il suffit de réfléchir quelque peu
r. » Enfin la connaissance que nous avons du degré de rapidité de nos
mouvements
, nous permet d’estimer la vitesse des autres corp
nos mouvements, nous permet d’estimer la vitesse des autres corps en
mouvement
; la mesure étant d’abord empruntée à nos propres
corps en mouvement ; la mesure étant d’abord empruntée à nos propres
mouvements
. II Abordons maintenant l’étude des sensa
inctes des sensations musculaires, qui nous font connaître surtout le
mouvement
et l’effort des muscles, elles se révèlent à nous
e ces idées, n’est pas un sens simple ; il suppose de plus le sens du
mouvement
. Notre appréciation du poids d’un objet dépend be
ui s’y rattachent, nous sont révélées, comme nous l’avons vu, par les
mouvements
qu’elles causent en nous ; les sentiments qu’elle
t en nous ; les sentiments qu’elles produisent sont des sentiments de
mouvement
ou d’état des muscles. Ce que nous avons à cherch
nce de marques déterminées, pour limiter le commencement et la fin du
mouvement
musculaire, laisse à notre sensation de mouvement
cement et la fin du mouvement musculaire, laisse à notre sensation de
mouvement
un certain caractère vague. Mais si au sens du mo
sensation de mouvement un certain caractère vague. Mais si au sens du
mouvement
s’ajoute le sens du toucher ; si le mouvement a l
gue. Mais si au sens du mouvement s’ajoute le sens du toucher ; si le
mouvement
a lieu, par exemple, d’un côté d’une boite à l’au
e, nous éprouvons à la fois une sensation tactile et une sensation de
mouvement
continu. Que l’on remarque d’ailleurs que le mouv
e sensation de mouvement continu. Que l’on remarque d’ailleurs que le
mouvement
du bras dans le vide, n’étant point déterminé par
e cite : « La chaîne des états de conscience de A à Z produite par le
mouvement
d’une jambe ou de quelque chose sur la peau, ou d
cilement une direction que l’autre162. » Les sensations combinées de
mouvement
et de toucher nous donnent les notions de longueu
a distance suppose deux points fixes que l’on peut reconnaître par un
mouvement
de la main, du bras ou du corps. La direction imp
st connue si la direction et la distance le sont. La forme dépend des
mouvements
musculaires, faits pour suivre les contours d’un
s de la vision. Nos idées de haut et de bas sont dues à notre sens du
mouvement
et nullement aux images optiques. Les sensations
résultent de la combinaison des effets optiques et des sensations de
mouvement
, produites par les muscles du globe de l’œil. Ici
que pour le toucher, la combinaison des perceptions visuelles et des
mouvements
est le fondement de notre perception du monde ext
ous avons là à la fois deux sensations : l’une de lumière, l’autre de
mouvement
. Celle-ci varie, selon que les muscles droits ou
direction de la lumière. Les sensations combinées de la vision et du
mouvement
nous donnent également la vitesse, la distance, l
également la vitesse, la distance, la succession, la coexistence. Des
mouvements
particuliers des muscles nous font connaître le c
Bref, tout ce qui a été dit des sensations combinées du toucher et du
mouvement
, s’applique, mutatis mutandis, aux sensations com
’applique, mutatis mutandis, aux sensations combinées de la vue et du
mouvement
. III Avant de pénétrer dans une région plus
ncts qu’il va étudier, peuvent se traduire par le terme plus clair de
mouvements
instinctifs. Pris dans leur ensemble, ils constit
usculaire ? Voilà ce que nous recherchons ici. Remarquons d’abord les
mouvements
associés entre eux antérieurement à toute expérie
eux antérieurement à toute expérience et à toute volition. Tel est le
mouvement
alternatif des deux jambes chez l’enfant, même av
bes chez l’enfant, même avant qu’il sache marcher. D’autres fois, les
mouvements
associés sont simultanés, par exemple, celui des
clura de tous ces faits que cette harmonie naturelle entre nos divers
mouvements
exerce une grande influence sur notre vie mentale
ussi son mécanisme instinctif, original. Elle se traduit : 1° par les
mouvements
produits dans le système musculaire, surtout par
ose en plus. Aucun psychologiste n’avait encore montré le rôle de ces
mouvements
instinctifs, et leur influence sur la volonté ; c
chercher167. Ce physiologiste fait remarquer que le fœtus produit des
mouvements
qui ne peuvent évidemment dépendre des circonstan
ed plutôt que tel autre. L’excitation spontanée donne naissance à des
mouvements
, à des changements de posture, par conséquent à d
rit encore vide, une connexion entre certaines sensations et certains
mouvements
; et plus tard, lorsque la sensation sera excitée
ation sera excitée par quelque cause extérieure, l’esprit saura qu’un
mouvement
s’exécutera en conséquence dans cette partie. Le
Chapitre IX La pensée est-elle un
mouvement
? Admettons que toutes les questions que nous a
résolues, que l’on sache avec précision que la pensée correspond à un
mouvement
du cerveau, et de quel genre est ce mouvement, ad
pensée correspond à un mouvement du cerveau, et de quel genre est ce
mouvement
, admettons même que l’on puisse suivre dans le de
e que l’on puisse suivre dans le dernier détail la correspondance des
mouvements
et des pensées : que saurons-nous de plus, si ce
rables et irréductibles ? On pourra bien dire : La pensée est liée au
mouvement
; mais on ne dira pas : La pensée est un mouvemen
pensée est liée au mouvement ; mais on ne dira pas : La pensée est un
mouvement
. C’est cependant cette dernière formule qui jouit
, est absolument inintelligible et recouvre un véritable non-sens. Le
mouvement
est un mouvement, et la pensée est une pensée ; l
inintelligible et recouvre un véritable non-sens. Le mouvement est un
mouvement
, et la pensée est une pensée ; l’un ne peut pas ê
ment, et la pensée est une pensée ; l’un ne peut pas être l’autre. Le
mouvement
est quelque chose d’objectif, d’extérieur, c’est
. Par la conscience, je ne puis saisir en moi ni forme, ni figure, ni
mouvement
, et par les sens, au contraire, qui me donnent la
vement, et par les sens, au contraire, qui me donnent la figure et le
mouvement
, je ne puis saisir la pensée. Un mouvement peut ê
me donnent la figure et le mouvement, je ne puis saisir la pensée. Un
mouvement
peut être rectiligne, circulaire, en spirale : qu
? Ma pensée est claire ou obscure, vraie ou fausse : qu’est-ce qu’un
mouvement
clair ou obscur, vrai ou faux ? En un mot, un mou
’est-ce qu’un mouvement clair ou obscur, vrai ou faux ? En un mot, un
mouvement
pensant implique contradiction. À la vérité, on p
tt, qui soutient cette théorie, et au lieu de dire : La pensée est un
mouvement
, on dira : Le mouvement est une pensée ; mais cet
héorie, et au lieu de dire : La pensée est un mouvement, on dira : Le
mouvement
est une pensée ; mais cette seconde proposition e
) la grande hypothèse suivant laquelle toutes les pensées ou tous les
mouvements
de l’univers ne sont que les modes d’une même sub
st-elle à ce cerveau ce que la forme ronde est à la sphère, ce que le
mouvement
est à la pierre qui tombe, ce que le droit ou le
vement est à la pierre qui tombe, ce que le droit ou le courbe est au
mouvement
? Non, la pensée a une source plus haute, et fuss
et les symboles imparfaits. Ceux qui soutiennent que la pensée est un
mouvement
font valoir aujourd’hui deux considérations empru
ther se changer en lumière ; nous voyons la chaleur se transformer en
mouvement
, et le mouvement en chaleur. Une même force peut
n lumière ; nous voyons la chaleur se transformer en mouvement, et le
mouvement
en chaleur. Une même force peut donc se manifeste
rmes différentes, et il n’y a pas de contradiction à supposer que les
mouvements
du cerveau se transforment en pensées. — Ceux qui
sence de tout sujet sentant et de toute sensation actuelle, serait un
mouvement
vibratoire d’un milieu élastique conjectural appe
lé éther. On a donc raison de dire que la lumière prise en soi est un
mouvement
; mais, prise en soi, elle n’a rien de semblable
e n’a pas rencontré un sujet sentant, elle n’est rigoureusement qu’un
mouvement
et pas autre chose. Jusqu’ici point de transforma
être supposé analogue aux vibrations extérieures de l’éther ; mais ce
mouvement
, quel qu’il soit, n’est pas encore la lumière : i
jà une pensée. Le second argument dont on se sert pour prouver que le
mouvement
peut se convertir en pensée se tire de la transfo
se convertir en pensée se tire de la transformation de la chaleur en
mouvement
et du mouvement en chaleur. Si le mouvement, dit-
pensée se tire de la transformation de la chaleur en mouvement et du
mouvement
en chaleur. Si le mouvement, dit-on, peut se conv
ormation de la chaleur en mouvement et du mouvement en chaleur. Si le
mouvement
, dit-on, peut se convertir en chaleur (phénomène
ment, dit-on, peut se convertir en chaleur (phénomène si différent du
mouvement
), pourquoi ne se convertirait-il pas en pensée ?
cisément l’équivalent de la chaleur perdue, à savoir, un phénomène de
mouvement
. La machine qui absorbe une certaine quantité de
rbe une certaine quantité de chaleur produit une certaine quantité de
mouvement
, et dans tous les cas ces deux quantités sont éga
la sensation de chaleur sur un sujet sentant, tantôt un phénomène de
mouvement
dans un corps qui ne sent pas. Tout ce qui résult
On ne peut donc rien conclure de là en faveur de la transformation du
mouvement
en pensée. Il y a plus : la chaleur elle-même, en
n’est déjà, suivant l’hypothèse la plus répandue, qu’un phénomène de
mouvement
, et les physiciens n’hésitent pas à n’y voir, com
nsi objectivement la chaleur, comme la lumière, n’est pour nous qu’un
mouvement
, et elle ne devient chaleur sentie que dans un su
ortionnée à la sensation même. Or, la chaleur objective étant déjà un
mouvement
, comment s’étonner qu’elle produise des mouvement
ctive étant déjà un mouvement, comment s’étonner qu’elle produise des
mouvements
? Seulement, ce mouvement imperceptible de l’éthe
nt, comment s’étonner qu’elle produise des mouvements ? Seulement, ce
mouvement
imperceptible de l’éther, tantôt se communiquant
t tantôt, se communiquant aux corps qui nous environnent, produit des
mouvements
visibles à nos sens. Il n’y a pas là la moindre m
. Il n’y a pas là la moindre métamorphose, la moindre sorcellerie. Le
mouvement
produit du mouvement, il ne produit pas autre cho
moindre métamorphose, la moindre sorcellerie. Le mouvement produit du
mouvement
, il ne produit pas autre chose. À la vérité, il r
rité, il reste toujours à expliquer comment ce qui est extérieurement
mouvement
détermine intérieurement la sensation de chaleur
matique, qui donne en perspective de Relativité l’heure du système en
mouvement
. Mes personnages distants sont bien réels, mais,
ément sa vitesse. Voilà donc le boulet qui constitue un système S′ en
mouvement
rectiligne et uniforme par rapport au système Ter
l’on se place en dehors de la théorie de la Relativité, on conçoit un
mouvement
absolu et, par là même, une immobilité absolue ;
nivers des systèmes réellement immobiles. Mais, si l’on pose que tout
mouvement
est relatif, que devient l’immobilité ? Ce sera l
au physicien relativiste, comme à tout autre physicien, de mettre en
mouvement
le système de référence où il s’était d’abord ins
boulet qui est lancé loin de Pierre, se mouvant en ligne droite d’un
mouvement
uniforme absolu vers le point B et revenant ensui
e absolu vers le point B et revenant ensuite, en ligne droite et d’un
mouvement
uniforme absolu encore, au point A. Mais, du poin
ais, du point de vue de la théorie de la Relativité, il n’y a plus de
mouvement
absolu, ni d’immobilité absolue. La première des
e physiciens, l’un étant absolument immobile et l’autre absolument en
mouvement
. Mais, du point de vue de la théorie de la Relati
éré redevient Paul référant ou capable de référer, dès qu’il passe du
mouvement
à l’immobilité. « Mais il faut que je précise dav
e, affirmé la réciprocité que là où elle est évidente, dans le cas du
mouvement
uniforme. Mais nous aurions aussi bien pu faire e
et considérer alors le voyage du boulet, dans son ensemble, comme un
mouvement
varié. Notre raisonnement se fût conservé tel que
es d’Univers ». Mais on hésite aussi parce que, dit-on couramment, le
mouvement
accéléré se traduit, à l’intérieur du système mob
i se meut sur la voie, on consent à parler de réciprocité tant que le
mouvement
reste uniforme : la translation, dit-on, peut êtr
n ; tout ce que le physicien immobile sur la voie affirme du train en
mouvement
serait aussi bien affirmé de la voie, devenue mob
exemple deux points matériels. Il est clair que si le point S′ est en
mouvement
rectiligne varié par rapport à S censé immobile,
mouvement rectiligne varié par rapport à S censé immobile, S aura un
mouvement
rectiligne varié, de même vitesse au même moment,
ttribuer aux systèmes S et S′ les dimensions que nous voudrons, et un
mouvement
quelconque de translation : si nous maintenons no
i pendant des périodes finies ou infiniment petites ; à chacun de ces
mouvements
uniformes s’appliqueront naturellement les formul
eu dilatation de la seconde et ralentissement du Temps par l’effet du
mouvement
. Mais ici encore le temps plus court sera du temp
té le temps fictif t’. En un mot, s’il y a réciprocité dans le cas du
mouvement
accéléré comme dans le cas du mouvement uniforme,
a réciprocité dans le cas du mouvement accéléré comme dans le cas du
mouvement
uniforme, c’est de la même manière que se calcule
qui est censé mobile une multiplicité de systèmes distincts animés de
mouvements
divers, que l’on continue pourtant à traiter comm
phénomènes « intérieurs au système » qui se produisent par l’effet du
mouvement
accéléré de ce système, et quand on nous montre,
èmes S″, S‴, … qui se révèlent, dans la « secousse », comme animés de
mouvements
propres. Dès lors, aux yeux du physicien en S, il
onc bien de simples points matériels qui se déplacent, dans le cas du
mouvement
accéléré comme dans celui du mouvement uniforme,
i se déplacent, dans le cas du mouvement accéléré comme dans celui du
mouvement
uniforme, quand ces horloges sont en mouvement le
ré comme dans celui du mouvement uniforme, quand ces horloges sont en
mouvement
les unes par rapport aux autres et que l’on compa
ompare entre eux des Temps dans la théorie de la Relativité. Bref, le
mouvement
peut être uniforme ou varié, peu importe : il y a
ans qu’il y ait rien à ajouter à ce que nous avons dit en traitant du
mouvement
uniforme : l’accélération ne saurait créer ici de
à-dire dans un système dont tous les points sont dans le même état de
mouvement
, d’ailleurs quelconque, que cette portion de mati
les horloges dans ce système. Une horloge liée à un mobile (dont le
mouvement
n’a plus besoin ici d’être soumis à la restrictio
bre M₁. La loi d’inertie de Galilée nous enseigne que ce point est en
mouvement
rectiligne et uniforme : à cet état de mouvement
que ce point est en mouvement rectiligne et uniforme : à cet état de
mouvement
correspond, dans l’Espace-Temps, une ligne d’Univ
tent les diverses positions successives de ce mobile dans son état de
mouvement
uniforme, positions qu’on peut repérer dans un sy
a coïncidence absolue des mobiles M₁ (en translation uniforme) et M₂ (
mouvement
quelconque) aux événements A et B. Intégrons [1]
uelconque) aux événements A et B. Intégrons [1] équation , plus le
mouvement
du mobile M₂, entre les événements A et B communs
, entre les événements A et B communs aux deux mobiles différera d’un
mouvement
rectiligne et uniforme, plus, par conséquent, les
éterminés, la plus LONGUE ligne d’Univers est celle qui correspond au
mouvement
de translation uniforme. [Il importe de remarque
st défini « un système dont tous les points sont dans le même état de
mouvement
». Par le fait, le « système de référence lié à M
forme, tandis que le « système de référence lié à M₂ » est en état de
mouvement
varié. Soient S et S′ ces deux systèmes. Il est c
du système S″. Le temps du système S, étant le temps d’un système en
mouvement
par rapport à S″, est déjà un temps ralenti : ce
iserait ; du moment qu’il reste en S″ et qu’il laisse le système S en
mouvement
, il se borne à se représenter un observateur qui
e référence ce système S que le physicien réel en S″ se représente en
mouvement
. Entre l’observateur en S (s’il devenait réel) et
translation uniforme, puis le rapport de S″ immobile à S′ en état de
mouvement
varié. Dans l’un et l’autre cas il y a réciprocit
r directement le rapport de S en translation uniforme à S′ en état de
mouvement
varié. Mais nous savons que, si S est en mouvemen
me à S′ en état de mouvement varié. Mais nous savons que, si S est en
mouvement
, le physicien qui s’y trouve est un physicien sim
s. L’accélération ne change donc rien à la situation : dans le cas du
mouvement
varié comme dans celui du mouvement uniforme, le
n à la situation : dans le cas du mouvement varié comme dans celui du
mouvement
uniforme, le rythme du temps ne varie d’un systèm
le d’être vécu, simplement conçu comme mesuré, irréel. Dans le cas du
mouvement
varié comme dans celui du mouvement uniforme, la
me mesuré, irréel. Dans le cas du mouvement varié comme dans celui du
mouvement
uniforme, la dissymétrie existe non pas entre les
gravitation pour un observateur intérieur au système devient inertie,
mouvement
, accélération pour un observateur situé au-dehors
ent non : aux yeux de celui-ci, gravitation signifie force et non pas
mouvement
. Or c’est le mouvement, et le mouvement seul, qui
elui-ci, gravitation signifie force et non pas mouvement. Or c’est le
mouvement
, et le mouvement seul, qui ralentit le cours du T
ion signifie force et non pas mouvement. Or c’est le mouvement, et le
mouvement
seul, qui ralentit le cours du Temps d’après la t
d il l’immobilisait ainsi en système de référence, deviendra effet de
mouvement
rotatoire, c’est-à-dire accéléré, quand il se tra
tre, et s’il les considère pendant un temps assez court pour que leur
mouvement
circulaire soit assimilable à une translation uni
itation ? Évidemment non. Il s’agit d’horloges qu’on se représente en
mouvement
, et elles ne peuvent être représentées en mouveme
se représente en mouvement, et elles ne peuvent être représentées en
mouvement
que dans l’esprit d’un observateur censé à son to
a marche des horloges ; elle ne le fait que lorsqu’elle se traduit en
mouvement
aux yeux d’un physicien pour lequel les horloges
n’adopte plus le disque et pour qui le disque, se retrouvant ainsi en
mouvement
, relève des formules de Lorentz. Mais alors, le d
e de référence soit qu’on se place plutôt en S′, dans les deux cas le
mouvement
qu’on attribue de là à l’autre système est un mou
s deux cas le mouvement qu’on attribue de là à l’autre système est un
mouvement
qui rapproche, ou un mouvement qui éloigne, le mo
ttribue de là à l’autre système est un mouvement qui rapproche, ou un
mouvement
qui éloigne, le mobile. Bref, les deux systèmes s
, il faut se rappeler que la science ne retient et ne doit retenir du
mouvement
que son aspect visuel. La théorie de la Relativit
’installe dans un des systèmes qu’il se donne, pour assigner de là un
mouvement
déterminé à chacun des autres systèmes, puisqu’il
vement déterminé à chacun des autres systèmes, puisqu’il n’y a pas de
mouvement
absolu. Il peut jeter son dévolu sur l’un quelcon
hangeable avec tout autre système qu’il considère, quel qu’en soit le
mouvement
, pourvu que ce système soit pris en lui-même et n
ce qu’il fait, au fond, quand il parle de « systèmes de référence en
mouvement
». Chacun de ces systèmes pourra sans doute deven
t, mais alors il sera immobile. Tant que notre physicien le laisse en
mouvement
, tant qu’il en fait simplement, représentés dans
ù il mesure effectivement le Temps, et d’où il se représente alors en
mouvement
ces systèmes qui ne sont que virtuellement référa
art — quand il distribue l’univers en systèmes animés de tels ou tels
mouvements
. Les mouvements ne sont tels ou tels que par rapp
istribue l’univers en systèmes animés de tels ou tels mouvements. Les
mouvements
ne sont tels ou tels que par rapport à S″ ; il n’
. Les mouvements ne sont tels ou tels que par rapport à S″ ; il n’y a
mouvement
ou immobilité que par rapport à S″. Si véritablem
ment le physicien était partout, ou s’il n’était nulle part, tous ces
mouvements
seraient des mouvements absolus, toutes ces immob
partout, ou s’il n’était nulle part, tous ces mouvements seraient des
mouvements
absolus, toutes ces immobilités seraient des immo
e, qui se représente la « figure de lumière » déformée par l’effet du
mouvement
. 67. EINSTEIN, La théorie de la Relativité rest
stème de référence, dès qu’il a interprété a gravitation en termes de
mouvement
.
re des émotions proprement dites. Le mot même d’émotion indique un
mouvement
de l’âme, motus animi, comme disaient les anciens
ire, l’émotion proprement dite ne commence qu’avec la modification du
mouvement
des états de conscience, du cours de nos idées, d
eux. Aucun changement dans la conscience ne peut se produire sans des
mouvements
corporels qui le précèdent, l’accompagnent et le
ccession des changements internes, les étend donc à la succession des
mouvements
externes : la colère agite la lace, le cœur, les
e psychologique, quel est l’élément primitif des émotions ? Est-ce le
mouvement
de la pensée qui explique celui de la volonté et
on, par exemple la frayeur causée par une bête féroce, qui produit le
mouvement
précipité ou l’arrêt des représentations ; c’est
ment précipité ou l’arrêt des représentations ; c’est au contraire le
mouvement
des représentations, — perception de l’objet terr
émotion élémentaire est la surprise, « qui se comporte, à l’égard des
mouvements
de l’âme plus complexes, à peu près comme le sent
de l’indifférence sensible ; mais, au fond, la surprise est encore un
mouvement
du désir et non de la pure pensée. A l’égard de l
e l’évolution, il eût compris qu’à l’origine l’étonnement dut être un
mouvement
de défensive, avec effort protecteur. Même aujour
e d’antithèse » selon lequel une passion provoque, par contraste, les
mouvements
opposés à ceux de la passion contraire ; mais il
erturbations ultérieures dans le cours des sentiments, des idées, des
mouvements
organiques, sont dérivées : elles sont le retenti
ns que le signe même de dénégation et le signe d’affirmation sont des
mouvements
de la tête pour s’écarter de l’objet, on pour s’a
de l’objet nutritif. Les émotions, en dernière analyse, sont donc des
mouvements
instinctifs de la volonté réagissant sous l’influ
volonté réagissant sous l’influence du plaisir ou de la douleur ; ces
mouvements
modifient, d’une part, le cours des idées, et ils
aractérisait ainsi avec exactitude cette traduction des sentiments en
mouvements
analogues qu’on appelle leur expression. Mais, si
placer dans deux mondes séparés les changements psychologiques et les
mouvements
physiologiques où ils se réalisent, où ils se pro
y a de naturel et de nécessaire dans toutes ces attitudes et tous ces
mouvements
qu’ils ont à saisir et à reproduire. « La science
mpte du déterminisme réciproque qui lie les sentiments intérieurs aux
mouvements
extérieurs, on peut employer trois procédés princ
organismes luttant pour la vie ; en effet, il explique la plupart des
mouvements
expressifs par des habitudes primitivement utiles
effet, expression véritable que s’il y a interprétation possible des
mouvements
par d’autres êtres formant avec le premier une so
es. D’abord utiles pour l’entretien ou la défense de la vie, certains
mouvements
se sont conservés alors même qu’ils n’avaient plu
ens qui découvrent la canine voisine de leur ennemi. Chez l’homme, ce
mouvement
, joint à l’inclinaison de la tête en arrière, mar
sciples de Darwin ont représenté la contraction des sourcils comme un
mouvement
que les animaux trouvèrent originairement avantag
nécessaire, la clarté de la vision est notablement empêchée. Quant au
mouvement
de contraction des sourcils, il est lié physiolog
ement de contraction des sourcils, il est lié physiologiquement aux «
mouvements
de l’attention » requis pour apercevoir un objet
» requis pour apercevoir un objet le plus distinctement possible. Ces
mouvements
se sont associés ensuite avec ceux de l’effort en
les manifestations de la vie et de la force : c’est l’équivalence des
mouvements
. A un moment donné, la quantité de force nerveuse
différentes. Tantôt l’excitation nerveuse se transforme simplement en
mouvements
cérébraux, corrélatifs d’une agitation de l’espri
l’intéresse et l’émeut. Tantôt l’excitation nerveuse se transforme en
mouvements
des viscères et suit les nerfs ganglionnaires ; p
in l’excitation nerveuse, suivant les nerfs moteurs, se transforme en
mouvements
des muscles, qui deviennent alors les signes les
des muscles diminue ; quand nous dépensons notre excès d’agitation en
mouvements
extérieurs, en gestes, en allées et venues, en la
ne sont toujours qu’une application de la loi d’équivalence entre les
mouvements
. Prenons pour exemple la rougeur du visage. Darwi
trême sensibilité au moindre attouchement ; un souffle, le plus léger
mouvement
du pot où elles avaient grandi, faisait s’abaisse
quelle qu’en soit la nature, se manifeste toujours par une énergie de
mouvement
: on danse de joie, dit Spencer, comme on piétine
it y avoir dès le début, au point de vue de la direction générale des
mouvements
, une différence de qualité entre le plaisir et la
; par cela même, il se prive de fil conducteur dans le labyrinthe des
mouvements
expressifs. Est-ce que l’expression, encore une f
ivers degrés, sensation, émotion et volition, pas plus qu’il n’y a de
mouvement
possible dans l’organisme qui ne soit afférent pa
férent par son point de sortie. Il faut donc, pour rendre compte d’un
mouvement
expressif, chercher : 1° l’état sensitif et intel
’expérience confirme. Il y a en premier lieu, dans toute passion, des
mouvements
qui expriment l’effet intellectuel produit sur le
r le contentement ou le refus, soit spontané, soit réfléchi, dont les
mouvements
musculaires sont les signes ou plutôt l’exécution
ale et sur l’appétit, qu’il faut chercher la vraie origine des divers
mouvements
expressifs ; or, nous savons que le plaisir est e
est donc là le principe dont il faut partir pour rechercher par quels
mouvements
se traduiront plaisirs et douleurs. Les animaux l
tion. L’expansion et la contraction sont l’origine de tous les autres
mouvements
vitaux, et par cela même de tous les signes : c’e
x rudimentaires, aux divers modes d’activité générale, accompagnés de
mouvements
généraux d’expansion et de contraction. Nous auro
tageux, accroissement d’activité au-delà de l’état normal, plaisir et
mouvement
d’expansion générale qui en devient le signe ; 2°
nuisible, descente de l’activité au-dessous de la normale, douleur et
mouvement
de contraction générale qui en devient le signe.
qui en devient le signe. Faites un pas de plus dans l’évolution : le
mouvement
intérieur de contraction, en se perfectionnant pa
fectionnant par la sélection naturelle, aura amené l’être vivant à un
mouvement
massif de transport dans l’espace, qui l’écartera
ssif de transport dans l’espace, qui l’écartera de l’objet ; c’est le
mouvement
d’aversion et de fuite. Le mouvement d’expansion,
l’écartera de l’objet ; c’est le mouvement d’aversion et de fuite. Le
mouvement
d’expansion, au contraire, aura amené l’être viva
ant à un transport de tout son corps vers l’objet agréable ; c’est le
mouvement
de propension et de poursuite. Ce sont là deux no
consciente et le désir. Telles sont les émotions primitives, avec le
mouvement
général du corps qui les exprime au premier momen
es divers organes ne font que reproduire et aider, pour leur part, le
mouvement
général d’expansion : les traits se dilatent, les
s’accroît et s’enfle, les gestes s’épandent en quelque sorte par des
mouvements
plus amples et plus nombreux. On dit de même, et
n opposition trop forte avec le cours antérieur des sentiments et des
mouvements
; elle produit donc un choc trop violent qui peut
pour objet une épargne, et c’est, à notre avis, parce que le premier
mouvement
en face de la douleur, étant un mouvement de cons
avis, parce que le premier mouvement en face de la douleur, étant un
mouvement
de conservation et de concentration sur soi, est
xplique par un reste des habitudes de combat ; Mosso, lui, dit que ce
mouvement
fut, à l’origine, un mouvement d’attention, qu’il
des de combat ; Mosso, lui, dit que ce mouvement fut, à l’origine, un
mouvement
d’attention, qu’il s’est associé ensuite avec le
souffrance et la joie sont inséparables de l’aversion et du désir. Le
mouvement
de concentration sur soi et de défensive, commun
ainsi opérées par la psychologie. Tout se ramène, en définitive, à un
mouvement
général de la volonté vers les objets ou à l’oppo
l de la volonté vers les objets ou à l’opposé des objets, et c’est le
mouvement
corrélatif d’expansion ou de contraction organiqu
omme dit Schopenhauer, le « vouloir-vivre », il est impossible que le
mouvement
ne se propage pas ensuite à tous les organes. Il
i, parti du cerveau, agite bientôt la masse entière et lui imprime un
mouvement
général de concentration : la terreur est la pani
reur est la panique interne des cellules vivantes. Dans la colère, le
mouvement
en avant se propage d’une extrémité à l’autre : t
e sont autre chose que plaisir ou peine, vie facile ou vie difficile,
mouvement
aisé ou effort, volonté libre ou volonté contrain
voir, enfin par les mains levées comme pour écarter l’objet. Tous ces
mouvements
sont devenus habituels, héréditaires et instincti
me, dans le même « champ de la conscience », mais encore dans un même
mouvement
de l’appétit et de la volonté. Aussi ce sont les
bientôt pour cortège des myriades de sensations pénibles, depuis les
mouvements
du cœur ou de la poitrine jusqu’aux parties les p
sont utiles à l’entretien ou à la défense de la vie, par exemple tels
mouvements
agressifs ; quand se produit un état d’esprit dir
orps, grossit son dos, se frotte contre son maître. Selon Darwin, ces
mouvements
bienveillants sont l’antithèse des mouvements agr
ître. Selon Darwin, ces mouvements bienveillants sont l’antithèse des
mouvements
agressifs, qui se trouvent être différents chez l
ive que celle du chat, qui est moins affectueux, produit un besoin de
mouvement
, des sauts, des gambades, tout au moins de vives
re ces opposés, de manière à produire une bifurcation perpétuelle des
mouvements
. Il n’est donc pas étonnant, que le contraire d’u
donc pas étonnant, que le contraire d’un sentiment s’exprime par des
mouvements
ou attitudes contraires, en dehors même de toute
’une autre manière, tantôt en surexcitation intellectuelle, tantôt en
mouvements
qui ne semblent avoir aucun rapport avec ce qu’on
e. Il y a des fureurs prêtes à éclater qui ne se révèlent que par des
mouvements
rythmiques et égaux du doigt sur un objet ou par
ui se produit entre les différentes manifestations de la force62. Les
mouvements
expressifs, associés entre eux selon les lois que
int de vue mécanique, cette sympathie est une réelle communication de
mouvements
, comme lorsque les vibrations d’une cloche font v
c en retour l’émotion de notre voisin nous est revenue. En voyant les
mouvements
et attitudes d’autrui, nous tendons à réaliser no
vements et attitudes d’autrui, nous tendons à réaliser nous-mêmes ces
mouvements
ou attitudes, car toute idée tend à se réaliser ;
itudes, car toute idée tend à se réaliser ; puis, par contre-coup, le
mouvement
et l’attitude réalisés par nous reproduisent en n
us les sentiments qui leur correspondent. Charles Bell a expliqué les
mouvements
expressifs et leur interprétation en montrant que
ent d’abord à des fonctions et à la satisfaction des appétits par les
mouvements
nécessaires : l’expression est donc un commenceme
demi les yeux comme pour ne pas voir, et serre les lèvres : tous ces
mouvements
indiquent suffisamment le dédain. Selon Spencer,
« L’aperception, dit-il, est la source psychologique des émotions ou
mouvements
de l’Âme. » (Psychologie physiologique, traductio
en criant une forme quadrangulaire. Par l’habitude et l’hérédité, ces
mouvements
sont devenus instinctifs. 58. Pourquoi, dans la
t-ils ainsi ? « Ce phénomène, prétend Darwin, concourt, avec certains
mouvements
volontaires, à leur donner un aspect formidable p
ment défensif, mais seulement produit par les effets réflexes liés au
mouvement
général de concentration. C’est aussi l’opinion d
s de télégraphe ; le Romagnol est rude et franc ; le Romain, dans ses
mouvements
dignes de la statuaire, garde toujours gravées en
a vie est nécessairement liée à un organisme occupant l’espace et aux
mouvements
de cet organisme. L’appétit n’est pas suspendu da
travail dans un organisme étendu, toujours recevant et restituant du
mouvement
. Vivre, c’est désirer ; désirer, c’est agir ; agi
ens, avant même de savoir ce que c’est qu’une direction et un sens de
mouvement
. On dit : c’est qu’il existe des signes locaux, e
ec des éléments tous intensifs et temporels, non extensifs. C’est des
mouvements
et des sensations musculaires, comme on sait, que
ous mouvons librement un de nos membres, nous avons le sentiment d’un
mouvement
musculaire plus ou moins long dans le temps, rien
ment musculaire plus ou moins long dans le temps, rien de plus. Si ce
mouvement
est arrêté à ses deux extrémités par quelque obst
ement est arrêté à ses deux extrémités par quelque obstacle, comme le
mouvement
de la main par les deux côtés d’une boite, il en
ler l’espace qu’elle voudrait expliquer, par exemple la direction des
mouvements
, qui implique l’espace, Stuart Mill répond que se
ne pouvons que dire dans quelles conditions de temps, d’espace et de
mouvement
elles se produisent et nous apparaissent. Pourquo
t que la caractéristique même de l’espace est d’être « un but pour le
mouvement
» ; d’où il conclut, entre autres choses, que la
tive de cette force qui se manifeste par la motion et fait le réel du
mouvement
; sans l’intensité, le mouvement ne serait plus q
ste par la motion et fait le réel du mouvement ; sans l’intensité, le
mouvement
ne serait plus qu’un changement abstrait de relat
on de l’idée d’espace, ce que les Anglais appellent les sentiments de
mouvements
, feelings of motion. La notion de mouvement imp
lent les sentiments de mouvements, feelings of motion. La notion de
mouvement
implique celle d’espace, mais les sentiments corr
mouvement implique celle d’espace, mais les sentiments corrélatifs au
mouvement
ne présupposent pas la notion d’espace. Par ces s
uvement ne présupposent pas la notion d’espace. Par ces sensations de
mouvement
nous n’entendons pas des impressions de pure succ
idement, nous avons, même indépendamment de toute idée d’espace ou de
mouvement
, une certaine impression spécifique, très différe
uis le son ré. C’est cette impression que, sans présupposer l’idée de
mouvement
(ce qui serait un cercle vicieux), on appelle sen
mouvement (ce qui serait un cercle vicieux), on appelle sensation de
mouvement
, c’est-à-dire impression particulière produite su
(et qui n’est, pas infiniment petit, mais mesurable), nous voyons le
mouvement
; nous le voyons, dis-je, nous ne le concluons pa
ode particulier de sentir, d’être affecté, (qui correspond en nous au
mouvement
extérieur et qui, si le mouvement est rapide, sou
affecté, (qui correspond en nous au mouvement extérieur et qui, si le
mouvement
est rapide, soudain, peut aller jusqu’à nous fair
, peut aller jusqu’à nous faire tressaillir par contre-coup. Comme le
mouvement
est analysable en positions occupées à divers mom
auer, ont nié à tort la possibilité de sentir ou percevoir le fait du
mouvement
actuel : ils ont attribué au chien qui voit fuir
ndes, vous la verrez se mouvoir. Si nous étions obligés d’analyser un
mouvement
visible depuis le point de départ jusqu’au point
e temps qui les sépare, nous serions aussi embarrassés pour sentir le
mouvement
que Zénon d’Elée pour le comprendre. Mais, de mêm
e mouvement que Zénon d’Elée pour le comprendre. Mais, de même que le
mouvement
se réalise de Tait en dépit de nos raisonnements,
nt dans notre panorama extensif. Et si, en général, nous inférons des
mouvements
, c’est à condition d’en avoir d’abord immédiateme
Toutes les objections éléatiques n’empêcheront pas cette sensation de
mouvement
de se produire, de nous révéler l’action de quitt
faut pas confondre, comme on le fait d’ordinaire, les impressions de
mouvement
avec celles d’effort et de résistance. L’effort p
stance. Aussi la transition sui generis qui constitue l’impression du
mouvement
est-elle sensiblement différente de ce que nous é
à des sensations venues de la périphérie. Il y a dans l’impression du
mouvement
, quand c’est nous qui le produisons, une détente
celle d’une série d’efforts, ni celle d’une série de résistances. Le
mouvement
peut avoir la vitesse d’un éclair, et il se manif
ande révélatrice de l’extériorité par rapport à nous, l’impression de
mouvement
nous révèle surtout l’extériorité mutuelle des ch
des choses, leur séparation au sein même de la continuité. Le sens du
mouvement
, soit de celui qu’on exécute, soit de celui qu’on
animal, sa proie, l’ennemi qu’il craint, tout cela se meut : c’est le
mouvement
qui révèle la proie, c’est le mouvement qui révèl
tout cela se meut : c’est le mouvement qui révèle la proie, c’est le
mouvement
qui révèle aussi l’ennemi. Il faut que l’animal d
e aussi l’ennemi. Il faut que l’animal devienne habile à discerner le
mouvement
et qu’il soit, à l’égard de ce qui se meut, sur u
égard de ce qui se meut, sur un perpétuel qui-vive. Les sensations de
mouvement
ont donc dû se trier de bonne heure, s’intégrer,
ré par de nombreux exemples que, tout le long de la série animale, le
mouvement
est la qualité par laquelle les animaux attirent
ès qu’elle se meut, nous la voyons. Schneider a montré que l’ombre en
mouvement
peut être remarquée même quand elle a une intensi
nous ne remarquons pas la présence de ce doigt ; si on lui imprime un
mouvement
de va-et-vient, nous le discernons. Une perceptio
r exemple le bout des doigts, organe du tact par excellence. Comme le
mouvement
ne peut avoir lieu en fait que dans une direction
e direction définie, on a nié l’impossibilité de percevoir le fait du
mouvement
sans percevoir la direction. Des expériences fort
eau des lignes dix fois plus petites : vous sentirez distinctement le
mouvement
et vous ne sentirez que très vaguement la directi
ement et vous ne sentirez que très vaguement la direction. Le sens du
mouvement
, étant beaucoup plus délicat que le sens de la po
distinguer les cinq doigts d’une main, et où cependant le plus léger
mouvement
d’un des doigts est perçu comme mouvement, et rie
où cependant le plus léger mouvement d’un des doigts est perçu comme
mouvement
, et rien de plus. Exner a fait voir à quel point
mouvement, et rien de plus. Exner a fait voir à quel point le sens du
mouvement
est une forme primitive de la sensibilité, en dém
ion s’enveloppent, l’œil perçoit alors leur éclat comme si c’était le
mouvement
d’une seule étincelle depuis le point occupé par
tre réduit jusqu’à 0,015”, avant que l’esprit commence à douter si le
mouvement
apparent a commencé de droite à gauche ou de gauc
rdre dans le temps. Et d’autre part, nous avons vu qu’elle perçoit le
mouvement
même plus facilement que la direction et la posit
iristes comme Spencer et Mill, qui veulent expliquer la perception du
mouvement
et de l’étendue par celle de positions relatives,
rdé que nous avons un sentiment spécifique de transition causé par le
mouvement
, soit par celui de nos membres, soit par celui de
dans son ensemble une série de sentiments de transition répondant au
mouvement
, série dont les termes ne peuvent coexister et do
ut ensemble : c’est cette combinaison qui nous permet de concevoir le
mouvement
même comme tel, c’est-à-dire une série de transit
mobile. On voit qu’il faut absolument joindre les signes locaux et le
mouvement
pour avoir une notion nette de l’espace. Deux imp
ntes de notre corps ont une nuance locale indépendamment même de tout
mouvement
, comme quand on vous touche les deux mains à la f
as comme proprement spatiale, comme une différence de position, si le
mouvement
de la main gauche venant toucher la main droite n
la main droite ne se joignait pas aux signes locaux. D’autre part, le
mouvement
seul de la main ne nous donnerait pas l’idée d’es
n’avaient entre elles d’autres différences que celles qui naissent du
mouvement
même, s’il n’y avait pas encore en elles des diff
t un peu longue, il faudra la parcourir du regard, la décrire par des
mouvements
de l’œil, et alors la perception d’une série de s
courte, un petit trait, il n’y a besoin que d’un coup d’œil, que d’un
mouvement
rapide d’accommodation visuelle. Dans tout cela,
eux sentir, on réagit contre une chaleur ou un froid trop vif par des
mouvements
dans les parties affectées. A tout cela nous ne f
les sensations de couleur : comme pour le tact, il y faut joindre le
mouvement
, la réaction cérébrale et musculaire. C’est en dé
écomposition de la masse des sensations, par conséquent succession et
mouvement
. On peut comparer à l’œil immobile recevant des i
on nous, la troisième dimension est différenciée dans la masse par le
mouvement
en avant ou en arrière, et même en général par to
par le mouvement en avant ou en arrière, et même en général par tout
mouvement
: se mouvoir, c’est pénétrer. Le mouvement des ja
t même en général par tout mouvement : se mouvoir, c’est pénétrer. Le
mouvement
des jambes en avant est du reste bien plus nature
e mouvement des jambes en avant est du reste bien plus naturel que le
mouvement
latéral, dont il se distingue facilement. On dema
ble des conditions antécédentes : le premier animal venu distingue le
mouvement
qu’il exécute des mouvements dont il est simple t
tes : le premier animal venu distingue le mouvement qu’il exécute des
mouvements
dont il est simple témoin ; il ne fera jamais cet
oduisent des impressions sensibles diverses et surtout provoquent des
mouvements
divers de notre œil. Il ne faut pas oublier que l
le de la vision, une trouée dans cette surface, une percée qui est un
mouvement
dans le sens de la profondeur. De plus, notre œil
contraire des extraits. En réalisant nous-mêmes ces relations par des
mouvements
d’abord aveugles et involontaires, puis conscient
direction qui n’a pas plus besoin d’être abstraitement conçue que le
mouvement
instinctif du corps qui nous fait nous rejeter en
nes locaux indépendants des qualités. Si, de plus, nous y ajoutons le
mouvement
avec les sensations musculaires, enfin le toucher
erception Toute perception finit par intéresser les muscles, et le
mouvement
musculaire est essentiel à la perception distinct
Nous sommes obligés de construire et de dessiner nous-mêmes, par nos
mouvements
de réaction, la forme des objets, et c’est le rap
ments de réaction, la forme des objets, et c’est le rapport entre ces
mouvements
successifs de réaction qui nous permet de nous re
oductrice de sensation se communique aux muscles et provoque : 1° des
mouvements
de direction de l’organe (mouvements qui se manif
aux muscles et provoque : 1° des mouvements de direction de l’organe (
mouvements
qui se manifestent dans tout organe sans exiger d
ns tout organe sans exiger des muscles spéciaux pour chacun) ; 2° des
mouvements
accommodation. Des muscles spéciaux pour l’accomm
d’accommodation, mais c’est peut-être une simple apparence. Tous ces
mouvements
d’accommodation ont pour objet de rendre la perce
lisation et la projection plus facile. A notre avis, ce sont déjà des
mouvements
d’aversion ou de propension ; ils manifestent ce
a utile ou nuisible. L’attente est donc la préparation de l’être à un
mouvement
plus déterminé soit d’attraction, soit de répulsi
’attente, 2° d’attention, 3° de tension nerveuse et musculaire, 4° de
mouvement
centrifuge dans les nerfs et dans les muscles. Se
e concentre et se dispose avant de s’exercer et de se répandre par le
mouvement
. IV Subjectivité de l’idée d’espace Il semb
: du mécanisme, parce qu’elle ouvre devant nous le champ illimité des
mouvements
possibles ; de la finalité, parce que les mouveme
amp illimité des mouvements possibles ; de la finalité, parce que les
mouvements
de notre part auxquels elle ouvre ainsi une persp
e, ou la longueur ». De plus, l’idée de l’être « va, par une sorte de
mouvement
logique, d’elle-même, en tant qu’antérieure, à el
en s’affaiblissant. Mais si en face du canal se trouve une digue, le
mouvement
ondulatoire y rencontrera un obstacle et ne pourr
on des centres, à leur élasticité et à leur résistance, qui oblige le
mouvement
à se réfléchir. C’est grâce à cette réflexion du
oblige le mouvement à se réfléchir. C’est grâce à cette réflexion du
mouvement
nerveux qu’aurait lieu non seulement la localisat
eux qu’il influence, n’est qu’un conducteur, chargé de recueillir les
mouvements
, et de les transmettre, quand il ne les arrête pa
position : II. La reconnaissance d’un objet présent se fait par des
mouvements
quand elle procède de l’objet, par des représenta
, par degrés insensibles, des souvenirs disposés le long du temps aux
mouvements
qui en dessinent l’action naissante ou possible d
possible dans l’espace. Les lésions du cerveau peuvent atteindre ces
mouvements
, mais non pas ces souvenirs. Reste à savoir si l’
u’ébranle tout entier une impulsion initiale, dans un système clos de
mouvements
automatiques, qui se succèdent dans le même ordre
l faut pour développer un à un, ne fût-ce qu’en imagination, tous les
mouvements
d’articulation nécessaires : ce n’est donc plus u
es, une fois perçues, se fixent et s’alignent dans cette mémoire, les
mouvements
qui les continuaient modifient l’organisme, créen
résent et ne regardant que l’avenir. Elle n’a retenu du passé que les
mouvements
intelligemment coordonnés qui en représentent l’e
dans l’ordre rigoureux et le caractère systématique avec lesquels les
mouvements
actuels s’accomplissent. À vrai dire, elle ne nou
ressive était contrariée par l’autre mémoire, plus naturelle, dont le
mouvement
en avant nous porte à agir et à vivre. Quand les
ns le second ; son rôle est simplement d’utiliser de plus en plus les
mouvements
par lesquels le premier se continue, pour les org
acun d’eux, en même temps qu’il est perçu, provoque de notre part des
mouvements
au moins naissants par lesquels nous nous y adapt
mouvements au moins naissants par lesquels nous nous y adaptons. Ces
mouvements
, en se répétant, se créent un mécanisme, passent
tion accidentelle des mêmes situations pour organiser en habitude les
mouvements
concomitants ; nous nous servons de l’image fugit
l’image visuelle ou auditive que nous cherchons à recomposer par des
mouvements
ne serait-elle pas déjà dans notre esprit, invisi
ir. Mais, pour les empêcher de souligner les lettres aperçues par des
mouvements
d’articulation appropriés, on exigeait qu’ils rép
t se révéler par des éclairs brusques : mais il se dérobe, au moindre
mouvement
de la mémoire volontaire. Si le sujet voit dispar
ir. Au lieu de dissocier d’abord les deux éléments, image-souvenir et
mouvement
, pour chercher ensuite par quelle série d’opérati
étudier. II. De la reconnaissance en général : images-souvenirs et
mouvements
. Il y a deux manières habituelles d’expliquer
dans l’hypothèse commode de traces cérébrales qui coïncideraient, de
mouvements
cérébraux que l’exercice faciliterait 19, ou de c
bien de rejeter dans le cerveau, sous forme de combinaison entre des
mouvements
ou de liaison entre des cellules, ce qu’on avait
j’entends par là que des alternatives se posent à mon corps, que mon
mouvement
est discontinu dans son ensemble, qu’il n’y a rie
nditions extrêmes, l’une où la perception n’a pas encore organisé les
mouvements
définis qui l’accompagnent, l’autre où ces mouvem
re organisé les mouvements définis qui l’accompagnent, l’autre où ces
mouvements
concomitants sont organisés au point de rendre ma
une condition intermédiaire, où l’objet est aperçu, mais provoque des
mouvements
liés entre eux, continus, et qui se commandent le
écité psychique 25. Mais savoir s’en servir, c’est déjà esquisser les
mouvements
qui s’y adaptent, c’est prendre une certaine atti
be). L’habitude d’utiliser l’objet a donc fini par organiser ensemble
mouvements
et perceptions, et la conscience de ces mouvement
organiser ensemble mouvements et perceptions, et la conscience de ces
mouvements
naissants, qui suivraient la perception à la mani
e la reconnaissance. Il n’y a pas de perception qui ne se prolonge en
mouvement
. Ribot 26 et Maudsley 27 ont depuis longtemps att
ensemble des connexions établies entre l’impression sensorielle et le
mouvement
qui l’utilise. À mesure que l’impression se répèt
imité le nombre des connexions possibles entre les impressions et les
mouvements
correspondants. Mais le mécanisme en voie de cons
chose distingue profondément et manifeste clairement les systèmes de
mouvements
consolidés dans l’organisme. C’est surtout, croyo
difficulté d’en modifier l’ordre. C’est encore cette préformation des
mouvements
qui suivent dans les mouvements qui précèdent, pr
. C’est encore cette préformation des mouvements qui suivent dans les
mouvements
qui précèdent, préformation qui fait que la parti
implement qu’une fissure se déclare entre l’impression actuelle et le
mouvement
concomitant pour y faire passer ses images. D’ord
s l’avenir ; il faut que nous reculions dans le passé. En ce sens, le
mouvement
écarterait plutôt l’image. Toutefois, par un cert
actuelle soit choisie parmi toutes les représentations possibles. Les
mouvements
accomplis ou simplement naissants préparent cette
erveux, des êtres chez qui des impressions présentes se prolongent en
mouvements
appropriés : si d’anciennes images trouvent aussi
iés : si d’anciennes images trouvent aussi bien à se prolonger en ces
mouvements
, elles profitent de l’occasion pour se glisser da
t, rester couvertes par l’état présent. On pourrait donc dire que les
mouvements
qui provoquent la reconnaissance machinale empêch
e évoquées, tantôt c’est seulement le lien entre la perception et les
mouvements
concomitants habituels qui sera rompu, la percept
s concomitants habituels qui sera rompu, la perception provoquant des
mouvements
diffus comme si elle était nouvelle. Les faits vé
é de s’orienter est-elle autre chose que la faculté de coordonner les
mouvements
du corps aux impressions visuelles, et de prolong
dessiner d’un trait continu, parce qu’il n’aura plus dans la main le
mouvement
des contours. Or, c’est précisément ce que l’expé
sance du malade, en pareil cas, à saisir ce qu’on pourrait appeler le
mouvement
des lettres quand il essaie de les copier. Il en
ntenant de la reconnaissance automatique, qui se fait surtout par des
mouvements
, à celle qui exige l’intervention régulière des s
ir, est la reconnaissance attentive. Elle débute, elle aussi, par des
mouvements
. Mais tandis que, dans la reconnaissance automati
mouvements. Mais tandis que, dans la reconnaissance automatique, nos
mouvements
prolongent notre perception pour en tirer des eff
ssoire, que les souvenirs-images y jouent. Supposons en effet que les
mouvements
renoncent à leur fin pratique, et que l’activité
alors les images analogues à la perception présente, images dont ces
mouvements
auront déjà jeté la forme, viendront régulièremen
s’en faciliter l’entrée. III. — Passage graduel des souvenirs aux
mouvements
. La reconnaissance et l’attention. Nous toucho
ransmis par les nerfs aux centres perceptifs. Si la propagation de ce
mouvement
à d’autres centres corticaux avait pour réel effe
tion du cerveau. Mais si nous établissions qu’ici, comme ailleurs, le
mouvement
ne peut produire que du mouvement, que le rôle de
lissions qu’ici, comme ailleurs, le mouvement ne peut produire que du
mouvement
, que le rôle de l’ébranlement perceptif est simpl
pourrait, de degré en degré, venir s’insérer dans une attitude ou un
mouvement
, nous allons avoir à anticiper quelque peu sur le
oute sa force, pourvu toutefois, croyons-nous, qu’on ne voie dans les
mouvements
décrits par Th. Ribot que la condition négative d
que la condition négative du phénomène. À supposer, en effet, que les
mouvements
concomitants de l’attention volontaire fussent su
mouvements concomitants de l’attention volontaire fussent surtout des
mouvements
d’arrêt, il resterait à expliquer le travail de l
utenir que les phénomènes d’inhibition ne sont qu’une préparation aux
mouvements
effectifs de l’attention volontaire. Supposons en
utile de la perception présente : il y aura d’abord une inhibition de
mouvement
, une action d’arrêt. Mais sur cette attitude géné
. Mais sur cette attitude générale viendront bien vite se greffer des
mouvements
plus subtils, dont quelques-uns ont été remarqués
nt pour rôle de repasser sur les contours de l’objet aperçu. Avec ces
mouvements
commence le travail positif, et non plus simpleme
rs. Si la perception extérieure, en effet, provoque de notre part des
mouvements
qui en dessinent les grandes lignes, notre mémoir
a perception reçue les anciennes images qui y ressemblent et dont nos
mouvements
ont déjà tracé l’esquisse. Elle crée ainsi à nouv
re les hypothèses, ce qui préside de loin à la sélection, ce sont les
mouvements
d’imitation par lesquels la perception se continu
aître capricieusement ses représentations, se règle sur le détail des
mouvements
corporels. Mais à mesure que ces souvenirs se rap
orporels. Mais à mesure que ces souvenirs se rapprochent davantage du
mouvement
et par là de la perception extérieure, l’opératio
moment précis où notre perception s’est décomposée automatiquement en
mouvements
d’imitation : une esquisse nous est alors fournie
portera sur les mécanismes qui continuent l’ébranlement recueilli en
mouvement
automatiquement exécuté : l’attention ne pourra p
on intéressera ces centres particuliers de l’écorce qui préparent les
mouvements
volontaires en leur fournissant l’antécédent sens
fixée par le sujet. Mais, dans un cas comme dans l’autre, ce sont des
mouvements
actuels qui seront lésés ou des mouvements à veni
dans l’autre, ce sont des mouvements actuels qui seront lésés ou des
mouvements
à venir qui cesseront d’être préparés : il n’y au
n’en serait pas de même si les impressions auditives organisaient des
mouvements
naissants, capables de scander la phrase écoutée
la phrase écoutée et d’en marquer les principales articulations. Ces
mouvements
automatiques d’accompagnement intérieur, d’abord
erait, dans leurs grandes lignes et leurs directions principales, les
mouvements
mêmes de la personne qui parle. Ainsi se dérouler
r. Pour apprendre un exercice physique, nous commençons par imiter le
mouvement
dans son ensemble, tel que nos yeux nous le montr
e voir s’exécuter. Notre perception en a été confuse : confus sera le
mouvement
qui s’essaie à le répéter. Mais tandis que notre
andis que notre perception visuelle était celle d’un tout continu, le
mouvement
par lequel nous cherchons à en reconstituer l’ima
es sensations multiples, provenant du jeu varié des articulations. Le
mouvement
confus qui imite l’image en est donc déjà la déco
ement à dégager ce qui était enveloppé d’abord, à donner à chacun des
mouvements
élémentaires cette autonomie qui assure la précis
à l’intelligence du corps. Elle développe, à chaque nouvel essai, des
mouvements
enveloppés ; elle appelle chaque fois l’attention
se ; elle lui souligne l’essentiel ; elle retrouve une à une, dans le
mouvement
total, les lignes qui en marquent la structure in
l, les lignes qui en marquent la structure intérieure. En ce sens, un
mouvement
est appris dès que le corps l’a compris. C’est ai
oquis est au tableau achevé. Autre chose est, en effet, comprendre un
mouvement
difficile, autre chose pouvoir l’exécuter. Pour l
d’en réaliser l’essentiel, juste assez pour le distinguer des autres
mouvements
possibles. Mais pour savoir l’exécuter, il faut e
les sous-entendus. Elle exige que toutes les parties constitutives du
mouvement
demandé soient montrées une à une, puis recomposé
moteurs. Mais si les mécanismes tout montés qui répondent aux divers
mouvements
possibles d’articulation et de phonation sont en
comme si les sensations auditives se convertissaient d’elles-mêmes en
mouvements
articulatoires. Partant de là, quelques-uns ont s
t d’une tendance des impressions verbales auditives à se prolonger en
mouvements
d’articulation, tendance qui n’échappe sûrement p
à des hauteurs différentes avec des timbres de voix différents ? Ces
mouvements
intérieurs de répétition et de reconnaissance son
’elle-même ? 2° Nous abordons la seconde partie de cette étude : des
mouvements
nous passons aux souvenirs. La reconnaissance att
s les réveille, et par nu processus intra-cérébral, peut-être par des
mouvements
transcorticaux qui vont chercher les représentati
tomose toujours avec ceux qui l’accompagnent, et selon l’allure et le
mouvement
de la phrase dont il fait partie intégrante, il p
les principales articulations de cette phrase, à en adopter ainsi le
mouvement
. Mais à moins de supposer à tous les hommes des v
respondante, et cette attitude a déterminé la direction générale d’un
mouvement
d’où la phrase est sortie. C’est ainsi qu’il nous
e qu’il parle, avec le genre d’idées qu’il exprime et surtout avec le
mouvement
général de sa phrase, comme si nous commencions p
loppement, on matérialise maintenant en lignes de communication ou en
mouvements
d’impulsion le développement lui-même. Mais ce n’
fait nouveau forcera à compliquer la figure, à intercaler le long du
mouvement
des stations nouvelles, sans que jamais ces stati
, sans que jamais ces stations juxtaposées arrivent à reconstituer le
mouvement
lui-même. Rien de plus instructif, à cet égard, q
érébrale trouvait de mieux en mieux à localiser des sensations et des
mouvements
, jamais des idées, la diversité des aphasies sens
parole ne fait que jalonner de loin en loin les principales étapes du
mouvement
de la pensée. C’est pourquoi je comprendrai votre
images ne seront jamais en effet que des choses, et la pensée est un
mouvement
. C’est donc en vain qu’on traite images-souvenirs
e espèce de préjugé métaphysique, elle n’a ni l’avantage de suivre le
mouvement
de la conscience ni celui de simplifier l’explica
nir réelles, doivent tendre à faire agir le corps, à lui imprimer les
mouvements
et attitudes dont elles sont l’antécédent habitue
s centres dits sensoriels, ébranlements qui précèdent d’ordinaire des
mouvements
accomplis ou esquissés par le corps et qui ont mê
évolue vers la sensation virtuelle, et la sensation virtuelle vers le
mouvement
réel : ce mouvement, en se réalisant, réalise à l
tion virtuelle, et la sensation virtuelle vers le mouvement réel : ce
mouvement
, en se réalisant, réalise à la fois la sensation
rase, puis s’arrête brusquement, incapable de continuer, comme si les
mouvements
d’articulation avaient Inhibé les souvenirs. Voir
DODDS, On some central affections of vision (Brain, 1885). 26. Les
mouvements
et leur importance psychologique (Revue philosoph
e dans l’état actuel des théories de l’aphasie. Dans cet exemple, les
mouvements
exécutés par le sujet ont tout l’air d’être des s
lationnel des sensations. — VI. Rapport nécessaire de la sensation au
mouvement
. I Rôle de l’appétit dans la genèse et le déve
issent l’apercevoir, et elle contribue pour sa part à cet ensemble de
mouvements
qui viennent retentir en moi. A mon tour, j’exerc
ésenter et de percevoir (comme disait Leibniz) tous les phénomènes ou
mouvements
de la nature, tous ceux du moins qui ne se sont p
ma conscience et y vivre de la vie sensible ; les impressions et les
mouvements
du dehors sont en concurrence pour pénétrer dans
gir. Tous les organes des sens sont des moyens de faire accomplir les
mouvements
de fuite ou de poursuite, qui eux-mêmes ont pour
xes. Ces lois se ramènent, en définitive, à celles de la direction du
mouvement
selon la ligne de la moindre résistance. Si l’on
be une excitation venue du dehors, il se produira dans cette masse un
mouvement
, et ce mouvement se propagera selon la ligne de l
venue du dehors, il se produira dans cette masse un mouvement, et ce
mouvement
se propagera selon la ligne de la plus faible rés
icates, les plus facilement modifiables, les plus vibrantes. Quand ce
mouvement
aura parcouru une ligne une première fois, il y a
a plus de facilité selon cette ligne pour une seconde transmission du
mouvement
. Une voie de communication s’établira donc entre
naître, dans un animal, divers organes selon les diverses espèces de
mouvements
physiques. Par exemple, du côté tourné vers la lu
aux émotions agréables ou pénibles, d’une part, et, d’autre part, aux
mouvements
correspondants, — mouvement en avant ou mouvement
ibles, d’une part, et, d’autre part, aux mouvements correspondants, —
mouvement
en avant ou mouvement de recul, — qui a déterminé
d’autre part, aux mouvements correspondants, — mouvement en avant ou
mouvement
de recul, — qui a déterminé, parmi toutes les sen
, vous ne sentirez pas si ses particules sont à l’état de repos ou de
mouvement
électrique. Les darwinistes ne sont pas embarrass
t organique, qui provoque les affinités chimiques, qui, dans tous les
mouvements
moléculaires des êtres organisés, a probablement
quatrillions d’ondulations par seconde, il existe un nombre énorme de
mouvements
rythmiques dont aucun n’a obtenu sa contrepartie
nt dans la nuit. Au dehors de nous, le monde est une immense mêlée de
mouvements
en tous sens, un fourmillement confus, un continu
tinum infini, — comme disent William James et James Ward, — où chaque
mouvement
procède de tous les autres par degrés insensibles
les, les seconds ne le sont plus. Est-il certain qu’il y ait dans les
mouvements
de la lumière une différence aussi capitale objec
ques, changements marginaux de couleur, images doubles, astigmatisme,
mouvements
d’accommodation et convergence des yeux, rivalité
du plaisir ou à de la douleur, à la satisfaction de l’appétit par des
mouvements
appropriés. En faisant le triage de ce qui, dans
, chaque organe des sens prend pour son domaine une certaine forme de
mouvements
et ignore les autres formes aussi complètement qu
s sciences de la nature transcrivent tous les phénomènes en termes de
mouvement
; mais les mouvements eux-mêmes ne sont encore qu
re transcrivent tous les phénomènes en termes de mouvement ; mais les
mouvements
eux-mêmes ne sont encore qu’une langue dérivée, u
moins vague à l’étendue, ou extensivité. Et ces caractères, outre le
mouvement
qu’elles supposent, les rapprochent de ce que l’o
ion qu’elle produit, le sentiment confus d’un conflit de forces et de
mouvements
; une saveur douce, celui d’un concours de forces
et accoutumé. Il y a bien une sensation particulière qui s’attache au
mouvement
arrêté, sensation afférente et centripète qui rev
ement dans le cours des choses ; mais je n’aurais pas la sensation de
mouvement
arrêté, si je n’avais pas eu d’abord celle de mot
rêté, si je n’avais pas eu d’abord celle de motion commencée, puis de
mouvement
en train de s’accomplir ; cette sensation même, j
amène à la conscience de la résistance. La résistance, ce conflit des
mouvements
ou des forces, serait donc, selon l’école anglais
physiologie nous apprend que la décharge nerveuse est probablement un
mouvement
ondulatoire, une série de pulsations. Quand nous
a pas de sensation, de changement mental qui n’ait pour condition un
mouvement
cérébral ; et comme, dans tout mouvement, il y a
qui n’ait pour condition un mouvement cérébral ; et comme, dans tout
mouvement
, il y a conflit de forces ou, si l’on veut, de mo
e, dans tout mouvement, il y a conflit de forces ou, si l’on veut, de
mouvements
antérieurs, conflit qui se traduit en sentiment d
position les conditions extérieures de la sensation, c’est-à-dire les
mouvements
, abstraction faite de ce qui se passe à l’intérie
qualité et de la sensation, ils étaient dans celui de la quantité, du
mouvement
, de la force et de l’appétit, de la volonté ; ils
e de sensations musculaires, venant des petits muscles qui donnent le
mouvement
à l’œil, et ces sensations jouent un rôle importa
que la vie dure et, avec la vie, le changement interne corrélatif du
mouvement
externe. C’est là ce qu’il y a de vrai dans ce qu
t et exclusivement le sentiment d’une relation, d’un changement, d’un
mouvement
, sans que les termes soient sentis ou même sans q
ment, toute douleur, toute pensée, tout état de conscience suppose un
mouvement
. Quelque uniforme que semble un état de conscienc
cience fixe, il est encore une série d’états changeants, un rythme de
mouvements
, les uns favorables, les autres défavorables à la
e une infinité de petits chocs dans les molécules cérébrales. Oui, le
mouvement
est partout, et rien ne devient sans le mouvement
cérébrales. Oui, le mouvement est partout, et rien ne devient sans le
mouvement
. Mais, au point de vue subjectif, le mouvement et
ien ne devient sans le mouvement. Mais, au point de vue subjectif, le
mouvement
et le changement ne sont appréciables qu’entre de
ence plus ou moins momentanés. Objectivement même, il ne peut y avoir
mouvement
et changement sans rien de plus. La réalité ne pe
vie. Mais subjectivement, n’y a-t-il conscience que du changement ou
mouvement
, de la relation entre deux états différents, et l
s sensations de qualité contraire. Il y a donc là des combinaisons de
mouvements
organiques qui ont comme résultat final une sensa
ganique précédent influe sur le suivant, c’est par la combinaison des
mouvements
qui en résulte, mais il ne s’ensuit pas que nous
que nous croyons vraie), parce qu’il y a une composition cérébrale de
mouvements
aboutissant aux ondulations cérébrales du vert, e
nt des extraits. Le sentiment seul unit d’une façon concrète. Sous le
mouvement
se trouve non la logique de l’entendement, mais l
, et pour cela mouvoir, telle est la seule logique de la vie, dont le
mouvement
est le signe extérieur et dont le raisonnement de
onstituent l’accord même. VI Rapport nécessaire de la sensation au
mouvement
La sensation étant un changement reçu du dehor
dehors, il est clair qu’elle a toujours pour antécédent nécessaire un
mouvement
. Ce mouvement, une fois produit, ne peut disparaî
clair qu’elle a toujours pour antécédent nécessaire un mouvement. Ce
mouvement
, une fois produit, ne peut disparaître. Ce n’est
able serait contraire à ce qu’on appelle la loi de transformation des
mouvements
et qu’on ajustement proposé d’appeler leur loi de
tement proposé d’appeler leur loi de non-transformation. En effet, le
mouvement
ne se transforme pas en autre chose, mais un mode
et, le mouvement ne se transforme pas en autre chose, mais un mode de
mouvement
se transforme en un autre : le mouvement molécula
autre chose, mais un mode de mouvement se transforme en un autre : le
mouvement
moléculaire, par exemple, devient soit mouvement
rme en un autre : le mouvement moléculaire, par exemple, devient soit
mouvement
de translation, soit mouvement de désagrégation,
moléculaire, par exemple, devient soit mouvement de translation, soit
mouvement
de désagrégation, et la somme des trois sortes de
ion, soit mouvement de désagrégation, et la somme des trois sortes de
mouvements
est constante. Dès lors, on ne peut admettre qu’u
constante. Dès lors, on ne peut admettre qu’une certaine quantité de
mouvement
antérieur à la sensation du son ut, par exemple,
ut, par exemple, disparaisse pour faire place à cette sensation23. Le
mouvement
persiste pendant la sensation, et même, en examin
e pulsations, de va-et-vient, qui est la représentation interne de ce
mouvement
. Enfin, le mouvement persiste après la sensation
t-vient, qui est la représentation interne de ce mouvement. Enfin, le
mouvement
persiste après la sensation proprement dite. Il s
ême, soit par l’énergie de la diffusion émotionnelle), provoquent des
mouvements
visibles d’expression. Enfin, si les réactions mo
alors assez la volonté générale de l’être organisé pour provoquer des
mouvements
musculaires déterminés, avec le but, conscient ou
anière dans le monde s’il n’y avait aucune sensation et seulement des
mouvements
non sentis. Au cas où ces mouvements eussent été
ucune sensation et seulement des mouvements non sentis. Au cas où ces
mouvements
eussent été suffisants pour produire les mêmes ef
plus général des forces, considérées comme causes de changement et de
mouvement
. Bien loin que le mouvement suffise à tout expliq
sidérées comme causes de changement et de mouvement. Bien loin que le
mouvement
suffise à tout expliquer sans la sensation, qui n
hologie, c’est que l’élément sensationnel existe déjà jusque dans les
mouvements
qui semblent les plus insensibles ; que la sensat
ue la sensation distincte, au lieu de se produire à côté et à part du
mouvement
, dans je ne sais quel monde de purs reflets, est
ce qui existait déjà dans le processus réel et intime des choses : le
mouvement
n’en est que la forme extérieure, la traduction p
ction pour les sens de la vue et du toucher. Dans cette hypothèse, le
mouvement
serait une transposition des éléments sensationne
’est cachée ; le mystère de la volonté divine rend raison de tout. Le
mouvement
est la clé du Cosmos. La plus magnifique étude su
t. Le mouvement est la clé du Cosmos. La plus magnifique étude sur le
mouvement
, point par lequel la matière touche à sa cause, D
. Ici il touche à Platon ou plutôt à Socrate. Quelle est l’origine du
mouvement
? Sur la cause première du mouvement, l’opinion d
Socrate. Quelle est l’origine du mouvement ? Sur la cause première du
mouvement
, l’opinion de Platon est aussi arrêtée qu’il se p
ssi arrêtée qu’il se peut, et il ne balance pas à rapporter à Dieu le
mouvement
qui se montre partout dans l’univers et qui le vi
qui le vivifie. C’est Dieu qui a tiré des profondeurs de son être le
mouvement
qu’il a communiqué à tout le reste des choses ; s
ouvement qu’il a communiqué à tout le reste des choses ; sans lui, le
mouvement
ne serait pas né, et il ne continuerait point. Di
êtres, et qui est pour le vaste ensemble de l’univers le principe du
mouvement
, ainsi qu’elle l’est pour les êtres particuliers,
ion primitive qui les a lancés dans le ciel. Dieu est donc le père du
mouvement
, soit que nous considérions le mouvement à la sur
el. Dieu est donc le père du mouvement, soit que nous considérions le
mouvement
à la surface de notre terre et dans les phénomène
la trace qu’elle a laissée dans ses œuvres, et dans ce grand fait du
mouvement
, qui doit la manifester à tous les yeux. Platon n
as à cette indication générale ; et, après avoir montré d’où vient le
mouvement
, il veut expliquer aussi avec plus de détails les
ces diverses qu’il nous offre. Il distingue donc plusieurs espèces de
mouvements
, et il en porte le nombre tantôt à dix, tantôt à
ntôt à sept, sans les séparer toujours bien nettement entre elles. Le
mouvement
a lieu, soit en avant, soit en arrière, en haut e
arrière, en haut et en bas, à droite et à gauche ; joignez à ces six
mouvements
que chacun connaît le mouvement circulaire, et vo
oite et à gauche ; joignez à ces six mouvements que chacun connaît le
mouvement
circulaire, et vous aurez les sept mouvements pri
ts que chacun connaît le mouvement circulaire, et vous aurez les sept
mouvements
principaux. D’autres fois Platon change cette énu
x. D’autres fois Platon change cette énumération, et il distingue les
mouvements
de composition et de division, ceux d’augmentatio
e diminution, et ceux de génération et de destruction. Il y ajoute le
mouvement
de translation, soit que le corps se déplace dans
révolution sur lui-même et reste en place. Il met au neuvième rang le
mouvement
qui, venant d’une cause extérieure, est reçu du d
çu du dehors et est communiqué ; et enfin, au dixième rang, il met le
mouvement
spontané, qui n’a pas d’autre cause que lui-même,
e cause que lui-même, et qui produit tous les changements et tous les
mouvements
secondaires que l’univers nous présente. D’autres
fois, encore, abandonnant ces classifications, Platon réduit tous les
mouvements
à deux, le changement de lieu et l’altération, co
t l’altération, comme il le fait dans le Parménide ; ou bien ces deux
mouvements
ne sont plus, comme dans d’autres passages du Tim
n sur soi-même, donnée par Dieu au monde, à l’exclusion de tout autre
mouvement
, et l’impulsion en avant, maîtrisée par le mouvem
on de tout autre mouvement, et l’impulsion en avant, maîtrisée par le
mouvement
du même et du semblable, qui ramène sans cesse au
laton, un axiome sur lequel il ne varie pas plus que sur l’origine du
mouvement
, c’est qu’il n’y a point de hasard dans la nature
ouvement, c’est qu’il n’y a point de hasard dans la nature, et que le
mouvement
, qui en est le phénomène principal, y a ses lois
a sur le temps, indispensable à la réalité et à la conception même du
mouvement
, une théorie qu’Aristote a cru devoir réfuter, et
la génération qui se succède dans le temps, et ils sont le domaine du
mouvement
. Mais quant à l’éternité, immobile comme elle l’e
vent le remplir. Il prouve le temps parce qu’il est la mesure de tout
mouvement
. De l’éternité du mouvement, il conclut à l’étern
e temps parce qu’il est la mesure de tout mouvement. De l’éternité du
mouvement
, il conclut à l’éternité du grand moteur, Dieu ;
revient à son sujet, et il recherche comment on peut concevoir qu’un
mouvement
soit éternel. Il s’appuie d’abord sur ce fait d’o
i ne se meuvent pas. Comment celles qui se meuvent reçoivent-elles le
mouvement
? Aristote prend un exemple des plus ordinaires ;
ut le bâton et l’homme qui meut la main, il en conclut que, dans tout
mouvement
, il faut toujours remonter à un premier moteur, l
t lui-même nécessairement immobile, tout en communiquant au dehors le
mouvement
qu’il possède et qu’il crée. À cette occasion, Ar
axagore d’avoir considéré l’Intelligence, dont il fait le principe du
mouvement
, comme absolument impassible et absolument pure,
nge ; car c’est seulement ainsi qu’étant immobile, elle peut créer le
mouvement
, et qu’elle peut dominer le reste du monde en ne
ais le moteur étant immobile, comment peut-il produire en lui-même le
mouvement
qui se communique au dehors, et qui, se transmett
se-t-il dans les profondeurs du moteur premier, et de quelle façon le
mouvement
peut-il y naître ? Aristote s’enfonce ainsi au cœ
il y naître ? Aristote s’enfonce ainsi au cœur même de la question du
mouvement
, et il résout ce problème si obscur par les princ
dans l’infini. Dans ce moteur initial, source et principe de tous les
mouvements
dans l’univers, il retrouvera donc encore les mêm
; l’autre, qui est mue et meut à son tour ; la première, qui crée le
mouvement
; la seconde, qui le reçoit et le transmet. Le mo
Il proclame l’existence nécessaire d’un premier moteur sans lequel le
mouvement
ne pourrait se produire ni durer sous aucune form
met une erreur assez grave ; et que c’est à tort que de l’éternité du
mouvement
, telle qu’il l’a établie, il conclut à l’éternité
elle qu’il l’a établie, il conclut à l’éternité du premier moteur. Le
mouvement
étant éternel selon Aristote, le premier moteur d
éternel selon Aristote, le premier moteur doit être éternel comme le
mouvement
même qu’il produit éternellement. En dépit du res
solument tout l’opposé, et que c’est du moteur qu’il faut conclure le
mouvement
, loin de conclure de l’existence du mouvement l’e
qu’il faut conclure le mouvement, loin de conclure de l’existence du
mouvement
l’existence du moteur. Mais je ne voudrais pas tr
ison, il est plus conforme à ses lois de concevoir le moteur avant le
mouvement
; car, à moins d’acquiescer à ces systèmes qu’Ari
n’ont pu être mues que par un moteur préexistant. Sans le moteur, le
mouvement
est logiquement incompréhensible. C’est bien, si
vement est logiquement incompréhensible. C’est bien, si l’on veut, le
mouvement
, observé par nous, qui révèle le moteur ; mais il
il ne le fait pas, tandis qu’au contraire c’est le moteur qui fait le
mouvement
, et l’on ne peut les prendre indifféremment l’un
moteur immobile ; car nous savons qu’il est un et éternel, et que le
mouvement
qu’il crée est le mouvement circulaire, le seul d
savons qu’il est un et éternel, et que le mouvement qu’il crée est le
mouvement
circulaire, le seul de tous les mouvements qui pu
mouvement qu’il crée est le mouvement circulaire, le seul de tous les
mouvements
qui puisse être un, éternel, continu, régulier et
vraies, par lesquelles il achève sa Physique, ou plutôt la théorie du
mouvement
. Le premier moteur est nécessairement indivisible
ût, il serait fini ; et une grandeur finie ne peut jamais produire un
mouvement
infini et éternel, pas plus qu’elle ne peut avoir
nie. Immobile et immuable, il a éternellement la force de produire le
mouvement
sans fatigue et sans peine ; et son action ne s’é
s plutôt à la circonférence, puisque c’est à la circonférence que les
mouvements
sont les plus rapides, et que ce sont les parties
n’entrave leurs immuables et éternelles révolutions. Mais les lois du
mouvement
, quelque exactes qu’elles soient, ne rendent pas
régulière de ces orbes ne dépend plus de ces lois merveilleuses. Les
mouvements
uniformes des planètes et les mouvements des comè
ces lois merveilleuses. Les mouvements uniformes des planètes et les
mouvements
des comètes ne peuvent avoir des causes mécanique
bute par un premier livre sur les lois générales de l’équilibre et du
mouvement
. C’est ce que Newton, Descartes et Aristote avaie
arle que de sa Physique en particulier, et je pense que la théorie du
mouvement
, telle qu’elle s’y présente, est le point de dépa
deux mathématiciens du dix-septième siècle, que c’est par l’étude du
mouvement
qu’il convient d’expliquer le système du monde. S
du domaine propre des mathématiques. Pour comprendre et expliquer le
mouvement
, ils ont dû tenter de se rendre compte des idées
ompte des idées de l’espace, du temps, de l’infini et de la nature du
mouvement
lui-même. À considérer les analyses qu’a faites A
est, dans une certaine mesure, un antécédent obligé de la science du
mouvement
, et si l’on ne sait pas d’abord ce que c’est que
pace, il est bien à peu près impossible de savoir ce que c’est que le
mouvement
, et à quelles conditions il s’accomplit dans le m
ces lacunes dans le vaste ensemble de son histoire, et la science du
mouvement
en particulier ne présente pas d’interruptions ni
a part, à louer Aristote de sa métaphysique appliquée à la science du
mouvement
; et cette méthode est un service de plus dont no
plus dont nous sommes redevables à la Grèce. Oui, avant d’étudier le
mouvement
, il fallait le définir ; oui, avant de scruter le
a précédé la notion, et si le philosophe n’avait mille fois senti le
mouvement
dans le monde extérieur, il est à croire qu’il n’
ux témoignages des sens, qui nous attestent l’évidence irrécusable du
mouvement
. Mais, une fois ce grand fait admis, il faut l’éc
îtrait aujourd’hui qu’il referait encore pour nous la métaphysique du
mouvement
, si quelque autre ne lui eût épargné cette peine
ue la science la prononce, comme Aristote l’a fait pour la théorie du
mouvement
; mais un peu plus tôt, un peu plus tard, il faut
e donc en répétant qu’Aristote a eu la gloire de fonder la science du
mouvement
. Que si l’on s’étonnait qu’il ne l’ait point ache
mordiale. Le déterminisme mécanique est sans doute manifeste dans les
mouvements
appétitifs simples, qui peuvent être prévus avec
55. Mais la certitude de ces résultats mécaniques n’empêche point les
mouvements
d’être en eux-mêmes sensitifs et appétitifs : la
mouvements d’être en eux-mêmes sensitifs et appétitifs : la ligne du
mouvement
le plus facile y est toujours, psychologiquement,
ur une place, si quelque danger vient à se produire sur un point, les
mouvements
de recul pourront être prévus et affecter une for
êtres vivants ne veulent pas être tués et qu’ils feront pour cela les
mouvements
nécessaires. M. Ribot a dit avec raison que les r
e celle de la race. L’arrangement inné des cellules, qui présente aux
mouvements
utiles les lignes de moindre résistance toutes tr
e, n’en est pas moins déjà une impulsion se sentant elle-même, non un
mouvement
de rouage inerte. L’élément primordial du dévelop
ctuel. Quand un être vivant, sous l’influence de la douleur, fait des
mouvements
en tous sens et réagit énergiquement, il lui est
galement senti ; la douleur entraîne le besoin de changement, donc de
mouvement
; ce besoin est la volonté de changer, et le mouv
ement, donc de mouvement ; ce besoin est la volonté de changer, et le
mouvement
du corps en tous sens est la manifestation de cet
du côté mental, une représentation qui paraît immédiatement suivie de
mouvement
, sans intercalation d’un plaisir distinct ni d’un
ble elle-même, indivisiblement, impulsion en tel sens déterminé, avec
mouvement
en ce sens. C’est le réflexe psychique. Un pas de
conscience centrale. Il est probable, cependant, puisqu’ils sont des
mouvements
de l’organisme, qu’ils sont représentés d’une man
résentation n’y est pas distincte : c’est seulement la résultante des
mouvements
organiques qui s’exprime dans la conscience, non
e des mouvements organiques qui s’exprime dans la conscience, non les
mouvements
composants. Aux impulsions provoquées par la sen
uisque le processus primordial de l’appétit coïncide toujours avec le
mouvement
selon la ligne de moindre résistance. Dès que l’o
erberg le croient, que cet acte soit simplement précédé de l’image du
mouvement
à accomplir et du souvenir des sensations muscula
s musculaires ou autres qui l’accompagnent ? « La différence entre un
mouvement
volontaire et un mouvement involontaire de la jam
l’accompagnent ? « La différence entre un mouvement volontaire et un
mouvement
involontaire de la jambe, dit Spencer, c’est que,
ement involontaire de la jambe, dit Spencer, c’est que, tandis que le
mouvement
involontaire se produit sans conscience antécéden
e le mouvement involontaire se produit sans conscience antécédente du
mouvement
à faire, le mouvement volontaire ne se produit qu
taire se produit sans conscience antécédente du mouvement à faire, le
mouvement
volontaire ne se produit qu’après qu’il a été rep
d pas volontaire. Il faut donc tout au moins que la représentation du
mouvement
dans la conscience soit la condition déterminante
ion du mouvement dans la conscience soit la condition déterminante du
mouvement
même. Et ce second point n’est pas encore assez.
point n’est pas encore assez. La représentation qui entraîne ainsi un
mouvement
peut l’entraîner malgré le désir du moi. Chez l’h
ggérée par l’hypnotiseur qui, à elle seule, suffit pour nécessiter le
mouvement
; ni la représentation, ni le mouvement ne sont p
le, suffit pour nécessiter le mouvement ; ni la représentation, ni le
mouvement
ne sont pour cela œuvre de volition vraiment pers
on vraiment personnelle. N’oublions pas que toute représentation d’un
mouvement
, si elle n’est refrénée, entraîne la complète exé
uvement, si elle n’est refrénée, entraîne la complète exécution de ce
mouvement
, grâce aux lois de contagion et de propagation ne
te utile ou nécessaire. Le sujet hypnotisé « copie automatiquement le
mouvement
de mon bras, et moi je copie volontairement un de
telle ni notre désir comme tel qui déterminent l’objet, mais bien le
mouvement
cérébral corrélatif de l’idée et du désir. Puisqu
e, ne se demande point si cette idée se résout ou ne se résout pas en
mouvements
: il y a là une question métaphysique en dehors d
e de force ou d’efficacité des idées, qu’elles agissent par les seuls
mouvements
physiques ou aussi par les désirs psychiques dont
euls mouvements physiques ou aussi par les désirs psychiques dont ces
mouvements
sont inséparables, toujours est-il que le cerveau
t l’action finale comme le ressort invisible d’une montre gouverne le
mouvement
visible de l’aiguille. Le motif qui prévaut doit
anière presque exclusive, conséquemment pour entraîner à sa suite les
mouvements
corrélatifs. Je veux marcher signifie : je me rep
ouvements corrélatifs. Je veux marcher signifie : je me représente le
mouvement
de translation avec mon pouvoir de le produire ;
mouvement de translation avec mon pouvoir de le produire ; je juge ce
mouvement
utile comme moyen de telle fin ; je le désire ave
exclusives des appétitions et représentations contraires pour que le
mouvement
commencé dans mon cerveau se propage à mes jambes
bien là au dehors. Il en résulte que tout jugement est accompagné de
mouvements
, les uns dans le sens de l’objet, les autres à l’
juger que l’orange est savoureuse, c’est esquisser par la pensée les
mouvements
nécessaires pour savourer l’orange, et c’est se s
’objet. Juger que l’aloès est amer, c’est ébaucher intérieurement les
mouvements
d’aversion et de dégoût162. En y regardant de prè
n intellectuelle par la perturbation qu’elle apporte aux idées et aux
mouvements
cérébraux dirigés dans leur sens normal. De là vi
Juger, c’est donc en définitive commencer à vouloir et à exécuter des
mouvements
comme si telles représentations et tels rapports
nde par nous conçu. La loi qui lie indissolublement à la sensation le
mouvement
persiste jusque dans nos méditations les plus phi
’elles causent ; en même temps j’esquisse, en pensée et en parole, le
mouvement
de réaction à l’opposé de l’objet, sous le souven
e tout contemplatif est donc encore le résidu et le début interne des
mouvements
de réaction causés primitivement par la sensation
et les réunir en une même représentation qui résume et synthétise les
mouvements
successifs de la main ou de l’œil. D’où l’on peut
mais sous la forme de cette parole intérieure qui est une esquisse de
mouvements
et d’actes. De ce que tout jugement enveloppe ain
dans le problème intérieur, comme pouvant, par exemple, maîtriser un
mouvement
de haine. « Je puis vouloir ne pas haïr celui qui
lutte des motifs et la résolution ne sont autre chose qu’une lutte de
mouvements
intérieurs dans le cerveau, aboutissant à un mouv
’une lutte de mouvements intérieurs dans le cerveau, aboutissant à un
mouvement
de translation visible. Ainsi l’arc est tendu par
re. Il vient un moment où telle force l’emporte, c’est-à-dire où tels
mouvements
antérieurs invisibles aboutissent à telle résulta
ne astérie et qu’on l’irrite, ce bras produira, à lui seul, les mêmes
mouvements
que chacun des autres, quand ils sont encore soud
nt encore soudés ; chez l’astérie entière, il y aura coordination des
mouvements
, mais les mouvements coordonnés pourront se prévo
ez l’astérie entière, il y aura coordination des mouvements, mais les
mouvements
coordonnés pourront se prévoir et se construire à
ion et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au
mouvement
. I. Conservation des idées. Base mécanique et
en ce sens qu’elles ont une intensité et enveloppent une tendance aux
mouvements
nécessaires pour les exprimer. Il y a dans la con
se les représente comme purement spirituelles, sans relations avec le
mouvement
et avec la force motrice. On est alors obligé de
excitation intérieure. De plus, elle entraîne ou tend à provoquer des
mouvements
analogues à ceux de la sensation. Parfois l’image
rts, une répétition des sensations, émotions, pensées, accompagnée de
mouvements
cérébraux et de mouvements musculaires à l’état n
sations, émotions, pensées, accompagnée de mouvements cérébraux et de
mouvements
musculaires à l’état naissant, le pouvoir de cons
s doit être avant tout une aptitude à les renouveler et à répéter les
mouvements
qui en résultent ; c’est donc tout d’abord une ha
ipales, entre lesquelles les physiologistes se divisent : 1° comme un
mouvement
persistant dans le cerveau ; 2° comme une trace p
e côté mental, elles se ramènent, en définitive, à une persistance de
mouvements
. La première théorie, avons-nous dit, explique la
nous dit, explique la conservation des images par une prolongation de
mouvements
dans le cerveau. Certains phénomènes inorganiques
t les adversaires de vibrations persistantes dans le cerveau, tant de
mouvements
et d’ondulations en sens divers pourraient-ils tr
ire du cerveau ». Sans doute, outre la simple propagation continue du
mouvement
, il faut considérer encore les modifications de s
ructure que subit le cerveau, c’est-à-dire les traces laissées par le
mouvement
même dans cet organe. C’est là ce que les psychol
psychologues contemporains appellent les résidus. Mais la trace d’un
mouvement
et, en général, toute forme n’est-elle pas elle-m
, en général, toute forme n’est-elle pas elle-même une combinaison de
mouvements
invisibles qui persiste en affectant certains des
son, la plaque de métal reste sourde pour elle-même, la traduction du
mouvement
dans la conscience ne se fait pas ; « cette tradu
lois vitales ; il suffit de combiner les deux formes du mécanisme, —
mouvements
persistants et résidus persistants, — pour obteni
ure cérébrale, qui entraîneront une disposition à reproduire certains
mouvements
déterminés. Ce sera l’équivalent de ce que Th. Ri
Ribot, « en dehors de toute conscience », il ne restera alors que le
mouvement
et ses lois. Aussi peut-on comparer au côté physi
e de conserver un certain état, une même forme, ou de répéter un même
mouvement
. En ce sens plus ou moins figuré, tout organe ser
ut ce qui a une structure naturelle, une forme vivante entraînant tel
mouvement
déterminé, tout cela serait, si l’on veut, une mé
et même chose, parce que toute organisation est un système naturel de
mouvements
ayant pour résultante une forme déterminée qui, d
e ; de même pour les êtres inorganiques, qui persévèrent dans le même
mouvement
ou dans la même figure. Le mouvement le plus simp
es, qui persévèrent dans le même mouvement ou dans la même figure. Le
mouvement
le plus simple, qui suppose une répétition de soi
mémoire ; bref, la conservation de la force et, comme conséquence, du
mouvement
avec une intensité, une direction et une forme dé
ui ne sent pas peut sans doute, nous l’avons vu, conserver tantôt des
mouvements
, comme l’eau qui ondule, tantôt des empreintes ou
e de « luxe », cet état est dès le début nécessaire ; il est, avec le
mouvement
, un des « facteurs » du souvenir. « L’habitude ou
nséparables : d’une part, la sensibilité intérieure, d’autre part, le
mouvement
extérieur. Nous rejetons donc les opinions trop é
jeu des actions réflexes, où l’excitation extérieure est suivie d’un
mouvement
de contraction qui, une fois produit, est plus fa
la mémoire, qui en est vraiment l’essentiel, il faut donc ajouter au
mouvement
: 1° la sensation ou le germe de la sensation ; 2
uire le souvenir, mais pourquoi ? parce que l’émotion s’accompagne de
mouvements
caractérisés, intenses et répandus dans tout l’or
plus faciles qui se sont établies dans le cerveau pour aboutir à des
mouvements
, le souvenir d’une peine trouve des voies toutes
vis, la conscience de relations, de différences, de changements et de
mouvements
: conséquemment elles tiennent de la nature abstr
la gencive, et même des battements. Puis je me représente un certain
mouvement
qui s’accomplit d’un point à l’autre de la dent o
par le mal, le grincement de dents, la convulsion de la mâchoire, le
mouvement
même des lèvres dont les commissures se relèvent,
t d’ailleurs sujette. J’ai senti la chaleur, le battement du sang, le
mouvement
qui traverse de part en part comme un trait, enfi
is obligé de remonter la série des effets en sens inverse : — pensée,
mouvements
de réaction corporelle, émotion psychique, — et c
personne : nous sympathisons avec nous-mêmes par l’intermédiaire des
mouvements
, émotions et pensées qui aboutissent à ressuscite
ait abstraction de toutes les sensations concomitantes et de tous les
mouvements
concomitants pour ne considérer que l’émotion en
plus grande que l’idée enveloppe une représentation plus distincte de
mouvements
et que l’émotion elle-même est plus aisément rédu
vements et que l’émotion elle-même est plus aisément réductible à des
mouvements
. Ainsi l’idée du grincement de dents peut aisémen
réalité. » Spencer aurait pu remarquer que le frisson est un mode de
mouvement
assez aisément représentable. Toutes les fois qu’
uvement assez aisément représentable. Toutes les fois qu’il s’agit de
mouvements
de masse, lesquels sont facilement dessinés par l
et l’émotion se suggèrent aisément. Quand, au contraire, il s’agit de
mouvements
moléculaires et intérieurs, comme dans la faim ou
ire l’anxiété vague qui y est localisée, avec la tendance à faire les
mouvements
nécessaires pour manger. Il est facile de se donn
nausées par la pensée de ces nausées, parce que le vomissement est un
mouvement
de masse distinct, facilement représentable, qui
es nuisibles : or l’aversion est une réaction de la volonté, dont les
mouvements
réflexes eux-mêmes sont des dérivés et des substi
rs qui sont des idées-forces, c’est-à-dire capables de modifier 1° le
mouvement
des états de conscience, 2° le mouvement organiqu
e capables de modifier 1° le mouvement des états de conscience, 2° le
mouvement
organique, et de produire ainsi émotion et motion
ffacent les idées en général, puis les sentiments, enfin les actes et
mouvements
automatiques. C’est ce que Th. Ribot nomme « la l
tomatiques qui disparaissent en dernier lieu ne sont plus guère qu’un
mouvement
de machine ; pourtant, sous ces actes mêmes subsi
t à ces espèces d’organismes qu’on nomme les langues, les signes, les
mouvements
vocaux. Ces systèmes d’associations mentales et d
es, les mouvements vocaux. Ces systèmes d’associations mentales et de
mouvements
réflexes peuvent être atteints par la maladie san
tier pourra disparaître sans que les autres soient atteints, Tous les
mouvements
réflexes qui répondent à l’association des mots g
s paralysies, atteignant certains ordres de cellules sensitives et de
mouvements
réflexes qui se traduisent dans la conscience par
ain effort. Si les phénomènes physiques étaient dus exclusivement aux
mouvements
d’atomes dont les attractions mutuelles ne dépend
u’elle décrit dans le sens direct, si les conditions initiales de son
mouvement
avaient été renversées. À ce compte, si un phénom
t de rétablir des différences de température qui se sont effacées. Le
mouvement
peut être intégralement dissipé et transformé en
e goutte de vin tombe dans un verre d’eau ; quelle que soit la loi du
mouvement
interne du liquide, nous le verrons bientôt se co
son microscope, a remarqué il y a longtemps dans ses préparations des
mouvements
désordonnés des petites particules en suspension
ouvements désordonnés des petites particules en suspension ; c’est le
mouvement
brownien. Il a cru d’abord que c’était un phénomè
rature, et dans le liquide des courants intérieurs qui produisent les
mouvements
dont on nous parle. M. Gouy eut l’idée d’y regard
il vit, ou crut voir, que cette explication est insoutenable, que les
mouvements
deviennent d’autant plus vifs que les particules
s qu’ils ne sont pas influencés par le mode d’éclairage. Si alors ces
mouvements
ne cessent pas, ou plutôt renaissent sans cesse,
a conservation de l’énergie, mais nous voyons sous nos yeux tantôt le
mouvement
se transformer en chaleur par le frottement, tant
haleur par le frottement, tantôt la chaleur se changer inversement en
mouvement
, et cela sans que rien ne se perde, puisque le mo
versement en mouvement, et cela sans que rien ne se perde, puisque le
mouvement
dure toujours. C’est le contraire du principe de
xième de millimètre, sont heurtés de tous les côtés par les atomes en
mouvement
, mais ils ne bougent pas parce que ces chocs sont
ils nous semblent en repos, ils sont l’un et l’autre entraînés par le
mouvement
de la Terre ; une charge électrique en mouvement,
tre entraînés par le mouvement de la Terre ; une charge électrique en
mouvement
, Rowland nous l’a appris, équivaut à un courant ;
e relativité, il n’aura aucun moyen de savoir s’il est en repos ou en
mouvement
absolu. Cela malheureusement ne suffit pas, et il
ut des hypothèses complémentaires ; il faut admettre que les corps en
mouvement
subissent une contraction uniforme dans le sens d
corps en mouvement subissent une contraction uniforme dans le sens du
mouvement
. L’un des diamètres de la Terre par exemple est r
res de la Terre par exemple est raccourci de 1/200000000 par suite du
mouvement
de notre planète, tandis que l’autre diamètre con
lées électrons et plongées dans le milieu que nous nommons éther. Les
mouvements
de ces électrons produisent des perturbations dan
éaction, du moins pour un observateur qui ne tiendrait compte que des
mouvements
de la matière, c’est-à-dire des électrons, et qui
estait toujours attachée à quelque substratum matériel, la matière en
mouvement
entraînerait la lumière avec elle et Fizeau a dém
chelson et Morley ont confirmé depuis. On peut supposer aussi que les
mouvements
de la matière proprement dite sont exactement com
pe ainsi entendu pourra tout expliquer, puisque, quels que soient les
mouvements
visibles, on aura toujours la faculté d’imaginer
t les mouvements visibles, on aura toujours la faculté d’imaginer des
mouvements
hypothétiques qui les compensent. Mais s’il peut
t donc inutile. Et puis les suppositions qu’il faudrait faire sur les
mouvements
de l’éther ne sont pas très satisfaisantes. Si le
our par être abandonnées et pourtant les expériences récentes sur les
mouvements
des électrons issus du radium semblent plutôt les
es, ne peuvent se déplacer sans ébranler l’éther ; pour les mettre en
mouvement
, il faut triompher d’une double inertie, de celle
ent une inertie croissante aux causes qui tendraient à accélérer leur
mouvement
; et cette inertie deviendrait infinie quand on a
des sensations élémentaires. II. Position de la difficulté. — Idée du
mouvement
moléculaire dans les cellules et les fibres des c
cédé par lequel nous acquérons l’idée des centres nerveux et de leurs
mouvements
moléculaires. — Les deux idées doivent, être irré
cience est direct et celui de la perception extérieure indirect. — Le
mouvement
moléculaire n’est qu’un signe de l’événement mora
tir les molécules mêmes du cerveau ; si nous pouvions suivre tous les
mouvements
, tous les groupements, toutes les décharges, élec
able. Admettons que le sentiment amour, par exemple, corresponde à un
mouvement
en spirale dextre des molécules du cerveau, et le
n spirale dextre des molécules du cerveau, et le sentiment haine à un
mouvement
en spirale senestre. Nous saurions donc que, quan
nt en spirale senestre. Nous saurions donc que, quand nous aimons, le
mouvement
se produit dans une direction, et que, quand nous
ibles l’un à l’autre. — D’un côté, on éprouve que la pensée dépend du
mouvement
moléculaire cérébral ; de l’autre côté, on ne con
ité et disent : « Les événements moraux n’ont rien de commun avec les
mouvements
moléculaires des centres nerveux et appartiennent
ennent et concluent : « Il est vrai que les événements mentaux et les
mouvements
moléculaires des centres nerveux sont inséparable
ée, et il ne s’agit plus maintenant que de comprendre la liaison d’un
mouvement
moléculaire et d’une sensation. — D’autre part, n
lus maintenant que de comprendre la liaison de ces événements et d’un
mouvement
moléculaire. — L’obscurité demeure toujours très
e des sensations ordinaires, et, entre cette conception et celle d’un
mouvement
, il reste un abîme. Mais nous savons que la sensa
plus ou moins déformées ou transformées, comparons une sensation à un
mouvement
moléculaire des centres nerveux. Prenons la sensa
La condition nécessaire et suffisante d’une telle sensation, c’est un
mouvement
intestin dans la substance grise de la protubéran
couche optique, bref dans les cellules d’un centre sensitif ; que ce
mouvement
soit inconnu, peu importe ; tel ou tel, il est to
lliard de diamètres. Supposez la physiologie adulte et la théorie des
mouvements
cellulaires aussi avancée que la physique des ond
ue des ondulations éthérées ; supposez que l’on sache le mécanisme du
mouvement
qui, pendant une sensation, se produit dans la su
e sensation de son ou une sensation d’odeur, le lien qui le joint aux
mouvements
calorifiques ou électriques, bien plus encore, la
es éléments des fibres et des cellules à un moment quelconque de leur
mouvement
. Nous n’aurons encore que du mouvement, et un mou
à un moment quelconque de leur mouvement. Nous n’aurons encore que du
mouvement
, et un mouvement, quel qu’il soit, rotatoire, ond
onque de leur mouvement. Nous n’aurons encore que du mouvement, et un
mouvement
, quel qu’il soit, rotatoire, ondulatoire, ou tout
lorsque nous examinons de près l’idée d’une sensation et l’idée d’un
mouvement
moléculaire des centres nerveux, nous trouvons qu
me directement répétée et spontanément renaissante. Se représenter un
mouvement
moléculaire des centres nerveux, c’est avoir prés
’est enfin, si l’on va plus loin, combiner intérieurement les noms de
mouvement
, vitesse et masse, qui désignent des collections
dans dans le dehors. IV Il se peut donc que la sensation et le
mouvement
intestin des centres nerveux ne soient au fond qu
e l’échelle doivent différer du tout au tout. Or tel est l’aspect des
mouvements
moléculaires comparé à celui de la sensation tota
mparé à celui de la sensation totale. Partant, rien n’empêche que les
mouvements
moléculaires ne soient les éléments infinitésimau
? Qu’est-ce qui est constamment accompagné, dénoté, signifié, par le
mouvement
intestin des centres nerveux ? Nous l’avons montr
fets sur eux ; c’est pour cela qu’ils nous le font concevoir comme un
mouvement
intestin de cellules grisâtres ; comme il n’agit
nnement », et l’événement moral, dont il est la condition et dont son
mouvement
est le signe, est un groupe compliqué et organisé
phénomènes les plus élémentaires de la physique, on ne trouve que des
mouvements
mécaniques d’atomes, transmissibles sans perte d’
omposés, et ainsi de suite, leur complication diminuant avec celle du
mouvement
moléculaire, tant qu’enfin, au degré le plus simp
ent qu’à l’état de simplicité extrême, et qu’en cet état nous nommons
mouvements
moléculaires. Au premier point de vue, elle est u
e impression tactile que j’attribue à l’objet A. Je fais une série de
mouvements
, correspondant à une série S de sensations muscul
respondant à une série S de sensations musculaires. À la suite de ces
mouvements
, à l’instant α, mon second doigt reçoit une impre
que j’attribue cette fois à l’objet B ; je fais ensuite une série de
mouvements
correspondant à une série S′ de sensations muscul
sais que cette série S′ est inverse de la série S et correspond à des
mouvements
contraires. Comment le sais-je, c’est parce que d
nt souvent montré que si je faisais successivement les deux séries de
mouvements
correspondant à S et à S′, les impressions primit
dois-je m’attendre à ce qu’à l’instant β′, quand la seconde série de
mouvements
sera terminée, mon premier doigt éprouve une impr
ier doigt était également au point M. J’ai fait ensuite la série S de
mouvements
et à la fin de cette série, à l’instant α′, j’ai
clus que ce second doigt se trouvait alors en M, c’est-à-dire que les
mouvements
S avaient pour effet d’amener le second doigt à l
s jusqu’à l’instant β′. Mais entre les instants β et β′ j’ai fait les
mouvements
S′ ; comme ces mouvements sont inverses des mouve
is entre les instants β et β′ j’ai fait les mouvements S′ ; comme ces
mouvements
sont inverses des mouvements S, ils doivent avoir
j’ai fait les mouvements S′ ; comme ces mouvements sont inverses des
mouvements
S, ils doivent avoir pour effet d’amener le premi
able que nous n’en aurions aucun si l’œil était immobile. Ce sont les
mouvements
de l’œil qui nous ont appris qu’il y a la même re
ation de rouge au point B. Ils nous ont montré en effet que les mêmes
mouvements
, correspondant aux mêmes sensations musculaires,
ison est la série Σ des sensations musculaires qui ont accompagné les
mouvements
de mon corps entre ces deux instants. Les diverse
musculaires imaginables, il y en a qui correspondent à des séries de
mouvements
où le doigt ne bouge pas. Je dis que si l’on ne c
comme distinctes les séries Σ et Σ + σ où la série σ correspond à des
mouvements
où le doigt ne bouge pas, l’ensemble des séries c
s Σ, soit C1 l’ensemble de toutes les séries Σ telles qu’à la fin des
mouvements
correspondants le doigt se trouve sur la surface
+ σ deux séries faisant partie de C3 ; pour toutes deux à la fin des
mouvements
, le doigt se trouve en M ; il en résulte qu’au co
point M. Cette série σ est donc une de celles qui correspondent à des
mouvements
où le doigt ne bouge pas. Si l’on ne regarde pas
séries σ, parce qu’il arrive souvent que quand nous avons exécuté les
mouvements
qui correspondent à ces séries σ de sensations mu
nsations tactiles, dis-je, persistent et ne sont pas altérées par ces
mouvements
. Cela, c’est l’expérience qui nous l’apprend et e
corps, que par les séries de sensations musculaires nous révélant les
mouvements
qui nous ont fait passer d’une certaine situation
is il est clair que cette situation finale dépendra d’une part de ces
mouvements
et d’autre part de la situation initiale d’où nou
d’autre part de la situation initiale d’où nous sommes partis. Or ces
mouvements
nous sont révélés par nos sensations musculaires
tatons : au début mon doigt D′ éprouve une sensation A′ ; je fais des
mouvements
qui engendrent les sensations musculaires S ; mon
ions musculaires S ; mon doigt D éprouve l’impression A ; je fais des
mouvements
qui engendrent une série de sensations σ ; mon do
c’est la propriété caractéristique des séries σ ; je fais ensuite des
mouvements
qui engendrent la série S′ de sensations musculai
tact de l’objet a qui lui fait éprouver l’impression A′ ; je fais les
mouvements
correspondants à la série S ; j’ai dit que cette
convenablement choisie, je dois faire ce choix de telle façon que ces
mouvements
amènent le le doigt D au point primitivement occu
l’objet a, qui lui fera éprouver l’impression A. Je fais ensuite les
mouvements
correspondants à la série σ ; dans ces mouvements
Je fais ensuite les mouvements correspondants à la série σ ; dans ces
mouvements
, par hypothèse, la position du doigt D ne change
de l’objet a et continue à éprouver l’impression A. Je fais enfin les
mouvements
correspondants à la série S′. Comme S′ est invers
uvements correspondants à la série S′. Comme S′ est inverse de S, ces
mouvements
amèneront le doigt D′ au point occupé d’abord par
ciées à l’idée de certaines sensations musculaires, correspondant aux
mouvements
qui permettraient d’atteindre l’objet qui les cau
er ; et alors les parois que nous supposons en repos absolu seront en
mouvement
relatif par rapport à moi. — Oui, mais un pareil
seront en mouvement relatif par rapport à moi. — Oui, mais un pareil
mouvement
relatif ne peut pas être quelconque, quand des ob
tif ne peut pas être quelconque, quand des objets sont en repos, leur
mouvement
relatif par rapport à des axes quelconques est ce
des axes quelconques est celui d’un corps solide invariable ; or, les
mouvements
apparents que vous imaginez ne sont pas conformes
vements apparents que vous imaginez ne sont pas conformes aux lois du
mouvement
d’un solide invariable. — Oui, mais c’est l’expér
ariable. — Oui, mais c’est l’expérience qui nous a appris les lois du
mouvement
d’un solide invariable ; rien n’empêcherait d’ima
rifuges développées par la rotation de la tête ; 4° L’accélération du
mouvement
de rotation de la tête. Il résulte des expérience
dications peuvent ainsi être négligées. Connaissant l’accélération du
mouvement
de rotation de la tête à chaque instant, nous en
ne. Les canaux circulaires contribuent donc à nous renseigner sur les
mouvements
que nous avons exécutés, et cela au même titre qu
ient pas cependant ; car elles ne peuvent nous renseigner que sur les
mouvements
de la tête, elles ne nous apprennent rien sur les
sur les mouvements de la tête, elles ne nous apprennent rien sur les
mouvements
relatifs du tronc ou des membres par rapport à la
nsemble de nos tendances intérieures correspondant à la direction des
mouvements
cérébraux. Au point de vue physiologique, l’atten
x de mes yeux pour les accommoder à l’objet et à la lumière, etc. Ces
mouvements
sont visibles. Même quand je fais attention à la
tention à la simple représentation d’un objet absent, je commence des
mouvements
semblables. L’idée la plus pure, encore une fois,
quelque représentation sensible, est toujours accompagnée de quelque
mouvement
et de quelque effort ; dans la méditation, cet ef
nomène, un aspect surajouté ? M. Ribot ne va pas jusqu’à dire que les
mouvements
qui accompagnent l’attention soient ou l’effet, o
éléments et des facteurs de l’attention, fût-ce au même titre que les
mouvements
musculaires. Mais nous irons plus loin, et nous n
usculaires. Mais nous irons plus loin, et nous ne pensons pas que les
mouvements
musculaires soient des éléments constitutifs de l
ention, même du côté physique ; ils sont, à nos yeux, les effets d’un
mouvement
cérébral, non encore musculaire, d’une innervatio
urement, par son contre-coup sur les sens du tact et de la vue, comme
mouvement
cérébral d’innervation aboutissant à des mouvemen
t de la vue, comme mouvement cérébral d’innervation aboutissant à des
mouvements
musculaires100. L’attention a joué un rôle consid
rd la langue pour sentir moins une violente souffrance, on dépense du
mouvement
en gestes convulsifs pour retirer de ¡’innervatio
u automatique de ses mains avec les associations inconscientes de ses
mouvements
; il leur enlève au profit de sa conscience analy
t ce qui peut y servir des trésors qu’elle contient. Nous voulons tel
mouvement
et, sous l’influence médiatrice de l’imagination,
ité les dictées de l’intelligence, du fond de notre être émergent des
mouvements
élémentaires dont le mouvement voulu est le terme
e, du fond de notre être émergent des mouvements élémentaires dont le
mouvement
voulu est le terme et l’accomplissement. Ainsi ar
piration providentielle, une magie divine, nous y voyons une série de
mouvements
enchaînés par les lois du choc et de l’équivalenc
tion intellectuelle à un but, finalité immanente, et concentration de
mouvements
selon une direction déterminée, mécanisme moteur.
t pour d’autres états de conscience, corrélatives à des conditions de
mouvement
pour les molécules cérébrales. Le mot est essenti
cte de volonté libre, indépendant en soi de tout sentiment et de tout
mouvement
. Assurément il ne faut pas établir une séparation
remière fois, le contact d’une flamme, une sensation de brûlure et un
mouvement
de recul coexistent, le lien actuel des sensation
ssociation qui existe entre les diverses sensations, entre les divers
mouvements
, surtout entre les sensations et les mouvements.
ons, entre les divers mouvements, surtout entre les sensations et les
mouvements
. — Mais, objectera-t-on, le jugement consiste à s
ir et de réagir : contraste, différence, ressemblance, etc., avec les
mouvements
corrélatifs de l’appétit. Ceux qui, à propos du j
ces représentations, puisque toute représentation est accompagnée de
mouvement
et tend à se réaliser dans nos muscles. Affirmer
ner parle fait une valeur réelle à sa pensée, puisqu’on la réalise en
mouvements
et qu’on y conforme son activité104. L’action est
e sa main du feu, s’il en est près, ou accomplit par l’imagination ce
mouvement
, s’il en est loin. Quand il sait parler, tout se
ar cela même que toute idée et toute affirmation est inséparable d’un
mouvement
dont elle est la face consciente, elle tend à pro
n mouvement dont elle est la face consciente, elle tend à propager ce
mouvement
, elle enveloppe tendance et tension ; elle est l’
nt, elle enveloppe tendance et tension ; elle est l’anticipation d’un
mouvement
futur dans le mouvement présent, et c’est en ce s
nce et tension ; elle est l’anticipation d’un mouvement futur dans le
mouvement
présent, et c’est en ce sens que nous l’appelons
e suppose, physiologiquement, un courant nerveux qui aboutit non à un
mouvement
extérieur et complet, mais à un mouvement interne
erveux qui aboutit non à un mouvement extérieur et complet, mais à un
mouvement
interne du cerveau qui en est le début. Est-ce à
t motrice qui appartient à toute représentation, et qui se dépense en
mouvements
plus ou moins étendus dans une sphère plus ou moi
nts plus ou moins étendus dans une sphère plus ou moins large. A quel
mouvement
de la volonté et des organes aboutit une vague se
ion d’odeur, comme celle que Condillac prête seule à sa statue ? A un
mouvement
aussi faible et aussi vague qu’elle-même. Cette s
a même, plus cognitive. Il y a ici une relation entre l’émotion et le
mouvement
qui se détache dans ma conscience, et qui donne à
brûlure. Cette représentation très pratique du feu, qui aboutit à un
mouvement
et se manifeste ainsi comme une force, est par la
es représentations actuelles et les représentations possibles que mes
mouvements
amènent à l’actualité. Dès lors, le caractère de
t. Enfin, la portée pratique se ramenant à un système d’actions et de
mouvements
, on peut dire de nouveau que c’est le rapport au
ons et de mouvements, on peut dire de nouveau que c’est le rapport au
mouvement
, la force plus ou moins intensive et effective, q
cette détermination consiste en lignes, que ces lignes supposent des
mouvements
ou des couleurs, et que ce qui reste finalement d
ion plus ou moins vague des états de conscience correspondant soit au
mouvement
, soit à la vue des lignes colorées. Un concept re
n nous tendance à nous mouvoir d’une représentation à l’autre, il y a
mouvement
intérieur d’oscillation d’une couleur aux autres.
ien particulière en soi, mais elle devient pour la pensée un moyen de
mouvement
et non de repos, elle acquiert une valeur général
ir, un certain mode de sentiment lié à un certain mode d’action et de
mouvement
. Ce sentiment n’est autre, en dernière analyse, q
ère analyse, que le sentiment de la similitude, lié à une exertion de
mouvements
semblables qui, avant d’être exécutés et réalisés
image qui sert de point d’intersection à une multitude d’images et de
mouvements
semblables, entrevus d’une vision indirecte : en
ait 1° du sentiment de ressemblance, 2° de la tendance à produire des
mouvements
semblables sous des excitations semblables. Il en
nt général ; mais ce qui est général, c’est le pouvoir d’action et de
mouvement
dont j’ai conscience comme dépassant l’objet part
je combine la conscience permanente de ma puissance de tension et de
mouvement
avec telle ou telle représentation particulière10
qu’elles renferment en elles-mêmes une condition de changement et de
mouvement
intellectuel ; 2° par les appétitions et tendance
motrices qui accompagnent les images renaissantes et qui font que le
mouvement
intellectuel tend à s’achever en mouvement volont
ssantes et qui font que le mouvement intellectuel tend à s’achever en
mouvement
volontaire, avec mouvement physique corrélatif106
mouvement intellectuel tend à s’achever en mouvement volontaire, avec
mouvement
physique corrélatif106. IV Rôle de l’appétiti
n’en est pas moins déjà un commencement de généralisation, un premier
mouvement
vers les cas semblables de l’avenir. Deux est le
les de l’avenir. Deux est le commencement de plusieurs et de tous. Ce
mouvement
n’a besoin que d’être continué sans être infirmé
llement échauffe que la plume avait tracé jadis, et elle sentirait le
mouvement
de la chaleur qui passe par contagion aux mots co
on démontre que, étant données des forces quelconques productrices de
mouvements
, il s’établira une régularité et un rythme dans l
ces de mouvements, il s’établira une régularité et un rythme dans les
mouvements
par le seul effet des actions et réactions mutuel
nnement est la grande loi qui veut que tout mobile persévère dans son
mouvement
tant qu’une autre force ne l’en détourne pas, et
, et si nul cas négatif ne se trouve en opposition, la persistance du
mouvement
selon cette résultante sera mécaniquement nécessa
du mouvement selon cette résultante sera mécaniquement nécessaire. Ce
mouvement
persistant sans aucun obstacle et tendant même à
a résultante des expériences pour et des expériences contre, comme le
mouvement
d’un mobile est la diagonale du parallélogramme d
s observées. Cette continuation est elle-même une persistance dans le
mouvement
commencé, dans l’action commencée. Le principe de
qui n’est, à vrai dire, que la continuation de son activité ou de son
mouvement
, est donc analogue au principe dynamique du raiso
ouvement, est donc analogue au principe dynamique du raisonnement. Le
mouvement
de transport à l’avenir produit une force de tens
s la première expérience, puisque, dès ce moment, il y a impulsion et
mouvement
dans une certaine direction. Je n’ai pas besoin d
ouvent la même mésaventure, la tendance ne sera que plus forte et les
mouvements
appétitifs, puis réflexes, plus fixés dans l’orga
stance de la force ; la raison suffisante répond à la continuation du
mouvement
commencé. On peut donc dire que les principes du
les principes du mécanisme et de la illogique, du raisonnement et du
mouvement
se confondent. Toute induction est une motion con
forces capables de détourner vers un autre sens ; Troisième terme :
Mouvement
du cerveau continué dans de même sens. Quant au p
mpêcher l’acte de l’appétition. Troisième terme : Action en ce sens.
Mouvement
, induction et volonté sont donc au fond des manif
s abréviations qui conservent une force efficace et s’accompagnent de
mouvements
commencés. Les images ne sont point aussi complex
univers intérieur, de monde abrégé sur lequel nous réagissons par des
mouvements
cérébraux, au lieu de réagir par des mouvements m
us réagissons par des mouvements cérébraux, au lieu de réagir par des
mouvements
musculaires de translation effective. Mais l’imag
les figures, objets des définitions et des théorèmes. Pour cela, des
mouvements
cérébraux sont nécessaires qui réalisent le cercl
ions d’abord disposées de loin en loin comme autant de relais pour le
mouvement
de notre pensée : il n’y aura plus que le temps i
s ne divisons que l’espace occupé par elle. Quand nous assistons à un
mouvement
très rapide, comme celui d’une étoile filante, no
i je promène mon doigt sur une feuille de papier sans la regarder, le
mouvement
que j’accomplis, perçu du dedans, est une continu
ccession ; j’ai là du déroulé, qui est l’enregistrement de l’effet du
mouvement
, et qui en sera aussi bien le symbole. Or cette l
donc dire, si cela m’est commode, que je divise et mesure la durée du
mouvement
qui la trace. Il est donc bien vrai que le temps
. Il est donc bien vrai que le temps se mesure par l’intermédiaire du
mouvement
. Mais il faut ajouter que, si cette mesure du tem
mouvement. Mais il faut ajouter que, si cette mesure du temps par le
mouvement
est possible, c’est surtout parce que nous sommes
ossible, c’est surtout parce que nous sommes capables d’accomplir des
mouvements
nous-mêmes et que ces mouvements ont alors un dou
nous sommes capables d’accomplir des mouvements nous-mêmes et que ces
mouvements
ont alors un double aspect : comme sensation musc
rable. Il faudrait alors que sa vie se passât à la contemplation d’un
mouvement
extérieur se prolongeant sans fin. Il faudrait au
ieur se prolongeant sans fin. Il faudrait aussi qu’il pût extraire du
mouvement
perçu dans l’espace, et qui participe de la divis
rien n’empêche de supposer que chacun de nous trace dans l’espace un
mouvement
ininterrompu du commencement à la fin de sa vie c
au voyage que nous ferions le voyage de toute autre personne, puis un
mouvement
ininterrompu quelconque qui en serait contemporai
ue nous avons tout intérêt à prendre pour « déroulement du temps » un
mouvement
indépendant de celui de notre propre corps. À vra
nous le trouvons déjà pris. La société l’a adopté pour nous. C’est le
mouvement
de rotation de la Terre. Mais si nous l’acceptons
mpteur du temps. Dès que nous avons extériorisé notre propre durée en
mouvement
dans l’espace, le reste s’ensuit. Désormais le te
e, et un temps spatialisé, je veux dire une ligne qui, décrite par un
mouvement
, est devenue par là symbolique du temps : ce temp
ns la tendance — fertile en illusions — qui nous porte à appliquer le
mouvement
contre l’espace parcouru, à faire coïncider la tr
ire coïncider la trajectoire avec le trajet, et à décomposer alors le
mouvement
parcourant la ligne comme nous décomposons la lig
i tout de suite à se mouvoir !). Alors, ayant pointé sur le trajet du
mouvement
des positions, c’est-à-dire des extrémités de sub
nous les faisons correspondre à des « instants » de la continuité du
mouvement
: simples arrêts virtuels, pures vues de l’esprit
es difficultés soulevées par les philosophes autour de la question du
mouvement
s’évanouissent dès qu’on aperçoit le rapport de l
ces trois termes, continuité de notre vie intérieure, continuité d’un
mouvement
volontaire que notre pensée prolonge indéfiniment
nt volontaire que notre pensée prolonge indéfiniment, continuité d’un
mouvement
quelconque à travers l’espace. Durée réelle et te
as à du temps. C’est donc la simultanéité entre deux instants de deux
mouvements
extérieurs à nous qui fait que nous pouvons mesur
vions énoncées : 1° c’est la simultanéité entre deux instants de deux
mouvements
extérieurs à nous qui nous permet de mesurer un i
l’intervalle lui-même. Nous pourrons considérer alors n’importe quel
mouvement
s’accomplissant à côté de ce mouvement modèle, n’
onsidérer alors n’importe quel mouvement s’accomplissant à côté de ce
mouvement
modèle, n’importe quel changement : tout le long
intervalle lui échappe, ne lui montre que ses extrémités. Si tous les
mouvements
de l’univers s’accéléraient tout à coup dans la m
e chose de changé pour une conscience qui ne serait pas solidaire des
mouvements
moléculaires intra-cérébraux ; entre le lever et
ngement ; même, l’hypothèse d’une accélération simultanée de tous les
mouvements
de l’univers n’a de sens que si l’on se figure un
, à la place du déroulement il pourrait n’y avoir que du déroulé : le
mouvement
représentatif du Temps serait devenu une ligne ;
e l’esprit, qui jalonnent d’arrêts virtuels la durée consciente et le
mouvement
réel, utilisant à cet effet le point mathématique
pour l’obtenir. De la durée intérieure elle avait passé à un certain
mouvement
indivisé qui y était encore étroitement lié et qu
nt indivisé qui y était encore étroitement lié et qui était devenu le
mouvement
modèle, générateur ou compteur du Temps ; de ce q
ateur ou compteur du Temps ; de ce qu’il y a de mobilité pure dans ce
mouvement
, et qui est le trait d’union du mouvement avec la
a de mobilité pure dans ce mouvement, et qui est le trait d’union du
mouvement
avec la durée, elle a passé à la trajectoire du m
d’union du mouvement avec la durée, elle a passé à la trajectoire du
mouvement
, qui est pur espace ; divisant la trajectoire en
sion correspondants ou « simultanés » de la trajectoire de tout autre
mouvement
: la durée de ce dernier mouvement se trouve ains
» de la trajectoire de tout autre mouvement : la durée de ce dernier
mouvement
se trouve ainsi mesurée ; on a un nombre détermin
à ce qu’on a fait. Des simultanéités qui jalonnent la continuité des
mouvements
on est toujours prêt à remonter aux mouvements eu
nent la continuité des mouvements on est toujours prêt à remonter aux
mouvements
eux-mêmes, et par eux à la durée intérieure qui e
’est nous qui passons quand nous disons que le temps passe ; c’est le
mouvement
en avant de notre vision qui actualise, moment pa
nfin si l’on passe outre, si, de parti pris, on ferme les yeux sur ce
mouvement
de l’esprit et sur tout ce qu’il suppose, on n’a
t qu’intelligence, qui n’aurait ni regret ni désir, qui réglerait son
mouvement
sur le mouvement de son objet, ne concevrait même
, qui n’aurait ni regret ni désir, qui réglerait son mouvement sur le
mouvement
de son objet, ne concevrait même pas une absence
nous trouvons qu’elle est, au fond, l’idée de Tout, avec, en plus, un
mouvement
de l’esprit qui saute indéfiniment d’une chose à
r autant et plus que pour penser ; — ou plutôt, quand nous suivons le
mouvement
de notre nature, c’est pour agir que nous pensons
té se reposera est seul représenté explicitement à notre esprit : les
mouvements
constitutifs de l’action même ou échappent à notr
ion antagoniste ne neutralise l’effet de la première, d’eux-mêmes les
mouvements
appropriés viennent remplir le schéma, aspirés, e
ds, pendant lesquels notre conscience se détourne le plus possible du
mouvement
s’accomplissant pour ne regarder que l’image anti
u mouvement s’accomplissant pour ne regarder que l’image anticipée du
mouvement
accompli. Or, pour qu’elle se représente, immobil
hacune de ces qualités se résout, à l’analyse, en un nombre énorme de
mouvements
élémentaires. Qu’on y voie des vibrations ou qu’o
oirement, et pour satisfaire notre imagination, que nous attachons le
mouvement
à un mobile. Le mobile fuit sans cesse sous le re
la permanence d’une qualité sensible consiste en cette répétition de
mouvements
, comme de palpitations successives est faite la p
e de leurs perceptions simples. Les premiers ne sentent guère que des
mouvements
, les derniers perçoivent de la qualité. Les premi
alités, et toute qualité, disions-nous, consiste en une succession de
mouvements
élémentaires. Mais, même si l’on envisage la qual
as de forme, puisque la forme est de l’immobile et que la réalité est
mouvement
. Ce qui est réel, c’est le changement continuel d
s sur les autres. Cette action nous apparaît sans doute sous forme de
mouvement
. Mais de la mobilité du mouvement nous détournons
s apparaît sans doute sous forme de mouvement. Mais de la mobilité du
mouvement
nous détournons le plus possible notre regard : c
éresse, c’est, comme nous le disions plus haut, le dessin immobile du
mouvement
plutôt que le mouvement même. S’agit-il d’un mouv
s le disions plus haut, le dessin immobile du mouvement plutôt que le
mouvement
même. S’agit-il d’un mouvement simple ? nous nous
in immobile du mouvement plutôt que le mouvement même. S’agit-il d’un
mouvement
simple ? nous nous demandons où il va. C’est par
ovisoire, que nous nous le représentons à tout moment. S’agit-il d’un
mouvement
complexe ? nous voulons savoir, avant tout, ce qu
omplexe ? nous voulons savoir, avant tout, ce qui se passe, ce que le
mouvement
fait, c’est-à-dire le résultat obtenu ou l’intent
tingue et se définit. Nous serions fort embarrassés pour imaginer les
mouvements
inhérents aux actions de manger, de boire, de se
, d’une manière générale et indéterminée, que tous ces actes sont des
mouvements
. Une fois en règle de ce côté, nous cherchons sim
ons simplement à nous représenter le plan d’ensemble de chacun de ces
mouvements
complexes, c’est-à-dire le dessin immobile qui le
est donc de ce troisième cas comme des deux autres. Qu’il s’agisse de
mouvement
qualitatif ou de mouvement évolutif ou de mouveme
s comme des deux autres. Qu’il s’agisse de mouvement qualitatif ou de
mouvement
évolutif ou de mouvement extensif, l’esprit s’arr
Qu’il s’agisse de mouvement qualitatif ou de mouvement évolutif ou de
mouvement
extensif, l’esprit s’arrange pour prendre des vue
au vert ne ressemble pas à celui qui va du vert au bleu : ce sont des
mouvements
qualitatifs différents. Celui qui va de la fleur
a larve à la nymphe et de la nymphe à l’insecte parfait : ce sont des
mouvements
évolutifs différents. L’action de manger ou de bo
er ou de boire ne ressemble pas à l’action de se battre : ce sont des
mouvements
extensifs différents. Et ces trois genres de mouv
: ce sont des mouvements extensifs différents. Et ces trois genres de
mouvement
eux-mêmes, qualitatif, évolutif, extensif, diffèr
articulées représentant les soldats, d’imprimer à chacune d’elles le
mouvement
de la marche, mouvement variable d’individu à ind
les soldats, d’imprimer à chacune d’elles le mouvement de la marche,
mouvement
variable d’individu à individu quoique commun à l
é, même indéfiniment juxtaposée à elle-même, nous ne ferons jamais du
mouvement
. Pour que les images s’animent, il faut qu’il y a
s du mouvement. Pour que les images s’animent, il faut qu’il y ait du
mouvement
quelque part. Le mouvement existe bien ici, en ef
s images s’animent, il faut qu’il y ait du mouvement quelque part. Le
mouvement
existe bien ici, en effet, il est dans l’appareil
mobilité : il enfile toutes ses attitudes successives sur l’invisible
mouvement
de la bande cinématographique. Le procédé a donc
aphique. Le procédé a donc consisté, en somme, à extraire de tous les
mouvements
propres à toutes les figures un mouvement imperso
me, à extraire de tous les mouvements propres à toutes les figures un
mouvement
impersonnel, abstrait et simple, le mouvement en
à toutes les figures un mouvement impersonnel, abstrait et simple, le
mouvement
en général pour ainsi dire, à le mettre dans l’ap
e mettre dans l’appareil, et à reconstituer l’individualité de chaque
mouvement
particulier par la composition de ce mouvement an
ndividualité de chaque mouvement particulier par la composition de ce
mouvement
anonyme avec les attitudes personnelles. Tel est
se persuade sans doute à lui-même qu’il imite par son instabilité le
mouvement
même du réel. Mais si, en s’entraînant lui-même a
ités réelles et non plus virtuelles, vous ne reconstituerez jamais du
mouvement
. Appelez-les, selon le cas, qualités, formes, pos
e l’autre deux états consécutifs : vous éprouverez toujours devant le
mouvement
intermédiaire la déception de l’enfant qui voudra
ant l’une de l’autre ses deux mains ouvertes, écraser de la fumée. Le
mouvement
glissera dans l’intervalle, parce que toute tenta
e changement avec des états implique cette proposition absurde que le
mouvement
est fait d’immobilités. C’est de quoi la philosop
rêtait, elle y resterait, et que ce ne serait plus, en ce point, à du
mouvement
que nous aurions affaire. La vérité est que, si l
é est que, si la flèche part du point A pour retomber au point B, son
mouvement
AB est aussi simple, aussi indécomposable, en tan
son mouvement AB est aussi simple, aussi indécomposable, en tant que
mouvement
, que la tension de l’arc qui la lance. Comme le s
, l’une de A en C, l’autre de C en B, avec un intervalle de repos. Un
mouvement
unique est tout entier, par hypothèse, mouvement
ervalle de repos. Un mouvement unique est tout entier, par hypothèse,
mouvement
entre deux arrêts : s’il y a des arrêts intermédi
re deux arrêts : s’il y a des arrêts intermédiaires, ce n’est plus un
mouvement
unique. Au fond, l’illusion vient de ce que le mo
’est plus un mouvement unique. Au fond, l’illusion vient de ce que le
mouvement
, une fois effectué, a déposé le long de son traje
ut compter autant d’immobilités qu’on voudra. De là on conclut que le
mouvement
, s’effectuant, déposa à chaque instant au-dessous
lle a parcouru, c’est-à-dire admettre a priori cette absurdité que le
mouvement
coïncide avec l’immobile. Nous ne nous appesantir
eurs. Bornons-nous à rappeler qu’ils consistent encore à appliquer le
mouvement
le long de la ligne parcourue et à supposer que c
e parcourue et à supposer que ce qui est vrai de la ligne est vrai du
mouvement
. Par exemple, la ligne peut être divisée en autan
ours la même ligne. De là on conclura qu’on a le droit de supposer le
mouvement
articulé comme on veut, et que c’est toujours le
er le mouvement articulé comme on veut, et que c’est toujours le même
mouvement
. On obtiendra ainsi une série d’absurdités qui to
nt la même absurdité fondamentale. Mais la possibilité d’appliquer le
mouvement
sur la ligne parcourue n’existe que pour un obser
arcourue n’existe que pour un observateur qui, se tenant en dehors du
mouvement
et envisageant à tout instant la possibilité d’un
geant à tout instant la possibilité d’un arrêt, prétend recomposer le
mouvement
réel avec ces immobilités possibles. Elle s’évano
bles. Elle s’évanouit dès qu’on adopte par la pensée la continuité du
mouvement
réel, celle dont chacun de nous a conscience quan
trait indivisible, et qu’on chercherait vainement à pratiquer dans le
mouvement
qui la trace des divisions correspondant, chacune
on quelconque parce qu’elle n’a pas d’organisation interne. Mais tout
mouvement
est articulé intérieurement. C’est ou un bond ind
ndivisibles. Faites entrer en ligne de compte les articulations de ce
mouvement
, ou bien alors ne spéculez pas sur sa nature, Qua
e. Rien n’est plus simple. Si vous tenez a diviser davantage les deux
mouvements
, distinguez de part et d’autre, dans le trajet d’
ns de l’expérience. Mais l’artifice de Zénon consiste à recomposer le
mouvement
d’Achille selon une loi arbitrairement choisie. A
re qu’Achille, pour rejoindre la tortue, s’y prend tout autrement. Le
mouvement
considéré par Zénon ne serait l’équivalent du mou
autrement. Le mouvement considéré par Zénon ne serait l’équivalent du
mouvement
d’Achille que si l’on pouvait traiter le mouvemen
it l’équivalent du mouvement d’Achille que si l’on pouvait traiter le
mouvement
comme on traite l’intervalle parcouru, décomposab
ion est possible, car des repos juxtaposés n’équivaudront jamais à un
mouvement
. Comment, avec ce qui est fait, reconstituer ce q
tat « homme » au sujet « enfant ». Il se comporte à peu près comme le
mouvement
, toujours le même, de la bande cinématographique,
comme le mouvement, toujours le même, de la bande cinématographique,
mouvement
caché dans l’appareil et dont le rôle est de supe
t de superposer l’une à l’autre les images successives pour imiter le
mouvement
de l’objet réel. Dans la seconde, « devenir » est
rtuels, simples vues de l’esprit : nous avons affaire, cette fois, au
mouvement
objectif lui-même, et non plus à son imitation ci
dissiper d’un seul coup les absurdités théoriques que la question du
mouvement
soulève. Tout est obscurité, tout est contradicti
e la série des états, c’est-à-dire des coupes possibles, plus dans le
mouvement
que la série des positions, c’est-à-dire des arrê
re mal dans les cadres du langage, ils le déclarèrent irréel. Dans le
mouvement
spatial et dans le changement en général ils ne v
ématographique de notre pensée. Nous disions qu’il y a plus dans un
mouvement
que dans les positions successives attribuées au
et dans le temps. Par lui l’Idée immobile et simple se réfracte en un
mouvement
indéfiniment propagé. En droit, il ne devrait y a
ncore un esprit qui se replace le long du devenir et qui en adopte le
mouvement
. Chaque état successif, chaque qualité, chaque Fo
t le temps qui naissent ainsi n’ont pas plus de « positivité » que le
mouvement
lui-même. Ils représentent l’écart entre la posit
bilité naturelle. Ramenez-le à sa position normale : espace, temps et
mouvement
se rétractent en un point mathématique. De même,
ation et de dépérissement, les évolutions sans cesse renaissantes, le
mouvement
circulaire indéfiniment répété des sphères célest
la, et c’est en vain qu’Aristote essaya de s’y soustraire. Puisque le
mouvement
naît de la dégradation de l’immuable, il n’y aura
mouvement naît de la dégradation de l’immuable, il n’y aurait pas de
mouvement
, pas de monde sensible par conséquent, s’il n’y a
« fait tout 101 », jouant par rapport à l’intelligence discursive, en
mouvement
dans le temps, le même rôle que joue le Moteur im
mps, le même rôle que joue le Moteur immobile lui-même par rapport au
mouvement
du ciel et au cours des choses. On trouverait don
suivra jusqu’au bout, pour remonter jusqu’à l’origine des choses, le
mouvement
naturel de l’intelligence. A vrai dire, les philo
nde. Les deux vues se trouvent chez Aristote, qui nous montre dans le
mouvement
de l’univers une aspiration des choses à la perfe
emps, mais aussi pourquoi il y a de l’espace et du temps, pourquoi du
mouvement
, pourquoi des choses. Le devenir d’après la sc
e une sphère tournant sur elle-même, imitant par la perpétuité de son
mouvement
circulaire l’éternité du circulus de la pensée di
nt aussi sa propre durée et, par là, la durée en général, puisque son
mouvement
est la mesure de tous les autres 103. Puis, de de
r contact si l’on regarde d’en haut, puisque le premier ciel avec son
mouvement
circulaire est une imitation de Dieu, et que l’im
ité d’un premier moteur immobile, non pas en se fondant sur ce que le
mouvement
des choses a dû avoir un commencement, mais au co
choses a dû avoir un commencement, mais au contraire en posant que ce
mouvement
n’a pas pu commencer et ne doit jamais finir. Si
que ce mouvement n’a pas pu commencer et ne doit jamais finir. Si le
mouvement
existe, ou, en d’autres termes, si la monnaie se
contestable. Mais un irrésistible attrait ramène l’intelligence à son
mouvement
naturel, et la métaphysique des modernes aux conc
r sous une forme arrêtée un aspect fixe de la réalité. Pour penser le
mouvement
, il faut un effort sans cesse renouvelé de l’espr
d’assez près le fait quand on l’a caractérisé globalement : c’est un
mouvement
vers le bas, c’est la tendance vers un centre, c’
un mouvement vers le bas, c’est la tendance vers un centre, c’est le
mouvement
naturel d’un corps qui, séparé de la terre à laqu
ment contraint, de lieu propre et de lieu étranger, que se définit le
mouvement
d’un corps lancé dans l’espace ou tombant en chut
es deux sciences le même rapport qu’entre la notation des phases d’un
mouvement
par l’œil et l’enregistrement beaucoup plus compl
ables. Le concept de circularité suffisait à Aristote pour définir le
mouvement
des astres. Mais, même avec le concept plus exact
plus exact de forme elliptique, Kepler n’eût pas cru rendre compte du
mouvement
des planètes. Il lui fallait une loi, c’est-à-dir
e entre les variations quantitatives de deux ou plusieurs éléments du
mouvement
planétaire. Toutefois ce ne sont là que des consé
es ? A introduire, sous une forme voilée, il est vrai, le temps et le
mouvement
jusque dans la considération des figures. Pour le
ette forme) fut de considérer toute courbe plane comme décrite par le
mouvement
d’un point sur une droite mobile qui se déplace,
moment, au lieu d’envisager ce tracé tout d’un coup, ramassé dans le
mouvement
unique où la courbe est à l’état d’achèvement. Te
Quand la science positive parle du temps, c’est qu’elle se reporte au
mouvement
d’un certain mobile T sur sa trajectoire. Ce mouv
se reporte au mouvement d’un certain mobile T sur sa trajectoire. Ce
mouvement
a été choisi par elle comme représentatif du temp
s, et à des points seulement, qu’on aura affaire. Ce qu’on retient du
mouvement
du mobile T, ce sont des positions prises sur sa
ce sont des positions prises sur sa trajectoire. Ce qu’on retient du
mouvement
de tous les autres points de l’univers, ce sont l
s les autres mobiles aux points où ils passent. Et quand on dit qu’un
mouvement
ou tout autre changement a occupé un temps t, on
ion au sentiment tout qualitatif qu’elle en aurait : du moment que le
mouvement
de T participerait à cette variation, je n’aurais
matière même, mais celle de la Vie qui en remonte le cours : les deux
mouvements
n’en sont pas moins solidaires l’un de l’autre. L
té, Descartes affirme le mécanisme universel : de ce point de vue, le
mouvement
serait relatif 106, et comme le temps a juste aut
erait relatif 106, et comme le temps a juste autant de réalité que le
mouvement
, passé, présent et avenir devraient être donnés d
alité. Quand il se place à ce second point de vue, Descartes parle du
mouvement
, même spatial, comme d’un absolu 107. Il s’est do
on. Coïncidant avec cette matière, adoptant le même rythme et le même
mouvement
, la conscience ne pourrait-elle pas, par deux eff
t cette addition de l’évolué à l’évolué ne ressemblera pas du tout au
mouvement
d’évolution lui-même. Telle est pourtant l’illusi
jette au vent puis il « intègre » ces fragments et il en « dissipe le
mouvement
». Ayant imité le Tout par un travail de mosaïque
nitive, c’est fort probable ; mais l’un et l’autre sont des dépôts du
mouvement
évolutif, et le mouvement évolutif lui-même ne pe
e ; mais l’un et l’autre sont des dépôts du mouvement évolutif, et le
mouvement
évolutif lui-même ne peut pas plus s’exprimer en
e chose de la véritable activité originelle, quand nous exécutons des
mouvements
semi-volontaires et semi-automatiques pour échapp
vrai que la création et l’annihilation dont ils parlent concernent le
mouvement
ou l’énergie, et non pas le milieu impondérable à
e, et non pas le milieu impondérable à travers lequel l’énergie et le
mouvement
circuleraient. Mais que peut-il rester de la mati
tout ce qui la détermine, c’est-à-dire, précisément, l’énergie et le
mouvement
? Le philosophe doit aller plus loin que le savan
e. Quand une fois on les a saisies dans leur essence en adoptant leur
mouvement
, on comprend comment le reste de la réalité dériv
solidation graduelle de l’une et de l’autre. Mais c’est alors dans le
mouvement
évolutif qu’on s’insère, pour le suivre jusque da
Elles ont donc dû chercher des artifices pour transporter d’abord au
mouvement
, qui n’est pas une longueur, la divisibilité de l
ce et grosse d’absurdités) d’un mouvement-longueur, c’est-à-dire d’un
mouvement
appliqué contre sa trajectoire et arbitrairement
rs son objet, les yeux, les oreilles, quelquefois les bras ; tous les
mouvements
s’arrêtent. La personnalité est prise, c’est-à-di
gence, c’est la réduction à l’unité se substituant à la diffusion des
mouvements
et des attitudes, qui caractérise l’état normal.
ion est le plus souvent incomplète, intermittente, sans solidité. Les
mouvements
s’arrêtent, mais pour réapparaître de temps en te
ste de dire une série de réflexes. Une excitation physique produit un
mouvement
. De même, une stimulation venant de l’objet produ
à plat, immobile, sur une table, sans appuyer (car la pression est un
mouvement
), peu à peu la sensation s’émousse et finit par d
se et finit par disparaître. C’est qu’il n’y a pas de perception sans
mouvement
, si faible qu’il soit. Tout organe sensoriel est
lité), la fonction de l’autre est bientôt mise à néant. En un mot, le
mouvement
est la condition du changement, qui est une des c
es, c’est apprendre à faire alterner les ajustements mentaux avec les
mouvements
rythmiques de la respiration. C’est une expressio
n fait exceptionnel, anormal, qui ne peut durer longtemps. * III. Les
mouvements
du corps qui, suivant la locution admise, exprime
en avant. » Il se formerait ainsi une association entre les premiers
mouvements
de la bouche et l’activité de l’attention. La réf
se laissent saisir malaisément9. Nous n’avons parlé jusqu’ici que des
mouvements
de la face, mais il y a ceux du corps tout entie
d’action, convergence. La concentration de la conscience et celle des
mouvements
, la diffusion des idées et celle des mouvements v
nscience et celle des mouvements, la diffusion des idées et celle des
mouvements
vont de pair. Rappelons les remarques et les calc
e de cinquante personnes assistant à un cours ennuyeux. Le nombre des
mouvements
nettement appréciables de l’auditoire était très
était très uniforme : quarante-cinq par minute, soit, en moyenne, un
mouvement
par personne. À plusieurs reprises, l’attention d
rs reprises, l’attention du public ayant été réveillée, le nombre des
mouvements
diminua de moitié ; ils étaient, en outre, moins
ention, au moins sous sa forme réfléchie, s’accompagne quelquefois de
mouvements
. Beaucoup de gens trouvent que la marche les aide
que les bras ou les jambes. C’est là une dépense, non une économie de
mouvements
; mais c’est une dépense qui profite. Les mouveme
une économie de mouvements ; mais c’est une dépense qui profite. Les
mouvements
ainsi produits ne sont pas de simples phénomènes
, nous fournissent de nombreux exemples de l’action dynamogénique des
mouvements
. Nous étirons nos bras et nos jambes pour nous me
travailler, c’est-à-dire que nous réveillons les centres moteurs. Des
mouvements
passifs imprimés à des membres paralysés ont pu,
motrices, restituer l’activité perdue. Remarquons d’ailleurs que ces
mouvements
ont pour résultat d’augmenter l’activité mentale,
ion écartée, nous avons maintenant à déterminer le véritable rôle des
mouvements
dans l’attention. Nous nous sommes bornés jusqu’i
ns la question à ses termes les plus clairs et les plus simples : Les
mouvements
de la face, du corps, des membres, et les modific
cette seconde thèse, sans hésiter. Si l’on supprimait totalement les
mouvements
, on supprimerait totalement l’attention. Quoique,
nisme de l’attention, il convient d’insister. Le rôle fondamental des
mouvements
dans l’attention consiste à maintenir l’état de c
e cerveau joue un rôle complexe. D’abord il agit comme initiateur des
mouvements
qui accompagnent la perception, l’image ou l’idée
uvements qui accompagnent la perception, l’image ou l’idée ; puis ces
mouvements
, souvent intenses, reviennent au cerveau par le m
au cerveau par le moyen du sens musculaire à titre de sensations des
mouvements
; celles-ci augmentent la quantité d’énergie disp
d’autre part revient à son point de départ sous la forme d’un nouveau
mouvement
. Il y a ainsi un va-et-vient du centre à la périp
s, que consiste essentiellement la différence entre l’attention et le
mouvement
volontaire. Dans celui-ci, l’excitation centrale
rs les muscles ; dans l’attention, les muscles ne concourent qu’à des
mouvements
sympathiques subordonnés13 » ; en d’autres termes
subordonnés13 » ; en d’autres termes, il se produit une réflexion de
mouvements
. Enfin résumons, avec Maudsley, ce mécanisme : «
on, nous trouvons dans le premier des représentations faibles, peu de
mouvements
; dans le second, une représentation vive, des mo
les, peu de mouvements ; dans le second, une représentation vive, des
mouvements
énergiques et convergents, et en plus la répercus
mouvements énergiques et convergents, et en plus la répercussion des
mouvements
produits. Il importe peu que ce dernier apport so
lle en profite. On dira peut-être : Nous admettons cette réaction des
mouvements
sur le cerveau, mais rien ne prouve que les mouve
e réaction des mouvements sur le cerveau, mais rien ne prouve que les
mouvements
ne soient pas à l’origine un simple effet de l’at
pothèses possibles ; l’attention (l’état de conscience) est cause des
mouvements
, ou elle en est l’effet, ou elle en est d’abord l
ans l’attention spontanée, si même il se rencontre : mais le rôle des
mouvements
est d’une assez grande importance pour qu’on ’ y
et par conséquent digne d’être fort considéré ; puis, ensuite, par le
mouvement
des esprits qui sont disposés par cette impressio
emelle à féconder, s’imposent dans la conscience de l’animal avec des
mouvements
adaptés. L’attention est au service et sous la dé
logie. Que nous ayons le pouvoir, dans beaucoup de cas, d’arrêter les
mouvements
de diverses parties de notre corps, c’est ce que
système nerveux consiste à transformer une excitation primitive en un
mouvement
. C’est l’acte réflexe, type de l’activité nerveus
que certaines excitations peuvent empêcher, ralentir ou supprimer un
mouvement
. Le cas le plus connu, le plus anciennement étudi
s connu, le plus anciennement étudié, consiste dans la suspension des
mouvements
du cœur par l’irritation du pneumogastrique. Depu
grande ardeur à étudier les cas où l’excitation d’un nerf empêche un
mouvement
ou une sécrétion. Pflüger montra que le nerf spla
a une action d’arrêt sur l’intestin grêle. On a établi depuis que les
mouvements
de l’estomac et du tube intestinal tout entier so
i entre dans sa composition ; l’attention dépend de la restriction du
mouvement
: il y a répression de la diffusion extérieure et
même qu’en face de la question contraire : Comment produisons-nous un
mouvement
? Dans la volition positive, le « Je veux » est o
ans la volition positive, le « Je veux » est ordinairement suivi d’un
mouvement
; c’est-à-dire qu’il y a d’abord la mise en activ
ême que nous avons le pouvoir de commencer, continuer et augmenter un
mouvement
, nous avons le pouvoir de supprimer, interrompre
ement, nous avons le pouvoir de supprimer, interrompre et diminuer un
mouvement
. Ces considérations générales nous conduisent du
ous les cas d’attention il y ait en jeu des éléments musculaires, des
mouvements
réels ou à l’élut naissant sur lesquels agit le p
reilles, nos mains, nos pieds, notre langue, nos narines, il faut des
mouvements
. Plus les parties de notre corps sont mobiles, pl
ne table, au bout de quelques minutes le contact n’est plus senti. Un
mouvement
de l’œil ou du doigt, si léger qu’il soit, ressus
sible que par le changement ; le changement n’est possible que par le
mouvement
. On pourrait s’étendre longuement sur ce sujet ;
une expérience banale, la psychologie a tellement négligé le rôle des
mouvements
qu’on finit par oublier qu’ils sont une condition
us en avons dit assez pour justifier cette formule absolue : Point de
mouvements
, point de perception. Le rôle des mouvements dans
rmule absolue : Point de mouvements, point de perception. Le rôle des
mouvements
dans l’attention sensorielle ne peut faire aucun
d’une montre, adapte ses yeux, ses mains, son corps ; tous les autres
mouvements
sont supprimés. Dans les expériences de laboratoi
udier l’attention volontaire, cet état de concentration par arrêt des
mouvements
atteint souvent un degré extraordinaire : nous en
bservations de Galton, rapportées dans le précédent chapitre, sur les
mouvements
qui se produisent dans un auditoire fatigué Atte
oire fatigué Attention signifie donc concentration et inhibition des
mouvements
. Distraction signifie diffusion des mouvements. L
tion et inhibition des mouvements. Distraction signifie diffusion des
mouvements
. L’attention volontaire peut agir aussi sur l’exp
e] dans l’esprit soit l’œuvre des muscles volontaires. Quels sont les
mouvements
qui se produisent lorsque je me représente un cer
ntéressent, il est clair que, puisqu’il n’y a pas de perceptions sans
mouvements
, ceux-ci laissent dans le cerveau, après qu’ils o
’appareil moteur n’avait pas sa mémoire, ses images ou résidus, aucun
mouvement
ne pourrait s’apprendre et devenir habituel : to
r recours au raisonnement. Des milliers d’expériences prouvent que le
mouvement
est inhérent à l’image, contenu en elle. La célèb
t psychologique élémentaire, que toute image contient une tendance au
mouvement
. Certes, l’élément moteur n’a pas toujours ces pr
ints au mot, il serait bien difficile de dire ce qui reste en eux des
mouvements
inclus dans les perceptions originelles. c) Dans
age. Une foule d’exemples démontrent que, entre une grande dépense de
mouvements
et l’état d’attention, il y a antagonisme. A la v
produire que par un mécanisme physiologique qui empêche la dépense de
mouvements
réels dans l’attention sensorielle, de mouvements
pêche la dépense de mouvements réels dans l’attention sensorielle, de
mouvements
à l’état naissant dans la réflexion : car le mouv
nsorielle, de mouvements à l’état naissant dans la réflexion : car le
mouvement
produit, c’est la restitution au dehors, c’est l’
sements dans un ordre de phénomènes analogues, mais plus simples. Les
mouvements
réflexes, soit les réflexes proprement dits, natu
peut durer longtemps sans fatigue. Mais il y a d’autres catégories de
mouvements
plus complexes, artificiels, dont on peut donner
n journalière montre qu’il se produit tout d’abord uu grand nombre de
mouvements
inutiles : l’enfant qui apprend à écrire fait mou
c le minimum d’effort. La raison de ce fait, c’est qu’il n’y a pas de
mouvements
isolés et qu’un muscle qui se contracte agit sur
le mécanisme est toujours le même ; il consiste à renforcer certains
mouvements
, à les coordonner en groupes simultanés ou en sé
par séries, car il n’y a pas plus d’états de conscience isolés que de
mouvements
isolés. Parmi eux, beaucoup ne servent pas au but
physiologique, qu’il s’agisse de faire ou d’empêcher, de produire un
mouvement
ou un arrêt. L’attention est un état momentané, p
ine de ce sentiment : Il est d’origine centrale : il est antérieur au
mouvement
ou au moins simultané ; il va du dedans au dehors
ripètes (Bain). Il est d’origine périphérique : il est postérieur aux
mouvements
produits ; il va du dehors au dedans ; il est aff
ce exercée ou sentiment d’innervation et il y a aussi un sentiment du
mouvement
effectué ; il est d’abord centrifuge, ensuite cen
fort (1880), et la thèse du sentiment d’énergie déployé, antérieur au
mouvement
, y a été critiquée avec une grande pénétration. L
ustifier la thèse d’un sentiment d’innervation centrale, antérieur au
mouvement
), c’est qu’il y a en réalité un mouvement produit
tion centrale, antérieur au mouvement), c’est qu’il y a en réalité un
mouvement
produit dans l’autre partie du corps, dans le mem
être qu’un sentiment musculaire (Muskelgefühl) produit en mettant en
mouvement
, par une sorte d’action réflexe, les muscles qui
mentionnées de Duchenne, de Darwin et de tous ceux qui ont étudié les
mouvements
expressifs, ont mis beaucoup plus de précision et
de précision et de clarté d’ans ce sujet. Rappelons aussi le rôle des
mouvements
respiratoires dont Feehner ne parle pas. Ils ont
que la réflexion intense s’accompagne d’un commencement de parole, de
mouvements
du larynx, de la langue, des lèvres. Chez ceux qu
sorbent tellement l’attention que les sensations sont suspendues, les
mouvements
volontaires arrêtes, l’action vitale même souvent
ivité, la Vierge, etc.), et qui se traduit par une suite régulière de
mouvements
et de discours : telles Marie de Mærl, Louise Lat
ble à la seule conscience du mystique. Jusqu’ici, il y a eu activité,
mouvement
, effort ; toutes nos facultés sont encore en jeu
e n’est pas l’effet d’une volonté capricieuse, arbitraire, ni du seul
mouvement
de la pensée livrée à elle-même ; il lui faut l’e
et la respiration sont suspendues, les yeux se ferment, le plus léger
mouvement
causerait les plus grands efforts. Les sens et le
ées ; dans l’ordre moteur, un flux de paroles, de cris, de gestes, de
mouvements
impétueux. Il n’est pas nécessaire de s’attarder
durée ; ensuite par une insuffisance d’influx nerveux moteur. Si les
mouvements
qui, comme on dit, « accompagnent » l’attention,
r. Si les mouvements qui, comme on dit, « accompagnent » l’attention,
mouvements
de la respiration, de la circulation, de la tête,
le plus vulgaire de tous et qui a cet avantage que la dissolution des
mouvements
peut être suivie jusqu’au bout. C’est une loi bio
s automatique. Elle se vérifie dans l’ivresse. D’abord s’altèrent les
mouvements
les plus délicats, ceux de la parole qui s’embarr
s’embarrasse, des doigts qui perdent leur précision ; plus tard, les
mouvements
semi-automatiques qui composent la marche, le cor
enfin, perte des réflexes, il est ivre mort ; à l’extrême, perte des
mouvements
respiratoires. Laissons les dernières phases de l
ts respiratoires. Laissons les dernières phases de la dissolution des
mouvements
qui sont purement physiologiques ; revenons au dé
ts, comme des fantômes. L’affaiblissement de l’attention et cette des
mouvements
vont donc de pair : ce sont deux aspects d’un évé
ures. épilepsie ou un automatisme borné qui répète sans fin les mêmes
mouvements
: balancer constamment le corps en s’accompagnant
adaptation courte ou longue. Nous avons assez insisté sur le rôle des
mouvements
pour n’y plus revenir ; mais il convient d’étudie
positive qu’on puisse s’en faire, c’est de les considérer comme, des
mouvements
(ou arrêts de mouvements) réels ou à l’état naiss
en faire, c’est de les considérer comme, des mouvements (ou arrêts de
mouvements
) réels ou à l’état naissant. Elles rentrent ainsi
but et satisfait ses tendances à l’aide d’une dépense considérable de
mouvement
. Si nous supposons qu’il ne tient pas encore sa v
tout son organisme est à l’état de tension extrême, prêt à agir, les
mouvements
ne sont pas réalisés, mais la plus légère impulsi
st très peu intense, à l’état naissant, et il ne se traduit par aucun
mouvement
visible. Il est certain qu’entre ces quatre degré
intérieur qui n’est qu’une innervation motrice extrêmement faible, un
mouvement
à l’état naissant. La tendance se trouve ainsi ra
inclinations, désirs, tous ces mots et leurs synonymes signifient un
mouvement
naissant ou avorté, suivant qu’il est apte à évol
ffectifs se réduisent à des tendances, les tendances sont au fond des
mouvements
(ou arrêts de mouvements) conscients ou inconscie
es tendances, les tendances sont au fond des mouvements (ou arrêts de
mouvements
) conscients ou inconscients. L’attention, spontan
t d’agitation violente avec leur flux désordonné et leur diffusion de
mouvements
. Ces éliminations faites et probablement d’autres
passait le reste de la semaine au lit, épuisée, presque incapable de
mouvement
. Pour exécuter ce tour de force durant une demi-j
Modène, 1877 (2e partie, p. 4-17). 11. Voir son livre, Sensation et
Mouvement
» 12. Philosophie de l’inconscient, trad. Nolen
14. Darwin, ouvrage cité, ch. XII. L’origine probable de ces divers
mouvements
y est discutée. 15. Revue philosophique, avril
rs s’intercaler entre des ébranlements que je reçois du dehors et des
mouvements
que je vais exécuter, comme si elles devaient exe
e et même de ne rien faire. Je regarde de plus près : je découvre des
mouvements
commencés, mais non pas exécutés, l’indication d’
urraient rigoureusement se déduire des phénomènes antérieurs comme un
mouvement
d’un mouvement, et dès lors il ajoute véritableme
eusement se déduire des phénomènes antérieurs comme un mouvement d’un
mouvement
, et dès lors il ajoute véritablement quelque chos
du centre, conduisent des ébranlements à la périphérie, et mettent en
mouvement
les parties du corps ou le corps tout entier. J’i
ue sur la destination des uns et des autres. Ils répondent que si les
mouvements
centrifuges du système nerveux peuvent provoquer
euvent provoquer le déplacement du corps ou des parties du corps, les
mouvements
centripètes, ou du moins certains d’entre eux, fo
tion de l’univers matériel tout entier fût impliquée dans celle de ce
mouvement
moléculaire. Or, il suffirait d’énoncer une parei
luent sur l’image que j’appelle mon corps : elles lui transmettent du
mouvement
. Et je vois aussi comment ce corps influe sur les
ment ce corps influe sur les images extérieures : il leur restitue du
mouvement
. Mon corps est donc, dans l’ensemble du monde mat
l, une image qui agit comme les autres images, recevant et rendant du
mouvement
, avec cette seule différence, peut-être, que mon
image, le rôle habituel des nerfs centripètes est de transmettre des
mouvements
au cerveau et à la moelle ; les nerfs centrifuges
ements au cerveau et à la moelle ; les nerfs centrifuges renvoient ce
mouvement
à la périphérie. Le sectionnement des nerfs centr
r, au milieu des choses qui l’entourent, la qualité et la quantité de
mouvement
nécessaires pour agir sur elles. Voilà qui concer
ents qui se propagent aux centres, que les centres sont le théâtre de
mouvements
moléculaires très variés, que ces mouvements dépe
ntres sont le théâtre de mouvements moléculaires très variés, que ces
mouvements
dépendent de la nature et de la position des obje
bjets, modifiez leur rapport à mon corps, et tout est changé dans les
mouvements
intérieurs de mes centres perceptifs. Mais tout e
aussi dans « ma perception ». Ma perception est donc fonction de ces
mouvements
moléculaires, elle en dépend. Mais comment en dép
ue je ne me représente rien autre chose, en dernière analyse, que les
mouvements
moléculaires de la substance cérébrale. Mais comm
it-elle le moindre sens, puisque l’image du système nerveux et de ses
mouvements
intérieurs n’est par hypothèse que celle d’un cer
ge par conséquent si l’univers est image. Puis, comme on veut que les
mouvements
intérieurs de ce cerveau créent ou déterminent la
celle des vibrations cérébrales, on affecte de ne plus voir dans ces
mouvements
moléculaires, ni dans le mouvement en général, de
affecte de ne plus voir dans ces mouvements moléculaires, ni dans le
mouvement
en général, des images comme les autres, mais que
sans forme sur cette pensée sans matière. Mais la vérité est que les
mouvements
de la matière sont très clairs en tant qu’images,
clairs en tant qu’images, et qu’il n’y a pas lieu de chercher dans le
mouvement
autre chose que ce qu’on y voit. L’unique difficu
u’un très petit coin de la représentation ? — Que sont donc enfin ces
mouvements
, et quel rôle ces images particulières jouent-ell
? — Je n’en saurais douter : ce sont, à l’intérieur de mon corps, des
mouvements
destinés à préparer, en la commençant, la réactio
de la moelle épinière. La moelle transforme les excitations subies en
mouvements
exécutés ; le cerveau les prolonge en réactions s
ière nerveuse est de conduire, de composer entre eux ou d’inhiber des
mouvements
. D’où vient alors que « ma perception de l’univer
vient alors que « ma perception de l’univers » paraisse dépendre des
mouvements
internes de la substance cérébrale, changer quand
s s’accordent, au fond, sur ce point. Ils considèrent à part certains
mouvements
moléculaires de la matière cérébrale : alors, les
ent dans notre perception consciente une phosphorescence qui suit ces
mouvements
et en illumine la trace ; les autres déroulent no
ers ? Ne disons donc pas que nos perceptions dépendent simplement des
mouvements
moléculaires de la masse cérébrale. Disons qu’ell
de la masse cérébrale. Disons qu’elles varient avec eux, mais que ces
mouvements
eux-mêmes restent inséparablement liés au reste d
e le centre ; sur elle se règlent toutes les autres ; à chacun de ses
mouvements
tout change, comme si l’on avait tourné un kaléid
ndent à se grouper en système. En même temps, l’animal réagit par des
mouvements
plus variés à l’excitation extérieure. Mais, même
, même lorsque l’ébranlement reçu ne se prolonge pas tout de suite en
mouvement
accompli, il paraît simplement en attendre l’occa
pourrait s’imaginer que l’impression reçue, au lieu de s’épanouir en
mouvements
encore, se spiritualise en connaissance. Mais il
e médullaire. Que se passe-t-il, en effet, dans l’action réflexe ? Le
mouvement
centripète communiqué par l’excitation se réfléch
suite, par l’intermédiaire des cellules nerveuses de la moelle, en un
mouvement
centrifuge déterminant une contraction musculaire
nd aux mêmes cellules motrices de la moelle qui intervenaient dans le
mouvement
réflexe. Qu’a-t-il donc gagné à ce détour, et qu’
u de la périphérie, et plus, par conséquent, il y aura de systèmes de
mouvements
entre lesquels une même excitation laissera le ch
lement naissantes. Ainsi le rôle du cerveau est tantôt de conduire le
mouvement
recueilli à un organe de réaction choisi, tantôt
vement recueilli à un organe de réaction choisi, tantôt d’ouvrir à ce
mouvement
la totalité des voies motrices pour qu’il y dessi
s, le cerveau nous paraît être un instrument d’analyse par rapport au
mouvement
recueilli et un instrument de sélection par rappo
t au mouvement recueilli et un instrument de sélection par rapport au
mouvement
exécuté. Mais dans un cas comme dans l’autre, son
s comme dans l’autre, son rôle se borne à transmettre et à diviser du
mouvement
. Et, pas plus dans les centres supérieurs de l’éc
des protozoaires, les ambulacres des échinodermes sont des organes de
mouvement
aussi bien que de perception tactile ; l’appareil
ction se distingue à peine alors de l’impulsion mécanique suivie d’un
mouvement
nécessaire. Mais à mesure que la réaction devient
ns examiné ce qui se passe dans le corps organisé ; nous avons vu des
mouvements
transmis ou inhibés, métamorphosés en actions acc
phosés en actions accomplies ou éparpillés en actions naissantes. Ces
mouvements
nous ont paru intéresser l’action, et l’action se
et pourquoi tout se passe-t-il comme si cette conscience naissait des
mouvements
intérieurs de la substance cérébrale ? Pour répon
ière n’échappe à cette nécessité. Réduisez la matière à des atomes en
mouvement
: ces atomes, même dépourvus de qualités physique
ez-le en tourbillons évoluant dans un fluide continu : ce fluide, ces
mouvements
, ces centres ne se déterminent eux-mêmes que par
nétendue, comment recevra-t-elle l’extension ? Si vous la réduisez au
mouvement
homogène, d’où naîtra donc la qualité ? Surtout,
s, propageant leur influence dans le cerveau. Allez jusqu’au bout. Le
mouvement
va traverser la substance cérébrale, non sans y a
appelez votre corps. Et par suite, inversement, l’indétermination des
mouvements
du corps, telle qu’elle résulte de la structure d
as s’étonner si tout se passe comme si votre perception résultait des
mouvements
intérieurs du cerveau et sortait, en quelque sort
ntenu. Mais comme la structure du cerveau donne le plan minutieux des
mouvements
entre lesquels vous avez le choix, comme, d’un au
ption dessine justement tous les pointe de l’univers sur lesquels ces
mouvements
auraient prise, perception consciente et modifica
qu’il n’y a pas de différence essentielle entre cette lumière et ces
mouvements
, pourvu qu’on ronde au mouvement l’unité, l’indiv
entielle entre cette lumière et ces mouvements, pourvu qu’on ronde au
mouvement
l’unité, l’indivisibilité et l’hétérogénéité qual
e avec lui et en lui, je ne vois pas du tout comment elle naîtrait du
mouvement
cérébral. Quand une lésion des nerfs ou des centr
ction serait d’abord d’élaborer des perceptions, ensuite de créer des
mouvements
. La vérité est que mon système nerveux, interposé
e le rôle d’un simple conducteur, qui transmet, répartit ou inhibe du
mouvement
. Ce conducteur se compose d’une multitude énorme
ralement illusion sur ce point, c’est l’apparente indifférence de nos
mouvements
à l’excitation qui les occasionne. Il semble que
de nos mouvements à l’excitation qui les occasionne. Il semble que le
mouvement
de mon corps pour atteindre et modifier un objet
rice devient alors une entité à part, une espèce de réservoir d’où le
mouvement
sort à volonté, toujours le même pour une même ac
i l’a sollicité à se produire. Mais la vérité est que le caractère de
mouvements
extérieurement identiques est intérieurement modi
doute je dispose encore de la même quantité et de la même qualité de
mouvements
dans l’espace ; mais ces mouvements ne peuvent pl
quantité et de la même qualité de mouvements dans l’espace ; mais ces
mouvements
ne peuvent plus être coordonnés à des impressions
ien réellement diminuée, en ce sens que si je peux produire les mêmes
mouvements
, les objets m’en fournissent moins l’occasion. Et
que le rôle de chaque sens est de traduire dans sa langue propre des
mouvements
homogènes et mécaniques s’accomplissant dans l’es
arts distinctes, désormais incapables de se rejoindre : d’un côté les
mouvements
homogènes dans l’espace, de l’autre les sensation
ble de recevoir l’excitation et de réagir contre elle ; perception et
mouvement
se confondent ici en une propriété unique qui est
au, qui a reçu la piqûre, à celles du sens musculaire, qui dirige les
mouvements
du bras et de la main. Nos affections internes, c
a vie. Pour que des actions rayonnent de ces centres, il faut que les
mouvements
ou influences des autres images soient d’une part
e recueille des impressions extérieures et dont l’autre accomplit des
mouvements
. Ainsi, pour revenir à l’exemple de la perception
simplement de recevoir des ébranlements qui s’élaboreront ensuite en
mouvements
accomplis ou naissants. Aucune perception ne peut
et mesure la puissance d’agir de l’être vivant, l’indétermination du
mouvement
ou de l’action qui suivra l’ébranlement recueilli
comme la chaîne d’éléments nerveux qui reçoit, arrête et transmet des
mouvements
est justement le siège et donne la mesure de cett
x, des images, dont toutes les parties agissent et réagissent par des
mouvements
les unes sur les autres. Et ce qui constitue notr
tualité de notre perception consiste donc dans son activité, dans les
mouvements
qui la prolongent, et non dans sa plus grande int
avec eux. Point ne serait besoin de poser d’un côté l’espace avec des
mouvements
inaperçus, de l’autre la conscience avec des sens
peut avoir pour rôle que de recevoir, d’inhiber ou de transmettre du
mouvement
. Or, l’essence de tout matérialisme est de souten
ème nerveux en particulier, ne sont que des lieux de passage pour les
mouvements
, qui, reçus sous forme d’excitation, sont transmi
l’un avec l’autre. Mais, en réalité, l’appareil est entraîné dans le
mouvement
de la Terre sur son orbite 1. Il est aisé de voir
on SA du rayon lumineux a été choisie de manière à être celle même du
mouvement
de la Terre à travers l’éther. Nous appellerons v
rue dans l’éther équation , ou équation . Cela revient à dire que le
mouvement
de la Terre dans l’éther affecte différemment les
également eu l’idée. La ligne OA se contracterait par l’effet de son
mouvement
, de manière à rétablir l’égalité entre les deux d
e se mouvant avec une vitesse quelconque v subit, dans le sens de son
mouvement
, une contraction telle que sa nouvelle dimension
vec la vitesse v. Aussitôt parti, S′ se contracte dans le sens de son
mouvement
. Tout ce qui n’est pas perpendiculaire à la direc
on mouvement. Tout ce qui n’est pas perpendiculaire à la direction du
mouvement
participe à la contraction. Si S était une sphère
périence Michelson-Morley. Aux yeux de l’observateur qui participe au
mouvement
de la Terre, la longueur de ce double trajet est
’elles dure davantage. La seconde de l’horloge attachée à la Terre en
mouvement
est donc plus longue que celle de l’horloge stati
ite avec la vitesse v. Tandis que S′ se contracte dans le sens de son
mouvement
, son Temps se dilate. Un personnage attaché au sy
nt telles quelles, se trouvent marcher plus lentement. Par l’effet du
mouvement
, un temps plus long, étiré, dilaté, vient remplir
sitions de l’aiguille. Même ralentissement, d’ailleurs, pour tous les
mouvements
et tous les changements du système, puisque chacu
A sont attachées était immobile dans l’éther. Même dans le système en
mouvement
, ce serait encore parfait pour le réglage de deux
ndiculaire à la direction du trajet : nous savons en effet que, si le
mouvement
du système amène O en O′, le rayon de lumière fai
ra maintenant que les horloges échelonnées le long de la direction du
mouvement
retardent en outre les unes sur les autres. Suppo
acée de telle manière que la droite équation indique la direction du
mouvement
du système, et appelons l la longueur de cette dr
Mais il savait déjà que, vu le ralentissement du temps par l’effet du
mouvement
, chacune de ces secondes apparentes vaut, en seco
du dédoublement, le personnage intérieur à S′, qui ne se sait pas en
mouvement
, laisse ses horloges Hₒ′, H₁′, H₂′…, etc., comme
voir la même vitesse pour l’observateur fixe et pour l’observateur en
mouvement
: l’approfondissement de ce point nous a révélé q
1° Toutes les longueurs de S′ se sont contractées dans le sens de son
mouvement
. La nouvelle longueur est à l’ancienne dans le ra
, qui sont situés dans un même plan perpendiculaire à la direction du
mouvement
. Deux autres événements quelconques, contemporain
e S′, si l’on désigne par l leur distance comptée sur la direction du
mouvement
de leur système, c’est-à-dire la distance entre l
système S qui s’est contracté, quant à l’espace, dans le sens de son
mouvement
; qui a dilaté, quant au temps, chacune de ses se
concerne la matière pondérable, celle que j’entraîne avec moi dans le
mouvement
de mon système : des changements profonds se sont
qu’elles étaient ! Ces événements ne sont pas entraînés, eux, dans le
mouvement
de mon système. Des ondes lumineuses, des perturb
un système mobile : l’expérience prouve qu’elles n’en adoptent pas le
mouvement
. Mon système mobile les dépose en passant, pour a
t constaté, l’indépendance de la vitesse de la lumière par rapport au
mouvement
de la source qui l’a émise. Or, dans cet éther, d
t ceux qu’on se donnera dans ton système fixe. Or, dans le système en
mouvement
où je me trouve, je rapporte mes observations à d
aussi que OX, et par conséquent O′ X′, marquent la direction même du
mouvement
de S′. Dans ces conditions, il est clair que les
oule invariablement pour tous les systèmes, on a : t = t′. Mais si le
mouvement
détermine des contractions de longueur, un ralent
sition des vitesses. Supposons en effet que le point M′ se meuve d’un
mouvement
uniforme, à l’intérieur de S′, parallèlement à O′
un voyageur qui se déplace sur le pont du bateau dans la direction du
mouvement
avec la vitesse v′ n’a pas, aux yeux du spectateu
e sur la rive, le bateau s’est contracté quand il a passé du repos au
mouvement
, le Temps s’y est dilaté, les horloges n’y sont p
ion qui font l’objet du présent travail. 1. On peut considérer le
mouvement
de la Terre comme une translation rectiligne et u
ther immobile et dès lors indépendantes, quant à leur propagation, du
mouvement
de la source. 3. Elle comporte d’ailleurs des co
iciels, servant à la mesure du temps, étant donné par conséquent deux
mouvements
, on pourra appeler zéro n’importe quel point, arb
à expliquer les propriétés apparentes et sensibles des corps par des
mouvements
bien définis de leurs parties élémentaires, et qu
une sensation mesure l’amplitude, la complication ou l’étendue de ces
mouvements
moléculaires ? Cette dernière hypothèse est au mo
cient toujours, comme nous le verrons plus loin, à la perception d’un
mouvement
ou d’un objet extérieur. Mais certains états de l
nos idées et nos sensations se succèdent avec plus de rapidité ; nos
mouvements
ne nous coûtent plus le même effort. Enfin, dans
a perception d’une certaine aisance, d’une certaine facilité dans les
mouvements
extérieurs. Et comme des mouvements faciles sont
d’une certaine facilité dans les mouvements extérieurs. Et comme des
mouvements
faciles sont ceux qui se préparent les uns les au
uns les autres, nous finissons par trouver une aisance supérieure aux
mouvements
qui se faisaient prévoir, aux attitudes présentes
s où sont indiquées et comme préformées les attitudes à venir. Si les
mouvements
saccadés manquent de grâce, c’est parce que chacu
r l’avenir dans le présent. Un troisième élément intervient quand les
mouvements
gracieux obéissent à un rythme, et que la musique
e rythme et la mesure, en nous permettant de prévoir encore mieux les
mouvements
de l’artiste, nous font croire cette fois que nou
e mouvoir comme pour la pousser, comme pour la replacer au sein de ce
mouvement
dont le rythme est devenu toute notre pensée et t
en outre de la légèreté qui est signe de mobilité, l’indication d’un
mouvement
possible vers nous, d’une sympathie virtuelle ou
ces images ne se réaliseraient pas aussi fortement pour nous sans les
mouvements
réguliers du rythme, par lequel notre âme, bercée
vanche la pâle immobilité de la pierre donne au sentiment exprimé, au
mouvement
commencé, je ne sais quoi de définitif et d’étern
oint. M. Bain nous dit par exemple que la sensibilité concomitante du
mouvement
musculaire coïncide avec le courant centrifuge de
tique fait effort pour soulever le membre inerte, il n’exécute pas ce
mouvement
, sans doute, mais, bon gré, mal gré, il en exécut
, sans doute, mais, bon gré, mal gré, il en exécute un autre. Quelque
mouvement
s’effectue quelque part : sinon, point de sensati
er le doigt, ne contracter aucun muscle de la main, ne produire aucun
mouvement
apparent, et sentir pourtant que vous dépensez de
quer que nous n’avons pas conscience d’une émission de force, mais du
mouvement
des muscles qui en est le résultat. L’originalité
; il se meut néanmoins, et l’on s’en convaincra sans peine. C’est ce
mouvement
de l’œil gauche, perçu par la conscience, qui nou
donne la sensation d’effort, en même temps qu’il nous fait croire au
mouvement
des objets aperçus par l’œil droit. Ces observati
nne tout entier. Mais vous ne vous rendez distinctement compte de ces
mouvements
concomitants qu’à la condition d’en être averti ;
erti, tant il est porté à mesurer un état psychologique donné par les
mouvements
conscients qui l’accompagnent ! De ces faits et d
un phénomène purement physiologique ; mais on ne saurait nier que des
mouvements
l’accompagnent. Ces mouvements ne sont ni la caus
ique ; mais on ne saurait nier que des mouvements l’accompagnent. Ces
mouvements
ne sont ni la cause ni le résultat du phénomène ;
s un organe des sens, au sentiment musculaire « produit en mettant en
mouvement
, par une sorte d’action réflexe, les muscles qui
rt pour se rappeler quelque chose. M. Ribot a étudié de plus près les
mouvements
caractéristiques de l’attention volontaire. « L’a
de frapper ou de lutter dont parle Darwin, idée qui imprime à tant de
mouvements
divers une direction commune. Mais si cette idée
idée détermine la direction de l’état émotionnel et l’orientation des
mouvements
concomitants, l’intensité croissante de l’état lu
se donne libre carrière, la conscience ne s’arrête pas au détail des
mouvements
concomitants : elle s’y arrête au contraire, elle
et du tremblement. » Nous allons plus loin, et nous soutenons que ces
mouvements
font partie de la frayeur même : par eux la fraye
ersion et même de honte, dont on trouverait la raison d’être dans les
mouvements
de réaction automatique que l’organisme commence,
r la respiration, rougir le visage 10. » L’aversion se marque par des
mouvements
de dégoût que l’on répète, sans y prendre garde,
ues céderont la place à des éléments internes : ce ne seront plus nos
mouvements
extérieurs, mais nos idées, nos souvenirs, nos ét
s intense ; mais comme ces ébranlements sont inconscients en tant que
mouvements
puisqu’ils prennent pour la conscience l’aspect d
n’en conservera rien si elle n’est que la traduction consciente d’un
mouvement
de molécules ; car précisément parce que ce mouve
consciente d’un mouvement de molécules ; car précisément parce que ce
mouvement
se traduit en sensation de plaisir ou de douleur,
ensation de plaisir ou de douleur, il demeure inconscient en tant que
mouvement
moléculaire. Mais on pourrait se demander si le p
. Il faut remarquer en outre qu’on s’élève par degrés insensibles des
mouvements
automatiques aux mouvements libres, et que ces de
qu’on s’élève par degrés insensibles des mouvements automatiques aux
mouvements
libres, et que ces derniers diffèrent surtout des
uel peut être ce signe, sinon l’esquisse et comme la préformation des
mouvements
automatiques futurs au sein même de la sensation
at affectif ne doit donc pas correspondre seulement aux ébranlements,
mouvements
ou phénomènes physiques qui ont été, mais encore
nécessairement inconscients, puisque rien ne pouvait subsister de ces
mouvements
eux-mêmes dans la sensation qui les traduisait. M
s mouvements eux-mêmes dans la sensation qui les traduisait. Mais les
mouvements
automatiques qui tendent à suivre l’excitation su
e prolongement naturel, sont vraisemblablement conscients en tant que
mouvements
: ou bien alors la sensation elle-même, dont le r
nous inviter à un choix entre cette réaction automatique et d’autres
mouvements
possibles, n’aurait aucune raison d’être. L’inten
ions affectives ne serait donc que la conscience que nous prenons des
mouvements
involontaires qui commencent, qui se dessinent en
ant des différents points de la périphérie, contractions musculaires,
mouvements
organiques de tout genre : le concert de ces état
nalysez cette inclination elle-même, et vous y trouverez mille petits
mouvements
qui commencent, qui se dessinent dans les organes
it au-devant du plaisir représenté. Quand on définit l’inclination un
mouvement
, on ne fait pas une métaphore. En présence de plu
e l’arrêter, mais l’attrait du plaisir n’est point autre chose que ce
mouvement
commencé, et l’acuité même du plaisir, pendant qu
moral, comme dans le monde physique, l’attraction sert à expliquer le
mouvement
plutôt qu’à le produire. Nous avons étudié à part
es différences de quantité, à cause de leur caractère affectif et des
mouvements
plus ou moins prononcés de réaction, plaisir ou d
rtain degré de force ou de faiblesse sans provoquer de notre part des
mouvements
, qui nous servent à la mesurer. Tantôt, en effet,
Inversement, nous reconnaissons la sensation d’intensité extrême aux
mouvements
irrésistibles de réaction automatique qu’elle pro
rd son caractère affectif pour passer à l’état de représentation, les
mouvements
de réaction qu’elle provoquait de notre part tend
s sont sortis, état original, qu’on ne saurait exprimer, mais que les
mouvements
adoptés par l’ensemble de notre corps nous suggèr
ême direction au son que le courant d’air produit ; c’est donc par un
mouvement
de bas en haut que se traduira la sympathie d’une
é de l’élément affectif à ce qu’on introduisait dans la sensation les
mouvements
de réaction plus ou moins importants qui continue
c’est l’habitude contractée de croire à la perception immédiate d’un
mouvement
homogène dans un espace homogène. Quand je soulèv
re : c’est cette série que ma conscience interprète dans le sens d’un
mouvement
continu dans l’espace. Si je soulève ensuite à la
omme j’interprète cette nouvelle série, elle aussi, dans le sens d’un
mouvement
continu, comme ce mouvement a la même direction,
elle série, elle aussi, dans le sens d’un mouvement continu, comme ce
mouvement
a la même direction, la même durée et la même vit
écédent, il faut bien que ma conscience localise ailleurs que dans le
mouvement
lui-même la différence entre la seconde série de
’extrémité du bras qui se meut ; elle se persuade que la sensation du
mouvement
a été identique dans les deux cas, tandis que la
eux cas, tandis que la sensation de poids différait de grandeur. Mais
mouvement
et poids sont des distinctions de la conscience r
la conscience réfléchie : la conscience immédiate a la sensation d’un
mouvement
pesant, en quelque sorte, et cette sensation elle
représentations du changement extérieur et du changement interne, du
mouvement
et de la liberté. De là les sophismes de l’école
14. Expression des émotions, page 84. 15. Ch. FÉRÉ, Sensation et
mouvement
, Paris,1887. 16. Psychologie physiologique, tra
gard de la conscience, à la suite d’un compromis entre un principe de
mouvement
et un principe d’arrêt. La réalité phénoménale, a
proprement le geste créateur de la réalité phénoménale et ce premier
mouvement
, brisant le sceau de l’unité, fait jaillir la sou
r mouvement, brisant le sceau de l’unité, fait jaillir la source d’un
mouvement
sans fin. Instituant les perspectives de l’espace
ntégrale dont on a fait le principe de la vie phénoménale. Ce flux du
mouvement
vient-il à s’arrêter, voici l’univers phénoménal
ute existence phénoménale et où s’anéantit toute représentation. Sans
mouvement
, il n’y a donc pas de réalité objective. Si toute
ment, il n’y a donc pas de réalité objective. Si toutefois le fait du
mouvement
conditionne le réel, il ne saurait le constituer
le réel, il ne saurait le constituer à lui seul. L’idée abstraite du
mouvement
ne donne naissance à aucune représentation possib
’on la suppose appliquée à un principe immobile qui, sous l’action du
mouvement
, est contraint de se déplacer d’un lieu dans un a
mence, elle cesse de percevoir, avec le changement qui est le mode du
mouvement
dans l’objet, l’objet lui-même. Ainsi l’objet ne
mer toute réalité ; mais il est limité par cette force incoercible du
mouvement
, animée d’un désir non moins absolu et dont il ne
oint d’intersection de deux tendances dont l’une est une puissance de
mouvement
et l’autre une puissance d’arrêt. La réalité obje
La réalité objective consiste en un certain état de ralentissement du
mouvement
. Elle est du mouvement ralenti, au degré et dans
nsiste en un certain état de ralentissement du mouvement. Elle est du
mouvement
ralenti, au degré et dans les limites où la perce
production de la réalité objective, on peut considérer le principe de
mouvement
qui vient d’être décrit comme un pouvoir de divis
e que dans les infiniment petits ; il faut le microscope pour voir le
mouvement
brownien ; les électrons sont bien légers ; le ra
tés soulevées par la propagation de la lumière à travers un milieu en
mouvement
; sans eux il est probable qu’on ne s’en serait p
nir une théorie plus satisfaisante de l’électrodynamique des corps en
mouvement
? C’est là surtout, je l’ai suffisamment montré p
out s’arrangera peut-être. Ainsi au lieu de supposer que les corps en
mouvement
subissent une contraction dans le sens du mouveme
que les corps en mouvement subissent une contraction dans le sens du
mouvement
et que cette contraction est la même quelle que s
, par exemple, que c’est l’éther qui se modifie quand il se trouve en
mouvement
relatif par rapport au milieu matériel qui le pén
mettrait plus rapidement celles qui se propageraient parallèlement au
mouvement
du milieu, soit dans le même sens, soit dans le s
parentes des étoiles diffèrent de leurs positions réelles, à cause du
mouvement
de la Terre, et comme ce mouvement est variable,
eurs positions réelles, à cause du mouvement de la Terre, et comme ce
mouvement
est variable, ces positions apparentes varient. L
apparente. Les observations de l’aberration nous montrent donc non le
mouvement
de la Terre, mais les variations de ce mouvement,
montrent donc non le mouvement de la Terre, mais les variations de ce
mouvement
, elles ne peuvent par conséquent nous renseigner
ce mouvement, elles ne peuvent par conséquent nous renseigner sur le
mouvement
absolu de la Terre. C’est du moins ce qui est vra
l’amplitude de l’oscillation dépend non seulement de la variation du
mouvement
, variation qui est bien connue, puisque c’est le
riation du mouvement, variation qui est bien connue, puisque c’est le
mouvement
de notre globe sur son orbite elliptique, mais de
otre globe sur son orbite elliptique, mais de la valeur moyenne de ce
mouvement
de sorte que la constante de l’aberration ne sera
toutes les Étoiles, et que les différences nous feraient connaître le
mouvement
absolu de la Terre dans l’espace. Ce serait là, s
, que les procédés physiques sont impuissants à mettre en évidence le
mouvement
absolu ; je suis persuadé qu’il en sera de même d
pourtant un de ceux qui nous promet le plus de surprises. Ce sont les
mouvements
des électrons qui produisent les raies des spectr
tout changement interne, étant inséparable d’un changement externe ou
mouvement
, puisse avoir des effets dans le monde extérieur,
et les changements mentaux suivent une marche subordonnée, comme les
mouvements
des ombres se subordonnent aux mouvements des obj
rche subordonnée, comme les mouvements des ombres se subordonnent aux
mouvements
des objets qui les projettent. Si donc vous concl
on et il se borne à ajouter : — Ce qui est ainsi représenté, c’est un
mouvement
d’atomes tout matériels ; le mouvement est la seu
est ainsi représenté, c’est un mouvement d’atomes tout matériels ; le
mouvement
est la seule cause de tous les changements dans l
représente les phénomènes extérieurs présuppose l’action combinée des
mouvements
externes et de mes sensations ou appétitions inte
e et une sorte de choix rudimentaire aboutissant à telle direction de
mouvements
. De même, a-t-on dit encore, le triage de telle s
ses conditions cérébrales, il tend à produire un effet quelconque, un
mouvement
ou arrêt de mouvement, soit visible au dehors, so
les, il tend à produire un effet quelconque, un mouvement ou arrêt de
mouvement
, soit visible au dehors, soit invisible et intest
sur autrui. Toute image qui est seule dans l’esprit implique donc un
mouvement
réel au dehors et est projetée au dehors ; il y a
état de conscience distinct, toute « idée » (au sens cartésien) à un
mouvement
conforme, lequel, s’il n’est pas empêché, réalise
médiates d’autres effets mécaniques dans l’espace, qui, ici, sont des
mouvements
cérébraux. L’idée n’intervient jamais physiquemen
is physiquement, de manière à faire brèche au mécanisme universel. Le
mouvement
est déjà là quand la sensation et la pensée se pr
ment est déjà là quand la sensation et la pensée se produisent, et ce
mouvement
ne peut cesser ; il passe donc nécessairement d’u
de plus proprement volitionnelle. Tout dépend : 1° de la direction du
mouvement
, qui peut avoir pour but une action cérébrale, co
a résistance opposée par les muscles et, en général par l’ensemble de
mouvements
contraires qui empêchent nos idées de remuer sans
ns entre nous et l’extérieur, et il a pour corrélatif la totalité des
mouvements
qui, à un moment donné, s’accomplissent dans le c
t des éléments intégrants et des facteurs de la réalité complète. Les
mouvements
, eux, sont des phénomènes abstraits du tout : ils
l exprime certaines qualités plus intimes et plus profondes. C’est le
mouvement
, lui, qui est un mode de représentation, grâce au
hronomètre a beau être fait pour marquer l’heure future, aucun de ses
mouvements
, à lui, n’enferme une finalité immanente ni ne te
ntermédiaire du bien ou du mal présent. Dans le chronomètre, tous les
mouvements
se déroulent et s’expliquent d’une manière adéqua
à l’horloger. Au contraire, le besoin de vivre et de jouir, avec les
mouvements
corrélatifs, existe dans l’être vivant, non au de
tre vivant, non au dehors, et y devient le générateur même des autres
mouvements
. Sans doute, étant donnés les mouvements de la gr
e générateur même des autres mouvements. Sans doute, étant donnés les
mouvements
de la grenouille à un moment, et les mouvements c
ute, étant donnés les mouvements de la grenouille à un moment, et les
mouvements
communiqués du dehors au moment suivant, on aurai
ait dans la position même de l’aiguille à midi le ressort de tous ses
mouvements
. L’identité de la causalité et de la finalité est
vons emmagasiné en nous une partie des conditions de changement et de
mouvement
qui se trouvent dans la nature, une partie de la
’attention, d’assentiment, de négation, d’effort, sont sentis « comme
mouvements
de quelque chose dans la tête ». En faisant atten
e sensation appartenant à la sphère de quelque sens particulier, « le
mouvement
est un ajustement de l’organe du sens, mouvement
ns particulier, « le mouvement est un ajustement de l’organe du sens,
mouvement
senti comme il vient. Je ne puis penser en termes
d’une perception actuelle de la vue, comment ne sentirait-on pas des
mouvements
dans le globe oculaire ? S’il s’agit même d’un so
nts dans le globe oculaire ? S’il s’agit même d’un souvenir visuelles
mouvements
sont renaissants : en tous cas, il y a dans le ce
mouvements sont renaissants : en tous cas, il y a dans le cerveau des
mouvements
analogues à ceux qui se produisent dans la percep
es sensations périphériques, tous les résidus de sensations, tous les
mouvements
centripètes qui accompagnent nécessairement, en n
ntrer que, quand Aristote avait la pensée de sa pensée, il sentait un
mouvement
jusque dans la plante des pieds, d’une part, et,
ourra-t-on en conclure que, parce qu’il y a partout du sensitif et du
mouvement
centripète, tout est sensitif et tout mouvement v
out du sensitif et du mouvement centripète, tout est sensitif et tout
mouvement
vital est centripète ? La contre-partie de la thè
nciliable avec ladite thèse. Ne pourrait-on soutenir que la somme des
mouvements
de réaction centrifuge est non moins incalculable
ments de réaction centrifuge est non moins incalculable que celle des
mouvements
centripètes ; qu’il y a des réponses et réactions
affectif plus ou moins sourd, depuis la tête jusqu’aux pieds ; que le
mouvement
d’ensemble est une perpétuelle ondulation, un va-
nt de la périphérie aux centres, des centres à la périphérie ; que ce
mouvement
est surtout marqué dans le cerveau, dont toutes l
ées, actionnent à leur tour, s’accommodent ou ne s’accommodent pas du
mouvement
imprimé, l’acceptent ou le repoussent, elles auss
retenir le plaisir et écarter la peine. Physiologiquement, il y a des
mouvements
de réaction ; psychologiquement, nous sentons des
une partie déterminée de votre corps où vous localisez le plaisir, un
mouvement
de molécules corporelles, etc. Mais tout cela n’e
d subjectif impossible à éliminer ou à représenter sous les formes de
mouvements
dans l’espace. En second lieu, nos plaisirs et no
urelles et acquises de notre organisme, avec toutes les sensations et
mouvements
organiques. Mais ce moi-objet, Münsterberg lui-mê
grenouille est séparée du cerveau, les pattes continuent de faire des
mouvements
qui révèlent sensation et appétit ; peut-être mêm
retrouvons plus dans la moelle épinière le même pouvoir d’adapter les
mouvements
aux variations des circonstances. Or, c’est ce po
aractérise l’acte d’appétition et d’intelligence, par opposition à un
mouvement
de pure machine. Le réflexe était donc, à son ori
mples d’ailleurs ; faim, soif, besoin de reproduction, etc., avec des
mouvements
appropriés ; les réflexes purement mécaniques, au
e toutes les cellules ont le même pouvoir fondamental d’accomplir des
mouvements
appropriés sous l’influence d’une peine ou d’un p
s de la moelle et des centres inférieurs l’apparence superficielle de
mouvements
tout mécaniques. Ceux qui sont dupes de cette app
s encore et surtout comme conditions d’un changement interne lié à un
mouvement
externe. Elle recherche et ce que peut l’objet su
ité de la pensée et de l’action, avec sa manifestation finale dans le
mouvement
. Le monde entier est, en un sens, comme disaient
) de la matière même de toutes les autres sciences. Nombre et espace,
mouvement
, constitution des corps, tous les autres aspects
i on le soulève et qu’on l’abandonne, il retombe. Mais, à côté de ces
mouvements
qui sont provoqués mécaniquement par une cause ex
nt nous parlions à l’instant, n’est pas autre chose qu’un ensemble de
mouvements
appris dans des expériences antérieures, et inflé
ée du nouveau en dehors d’elle, puisqu’elle dessine dans l’espace des
mouvements
imprévus, imprévisibles. Et elle crée aussi du no
à travers le temps, quelque chose qui demande ou impose au corps des
mouvements
non plus automatiques et prévus, mais imprévisibl
, comme la faculté, dont vous parliez tout à l’heure, d’accomplir des
mouvements
volontaires. Des lésions de tel ou tel point de l
e, entre le lobe frontal et le lobe pariétal, entraînent la perte des
mouvements
du bras, de la jambe, de la face, de la langue. L
la troisième circonvolution frontale gauche siègent les souvenirs des
mouvements
d’articulation de la parole ; dans une région int
ence ; elle est semblable à la trace lumineuse qui suit et dessine le
mouvement
de l’allumette qu’on frotte, dans l’obscurité, le
est ainsi que la conscience s’imagine modifier, diriger, produire les
mouvements
dont elle n’est que le résultat ; en cela consist
de l’énergie s’oppose à ce que la plus petite parcelle de force ou de
mouvement
se crée dans l’univers, et que, si les choses ne
point. Qu’il me suffise de dire que si l’on considère le mécanisme du
mouvement
volontaire en particulier, le fonctionnement du s
s muscles est en effet un explosif véritable ; par lui s’accomplit le
mouvement
volontaire : fabriquer et utiliser des explosifs
cendre au-dedans de lui-même, puis, remontant à la surface, suivre le
mouvement
graduel par lequel la conscience se détend, s’éte
e sentiment les mêmes choses que son corps exprimait en étendue et en
mouvement
. Descartes, il est vrai, n’allait pas encore auss
connaîtrait tout juste ce qui est exprimable en gestes, attitudes et
mouvements
du corps, ce que l’état d’âme contient d’action e
la pièce, parce qu’il y a beaucoup plus dans une fine comédie que les
mouvements
par lesquels on la scande. Ainsi, je crois que si
nce. Pourvu que les actions relativement simples — gestes, attitudes,
mouvements
— en lesquels se dégraderait un état d’âme comple
matériel, reçoit des excitations auxquelles il doit répondre par des
mouvements
appropriés ; le cerveau, et d’ailleurs le système
au, et d’ailleurs le système cérébro-spinal en général, préparent ces
mouvements
; mais la perception est tout autre chose 5. S’ag
re chose 5. S’agit-il de la faculté de vouloir ? Le corps exécute des
mouvements
volontaires grâce à certains mécanismes, tout mon
l et même le déclenchement. La zone rolandique, où l’on a localisé le
mouvement
volontaire, est comparable en effet au poste d’ai
avec un dispositif moteur pris à volonté ; mais à côté des organes du
mouvement
et de l’organe du choix, il y a autre chose, il y
ons ou préparons, si nous ne les accomplissons pas effectivement, les
mouvements
d’articulation par lesquels s’exprimerait notre p
pas, croyons-nous, le mécanisme cérébral de la pensée : derrière les
mouvements
intérieurs d’articulation, qui ne sont d’ailleurs
uelque chose de plus subtil, qui est essentiel. Je veux parler de ces
mouvements
naissants qui indiquent symboliquement toutes les
rez pas de la pensée, pas plus qu’avec des positions vous ne ferez du
mouvement
. L’idée est un arrêt de la pensée ; elle naît qua
la balle ». Vous verrez que c’est impossible, que la pensée était un
mouvement
indivisible, et que les idées correspondant à cha
les représentations qui surgiraient dans l’esprit à chaque instant du
mouvement
de la pensée si la pensée s’arrêtait ; mais elle
riquement, en quelque sorte, les allées et venues de l’esprit. De ces
mouvements
esquissés, ou même simplement préparés, nous ne n
ne les aident pas à obtenir du lecteur, guidé alors par une série de
mouvements
naissants, qu’il décrive une courbe de pensée et
e la pensée ; et que peut être le rythme de la pensée sinon celui des
mouvements
naissants, à peine conscients, qui l’accompagnent
es mouvements naissants, à peine conscients, qui l’accompagnent ? Ces
mouvements
, par lesquels la pensée s’extérioriserait en acti
t s’adapter. L’activité cérébrale est à l’activité mentale ce que les
mouvements
du bâton du chef d’orchestre sont à la symphonie.
orchestre sont à la symphonie. La symphonie dépasse de tous côtés les
mouvements
qui la scandent ; la vie de l’esprit déborde de m
e qu’il extrait de la vie de l’esprit tout ce qu’elle a de jouable en
mouvement
et de matérialisable, justement parce qu’il const
ni par conséquent qu’il y ait, en tels ou tels points du cerveau, des
mouvements
d’atomes qui correspondent au raisonnement. Non,
a mémoire verbale. Depuis Broca, qui avait montré comment l’oubli des
mouvements
d’articulation de la parole pouvait résulter d’un
la faculté de rendre le souvenir conscient en esquissant d’avance les
mouvements
par lesquels le souvenir, s’il était conscient, s
ifice de plus en plus compliqué devient nécessaire pour symboliser en
mouvement
l’idée exprimée par le mot qu’on cherche ; et com
erche ; et comme c’est au cerveau qu’incombe la tâche de préparer ces
mouvements
, comme son fonctionnement est d’autant plus dimin
esprit en général. Dégageant de l’esprit ce qui est extériorisable en
mouvement
, insérant l’esprit dans ce cadre moteur, il l’amè
entale déborde la vie cérébrale, si le cerveau se borne à traduire en
mouvements
une petite partie de ce qui se passe dans la cons
ns de nourriture. L’activité des centres cérébraux qui contrôlent les
mouvements
du cœur et des organes respiratoires est abaissée
iculier pour le dormeur. L’exemple de la mère éveillée par le moindre
mouvement
de son enfant malade est devenu classique. La mèr
tion rencontre une forte résistance à vaincre pour produire l’onde de
mouvement
centrifuge. On a comparé l’écorce grise à un réos
ostat intercalé dans un courant électrique ; ses cellules arrêtent le
mouvement
moléculaire des nerfs de la sensation : elles le
etiennent, l’accumulent, ne le laissent plus passer dans les nerfs du
mouvement
. Cette action a son parallèle dans l’opposition m
foule sur un point important, ils n’opposeront plus de résistance aux
mouvements
du reste de la foule, et la résultante générale s
représentations qui, par elles-mêmes, auraient directement excité le
mouvement
des muscles, n’excitent que des mouvements molécu
aient directement excité le mouvement des muscles, n’excitent que des
mouvements
moléculaires du cerveau et se dépensent à suscite
, manifestent aussitôt leur double force d’extériorisation, 1° par le
mouvement
réel qui les traduit au dehors, 2° par la croyanc
, avec M. Bernheim, qu’une idée « actionne le cerveau » ; ce sont les
mouvements
corrélatifs de l’idée qui agissent physiquement s
s pour cela, comme le croit l’école de Paris, un simple « reflet » de
mouvements
organiques qui pourraient aussi bien exister sans
s endiguent et dirigent, et qui, extérieurement, se manifeste par les
mouvements
de réaction. L’idée du sommeil, par exemple, quan
cun arrêt dans l’activité du cerveau. Au point de vue mécanique, tout
mouvement
ou arrêt de mouvement s’explique par des mouvemen
ité du cerveau. Au point de vue mécanique, tout mouvement ou arrêt de
mouvement
s’explique par des mouvements antérieurs ; mais,
ue mécanique, tout mouvement ou arrêt de mouvement s’explique par des
mouvements
antérieurs ; mais, au point de vue philosophique,
des mouvements antérieurs ; mais, au point de vue philosophique, tout
mouvement
ou arrêt de mouvement s’explique par les sensatio
urs ; mais, au point de vue philosophique, tout mouvement ou arrêt de
mouvement
s’explique par les sensations et impulsions inter
provoque, avec l’idée du réveil, les premières sensations et premiers
mouvements
du réveil. Le vertige se dissipe, et la personne
tes qu’elle enveloppe, et auxquelles répondent, du côté physique, des
mouvements
en un sens déterminé. Le sommeil provoqué, à en c
« contraction tétanique de certains vaisseaux sanguins, produisant un
mouvement
accéléré du sang dans la partie éveillée du cerve
Il est donc impossible de voir dans leurs actes et leurs paroles des
mouvements
analogues à ceux d’une machine. L’oubli des phéno
res. Dans tout réflexe, la réponse à une excitation extérieure par un
mouvement
est plus rapide que dans les actes volontaires. O
te de déterminer. Nous accomplissons d’une manière machinale bien des
mouvements
(comme de tourner la page d’un livre) dont nous a
indifférent et sans commune mesure, la perception du canif, avec les
mouvements
qu’elle suscite, n’est point contre-balancée par
méditation intérieure : il ne s’établit pas de comparaison entre les
mouvements
de la main et les réflexions profondes où je suis
je suis plongé. Le surplus de mon activité nerveuse et mon besoin de
mouvement
, trouvant ainsi une occasion de se répandre, en p
u canif et de son emploi, avec les autres idées associées et avec les
mouvements
associés aux idées. L’hypnotisé ne taillera pas l
irection. Dans le sommeil ordinaire, tous les organes des sens et des
mouvements
sont engourdis, étant réellement épuisés tous à l
normale et refoulée en une direction anormale. Les sensations et les
mouvements
persistent en grande partie ; même dans l’écorce
che le succès de cet effort. Le tout se traduit par une inhibition de
mouvements
. II. — On sait que la suggestion peut être exécu
cette image unique entraîne sa réalisation immédiate, infaillible, en
mouvements
corrélatifs. On a ainsi, non l’absolue inconscien
qui sont que toute idée exclusive et isolée entraîne toujours : 1° le
mouvement
où elle se traduit, 2° la croyance à la réalité d
elconque produite par un procédé quelconque, et aussitôt il y aura un
mouvement
. » Telle est la loi que manifestent les phénomène
ez le bras d’un cataleptique, if conserve son altitude ; mettez-le en
mouvement
, il continue ce mouvement. Les forces physiques d
ue, if conserve son altitude ; mettez-le en mouvement, il continue ce
mouvement
. Les forces physiques de la pesanteur tendraient
’acte ; or la représentation d’un acte, c’est-à-dire d’un ensemble de
mouvements
, en est le premier moment, le début, et est ainsi
emier moment, le début, et est ainsi elle-même l’action commencée, le
mouvement
à la fois naissant et réprimé ; l’idée d’une acti
s de l’appétit et de la volonté, non un état de sensation passive. Le
mouvement
simultané qui se produit dans le bras tendu est l
excitation périphérique. Après la continuation d’une attitude ou d’un
mouvement
, le second phénomène remarquable que présente la
’est pas complètement engourdi, l’excitation produite par la vue d’un
mouvement
, au lieu de se dépenser en un simple mouvement im
oduite par la vue d’un mouvement, au lieu de se dépenser en un simple
mouvement
imitatif, peut se dépenser aussi en autres idées
ser aussi en autres idées associées, qui, elles-mêmes, entraînent les
mouvements
associés. Joignez les mains de la cataleptique, c
tend à persister et à s’exprimer au dehors. L’ensemble d’images et de
mouvements
constituant l’état général de la volonté dans la
es, de même qu’il n’y a jamais sensation, idée, hallucination sans un
mouvement
correspondant, de même il n’y a jamais abolition
ésie » ou d’« amnésie », sans une suppression ou une modification des
mouvements
immédiatement liés à cette sensation ou à cette i
ou la place d’un objet, je ne puis pas prononcer ce nom, ni faire le
mouvement
convenable pour prendre l’objet à sa place. C’est
’images verbales, ou qui perd les images kinesthésiques répondant aux
mouvements
d’un membre, ne peut plus parler ou ne peut plus
à toute introduction d’idée répond une production proportionnelle de
mouvement
, sous une forme ou sous une autre182. L’hypnotism
ort intérieur des associations d’images répondant aux associations de
mouvements
. Vous faites boire au sujet, sous le nom de champ
t tous ses changements internes, en jouissait ou en souffrait. Chaque
mouvement
, en un mot, s’accompagnait d’un sentiment quelcon
e ; d’autre part, toute représentation mentale était inséparable d’un
mouvement
effectué dans les membres. Encore aujourd’hui, to
ué dans les membres. Encore aujourd’hui, tous nos organes et tous les
mouvements
de nos organes ont leurs représentants au cerveau
esquelles l’innervation nerveuse le met en rapport. Aussi l’idée d’un
mouvement
ou d’un repos dans l’organe est-elle, comme nous
le, comme nous l’avons reconnu, le premier stade de la réalisation du
mouvement
ou du repos184. Un voit qu’en supprimant la vie d
au sein même de la maladie. En d’autres termes, c’est un ensemble de
mouvements
par lesquels l’être vivant reprend possession de
même. Les phénomènes électriques d’induction prouvent que tel ou tel
mouvement
peut se reproduire au loin avec la même force et
t visible : l’idée d’une modification organique, qui est une forme de
mouvement
dans le cerveau et un dessin cérébral, peut donc
st, du côté physique, une modification organique en un sens opposé au
mouvement
de la vie ; la sensation agréable est une modific
e physique ne font qu’un dans la réalité concrète ; il n’y a point de
mouvement
du corps qui n’ait sa contrepartie mentale ; il n
bras droit de la malade, comme s’il était le mien ; je m’imagine son
mouvement
à plusieurs reprises, tout en voulant contraindre
endormie, celle-ci croit boire et manger, et on voit sur sa gorge les
mouvements
de déglutition. Elle distingue si M. Pierre Janet
nser, c’est parler tout bas. Les idées sont tellement inséparables du
mouvement
qu’elles se traduisent toujours, dans notre laryn
e délicatesse, discerner ces mots presque articulés, en observant les
mouvements
extérieurs que détermine chez l’hypnotiseur le je
donné à une seule idée, devenue le centre actuel du cerveau et de ses
mouvements
. D’autre part, on sait que, chez le sujet hypnoti
vers le doigt la force nerveuse, et comme il y a une série de petits
mouvements
à enchaîner, on est obligé de faire pour chacun d
its mouvements à enchaîner, on est obligé de faire pour chacun de ces
mouvements
un acte d’attention réfléchie : on ressemble à l’
ssif de l’actif. Jusque dans le plus rudimentaire des réflexes ou des
mouvements
instinctifs, les deux directions différentes du m
xes ou des mouvements instinctifs, les deux directions différentes du
mouvement
reçu et du mouvement restitué sont discernées par
instinctifs, les deux directions différentes du mouvement reçu et du
mouvement
restitué sont discernées par l’animal, d’un disce
uspendu en l’air, pour ainsi dire. Ce sera par exemple, l’idée de tel
mouvement
, laquelle, étant seule, entraînera aussitôt le mo
’idée de tel mouvement, laquelle, étant seule, entraînera aussitôt le
mouvement
même et, persistant, fera persister le mouvement.
traînera aussitôt le mouvement même et, persistant, fera persister le
mouvement
. De là, on s’en souvient, l’état de catalepsie. A
ner une coexistence des deux harmonies diverses et des deux séries de
mouvements
musculaires corrélatifs : c’est ce qui a lieu che
entaires, là où récemment on se figurait qu’il n’y avait plus que des
mouvements
de machine brute. Après avoir imaginé des sensati
ue la conscience prend une foule de formes et de directions, comme le
mouvement
revêt une foule de figures dans l’espace : elle e
jourd’hui, elle peut se dédoubler demain. Elle est ondoyante comme le
mouvement
même, qui n’est probablement que le dessin extéri
mental sont aussi inconcevables que la création ou l’annihilation du
mouvement
. On posera donc bientôt en principe la continuité
Mind, t. IX, 503. 180. Rappelons que l’antécédent invariable de tout
mouvement
qui n’est pas dû à des causes purement mécaniques
concentration dominante et exclusive de l’attention sur l’idée de ce
mouvement
, sur la représentation motrice. 181. L’Automati
ette paralysie n’a pas lieu si les images kinesthésiques répondant au
mouvement
du membre subsistent. Il y a de telles complicati
, dans les réactions intérieures qu’elle accomplit, dans la forme, le
mouvement
et le groupement des états plus simples qui la co
le sentiment que nous avons de cet effort, la conscience d’un certain
mouvement
de représentations tout particulier n’entrerait-e
es, jusqu’à ce même souvenir actualisé en sensations naissantes et en
mouvements
commencés. L’évocation volontaire d’un souvenir,
des éléments plus abstraits, extérieurs au plan des sensations et des
mouvements
. La facilité de rappel d’un souvenir complexe ser
èce de vers continue à chanter dans notre mémoire, tantôt à ce que le
mouvement
d’articulation n’est pas allé jusqu’au bout de so
emier cas, associant des images à des images, nous nous mouvions d’un
mouvement
que nous appellerons par exemple horizontal, sur
izontal, sur un plan unique, il faudra dire que dans le second cas le
mouvement
est vertical, et qu’il nous fait passer d’un plan
émas et tantôt images, le schéma tendant vers l’image à mesure que le
mouvement
de descente s’accentue. Enfin chacun de nous a le
emples, l’interprétation des sensations se fait tout de suite par des
mouvements
. L’esprit reste, comme nous Le disions, sur un se
science ». Tout autre est l’intellection vraie. Elle consiste dans un
mouvement
de l’esprit qui va et qui vient entre les percept
signification, de l’autre. Quelle est la direction essentielle de ce
mouvement
? On pourrait croire que nous partons ici des ima
fférents. Dans l’attention que nous prêtons machinalement, il y a des
mouvements
et des attitudes favorables à la perception disti
tellectuel pour interpréter, comprendre, faire attention, est donc un
mouvement
du « schéma dynamique » dans la direction de l’im
force de tâtonnements et d’expériences, la forme concrète des divers
mouvements
composants qui réaliseraient le mouvement total,
forme concrète des divers mouvements composants qui réaliseraient le
mouvement
total, puis celles des pièces et des combinaisons
elles des pièces et des combinaisons de pièces capables de donner ces
mouvements
partiels. A ce moment précis l’invention a pris c
st surtout la part de l’imprévu ; elle est, pourrait-on dire, dans le
mouvement
par lequel l’image se retourne vers le schéma pou
on aboutirait à une formule du travail intellectuel, c’est-à-dire du
mouvement
d’esprit qui peut, dans certains cas, s’accompagn
ncret, du schéma à l’image. Reste à savoir dans quels cas spéciaux ce
mouvement
de l’esprit (qui enveloppe peut-être toujours un
états s’y succèdent. Quels sont ces états ? Nous savons qu’il y a ici
mouvement
du schéma aux images, et que l’esprit ne travaill
nous ne pouvons l’apprendre qu’en utilisant ou en modifiant certains
mouvements
auxquels nous sommes déjà accoutumés. Mais l’habi
s par regarder danser. Nous obtenons ainsi une perception visuelle du
mouvement
de la valse, si c’est de la valse qu’il s’agit. C
otre mémoire ; et dès lors notre but sera d’obtenir de nos jambes des
mouvements
qui donnent à nos yeux une impression semblable à
ion ? Dirons-nous que c’est une image nette, définitive, parfaite, du
mouvement
de la valse ? Parler ainsi serait admettre qu’on
lse ? Parler ainsi serait admettre qu’on peut percevoir exactement le
mouvement
de la valse quand on ne sait pas valser. Or il es
n de relations, surtout temporelles, entre les parties successives du
mouvement
à exécuter. Une représentation de ce genre, où so
le jour où ce schéma, supposé complet, aura obtenu de notre corps les
mouvements
successifs dont il propose le modèle. En d’autres
autres termes, le schéma, représentation de plus en plus abstraite du
mouvement
à exécuter, devra se remplir de toutes les sensat
vra se remplir de toutes les sensations motrices qui correspondent au
mouvement
s’exécutant. Il ne peut le faire qu’en évoquant u
ions ou, pour parler comme Bastian, les « images kinesthésiques » des
mouvements
partiels, élémentaires, composant le mouvement to
kinesthésiques » des mouvements partiels, élémentaires, composant le
mouvement
total : ces souvenirs de sensations motrices, à m
se convertissent en sensations motrices réelles et par conséquent en
mouvements
exécutés. Mais encore faut-il que nous possédions
motrices. Ce qui revient à dire que, pour contracter l’habitude d’un
mouvement
complexe Comme celui de la valse, il faut avoir d
t complexe Comme celui de la valse, il faut avoir déjà l’habitude des
mouvements
élémentaires en lesquels la valse se décompose. D
lesquels la valse se décompose. De fait, il est aisé de voir que les
mouvements
auxquels nous procédons d’ordinaire pour marcher,
s modifier plus ou moins, infléchir chacun d’eux dans la direction du
mouvement
général de la valse, surtout les combiner entre e
re nouvelle. Il y a donc, d’un côté, la représentation schématique du
mouvement
total et nouveau, de l’autre les images kinesthés
u mouvement total et nouveau, de l’autre les images kinesthésiques de
mouvements
anciens, identiques ou analogues aux mouvements é
ges kinesthésiques de mouvements anciens, identiques ou analogues aux
mouvements
élémentaires en lesquels le mouvement total a été
s, identiques ou analogues aux mouvements élémentaires en lesquels le
mouvement
total a été analysé. L’apprentissage de la valse
composant ou luttant entre elles pour entrer dans le schéma, enfin ce
mouvement
sui generis de représentations fait-il partie int
lui-même ? Mais, d’autre part, comment un jeu de représentations, un
mouvement
d’idées, pourrait-il entrer dans la composition d
qu’il ne s’agit pas ici, en réalité, d’une représentation, mais d’un
mouvement
de représentations, d’une lutte ou d’une interfér
ons et de réactions entre un schéma et des images, on comprend que ce
mouvement
intérieur aboutisse, d’une part, à mieux isoler l
nnaître cette différence, pourquoi ne pas commencer par là ? Et si le
mouvement
intérieur des éléments de la représentation rend
de laborieux et de ce qu’il a d’efficace, comment ne pas voir dans ce
mouvement
l’essence même de l’effort intellectuel ? Dira-t-
du développement de l’esprit sur un seul plan, en surface, il y a le
mouvement
de l’esprit qui va d’un plan à un autre plan, en
tion ? Il est impossible d’en donner une bonne raison. Parmi tous les
mouvements
concevables, il y en a dont les géomètres euclidi
u’ils ne sont pas accompagnés de déformation. Dans les premiers, dits
mouvements
euclidiens, les droites euclidiennes restent des
n-euclidiennes ne restent pas des droites non-euclidiennes ; dans les
mouvements
de la seconde sorte, ou mouvements non-euclidiens
roites non-euclidiennes ; dans les mouvements de la seconde sorte, ou
mouvements
non-euclidiens, les droites non-euclidiennes rest
ré seulement que cela serait déraisonnable si on continuait d’appeler
mouvements
sans déformation les mouvements euclidiens ; mais
aisonnable si on continuait d’appeler mouvements sans déformation les
mouvements
euclidiens ; mais on aurait montré tout aussi bie
d’appeler droites les côtés des triangles euclidiens si l’on appelait
mouvements
sans déformation les mouvements non-euclidiens. M
triangles euclidiens si l’on appelait mouvements sans déformation les
mouvements
non-euclidiens. Maintenant quand nous disons que
n les mouvements non-euclidiens. Maintenant quand nous disons que les
mouvements
euclidiens sont les vrais mouvements sans déforma
tenant quand nous disons que les mouvements euclidiens sont les vrais
mouvements
sans déformation, que voulons-nous dire ? Nous vo
ertains corps naturels remarquables, les corps solides, subissent des
mouvements
à peu près pareils. Et alors quand nous demandons
diennes, et des corps naturels remarquables subissant fréquemment des
mouvements
à peu près pareils aux mouvements non-euclidiens
arquables subissant fréquemment des mouvements à peu près pareils aux
mouvements
non-euclidiens ? J’ai montré dans Science et Hypo
es propriétés par rapport au monde qu’ils habitent et par rapport aux
mouvements
qu’ils appelleront mouvements sans déformation ;
onde qu’ils habitent et par rapport aux mouvements qu’ils appelleront
mouvements
sans déformation ; leur géométrie sera donc la gé
A au point B il y a 30 kilomètres, car l’objet a été entraîné dans le
mouvement
de la Terre. Nous ne pourrons savoir si un objet,
quand je veux me représenter simultanément des objets et moi-même en
mouvement
dans l’espace absolu, en réalité je me représente
re ? Localiser un objet, cela veut dire simplement se représenter les
mouvements
qu’il faudrait faire pour l’atteindre ; je m’expl
l’atteindre ; je m’explique ; il ne s’agit pas de se représenter les
mouvements
eux-mêmes dans l’espace, mais uniquement de se re
ent de se représenter les sensations musculaires qui accompagnent ces
mouvements
et qui ne supposent pas la préexistence de la not
sons au même point, c’est simplement parce qu’il faut faire les mêmes
mouvements
pour les atteindre ; à part cela, on ne voit pas
ant donné un objet, on peut concevoir plusieurs séries différentes de
mouvements
qui permettraient également de l’atteindre. Si al
ésentant la série des sensations musculaires qui accompagneraient les
mouvements
qui permettraient d’atteindre ce point, on aura p
ai montré dans Science et Hypothèse le rôle prépondérant joué par les
mouvements
de notre corps dans la genèse de la notion d’espa
te distinction, capitale pour nous, n’aurait aucun sens pour lui. Les
mouvements
que nous imprimons à nos membres ont pour effet d
s sommes amenés à distinguer les changements produits par nos propres
mouvements
et nous les discernons facilement pour deux raiso
ation primitive en tournant autour de la sphère, en faisant les mêmes
mouvements
, et je sais que j’ai fait les mêmes mouvements pa
, en faisant les mêmes mouvements, et je sais que j’ai fait les mêmes
mouvements
parce que j’ai éprouvé les mêmes sensations muscu
c pas besoin de savoir la géométrie d’avance et de me représenter les
mouvements
de mon corps dans l’espace géométrique. Autre exe
la sensation primitive, et que pour cela j’aurai dû exécuter le même
mouvement
de l’œil, et je saurai que mon œil a exécuté le m
e même mouvement de l’œil, et je saurai que mon œil a exécuté le même
mouvement
parce que j’ai éprouvé les mêmes sensations muscu
les changements internes, c’est-à-dire ceux qui sont produits par les
mouvements
volontaires de notre corps et qui sont accompagné
s le paragraphe précédent, nous n’avons pu le reconnaître que par les
mouvements
de l’œil et les observations auxquelles ils ont d
u. Si l’œil était immobile, ou si nous n’avions pas conscience de ses
mouvements
, nous n’aurions pu reconnaître que ces deux sensa
Notion de la vitesse. — Double mesure sensible de l’amplitude du même
mouvement
effectué par le même membre. — Notion finale du t
els se réduisent les autres. — Parmi ces événements, il y en a un, le
mouvement
, que l’on peut substituer aux autres. — Idée scie
ligne, de la surface, du volume, de la force, définis par rapport au
mouvement
. — Les éléments de toutes ces idées ne sont jamai
rmanentes de sensations. — Procédé par lequel nous leur attribuons le
mouvement
. — Analogies et différences de ce procédé et du p
ntre un empêchement. — Dans le premier cas, la sensation est celle de
mouvement
à travers l’espace vide. Supposons que, après avo
e expérience différente ; la série des sensations qui accompagnent le
mouvement
reçoit, sans intention ni attente de notre part,
que nous appelons la sensation de résistance ou, en d’autres mots, de
mouvement
musculaire empêché. » — Plus tard, quand nous aur
s telle série non interrompue de sensations musculaires par l’idée du
mouvement
non empêché de notre bras, et nous traduirons la
ons la même série interrompue de sensations musculaires par l’idée du
mouvement
empêché de notre bras. En effet, l’un peut rempla
de sensations musculaires constatée par la conscience équivaut à tel
mouvement
de notre main constaté par les yeux ou par le tou
énavant, nous définissons la résistance comme le pouvoir d’arrêter le
mouvement
de notre bras et en général d’un corps quelconque
e selon leur distance réciproque ; qu’une somme de molécules dont les
mouvements
sont mutuellement annulés ou compensés fait un co
inctes, nous distinguons l’amplitude plus ou moins grande de nos deux
mouvements
; et l’on voit comment nous pouvons d’une manière
ous pouvons d’une manière générale distinguer l’amplitude d’un de nos
mouvements
comparé à un autre. — C’est par ce discernement m
nt de l’étendue linéaire en tant que cette étendue est mesurée par le
mouvement
d’un membre ou d’un autre organe mû par des muscl
grés d’intensité et de durée, mais divers degrés de vélocité dans nos
mouvements
musculaires, et la même contraction des mêmes mus
aucoup de cas, ces deux sensations distinctes sont les signes du même
mouvement
; en cela, elles s’équivalent. « Un mouvement len
sont les signes du même mouvement ; en cela, elles s’équivalent. « Un
mouvement
lent pendant un temps long est la même chose qu’u
nt. « Un mouvement lent pendant un temps long est la même chose qu’un
mouvement
plus rapide pendant un temps moins long ; nous no
ières de donner au bras tout son déploiement, nous trouverons que les
mouvements
lents longuement prolongés équivalent aux mouveme
ouverons que les mouvements lents longuement prolongés équivalent aux
mouvements
rapides de durée courte, et nous sommes ainsi en
tat d’acquérir par les deux moyens une mesure de l’amplitude de notre
mouvement
, c’est-à-dire une mesure de l’étendue linéaire. »
de l’individu sensible indiqué, s’ajoutait une condition finale, tel
mouvement
de sa main exploratrice, telle direction de ses y
uelle, je conçois et j’affirme la possibilité de telles sensations de
mouvement
musculaire, de résistance, de son faible, pour to
l’existence d’un être sensible, on ajoute une condition de plus, tel
mouvement
qui mettra sa main en contact avec la table, il y
s événements provoque tel changement dans un autre corps. La bille en
mouvement
déplace une autre bille. Une dissolution acide ro
n très simple et plus universellement répandu que tous les autres, le
mouvement
, ou passage d’un lieu à un autre, avec ses divers
vénements semblables aux nôtres, nous attribuons à tous les corps des
mouvements
semblables aux nôtres. Mais, par vérification et
peu la ressemblance trop grande que nous imaginions d’abord entre les
mouvements
des corps bruts et les nôtres. L’enfant a cru et
orps incapable d’intentions et de sensations. Au lieu de concevoir le
mouvement
comme une série de sensations successives interpo
ons des corps et de leurs propriétés, un mode ou une particularité du
mouvement
ainsi conçu peut tenir lieu de ses sensations. Il
le maintenant solide ce qui provoque l’arrêt d’un corps quelconque en
mouvement
. Il concevait l’étendue vide par ses sensations m
ons musculaires de locomotion libre ; il la conçoit maintenant par le
mouvement
non arrêté d’un corps quelconque. Il se représent
sistance étaient les éléments ; il définit maintenant la ligne par le
mouvement
d’un point, la surface par le mouvement d’une lig
it maintenant la ligne par le mouvement d’un point, la surface par le
mouvement
d’une ligne, le solide par le mouvement d’une sur
d’un point, la surface par le mouvement d’une ligne, le solide par le
mouvement
d’une surface. Il évaluait la force par la grande
de sa sensation d’effort ; il la mesure, maintenant par la vitesse du
mouvement
qu’elle imprime à une masse donnée, ou par la gra
sse donnée, ou par la grandeur de la masse à laquelle elle imprime un
mouvement
d’une vitesse donnée. — Il arrive ainsi à concevo
s. De cette façon, tous les événements de la nature physique sont des
mouvements
, chacun d’eux étant défini par la masse et la vit
nts, chacun d’eux étant défini par la masse et la vitesse du corps en
mouvement
, et chacun d’eux étant une quantité qui passe de
de la série des sensations musculaires par laquelle nous concevons le
mouvement
, nous retranchons tous les caractères qui peuvent
, et définis seulement par leur ordre réciproque, que nous nommons le
mouvement
pur. — Or nous avons toutes les raisons du monde
lables aux nôtres, nous permet également d’accorder à cette balle des
mouvements
semblables aux nôtres. Transportée par notre main
tions visuelles et tactiles que notre main, nos pieds, nos membres en
mouvement
, éveillent dans nos yeux et dans notre épiderme.
Ainsi nous découvrons dans les corps un caractère réel et propre, le
mouvement
, et nous le concevons comme analogue de loin à no
on endroit, et, en outre, elle est un groupe distinct de tendances au
mouvement
et de mouvements distincts en train de s’accompli
en outre, elle est un groupe distinct de tendances au mouvement et de
mouvements
distincts en train de s’accomplir. Sans doute, no
’est par à peu près et par métaphore. Si nous attribuons aux corps le
mouvement
, c’est après avoir dépouillé ses éléments de tout
prême, la série continue des événements successifs qui constituent le
mouvement
d’une pierre transportée par notre main n’est plu
nsations musculaires successives qui constituent d’abord pour nous le
mouvement
de notre main. Mais nous pouvons à bon droit attr
oral. (Voir 1re partie, livre IV, ch. II, § IV et V.) De l’analyse du
mouvement
, il suit qu’il n’est pas absolument hétérogène à
moment final ; c’est cette série abstraite qui constitue pour nous le
mouvement
de notre bras et que nous attribuons, par inducti
sations élémentaires au maximum de simplicité possible. Auquel cas le
mouvement
le plus simple, tel que nous l’attribuons à un po
ations et les images ne seraient alors que des cas plus compliqués du
mouvement
. — Par cette réduction, les deux idiomes, celui d
t le texte serait fourni par le rapport découvert entre notre idée du
mouvement
et la sensation musculaire de locomotion, qui fou
otale. À la limite extrême de simplicité, toutes se réduiraient à des
mouvements
, lesquels ne seraient eux-mêmes que des séries co
tous les faits ou événements de la nature pourraient se ramener à des
mouvements
, et nos sciences, ayant toutes pour objet le déga
que. Mais ce ne serait là que le point de vue analytique ; en soi, le
mouvement
ne serait concevable que par les séries de sensat
un intermédiaire, l’action des centres nerveux. — En quoi consiste le
mouvement
moléculaire qui se propage dans le nerf. — Il peu
ions élémentaires. — Degrés successifs et correspondance constante du
mouvement
moléculaire d’un centre nerveux et de l’événement
le nerf soit construit de façon à traduire plus particulièrement les
mouvements
extérieurs d’un certain type, il a son type d’act
st différent. L’événement extérieur a beau être le même : s’il met en
mouvement
des nerfs d’espèce différente, les sensations exc
. — En somme, la condition directe de la sensation, c’est l’action ou
mouvement
moléculaire du nerf ; peu importent les événement
rieurs du corps vivant ; ils n’agissent que par l’intermédiaire de ce
mouvement
qu’ils provoquent ; par eux-mêmes, ils ne font ri
er la sensation. III Quand un nerf sensitif entre en action, un
mouvement
moléculaire se propage tout le long de son trajet
u nerf lui-même est accessoire ; il n’est qu’un intermédiaire ; si le
mouvement
moléculaire qui se propage sur tout son trajet es
sur tout son trajet est efficace, c’est parce qu’il provoque un autre
mouvement
moléculaire dans les centres nerveux ; pareilleme
qu’arrivée à son terme elle déplace l’aiguille du cadran. Quel est ce
mouvement
moléculaire qui se propage tout le long du nerf c
che maintenant dans le sens centrifuge. — On constate en outre que le
mouvement
moléculaire est le même dans un nerf moteur et da
e la sensation se trouve dans les centres nerveux ; il s’y produit un
mouvement
moléculaire inconnu sans lequel la sensation ne p
essaire de la sensation et partant des images, une certaine action ou
mouvement
moléculaire des centres nerveux, c’est-à-dire de
ale, sauf ce bulbe ; cet animal117 exécute encore une quantité de ces
mouvements
systématiques et automatiques qu’on appelle réfle
ne façon expressive, il articule des sons vocaux, il exécute tous les
mouvements
respiratoires ; mais il n’est plus capable d’épro
ulbe rachidien ; je pince de nouveau un membre postérieur, il y a des
mouvements
réflexes ; mais il n’y a plus de cri… Remarquez b
coloquinte dans la gueule de ces animaux, je les ai vus exécuter des
mouvements
brusques de mastication, faire grimacer leurs lèv
s cherchaient à se débarrasser d’une sensation désagréable. Les mêmes
mouvements
s’observent chez un autre animal sain de même esp
bijumeaux ; lorsque j’approche brusquement le poing, il fait un léger
mouvement
de tête comme pour éviter le danger qui le menace
es cellules de ces centres fonctionnent d’une manière inconnue, et ce
mouvement
moléculaire spécial, sans lequel il n’y a pas de
périmentateur éveillait, et, avec elles, les tendances sourdes et les
mouvements
involontaires qui les suivent. — Une poule survéc
ivant le lieu où se porte leur action, entraînent souvent la perte du
mouvement
volontaire ou de la mémoire. Dès que la pression
propagation, et tout ce que nous savons, c’est qu’il s’agit ici d’un
mouvement
moléculaire. Mais les vivisections et l’histoire
es antérieurs, avec conservation de la raison, de la sensibilité, des
mouvements
volontaires. » — « Un officier avait reçu une bal
ne le saisit pas du premier coup, elle est obligée de recommencer le
mouvement
de projection de sa langue, et cette fois elle ré
, tout en le lisant à haute voix. Dans ces divers cas, les images des
mouvements
musculaires qu’on veut accomplir sont présentes,
culaires qu’on veut accomplir sont présentes, puisqu’on accomplit ces
mouvements
musculaires ; mais leur série n’est pas remarquée
rganisé143, tel ou tel groupe de contractions musculaires, tel ou tel
mouvement
du pied, de la jambe, du bras, de la main, du poi
flexion, projection, supination, devient impossible. Il semble que ce
mouvement
soit toujours conçu, imaginé, désiré, voulu, mais
moraux ; pour nos sensations brutes144, c’est une certaine action ou
mouvement
moléculaire de la protubérance, des tubercules qu
ale ; pour nos images, nos idées et le reste, c’est la même action ou
mouvement
moléculaire répété et propagé dans les éléments d
épété et propagé dans les éléments de l’écorce grise cérébrale. De ce
mouvement
moléculaire dépendent les événements que nous rap
ou obscure, complexe ou simple, fugitive ou persistante, implique un
mouvement
moléculaire déterminé dans les cellules cérébrale
— Mais, outre les événements moraux perceptibles à la conscience, le
mouvement
moléculaire des centres nerveux éveille encore de
des excitations renvoyées. Il s’y produit, comme dans l’encéphale, un
mouvement
moléculaire inconnu, qui, provoqué par l’action d
nerfs moteurs, et qui, selon toutes les analogies, éveille, comme le
mouvement
moléculaire de l’encéphale, un événement de l’ord
peau des parties latérales du corps ; il y a, comme vous le voyez, un
mouvement
de courbure latérale du corps produisant une conc
duisant une concavité du côté irrité, et il est facile de voir que ce
mouvement
a pour résultat d’éloigner la partie irritée du c
sultat d’éloigner la partie irritée du corps irritant. Or c’est là le
mouvement
qu’exécutent les tritons encore intacts soumis à
é va pareillement mettre en œuvre. Vous voyez en effet se produire un
mouvement
du membre postérieur du côté irrité. » Suivant le
t du membre postérieur du côté irrité. » Suivant le point irrité, les
mouvements
changent, et la nouvelle combinaison de contracti
qui convient pour écarter la nouvelle cause d’irritation. « Tous ces
mouvements
sont si bien, adaptés, si naturels, que, si la pl
ue l’animal n’a subi aucune mutilation, et le caractère commun de ces
mouvements
est d’avoir pour effet la défense contre les atte
l’on renouvelle l’expérience. « L’animal commence à faire de nouveaux
mouvements
pour frotter la place irritée ; mais il ne peut p
la place irritée ; mais il ne peut plus y parvenir, et après quelques
mouvements
d’agitation, comme s’il cherchait un nouveau moye
re, sous l’aiguillon des nerfs sensitifs, provoquer et coordonner des
mouvements
en vue d’un but, comme fait le train postérieur d
iture lorsqu’elle atteint le fond de son gosier ; il exécute tous les
mouvements
respiratoires. L’éternuement, la toux, le vomisse
uement, la toux, le vomissement, ce sont là chez nous-mêmes autant de
mouvements
systématiquement compliqués et utiles que des exc
es cas de l’action réflexe. Intermittents ou continus, la plupart des
mouvements
musculaires de la vie animale et de la vie organi
noyau central de substance grise ; dans cette substance naît alors un
mouvement
moléculaire ; par suite, une excitation est expor
tée jusqu’aux muscles par un autre cordon blanc conducteur. Ces trois
mouvements
ainsi liés constituent l’action réflexe ; moelle
ue la convexité et la concavité de la même courbe. D’un côté sont les
mouvements
moléculaires des centres nerveux ; de l’autre côt
ever et diriger la main vers l’endroit irrité, comme pour exécuter un
mouvement
de défense. De pareils mouvements supposent la co
droit irrité, comme pour exécuter un mouvement de défense. De pareils
mouvements
supposent la contraction d’un grand nombre de mus
muscles du membre par des numéros, et supposons que, pour exécuter le
mouvement
, les suivants se soient contractés dans l’ordre s
quer la série indiquée de contractions musculaires, et, par suite, le
mouvement
compliqué et approprié de tout le membre postérie
jours le même de contractions musculaires ; ce sont les deux temps du
mouvement
respiratoire. Ainsi, par une autre action réflexe
la cuisse, le membre postérieur exécute, pour y atteindre, tantôt un
mouvement
, tantôt un autre ; il faut donc que dans la moell
iculière de contractions musculaires, une combinaison particulière de
mouvements
. Ce sont là des dispositions anatomiques préétabl
moins prolongé nous exécutons machinalement et sans y penser tous nos
mouvements
acquis, marche, course, nage, équitation, manieme
tion et conserve ses habitudes. Dans le décapité du docteur Robin, le
mouvement
exécuté par le bras et la main droite était un mo
ur Robin, le mouvement exécuté par le bras et la main droite était un
mouvement
de défense qu’un nouveau-né ne sait pas encore fa
on du dos, non seulement la patte postérieure du même côté exécute le
mouvement
de défense qu’on a décrit tout à l’heure, mais en
épinière, « s’élancer de la table et parcourir toute la salle avec un
mouvement
de locomotion parfaitement régulier ». Or la loco
néral, mais par d’autres voies ; quand l’écorce cérébrale commande un
mouvement
à quelque groupe musculaire, le cervelet commande
es les contractions complémentaires ou compensatrices qui, pendant le
mouvement
, maintiendront le corps entier en équilibre, et s
torique et graphique, l’ébranlement de la cellule est certainement un
mouvement
intérieur de ses molécules, et ce mouvement peut
llule est certainement un mouvement intérieur de ses molécules, et ce
mouvement
peut être comparé très exactement à une figure de
uet au lieu de la valse. Dessinez sur deux carrés de papier égaux les
mouvements
d’un même nombre de couples pendant le même temps
, § 22, 23, 24, 25. 109. Mueller, ibid., II, 472, 260, 490. 110. Ce
mouvement
se produit dans le filament central du nerf, appe
283, 287, de Philippeaux et Vulpian, 290. Dans les nerfs moteurs, ce
mouvement
moléculaire se propage en se renforçant. Ainsi le
les sur les propriétés et les fonctions du système nerveux, 24. 126.
Mouvement
réflexe. 127. Vulpian, 90 ; et Landry, Paralysi
grand flacon plein d’eau. « La grenouille saine exécute aussitôt des
mouvements
multiples de natation et va se cacher au fond du
s de natation et va se cacher au fond du bocal. Pendant ce temps, les
mouvements
respiratoires ont complètement cessé. Au bout d’u
d je l’excite à l’aide d’une tige de bois, elle exécute très bien les
mouvements
de rotation, mais au hasard, et sans but; après q
sans but; après quoi elle redevient immobile et coule à fond. Là, les
mouvements
respiratoires continuent à s’exécuter comme dans
face pour respirer, sans témoigner le moindre malaise. Peu à peu, les
mouvements
respiratoires deviennent rares, saccadés, et la g
uelle développent dans cette écorce des centres fonctionnels pour les
mouvements
volontaires. Lorsqu’on détruit ces centres, un po
dinaires, les routes frayées par lesquelles la pensée se convertit en
mouvements
. Une fois ces routes détruites, il s’en refait d’
s muscles, dans toutes les parties paralysées de la sensibilité et du
mouvement
… Chaque segment de la moelle est donc un véritabl
r nous invitent au sommeil, est-ce le dernier son entendu, le dernier
mouvement
perçu qui produit cet effet ? Non, sans doute, ca
eût point agi de même. Est-ce, juxtaposé au dernier son ou au dernier
mouvement
, le souvenir de ceux qui précèdent ? Mais ce même
nt ? Mais ce même souvenir, se juxtaposant plus tard à un son ou à un
mouvement
unique, demeurera inefficace. Il faut donc admett
es uns aux autres, comme le seraient des corps dans l’espace, mais le
mouvement
perçu par nos sens est le signe en quelque sorte
même du physicien, sous forme de quantité. On mesure la vitesse d’un
mouvement
, ce qui implique que le temps lui aussi, est une
ère illusion. Quand je suis des yeux, sur le cadran d’une horloge, le
mouvement
de l’aiguille qui correspond aux oscillations du
on de l’espace, que nous appelons le temps homogène, et qui permet au
mouvement
pendulaire, quoique se produisant sur place, de s
du temps avec l’espace. En soumettant à la même analyse le concept de
mouvement
, symbole vivant d’une durée en apparence homogène
à opérer une dissociation du même genre. On dit le plus souvent qu’un
mouvement
a lieu dans l’espace, et quand on déclare le mouv
souvent qu’un mouvement a lieu dans l’espace, et quand on déclare le
mouvement
homogène et divisible, c’est à l’espace parcouru
ace parcouru que l’on pense, comme si on pouvait le confondre avec le
mouvement
lui-même. Or, en y réfléchissant davantage, on ve
e. Nous n’avons point affaire ici à une chose, mais à un progrès : le
mouvement
, en tant que passage d’un point à un autre, est u
rase mélodique. Telle est précisément l’idée que nous nous faisons du
mouvement
quand nous pensons à lui seul, quand, nous extray
mouvement quand nous pensons à lui seul, quand, nous extrayons de ce
mouvement
, en quelque sorte, la mobilité. Il suffira, pour
e qu’on éprouve en apercevant tout à coup une étoile filante, dans ce
mouvement
d’une extrême rapidité, la dissociation s’opère d
s forme d’une ligne de feu, et la sensation absolument indivisible de
mouvement
ou de mobilité. Un geste rapide qu’on accomplit l
à l’espace parcouru. Bref, il y a deux éléments à distinguer dans le
mouvement
, l’espace parcouru et l’acte par lequel on le par
extensive d’espace parcouru. D’une part, en effet, nous attribuons au
mouvement
la divisibilité même de l’espace qu’il parcourt,
ce, le passé coexiste avec le présent ! — De cette confusion entre le
mouvement
et l’espace parcouru par le mobile sont nés, à no
’intervalle qui sépare deux points est divisible infiniment, et si le
mouvement
était composé de parties comme celles de l’interv
selon une loi quelconque, ils se croient autorisés à reconstituer le
mouvement
total d’Achille, non plus avec des pas d’Achille,
ille et chacun des pas de la tortue sont des indivisibles en tant que
mouvements
, et des grandeurs différentes en tant qu’espace :
ur lui. C’est de quoi Zénon ne tient nul compte quand il recompose le
mouvement
d’Achille selon la même loi que le mouvement de l
te quand il recompose le mouvement d’Achille selon la même loi que le
mouvement
de la tortue, oubliant que l’espace seul se prête
osition et de recomposition arbitraire, et confondant ainsi espace et
mouvement
. — Nous ne croyons donc pas nécessaire d’admettre
emps 27, que la rencontre des deux mobiles implique un écart entre le
mouvement
réel et le mouvement imaginé, entre l’espace en s
ntre des deux mobiles implique un écart entre le mouvement réel et le
mouvement
imaginé, entre l’espace en soi et l’espace indéfi
e, si ingénieuse soit-elle, sur la nature de l’espace, du temps et du
mouvement
, alors que l’intuition immédiate nous montre le m
temps et du mouvement, alors que l’intuition immédiate nous montre le
mouvement
dans la durée, et la durée en dehors de l’espace
es des deux mobiles, lesquelles sont en effet dans l’espace, et leurs
mouvements
, qui ne sauraient occuper d’espace, étant durée p
utôt qu’étendue, qualité et non pas quantité. Mesurer la vitesse d’un
mouvement
, comme nous allons voir, c’est simplement constat
nombre indéfiniment croissant devrait l’avertir qu’on ne fait pas du
mouvement
avec des immobilités, ni du temps avec de l’espac
’espace, où s’alignent les simultanéités, ainsi l’élément homogène du
mouvement
est ce qui lui appartient le moins, l’espace parc
précisément pour cette raison, la science n’opère sur le temps et le
mouvement
qu’à la condition d’en éliminer d’abord l’élément
d’abord l’élément essentiel et qualitatif — du temps la durée, et du
mouvement
la mobilité. C’est de quoi l’on se convaincrait s
crait sans peine en examinant le rôle des considérations de temps, de
mouvement
et de vitesse en astronomie et en mécanique. Les
tervalles. » En d’autres termes, nous noterons l’instant précis où le
mouvement
commence, c’est-à-dire la simultanéité d’un chang
rieur avec un de nos états psychiques ; nous noterons le moment où le
mouvement
finit, c’est-à-dire une simultanéité encore ; enf
e ne compte pas au point de vue de la science, c’est que, si tous les
mouvements
de l’univers se produisaient deux ou trois fois p
retrouvera sans peine la filiation. Elle construit d’abord l’idée de
mouvement
uniforme en se représentant d’une part la traject
valles AM, MN, NP, …, soient reconnus égaux entre eux, on dira que le
mouvement
est uniforme : et l’on appellera vitesse du mobil
a choisi comme terme de comparaison. On définit donc la vitesse d’un
mouvement
uniforme sans faire appel à d’autres notions que
à d’autres notions que celles d’espace et de simultanéité. — Reste le
mouvement
varié, celui dont les éléments AM, MN, NP, …, ont
d’imaginer un nombre indéfini de mobiles A₁, A₂, A₃, … tous animés de
mouvements
uniformes, et dont les vitesses v₁, v₂ v₃, …, dis
”, à mesure aussi diminuera la différence entre les deux vitesses des
mouvements
uniformes correspondants. Or, les deux intervalle
appellera vitesse du mobile A au point M. — Or, dans cette analyse du
mouvement
varié, comme dans celle du mouvement uniforme, il
t M. — Or, dans cette analyse du mouvement varié, comme dans celle du
mouvement
uniforme, il n’est question que d’espaces une foi
mécanique ne retient du temps que la simultanéité, elle ne retient du
mouvement
lui-même que l’immobilité. On eût prévu ce résult
jours un fait accompli. Or il est de l’essence même de la durée et du
mouvement
, tels qu’ils apparaissent à notre conscience, d’ê
ises par un certain mobile dans l’espace, mais non pas la durée et le
mouvement
eux-mêmes. En vain on augmentera le nombre des si
le le conçoive. Quant à l’intervalle lui-même, quant à la durée et au
mouvement
, en un mot, ils restent nécessairement en dehors
tent nécessairement en dehors de l’équation. C’est que la durée et le
mouvement
sont des synthèses mentales, et non pas des chose
c’est que, si le mobile occupe tour à tour les points d’une ligne, le
mouvement
n’a rien de commun avec cette ligne même ; c’est
ène extérieur, inconnaissable en soi, qui prend pour nous la forme du
mouvement
. Ici nous avons bien une série de termes identiqu
quelque sorte les unes les autres. C’est donc par l’intermédiaire du
mouvement
surtout que la durée prend la forme d’un milieu h
omogène, et que le temps se projette dans l’espace. Mais, à défaut du
mouvement
, toute répétition d’un phénomène extérieur bien d
donnant à entendre que toutes choses sont produites par le flux et le
mouvement
? » À cette mobilité des choses sensibles Platon
aient parfois eux-mêmes indiqué : le rapport des idées au désir et au
mouvement
, à « l’appétit » d’Aristote, au « vouloir vivre »
e vivre, le désir d’écarter la peine et de retenir le plaisir par des
mouvements
appropriés, qui a donné aux sensations le degré d
sentiel non la spéculation, mais l’action, le vouloir, la force et le
mouvement
. Les sensations ne sont que les organes supérieur
ns suppose une action exercée sur un organisme qui réagit et dont les
mouvements
propres se combinent avec les mouvements venus de
nisme qui réagit et dont les mouvements propres se combinent avec les
mouvements
venus des objets extérieurs. En ce sens, il n’y a
; encore bien mieux mon doigt qui se meut sur une table. C’est par le
mouvement
que nous analysons l’étendue et la durée ; les ré
ent que nous analysons l’étendue et la durée ; les résidus des divers
mouvements
n’ont besoin que de se fondre ensemble pour faire
la contraction des muscles : il y a exertion de force, réalisation du
mouvement
par l’effort. Le sentiment de l’effort moteur est
férence. Ces difficultés rappellent les objections de Zénon contre le
mouvement
. La flèche est, à chaque instant, au même point,
ourra-t-elle constituer un sentiment de différence, de changement, de
mouvement
, de transition, de relation ? Nous répondrons, d’
tion complexe, dont il ne vous reste plus qu’à faire l’analyse par le
mouvement
d’oscillation des yeux, allant du rouge au bleu,
ent à la rétine une série d’images représentant les divers temps d’un
mouvement
complexe, comme celui d’un homme qui jongle ; qua
nent et vous donnent l’impression d’un personnage unique qui fait des
mouvements
continus. Donc les impressions différentes, comme
a non-différence correspond un état de conscience qui se prolonge, un
mouvement
qui se poursuit, et l’animal sent cette prolongat
est donc que le sentiment du retour à un premier état et à un premier
mouvement
; ce retour s’apprécie par la superposition de l’
ue l’égalité est le résultat complexe d’une série de sensations et de
mouvements
qui se fondent, se superposent, coïncident, donne
je ne puisse me représenter un triangle équilatéral sans provoquer un
mouvement
particulier dans le siège de la pensée, est-il ég
e siège de la pensée, est-il également vrai que j’y provoque d’autres
mouvements
pour saisir le rapport d’égalité qui existe entre
te entre ses côtés98 ? — Oui certes, répondrons-nous, je provoque des
mouvements
pour saisir cette égalité : je parcours des yeux
onscience, érigé ainsi en force dominante qui entraine à sa suite les
mouvements
appropriés. Il en est de même du sentiment de dif
la ressemblance ou celui de la différence se dégageât des émotions et
mouvements
semblables en fait ou différents en fait : le méc
fférents en fait : le mécanisme de la vie suffisait pour produire des
mouvements
semblables dans des circonstances semblables, des
uire des mouvements semblables dans des circonstances semblables, des
mouvements
divers dans des circonstances diverses. Il import
rte au plus haut point à l’animal qui veut vivre d’exécuter les mêmes
mouvements
de défense et de fuite devant le même ennemi ou d
le au premier. Il n’importe pas moins à l’animal d’exécuter les mêmes
mouvements
pour saisir la même proie ou une proie semblable.
pour saisir la même proie ou une proie semblable. L’être chez qui des
mouvements
différents ne suivraient pas des représentations
s les plus externes et les plus superficielles, il pourra adapter ses
mouvements
à des ressemblances ou à des différences plus int
e, fixées dans le langage, seront devenues des centres d’action et de
mouvement
, des idées-forces groupant autour d’elles et sous
ntaire, attentive et motrice. Cette conscience est manifeste dans les
mouvements
des membres et du tronc ; elle l’est moins déjà d
s mouvements des membres et du tronc ; elle l’est moins déjà dans les
mouvements
imperceptibles de l’œil ou de l’oreille ; elle l’
ceptibles de l’œil ou de l’oreille ; elle l’est moins encore dans les
mouvements
subtils qui accompagnent l’aperception ; il n’en
que tout jugement, toute affirmation est un prélude à l’action et au
mouvement
, et que c’est même la conscience de cette action
essaire à la connaissance purement scientifique. Si, par une série de
mouvements
des mains, l’enfant place une montre auprès de so
en, n’aurait aucune fonction et aucune relation, n’aboutirait à aucun
mouvement
déterminé et de large conséquence. Comment reconn
s fantaisies. Seule, la force de l’idée, son lien avec l’action et le
mouvement
permet de lui attribuer une valeur objective, de
ode d’activité mentale, n’en fut pas moins à l’origine inséparable du
mouvement
, et du mouvement musculaire ; or, qu’est-ce que l
ntale, n’en fut pas moins à l’origine inséparable du mouvement, et du
mouvement
musculaire ; or, qu’est-ce que le mouvement, sino
rable du mouvement, et du mouvement musculaire ; or, qu’est-ce que le
mouvement
, sinon l’acte par lequel la volonté cherche insti
on ? C’est dans le rapport même qui existe entre notre volition et le
mouvement
subséquent, ou du moins entre notre volition et l
système nerveux, jusqu’à ce qu’elle rencontre un nerf dont la mise en
mouvement
ait pour effet de le soulager. Ce nerf, en se mou
u tâtonnement fortuit succédera l’effort éclairé par la réflexion, le
mouvement
volontaire, principalement le tact ; et ce proces
ette même sensation (par exemple la faim), je me suis soulagé par tel
mouvement
(manger) ; donc c’est le même mouvement qu’il fau
), je me suis soulagé par tel mouvement (manger) ; donc c’est le même
mouvement
qu’il faut faire. » Ainsi les problèmes de la pen
inale dont la conscience réagit pour imprimer sa direction propre aux
mouvements
organiques. Tous les faits intérieurs doivent êtr
progrès, ayant leur origine dans le désir, leur effet dernier dans le
mouvement
, contenant ainsi en soi des conditions de changem
ns attribuables à tous les physiciens qui apercevraient ce système en
mouvement
avec toutes les vitesses possibles. Ces représent
lumière et la figure rigide coïncident. Dès que nous le supposons en
mouvement
, les deux figures se dissocient. La figure rigide
agination, devenir inégales lorsqu’elles se dissocient par l’effet du
mouvement
que ma pensée imprime au système. Cela résulte de
tème, et par conséquent dans un système immobile. Le système n’est en
mouvement
que si le physicien en sort par la pensée. Si sa
s examiner séparément les trois effets de déformation produits par le
mouvement
: 1° l’effet transversal, qui correspond, comme n
c’est-à-dire, au fond, les visions qu’en auraient des observateurs en
mouvement
par rapport à elles ; et toutes ces visions virtu
de son jouet — je veux dire à mesure qu’il accélère par la pensée le
mouvement
de son système — les lignes de lumière s’allongen
mmobile) seront pour lui synonymes. Quand, se figurant son système en
mouvement
, il se représentera sa ligne de lumière plus long
en imagination, mais en réalité, et que le système, jusque-là mis en
mouvement
par la seule pensée, revendiquerait son immobilit
’un observateur intérieur au système S, se représentant ce système en
mouvement
avec toutes les vitesses possibles, verrait le te
ps les lignes de lumière, cette fois allongées, du système supposé en
mouvement
, en se contraignant soi-même à oublier qu’ils tie
observateur intérieur au système S suppose son système en repos ou en
mouvement
, sa supposition, simple acte de sa pensée, n’infl
on qu’on le comptera en secondes du système immobile ou du système en
mouvement
. Comme les horloges restent ce qu’elles étaient,
plus les unes sur les autres à mesure que son imagination accélère le
mouvement
du système. Se perçoit-il immobile ? Il y a réell
d les horloges en O et en A marquent la même heure. Se figure-t-il en
mouvement
? Ces deux instants, soulignés par les deux horlo
succession, purement fictive et conventionnelle, qu’engendreraient le
mouvement
simplement pensé du système et la dislocation des
de lumière s’allonge, tout en restant elle-même, quand on imagine en
mouvement
et qu’on laisse pourtant au repos le système où e
la relation entre elles change évidemment selon l’état de repos ou de
mouvement
du système. Mais ces considérations sur les ligne
ais qui reste sous-tendue par de l’espace, qui s’allonge par suite du
mouvement
du système et qui ramasse ainsi en chemin de l’es
OA d’abord, puis à la déformer en figures telles que O₁B₁A₁O₁′ par le
mouvement
du système, enfin à faire rentrer, sortir, rentre
ction. L’identification du temps avec la ligne de lumière fait que le
mouvement
du système produit un double effet dans le temps
re part, une dissociation idéale de ces deux figures par l’effet d’un
mouvement
que la pensée attribue au système, les déformatio
rangera comme elle le pourra. » Par le fait, nous voyons que, dans le
mouvement
du système, le zigzag longitudinal de la lumière
rt enseignoit donc le grand usage qu’on peut faire de la mesure et du
mouvement
. On verra par ce que nous allons dire sur ce suje
’y traiter du secours merveilleux qu’on peut tirer de la mesure et du
mouvement
. Les grecs reconnoissoient comme nous quatre chos
ant, l’harmonie, ou l’accord des differentes parties, la mesure et le
mouvement
. C’étoit donc ces deux dernieres qu’enseignoit l’
Porphyre en art metrique, ou mesureur, et en art rithmique ou art de
mouvement
. Platon pour dire que le mouvement est l’ame d’u
ur, et en art rithmique ou art de mouvement. Platon pour dire que le
mouvement
est l’ame d’un chant mesuré, dit que le rithme es
elui qui bat la mesure a la liberté d’en presser ou d’en rallentir le
mouvement
. Aristides Quintilianus écrit que suivant plusie
iffere de sa partie. Mais comme nous disons quelquefois absolument le
mouvement
pour dire la mesure et le mouvement, les grecs di
disons quelquefois absolument le mouvement pour dire la mesure et le
mouvement
, les grecs disoient aussi quelquefois le rithme t
t souvent en parlant de leur musique, ne signifioit proprement que le
mouvement
. Cependant ils appelloient la mesure et le mouvem
roprement que le mouvement. Cependant ils appelloient la mesure et le
mouvement
du nom seul de modi, et même ils donnoient encore
mier lieu que modulatio ne signifioit proprement que la mesure et le
mouvement
, que ce qui est appellé rithme dans Porphyre, et
tion, en comprenant sous ce nom le chant, l’harmonie, la mesure et le
mouvement
. Par exemple, cet auteur dans le troisiéme chapit
s en notes les gestes ? Comment s’y prenoient-ils pour marquer chaque
mouvement
des pieds et des mains, chaque attitude et chaque
marque même quelquefois pour les compter plus sûrement, tantôt par un
mouvement
de doigt, tantôt par un mouvement de pied, laissa
ompter plus sûrement, tantôt par un mouvement de doigt, tantôt par un
mouvement
de pied, laissant passer ainsi quatre ou cinq tem
t de pied, laissant passer ainsi quatre ou cinq tems sans faire aucun
mouvement
. C’est ce qui a donné lieu à dire une pause, un r
ur de celui qui fait les gestes, rallentir encore sans consequence le
mouvement
de la mesure, parce que nonobstant ce rallentisse
e caractere qui marquoit le temps que le geste devoit durer. Quant au
mouvement
dont les anciens faisoient autant de cas que M. d
it avoir un air, et d’apprendre par consequent même à la posterité le
mouvement
dont il falloit le joüer, mais c’étoit en se serv
r les vingt premieres mesures de la chaconne de Phaëton, enseigner le
mouvement
dont il falloit battre la mesure de cet air de vi
orat. 4° Par l’ouïe et la vue. — Toute sensation est une sensation de
mouvement
, et tout sensation de mouvement provoque un mouve
Toute sensation est une sensation de mouvement, et tout sensation de
mouvement
provoque un mouvement sympathique—. Problème : Co
ne sensation de mouvement, et tout sensation de mouvement provoque un
mouvement
sympathique—. Problème : Comment la perception de
Rôle de la fiction : création d’une société nouvelle et idéale. — Le
mouvement
, comme signe extérieur de la vie et moyen de l’ar
que la présence d’un organisme vivant, c’est-à-dire d’un complexus de
mouvements
et de courants, restât sans influence sur un autr
rprétables. 1° La transmission inconsciente et directe à distance des
mouvements
et états psychiques d’un organisme, au moyen de s
rganisme de Mme B…, magnétisée par M. Pierre Janet, tend à régler ses
mouvements
sur celui du magnétiseur, et cela à distance, san
connus. Si M. Pierre Janet boit dans une chambre voisine, on voit des
mouvements
de déglutition se produire sur la gorge de Mme B…
des deux organismes l’un sur l’autre permet aussi la transmission de
mouvements
bien plus complexes accompagnés de sensations. «
excitation qui peut s’arrêter à telles fibres isolées sans mettre en
mouvement
la masse des nerfs optiques et auditifs, c’est as
sa grimace ou son sourire, vibrant dans le rayon du soleil qui met en
mouvement
nos nerfs optiques. Au fond, il n’y a que des sen
mouvement nos nerfs optiques. Au fond, il n’y a que des sensations de
mouvement
, et, dans toute sensation de mouvement, on peut v
il n’y a que des sensations de mouvement, et, dans toute sensation de
mouvement
, on peut voir une imitation plus ou moins élément
de mouvement, on peut voir une imitation plus ou moins élémentaire du
mouvement
perçu. La sensation du cri d’angoisse, c’est ce c
brations nerveuses de l’être qui l’a poussé ; de même, la vision d’un
mouvement
commence en nous-mêmes ce mouvement. Il se produi
poussé ; de même, la vision d’un mouvement commence en nous-mêmes ce
mouvement
. Il se produit ce qui a lieu dans le phonographe,
reproduire jusqu’à son accent. Grâce à de la correspondance entre les
mouvements
et les états psychiques, il est démontré que perc
i-même. Les mêmes lois qui font que la représentation subjective d’un
mouvement
ou d’un sentiment est ce mouvement ou ce sentimen
la représentation subjective d’un mouvement ou d’un sentiment est ce
mouvement
ou ce sentiment commencé en nous, font que la per
e sentiment commencé en nous, font que la perception chez autrui d’un
mouvement
ou d’un sentiment en sont le retentissement en no
leur subie par lui en vienne à provoquer, chez un autre individu, des
mouvements
réflexes aboutissant vers le point douloureux à s
d’hommes réunis sont en communication de sentiments et de pensées. Le
mouvement
est le signe extérieur de la vie, comme l’action,
ent est le signe extérieur de la vie, comme l’action, c’est-à-dire le
mouvement
voulu, en est le signe intérieur ; il est de plus
tous les arts se résument-ils dans l’art de produire ou de simuler le
mouvement
et l’action, et par là de provoquer en nous-mêmes
er le mouvement et l’action, et par là de provoquer en nous-mêmes des
mouvements
sympathiques, des germes d’actions. La musique es
des mouvements sympathiques, des germes d’actions. La musique est du
mouvement
rendu sensible à l’oreille, une vibration de la v
t des coups frappés par nos doigts ou par le tambour, c’est encore le
mouvement
et la vie, car le rythme est la représentation d’
it la remarque, — ont pour objet les modifications de la forme par le
mouvement
. Les couleurs ont d’ailleurs par elles-mêmes, com
ymbolique, expressive de la vie et des sentiments, par conséquent des
mouvements
mêmes. L’architecture est l’art d’introduire le m
équent des mouvements mêmes. L’architecture est l’art d’introduire le
mouvement
dans les choses inertes ; construire, c’est anime
, elle les soumet à une sorte d’action d’ensemble qui élève d’un seul
mouvement
l’édifice au-dessus du sol et, par l’harmonie des
x idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion I. — Le
mouvement
est lié, sous une forme latente, aux sentiments l
, ont toujours leurs conditions nerveuses et sensitives, qui sont des
mouvements
. A mesure qu’on s’élève dans l’échelle des opérat
exemple les émotions esthétiques, morales, sociales, ce n’est plus au
mouvement
d’un seul nerf, c’est à tout un ensemble d’excita
cestrales ; ils enveloppent tous des harmonies ou des discordances de
mouvements
; les discordances, par les interférences qu’elle
’unité dans la multiplicité, favorisent l’activité sensorielle et les
mouvements
nerveux. On a cherché dans des raisonnements inte
oies les plus hautes comme des plus humbles, on trouve une dépense de
mouvement
proportionnée à la puissance, sous la forme d’une
t des associations cause un plaisir ou une peine, analogues à ceux du
mouvement
libre ou du mouvement entravé, du déploiement ou
se un plaisir ou une peine, analogues à ceux du mouvement libre ou du
mouvement
entravé, du déploiement ou de l’arrêt de la vie.
, comme nous l’avons fait voir, l’action commencée ; elle est même le
mouvement
commencé en un certain sens. L’être intelligent a
émotion agréable peut naître de sensations relativement isolées ou de
mouvements
relativement isolés, dont nous n’apercevons ni le
ir de notre jouissance même. Toute sensation agréable, en effet, tout
mouvement
agréable cause un plaisir esthétique élémentaire
i attention adéquate en intensité à l’intensité du plaisir même ou du
mouvement
; d’où résulte une harmonie entre la réprésentati
mon effort est limité, contrarié, contraint. Je distingue de même les
mouvements
actifs et les mouvements passifs, par exemple un
ntrarié, contraint. Je distingue de même les mouvements actifs et les
mouvements
passifs, par exemple un mouvement volontaire de m
même les mouvements actifs et les mouvements passifs, par exemple un
mouvement
volontaire de mon bras et un coup reçu sur mon br
L’animal discerne parfaitement mordre ou être mordu. Autres sont les
mouvements
qui se propagent de la périphérie au cerveau, aut
s mouvements qui se propagent de la périphérie au cerveau, autres les
mouvements
de réaction qui se propagent du cerveau à la péri
action qui se propagent du cerveau à la périphérie : d’un côté il y a
mouvement
reçu, de l’autre mouvement dépensé. La conscience
cerveau à la périphérie : d’un côté il y a mouvement reçu, de l’autre
mouvement
dépensé. La conscience, étant liée aux changement
autre mouvement dépensé. La conscience, étant liée aux changements et
mouvements
notables du cerveau, ne peut manquer de discerner
cerveau, ne peut manquer de discerner ces deux grandes catégories de
mouvements
, les uns précédant la volition et la représentati
u. En effet, l’idée du vouloir est de bonne heure associée à celle du
mouvement
comme antécédent immédiat ; la conscience du mouv
iée à celle du mouvement comme antécédent immédiat ; la conscience du
mouvement
et, en général, du changement doit donc éveiller
t les sensations musculaires ou motrices, les sensations attachées au
mouvement
; dès que l’enfant meut une partie de son corps,
, d’un animal qui nous mord, etc. Nous retrouvons dans ce non-moi des
mouvements
et des formes qui nous sont connus en nous-mêmes.
e a une centralisation naturelle autour de l’appétit, elle a aussi un
mouvement
d’expansion naturel vers d’autres êtres également
et qui manifestent leur influence dans tous nos actes, dans tous nos
mouvements
. Nous ne commençons pas par avoir des autres être
tous les objets se classent ainsi par leurs attributs appétitifs, des
mouvements
pour réagir s’organisent, soit d’aversion, soit d
que. — Dernière idée générale introduite dans la géométrie, l’idée du
mouvement
. — Son origine. — Tour nouveau qu’elle donne aux
La ligne est la série continue des positions successives du point en
mouvement
. — La surface est la série continue des positions
urface est la série continue des positions successives de la ligne en
mouvement
. — Le solide est la série continue des positions
lide est la série continue des positions successives de la surface en
mouvement
. — Si l’on substitue au point, à la ligne et à la
ns. — Il y a dans la nature des surfaces, des lignes et des points en
mouvement
. — Aux moins générales de ces constructions menta
cadres préalables. III. Idées de la mécanique. — Notions du repos, du
mouvement
, de la vitesse, de la force, de la masse. — Leur
es constructions réelles. — Tendance des corps en repos ou doués d’un
mouvement
rectiligne uniforme à persévérer indéfiniment dan
ément accrue ; cas des corps pesants qui tombent. — Mobile animé d’un
mouvement
rectiligne uniforme et d’un autre mouvement dont
bent. — Mobile animé d’un mouvement rectiligne uniforme et d’un autre
mouvement
dont la vitesse est uniformément accrue ; cas des
astres restent pesants comme notre terre ; on s’en est assuré par les
mouvements
des étoiles doubles. Leur lumière se comporte com
les lois de la conservation de la force, aucun savant ne doute que le
mouvement
n’ait toujours existé et ne doive exister toujour
st pas nécessaire qu’il soit compris dans notre atmosphère ; des deux
mouvements
qui composent le mouvement total de la lune, l’un
compris dans notre atmosphère ; des deux mouvements qui composent le
mouvement
total de la lune, l’un est une chute vers nous. —
res unités. À ces éléments ainsi représentés, ajoutez-en un autre, le
mouvement
; il se rencontre aussi dans la plupart des corps
eux, par une réduction plus profonde, il se trouve que le point et le
mouvement
suffisent pour reconstituer les deux autres sorte
ns tiré, avec les idées de surface et de ligne, celles de point et de
mouvement
. — En effet, supposez un point, c’est-à-dire la l
it est droite. — S’il se meut pendant une fraction appréciable de son
mouvement
vers le second point et ensuite pendant une autre
risée ou composée de droites distinctes. — Si à chaque instant de son
mouvement
il se meut vers un point différent, la ligne qu’i
les corps se meuvent et que leurs limites les accompagnent dans leur
mouvement
. — À présent, y a-t-il dans la nature des points,
c les précédents pour faire de nouveaux cadres. On peut considérer le
mouvement
non pas seulement comme ayant pour effet de décri
tous les jours, une quantité prodigieuse de corps sont en repos ou en
mouvement
, de sorte qu’à ce point de vue l’expérience nous
que nous puissions isoler les deux idées élémentaires de repos et de
mouvement
. Soit un corps en mouvement ; il va d’un point à
es deux idées élémentaires de repos et de mouvement. Soit un corps en
mouvement
; il va d’un point à un autre en décrivant une li
élémentaire, celle de vitesse. — Soit un corps qui passe du repos au
mouvement
; la plupart du temps, nous découvrons que quelqu
stater que ce changement interne ou externe est toujours suivi par le
mouvement
du corps. Quelle que soit cette condition de mouv
s suivi par le mouvement du corps. Quelle que soit cette condition de
mouvement
, choc d’un autre corps, attraction d’un aimant, r
us par ce nom qu’une condition dont la présence suffit à provoquer le
mouvement
, condition qui se rencontre dans une infinité de
À cet état de pureté, elle n’est définie que par son rapport avec le
mouvement
qu’elle provoque. Partant, s’il y a dans le mouve
rapport avec le mouvement qu’elle provoque. Partant, s’il y a dans le
mouvement
qu’elle provoque un caractère capable de grandeur
provoquer de la part du même corps entouré des mêmes circonstances un
mouvement
deux, trois, etc., fois plus rapide que le premie
pendant, et qui est presque également simple, est celle d’un corps en
mouvement
qui se meut selon une ligne droite avec une vites
nouvelle n’est introduite. En dernier lieu, il est plus simple que le
mouvement
, une fois donné, subsiste indéfiniment ; car de c
férentes que soient les forces réelles par lesquelles ils sont mis en
mouvement
ou les circonstances réelles dans lesquelles ils
xpérience ; la matière réelle est inerte, indifférente au repos et au
mouvement
. Pour qu’un corps en repos se meuve, il faut l’in
our lui imprimer la même vitesse. — D’autre part, pour qu’un corps en
mouvement
s’arrête, ou change sa vitesse, ou dévie de la li
infléchir cette droite, diminuer cette vitesse et à la fin arrêter ce
mouvement
. Autant que nous en pouvons juger par l’observati
par l’observation, il n’y a pas de parcelle de matière en repos ou en
mouvement
qui, prise en elle-même, et abstraction faite des
ulement au premier instant, continue à agir pendant toute la durée du
mouvement
et que, par suite, la vitesse du mouvement croiss
pendant toute la durée du mouvement et que, par suite, la vitesse du
mouvement
croisse uniformément. Par une coïncidence presque
ce presque aussi belle que la précédente, il se trouve que ce mode de
mouvement
est celui de tous les corps pesants92. — Imaginon
s les corps pesants92. — Imaginons enfin un corps soumis à ce mode de
mouvement
et, en outre, au mouvement rectiligne uniforme. L
aginons enfin un corps soumis à ce mode de mouvement et, en outre, au
mouvement
rectiligne uniforme. La rencontre n’est pas moins
moins surprenante ; à notre construction intellectuelle correspond un
mouvement
réel, composé de la même façon à tous les points
, Galilée conclut que les espaces parcourus depuis le commencement du
mouvement
doivent être comme les carrés du temps, puis, adm
ontredire soi-même, puisque ces deux images, le monde extérieur et le
mouvement
intracérébral, ont été supposées de même nature,
térieur, cela peut sembler intelligible dans une doctrine qui fait du
mouvement
quelque chose de sous-jacent à la représentation
aît tout de suite comme contradictoire dans la doctrine qui réduit le
mouvement
lui-même à une représentation, car c’est dire qu’
ication cérébrale soit un effet de l’action des objets extérieurs, un
mouvement
reçu par l’organisme et qui va préparer des réact
ntres nerveux présentent des parties mobiles qui recueillent certains
mouvements
extérieurs et les prolongent en mouvements de réa
s qui recueillent certains mouvements extérieurs et les prolongent en
mouvements
de réaction tantôt accomplis, tantôt commencés se
nchâssée dans les autres représentations et inséparable d’elles : les
mouvements
intérieurs du cerveau, représentation parmi des r
utour d’eux. Mais insensiblement on arrive à ériger le cerveau et les
mouvements
intracérébraux en choses, c’est-à-dire en causes
ntation-cerveau ne sont plus, comme dans le cas de la perception, des
mouvements
assez forts pour exciter la représentation-organi
Du point de vue idéaliste, je n’avais pas le droit d’attribuer à ces
mouvements
internes la mystérieuse puissance de se doubler d
présenté, et puisque, par hypothèse, on se les représentait comme des
mouvements
de certains atomes du cerveau, ils étaient mouvem
ntait comme des mouvements de certains atomes du cerveau, ils étaient
mouvements
d’atomes du cerveau et rien autre chose. Mais l’e
iphénomène ». D’autres supposeront, à la manière cartésienne, que les
mouvements
cérébraux occasionnent simplement l’apparition de
ion des perceptions conscientes, ou encore que ces perceptions et ces
mouvements
ne sont que deux aspects d’une réalité qui n’est
et ces mouvements ne sont que deux aspects d’une réalité qui n’est ni
mouvement
ni perception. Tous s’accorderont néanmoins à dir
ral déterminé, correspond un état de conscience déterminé, et que les
mouvements
intérieurs de la substance cérébrale, considérés
pas voir que la prétention de considérer à part le cerveau, à part le
mouvement
de ses atomes, enveloppe ici une contradiction vé
ement : Une relation entre deux termes équivaut à l’un d’eux. Ou les
mouvements
d’atomes qui s’accomplissent dans le cerveau sont
lequel ils forment un système indivisé : ce qui revient à dire que le
mouvement
intracérébral, envisagé comme un phénomène isolé,
nant des virtualités cachées : ce qui lui permettra de considérer les
mouvements
intracérébraux (érigés cette fois en choses et no
issances et virtualités dont parlait le réalisme ; on érige alors les
mouvements
cérébraux en équivalents de la représentation ent
avait, dans le corps lui-même, l’équivalent de la représentation. Les
mouvements
cérébraux seraient ces équivalents. La conscience
des forces. — Énoncé exact de l’axiome. — La coexistence d’un second
mouvement
dans le même mobile est sans influence ou nulle,
utant qu’on en peut juger, en un seul point, qui est la présence d’un
mouvement
de va-et-vient, en d’autres termes, d’une vibrati
pprimée parmi les antécédents du son est, pour le diapason, le rapide
mouvement
de va-et-vient, pour la sonnette la présence d’un
u, le ralentissement progressif et, par suite, l’extinction finale du
mouvement
du pendule. Nous ne pouvons pas construire un pen
sement avait deux causes, l’une qui serait une propriété inhérente au
mouvement
lui-même, à savoir la tendance à finir au bout d’
Grâce à cet équivalent, on sait maintenant que le cas dans lequel le
mouvement
se ralentit et le cas dans lequel il ne se ralent
, cette difficulté si grave se rencontre dans presque tous les cas du
mouvement
, car presque tout mouvement est l’effet d’un conc
se rencontre dans presque tous les cas du mouvement, car presque tout
mouvement
est l’effet d’un concours de forces, et les effet
ossible de savoir quelle part chaque force a dans la production de ce
mouvement
. Prenez un corps sollicité par deux forces dont l
chaque partie, chaque moment, chaque position, chaque élément de son
mouvement
est l’effet combiné des deux forces sollicitantes
— Pour apercevoir séparément chaque effet, il faudrait considérer des
mouvements
dirigés dans un autre sens, c’est-à-dire supprime
des mouvements dirigés dans un autre sens, c’est-à-dire supprimer le
mouvement
donné et le remplacer par d’autres. Il est le con
auses que nous avons fabriquée. — Ainsi, pour découvrir les causes du
mouvement
des planètes, nous établissons, par des induction
tablissons, par des inductions simples, d’une part, la loi qui lie le
mouvement
dirigé selon la tangente à une force d’impulsion
sion initiale et de la pesanteur accélératrice, et, vérifiant que les
mouvements
planétaires observés coïncident exactement avec l
ue les mouvements planétaires observés coïncident exactement avec les
mouvements
prévus, nous concluons que les deux forces en que
ons que les deux forces en question sont effectivement les causes des
mouvements
planétaires. « C’est à cette méthode, dit Mill, q
à fait certaine lorsqu’on pourra démontrer, ce qui est le cas pour le
mouvement
des planètes, que nulle autre combinaison de forc
faits artificiellement distingués, comme les parties successives d’un
mouvement
continu. Par exemple, voici deux vases dans chacu
oite ; elle engendrait la plus simple des lignes et, avec le point en
mouvement
, créait la première dimension. Telle est notre co
nte ; elle engendre la plus simple des surfaces et, avec la droite en
mouvement
, crée la seconde dimension. Telle serait une dern
qui engendrerait le plus simple des solides et, avec notre surface en
mouvement
, créerait la troisième dimension. Chacune de ces
se mouvoir, ni qu’il peut se mouvoir, pendant tous les moments de son
mouvement
, vers un seul et unique autre point. Pareillement
e, incapable de modifier spontanément son état, de passer du repos au
mouvement
si elle est en repos, et du mouvement au repos si
son état, de passer du repos au mouvement si elle est en repos, et du
mouvement
au repos si elle est en mouvement. Or tous les jo
uvement si elle est en repos, et du mouvement au repos si elle est en
mouvement
. Or tous les jours nous voyons des corps passer d
e est en mouvement. Or tous les jours nous voyons des corps passer du
mouvement
au repos ou du repos au mouvement, à ce qu’il sem
urs nous voyons des corps passer du mouvement au repos ou du repos au
mouvement
, à ce qu’il semble, spontanément, et sans l’inter
le moyen âge, les philosophes ont admis des tendances au repos ou au
mouvement
, diverse ? chez les divers corps, la tendance ver
endance vers le haut pour l’air et le feu qui montent, la tendance au
mouvement
parfait ou circulaire pour les astres qui tournen
montrer, examinons de près nos constructions. Avant de construire les
mouvements
composés, il faut construire le mouvement simple,
s. Avant de construire les mouvements composés, il faut construire le
mouvement
simple, puisque les mouvements composés ne sont q
vements composés, il faut construire le mouvement simple, puisque les
mouvements
composés ne sont que des combinaisons du mouvemen
mple, puisque les mouvements composés ne sont que des combinaisons du
mouvement
simple. Or tout mouvement qui n’est pas uniforme
ts composés ne sont que des combinaisons du mouvement simple. Or tout
mouvement
qui n’est pas uniforme et rectiligne est composé
titre, il est l’élément dont les combinaisons constituent les autres
mouvements
, et, de ses propriétés, dérivent forcément leurs
nt forcément leurs propriétés. — Soit donc un mobile qui se meut d’un
mouvement
uniforme et rectiligne pendant une certaine durée
et espace aussi petit que l’on voudra. Voilà ce qu’on peut nommer son
mouvement
initial ou primitif ; continuera-t-il à se mouvoi
primitif ; continuera-t-il à se mouvoir et, en ce cas, quel sera son
mouvement
? — Si courte qu’ait été la durée d’abord écoulée
et deux moitiés dans cet espace. Comme, d’après notre supposition, le
mouvement
a été rectiligne, le second demi-millième de mill
uste au premier en ligne droite. Comme, d’après notre supposition, le
mouvement
a été uniforme, l’espace parcouru pendant le deux
; ce caractère qui fait leur différence n’a pas eu d’influence sur le
mouvement
: par rapport au mouvement, ce caractère a été in
r différence n’a pas eu d’influence sur le mouvement : par rapport au
mouvement
, ce caractère a été indifférent et, si j’ose ains
à savoir la propriété de venir ensuite, n’a pas eu d’influence sur le
mouvement
, le caractère par lequel le troisième diffère du
à savoir la propriété de venir ensuite, n’aura pas d’influence sur le
mouvement
; par rapport au mouvement, ce caractère sera aus
nir ensuite, n’aura pas d’influence sur le mouvement ; par rapport au
mouvement
, ce caractère sera aussi indifférent et nul, et,
l, et, de même que pendant le deuxième moment le corps a continué son
mouvement
uniforme et rectiligne, de même pendant le troisi
sauf introduction d’un nouveau caractère influent, il continuera son
mouvement
uniforme et rectiligne. Même raisonnement pour le
cette différence, posée une première fois, n’a pas eu d’effet sur le
mouvement
, cette même différence, posée une seconde fois, n
ifférence, posée une seconde fois, n’aura pas non plus d’effet sur le
mouvement
, à condition que la seconde fois elle soit absolu
luente ne s’est adjointe pour arrêter, dévier, presser ou ralentir le
mouvement
; que, le petit espace d’abord parcouru étant vid
té son manque absolu d’influence, peut être considérée par rapport au
mouvement
comme nulle, et que, toute autre différence influ
les deux instants deviennent rigoureusement les mêmes par rapport au
mouvement
. Le lecteur voit sans difficulté qu’un raisonneme
mitif se maintiendra, et le corps en repos, comme le corps animé d’un
mouvement
uniforme et rectiligne, si bref que soit leur éta
e. Il n’établit aucunement qu’un corps choqué par un autre prendra un
mouvement
rectiligne et uniforme, ni qu’un corps animé d’un
rendra un mouvement rectiligne et uniforme, ni qu’un corps animé d’un
mouvement
rectiligne et uniforme pourra le perdre sous l’ac
; nous ne savons plus si, en fait, il y a des mobiles en repos ou en
mouvement
; nous ne faisons qu’extraire et suivre les consé
aps de temps est une seconde. À présent, supposons que, pendant ce
mouvement
de la droite totale, un mobile, situé en A, s’est
le même laps de temps, la droite AB. Nous admettons ainsi pour A deux
mouvements
simultanés et différents, l’un qui lui est commun
ses réelles ; nous supposons dans notre mobile l’indépendance de deux
mouvements
simultanés et dirigés en sens différents, sauf à
et nulle par rapport à la translation, et le mobile chemine sur AB en
mouvement
comme il cheminerait sur AB en repos. D’où il sui
il suit qu’au bout d’une seconde il est arrivé à l’extrémité de AB en
mouvement
, comme il serait arrivé au bout d’une seconde à l
ité de AB en repos. Mais, au bout d’une seconde, l’extrémité de AB en
mouvement
est B′ ; donc, au bout d’une seconde, le mobile e
il a tracée dans ce parcours. Deux cas peuvent se présenter, celui du
mouvement
uniforme et celui du mouvement qui n’est pas unif
eux cas peuvent se présenter, celui du mouvement uniforme et celui du
mouvement
qui n’est pas uniforme. Nous n’examinerons que le
r la diagonale, d’où il suit que la ligne qu’il trace dans son double
mouvement
total d’ascension et de translation est la diagon
les mêmes et que les espaces parcourus sont différents, la vitesse du
mouvement
composé ne sera pas la même que celles des mouvem
s, la vitesse du mouvement composé ne sera pas la même que celles des
mouvements
composants ; elle sera représentée par la diagona
e solide géométrique ou l’espace complet. Mais rien ne prouve que ces
mouvements
supposés par nous soient possibles dans la nature
ne droite, dans le plan, c’est-à-dire selon la seconde dimension ; le
mouvement
des corps situés sur la ligne droite se modifie.
er corps hors du plan, c’est-à-dire selon la troisième dimension ; le
mouvement
des corps situés sur le plan se modifie encore. A
trième dimension aurait la même influence ; si elle existait, dans le
mouvement
des corps pesants observé et calculé selon les tr
et aux mêmes doutes. Par l’axiome des parallèles comme par la loi du
mouvement
des planètes, nous constatons l’association const
des perpendiculaires à une droite, des corps immobiles ou animés d’un
mouvement
rectiligne uniforme au moins pendant un temps trè
avions dit en supposant d’abord un éther immobile. Voici la Terre en
mouvement
sur son orbite. Le dispositif Michelson-Morley es
de notre planète ? La Terre serait-elle donc, absolument parlant, en
mouvement
à travers l’espace ? Évidemment non ; nous sommes
n ; nous sommes dans l’hypothèse de la Relativité et il n’y a plus de
mouvement
absolu. Quand vous parlez de l’orbite décrite par
il habitait un système privilégié S. Il voyait Paul, entraîné dans le
mouvement
du système mobile S′, faire la même expérience qu
, les contractions de longueur et les ruptures de simultanéité que le
mouvement
provoquait dans S′. Maintenant, plus de mouvement
simultanéité que le mouvement provoquait dans S′. Maintenant, plus de
mouvement
absolu, et par conséquent plus de repos absolu :
ey donne là-bas le même résultat qu’ici. C’est donc que, par suite du
mouvement
, une contraction se produit dans le sens du dépla
orsque les horloges de S′, échelonnées le long de la direction de son
mouvement
et séparées les unes des autres par des distances
e le croirait un physicien intérieur au système S′ et ignorant de son
mouvement
: là où ces horloges marquent pour lui une simult
drait compter différemment selon qu’elles sont censées en repos ou en
mouvement
. Mais cette fois nous sommes devant la forme défi
on système comme système de référence. Voilà donc S en repos et S′ en
mouvement
. À l’intérieur de son système, censé immobile, no
trajet de la lumière dans la direction OB perpendiculaire à celle du
mouvement
réciproque des deux systèmes. Sur une horloge pla
ur du rayon la conscience du physicien a vécu une certaine durée : le
mouvement
des aiguilles de l’horloge est un flux contempora
el est donc ce temps qu’il compte ? Évidemment le temps qu’il vit. Le
mouvement
de son horloge est contemporain du flux de sa con
in : ces ralentissements et ces accélérations tiennent uniquement aux
mouvements
des systèmes que l’on considère et ne dépendent q
ions de Pierre, il faut maintenant que nous le répétions de Paul : le
mouvement
étant réciproque, les deux personnages sont inter
a relativité radicale et par conséquent de la réciprocité parfaite du
mouvement
rectiligne et uniforme 25. Mais cette manière de
êmes lois. Mais le système de Pierre est immobile et celui de Paul en
mouvement
. Tant qu’il s’agit de phénomènes attachés en quel
videmment être les mêmes pour Pierre et pour Paul : les phénomènes en
mouvement
, étant perçus par Paul qui est animé du même mouv
phénomènes en mouvement, étant perçus par Paul qui est animé du même
mouvement
qu’eux, sont immobiles à ses yeux et lui apparais
produisent est censé se mouvoir, les considérer comme participant au
mouvement
du système. Et cependant les relations de ces phé
ènes entre eux, leurs relations avec les phénomènes entraînés dans le
mouvement
du système, sont encore pour Paul ce qu’elles son
scrirait pas dans sa représentation mathématique du monde que Paul en
mouvement
trouve entre tous les phénomènes, — y compris les
réellement immobile, vivrait une certaine durée ; Paul, réellement en
mouvement
, vivrait une durée plus lente. Mais l’autre, cell
les de la perspective, que la physique d’un observateur imaginaire en
mouvement
doit être la même que celle d’un observateur réel
el point de l’univers. Paul, Jean et Jacques auront donc beau être en
mouvement
par rapport à lui : il verra en eux des esprits q
appelle simultanéité. Ceci posé, considérons deux systèmes S et S′ en
mouvement
par rapport l’un à l’autre. Prenons d’abord S com
deux horloges occupent un même plan perpendiculaire à la direction du
mouvement
). Donc, à ses yeux, le réglage des deux horloges
problème physique se pose en effet ainsi : S étant en repos et S′ en
mouvement
, comment des expériences sur la vitesse de la lum
qui arrive quand un observateur extérieur à S′ aperçoit ce système en
mouvement
. Toutes les anciennes simultanéités 33 vont-elles
reste ce qu’il est. C’est dire que S′ peut être censé en repos ou en
mouvement
, peu importe : la simultanéité réelle y restera s
tive, que vous l’appeliez simultanéité. Maintenant, S′ étant censé en
mouvement
, les deux genres de simultanéité ne coïncident pl
du mot, en même temps que sa primauté, car lorsque S′ vous paraît en
mouvement
, lorsque, parlant de la concordance entre horloge
anéités de S se disloquent dans son duplicata S′ par le seul effet du
mouvement
qui fait sortir S′de S. À l’observateur en S′ ell
t pas plus au sol qu’au train ; les ondes cheminent indépendamment du
mouvement
de la source. Tout de suite apparaît alors que le
er complètement l’idée d’Einstein, qui est celle de la réciprocité du
mouvement
. Mais cette idée, en tant que complète, est philo
5), dans le système S′, sur une droite qui marque la direction de son
mouvement
, trois points M′, N′, P′ tels que N′ soit à une m
observateur en N′, à mesure que croît la vitesse du système S′ mis en
mouvement
. Si l’observateur en N ne notait pas ainsi, d’ail
ne fait qu’exprimer la nécessité où il se trouve, quand il suppose en
mouvement
sous le nom de S′ son système S immobile, d’incur
elle est regardée, par Pierre se représentant Paul, dans le miroir du
mouvement
. Toutefois l’illusion impliquée dans l’interpréta
, ait le don de vision instantanée à n’importe quelle distance. Si le
mouvement
imprimé au système S′ rendait réellement simultan
ouverons que ce qui était simultanéité au repos reste simultanéité en
mouvement
, mais que cette simultanéité, aperçue du système
culté, il ne se pose de problème que parce qu’on parle d’une Terre en
mouvement
. Mais en mouvement relativement à quoi ? Où est l
e de problème que parce qu’on parle d’une Terre en mouvement. Mais en
mouvement
relativement à quoi ? Où est le point fixe dont e
er jusque-là, je n’ai qu’à regarder les astres ; je vois des corps en
mouvement
par rapport à la Terre. Le physicien attaché à qu
propagation de la lumière dans toutes les directions, car je suis en
mouvement
. « Mais voici alors de quoi me rassurer. Jamais u
iques dans l’hypothèse que la Terre était immobile. Comme elle est en
mouvement
, l’une des deux horloges se trouve retarder d’aut
cette expérience apparaîtrait, si le dispositif expérimental était en
mouvement
, à un observateur immobile pourvu d’un nouveau sy
ue, l’appelle et lui donne une intelligibilité supérieure. 25. Le
mouvement
du boulet peut être considéré comme rectiligne et
événements situés dans un même plan perpendiculaire à la direction du
mouvement
. 34. EINSTEIN, La Théorie de la Relativité rest
ticæ, suggère quelques hypothèses sur la nature des sensations et des
mouvements
; sa théorie de l’association, à Locke, « ainsi q
lle des sensations, des vibrationcules, des idées. Reste à parler des
mouvements
. Hartley les explique de la même manière. Il en d
; les premiers dépendent des sensations ; les seconds, des idées. Les
mouvements
automatiques, qui répondent à peu près à ceux que
i répondent à peu près à ceux que, de nos jours, on appelle réflexes (
mouvements
du cœur, des poumons, etc.), dépendent, suivant H
oduisent par la répétition des vibrationcules, qui sont la source des
mouvements
« semi-volontaires » et des mouvements volontaire
ncules, qui sont la source des mouvements « semi-volontaires » et des
mouvements
volontaires. Pour que ce passage ait lieu de l’au
e ce passage ait lieu de l’automatique au volontaire, il faut que les
mouvements
s’associent non-seulement entre eux, mais avec un
près un certain nombre d’essais infructueux, il devient maître de ses
mouvements
; l’automatisme se transforme en volonté. Les tra
ées correspond l’idée complexe. Aux vibrations motrices correspond le
mouvement
automatique. Aux vibrationcules motrices, associé
ssociées entre elles et avec une sensation ou une idée, correspond le
mouvement
volontaire. A l’aide de ces principes, Hartley ex
en dernière analyse, à l’association d’un état de conscience et d’un
mouvement
; nous la verrons se produire dans la deuxième pé
nalyste consacré aux notions obscures et discutées, de temps, espace,
mouvement
, etc.41. « Sous ce titre modeste, dit M. John Stu
e. Restreignons-nous aux idées importantes d’espace, infini, temps et
mouvement
. Espace. Remarquons d’abord que les termes concr
rait, enveloppant la signification de ces trois abstraits distincts.
Mouvement
. Le mot mouvement est abstrait de « mouvant. » Ce
la signification de ces trois abstraits distincts. Mouvement. Le mot
mouvement
est abstrait de « mouvant. » Ce que nous avons do
r lesquelles nous nous fondons pour appeler un corps « mouvant » ; le
mouvement
étant simplement le mouvant, moins la connotation
ées sont complexes ; quelques-unes très complexes. Unies en une idée (
mouvement
), elles composent une des plus complexes de nos i
arquer que, quoique le plus souvent ce soit l’œil qui nous informe du
mouvement
, ce n’est pas cependant des sensations de la vue
vement, ce n’est pas cependant des sensations de la vue que l’idée de
mouvement
est dérivée. Ce n’est que par une association d’i
n’est que par une association d’idées que nous nous imaginons voir le
mouvement
. Cette idée nous vient, comme celle d’étendue, de
due, des sensations musculaires et tactiles. L’aveugle-né a l’idée de
mouvement
, tout comme nous. Nos idées d’étendue et de mouve
-né a l’idée de mouvement, tout comme nous. Nos idées d’étendue et de
mouvement
dérivent, sans aucun doute, de l’action de notre
e épinière. Tandis que la moelle transforme les ébranlements reçus en
mouvement
plus ou moins nécessairement exécuté, le cerveau
sur les autres, des images qui se succèdent autour de mon corps : les
mouvements
cérébraux, que je retrouve ainsi, vont redevenir
i, vont redevenir le duplicat de mes perceptions. Il est vrai que ces
mouvements
seront des perceptions encore, des perceptions «
a perception réelle des choses et nia perception possible de certains
mouvements
cérébraux qui ne ressemblent à ces choses en aucu
mettre d’un côté la matière, de l’autre l’esprit, et supposer que les
mouvements
cérébraux sont la cause ou l’occasion de ma repré
tuition unique des moments multiples de la durée, elle nous dégage du
mouvement
d’écoulement des choses, c’est-à-dire du rythme d
t sans cesse, dans sa substance, des réactions naissantes, et que ces
mouvements
intérieurs de la substance cérébrale donnent ains
ules. Nous étions amenés ainsi à suivre dans toutes ses évolutions le
mouvement
progressif par lequel le passé et le présent arri
uve ou plutôt les crée à nouveau sans cesse : sa vie consiste dans ce
mouvement
même. Alors nous comprenons pourquoi les lois de
ons extérieures analogues, en se répétant, ont fini par lier certains
mouvements
de notre corps entre eux, et dès lors la même réa
lors la même réaction automatique dans laquelle nous déroulerons ces
mouvements
contigus extraira aussi de la situation qui les o
blance avec les situations antérieures. Mais à mesure qu’on passe des
mouvements
aux images, et des images plus pauvres aux images
e tout entière dans un ton ou dans un autre. Et c’est aussi ce double
mouvement
de la mémoire entre ses deux limites extrêmes qui
ée consiste donc déjà dans une certaine activité de l’esprit, dans un
mouvement
entre l’action et la représentation. Et c’est pou
osition de la qualité à la quantité, c’est-à-dire de la conscience au
mouvement
: mais cette seconde opposition n’est radicale qu
’il y a de l’hétérogénéité des qualités à l’homogénéité apparente des
mouvements
dans l’étendue. Mais justement parce que nous avo
parce que nous avons éliminé les éléments, atomes ou autres, que ces
mouvements
auraient pour siège, il ne peut plus être questio
mouvements auraient pour siège, il ne peut plus être question ici du
mouvement
qui est l’accident d’un mobile, du mouvement abst
lus être question ici du mouvement qui est l’accident d’un mobile, du
mouvement
abstrait que la mécanique étudie et qui n’est, au
la mécanique étudie et qui n’est, au fond, que la commune mesure des
mouvements
concrets. Comment ce mouvement abstrait, qui devi
t, au fond, que la commune mesure des mouvements concrets. Comment ce
mouvement
abstrait, qui devient immobilité quand on change
ns les autres ? Une seule hypothèse reste donc possible, c’est que le
mouvement
concret, capable, comme la conscience, de prolong
t à élucider : comment s’opère la contraction, non plus sans doute de
mouvements
homogènes en qualités distinctes, mais de changem
siner des corps vivants, capables, sous leur forme la plus simple, de
mouvements
spontanés et imprévus. Le progrès de la matière v
a à l’action un choix. Une latitude de plus en plus grande laissée au
mouvement
dans l’espace, voilà bien en effet ce qu’on voit.
perceptions d’où il tire sa nourriture, et les lui rend sous forme de
mouvement
, où il a imprimé sa liberté.
maintenant révolus, remueurs des diaprures aux strophes, et du double
mouvement
de la poitrine animale scandés ! En vain par le d
idistances des temps marqués, dont s’est mesuré le vers. Immanent aux
mouvements
mêmes de la pensée, dans une unité de temps qui e
tés vitales pénétré des intuitions d’une philosophie de la Matière en
mouvement
évolutive, — ou, poétiquement, sa Métaphysique. A
se plus et plus dénaturant du Cercle dont elle soit l’équivalence en
mouvement
, se développe une Ellipse : plus et plus, va à éq
. Et en la perpétuelle diversité de sa manière de se produire qui est
mouvement
, d’éternité et pour éternité et dans l’illimité,
à un destin de s’ignorer, la Matière eût été : et inscrirait-elle son
mouvement
par la seule parité à soi-même du Cercle. Mais qu
ipse par di-centré départ loin exagère la périphérie évolutivement en
mouvement
. Hors que, se transportant en rapport du Cercle v
i elle se saura, selon l’Ellipse devient et se transmue la Matière en
mouvement
de meilleur devenir… Dans un laps d’éternel : qua
res. Et seules se peuvent assurer, et la loi géométrique d’univers en
mouvement
selon laquelle, d’éternité et pour éternité et da
ie : puisque de la condensation au point où les internes et multiples
mouvements
d’attractions s’alentissent, et des états nouveau
emelle, qui engendre, perpétue et améliore l’Espèce : en un troisième
mouvement
de l’unité-trinaire. Exemple, où nous parvenons à
ocessus universel, — pour ce, que si elle en démontre heureusement le
mouvement
d’expansion et l’originelle sortie hors du Cercle
elle sort éternellement de son état potentiel : elle évolue selon le
mouvement
de double et équipollente excentricité, éternelle
Plus de sa connaissance, vers un Mieux… — Or, par quoi est mise en
mouvement
selon le dessin elliptique, la Matière ? La théor
. Et en la perpétuelle diversité de sa manière de se produire qui est
mouvement
, d’éternité et pour éternité et dans l’illimité,
lle devient. Diverse et perpétuelle, en vérité, pour de la Matière en
mouvement
exprimée, l’adéquat Poème, s’impose la manière d’
primée, l’adéquat Poème, s’impose la manière d’art qui soit elle-même
mouvement
, — de mouvements pensants. Émotivement représenta
t Poème, s’impose la manière d’art qui soit elle-même mouvement, — de
mouvements
pensants. Émotivement représentative de la divers
t I, le résonnateur que sont le palais, les lèvres, a proprement deux
mouvements
vibratoires — dont l’un est extrêmement aigu aux
le verrons, ne s’en peut séparer), il aurait gardé l’émotivité et le
mouvement
même de la sensation traduite primordialement par
ononciation du son « r », pour Socrate, à une analogie avec l’idée de
mouvement
. La sensation de glissement gît en le son de « l
u vers est le résultat d’une entente entre la raison, qui organise le
mouvement
de la parole, et notre pouvoir de sensation qui l
nt du retour régulier et équidistant d’une division numérique dans un
mouvement
quelconque… Or, selon le vers de douze pieds se
rait que le plus de divisions du vers produira le plus de rapidité du
mouvement
. Or, il n’en est pas ainsi : pareilles divisions
ents avertisseurs de l’ouïe, — nous l’exprimerons, en généralité : le
mouvement
de la Pensée consciente et représentative des nat
errons, en le vers apporté par l’instrumentation-Verbale, produit des
mouvements
de l’Idée créant soi-même son expression en mots
yelles… Ainsi pouvons-nous voir que le Rythme, — désormais devient le
mouvement
même de la Pensée consciente et représentative de
e de la Pensée consciente et représentative des naturelles Forces. Le
mouvement
d’ondes universelles en une Œuvre poétique, une e
istants, de tous leurs points sonnants, — à toutes hauteurs et à tous
mouvements
de succession, en étendue et en directions divers
de nouveaux et plus rares matériaux à notre entendement : Et qui est
mouvement
adéquat à la Matière pensante : Est « l’instrumen
ne quatrième dimension. — Comment l’immobilité s’exprime en termes de
mouvement
. — Comment le Temps s’amalgame avec l’Espace. — L
e par la pensée dans le système S, par rapport auquel S′ est censé en
mouvement
. Supposons aussi qu’il rapporte les points A′ et
’imaginer la troisième dimension, serait amené par la constatation du
mouvement
à la concevoir, et à l’exprimer analytiquement. I
t sur la trajectoire plane et sur les particularités temporelles d’un
mouvement
s’effectuant dans un espace à deux dimensions. Pl
n espace à deux dimensions. Plus généralement, ce qui est donné comme
mouvement
dans un espace d’un nombre quelconque de dimensio
rois dimensions nous livre, cristallisés pour ainsi dire ensemble, le
mouvement
par lequel se trace la courbe plane et cette cour
e. Nous l’avons obtenue, en effet, par un procédé bien défini, par le
mouvement
circulaire, dans le plan P, d’un point M qui entr
proportionnelle au temps écoulé. Ce plan, ce cercle, cette droite, ce
mouvement
, voilà les éléments parfaitement déterminés de l’
ération. Même si elle l’implique encore, elle aura pu être l’effet du
mouvement
d’une autre droite, perpendiculaire à un autre pl
ns tout à l’heure, l’hélice contient moins que la circonférence et le
mouvement
qu’on y prétend retrouver, en un autre sens elle
comme l’amalgame d’une certaine figure plane avec un certain mode de
mouvement
, on y découvrirait aussi bien une infinité d’autr
es figures planes complétées respectivement par une infinité d’autres
mouvements
. Bref, comme nous l’annoncions, la représentation
devant nous et pour nous, venir à nous. Mais n’oublions pas que tout
mouvement
est réciproque ou relatif : si nous les percevons
totalité des états de l’univers n’a rien qui implique ou explique le
mouvement
par lequel votre Espace P les occupe tour à tour,
nent tour à tour remplir l’Espace P où vous êtes. Je sais bien que ce
mouvement
ne compte pas, à vos yeux. Du moment que toutes l
avant (en cela consiste le calcul ou la prévision d’un événement), le
mouvement
qui vous obligerait à passer d’abord le long des
des images intermédiaires entre cette image-là et l’image présente, —
mouvement
qui serait précisément le temps, — vous apparaît
t univers à trois dimensions et qui puis y percevoir effectivement le
mouvement
par vous imaginé, je dois vous avertir que vous e
. Mettre ces fantaisies sur la même ligne que la réalité, dire que le
mouvement
effectivement générateur du bloc n’est que l’un q
vement effectivement générateur du bloc n’est que l’un quelconque des
mouvements
possibles, est négliger le second point sur leque
ur censé immobile et pour l’observateur qui s’attribue n’importe quel
mouvement
uniforme. Or, l’Espace-Temps de Minkowski et d’Ei
ntremêlent, comme nous allons voir, que dans le brassage opéré par le
mouvement
du système ; mais le système n’est en mouvement q
brassage opéré par le mouvement du système ; mais le système n’est en
mouvement
que si le physicien qui s’y trouvait l’abandonne.
e droite A′ B′ apparaissant, allongée et dédoublée, dans le miroir du
mouvement
. Or, la ligne droite A′ B′ est Espace. Mais la li
t virtuelles, sortent de la ligne droite d’Espace par le seul fait du
mouvement
que l’esprit imprime au système. Elles sont toute
ar hypothèse, cette longueur d’Espace plus un néant de Temps. Mais un
mouvement
imprimé par la pensée au système fait que l’Espac
successifs pour celui qui se représenterait, du dehors, le système en
mouvement
. Nous l’accordions, mais nous faisions remarquer
rimitif, produisant je ne sais quel effet d’optique dans le miroir du
mouvement
. La pensée ne saurait y loger un événement, si co
observateur en S′, qu’au moment précis où sa pensée met le système en
mouvement
. Et l’amalgame n’existe que dans sa pensée. Ce qu
n à l’autre. Espace et Temps ne se pénètrent que dans les systèmes en
mouvement
où le physicien réel n’est pas, où n’habitent que
i d’elle-même s’arrêter, que tout corps persévère dans le repos ou le
mouvement
tant qu’aucune force n’intervient : et, dans les
molécules et en atomes. Ces particules exécuteraient sans relâche des
mouvements
de toute nature, tantôt vibratoires, tantôt de tr
ricité, attraction même peut-être, se réduiraient objectivement à ces
mouvements
élémentaires. La matière qui entre dans la compos
iques, obtenues par la composition des chocs reçus du dehors avec les
mouvements
dont les atomes de la substance nerveuse étaient
s antérieurement. Mais le phénomène inverse peut se produire ; et les
mouvements
moléculaires dont le système nerveux est le théât
une réaction de notre organisme sur le monde environnant : de là les
mouvements
réflexes, de là aussi les actions dites libres et
d’un organisme humain à un moment donné, ainsi que la position et le
mouvement
de tous les atomes de l’univers capables de l’inf
gaz 29 nous invitent à voir autre chose encore dans la chaleur qu’un
mouvement
moléculaire. Les hypothèses relatives à la consti
t 30, ne paraissent guère compatibles avec la régularité constatée du
mouvement
des planètes 31, ni surtout avec le phénomène de
ela qu’on a pu imaginer ou retrouver au-dessous d’elles un système de
mouvements
que notre mécanique abstraite gouverne. Bref, par
ttribuait à une harmonie préétablie, sans admettre qu’en aucun cas le
mouvement
pût engendrer la perception, à la manière d’une c
rir la même clarté, la même rigueur géométrique. On se représente des
mouvements
moléculaires s’accomplissant dans le cerveau ; la
onnue se superposer aux vibrations moléculaires, comme la mélodie aux
mouvements
rythmés de l’acteur. Mais, à quelque image que l’
jamais que le fait psychologique soit déterminé nécessairement par le
mouvement
moléculaire. Car dans un mouvement on trouvera la
it déterminé nécessairement par le mouvement moléculaire. Car dans un
mouvement
on trouvera la raison d’un autre mouvement, mais
t moléculaire. Car dans un mouvement on trouvera la raison d’un autre
mouvement
, mais non pas celle d’un état de conscience : seu
ien définis, et la plupart des sensations paraissent liées à certains
mouvements
moléculaires. Ce commencement de preuve expérimen
cessairement sur le cours de nos idées, elle déterminera du moins nos
mouvements
. Notre vie intérieure dépendra bien encore de nou
aient cru, comme Descartes, à la conservation d’une même quantité de
mouvement
dans l’univers : leurs découvertes en ont-elles e
apable de venir s’ajouter, dans des circonstances données, à certains
mouvements
moléculaires. Mais si le mouvement moléculaire pe
circonstances données, à certains mouvements moléculaires. Mais si le
mouvement
moléculaire peut créer de la sensation avec un né
n néant de conscience, pourquoi la conscience ne créerait-elle pas du
mouvement
à son tour, soit avec un néant d’énergie cinétiqu
ité géométrique, comme celle qui lie une résultante, par exemple, aux
mouvements
composants. Car il existe entre des états de cons
ous avez associé deux idées, celle d’un but à atteindre et celle d’un
mouvement
à accomplir : l’une des idées s’est évanouie, et,
lir : l’une des idées s’est évanouie, et, seule, la représentation du
mouvement
demeure. Cependant je ne me rassieds point ; je s
Il faut donc bien que cette idée ait communiqué à l’image interne du
mouvement
esquissé et de la position prise une coloration s
indre avait été différent. Néanmoins le langage eût encore exprimé ce
mouvement
et cette position de la même manière ; et le psyc
tionniste aurait distingué les deux cas en disant qu’à l’idée du même
mouvement
était associée cette fois celle d’un but nouveau
but à atteindre ne modifiait pas dans sa nuance la représentation du
mouvement
à accomplir, ce mouvement fût-il identique dans l
ait pas dans sa nuance la représentation du mouvement à accomplir, ce
mouvement
fût-il identique dans l’espace ! Il ne faudrait d
rtaines idées, les impressions du dehors provoquent de notre part des
mouvements
qui, conscients et même intelligents, ressemblent
n a prise : comment nous fournirait-elle la moindre indication sur le
mouvement
concret, sur le progrès dynamique, par lequel la
lement MO, mais encore la courbe tout entière, et d’adopter ainsi son
mouvement
. Vous avez donc amené Paul à coïncider avec Pierr
puissant encore que le malin génie de Descartes, ordonnât à tous les
mouvements
de l’univers d’aller deux fois plus vite. Rien ne
une planète, parce que ses positions successives, ou résultats de son
mouvement
, importent seules, et non pas la durée des interv
ournissent, en effet, l’image d’une préformation de ce genre. Le même
mouvement
par lequel on trace une circonférence dans un pla
les qualités apparentes de la matière par la forme, la position et le
mouvement
de ces figures géométriques. Or la position est d
s. Or la position est donnée par un système de grandeurs fixes, et le
mouvement
s’exprime par une loi, c’est-à-dire par une relat
e table rase de cette image et lui substituer la formule abstraite du
mouvement
qui engendre la figure. Représentez-vous donc des
s sont les éléments constitutifs des corps ; l’atome devient ainsi un
mouvement
, et les phénomènes physiques se réduisent à des m
nt ainsi un mouvement, et les phénomènes physiques se réduisent à des
mouvements
réguliers s’accomplissant au sein d’un fluide inc
fférence quelconque qui permette de les distinguer, on verra que tout
mouvement
s’accomplissant au sein de ce fluide équivaut en
ut en fait à l’immobilité absolue, puisque avant, pendant et après le
mouvement
rien ne change, rien n’est changé dans l’ensemble
ès le mouvement rien ne change, rien n’est changé dans l’ensemble. Le
mouvement
dont on parle ici n’est donc pas un mouvement qui
ngé dans l’ensemble. Le mouvement dont on parle ici n’est donc pas un
mouvement
qui se produit, mais un mouvement que l’on pense
dont on parle ici n’est donc pas un mouvement qui se produit, mais un
mouvement
que l’on pense ; c’est un rapport entre des rappo
es rapports. On admet, sans bien s’en rendre compte peut-être, que le
mouvement
est un fait de conscience, qu’il y a dans l’espac
e la forme même des éléments ultimes de la matière y est ramenée à un
mouvement
. Mais déjà la physique cartésienne pourrait s’int
tière se réduit, comme le veut Descartes, à une étendue homogène, les
mouvements
des parties de cette étendue peuvent se concevoir
ce qui paraît frapper surtout l’esprit humain, c’est la différence du
mouvement
et du repos. On part de cette opposition et l’on
rs, ce qu’il s’agit d’expliquer, c’est comment elle passe du repos au
mouvement
. Pour résoudre la question, on considère la produ
u mouvement. Pour résoudre la question, on considère la production du
mouvement
chez l’homme. Or, le mouvement apparaît chez l’ho
uestion, on considère la production du mouvement chez l’homme. Or, le
mouvement
apparaît chez l’homme comme le résultat d’une act
e, se développe une conception toute différente. Au lieu d’opposer le
mouvement
et le repos, Galilée les considère comme analogue
omme analogues : la matière se suffit à elle-même, aussi bien dans le
mouvement
que dans le repos. D’elle-même, sans intervention
e-même, sans intervention surnaturelle, elle conserve indéfiniment un
mouvement
uniforme et rectiligne ; d’elle-même, elle ne peu
orme et rectiligne ; d’elle-même, elle ne peut, ni passer du repos au
mouvement
, ni passer du mouvement au repos : c’est le princ
lle-même, elle ne peut, ni passer du repos au mouvement, ni passer du
mouvement
au repos : c’est le principe d’inertie. Sans dout
ncipe d’inertie. Sans doute, si l’on veut se représenter l’origine du
mouvement
, il faut supposer une première impulsion, une chi
l’objet de la science, la matière porte en elle de quoi expliquer son
mouvement
comme son repos. De cette notion d’inertie on cru
mènes physiques par la seule loi de la conservation de la quantité de
mouvement
, corollaire du principe d’inertie. La force, comm
ts, et alors on la trouva insuffisante. Newton, pour rendre compte du
mouvement
des astres, jugea nécessaire de rétablir la notio
principe d’inertie, suivant lequel un corps conserve indéfiniment son
mouvement
uniforme et rectiligne. Mais les astres sont anim
on mouvement uniforme et rectiligne. Mais les astres sont animés d’un
mouvement
à la fois curviligne et non uniforme. Pour expliq
fois curviligne et non uniforme. Pour expliquer cette modification du
mouvement
, il faut admettre qu’une force vient du dehors ag
ière d’une âme c’est Dieu lui-même qui, par sa perfection, produit le
mouvement
des astres. Pour Newton, au contraire, la force e
atière elle-même : un atome n’a pas le pouvoir de modifier son propre
mouvement
, mais il peut modifier le mouvement des autres at
le pouvoir de modifier son propre mouvement, mais il peut modifier le
mouvement
des autres atomes. C’est ainsi que, sans sortir d
rive à expliquer des modifications dans la vitesse et la direction du
mouvement
. Dieu est éliminé du monde, en tant, du moins, qu
nale. Il n’en reste pas moins que, pour lui, la force est la cause du
mouvement
. Or, la cause doit être antérieure à l’effet. Si
-on, aujourd’hui, s’efforcer de transformer le rapport de la force au
mouvement
en une simple dépendance mutuelle, en un rapport
est définie le produit de la masse par l’accélération. La force et le
mouvement
sont ici deux données, qui sont en relation l’une
ait à poser la question de savoir si c’est la force qui est cause du
mouvement
ou si c’est le mouvement qui est cause de la forc
de savoir si c’est la force qui est cause du mouvement ou si c’est le
mouvement
qui est cause de la force : telle est la relation
ait pour cela avoir assisté à la création. Nous n’observons jamais le
mouvement
exactement uniforme et rectiligne que prendrait u
mouvement exactement uniforme et rectiligne que prendrait un corps en
mouvement
soustrait à toute action étrangère, non plus que
s peuvent être considérées comme réalisées dans la nature. Le premier
mouvement
des créateurs du mécanisme scientifique fut d’acc
dère. Descartes professe ce mécanisme métaphysique : la matière et le
mouvement
, ramenés eux-mêmes à l’étendue, sont pour lui tou
à un Deus ex machina, à la véracité divine. Mais comment concevoir le
mouvement
comme une chose existant en soi ? Le mouvement ne
s comment concevoir le mouvement comme une chose existant en soi ? Le
mouvement
ne se suffit pas à lui-même. Le sens commun dit q
Pour établir un lien entre les diverses positions dont se compose le
mouvement
, il faut, ou un sujet permanent tel que la matièr
résentations de ces positions dans une même conscience. En un mot, le
mouvement
, à lui seul, ne renferme pas le principe d’unité
el qui manquait au mécanisme cartésien ; il admet, comme condition du
mouvement
, des corps doués de forces, et par là il pense as
ivité des lois mécaniques. C’est ainsi qu’il reconnaît l’existence du
mouvement
réel, tandis que, chez Descartes, il n’existait q
omes, et même l’attraction, ou tel autre mode d’action de la cause du
mouvement
. Dès lors surgissent les difficultés si bien mise
elle que la suppose la science. Cette dernière n’est qu’une mesure de
mouvements
. On peut aussi bien la concevoir comme suite que
s. On peut aussi bien la concevoir comme suite que comme condition du
mouvement
. Dès lors, la transition nous manque de la force
minisme mécanique. On croit communément que l’homme peut produire des
mouvements
en conformité avec ses volontés. Dans les pays mê
écessité mécanique ? Le sens commun admet que l’âme peut produire les
mouvements
; mais c’est là une pure apparence, qui tient dif
me est une force, au sens où il faut qu’elle le soit pour imprimer du
mouvement
à un corps, il faut, en vertu du principe d’inert
et non mécanique. Descartes admet que, dans la nature, la quantité de
mouvement
reste constante, mais que l’âme peut changer la d
ouvement reste constante, mais que l’âme peut changer la direction du
mouvement
. Les lois mécaniques restent sauves, puisque, sel
irectrice : la vie ne viole pas les lois mécaniques, mais imprime aux
mouvements
une direction qu’ils n’auraient pas prise d’eux-m
pas d’une loi abstraite. Il détermine la quantité et la direction du
mouvement
qui, dans chaque cas, doit être réalisé. Il envel
loi concrète qui indique le mode de son application. Dès lors, si le
mouvement
est modifié, ce ne peut être que par une dérogati
es supérieures de l’existence. Une relation nous est donnée entre les
mouvements
organiques et les états intellectuels. Or, si à c
ques et les états intellectuels. Or, si à chaque pensée correspond un
mouvement
déterminé et si les mouvements sont liés entre eu
s. Or, si à chaque pensée correspond un mouvement déterminé et si les
mouvements
sont liés entre eux nécessairement, il en résulte
lles nécessairement. C’est cette dépendance de la pensée à l’égard du
mouvement
que certains philosophes s’efforcent d’atténuer o
nsées différentes. Par exemple, quand notre organisme nous imprime un
mouvement
de colère, nous pouvons amener devant notre consc
es. Enfin Kant supprime tout lien entre le sujet moral et le monde du
mouvement
: pour lui, le noumène, absolument libre des entr
t satisfaction, parce qu’il laisserait hors de nos prises le monde du
mouvement
dans l’espace, c’est-à-dire, en définitive, le mo
mécanique ne se conçoivent pas sans un esprit qui les pense, mais les
mouvements
mécaniques ne peuvent être isolés des phénomènes
e influence morale dans ce qu’on appelle le monde de la matière et du
mouvement
. Les corps, dans le fond, nous ressemblent déjà,
nc exister telle qu’elle nous apparaît. Au contraire, l’étendue et le
mouvement
sont objets d’idées claires. De plus, nous avons
ire loi pour nous. Nous affirmerons donc a priori que l’étendue et le
mouvement
doivent suffire à expliquer tous les phénomènes d
’emblée s’appliquer aux faits ; et, au XVIIIe siècle, on superposa au
mouvement
des agents physiques spéciaux. L’électricité fut
ément à la tradition cartésienne, de nombreux savants estiment que le
mouvement
suffit à expliquer tous les phénomènes physiques
vement, et aussi d’être trop métaphysique. Dire que la chaleur est du
mouvement
, n’est-ce pas se prononcer sur la nature même de
ui vient de parcourir le chemin A B, devra, si l’on change le sens du
mouvement
, repasser exactement par les mêmes positions de B
isées dans la mécanique céleste, nous pouvons dire que, si le sens du
mouvement
d’un astre venait à changer, cet astre repasserai
lant, il perd une partie de son énergie. Si donc on change le sens du
mouvement
, ce mobile ne reviendra pas au point de départ, p
tre les choses qui paraissaient les plus hétérogènes. En effet, si le
mouvement
peut se changer en chaleur, pourquoi la chaleur n
s physiciens se défient aujourd’hui de la réduction des phénomènes au
mouvement
. Il est même des mathématiciens qui jugent les de
courbe représente pour la vue les variations de la température ou le
mouvement
de la population. Une loi naturelle est un rappor
effet, admettaient que la matière possède en elle-même un principe de
mouvement
: dès lors ils n’avaient que faire de l’action d’
ez les modernes, au contraire, on considère séparément la masse et le
mouvement
, que l’on regarde comme indépendants l’un de l’au
dernes au même degré que chez les anciens. A beaucoup d’entre nous le
mouvement
paraît supérieur au repos. Pour des raisons esthé
lois biologiques à deux principes : premièrement, la corrélation des
mouvements
physiques et des mouvements vitaux ; deuxièmement
ncipes : premièrement, la corrélation des mouvements physiques et des
mouvements
vitaux ; deuxièmement, l’évolution des êtres viva
ément commun de tous les tissus est le protoplasma, lequel n’entre en
mouvement
que sous l’influence de tel ou tel excitant mécan
mployer le langage reçu, de même que l’astronome continue à parler du
mouvement
du soleil autour de la terre, du lever ou du couc
ce doit être grosse de toutes les autres. La mécanique, ou science du
mouvement
, possède cette forme relativement parfaite. C’est
la mesure des choses ; et en outre nous considérons que, si tout est
mouvement
, comme nous pouvons produire le mouvement, nous a
onsidérons que, si tout est mouvement, comme nous pouvons produire le
mouvement
, nous avons pouvoir sur tout. Mais Descartes a bi
avec les phénomènes physico-chimiques ? Ou elle rompra la chaîne des
mouvements
, ou elle se verra reléguée dans les intermondes.
, c’est parce que le monde, selon eux, était essentiellement sujet au
mouvement
. C’était donc une doctrine classique que celle qu
endant les modernes ont en générai l’opinion contraire et exaltent le
mouvement
, la vie et le progrès, tandis qu’ils rapprochent
transmission nerveuse, qui sont, incontestablement des phénomènes de
mouvement
matériel, ne sont pas connus par la conscience. I
ience. Il se peut donc que la pensée soit, elle-aussi, accompagnée de
mouvements
sans que nous en ayons conscience. Et ainsi, entr
lité, c’est-à-dire forme parfaite, type accompli, vers lequel tend le
mouvement
des êtres : γιγνομένη (s. e. πολις) τού ζήν ένεχε
une mesure fidèle du développement de l’instruction dans un pays ? Le
mouvement
religieux peut-il être mesuré par le commerce des
onné se décompose en deux éléments impénétrables l’un à l’autre : des
mouvements
et des états de conscience, et que, de ces deux é
second. En tant qu’elles peuvent être considérées comme consistant en
mouvements
, les choses satisfont aux conditions d’une scienc
ient aux autres, a sa physionomie propre. À mesure que de l’étude des
mouvements
des corps célestes, réalité la plus extérieure qu
e la force motrice, soit que l’on admît que ce qui soi-même n’est pas
mouvement
peut directement déterminer un mouvement. Mais la
ue ce qui soi-même n’est pas mouvement peut directement déterminer un
mouvement
. Mais la science n’établit nullement la réalité d
En présence de ces résultats, nous nous demandons si la pensée et le
mouvement
, avec l’abîme qui les sépare, ne seraient pas not
enter clairement les choses plutôt que leur réelle manière d’être. Le
mouvement
en soi n’est, semble-t-il, qu’une abstraction, au
sont des êtres dont la nature est intermédiaire entre la pensée et le
mouvement
. Ces êtres forment une hiérarchie, et l’action ci
d’être isolés. Par exemple, nous pouvons faire produire à l’index un
mouvement
indépendant, tandis qu’avec le troisième doigt ce
nt être isolés et rendus indépendants. Enfin, il faut toujours que le
mouvement
produit volontairement ait été précédé d’un mouve
toujours que le mouvement produit volontairement ait été précédé d’un
mouvement
spontané. Quelles sont les conditions de cette dé
oissement d’activité, la peine à une diminution de vitalité. Mais les
mouvements
causés par les émotions sont fort différents de c
sur ceux qui peuvent augmenter le plaisir ou diminuer la douleur. Nos
mouvements
spontanés donnent naturellement naissance à un pl
croissement d’énergie vitale, cela produit un nouvel accroissement de
mouvement
et par suite de plaisir. Se produit-il une douleu
e produit-il une douleur ? la douleur diminuant l’énergie vitale, les
mouvements
qui ont causé la douleur diminueront aussi, et ce
Maintenant, que la concurrence fortuite d’un plaisir et d’un certain
mouvement
se produise plusieurs fois, et bientôt, sous l’in
t liées, que le plaisir ou même la simple idée du plaisir évoquera le
mouvement
approprié. En résumé donc, la spontanéité ou le h
eur pour les conduire au but qu’on désire. L’animal produit plusieurs
mouvements
et voit que l’un d’eux n’est pas suivi de coups ;
et voit que l’un d’eux n’est pas suivi de coups ; ces deux faits, un
mouvement
produit et l’absence de coups, se lient dans son
ur être mis en doute. Si un sentiment, comme la colère, détermine des
mouvements
violents des muscles, un contre-courant peut agir
lontaires. Les fonctions organiques sont si intimement liées avec les
mouvements
musculaires, que l’action de ceux-ci peut souvent
gnée, alors l’influence volontaire n’est plus possible, comme dans le
mouvement
du cœur, la sécrétion du suc gastrique, l’acte de
mination, projetée par le fourneau de la machine, n’est la source des
mouvements
engendrés. » N’est-il pas d’ailleurs étrange de p
leurs étrange de penser que la conscience de l’effort est la cause du
mouvement
volontaire, quand on voit que si le pouvoir est a
, comme les arguments célèbres de Zenon d’Elée sur l’impossibilité du
mouvement
, sur la course entre Achille et la tortue, et les
même importance dans la vie intellectuelle que l’attraction dans les
mouvements
des astres. Peut-être en effet, au point de vue p
ivantes, qu’un cas particulier des lois qui règlent la propagation du
mouvement
selon la ligne de la moindre résistance. La psych
n’est pas très difficile à se figurer : c’est l’association même des
mouvements
réflexes entre les diverses cellules cérébrales p
es qui les relient. La suggestion des représentations mentales et des
mouvements
corrélatifs peut être comparée, comme nous l’avon
a raison76. » Cette théorie, qui fait de la raison comme un moyen de
mouvement
et de transport pour les idées, intervertit l’ord
ent mécanique : c’est la persistance de l’énergie et la continuité du
mouvement
, qui se transmet toujours à des parties contiguës
du mouvement, qui se transmet toujours à des parties contiguës. Tout
mouvement
produit tend à se dépenser d’une manière ou d’une
uité se confond ainsi, dans le cerveau, avec la loi de propagation du
mouvement
. D’autre part les parties du cerveau contiguës so
pétition, en l’absence du souvenir ; cela suffirait pour maintenir le
mouvement
de ses représentations instantanées, étincelles m
dis que les autres points cérébraux ont gardé leur force, entraîne le
mouvement
perpétuel des idées, le cours des idées. C’est, l
conséquence de cette loi, que Spencer n’a pas tirée, c’est que, si le
mouvement
de l’esprit vers des idées analogues est facile,
, si le mouvement de l’esprit vers des idées analogues est facile, le
mouvement
vers des idées différentes demeure cependant touj
nde, déjà éveillée, est toute prête et toute fraîche pour recevoir ie
mouvement
à son tour. Nous allons ainsi du même à l’autre,
entiments : la bouche, dans la déception ou le mépris, fait les mêmes
mouvements
et prend les mêmes formes que sous l’action d’une
comme celle de la respiration ; c’est un contraste réel, essentiel au
mouvement
de la vie. La volonté, après avoir accepté le pla
nce. On sait que Hamilton comparait ce phénomène à la transmission du
mouvement
à travers une rangée de billes : la première se m
e billes : la première se meut, les billes intermédiaires n’ont qu’un
mouvement
intestin, la dernière a un mouvement visible. Rap
illes intermédiaires n’ont qu’un mouvement intestin, la dernière a un
mouvement
visible. Rappelons-nous encore que, quand les vib
l où les autres se résument et se composent, il n’y aurait ni vie, ni
mouvement
, ni mémoire. Du côté psychologique, le vrai lien
t à des degrés divers des sentiments tendant à se satisfaire par tels
mouvements
; les idées sont des forces parce qu’elles recouv
u du lien qui unit telles représentations à tels sentiments et à tels
mouvements
, ou invicem, et qui établit comme conséquences da
à la popularisation des ritournelles de M. S. ou M. X. ? S’opposer au
mouvement
nécessaire des choses, il y a là une folie, ou un
n des œuvres wagnériennes. M. Colonne a triomphé là sans conteste. Le
mouvement
a été pris insensiblement trop lent ; mais aucune
était point là ; exilé d’Allemagne à la suite de sa participation aux
mouvements
insurrectionnels de 1848, il avait dû se réfugier
ambiants et l’en différencie. Ce qu’il voit immédiatement ce sont les
mouvements
extérieurs, inconscients, causés par une douleur
un personnage en scène ? « Par suite la marche fut abandonnée, et les
mouvements
des bras employés jusqu’à l’exagération la plus r
marcher, ni d’agir, comme dans le drame ; on remplaçait cela par des
mouvements
de bras. Nous conseillons à nos lecteurs d’observ
s de bras. Nous conseillons à nos lecteurs d’observer, à l’Opéra, les
mouvements
de bras d’un chanteur quelconque : ils s’apercevr
les deux acteurs chantent, faisant face au public, toujours avec des
mouvements
alternés des bras ; pendant la ritournelle, ils f
Il établit, comme base de son système, que l’homme est en proie à un
mouvement
sans fin : « L’Art de la danse, dit-il, est le pl
age, en effet, dominé par la passion, ne connaît dans sa danse que le
mouvement
violent ou le repos apathique. L’homme civilisé s
la mimique est simple et désordonnée. L’homme civilisé a une foule de
mouvements
moins violents, mais plus complexes. Tandis qu’il
mais plus complexes. Tandis qu’il n’y a que les deux alternatives de
mouvement
brusque et de repos apathique dans les gestes des
vement brusque et de repos apathique dans les gestes des sauvages, le
mouvement
de l’homme civilisé est infini et bien plus signi
ner montre que ce serait une erreur de croire, comme certains, que le
mouvement
manque chez l’homme civilisé pour l’expression de
ique. « Nous reconnûmes bientôt la nécessité, dit-il, de relever les
mouvements
plastiques en leur donnant un rythme. » Comme le
le théâtre de Bayreuth (voir plus haut), le premier peut exprimer les
mouvements
expressifs des émotions intérieures, qui sont alo
des bras, qu’il reprochait à l’instant aux acteurs, Wagner oppose des
mouvements
plus modérés : « Nous pensâmes, dit-il, qu’une si
érés : « Nous pensâmes, dit-il, qu’une simple élévation du bras ou un
mouvement
caractéristique de la main ou de la tête, suffira
pathétiques de la fin d’une phrase donnaient lieu naturellement à un
mouvement
de la part du chanteur. « En effet, la force de l
en quelque sorte le sens de notre discours (tome X, 389 et sq.) « Ce
mouvement
fait faire à l’acteur un pas en avant et, en atte
t et, en attendant la réponse, il tourne à demi le dos au public ; ce
mouvement
le montre en plein à son partenaire : celui-ci, e
gnes, les quantités et les qualités de ses couleurs, ses états et ses
mouvements
. Il y a dans Parsifal deux grands tableaux par ac
elles traversent la scène en courant ça et là ; puis, tout à coup, le
mouvement
cesse et ces apparitions prennent corps en devena
mi-sein et à mi-jambe ; de fixes étamines ondulent sur elles à chaque
mouvement
imperceptible. Au fond, une image soudaine vers l
’autres fois par la prostration de Kundry. Le décor se met bientôt en
mouvement
, mais de droite à gauche cette fois, et une ombre
, et la physionomie étonnée et gauche de l’innocent, de Parsifal. Les
mouvements
du chœur sont surtout remarquables dans le second
rimenter la justesse de l’observation de Wagner sur la différence des
mouvements
brusques du sauvage avec ceux plus complexes de l
connu surgit une créature sauvage, qui se précipite sur la scène. Ses
mouvements
sont d’une violence extrême ; peu à peu, on aperç
mble s’abîmer dans la forêt. En résumé, dans le premier acte, sauf ce
mouvement
de pitié qui l’a saisie, ses gestes et ses attitu
ortant une cruche et va vers la fontaine. Nous ne voyons plus ici des
mouvements
brusques, mais des gestes mesurés, soumis à un ry
comme s’il venait d’y recevoir une nouvelle blessure, puis reste sans
mouvement
. Une sorte de douleur source l’a envahi, la souff
a tristesse en portant en avant le bras gauche et le pied droit ; les
mouvements
de violence et de résolution étaient réservés au
our la vie littéraire et musicale, autant que pour la constitution du
mouvement
symboliste dont le wagnérisme est un élément fond
ère origine, au point de vue physiologique, dans une organisation des
mouvements
de réaction ayant pour objet la vie ; ils ont leu
ût-ce pour cette raison mécanique et physiologique qu’en fait un même
mouvement
ne peut pas s’opérer à la fois en avant et en arr
t ne peut pas s’opérer à la fois en avant et en arrière ; de plus, le
mouvement
de fuite en arrière est déterminé automatiquement
intelligence : nous n’y pourrions subsister, car, en répétant le même
mouvement
dans les mêmes circonstances, nous ne produirions
ulement la sélection naturelle a fait, dans l’individu, le triage des
mouvements
les mieux appropriés ; elle a fait aussi, dans l’
jamais en contradiction avec soi ? J’ai chaud, j’ai froid, je fais un
mouvement
, je désire, je veux : tout cela, c’est accomplir
e force est une assertion ; tout acte, tout désir, tout vouloir, tout
mouvement
est une affirmation. La contradiction est exclue
la volonté même. Pour cela, l’enfant fait au hasard une multitude de
mouvements
; parmi ces mouvements, il en est qui le soulagen
cela, l’enfant fait au hasard une multitude de mouvements ; parmi ces
mouvements
, il en est qui le soulagent et qui, par la, se dé
s particulièrement sa réaction vers tel membre déterminé, animé de ce
mouvement
déterminé qui, une première fois, avait eu pour c
première action entre la représentation du feu comme douloureux et le
mouvement
déterminé de fuite. Par une pente naturelle, la v
otionnelle, plutôt qu’intellectuelle. « J’éprouve telle émotion, quel
mouvement
faut-il produire ? Je souffre, que faut-il faire
n essentiellement pratique, portant tout entière sur les relations du
mouvement
avec le plaisir et la douleur, ou, physiologiquem
ceci : qu’est-ce que cet objet pourrait me faire sentir, et par quel
mouvement
pourrais-je répondre ? Peu à peu, nous éliminons
nsibilité ; au lieu de cette succession particulière : — sensation et
mouvement
, émotion et motion, — nous finissons par ne plus
succession en général, la succession des sensations possibles ou des
mouvements
possibles pour les autres comme pour nous. Au lie
es volontés entre elles. Ce sont deux idées-forces qui entraînent les
mouvements
appropriés et qui modifient les choses conforméme
l’action ; aussi ont-elles fini par s’imprimer mécaniquement dans les
mouvements
réflexes. Il n’en est pas moins vrai qu’à l’origi
té de conclusion ; la conclusion, ici, est un acte, comme de faire un
mouvement
semblable pour saisir un fruit semblable sur un a
ncore, comme dans le soleil, la chaleur de la vie, l’effervescence du
mouvement
ou de l’action ; mais ces ténèbres éternellement
flexe, comme l’irritation d’un membre ne peut pas ne pas provoquer un
mouvement
réflexe. De même pour le changement agréable et,
je la projette instinctivement dans le vide même du passé oublie. Le
mouvement
d’une représentation à une autre, ou, comme disai
e vue physiologique, cette première démarche a son corrélatif dans le
mouvement
appétitif et réflexe. Nous savons que tout mouvem
rrélatif dans le mouvement appétitif et réflexe. Nous savons que tout
mouvement
de ce genre forme un arc dont les deux branches,
é inévitable, qui, à un point de vue plus général, vient de ce que le
mouvement
reçu, ne pouvant être anéanti, doit être restitué
l une fois creusé, le flot intérieur ne peut pas ne pas le suivre. Le
mouvement
réflexe, à son tour, est un cas des lois générale
e. Le mouvement réflexe, à son tour, est un cas des lois générales du
mouvement
ou du choc. Point de choc ou d’action sans réacti
et le postérieur, ici, c’est coup reçu et rendu, ou, en un seul mot,
mouvement
se propageant et se conservant. Vivre, c’est sent
mot, mouvement se propageant et se conservant. Vivre, c’est sentir le
mouvement
dans sa source initiale, qui est le changement in
emuons notre bras, nous ne voyons pas en elle-même la connexion de ce
mouvement
comme effet avec notre volonté comme cause : nous
ts passifs. Nous nous sentons vivre, nous nous sentons sentir, par un
mouvement
aussi nécessaire que celui qui nous entraîne quan
vu. Le sentiment de l’habituel a quelque chose d’analogue à celui du
mouvement
acquis, de la vitesse acquise, comme celle du cou
tion et de motion à l’état naissant, en un mot de motricité. Quand le
mouvement
commencé s’accroît et s’achève sous la pression d
dit-on, « plusieurs phénomènes ou, ce qui revient au même, plusieurs
mouvements
ne peuvent être l’objet d’une seule perception qu
, qui expriment l’univers, ne sont possibles, ajoute-t-on, que si les
mouvements
qu’elles représentent sont harmoniques, et si tou
propre à rendre compte de notre conscience. Aussi nous parle-t-on de
mouvements
, de directions, de vitesses, de résultantes, tout
rt de dépendance réciproque et, par conséquent, forment un système de
mouvements
simultanés. Enfin, avant à démontrer le principe
tout phénomène a ainsi, outre une face extérieure par laquelle il est
mouvement
, un fond intérieur par lequel il est sensation et
e Régnier, dont le fatalisme répugne à l’action, écarte de son art le
mouvement
; il se manifeste en général par la plastique plu
tion : arrêtée et comme pétrifiée dans l’Attitude — effective et d’un
mouvement
sensible dans le Geste qui participe donc aussi d
z l’un c’est la pure forme arrêtée à elle-même, chez l’autre c’est le
mouvement
qui règnent dans toute l’œuvre10. * * * En pein
ie d’une attitude même, ne sont concevables que comme un équilibre de
mouvements
, comme un accord unanime de directions compensées
t rythme une forme, je ne l’oublie pas. Mais le geste particulier, le
mouvement
qui indique l’état d’âme d’un instant laissent cr
u’une action nouvelle suivra l’instant d’après, avec son geste et son
mouvement
nouveaux ; il y a en eux de l’inachevé et lorsqu’
ontredisent l’essence de cet art en un rythme qui suppose le temps11.
Mouvement
et moment sont le même mot. L’École parnassienne,
le temps ; elle n’est pas l’image seule mais encore la musique, et le
mouvement
lui appartient au moins autant que la stabilité.
sans délaisser non plus la noble station, elle créait l’harmonie des
mouvements
. Il le faut avouer, elle paraît avoir acquis les
monie des mouvements. Il le faut avouer, elle paraît avoir acquis les
mouvements
sans en ordonner jusqu’ici l’harmonie avec assez
meilleurs14. M. Vielé-Griffin sait, comme M. Verhaeren, illuminer le
mouvement
nécessaire et décisif : Il marcha vers elle et l
ves et marmoréennes statures. Souvent même il sacrifie l’harmonie des
mouvements
à leur diversité ; mais, c’est ici une observatio
une observation qu’on saisira mieux en étudiant sa rythmique, car le
mouvement
existe chez lui autant dans la forme devinée du r
temps nouveaux. Quelques-uns de ses poèmes sont remarquables par des
mouvements
divers qui restent cependant toujours inséparable
leur art : l’élégance, sœur jumelle de la grâce, est plus voisine du
mouvement
; la noblesse, de la pose stable. L’élégance a qu
ci, dans l’action même, évoque le repos, en ce sens que chacun de ses
mouvements
paraît pouvoir se fixer en attitude ; au contrair
développer naturellement de la noblesse : dans un ensemble ordonné de
mouvements
la noblesse naît de cette harmonie même et s’appl
dire, naturellement, d’une conscience qui ne serait pas solidaire des
mouvements
intra-cérébraux) ; ce ne serait plus pour elle, d
ne de ses fonctions était justement de masquer la durée, soit dans le
mouvement
soit dans le changement. S’agit-il du mouvement ?
a durée, soit dans le mouvement soit dans le changement. S’agit-il du
mouvement
? L’intelligence n’en retient qu’une série de pos
veut avoir affaire. Enjambons cette représentation intellectuelle du
mouvement
, qui le dessine comme une série de positions. All
ce. Avançons alors davantage ; obtenons qu’il coïncide avec un de ces
mouvements
incontestablement réels, absolus, que nous produi
ntelligence, qui cherche partout la fixité, suppose après coup que le
mouvement
s’est appliqué sur cet espace (comme s’il pouvait
ement s’est appliqué sur cet espace (comme s’il pouvait coïncider lui
mouvement
, avec de l’immobilité !) et que le mobile est, to
it été s’il s’était arrêté plus tôt, si nous avions fait, en vue d’un
mouvement
plus court, un effort tout différent. De là à ne
uvement plus court, un effort tout différent. De là à ne voir dans le
mouvement
qu’une série de positions, il n’y a qu’un pas ; l
mouvement qu’une série de positions, il n’y a qu’un pas ; la durée du
mouvement
se décomposera alors en « moments » correspondant
t que des instantanés pris par notre entendement sur la continuité du
mouvement
et de la durée. Avec ces vues juxtaposées on a un
. Avec ces vues juxtaposées on a un succédané pratique du temps et du
mouvement
qui se plie aux exigences du langage en attendant
alcul ; mais on n’a qu’une recomposition artificielle. Le temps et le
mouvement
sont autre chose 1. Nous en dirons autant du chan
date du jour où Zénon d’Élée signala les contradictions inhérentes au
mouvement
et au changement, tels que se les représente notr
til ces difficultés soulevées par la représentation intellectuelle du
mouvement
et du changement s’employa le principal effort de
s, au contraire, l’enveloppe. Réveillons la chrysalide. Restituons au
mouvement
sa mobilité, au changement sa fluidité, au temps
olubles ne resteront pas sur la pellicule ? Ils ne concernaient ni le
mouvement
ni le changement ni le temps, mais seulement l’en
de nouveauté. Car c’est là ce que notre représentation habituelle du
mouvement
et du changement nous empêche de voir. Si le mouv
habituelle du mouvement et du changement nous empêche de voir. Si le
mouvement
est une série de positions et le changement une s
savez ce que vous allez faire. Votre imagination évoque peut-être le
mouvement
à exécuter ; mais de ce que vous penserez et épro
semblablement attaché à de la conscience qui dure, et qui en règle le
mouvement
. Quand on veut préparer un verre d’eau sucrée, av
ttribuons ainsi un effet rétroactif ; ou plutôt nous lui imprimons un
mouvement
rétrograde. Comme si un jugement avait pu préexis
égnée de la croyance à la valeur rétrospective du jugement vrai, à un
mouvement
rétrograde qu’exécuterait automatiquement dans le
s encore, ayant été créée par le trajet lui-même, je veux dire par le
mouvement
en avant des hommes qui ont progressivement conçu
relève de l’intuition par tout ce qu’il contient de changement et de
mouvement
réels. Nous croyons précisément que l’idée de dif
part ordinairement de l’immobile, et reconstruit tant bien que mal le
mouvement
avec des immobilités juxtaposées. L’intuition par
al le mouvement avec des immobilités juxtaposées. L’intuition part du
mouvement
, le pose ou plutôt l’aperçoit comme la réalité mê
fort consiste à recomposer le nouveau avec de l’ancien, notre premier
mouvement
est de la dire incompréhensible. Mais acceptons-l
ndances, des habitudes, des gestes et des attitudes, des complexes de
mouvements
automatiquement accomplis ou esquissés, qui sont
ction, de lui faire esquisser la même attitude et commencer les mêmes
mouvements
. Le corps extrait du milieu matériel ou moral ce
que l’insertion de la conscience dans un cadre matériel, attitudes et
mouvements
, elle formera volontairement, directement, par im
ent en effet que l’immobilité et l’immutabilité sont de droit, que le
mouvement
et le changement viennent se surajouter, comme de
age, que la nature nous a prédestinés à voir dans le changement et le
mouvement
des accidents, à ériger l’immutabilité et l’immob
ser le sens de son opération habituelle, à partir du changement et du
mouvement
, envisagés comme la réalité même, et à ne plus vo
quel qu’il fût : c’était pourtant une chose servant de support à des
mouvements
et à des changements, et par conséquent en elle-m
upport. Nous en dîmes un mot dans notre premier livre : c’est à des «
mouvements
de mouvements » que nous aboutissions, sans pouvo
n dîmes un mot dans notre premier livre : c’est à des « mouvements de
mouvements
» que nous aboutissions, sans pouvoir d’ailleurs
it probablement à en chercher une représentation imagée, l’image d’un
mouvement
étant celle d’un point (c’est-à-dire toujours d’u
ntre l’onde et le corpuscule, — nous dirions entre la substance et le
mouvement
11. Un penseur profond, venu des mathématiques à
ellection proprement dite, il y a la perception de la structure et du
mouvement
: il y a, dans la page qu’on lit, la ponctuation
a choisie du grand livre du monde, l’intuition voudrait retrouver le
mouvement
et le rythme de la composition, revivre l’évoluti
s vocis, — ou bien, si elle représente quelque chose, elle traduit un
mouvement
de l’intelligence qui va d’un objet à un autre, p
ns, flatus vocis, ou, si elle répond à quelque chose, elle traduit un
mouvement
de l’esprit qui saute du mécanisme à la finalité,
qu’un contact ; ce contact a fourni une impulsion, cette impulsion un
mouvement
, et si ce mouvement, qui est comme un certain tou
ontact a fourni une impulsion, cette impulsion un mouvement, et si ce
mouvement
, qui est comme un certain tourbillonnement d’une
tes faites qu’elle rencontre devant elle et qu’elle entraîne dans son
mouvement
; elle apparaît ainsi comme relative à l’époque o
ti de la divinité, arrive à rentrer en elle, il n’aperçoit plus qu’un
mouvement
unique là où il avait vu d’abord les deux mouveme
erçoit plus qu’un mouvement unique là où il avait vu d’abord les deux
mouvements
inverses d’aller et de retour, — l’expérience mor
virtualités, il ne saurait agir sur d’autres corps ; et dès lors les
mouvements
des corps doivent être les effets d’une puissance
même. Les quatre thèses de Berkeley sont sorties de là, parce que ce
mouvement
a rencontré sur sa route les idées et les problèm
res temps, Berkeley eût sans doute formulé d’autres thèses ; mais, le
mouvement
étant le même, ces thèses eussent été situées de
ase et même qu’un mot : le sens, qui est moins une chose pensée qu’un
mouvement
de pensée, moins un mouvement qu’une direction. E
s, qui est moins une chose pensée qu’un mouvement de pensée, moins un
mouvement
qu’une direction. Et de même que l’impulsion donn
t à leur tour jusqu’à ce que l’organisme complet soit formé, ainsi le
mouvement
caractéristique de tout acte de pensée amène cett
e qu’il y arrive. Et quand il y vient, l’idée ainsi entraînée dans le
mouvement
de son esprit, s’animant d’une vie nouvelle comme
ent à la philosophie. Tandis que le Savant, astreint à prendre sur le
mouvement
des vues immobiles et à cueillir des répétitions
instant sans durée succède à un instant qui ne dure pas davantage. Le
mouvement
est pour elle une série de positions, le changeme
n ingénieux arrangement d’immobilités elle recompose une imitation du
mouvement
qu’elle substitue au mouvement lui-même : opérati
ilités elle recompose une imitation du mouvement qu’elle substitue au
mouvement
lui-même : opération pratiquement commode mais th
des Idées ?), et comment, d’autre part, Oxford est à l’avant-garde du
mouvement
philosophique avec les deux conceptions extrêmes
t dans la vie de tous les jours, nous faisaient saisir directement le
mouvement
. Ils ont cru que par nos sens et notre conscience
en effet, des arguments de Zénon d’Élée relatifs au changement et au
mouvement
. C’est Zénon qui, en attirant l’attention sur l’a
non qui, en attirant l’attention sur l’absurdité de ce qu’il appelait
mouvement
et changement, amena les philosophes — Platon tou
me. Mais si nous pouvions établir que ce qui a été considéré comme du
mouvement
et du changement par Zénon d’abord, puis par les
abord, puis par les métaphysiciens en général, n’est ni changement ni
mouvement
, qu’il ont retenu du changement ce qui ne change
mouvement, qu’il ont retenu du changement ce qui ne change pas et du
mouvement
ce qui ne se meut pas, qu’ils ont pris pour une p
eut pas, qu’ils ont pris pour une perception immédiate et complète du
mouvement
et du changement une cristallisation de cette per
ésultat de cet effort. Nous nous représenterons tout changement, tout
mouvement
, comme absolument indivisibles. Commençons par l
nt, tout mouvement, comme absolument indivisibles. Commençons par le
mouvement
. J’ai la main au point A. Je la transporte au poi
e la transporte au point B, parcourant l’intervalle AB. Je dis que ce
mouvement
de A en B est chose simple. Mais c’est de quoi ch
n point intermédiaire, mais nous n’aurions plus affaire alors au même
mouvement
. Il n’y aurait plus un mouvement unique de A en B
n’aurions plus affaire alors au même mouvement. Il n’y aurait plus un
mouvement
unique de A en B ; il y aurait, par hypothèse, de
plus un mouvement unique de A en B ; il y aurait, par hypothèse, deux
mouvements
, avec un intervalle d’arrêt. Ni du dedans, par le
vue, nous n’aurions encore la même perception. Si nous laissons notre
mouvement
de A en B tel qu’il est, nous le sentons indivisé
valle AB peut se diviser en autant de parties que je le veux, donc le
mouvement
de A en B peut se diviser en autant de parties qu
en B peut se diviser en autant de parties qu’il me plaît, puisque ce
mouvement
s’applique sur cet intervalle. » Ou bien encore :
le mobile passe en un certain point, donc on peut distinguer dans le
mouvement
autant d’étapes qu’on voudra, donc le mouvement e
ut distinguer dans le mouvement autant d’étapes qu’on voudra, donc le
mouvement
est infiniment divisible. » Mais réfléchissons-y
t infiniment divisible. » Mais réfléchissons-y un instant. Comment le
mouvement
pourrait-il s’appliquer sur l’espace qu’il parcou
it s’il s’y arrêtait ; mais, s’il s’y arrêtait, ce n’est plus au même
mouvement
que nous aurions affaire. C’est toujours d’un seu
et que l’espace est indéfiniment divisible, nous nous figurons que le
mouvement
lui-même est divisible indéfiniment. Nous aimons
sible indéfiniment. Nous aimons à nous le figurer, parce que, dans un
mouvement
, ce n’est pas le changement de position qui nous
ns besoin d’immobilité, et plus nous réussirons à nous représenter le
mouvement
comme coïncidant avec les immobilités des points
amais d’immobilité véritable, si nous entendons par là une absence de
mouvement
. Le mouvement est la réalité même, et ce que nous
lité véritable, si nous entendons par là une absence de mouvement. Le
mouvement
est la réalité même, et ce que nous appelons immo
rigeons en réalité, nous en faisons un absolu, et nous voyons dans le
mouvement
quelque chose qui s’y surajoute. Rien de plus lég
ppeler les arguments de Zénon d’Élée. Tous impliquent la confusion du
mouvement
avec l’espace parcouru, ou tout au moins la convi
espace parcouru, ou tout au moins la conviction qu’on peut traiter le
mouvement
comme on traite l’espace, le diviser sans tenir c
t il s’y prend. Le philosophe ancien qui démontrait la possibilité du
mouvement
en marchant était dans le vrai : son seul tort fu
jectoire ; c’est faire coïncider et par conséquent confondre ensemble
mouvement
et immobilité. » Mais en cela consiste précisémen
consiste précisément notre méthode habituelle. Nous raisonnons sur le
mouvement
comme s’il était fait d’immobilités, et, quand no
e regardons, c’est avec des immobilités que nous le reconstituons. Le
mouvement
est pour nous une position, puis une nouvelle pos
ment peur des difficultés que susciterait à notre pensée la vision du
mouvement
dans ce qu’il a de mouvant ; et nous avons raison
t dans ce qu’il a de mouvant ; et nous avons raison, du moment que le
mouvement
a été chargé par nous d’immobilités. Si le mouvem
du moment que le mouvement a été chargé par nous d’immobilités. Si le
mouvement
n’est pas tout, il n’est rien ; et si nous avons
si nous avons d’abord posé que l’immobilité peut être une réalité, le
mouvement
glissera entre nos doigts quand nous croirons le
glissera entre nos doigts quand nous croirons le tenir. J’ai parlé du
mouvement
; mais j’en dirais autant de n’importe quel chang
l’expérience, qu’il se donne la vision directe d’un changement, d’un
mouvement
: il aura un sentiment d’absolue indivisibilité.
qui changent : le changement n’a pas besoin d’un support. Il y a des
mouvements
, mais il n’y a pas d’objet inerte, invariable, qu
ents, mais il n’y a pas d’objet inerte, invariable, qui se meuve : le
mouvement
n’implique pas un mobile 19. On a de la peine à
invariables qui sont censées alors se déplacer sans se déformer : le
mouvement
se surajouterait au mobile comme un accident. Il
monde extérieur. Mais déjà nous aurons moins de peine à percevoir le
mouvement
et le changement comme des réalités indépendantes
laissant bercer par elle : n’avons-nous pas la perception nette d’un
mouvement
qui n’est pas attaché à un mobile, d’un changemen
ixant davantage notre attention, nous nous apercevrons qu’ici même le
mouvement
n’exige pas un véhicule, ni le changement une sub
lle résout la matière en actions qui cheminent à travers l’espace, en
mouvements
qui courent çà et là comme des frissons, de sorte
tomes en électrons ou corpuscules : finalement, le support assigné au
mouvement
semble bien n’être qu’un schéma commode, — simple
r aussi loin. Qu’est-ce que le « mobile » auquel notre œil attache le
mouvement
, comme à un véhicule ? Simplement une tache color
lle-même, à une série d’oscillations extrêmement rapides. Ce prétendu
mouvement
d’une chose n’est en réalité qu’un mouvement de m
ent rapides. Ce prétendu mouvement d’une chose n’est en réalité qu’un
mouvement
de mouvements. Mais nulle part la substantialité
Ce prétendu mouvement d’une chose n’est en réalité qu’un mouvement de
mouvements
. Mais nulle part la substantialité du changement
ous avons affaire à un changement unique ou à un composé de plusieurs
mouvements
entre lesquels s’intercalent des arrêts (l’arrêt
urelle : nous voyons qu’il est la substance même des choses, et ni le
mouvement
ne nous apparaît plus sous la forme évanouissante
e. Les difficultés soulevées par les anciens autour de la question du
mouvement
et par les modernes autour de la question de la s
de la substance s’évanouissent, celles-ci parce que la substance est
mouvement
et changement, celles-là parce que le mouvement e
que la substance est mouvement et changement, celles-là parce que le
mouvement
et le changement sont substantiels. En même temps
’immobile et de glacé dans notre perception se réchauffe et se met en
mouvement
. Tout s’anime autour de nous, tout se revivifie e
ù elle est possible, qu’elle atteint l’absolu. Soit, par exemple, le
mouvement
d’un objet dans l’espace. Je le perçois différemm
autre, je me place en dehors de l’objet lui-même. Quand je parle d’un
mouvement
absolu, c’est que j’attribue au mobile un intérie
s, selon que l’objet sera mobile ou immobile, selon qu’il adoptera un
mouvement
ou un autre mouvement, je n’éprouverai pas la mêm
era mobile ou immobile, selon qu’il adoptera un mouvement ou un autre
mouvement
, je n’éprouverai pas la même chose 21. Et ce que
j’aurai renoncé à toute traduction pour posséder l’original. Bref, le
mouvement
ne sera plus saisi du dehors et, en quelque sorte
n’y arriverai jamais. Quand vous levez le bras, vous accomplissez un
mouvement
dont vous avez intérieurement, la perception simp
race dans l’espace. Dégageons-nous enfin de l’espace qui sous-tend le
mouvement
pour ne tenir compte que du mouvement lui-même, d
in de l’espace qui sous-tend le mouvement pour ne tenir compte que du
mouvement
lui-même, de l’acte de tension ou d’extension, en
éroulement de notre durée ressemble par certains côtés à l’unité d’un
mouvement
qui progresse, par d’autres à une multiplicité d’
is qui est caractéristique de la durée vécue pour ne plus voir que le
mouvement
simple par lequel la conscience passe d’une nuanc
fait que mon inclination n’est pas la vôtre ; puis il s’attachera au
mouvement
par lequel notre personnalité se porte vers un ce
un moi qui dure et à délimiter la place où il faudrait le remettre en
mouvement
pour le ramener, de simple schéma qu’il est deven
érons par exemple la variabilité la plus voisine de l’homogénéité, le
mouvement
dans l’espace. Je puis, tout le long de ce mouvem
’homogénéité, le mouvement dans l’espace. Je puis, tout le long de ce
mouvement
, me représenter des arrêts possibles — c’est ce q
vec les positions, fussent-elles en nombre infini, je ne ferai pas du
mouvement
. Elles ne sont pas des parties du mouvement ; ell
nfini, je ne ferai pas du mouvement. Elles ne sont pas des parties du
mouvement
; elles sont autant de vues prises sur lui ; elle
tout au plus peut-on dire qu’il y passe. Mais le passage, qui est un
mouvement
, n’a rien de commun avec un arrêt, qui est immobi
n mouvement, n’a rien de commun avec un arrêt, qui est immobilité. Un
mouvement
ne saurait se poser sur une immobilité, car il co
ec elle, ce qui serait contradictoire. Les points ne sont pas dans le
mouvement
, comme des parties, ni même sous le mouvement, co
nts ne sont pas dans le mouvement, comme des parties, ni même sous le
mouvement
, comme des lieux du mobile. Ils sont simplement p
lieux du mobile. Ils sont simplement projetés par nous au-dessous du
mouvement
, comme autant de lieux où serait, s’il s’arrêtait
que nous essayons de faire toutes les fois que nous raisonnons sur le
mouvement
, et aussi sur le temps auquel le mouvement sert d
que nous raisonnons sur le mouvement, et aussi sur le temps auquel le
mouvement
sert de représentation. Par une illusion profondé
alente à l’intuition, nous commençons par distinguer, tout le long du
mouvement
, un certain nombre d’arrêts possibles ou de point
bles ou de points, dont nous faisons, bon gré mal gré, des parties du
mouvement
. Devant notre impuissance à recomposer le mouveme
é, des parties du mouvement. Devant notre impuissance à recomposer le
mouvement
avec ces points, nous intercalons d’autres points
s, croyant serrer ainsi de plus près ce qu’il y a de mobilité dans le
mouvement
. Puis, comme la mobilité nous échappe encore, nou
t croissant », — essayant ainsi, mais en vain, de contrefaire, par le
mouvement
de notre pensée qui poursuit indéfiniment l’addit
pensée qui poursuit indéfiniment l’addition des points aux points, le
mouvement
réel et indivisé du mobile. Finalement, nous diso
mouvement réel et indivisé du mobile. Finalement, nous disons que le
mouvement
se compose de points, mais qu’il comprend, en out
upposé l’immobilité plus claire que la mobilité, l’arrêt antérieur au
mouvement
! Comme si le mystère ne tenait pas à ce qu’on pr
me si le mystère ne tenait pas à ce qu’on prétend aller des arrêts au
mouvement
par voie de composition, ce qui est impossible, a
e composition, ce qui est impossible, alors qu’on passe sans peine du
mouvement
au ralentissement et à l’immobilité! Vous avez ch
Les positions du mobile, encore une fois, ne sont pas des parties du
mouvement
: elles sont des points de l’espace qui est censé
ment : elles sont des points de l’espace qui est censé sous-tendre le
mouvement
. Cet espace immobile et vide, simplement conçu, j
Nous n’obtenons ainsi qu’une imitation maladroite, une contrefaçon du
mouvement
réel, mais cette imitation nous sert beaucoup plu
mobilité lui paraît plus claire que la mobilité, l’arrêt antérieur au
mouvement
. Les difficultés que le problème du mouvement a s
é, l’arrêt antérieur au mouvement. Les difficultés que le problème du
mouvement
a soulevées dès la plus haute antiquité viennent
e là. Elles tiennent toujours à ce qu’on prétend aller de l’espace au
mouvement
, de la trajectoire au trajet, des positions immob
é, et passer de l’un à l’autre par voie de composition. Mais c’est le
mouvement
qui est antérieur à l’immobilité, et il n’y a pas
mes sont nés de la même illusion. Ce que les points immobiles sont au
mouvement
d’un mobile, les concepts de qualités diverses le
r fixer les idées, si nous prenons la durée sous l’aspect simple d’un
mouvement
s’accomplissant dans l’espace, et que nous cherch
issant dans l’espace, et que nous cherchions à réduire en concepts le
mouvement
considéré comme représentatif du Temps, nous auro
ternité, — éternité de mort, puisqu’elle n’est pas autre chose que le
mouvement
vidé de la mobilité qui en faisait la vie. En exa
pillement. Entre ces deux limites extrêmes l’intuition se meut, et ce
mouvement
est la métaphysique même. Il ne peut être questio
. Il ne peut être question de parcourir ici les diverses étapes de ce
mouvement
. Mais après avoir présenté une vue générale de la
s, de l’autre. Elle part de l’immobile, et ne conçoit et n’exprime le
mouvement
qu’en fonction de l’immobilité. Elle s’installe d
ables de suivre la réalité dans toutes ses sinuosités et d’adopter le
mouvement
même de la vie intérieure des choses. Ainsi seule
qui se fait, pour suivre la génération des grandeurs, pour saisir le
mouvement
, non plus du dehors et dans son résultat étalé, m
une bille sur un plan incliné, prit la ferme résolution d’étudier ce
mouvement
de haut en bas pour lui-même, en lui-même, au lie
eu de partir d’intuitions multiples, diverses, qui s’insèrent dans le
mouvement
propre de chaque réalité mais ne s’emboîtent pas
ple vis-à-vis de lui-même. Mais l’acte simple, qui a mis l’analyse en
mouvement
et qui se dissimule derrière l’analyse, émane d’u
elle se dérobe ; car ce n’était pas une chose, mais une incitation au
mouvement
, et, bien qu’indéfiniment extensible, elle est la
parcouru par le mobile, comme la tension du ressort se distingue des
mouvements
visibles dans la pendule. En ce sens, la métaphys
’est-ce que la matière, la forme, la causalité, le temps, le lieu, le
mouvement
? Sur tous ces points, et sur cent autres encore,
modèle, et pour cela il va chercher derrière les lignes qu’on voit le
mouvement
que l’œil ne voit pas, derrière le mouvement lui-
les lignes qu’on voit le mouvement que l’œil ne voit pas, derrière le
mouvement
lui-même quelque chose de plus secret encore, l’i
se réduirait-elle pas, en somme, à un déploiement tout superficiel de
mouvements
qui s’engrènent mécaniquement les uns dans les au
ar l’habitude motrice, une fois prise, est un mécanisme, une série de
mouvements
qui se déterminent les uns les autres : elle est
elque sorte, par le charme d’une idéalité supérieure. N’est-ce pas un
mouvement
analogue, n’est-ce pas aussi un état de fascinati
épond en nous montrant dans la production originelle de la matière un
mouvement
inverse de celui qui s’accomplit quand la matière
fallait un véritable effort de divination pour assigner ce terme à un
mouvement
d’idées qui paraissait aller en sens contraire. Q
bes de la géométrie, n’apprend qu’à voir faux. Jamais il ne saisit le
mouvement
propre de la forme à dessiner. « L’esprit de la f
ie dans l’effort concret par lequel la main s’exerce à reproduire les
mouvements
caractéristiques des figures. À son tour, la cons
nts caractéristiques des figures. À son tour, la considération de ces
mouvements
, et du rapport qui les lie à la figure qu’ils tra
La beauté appartient à la forme, et toute forme a son origine dans un
mouvement
qui la trace : la forme n’est que du mouvement en
a son origine dans un mouvement qui la trace : la forme n’est que du
mouvement
enregistré. Or, si nous nous demandons quels sont
ue du mouvement enregistré. Or, si nous nous demandons quels sont les
mouvements
qui décrivent des formes belles, nous trouvons qu
ements qui décrivent des formes belles, nous trouvons que ce sont les
mouvements
gracieux : la beauté, disait Léonard de Vinci, es
a bonté qui transparaît sous la grâce. Toute chose manifeste, dans le
mouvement
que sa forme enregistre, la générosité infinie d’
ce n’est pas à tort qu’on appelle du même nom le charme qu’on voit au
mouvement
et l’acte de libéralité qui est caractéristique d
ées se répandre, sa philosophie pénétrer dans l’enseignement, tout un
mouvement
se dessiner en faveur d’une doctrine qui faisait
’homme est la générosité ? 1. Si le cinématographe nous montre en
mouvement
, sur l’écran, les vues immobiles juxtaposées sur
r cet écran, pour ainsi dire, avec ces vues immobiles elles-mêmes, le
mouvement
qui est dans l’appareil. 2. Sur ces conséquence
nt sur la croyance à la valeur rétrospective du jugement vrai, sur le
mouvement
rétrograde de la vérité, nous nous sommes expliqu
un système de référence absolument privilégié, un repos absolu et des
mouvements
absolus. L’univers se compose alors, à tout insta
points matériels dont les uns sont immobiles et les autres animés de
mouvements
parfaitement déterminés. Cet univers se trouve do
nivers vont encore se trouver les uns immobiles, les autres animés de
mouvements
déterminés ; mais ce ne sera plus que par rapport
l’existence d’une réalité indépendante des systèmes de référence, en
mouvement
les uns par rapport aux autres, à partir desquels
ire que nous ne proposons nullement ici un moyen de reconnaître si un
mouvement
est absolu ou s’il ne l’est pas ? Nous définisson
s définissons simplement ce qu’on a dans l’esprit quand on parle d’un
mouvement
absolu, au sens métaphysique du mot. 22. Les ima
ligence et ne semblait nullement souffrir ; seulement il répugnait au
mouvement
. Bientôt le chien posa sa tête par terre entre se
t alors complétement paralysé. Bientôt les yeux devinrent ternes, les
mouvements
respiratoires cessèrent, et l’animal était mort h
une sorte de stupeur qui se manifeste par une répugnance apparente au
mouvement
. « Ayant empoisonné, dit-il, une jeune poule plei
a à terre si doucement qu’on n’eût pas pu distinguer cette chute d’un
mouvement
ordinaire. Si l’on avait ignoré la circonstance d
on visible de la respiration. Au bout de dix minutes, il fit un léger
mouvement
, et une minute après il était mort. « En un mot,
s, ces derniers éléments président aux fonctions de sensibilité et de
mouvement
qui sont propres aux animaux et constituent les m
us voyons apparaître dans un animal un phénomène de sensibilité ou de
mouvement
, nous devons nous reporter par l’analyse physiolo
euse de façon à raccourcir le tube musculaire et à entraîner dans son
mouvement
les parties auxquelles il est fixé. Nous trouvons
ariété de nos opérations intellectuelles, de nos sentiments et de nos
mouvements
, ils ne sont jamais exprimés que par l’activité v
sant en vertu de sa propriété élémentaire, opère la contraction ou le
mouvement
. Ces trois éléments organiques jouent ainsi le rô
nstitutifs du milieu intérieur sont ensuite portés au cœur, centre du
mouvement
circulatoire. Ici commence le système artériel qu
rt de l’organisme tout entier par la cessation successive de tous les
mouvements
. L’arrêt des mouvements respiratoires produit par
ntier par la cessation successive de tous les mouvements. L’arrêt des
mouvements
respiratoires produit particulièrement ce résulta
léments organiques qui nous composent. Si le cœur conserve encore ses
mouvements
, cela prouve, ainsi qu’on le savait déjà, qu’il n
Lorsqu’on parlait à l’animal, il répondait parfaitement bien par les
mouvements
de la tête, par l’expression des yeux et par l’ag
une expression de souffrance, pour montrer qu’il entendait. Enfin les
mouvements
respiratoires cessèrent peu à peu, et les yeux ét
eu à peu, et les yeux étaient déjà devenus ternes et sans vie que des
mouvements
légers de la queue venaient témoigner que le chie
hies par l’action paralytique du poison. En effet, dans ce corps sans
mouvement
, derrière cet œil terne, et avec toutes les appar
table. Après sept ou huit minutes, la grenouille était morte et sans
mouvement
. Quand on pinçait la peau de la tête, du corps ou
peau de la tête, du corps ou des pattes de devant, il n’y avait aucun
mouvement
ni aucune réaction vitale dans ces parties empois
rganisme sont arrivées par suite de la suppression trop prolongée des
mouvements
respiratoires. Chez les animaux à sang chaud, ces
s par le poison, mais elles perdent successivement les instruments du
mouvement
, qui refusent de leur obéir. Les mouvements les p
ivement les instruments du mouvement, qui refusent de leur obéir. Les
mouvements
les plus expressifs de nos facultés disparaissent
disparaissent les premiers, d’abord la voix et la parole, ensuite les
mouvements
des membres, ceux de la face et du thorax, et enf
es mouvements des membres, ceux de la face et du thorax, et enfin les
mouvements
des yeux qui, comme chez les mourants, persistent
es phases de l’empoisonnement, nous avons vu que le curare détruit le
mouvement
en laissant persister la sensibilité. De plus, no
us, nous avons prouvé qu’il n’atteint qu’un des éléments efficaces du
mouvement
, le nerf moteur, car le cœur continue à battre, e
’empoisonnement par le curare, la sensibilité ainsi que la volonté du
mouvement
existent, la contractilité et par conséquent la p
ent, la contractilité et par conséquent la possibilité d’exécution du
mouvement
existent ; mais par cela seul que l’élément nerve
lément nerveux moteur qui forme le trait d’union de la sensibilité au
mouvement
est détruit par le poison, tout nous semble anéan
pouvons juger des sensations des hommes et des animaux que par leurs
mouvements
. Cependant, chez les animaux empoisonnés par le c
, nous aurions été dans l’erreur la plus complète, si de l’absence du
mouvement
nous avions conclu à l’absence de la sensibilité.
es éléments organiques et paralyser d’une manière successive tous les
mouvements
volontaires. D’abord les nerfs moteurs des organe
as moins, parce que l’animal respire toujours. Ce n’est que quand les
mouvements
respiratoires du thorax viennent à cesser que la
espiration artificielle, c’est-à-dire un soufflet qui, remplaçant les
mouvements
respiratoires éteints, introduira graduellement,
ra raccommodé, et la machine pourra reprendre et entretenir seule son
mouvement
naturel. Telle est l’explication très-simple du r
ous qu’un animal empoisonné par le curare n’est pas privé de tous ses
mouvements
à la fois : on les voit s’éteindre successivement
a fois : on les voit s’éteindre successivement, en commençant par les
mouvements
des extrémités et en finissant par les mouvements
commençant par les mouvements des extrémités et en finissant par les
mouvements
respiratoires. Cet envahissement progressif de l’
re membres et la tête. Enfin j’ai pu aller plus loin et paralyser les
mouvements
thoraciques en ne conservant intègre que le nerf
traction qui les vide encore, et ainsi de suite. Il en résulte que le
mouvement
du cœur est constitué par une succession de mouve
résulte que le mouvement du cœur est constitué par une succession de
mouvements
alternatifs de contraction et de relâchement de s
e contraction et de relâchement de ses cavités. On appelle systole le
mouvement
de contraction et diastole le mouvement de relâch
avités. On appelle systole le mouvement de contraction et diastole le
mouvement
de relâchement. Les quatre cavités du cœur se con
toutes les artères, et qu’on appelle le pouls. Toute la mécanique des
mouvements
du cœur a été l’objet de travaux extrêmement appr
-petit point, punctum saliens, dans lequel on finit par constater des
mouvements
rares et à peine perceptibles. Peu à peu ces mouv
constater des mouvements rares et à peine perceptibles. Peu à peu ces
mouvements
se prononcent davantage et deviennent plus fréque
ux : c’est alors un vrai cœur de poisson. Plus tard, ce cœur subit un
mouvement
combiné de torsion et de bascule qui ramène en ha
a partie auriculaire et en bas sa partie ventriculaire ; avant que le
mouvement
de bascule soit complet, l’organe représente un c
ne représente un cœur à trois cavités, cœur de reptile, et dès que le
mouvement
est achevé, il possède les quatre cavités du cœur
e battre, elle est irrévocablement perdue, et de même que son premier
mouvement
a été le signe certain de la vie, son dernier bat
mbres en coupant les nerfs qui les animent, on ne paralyse jamais les
mouvements
du cœur en divisant les nerfs qui se rendent dans
divisant les nerfs qui se rendent dans son tissu ; au contraire, ses
mouvements
n’en deviennent que plus rapides. Les poisons qui
oisons qui détruisent les propriétés des nerfs moteurs abolissent les
mouvements
dans tous les organes musculaires du corps, tandi
en contraction. L’observation de l’influence de notre volonté sur les
mouvements
de nos membres suffirait pour nous prouver ce que
sensitives qui réagissent sur les nerfs moteurs en donnant lieu à des
mouvements
involontaires, parce qu’on suppose que l’impressi
hysiologie du système nerveux. Il nous suffira de savoir que tous les
mouvements
involontaires sont le résultat de la simple actio
nsitif sur le nerf moteur, qui réagit ensuite sur le muscle. Tous les
mouvements
involontaires du cœur que nous aurons à observer
uand nous dirons par exemple qu’une impression douloureuse arrête les
mouvements
du cœur, cela signifiera simplement qu’un nerf se
t quatre ou cinq heures elle saute et nage sans que sa volonté ni ses
mouvements
paraissent le moins du monde troublés. Chez les a
ence sensitive portée sur le cœur et assez énergique pour arrêter ses
mouvements
. L’arrêt du cœur qui produit la perte de connaiss
le cœur, comme un animal piqué par un aiguillon, réagit, accélère ses
mouvements
et envoie le sang à plein calibre par l’aorte et
chine, il trouve que cette indépendance n’est qu’apparente, et que le
mouvement
de chaque rouage intérieur est déterminé par des
dans le ciel, nous observons avec soin tous ceux que nous offrent les
mouvements
célestes10. » Parmi les sciences des phénomènes t
s’ensuit une explosion qui devient à la fois une source puissante de
mouvement
et de chaleur, on n’agit pas sur l’explosion elle
darité organique et sociale qui entretient dans l’économie animale un
mouvement
sans cesse dépensé et sans cesse renaissant, jusq
res des sciences. Par là ils communiquent à la pensée scientifique un
mouvement
qui la vivifie et l’ennoblit ; ils fortifient l’e
asse inépuisable des questions non résolues, stimule et entretient ce
mouvement
salutaire dans les sciences, car, dans le sens re
n, suffit pour produire des troubles profonds dans la sensibilité, le
mouvement
ou la volonté. Tous les organes du corps nous off
eplis irréguliers, la surface, d’un rose pâle, n’était animée d’aucun
mouvement
, et n’était absolument lubrifiée que par du mucus
muqueuse, la circulation s’y accélérait, la couleur s’avivait, et des
mouvements
péristaltiques s’y manifestaient. Les papilles mu
heval de l’avoine, ou mieux, si, sans rien lui montrer, on exécute un
mouvement
qui indique à l’animal qu’on va lui donner son re
ace cérébrale devenait arborescente et injectée ; l’hémorragie et les
mouvements
du cerveau augmentaient, puis, au moment du somme
que la moelle épinière et les nerfs manifestent la sensibilité ou le
mouvement
, chaque fois qu’un travail intellectuel s’opère d
, nous en concluons que c’est là un nerf de sensibilité ; si c’est le
mouvement
qui disparaît, nous en inférons qu’il s’agit d’un
e mouvement qui disparaît, nous en inférons qu’il s’agit d’un nerf de
mouvement
. On a employé la même méthode pour connaître les
es fonctions cérébrales, amener la suppression de la liberté dans les
mouvements
volontaires. C’est ainsi qu’en blessant les pédon
e, à gauche, en avant, en arrière, ou le faire tourner, tantôt par un
mouvement
de manège, tantôt par un mouvement de rotation su
ou le faire tourner, tantôt par un mouvement de manège, tantôt par un
mouvement
de rotation sur l’axe de son corps. La volonté de
volonté de l’animal persiste, mais il n’est plus libre de diriger ses
mouvements
. Malgré ses efforts de volonté, il va fatalement
cules cérébelleux déterminent chez l’homme comme chez les animaux les
mouvements
de rotation. D’autres malades ne pouvaient marche
mécaniquement, et les lois mécaniques ne sont jamais violées dans les
mouvements
naturels ; tout se fait dans les âmes comme s’il
siècle Glisson avait désigné l’irritabilité comme cause immédiate des
mouvements
de la fibre vivante. Bordeu, Grimaud et Barthez a
, ces formes arrondies et voluptueuses, cette souplesse gracieuse des
mouvements
, cette douce chaleur, ces joues teintes de roses,
suffit pour détruire ce prestige : souvent, sans cause apparente, le
mouvement
et le sentiment viennent à cesser, le corps perd
ous. D’un autre côté, les astronomes, avant de connaître les lois des
mouvements
des corps célestes, avaient imaginé des puissance
ènes chimiques de combustion organique s’abaissent d’abord ; puis les
mouvements
se ralentissent, la sensibilité, l’intelligence,
isé par la nutrition. L’édifice organique est le siège d’un perpétuel
mouvement
nutritif, mouvement intestin qui ne laisse de rep
. L’édifice organique est le siège d’un perpétuel mouvement nutritif,
mouvement
intestin qui ne laisse de repos à aucune partie ;
et le renouvelle dans sa substance en le maintenant dans sa forme. Ce
mouvement
, qu’on a appelé le tourbillon vital, le circulus
iser l’idée que son examen superficiel peut nous donner de la vie. Le
mouvement
nutritif comprend deux opérations distinctes, mai
te, l’autre par laquelle elle s’en sépare et les abandonne. Ce double
mouvement
incessant n’est en définitive qu’une alternative
la perpétuelle mutation de l’organisme, ont refusé d’admettre que ce
mouvement
de rénovation moléculaire fût produit par les for
nfluence des forces physiques et chimiques générales, qui provoque le
mouvement
incessant d’échange et devient ainsi la cause de
jours la manifestation vitale. Quand chez l’homme et chez l’animal un
mouvement
survient, une partie de la substance active du mu
importance dont il nous reste à tracer les caractères principaux. Le
mouvement
de régénération ou de synthèse organique nous off
éfinition de la vie donnée par de Blainville : « la vie est un double
mouvement
interne de décomposition à la fois général et con
ant les caractères d’instabilité chimique qui deviennent la cause des
mouvements
vitaux incessants qui se passent en elle. Les cel
térieure, plus vaste et plus impérieuse, qui la commande, à savoir le
mouvement
dramatique, ou plutôt un certain mouvement dramat
i la commande, à savoir le mouvement dramatique, ou plutôt un certain
mouvement
dramatique, différent de celui de Corneille. De m
otalité des mots sanscrits ou grecs : paradis d’une langue, comme les
mouvements
abstraits de cette mécanique que Léonard appelait
s, des figures délicieuses de tout ce que j’aime, — du changement, du
mouvement
, du mélange, du flux, de la transformation. » Et
la troisième dimension par lesquelles il prendrait surface, relief et
mouvement
ce serait la production, avec sa part d’automatis
ports. Buffon l’a dit de diverses façons. Le style est un ordre et un
mouvement
. Cet ordre par lui-même, cette relation seule, co
ympathie, de la joie. Style dans les deux cas, c’est-à-dire rapports,
mouvements
, schèmes dynamiques, dynamisme intérieur, et non
, formait le fléau. L’art absolument en repos, et l’art absolument en
mouvement
s’équilibrent comme les deux figures de l’art abs
urent le billon et l’usage commercial. Tantôt un monde aussi libre de
mouvements
et de durée. La danseuse du banquet socratique, «
actes bien égaux, et qu’elle frappe du talon les sonores effigies du
mouvement
. Elle semble énumérer et compter en pièces d’or p
’architecte est le maître des matériaux, la danseuse la maîtresse des
mouvements
de son corps, le poète possède les mots de la lan
isme, et elle implique toujours le cercle patent, intéressé, et les «
mouvements
divers » d’un public. Mais Valéry, dans sa préfac
sément parce que sa nature à elle ne comporte pas de choses, mais des
mouvements
. Pas de poésie sans une absence. Pour le poète le
e, Et mon cœur n’était que vos pas. Hasard heureux, chance, liberté,
mouvement
pur, — dirons-nous donc facilité ? Jamais. Le con
es amis, dit le Socrate bergsonisant de Valéry, quand l’on dispose du
mouvement
et de la mesure, qui sont ce qu’il y a de réel da
age visuelle, plastique, qui, placée la dernière, après des images de
mouvement
, arrêtât l’ensemble en un tableau fixé. Aujourd’h
doit défaire et restituer, d’une façon ou d’une autre, ce tableau au
mouvement
universel. Les images de Valéry vivent de mouveme
re, ce tableau au mouvement universel. Les images de Valéry vivent de
mouvement
, et quand elles se livrent au jeu de l’arrêter, c
llou au courant, pose l’accent d’existence sur ce courant. L’image de
mouvement
implique l’image en mouvement. Un mouvement qui c
d’existence sur ce courant. L’image de mouvement implique l’image en
mouvement
. Un mouvement qui crée la substance poétique avec
ur ce courant. L’image de mouvement implique l’image en mouvement. Un
mouvement
qui crée la substance poétique avec l’absence de
ent, et il la répare dans une certaine mesure en rendant l’objet à un
mouvement
, à une interaction, à un univers, en niant l’impé
ne nuit étoilée, un état pathétique. Puis, dans les vers suivants, un
mouvement
(le vent, une main...) qui va des diamants extrêm
roir de l’univers, mais elle ajoute à l’être de l’univers, exprime le
mouvement
de l’univers non au tableau noir, mais en marchan
non au tableau noir, mais en marchant, c’est-à-dire en apportant son
mouvement
propre. Ici encore la création poétique se trouve
hie, d’intelligence, pour animer la main, pour la comprendre dans son
mouvement
, pour y voir une réalité vivante qui va, croyez-v
este, pour vous, de la matière, vous ne savez l’incorporer dans aucun
mouvement
spontané et suivi. Le physiologiste va un peu plu
; mais, tandis qu’il voyait en images dynamiques la liaison entre les
mouvements
du cœur et la production de la chaleur animale, i
a chaleur animale, il ne voit absolument rien de la liaison entre les
mouvements
intérieurs des cellules et la conscience ou le mo
n entre les mouvements intérieurs des cellules et la conscience ou le
mouvement
volontaire. S’il est psychologue et philosophe, i
n dans le sentiment de son ignorance. Et pourtant nous savons que les
mouvements
de la main, du cœur et du cerveau appartiennent à
e relation. Or le langage correspond, comme la main, à un ensemble de
mouvements
extériorisés, déployés sur un plan, facilement in
, qui devient tout entier une main, parce que la danse est le type du
mouvement
centrifuge qui répand l’âme vers l’extérieur. Mai
, dont le raccord avec notre vision ordinaire n’est pas fait, dont le
mouvement
est exprimé tant bien que mal par les moyens pure
t souveraine, Tant de mes visions parmi la nuit et l’œil Les moindres
mouvements
consultent mon orgueil. C’est cette Parque maint
es ombres par la mobilité du lin, et les unit ou les divise d’un même
mouvement
!) Seule son ombre, cette « absence peinte » dess
e gravité, d’un poids qui mettent vraiment la goutte d’eau vivante en
mouvement
. Valéry ne personnifie pas, comme Vigny, la divin
e de notre langue, avec le Satyre. J’entends un poème dont l’idée, le
mouvement
, les figures, coïncident avec une genèse du monde
la flûte de Mercure et de la lyre d’Apollon étaient indispensables au
mouvement
de son poème. Et on aura trouvé sans doute (comme
s leur ambre appelant les vendanges, Et dont le nombre d’or de riches
mouvements
Invoquait la vigueur et les gestes étranges Que p
omme une sorte de philologie comparée, qui établit les racines et les
mouvements
communs de deux langues ou de deux techniques, do
oie, Accoutumée au seul azur ! Ces fils subtils, c’est l’instant, le
mouvement
, l’ivresse de ce qui n’est pas éternel, de ce que
bre de la Vie. L’Être se refait, ou se fait, à travers la chute et le
mouvement
, par la construction. Cette soif qui le fit géan
rieur, de la fragilité des catégories, de la dissolution de l’être en
mouvement
et du mouvement en néant. De l’autre l’idée de la
gilité des catégories, de la dissolution de l’être en mouvement et du
mouvement
en néant. De l’autre l’idée de la construction, l
suite au Platane, le poète se fond avec une facilité heureuse dans le
mouvement
de la nature pour l’incorporer au mouvement de sa
facilité heureuse dans le mouvement de la nature pour l’incorporer au
mouvement
de sa parole. On dirait le reflux du Platane. T
d’un lambeau ! Mais les dernières stances reproduisent les derniers
mouvements
de la Jeune Parque. L’âme vient habiter et agiter
thie nous rappelle par son dessin, son symbole, et les fureurs de son
mouvement
, les grandes odes romantiques où Lamartine et Vic
, comme l’enfant par l’aigle ou l’homme par le cheval, emporté par un
mouvement
dont il n’est pas maître, par une âme étrangère q
s pièces, l’allégorie n’y est pour rien, mais bien les tableaux et le
mouvement
eux-mêmes, en dehors de toute interprétation tend
la symphonie, fait sa partie dans la marche à la création et dans le
mouvement
cosmique du poème. On sentira, sur un autre regis
est déposé sur un chemin par un Valéry d’amplitude plus vaste et d’un
mouvement
qui va ou qui irait plus loin, ce Valéry qui rêve
tre qui change ! » je rencontre l’Eleate qui fait du changement et du
mouvement
un non-être, — ces arguments de Zénon derrière le
mon être de poète, consiste à épouser cette vibration mystérieuse, ce
mouvement
, ce principe de ce qui se meut et qui change, c’e
monumental. La poésie de Valéry se trouve comme à la croisée de trois
mouvements
poétiques : classique, parnassien et symboliste,
ras à la Vénus de Milo. Et pourtant, devant la Vénus, il n’est pas de
mouvement
de son corps auquel nous pensions plus qu’au mouv
l n’est pas de mouvement de son corps auquel nous pensions plus qu’au
mouvement
de ses bras. Y penser et le reconstituer en arché
une substance ; de corps par une substance de bras. Il suit, dans le
mouvement
des bras absents, le mouvement du corps présent ;
ne substance de bras. Il suit, dans le mouvement des bras absents, le
mouvement
du corps présent ; il éprouve l’intégrité dynamiq
ment du corps présent ; il éprouve l’intégrité dynamique d’un être de
mouvement
; aucun mouvement des bras n’étant réel, tous son
ent ; il éprouve l’intégrité dynamique d’un être de mouvement ; aucun
mouvement
des bras n’étant réel, tous sont possibles, et le
ne bonne partie de la critique. Ce qu’on peut appeler au xixe siècle
mouvement
classique s’entend bien plutôt d’un mouvement cri
appeler au xixe siècle mouvement classique s’entend bien plutôt d’un
mouvement
critique que d’un mouvement d’art. Rien ne serait
ement classique s’entend bien plutôt d’un mouvement critique que d’un
mouvement
d’art. Rien ne serait dès lors plus inexact que d
pte ? Tout simplement parce qu’il y a dans celui de Racine unité d’un
mouvement
intérieur, vivant et indivisible. Brûlé de plus d
Racine, revêtent une forme poétique analogue, se déposent par le même
mouvement
intérieur. Non seulement ils impliquent cette com
ligence de l’art, qu’il est sans idéal, sans verve, sans poésie, sans
mouvement
, sans incident, sans intérêt. Ceci n’est point un
il n’eût pas été possible d’introduire dans cette scène le plus grand
mouvement
, les incidents les plus violents et les plus vari
. Ses membres sont bien cadencés et il est merveilleux d’action et de
mouvement
. La religion est moins peinte que lui ; il est mo
partie spéculative de l’art. Je prétends qu’il faut d’autant moins de
mouvement
dans une composition, tout étant égal d’ailleurs,
nt des natures patagonnes, je serois fort étonné d’y voir beaucoup de
mouvement
. Les expressions, quelles qu’elles soient, les pa
uvement. Les expressions, quelles qu’elles soient, les passions et le
mouvement
diminuent en raison de ce que les natures sont pl
blime ; lorsqu’en homme de génie, il proportionne les expressions, le
mouvement
, les passions, à la nature qu’il a imaginée et ch
démoniaque les caractères qu’il leur a donnés ; introduisez-y plus de
mouvement
, et jugez si vous ne le gâtez pas. Pareillement,
e, le module de Raphaël, et dites-moi si vous n’y trouvez pas trop de
mouvement
. Je prescrirois donc le principe suivant à l’arti
se combine, avec le plus grand avantage possible, avec la quantité du
mouvement
. Quelle que soit la nature qu’on préfère, le mouv
la quantité du mouvement. Quelle que soit la nature qu’on préfère, le
mouvement
s’accroît en raison inverse de l’âge, depuis l’en
u vieillard. Quel que soit le module ou la proportion des figures, le
mouvement
suit la même raison inverse. Voilà les éléments d
pos. Les expressions, les passions, les actions et par conséquent les
mouvements
sont en raison inverse de l’expérience, et en rai
e cet art est exagérée. Aussi sa composition comporte-t-elle moins de
mouvement
: la mobilité convient à l’atome, et le repos au
ssein en sont d’une pureté merveilleuses ; mais les figures sont sans
mouvement
, sans action, sans expression. L’Hercule de ces b
adorait au dedans du temple avait de l’expression, de la passion, du
mouvement
et pourquoi celle qu’on exécutoit en bas-relief a
ure, il m’a semblé que Doyen avoit eu plus d’admirateurs que Vien. Le
mouvement
frappe plus, que le repos. Il faut du mouvement a
irateurs que Vien. Le mouvement frappe plus, que le repos. Il faut du
mouvement
aux enfants, et il y a beaucoup d’enfants. On sen
incidents et de grouppes divers. Tout étant égal d’ailleurs, c’est le
mouvement
, le tumulte qui engendre les grouppes. Tout étant
ant égal d’ailleurs, les natures exagérées prennent moins aisément le
mouvement
que les natures faibles et communes. Tout étant é
s faibles et communes. Tout étant égal d’ailleurs, il y aura moins de
mouvement
et moins de grouppes dans les compositions où les
ssaire, à l’heure présente, où une « réaction » poétique et contre le
mouvement
« Symboliste » et contre l’action de la « Poésie
n’était pas possible de supprimer pourtant le vivace acquis du double
mouvement
que nous avons rappelé : « Symboliste », d’une pa
. Stéphane Servant, que, après un premier article sur les origines du
mouvement
poétique, nous avertissions d’erreurs graves, en
n. Si le point de vue de M. René Ghil est exact, comme il s’agit d’un
mouvement
actuellement en plein triomphe, et comme j’ai pu
, disions-nous, le document précis sur les origines et l’évolution du
mouvement
poétique moderne il est nécessaire, on le voit,
e naissance à une double évolution. Par Stéphane Mallarmé, se crée le
mouvement
de « poésie Symboliste » qui, nous le verrons, d
éclarations qui, retravaillées et développées, allaient déterminer le
mouvement
de « Poésie scientifique ». Mallarmé m’avait écri
es deux premières inspirations, très précisées, selon lesquelles deux
mouvements
de plus en plus divergents, pendant plus de quinz
un premier historique des naissantes Ecoles : « Les trois chefs de ce
mouvement
sont : MM. Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé et Re
indique une intuition, ni, en le second volume, une approche du grand
mouvement
poétique qui venait de naître. Mais c’est, en ces
total émoi mystique — venu d’atavismes profonds. Le verbe en était de
mouvement
romantique, alourdi de graves sonorités. Ce sera
onétique concurremment à sa valeur idéographique, et lui restituer le
mouvement
en mesures de l’émotion, c’est-à-dire le vrai Ryt
!… Nous avons, en conclusion dernière, exprimé le Rythme, comme « le
mouvement
de la Pensée consciente et représentative des nat
otion se dénonce muettement par le geste : toute émotion se répète de
mouvements
sensiblement pareils et égaux. A l’origine, elle
te de geste sonore : l’expression phonétique est donc un phénomène du
mouvement
et de la durée, qui se mesure de vibrations. L’ém
re complexement vibrante dont elle demeure en puissance, éveillera en
mouvements
toute la succession émotive d’où elle est issue…
be, extériorise sous l’empire de la conscience, ils sont une suite de
mouvements
mesurée de diverses durées émotives et, par là,
esurant de vibrations suscitées par l’Idée, elle communique comme aux
mouvements
moléculaires du monde. Elle synthétise donc toute
ne énergie dramatique, au sens d’action passionnée et émouvante, « le
mouvement
de la pensée consciente et représentative des nat
tous ordres : loi de condensation et d’expansion. C’est par ces deux
mouvements
essentiels de la Matière que de toute éternité a
e la condensation renaissent les énergies explosives qui remettent en
mouvement
. C’est, d’autre part, par cette double loi, que s
qui engendre, conserve la race et améliore l’espèce, en un troisième
mouvement
de l’évolution. J’ai exprimé les deux mouvements
pèce, en un troisième mouvement de l’évolution. J’ai exprimé les deux
mouvements
premiers et le troisième qui en est la résultante
l’Italien Vico schématisa par le « cercle » la conception du Tout en
mouvement
, tandis que Goethe le voit en « spirale ». Figura
héories évolutionnistes mais la « spirale », si elle rend compte du
mouvement
d’expansion, ne laisse pas entendre en même temps
pte du mouvement d’expansion, ne laisse pas entendre en même temps le
mouvement
de condensation qui en est la suite nécessaire, q
aire, qu’on ne saurait nier dans l’ordre naturel, ni anthropologique.
Mouvement
nécessaire au progrès, et qui cependant, après av
onc il s’élargirait éternellement en la nécessité de demeurer en même
mouvement
: la Matière se mouvant selon le Cercle, n’évolue
re évolue et va vers un Plus, vers un Mieux… Or, par quoi est mise en
mouvement
, selon cette ellipse, la Matière ? La théorie « é
entrent en action, et la résultante de cette action est le troisième
mouvement
qui naît d’elle — et qui détermine la sortie hors
non-conscience : c’est-à-dire qu’il détermine l’Evolution, troisième
mouvement
de l’unité trinaire que nous avons représenté par
M. Ernest Charles, (M. René Ghil proclame qu’il a déterminé tous les
mouvements
contemporains de la poésie, sinon de la littératu
s, poèmes, critiques, romans, traductions est des plus avertis sur le
mouvement
d’hier. Il a aimé et traduit et étudié les poètes
Romantisme et du Parnasse. Et M. Mauclair (L’art en silence) : « Leur
mouvement
est un mouvement de forme, plutôt que d’idées ».
Parnasse. Et M. Mauclair (L’art en silence) : « Leur mouvement est un
mouvement
de forme, plutôt que d’idées ». 8. Ainsi, dans l
le Rythme, qui est universel « procède d’accentuations successives du
mouvement
ondulatoire engendré habituellement par le sentim
et complémentaires. Signification du progrès et de l’adaptation Le
mouvement
évolutif serait chose simple, nous aurions vite f
longtemps. Nous ne percevons que ce qui est le plus près de nous, les
mouvements
éparpillés des éclats pulvérisés. C’est en partan
n partant d’eux que nous devons remonter, de degré en degré, jusqu’au
mouvement
originel. Quand l’obus éclate, sa fragmentation p
as eu d’impulsion particulière à la vie sociale. Il y a simplement le
mouvement
général de la vie, lequel crée, sur des lignes di
ous trouverons vaguement complémentaires l’une de l’autre. L’étude du
mouvement
évolutif consistera donc à démêler un certain nom
aléozoïque. La vérité est que l’adaptation explique les sinuosités du
mouvement
évolutif, mais non pas les directions générales d
sités du mouvement évolutif, mais non pas les directions générales du
mouvement
, encore moins le mouvement lui-même 50. La route
, mais non pas les directions générales du mouvement, encore moins le
mouvement
lui-même 50. La route qui mène à la ville est bie
il en est qui rebroussent chemin. L’évolution n’est pas seulement un
mouvement
en avant ; dans beaucoup de cas on observe un pié
me nous le montrerons plus loin, et les mêmes causes, qui scindent le
mouvement
évolutif, font que la vie, en évoluant, se distra
s ouvertes. C’est une création qui se poursuit sans fin en vertu d’un
mouvement
initial. Ce mouvement fait l’unité du monde organ
création qui se poursuit sans fin en vertu d’un mouvement initial. Ce
mouvement
fait l’unité du monde organisé, unité féconde, d’
e définir la méthode que de l’appliquer. L’interprétation complète du
mouvement
évolutif dans le passé, tel que nous le concevons
oteurs pour aller la saisir, un système nerveux pour coordonner leurs
mouvements
à leurs sensations, la vie animale est caractéris
s minéraux qu’elle s’approprie directement. Certes, des phénomènes de
mouvement
s’observent aussi chez les plantes. Darwin a écri
bservent aussi chez les plantes. Darwin a écrit un beau livre sur les
mouvements
des plantes grimpantes. Il a étudié les manœuvres
s que le Drosera et la Dionée, pour saisir leur proie. On connaît les
mouvements
des feuilles de l’Acacia, de la Sensitive, etc. D
caractères qui rappellent ceux de la vie végétale. D’autre part, les
mouvements
des végétaux n’ont ni la fréquence ni la variété
ème nerveux se développe, plus nombreux et plus précis deviennent les
mouvements
entre lesquels il a le choix, plus lumineuse auss
’activité réflexe et de l’activité volontaire. Pour accomplir un vrai
mouvement
réflexe, il faut tout un mécanisme monté dans la
e où il se meut librement. La conscience est-elle ici, par rapport au
mouvement
, l’effet ou la cause ? En un sens elle est cause,
veille, sans doute, chez le végétal qui a reconquis la liberté de ses
mouvements
, et elle se réveille dans l’exacte mesure où le v
né directement l’énergie de la radiation solaire l’aurait dépensée en
mouvements
libres dans l’espace. Et c’est pourquoi nous devo
re part, à la dépenser d’une manière discontinue et explosive par des
mouvements
de locomotion : les Infusoires à chlorophylle, le
la plante se distingue de l’animal par la fixité et l’insensibilité,
mouvement
et conscience sommeillent en elle comme des souve
nverge à l’action, c’est-à-dire à l’utilisation de l’énergie pour des
mouvements
de translation. Sans doute, chaque cellule animal
ait en attirer le plus possible sur les points où s’accomplissent les
mouvements
de locomotion. De sorte que, là où existe un syst
l chimique, une énergie de puissance qui se convertira directement en
mouvement
ou en chaleur. Bref, les premières ont pour rôle
nfin et surtout de lui passer de l’énergie potentielle à convertir en
mouvement
de locomotion 57. Il est vrai que, plus la foncti
ectué, tout à la fois, dans le sens d’une adaptation plus précise des
mouvements
et dans celui d’une plus grande latitude laissée
chacun de nous peut expérimenter en lui-même. Notre liberté, dans les
mouvements
mêmes par où elle s’affirme, crée les habitudes n
ubliant que la permanence même de leur forme n’est que le dessin d’un
mouvement
. Parfois cependant se matérialise à nos yeux, dan
urtout un lieu de passage, et que l’essentiel de la vie tient dans le
mouvement
qui la transmet. Ce contraste entre la vie en gén
orme nouvelle, et l’acte par lequel cette forme se dessine, sont deux
mouvements
différents et souvent antagonistes. Le premier se
hoses prennent un tout autre aspect quand on compare chaque espèce au
mouvement
qui l’a déposée sur son chemin, et non plus aux c
chemin, et non plus aux conditions où elle s’est insérée. Souvent ce
mouvement
a dévié, bien souvent aussi il a été arrêté net ;
pe plus ou moins dure, qui devait gêner et souvent même paralyser ses
mouvements
. Les Mollusques d’abord avaient une coquille plus
e, derrière laquelle l’animal se mettait à l’abri, le gênait dans ses
mouvements
et parfois l’immobilisait. Si le végétal a renonc
. Dans deux directions, en effet, nous voyons la poussée de la vie au
mouvement
reprendre le dessus. Les Poissons échangent leur
que nous observons dans l’évolution de l’armement humain. Le premier
mouvement
est de se chercher un abri ; le second, qui est l
chevalier bardé de fer a dû céder la place au fantassin libre de ses
mouvements
, et, d’une manière générale, dans l’évolution de
s une exagération de la masse et de la force brutale — la variété des
mouvements
. Mais cette recherche elle-même s’est faite dans
Les plus merveilleux instincts de l’Insecte ne font que développer en
mouvements
sa structure spéciale, à tel point que, là où la
ins dans ce dernier cas, s’il est avéré qu’on y trouve un ensemble de
mouvements
systématisés dont le dernier est déjà préformé da
marche initiale de l’instinct, celle qui déclenche toute la série des
mouvements
automatiques. Au contraire, le déficit est l’état
ès par lequel il passe d’une position à une autre, progrès qui est le
mouvement
même. Dans les actions que nous accomplissons, et
vement même. Dans les actions que nous accomplissons, et qui sont des
mouvements
systématisés, c’est sur le but nu la significatio
des mouvements systématisés, c’est sur le but nu la signification du
mouvement
, sur son dessin d’ensemble, en un mot sur le plan
s’en occuper. Si elle était destinée à la théorie pure, c’est dans le
mouvement
qu’elle s’installerait, car le mouvement est sans
théorie pure, c’est dans le mouvement qu’elle s’installerait, car le
mouvement
est sans doute la réalité même, et l’immobilité n
it la réalité ultime ou l’élément ; quand elle veut se représenter le
mouvement
, elle le reconstruit avec des immobilités qu’elle
état naturel, vise un but pratiquement utile. Quand elle substitue au
mouvement
des immobilités juxtaposées, elle ne prétend pas
ment des immobilités juxtaposées, elle ne prétend pas reconstituer le
mouvement
tel qu’il est ; elle le remplace simplement par u
ité ne saurait être pensée par une intelligence qui s’abandonne à son
mouvement
naturel. Elle implique, à la fois, la multiplicit
ment le même tout avec les mêmes éléments, où nous répétons les mêmes
mouvements
pour obtenir le même résultat. La finalité par ex
oup de bec, il agit par instinct, et pourtant il se borne à suivre le
mouvement
qui l’a porté à travers la vie embryonnaire. Inve
aux autres et non pas organisés entre eux. L’intention de la vie, le
mouvement
simple qui court à travers les lignes, qui les li
bjet spécial qui l’intéresse pratiquement, et extériorisée par lui en
mouvements
de locomotion. Comment la théorie de la connaissa
entrepénétraient. Il a entraîné la matière à l’organisation, mais son
mouvement
en a été à la fois infiniment ralenti et infinime
rgentes d’organismes, qui d’ailleurs extériorisaient ces tendances en
mouvements
plutôt qu’ils ne les intériorisaient en représent
e lancée à travers la matière, fixait son attention ou sur son propre
mouvement
, ou sur la matière qu’elle traversait. Elle s’ori
é contracte, n’ont d’autre objet et d’autre effet que d’accomplir les
mouvements
dessinés dans ces habitudes, emmagasinés dans ces
emarquer que l’auteur des Cygnes introduit dans son vers le geste, le
mouvement
, tout ce qui procède du Temps. M. de Régnier cons
ns, comprend la mesure, comme les rythmes proprement dits ; il est le
mouvement
dans la durée. Pour plus de clarté, j’écrirai Har
ythme que l’Harmonie participe de ce mode. L’Harmonie ne peut être en
mouvement
que selon un rythme, et le Rythme est le mouvemen
ie ne peut être en mouvement que selon un rythme, et le Rythme est le
mouvement
lui-même ; il est inutile, je suppose, de dévelop
ulsions combinées de la phrase musicale, les harmonies n’ont point de
mouvement
propre, — qu’elles sont donc en fonction indirect
ssi dans la durée, il est superflu de démontrer qu’ils n’ont point de
mouvement
propre. Il en est autrement des harmonies : elles
et l’interpénétration de groupes harmoniques relativement simples. Ce
mouvement
interne, (indépendant des rythmes marqués par la
poids même le pousse dans la direction verticale. Ainsi en est-il du
mouvement
des rivières, etc. On le voit, il n’y a là qu’une
on sent indépendamment du rythme des blanches et des noires un secret
mouvement
de chacun des accords vers les accords qui suiven
ce seulement, rejetée d’accord en accord, que nous devons chercher le
mouvement
propre des harmonies soutenues. Ce mouvement supp
nous devons chercher le mouvement propre des harmonies soutenues. Ce
mouvement
supposé n’est que de l’inertie : il n’est donc qu
nd au geste, c’est la mesure qui correspond à l’attitude. Bien que le
mouvement
ne puisse exprimer strictement le repos (et pourt
harmonies, que l’orchestre peut exprimer par des formes sensibles les
mouvements
humains et les statures humaines17. * * * Pour
ta main tu portes. On y sent les inflexions de la voix suivre chaque
mouvement
de l’idée, en gardant une couleur sonore assez co
e la strophe, entrelacer souvent par des dispositions contrariées les
mouvements
de la phrase et l’armature fixe du vers, il n’est
oniques, — que de forcer un musicien à écrire en 32 : ou en C tout un
mouvement
de son quatuor, toute une scène de son drame, On
ns de coupes et, pour sauver sa monotonie, requiert avec instance des
mouvements
adroitement combinés. Lorsqu’il pratique l’alexan
opper les accents divers de la parole que celle qui fait alterner les
mouvements
naturels de la voix avec la fixe arcature d’un mè
l’idée, arrête l’élan du cœur pour le discipliner à de traditionnels
mouvements
. Aussi, à voir la différence de ses premiers livr
paraissent eux aussi des mesures traditionnelles alternées et non les
mouvements
d’une voix libre combinés selon l’harmonie. L’exe
i exprimée justifie l’exception ; — car, au développement naturel des
mouvements
qu’elle contient doit s’allier le développement n
songe à la confusion des termes eux-mêmes. Quelques-uns remplacent le
mouvement
des toniques par un autre mouvement fondé sur l’a
mêmes. Quelques-uns remplacent le mouvement des toniques par un autre
mouvement
fondé sur l’accent oratoire, — j’en ai parlé plus
er non plus en dehors de l’harmonie, — puisqu’elle est son autant que
mouvement
, — et qu’on ne peut donc lui opposer l’harmonie q
me et l’Harmonie se vivifient en se pénétrant. Le Rythme dit tous les
mouvements
du sujet, il est la trouvaille, l’esprit libre, l
procède de l’amplitude des vibrations, (c’est-à-dire de la mesure des
mouvements
de chacune d’elles dans l’espace) comme la physiq
sion (relativement) constante de la durée. Le rythme est une série de
mouvements
successifs indépendants de la mesure mais qui sou
s un cas particulier : lorsqu’il offre le retour périodique des mêmes
mouvements
, c’est à-dire lorsqu’il est formé de groupes semb
se la poitrine peut, dans certaines conditions, faire avec le bras un
mouvement
de défense et porter la main à l’endroit menacé,
bras un mouvement de défense et porter la main à l’endroit menacé, —
mouvement
accompagné sans doute de vagues sensations doulou
poserez à la machine vivante un petit problème de mécanique, car les
mouvements
nécessaires alors pour se remettre sur le ventre
et dont toutes les pressions se ressemblent ? Il y a des systèmes de
mouvements
, comme ceux du violoniste, qui sont enchaînés par
ciseaux : sans rien sentir en apparence, elle n’en fera pas moins les
mouvements
nécessaires pour couper. Faut-il en conclure, com
couteau, mais elle peut voir tout à coup un couteau. Selon nous, les
mouvements
tactiles sont alors trop faibles pour provoquer l
oquer l’image tactile de l’objet, mais suffisants pour s’associer aux
mouvements
des centres visuels : ceux-ci, n’étant pas engour
t qu’on lui a fait tracer : elle n’a pourtant pas senti, dit-elle, le
mouvement
imprimé à sa main pour la faire écrire, mais elle
ans un objet animé d’une grande vitesse, un arrêt subit transforme le
mouvement
de translation en chaleur et en lumière. Même exp
s les plus frappants de la tendance qu’ont les idées à se réaliser en
mouvements
par tous les moyens possibles, et sans même que n
fermés ou que son attention est portée ailleurs, ne s’aperçoit pas du
mouvement
de sa main, qui révèle à l’expérimentateur le fon
M. Richet et M. Glay. Une image mentale consciente peut déterminer un
mouvement
inconscient. M. Binet demande à la personne quel
enant de la moelle ; sous la moindre irritation, les membres font des
mouvements
convulsifs ; exaltez, au contraire, l’activité da
Chapitre IV. Unité et
mouvement
Les deux lois essentielles sont celles de l’uni
t mouvement Les deux lois essentielles sont celles de l’unité et du
mouvement
; de celles-là dérivent toutes les autres. Une œu
pour une évolution sans arrêt qui les développe et les transforme. Le
mouvement
est aussi essentiel à tout ce qu’on écrit que l’u
inute qu’il fait un pas de plus vers la conclusion. Et comme, dans le
mouvement
général de l’univers, les êtres particuliers ont
ns le mouvement général de l’univers, les êtres particuliers ont leur
mouvement
propre, ainsi, pour l’écrivain, tandis que l’ouvr
olution particulière et aura son progrès propre. Partout où manque ce
mouvement
, la langueur, la froideur, l’ennui surgissent. Il
imagination infiniment, lasse pourtant et ennuie souvent, faute de ce
mouvement
: il tâche d’en donner l’illusion, mais on sent q
ment où l’on ne voit rien. Quand il y a dans le discours un véritable
mouvement
, nulle part on n’aperçoit de solution de continui
t change en restant le même. Pour assurer l’unité, et pour marquer le
mouvement
, il faut savoir où l’on doit commencer et où l’on
bien reconnues et cédant la place à l’instant qu’on les a saisies, le
mouvement
sera vif, et le discours sera bref ; si chacune d
est retenue en scène, tournée et retournée sous tous ses aspects, le
mouvement
sera lent et le discours sera ample. Entre ces de
cts, le mouvement sera lent et le discours sera ample. Entre ces deux
mouvements
, il y a une infinité de degrés, selon qu’on préci
ors tout de suite, comme réponse à l’excitation reçue, un ensemble de
mouvements
coordonnés entre eux. Mais il y a des cas où l’ex
ant reçu d’un point de l’organisme dans la direction d’un appareil de
mouvement
désigné à volonté. Dès lors, ce que l’excitation
choisir, c’est-à-dire de répondre à une excitation déterminée par des
mouvements
plus ou moins imprévus. Voilà ce que nous trouvon
ire, il n’y a pas d’être vivant qui paraisse tout à fait incapable de
mouvement
spontané. Même dans le monde végétal, où l’organi
ellement immanente à tout ce qui vit, s’endort là où il n’y a plus de
mouvement
spontané, et s’exalte quand la vie appuie vers l’
rcice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des
mouvements
que nous exécutons, parce qu’il vient de nous, pa
résulte d’une décision et implique un choix ; puis, à mesure que ces
mouvements
s’enchaînent davantage entre eux et se déterminen
ue, deux voies s’ouvrent à elle. Elle peut s’orienter dans le sens du
mouvement
et de l’action — mouvement de plus en plus effica
elle. Elle peut s’orienter dans le sens du mouvement et de l’action —
mouvement
de plus en plus efficace, action de plus en plus
(je dis « en gros », parce que bien des espèces animales renoncent au
mouvement
, et par là sans doute à la conscience) ; la secon
tière est inertie, géométrie, nécessité. Mais avec la vie apparaît le
mouvement
imprévisible et libre. L’être vivant choisit ou t
rchons, en effet, comment un corps vivant s’y prend pour exécuter des
mouvements
, nous trouvons que sa méthode est toujours la mêm
érable d’énergie potentielle y est accumulée, prête à se convertir en
mouvement
. Cette énergie a été lentement, graduellement, em
a fabriqué en emmagasinant de l’énergie solaire. Quand il exécute un
mouvement
, c’est qu’il libère l’énergie ainsi emprisonnée ;
eler l’étincelle : l’explosif détone, et dans la direction choisie le
mouvement
s’accomplit.. Si les premiers êtres vivants oscil
chargeait à la fois de fabriquer l’explosif et de l’utiliser pour des
mouvements
. A mesure que végétaux et animaux se différenciai
sine une énergie de puissance qui deviendra tout d’un coup énergie de
mouvement
. Or, comment procéderait autrement une cause libr
ère, obtenir d’elle, dam une direction de mieux en mieux choisie, des
mouvements
de plus en plus puissants ? Elle s’y prendrait pr
e que celle qu’il faut pour faire jouer un déclic ou pour orienter un
mouvement
? Ne s’arrangerait-elle pas précisément de cette
arrêts de la vie à telles ou telles formes déterminées, et non pas le
mouvement
qui porte l’organisation de plus en plus haut. Un
que le piétinement sur place, auquel nous avons affaire, n’est pas le
mouvement
même de la vie. Le point de vue de l’artiste est
. Chez l’homme seulement, chez les meilleurs d’entre nous surtout, le
mouvement
vital se poursuit sans obstacle, lançant à traver
igne droite AD, on peut dire que notre pensée décrit cette ligne d’un
mouvement
continu qui va de A en D, et qu’il est impossible
sans peine toutes les fois qu’elle suit, pour analyser la mémoire, le
mouvement
même de la mémoire qui travaille. S’agit-il de re
ut être saisi par nous comme passé que si nous suivons et adoptons le
mouvement
par lequel il s’épanouit en image présente, émerg
res ; et l’avenir immédiat, en tant que se déterminant, est action ou
mouvement
. Mon présent est donc à la fois sensation et mouv
est action ou mouvement. Mon présent est donc à la fois sensation et
mouvement
; et puisque mon présent forme un tout indivisé,
tion et mouvement ; et puisque mon présent forme un tout indivisé, ce
mouvement
doit tenir à cette sensation, la prolonger en act
que mon présent consiste dans un système combiné de sensations et de
mouvements
. Mon présent est, par essence, sensori-moteur. C’
espace, mon corps éprouve des sensations et en même temps exécute des
mouvements
. Sensations et mouvements se localisant en des po
des sensations et en même temps exécute des mouvements. Sensations et
mouvements
se localisant en des points déterminés de cette é
étendue, il ne peut y avoir, à un moment donné, qu’un seul système de
mouvements
et de sensations. C’est pourquoi mon présent me p
ns reçues choisissent intelligemment leur voie pour se transformer en
mouvements
accomplis ; il représente donc bien l’état actuel
même de notre existence, c’est-à-dire un ensemble de sensations et de
mouvements
, rien autre chose. Et cet ensemble est déterminé,
que pour chaque moment de la durée, justement parce que sensations et
mouvements
occupent des lieux de l’espace et qu’il ne saurai
l sera devenu actuel, c’est-à-dire sensation capable de provoquer des
mouvements
. Au contraire, la plupart des psychologues ne voi
sation est, par essence, extensive et localisée ; c’est une source de
mouvement
; — le souvenir pur, étant inextensif et impuissa
chercher à son origine et suivre à travers tous ses détours le double
mouvement
par lequel nous arrivons à poser des réalités obj
ransversale de l’universel devenir. C’est donc le lieu de passage des
mouvements
reçus et renvoyés, le trait d’union entre les cho
é de situations ; c’était l’habitude même, remontant de la sphère des
mouvements
vers celle de la pensée. Mais, des genres ainsi e
ui ne connaît que des choses et ignore les progrès, n’apercevra de ce
mouvement
que les extrémités entre lesquelles il oseille ;
r alors, ce n’est plus la cohésion des états internes, mais le double
mouvement
de contraction et d’expansion par lequel la consc
nscience resserre ou élargit le développement de son contenu. Mais ce
mouvement
se déduit, comme nous allons voir, des nécessités
ourquoi les « associations » que nous paraissons former le long de ce
mouvement
épuisent tous les degrés successifs de la contigu
ssées, et il y a là aussi une association par contiguïté, puisque les
mouvements
consécutifs à ces perceptions anciennes se reprod
s’associer. Tout à l’heure, la perception actuelle se prolongeait en
mouvements
déterminés ; maintenant elle se dissout en une in
mes, la mémoire intégrale répond à l’appel d’un état présent par deux
mouvements
simultanés, l’un de translation, par lequel elle
re notre action dans l’espace, la contiguïté ne ramène, sous forme de
mouvement
, que la réaction immédiatement consécutive à une
sprit. Notre corps, avec les sensations qu’il reçoit d’un côté et les
mouvements
qu’il est capable d’exécuter de l’autre, est donc
masse de souvenirs déborde infiniment elle-même les sensations et les
mouvements
de l’heure présente ; mais ces sensations et ces
ns et les mouvements de l’heure présente ; mais ces sensations et ces
mouvements
conditionnent ce qu’on pourrait appeler l’attenti
ne soit qu’un lieu de rendez-vous entre les excitations reçues et les
mouvements
accomplis, ainsi que nous l’avons supposé dans to
résente consisterait en effet dans la conscience que nous prenons des
mouvements
effectifs par lesquels notre organisme répond nat
que là où les relations se détendent ou se gâtent entre sensations et
mouvements
, le sens du réel s’affaiblit ou disparaît 89. Il
rrait dans le cerveau qu’un intermédiaire entre les sensations et les
mouvements
, qui ferait de cet ensemble de sensations et de m
ons et les mouvements, qui ferait de cet ensemble de sensations et de
mouvements
la pointe extrême de la vie mentale, pointe sans
isième La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au
mouvement
. I. Comment a lieu la reconnaissance des idées
si elle était seule, si sa force propre et sa tendance à produire des
mouvements
n’était pas contrebalancée par la force d’autres
C’est là encore une classification spontanée. Je remue mon bras : le
mouvement
part du centre et va vers la superficie ; vous re
t part du centre et va vers la superficie ; vous remuez mon bras : le
mouvement
vient de la superficie et va vers le centre. Il y
mme l’image d’un serpent qui a failli me mordre, sont accompagnées de
mouvements
renaissants, comme un frisson instinctif, d’actes
s’explique par la conservation de l’énergie dans l’univers. Point de
mouvement
reçu par un nerf centripète qui ne soit réfléchi
ente indifférence, il y a toujours au fond de notre cerveau, siège de
mouvements
insensibles, une réponse du dedans au dehors, une
lus forte va jusqu’aux membres ; un coup violent met tout le corps en
mouvement
dans l’espace, etc. De là encore une sphère d’int
suffit pas de mouvoir un kaléidoscope pour produire la conscience du
mouvement
et du changement, même si ses dessins reviennent
choc, conséquemment une force exercée et une résistance éprouvée, un
mouvement
arrêté et réfléchi sur soi. C’est dans les sensat
u moins conscientes, parce qu’elles sont des sensations tendant à des
mouvements
déterminés, en un mot des forces, qu’elles peuven
’extérieur, dans l’espace et dans le temps ; or, c’est la tendance au
mouvement
, inhérente à toute image, qui lui donne cette for
ire ? — A cette question ultime, Wundt répond : C’est la sensation de
mouvement
; cette sensation, en effet, est continue, tandis
ves et intermittentes ; c’est donc dans la sensation ininterrompue du
mouvement
que viennent se fondre nos sensations fugitives ;
nt se fondre nos sensations fugitives ; la conscience fondamentale du
mouvement
est une synthèse de toutes les sensations, et ell
s sans doute, mais nous n’y avons pas encore atteint. La sensation de
mouvement
enveloppe elle-même une conscience d’effort avec
que la résistance, à plus forte raison la perception très complexe du
mouvement
dans l’espace. La vraie trame uniforme sur laquel
ogiste connût parfaitement toutes les conditions organiques, tous les
mouvements
cérébraux qui correspondent au souvenir : en sera
, puisque le mécanique n’est lui-même qu’un extrait des sensations de
mouvement
et de résistance. L’automatisme est un mode d’act
sensation quelconque, forte ou faible, provoque un effort moteur. Le
mouvement
, une fois produit, se creuse mécaniquement un can
us d’un torrent. En vertu de cette loi de « diffusion nerveuse », les
mouvements
réflexes peuvent, de telle cellule ébranlée sous
et de l’habitude, des associations si faciles s’établissent entre les
mouvements
réflexes que le premier suggère et entraîne tous
ntraîne tous les autres. C’est ce qui a lieu dans la marche, dans les
mouvements
automatiques du musicien. Le physiologiste Carpen
de voir que les Anglais tenaient encore aux Quatre-Bras, ordonna les
mouvements
qui accélérèrent leur retraite, déjà ordonnée d’a
. La pluie tombait toujours à torrents ; l’Empereur s’assura qu’aucun
mouvement
de retraite ne se prononçait de la part de l’adve
abord et perçant les brouillards vers cinq heures du matin, il eut un
mouvement
de joie : « Sur cent chances nous en avons, quatr
r en toute vigueur contre la gauche et le centre des Anglais était le
mouvement
indiqué, et Napoléon l’ordonna. On attaqua la Hai
lui envoie provisoirement les cuirassiers de Milhaud. Mais il est des
mouvements
qui d’eux-mêmes parlent plus haut que des ordres.
tait-il donc passé dans l’intervalle autour de Napoléon ? Envoyant le
mouvement
de Ney et cette première charge brillante de la c
lui et qu’on criait déjà victoire. L’Empereur avait dit : « Voilà un
mouvement
prématuré ; c’est trop tôt d’une heure. » À quoi
des combats, et il suffit d’un rien pour faire pencher la balance. Le
mouvement
de toute cette cavalerie Kellermann défilant au c
ade prolongée étonnait les nôtres ; il était important de ne faire de
mouvement
rétrograde nulle part et de se maintenir dans la
a réserve de grosse cavalerie de la garde, entraînée elle-même par le
mouvement
de Kellermann, saisie à son tour de je ne sais qu
tait d’en haut en ballon, et sans la fumée du combat ; on en voit les
mouvements
, les ressorts, les préparations, les péripéties e
a fin. L’ordre de bataille que prennent les deux armées, les premiers
mouvements
pour en venir aux mains, sont l’exposition ; les
s ne sont l’un pour l’autre qu’une cause occasionnelle d’action et de
mouvement
; c’est Dieu qui est le véritable moteur. Pour Sp
. Pour Spinosa, il n’y a qu’une simple correspondance d’actions et de
mouvements
au sein de la substance universelle. Pour Leibniz
e des substances, l’âme et le corps sont comme deux horloges dont les
mouvements
et les actes se produisent spontanément en vertu
suite de ces excitations successives. On savait également que, par un
mouvement
analogue en sens inverse, la volonté transmet, à
aires, son action aux nerfs moteurs et aux muscles qui déterminent le
mouvement
. Quel est le rôle de chacun de ces organes dans l
eçoit ses sensations, l’organe par lequel il exécute ou détermine ses
mouvements
, l’organe par lequel il perçoit, pense et veut. Y
se mouvoir spontanément, tout en perdant la faculté de coordonner ses
mouvements
. Réciproquement, si l’on enlève le cerveau à un a
; que la moelle épinière lie les diverses contractions partielles en
mouvements
d’ensemble ; que le cervelet coordonne ces mouvem
s partielles en mouvements d’ensemble ; que le cervelet coordonne ces
mouvements
d’ensemble en mouvements réglés de locomotion ; q
s d’ensemble ; que le cervelet coordonne ces mouvements d’ensemble en
mouvements
réglés de locomotion ; qu’enfin le cerveau les tr
il y a lieu de distinguer les organes de la sensation des organes du
mouvement
; mais on peut prouver par des expériences répété
organes distincts pour les sensations, pour les perceptions, pour les
mouvements
. Quant à l’activité instinctive, il y a des raiso
t pas sûr que l’ablation des lobes cérébraux supprime toute espèce de
mouvements
instinctifs proprement dits. Où réside au juste l
et ne joue pas le même rôle chez les deux êtres dans la direction des
mouvements
? C’est donc derrière une objection vaine que se
lie, et les anastomose ainsi l’une à l’autre. M. Vulpian applique aux
mouvements
volontaires le mot de mouvements réflexes. Tous o
e à l’autre. M. Vulpian applique aux mouvements volontaires le mot de
mouvements
réflexes. Tous ou presque tous les physiologistes
; on avait raison de nier la liberté relativement à l’existence et au
mouvement
des désirs, et par une fausse conséquence on a cr
uloir blanc, c’est-à-dire sans objet, pas plus qu’on ne peut faire un
mouvement
de déglutition sans avaler de l’air ou une matièr
ir ou une matière quelconque, de la salive, par exemple. Pour que les
mouvements
du pharynx puissent s’effectuer, il faut une caus
impression des objets, comme il se meut par les muscles et dirige ses
mouvements
parle cervelet. Que tel spiritualisme, comme celu
isme ait le droit de dire que le groupement de ces molécules et leurs
mouvements
expliquent tout10. » En réservant la question mé
t ni d’autre cause de la pensée, que la volonté n’est qu’une sorte de
mouvement
réflexe de l’activité cérébrale, que le libre arb
une sécrétion du cerveau, quand M. Vulpian définit la volonté un pur
mouvement
réflexe, quand M. Lhuys parle des perceptions et
qui les constatent ? Comment confondre une impression, une action, un
mouvement
cérébral, avec un sentiment, une idée, une voliti
lition, dans sa dissection anatomique ou son étude micrographique des
mouvements
internes de l’organe cérébral. Alors même qu’il v
s diverses opérations à une direction vers une fin déterminée. Que ce
mouvement
des principes élémentaires s’accomplisse sans con
C’est donc en cet être qu’il faut chercher la vraie cause de tous ces
mouvements
. « S’il fallait définir la vie d’un seul mot, je
est-à-dire tendant d’elle-même vers une fin, cause réelle de tous les
mouvements
dont la mécanique, la physique, la chimie ne font
out être vivant, ayant sa fin en lui-même, est la véritable cause des
mouvements
qui se rapportent à lui, que l’animal est cause s
son fond, à ses antécédents, à ses conséquents et à son lien avec le
mouvement
plutôt qu’à sa nature intime et caractéristique.
e tout au mécanique en même temps qu’au logique. Des changements, des
mouvements
, des relations mécaniques ou intellectuelles ne s
ance précède le sentiment. Si, au lieu de considérer dans l’organe le
mouvement
et la fonction, d’où résultent plaisir et douleur
tion antérieure qui, par cela même qu’elle existe, impose d’avance au
mouvement
certaines formes déterminées, et à la sensibilité
ions qui tiennent à la structure de nos organes et à la direction des
mouvements
vitaux. Un être doué d’un estomac, d’un palais, d
ot de tendance, ici, est l’expression anticipée des directions que le
mouvement
prendra nécessairement par la constitution même d
ces satisfaites. Même chez les animaux rudimentaires et primitifs, le
mouvement
a existé dès l’abord avec une certaine direction,
s l’abord avec une certaine direction, car il n’y a point de vie sans
mouvement
et sans une composition de mouvements, par conséq
, car il n’y a point de vie sans mouvement et sans une composition de
mouvements
, par conséquent sans une direction et une sorte d
le. Nous naissons disposés pour tels ou tels sentiments, et pour tels
mouvements
consécutifs : les circonstances ne font qu’amener
l, comme le cœur d’un vertébré, a des fonctions consistant en de tels
mouvements
rythmiques, la transmission de sensations agréabl
il commence à être malade ou désintégré, l’animal ne peut, par aucun
mouvement
volontaire, rien faire pour le réparer. » Le cœur
on primordiale, identique à la vie ou à l’être et source primitive du
mouvement
. Pourtant, on comprend à la rigueur que l’être ag
si on ne suppose pas un obstacle à la vie, à l’être, à l’activité, au
mouvement
, par conséquent une résistance. Il semble donc pr
a question, il faudrait avoir pénétré l’énigme de la communication du
mouvement
, l’énigme de la force motrice et de la résistance
uoi notre action tend toujours à du changement intérieur et à quelque
mouvement
extérieur. Il y a un côté vrai dans la théorie pe
ques et instinctifs, comme la faim et la soif, sont, à l’origine, des
mouvements
déterminés par quelque sensation pénible, par un
prétendue liberté des actes humains ? Que devient l’autonomie de nos
mouvements
dans la série continue des causes ? Que devient n
ener la chaleur, l’électricité, le magnétisme, le son, la lumière, au
mouvement
, principe générateur unique de ces forces ; faire
omposition toute mécanique des atomes élémentaires ; en sorte que les
mouvements
intérieurs des corps rentreraient sous les lois d
s corps rentreraient sous les lois de la mécanique aussi bien que les
mouvements
extérieurs : nouveau pas fait dans la voie de l’i
us décisif dans la voie de l’unité. Pour arriver à l’unité absolue de
mouvements
, il ne reste plus qu’un degré à franchir ; c’est
s proprement dits, regardés jusqu’ici comme absolument différents des
mouvements
organiques. Voilà donc toute activité réduite au
rents des mouvements organiques. Voilà donc toute activité réduite au
mouvement
dans la vie universelle, tout être ramené à la fo
ce élémentaire soumise aux pures lois de la mécanique. Entre tous ces
mouvements
, il n’y a qu’une différence de degré, laquelle a
de la force simple primitive. Il n’y a dans la nature entière que des
mouvements
et des forces mécaniques à telle ou telle puissan
ties homogènes dont la base est la mécanique : à celle-ci, l’étude du
mouvement
absolument simple ; aux sciences intermédiaires,
diaires, telles que la physique, la chimie et la biologie, l’étude du
mouvement
plus ou moins composé ; à la psychologie enfin, l
mouvement plus ou moins composé ; à la psychologie enfin, l’étude du
mouvement
à son maximum de composition. Cette philosophie d
dans une seule formule, l’unité absolue de l’être par la réduction au
mouvement
de tous les phénomènes de la vie universelle. Ell
tomes ; le mot de force n’y figure que comme expression d’un fait, le
mouvement
sous toutes ses formes. L’observation et l’expéri
econd y préparent naturellement la pensée ! L’unité de l’être dans le
mouvement
mécanique, ne serait-ce point là, par parenthèse,
En un mot, l’âme, la vie, la liberté, ne sont que des apparences ; le
mouvement
simple est la réalité. La mécanique est le dernie
dente. Tandis que le matérialisme part d’en bas pour expliquer par le
mouvement
mécanique toute la série des êtres de l’univers,
e la pensée et de la volonté. A la formule que la pensée n’est que le
mouvement
à son maximum, il oppose cette autre formule, que
que le mouvement à son maximum, il oppose cette autre formule, que le
mouvement
lui-même est encore la pensée à son minimum. Tout
e, que le mouvement lui-même est encore la pensée à son minimum. Tout
mouvement
, même de l’ordre purement physique, est déjà un e
inconsciente en ce qu’il tend spontanément à une fin, toute espèce de
mouvement
ne peut-elle pas être dite volontaire au même tit
i qu’à l’encontre du matérialisme, qui affirmait que tout être est un
mouvement
, tout ordre la loi de la nécessité mécanique, le
; toute diversité se confond dans l’identité. Nature, âme et esprit,
mouvement
, instinct, volonté et pensée, fatalité et provide
r soit supérieur à la volonté proprement dite par la puissance de ses
mouvements
, on peut l’admettre, au moins en beaucoup de cas
comment elles agissent de concert. Qui donne le branle à la série de
mouvements
qui constituent la vie organique ? La volonté sol
homme et sa haute destinée, c’est-à-dire le but final où tend tout ce
mouvement
de la production et la distribution de la richess
pêtes et des naufrages des masses, qu’on ne veut plus regarder qu’aux
mouvements
généraux et aux évolutions lentes du genre humain
n la plus patiente des astres ne révélera pas plus le secret de leurs
mouvements
, que l’observation la plus attentive des états de
ici comment on peut les expliquer. Si la surface d’un lac est mise en
mouvement
par divers courants qui entrent dans ce lac par p
trois modes fondamentaux d’excitations : la sensation, la pensée, le
mouvement
. Ces trois genres d’excitations nervoso-musculair
essante et compliquée des affinités chimiques : nutrition, sécrétion,
mouvement
, tout dépend d’actions chimiques. La vie précède-
se par lui à la moelle épinière, là, l’impression est réfléchie en un
mouvement
; le nerf moteur transmet l’impulsion à un muscle
ion sur le nerf sensitif n’excite une sensation dans le centre, aucun
mouvement
n’aura lieu246. » Dans la doctrine ordinaire, la
cevoir par les yeux, les oreilles, l’odorat, lesquels déterminent des
mouvements
; il reste donc nécessairement en repos, à moins
s termine son nouveau livre. Sa thèse, qui est celle de l’identité du
mouvement
et du fait de conscience, dépasse et à beaucoup d
mpagnée d’un processus nerveux. Mais on déclare bien haut qu’entre le
mouvement
et la sensation (feeling), il n’y a, il ne peut y
y avoir aucun passage. Je reconnais, dit l’auteur, que le passage du
mouvement
à la sensation, que la transformation de l’un en
l n’est pas étonnant que des concepts aussi dissemblables que ceux de
mouvement
et de sensation semblent irréductibles à un terme
que le changement dans l’existence externe (qui nous est connu comme
mouvement
) n’a lieu qu’en nous, car je rejette l’hypothèse
ehors de la sphère de notre sensibilité, dans cette sphère, il est un
mouvement
senti et rien de plus. Le mouvement est un fait s
ité, dans cette sphère, il est un mouvement senti et rien de plus. Le
mouvement
est un fait spécial en termes duquel tous les aut
ais que tous deux sont identiques. Il est surabondamment prouvé qu’un
mouvement
externe précède un mouvement interne dans les ner
ques. Il est surabondamment prouvé qu’un mouvement externe précède un
mouvement
interne dans les nerfs sensoriels, que celui-ci p
tait, la loi de conservation de l’énergie serait en défaut, puisqu’un
mouvement
aboutirait à quelque chose qui n’est ni un mouvem
éfaut, puisqu’un mouvement aboutirait à quelque chose qui n’est ni un
mouvement
ni un mode de mouvement. Il est aussi absurde de
nt aboutirait à quelque chose qui n’est ni un mouvement ni un mode de
mouvement
. Il est aussi absurde de chercher comment une exc
absurde de chercher comment une excitation nerveuse se transforme en
mouvement
musculaire, — comment la contractilité, quand ell
ombattent et s’excluent réciproquement. Le spiritualiste croit que le
mouvement
nerveux est perçu par un agent spécial. Mais nous
n’expliquerait rien. D’un autre côté, le physiologiste suppose que le
mouvement
se transforme en sensation, sans spécifier où le
expression la plus abstraite, est changement, externe et interne. Le
mouvement
est le symbole des changements externes parce qu’
e plaisir et la douleur sont encore des reflets passifs et inertes de
mouvements
organiques qui s’accompliraient tout aussi bien s
lumière, choc, vient-il exciter un nerf, l’équilibre rompu produit un
mouvement
de dépense nerveuse, qui excite un mouvement de r
uilibre rompu produit un mouvement de dépense nerveuse, qui excite un
mouvement
de réparation simultanée, comme l’eau qui sort d’
iminuant les résistances et les obstacles : le musicien s’habitue aux
mouvements
nécessaires pour l’exécution. Enfin, quand l’exer
ne recomposition et une décomposition incessantes, par conséquent des
mouvements
de « désintégration » aussi bien que « d’intégrat
terez. Se sentir vivre, c’est avoir la perception obscure de tous ces
mouvements
vitaux ; jouir ou souffrir, c’est se sentir vivre
osition est intense avec une recomposition également intense, plus le
mouvement
vital est précipité et plus nous sentons. C’est c
la « force potentielle », mais sa transformation en force vive et en
mouvement
qui cause le plaisir, pourvu que cette dépense n’
r le développement le plus intense et le plus efficace. Si l’excès de
mouvement
musculaire, comme le manque, produit de la douleu
’est là, nous l’avons vu, ce que les anciens appelaient le plaisir en
mouvement
, ἡδονή ἐν ϰινήσει, ce que nous nommons des émotio
le fond de la vie mentale ; il est en parallélisme avec le perpétuel
mouvement
d’organisation et de désorganisation essentiel à
ion essentiel à la vie. Mais peu à peu, par l’effet de l’habitude, le
mouvement
accompli d’abord sous une impulsion de peine ou d
rie aboutissant au plaisir ; c’est un état dérivé, une composition de
mouvements
extérieurs et d’émotions intérieures. La parfaite
veau n’est plus le siège de changements notables sous l’influence des
mouvements
accomplis par l’organisme. C’est seulement lorsqu
nner un plaisir inconscient ? En ce qui concerne les plaisirs liés au
mouvement
, ils semblent ne dépendre que de l’intensité ; un
que, pour être devenue uniforme, elle n’a pas disparu. La qualité du
mouvement
, c’est d’être une action, et une action vitale, u
onscience de soi. Peu importent, il est vrai, les diverses espèces de
mouvement
; l’enfant s’agite en tous sens et son plaisir cr
ive de l’action et de son indépendance, produit aussi du plaisir. Des
mouvements
passons aux sensations. En général, la sensation,
s examinons le sens vers lequel se dirigent, en dernière analyse, les
mouvements
continuels dont l’organisme est le siège, nous vo
rt de l’être pour se conserver qui est le fond du désir, la source du
mouvement
universel. On a tiré de là de graves conclusions
ce, les matériaux nécessaires à la vie. La diffusion est une série de
mouvements
où l’endosmose, qui absorbe les éléments favorabl
t de nutrition. Maintenant, selon Rolph, il n’y a point de limites au
mouvement
d’assimilation par endosmose. Chaque cellule, et
onsiste en ce que les objets des sens excitent dans les nerfs quelque
mouvement
qui serait capable de leur nuire s’ils n’avaient
et qui en sont au moins la condition ou l’accompagnement. Or, dans le
mouvement
de nos muscles, où notre activité est continuelle
est que, par rapport à l’état précédent, il y a un surplus : de là un
mouvement
de progression où se produit un continuel excès p
selon la remarque de Leibniz, il produit quelque chose d’analogue au
mouvement
accéléré d’un mobile. Mais une victoire continuel
la victoire sur la résistance, le plaisir distinct. Le changement, le
mouvement
, le progrès a sa raison dans l’imperfection de l’
e la faim et de la nutrition, qui est le dégagement de la force et le
mouvement
. Comme Darwin, dont il voulait cependant perfecti
une certaine activité, un élan antérieur de la vie manifestée par le
mouvement
: il est plausible d’admettre sous ce mouvement v
vie manifestée par le mouvement : il est plausible d’admettre sous ce
mouvement
vital, avant la peine rudimentaire causée par la
ment du rude « combat pour l’existence », la liberté et l’aisance des
mouvements
, le jeu facile de la pensée, l’expansion du cœur
nstater — entre l’existence d’une vérité objective fixant un terme au
mouvement
, — et une réalité située dans le devenir et dont
ent, — et une réalité située dans le devenir et dont l’essence est le
mouvement
. Cela revenait à dire, la réalité nous étant donn
ixe et matérialise, sous le regard de l’intelligence, quelque état du
mouvement
, ce pouvoir se représente en croyance. L’état que
mouvement, ce pouvoir se représente en croyance. L’état quelconque du
mouvement
qu’il immobilise apparaît sous le regard de la co
pareille en son principe, qui restitue à la substance phénoménale le
mouvement
dont elle avait été privée par la première croyan
tive, elles se montrent donc les ressorts, appareils en même temps de
mouvement
et d’inhibition, au moyen desquels la réalité se
ici la mentalité humaine — à répéter à travers la durée une suite de
mouvements
semblables et dirigés vers un même but. Ces faits
t, que le réel apparaît stationnaire en marge de la fuite continue du
mouvement
, qu’il se détache, opaque et consistant, sur le t
rompu, la force d’arrêt et d’association qui contredit le pouvoir de
mouvement
et de dissociation s’exerce-t-elle trop faiblemen
l’état d’implication et de compénétration réciproques. Ainsi, le même
mouvement
qui porte l’esprit à se déterminer en intelligenc
uvons. Mais supposons, un instant, que la matière consiste en ce même
mouvement
poussé plus loin, et que le physique soit simplem
ination assez puissante pour pousser jusqu’au bout l’inversion de son
mouvement
naturel. D’autre part, nous nous expliquerions ai
tation qu’il forme de l’espace pur n’est que le schéma du terme où ce
mouvement
aboutirait. Une fois en possession de la forme d’
nt enfin les propriétés de l’espace pur, en se transporte au terme du
mouvement
dont elle dessine simplement la direction ? Ce qu
fectuée tout naturellement, parce que c’est la même inversion du même
mouvement
qui crée à la fois l’intellectualité de l’esprit
is ce n’est là qu’un commencement. Notre conscience, en esquissant le
mouvement
, nous en montre la direction et nous fait entrevo
’on peut conclure qu’elle ne fait que continuer beaucoup plus loin le
mouvement
que la conscience pouvait esquisser en nous à l’é
constate cet ordre et qui l’admire, est dirigée dans le sens même du
mouvement
qui aboutit à la matérialité et à la spatialité d
et en mots. Je sympathise alors avec son inspiration, je la suis d’un
mouvement
continu qui est, comme l’inspiration elle-même, u
même suppression de réalité positive, la même inversion d’un certain
mouvement
originel, peut créer tout à la fois l’extension d
é de déduire et celle d’induire. Commençons par la déduction. Le même
mouvement
par lequel je trace une figure dans l’espace en e
e en engendre les propriétés elles sont visibles et tangibles dans ce
mouvement
même je sens, je vis dans l’espace le rapport de
lle-même la logique, au contraire, si l’espace est le terme ultime du
mouvement
de détente de l’esprit, on ne peut se donner l’es
e idéale de nos inductions aussi bien que celle de nos déductions. Le
mouvement
au terme duquel est la spatialité dépose le long
tout à fait avec le pur espace homogène, elle s’est constituée par le
mouvement
qui y conduit, et dès lors elle est sur le chemin
enir des lois, et elle réussit. Son succès serait inexplicable, si le
mouvement
constitutif de la matérialité n’était le mouvemen
nexplicable, si le mouvement constitutif de la matérialité n’était le
mouvement
même qui, prolongé par nous jusqu’à son terme, c’
agions l’évolution de la vie dans son ensemble, la spontanéité de son
mouvement
et l’imprévisibilité de ses démarches s’imposerai
la déviation de l’un d’eux pour que rien ne marchât plus, le premier
mouvement
de l’esprit est de faire surveiller cette armée d
« haut » et de « bas », de « lieu propre » et de lieu emprunté, de «
mouvement
naturel » et de « mouvement forcé » 85 : la loi p
« lieu propre » et de lieu emprunté, de « mouvement naturel » et de «
mouvement
forcé » 85 : la loi physique, en vertu de laquell
que j’entends par là ? La position de chaque objet s’explique par les
mouvements
automatiques de la personne qui couche dans la ch
vie. L’essentiel et l’accidentel dans les processus vitaux et dans le
mouvement
évolutif. L’humanité. Vie du corps et vie de l’es
is qu’il en a reçu l’élan, et de se fier à lui-même pour continuer le
mouvement
, en poussant maintenant les concepts les uns derr
nvention, tout acte volontaire qui renferme une part de liberté, tout
mouvement
d’un organisme qui manifeste de la spontanéité, a
elles pas déjà, elles-mêmes, la fixation et comme la congélation d’un
mouvement
?), une création de matière ne serait ni incompré
re. Et nous verrons alors, dans l’activité vitale, ce qui subsiste du
mouvement
direct dans le mouvement inverti, une réalité qui
, dans l’activité vitale, ce qui subsiste du mouvement direct dans le
mouvement
inverti, une réalité qui se fait à travers celle
s qu’y découpe la vie, formes capables de se prolonger elles-mêmes en
mouvements
imprévus, représentent de l’action qui se fait. O
aquerait sur elles une organisation savante. En réalité la vie est un
mouvement
, la matérialité est le mouvement inverse, et chac
on savante. En réalité la vie est un mouvement, la matérialité est le
mouvement
inverse, et chacun de ces deux mouvements est sim
ement, la matérialité est le mouvement inverse, et chacun de ces deux
mouvements
est simple, la matière qui forme un monde étant u
que sorte, de la torsion du vouloir sur lui-même. Tout se remettra en
mouvement
, et tout se résoudra en mouvement. Là où l’entend
r sur lui-même. Tout se remettra en mouvement, et tout se résoudra en
mouvement
. Là où l’entendement, s’exerçant sur l’image supp
olument, parce qu’il rencontre devant lui la matière, c’est-à-dire le
mouvement
inverse du sien. Mais il se saisit de cette matiè
s, mais, par-dessus tout, de lui fournir l’énergie qu’il dépensera en
mouvements
. La complexité croissante de l’organisme tient do
emplir un réservoir surélevé : l’eau une fois montée pourra mettre en
mouvement
, comme on voudra et quand on voudra, un moulin ou
une fois pour toutes. Il ne peut pas surmonter tous les obstacles. Le
mouvement
qu’il imprime est tantôt dévié, tantôt divisé, to
faut se rappeler, surtout, que chaque espèce se comporte comme si le
mouvement
général de la vie s’arrêtait à elle au lieu de la
vrai que la vie prenne son essor au moment même où, par l’effet d’un
mouvement
inverse, la matière nébulaire apparaît. On conçoi
cation protoplasmique, on les voit exécuter, chacune de son côté, des
mouvements
parfaitement synergiques, de sorte qu’il suffit i
importe quelle habitude motrice, alors que la faculté de combiner des
mouvements
nouveaux est strictement limitée chez l’animal le
hoisir parmi eux, à un instant quelconque, celui que nous mettrons en
mouvement
par un jeu de déclic. Mais il diffère des autres
manité, telle que nous l’avons sous les yeux, comme préformée dans le
mouvement
évolutif. On ne peut même pas dire qu’elle soit l
ul elle a poursuivi son chemin. L’homme continue donc indéfiniment le
mouvement
vital, quoiqu’il n’entraîne pas avec lui tout ce
en sens inverse, et se trouve ainsi tout naturellement réglée sur le
mouvement
de la matière. Une humanité complète et parfaite
le monde, lui apparaîtra comme un flot qui monte, et que contrarie le
mouvement
descendant de la matière. Sur la plus grande part
grand fleuve de la vie, coulant a travers le corps de l’humanité. Le
mouvement
d’un courant est distinct de ce qu’il traverse, b
daire de notre système solaire tout entier, entraîné avec lui dans ce
mouvement
indivisé de descente qui est la matérialité même,
ne font que rendre sensible aux yeux une impulsion unique, inverse du
mouvement
de la matière et, en elle-même, indivisible. Tous
s, et celle qui ramène la pesanteur, la chaleur, la lumière, etc., au
mouvement
. Le système des facultés n’explique rien, puisque
s états associés peuvent être ou bien de même nature (sons avec sons,
mouvements
avec mouvements, etc.), ou de nature différente (
peuvent être ou bien de même nature (sons avec sons, mouvements avec
mouvements
, etc.), ou de nature différente (couleur avec rés
mouvements, etc.), ou de nature différente (couleur avec résistance,
mouvement
avec distance, etc.). Donnons un exemple de l’un
utre cas173. L’association par contiguïté joue un grand rôle dans nos
mouvements
. Tous ceux qui sont volontaires présentent, duran
t, avec effort. C’est par l’association que des séries ou agrégats de
mouvements
mécaniques en viennent à se produire rapidement.
fusion totale : — Ce qui est encore plus curieux que cette fusion des
mouvements
réels, c’est la fusion des simples idées de mouve
tte fusion des mouvements réels, c’est la fusion des simples idées de
mouvements
. Elles s’associent très bien ensemble d’après la
que cause l’impression elle-même. Ceci explique pourquoi l’idée d’un
mouvement
, quand elle devient très vive, entraîne le mouvem
quoi l’idée d’un mouvement, quand elle devient très vive, entraîne le
mouvement
spontanément, d’elle-même, sans intervention de n
les propriétés fondamentales du monde matériel, répondent à certains
mouvements
et énergies de notre propre corps, et existent da
ation actuelle, c’est que celle-ci est tout entière à la merci de nos
mouvements
. Nous tournons la tête à droite et à gauche ; nou
erception varie ; nous arrivons ainsi à distinguer les choses que nos
mouvements
font changer de place, des idées ou rêves qui var
e sans altération ni discontinuité ; elle ne disparaît que si, par un
mouvement
voulu et prévu dont j’ai la sensation et le souve
champ de neige, notamment pendant une marche active ou quelque autre
mouvement
du corps. » En cas de pléthore ou de congestion,
qui d’abord avait joint nos diverses sensations visuelles à l’idée du
mouvement
par lequel notre main atteint notre œil, s’efface
ent seules. Chaque sensation visuelle distincte s’adjoint l’idée d’un
mouvement
distinct plus ou moins long, opéré dans tel ou te
is nous ne le savons pas tout de suite avec précision ; l’idée de tel
mouvement
mensurateur ne vient pas à l’instant, en vertu d’
ette sensation. Placé plus loin, il me faudrait, pour l’atteindre, un
mouvement
plus grand, partant une sensation musculaire plus
, partant une sensation musculaire plus longue ; placé moins loin, un
mouvement
moins grand, partant une sensation musculaire plu
ensation musculaire plus courte ; placé aussi loin, mais ailleurs, un
mouvement
égal, mais différent, partant une sensation muscu
gt. — Tel est l’atlas tactile et musculaire, le premier de tous ; les
mouvements
instinctifs et désordonnés de l’enfant nouveau-né
l’objet à la recherche duquel il s’était mis ». En effet, le moindre
mouvement
de la tête remplace toutes nos sensations visuell
même temps, et à force de tâtonnements, nous associons celle-ci à tel
mouvement
de notre main, celle-là à la demi-extension de no
sation musculaire et voulue de l’œil, ce composé évoque l’idée de tel
mouvement
de la main, de l’avant-bras ou du bras, de tel no
t à côté d’elle. — Pour nous qui avons noté et associé au souvenir du
mouvement
de nos membres les diverses sensations musculaire
nte degrés à une inclinaison de dix degrés est associée à l’idée d’un
mouvement
déterminé du bras qui porterait la main à huit po
t chacun, en se produisant, peut faire surgir avec lui l’image de tel
mouvement
musculaire des membres, en d’autres termes l’idée
l’objet, par l’association qu’ils ont contractée avec l’image de tel
mouvement
des membres exécuté dans tel ou tel sens. — Le le
raction plus ou moins grande de tel ou tel muscle moteur de l’œil, le
mouvement
plus ou moins grand en tel sens de notre corps et
nous servons de son procédé quand nous définissons les lignes par le
mouvement
d’un point, la surface par le mouvement d’une lig
définissons les lignes par le mouvement d’un point, la surface par le
mouvement
d’une ligne, le solide par le mouvement d’une sur
d’un point, la surface par le mouvement d’une ligne, le solide par le
mouvement
d’une surface, et quand nous évaluons une ligne,
usculaire qui en engendre la perception. Or nous pouvons imaginer ces
mouvements
avec une vitesse extrême ; nous pouvons donc ains
t de vingt pas plus éloigné qu’un autre. En un instant, par un simple
mouvement
continu de l’œil, nous jugeons que telle surface
e, vous ouvrez les yeux, et, tout d’un coup, au moyen d’un très petit
mouvement
des yeux et d’un imperceptible mouvement de la tê
up, au moyen d’un très petit mouvement des yeux et d’un imperceptible
mouvement
de la tête, tout le paysage vous apparaît, avec s
ndent à la diversité des plans colorés, à la présence, à la forme, au
mouvement
de tous les objets situés hors de la portée de no
parties. — Cela va si loin que d’ordinaire, pour nous représenter le
mouvement
du bras qui doit mesurer une distance, nous emplo
iscernons et imaginons que par des images tactiles et musculaires les
mouvements
qu’il nous faut faire pour proférer les divers so
et musculaire est seul ou presque seul employé pour noter les courts
mouvements
du tronc sur sa base, et parfois tous les mouveme
noter les courts mouvements du tronc sur sa base, et parfois tous les
mouvements
de la marche : par exemple, quand dans l’obscurit
sation de contact. Il est le seul que ma volonté mette directement en
mouvement
. Il est le seul en qui je loge les sensations que
équivalents eux-mêmes sont des corps considérés au point de vue d’un
mouvement
qu’ils subissent ou d’une qualité qu’ils ont. — I
omme l’équivalent de nos sensations les plus importantes, à savoir le
mouvement
ou changement de lieu. Mais, tout en nous servant
ou sera venu choquer la bille perdra ou aura perdu une portion de son
mouvement
. Il y a hallucination proprement dite, lorsque l’
e semble être, ne subit, malgré mon attente, aucune diminution de son
mouvement
. Mais ce cas est fort rare, et la concordance est
et muets acquièrent, de comprendre ce qu’on leur dit en regardant le
mouvement
des lèvres de l’interlocuteur. » (Abercrombie, In
ètement dans un coin, à l’autre angle du salon. Il comprend ainsi, au
mouvement
des lèvres, l’allemand et le français. Seulement
n contienne beaucoup de noms propres qui lui soient inconnus ; car le
mouvement
visible des lèvres lui fait deviner les consonnes
oufflet à la distance de 50 et même de 90 pieds et s’en écartent ; un
mouvement
de la main ou d’un éventail qui produit un couran
re guide réel que la résistance de l’air et la précision parfaite des
mouvements
guidés par le sens musculaire hyperesthésie. » (A
la résolution de marcher chez l’homme sain est certainement suivie du
mouvement
des jambes, et qu’elle n’est jamais suivie de ce
suivie du mouvement des jambes, et qu’elle n’est jamais suivie de ce
mouvement
chez le paralytique ; ici encore, le pouvoir n’es
nt que ma résolution de remuer mon bras est constamment suivie par le
mouvement
de mon bras. En effet, si, avec l’aide de la phys
us près ; cette opération, j’y découvre quantité d’intermédiaires, un
mouvement
moléculaire dans les lobes cérébraux, un autre mo
édiaires, un mouvement moléculaire dans les lobes cérébraux, un autre
mouvement
moléculaire dans le cervelet, un autre mouvement
cérébraux, un autre mouvement moléculaire dans le cervelet, un autre
mouvement
moléculaire propagé dans la moelle et de là dans
issent avec la proximité croissante. Dans tout cela, il n’y a que des
mouvements
présents, futurs, ou possibles, liés à certaines
e type de la sensation, les autres physiques ou conçus sur le type du
mouvement
. La notion de fait ou événement correspond seule
note l’action réflexe : tel est le premier point de vue. — À côté des
mouvements
moléculaires fort composés qui se passent dans la
rise des lobes cérébraux et des centres dits sensitifs, sont d’autres
mouvements
moléculaires analogues et moins composés qui se p
ou une grenouille, le train postérieur, séparé du reste, exécuter des
mouvements
complexes, adaptés à un but, et capables, si les
bles, si les circonstances changent, de s’adapter à un autre but. Ces
mouvements
coordonnés, et qui semblent dénoter une intention
de vue où nous la considérons, est tantôt pour nos sens une série de
mouvements
moléculaires, tantôt pour notre conscience une sé
de la vie phénoménale, c’est qu’elle nous apparaît comme une chose en
mouvement
. À notre vue l’univers se meut : ou le mouvement
t comme une chose en mouvement. À notre vue l’univers se meut : ou le
mouvement
est, de toute éternité, la loi et le propre de la
enche aussi le ressort qui engendre dans le temps et dans l’espace le
mouvement
du multiple sons l’influence de la cause. Quelle
thèse, il reste que la vie phénoménale ne nous est donnée que dans le
mouvement
. Elle n’est pas figée dans le fait de l’existence
ient à tout moment autre qu’elle n’était. Ainsi la loi d’une chose en
mouvement
et qui n’existe qu’à la condition d’être toujours
te, semblent détachées, qu’à construire une ligne avec des points, un
mouvement
continu avec des moments successifs. Il n’en est
ments successifs. Il n’en est pas moins vrai que la nature réalise le
mouvement
, comme elle réalise la conscience : des deux côté
ge avec sa classe, son ordre et sa variété, grâce à l’irradiation des
mouvements
cérébraux dans les parties similaires qui produis
on ne peut que la comparer avec la direction divergente qu’un simple
mouvement
des aiguilles imprime aux rails d’un chemin de fe
des aiguilles imprime aux rails d’un chemin de fer, ou avec le simple
mouvement
de ressort qui, dans un orgue, fait succéder un r
une pile compliquée, produit ou suspend les inductions, aimantations,
mouvements
invisibles et visibles. Lorsque, dans l’état nouv
et la distribution et l’intégration des forces. En même temps que les
mouvements
se coordonnent ainsi par les actions ou réactions
toujours un côté sensitif et appétitif. La pensée continuera donc le
mouvement
vers l’unité commencée dans la sensibilité et l’a
clarté de sa vision, comme l’œil, en s’adaptant et en concentrant ses
mouvements
, voit la clarté grandir et l’objet cherché appara
vant veut continuer de vivre, tout comme le mobile persévère dans son
mouvement
et dans la direction de son mouvement, à moins qu
me le mobile persévère dans son mouvement et dans la direction de son
mouvement
, à moins qu’une force extérieure ne l’arrête ou n
déchiré. Que l’image de la dent subsiste avec celle de la douleur, le
mouvement
de fuite se produira et, l’identité se projetant
quences ni plus heureuses, ni moins coupables ; c’est à combattre les
mouvements
involontaires qui entraînent vers un but condamna
a plongé dans le désespoir ; ce tableau vous poursuit, comme, par un
mouvement
contraire, l’imagination de la pitié offre la pei
le plus apparent dans sa propre douleur, on croit, en satisfaisant ce
mouvement
, échapper à tout ce qui doit le suivre ; mais en
urs ; mais ce qui démontre cependant combien la vengeance tient à des
mouvements
condamnables, c’est qu’il est beaucoup plus rare
par amour propre. Les âmes généreuses, qui se sont abandonnées à des
mouvements
coupables, ont fait un tort immense à l’ascendant
liberté, l’ambition qu’elle excite, met les hommes dans un plus grand
mouvement
, fait naître plus d’occasions d’être opposés les
les individus, et le lien de parti se rompant à mesure qu’un nouveau
mouvement
crée de nouvelles divisions, il n’y aura point d’
rdre des phénomènes, de telle façon que l’un réfléchisse l’autre ; le
mouvement
de la pensée suivant le mouvement des choses. »
n que l’un réfléchisse l’autre ; le mouvement de la pensée suivant le
mouvement
des choses. » Remarquons ces termes « ordre des
mouvement des choses. » Remarquons ces termes « ordre des idées », «
mouvement
de la pensée », substitués à la formule ordinaire
us importe point ; mais quels sont les rapports des corps et de leurs
mouvements
avec nos perceptions : voilà ce qui nous importe.
rs mouvements avec nos perceptions : voilà ce qui nous importe. Si le
mouvement
de notre pensée est contrôlé par le mouvement des
qui nous importe. Si le mouvement de notre pensée est contrôlé par le
mouvement
des choses, il y a vérité : si nos idées sont arr
ve qui moule ses conceptions sur les réalités, en suivant de près les
mouvements
des objets, tels qu’en particulier ils se présent
, tels qu’en particulier ils se présentent aux sens, de sorte que les
mouvements
de la pensée puissent synchroniser avec les mouve
sorte que les mouvements de la pensée puissent synchroniser avec les
mouvements
des choses. » « La méthode subjective qui moule l
rien ne change ; j’arrête le pendule, tout s’arrête ; je le remets en
mouvement
, tout reprend ; je tire un poids avec force, je v
ne peut pas plus la séparer de la sensation, qu’on ne peut séparer le
mouvement
d’un muscle de la sensation qui le cause. Mais el
aniquement avec la sensation, cependant elle ne l’est pas plus que le
mouvement
n’est lié avec la sensation. Chaque sens a son ce
des phénomènes psychologiques224. Il explique les sensations par des
mouvements
vibratoires : hypothèse qui n’ajoute rien à notre
e la même théorie, en substituant au mot « vibration » l’expression «
mouvements
sensoriels. » Bien que son système soit plein d’
es pense de la philosophie française. Elle a commencé, dit-il, par un
mouvement
de réaction contre les doctrines du xviiie siècl
émonstration. » Une doctrine, une seule, l’éclectisme est sorti de ce
mouvement
et a tenu quelque temps la position d’une école.
ole. « Il est mort, mais il a produit quelques bons résultats, par le
mouvement
qu’il imprima aux recherches historiques, et en c
caractère esthétique, nous semble inacceptable. Il s’ensuivrait qu’un
mouvement
gracieux ne serait tel que pour les yeux des spec
rs et ne causerait aucun plaisir d’artiste à celui qui l’exécute. Les
mouvements
rythmés, la danse, perdraient en eux-mêmes toute
de manifester au dehors la vie intérieure. Bien avant la danse et les
mouvements
rythmés, la simple action de se mouvoir a pu four
il ne feint pas. Chapitre IV. Des conditions de la beauté dans les
mouvements
Notre idée du beau, d’abord étroite et exclus
ous reste à mieux déterminer. Le beau peut se révéler tantôt dans les
mouvements
, tantôt dans les sensations, tantôt dans les sent
antôt dans les sentiments. Le premier caractère de la beauté dans les
mouvements
est la force : nous éprouvons un plaisir esthétiq
auté est l’harmonie, le rythme, l’ordre, c’est-à-dire l’adaptation du
mouvement
à son milieu et à son but. Tout mobile, traversan
des ; de là résultent, comme l’ont montré MM. Spencer et Tyndall, des
mouvements
successifs en avant et en arrière, des lignes plu
istances ; l’ordre est une économie de force. La troisième qualité du
mouvement
. la grâce, a été le mieux étudiée par M. Spencer,
es les doctrines trop métaphysiques de Schiller et de Schelling. Quel
mouvement
nous donne, quand nous l’exécutons ou quand nous
e jouent librement, comme portés par l’air10. De là la supériorité du
mouvement
curviligne ; la ligne courbe, formée d’une infini
ondent sans interruption l’une dans l’autre, est comme le schema d’un
mouvement
dans lequel très peu de force se perd, où aucun e
où aucun effort inutile n’est demandé à aucun muscle. Au contraire un
mouvement
maladroit est celui qui implique un changement so
usculaire. En somme, à ce premier point de vue, toute beauté dans les
mouvements
paraît pouvoir se ramener à l’économie de la forc
à l’économie de la force. Si telles sont les qualités esthétiques du
mouvement
, ne semble-t-il pas tout d’abord que les mouvemen
tés esthétiques du mouvement, ne semble-t-il pas tout d’abord que les
mouvements
du jeu, non ceux du travail, puissent seuls les r
e pure apparence, et le travail s’accommode aussi bien que le jeu des
mouvements
esthétiques. Voyez sur une échelle une grappe d’o
ces hommes poursuivent une fin déterminée ; le rythme qui règle leurs
mouvements
et les assouplit ne s’explique lui-même que par l
es leurs forces vers ce but unique. Par là le caractère esthétique du
mouvement
, loin d’être diminué, est agrandi, car il s’y ajo
eaux. D’une part, l’intérêt est excité par la recherche d’un but : un
mouvement
dont nous connaissons la direction et dont nous p
constater la réussite ne nous intéresse-t-il pas toujours plus qu’un
mouvement
sans objet ? D’autre part, l’intelligence est sat
elle-même à son heure. — Mais, nous dira M. Spencer, si la beauté des
mouvements
n’exclut pas toute idée de travail accompli, du m
si la force n’est pas dépensée en excès, il faut toujours supposer au
mouvement
un but quelconque par rapport auquel il se trouve
rt auquel il se trouve coordonné. La coordination, l’organisation des
mouvements
est ce qui leur donne un sens pour l’intelligence
l’harmonie à la force déployée. Or, qu’est-ce que la coordination des
mouvements
par rapport à un but, si ce n’est la définition m
ion et plus d’agilité11. Un patineur gracieux est celui dont tous les
mouvements
sont adaptés au patinage sans que rien puisse con
emme qui porte une cruche sur sa tête n’est gracieuse que si tous ses
mouvements
ont un certain rapport au but secret qu’elle pour
ortionnée à ses muscles. Nous arrivons par là, en ce qui concerne les
mouvements
, à une première conclusion, très différente de ce
lisé sur le sauvage. Une seconde conséquence, c’est que la beauté des
mouvements
ne peut pas se définir simplement l’économie de l
s se définir simplement l’économie de la force. Parmi les buts que le
mouvement
se propose, il en est d’assez élevés pour qu’aupr
digalité de la force. Lorsque nous voyons sous nos yeux s’exécuter un
mouvement
, nous sympathisons, comme le remarque M. Spencer,
des organes ; le but poursuivi par elle peut nous attirer plus qu’un
mouvement
sans but ; enfin il vient un instant où l’on comp
ite de parcimonie mais de largesse, d’aisance mais d’effort, et où le
mouvement
n’apparaît plus seulement comme le signe et la me
le de l’évolution a eu raison de chercher dans les lois mécaniques du
mouvement
l’explication de ses qualités esthétiques les plu
nt de la volonté qui la dépense pour un but. La beauté supérieure des
mouvements
est donc d’emprunt ; elle vient de plus haut : c’
er l’explication. Par l’effet de l’habitude et de l’association, tout
mouvement
a fini par représenter pour nous un sentiment, un
tation de la vie intérieure. À ce nouveau point de vue, la beauté des
mouvements
résidera surtout dans l’expression, et elle grand
résidera surtout dans l’expression, et elle grandira à mesure que le
mouvement
traduira au dehors une vie plus élevée, plus inte
au dehors une vie plus élevée, plus intellectuelle et plus morale. Le
mouvement
qui ne ferait que manifester une force brute nous
ire à la place du moteur, pour jouir sympathiquement de l’aisance des
mouvements
accomplis. En réalité un mouvement beau ou gracie
sympathiquement de l’aisance des mouvements accomplis. En réalité un
mouvement
beau ou gracieux a toujours quelque chose de viva
sure, il nous laisserait presque indifférents. La première qualité du
mouvement
, la force, est en somme invisible et cachée ; qua
nt essentiel dans sa beauté. L’ordre ou le rythme, seconde qualité du
mouvement
, est plus expressif encore ; par lui le mouvement
seconde qualité du mouvement, est plus expressif encore ; par lui le
mouvement
, devenu régulier, offre prise à l’intelligence et
as seulement, comme on l’a montré, la conséquence de la continuité du
mouvement
et de la persistance des forces, il est encore le
n état de volonté. Remarquons-le en effet, chez les êtres vivants les
mouvements
gracieux sont toujours plus ou moins associés à l
n arrêt. Au contraire, la bienveillance se traduit d’habitude par des
mouvements
onduleux et légers, sans rien de brusque, sans an
et légers, sans rien de brusque, sans angles, sans violence ; de tels
mouvements
, par la disposition sympathique dont ils sont le
creux des vagues, ou encore dans le tourbillon d’une valse : tous ces
mouvements
évoquent en nous je ne sais quelle idée d’infini,
un élément essentiel dans l’impression que nous causent une foule de
mouvements
. L’Adam de Michel-Ange, qui s’éveille à la vie, a
ce proprement dite se fond avec l’émotion du sublime. Nous voyons des
mouvements
qui, physiologiquement, exprimaient la vie bien é
représente plutôt le côté féminin. Si donc la beauté suprême dans les
mouvements
est celle qui traduit la vie la plus riche, on pe
même, met toute sa puissance au service de toute sa tendresse. Si les
mouvements
empruntent la plus grande partie de leur beauté a
s les sensations Nous n’avons analysé jusqu’ici que la beauté des
mouvements
et celle des sentiments ; mais c’est surtout sur
nce visible sur le développement général de la vie. Au contraire, les
mouvements
expressifs, comme ceux de la joie ou de la bienve
en sur ce sujet, c’est que la sensation même enveloppe l’action et le
mouvement
, c’est que la beauté des sensations est en grande
de l’œil : en les suivant, l’œil n’a pas besoin d’arrêter soudain son
mouvement
ou de changer brusquement de direction, comme lor
ou végétaux, présentent plus ou moins la ligne serpentine dans leurs
mouvements
et jusque dans leur structure. On peut expliquer
ant que spectateurs. Les formes senties ne sont en définitive que des
mouvements
sentis, et les mouvements sentis ne sont que des
ormes senties ne sont en définitive que des mouvements sentis, et les
mouvements
sentis ne sont que des mouvements exécutés. Dans
e que des mouvements sentis, et les mouvements sentis ne sont que des
mouvements
exécutés. Dans la perception nous déployons notre
me cette identité que nous avons établie jusqu’ici dans la sphère des
mouvements
et des sentiments ? Il faut d’abord distinguer en
e voulait Schiller, un signe nécessaire de supériorité, le jeu est le
mouvement
qui se rapproche le plus de la simple action réfl
e minimum de force pour atteindre un but. De là résulte la beauté des
mouvements
. Pour être beau, un ensemble de mouvements a beso
e là résulte la beauté des mouvements. Pour être beau, un ensemble de
mouvements
a besoin qu’on lui reconnaisse une certaine direc
tte unité, visible dans nos sentiments, se laisse pressentir dans les
mouvements
ou dans les sensations. Le beau, au lieu de reste
suprême et vraiment poétique est-elle surtout dans l’expression et le
mouvement
. Pour un moderne, ce qu’il y a de plus beau dans
éjà dans les œuvres de notre époque une importance croissante ; si le
mouvement
, signe visible de la pensée, finit par y animer t
surtout la « statique » de l’art ; il reste à l’art moderne, avec le
mouvement
et l’expression, ce que nous appellerons la « dyn
songe aux lois mathématiques des combinaisons ; grâce au rythme et au
mouvement
, la mélodie peut varier sans cesse ; d’autre part
La Légende des siècles. La tragédie grecque avec ses chœurs, avec ses
mouvements
lyriques mêlés à la trame dramatique a également
au loin errer sur la mer la voile blanche et légère d’un bateau ; le
mouvement
du bateau sera même d’autant plus gracieux qu’il
ante, sous sa forme ailée. De même, un moulin à vent n’est beau qu’en
mouvement
et dans l’apparence de la vie : au repos et vu de
s yeux une force de la nature, l’élasticité ? non, mais parce que son
mouvement
, qui est le germe du mouvement réflexe, semble un
l’élasticité ? non, mais parce que son mouvement, qui est le germe du
mouvement
réflexe, semble un signe et un commencement de vi
cherche par cela même à produire la continuité et l’aisance dans les
mouvements
de ses machines, c’est-à-dire à les rapprocher du
irculeront sans soubresaut dans les grandes artères de fer ; plus les
mouvements
visibles des bras d’acier prendront l’apparence d
a vie, et cette beauté ne peut guère être saisie que si elles sont en
mouvement
; or précisément la reproduction du mouvement éch
ie que si elles sont en mouvement ; or précisément la reproduction du
mouvement
échappe à nos arts représentatifs : ceux-ci doive
à peindre tous les mécanismes qui n’ont pas, en plus de la beauté du
mouvement
, une sorte de beauté plastique. Mais un grand nom
confondant dans le même corps monstrueux, se manifestant par un seul
mouvement
d’ensemble : chacun de ces vaisseaux ressemble au
e », Avec le sentiment qu’elle est à l’infini... En somme, tous les
mouvements
du cœur, quels qu’ils soient, deviennent à notre
et qui essaye de rendre sa pensée égale au monde ; dans chacun de nos
mouvements
, nous sentons passer un peu de l’agitation éterne
ière lui l’enseignement, il s’abandonne à la contemplation des grands
mouvements
élémentaires et de la vaste vie qui pénètre l’ens
e, le vers étant à la fois un système de sons vocaux (c’est-à-dire de
mouvements
physiologiques) et un système de pensées ou d’émo
s’imaginer qu’on a trouvé pour eux l’équilibre éternel, ou plutôt le
mouvement
perpétuel du rythme soulevant les syllabes et les
, la « loi du rythme », qui, selon Tyndall et Spencer, régit tous les
mouvements
, change l’agitation en ondulation régulière. Dans
le regard qui la fixe ; il coule sur elle, comme un flot pur dont le
mouvement
n’empêche pas d’apercevoir le lit qu’il recouvre
sormais graviter ensemble dans la même orbite, avec une régularité de
mouvements
et un concert qui n’est pas sans rappeler par une
i se rapproche du long vers sanscrit, il est incapable de se plier au
mouvement
de la pensée moderne ; c’est plutôt une période o
es absolues ; pourtant il y a cette règle générale de mécanique qu’un
mouvement
s’accomplit avec d’autant plus d’aisance qu’il do
é de celle des couleurs ; de plus, la poésie ne peut guère figurer le
mouvement
, comme la peinture ou la sculpture. Pour peindre
are est huit ou dix fois plus riche ; n’est-il pas étrange de voir le
mouvement
romantique, après avoir pris d’abord modèle sur S
gnifier quelque chose. De tels principes étant admis par les chefs du
mouvement
romantique, il était facile de déterminer d’avanc
du mouvement romantique, il était facile de déterminer d’avance où ce
mouvement
devait aboutir. Derrière les grands talents et le
m’aperçus que, si dans l’ensemble il se glissait par hasard quelques
mouvements
d’une grâce vraie, c’étaient ceux qui, par compar
le submergeraient pas. » Dans l’Imitation, nous retrouverons le même
mouvement
lyrique, bien plus, les mêmes métaphores, comme c
Et la Vie, inséparable de la Mort, nous apparaît de la sorte comme un
mouvement
sans fin, comme une circulation perpétuelle ; la
et par développement. Il s’agit de prouver et d’expliquer ce double
mouvement
. D’abord, je veux dire que la tendance qui domine
rbert Spencer, universelle. Le philosophe anglais a constaté que tout
mouvement
, et par conséquent tout changement, toute évoluti
is n’en est-ce point assez pour qu’il soit bien avéré qu’une série de
mouvements
s’opposant directement l’un à l’autre constitue l
nte. Il semble, par suite, que l’évolution se résolve en une série de
mouvements
qui reviennent sur eux-mêmes ; qu’elle soit, dès
s phases, mais dans un autre plan ; elle a, comme la terre, un double
mouvement
, mouvement de rotation sur elle-même, mouvement d
ais dans un autre plan ; elle a, comme la terre, un double mouvement,
mouvement
de rotation sur elle-même, mouvement de translati
e la terre, un double mouvement, mouvement de rotation sur elle-même,
mouvement
de translation dans l’espace. Le trajet qu’elle a
n, tandis que telle autre la finit ; que celle-ci est au tiers de son
mouvement
ascendant, pendant que celle-là est à son apogée
i unique qui régit tout : telle la loi de gravitation qui préside aux
mouvements
, en apparence si divers, des étoiles, des planète
avec soin en quel point de son développement est alors chacun de ces
mouvements
rythmiques. Il faut se représenter une horloge tr
, il y a eu en réalité une série de transitions et de changements, un
mouvement
interne. Cette première difficulté levée, c’est,
fixité, mais le changement même ; ce n’est pas l’immobilité, mais le
mouvement
. Il n’est nul besoin, pour sentir une chose, d’av
u passage d’un terme à l’autre, de ce qui dans l’esprit correspond au
mouvement
et à l’innervation spontanée. Par là on introduit
est nouvelle ; nous sentons les diverses espèces de changement ou de
mouvement
intérieur, nous sentons les directions du cours d
le, non dans un chemin qui est à trouver et qui peut-être m’égare. Le
mouvement
réel serait impossible s’il se ramenait entièreme
mène la position future. De même, dans la sensation que nous avons du
mouvement
ou plutôt de la vie, il y a la conscience non seu
timent de chute, et cela sans avoir besoin d’aucune réflexion sur les
mouvements
qu’il accomplit ? L’animal même se sentira entraî
n’aura pas l’impression de repos, mais l’impression corrélative à un
mouvement
rapide. Eh bien, dans le domaine de la conscience
qui reparaissent toujours dans la mémoire avec le caractère actif du
mouvement
. En d’autres termes, il se surajoute en nous à to
oignement, de la séparation. Le besoin, l’appétit est un effort et un
mouvement
commencé pour traverser un intervalle. Avoir faim
ture à prendre ? C’est qu’il y a sous l’image-attente une tendance au
mouvement
, une force impulsive et motrice qui n’existe null
ysique, si une idée est seule et non contredite, elle se réalisera en
mouvements
conformes ; la présence d’une idée, toute contrad
part, entraîne donc et l’affirmation de la présence de l’objet et les
mouvements
corrélatifs. Mais il y a des idées présentes qui
plus jusqu’au bout l’affirmation de la présence de son objet, ni les
mouvements
relatifs à cet objet. La représentation purement
’une proie, chez l’animal qui a faim, produit bien un commencement de
mouvements
relatifs à l’acte de manger ; elle peut même fair
comme présente. Il y a là, avec une lutte mécanique de tendances, de
mouvements
commencés et arrêtés, une lutte logique d’idées.
nt du temps n’a point précédé, comme on se l’imagine, le sentiment du
mouvement
et de l’extensivité, pas plus qu’il n’a précédé l
musculaires et aussi par ses yeux : il a le sentiment d’une série de
mouvements
et d’une série de visions ; le contraste des rési
uelles dans l’espace ; si on dit que la pierre qui tombe accélère son
mouvement
en fonction du temps, ce n’est réellement point l
ctuelle, et cette idée même a ses concomitants cérébraux qui sont des
mouvements
actuels dans l’espace ; mais l’idée, comme telle,
sa tête ; il y aura des liens cérébraux entre ces images et certains
mouvements
parle seul fait que, une première fois, images et
certains mouvements parle seul fait que, une première fois, images et
mouvements
auront coïncidé : l’animal aura donc, à chaque in
instant, un ensemble de représentations et accomplira un ensemble de
mouvements
déterminés par des connexions cérébrales, le tout
omparant l’étendue avec de l’étendue. On n’a besoin ni du temps ni du
mouvement
comme éléments de cette comparaison. Au contraire
ent comme éléments de cette comparaison. Au contraire, le temps et le
mouvement
ne peuvent se mesurer directement et par eux-même
t confirmée par son harmonie avec la réelle existence hors de nous dc
mouvements
dans le temps. « Par cette nécessité seule, cont
e conscience vague de sensations, d’appétitions, de vie et surtout de
mouvement
. Pour concevoir le temps mathématique, vous trace
écomposer la machine, en démonter tous les ressorts, en démontrer les
mouvements
, et qui nous fait comprendre comment ces mouvemen
en démontrer les mouvements, et qui nous fait comprendre comment ces
mouvements
sont appropriés au genre d’action qu’elle doit pr
vaient de ces corpuscules ou esprits pour expliquer non-seulement les
mouvements
musculaires, ce qui se comprendrait aisément, mai
eau, étant molles et humides, ne sont pas susceptibles de ce genre de
mouvement
, qui suppose une certaine tension. Cette objectio
ives, de même nous voyons l’esprit tendre à l’équilibre perdu par des
mouvements
oscillants entre le passé et le présent. La même
xpliquer l’habitude et la mémoire ; l’habitude étant dans l’ordre des
mouvements
, ce que la mémoire est dans l’ordre des idées. Je
du qui, pour revenir à l’état d’équilibre, parcourt un va-et-vient de
mouvements
contraires. Ensuite il ne paraît pas du tout évid
le demi-jour d’une chambre mauresque, intéresser par la souplesse des
mouvements
et par l’harmonie des lignes et des contours un c
c leurs jambes, ces jambes fuselées, intelligentes, capables de mille
mouvements
divers. Les bestiales almées dansent avec leur ba
. Les bestiales almées dansent avec leur bassin, qui ne connaît qu’un
mouvement
, toujours le même. Notez qu’à cause de cela, le c
liante, à demi blottie, se prêtant avec une soumission volontaire aux
mouvements
qu’il imprime ; lui, plus ferme sur ses jarrets,
et entre-croisés, avec une si impeccable sûreté ; l’harmonie de leurs
mouvements
est si parfaite que, si vous espérez jamais voir
mbes fines que moule la soie noire, dardées au plafond dans un enragé
mouvement
de balancier, parmi l’envolement neigeux des jupo
ations de la vue ou du toucher : nous nous figurons voir ou sentir un
mouvement
de va et vient, comme l’onde visible de la mer ou
e sortons pas de l’apparence. L’espace même, où nous nous figurons le
mouvement
, est un mode de représentation qui tient probable
ui tient probablement à l’organisation de notre cerveau ; les lois du
mouvement
sont des successions uniformes qui tiennent peut-
à une assez grande distance du soleil et de la lune, je percevrais le
mouvement
de la terre autour du soleil. Je ne me place pas
ice, chaque sensation étant le signe et le début d’une action et d’un
mouvement
. Or, l’action, par les effets qu’elle réalise, ac
ce que je déploie pour vaincre un obstacle intérieur ou extérieur, un
mouvement
de colère ou un poids à soulever, peut être égale
uments d’analyse pour la décomposition de la réalité en ses formes ou
mouvements
élémentaires. Dans tout cela, la perfection propr
oses constituées comme elles apparaissent dans notre expérience ; les
mouvements
de la matière, par exemple, et la matière elle-mê
iste attribue le pouvoir de causer la pensée. Or, il est clair que le
mouvement
et la matière, objets particuliers d’expérience,
; l’étendue même est avant tout un mode de représentation ; enfin le
mouvement
ne peut manquer d’en être un, puisqu’il se ramène
porel et spatial de nos sensations. Il en résulte que durée, étendue,
mouvement
, matière, tous les objets de l’expérience ne peuv
la pensée, par les seules relations des choses extérieures et par les
mouvements
de la matière. En somme, le réalisme matérialiste
t concevoir l’anéantissement ni de l’existence, ni de l’action, ni du
mouvement
. Spencer, d’ailleurs, ne sait lui-même ce qu’il e
rt vers l’avenir. En outre du côté physique, il y a dans le désir des
mouvements
à la fois commencés et empêchés, d’où un état de
y a passage des forces de tension à un déploiement d’énergie et à un
mouvement
dans un sens déterminé. Sous tous les rapports, n
nt de nos idées et désirs ; mais nous prétendons tous influer sur les
mouvements
de notre plume au moment de signer un contrat, pa
uvements de notre plume au moment de signer un contrat, parce que ces
mouvements
nous paraissent non déterminés indépendamment de
e assiette d’oranges. Si nous prenons au hasard, les raisons de notre
mouvement
seront toutes mécaniques ; si nous choisissons, n
ixe une idée qui, sans cela, eût passé vite ou eût été faible, et les
mouvements
corporels suivront. « L’unique fonction de la vol
aintien du vent du nord n’est rien de plus, pour le physicien, que le
mouvement
du vent du nord avec sa force supérieure à celle
er par la combinaison, l’intensité, la durée, la direction finale des
mouvements
inhérents aux particules d’eau. Il y a des flots
mêmes, se maintiennent, se suspendent, sans qu’on puisse ramener leur
mouvement
à une loi. Cette théorie, loin de supprimer la li
des raisons organiques qui font que la douleur produit des vagues de
mouvements
réflexes et de mouvements expressifs, sans le con
i font que la douleur produit des vagues de mouvements réflexes et de
mouvements
expressifs, sans le concours de notre volonté ; l
passion quelconque, il s’accomplit dans notre organisme une foule de
mouvements
dont la passion est en grande partie le reflet et
de ce côté, contrebalancer l’impulsion actuelle et sa réalisation en
mouvements
conformes. Au contraire, l’idée de la résistance
t-il pas un effet d’inhibition prononcé ? Physiologiquement, tous les
mouvements
moléculaires correspondant à ces idées et à ces t
aires correspondant à ces idées et à ces tendances vont à l’opposé du
mouvement
centrifuge qui entraîne à l’acte. Psychologiqueme
ce à toutes les idées adverses, elle produit un effet d’arrêt sur les
mouvements
contraires à sa direction propre. En somme, est i
« premier commencement », une initiative complète de changement ou de
mouvement
. C’est alors la causalité s’exerçant sans raison
inés : 1° la fin de vouloir et de manifester mon indépendance ; 2° le
mouvement
du bras, moyen en vue de cette fin. Quant à la di
nt du bras, moyen en vue de cette fin. Quant à la direction finale du
mouvement
, elle demeure indéterminée pour ma volonté, qui,
es différences mécaniques d’exister dans mon cerveau en faveur de tel
mouvement
, par exemple vers la droite ou la gauche. Il en r
e actuel de mon cerveau et de mon bras, qui aboutit nécessairement au
mouvement
vers la droite. On peut donc très bien se propose
Espoir et vœu du
mouvement
littéraire et poétique après la Révolution de 183
par quelques points ; aujourd’hui, nous bornant à ce qui concerne le
mouvement
littéraire et poétique proprement dit, nous tâche
cher et de lui dire adieu pour se confier au courant des choses et au
mouvement
du progrès, sous l’œil de la Providence. Toutes c
ils avaient en eux une sympathie toute créée et préexistante avec le
mouvement
futur de la société. Seulement ils voulaient l’ha
eurs théories et à leurs travaux, l’art, qui ne se mêla pas encore au
mouvement
général de la société, acquit du moins, pendant c
ire. Pourtant, avouons-le, il n’est pas devenu populaire encore ; son
mouvement
n’embrasse ni ne reproduit tout le mouvement soci
u populaire encore ; son mouvement n’embrasse ni ne reproduit tout le
mouvement
social qui gagne et s’étend de jour en jour. Rede
tive littéraire ayant été à fond compromise dans la médiocre issue du
mouvement
politique ; au lieu d’arriver d’une rive à l’autr
Après-midi d’un Faune. Mais avec l’école parnassienne se perdaient le
mouvement
et la force de la phrase romantique, si profonds
r : qui serait en une adéquate parole la philosophie de la matière en
mouvement
évolutive et transformiste. » Traité du Verbe. C
Matière est en éternel devenir. La Matière devient. Mais quel est le
mouvement
géométriquement selon lequel elle devient ? Pério
, la Matière progresse et va vers le mieux. Mais par quoi est mise en
mouvement
selon cette ellipse, la Matière ? Le Transformism
désir est ce qui détermine la sortie hors du cercle, en l’elliptique
mouvement
. Cette connaissance se fera à travers la sensatio
et en la perpétuelle diversité de sa manière de se manifester qui est
mouvement
, d’éternité et pour éternité et dans l’illimité !
la fatalité seule du cercle parfait se figurerait la fatalité de son
mouvement
. « Mais quand se désire savoir l’unique dualité e
et en la perpétuelle diversité de sa manière de se manifester qui est
mouvement
, d’éternité pour éternité et dans l’illimité ! el
e mieux saura, selon l’ellipse devient et se transforme la matière en
mouvement
. » (Traité du Verbe.) Toute mon œuvre, établie s
ur l’expression de cette œuvre une langue adéquate était demandée, de
mouvement
mathématique, susceptible de varier infiniment le
ui la conduit et la mesure, la plus complète et intime possibilité de
mouvement
intellectuellement exprimé. Terminons. C’est au
t son épilogue au 9 thermidor était déchirée en deux parts lorsque le
mouvement
dit du Fédéralisme se produisit en 1793 ; et comm
793 ; et comme Caen, dit Vaultier, fut une des villes de France où le
mouvement
se prononça le plus (nous allons voir tout à l’he
se passa dans les autres villes, et cela fait véritablement pitié. Le
mouvement
fut digne de ceux qui l’avaient inspiré ou qui le
la guillotine, mais avant de mourir il y abjura ses erreurs. Quant au
mouvement
insurrectionnel dont Vaultier nous fait le récit
l équivoque des forces armées du Calvados, il se borna, ce formidable
mouvement
, à la ridicule affaire de Brécourt, que des histo
ue l’affreux lui impose ; mais voici l’antidote à côté du poison ! Le
mouvement
insurrectionnel du fédéralisme se résuma donc tou
toutes le manque d’énergie, la lâcheté ! D’abord, elles suivirent le
mouvement
comme des moutons, puis réagirent à l’étourdie ;
et distinct. Cet être est une force qui agit sur les idées et sur les
mouvements
, les continue, les suspend, les répète et les rep
n bras, et je le meus. Il y a là, dit-il, une résolution de l’âme, un
mouvement
du corps, et une force qui attache le mouvement d
solution de l’âme, un mouvement du corps, et une force qui attache le
mouvement
du corps à la résolution de l’âme ; j’aperçois à
suffisante. Nous ne l’induisons pas, en notant les cas nombreux où le
mouvement
suit la résolution. Nous l’observons dès l’abord,
. Quand un corps en choque un autre, il y a simplement rapprochement,
mouvement
, et nécessité d’un mouvement. Lorsque la résoluti
autre, il y a simplement rapprochement, mouvement, et nécessité d’un
mouvement
. Lorsque la résolution contracte le muscle, il y
t enfin que vous vouliez éprouver cette sensation ; ce n’est point le
mouvement
qui est l’objet propre de votre volonté, c’est el
le muscle, mais sur le cerveau ; l’objet de la volonté n’est point le
mouvement
du muscle, mais la sensation musculaire. Nous n’o
e, mais la sensation musculaire. Nous n’opérons et nous ne voulons le
mouvement
que par contre-coup. Nous n’avons qu’une puissanc
e que nous découvrons la liaison de nos résolutions morales et de nos
mouvements
physiques. Nous constatons une coïncidence et une
loi fût démentie ; nous prévoyons que la résolution étant donnée, le
mouvement
se fera ; nous jugeons nécessaire qu’il se fasse,
résolution, nous disons que la résolution est une force et produit le
mouvement
. Voilà tout l’artifice. Mais ce jugement n’est po
ouve. C’est le premier degré de son développement. Bientôt ce premier
mouvement
se détermine davantage, et prend une direction. L
cause qui l’affecte agréablement : c’est le second degré. Enfin, à ce
mouvement
expansif, finit tôt ou tard par en succéder un tr
lle tend à le ramener à elle, à se l’assimiler, s’il est possible. Le
mouvement
précédent était purement expansif, celui-ci est a
développement. La sensibilité désagréablement affectée manifeste des
mouvements
d’une nature tout à fait contraire. Au lieu de s’
la sentons se dilater sous le plaisir. La contraction est le premier
mouvement
qui suive la sensation pénible. Mais ce premier m
le premier mouvement qui suive la sensation pénible. Mais ce premier
mouvement
ne tarde pas à prendre un caractère plus décidé ;
osée à l’expansion. Puis bientôt après et presque en même temps, à ce
mouvement
par lequel elle semble se dérober à l’objet désag
ble se dérober à l’objet désagréable, se mêle un troisième et dernier
mouvement
qui éloigne et qui repousse cet objet, et qui cor
oigne et qui repousse cet objet, et qui correspond en s’y opposant au
mouvement
attractif73. Les deux triades sont jolies, paral
, la sensation et les idées qu’il est impossible, quand on décrit les
mouvements
de l’estomac, de faire abstraction de l’estomac.
sa cause. Troisième erreur. Point d’analyse plus fausse que celle du
mouvement
attractif. Dire que la sensibilité attire l’objet
uses ; mais ces essences et ces causes ne sont que des faits. Tout le
mouvement
de la science consiste à passer des faits apparen
des sables qui roulent dans les rivières et qui s’arrondissent par le
mouvement
, ou comme de ces dés avec lesquels Descartes comp
rmée en partie des débris de la langue romaine, a cependant, pour les
mouvements
et pour les tours, et quelquefois pour la syntaxe
créateur de l’éloquence : mais il en eut les formes bien plus que les
mouvements
et la chaleur ; et trop souvent il prit l’exagéra
nt tout, et donnaient à la fois, au corps du discours, de l’unité, du
mouvement
et de la souplesse. Des hommes qui avaient plus r
rapide, et le langage put se prêter avec souplesse à suivre tous les
mouvements
de l’âme, comme un danseur qui accompagne la mesu
toine, s’abandonnait à son génie ; et les expressions, les tours, les
mouvements
, venaient le chercher en foule, et se précipitaie
es, consume parmi nous la vie d’un orateur. Peut-être même ces grands
mouvements
de l’éloquence, qu’on admirait à Rome, nous convi
tible d’illusions. De là, souvent notre espèce d’incrédulité pour les
mouvements
extraordinaires et passionnés de l’âme ; de là, s
t sujets ; c’est sans doute parce que les premiers ne suivent que les
mouvements
impétueux de leur âme, et qu’aucune convention ét
ffermissent le sort des peuples ; les autres observent et suivent ces
mouvements
; ils contemplent les succès et les malheurs, le
randes choses ; celui même qui par sa nature est incapable d’avoir un
mouvement
, s’attache à ceux qui ont une activité dominante
ltitude d’idées ; il faut qu’elle leur assigne à toutes l’ordre et le
mouvement
; il faut qu’elle en fasse un tout raisonné et se
a ; qu’elle estime par quel degré il faut ou ralentir, ou presser le
mouvement
. Tous ces secrets supposent déjà une foule d’expé
un pays politique où l’évolution vers la gauche répond à une sorte de
mouvement
pur, de racine schématique, où il est entendu qu’
marche vers la gauche s’explique, qu’il y a une cause générale de ce
mouvement
sinistrogyre. Il remonte aux années qui suivent 1
se forment les deux partis nommés partis de la résistance et parti du
mouvement
. La résistance apparaît bientôt comme le point de
e le point de vue des intérêts, ceux de la bourgeoisie, tandis que le
mouvement
, avec les réformateurs de toutes écoles, avec l’o
êts matériels ». Poète et politique, Lamartine était comme l’homme du
mouvement
pur ; âme même du fluide, il reste dans notre pay
le qui va guidée. Elle en allume une autre à l’immortel flambeau. Le
mouvement
est ici le terme positif, par rapport auquel il y
s réactions n’ont jamais été depuis 1848 que des arrêts momentanés du
mouvement
, et l’ancien carbonaro Napoléon III lui-même ne p
ui-même ne présente pas sous une autre figure celle du 2 décembre. Le
mouvement
porte d’ailleurs un nom religieux, un nom à majus
substitut laïque et d’idéal concurrent du catéchisme. Cet idéal et ce
mouvement
répondent à un sentiment humain profond, facileme
ère lui, de vieilles et d’invincibles phalanges. La République est un
mouvement
, et la fonction de l’école laïque est de placer p
a la génération qui vient. L’école est donc la principale ouvrière du
mouvement
vers la gauche. Chaque fois que la République a l
se dressa contre le sabre, le bâton de craie contre le goupillon, le
mouvement
de l’École contre le traditionalisme national, de
sse, les académies, les salons, Paris en somme, vont à droite, par un
mouvement
d’ensemble, par une poussée intérieure comme cell
r un exposé qui concernait son contraire, cet antitraditionalisme, ce
mouvement
vers la gauche, ce sinistrisme immanent de la vie
station d’un droit et refus d’un fait, résistance naturelle contre un
mouvement
accidentel ; d’autre part la liaison avec un part
rd’hui bien enracinée, que la République n’est pas une chose, mais un
mouvement
, le mouvement, une sorte de création continuée (o
racinée, que la République n’est pas une chose, mais un mouvement, le
mouvement
, une sorte de création continuée (on comprend que
r cette idée, fournisse son axe à la République). Le seul arrêt de ce
mouvement
, la République consolidée, réduite à une administ
(qui a laissé pour courir plus vite son préfixe au vestiaire) est un
mouvement
d’écrivains, s’il n’y a eu de littérature politiq
u en 1924. Il est vrai que la liberté d’enseignement reste exposée au
mouvement
à longue échéance de l’école unique, actuellement
de la classe ouvrière. Les théories syndicalistes sont prises dans un
mouvement
d’idées doctrinales, et, malgré certaines opposit
on à partir des Lettres d’un habitant de Genève, qui sont de 1802, un
mouvement
d’idées autour de ce problème : la force sociale
scence d’idées, prétendit même à une philosophie, celle d’un monde en
mouvement
, en action, en création. Nous sommes entrés dans
actuel. Depuis le début du xxe siècle il s’est produit à Paris deux
mouvements
importants et concomitants des Intérêts contre le
qu’on la considère comme une force propre de renouvellement, comme le
mouvement
de cette humanité qui « ne vit pas d’une idée »,
par l’Église lorsque le modernisme a voulu l’appliquer aux dogmes. Un
mouvement
intellectuel jeune catholique ne trouve d’ordinai
aradoxalement un passe qu’on croyait mort : voyez le néo-thomisme. Le
mouvement
de l’Avenir a, pour la première fois je crois, po
me du jeune clergé. Et le jeune clergé suit plus ou moins la ligne du
mouvement
de l’Avenir, ou la ligne du mouvement tout court.
suit plus ou moins la ligne du mouvement de l’Avenir, ou la ligne du
mouvement
tout court. Le jeune clergé est le clergé de paro
nnaire, s’il se met au service des « gros ». Dans ce jeune clergé, le
mouvement
populaire du Sillon avait été bien accueilli. Il
e 1815 la cocarde tricolore cachée au fond des sacs. Au contraire, le
mouvement
réactionnaire de l’Action française, plutôt que d
rect, du cléricalisme militant qui va de 1815 à l’affaire Dreyfus. Ce
mouvement
de démocratie interne modérée et d’adhésion à la
la défiance et l’irritation de cette hiérarchie consacrée contre des
mouvements
d’idées que des laïques produisaient chez des cat
coulisse derrière le vieux soldat de Rome, reconnaîtrait que les deux
mouvements
ennemis sont en réalité deux parties du même serp
queue), deux moitiés de ce reptile aujourd’hui centenaire qu’était le
mouvement
de l’Avenir, le mouvement laïco-journaliste de 18
reptile aujourd’hui centenaire qu’était le mouvement de l’Avenir, le
mouvement
laïco-journaliste de 1831. La condamnation du Sil
ce nom, gros de menaces ou de promesses, qu’elles ont réalisées : le
mouvement
de l’Avenir, — mouvement et avenir. Le Sillon, be
ou de promesses, qu’elles ont réalisées : le mouvement de l’Avenir, —
mouvement
et avenir. Le Sillon, beaucoup plus fort par ses
ncore de la chaire à prêcher. Au contraire, l’Action française est un
mouvement
de journalistes, nullement d’orateurs. Or, sans r
justifie d’une manière singulière le Lamennais de 1830. En effet, le
mouvement
de l’Avenir posait trois conditions d’un catholic
se et d’adaptation, et surtout elle a mis fin pratiquement à ces deux
mouvements
corrélatifs, à cette systole et a cette diastole
ou simplement l’aristocratie d’Église. Un libéralisme romain Le
mouvement
de l’Avenir exigeait, pour réussir cette deuxième
pulaires, s’était réalisée, et cela depuis un quart de siècle, par un
mouvement
venu du fond. À vrai dire, le clergé a toujours é
ue qu’acquirent pratiquement les fonctionnaires de l’enseignement, le
mouvement
des Universités populaires, une démocratie pratiq
les yeux que ses sculpteurs donnaient jadis à la Synagogue ? De là le
mouvement
du Sillon et la démocratie chrétienne. Et c’était
résignation et moins d’autorité, lui laisser une marge plus grande de
mouvement
à gauche, soit de mouvement tout court. Le cathol
ité, lui laisser une marge plus grande de mouvement à gauche, soit de
mouvement
tout court. Le catholicisme actuel, en France, ex
ui sent la vie organique de la Révolution française sent, par le même
mouvement
, la vie organique du radicalisme. M. Daladier dis
ommis voyageur s’appela Gambetta. Elles donnent sa température et son
mouvement
au radicalisme. Le radicalisme, par ces intermédi
n politique. La marche politique à gauche, l’À gauche par quatre ! du
mouvement
républicain, réussit parce qu’elle est encadrée.
ître et Cavaignac, Action Française de Charles Maurras, ont formé des
mouvements
, des groupes autour de grands noms ou de grandes
dées de légiste et de maître d’école. Il est remarquable que le grand
mouvement
des Politiques et Moralistes de 1815 à 1915, qui
t il sait qu’elles ne sont peut-être que les diverses apparences d’un
mouvement
unique et qu’elles obéissent toutes à des lois se
avec quelque gaîté par l’opinion littéraire, laquelle allait céder au
mouvement
dit des Cigognes, et prendre parti, en sens diver
liste, et telle qu’un socialiste peut la penser et la nommer ? Les
mouvements
de l’idée socialiste Il y a un quart de siècle
devant un phénomène de relief rajeuni, de vallées qui, à travers des
mouvements
tectoniques successifs, et de sens différents, ma
ler en haut du clocher porter le coq : d’où, le long du monument, des
mouvements
divers qui inquiètent l’architecte. Mais il faut
s d’idées qui marchent, et qui croissent ou diminuent, et qui par ces
mouvements
contribuent à la vie d’un tout : idée de la liais
de la planète à transformer par l’industrie et l’invention idée d’un
mouvement
social présent accordé aux disponibilités de l’hé
e chrétien ; idée de la Révolution Française dans son principe et son
mouvement
; idée de l’avenir social dans sa capacité illimi
ujours se tenir dans une position intermédiaire, à portée de faire ce
mouvement
et cette pointe si elle était nécessaire, ou de s
yon des opérations centrales, la dépêche chiffrée prescrivait le même
mouvement
qu’on exécutait déjà depuis quarante-huit heures.
lettre plutôt que l’esprit de cet ordre. On perdit du temps50. Si le
mouvement
de Ney s’était opéré tout entier dans le premier
de Bautzen eût été bien différent : « c’eût été, ni plus ni moins, un
mouvement
entièrement semblable à celui que Blucher exécuta
ie de se rassembler au plus tôt, et à la cavalerie légère de faire un
mouvement
pour couvrir les camps et le quartier général. Ne
ey fut bien étonné tout le premier de voir s’opérer autour de lui ces
mouvements
et marches qu’il n’avait pas commandés. Ayant ain
ans l’après-midi du 28 (août), ayant jugé nécessaire de faire quelque
mouvement
de troupes et en ayant parlé à l’empereur Alexand
re Majesté. » Le mot était vif et toucha l’épiderme. Alexandre fit un
mouvement
: « Général, je vous remercie de votre zèle, mais
mée des souverains, il préféra de s’avancer par le Nord, en liant ses
mouvements
à ceux de Bernadotte. Le voyage de Jomini à Pragu
e Jomini veut parler, sans doute, de la campagne d’Ulm en 1805, et du
mouvement
de Ney sur la rive gauche du Danube, maintenu mal
le vraisemblable : « Ney, est-il dit, attachant trop d’importance au
mouvement
sur Berlin, était prêt (à un moment) à s’y porter
De là l’anxiété de Ney, ses velléités d’aller en avant, de mettre en
mouvement
le gros de ses forces, et les objections, les rés
mini, qui alla, dit-il, « jusqu’à refuser de signer l’ordre d’un faux
mouvement
, et jusqu’à rédiger les lettres de manière à devo
parce qu’il aurait toujours vu l’ennemi enface ; de nos jours, où les
mouvements
compliqués se préparent dans le cabinet, il était
ique avec la matière inerte, et où l’intelligence n’a qu’à suivre son
mouvement
naturel, après le plus léger contact possible ave
e représenter la vraie nature de la vie, la signification profonde du
mouvement
évolutif. Créée par la vie, dans des circonstance
st qu’une émanation ou un aspect ? Déposée, en cours de route, par le
mouvement
évolutif, comment s’appliquerait-elle le long du
te, par le mouvement évolutif, comment s’appliquerait-elle le long du
mouvement
évolutif lui-même ? Autant vaudrait prétendre que
nt pas moins, elles aussi, quelque chose d’immanent et d’essentiel au
mouvement
évolutif. En les rapprochant les unes des autres,
e, qu’il s’agirait alors de saisir en elle-même et de suivre dans son
mouvement
. C’est un effort de ce genre que nous tentons, —
core diriger sa main, elle palpe et remue vaguement ; elle essaye les
mouvements
des membres antérieurs et les sensations tactiles
’effet ; rien de plus. À mon avis, c’est de cette multitude énorme de
mouvements
perpétuellement essayés que se dégageront par sél
perpétuellement essayés que se dégageront par sélection graduelle les
mouvements
intentionnels ayant un but et atteignant ce but.
vient la voix. Même apprentissage spontané pour les cris que pour les
mouvements
; le progrès de l’organe vocal s’opère comme celu
s gestes. Pendant plusieurs mois, elle a essayé spontanément tous les
mouvements
des bras, la flexion de la main sur le poignet, l
e de téter et le contact du sein présenté par la nourrice. Quant aux
mouvements
appris, les progrès se sont faits dans l’ordre su
es tourner du côté d’où vient la voix (quatre mois). 3º Gouverner les
mouvements
de son cou et de sa tête, et les tourner l’un et
dans sa main vacillante. Mêmes progrès graduels et spontanés pour les
mouvements
vocaux. De plus, comme dans le cas précédent, le
muniquer cette série continue d’apparences changeantes qu’on nomme le
mouvement
. De très bonne heure, la connaissance incomplète
criait : Bête ! Par ce nom, il désignait d’abord de petites choses en
mouvement
; car, de lui-même, il donnait ce nom à de petite
e caractères qui la constituaient, une particularité, celle d’être en
mouvement
, s’est oblitérée ; peut-être l’enfant a-t-il dist
n mouvement, s’est oblitérée ; peut-être l’enfant a-t-il distingué le
mouvement
véritablement spontané de l’animal et le mouvemen
-t-il distingué le mouvement véritablement spontané de l’animal et le
mouvement
simplement communiqué de la toupie. En tout cas,
plusieurs articles et paires d’appendices, tantôt immobile, tantôt en
mouvement
de soi-même et sans impulsion du dehors. 2º Bédam
n elles se combinèrent toutes dans la racine simple pat, exprimant le
mouvement
rapide, soit pour tomber, soit pour fuir, soit po
vait rappeler à l’auditeur le son spécial de tel objet emporté par un
mouvement
rapide, la racine pat devint apte à signifier le
t rapide, la racine pat devint apte à signifier le concept général du
mouvement
rapide, et cette racine, par sa végétation, fourn
▲