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1 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
me L’appétition I. L’appétition n’est-elle qu’un renouvellement de mouvements déjà accomplis ? Théorie de Spencer. Analyse du d
ture tout intellectuelle. — II. Origine et développement des premiers mouvements appétitifs. Volonté primordiale. L’activité primi
out d’abord, dans l’appétition, c’est le renouvellement d’actes et de mouvements déjà accomplis antérieurement. Pourquoi, chez l’a
as ; elle fait donc renaître à un certain degré les sentiments et les mouvements impliqués dans les actes de poursuivre, de saisir
mencé est le corrélatif mental de cette loi mécanique qui veut que le mouvement commencé dans l’organisme se continue, se propage
e se continue, se propage et se traduise en actes. Or, la tendance du mouvement à se continuer existait dès la première expérienc
u point de vue physiologique, est donc un commencement d’action et de mouvement , dont la direction est déterminée par la structur
pas assez mis on lumière, c’est qu’à la loi physique qui veut que le mouvement commencé se continue répond dès l’origine, dans l
r, à se poursuivre, à s’achever. Sans cela, tout en s’accompagnant de mouvements extérieurs comme par une harmonie préétablie, le
et après le plaisir, pendant la douleur et après la douleur. Comme le mouvement libéré par la dépense nerveuse préexistait sous u
n du désir. Nous revenons ainsi à l’idée-force. En effet, l’idée d’un mouvement est ce mouvement commencé et, par conséquent, l’i
revenons ainsi à l’idée-force. En effet, l’idée d’un mouvement est ce mouvement commencé et, par conséquent, l’idée intense et ex
uvement commencé et, par conséquent, l’idée intense et exclusive d’un mouvement entraîne le mouvement réel. La conscience trouve
ar conséquent, l’idée intense et exclusive d’un mouvement entraîne le mouvement réel. La conscience trouve donc ici, dans la seul
ouvement réel. La conscience trouve donc ici, dans la seule idée d’un mouvement , la première condition suffisante et adéquate de
ée d’un mouvement, la première condition suffisante et adéquate de ce mouvement . Lorsque l’enfant se représente le saut à la cord
rsque l’enfant se représente le saut à la corde, il a conscience d’un mouvement commencé qu’il dépendrait de lui de continuer jus
de lui de continuer jusqu’au bout, la représentation dominante de ce mouvement étant le début cérébral du mouvement même. Il y a
a représentation dominante de ce mouvement étant le début cérébral du mouvement même. Il y a ainsi supériorité de la représentati
mouvement même. Il y a ainsi supériorité de la représentation sur le mouvement réel. C’est cet excès qui constitue le sentiment
blé, rempli, satisfait. De là une double tension : 1° l’idée tend aux mouvements qui dépendent d’elle ; 2° les mouvements commencé
tension : 1° l’idée tend aux mouvements qui dépendent d’elle ; 2° les mouvements commencés par l’idée ne trouvent point des sensat
e intensité adéquate à la leur. En un mot. puissante pour réaliser le mouvement , l’idée est impuissante pour réaliser les sensati
à la fois : 1° un sentiment vif de puissance pour la réalisation des mouvements , 2° un sentiment vif d’impuissance pour la réalis
à se remplir et qui n’y parvient pas ; ou plutôt l’idée tend, par le mouvement , à devenir sensation, à acquérir ainsi cette inte
re part, qu’elle tend à se réaliser au dehors comme au dedans, par le mouvement et l’action extérieure comme par l’attention inté
e à la produire ou à la maintenir, et à la réaliser au dehors par des mouvements . Toute idée peut donc avoir une double force, 1°
lement un effort accompagné de peine, puis un objet ou un ensemble de mouvements qui se révèle comme changeant la peine en plaisir
otre attention et de notre aperception49. II Origine des premiers mouvements appétitifs I Le plus simple des mouvement
igine des premiers mouvements appétitifs I Le plus simple des mouvements faits avec une intention définie doit avoir été p
ements faits avec une intention définie doit avoir été précédé par un mouvement plus simple encore ; car un mouvement intentionne
e doit avoir été précédé par un mouvement plus simple encore ; car un mouvement intentionnel défini présuppose l’idée de ce mouve
encore ; car un mouvement intentionnel défini présuppose l’idée de ce mouvement même avant sa réalisation actuelle ; l’idée, à so
ême avant sa réalisation actuelle ; l’idée, à son tour, présuppose un mouvement antérieur dont elle est le résidu mental. Comment
l n’y a que quatre hypothèses possibles : 1° l’explication du premier mouvement par un pur mécanisme, non précédé d’un sentiment
sentiment de peine ou de plaisir (Spencer) ; 2° l’explication par le mouvement spontané (Bain) ; 3° l’explication par le mouveme
xplication par le mouvement spontané (Bain) ; 3° l’explication par le mouvement expressif (James Ward) ; enfin 4° l’explication p
r le mouvement expressif (James Ward) ; enfin 4° l’explication par le mouvement appétitif non défini, précédant le mouvement appé
4° l’explication par le mouvement appétitif non défini, précédant le mouvement appétitif défini. Les trois premières explication
tre animé, surtout dans un être de constitution très élémentaire, des mouvements explicables par une pure transmission mécanique,
bles par une pure transmission mécanique, par une simple réflexion de mouvements  ; mais il est probable que, dès le début, ces mou
réflexion de mouvements ; mais il est probable que, dès le début, ces mouvements sont accompagnés d’un état de conscience sourde,
thèse que Bain avait exprimée, puis finalement rejetée, considère les mouvements appétitifs et intentionnels comme une différencia
itifs et intentionnels comme une différenciation et une évolution des mouvements primitifs et immédiats d’expression. A notre avis
ats d’expression. A notre avis, il y a déjà appétition dès le premier mouvement , et avant la diffusion expressive. Cette appétiti
pétition n’est pas encore définie sous le rapport de la direction des mouvements dans l’espace, mais elle est déjà définie sous ce
ine et à conserver le plaisir, sans savoir encore comment et par quel mouvement précis, sans même avoir besoin de se représenter
immédiatement il réagit ; cette. réaction, immédiatement, produit un mouvement répulsif. Après cela, une fois le branle donne, l
oduit un mouvement répulsif. Après cela, une fois le branle donne, le mouvement devient ce qu’il peut, selon les organes où il se
que. Cette diffusion mécanique est l’expression. Plus tard, parmi les mouvements nombreux ainsi produits en tous sens, les mouveme
tard, parmi les mouvements nombreux ainsi produits en tous sens, les mouvements efficaces et utiles pour le soulagement de la pei
ne pas souffrir et de jouir existait dès le début. C’est donc bien le mouvement appétitif, sans idée de plaisir et de douleur fut
d’une peine ou d’un plaisir présents, qui est le premier de tous les mouvements attribuables à l’animal et non purement mécanique
le d’échapper à un mal défini50. » N’est-ce pas là une description du mouvement appétitif, non pas seulement expressif ? N’est-ce
ression des appétitions mêmes qui y répondent ; d’où il suit que tout mouvement expressif présuppose un mouvement appétitif. I
y répondent ; d’où il suit que tout mouvement expressif présuppose un mouvement appétitif. II L’appétit ajoute à la sélecti
ême. Nous avons ici, simultanément, l’appétit vital et un ensemble de mouvements organiques qui en est le corrélatif. En outre, il
e des forces de tension accumulées dans son système nerveux, fait des mouvements en tous sens, sans aucune espèce de but : il épro
ntiment d’aise, de plaisir même : le résultat sera la continuation de mouvements semblables, généraux et mêlés ensemble, non inten
n intentionnels. Il n’y aura encore aucune sélection, aucun triage de mouvements , car pourquoi tel mouvement particulier se détach
encore aucune sélection, aucun triage de mouvements, car pourquoi tel mouvement particulier se détacherait-il d’un ensemble qui,
confuse et non différenciée ? Tel est donc le premier moment, où les mouvements généraux ne font que multiplier en quelque sorte
sorte le plaisir général. Supposons maintenant que, parmi les divers mouvements spontanés, il y en ait un qui produise un contact
quand on heurte une pierre ou quand on touche une plante épineuse. Ce mouvement sera arrêté du coup. Voilà donc un premier triage
tion. Nous pouvons admettre cette loi de Bain et de James Ward : « Un mouvement pénible tend, par l’intermédiaire de la peine, à
, une concentration sur un point succédant à l’expansion générale des mouvements  ; c’est, au sens étymologique, l’aversion. James
on fait de nouveaux progrès. Quand l’animal souffre, il accomplit des mouvements irréguliers, souvent même en conflit l’un avec l’
nts irréguliers, souvent même en conflit l’un avec l’autre. Parmi ces mouvements , il peut s’en trouver un qui ait la chance d’éloi
d’une série d’essais désordonnés et irréfléchis. Il est clair que ce mouvement , en supprimant la peine, supprimera l’attention a
cette attention, devenue libre, ne pourra pas ne pas se fixer sur le mouvement même qui a introduit du nouveau dans la conscienc
ne association établie dans la mémoire entre le mal et le remède. Les mouvements sont moins nombreux et diffus quand le mal repara
s mouvements sont moins nombreux et diffus quand le mal reparaît ; le mouvement seul efficace devient plus distinct et est trié p
us distinct et est trié par sélection. Dès que la douleur revient, ce mouvement se produit et, cette fois, pour l’écarter ; au mo
revient, ce mouvement se produit et, cette fois, pour l’écarter ; au mouvement spontané succède ainsi le mouvement volontaire, s
, cette fois, pour l’écarter ; au mouvement spontané succède ainsi le mouvement volontaire, sans qu’il y ait d’ailleurs un déterm
ience la série qui y fait irruption tout d’un coup. Au contraire, les mouvements qui suivent une représentation, une émotion et un
uffrions pas, si nous ne jouissions pas, nous accomplirions les mêmes mouvements , que nous retirerions les doigts de la flamme, mê
ous éprouvions du plaisir à être brûlé ? — On nous dit cela, mais les mouvements ont beau être explicables mécaniquement par des m
, mais les mouvements ont beau être explicables mécaniquement par des mouvements antérieurs, cette explication mécanique laisse en
même. Or, ce qui est à expliquer pour le psychologue, ce n’est pas un mouvement comme celui d’une horloge insensible, c’est un mo
n’est pas un mouvement comme celui d’une horloge insensible, c’est un mouvement vital et appétitif, qui se sent lui-même et se re
es chacals, disperse les moutons. » D’où vient une telle diversité de mouvements avec la même sensation pour point de départ ? On
déquate à la réalité, ni métaphysiquement suffisante, puisque, si les mouvements se suffisaient à eux-mêmes dans la réalité, il n’
ibles d’appétition déterminée. De là résulte le triage associant tels mouvements à telle sensation qui nous intéresse par tel plai
2 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre II. La relativité complète »
Chapitre II.La relativité complète De la réciprocité du mouvement . — Relativité « bilatérale » et non plus « unilat
econde hypothèse avec la première : malentendus qui en résulteront. — Mouvement relatif et mouvement absolu. — Propagation et tra
la première : malentendus qui en résulteront. — Mouvement relatif et mouvement absolu. — Propagation et transport. — Systèmes de
e position. Mais disons dès à présent que la contraction des corps en mouvement , la dilatation de leur Temps, la dislocation de l
encore un peu dans le premier ; car on a beau dire que seul existe le mouvement réciproque de S et S′ par rapport l’un à l’autre,
philosophe. Car si S est en repos absolu, et tous autres systèmes en mouvement absolu, la théorie de la Relativité impliquera ef
giné un système S en repos dans l’éther immobile, et un système S′ en mouvement par rapport à S. Or, l’éther n’a jamais été perçu
it en physique pour servir de support à des calculs. Au contraire, le mouvement d’un système S′ par rapport à un système S est po
éciprocité de déplacement. Comment en serait-il autrement, puisque le mouvement aperçu dans l’espace n’est qu’une variation conti
nt que l’écart entre A et B diminue ou grandit. La « réciprocité » du mouvement est donc un fait d’observation. On pourrait l’éno
t grandit ou diminue entre les deux 10. Certes, il s’en faut que tout mouvement se réduise à ce qui en est aperçu dans l’espace.
mouvement se réduise à ce qui en est aperçu dans l’espace. À côté des mouvements que nous observons seulement du dehors, il y a ce
sentons aussi produire. Quand Descartes parlait de la réciprocité du mouvement  11, ce n’est pas sans raison que Morus lui répond
ose » 12. Tout ce que la science pourra nous dire de la relativité du mouvement perçu par nos yeux, mesuré par nos règles et nos
, laissera intact le sentiment profond que nous avons d’accomplir des mouvements et de fournir des efforts dont nous sommes les di
t un fait, et que le fait est unilatéral. Cette conscience qu’il a de mouvements décidés et exécutés, tous les autres hommes et la
galement. Et, du moment que les êtres vivants accomplissent ainsi des mouvements qui sont bien d’eux, qui se rattachent uniquement
éciprocité de déplacement, on peut conjecturer qu’il en est ainsi des mouvements relatifs en général, et qu’une réciprocité de dép
l’intérieur des choses ; et l’essence vraie, la réalité profonde d’un mouvement , ne peut jamais lui être mieux révélée que lorsqu
ent, ne peut jamais lui être mieux révélée que lorsqu’il accomplit le mouvement lui-même, lorsqu’il le perçoit sans doute encore
orsqu’il le perçoit sans doute encore du dehors comme tous les autres mouvements , mais le saisit en outre du dedans comme un effor
n’obtient cette perception directe, intérieure et sûre, que pour les mouvements qu’il accomplit lui-même. De ceux-là seulement il
e ceux-là seulement il peut garantir que ce sont des actes réels, des mouvements absolus. Déjà pour les mouvements accomplis par l
ir que ce sont des actes réels, des mouvements absolus. Déjà pour les mouvements accomplis par les autres êtres vivants, ce n’est
aisons d’analogie qu’il les érigera en réalités indépendantes. Et des mouvements de la matière en général il ne pourra rien dire,
oques de corps dans l’espace. Nous n’avons donc pas à tenir compte du mouvement absolu dans la construction de la science : nous
é que ce qui est étalé dans l’espace, homogène, mesurable, visuel. Le mouvement qu’elle étudie est donc toujours relatif et ne pe
stration. Car c’est un fait remarquable que la relativité radicale du mouvement , postulée par Descartes, n’ait pu être affirmée c
ce, telle qu’on l’entend depuis Galilée, souhaitait sans doute que le mouvement fût relatif. Volontiers elle le déclarait tel. Ma
e le sens commun que dans la mesure du strict nécessaire. Or, si tout mouvement rectiligne et non accéléré est évidemment relatif
t relatif, si donc, aux yeux de la science, la voie est aussi bien en mouvement par rapport au train que le train par rapport à l
laquelle la science n’a jamais insisté sur la relativité radicale du mouvement uniforme est qu’elle se sentait incapable d’étend
iforme est qu’elle se sentait incapable d’étendre cette relativité au mouvement accéléré : du moins devait-elle y renoncer provis
. Descartes posait que tout ce qui relève de la physique est étalé en mouvement dans l’espace : par là il donnait la formule idéa
-être réalisée Einstein. Or, ce dynamisme impliquait l’existence d’un mouvement absolu. On pouvait encore admettre la relativité
ce d’un mouvement absolu. On pouvait encore admettre la relativité du mouvement dans le cas de la translation rectiligne non accé
ligne non accélérée ; mais l’apparition de forces centrifuges dans le mouvement de rotation semblait attester qu’on avait affaire
olu véritable ; et il fallait aussi bien tenir pour absolu tout autre mouvement accéléré. Telle est la théorie qui resta classiqu
it la mobilité pour une simple relation de réciprocité dans le cas du mouvement uniforme, et pour une réalité immanente à un mobi
nt uniforme, et pour une réalité immanente à un mobile dans le cas du mouvement accéléré. Si nous jugions nécessaire, quant à nou
cessaire, quant à nous, d’admettre un changement absolu partout où un mouvement spatial s’observe, si nous estimions que la consc
estimions que la conscience de l’effort révèle le caractère absolu du mouvement concomitant, nous ajoutions que la considération
u du mouvement concomitant, nous ajoutions que la considération de ce mouvement absolu intéresse uniquement notre connaissance de
er les relations entre données visuelles dans l’espace homogène, tout mouvement devait être relatif. Et néanmoins certains mouvem
e homogène, tout mouvement devait être relatif. Et néanmoins certains mouvements ne pouvaient pas l’être. Ils le peuvent maintenan
if la physique lui réserve. Mais, quoi qu’il arrive, la conception du mouvement spatial que nous trouvons chez Descartes, et qui
ra été rendue par Einstein scientifiquement acceptable dans le cas du mouvement accéléré comme dans celui du mouvement uniforme.
ment acceptable dans le cas du mouvement accéléré comme dans celui du mouvement uniforme. Il est vrai que cette partie de l’œuvre
rie de la Relativité « restreinte », et celle-ci ne concernait que le mouvement uniforme. Mais dans la théorie restreinte il y av
ralisée. Car elle avait beau être restreinte, c’est-à-dire limitée au mouvement uniforme, elle n’en était pas moins radicale, en
’était-on pas encore allé explicitement jusque-là ? Pourquoi, même au mouvement uniforme, qu’on déclarait relatif, n’appliquait-o
de relativité ? Parce qu’on savait que l’idée ne conviendrait plus au mouvement accéléré. Mais, du moment qu’un physicien tenait
Mais, du moment qu’un physicien tenait pour radicale la relativité du mouvement uniforme, il devait chercher à envisager comme re
u mouvement uniforme, il devait chercher à envisager comme relatif le mouvement accéléré. Ne fût-ce que pour cette raison encore,
philosophe que si elle se prêtait à cette généralisation. Or, si tout mouvement est relatif et s’il n’y a pas de point de repère
système n’aura évidemment aucun moyen de savoir si son système est en mouvement ou en repos. Disons mieux : il aurait tort de se
lle son observatoire. Il n’en pouvait être ainsi, même dans le cas du mouvement uniforme, quand on croyait à un éther immobile. I
être ainsi, de toute manière, quand on croyait au caractère absolu du mouvement accéléré. Mais du moment qu’on écarte les deux hy
écarte les deux hypothèses, un système quelconque est en repos ou en mouvement , à volonté. Il faudra naturellement s’en tenir au
nt rappeler ce que nous disions jadis de l’idée de corps, et aussi du mouvement absolu : cette double série de considérations per
de considérations permettait de conclure à la relativité radicale du mouvement en tant que déplacement dans l’espace. Ce qui est
e partie un être de convention, comment n’en serait-il pas de même du mouvement considéré comme affectant ce corps isolément ? Il
uvement considéré comme affectant ce corps isolément ? Il n’y a qu’un mouvement , disions-nous, qui soit perçu du dedans, et dont
nt nous sachions qu’il constitue par lui-même un événement : c’est le mouvement qui traduit à nos yeux notre effort. Ailleurs, qu
t qui traduit à nos yeux notre effort. Ailleurs, quand nous voyons un mouvement se produire, tout ce dont nous sommes sûrs est qu
superficiel, et ces changements sont nécessairement réciproques. Tout mouvement — même le nôtre en tant que perçu du dehors et vi
st donc relatif. Il va de soi, d’ailleurs, qu’il s’agit uniquement du mouvement de la matière pondérable. L’analyse que nous veno
ns-nous, puisqu’elles ont un caractère absolu, les appeler encore des mouvements  ? D’autre part, comment mettre sur le même rang l
s ou moins artificiellement dans la matière ? On parle, ici et là, de mouvement  ; mais le mot a-t-il le même sens dans les deux c
apport à un système varie selon que celui-ci est « en repos » ou « en mouvement  ». Pourquoi tiendrait-elle compte d’une certaine
avec le système privilégié et les points fixes, il n’y a plus que des mouvements relatifs d’objets les uns par rapport aux autres 
poser, à un moment donné, que le système de référence est lui-même en mouvement . La physique a souvent intérêt à le faire, et la
place volontiers dans cette hypothèse. Mais quand le physicien met en mouvement son système de référence, c’est qu’il en choisit
nt alors immobile. Il est vrai que ce second système peut être mis en mouvement par la pensée à son tour, sans que la pensée élis
venues si rapides qu’elle peut se donner l’illusion de les laisser en mouvement l’un et l’autre. C’est dans ce sens précis que no
e montrent à sa surface et se cachent à l’intérieur d’elle ; mais ces mouvements tiennent dans un cadre fixe : je veux dire qu’on
Terre, quand nous ne tiendrons compte que de son état de repos ou de mouvement par rapport à un autre système, pourra être envis
dge, 1914, chap. XV.) 9. Sur ce point, et sur la « réciprocité » du mouvement , nous avons appelé l’attention dans Matière et Mé
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre premier. Existence de la volonté »
tinct des sensations. Ils réduisent l’état de conscience précédant le mouvement volontaire au souvenir antérieur de ce même mouve
ce précédant le mouvement volontaire au souvenir antérieur de ce même mouvement et des sensations qui l’accompagnaient, et ils le
dans mes états antérieurs de conscience, qui sont : 1° l’idée de tel mouvement comme moyen pour telle fin, 2° le désir de ce mou
l’idée de tel mouvement comme moyen pour telle fin, 2° le désir de ce mouvement . Je me conçois ici comme agissant, c’est-à-dire c
ant des phénomènes par mes idées et par mes désirs, ainsi que par les mouvements cérébraux ou musculaires qui les accompagnent. L’
comprend encore que par l’action continue du vouloir-vivre et par le mouvement perpétuel qui en est la manifestation en nous. Le
n l’incorporant dans un objet, — désir de telle chose, vouloir de tel mouvement , — car nous ne pouvons vouloir à vide ; mais cett
e sensorielle, le tout continu de la conscience motrice n’admet aucun mouvement venu de nous qui ne nous apparaisse, clairement o
n à quelque objet particulier. Même quand nous nous figurons créer un mouvement ex nihilo, nous nous l’attribuons à nous-mêmes ;
mes ; par conséquent, nous conservons le sentiment d’un lien entre ce mouvement et ses antécédents internes : mais, comme nous ne
rique, il n’est nullement chimérique de dire que nos actions sont des mouvements ayant leurs principaux antécédents dans notre moi
e. Si mon petit doigt s’abaisse sur la détente de mon fusil, ce léger mouvement est le terme de la totalité des mouvements de réa
ente de mon fusil, ce léger mouvement est le terme de la totalité des mouvements de réaction qui, composés et fondus ensemble, abo
du parallélogramme des forces, aux muscles de mon doigt. De même, le mouvement de la détente du fusil aboutit à celui de la ball
ui de la balle traversant l’air ; mais il y a cette différence que le mouvement de la détente, celui des gaz explosifs, celui de
ssible de répondre. Mais pouvons-nous davantage expliquer comment les mouvements produits dans notre cerveau par les instruments d
t sensation, mais sensation favorable ou défavorable à l’ensemble des mouvements vitaux et des états de conscience corrélatifs à c
le des mouvements vitaux et des états de conscience corrélatifs à ces mouvements . Or, le groupe des états de conscience corrélatif
ces mouvements. Or, le groupe des états de conscience corrélatifs aux mouvements vitaux ne reçoit point passivement le plaisir et
sie admet ou rejette les sensations survenantes, comme l’ensemble des mouvements vitaux admet ou repousse les mouvements synergiqu
enantes, comme l’ensemble des mouvements vitaux admet ou repousse les mouvements synergiques ou antagonistes. Cette admission et c
veux continuer ou cesser de pâtir. Donnez le nom qui vous plaira à ce mouvement vers l’avenir (avenir qui n’a pas besoin d’être c
enir (avenir qui n’a pas besoin d’être conçu), toujours est-il que ce mouvement existe. Si vous placez la réaction, sous une form
es (Psychologie, t. I, p. 30), « des idées de sensation, des idées de mouvement , voilà les facteurs élémentaires dont notre espri
entrer de force l’appétition dans la sensation, ou dans les idées de mouvement qui ne sont que les résidus d’impressions kinesth
ces d’impressions sensorielles : celles qui primitivement excitent un mouvement , et d’autres impressions sensorielles (kinesthési
t d’autres impressions sensorielles (kinesthésiques) résultant de ces mouvements et constituant un guide et un modèle pour l’exécu
et constituant un guide et un modèle pour l’exécution ultérieure des mouvements similaires. » Sur le second groupe d’impressions
le second groupe d’impressions sensorielles, celles qui résultent du mouvement (ou sensations kinesthésiques) et qui servent de
ment (ou sensations kinesthésiques) et qui servent de guides pour les mouvements ultérieurs, nous sommes d’accord avec M. Bastian 
ions prétendues purement sensorielles « qui primitivement excitent au mouvement  » ? Ce mot excitent rétablit toute la difficulté.
te la difficulté. Pourquoi certaines impressions excitent-elles à des mouvements d’écart, par exemple ? Parce qu’elles sont doulou
purement sensorielle ? De plus, pourquoi la douleur excite-t-elle au mouvement , c’est-à-dire au changement, si elle ne rencontre
re l’apparente simplicité de cette division en sensations excitant au mouvement et sensations résultant du mouvement. Enfin M. Ba
vision en sensations excitant au mouvement et sensations résultant du mouvement . Enfin M. Bastian pose, comme « accepté de tout l
ès que je fais attention, il y a déjà acte évident, concentration des mouvements cérébraux et même musculaires. Ne voir des actes
, que la pensée d’une action est toujours une action, que l’idée d’un mouvement est toujours ce mouvement commencé ; s’il est arr
on est toujours une action, que l’idée d’un mouvement est toujours ce mouvement commencé ; s’il est arrêté ensuite, cela ne l’emp
rt, ou elle est partout en nous ; nous sommes partout en action et en mouvement  : c’est là la vie, et la volonté ne cesse qu’avec
qu’un acte volontaire, du côté mental, suppose la représentation d’un mouvement déterminé et un désir de ce mouvement ; or on ne
suppose la représentation d’un mouvement déterminé et un désir de ce mouvement  ; or on ne peut se représenter un mouvement déter
terminé et un désir de ce mouvement ; or on ne peut se représenter un mouvement déterminé dans tel membre que par le souvenir des
au. Il faut, en conséquence, que nos membres aient d’abord été mis en mouvement par une simple diffusion spontanée et irréfléchie
ur que nous puissions faire connaissance avec tel mode particulier de mouvement et, en nous représentant notre état général à ce
uire volontairement la même motion. Nous ne pouvons avoir une idée du mouvement de notre oreille jusqu’à ce que notre oreille ait
uvement de notre oreille jusqu’à ce que notre oreille ait été mise en mouvement  ; si, par la diffusion du courant nerveux, nous v
i, par la diffusion du courant nerveux, nous venons à être avertis du mouvement de notre oreille, nous serons en possession d’un
ment de notre oreille, nous serons en possession d’un certain plan de mouvement , que nous pourrons ensuite volontairement exécute
on ne peut atteindre un but qu’on ne voit pas, ni réaliser un mode de mouvement intestin dont la sensation ne nous donne aucun sc
ort mental et cérébral, à lui seul, ne suffit pas pour déterminer tel mouvement de telle partie du corps, pas plus qu’un seul poi
r, ces contractions spéciales des muscles de la face (spécialement le mouvement des sourcils et le serrement des dents) et ces te
et le serrement des dents) et ces tensions de la peau de la tête. Ces mouvements sympathiques sont sentis particulièrement du côté
d’un membre sans une irradiation de l’onde nerveuse qui entraîne des mouvements sympathiques et synergiques, et cela, principalem
côté mû, ce n’est pas comme contraction des muscles de la face, comme mouvement des sourcils, comme grincement de dents qu’une ré
e, et des effets très lointains, des chocs en retour. « Nos idées de mouvement , continue-t-il150, sont toutes des idées faibles,
ats vifs comme les autres états originaux. » Confusion. L’idée de tel mouvement ne peut être que celle des sensations qui spécifi
tel mouvement ne peut être que celle des sensations qui spécifient ce mouvement effectué, et elle est faible ; mais ce que nous é
des personnes vouloir, mais ne pouvoir exécuter avec succès certains mouvements d’élocution, sous des impressions visuelles appro
rononcer ; en même temps, elles conservent la faculté de produire les mouvements et de prononcer le mot, lorsqu’elles entendent ce
urra et on devra toujours trouver des sensations afférentes dans tout mouvement  ; et plus il sera déterminé, particularisé, plus
is qu’il n’y ait pas dans l’état de conscience répondant à tel ou tel mouvement volontaire un élément qui n’est plus périphérique
qui n’est plus périphérique, mais central, et qui répond non plus au mouvement des muscles, mais au mouvement des centres cérébr
ais central, et qui répond non plus au mouvement des muscles, mais au mouvement des centres cérébraux152. Selon nous, la simple c
Selon nous, la simple cérébration — à laquelle correspond l’idée d’un mouvement possible — est un état de tension où se contre-ba
— est un état de tension où se contre-balancent un ensemble de petits mouvements oscillatoires ; le triomphe actuel d’une impulsio
sentiment d’effort mental et cérébral plus ou moins intense. Enfin le mouvement effectué dans les muscles doit se distinguer pour
ctué dans les muscles doit se distinguer pour la conscience du simple mouvement cérébral effectué. Le mouvement massif du membre
stinguer pour la conscience du simple mouvement cérébral effectué. Le mouvement massif du membre se traduit en effet par une mult
e détacher dans la conscience. C’est un simple murmure, tandis que le mouvement du membre est un son rythmé qui éclate. Nous avon
out centre est en même temps sensoriel et moteur, puisqu’il reçoit du mouvement et en restitue. Mais le mouvement d’un centre peu
riel et moteur, puisqu’il reçoit du mouvement et en restitue. Mais le mouvement d’un centre peut être favorisé ou contrarié par t
els autres centres : il en résulte des directions et distributions de mouvements différentes. Tantôt le mouvement se répandra surt
des directions et distributions de mouvements différentes. Tantôt le mouvement se répandra surtout dans le cerveau, d’un centre
s de sensations, des idées composées de ces souvenirs, etc. Tantôt le mouvement se dirigera et se distribuera du côté des muscles
sont les représentants de ce membre au cerveau ; et ce qui dirige le mouvement vers tel membre, non vers tel autre, c’est la rep
membre, c’est la vibration du centre sensoriel auquel aboutissent les mouvements de ce membre. C’est donc parce qu’un centre est,
mbre déterminé, non de tel autre : la représentation est un dessin de mouvement commencé qui, par la coordination du système nerv
se propage jusqu’aux muscles de l’organe dont on s’est représenté le mouvement . En un mot ; un centre n’est moteur que parce qu’
n’est sensoriel que parce qu’il est moteur : la sensation implique un mouvement transmis à un centre qui oppose à l’action une ré
s’il n’y avait pas d’autres centres en question, le coup donné par le mouvement centripète produirait en réponse un mouvement cen
n, le coup donné par le mouvement centripète produirait en réponse un mouvement centrifuge sur la même ligne. Chaque centre étant
des lumineuses, l’obscurité ; l’inhibition est de même un résultat de mouvements qui se neutralisent. Si certaines parties de l’éc
tôt plus dépressifs, de même, physiologiquement, il y a dans tous les mouvements cérébraux et nerveux des effets essentiellement s
lon lequel toute conception d’un acte implique la représentation d’un mouvement et celle-ci un mouvement commencé, on se met dans
on d’un acte implique la représentation d’un mouvement et celle-ci un mouvement commencé, on se met dans l’impossibilité d’expliq
volonté même, comme un intermédiaire entre l’acte de conscience et le mouvement musculaire, est une pure entité. Il n’y a d’autre
tre force que celle qui est inhérente à l’appétition d’une part et au mouvement corrélatif d’autre part. Quant à la volonté incon
e du cerveau où elle peut agir, ni le moyen d’y agir pour produire le mouvement  ; il faut donc qu’il y ait une volition inconscie
y a point de connexions mécaniques concevables à l’aide desquelles le mouvement puisse se transmettre d’un point du cerveau à l’a
point du cerveau à l’autre, nous ne trouvons là, une fois le premier mouvement supposé, qu’un problème de propagation mécanique.
sion première, elle est donnée dans et avec la représentation même du mouvement que nous désirons effectuer, et cette représentat
tation à son tour, ne peut être dominante sans que, préalablement, le mouvement corrélatif soit dominant. Quand nous voulons psyc
rain de se détendre. C’est là une continuation et non une création de mouvement . On dira peut-être que la volonté, avec la force
la force qu’elle confère aux idées, est seulement le reflet mental du mouvement réactif accompli par l’organisme. Mais parler ain
veut dire simplement que notre conscience de désirer est parallèle au mouvement réactif du cerveau, rien n’est plus certain, et n
oujours son expression physiologique. Mais, si on ajoute que c’est le mouvement réactif du cerveau qui est la réalité dont le dés
autre, à savoir que c’est le désir mental qui est la réalité dont le mouvement cérébral est la manifestation dans l’espace pour
au point de vue physiologique, aucun centre ne se borne à recevoir du mouvement sans en restituer.
4 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
aux objets qui influencent actuellement nos organes et préparent nos mouvements . Considère-t-on la mémoire ? Le rôle du corps n’e
indéfiniment, où nous découpons des figures arbitrairement, et où le mouvement lui-même, comme nous le disions ailleurs, ne peut
tre question ici de construire une théorie de la matière. I. — Tout mouvement , en tant que passage d’un repos à un repos, est a
porte au point B, parcourant d’un trait l’intervalle. Il y a dans ce mouvement , tout à la fois, une image qui frappe ma vue et u
ible ou tout au moins indivisé, passage du repos au repos, qui est le mouvement même. Mais ma vue perçoit le mouvement sous forme
du repos au repos, qui est le mouvement même. Mais ma vue perçoit le mouvement sous forme d’une ligne AB qui se parcourt, et cet
ble. Il semble donc d’abord que je puisse, comme je voudrai, tenir ce mouvement pour multiple ou pour indivisible, selon que je l
is bien vite que je n’ai pas le choix, que ma vue elle-même saisit le mouvement de A en B comme un tout indivisible, et que si el
divise quelque chose, c’est la ligne supposée parcourue et non pas le mouvement qui la parcourt. Il est bien vrai que ma main ne
ape on s’arrête, au lieu qu’ici le mobile passe. Or le passage est un mouvement , et l’arrêt une immobilité. L’arrêt interrompt le
ge est un mouvement, et l’arrêt une immobilité. L’arrêt interrompt le mouvement  ; le passage ne fait qu’un avec le mouvement même
é. L’arrêt interrompt le mouvement ; le passage ne fait qu’un avec le mouvement même. Quand je vois le mobile passer en un point,
our un moment coïncider ; il me semble alors, quand je reconstitue le mouvement total, que le mobile a stationné un temps infinim
il ne faudrait pas confondre les données des sens, qui perçoivent le mouvement , avec les artifices de l’esprit qui le recompose.
t qui le recompose. Les sens, laissés à eux-mêmes, nous présentent le mouvement réel, entre deux arrêts réels, comme un tout soli
principe même, l’illusion qui accompagne et recouvre la perception du mouvement réel. Le mouvement consiste visiblement à passer
lusion qui accompagne et recouvre la perception du mouvement réel. Le mouvement consiste visiblement à passer d’un point à un aut
l’espace. Or l’espace traversé est divisible à l’infini, et comme le mouvement s’applique, pour ainsi dire, le long de la ligne
c’est-à-dire immobile ; et par cela seul que vous vous représentez le mouvement , tour à tour, en ces différents points, vous l’y
avec elle. Mais comment un progrès coïnciderait-il avec une chose, un mouvement avec une immobilité ? Ce qui facilite ici l’illus
durée, comme des positions sur le trajet du mobile. À supposer que le mouvement d’un point à un autre forme un tout indivisé, ce
ser que le mouvement d’un point à un autre forme un tout indivisé, ce mouvement n’en remplit pas moins un temps déterminé, et il
ition, qui se détache ainsi de toutes les autres. L’indivisibilité du mouvement implique donc l’impossibilité de l’instant, et un
à la durée des instants, et comment elle ne saurait en avoir. Soit un mouvement simple, comme le trajet de ma main quand elle se
cte et indivisée comme lui. Or, tandis qu’il se présente, en tant que mouvement , comme un fait simple, il décrit dans l’espace un
, si la ligne que le mobile a décrite mesure pour moi la durée de son mouvement , comment le point où la ligne aboutit ne symbolis
là précisément l’erreur. Si la ligne AB symbolise la durée écoulée du mouvement accompli de A en B, elle ne peut aucunement, immo
accompli de A en B, elle ne peut aucunement, immobile, représenter le mouvement s’accomplissant, la durée s’écoulant ; et de ce q
que cette illusion. Tous consistent à faire coïncider le temps et le mouvement avec la ligne qui les sous-tend, à leur attribuer
non était encouragé par le sens commun, qui transporte d’ordinaire au mouvement les propriétés de sa trajectoire, et aussi par le
ajectoire, et aussi par le langage, qui traduit toujours en espace le mouvement et la durée. Mais le sens commun et le langage so
ble, ils n’ont pas plus à s’inquiéter de l’organisation intérieure du mouvement que l’ouvrier de la structure moléculaire de ses
que l’ouvrier de la structure moléculaire de ses outils. En tenant le mouvement pour divisible comme sa trajectoire, le sens comm
les deux faits qui seuls importent dans la vie pratique : 1º que tout mouvement décrit un espace ; 2º qu’on chaque point de cet e
it s’arrêter. Mais le philosophe qui raisonne sur la nature intime du mouvement est tenu de lui restituer la mobilité qui en est
rouve simplement ainsi qu’il est impossible de construire a priori le mouvement avec des immobilités, ce qui n’a jamais fait de d
s fait de doute pour personne. L’unique question est de savoir si, le mouvement étant posé comme un fait, il y a une absurdité en
parcouru. Mais nous ne voyons rien là que de très naturel, puisque le mouvement est un fait indivisé ou une suite de faits indivi
sible. Dans le second argument (l’Achille), on consent à se donner le mouvement , on l’attribue même à deux mobiles, mais, toujour
me à deux mobiles, mais, toujours par la même erreur, on veut que ces mouvements coïncident avec leur trajectoire et soient, comme
assé la tortue, on se croit en droit de désarticuler comme on veut le mouvement d’Achille et comme on veut le mouvement de la tor
désarticuler comme on veut le mouvement d’Achille et comme on veut le mouvement de la tortue : on s’amuse ainsi à reconstruire le
le mouvement de la tortue : on s’amuse ainsi à reconstruire les deux mouvements selon une loi de formation arbitraire, incompatib
cussion qui ne serait pas à sa place, bornons-nous à constater que le mouvement immédiatement perçu est un fait très clair, et qu
tradictions signalées par l’école d’Élée concernent beaucoup moins le mouvement lui-même qu’une réorganisation artificielle, et n
vement lui-même qu’une réorganisation artificielle, et non viable, du mouvement par l’esprit. Tirons d’ailleurs la conclusion de
d’ailleurs la conclusion de tout ce qui précède : II. — Il y a des mouvements réels. Le mathématicien, exprimant avec plus d
position par la distance à des points de repère ou à des axes, et le mouvement par la variation de la distance. Il ne connaît do
t le mouvement par la variation de la distance. Il ne connaît donc du mouvement que des changements de longueur ; et comme les va
uera indifféremment au même point le repos ou la mobilité. Si donc le mouvement se réduit à un changement de distance, le même ob
elon les points de repère auxquels on le rapporte, et il n’y a pas de mouvement absolu. Mais les choses changent déjà d’aspect qu
on passe des mathématiques à la physique, et de l’étude abstraite du mouvement à la considération des changements concrets qui s
sent dans l’univers. Si nous sommes libres d’attribuer le repos ou le mouvement à tout point matériel pris isolément, il n’en est
que nous n’avons plus le choix ici entre la mobilité et le repos : le mouvement , quelle qu’en soit la nature intime, devient une
e quelles parties de l’ensemble se meuvent ; il n’y en a pas moins du mouvement dans l’ensemble. Aussi ne faut-il pas s’étonner s
i ne faut-il pas s’étonner si les mêmes penseurs qui considèrent tout mouvement particulier comme relatif traitent de la totalité
tout mouvement particulier comme relatif traitent de la totalité des mouvements comme d’un absolu. La contradiction a été relevée
hèse de la relativité sa forme la plus radicale en affirmant que tout mouvement est « réciproque » 94, formule les lois du mouvem
firmant que tout mouvement est « réciproque » 94, formule les lois du mouvement comme si le mouvement était un absolu 95. Leibniz
ment est « réciproque » 94, formule les lois du mouvement comme si le mouvement était un absolu 95. Leibniz, et d’autres après lu
contradiction 96 : elle tient simplement à ce que Descartes traite du mouvement en physicien après l’avoir défini en géomètre. To
aite du mouvement en physicien après l’avoir défini en géomètre. Tout mouvement est relatif pour le géomètre : cela signifie seul
s mesures, ne peuvent exprimer que des distances. Mais qu’il y ait un mouvement réel, personne ne peut le contester sérieusement 
t pas ce que signifierait la conscience que nous avons de nos propres mouvements . Dans sa controverse avec Descartes, Morus faisai
ien lui qui se meut et c’est moi qui me repose 97. » Mais s’il y a un mouvement absolu, peut-on persister à ne voir dans le mouve
ais s’il y a un mouvement absolu, peut-on persister à ne voir dans le mouvement qu’un changement de heu ? Il faudra alors ériger
nc nous empêcher ni de tenir tout heu pour relatif, ni de croire à un mouvement absolu. Dira-t-on alors que le mouvement réel se
r relatif, ni de croire à un mouvement absolu. Dira-t-on alors que le mouvement réel se distingue du mouvement relatif en ce qu’i
uvement absolu. Dira-t-on alors que le mouvement réel se distingue du mouvement relatif en ce qu’il a une cause réelle, en ce qu’
esure à l’accélération ; on ne la connaît, on ne l’évalue que par les mouvements qu’elle est censée produire dans l’espace. Solida
ouvements qu’elle est censée produire dans l’espace. Solidaire de ces mouvements , elle en partage la relativité. Aussi les physici
tage la relativité. Aussi les physiciens qui cherchent le principe du mouvement absolu dans la force ainsi définie sont-ils ramen
faudra donc se rejeter sur le sens métaphysique du mot, et étayer le mouvement aperçu dans l’espace sur des causes profondes, an
u’il n’y a rien autre chose, dans ce sentiment, que la conscience des mouvements déjà effectués ou commencés à la périphérie du co
du corps ? C’est donc en vain que nous voudrions fonder la réalité du mouvement sur une cause qui s’en distingue : l’analyse nous
sur une cause qui s’en distingue : l’analyse nous ramène toujours au mouvement lui-même. Mais pourquoi chercher ailleurs ? Tant
lui-même. Mais pourquoi chercher ailleurs ? Tant que vous appuyez le mouvement contre la ligne qu’il parcourt, le même point vou
à tour, selon l’origine à laquelle vous le rapportez, en repos ou en mouvement . Il n’en est plus de même si vous extrayez du mou
n repos ou en mouvement. Il n’en est plus de même si vous extrayez du mouvement la mobilité qui en est l’essence. Quand mes yeux
ité qui en est l’essence. Quand mes yeux me donnent la sensation d’un mouvement , cette sensation est une réalité, et quelque chos
t devant l’objet. À plus forte raison suis-je assuré de la réalité du mouvement quand je le produis après avoir voulu le produire
re m’en apporte la conscience. C’est dire que je touche la réalité du mouvement quand il m’apparaît, intérieurement à moi, comme
hors de moi, et pas plus dans un cas que dans l’autre je ne saisis le mouvement , si mouvement il y a, comme une simple relation :
t pas plus dans un cas que dans l’autre je ne saisis le mouvement, si mouvement il y a, comme une simple relation : c’est un abso
: c’est un absolu. — Entre ces deux extrémités viennent se placer les mouvements des corps extérieurs proprement dits. Comment dis
ments des corps extérieurs proprement dits. Comment distinguer ici un mouvement apparent d’un mouvement réel ? De quel objet, ext
rs proprement dits. Comment distinguer ici un mouvement apparent d’un mouvement réel ? De quel objet, extérieurement aperçu, peut
, dans la mobilité de l’ensemble, des pistes suivies par des corps en mouvement  ? Une continuité mouvante nous est donnée, où tou
pour représenter la permanence par des corps et le changement par des mouvements homogènes dans l’espace ? Ce n’est pas là une don
oses en poussant la division plus loin encore ? Par là on prolonge le mouvement vital ; on tourne le dos à la connaissance vraie.
ole ; mais la solidité et l’inertie de l’atome se dissoudront soit en mouvements , soit en lignes de force, dont la solidarité réci
s à sa forme, son existence et par conséquent son individualité à son mouvement  104. Mais dans l’une et l’autre hypothèses, nous
re l’analyse purement psychologique que nous avions d’abord donnée du mouvement , et qui nous le présentait, non comme un simple c
ence ne répugneraient donc à cette dernière proposition : IV. — Le mouvement réel est plutôt le transport d’un état que d’une
ermes qu’on oppose l’un à l’autre, les qualités ou sensations, et les mouvements . À première vue, la distance paraît infranchissab
araît infranchissable. Les qualités sont hétérogènes entre elles, les mouvements homogènes. Les sensations, indivisibles par essen
Les sensations, indivisibles par essence, échappent à la mesure ; les mouvements , toujours divisibles, se distinguent par des diff
ualités, sous forme de sensations, dans la conscience, tandis que les mouvements s’exécutent indépendamment de nous dans l’espace.
les mouvements s’exécutent indépendamment de nous dans l’espace. Ces mouvements , se composant entre eux, ne donneraient jamais qu
Ces mouvements, se composant entre eux, ne donneraient jamais que des mouvements  ; par un processus mystérieux, notre conscience,
suite dans l’espace et viendraient recouvrir, on ne sait comment, les mouvements qu’elles traduisent. De là deux mondes différents
bles de communiquer autrement que par un miracle, d’un côté celui des mouvements dans l’espace, de l’autre la conscience avec les
tité pure de l’autre. Mais la question est justement de savoir si les mouvements réels ne présentent entre eux que des différences
sa propre existence en un nombre souvent incalculable de moments. Le mouvement que la mécanique étudie n’est qu’une abstraction
ure, un dénominateur commun permettant de comparer entre eux tous les mouvements réels ; mais ces mouvements, envisagés en eux-mêm
permettant de comparer entre eux tous les mouvements réels ; mais ces mouvements , envisagés en eux-mêmes, sont des indivisibles qu
près de se confondre avec des ébranlements purs ? Là où le rythme du mouvement est assez lent pour cadrer avec les habitudes de
it d’ordinaire au rapprochement, c’est l’habitude prise d’attacher le mouvement à des éléments, — atomes ou autres, — qui interpo
nts, — atomes ou autres, — qui interposeraient leur solidité entre le mouvement lui-même et la qualité en laquelle il se contract
ontre des corps qui se meuvent, il nous semble que, pour soutenir les mouvements élémentaires auxquels les qualités se ramènent, i
uels les qualités se ramènent, il faille au moins des corpuscules. Le mouvement n’est plus alors pour notre imagination qu’un acc
le, l’élément important et central devient pour nous l’atome, dont le mouvement ne ferait plus que relier les positions successiv
ît dans une doctrine qui rend la sensation tout à fait hétérogène aux mouvements dont elle ne serait que la traduction consciente,
tions, dont elle a fait l’unique donnée, et ne pas leur adjoindre des mouvements qui, sans contact possible avec elles, n’en sont
s, comme nous le faisions pressentir, dans l’immense multiplicité des mouvements qu’elle exécute, en quelque sorte, à l’intérieur
en vertu d’une harmonie préétablie. Force est donc bien de mettre ces mouvements dans ces qualités, sous forme d’ébranlements inté
ile de leurs qualités en ébranlements sur place ; attachez-vous à ces mouvements en vous dégageant de l’espace divisible qui les s
e la mobilité, cet acte indivisé que votre conscience saisit dans les mouvements que vous exécutez vous-même : vous obtiendrez de
là même discontinus, et dont nous rétablissons la continuité par les mouvements relatifs que nous attribuons à des « objets » dan
n condenser ainsi la matière et, en se l’assimilant, de la digérer en mouvements de réaction qui passeront à travers les mailles d
aucune manière. Mais le réalisme atomistique, à son tour, qui met les mouvements dans l’espace et les sensations dans la conscienc
. Sans doute elles remontent toutes à une origine commune, qui est le mouvement dans l’espace ; mais justement parce qu’elles évo
même l’aggrave, car il faudra qu’elle nous dise comment un système de mouvements homogènes dans l’espace évoque des sensations div
sensations naissent de rien, ou du moins n’ont aucun rapport avec le mouvement qui les occasionne. Au fond, cette seconde théori
t lui que nous mettons en elle. Il n’est pas le support sur lequel le mouvement réel se pose ; c’est le mouvement réel, au contra
n’est pas le support sur lequel le mouvement réel se pose ; c’est le mouvement réel, au contraire, qui le dépose au-dessous de l
nt de repère, de s’installer en lui, et de ne plus voir enfin dans le mouvement qu’une variation de distance, l’espace précédant
dans le mouvement qu’une variation de distance, l’espace précédant le mouvement . Alors, dans un espace homogène et indéfiniment d
inera une trajectoire et fixera des positions : appliquant ensuite le mouvement contre la trajectoire, elle le voudra divisible c
ion du réel, n’y découvre que des contradictions ? Ayant assimilé les mouvements à l’espace, on trouve ces mouvements homogènes co
tradictions ? Ayant assimilé les mouvements à l’espace, on trouve ces mouvements homogènes comme l’espace ; et comme on ne veut pl
lables de direction et de vitesse, toute relation est abolie entre le mouvement et la qualité. Il ne reste plus alors qu’à parque
re le mouvement et la qualité. Il ne reste plus alors qu’à parquer le mouvement dans l’espace, les qualités dans la conscience, e
n’y a jamais qu’un instant unique et où tout recommence toujours, le mouvement renonce à cette solidarité du présent et du passé
essence même. Et comme ces deux aspects de la perception, qualité et mouvement , s’enveloppent d’une égale obscurité, le phénomèn
itable entre la perception et la chose perçue, entre la qualité et le mouvement . Nous revenons ainsi, par un long détour, aux con
gueurs différentes de deux corps dont l’un est en repos et l’autre en mouvement , cela est clair pour celui qui fait de la durée u
5 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
e sens musculaire. Ce sens, qui a pour objet les sensations liées aux mouvements du corps ou à l’action des muscles, ne peut être
s analyses. On voit d’ordinaire, dans notre activité traduite par nos mouvements et nos désirs, le résultat de quelque sensation o
ines venant de l’exercice, les divers modes de tension des organes en mouvement  ; elle donne la mesure de l’effort. Il semble qu’
e l’effort. Il semble qu’on pourrait l’appeler surtout le sens de nos mouvements et de ce qui s’y rattache. Les sensations muscula
nt sous leur aspect émotionnel, nous trouvons deux grandes classes de mouvements , d’où résultent des sensations musculaires fort d
ents, d’où résultent des sensations musculaires fort différentes. Les mouvements lents amènent le sommeil ; ils produisent le calm
ulte, on recouvre la tranquillité, par le simple effet sympathique de mouvements mesurés, comme la musique et la conversation de p
n lente des exercices de dévotion, les tons traînants de l’orgue. Les mouvements vifs, au contraire, causent une grande excitation
ents vifs, au contraire, causent une grande excitation des nerfs. Les mouvements rapides sont une sorte d’ivresse mécanique. Tout
rapides sont une sorte d’ivresse mécanique. Tout organe en proie à un mouvement rapide communique son allure à tous les autres or
n mouvement rapide communique son allure à tous les autres organes en mouvement . Si l’on marche rapidement, et mieux encore, si l
èrent. Comme exemples de cette classe de sentiments musculaires et de mouvements , on peut citer la chasse, la danse, les cultes or
ut nous être donnée simplement par l’effort et indépendamment de tout mouvement  ; par exemple, porter un poids, soutenir son corp
nce fondamentale ; ensuite la continuation de l’effort, accompagné de mouvement ou non ; enfin la rapidité de la contraction du m
a rapidité de la contraction du muscle qui correspond à la vitesse du mouvement dans l’organe. Il suffit de réfléchir quelque peu
r. » Enfin la connaissance que nous avons du degré de rapidité de nos mouvements , nous permet d’estimer la vitesse des autres corp
nos mouvements, nous permet d’estimer la vitesse des autres corps en mouvement  ; la mesure étant d’abord empruntée à nos propres
corps en mouvement ; la mesure étant d’abord empruntée à nos propres mouvements . II Abordons maintenant l’étude des sensa
inctes des sensations musculaires, qui nous font connaître surtout le mouvement et l’effort des muscles, elles se révèlent à nous
e ces idées, n’est pas un sens simple ; il suppose de plus le sens du mouvement . Notre appréciation du poids d’un objet dépend be
ui s’y rattachent, nous sont révélées, comme nous l’avons vu, par les mouvements qu’elles causent en nous ; les sentiments qu’elle
t en nous ; les sentiments qu’elles produisent sont des sentiments de mouvement ou d’état des muscles. Ce que nous avons à cherch
nce de marques déterminées, pour limiter le commencement et la fin du mouvement musculaire, laisse à notre sensation de mouvement
cement et la fin du mouvement musculaire, laisse à notre sensation de mouvement un certain caractère vague. Mais si au sens du mo
sensation de mouvement un certain caractère vague. Mais si au sens du mouvement s’ajoute le sens du toucher ; si le mouvement a l
gue. Mais si au sens du mouvement s’ajoute le sens du toucher ; si le mouvement a lieu, par exemple, d’un côté d’une boite à l’au
e, nous éprouvons à la fois une sensation tactile et une sensation de mouvement continu. Que l’on remarque d’ailleurs que le mouv
e sensation de mouvement continu. Que l’on remarque d’ailleurs que le mouvement du bras dans le vide, n’étant point déterminé par
e cite : « La chaîne des états de conscience de A à Z produite par le mouvement d’une jambe ou de quelque chose sur la peau, ou d
cilement une direction que l’autre162. » Les sensations combinées de mouvement et de toucher nous donnent les notions de longueu
a distance suppose deux points fixes que l’on peut reconnaître par un mouvement de la main, du bras ou du corps. La direction imp
st connue si la direction et la distance le sont. La forme dépend des mouvements musculaires, faits pour suivre les contours d’un
s de la vision. Nos idées de haut et de bas sont dues à notre sens du mouvement et nullement aux images optiques. Les sensations
résultent de la combinaison des effets optiques et des sensations de mouvement , produites par les muscles du globe de l’œil. Ici
que pour le toucher, la combinaison des perceptions visuelles et des mouvements est le fondement de notre perception du monde ext
ous avons là à la fois deux sensations : l’une de lumière, l’autre de mouvement . Celle-ci varie, selon que les muscles droits ou
direction de la lumière. Les sensations combinées de la vision et du mouvement nous donnent également la vitesse, la distance, l
également la vitesse, la distance, la succession, la coexistence. Des mouvements particuliers des muscles nous font connaître le c
Bref, tout ce qui a été dit des sensations combinées du toucher et du mouvement , s’applique, mutatis mutandis, aux sensations com
’applique, mutatis mutandis, aux sensations combinées de la vue et du mouvement . III Avant de pénétrer dans une région plus
ncts qu’il va étudier, peuvent se traduire par le terme plus clair de mouvements instinctifs. Pris dans leur ensemble, ils constit
usculaire ? Voilà ce que nous recherchons ici. Remarquons d’abord les mouvements associés entre eux antérieurement à toute expérie
eux antérieurement à toute expérience et à toute volition. Tel est le mouvement alternatif des deux jambes chez l’enfant, même av
bes chez l’enfant, même avant qu’il sache marcher. D’autres fois, les mouvements associés sont simultanés, par exemple, celui des
clura de tous ces faits que cette harmonie naturelle entre nos divers mouvements exerce une grande influence sur notre vie mentale
ussi son mécanisme instinctif, original. Elle se traduit : 1° par les mouvements produits dans le système musculaire, surtout par
ose en plus. Aucun psychologiste n’avait encore montré le rôle de ces mouvements instinctifs, et leur influence sur la volonté ; c
chercher167. Ce physiologiste fait remarquer que le fœtus produit des mouvements qui ne peuvent évidemment dépendre des circonstan
ed plutôt que tel autre. L’excitation spontanée donne naissance à des mouvements , à des changements de posture, par conséquent à d
rit encore vide, une connexion entre certaines sensations et certains mouvements  ; et plus tard, lorsque la sensation sera excitée
ation sera excitée par quelque cause extérieure, l’esprit saura qu’un mouvement s’exécutera en conséquence dans cette partie. Le
6 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IX. La pensée est-elle un mouvement ? »
Chapitre IX La pensée est-elle un mouvement  ? Admettons que toutes les questions que nous a
résolues, que l’on sache avec précision que la pensée correspond à un mouvement du cerveau, et de quel genre est ce mouvement, ad
pensée correspond à un mouvement du cerveau, et de quel genre est ce mouvement , admettons même que l’on puisse suivre dans le de
e que l’on puisse suivre dans le dernier détail la correspondance des mouvements et des pensées : que saurons-nous de plus, si ce
rables et irréductibles ? On pourra bien dire : La pensée est liée au mouvement  ; mais on ne dira pas : La pensée est un mouvemen
pensée est liée au mouvement ; mais on ne dira pas : La pensée est un mouvement . C’est cependant cette dernière formule qui jouit
, est absolument inintelligible et recouvre un véritable non-sens. Le mouvement est un mouvement, et la pensée est une pensée ; l
inintelligible et recouvre un véritable non-sens. Le mouvement est un mouvement , et la pensée est une pensée ; l’un ne peut pas ê
ment, et la pensée est une pensée ; l’un ne peut pas être l’autre. Le mouvement est quelque chose d’objectif, d’extérieur, c’est
. Par la conscience, je ne puis saisir en moi ni forme, ni figure, ni mouvement , et par les sens, au contraire, qui me donnent la
vement, et par les sens, au contraire, qui me donnent la figure et le mouvement , je ne puis saisir la pensée. Un mouvement peut ê
me donnent la figure et le mouvement, je ne puis saisir la pensée. Un mouvement peut être rectiligne, circulaire, en spirale : qu
 ? Ma pensée est claire ou obscure, vraie ou fausse : qu’est-ce qu’un mouvement clair ou obscur, vrai ou faux ? En un mot, un mou
’est-ce qu’un mouvement clair ou obscur, vrai ou faux ? En un mot, un mouvement pensant implique contradiction. À la vérité, on p
tt, qui soutient cette théorie, et au lieu de dire : La pensée est un mouvement , on dira : Le mouvement est une pensée ; mais cet
héorie, et au lieu de dire : La pensée est un mouvement, on dira : Le mouvement est une pensée ; mais cette seconde proposition e
) la grande hypothèse suivant laquelle toutes les pensées ou tous les mouvements de l’univers ne sont que les modes d’une même sub
st-elle à ce cerveau ce que la forme ronde est à la sphère, ce que le mouvement est à la pierre qui tombe, ce que le droit ou le
vement est à la pierre qui tombe, ce que le droit ou le courbe est au mouvement  ? Non, la pensée a une source plus haute, et fuss
et les symboles imparfaits. Ceux qui soutiennent que la pensée est un mouvement font valoir aujourd’hui deux considérations empru
ther se changer en lumière ; nous voyons la chaleur se transformer en mouvement , et le mouvement en chaleur. Une même force peut
n lumière ; nous voyons la chaleur se transformer en mouvement, et le mouvement en chaleur. Une même force peut donc se manifeste
rmes différentes, et il n’y a pas de contradiction à supposer que les mouvements du cerveau se transforment en pensées. — Ceux qui
sence de tout sujet sentant et de toute sensation actuelle, serait un mouvement vibratoire d’un milieu élastique conjectural appe
lé éther. On a donc raison de dire que la lumière prise en soi est un mouvement  ; mais, prise en soi, elle n’a rien de semblable
e n’a pas rencontré un sujet sentant, elle n’est rigoureusement qu’un mouvement et pas autre chose. Jusqu’ici point de transforma
être supposé analogue aux vibrations extérieures de l’éther ; mais ce mouvement , quel qu’il soit, n’est pas encore la lumière : i
jà une pensée. Le second argument dont on se sert pour prouver que le mouvement peut se convertir en pensée se tire de la transfo
se convertir en pensée se tire de la transformation de la chaleur en mouvement et du mouvement en chaleur. Si le mouvement, dit-
pensée se tire de la transformation de la chaleur en mouvement et du mouvement en chaleur. Si le mouvement, dit-on, peut se conv
ormation de la chaleur en mouvement et du mouvement en chaleur. Si le mouvement , dit-on, peut se convertir en chaleur (phénomène
ment, dit-on, peut se convertir en chaleur (phénomène si différent du mouvement ), pourquoi ne se convertirait-il pas en pensée ?
cisément l’équivalent de la chaleur perdue, à savoir, un phénomène de mouvement . La machine qui absorbe une certaine quantité de
rbe une certaine quantité de chaleur produit une certaine quantité de mouvement , et dans tous les cas ces deux quantités sont éga
la sensation de chaleur sur un sujet sentant, tantôt un phénomène de mouvement dans un corps qui ne sent pas. Tout ce qui résult
On ne peut donc rien conclure de là en faveur de la transformation du mouvement en pensée. Il y a plus : la chaleur elle-même, en
n’est déjà, suivant l’hypothèse la plus répandue, qu’un phénomène de mouvement , et les physiciens n’hésitent pas à n’y voir, com
nsi objectivement la chaleur, comme la lumière, n’est pour nous qu’un mouvement , et elle ne devient chaleur sentie que dans un su
ortionnée à la sensation même. Or, la chaleur objective étant déjà un mouvement , comment s’étonner qu’elle produise des mouvement
ctive étant déjà un mouvement, comment s’étonner qu’elle produise des mouvements  ? Seulement, ce mouvement imperceptible de l’éthe
nt, comment s’étonner qu’elle produise des mouvements ? Seulement, ce mouvement imperceptible de l’éther, tantôt se communiquant
t tantôt, se communiquant aux corps qui nous environnent, produit des mouvements visibles à nos sens. Il n’y a pas là la moindre m
. Il n’y a pas là la moindre métamorphose, la moindre sorcellerie. Le mouvement produit du mouvement, il ne produit pas autre cho
moindre métamorphose, la moindre sorcellerie. Le mouvement produit du mouvement , il ne produit pas autre chose. À la vérité, il r
rité, il reste toujours à expliquer comment ce qui est extérieurement mouvement détermine intérieurement la sensation de chaleur 
7 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
matique, qui donne en perspective de Relativité l’heure du système en mouvement . Mes personnages distants sont bien réels, mais,
ément sa vitesse. Voilà donc le boulet qui constitue un système S′ en mouvement rectiligne et uniforme par rapport au système Ter
l’on se place en dehors de la théorie de la Relativité, on conçoit un mouvement absolu et, par là même, une immobilité absolue ;
nivers des systèmes réellement immobiles. Mais, si l’on pose que tout mouvement est relatif, que devient l’immobilité ? Ce sera l
au physicien relativiste, comme à tout autre physicien, de mettre en mouvement le système de référence où il s’était d’abord ins
boulet qui est lancé loin de Pierre, se mouvant en ligne droite d’un mouvement uniforme absolu vers le point B et revenant ensui
e absolu vers le point B et revenant ensuite, en ligne droite et d’un mouvement uniforme absolu encore, au point A. Mais, du poin
ais, du point de vue de la théorie de la Relativité, il n’y a plus de mouvement absolu, ni d’immobilité absolue. La première des
e physiciens, l’un étant absolument immobile et l’autre absolument en mouvement . Mais, du point de vue de la théorie de la Relati
éré redevient Paul référant ou capable de référer, dès qu’il passe du mouvement à l’immobilité. « Mais il faut que je précise dav
e, affirmé la réciprocité que là où elle est évidente, dans le cas du mouvement uniforme. Mais nous aurions aussi bien pu faire e
et considérer alors le voyage du boulet, dans son ensemble, comme un mouvement varié. Notre raisonnement se fût conservé tel que
es d’Univers ». Mais on hésite aussi parce que, dit-on couramment, le mouvement accéléré se traduit, à l’intérieur du système mob
i se meut sur la voie, on consent à parler de réciprocité tant que le mouvement reste uniforme : la translation, dit-on, peut êtr
n ; tout ce que le physicien immobile sur la voie affirme du train en mouvement serait aussi bien affirmé de la voie, devenue mob
exemple deux points matériels. Il est clair que si le point S′ est en mouvement rectiligne varié par rapport à S censé immobile,
mouvement rectiligne varié par rapport à S censé immobile, S aura un mouvement rectiligne varié, de même vitesse au même moment,
ttribuer aux systèmes S et S′ les dimensions que nous voudrons, et un mouvement quelconque de translation : si nous maintenons no
i pendant des périodes finies ou infiniment petites ; à chacun de ces mouvements uniformes s’appliqueront naturellement les formul
eu dilatation de la seconde et ralentissement du Temps par l’effet du mouvement . Mais ici encore le temps plus court sera du temp
té le temps fictif t’. En un mot, s’il y a réciprocité dans le cas du mouvement accéléré comme dans le cas du mouvement uniforme,
a réciprocité dans le cas du mouvement accéléré comme dans le cas du mouvement uniforme, c’est de la même manière que se calcule
qui est censé mobile une multiplicité de systèmes distincts animés de mouvements divers, que l’on continue pourtant à traiter comm
phénomènes « intérieurs au système » qui se produisent par l’effet du mouvement accéléré de ce système, et quand on nous montre,
èmes S″, S‴, … qui se révèlent, dans la « secousse », comme animés de mouvements propres. Dès lors, aux yeux du physicien en S, il
onc bien de simples points matériels qui se déplacent, dans le cas du mouvement accéléré comme dans celui du mouvement uniforme,
i se déplacent, dans le cas du mouvement accéléré comme dans celui du mouvement uniforme, quand ces horloges sont en mouvement le
ré comme dans celui du mouvement uniforme, quand ces horloges sont en mouvement les unes par rapport aux autres et que l’on compa
ompare entre eux des Temps dans la théorie de la Relativité. Bref, le mouvement peut être uniforme ou varié, peu importe : il y a
ans qu’il y ait rien à ajouter à ce que nous avons dit en traitant du mouvement uniforme : l’accélération ne saurait créer ici de
à-dire dans un système dont tous les points sont dans le même état de mouvement , d’ailleurs quelconque, que cette portion de mati
les horloges dans ce système.   Une horloge liée à un mobile (dont le mouvement n’a plus besoin ici d’être soumis à la restrictio
bre M₁. La loi d’inertie de Galilée nous enseigne que ce point est en mouvement rectiligne et uniforme : à cet état de mouvement
que ce point est en mouvement rectiligne et uniforme : à cet état de mouvement correspond, dans l’Espace-Temps, une ligne d’Univ
tent les diverses positions successives de ce mobile dans son état de mouvement uniforme, positions qu’on peut repérer dans un sy
a coïncidence absolue des mobiles M₁ (en translation uniforme) et M₂ ( mouvement quelconque) aux événements A et B. Intégrons [1]
uelconque) aux événements A et B. Intégrons [1] équation , plus le mouvement du mobile M₂, entre les événements A et B communs
, entre les événements A et B communs aux deux mobiles différera d’un mouvement rectiligne et uniforme, plus, par conséquent, les
éterminés, la plus LONGUE ligne d’Univers est celle qui correspond au mouvement de translation uniforme. [Il importe de remarque
st défini « un système dont tous les points sont dans le même état de mouvement  ». Par le fait, le « système de référence lié à M
forme, tandis que le « système de référence lié à M₂ » est en état de mouvement varié. Soient S et S′ ces deux systèmes. Il est c
du système S″. Le temps du système S, étant le temps d’un système en mouvement par rapport à S″, est déjà un temps ralenti : ce
iserait ; du moment qu’il reste en S″ et qu’il laisse le système S en mouvement , il se borne à se représenter un observateur qui
e référence ce système S que le physicien réel en S″ se représente en mouvement . Entre l’observateur en S (s’il devenait réel) et
translation uniforme, puis le rapport de S″ immobile à S′ en état de mouvement varié. Dans l’un et l’autre cas il y a réciprocit
r directement le rapport de S en translation uniforme à S′ en état de mouvement varié. Mais nous savons que, si S est en mouvemen
me à S′ en état de mouvement varié. Mais nous savons que, si S est en mouvement , le physicien qui s’y trouve est un physicien sim
s. L’accélération ne change donc rien à la situation : dans le cas du mouvement varié comme dans celui du mouvement uniforme, le
n à la situation : dans le cas du mouvement varié comme dans celui du mouvement uniforme, le rythme du temps ne varie d’un systèm
le d’être vécu, simplement conçu comme mesuré, irréel. Dans le cas du mouvement varié comme dans celui du mouvement uniforme, la
me mesuré, irréel. Dans le cas du mouvement varié comme dans celui du mouvement uniforme, la dissymétrie existe non pas entre les
gravitation pour un observateur intérieur au système devient inertie, mouvement , accélération pour un observateur situé au-dehors
ent non : aux yeux de celui-ci, gravitation signifie force et non pas mouvement . Or c’est le mouvement, et le mouvement seul, qui
elui-ci, gravitation signifie force et non pas mouvement. Or c’est le mouvement , et le mouvement seul, qui ralentit le cours du T
ion signifie force et non pas mouvement. Or c’est le mouvement, et le mouvement seul, qui ralentit le cours du Temps d’après la t
d il l’immobilisait ainsi en système de référence, deviendra effet de mouvement rotatoire, c’est-à-dire accéléré, quand il se tra
tre, et s’il les considère pendant un temps assez court pour que leur mouvement circulaire soit assimilable à une translation uni
itation ? Évidemment non. Il s’agit d’horloges qu’on se représente en mouvement , et elles ne peuvent être représentées en mouveme
se représente en mouvement, et elles ne peuvent être représentées en mouvement que dans l’esprit d’un observateur censé à son to
a marche des horloges ; elle ne le fait que lorsqu’elle se traduit en mouvement aux yeux d’un physicien pour lequel les horloges
n’adopte plus le disque et pour qui le disque, se retrouvant ainsi en mouvement , relève des formules de Lorentz. Mais alors, le d
e de référence soit qu’on se place plutôt en S′, dans les deux cas le mouvement qu’on attribue de là à l’autre système est un mou
s deux cas le mouvement qu’on attribue de là à l’autre système est un mouvement qui rapproche, ou un mouvement qui éloigne, le mo
ttribue de là à l’autre système est un mouvement qui rapproche, ou un mouvement qui éloigne, le mobile. Bref, les deux systèmes s
, il faut se rappeler que la science ne retient et ne doit retenir du mouvement que son aspect visuel. La théorie de la Relativit
’installe dans un des systèmes qu’il se donne, pour assigner de là un mouvement déterminé à chacun des autres systèmes, puisqu’il
vement déterminé à chacun des autres systèmes, puisqu’il n’y a pas de mouvement absolu. Il peut jeter son dévolu sur l’un quelcon
hangeable avec tout autre système qu’il considère, quel qu’en soit le mouvement , pourvu que ce système soit pris en lui-même et n
ce qu’il fait, au fond, quand il parle de « systèmes de référence en mouvement  ». Chacun de ces systèmes pourra sans doute deven
t, mais alors il sera immobile. Tant que notre physicien le laisse en mouvement , tant qu’il en fait simplement, représentés dans
ù il mesure effectivement le Temps, et d’où il se représente alors en mouvement ces systèmes qui ne sont que virtuellement référa
art — quand il distribue l’univers en systèmes animés de tels ou tels mouvements . Les mouvements ne sont tels ou tels que par rapp
istribue l’univers en systèmes animés de tels ou tels mouvements. Les mouvements ne sont tels ou tels que par rapport à S″ ; il n’
. Les mouvements ne sont tels ou tels que par rapport à S″ ; il n’y a mouvement ou immobilité que par rapport à S″. Si véritablem
ment le physicien était partout, ou s’il n’était nulle part, tous ces mouvements seraient des mouvements absolus, toutes ces immob
partout, ou s’il n’était nulle part, tous ces mouvements seraient des mouvements absolus, toutes ces immobilités seraient des immo
e, qui se représente la « figure de lumière » déformée par l’effet du mouvement . 67. EINSTEIN, La théorie de la Relativité rest
stème de référence, dès qu’il a interprété a gravitation en termes de mouvement .
8 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »
re des émotions proprement dites. Le mot même d’émotion indique un mouvement de l’âme, motus animi, comme disaient les anciens
ire, l’émotion proprement dite ne commence qu’avec la modification du mouvement des états de conscience, du cours de nos idées, d
eux. Aucun changement dans la conscience ne peut se produire sans des mouvements corporels qui le précèdent, l’accompagnent et le
ccession des changements internes, les étend donc à la succession des mouvements externes : la colère agite la lace, le cœur, les
e psychologique, quel est l’élément primitif des émotions ? Est-ce le mouvement de la pensée qui explique celui de la volonté et
on, par exemple la frayeur causée par une bête féroce, qui produit le mouvement précipité ou l’arrêt des représentations ; c’est
ment précipité ou l’arrêt des représentations ; c’est au contraire le mouvement des représentations, — perception de l’objet terr
émotion élémentaire est la surprise, « qui se comporte, à l’égard des mouvements de l’âme plus complexes, à peu près comme le sent
de l’indifférence sensible ; mais, au fond, la surprise est encore un mouvement du désir et non de la pure pensée. A l’égard de l
e l’évolution, il eût compris qu’à l’origine l’étonnement dut être un mouvement de défensive, avec effort protecteur. Même aujour
e d’antithèse » selon lequel une passion provoque, par contraste, les mouvements opposés à ceux de la passion contraire ; mais il
erturbations ultérieures dans le cours des sentiments, des idées, des mouvements organiques, sont dérivées : elles sont le retenti
ns que le signe même de dénégation et le signe d’affirmation sont des mouvements de la tête pour s’écarter de l’objet, on pour s’a
de l’objet nutritif. Les émotions, en dernière analyse, sont donc des mouvements instinctifs de la volonté réagissant sous l’influ
volonté réagissant sous l’influence du plaisir ou de la douleur ; ces mouvements modifient, d’une part, le cours des idées, et ils
aractérisait ainsi avec exactitude cette traduction des sentiments en mouvements analogues qu’on appelle leur expression. Mais, si
placer dans deux mondes séparés les changements psychologiques et les mouvements physiologiques où ils se réalisent, où ils se pro
y a de naturel et de nécessaire dans toutes ces attitudes et tous ces mouvements qu’ils ont à saisir et à reproduire. « La science
mpte du déterminisme réciproque qui lie les sentiments intérieurs aux mouvements extérieurs, on peut employer trois procédés princ
organismes luttant pour la vie ; en effet, il explique la plupart des mouvements expressifs par des habitudes primitivement utiles
effet, expression véritable que s’il y a interprétation possible des mouvements par d’autres êtres formant avec le premier une so
es. D’abord utiles pour l’entretien ou la défense de la vie, certains mouvements se sont conservés alors même qu’ils n’avaient plu
ens qui découvrent la canine voisine de leur ennemi. Chez l’homme, ce mouvement , joint à l’inclinaison de la tête en arrière, mar
sciples de Darwin ont représenté la contraction des sourcils comme un mouvement que les animaux trouvèrent originairement avantag
nécessaire, la clarté de la vision est notablement empêchée. Quant au mouvement de contraction des sourcils, il est lié physiolog
ement de contraction des sourcils, il est lié physiologiquement aux «  mouvements de l’attention » requis pour apercevoir un objet
» requis pour apercevoir un objet le plus distinctement possible. Ces mouvements se sont associés ensuite avec ceux de l’effort en
les manifestations de la vie et de la force : c’est l’équivalence des mouvements . A un moment donné, la quantité de force nerveuse
différentes. Tantôt l’excitation nerveuse se transforme simplement en mouvements cérébraux, corrélatifs d’une agitation de l’espri
l’intéresse et l’émeut. Tantôt l’excitation nerveuse se transforme en mouvements des viscères et suit les nerfs ganglionnaires ; p
in l’excitation nerveuse, suivant les nerfs moteurs, se transforme en mouvements des muscles, qui deviennent alors les signes les
des muscles diminue ; quand nous dépensons notre excès d’agitation en mouvements extérieurs, en gestes, en allées et venues, en la
ne sont toujours qu’une application de la loi d’équivalence entre les mouvements . Prenons pour exemple la rougeur du visage. Darwi
trême sensibilité au moindre attouchement ; un souffle, le plus léger mouvement du pot où elles avaient grandi, faisait s’abaisse
quelle qu’en soit la nature, se manifeste toujours par une énergie de mouvement  : on danse de joie, dit Spencer, comme on piétine
it y avoir dès le début, au point de vue de la direction générale des mouvements , une différence de qualité entre le plaisir et la
; par cela même, il se prive de fil conducteur dans le labyrinthe des mouvements expressifs. Est-ce que l’expression, encore une f
ivers degrés, sensation, émotion et volition, pas plus qu’il n’y a de mouvement possible dans l’organisme qui ne soit afférent pa
férent par son point de sortie. Il faut donc, pour rendre compte d’un mouvement expressif, chercher : 1° l’état sensitif et intel
’expérience confirme. Il y a en premier lieu, dans toute passion, des mouvements qui expriment l’effet intellectuel produit sur le
r le contentement ou le refus, soit spontané, soit réfléchi, dont les mouvements musculaires sont les signes ou plutôt l’exécution
ale et sur l’appétit, qu’il faut chercher la vraie origine des divers mouvements expressifs ; or, nous savons que le plaisir est e
est donc là le principe dont il faut partir pour rechercher par quels mouvements se traduiront plaisirs et douleurs. Les animaux l
tion. L’expansion et la contraction sont l’origine de tous les autres mouvements vitaux, et par cela même de tous les signes : c’e
x rudimentaires, aux divers modes d’activité générale, accompagnés de mouvements généraux d’expansion et de contraction. Nous auro
tageux, accroissement d’activité au-delà de l’état normal, plaisir et mouvement d’expansion générale qui en devient le signe ; 2°
nuisible, descente de l’activité au-dessous de la normale, douleur et mouvement de contraction générale qui en devient le signe.
qui en devient le signe. Faites un pas de plus dans l’évolution : le mouvement intérieur de contraction, en se perfectionnant pa
fectionnant par la sélection naturelle, aura amené l’être vivant à un mouvement massif de transport dans l’espace, qui l’écartera
ssif de transport dans l’espace, qui l’écartera de l’objet ; c’est le mouvement d’aversion et de fuite. Le mouvement d’expansion,
l’écartera de l’objet ; c’est le mouvement d’aversion et de fuite. Le mouvement d’expansion, au contraire, aura amené l’être viva
ant à un transport de tout son corps vers l’objet agréable ; c’est le mouvement de propension et de poursuite. Ce sont là deux no
consciente et le désir. Telles sont les émotions primitives, avec le mouvement général du corps qui les exprime au premier momen
es divers organes ne font que reproduire et aider, pour leur part, le mouvement général d’expansion : les traits se dilatent, les
s’accroît et s’enfle, les gestes s’épandent en quelque sorte par des mouvements plus amples et plus nombreux. On dit de même, et
n opposition trop forte avec le cours antérieur des sentiments et des mouvements  ; elle produit donc un choc trop violent qui peut
pour objet une épargne, et c’est, à notre avis, parce que le premier mouvement en face de la douleur, étant un mouvement de cons
avis, parce que le premier mouvement en face de la douleur, étant un mouvement de conservation et de concentration sur soi, est
xplique par un reste des habitudes de combat ; Mosso, lui, dit que ce mouvement fut, à l’origine, un mouvement d’attention, qu’il
des de combat ; Mosso, lui, dit que ce mouvement fut, à l’origine, un mouvement d’attention, qu’il s’est associé ensuite avec le
souffrance et la joie sont inséparables de l’aversion et du désir. Le mouvement de concentration sur soi et de défensive, commun
ainsi opérées par la psychologie. Tout se ramène, en définitive, à un mouvement général de la volonté vers les objets ou à l’oppo
l de la volonté vers les objets ou à l’opposé des objets, et c’est le mouvement corrélatif d’expansion ou de contraction organiqu
omme dit Schopenhauer, le « vouloir-vivre », il est impossible que le mouvement ne se propage pas ensuite à tous les organes. Il
i, parti du cerveau, agite bientôt la masse entière et lui imprime un mouvement général de concentration : la terreur est la pani
reur est la panique interne des cellules vivantes. Dans la colère, le mouvement en avant se propage d’une extrémité à l’autre : t
e sont autre chose que plaisir ou peine, vie facile ou vie difficile, mouvement aisé ou effort, volonté libre ou volonté contrain
voir, enfin par les mains levées comme pour écarter l’objet. Tous ces mouvements sont devenus habituels, héréditaires et instincti
me, dans le même « champ de la conscience », mais encore dans un même mouvement de l’appétit et de la volonté. Aussi ce sont les
bientôt pour cortège des myriades de sensations pénibles, depuis les mouvements du cœur ou de la poitrine jusqu’aux parties les p
sont utiles à l’entretien ou à la défense de la vie, par exemple tels mouvements agressifs ; quand se produit un état d’esprit dir
orps, grossit son dos, se frotte contre son maître. Selon Darwin, ces mouvements bienveillants sont l’antithèse des mouvements agr
ître. Selon Darwin, ces mouvements bienveillants sont l’antithèse des mouvements agressifs, qui se trouvent être différents chez l
ive que celle du chat, qui est moins affectueux, produit un besoin de mouvement , des sauts, des gambades, tout au moins de vives
re ces opposés, de manière à produire une bifurcation perpétuelle des mouvements . Il n’est donc pas étonnant, que le contraire d’u
donc pas étonnant, que le contraire d’un sentiment s’exprime par des mouvements ou attitudes contraires, en dehors même de toute
’une autre manière, tantôt en surexcitation intellectuelle, tantôt en mouvements qui ne semblent avoir aucun rapport avec ce qu’on
e. Il y a des fureurs prêtes à éclater qui ne se révèlent que par des mouvements rythmiques et égaux du doigt sur un objet ou par
ui se produit entre les différentes manifestations de la force62. Les mouvements expressifs, associés entre eux selon les lois que
int de vue mécanique, cette sympathie est une réelle communication de mouvements , comme lorsque les vibrations d’une cloche font v
c en retour l’émotion de notre voisin nous est revenue. En voyant les mouvements et attitudes d’autrui, nous tendons à réaliser no
vements et attitudes d’autrui, nous tendons à réaliser nous-mêmes ces mouvements ou attitudes, car toute idée tend à se réaliser ;
itudes, car toute idée tend à se réaliser ; puis, par contre-coup, le mouvement et l’attitude réalisés par nous reproduisent en n
us les sentiments qui leur correspondent. Charles Bell a expliqué les mouvements expressifs et leur interprétation en montrant que
ent d’abord à des fonctions et à la satisfaction des appétits par les mouvements nécessaires : l’expression est donc un commenceme
demi les yeux comme pour ne pas voir, et serre les lèvres : tous ces mouvements indiquent suffisamment le dédain. Selon Spencer,
« L’aperception, dit-il, est la source psychologique des émotions ou mouvements de l’Âme. » (Psychologie physiologique, traductio
en criant une forme quadrangulaire. Par l’habitude et l’hérédité, ces mouvements sont devenus instinctifs. 58. Pourquoi, dans la
t-ils ainsi ? « Ce phénomène, prétend Darwin, concourt, avec certains mouvements volontaires, à leur donner un aspect formidable p
ment défensif, mais seulement produit par les effets réflexes liés au mouvement général de concentration. C’est aussi l’opinion d
s de télégraphe ; le Romagnol est rude et franc ; le Romain, dans ses mouvements dignes de la statuaire, garde toujours gravées en
9 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
a vie est nécessairement liée à un organisme occupant l’espace et aux mouvements de cet organisme. L’appétit n’est pas suspendu da
travail dans un organisme étendu, toujours recevant et restituant du mouvement . Vivre, c’est désirer ; désirer, c’est agir ; agi
ens, avant même de savoir ce que c’est qu’une direction et un sens de mouvement . On dit : c’est qu’il existe des signes locaux, e
ec des éléments tous intensifs et temporels, non extensifs. C’est des mouvements et des sensations musculaires, comme on sait, que
ous mouvons librement un de nos membres, nous avons le sentiment d’un mouvement musculaire plus ou moins long dans le temps, rien
ment musculaire plus ou moins long dans le temps, rien de plus. Si ce mouvement est arrêté à ses deux extrémités par quelque obst
ement est arrêté à ses deux extrémités par quelque obstacle, comme le mouvement de la main par les deux côtés d’une boite, il en
ler l’espace qu’elle voudrait expliquer, par exemple la direction des mouvements , qui implique l’espace, Stuart Mill répond que se
ne pouvons que dire dans quelles conditions de temps, d’espace et de mouvement elles se produisent et nous apparaissent. Pourquo
t que la caractéristique même de l’espace est d’être « un but pour le mouvement  » ; d’où il conclut, entre autres choses, que la
tive de cette force qui se manifeste par la motion et fait le réel du mouvement  ; sans l’intensité, le mouvement ne serait plus q
ste par la motion et fait le réel du mouvement ; sans l’intensité, le mouvement ne serait plus qu’un changement abstrait de relat
on de l’idée d’espace, ce que les Anglais appellent les sentiments de mouvements , feelings of motion. La notion de mouvement imp
lent les sentiments de mouvements, feelings of motion. La notion de mouvement implique celle d’espace, mais les sentiments corr
mouvement implique celle d’espace, mais les sentiments corrélatifs au mouvement ne présupposent pas la notion d’espace. Par ces s
uvement ne présupposent pas la notion d’espace. Par ces sensations de mouvement nous n’entendons pas des impressions de pure succ
idement, nous avons, même indépendamment de toute idée d’espace ou de mouvement , une certaine impression spécifique, très différe
uis le son ré. C’est cette impression que, sans présupposer l’idée de mouvement (ce qui serait un cercle vicieux), on appelle sen
mouvement (ce qui serait un cercle vicieux), on appelle sensation de mouvement , c’est-à-dire impression particulière produite su
(et qui n’est, pas infiniment petit, mais mesurable), nous voyons le mouvement  ; nous le voyons, dis-je, nous ne le concluons pa
ode particulier de sentir, d’être affecté, (qui correspond en nous au mouvement extérieur et qui, si le mouvement est rapide, sou
affecté, (qui correspond en nous au mouvement extérieur et qui, si le mouvement est rapide, soudain, peut aller jusqu’à nous fair
, peut aller jusqu’à nous faire tressaillir par contre-coup. Comme le mouvement est analysable en positions occupées à divers mom
auer, ont nié à tort la possibilité de sentir ou percevoir le fait du mouvement actuel : ils ont attribué au chien qui voit fuir
ndes, vous la verrez se mouvoir. Si nous étions obligés d’analyser un mouvement visible depuis le point de départ jusqu’au point
e temps qui les sépare, nous serions aussi embarrassés pour sentir le mouvement que Zénon d’Elée pour le comprendre. Mais, de mêm
e mouvement que Zénon d’Elée pour le comprendre. Mais, de même que le mouvement se réalise de Tait en dépit de nos raisonnements,
nt dans notre panorama extensif. Et si, en général, nous inférons des mouvements , c’est à condition d’en avoir d’abord immédiateme
Toutes les objections éléatiques n’empêcheront pas cette sensation de mouvement de se produire, de nous révéler l’action de quitt
faut pas confondre, comme on le fait d’ordinaire, les impressions de mouvement avec celles d’effort et de résistance. L’effort p
stance. Aussi la transition sui generis qui constitue l’impression du mouvement est-elle sensiblement différente de ce que nous é
à des sensations venues de la périphérie. Il y a dans l’impression du mouvement , quand c’est nous qui le produisons, une détente
celle d’une série d’efforts, ni celle d’une série de résistances. Le mouvement peut avoir la vitesse d’un éclair, et il se manif
ande révélatrice de l’extériorité par rapport à nous, l’impression de mouvement nous révèle surtout l’extériorité mutuelle des ch
des choses, leur séparation au sein même de la continuité. Le sens du mouvement , soit de celui qu’on exécute, soit de celui qu’on
animal, sa proie, l’ennemi qu’il craint, tout cela se meut : c’est le mouvement qui révèle la proie, c’est le mouvement qui révèl
tout cela se meut : c’est le mouvement qui révèle la proie, c’est le mouvement qui révèle aussi l’ennemi. Il faut que l’animal d
e aussi l’ennemi. Il faut que l’animal devienne habile à discerner le mouvement et qu’il soit, à l’égard de ce qui se meut, sur u
égard de ce qui se meut, sur un perpétuel qui-vive. Les sensations de mouvement ont donc dû se trier de bonne heure, s’intégrer,
ré par de nombreux exemples que, tout le long de la série animale, le mouvement est la qualité par laquelle les animaux attirent
ès qu’elle se meut, nous la voyons. Schneider a montré que l’ombre en mouvement peut être remarquée même quand elle a une intensi
nous ne remarquons pas la présence de ce doigt ; si on lui imprime un mouvement de va-et-vient, nous le discernons. Une perceptio
r exemple le bout des doigts, organe du tact par excellence. Comme le mouvement ne peut avoir lieu en fait que dans une direction
e direction définie, on a nié l’impossibilité de percevoir le fait du mouvement sans percevoir la direction. Des expériences fort
eau des lignes dix fois plus petites : vous sentirez distinctement le mouvement et vous ne sentirez que très vaguement la directi
ement et vous ne sentirez que très vaguement la direction. Le sens du mouvement , étant beaucoup plus délicat que le sens de la po
distinguer les cinq doigts d’une main, et où cependant le plus léger mouvement d’un des doigts est perçu comme mouvement, et rie
où cependant le plus léger mouvement d’un des doigts est perçu comme mouvement , et rien de plus. Exner a fait voir à quel point
mouvement, et rien de plus. Exner a fait voir à quel point le sens du mouvement est une forme primitive de la sensibilité, en dém
ion s’enveloppent, l’œil perçoit alors leur éclat comme si c’était le mouvement d’une seule étincelle depuis le point occupé par
tre réduit jusqu’à 0,015”, avant que l’esprit commence à douter si le mouvement apparent a commencé de droite à gauche ou de gauc
rdre dans le temps. Et d’autre part, nous avons vu qu’elle perçoit le mouvement même plus facilement que la direction et la posit
iristes comme Spencer et Mill, qui veulent expliquer la perception du mouvement et de l’étendue par celle de positions relatives,
rdé que nous avons un sentiment spécifique de transition causé par le mouvement , soit par celui de nos membres, soit par celui de
dans son ensemble une série de sentiments de transition répondant au mouvement , série dont les termes ne peuvent coexister et do
ut ensemble : c’est cette combinaison qui nous permet de concevoir le mouvement même comme tel, c’est-à-dire une série de transit
mobile. On voit qu’il faut absolument joindre les signes locaux et le mouvement pour avoir une notion nette de l’espace. Deux imp
ntes de notre corps ont une nuance locale indépendamment même de tout mouvement , comme quand on vous touche les deux mains à la f
as comme proprement spatiale, comme une différence de position, si le mouvement de la main gauche venant toucher la main droite n
la main droite ne se joignait pas aux signes locaux. D’autre part, le mouvement seul de la main ne nous donnerait pas l’idée d’es
n’avaient entre elles d’autres différences que celles qui naissent du mouvement même, s’il n’y avait pas encore en elles des diff
t un peu longue, il faudra la parcourir du regard, la décrire par des mouvements de l’œil, et alors la perception d’une série de s
courte, un petit trait, il n’y a besoin que d’un coup d’œil, que d’un mouvement rapide d’accommodation visuelle. Dans tout cela,
eux sentir, on réagit contre une chaleur ou un froid trop vif par des mouvements dans les parties affectées. A tout cela nous ne f
les sensations de couleur : comme pour le tact, il y faut joindre le mouvement , la réaction cérébrale et musculaire. C’est en dé
écomposition de la masse des sensations, par conséquent succession et mouvement . On peut comparer à l’œil immobile recevant des i
on nous, la troisième dimension est différenciée dans la masse par le mouvement en avant ou en arrière, et même en général par to
par le mouvement en avant ou en arrière, et même en général par tout mouvement  : se mouvoir, c’est pénétrer. Le mouvement des ja
t même en général par tout mouvement : se mouvoir, c’est pénétrer. Le mouvement des jambes en avant est du reste bien plus nature
e mouvement des jambes en avant est du reste bien plus naturel que le mouvement latéral, dont il se distingue facilement. On dema
ble des conditions antécédentes : le premier animal venu distingue le mouvement qu’il exécute des mouvements dont il est simple t
tes : le premier animal venu distingue le mouvement qu’il exécute des mouvements dont il est simple témoin ; il ne fera jamais cet
oduisent des impressions sensibles diverses et surtout provoquent des mouvements divers de notre œil. Il ne faut pas oublier que l
le de la vision, une trouée dans cette surface, une percée qui est un mouvement dans le sens de la profondeur. De plus, notre œil
contraire des extraits. En réalisant nous-mêmes ces relations par des mouvements d’abord aveugles et involontaires, puis conscient
direction qui n’a pas plus besoin d’être abstraitement conçue que le mouvement instinctif du corps qui nous fait nous rejeter en
nes locaux indépendants des qualités. Si, de plus, nous y ajoutons le mouvement avec les sensations musculaires, enfin le toucher
erception Toute perception finit par intéresser les muscles, et le mouvement musculaire est essentiel à la perception distinct
Nous sommes obligés de construire et de dessiner nous-mêmes, par nos mouvements de réaction, la forme des objets, et c’est le rap
ments de réaction, la forme des objets, et c’est le rapport entre ces mouvements successifs de réaction qui nous permet de nous re
oductrice de sensation se communique aux muscles et provoque : 1° des mouvements de direction de l’organe (mouvements qui se manif
aux muscles et provoque : 1° des mouvements de direction de l’organe ( mouvements qui se manifestent dans tout organe sans exiger d
ns tout organe sans exiger des muscles spéciaux pour chacun) ; 2° des mouvements accommodation. Des muscles spéciaux pour l’accomm
d’accommodation, mais c’est peut-être une simple apparence. Tous ces mouvements d’accommodation ont pour objet de rendre la perce
lisation et la projection plus facile. A notre avis, ce sont déjà des mouvements d’aversion ou de propension ; ils manifestent ce
a utile ou nuisible. L’attente est donc la préparation de l’être à un mouvement plus déterminé soit d’attraction, soit de répulsi
’attente, 2° d’attention, 3° de tension nerveuse et musculaire, 4° de mouvement centrifuge dans les nerfs et dans les muscles. Se
e concentre et se dispose avant de s’exercer et de se répandre par le mouvement . IV Subjectivité de l’idée d’espace Il semb
: du mécanisme, parce qu’elle ouvre devant nous le champ illimité des mouvements possibles ; de la finalité, parce que les mouveme
amp illimité des mouvements possibles ; de la finalité, parce que les mouvements de notre part auxquels elle ouvre ainsi une persp
e, ou la longueur ». De plus, l’idée de l’être « va, par une sorte de mouvement logique, d’elle-même, en tant qu’antérieure, à el
en s’affaiblissant. Mais si en face du canal se trouve une digue, le mouvement ondulatoire y rencontrera un obstacle et ne pourr
on des centres, à leur élasticité et à leur résistance, qui oblige le mouvement à se réfléchir. C’est grâce à cette réflexion du
oblige le mouvement à se réfléchir. C’est grâce à cette réflexion du mouvement nerveux qu’aurait lieu non seulement la localisat
10 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
eux qu’il influence, n’est qu’un conducteur, chargé de recueillir les mouvements , et de les transmettre, quand il ne les arrête pa
position :   II. La reconnaissance d’un objet présent se fait par des mouvements quand elle procède de l’objet, par des représenta
, par degrés insensibles, des souvenirs disposés le long du temps aux mouvements qui en dessinent l’action naissante ou possible d
possible dans l’espace. Les lésions du cerveau peuvent atteindre ces mouvements , mais non pas ces souvenirs. Reste à savoir si l’
u’ébranle tout entier une impulsion initiale, dans un système clos de mouvements automatiques, qui se succèdent dans le même ordre
l faut pour développer un à un, ne fût-ce qu’en imagination, tous les mouvements d’articulation nécessaires : ce n’est donc plus u
es, une fois perçues, se fixent et s’alignent dans cette mémoire, les mouvements qui les continuaient modifient l’organisme, créen
résent et ne regardant que l’avenir. Elle n’a retenu du passé que les mouvements intelligemment coordonnés qui en représentent l’e
dans l’ordre rigoureux et le caractère systématique avec lesquels les mouvements actuels s’accomplissent. À vrai dire, elle ne nou
ressive était contrariée par l’autre mémoire, plus naturelle, dont le mouvement en avant nous porte à agir et à vivre. Quand les
ns le second ; son rôle est simplement d’utiliser de plus en plus les mouvements par lesquels le premier se continue, pour les org
acun d’eux, en même temps qu’il est perçu, provoque de notre part des mouvements au moins naissants par lesquels nous nous y adapt
mouvements au moins naissants par lesquels nous nous y adaptons. Ces mouvements , en se répétant, se créent un mécanisme, passent
tion accidentelle des mêmes situations pour organiser en habitude les mouvements concomitants ; nous nous servons de l’image fugit
l’image visuelle ou auditive que nous cherchons à recomposer par des mouvements ne serait-elle pas déjà dans notre esprit, invisi
ir. Mais, pour les empêcher de souligner les lettres aperçues par des mouvements d’articulation appropriés, on exigeait qu’ils rép
t se révéler par des éclairs brusques : mais il se dérobe, au moindre mouvement de la mémoire volontaire. Si le sujet voit dispar
ir. Au lieu de dissocier d’abord les deux éléments, image-souvenir et mouvement , pour chercher ensuite par quelle série d’opérati
étudier. II. De la reconnaissance en général : images-souvenirs et mouvements . Il y a deux manières habituelles d’expliquer
dans l’hypothèse commode de traces cérébrales qui coïncideraient, de mouvements cérébraux que l’exercice faciliterait 19, ou de c
bien de rejeter dans le cerveau, sous forme de combinaison entre des mouvements ou de liaison entre des cellules, ce qu’on avait
j’entends par là que des alternatives se posent à mon corps, que mon mouvement est discontinu dans son ensemble, qu’il n’y a rie
nditions extrêmes, l’une où la perception n’a pas encore organisé les mouvements définis qui l’accompagnent, l’autre où ces mouvem
re organisé les mouvements définis qui l’accompagnent, l’autre où ces mouvements concomitants sont organisés au point de rendre ma
une condition intermédiaire, où l’objet est aperçu, mais provoque des mouvements liés entre eux, continus, et qui se commandent le
écité psychique 25. Mais savoir s’en servir, c’est déjà esquisser les mouvements qui s’y adaptent, c’est prendre une certaine atti
be). L’habitude d’utiliser l’objet a donc fini par organiser ensemble mouvements et perceptions, et la conscience de ces mouvement
organiser ensemble mouvements et perceptions, et la conscience de ces mouvements naissants, qui suivraient la perception à la mani
e la reconnaissance. Il n’y a pas de perception qui ne se prolonge en mouvement . Ribot 26 et Maudsley 27 ont depuis longtemps att
ensemble des connexions établies entre l’impression sensorielle et le mouvement qui l’utilise. À mesure que l’impression se répèt
imité le nombre des connexions possibles entre les impressions et les mouvements correspondants. Mais le mécanisme en voie de cons
chose distingue profondément et manifeste clairement les systèmes de mouvements consolidés dans l’organisme. C’est surtout, croyo
difficulté d’en modifier l’ordre. C’est encore cette préformation des mouvements qui suivent dans les mouvements qui précèdent, pr
. C’est encore cette préformation des mouvements qui suivent dans les mouvements qui précèdent, préformation qui fait que la parti
implement qu’une fissure se déclare entre l’impression actuelle et le mouvement concomitant pour y faire passer ses images. D’ord
s l’avenir ; il faut que nous reculions dans le passé. En ce sens, le mouvement écarterait plutôt l’image. Toutefois, par un cert
actuelle soit choisie parmi toutes les représentations possibles. Les mouvements accomplis ou simplement naissants préparent cette
erveux, des êtres chez qui des impressions présentes se prolongent en mouvements appropriés : si d’anciennes images trouvent aussi
iés : si d’anciennes images trouvent aussi bien à se prolonger en ces mouvements , elles profitent de l’occasion pour se glisser da
t, rester couvertes par l’état présent. On pourrait donc dire que les mouvements qui provoquent la reconnaissance machinale empêch
e évoquées, tantôt c’est seulement le lien entre la perception et les mouvements concomitants habituels qui sera rompu, la percept
s concomitants habituels qui sera rompu, la perception provoquant des mouvements diffus comme si elle était nouvelle. Les faits vé
é de s’orienter est-elle autre chose que la faculté de coordonner les mouvements du corps aux impressions visuelles, et de prolong
dessiner d’un trait continu, parce qu’il n’aura plus dans la main le mouvement des contours. Or, c’est précisément ce que l’expé
sance du malade, en pareil cas, à saisir ce qu’on pourrait appeler le mouvement des lettres quand il essaie de les copier. Il en
ntenant de la reconnaissance automatique, qui se fait surtout par des mouvements , à celle qui exige l’intervention régulière des s
ir, est la reconnaissance attentive. Elle débute, elle aussi, par des mouvements . Mais tandis que, dans la reconnaissance automati
mouvements. Mais tandis que, dans la reconnaissance automatique, nos mouvements prolongent notre perception pour en tirer des eff
ssoire, que les souvenirs-images y jouent. Supposons en effet que les mouvements renoncent à leur fin pratique, et que l’activité
alors les images analogues à la perception présente, images dont ces mouvements auront déjà jeté la forme, viendront régulièremen
s’en faciliter l’entrée. III. — Passage graduel des souvenirs aux mouvements . La reconnaissance et l’attention. Nous toucho
ransmis par les nerfs aux centres perceptifs. Si la propagation de ce mouvement à d’autres centres corticaux avait pour réel effe
tion du cerveau. Mais si nous établissions qu’ici, comme ailleurs, le mouvement ne peut produire que du mouvement, que le rôle de
lissions qu’ici, comme ailleurs, le mouvement ne peut produire que du mouvement , que le rôle de l’ébranlement perceptif est simpl
pourrait, de degré en degré, venir s’insérer dans une attitude ou un mouvement , nous allons avoir à anticiper quelque peu sur le
oute sa force, pourvu toutefois, croyons-nous, qu’on ne voie dans les mouvements décrits par Th. Ribot que la condition négative d
que la condition négative du phénomène. À supposer, en effet, que les mouvements concomitants de l’attention volontaire fussent su
mouvements concomitants de l’attention volontaire fussent surtout des mouvements d’arrêt, il resterait à expliquer le travail de l
utenir que les phénomènes d’inhibition ne sont qu’une préparation aux mouvements effectifs de l’attention volontaire. Supposons en
utile de la perception présente : il y aura d’abord une inhibition de mouvement , une action d’arrêt. Mais sur cette attitude géné
. Mais sur cette attitude générale viendront bien vite se greffer des mouvements plus subtils, dont quelques-uns ont été remarqués
nt pour rôle de repasser sur les contours de l’objet aperçu. Avec ces mouvements commence le travail positif, et non plus simpleme
rs. Si la perception extérieure, en effet, provoque de notre part des mouvements qui en dessinent les grandes lignes, notre mémoir
a perception reçue les anciennes images qui y ressemblent et dont nos mouvements ont déjà tracé l’esquisse. Elle crée ainsi à nouv
re les hypothèses, ce qui préside de loin à la sélection, ce sont les mouvements d’imitation par lesquels la perception se continu
aître capricieusement ses représentations, se règle sur le détail des mouvements corporels. Mais à mesure que ces souvenirs se rap
orporels. Mais à mesure que ces souvenirs se rapprochent davantage du mouvement et par là de la perception extérieure, l’opératio
moment précis où notre perception s’est décomposée automatiquement en mouvements d’imitation : une esquisse nous est alors fournie
portera sur les mécanismes qui continuent l’ébranlement recueilli en mouvement automatiquement exécuté : l’attention ne pourra p
on intéressera ces centres particuliers de l’écorce qui préparent les mouvements volontaires en leur fournissant l’antécédent sens
fixée par le sujet. Mais, dans un cas comme dans l’autre, ce sont des mouvements actuels qui seront lésés ou des mouvements à veni
dans l’autre, ce sont des mouvements actuels qui seront lésés ou des mouvements à venir qui cesseront d’être préparés : il n’y au
n’en serait pas de même si les impressions auditives organisaient des mouvements naissants, capables de scander la phrase écoutée
la phrase écoutée et d’en marquer les principales articulations. Ces mouvements automatiques d’accompagnement intérieur, d’abord
erait, dans leurs grandes lignes et leurs directions principales, les mouvements mêmes de la personne qui parle. Ainsi se dérouler
r. Pour apprendre un exercice physique, nous commençons par imiter le mouvement dans son ensemble, tel que nos yeux nous le montr
e voir s’exécuter. Notre perception en a été confuse : confus sera le mouvement qui s’essaie à le répéter. Mais tandis que notre
andis que notre perception visuelle était celle d’un tout continu, le mouvement par lequel nous cherchons à en reconstituer l’ima
es sensations multiples, provenant du jeu varié des articulations. Le mouvement confus qui imite l’image en est donc déjà la déco
ement à dégager ce qui était enveloppé d’abord, à donner à chacun des mouvements élémentaires cette autonomie qui assure la précis
à l’intelligence du corps. Elle développe, à chaque nouvel essai, des mouvements enveloppés ; elle appelle chaque fois l’attention
se ; elle lui souligne l’essentiel ; elle retrouve une à une, dans le mouvement total, les lignes qui en marquent la structure in
l, les lignes qui en marquent la structure intérieure. En ce sens, un mouvement est appris dès que le corps l’a compris. C’est ai
oquis est au tableau achevé. Autre chose est, en effet, comprendre un mouvement difficile, autre chose pouvoir l’exécuter. Pour l
d’en réaliser l’essentiel, juste assez pour le distinguer des autres mouvements possibles. Mais pour savoir l’exécuter, il faut e
les sous-entendus. Elle exige que toutes les parties constitutives du mouvement demandé soient montrées une à une, puis recomposé
moteurs. Mais si les mécanismes tout montés qui répondent aux divers mouvements possibles d’articulation et de phonation sont en
comme si les sensations auditives se convertissaient d’elles-mêmes en mouvements articulatoires. Partant de là, quelques-uns ont s
t d’une tendance des impressions verbales auditives à se prolonger en mouvements d’articulation, tendance qui n’échappe sûrement p
à des hauteurs différentes avec des timbres de voix différents ? Ces mouvements intérieurs de répétition et de reconnaissance son
’elle-même ? 2° Nous abordons la seconde partie de cette étude : des mouvements nous passons aux souvenirs. La reconnaissance att
s les réveille, et par nu processus intra-cérébral, peut-être par des mouvements transcorticaux qui vont chercher les représentati
tomose toujours avec ceux qui l’accompagnent, et selon l’allure et le mouvement de la phrase dont il fait partie intégrante, il p
les principales articulations de cette phrase, à en adopter ainsi le mouvement . Mais à moins de supposer à tous les hommes des v
respondante, et cette attitude a déterminé la direction générale d’un mouvement d’où la phrase est sortie. C’est ainsi qu’il nous
e qu’il parle, avec le genre d’idées qu’il exprime et surtout avec le mouvement général de sa phrase, comme si nous commencions p
loppement, on matérialise maintenant en lignes de communication ou en mouvements d’impulsion le développement lui-même. Mais ce n’
fait nouveau forcera à compliquer la figure, à intercaler le long du mouvement des stations nouvelles, sans que jamais ces stati
, sans que jamais ces stations juxtaposées arrivent à reconstituer le mouvement lui-même. Rien de plus instructif, à cet égard, q
érébrale trouvait de mieux en mieux à localiser des sensations et des mouvements , jamais des idées, la diversité des aphasies sens
parole ne fait que jalonner de loin en loin les principales étapes du mouvement de la pensée. C’est pourquoi je comprendrai votre
images ne seront jamais en effet que des choses, et la pensée est un mouvement . C’est donc en vain qu’on traite images-souvenirs
e espèce de préjugé métaphysique, elle n’a ni l’avantage de suivre le mouvement de la conscience ni celui de simplifier l’explica
nir réelles, doivent tendre à faire agir le corps, à lui imprimer les mouvements et attitudes dont elles sont l’antécédent habitue
s centres dits sensoriels, ébranlements qui précèdent d’ordinaire des mouvements accomplis ou esquissés par le corps et qui ont mê
évolue vers la sensation virtuelle, et la sensation virtuelle vers le mouvement réel : ce mouvement, en se réalisant, réalise à l
tion virtuelle, et la sensation virtuelle vers le mouvement réel : ce mouvement , en se réalisant, réalise à la fois la sensation
rase, puis s’arrête brusquement, incapable de continuer, comme si les mouvements d’articulation avaient Inhibé les souvenirs. Voir
DODDS, On some central affections of vision (Brain, 1885). 26. Les mouvements et leur importance psychologique (Revue philosoph
e dans l’état actuel des théories de l’aphasie. Dans cet exemple, les mouvements exécutés par le sujet ont tout l’air d’être des s
11 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
lationnel des sensations. — VI. Rapport nécessaire de la sensation au mouvement . I Rôle de l’appétit dans la genèse et le déve
issent l’apercevoir, et elle contribue pour sa part à cet ensemble de mouvements qui viennent retentir en moi. A mon tour, j’exerc
ésenter et de percevoir (comme disait Leibniz) tous les phénomènes ou mouvements de la nature, tous ceux du moins qui ne se sont p
ma conscience et y vivre de la vie sensible ; les impressions et les mouvements du dehors sont en concurrence pour pénétrer dans
gir. Tous les organes des sens sont des moyens de faire accomplir les mouvements de fuite ou de poursuite, qui eux-mêmes ont pour
xes. Ces lois se ramènent, en définitive, à celles de la direction du mouvement selon la ligne de la moindre résistance. Si l’on
be une excitation venue du dehors, il se produira dans cette masse un mouvement , et ce mouvement se propagera selon la ligne de l
venue du dehors, il se produira dans cette masse un mouvement, et ce mouvement se propagera selon la ligne de la plus faible rés
icates, les plus facilement modifiables, les plus vibrantes. Quand ce mouvement aura parcouru une ligne une première fois, il y a
a plus de facilité selon cette ligne pour une seconde transmission du mouvement . Une voie de communication s’établira donc entre
naître, dans un animal, divers organes selon les diverses espèces de mouvements physiques. Par exemple, du côté tourné vers la lu
aux émotions agréables ou pénibles, d’une part, et, d’autre part, aux mouvements correspondants, — mouvement en avant ou mouvement
ibles, d’une part, et, d’autre part, aux mouvements correspondants, —  mouvement en avant ou mouvement de recul, — qui a déterminé
d’autre part, aux mouvements correspondants, — mouvement en avant ou mouvement de recul, — qui a déterminé, parmi toutes les sen
, vous ne sentirez pas si ses particules sont à l’état de repos ou de mouvement électrique. Les darwinistes ne sont pas embarrass
t organique, qui provoque les affinités chimiques, qui, dans tous les mouvements moléculaires des êtres organisés, a probablement
quatrillions d’ondulations par seconde, il existe un nombre énorme de mouvements rythmiques dont aucun n’a obtenu sa contrepartie
nt dans la nuit. Au dehors de nous, le monde est une immense mêlée de mouvements en tous sens, un fourmillement confus, un continu
tinum infini, — comme disent William James et James Ward, — où chaque mouvement procède de tous les autres par degrés insensibles
les, les seconds ne le sont plus. Est-il certain qu’il y ait dans les mouvements de la lumière une différence aussi capitale objec
ques, changements marginaux de couleur, images doubles, astigmatisme, mouvements d’accommodation et convergence des yeux, rivalité
du plaisir ou à de la douleur, à la satisfaction de l’appétit par des mouvements appropriés. En faisant le triage de ce qui, dans
, chaque organe des sens prend pour son domaine une certaine forme de mouvements et ignore les autres formes aussi complètement qu
s sciences de la nature transcrivent tous les phénomènes en termes de mouvement  ; mais les mouvements eux-mêmes ne sont encore qu
re transcrivent tous les phénomènes en termes de mouvement ; mais les mouvements eux-mêmes ne sont encore qu’une langue dérivée, u
moins vague à l’étendue, ou extensivité. Et ces caractères, outre le mouvement qu’elles supposent, les rapprochent de ce que l’o
ion qu’elle produit, le sentiment confus d’un conflit de forces et de mouvements  ; une saveur douce, celui d’un concours de forces
et accoutumé. Il y a bien une sensation particulière qui s’attache au mouvement arrêté, sensation afférente et centripète qui rev
ement dans le cours des choses ; mais je n’aurais pas la sensation de mouvement arrêté, si je n’avais pas eu d’abord celle de mot
rêté, si je n’avais pas eu d’abord celle de motion commencée, puis de mouvement en train de s’accomplir ; cette sensation même, j
amène à la conscience de la résistance. La résistance, ce conflit des mouvements ou des forces, serait donc, selon l’école anglais
physiologie nous apprend que la décharge nerveuse est probablement un mouvement ondulatoire, une série de pulsations. Quand nous
a pas de sensation, de changement mental qui n’ait pour condition un mouvement cérébral ; et comme, dans tout mouvement, il y a
qui n’ait pour condition un mouvement cérébral ; et comme, dans tout mouvement , il y a conflit de forces ou, si l’on veut, de mo
e, dans tout mouvement, il y a conflit de forces ou, si l’on veut, de mouvements antérieurs, conflit qui se traduit en sentiment d
position les conditions extérieures de la sensation, c’est-à-dire les mouvements , abstraction faite de ce qui se passe à l’intérie
qualité et de la sensation, ils étaient dans celui de la quantité, du mouvement , de la force et de l’appétit, de la volonté ; ils
e de sensations musculaires, venant des petits muscles qui donnent le mouvement à l’œil, et ces sensations jouent un rôle importa
que la vie dure et, avec la vie, le changement interne corrélatif du mouvement externe. C’est là ce qu’il y a de vrai dans ce qu
t et exclusivement le sentiment d’une relation, d’un changement, d’un mouvement , sans que les termes soient sentis ou même sans q
ment, toute douleur, toute pensée, tout état de conscience suppose un mouvement . Quelque uniforme que semble un état de conscienc
cience fixe, il est encore une série d’états changeants, un rythme de mouvements , les uns favorables, les autres défavorables à la
e une infinité de petits chocs dans les molécules cérébrales. Oui, le mouvement est partout, et rien ne devient sans le mouvement
cérébrales. Oui, le mouvement est partout, et rien ne devient sans le mouvement . Mais, au point de vue subjectif, le mouvement et
ien ne devient sans le mouvement. Mais, au point de vue subjectif, le mouvement et le changement ne sont appréciables qu’entre de
ence plus ou moins momentanés. Objectivement même, il ne peut y avoir mouvement et changement sans rien de plus. La réalité ne pe
vie. Mais subjectivement, n’y a-t-il conscience que du changement ou mouvement , de la relation entre deux états différents, et l
s sensations de qualité contraire. Il y a donc là des combinaisons de mouvements organiques qui ont comme résultat final une sensa
ganique précédent influe sur le suivant, c’est par la combinaison des mouvements qui en résulte, mais il ne s’ensuit pas que nous
que nous croyons vraie), parce qu’il y a une composition cérébrale de mouvements aboutissant aux ondulations cérébrales du vert, e
nt des extraits. Le sentiment seul unit d’une façon concrète. Sous le mouvement se trouve non la logique de l’entendement, mais l
, et pour cela mouvoir, telle est la seule logique de la vie, dont le mouvement est le signe extérieur et dont le raisonnement de
onstituent l’accord même. VI Rapport nécessaire de la sensation au mouvement La sensation étant un changement reçu du dehor
dehors, il est clair qu’elle a toujours pour antécédent nécessaire un mouvement . Ce mouvement, une fois produit, ne peut disparaî
clair qu’elle a toujours pour antécédent nécessaire un mouvement. Ce mouvement , une fois produit, ne peut disparaître. Ce n’est
able serait contraire à ce qu’on appelle la loi de transformation des mouvements et qu’on ajustement proposé d’appeler leur loi de
tement proposé d’appeler leur loi de non-transformation. En effet, le mouvement ne se transforme pas en autre chose, mais un mode
et, le mouvement ne se transforme pas en autre chose, mais un mode de mouvement se transforme en un autre : le mouvement molécula
autre chose, mais un mode de mouvement se transforme en un autre : le mouvement moléculaire, par exemple, devient soit mouvement
rme en un autre : le mouvement moléculaire, par exemple, devient soit mouvement de translation, soit mouvement de désagrégation,
moléculaire, par exemple, devient soit mouvement de translation, soit mouvement de désagrégation, et la somme des trois sortes de
ion, soit mouvement de désagrégation, et la somme des trois sortes de mouvements est constante. Dès lors, on ne peut admettre qu’u
constante. Dès lors, on ne peut admettre qu’une certaine quantité de mouvement antérieur à la sensation du son ut, par exemple,
ut, par exemple, disparaisse pour faire place à cette sensation23. Le mouvement persiste pendant la sensation, et même, en examin
e pulsations, de va-et-vient, qui est la représentation interne de ce mouvement . Enfin, le mouvement persiste après la sensation
t-vient, qui est la représentation interne de ce mouvement. Enfin, le mouvement persiste après la sensation proprement dite. Il s
ême, soit par l’énergie de la diffusion émotionnelle), provoquent des mouvements visibles d’expression. Enfin, si les réactions mo
alors assez la volonté générale de l’être organisé pour provoquer des mouvements musculaires déterminés, avec le but, conscient ou
anière dans le monde s’il n’y avait aucune sensation et seulement des mouvements non sentis. Au cas où ces mouvements eussent été
ucune sensation et seulement des mouvements non sentis. Au cas où ces mouvements eussent été suffisants pour produire les mêmes ef
plus général des forces, considérées comme causes de changement et de mouvement . Bien loin que le mouvement suffise à tout expliq
sidérées comme causes de changement et de mouvement. Bien loin que le mouvement suffise à tout expliquer sans la sensation, qui n
hologie, c’est que l’élément sensationnel existe déjà jusque dans les mouvements qui semblent les plus insensibles ; que la sensat
ue la sensation distincte, au lieu de se produire à côté et à part du mouvement , dans je ne sais quel monde de purs reflets, est
ce qui existait déjà dans le processus réel et intime des choses : le mouvement n’en est que la forme extérieure, la traduction p
ction pour les sens de la vue et du toucher. Dans cette hypothèse, le mouvement serait une transposition des éléments sensationne
12 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
’est cachée ; le mystère de la volonté divine rend raison de tout. Le mouvement est la clé du Cosmos. La plus magnifique étude su
t. Le mouvement est la clé du Cosmos. La plus magnifique étude sur le mouvement , point par lequel la matière touche à sa cause, D
. Ici il touche à Platon ou plutôt à Socrate. Quelle est l’origine du mouvement  ? Sur la cause première du mouvement, l’opinion d
Socrate. Quelle est l’origine du mouvement ? Sur la cause première du mouvement , l’opinion de Platon est aussi arrêtée qu’il se p
ssi arrêtée qu’il se peut, et il ne balance pas à rapporter à Dieu le mouvement qui se montre partout dans l’univers et qui le vi
qui le vivifie. C’est Dieu qui a tiré des profondeurs de son être le mouvement qu’il a communiqué à tout le reste des choses ; s
ouvement qu’il a communiqué à tout le reste des choses ; sans lui, le mouvement ne serait pas né, et il ne continuerait point. Di
êtres, et qui est pour le vaste ensemble de l’univers le principe du mouvement , ainsi qu’elle l’est pour les êtres particuliers,
ion primitive qui les a lancés dans le ciel. Dieu est donc le père du mouvement , soit que nous considérions le mouvement à la sur
el. Dieu est donc le père du mouvement, soit que nous considérions le mouvement à la surface de notre terre et dans les phénomène
la trace qu’elle a laissée dans ses œuvres, et dans ce grand fait du mouvement , qui doit la manifester à tous les yeux. Platon n
as à cette indication générale ; et, après avoir montré d’où vient le mouvement , il veut expliquer aussi avec plus de détails les
ces diverses qu’il nous offre. Il distingue donc plusieurs espèces de mouvements , et il en porte le nombre tantôt à dix, tantôt à
ntôt à sept, sans les séparer toujours bien nettement entre elles. Le mouvement a lieu, soit en avant, soit en arrière, en haut e
arrière, en haut et en bas, à droite et à gauche ; joignez à ces six mouvements que chacun connaît le mouvement circulaire, et vo
oite et à gauche ; joignez à ces six mouvements que chacun connaît le mouvement circulaire, et vous aurez les sept mouvements pri
ts que chacun connaît le mouvement circulaire, et vous aurez les sept mouvements principaux. D’autres fois Platon change cette énu
x. D’autres fois Platon change cette énumération, et il distingue les mouvements de composition et de division, ceux d’augmentatio
e diminution, et ceux de génération et de destruction. Il y ajoute le mouvement de translation, soit que le corps se déplace dans
révolution sur lui-même et reste en place. Il met au neuvième rang le mouvement qui, venant d’une cause extérieure, est reçu du d
çu du dehors et est communiqué ; et enfin, au dixième rang, il met le mouvement spontané, qui n’a pas d’autre cause que lui-même,
e cause que lui-même, et qui produit tous les changements et tous les mouvements secondaires que l’univers nous présente. D’autres
fois, encore, abandonnant ces classifications, Platon réduit tous les mouvements à deux, le changement de lieu et l’altération, co
t l’altération, comme il le fait dans le Parménide ; ou bien ces deux mouvements ne sont plus, comme dans d’autres passages du Tim
n sur soi-même, donnée par Dieu au monde, à l’exclusion de tout autre mouvement , et l’impulsion en avant, maîtrisée par le mouvem
on de tout autre mouvement, et l’impulsion en avant, maîtrisée par le mouvement du même et du semblable, qui ramène sans cesse au
laton, un axiome sur lequel il ne varie pas plus que sur l’origine du mouvement , c’est qu’il n’y a point de hasard dans la nature
ouvement, c’est qu’il n’y a point de hasard dans la nature, et que le mouvement , qui en est le phénomène principal, y a ses lois
a sur le temps, indispensable à la réalité et à la conception même du mouvement , une théorie qu’Aristote a cru devoir réfuter, et
la génération qui se succède dans le temps, et ils sont le domaine du mouvement . Mais quant à l’éternité, immobile comme elle l’e
vent le remplir. Il prouve le temps parce qu’il est la mesure de tout mouvement . De l’éternité du mouvement, il conclut à l’étern
e temps parce qu’il est la mesure de tout mouvement. De l’éternité du mouvement , il conclut à l’éternité du grand moteur, Dieu ;
revient à son sujet, et il recherche comment on peut concevoir qu’un mouvement soit éternel. Il s’appuie d’abord sur ce fait d’o
i ne se meuvent pas. Comment celles qui se meuvent reçoivent-elles le mouvement  ? Aristote prend un exemple des plus ordinaires ;
ut le bâton et l’homme qui meut la main, il en conclut que, dans tout mouvement , il faut toujours remonter à un premier moteur, l
t lui-même nécessairement immobile, tout en communiquant au dehors le mouvement qu’il possède et qu’il crée. À cette occasion, Ar
axagore d’avoir considéré l’Intelligence, dont il fait le principe du mouvement , comme absolument impassible et absolument pure,
nge ; car c’est seulement ainsi qu’étant immobile, elle peut créer le mouvement , et qu’elle peut dominer le reste du monde en ne
ais le moteur étant immobile, comment peut-il produire en lui-même le mouvement qui se communique au dehors, et qui, se transmett
se-t-il dans les profondeurs du moteur premier, et de quelle façon le mouvement peut-il y naître ? Aristote s’enfonce ainsi au cœ
il y naître ? Aristote s’enfonce ainsi au cœur même de la question du mouvement , et il résout ce problème si obscur par les princ
dans l’infini. Dans ce moteur initial, source et principe de tous les mouvements dans l’univers, il retrouvera donc encore les mêm
 ; l’autre, qui est mue et meut à son tour ; la première, qui crée le mouvement  ; la seconde, qui le reçoit et le transmet. Le mo
Il proclame l’existence nécessaire d’un premier moteur sans lequel le mouvement ne pourrait se produire ni durer sous aucune form
met une erreur assez grave ; et que c’est à tort que de l’éternité du mouvement , telle qu’il l’a établie, il conclut à l’éternité
elle qu’il l’a établie, il conclut à l’éternité du premier moteur. Le mouvement étant éternel selon Aristote, le premier moteur d
éternel selon Aristote, le premier moteur doit être éternel comme le mouvement même qu’il produit éternellement. En dépit du res
solument tout l’opposé, et que c’est du moteur qu’il faut conclure le mouvement , loin de conclure de l’existence du mouvement l’e
qu’il faut conclure le mouvement, loin de conclure de l’existence du mouvement l’existence du moteur. Mais je ne voudrais pas tr
ison, il est plus conforme à ses lois de concevoir le moteur avant le mouvement  ; car, à moins d’acquiescer à ces systèmes qu’Ari
n’ont pu être mues que par un moteur préexistant. Sans le moteur, le mouvement est logiquement incompréhensible. C’est bien, si
vement est logiquement incompréhensible. C’est bien, si l’on veut, le mouvement , observé par nous, qui révèle le moteur ; mais il
il ne le fait pas, tandis qu’au contraire c’est le moteur qui fait le mouvement , et l’on ne peut les prendre indifféremment l’un
moteur immobile ; car nous savons qu’il est un et éternel, et que le mouvement qu’il crée est le mouvement circulaire, le seul d
savons qu’il est un et éternel, et que le mouvement qu’il crée est le mouvement circulaire, le seul de tous les mouvements qui pu
mouvement qu’il crée est le mouvement circulaire, le seul de tous les mouvements qui puisse être un, éternel, continu, régulier et
vraies, par lesquelles il achève sa Physique, ou plutôt la théorie du mouvement . Le premier moteur est nécessairement indivisible
ût, il serait fini ; et une grandeur finie ne peut jamais produire un mouvement infini et éternel, pas plus qu’elle ne peut avoir
nie. Immobile et immuable, il a éternellement la force de produire le mouvement sans fatigue et sans peine ; et son action ne s’é
s plutôt à la circonférence, puisque c’est à la circonférence que les mouvements sont les plus rapides, et que ce sont les parties
n’entrave leurs immuables et éternelles révolutions. Mais les lois du mouvement , quelque exactes qu’elles soient, ne rendent pas
régulière de ces orbes ne dépend plus de ces lois merveilleuses. Les mouvements uniformes des planètes et les mouvements des comè
ces lois merveilleuses. Les mouvements uniformes des planètes et les mouvements des comètes ne peuvent avoir des causes mécanique
bute par un premier livre sur les lois générales de l’équilibre et du mouvement . C’est ce que Newton, Descartes et Aristote avaie
arle que de sa Physique en particulier, et je pense que la théorie du mouvement , telle qu’elle s’y présente, est le point de dépa
deux mathématiciens du dix-septième siècle, que c’est par l’étude du mouvement qu’il convient d’expliquer le système du monde. S
du domaine propre des mathématiques. Pour comprendre et expliquer le mouvement , ils ont dû tenter de se rendre compte des idées
ompte des idées de l’espace, du temps, de l’infini et de la nature du mouvement lui-même. À considérer les analyses qu’a faites A
est, dans une certaine mesure, un antécédent obligé de la science du mouvement , et si l’on ne sait pas d’abord ce que c’est que
pace, il est bien à peu près impossible de savoir ce que c’est que le mouvement , et à quelles conditions il s’accomplit dans le m
ces lacunes dans le vaste ensemble de son histoire, et la science du mouvement en particulier ne présente pas d’interruptions ni
a part, à louer Aristote de sa métaphysique appliquée à la science du mouvement  ; et cette méthode est un service de plus dont no
plus dont nous sommes redevables à la Grèce. Oui, avant d’étudier le mouvement , il fallait le définir ; oui, avant de scruter le
a précédé la notion, et si le philosophe n’avait mille fois senti le mouvement dans le monde extérieur, il est à croire qu’il n’
ux témoignages des sens, qui nous attestent l’évidence irrécusable du mouvement . Mais, une fois ce grand fait admis, il faut l’éc
îtrait aujourd’hui qu’il referait encore pour nous la métaphysique du mouvement , si quelque autre ne lui eût épargné cette peine
ue la science la prononce, comme Aristote l’a fait pour la théorie du mouvement  ; mais un peu plus tôt, un peu plus tard, il faut
e donc en répétant qu’Aristote a eu la gloire de fonder la science du mouvement . Que si l’on s’étonnait qu’il ne l’ait point ache
13 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
mordiale. Le déterminisme mécanique est sans doute manifeste dans les mouvements appétitifs simples, qui peuvent être prévus avec
55. Mais la certitude de ces résultats mécaniques n’empêche point les mouvements d’être en eux-mêmes sensitifs et appétitifs : la
mouvements d’être en eux-mêmes sensitifs et appétitifs : la ligne du mouvement le plus facile y est toujours, psychologiquement,
ur une place, si quelque danger vient à se produire sur un point, les mouvements de recul pourront être prévus et affecter une for
êtres vivants ne veulent pas être tués et qu’ils feront pour cela les mouvements nécessaires. M. Ribot a dit avec raison que les r
e celle de la race. L’arrangement inné des cellules, qui présente aux mouvements utiles les lignes de moindre résistance toutes tr
e, n’en est pas moins déjà une impulsion se sentant elle-même, non un mouvement de rouage inerte. L’élément primordial du dévelop
ctuel. Quand un être vivant, sous l’influence de la douleur, fait des mouvements en tous sens et réagit énergiquement, il lui est
galement senti ; la douleur entraîne le besoin de changement, donc de mouvement  ; ce besoin est la volonté de changer, et le mouv
ement, donc de mouvement ; ce besoin est la volonté de changer, et le mouvement du corps en tous sens est la manifestation de cet
du côté mental, une représentation qui paraît immédiatement suivie de mouvement , sans intercalation d’un plaisir distinct ni d’un
ble elle-même, indivisiblement, impulsion en tel sens déterminé, avec mouvement en ce sens. C’est le réflexe psychique. Un pas de
conscience centrale. Il est probable, cependant, puisqu’ils sont des mouvements de l’organisme, qu’ils sont représentés d’une man
résentation n’y est pas distincte : c’est seulement la résultante des mouvements organiques qui s’exprime dans la conscience, non
e des mouvements organiques qui s’exprime dans la conscience, non les mouvements composants. Aux impulsions provoquées par la sen
uisque le processus primordial de l’appétit coïncide toujours avec le mouvement selon la ligne de moindre résistance. Dès que l’o
erberg le croient, que cet acte soit simplement précédé de l’image du mouvement à accomplir et du souvenir des sensations muscula
s musculaires ou autres qui l’accompagnent ? « La différence entre un mouvement volontaire et un mouvement involontaire de la jam
l’accompagnent ? « La différence entre un mouvement volontaire et un mouvement involontaire de la jambe, dit Spencer, c’est que,
ement involontaire de la jambe, dit Spencer, c’est que, tandis que le mouvement involontaire se produit sans conscience antécéden
e le mouvement involontaire se produit sans conscience antécédente du mouvement à faire, le mouvement volontaire ne se produit qu
taire se produit sans conscience antécédente du mouvement à faire, le mouvement volontaire ne se produit qu’après qu’il a été rep
d pas volontaire. Il faut donc tout au moins que la représentation du mouvement dans la conscience soit la condition déterminante
ion du mouvement dans la conscience soit la condition déterminante du mouvement même. Et ce second point n’est pas encore assez.
point n’est pas encore assez. La représentation qui entraîne ainsi un mouvement peut l’entraîner malgré le désir du moi. Chez l’h
ggérée par l’hypnotiseur qui, à elle seule, suffit pour nécessiter le mouvement  ; ni la représentation, ni le mouvement ne sont p
le, suffit pour nécessiter le mouvement ; ni la représentation, ni le mouvement ne sont pour cela œuvre de volition vraiment pers
on vraiment personnelle. N’oublions pas que toute représentation d’un mouvement , si elle n’est refrénée, entraîne la complète exé
uvement, si elle n’est refrénée, entraîne la complète exécution de ce mouvement , grâce aux lois de contagion et de propagation ne
te utile ou nécessaire. Le sujet hypnotisé « copie automatiquement le mouvement de mon bras, et moi je copie volontairement un de
telle ni notre désir comme tel qui déterminent l’objet, mais bien le mouvement cérébral corrélatif de l’idée et du désir. Puisqu
e, ne se demande point si cette idée se résout ou ne se résout pas en mouvements  : il y a là une question métaphysique en dehors d
e de force ou d’efficacité des idées, qu’elles agissent par les seuls mouvements physiques ou aussi par les désirs psychiques dont
euls mouvements physiques ou aussi par les désirs psychiques dont ces mouvements sont inséparables, toujours est-il que le cerveau
t l’action finale comme le ressort invisible d’une montre gouverne le mouvement visible de l’aiguille. Le motif qui prévaut doit
anière presque exclusive, conséquemment pour entraîner à sa suite les mouvements corrélatifs. Je veux marcher signifie : je me rep
ouvements corrélatifs. Je veux marcher signifie : je me représente le mouvement de translation avec mon pouvoir de le produire ;
mouvement de translation avec mon pouvoir de le produire ; je juge ce mouvement utile comme moyen de telle fin ; je le désire ave
exclusives des appétitions et représentations contraires pour que le mouvement commencé dans mon cerveau se propage à mes jambes
bien là au dehors. Il en résulte que tout jugement est accompagné de mouvements , les uns dans le sens de l’objet, les autres à l’
juger que l’orange est savoureuse, c’est esquisser par la pensée les mouvements nécessaires pour savourer l’orange, et c’est se s
’objet. Juger que l’aloès est amer, c’est ébaucher intérieurement les mouvements d’aversion et de dégoût162. En y regardant de prè
n intellectuelle par la perturbation qu’elle apporte aux idées et aux mouvements cérébraux dirigés dans leur sens normal. De là vi
Juger, c’est donc en définitive commencer à vouloir et à exécuter des mouvements comme si telles représentations et tels rapports
nde par nous conçu. La loi qui lie indissolublement à la sensation le mouvement persiste jusque dans nos méditations les plus phi
’elles causent ; en même temps j’esquisse, en pensée et en parole, le mouvement de réaction à l’opposé de l’objet, sous le souven
e tout contemplatif est donc encore le résidu et le début interne des mouvements de réaction causés primitivement par la sensation
et les réunir en une même représentation qui résume et synthétise les mouvements successifs de la main ou de l’œil. D’où l’on peut
mais sous la forme de cette parole intérieure qui est une esquisse de mouvements et d’actes. De ce que tout jugement enveloppe ain
dans le problème intérieur, comme pouvant, par exemple, maîtriser un mouvement de haine. « Je puis vouloir ne pas haïr celui qui
lutte des motifs et la résolution ne sont autre chose qu’une lutte de mouvements intérieurs dans le cerveau, aboutissant à un mouv
’une lutte de mouvements intérieurs dans le cerveau, aboutissant à un mouvement de translation visible. Ainsi l’arc est tendu par
re. Il vient un moment où telle force l’emporte, c’est-à-dire où tels mouvements antérieurs invisibles aboutissent à telle résulta
ne astérie et qu’on l’irrite, ce bras produira, à lui seul, les mêmes mouvements que chacun des autres, quand ils sont encore soud
nt encore soudés ; chez l’astérie entière, il y aura coordination des mouvements , mais les mouvements coordonnés pourront se prévo
ez l’astérie entière, il y aura coordination des mouvements, mais les mouvements coordonnés pourront se prévoir et se construire à
14 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
ion et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement . I. Conservation des idées. Base mécanique et
en ce sens qu’elles ont une intensité et enveloppent une tendance aux mouvements nécessaires pour les exprimer. Il y a dans la con
se les représente comme purement spirituelles, sans relations avec le mouvement et avec la force motrice. On est alors obligé de
excitation intérieure. De plus, elle entraîne ou tend à provoquer des mouvements analogues à ceux de la sensation. Parfois l’image
rts, une répétition des sensations, émotions, pensées, accompagnée de mouvements cérébraux et de mouvements musculaires à l’état n
sations, émotions, pensées, accompagnée de mouvements cérébraux et de mouvements musculaires à l’état naissant, le pouvoir de cons
s doit être avant tout une aptitude à les renouveler et à répéter les mouvements qui en résultent ; c’est donc tout d’abord une ha
ipales, entre lesquelles les physiologistes se divisent : 1° comme un mouvement persistant dans le cerveau ; 2° comme une trace p
e côté mental, elles se ramènent, en définitive, à une persistance de mouvements . La première théorie, avons-nous dit, explique la
nous dit, explique la conservation des images par une prolongation de mouvements dans le cerveau. Certains phénomènes inorganiques
t les adversaires de vibrations persistantes dans le cerveau, tant de mouvements et d’ondulations en sens divers pourraient-ils tr
ire du cerveau ». Sans doute, outre la simple propagation continue du mouvement , il faut considérer encore les modifications de s
ructure que subit le cerveau, c’est-à-dire les traces laissées par le mouvement même dans cet organe. C’est là ce que les psychol
psychologues contemporains appellent les résidus. Mais la trace d’un mouvement et, en général, toute forme n’est-elle pas elle-m
, en général, toute forme n’est-elle pas elle-même une combinaison de mouvements invisibles qui persiste en affectant certains des
son, la plaque de métal reste sourde pour elle-même, la traduction du mouvement dans la conscience ne se fait pas ; « cette tradu
lois vitales ; il suffit de combiner les deux formes du mécanisme, —  mouvements persistants et résidus persistants, — pour obteni
ure cérébrale, qui entraîneront une disposition à reproduire certains mouvements déterminés. Ce sera l’équivalent de ce que Th. Ri
Ribot, « en dehors de toute conscience », il ne restera alors que le mouvement et ses lois. Aussi peut-on comparer au côté physi
e de conserver un certain état, une même forme, ou de répéter un même mouvement . En ce sens plus ou moins figuré, tout organe ser
ut ce qui a une structure naturelle, une forme vivante entraînant tel mouvement déterminé, tout cela serait, si l’on veut, une mé
et même chose, parce que toute organisation est un système naturel de mouvements ayant pour résultante une forme déterminée qui, d
e ; de même pour les êtres inorganiques, qui persévèrent dans le même mouvement ou dans la même figure. Le mouvement le plus simp
es, qui persévèrent dans le même mouvement ou dans la même figure. Le mouvement le plus simple, qui suppose une répétition de soi
mémoire ; bref, la conservation de la force et, comme conséquence, du mouvement avec une intensité, une direction et une forme dé
ui ne sent pas peut sans doute, nous l’avons vu, conserver tantôt des mouvements , comme l’eau qui ondule, tantôt des empreintes ou
e de « luxe », cet état est dès le début nécessaire ; il est, avec le mouvement , un des « facteurs » du souvenir. « L’habitude ou
nséparables : d’une part, la sensibilité intérieure, d’autre part, le mouvement extérieur. Nous rejetons donc les opinions trop é
jeu des actions réflexes, où l’excitation extérieure est suivie d’un mouvement de contraction qui, une fois produit, est plus fa
la mémoire, qui en est vraiment l’essentiel, il faut donc ajouter au mouvement  : 1° la sensation ou le germe de la sensation ; 2
uire le souvenir, mais pourquoi ? parce que l’émotion s’accompagne de mouvements caractérisés, intenses et répandus dans tout l’or
plus faciles qui se sont établies dans le cerveau pour aboutir à des mouvements , le souvenir d’une peine trouve des voies toutes
vis, la conscience de relations, de différences, de changements et de mouvements  : conséquemment elles tiennent de la nature abstr
la gencive, et même des battements. Puis je me représente un certain mouvement qui s’accomplit d’un point à l’autre de la dent o
par le mal, le grincement de dents, la convulsion de la mâchoire, le mouvement même des lèvres dont les commissures se relèvent,
t d’ailleurs sujette. J’ai senti la chaleur, le battement du sang, le mouvement qui traverse de part en part comme un trait, enfi
is obligé de remonter la série des effets en sens inverse : — pensée, mouvements de réaction corporelle, émotion psychique, — et c
personne : nous sympathisons avec nous-mêmes par l’intermédiaire des mouvements , émotions et pensées qui aboutissent à ressuscite
ait abstraction de toutes les sensations concomitantes et de tous les mouvements concomitants pour ne considérer que l’émotion en
plus grande que l’idée enveloppe une représentation plus distincte de mouvements et que l’émotion elle-même est plus aisément rédu
vements et que l’émotion elle-même est plus aisément réductible à des mouvements . Ainsi l’idée du grincement de dents peut aisémen
réalité. » Spencer aurait pu remarquer que le frisson est un mode de mouvement assez aisément représentable. Toutes les fois qu’
uvement assez aisément représentable. Toutes les fois qu’il s’agit de mouvements de masse, lesquels sont facilement dessinés par l
et l’émotion se suggèrent aisément. Quand, au contraire, il s’agit de mouvements moléculaires et intérieurs, comme dans la faim ou
ire l’anxiété vague qui y est localisée, avec la tendance à faire les mouvements nécessaires pour manger. Il est facile de se donn
nausées par la pensée de ces nausées, parce que le vomissement est un mouvement de masse distinct, facilement représentable, qui
es nuisibles : or l’aversion est une réaction de la volonté, dont les mouvements réflexes eux-mêmes sont des dérivés et des substi
rs qui sont des idées-forces, c’est-à-dire capables de modifier 1° le mouvement des états de conscience, 2° le mouvement organiqu
e capables de modifier 1° le mouvement des états de conscience, 2° le mouvement organique, et de produire ainsi émotion et motion
ffacent les idées en général, puis les sentiments, enfin les actes et mouvements automatiques. C’est ce que Th. Ribot nomme « la l
tomatiques qui disparaissent en dernier lieu ne sont plus guère qu’un mouvement de machine ; pourtant, sous ces actes mêmes subsi
t à ces espèces d’organismes qu’on nomme les langues, les signes, les mouvements vocaux. Ces systèmes d’associations mentales et d
es, les mouvements vocaux. Ces systèmes d’associations mentales et de mouvements réflexes peuvent être atteints par la maladie san
tier pourra disparaître sans que les autres soient atteints, Tous les mouvements réflexes qui répondent à l’association des mots g
s paralysies, atteignant certains ordres de cellules sensitives et de mouvements réflexes qui se traduisent dans la conscience par
15 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
ain effort. Si les phénomènes physiques étaient dus exclusivement aux mouvements d’atomes dont les attractions mutuelles ne dépend
u’elle décrit dans le sens direct, si les conditions initiales de son mouvement avaient été renversées. À ce compte, si un phénom
t de rétablir des différences de température qui se sont effacées. Le mouvement peut être intégralement dissipé et transformé en
e goutte de vin tombe dans un verre d’eau ; quelle que soit la loi du mouvement interne du liquide, nous le verrons bientôt se co
son microscope, a remarqué il y a longtemps dans ses préparations des mouvements désordonnés des petites particules en suspension 
ouvements désordonnés des petites particules en suspension ; c’est le mouvement brownien. Il a cru d’abord que c’était un phénomè
rature, et dans le liquide des courants intérieurs qui produisent les mouvements dont on nous parle. M. Gouy eut l’idée d’y regard
il vit, ou crut voir, que cette explication est insoutenable, que les mouvements deviennent d’autant plus vifs que les particules
s qu’ils ne sont pas influencés par le mode d’éclairage. Si alors ces mouvements ne cessent pas, ou plutôt renaissent sans cesse,
a conservation de l’énergie, mais nous voyons sous nos yeux tantôt le mouvement se transformer en chaleur par le frottement, tant
haleur par le frottement, tantôt la chaleur se changer inversement en mouvement , et cela sans que rien ne se perde, puisque le mo
versement en mouvement, et cela sans que rien ne se perde, puisque le mouvement dure toujours. C’est le contraire du principe de
xième de millimètre, sont heurtés de tous les côtés par les atomes en mouvement , mais ils ne bougent pas parce que ces chocs sont
ils nous semblent en repos, ils sont l’un et l’autre entraînés par le mouvement de la Terre ; une charge électrique en mouvement,
tre entraînés par le mouvement de la Terre ; une charge électrique en mouvement , Rowland nous l’a appris, équivaut à un courant ;
e relativité, il n’aura aucun moyen de savoir s’il est en repos ou en mouvement absolu. Cela malheureusement ne suffit pas, et il
ut des hypothèses complémentaires ; il faut admettre que les corps en mouvement subissent une contraction uniforme dans le sens d
corps en mouvement subissent une contraction uniforme dans le sens du mouvement . L’un des diamètres de la Terre par exemple est r
res de la Terre par exemple est raccourci de 1/200000000 par suite du mouvement de notre planète, tandis que l’autre diamètre con
lées électrons et plongées dans le milieu que nous nommons éther. Les mouvements de ces électrons produisent des perturbations dan
éaction, du moins pour un observateur qui ne tiendrait compte que des mouvements de la matière, c’est-à-dire des électrons, et qui
estait toujours attachée à quelque substratum matériel, la matière en mouvement entraînerait la lumière avec elle et Fizeau a dém
chelson et Morley ont confirmé depuis. On peut supposer aussi que les mouvements de la matière proprement dite sont exactement com
pe ainsi entendu pourra tout expliquer, puisque, quels que soient les mouvements visibles, on aura toujours la faculté d’imaginer
t les mouvements visibles, on aura toujours la faculté d’imaginer des mouvements hypothétiques qui les compensent. Mais s’il peut
t donc inutile. Et puis les suppositions qu’il faudrait faire sur les mouvements de l’éther ne sont pas très satisfaisantes. Si le
our par être abandonnées et pourtant les expériences récentes sur les mouvements des électrons issus du radium semblent plutôt les
es, ne peuvent se déplacer sans ébranler l’éther ; pour les mettre en mouvement , il faut triompher d’une double inertie, de celle
ent une inertie croissante aux causes qui tendraient à accélérer leur mouvement  ; et cette inertie deviendrait infinie quand on a
16 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
des sensations élémentaires. II. Position de la difficulté. — Idée du mouvement moléculaire dans les cellules et les fibres des c
cédé par lequel nous acquérons l’idée des centres nerveux et de leurs mouvements moléculaires. — Les deux idées doivent, être irré
cience est direct et celui de la perception extérieure indirect. — Le mouvement moléculaire n’est qu’un signe de l’événement mora
tir les molécules mêmes du cerveau ; si nous pouvions suivre tous les mouvements , tous les groupements, toutes les décharges, élec
able. Admettons que le sentiment amour, par exemple, corresponde à un mouvement en spirale dextre des molécules du cerveau, et le
n spirale dextre des molécules du cerveau, et le sentiment haine à un mouvement en spirale senestre. Nous saurions donc que, quan
nt en spirale senestre. Nous saurions donc que, quand nous aimons, le mouvement se produit dans une direction, et que, quand nous
ibles l’un à l’autre. — D’un côté, on éprouve que la pensée dépend du mouvement moléculaire cérébral ; de l’autre côté, on ne con
ité et disent : « Les événements moraux n’ont rien de commun avec les mouvements moléculaires des centres nerveux et appartiennent
ennent et concluent : « Il est vrai que les événements mentaux et les mouvements moléculaires des centres nerveux sont inséparable
ée, et il ne s’agit plus maintenant que de comprendre la liaison d’un mouvement moléculaire et d’une sensation. — D’autre part, n
lus maintenant que de comprendre la liaison de ces événements et d’un mouvement moléculaire. — L’obscurité demeure toujours très
e des sensations ordinaires, et, entre cette conception et celle d’un mouvement , il reste un abîme. Mais nous savons que la sensa
plus ou moins déformées ou transformées, comparons une sensation à un mouvement moléculaire des centres nerveux. Prenons la sensa
La condition nécessaire et suffisante d’une telle sensation, c’est un mouvement intestin dans la substance grise de la protubéran
couche optique, bref dans les cellules d’un centre sensitif ; que ce mouvement soit inconnu, peu importe ; tel ou tel, il est to
lliard de diamètres. Supposez la physiologie adulte et la théorie des mouvements cellulaires aussi avancée que la physique des ond
ue des ondulations éthérées ; supposez que l’on sache le mécanisme du mouvement qui, pendant une sensation, se produit dans la su
e sensation de son ou une sensation d’odeur, le lien qui le joint aux mouvements calorifiques ou électriques, bien plus encore, la
es éléments des fibres et des cellules à un moment quelconque de leur mouvement . Nous n’aurons encore que du mouvement, et un mou
à un moment quelconque de leur mouvement. Nous n’aurons encore que du mouvement , et un mouvement, quel qu’il soit, rotatoire, ond
onque de leur mouvement. Nous n’aurons encore que du mouvement, et un mouvement , quel qu’il soit, rotatoire, ondulatoire, ou tout
lorsque nous examinons de près l’idée d’une sensation et l’idée d’un mouvement moléculaire des centres nerveux, nous trouvons qu
me directement répétée et spontanément renaissante. Se représenter un mouvement moléculaire des centres nerveux, c’est avoir prés
’est enfin, si l’on va plus loin, combiner intérieurement les noms de mouvement , vitesse et masse, qui désignent des collections
dans dans le dehors. IV Il se peut donc que la sensation et le mouvement intestin des centres nerveux ne soient au fond qu
e l’échelle doivent différer du tout au tout. Or tel est l’aspect des mouvements moléculaires comparé à celui de la sensation tota
mparé à celui de la sensation totale. Partant, rien n’empêche que les mouvements moléculaires ne soient les éléments infinitésimau
 ? Qu’est-ce qui est constamment accompagné, dénoté, signifié, par le mouvement intestin des centres nerveux ? Nous l’avons montr
fets sur eux ; c’est pour cela qu’ils nous le font concevoir comme un mouvement intestin de cellules grisâtres ; comme il n’agit
nnement », et l’événement moral, dont il est la condition et dont son mouvement est le signe, est un groupe compliqué et organisé
phénomènes les plus élémentaires de la physique, on ne trouve que des mouvements mécaniques d’atomes, transmissibles sans perte d’
omposés, et ainsi de suite, leur complication diminuant avec celle du mouvement moléculaire, tant qu’enfin, au degré le plus simp
ent qu’à l’état de simplicité extrême, et qu’en cet état nous nommons mouvements moléculaires. Au premier point de vue, elle est u
17 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
e impression tactile que j’attribue à l’objet A. Je fais une série de mouvements , correspondant à une série S de sensations muscul
respondant à une série S de sensations musculaires. À la suite de ces mouvements , à l’instant α, mon second doigt reçoit une impre
que j’attribue cette fois à l’objet B ; je fais ensuite une série de mouvements correspondant à une série S′ de sensations muscul
sais que cette série S′ est inverse de la série S et correspond à des mouvements contraires. Comment le sais-je, c’est parce que d
nt souvent montré que si je faisais successivement les deux séries de mouvements correspondant à S et à S′, les impressions primit
dois-je m’attendre à ce qu’à l’instant β′, quand la seconde série de mouvements sera terminée, mon premier doigt éprouve une impr
ier doigt était également au point M. J’ai fait ensuite la série S de mouvements et à la fin de cette série, à l’instant α′, j’ai
clus que ce second doigt se trouvait alors en M, c’est-à-dire que les mouvements S avaient pour effet d’amener le second doigt à l
s jusqu’à l’instant β′. Mais entre les instants β et β′ j’ai fait les mouvements S′ ; comme ces mouvements sont inverses des mouve
is entre les instants β et β′ j’ai fait les mouvements S′ ; comme ces mouvements sont inverses des mouvements S, ils doivent avoir
j’ai fait les mouvements S′ ; comme ces mouvements sont inverses des mouvements S, ils doivent avoir pour effet d’amener le premi
able que nous n’en aurions aucun si l’œil était immobile. Ce sont les mouvements de l’œil qui nous ont appris qu’il y a la même re
ation de rouge au point B. Ils nous ont montré en effet que les mêmes mouvements , correspondant aux mêmes sensations musculaires,
ison est la série Σ des sensations musculaires qui ont accompagné les mouvements de mon corps entre ces deux instants. Les diverse
musculaires imaginables, il y en a qui correspondent à des séries de mouvements où le doigt ne bouge pas. Je dis que si l’on ne c
comme distinctes les séries Σ et Σ + σ où la série σ correspond à des mouvements où le doigt ne bouge pas, l’ensemble des séries c
s Σ, soit C1 l’ensemble de toutes les séries Σ telles qu’à la fin des mouvements correspondants le doigt se trouve sur la surface
+ σ deux séries faisant partie de C3 ; pour toutes deux à la fin des mouvements , le doigt se trouve en M ; il en résulte qu’au co
point M. Cette série σ est donc une de celles qui correspondent à des mouvements où le doigt ne bouge pas. Si l’on ne regarde pas
séries σ, parce qu’il arrive souvent que quand nous avons exécuté les mouvements qui correspondent à ces séries σ de sensations mu
nsations tactiles, dis-je, persistent et ne sont pas altérées par ces mouvements . Cela, c’est l’expérience qui nous l’apprend et e
corps, que par les séries de sensations musculaires nous révélant les mouvements qui nous ont fait passer d’une certaine situation
is il est clair que cette situation finale dépendra d’une part de ces mouvements et d’autre part de la situation initiale d’où nou
d’autre part de la situation initiale d’où nous sommes partis. Or ces mouvements nous sont révélés par nos sensations musculaires 
tatons : au début mon doigt D′ éprouve une sensation A′ ; je fais des mouvements qui engendrent les sensations musculaires S ; mon
ions musculaires S ; mon doigt D éprouve l’impression A ; je fais des mouvements qui engendrent une série de sensations σ ; mon do
c’est la propriété caractéristique des séries σ ; je fais ensuite des mouvements qui engendrent la série S′ de sensations musculai
tact de l’objet a qui lui fait éprouver l’impression A′ ; je fais les mouvements correspondants à la série S ; j’ai dit que cette
convenablement choisie, je dois faire ce choix de telle façon que ces mouvements amènent le le doigt D au point primitivement occu
l’objet a, qui lui fera éprouver l’impression A. Je fais ensuite les mouvements correspondants à la série σ ; dans ces mouvements
Je fais ensuite les mouvements correspondants à la série σ ; dans ces mouvements , par hypothèse, la position du doigt D ne change
de l’objet a et continue à éprouver l’impression A. Je fais enfin les mouvements correspondants à la série S′. Comme S′ est invers
uvements correspondants à la série S′. Comme S′ est inverse de S, ces mouvements amèneront le doigt D′ au point occupé d’abord par
ciées à l’idée de certaines sensations musculaires, correspondant aux mouvements qui permettraient d’atteindre l’objet qui les cau
er ; et alors les parois que nous supposons en repos absolu seront en mouvement relatif par rapport à moi. — Oui, mais un pareil
seront en mouvement relatif par rapport à moi. — Oui, mais un pareil mouvement relatif ne peut pas être quelconque, quand des ob
tif ne peut pas être quelconque, quand des objets sont en repos, leur mouvement relatif par rapport à des axes quelconques est ce
des axes quelconques est celui d’un corps solide invariable ; or, les mouvements apparents que vous imaginez ne sont pas conformes
vements apparents que vous imaginez ne sont pas conformes aux lois du mouvement d’un solide invariable. — Oui, mais c’est l’expér
ariable. — Oui, mais c’est l’expérience qui nous a appris les lois du mouvement d’un solide invariable ; rien n’empêcherait d’ima
rifuges développées par la rotation de la tête ; 4° L’accélération du mouvement de rotation de la tête. Il résulte des expérience
dications peuvent ainsi être négligées. Connaissant l’accélération du mouvement de rotation de la tête à chaque instant, nous en
ne. Les canaux circulaires contribuent donc à nous renseigner sur les mouvements que nous avons exécutés, et cela au même titre qu
ient pas cependant ; car elles ne peuvent nous renseigner que sur les mouvements de la tête, elles ne nous apprennent rien sur les
sur les mouvements de la tête, elles ne nous apprennent rien sur les mouvements relatifs du tronc ou des membres par rapport à la
18 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
nsemble de nos tendances intérieures correspondant à la direction des mouvements cérébraux. Au point de vue physiologique, l’atten
x de mes yeux pour les accommoder à l’objet et à la lumière, etc. Ces mouvements sont visibles. Même quand je fais attention à la
tention à la simple représentation d’un objet absent, je commence des mouvements semblables. L’idée la plus pure, encore une fois,
quelque représentation sensible, est toujours accompagnée de quelque mouvement et de quelque effort ; dans la méditation, cet ef
nomène, un aspect surajouté ? M. Ribot ne va pas jusqu’à dire que les mouvements qui accompagnent l’attention soient ou l’effet, o
éléments et des facteurs de l’attention, fût-ce au même titre que les mouvements musculaires. Mais nous irons plus loin, et nous n
usculaires. Mais nous irons plus loin, et nous ne pensons pas que les mouvements musculaires soient des éléments constitutifs de l
ention, même du côté physique ; ils sont, à nos yeux, les effets d’un mouvement cérébral, non encore musculaire, d’une innervatio
urement, par son contre-coup sur les sens du tact et de la vue, comme mouvement cérébral d’innervation aboutissant à des mouvemen
t de la vue, comme mouvement cérébral d’innervation aboutissant à des mouvements musculaires100. L’attention a joué un rôle consid
rd la langue pour sentir moins une violente souffrance, on dépense du mouvement en gestes convulsifs pour retirer de ¡’innervatio
u automatique de ses mains avec les associations inconscientes de ses mouvements  ; il leur enlève au profit de sa conscience analy
t ce qui peut y servir des trésors qu’elle contient. Nous voulons tel mouvement et, sous l’influence médiatrice de l’imagination,
ité les dictées de l’intelligence, du fond de notre être émergent des mouvements élémentaires dont le mouvement voulu est le terme
e, du fond de notre être émergent des mouvements élémentaires dont le mouvement voulu est le terme et l’accomplissement. Ainsi ar
piration providentielle, une magie divine, nous y voyons une série de mouvements enchaînés par les lois du choc et de l’équivalenc
tion intellectuelle à un but, finalité immanente, et concentration de mouvements selon une direction déterminée, mécanisme moteur.
t pour d’autres états de conscience, corrélatives à des conditions de mouvement pour les molécules cérébrales. Le mot est essenti
cte de volonté libre, indépendant en soi de tout sentiment et de tout mouvement . Assurément il ne faut pas établir une séparation
remière fois, le contact d’une flamme, une sensation de brûlure et un mouvement de recul coexistent, le lien actuel des sensation
ssociation qui existe entre les diverses sensations, entre les divers mouvements , surtout entre les sensations et les mouvements.
ons, entre les divers mouvements, surtout entre les sensations et les mouvements . — Mais, objectera-t-on, le jugement consiste à s
ir et de réagir : contraste, différence, ressemblance, etc., avec les mouvements corrélatifs de l’appétit. Ceux qui, à propos du j
ces représentations, puisque toute représentation est accompagnée de mouvement et tend à se réaliser dans nos muscles. Affirmer
ner parle fait une valeur réelle à sa pensée, puisqu’on la réalise en mouvements et qu’on y conforme son activité104. L’action est
e sa main du feu, s’il en est près, ou accomplit par l’imagination ce mouvement , s’il en est loin. Quand il sait parler, tout se
ar cela même que toute idée et toute affirmation est inséparable d’un mouvement dont elle est la face consciente, elle tend à pro
n mouvement dont elle est la face consciente, elle tend à propager ce mouvement , elle enveloppe tendance et tension ; elle est l’
nt, elle enveloppe tendance et tension ; elle est l’anticipation d’un mouvement futur dans le mouvement présent, et c’est en ce s
nce et tension ; elle est l’anticipation d’un mouvement futur dans le mouvement présent, et c’est en ce sens que nous l’appelons
e suppose, physiologiquement, un courant nerveux qui aboutit non à un mouvement extérieur et complet, mais à un mouvement interne
erveux qui aboutit non à un mouvement extérieur et complet, mais à un mouvement interne du cerveau qui en est le début. Est-ce à
t motrice qui appartient à toute représentation, et qui se dépense en mouvements plus ou moins étendus dans une sphère plus ou moi
nts plus ou moins étendus dans une sphère plus ou moins large. A quel mouvement de la volonté et des organes aboutit une vague se
ion d’odeur, comme celle que Condillac prête seule à sa statue ? A un mouvement aussi faible et aussi vague qu’elle-même. Cette s
a même, plus cognitive. Il y a ici une relation entre l’émotion et le mouvement qui se détache dans ma conscience, et qui donne à
brûlure. Cette représentation très pratique du feu, qui aboutit à un mouvement et se manifeste ainsi comme une force, est par la
es représentations actuelles et les représentations possibles que mes mouvements amènent à l’actualité. Dès lors, le caractère de
t. Enfin, la portée pratique se ramenant à un système d’actions et de mouvements , on peut dire de nouveau que c’est le rapport au
ons et de mouvements, on peut dire de nouveau que c’est le rapport au mouvement , la force plus ou moins intensive et effective, q
cette détermination consiste en lignes, que ces lignes supposent des mouvements ou des couleurs, et que ce qui reste finalement d
ion plus ou moins vague des états de conscience correspondant soit au mouvement , soit à la vue des lignes colorées. Un concept re
n nous tendance à nous mouvoir d’une représentation à l’autre, il y a mouvement intérieur d’oscillation d’une couleur aux autres.
ien particulière en soi, mais elle devient pour la pensée un moyen de mouvement et non de repos, elle acquiert une valeur général
ir, un certain mode de sentiment lié à un certain mode d’action et de mouvement . Ce sentiment n’est autre, en dernière analyse, q
ère analyse, que le sentiment de la similitude, lié à une exertion de mouvements semblables qui, avant d’être exécutés et réalisés
image qui sert de point d’intersection à une multitude d’images et de mouvements semblables, entrevus d’une vision indirecte : en
ait 1° du sentiment de ressemblance, 2° de la tendance à produire des mouvements semblables sous des excitations semblables. Il en
nt général ; mais ce qui est général, c’est le pouvoir d’action et de mouvement dont j’ai conscience comme dépassant l’objet part
je combine la conscience permanente de ma puissance de tension et de mouvement avec telle ou telle représentation particulière10
qu’elles renferment en elles-mêmes une condition de changement et de mouvement intellectuel ; 2° par les appétitions et tendance
motrices qui accompagnent les images renaissantes et qui font que le mouvement intellectuel tend à s’achever en mouvement volont
ssantes et qui font que le mouvement intellectuel tend à s’achever en mouvement volontaire, avec mouvement physique corrélatif106
mouvement intellectuel tend à s’achever en mouvement volontaire, avec mouvement physique corrélatif106. IV Rôle de l’appétiti
n’en est pas moins déjà un commencement de généralisation, un premier mouvement vers les cas semblables de l’avenir. Deux est le
les de l’avenir. Deux est le commencement de plusieurs et de tous. Ce mouvement n’a besoin que d’être continué sans être infirmé
llement échauffe que la plume avait tracé jadis, et elle sentirait le mouvement de la chaleur qui passe par contagion aux mots co
on démontre que, étant données des forces quelconques productrices de mouvements , il s’établira une régularité et un rythme dans l
ces de mouvements, il s’établira une régularité et un rythme dans les mouvements par le seul effet des actions et réactions mutuel
nnement est la grande loi qui veut que tout mobile persévère dans son mouvement tant qu’une autre force ne l’en détourne pas, et
, et si nul cas négatif ne se trouve en opposition, la persistance du mouvement selon cette résultante sera mécaniquement nécessa
du mouvement selon cette résultante sera mécaniquement nécessaire. Ce mouvement persistant sans aucun obstacle et tendant même à
a résultante des expériences pour et des expériences contre, comme le mouvement d’un mobile est la diagonale du parallélogramme d
s observées. Cette continuation est elle-même une persistance dans le mouvement commencé, dans l’action commencée. Le principe de
qui n’est, à vrai dire, que la continuation de son activité ou de son mouvement , est donc analogue au principe dynamique du raiso
ouvement, est donc analogue au principe dynamique du raisonnement. Le mouvement de transport à l’avenir produit une force de tens
s la première expérience, puisque, dès ce moment, il y a impulsion et mouvement dans une certaine direction. Je n’ai pas besoin d
ouvent la même mésaventure, la tendance ne sera que plus forte et les mouvements appétitifs, puis réflexes, plus fixés dans l’orga
stance de la force ; la raison suffisante répond à la continuation du mouvement commencé. On peut donc dire que les principes du
les principes du mécanisme et de la illogique, du raisonnement et du mouvement se confondent. Toute induction est une motion con
forces capables de détourner vers un autre sens ; Troisième terme : Mouvement du cerveau continué dans de même sens. Quant au p
mpêcher l’acte de l’appétition. Troisième terme : Action en ce sens. Mouvement , induction et volonté sont donc au fond des manif
s abréviations qui conservent une force efficace et s’accompagnent de mouvements commencés. Les images ne sont point aussi complex
univers intérieur, de monde abrégé sur lequel nous réagissons par des mouvements cérébraux, au lieu de réagir par des mouvements m
us réagissons par des mouvements cérébraux, au lieu de réagir par des mouvements musculaires de translation effective. Mais l’imag
les figures, objets des définitions et des théorèmes. Pour cela, des mouvements cérébraux sont nécessaires qui réalisent le cercl
19 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
ions d’abord disposées de loin en loin comme autant de relais pour le mouvement de notre pensée : il n’y aura plus que le temps i
s ne divisons que l’espace occupé par elle. Quand nous assistons à un mouvement très rapide, comme celui d’une étoile filante, no
i je promène mon doigt sur une feuille de papier sans la regarder, le mouvement que j’accomplis, perçu du dedans, est une continu
ccession ; j’ai là du déroulé, qui est l’enregistrement de l’effet du mouvement , et qui en sera aussi bien le symbole. Or cette l
donc dire, si cela m’est commode, que je divise et mesure la durée du mouvement qui la trace. Il est donc bien vrai que le temps
. Il est donc bien vrai que le temps se mesure par l’intermédiaire du mouvement . Mais il faut ajouter que, si cette mesure du tem
mouvement. Mais il faut ajouter que, si cette mesure du temps par le mouvement est possible, c’est surtout parce que nous sommes
ossible, c’est surtout parce que nous sommes capables d’accomplir des mouvements nous-mêmes et que ces mouvements ont alors un dou
nous sommes capables d’accomplir des mouvements nous-mêmes et que ces mouvements ont alors un double aspect : comme sensation musc
rable. Il faudrait alors que sa vie se passât à la contemplation d’un mouvement extérieur se prolongeant sans fin. Il faudrait au
ieur se prolongeant sans fin. Il faudrait aussi qu’il pût extraire du mouvement perçu dans l’espace, et qui participe de la divis
rien n’empêche de supposer que chacun de nous trace dans l’espace un mouvement ininterrompu du commencement à la fin de sa vie c
au voyage que nous ferions le voyage de toute autre personne, puis un mouvement ininterrompu quelconque qui en serait contemporai
ue nous avons tout intérêt à prendre pour « déroulement du temps » un mouvement indépendant de celui de notre propre corps. À vra
nous le trouvons déjà pris. La société l’a adopté pour nous. C’est le mouvement de rotation de la Terre. Mais si nous l’acceptons
mpteur du temps. Dès que nous avons extériorisé notre propre durée en mouvement dans l’espace, le reste s’ensuit. Désormais le te
e, et un temps spatialisé, je veux dire une ligne qui, décrite par un mouvement , est devenue par là symbolique du temps : ce temp
ns la tendance — fertile en illusions — qui nous porte à appliquer le mouvement contre l’espace parcouru, à faire coïncider la tr
ire coïncider la trajectoire avec le trajet, et à décomposer alors le mouvement parcourant la ligne comme nous décomposons la lig
i tout de suite à se mouvoir !). Alors, ayant pointé sur le trajet du mouvement des positions, c’est-à-dire des extrémités de sub
nous les faisons correspondre à des « instants » de la continuité du mouvement  : simples arrêts virtuels, pures vues de l’esprit
es difficultés soulevées par les philosophes autour de la question du mouvement s’évanouissent dès qu’on aperçoit le rapport de l
ces trois termes, continuité de notre vie intérieure, continuité d’un mouvement volontaire que notre pensée prolonge indéfiniment
nt volontaire que notre pensée prolonge indéfiniment, continuité d’un mouvement quelconque à travers l’espace. Durée réelle et te
as à du temps. C’est donc la simultanéité entre deux instants de deux mouvements extérieurs à nous qui fait que nous pouvons mesur
vions énoncées : 1° c’est la simultanéité entre deux instants de deux mouvements extérieurs à nous qui nous permet de mesurer un i
l’intervalle lui-même. Nous pourrons considérer alors n’importe quel mouvement s’accomplissant à côté de ce mouvement modèle, n’
onsidérer alors n’importe quel mouvement s’accomplissant à côté de ce mouvement modèle, n’importe quel changement : tout le long
intervalle lui échappe, ne lui montre que ses extrémités. Si tous les mouvements de l’univers s’accéléraient tout à coup dans la m
e chose de changé pour une conscience qui ne serait pas solidaire des mouvements moléculaires intra-cérébraux ; entre le lever et
ngement ; même, l’hypothèse d’une accélération simultanée de tous les mouvements de l’univers n’a de sens que si l’on se figure un
, à la place du déroulement il pourrait n’y avoir que du déroulé : le mouvement représentatif du Temps serait devenu une ligne ;
e l’esprit, qui jalonnent d’arrêts virtuels la durée consciente et le mouvement réel, utilisant à cet effet le point mathématique
pour l’obtenir. De la durée intérieure elle avait passé à un certain mouvement indivisé qui y était encore étroitement lié et qu
nt indivisé qui y était encore étroitement lié et qui était devenu le mouvement modèle, générateur ou compteur du Temps ; de ce q
ateur ou compteur du Temps ; de ce qu’il y a de mobilité pure dans ce mouvement , et qui est le trait d’union du mouvement avec la
a de mobilité pure dans ce mouvement, et qui est le trait d’union du mouvement avec la durée, elle a passé à la trajectoire du m
d’union du mouvement avec la durée, elle a passé à la trajectoire du mouvement , qui est pur espace ; divisant la trajectoire en
sion correspondants ou « simultanés » de la trajectoire de tout autre mouvement  : la durée de ce dernier mouvement se trouve ains
 » de la trajectoire de tout autre mouvement : la durée de ce dernier mouvement se trouve ainsi mesurée ; on a un nombre détermin
à ce qu’on a fait. Des simultanéités qui jalonnent la continuité des mouvements on est toujours prêt à remonter aux mouvements eu
nent la continuité des mouvements on est toujours prêt à remonter aux mouvements eux-mêmes, et par eux à la durée intérieure qui e
’est nous qui passons quand nous disons que le temps passe ; c’est le mouvement en avant de notre vision qui actualise, moment pa
20 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
nfin si l’on passe outre, si, de parti pris, on ferme les yeux sur ce mouvement de l’esprit et sur tout ce qu’il suppose, on n’a
t qu’intelligence, qui n’aurait ni regret ni désir, qui réglerait son mouvement sur le mouvement de son objet, ne concevrait même
, qui n’aurait ni regret ni désir, qui réglerait son mouvement sur le mouvement de son objet, ne concevrait même pas une absence
nous trouvons qu’elle est, au fond, l’idée de Tout, avec, en plus, un mouvement de l’esprit qui saute indéfiniment d’une chose à
r autant et plus que pour penser ; — ou plutôt, quand nous suivons le mouvement de notre nature, c’est pour agir que nous pensons
té se reposera est seul représenté explicitement à notre esprit : les mouvements constitutifs de l’action même ou échappent à notr
ion antagoniste ne neutralise l’effet de la première, d’eux-mêmes les mouvements appropriés viennent remplir le schéma, aspirés, e
ds, pendant lesquels notre conscience se détourne le plus possible du mouvement s’accomplissant pour ne regarder que l’image anti
u mouvement s’accomplissant pour ne regarder que l’image anticipée du mouvement accompli. Or, pour qu’elle se représente, immobil
hacune de ces qualités se résout, à l’analyse, en un nombre énorme de mouvements élémentaires. Qu’on y voie des vibrations ou qu’o
oirement, et pour satisfaire notre imagination, que nous attachons le mouvement à un mobile. Le mobile fuit sans cesse sous le re
la permanence d’une qualité sensible consiste en cette répétition de mouvements , comme de palpitations successives est faite la p
e de leurs perceptions simples. Les premiers ne sentent guère que des mouvements , les derniers perçoivent de la qualité. Les premi
alités, et toute qualité, disions-nous, consiste en une succession de mouvements élémentaires. Mais, même si l’on envisage la qual
as de forme, puisque la forme est de l’immobile et que la réalité est mouvement . Ce qui est réel, c’est le changement continuel d
s sur les autres. Cette action nous apparaît sans doute sous forme de mouvement . Mais de la mobilité du mouvement nous détournons
s apparaît sans doute sous forme de mouvement. Mais de la mobilité du mouvement nous détournons le plus possible notre regard : c
éresse, c’est, comme nous le disions plus haut, le dessin immobile du mouvement plutôt que le mouvement même. S’agit-il d’un mouv
s le disions plus haut, le dessin immobile du mouvement plutôt que le mouvement même. S’agit-il d’un mouvement simple ? nous nous
in immobile du mouvement plutôt que le mouvement même. S’agit-il d’un mouvement simple ? nous nous demandons où il va. C’est par
ovisoire, que nous nous le représentons à tout moment. S’agit-il d’un mouvement complexe ? nous voulons savoir, avant tout, ce qu
omplexe ? nous voulons savoir, avant tout, ce qui se passe, ce que le mouvement fait, c’est-à-dire le résultat obtenu ou l’intent
tingue et se définit. Nous serions fort embarrassés pour imaginer les mouvements inhérents aux actions de manger, de boire, de se
, d’une manière générale et indéterminée, que tous ces actes sont des mouvements . Une fois en règle de ce côté, nous cherchons sim
ons simplement à nous représenter le plan d’ensemble de chacun de ces mouvements complexes, c’est-à-dire le dessin immobile qui le
est donc de ce troisième cas comme des deux autres. Qu’il s’agisse de mouvement qualitatif ou de mouvement évolutif ou de mouveme
s comme des deux autres. Qu’il s’agisse de mouvement qualitatif ou de mouvement évolutif ou de mouvement extensif, l’esprit s’arr
Qu’il s’agisse de mouvement qualitatif ou de mouvement évolutif ou de mouvement extensif, l’esprit s’arrange pour prendre des vue
au vert ne ressemble pas à celui qui va du vert au bleu : ce sont des mouvements qualitatifs différents. Celui qui va de la fleur
a larve à la nymphe et de la nymphe à l’insecte parfait : ce sont des mouvements évolutifs différents. L’action de manger ou de bo
er ou de boire ne ressemble pas à l’action de se battre : ce sont des mouvements extensifs différents. Et ces trois genres de mouv
: ce sont des mouvements extensifs différents. Et ces trois genres de mouvement eux-mêmes, qualitatif, évolutif, extensif, diffèr
articulées représentant les soldats, d’imprimer à chacune d’elles le mouvement de la marche, mouvement variable d’individu à ind
les soldats, d’imprimer à chacune d’elles le mouvement de la marche, mouvement variable d’individu à individu quoique commun à l
é, même indéfiniment juxtaposée à elle-même, nous ne ferons jamais du mouvement . Pour que les images s’animent, il faut qu’il y a
s du mouvement. Pour que les images s’animent, il faut qu’il y ait du mouvement quelque part. Le mouvement existe bien ici, en ef
s images s’animent, il faut qu’il y ait du mouvement quelque part. Le mouvement existe bien ici, en effet, il est dans l’appareil
mobilité : il enfile toutes ses attitudes successives sur l’invisible mouvement de la bande cinématographique. Le procédé a donc
aphique. Le procédé a donc consisté, en somme, à extraire de tous les mouvements propres à toutes les figures un mouvement imperso
me, à extraire de tous les mouvements propres à toutes les figures un mouvement impersonnel, abstrait et simple, le mouvement en
à toutes les figures un mouvement impersonnel, abstrait et simple, le mouvement en général pour ainsi dire, à le mettre dans l’ap
e mettre dans l’appareil, et à reconstituer l’individualité de chaque mouvement particulier par la composition de ce mouvement an
ndividualité de chaque mouvement particulier par la composition de ce mouvement anonyme avec les attitudes personnelles. Tel est
se persuade sans doute à lui-même qu’il imite par son instabilité le mouvement même du réel. Mais si, en s’entraînant lui-même a
ités réelles et non plus virtuelles, vous ne reconstituerez jamais du mouvement . Appelez-les, selon le cas, qualités, formes, pos
e l’autre deux états consécutifs : vous éprouverez toujours devant le mouvement intermédiaire la déception de l’enfant qui voudra
ant l’une de l’autre ses deux mains ouvertes, écraser de la fumée. Le mouvement glissera dans l’intervalle, parce que toute tenta
e changement avec des états implique cette proposition absurde que le mouvement est fait d’immobilités. C’est de quoi la philosop
rêtait, elle y resterait, et que ce ne serait plus, en ce point, à du mouvement que nous aurions affaire. La vérité est que, si l
é est que, si la flèche part du point A pour retomber au point B, son mouvement AB est aussi simple, aussi indécomposable, en tan
son mouvement AB est aussi simple, aussi indécomposable, en tant que mouvement , que la tension de l’arc qui la lance. Comme le s
, l’une de A en C, l’autre de C en B, avec un intervalle de repos. Un mouvement unique est tout entier, par hypothèse, mouvement
ervalle de repos. Un mouvement unique est tout entier, par hypothèse, mouvement entre deux arrêts : s’il y a des arrêts intermédi
re deux arrêts : s’il y a des arrêts intermédiaires, ce n’est plus un mouvement unique. Au fond, l’illusion vient de ce que le mo
’est plus un mouvement unique. Au fond, l’illusion vient de ce que le mouvement , une fois effectué, a déposé le long de son traje
ut compter autant d’immobilités qu’on voudra. De là on conclut que le mouvement , s’effectuant, déposa à chaque instant au-dessous
lle a parcouru, c’est-à-dire admettre a priori cette absurdité que le mouvement coïncide avec l’immobile. Nous ne nous appesantir
eurs. Bornons-nous à rappeler qu’ils consistent encore à appliquer le mouvement le long de la ligne parcourue et à supposer que c
e parcourue et à supposer que ce qui est vrai de la ligne est vrai du mouvement . Par exemple, la ligne peut être divisée en autan
ours la même ligne. De là on conclura qu’on a le droit de supposer le mouvement articulé comme on veut, et que c’est toujours le
er le mouvement articulé comme on veut, et que c’est toujours le même mouvement . On obtiendra ainsi une série d’absurdités qui to
nt la même absurdité fondamentale. Mais la possibilité d’appliquer le mouvement sur la ligne parcourue n’existe que pour un obser
arcourue n’existe que pour un observateur qui, se tenant en dehors du mouvement et envisageant à tout instant la possibilité d’un
geant à tout instant la possibilité d’un arrêt, prétend recomposer le mouvement réel avec ces immobilités possibles. Elle s’évano
bles. Elle s’évanouit dès qu’on adopte par la pensée la continuité du mouvement réel, celle dont chacun de nous a conscience quan
trait indivisible, et qu’on chercherait vainement à pratiquer dans le mouvement qui la trace des divisions correspondant, chacune
on quelconque parce qu’elle n’a pas d’organisation interne. Mais tout mouvement est articulé intérieurement. C’est ou un bond ind
ndivisibles. Faites entrer en ligne de compte les articulations de ce mouvement , ou bien alors ne spéculez pas sur sa nature, Qua
e. Rien n’est plus simple. Si vous tenez a diviser davantage les deux mouvements , distinguez de part et d’autre, dans le trajet d’
ns de l’expérience. Mais l’artifice de Zénon consiste à recomposer le mouvement d’Achille selon une loi arbitrairement choisie. A
re qu’Achille, pour rejoindre la tortue, s’y prend tout autrement. Le mouvement considéré par Zénon ne serait l’équivalent du mou
autrement. Le mouvement considéré par Zénon ne serait l’équivalent du mouvement d’Achille que si l’on pouvait traiter le mouvemen
it l’équivalent du mouvement d’Achille que si l’on pouvait traiter le mouvement comme on traite l’intervalle parcouru, décomposab
ion est possible, car des repos juxtaposés n’équivaudront jamais à un mouvement . Comment, avec ce qui est fait, reconstituer ce q
tat « homme » au sujet « enfant ». Il se comporte à peu près comme le mouvement , toujours le même, de la bande cinématographique,
comme le mouvement, toujours le même, de la bande cinématographique, mouvement caché dans l’appareil et dont le rôle est de supe
t de superposer l’une à l’autre les images successives pour imiter le mouvement de l’objet réel. Dans la seconde, « devenir » est
rtuels, simples vues de l’esprit : nous avons affaire, cette fois, au mouvement objectif lui-même, et non plus à son imitation ci
dissiper d’un seul coup les absurdités théoriques que la question du mouvement soulève. Tout est obscurité, tout est contradicti
e la série des états, c’est-à-dire des coupes possibles, plus dans le mouvement que la série des positions, c’est-à-dire des arrê
re mal dans les cadres du langage, ils le déclarèrent irréel. Dans le mouvement spatial et dans le changement en général ils ne v
ématographique de notre pensée.   Nous disions qu’il y a plus dans un mouvement que dans les positions successives attribuées au
et dans le temps. Par lui l’Idée immobile et simple se réfracte en un mouvement indéfiniment propagé. En droit, il ne devrait y a
ncore un esprit qui se replace le long du devenir et qui en adopte le mouvement . Chaque état successif, chaque qualité, chaque Fo
t le temps qui naissent ainsi n’ont pas plus de « positivité » que le mouvement lui-même. Ils représentent l’écart entre la posit
bilité naturelle. Ramenez-le à sa position normale : espace, temps et mouvement se rétractent en un point mathématique. De même,
ation et de dépérissement, les évolutions sans cesse renaissantes, le mouvement circulaire indéfiniment répété des sphères célest
la, et c’est en vain qu’Aristote essaya de s’y soustraire. Puisque le mouvement naît de la dégradation de l’immuable, il n’y aura
mouvement naît de la dégradation de l’immuable, il n’y aurait pas de mouvement , pas de monde sensible par conséquent, s’il n’y a
« fait tout 101 », jouant par rapport à l’intelligence discursive, en mouvement dans le temps, le même rôle que joue le Moteur im
mps, le même rôle que joue le Moteur immobile lui-même par rapport au mouvement du ciel et au cours des choses. On trouverait don
suivra jusqu’au bout, pour remonter jusqu’à l’origine des choses, le mouvement naturel de l’intelligence. A vrai dire, les philo
nde. Les deux vues se trouvent chez Aristote, qui nous montre dans le mouvement de l’univers une aspiration des choses à la perfe
emps, mais aussi pourquoi il y a de l’espace et du temps, pourquoi du mouvement , pourquoi des choses. Le devenir d’après la sc
e une sphère tournant sur elle-même, imitant par la perpétuité de son mouvement circulaire l’éternité du circulus de la pensée di
nt aussi sa propre durée et, par là, la durée en général, puisque son mouvement est la mesure de tous les autres 103. Puis, de de
r contact si l’on regarde d’en haut, puisque le premier ciel avec son mouvement circulaire est une imitation de Dieu, et que l’im
ité d’un premier moteur immobile, non pas en se fondant sur ce que le mouvement des choses a dû avoir un commencement, mais au co
choses a dû avoir un commencement, mais au contraire en posant que ce mouvement n’a pas pu commencer et ne doit jamais finir. Si
que ce mouvement n’a pas pu commencer et ne doit jamais finir. Si le mouvement existe, ou, en d’autres termes, si la monnaie se
contestable. Mais un irrésistible attrait ramène l’intelligence à son mouvement naturel, et la métaphysique des modernes aux conc
r sous une forme arrêtée un aspect fixe de la réalité. Pour penser le mouvement , il faut un effort sans cesse renouvelé de l’espr
d’assez près le fait quand on l’a caractérisé globalement : c’est un mouvement vers le bas, c’est la tendance vers un centre, c’
un mouvement vers le bas, c’est la tendance vers un centre, c’est le mouvement naturel d’un corps qui, séparé de la terre à laqu
ment contraint, de lieu propre et de lieu étranger, que se définit le mouvement d’un corps lancé dans l’espace ou tombant en chut
es deux sciences le même rapport qu’entre la notation des phases d’un mouvement par l’œil et l’enregistrement beaucoup plus compl
ables. Le concept de circularité suffisait à Aristote pour définir le mouvement des astres. Mais, même avec le concept plus exact
plus exact de forme elliptique, Kepler n’eût pas cru rendre compte du mouvement des planètes. Il lui fallait une loi, c’est-à-dir
e entre les variations quantitatives de deux ou plusieurs éléments du mouvement planétaire. Toutefois ce ne sont là que des consé
es ? A introduire, sous une forme voilée, il est vrai, le temps et le mouvement jusque dans la considération des figures. Pour le
ette forme) fut de considérer toute courbe plane comme décrite par le mouvement d’un point sur une droite mobile qui se déplace,
moment, au lieu d’envisager ce tracé tout d’un coup, ramassé dans le mouvement unique où la courbe est à l’état d’achèvement. Te
Quand la science positive parle du temps, c’est qu’elle se reporte au mouvement d’un certain mobile T sur sa trajectoire. Ce mouv
se reporte au mouvement d’un certain mobile T sur sa trajectoire. Ce mouvement a été choisi par elle comme représentatif du temp
s, et à des points seulement, qu’on aura affaire. Ce qu’on retient du mouvement du mobile T, ce sont des positions prises sur sa
ce sont des positions prises sur sa trajectoire. Ce qu’on retient du mouvement de tous les autres points de l’univers, ce sont l
s les autres mobiles aux points où ils passent. Et quand on dit qu’un mouvement ou tout autre changement a occupé un temps t, on
ion au sentiment tout qualitatif qu’elle en aurait : du moment que le mouvement de T participerait à cette variation, je n’aurais
matière même, mais celle de la Vie qui en remonte le cours : les deux mouvements n’en sont pas moins solidaires l’un de l’autre. L
té, Descartes affirme le mécanisme universel : de ce point de vue, le mouvement serait relatif 106, et comme le temps a juste aut
erait relatif 106, et comme le temps a juste autant de réalité que le mouvement , passé, présent et avenir devraient être donnés d
alité. Quand il se place à ce second point de vue, Descartes parle du mouvement , même spatial, comme d’un absolu 107. Il s’est do
on. Coïncidant avec cette matière, adoptant le même rythme et le même mouvement , la conscience ne pourrait-elle pas, par deux eff
t cette addition de l’évolué à l’évolué ne ressemblera pas du tout au mouvement d’évolution lui-même. Telle est pourtant l’illusi
jette au vent puis il « intègre » ces fragments et il en « dissipe le mouvement  ». Ayant imité le Tout par un travail de mosaïque
nitive, c’est fort probable ; mais l’un et l’autre sont des dépôts du mouvement évolutif, et le mouvement évolutif lui-même ne pe
e ; mais l’un et l’autre sont des dépôts du mouvement évolutif, et le mouvement évolutif lui-même ne peut pas plus s’exprimer en
e chose de la véritable activité originelle, quand nous exécutons des mouvements semi-volontaires et semi-automatiques pour échapp
vrai que la création et l’annihilation dont ils parlent concernent le mouvement ou l’énergie, et non pas le milieu impondérable à
e, et non pas le milieu impondérable à travers lequel l’énergie et le mouvement circuleraient. Mais que peut-il rester de la mati
tout ce qui la détermine, c’est-à-dire, précisément, l’énergie et le mouvement  ? Le philosophe doit aller plus loin que le savan
e. Quand une fois on les a saisies dans leur essence en adoptant leur mouvement , on comprend comment le reste de la réalité dériv
solidation graduelle de l’une et de l’autre. Mais c’est alors dans le mouvement évolutif qu’on s’insère, pour le suivre jusque da
Elles ont donc dû chercher des artifices pour transporter d’abord au mouvement , qui n’est pas une longueur, la divisibilité de l
ce et grosse d’absurdités) d’un mouvement-longueur, c’est-à-dire d’un mouvement appliqué contre sa trajectoire et arbitrairement
21 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
rs son objet, les yeux, les oreilles, quelquefois les bras ; tous les mouvements s’arrêtent. La personnalité est prise, c’est-à-di
gence, c’est la réduction à l’unité se substituant à la diffusion des mouvements et des attitudes, qui caractérise l’état normal.
ion est le plus souvent incomplète, intermittente, sans solidité. Les mouvements s’arrêtent, mais pour réapparaître de temps en te
ste de dire une série de réflexes. Une excitation physique produit un mouvement . De même, une stimulation venant de l’objet produ
à plat, immobile, sur une table, sans appuyer (car la pression est un mouvement ), peu à peu la sensation s’émousse et finit par d
se et finit par disparaître. C’est qu’il n’y a pas de perception sans mouvement , si faible qu’il soit. Tout organe sensoriel est
lité), la fonction de l’autre est bientôt mise à néant. En un mot, le mouvement est la condition du changement, qui est une des c
es, c’est apprendre à faire alterner les ajustements mentaux avec les mouvements rythmiques de la respiration. C’est une expressio
n fait exceptionnel, anormal, qui ne peut durer longtemps. * III. Les mouvements du corps qui, suivant la locution admise, exprime
en avant. » Il se formerait ainsi une association entre les premiers mouvements de la bouche et l’activité de l’attention. La réf
se laissent saisir malaisément9. Nous n’avons parlé jusqu’ici que des mouvements  de la face, mais il y a ceux du corps tout entie
d’action, convergence. La concentration de la conscience et celle des mouvements , la diffusion des idées et celle des mouvements v
nscience et celle des mouvements, la diffusion des idées et celle des mouvements vont de pair. Rappelons les remarques et les calc
e de cinquante personnes assistant à un cours ennuyeux. Le nombre des mouvements nettement appréciables de l’auditoire était très
était très uniforme : quarante-cinq par minute, soit, en moyenne, un mouvement par personne. À plusieurs reprises, l’attention d
rs reprises, l’attention du public ayant été réveillée, le nombre des mouvements diminua de moitié ; ils étaient, en outre, moins
ention, au moins sous sa forme réfléchie, s’accompagne quelquefois de mouvements . Beaucoup de gens trouvent que la marche les aide
que les bras ou les jambes. C’est là une dépense, non une économie de mouvements  ; mais c’est une dépense qui profite. Les mouveme
une économie de mouvements ; mais c’est une dépense qui profite. Les mouvements ainsi produits ne sont pas de simples phénomènes
, nous fournissent de nombreux exemples de l’action dynamogénique des mouvements . Nous étirons nos bras et nos jambes pour nous me
travailler, c’est-à-dire que nous réveillons les centres moteurs. Des mouvements passifs imprimés à des membres paralysés ont pu,
motrices, restituer l’activité perdue. Remarquons d’ailleurs que ces mouvements ont pour résultat d’augmenter l’activité mentale,
ion écartée, nous avons maintenant à déterminer le véritable rôle des mouvements dans l’attention. Nous nous sommes bornés jusqu’i
ns la question à ses termes les plus clairs et les plus simples : Les mouvements de la face, du corps, des membres, et les modific
cette seconde thèse, sans hésiter. Si l’on supprimait totalement les mouvements , on supprimerait totalement l’attention. Quoique,
nisme de l’attention, il convient d’insister. Le rôle fondamental des mouvements dans l’attention consiste à maintenir l’état de c
e cerveau joue un rôle complexe. D’abord il agit comme initiateur des mouvements qui accompagnent la perception, l’image ou l’idée
uvements qui accompagnent la perception, l’image ou l’idée ; puis ces mouvements , souvent intenses, reviennent au cerveau par le m
au cerveau par le moyen du sens musculaire à titre de sensations des mouvements  ; celles-ci augmentent la quantité d’énergie disp
d’autre part revient à son point de départ sous la forme d’un nouveau mouvement . Il y a ainsi un va-et-vient du centre à la périp
s, que consiste essentiellement la différence entre l’attention et le mouvement volontaire. Dans celui-ci, l’excitation centrale
rs les muscles ; dans l’attention, les muscles ne concourent qu’à des mouvements sympathiques subordonnés13 » ; en d’autres termes
subordonnés13 » ; en d’autres termes, il se produit une réflexion de mouvements . Enfin résumons, avec Maudsley, ce mécanisme : « 
on, nous trouvons dans le premier des représentations faibles, peu de mouvements  ; dans le second, une représentation vive, des mo
les, peu de mouvements ; dans le second, une représentation vive, des mouvements énergiques et convergents, et en plus la répercus
mouvements énergiques et convergents, et en plus la répercussion des mouvements produits. Il importe peu que ce dernier apport so
lle en profite. On dira peut-être : Nous admettons cette réaction des mouvements sur le cerveau, mais rien ne prouve que les mouve
e réaction des mouvements sur le cerveau, mais rien ne prouve que les mouvements ne soient pas à l’origine un simple effet de l’at
pothèses possibles ; l’attention (l’état de conscience) est cause des mouvements , ou elle en est l’effet, ou elle en est d’abord l
ans l’attention spontanée, si même il se rencontre : mais le rôle des mouvements est d’une assez grande importance pour qu’on ’ y
et par conséquent digne d’être fort considéré ; puis, ensuite, par le mouvement des esprits qui sont disposés par cette impressio
emelle à féconder, s’imposent dans la conscience de l’animal avec des mouvements adaptés. L’attention est au service et sous la dé
logie. Que nous ayons le pouvoir, dans beaucoup de cas, d’arrêter les mouvements de diverses parties de notre corps, c’est ce que
système nerveux consiste à transformer une excitation primitive en un mouvement . C’est l’acte réflexe, type de l’activité nerveus
que certaines excitations peuvent empêcher, ralentir ou supprimer un mouvement . Le cas le plus connu, le plus anciennement étudi
s connu, le plus anciennement étudié, consiste dans la suspension des mouvements du cœur par l’irritation du pneumogastrique. Depu
grande ardeur à étudier les cas où l’excitation d’un nerf empêche un mouvement ou une sécrétion. Pflüger montra que le nerf spla
a une action d’arrêt sur l’intestin grêle. On a établi depuis que les mouvements de l’estomac et du tube intestinal tout entier so
i entre dans sa composition ; l’attention dépend de la restriction du mouvement  : il y a répression de la diffusion extérieure et
même qu’en face de la question contraire : Comment produisons-nous un mouvement  ? Dans la volition positive, le « Je veux » est o
ans la volition positive, le « Je veux » est ordinairement suivi d’un mouvement  ; c’est-à-dire qu’il y a d’abord la mise en activ
ême que nous avons le pouvoir de commencer, continuer et augmenter un mouvement , nous avons le pouvoir de supprimer, interrompre
ement, nous avons le pouvoir de supprimer, interrompre et diminuer un mouvement . Ces considérations générales nous conduisent du
ous les cas d’attention il y ait en jeu des éléments musculaires, des mouvements réels ou à l’élut naissant sur lesquels agit le p
reilles, nos mains, nos pieds, notre langue, nos narines, il faut des mouvements . Plus les parties de notre corps sont mobiles, pl
ne table, au bout de quelques minutes le contact n’est plus senti. Un mouvement de l’œil ou du doigt, si léger qu’il soit, ressus
sible que par le changement ; le changement n’est possible que par le mouvement . On pourrait s’étendre longuement sur ce sujet ;
une expérience banale, la psychologie a tellement négligé le rôle des mouvements qu’on finit par oublier qu’ils sont une condition
us en avons dit assez pour justifier cette formule absolue : Point de mouvements , point de perception. Le rôle des mouvements dans
rmule absolue : Point de mouvements, point de perception. Le rôle des mouvements dans l’attention sensorielle ne peut faire aucun
d’une montre, adapte ses yeux, ses mains, son corps ; tous les autres mouvements sont supprimés. Dans les expériences de laboratoi
udier l’attention volontaire, cet état de concentration par arrêt des mouvements atteint souvent un degré extraordinaire : nous en
bservations de Galton, rapportées dans le précédent chapitre, sur les mouvements qui se produisent dans un auditoire fatigué  Atte
oire fatigué  Attention signifie donc concentration et inhibition des mouvements . Distraction signifie diffusion des mouvements. L
tion et inhibition des mouvements. Distraction signifie diffusion des mouvements . L’attention volontaire peut agir aussi sur l’exp
e] dans l’esprit soit l’œuvre des muscles volontaires. Quels sont les mouvements qui se produisent lorsque je me représente un cer
ntéressent, il est clair que, puisqu’il n’y a pas de perceptions sans mouvements , ceux-ci laissent dans le cerveau, après qu’ils o
’appareil moteur n’avait pas sa mémoire, ses images ou résidus, aucun mouvement ne pourrait s’apprendre  et devenir habituel : to
r recours au raisonnement. Des milliers d’expériences prouvent que le mouvement est inhérent à l’image, contenu en elle. La célèb
t psychologique élémentaire, que toute image contient une tendance au mouvement . Certes, l’élément moteur n’a pas toujours ces pr
ints au mot, il serait bien difficile de dire ce qui reste en eux des mouvements inclus dans les perceptions originelles. c) Dans
age. Une foule d’exemples démontrent que, entre une grande dépense de mouvements et l’état d’attention, il y a antagonisme. A la v
produire que par un mécanisme physiologique qui empêche la dépense de mouvements réels dans l’attention sensorielle, de mouvements
pêche la dépense de mouvements réels dans l’attention sensorielle, de mouvements à l’état naissant dans la réflexion : car le mouv
nsorielle, de mouvements à l’état naissant dans la réflexion : car le mouvement produit, c’est la restitution au dehors, c’est l’
sements dans un ordre de phénomènes analogues, mais plus simples. Les mouvements réflexes, soit les réflexes proprement dits, natu
peut durer longtemps sans fatigue. Mais il y a d’autres catégories de mouvements plus complexes, artificiels, dont on peut donner
n journalière montre qu’il se produit tout d’abord uu grand nombre de mouvements inutiles : l’enfant qui apprend à écrire fait mou
c le minimum d’effort. La raison de ce fait, c’est qu’il n’y a pas de mouvements isolés et qu’un muscle qui se contracte agit sur
le mécanisme est toujours le même ; il consiste à renforcer certains mouvements , à les coordonner en groupes simultanés  ou en sé
par séries, car il n’y a pas plus d’états de conscience isolés que de mouvements isolés. Parmi eux, beaucoup ne servent pas au but
physiologique, qu’il s’agisse de faire ou d’empêcher, de produire un mouvement ou un arrêt. L’attention est un état momentané, p
ine de ce sentiment : Il est d’origine centrale : il est antérieur au mouvement ou au moins simultané ; il va du dedans au dehors
ripètes (Bain). Il est d’origine périphérique : il est postérieur aux mouvements produits ; il va du dehors au dedans ; il est aff
ce exercée ou sentiment d’innervation et il y a aussi un sentiment du mouvement effectué ; il est d’abord centrifuge, ensuite cen
fort (1880), et la thèse du sentiment d’énergie déployé, antérieur au mouvement , y a été critiquée avec une grande pénétration. L
ustifier la thèse d’un sentiment d’innervation centrale, antérieur au mouvement ), c’est qu’il y a en réalité un mouvement produit
tion centrale, antérieur au mouvement), c’est qu’il y a en réalité un mouvement produit dans l’autre partie du corps, dans le mem
être qu’un sentiment musculaire (Muskelgefühl) produit en mettant en mouvement , par une sorte d’action réflexe, les muscles qui
mentionnées de Duchenne, de Darwin et de tous ceux qui ont étudié les mouvements expressifs, ont mis beaucoup plus de précision et
de précision et de clarté d’ans ce sujet. Rappelons aussi le rôle des mouvements respiratoires dont Feehner ne parle pas. Ils ont
que la réflexion intense s’accompagne d’un commencement de parole, de mouvements du larynx, de la langue, des lèvres. Chez ceux qu
sorbent tellement l’attention que les sensations sont suspendues, les mouvements volontaires arrêtes, l’action vitale même souvent
ivité, la Vierge, etc.), et qui se traduit par une suite régulière de mouvements et de discours : telles Marie de Mærl, Louise Lat
ble à la seule conscience du mystique. Jusqu’ici, il y a eu activité, mouvement , effort ; toutes nos facultés sont encore en jeu 
e n’est pas l’effet d’une volonté capricieuse, arbitraire, ni du seul mouvement de la pensée livrée à elle-même ; il lui faut l’e
et la respiration sont suspendues, les yeux se ferment, le plus léger mouvement causerait les plus grands efforts. Les sens et le
ées ; dans l’ordre moteur, un flux de paroles, de cris, de gestes, de mouvements impétueux. Il n’est pas nécessaire de s’attarder
durée ; ensuite par une insuffisance d’influx nerveux moteur. Si les mouvements qui, comme on dit, « accompagnent » l’attention,
r. Si les mouvements qui, comme on dit, « accompagnent » l’attention, mouvements de la respiration, de la circulation, de la tête,
le plus vulgaire de tous et qui a cet avantage que la dissolution des mouvements peut être suivie jusqu’au bout. C’est une loi bio
s automatique. Elle se vérifie dans l’ivresse. D’abord s’altèrent les mouvements les plus délicats, ceux de la parole qui s’embarr
s’embarrasse, des doigts qui perdent leur précision ; plus tard, les mouvements semi-automatiques qui composent la marche, le cor
enfin, perte des réflexes, il est ivre mort ; à l’extrême, perte des mouvements respiratoires. Laissons les dernières phases de l
ts respiratoires. Laissons les dernières phases de la dissolution des mouvements qui sont purement physiologiques ; revenons au dé
ts, comme des fantômes. L’affaiblissement de l’attention et cette des mouvements vont donc de pair : ce sont deux aspects d’un évé
ures. épilepsie ou un automatisme borné qui répète sans fin les mêmes mouvements  : balancer constamment le corps en s’accompagnant
adaptation courte ou longue. Nous avons assez insisté sur le rôle des mouvements pour n’y plus revenir ; mais il convient d’étudie
positive qu’on puisse s’en faire, c’est de les considérer comme, des mouvements (ou arrêts de mouvements) réels ou à l’état naiss
en faire, c’est de les considérer comme, des mouvements (ou arrêts de mouvements ) réels ou à l’état naissant. Elles rentrent ainsi
but et satisfait ses tendances à l’aide d’une dépense considérable de mouvement . Si nous supposons qu’il ne tient pas encore sa v
tout son organisme est à l’état de tension extrême, prêt à agir, les mouvements ne sont pas réalisés, mais la plus légère impulsi
st très peu intense, à l’état naissant, et il ne se traduit par aucun mouvement visible. Il est certain qu’entre ces quatre degré
intérieur qui n’est qu’une innervation motrice extrêmement faible, un mouvement à l’état naissant. La tendance se trouve ainsi ra
inclinations, désirs, tous ces mots et leurs synonymes signifient un mouvement naissant ou avorté, suivant qu’il est apte à évol
ffectifs se réduisent à des tendances, les tendances sont au fond des mouvements (ou arrêts de mouvements) conscients ou inconscie
es tendances, les tendances sont au fond des mouvements (ou arrêts de mouvements ) conscients ou inconscients. L’attention, spontan
t d’agitation violente avec leur flux désordonné et leur diffusion de mouvements . Ces éliminations faites et probablement d’autres
passait le reste de la semaine au lit, épuisée, presque incapable de mouvement . Pour exécuter ce tour de force durant une demi-j
Modène, 1877 (2e partie, p. 4-17). 11. Voir son livre, Sensation et Mouvement  » 12. Philosophie de l’inconscient, trad. Nolen
14. Darwin, ouvrage cité, ch. XII. L’origine probable de ces divers mouvements y est discutée. 15. Revue philosophique, avril
22 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
rs s’intercaler entre des ébranlements que je reçois du dehors et des mouvements que je vais exécuter, comme si elles devaient exe
e et même de ne rien faire. Je regarde de plus près : je découvre des mouvements commencés, mais non pas exécutés, l’indication d’
urraient rigoureusement se déduire des phénomènes antérieurs comme un mouvement d’un mouvement, et dès lors il ajoute véritableme
eusement se déduire des phénomènes antérieurs comme un mouvement d’un mouvement , et dès lors il ajoute véritablement quelque chos
du centre, conduisent des ébranlements à la périphérie, et mettent en mouvement les parties du corps ou le corps tout entier. J’i
ue sur la destination des uns et des autres. Ils répondent que si les mouvements centrifuges du système nerveux peuvent provoquer
euvent provoquer le déplacement du corps ou des parties du corps, les mouvements centripètes, ou du moins certains d’entre eux, fo
tion de l’univers matériel tout entier fût impliquée dans celle de ce mouvement moléculaire. Or, il suffirait d’énoncer une parei
luent sur l’image que j’appelle mon corps : elles lui transmettent du mouvement . Et je vois aussi comment ce corps influe sur les
ment ce corps influe sur les images extérieures : il leur restitue du mouvement . Mon corps est donc, dans l’ensemble du monde mat
l, une image qui agit comme les autres images, recevant et rendant du mouvement , avec cette seule différence, peut-être, que mon
image, le rôle habituel des nerfs centripètes est de transmettre des mouvements au cerveau et à la moelle ; les nerfs centrifuges
ements au cerveau et à la moelle ; les nerfs centrifuges renvoient ce mouvement à la périphérie. Le sectionnement des nerfs centr
r, au milieu des choses qui l’entourent, la qualité et la quantité de mouvement nécessaires pour agir sur elles. Voilà qui concer
ents qui se propagent aux centres, que les centres sont le théâtre de mouvements moléculaires très variés, que ces mouvements dépe
ntres sont le théâtre de mouvements moléculaires très variés, que ces mouvements dépendent de la nature et de la position des obje
bjets, modifiez leur rapport à mon corps, et tout est changé dans les mouvements intérieurs de mes centres perceptifs. Mais tout e
aussi dans « ma perception ». Ma perception est donc fonction de ces mouvements moléculaires, elle en dépend. Mais comment en dép
ue je ne me représente rien autre chose, en dernière analyse, que les mouvements moléculaires de la substance cérébrale. Mais comm
it-elle le moindre sens, puisque l’image du système nerveux et de ses mouvements intérieurs n’est par hypothèse que celle d’un cer
ge par conséquent si l’univers est image. Puis, comme on veut que les mouvements intérieurs de ce cerveau créent ou déterminent la
celle des vibrations cérébrales, on affecte de ne plus voir dans ces mouvements moléculaires, ni dans le mouvement en général, de
affecte de ne plus voir dans ces mouvements moléculaires, ni dans le mouvement en général, des images comme les autres, mais que
sans forme sur cette pensée sans matière. Mais la vérité est que les mouvements de la matière sont très clairs en tant qu’images,
clairs en tant qu’images, et qu’il n’y a pas lieu de chercher dans le mouvement autre chose que ce qu’on y voit. L’unique difficu
u’un très petit coin de la représentation ? — Que sont donc enfin ces mouvements , et quel rôle ces images particulières jouent-ell
? — Je n’en saurais douter : ce sont, à l’intérieur de mon corps, des mouvements destinés à préparer, en la commençant, la réactio
de la moelle épinière. La moelle transforme les excitations subies en mouvements exécutés ; le cerveau les prolonge en réactions s
ière nerveuse est de conduire, de composer entre eux ou d’inhiber des mouvements . D’où vient alors que « ma perception de l’univer
vient alors que « ma perception de l’univers » paraisse dépendre des mouvements internes de la substance cérébrale, changer quand
s s’accordent, au fond, sur ce point. Ils considèrent à part certains mouvements moléculaires de la matière cérébrale : alors, les
ent dans notre perception consciente une phosphorescence qui suit ces mouvements et en illumine la trace ; les autres déroulent no
ers ? Ne disons donc pas que nos perceptions dépendent simplement des mouvements moléculaires de la masse cérébrale. Disons qu’ell
de la masse cérébrale. Disons qu’elles varient avec eux, mais que ces mouvements eux-mêmes restent inséparablement liés au reste d
e le centre ; sur elle se règlent toutes les autres ; à chacun de ses mouvements tout change, comme si l’on avait tourné un kaléid
ndent à se grouper en système. En même temps, l’animal réagit par des mouvements plus variés à l’excitation extérieure. Mais, même
, même lorsque l’ébranlement reçu ne se prolonge pas tout de suite en mouvement accompli, il paraît simplement en attendre l’occa
pourrait s’imaginer que l’impression reçue, au lieu de s’épanouir en mouvements encore, se spiritualise en connaissance. Mais il
e médullaire. Que se passe-t-il, en effet, dans l’action réflexe ? Le mouvement centripète communiqué par l’excitation se réfléch
suite, par l’intermédiaire des cellules nerveuses de la moelle, en un mouvement centrifuge déterminant une contraction musculaire
nd aux mêmes cellules motrices de la moelle qui intervenaient dans le mouvement réflexe. Qu’a-t-il donc gagné à ce détour, et qu’
u de la périphérie, et plus, par conséquent, il y aura de systèmes de mouvements entre lesquels une même excitation laissera le ch
lement naissantes. Ainsi le rôle du cerveau est tantôt de conduire le mouvement recueilli à un organe de réaction choisi, tantôt
vement recueilli à un organe de réaction choisi, tantôt d’ouvrir à ce mouvement la totalité des voies motrices pour qu’il y dessi
s, le cerveau nous paraît être un instrument d’analyse par rapport au mouvement recueilli et un instrument de sélection par rappo
t au mouvement recueilli et un instrument de sélection par rapport au mouvement exécuté. Mais dans un cas comme dans l’autre, son
s comme dans l’autre, son rôle se borne à transmettre et à diviser du mouvement . Et, pas plus dans les centres supérieurs de l’éc
des protozoaires, les ambulacres des échinodermes sont des organes de mouvement aussi bien que de perception tactile ; l’appareil
ction se distingue à peine alors de l’impulsion mécanique suivie d’un mouvement nécessaire. Mais à mesure que la réaction devient
ns examiné ce qui se passe dans le corps organisé ; nous avons vu des mouvements transmis ou inhibés, métamorphosés en actions acc
phosés en actions accomplies ou éparpillés en actions naissantes. Ces mouvements nous ont paru intéresser l’action, et l’action se
et pourquoi tout se passe-t-il comme si cette conscience naissait des mouvements intérieurs de la substance cérébrale ? Pour répon
ière n’échappe à cette nécessité. Réduisez la matière à des atomes en mouvement  : ces atomes, même dépourvus de qualités physique
ez-le en tourbillons évoluant dans un fluide continu : ce fluide, ces mouvements , ces centres ne se déterminent eux-mêmes que par
nétendue, comment recevra-t-elle l’extension ? Si vous la réduisez au mouvement homogène, d’où naîtra donc la qualité ? Surtout,
s, propageant leur influence dans le cerveau. Allez jusqu’au bout. Le mouvement va traverser la substance cérébrale, non sans y a
appelez votre corps. Et par suite, inversement, l’indétermination des mouvements du corps, telle qu’elle résulte de la structure d
as s’étonner si tout se passe comme si votre perception résultait des mouvements intérieurs du cerveau et sortait, en quelque sort
ntenu. Mais comme la structure du cerveau donne le plan minutieux des mouvements entre lesquels vous avez le choix, comme, d’un au
ption dessine justement tous les pointe de l’univers sur lesquels ces mouvements auraient prise, perception consciente et modifica
qu’il n’y a pas de différence essentielle entre cette lumière et ces mouvements , pourvu qu’on ronde au mouvement l’unité, l’indiv
entielle entre cette lumière et ces mouvements, pourvu qu’on ronde au mouvement l’unité, l’indivisibilité et l’hétérogénéité qual
e avec lui et en lui, je ne vois pas du tout comment elle naîtrait du mouvement cérébral. Quand une lésion des nerfs ou des centr
ction serait d’abord d’élaborer des perceptions, ensuite de créer des mouvements . La vérité est que mon système nerveux, interposé
e le rôle d’un simple conducteur, qui transmet, répartit ou inhibe du mouvement . Ce conducteur se compose d’une multitude énorme
ralement illusion sur ce point, c’est l’apparente indifférence de nos mouvements à l’excitation qui les occasionne. Il semble que
de nos mouvements à l’excitation qui les occasionne. Il semble que le mouvement de mon corps pour atteindre et modifier un objet
rice devient alors une entité à part, une espèce de réservoir d’où le mouvement sort à volonté, toujours le même pour une même ac
i l’a sollicité à se produire. Mais la vérité est que le caractère de mouvements extérieurement identiques est intérieurement modi
doute je dispose encore de la même quantité et de la même qualité de mouvements dans l’espace ; mais ces mouvements ne peuvent pl
quantité et de la même qualité de mouvements dans l’espace ; mais ces mouvements ne peuvent plus être coordonnés à des impressions
ien réellement diminuée, en ce sens que si je peux produire les mêmes mouvements , les objets m’en fournissent moins l’occasion. Et
que le rôle de chaque sens est de traduire dans sa langue propre des mouvements homogènes et mécaniques s’accomplissant dans l’es
arts distinctes, désormais incapables de se rejoindre : d’un côté les mouvements homogènes dans l’espace, de l’autre les sensation
ble de recevoir l’excitation et de réagir contre elle ; perception et mouvement se confondent ici en une propriété unique qui est
au, qui a reçu la piqûre, à celles du sens musculaire, qui dirige les mouvements du bras et de la main. Nos affections internes, c
a vie. Pour que des actions rayonnent de ces centres, il faut que les mouvements ou influences des autres images soient d’une part
e recueille des impressions extérieures et dont l’autre accomplit des mouvements . Ainsi, pour revenir à l’exemple de la perception
simplement de recevoir des ébranlements qui s’élaboreront ensuite en mouvements accomplis ou naissants. Aucune perception ne peut
et mesure la puissance d’agir de l’être vivant, l’indétermination du mouvement ou de l’action qui suivra l’ébranlement recueilli
comme la chaîne d’éléments nerveux qui reçoit, arrête et transmet des mouvements est justement le siège et donne la mesure de cett
x, des images, dont toutes les parties agissent et réagissent par des mouvements les unes sur les autres. Et ce qui constitue notr
tualité de notre perception consiste donc dans son activité, dans les mouvements qui la prolongent, et non dans sa plus grande int
avec eux. Point ne serait besoin de poser d’un côté l’espace avec des mouvements inaperçus, de l’autre la conscience avec des sens
peut avoir pour rôle que de recevoir, d’inhiber ou de transmettre du mouvement . Or, l’essence de tout matérialisme est de souten
ème nerveux en particulier, ne sont que des lieux de passage pour les mouvements , qui, reçus sous forme d’excitation, sont transmi
23 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
l’un avec l’autre. Mais, en réalité, l’appareil est entraîné dans le mouvement de la Terre sur son orbite 1. Il est aisé de voir
on SA du rayon lumineux a été choisie de manière à être celle même du mouvement de la Terre à travers l’éther. Nous appellerons v
rue dans l’éther équation , ou équation . Cela revient à dire que le mouvement de la Terre dans l’éther affecte différemment les
également eu l’idée. La ligne OA se contracterait par l’effet de son mouvement , de manière à rétablir l’égalité entre les deux d
e se mouvant avec une vitesse quelconque v subit, dans le sens de son mouvement , une contraction telle que sa nouvelle dimension
vec la vitesse v. Aussitôt parti, S′ se contracte dans le sens de son mouvement . Tout ce qui n’est pas perpendiculaire à la direc
on mouvement. Tout ce qui n’est pas perpendiculaire à la direction du mouvement participe à la contraction. Si S était une sphère
périence Michelson-Morley. Aux yeux de l’observateur qui participe au mouvement de la Terre, la longueur de ce double trajet est
’elles dure davantage. La seconde de l’horloge attachée à la Terre en mouvement est donc plus longue que celle de l’horloge stati
ite avec la vitesse v. Tandis que S′ se contracte dans le sens de son mouvement , son Temps se dilate. Un personnage attaché au sy
nt telles quelles, se trouvent marcher plus lentement. Par l’effet du mouvement , un temps plus long, étiré, dilaté, vient remplir
sitions de l’aiguille. Même ralentissement, d’ailleurs, pour tous les mouvements et tous les changements du système, puisque chacu
A sont attachées était immobile dans l’éther. Même dans le système en mouvement , ce serait encore parfait pour le réglage de deux
ndiculaire à la direction du trajet : nous savons en effet que, si le mouvement du système amène O en O′, le rayon de lumière fai
ra maintenant que les horloges échelonnées le long de la direction du mouvement retardent en outre les unes sur les autres. Suppo
acée de telle manière que la droite équation indique la direction du mouvement du système, et appelons l la longueur de cette dr
Mais il savait déjà que, vu le ralentissement du temps par l’effet du mouvement , chacune de ces secondes apparentes vaut, en seco
du dédoublement, le personnage intérieur à S′, qui ne se sait pas en mouvement , laisse ses horloges Hₒ′, H₁′, H₂′…, etc., comme
voir la même vitesse pour l’observateur fixe et pour l’observateur en mouvement  : l’approfondissement de ce point nous a révélé q
1° Toutes les longueurs de S′ se sont contractées dans le sens de son mouvement . La nouvelle longueur est à l’ancienne dans le ra
, qui sont situés dans un même plan perpendiculaire à la direction du mouvement . Deux autres événements quelconques, contemporain
e S′, si l’on désigne par l leur distance comptée sur la direction du mouvement de leur système, c’est-à-dire la distance entre l
système S qui s’est contracté, quant à l’espace, dans le sens de son mouvement  ; qui a dilaté, quant au temps, chacune de ses se
concerne la matière pondérable, celle que j’entraîne avec moi dans le mouvement de mon système : des changements profonds se sont
qu’elles étaient ! Ces événements ne sont pas entraînés, eux, dans le mouvement de mon système. Des ondes lumineuses, des perturb
un système mobile : l’expérience prouve qu’elles n’en adoptent pas le mouvement . Mon système mobile les dépose en passant, pour a
t constaté, l’indépendance de la vitesse de la lumière par rapport au mouvement de la source qui l’a émise. Or, dans cet éther, d
t ceux qu’on se donnera dans ton système fixe. Or, dans le système en mouvement où je me trouve, je rapporte mes observations à d
aussi que OX, et par conséquent O′ X′, marquent la direction même du mouvement de S′. Dans ces conditions, il est clair que les
oule invariablement pour tous les systèmes, on a : t = t′. Mais si le mouvement détermine des contractions de longueur, un ralent
sition des vitesses. Supposons en effet que le point M′ se meuve d’un mouvement uniforme, à l’intérieur de S′, parallèlement à O′
un voyageur qui se déplace sur le pont du bateau dans la direction du mouvement avec la vitesse v′ n’a pas, aux yeux du spectateu
e sur la rive, le bateau s’est contracté quand il a passé du repos au mouvement , le Temps s’y est dilaté, les horloges n’y sont p
ion qui font l’objet du présent travail.   1. On peut considérer le mouvement de la Terre comme une translation rectiligne et u
ther immobile et dès lors indépendantes, quant à leur propagation, du mouvement de la source. 3. Elle comporte d’ailleurs des co
iciels, servant à la mesure du temps, étant donné par conséquent deux mouvements , on pourra appeler zéro n’importe quel point, arb
24 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
à expliquer les propriétés apparentes et sensibles des corps par des mouvements bien définis de leurs parties élémentaires, et qu
une sensation mesure l’amplitude, la complication ou l’étendue de ces mouvements moléculaires ? Cette dernière hypothèse est au mo
cient toujours, comme nous le verrons plus loin, à la perception d’un mouvement ou d’un objet extérieur. Mais certains états de l
nos idées et nos sensations se succèdent avec plus de rapidité ; nos mouvements ne nous coûtent plus le même effort. Enfin, dans
a perception d’une certaine aisance, d’une certaine facilité dans les mouvements extérieurs. Et comme des mouvements faciles sont
d’une certaine facilité dans les mouvements extérieurs. Et comme des mouvements faciles sont ceux qui se préparent les uns les au
uns les autres, nous finissons par trouver une aisance supérieure aux mouvements qui se faisaient prévoir, aux attitudes présentes
s où sont indiquées et comme préformées les attitudes à venir. Si les mouvements saccadés manquent de grâce, c’est parce que chacu
r l’avenir dans le présent. Un troisième élément intervient quand les mouvements gracieux obéissent à un rythme, et que la musique
e rythme et la mesure, en nous permettant de prévoir encore mieux les mouvements de l’artiste, nous font croire cette fois que nou
e mouvoir comme pour la pousser, comme pour la replacer au sein de ce mouvement dont le rythme est devenu toute notre pensée et t
en outre de la légèreté qui est signe de mobilité, l’indication d’un mouvement possible vers nous, d’une sympathie virtuelle ou
ces images ne se réaliseraient pas aussi fortement pour nous sans les mouvements réguliers du rythme, par lequel notre âme, bercée
vanche la pâle immobilité de la pierre donne au sentiment exprimé, au mouvement commencé, je ne sais quoi de définitif et d’étern
oint. M. Bain nous dit par exemple que la sensibilité concomitante du mouvement musculaire coïncide avec le courant centrifuge de
tique fait effort pour soulever le membre inerte, il n’exécute pas ce mouvement , sans doute, mais, bon gré, mal gré, il en exécut
, sans doute, mais, bon gré, mal gré, il en exécute un autre. Quelque mouvement s’effectue quelque part : sinon, point de sensati
er le doigt, ne contracter aucun muscle de la main, ne produire aucun mouvement apparent, et sentir pourtant que vous dépensez de
quer que nous n’avons pas conscience d’une émission de force, mais du mouvement des muscles qui en est le résultat. L’originalité
 ; il se meut néanmoins, et l’on s’en convaincra sans peine. C’est ce mouvement de l’œil gauche, perçu par la conscience, qui nou
donne la sensation d’effort, en même temps qu’il nous fait croire au mouvement des objets aperçus par l’œil droit. Ces observati
nne tout entier. Mais vous ne vous rendez distinctement compte de ces mouvements concomitants qu’à la condition d’en être averti ;
erti, tant il est porté à mesurer un état psychologique donné par les mouvements conscients qui l’accompagnent ! De ces faits et d
un phénomène purement physiologique ; mais on ne saurait nier que des mouvements l’accompagnent. Ces mouvements ne sont ni la caus
ique ; mais on ne saurait nier que des mouvements l’accompagnent. Ces mouvements ne sont ni la cause ni le résultat du phénomène ;
s un organe des sens, au sentiment musculaire « produit en mettant en mouvement , par une sorte d’action réflexe, les muscles qui
rt pour se rappeler quelque chose. M. Ribot a étudié de plus près les mouvements caractéristiques de l’attention volontaire. « L’a
de frapper ou de lutter dont parle Darwin, idée qui imprime à tant de mouvements divers une direction commune. Mais si cette idée
idée détermine la direction de l’état émotionnel et l’orientation des mouvements concomitants, l’intensité croissante de l’état lu
se donne libre carrière, la conscience ne s’arrête pas au détail des mouvements concomitants : elle s’y arrête au contraire, elle
et du tremblement. » Nous allons plus loin, et nous soutenons que ces mouvements font partie de la frayeur même : par eux la fraye
ersion et même de honte, dont on trouverait la raison d’être dans les mouvements de réaction automatique que l’organisme commence,
r la respiration, rougir le visage 10. » L’aversion se marque par des mouvements de dégoût que l’on répète, sans y prendre garde,
ues céderont la place à des éléments internes : ce ne seront plus nos mouvements extérieurs, mais nos idées, nos souvenirs, nos ét
s intense ; mais comme ces ébranlements sont inconscients en tant que mouvements puisqu’ils prennent pour la conscience l’aspect d
n’en conservera rien si elle n’est que la traduction consciente d’un mouvement de molécules ; car précisément parce que ce mouve
consciente d’un mouvement de molécules ; car précisément parce que ce mouvement se traduit en sensation de plaisir ou de douleur,
ensation de plaisir ou de douleur, il demeure inconscient en tant que mouvement moléculaire. Mais on pourrait se demander si le p
. Il faut remarquer en outre qu’on s’élève par degrés insensibles des mouvements automatiques aux mouvements libres, et que ces de
qu’on s’élève par degrés insensibles des mouvements automatiques aux mouvements libres, et que ces derniers diffèrent surtout des
uel peut être ce signe, sinon l’esquisse et comme la préformation des mouvements automatiques futurs au sein même de la sensation
at affectif ne doit donc pas correspondre seulement aux ébranlements, mouvements ou phénomènes physiques qui ont été, mais encore
nécessairement inconscients, puisque rien ne pouvait subsister de ces mouvements eux-mêmes dans la sensation qui les traduisait. M
s mouvements eux-mêmes dans la sensation qui les traduisait. Mais les mouvements automatiques qui tendent à suivre l’excitation su
e prolongement naturel, sont vraisemblablement conscients en tant que mouvements  : ou bien alors la sensation elle-même, dont le r
nous inviter à un choix entre cette réaction automatique et d’autres mouvements possibles, n’aurait aucune raison d’être. L’inten
ions affectives ne serait donc que la conscience que nous prenons des mouvements involontaires qui commencent, qui se dessinent en
ant des différents points de la périphérie, contractions musculaires, mouvements organiques de tout genre : le concert de ces état
nalysez cette inclination elle-même, et vous y trouverez mille petits mouvements qui commencent, qui se dessinent dans les organes
it au-devant du plaisir représenté. Quand on définit l’inclination un mouvement , on ne fait pas une métaphore. En présence de plu
e l’arrêter, mais l’attrait du plaisir n’est point autre chose que ce mouvement commencé, et l’acuité même du plaisir, pendant qu
moral, comme dans le monde physique, l’attraction sert à expliquer le mouvement plutôt qu’à le produire. Nous avons étudié à part
es différences de quantité, à cause de leur caractère affectif et des mouvements plus ou moins prononcés de réaction, plaisir ou d
rtain degré de force ou de faiblesse sans provoquer de notre part des mouvements , qui nous servent à la mesurer. Tantôt, en effet,
Inversement, nous reconnaissons la sensation d’intensité extrême aux mouvements irrésistibles de réaction automatique qu’elle pro
rd son caractère affectif pour passer à l’état de représentation, les mouvements de réaction qu’elle provoquait de notre part tend
s sont sortis, état original, qu’on ne saurait exprimer, mais que les mouvements adoptés par l’ensemble de notre corps nous suggèr
ême direction au son que le courant d’air produit ; c’est donc par un mouvement de bas en haut que se traduira la sympathie d’une
é de l’élément affectif à ce qu’on introduisait dans la sensation les mouvements de réaction plus ou moins importants qui continue
c’est l’habitude contractée de croire à la perception immédiate d’un mouvement homogène dans un espace homogène. Quand je soulèv
re : c’est cette série que ma conscience interprète dans le sens d’un mouvement continu dans l’espace. Si je soulève ensuite à la
omme j’interprète cette nouvelle série, elle aussi, dans le sens d’un mouvement continu, comme ce mouvement a la même direction,
elle série, elle aussi, dans le sens d’un mouvement continu, comme ce mouvement a la même direction, la même durée et la même vit
écédent, il faut bien que ma conscience localise ailleurs que dans le mouvement lui-même la différence entre la seconde série de
’extrémité du bras qui se meut ; elle se persuade que la sensation du mouvement a été identique dans les deux cas, tandis que la
eux cas, tandis que la sensation de poids différait de grandeur. Mais mouvement et poids sont des distinctions de la conscience r
la conscience réfléchie : la conscience immédiate a la sensation d’un mouvement pesant, en quelque sorte, et cette sensation elle
représentations du changement extérieur et du changement interne, du mouvement et de la liberté. De là les sophismes de l’école
14. Expression des émotions, page 84. 15. Ch. FÉRÉ, Sensation et mouvement , Paris,1887. 16. Psychologie physiologique, tra
25 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — III »
gard de la conscience, à la suite d’un compromis entre un principe de mouvement et un principe d’arrêt. La réalité phénoménale, a
proprement le geste créateur de la réalité phénoménale et ce premier mouvement , brisant le sceau de l’unité, fait jaillir la sou
r mouvement, brisant le sceau de l’unité, fait jaillir la source d’un mouvement sans fin. Instituant les perspectives de l’espace
ntégrale dont on a fait le principe de la vie phénoménale. Ce flux du mouvement vient-il à s’arrêter, voici l’univers phénoménal
ute existence phénoménale et où s’anéantit toute représentation. Sans mouvement , il n’y a donc pas de réalité objective. Si toute
ment, il n’y a donc pas de réalité objective. Si toutefois le fait du mouvement conditionne le réel, il ne saurait le constituer
le réel, il ne saurait le constituer à lui seul. L’idée abstraite du mouvement ne donne naissance à aucune représentation possib
’on la suppose appliquée à un principe immobile qui, sous l’action du mouvement , est contraint de se déplacer d’un lieu dans un a
mence, elle cesse de percevoir, avec le changement qui est le mode du mouvement dans l’objet, l’objet lui-même. Ainsi l’objet ne
mer toute réalité ; mais il est limité par cette force incoercible du mouvement , animée d’un désir non moins absolu et dont il ne
oint d’intersection de deux tendances dont l’une est une puissance de mouvement et l’autre une puissance d’arrêt. La réalité obje
La réalité objective consiste en un certain état de ralentissement du mouvement . Elle est du mouvement ralenti, au degré et dans
nsiste en un certain état de ralentissement du mouvement. Elle est du mouvement ralenti, au degré et dans les limites où la perce
production de la réalité objective, on peut considérer le principe de mouvement qui vient d’être décrit comme un pouvoir de divis
26 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
e que dans les infiniment petits ; il faut le microscope pour voir le mouvement brownien ; les électrons sont bien légers ; le ra
tés soulevées par la propagation de la lumière à travers un milieu en mouvement  ; sans eux il est probable qu’on ne s’en serait p
nir une théorie plus satisfaisante de l’électrodynamique des corps en mouvement  ? C’est là surtout, je l’ai suffisamment montré p
out s’arrangera peut-être. Ainsi au lieu de supposer que les corps en mouvement subissent une contraction dans le sens du mouveme
que les corps en mouvement subissent une contraction dans le sens du mouvement et que cette contraction est la même quelle que s
, par exemple, que c’est l’éther qui se modifie quand il se trouve en mouvement relatif par rapport au milieu matériel qui le pén
mettrait plus rapidement celles qui se propageraient parallèlement au mouvement du milieu, soit dans le même sens, soit dans le s
parentes des étoiles diffèrent de leurs positions réelles, à cause du mouvement de la Terre, et comme ce mouvement est variable,
eurs positions réelles, à cause du mouvement de la Terre, et comme ce mouvement est variable, ces positions apparentes varient. L
apparente. Les observations de l’aberration nous montrent donc non le mouvement de la Terre, mais les variations de ce mouvement,
montrent donc non le mouvement de la Terre, mais les variations de ce mouvement , elles ne peuvent par conséquent nous renseigner
ce mouvement, elles ne peuvent par conséquent nous renseigner sur le mouvement absolu de la Terre. C’est du moins ce qui est vra
l’amplitude de l’oscillation dépend non seulement de la variation du mouvement , variation qui est bien connue, puisque c’est le
riation du mouvement, variation qui est bien connue, puisque c’est le mouvement de notre globe sur son orbite elliptique, mais de
otre globe sur son orbite elliptique, mais de la valeur moyenne de ce mouvement de sorte que la constante de l’aberration ne sera
toutes les Étoiles, et que les différences nous feraient connaître le mouvement absolu de la Terre dans l’espace. Ce serait là, s
, que les procédés physiques sont impuissants à mettre en évidence le mouvement absolu ; je suis persuadé qu’il en sera de même d
pourtant un de ceux qui nous promet le plus de surprises. Ce sont les mouvements des électrons qui produisent les raies des spectr
27 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
tout changement interne, étant inséparable d’un changement externe ou mouvement , puisse avoir des effets dans le monde extérieur,
et les changements mentaux suivent une marche subordonnée, comme les mouvements des ombres se subordonnent aux mouvements des obj
rche subordonnée, comme les mouvements des ombres se subordonnent aux mouvements des objets qui les projettent. Si donc vous concl
on et il se borne à ajouter : — Ce qui est ainsi représenté, c’est un mouvement d’atomes tout matériels ; le mouvement est la seu
est ainsi représenté, c’est un mouvement d’atomes tout matériels ; le mouvement est la seule cause de tous les changements dans l
représente les phénomènes extérieurs présuppose l’action combinée des mouvements externes et de mes sensations ou appétitions inte
e et une sorte de choix rudimentaire aboutissant à telle direction de mouvements . De même, a-t-on dit encore, le triage de telle s
ses conditions cérébrales, il tend à produire un effet quelconque, un mouvement ou arrêt de mouvement, soit visible au dehors, so
les, il tend à produire un effet quelconque, un mouvement ou arrêt de mouvement , soit visible au dehors, soit invisible et intest
sur autrui. Toute image qui est seule dans l’esprit implique donc un mouvement réel au dehors et est projetée au dehors ; il y a
état de conscience distinct, toute « idée » (au sens cartésien) à un mouvement conforme, lequel, s’il n’est pas empêché, réalise
médiates d’autres effets mécaniques dans l’espace, qui, ici, sont des mouvements cérébraux. L’idée n’intervient jamais physiquemen
is physiquement, de manière à faire brèche au mécanisme universel. Le mouvement est déjà là quand la sensation et la pensée se pr
ment est déjà là quand la sensation et la pensée se produisent, et ce mouvement ne peut cesser ; il passe donc nécessairement d’u
de plus proprement volitionnelle. Tout dépend : 1° de la direction du mouvement , qui peut avoir pour but une action cérébrale, co
a résistance opposée par les muscles et, en général par l’ensemble de mouvements contraires qui empêchent nos idées de remuer sans
ns entre nous et l’extérieur, et il a pour corrélatif la totalité des mouvements qui, à un moment donné, s’accomplissent dans le c
t des éléments intégrants et des facteurs de la réalité complète. Les mouvements , eux, sont des phénomènes abstraits du tout : ils
l exprime certaines qualités plus intimes et plus profondes. C’est le mouvement , lui, qui est un mode de représentation, grâce au
hronomètre a beau être fait pour marquer l’heure future, aucun de ses mouvements , à lui, n’enferme une finalité immanente ni ne te
ntermédiaire du bien ou du mal présent. Dans le chronomètre, tous les mouvements se déroulent et s’expliquent d’une manière adéqua
à l’horloger. Au contraire, le besoin de vivre et de jouir, avec les mouvements corrélatifs, existe dans l’être vivant, non au de
tre vivant, non au dehors, et y devient le générateur même des autres mouvements . Sans doute, étant donnés les mouvements de la gr
e générateur même des autres mouvements. Sans doute, étant donnés les mouvements de la grenouille à un moment, et les mouvements c
ute, étant donnés les mouvements de la grenouille à un moment, et les mouvements communiqués du dehors au moment suivant, on aurai
ait dans la position même de l’aiguille à midi le ressort de tous ses mouvements . L’identité de la causalité et de la finalité est
vons emmagasiné en nous une partie des conditions de changement et de mouvement qui se trouvent dans la nature, une partie de la
’attention, d’assentiment, de négation, d’effort, sont sentis « comme mouvements de quelque chose dans la tête ». En faisant atten
e sensation appartenant à la sphère de quelque sens particulier, « le mouvement est un ajustement de l’organe du sens, mouvement
ns particulier, « le mouvement est un ajustement de l’organe du sens, mouvement senti comme il vient. Je ne puis penser en termes
d’une perception actuelle de la vue, comment ne sentirait-on pas des mouvements dans le globe oculaire ? S’il s’agit même d’un so
nts dans le globe oculaire ? S’il s’agit même d’un souvenir visuelles mouvements sont renaissants : en tous cas, il y a dans le ce
mouvements sont renaissants : en tous cas, il y a dans le cerveau des mouvements analogues à ceux qui se produisent dans la percep
es sensations périphériques, tous les résidus de sensations, tous les mouvements centripètes qui accompagnent nécessairement, en n
ntrer que, quand Aristote avait la pensée de sa pensée, il sentait un mouvement jusque dans la plante des pieds, d’une part, et,
ourra-t-on en conclure que, parce qu’il y a partout du sensitif et du mouvement centripète, tout est sensitif et tout mouvement v
out du sensitif et du mouvement centripète, tout est sensitif et tout mouvement vital est centripète ? La contre-partie de la thè
nciliable avec ladite thèse. Ne pourrait-on soutenir que la somme des mouvements de réaction centrifuge est non moins incalculable
ments de réaction centrifuge est non moins incalculable que celle des mouvements centripètes ; qu’il y a des réponses et réactions
affectif plus ou moins sourd, depuis la tête jusqu’aux pieds ; que le mouvement d’ensemble est une perpétuelle ondulation, un va-
nt de la périphérie aux centres, des centres à la périphérie ; que ce mouvement est surtout marqué dans le cerveau, dont toutes l
ées, actionnent à leur tour, s’accommodent ou ne s’accommodent pas du mouvement imprimé, l’acceptent ou le repoussent, elles auss
retenir le plaisir et écarter la peine. Physiologiquement, il y a des mouvements de réaction ; psychologiquement, nous sentons des
une partie déterminée de votre corps où vous localisez le plaisir, un mouvement de molécules corporelles, etc. Mais tout cela n’e
d subjectif impossible à éliminer ou à représenter sous les formes de mouvements dans l’espace. En second lieu, nos plaisirs et no
urelles et acquises de notre organisme, avec toutes les sensations et mouvements organiques. Mais ce moi-objet, Münsterberg lui-mê
grenouille est séparée du cerveau, les pattes continuent de faire des mouvements qui révèlent sensation et appétit ; peut-être mêm
retrouvons plus dans la moelle épinière le même pouvoir d’adapter les mouvements aux variations des circonstances. Or, c’est ce po
aractérise l’acte d’appétition et d’intelligence, par opposition à un mouvement de pure machine. Le réflexe était donc, à son ori
mples d’ailleurs ; faim, soif, besoin de reproduction, etc., avec des mouvements appropriés ; les réflexes purement mécaniques, au
e toutes les cellules ont le même pouvoir fondamental d’accomplir des mouvements appropriés sous l’influence d’une peine ou d’un p
s de la moelle et des centres inférieurs l’apparence superficielle de mouvements tout mécaniques. Ceux qui sont dupes de cette app
s encore et surtout comme conditions d’un changement interne lié à un mouvement externe. Elle recherche et ce que peut l’objet su
ité de la pensée et de l’action, avec sa manifestation finale dans le mouvement . Le monde entier est, en un sens, comme disaient
) de la matière même de toutes les autres sciences. Nombre et espace, mouvement , constitution des corps, tous les autres aspects
28 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »
i on le soulève et qu’on l’abandonne, il retombe. Mais, à côté de ces mouvements qui sont provoqués mécaniquement par une cause ex
nt nous parlions à l’instant, n’est pas autre chose qu’un ensemble de mouvements appris dans des expériences antérieures, et inflé
ée du nouveau en dehors d’elle, puisqu’elle dessine dans l’espace des mouvements imprévus, imprévisibles. Et elle crée aussi du no
à travers le temps, quelque chose qui demande ou impose au corps des mouvements non plus automatiques et prévus, mais imprévisibl
, comme la faculté, dont vous parliez tout à l’heure, d’accomplir des mouvements volontaires. Des lésions de tel ou tel point de l
e, entre le lobe frontal et le lobe pariétal, entraînent la perte des mouvements du bras, de la jambe, de la face, de la langue. L
la troisième circonvolution frontale gauche siègent les souvenirs des mouvements d’articulation de la parole ; dans une région int
ence ; elle est semblable à la trace lumineuse qui suit et dessine le mouvement de l’allumette qu’on frotte, dans l’obscurité, le
est ainsi que la conscience s’imagine modifier, diriger, produire les mouvements dont elle n’est que le résultat ; en cela consist
de l’énergie s’oppose à ce que la plus petite parcelle de force ou de mouvement se crée dans l’univers, et que, si les choses ne
point. Qu’il me suffise de dire que si l’on considère le mécanisme du mouvement volontaire en particulier, le fonctionnement du s
s muscles est en effet un explosif véritable ; par lui s’accomplit le mouvement volontaire : fabriquer et utiliser des explosifs
cendre au-dedans de lui-même, puis, remontant à la surface, suivre le mouvement graduel par lequel la conscience se détend, s’éte
e sentiment les mêmes choses que son corps exprimait en étendue et en mouvement . Descartes, il est vrai, n’allait pas encore auss
connaîtrait tout juste ce qui est exprimable en gestes, attitudes et mouvements du corps, ce que l’état d’âme contient d’action e
la pièce, parce qu’il y a beaucoup plus dans une fine comédie que les mouvements par lesquels on la scande. Ainsi, je crois que si
nce. Pourvu que les actions relativement simples — gestes, attitudes, mouvements — en lesquels se dégraderait un état d’âme comple
matériel, reçoit des excitations auxquelles il doit répondre par des mouvements appropriés ; le cerveau, et d’ailleurs le système
au, et d’ailleurs le système cérébro-spinal en général, préparent ces mouvements  ; mais la perception est tout autre chose 5. S’ag
re chose 5. S’agit-il de la faculté de vouloir ? Le corps exécute des mouvements volontaires grâce à certains mécanismes, tout mon
l et même le déclenchement. La zone rolandique, où l’on a localisé le mouvement volontaire, est comparable en effet au poste d’ai
avec un dispositif moteur pris à volonté ; mais à côté des organes du mouvement et de l’organe du choix, il y a autre chose, il y
ons ou préparons, si nous ne les accomplissons pas effectivement, les mouvements d’articulation par lesquels s’exprimerait notre p
pas, croyons-nous, le mécanisme cérébral de la pensée : derrière les mouvements intérieurs d’articulation, qui ne sont d’ailleurs
uelque chose de plus subtil, qui est essentiel. Je veux parler de ces mouvements naissants qui indiquent symboliquement toutes les
rez pas de la pensée, pas plus qu’avec des positions vous ne ferez du mouvement . L’idée est un arrêt de la pensée ; elle naît qua
la balle ». Vous verrez que c’est impossible, que la pensée était un mouvement indivisible, et que les idées correspondant à cha
les représentations qui surgiraient dans l’esprit à chaque instant du mouvement de la pensée si la pensée s’arrêtait ; mais elle
riquement, en quelque sorte, les allées et venues de l’esprit. De ces mouvements esquissés, ou même simplement préparés, nous ne n
ne les aident pas à obtenir du lecteur, guidé alors par une série de mouvements naissants, qu’il décrive une courbe de pensée et
e la pensée ; et que peut être le rythme de la pensée sinon celui des mouvements naissants, à peine conscients, qui l’accompagnent
es mouvements naissants, à peine conscients, qui l’accompagnent ? Ces mouvements , par lesquels la pensée s’extérioriserait en acti
t s’adapter. L’activité cérébrale est à l’activité mentale ce que les mouvements du bâton du chef d’orchestre sont à la symphonie.
orchestre sont à la symphonie. La symphonie dépasse de tous côtés les mouvements qui la scandent ; la vie de l’esprit déborde de m
e qu’il extrait de la vie de l’esprit tout ce qu’elle a de jouable en mouvement et de matérialisable, justement parce qu’il const
ni par conséquent qu’il y ait, en tels ou tels points du cerveau, des mouvements d’atomes qui correspondent au raisonnement. Non,
a mémoire verbale. Depuis Broca, qui avait montré comment l’oubli des mouvements d’articulation de la parole pouvait résulter d’un
la faculté de rendre le souvenir conscient en esquissant d’avance les mouvements par lesquels le souvenir, s’il était conscient, s
ifice de plus en plus compliqué devient nécessaire pour symboliser en mouvement l’idée exprimée par le mot qu’on cherche ; et com
erche ; et comme c’est au cerveau qu’incombe la tâche de préparer ces mouvements , comme son fonctionnement est d’autant plus dimin
esprit en général. Dégageant de l’esprit ce qui est extériorisable en mouvement , insérant l’esprit dans ce cadre moteur, il l’amè
entale déborde la vie cérébrale, si le cerveau se borne à traduire en mouvements une petite partie de ce qui se passe dans la cons
29 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »
ns de nourriture. L’activité des centres cérébraux qui contrôlent les mouvements du cœur et des organes respiratoires est abaissée
iculier pour le dormeur. L’exemple de la mère éveillée par le moindre mouvement de son enfant malade est devenu classique. La mèr
tion rencontre une forte résistance à vaincre pour produire l’onde de mouvement centrifuge. On a comparé l’écorce grise à un réos
ostat intercalé dans un courant électrique ; ses cellules arrêtent le mouvement moléculaire des nerfs de la sensation : elles le
etiennent, l’accumulent, ne le laissent plus passer dans les nerfs du mouvement . Cette action a son parallèle dans l’opposition m
foule sur un point important, ils n’opposeront plus de résistance aux mouvements du reste de la foule, et la résultante générale s
représentations qui, par elles-mêmes, auraient directement excité le mouvement des muscles, n’excitent que des mouvements molécu
aient directement excité le mouvement des muscles, n’excitent que des mouvements moléculaires du cerveau et se dépensent à suscite
, manifestent aussitôt leur double force d’extériorisation, 1° par le mouvement réel qui les traduit au dehors, 2° par la croyanc
, avec M. Bernheim, qu’une idée « actionne le cerveau » ; ce sont les mouvements corrélatifs de l’idée qui agissent physiquement s
s pour cela, comme le croit l’école de Paris, un simple « reflet » de mouvements organiques qui pourraient aussi bien exister sans
s endiguent et dirigent, et qui, extérieurement, se manifeste par les mouvements de réaction. L’idée du sommeil, par exemple, quan
cun arrêt dans l’activité du cerveau. Au point de vue mécanique, tout mouvement ou arrêt de mouvement s’explique par des mouvemen
ité du cerveau. Au point de vue mécanique, tout mouvement ou arrêt de mouvement s’explique par des mouvements antérieurs ; mais,
ue mécanique, tout mouvement ou arrêt de mouvement s’explique par des mouvements antérieurs ; mais, au point de vue philosophique,
des mouvements antérieurs ; mais, au point de vue philosophique, tout mouvement ou arrêt de mouvement s’explique par les sensatio
urs ; mais, au point de vue philosophique, tout mouvement ou arrêt de mouvement s’explique par les sensations et impulsions inter
provoque, avec l’idée du réveil, les premières sensations et premiers mouvements du réveil. Le vertige se dissipe, et la personne
tes qu’elle enveloppe, et auxquelles répondent, du côté physique, des mouvements en un sens déterminé. Le sommeil provoqué, à en c
« contraction tétanique de certains vaisseaux sanguins, produisant un mouvement accéléré du sang dans la partie éveillée du cerve
Il est donc impossible de voir dans leurs actes et leurs paroles des mouvements analogues à ceux d’une machine. L’oubli des phéno
res. Dans tout réflexe, la réponse à une excitation extérieure par un mouvement est plus rapide que dans les actes volontaires. O
te de déterminer. Nous accomplissons d’une manière machinale bien des mouvements (comme de tourner la page d’un livre) dont nous a
indifférent et sans commune mesure, la perception du canif, avec les mouvements qu’elle suscite, n’est point contre-balancée par
méditation intérieure : il ne s’établit pas de comparaison entre les mouvements de la main et les réflexions profondes où je suis
je suis plongé. Le surplus de mon activité nerveuse et mon besoin de mouvement , trouvant ainsi une occasion de se répandre, en p
u canif et de son emploi, avec les autres idées associées et avec les mouvements associés aux idées. L’hypnotisé ne taillera pas l
irection. Dans le sommeil ordinaire, tous les organes des sens et des mouvements sont engourdis, étant réellement épuisés tous à l
normale et refoulée en une direction anormale. Les sensations et les mouvements persistent en grande partie ; même dans l’écorce
che le succès de cet effort. Le tout se traduit par une inhibition de mouvements . II. — On sait que la suggestion peut être exécu
cette image unique entraîne sa réalisation immédiate, infaillible, en mouvements corrélatifs. On a ainsi, non l’absolue inconscien
qui sont que toute idée exclusive et isolée entraîne toujours : 1° le mouvement où elle se traduit, 2° la croyance à la réalité d
elconque produite par un procédé quelconque, et aussitôt il y aura un mouvement . » Telle est la loi que manifestent les phénomène
ez le bras d’un cataleptique, if conserve son altitude ; mettez-le en mouvement , il continue ce mouvement. Les forces physiques d
ue, if conserve son altitude ; mettez-le en mouvement, il continue ce mouvement . Les forces physiques de la pesanteur tendraient
’acte ; or la représentation d’un acte, c’est-à-dire d’un ensemble de mouvements , en est le premier moment, le début, et est ainsi
emier moment, le début, et est ainsi elle-même l’action commencée, le mouvement à la fois naissant et réprimé ; l’idée d’une acti
s de l’appétit et de la volonté, non un état de sensation passive. Le mouvement simultané qui se produit dans le bras tendu est l
excitation périphérique. Après la continuation d’une attitude ou d’un mouvement , le second phénomène remarquable que présente la
’est pas complètement engourdi, l’excitation produite par la vue d’un mouvement , au lieu de se dépenser en un simple mouvement im
oduite par la vue d’un mouvement, au lieu de se dépenser en un simple mouvement imitatif, peut se dépenser aussi en autres idées
ser aussi en autres idées associées, qui, elles-mêmes, entraînent les mouvements associés. Joignez les mains de la cataleptique, c
tend à persister et à s’exprimer au dehors. L’ensemble d’images et de mouvements constituant l’état général de la volonté dans la
es, de même qu’il n’y a jamais sensation, idée, hallucination sans un mouvement correspondant, de même il n’y a jamais abolition
ésie » ou d’« amnésie », sans une suppression ou une modification des mouvements immédiatement liés à cette sensation ou à cette i
ou la place d’un objet, je ne puis pas prononcer ce nom, ni faire le mouvement convenable pour prendre l’objet à sa place. C’est
’images verbales, ou qui perd les images kinesthésiques répondant aux mouvements d’un membre, ne peut plus parler ou ne peut plus
à toute introduction d’idée répond une production proportionnelle de mouvement , sous une forme ou sous une autre182. L’hypnotism
ort intérieur des associations d’images répondant aux associations de mouvements . Vous faites boire au sujet, sous le nom de champ
t tous ses changements internes, en jouissait ou en souffrait. Chaque mouvement , en un mot, s’accompagnait d’un sentiment quelcon
e ; d’autre part, toute représentation mentale était inséparable d’un mouvement effectué dans les membres. Encore aujourd’hui, to
ué dans les membres. Encore aujourd’hui, tous nos organes et tous les mouvements de nos organes ont leurs représentants au cerveau
esquelles l’innervation nerveuse le met en rapport. Aussi l’idée d’un mouvement ou d’un repos dans l’organe est-elle, comme nous
le, comme nous l’avons reconnu, le premier stade de la réalisation du mouvement ou du repos184. Un voit qu’en supprimant la vie d
au sein même de la maladie. En d’autres termes, c’est un ensemble de mouvements par lesquels l’être vivant reprend possession de
même. Les phénomènes électriques d’induction prouvent que tel ou tel mouvement peut se reproduire au loin avec la même force et
t visible : l’idée d’une modification organique, qui est une forme de mouvement dans le cerveau et un dessin cérébral, peut donc
st, du côté physique, une modification organique en un sens opposé au mouvement de la vie ; la sensation agréable est une modific
e physique ne font qu’un dans la réalité concrète ; il n’y a point de mouvement du corps qui n’ait sa contrepartie mentale ; il n
bras droit de la malade, comme s’il était le mien ; je m’imagine son mouvement à plusieurs reprises, tout en voulant contraindre
endormie, celle-ci croit boire et manger, et on voit sur sa gorge les mouvements de déglutition. Elle distingue si M. Pierre Janet
nser, c’est parler tout bas. Les idées sont tellement inséparables du mouvement qu’elles se traduisent toujours, dans notre laryn
e délicatesse, discerner ces mots presque articulés, en observant les mouvements extérieurs que détermine chez l’hypnotiseur le je
donné à une seule idée, devenue le centre actuel du cerveau et de ses mouvements . D’autre part, on sait que, chez le sujet hypnoti
vers le doigt la force nerveuse, et comme il y a une série de petits mouvements à enchaîner, on est obligé de faire pour chacun d
its mouvements à enchaîner, on est obligé de faire pour chacun de ces mouvements un acte d’attention réfléchie : on ressemble à l’
ssif de l’actif. Jusque dans le plus rudimentaire des réflexes ou des mouvements instinctifs, les deux directions différentes du m
xes ou des mouvements instinctifs, les deux directions différentes du mouvement reçu et du mouvement restitué sont discernées par
instinctifs, les deux directions différentes du mouvement reçu et du mouvement restitué sont discernées par l’animal, d’un disce
uspendu en l’air, pour ainsi dire. Ce sera par exemple, l’idée de tel mouvement , laquelle, étant seule, entraînera aussitôt le mo
’idée de tel mouvement, laquelle, étant seule, entraînera aussitôt le mouvement même et, persistant, fera persister le mouvement.
traînera aussitôt le mouvement même et, persistant, fera persister le mouvement . De là, on s’en souvient, l’état de catalepsie. A
ner une coexistence des deux harmonies diverses et des deux séries de mouvements musculaires corrélatifs : c’est ce qui a lieu che
entaires, là où récemment on se figurait qu’il n’y avait plus que des mouvements de machine brute. Après avoir imaginé des sensati
ue la conscience prend une foule de formes et de directions, comme le mouvement revêt une foule de figures dans l’espace : elle e
jourd’hui, elle peut se dédoubler demain. Elle est ondoyante comme le mouvement même, qui n’est probablement que le dessin extéri
mental sont aussi inconcevables que la création ou l’annihilation du mouvement . On posera donc bientôt en principe la continuité
Mind, t. IX, 503. 180. Rappelons que l’antécédent invariable de tout mouvement qui n’est pas dû à des causes purement mécaniques
concentration dominante et exclusive de l’attention sur l’idée de ce mouvement , sur la représentation motrice. 181. L’Automati
ette paralysie n’a pas lieu si les images kinesthésiques répondant au mouvement du membre subsistent. Il y a de telles complicati
30 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
, dans les réactions intérieures qu’elle accomplit, dans la forme, le mouvement et le groupement des états plus simples qui la co
le sentiment que nous avons de cet effort, la conscience d’un certain mouvement de représentations tout particulier n’entrerait-e
es, jusqu’à ce même souvenir actualisé en sensations naissantes et en mouvements commencés. L’évocation volontaire d’un souvenir,
des éléments plus abstraits, extérieurs au plan des sensations et des mouvements . La facilité de rappel d’un souvenir complexe ser
èce de vers continue à chanter dans notre mémoire, tantôt à ce que le mouvement d’articulation n’est pas allé jusqu’au bout de so
emier cas, associant des images à des images, nous nous mouvions d’un mouvement que nous appellerons par exemple horizontal, sur
izontal, sur un plan unique, il faudra dire que dans le second cas le mouvement est vertical, et qu’il nous fait passer d’un plan
émas et tantôt images, le schéma tendant vers l’image à mesure que le mouvement de descente s’accentue. Enfin chacun de nous a le
emples, l’interprétation des sensations se fait tout de suite par des mouvements . L’esprit reste, comme nous Le disions, sur un se
science ». Tout autre est l’intellection vraie. Elle consiste dans un mouvement de l’esprit qui va et qui vient entre les percept
signification, de l’autre. Quelle est la direction essentielle de ce mouvement  ? On pourrait croire que nous partons ici des ima
fférents. Dans l’attention que nous prêtons machinalement, il y a des mouvements et des attitudes favorables à la perception disti
tellectuel pour interpréter, comprendre, faire attention, est donc un mouvement du « schéma dynamique » dans la direction de l’im
force de tâtonnements et d’expériences, la forme concrète des divers mouvements composants qui réaliseraient le mouvement total,
forme concrète des divers mouvements composants qui réaliseraient le mouvement total, puis celles des pièces et des combinaisons
elles des pièces et des combinaisons de pièces capables de donner ces mouvements partiels. A ce moment précis l’invention a pris c
st surtout la part de l’imprévu ; elle est, pourrait-on dire, dans le mouvement par lequel l’image se retourne vers le schéma pou
on aboutirait à une formule du travail intellectuel, c’est-à-dire du mouvement d’esprit qui peut, dans certains cas, s’accompagn
ncret, du schéma à l’image. Reste à savoir dans quels cas spéciaux ce mouvement de l’esprit (qui enveloppe peut-être toujours un
états s’y succèdent. Quels sont ces états ? Nous savons qu’il y a ici mouvement du schéma aux images, et que l’esprit ne travaill
nous ne pouvons l’apprendre qu’en utilisant ou en modifiant certains mouvements auxquels nous sommes déjà accoutumés. Mais l’habi
s par regarder danser. Nous obtenons ainsi une perception visuelle du mouvement de la valse, si c’est de la valse qu’il s’agit. C
otre mémoire ; et dès lors notre but sera d’obtenir de nos jambes des mouvements qui donnent à nos yeux une impression semblable à
ion ? Dirons-nous que c’est une image nette, définitive, parfaite, du mouvement de la valse ? Parler ainsi serait admettre qu’on
lse ? Parler ainsi serait admettre qu’on peut percevoir exactement le mouvement de la valse quand on ne sait pas valser. Or il es
n de relations, surtout temporelles, entre les parties successives du mouvement à exécuter. Une représentation de ce genre, où so
le jour où ce schéma, supposé complet, aura obtenu de notre corps les mouvements successifs dont il propose le modèle. En d’autres
autres termes, le schéma, représentation de plus en plus abstraite du mouvement à exécuter, devra se remplir de toutes les sensat
vra se remplir de toutes les sensations motrices qui correspondent au mouvement s’exécutant. Il ne peut le faire qu’en évoquant u
ions ou, pour parler comme Bastian, les « images kinesthésiques » des mouvements partiels, élémentaires, composant le mouvement to
kinesthésiques » des mouvements partiels, élémentaires, composant le mouvement total : ces souvenirs de sensations motrices, à m
se convertissent en sensations motrices réelles et par conséquent en mouvements exécutés. Mais encore faut-il que nous possédions
motrices. Ce qui revient à dire que, pour contracter l’habitude d’un mouvement complexe Comme celui de la valse, il faut avoir d
t complexe Comme celui de la valse, il faut avoir déjà l’habitude des mouvements élémentaires en lesquels la valse se décompose. D
lesquels la valse se décompose. De fait, il est aisé de voir que les mouvements auxquels nous procédons d’ordinaire pour marcher,
s modifier plus ou moins, infléchir chacun d’eux dans la direction du mouvement général de la valse, surtout les combiner entre e
re nouvelle. Il y a donc, d’un côté, la représentation schématique du mouvement total et nouveau, de l’autre les images kinesthés
u mouvement total et nouveau, de l’autre les images kinesthésiques de mouvements anciens, identiques ou analogues aux mouvements é
ges kinesthésiques de mouvements anciens, identiques ou analogues aux mouvements élémentaires en lesquels le mouvement total a été
s, identiques ou analogues aux mouvements élémentaires en lesquels le mouvement total a été analysé. L’apprentissage de la valse
composant ou luttant entre elles pour entrer dans le schéma, enfin ce mouvement sui generis de représentations fait-il partie int
lui-même ? Mais, d’autre part, comment un jeu de représentations, un mouvement d’idées, pourrait-il entrer dans la composition d
qu’il ne s’agit pas ici, en réalité, d’une représentation, mais d’un mouvement de représentations, d’une lutte ou d’une interfér
ons et de réactions entre un schéma et des images, on comprend que ce mouvement intérieur aboutisse, d’une part, à mieux isoler l
nnaître cette différence, pourquoi ne pas commencer par là ? Et si le mouvement intérieur des éléments de la représentation rend
de laborieux et de ce qu’il a d’efficace, comment ne pas voir dans ce mouvement l’essence même de l’effort intellectuel ? Dira-t-
du développement de l’esprit sur un seul plan, en surface, il y a le mouvement de l’esprit qui va d’un plan à un autre plan, en
31 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
tion ? Il est impossible d’en donner une bonne raison. Parmi tous les mouvements concevables, il y en a dont les géomètres euclidi
u’ils ne sont pas accompagnés de déformation. Dans les premiers, dits mouvements euclidiens, les droites euclidiennes restent des
n-euclidiennes ne restent pas des droites non-euclidiennes ; dans les mouvements de la seconde sorte, ou mouvements non-euclidiens
roites non-euclidiennes ; dans les mouvements de la seconde sorte, ou mouvements non-euclidiens, les droites non-euclidiennes rest
ré seulement que cela serait déraisonnable si on continuait d’appeler mouvements sans déformation les mouvements euclidiens ; mais
aisonnable si on continuait d’appeler mouvements sans déformation les mouvements euclidiens ; mais on aurait montré tout aussi bie
d’appeler droites les côtés des triangles euclidiens si l’on appelait mouvements sans déformation les mouvements non-euclidiens. M
triangles euclidiens si l’on appelait mouvements sans déformation les mouvements non-euclidiens. Maintenant quand nous disons que
n les mouvements non-euclidiens. Maintenant quand nous disons que les mouvements euclidiens sont les vrais mouvements sans déforma
tenant quand nous disons que les mouvements euclidiens sont les vrais mouvements sans déformation, que voulons-nous dire ? Nous vo
ertains corps naturels remarquables, les corps solides, subissent des mouvements à peu près pareils. Et alors quand nous demandons
diennes, et des corps naturels remarquables subissant fréquemment des mouvements à peu près pareils aux mouvements non-euclidiens 
arquables subissant fréquemment des mouvements à peu près pareils aux mouvements non-euclidiens ? J’ai montré dans Science et Hypo
es propriétés par rapport au monde qu’ils habitent et par rapport aux mouvements qu’ils appelleront mouvements sans déformation ;
onde qu’ils habitent et par rapport aux mouvements qu’ils appelleront mouvements sans déformation ; leur géométrie sera donc la gé
A au point B il y a 30 kilomètres, car l’objet a été entraîné dans le mouvement de la Terre. Nous ne pourrons savoir si un objet,
quand je veux me représenter simultanément des objets et moi-même en mouvement dans l’espace absolu, en réalité je me représente
re ? Localiser un objet, cela veut dire simplement se représenter les mouvements qu’il faudrait faire pour l’atteindre ; je m’expl
l’atteindre ; je m’explique ; il ne s’agit pas de se représenter les mouvements eux-mêmes dans l’espace, mais uniquement de se re
ent de se représenter les sensations musculaires qui accompagnent ces mouvements et qui ne supposent pas la préexistence de la not
sons au même point, c’est simplement parce qu’il faut faire les mêmes mouvements pour les atteindre ; à part cela, on ne voit pas
ant donné un objet, on peut concevoir plusieurs séries différentes de mouvements qui permettraient également de l’atteindre. Si al
ésentant la série des sensations musculaires qui accompagneraient les mouvements qui permettraient d’atteindre ce point, on aura p
ai montré dans Science et Hypothèse le rôle prépondérant joué par les mouvements de notre corps dans la genèse de la notion d’espa
te distinction, capitale pour nous, n’aurait aucun sens pour lui. Les mouvements que nous imprimons à nos membres ont pour effet d
s sommes amenés à distinguer les changements produits par nos propres mouvements et nous les discernons facilement pour deux raiso
ation primitive en tournant autour de la sphère, en faisant les mêmes mouvements , et je sais que j’ai fait les mêmes mouvements pa
, en faisant les mêmes mouvements, et je sais que j’ai fait les mêmes mouvements parce que j’ai éprouvé les mêmes sensations muscu
c pas besoin de savoir la géométrie d’avance et de me représenter les mouvements de mon corps dans l’espace géométrique. Autre exe
la sensation primitive, et que pour cela j’aurai dû exécuter le même mouvement de l’œil, et je saurai que mon œil a exécuté le m
e même mouvement de l’œil, et je saurai que mon œil a exécuté le même mouvement parce que j’ai éprouvé les mêmes sensations muscu
les changements internes, c’est-à-dire ceux qui sont produits par les mouvements volontaires de notre corps et qui sont accompagné
s le paragraphe précédent, nous n’avons pu le reconnaître que par les mouvements de l’œil et les observations auxquelles ils ont d
u. Si l’œil était immobile, ou si nous n’avions pas conscience de ses mouvements , nous n’aurions pu reconnaître que ces deux sensa
32 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
Notion de la vitesse. — Double mesure sensible de l’amplitude du même mouvement effectué par le même membre. — Notion finale du t
els se réduisent les autres. — Parmi ces événements, il y en a un, le mouvement , que l’on peut substituer aux autres. — Idée scie
ligne, de la surface, du volume, de la force, définis par rapport au mouvement . — Les éléments de toutes ces idées ne sont jamai
rmanentes de sensations. — Procédé par lequel nous leur attribuons le mouvement . — Analogies et différences de ce procédé et du p
ntre un empêchement. — Dans le premier cas, la sensation est celle de mouvement à travers l’espace vide. Supposons que, après avo
e expérience différente ; la série des sensations qui accompagnent le mouvement reçoit, sans intention ni attente de notre part,
que nous appelons la sensation de résistance ou, en d’autres mots, de mouvement musculaire empêché. » — Plus tard, quand nous aur
s telle série non interrompue de sensations musculaires par l’idée du mouvement non empêché de notre bras, et nous traduirons la
ons la même série interrompue de sensations musculaires par l’idée du mouvement empêché de notre bras. En effet, l’un peut rempla
de sensations musculaires constatée par la conscience équivaut à tel mouvement de notre main constaté par les yeux ou par le tou
énavant, nous définissons la résistance comme le pouvoir d’arrêter le mouvement de notre bras et en général d’un corps quelconque
e selon leur distance réciproque ; qu’une somme de molécules dont les mouvements sont mutuellement annulés ou compensés fait un co
inctes, nous distinguons l’amplitude plus ou moins grande de nos deux mouvements  ; et l’on voit comment nous pouvons d’une manière
ous pouvons d’une manière générale distinguer l’amplitude d’un de nos mouvements comparé à un autre. — C’est par ce discernement m
nt de l’étendue linéaire en tant que cette étendue est mesurée par le mouvement d’un membre ou d’un autre organe mû par des muscl
grés d’intensité et de durée, mais divers degrés de vélocité dans nos mouvements musculaires, et la même contraction des mêmes mus
aucoup de cas, ces deux sensations distinctes sont les signes du même mouvement  ; en cela, elles s’équivalent. « Un mouvement len
sont les signes du même mouvement ; en cela, elles s’équivalent. « Un mouvement lent pendant un temps long est la même chose qu’u
nt. « Un mouvement lent pendant un temps long est la même chose qu’un mouvement plus rapide pendant un temps moins long ; nous no
ières de donner au bras tout son déploiement, nous trouverons que les mouvements lents longuement prolongés équivalent aux mouveme
ouverons que les mouvements lents longuement prolongés équivalent aux mouvements rapides de durée courte, et nous sommes ainsi en
tat d’acquérir par les deux moyens une mesure de l’amplitude de notre mouvement , c’est-à-dire une mesure de l’étendue linéaire. »
de l’individu sensible indiqué, s’ajoutait une condition finale, tel mouvement de sa main exploratrice, telle direction de ses y
uelle, je conçois et j’affirme la possibilité de telles sensations de mouvement musculaire, de résistance, de son faible, pour to
l’existence d’un être sensible, on ajoute une condition de plus, tel mouvement qui mettra sa main en contact avec la table, il y
s événements provoque tel changement dans un autre corps. La bille en mouvement déplace une autre bille. Une dissolution acide ro
n très simple et plus universellement répandu que tous les autres, le mouvement , ou passage d’un lieu à un autre, avec ses divers
vénements semblables aux nôtres, nous attribuons à tous les corps des mouvements semblables aux nôtres. Mais, par vérification et
peu la ressemblance trop grande que nous imaginions d’abord entre les mouvements des corps bruts et les nôtres. L’enfant a cru et
orps incapable d’intentions et de sensations. Au lieu de concevoir le mouvement comme une série de sensations successives interpo
ons des corps et de leurs propriétés, un mode ou une particularité du mouvement ainsi conçu peut tenir lieu de ses sensations. Il
le maintenant solide ce qui provoque l’arrêt d’un corps quelconque en mouvement . Il concevait l’étendue vide par ses sensations m
ons musculaires de locomotion libre ; il la conçoit maintenant par le mouvement non arrêté d’un corps quelconque. Il se représent
sistance étaient les éléments ; il définit maintenant la ligne par le mouvement d’un point, la surface par le mouvement d’une lig
it maintenant la ligne par le mouvement d’un point, la surface par le mouvement d’une ligne, le solide par le mouvement d’une sur
d’un point, la surface par le mouvement d’une ligne, le solide par le mouvement d’une surface. Il évaluait la force par la grande
de sa sensation d’effort ; il la mesure, maintenant par la vitesse du mouvement qu’elle imprime à une masse donnée, ou par la gra
sse donnée, ou par la grandeur de la masse à laquelle elle imprime un mouvement d’une vitesse donnée. — Il arrive ainsi à concevo
s. De cette façon, tous les événements de la nature physique sont des mouvements , chacun d’eux étant défini par la masse et la vit
nts, chacun d’eux étant défini par la masse et la vitesse du corps en mouvement , et chacun d’eux étant une quantité qui passe de
de la série des sensations musculaires par laquelle nous concevons le mouvement , nous retranchons tous les caractères qui peuvent
, et définis seulement par leur ordre réciproque, que nous nommons le mouvement pur. — Or nous avons toutes les raisons du monde
lables aux nôtres, nous permet également d’accorder à cette balle des mouvements semblables aux nôtres. Transportée par notre main
tions visuelles et tactiles que notre main, nos pieds, nos membres en mouvement , éveillent dans nos yeux et dans notre épiderme.
Ainsi nous découvrons dans les corps un caractère réel et propre, le mouvement , et nous le concevons comme analogue de loin à no
on endroit, et, en outre, elle est un groupe distinct de tendances au mouvement et de mouvements distincts en train de s’accompli
en outre, elle est un groupe distinct de tendances au mouvement et de mouvements distincts en train de s’accomplir. Sans doute, no
’est par à peu près et par métaphore. Si nous attribuons aux corps le mouvement , c’est après avoir dépouillé ses éléments de tout
prême, la série continue des événements successifs qui constituent le mouvement d’une pierre transportée par notre main n’est plu
nsations musculaires successives qui constituent d’abord pour nous le mouvement de notre main. Mais nous pouvons à bon droit attr
oral. (Voir 1re partie, livre IV, ch. II, § IV et V.) De l’analyse du mouvement , il suit qu’il n’est pas absolument hétérogène à
moment final ; c’est cette série abstraite qui constitue pour nous le mouvement de notre bras et que nous attribuons, par inducti
sations élémentaires au maximum de simplicité possible. Auquel cas le mouvement le plus simple, tel que nous l’attribuons à un po
ations et les images ne seraient alors que des cas plus compliqués du mouvement . — Par cette réduction, les deux idiomes, celui d
t le texte serait fourni par le rapport découvert entre notre idée du mouvement et la sensation musculaire de locomotion, qui fou
otale. À la limite extrême de simplicité, toutes se réduiraient à des mouvements , lesquels ne seraient eux-mêmes que des séries co
tous les faits ou événements de la nature pourraient se ramener à des mouvements , et nos sciences, ayant toutes pour objet le déga
que. Mais ce ne serait là que le point de vue analytique ; en soi, le mouvement ne serait concevable que par les séries de sensat
33 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
un intermédiaire, l’action des centres nerveux. — En quoi consiste le mouvement moléculaire qui se propage dans le nerf. — Il peu
ions élémentaires. — Degrés successifs et correspondance constante du mouvement moléculaire d’un centre nerveux et de l’événement
le nerf soit construit de façon à traduire plus particulièrement les mouvements extérieurs d’un certain type, il a son type d’act
st différent. L’événement extérieur a beau être le même : s’il met en mouvement des nerfs d’espèce différente, les sensations exc
. — En somme, la condition directe de la sensation, c’est l’action ou mouvement moléculaire du nerf ; peu importent les événement
rieurs du corps vivant ; ils n’agissent que par l’intermédiaire de ce mouvement qu’ils provoquent ; par eux-mêmes, ils ne font ri
er la sensation. III Quand un nerf sensitif entre en action, un mouvement moléculaire se propage tout le long de son trajet
u nerf lui-même est accessoire ; il n’est qu’un intermédiaire ; si le mouvement moléculaire qui se propage sur tout son trajet es
sur tout son trajet est efficace, c’est parce qu’il provoque un autre mouvement moléculaire dans les centres nerveux ; pareilleme
qu’arrivée à son terme elle déplace l’aiguille du cadran. Quel est ce mouvement moléculaire qui se propage tout le long du nerf c
che maintenant dans le sens centrifuge. — On constate en outre que le mouvement moléculaire est le même dans un nerf moteur et da
e la sensation se trouve dans les centres nerveux ; il s’y produit un mouvement moléculaire inconnu sans lequel la sensation ne p
essaire de la sensation et partant des images, une certaine action ou mouvement moléculaire des centres nerveux, c’est-à-dire de
ale, sauf ce bulbe ; cet animal117 exécute encore une quantité de ces mouvements systématiques et automatiques qu’on appelle réfle
ne façon expressive, il articule des sons vocaux, il exécute tous les mouvements respiratoires ; mais il n’est plus capable d’épro
ulbe rachidien ; je pince de nouveau un membre postérieur, il y a des mouvements réflexes ; mais il n’y a plus de cri… Remarquez b
coloquinte dans la gueule de ces animaux, je les ai vus exécuter des mouvements brusques de mastication, faire grimacer leurs lèv
s cherchaient à se débarrasser d’une sensation désagréable. Les mêmes mouvements s’observent chez un autre animal sain de même esp
bijumeaux ; lorsque j’approche brusquement le poing, il fait un léger mouvement de tête comme pour éviter le danger qui le menace
es cellules de ces centres fonctionnent d’une manière inconnue, et ce mouvement moléculaire spécial, sans lequel il n’y a pas de
périmentateur éveillait, et, avec elles, les tendances sourdes et les mouvements involontaires qui les suivent. — Une poule survéc
ivant le lieu où se porte leur action, entraînent souvent la perte du mouvement volontaire ou de la mémoire. Dès que la pression
propagation, et tout ce que nous savons, c’est qu’il s’agit ici d’un mouvement moléculaire. Mais les vivisections et l’histoire
es antérieurs, avec conservation de la raison, de la sensibilité, des mouvements volontaires. » — « Un officier avait reçu une bal
ne le saisit pas du premier coup, elle est obligée de recommencer le mouvement de projection de sa langue, et cette fois elle ré
, tout en le lisant à haute voix. Dans ces divers cas, les images des mouvements musculaires qu’on veut accomplir sont présentes,
culaires qu’on veut accomplir sont présentes, puisqu’on accomplit ces mouvements musculaires ; mais leur série n’est pas remarquée
rganisé143, tel ou tel groupe de contractions musculaires, tel ou tel mouvement du pied, de la jambe, du bras, de la main, du poi
flexion, projection, supination, devient impossible. Il semble que ce mouvement soit toujours conçu, imaginé, désiré, voulu, mais
moraux ; pour nos sensations brutes144, c’est une certaine action ou mouvement moléculaire de la protubérance, des tubercules qu
ale ; pour nos images, nos idées et le reste, c’est la même action ou mouvement moléculaire répété et propagé dans les éléments d
épété et propagé dans les éléments de l’écorce grise cérébrale. De ce mouvement moléculaire dépendent les événements que nous rap
ou obscure, complexe ou simple, fugitive ou persistante, implique un mouvement moléculaire déterminé dans les cellules cérébrale
— Mais, outre les événements moraux perceptibles à la conscience, le mouvement moléculaire des centres nerveux éveille encore de
des excitations renvoyées. Il s’y produit, comme dans l’encéphale, un mouvement moléculaire inconnu, qui, provoqué par l’action d
nerfs moteurs, et qui, selon toutes les analogies, éveille, comme le mouvement moléculaire de l’encéphale, un événement de l’ord
peau des parties latérales du corps ; il y a, comme vous le voyez, un mouvement de courbure latérale du corps produisant une conc
duisant une concavité du côté irrité, et il est facile de voir que ce mouvement a pour résultat d’éloigner la partie irritée du c
sultat d’éloigner la partie irritée du corps irritant. Or c’est là le mouvement qu’exécutent les tritons encore intacts soumis à
é va pareillement mettre en œuvre. Vous voyez en effet se produire un mouvement du membre postérieur du côté irrité. » Suivant le
t du membre postérieur du côté irrité. » Suivant le point irrité, les mouvements changent, et la nouvelle combinaison de contracti
qui convient pour écarter la nouvelle cause d’irritation. « Tous ces mouvements sont si bien, adaptés, si naturels, que, si la pl
ue l’animal n’a subi aucune mutilation, et le caractère commun de ces mouvements est d’avoir pour effet la défense contre les atte
l’on renouvelle l’expérience. « L’animal commence à faire de nouveaux mouvements pour frotter la place irritée ; mais il ne peut p
la place irritée ; mais il ne peut plus y parvenir, et après quelques mouvements d’agitation, comme s’il cherchait un nouveau moye
re, sous l’aiguillon des nerfs sensitifs, provoquer et coordonner des mouvements en vue d’un but, comme fait le train postérieur d
iture lorsqu’elle atteint le fond de son gosier ; il exécute tous les mouvements respiratoires. L’éternuement, la toux, le vomisse
uement, la toux, le vomissement, ce sont là chez nous-mêmes autant de mouvements systématiquement compliqués et utiles que des exc
es cas de l’action réflexe. Intermittents ou continus, la plupart des mouvements musculaires de la vie animale et de la vie organi
noyau central de substance grise ; dans cette substance naît alors un mouvement moléculaire ; par suite, une excitation est expor
tée jusqu’aux muscles par un autre cordon blanc conducteur. Ces trois mouvements ainsi liés constituent l’action réflexe ; moelle
ue la convexité et la concavité de la même courbe. D’un côté sont les mouvements moléculaires des centres nerveux ; de l’autre côt
ever et diriger la main vers l’endroit irrité, comme pour exécuter un mouvement de défense. De pareils mouvements supposent la co
droit irrité, comme pour exécuter un mouvement de défense. De pareils mouvements supposent la contraction d’un grand nombre de mus
muscles du membre par des numéros, et supposons que, pour exécuter le mouvement , les suivants se soient contractés dans l’ordre s
quer la série indiquée de contractions musculaires, et, par suite, le mouvement compliqué et approprié de tout le membre postérie
jours le même de contractions musculaires ; ce sont les deux temps du mouvement respiratoire. Ainsi, par une autre action réflexe
la cuisse, le membre postérieur exécute, pour y atteindre, tantôt un mouvement , tantôt un autre ; il faut donc que dans la moell
iculière de contractions musculaires, une combinaison particulière de mouvements . Ce sont là des dispositions anatomiques préétabl
moins prolongé nous exécutons machinalement et sans y penser tous nos mouvements acquis, marche, course, nage, équitation, manieme
tion et conserve ses habitudes. Dans le décapité du docteur Robin, le mouvement exécuté par le bras et la main droite était un mo
ur Robin, le mouvement exécuté par le bras et la main droite était un mouvement de défense qu’un nouveau-né ne sait pas encore fa
on du dos, non seulement la patte postérieure du même côté exécute le mouvement de défense qu’on a décrit tout à l’heure, mais en
épinière, « s’élancer de la table et parcourir toute la salle avec un mouvement de locomotion parfaitement régulier ». Or la loco
néral, mais par d’autres voies ; quand l’écorce cérébrale commande un mouvement à quelque groupe musculaire, le cervelet commande
es les contractions complémentaires ou compensatrices qui, pendant le mouvement , maintiendront le corps entier en équilibre, et s
torique et graphique, l’ébranlement de la cellule est certainement un mouvement intérieur de ses molécules, et ce mouvement peut
llule est certainement un mouvement intérieur de ses molécules, et ce mouvement peut être comparé très exactement à une figure de
uet au lieu de la valse. Dessinez sur deux carrés de papier égaux les mouvements d’un même nombre de couples pendant le même temps
, § 22, 23, 24, 25. 109. Mueller, ibid., II, 472, 260, 490. 110. Ce mouvement se produit dans le filament central du nerf, appe
283, 287, de Philippeaux et Vulpian, 290. Dans les nerfs moteurs, ce mouvement moléculaire se propage en se renforçant. Ainsi le
les sur les propriétés et les fonctions du système nerveux, 24. 126. Mouvement réflexe. 127. Vulpian, 90 ; et Landry, Paralysi
grand flacon plein d’eau. « La grenouille saine exécute aussitôt des mouvements multiples de natation et va se cacher au fond du
s de natation et va se cacher au fond du bocal. Pendant ce temps, les mouvements respiratoires ont complètement cessé. Au bout d’u
d je l’excite à l’aide d’une tige de bois, elle exécute très bien les mouvements de rotation, mais au hasard, et sans but; après q
sans but; après quoi elle redevient immobile et coule à fond. Là, les mouvements respiratoires continuent à s’exécuter comme dans
face pour respirer, sans témoigner le moindre malaise. Peu à peu, les mouvements respiratoires deviennent rares, saccadés, et la g
uelle développent dans cette écorce des centres fonctionnels pour les mouvements volontaires. Lorsqu’on détruit ces centres, un po
dinaires, les routes frayées par lesquelles la pensée se convertit en mouvements . Une fois ces routes détruites, il s’en refait d’
s muscles, dans toutes les parties paralysées de la sensibilité et du mouvement … Chaque segment de la moelle est donc un véritabl
34 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
r nous invitent au sommeil, est-ce le dernier son entendu, le dernier mouvement perçu qui produit cet effet ? Non, sans doute, ca
eût point agi de même. Est-ce, juxtaposé au dernier son ou au dernier mouvement , le souvenir de ceux qui précèdent ? Mais ce même
nt ? Mais ce même souvenir, se juxtaposant plus tard à un son ou à un mouvement unique, demeurera inefficace. Il faut donc admett
es uns aux autres, comme le seraient des corps dans l’espace, mais le mouvement perçu par nos sens est le signe en quelque sorte
même du physicien, sous forme de quantité. On mesure la vitesse d’un mouvement , ce qui implique que le temps lui aussi, est une
ère illusion. Quand je suis des yeux, sur le cadran d’une horloge, le mouvement de l’aiguille qui correspond aux oscillations du
on de l’espace, que nous appelons le temps homogène, et qui permet au mouvement pendulaire, quoique se produisant sur place, de s
du temps avec l’espace. En soumettant à la même analyse le concept de mouvement , symbole vivant d’une durée en apparence homogène
à opérer une dissociation du même genre. On dit le plus souvent qu’un mouvement a lieu dans l’espace, et quand on déclare le mouv
souvent qu’un mouvement a lieu dans l’espace, et quand on déclare le mouvement homogène et divisible, c’est à l’espace parcouru
ace parcouru que l’on pense, comme si on pouvait le confondre avec le mouvement lui-même. Or, en y réfléchissant davantage, on ve
e. Nous n’avons point affaire ici à une chose, mais à un progrès : le mouvement , en tant que passage d’un point à un autre, est u
rase mélodique. Telle est précisément l’idée que nous nous faisons du mouvement quand nous pensons à lui seul, quand, nous extray
mouvement quand nous pensons à lui seul, quand, nous extrayons de ce mouvement , en quelque sorte, la mobilité. Il suffira, pour
e qu’on éprouve en apercevant tout à coup une étoile filante, dans ce mouvement d’une extrême rapidité, la dissociation s’opère d
s forme d’une ligne de feu, et la sensation absolument indivisible de mouvement ou de mobilité. Un geste rapide qu’on accomplit l
à l’espace parcouru. Bref, il y a deux éléments à distinguer dans le mouvement , l’espace parcouru et l’acte par lequel on le par
extensive d’espace parcouru. D’une part, en effet, nous attribuons au mouvement la divisibilité même de l’espace qu’il parcourt,
ce, le passé coexiste avec le présent ! — De cette confusion entre le mouvement et l’espace parcouru par le mobile sont nés, à no
’intervalle qui sépare deux points est divisible infiniment, et si le mouvement était composé de parties comme celles de l’interv
selon une loi quelconque, ils se croient autorisés à reconstituer le mouvement total d’Achille, non plus avec des pas d’Achille,
ille et chacun des pas de la tortue sont des indivisibles en tant que mouvements , et des grandeurs différentes en tant qu’espace :
ur lui. C’est de quoi Zénon ne tient nul compte quand il recompose le mouvement d’Achille selon la même loi que le mouvement de l
te quand il recompose le mouvement d’Achille selon la même loi que le mouvement de la tortue, oubliant que l’espace seul se prête
osition et de recomposition arbitraire, et confondant ainsi espace et mouvement . — Nous ne croyons donc pas nécessaire d’admettre
emps 27, que la rencontre des deux mobiles implique un écart entre le mouvement réel et le mouvement imaginé, entre l’espace en s
ntre des deux mobiles implique un écart entre le mouvement réel et le mouvement imaginé, entre l’espace en soi et l’espace indéfi
e, si ingénieuse soit-elle, sur la nature de l’espace, du temps et du mouvement , alors que l’intuition immédiate nous montre le m
temps et du mouvement, alors que l’intuition immédiate nous montre le mouvement dans la durée, et la durée en dehors de l’espace 
es des deux mobiles, lesquelles sont en effet dans l’espace, et leurs mouvements , qui ne sauraient occuper d’espace, étant durée p
utôt qu’étendue, qualité et non pas quantité. Mesurer la vitesse d’un mouvement , comme nous allons voir, c’est simplement constat
nombre indéfiniment croissant devrait l’avertir qu’on ne fait pas du mouvement avec des immobilités, ni du temps avec de l’espac
’espace, où s’alignent les simultanéités, ainsi l’élément homogène du mouvement est ce qui lui appartient le moins, l’espace parc
précisément pour cette raison, la science n’opère sur le temps et le mouvement qu’à la condition d’en éliminer d’abord l’élément
d’abord l’élément essentiel et qualitatif — du temps la durée, et du mouvement la mobilité. C’est de quoi l’on se convaincrait s
crait sans peine en examinant le rôle des considérations de temps, de mouvement et de vitesse en astronomie et en mécanique. Les
tervalles. » En d’autres termes, nous noterons l’instant précis où le mouvement commence, c’est-à-dire la simultanéité d’un chang
rieur avec un de nos états psychiques ; nous noterons le moment où le mouvement finit, c’est-à-dire une simultanéité encore ; enf
e ne compte pas au point de vue de la science, c’est que, si tous les mouvements de l’univers se produisaient deux ou trois fois p
retrouvera sans peine la filiation. Elle construit d’abord l’idée de mouvement uniforme en se représentant d’une part la traject
valles AM, MN, NP, …, soient reconnus égaux entre eux, on dira que le mouvement est uniforme : et l’on appellera vitesse du mobil
a choisi comme terme de comparaison. On définit donc la vitesse d’un mouvement uniforme sans faire appel à d’autres notions que
à d’autres notions que celles d’espace et de simultanéité. — Reste le mouvement varié, celui dont les éléments AM, MN, NP, …, ont
d’imaginer un nombre indéfini de mobiles A₁, A₂, A₃, … tous animés de mouvements uniformes, et dont les vitesses v₁, v₂ v₃, …, dis
”, à mesure aussi diminuera la différence entre les deux vitesses des mouvements uniformes correspondants. Or, les deux intervalle
appellera vitesse du mobile A au point M. — Or, dans cette analyse du mouvement varié, comme dans celle du mouvement uniforme, il
t M. — Or, dans cette analyse du mouvement varié, comme dans celle du mouvement uniforme, il n’est question que d’espaces une foi
mécanique ne retient du temps que la simultanéité, elle ne retient du mouvement lui-même que l’immobilité. On eût prévu ce résult
jours un fait accompli. Or il est de l’essence même de la durée et du mouvement , tels qu’ils apparaissent à notre conscience, d’ê
ises par un certain mobile dans l’espace, mais non pas la durée et le mouvement eux-mêmes. En vain on augmentera le nombre des si
le le conçoive. Quant à l’intervalle lui-même, quant à la durée et au mouvement , en un mot, ils restent nécessairement en dehors
tent nécessairement en dehors de l’équation. C’est que la durée et le mouvement sont des synthèses mentales, et non pas des chose
c’est que, si le mobile occupe tour à tour les points d’une ligne, le mouvement n’a rien de commun avec cette ligne même ; c’est
ène extérieur, inconnaissable en soi, qui prend pour nous la forme du mouvement . Ici nous avons bien une série de termes identiqu
quelque sorte les unes les autres. C’est donc par l’intermédiaire du mouvement surtout que la durée prend la forme d’un milieu h
omogène, et que le temps se projette dans l’espace. Mais, à défaut du mouvement , toute répétition d’un phénomène extérieur bien d
35 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
donnant à entendre que toutes choses sont produites par le flux et le mouvement  ? » À cette mobilité des choses sensibles Platon
aient parfois eux-mêmes indiqué : le rapport des idées au désir et au mouvement , à « l’appétit » d’Aristote, au « vouloir vivre »
e vivre, le désir d’écarter la peine et de retenir le plaisir par des mouvements appropriés, qui a donné aux sensations le degré d
sentiel non la spéculation, mais l’action, le vouloir, la force et le mouvement . Les sensations ne sont que les organes supérieur
ns suppose une action exercée sur un organisme qui réagit et dont les mouvements propres se combinent avec les mouvements venus de
nisme qui réagit et dont les mouvements propres se combinent avec les mouvements venus des objets extérieurs. En ce sens, il n’y a
; encore bien mieux mon doigt qui se meut sur une table. C’est par le mouvement que nous analysons l’étendue et la durée ; les ré
ent que nous analysons l’étendue et la durée ; les résidus des divers mouvements n’ont besoin que de se fondre ensemble pour faire
la contraction des muscles : il y a exertion de force, réalisation du mouvement par l’effort. Le sentiment de l’effort moteur est
férence. Ces difficultés rappellent les objections de Zénon contre le mouvement . La flèche est, à chaque instant, au même point,
ourra-t-elle constituer un sentiment de différence, de changement, de mouvement , de transition, de relation ? Nous répondrons, d’
tion complexe, dont il ne vous reste plus qu’à faire l’analyse par le mouvement d’oscillation des yeux, allant du rouge au bleu,
ent à la rétine une série d’images représentant les divers temps d’un mouvement complexe, comme celui d’un homme qui jongle ; qua
nent et vous donnent l’impression d’un personnage unique qui fait des mouvements continus. Donc les impressions différentes, comme
a non-différence correspond un état de conscience qui se prolonge, un mouvement qui se poursuit, et l’animal sent cette prolongat
est donc que le sentiment du retour à un premier état et à un premier mouvement  ; ce retour s’apprécie par la superposition de l’
ue l’égalité est le résultat complexe d’une série de sensations et de mouvements qui se fondent, se superposent, coïncident, donne
je ne puisse me représenter un triangle équilatéral sans provoquer un mouvement particulier dans le siège de la pensée, est-il ég
e siège de la pensée, est-il également vrai que j’y provoque d’autres mouvements pour saisir le rapport d’égalité qui existe entre
te entre ses côtés98 ? — Oui certes, répondrons-nous, je provoque des mouvements pour saisir cette égalité : je parcours des yeux
onscience, érigé ainsi en force dominante qui entraine à sa suite les mouvements appropriés. Il en est de même du sentiment de dif
la ressemblance ou celui de la différence se dégageât des émotions et mouvements semblables en fait ou différents en fait : le méc
fférents en fait : le mécanisme de la vie suffisait pour produire des mouvements semblables dans des circonstances semblables, des
uire des mouvements semblables dans des circonstances semblables, des mouvements divers dans des circonstances diverses. Il import
rte au plus haut point à l’animal qui veut vivre d’exécuter les mêmes mouvements de défense et de fuite devant le même ennemi ou d
le au premier. Il n’importe pas moins à l’animal d’exécuter les mêmes mouvements pour saisir la même proie ou une proie semblable.
pour saisir la même proie ou une proie semblable. L’être chez qui des mouvements différents ne suivraient pas des représentations
s les plus externes et les plus superficielles, il pourra adapter ses mouvements à des ressemblances ou à des différences plus int
e, fixées dans le langage, seront devenues des centres d’action et de mouvement , des idées-forces groupant autour d’elles et sous
ntaire, attentive et motrice. Cette conscience est manifeste dans les mouvements des membres et du tronc ; elle l’est moins déjà d
s mouvements des membres et du tronc ; elle l’est moins déjà dans les mouvements imperceptibles de l’œil ou de l’oreille ; elle l’
ceptibles de l’œil ou de l’oreille ; elle l’est moins encore dans les mouvements subtils qui accompagnent l’aperception ; il n’en
que tout jugement, toute affirmation est un prélude à l’action et au mouvement , et que c’est même la conscience de cette action
essaire à la connaissance purement scientifique. Si, par une série de mouvements des mains, l’enfant place une montre auprès de so
en, n’aurait aucune fonction et aucune relation, n’aboutirait à aucun mouvement déterminé et de large conséquence. Comment reconn
s fantaisies. Seule, la force de l’idée, son lien avec l’action et le mouvement permet de lui attribuer une valeur objective, de
ode d’activité mentale, n’en fut pas moins à l’origine inséparable du mouvement , et du mouvement musculaire ; or, qu’est-ce que l
ntale, n’en fut pas moins à l’origine inséparable du mouvement, et du mouvement musculaire ; or, qu’est-ce que le mouvement, sino
rable du mouvement, et du mouvement musculaire ; or, qu’est-ce que le mouvement , sinon l’acte par lequel la volonté cherche insti
on ? C’est dans le rapport même qui existe entre notre volition et le mouvement subséquent, ou du moins entre notre volition et l
système nerveux, jusqu’à ce qu’elle rencontre un nerf dont la mise en mouvement ait pour effet de le soulager. Ce nerf, en se mou
u tâtonnement fortuit succédera l’effort éclairé par la réflexion, le mouvement volontaire, principalement le tact ; et ce proces
ette même sensation (par exemple la faim), je me suis soulagé par tel mouvement (manger) ; donc c’est le même mouvement qu’il fau
), je me suis soulagé par tel mouvement (manger) ; donc c’est le même mouvement qu’il faut faire. » Ainsi les problèmes de la pen
inale dont la conscience réagit pour imprimer sa direction propre aux mouvements organiques. Tous les faits intérieurs doivent êtr
progrès, ayant leur origine dans le désir, leur effet dernier dans le mouvement , contenant ainsi en soi des conditions de changem
36 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre V. Les figures de lumière »
ns attribuables à tous les physiciens qui apercevraient ce système en mouvement avec toutes les vitesses possibles. Ces représent
lumière et la figure rigide coïncident. Dès que nous le supposons en mouvement , les deux figures se dissocient. La figure rigide
agination, devenir inégales lorsqu’elles se dissocient par l’effet du mouvement que ma pensée imprime au système. Cela résulte de
tème, et par conséquent dans un système immobile. Le système n’est en mouvement que si le physicien en sort par la pensée. Si sa
s examiner séparément les trois effets de déformation produits par le mouvement  : 1° l’effet transversal, qui correspond, comme n
c’est-à-dire, au fond, les visions qu’en auraient des observateurs en mouvement par rapport à elles ; et toutes ces visions virtu
de son jouet — je veux dire à mesure qu’il accélère par la pensée le mouvement de son système — les lignes de lumière s’allongen
mmobile) seront pour lui synonymes. Quand, se figurant son système en mouvement , il se représentera sa ligne de lumière plus long
en imagination, mais en réalité, et que le système, jusque-là mis en mouvement par la seule pensée, revendiquerait son immobilit
’un observateur intérieur au système S, se représentant ce système en mouvement avec toutes les vitesses possibles, verrait le te
ps les lignes de lumière, cette fois allongées, du système supposé en mouvement , en se contraignant soi-même à oublier qu’ils tie
observateur intérieur au système S suppose son système en repos ou en mouvement , sa supposition, simple acte de sa pensée, n’infl
on qu’on le comptera en secondes du système immobile ou du système en mouvement . Comme les horloges restent ce qu’elles étaient,
plus les unes sur les autres à mesure que son imagination accélère le mouvement du système. Se perçoit-il immobile ? Il y a réell
d les horloges en O et en A marquent la même heure. Se figure-t-il en mouvement  ? Ces deux instants, soulignés par les deux horlo
succession, purement fictive et conventionnelle, qu’engendreraient le mouvement simplement pensé du système et la dislocation des
de lumière s’allonge, tout en restant elle-même, quand on imagine en mouvement et qu’on laisse pourtant au repos le système où e
la relation entre elles change évidemment selon l’état de repos ou de mouvement du système. Mais ces considérations sur les ligne
ais qui reste sous-tendue par de l’espace, qui s’allonge par suite du mouvement du système et qui ramasse ainsi en chemin de l’es
OA d’abord, puis à la déformer en figures telles que O₁B₁A₁O₁′ par le mouvement du système, enfin à faire rentrer, sortir, rentre
ction. L’identification du temps avec la ligne de lumière fait que le mouvement du système produit un double effet dans le temps 
re part, une dissociation idéale de ces deux figures par l’effet d’un mouvement que la pensée attribue au système, les déformatio
rangera comme elle le pourra. » Par le fait, nous voyons que, dans le mouvement du système, le zigzag longitudinal de la lumière
37 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 2, de la musique rithmique » pp. 20-41
rt enseignoit donc le grand usage qu’on peut faire de la mesure et du mouvement . On verra par ce que nous allons dire sur ce suje
’y traiter du secours merveilleux qu’on peut tirer de la mesure et du mouvement . Les grecs reconnoissoient comme nous quatre chos
ant, l’harmonie, ou l’accord des differentes parties, la mesure et le mouvement . C’étoit donc ces deux dernieres qu’enseignoit l’
Porphyre en art metrique, ou mesureur, et en art rithmique ou art de mouvement . Platon pour dire que le mouvement est l’ame d’u
ur, et en art rithmique ou art de mouvement. Platon pour dire que le mouvement est l’ame d’un chant mesuré, dit que le rithme es
elui qui bat la mesure a la liberté d’en presser ou d’en rallentir le mouvement . Aristides Quintilianus écrit que suivant plusie
iffere de sa partie. Mais comme nous disons quelquefois absolument le mouvement pour dire la mesure et le mouvement, les grecs di
disons quelquefois absolument le mouvement pour dire la mesure et le mouvement , les grecs disoient aussi quelquefois le rithme t
t souvent en parlant de leur musique, ne signifioit proprement que le mouvement . Cependant ils appelloient la mesure et le mouvem
roprement que le mouvement. Cependant ils appelloient la mesure et le mouvement du nom seul de modi, et même ils donnoient encore
mier lieu que modulatio ne signifioit proprement que la mesure et le mouvement , que ce qui est appellé rithme dans Porphyre, et
tion, en comprenant sous ce nom le chant, l’harmonie, la mesure et le mouvement . Par exemple, cet auteur dans le troisiéme chapit
s en notes les gestes ? Comment s’y prenoient-ils pour marquer chaque mouvement des pieds et des mains, chaque attitude et chaque
marque même quelquefois pour les compter plus sûrement, tantôt par un mouvement de doigt, tantôt par un mouvement de pied, laissa
ompter plus sûrement, tantôt par un mouvement de doigt, tantôt par un mouvement de pied, laissant passer ainsi quatre ou cinq tem
t de pied, laissant passer ainsi quatre ou cinq tems sans faire aucun mouvement . C’est ce qui a donné lieu à dire une pause, un r
ur de celui qui fait les gestes, rallentir encore sans consequence le mouvement de la mesure, parce que nonobstant ce rallentisse
e caractere qui marquoit le temps que le geste devoit durer. Quant au mouvement dont les anciens faisoient autant de cas que M. d
it avoir un air, et d’apprendre par consequent même à la posterité le mouvement dont il falloit le joüer, mais c’étoit en se serv
r les vingt premieres mesures de la chaconne de Phaëton, enseigner le mouvement dont il falloit battre la mesure de cet air de vi
38 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
orat. 4° Par l’ouïe et la vue. — Toute sensation est une sensation de mouvement , et tout sensation de mouvement provoque un mouve
Toute sensation est une sensation de mouvement, et tout sensation de mouvement provoque un mouvement sympathique—. Problème : Co
ne sensation de mouvement, et tout sensation de mouvement provoque un mouvement sympathique—. Problème : Comment la perception de
 Rôle de la fiction : création d’une société nouvelle et idéale. — Le mouvement , comme signe extérieur de la vie et moyen de l’ar
que la présence d’un organisme vivant, c’est-à-dire d’un complexus de mouvements et de courants, restât sans influence sur un autr
rprétables. 1° La transmission inconsciente et directe à distance des mouvements et états psychiques d’un organisme, au moyen de s
rganisme de Mme B…, magnétisée par M. Pierre Janet, tend à régler ses mouvements sur celui du magnétiseur, et cela à distance, san
connus. Si M. Pierre Janet boit dans une chambre voisine, on voit des mouvements de déglutition se produire sur la gorge de Mme B…
des deux organismes l’un sur l’autre permet aussi la transmission de mouvements bien plus complexes accompagnés de sensations. « 
excitation qui peut s’arrêter à telles fibres isolées sans mettre en mouvement la masse des nerfs optiques et auditifs, c’est as
sa grimace ou son sourire, vibrant dans le rayon du soleil qui met en mouvement nos nerfs optiques. Au fond, il n’y a que des sen
mouvement nos nerfs optiques. Au fond, il n’y a que des sensations de mouvement , et, dans toute sensation de mouvement, on peut v
il n’y a que des sensations de mouvement, et, dans toute sensation de mouvement , on peut voir une imitation plus ou moins élément
de mouvement, on peut voir une imitation plus ou moins élémentaire du mouvement perçu. La sensation du cri d’angoisse, c’est ce c
brations nerveuses de l’être qui l’a poussé ; de même, la vision d’un mouvement commence en nous-mêmes ce mouvement. Il se produi
poussé ; de même, la vision d’un mouvement commence en nous-mêmes ce mouvement . Il se produit ce qui a lieu dans le phonographe,
reproduire jusqu’à son accent. Grâce à de la correspondance entre les mouvements et les états psychiques, il est démontré que perc
i-même. Les mêmes lois qui font que la représentation subjective d’un mouvement ou d’un sentiment est ce mouvement ou ce sentimen
la représentation subjective d’un mouvement ou d’un sentiment est ce mouvement ou ce sentiment commencé en nous, font que la per
e sentiment commencé en nous, font que la perception chez autrui d’un mouvement ou d’un sentiment en sont le retentissement en no
leur subie par lui en vienne à provoquer, chez un autre individu, des mouvements réflexes aboutissant vers le point douloureux à s
d’hommes réunis sont en communication de sentiments et de pensées. Le mouvement est le signe extérieur de la vie, comme l’action,
ent est le signe extérieur de la vie, comme l’action, c’est-à-dire le mouvement voulu, en est le signe intérieur ; il est de plus
tous les arts se résument-ils dans l’art de produire ou de simuler le mouvement et l’action, et par là de provoquer en nous-mêmes
er le mouvement et l’action, et par là de provoquer en nous-mêmes des mouvements sympathiques, des germes d’actions. La musique es
des mouvements sympathiques, des germes d’actions. La musique est du mouvement rendu sensible à l’oreille, une vibration de la v
t des coups frappés par nos doigts ou par le tambour, c’est encore le mouvement et la vie, car le rythme est la représentation d’
it la remarque, — ont pour objet les modifications de la forme par le mouvement . Les couleurs ont d’ailleurs par elles-mêmes, com
ymbolique, expressive de la vie et des sentiments, par conséquent des mouvements mêmes. L’architecture est l’art d’introduire le m
équent des mouvements mêmes. L’architecture est l’art d’introduire le mouvement dans les choses inertes ; construire, c’est anime
, elle les soumet à une sorte d’action d’ensemble qui élève d’un seul mouvement l’édifice au-dessus du sol et, par l’harmonie des
39 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre septième. Les sentiments attachés aux idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion »
x idées. Leurs rapports avec l’appétition et la motion I. — Le mouvement est lié, sous une forme latente, aux sentiments l
, ont toujours leurs conditions nerveuses et sensitives, qui sont des mouvements . A mesure qu’on s’élève dans l’échelle des opérat
exemple les émotions esthétiques, morales, sociales, ce n’est plus au mouvement d’un seul nerf, c’est à tout un ensemble d’excita
cestrales ; ils enveloppent tous des harmonies ou des discordances de mouvements  ; les discordances, par les interférences qu’elle
’unité dans la multiplicité, favorisent l’activité sensorielle et les mouvements nerveux. On a cherché dans des raisonnements inte
oies les plus hautes comme des plus humbles, on trouve une dépense de mouvement proportionnée à la puissance, sous la forme d’une
t des associations cause un plaisir ou une peine, analogues à ceux du mouvement libre ou du mouvement entravé, du déploiement ou
se un plaisir ou une peine, analogues à ceux du mouvement libre ou du mouvement entravé, du déploiement ou de l’arrêt de la vie.
, comme nous l’avons fait voir, l’action commencée ; elle est même le mouvement commencé en un certain sens. L’être intelligent a
émotion agréable peut naître de sensations relativement isolées ou de mouvements relativement isolés, dont nous n’apercevons ni le
ir de notre jouissance même. Toute sensation agréable, en effet, tout mouvement agréable cause un plaisir esthétique élémentaire
i attention adéquate en intensité à l’intensité du plaisir même ou du mouvement  ; d’où résulte une harmonie entre la réprésentati
40 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre premier. L’idée force du monde extérieur »
mon effort est limité, contrarié, contraint. Je distingue de même les mouvements actifs et les mouvements passifs, par exemple un
ntrarié, contraint. Je distingue de même les mouvements actifs et les mouvements passifs, par exemple un mouvement volontaire de m
même les mouvements actifs et les mouvements passifs, par exemple un mouvement volontaire de mon bras et un coup reçu sur mon br
L’animal discerne parfaitement mordre ou être mordu. Autres sont les mouvements qui se propagent de la périphérie au cerveau, aut
s mouvements qui se propagent de la périphérie au cerveau, autres les mouvements de réaction qui se propagent du cerveau à la péri
action qui se propagent du cerveau à la périphérie : d’un côté il y a mouvement reçu, de l’autre mouvement dépensé. La conscience
cerveau à la périphérie : d’un côté il y a mouvement reçu, de l’autre mouvement dépensé. La conscience, étant liée aux changement
autre mouvement dépensé. La conscience, étant liée aux changements et mouvements notables du cerveau, ne peut manquer de discerner
cerveau, ne peut manquer de discerner ces deux grandes catégories de mouvements , les uns précédant la volition et la représentati
u. En effet, l’idée du vouloir est de bonne heure associée à celle du mouvement comme antécédent immédiat ; la conscience du mouv
iée à celle du mouvement comme antécédent immédiat ; la conscience du mouvement et, en général, du changement doit donc éveiller
t les sensations musculaires ou motrices, les sensations attachées au mouvement  ; dès que l’enfant meut une partie de son corps,
, d’un animal qui nous mord, etc. Nous retrouvons dans ce non-moi des mouvements et des formes qui nous sont connus en nous-mêmes.
e a une centralisation naturelle autour de l’appétit, elle a aussi un mouvement d’expansion naturel vers d’autres êtres également
et qui manifestent leur influence dans tous nos actes, dans tous nos mouvements . Nous ne commençons pas par avoir des autres être
tous les objets se classent ainsi par leurs attributs appétitifs, des mouvements pour réagir s’organisent, soit d’aversion, soit d
41 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
que. — Dernière idée générale introduite dans la géométrie, l’idée du mouvement . — Son origine. — Tour nouveau qu’elle donne aux
 La ligne est la série continue des positions successives du point en mouvement . — La surface est la série continue des positions
urface est la série continue des positions successives de la ligne en mouvement . — Le solide est la série continue des positions
lide est la série continue des positions successives de la surface en mouvement . — Si l’on substitue au point, à la ligne et à la
ns. — Il y a dans la nature des surfaces, des lignes et des points en mouvement . — Aux moins générales de ces constructions menta
cadres préalables. III. Idées de la mécanique. — Notions du repos, du mouvement , de la vitesse, de la force, de la masse. — Leur
es constructions réelles. — Tendance des corps en repos ou doués d’un mouvement rectiligne uniforme à persévérer indéfiniment dan
ément accrue ; cas des corps pesants qui tombent. — Mobile animé d’un mouvement rectiligne uniforme et d’un autre mouvement dont
bent. — Mobile animé d’un mouvement rectiligne uniforme et d’un autre mouvement dont la vitesse est uniformément accrue ; cas des
astres restent pesants comme notre terre ; on s’en est assuré par les mouvements des étoiles doubles. Leur lumière se comporte com
les lois de la conservation de la force, aucun savant ne doute que le mouvement n’ait toujours existé et ne doive exister toujour
st pas nécessaire qu’il soit compris dans notre atmosphère ; des deux mouvements qui composent le mouvement total de la lune, l’un
compris dans notre atmosphère ; des deux mouvements qui composent le mouvement total de la lune, l’un est une chute vers nous. —
res unités. À ces éléments ainsi représentés, ajoutez-en un autre, le mouvement  ; il se rencontre aussi dans la plupart des corps
eux, par une réduction plus profonde, il se trouve que le point et le mouvement suffisent pour reconstituer les deux autres sorte
ns tiré, avec les idées de surface et de ligne, celles de point et de mouvement . — En effet, supposez un point, c’est-à-dire la l
it est droite. — S’il se meut pendant une fraction appréciable de son mouvement vers le second point et ensuite pendant une autre
risée ou composée de droites distinctes. — Si à chaque instant de son mouvement il se meut vers un point différent, la ligne qu’i
les corps se meuvent et que leurs limites les accompagnent dans leur mouvement . — À présent, y a-t-il dans la nature des points,
c les précédents pour faire de nouveaux cadres. On peut considérer le mouvement non pas seulement comme ayant pour effet de décri
tous les jours, une quantité prodigieuse de corps sont en repos ou en mouvement , de sorte qu’à ce point de vue l’expérience nous
que nous puissions isoler les deux idées élémentaires de repos et de mouvement . Soit un corps en mouvement ; il va d’un point à
es deux idées élémentaires de repos et de mouvement. Soit un corps en mouvement  ; il va d’un point à un autre en décrivant une li
élémentaire, celle de vitesse. — Soit un corps qui passe du repos au mouvement  ; la plupart du temps, nous découvrons que quelqu
stater que ce changement interne ou externe est toujours suivi par le mouvement du corps. Quelle que soit cette condition de mouv
s suivi par le mouvement du corps. Quelle que soit cette condition de mouvement , choc d’un autre corps, attraction d’un aimant, r
us par ce nom qu’une condition dont la présence suffit à provoquer le mouvement , condition qui se rencontre dans une infinité de
À cet état de pureté, elle n’est définie que par son rapport avec le mouvement qu’elle provoque. Partant, s’il y a dans le mouve
rapport avec le mouvement qu’elle provoque. Partant, s’il y a dans le mouvement qu’elle provoque un caractère capable de grandeur
provoquer de la part du même corps entouré des mêmes circonstances un mouvement deux, trois, etc., fois plus rapide que le premie
pendant, et qui est presque également simple, est celle d’un corps en mouvement qui se meut selon une ligne droite avec une vites
nouvelle n’est introduite. En dernier lieu, il est plus simple que le mouvement , une fois donné, subsiste indéfiniment ; car de c
férentes que soient les forces réelles par lesquelles ils sont mis en mouvement ou les circonstances réelles dans lesquelles ils
xpérience ; la matière réelle est inerte, indifférente au repos et au mouvement . Pour qu’un corps en repos se meuve, il faut l’in
our lui imprimer la même vitesse. — D’autre part, pour qu’un corps en mouvement s’arrête, ou change sa vitesse, ou dévie de la li
infléchir cette droite, diminuer cette vitesse et à la fin arrêter ce mouvement . Autant que nous en pouvons juger par l’observati
par l’observation, il n’y a pas de parcelle de matière en repos ou en mouvement qui, prise en elle-même, et abstraction faite des
ulement au premier instant, continue à agir pendant toute la durée du mouvement et que, par suite, la vitesse du mouvement croiss
pendant toute la durée du mouvement et que, par suite, la vitesse du mouvement croisse uniformément. Par une coïncidence presque
ce presque aussi belle que la précédente, il se trouve que ce mode de mouvement est celui de tous les corps pesants92. — Imaginon
s les corps pesants92. — Imaginons enfin un corps soumis à ce mode de mouvement et, en outre, au mouvement rectiligne uniforme. L
aginons enfin un corps soumis à ce mode de mouvement et, en outre, au mouvement rectiligne uniforme. La rencontre n’est pas moins
moins surprenante ; à notre construction intellectuelle correspond un mouvement réel, composé de la même façon à tous les points
, Galilée conclut que les espaces parcourus depuis le commencement du mouvement doivent être comme les carrés du temps, puis, adm
42 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VII. Le cerveau et la pensée : une illusion philosophique »
ontredire soi-même, puisque ces deux images, le monde extérieur et le mouvement intracérébral, ont été supposées de même nature,
térieur, cela peut sembler intelligible dans une doctrine qui fait du mouvement quelque chose de sous-jacent à la représentation
aît tout de suite comme contradictoire dans la doctrine qui réduit le mouvement lui-même à une représentation, car c’est dire qu’
ication cérébrale soit un effet de l’action des objets extérieurs, un mouvement reçu par l’organisme et qui va préparer des réact
ntres nerveux présentent des parties mobiles qui recueillent certains mouvements extérieurs et les prolongent en mouvements de réa
s qui recueillent certains mouvements extérieurs et les prolongent en mouvements de réaction tantôt accomplis, tantôt commencés se
nchâssée dans les autres représentations et inséparable d’elles : les mouvements intérieurs du cerveau, représentation parmi des r
utour d’eux. Mais insensiblement on arrive à ériger le cerveau et les mouvements intracérébraux en choses, c’est-à-dire en causes
ntation-cerveau ne sont plus, comme dans le cas de la perception, des mouvements assez forts pour exciter la représentation-organi
Du point de vue idéaliste, je n’avais pas le droit d’attribuer à ces mouvements internes la mystérieuse puissance de se doubler d
présenté, et puisque, par hypothèse, on se les représentait comme des mouvements de certains atomes du cerveau, ils étaient mouvem
ntait comme des mouvements de certains atomes du cerveau, ils étaient mouvements d’atomes du cerveau et rien autre chose. Mais l’e
iphénomène ». D’autres supposeront, à la manière cartésienne, que les mouvements cérébraux occasionnent simplement l’apparition de
ion des perceptions conscientes, ou encore que ces perceptions et ces mouvements ne sont que deux aspects d’une réalité qui n’est
et ces mouvements ne sont que deux aspects d’une réalité qui n’est ni mouvement ni perception. Tous s’accorderont néanmoins à dir
ral déterminé, correspond un état de conscience déterminé, et que les mouvements intérieurs de la substance cérébrale, considérés
pas voir que la prétention de considérer à part le cerveau, à part le mouvement de ses atomes, enveloppe ici une contradiction vé
ement : Une relation entre deux termes équivaut à l’un d’eux. Ou les mouvements d’atomes qui s’accomplissent dans le cerveau sont
lequel ils forment un système indivisé : ce qui revient à dire que le mouvement intracérébral, envisagé comme un phénomène isolé,
nant des virtualités cachées : ce qui lui permettra de considérer les mouvements intracérébraux (érigés cette fois en choses et no
issances et virtualités dont parlait le réalisme ; on érige alors les mouvements cérébraux en équivalents de la représentation ent
avait, dans le corps lui-même, l’équivalent de la représentation. Les mouvements cérébraux seraient ces équivalents. La conscience
43 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
des forces. — Énoncé exact de l’axiome. — La coexistence d’un second mouvement dans le même mobile est sans influence ou nulle,
utant qu’on en peut juger, en un seul point, qui est la présence d’un mouvement de va-et-vient, en d’autres termes, d’une vibrati
pprimée parmi les antécédents du son est, pour le diapason, le rapide mouvement de va-et-vient, pour la sonnette la présence d’un
u, le ralentissement progressif et, par suite, l’extinction finale du mouvement du pendule. Nous ne pouvons pas construire un pen
sement avait deux causes, l’une qui serait une propriété inhérente au mouvement lui-même, à savoir la tendance à finir au bout d’
Grâce à cet équivalent, on sait maintenant que le cas dans lequel le mouvement se ralentit et le cas dans lequel il ne se ralent
, cette difficulté si grave se rencontre dans presque tous les cas du mouvement , car presque tout mouvement est l’effet d’un conc
se rencontre dans presque tous les cas du mouvement, car presque tout mouvement est l’effet d’un concours de forces, et les effet
ossible de savoir quelle part chaque force a dans la production de ce mouvement . Prenez un corps sollicité par deux forces dont l
chaque partie, chaque moment, chaque position, chaque élément de son mouvement est l’effet combiné des deux forces sollicitantes
— Pour apercevoir séparément chaque effet, il faudrait considérer des mouvements dirigés dans un autre sens, c’est-à-dire supprime
des mouvements dirigés dans un autre sens, c’est-à-dire supprimer le mouvement donné et le remplacer par d’autres. Il est le con
auses que nous avons fabriquée. — Ainsi, pour découvrir les causes du mouvement des planètes, nous établissons, par des induction
tablissons, par des inductions simples, d’une part, la loi qui lie le mouvement dirigé selon la tangente à une force d’impulsion
sion initiale et de la pesanteur accélératrice, et, vérifiant que les mouvements planétaires observés coïncident exactement avec l
ue les mouvements planétaires observés coïncident exactement avec les mouvements prévus, nous concluons que les deux forces en que
ons que les deux forces en question sont effectivement les causes des mouvements planétaires. « C’est à cette méthode, dit Mill, q
à fait certaine lorsqu’on pourra démontrer, ce qui est le cas pour le mouvement des planètes, que nulle autre combinaison de forc
faits artificiellement distingués, comme les parties successives d’un mouvement continu. Par exemple, voici deux vases dans chacu
oite ; elle engendrait la plus simple des lignes et, avec le point en mouvement , créait la première dimension. Telle est notre co
nte ; elle engendre la plus simple des surfaces et, avec la droite en mouvement , crée la seconde dimension. Telle serait une dern
qui engendrerait le plus simple des solides et, avec notre surface en mouvement , créerait la troisième dimension. Chacune de ces
se mouvoir, ni qu’il peut se mouvoir, pendant tous les moments de son mouvement , vers un seul et unique autre point. Pareillement
e, incapable de modifier spontanément son état, de passer du repos au mouvement si elle est en repos, et du mouvement au repos si
son état, de passer du repos au mouvement si elle est en repos, et du mouvement au repos si elle est en mouvement. Or tous les jo
uvement si elle est en repos, et du mouvement au repos si elle est en mouvement . Or tous les jours nous voyons des corps passer d
e est en mouvement. Or tous les jours nous voyons des corps passer du mouvement au repos ou du repos au mouvement, à ce qu’il sem
urs nous voyons des corps passer du mouvement au repos ou du repos au mouvement , à ce qu’il semble, spontanément, et sans l’inter
le moyen âge, les philosophes ont admis des tendances au repos ou au mouvement , diverse ? chez les divers corps, la tendance ver
endance vers le haut pour l’air et le feu qui montent, la tendance au mouvement parfait ou circulaire pour les astres qui tournen
montrer, examinons de près nos constructions. Avant de construire les mouvements composés, il faut construire le mouvement simple,
s. Avant de construire les mouvements composés, il faut construire le mouvement simple, puisque les mouvements composés ne sont q
vements composés, il faut construire le mouvement simple, puisque les mouvements composés ne sont que des combinaisons du mouvemen
mple, puisque les mouvements composés ne sont que des combinaisons du mouvement simple. Or tout mouvement qui n’est pas uniforme
ts composés ne sont que des combinaisons du mouvement simple. Or tout mouvement qui n’est pas uniforme et rectiligne est composé 
titre, il est l’élément dont les combinaisons constituent les autres mouvements , et, de ses propriétés, dérivent forcément leurs
nt forcément leurs propriétés. — Soit donc un mobile qui se meut d’un mouvement uniforme et rectiligne pendant une certaine durée
et espace aussi petit que l’on voudra. Voilà ce qu’on peut nommer son mouvement initial ou primitif ; continuera-t-il à se mouvoi
primitif ; continuera-t-il à se mouvoir et, en ce cas, quel sera son mouvement  ? — Si courte qu’ait été la durée d’abord écoulée
et deux moitiés dans cet espace. Comme, d’après notre supposition, le mouvement a été rectiligne, le second demi-millième de mill
uste au premier en ligne droite. Comme, d’après notre supposition, le mouvement a été uniforme, l’espace parcouru pendant le deux
; ce caractère qui fait leur différence n’a pas eu d’influence sur le mouvement  : par rapport au mouvement, ce caractère a été in
r différence n’a pas eu d’influence sur le mouvement : par rapport au mouvement , ce caractère a été indifférent et, si j’ose ains
à savoir la propriété de venir ensuite, n’a pas eu d’influence sur le mouvement , le caractère par lequel le troisième diffère du
à savoir la propriété de venir ensuite, n’aura pas d’influence sur le mouvement  ; par rapport au mouvement, ce caractère sera aus
nir ensuite, n’aura pas d’influence sur le mouvement ; par rapport au mouvement , ce caractère sera aussi indifférent et nul, et,
l, et, de même que pendant le deuxième moment le corps a continué son mouvement uniforme et rectiligne, de même pendant le troisi
sauf introduction d’un nouveau caractère influent, il continuera son mouvement uniforme et rectiligne. Même raisonnement pour le
cette différence, posée une première fois, n’a pas eu d’effet sur le mouvement , cette même différence, posée une seconde fois, n
ifférence, posée une seconde fois, n’aura pas non plus d’effet sur le mouvement , à condition que la seconde fois elle soit absolu
luente ne s’est adjointe pour arrêter, dévier, presser ou ralentir le mouvement  ; que, le petit espace d’abord parcouru étant vid
té son manque absolu d’influence, peut être considérée par rapport au mouvement comme nulle, et que, toute autre différence influ
les deux instants deviennent rigoureusement les mêmes par rapport au mouvement . Le lecteur voit sans difficulté qu’un raisonneme
mitif se maintiendra, et le corps en repos, comme le corps animé d’un mouvement uniforme et rectiligne, si bref que soit leur éta
e. Il n’établit aucunement qu’un corps choqué par un autre prendra un mouvement rectiligne et uniforme, ni qu’un corps animé d’un
rendra un mouvement rectiligne et uniforme, ni qu’un corps animé d’un mouvement rectiligne et uniforme pourra le perdre sous l’ac
 ; nous ne savons plus si, en fait, il y a des mobiles en repos ou en mouvement  ; nous ne faisons qu’extraire et suivre les consé
aps de temps est une seconde. À présent, supposons que, pendant ce mouvement de la droite totale, un mobile, situé en A, s’est
le même laps de temps, la droite AB. Nous admettons ainsi pour A deux mouvements simultanés et différents, l’un qui lui est commun
ses réelles ; nous supposons dans notre mobile l’indépendance de deux mouvements simultanés et dirigés en sens différents, sauf à
et nulle par rapport à la translation, et le mobile chemine sur AB en mouvement comme il cheminerait sur AB en repos. D’où il sui
il suit qu’au bout d’une seconde il est arrivé à l’extrémité de AB en mouvement , comme il serait arrivé au bout d’une seconde à l
ité de AB en repos. Mais, au bout d’une seconde, l’extrémité de AB en mouvement est B′ ; donc, au bout d’une seconde, le mobile e
il a tracée dans ce parcours. Deux cas peuvent se présenter, celui du mouvement uniforme et celui du mouvement qui n’est pas unif
eux cas peuvent se présenter, celui du mouvement uniforme et celui du mouvement qui n’est pas uniforme. Nous n’examinerons que le
r la diagonale, d’où il suit que la ligne qu’il trace dans son double mouvement total d’ascension et de translation est la diagon
les mêmes et que les espaces parcourus sont différents, la vitesse du mouvement composé ne sera pas la même que celles des mouvem
s, la vitesse du mouvement composé ne sera pas la même que celles des mouvements composants ; elle sera représentée par la diagona
e solide géométrique ou l’espace complet. Mais rien ne prouve que ces mouvements supposés par nous soient possibles dans la nature
ne droite, dans le plan, c’est-à-dire selon la seconde dimension ; le mouvement des corps situés sur la ligne droite se modifie.
er corps hors du plan, c’est-à-dire selon la troisième dimension ; le mouvement des corps situés sur le plan se modifie encore. A
trième dimension aurait la même influence ; si elle existait, dans le mouvement des corps pesants observé et calculé selon les tr
et aux mêmes doutes. Par l’axiome des parallèles comme par la loi du mouvement des planètes, nous constatons l’association const
des perpendiculaires à une droite, des corps immobiles ou animés d’un mouvement rectiligne uniforme au moins pendant un temps trè
44 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
avions dit en supposant d’abord un éther immobile. Voici la Terre en mouvement sur son orbite. Le dispositif Michelson-Morley es
de notre planète ? La Terre serait-elle donc, absolument parlant, en mouvement à travers l’espace ? Évidemment non ; nous sommes
n ; nous sommes dans l’hypothèse de la Relativité et il n’y a plus de mouvement absolu. Quand vous parlez de l’orbite décrite par
il habitait un système privilégié S. Il voyait Paul, entraîné dans le mouvement du système mobile S′, faire la même expérience qu
, les contractions de longueur et les ruptures de simultanéité que le mouvement provoquait dans S′. Maintenant, plus de mouvement
simultanéité que le mouvement provoquait dans S′. Maintenant, plus de mouvement absolu, et par conséquent plus de repos absolu :
ey donne là-bas le même résultat qu’ici. C’est donc que, par suite du mouvement , une contraction se produit dans le sens du dépla
orsque les horloges de S′, échelonnées le long de la direction de son mouvement et séparées les unes des autres par des distances
e le croirait un physicien intérieur au système S′ et ignorant de son mouvement  : là où ces horloges marquent pour lui une simult
drait compter différemment selon qu’elles sont censées en repos ou en mouvement . Mais cette fois nous sommes devant la forme défi
on système comme système de référence. Voilà donc S en repos et S′ en mouvement . À l’intérieur de son système, censé immobile, no
trajet de la lumière dans la direction OB perpendiculaire à celle du mouvement réciproque des deux systèmes. Sur une horloge pla
ur du rayon la conscience du physicien a vécu une certaine durée : le mouvement des aiguilles de l’horloge est un flux contempora
el est donc ce temps qu’il compte ? Évidemment le temps qu’il vit. Le mouvement de son horloge est contemporain du flux de sa con
in : ces ralentissements et ces accélérations tiennent uniquement aux mouvements des systèmes que l’on considère et ne dépendent q
ions de Pierre, il faut maintenant que nous le répétions de Paul : le mouvement étant réciproque, les deux personnages sont inter
a relativité radicale et par conséquent de la réciprocité parfaite du mouvement rectiligne et uniforme 25. Mais cette manière de
êmes lois. Mais le système de Pierre est immobile et celui de Paul en mouvement . Tant qu’il s’agit de phénomènes attachés en quel
videmment être les mêmes pour Pierre et pour Paul : les phénomènes en mouvement , étant perçus par Paul qui est animé du même mouv
phénomènes en mouvement, étant perçus par Paul qui est animé du même mouvement qu’eux, sont immobiles à ses yeux et lui apparais
produisent est censé se mouvoir, les considérer comme participant au mouvement du système. Et cependant les relations de ces phé
ènes entre eux, leurs relations avec les phénomènes entraînés dans le mouvement du système, sont encore pour Paul ce qu’elles son
scrirait pas dans sa représentation mathématique du monde que Paul en mouvement trouve entre tous les phénomènes, — y compris les
réellement immobile, vivrait une certaine durée ; Paul, réellement en mouvement , vivrait une durée plus lente. Mais l’autre, cell
les de la perspective, que la physique d’un observateur imaginaire en mouvement doit être la même que celle d’un observateur réel
el point de l’univers. Paul, Jean et Jacques auront donc beau être en mouvement par rapport à lui : il verra en eux des esprits q
appelle simultanéité. Ceci posé, considérons deux systèmes S et S′ en mouvement par rapport l’un à l’autre. Prenons d’abord S com
deux horloges occupent un même plan perpendiculaire à la direction du mouvement ). Donc, à ses yeux, le réglage des deux horloges
problème physique se pose en effet ainsi : S étant en repos et S′ en mouvement , comment des expériences sur la vitesse de la lum
qui arrive quand un observateur extérieur à S′ aperçoit ce système en mouvement . Toutes les anciennes simultanéités 33 vont-elles
reste ce qu’il est. C’est dire que S′ peut être censé en repos ou en mouvement , peu importe : la simultanéité réelle y restera s
tive, que vous l’appeliez simultanéité. Maintenant, S′ étant censé en mouvement , les deux genres de simultanéité ne coïncident pl
du mot, en même temps que sa primauté, car lorsque S′ vous paraît en mouvement , lorsque, parlant de la concordance entre horloge
anéités de S se disloquent dans son duplicata S′ par le seul effet du mouvement qui fait sortir S′de S. À l’observateur en S′ ell
t pas plus au sol qu’au train ; les ondes cheminent indépendamment du mouvement de la source. Tout de suite apparaît alors que le
er complètement l’idée d’Einstein, qui est celle de la réciprocité du mouvement . Mais cette idée, en tant que complète, est philo
5), dans le système S′, sur une droite qui marque la direction de son mouvement , trois points M′, N′, P′ tels que N′ soit à une m
observateur en N′, à mesure que croît la vitesse du système S′ mis en mouvement . Si l’observateur en N ne notait pas ainsi, d’ail
ne fait qu’exprimer la nécessité où il se trouve, quand il suppose en mouvement sous le nom de S′ son système S immobile, d’incur
elle est regardée, par Pierre se représentant Paul, dans le miroir du mouvement . Toutefois l’illusion impliquée dans l’interpréta
, ait le don de vision instantanée à n’importe quelle distance. Si le mouvement imprimé au système S′ rendait réellement simultan
ouverons que ce qui était simultanéité au repos reste simultanéité en mouvement , mais que cette simultanéité, aperçue du système
culté, il ne se pose de problème que parce qu’on parle d’une Terre en mouvement . Mais en mouvement relativement à quoi ? Où est l
e de problème que parce qu’on parle d’une Terre en mouvement. Mais en mouvement relativement à quoi ? Où est le point fixe dont e
er jusque-là, je n’ai qu’à regarder les astres ; je vois des corps en mouvement par rapport à la Terre. Le physicien attaché à qu
propagation de la lumière dans toutes les directions, car je suis en mouvement . « Mais voici alors de quoi me rassurer. Jamais u
iques dans l’hypothèse que la Terre était immobile. Comme elle est en mouvement , l’une des deux horloges se trouve retarder d’aut
cette expérience apparaîtrait, si le dispositif expérimental était en mouvement , à un observateur immobile pourvu d’un nouveau sy
ue, l’appelle et lui donne une intelligibilité supérieure.   25. Le mouvement du boulet peut être considéré comme rectiligne et
événements situés dans un même plan perpendiculaire à la direction du mouvement . 34. EINSTEIN, La Théorie de la Relativité rest
45 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »
ticæ, suggère quelques hypothèses sur la nature des sensations et des mouvements  ; sa théorie de l’association, à Locke, « ainsi q
lle des sensations, des vibrationcules, des idées. Reste à parler des mouvements . Hartley les explique de la même manière. Il en d
; les premiers dépendent des sensations ; les seconds, des idées. Les mouvements automatiques, qui répondent à peu près à ceux que
i répondent à peu près à ceux que, de nos jours, on appelle réflexes ( mouvements du cœur, des poumons, etc.), dépendent, suivant H
oduisent par la répétition des vibrationcules, qui sont la source des mouvements « semi-volontaires » et des mouvements volontaire
ncules, qui sont la source des mouvements « semi-volontaires » et des mouvements volontaires. Pour que ce passage ait lieu de l’au
e ce passage ait lieu de l’automatique au volontaire, il faut que les mouvements s’associent non-seulement entre eux, mais avec un
près un certain nombre d’essais infructueux, il devient maître de ses mouvements  ; l’automatisme se transforme en volonté. Les tra
ées correspond l’idée complexe. Aux vibrations motrices correspond le mouvement automatique. Aux vibrationcules motrices, associé
ssociées entre elles et avec une sensation ou une idée, correspond le mouvement volontaire. A l’aide de ces principes, Hartley ex
en dernière analyse, à l’association d’un état de conscience et d’un mouvement  ; nous la verrons se produire dans la deuxième pé
46 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre II : Termes abstraits »
nalyste consacré aux notions obscures et discutées, de temps, espace, mouvement , etc.41. « Sous ce titre modeste, dit M. John Stu
e. Restreignons-nous aux idées importantes d’espace, infini, temps et mouvement . Espace. Remarquons d’abord que les termes concr
rait, enveloppant la signification de ces trois abstraits distincts. Mouvement . Le mot mouvement est abstrait de « mouvant. » Ce
la signification de ces trois abstraits distincts. Mouvement. Le mot mouvement est abstrait de « mouvant. » Ce que nous avons do
r lesquelles nous nous fondons pour appeler un corps « mouvant » ; le mouvement étant simplement le mouvant, moins la connotation
ées sont complexes ; quelques-unes très complexes. Unies en une idée ( mouvement ), elles composent une des plus complexes de nos i
arquer que, quoique le plus souvent ce soit l’œil qui nous informe du mouvement , ce n’est pas cependant des sensations de la vue
vement, ce n’est pas cependant des sensations de la vue que l’idée de mouvement est dérivée. Ce n’est que par une association d’i
n’est que par une association d’idées que nous nous imaginons voir le mouvement . Cette idée nous vient, comme celle d’étendue, de
due, des sensations musculaires et tactiles. L’aveugle-né a l’idée de mouvement , tout comme nous. Nos idées d’étendue et de mouve
-né a l’idée de mouvement, tout comme nous. Nos idées d’étendue et de mouvement dérivent, sans aucun doute, de l’action de notre
47 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »
e épinière. Tandis que la moelle transforme les ébranlements reçus en mouvement plus ou moins nécessairement exécuté, le cerveau
sur les autres, des images qui se succèdent autour de mon corps : les mouvements cérébraux, que je retrouve ainsi, vont redevenir
i, vont redevenir le duplicat de mes perceptions. Il est vrai que ces mouvements seront des perceptions encore, des perceptions « 
a perception réelle des choses et nia perception possible de certains mouvements cérébraux qui ne ressemblent à ces choses en aucu
mettre d’un côté la matière, de l’autre l’esprit, et supposer que les mouvements cérébraux sont la cause ou l’occasion de ma repré
tuition unique des moments multiples de la durée, elle nous dégage du mouvement d’écoulement des choses, c’est-à-dire du rythme d
t sans cesse, dans sa substance, des réactions naissantes, et que ces mouvements intérieurs de la substance cérébrale donnent ains
ules. Nous étions amenés ainsi à suivre dans toutes ses évolutions le mouvement progressif par lequel le passé et le présent arri
uve ou plutôt les crée à nouveau sans cesse : sa vie consiste dans ce mouvement même. Alors nous comprenons pourquoi les lois de
ons extérieures analogues, en se répétant, ont fini par lier certains mouvements de notre corps entre eux, et dès lors la même réa
lors la même réaction automatique dans laquelle nous déroulerons ces mouvements contigus extraira aussi de la situation qui les o
blance avec les situations antérieures. Mais à mesure qu’on passe des mouvements aux images, et des images plus pauvres aux images
e tout entière dans un ton ou dans un autre. Et c’est aussi ce double mouvement de la mémoire entre ses deux limites extrêmes qui
ée consiste donc déjà dans une certaine activité de l’esprit, dans un mouvement entre l’action et la représentation. Et c’est pou
osition de la qualité à la quantité, c’est-à-dire de la conscience au mouvement  : mais cette seconde opposition n’est radicale qu
’il y a de l’hétérogénéité des qualités à l’homogénéité apparente des mouvements dans l’étendue. Mais justement parce que nous avo
parce que nous avons éliminé les éléments, atomes ou autres, que ces mouvements auraient pour siège, il ne peut plus être questio
mouvements auraient pour siège, il ne peut plus être question ici du mouvement qui est l’accident d’un mobile, du mouvement abst
lus être question ici du mouvement qui est l’accident d’un mobile, du mouvement abstrait que la mécanique étudie et qui n’est, au
la mécanique étudie et qui n’est, au fond, que la commune mesure des mouvements concrets. Comment ce mouvement abstrait, qui devi
t, au fond, que la commune mesure des mouvements concrets. Comment ce mouvement abstrait, qui devient immobilité quand on change
ns les autres ? Une seule hypothèse reste donc possible, c’est que le mouvement concret, capable, comme la conscience, de prolong
t à élucider : comment s’opère la contraction, non plus sans doute de mouvements homogènes en qualités distinctes, mais de changem
siner des corps vivants, capables, sous leur forme la plus simple, de mouvements spontanés et imprévus. Le progrès de la matière v
a à l’action un choix. Une latitude de plus en plus grande laissée au mouvement dans l’espace, voilà bien en effet ce qu’on voit.
perceptions d’où il tire sa nourriture, et les lui rend sous forme de mouvement , où il a imprimé sa liberté.  
48 (1904) En méthode à l’œuvre
maintenant révolus, remueurs des diaprures aux strophes, et du double mouvement de la poitrine animale scandés ! En vain par le d
idistances des temps marqués, dont s’est mesuré le vers. Immanent aux mouvements mêmes de la pensée, dans une unité de temps qui e
tés vitales pénétré des intuitions d’une philosophie de la Matière en mouvement évolutive, — ou, poétiquement, sa Métaphysique. A
se plus et plus dénaturant du Cercle dont elle soit l’équivalence en mouvement , se développe une Ellipse : plus et plus, va à éq
. Et en la perpétuelle diversité de sa manière de se produire qui est mouvement , d’éternité et pour éternité et dans l’illimité,
à un destin de s’ignorer, la Matière eût été : et inscrirait-elle son mouvement par la seule parité à soi-même du Cercle. Mais qu
ipse par di-centré départ loin exagère la périphérie évolutivement en mouvement . Hors que, se transportant en rapport du Cercle v
i elle se saura, selon l’Ellipse devient et se transmue la Matière en mouvement de meilleur devenir… Dans un laps d’éternel : qua
res. Et seules se peuvent assurer, et la loi géométrique d’univers en mouvement selon laquelle, d’éternité et pour éternité et da
ie : puisque de la condensation au point où les internes et multiples mouvements d’attractions s’alentissent, et des états nouveau
emelle, qui engendre, perpétue et améliore l’Espèce : en un troisième mouvement de l’unité-trinaire. Exemple, où nous parvenons à
ocessus universel, — pour ce, que si elle en démontre heureusement le mouvement d’expansion et l’originelle sortie hors du Cercle
elle sort éternellement de son état potentiel : elle évolue selon le mouvement de double et équipollente excentricité, éternelle
Plus de sa connaissance, vers un Mieux…   — Or, par quoi est mise en mouvement selon le dessin elliptique, la Matière ? La théor
. Et en la perpétuelle diversité de sa manière de se produire qui est mouvement , d’éternité et pour éternité et dans l’illimité,
lle devient. Diverse et perpétuelle, en vérité, pour de la Matière en mouvement exprimée, l’adéquat Poème, s’impose la manière d’
primée, l’adéquat Poème, s’impose la manière d’art qui soit elle-même mouvement , — de mouvements pensants. Émotivement représenta
t Poème, s’impose la manière d’art qui soit elle-même mouvement, — de mouvements pensants. Émotivement représentative de la divers
t I, le résonnateur que sont le palais, les lèvres, a proprement deux mouvements vibratoires — dont l’un est extrêmement aigu aux
le verrons, ne s’en peut séparer), il aurait gardé l’émotivité et le mouvement même de la sensation traduite primordialement par
ononciation du son « r », pour Socrate, à une analogie avec l’idée de mouvement . La sensation de glissement gît en le son de « l 
u vers est le résultat d’une entente entre la raison, qui organise le mouvement de la parole, et notre pouvoir de sensation qui l
nt du retour régulier et équidistant d’une division numérique dans un mouvement quelconque…   Or, selon le vers de douze pieds se
rait que le plus de divisions du vers produira le plus de rapidité du mouvement . Or, il n’en est pas ainsi : pareilles divisions
ents avertisseurs de l’ouïe, — nous l’exprimerons, en généralité : le mouvement de la Pensée consciente et représentative des nat
errons, en le vers apporté par l’instrumentation-Verbale, produit des mouvements de l’Idée créant soi-même son expression en mots
yelles… Ainsi pouvons-nous voir que le Rythme, — désormais devient le mouvement même de la Pensée consciente et représentative de
e de la Pensée consciente et représentative des naturelles Forces. Le mouvement d’ondes universelles en une Œuvre poétique, une e
istants, de tous leurs points sonnants, — à toutes hauteurs et à tous mouvements de succession, en étendue et en directions divers
de nouveaux et plus rares matériaux à notre entendement : Et qui est mouvement adéquat à la Matière pensante : Est « l’instrumen
49 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
ne quatrième dimension. — Comment l’immobilité s’exprime en termes de mouvement . — Comment le Temps s’amalgame avec l’Espace. — L
e par la pensée dans le système S, par rapport auquel S′ est censé en mouvement . Supposons aussi qu’il rapporte les points A′ et
’imaginer la troisième dimension, serait amené par la constatation du mouvement à la concevoir, et à l’exprimer analytiquement. I
t sur la trajectoire plane et sur les particularités temporelles d’un mouvement s’effectuant dans un espace à deux dimensions. Pl
n espace à deux dimensions. Plus généralement, ce qui est donné comme mouvement dans un espace d’un nombre quelconque de dimensio
rois dimensions nous livre, cristallisés pour ainsi dire ensemble, le mouvement par lequel se trace la courbe plane et cette cour
e. Nous l’avons obtenue, en effet, par un procédé bien défini, par le mouvement circulaire, dans le plan P, d’un point M qui entr
proportionnelle au temps écoulé. Ce plan, ce cercle, cette droite, ce mouvement , voilà les éléments parfaitement déterminés de l’
ération. Même si elle l’implique encore, elle aura pu être l’effet du mouvement d’une autre droite, perpendiculaire à un autre pl
ns tout à l’heure, l’hélice contient moins que la circonférence et le mouvement qu’on y prétend retrouver, en un autre sens elle
comme l’amalgame d’une certaine figure plane avec un certain mode de mouvement , on y découvrirait aussi bien une infinité d’autr
es figures planes complétées respectivement par une infinité d’autres mouvements . Bref, comme nous l’annoncions, la représentation
devant nous et pour nous, venir à nous. Mais n’oublions pas que tout mouvement est réciproque ou relatif : si nous les percevons
totalité des états de l’univers n’a rien qui implique ou explique le mouvement par lequel votre Espace P les occupe tour à tour,
nent tour à tour remplir l’Espace P où vous êtes. Je sais bien que ce mouvement ne compte pas, à vos yeux. Du moment que toutes l
avant (en cela consiste le calcul ou la prévision d’un événement), le mouvement qui vous obligerait à passer d’abord le long des
des images intermédiaires entre cette image-là et l’image présente, — mouvement qui serait précisément le temps, — vous apparaît
t univers à trois dimensions et qui puis y percevoir effectivement le mouvement par vous imaginé, je dois vous avertir que vous e
. Mettre ces fantaisies sur la même ligne que la réalité, dire que le mouvement effectivement générateur du bloc n’est que l’un q
vement effectivement générateur du bloc n’est que l’un quelconque des mouvements possibles, est négliger le second point sur leque
ur censé immobile et pour l’observateur qui s’attribue n’importe quel mouvement uniforme. Or, l’Espace-Temps de Minkowski et d’Ei
ntremêlent, comme nous allons voir, que dans le brassage opéré par le mouvement du système ; mais le système n’est en mouvement q
brassage opéré par le mouvement du système ; mais le système n’est en mouvement que si le physicien qui s’y trouvait l’abandonne.
e droite A′ B′ apparaissant, allongée et dédoublée, dans le miroir du mouvement . Or, la ligne droite A′ B′ est Espace. Mais la li
t virtuelles, sortent de la ligne droite d’Espace par le seul fait du mouvement que l’esprit imprime au système. Elles sont toute
ar hypothèse, cette longueur d’Espace plus un néant de Temps. Mais un mouvement imprimé par la pensée au système fait que l’Espac
successifs pour celui qui se représenterait, du dehors, le système en mouvement . Nous l’accordions, mais nous faisions remarquer
rimitif, produisant je ne sais quel effet d’optique dans le miroir du mouvement . La pensée ne saurait y loger un événement, si co
observateur en S′, qu’au moment précis où sa pensée met le système en mouvement . Et l’amalgame n’existe que dans sa pensée. Ce qu
n à l’autre. Espace et Temps ne se pénètrent que dans les systèmes en mouvement où le physicien réel n’est pas, où n’habitent que
50 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
i d’elle-même s’arrêter, que tout corps persévère dans le repos ou le mouvement tant qu’aucune force n’intervient : et, dans les
molécules et en atomes. Ces particules exécuteraient sans relâche des mouvements de toute nature, tantôt vibratoires, tantôt de tr
ricité, attraction même peut-être, se réduiraient objectivement à ces mouvements élémentaires. La matière qui entre dans la compos
iques, obtenues par la composition des chocs reçus du dehors avec les mouvements dont les atomes de la substance nerveuse étaient
s antérieurement. Mais le phénomène inverse peut se produire ; et les mouvements moléculaires dont le système nerveux est le théât
une réaction de notre organisme sur le monde environnant : de là les mouvements réflexes, de là aussi les actions dites libres et
d’un organisme humain à un moment donné, ainsi que la position et le mouvement de tous les atomes de l’univers capables de l’inf
gaz 29 nous invitent à voir autre chose encore dans la chaleur qu’un mouvement moléculaire. Les hypothèses relatives à la consti
t 30, ne paraissent guère compatibles avec la régularité constatée du mouvement des planètes 31, ni surtout avec le phénomène de
ela qu’on a pu imaginer ou retrouver au-dessous d’elles un système de mouvements que notre mécanique abstraite gouverne. Bref, par
ttribuait à une harmonie préétablie, sans admettre qu’en aucun cas le mouvement pût engendrer la perception, à la manière d’une c
rir la même clarté, la même rigueur géométrique. On se représente des mouvements moléculaires s’accomplissant dans le cerveau ; la
onnue se superposer aux vibrations moléculaires, comme la mélodie aux mouvements rythmés de l’acteur. Mais, à quelque image que l’
jamais que le fait psychologique soit déterminé nécessairement par le mouvement moléculaire. Car dans un mouvement on trouvera la
it déterminé nécessairement par le mouvement moléculaire. Car dans un mouvement on trouvera la raison d’un autre mouvement, mais
t moléculaire. Car dans un mouvement on trouvera la raison d’un autre mouvement , mais non pas celle d’un état de conscience : seu
ien définis, et la plupart des sensations paraissent liées à certains mouvements moléculaires. Ce commencement de preuve expérimen
cessairement sur le cours de nos idées, elle déterminera du moins nos mouvements . Notre vie intérieure dépendra bien encore de nou
aient cru, comme Descartes, à la conservation d’une même quantité de mouvement dans l’univers : leurs découvertes en ont-elles e
apable de venir s’ajouter, dans des circonstances données, à certains mouvements moléculaires. Mais si le mouvement moléculaire pe
circonstances données, à certains mouvements moléculaires. Mais si le mouvement moléculaire peut créer de la sensation avec un né
n néant de conscience, pourquoi la conscience ne créerait-elle pas du mouvement à son tour, soit avec un néant d’énergie cinétiqu
ité géométrique, comme celle qui lie une résultante, par exemple, aux mouvements composants. Car il existe entre des états de cons
ous avez associé deux idées, celle d’un but à atteindre et celle d’un mouvement à accomplir : l’une des idées s’est évanouie, et,
lir : l’une des idées s’est évanouie, et, seule, la représentation du mouvement demeure. Cependant je ne me rassieds point ; je s
Il faut donc bien que cette idée ait communiqué à l’image interne du mouvement esquissé et de la position prise une coloration s
indre avait été différent. Néanmoins le langage eût encore exprimé ce mouvement et cette position de la même manière ; et le psyc
tionniste aurait distingué les deux cas en disant qu’à l’idée du même mouvement était associée cette fois celle d’un but nouveau
but à atteindre ne modifiait pas dans sa nuance la représentation du mouvement à accomplir, ce mouvement fût-il identique dans l
ait pas dans sa nuance la représentation du mouvement à accomplir, ce mouvement fût-il identique dans l’espace ! Il ne faudrait d
rtaines idées, les impressions du dehors provoquent de notre part des mouvements qui, conscients et même intelligents, ressemblent
n a prise : comment nous fournirait-elle la moindre indication sur le mouvement concret, sur le progrès dynamique, par lequel la
lement MO, mais encore la courbe tout entière, et d’adopter ainsi son mouvement . Vous avez donc amené Paul à coïncider avec Pierr
puissant encore que le malin génie de Descartes, ordonnât à tous les mouvements de l’univers d’aller deux fois plus vite. Rien ne
une planète, parce que ses positions successives, ou résultats de son mouvement , importent seules, et non pas la durée des interv
ournissent, en effet, l’image d’une préformation de ce genre. Le même mouvement par lequel on trace une circonférence dans un pla
les qualités apparentes de la matière par la forme, la position et le mouvement de ces figures géométriques. Or la position est d
s. Or la position est donnée par un système de grandeurs fixes, et le mouvement s’exprime par une loi, c’est-à-dire par une relat
e table rase de cette image et lui substituer la formule abstraite du mouvement qui engendre la figure. Représentez-vous donc des
s sont les éléments constitutifs des corps ; l’atome devient ainsi un mouvement , et les phénomènes physiques se réduisent à des m
nt ainsi un mouvement, et les phénomènes physiques se réduisent à des mouvements réguliers s’accomplissant au sein d’un fluide inc
fférence quelconque qui permette de les distinguer, on verra que tout mouvement s’accomplissant au sein de ce fluide équivaut en
ut en fait à l’immobilité absolue, puisque avant, pendant et après le mouvement rien ne change, rien n’est changé dans l’ensemble
ès le mouvement rien ne change, rien n’est changé dans l’ensemble. Le mouvement dont on parle ici n’est donc pas un mouvement qui
ngé dans l’ensemble. Le mouvement dont on parle ici n’est donc pas un mouvement qui se produit, mais un mouvement que l’on pense 
dont on parle ici n’est donc pas un mouvement qui se produit, mais un mouvement que l’on pense ; c’est un rapport entre des rappo
es rapports. On admet, sans bien s’en rendre compte peut-être, que le mouvement est un fait de conscience, qu’il y a dans l’espac
e la forme même des éléments ultimes de la matière y est ramenée à un mouvement . Mais déjà la physique cartésienne pourrait s’int
tière se réduit, comme le veut Descartes, à une étendue homogène, les mouvements des parties de cette étendue peuvent se concevoir
51 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
ce qui paraît frapper surtout l’esprit humain, c’est la différence du mouvement et du repos. On part de cette opposition et l’on
rs, ce qu’il s’agit d’expliquer, c’est comment elle passe du repos au mouvement . Pour résoudre la question, on considère la produ
u mouvement. Pour résoudre la question, on considère la production du mouvement chez l’homme. Or, le mouvement apparaît chez l’ho
uestion, on considère la production du mouvement chez l’homme. Or, le mouvement apparaît chez l’homme comme le résultat d’une act
e, se développe une conception toute différente. Au lieu d’opposer le mouvement et le repos, Galilée les considère comme analogue
omme analogues : la matière se suffit à elle-même, aussi bien dans le mouvement que dans le repos. D’elle-même, sans intervention
e-même, sans intervention surnaturelle, elle conserve indéfiniment un mouvement uniforme et rectiligne ; d’elle-même, elle ne peu
orme et rectiligne ; d’elle-même, elle ne peut, ni passer du repos au mouvement , ni passer du mouvement au repos : c’est le princ
lle-même, elle ne peut, ni passer du repos au mouvement, ni passer du mouvement au repos : c’est le principe d’inertie. Sans dout
ncipe d’inertie. Sans doute, si l’on veut se représenter l’origine du mouvement , il faut supposer une première impulsion, une chi
l’objet de la science, la matière porte en elle de quoi expliquer son mouvement comme son repos. De cette notion d’inertie on cru
mènes physiques par la seule loi de la conservation de la quantité de mouvement , corollaire du principe d’inertie. La force, comm
ts, et alors on la trouva insuffisante. Newton, pour rendre compte du mouvement des astres, jugea nécessaire de rétablir la notio
principe d’inertie, suivant lequel un corps conserve indéfiniment son mouvement uniforme et rectiligne. Mais les astres sont anim
on mouvement uniforme et rectiligne. Mais les astres sont animés d’un mouvement à la fois curviligne et non uniforme. Pour expliq
fois curviligne et non uniforme. Pour expliquer cette modification du mouvement , il faut admettre qu’une force vient du dehors ag
ière d’une âme c’est Dieu lui-même qui, par sa perfection, produit le mouvement des astres. Pour Newton, au contraire, la force e
atière elle-même : un atome n’a pas le pouvoir de modifier son propre mouvement , mais il peut modifier le mouvement des autres at
le pouvoir de modifier son propre mouvement, mais il peut modifier le mouvement des autres atomes. C’est ainsi que, sans sortir d
rive à expliquer des modifications dans la vitesse et la direction du mouvement . Dieu est éliminé du monde, en tant, du moins, qu
nale. Il n’en reste pas moins que, pour lui, la force est la cause du mouvement . Or, la cause doit être antérieure à l’effet. Si
-on, aujourd’hui, s’efforcer de transformer le rapport de la force au mouvement en une simple dépendance mutuelle, en un rapport
est définie le produit de la masse par l’accélération. La force et le mouvement sont ici deux données, qui sont en relation l’une
ait à poser la question de savoir si c’est la force qui est cause du mouvement ou si c’est le mouvement qui est cause de la forc
de savoir si c’est la force qui est cause du mouvement ou si c’est le mouvement qui est cause de la force : telle est la relation
ait pour cela avoir assisté à la création. Nous n’observons jamais le mouvement exactement uniforme et rectiligne que prendrait u
mouvement exactement uniforme et rectiligne que prendrait un corps en mouvement soustrait à toute action étrangère, non plus que
s peuvent être considérées comme réalisées dans la nature. Le premier mouvement des créateurs du mécanisme scientifique fut d’acc
dère. Descartes professe ce mécanisme métaphysique : la matière et le mouvement , ramenés eux-mêmes à l’étendue, sont pour lui tou
à un Deus ex machina, à la véracité divine. Mais comment concevoir le mouvement comme une chose existant en soi ? Le mouvement ne
s comment concevoir le mouvement comme une chose existant en soi ? Le mouvement ne se suffit pas à lui-même. Le sens commun dit q
Pour établir un lien entre les diverses positions dont se compose le mouvement , il faut, ou un sujet permanent tel que la matièr
résentations de ces positions dans une même conscience. En un mot, le mouvement , à lui seul, ne renferme pas le principe d’unité
el qui manquait au mécanisme cartésien ; il admet, comme condition du mouvement , des corps doués de forces, et par là il pense as
ivité des lois mécaniques. C’est ainsi qu’il reconnaît l’existence du mouvement réel, tandis que, chez Descartes, il n’existait q
omes, et même l’attraction, ou tel autre mode d’action de la cause du mouvement . Dès lors surgissent les difficultés si bien mise
elle que la suppose la science. Cette dernière n’est qu’une mesure de mouvements . On peut aussi bien la concevoir comme suite que
s. On peut aussi bien la concevoir comme suite que comme condition du mouvement . Dès lors, la transition nous manque de la force
minisme mécanique. On croit communément que l’homme peut produire des mouvements en conformité avec ses volontés. Dans les pays mê
écessité mécanique ? Le sens commun admet que l’âme peut produire les mouvements  ; mais c’est là une pure apparence, qui tient dif
me est une force, au sens où il faut qu’elle le soit pour imprimer du mouvement à un corps, il faut, en vertu du principe d’inert
et non mécanique. Descartes admet que, dans la nature, la quantité de mouvement reste constante, mais que l’âme peut changer la d
ouvement reste constante, mais que l’âme peut changer la direction du mouvement . Les lois mécaniques restent sauves, puisque, sel
irectrice : la vie ne viole pas les lois mécaniques, mais imprime aux mouvements une direction qu’ils n’auraient pas prise d’eux-m
pas d’une loi abstraite. Il détermine la quantité et la direction du mouvement qui, dans chaque cas, doit être réalisé. Il envel
loi concrète qui indique le mode de son application. Dès lors, si le mouvement est modifié, ce ne peut être que par une dérogati
es supérieures de l’existence. Une relation nous est donnée entre les mouvements organiques et les états intellectuels. Or, si à c
ques et les états intellectuels. Or, si à chaque pensée correspond un mouvement déterminé et si les mouvements sont liés entre eu
s. Or, si à chaque pensée correspond un mouvement déterminé et si les mouvements sont liés entre eux nécessairement, il en résulte
lles nécessairement. C’est cette dépendance de la pensée à l’égard du mouvement que certains philosophes s’efforcent d’atténuer o
nsées différentes. Par exemple, quand notre organisme nous imprime un mouvement de colère, nous pouvons amener devant notre consc
es. Enfin Kant supprime tout lien entre le sujet moral et le monde du mouvement  : pour lui, le noumène, absolument libre des entr
t satisfaction, parce qu’il laisserait hors de nos prises le monde du mouvement dans l’espace, c’est-à-dire, en définitive, le mo
mécanique ne se conçoivent pas sans un esprit qui les pense, mais les mouvements mécaniques ne peuvent être isolés des phénomènes
e influence morale dans ce qu’on appelle le monde de la matière et du mouvement . Les corps, dans le fond, nous ressemblent déjà,
nc exister telle qu’elle nous apparaît. Au contraire, l’étendue et le mouvement sont objets d’idées claires. De plus, nous avons
ire loi pour nous. Nous affirmerons donc a priori que l’étendue et le mouvement doivent suffire à expliquer tous les phénomènes d
’emblée s’appliquer aux faits ; et, au XVIIIe siècle, on superposa au mouvement des agents physiques spéciaux. L’électricité fut
ément à la tradition cartésienne, de nombreux savants estiment que le mouvement suffit à expliquer tous les phénomènes physiques 
vement, et aussi d’être trop métaphysique. Dire que la chaleur est du mouvement , n’est-ce pas se prononcer sur la nature même de
ui vient de parcourir le chemin A B, devra, si l’on change le sens du mouvement , repasser exactement par les mêmes positions de B
isées dans la mécanique céleste, nous pouvons dire que, si le sens du mouvement d’un astre venait à changer, cet astre repasserai
lant, il perd une partie de son énergie. Si donc on change le sens du mouvement , ce mobile ne reviendra pas au point de départ, p
tre les choses qui paraissaient les plus hétérogènes. En effet, si le mouvement peut se changer en chaleur, pourquoi la chaleur n
s physiciens se défient aujourd’hui de la réduction des phénomènes au mouvement . Il est même des mathématiciens qui jugent les de
courbe représente pour la vue les variations de la température ou le mouvement de la population. Une loi naturelle est un rappor
effet, admettaient que la matière possède en elle-même un principe de mouvement  : dès lors ils n’avaient que faire de l’action d’
ez les modernes, au contraire, on considère séparément la masse et le mouvement , que l’on regarde comme indépendants l’un de l’au
dernes au même degré que chez les anciens. A beaucoup d’entre nous le mouvement paraît supérieur au repos. Pour des raisons esthé
lois biologiques à deux principes : premièrement, la corrélation des mouvements physiques et des mouvements vitaux ; deuxièmement
ncipes : premièrement, la corrélation des mouvements physiques et des mouvements vitaux ; deuxièmement, l’évolution des êtres viva
ément commun de tous les tissus est le protoplasma, lequel n’entre en mouvement que sous l’influence de tel ou tel excitant mécan
mployer le langage reçu, de même que l’astronome continue à parler du mouvement du soleil autour de la terre, du lever ou du couc
ce doit être grosse de toutes les autres. La mécanique, ou science du mouvement , possède cette forme relativement parfaite. C’est
la mesure des choses ; et en outre nous considérons que, si tout est mouvement , comme nous pouvons produire le mouvement, nous a
onsidérons que, si tout est mouvement, comme nous pouvons produire le mouvement , nous avons pouvoir sur tout. Mais Descartes a bi
avec les phénomènes physico-chimiques ? Ou elle rompra la chaîne des mouvements , ou elle se verra reléguée dans les intermondes.
, c’est parce que le monde, selon eux, était essentiellement sujet au mouvement . C’était donc une doctrine classique que celle qu
endant les modernes ont en générai l’opinion contraire et exaltent le mouvement , la vie et le progrès, tandis qu’ils rapprochent
transmission nerveuse, qui sont, incontestablement des phénomènes de mouvement matériel, ne sont pas connus par la conscience. I
ience. Il se peut donc que la pensée soit, elle-aussi, accompagnée de mouvements sans que nous en ayons conscience. Et ainsi, entr
lité, c’est-à-dire forme parfaite, type accompli, vers lequel tend le mouvement des êtres : γιγνομένη (s. e. πολις) τού ζήν ένεχε
une mesure fidèle du développement de l’instruction dans un pays ? Le mouvement religieux peut-il être mesuré par le commerce des
onné se décompose en deux éléments impénétrables l’un à l’autre : des mouvements et des états de conscience, et que, de ces deux é
second. En tant qu’elles peuvent être considérées comme consistant en mouvements , les choses satisfont aux conditions d’une scienc
ient aux autres, a sa physionomie propre. À mesure que de l’étude des mouvements des corps célestes, réalité la plus extérieure qu
e la force motrice, soit que l’on admît que ce qui soi-même n’est pas mouvement peut directement déterminer un mouvement. Mais la
ue ce qui soi-même n’est pas mouvement peut directement déterminer un mouvement . Mais la science n’établit nullement la réalité d
En présence de ces résultats, nous nous demandons si la pensée et le mouvement , avec l’abîme qui les sépare, ne seraient pas not
enter clairement les choses plutôt que leur réelle manière d’être. Le mouvement en soi n’est, semble-t-il, qu’une abstraction, au
sont des êtres dont la nature est intermédiaire entre la pensée et le mouvement . Ces êtres forment une hiérarchie, et l’action ci
52 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre IV : La Volonté »
d’être isolés. Par exemple, nous pouvons faire produire à l’index un mouvement indépendant, tandis qu’avec le troisième doigt ce
nt être isolés et rendus indépendants. Enfin, il faut toujours que le mouvement produit volontairement ait été précédé d’un mouve
toujours que le mouvement produit volontairement ait été précédé d’un mouvement spontané. Quelles sont les conditions de cette dé
oissement d’activité, la peine à une diminution de vitalité. Mais les mouvements causés par les émotions sont fort différents de c
sur ceux qui peuvent augmenter le plaisir ou diminuer la douleur. Nos mouvements spontanés donnent naturellement naissance à un pl
croissement d’énergie vitale, cela produit un nouvel accroissement de mouvement et par suite de plaisir. Se produit-il une douleu
e produit-il une douleur ? la douleur diminuant l’énergie vitale, les mouvements qui ont causé la douleur diminueront aussi, et ce
Maintenant, que la concurrence fortuite d’un plaisir et d’un certain mouvement se produise plusieurs fois, et bientôt, sous l’in
t liées, que le plaisir ou même la simple idée du plaisir évoquera le mouvement approprié. En résumé donc, la spontanéité ou le h
eur pour les conduire au but qu’on désire. L’animal produit plusieurs mouvements et voit que l’un d’eux n’est pas suivi de coups ;
et voit que l’un d’eux n’est pas suivi de coups ; ces deux faits, un mouvement produit et l’absence de coups, se lient dans son
ur être mis en doute. Si un sentiment, comme la colère, détermine des mouvements violents des muscles, un contre-courant peut agir
lontaires. Les fonctions organiques sont si intimement liées avec les mouvements musculaires, que l’action de ceux-ci peut souvent
gnée, alors l’influence volontaire n’est plus possible, comme dans le mouvement du cœur, la sécrétion du suc gastrique, l’acte de
mination, projetée par le fourneau de la machine, n’est la source des mouvements engendrés. » N’est-il pas d’ailleurs étrange de p
leurs étrange de penser que la conscience de l’effort est la cause du mouvement volontaire, quand on voit que si le pouvoir est a
, comme les arguments célèbres de Zenon d’Elée sur l’impossibilité du mouvement , sur la course entre Achille et la tortue, et les
53 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »
même importance dans la vie intellectuelle que l’attraction dans les mouvements des astres. Peut-être en effet, au point de vue p
ivantes, qu’un cas particulier des lois qui règlent la propagation du mouvement selon la ligne de la moindre résistance. La psych
n’est pas très difficile à se figurer : c’est l’association même des mouvements réflexes entre les diverses cellules cérébrales p
es qui les relient. La suggestion des représentations mentales et des mouvements corrélatifs peut être comparée, comme nous l’avon
a raison76. » Cette théorie, qui fait de la raison comme un moyen de mouvement et de transport pour les idées, intervertit l’ord
ent mécanique : c’est la persistance de l’énergie et la continuité du mouvement , qui se transmet toujours à des parties contiguës
du mouvement, qui se transmet toujours à des parties contiguës. Tout mouvement produit tend à se dépenser d’une manière ou d’une
uité se confond ainsi, dans le cerveau, avec la loi de propagation du mouvement . D’autre part les parties du cerveau contiguës so
pétition, en l’absence du souvenir ; cela suffirait pour maintenir le mouvement de ses représentations instantanées, étincelles m
dis que les autres points cérébraux ont gardé leur force, entraîne le mouvement perpétuel des idées, le cours des idées. C’est, l
conséquence de cette loi, que Spencer n’a pas tirée, c’est que, si le mouvement de l’esprit vers des idées analogues est facile,
, si le mouvement de l’esprit vers des idées analogues est facile, le mouvement vers des idées différentes demeure cependant touj
nde, déjà éveillée, est toute prête et toute fraîche pour recevoir ie mouvement à son tour. Nous allons ainsi du même à l’autre,
entiments : la bouche, dans la déception ou le mépris, fait les mêmes mouvements et prend les mêmes formes que sous l’action d’une
comme celle de la respiration ; c’est un contraste réel, essentiel au mouvement de la vie. La volonté, après avoir accepté le pla
nce. On sait que Hamilton comparait ce phénomène à la transmission du mouvement à travers une rangée de billes : la première se m
e billes : la première se meut, les billes intermédiaires n’ont qu’un mouvement intestin, la dernière a un mouvement visible. Rap
illes intermédiaires n’ont qu’un mouvement intestin, la dernière a un mouvement visible. Rappelons-nous encore que, quand les vib
l où les autres se résument et se composent, il n’y aurait ni vie, ni mouvement , ni mémoire. Du côté psychologique, le vrai lien
t à des degrés divers des sentiments tendant à se satisfaire par tels mouvements  ; les idées sont des forces parce qu’elles recouv
u du lien qui unit telles représentations à tels sentiments et à tels mouvements , ou invicem, et qui établit comme conséquences da
54 (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »
à la popularisation des ritournelles de M. S. ou M. X. ? S’opposer au mouvement nécessaire des choses, il y a là une folie, ou un
n des œuvres wagnériennes. M. Colonne a triomphé là sans conteste. Le mouvement a été pris insensiblement trop lent ; mais aucune
était point là ; exilé d’Allemagne à la suite de sa participation aux mouvements insurrectionnels de 1848, il avait dû se réfugier
ambiants et l’en différencie. Ce qu’il voit immédiatement ce sont les mouvements extérieurs, inconscients, causés par une douleur
un personnage en scène ? « Par suite la marche fut abandonnée, et les mouvements des bras employés jusqu’à l’exagération la plus r
marcher, ni d’agir, comme dans le drame ; on remplaçait cela par des mouvements de bras. Nous conseillons à nos lecteurs d’observ
s de bras. Nous conseillons à nos lecteurs d’observer, à l’Opéra, les mouvements de bras d’un chanteur quelconque : ils s’apercevr
les deux acteurs chantent, faisant face au public, toujours avec des mouvements alternés des bras ; pendant la ritournelle, ils f
Il établit, comme base de son système, que l’homme est en proie à un mouvement sans fin : « L’Art de la danse, dit-il, est le pl
age, en effet, dominé par la passion, ne connaît dans sa danse que le mouvement violent ou le repos apathique. L’homme civilisé s
la mimique est simple et désordonnée. L’homme civilisé a une foule de mouvements moins violents, mais plus complexes. Tandis qu’il
mais plus complexes. Tandis qu’il n’y a que les deux alternatives de mouvement brusque et de repos apathique dans les gestes des
vement brusque et de repos apathique dans les gestes des sauvages, le mouvement de l’homme civilisé est infini et bien plus signi
ner montre que ce serait une erreur de croire, comme certains, que le mouvement manque chez l’homme civilisé pour l’expression de
ique. « Nous reconnûmes bientôt la nécessité, dit-il, de relever les mouvements plastiques en leur donnant un rythme. » Comme le
le théâtre de Bayreuth (voir plus haut), le premier peut exprimer les mouvements expressifs des émotions intérieures, qui sont alo
des bras, qu’il reprochait à l’instant aux acteurs, Wagner oppose des mouvements plus modérés : « Nous pensâmes, dit-il, qu’une si
érés : « Nous pensâmes, dit-il, qu’une simple élévation du bras ou un mouvement caractéristique de la main ou de la tête, suffira
pathétiques de la fin d’une phrase donnaient lieu naturellement à un mouvement de la part du chanteur. « En effet, la force de l
en quelque sorte le sens de notre discours (tome X, 389 et sq.) « Ce mouvement fait faire à l’acteur un pas en avant et, en atte
t et, en attendant la réponse, il tourne à demi le dos au public ; ce mouvement le montre en plein à son partenaire : celui-ci, e
gnes, les quantités et les qualités de ses couleurs, ses états et ses mouvements . Il y a dans Parsifal deux grands tableaux par ac
elles traversent la scène en courant ça et là ; puis, tout à coup, le mouvement cesse et ces apparitions prennent corps en devena
mi-sein et à mi-jambe ; de fixes étamines ondulent sur elles à chaque mouvement imperceptible. Au fond, une image soudaine vers l
’autres fois par la prostration de Kundry. Le décor se met bientôt en mouvement , mais de droite à gauche cette fois, et une ombre
, et la physionomie étonnée et gauche de l’innocent, de Parsifal. Les mouvements du chœur sont surtout remarquables dans le second
rimenter la justesse de l’observation de Wagner sur la différence des mouvements brusques du sauvage avec ceux plus complexes de l
connu surgit une créature sauvage, qui se précipite sur la scène. Ses mouvements sont d’une violence extrême ; peu à peu, on aperç
mble s’abîmer dans la forêt. En résumé, dans le premier acte, sauf ce mouvement de pitié qui l’a saisie, ses gestes et ses attitu
ortant une cruche et va vers la fontaine. Nous ne voyons plus ici des mouvements brusques, mais des gestes mesurés, soumis à un ry
comme s’il venait d’y recevoir une nouvelle blessure, puis reste sans mouvement . Une sorte de douleur source l’a envahi, la souff
a tristesse en portant en avant le bras gauche et le pied droit ; les mouvements de violence et de résolution étaient réservés au
our la vie littéraire et musicale, autant que pour la constitution du mouvement symboliste dont le wagnérisme est un élément fond
55 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
ère origine, au point de vue physiologique, dans une organisation des mouvements de réaction ayant pour objet la vie ; ils ont leu
ût-ce pour cette raison mécanique et physiologique qu’en fait un même mouvement ne peut pas s’opérer à la fois en avant et en arr
t ne peut pas s’opérer à la fois en avant et en arrière ; de plus, le mouvement de fuite en arrière est déterminé automatiquement
intelligence : nous n’y pourrions subsister, car, en répétant le même mouvement dans les mêmes circonstances, nous ne produirions
ulement la sélection naturelle a fait, dans l’individu, le triage des mouvements les mieux appropriés ; elle a fait aussi, dans l’
jamais en contradiction avec soi ? J’ai chaud, j’ai froid, je fais un mouvement , je désire, je veux : tout cela, c’est accomplir
e force est une assertion ; tout acte, tout désir, tout vouloir, tout mouvement est une affirmation. La contradiction est exclue
la volonté même. Pour cela, l’enfant fait au hasard une multitude de mouvements  ; parmi ces mouvements, il en est qui le soulagen
cela, l’enfant fait au hasard une multitude de mouvements ; parmi ces mouvements , il en est qui le soulagent et qui, par la, se dé
s particulièrement sa réaction vers tel membre déterminé, animé de ce mouvement déterminé qui, une première fois, avait eu pour c
première action entre la représentation du feu comme douloureux et le mouvement déterminé de fuite. Par une pente naturelle, la v
otionnelle, plutôt qu’intellectuelle. « J’éprouve telle émotion, quel mouvement faut-il produire ? Je souffre, que faut-il faire 
n essentiellement pratique, portant tout entière sur les relations du mouvement avec le plaisir et la douleur, ou, physiologiquem
ceci : qu’est-ce que cet objet pourrait me faire sentir, et par quel mouvement pourrais-je répondre ? Peu à peu, nous éliminons
nsibilité ; au lieu de cette succession particulière : — sensation et mouvement , émotion et motion, — nous finissons par ne plus
succession en général, la succession des sensations possibles ou des mouvements possibles pour les autres comme pour nous. Au lie
es volontés entre elles. Ce sont deux idées-forces qui entraînent les mouvements appropriés et qui modifient les choses conforméme
l’action ; aussi ont-elles fini par s’imprimer mécaniquement dans les mouvements réflexes. Il n’en est pas moins vrai qu’à l’origi
té de conclusion ; la conclusion, ici, est un acte, comme de faire un mouvement semblable pour saisir un fruit semblable sur un a
ncore, comme dans le soleil, la chaleur de la vie, l’effervescence du mouvement ou de l’action ; mais ces ténèbres éternellement
flexe, comme l’irritation d’un membre ne peut pas ne pas provoquer un mouvement réflexe. De même pour le changement agréable et,
je la projette instinctivement dans le vide même du passé oublie. Le mouvement d’une représentation à une autre, ou, comme disai
e vue physiologique, cette première démarche a son corrélatif dans le mouvement appétitif et réflexe. Nous savons que tout mouvem
rrélatif dans le mouvement appétitif et réflexe. Nous savons que tout mouvement de ce genre forme un arc dont les deux branches,
é inévitable, qui, à un point de vue plus général, vient de ce que le mouvement reçu, ne pouvant être anéanti, doit être restitué
l une fois creusé, le flot intérieur ne peut pas ne pas le suivre. Le mouvement réflexe, à son tour, est un cas des lois générale
e. Le mouvement réflexe, à son tour, est un cas des lois générales du mouvement ou du choc. Point de choc ou d’action sans réacti
et le postérieur, ici, c’est coup reçu et rendu, ou, en un seul mot, mouvement se propageant et se conservant. Vivre, c’est sent
mot, mouvement se propageant et se conservant. Vivre, c’est sentir le mouvement dans sa source initiale, qui est le changement in
emuons notre bras, nous ne voyons pas en elle-même la connexion de ce mouvement comme effet avec notre volonté comme cause : nous
ts passifs. Nous nous sentons vivre, nous nous sentons sentir, par un mouvement aussi nécessaire que celui qui nous entraîne quan
vu. Le sentiment de l’habituel a quelque chose d’analogue à celui du mouvement acquis, de la vitesse acquise, comme celle du cou
tion et de motion à l’état naissant, en un mot de motricité. Quand le mouvement commencé s’accroît et s’achève sous la pression d
dit-on, « plusieurs phénomènes ou, ce qui revient au même, plusieurs mouvements ne peuvent être l’objet d’une seule perception qu
, qui expriment l’univers, ne sont possibles, ajoute-t-on, que si les mouvements qu’elles représentent sont harmoniques, et si tou
propre à rendre compte de notre conscience. Aussi nous parle-t-on de mouvements , de directions, de vitesses, de résultantes, tout
rt de dépendance réciproque et, par conséquent, forment un système de mouvements simultanés. Enfin, avant à démontrer le principe
tout phénomène a ainsi, outre une face extérieure par laquelle il est mouvement , un fond intérieur par lequel il est sensation et
56 (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68
e Régnier, dont le fatalisme répugne à l’action, écarte de son art le mouvement  ; il se manifeste en général par la plastique plu
tion : arrêtée et comme pétrifiée dans l’Attitude — effective et d’un mouvement sensible dans le Geste qui participe donc aussi d
z l’un c’est la pure forme arrêtée à elle-même, chez l’autre c’est le mouvement qui règnent dans toute l’œuvre10. * *   * En pein
ie d’une attitude même, ne sont concevables que comme un équilibre de mouvements , comme un accord unanime de directions compensées
t rythme une forme, je ne l’oublie pas. Mais le geste particulier, le mouvement qui indique l’état d’âme d’un instant laissent cr
u’une action nouvelle suivra l’instant d’après, avec son geste et son mouvement nouveaux ; il y a en eux de l’inachevé et lorsqu’
ontredisent l’essence de cet art en un rythme qui suppose le temps11. Mouvement et moment sont le même mot. L’École parnassienne,
le temps ; elle n’est pas l’image seule mais encore la musique, et le mouvement lui appartient au moins autant que la stabilité.
sans délaisser non plus la noble station, elle créait l’harmonie des mouvements . Il le faut avouer, elle paraît avoir acquis les
monie des mouvements. Il le faut avouer, elle paraît avoir acquis les mouvements sans en ordonner jusqu’ici l’harmonie avec assez
meilleurs14. M. Vielé-Griffin sait, comme M. Verhaeren, illuminer le mouvement nécessaire et décisif : Il marcha vers elle et l
ves et marmoréennes statures. Souvent même il sacrifie l’harmonie des mouvements à leur diversité ; mais, c’est ici une observatio
une observation qu’on saisira mieux en étudiant sa rythmique, car le mouvement existe chez lui autant dans la forme devinée du r
temps nouveaux. Quelques-uns de ses poèmes sont remarquables par des mouvements divers qui restent cependant toujours inséparable
leur art : l’élégance, sœur jumelle de la grâce, est plus voisine du mouvement  ; la noblesse, de la pose stable. L’élégance a qu
ci, dans l’action même, évoque le repos, en ce sens que chacun de ses mouvements paraît pouvoir se fixer en attitude ; au contrair
développer naturellement de la noblesse : dans un ensemble ordonné de mouvements la noblesse naît de cette harmonie même et s’appl
57 (1903) La pensée et le mouvant
dire, naturellement, d’une conscience qui ne serait pas solidaire des mouvements intra-cérébraux) ; ce ne serait plus pour elle, d
ne de ses fonctions était justement de masquer la durée, soit dans le mouvement soit dans le changement. S’agit-il du mouvement ?
a durée, soit dans le mouvement soit dans le changement. S’agit-il du mouvement  ? L’intelligence n’en retient qu’une série de pos
veut avoir affaire. Enjambons cette représentation intellectuelle du mouvement , qui le dessine comme une série de positions. All
ce. Avançons alors davantage ; obtenons qu’il coïncide avec un de ces mouvements incontestablement réels, absolus, que nous produi
ntelligence, qui cherche partout la fixité, suppose après coup que le mouvement s’est appliqué sur cet espace (comme s’il pouvait
ement s’est appliqué sur cet espace (comme s’il pouvait coïncider lui mouvement , avec de l’immobilité !) et que le mobile est, to
it été s’il s’était arrêté plus tôt, si nous avions fait, en vue d’un mouvement plus court, un effort tout différent. De là à ne
uvement plus court, un effort tout différent. De là à ne voir dans le mouvement qu’une série de positions, il n’y a qu’un pas ; l
mouvement qu’une série de positions, il n’y a qu’un pas ; la durée du mouvement se décomposera alors en « moments » correspondant
t que des instantanés pris par notre entendement sur la continuité du mouvement et de la durée. Avec ces vues juxtaposées on a un
. Avec ces vues juxtaposées on a un succédané pratique du temps et du mouvement qui se plie aux exigences du langage en attendant
alcul ; mais on n’a qu’une recomposition artificielle. Le temps et le mouvement sont autre chose 1. Nous en dirons autant du chan
date du jour où Zénon d’Élée signala les contradictions inhérentes au mouvement et au changement, tels que se les représente notr
til ces difficultés soulevées par la représentation intellectuelle du mouvement et du changement s’employa le principal effort de
s, au contraire, l’enveloppe. Réveillons la chrysalide. Restituons au mouvement sa mobilité, au changement sa fluidité, au temps
olubles ne resteront pas sur la pellicule ? Ils ne concernaient ni le mouvement ni le changement ni le temps, mais seulement l’en
de nouveauté. Car c’est là ce que notre représentation habituelle du mouvement et du changement nous empêche de voir. Si le mouv
habituelle du mouvement et du changement nous empêche de voir. Si le mouvement est une série de positions et le changement une s
savez ce que vous allez faire. Votre imagination évoque peut-être le mouvement à exécuter ; mais de ce que vous penserez et épro
semblablement attaché à de la conscience qui dure, et qui en règle le mouvement . Quand on veut préparer un verre d’eau sucrée, av
ttribuons ainsi un effet rétroactif ; ou plutôt nous lui imprimons un mouvement rétrograde. Comme si un jugement avait pu préexis
égnée de la croyance à la valeur rétrospective du jugement vrai, à un mouvement rétrograde qu’exécuterait automatiquement dans le
s encore, ayant été créée par le trajet lui-même, je veux dire par le mouvement en avant des hommes qui ont progressivement conçu
relève de l’intuition par tout ce qu’il contient de changement et de mouvement réels. Nous croyons précisément que l’idée de dif
part ordinairement de l’immobile, et reconstruit tant bien que mal le mouvement avec des immobilités juxtaposées. L’intuition par
al le mouvement avec des immobilités juxtaposées. L’intuition part du mouvement , le pose ou plutôt l’aperçoit comme la réalité mê
fort consiste à recomposer le nouveau avec de l’ancien, notre premier mouvement est de la dire incompréhensible. Mais acceptons-l
ndances, des habitudes, des gestes et des attitudes, des complexes de mouvements automatiquement accomplis ou esquissés, qui sont
ction, de lui faire esquisser la même attitude et commencer les mêmes mouvements . Le corps extrait du milieu matériel ou moral ce
que l’insertion de la conscience dans un cadre matériel, attitudes et mouvements , elle formera volontairement, directement, par im
ent en effet que l’immobilité et l’immutabilité sont de droit, que le mouvement et le changement viennent se surajouter, comme de
age, que la nature nous a prédestinés à voir dans le changement et le mouvement des accidents, à ériger l’immutabilité et l’immob
ser le sens de son opération habituelle, à partir du changement et du mouvement , envisagés comme la réalité même, et à ne plus vo
quel qu’il fût : c’était pourtant une chose servant de support à des mouvements et à des changements, et par conséquent en elle-m
upport. Nous en dîmes un mot dans notre premier livre : c’est à des «  mouvements de mouvements » que nous aboutissions, sans pouvo
n dîmes un mot dans notre premier livre : c’est à des « mouvements de mouvements  » que nous aboutissions, sans pouvoir d’ailleurs
it probablement à en chercher une représentation imagée, l’image d’un mouvement étant celle d’un point (c’est-à-dire toujours d’u
ntre l’onde et le corpuscule, — nous dirions entre la substance et le mouvement  11. Un penseur profond, venu des mathématiques à
ellection proprement dite, il y a la perception de la structure et du mouvement  : il y a, dans la page qu’on lit, la ponctuation
a choisie du grand livre du monde, l’intuition voudrait retrouver le mouvement et le rythme de la composition, revivre l’évoluti
s vocis, — ou bien, si elle représente quelque chose, elle traduit un mouvement de l’intelligence qui va d’un objet à un autre, p
ns, flatus vocis, ou, si elle répond à quelque chose, elle traduit un mouvement de l’esprit qui saute du mécanisme à la finalité,
qu’un contact ; ce contact a fourni une impulsion, cette impulsion un mouvement , et si ce mouvement, qui est comme un certain tou
ontact a fourni une impulsion, cette impulsion un mouvement, et si ce mouvement , qui est comme un certain tourbillonnement d’une
tes faites qu’elle rencontre devant elle et qu’elle entraîne dans son mouvement  ; elle apparaît ainsi comme relative à l’époque o
ti de la divinité, arrive à rentrer en elle, il n’aperçoit plus qu’un mouvement unique là où il avait vu d’abord les deux mouveme
erçoit plus qu’un mouvement unique là où il avait vu d’abord les deux mouvements inverses d’aller et de retour, — l’expérience mor
virtualités, il ne saurait agir sur d’autres corps ; et dès lors les mouvements des corps doivent être les effets d’une puissance
même. Les quatre thèses de Berkeley sont sorties de là, parce que ce mouvement a rencontré sur sa route les idées et les problèm
res temps, Berkeley eût sans doute formulé d’autres thèses ; mais, le mouvement étant le même, ces thèses eussent été situées de
ase et même qu’un mot : le sens, qui est moins une chose pensée qu’un mouvement de pensée, moins un mouvement qu’une direction. E
s, qui est moins une chose pensée qu’un mouvement de pensée, moins un mouvement qu’une direction. Et de même que l’impulsion donn
t à leur tour jusqu’à ce que l’organisme complet soit formé, ainsi le mouvement caractéristique de tout acte de pensée amène cett
e qu’il y arrive. Et quand il y vient, l’idée ainsi entraînée dans le mouvement de son esprit, s’animant d’une vie nouvelle comme
ent à la philosophie. Tandis que le Savant, astreint à prendre sur le mouvement des vues immobiles et à cueillir des répétitions
instant sans durée succède à un instant qui ne dure pas davantage. Le mouvement est pour elle une série de positions, le changeme
n ingénieux arrangement d’immobilités elle recompose une imitation du mouvement qu’elle substitue au mouvement lui-même : opérati
ilités elle recompose une imitation du mouvement qu’elle substitue au mouvement lui-même : opération pratiquement commode mais th
des Idées ?), et comment, d’autre part, Oxford est à l’avant-garde du mouvement philosophique avec les deux conceptions extrêmes
t dans la vie de tous les jours, nous faisaient saisir directement le mouvement . Ils ont cru que par nos sens et notre conscience
en effet, des arguments de Zénon d’Élée relatifs au changement et au mouvement . C’est Zénon qui, en attirant l’attention sur l’a
non qui, en attirant l’attention sur l’absurdité de ce qu’il appelait mouvement et changement, amena les philosophes — Platon tou
me. Mais si nous pouvions établir que ce qui a été considéré comme du mouvement et du changement par Zénon d’abord, puis par les
abord, puis par les métaphysiciens en général, n’est ni changement ni mouvement , qu’il ont retenu du changement ce qui ne change
mouvement, qu’il ont retenu du changement ce qui ne change pas et du mouvement ce qui ne se meut pas, qu’ils ont pris pour une p
eut pas, qu’ils ont pris pour une perception immédiate et complète du mouvement et du changement une cristallisation de cette per
ésultat de cet effort. Nous nous représenterons tout changement, tout mouvement , comme absolument indivisibles. Commençons par l
nt, tout mouvement, comme absolument indivisibles. Commençons par le mouvement . J’ai la main au point A. Je la transporte au poi
e la transporte au point B, parcourant l’intervalle AB. Je dis que ce mouvement de A en B est chose simple. Mais c’est de quoi ch
n point intermédiaire, mais nous n’aurions plus affaire alors au même mouvement . Il n’y aurait plus un mouvement unique de A en B
n’aurions plus affaire alors au même mouvement. Il n’y aurait plus un mouvement unique de A en B ; il y aurait, par hypothèse, de
plus un mouvement unique de A en B ; il y aurait, par hypothèse, deux mouvements , avec un intervalle d’arrêt. Ni du dedans, par le
vue, nous n’aurions encore la même perception. Si nous laissons notre mouvement de A en B tel qu’il est, nous le sentons indivisé
valle AB peut se diviser en autant de parties que je le veux, donc le mouvement de A en B peut se diviser en autant de parties qu
en B peut se diviser en autant de parties qu’il me plaît, puisque ce mouvement s’applique sur cet intervalle. » Ou bien encore :
le mobile passe en un certain point, donc on peut distinguer dans le mouvement autant d’étapes qu’on voudra, donc le mouvement e
ut distinguer dans le mouvement autant d’étapes qu’on voudra, donc le mouvement est infiniment divisible. » Mais réfléchissons-y
t infiniment divisible. » Mais réfléchissons-y un instant. Comment le mouvement pourrait-il s’appliquer sur l’espace qu’il parcou
it s’il s’y arrêtait ; mais, s’il s’y arrêtait, ce n’est plus au même mouvement que nous aurions affaire. C’est toujours d’un seu
et que l’espace est indéfiniment divisible, nous nous figurons que le mouvement lui-même est divisible indéfiniment. Nous aimons
sible indéfiniment. Nous aimons à nous le figurer, parce que, dans un mouvement , ce n’est pas le changement de position qui nous
ns besoin d’immobilité, et plus nous réussirons à nous représenter le mouvement comme coïncidant avec les immobilités des points
amais d’immobilité véritable, si nous entendons par là une absence de mouvement . Le mouvement est la réalité même, et ce que nous
lité véritable, si nous entendons par là une absence de mouvement. Le mouvement est la réalité même, et ce que nous appelons immo
rigeons en réalité, nous en faisons un absolu, et nous voyons dans le mouvement quelque chose qui s’y surajoute. Rien de plus lég
ppeler les arguments de Zénon d’Élée. Tous impliquent la confusion du mouvement avec l’espace parcouru, ou tout au moins la convi
espace parcouru, ou tout au moins la conviction qu’on peut traiter le mouvement comme on traite l’espace, le diviser sans tenir c
t il s’y prend. Le philosophe ancien qui démontrait la possibilité du mouvement en marchant était dans le vrai : son seul tort fu
jectoire ; c’est faire coïncider et par conséquent confondre ensemble mouvement et immobilité. » Mais en cela consiste précisémen
consiste précisément notre méthode habituelle. Nous raisonnons sur le mouvement comme s’il était fait d’immobilités, et, quand no
e regardons, c’est avec des immobilités que nous le reconstituons. Le mouvement est pour nous une position, puis une nouvelle pos
ment peur des difficultés que susciterait à notre pensée la vision du mouvement dans ce qu’il a de mouvant ; et nous avons raison
t dans ce qu’il a de mouvant ; et nous avons raison, du moment que le mouvement a été chargé par nous d’immobilités. Si le mouvem
du moment que le mouvement a été chargé par nous d’immobilités. Si le mouvement n’est pas tout, il n’est rien ; et si nous avons
si nous avons d’abord posé que l’immobilité peut être une réalité, le mouvement glissera entre nos doigts quand nous croirons le
glissera entre nos doigts quand nous croirons le tenir. J’ai parlé du mouvement  ; mais j’en dirais autant de n’importe quel chang
l’expérience, qu’il se donne la vision directe d’un changement, d’un mouvement  : il aura un sentiment d’absolue indivisibilité.
qui changent : le changement n’a pas besoin d’un support. Il y a des mouvements , mais il n’y a pas d’objet inerte, invariable, qu
ents, mais il n’y a pas d’objet inerte, invariable, qui se meuve : le mouvement n’implique pas un mobile 19.   On a de la peine à
invariables qui sont censées alors se déplacer sans se déformer : le mouvement se surajouterait au mobile comme un accident. Il
monde extérieur. Mais déjà nous aurons moins de peine à percevoir le mouvement et le changement comme des réalités indépendantes
laissant bercer par elle : n’avons-nous pas la perception nette d’un mouvement qui n’est pas attaché à un mobile, d’un changemen
ixant davantage notre attention, nous nous apercevrons qu’ici même le mouvement n’exige pas un véhicule, ni le changement une sub
lle résout la matière en actions qui cheminent à travers l’espace, en mouvements qui courent çà et là comme des frissons, de sorte
tomes en électrons ou corpuscules : finalement, le support assigné au mouvement semble bien n’être qu’un schéma commode, — simple
r aussi loin. Qu’est-ce que le « mobile » auquel notre œil attache le mouvement , comme à un véhicule ? Simplement une tache color
lle-même, à une série d’oscillations extrêmement rapides. Ce prétendu mouvement d’une chose n’est en réalité qu’un mouvement de m
ent rapides. Ce prétendu mouvement d’une chose n’est en réalité qu’un mouvement de mouvements. Mais nulle part la substantialité
Ce prétendu mouvement d’une chose n’est en réalité qu’un mouvement de mouvements . Mais nulle part la substantialité du changement
ous avons affaire à un changement unique ou à un composé de plusieurs mouvements entre lesquels s’intercalent des arrêts (l’arrêt
urelle : nous voyons qu’il est la substance même des choses, et ni le mouvement ne nous apparaît plus sous la forme évanouissante
e. Les difficultés soulevées par les anciens autour de la question du mouvement et par les modernes autour de la question de la s
de la substance s’évanouissent, celles-ci parce que la substance est mouvement et changement, celles-là parce que le mouvement e
que la substance est mouvement et changement, celles-là parce que le mouvement et le changement sont substantiels. En même temps
’immobile et de glacé dans notre perception se réchauffe et se met en mouvement . Tout s’anime autour de nous, tout se revivifie e
ù elle est possible, qu’elle atteint l’absolu. Soit, par exemple, le mouvement d’un objet dans l’espace. Je le perçois différemm
autre, je me place en dehors de l’objet lui-même. Quand je parle d’un mouvement absolu, c’est que j’attribue au mobile un intérie
s, selon que l’objet sera mobile ou immobile, selon qu’il adoptera un mouvement ou un autre mouvement, je n’éprouverai pas la mêm
era mobile ou immobile, selon qu’il adoptera un mouvement ou un autre mouvement , je n’éprouverai pas la même chose 21. Et ce que
j’aurai renoncé à toute traduction pour posséder l’original. Bref, le mouvement ne sera plus saisi du dehors et, en quelque sorte
n’y arriverai jamais. Quand vous levez le bras, vous accomplissez un mouvement dont vous avez intérieurement, la perception simp
race dans l’espace. Dégageons-nous enfin de l’espace qui sous-tend le mouvement pour ne tenir compte que du mouvement lui-même, d
in de l’espace qui sous-tend le mouvement pour ne tenir compte que du mouvement lui-même, de l’acte de tension ou d’extension, en
éroulement de notre durée ressemble par certains côtés à l’unité d’un mouvement qui progresse, par d’autres à une multiplicité d’
is qui est caractéristique de la durée vécue pour ne plus voir que le mouvement simple par lequel la conscience passe d’une nuanc
fait que mon inclination n’est pas la vôtre ; puis il s’attachera au mouvement par lequel notre personnalité se porte vers un ce
un moi qui dure et à délimiter la place où il faudrait le remettre en mouvement pour le ramener, de simple schéma qu’il est deven
érons par exemple la variabilité la plus voisine de l’homogénéité, le mouvement dans l’espace. Je puis, tout le long de ce mouvem
’homogénéité, le mouvement dans l’espace. Je puis, tout le long de ce mouvement , me représenter des arrêts possibles — c’est ce q
vec les positions, fussent-elles en nombre infini, je ne ferai pas du mouvement . Elles ne sont pas des parties du mouvement ; ell
nfini, je ne ferai pas du mouvement. Elles ne sont pas des parties du mouvement  ; elles sont autant de vues prises sur lui ; elle
tout au plus peut-on dire qu’il y passe. Mais le passage, qui est un mouvement , n’a rien de commun avec un arrêt, qui est immobi
n mouvement, n’a rien de commun avec un arrêt, qui est immobilité. Un mouvement ne saurait se poser sur une immobilité, car il co
ec elle, ce qui serait contradictoire. Les points ne sont pas dans le mouvement , comme des parties, ni même sous le mouvement, co
nts ne sont pas dans le mouvement, comme des parties, ni même sous le mouvement , comme des lieux du mobile. Ils sont simplement p
lieux du mobile. Ils sont simplement projetés par nous au-dessous du mouvement , comme autant de lieux où serait, s’il s’arrêtait
que nous essayons de faire toutes les fois que nous raisonnons sur le mouvement , et aussi sur le temps auquel le mouvement sert d
que nous raisonnons sur le mouvement, et aussi sur le temps auquel le mouvement sert de représentation. Par une illusion profondé
alente à l’intuition, nous commençons par distinguer, tout le long du mouvement , un certain nombre d’arrêts possibles ou de point
bles ou de points, dont nous faisons, bon gré mal gré, des parties du mouvement . Devant notre impuissance à recomposer le mouveme
é, des parties du mouvement. Devant notre impuissance à recomposer le mouvement avec ces points, nous intercalons d’autres points
s, croyant serrer ainsi de plus près ce qu’il y a de mobilité dans le mouvement . Puis, comme la mobilité nous échappe encore, nou
t croissant », — essayant ainsi, mais en vain, de contrefaire, par le mouvement de notre pensée qui poursuit indéfiniment l’addit
pensée qui poursuit indéfiniment l’addition des points aux points, le mouvement réel et indivisé du mobile. Finalement, nous diso
mouvement réel et indivisé du mobile. Finalement, nous disons que le mouvement se compose de points, mais qu’il comprend, en out
upposé l’immobilité plus claire que la mobilité, l’arrêt antérieur au mouvement  ! Comme si le mystère ne tenait pas à ce qu’on pr
me si le mystère ne tenait pas à ce qu’on prétend aller des arrêts au mouvement par voie de composition, ce qui est impossible, a
e composition, ce qui est impossible, alors qu’on passe sans peine du mouvement au ralentissement et à l’immobilité! Vous avez ch
Les positions du mobile, encore une fois, ne sont pas des parties du mouvement  : elles sont des points de l’espace qui est censé
ment : elles sont des points de l’espace qui est censé sous-tendre le mouvement . Cet espace immobile et vide, simplement conçu, j
Nous n’obtenons ainsi qu’une imitation maladroite, une contrefaçon du mouvement réel, mais cette imitation nous sert beaucoup plu
mobilité lui paraît plus claire que la mobilité, l’arrêt antérieur au mouvement . Les difficultés que le problème du mouvement a s
é, l’arrêt antérieur au mouvement. Les difficultés que le problème du mouvement a soulevées dès la plus haute antiquité viennent
e là. Elles tiennent toujours à ce qu’on prétend aller de l’espace au mouvement , de la trajectoire au trajet, des positions immob
é, et passer de l’un à l’autre par voie de composition. Mais c’est le mouvement qui est antérieur à l’immobilité, et il n’y a pas
mes sont nés de la même illusion. Ce que les points immobiles sont au mouvement d’un mobile, les concepts de qualités diverses le
r fixer les idées, si nous prenons la durée sous l’aspect simple d’un mouvement s’accomplissant dans l’espace, et que nous cherch
issant dans l’espace, et que nous cherchions à réduire en concepts le mouvement considéré comme représentatif du Temps, nous auro
ternité, — éternité de mort, puisqu’elle n’est pas autre chose que le mouvement vidé de la mobilité qui en faisait la vie. En exa
pillement. Entre ces deux limites extrêmes l’intuition se meut, et ce mouvement est la métaphysique même. Il ne peut être questio
. Il ne peut être question de parcourir ici les diverses étapes de ce mouvement . Mais après avoir présenté une vue générale de la
s, de l’autre. Elle part de l’immobile, et ne conçoit et n’exprime le mouvement qu’en fonction de l’immobilité. Elle s’installe d
ables de suivre la réalité dans toutes ses sinuosités et d’adopter le mouvement même de la vie intérieure des choses. Ainsi seule
qui se fait, pour suivre la génération des grandeurs, pour saisir le mouvement , non plus du dehors et dans son résultat étalé, m
une bille sur un plan incliné, prit la ferme résolution d’étudier ce mouvement de haut en bas pour lui-même, en lui-même, au lie
eu de partir d’intuitions multiples, diverses, qui s’insèrent dans le mouvement propre de chaque réalité mais ne s’emboîtent pas
ple vis-à-vis de lui-même. Mais l’acte simple, qui a mis l’analyse en mouvement et qui se dissimule derrière l’analyse, émane d’u
elle se dérobe ; car ce n’était pas une chose, mais une incitation au mouvement , et, bien qu’indéfiniment extensible, elle est la
parcouru par le mobile, comme la tension du ressort se distingue des mouvements visibles dans la pendule. En ce sens, la métaphys
’est-ce que la matière, la forme, la causalité, le temps, le lieu, le mouvement  ? Sur tous ces points, et sur cent autres encore,
modèle, et pour cela il va chercher derrière les lignes qu’on voit le mouvement que l’œil ne voit pas, derrière le mouvement lui-
les lignes qu’on voit le mouvement que l’œil ne voit pas, derrière le mouvement lui-même quelque chose de plus secret encore, l’i
se réduirait-elle pas, en somme, à un déploiement tout superficiel de mouvements qui s’engrènent mécaniquement les uns dans les au
ar l’habitude motrice, une fois prise, est un mécanisme, une série de mouvements qui se déterminent les uns les autres : elle est
elque sorte, par le charme d’une idéalité supérieure. N’est-ce pas un mouvement analogue, n’est-ce pas aussi un état de fascinati
épond en nous montrant dans la production originelle de la matière un mouvement inverse de celui qui s’accomplit quand la matière
fallait un véritable effort de divination pour assigner ce terme à un mouvement d’idées qui paraissait aller en sens contraire. Q
bes de la géométrie, n’apprend qu’à voir faux. Jamais il ne saisit le mouvement propre de la forme à dessiner. « L’esprit de la f
ie dans l’effort concret par lequel la main s’exerce à reproduire les mouvements caractéristiques des figures. À son tour, la cons
nts caractéristiques des figures. À son tour, la considération de ces mouvements , et du rapport qui les lie à la figure qu’ils tra
La beauté appartient à la forme, et toute forme a son origine dans un mouvement qui la trace : la forme n’est que du mouvement en
a son origine dans un mouvement qui la trace : la forme n’est que du mouvement enregistré. Or, si nous nous demandons quels sont
ue du mouvement enregistré. Or, si nous nous demandons quels sont les mouvements qui décrivent des formes belles, nous trouvons qu
ements qui décrivent des formes belles, nous trouvons que ce sont les mouvements gracieux : la beauté, disait Léonard de Vinci, es
a bonté qui transparaît sous la grâce. Toute chose manifeste, dans le mouvement que sa forme enregistre, la générosité infinie d’
ce n’est pas à tort qu’on appelle du même nom le charme qu’on voit au mouvement et l’acte de libéralité qui est caractéristique d
ées se répandre, sa philosophie pénétrer dans l’enseignement, tout un mouvement se dessiner en faveur d’une doctrine qui faisait
’homme est la générosité ? 1. Si le cinématographe nous montre en mouvement , sur l’écran, les vues immobiles juxtaposées sur
r cet écran, pour ainsi dire, avec ces vues immobiles elles-mêmes, le mouvement qui est dans l’appareil. 2. Sur ces conséquence
nt sur la croyance à la valeur rétrospective du jugement vrai, sur le mouvement rétrograde de la vérité, nous nous sommes expliqu
un système de référence absolument privilégié, un repos absolu et des mouvements absolus. L’univers se compose alors, à tout insta
points matériels dont les uns sont immobiles et les autres animés de mouvements parfaitement déterminés. Cet univers se trouve do
nivers vont encore se trouver les uns immobiles, les autres animés de mouvements déterminés ; mais ce ne sera plus que par rapport
l’existence d’une réalité indépendante des systèmes de référence, en mouvement les uns par rapport aux autres, à partir desquels
ire que nous ne proposons nullement ici un moyen de reconnaître si un mouvement est absolu ou s’il ne l’est pas ? Nous définisson
s définissons simplement ce qu’on a dans l’esprit quand on parle d’un mouvement absolu, au sens métaphysique du mot. 22. Les ima
58 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
ligence et ne semblait nullement souffrir ; seulement il répugnait au mouvement . Bientôt le chien posa sa tête par terre entre se
t alors complétement paralysé. Bientôt les yeux devinrent ternes, les mouvements respiratoires cessèrent, et l’animal était mort h
une sorte de stupeur qui se manifeste par une répugnance apparente au mouvement . « Ayant empoisonné, dit-il, une jeune poule plei
a à terre si doucement qu’on n’eût pas pu distinguer cette chute d’un mouvement ordinaire. Si l’on avait ignoré la circonstance d
on visible de la respiration. Au bout de dix minutes, il fit un léger mouvement , et une minute après il était mort. « En un mot,
s, ces derniers éléments président aux fonctions de sensibilité et de mouvement qui sont propres aux animaux et constituent les m
us voyons apparaître dans un animal un phénomène de sensibilité ou de mouvement , nous devons nous reporter par l’analyse physiolo
euse de façon à raccourcir le tube musculaire et à entraîner dans son mouvement les parties auxquelles il est fixé. Nous trouvons
ariété de nos opérations intellectuelles, de nos sentiments et de nos mouvements , ils ne sont jamais exprimés que par l’activité v
sant en vertu de sa propriété élémentaire, opère la contraction ou le mouvement . Ces trois éléments organiques jouent ainsi le rô
nstitutifs du milieu intérieur sont ensuite portés au cœur, centre du mouvement circulatoire. Ici commence le système artériel qu
rt de l’organisme tout entier par la cessation successive de tous les mouvements . L’arrêt des mouvements respiratoires produit par
ntier par la cessation successive de tous les mouvements. L’arrêt des mouvements respiratoires produit particulièrement ce résulta
léments organiques qui nous composent. Si le cœur conserve encore ses mouvements , cela prouve, ainsi qu’on le savait déjà, qu’il n
Lorsqu’on parlait à l’animal, il répondait parfaitement bien par les mouvements de la tête, par l’expression des yeux et par l’ag
une expression de souffrance, pour montrer qu’il entendait. Enfin les mouvements respiratoires cessèrent peu à peu, et les yeux ét
eu à peu, et les yeux étaient déjà devenus ternes et sans vie que des mouvements légers de la queue venaient témoigner que le chie
hies par l’action paralytique du poison. En effet, dans ce corps sans mouvement , derrière cet œil terne, et avec toutes les appar
table. Après sept ou huit minutes, la grenouille était morte et sans mouvement . Quand on pinçait la peau de la tête, du corps ou
peau de la tête, du corps ou des pattes de devant, il n’y avait aucun mouvement ni aucune réaction vitale dans ces parties empois
rganisme sont arrivées par suite de la suppression trop prolongée des mouvements respiratoires. Chez les animaux à sang chaud, ces
s par le poison, mais elles perdent successivement les instruments du mouvement , qui refusent de leur obéir. Les mouvements les p
ivement les instruments du mouvement, qui refusent de leur obéir. Les mouvements les plus expressifs de nos facultés disparaissent
disparaissent les premiers, d’abord la voix et la parole, ensuite les mouvements des membres, ceux de la face et du thorax, et enf
es mouvements des membres, ceux de la face et du thorax, et enfin les mouvements des yeux qui, comme chez les mourants, persistent
es phases de l’empoisonnement, nous avons vu que le curare détruit le mouvement en laissant persister la sensibilité. De plus, no
us, nous avons prouvé qu’il n’atteint qu’un des éléments efficaces du mouvement , le nerf moteur, car le cœur continue à battre, e
’empoisonnement par le curare, la sensibilité ainsi que la volonté du mouvement existent, la contractilité et par conséquent la p
ent, la contractilité et par conséquent la possibilité d’exécution du mouvement existent ; mais par cela seul que l’élément nerve
lément nerveux moteur qui forme le trait d’union de la sensibilité au mouvement est détruit par le poison, tout nous semble anéan
pouvons juger des sensations des hommes et des animaux que par leurs mouvements . Cependant, chez les animaux empoisonnés par le c
, nous aurions été dans l’erreur la plus complète, si de l’absence du mouvement nous avions conclu à l’absence de la sensibilité.
es éléments organiques et paralyser d’une manière successive tous les mouvements volontaires. D’abord les nerfs moteurs des organe
as moins, parce que l’animal respire toujours. Ce n’est que quand les mouvements respiratoires du thorax viennent à cesser que la
espiration artificielle, c’est-à-dire un soufflet qui, remplaçant les mouvements respiratoires éteints, introduira graduellement,
ra raccommodé, et la machine pourra reprendre et entretenir seule son mouvement naturel. Telle est l’explication très-simple du r
ous qu’un animal empoisonné par le curare n’est pas privé de tous ses mouvements à la fois : on les voit s’éteindre successivement
a fois : on les voit s’éteindre successivement, en commençant par les mouvements des extrémités et en finissant par les mouvements
commençant par les mouvements des extrémités et en finissant par les mouvements respiratoires. Cet envahissement progressif de l’
re membres et la tête. Enfin j’ai pu aller plus loin et paralyser les mouvements thoraciques en ne conservant intègre que le nerf
traction qui les vide encore, et ainsi de suite. Il en résulte que le mouvement du cœur est constitué par une succession de mouve
résulte que le mouvement du cœur est constitué par une succession de mouvements alternatifs de contraction et de relâchement de s
e contraction et de relâchement de ses cavités. On appelle systole le mouvement de contraction et diastole le mouvement de relâch
avités. On appelle systole le mouvement de contraction et diastole le mouvement de relâchement. Les quatre cavités du cœur se con
toutes les artères, et qu’on appelle le pouls. Toute la mécanique des mouvements du cœur a été l’objet de travaux extrêmement appr
-petit point, punctum saliens, dans lequel on finit par constater des mouvements rares et à peine perceptibles. Peu à peu ces mouv
constater des mouvements rares et à peine perceptibles. Peu à peu ces mouvements se prononcent davantage et deviennent plus fréque
ux : c’est alors un vrai cœur de poisson. Plus tard, ce cœur subit un mouvement combiné de torsion et de bascule qui ramène en ha
a partie auriculaire et en bas sa partie ventriculaire ; avant que le mouvement de bascule soit complet, l’organe représente un c
ne représente un cœur à trois cavités, cœur de reptile, et dès que le mouvement est achevé, il possède les quatre cavités du cœur
e battre, elle est irrévocablement perdue, et de même que son premier mouvement a été le signe certain de la vie, son dernier bat
mbres en coupant les nerfs qui les animent, on ne paralyse jamais les mouvements du cœur en divisant les nerfs qui se rendent dans
divisant les nerfs qui se rendent dans son tissu ; au contraire, ses mouvements n’en deviennent que plus rapides. Les poisons qui
oisons qui détruisent les propriétés des nerfs moteurs abolissent les mouvements dans tous les organes musculaires du corps, tandi
en contraction. L’observation de l’influence de notre volonté sur les mouvements de nos membres suffirait pour nous prouver ce que
sensitives qui réagissent sur les nerfs moteurs en donnant lieu à des mouvements involontaires, parce qu’on suppose que l’impressi
hysiologie du système nerveux. Il nous suffira de savoir que tous les mouvements involontaires sont le résultat de la simple actio
nsitif sur le nerf moteur, qui réagit ensuite sur le muscle. Tous les mouvements involontaires du cœur que nous aurons à observer
uand nous dirons par exemple qu’une impression douloureuse arrête les mouvements du cœur, cela signifiera simplement qu’un nerf se
t quatre ou cinq heures elle saute et nage sans que sa volonté ni ses mouvements paraissent le moins du monde troublés. Chez les a
ence sensitive portée sur le cœur et assez énergique pour arrêter ses mouvements . L’arrêt du cœur qui produit la perte de connaiss
le cœur, comme un animal piqué par un aiguillon, réagit, accélère ses mouvements et envoie le sang à plein calibre par l’aorte et
chine, il trouve que cette indépendance n’est qu’apparente, et que le mouvement de chaque rouage intérieur est déterminé par des
dans le ciel, nous observons avec soin tous ceux que nous offrent les mouvements célestes10. » Parmi les sciences des phénomènes t
s’ensuit une explosion qui devient à la fois une source puissante de mouvement et de chaleur, on n’agit pas sur l’explosion elle
darité organique et sociale qui entretient dans l’économie animale un mouvement sans cesse dépensé et sans cesse renaissant, jusq
res des sciences. Par là ils communiquent à la pensée scientifique un mouvement qui la vivifie et l’ennoblit ; ils fortifient l’e
asse inépuisable des questions non résolues, stimule et entretient ce mouvement salutaire dans les sciences, car, dans le sens re
n, suffit pour produire des troubles profonds dans la sensibilité, le mouvement ou la volonté. Tous les organes du corps nous off
eplis irréguliers, la surface, d’un rose pâle, n’était animée d’aucun mouvement , et n’était absolument lubrifiée que par du mucus
muqueuse, la circulation s’y accélérait, la couleur s’avivait, et des mouvements péristaltiques s’y manifestaient. Les papilles mu
heval de l’avoine, ou mieux, si, sans rien lui montrer, on exécute un mouvement qui indique à l’animal qu’on va lui donner son re
ace cérébrale devenait arborescente et injectée ; l’hémorragie et les mouvements du cerveau augmentaient, puis, au moment du somme
que la moelle épinière et les nerfs manifestent la sensibilité ou le mouvement , chaque fois qu’un travail intellectuel s’opère d
, nous en concluons que c’est là un nerf de sensibilité ; si c’est le mouvement qui disparaît, nous en inférons qu’il s’agit d’un
e mouvement qui disparaît, nous en inférons qu’il s’agit d’un nerf de mouvement . On a employé la même méthode pour connaître les
es fonctions cérébrales, amener la suppression de la liberté dans les mouvements volontaires. C’est ainsi qu’en blessant les pédon
e, à gauche, en avant, en arrière, ou le faire tourner, tantôt par un mouvement de manège, tantôt par un mouvement de rotation su
ou le faire tourner, tantôt par un mouvement de manège, tantôt par un mouvement de rotation sur l’axe de son corps. La volonté de
volonté de l’animal persiste, mais il n’est plus libre de diriger ses mouvements . Malgré ses efforts de volonté, il va fatalement
cules cérébelleux déterminent chez l’homme comme chez les animaux les mouvements de rotation. D’autres malades ne pouvaient marche
mécaniquement, et les lois mécaniques ne sont jamais violées dans les mouvements naturels ; tout se fait dans les âmes comme s’il
siècle Glisson avait désigné l’irritabilité comme cause immédiate des mouvements de la fibre vivante. Bordeu, Grimaud et Barthez a
, ces formes arrondies et voluptueuses, cette souplesse gracieuse des mouvements , cette douce chaleur, ces joues teintes de roses,
suffit pour détruire ce prestige : souvent, sans cause apparente, le mouvement et le sentiment viennent à cesser, le corps perd
ous. D’un autre côté, les astronomes, avant de connaître les lois des mouvements des corps célestes, avaient imaginé des puissance
ènes chimiques de combustion organique s’abaissent d’abord ; puis les mouvements se ralentissent, la sensibilité, l’intelligence,
isé par la nutrition. L’édifice organique est le siège d’un perpétuel mouvement nutritif, mouvement intestin qui ne laisse de rep
. L’édifice organique est le siège d’un perpétuel mouvement nutritif, mouvement intestin qui ne laisse de repos à aucune partie ;
et le renouvelle dans sa substance en le maintenant dans sa forme. Ce mouvement , qu’on a appelé le tourbillon vital, le circulus
iser l’idée que son examen superficiel peut nous donner de la vie. Le mouvement nutritif comprend deux opérations distinctes, mai
te, l’autre par laquelle elle s’en sépare et les abandonne. Ce double mouvement incessant n’est en définitive qu’une alternative
la perpétuelle mutation de l’organisme, ont refusé d’admettre que ce mouvement de rénovation moléculaire fût produit par les for
nfluence des forces physiques et chimiques générales, qui provoque le mouvement incessant d’échange et devient ainsi la cause de
jours la manifestation vitale. Quand chez l’homme et chez l’animal un mouvement survient, une partie de la substance active du mu
importance dont il nous reste à tracer les caractères principaux. Le mouvement de régénération ou de synthèse organique nous off
éfinition de la vie donnée par de Blainville : « la vie est un double mouvement interne de décomposition à la fois général et con
ant les caractères d’instabilité chimique qui deviennent la cause des mouvements vitaux incessants qui se passent en elle. Les cel
59 (1923) Paul Valéry
térieure, plus vaste et plus impérieuse, qui la commande, à savoir le mouvement dramatique, ou plutôt un certain mouvement dramat
i la commande, à savoir le mouvement dramatique, ou plutôt un certain mouvement dramatique, différent de celui de Corneille. De m
otalité des mots sanscrits ou grecs : paradis d’une langue, comme les mouvements abstraits de cette mécanique que Léonard appelait
s, des figures délicieuses de tout ce que j’aime, — du changement, du mouvement , du mélange, du flux, de la transformation. » Et
la troisième dimension par lesquelles il prendrait surface, relief et mouvement ce serait la production, avec sa part d’automatis
ports. Buffon l’a dit de diverses façons. Le style est un ordre et un mouvement . Cet ordre par lui-même, cette relation seule, co
ympathie, de la joie. Style dans les deux cas, c’est-à-dire rapports, mouvements , schèmes dynamiques, dynamisme intérieur, et non
, formait le fléau. L’art absolument en repos, et l’art absolument en mouvement s’équilibrent comme les deux figures de l’art abs
urent le billon et l’usage commercial. Tantôt un monde aussi libre de mouvements et de durée. La danseuse du banquet socratique, «
actes bien égaux, et qu’elle frappe du talon les sonores effigies du mouvement . Elle semble énumérer et compter en pièces d’or p
’architecte est le maître des matériaux, la danseuse la maîtresse des mouvements de son corps, le poète possède les mots de la lan
isme, et elle implique toujours le cercle patent, intéressé, et les «  mouvements divers » d’un public. Mais Valéry, dans sa préfac
sément parce que sa nature à elle ne comporte pas de choses, mais des mouvements . Pas de poésie sans une absence. Pour le poète le
e, Et mon cœur n’était que vos pas. Hasard heureux, chance, liberté, mouvement pur, — dirons-nous donc facilité ? Jamais. Le con
es amis, dit le Socrate bergsonisant de Valéry, quand l’on dispose du mouvement et de la mesure, qui sont ce qu’il y a de réel da
age visuelle, plastique, qui, placée la dernière, après des images de mouvement , arrêtât l’ensemble en un tableau fixé. Aujourd’h
doit défaire et restituer, d’une façon ou d’une autre, ce tableau au mouvement universel. Les images de Valéry vivent de mouveme
re, ce tableau au mouvement universel. Les images de Valéry vivent de mouvement , et quand elles se livrent au jeu de l’arrêter, c
llou au courant, pose l’accent d’existence sur ce courant. L’image de mouvement implique l’image en mouvement. Un mouvement qui c
d’existence sur ce courant. L’image de mouvement implique l’image en mouvement . Un mouvement qui crée la substance poétique avec
ur ce courant. L’image de mouvement implique l’image en mouvement. Un mouvement qui crée la substance poétique avec l’absence de
ent, et il la répare dans une certaine mesure en rendant l’objet à un mouvement , à une interaction, à un univers, en niant l’impé
ne nuit étoilée, un état pathétique. Puis, dans les vers suivants, un mouvement (le vent, une main...) qui va des diamants extrêm
roir de l’univers, mais elle ajoute à l’être de l’univers, exprime le mouvement de l’univers non au tableau noir, mais en marchan
non au tableau noir, mais en marchant, c’est-à-dire en apportant son mouvement propre. Ici encore la création poétique se trouve
hie, d’intelligence, pour animer la main, pour la comprendre dans son mouvement , pour y voir une réalité vivante qui va, croyez-v
este, pour vous, de la matière, vous ne savez l’incorporer dans aucun mouvement spontané et suivi. Le physiologiste va un peu plu
; mais, tandis qu’il voyait en images dynamiques la liaison entre les mouvements du cœur et la production de la chaleur animale, i
a chaleur animale, il ne voit absolument rien de la liaison entre les mouvements intérieurs des cellules et la conscience ou le mo
n entre les mouvements intérieurs des cellules et la conscience ou le mouvement volontaire. S’il est psychologue et philosophe, i
n dans le sentiment de son ignorance. Et pourtant nous savons que les mouvements de la main, du cœur et du cerveau appartiennent à
e relation. Or le langage correspond, comme la main, à un ensemble de mouvements extériorisés, déployés sur un plan, facilement in
, qui devient tout entier une main, parce que la danse est le type du mouvement centrifuge qui répand l’âme vers l’extérieur. Mai
, dont le raccord avec notre vision ordinaire n’est pas fait, dont le mouvement est exprimé tant bien que mal par les moyens pure
t souveraine, Tant de mes visions parmi la nuit et l’œil Les moindres mouvements consultent mon orgueil. C’est cette Parque maint
es ombres par la mobilité du lin, et les unit ou les divise d’un même mouvement  !) Seule son ombre, cette « absence peinte » dess
e gravité, d’un poids qui mettent vraiment la goutte d’eau vivante en mouvement . Valéry ne personnifie pas, comme Vigny, la divin
e de notre langue, avec le Satyre. J’entends un poème dont l’idée, le mouvement , les figures, coïncident avec une genèse du monde
la flûte de Mercure et de la lyre d’Apollon étaient indispensables au mouvement de son poème. Et on aura trouvé sans doute (comme
s leur ambre appelant les vendanges, Et dont le nombre d’or de riches mouvements Invoquait la vigueur et les gestes étranges Que p
omme une sorte de philologie comparée, qui établit les racines et les mouvements communs de deux langues ou de deux techniques, do
oie, Accoutumée au seul azur ! Ces fils subtils, c’est l’instant, le mouvement , l’ivresse de ce qui n’est pas éternel, de ce que
bre de la Vie. L’Être se refait, ou se fait, à travers la chute et le mouvement , par la construction. Cette soif qui le fit géan
rieur, de la fragilité des catégories, de la dissolution de l’être en mouvement et du mouvement en néant. De l’autre l’idée de la
gilité des catégories, de la dissolution de l’être en mouvement et du mouvement en néant. De l’autre l’idée de la construction, l
suite au Platane, le poète se fond avec une facilité heureuse dans le mouvement de la nature pour l’incorporer au mouvement de sa
facilité heureuse dans le mouvement de la nature pour l’incorporer au mouvement de sa parole. On dirait le reflux du Platane. T
d’un lambeau ! Mais les dernières stances reproduisent les derniers mouvements de la Jeune Parque. L’âme vient habiter et agiter
thie nous rappelle par son dessin, son symbole, et les fureurs de son mouvement , les grandes odes romantiques où Lamartine et Vic
, comme l’enfant par l’aigle ou l’homme par le cheval, emporté par un mouvement dont il n’est pas maître, par une âme étrangère q
s pièces, l’allégorie n’y est pour rien, mais bien les tableaux et le mouvement eux-mêmes, en dehors de toute interprétation tend
la symphonie, fait sa partie dans la marche à la création et dans le mouvement cosmique du poème. On sentira, sur un autre regis
est déposé sur un chemin par un Valéry d’amplitude plus vaste et d’un mouvement qui va ou qui irait plus loin, ce Valéry qui rêve
tre qui change ! » je rencontre l’Eleate qui fait du changement et du mouvement un non-être, — ces arguments de Zénon derrière le
mon être de poète, consiste à épouser cette vibration mystérieuse, ce mouvement , ce principe de ce qui se meut et qui change, c’e
monumental. La poésie de Valéry se trouve comme à la croisée de trois mouvements poétiques : classique, parnassien et symboliste,
ras à la Vénus de Milo. Et pourtant, devant la Vénus, il n’est pas de mouvement de son corps auquel nous pensions plus qu’au mouv
l n’est pas de mouvement de son corps auquel nous pensions plus qu’au mouvement de ses bras. Y penser et le reconstituer en arché
une substance ; de corps par une substance de bras. Il suit, dans le mouvement des bras absents, le mouvement du corps présent ;
ne substance de bras. Il suit, dans le mouvement des bras absents, le mouvement du corps présent ; il éprouve l’intégrité dynamiq
ment du corps présent ; il éprouve l’intégrité dynamique d’un être de mouvement  ; aucun mouvement des bras n’étant réel, tous son
ent ; il éprouve l’intégrité dynamique d’un être de mouvement ; aucun mouvement des bras n’étant réel, tous sont possibles, et le
ne bonne partie de la critique. Ce qu’on peut appeler au xixe  siècle mouvement classique s’entend bien plutôt d’un mouvement cri
appeler au xixe  siècle mouvement classique s’entend bien plutôt d’un mouvement critique que d’un mouvement d’art. Rien ne serait
ement classique s’entend bien plutôt d’un mouvement critique que d’un mouvement d’art. Rien ne serait dès lors plus inexact que d
pte ? Tout simplement parce qu’il y a dans celui de Racine unité d’un mouvement intérieur, vivant et indivisible. Brûlé de plus d
Racine, revêtent une forme poétique analogue, se déposent par le même mouvement intérieur. Non seulement ils impliquent cette com
60 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vien » pp. 74-89
ligence de l’art, qu’il est sans idéal, sans verve, sans poésie, sans mouvement , sans incident, sans intérêt. Ceci n’est point un
il n’eût pas été possible d’introduire dans cette scène le plus grand mouvement , les incidents les plus violents et les plus vari
. Ses membres sont bien cadencés et il est merveilleux d’action et de mouvement . La religion est moins peinte que lui ; il est mo
partie spéculative de l’art. Je prétends qu’il faut d’autant moins de mouvement dans une composition, tout étant égal d’ailleurs,
nt des natures patagonnes, je serois fort étonné d’y voir beaucoup de mouvement . Les expressions, quelles qu’elles soient, les pa
uvement. Les expressions, quelles qu’elles soient, les passions et le mouvement diminuent en raison de ce que les natures sont pl
blime ; lorsqu’en homme de génie, il proportionne les expressions, le mouvement , les passions, à la nature qu’il a imaginée et ch
démoniaque les caractères qu’il leur a donnés ; introduisez-y plus de mouvement , et jugez si vous ne le gâtez pas. Pareillement,
e, le module de Raphaël, et dites-moi si vous n’y trouvez pas trop de mouvement . Je prescrirois donc le principe suivant à l’arti
se combine, avec le plus grand avantage possible, avec la quantité du mouvement . Quelle que soit la nature qu’on préfère, le mouv
la quantité du mouvement. Quelle que soit la nature qu’on préfère, le mouvement s’accroît en raison inverse de l’âge, depuis l’en
u vieillard. Quel que soit le module ou la proportion des figures, le mouvement suit la même raison inverse. Voilà les éléments d
pos. Les expressions, les passions, les actions et par conséquent les mouvements sont en raison inverse de l’expérience, et en rai
e cet art est exagérée. Aussi sa composition comporte-t-elle moins de mouvement  : la mobilité convient à l’atome, et le repos au
ssein en sont d’une pureté merveilleuses ; mais les figures sont sans mouvement , sans action, sans expression. L’Hercule de ces b
adorait au dedans du temple avait de l’expression, de la passion, du mouvement et pourquoi celle qu’on exécutoit en bas-relief a
ure, il m’a semblé que Doyen avoit eu plus d’admirateurs que Vien. Le mouvement frappe plus, que le repos. Il faut du mouvement a
irateurs que Vien. Le mouvement frappe plus, que le repos. Il faut du mouvement aux enfants, et il y a beaucoup d’enfants. On sen
incidents et de grouppes divers. Tout étant égal d’ailleurs, c’est le mouvement , le tumulte qui engendre les grouppes. Tout étant
ant égal d’ailleurs, les natures exagérées prennent moins aisément le mouvement que les natures faibles et communes. Tout étant é
s faibles et communes. Tout étant égal d’ailleurs, il y aura moins de mouvement et moins de grouppes dans les compositions où les
61 (1909) De la poésie scientifique
ssaire, à l’heure présente, où une « réaction » poétique et contre le mouvement « Symboliste » et contre l’action de la « Poésie
n’était pas possible de supprimer pourtant le vivace acquis du double mouvement que nous avons rappelé : « Symboliste », d’une pa
. Stéphane Servant, que, après un premier article sur les origines du mouvement poétique, nous avertissions d’erreurs graves, en
n. Si le point de vue de M. René Ghil est exact, comme il s’agit d’un mouvement actuellement en plein triomphe, et comme j’ai pu
, disions-nous, le document précis sur les origines et l’évolution du mouvement poétique moderne  il est nécessaire, on le voit,
e naissance à une double évolution. Par Stéphane Mallarmé, se crée le mouvement de « poésie Symboliste »  qui, nous le verrons, d
éclarations qui, retravaillées et développées, allaient déterminer le mouvement de « Poésie scientifique ». Mallarmé m’avait écri
es deux premières inspirations, très précisées, selon lesquelles deux mouvements de plus en plus divergents, pendant plus de quinz
un premier historique des naissantes Ecoles : « Les trois chefs de ce mouvement sont : MM. Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé et Re
indique une intuition, ni, en le second volume, une approche du grand mouvement poétique qui venait de naître. Mais c’est, en ces
total émoi mystique — venu d’atavismes profonds. Le verbe en était de mouvement romantique, alourdi de graves sonorités. Ce sera
onétique concurremment à sa valeur idéographique, et lui restituer le mouvement en mesures de l’émotion, c’est-à-dire le vrai Ryt
 !… Nous avons, en conclusion dernière, exprimé le Rythme, comme « le mouvement de la Pensée consciente et représentative des nat
otion se dénonce muettement par le geste : toute émotion se répète de mouvements sensiblement pareils et égaux. A l’origine, elle
te de geste sonore : l’expression phonétique est donc un phénomène du mouvement et de la durée, qui se mesure de vibrations. L’ém
re complexement vibrante dont elle demeure en puissance, éveillera en mouvements toute la succession émotive d’où elle est issue…
be, extériorise sous l’empire de la conscience, ils sont une suite de mouvements mesurée de diverses durées émotives  et, par là,
esurant de vibrations suscitées par l’Idée, elle communique comme aux mouvements moléculaires du monde. Elle synthétise donc toute
ne énergie dramatique, au sens d’action passionnée et émouvante, « le mouvement de la pensée consciente et représentative des nat
tous ordres : loi de condensation et d’expansion. C’est par ces deux mouvements essentiels de la Matière que de toute éternité a
e la condensation renaissent les énergies explosives qui remettent en mouvement . C’est, d’autre part, par cette double loi, que s
qui engendre, conserve la race et améliore l’espèce, en un troisième mouvement de l’évolution. J’ai exprimé les deux mouvements
pèce, en un troisième mouvement de l’évolution. J’ai exprimé les deux mouvements premiers et le troisième qui en est la résultante
l’Italien Vico schématisa par le « cercle » la conception du Tout en mouvement , tandis que Goethe le voit en « spirale ». Figura
héories évolutionnistes  mais la «  spirale », si elle rend compte du mouvement d’expansion, ne laisse pas entendre en même temps
pte du mouvement d’expansion, ne laisse pas entendre en même temps le mouvement de condensation qui en est la suite nécessaire, q
aire, qu’on ne saurait nier dans l’ordre naturel, ni anthropologique. Mouvement nécessaire au progrès, et qui cependant, après av
onc il s’élargirait éternellement en la nécessité de demeurer en même mouvement  : la Matière se mouvant selon le Cercle, n’évolue
re évolue et va vers un Plus, vers un Mieux… Or, par quoi est mise en mouvement , selon cette ellipse, la Matière ? La théorie « é
entrent en action, et la résultante de cette action est le troisième mouvement qui naît d’elle — et qui détermine la sortie hors
non-conscience : c’est-à-dire qu’il détermine l’Evolution, troisième mouvement de l’unité trinaire que nous avons représenté par
M. Ernest Charles, (M. René Ghil proclame qu’il a déterminé tous les mouvements contemporains de la poésie, sinon de la littératu
s, poèmes, critiques, romans, traductions est des plus avertis sur le mouvement d’hier. Il a aimé et traduit et étudié les poètes
Romantisme et du Parnasse. Et M. Mauclair (L’art en silence) : « Leur mouvement est un mouvement de forme, plutôt que d’idées ».
Parnasse. Et M. Mauclair (L’art en silence) : « Leur mouvement est un mouvement de forme, plutôt que d’idées ». 8. Ainsi, dans l
le Rythme, qui est universel « procède d’accentuations successives du mouvement ondulatoire engendré habituellement par le sentim
62 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
et complémentaires. Signification du progrès et de l’adaptation Le mouvement évolutif serait chose simple, nous aurions vite f
longtemps. Nous ne percevons que ce qui est le plus près de nous, les mouvements éparpillés des éclats pulvérisés. C’est en partan
n partant d’eux que nous devons remonter, de degré en degré, jusqu’au mouvement originel. Quand l’obus éclate, sa fragmentation p
as eu d’impulsion particulière à la vie sociale. Il y a simplement le mouvement général de la vie, lequel crée, sur des lignes di
ous trouverons vaguement complémentaires l’une de l’autre. L’étude du mouvement évolutif consistera donc à démêler un certain nom
aléozoïque. La vérité est que l’adaptation explique les sinuosités du mouvement évolutif, mais non pas les directions générales d
sités du mouvement évolutif, mais non pas les directions générales du mouvement , encore moins le mouvement lui-même 50. La route
, mais non pas les directions générales du mouvement, encore moins le mouvement lui-même 50. La route qui mène à la ville est bie
il en est qui rebroussent chemin. L’évolution n’est pas seulement un mouvement en avant ; dans beaucoup de cas on observe un pié
me nous le montrerons plus loin, et les mêmes causes, qui scindent le mouvement évolutif, font que la vie, en évoluant, se distra
s ouvertes. C’est une création qui se poursuit sans fin en vertu d’un mouvement initial. Ce mouvement fait l’unité du monde organ
création qui se poursuit sans fin en vertu d’un mouvement initial. Ce mouvement fait l’unité du monde organisé, unité féconde, d’
e définir la méthode que de l’appliquer. L’interprétation complète du mouvement évolutif dans le passé, tel que nous le concevons
oteurs pour aller la saisir, un système nerveux pour coordonner leurs mouvements à leurs sensations, la vie animale est caractéris
s minéraux qu’elle s’approprie directement. Certes, des phénomènes de mouvement s’observent aussi chez les plantes. Darwin a écri
bservent aussi chez les plantes. Darwin a écrit un beau livre sur les mouvements des plantes grimpantes. Il a étudié les manœuvres
s que le Drosera et la Dionée, pour saisir leur proie. On connaît les mouvements des feuilles de l’Acacia, de la Sensitive, etc. D
caractères qui rappellent ceux de la vie végétale. D’autre part, les mouvements des végétaux n’ont ni la fréquence ni la variété
ème nerveux se développe, plus nombreux et plus précis deviennent les mouvements entre lesquels il a le choix, plus lumineuse auss
’activité réflexe et de l’activité volontaire. Pour accomplir un vrai mouvement réflexe, il faut tout un mécanisme monté dans la
e où il se meut librement. La conscience est-elle ici, par rapport au mouvement , l’effet ou la cause ? En un sens elle est cause,
veille, sans doute, chez le végétal qui a reconquis la liberté de ses mouvements , et elle se réveille dans l’exacte mesure où le v
né directement l’énergie de la radiation solaire l’aurait dépensée en mouvements libres dans l’espace. Et c’est pourquoi nous devo
re part, à la dépenser d’une manière discontinue et explosive par des mouvements de locomotion : les Infusoires à chlorophylle, le
la plante se distingue de l’animal par la fixité et l’insensibilité, mouvement et conscience sommeillent en elle comme des souve
nverge à l’action, c’est-à-dire à l’utilisation de l’énergie pour des mouvements de translation. Sans doute, chaque cellule animal
ait en attirer le plus possible sur les points où s’accomplissent les mouvements de locomotion. De sorte que, là où existe un syst
l chimique, une énergie de puissance qui se convertira directement en mouvement ou en chaleur. Bref, les premières ont pour rôle
nfin et surtout de lui passer de l’énergie potentielle à convertir en mouvement de locomotion 57. Il est vrai que, plus la foncti
ectué, tout à la fois, dans le sens d’une adaptation plus précise des mouvements et dans celui d’une plus grande latitude laissée
chacun de nous peut expérimenter en lui-même. Notre liberté, dans les mouvements mêmes par où elle s’affirme, crée les habitudes n
ubliant que la permanence même de leur forme n’est que le dessin d’un mouvement . Parfois cependant se matérialise à nos yeux, dan
urtout un lieu de passage, et que l’essentiel de la vie tient dans le mouvement qui la transmet. Ce contraste entre la vie en gén
orme nouvelle, et l’acte par lequel cette forme se dessine, sont deux mouvements différents et souvent antagonistes. Le premier se
hoses prennent un tout autre aspect quand on compare chaque espèce au mouvement qui l’a déposée sur son chemin, et non plus aux c
chemin, et non plus aux conditions où elle s’est insérée. Souvent ce mouvement a dévié, bien souvent aussi il a été arrêté net ;
pe plus ou moins dure, qui devait gêner et souvent même paralyser ses mouvements . Les Mollusques d’abord avaient une coquille plus
e, derrière laquelle l’animal se mettait à l’abri, le gênait dans ses mouvements et parfois l’immobilisait. Si le végétal a renonc
. Dans deux directions, en effet, nous voyons la poussée de la vie au mouvement reprendre le dessus. Les Poissons échangent leur
que nous observons dans l’évolution de l’armement humain. Le premier mouvement est de se chercher un abri ; le second, qui est l
chevalier bardé de fer a dû céder la place au fantassin libre de ses mouvements , et, d’une manière générale, dans l’évolution de
s une exagération de la masse et de la force brutale — la variété des mouvements . Mais cette recherche elle-même s’est faite dans
Les plus merveilleux instincts de l’Insecte ne font que développer en mouvements sa structure spéciale, à tel point que, là où la
ins dans ce dernier cas, s’il est avéré qu’on y trouve un ensemble de mouvements systématisés dont le dernier est déjà préformé da
marche initiale de l’instinct, celle qui déclenche toute la série des mouvements automatiques. Au contraire, le déficit est l’état
ès par lequel il passe d’une position à une autre, progrès qui est le mouvement même. Dans les actions que nous accomplissons, et
vement même. Dans les actions que nous accomplissons, et qui sont des mouvements systématisés, c’est sur le but nu la significatio
des mouvements systématisés, c’est sur le but nu la signification du mouvement , sur son dessin d’ensemble, en un mot sur le plan
s’en occuper. Si elle était destinée à la théorie pure, c’est dans le mouvement qu’elle s’installerait, car le mouvement est sans
théorie pure, c’est dans le mouvement qu’elle s’installerait, car le mouvement est sans doute la réalité même, et l’immobilité n
it la réalité ultime ou l’élément ; quand elle veut se représenter le mouvement , elle le reconstruit avec des immobilités qu’elle
état naturel, vise un but pratiquement utile. Quand elle substitue au mouvement des immobilités juxtaposées, elle ne prétend pas
ment des immobilités juxtaposées, elle ne prétend pas reconstituer le mouvement tel qu’il est ; elle le remplace simplement par u
ité ne saurait être pensée par une intelligence qui s’abandonne à son mouvement naturel. Elle implique, à la fois, la multiplicit
ment le même tout avec les mêmes éléments, où nous répétons les mêmes mouvements pour obtenir le même résultat. La finalité par ex
oup de bec, il agit par instinct, et pourtant il se borne à suivre le mouvement qui l’a porté à travers la vie embryonnaire. Inve
aux autres et non pas organisés entre eux. L’intention de la vie, le mouvement simple qui court à travers les lignes, qui les li
bjet spécial qui l’intéresse pratiquement, et extériorisée par lui en mouvements de locomotion. Comment la théorie de la connaissa
entrepénétraient. Il a entraîné la matière à l’organisation, mais son mouvement en a été à la fois infiniment ralenti et infinime
rgentes d’organismes, qui d’ailleurs extériorisaient ces tendances en mouvements plutôt qu’ils ne les intériorisaient en représent
e lancée à travers la matière, fixait son attention ou sur son propre mouvement , ou sur la matière qu’elle traversait. Elle s’ori
é contracte, n’ont d’autre objet et d’autre effet que d’accomplir les mouvements dessinés dans ces habitudes, emmagasinés dans ces
63 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
emarquer que l’auteur des Cygnes introduit dans son vers le geste, le mouvement , tout ce qui procède du Temps. M. de Régnier cons
ns, comprend la mesure, comme les rythmes proprement dits ; il est le mouvement dans la durée. Pour plus de clarté, j’écrirai Har
ythme que l’Harmonie participe de ce mode. L’Harmonie ne peut être en mouvement que selon un rythme, et le Rythme est le mouvemen
ie ne peut être en mouvement que selon un rythme, et le Rythme est le mouvement lui-même ; il est inutile, je suppose, de dévelop
ulsions combinées de la phrase musicale, les harmonies n’ont point de mouvement propre, — qu’elles sont donc en fonction indirect
ssi dans la durée, il est superflu de démontrer qu’ils n’ont point de mouvement propre. Il en est autrement des harmonies : elles
et l’interpénétration de groupes harmoniques relativement simples. Ce mouvement interne, (indépendant des rythmes marqués par la
poids même le pousse dans la direction verticale. Ainsi en est-il du mouvement des rivières, etc. On le voit, il n’y a là qu’une
on sent indépendamment du rythme des blanches et des noires un secret mouvement de chacun des accords vers les accords qui suiven
ce seulement, rejetée d’accord en accord, que nous devons chercher le mouvement propre des harmonies soutenues. Ce mouvement supp
nous devons chercher le mouvement propre des harmonies soutenues. Ce mouvement supposé n’est que de l’inertie : il n’est donc qu
nd au geste, c’est la mesure qui correspond à l’attitude. Bien que le mouvement ne puisse exprimer strictement le repos (et pourt
harmonies, que l’orchestre peut exprimer par des formes sensibles les mouvements humains et les statures humaines17. * *   * Pour
ta main tu portes. On y sent les inflexions de la voix suivre chaque mouvement de l’idée, en gardant une couleur sonore assez co
e la strophe, entrelacer souvent par des dispositions contrariées les mouvements de la phrase et l’armature fixe du vers, il n’est
oniques, — que de forcer un musicien à écrire en 32 : ou en C tout un mouvement de son quatuor, toute une scène de son drame, On
ns de coupes et, pour sauver sa monotonie, requiert avec instance des mouvements adroitement combinés. Lorsqu’il pratique l’alexan
opper les accents divers de la parole que celle qui fait alterner les mouvements naturels de la voix avec la fixe arcature d’un mè
l’idée, arrête l’élan du cœur pour le discipliner à de traditionnels mouvements . Aussi, à voir la différence de ses premiers livr
paraissent eux aussi des mesures traditionnelles alternées et non les mouvements d’une voix libre combinés selon l’harmonie. L’exe
i exprimée justifie l’exception ; — car, au développement naturel des mouvements qu’elle contient doit s’allier le développement n
songe à la confusion des termes eux-mêmes. Quelques-uns remplacent le mouvement des toniques par un autre mouvement fondé sur l’a
mêmes. Quelques-uns remplacent le mouvement des toniques par un autre mouvement fondé sur l’accent oratoire, — j’en ai parlé plus
er non plus en dehors de l’harmonie, — puisqu’elle est son autant que mouvement , — et qu’on ne peut donc lui opposer l’harmonie q
me et l’Harmonie se vivifient en se pénétrant. Le Rythme dit tous les mouvements du sujet, il est la trouvaille, l’esprit libre, l
procède de l’amplitude des vibrations, (c’est-à-dire de la mesure des mouvements de chacune d’elles dans l’espace) comme la physiq
sion (relativement) constante de la durée. Le rythme est une série de mouvements successifs indépendants de la mesure mais qui sou
s un cas particulier : lorsqu’il offre le retour périodique des mêmes mouvements , c’est à-dire lorsqu’il est formé de groupes semb
64 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre premier. L’ubiquité de la conscience et l’apparente inconscience »
se la poitrine peut, dans certaines conditions, faire avec le bras un mouvement de défense et porter la main à l’endroit menacé,
bras un mouvement de défense et porter la main à l’endroit menacé, —  mouvement accompagné sans doute de vagues sensations doulou
poserez à la machine vivante un petit problème de mécanique, car les mouvements nécessaires alors pour se remettre sur le ventre
et dont toutes les pressions se ressemblent ? Il y a des systèmes de mouvements , comme ceux du violoniste, qui sont enchaînés par
ciseaux : sans rien sentir en apparence, elle n’en fera pas moins les mouvements nécessaires pour couper. Faut-il en conclure, com
couteau, mais elle peut voir tout à coup un couteau. Selon nous, les mouvements tactiles sont alors trop faibles pour provoquer l
oquer l’image tactile de l’objet, mais suffisants pour s’associer aux mouvements des centres visuels : ceux-ci, n’étant pas engour
t qu’on lui a fait tracer : elle n’a pourtant pas senti, dit-elle, le mouvement imprimé à sa main pour la faire écrire, mais elle
ans un objet animé d’une grande vitesse, un arrêt subit transforme le mouvement de translation en chaleur et en lumière. Même exp
s les plus frappants de la tendance qu’ont les idées à se réaliser en mouvements par tous les moyens possibles, et sans même que n
fermés ou que son attention est portée ailleurs, ne s’aperçoit pas du mouvement de sa main, qui révèle à l’expérimentateur le fon
M. Richet et M. Glay. Une image mentale consciente peut déterminer un mouvement inconscient. M. Binet demande à la personne quel
enant de la moelle ; sous la moindre irritation, les membres font des mouvements convulsifs ; exaltez, au contraire, l’activité da
65 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »
Chapitre IV. Unité et mouvement Les deux lois essentielles sont celles de l’uni
t mouvement Les deux lois essentielles sont celles de l’unité et du mouvement  ; de celles-là dérivent toutes les autres. Une œu
pour une évolution sans arrêt qui les développe et les transforme. Le mouvement est aussi essentiel à tout ce qu’on écrit que l’u
inute qu’il fait un pas de plus vers la conclusion. Et comme, dans le mouvement général de l’univers, les êtres particuliers ont
ns le mouvement général de l’univers, les êtres particuliers ont leur mouvement propre, ainsi, pour l’écrivain, tandis que l’ouvr
olution particulière et aura son progrès propre. Partout où manque ce mouvement , la langueur, la froideur, l’ennui surgissent. Il
imagination infiniment, lasse pourtant et ennuie souvent, faute de ce mouvement  : il tâche d’en donner l’illusion, mais on sent q
ment où l’on ne voit rien. Quand il y a dans le discours un véritable mouvement , nulle part on n’aperçoit de solution de continui
t change en restant le même. Pour assurer l’unité, et pour marquer le mouvement , il faut savoir où l’on doit commencer et où l’on
bien reconnues et cédant la place à l’instant qu’on les a saisies, le mouvement sera vif, et le discours sera bref ; si chacune d
est retenue en scène, tournée et retournée sous tous ses aspects, le mouvement sera lent et le discours sera ample. Entre ces de
cts, le mouvement sera lent et le discours sera ample. Entre ces deux mouvements , il y a une infinité de degrés, selon qu’on préci
66 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre I. La conscience et la vie »
ors tout de suite, comme réponse à l’excitation reçue, un ensemble de mouvements coordonnés entre eux. Mais il y a des cas où l’ex
ant reçu d’un point de l’organisme dans la direction d’un appareil de mouvement désigné à volonté. Dès lors, ce que l’excitation
choisir, c’est-à-dire de répondre à une excitation déterminée par des mouvements plus ou moins imprévus. Voilà ce que nous trouvon
ire, il n’y a pas d’être vivant qui paraisse tout à fait incapable de mouvement spontané. Même dans le monde végétal, où l’organi
ellement immanente à tout ce qui vit, s’endort là où il n’y a plus de mouvement spontané, et s’exalte quand la vie appuie vers l’
rcice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu’il vient de nous, pa
résulte d’une décision et implique un choix ; puis, à mesure que ces mouvements s’enchaînent davantage entre eux et se déterminen
ue, deux voies s’ouvrent à elle. Elle peut s’orienter dans le sens du mouvement et de l’action — mouvement de plus en plus effica
elle. Elle peut s’orienter dans le sens du mouvement et de l’action — mouvement de plus en plus efficace, action de plus en plus
(je dis « en gros », parce que bien des espèces animales renoncent au mouvement , et par là sans doute à la conscience) ; la secon
tière est inertie, géométrie, nécessité. Mais avec la vie apparaît le mouvement imprévisible et libre. L’être vivant choisit ou t
rchons, en effet, comment un corps vivant s’y prend pour exécuter des mouvements , nous trouvons que sa méthode est toujours la mêm
érable d’énergie potentielle y est accumulée, prête à se convertir en mouvement . Cette énergie a été lentement, graduellement, em
a fabriqué en emmagasinant de l’énergie solaire. Quand il exécute un mouvement , c’est qu’il libère l’énergie ainsi emprisonnée ;
eler l’étincelle : l’explosif détone, et dans la direction choisie le mouvement s’accomplit.. Si les premiers êtres vivants oscil
chargeait à la fois de fabriquer l’explosif et de l’utiliser pour des mouvements . A mesure que végétaux et animaux se différenciai
sine une énergie de puissance qui deviendra tout d’un coup énergie de mouvement . Or, comment procéderait autrement une cause libr
ère, obtenir d’elle, dam une direction de mieux en mieux choisie, des mouvements de plus en plus puissants ? Elle s’y prendrait pr
e que celle qu’il faut pour faire jouer un déclic ou pour orienter un mouvement  ? Ne s’arrangerait-elle pas précisément de cette
arrêts de la vie à telles ou telles formes déterminées, et non pas le mouvement qui porte l’organisation de plus en plus haut. Un
que le piétinement sur place, auquel nous avons affaire, n’est pas le mouvement même de la vie. Le point de vue de l’artiste est
. Chez l’homme seulement, chez les meilleurs d’entre nous surtout, le mouvement vital se poursuit sans obstacle, lançant à traver
67 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
igne droite AD, on peut dire que notre pensée décrit cette ligne d’un mouvement continu qui va de A en D, et qu’il est impossible
sans peine toutes les fois qu’elle suit, pour analyser la mémoire, le mouvement même de la mémoire qui travaille. S’agit-il de re
ut être saisi par nous comme passé que si nous suivons et adoptons le mouvement par lequel il s’épanouit en image présente, émerg
res ; et l’avenir immédiat, en tant que se déterminant, est action ou mouvement . Mon présent est donc à la fois sensation et mouv
est action ou mouvement. Mon présent est donc à la fois sensation et mouvement  ; et puisque mon présent forme un tout indivisé,
tion et mouvement ; et puisque mon présent forme un tout indivisé, ce mouvement doit tenir à cette sensation, la prolonger en act
que mon présent consiste dans un système combiné de sensations et de mouvements . Mon présent est, par essence, sensori-moteur. C’
espace, mon corps éprouve des sensations et en même temps exécute des mouvements . Sensations et mouvements se localisant en des po
des sensations et en même temps exécute des mouvements. Sensations et mouvements se localisant en des points déterminés de cette é
étendue, il ne peut y avoir, à un moment donné, qu’un seul système de mouvements et de sensations. C’est pourquoi mon présent me p
ns reçues choisissent intelligemment leur voie pour se transformer en mouvements accomplis ; il représente donc bien l’état actuel
même de notre existence, c’est-à-dire un ensemble de sensations et de mouvements , rien autre chose. Et cet ensemble est déterminé,
que pour chaque moment de la durée, justement parce que sensations et mouvements occupent des lieux de l’espace et qu’il ne saurai
l sera devenu actuel, c’est-à-dire sensation capable de provoquer des mouvements . Au contraire, la plupart des psychologues ne voi
sation est, par essence, extensive et localisée ; c’est une source de mouvement  ; — le souvenir pur, étant inextensif et impuissa
chercher à son origine et suivre à travers tous ses détours le double mouvement par lequel nous arrivons à poser des réalités obj
ransversale de l’universel devenir. C’est donc le lieu de passage des mouvements reçus et renvoyés, le trait d’union entre les cho
é de situations ; c’était l’habitude même, remontant de la sphère des mouvements vers celle de la pensée. Mais, des genres ainsi e
ui ne connaît que des choses et ignore les progrès, n’apercevra de ce mouvement que les extrémités entre lesquelles il oseille ;
r alors, ce n’est plus la cohésion des états internes, mais le double mouvement de contraction et d’expansion par lequel la consc
nscience resserre ou élargit le développement de son contenu. Mais ce mouvement se déduit, comme nous allons voir, des nécessités
ourquoi les « associations » que nous paraissons former le long de ce mouvement épuisent tous les degrés successifs de la contigu
ssées, et il y a là aussi une association par contiguïté, puisque les mouvements consécutifs à ces perceptions anciennes se reprod
s’associer. Tout à l’heure, la perception actuelle se prolongeait en mouvements déterminés ; maintenant elle se dissout en une in
mes, la mémoire intégrale répond à l’appel d’un état présent par deux mouvements simultanés, l’un de translation, par lequel elle
re notre action dans l’espace, la contiguïté ne ramène, sous forme de mouvement , que la réaction immédiatement consécutive à une
sprit. Notre corps, avec les sensations qu’il reçoit d’un côté et les mouvements qu’il est capable d’exécuter de l’autre, est donc
masse de souvenirs déborde infiniment elle-même les sensations et les mouvements de l’heure présente ; mais ces sensations et ces
ns et les mouvements de l’heure présente ; mais ces sensations et ces mouvements conditionnent ce qu’on pourrait appeler l’attenti
ne soit qu’un lieu de rendez-vous entre les excitations reçues et les mouvements accomplis, ainsi que nous l’avons supposé dans to
résente consisterait en effet dans la conscience que nous prenons des mouvements effectifs par lesquels notre organisme répond nat
que là où les relations se détendent ou se gâtent entre sensations et mouvements , le sens du réel s’affaiblit ou disparaît 89. Il
rrait dans le cerveau qu’un intermédiaire entre les sensations et les mouvements , qui ferait de cet ensemble de sensations et de m
ons et les mouvements, qui ferait de cet ensemble de sensations et de mouvements la pointe extrême de la vie mentale, pointe sans
68 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
isième La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement . I. Comment a lieu la reconnaissance des idées
si elle était seule, si sa force propre et sa tendance à produire des mouvements n’était pas contrebalancée par la force d’autres
C’est là encore une classification spontanée. Je remue mon bras : le mouvement part du centre et va vers la superficie ; vous re
t part du centre et va vers la superficie ; vous remuez mon bras : le mouvement vient de la superficie et va vers le centre. Il y
mme l’image d’un serpent qui a failli me mordre, sont accompagnées de mouvements renaissants, comme un frisson instinctif, d’actes
s’explique par la conservation de l’énergie dans l’univers. Point de mouvement reçu par un nerf centripète qui ne soit réfléchi
ente indifférence, il y a toujours au fond de notre cerveau, siège de mouvements insensibles, une réponse du dedans au dehors, une
lus forte va jusqu’aux membres ; un coup violent met tout le corps en mouvement dans l’espace, etc. De là encore une sphère d’int
suffit pas de mouvoir un kaléidoscope pour produire la conscience du mouvement et du changement, même si ses dessins reviennent
choc, conséquemment une force exercée et une résistance éprouvée, un mouvement arrêté et réfléchi sur soi. C’est dans les sensat
u moins conscientes, parce qu’elles sont des sensations tendant à des mouvements déterminés, en un mot des forces, qu’elles peuven
’extérieur, dans l’espace et dans le temps ; or, c’est la tendance au mouvement , inhérente à toute image, qui lui donne cette for
ire ? — A cette question ultime, Wundt répond : C’est la sensation de mouvement  ; cette sensation, en effet, est continue, tandis
ves et intermittentes ; c’est donc dans la sensation ininterrompue du mouvement que viennent se fondre nos sensations fugitives ;
nt se fondre nos sensations fugitives ; la conscience fondamentale du mouvement est une synthèse de toutes les sensations, et ell
s sans doute, mais nous n’y avons pas encore atteint. La sensation de mouvement enveloppe elle-même une conscience d’effort avec
que la résistance, à plus forte raison la perception très complexe du mouvement dans l’espace. La vraie trame uniforme sur laquel
ogiste connût parfaitement toutes les conditions organiques, tous les mouvements cérébraux qui correspondent au souvenir : en sera
, puisque le mécanique n’est lui-même qu’un extrait des sensations de mouvement et de résistance. L’automatisme est un mode d’act
sensation quelconque, forte ou faible, provoque un effort moteur. Le mouvement , une fois produit, se creuse mécaniquement un can
us d’un torrent. En vertu de cette loi de « diffusion nerveuse », les mouvements réflexes peuvent, de telle cellule ébranlée sous
et de l’habitude, des associations si faciles s’établissent entre les mouvements réflexes que le premier suggère et entraîne tous
ntraîne tous les autres. C’est ce qui a lieu dans la marche, dans les mouvements automatiques du musicien. Le physiologiste Carpen
69 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Waterloo, par M. Thiers (suite) »
de voir que les Anglais tenaient encore aux Quatre-Bras, ordonna les mouvements qui accélérèrent leur retraite, déjà ordonnée d’a
. La pluie tombait toujours à torrents ; l’Empereur s’assura qu’aucun mouvement de retraite ne se prononçait de la part de l’adve
abord et perçant les brouillards vers cinq heures du matin, il eut un mouvement de joie : « Sur cent chances nous en avons, quatr
r en toute vigueur contre la gauche et le centre des Anglais était le mouvement indiqué, et Napoléon l’ordonna. On attaqua la Hai
lui envoie provisoirement les cuirassiers de Milhaud. Mais il est des mouvements qui d’eux-mêmes parlent plus haut que des ordres.
tait-il donc passé dans l’intervalle autour de Napoléon ? Envoyant le mouvement de Ney et cette première charge brillante de la c
lui et qu’on criait déjà victoire. L’Empereur avait dit : « Voilà un mouvement prématuré ; c’est trop tôt d’une heure. » À quoi
des combats, et il suffit d’un rien pour faire pencher la balance. Le mouvement de toute cette cavalerie Kellermann défilant au c
ade prolongée étonnait les nôtres ; il était important de ne faire de mouvement rétrograde nulle part et de se maintenir dans la
a réserve de grosse cavalerie de la garde, entraînée elle-même par le mouvement de Kellermann, saisie à son tour de je ne sais qu
tait d’en haut en ballon, et sans la fumée du combat ; on en voit les mouvements , les ressorts, les préparations, les péripéties e
a fin. L’ordre de bataille que prennent les deux armées, les premiers mouvements pour en venir aux mains, sont l’exposition ; les
70 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
s ne sont l’un pour l’autre qu’une cause occasionnelle d’action et de mouvement  ; c’est Dieu qui est le véritable moteur. Pour Sp
. Pour Spinosa, il n’y a qu’une simple correspondance d’actions et de mouvements au sein de la substance universelle. Pour Leibniz
e des substances, l’âme et le corps sont comme deux horloges dont les mouvements et les actes se produisent spontanément en vertu
suite de ces excitations successives. On savait également que, par un mouvement analogue en sens inverse, la volonté transmet, à
aires, son action aux nerfs moteurs et aux muscles qui déterminent le mouvement . Quel est le rôle de chacun de ces organes dans l
eçoit ses sensations, l’organe par lequel il exécute ou détermine ses mouvements , l’organe par lequel il perçoit, pense et veut. Y
se mouvoir spontanément, tout en perdant la faculté de coordonner ses mouvements . Réciproquement, si l’on enlève le cerveau à un a
 ; que la moelle épinière lie les diverses contractions partielles en mouvements d’ensemble ; que le cervelet coordonne ces mouvem
s partielles en mouvements d’ensemble ; que le cervelet coordonne ces mouvements d’ensemble en mouvements réglés de locomotion ; q
s d’ensemble ; que le cervelet coordonne ces mouvements d’ensemble en mouvements réglés de locomotion ; qu’enfin le cerveau les tr
il y a lieu de distinguer les organes de la sensation des organes du mouvement  ; mais on peut prouver par des expériences répété
organes distincts pour les sensations, pour les perceptions, pour les mouvements . Quant à l’activité instinctive, il y a des raiso
t pas sûr que l’ablation des lobes cérébraux supprime toute espèce de mouvements instinctifs proprement dits. Où réside au juste l
et ne joue pas le même rôle chez les deux êtres dans la direction des mouvements  ? C’est donc derrière une objection vaine que se
lie, et les anastomose ainsi l’une à l’autre. M. Vulpian applique aux mouvements volontaires le mot de mouvements réflexes. Tous o
e à l’autre. M. Vulpian applique aux mouvements volontaires le mot de mouvements réflexes. Tous ou presque tous les physiologistes
; on avait raison de nier la liberté relativement à l’existence et au mouvement des désirs, et par une fausse conséquence on a cr
uloir blanc, c’est-à-dire sans objet, pas plus qu’on ne peut faire un mouvement de déglutition sans avaler de l’air ou une matièr
ir ou une matière quelconque, de la salive, par exemple. Pour que les mouvements du pharynx puissent s’effectuer, il faut une caus
impression des objets, comme il se meut par les muscles et dirige ses mouvements parle cervelet. Que tel spiritualisme, comme celu
isme ait le droit de dire que le groupement de ces molécules et leurs mouvements expliquent tout10. » En réservant la question mé
t ni d’autre cause de la pensée, que la volonté n’est qu’une sorte de mouvement réflexe de l’activité cérébrale, que le libre arb
une sécrétion du cerveau, quand M. Vulpian définit la volonté un pur mouvement réflexe, quand M. Lhuys parle des perceptions et
qui les constatent ? Comment confondre une impression, une action, un mouvement cérébral, avec un sentiment, une idée, une voliti
lition, dans sa dissection anatomique ou son étude micrographique des mouvements internes de l’organe cérébral. Alors même qu’il v
s diverses opérations à une direction vers une fin déterminée. Que ce mouvement des principes élémentaires s’accomplisse sans con
C’est donc en cet être qu’il faut chercher la vraie cause de tous ces mouvements . « S’il fallait définir la vie d’un seul mot, je
est-à-dire tendant d’elle-même vers une fin, cause réelle de tous les mouvements dont la mécanique, la physique, la chimie ne font
out être vivant, ayant sa fin en lui-même, est la véritable cause des mouvements qui se rapportent à lui, que l’animal est cause s
71 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
son fond, à ses antécédents, à ses conséquents et à son lien avec le mouvement plutôt qu’à sa nature intime et caractéristique.
e tout au mécanique en même temps qu’au logique. Des changements, des mouvements , des relations mécaniques ou intellectuelles ne s
ance précède le sentiment. Si, au lieu de considérer dans l’organe le mouvement et la fonction, d’où résultent plaisir et douleur
tion antérieure qui, par cela même qu’elle existe, impose d’avance au mouvement certaines formes déterminées, et à la sensibilité
ions qui tiennent à la structure de nos organes et à la direction des mouvements vitaux. Un être doué d’un estomac, d’un palais, d
ot de tendance, ici, est l’expression anticipée des directions que le mouvement prendra nécessairement par la constitution même d
ces satisfaites. Même chez les animaux rudimentaires et primitifs, le mouvement a existé dès l’abord avec une certaine direction,
s l’abord avec une certaine direction, car il n’y a point de vie sans mouvement et sans une composition de mouvements, par conséq
, car il n’y a point de vie sans mouvement et sans une composition de mouvements , par conséquent sans une direction et une sorte d
le. Nous naissons disposés pour tels ou tels sentiments, et pour tels mouvements consécutifs : les circonstances ne font qu’amener
l, comme le cœur d’un vertébré, a des fonctions consistant en de tels mouvements rythmiques, la transmission de sensations agréabl
il commence à être malade ou désintégré, l’animal ne peut, par aucun mouvement volontaire, rien faire pour le réparer. » Le cœur
on primordiale, identique à la vie ou à l’être et source primitive du mouvement . Pourtant, on comprend à la rigueur que l’être ag
si on ne suppose pas un obstacle à la vie, à l’être, à l’activité, au mouvement , par conséquent une résistance. Il semble donc pr
a question, il faudrait avoir pénétré l’énigme de la communication du mouvement , l’énigme de la force motrice et de la résistance
uoi notre action tend toujours à du changement intérieur et à quelque mouvement extérieur. Il y a un côté vrai dans la théorie pe
ques et instinctifs, comme la faim et la soif, sont, à l’origine, des mouvements déterminés par quelque sensation pénible, par un
72 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
prétendue liberté des actes humains ? Que devient l’autonomie de nos mouvements dans la série continue des causes ? Que devient n
ener la chaleur, l’électricité, le magnétisme, le son, la lumière, au mouvement , principe générateur unique de ces forces ; faire
omposition toute mécanique des atomes élémentaires ; en sorte que les mouvements intérieurs des corps rentreraient sous les lois d
s corps rentreraient sous les lois de la mécanique aussi bien que les mouvements extérieurs : nouveau pas fait dans la voie de l’i
us décisif dans la voie de l’unité. Pour arriver à l’unité absolue de mouvements , il ne reste plus qu’un degré à franchir ; c’est
s proprement dits, regardés jusqu’ici comme absolument différents des mouvements organiques. Voilà donc toute activité réduite au
rents des mouvements organiques. Voilà donc toute activité réduite au mouvement dans la vie universelle, tout être ramené à la fo
ce élémentaire soumise aux pures lois de la mécanique. Entre tous ces mouvements , il n’y a qu’une différence de degré, laquelle a
de la force simple primitive. Il n’y a dans la nature entière que des mouvements et des forces mécaniques à telle ou telle puissan
ties homogènes dont la base est la mécanique : à celle-ci, l’étude du mouvement absolument simple ; aux sciences intermédiaires,
diaires, telles que la physique, la chimie et la biologie, l’étude du mouvement plus ou moins composé ; à la psychologie enfin, l
mouvement plus ou moins composé ; à la psychologie enfin, l’étude du mouvement à son maximum de composition. Cette philosophie d
dans une seule formule, l’unité absolue de l’être par la réduction au mouvement de tous les phénomènes de la vie universelle. Ell
tomes ; le mot de force n’y figure que comme expression d’un fait, le mouvement sous toutes ses formes. L’observation et l’expéri
econd y préparent naturellement la pensée ! L’unité de l’être dans le mouvement mécanique, ne serait-ce point là, par parenthèse,
En un mot, l’âme, la vie, la liberté, ne sont que des apparences ; le mouvement simple est la réalité. La mécanique est le dernie
dente. Tandis que le matérialisme part d’en bas pour expliquer par le mouvement mécanique toute la série des êtres de l’univers,
e la pensée et de la volonté. A la formule que la pensée n’est que le mouvement à son maximum, il oppose cette autre formule, que
que le mouvement à son maximum, il oppose cette autre formule, que le mouvement lui-même est encore la pensée à son minimum. Tout
e, que le mouvement lui-même est encore la pensée à son minimum. Tout mouvement , même de l’ordre purement physique, est déjà un e
inconsciente en ce qu’il tend spontanément à une fin, toute espèce de mouvement ne peut-elle pas être dite volontaire au même tit
i qu’à l’encontre du matérialisme, qui affirmait que tout être est un mouvement , tout ordre la loi de la nécessité mécanique, le
 ; toute diversité se confond dans l’identité. Nature, âme et esprit, mouvement , instinct, volonté et pensée, fatalité et provide
r soit supérieur à la volonté proprement dite par la puissance de ses mouvements , on peut l’admettre, au moins en beaucoup de cas 
comment elles agissent de concert. Qui donne le branle à la série de mouvements qui constituent la vie organique ? La volonté sol
homme et sa haute destinée, c’est-à-dire le but final où tend tout ce mouvement de la production et la distribution de la richess
pêtes et des naufrages des masses, qu’on ne veut plus regarder qu’aux mouvements généraux et aux évolutions lentes du genre humain
73 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
n la plus patiente des astres ne révélera pas plus le secret de leurs mouvements , que l’observation la plus attentive des états de
ici comment on peut les expliquer. Si la surface d’un lac est mise en mouvement par divers courants qui entrent dans ce lac par p
trois modes fondamentaux d’excitations : la sensation, la pensée, le mouvement . Ces trois genres d’excitations nervoso-musculair
essante et compliquée des affinités chimiques : nutrition, sécrétion, mouvement , tout dépend d’actions chimiques. La vie précède-
se par lui à la moelle épinière, là, l’impression est réfléchie en un mouvement  ; le nerf moteur transmet l’impulsion à un muscle
ion sur le nerf sensitif n’excite une sensation dans le centre, aucun mouvement n’aura lieu246. » Dans la doctrine ordinaire, la
cevoir par les yeux, les oreilles, l’odorat, lesquels déterminent des mouvements  ; il reste donc nécessairement en repos, à moins
s termine son nouveau livre. Sa thèse, qui est celle de l’identité du mouvement et du fait de conscience, dépasse et à beaucoup d
mpagnée d’un processus nerveux. Mais on déclare bien haut qu’entre le mouvement et la sensation (feeling), il n’y a, il ne peut y
y avoir aucun passage. Je reconnais, dit l’auteur, que le passage du mouvement à la sensation, que la transformation de l’un en
l n’est pas étonnant que des concepts aussi dissemblables que ceux de mouvement et de sensation semblent irréductibles à un terme
que le changement dans l’existence externe (qui nous est connu comme mouvement ) n’a lieu qu’en nous, car je rejette l’hypothèse
ehors de la sphère de notre sensibilité, dans cette sphère, il est un mouvement senti et rien de plus. Le mouvement est un fait s
ité, dans cette sphère, il est un mouvement senti et rien de plus. Le mouvement est un fait spécial en termes duquel tous les aut
ais que tous deux sont identiques. Il est surabondamment prouvé qu’un mouvement externe précède un mouvement interne dans les ner
ques. Il est surabondamment prouvé qu’un mouvement externe précède un mouvement interne dans les nerfs sensoriels, que celui-ci p
tait, la loi de conservation de l’énergie serait en défaut, puisqu’un mouvement aboutirait à quelque chose qui n’est ni un mouvem
éfaut, puisqu’un mouvement aboutirait à quelque chose qui n’est ni un mouvement ni un mode de mouvement. Il est aussi absurde de
nt aboutirait à quelque chose qui n’est ni un mouvement ni un mode de mouvement . Il est aussi absurde de chercher comment une exc
absurde de chercher comment une excitation nerveuse se transforme en mouvement musculaire, — comment la contractilité, quand ell
ombattent et s’excluent réciproquement. Le spiritualiste croit que le mouvement nerveux est perçu par un agent spécial. Mais nous
n’expliquerait rien. D’un autre côté, le physiologiste suppose que le mouvement se transforme en sensation, sans spécifier où le
expression la plus abstraite, est changement, externe et interne. Le mouvement est le symbole des changements externes parce qu’
74 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
e plaisir et la douleur sont encore des reflets passifs et inertes de mouvements organiques qui s’accompliraient tout aussi bien s
lumière, choc, vient-il exciter un nerf, l’équilibre rompu produit un mouvement de dépense nerveuse, qui excite un mouvement de r
uilibre rompu produit un mouvement de dépense nerveuse, qui excite un mouvement de réparation simultanée, comme l’eau qui sort d’
iminuant les résistances et les obstacles : le musicien s’habitue aux mouvements nécessaires pour l’exécution. Enfin, quand l’exer
ne recomposition et une décomposition incessantes, par conséquent des mouvements de « désintégration » aussi bien que « d’intégrat
terez. Se sentir vivre, c’est avoir la perception obscure de tous ces mouvements vitaux ; jouir ou souffrir, c’est se sentir vivre
osition est intense avec une recomposition également intense, plus le mouvement vital est précipité et plus nous sentons. C’est c
la « force potentielle », mais sa transformation en force vive et en mouvement qui cause le plaisir, pourvu que cette dépense n’
r le développement le plus intense et le plus efficace. Si l’excès de mouvement musculaire, comme le manque, produit de la douleu
’est là, nous l’avons vu, ce que les anciens appelaient le plaisir en mouvement , ἡδονή ἐν ϰινήσει, ce que nous nommons des émotio
le fond de la vie mentale ; il est en parallélisme avec le perpétuel mouvement d’organisation et de désorganisation essentiel à
ion essentiel à la vie. Mais peu à peu, par l’effet de l’habitude, le mouvement accompli d’abord sous une impulsion de peine ou d
rie aboutissant au plaisir ; c’est un état dérivé, une composition de mouvements extérieurs et d’émotions intérieures. La parfaite
veau n’est plus le siège de changements notables sous l’influence des mouvements accomplis par l’organisme. C’est seulement lorsqu
nner un plaisir inconscient ? En ce qui concerne les plaisirs liés au mouvement , ils semblent ne dépendre que de l’intensité ; un
que, pour être devenue uniforme, elle n’a pas disparu. La qualité du mouvement , c’est d’être une action, et une action vitale, u
onscience de soi. Peu importent, il est vrai, les diverses espèces de mouvement  ; l’enfant s’agite en tous sens et son plaisir cr
ive de l’action et de son indépendance, produit aussi du plaisir. Des mouvements passons aux sensations. En général, la sensation,
s examinons le sens vers lequel se dirigent, en dernière analyse, les mouvements continuels dont l’organisme est le siège, nous vo
rt de l’être pour se conserver qui est le fond du désir, la source du mouvement universel. On a tiré de là de graves conclusions
ce, les matériaux nécessaires à la vie. La diffusion est une série de mouvements où l’endosmose, qui absorbe les éléments favorabl
t de nutrition. Maintenant, selon Rolph, il n’y a point de limites au mouvement d’assimilation par endosmose. Chaque cellule, et
onsiste en ce que les objets des sens excitent dans les nerfs quelque mouvement qui serait capable de leur nuire s’ils n’avaient
et qui en sont au moins la condition ou l’accompagnement. Or, dans le mouvement de nos muscles, où notre activité est continuelle
est que, par rapport à l’état précédent, il y a un surplus : de là un mouvement de progression où se produit un continuel excès p
selon la remarque de Leibniz, il produit quelque chose d’analogue au mouvement accéléré d’un mobile. Mais une victoire continuel
la victoire sur la résistance, le plaisir distinct. Le changement, le mouvement , le progrès a sa raison dans l’imperfection de l’
e la faim et de la nutrition, qui est le dégagement de la force et le mouvement . Comme Darwin, dont il voulait cependant perfecti
une certaine activité, un élan antérieur de la vie manifestée par le mouvement  : il est plausible d’admettre sous ce mouvement v
vie manifestée par le mouvement : il est plausible d’admettre sous ce mouvement vital, avant la peine rudimentaire causée par la
ment du rude « combat pour l’existence », la liberté et l’aisance des mouvements , le jeu facile de la pensée, l’expansion du cœur
75 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
nstater — entre l’existence d’une vérité objective fixant un terme au mouvement , — et une réalité située dans le devenir et dont
ent, — et une réalité située dans le devenir et dont l’essence est le mouvement . Cela revenait à dire, la réalité nous étant donn
ixe et matérialise, sous le regard de l’intelligence, quelque état du mouvement , ce pouvoir se représente en croyance. L’état que
mouvement, ce pouvoir se représente en croyance. L’état quelconque du mouvement qu’il immobilise apparaît sous le regard de la co
pareille en son principe, qui restitue à la substance phénoménale le mouvement dont elle avait été privée par la première croyan
tive, elles se montrent donc les ressorts, appareils en même temps de mouvement et d’inhibition, au moyen desquels la réalité se
ici la mentalité humaine — à répéter à travers la durée une suite de mouvements semblables et dirigés vers un même but. Ces faits
t, que le réel apparaît stationnaire en marge de la fuite continue du mouvement , qu’il se détache, opaque et consistant, sur le t
rompu, la force d’arrêt et d’association qui contredit le pouvoir de mouvement et de dissociation s’exerce-t-elle trop faiblemen
76 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
l’état d’implication et de compénétration réciproques. Ainsi, le même mouvement qui porte l’esprit à se déterminer en intelligenc
uvons. Mais supposons, un instant, que la matière consiste en ce même mouvement poussé plus loin, et que le physique soit simplem
ination assez puissante pour pousser jusqu’au bout l’inversion de son mouvement naturel. D’autre part, nous nous expliquerions ai
tation qu’il forme de l’espace pur n’est que le schéma du terme où ce mouvement aboutirait. Une fois en possession de la forme d’
nt enfin les propriétés de l’espace pur, en se transporte au terme du mouvement dont elle dessine simplement la direction ? Ce qu
fectuée tout naturellement, parce que c’est la même inversion du même mouvement qui crée à la fois l’intellectualité de l’esprit
is ce n’est là qu’un commencement. Notre conscience, en esquissant le mouvement , nous en montre la direction et nous fait entrevo
’on peut conclure qu’elle ne fait que continuer beaucoup plus loin le mouvement que la conscience pouvait esquisser en nous à l’é
constate cet ordre et qui l’admire, est dirigée dans le sens même du mouvement qui aboutit à la matérialité et à la spatialité d
et en mots. Je sympathise alors avec son inspiration, je la suis d’un mouvement continu qui est, comme l’inspiration elle-même, u
même suppression de réalité positive, la même inversion d’un certain mouvement originel, peut créer tout à la fois l’extension d
é de déduire et celle d’induire. Commençons par la déduction. Le même mouvement par lequel je trace une figure dans l’espace en e
e en engendre les propriétés elles sont visibles et tangibles dans ce mouvement même je sens, je vis dans l’espace le rapport de
lle-même la logique, au contraire, si l’espace est le terme ultime du mouvement de détente de l’esprit, on ne peut se donner l’es
e idéale de nos inductions aussi bien que celle de nos déductions. Le mouvement au terme duquel est la spatialité dépose le long
tout à fait avec le pur espace homogène, elle s’est constituée par le mouvement qui y conduit, et dès lors elle est sur le chemin
enir des lois, et elle réussit. Son succès serait inexplicable, si le mouvement constitutif de la matérialité n’était le mouvemen
nexplicable, si le mouvement constitutif de la matérialité n’était le mouvement même qui, prolongé par nous jusqu’à son terme, c’
agions l’évolution de la vie dans son ensemble, la spontanéité de son mouvement et l’imprévisibilité de ses démarches s’imposerai
la déviation de l’un d’eux pour que rien ne marchât plus, le premier mouvement de l’esprit est de faire surveiller cette armée d
« haut » et de « bas », de « lieu propre » et de lieu emprunté, de «  mouvement naturel » et de « mouvement forcé » 85 : la loi p
« lieu propre » et de lieu emprunté, de « mouvement naturel » et de «  mouvement forcé » 85 : la loi physique, en vertu de laquell
que j’entends par là ? La position de chaque objet s’explique par les mouvements automatiques de la personne qui couche dans la ch
vie. L’essentiel et l’accidentel dans les processus vitaux et dans le mouvement évolutif. L’humanité. Vie du corps et vie de l’es
is qu’il en a reçu l’élan, et de se fier à lui-même pour continuer le mouvement , en poussant maintenant les concepts les uns derr
nvention, tout acte volontaire qui renferme une part de liberté, tout mouvement d’un organisme qui manifeste de la spontanéité, a
elles pas déjà, elles-mêmes, la fixation et comme la congélation d’un mouvement  ?), une création de matière ne serait ni incompré
re. Et nous verrons alors, dans l’activité vitale, ce qui subsiste du mouvement direct dans le mouvement inverti, une réalité qui
, dans l’activité vitale, ce qui subsiste du mouvement direct dans le mouvement inverti, une réalité qui se fait à travers celle
s qu’y découpe la vie, formes capables de se prolonger elles-mêmes en mouvements imprévus, représentent de l’action qui se fait. O
aquerait sur elles une organisation savante. En réalité la vie est un mouvement , la matérialité est le mouvement inverse, et chac
on savante. En réalité la vie est un mouvement, la matérialité est le mouvement inverse, et chacun de ces deux mouvements est sim
ement, la matérialité est le mouvement inverse, et chacun de ces deux mouvements est simple, la matière qui forme un monde étant u
que sorte, de la torsion du vouloir sur lui-même. Tout se remettra en mouvement , et tout se résoudra en mouvement. Là où l’entend
r sur lui-même. Tout se remettra en mouvement, et tout se résoudra en mouvement . Là où l’entendement, s’exerçant sur l’image supp
olument, parce qu’il rencontre devant lui la matière, c’est-à-dire le mouvement inverse du sien. Mais il se saisit de cette matiè
s, mais, par-dessus tout, de lui fournir l’énergie qu’il dépensera en mouvements . La complexité croissante de l’organisme tient do
emplir un réservoir surélevé : l’eau une fois montée pourra mettre en mouvement , comme on voudra et quand on voudra, un moulin ou
une fois pour toutes. Il ne peut pas surmonter tous les obstacles. Le mouvement qu’il imprime est tantôt dévié, tantôt divisé, to
faut se rappeler, surtout, que chaque espèce se comporte comme si le mouvement général de la vie s’arrêtait à elle au lieu de la
vrai que la vie prenne son essor au moment même où, par l’effet d’un mouvement inverse, la matière nébulaire apparaît. On conçoi
cation protoplasmique, on les voit exécuter, chacune de son côté, des mouvements parfaitement synergiques, de sorte qu’il suffit i
importe quelle habitude motrice, alors que la faculté de combiner des mouvements nouveaux est strictement limitée chez l’animal le
hoisir parmi eux, à un instant quelconque, celui que nous mettrons en mouvement par un jeu de déclic. Mais il diffère des autres
manité, telle que nous l’avons sous les yeux, comme préformée dans le mouvement évolutif. On ne peut même pas dire qu’elle soit l
ul elle a poursuivi son chemin. L’homme continue donc indéfiniment le mouvement vital, quoiqu’il n’entraîne pas avec lui tout ce
en sens inverse, et se trouve ainsi tout naturellement réglée sur le mouvement de la matière. Une humanité complète et parfaite
le monde, lui apparaîtra comme un flot qui monte, et que contrarie le mouvement descendant de la matière. Sur la plus grande part
grand fleuve de la vie, coulant a travers le corps de l’humanité. Le mouvement d’un courant est distinct de ce qu’il traverse, b
daire de notre système solaire tout entier, entraîné avec lui dans ce mouvement indivisé de descente qui est la matérialité même,
ne font que rendre sensible aux yeux une impulsion unique, inverse du mouvement de la matière et, en elle-même, indivisible. Tous
77 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
s, et celle qui ramène la pesanteur, la chaleur, la lumière, etc., au mouvement . Le système des facultés n’explique rien, puisque
s états associés peuvent être ou bien de même nature (sons avec sons, mouvements avec mouvements, etc.), ou de nature différente (
peuvent être ou bien de même nature (sons avec sons, mouvements avec mouvements , etc.), ou de nature différente (couleur avec rés
mouvements, etc.), ou de nature différente (couleur avec résistance, mouvement avec distance, etc.). Donnons un exemple de l’un
utre cas173. L’association par contiguïté joue un grand rôle dans nos mouvements . Tous ceux qui sont volontaires présentent, duran
t, avec effort. C’est par l’association que des séries ou agrégats de mouvements mécaniques en viennent à se produire rapidement.
fusion totale : — Ce qui est encore plus curieux que cette fusion des mouvements réels, c’est la fusion des simples idées de mouve
tte fusion des mouvements réels, c’est la fusion des simples idées de mouvements . Elles s’associent très bien ensemble d’après la
que cause l’impression elle-même. Ceci explique pourquoi l’idée d’un mouvement , quand elle devient très vive, entraîne le mouvem
quoi l’idée d’un mouvement, quand elle devient très vive, entraîne le mouvement spontanément, d’elle-même, sans intervention de n
les propriétés fondamentales du monde matériel, répondent à certains mouvements et énergies de notre propre corps, et existent da
ation actuelle, c’est que celle-ci est tout entière à la merci de nos mouvements . Nous tournons la tête à droite et à gauche ; nou
erception varie ; nous arrivons ainsi à distinguer les choses que nos mouvements font changer de place, des idées ou rêves qui var
78 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
e sans altération ni discontinuité ; elle ne disparaît que si, par un mouvement voulu et prévu dont j’ai la sensation et le souve
champ de neige, notamment pendant une marche active ou quelque autre mouvement du corps. » En cas de pléthore ou de congestion,
qui d’abord avait joint nos diverses sensations visuelles à l’idée du mouvement par lequel notre main atteint notre œil, s’efface
ent seules. Chaque sensation visuelle distincte s’adjoint l’idée d’un mouvement distinct plus ou moins long, opéré dans tel ou te
is nous ne le savons pas tout de suite avec précision ; l’idée de tel mouvement mensurateur ne vient pas à l’instant, en vertu d’
ette sensation. Placé plus loin, il me faudrait, pour l’atteindre, un mouvement plus grand, partant une sensation musculaire plus
, partant une sensation musculaire plus longue ; placé moins loin, un mouvement moins grand, partant une sensation musculaire plu
ensation musculaire plus courte ; placé aussi loin, mais ailleurs, un mouvement égal, mais différent, partant une sensation muscu
gt. — Tel est l’atlas tactile et musculaire, le premier de tous ; les mouvements instinctifs et désordonnés de l’enfant nouveau-né
l’objet à la recherche duquel il s’était mis ». En effet, le moindre mouvement de la tête remplace toutes nos sensations visuell
même temps, et à force de tâtonnements, nous associons celle-ci à tel mouvement de notre main, celle-là à la demi-extension de no
sation musculaire et voulue de l’œil, ce composé évoque l’idée de tel mouvement de la main, de l’avant-bras ou du bras, de tel no
t à côté d’elle. — Pour nous qui avons noté et associé au souvenir du mouvement de nos membres les diverses sensations musculaire
nte degrés à une inclinaison de dix degrés est associée à l’idée d’un mouvement déterminé du bras qui porterait la main à huit po
t chacun, en se produisant, peut faire surgir avec lui l’image de tel mouvement musculaire des membres, en d’autres termes l’idée
l’objet, par l’association qu’ils ont contractée avec l’image de tel mouvement des membres exécuté dans tel ou tel sens. — Le le
raction plus ou moins grande de tel ou tel muscle moteur de l’œil, le mouvement plus ou moins grand en tel sens de notre corps et
nous servons de son procédé quand nous définissons les lignes par le mouvement d’un point, la surface par le mouvement d’une lig
définissons les lignes par le mouvement d’un point, la surface par le mouvement d’une ligne, le solide par le mouvement d’une sur
d’un point, la surface par le mouvement d’une ligne, le solide par le mouvement d’une surface, et quand nous évaluons une ligne,
usculaire qui en engendre la perception. Or nous pouvons imaginer ces mouvements avec une vitesse extrême ; nous pouvons donc ains
t de vingt pas plus éloigné qu’un autre. En un instant, par un simple mouvement continu de l’œil, nous jugeons que telle surface
e, vous ouvrez les yeux, et, tout d’un coup, au moyen d’un très petit mouvement des yeux et d’un imperceptible mouvement de la tê
up, au moyen d’un très petit mouvement des yeux et d’un imperceptible mouvement de la tête, tout le paysage vous apparaît, avec s
ndent à la diversité des plans colorés, à la présence, à la forme, au mouvement de tous les objets situés hors de la portée de no
parties. — Cela va si loin que d’ordinaire, pour nous représenter le mouvement du bras qui doit mesurer une distance, nous emplo
iscernons et imaginons que par des images tactiles et musculaires les mouvements qu’il nous faut faire pour proférer les divers so
et musculaire est seul ou presque seul employé pour noter les courts mouvements du tronc sur sa base, et parfois tous les mouveme
noter les courts mouvements du tronc sur sa base, et parfois tous les mouvements de la marche : par exemple, quand dans l’obscurit
sation de contact. Il est le seul que ma volonté mette directement en mouvement . Il est le seul en qui je loge les sensations que
équivalents eux-mêmes sont des corps considérés au point de vue d’un mouvement qu’ils subissent ou d’une qualité qu’ils ont. — I
omme l’équivalent de nos sensations les plus importantes, à savoir le mouvement ou changement de lieu. Mais, tout en nous servant
ou sera venu choquer la bille perdra ou aura perdu une portion de son mouvement . Il y a hallucination proprement dite, lorsque l’
e semble être, ne subit, malgré mon attente, aucune diminution de son mouvement . Mais ce cas est fort rare, et la concordance est
et muets acquièrent, de comprendre ce qu’on leur dit en regardant le mouvement des lèvres de l’interlocuteur. » (Abercrombie, In
ètement dans un coin, à l’autre angle du salon. Il comprend ainsi, au mouvement des lèvres, l’allemand et le français. Seulement
n contienne beaucoup de noms propres qui lui soient inconnus ; car le mouvement visible des lèvres lui fait deviner les consonnes
oufflet à la distance de 50 et même de 90 pieds et s’en écartent ; un mouvement de la main ou d’un éventail qui produit un couran
re guide réel que la résistance de l’air et la précision parfaite des mouvements guidés par le sens musculaire hyperesthésie. » (A
79 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
la résolution de marcher chez l’homme sain est certainement suivie du mouvement des jambes, et qu’elle n’est jamais suivie de ce
suivie du mouvement des jambes, et qu’elle n’est jamais suivie de ce mouvement chez le paralytique ; ici encore, le pouvoir n’es
nt que ma résolution de remuer mon bras est constamment suivie par le mouvement de mon bras. En effet, si, avec l’aide de la phys
us près ; cette opération, j’y découvre quantité d’intermédiaires, un mouvement moléculaire dans les lobes cérébraux, un autre mo
édiaires, un mouvement moléculaire dans les lobes cérébraux, un autre mouvement moléculaire dans le cervelet, un autre mouvement
cérébraux, un autre mouvement moléculaire dans le cervelet, un autre mouvement moléculaire propagé dans la moelle et de là dans
issent avec la proximité croissante. Dans tout cela, il n’y a que des mouvements présents, futurs, ou possibles, liés à certaines
e type de la sensation, les autres physiques ou conçus sur le type du mouvement . La notion de fait ou événement correspond seule
note l’action réflexe : tel est le premier point de vue. — À côté des mouvements moléculaires fort composés qui se passent dans la
rise des lobes cérébraux et des centres dits sensitifs, sont d’autres mouvements moléculaires analogues et moins composés qui se p
ou une grenouille, le train postérieur, séparé du reste, exécuter des mouvements complexes, adaptés à un but, et capables, si les
bles, si les circonstances changent, de s’adapter à un autre but. Ces mouvements coordonnés, et qui semblent dénoter une intention
de vue où nous la considérons, est tantôt pour nos sens une série de mouvements moléculaires, tantôt pour notre conscience une sé
80 (1913) Le bovarysme « Deuxième partie : Le Bovarysme de la vérité — III »
de la vie phénoménale, c’est qu’elle nous apparaît comme une chose en mouvement . À notre vue l’univers se meut : ou le mouvement
t comme une chose en mouvement. À notre vue l’univers se meut : ou le mouvement est, de toute éternité, la loi et le propre de la
enche aussi le ressort qui engendre dans le temps et dans l’espace le mouvement du multiple sons l’influence de la cause. Quelle
thèse, il reste que la vie phénoménale ne nous est donnée que dans le mouvement . Elle n’est pas figée dans le fait de l’existence
ient à tout moment autre qu’elle n’était. Ainsi la loi d’une chose en mouvement et qui n’existe qu’à la condition d’être toujours
81 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre troisième. L’idée-force du moi et son influence »
te, semblent détachées, qu’à construire une ligne avec des points, un mouvement continu avec des moments successifs. Il n’en est
ments successifs. Il n’en est pas moins vrai que la nature réalise le mouvement , comme elle réalise la conscience : des deux côté
ge avec sa classe, son ordre et sa variété, grâce à l’irradiation des mouvements cérébraux dans les parties similaires qui produis
on ne peut que la comparer avec la direction divergente qu’un simple mouvement des aiguilles imprime aux rails d’un chemin de fe
des aiguilles imprime aux rails d’un chemin de fer, ou avec le simple mouvement de ressort qui, dans un orgue, fait succéder un r
une pile compliquée, produit ou suspend les inductions, aimantations, mouvements invisibles et visibles. Lorsque, dans l’état nouv
et la distribution et l’intégration des forces. En même temps que les mouvements se coordonnent ainsi par les actions ou réactions
toujours un côté sensitif et appétitif. La pensée continuera donc le mouvement vers l’unité commencée dans la sensibilité et l’a
clarté de sa vision, comme l’œil, en s’adaptant et en concentrant ses mouvements , voit la clarté grandir et l’objet cherché appara
vant veut continuer de vivre, tout comme le mobile persévère dans son mouvement et dans la direction de son mouvement, à moins qu
me le mobile persévère dans son mouvement et dans la direction de son mouvement , à moins qu’une force extérieure ne l’arrête ou n
déchiré. Que l’image de la dent subsiste avec celle de la douleur, le mouvement de fuite se produira et, l’identité se projetant
82 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre VI. De l’envie et de la vengeance. »
quences ni plus heureuses, ni moins coupables ; c’est à combattre les mouvements involontaires qui entraînent vers un but condamna
a plongé dans le désespoir ; ce tableau vous poursuit, comme, par un mouvement contraire, l’imagination de la pitié offre la pei
le plus apparent dans sa propre douleur, on croit, en satisfaisant ce mouvement , échapper à tout ce qui doit le suivre ; mais en
urs ; mais ce qui démontre cependant combien la vengeance tient à des mouvements condamnables, c’est qu’il est beaucoup plus rare
par amour propre. Les âmes généreuses, qui se sont abandonnées à des mouvements coupables, ont fait un tort immense à l’ascendant
liberté, l’ambition qu’elle excite, met les hommes dans un plus grand mouvement , fait naître plus d’occasions d’être opposés les
les individus, et le lien de parti se rompant à mesure qu’un nouveau mouvement crée de nouvelles divisions, il n’y aura point d’
83 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
rdre des phénomènes, de telle façon que l’un réfléchisse l’autre ; le mouvement de la pensée suivant le mouvement des choses. »
n que l’un réfléchisse l’autre ; le mouvement de la pensée suivant le mouvement des choses. » Remarquons ces termes « ordre des
mouvement des choses. » Remarquons ces termes « ordre des idées », «  mouvement de la pensée », substitués à la formule ordinaire
us importe point ; mais quels sont les rapports des corps et de leurs mouvements avec nos perceptions : voilà ce qui nous importe.
rs mouvements avec nos perceptions : voilà ce qui nous importe. Si le mouvement de notre pensée est contrôlé par le mouvement des
qui nous importe. Si le mouvement de notre pensée est contrôlé par le mouvement des choses, il y a vérité : si nos idées sont arr
ve qui moule ses conceptions sur les réalités, en suivant de près les mouvements des objets, tels qu’en particulier ils se présent
, tels qu’en particulier ils se présentent aux sens, de sorte que les mouvements de la pensée puissent synchroniser avec les mouve
sorte que les mouvements de la pensée puissent synchroniser avec les mouvements des choses. » « La méthode subjective qui moule l
rien ne change ; j’arrête le pendule, tout s’arrête ; je le remets en mouvement , tout reprend ; je tire un poids avec force, je v
ne peut pas plus la séparer de la sensation, qu’on ne peut séparer le mouvement d’un muscle de la sensation qui le cause. Mais el
aniquement avec la sensation, cependant elle ne l’est pas plus que le mouvement n’est lié avec la sensation. Chaque sens a son ce
des phénomènes psychologiques224. Il explique les sensations par des mouvements vibratoires : hypothèse qui n’ajoute rien à notre
e la même théorie, en substituant au mot « vibration » l’expression «  mouvements sensoriels. » Bien que son système soit plein d’
es pense de la philosophie française. Elle a commencé, dit-il, par un mouvement de réaction contre les doctrines du xviiie  siècl
émonstration. » Une doctrine, une seule, l’éclectisme est sorti de ce mouvement et a tenu quelque temps la position d’une école.
ole. « Il est mort, mais il a produit quelques bons résultats, par le mouvement qu’il imprima aux recherches historiques, et en c
84 (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257
caractère esthétique, nous semble inacceptable. Il s’ensuivrait qu’un mouvement gracieux ne serait tel que pour les yeux des spec
rs et ne causerait aucun plaisir d’artiste à celui qui l’exécute. Les mouvements rythmés, la danse, perdraient en eux-mêmes toute
de manifester au dehors la vie intérieure. Bien avant la danse et les mouvements rythmés, la simple action de se mouvoir a pu four
il ne feint pas. Chapitre IV. Des conditions de la beauté dans les mouvements Notre idée du beau, d’abord étroite et exclus
ous reste à mieux déterminer. Le beau peut se révéler tantôt dans les mouvements , tantôt dans les sensations, tantôt dans les sent
antôt dans les sentiments. Le premier caractère de la beauté dans les mouvements est la force : nous éprouvons un plaisir esthétiq
auté est l’harmonie, le rythme, l’ordre, c’est-à-dire l’adaptation du mouvement à son milieu et à son but. Tout mobile, traversan
des ; de là résultent, comme l’ont montré MM. Spencer et Tyndall, des mouvements successifs en avant et en arrière, des lignes plu
istances ; l’ordre est une économie de force. La troisième qualité du mouvement . la grâce, a été le mieux étudiée par M. Spencer,
es les doctrines trop métaphysiques de Schiller et de Schelling. Quel mouvement nous donne, quand nous l’exécutons ou quand nous
e jouent librement, comme portés par l’air10. De là la supériorité du mouvement curviligne ; la ligne courbe, formée d’une infini
ondent sans interruption l’une dans l’autre, est comme le schema d’un mouvement dans lequel très peu de force se perd, où aucun e
où aucun effort inutile n’est demandé à aucun muscle. Au contraire un mouvement maladroit est celui qui implique un changement so
usculaire. En somme, à ce premier point de vue, toute beauté dans les mouvements paraît pouvoir se ramener à l’économie de la forc
à l’économie de la force. Si telles sont les qualités esthétiques du mouvement , ne semble-t-il pas tout d’abord que les mouvemen
tés esthétiques du mouvement, ne semble-t-il pas tout d’abord que les mouvements du jeu, non ceux du travail, puissent seuls les r
e pure apparence, et le travail s’accommode aussi bien que le jeu des mouvements esthétiques. Voyez sur une échelle une grappe d’o
ces hommes poursuivent une fin déterminée ; le rythme qui règle leurs mouvements et les assouplit ne s’explique lui-même que par l
es leurs forces vers ce but unique. Par là le caractère esthétique du mouvement , loin d’être diminué, est agrandi, car il s’y ajo
eaux. D’une part, l’intérêt est excité par la recherche d’un but : un mouvement dont nous connaissons la direction et dont nous p
constater la réussite ne nous intéresse-t-il pas toujours plus qu’un mouvement sans objet ? D’autre part, l’intelligence est sat
elle-même à son heure. — Mais, nous dira M. Spencer, si la beauté des mouvements n’exclut pas toute idée de travail accompli, du m
si la force n’est pas dépensée en excès, il faut toujours supposer au mouvement un but quelconque par rapport auquel il se trouve
rt auquel il se trouve coordonné. La coordination, l’organisation des mouvements est ce qui leur donne un sens pour l’intelligence
l’harmonie à la force déployée. Or, qu’est-ce que la coordination des mouvements par rapport à un but, si ce n’est la définition m
ion et plus d’agilité11. Un patineur gracieux est celui dont tous les mouvements sont adaptés au patinage sans que rien puisse con
emme qui porte une cruche sur sa tête n’est gracieuse que si tous ses mouvements ont un certain rapport au but secret qu’elle pour
ortionnée à ses muscles. Nous arrivons par là, en ce qui concerne les mouvements , à une première conclusion, très différente de ce
lisé sur le sauvage. Une seconde conséquence, c’est que la beauté des mouvements ne peut pas se définir simplement l’économie de l
s se définir simplement l’économie de la force. Parmi les buts que le mouvement se propose, il en est d’assez élevés pour qu’aupr
digalité de la force. Lorsque nous voyons sous nos yeux s’exécuter un mouvement , nous sympathisons, comme le remarque M. Spencer,
des organes ; le but poursuivi par elle peut nous attirer plus qu’un mouvement sans but ; enfin il vient un instant où l’on comp
ite de parcimonie mais de largesse, d’aisance mais d’effort, et où le mouvement n’apparaît plus seulement comme le signe et la me
le de l’évolution a eu raison de chercher dans les lois mécaniques du mouvement l’explication de ses qualités esthétiques les plu
nt de la volonté qui la dépense pour un but. La beauté supérieure des mouvements est donc d’emprunt ; elle vient de plus haut : c’
er l’explication. Par l’effet de l’habitude et de l’association, tout mouvement a fini par représenter pour nous un sentiment, un
tation de la vie intérieure. À ce nouveau point de vue, la beauté des mouvements résidera surtout dans l’expression, et elle grand
résidera surtout dans l’expression, et elle grandira à mesure que le mouvement traduira au dehors une vie plus élevée, plus inte
au dehors une vie plus élevée, plus intellectuelle et plus morale. Le mouvement qui ne ferait que manifester une force brute nous
ire à la place du moteur, pour jouir sympathiquement de l’aisance des mouvements accomplis. En réalité un mouvement beau ou gracie
sympathiquement de l’aisance des mouvements accomplis. En réalité un mouvement beau ou gracieux a toujours quelque chose de viva
sure, il nous laisserait presque indifférents. La première qualité du mouvement , la force, est en somme invisible et cachée ; qua
nt essentiel dans sa beauté. L’ordre ou le rythme, seconde qualité du mouvement , est plus expressif encore ; par lui le mouvement
seconde qualité du mouvement, est plus expressif encore ; par lui le mouvement , devenu régulier, offre prise à l’intelligence et
as seulement, comme on l’a montré, la conséquence de la continuité du mouvement et de la persistance des forces, il est encore le
n état de volonté. Remarquons-le en effet, chez les êtres vivants les mouvements gracieux sont toujours plus ou moins associés à l
n arrêt. Au contraire, la bienveillance se traduit d’habitude par des mouvements onduleux et légers, sans rien de brusque, sans an
et légers, sans rien de brusque, sans angles, sans violence ; de tels mouvements , par la disposition sympathique dont ils sont le
creux des vagues, ou encore dans le tourbillon d’une valse : tous ces mouvements évoquent en nous je ne sais quelle idée d’infini,
un élément essentiel dans l’impression que nous causent une foule de mouvements . L’Adam de Michel-Ange, qui s’éveille à la vie, a
ce proprement dite se fond avec l’émotion du sublime. Nous voyons des mouvements qui, physiologiquement, exprimaient la vie bien é
représente plutôt le côté féminin. Si donc la beauté suprême dans les mouvements est celle qui traduit la vie la plus riche, on pe
même, met toute sa puissance au service de toute sa tendresse. Si les mouvements empruntent la plus grande partie de leur beauté a
s les sensations Nous n’avons analysé jusqu’ici que la beauté des mouvements et celle des sentiments ; mais c’est surtout sur
nce visible sur le développement général de la vie. Au contraire, les mouvements expressifs, comme ceux de la joie ou de la bienve
en sur ce sujet, c’est que la sensation même enveloppe l’action et le mouvement , c’est que la beauté des sensations est en grande
de l’œil : en les suivant, l’œil n’a pas besoin d’arrêter soudain son mouvement ou de changer brusquement de direction, comme lor
ou végétaux, présentent plus ou moins la ligne serpentine dans leurs mouvements et jusque dans leur structure. On peut expliquer
ant que spectateurs. Les formes senties ne sont en définitive que des mouvements sentis, et les mouvements sentis ne sont que des
ormes senties ne sont en définitive que des mouvements sentis, et les mouvements sentis ne sont que des mouvements exécutés. Dans
e que des mouvements sentis, et les mouvements sentis ne sont que des mouvements exécutés. Dans la perception nous déployons notre
me cette identité que nous avons établie jusqu’ici dans la sphère des mouvements et des sentiments ? Il faut d’abord distinguer en
e voulait Schiller, un signe nécessaire de supériorité, le jeu est le mouvement qui se rapproche le plus de la simple action réfl
e minimum de force pour atteindre un but. De là résulte la beauté des mouvements . Pour être beau, un ensemble de mouvements a beso
e là résulte la beauté des mouvements. Pour être beau, un ensemble de mouvements a besoin qu’on lui reconnaisse une certaine direc
tte unité, visible dans nos sentiments, se laisse pressentir dans les mouvements ou dans les sensations. Le beau, au lieu de reste
suprême et vraiment poétique est-elle surtout dans l’expression et le mouvement . Pour un moderne, ce qu’il y a de plus beau dans
éjà dans les œuvres de notre époque une importance croissante ; si le mouvement , signe visible de la pensée, finit par y animer t
surtout la « statique » de l’art ; il reste à l’art moderne, avec le mouvement et l’expression, ce que nous appellerons la « dyn
songe aux lois mathématiques des combinaisons ; grâce au rythme et au mouvement , la mélodie peut varier sans cesse ; d’autre part
La Légende des siècles. La tragédie grecque avec ses chœurs, avec ses mouvements lyriques mêlés à la trame dramatique a également
au loin errer sur la mer la voile blanche et légère d’un bateau ; le mouvement du bateau sera même d’autant plus gracieux qu’il
ante, sous sa forme ailée. De même, un moulin à vent n’est beau qu’en mouvement et dans l’apparence de la vie : au repos et vu de
s yeux une force de la nature, l’élasticité ? non, mais parce que son mouvement , qui est le germe du mouvement réflexe, semble un
l’élasticité ? non, mais parce que son mouvement, qui est le germe du mouvement réflexe, semble un signe et un commencement de vi
cherche par cela même à produire la continuité et l’aisance dans les mouvements de ses machines, c’est-à-dire à les rapprocher du
irculeront sans soubresaut dans les grandes artères de fer ; plus les mouvements visibles des bras d’acier prendront l’apparence d
a vie, et cette beauté ne peut guère être saisie que si elles sont en mouvement  ; or précisément la reproduction du mouvement éch
ie que si elles sont en mouvement ; or précisément la reproduction du mouvement échappe à nos arts représentatifs : ceux-ci doive
à peindre tous les mécanismes qui n’ont pas, en plus de la beauté du mouvement , une sorte de beauté plastique. Mais un grand nom
confondant dans le même corps monstrueux, se manifestant par un seul mouvement d’ensemble : chacun de ces vaisseaux ressemble au
e », Avec le sentiment qu’elle est à l’infini... En somme, tous les mouvements du cœur, quels qu’ils soient, deviennent à notre
et qui essaye de rendre sa pensée égale au monde ; dans chacun de nos mouvements , nous sentons passer un peu de l’agitation éterne
ière lui l’enseignement, il s’abandonne à la contemplation des grands mouvements élémentaires et de la vaste vie qui pénètre l’ens
e, le vers étant à la fois un système de sons vocaux (c’est-à-dire de mouvements physiologiques) et un système de pensées ou d’émo
s’imaginer qu’on a trouvé pour eux l’équilibre éternel, ou plutôt le mouvement perpétuel du rythme soulevant les syllabes et les
, la « loi du rythme », qui, selon Tyndall et Spencer, régit tous les mouvements , change l’agitation en ondulation régulière. Dans
le regard qui la fixe ; il coule sur elle, comme un flot pur dont le mouvement n’empêche pas d’apercevoir le lit qu’il recouvre
sormais graviter ensemble dans la même orbite, avec une régularité de mouvements et un concert qui n’est pas sans rappeler par une
i se rapproche du long vers sanscrit, il est incapable de se plier au mouvement de la pensée moderne ; c’est plutôt une période o
es absolues ; pourtant il y a cette règle générale de mécanique qu’un mouvement s’accomplit avec d’autant plus d’aisance qu’il do
é de celle des couleurs ; de plus, la poésie ne peut guère figurer le mouvement , comme la peinture ou la sculpture. Pour peindre
are est huit ou dix fois plus riche ; n’est-il pas étrange de voir le mouvement romantique, après avoir pris d’abord modèle sur S
gnifier quelque chose. De tels principes étant admis par les chefs du mouvement romantique, il était facile de déterminer d’avanc
du mouvement romantique, il était facile de déterminer d’avance où ce mouvement devait aboutir. Derrière les grands talents et le
m’aperçus que, si dans l’ensemble il se glissait par hasard quelques mouvements d’une grâce vraie, c’étaient ceux qui, par compar
le submergeraient pas. » Dans l’Imitation, nous retrouverons le même mouvement lyrique, bien plus, les mêmes métaphores, comme c
85 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIX. Cause et loi essentielles des variations du gout littéraire » pp. 484-497
Et la Vie, inséparable de la Mort, nous apparaît de la sorte comme un mouvement sans fin, comme une circulation perpétuelle ; la
et par développement. Il s’agit de prouver et d’expliquer ce double mouvement . D’abord, je veux dire que la tendance qui domine
rbert Spencer, universelle. Le philosophe anglais a constaté que tout mouvement , et par conséquent tout changement, toute évoluti
is n’en est-ce point assez pour qu’il soit bien avéré qu’une série de mouvements s’opposant directement l’un à l’autre constitue l
nte. Il semble, par suite, que l’évolution se résolve en une série de mouvements qui reviennent sur eux-mêmes ; qu’elle soit, dès
s phases, mais dans un autre plan ; elle a, comme la terre, un double mouvement , mouvement de rotation sur elle-même, mouvement d
ais dans un autre plan ; elle a, comme la terre, un double mouvement, mouvement de rotation sur elle-même, mouvement de translati
e la terre, un double mouvement, mouvement de rotation sur elle-même, mouvement de translation dans l’espace. Le trajet qu’elle a
n, tandis que telle autre la finit ; que celle-ci est au tiers de son mouvement ascendant, pendant que celle-là est à son apogée
i unique qui régit tout : telle la loi de gravitation qui préside aux mouvements , en apparence si divers, des étoiles, des planète
avec soin en quel point de son développement est alors chacun de ces mouvements rythmiques. Il faut se représenter une horloge tr
86 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
, il y a eu en réalité une série de transitions et de changements, un mouvement interne. Cette première difficulté levée, c’est,
fixité, mais le changement même ; ce n’est pas l’immobilité, mais le mouvement . Il n’est nul besoin, pour sentir une chose, d’av
u passage d’un terme à l’autre, de ce qui dans l’esprit correspond au mouvement et à l’innervation spontanée. Par là on introduit
est nouvelle ; nous sentons les diverses espèces de changement ou de mouvement intérieur, nous sentons les directions du cours d
le, non dans un chemin qui est à trouver et qui peut-être m’égare. Le mouvement réel serait impossible s’il se ramenait entièreme
mène la position future. De même, dans la sensation que nous avons du mouvement ou plutôt de la vie, il y a la conscience non seu
timent de chute, et cela sans avoir besoin d’aucune réflexion sur les mouvements qu’il accomplit ? L’animal même se sentira entraî
n’aura pas l’impression de repos, mais l’impression corrélative à un mouvement rapide. Eh bien, dans le domaine de la conscience
qui reparaissent toujours dans la mémoire avec le caractère actif du mouvement . En d’autres termes, il se surajoute en nous à to
oignement, de la séparation. Le besoin, l’appétit est un effort et un mouvement commencé pour traverser un intervalle. Avoir faim
ture à prendre ? C’est qu’il y a sous l’image-attente une tendance au mouvement , une force impulsive et motrice qui n’existe null
ysique, si une idée est seule et non contredite, elle se réalisera en mouvements conformes ; la présence d’une idée, toute contrad
part, entraîne donc et l’affirmation de la présence de l’objet et les mouvements corrélatifs. Mais il y a des idées présentes qui
plus jusqu’au bout l’affirmation de la présence de son objet, ni les mouvements relatifs à cet objet. La représentation purement
’une proie, chez l’animal qui a faim, produit bien un commencement de mouvements relatifs à l’acte de manger ; elle peut même fair
comme présente. Il y a là, avec une lutte mécanique de tendances, de mouvements commencés et arrêtés, une lutte logique d’idées.
nt du temps n’a point précédé, comme on se l’imagine, le sentiment du mouvement et de l’extensivité, pas plus qu’il n’a précédé l
musculaires et aussi par ses yeux : il a le sentiment d’une série de mouvements et d’une série de visions ; le contraste des rési
uelles dans l’espace ; si on dit que la pierre qui tombe accélère son mouvement en fonction du temps, ce n’est réellement point l
ctuelle, et cette idée même a ses concomitants cérébraux qui sont des mouvements actuels dans l’espace ; mais l’idée, comme telle,
sa tête ; il y aura des liens cérébraux entre ces images et certains mouvements parle seul fait que, une première fois, images et
certains mouvements parle seul fait que, une première fois, images et mouvements auront coïncidé : l’animal aura donc, à chaque in
instant, un ensemble de représentations et accomplira un ensemble de mouvements déterminés par des connexions cérébrales, le tout
omparant l’étendue avec de l’étendue. On n’a besoin ni du temps ni du mouvement comme éléments de cette comparaison. Au contraire
ent comme éléments de cette comparaison. Au contraire, le temps et le mouvement ne peuvent se mesurer directement et par eux-même
t confirmée par son harmonie avec la réelle existence hors de nous dc mouvements dans le temps. « Par cette nécessité seule, cont
e conscience vague de sensations, d’appétitions, de vie et surtout de mouvement . Pour concevoir le temps mathématique, vous trace
87 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre VIII. La mécanique cérébrale »
écomposer la machine, en démonter tous les ressorts, en démontrer les mouvements , et qui nous fait comprendre comment ces mouvemen
en démontrer les mouvements, et qui nous fait comprendre comment ces mouvements sont appropriés au genre d’action qu’elle doit pr
vaient de ces corpuscules ou esprits pour expliquer non-seulement les mouvements musculaires, ce qui se comprendrait aisément, mai
eau, étant molles et humides, ne sont pas susceptibles de ce genre de mouvement , qui suppose une certaine tension. Cette objectio
ives, de même nous voyons l’esprit tendre à l’équilibre perdu par des mouvements oscillants entre le passé et le présent. La même
xpliquer l’habitude et la mémoire ; l’habitude étant dans l’ordre des mouvements , ce que la mémoire est dans l’ordre des idées. Je
du qui, pour revenir à l’état d’équilibre, parcourt un va-et-vient de mouvements contraires. Ensuite il ne paraît pas du tout évid
88 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Les legs de l’exposition philosophie de la danse »
le demi-jour d’une chambre mauresque, intéresser par la souplesse des mouvements et par l’harmonie des lignes et des contours un c
c leurs jambes, ces jambes fuselées, intelligentes, capables de mille mouvements divers. Les bestiales almées dansent avec leur ba
. Les bestiales almées dansent avec leur bassin, qui ne connaît qu’un mouvement , toujours le même. Notez qu’à cause de cela, le c
liante, à demi blottie, se prêtant avec une soumission volontaire aux mouvements qu’il imprime ; lui, plus ferme sur ses jarrets,
et entre-croisés, avec une si impeccable sûreté ; l’harmonie de leurs mouvements est si parfaite que, si vous espérez jamais voir
mbes fines que moule la soie noire, dardées au plafond dans un enragé mouvement de balancier, parmi l’envolement neigeux des jupo
89 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
ations de la vue ou du toucher : nous nous figurons voir ou sentir un mouvement de va et vient, comme l’onde visible de la mer ou
e sortons pas de l’apparence. L’espace même, où nous nous figurons le mouvement , est un mode de représentation qui tient probable
ui tient probablement à l’organisation de notre cerveau ; les lois du mouvement sont des successions uniformes qui tiennent peut-
à une assez grande distance du soleil et de la lune, je percevrais le mouvement de la terre autour du soleil. Je ne me place pas
ice, chaque sensation étant le signe et le début d’une action et d’un mouvement . Or, l’action, par les effets qu’elle réalise, ac
ce que je déploie pour vaincre un obstacle intérieur ou extérieur, un mouvement de colère ou un poids à soulever, peut être égale
uments d’analyse pour la décomposition de la réalité en ses formes ou mouvements élémentaires. Dans tout cela, la perfection propr
oses constituées comme elles apparaissent dans notre expérience ; les mouvements de la matière, par exemple, et la matière elle-mê
iste attribue le pouvoir de causer la pensée. Or, il est clair que le mouvement et la matière, objets particuliers d’expérience,
 ; l’étendue même est avant tout un mode de représentation ; enfin le mouvement ne peut manquer d’en être un, puisqu’il se ramène
porel et spatial de nos sensations. Il en résulte que durée, étendue, mouvement , matière, tous les objets de l’expérience ne peuv
la pensée, par les seules relations des choses extérieures et par les mouvements de la matière. En somme, le réalisme matérialiste
t concevoir l’anéantissement ni de l’existence, ni de l’action, ni du mouvement . Spencer, d’ailleurs, ne sait lui-même ce qu’il e
90 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
rt vers l’avenir. En outre du côté physique, il y a dans le désir des mouvements à la fois commencés et empêchés, d’où un état de
y a passage des forces de tension à un déploiement d’énergie et à un mouvement dans un sens déterminé. Sous tous les rapports, n
nt de nos idées et désirs ; mais nous prétendons tous influer sur les mouvements de notre plume au moment de signer un contrat, pa
uvements de notre plume au moment de signer un contrat, parce que ces mouvements nous paraissent non déterminés indépendamment de
e assiette d’oranges. Si nous prenons au hasard, les raisons de notre mouvement seront toutes mécaniques ; si nous choisissons, n
ixe une idée qui, sans cela, eût passé vite ou eût été faible, et les mouvements corporels suivront. « L’unique fonction de la vol
aintien du vent du nord n’est rien de plus, pour le physicien, que le mouvement du vent du nord avec sa force supérieure à celle
er par la combinaison, l’intensité, la durée, la direction finale des mouvements inhérents aux particules d’eau. Il y a des flots
mêmes, se maintiennent, se suspendent, sans qu’on puisse ramener leur mouvement à une loi. Cette théorie, loin de supprimer la li
des raisons organiques qui font que la douleur produit des vagues de mouvements réflexes et de mouvements expressifs, sans le con
i font que la douleur produit des vagues de mouvements réflexes et de mouvements expressifs, sans le concours de notre volonté ; l
passion quelconque, il s’accomplit dans notre organisme une foule de mouvements dont la passion est en grande partie le reflet et
de ce côté, contrebalancer l’impulsion actuelle et sa réalisation en mouvements conformes. Au contraire, l’idée de la résistance
t-il pas un effet d’inhibition prononcé ? Physiologiquement, tous les mouvements moléculaires correspondant à ces idées et à ces t
aires correspondant à ces idées et à ces tendances vont à l’opposé du mouvement centrifuge qui entraîne à l’acte. Psychologiqueme
ce à toutes les idées adverses, elle produit un effet d’arrêt sur les mouvements contraires à sa direction propre. En somme, est i
« premier commencement », une initiative complète de changement ou de mouvement . C’est alors la causalité s’exerçant sans raison
inés : 1° la fin de vouloir et de manifester mon indépendance ; 2° le mouvement du bras, moyen en vue de cette fin. Quant à la di
nt du bras, moyen en vue de cette fin. Quant à la direction finale du mouvement , elle demeure indéterminée pour ma volonté, qui,
es différences mécaniques d’exister dans mon cerveau en faveur de tel mouvement , par exemple vers la droite ou la gauche. Il en r
e actuel de mon cerveau et de mon bras, qui aboutit nécessairement au mouvement vers la droite. On peut donc très bien se propose
91 (1874) Premiers lundis. Tome I « Espoir et vœu du mouvement littéraire et poétique après la Révolution de 1830. »
Espoir et vœu du mouvement littéraire et poétique après la Révolution de 183
par quelques points ; aujourd’hui, nous bornant à ce qui concerne le mouvement littéraire et poétique proprement dit, nous tâche
cher et de lui dire adieu pour se confier au courant des choses et au mouvement du progrès, sous l’œil de la Providence. Toutes c
ils avaient en eux une sympathie toute créée et préexistante avec le mouvement futur de la société. Seulement ils voulaient l’ha
eurs théories et à leurs travaux, l’art, qui ne se mêla pas encore au mouvement général de la société, acquit du moins, pendant c
ire. Pourtant, avouons-le, il n’est pas devenu populaire encore ; son mouvement n’embrasse ni ne reproduit tout le mouvement soci
u populaire encore ; son mouvement n’embrasse ni ne reproduit tout le mouvement social qui gagne et s’étend de jour en jour. Rede
tive littéraire ayant été à fond compromise dans la médiocre issue du mouvement politique ; au lieu d’arriver d’une rive à l’autr
92 (1889) Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle
Après-midi d’un Faune. Mais avec l’école parnassienne se perdaient le mouvement et la force de la phrase romantique, si profonds
r : qui serait en une adéquate parole la philosophie de la matière en mouvement évolutive et transformiste. » Traité du Verbe. C
Matière est en éternel devenir. La Matière devient. Mais quel est le mouvement géométriquement selon lequel elle devient ? Pério
, la Matière progresse et va vers le mieux. Mais par quoi est mise en mouvement selon cette ellipse, la Matière ? Le Transformism
désir est ce qui détermine la sortie hors du cercle, en l’elliptique mouvement . Cette connaissance se fera à travers la sensatio
et en la perpétuelle diversité de sa manière de se manifester qui est mouvement , d’éternité et pour éternité et dans l’illimité !
la fatalité seule du cercle parfait se figurerait la fatalité de son mouvement . « Mais quand se désire savoir l’unique dualité e
et en la perpétuelle diversité de sa manière de se manifester qui est mouvement , d’éternité pour éternité et dans l’illimité ! el
e mieux saura, selon l’ellipse devient et se transforme la matière en mouvement . » (Traité du Verbe.) Toute mon œuvre, établie s
ur l’expression de cette œuvre une langue adéquate était demandée, de mouvement mathématique, susceptible de varier infiniment le
ui la conduit et la mesure, la plus complète et intime possibilité de mouvement intellectuellement exprimé.   Terminons. C’est au
93 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’insurrection normande en 1793 »
t son épilogue au 9 thermidor était déchirée en deux parts lorsque le mouvement dit du Fédéralisme se produisit en 1793 ; et comm
793 ; et comme Caen, dit Vaultier, fut une des villes de France où le mouvement se prononça le plus (nous allons voir tout à l’he
se passa dans les autres villes, et cela fait véritablement pitié. Le mouvement fut digne de ceux qui l’avaient inspiré ou qui le
la guillotine, mais avant de mourir il y abjura ses erreurs. Quant au mouvement insurrectionnel dont Vaultier nous fait le récit
l équivoque des forces armées du Calvados, il se borna, ce formidable mouvement , à la ridicule affaire de Brécourt, que des histo
ue l’affreux lui impose ; mais voici l’antidote à côté du poison ! Le mouvement insurrectionnel du fédéralisme se résuma donc tou
toutes le manque d’énergie, la lâcheté ! D’abord, elles suivirent le mouvement comme des moutons, puis réagirent à l’étourdie ;
94 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre III : M. Maine de Biran »
et distinct. Cet être est une force qui agit sur les idées et sur les mouvements , les continue, les suspend, les répète et les rep
n bras, et je le meus. Il y a là, dit-il, une résolution de l’âme, un mouvement du corps, et une force qui attache le mouvement d
solution de l’âme, un mouvement du corps, et une force qui attache le mouvement du corps à la résolution de l’âme ; j’aperçois à
suffisante. Nous ne l’induisons pas, en notant les cas nombreux où le mouvement suit la résolution. Nous l’observons dès l’abord,
. Quand un corps en choque un autre, il y a simplement rapprochement, mouvement , et nécessité d’un mouvement. Lorsque la résoluti
autre, il y a simplement rapprochement, mouvement, et nécessité d’un mouvement . Lorsque la résolution contracte le muscle, il y
t enfin que vous vouliez éprouver cette sensation ; ce n’est point le mouvement qui est l’objet propre de votre volonté, c’est el
le muscle, mais sur le cerveau ; l’objet de la volonté n’est point le mouvement du muscle, mais la sensation musculaire. Nous n’o
e, mais la sensation musculaire. Nous n’opérons et nous ne voulons le mouvement que par contre-coup. Nous n’avons qu’une puissanc
e que nous découvrons la liaison de nos résolutions morales et de nos mouvements physiques. Nous constatons une coïncidence et une
loi fût démentie ; nous prévoyons que la résolution étant donnée, le mouvement se fera ; nous jugeons nécessaire qu’il se fasse,
résolution, nous disons que la résolution est une force et produit le mouvement . Voilà tout l’artifice. Mais ce jugement n’est po
95 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »
ouve. C’est le premier degré de son développement. Bientôt ce premier mouvement se détermine davantage, et prend une direction. L
cause qui l’affecte agréablement : c’est le second degré. Enfin, à ce mouvement expansif, finit tôt ou tard par en succéder un tr
lle tend à le ramener à elle, à se l’assimiler, s’il est possible. Le mouvement précédent était purement expansif, celui-ci est a
développement. La sensibilité désagréablement affectée manifeste des mouvements d’une nature tout à fait contraire. Au lieu de s’
la sentons se dilater sous le plaisir. La contraction est le premier mouvement qui suive la sensation pénible. Mais ce premier m
le premier mouvement qui suive la sensation pénible. Mais ce premier mouvement ne tarde pas à prendre un caractère plus décidé ;
osée à l’expansion. Puis bientôt après et presque en même temps, à ce mouvement par lequel elle semble se dérober à l’objet désag
ble se dérober à l’objet désagréable, se mêle un troisième et dernier mouvement qui éloigne et qui repousse cet objet, et qui cor
oigne et qui repousse cet objet, et qui correspond en s’y opposant au mouvement attractif73. Les deux triades sont jolies, paral
, la sensation et les idées qu’il est impossible, quand on décrit les mouvements de l’estomac, de faire abstraction de l’estomac.
sa cause. Troisième erreur. Point d’analyse plus fausse que celle du mouvement attractif. Dire que la sensibilité attire l’objet
uses ; mais ces essences et ces causes ne sont que des faits. Tout le mouvement de la science consiste à passer des faits apparen
96 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVIII. Des obstacles qui avaient retardé l’éloquence parmi nous ; de sa renaissance, de sa marche et de ses progrès. »
des sables qui roulent dans les rivières et qui s’arrondissent par le mouvement , ou comme de ces dés avec lesquels Descartes comp
rmée en partie des débris de la langue romaine, a cependant, pour les mouvements et pour les tours, et quelquefois pour la syntaxe
créateur de l’éloquence : mais il en eut les formes bien plus que les mouvements et la chaleur ; et trop souvent il prit l’exagéra
nt tout, et donnaient à la fois, au corps du discours, de l’unité, du mouvement et de la souplesse. Des hommes qui avaient plus r
rapide, et le langage put se prêter avec souplesse à suivre tous les mouvements de l’âme, comme un danseur qui accompagne la mesu
toine, s’abandonnait à son génie ; et les expressions, les tours, les mouvements , venaient le chercher en foule, et se précipitaie
es, consume parmi nous la vie d’un orateur. Peut-être même ces grands mouvements de l’éloquence, qu’on admirait à Rome, nous convi
tible d’illusions. De là, souvent notre espèce d’incrédulité pour les mouvements extraordinaires et passionnés de l’âme ; de là, s
t sujets ; c’est sans doute parce que les premiers ne suivent que les mouvements impétueux de leur âme, et qu’aucune convention ét
ffermissent le sort des peuples ; les autres observent et suivent ces mouvements  ; ils contemplent les succès et les malheurs, le
randes choses ; celui même qui par sa nature est incapable d’avoir un mouvement , s’attache à ceux qui ont une activité dominante
ltitude d’idées ; il faut qu’elle leur assigne à toutes l’ordre et le mouvement  ; il faut qu’elle en fasse un tout raisonné et se
a ; qu’elle estime par quel degré il faut ou ralentir, ou presser le mouvement . Tous ces secrets supposent déjà une foule d’expé
97 (1932) Les idées politiques de la France
un pays politique où l’évolution vers la gauche répond à une sorte de mouvement pur, de racine schématique, où il est entendu qu’
marche vers la gauche s’explique, qu’il y a une cause générale de ce mouvement sinistrogyre. Il remonte aux années qui suivent 1
se forment les deux partis nommés partis de la résistance et parti du mouvement . La résistance apparaît bientôt comme le point de
e le point de vue des intérêts, ceux de la bourgeoisie, tandis que le mouvement , avec les réformateurs de toutes écoles, avec l’o
êts matériels ». Poète et politique, Lamartine était comme l’homme du mouvement pur ; âme même du fluide, il reste dans notre pay
le qui va guidée. Elle en allume une autre à l’immortel flambeau. Le mouvement est ici le terme positif, par rapport auquel il y
s réactions n’ont jamais été depuis 1848 que des arrêts momentanés du mouvement , et l’ancien carbonaro Napoléon III lui-même ne p
ui-même ne présente pas sous une autre figure celle du 2 décembre. Le mouvement porte d’ailleurs un nom religieux, un nom à majus
substitut laïque et d’idéal concurrent du catéchisme. Cet idéal et ce mouvement répondent à un sentiment humain profond, facileme
ère lui, de vieilles et d’invincibles phalanges. La République est un mouvement , et la fonction de l’école laïque est de placer p
a la génération qui vient. L’école est donc la principale ouvrière du mouvement vers la gauche. Chaque fois que la République a l
se dressa contre le sabre, le bâton de craie contre le goupillon, le mouvement de l’École contre le traditionalisme national, de
sse, les académies, les salons, Paris en somme, vont à droite, par un mouvement d’ensemble, par une poussée intérieure comme cell
r un exposé qui concernait son contraire, cet antitraditionalisme, ce mouvement vers la gauche, ce sinistrisme immanent de la vie
station d’un droit et refus d’un fait, résistance naturelle contre un mouvement accidentel ; d’autre part la liaison avec un part
rd’hui bien enracinée, que la République n’est pas une chose, mais un mouvement , le mouvement, une sorte de création continuée (o
racinée, que la République n’est pas une chose, mais un mouvement, le mouvement , une sorte de création continuée (on comprend que
r cette idée, fournisse son axe à la République). Le seul arrêt de ce mouvement , la République consolidée, réduite à une administ
(qui a laissé pour courir plus vite son préfixe au vestiaire) est un mouvement d’écrivains, s’il n’y a eu de littérature politiq
u en 1924. Il est vrai que la liberté d’enseignement reste exposée au mouvement à longue échéance de l’école unique, actuellement
de la classe ouvrière. Les théories syndicalistes sont prises dans un mouvement d’idées doctrinales, et, malgré certaines opposit
on à partir des Lettres d’un habitant de Genève, qui sont de 1802, un mouvement d’idées autour de ce problème : la force sociale
scence d’idées, prétendit même à une philosophie, celle d’un monde en mouvement , en action, en création. Nous sommes entrés dans
actuel. Depuis le début du xxe  siècle il s’est produit à Paris deux mouvements importants et concomitants des Intérêts contre le
qu’on la considère comme une force propre de renouvellement, comme le mouvement de cette humanité qui « ne vit pas d’une idée »,
par l’Église lorsque le modernisme a voulu l’appliquer aux dogmes. Un mouvement intellectuel jeune catholique ne trouve d’ordinai
aradoxalement un passe qu’on croyait mort : voyez le néo-thomisme. Le mouvement de l’Avenir a, pour la première fois je crois, po
me du jeune clergé. Et le jeune clergé suit plus ou moins la ligne du mouvement de l’Avenir, ou la ligne du mouvement tout court.
suit plus ou moins la ligne du mouvement de l’Avenir, ou la ligne du mouvement tout court. Le jeune clergé est le clergé de paro
nnaire, s’il se met au service des « gros ». Dans ce jeune clergé, le mouvement populaire du Sillon avait été bien accueilli. Il
e 1815 la cocarde tricolore cachée au fond des sacs. Au contraire, le mouvement réactionnaire de l’Action française, plutôt que d
rect, du cléricalisme militant qui va de 1815 à l’affaire Dreyfus. Ce mouvement de démocratie interne modérée et d’adhésion à la
la défiance et l’irritation de cette hiérarchie consacrée contre des mouvements d’idées que des laïques produisaient chez des cat
coulisse derrière le vieux soldat de Rome, reconnaîtrait que les deux mouvements ennemis sont en réalité deux parties du même serp
queue), deux moitiés de ce reptile aujourd’hui centenaire qu’était le mouvement de l’Avenir, le mouvement laïco-journaliste de 18
reptile aujourd’hui centenaire qu’était le mouvement de l’Avenir, le mouvement laïco-journaliste de 1831. La condamnation du Sil
ce nom, gros de menaces ou de promesses, qu’elles ont réalisées : le mouvement de l’Avenir, — mouvement et avenir. Le Sillon, be
ou de promesses, qu’elles ont réalisées : le mouvement de l’Avenir, —  mouvement et avenir. Le Sillon, beaucoup plus fort par ses
ncore de la chaire à prêcher. Au contraire, l’Action française est un mouvement de journalistes, nullement d’orateurs. Or, sans r
justifie d’une manière singulière le Lamennais de 1830. En effet, le mouvement de l’Avenir posait trois conditions d’un catholic
se et d’adaptation, et surtout elle a mis fin pratiquement à ces deux mouvements corrélatifs, à cette systole et a cette diastole
ou simplement l’aristocratie d’Église. Un libéralisme romain Le mouvement de l’Avenir exigeait, pour réussir cette deuxième
pulaires, s’était réalisée, et cela depuis un quart de siècle, par un mouvement venu du fond. À vrai dire, le clergé a toujours é
ue qu’acquirent pratiquement les fonctionnaires de l’enseignement, le mouvement des Universités populaires, une démocratie pratiq
les yeux que ses sculpteurs donnaient jadis à la Synagogue ? De là le mouvement du Sillon et la démocratie chrétienne. Et c’était
résignation et moins d’autorité, lui laisser une marge plus grande de mouvement à gauche, soit de mouvement tout court. Le cathol
ité, lui laisser une marge plus grande de mouvement à gauche, soit de mouvement tout court. Le catholicisme actuel, en France, ex
ui sent la vie organique de la Révolution française sent, par le même mouvement , la vie organique du radicalisme. M. Daladier dis
ommis voyageur s’appela Gambetta. Elles donnent sa température et son mouvement au radicalisme. Le radicalisme, par ces intermédi
n politique. La marche politique à gauche, l’À gauche par quatre ! du mouvement républicain, réussit parce qu’elle est encadrée.
ître et Cavaignac, Action Française de Charles Maurras, ont formé des mouvements , des groupes autour de grands noms ou de grandes
dées de légiste et de maître d’école. Il est remarquable que le grand mouvement des Politiques et Moralistes de 1815 à 1915, qui
t il sait qu’elles ne sont peut-être que les diverses apparences d’un mouvement unique et qu’elles obéissent toutes à des lois se
avec quelque gaîté par l’opinion littéraire, laquelle allait céder au mouvement dit des Cigognes, et prendre parti, en sens diver
liste, et telle qu’un socialiste peut la penser et la nommer ? Les mouvements de l’idée socialiste Il y a un quart de siècle
devant un phénomène de relief rajeuni, de vallées qui, à travers des mouvements tectoniques successifs, et de sens différents, ma
ler en haut du clocher porter le coq : d’où, le long du monument, des mouvements divers qui inquiètent l’architecte. Mais il faut
s d’idées qui marchent, et qui croissent ou diminuent, et qui par ces mouvements contribuent à la vie d’un tout : idée de la liais
de la planète à transformer par l’industrie et l’invention idée d’un mouvement social présent accordé aux disponibilités de l’hé
e chrétien ; idée de la Révolution Française dans son principe et son mouvement  ; idée de l’avenir social dans sa capacité illimi
98 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [IV] »
ujours se tenir dans une position intermédiaire, à portée de faire ce mouvement et cette pointe si elle était nécessaire, ou de s
yon des opérations centrales, la dépêche chiffrée prescrivait le même mouvement qu’on exécutait déjà depuis quarante-huit heures.
lettre plutôt que l’esprit de cet ordre. On perdit du temps50. Si le mouvement de Ney s’était opéré tout entier dans le premier
de Bautzen eût été bien différent : « c’eût été, ni plus ni moins, un mouvement entièrement semblable à celui que Blucher exécuta
ie de se rassembler au plus tôt, et à la cavalerie légère de faire un mouvement pour couvrir les camps et le quartier général. Ne
ey fut bien étonné tout le premier de voir s’opérer autour de lui ces mouvements et marches qu’il n’avait pas commandés. Ayant ain
ans l’après-midi du 28 (août), ayant jugé nécessaire de faire quelque mouvement de troupes et en ayant parlé à l’empereur Alexand
re Majesté. » Le mot était vif et toucha l’épiderme. Alexandre fit un mouvement  : « Général, je vous remercie de votre zèle, mais
mée des souverains, il préféra de s’avancer par le Nord, en liant ses mouvements à ceux de Bernadotte. Le voyage de Jomini à Pragu
e Jomini veut parler, sans doute, de la campagne d’Ulm en 1805, et du mouvement de Ney sur la rive gauche du Danube, maintenu mal
le vraisemblable : « Ney, est-il dit, attachant trop d’importance au mouvement sur Berlin, était prêt (à un moment) à s’y porter
De là l’anxiété de Ney, ses velléités d’aller en avant, de mettre en mouvement le gros de ses forces, et les objections, les rés
mini, qui alla, dit-il, « jusqu’à refuser de signer l’ordre d’un faux mouvement , et jusqu’à rédiger les lettres de manière à devo
parce qu’il aurait toujours vu l’ennemi enface ; de nos jours, où les mouvements compliqués se préparent dans le cabinet, il était
99 (1907) L’évolution créatrice « Introduction »
ique avec la matière inerte, et où l’intelligence n’a qu’à suivre son mouvement naturel, après le plus léger contact possible ave
e représenter la vraie nature de la vie, la signification profonde du mouvement évolutif. Créée par la vie, dans des circonstance
st qu’une émanation ou un aspect ? Déposée, en cours de route, par le mouvement évolutif, comment s’appliquerait-elle le long du
te, par le mouvement évolutif, comment s’appliquerait-elle le long du mouvement évolutif lui-même ? Autant vaudrait prétendre que
nt pas moins, elles aussi, quelque chose d’immanent et d’essentiel au mouvement évolutif. En les rapprochant les unes des autres,
e, qu’il s’agirait alors de saisir en elle-même et de suivre dans son mouvement . C’est un effort de ce genre que nous tentons, —
100 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395
core diriger sa main, elle palpe et remue vaguement ; elle essaye les mouvements des membres antérieurs et les sensations tactiles
’effet ; rien de plus. À mon avis, c’est de cette multitude énorme de mouvements perpétuellement essayés que se dégageront par sél
perpétuellement essayés que se dégageront par sélection graduelle les mouvements intentionnels ayant un but et atteignant ce but.
vient la voix. Même apprentissage spontané pour les cris que pour les mouvements  ; le progrès de l’organe vocal s’opère comme celu
s gestes. Pendant plusieurs mois, elle a essayé spontanément tous les mouvements des bras, la flexion de la main sur le poignet, l
e de téter et le contact du sein présenté par la nourrice. Quant aux mouvements appris, les progrès se sont faits dans l’ordre su
es tourner du côté d’où vient la voix (quatre mois). 3º Gouverner les mouvements de son cou et de sa tête, et les tourner l’un et
dans sa main vacillante. Mêmes progrès graduels et spontanés pour les mouvements vocaux. De plus, comme dans le cas précédent, le
muniquer cette série continue d’apparences changeantes qu’on nomme le mouvement . De très bonne heure, la connaissance incomplète
criait : Bête ! Par ce nom, il désignait d’abord de petites choses en mouvement  ; car, de lui-même, il donnait ce nom à de petite
e caractères qui la constituaient, une particularité, celle d’être en mouvement , s’est oblitérée ; peut-être l’enfant a-t-il dist
n mouvement, s’est oblitérée ; peut-être l’enfant a-t-il distingué le mouvement véritablement spontané de l’animal et le mouvemen
-t-il distingué le mouvement véritablement spontané de l’animal et le mouvement simplement communiqué de la toupie. En tout cas,
plusieurs articles et paires d’appendices, tantôt immobile, tantôt en mouvement de soi-même et sans impulsion du dehors. 2º Bédam
n elles se combinèrent toutes dans la racine simple pat, exprimant le mouvement rapide, soit pour tomber, soit pour fuir, soit po
vait rappeler à l’auditeur le son spécial de tel objet emporté par un mouvement rapide, la racine pat devint apte à signifier le
t rapide, la racine pat devint apte à signifier le concept général du mouvement rapide, et cette racine, par sa végétation, fourn
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