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1 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre V. Séductions pour la compréhension de la psychologie indigène. — Conclusion »
lusion Révélation par les contes et fables, non de ce que sont les noirs , mais de ce qu’ils rêvent d’être, tant au point,
risqués. — Les hypothèses cosmogoniques, ethniques et zoologiques des noirs . — Conclusion. — But de l’auteur : planter des ja
présent recueil. Assurément on ne peut conclure de façon ferme que le noir présente les défauts ou possède les qualités qu’i
s ne se rencontre que dans le conte de Bérenger-Féraud déjà cité. Les noirs n’ont guère hérité de l’irrespect de leur ancêtre
dont le mélodrame a tant abusé — parle éloquemment au cœur des jeunes noirs , si l’on en croit le conte intitulé « L’épreuve d
rphelines et de marâtres témoignent aussi du profond amour filial des noirs . Voir encore le dévouement de la fille du massa s
pre mère. Dans ces derniers contes, la puissance de l’amitié chez les noirs est fortement mise en relief. On pourrait dire qu
elations avec leurs sœurs que l’inceste soit chose courante parmi les noirs . Ce serait généraliser hâtivement (V. Bénipo et s
thi Barma). Continuant cet examen rapide des sentiments familiaux des noirs , nous en venons à l’amour conjugal. Ici l’amour e
er. En revanche, les histoires de maris trompés sont innombrables. Le noir les prend gauloisement et considère que la jalous
a belle-sœur à céder à ses instances. En général la femme inspire aux noirs aussi peu d’estime qu’elle leur fait, par contre,
e qui précède on peut conclure — ce que confirment les faits — que le noir possède, fortement accentué, le sentiment de la f
règles précises. Au point de vue désir sexuel, on pourrait croire le noir plus proche de la bestialité que le civilisé mais
rnis. D’après les contes, ce désir se manifeste avec violence chez le noir . Bilâli inspire un appétit si violent aux filles
naise » : « Il m’est arrivé personnellement d’interroger souvent les Noirs . Chez nous ils préfèrent les hommes grands à nez
z nous ils préfèrent les hommes grands à nez droit, portant la barbe, noire de préférence. Ils admirent beaucoup nos cheveux
avons tendance à voir un ornement, ne présente pas d’attrait pour les noirs qui la considéreraient au contraire comme disgrac
anari, —Le prince qui ne veut pas d’une femme niassée). Amitié. — Le noir apporte à l’amitié une ardeur excessive et rendra
usulmane, on trouvera peu d’indications sur les idées religieuses des noirs . Le dieu des Gourmantié : Outênou est, comme son
é où la puissance fut initialement la plus respectée des qualités. Le noir se gausse, à l’occasion, des mômeries des hypocri
tations de patriotisme ou, plus exactement, de solidarité raciale. Le noir a, en premier lieu, la fierté de son village nata
ie pour son père plutôt que pour sa race. Esprit d’association. — Le noir a-t-il tendance à s’associer en vue d’un but à at
qui vous a fait boire jadis de son eau miellée. Reconnaissance. — Les noirs apprécient la beauté morale de la reconnaissance,
connaissan.127 — La protection des djihon, etc.). Magnanimité. — Les noirs comprennent la magnanimité et admirent l’effort a
ces parasites qu’on nomme griots. Respect pour les vieillards. — Le noir respecte les vieillards en général parce qu’il y
n et l’autre. Orgueil. — L’orgueil est le défaut le plus évident des noirs . C’est le premier dont on se rende compte d’abord
, etc., etc.). Sens de l’ordre et de la discipline. — La plupart des noirs , ceux du moins qui se sont constitués en société,
verons encore dans les contes des indications utiles à recueillir. Le noir — ceci résulte de sa littérature même — voit à l’
a conquête de la considération131. Pour atteindre ces buts divers, le noir sacrifiera tout, même sa vie qu’il considère comm
se familiarise avec l’idée d’une fin définitive. L’Européen comme les noirs . Dans le conte de Bilâli encore, deux des personn
on usera pour y parvenir constitueront les deux grandes vertus que le noir prise par dessus tout : le courage et la ruse. Le
eugle et incapable de tirer parti de ses ressources, l’admiration des noirs place la ruse encore bien au-dessus de lui. Aussi
riomphe constamment de la force brutale. Ceci ne veut pas dire que le noir refuse son admiration — toute platonique — aux qu
mais moins au point de vue moral qu’au point de vue pratique. Ici le noir raille plus qu’il ne morigène. On ne trouve pas c
. Ici le noir raille plus qu’il ne morigène. On ne trouve pas chez le noir  :                           Ces haines vigoureus
palefreniers du fama Da Diâra. Il reste encore à signaler le goût des noirs pour des paris dont l’enjeu est souvent leur prop
apitre I) des conceptions ethniques, cosmogoniques et zoologiques des noirs telles qu’elles semblent ressortir des contes de
2 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Dédicace, préface et poème liminaire de « La Légende des siècles » (1859) — La vision d’où est sorti ce livre (1857) »
faite d’inquiétude, Un édifice ayant un bruit de multitude, Des trous noirs étoilés par de farouches yeux, Des évolutions de
s, Palpitaient sur ce mur, et l’être, et l’univers, Et le destin, fil noir que la tombe dévide. Parfois l’éclair faisait sur
superstition, la science, l’histoire, Comme à perte de vue une façade noire . Et ce mur, composé de tout ce qui croula, Se dr
or citoyens, vous ne l’êtes Que jusqu’ici. — Les monts se dressaient, noirs squelettes, Et sur ces monts erraient les nuages
e, Où Salomon avait pour reflet Charlemagne ; Tout le prodige humain, noir , vague, illimité ; La liberté brisant l’immuabili
Et dans l’obscur taillis des êtres et des choses Je regardais rôder, noir , riant, l’œil en feu, Satan, ce braconnier de la
issant par degrés sur l’horizon lointain, Cette vision sombre, abrégé noir du monde, Allait s’évanouir dans une aube profond
ie, avec un fauve bruit, Passait ; en même temps, du côté de la nuit, Noir génie effaré fuyant dans une éclipse, Formidable,
ever jamais. Seulement l’avenir continuait d’éclore Sur ces vestiges noirs qu’un pâle orient dore, Et se levait avec un air
3 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »
ré de ces récits pour la compréhension de la psychologie indigène. Le noir , qui se déroberait à un interrogatoire précis, do
au moins, une valeur confirmative de ce que l’observation directe du noir nous aura déjà appris. D’autre part, à cette heur
itions sont les suprêmes vestiges des croyances primitives de la race noire et, à ce titre, méritent d’être sauvées de l’oubl
récits. C’est le soir, aux lueurs vacillantes du feu près duquel les noirs attardent leurs veillées, sinon dans le flou lait
it devenu indispensable pour le conteur. A l’exception, en effet, des noirs qui ont longuement vécu en contact avec nous et q
grenouille indiscrète. La femme enceinte. Chacun son tour ! Le cheval noir . La queue d’yboumbouni. Les deux faux dioulas. La
du lierre : comparaison avec le roman du Renard. V. Conclusion. — Le noir d’après ses contes et fables. Sa morale idéale. S
selon les Môssi. Enfin, la différence des races et l’infériorité des noirs sont expliqués par des contes divers de Laumann,
-Féraud 14. L’évolution de la civilisation, telle que l’entendent les noirs , se trouve exposée dans les contes ci-après : L’i
ir à ce sujet les contes de Fadôro — de La femme enceinte — du Cheval noir — du Lionceau et l’enfant. Elle est même délibéré
jouent leur rôle tous les êtres fabuleux créés par l’imagination des noirs  : génies, hafritt, taloguina, nains, ogres, anima
fait le symbole de l’inquiétude toujours en éveil27 devient chez les noirs l’animal avisé, détenteur de ce sac à malices don
de nos ancêtres gaulois ou moyen-âgeux, la civilisation attardée des noirs ne s’effraie ni de l’anecdote scatologique, ni du
-ce immoralité chez l’indigène ? Non pas ; mais amoralité absolue. Le noir , non catéchisé, est naturellement et ingénuement
ommeil. C’est, d’ailleurs, en les exagérant que l’humeur gaillarde du noir parvient à rendre comiques ces actes-là. Aussi fe
4. Nombre de personnes, qui ne s’attendaient guère à trouver chez le noir une imagination aussi variée, m’ont demandé si j’
se de la morale outragée dans « Le châtiment de la diâto ». 27. Les noirs lui donnent aussi quelquefois ce rôle. V. « Chass
4 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »
a forme dans la littérature indigène. 1° Fond : Thèmes favoris des noirs , 2° Forme : Leurs procédés de prédilection. Compa
e semblent pas avoir été traités dans la littérature merveilleuse des noirs . — Le chevaleresque dans les légendes indigènes.
s des conteurs indigènes. Il est certains thèmes pour lesquels les noirs ont une préférence marquée. Ces thèmes se retrouv
e. La faiblesse protégée. Un de ces thèmes, qui dénote de la part des noirs une sensibilité assez prompte à s’apitoyer, est c
— L’anguille et l’homme au canari — Une leçon de courage — Le cheval noir — Le roi et le lépreux. — Engagement d’honneur, e
fréquemment mis en œuvre38. Procédés de prédilection des conteurs noirs . Il y a lieu maintenant de voir de quelle faço
ent fréquents qu’ils pourront faire croire à plus d’un lecteur que le noir est surtout un imitateur et que sa littérature me
it la moins probable — celle des races européennes avec lesquelles le noir est en contact depuis beaucoup moins de temps qu’
t dû, semble-t-il, inspirer fortement la littérature merveilleuse des noirs , n’y laissent au contraire que de rares traces d’
ur du boa — La femme de l’ogre — La protection des djihon — Le cheval noir et Die Bienenkoenigin (Bechstein et Grimm) (Cf. a
ment doués que j’ai signalée comme un des thèmes favoris des conteurs noirs est aussi un procédé commun aux littératures germ
s français. Si maintenant nous comparons les procédés des conteurs noirs à ceux des conteurs français, nous trouverons, ou
urterelle, etc. Minuit, heure des apparitions et des crimes chez les noirs comme chez les blancs. Voir : Les jumeaux de la p
n rêve de cette nature semble plus conforme encore au tempérament des noirs qu’à celui de l’Indo-Européen65. Pas d’histoires
des 7 Dormants, de Rip van Winkle ou du moine extatique. Les conteurs noirs n’ont vu que le côté comique des sommeils indéfin
du cercle de Bandiagara. Le chevaleresque dans la littérature des noirs C’est principalement dans les récits des Torod
nt tentés d’étudier la question plus à fond. L’onomatopée chez les noirs . De même, je n’effleurerai ce sujet qu’en pass
s. De même, je n’effleurerai ce sujet qu’en passant. L’oreille des noirs ne perçoit pas, semble-t-il, les sons de la même
lancement d’un objet. A côté de cela, on trouve dans les chansons des noirs des mots sans signification spéciale qui forment
5 (1904) Le collier des jours. Souvenirs de ma vie
boulevard. Il était composé de deux pièces carrelées et d’un cabinet noir , où couchait Sidonie ; mais il y avait une autre
ffroyable chose qui suivit : on voulait me faire dévorer par une bête noire et visqueuse : une sangsue ! Je me vois, debout s
r l’autre à la hauteur de son estomac. C’était une dame âgée, tout en noir , avec un bonnet à coques et des mitaines. Lenteme
lé. On entrait dans une petite antichambre sans fenêtre où il faisait noir . Le salon était au fond, la salle à manger à gauc
ng du retour je lui faisais des reproches. Quelquefois une méchanceté noire , que j’imagine, souligne d’un trait plus vif le s
e, me retenait et que Marie se penchait, interrogeant les profondeurs noires . Après un long temps d’angoisse, Marie s’écria to
ntissage chez une couturière. Elle me montra un jour, dans la chambre noire où elle couchait et qu’une cloison vitrée séparai
s toujours la porte entr’ouverte, pour donner du jour dans la chambre noire , Sidonie accroupie, remuant ces choses, où il y a
 ; à l’entour tout est effacé, c’est un trait de foudre dans une nuit noire . Sans doute, après une visite rue de Rougemont, m
ne cessait jamais. Moi qui détestais l’obscurité, je restais dans le noir de l’antichambre, assise sur une banquette trop h
avait le nez court, les yeux ronds, et la bouche mince. Leurs cheveux noirs étaient ondulés et ramassés derrière la nuque en
ondulés et ramassés derrière la nuque en un simple chignon. Une robe noire et plate, avec un volant dans le bas, les habilla
de l’acajou le plus foncé, des rideaux de lampas, d’un rouge presque noir , des coussins à bandes de tapisserie, la précieus
lut bien se calmer un peu, vers la fin de l’automne, quand il faisait noir de si bonne heure, et rester, bon gré mal gré, à
l’épaisseur de la boîte. Enfin, M. le curé paraissait dans sa soutane noire , il ôtait son chapeau, et prenait un air solennel
vant la pendule. Cette pendule était simple autant que laide. En bois noir verni, avec un double rang de perles en cuivre, e
drap vert, on entrait tout de suite dans la salle à manger, dallée de noir et de blanc. Un paravent déployé protégeait la ta
tte, son large bonnet tuyauté, mettaient de la clarté dans l’escalier noir et me rassuraient un peu, car j’avais la terreur
tiède et brillante, pour regagner le lointain Montrouge, à travers le noir et le froid. La tante, qui n’était pas très rassu
maisons étaient si rares. Je jetais des regards rapides dans tout ce noir , où je croyais voir danser des nuages. Nous trébu
à une scène extraordinaire. Dans l’ombre, qui s’amassait encore plus noire sous cette pente de l’escalier et où tremblait l’
se mettre à plat ventre le bras complètement englouti dans l’orifice noir , tandis que tante Lili l’empoignait par sa chemis
Zoé me donnait l’exemple d’une fuite épouvantée au fond d’un cabinet noir . Ces façons d’agir, si elles m’impressionnaient,
, je regardais, avec stupéfaction, cette vieille figure, anguleuse et noire , comme cuite au soleil du Midi, éclairée par les
lle figure bistrée, dans le rose tendre du satin semblait tout à fait noire , et il y avait de quoi faire peur. Je n’hésitai p
rdait d’un air extrêmement surpris. Elle était pâlotte, avec des yeux noirs à longs cils et un petit toupet de cheveux noué p
nt. Je le connaissais d’ailleurs. Je n’avais pas oublié l’antichambre noire où j’avais tant pleuré, ni la salle à manger au p
ce bras, que l’on était en train de serrer dans une bande de taffetas noir . Le parrain de ma sœur était Louis de Cormenin. Q
perroquet, leurs mains peintes en rouge et leurs paupières teintes en noir , je doute qu’elles dansent aussi bien… Le pas du
ait fermé, de hauteur d’appui jusqu’au plafond par une grille de bois noir , formant de petits carrés, derrière laquelle s’ag
gênée et hostile, à la fois, elle restait droite, dans sa mince robe noire , les lèvres serrées, se tenant à distance, et ten
gnant et ricanant de ce drôle de système. La sœur tourière, voilée de noir , nous reçut dans une sorte de vaste loge, très cl
oche ; et bientôt un grand silence s’établit. Il faisait complètement noir et une pluie fine se mit à tomber, qui mouillait
pantalon en finette grise, terminé par des bouts de jambes, de serge noire , en forme de pantalon d’homme !… une robe de serg
es, de serge noire, en forme de pantalon d’homme !… une robe de serge noire , à gros plis, trop longue, et un tablier en lustr
e de serge noire, à gros plis, trop longue, et un tablier en lustrine noire à manches boutonnées. On me tira les cheveux et o
e qu’elle semblait agréable. Affalée dans un fauteuil, sous son voile noir et sa guimpe blanche, elle riait, d’un rire aux l
fectoire, où à de vilaines tables longues, couvertes de toiles cirées noires , une cinquantaine de fillettes, d’âges divers, ma
pieds des arbres, et des orties assez épaisses bordaient la muraille noire , plus haute que partout ailleurs, et qu’aucun tre
is l’impression que dans cette maison pleine de grilles et de rideaux noirs , il devait y avoir des oreilles partout, je lui e
is bien travailler, mais ailleurs. Un bruit léger de porte, le rideau noir glissant derrière le grillage, et la sœur Marie-J
es bancs, de chaque côté, tenaient aussi à la table, le tout peint en noir . Les murs, salis, étaient d’une vague teinte de b
en se croisant dans le dos et sur la poitrine. Cela égayait un peu le noir du costume. Mes cahiers et mes livres étaient déj
e, avec la peau très blanche, et des yeux veloutés, sous des sourcils noirs et épais ; au-dessus de sa bouche s’estompait une
isir ; essayant, par orgueil, de cacher ma rancune. Mon père était en noir et, pour la première fois, je remarquai le ruban,
de petits carrés, comme toutes les grilles du couvent ; deux rideaux noirs , courant sur des tringles la voilaient à mi-haute
dissait, était pleine d’angoisse et de dégoût. Il ne faisait pas très noir , et je voyais les grosses araignées, courir dans
était en face de moi, tout près, devant l’autre versant des pupitres noirs . J’avais établi, entre elle et moi, toute une tél
gnais de me racheter, celle surtout qui consistait à avoir le tablier noir relevé sur la figure. En général, toute la classe
e, sa bonne, une femme d’un certain âge, coiffée d’un tour de cheveux noirs comme de l’encre, qui lui donnait un air terrible
nantes. Une négresse cantatrice Maria Martinez, surnommée la Malibran noire . Elle embrassait, de ses grosses lèvres, ma mère,
eligieuse était jeune, comme une novice, bien qu’elle portât le voile noir . Elle était grande, — très grande — mince et soup
, nous dit-il un jour, il faut toujours lui laisser prendre les pions noirs , parce qu’ils font ressortir la blancheur de ses
formée à cette loi, c’est-à-dire que j’ai toujours accaparé les pions noirs . C’était ce même prêtre qui confessait toute la c
’imaginer tous les détails : la longue vieille figure, sans son voile noir , renversée sur l’oreiller, grimaçante et râlante 
ehors. Les chevaux piaffent sur les pavés de notre cour et les bottes noires du cocher luisent. Je comprends alors la fonction
cristal, et posé sur un autel dans la sacristie, le cœur, desséché et noir , d’une religieuse d’autrefois, aimée entre toutes
s dents éclatantes, en repoussant, sous le bandeau, ses beaux cheveux noirs , qui débordaient toujours, malgré elle. Je la sup
s, placées haut, des barreaux de fer se croisent serrés, et par leurs noirs quadrilles ne laissent du dehors entrevoir que le
entendre l’office divin, le voile baissé et traînant leur longue robe noire sur laquelle se dessine une large bande d’étoffe
istie, pour la dépouiller de sa toilette mondaine, ses lourds cheveux noirs roulèrent jusqu’à ses reins et j’aperçus, dans le
ayant dit, elle renifla, de ses larges narines, une pincée de poudre noire . LI Une fois, en ouvrant le secrétaire, pou
la sœur Sainte-Barbe, rayonnante de santé et de joie, sous son voile noir , et qui ne manquait jamais de me crier, quand je
trouva complètement dépaysée et effarée, au milieu de tous ces voiles noirs , de cette foule d’enfants criant et jacassant ; e
nt une personne que je ne connaissais pas. C’était une femme vêtue de noir et coiffée d’un bonnet noir. — Mademoiselle, me d
nnaissais pas. C’était une femme vêtue de noir et coiffée d’un bonnet noir . — Mademoiselle, me dit-elle, je viens de Montrou
avec le dehors. Leurs longues pèlerines, leur bonnet bordé de ruches noires qui leur retombaient sur le nez, leur donnaient l
du Grillon Souffle, bise ! tombe à flots, pluie Dans mon palais tout noir de suie Je ris de la pluie et du vent : En attend
Elle avait une bonne figure fraîche, le nez retroussé, de jolis yeux noirs , et s’appelait Marianne. Craignant de manquer de
on portrait. « … Il avait les cheveux coupés très ras et du plus beau noir  ; ces cheveux faisant des pointes régulières sur
des et à carreaux. Son vêtement consistait en un paletot d’une étoffe noire lustrée et brillante, un pantalon noisette, des b
nsidéré les titres, je m’emparai d’un volume : c’était Le Rouge et le Noir , de Stendhal. Je n’avais pas choisi sans réflexio
devoir annoncer l’histoire de deux diablotins, l’un rouge et l’autre noir , et cela promettait d’être amusant. Je fus un peu
pas arrivé. Dès qu’il paraissait, chétif et maigre, dans sa redingote noire , son violon à la main, le silence s’établissait,
îté moqueuse, la torsion de ses sourcils, ses moustaches en crocs, si noires et si aiguës, et par la raideur de son cou, qui s
ille, ses larges épaules, ses beaux yeux bleus, frangés de longs cils noirs et sa moustache de chef gaulois. Il disait souven
, vers les Batignolles. Je trouvai la chère nounou triste et vêtue de noir . Le père Damon était mort, de la maladie qui le t
et je reconnais le cher petit châle vert à palmes, qui a été teint en noir et où les dessins ne sont plus visibles… Et, tout
e trouvai les tantes plus vives, et comme rajeunies, dans leurs robes noires . Cependant, elles semblaient ne savoir que faire
6 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »
du beau Crugal s’enfle et palpite : le fils de Favi a déjà quitté le noir sommet de la colline : « C’est le bouclier de la
 : tes flancs sont blancs comme l’écume de la mer agitée, lorsque les noirs ouragans l’épandent sur les rochers grondants de
chos du Cromla. Arrivée au sommet du Lena, la troupe s’arrête sur les noires bruyères, semblable à un brouillard d’automne, lo
rre, mon cœur est pour la paix. Chef des guerriers de Cormac, vois la noire étendue de la flotte de Swaran : ses mâts s’élève
d’où viens-tu, Ducomar, le plus sombre des hommes ? Tes sourcils sont noirs et terribles ; les yeux roulent une prunelle enfl
me point, guerrier farouche ; ton cœur a la dureté du roc, et ton œil noir m’inspire la terreur. Mais toi, Caïrbar, toi, fil
chissantes. Fils d’Arno, monte la colline et porte tes regards sur la noire surface des bruyères. » « Arno part et revient ép
-toi, fils de l’Océan, lève-toi ! Je vois descendre de la montagne le noir torrent des combats ; je vois s’avancer les files
é un coursier non moins fougueux : enfant impétueux des montagnes, sa noire crinière s’élève sur sa tête superbe ; ses pieds
e basanée a la couleur de mon arc. Ses yeux farouches roulent sous de noirs sourcils. Sa chevelure tombe de sa tête en ondes
es comme nos rochers, qui attendent l’orage avec joie et opposent les noires forêts qui les couvrent à la fureur des vents. « 
té comme les forêts désertes de Cromla, lorsque l’ouragan, chargé des noirs Esprits de la nuit, ravage l’humble bruyère et dé
 Le vieux Carril part, et sa voix pleine de douceur invite le roi des noirs boucliers. « Swaran, roi des forêts, lève-toi, et
r elle m’est trop chère, la fille de Sorglan, au sein d’albâtre, à la noire chevelure. « — Défie-toi des enfants de l’Océan,
milieu des autres femmes comme un astre éclatant : sa chevelure était noire comme l’aile du corbeau ; ses chiens étaient dres
ours, et bientôt je reviens vers toi. « — Je crains, lui dit-elle, le noir Grumal, mon ennemi ; il vient souvent à la grotte
isième jour se leva radieux sur les forêts des sangliers. Starno, aux noirs sourcils, part pour la chasse et Fingal avec lui.
de mon peuple. » « Elle parut les yeux baignés de larmes, ses cheveux noirs étaient épars ; son sein, éclatant de blancheur,
ut le premier de ma famille, il se jouait au milieu des tempêtes. Son noir esquif bondissait sur l’Océan et volait sur l’ail
l’épée nue. Lorsque le nuage abaissé passa près de lui, il saisit ses noirs flocons et plongea son épée dans ses flancs ténéb
ombat, les amis des morts ! » « Le beau Ryno vola comme l’éclair ; le noir Fillan, comme les ombres de l’automne. Déjà leur
e leur roi dans l’appareil effrayant de ses armes. La rage allume son noir visage, et ses yeux roulent étincelants des feux
, ou les nuages volant amoncelés à travers les cieux, ou les flots du noir Océan fondant sur les rivages du désert, leur bru
épée brille à son côté comme l’éclair du ciel ; mais son sourcil est noir et sombre, et les orages sont dans son cœur. C’es
abandon, lorsque la belle Evirallina m’aimait, Evirallina aux cheveux noirs , à la gorge éblouissante. Mille héros lui offrire
dédaignés. Ossian seul plaisait à ses yeux. « J’allai vers les ondes noires de Lego pour obtenir sa main : douze guerriers de
 ! vois, je l’arrache de mon sein et le jette aux vents. » « Son sang noir sort à gros bouillons de ses flancs. Il s’épuise,
7 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Une soirée chez Paul Verlaine » pp. 18-33
t de brun. Le lit d’angle se décorait de rideaux fripés d’andrinople, noirs , semés de fleurs rouges. Le reste à l’avenant ; p
Sa parole brève, son geste sobre, son teint mat, ses cheveux drus et noirs relevés en brosse, n’indiquaient pas, tout d’abor
n va », soupirait le poète, « il s’en va… Tandis que, lueur vague au noir des peupliers, Très morne a lui la gare et, qu’au
des appels pressés de quelque Télégramme, Triangle soûl qui sonne au noir des impliés. Derrière, à l’horizon dérougi qui s
meugle, Immense de douleur se hausse sur les reins !… Il s’en va. Le noir vit et dans le gaulis erre, Si rempli de douleurs
te. C’était un homme de moyenne taille, avec un long collier de barbe noire , au complet de cheviotte bleue, qui hésita sitôt
. Je connaissais Le Cardonnel de réputation. Il publiait dans le Chat Noir des vers très remarqués. Je connaissais encore mi
es, autour de l’Arc de Triomphe, posé comme un gigantesque catafalque noir . La ville peut dire alors, comme l’Hérodiade de S
âtelaines, d’amazones, de ballerines en jupe de gaze, mêlées d’habits noirs . On eût dit qu’une rumeur de fête, une musique de
8 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Verhaeren, Émile (1855-1916) »
es (1886). — Les Soirs (1887). — Les Débâcles (1888). — Les Flambeaux noirs (1890). — Au bord de la route. — Les Apparus dans
ces trois cahiers antérieurs : Les Soirs, les Débâcles, les Flambeaux noirs . Les Soirs, en leur variété tumultueuse ou morne
s la nuit s’allument seuls, toutes autres clartés tues, les Flambeaux noirs . La première partie du livre porte le sous-titre 
la forêt des Ombres » errant aux dédales de la ville toute de palais noirs , de tours d’effroi, errant par les brouillards, e
leurs de la douleur, il en a bien plus « les abois ». Elle est l’Isis noire de ses cryptes, gemmée des lourdes et précieuses
hysiquement maladive, il écrit les Soirs, les Débâcles, les Flambeaux noirs , « abrupte et puissante trilogie trahissant ce qu
a détresse de l’âme que le mal envahit et révolte. Avec les Flambeaux noirs , la crise paraît s’atténuer ; la convalescence su
9 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — K — Karr, Alphonse (1808-1890) »
an (1857). — Encore les femmes (1858). — Menus propos (1859). — Roses noires et blanches (1859). — Sous les orangers (1859). —
lle Tel que je l’ai vu à Nice, il y a peu d’années encore, sous le noir plafond des rosiers qui s’étendait devant sa mais
bosses vides ! bien découvert aux extrémités sous une chevelure drue, noire comme l’Érèbe et tondue de près, les yeux non dém
avate de soie blanche qui entoure son cou, et par la veste de velours noir qui habille son corps d’athlète. Plus vrai encore
spectacle de la Bêtise humaine, et ne portant alors qu’une légère et noire moustache de Scaramouche, qui semblait ponctuer l
10 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182
souvent les têtes des toqués, rasé comme un acteur, une petite mouche noire d’ouvrier sous la lèvre, et vêtu d’habits de vill
ui se perd dans une clarté mourante de feu de Bengale, ponctué du vol noir de quatre ou cinq mouettes, cet homme ayant derri
en 1820, et dont je ne sais pas le nom, j’emporte une mélancolie plus noire que la mélancolie de ce grand passé, enterré dans
res, sous le soleil, tout suintants de bitume et de naphte ; d’autres noirs avec de petits morceaux carrés de feuilles d’or p
et poivrées d’aromates et de myrrhe funéraire : les odeurs de volupté noire du lit de la mort antique. Enfin, sous le débande
ile est à son dernier bout, et voilà un morceau de chair, il est tout noir , et fait presque un étonnement, tant on s’attenda
nerveuse au dépouillement du cou et de la tête. Tout à coup, dans le noir du bitume figé au bas du cou, reluit un peu d’or.
iz. Là-dedans des rides, que la lumière, dans ce blanc, fait paraître noires , et, de chaque côté de la bouche, un creux en for
derrière le grillage des changeurs ; le jeune homme, un brun à barbe noire et à lunettes, promenant éternellement, dans les
e de blancheur de sa collerette, l’engoncement solennel dans le satin noir de sa robe montante, sa carnation ressemblant à u
use, sous le costume de la chanteuse ambulante : un chapeau de paille noir avec un coquelicot, un canezou marron, une jupe v
n canezou marron, une jupe violette à carreaux, troussée sur un jupon noir , et la bretelle de sa guitare sur l’épaule. Elle
stes femelles qui semblent revenues de partout, et qui dans des robes noires , qui ressemblent à du papier brûlé, regardent ave
iens bâillent en passant. Une église, la cathédrale des charbonniers, noire au dehors, noire au dedans ; un tribunal, un temp
passant. Une église, la cathédrale des charbonniers, noire au dehors, noire au dedans ; un tribunal, un temple noir de la Jus
arbonniers, noire au dehors, noire au dedans ; un tribunal, un temple noir de la Justice, un Odéon de la loi, académiquement
moisie. Toujours et partout, ces fenêtres et ces portes encadrées de noir , ainsi que des lettres de faire-part mortuaires.
au lac, inondé de lumière argentine dans le rideau de ses arbres tout noirs . Et les uns sur les bateaux, les autres sur des p
qui lui laisse les épaules et les bras nus, une enveloppe de dentelle noire jette le filigrane noir de ses ramages sur le ros
s et les bras nus, une enveloppe de dentelle noire jette le filigrane noir de ses ramages sur le rose de la peau, et la sple
rles se détache, en leur luminosité nacrée, d’une cravate de dentelle noire qui s’y emmêle. 16 septembre Hébert travail
nt au fond de l’atelier, on voit la raie nette dans ses beaux cheveux noirs , et un bout de front penché sur un livre. La muet
du biceps, qui nous est restée, ainsi qu’une apparition du Chevalier noir , dans le chapitre d’un roman de Walter Scott. Cet
ui part comme un ressort et qui, en ses deux petites mains gantées de noir , pétrit un torse et des flancs, comme avec des ma
erte, la puissance de sa masse brisée sous cet homme, à tête de satin noir , couché presque doucement sur lui avec la pesée l
à la corde, et faisant un gros bruit bête de troun de l’air, en habit noir . Le soir, au fumoir, il s’est étendu, en se vautr
éborder, pour ainsi dire, d’un fumier de tissus. Puis l’escalier tout noir , et tout suintant d’eau, et la loge du concierge
auberge. En se retournant, un soleil tout blanc, qui fait aux ramures noires des arbres un fond d’argent ; et de distance en d
11 (1894) Textes critiques
trame de verre circulaire où s’étiquette leur moi. La grosse chouette noire griffue sur les rails a ricané le départ d’Anna M
ose avec les hou-hou lointains du décor dans leur debout de servantes noires lessiveuses de meurtres futurs, plus souvent couc
De M. Jean Volane, les Fusains, qu’admireront tous ceux pour qui le noir , le pris et le blanc exigent, qui peignent un toi
our qui le noir, le pris et le blanc exigent, qui peignent un toit au noir d’ivoire, par insouvenance de la kaléidoscopique
iques, avec sa face de Christ longue comme une main de saint, haut et noir sur la scène vide sauf la floraison des pupitres
ne saille, et ceux-là par habitude on en parle moins) le Champ de Blé Noir , par un brûlant soir d’orage ; les cônes du blé c
eil désert, Judas vient d’embrasser le Christ de ses lèvres cuites et noires . La tête de Gérémie trop modelée en trop de point
ntus de grêles gens, wayang (poura ou gedod) javanais sous les arbres noirs contre l’air transparent La banalité forcée s’uni
ieurs choses, par Paul Fort, ourdies, comme l’une d’elles s’avoue, du noir , blanc, rouge et bleu des tapisseries, mais où ge
ne l’âme de faiblesse et de force tressées de Maître Solness, dont le noir et blanc effrité se damiette à la lueur céphaliqu
, momie de morgue, une autre enlisée, les doigts tâtants sucés par le noir , les cheveux de saule sur la face inquiétante. De
rgent (le temps hiérarchique n’existe pas), collectionnées au tableau noir de son étal, les quatre têtes phosphoreuses de je
e, Néron. Jésus ; il griffe les rides de Wagner et déroule l’escargot noir des volutes de Schumann. Le fruit germe, feuillu
de Verlaine. Et des mers d’un calme d’huile astrale ou lustrale, d’un noir de velours absolu où ondulent les scies serpentin
dans le prolongement effaré du cou sa tête de danseuse, les feuilles noires peuplent les nuages mauves et les décombres coure
verset sur la tête de mort en bois, sonnant à tous les champignons : noirs subitement germés des dalles : Levez-vous, morts,
raitée, où s’harmonise la brutalité des tons : — Sur un massif étalon noir un homme nu ; le plat de son épée sanglante pèse
ls ; la tête du Mauvais Larron, du haut de la croix, semble un soleil noir . Des cyprès sont calmes sur la colline. — M. Bœck
le mur doré illuminent de tout leur émail : rampe. L’ermite aux pieds noirs et fourchus a enfoncé sa double croix à travers l
hes du château de granit lourd, mais l’effroi ininterrompu des douves noires , pareilles au carcan dont on a serré la tête d’un
’après et pour Munthe — dans les Minutes de sable mémorial : le Poêle noir frémit et mord / Des dents de sa tête de mort / L
12 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface et poème liminaire des « Châtiments » (1853-1870) — Au moment de rentrer en France. — 31 août 1870 »
en même temps le meilleur et le pire ;                                 Noir tableau ! Car la France mérite Austerlitz, et l’e
         Trop petit ; Puisqu’on voit dans les cieux poindre l’aurore noire                                Du plus fort ; Pui
                  À genoux ! J’insulterai leurs chants, leurs aigles noirs , leurs serres,                                Leu
e                                Retentir, Ô Paris, je t’ai fui comme noir prophète                                Fuyait Ty
13 (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176
es paroissiens. Un cabinet de travail, entouré de planches peintes en noir , chargées de gradus de collège, de livres de théo
bonnet brun piqué, qui tire de temps en temps, d’un cabas, le raisin noir de la vigne de là-bas, qu’elle passe à ses petits
llées et venues des pas inconscients battant l’asphalte au hasard, le noir de la foule aux alentours des mairies, l’assaut d
e d’hommes, où les blouses font des taches blanches et bleues dans le noir du drap, d’hommes, dont la plupart ont des branch
a main, ou des bouquets de feuilles vertes, attachés à leurs chapeaux noirs . Soudain, une main se lève au-dessus de toutes le
u palais, je vois écrit, à la craie, sur les deux tablettes de marbre noir  : À la garde des citoyens. D’un côté est grimpé u
on construit à Montretout. Au milieu de ceps, tout chargés de raisins noirs , j’aperçois la cravate blanche du vieux Blaisot,
r des gardes nationaux. À tout moment, le passage des blouses bleues, noires et blanches des mobiles, et dans l’espèce de cana
d’oripeaux patriotiques, tandis qu’au-dessous, des ronds de chapeaux noirs , s’abaissant devant la porte, toute verte de cour
murier Marquis, et de l’arquebusier, son voisin, il fait presque nuit noire . Dans cette obscurité, quelques promeneurs vaguen
le rouge sang de bœuf des bandelettes, entremêlées dans leurs cheveux noirs , tandis que plus loin, assis par terre, dans un g
a fois lumineux et gris. À gauche, un grand peuplier, faisant un cône noir de cyprès ; en face et à droite, des cheminées de
ent entrevoir des pantalons rouges, où le sang fait de grandes taches noires . Samedi 1er octobre La viande de cheval se
t faire de la copie pour Le Figaro… Nefftzer apporte toujours le même noir ironique, le même doute à l’endroit de ce qu’on p
t l’unique vie de l’avenue silencieuse… Tout à coup au loin une masse noire et un roulement sourd. Portée sur les épaules de
nette, sur cette terre parisienne, des hommes à colback et un drapeau noir et blanc, et de sentir enfin à 4 000 mètres, tapi
-Dame, sur la pâleur du ciel, que lignent en bas, comme, des épingles noires , les baïonnettes de la multitude armée, défilant
de la Correspondance. J’ai la sensation d’être entré dans le cabinet noir de l’inquisition de la Révolution, et ce décachet
ujourd’hui. L’orchestre aux musiciens est la tribune, qu’occupent, de noir habillés, les austères membres du bureau et les o
gris du pavé, n’ont pas de couleur : ils font presque les taches, au noir neutralisé d’une photographie de la high life ,
ement curieux. Ce soir, je vais au Luxembourg. Dans l’obscurité de sa noire grandeur, avec l’unique réverbère qui éclaire sa
et sans gaz, la Seine roule une eau sombre, une eau de Phlégéton. Le noir de cette ville, dont je retrouvais, à plus de dix
boutiques, de ses cafés, de ses cent milliers de becs de lumière : ce noir , ces ténèbres toutes nouvelles, changent Paris, i
emin de fer, un ciel de sang, une lueur cerise teignant jusqu’au bleu noir de la nuit, un spectacle étrange de la nature, un
aris, est surmonté d’un faisceau de drapeaux, que couronne un drapeau noir , où flottent dans ses plis funèbres, les noms de
appuyées sur des parapluies, font, sous l’ondoiement de leurs voiles noirs , des perspectives de doux profils, embéguinés de
marche, brandissant au bout de son bras, levé en l’air, un long chat noir fraîchement écorché. Une voiture trouvée par hasa
rs toutes ces choses, ruinées, abandonnées et reflétées, avec la nuit noire , dans les flaques d’eau, si bien qu’à la fin il m
la crosse en l’air, et criant : « Vive la Commune ! » L’édifice tout noir , avec l’heure, qui marche insouciante sur son cad
n 93, qu’on va se pendre les uns les autres ! » Le boulevard est tout noir . Les boutiques sont fermées. Le passant n’existe
bes, sans une couronne fraîche, et je me penche à regarder les formes noires et les mains pieuses, penchées sur les pierres fu
et aux murs recouverts de vieilles tapisseries. Il y a deux femmes en noir , au coin de la cheminée, dont on voit vaguement l
temps en temps, il y a des éveils, presque aussitôt éteints, d’un œil noir , noir, noir. Comme je lui demande s’il se retrouv
en temps, il y a des éveils, presque aussitôt éteints, d’un œil noir, noir , noir. Comme je lui demande s’il se retrouve, à P
ps, il y a des éveils, presque aussitôt éteints, d’un œil noir, noir, noir . Comme je lui demande s’il se retrouve, à Paris,
e, qui vous crie : « On ne passe pas ! » Je prends à droite un chemin noir de charbon de terre, et je flâne sous des arbres
broussailles. D’un côté, le pont du chemin de fer d’Asnières, un fil noir dans l’air, de l’autre le pont de Clichy, le tabl
moule de pâtisserie, au haut de la tête. Elle porte une robe de laine noire à longue queue, dont la taille est sous les seins
r les épaules. Elle a un foulard blanc au col, et un panier de paille noire à la main. C’est la toilette distinguée de la fil
nge de choses, comme de la blanquette de veau et de la raie au beurre noir … Eh bien, Hugo s’est jeté là-dessus. Nous le rega
t des pantalons gris-perle, remplis de taches, avec toujours un habit noir . » « Quand je l’ai revu en Belgique, c’était un a
et de sortants, déjà vagues dans la nuit qui commence. Et bientôt le noir des deux portes fermées, sur un morceau de ciel r
ère ; ceux-ci, les richards, avec leurs bonnets aux oreilles de laine noire frisée, leurs favoris carrés, leur foulard rouge
uges, et coulant sur la chaussée. Chez Brébant, on cause de la misère noire , dans laquelle sont tombés soudainement des gens
jourd’hui, le repassage de la Marne, par Ducrot, vous rejette dans le noir de l’insuccès et de la désespérance. À tout coin
promène la faction ankylosée des gardes nationaux, avec ses lointains noirs , saupoudrés de blanc, avec les glacis micacés de
ntant la rue d’Amsterdam, j’ai devant moi un corbillard, dont le drap noir est couvert d’une veste aux broderies d’or à la p
es files de corbillards dont les chevaux soufflent, dont les cochers, noires silhouettes sur la neige blanche, battent la seme
us à 9 heures et demie. Je suis obligé de revenir à pied, en une nuit noire , où ne s’élèvent dans le sommeil de mort de Paris
ique, blancs de neige, portent de petites foules, se détachant toutes noires sur le ciel. Je prends un sentier côtoyant des br
14 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Éphémérides poétiques, 1870-1890 » pp. 181-188
Arthur Rimbaud : Une Saison en Enfer. André Theuriet : Le Bleu et le Noir . Louis Tiercelin : Les Asphodèles. 1874 —
Nouvelle Rive Gauche. — La vie artistique (Émile Delarue). — Le Chat Noir (R. Salis). 1883 — Joséphin Soulary : Œuv
 Haraucourt : La Légende des sexes. De Pimodan : Le Coffret de perles noires . Jean Lorrain : La Forêt bleue. Maurice Rollinat 
. Adoré Floupette : Les Déliquescences. Stanislas de Guaita : La Muse noire . REVUES. — Le Carcan (Paul Adam). — La Revue Cont
Noël. Jules Laforgue : Derniers vers. Émile Verhaeren : Les Flambeaux noirs . Ernest Raynaud : Les Cornes du Faune. Pierre Qui
15 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
ns des petits livres à cinq sous, ces livres populaires, au tirage en noir , à la couverture jaune, d’où ils tirent leur nom 
e poudre dentifrice en train de façonner un bout de bois de camphrier noir pour en faire une brosse à dents ; la fabricante
arrière et d’une main retenant sur sa gorge un fichu-fanchon de crêpe noir , un bôshi, tout envolé autour d’elle et, de l’aut
umida d’Outamaro et où, dans un personnage de profil, au petit bonnet noir , à la robe bleuâtre, on croit reconnaître Hokousa
d’un hiver rigoureux, l’artiste a vécu, toute sa vie, dans une misère noire , par suite des bas prix payés au Japon par les éd
’Est (Promenade de la capitale de l’Est, qui est Yédo), un volume en noir , republié en trois volumes en couleur, l’année 18
ule, et où le corps couleur de brique de l’enfant herculéen, entre le noir de l’aigle et le fauve de l’ours, fait de la colo
rme blagueuse dont voici un échantillon, à propos d’une planche toute noire de rats : « Il est établi qu’un ménage de rats me
ne neige de Koudan, où une Japonaise est si joliment encapuchonnée de noir  ; une vue d’Asouka, où un Japonais est en train d
, avec les imaginations de son art, les rêveuses imaginations dans le noir des lettrés de son pays, et c’est ce qui explique
d’un clair de lune : roman dont le dénouement montre, au milieu d’un noir ciel sillonné d’éclairs, le prince agenouillé dev
ue femme dans sa robe blanche, avec le flottement autour d’elle de sa noire chevelure, tantôt d’une originalité gracieuse, co
ec son cheval dans un précipice, le cheval cabré dans le vide du trou noir sans fond, un dessin où il y a la furia d’un croq
réface de Tanéhiko est gravée sur un éventail blanc jeté sur une page noire  : l’imagination de Hokousaï trouvant à tout un in
ants yeux de gnome, un nez qui n’est plus qu’un trou nasal, des dents noires aux gencives rongées par les vers.   En 1808 Hoko
, Nourégami et Hanarégoma, en une illustration très coloriste dans le noir . L’une des planches représente Hanarégoma déracin
omme, la tête en bas, une brosse dans une main, une écuelle pleine de noir dans l’autre, enduit de couleur la base d’un pila
avec l’inquiétude du regard. XV. Deux lapins, un lapin jaune à l’oeil noir , un lapin blanc à l’oeil rouge. Une étude amusant
èbres du xviie et du xviiie  siècle, en cinquante-six impressions en noir , avec de très délicates demi-teintes, comme lavée
ï Gwashiki, Méthode de dessin par Hokousaï , un volume aux dessins en noir teintés d’une coloration rose et bleuâtre. À côté
ange en un gigantesque dragon ; c’est le malheureux prince Ohtô en sa noire prison, dans une anfractuosité de rocher ; c’est
très originale ; une femme apportant une tasse de thé, — le tirage en noir de l’impression primitive ; des teinturières ; de
essus de toits de chaume d’habitations de paysans, le Fouzi-yama tout noir , sauf l’extrémité du pic. 20. L’intérieur du flot
rosée tombante) dans la montagne kourokami-yama (montagne de cheveux noirs ) de la province de Shimozouké. Trois Japonais en
dont une immense pieuvre, avec ses effrayantes prunelles, en forme de noirs quartiers de lune, aspire le bas du corps, tandis
boîte divisée en quatre compartiments contenant du sable rouge, bleu, noir , blanc, et qui, en le jetant sur le plancher comm
it d’une imagination ingénieusement macabre, se détachant sur le bleu noir de la nuit. Une autre estampe : une femme ogresse
heveux ressemblant à une crinière, aux yeux demi-fermés remplis d’une noire prunelle, au nez busqué d’un bouc, aux crocs bleu
e chevelue, à la bouche ouverte d’où un soupir se dessine sur le ciel noir comme le dessin d’un souffle sur de l’air glacé,
nt vert-de-grisée. Et nombre de natures mortes, comme un bol de laque noire et une boîte de baguettes à manger ; comme une gr
ncesse de la fleur épanouie), la divinité du Fouzi-yama : dessinée sa noire chevelure épandue dans le dos et tenant d’une mai
e bouddhique Yennoguiôja, tenant contre un bras le bâton à la poignée noire , ayant l’autre enlacé dans un chapelet, et représ
ruption de 1707 semblable à l’explosion d’une mine, et jetant dans le noir du ciel des poutres, des tonneaux, des cadavres b
z de l’automne. Dans le second volume, il est des compositions où des noirs rembranesques, admirablement rendus par le graveu
onnaît pas le troisième volume. Cette première édition était tirée en noir , mais peu de temps après paraissait une édition a
raissait une édition alors composée des trois volumes où le tirage en noir était teinté d’une teinte bleuâtre dont le léger
pier crème du Japon fait le passage le plus harmonique des blancs aux noirs des gravures. Les deux éditions sont signées : la
dessiner les yeux ainsi (et ce sont des dessins d’yeux avec un point noir au milieu), mais je n’aime pas plus ces yeux que
t des chevaux hirsutes et échevelés, aux yeux de feu, à la robe toute noire , pareils à des coursiers de l’Érèbe. À ces planch
e l’armature des arbres se détache, d’une manière remarquable, sur le noir de la feuillée. XLVI Tous les arts descenda
n, faite postérieurement et teintée de rose. A la fin de l’édition en noir l’éditeur annonçait la publication de trois volum
, et jamais avec le pinceau ; ne passer la couleur que sur les lignes noires de l’ombre, où seulement la couleur peut se super
aut employer pour colorier les animaux et les plantes, représentés en noir dans les planches qui se succèdent, — pour colori
pour colorier le hoho, le coq, l’aigle, les canards, les poissons. Le noir lui fait dire : Il y a le noir antique et le noi
’aigle, les canards, les poissons. Le noir lui fait dire : Il y a le noir antique et le noir frais, le noir brillant et le
, les poissons. Le noir lui fait dire : Il y a le noir antique et le noir frais, le noir brillant et le noir mat, le noir à
Le noir lui fait dire : Il y a le noir antique et le noir frais, le noir brillant et le noir mat, le noir à la lumière et
re : Il y a le noir antique et le noir frais, le noir brillant et le noir mat, le noir à la lumière et le noir dans l’ombre
le noir antique et le noir frais, le noir brillant et le noir mat, le noir à la lumière et le noir dans l’ombre. Pour le noi
ir frais, le noir brillant et le noir mat, le noir à la lumière et le noir dans l’ombre. Pour le noir antique, il faut y mêl
et le noir mat, le noir à la lumière et le noir dans l’ombre. Pour le noir antique, il faut y mêler du rouge ; pour le noir
ans l’ombre. Pour le noir antique, il faut y mêler du rouge ; pour le noir frais, c’est du bleu ; pour le noir mat, c’est du
l faut y mêler du rouge ; pour le noir frais, c’est du bleu ; pour le noir mat, c’est du blanc ; pour le noir brillant, c’es
oir frais, c’est du bleu ; pour le noir mat, c’est du blanc ; pour le noir brillant, c’est une adjonction de colle ; pour le
lanc ; pour le noir brillant, c’est une adjonction de colle ; pour le noir dans la lumière, il faut le refléter de gris. À
H. 120. — L. 52. Riki, un autre héros des 108, surnommé le Tourbillon noir , à cause de la rapidité avec laquelle il faisait
, avec des chairs couleur brique, et quelques touches de bleu dans le noir de l’encre de Chine des vêtements. Même signature
apier buvard sur lequel elles sont posées trempait dans l’eau ; et un noir assoupi des cheveux, et un incarnat du visage, po
eux creux, le nez décharné, les dents se détachant en blanc d’un trou noir , les chairs livides éclairées par la blafarde lue
e Chine sur un fond brunâtre, qui a quelque chose de farouche dans sa noire tonalité. Signé : Manji, vieillard de 88 ans. H.
ée à gauche, une lanterne derrière elle. Elle est habillée d’une robe noire ocellée de plumes de paon. Signé : Gwakiôjin Hoko
anji. H. 74. — L. 20. Collection Bing.   Guésha, habillée d’une robe noire , aux transparences de la plus grande habileté, et
, baissée dans un penchement à gauche, et habillée d’une robe de soie noire brodée de fleurettes aux transparences rendues pa
de batailleuse ; un coq au rouge vineux de sa crête s’enlevant sur le noir de sa queue et de son poitrail : le coq le plus a
deux mouches au front des femmes de la noblesse et sa belle chevelure noire dépassant par derrière la traîne de sa robe, d’un
un profil de gorille. Appuyé sur un bâton, il est habillé d’une robe noire , sur laquelle est jetée comme une couverture à la
. Signé : Gwakiôjin. H. 125. — L. 52. Collection Vever.   Sur la nuit noire d’un ciel dans lequel un éclair fait une éclairci
nté avec les trois balayeurs habillés en blanc et coiffés de chapeaux noirs . Mais ici Hokousaï supprime les personnages. Le
fondre sur une proie. Peinture au cruel dessin de la tête, au solide noir et au beau fauve de la plume hérissée, et comme s
s mythologiques, à des guerriers, aux lavages à grande eau, aux beaux noirs d’encre de Chine, dans lequel est un musicien qui
ppe semblent des bulles de cristal contenant l’eau bleuâtre du raisin noir , et des tortues qui ont cette couleur qui leur es
le. LVIII. Les grandes collections de sourimonos et d’estampes en noir et en couleur de Hokousaï Après les collection
nages. Livres et Albums sont illustrés de planches en couleur ou en noir , mais très souvent les tirages en noir sont harmo
s de planches en couleur ou en noir, mais très souvent les tirages en noir sont harmonisés à l’aide d’une teinte grise, d’un
’éveille dès l’aube, ou s’agite ivre de lumière, ou dort gavé de nuit noire et au clair de lune. Les cerisiers y dressent per
16 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre III. Personnages merveilleux des contes indigènes »
bes. — Mélange du génie africain et du démon sémite. — Répugnance des noirs à les désigner sans périphrase. — Leurs diverses
ilis est-il moins un démon qu’un guinné68 féroce et malfaisant69. Les noirs emploient souvent le mot français « diables » pou
ne les fées sont « les bonnes dames » (Die weise Frauen), de même les noirs convaincus ne s’aventurent-ils pas à appeler les
e l’eau (moutâné rouha), le maître de l’eau (diandiam en peuhl)70. Le noir qui navigue sur le Niger entre Mopti et Ségou dés
antié : « pora » signifie aussi jumeau. Il y a chez beaucoup de races noires un préjugé hostile aux jumeaux qui sont considéré
e Service de Nuit). — Enfin il est à noter que la présence d’un chien noir épouvante aussi les êtres de la nuit (v. à ce suj
Moussa Nyam.87 — La femme de l’ogre — Le mari de Nantêné — Le cheval noir — Goloksalah et Penda Balo.88). Les enfants nés d
meuniers, dans la littérature indo-européenne. 67. Le backchich des noirs (alias « dimanche »). 68. Mot ouolof qui bénéfic
Bambara, même fétichistes, symbolise l’esprit de discorde. Quand deux noirs se disputent, on dit « Bilissa est entre eux » ma
singerie de l’Islam, car l’Islam est surtout affaire de mode chez le noir . C’est une croyance bien portée et qui élève d’un
17 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XVII, l’Orestie. — les Euménides. »
tableau qui enlevaient le repas de Phinée. Celles-ci sont sans ailes, noires et horribles ; elles ronflent avec un souffle far
ient à leurs chevelures, une ceinture écarlate serrait leurs tuniques noires à leurs flancs étroits. D’une main, elles brandis
ne jaillisse de cet arc d’or. Alors la douleur vous ferait rendre la noire écume prise aux hommes. Vous vomiriez les caillot
les deux causes, il les ajourne à son tribunal : et tandis que le vol noir des Érynnies se remet en chasse, le Dieu court re
hommes, s’élevât-elle jusqu’au ciel, tombe flétrie contre terre à ma noire approche, et je l’écrase sous mes trépignements.
tombe, celui que j’ai frappé, il l’ignore, aveuglé qu’il est par son noir délire, et les hommes l’entendent gémir dans sa m
de sa lance. — « Mais celle-ci saisit de sa main puissante un rocher noir , âpre, immense, qui gisait dans la plaine et dont
mère ? » — Ici l’instinct du sexe tressaille dans les Érynnies, leurs noires entrailles se révoltent, quoiqu’elles soient stér
oute rien ? » On passe au vote ; et tandis que les cailloux blancs ou noirs roulent dans l’urne de bronze, les deux parties i
versée, on compte les suffrages : six pierres blanches et six pierres noires . Mais le vote de Pallas, comptant double, départa
» — Les Érynnies ne veulent rien entendre, elles s’entêtent dans leur noire rancune. Aux exhortations répétées répond l’aboi
ras point sur cette terre le poison des imprécations. Calme les flots noirs de ton cœur. » — Mais la Vierge se radoucit aussi
eunes filles couronnées de narcisses, les prêtres traînant les brebis noires dont le sang consacrera le nouvel autel, défilent
r leurs figures ennoblies. Leurs traits agrandis s’harmonisent, leurs noir regards n’expriment plus qu’une fixité vigilante 
18 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332
ée d’or et de faux marbre, des lustres aveuglants de lumière, un café noir de chapeaux d’hommes, entremêlés de quelques bonn
épis d’enfants, et au fond un théâtre. Là-dessus un comique, en habit noir , a mimé quelque chose ressemblant à la danse de S
de mémoire. * * * — Les ballons, à force de monter, trouvent un ciel noir , où rien ne se voit plus… C’est à ce ciel que la
sur le papier d’une feuille d’étude, avec de la sanguine et du crayon noir . Mercredi 1er février Ce soir, chez la prin
u feuilleton et de la copie… Le perceur d’isthme, Lesseps, à l’œil si noir sous ses cheveux argentés, et qui dîne aujourd’hu
ses, avec des gaudissements, des jovialités qui font peur. Ces hommes noirs ont je ne sais quelle laideur d’horribles masques
t garçon de sept à huit ans. Il a une veste et une culotte en velours noir , un gilet blanc, des bas rouges. Il est tout fris
sentences d’argot. Sur leur figure au teint des gens mal nourris, et noire d’une barbe non faite, on lisait je ne sais quoi
de jeunes Gringoires, des clercs en deuil, dans des gilets de velours noir avec un crêpe à leur chapeau : pantins sinistres.
savez pas ce que c’est, reprend-il, en s’animant, et sur le ton d’une noire mélancolie, et avec des mots qui sortent d’un cœu
ibule, toutes les cinq minutes, la moitié du visage. Il a une calotte noire sur la tête, un ruban de la Légion d’honneur à la
ux filles se pose sur la joue, une mouche faite de je ne sais quoi de noir , en se servant, pour miroir, du manche de sa four
nous fait défiler devant les yeux des cartons de portraits en manière noire de Lawrence, il nous faut de la politesse pour ne
fait un petit curé, qui avait passé une chemise de nuit sur un jupon noir de la gouvernante, et qui, avec un morceau de taf
un jupon noir de la gouvernante, et qui, avec un morceau de taffetas noir pour rabat, sa mine rose, ses cheveux en bourre d
andé, ces jours-ci, et en fait voir la beauté, en le détachant sur le noir de son tablier. Giraud de prendre le menton de la
ns de la princesse Primoli, qui pose avec ses beaux et bons yeux, ses noirs cheveux luisants, ses dents blanches, toute la ro
ur laissent aux joues comme du fard mouillé, et où ça et là, un pépin noir fait une mouche. Les trois chiens ronflent dans l
tableaux de Bonvin et de Wattier, parmi lesquels se voit un grand et noir portrait de Bressant, où la jeunesse de l’acteur
nt faire une visite à Saint-Gratien. De gros traits, d’épais sourcils noirs , la forte encolure des hommes d’esprit de Louis-P
des gouaches criardes rappelant les éruptions du Vésuve encadrées de noir . 18 septembre Nous allons voir Camille Douc
mort, passe et repasse, active et glissante, une sœur de Bon-Secours, noire sous sa coiffe blanche. Il se meurt. Il a voulu r
ort, un calme où il y a presque un souffle et un sourire… Des ballots noirs sont dans la salle à manger, des ballots au milie
t. C’est la princesse en déshabillé, qui se sauve avec deux femmes en noir . Ces deux femmes en noir étaient la princesse Mur
déshabillé, qui se sauve avec deux femmes en noir. Ces deux femmes en noir étaient la princesse Murat et sa fille Anna, dont
enfant de dix ans, qui dans une figure pâle, a deux grands yeux tout noirs et tout doux. On l’assied auprès du souffleur, et
ge hostile de la salle, Bressant dans son rôle du « Monsieur en habit noir  », le rôle le plus attrapé de la pièce, est admir
19 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gustave D’Alaux »
dans la raison, et il l’a bien prouvé en peignant sobrement le monde noir , ce monde que l’imagination conçoit seule, et qui
e d’Alaux nous fait toujours l’effet, en peignant le chef de ce monde noir qui le résume si bien dans tous les détails de sa
un livre qui touche par un bout ou par un autre à l’histoire du monde noir soulèvera toujours. Le christianisme, qui a déjà
gres vulgaires, comme tant d’autres chefs d’un instant de la barbarie noire , et qui n’a dû son élévation qu’à de chétives cir
marqué ce qui fait l’ascendant actuel de Soulouque sur la société de noirs , de mulâtres et de sang-mêlés qu’il gouverne, si
il pu écrire, même dans une préface, que le despotisme de la majorité noire était une transition nécessaire, et que si la cri
20 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317
l’un : le Comique, et encore d’un duc remisant, le jour, dans le trou noir de la Glacière, où frissonne, sous le plâtre tout
blonde de Paris, devenant sous le soleil et le hâle des champs, plus noire , plus tannée que la peau paysanne du plus extrême
a pour la Wurtembergoise, qui en se sauvant s’est fait, au coccyx, un noir contre une porte. 22 février Depuis que not
ire des Incurables, chargée de 80 ans, dont on ne voit sous sa capuce noire et son abat-jour qu’un nez camard et un peu de pe
e la dépouille humaine et des entrailles d’un cimetière, une usine de noir animal, ça m’indigne. Ces pensées nous venaient d
rice du théâtre des Batignolles, toute maigriotte dans sa petite robe noire des répétitions, élevant pour le serment une main
et le résumé du président sort de sa bouche édentée, comme d’un trou noir . La cour se retire, le jury entre en délibération
comme fouettés par des vents de malheur, cravaté d’une corde de soie noire où ne passe jamais le blanc d’un chemise, et habi
ar le chemin de fer, nous l’avons vu tirer de sa poche un petit livre noir , un livre de prières à l’aspect anglican, puis re
d égaré au loin, laissant aller devant lui ses deux grands beaux yeux noirs , qui ont des cils longs d’un doigt, des yeux de l
t, en une complète immobilité, ainsi qu’un beau mort arabe à la barbe noire et blanche, il nous dit : « Je ne suis pas encore
ambes, un petit sac de voyage de toile cirée à côté d’elle. Son voile noir relevé sous son pauvre vieux chapeau laisse voir
honnement, le cruel présent, — et encore des journées enfoncées en un noir silence. 2 juillet Départ de ce triste pays
de la chance d’obtenir cela ici ! »… Chez lord Hertford la méchanceté noire de sa famille et la haine de l’humanité. C’est de
ssourdissement des bruits humains et animaux. * * * — Elles sont bien noires les pensées des nuits blanches ! * * * — Un curie
et sa turbulente et vivace et criarde petite fille, qui a l’œil tout noir d’un pochon reçu de son frère. * * * Qui n’a lu l
econde fois, ce que l’âme a souffert. * * * — Des jours vides et tout noirs , remplis par la douche et par des promenades doul
21 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Renou » pp. 301-307
y a des couleurs amies ; Chardin jettera pêle-mêle des objets rouges, noirs , blancs ; mais ces tours de force-là, il faut que
point de plans, point de dégradation, point d’air entre les figures ; noir , sale et discordant pour être vigoureux. Voyez ce
vêtemens ; s’ils ont du caractère, il est ignoble. Ce vieux pharisien noir , à droite, a été peint avec du charbon pilé ; j’e
a puissance de Jupiter, qui ébranle l’olympe du seul mouvement de ses noirs sourcils ? Une action énorme de la figure entière
orie enragée à faire devenir fous les sphynxs et les Oedipes avec son noir et son jaunâtre. études de têtes. c’est Renou qui
uchées, et de beau caractère… et dans un autre endroit barbe d’ébène, noire , compacte, cheveux de même ; bout de vêtement sec
22 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117
a Mode, chez Girardin. Il vit un petit homme rondelet, aux jolis yeux noirs , au nez retroussé, un peu cassé, parlant beaucoup
ochère. Je me jette à sa suite. Je vois sa robe grise et son mantelet noir tournant au coin de la rue Olivier. Je marche un
nc, Madame ? — Mais par les médecins, oui, Monsieur, j’ai une maladie noire . — Le spleen ? — Le spleen, si vous voulez… Je m’
* * * — Rue des Fossés-du-Temple (la rue derrière les théâtres), rue noire fermée d’un côté par un mur peu élevé, au-dessus
mêlés à de misérables filles qui raccrochent en bonnet et en pèlerine noire jetée sur une robe de coton. Puis, de temps en te
tite chienne, pleine comme elle. Passage où on loue 5 francs un habit noir de la plus grande fraîcheur pour soirée. À droite
que surveillent, assises sur les bancs, les grand’mères aux mitaines noires . Et par-dessus et au-delà du parapet, un paysage
tournure pétrifiée, ces mains pendues au bout des bras, ces tignasses noires et ballantes, ces cheveux d’ivrognes, dépeignés s
ne chaise un manteau doublé d’un tartan écossais à carreaux rouges et noirs  : une grosse tête renflée aux tempes, un front ex
e, sans cils ni sourcils, et sur laquelle se détachent les deux ailes noires du nez, ainsi que les oiseaux passant à tire-d’ai
grosses boules de gui visibles, hachant le ciel de leurs branchettes noires . Là-dedans, l’aboiement éteint d’une meute lointa
portant une grosse tête ridicule ; la troisième, une statue de marbre noir . Ces trois statues posées sur des piédestaux dans
23 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Sardou, Victorien (1831-1908) »
(1859). — Les Pattes de mouche (1860). — Piccolino (1861). — La Perle noire (1862). — Les Ganaches (1862). — Les Femmes forte
62). — La Papillonne (1862). — Bataille d’amour (1863). — Les Diables noirs (1863). — Le Dégel (1864) — Don Quichotte (1864).
qui consolent les gens chauves d’être chauves, car on voit que cette noire , lourde, charmante et fabuleuse chevelure le dévo
24 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
’exposer à bien des confusions. Voilà donc quatre degrés : 1° Il fait noir , dit l’ignorant. 2° L’éclipse a eu lieu à neuf he
urité que ressent le témoin d’une éclipse, et l’affirmation ; il fait noir , que cette impression lui arrache, il est nécessa
infini que mes impressions pourraient revêtir. Quand je dis : il fait noir , cela exprime bien les impressions que j’éprouve
, j’aurais cependant encore énoncé cet autre fait en disant : il fait noir . Seconde remarque : même au second échelon, l’éno
it par exemple du postulatum d’Euclide. Quand on me demande : fait-il noir  ? je sais toujours si je dois répondre oui ou non
té de faits possibles soient susceptibles de ce même énoncé : il fait noir , je saurai toujours si le fait réalisé rentre ou
ignage de mes sens. Si donc pendant une éclipse, on demande : fait-il noir  ? tout le monde répondra oui. Sans doute ceux-là
eux-là répondraient non qui parleraient une langue où clair se dirait noir et où noir se dirait clair. Mais quelle importanc
ndraient non qui parleraient une langue où clair se dirait noir et où noir se dirait clair. Mais quelle importance cela peut
25 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
st assuré qu’il va se livrer à d’extravagantes fanfaronnades. La robe noire du docteur apparaît-elle, on doit s’attendre à le
simplement une robe de chambre, comme on le voit. « Cette robe était noire . L’habit de dessous ou pourpoint était rouge dans
ssous ou pourpoint était rouge dans son institution. Cet habit devint noir , en signe de deuil, après la prise de Constantino
e de deuil, après la prise de Constantinople par les Turcs ; puis, le noir prévalut par habitude et fut le plus généralement
ent une robe qu’ils portaient dans l’École et par la ville. Le masque noir ne couvrait que le front et le nez de ce personna
26 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « M. Maurice Rollinat »
, qui chantait l’amour et ses beautés visibles ; c’est, lui, un poète noir , qui chante ses épouvantes de l’invisible et qui
efuges, Les Spectres et Les Ténèbres. Comme on le voit, c’est le côté noir de la vie, réfléchi dans l’âme d’un poète qui l’a
irations. C’était aussi bête que de lui reprocher d’avoir des cheveux noirs … Si Shakespeare, que ces imbéciles admirent par l
ensible et même de la mort. D’ailleurs, dans la succession des génies noirs , on a plus noir maintenant et plus sépulcral que
e la mort. D’ailleurs, dans la succession des génies noirs, on a plus noir maintenant et plus sépulcral que Shakespeare. Nou
ous les trois, ils ont obéi à la fatalité du même génie, et ils l’ont noir , comme un autre pourrait l’avoir rose, sans que l
son auteur entre Edgar Poe et Baudelaire, mais qui est plus foncé en noir , plus lugubre, plus démoniaquement lugubre qu’eux
27 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLe entretien. L’homme de lettres »
sible à l’élégance de son nouveau costume. Un habit écarlate à revers noirs , un gilet ventre de biche, des bas de soie blancs
il s’embarqua pour Madagascar, dans l’espérance d’y acheter quelques noirs et de revenir promptement ici former une habitati
u la seule dot d’une fille pauvre et honnête, la réputation. Un vieux noir , qu’elle avait acquis de quelques deniers emprunt
dus de leurs esclaves. Celui de Marguerite, appelé Domingue, était un noir iolof, encore robuste, quoique déjà sur l’âge. Il
n teint plus rembruni, son nez plus aquilin, et ses yeux, qui étaient noirs , auraient eu un peu de fierté, si les longs cils
tait un grand homme sec, olivâtre, aux yeux enfoncés, et aux sourcils noirs et joints. Virginie, tout émue, tenant Paul par l
s les plus misérables. Paul résolut d’allumer du feu à la manière des noirs . Avec l’angle d’une pierre, il fit un petit trou
e, ils aperçurent Domingue qui accourait à eux. À l’arrivée de ce bon noir , qui pleurait de joie, ils se mirent aussi à pleu
je suis vieux. » Comme il était dans cette perplexité, une troupe de noirs marrons se fit voir à vingt pas de là. Le chef de
rterons chez vous sur nos épaules. » Alors il fit un signe, et quatre noirs marrons des plus robustes firent aussitôt un bran
qui criaient: « Est-ce vous, mes enfants ? » Ils répondirent avec les noirs : « Oui, c’est nous » ; et bientôt ils aperçurent
jeuner de la maison, parce qu’elle mourait de faim ; et voilà que les noirs marrons nous ont ramenés. » Madame de la Tour emb
ans leurs cases avec leurs enfants, elles donnèrent bien à manger aux noirs marrons, qui s’en retournèrent dans leurs bois, e
né. Sur ses flancs bruns et humides, rayonnaient en étoiles vertes et noires de larges capillaires, et flottaient au gré des v
e la mer, le corbigeau et l’alouette marine ; et au haut des airs, la noire frégate, avec l’oiseau blanc du tropique, qui aba
nt de soldats armés de fusils, et d’un grand nombre d’habitants et de noirs . Il plaça les soldats sur le rivage, et leur ordo
eaux vides. On en vit arriver bientôt une foule, accompagnée de leurs noirs chargés de provisions et d’agrès, qui venaient de
an. Les nuages qu’on distinguait au zénith étaient à leur centre d’un noir affreux, et cuivrés sur leurs bords. L’air retent
mbre n’était qu’une vaste nappe d’écumes blanches, creusées de vagues noires et profondes. Ces écumes s’amassaient dans le fon
’avança en rugissant vers le vaisseau, qu’elle menaçait de ses flancs noirs et de ses sommets écumants. À cette terrible vue,
uand nous fûmes à l’entrée du vallon de la rivière des Lataniers, des noirs nous dirent que la mer jetait beaucoup de débris
grand soin de lui et de ces dames, nous dit que, pour le tirer de sa noire mélancolie, il fallait lui laisser faire tout ce
28 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre IV. Personnages des fables. »
soit même l’hyène102 et, qui pis est, l’araignée (chez les Agni). Le noir qui a conçu les guinné comme semblables aux homme
, mange ou respire. Et ce n’est pas un mince titre à l’admiration des noirs . Qu’il figure dans les contes ou dans les fables,
t vainement une fable indigène analogue à La cigale et la fourmi. Les noirs y donneraient délibérément tort à la fourmi, tant
nture. Rien de plus naturel. Ces traditions ont été apportées par les noirs d’Afrique en Amérique. (Lapin est ici pour lièvre
29 (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75
tées debout et éclatantes, sans brisure et sans tache, sur les tentes noires et déchirées des Arabes, pour faire comprendre, a
oin du tombeau du poète-roi qui l’a si souvent chantée. Les hautes et noires terrasses qui portaient jadis le temple de Salomo
reille bouche !   À deux pas de cette femme, sous un morceau de toile noire soutenue par deux roseaux fichés en terre pour se
rvir de parasol, ses deux petits enfants jouaient avec trois esclaves noirs d’Abyssinie, accroupies comme leur maîtresse, sur
squ’aux enfans, ceux-ci se prenaient à pleurer, et les trois esclaves noires , après avoir répondu par un sanglot à celui de le
paisses et hautes de Jérusalem, j’entendais sortir par bouffées de la noire coupole du couvent grec les échos éloignés et aff
et les phases presque complètes de toute poésie : les trois esclaves noires berçant les enfants avec les chansons naïves et s
izon encore éloigné devant nous sur les derniers degrés des montagnes noires de l’Anti-Liban, un groupe immense de ruines jaun
rges carrières qui déchirent, comme des gorges de vallées, les flancs noirs de l’Anti-Liban, ouvraient déjà leurs abîmes sous
es et douces du pied des neiges et des cèdres qui formaient une tache noire sur ces neiges ; là elle se déroulait sur des pel
agne, et çà et là on apercevait ces maronites, vêtus de leur capuchon noir , qui rentraient du travail des champs, les uns av
le soleil tomba, les travaux du jour cessèrent, et toutes les figures noires répandues dans la vallée rentrèrent dans les grot
30 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1859 » pp. 265-300
licat, si rebelle aux emprunts et si peu susceptible, au milieu de sa noire misère, d’un sentiment envieux, haineux pour les
ur deux rayons, un poêle en fonte, au pied duquel est aplati un chien noir dormant et ronflant. Et, à tout moment, les carre
a vie ne m’embêterait pas. 27 avril De l’ennui, de l’ennui plus noir , plus profond, plus intense, et nous nous y enfon
de la façon demoiselle, dont se colorient les figures dans la chambre noire , du contraste complet avec la manière de sentir e
corbeille de fleurs à celle que le Régent appelait mon petit corbeau noir , à la frêle jeune femme aux nerfs d’acier pour le
se, un pantalon noisette, une cravate blanche et un chapeau à cocarde noire . Il tombe d’Afrique, où il a mangé de la panthère
ay, plonge sur l’ingrat, en remuant à grand bruit un immense éventail noir , au milieu de rires ironiques. On marche l’un sur
urnier, qui se promène comme un fantôme, en cravate blanche, en habit noir , demandant nerveusement aux gens, si c’est un suc
gringolent sur le corps d’un petit escalier, et au bout d’un corridor noir , nous entrons dans une loge tout engorgée de mond
31 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Stendhal » pp. 43-59
je ne sais quoi de militaire et, qu’on me passe le mot, de cravaté de noir , qui tranche bien sur le génie fastueux des litté
qu’un œil, à la façon des Péruviennes sous leur mantille, un seul œil noir , pénétrant, affilé, d’un rayon visuel qui, pour a
oge, il y est et il y reste imperturbablement le Stendhal du Rouge et Noir , de La Chartreuse de Parme, de l’Amour, de la Pei
ans le roman, mais bien dans la réalité) ce Julien Sorel (du Rouge et Noir ) « au front bas et méchant » que les femmes, qui
et concise, M. P. Mérimée a gravé l’épitaphe de l’auteur de Rouge et Noir avec le couteau de Carmen. Mais, lorsque la creus
grands problèmes de la vie morale, pensé faux ! 7. Le Rouge et le Noir , La Chartreuse de Parme, Armance, etc.
32 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Soulary. Sonnets humouristiques. »
s son pli rudement marqué entre les deux sourcils, yeux rentrés où le noir du crayon s’allume, joue rigide, regard attentif,
sprit plus grand que ses Sonnets, et son humour, à ce bizarre, ce vin noir comme le sang d’un cœur triste, finira peut-être
Métaux, — En train express, — L’Hydre aux sept têtes, — Les Papillons noirs , — et déjà, à ne considérer que ces grandes divis
e nous l’avons dit plus haut, le sombre à travers le brillant, le vin noir , l’absinthe glauque, le bitter plus amer encore e
u’il a toujours sur la pensée, et il n’y a pas que dans ses Papillons noirs que cette ombre terrible est projetée ! On la tro
33 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235
mise en scène est bien faite. Rien de trop théâtral. L’homme en habit noir , et seulement, pour accessoires, deux grandes lou
re, tristesse, ennui, angoisse sourde, inquiétude, disposition à voir noir , supputation des mauvaises chances, travail d’écu
dentelle, vivant avec le lait, nécessaire pour nettoyer les dentelles noires . Une autre vieille femme se levant à quatre heure
femmes pris par une porte de salon, entre les épaules de deux habits noirs . L’une (la duchesse de M…), — une petite nymphe d
nt étroit, l’arc des sourcils remontant, le petit nez droit, les yeux noirs comme des diamants noirs, la bouche vaguement ent
cils remontant, le petit nez droit, les yeux noirs comme des diamants noirs , la bouche vaguement entrouverte dans un sourire
valescente, aux yeux demi-fermés, ne laissant voir que le petit point noir de sa pupille, à la bouche ouverte comme un cœur
ut, bas de race et de troisième catégorie. Elle est le matin, en jupe noire , en camisole blanche avec dessus un fichu jaune,
s têtes de femmes sont à demi masquées par un petit voile de dentelle noire , étroit comme un loup, et finissant au sourire qu
nte. Sur cette pâleur s’étale déchiquetée, une frise de petits nuages noirs , qui ressemblent à des découpures de chimères chi
rante de la poitrine, cette longue et maigre fille à l’éternelle robe noire  : couple de moribonds s’appuyant l’un sur l’autre
re, faits par le pinceau de Watteau, et dans les petits taillis, tout noirs , un rayon sautillant en maigres zigzagures, coula
eux, sous le gaz qui leur frappe en plein le crâne, de grandes ombres noires emplissant le creux de leurs yeux, jouent automat
et un incessant croassement de corbeaux, enfermant le paysage dans le noir d’un deuil. On cause des sœurs qui soignent les m
34 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384
du châtaignier. Hyeronimo me rappelait tant mon mari par ses boucles noires , sous son bonnet de laine brune ! Antonio ne pouv
rdée de mouches ? — Oui, lui répondais-je, avec des sourcils de duvet noir qui commencent à lui masquer un peu les yeux. — A
tête de la jeune fille, comme quoi ses cheveux moins bouclés étaient noirs comme les ailes de nos corneilles sur la première
dante sur une épaule ; son chapeau de feutre pointu, bordé d’un ruban noir , qui tombait sur son cou brun et qui s’y confonda
illes, avec des reliques, dansant sur son cou ; son corset de velours noir sur sa gorgère rouge et évasée, que son jeune sei
t sous la figure de ce capitaine des sbires et de ses amis, en habits noirs , derrière les arbres. LXXVII — Allons, mon
out bas. LXXX Un vieux petit pèlerin tout mince et tout vêtu de noir , d’un habit râpé avec un rabat mal blanchi autour
s et pour laver avec eux les toisons, un petit monsieur sec, mince et noir comme un homme de loi ou comme un huissier, entra
as voir ce qu’ils faisaient, tout cela nous fendait le cœur. L’avocat noir , mince et râpé, avec sa plume au chapeau, que mon
nt qui pourra lui plaire. Eh, eh, eh ! ajouta-t-il en passant sa main noire d’encre sous le menton de Fior d’Aliza tout en la
et nous restâmes tous les cinq sans nous dire un mot, jusqu’à la nuit noire , sur le seuil de notre porte. Chacun pensait, à p
35 (1874) Portraits contemporains : littérateurs, peintres, sculpteurs, artistes dramatiques
ons. Ayant vécu depuis avec eux, j’ai reconnu qu’ils n’étaient pas si noirs qu’ils en avaient l’air, étaient assez bons diabl
son portefeuille se glisse dans les pages de la copie  Ce beau chien noir et blanc que le héros tient en laisse est Freysch
, pour la première fois de sa vie fit un rôle bouffe, lui, le roi des noires terreurs et des épouvantements tragiques. Madame
quelque temps, un digne prêtre de ses amis. La présence de cette robe noire eût pu alarmer des tendresses inquiètes qui s’ach
marquée de petite vérole, sa cravate blanche empesée, son vaste habit noir et ses souliers à nœuds barbotants ; mais sa phra
ssus des arcades sourcilières ; les cheveux abondants, longs, durs et noirs , se rebroussaient en arrière comme une crinière l
comme celle d’un enfant ou d’une vierge, et enchâssait deux diamants noirs qu’éclairaient par instants de riches reflets d’o
des ciselures merveilleuses ; et derrière tout cela deux grands yeux noirs plus brillants que les pierreries. » Ces yeux ext
un enfant incapable. « Notre indépendance, nos occupations illicites, noire fainéantise apparente, l’engourdissement dans leq
ns si fertiles. La lampe brille comme une étoile au fond de la maison noire , la neige descend en silence sur les tuiles disjo
accoude aux tables grasses des gargotes infimes, les affuble d’habits noirs aux coutures grises, et ne craint pas de les envo
s de ces volumes un bouquin à physionomie sinistre, relié en maroquin noir , sans fers ni dorure, attira nos regards : « Pren
e pieds de tour en cachemire blanc, relevé par des bouffettes en soie noire et ponceau, disposées en losanges ; le dossier de
étoffe couleur ponceau, sur laquelle étaient dessinées des arabesques noires . Sous la mousseline, le ponceau devenait rose, co
Indes doublée de taffetas rose et ornés de franges ponceau mélangé de noir . Six bras en vermeil supportant chacun deux bougi
ubles étaient couverts en cachemire blanc, rehaussé par des agréments noir et ponceau. La pendule, les candélabres, tout éta
a vente des ananas encore en germe. La boutique devait être peinte en noir et rechampie de filets d’or, et porter sur son en
omparables, les fantasmagories bizarres qui dansaient dans la chambre noire de son cerveau. Nous ne saurions mieux comparer l
t pas de ruelle perdue, de passage infect, de rue étroite, boueuse et noire , qui ne devînt sous sa plume une eau-forte digne
la force. Balzac est plein de ces exagérations utiles, de ces traits noirs qui nourrissent et soutiennent le contour ; il im
cuivre représentant des têtes de renard, le pantalon à pied quadrillé noir et gris, enfoncé dans de gros souliers à oreilles
époque (1842) avec un léger arrangement. « Une tête superbe : cheveux noirs mélangés déjà de quelques cheveux blancs, des che
e, composé d’après des recettes économiques inventées par Balzac. Sur noire prière expresse, la fameuse purée d’oignons, doué
erçoit plus qu’un mince fragment de disque échancré par la silhouette noire des affûts brisés. Notre armée est, non pas vainc
mais d’une correction parfaite ; un nez légèrement aquilin, des yeux noirs à paupière souple et large, d’où s’échappaient de
flamboiements de lumière ; des cheveux fins, lustrés, brillants, d’un noir de jais et qui, comme ceux des Maltais, se tordai
isien a perdu une de ses vives étoiles qui scintillaient sur son azur noir d’un éclat infatigable, et que ce petit point bri
a moindre discussion ils s’illuminaient de vives étincelles. Un habit noir boutonné sur la poitrine, un pantalon de même cou
ant à lui personnellement, il était incapable de distinguer le brouet noir de Sparte du potage à la bisque. Il écoutait en e
néneuses. Ces plantes, aux feuillages bizarrement découpés, d’un vert noir ou minéralement glauque, comme si le sulfate de c
quelque chose d’inquiétant, de fatal et de morbide. Ses cheveux, d’un noir bleu, tranchent sinistrement sur sa peau, d’une p
ève vers un paradis artificiel que pour retomber bientôt dans un plus noir enfer. Baudelaire était un critique d’art d’une s
ns essayer de juger un grand poëte. C’est une témérité de notre part. Noire front n’atteint pas à ses pieds ; mais c’est d’en
et le vaisseau parti avec des voiles blanches revint avec des voiles noires , ramenant un cercueil. Irréparable deuil, éternel
bompoint délicat sur de petits os. Les visages olivâtres, les cheveux noirs étaient rares ; le Midi n’avait pas encore fait i
gneusement et en correcte tenue de gentleman. Mais des prunelles d’un noir énergique donnaient de l’accent à cette physionom
et variées des vitraux et des pierreries. Un jeune homme aux cheveux noirs frisés, aux joues pleines et vermeilles, aux lèvr
Nichol Anderson, le baleinier, nous ignorerions que Zeus, le dieu au noir sourcil et à la chevelure ambrosienne, est devenu
que fait la hache dans les bois sacrés, sur la moqueuse impiété et la noire ingratitude des mortels. — Hélas ! se disent-ils
tre ; il aime les femmes brunes aux sourcils arqués, aux cheveux d’un noir violet, au ferme profil syracusain ; l’héroïne de
nciens brocantés à vil prix, rue de Lappe, aux Auvergnats de la bande noire , avait quelque chose d’étrange et de fantastique
ir le talent et le caractère futur de chacun. Un jeune homme aux yeux noirs , aux cheveux ras, au teint cuivré, peignit sur un
ce, un peu courbé en bec d’oiseau de proie, s’unissait à des sourcils noirs extrêmement marqués. Les yeux, agrandis par la ma
uds de serpents boas, et ses touffes de feuilles métalliques dont les noires découpures font briller si vivement l’indigo du c
palmier dans l’implacable azur du ciel égyptien. Il n’aperçut pas le noir fourmillement des bourgeois dans nos rues crottée
s se détourner qu’un pèlerin musulman qui veut aller baiser la pierre noire à la Caaba. Nous allons tâcher de faire, avec ce
que carnation : l’un avait la peau rouge, puis à côté brune et encore noire . C’étaient les trois couches différentes, les res
e et qui ont sablé ces vastes contrées d’une teinte uniformément gris noir comme la peau raboteuse d’un crapaud ; toujours u
eu de cette désolation trois ou quatre mille chameaux blancs, roux et noirs mangeant gravement les herbes sèches et dispersés
tites taches ; un camp de Bédouins, composé de vingt ou trente tentes noires , toutes noires, en poil de chameau, agglomérées s
un camp de Bédouins, composé de vingt ou trente tentes noires, toutes noires , en poil de chameau, agglomérées sans ordre ; que
ant au sein de cette verdure ; des jardins couverts d’arbres épais et noirs , d’où s’élèvent comme autant d’aigrettes des mill
lant, jaillit de ce tas de maisons grisâtres, de ces rues étroites et noires où se remue un peuple sale quoique très-brillant
s de Marilhat et fus la cause indirecte de beaucoup de chefs-d’œuvre. Noire artiste, à qui M. Hugel avait proposé de faire le
aignent les dernières bandes de l’horizon, sur lequel se détachent en noir les colonnes sveltes et les élégants chapiteaux d
le d’or, c’est le simple ruban rouge qui se noue en rosette à l’habit noir , c’est le noble triomphe sur les rivaux et sur le
bey de Constantine étaient ses amis. Aussi, un Arabe en grand burnous noir , à la chachia retenue par des cordelettes en poil
ion athlétique, sa face puissamment modelée, ses cheveux abondants et noirs , où peu de fils argentés se montraient, ses dents
peu de fils argentés se montraient, ses dents superbes, ses yeux d’un noir brillant, pleins de vie et d’intelligence, faisai
rière sa servante au pas alourdi. Sous un ciel épais comme l’ivresse, noir comme la mort, et que zèbrent à sa portion inféri
s vingt-quatre ans  sont très-fermement accentués ; les cheveux, d’un noir énergique, se séparent sur le front en boucles mo
si vivace, si âpre, si robuste, qui semble vous suivre de son regard noir , obstiné et profond. C’est un de ces portraits in
tout de suite, et les deux cadres reproduits en estampes à la manière noire forment pendants sur les murs de plus d’un salon
solue : le maître apparaît. Le Strafford afflige l’œil par l’abus des noirs , qui ont un fâcheux ton de cirage : les coloriste
que possible. Van Dyck a très-souvent peint des personnages vêtus de noir , sans tomber dans cet excès ; il évite cette nuan
e. La reine Marie-Antoinette à la Conciergerie pèche par cet abus de noir , dont nous parlions tout à l’heure. Le noir, comm
rie pèche par cet abus de noir, dont nous parlions tout à l’heure. Le noir , comme le rouge, comme le vert, comme le bleu, co
mi éclairée ; il a rejeté son capuchon en arrière : les boucles de sa noire chevelure retombent en désordre sur son front pâl
ésordre sur son front pâle qu’on dirait entouré des serpents les plus noirs dont la Gorgone ait jamais ceint sa tête, car il
r ne pouvait abdiquer son âme. Francesca et Paolo passant sur le fond noir de l’enfer comme deux colombes blessées, saisiren
ns, et on l’eût cru beaucoup plus jeune, à voir son épaisse chevelure noire où pas un fil d’argent ne s’était glissé encore,
poitrine, échancre ou boutonne un gilet, lustre ou hérisse la peluche noire d’un chapeau de soie, chausse les gants ou les bo
t des élégances modernes. Il ne travaillait qu’en jaquette de velours noir , pantalon à pied de la meilleure coupe, fine chem
arisiens de Gavarni. Personne mieux que Gavarni n’a su poser un habit noir sur un corps moderne, et ce n’est pas là chose fa
c son teint olivâtre, ses grands yeux nostalgiques, ses longs cheveux noirs , sa barbe épaisse et brune, son air profondément
rtout, c’étaient ces belles filles au teint hâlé, aux yeux de diamant noir , d’une grâce étrange et farouche, aux formes svel
de têtes italiennes d’une morbidesse délicieuse avec ces grands yeux noirs passionnément morts, et ces lèvres arquées par un
é avec une pureté et une finesse incomparables, s’étend sur deux yeux noirs pleins de flammes et d’éclairs tragiques ; le nez
le grec, couronne lumineusement cette délicieuse figure ; des cheveux noirs abondants, d’un reflet admirable, en font ressort
es belles danseuses ioniennes qui voltigent si légèrement sur le fond noir des vases étrusques et des fresques d’Herculanum 
es d’Herculanum ; mademoiselle Georges est une Melpomène antique, œil noir faisant tache sur une face de marbre : mademoisel
oitant. …… On dirait, à les voir,Une jeune guerrière avec son casque noir . La lumière frissonne en reflets métalliques et
able ; une pénombre fauve sert de transition entre sa blancheur et le noir de ses cheveux. Elle nous a fait penser à un pass
nce du col ; cette nuque aux tons chauds et vivaces, ces cheveux d’un noir d’enfer, toute cette insolence et ce luxe de sant
qu’elle a un vrai pied d’Andalouse et de comtesse. Le domino de satin noir , le costume aragonais, et le voile d’abbesse lui
assion ; les yeux surtout sont parfaitement beaux ; des sourcils d’un noir velouté, d’une courbure orientale, se joignent pr
roitier à son voisin  On m’a dit qu’elle avait une chambre en velours noir . Elle va à l’église, etc., etc. C’est ainsi que l
, de la tapisserie et des porcelaines. Nous n’y avons pas vu de voile noir , de poison Borgia, de lame de Tolède, ni de style
je viens de vous faire : il est impossible de rendre avec de l’encre noire ce blond, cette fraîcheur, ce rose des lèvres et
 ; elles sentent l’eau, qui ne garde aucun pli, monter silencieuse et noire autour du piédestal que l’amour des contemporains
et nous avons la chance que, dans cent ans, quelque jeune fille ouvre noire volume poudreux et sente tressaillir son cœur aux
mour et reproduisaient comme un type de perfection ce masque aux yeux noirs , détaché de la face même de Melpomène ! Quel beau
ent dans son pourpoint sombre, moelleux et velouté, comme la panthère noire de Java, se rasant ventre contre terre pour s’éla
à ces portraits de bouffons de la cour d’Espagne, livides et vêtus de noir , peints par Velasquez. Quelque mérite qu’il ait d
lemagne dans cette chaude et rayonnante atmosphère sous le feu de ces noires prunelles chargées d’amour et de lumière, dans ce
36 (1860) Ceci n’est pas un livre « Les arrière-petits-fils. Sotie parisienne — Premier tableau » pp. 180-195
votre cravate ; — monsieur Bidault, allez me chercher votre pantalon noir des dimanches ! (Silence et stupéfaction.) Insens
rdot parle le langage de la raison. Je m’en vais chercher le pantalon noir . (Exit. Nichot et Cascaret dépouillent leur palet
oui… mais j’aurai mes trois robes ? Bidault rentre avec le pantalon noir , dont s’empare Saturet. Saturet. Dieu vous
IV Bidault, se levant tout à coup. Ah ! mon Dieu ! le pantalon noir  ! Moi qui ai cousu dans la ceinture mes trois obl
37 (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159
lare au congrès qu’aucun Américain du Nord ne voudrait reconnaître un noir pour son frère ou pour son parent, que lui-même p
ain il la méprise et la répudie avec tous ses compatriotes. Ainsi les noirs , qui seraient tenus hors la loi des marchés à New
n qui prétend faire la guerre au Sud pour la liberté et l’égalité des noirs  ! On connaît leur liberté et leur égalité à leurs
ort et l’indépendance ! N’est-ce pas vous dire assez que la cause des noirs n’est que le prétexte de la guerre au Sud, mais q
d, mais que le vrai motif est la ruine jalouse du Sud dont le capital noir , la culture du coton, la marine entière et le com
ière de ce peuple du nivellement ? Aussi, voyez ! les six millions de noirs du Sud ne s’y trompent pas : ils n’hésitent pas e
ore, un des zélés promoteurs de l’affranchissement avec indemnité des noirs dans nos colonies. J’ai eu le bonheur de signer e
e premier jour, en 1833, où je fus admis dans la Société des amis des noirs , société de vertueux et honnêtes citoyens, je dem
endra son revenu, et, le revenu supprimé, que deviendra le salaire du noir  ? Tout sera taxé à la fois, et il ne restera qu’à
ra taxé à la fois, et il ne restera qu’à livrer le blanc à la faim du noir  ! Le noir égorgera et dévorera le blanc ; c’est l
la fois, et il ne restera qu’à livrer le blanc à la faim du noir ! Le noir égorgera et dévorera le blanc ; c’est la révoluti
ares et pleins de justesse, de modération et de feu. De longs cheveux noirs et ondés se partageaient naturellement sur des te
de mousse, bizarres retraites des mouettes et des cormorans aux ailes noires . Je préférais ces abris solitaires aux plafonds d
38 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291
s de la salle du trône de Darius, avec ces troublantes silhouettes de noirs guerriers de profil, aux yeux de face, à la barbe
t ouverte, je m’apercevais que le landau était attelé de huit cochons noirs , qu’avec de grandes guides, et un peu à la façon
. Le chanoine de Lyon qui lui a donné des renseignements sur la messe noire , dit-il, lui a écrit que ces choses devaient lui
. Lundi 23 mars Le raccrochage sur les quais l’hiver. Une femme noire , immobilisée par le froid, sous un ciel, où la lu
ce d’argent trouvée dans le papier, et son interrogation de la maison noire et silencieuse, et les coups de casquette saluant
lairée à giorno, la comtesse arrive bientôt décolletée, dans une robe noire , aux espèces d’ailes volantes derrière elle, et c
ilier d’un autre siècle, l’ovale délicat de son pâle visage, ses yeux noirs doux et profonds, la sveltesse de sa personne lon
au bossuage du front, à la linéature indécise des paupières autour du noir souriant de vives prunelles, aux petits trous d’o
de son dos pareilles à de l’écaille blonde, semée çà et là, de ronds noirs semblables à des armoiries de shoguns japonais, t
t jaillir le dardement de sa petite langue fourchue, au scintillement noir , du noir d’une sangsue. Puis, alors commence la r
le dardement de sa petite langue fourchue, au scintillement noir, du noir d’une sangsue. Puis, alors commence la recherche
ndormements, où il n’y a d’éveillé en lui, que le petit scintillement noir de sa langue fourchue : cela au milieu du resserr
rès l’idéal de beauté rêvé par ce peuple : la femme ayant les cheveux noirs , du noir de la laque dont ils sont faits, et le v
l de beauté rêvé par ce peuple : la femme ayant les cheveux noirs, du noir de la laque dont ils sont faits, et le visage cis
Whistler est en train de faire deux portraits de lui : l’un en habit noir avec une fourrure sous le bras, l’autre en grand
ues, à la chevelure pareille à celle de la fille de Seti II, dont le noir des cheveux était le noir de la nuit , vêtues d’u
le à celle de la fille de Seti II, dont le noir des cheveux était le noir de la nuit , vêtues d’une robe-chemise ouverte en
bre d’ennemis à quarante ans, et est presque assuré de plus de boules noires qu’il n’en faut pour être refusé. Jeudi 27 aoû
de l’impressionnisme, toutes les écoles de peinture de l’Europe sont noires , sauf la peinture française au xviiie  siècle, et
39 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Le symbolisme ésotérique » pp. 91-110
et l’équilibre perdu que tes esprits s’agitent. On veut échapper à la noire incertitude, au cauchemar du présent. Mais, tandi
omme sorcier, et encore moins le névrosé Huysmans, chantre des messes noires , ou le vociférateur Léon Bloy. Ce n’est pas même
tanislas de Guaita publie chez Lemerre deux volumes de vers : La Muse Noire (1883), Rosa Mystica (1885), vers jeunes et inexp
encontrait aussi Paul Adam, le poète Albert Jhouney, l’auteur des Lys noirs , car tout est noir chez ces adeptes de la clarté,
l Adam, le poète Albert Jhouney, l’auteur des Lys noirs, car tout est noir chez ces adeptes de la clarté, Édouard Dubus, Vic
sorcellerie, qu’on l’accuse d’avoir pris part à l’affaire des messes noires , au temps de la Montespan, ce qui lui valut la di
40 (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxviie entretien. Un intérieur ou les pèlerines de Renève »
rme, simple, et pourtant convenable. La mère portait une robe de soie noire , et les trois jeunes filles portaient de plus sur
rillaient comme une rosée de printemps au bout des mèches des cheveux noirs ou blonds des jeunes personnes, et quelques tache
fromage de gruyère tout ruisselant de pleurs et des grappes de raisin noir et blanc qui n’avaient pas encore perdu leur fleu
ur chante la messe. Un peu plus loin, vous voyez de grosses montagnes noires où il n’y a plus de passage pour les yeux, ce son
rie basses d’un côté, un long bâtiment à couvert en dalles de pierres noires vieilles comme le temps, très-basses et sur lesqu
me, occupées à déchiffrer et à copier des lambeaux de notes au crayon noir à moitié effacées sur le plâtre blanc des muraill
chêne ou d’un poirier sauvage, ou près d’une source entre des pierres noires , sous un large châtaignier. Nous buvions un peu d
e voyions toujours rien devant nous qu’une haute chaîne de montagnes, noire de forêts ; mais ni église, ni château, ni villag
poules nichaient aussi dans la chambre ; ils mangeaient un peu de blé noir que la pauvre fille semait autour de la cabane et
belle pièce d’eau réfléchit dans une onde qui, limitée, fait paraître noirs à force d’être limpide le ciel et les feuilles. N
mme pour chercher le soleil. On ne regarde pas sans terreur les flots noirs du ruisseau encaissé qui baigne les racines, leur
41 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »
déjà connu est toujours le Narcisse éternel qui a chanté ses cheveux noirs , qui va chanter les blancs, qui palpite pour lui
urai pas mis sur sa bière un flambeau Et que je n’aurai pas devant ce noir tombeau         Fait asseoir une strophe sombre.
ière ces blocs naquit la sombre nuit. Le mal, c’est la matière, Arbre noir , fatal fruit !!! L’arbre noir, c’est l’intellige
nuit. Le mal, c’est la matière, Arbre noir, fatal fruit !!! L’arbre noir , c’est l’intelligence qui a pensé, non ! mais exp
isseler le pressoir. Ténèbres ! l’univers est hagard ! Chaque soir Le noir horizon monte, et la nuit noire tombe. Tous deux
l’univers est hagard ! Chaque soir Le noir horizon monte, et la nuit noire tombe. Tous deux à l’Occident, d’un mouvement de
insondables         Et se transfigurer, Des étoiles éclore aux trous noirs de leurs crânes, Dieu juste ! et, par degrés deve
vers ne sont pas de vains flocons d’écume, Si ta strophe n’est pas un noir tison qui fume         Sur le tas de cendres Néan
L’homme devoir, Le souffle des douleurs, la bouche         Du clairon noir  ! Le songeur ailé, l’âpre athlète         Aux br
vide,         Gouffres ouverts, Que garde la meute livide         Des noirs éclairs ! Des éclairs noirs ! Il en a vu ! Jusq
s, Que garde la meute livide         Des noirs éclairs ! Des éclairs noirs  ! Il en a vu ! Jusqu’aux portes visionnaires Du
42 (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Stéphane Mallarmé »
mèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange Du sol et de la nue hostiles ô grief Si
n désastre obscur Que ce granit du moins montre à jamais sa borne Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur Qu’est-ce
les blasphèmes futurs des ennemis du poète viendront briser leur vol noir . » C’est fort mal traduit, et pourtant j’ai fait
43 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1882 » pp. 174-231
la journée d’hier, moitié à l’église, moitié au cimetière, parmi les noires tentures et les tristesses des musiques de la mor
oème du blanc frileux et du blanc tiède, au premier plan, rien que la noire tache d’un plateau de laque, sur laquelle pose un
res, cherchant, parfois à s’en aller de là, mais revenant toujours au noir sujet. Daudet dit, que c’est une persécution chez
illent des femmes enceintes… des Callot, quoi… ce serait d’un comique noir … par là-dessus, si on trouvait une mère prise dan
met jamais de poudre de riz à ses épaules, et se frotte à votre habit noir , en travaillant à vous incendier doucement. Et co
e dit l’un d’eux, quand j’étais tout petit, une fois qu’on m’a mis en noir , ce noir, je l’ai porté toute mon enfance. » M
n d’eux, quand j’étais tout petit, une fois qu’on m’a mis en noir, ce noir , je l’ai porté toute mon enfance. » Mercredi 1
umerie d’autrefois. Et je reste des heures en contemplation devant le noir de l’eau-forte de Seymour Haden intitulée : (A su
Ireland) Coucher de soleil en Irlande ; — en contemplation devant le noir de ce bois, au bord de l’eau, sous le crépuscule,
t le noir de ce bois, au bord de l’eau, sous le crépuscule, devant ce noir de Rembrandt que lui seul de tous les aquafortist
que lui seul de tous les aquafortistes modernes a retrouvé, devant ce noir qui a quelque chose de la grasse nuit d’un dessin
44 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293
, une physionomie tourmentée, et avec cela, la peau et les cheveux du noir d’un corbeau. Il vient faire une pointe sèche d’a
ués sur le front, et rejetés derrière les oreilles, et de petits yeux noirs , comme des pépins de poire, dans une figure pâlot
a faite à la porte, d’un neveu de Périer. L’église était complètement noire , mais à la lueur d’une allumette qu’il a allumée,
la mode des couleurs esthètes. Aujourd’hui toutes les femmes sont en noir , avec au dos des pèlerines ruchées, de petits col
la figure, quand elles sont brunes, comme de deux bandes de taffetas noir  ; mais qu’elles soient brunes ou blondes, leur do
d’un seul coup d’œil, si son nom y est. Dimanche 29 avril Cette noire envie produite par la détention de l’argent, chez
es tons, le bleu cru du fond, le jaune, le rouge franc des robes, les noirs d’ombre nocturne, en pleine figure. Dans les obje
Exposition des Champs-Élysées. Ah ! la pauvre peinture, ou durement noire ou fadement porcelainée… Oui, je n’ai remarqué qu
oment, de la perte de la mémoire, et, comme il le dit, d’un trou tout noir , se faisant dans le souvenir. Samedi 4 août
erfs, dans l’immobilité. Puis l’obscurité, et le cirque tout tendu de noir , et un cheval de l’Érèbe, sur lequel se tient deb
. Un ciel gros bleu, traversé de nuages, qui ressemblent à des fumées noires d’industries ; dans le haut du ciel, la lumière é
autour des portes, des fenêtres, des corps de bibliothèque peints en noir , et sur le parquet, un tapis ponceau, semé de des
n déboulement, ventre à terre, du haut d’une colline, pareil au nuage noir d’un orage, est traité avec une furia de travail,
ans un marbre rouge (appelé là-bas crête-de-coq), sur un pied de bois noir , aux stries des vagues de la mer, et au couvercle
marquables eaux-fortes modernes, et où Seymour Haden, qui retrouva le noir velouté de Rembrandt, a pour ainsi dire, imprimé,
cure-dent, où le trait avachi du dessin est rendu par des pâtés d’un noir sans éclatements. Dans la grande pièce, sur les d
de mon frère, précieusement dessiné par Popelin, dans l’or de l’émail noir . C’est une Histoire de Marie-Antoinette, dont la
ailles coloriées, où des fleurs et des poissons ressortent si bien du noir glacé de la laque ; — un bas-relief composé d’un
e lune, fait d’une plaque d’argent, brille au milieu des aiguilles du noir branchage verticillé d’un sapin. La cheminée port
la gouache par Jacques Blanche (1895), sur un exemplaire : Le Trèfle noir . Edmond de Goncourt, peint à l’huile par Carrière
45 (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Flipart » p. 333
s la gravure sera bien loin de compte. Le paralytique est sec, dur et noir . La jeune fille a perdu sa finesse et sa grâce ;
e charbonnée, caractères manqués, rien de l’effet du tableau ; ponsif noir , étalé sur un morceau de fer blanc.
46 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rollinat, Maurice (1846-1903) »
e est un suaire. C’est une dame dont : … Les cheveux si longs, plus noirs que le remords, Retombaient mollement sur son viv
efuges, Les Spectres et Les Ténèbres. Comme on le voit, c’est le côté noir de la vie, réfléchi dans l’âme d’un poète qui l’a
irations. C’était aussi bête que de lui reprocher d’avoir les cheveux noirs … Le démoniaque dans le talent, voilà ce qu’est M.
47 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »
u plus criard bariolage de couleur locale : ce ne sont souvent que de noirs ou extravagants mélodrames, mis en forme narrativ
pes, où sont rendues, avec de saisissantes oppositions de blanc et de noir , des scènes tour à tour amusantes, fantastiques o
es truands : plus vivante est la ville même, le Paris du xve  siècle, noir , infect, fourmillant, curieusement ressuscité dan
rtaine, mais qui du moins est une évocation prestigieuse. Le Rouge et Noir (1831), la Chartreuse de Parme (1839) et diverses
s dettes et vivre, Balzac dut produire incessamment. « On met bien du noir sur du blanc en douze heures, petite sœur, écriva
usine Bette, une vieille fille de la campagne, sèche, brune, aux yeux noirs et durs. Tout le détail sensible du roman, descri
t qu’aucun Français. On est moins dérouté quand on lit le Rouge et le Noir . Cette fois nous sommes en France, et nous reconn
init parfois sur l’échafaud, comme Julien Sorel, le héros de Rouge et Noir , un caractère d’une autre envergure que tous les
peare ; en 1827, Armance, son premier roman ; en 1831, le Rouge et le Noir  ; en 1838, les Mémoires d’un touriste ; en 1839,
48 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282
ns. Et encore les derniers mois de sa vie, étaient empoisonnés par de noirs soucis de famille, et de terribles affaires d’arg
rands cheveux filasse, — lui maintenant si brun ; — une petite blouse noire à pois blancs. Il se rappelle aussi quand tout pe
our la première fois. Chez Sandeau, chez le romancier aux petits yeux noirs , dans des carnations grises, délavées, comme pass
noirci par la lumière du gaz ; aux portes et aux plinthes peintes en noir , dans des encadrements dorés, aux murs tendus de
rose, avec des yeux bleus, des cheveux blonds frisés, des moustaches noires  : un mannequin à cravate blanche et à gants jaune
e figure tiraillée, et le perpétuel secouement nerveux de ses cheveux noirs . Vendredi 15 juin Aujourd’hui, j’étais allé
t sa mort future, termine par cette phrase : « J’ai commandé une robe noire , que je porterai, si je ne suis pas en province…
si je ne suis pas en province… vous concevez, à Paris, n’être pas en noir … moi, ce serait ridicule. » Mardi 17 juillet
mans, que les enfants inventent, et jouent tout seuls, dans des coins noirs de chambre. Ces jours-ci, à propos de l’article m
49 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guaïta, Stanislas de (1861-1897) »
61-1897) [Bibliographie] Ciseaux de passage (1881). — La Muse noire (1883). — Rosa mystica (1885). OPINION. R
— Rosa mystica (1885). OPINION. Rodolphe Darzens La Muse noire , recueil comprenant des poèmes d’un rythme sur qu
50 (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283
a que la patte — et ce qu’a représenté au milieu du tout petit disque noir le ciseleur, le savez-vous ? — c’est dans la dama
de deux morceaux de bambou représentait des jeux d’enfants gravés en noir sur le jaune fauve du bois, des jeux d’enfants n’
matin), dans une tourmente de neige, les conjurés, vêtus d’un surtout noir et blanc pour se reconnaître, et en dessous de to
, où est imprimé, en couleur, un guerrier au casque bleu, au vêtement noir et blanc doublé de bleu, la tête baissée, les deu
51 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Corneille »
rs un clair-obscur sublime, et il ne doit pas s’en désoler. Les fonds noirs vont bien aux têtes de génie, et leur plus belle
é, entrevu, presque caché, — non pas seulement dans une petite maison noire d’une rue noire de Rouen mais dans la silencieuse
que caché, — non pas seulement dans une petite maison noire d’une rue noire de Rouen mais dans la silencieuse fierté de son c
se ferme plus que quand le cercueil se ferme sur nous. Cette calotte noire de Corneille qui couvre tout dans son siècle, a d
52 (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « De Stendhal »
e ne sais quoi de militaire et, qu’on me passe le mot ! de cravaté de noir , qui tranche bien sur le génie fastueux des litté
qu’un œil, à la façon des Péruviennes sous leur mantille, un seul œil noir , pénétrant, affilé, d’un rayon visuel qui, pour a
oge, il y est et il y reste imperturbablement le Stendhal du Rouge et Noir , de la Chartreuse de Parme, de l’Amour, de la Pei
dans le roman mais bien dans la réalité) ce Julien Sorel (du Rouge et Noir ) « au front bas et méchant », que les femmes, qui
t concise, Prosper Mérimée a gravé l’épitaphe de l’auteur du Rouge et Noir avec le couteau de Carmen. Mais lorsque la creuse
53 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1856 » pp. 121-159
e, la tête raide et de côté ; un nez de vautour, trois grandes taches noires , par le nez et la face, comme des coups d’ongle d
r un enfant du géant de la troupe. 16 octobre Jours gris. Jours noirs . Refus, échecs à droite, à gauche, et du haut en
s vous introduit dans une salle à manger, où sont encadrées, sur fond noir , des mains découpées sur du papier blanc et ponct
s portraits de Frédéric Soulié ; il est en robe de chambre de velours noir , aux grandes manches pendantes d’astrologue. La c
ours noir, aux grandes manches pendantes d’astrologue. La chambre est noire ou à peu près, avec un jour venant du haut de la
es, mais bourgeoisement monstrueuses, et peinturlurées brutalement de noir et de vilain rouge, et mettant à ces images de la
ailleur auvergnat qui demeure rue de l’École-Polytechnique. Un antre noir , bondé de débris de voitures, de harnais pourris,
s, et perpétuellement souriant dans sa blouse bleue, sous son chapeau noir à haute forme. Eh bien ! ce misérable ferrailleur
54 (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294
s publiés dans divers journaux parisiens, principalement dans le Chat Noir . Tout le monde connaît le cabaret célèbre de ce n
e mes contemporains. C’est le principal mérite de mes travaux au Chat Noir , et le seul dont je croie pouvoir m’enorgueillir.
ns, mon brave Salis. Je me devais à moi-même, comme rédacteur du Chat Noir , de mettre beaucoup de folies sur un atome de vér
r ne s’en doute pas, ou s’il s’en doute, il n’y paraît guère. Le Chat noir a trop d’esprit dans sa robe lustrée et sa grâce
r ? Cet homme sinistre s’attarde-t-il à dévorer des cadavres sous les noirs cyprès du cimetière romantique ? Il faudrait en f
novembre 1883. Le Gentilhomme Cabaretier L’autre jour, au Chat Noir , un monsieur qui est dans les tunnels et les télé
ement Rodolphe Salis, le Gentilhomme Cabaretier, le fondateur du Chat Noir , journal et cabaret tout ensemble, cabaret où l’o
de carreau, traîtreusement assassiné. Qu’importe ! le cabaret du Chat Noir , fondé depuis deux ans à peine, endroit singulier
te spéculation industrielle d’un genre quelconque. Le journal le Chat Noir a été fondé en même temps que le cabaret, héroïqu
oble et très digne qu’on se passionne pour celui qui le fait. Le Chat Noir est actuellement le seul journal où la vérité cru
as père et fils ne se sont pas contentés de nous prouver l’égalité du noir et du blanc ; ils ont daigné nous démontrer la su
et du blanc ; ils ont daigné nous démontrer la supériorité absolue du noir sur le blanc. Désormais, on est tenu de se persua
scepticisme, qui s’appelle pour un vain peuple : « le Cabaret du Chat Noir  ». L’oncle Watteau a laissé à ce neveu, en même t
ces d’une synthèse psychologique dont les merveilleux dessins du Chat Noir attestent, depuis deux ans, l’ascendant effort.
mplètement à ce tourbillon des Stymphalides de la Chrétienté, à cette noire nuée d’oiseaux consumés et impudiques qui planaie
si c’est un régal ? Voici la fresque de Willette, au cabaret du Chat Noir . Une nuit claire et neigeuse. Un moulin aux ailes
u, mais, combien changé ! Il a troqué son sac à farine contre l’habit noir et, par-dessous cet infâme habit, il a mis la fla
rt de Déplaire, ou le scalp critique Le rédacteur en chef du Chat Noir , Émile Goudeau, l’irascible contempteur des fureu
ps et je ne me suis habillé d’une façon décente qu’en entrant au Chat Noir . On fera là-dessus toutes les plaisanteries qu’on
is Nicolardot, subsiste toujours, — par bonheur. La rédaction du Chat Noir avait donc prié son démolisseur de lui étaler cet
re et s’exaspérant au souvenir de divers actes d’ingratitude plus que noire , débordant d’une verve terrible, il lança sur lui
t rempli tout le ciel ou comme une avalanche de dômes d’or sur l’azur noir d’un firmament oriental. En bas, les notes claire
s’y baigne avec délices, il s’y plonge, il s’y vautre comme un cochon noir . Il fait avec les entrailles maternelles ce que R
etier-journaliste et il devint cet étonnant rédacteur en chef du Chat Noir , à la verve redoutée, qui offre, depuis deux ans,
oyable sans Règle et sans Christ, pour qui le vaste ciel est tendu de noir et qui remplace par une procession de spectres to
aujourd’hui, c’est bien impossible. Nous devenons très sales au Chat Noir , nous commençons à fermenter et il est tout à fai
uceur de moudre le genre humain. J’ai donc des amis, mes amis du Chat Noir , et ce sont de bien jolis garçons. Ils viennent d
a le triste cœur de le faire. L’un de mes plus longs articles au Chat Noir et l’un de ceux que j’ai faits avec le plus d’amo
e Nuremberg Le morceau qu’on va lire n’a jamais appartenu au Chat Noir , non plus que l’étude sur Louis Veuillot. Le Savo
Antigone, etc., mâles et femelles à faire blanchir d’horreur un bison noir , c’est la progéniture adorée de ses entrailles, s
écrépitude littéraire. Je le remercie chaleureusement, au nom du Chat Noir , de m’avoir donné la douche Coligny qui m’a fort
lle est une victime, qu’elle galvaude, dans le voisinage des « hommes noirs  », sa belle jeunesse qui serait si saintement emp
. J’offre d’abandonner mes appointements annuels de rédacteur du Chat Noir à la personne qui m’en apportera un seul n’ayant
loire est Émile Goudeau, poète fameux des Fleurs du bitume et du Chat noir , conquérant ironique des trottoirs de la Pentapol
poésie contemplative du Moyen Âge et qui s’est abattue comme un cygne noir mélodieux sur le cœur de ce poète moderne qui cha
espoir d’en être dépossédés. On se souvient de Pascal, ce grand aigle noir à deux têtes de la poésie, l’une pour regarder l’
55 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1886 » pp. 101-162
ais tout affaibli qu’il est par la perte de son sang, on sent dans le noir de son œil, la volonté de se rebattre un jour. *
cette année même. Oui, dans Henriette Maréchal, le Monsieur en habit noir dit à Mme Maréchal, pour la détourner d’aller dan
il m’annonce qu’on regarde le pauvre garçon, comme perdu. Empli d’une noire tristesse, je continue ma route, cherchant lâchem
nions d’une autorité presque égale, dont l’une dit blanc, l’autre dit noir , et les notions de tout, confuses, incertaines, e
t à mon ancienne adorée, c’est une bien portante bourgeoise, aux yeux noirs d’Espagnole encore pleins de jeunesse, aux dents
ilence comme maladif, se met au dessert, à manger du Bossuet, sa bête noire , Bossuet chez lequel il ne trouve que de la facon
crit l’effet que lui avait fait à lui, accoutumé aux arbres d’un vert noir , aux rivières de la Provence roulant de la poussi
ir à côté de Paulin Ménier. Il est là la figure tirée, trahissant une noire tristesse, sous la tenue correcte d’un vieux gent
eille dame toquée, où il y avait des mannequins de messieurs en habit noir , et en cravate blanche, qu’on devait épousseter e
ir illuminée de lumière, m’ont paru bien tristes, bien blafards, bien noirs , et d’un artifice d’art bien surfait. Cette human
ile, avec l’admirable torse du damné verdâtre, flottant sur les ondes noires . Un étonnant paysage de Rousseau : le Marais dans
56 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1875 » pp. 172-248
n des paroles mélancoliques. Zola a commencé un des tableaux les plus noirs de sa jeunesse, des amertumes de sa vie de tous l
âssis d’un graveur, au milieu de ces tables recouvertes d’un maroquin noir , parmi ces messieurs décorés penchés sur des roul
e à vif, passant à tout moment l’envers de son petit doigt, chargé de noir , pour se rendre compte de son travail, cherchant
i doit une partie de sa notoriété à sa gnognonnerie, un homme tout en noir , avec des dents recourbées en défense, et un rogn
sur les deux grandes tribunes en espalier, sont étagés, dans du drap noir , les membres de toutes les académies. Le soleil,
se sont allongés, en les courbes tombantes d’un fer à cheval, et une noire tristesse s’est amoncelée sur tous les fronts. Ic
ur les pommettes. J’ai vu un autre académicien, en calotte de velours noir , enterré dans un cache-nez de cocher, et ganté de
enant plus intenses à mesure qu’elles s’éloignent… Là, des bonshommes noirs ou bleus… il est très rare de rencontrer une note
mélancoliques ateliers vitrés, et de petits jardins plantés d’arbres noirs , dont les racines poussent dans des conduits de g
tat de notre pauvre ami, qui, — il vient de l’avouer, — à la suite de noires mélancolies, se laisse aller à des accès de larme
et allait rendre visite à un ami qu’il avait quitté, les cheveux tout noirs . Au moment où il entrait, il voyait comme une per
, en manches de chemise, et en pantalon gris perle décoré d’une bande noire , devant une de ces anciennes toilettes, au grand
toyantes, riant dans le rouge de la pièce, sous ce plafond de velours noir , où des chiens de Fô s’attaquent dans un champ de
a fait, pour la première fois, son apparition. C’est un monsieur, au noir de la barbe rasée d’un prêtre du Midi, aux longs
57 (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181
me, toute charmante, d’une grâce séductrice. Une toilette entièrement noire , gants, robe, grand manteau à deux pèlerines, cap
ui resta intacte, mais dont le bleu de roi fut changé en le plus beau noir du monde : tasse qui fut offerte au Musée de Sèvr
de perles était aussi intact, mais les perles étaient devenues toutes noires , et chose curieuse, toutes noires qu’elles étaien
les perles étaient devenues toutes noires, et chose curieuse, toutes noires qu’elles étaient, avaient conservé leur orient. E
ville du monde. Et les petites portes basses, et les petits escaliers noirs , et les petites chambrettes, qui sont plutôt des
upés ras sur un crâne, qui a l’air d’une lande. Pas de gilet. Chemise noire aux bouquets de roses jaunes, serrée aux hanches
unes, serrée aux hanches par une large ceinture, et sur cette chemise noire , un veston et un pantalon de flanelle blanche à r
nam, interné à Alger, et en traitement ici. Il est coiffé d’un madras noir , coquettement tortillé sur sa tête, et habillé d’
nsant tout haut : « Me voilà sur mes pieds ! » L’on dîne, et un nuage noir qui fait craindre un orage, amène Mme Zola à repa
de la demeure, apparaissent et disparaissent, les dents blanches, les noires faces riantes, les madras de couleur de deux négr
nt le manche en est tout couvert. Sur la tête, un chiffon de dentelle noire , qui a l’air d’un papillon de nuit et sous lequel
es yeux à la prunelle d’un bleu transparent, dans la pénombre de cils noirs . En s’asseyant à table, elle se plaint d’être tou
rrures, et empêchant les femmes de ressortir du fond sourd des habits noirs . Mercredi 25 octobre « Eh bien, la pièce de
oudrait en marge de petites gravures, jouant les croquetons au crayon noir et à la plume, qu’on jette, à l’heure présente, s
58 (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192
icier scélérat de plume, comme il y en a tant parmi ces hommes à robe noire qui grignotent les vieux parchemins, comme des ra
gement à mort, comme je vous ai dit, le bourreau vint avec les hommes noirs au cachot. Ils portaient des outils, de grands ci
deux brasses d’épaisseur ; ils étaient construits de blocs de marbre noir aussi lourds que nos rochers, pour que les condam
pas songer seulement à s’évader. Un confessionnal et un banc de bois noir étaient les seuls meubles de l’oratoire. Un capuc
oître, et que le bargello en fut sorti avec le forgeron et les hommes noirs de la justice, j’y entrai sans bruit avec la prov
e ? Quand le bargello va venir te visiter ce matin avec les pénitents noirs et les frères de la Miséricorde, dis-leur ton dés
lorée qui s’avançait, malgré elle, pour nous entrevoir de derrière un noir pilier du cloître, où elle se cachait bien loin d
, continua la voix, tu revêtiras le froc et le capuchon des pénitents noirs qu’il aura laissés tomber de la fenêtre en s’enfu
capitaine ; tu marcheras en silence devant eux, suivie des pénitents noirs ou blancs de toute la ville qui prieront pour toi
59 (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1873 » pp. 74-101
ne comprenais pas chez un Belge : ces coups d’œil, par moments, tout noirs , et ces cheveux en escalade. Il est d’origine hon
qu’il ne dit pas. Une dureté implacable monte à sa figure, allume le noir de ses yeux, quand il parle de l’Assemblée, de l’
ais l’adresse, la grâce, avec laquelle ces hommes jonglaient, dans le noir de la nuit tombante, avec les méandres du fer, av
deux ans, retirés du monde, de notre famille, ayant donné nos habits noirs , pour ne pouvoir aller nulle part, nous payant se
près notre dîner, la distraction d’une promenade d’une heure, dans le noir des boulevards extérieurs… et en mon dédain silen
des cils d’animal, des cils durs et semblables à de petites épingles noires , n’adoucissent pas d’une pénombre le regard, donn
60 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Charles Baudelaire  »
le coupable cousu dans un sac qui déferlait sous les ponts humides et noirs du Moyen Age, en criant qu’il fallait laisser pas
iolente, déchirante et meurtrière, dont rien n’approche dans les plus noirs ouvrages de ce temps qui se sent mourir. Cela est
a Géante, ou dans Don Juan aux Enfers, — un groupe de marbre blanc et noir , une poésie de pierre (di sasso) comme le Command
retombe, ennui plus creusé par sa chute, hélas ! plus profond et plus noir  ! D’un autre côté, L’Enfer du Dante, pour être pl
ui sera le prochain drame de Baudelaire, soit aussi gai, sous couleur noire , que ses Paradis artificiels. VIII Ils sont
’avez plus qu’un humouriste, hâve et déformé, du pays des humouristes noirs . Quincey, lui, n’a pas la force cachée et comique
61 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — VI. Le canari merveilleux. »
enir ses père et mère. Ceux-ci accourent, amenant avec eux leur chien noir qui grimpa au fromager et en redescendit Baffo. L
uscouss, d’en donner la première et la dernière poignée au gros chien noir qui l’avait tirée de ce mauvais pas. Bogandé 1911
62 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Jules de Gères »
va toujours. A chaque instant, il a, sur son rosier, de ces bourgeons noirs qui s’entrouvrent parmi ses roses pâles. Il est
glots toujours prêts ; Comme il est des soucis, dont l’aile humide et noire Flotte et tourne en spirale en haut de la mémoire
e tuteur, L’arbre, allait manquer à la plante ! Plus de bourgeons au noir rameau, Triste impuissance de l’aînesse ; Tandis
ousses ! Et, comme ce bois mort couvrant De frais bouquets sa souche noire , Qu’on vous sauve en vous entourant Des lierres d
63 (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606
as que l’on ait alors même rien fait de mieux dans ce genre que l’Âme noire du Prieur blanc, de notre contemporain Saint-Pol-
-ci imaginée par M. Henri de Régnier : sa délicate nouvelle le Trèfle Noir porte simplement pour titre un trèfle imprimé en
velle le Trèfle Noir porte simplement pour titre un trèfle imprimé en noir sur couverture blanche. Si de tels amusements se
de livres, citons encore le chef-d’œuvre de Stendhal, le Rouge et le Noir . On a donné bien des explications différentes à c
ur ne prit pas la peine d’éclaircir lui-même. On peut admettre que le Noir , c’est la robe du séminariste de Julien Sorel et
64 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Frémine, Charles (1841-1906) »
nté cède parfois à de furtives mélancolies, mais résiste toujours aux noires atteintes du pessimisme pervers. L’admirable poèm
rt droit des ormes, Ni des chênes les hauts cimiers, Ils sont trapus, noirs et difformes… Pourtant, qu’ils sont beaux, mes po
65 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395
nt que gaze, rubans, chair toute vive, et qui causent avec des habits noirs penchés sur elles, en des poses de galant marchan
rgot. Nous frappons à la porte, et nous trouvons, dans une loge toute noire , les deux femmes qui nous attendent, lumineusemen
tite fille qui a un serin jaune perché sur un bras, une vieille femme noire , austère, janséniste, la mère inconsolable du gar
oyez-vous cet homme contre la muraille, à droite, coiffé d’un chapeau noir  ? et des gens n’ont jamais trouvé de noblesse à R
de Chine. J’ai pensé à un homme qui graverait le soleil à la manière noire . * * * — Pour moi, le plus étonnant trompe-l’œil
mortes sur une eau morte, un ciel gris, un soleil jaune, des briques noires , des arbres noirs. C’est impie ces deux enfants d
morte, un ciel gris, un soleil jaune, des briques noires, des arbres noirs . C’est impie ces deux enfants du soleil, posés là
66 (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111
) de Seymour Haden, cette eau-forte, où existe peut-être le plus beau noir velouté, que depuis le commencement du monde, ait
onde, ait obtenu une pointe d’aquafortiste, à la regarder, dis-je, ce noir fait, au fond de moi, un bonheur intérieur, une p
ion, la beauté des épreuves ne se reconnaît pas surtout par ces beaux noirs veloutés des estampes européennes, et que n’a pas
es estampes européennes, et que n’a pas l’impression japonaise, où le noir est un noir de lithographie usée ; elle se témoig
européennes, et que n’a pas l’impression japonaise, où le noir est un noir de lithographie usée ; elle se témoigne à la vue,
menades de vieillards, d’évocations de paix éternelle, et de tentures noires , et de lumières brûlant dans le jour, et de parfu
fleurs, en le coloris de leurs nuances délavées autour de l’aigrette noire de leur calice, comme ayant la tendresse surnatur
s faisant l’effet de l’écoulement de grandes eaux ; — une foule toute noire , de ce noir un peu papier brûlé, un peu roux, qui
ffet de l’écoulement de grandes eaux ; — une foule toute noire, de ce noir un peu papier brûlé, un peu roux, qui est le cara
ttes d’une famille de la petite bourgeoisie, vêtues de robes en laine noire , et les mains dans des gants de soie, au bout des
ai talent de Millet est d’être un fusiniste, un dessinateur au crayon noir avec des rehauts de pastel, le dessinateur stylis
tz Jourdain, Gallimard, Toudouze, Monnet, un silencieux aux yeux d’un noir parlant. Octave Mirbeau, de retour de Menton, dîn
l’humanité française par l’Exposition, se rencontre avec nous dans le noir pressentiment de l’avenir. Lundi 17 juin S’
e propriété qu’il possède à Dijon, des fraises monstres et des melons noirs , parle d’une vigne possédée par un de ses voisins
es reçues, de tous les clichés acceptés, etc. Un petit homme aux yeux noirs , à la barbe grêle, au teint marbré de plaques rou
Drumont dit cela, en se donnant des coups de doigts révoltés, dans sa noire crinière, où une mèche se déroule, tortillée sur
ls. Il a une Via Appia, sous un nocturne de ciel argenté, derrière de noirs cyprès, du plus grand effet et du plus bel art.
tion stratifiée des terrains. Dans les dessins, des dessins au crayon noir de Macari, des dessins de la Rome antique, de la
67 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1857 » pp. 163-222
heures du soir, se lever à trois heures, prendre deux tasses de café noir , et aller en travaillant jusqu’à onze heures. Ici
ècle, et se développent d’une manière assez mélancolique sous le drap noir étriqué. * * * — Chez les journalistes existent t
u comptoir, avec la grasse femme du café, roulant des yeux diablement noirs . * * * — Lu, dans le bain, un joli vers d’un poèt
vu à l’Hôtel Drouot la première vente de photographies. Tout devient noir en ce siècle, et la photographie, n’est-ce pas l’
t devient noir en ce siècle, et la photographie, n’est-ce pas l’habit noir des choses ? 7 juin Tombé au cabinet de lec
ions, Adèle Courtois, Juliette et sa sœur. Anna Deslions, des cheveux noirs opulents, magnifiques, des yeux de velours avec u
dents le collier d’Anna Deslions au bout duquel pend une grosse perle noire qu’elle mordille. Mais la perle est vraie, elle n
nous parlent de ceux qui ne sont plus. Puis les fermiers, en chapeaux noirs , venus de loin et tout poussiéreux, et les vieux
, comme en notre temps de familles d’une génération. Puis les groupes noirs de femmes en deuil suivant ici le mort jusqu’au b
ose nous apporte des lettres de couvent trouvées dans l’étui de serge noire du livre de messe de sa nièce. C’est la correspon
nt enroulées nombre d’amours de femmes de théâtre, et Murger en habit noir . Un dîner et une soirée, où la conversation, sort
68 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « III — II » pp. 14-15
lie, celle de Tempé et des fraîches vallées8. Hugo voit gros, il voit noir (dans Ruy Blas il voyait rouge). Mais cela a de l
in ne sont pas si grandioses, si foudroyés, la Thessalie n’est pas si noire qu’il la fait, de même que Notre-Dame n’est pas s
69 (1908) Esquisses et souvenirs pp. 7-341
portière : des prés, des fleuves, des crêtes, des vallées, des trous noirs , des feux défilent. C’est le paquebot qui roule ;
s ruelles en escaliers, en voûtes, glissent et se tordent. Elles sont noires ou inondées de lumière, elles sentent la moisissu
ur seuil, les pieds nus dans des babouches. Leurs yeux sont peints de noir et leur visage mi-parti rose et pâle. Des pivoine
ans les petits cafés maures aux plafonds bas. Une belle femme pâle et noire , visiblement de sang sicilien, songeait à sa fenê
ès vite, en suivant d’autres ruelles de plus en plus à angle, et très noires , et qui, souvent, ne menaient à aucune issue. Alo
ntre dans les vieux appartements pleins de moisissure, dans les cours noires des maisons, où s’entasse le bois pour l’hiver. L
squ’aux socles des statues, ou les précipite dans les bassins à l’eau noire . Si j’étais feuille morte, je voudrais pourrir da
tre soir le plus beau crépuscule mélancolique du monde : en face, les noires verdures d’un jardin, et tout au fond les montagn
utre boutique le gaz clignote sur des harengs, sur des olives vertes, noires ou roussâtres, sur des saucisses entourées de lar
ies courbes piquées çà et là d’un peu de verdure. De l’autre côté, la noire Sicile se confond avec les nues. La mer est calme
s composent le principal de l’étalage, couchés sur un lit de fougères noires et vertes. Quelques lys aussi, hauts et frêles, é
s peinturlurées, leurs fines mâtures, leurs cordages, leurs cheminées noires , blanches ou mi-parties. Le jour cède peu à peu.
umidité. Une maison de paysans laisse béer sa porte : et, sur ce trou noir , je distingue frémir le réseau fin de la pluie. D
cinq vaches ; il y en a deux qui sont rousses et les autres blanc et noir . Devant, marche un bouc suivi de deux petites chè
mèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange. Du sol et de la nue hostiles, ô grief !
désastre obscur, Que ce granit du moins montre à jamais sa borne Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur. Je ne rou
abandonné mes pas. … Ce janvier est rude. Notre bourg, au bas d’un noir plateau des Cévennes, est sous les frimas. Dans l
feuilles ; un ancien moulin : ses fenêtres sans vitres font des trous noirs . Une salle rance d’auberge avec un vieux billard
songiez aux rayons couchants, Brebis laineuses, vol de pies, Blanc et noir sur le vert des champs ; Sombre causse plein de
magine qu’elles avaient pour la plupart un teint mat et une chevelure noire et drue, que leurs yeux brillaient, que leurs bou
, dont les os firent le bonheur de deux chiens, l’un roux, et l’autre noir . Le noir est un affreux caniche, mais jeune, vif
s os firent le bonheur de deux chiens, l’un roux, et l’autre noir. Le noir est un affreux caniche, mais jeune, vif et de bon
vers 1877. La Chartreuse de Parme grisait mon cœur, et Le Rouge et le Noir (l’élégant Jean de Mitty ne nous avait point enco
des caisses où des chats sommeillent dans l’humidité. Quatre acacias, noirs , dépouillés, supportent des tringles où grimpent
, de noix et d’amandes. Vous n’êtes point charmés par ce tas d’olives noires avec ces trois œufs blancs dessus ! Qu’allez-vous
n bureau de tabac, et j’achetai, par curiosité, des cigares italiens, noirs comme du sarment sec, acres et difficiles à fumer
dans une espèce de taverne où une jeune femme, avec de beaux cheveux noirs qui lui descendaient plus bas que la taille, me s
uillées, avec un va-et-vient de leurs bras. De petites filles, en bas noirs , des rubans dans leurs cheveux, disposent sur des
arlent toujours grec. Sur cette question, les savants disent blanc et noir … Ainsi fait un mien ami bien affectionné : il est
rue d’Hermès, un peu avant Kapnikaréa, la jolie église byzantine, est noir de monde. Tous les magasins, sauf les bureaux de
res brisés qui jonchent le sol devant le Parthénon. De belles ombres noires traînent sur l’Hymette. Là-bas souffre la cité de
pide ; la tempête nous avait surpris sur le causse morne où pousse le noir genévrier. Nous avions rêvé sous le vert lumineux
st midi. Et la portraiture ? Le flot Et le vent l’ont effacée. — La noire Lamie qui enferme Dans son cœur l’enfer, M’a comm
ne de treize à quatorze ans qui était vive, vive, toute maigre, toute noire , jaune comme un citron. Je lui trouvai d’emblée u
courroucée. Le jour même, elle prend la semblance d’un petit serpent noir et jaune ; elle se glisse sous la simarre déliée
i, ô porte hospitalière du Château de la Belle, de la belle reine aux noirs sourcils. La Dame l’entendit et lui cria : — Va-t
planterai des vignes, des vignes au raisin sucré. Les brunes aux yeux noirs (que le diable les emporte !) les brunes aux yeux
unes aux yeux noirs (que le diable les emporte !) les brunes aux yeux noirs viendront me dire : « Jardinier, donne-nous du ra
70 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32
us du côté des Champs-Élysées, vous apercevez une multitude de taches noires ou diversement colorées qui se remuent sur la cha
cahier de musique, et, pendant que le regard suit les ronds blancs ou noirs dont la portée est semée, l’ouïe écoute intérieur
e forme en moi une image, celle du grand corps sec et solide, vêtu de noir , au sourire flegmatique, que j’ai vu au Parlement
71 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Prosper Mérimée. »
ts ». Il s’est fait négrier. Un jour il emporte, outre sa marchandise noire , Tamango le marchand, qui a eu l’imprudence de ve
eu l’imprudence de venir réclamer à bord sa femme Ayché. Révolte des noirs soulevés par Tamango, et massacre de tout l’équip
elle de Tamango est plus âcre et plus recuite que celle même des plus noirs chapitres de Candide. Je n’y sais de comparable q
72 (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1862 » pp. 3-73
nir de la dureté de son fils pour sa maîtresse. « C’est le seul point noir entre ma mère et moi ! » s’écrie Flaubert. Il avo
, aux fruiteries, dont la porte est garnie de petits balais de plumes noires  : une rue à la façon de ces rues de banlieue que
choix semble une ironie. Au milieu de la soie claire d’un panneau, un noir Bonvin, représentant un homme attablé dans un cab
enoncé, d’écrire un livre sur l’Orient moderne, sur l’Orient en habit noir . Il s’anime à toutes les antithèses que son talen
ne à la malade : un mystère qui passerait sur une flamme. La nuit est noire et pleine d’étoiles, l’heure semble homicide et s
gauche, le massif des marronniers de la Vieille-Halle se détachait en noir , avec les contours des dernières feuilles digitée
e grande porte jaunâtre, sur laquelle il y a écrit en grosses lettres noires  : AMPHITHÉÂTRE. Le garçon frappe. La porte s’entr
îches : un bruit de volière ensoleillée… Des sœurs en blanc, à coiffe noire , passent et repassent ; une s’arrête devant ma ch
ls reproches, en de tels remords, en de telles tristesses, en de tels noirs de l’âme, que dans cet enfer, où elle roulait de
, svelte dans son habit d’Arlequin, et montrant sous son petit museau noir , de jolies moues d’enfant ; le fils de Gautier en
cier de province en partie fine, tire de sa poche une calotte de soie noire , une calotte à la fois d’Académie et de sacristie
s. Rue d’Argenteuil, presque en face du Gagne-Petit, ce vieux magasin noir où l’on vend du blanc, dans cette rue où l’imagin
d mur, et à travers le tortillage d’une vigne aux sarments maigres et noirs . Nous montons, par un petit escalier compliqué, à
73 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre dixième. Le style, comme moyen d’expression et instrument de sympathie. »
de toujours le substantif. Il trouve conforme à sa règle de dire « un noir cheval » et non pas un cheval noir. La raison qu’
e conforme à sa règle de dire « un noir cheval » et non pas un cheval noir . La raison qu’il en donne est curieuse. Si je dis
eval noir. La raison qu’il en donne est curieuse. Si je dis un cheval noir , pendant que je prononce le mot cheval, vous vous
cheval bai brun ; or, pas du tout, l’adjectif vous apprend qu’il est noir  ; vous voilà donc obligé de corriger votre représ
avez ainsi dépensé de la peine inutile entre le mot cheval et le mot noir  ! Au contraire, dans cette infaillible langue ang
ible langue anglaise, on vous fait d’abord concevoir quelque chose de noir en général, puis ce noir prend la forme d’un chev
vous fait d’abord concevoir quelque chose de noir en général, puis ce noir prend la forme d’un cheval ; vous n’avez donc poi
représenter quelque chose derrière chaque mot, si vous lui parlez de noir , aura le temps de voir un nègre, un morceau de ch
il est excellent de pouvoir dire, comme en français, tantôt un cheval noir , tantôt un noir cheval, ou, pour prendre un autre
de pouvoir dire, comme en français, tantôt un cheval noir, tantôt un noir cheval, ou, pour prendre un autre exemple de Spen
antent les corneilles Tu la verras debout, blanche, aux longs cheveux noirs . Deux anneaux d’argent fin lui pendent aux oreill
s’enrôle et devient un bandit ? Quel poing cyclopéen, dites, ô roches noires , Pourra briser la Dent de Morcle en vos mâchoires
       Les yeux brûlaient ; On voyait seulement les trous des bouches noires ,     Chantant la Marseillaise, Dont les strophes
74 (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97
olie de Dumény, qui a si merveilleusement joué le « Monsieur en habit noir  ». On me jouera encore mardi et mercredi : ce qui
e, et dont toute l’ornementation est faite, d’une mouche posée sur le noir métal, je regardais, sans en pouvoir détacher mes
ctionnaient, les parties naturelles, entourées d’une écharpe de crêpe noir . Samedi 6 juin Dîner chez l’aimable et arti
s de la vie courante, imposées à tout homme, tant qu’il existe. Ennui noir , tristesse profonde. Quand je sors : ces deux dîn
is chercher Geffroy à La Justice. Des tables en bois blanc peintes en noir , quelques chaises de paille, et sur la lèpre des
réoccupé le Japonais. J’ai acheté ces jours-ci un album de figures en noir , semblables à certaines silhouettes de Carmontell
long de ces hauts paravents contre le mistral, de cyprès à la verdure noire , avec çà et là, dans cette propriété non limitée
. Dimanche 4 octobre Arles. Les Arènes, un petit Colisée, où le noir des foules modernes, fait si bien, par place, sur
d’Arles, au teint de rose-thé, coiffées de cet enroulement d’un ruban noir , au fond de tulle grand comme une fleur, et cette
e blanche, qu’enserre dans quatre plis de chaque côté, un petit châle noir d’enfant, et avec leur jupe tombant droit devant,
en faisant le gros tuyautage d’un jupon de paysanne : un costume tout noir et blanc, et où le blanc tient du nuage, — enfin
, en criant dans son patois : Fan de brut ! qui, en dépit de son poil noir et de sa bruyance, est le meilleur bon enfant de
langueur des brunes, avec son teint pâlement rosé de vieux saxe, son noir grain de beauté sur une pommette, sa bouche aux r
et qui semble tout à fait se rapporter au théâtre. C’est une femme en noir qui monte dans un omnibus, et dont le deuil, la t
’en vais dîner, ce soir, chez la princesse, à pied, par un beau froid noir . Du haut du Trocadéro, quand il n’y a dans le cie
75 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358
ation du bal, et une opposition assez satisfaisante des blancs et des noirs , des habits et des robes, — toutefois en déclaran
en déclarant que, dans ce temps, il n’avait pu encore arriver ni aux noirs ni aux gris veloutés. Dimanche 20 février A
e table d’hôte ; la petite fille du peuple, toute jeunette, au bonnet noir à rubans de feu, à laquelle le gros homme élastiq
crocher des buveurs, tandis que leurs dignes épouses se faisaient des noirs au visage, en buvant à la cave un coup du vin, et
plate et les yeux bordés de jambon, l’huissier avec son petit manteau noir qui pend à son habit, comme une aile cassée de ch
uateinte d’après Lawrence, ces grands chapeaux d’où pend une dentelle noire , dont les pois semblent faire danser sur la figur
rrière. On distingue les cordes du dessous du cou, une barbe forte et noire , le nez pincé, des yeux caves ; autour de sa figu
nauté ! La sœur, une novice sans doute, car elle n’avait pas le voile noir , était tout en blanc, d’un blanc molletonneux, av
avec un bandeau sur le front ; la bonne en bonnet de nuit, en foulard noir , en camisole et en jupon. Elles ont été à un lit,
otre insu, a reçu le coup de tout ce que nous avons vu. Une tristesse noire flotte autour de nous. Le soir nous avons les ner
76 (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347
une enfance de toute la vie, qui rend cette envie moins amère, moins noire que chez l’homme de lettres. À la fin une avalanc
ches, les branchettes, les brindilles des arbres, y mettant le dessin noir et persillé d’une agate arborisée. Là-dessus un t
ille de Chérie : ces deux satisfactions bêtes mettent du rose dans le noir de mes pensées. * * * — Ces jours-ci Daudet causa
drolatique, le souvenir que réveille chez moi, cette lettre bordée de noir . J’étais encore un enfant, mais un enfant à la pe
ré, l’attaque journalière creuse en l’homme de lettres, le petit trou noir que fait la goutte d’eau dans le rocher. Mais voi
nd je me réveille sur la place de la Concorde, sous un ciel d’un bleu noir , sans étoiles, et ou mortuairement brillent six o
le perron de Jean-d’Heurs, dix heures du soir. Un ciel tout zébré de noir , et au milieu duquel il éclaire, parmi les senteu
mais vous avez été en Angleterre, vous avez vu un certain brouillard noir , qu’il fait là… Eh bien, c’était ça dans mes yeux
e, les chantres, auxquels elle ressemble par derrière, avec son fichu noir , apparaissant comme un capuchon sur le dos d’un m
elle, et agitées de mouvements convulsifs, ses mains gantées de laine noire  : des mains tragiques. Aux dernières paroles du p
77 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »
elques cultivateurs de la Floride pourquoi tous leurs Cochons étaient noirs  ; ils lui répondirent que ces animaux mangeaient
rouge et qui fait tomber les sabots de toutes les variétés, sauf des noirs . L’un d’eux ajouta : « Nous choisissons, pour les
’eux ajouta : « Nous choisissons, pour les élever, tous les individus noirs d’une portée, parce qu’ils ont seuls quelque chan
media de Strickland, il est bleuâtre ; la queue a une barre terminale noire , avec les bases des plumes des côtés extérieureme
des côtés extérieurement bordées de blanc ; les ailes ont deux barres noires , et quelques races semi-domestiques, ainsi que qu
ages, ont, en outre des deux barres obscures, les ailes marquetées de noir . Ces divers signes ne se retrouvent jamais tous e
-Paons entièrement blancs, et de race très pure, avec quelques Barbes noirs , et je dois dire que les Barbes de variété bleue
n’en ai vu d’exemple en Angleterre : les oiseaux que j’obtins étaient noirs , bruns et bigarrés. Je croisai de même un Barbe a
ucun Pigeon de race sauvage, ayant le croupion blanc, la double barre noire des deux ailes, et les plumes externes de la queu
e noire des deux ailes, et les plumes externes de la queue barrées de noir et bordées de blanc. Si toutes les races de Pigeo
78 (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336
u ramage discordant des perroquets innombrables et variés, des aigles noirs , des éperviers, des hérons, des flamants roses, d
pures de Suburra. Elles avaient, comme alors, dans leurs cheveux d’un noir d’enfer, une fleur d’œillet ou de grenadier insol
illes femmes crient des boudins, des beignets frits à l’huile, du vin noir … Des hommes passent rapidement, embossés dans leu
, à la file entraînées, Lorsque le vent d’automne, au travers le ciel noir , Les chasse à grands coups d’aile, et qu’elles vo
ins et les barbares ont échangé leurs superstitions : Jadis l’Ibère noir et le Gall au poil fauve Et le Garumne brun, pein
français dont la mort, hélas ! laisse à notre beau firmament d’art le noir d’une étoile qui aurait cessé d’y briller, comme
-major, l’épée, le bien ajusté pantalon bleu foncé à bandes rouges et noires , à sous-pieds ! Si fier aussi de son port superbe
hauve, rasé, bedonnant, clignotant, rhumatisant, coiffé d’une calotte noire , vêtu d’un complet de flanelle blanche, « mi-volt
ux m’empêcher de penser aux personnages de Huysmans, Là-Bas. La messe noire , la souillure de l’hostie, et puis le chanoine Do
anthéon, il fut ressaisi par la hantise de son cauchemar : « La messe noire  ! Le chanoine Docre ! » Puis il revint à des pens
rivoles voyageurs. Dieu de terreur et Dieu de sainteté, Hélas ! Ce noir abîme de mon crime, Dieu de terreur et Dieu de sa
si jamais ils essayaient de rendre leurs impressions avec des signes noirs sur du papier blanc. M. Gustave Geffroy fut le se
s, de fabriques, hérissé de tuyaux, noirci de fumée, — un ciel bas et noir , prêt à crever en pluie, proche et pesant… Il y a
l’ordure, raccommodant sa hotte, — le voici qui rentre au matin tout noir sous le ciel clair. Puis ce sont les travailleurs
ent à des illusions qui s’en vont une à une et s’évanouissent dans le noir . D’autres fois, ils se laissent aller à des proje
sourire devient sombre, et ses « instantanés » les plus récents sont noirs . On dirait que l’état d’âme de la jeunesse contem
fred de Musset ou du général Changarnier. Sur leurs gilets de velours noir , ils laissent tomber de minces chaînes d’or. À la
ent, selon le témoignage de M. Pierre Veber, de grandes robes de soie noire , droites (avec plissés accordéon), des manches bo
ffantes plissées, rabattues, des toques d’alchimiste, brodées de soie noire … Si elles ont l’intention de flirter sérieusement
ands-pères. Ils sont touchants. Ils s’occupent d’occultisme, de magie noire , de magie blanche et de messes démoniaques. Ils s
dre, ni de « tubes » aux huit reflets, ni de monocles au large cordon noir . Le robuste romancier de l’Armature peut dédaigne
lui seyait à merveille. Avec sa carabine en bandoulière et son feutre noir , elle avait l’air moins sauvage qu’un franc-tireu
, qui faisait valoir par contraste sa figure sombre et brune ; et ses noirs cheveux là-dessus lui complétaient l’aspect d’un
d’innocentes colombes. C’est le comte Salomon, de Gyp, mais poussé au noir , un orang-outang d’apocalypse, démesurément griff
s et délicats chatouillements », à « l’ouragan qui se démène dans les noires forêts de sapins ou sur la houle blafarde parmi l
d’un feu de tourbe ». Vous reconnaissez, dans ces images poussées au noir , la théorie des « milieux ». C’est en effet dans
et c’était partout un mélange d’éclatantes transparences et de formes noires , comme découpées à l’emporte-pièce sur cette lumi
ones violettes… Assis tous deux sur la bruyère blanche, sous les pins noirs au tronc rougeâtre qui descendent vers une petite
très creusé, « se modelant en méplats vigoureusement marqués ». Yeux noirs , d’un noir humide et velouté, dents blanches et r
, « se modelant en méplats vigoureusement marqués ». Yeux noirs, d’un noir humide et velouté, dents blanches et régulières,
dans ses bottines jaunes, un chapeau de paille sur ses épais cheveux noirs , l’œil humide, la dent blanche, fleurant bon, por
en corsage de poult de soie violet recouvert d’une mousseline de soie noire plissée avec des manches pareilles », soit qu’ell
qu’elle prenne le thé, sous un abat-jour rose, « en robe de dentelle noire à nœuds de satin vert myrte », soit qu’elle arbor
e le vent fait flotter « les larges bouts de sa cravate en mousseline noire , assortis aux grands carrés noirs et blancs de sa
s bouts de sa cravate en mousseline noire, assortis aux grands carrés noirs et blancs de sa jupe ». Admirez-la, sur ce yacht,
apparaissait gracieuse et puissante, hors de l’échancrure d’une robe noire , d’un noir absorbant qui donnait un éclat plus ma
t gracieuse et puissante, hors de l’échancrure d’une robe noire, d’un noir absorbant qui donnait un éclat plus mat à la blan
l’imprudence. L’écriture de Mazarin, longue et élégante, court, toute noire et fraîche encore, sur ces pages à peine roussies
inertes, Lasses d’avoir passé et repassé les mers, Et vers les angles noirs et sur les pavés clairs Nos espoirs volèteront en
une consécration fictive mais unanime ». Eh ! parbleu, c’est un habit noir  ! La périphrase est ingénieuse. Puis (nous ne som
par M. de Goncourt. Arrêtons-nous un peu. Voici le buffet. Les habits noirs , « symboles de l’esclavage nubien qu’est pour un
s, dans le deuil du crépuscule, quelque allée blanche, bordée de buis noirs . Ailleurs, une fontaine d’argent rit parmi des fl
te singulièrement à peindre ce décor de brumes, de fumées, de maisons noires , d’omnibus bariolés, d’eau sale, de palais disgra
oi qu’on dise, une atteinte profonde, Et, comme Juliette, au fond des noirs arceaux, À demi réveillée, à demi moribonde, Tréb
tta et Ferry. Il est toujours prêt à suivre, dans les rues, un cheval noir , ou un cortège de Carnaval. Comment s’étonner, ap
 Contes à soi-même, 1 vol. — Le Bosquet de Psyché, 1 vol. — Le Trèfle noir , 1 vol., orné par Alfonse Hérold. — Aréthuse, 1 v
79 (1874) Histoire du romantisme pp. -399
it des dents d’une blancheur étincelante. Pour costume, une redingote noire , un pantalon gris, un petit col de chemise rabatt
ion. Joseph Bouchardy, alors inconnu, apprenait à graver à la manière noire sous l’Anglais Reynolds, auteur de la belle planc
ulevard. On pourrait dire que l’on retrouve dans son œuvre écrite les noirs profonds de la gravure anglaise. Petrus aussi che
taient par les formes séduisantes qu’ils nous offraient pour réaliser noire rêve de beauté, mais l’ascendant du maître nous e
au benjoin, soignée comme une barbe de sultan, encadrait de son ombre noire ce pâle et beau visage. Une barbe ! cela semble b
u à boutons dorés, son gilet et son pantalon quadrillés de gris et de noir comme ces princes dépossédés de l’Inde anglaise q
r le pavé de Londres d’un air mélancolique. Il avait des cheveux d’un noir bleu qui, en se mêlant vers les tempes au ton d’o
teintes verdâtres. Ses prunelles, étoiles de jais, brillaient de feux noirs sur une sclérotique jaune, et sa figure s’encadra
tait de petite taille, mince, souple, avec des mouvements de panthère noire de Java, et sa tête un peu petite tournait librem
y n’eut pas osé rêver de tels succès ; il gravait encore à la manière noire chez Reynolds. Aucun de nous, sauf Gérard de Nerv
t blanc satiné de lumière, sous lequel brillaient deux prunelles d’un noir velouté, nageant dans le fluide bleu de l’enfance
Jehan du Seigneur portait, au lieu de gilet, un pourpoint de velours noir taillé en pointe emboîtant exactement la poitrine
la rue de Longchamps un monsieur pâle, à cheveux tout blancs, vêtu de noir , ayant une dégaine de clergyman : c’était Jules V
re de la beauté ; à ce maître nez et à l’énorme collier de barbe plus noire que la lave de Torre del Greco qui encadrait ce p
rales accroupies au centre de leurs arcs-boutants comme des araignées noires au milieu de leurs pattes. Il excellait aussi à e
eux fixes et fatidiques. Mais il n’y avait pas alors le moindre nuage noir dans ce ciel d’aurore, il était impossible d’y dé
foule sans y être remarqué. Il portait, l’été des vêtements d’orléans noire , et l’hiver un paletot bleu foncé auquel on avait
tout être délicat favorisé par le ciel d’une jolie manie, a sa tulipe noire , son dahlia bleu, son desideratum ; il voudrait p
lon vert d’eau très pâle, bordé sur la couture d’une bande de velours noir , d’un habit noir à revers de velours largement re
ès pâle, bordé sur la couture d’une bande de velours noir, d’un habit noir à revers de velours largement renversés, et d’un
r-là sur un pantalon gris tendre, orné au côté d’une bande de velours noir , et dont les cheveux s’échappaient à flots d’un c
, les brandebourgs, les parements de fourrures, valaient bien l’habit noir à queue de morue, le gilet de drap de soie trop c
oriés d’énormes blasons sculptés au-dessus des portes et les fenêtres noires à serrureries compliquées, grilles et balcons tou
siècle, éclairée par une petite lampe, doña Josefa Duarte, vieille en noir , avec le corps de sa jupe cousu de jais à la mode
aux intempéries de l’air, mais qui cependant fait penser, dans cette noire maison du vieux Paris où s’enchevêtrent comme des
ourg démantelé, et sur un rayon livide de soleil couchant découper en noir la silhouette d’une ville lointaine avec sa série
t développée tout au long dans Stello ou les consultations du Docteur noir , dont Chatterton n’est qu’un épisode repris et re
de l’autre côté la pauvre madame Dorval. Seul, Geffroy, pâle, vêtu de noir , se tenait debout au milieu de la scène, vieilli,
e promène en gesticulant ou en déclamant, maigre sous son mince habit noir râpé. Aucune femme ne la comprend, et les jeunes
ne ; il n’avait pas cette fois un habit vert, mais bien une redingote noire qu’il a remportée intacte. L’enthousiasme étant m
é la banlieue dans ses plus lointains voyages. Ses cheveux étaient si noirs , qu’ils en prenaient des reflets bleus ; de grand
ouvant venir à bout, nous allâmes requérir Bouchardy, qui était alors noire voisin, pour qu’il nous guidât à travers ce labyr
’à ce moment-là ; Ribera nous l’eût montrée les yeux caves, la bouche noire , les pommettes saillantes, la poitrine décharnée,
n l’avait vu. Son teint, d’une pâleur olivâtre, ses abondants cheveux noirs , qu’il a gardés tels jusqu’à la fin de sa vie, se
t sur deux chevaux, et passent près d’un gibet. Faust monte un cheval noir , lancé à un galop effréné, et qui paraît, comme s
’artiste a pénétré si profondément ce drame mystérieux plein d’ombres noires et de clartés livides, il aurait reconnu sur les
pour vous seul qu’elle a mis cette rose dans ses cheveux, ce velours noir à son bras ; réalisant le rêve des poètes, elle d
onienne, comme on disait alors, qu’il était superbe avec ses sourcils noirs , ses yeux d’un bleu sombre, son teint pâle et ses
des belles créations de Bocage. Nous le voyons encore en son costume noir , austère, sérieux, plein de foi, livrant son cœur
repose sur la colline aux arbres verts, ayant pour linceul le manteau noir de Rodogune qu’elle portait à sa représentation d
bouquets de poésies. Elles ont les couleurs métalliques, le feuillage noir ou glauque, les calices bizarrement striés, et le
tiques qu’on ne respire pas sans danger. Elles ont poussé sur l’humus noir des civilisations corrompues, ces fleurs qui semb
n mares de sang, et où la lune roule sur les anfractuosités des toits noirs comme un vieux crâne d’ivoire jaune, qu’il s’arrê
nze d’Afrique, fauve, mais belle, nigra sed formosa, espèce de madone noire dont la niche est toujours ornée de soleils en cr
c’est un cauchemar splendide et sombre, digne des Babels à la manière noire de Martynn. Figurez-vous un paysage extranaturel
ts comme des glaces. Le style de cette pièce a le brillant et l’éclat noir de l’ébène. Nous sommes loin, dans ce court poème
néneuses : ces plantes aux feuillages bizarrement découpés, d’un vert noir ou minéralement glauque, comme si le sulfate de c
quelque chose d’inquiétant, de fatal et de morbide ; ses cheveux d’un noir bleu tranchent sinistrement sur sa peau d’une pâl
e, s’épanouissent bizarrement au milieu de ce bouquet comme des roses noires , et se distinguent au premier flair à leur parfum
ctuelle, nos mœurs, nos habitudes, nos fêtes, nos tristesses en habit noir , nos mélancolies en robe de bal, les beautés qui
ravers cette obscurité, les rayons éblouissent comme des éclairs. Des noirs plus intenses font valoir les lumières ménagées,
evaliers, la fleur de cet arbre héraldique et généalogique que le sol noir de l’Italie nourrit de sa sève empoisonnée. Chacu
le dans toute sa splendeur un souvenir poignant. — Oui, voilà bien la noire coupure entre les hautes maisons lépreuses, la gr
t adressé au suicide un appel qui fut entendu, hélas ! Qui sait si le noir plumage de l’oiseau, son cri funèbre, le nom pati
80 (1767) Salon de 1767 « Peintures — Bellengé » p. 204
onze beau, élégant et bien peint ; autour de ce case, de gros raisins noirs et blancs, et d’autres fruits ; le sep auquel ces
e vase blanchâtre est admirable par la variété des tons gris, rouges, noirs , jaunes et autres accidens de la cuisson. Sur la
81 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VII »
la bouche en ogive, le jargon béat d’un séraphin de parloir. L’homme noir parti, l’enfant de chœur jette par-dessus les mou
le salon de M. de Prévenquières, et raconte son odyssée dans le pays Noir . Tel que vous le voyez, il a combattu des peuplad
Paris pour en faire sortir quatre cent mille francs ? Mais le spectre noir a le don de troubler la vue, ordinairement nette
personnifiant, sous son froc râpé, une puissance redoutable. L’homme noir ne veut pas d’un duel qui ferait un éclat nuisibl
Rodin d’Eugène Sue, lorsque, mordant de sa dent jaune dans son radis noir , il piétinait la carte du monde aplatie sous ses
’ancien Constitutionnel. Encore l’accommodaient-ils à des sauces plus noires , sinon plus piquantes. Car, ce qui caractérise Sa
82 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Sainte-Beuve. Les Poésies de Joseph Delorme, Les Consolations, les Pensées d’août. »
it par jeter sur toutes choses, moins pénétrant, moins mordant, moins noir et or (la pointe d’or dans un fond noir), qu’en c
nétrant, moins mordant, moins noir et or (la pointe d’or dans un fond noir ), qu’en ces jeunes années où l’on est épris des r
se déchire le cœur dans un coin, et de ce petit coin sombre avec son noir chagrin, comme Alceste, allonge sur le monde exté
arais stagnant avait l’onde brûlante ? Que cet ombrage obscur et plus noir qu’un cyprès Donnait un lourd vertige à qui dorma
homme, objet de vos tardifs aveux, N’était pas un amant aux longs et noirs cheveux, Au noble front rêveur, à la marche assur
deux trouveurs, l’un, en nous rapportant son idéale amphore de marbre noir veiné de rose, l’autre son humble cruche de grès,
83 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Le lyrisme français au lendemain de la guerre de 1870 » pp. 1-13
ne s’éblouissent pas des splendeurs païennes, décèlent le pessimisme noir de Leconte de Lisle. Mais déjà, avec Verlaine, Ma
la réclame et du brait. Nous aurons le cabotinage de lettres, le Chat Noir , les cabarets artistiques de Montmartre, la poési
u des poètes infâmes Dire des vers sur des tréteaux Dans un bouge aux noirs escabeaux Parmi la puanteur des femmes. Figés en
84 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33
ches et réduire leurs sensations particulières de rouge, de blanc, de noir , de bleu, de vert, à une sensation unique et simu
us elle est forte et vive, plus les ombres sont limitées, décidées et noires . Éloignez successivement la lumière d’un corps, e
’ombre d’un corps blanc, et vous y discernerez une infinité de points noirs et blancs interposés. L’ombre d’un corps rouge se
85 (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367
e suis frappé par la vue, au fond d’une de ces voitures, du rigide et noir costume d’une Sœur, c’est un rappel de la mort da
t du plaisir, à ce qu’on disait, et comme à tout jamais échappé à son noir lui-même… Nous l’écoutions, nous le regardions, t
paroles qu’on ne comprend pas… Par la fenêtre ouverte, par-dessus le noir des grands arbres, entre et s’allonge, sur le par
de ce jeune homme, qui se trouve, dans je ne sais quel vieux et quel noir tableau d’un musée d’Italie. * * * À cette heure
profil de Pélagie penché sur un petit livre de prières, dont l’ombre noire se reflète sur le blanc entassement des oreillers
travers la porte de la salle à manger, les chapeaux de quatre hommes noirs … Nous sommes montés dans la petite chambre… Ils o
je me cogne contre deux croque-morts, assis sur des morceaux de bois noir , au milieu de grands chandeliers d’église, incend
86 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
liénistes peuvent classer. Les meurtriers du Cœur révélateur, du Chat noir , du Démon de la perversité, Roderick Usher sont d
es et d’aventures est apparent. L’on no devine pas, en lisant le Chat noir , que l’auteur se voyait perdu par l’alcool, et l’
ne prunelle humaine n’a vus, la succion tournoyante du Maelstrom, les noires eaux striées sur lesquelles fuit le vaisseau-fant
les infortunes qui mènent au dénouement du Cœur révélateur et du Chat noir . Enfin dans les contes mystiques et les poèmes, r
n charnelle de brutaux effets de terreur. Aux dernières pages du Chat noir , est dressé le cadavre gâté de l’assassinée, que
lent les images de la Folie, de la Mort, du Jugement dernier, sous la noire dentelle de leur style. Dans Lénore, dans Ulalume
la tempête et le rivage plutonien de la nuit. Ne laisse pas une plume noire ici comme gage du mensonge qu’a proféré ton âme.
érique ; que cette cervelle remplissait le crâne d’un homme à cheveux noirs , lustrés et bouclés, à yeux gris, au large front,
87 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « IX »
esque toutes les pages des trois énormes manuscrits des Sermons étant noires de ratures, la difficulté de les déchiffrer m’a s
presque toutes les pages des trois énormes manuscrits de Bossuet sont noires de ratures, et, remarquons-le bien, quel que soit
t pas les nôtres, pour se donner le plaisir de les réfuter. « La bête noire de M. Albalat, dit-il, ce n’est pas Gautier, c’es
 : « Qu’on ne nous accuse pas de méconnaître Stendhal. Le Rouge et le Noir est une œuvre impérissable. Peu de livres sont pl
88 (1856) Cours familier de littérature. I « Ier entretien » pp. 5-78
ais déjà les chèvres et les moutons, impatients qu’on leur rouvre les noires étables où on les enferme pendant la neige, bêlen
mage du sable que le vent y jette ; elle étend sur la tranche de pain noir le blanc laitage à moitié durci, entouré de la fe
les deux tempes. Il tenait d’une main son chapeau entouré d’une ganse noire à boucle d’argent ; son habit gris, à boutons d’a
Bientôt je voyais se dessiner en sombre sur le ciel bleu la redingote noire d’un beau jeune homme qui, sous l’habit d’un eccl
main, un chapeau rond découvrait à demi son front haut et ses cheveux noirs  ; ses bottes fortes, armées aux talons d’éperons
ssée et plus pastorale, le village de Bussières, groupé autour de son noir clocher, s’étend dans le fond du paysage. J’y des
hien blanc et une chèvre familière, suivie de deux ou trois chevreaux noirs , étaient toujours couchés ensemble sur les marche
sarments touffus, qui semblaient pleurer la main de l’homme. L’ombre noire du clocher s’étendait de bonne heure le soir sur
mêlés de quelques brins blancs, retenus autour du front par un ruban noir  ; des yeux doux comme le regret qui se résigne et
89 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIe entretien. Ossian fils de Fingal, (suite) »
aces en s’appuyant sur sa lance. Dermid laisse flotter son épaisse et noire chevelure. Le jeune chasseur du Moruth, Fillan, b
es de ses cheveux qui tombent en longues boucles sur ses épaules. Ses noirs sourcils sont à moitié cachés sous l’acier de son
ur peut-être tu tomberas aussi ; un jour, malgré tes efforts, la robe noire t’enveloppera pour toujours au milieu du firmamen
i fort ! Mais tu te promènes sur les vents du désert, et tu tiens les noires tempêtes dans ta main. Dans ta colère, tu saisis
e reste seule. Non, je ne resterai pas seule, ô vents qui soulevez ma noire chevelure, je ne mêlerai pas longtemps mes soupir
ler les combats de ma jeunesse ? L’âge a mêlé des cheveux blancs à ma noire chevelure. Ma main oublie à bander l’arc, et je n
; ses yeux comme les étoiles de la nuit : l’aile du corbeau est moins noire que ses cheveux ; son âme était généreuse et tend
t à demi enfoncées dans la terre. Non loin d’elles, un if déploie son noir feuillage ; une source murmurante jaillit au-dess
t cruelle !… Levez-vous, vents d’automne, levez-vous, soufflez sur la noire bruyère : torrents des montagnes, rugissez ; et v
s retentissaient à son côté, son arc était dans sa main ; cinq dogues noirs suivaient ses pas. Il voit le perfide Erath sur l
90 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »
t votre misère à de vils héritiers, Vous goûtez à jamais, hôtes d’un noir mystère, L’irrévocable paix inconnue à la terre,
ts que l’une à l’autre épanche, De leurs taches de feu semer le gazon noir . Parfois hors des fourrés, les oreilles ouvertes
diniers n’ont pu encore trouver jusqu’ici ni la rose bleue ni la rose noire  ; mais le poëte a ses licences et ses prévisions,
a nom la rose de l’oubli. Pour nos cœurs dépouillés il est des roses noires . Sur les restes fanés de nos douces histoires, Su
sonnés par les heures fatales, Un jour on voit grandir les fleurs aux noirs pétales, Les roses sans parfums, les roses de l’o
91 (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1853 » pp. 31-55
directeur du journal avait utilisé la tenture, les rideaux de velours noir à crépines d’argent de son salon de la rue de Tou
insi que je le crois. Enfin, c’était une tirade contre Janin, la bête noire du ministère de la police. Car j’ai oublié de dir
esques. Sa femme, fine, délicate, nerveuse, avec de beaux grands yeux noirs , semble une sorte de réduction de Mme Roland dont
eroy, Jacques qui vient passer une journée avec nous. Il est en habit noir et en chapeau tuyau de poêle qu’il ne quitte jama
rapeaux. Dans la Cité une allée se perdant dans les profondeurs d’une noire bâtisse. À droite de l’allée, tout en entrant, la
92 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre I. Bernardin de Saint-Pierre »
« la nature oppose sur la mer l’écume blanche des flots à la couleur noire des rochers, pour annoncer de loin aux matelots l
es fonds où ils vivent ! » Louange au Seigneur qui fait vivre la puce noire sur la peau blanche, pour être plus aisément attr
’épithète pittoresque qui montre : il nous fait voir l’ouara rouge et noir au milieu du « feuillage glauque des palétuviers 
93 (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398
r. — Je ne dis pas que mon esprit ne me porte pas à voir la nature en noir , mais je vous affirme qu’à part quelques exagérat
e dépeins la vie comme je la vois, mais je ne croyais pas la faire si noire . Je croyais avoir fait autre chose !… Comment arr
la nature ; mais les oppositions sont également dans la nature, et le noir n’existerait pas si le blanc n’était pas inventé.
ureusement et sincèrement écrit : La mort du cheval. Il faisait tout noir dans la chambrée. Miserey chercha son lit à tâton
orte grande ouverte de l’infirmerie des chevaux. Il vit la silhouette noire de Dallas flageolant sur ses hautes jambes. Le ch
yait les toits de la place des Chartreux, et un bouquet d’arbres tout noirs , sans feuilles derrière lesquels une lune énorme
tre humain le brusque arrêt de la vie. — Monsieur le curé, il devient noir  ! s’écria Vincinet reculant épouvanté. — « Les om
s, sans tendresse. Cela m’hallucinait comme la vision d’un grand trou noir vers lequel vous poussent d’invisibles poings. En
découvrir des idées en chambre, comme un géomètre devant son tableau noir , pour les énoncer, là, posément, tranquillement,
devenait un lac d’ombre, entre les grands arbres voisins et la masse noire de la cathédrale. Et il n’y avait, au ras des tén
alles luisantes, sa vieille grille dont les rosaces se découpaient en noir . Et l’envolée de la nef s’accusait encore, en bas
e, pure, élancée, emportée dans la réalisation de son rêve, ravie des noires chapelles romanes aux flamboyantes voûtes gothiqu
c les deux mourantes. Mon chien Paf s’était couché devant la cheminée noire , et il me fit songer qu’un peu de feu serait util
ux misérables qui avaient toujours dormi sur la paille, mangé du pain noir , travaillé comme des bêtes, souffert toutes les m
erre. Et, dans la lumière éclatante, les urubus et le corbillard très noirs se glacent et reluisent. Tout sommeille, les murs
Ache, Willette, Mac-Nab, Oscar Méténier, et tant d’autres que le Chat noir revendique justement comme ses nourrissons. M. Ju
e perpétuel serait l’unique distraction de Paris. Pour midi, la messe noire  ; et, bien avant l’heure, un monde énorme affluai
roupant et causant devant l’église. C’est là, sous le porche drapé de noir , qu’il fallait entendre l’oraison funèbre de Lois
proches parentes. Tout à coup une voiture s’arrête, dépose des voiles noirs , agités, éperdus, une douleur qui fait mal à voir
sous des regards extasiés de femmes les brûlant à travers les voiles noirs , l’entassement de la foule, les shakos et les sac
sièges très écartés supprimant l’intimité du coude à coude. Un froid noir , profond, un froid de puits, passe entre les couv
re société ! Le grand-duc, large face blafarde entre des favoris trop noirs taillés en boulingrin, tête de souverain pour jou
nonce, grand nez, lèvres minces, spirituelle figure romaine aux yeux noirs dans un teint de bile, écoute aussi, penché de cô
a tête aux plates adulations de Freydet debout derrière lui, ganté de noir , un grand crêpe au chapeau, dans le deuil tout ré
uï, tomba, non, mais crut peut-être tomber dans l’éternel néant ou le noir absolu ! » « Mais comment, repris-je quand, réfré
égratignèrent les genoux et dans lequel une myriade de petites croix noires sillonnées de lettres blanches se culbutaient, tr
t inertes Lasses d’avoir passé et repassé les mers Et vers les angles noirs et sur les pavés clairs Nos espoirs volèteront en
st-il, ce monsieur ? — Il a la tournure d’un homme d’Église : vêtu de noir , les cheveux plats, le visage rasé, des bas noirs
e d’Église : vêtu de noir, les cheveux plats, le visage rasé, des bas noirs , des souliers lacés. — Faites entrer. Et presque
ns un journal où se sont produits tant de véritables poètes : le Chat noir (pourquoi ne pas appeler par son nom ce journal q
re de la grande brasserie artistique de la rue Victor-Massé), le Chat noir , qui nous a donné les premières belles œuvres de
Vos carnages, vos chocs et vos cavaleries,              Aigles de ces noirs ouragans ; Vos régiments pareils à l’hydre qui s
moire de Théophile Gautier : Ami, poète, esprit, tu fuis notre nuit noire , Tu sors de nos rumeurs pour entrer dans la gloir
ouver le beau. Monte l’âpre escalier. Du haut des sombres marches, Du noir pont de l’abîme on entrevoit les arches ; Va ! me
d’aile des victoires D’être une cime où luit l’éclair dans les nuits noires , De vivre et d’attester que vos pères ont mis Leu
ysage. En parcourant des yeux l’horizon, que voit-il ? Sous un ciel noir à peine éclairé par la neige Tout est blanc. Des
mèrent très haut le sortilège bu Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange. Du sol et de la nue hostiles, ô grief,
n désastre obscur Que ce granit du moins montre à jamais sa borne Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur. Si j’ai
empruntés au canapé de la chambre. Il avait la face violette, presque noire , inclinée à droite, la barbe non faite, les cheve
taine d’ouvriers travaillaient avec je ne sais quels morceaux de bois noirs entre les mains. J’avais aperçu dans un coin de l
s. J’avais aperçu dans un coin de l’atelier une sorte de grande boite noire en ébène longue d’environ huit pieds, large de tr
m’avait dit le maître, ce que je voulais vous montrer. — Cette boîte noire , c’était le cercueil de l’Empereur. Je l’avais vu
de la frontière, les formidables bataillons et les redoutables canons noirs . Les Régiments, les Brigades, les Divisions, les
à travers la porte de la salle à manger les chapeaux de quatre hommes noirs … Nous sommes montés dans la petite chambre… Ils o
, quoiqu’elle semblât préoccupée et fatiguée. Elle avait une perruque noire , en tête de mouton, relevée par derrière, et entr
se maille de fer. Les visières baissées ne laissent voir que des yeux noirs  ; une cuirasse couvre leur dos et leur poitrine ;
te la jambe des mules, s’assure que les caissons sont pleins. Il fait noir . De gros nuages masquent, comme des paravents, le
94 (1929) Critique et conférences (Œuvres posthumes III)
leil ses grands yeux ronds, couleur jaune d’œuf, avec une mince ligne noire cernée de vert sale, ses grands yeux ronds de hib
jeunes dont les prénoms suivent : Léo, petit, l’influent du meeting, noir de barbe et long de cheveux, très fin d’esprit ma
s ont une tendance à battre de l’aile, oiseaux gris aux bouts d’ailes noirs …   « Bonsoir ! » « À lundi ! » « On y sera ! » « 
ut, que ce témoin comme on en voit trop). Quant aux marques jaunes et noires que Pierre portait sur les deux yeux et aux régio
les de chauve-souris larges étendues, qui formaient comme un paravent noir aux trois conseillers de noir vêtus, fourrés et l
endues, qui formaient comme un paravent noir aux trois conseillers de noir vêtus, fourrés et long cravatés de blanc. La main
 ! Et je suis sûr que la Présence Réelle se fout de toutes les Messes Noires ou Nègres, puisqu’il a été créé et mis au monde p
e reflets l’étang, le bois endure Que le ciel transparaisse entre les noirs piliers. C’est une solitude amène qu’a choisie,
tendre, piquées, trouées, déchirées de blessures rouges et de plaies noires . Et ce m’est une indicible joie, prince charmant,
, de sa voix rude et chaude (rejetant d’un geste de tête sa chevelure noire en arrière), me riposta, d’un air comme en colère
on pansement que je me figurais surtout composé d’une culotte de gaze noir garni d’étoiles d’argent, au cri terriblement acc
ète. Des vues de Seine et dans la Seine ses aspects verts et roses et noirs d’eau, des barres rouges de soleil et des ombres
e ceci : FLEUR VOTIVE Comme un beau lys d’argent aux yeux de pistils noirs Ainsi vous fleurissez profonde et liliale Et tout
culotte » à la longue, sans compter qu’elle sable, en le veloutant de noir discret le papier blanc plein d’encre contournée,
ssus de cette cheminée, manteau Louis XV qu’un plâtre peint en marbre noir non veiné simule assez, soutient tout un monde :
plus légèrement meublées encore que les nôtres et tirent sur la note noire  ; sombre les rideaux énormes aux amples verrières
simplement quatorze des plus beaux vers d’aucune langue. VOYELLES À noir , E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles, Je d
, O bleu, voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes. A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombillent
ndonienne : Je vous ai vue, Ô reine, un soir, Toute vêtue De velours noir . Je vous ai vue, Ô reine, un jour, Toute vêtue De
tue De velours noir. Je vous ai vue, Ô reine, un jour, Toute vêtue De noir velours… comme faisait si bien chanter au Buckin
e dis que je suis une femme, ricana la pierreuse. Et l’homme au jupon noir continue à ne pas saisir la poésie du geste et du
Même il se l’exagéra au point d’écrire (Sagesse) : Un grand sommeil noir Tombe sur ma vie : Dormez, tout Espoir, Dormez, t
fait de planches, et en plein air, de Lady Pig, une gigantesque truie noire , avec son étable pour dormir et l’abriter du mauv
prendre une face nouvelle ! Il y avait encore un amusant petit chat noir qui m’avait pris en grande affection. Mais tout p
ants. La plupart avaient la tenue historique de l’université, la robe noire , courte ou longue selon le « degré », et complété
« old dog ». Cette dernière ville, proverbialement ville d’affaires, noire et splendide, un Lyon en plus grand, me frappa pa
95 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »
s qui se sont traduites en des pièces telles que les Yeux. Bleus ou noirs , tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont
leurs couchants. Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent : Bleus ou noirs , tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immens
uettant la neige, monte où le vent n’atteint pas : Et, loin du globe noir , loin de l’astre vivant, Il dort dans l’air glacé
le paille-en-queue ; nous voyons les bœufs de Tamatave, gardés par un noir qui fredonne un « air saklave », les lézards au d
vâna ; le « vol des paille-en-queue » étincelant au-dessus du gouffre noir , appelait quelque idée symétrique ; le poète, pou
n couple de lourdauds, Paysans, ouvriers, au cuir épais, que gerce Le noir travail ; ou bien des gens dans le commerce, Le m
oix dure, Mêlant son dogme trouble à la morale pure Et, dans son rêve noir et respirant l’effroi, Jetant les mots d’amour, d
Qui, lorsqu’un voyageur à sa bouche les porte, Sont pleins de cendre noire et n’ont qu’un goût amer. L’esprit est un vaissea
montrer leur sein nu. J’ouvrirai toutes les alcôves ; Je mêlerai mes noirs cheveux Aux crins d’or des comètes fauves En disa
96 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Victor Hugo » pp. 106-155
cressarde, maison déserte au haut d’une falaise qui ouvre sur la nuit noire deux croisées vides. Cette insistance verbale, ce
Avec l’éclair qui frappe et fuit comme un larron, Avec les souffles noirs qui sonnent du clairon, Une sorte de vie effrayan
ne dites : c’est assez. Vous mêlerez la pluie amère de l’abime A ses noirs cheveux hérissés. Vous le fortifierez de vos rude
Montrant ses poings de bronze aux souffles furieux Tordant ses coudes noirs , il soit le sombre athlète D’un pugilat mystérieu
nt d’une horreur sacrée. M. Hugo est par excellence le grand poète du Noir , et comme son satyre, connaît Le revers ténébreu
ux, mort et régulier où « l’ombre des façades retombait comme un drap noir  ». Que l’on rapproche de ces grands nocturnes, la
oquillages roses, que frôle le gonflement des vagues, venant polir un noir piédestal où s’évoque « quelque nudité céleste, é
97 (1857) Cours familier de littérature. III « XVe entretien. Épisode » pp. 161-239
de suie, S’égoutter le ciel pluvieux, Traçant sur la vide demeure Ces noirs sillons par où l’on pleure Que les veuves ont sou
les ont apprivoisées. Je dis au vieux jardinier de rappeler ma jument noire , qui paissait en liberté dans un verger voisin, e
ée qui sépare les bords de la Saône de la chaîne des hautes montagnes noires derrière lesquelles se creuse la vallée de Saint-
ma cour sans y entrer ; je suivis, sans lever la tête, le pied du mur noir et bossué de pierres sèches qui borde le chemin e
’immense plaine du Mâconnais, de la Bresse et de la Saône, ou sur les noires et profondes vallées de Saint-Point, sur les cime
evant les yeux d’autre horizon que des croupes de montagnes confuses, noires de sapins, ici ébréchées, là amoindries et comme
ts de mon père au bord du grand bois, au-dessus de votre champ de blé noir . » Il renversa sa tête en arrière, ôta son bonne
98 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre cinquième. Le peuple. — Chapitre I »
imaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides et tout brûlés du soleil, attachés à la
mmes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir , d’eau et de racines. Ils épargnent aux autres ho
r payer leurs rentes et leurs impositions ; ils ne mangent qu’un pain noir fait de seigle et d’orge, et n’ont pour boisson q
ins. Les paysans y vivent de seigle dont on n’ôte pas le son, qui est noir et lourd comme du plomb  Dans le Poitou et ici, o
t pour semer des denrées de vil prix, propres à sa nourriture, le blé noir , les raves, etc. Il n’a de jouissance que sa pare
uisition des commis. En guenilles, pieds nus, ne mangeant que du pain noir , mais couvant dans son cœur le petit trésor sur l
99 (1890) L’avenir de la science « XVIII »
. S’il ne s’agissait que de jouir, mieux vaudrait pour tous le brouet noir que pour les uns les délices, pour les autres la
istent pas pour eux, si ce n’est en puissance. L’affranchissement des noirs n’a été ni conquis ni mérité par les noirs, mais
ce. L’affranchissement des noirs n’a été ni conquis ni mérité par les noirs , mais par les progrès de la civilisation de leurs
Nous raisonnons de la même manière relativement à l’émancipation des noirs . Certes, s’il y a une réforme urgente et mûre, c’
e-là. Mais nous en concluons qu’il faut sans transition appliquer aux noirs le régime de liberté individuelle qui nous convie
n état analogue aux théocraties anciennes. L’esclavage n’élève pas le noir , ni la liberté non plus. Libre, il dormira tout l
100 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XIV, l’Orestie. — Agamemnon. »
de cette réticence de l’esclave. Ce n’est qu’un souffle, qu’un point noir , et le palais d’Argos en devient tout sombre ; on
u départ de l’armée marchant contre Troie, un aigle blanc et un aigle noir s’abattirent sur une hase pleine, dans la cour du
pénètre, l’air qu’il respire est chargé de larmes. Pour dissiper les noirs souvenirs qui l’obsèdent, il ne trouve qu’une pen
t en Apulie, les jeunes filles qui répugnaient au mariage, drapées de noir comme les Furies, le visage teint en rouge par de
loignez le taureau de la vache ! Elle enveloppe d’un voile ses cornes noires  ; elle le frappe ! il tombe dans la baignoire de
enivre. — « En rendant l’âme, il m’a arrosée d’un jet de sa blessure, noire rosée aussi douce pour moi que l’est la pluie de
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