onjecturer que l’usage dont il parle était celui de tous les premiers
peuples
: Non casus, non fortuita conglobatio turmam aut
tenaient dans les Gaules ; mais nous voyons dans Tacite, que chez ce
peuple
les prêtres tenaient des assemblées analogues, d
rêtres. On peut conjecturer qu’il en fut de même de tous les premiers
peuples
barbares. D’après tout ce qu’on vient de dire, le
l’Italie. Les Romains, pour distinguer leur droit de celui des autres
peuples
, l’appelèrent jus Quiritium romanorum. Si cette d
né aux puissances civiles par la Providence, elles sont maîtresses du
peuple
et de tout ce qu’il possède. Elles peuvent dispos
premières cités se composèrent d’un ordre de nobles et d’une foule de
peuples
. De l’opposition de ces éléments résulta une loi
les ou héros étant les prêtres des cités héroïques. Chez les premiers
peuples
, on ôtait le droit de cité par une sorte d’excomm
; au point que, si l’on en croit les plaintes de Philippe, tribun du
peuple
, deux mille nobles finirent par posséder toutes l
, rassurée par sa mort, commença à faire sentir sa tyrannie au pauvre
peuple
, et le sénat paraît avoir ordonné alors que les p
ire de grands mouvements, des révoltes fréquentes de la part du petit
peuple
. Fabius mérita le surnom de Maximus, pour les avo
imus, pour les avoir apaisés par sa sagesse, en ordonnant que tout le
peuple
romain fût divisé en trois classes (sénateurs, ch
qu’ils avaient remportées la même année71. Dans la démocratie, où le
peuple
entier constitue la cité, il arriva que le domain
n appela comices par centuries les assemblées dans lesquelles tout le
peuple
romain se réunissait dans ses trois classes pour
pour voter sur les lois consulaires. Dans les comices par tribus, le
peuple
continua à voter sur les lois tribunitiennes ou p
[ce qui pendant longtemps n’avait signifié que : lois communiquées au
peuple
, lois publiées devant les plébéiens, plebi scita
limites qui séparent les différents ordres au-dedans, les différents
peuples
au-dehors. Grâce à cette forme de gouvernement, l
tait observé dans l’état de nature, en droit naturel des gens, ou des
peuples
. En effet, les pères de famille qui s’étaient rés
tés, une sorte de privilège pour les puissances souveraines. Aussi le
peuple
où l’on ne trouve point une puissance souveraine
oint une puissance souveraine investie de tels droits, n’est point un
peuple
à proprement parler, et ne peut traiter avec les
té dans les axiomes ce que dit Platon sur l’ horreur que les premiers
peuples
éprouvèrent longtemps pour la mer . Thucydide en
n en nous apprenant que la crainte des pirates empêcha longtemps les
peuples
grecs d’habiter sur les rivages . Voilà pourquoi
e paraître infâme, était regardé comme un exercice de vertu. Pour des
peuples
qui ne s’appliquaient à aucun art, c’était fuir l
e de cet ancien droit de la guerre fut le caractère inhospitalier des
peuples
héroïques que nous avons observé plus haut. Les é
e leurs frontières ; c’est ce que Tacite nous rapporte des Suèves, le
peuple
le plus fameux de l’ancienne Germanie. Un passage
a auctoritas esto. — Si status dies sit, cum hoste venito 75. Les
peuples
civilisés eux-mêmes n’admettent d’étrangers que c
e, πόλεμος, tira son nom de πόλις, cité… Cette éternelle inimitié des
peuples
jeta beaucoup de jour sur le récit qu’on lit dans
ngtemps fait la guerre contre les Albains , c’est-à-dire que les deux
peuples
avaient longtemps auparavant exercé réciproquemen
marque, que, par ce genre de convention, la victoire de l’un des deux
peuples
devait être décidée par l’issue du combat des pri
eux-mêmes les querelles nationales par des combats singuliers, et les
peuples
se soumettaient à ces sortes de jugements. Albe a
éiens partagèrent avec les nobles le droit des mariages solennels, le
peuple
de Mars se composa des seuls nobles… On ne peut a
hes ou les historiens parlent des premiers temps, ils prennent le mot
peuple
dans un sens moderne, parce qu’ils n’ont pu imagi
nt populaire, mais particulière aux nobles ; elle n’affranchit pas le
peuple
des patriciens, ses maîtres, mais elle affranchit
ut restreinte à l’ordre des nobles, il faudra croire que les Romains,
peuple
grossier et barbare, ont reçu de Dieu un privilèg
tés romaines. § VIII. Corollaire relatif à l’héroïsme des premiers
peuples
D’après les principes de la politique héroïqu
s de la politique héroïque établis ci-dessus, l’héroïsme des premiers
peuples
, dont nous sommes obligés de traiter ici, fut bie
nciens, et trompés par les philologues sur le sens de ces trois mots,
peuple
, roi et liberté. Ils ont entendu par le premier m
mots, peuple, roi et liberté. Ils ont entendu par le premier mot, des
peuples
où les plébéiens seraient déjà citoyens, par le s
l’avantage des infortunés plébéiens ? Tout l’héroïsme des maîtres du
peuple
ne servait qu’à l’épuiser par des guerres intermi
aire, l’ordre des nobles accusait et mettait à mort le bienfaiteur du
peuple
. Tel fut le sort (pour ne citer qu’un exemple) de
is dans la personne de Manlius : Agis entreprit de soulager le pauvre
peuple
de Lacédémone, et fut étranglé par les éphores ;
ité de la roche Tarpéienne. Par cela seul que les nobles des premiers
peuples
se tenaient pour héros, c’est-à-dire pour des êtr
faire cesser cet étonnement, et nous expliquer l’héroïsme des anciens
peuples
, sont nécessairement les suivants : I. En conséqu
ont nous avons parlé, l’éducation des enfants doit conserver chez les
peuples
héroïques cette sévérité, cette barbarie originai
gère à l’antiquité. — II. Les épouses doivent s’acheter, chez de tels
peuples
, avec les dots héroïques, usage que les prêtres r
ains, auxquels cette coutume était probablement commune avec tous les
peuples
barbares. Chez eux, les femmes sont considérées p
ères (patria, sous-entendu res). Tel fut donc l’héroïsme des premiers
peuples
, telle la nature morale des héros, tels leurs usa
fférent de celui des temps héroïques, est appelé par les souhaits des
peuples
affligés ; les philosophes en raisonnent, les poè
iel. Tout ce que nous avons dit jusqu’ici sur l’héroïsme des premiers
peuples
, reçoit un nouveau jour des axiomes relatifs à l’
me des jurisconsultes anciens se rapporte aux nations vaincues par le
peuple
romain. La victoire leur ôtant tout droit civil,
naturali gentium, en ajoutant, avec Ulpien, humanarum. Mais pour les
peuples
indépendants de l’Empire, ces droits furent civil
e de Troie, le nom de αχαιοι, achivi, était restreint à une partie du
peuple
grec, qui fit cette guerre ; mais ce nom s’étant
ésistance. « Une seule charrette contenait les quatorze condamnés. Le
peuple
se montrait Danton ; il se respectait lui-même da
victime. Quelque chose faisait ressembler ce supplice à un suicide du
peuple
. Un petit nombre d’hommes en haillons et de femme
ins ne cessait de vociférer et de parler à cette multitude. “Généreux
peuple
, malheureux peuple, criait-il, on te trompe, on t
ociférer et de parler à cette multitude. “Généreux peuple, malheureux
peuple
, criait-il, on te trompe, on te perd, on immole t
le couteau ruisselant du sang de son ami ; puis, se tournant vers le
peuple
et levant les yeux au ciel : “Voilà donc, s’écria
ndre la mesure de son piédestal. Il regardait à droite et à gauche le
peuple
d’un regard de pitié. Il semblait lui dire par so
blesse ! ” Et se tournant vers le bourreau : “Tu montreras ma tête au
peuple
, lui dit-il avec autorité, elle en vaut bien la p
si finissent ses favoris. V « Ainsi mourut en scène devant le
peuple
cet homme pour qui l’échafaud était encore un thé
de tyrannie aux États. Il connaissait les faiblesses et les vices des
peuples
, il ne connaissait pas leurs vertus. Il ne soupço
essous de lui. Il s’admirait comme un géant au milieu de ces nains du
peuple
. Il étalait sa supériorité comme un parvenu du gé
au hasard ou à la commune, vous aurez le vrai Danton, un Mirabeau du
peuple
! VI S’il y a excès ici, c’est excès de sév
-quatre accusés de tout âge et de tout sexe, choisis pour inspirer au
peuple
le souvenir et le ressentiment de la cour. De ce
les vingt-deux coups qui tomberaient sur ces têtes d’aristocrates. Le
peuple
rassemblé pour insulter resta muet sur son passag
rieux à la famille royale d’offrir cette victime sans tache, impie au
peuple
de la demander. Un remords secret mordait tous le
public qui contresigna de telles concessions de têtes à la cruauté du
peuple
! Que cette lâcheté retombe à jamais sur sa mémoi
té du peuple ! Que cette lâcheté retombe à jamais sur sa mémoire ! Le
peuple
n’en veut accepter ni l’hommage ni l’expiation. L
Et n’est-ce pas en grande partie à l’effet moral de ce livre dans le
peuple
de Paris que nous devons d’avoir trouvé, deux ans
le peuple de Paris que nous devons d’avoir trouvé, deux ans après, le
peuple
de Paris si bien préparé à recevoir les conseils
é déjà à cent milliers d’exemplaires, était partout dans les mains du
peuple
pensant. Purifier une doctrine populaire, c’est b
e populaire, c’est bien mieux que la combattre ; car ce qui manque au
peuple
, ce n’est jamais la force, c’est la vertu. Faire
voilà la vraie révolution. L’Histoire des Girondins fut le miroir du
peuple
, en lui montrant sa propre image dans sa laideur
oire, laissez-lui ce livre au lieu de le redouter : c’est l’école des
peuples
. Il est plein d’imperfections, sans doute, parce
savouant rien de ses stoïcismes privés. On doit justice aux Nérons du
peuple
. L’histoire, qui doit l’exécration, ne doit pas l
sé, son présent, son lendemain, le sort de la république, l’avenir du
peuple
et le sien. S’il mourut d’angoisses, de repentir
« Une intention droite au commencement ; un dévouement volontaire au
peuple
représentant à ses yeux la portion opprimée de l’
calomnie ; sa retraite volontaire dans les rangs les plus obscurs du
peuple
; sa vie usée dans toutes les privations ; son in
apables de le comprendre ; son triomphe enfin : un trône écroulé ; le
peuple
affranchi ; son nom associé à la victoire et aux
s de la multitude ; mais l’anarchie déchirant à l’instant le règne du
peuple
; d’indignes rivaux, tels que les Hébert et les M
son plus fier émule, Camille Desmoulins, son jeune disciple, jetés au
peuple
sur un soupçon, pour qu’il n’y eût plus d’autre n
à la condition de la maintenir sans cesse par de nouveaux crimes ; le
peuple
ne voulant plus dans son législateur suprême qu’u
utions ; la vertu sur les lèvres et l’arrêt de mort dans la main ; un
peuple
fiévreux ; une Convention servile ; des comités c
corrompaient la liberté, de mourir en les combattant, et de léguer au
peuple
, sinon un gouvernement, au moins une doctrine et
ng. »……………….……………………………………… XIV Et ailleurs : « Il caresse le
peuple
par ses parties ignobles. Il exagère le soupçon.
les plus pures doctrines. Il inspire à l’avenir l’effroi du règne du
peuple
, la répugnance à l’institution de la république,
ce et un grand remords. Ce fut la punition de l’homme, la punition du
peuple
, celle du temps et celle aussi de l’avenir. Une c
bres se replient. Les préjugés reculent. Les tyrannies tremblent. Les
peuples
se lèvent. Les trônes croulent. L’Europe intimidé
lique. Combattre, ce n’est pas immoler. Ôtons le crime de la cause du
peuple
comme une arme qui lui a percé la main et qui a c
rame antique, où, pendant que le narrateur fait le récit, le chœur du
peuple
chante la gloire, pleure les victimes et élève un
même lui doit dans sa rétribution divine. Vous faites croire ainsi au
peuple
qui vous lit que la légitimité de la cause et que
révolutions. C’est un enseignement propre à fausser le jugement de ce
peuple
et non à le moraliser ; c’est un mensonge à la po
diment, ce ne fut pas la république. La république fut le salut de ce
peuple
qui eut la vertu de l’acclamer à ma voix, et la v
ligieux, tenter la Providence quand il s’agit du sort et du sang d’un
peuple
. Mais, en ce qui concerne l’Histoire des Girondin
on du livre, pour prémunir les lecteurs, et surtout la jeunesse et le
peuple
, contre le danger de quelques sophismes qui pourr
ne glisse pas, sans le rayer, sur le vernis de coutumes qui enduit ce
peuple
, et qui est plus lisse encore que l’autre vernis
ération de tout prêtre venant après lui en Chine, sous les pieds d’un
peuple
lâche, gouverné par le bâton, et qui a toujours b
i, comme pour nous, c’est, entre les autres symptômes de l’agonie des
peuples
à l’extrémité, le plus honteux indice de l’immens
ues, et non plus en vertu des lois éternelles par lesquelles tous les
peuples
tombent dans l’Histoire ! Quand on lit ce que le
é soi, à ce Bas-Empire, fait pour être longtemps encore le modèle des
peuples
qui crouleront. Les analogies vous débordent. Com
gies vous débordent. Comme les Grecs du Bas-Empire, le Chinois est un
peuple
extérieur, cérémonieux, attaché aux rites comme i
oi et dont le vide fait contraste avec un égoïsme si plein ! C’est un
peuple
subtil, métaphysicien, ergoteur, où les théologie
Ainsi que les Romains-Grecs du Bas-Empire, les Chinois sont aussi un
peuple
de comédiens et de cuisiniers. L’histrionisme, ce
omédiens et de cuisiniers. L’histrionisme, cette passion dernière des
peuples
futiles, qui ne vivent plus que par les yeux et v
chez les Chinois que le premier boulet venu — qu’il soit lancé par un
peuple
étranger ou par une révolution ! — enfoncera là-d
iste pas ! Et c’est peut-être là, du reste, l’apparente durée de ce
peuple
étrange, qui est mort de la mort de l’âme, de la
e ou par la faim. Qui sait si avant de s’abîmer ou de disparaître les
peuples
ne restent pas quelque temps comme figés et conse
ide, au lieu de crouler comme une chose qui se tient encore, quand un
peuple
vivant — un peuple quelconque — les poussera de s
uler comme une chose qui se tient encore, quand un peuple vivant — un
peuple
quelconque — les poussera de sa robuste main ! C’
grand coup de balai final que sont parfois les Révolutions, quand les
peuples
déchus ne sont plus dignes de la foudre. Aussi co
la Chine d’après l’expérience qu’il a de la férocité foncière de son
peuple
, la victoire, certainement, n’entraînera rien que
u. Tout ce qui fit la Chine un jour, tout ce qui éleva et maintint ce
peuple
bizarre en équilibre sur ses bizarres institution
e, parce qu’ils verront dans le livre même de Huc ces mouvements d’un
peuple
rusé, vénal, mercantile, actif, fripon, et par-de
dit pour cela que tout soit soudainement arrêté dans la machine d’un
peuple
, plus savante que les machines de l’homme, et qui
e mot !) que les ombres chinoises de leurs pères. Ce n’est plus qu’un
peuple
de silhouettes, qui se découpent vivement sur la
yageur dans beaucoup de préjugés traditionnels, ils verront que si le
peuple
qu’il a peint n’est pas un grand peuple, c’est en
onnels, ils verront que si le peuple qu’il a peint n’est pas un grand
peuple
, c’est encore une curiosité. Elle est moins fanta
ni de sympathie, ce que nous avons trouvé de plus remarquable dans ce
peuple
, qui a le mouvement sans la vie, c’est l’esprit,
toute, comme on voit, il ne reste guères qu’un zéro au quotient de ce
peuple
. Mais l’esprit y pétille encore. Nation cadavre,
opéens ont écrit de plus ingénieux et de plus fin, et il a raison. Le
peuple
qui a écrit cela, en effet, peut être regardé com
’a produit de fleurs d’un parfum plus concentré et plus pénétrant. Le
peuple
, musqué jusqu’à l’intelligence, chez lequel il s’
e n’est qu’un malheur de plus, car il périra faute de chefs. C’est un
peuple
dont la spiritualité n’est plus dans la poitrine,
ts. Il a celui-là qui, luxe inutile pour les individus comme pour les
peuples
, orne la vie, mais n’est pas la vie, et qui n’emp
l’instruction des hommes ? L’existence si diverse et si variée de ces
peuples
est une poésie tout entière, depuis leurs temps h
le code des lois qui régissent encore l’empire de l’imagination. Les
peuples
, les institutions, les monuments, tout a péri ; e
cendres pour recommencer sa vie merveilleuse. Ainsi encore ces mêmes
peuples
de la Grèce, souvent dispersés par des malheurs q
à des résultats de quelque importance. Il y a, n’en doutons pas, des
peuples
qui sont types, et qui renferment dans leur histo
qui sont types, et qui renferment dans leur histoire celle des autres
peuples
. La haine pour les traditions juives a, dans ces
si je n’avais eu auparavant un exemple analogue dans l’histoire d’un
peuple
profane. Mais celle des Juifs offre des considéra
ont point l’image seulement des destinées particulières de tel ou tel
peuple
; elles sont l’image et l’histoire même du genre
her d’apercevoir un soin paternel de la Providence à choisir certains
peuples
pour diriger et mûrir les idées des autres. Et, c
és d’admettre une direction constante et immédiate, au moins pour les
peuples
dont nous parlons. Qui prolongea, par exemple, le
ncu, et ma conviction repose sur l’autorité des siècles ; oui, chaque
peuple
a sa mission. Les uns lèguent au monde les arts d
s gardiens des traditions, dépositaires des doctrines primitives. Les
peuples
, dès leur origine, ont le pressentiment de leurs
s destinées futures. C’est que Dieu, lorsqu’il donne une mission à un
peuple
, lui donne le pressentiment de cette mission. « S
isait, du temps d’Auguste, était l’expression de la pensée même de ce
peuple
, qui, à toutes les époques, fondait toujours pour
parole. Non seulement la Providence avait pris soin de rassembler les
peuples
sous une même domination, et de les réunir dans l
ient un siècle nouveau ; et cette grande prophétie, née du besoin des
peuples
, inspirait à Virgile de beaux vers dont lui-même
lles pussent être défendues contre les attaques des esprits forts. Le
peuple
juif n’était donc pas seul exclusivement chargé d
euse, qui se joue en même temps et des préjugés et des affections des
peuples
; nous avons pénétré trop avant dans le sérieux d
u moins entrevu les voies de la Providence. S’il est vrai que chaque
peuple
ait une mission à remplir, un ministère à exercer
it une mission à remplir, un ministère à exercer à l’égard des autres
peuples
, qui pourrait nier l’antique mission du peuple fr
à l’égard des autres peuples, qui pourrait nier l’antique mission du
peuple
français, et son ministère auguste en Europe ? So
vait à créer une épopée européenne. Le roi de France gouverne donc un
peuple
qui fut et qui sera toujours le chef des peuples
ance gouverne donc un peuple qui fut et qui sera toujours le chef des
peuples
modernes. Et c’est encore la Providence de Dieu q
ociété générale n’étaient point restées tout à fait stationnaires. Un
peuple
, séparé du reste de l’Europe par ses mœurs beauco
lisation. Nous pourrions à présent jeter un coup d’œil sur les autres
peuples
de l’Europe ; sur cette Italie qui a régné succes
e Dieu, car toutes les vérités sont sur la même route. Mais si chaque
peuple
a une mission, ne peut-on pas dire que chaque hom
délaissé, errant, parmi les solitudes, ou mendiant son pain parmi les
peuples
des villes : est-ce là ce roi de l’épopée, promet
ithète renferme un vaste sens : elle signifie non seulement chef d’un
peuple
, mais encore père du siècle futur, fondateur d’un
e soit permis de citer ici la théocratie des Juifs, parce que chez ce
peuple
, qui à cause de cela, fut appelé le peuple de Die
s Juifs, parce que chez ce peuple, qui à cause de cela, fut appelé le
peuple
de Dieu, la Providence a rendu visibles ses voies
on des races royales. Dieu, qui s’est réservé le haut domaine sur les
peuples
, n’a pu leur abandonner le choix de ceux par qui
ù finit le règne absurde du Directoire. Louis XVIII, resté le père du
peuple
, avait à cicatriser la double plaie de la révolut
nt effacées ; il était obligé d’enseigner de nouveau la liberté à ses
peuples
, et le temps lui manquait pour consolider la roya
ons ; tant est violente la force d’expansion des idées nouvelles. Les
peuples
, par une sorte d’instinct qui ne les trompe jamai
e palpite encore ! Je suis encore la nation des grands sentiments, le
peuple
des grands réveils, la terre des grands sursauts
u de cette respiration immense et éternellement renouvelée de tout un
peuple
: n’importe ; elle donnerait un des morceaux de p
. Le convoi s’avance à travers une haie de troupes et une muraille de
peuple
; pas un pavé qui ne porte un homme attendri, pas
i n’ont de parfum que dans le souvenir et dans l’éternité ! Ah ! quel
peuple
! On peut le maudire pour ses inconstances, mais
s d’y mourir ! II Or quel était donc cet homme si immense qu’un
peuple
tout entier se trouvait trop peu nombreux encore
et la responsabilité de gardienne du repos d’un philosophe favori du
peuple
, vous avait indiqué sa demeure, vous tourniez, à
éjour, fidèlement copiés d’après nature, de l’homme caché que tout un
peuple
allait découvrir sur son matelas, à son cinquième
à l’amour de Béranger jusque sous la terre ? Comment se fait-il qu’un
peuple
souvent ingrat, toujours oublieux, se fasse de so
lus pauvres citoyens perdus dans la foule ? Comment se fait-il que ce
peuple
proclame ce pauvre citoyen parent de tout le mond
père de la patrie, cendre nationale ? Comment se fait-il que tout ce
peuple
offre ses bras en masse pour porter cette dépouil
le au tombeau plus près de son cœur ? Comment se fait-il enfin que ce
peuple
, passionné d’ardeur funèbre, piétine si fortement
gacité ce qui paraît mystère à la foule, et de mettre à nu ce cœur du
peuple
, pour lui dire : Tiens ! lis toi-même dans tes ca
ur ouvert ces trois explications de sa gloire et de la tendresse d’un
peuple
pour lui. Hélas ! nous nous étonnons le premier q
ur frère dans une main, une charte libérale dans l’autre main, sur un
peuple
frémissant, mais à demi libre ? quand nous gémiss
re, de Moscou, et du 20 Mars 1815, comme une collection de tribuns du
peuple
, comme une tribu de Mahomets de la liberté ? quan
rondaient comme la foudre des cœurs entre les dents des soldats et du
peuple
? quand les éclats de rire que ces chansons soule
Était-ce bien au son des tambours qu’on pouvait élever et conduire ce
peuple
à la liberté ? Était-ce bien même à coups de cano
e canon qu’on pouvait faire entrer notre philosophie dans la tête des
peuples
? Béranger avait trop de sagacité pour le croire.
a guerre ; ce n’était pas la révolution. La guerre, en présentant aux
peuples
l’ambition de la France au lieu de son exemple, e
es rois devaient profiter de ce soulèvement d’orgueil blessé de leurs
peuples
pour transformer leurs sujets en soldats. Le prem
néraux popularisés dans les camps se substitua trop aisément, dans le
peuple
, à l’enthousiasme de la liberté ; la révolution p
les de leur nature, qui doivent combattre pour elle dans l’esprit des
peuples
; mais, pour que ces idées se naturalisent dans l
uples ; mais, pour que ces idées se naturalisent dans l’esprit de ces
peuples
, il faut désarmer ces idées. Une vérité présentée
udra pas substituer son impatience au progrès naturel et spontané des
peuples
. C’était aussi la philosophie politique de la gra
ses limites territoriales, après avoir tant débordé sur le monde. Ce
peuple
, à qui on avait donné, depuis l’Empire, des ambit
l’ombre de notre ambition, de notre gloire et de notre fortune ! » Le
peuple
, qui ne comprenait pas bien d’abord ce murmure, p
Ces ambitions coalisées, ayant besoin de recruter des forces dans le
peuple
qui ne comprend que les idées simples, s’avisèren
, la bonhomie cordiale qui fait larmoyer dans son rire le bon et rude
peuple
des champs. Ces trois génies, le génie fin et cla
t leurs vers prédestinés aux oreilles, à l’esprit, au cœur de tout un
peuple
! Ceux-là n’ont pas à se faire lentement, oreille
posthume, avant leur mort, à l’oubli définitif d’un froid tombeau. Un
peuple
, un gouvernement, une armée, ne se disputent pas
nte qu’à mon heure et qu’à mon goût. J’aime la Révolution, je sers le
peuple
, j’honore l’armée, j’illustre la gloire, je pleur
plus grand que vous par l’abnégation de vos richesses. Je veux rester
peuple
pour vivre et mourir plus près du peuple ! » Ces
os richesses. Je veux rester peuple pour vivre et mourir plus près du
peuple
! » Ces hommes, peu accoutumés à tant de vertu,
es dans la postérité la plus reculée qu’aujourd’hui. À l’exception du
peuple
, de la liberté et de l’héroïsme, auxquels il cons
urs aussi des poésies de circonstance. Mais la patrie, l’héroïsme, le
peuple
, éterniseront le nom du poète. C’est la partie di
sociale et par les opinions partielles de cette fraction du pays. Le
peuple
, le soldat, l’officier en retraite, l’orléaniste
e c’est là qu’est le cœur de ce grand être collectif qu’on appelle un
peuple
: mais ce n’est pas là qu’on pense, qu’on lit, qu
sans distractions du travail de la pensée, qu’on trouve le génie d’un
peuple
; c’est sur les hauteurs que resplendit le plus d
atrie et de la liberté, comme la statue de la Jeanne d’Arc d’un autre
peuple
à une autre date ! XIX Nous ne parlons pas
anger ont un but ; elles visent aux passions d’un parti, au cœur d’un
peuple
, au trône des rois ; le regard tendu de l’archer
ond caractère distinctif de ces compositions ; Béranger écrit pour le
peuple
avec une plume de diplomate et avec une délicates
que la malignité l’achève ; l’injure qui ne dit pas tout pour que le
peuple
, en la complétant lui-même, devienne, pour ainsi
sur la bouche. Cette finesse de style me fit douter longtemps que le
peuple
fût assez raffiné pour le comprendre ; mais la pa
e ; mais la passion est un grand déchiffreur de sphinx. La passion du
peuple
était si acerbe, à cette époque, contre les Bourb
rop littéraires de ce style ; même quand il ne les comprenait pas, le
peuple
y entendait malice de confiance. Il applaudissait
i fin que lui en affectant de l’entendre, et l’amour-propre flatté du
peuple
concourait à la popularité du chansonnier ! Mais
aillons étrangers sur le sol de la patrie, un murmure encore sourd du
peuple
contre la moindre atteinte à sa révolution ; un g
uit un édifice où tous les entretiens et tous les murmures secrets du
peuple
venaient, par un effet d’acoustique, se répercute
e âme. Béranger était l’écho de la Révolution, l’écho de l’armée ; le
peuple
et l’armée s’écoutaient sentir, penser, aimer, ha
u sentiment des pensées, des haines, des amours, des conspirations du
peuple
et de l’armée ? C’est que la nature des choses av
hoisi d’elle-même et avant lui ce mode de propagande des instincts du
peuple
et du soldat. C’est au peuple et au soldat que Bé
ce mode de propagande des instincts du peuple et du soldat. C’est au
peuple
et au soldat que Béranger avait à parler ; il fau
du corsaire, la fécondité et la beauté de l’imagination indélébile du
peuple
homérique. Si Béranger avait eu à parler à la rêv
. Si Béranger avait eu à émouvoir l’âme aventureuse et voluptueuse du
peuple
qui gémit, de souvenirs et de tristesse, au bord
it Dante : chanter et pleurer à la fois. Mais il avait à faire à un
peuple
sarcastique de capitale, de caserne, de faubourg,
tique de capitale, de caserne, de faubourg, de champs de bataille. Ce
peuple
dépasse les Grecs en héroïsme, mais il n’égale ni
verie, ni les Vénitiens en poésie, ni les Écossais en sensibilité. Ce
peuple
rabelaisien n’est pas encore arrivé à son âge poé
étique d’une race humaine, l’empêcheront peut-être toujours d’être un
peuple
épique, et encore plus un peuple lyrique. C’est l
cheront peut-être toujours d’être un peuple épique, et encore plus un
peuple
lyrique. C’est le peuple du rire ; il chante des
s d’être un peuple épique, et encore plus un peuple lyrique. C’est le
peuple
du rire ; il chante des noëls, et il a inventé le
res, avec l’accompagnement du tambour et du canon ! Mais la partie du
peuple
français des capitales et des camps à laquelle s’
et l’aigle ne s’abattent pas dans la rue. Il fallait évidemment à ce
peuple
des chansons. XXIII La chanson est la litté
usical est nécessaire aussi pour graver le couplet dans la mémoire du
peuple
par l’obsession d’un écho qui redit un million de
répugnent à vos opinions. Telle est la puissance de la chanson sur le
peuple
illettré des capitales en France : c’est l’enseig
ecté de le dire pour flatter l’ignorance ; on a voulu faire croire au
peuple
que l’éducation était inutile aux mœurs, que l’in
s sérieusement populaire que cette adulation à la majesté sérieuse du
peuple
. Rien n’éclot sans racine et rien ne fructifie sa
ait de la politique du poète qui voulait personnifier complètement le
peuple
dans ses obscurités, dans ses misères, dans ses p
e Béranger de se confondre, depuis la cime jusqu’à la souche, avec ce
peuple
dont il voulait être à la fois l’image et l’orgue
la fois l’image et l’orgueil. Il ne fallait pas deux natures entre ce
peuple
et lui : le poète aurait été moins populaire, le
ures entre ce peuple et lui : le poète aurait été moins populaire, le
peuple
aurait été moins confiant. C’est ainsi que Mirabe
Enfin il y fut initié par les mœurs communes à la langue triviale du
peuple
dont il goûtait les larmes au fond du verre. Mais
du verre. Mais ce qu’il y contracta surtout, ce fut la pitié pour ce
peuple
et l’amour réel des déshérités. Cette compassion
uple et l’amour réel des déshérités. Cette compassion et cet amour du
peuple
honnête et souffrant des ateliers des grandes vil
assuraient à leur race féconde. Dieu veut ! soudain, aux yeux de cent
peuples
surpris, Les uns sont égorgés, les autres en par
charité, progrès de la vérité dans un ami sincère du bien, progrès du
peuple
dont il était le symbole et à qui il devait appre
, Prit le plaisir pour code. Ce n’est que lorsqu’il expira Que le
peuple
qui l’enterra Pleura. ……………………………
s ce grotesque miroir il ne reconnut pas son image renversée. Mais le
peuple
la reconnut, et cette chanson, devenue proverbe p
du scandale, du badinage si l’on veut ; mais, quand on a l’oreille du
peuple
, il ne faut pas badiner avec le vice. D’ailleurs
x blancs. Laissons donc le poète des heureux, et revenons au poète du
peuple
. VII À mesure que le gouvernement de la Res
guerre intéressée de la maison de Bourbon seule contre la liberté des
peuples
; enfin la mort de Louis XVIII, ce modérateur emp
r avait ressenti ces torts dans son cœur par le contrecoup du cœur du
peuple
. On pourrait écrire par ses chansons l’histoire d
826 à 1830, d’abord le bonapartisme de l’armée, force immense dans un
peuple
de soldats où cent mille légionnaires, généraux,
it et qui transformait en lui les deux autres : c’était la charité du
peuple
, le charitas generis humani de Cicéron ; son âm
pé par des institutions plus propres à l’enfance qu’à la maturité des
peuples
. Il voulait une liberté de penser et de croire re
l concevait un amour sévère, intelligent, mais efficace et ardent, du
peuple
: c’était la passion innée de ce bon et grand cit
it immortel comme la philosophie de la raison et comme la charité des
peuples
dont il était l’expression. Par ces deux premiers
isième il devait durer autant que le souvenir et la reconnaissance du
peuple
. L’homme de l’opposition bonapartiste est mort ;
erres de son tombeau, et elle refleurira tant qu’il y aura une âme du
peuple
en France pour la recueillir ! X Revenons a
, sont restés des proverbes de gaieté et de comique dans l’oreille du
peuple
. Les prétentions surannées de la noblesse, exagér
a force du sentiment. XII La chanson de la Sainte Alliance des
peuples
est moins une chanson qu’un chant ; j’y trouve un
i n’avait pas les ailes de la musique pour le porter aux oreilles des
peuples
. Il y a d’ailleurs dans cette chanson de Béranger
riez entendre Platon politique devenu chansonnier pour apostoliser le
peuple
d’Athènes : J’ai vu la Paix descendre sur la ter
aux par la vaillance, « Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, «
Peuples
, formez une sainte alliance, « Et donnez-
au char de la puissance, « Du vrai bonheur vous quittez le chemin. «
Peuples
, formez une sainte alliance, « Et donnez-
borne où chaque État commence « Aucun épi n’est pur de sang humain. «
Peuples
, formez une sainte alliance, « Et donnez-
vous passez sans défense « D’un joug pesant sous un joug inhumain. «
Peuples
, formez une sainte alliance, « Et donnez-
aux conjurez l’influence ; « Effroi d’un jour, ils pâliront demain. «
Peuples
, formez une sainte alliance, « Et donnez-
le cri de guerre comprimé dans la poitrine du soldat, c’est le cri du
peuple
, c’est la clameur du chœur antique qui semble rép
éditieux. Derrière le rideau il y a un tribun dans le soldat, dans le
peuple
, dans le poète. XIV L’audace de Béranger s
n aime, Louis se retient prisonnier : Il craint les grands, et le
peuple
, et Dieu même ; Surtout il craint son héritie
ar la loi, trop saisissables par l’allusion, portaient l’opinion d’un
peuple
irritable et illettré, qui voyait un Louis XI dan
élène ont l’accent d’un remords national qui ronge la conscience d’un
peuple
découronné. Peut-être il dort ce boulet invincib
es regrets de république à des glorifications de conquête. Comment le
peuple
, mauvais historien, pouvait-il faire ce triage et
it avec raison que les chansons de Béranger ont été les cartouches du
peuple
pendant le combat des trois journées de Juillet.
le pilier ! Si jamais ils réussissent, vous nous aiderez à sauver le
peuple
qui est dessous ! » Ce furent ses propres paroles
eures où le sang a besoin de se répandre généreusement en France : le
peuple
a plus de sang que d’idées ; enfin il y avait les
ien au vieil orgueil aristocratique, mais il ne voulait pas élever le
peuple
à sa hauteur par une égalité périlleuse. Dans cet
qu’il voulait, le plus grand nombre ne le savait pas. Chaque flot du
peuple
qui pénétrait dans les vastes cours et dans les v
sumé parmi les républicains, mon nom, mes chansons dans la mémoire du
peuple
, mon costume d’artisan aisé qui coudoie sans l’of
ire trop haut de peur d’avorter dans un cri de trahison poussé par le
peuple
. « Il m’envoyait chercher à chaque instant dans s
s chez Laffitte quand on commença à jeter le nom du roi futur dans le
peuple
. Il y eut un frémissement de mauvais augure dans
engagé que moi avec la république ; moi je n’étais engagé qu’avec le
peuple
. « On m’aborda de tous côtés dans les rues pour m
its. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les
peuples
et les rois. La Paix, qui fuit, m’abandonne tes
ois. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les
peuples
et les rois. Comme en un fort, princes, nobles e
oix. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les
peuples
et les rois. J’ai d’un géant vu le fantôme immen
oix. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les
peuples
et les rois. Tout cet éclat dont l’Europe est si
ois. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les
peuples
et les rois. Dans le vieux Sergent, le républic
Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Dans les Souvenirs du
peuple
il saisit mieux que jamais l’accent populaire pou
son héros dans le cœur des enfants et des femmes. Les Souvenirs du
peuple
. On parlera de sa gloire Sous le chaume bien
Mère, abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu’il nous ait nui, Le
peuple
encor le révère, Oui, le révère. Parlez-
quets, D’abus, d’erreurs, de rapines, de guerres, De laquais-rois, de
peuples
de laquais ? N’est-on pas las de tous nos dieux d
naissance, les étouffa vigoureusement au contraire entre les bras du
peuple
tout entier aux journées de juin. On remarque ave
c peine la même aigreur, trop consonante avec l’aigreur croissante du
peuple
et avec les récits subversifs des rénovateurs de
tradiction ici entre ses couplets et ses idées. Il ne faut chanter au
peuple
que des vérités utiles ou des passions pratiques,
s citoyens. C’est de la force, et non du délire, qu’il faut donner au
peuple
pour qu’il grandisse. Il y a de la force dans l’e
ion et de périls, toujours sauvés par le civisme inespéré de ce grand
peuple
, mois qui précédèrent l’avènement de l’Assemblée
e inconnue et mystérieuse, où tout fut sauvé par ma confiance dans le
peuple
seul contre ce qu’on appelait faussement le peupl
confiance dans le peuple seul contre ce qu’on appelait faussement le
peuple
. — Où en sommes-nous ? me dit-il à l’oreille, le
lui dis-je, puisque vous voilà, et que vous êtes un des oracles de ce
peuple
. — Qu’auriez-vous fait à ma place le 24 février,
entrer sans résistance dans Paris. Au nom de la France et du salut du
peuple
, laissez-vous élire parmi les représentants qui v
orateur ; je suis républicain et je ne suis point démagogue ; je suis
peuple
et je ne suis point bourgeoisie ; je suis vieux e
l faudra me dessiner par mes votes et par mes actes pour ou contre le
peuple
accoutumé à voir en moi sa personnification : si
es qu’il regarde comme ses ennemis, et je ne conserverai plus dans le
peuple
que le renom d’un traître ou d’un apostat. Retiro
et dans mon obscurité : c’est plus sage ; ne nous séparons plus de ce
peuple
où est ma force : je serai plus véritablement uti
e : je serai plus véritablement utile là que dans le gouvernement. Le
peuple
, en me voyant rentrer dans son sein, ne se défier
lacune dans la représentation de la France en remettant son mandat au
peuple
. Béranger fut touché, mais inflexible. Il demanda
trop pleine coupe le souvenir de ses victoires comme consolation à un
peuple
affaissé par ses revers ; il avait pu badiner un
t en indulgent moraliste à la table et dans les rondes suburbaines du
peuple
. Socrate gaulois déguisé chez Aspasie en Anacréon
gne selon l’heure ? « Mon ami, me disait-il un jour, il faut aimer le
peuple
malgré le peuple, comme on aime un enfant malgré
? « Mon ami, me disait-il un jour, il faut aimer le peuple malgré le
peuple
, comme on aime un enfant malgré ses légèretés, se
tés, ses ignorances et ses inconstances. Et pourquoi faut-il aimer le
peuple
? Parce que c’est la partie la plus nombreuse de
ur davantage la religion du Dieu de l’univers. « Eh bien ! l’amour du
peuple
est ma religion à moi ! Je me suis dit de bonne h
tout envers cette classe des hommes, mes semblables, qu’on appelle le
peuple
. « Si tout le monde faisait cela dans la proporti
oi, est bonne ; donc mon devoir religieux est d’aimer et de servir le
peuple
. « Ne concluez pas, ajouta-t-il, que je croie que
rapporter à la liberté, à la fraternité, à la charité pour laisser le
peuple
se gouverner lui-même par ses seuls instincts et
eu dans ma politique d’autre intérêt que ce que j’ai cru l’intérêt du
peuple
. « Toute saine politique, selon moi, se compose d
e elle-même, qui paraît à quelques-uns la dissémination des forces du
peuple
, doit en être, à mon avis, la plus puissante conc
la nation, une tyrannie insolemment prise au nom de la liberté sur un
peuple
à terre ! La république même eût été à l’instant
ceux qui vous accusent de ne l’avoir pas fait alors ; aucune faute du
peuple
, aucun péril évident de la liberté ne motivait un
La liberté a tout autant besoin de gouvernement que la monarchie ; le
peuple
est un beau nom, mais il lui faut une forme : le
à la place de l’unanime et patriotique enthousiasme qui soulevait le
peuple
et l’Assemblée nationale au-dessus de terre en 18
re. Peut-être pensait-il qu’il avait bien eu le premier le sens de ce
peuple
plus soldat que citoyen. Ceci, du reste, n’est qu
antés que de verres de vin versés dans les jours de fête de ce pauvre
peuple
. Combien de fois moi-même, dans des réunions d’un
son pays : c’est que, celui que vous regrettez comme un ami, tout un
peuple
le regrette avec vous comme un citoyen irréparabl
ple le regrette avec vous comme un citoyen irréparable ; c’est que le
peuple
a été digne de soi-même le jour où il a porté en
igne de soi-même le jour où il a porté en terre ce grand plébéien ! Ô
peuple
! qui t’es montré si sensible, si reconnaissant e
op la gloire, cette héroïque faiblesse des soldats, des poètes et des
peuples
, tu aimas du moins du même amour la probité, le d
Savez-vous ce que cela veut dire ? Cela veut dire : Je suis encore le
peuple
français. » XL Élevons un mausolée à cet ho
plus, il a fait exemple ; il a fait plus encore, il a fait l’âme d’un
peuple
! Et Solon, donc, qui avait rétabli un moment la
choisis avec scrupule pour l’édification et non pour la corruption du
peuple
. Les tombeaux ne doivent chanter que l’immortalit
rie ; là, le drapeau tricolore ralliant trois fois en soixante ans le
peuple
invincible, deux fois contre l’étranger, une fois
re lui-même et contre l’anarchie ! — Ailleurs, la sainte alliance des
peuples
se garantissant dans une équité fraternelle la mu
pour rester salarié de Dieu seul et pour demeurer plus semblable à ce
peuple
qui ne le comprendrait plus si bien s’il était pl
? Construire où ? Construire comment ? Nous répondons : Construire le
peuple
. Le construire dans le progrès. Le construire par
dans le progrès. Le construire par la lumière. II Travailler au
peuple
; ceci est la grande urgence. L’âme humaine, chos
é de l’âme. C’est pourquoi les poètes sont les premiers éducateurs du
peuple
. C’est pourquoi il faut, en France, traduire Shak
iens un ; hommes de lettres, pas un. La transformation de la foule en
peuple
; profond travail. C’est à ce travail que se sont
dessus. En ce moment on essaye de lui faire porter le despotisme. Le
peuple
n’a que faire de la liberté ; c’était le mot d’or
e bonne besogne. Recommencer la vieille servitude est inepte. Que les
peuples
d’Europe prennent garde à un despotisme refait à
t pas le but animal. Un rehaussement moral est nécessaire. La vie des
peuples
, comme la vie des individus, a ses minutes d’abai
t à la civilisation, grande fille désormais, c’est une littérature de
peuple
. 1830 a ouvert un débat, littéraire à la surface,
venu de conclure. Nous concluons à une littérature ayant ce but : Le
Peuple
. L’auteur de ces pages écrivait, il y a trente et
onscience, a été la règle de sa vie. VI Machiavel jetait sur le
peuple
un regard étrange. Combler la mesure, faire débor
tendit qui disait aux deux princes : — Ne laissez lire aucun livre au
peuple
, pas même le mien. Il est curieux de rapprocher d
. Qu’est-ce qu’un grand roi comme le roi de France peut craindre ? Le
peuple
n’est que racaille, et les livres ne sont que nia
tté, comme Louis XV, par un chat. Conclusion de ceci : Faites lire au
peuple
Machiavel, et faites-lui lire Voltaire. Machiavel
la quantité de lumière qui se dégagera de la mise en communication du
peuple
avec les génies. Cette combinaison du cœur du peu
communication du peuple avec les génies. Cette combinaison du cœur du
peuple
avec le cœur du poëte sera la pile de Volta de la
a la pile de Volta de la civilisation. Ce magnifique enseignement, le
peuple
le comprendra-t-il ? Certes. Nous ne connaissons
mprendra-t-il ? Certes. Nous ne connaissons rien de trop haut pour le
peuple
. C’est une grande âme. Êtes-vous jamais allé un j
? La cour de Versailles admire comme un régiment fait l’exercice ; le
peuple
, lui, se rue dans le beau éperdument. Il s’entass
sous l’insufflation sacrée des profondeurs. Et là même où l’homme du
peuple
n’est pas en foule, il est encore bon auditeur de
dont il ne se doute pas lui-même. Tous les enseignements sont dus au
peuple
. Plus le flambeau est divin, plus il est fait pou
de l’esprit humain. Vous guérirez la bourgeoisie et vous fonderez le
peuple
. Comme nous l’indiquions tout à l’heure, après la
e, vous opérerez la construction qui l’épanouira. Quel but ! faire le
peuple
! Les principes combinés avec la science, toute l
r canevas la vie, pour but le progrès, pour autorité la liberté, pour
peuple
l’homme, telle est la simplification. Et au somme
mobile du progrès marchant. À qui sont les génies, si ce n’est à toi,
peuple
? ils t’appartiennent, ils sont tes fils et tes p
ailli dans la matrice universelle, l’humanité. Chacune de tes phases,
peuple
, est un avatar. La profonde prise de vie, c’est e
nies sortent de toi, foule mystérieuse. Donc qu’ils retournent à toi.
Peuple
, l’auteur, Dieu, te les dédie.
I « Tant que les révolutions ne sont pas achevées, l’instinct du
peuple
pousse à la république ; car il sent que toute au
e est trop faible pour imprimer l’impulsion qu’il faut aux choses. Le
peuple
ne se fie pas, et il a raison, à un pouvoir irres
aît indispensable pour sauver la nation. Or la dictature organisée du
peuple
, qu’est-ce autre chose que la république ? Il ne
un intervalle d’un siècle. Cet intervalle, c’était la république. Un
peuple
ne passe pas en un jour, ni même en cinquante ans
érile, si elle vient d’esprits qui ne croient pas à la possession des
peuples
par les dynasties. L’Assemblée constituante, dès
constituante, dès son début, avait proclamé le droit inaliénable des
peuples
et la légitimité des insurrections nécessaires. L
narchie. C’était clément, beau, généreux ; Louis XVI méritait bien du
peuple
. Qui peut flétrir une magnanime condescendance ?
uprême, elle le condamna au supplice de la colère et du dédain de son
peuple
. Elle le couronna de soupçons et d’outrages. Elle
e n’aurait pas eu les massacres de septembre, ces Saint-Barthélemy du
peuple
qui tachent à jamais les langes de la liberté. El
n’aurait pas mis dans la main du tribunal révolutionnaire la hache du
peuple
, avec laquelle il immola toute une génération pou
as été massacrés par leurs soldats aux cris de trahison. L’esprit des
peuples
aurait combattu avec nous, et l’horreur de nos jo
de septembre et de janvier, n’aurait pas repoussé de nos drapeaux les
peuples
attirés par nos doctrines. Voilà comment un seul
un roi qui aurait vécu mille ans auparavant ; il jugeait les actes du
peuple
envers lui comme il aurait jugé les actes de Crom
un seul accent qui plaint, compensent la haine et l’injure de tout un
peuple
: elle était la pitié visible et présente à côté
s des bataillons aux portes de l’Assemblée, les assauts tumultueux du
peuple
pour forcer l’entrée du couloir et venir l’immole
ation et l’élan. Aux derniers coups de canon, aux cris de victoire du
peuple
, à la vue de ses écrins, de ses bijoux, de ses po
t manque à la catastrophe dans un tel tableau ? Est-ce démoraliser le
peuple
que lui peindre ainsi ses victimes, et que lui ar
ans cette mêlée de cadavres et dans cette mare de sang, pour faire au
peuple
horreur de lui-même quand il prend ses fureurs po
hasard ; soit que les conspirateurs de ces émotions artificielles du
peuple
eussent si bien caché leur nom et leur main qu’on
roscriptions en masse, proscriptions disproportionnées à la cause. Le
peuple
s’aigrit, les provinces s’alarmèrent, les partisa
ns : X « Danton voulut trois choses : la première, secouer le
peuple
et le compromettre tellement dans la cause de la
à ces âmes faibles que, s’ils ne se faisaient pas les instruments du
peuple
, ils en pourraient bien être les victimes. « Dant
os victoires sont leur excuse. On se trompe comme il s’est trompé. Un
peuple
qu’on aurait besoin d’enivrer de sang pour le pou
soin d’enivrer de sang pour le pousser à défendre sa patrie serait un
peuple
de scélérats et non un peuple de héros. L’héroïsm
pousser à défendre sa patrie serait un peuple de scélérats et non un
peuple
de héros. L’héroïsme est le contraire de l’assass
ent le fils d’un complaisant de la multitude et faisaient souvenir du
peuple
. Sa familiarité, martiale avec l’officier, soldat
lui faisait pardonner son rang. Mais, sous l’extérieur d’un soldat du
peuple
, on apercevait au fond de son regard une arrière-
xécuteurs, prenant la tête du supplicié par les cheveux, la montra au
peuple
et aspergea de sang les bords de l’échafaud. Des
lique ! ” L’horreur de cet acte étouffa le même cri sur les lèvres du
peuple
. L’acclamation ressembla plutôt à un immense sang
laise. Aucun enthousiasme ne leur répondit, la ville resta muette. Le
peuple
ne confondait pas un supplice avec une victoire.
ns. Le corps du roi n’était pas encore refroidi sur l’échafaud que le
peuple
doutait de l’acte qu’il venait d’accomplir, et se
res un acte politique qui écrivit avec le sang d’un roi les droits du
peuple
, qui devait rendre la royauté et la France à jama
aient en dépit des volontés. Entre ces deux adversaires, le roi et le
peuple
, dont par instinct l’un devait vouloir retenir, l
sédé de la toute-puissance, roi à qui toute restitution du pouvoir au
peuple
devait paraître déchéance, roi mal satisfait de l
la nation n’avait pas eu ce droit, le droit de trahir impunément les
peuples
eût donc été dans la constitution nouvelle une de
e sa déplorable situation ? Était-ce un tyran ? Non. Un oppresseur du
peuple
? Non. Un fauteur de l’aristocratie ? Non. Un enn
ation, à faire régner par lui et en lui les droits et les intérêts du
peuple
. Prince révolutionnaire, il avait appelé lui-même
t avaient souvent servi de prétexte aux violences et aux attentats du
peuple
. Ainsi Louis XVI avait convoqué les états générau
blée constituante par un rassemblement de troupes à Versailles, et le
peuple
de Paris avait pris la Bastille et embauché les g
, il avait refusé sa sanction à des lois commandées par la volonté du
peuple
, et les Girondins unis aux Jacobins avaient fait
nocent, ni tout à fait coupable ; il était surtout malheureux ! Si le
peuple
pouvait lui reprocher des faiblesses et des dissi
ssimulations, il pouvait, lui roi, reprocher de cruelles violences au
peuple
. L’action et la réaction, le coup et le contrecou
un des deux. Le roi ne pouvait pas plus, en cas de victoire, juger le
peuple
, que le peuple ne pouvait légalement juger le roi
roi ne pouvait pas plus, en cas de victoire, juger le peuple, que le
peuple
ne pouvait légalement juger le roi. Il n’y avait
lus infaillible que la justice inflexible de l’esprit. Aussi tous les
peuples
en ont-ils fait une vertu. Si l’absence de toute
? Le vice et la vertu changent-ils de nom en changeant de parti ? Les
peuples
sont-ils dispensés d’être magnanimes ? Il n’y a q
tions. Ce qui fait le droit, la beauté et la sainteté de la cause des
peuples
, c’est la parfaite moralité de leurs actes. S’ils
e ans de lutte inégale avec la nation, livré vingt fois à la merci du
peuple
, sans crédit sur les soldats ; caractère dont on
de la royauté la sensibilité, l’intérêt, les larmes d’une partie des
peuples
. Qui peut nier que l’attendrissement sur le sort
ant qu’ils n’auraient pas supplicié un roi ; ceux-ci, pour donner aux
peuples
asservis un signal et un exemple qui leur communi
dit, en défi à l’Europe, ne fut qu’un gage de guerre à mort entre les
peuples
et les partis. Cette tête auguste entraîna en tom
ouramment suivies. Une remarque préliminaire s’impose. L’expression «
peuples
latins » a besoin d’être expliquée, car elle cont
n. En dépit de l’apparente unité de la civilisation occidentale, les
peuples
latins constituent un monde à part, placé dans un
s diverses et dans les situations en apparence les plus opposées, les
peuples
latins sont tous logés à la même enseigne. Le pro
e monde protestant d’autre part se confondaient géographiquement. Les
peuples
qui furent sujets de l’Empire romain au ive sièc
et tangible, ne tenant en rien de la théorie ni de l’hypothèse. Les
peuples
situés au-delà de la rive droite du Rhin et de la
e nation, l’essence de telle civilisation, le caractère intime de tel
peuple
. C’est à ce point de vue que l’Europe occidental
s, de vicissitudes historiques, de situation géographique — entre les
peuples
qu’elle coula, corps et esprit, dans son moule ?
ps et esprit, dans son moule ? Et de même dans le cas contraire : les
peuples
dont les origines sont pures du contact romain, q
elques lignes cette opinion : qu’entre le rejet de la Réforme par les
peuples
du Midi et leur réduction en provinces romaines i
hiques. Après avoir cherché dans le maintien du catholicisme chez les
peuples
du Midi de l’Europe la raison majeure de leur sit
D’où sort historiquement ce groupe d’humanité qui est actuellement le
peuple
français ? De la conquête. Et d’une conquête dont
pax romana, de cette protection toute-puissante que Rome assurait aux
peuples
conquis en échange d’une totale soumission. Dès
aissance du tempérament gaulois peut expliquer son étrange destin. Un
peuple
a semé dans presque tout le monde connu des ancie
ds du Nil, à Carthage, en Orient, fondant çà et là des empires. Si un
peuple
apparut jamais, dans la haute antiquité, doué d’é
u Celte — destinée symptomatique lorsqu’on en rapproche l’histoire du
peuple
sorti de l’asservissement de la Gaule. ∴ « Elle e
ur la plupart, c’est la philosophie de cette romanisation… Lorsqu’un
peuple
est ainsi brusquement jeté hors de sa voie nature
nséquences qu’il serait pour le moins intéressant de noter. Lorsqu’un
peuple
vaincu rompt subitement ses attaches avec son pas
civilisé : il faut conclure ! L’histoire nous offre le spectacle d’un
peuple
qui a tout perdu et tout acquis, qui a radicaleme
sible, mais infiniment plus importante au point de vue de l’avenir du
peuple
et plus tard de la nation. Il ne faudrait pas cr
n entier et joyeux de soi-même au maître providentiel, au sauveur. Un
peuple
peut accepter l’influence du dehors, sans pour ce
iennes mœurs sont abolies. La langue disparaît totalement. Or pour un
peuple
, l’abandon absolu de sa langue est le signe de l’
adéquat de la vie intérieure, « la représentation fidèle du génie des
peuples
, comme l’a dit Michelet, l’expression leur caract
ce des vainqueurs. Dès le premier aspect, les deux contrées, les deux
peuples
avaient semblé moins se connaître que se revoir e
ngers, qu’absolument rien ne subsiste des traditions antérieures d’un
peuple
, comment ce peuple n’aurait-il pas subi une dévia
t rien ne subsiste des traditions antérieures d’un peuple, comment ce
peuple
n’aurait-il pas subi une déviation capable de mod
it. Voici de purs barbares, de mœurs frustes et de cerveau puéril, un
peuple
de chasseurs et de guerriers, mis brusquement en
ute primitive en des élégances, des subtilités, des raffinements d’un
peuple
déjà au seuil de la décadence ? Le flétrissement
ement policée, ces mille sentiments et pratiques artificiels, chez un
peuple
hier encore à l’abri dans ses huttes et ses caver
avoir été corruption, amollissement. Corruption par l’initiation d’un
peuple
encore enfant à une civilisation trop mûre, amoll
lle. L’Empire romain en décomposition a contaminé de son étreinte les
peuples
latins. L’histoire impartiale, en dépit de son pa
ares qui promettront de les défendre… » Le début est mauvais pour un
peuple
qui commence par une période d’énervement et de d
’Eglise a d’abord assuré, puis élargi son influence. C’est parmi les
peuples
sujets de l’empire qu’elle s’est implantée tout d
ette remarque, de lointaine portée, qu’à la fin du monde antique, les
peuples
situés au-delà du Danube et du Rhin sont demeurés
modernes. C’est un être dépersonnalisé, abâtardi, artificialisé. Les
peuples
de la Germanie, en face de ce déclin et de cette
més ; ce ne fut en rien cette prise de possession totale — fatale aux
peuples
affaiblis et anémiés — qui se prouva en Gaule, en
constituent la ressource d’énergie d’une nation, la force intime d’un
peuple
, sa possibilité de subsister et de progresser. A
mps modernes proprement dits, cette essentielle dualité d’origine des
peuples
latins et germaniques s’est clairement manifestée
La Réforme — qui a été, pourrait-on dire, comme le second baptême des
peuples
occidentaux après le christianisme, a psychologiq
des deux mondes. Entre l’état de subordination ou d’indépendance des
peuples
européens vis-à-vis de Rome antique, et leur refu
ce soudaine de l’esprit des nationalités vivaces, un redressement des
peuples
incomplètement adultérés et faussés dans leur con
échoue. Pourquoi ? On l’entrevoit aisément d’après ce qui précède… Le
peuple
français, romanisé à fond dès son début historiqu
inée. Rome antique avait trop profondément marqué de son empreinte ce
peuple
pour que Rome spirituelle pût y être vaincue. Ce
est, à notre sens, la raison véritable du rejet de la Réforme par les
peuples
latins. Seule, la plus qu’étrange façon dont l’im
originalité ethnique et d’énergie de race demeurées au fond de chaque
peuple
. L’insuccès de la Réforme chez les peuples latins
demeurées au fond de chaque peuple. L’insuccès de la Réforme chez les
peuples
latins n’est donc que la simple conséquence — et
fiée : la seconde tentative de renouvellement national opérée par les
peuples
qui étaient demeurés, par l’avortement de la Réfo
nelles et décisives, que s’aperçoit le tréfonds de la conscience d’un
peuple
et qu’on peut apprécier sa valeur intime et vraie
à cet égard, démontre au grand jour et d’une façon définitive que le
peuple
français a subi, dès la première enfance, une sor
le dévoile le secret du néant des multiples efforts accomplis par les
peuples
latins en vue de leur affranchissement : c’est qu
artificialité de ce jugement, que la Réforme devait échouer chez les
peuples
latins, on peut dire aussi que, pour une raison i
pour une raison identique et inverse, elle devait triompher chez les
peuples
germaniques. Il est absolument normal que ceux-ci
’Italie papiste, à l’époque de la Renaissance, sur l’Allemagne et les
peuples
du Nord, est significative dans sa naïve fatuité.
. Opinion traditionnelle et pieusement conservée d’ailleurs, chez les
peuples
latins, qui ont toujours inscrit, en tête de leur
ntes de la Renaissance, en décernant l’épithète de « barbares » à des
peuples
auxquels le bonheur d’être vaincus et civilisés p
it maintenu, nonobstant l’influence chrétienne, l’esprit ethnique des
peuples
germaniques, et de quelle énergie de personnalité
ique à jamais enseveli ? Quelle nature pourrait se réveiller chez des
peuples
qui se sont, dès les origines, détournés de la na
, qui était d’unir les bourgeois des villes, la petite noblesse et le
peuple
contre la féodalité d’esprit romain, échoua à la
ue quelques maigres tiges vite étiolées. La Réforme a trouvé chez les
peuples
d’Europe une réceptivité correspondant à leur ric
icatif de noter que c’est précisément le plus « barbare » de tous les
peuples
demeurés naguère en dehors du cercle d’influence
Réforme allemande fait clairement saisir l’avantage essentiel pour un
peuple
de s’être conservé moralement pur et original. Da
e conservé moralement pur et original. Dans les périodes de crise, un
peuple
qui a sauvegardé ses énergies, se redresse et se
sauvegardé ses énergies, se redresse et se renouvelle, tandis que le
peuple
adultéré et sophistiqué ne parvient pas à sortir
infatuation, nous nous témoignons glorieux de notre ancestralité, les
peuples
qui surent demeurer simples et sains ont droit à
tion — un germe de mort, en fin de compte. Il y a infériorité pour le
peuple
qui naît civilisé, supériorité pour celui qui naî
on génie, c’est à dire sa nature et sa vertu propres, tel est pour un
peuple
, comme pour un individu, le mérite essentiel. Il
nationales. Et c’est ce fondement qui, pour le malheur séculaire des
peuples
latins, leur fait défaut. Constater que les peupl
eur séculaire des peuples latins, leur fait défaut. Constater que les
peuples
du Nord ne sont pas, comme les peuples latins, dé
fait défaut. Constater que les peuples du Nord ne sont pas, comme les
peuples
latins, dénaturés, cela veut dire au fond qu’ils
produit d’ordinaire pour expliquer la mauvaise situation présente des
peuples
latins, se résume ainsi : la communauté d’origine
, oubliée ou méjugée, a précisément, quant à notre valeur en tant que
peuples
contemporains, une importance positive et fondame
d’éloquence. La romanisation — et par la suite la dénaturation — des
peuples
voisins du centre de la civilisation antique est
un capital maximum d’énergie. L’originalité primitive et native d’un
peuple
est ce qu’il a de plus précieux. Rien ne peut en
elles qu’aient été les conditions postérieures de leur existence, les
peuples
latins sont restés les héritiers de la civilisati
… Le plus grand bien qui pût leur arriver était d’être conquis par un
peuple
étranger. Les Romains leur rendirent ce service ;
thermes, des aqueducs, sacrifiant ainsi dès le début l’âme même d’un
peuple
à la possession d’avantages purement matériels qu
franchises locales, municipales, provinciales, noblesse, tiers-état,
peuple
, c’est ainsi que nous entraînons de génération en
ard s’ajoute au corps social ! Comme si ce n’était pas l’âme même des
peuples
destinés à être libres, la sève de l’arbre ! Comm
s il arriva aux Français du xvie siècle ce qui est arrivé à tous les
peuples
, lorsqu’on leur a présenté trop brusquement la li
es appréciations couramment émises sur la situation contemporaine des
peuples
latins, et partant le caractère essentiellement i
r à quel point nous sommes serfs encore de notre passé, et comment un
peuple
peut traverser deux mille ans et l’immense flot d
posent a trait au rôle respectif de la parole et de l’action chez les
peuples
latins. Sûrement un voyageur, débarquant d’un aut
érament se déploie magnifiquement. S’il est un moment dans la vie des
peuples
où il semble que l’action doive primer tout autre
us de parole au sophisme la distance est brève, et cette distance les
peuples
latins l’ont naturellement franchie. Le sophisme
aire partie intégrante de leur vie. Quoi de moins surprenant chez des
peuples
essentiellement irréalistes ? Fervents de la spéc
à trouver cette solution essentielle est un obstacle sérieux pour un
peuple
, alors que ses voisins la possèdent depuis l’enfa
apitale : nous manquons de la seule vertu qui soit indispensable à un
peuple
, je veux dire l’énergie, cette faculté des organi
esse ou de l’impuissance. Ceci donc nous paraît une loi de la vie des
peuples
: l’extrême complexité mentale est une preuve de
entale est une preuve de la dégénérescence d’un organisme social. Les
peuples
forts et sains, ceux qui ont l’avenir devant eux,
esquels tous les regards intellectuellement avides convergeaient. Les
peuples
qui les entouraient n’étaient à leurs yeux que de
ux portes de ses cités. Le spectacle est typique. D’une part le petit
peuple
hellénique, riche de ses traditions, saturé d’art
losophie et de littérature, justement fier de son passé intellectuel,
peuple
d’élite en qui se concentraient des siècles d’aff
ent avec sa simple force brutale et neuve, sa pure énergie animale de
peuple
jeune, sain et fort. Au point de vue intellectuel
sément sur le second ; il est, pour la culture et la civilisation, le
peuple
supérieur, — à tel point qu’après la conquête, le
omain avec toute sa brutalité, sa stupidité même, agit, en qualité de
peuple
jeune et fruste, selon la loi de nature. Il est à
peuple jeune et fruste, selon la loi de nature. Il est à ce moment le
peuple
supérieur, de fait, c’est à dire devant la vie, e
comment j’interprète l’argument tiré de la supériorité de culture des
peuples
: à rebours de l’explication coutumière. Je décou
enace là où l’on veut lire une promesse. Je tremble pour l’avenir des
peuples
saturés de civilisation. Je vois se profiler à l’
c’est qu’on ignore communément ce qui constitue la force réelle d’un
peuple
, sur quoi reposent ses assurances d’avenir et ce
a veille des déclins et que le haut degré d’affinement spirituel d’un
peuple
ne donne pas la mesure de sa force. Ce ne sont pa
t et progressent. C’est cette moyenne qui constitue la substance d’un
peuple
et sa possibilité d’avenir. Il faut qu’en ce peup
la substance d’un peuple et sa possibilité d’avenir. Il faut qu’en ce
peuple
soient demeurés de vastes champs vierges et des a
, posséderait par ce fait même l’absolue primauté. Ma conception d’un
peuple
n’est pas celle d’un troupeau de brutes acervelée
avant toute chose, lorsqu’on cherche à établir la valeur intime d’un
peuple
et ses chances d’avenir. Je veux dire la robustes
sérieux et la foi, la naïveté et l’instinctivité. Ce sont là pour un
peuple
les vertus capitales, celles qui démontrent s’il
rit une légèreté, une souplesse, un éclat, une ouverture inconnus aux
peuples
de cérébration lente et lourde. Du maniement quot
esprit ». Par excès d’esprit on tend à se prouver inintelligent. Les
peuples
latins me semblent illustrer cet axiome. Maintes
et d’interprétation juste des réalités, que d’esprit. De ce côté, les
peuples
latins ont donné des témoignages d’une si extraor
rds, plus apparent que réel, et qu’en intellectualité vraie, certains
peuples
, qui n’eurent point part à l’héritage romain, nou
concentrent et s’exaltent la France et la latinité, les cités et les
peuples
sont comme des enfants devant leur mère et leur é
bonne parole, le mot d’ordre. Nous sommes de droit divin le « premier
peuple
de la terre », la nation élue et souveraine. Ce n
damentale, dominant tout le débat. Elle peut ainsi se formuler : Les
peuples
latins sont demeurés en deçà du monde moderne. En
’acceptée par celui qui regarde froidement et directement. Voici des
peuples
qui n’ont pu naguère échapper à la loi de la Rome
e à l’Europe du Midi, la projection d’une conception d’Orient sur les
peuples
avoisinant le bassin de la Méditerranée. Rome, ex
enne. La Réforme a été l’occasion unique, providentielle, offerte aux
peuples
d’Europe pour s’arracher à l’emprise du romanisme
enracinées en eux. Telle est la situation étrange et douloureuse des
peuples
latins depuis trois siècles. Contraints par le mi
du dehors et la vie du dedans. Il s’ensuit, en fin de compte, que les
peuples
qui se rattachent à la conception romaine et qui
ne et qui en vivent — alors même qu’ils en meurent — c’est à dire les
peuples
catholiques, représentent, à l’heure actuelle, un
corrompu, dilué, adapté, transformé — mais à l’Orient quand même. Les
peuples
du Nord ont, au point de vue spirituel, leurs rac
tincts dans cette partie de l’Europe que nous considérons. Il y a les
peuples
à civilisation scientifique, rationnelle, et les
. Il y a les peuples à civilisation scientifique, rationnelle, et les
peuples
à civilisation sentimentale, mystique, ou mieux l
e, et les peuples à civilisation sentimentale, mystique, ou mieux les
peuples
réalistes et les peuples idéalistes (au sens d’an
isation sentimentale, mystique, ou mieux les peuples réalistes et les
peuples
idéalistes (au sens d’antiréalisme) : cette derni
pérament et d’esprit. Le principe qui, de près ou de loin, domine les
peuples
latins est un principe mystique, antinaturel et a
ait essentiel, celui qui domine tout le problème : l’inadaptation des
peuples
latins au milieu moderne proprement dit. Ils deme
rité et de cette impuissance dans la constitution anthropologique des
peuples
latins ? Suivant M. Vacher de Lapouge qui, dans u
protestant, se compose, dans une forte proportion, d’Aryens purs. Les
peuples
latins ne sont pas de vrais Aryens, ou plutôt ne
s constatons ici, à savoir l’acceptation passive du romanisme par les
peuples
du Midi, opposée à la résistance acharnée des peu
manisme par les peuples du Midi, opposée à la résistance acharnée des
peuples
du Nord, et qu’elle fonde sur la biologie l’infér
romain, — et aussi par suite du climat, sur cette terre latine où les
peuples
ne semblent descendre tour à tour que pour ¡y per
par certains. Quelque largeur d’humanisme qu’on témoigne à juger les
peuples
, il faut bien distinguer entre ceux qui présenten
s de fond et ceux qui n’ont que des qualités de surface — en tant que
peuples
— et constater la supériorité des premiers. N’est
olontairement sa personnalité, que de conserver une religion digne de
peuples
enfants, que de ne jamais parvenir à incarner son
erait-ce pas une flagrante injustice que de mettre au même niveau les
peuples
de vrai courage et de vraie intelligence et ceux
un fait qui demeure à l’abri de toute contestation : la situation des
peuples
latins dans le monde a fortement décliné. Un simp
de, et annihilée aujourd’hui que d’autres vérités dominent la vie des
peuples
, me semble d’une éloquence amplement persuasive.
r la France, tandis que s’affirme et s’élargit la place au soleil des
peuples
germaniques. Rapidement elle est distancée, et se
a trame de l’existence forte et saine, sérieuse et consciencieuse des
peuples
septentrionaux. L’universel scepticisme, la facil
me latin. Ajoutez à cela son extrême maturité, si séduisante pour les
peuples
enfants et adolescents, ou même virils, — ce parf
secret de ce rayonnement spécial que possède le monde latin parmi les
peuples
. Pour se donner à soi-même l’impression juste et
égative et qu’elle ne comporte aucun espoir. N’y a-t-il donc pour les
peuples
latins, apparemment en proie à une destinée supér
ouleversements, en péripéties bruyantes et en crises déchirantes, les
peuples
latins n’ont entrepris de pleinement appliquer à
propos, si une vérité semble désormais acquise et fixe, c’est que les
peuples
latins, en se perpétuant tels qu’ils sont actuell
blie. Assurément il serait vain d’espérer qu’on pût réveiller chez un
peuple
ses énergies primitives, ensevelies sous vingt si
à faire, la dernière à laquelle on puisse avoir recours, à l’égard de
peuples
parvenus à un tel point : tenter de les recréer.
dictature de l’intelligence. Nous constations tout à l’heure que les
peuples
latins sont demeurés en deçà du monde moderne. Il
e la vie d’une société sont étroitement liés à la vie des corps. Les
peuples
latins sont physiquement affaiblis et dégénérés.
peuples latins sont physiquement affaiblis et dégénérés. Ce sont des
peuples
qui s’étiolent et s’abâtardissent. Le sang n’est
physiques, le fonds de santé indispensable pour constituer de grands
peuples
. Ils ont besoin d’être assainis et invigorés. On
hysique. La santé, on pourrait dire qu’elle est la vertu capitale des
peuples
. Quand vous verrez un peuple composé d’individus
dire qu’elle est la vertu capitale des peuples. Quand vous verrez un
peuple
composé d’individus aux corps sains et vigoureux,
vicissitudes, ses défauts ou ses entraves, ayez confiance en lui. Un
peuple
sain est un peuple fort, virtuellement au moins.
défauts ou ses entraves, ayez confiance en lui. Un peuple sain est un
peuple
fort, virtuellement au moins. Les plus vastes pos
rothérapie pourrait remplir un rôle énorme dans la reconstitution des
peuples
latins. La refonte complète de l’hygiène, s’étend
ssez simple en elle-même pourrait suffire à transformer l’avenir d’un
peuple
. Il s’agirait d’instituer une sélection restreint
pe d’êtres d’élite, dont la descendance formerait comme le noyau d’un
peuple
nouveau, on reporterait une bonne partie du soin
lé de couples reproducteurs, on arriverait fatalement à constituer un
peuple
nouveau, sur une base de santé et de force qui pe
s naïfs, signifie donc tout simplement servitude. La terminologie des
peuples
latins contient souvent de ces surprises. C’est u
loi dans une étude antérieure. Ayant eu l’occasion de répéter que les
peuples
latins ne pourraient trouver leur salut en dehors
ution de conscience telle que la Réforme en a été l’occasion pour les
peuples
qui l’ont adoptée. Que cette révolution s’opère a
me, et qui en constituèrent la grandeur et la fécondité. En fait, les
peuples
latins de nos jours semblent se soucier fort peu
« église » serait née, et sur cette base de vérité et de réalité, un
peuple
pourrait recommencer un nouveau cycle d’existence
passé ? Et surtout qui se risquerait à tenter une dictature chez des
peuples
qui gardent au fond d’eux-mêmes une si forte tend
de la veille, une seringue à injection. Aussitôt pourvu d’un chef, le
peuple
, repris par son ancienne passion, s’empresserait
udes qui alimentent leur maladie, il est presque vain d’espérer qu’un
peuple
accepte d’être ainsi sauvé malgré lui. Jamais vou
poser au pouvoir cette dictature de l’intelligence, c’est admettre un
peuple
déjà réformé qui l’y aurait porté : à moins qu’el
s un homme sain. C’est un traitement, au sens médical du mot, que les
peuples
latins doivent subir, et c’est comme traitement q
, à moins d’une volonté bien arrêtée de suicide. Pourquoi dès lors un
peuple
, c’est à dire un organisme social, n’agirait-il p
e l’accroissent ou le renouvellent. On ne mettra pas en doute que les
peuples
latins aient fait jusqu’ici une dépense folle du
ssous de la situation ». Dans cette voie, où ils se sont engagés, les
peuples
latins ne pourront s’arrêter. La somme de l’énerg
ies subsistantes. L’ombre de ce destin commence à se profiler sur les
peuples
du Midi. Paris, Vienne, Rome ne sont-ils pas déjà
ne voit pas au-delà. Il existe pourtant à cette mainmise de certains
peuples
sur d’autres peuples une raison supérieure aux in
Il existe pourtant à cette mainmise de certains peuples sur d’autres
peuples
une raison supérieure aux individus : une raison,
pre compte ce que la première a laissé en friche. Quand le rôle qu’un
peuple
doit tenir l’est insuffisamment, un autre se prés
insi dans notre monde soumis à des lois fixes. Il est évident que des
peuples
classés comme inférieurs peuvent, à certains égar
Phénicien à l’Américain du Nord, du Gaulois au Boer, tous les grands
peuples
du monde furent, sont ou seront tour à tour les b
ent abandonner tout de suite ses colonies, mais encore la plupart des
peuples
qui le composent auraient à évacuer les territoir
t du fait seul de leur supériorité sociale. Le monde « appartient aux
peuples
qui possèdent la supériorité sociale ». L’auteur
ire. Il faut mériter cette possession par l’usage qu’on en fait. Tout
peuple
qui se laisse aller à la déchéance et tombe au-de
sser. C’est en tout cas l’antidote de la primauté des inférieurs. Tel
peuple
, bien assis sur son territoire et sûr de la péren
d’univers inutilisé, au plus grand dommage de l’humanité. Les anciens
peuples
, décrépits, comateux ou pourris, continueraient a
qu’elle nous offre, elle paraît être bien plutôt comme la sentine des
peuples
méditerranéens qu’un territoire où s’affirmerait
pas un ferment assez actif, assez sain et puissant pour constituer un
peuple
nouveau. L’avorton décèle la maladie du père. C’e
sance, le résultat demeure médiocre, que se mesure l’infériorité d’un
peuple
. Dans ces conditions, une nation — si elle ne pa
rées en arrière du grand courant de la civilisation moderne. Quelques
peuples
audacieux entreprendront alors la colonisation de
nt à notre cas. N’importerait-il pas, pour l’avenir du monde, que des
peuples
qui représentent des principes faux fussent rédui
aditionnelle idéalité latine fasse banqueroute devant le réalisme des
peuples
plus jeunes et plus près de la terre ? Il se peut
jour cet argument : « Comment pourrait-on désespérer de l’avenir des
peuples
latins, à voir, en leur sein, une jeunesse qui s’
st que l’écart entre l’élite, pénétrée d’idées neuves, empruntées aux
peuples
septentrionaux, et la masse qui vit toujours, mal
dications stériles. Ce vague et vide « révolutionnisme » latin — (les
peuples
latins ont moins déshonoré que ridiculisé les rév
les cyniques, qui toujours apparaissent comme les conducteurs-nés des
peuples
en décomposition. C’est ainsi que plus d’un, sent
ublics la magnifique et vaine formule révolutionnaire : Ou bien les
peuples
latins se délatiniseront, acquérant des capacités
i condamnés — je veux dire notre disparition nous Latins, en tant que
peuples
— devait se réaliser, pourquoi vainement se lamen
dépens de cent autres, nos prédécesseurs dans le grand cimetière des
peuples
. Il ne nous faut pas songer à l’humiliation de de
ir. Cette place, quelque autre la remplira. Dans l’avenir, de jeunes
peuples
nourris d’idées et de sentiments diamétralement o
veaux, vierges de culture, de tradition et d’intellectualisme, et des
peuples
revenus à la nature. Alors, quand les temps seron
par des lois et par des corps intermédiaires entre le souverain et le
peuple
. Dans ce gouvernement le ressort est l’honneur, c
qu’il est en soi, peut être ressenti par le plus humble des hommes du
peuple
. Le plus humble peut avoir le souci de se disting
s dont l’honneur est le ressort. Et, de fait, l’accession continue du
peuple
à la bourgeoisie, de la bourgeoisie à la noblesse
ntérêt de tout l’État ? Le Roi. Cela suffirait. Un roi patriote et un
peuple
agissant pour plaire à son roi, par honneur, voil
ontesquieu construit comme un degré. Au plus bas échelon il place les
peuples
qui no sont des peuples, ou plutôt des agglomérat
me un degré. Au plus bas échelon il place les peuples qui no sont des
peuples
, ou plutôt des agglomérations, que par la crainte
l’état pur, sans quoi tout périt. Au sommet il place ceux où tout le
peuple
est forcé d’avoir le patriotisme à l’état pur, sa
sans quoi tout est perdu. Donc c’est le degré de patriotisme dans un
peuple
qui fait ce peuple plus ou moins grand. Voilà la
perdu. Donc c’est le degré de patriotisme dans un peuple qui fait ce
peuple
plus ou moins grand. Voilà la conception que se f
Il ne voit pas le bien qu’il peut y avoir pour l’humanité à ce qu’un
peuple
libre et fier, quoique trop libre et trop fier, s
conquis par trois autocrates servis par leurs esclaves, et à ce qu’un
peuple
un peu fou, mais où régnent l’honneur et la vertu
u fou, mais où régnent l’honneur et la vertu, soit domestiqué par des
peuples
où règne la crainte. C’est du patriotisme tout à
il y a plus de quinze ans, dans laquelle vous peigniez si bien : Ce
peuple
sot et volage Aussi vaillant au pillage, Que lâch
aillant au pillage, Que lâche dans les combats ? « Vous savez que ce
peuple
de Welches a maintenant pour son Végèce un de vos
, c’est-à-dire la Liberté, n’est nullement assurée par ce fait que le
peuple
, en son ensemble, est libre. Dans un peuple sans
ssurée par ce fait que le peuple, en son ensemble, est libre. Dans un
peuple
sans roi, sans aristocratie, sans caste et qui fa
lui-même, il peut ne pas exister un atome de liberté. Dans ce cas le
peuple
est libre, mais l’homme ne l’est pas. C’est un pe
Dans ce cas le peuple est libre, mais l’homme ne l’est pas. C’est un
peuple
libre composé d’esclaves. C’est ce que Montesquie
itoyen ne le sera pas. » C’est-à-dire que personne n’aura imposé à ce
peuple
sa Constitution et qu’il se la sera donnée lui-mê
de l’homme ; et la Constitution sera libre, mais non libérale, et le
peuple
sera libre, mais le citoyen asservi. Il pourra ar
cette doctrine, que Montesquieu avait réfutée d’avance, que quand le
peuple
est libre il est impossible que le citoyen ne le
qui, tous, renferment le dogme de l’absolutisme de la souveraineté du
peuple
; enfin parce que Rousseau écrit toujours les yeu
ignorez une chose, c’est que le souverain ne peut pas se tromper. Le
peuple
souverain n’imposera aux individus aucune obligat
cur commentaire ou d’un méchant sonnet ? Non ! lorsqu’aux factions un
peuple
entier se livre, Quand nous nous égorgeons, ce n’
iété n’ont-ils point pénétré chez ceux qui conduisent l’esprit de ces
peuples
? » Mais dans l’application et dans le détail on
’un, groupe d’hommes commandant après délibération à tout le reste du
peuple
selon ce qu’ils ont jugé utile. — Volonté du peup
tout le reste du peuple selon ce qu’ils ont jugé utile. — Volonté du
peuple
tout entier, c’est-à-dire de la majorité du peupl
tile. — Volonté du peuple tout entier, c’est-à-dire de la majorité du
peuple
, signifiée à un pouvoir central, ramassée par lui
gnifiée à un pouvoir central, ramassée par lui et renvoyée par lui au
peuple
tout entier et à chacun des individus qui le comp
Dans toute nation il y a nécessairement deux parties distinctes : le
peuple
et les gens distingués par la naissance, la riche
ceux-ci gouvernent et souvent font peser les charges de l’Etat sur le
peuple
. En démocratie le peuple croit gouverner ; et on
vent font peser les charges de l’Etat sur le peuple. En démocratie le
peuple
croit gouverner ; et on lui plaît en opprimant le
les richesses et les honneurs ; mais s’ils étaient confondus parmi le
peuple
et s’ils n’y avaient qu’une voix comme les autres
que toujours au despotisme proprement dit : c’est que, d’une part, le
peuple
y répugne très peu ; et que d’autre part les homm
lois à peu près respectées, souveraineté d’une élite, souveraineté du
peuple
, sont donc des formes diverses, mais non pas très
il n’y a de libre, comme l’a dit Bossuet parlant des Romains, « qu’un
peuple
où personne n’est sujet que de la loi et où la lo
a loi est plus puissante que tout le monde. » Il n’y a de libre qu’un
peuple
où il n’y a pas de souveraineté, où il n’y a pas
quefois très confus, mais sûrement par instinct patriotique, tous les
peuples
qui ont duré. Il faut ensuite n’obéir qu’à la loi
is d’elles. Ceci est la pierre angulaire même de la constitution d’un
peuple
libre. De plus il faut, entre le pouvoir centrai,
re. De plus il faut, entre le pouvoir centrai, quel qu’il soit, et le
peuple
, tout un degré de « pouvoirs intermédiaires » qui
e ; car une aristocratie c’est une oligarchie ; c’est, au milieu d’un
peuple
, un certain nombre d’hommes qui concentrent en eu
t faire que sage en agissant tout au contraire des exemples reçus. Un
peuple
, certes, a ses traditions ; et Montesquieu, toujo
ns et de l’histoire de la plèbe romaine, ne reconnaît pas assez qu’un
peuple
a ses traditions ; mais il faut bien convenir qu’
la tyrannie leur est odieux. Il en résulte qu’ils sont des tribuns du
peuple
sans le savoir et sans le vouloir. — Un exemple.
mentaires de 1770 soutenaient leurs droits, ce n’était pas du tout au
peuple
qu’ils songeaient ; ils songeaient à eux ; mais e
x ; mais en se défendant ils défendaient la liberté et la sécurité du
peuple
; car, eux détruits, que restait-il ? Des Parleme
lariés par le gouvernement, et c’étaient la liberté et la sécurité du
peuple
qui étaient lésées. Personne en France, je veux d
, d’un groupe d’hommes concentrant tous les pouvoirs et gouvernant un
peuple
, on voit qu’il n’en veut pas, ou qu’il l’accepte
aristocratie : « La meilleure aristocratie est celle où la partie du
peuple
qui n’a point de part à la puissance est si petit
nœud vital de la conception politique de Montesquieu. Il faut dans un
peuple
une hiérarchie, il faut une classe moyenne qui ai
veut être égal à ceux qu’il choisit pour lui commander. Pour lors, le
peuple
, ne pouvant souffrir le pouvoir même qu’il confie
us les juges. Il ne peut plus y avoir de vertu dans la République. Le
peuple
veut faire les fonctions des magistrats ; on ne l
ra plus de mœurs, plus d’amour de l’Ordre, et enfin plus de vertu… Le
peuple
tombe dans ce malheur lorsque ceux à qui il se co
reste de liberté devient insupportable : un seul tyran s’élève et le
peuple
perd tout, jusqu’aux avantages de sa corruption.
nement de la liberté. D’abord ils donnent l’exemple de la liberté. Un
peuple
peut être libre, politiquement, peut n’être gouve
rs qui font des lois parfaitement despotiques ; et il est libre comme
peuple
, parfaitement ; seulement c’est un peuple libre,
ues ; et il est libre comme peuple, parfaitement ; seulement c’est un
peuple
libre, composé d’esclaves. Or les corps intermédi
mposé d’esclaves. Or les corps intermédiaires placés sous les yeux du
peuple
lui donnent l’exemple de l’indépendance. Ils lui
nce cet état de la robe, qui se trouve entre la grande noblesse et le
peuple
; qui sans avoir le brillant de celle-là, en a to
le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du
peuple
, exerçait ces trois pouvoirs. » Mais alors, dira-
y est absolument indépendant du pouvoir judiciaire. Il l’est aussi du
peuple
, ce qui est à considérer encore, parce que, quand
aussi du peuple, ce qui est à considérer encore, parce que, quand le
peuple
est l’origine et la source d’un pouvoir, il donne
tre doctrine semble avoir quelque prétention à s’appliquer à tous les
peuples
, à tous les Etats, et, vous le dites vous-même, à
si le même homme ou le même corps des principaux, ou des nobles ou du
peuple
… ») n’excluant, naturellement, que l’état despoti
ous fassions de votre système ? Tout pouvoir, en démocratie, vient du
peuple
. Donc ou les trois pouvoirs seront créés, nommés,
Donc ou les trois pouvoirs seront créés, nommés, comme on dit, parle
peuple
, et ce serait, en démocratie, l’application ratio
te de votre système ; ou, un seul des trois pouvoirs sera créé par le
peuple
et créera les autres. Dans le premier cas la sépa
urrait s’imaginer que les trois pouvoirs étant créés également par le
peuple
sont égaux et sont indépendants les uns des autre
s le second cas, celui où un seul des trois pouvoirs sera créé par le
peuple
et créera les autres, la séparation des pouvoirs
e ressort suffisant et nécessaire des républiques. Dans un Etat où le
peuple
est la source de tous les pouvoirs, il faut, pour
nationale, et il n’a guère vu que cela. La liberté c’est pour lui un
peuple
libre, et il est convaincu que dans un peuple lib
berté c’est pour lui un peuple libre, et il est convaincu que dans un
peuple
libre le citoyen ne peut pas n’être pas libre abs
, ce sont les associations, agrégations, corporations. « Si, quand le
peuple
, suffisamment informé, délibère, les citoyens n’a
faut qu’une volonté gouverne et que cette volonté soit la volonté du
peuple
. Mais la volonté du peuple ne sera pas la volonté
ne et que cette volonté soit la volonté du peuple. Mais la volonté du
peuple
ne sera pas la volonté du peuple si le peuple est
olonté du peuple. Mais la volonté du peuple ne sera pas la volonté du
peuple
si le peuple est hiérarchisé, s’il y a en lui des
ple. Mais la volonté du peuple ne sera pas la volonté du peuple si le
peuple
est hiérarchisé, s’il y a en lui des organismes,
’on veut, dans la doctrine démocratique en son excès. Il n’y a que le
peuple
; mais par peuple il faut entendre le peuple, moi
doctrine démocratique en son excès. Il n’y a que le peuple ; mais par
peuple
il faut entendre le peuple, moins ce qui est orga
n excès. Il n’y a que le peuple ; mais par peuple il faut entendre le
peuple
, moins ce qui est organisé dans le peuple. Car to
peuple il faut entendre le peuple, moins ce qui est organisé dans le
peuple
. Car tout ce qui dans le peuple est organisé est
le, moins ce qui est organisé dans le peuple. Car tout ce qui dans le
peuple
est organisé est qualifié « aristocratique », quo
ce ne soit pas du tout une aristocratie, et à ce titre est ennemi du
peuple
et ne doit pas être compté dans le peuple. Donc l
et à ce titre est ennemi du peuple et ne doit pas être compté dans le
peuple
. Donc le peuple, composé de tous les individus qu
t ennemi du peuple et ne doit pas être compté dans le peuple. Donc le
peuple
, composé de tous les individus qui ne tiennent à
c le peuple, composé de tous les individus qui ne tiennent à rien. Ce
peuple
nomme le souverain. Ce souverain est absolu. Et t
e souverain. Ce souverain est absolu. Et tout ce qui, entre lui et le
peuple
ainsi défini, s’organise, doit être hors la loi,
st qu’on ne doit être gouverné que par une volonté, qui sera celle du
peuple
. Donc Montesquieu divise le pouvoir et « arrête l
uvoirs par les pouvoirs ». Rousseau concentre tout le pouvoir dans le
peuple
et, d’une part commence par dire que les pouvoirs
due énergiquement elle-même et d’une façon absolument continue par le
peuple
entier qui se l’est donnée ; et l’on verra toujou
et les pouvoirs seront confondus encore. Le seul remède c’est que le
peuple
lui-même tienne essentiellement à ses libertés et
rieuse, la Constitution qui l’aura établie. Cela revient à dire qu’un
peuple
n’est libre que quand il veut l’être, et quand il
veraineté fût, non seulement indivisible, mais inaliénable, et que le
peuple
exerçât lui-même sa souveraineté absolue Le gouve
e gouvernement démocratique ? — il est pour le gouvernement direct du
peuple
entier par le peuple entier. Montesquieu avait pr
atique ? — il est pour le gouvernement direct du peuple entier par le
peuple
entier. Montesquieu avait proscrit énergiquement
n grand vice dans la plupart des anciennes républiques : c’est que le
peuple
avait le droit d’y prendre des résolutions active
admet pour s’en repentir et pour revenir sur cette concession, que le
peuple
délègue ses pouvoirs. Comme Montesquieu, il rappe
Dans les anciennes républiques et même dans les monarchies, jamais le
peuple
n’eut des représentants ; on ne connaissait pas c
e net, pour un temps, la souveraineté nationale : « Le souverain [le
peuple
] peut bien dire : « Je veux actuellement ce que v
consentir à rien de contraire au bien de l’être qui veut. Si donc le
peuple
[en déléguant sa volonté] promet simplement d’obé
implement d’obéir, il se dissout par cet acte ; il perd sa qualité de
peuple
. » Cet usage n’est pas le signe de la liberté pol
ique, il est le signe de la décadence de la liberté politique dans un
peuple
: « L’attiédissement de l’amour de la patrie, l’a
uvernement, ont fait imaginería voie des députés aux représentants du
peuple
dans les assemblées de la nation. » Cet usage est
t qu’en établissant l’oppression il la masque. Ainsi, par exemple, le
peuple
anglais se croit libre. Il l’est quand il vote. L
ivent il est parfaitement opprimé. Semel jussit, semper paruit. « Le
peuple
anglais pense être libre, il se trompe fort ; il
st la même ou elle est autre ; il n’y a pas de milieu. Les députés du
peuple
ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants
an-Jacques Rousseau donne à entendre qu’il admet des représentants du
peuple
, comme « commissaires » de la nation, c’est-à-dir
u s’en faudrait. En matière plébiscitaire, s’il s’agit d’un homme, le
peuple
a une opinion nette et il sait qui il veut et sur
question, mais par maintien ou élimination des mandataires, à quoi le
peuple
comprend au moins quelque chose. En résumé, démoc
seau applique son système à l’universalité des individus composant un
peuple
, ou seulement à un certain nombre de ces individu
is cependant, en résumé et en appliquant le système de Rousseau à nos
peuples
modernes tels qu’ils sont constitués ou tels qu’i
es de la nation qui se soumet à lui obéir. « Nous ferons, dit tout le
peuple
à Josué, tout ce que vous nous commanderez ; nous
mier à ma connaissance, a posé le dogme de la souveraineté absolue du
peuple
dans cette formule d’une admirable franchise : «
absolue du peuple dans cette formule d’une admirable franchise : « Le
peuple
est cette puissance qui seule n’a pas besoin d’av
ez que le « contrat social » lui-même, le pacte initial par lequel le
peuple
aliène sa liberté entre les mains d’un magistrat,
est restée attachée, est de Jurieu : « Il est contre la raison qu’un
peuple
se livre à un souverain sans quelque pacte, et un
deux cette thèse, l’un au profit de la royauté, l’autre au profit du
peuple
. — Avec cette seule différence que Bossuet, comme
dement, le roi lui-même, rétablissant ainsi indirectement un droit du
peuple
, le peuple n’ayant pas de droits, mais le roi aya
roi lui-même, rétablissant ainsi indirectement un droit du peuple, le
peuple
n’ayant pas de droits, mais le roi ayant des devo
ur le despotisme absolu, sans compensation ni contrepoids, accordé au
peuple
, ou plutôt, comme on l’a vu, àceux qui se donnero
Voltaire est despotiste. Seulement Rousseau est pour le despotisme du
peuple
et Voltaire est pour le despotisme du roi. Le mon
en étrange que l’auteur du Contrat social s’avise de dire que tout le
peuple
anglais devrait siéger en parlement et qu’il cess
rs, le système du gouvernement despotique, dans la Voix du sage et du
peuple
(1750) : « La bonté du gouvernement consiste à pr
la nation, mais par passion de maintenir une énorme distance entre le
peuple
et les hautes classes : « Je crois que nous ne no
classes : « Je crois que nous ne nous entendons pas sur l’article du
peuple
, que vous croyez digne d’être instruit. J’entends
ticle du peuple, que vous croyez digne d’être instruit. J’entends par
peuple
la populace qui n’a que ses bras pour vivre. Je d
aucun incapable de vertu. Aussi doit-on prêcher la vertu au plus bas
peuple
; mais il ne doit pas perdre son temps à examiner
ire qu’une constitution qui a réglé les droits du roi, des nobles, du
peuple
, et dans laquelle chacun trouve sa sûreté, durera
règne florissant, Rome soit toujours libre et César tout-puissant. Un
peuple
libre sous un souverain dont le pouvoir n’a pas d
oute la nation ; on n’y voit que travail et industrie. Où est donc ce
peuple
efféminé [par les arts d’une civilisation trop fi
diminuât à proportion et qu’il n’en restât que la centième partie… Le
peuple
dépérirait tous les jours, et l’Etat deviendrait
vation qui peut faire juger assez exactement de la mesure dont chaque
peuple
s’est éloigné de son institution primitive et du
s parties de l’Etat, parvient enfin à fouler aux pieds les lois et le
peuple
et à s’établir sur les ruines de la République. »
t penser à cet égard de la sorte d’inégalité qui règne parmi tous les
peuples
policés ; puisqu’il est manifestement contre la l
ribuables, l’indépendance de ceux qui jugent. Aces deux conditions un
peuple
est libre, n’eût-il ni régime parlementaire, ni r
avec l’impôt voté par les contribuables et les juges indépendants, le
peuple
est libre en son ensemble, comme peuple. Il n’est
et les juges indépendants, le peuple est libre en son ensemble, comme
peuple
. Il n’est pas en état de despotisme. Il relève de
isme. Il relève de soi. C’est à ces deux signes qu’on reconnaît qu’un
peuple
est en république, de nom ou de fait, mais réelle
ment pour avoir de l’argent, et certes sans s’occuper d’acheminer son
peuple
vers la condition d’un peuple libre, avait mis en
t certes sans s’occuper d’acheminer son peuple vers la condition d’un
peuple
libre, avait mis en vente les charges de judicatu
la magistrature n’est plus un censeur ; mais elle reste un tribun du
peuple
. Voilà pourquoi il faut qu’elle soit indépendante
« consuls », proconsuls, etc. ; et donc les juges seront élus par le
peuple
. — Certes, ainsi créés, ils seront indépendants d
ndépendants du côté du pouvoir ; mais ils ne le seront pas du côté du
peuple
, et ce sera, non seulement leur intérêt et leur h
que le pouvoir central est nommé, indirectement ou directement, parle
peuple
. En tous cas, le gouvernement est l’état-major du
ion. Si la magistrature est une fonction transitoire dans laquelle le
peuple
essaye ses futurs élus, c’est à dire que l’on ne
Il se regarda comme « le tuteur des rois » et comme le défenseur des
peuples
. C’est ce que Charles IX lui reprocha, sa majorit
nt Jean de la Vaquerie : « Le Parlement est pour rendre la justice au
peuple
; les finances, la guerre, le gouvernement du roi
uis longtemps, était regardée bien différemment par la cour et par le
peuple
. Si l’on en croyait la voix de tous les ministres
ui d’entre eux ne s’empressera pas de porter au trône les plaintes du
peuple
quand le peuple sera opprimé par les exacteurs ?
e s’empressera pas de porter au trône les plaintes du peuple quand le
peuple
sera opprimé par les exacteurs ? Ces fonctions so
que Louis XV avait cassés avec justice [voilà de l’impartialité] . Le
peuple
vit leur retour avec des transports de joie. » L
alité] . Le peuple vit leur retour avec des transports de joie. » Le
peuple
, malgré les défauts incontestables des anciens Pa
clergé, souvent du roi et toujours du despotisme ; s’appuyant sur le
peuple
et appuyée par lui ; s’efforçant d’arriver à form
ec rudesse ; mais c’étaient des principes sensés, et, obscurément, le
peuple
sentait que là étaient la liberté, le bon ordre e
des charges ; — Rousseau, partisan d’une magistrature qui dépende du
peuple
et qui soit tenue de lui obéir ou de lui plaire ;
e la pensée de nos trois penseurs sur cet objet. Notre avis est qu’un
peuple
n’est pas libre s’il n’a pas une magistrature ind
éclaré recevable la polygamie. La religion protestante donne donc aux
peuples
qui la pratiquent un avantage matériel sur les ca
rter de front les préjugés que le temps a consacrés dans l’esprit des
peuples
? Et, si l’on veut jouir de la liberté de penser,
fronterie de jeunes étourdis qui insultent audacieusement à ce que le
peuple
révère. Voilà mes sentiments, qui sont conformes
rois et des chefs grecs et romains, et de l’autre la destruction des
peuples
et des villes par ces mêmes chefs ; et Timur et G
st ce droit des gens qui fait que, parmi nous, la victoire laisse aux
peuples
vaincus ces grandes choses : la vie, la liberté,
eu estime que « l’esprit d’indépendance et de liberté » qui anime les
peuples
du Nord les prédestinait au protestantisme et que
it au protestantisme et que l’esprit, plutôt contraire, qui anime les
peuples
du Sud, les retenait dans la religion romaine. L’
igion romaine. L’idée est contestable. Je ne crois pas qu’il y ait un
peuple
plus naturellement né pour la servilité, que le p
qu’il y ait un peuple plus naturellement né pour la servilité, que le
peuple
allemand13 ; ni qu’il y ait de peuple plus indépe
nt né pour la servilité, que le peuple allemand13 ; ni qu’il y ait de
peuple
plus indépendant que l’Espagnol, que l’Italien du
point eu de prééminence extérieure ; et que Calvin ayant pour lui des
peuples
qui vivaient dans des républiques, ou des bourgeo
doivent donc y être bornés… Ces acquisitions sans fin paraissent aux
peuples
si déraisonnables que celui qui voudrait parler p
ibertés publiques ; — croit que les Droits de l’homme et le Droit des
peuples
ont été inventés par le Christianisme ; est parti
sseau, en visant directement Montesquieu, écrit : « On nous dit qu’un
peuple
de vrais chrétiens formerait la société la plus p
et causa les divisions intestines qui n’ont jamais cessé d’agiter les
peuples
chrétiens… Il est résulté de cette double puissan
t en même temps théologique, comme aussi toute guerre contre un autre
peuple
« était politique et théologique à la fois. » — D
ls que la Perse, où elle ne cesse de se faire sentir. » Chez d’autres
peuples
on a essayé de remédier à cette dualité fâcheuse
, dans le cas où elle devient exclusive et tyrannique, de « rendre le
peuple
sanguinaire et intolérant » à l’égard des autres
Que s’il y avait des incrédules intolérants qui voulussent forcer le
peuple
à ne rien croire, je ne les bannirais pas moins s
tion et guerres religieuses inconnues ; bonheur universel. — Un petit
peuple
d’Orient connaît « les deux puissances », l’une s
rochait du terme. Jamais l’antiquité, — à l’exception de l’abominable
peuple
juif, — n’a connu ni les guerres religieuses ni l
et causa les divisions intestines qui n’ont jamais cessé d’agiter les
peuples
chrétiens. Or, cette idée nouvelle d’un royaume d
fondements de l’Empire, c’était haïr les victoires et la puissance du
peuple
romain. Ainsi les chrétiens, ennemis des Dieux, é
é de conscience absolues. Mais là-bas, dans l’Orient, vivait un petit
peuple
qui devait donner naissance à la religion persécu
ent par elle. Il veut donc dire, je suppose : Voyez que, même chez un
peuple
où le Dieu était intolérant, ce Dieu a donné des
ailleurs il n’est formule d’exécration que Voltaire ne prodigue à ce
peuple
sauvage, cruel, et cruel au nom même de Dieu : «
autre nation, nous aurions peine à croire qu’il y ait eu en effet un
peuple
fugitif d’Egypte qui soit venu par ordre exprès d
enfants à la mamelle, et ne réserver que les petites filles ; que ce
peuple
saint ait été puni de son Dieu quand il était ass
argner un seul homme dévoué à l’anathème. Nous ne croirions pas qu’un
peuple
si abominable eût pu exister sur la terre ; mais
va seulement Rahab et sa famille qui avait caché les espions du saint
peuple
; que le même Josué dévoua à la mort douze mille
qu’elle fait à Dieu, on s’apercevra aisément que les Juifs étaient un
peuple
barbare et sanguinaire : ils paraissent dans leur
tous les biens terrestres : Répandez abondamment votre colère sur les
peuples
à qui vous êtes inconnu. Traitez-les comme les Ma
comme tant d’autres nations. C’est une question de nom : ceux que ce
peuple
consacrait à l’anathème n’étaient pas égorgés sur
mmes, femmes et enfants ; il n’en reste que six cents mâles ; mais le
peuple
, ne voulant pas qu’une des tribus fût anéantie, s
Les factions de la ville la lui refusèrent. L’esprit séditieux de ce
peuple
se porta à de nouveaux excès ; son caractère en t
uel et son sort d’être puni… » « Enfin vous no trouvez en eux qu’un
peuple
ignorant et barbare qui joint depuis longtemps la
s détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les
peuples
qui les tolèrent et qui les enrichissent. — Il ne
de l’Ecriture Sainte ? Plaisante politique que celle d’un malheureux
peuple
qui fut sanguinaire sans être guerrier, usurier s
e l’autel. Je suis las du pédantisme qui consacre l’histoire d’un tel
peuple
à l’instruction de la jeunesse… » « Le Pentateuqu
» Il paraît que les coutumes des Juifs étaient à peu près celles des
peuples
barbares que nous avons trouvés dans le nord de l
quelle dévotion !) ne sont remplis que d’imprécations contre tous les
peuples
voisins. Il n’est question que de tuer, d’extermi
angers »… égorgez-le sur-le-champ, frappez le premier coup, et que le
peuple
frappe après vous. » Vous avez frémi, Monsieur, s
s et tant de Chrétiens, c’est elle qui vous envoie au bûcher chez des
peuples
d’ailleurs estimables… Je pourrais disputer avec
arce qu’elle est fondée, je ne sais comment, sur la religion du petit
peuple
juif, le plus absurde et le plus barbare de tous
du petit peuple juif, le plus absurde et le plus barbare de tous les
peuples
; mais je vous prouve, mes chers Welches, que, to
je vous prouve, mes chers Welches, que, tout abominable qu’ait été ce
peuple
, tout atroce, tout sot qu’il était, il a cependan
du juif : homme à pendre. » Il ne faut pas oublier, du reste, que le
peuple
juif est le seul peuple de l’antiquité qui ait ét
. » Il ne faut pas oublier, du reste, que le peuple juif est le seul
peuple
de l’antiquité qui ait été anthropophage : « … Le
partie des passages où Voltaire déclare et étale son horreur pour le
peuple
juif. Cette horreur, il l’a transportée aux Chrét
nement continus des premiers prophètes ou législateurs légendaires du
peuple
hébreu jusqu’à eux et à leurs plus lointains succ
mier chrétien fût le premier homme et que toute l’histoire d’un petit
peuple
peu intéressant fût l’annonce, la promesse, la pr
l’annonce, la promesse, la prédiction et l’image tracée à l’avance du
peuple
roi spirituel de l’Univers par la grandeur de sa
les respectueux et fervents — sans se complaire dans l’idée qu’on est
peuple
de Dieu et choisi par lui pour le faire redouter
qu’on est peuple de Dieu et choisi par lui pour le faire redouter des
peuples
qui ne l’entendent pas comme vous et pour le veng
ar ceux d’Israël. De nos jours même, n’est-il pas à remarquer que les
peuples
les plus durs et impitoyables dans la conquête so
e les peuples les plus durs et impitoyables dans la conquête sont les
peuples
les plus rudes par leur nature même, sans doute ;
’Etat. Il est rebelle parce qu’il désobéit. » (La voix du sage et du
peuple
.) Et en effet, c’est son principe ; et, par suite
la considération sans pouvoir ; qu’ils enseignent les bonnes mœurs au
peuple
et que les ministres de la loi veillent sur les m
actère de toutes les nations asiatiques, laissa les bonzes séduire le
peuple
; mais, en s’emparant de la canaille on les empêc
iter leur orviétan dans les places publiques ; mais s’ils ameutent le
peuple
, ils sont pendus. » L’histoire du genre humain e
i du pays fait d’abord un marché avec eux pour être mieux obéi par le
peuple
; mais bientôt le monarque est la dupe du marché
ines ne sont jamais traités que de canailles. Il faut une religion au
peuple
; mais il la faut plus pure et plus dépendante de
vernait les mœurs, Restreignait sagement le nombre des vestales, D’un
peuple
extravagant réglait les Bacchanales. Marc Aurèle
iter, modérer ou altérer la volonté du « Souverain », c’est-à-dire du
peuple
, repousse catholicisme et christianisme comme for
re des Romains ; c’est celui des Suisses ; il doit être celui de tout
peuple
libre et qui veut rester tel. Une armée-milice où
son temps et qui était une cause de misère et de ruine pour tous les
peuples
: « Une maladie nouvelle (nouvelle ?) s’est répan
monarque tient sur pied toutes les armées qu’il pourrait avoir si ses
peuples
étaient en danger d’être exterminés et on nomme p
ivils et que les mêmes gens n’aient pas en même temps la confiance du
peuple
et la force pour en abuser. » Il me semble que c
e puisse pas opprimer, il faut que les armées qu’on lui confie soient
peuple
et aient le même esprit que le peuple, comme cela
armées qu’on lui confie soient peuple et aient le même esprit que le
peuple
, comme cela fut à Rome jusqu’au temps de Marius.
cessamment dans la nation, donc, en réalité ne la quittant pas, étant
peuple
, restant peuple et ayant le même esprit que le pe
la nation, donc, en réalité ne la quittant pas, étant peuple, restant
peuple
et ayant le même esprit que le peuple. Il sera mê
tant pas, étant peuple, restant peuple et ayant le même esprit que le
peuple
. Il sera même essentiel qu’aucune classe de la na
ent infiniment la guerre, qui, malheureuse, soulèverait contre eux le
peuple
indigné, heureuse, pourrait leur ramener un maîtr
s, des aristocraties et même des oligarchies, ce qui est chez nous le
peuple
étant chez elles des esclaves, et « la cité » éta
sans dire que ceci est général et non absolu ; qu’il peut exister un
peuple
où le sentiment national soit si fort et si passi
ristocratie, en gouvernement bourgeois, en gouvernement populaire, ce
peuple
reste patriote et « fasse marcher » son gouvernem
her » son gouvernement quel qu’il soit et quoi qu’il veuille. Dans un
peuple
supposé tel et supposé muni d’une armée nationale
nir leur puissance légale. — LesEtats-Unis donnent quelque idée de ce
peuple
supposé. Il est à souhaiter, pour eux du moins, q
ur eux du moins, qu’ils restent militaires de cette façon-là ; car un
peuple
trop pacifique finit toujours par être partagé pa
’il en a, ou par se partager lui-même s’il n’en a pas. Ce qui fait un
peuple
, ce sont ses traditions et ses souvenirs mais c’e
i a porté les chrétiens à abolir le divorce. Le mariage chez tous les
peuples
du monde est un contrat susceptible de toutes les
de Montesquieu : « Qu’est-ce qui est plus convenable au prince et au
peuple
, de la ferme ou de la régie des tributs ? — La ré
la levée des tributs, ou suivant ses besoins, ou suivant ceux de ses
peuples
. Par la régie il épargne à l’Etat les profits imm
appauvrissent d’une infinité de manières. Par la régie il épargne aux
peuples
le spectacle des fortunes subites qui l’affligent
a directement au prince et par conséquent revient plus promptement au
peuple
. Par la régie le prince épargne au peuple une inf
revient plus promptement au peuple. Par la régie le prince épargne au
peuple
une infinité de mauvaises lois qu’exige toujours
dise ! « Les déposants sont, pour l’ordinaire, des gens de la lie du
peuple
et à qui le juge, enfermé avec eux, peut faire di
out, une confusion continuelle des Droits de l’homme et des Droits du
peuple
, et ces droits, la chose est très claire pour qui
et sont exclusifs l’un des autres et les uns de l’autre. Le droit du
peuple
c’est de faire la loi ; mais la loi peut être vio
violatrice et persécutrice de tous les droits de l’homme. Le droit du
peuple
, c’est d’être souverain ; mais la souveraineté du
Le droit du peuple, c’est d’être souverain ; mais la souveraineté du
peuple
implique l’inexistence, ou la suppression, s’ils
omme ne sont pas autre chose que des limites au pouvoir législatif du
peuple
et la négation même de la souveraineté du peuple.
ouvoir législatif du peuple et la négation même de la souveraineté du
peuple
. Les droits de l’homme proclamés, cela veut dire
ance des droits de l’homme est la négation même de la souveraineté du
peuple
. Les droits de l’homme disent au peuple aussi bie
on même de la souveraineté du peuple. Les droits de l’homme disent au
peuple
aussi bien qu’à un roi : « Tu n’es pas souverain
lité des droits de l’homme, ils proclamaient aussi la souveraineté du
peuple
: « La loi est l’expression de la volonté général
tants à sa formation » (VI, 1789). « La souveraineté réside dans le
peuple
. Elle est une et indivisible, imprescriptible et
rations ont mis dans leurs textes un « ceci tuera cela ». Le Droit du
peuple
était mis en présence, en face et en opposition d
le, article XXV de 1793 : « Quand le gouvernement viole les droits du
peuple
, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque
e gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le
peuple
et pour chaque portion du peuple le plus sacré de
u peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du
peuple
le plus sacré des droits et le plus indispensable
autres. Mais non, sans doute, puisque le texte porte « les droits du
peuple
», et l’article xxv veut dire que quand le gouver
quand le gouvernement usurpe la souveraineté, qui n’appartient qu’au
peuple
, le peuple doit revendiquer la souveraineté en s’
ouvernement usurpe la souveraineté, qui n’appartient qu’au peuple, le
peuple
doit revendiquer la souveraineté en s’insurgeant.
de l’homme qui, en chemin, est devenue une déclaration des Droits du
peuple
et qui ne donne qu’au peuple, et non à l’homme, l
st devenue une déclaration des Droits du peuple et qui ne donne qu’au
peuple
, et non à l’homme, le droit de défendre ses droit
droits et qui n’admet l’insurrection qu’au cas où la souveraineté du
peuple
est violée, et non pas quand les libertés le sont
les libertés le sont, et qui, par conséquent, défend le despotisme du
peuple
contre le despotisme d’un prince et point du tout
t les droits de l’homme contre le despotisme soit d’un prince soit du
peuple
. Et qu’arriverait-il — toutes les hypothèses sont
s dans les Déclarations des droits de l’homme, contre une décision du
peuple
violatrice de ces droits de l’homme ? Ce gouverne
tomberait sous le coup de l’article XXV ; il violerait les Droits du
peuple
, il attenterait à la souveraineté du peuple, et i
l violerait les Droits du peuple, il attenterait à la souveraineté du
peuple
, et il devrait (art. X.XVII) « être à l’instant m
de l’homme ne doit pas contenir une déclaration de la souveraineté du
peuple
. Elle est faite précisément pour dire que la souv
u peuple. Elle est faite précisément pour dire que la souveraineté du
peuple
n’existe pas, ou elle n’a aucun sens, et il ne fa
ue la nation tout entière ne pouvait pas tyranniser. Donc le droit du
peuple
ne peut pas être en opposition avec les droits de
ts de l’homme ; et c’est un sophisme que de le supposer ; le droit du
peuple
se confond précisément et exactement avec les dro
-ci défend celui-là. C’est une idée de Rousseau. D’après Rousseau, le
peuple
ne peut pas tyranniser, ou la tyrannie du peuple
D’après Rousseau, le peuple ne peut pas tyranniser, ou la tyrannie du
peuple
est liberté ; le peuple en tyrannisant l’individu
ple ne peut pas tyranniser, ou la tyrannie du peuple est liberté ; le
peuple
en tyrannisant l’individu « le force à être libre
dée, et très nette, on s’étonne qu’ils n’aient pas vu que le Droit du
peuple
et les Droits de l’homme n’étaient point du tout
chose et que celui-là était limité par ceux-ci, et que si le Droit du
peuple
n’était pas limité par les Droits de l’homme, aut
de Saint-Just, et, en une certaine mesure, de Babeuf. Souveraineté du
peuple
, c’est-à-dire volonté générale, ce qui ne veut pa
dire volonté de tous, mais volonté de tous, moins tout ce qui dans le
peuple
est organisé, engrené, hiérarchisé et se concerte
onté générale, l’individu n’étant libre que par et dans la liberté du
peuple
, c’est-à-dire que par et dans la volonté générale
faire autrement, mais, autant qu’on le pourra, gouvernement direct du
peuple
par le peuple, soit par plébiscites, soit parle m
t, mais, autant qu’on le pourra, gouvernement direct du peuple par le
peuple
, soit par plébiscites, soit parle moyen des refer
et c’est un mot textuel de Voltaire, « il faut une religion pour le
peuple
». — Ce gouvernement, ils le voulaient quelconque
mocratie a tué Montesquieu, qui est tout simplement inintelligible au
peuple
. Il a dit sur lui-même le mot qui le condamne : «
soit qu’on prenne l’autre. En effet, la pensée de la souveraineté du
peuple
et de l’égalité réelle amènera-t-elle au collecti
nt. Diviser pour régner. Il n’aura pas besoin de diviser, puisque son
peuple
se divisera de lui-même. Les partis divisent la n
che en faisant l’aveu magnanime qu’ ils sont restés cachés à tous les
peuples
païens . Et en même temps l’histoire sainte nous
t vivre dans la république de Platon, et non ramper dans la fange du
peuple
de Romulus 24. 7. La législation considère l’hom
des langues et des faits (tant des faits intérieurs de l’histoire des
peuples
, comme lois et usages, que des faits extérieurs,
st un jugement sans réflexion, partagé par tout un ordre, par tout un
peuple
, par toute une nation, ou par tout le genre humai
suivante) nous ouvrira une critique nouvelle relative aux auteurs des
peuples
, qui ont dû précéder de plus de mille ans les aut
ccupée jusqu’ici exclusivement. 13. Des idées uniformes nées chez des
peuples
inconnus les uns aux autres, doivent avoir un mot
s douze tables. Ainsi le droit civil aurait été communiqué aux autres
peuples
par une prévoyance humaine ; ce ne serait pas un
tâcher de démontrer que le droit naturel des gens naquit chez chaque
peuple
en particulier, sans qu’aucun d’eux sût rien des
les sont nées, et comment elles se sont conservées longtemps chez des
peuples
entiers. Assigner à ces traditions leurs véritabl
it des gens ; les Romains ont surpassé sans contredit tous les autres
peuples
dans la connaissance de ce droit. Ces preuves pou
Si les lois des douze tables furent les coutumes en vigueur chez les
peuples
du Latium depuis l’âge de Saturne, coutumes qui,
udence, ces lois sont un grand monument de l’ancien droit naturel des
peuples
du Latium. 20. Si les poèmes d’Homère peuvent êtr
ïsme était jeune, lorsqu’il avait commencé à vieillir chez les autres
peuples
du Latium, dont la soumission devait préparer tou
vivantes. 23-114. Axiomes particuliers 23-28. Division des
peuples
anciens en Hébreux et Gentils. — Déluge universel
Cet état dont, selon l’opinion unanime des politiques, sortirent les
peuples
et les cités, l’histoire profane n’en fait point
e premier des trois principes de la science nouvelle. 31. Lorsque les
peuples
sont effarouchés par la violence et par les armes
é jusqu’à quarante. — Voilà l’origine de l’héroïsme chez les premiers
peuples
, qui faisaient sortir leurs héros des dieux. Cett
grandir sans vertu. — En outre, si vous considérez l’isolement de ces
peuples
sauvages qui s’ignoraient les uns les autres, et
et si vous vous rappelez l’axiome : Des idées uniformes nées chez des
peuples
inconnus entre eux, doivent avoir un motif commun
l’état de la société, et par conséquent être l’histoire des premiers
peuples
. 44. Les premiers sages parmi les Grecs furent le
s’amusent à l’imiter. — Aux temps du monde enfant, il n’y eut que des
peuples
poètes ; la poésie n’est qu’imitation. C’est ce q
ment la réunion des citoyens, ou l’assemblée publique. La présence du
peuple
constituait la loi qui rendait les testaments aut
iennent enfin à tourmenter leurs richesses 28. 67. Le caractère des
peuples
est d’abord cruel, ensuite sévère, puis doux et b
où il résulte que l’école des princes, c’est la science des mœurs des
peuples
. 70-82. Commencements des sociétés 70. Qu
des cités héroïques, et en dernier lieu les provinces soumises à des
peuples
souverains. 80. Les hommes s’engagent dans des ra
sser les torts particuliers ; ce défaut de lois est commun à tous les
peuples
barbares. En effet les peuples ne sont barbares
défaut de lois est commun à tous les peuples barbares. En effet les
peuples
ne sont barbares dans leur origine que parce qu’i
oposées par les Gracques, c’est qu’elle craignait d’enrichir le petit
peuple
. 89. L’honneur est le plus noble aiguillon de la
L’honneur est le plus noble aiguillon de la valeur militaire. 90. Les
peuples
, chez lesquels les différents ordres se disputent
Live dit au contraire, que les nobles ne repoussaient pas les vœux du
peuple
, desideria plebis non aspernari . Mais Denis d’H
our s’élever au pouvoir souverain ; ils secondent le désir naturel du
peuple
, qui, ne pouvant s’élever aux idées générales, ve
ti de la noblesse, n’eut pas plus tôt vaincu Marius, chef du parti du
peuple
, et rétabli la république en rendant le gouvernem
rticle, cet axiome est un nouveau principe de l’héroïsme des premiers
peuples
; dans le second, c’est le principe naturel des m
es. Ils s’efforcent ensuite de surpasser leurs égaux ; voilà le petit
peuple
dans les états populaires qui dégénèrent en oliga
se trouve d’hommes audacieux et dissolus dans la cité. Alors le petit
peuple
, éclairé par ses propres maux, y cherche un remèd
eul ; voilà les nobles sous la monarchie. 97-103. Migration des
peuples
97. Qu’on m’accorde, et la raison ne s’y refu
t les deux traditions qui viennent à l’appui, nous apprennent que les
peuples
méditerranés se formèrent d’abord, ensuite les pe
ennent que les peuples méditerranés se formèrent d’abord, ensuite les
peuples
maritimes. Nous y trouvons aussi une preuve remar
times. Nous y trouvons aussi une preuve remarquable de l’antiquité du
peuple
hébreux, dont Noé plaça le berceau dans la Mésopo
leur patrie momentanément. C’est le principe de la Transmigration des
peuples
, dont les moyens furent, ou les colonies maritime
une leur Jupiter. S’ils eussent conservé des mœurs humaines, comme le
peuple
de Dieu, ils seraient, comme lui, restés en Asie
d’un Tarquin l’Ancien, fils du Corinthien Démarate, d’Énée, auquel le
peuple
romain rapporte sa première origine. Les lettres
inaires du vrai Dieu, et c’est le principe de la division de tous les
peuples
anciens en Hébreux et Gentils. Les philosophes pa
dation des cités ; et dii minorum gentium, ou dieux consacrés par les
peuples
, comme Romulus, que le peuple romain appela après
um gentium, ou dieux consacrés par les peuples, comme Romulus, que le
peuple
romain appela après sa mort Dius Quirinus. Ces tr
s tenir compte de l’assistance particulière que reçut du vrai Dieu un
peuple
privilégié. 23. Le principe du droit naturel
e même païs avant eux, mais dont ils ne descendent pas ? Pourquoi des
peuples
qui demeurent à une même distance de la ligne son
a ligne sont-ils si differens l’un de l’autre. Une montagne sépare un
peuple
d’une constitution robuste d’avec un peuple d’une
e. Une montagne sépare un peuple d’une constitution robuste d’avec un
peuple
d’une constitution foible, un peuple naturellemen
e constitution robuste d’avec un peuple d’une constitution foible, un
peuple
naturellement courageux d’avec un peuple naturell
’une constitution foible, un peuple naturellement courageux d’avec un
peuple
naturellement timide. Tite-Live dit que dans la
teint et de corsage. L’expérience confirme ce raisonnement. Tous les
peuples
sont encore plus differens par les inclinations e
. Comme le dit un ambassadeur de Rhodes dans le sénat de Rome, chaque
peuple
a son caractere, ainsi que chaque particulier a l
En effet, l’yvrognerie et les autres vices sont plus communs chez un
peuple
que chez un autre peuple. Il en est de même des v
t les autres vices sont plus communs chez un peuple que chez un autre
peuple
. Il en est de même des vertus morales. La conform
rez que par le mont Citheron, les premiers étoient si connus comme un
peuple
grossier, que pour exprimer la stupidité d’un hom
paroissoit né en Beotie, au lieu que les athéniens passoient pour le
peuple
le plus spirituel de l’univers. Je ne veux pas ci
int de la même espece, quand nous venons à refléchir sur le génie des
peuples
qui sont assez differens les uns des autres, pour
ales de l’Europe ont aujourd’hui le caractere particulier aux anciens
peuples
qui habitoient la terre qu’elles habitent aujourd
ent aujourd’hui, quoique ces nations ne descendent pas de ces anciens
peuples
. Je m’explique par des exemples. Les catalans d’a
exemples. Les catalans d’aujourd’hui descendent des gots et d’autres
peuples
étrangers qui apporterent en Catalogne, quand ils
nrent s’y établir, des langues et des moeurs differentes de celles du
peuple
qui l’habitoit au temps des Scipions. Il est vrai
s du peuple qui l’habitoit au temps des Scipions. Il est vrai que ces
peuples
étrangers ont aboli l’ancienne langue. Elle a fa
e-Live. Annibal à la tête de cent mille soldats demandoit passage aux
peuples
qui habitoient le païs qu’on appelle aujourd’hui
devant l’assemblée qui leur donna cette audiance, les grands noms du
peuple
et du sénat romain, dont nos gaulois n’avoient en
encore les camps en bien plus grand nombre que les femmes des autres
peuples
ne les suivent. Ce que Tacite dit des repas des g
les concluent que de sang froid. On trouve de même par tout l’ancien
peuple
dans le nouveau, quoiqu’il professe une autre rel
ces gaulois asiatiques : gallograeci ea tempestate… etc. . Tous les
peuples
illustres par les armes sont devenus mous et pusi
vé depuis les temps où Tite-Live écrivoit son histoire, que plusieurs
peuples
de l’Europe ont envoïé des colonies en des climat
orgueil collectif et national qui fait une partie de leur force comme
peuple
. Je m’estime quand je me compare, c’est le mot de
es mobiles démocraties, gouvernements des passions et des caprices du
peuple
; la hiérarchie est en tout la forme de l’ordre e
é nationale ; une aristocratie, pour perpétuer leur civilisation ; un
peuple
libre, pour justifier leur orgueil civique : voil
posé. Quelle république, quelle noblesse, quelle royauté dans un même
peuple
! Celui qui ne l’admire pas n’est pas digne de pa
e peut-elle espérer un allié fidèle, solide, permanent, dans ce grand
peuple
anglais ? Je le dis avec regret, mais je le dis a
on ! L’égalité de grandeur, quoique de grandeur diverse dans les deux
peuples
, s’y oppose ; il faudrait pour cela que l’Anglete
a terre ou que la France renonçât à la mer, et que chacun de ces deux
peuples
se contentât de l’empire d’un seul des deux éléme
es insurrections des armées et des insurrections antimonarchiques des
peuples
. La France s’oppose, par amitié pour l’Espagne, a
des barbares, politiques raffinés comme des Grecs, ayant dans le même
peuple
les vertus de la barbarie et les habiletés de la
ix, et favoriser, en cas de guerre, le légitime accroissement de deux
peuples
que l’on voudrait détruire l’un par l’autre aujou
ligne de la Prusse, pour l’extension illimitée de la Russie. Ces deux
peuples
sont la France et l’Autriche. J’entends d’ici le
e que patriarcale, c’est-à-dire arbitraire et indirecte ? Comment des
peuples
pasteurs, nomades, aujourd’hui ici, demain à cent
résentatifs aux nomades de la Mésopotamie ; donnez des tribunes à des
peuples
qui parlent des langues différentes ; donnez la l
te manie d’uniformité de gouvernement, que nous voulons imposer à des
peuples
que l’origine, le sol, le climat, ont faits si di
bsurdité contre nature. Offrez donc les bienfaits de la liberté à des
peuples
à cheval, qui possèdent dans l’espace et dans les
ommes, coupables seulement de leur nom ? Comment remplaceriez-vous ce
peuple
gouvernant par les gouvernés ? Je le concevrais s
elles occupent, de manière à former un noyau, une unité quelconque de
peuple
; mais elles sont séparées par d’autres groupes d
posées habiles à succéder aux Turcs forment une véritable mosaïque de
peuples
concassés, comme le granit sous le pilon, en véri
de l’Asie par six millions de Turcs et des millions de Tartares et de
peuples
caucasiens ; on la retrouve dans les îles et sur
e, mais en extrême minorité, comparée aux Syriens, aux Maronites, aux
peuples
d’Alep, de Damas ; enfin elle se perd au-delà de
urdes, persanes, égyptiennes, qui vont se perdre elles-mêmes dans les
peuples
noirs du Sennaar et de l’Éthiopie. XIII Auc
prestige éternel de ses souvenirs, par l’intelligence exquise de ses
peuples
, et par l’énergie, non pas nationale, mais indivi
ns l’aristocratie italienne et dans les classes lettrées que dans les
peuples
. Cela est naturel : c’est par en haut que les peu
es que dans les peuples. Cela est naturel : c’est par en haut que les
peuples
pensent, c’est par le cœur que les peuples senten
c’est par en haut que les peuples pensent, c’est par le cœur que les
peuples
sentent ; la pensée et le sentiment ne sont pas d
s ne manquaient pas, mais les armées manquaient aux tribuns. Un petit
peuple
à peine italien, plus cisalpin que romain, le Pié
bre, ne devienne pas une monarchie autrichienne, trop pesante sur ces
peuples
libres, et trop pesante aussi contre nous-mêmes a
s, la légitimité des possessions traditionnelles, l’inviolabilité des
peuples
avec lesquels on n’est pas en guerre ? Lui devons
s fautes qui motivent l’animadversion d’un ennemi ou le jugement d’un
peuple
? Ce droit des boulets et des bombes sur la tête
rchiques, il se servirait du beau prétexte de la liberté à porter aux
peuples
. La liberté que les peuples se font à eux-mêmes e
beau prétexte de la liberté à porter aux peuples. La liberté que les
peuples
se font à eux-mêmes est légitime et sacrée ; la l
uples se font à eux-mêmes est légitime et sacrée ; la liberté que les
peuples
reçoivent de l’invasion étrangère, à la pointe de
c les bombes de Gaëte, n’est qu’une ignominieuse servitude. Tous les
peuples
de l’Italie ont le droit moderne et incontestable
ploits tout individuels. Il portait un défi personnel aux rois et aux
peuples
, au-dessus desquels il se plaçait ; il était le g
Europe ou de déchirer pour toujours le droit public, cette charte des
peuples
, des États, des trônes, de jouer le monde au jeu
ire spirituel, qu’avons-nous à nous immiscer dans les transactions du
peuple
et des princes ? Laissons la puissance à l’un, la
éventuelle entre les deux. L’inviolabilité des régimes intérieurs des
peuples
chez eux est le droit commun : le droit des peupl
es intérieurs des peuples chez eux est le droit commun : le droit des
peuples
, le droit des républiques, le droit des théocrati
sera précaire ; l’œuvre qu’elle accomplira elle-même par la main des
peuples
et par la main de son premier ministre, le temps,
Napolitains, des Siciliens, et de préjuger de la volonté vraie de ces
peuples
à son profit ? Le jugement des intéressés exprimé
endant un orage ; qu’ensuite il jette une constitution hasardée à ses
peuples
pour apaiser l’insurrection de Sicile, comme on j
la monarchie de Naples, que cette violation impitoyable des droits du
peuple
, des droits du trône, des droits même de la natur
ontraindre la France à ratifier de telles audaces contre le droit des
peuples
? — Aussi voyez comme l’orgueil national humilié
bientôt une surprise de l’ambition ! Quel spectacle, en effet, que ce
peuple
qui veut bien se donner à son libérateur, comme G
onarchique unitaire, sur la tête d’un roi soldat et sous le joug d’un
peuple
militaire comme les Piémontais, tendra éternellem
ainsi à la sincérité d’une alliance anglo-française. Ces deux grands
peuples
peuvent être pacifiés, jamais alliés, tant que la
t de l’Autriche sera l’alliance de la paix et de la grandeur des deux
peuples
. Nous le croyons avec tant de foi que, malgré not
nt menacé par tout le monde ; ce ne sera qu’une dictature imposée aux
peuples
d’Italie par des baïonnettes, au lieu d’une liber
qui polit les langues, et les rend souples et harmonieuses. Mais des
peuples
ou chasseurs ou guerriers, nés sous un ciel âpre
és et les angles se brisaient en se heurtant. Peut-être même, chez un
peuple
dont l’humeur sociable et douce aime à communique
devaient représenter. Ce procédé, qui peut-être n’a été celui d’aucun
peuple
, pourrait tout au plus convenir à une nation de p
cette révolution. On sait que dans ces grandes émigrations, tous les
peuples
, et par conséquent toutes les langues se mêlèrent
at, des mœurs, du gouvernement, des occupations habituelles de chaque
peuple
. Nous ne savions pas que chaque langue a des prin
arts, poésie, peinture, sculpture, architecture, éloquence, tous les
peuples
et tous les siècles ont-ils commencé par l’exagér
, tient-elle au génie de ceux qui font les premiers pas chez tous les
peuples
. Il faut, pour créer, qu’ils aient plus d’imagina
ue et romaine avait corrompu notre goût : le désir d’imiter ces mêmes
peuples
dans la partie technique, et pour ainsi dire le m
, et impatients d’être agités. Il fallait nécessairement, à un pareil
peuple
, la liberté, le loisir, l’aisance ; il fallait de
enfin, il n’y a peut-être jamais eu de grande éloquence que devant le
peuple
. C’était devant le peuple que tonnait Démosthène,
jamais eu de grande éloquence que devant le peuple. C’était devant le
peuple
que tonnait Démosthène, et l’éloquence était pros
aréopage. Cicéron, comme orateur, était dix fois plus grand devant le
peuple
, qu’il ne l’a jamais été en discutant dans le sén
uels elle puisse secouer et promener à son gré les passions. C’est le
peuple
qui frémit, qui palpite, qui jette des cris, qui
ui palpite, qui jette des cris, qui verse des larmes. C’est devant le
peuple
que Tibérius Gracchus s’écriait : « Les bêtes fér
ous n’avez ni un foyer, ni un asile, ni un tombeau. » C’est devant le
peuple
que l’orateur d’Athènes s’écriait : « Vous vous i
ue nos orateurs, qu’est-ce que notre éloquence ont de commun avec ces
peuples
? Dans la plupart des constitutions modernes, un
s parlaient dans une grande assemblée, au bruit des acclamations d’un
peuple
, en présence des dieux de la patrie, dont la stat
ique et de l’Asie sollicitaient au nom de l’univers. Pour émouvoir le
peuple
, pour attendrir les juges, on avait recours à cet
la douleur et de la pitié, faisaient la plus forte impression sur un
peuple
sensible. Parmi nous tout est différent ; point d
acrés sous Henri IV et sous Louis XIII. On peut demander pourquoi les
peuples
sauvages, dans la sorte d’éloquence qu’on leur re
ur remarque quelquefois, n’ont jamais de mauvais goût, tandis que les
peuples
civilisés y sont sujets ; c’est sans doute parce
cris de la nature. Le mauvais goût ne peut guère exister que chez un
peuple
réuni en corps de société, où l’esprit naturel es
ple est pure comme sa pensée : il n’y entre point d’alliage ; mais le
peuple
déjà corrompu par les vices nécessaires de la soc
encore eu le temps de parvenir à ce point qu’on nomme le goût, où le
peuple
qui, par une pente non moins nécessaire, après l’
saire des esprits, qui entraîne tout et amène insensiblement, chez un
peuple
policé, le développement et la perfection des art
es, l’esprit national s’avança peu à peu vers ce terme. Il en est des
peuples
comme des hommes, et leur marche est la même. Les
randes pensées qui changent, bouleversent ou affermissent le sort des
peuples
; les autres observent et suivent ces mouvements
e sentiments que ces intérêts font naître, se forme peu à peu chez un
peuple
un assemblage d’idées, qui tantôt se développent
poignard d’une main et la plume de l’autre. Le fanatisme qui, chez un
peuple
éclairé, étouffe les lumières, les faisait naître
z un peuple éclairé, étouffe les lumières, les faisait naître chez un
peuple
ignorant. Enfin, lorsque l’autorité, qui sort tou
teurs qu’on pût entendre. La poésie a eu la même marche chez tous les
peuples
. Qu’on ne s’en étonne pas ; de toutes les faculté
e Dieu, peut seul déployer dans les monarchies devant les grands, les
peuples
et les rois, cette sorte d’autorité et cette fran
étaient approfondis ; le goût général était épuré ; l’imagination des
peuples
s’était montée ; la véritable grandeur avait fait
stème de notre religion, laquelle nous apprend d’abord que le premier
peuple
fut le peuple hébreu, que le premier homme fut Ad
religion, laquelle nous apprend d’abord que le premier peuple fut le
peuple
hébreu, que le premier homme fut Adam, créé en mê
ue leurs rites sacrés et leurs règlements civils, transmis aux autres
peuples
, auraient été reçus des Hébreux avec quelques cha
s ce grand entrepôt du commerce de la Méditerranée et de l’Orient, un
peuple
si vaniteux16, avide de superstitions nouvelles,
tre, concevoir des idées uniformes sur les dieux et sur les héros, ce
peuple
, dis-je, ne put s’empêcher de croire que tous les
t à une suite de préceptes moraux dont l’observance est imposée à ces
peuples
par leur législation. Dans cette dispute des nati
ns l’intérieur des terres, et nous démontrerons dans ce livre que les
peuples
habitèrent d’abord les contrées méditerranées et
Chinois. Il faut bien reconnaître que les Hébreux ont été le premier
peuple
, et qu’ils ont conservé sans altération les monum
ion des langues qui suivit eut lieu chez les enfants de Sem, chez les
peuples
orientaux. Mais il en fut sans doute autrement ch
vers les rivages, elles commencèrent à commercer avec les Phéniciens,
peuple
navigateur qui couvrit de ses colonies les bords
i sur les commencements de Rome et de toutes les autres capitales des
peuples
célèbres, disparaissent, comme le brouillard aux
x siècles et demi qu’elle obéit à ses rois, Rome soumit plus de vingt
peuples
, sans étendre son empire à plus de vingt milles .
le nom même de Pythagore pénétrât de Crotone à Rome à travers tant de
peuples
différents de langues et de mœurs. Ce dernier pas
seuls fait connaître ?… et que penserons-nous de celles des Romains,
peuple
tout occupé de l’agriculture et de la guerre, lor
insi que la Grèce commença à avoir quelques notions certaines sur les
peuples
étrangers. Deux lois changent à cette époque la c
ent qui étaient les Romains, ni d’où ils venaient . Tant les premiers
peuples
se connaissaient peu, à une distance si rapproché
βουλή, où l’on délibérait de vive voix sur les lois, et un Conseil du
peuple
, ἀγορά, où on les publiait de la même manière. La
européennes. 19. Les héros investis du triple caractère de chefs des
peuples
, de guerriers et de prêtres, furent désignés dans
ez que la marine n’est point un des premiers arts dont s’occupent les
peuples
. — Dans cette expédition il a pour compagnons Cas
fants ! et c’est par ces fables capables de corrompre et d’abrutir le
peuple
le plus civilisé, le plus vertueux, qu’Orphée élè
e. On sent ce qu’ont de sérieux ces communications entre les premiers
peuples
, qui, à peine sortis de l’état sauvage, vivaient
en donnait l’occasion.Ce que nous disons de l’isolement des premiers
peuples
s’applique particulièrement aux Hébreux. — Lactan
a religion du vrai Dieu ne fût profanée par les communications de son
peuple
avec les Gentils. — Tout ce qui précède est confi
les Gentils. — Tout ce qui précède est confirmé par le témoignage du
peuple
Hébreux lui-même, qui prétendait qu’à l’époque où
ns. Comme la souveraineté devait avec le temps être étendue à tout le
peuple
, la Providence permit que les plébéiens rivalisas
n étaient regardés comme autant de dépendances. Ainsi le zèle même du
peuple
pour la religion le conduisait à la souveraineté
religion le conduisait à la souveraineté civile. C’est en cela que le
peuple
romain surpassa tous les autres, c’est par là qu’
romain surpassa tous les autres, c’est par là qu’il mérita d’être le
peuple
roi. L’ordre naturel se mêlant ainsi de plus en p
nds remèdes dont nous allons parler. D’abord il s’élève du milieu des
peuples
, un homme tel qu’Auguste, qui y établit la monarc
ent n’est ni tranquille ni durable, s’il ne sait point satisfaire ses
peuples
sous le rapport de la religion et de la liberté n
rouve point un tel remède au-dedans, elle le fait venir du dehors. Le
peuple
corrompu était devenu par la nature esclave de se
it des gens qui résulte de sa nature même ; et il est assujetti à des
peuples
meilleurs, qui le soumettent par les armes. En qu
eront toujours le monde qui sont d’une nature meilleure. Mais si les
peuples
restent longtemps livrés à l’anarchie, s’ils ne s
à la vie de l’ami le plus cher. Guéris par un si terrible remède, les
peuples
deviennent comme engourdis et stupides, ne connai
sent la servitude des lois, qui établissent la liberté populaire. Les
peuples
libres veulent secouer le frein des lois, et ils
le fondement principal des gouvernements héroïques. Elle fut pour les
peuples
un moyen de parvenir aux gouvernements populaires
part, comme le bouclier des princes. Si la religion se perd parmi les
peuples
, il ne leur reste plus de moyen de vivre en socié
le lien, le fondement, le rempart de l’état social, la forme même de
peuple
sans laquelle ils ne peuvent exister. Que Bayle v
nt philosophes. Les religions au contraire peuvent seules exciter les
peuples
à faire par sentiment des actions vertueuses. Les
pas être confondus avec les monarques. (Note du Traducteur.) 120. Le
peuple
pris en général veut la justice. Lorsque le peupl
ducteur.) 120. Le peuple pris en général veut la justice. Lorsque le
peuple
tout entier constitue la cité, il fait des lois j
, une éloquence passionnée pour la justice, et capable d’enflammer le
peuple
par des idées de vertu qui le portent à faire de
ais. — Son rôle de chien de garde vis-à-vis des mots étrangers. — Les
peuples
qui imposent leur langue et les peuples qui subis
vis des mots étrangers. — Les peuples qui imposent leur langue et les
peuples
qui subissent les langues étrangères — Peuples et
ent leur langue et les peuples qui subissent les langues étrangères —
Peuples
et cerveaux bi-lingues. Le français, depuis son
eur popularité. Nous avons de tout temps emprunté des mots aux divers
peuples
du monde, mais le français possédait alors une vo
retirée tout d’abord de ces études, nous étions parvenus à l’état de
peuple
bilingue ou trilingue ; si encore nous faisions p
es quatre régions frontières ayant choisi de penser dans la langue du
peuple
voisin, peut-être resterait-il vers le centre, au
importance dans des proportions incalculables. Il y a deux sortes de
peuples
: ceux qui imposent leur langue et ceux qui se la
e laissent imposer une langue étrangère. La France a été longtemps le
peuple
de l’Europe qui imposait sa langue ; un Français
té de l’élocution et peut-être aussi pour la pureté de la pensée. Les
peuples
bilingues sont presque toujours des peuples infér
pureté de la pensée. Les peuples bilingues sont presque toujours des
peuples
inférieurs. M. Jules Lemaître juge ainsi que du t
rance par des petits Anglais, par des petits Allemands ; ainsi chaque
peuple
, oubliant sa langue maternelle, irait patoiser ch
sauraient parfaitement aucune. Je résumerai en un mot ma pensée : le
peuple
qui apprend les langues étrangères, les peuples é
un mot ma pensée : le peuple qui apprend les langues étrangères, les
peuples
étrangers n’apprennent plus sa langue. Mais ces c
son génie. Montesquieu n’était point indifférent à la souffrance des
peuples
; il ne l’était pas non plus à celle des individu
ie toute la constitution d’un État. « Il n’est pas indifférent que le
peuple
soit éclairé. Les préjugés des magistrats ont com
s d’une si grande planète qu’il est nécessaire qu’il y ait différents
peuples
, ils ont des lois dans le rapport que ces peuples
il y ait différents peuples, ils ont des lois dans le rapport que ces
peuples
ont entre eux ; et c’est le droit des gens. Consi
en général, est la raison humaine, en tant qu’elle gouverne tous les
peuples
de la terre ; et les lois politiques et civiles d
lique cette raison humaine. « Elles doivent être tellement propres au
peuple
pour lequel elles sont faites, que c’est un très-
alité du terrain, à sa situation, à sa grandeur ; au genre de vie des
peuples
, laboureurs, chasseurs ou pasteurs ; elles doiven
-il ironiquement, ce que c’est que cet honneur dont on parle chez des
peuples
à qui on ne fait rien faire qu’à coups de bâton !
onvaincre les princes qu’ils peuvent tout faire, que de persuader aux
peuples
qu’ils peuvent tout souffrir ? Enfin, il y a sou
ays où croît le riz, est sujette à des famines fréquentes. Lorsque le
peuple
meurt de faim, il se disperse pour chercher de qu
ernement y est d’abord puni. Le désordre y naît soudain, parce que ce
peuple
prodigieux manque de subsistances. Ce qui fait qu
erdra l’empire et la vie. Comme, malgré les expositions d’enfants, le
peuple
augmente toujours à la Chine, il faut un travail
i ne sauraient entrer dans la sphère de sa démocratie. Il faut que le
peuple
conquis puisse jouir des priviléges de la souvera
que l’on fixera pour la démocratie. « Si une démocratie conquiert un
peuple
pour le gouverner comme sujet, elle exposera sa p
gea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les distinctions du
peuple
conquérant et du peuple vaincu. Il abandonna, apr
ations, et à faire perdre les distinctions du peuple conquérant et du
peuple
vaincu. Il abandonna, après la conquête, tous les
er des Perses. Qu’est-ce que ce conquérant qui est pleuré de tous les
peuples
qu’il a soumis ? Qu’est-ce que cet usurpateur sur
« Rien n’affermit plus une conquête que l’union qui se fait des deux
peuples
par des mariages. Alexandre prit des femmes de la
établirent qu’il ne pourrait se faire d’union par mariages entre les
peuples
des provinces. « Alexandre qui cherchait à unir l
les peuples des provinces. « Alexandre qui cherchait à unir les deux
peuples
, songea à faire dans la Perse un grand nombre de
une colonie de Juifs ; il ne lui importait quelles mœurs eussent ces
peuples
, pourvu qu’ils lui fussent fidèles. » XVI
r donnait le droit d’assembler le Sénat, l’autre celui d’assembler le
peuple
. Dix hommes dans la république eurent seuls toute
evint citoyen, parce que tout le monde se trouva père. Le Sénat et le
peuple
rentrèrent dans une liberté qui avait été confiée
t dans une liberté qui avait été confiée à des tyrans ridicules. « Le
peuple
romain, plus qu’un autre, s’émouvait par les spec
hanger les décemvirs. Tour faire condamner Manlius, il fallut ôter au
peuple
la vue du Capitole. La robe sanglante de César re
monarque tient sur pied toutes les armées qu’il pourrait avoir si les
peuples
étaient en danger d’être exterminés, et on nomme
aye mieux ; on ne rétablit point le premier, on détruit le second. Le
peuple
est désespéré entre la nécessité de payer, de peu
ttribue aux différences des climats les différences de caractères des
peuples
. « L’air froid resserre les extrémités des fibre
n âme ; il craindra tout, parce qu’il sentira qu’il ne peut rien. Les
peuples
des pays chauds sont timides comme les vieillards
ns effets légers, imperceptibles de loin ; nous citerons bien que les
peuples
du Nord transportés dans les pays du Midi, n’y on
climat, y jouissaient de tout leur courage. « La force des fibres des
peuples
du Nord fait que les sucs les plus grossiers sont
leur grossièreté, à donner une certaine subtilité au suc nerveux. Ces
peuples
auront donc de grands corps et peu de vivacité. «
or, il est évident que les grands corps et les fibres grossières des
peuples
du Nord sont moins capables de dérangement que le
Nord sont moins capables de dérangement que les fibres délicates des
peuples
des pays chauds ; l’âme y est donc moins sensible
yages, la guerre, le vin. Vous trouverez dans les climats du Nord des
peuples
qui ont peu de vices, assez de vertus, beaucoup d
favoriser ces mêmes passions. Dans les pays tempérés vous verrez des
peuples
inconstants dans leurs manières, dans leurs vices
nation, mais encore, dans le même pays, d’une partie à une autre. Les
peuples
du nord de la Chine sont plus courageux que ceux
euples du nord de la Chine sont plus courageux que ceux du midi ; les
peuples
du midi de la Gorée ne le sont pas tant que ceux
ue ceux du nord. « Il ne faut donc pas être étonné que la lâcheté des
peuples
des climats chauds les ait presque toujours rendu
hauds les ait presque toujours rendus esclaves, et que le courage des
peuples
des climats froids les ait maintenus libres. C’es
Mexique et du Pérou étaient vers la ligne, et presque tous les petits
peuples
libres étaient et sont encore vers les pôles. « L
Asie les nations sont opposées aux nations du fort et du faible ; les
peuples
guerriers braves et actifs touchent immédiatement
e ; les peuples guerriers braves et actifs touchent immédiatement des
peuples
efféminés, paresseux, timides : il faut donc que
Perses n’ont-ils pas prévalu longtemps sur les Grecs et sur tous les
peuples
septentrionaux de l’Inde ? Les Romains n’ont-ils
ils pas repoussé ces mêmes Français de leur pays ? La supériorité des
peuples
et des lois tient à des causes mobiles et multipl
ique comme un produit de l’histoire ; il a cru que la législation des
peuples
n’avait rien à demander à l’imagination ; seuleme
s, dans les religions, dans les ambitions, dans les grands hommes des
peuples
qui les communiquent à leurs nationaux et à leur
ces hasards : bonnes ici, les mêmes lois sont mauvaises là, selon le
peuple
et le temps. Qui voudrait, excepté Saint-Just et
: il faudrait connaître minutieusement l’histoire de ces milliers de
peuples
qu’elles ont régis tour à tour. Les éléments de c
ne s’appliquent qu’à des êtres abstraits et non à des hommes. Chaque
peuple
est une exception, chaque siècle est un phénomène
étends m’ériger ni en censeur des gouvernements, ni en précepteur des
peuples
; ma tâche, est, en quelque sorte, celle d’un his
ésharmonie qu’à présent il est impossible de ne pas remarquer dans le
peuple
français, entre des mœurs stationnaires et des op
est point à dédaigner. Le repos ne peut pas être notre but. Entre les
peuples
mobiles de la mobile Europe, c’est le peuple fran
re notre but. Entre les peuples mobiles de la mobile Europe, c’est le
peuple
français qui fut toujours, et à toutes les époque
la magistrature éminente attribuée à la nation française sur tous les
peuples
de l’Europe, magistrature qu’il est impossible de
est revêtue d’un signe extérieur, l’universalité de la langue. Chaque
peuple
, comme nous le dirons bientôt, a une mission à re
révélée, d’une manière intime, par des moyens inconnus. Les chefs des
peuples
ne sont autre chose que les chefs de cette missio
que par un changement de dynastie. Ce n’était pas ce que demandait le
peuple
français ; mais il ne sera pas maître de vouloir.
us à notre mobilité. Les dynasties chrétiennes ne font qu’un avec les
peuples
chrétiens, et n’ont qu’une vie avec eux : ceci ti
ue chose de religieux, et qu’on est trop parvenu à éteindre parmi les
peuples
. Quelques-uns de nos publicistes nouveaux voudrai
riture sainte, que Dieu lui-même se mêlait de choisir les princes des
peuples
: il y avait alors une religion sociale ; un roi
Louis XVIII à Bonaparte : l’un efface toutes les traditions, crée un
peuple
dans un peuple, profane les tombeaux, et c’est pr
Bonaparte : l’un efface toutes les traditions, crée un peuple dans un
peuple
, profane les tombeaux, et c’est profaner les tomb
eux et lui ; il voulait les réconcilier en même temps avec les autres
peuples
, qui venaient de reconquérir le sentiment de leur
es prétentions d’hommes peu habiles à interpréter les sentiments d’un
peuple
. Ainsi encore, il a été fait des fautes dans l’en
s toutes les institutions romaines, il eut à opérer la fusion de deux
peuples
en un seul. L’un avait d’antiques traditions qu’i
lois et des dignités entre les hommes les plus considérables des deux
peuples
, la division même d’une partie des propriétés, ri
Numa le fit. Puisse notre monarque, qui est venu régner aussi sur le
peuple
des souvenirs et sur le peuple des destinées nouv
rque, qui est venu régner aussi sur le peuple des souvenirs et sur le
peuple
des destinées nouvelles, consolider son ouvrage,
réconciliation, font un sacrifice dont on doit leur tenir compte. Les
peuples
refusent de s’associer à ceux-là, parce que leurs
s le silence et la stupeur offrirent le spectacle imposant d’un grand
peuple
qui refuse la triste solidarité dont on eût voulu
de chez les nations vaincues, pour les placer au Capitole. Honneur au
peuple
qui a fait tant de choses en si peu d’années ! Ma
ent conquis la Chine, mais toujours ils sont graduellement devenus le
peuple
que leur avait donné la victoire. Il en a été de
lque sorte sous l’empire de la nécessité : alors paraît au milieu des
peuples
, ou le fléau de Dieu, ou l’homme du Destin ; mais
la gloire de vastes et funèbres triomphes, le silence des rois et des
peuples
devant un sceptre formidable ; il ne se présentai
que la grandeur : et, dans l’immobilité même de cette foi antique des
peuples
de l’Inde, l’enthousiasme semble manquer, à force
épassé leur berceau et de bonne heure éveillé la poésie chez d’autres
peuples
? C’est à la science des antiquités orientales de
dix-septième siècle, donnait au génie hébraïque dans la formation des
peuples
païens. Non seulement l’érudition de cette époque
ême simplicité de mœurs, dit-il ; même vie, même fin proposée chez le
peuple
de Moïse et dans la Cité de Platon. Le caractère
yage d’Égypte, sur les souvenirs laissés par Moïse et par la fuite du
peuple
hébreu. M. de Maistre, seul de nos jours, est all
admirable. Elle demeure aujourd’hui l’histoire et tout le génie de ce
peuple
, mort et vivant, à qui son culte sert de patrie.
elque jour ? On sait quelle était la puissance de ce souvenir chez le
peuple
d’Israël, et comment, après ses premières dispers
ndu ta main, et la terre les a consumés. Tu conduis par ta justice ce
peuple
que lu as délivré ; tu le mènes par ta force vers
de ton bras ils restent immobiles comme le pierre, jusqu’à ce que ton
peuple
, ô Seigneur ! ait passé, jusqu’à ce qu’il ait pas
que ton peuple, ô Seigneur ! ait passé, jusqu’à ce qu’il ait passé le
peuple
acquis à ta loi ! « Conduis-le, plante-le sur la
on. C’étaient leurs annales, leurs prières publiques, la voix de leur
peuple
et de leurs prêtres. À l’origine même de la socié
rois, d’autant plus que nul autre pouvoir n’eut trouvé place entre le
peuple
choisi et le Dieu qu’il adorait. Là s’étudiaient,
étendue, dans un de ces cantiques nommés cantiques d’ascension que le
peuple
chantait en montant les degrés du temple : « Oh
onnaître aux nations ta puissance. « Tu as de ton bras revendiqué ton
peuple
, la postérité de Jacob et de Joseph. « Les flots
haut les cieux et la terre, et il entrera lui-même en débat avec son
peuple
. « Assemblez-moi mes saints ; qu’ils s’unissent à
cieux annonceront sa justice, et que Dieu est un juge. « Écoute, mon
peuple
, et je parlerai ; écoute, Israël, et je témoigner
uveau tabernacle, sur la cime de Sion ; et, comme elle approchait, le
peuple
musical des lévites, divisé en deux chœurs, éclat
i du Deutéronome, ce chant de Moïse où Dieu semble plaider contre son
peuple
, l’accuser, lui répondre, entre la vive expressio
le chant du législateur hébreu en réponse à l’ingrate anxiété de son
peuple
, ce gouvernement des hommes par l’enthousiasme po
enthousiasme poétique, nous rappellerait l’élégie de Solon récitée au
peuple
athénien, et comment, avec des accents poétiques,
gurements du langage, une forme de poésie enracinée dans le cœur d’un
peuple
, et toute inspirée de ses périls et de ses délivr
de la délivrance, mettaient dans la bouche d’une femme, chez ce petit
peuple
hébreu, encore presque ignoré du monde qu’il deva
autre sorte ces écoles perpétuées dans Israël, ces prophètes, voix du
peuple
et conseils du souverain, accusateurs publics de
diverses formes de pouvoir théocratique établies chez les différents
peuples
. Prêtres égyptiens, Mages de la Perse, Hiérophant
sa loi, venant, en son nom, avertir les rois coupables, instruire le
peuple
égaré, se jeter entre lui et ses oppresseurs, et
sionnée ait exercée contre le nombre et la force. Ils furent l’âme du
peuple
hébreu, sa cymbale de guerre, le luth de son deui
le passé et dans l’avenir. Pour l’observateur historique, l’unité du
peuple
hébreu, sa persistance invincible, est dans le li
lcres, mais où s’allume la torche que se passeront l’un à l’autre les
peuples
nouveaux. Quelle ne fut pas, en effet, la puissan
s impies, le sceptre des tyrans. « Celui qui frappait cruellement les
peuples
d’une plaie irrémissible et dominait les nations
atin ! Comment es-tu abattu la face contre terre, toi qui brisais les
peuples
, « Et qui disais dans ton cœur : Je gravirai les
c eux même la société de la tombe ; car tu as ruiné ton pays, tué ton
peuple
; et la semence des méchants ne sera pas nommée d
’ai résolu pour toute la terre, la main que j’ai étendue sur tous les
peuples
. Le Seigneur, Dieu des armées, a résolu cela : qu
nte qu’elle gémit sur de plus grands maux, et que la servitude de son
peuple
est, à ses yeux, non pas seulement une oppression
de dévouement et de courage s’éveille, à certaines époques, chez les
peuples
le plus séparés d’origine et d’histoire, ne sembl
escendants des anciens esclaves des rois et jusqu’à des milices de ce
peuple
juif tombé, du joug de Babylone sous celui de la
n palais, un temple, un champ de bataille, une assemblée publique, un
peuple
en ébullition ou en silence, mêlé ou attentif à u
pleine de sang et de larmes est pleine aussi d’enseignements pour les
peuples
. Jamais peut-être autant de tragiques événements
à mon pays. » VII « Mirabeau venait de mourir. L’instinct du
peuple
le portait à se presser en foule autour de la mai
trée dans l’Assemblée nationale, il la remplit ; il y est lui seul le
peuple
entier. Ses gestes sont des ordres, ses motions s
e sent vaincue par cette force sortie de son sein. Le clergé, qui est
peuple
, et qui veut remettre la démocratie dans l’Église
d’un grand homme sur son siècle, il ne lui manque que l’honnêteté. Le
peuple
n’est pas une religion pour lui, c’est un instrum
écrivaient ; du moins, ils n’en prévoyaient pas les conséquences. Le
peuple
votait d’enthousiasme, quoi ? le néant. Combien i
s ces métaphysiques de Jean-Jacques Rousseau ; il les laisse jeter au
peuple
comme des osselets, mais il s’en moque toujours l
s les vices des rois, toutes les hontes des cours, tous les griefs du
peuple
, avaient pour ainsi dire abouti sur sa tête et ma
e ou illégale organise la passion publique. De toutes les passions du
peuple
, celle qu’on y flattait le plus, c’était la haine
aincu que tout conspirait contre lui, roi, reine, cour, ministres, le
peuple
se jetait avec désespoir entre les bras de ses dé
Desmoulins, Pétion, Robespierre, avaient conquis leur autorité sur le
peuple
; ces noms avaient monté avec sa colère ; ils ent
t. La représentation nationale n’avait que les lois, le club avait le
peuple
, la sédition et même l’armée. « Hélas ! tout étai
éressé des choses temporelles, si l’aristocratie eût été juste, si le
peuple
eût été modéré, si Mirabeau eût été intègre, si L
ce qu’il venait de déifier dans son enthousiasme, devait avoir sur un
peuple
en révolution d’autant plus d’empire qu’il lui re
ge. Son rôle, c’était sa nature. Il n’était pas seulement le singe du
peuple
, il était le peuple lui-même. Son journal, colpor
t sa nature. Il n’était pas seulement le singe du peuple, il était le
peuple
lui-même. Son journal, colporté le soir dans les
re Ménippée trempée de sang. C’est le refrain populaire qui menait le
peuple
aux plus grands mouvements, et qui s’éteignait so
ns la pensée, et les grincements dans le style. Son journal, l’Ami du
peuple
, suait le sang à chaque ligne. » XVI L’ac
lant conquérir et exploiter à elle seule la liberté, le pouvoir et le
peuple
. L’Assemblée se composait par portions inégales d
ce que la Révolution tombât dans leurs mains ; les Jacobins, parti du
peuple
et d’une impitoyable utopie. Le premier, transact
n ; en matière de conscience, son salut et son devoir étaient dans un
peuple
libre et dans une Église libre, se mouvant librem
te. Son génie tout populaire lui défendait de descendre au langage du
peuple
, même en le flattant. Il n’avait que des passions
lus continuels orages politiques. Pendant qu’on délibérait dedans, le
peuple
agissait dehors et frappait aux portes. Ces vingt
la déblayait pour faire place à l’institution nouvelle. La colère du
peuple
n’était que son impatience des obstacles, son dél
l’esprit humain, et non pas seulement un événement de l’histoire d’un
peuple
. Les hommes de cette Assemblée n’étaient pas des
i n’y eut-il pas un de ses apôtres qui ne proclamât la paix entre les
peuples
. Mirabeau, La Fayette, Robespierre lui-même, effa
be. La France n’était que l’atelier où elle travaillait pour tous les
peuples
. Respectueuse et indifférente à la question des t
sans armée, sans autre force que la conviction. Seule au milieu d’un
peuple
étonné, d’une armée dissoute, d’une aristocratie
u’elle avait résolu : tant la volonté est la véritable puissance d’un
peuple
, tant la vérité est l’irrésistible auxiliaire des
he république sans proscripteurs et sans proscrits vaut mieux pour un
peuple
en révolution qu’une fausse monarchie enchaînée e
es. Ce n’est pas le sol qui détermine la nature des constitutions des
peuples
, c’est le temps. L’objection géographique de Barn
sont les frontières des faibles ; les hommes sont les frontières des
peuples
. XXII « Laissons donc la géographie ! Ce
tions. La monarchie ou la république correspondent exactement chez un
peuple
aux nécessités de ces deux états opposés : le rep
évelopper dans cette espèce de végétation lente et insensible que les
peuples
ont comme les grands végétaux ; s’agit-il de se m
alliée, les aristocraties sont ses barrières contre les invasions du
peuple
. Il faut qu’elle conserve tout cela ou qu’elle pé
noms de la société elle-même : unité et hérédité. XXIII « Un
peuple
, au contraire, est-il à une de ces époques où il
une de ces transformations organiques qui sont aussi nécessaires aux
peuples
que le courant est nécessaire aux fleuves, ou que
onvulsive du corps social, il faut les bras et la volonté de tous. Le
peuple
devient foule, et se porte sans ordre au danger.
anger. Lui seul peut suffire à la crise. Quel autre bras que celui du
peuple
tout entier pourrait remuer ce qu’il a à remuer ?
Chapitre III. Des éloges chez tous les premiers
peuples
. La louange élevée vers la divinité descendit b
féroces dans les déserts, qu’il fallait repousser les brigands ou les
peuples
armés, on célébra ceux qui pour le repos de tous
lors leur tombe fut un autel, et leurs éloges furent des hymnes. Tout
peuple
dès sa naissance eut des éloges. Les Chinois, les
rons la même coutume chez les premiers Romains ; enfin, chez tous les
peuples
celtiques, la même institution régna plusieurs si
liser. Ces chants ou ces éloges étaient la principale ambition de ces
peuples
; c’était un malheur de mourir sans les avoir obt
concevoir l’influence que ces panégyriques guerriers avaient sur ces
peuples
. Ils leur inspiraient un enthousiasme de valeur,
vage, semblable à celle des forêts et des montagnes qu’habitaient ces
peuples
, et surtout une teinte de mélancolie, tour à tour
t. On sent assez quel doit être le caractère des ouvrages d’un pareil
peuple
; mais ce qui étonne, c’est que déjà on y trouve
us paraît un art, n’était que l’expression naturelle des mœurs de ces
peuples
. On sait que les Huns, les Goths, les Germains et
et les Bretons étaient entièrement asservis à leurs femmes. Chez les
peuples
pasteurs et à demi sauvages, l’amour devait se mê
s le nord et chez les Scandinaves, nous retrouvons le même usage. Les
peuples
qui brûlèrent Rome avaient des prétentions à la g
jamais peut-être le mépris de la mort n’a été mieux peint chez aucun
peuple
. Tel est surtout l’ouvrage d’un de ces Scandinave
lle était la mythologie, le caractère et le tour d’imagination de ces
peuples
, plus connus jusqu’à présent par leur férocité qu
xique, au Pérou, au Brésil, au Canada, et jusque dans des pays où les
peuples
ignoraient l’usage du feu5, on a trouvé des espèc
fanatisme chez les Arabes, les vertus douces et les talents chez les
peuples
civilisés, la chasse ou la pêche chez les sauvage
fiée dans un magistrat temporaire élu et révocable par l’unanimité du
peuple
: voilà le chef-d’œuvre de cette création d’un go
cé, plus industrieux que l’Europe entière. Ils jugent ridiculement ce
peuple
ancêtre sur quelques grotesques en porcelaine, jo
nfluence jusqu’à ces derniers temps sur les institutions sociales des
peuples
. Il avait dit un mot qui désintéressait la politi
ents de l’aristocratie et de la théocratie, le premier a sacrifié les
peuples
aux rois, le second a sacrifié les rois même aux
Dieu eût créé les rois infaillibles, d’une autre chair que celle des
peuples
; pour que la seconde de ces théories, celle de M
ous écoutions ces sophistes, qu’entre le sang versé à flots au nom du
peuple
et le sang versé à torrents au nom de Dieu ! V
le gouvernement unanime, c’est-à-dire celui qui gouverne au profit du
peuple
tout entier, qui ne fait point acception de class
uel est le gouvernement le plus propre à développer en lui et dans le
peuple
, la raison publique ? Vous vous répondrez : C’est
i enfin a fait subsister le plus longtemps en société et en nation un
peuple
de quatre cent millions de sujets et de quarante
. Pour le découvrir avec évidence, il faudrait connaître l’origine du
peuple
primitif de la Chine et le suivre pas à pas au fl
jour par ses mains les plus officielles et les plus authentiques, ce
peuple
n’en commence pas moins, comme toutes les races h
sprit à cette question d’histoire et de philosophie, que l’origine du
peuple
chinois est une énigme. Dieu s’est réservé ces my
ur d’antiquité dont nous n’essayerons pas de calculer les siècles, le
peuple
chinois apparaît non pas comme un peuple jeune et
de calculer les siècles, le peuple chinois apparaît non pas comme un
peuple
jeune et naissant à la civilisation, aux lois, au
la civilisation, aux lois, aux arts, à la littérature, mais comme un
peuple
déjà vieux ou plutôt comme le débris d’un peuple
ature, mais comme un peuple déjà vieux ou plutôt comme le débris d’un
peuple
primitif, déjà consommé en expérience et en sages
bris d’un peuple primitif, déjà consommé en expérience et en sagesse,
peuple
échappé en partie à quelque grande catastrophe du
istorique consacré par toutes les mémoires ou traditions unanimes des
peuples
, c’est le fait d’un déluge universel ou partiel d
ût sauvé, comme quelques auteurs l’ont pensé, de l’inondation quelque
peuple
de la haute Asie, peuple redescendu après l’écoul
auteurs l’ont pensé, de l’inondation quelque peuple de la haute Asie,
peuple
redescendu après l’écoulement des eaux dans la Ch
tagnes de l’Arménie est l’explication biblique, se fût opéré pour les
peuples
voisins de la grande Tartarie, les Chinois n’appa
er le sol tout trempé de l’inondation à de nouveaux soleils. C’est un
peuple
qui paraît antédiluvien et qui semble rapporter u
cré, peut conjecturer ou croire. Le mystère de la première origine du
peuple
chinois n’en est pas moins impénétrable à l’œil p
t humain. XI Et comme si le mystère de l’origine d’un si grand
peuple
ne suffisait pas pour nous confondre, le mystère
e même ; il contient les dogmes, les rites, les lois, les chants d’un
peuple
anéanti et renaissant. Ici l’esprit s’abîme dans
r quelque cime ou sur quelque arche flottante pour renouer le nouveau
peuple
chinois au vieux peuple de ses ancêtres submergés
elque arche flottante pour renouer le nouveau peuple chinois au vieux
peuple
de ses ancêtres submergés. Quoi ? un livre ? une
tes institués ? des maximes, cette lente filtration de la sagesse des
peuples
à travers les âges ? une littérature consommée ?
et tout cela déjà conçu, écrit, noté, compris, chanté au moment où un
peuple
en apparence neuf, ou sorti des marais du déluge,
des petits royaumes modernes, mais par ce qu’ont conservé les autres
peuples
de l’histoire de la haute antiquité. Quoique ce q
té humaine de l’Orient. Pour bien juger la littérature politique d’un
peuple
, ce n’est pas à la renaissance, c’est à la pleine
uple, ce n’est pas à la renaissance, c’est à la pleine maturité de ce
peuple
qu’il faut l’étudier ; c’est donc dans les écrits
es fonctions publiques, il fut chargé d’inspecter les subsistances du
peuple
et les procédés de l’agriculture dans le petit ro
d’après lui, dans le récit de cette partie de son administration. Le
peuple
du royaume lui paya ses soins en popularité, le r
Mais il revenait toujours, malgré les offres de ces princes et de ces
peuples
, dans le petit royaume de Lou sa patrie. « Je doi
mutilés ou à demi effacés avaient disparu à moitié de la mémoire des
peuples
, il les recouvre, il les restitue, il les comment
lusivement raisonneuse et aussi dépourvue de vaine imagination que le
peuple
chinois. Le Thibet, qui sépare l’Inde de la Chine
ne société à une autre société, mais qu’il rappelait au contraire les
peuples
aux anciennes institutions et aux anciennes obéis
et aux anciennes obéissances. Ni les prêtres, ni les princes, ni les
peuples
n’avaient intérêt à étouffer sa voix dans son san
s pour se mêler aux soins du gouvernement, il consentit, à la voix du
peuple
et du roi, à prendre provisoirement en main le go
ré de commandement du côté des gouvernements, d’obéissance du côté du
peuple
? Les peuples libres des temps modernes la trouve
ement du côté des gouvernements, d’obéissance du côté du peuple ? Les
peuples
libres des temps modernes la trouvent dans la vol
teurs révocables et responsables sous le régime des républiques ; Les
peuples
théocratiques, dans des pontifes souverains à qui
qui ils attribuent une mission et comme une vice-royauté divine. Les
peuples
asservis, dans la force armée qui les a conquis e
mée qui les a conquis et qui les possède par le droit des armes ; Les
peuples
monarchiques la confèrent à une dynastie et la co
Le sentiment légal se révolte contre la dictature ; L’incrédulité des
peuples
se joue de l’infaillibilité ou de la divinité des
e la souveraineté humiliante des conquérants et des oppresseurs ; Les
peuples
monarchiques se dégoûtent de leur dynastie, fonde
lus récente a moins d’autorité encore que les dynasties antiques. Ces
peuples
se divisent en factions contraires qui nient, les
té, quelle solidité ce même principe donne à l’obéissance filiale des
peuples
. C’est pour eux la législation du sentiment. Ni t
de fonctionnaires publics de toute espèce. Le dernier des enfants du
peuple
peut devenir lettré, et de lettré mandarin, et de
national, dont l’empereur était le pontife à titre de représentant du
peuple
tout entier. « Le Ciel, le Tien ou Dieu, trois n
, dit le roi, « mais enseignez-moi le moyen infaillible de rendre mes
peuples
vertueux et heureux. — « Ce moyen », répondit Con
tale et de la force morale et raisonnée appliqués au gouvernement des
peuples
. « Les coercitions matérielles, dit-il dans la s
mouvement. On se dit : « Allons toujours, je réfléchirai après. » Les
peuples
à grande imagination sont tous habitués à cet eff
t, de la même honnêteté délicate que ces quatre ou cinq prophètes des
peuples
, a vu les misères de son siècle et de tous les si
ur la route des songes ; livre populaire, qui fera beaucoup de mal au
peuple
, en le dégoûtant d’être peuple, c’est-à-dire homm
populaire, qui fera beaucoup de mal au peuple, en le dégoûtant d’être
peuple
, c’est-à-dire homme et non pas Dieu ! Mais enfin,
ême parmi nous, les plus pauvres, les plus ignorantes des familles du
peuple
, soit à la ville, soit à la campagne, un instinct
aux sept enfants », et le pain serait venu avec les larmes : voilà le
peuple
! D’ailleurs, en admettant qu’un jury, sauvage ap
ns sont des vases célestes transmis de générations en générations aux
peuples
, et dans lesquels les philosophes de tous les âge
i-même, quand une religion se brise, toute la morale se répand, et le
peuple
risque de mourir de soif. Il faut donc que les ho
nce et un extrême respect à ces vases divins qui contiennent l’âme du
peuple
, même quand ils aspirent évidemment, comme lui, à
tu qui psalmodie, chacun dans sa langue, le même hymne à Dieu dans le
peuple
! II Ce n’est pas que cette rencontre d’un
du roi avec vous, pourvu que vous pleuriez avec moi sur les petits du
peuple
. « — Je pleure sur tous, dit l’évêque. « — Égale
onventionnel ; et, si la balance doit pencher, que ce soit du côté du
peuple
: il y a plus longtemps qu’il souffre !” « Il y e
fut presque une explosion. « — Oui, Monsieur, il y a longtemps que le
peuple
souffre ! Et puis, tenez, ce n’est pas tout cela
imidement, indirectement, en faveur de Dieu. Le vieux représentant du
peuple
voulut bien ne pas répondre cette fois. Il eut un
isonnons après avoir raconté. Il serait trop douloureux de laisser au
peuple
des doctrines paradoxales écrites du style de Pas
la main, malgré l’abolition de la guillotine, proposée et arrachée au
peuple
, pour premier acte de la résipiscence populaire,
bé du trône, d’un père et d’une mère égorgés en cérémonie par tout un
peuple
, Louis XVII comparé au frère de Cartouche, innoce
ois, des prêtres, des sectes religieuses ; en quoi les souffrances du
peuple
de ces temps néfastes, ces souffrances aussi éter
e humaine, légitiment-elles les sévices que les prétendus vengeurs du
peuple
, en 1793, exercèrent contre d’autres classes de l
de 1793 et des scélérats du treizième siècle ? En quoi, parce que le
peuple
souffre depuis qu’il est peuple, le peuple est-il
izième siècle ? En quoi, parce que le peuple souffre depuis qu’il est
peuple
, le peuple est-il autorisé à se venger sur les in
le ? En quoi, parce que le peuple souffre depuis qu’il est peuple, le
peuple
est-il autorisé à se venger sur les innocents tan
peuple est-il autorisé à se venger sur les innocents tant qu’il sera
peuple
? Les souffrances iniques qu’il fait subir à ses
contre l’autre ? Quelle justice ! quelle morale et quel progrès ! Le
peuple
a eu faim, soif, il a souffert des douleurs dans
oif, il a souffert des douleurs dans tous les âges, et, pour cela, le
peuple
sera innocenté, célébré, glorifié, canonisé dans
Et, d’ailleurs, le conventionnel y a-t-il réfléchi ? Celui qui était
peuple
dans un siècle n’est-il pas devenu, par la rotati
qu’une éternelle et réciproque extermination ? Et quel droit donne au
peuple
de Paris de 1793 de supplicier, en la bafouant su
vennes de 1685 ? Où est la relation volontaire entre cette victime du
peuple
en 1793 et cette victime des prêtres en 1685 ? En
nstruire des droits de la colère et de la sublimité des vengeances du
peuple
, pour adorer le révélateur du mystère de l’échafa
rée le droit de la colère, la raison mystérieuse, la raison d’État du
peuple
en révolution dont il faut adorer, respecter, bén
el, donne à son tour raison à la vengeance. N’est-ce pas là aduler le
peuple
dans ses plus mauvais instincts ? N’est-ce pas lu
oriste, très large sur le sang répandu à flots par droit de colère du
peuple
. Cela est peu conforme au christianisme, qui est
e, et pourquoi, après l’avoir entendu se vanter du sang versé pour le
peuple
, ne lui propose-t-il aucune bénédiction de sa rel
de l’aisance, sont donc tout simplement des décrets contre la vie du
peuple
, ouvriers ou propriétaires, c’est le maximum terr
e comme magistrat de la vertu ? La première vertu, aux yeux du pauvre
peuple
, n’est-elle pas la charité ? S’il est trop pauvre
s austère contre l’impôt. Il convient aussi de rectifier, aux yeux du
peuple
, les idées très faussement populaires sur l’impôt
mal ; ce sont là des paradoxes qu’il est très dangereux de donner au
peuple
, car le peuple vit d’idées justes et non de rhéto
là des paradoxes qu’il est très dangereux de donner au peuple, car le
peuple
vit d’idées justes et non de rhétorique humanitai
l’extinction des salaires, la colère contre les riches et la mort des
peuples
. X Rectifions-les partout où nous les renco
ue les incapables. L’évêque pousse l’incapacité jusqu’à la disette du
peuple
en matière d’économie sociale, comme il la pousse
de démocratie. C’est un pauvre raisonneur à présenter comme modèle au
peuple
. Il s’exprime en démagogue saisi de la verve du t
uche d’un homme charitable égaré par sa passion de soulager le pauvre
peuple
. N’en parlons plus, et souvenons-nous tour à tour
entraîné, on est étonné, on est ébloui. D’ailleurs c’est le roman du
peuple
. Le peuple jusqu’ici n’avait pas de roman à lui,
on est étonné, on est ébloui. D’ailleurs c’est le roman du peuple. Le
peuple
jusqu’ici n’avait pas de roman à lui, de roman ta
it dans une de ces tribunes que l’esprit moderne relève au milieu des
peuples
longtemps muets. Que verrait-il et que dirait-il
commun dans l’histoire : toutefois ce miracle est possible quand les
peuples
ne sont pas morts et qu’ils sont seulement assoup
vos anarchies et dans vos corruptions, excepté la vertu qui fait les
peuples
, l’unité dans la volonté d’action ; grandes perso
eur des paroles avant de les jeter au vent, ô Italiens ! ô Français !
peuples
tant de fois déçus par la vanité des paroles ! Es
quel rêve absurde contre le genre humain ! Ressuscitez donc alors ce
peuple
féroce, nourri par la louve dans les cavernes du
genre humain, ne pouvant grandir qu’en dévorant tour à tour tous les
peuples
libres pour aliments de sa faim insatiable de dom
Ressuscitez le fatum pour arbitre immoral de toute justice entre les
peuples
! Ressuscitez pour tout droit le droit du plus fo
où est le genre humain qui le veuille une seconde fois ? où sont les
peuples
qui tendent la main à l’oppression universelle de
et absurde ; c’est de la ruine de l’Italie romaine que la liberté des
peuples
a surgi dans l’Europe et dans l’Asie. L’Europe mo
s opprimés contre le despotisme militaire des consuls, des tribuns du
peuple
ou des Césars ! VI Voilà donc une Italie, l
mais Naples n’en est pas le patriotisme et la force ; d’ailleurs son
peuple
a immensément mûri et grandi en civisme et en nat
n’accepterait plus les premiers venus pour arbitres de sa destinée ;
peuple
calomnié qui vaut mieux que sa renommée, Naples e
à Calcutta, et que le travail européen et asiatique ne laisserait au
peuple
des Médicis, de Dante, de Michel-Ange, que cette
’un tel état de choses a dû frapper de bonne heure les princes et les
peuples
: quel remède ? se sont-ils dit. Un seul : c’est
écadence de ce que nous appelions le droit divin ? C’est le droit des
peuples
de se donner à eux-mêmes le régime qui leur convi
leur convient ; les Romains ne sont point hors la loi de ce droit des
peuples
en ce qui concerne leur forme de gouvernement int
ité pour cause de convenance des cultes en Europe ; ce sacrifice d’un
peuple
à la convenance politique des autres peuples sera
urope ; ce sacrifice d’un peuple à la convenance politique des autres
peuples
serait une condamnation sans crime qui révolterai
res en Europe : un droit public du monde entier, qui est le droit des
peuples
de modifier leur gouvernement ; un droit public d
droit de s’ingérer, les armes à la main, dans les volontés libres du
peuple
romain, soit pour imposer le gouvernement tempore
ple romain, soit pour imposer le gouvernement temporel des papes à ce
peuple
, soit pour l’abolir. Que s’ensuit-il enfin ? Qu’e
agnes. Le droit public moderne reconnaît parfaitement le droit à tout
peuple
de faire des révolutions chez lui et d’y changer,
vernement intérieur : c’est ce qu’on appelle liberté, souveraineté du
peuple
, gouvernement de soi-même ; mais aucun droit publ
e ; mais aucun droit public, ni antique ni moderne, ne reconnaît à un
peuple
constitué dans ses limites par les traités, par l
ublicaine, et de se les annexer sans le consentement du souverain, du
peuple
, de l’Europe entière, rassemblée en congrès pour
ciétés. Le droit public européen, qui reconnaît toute souveraineté du
peuple
dans l’intérieur de ses limites nationales, ne re
ns l’intérieur de ses limites nationales, ne reconnaît pas de même au
peuple
le droit de changer sa condition nationale à l’ex
entière et au grand danger des nations limitrophes. La géographie des
peuples
n’est point arbitraire, elle est et elle fut touj
Nice, et elle ferait bien ; mais l’annexion de ces deux parcelles de
peuple
suffirait-elle réellement à la sécurité de la Fra
t par la main du Piémont que l’Angleterre violentera les princes, les
peuples
, les rois, les républiques, les papes en Italie ;
et égaré par l’Angleterre ne prévaudra pas contre le coup d’État des
peuples
revendiquant leurs noms, leurs personnalités, leu
de sol et de liberté d’esprit : c’est une grande race dans de petits
peuples
, mais ces petits peuples forment de nouveau une g
sprit : c’est une grande race dans de petits peuples, mais ces petits
peuples
forment de nouveau une grande race. Encore une fo
es forment de nouveau une grande race. Encore une fois, réfléchissez,
peuples
de l’Italie ! N’adoptez pas la forme d’une monarc
discipline militaire. De Turin à Reggio ou à Palerme, il n’y a pas un
peuple
, il y a dix peuples ! Les liguer entre eux, c’est
e. De Turin à Reggio ou à Palerme, il n’y a pas un peuple, il y a dix
peuples
! Les liguer entre eux, c’est donner à chacun d’e
n armée, profane et étrangère, interposée entre les souverains et les
peuples
, théocratiques, monarchiques ou républicains, à l
us flattent et vous perdent. Le premier hommage qu’on doit à un grand
peuple
, c’est la vérité. Vous êtes dignes de l’entendre,
ire, de la vie à la mort, de la vieillesse des sociétés à la mort des
peuples
, et qui se confie à Dieu du sort des nations ; il
es Duval, qui, bien jeune alors, lui portait les épreuves de l’Ami du
peuple
à corriger, et qui l’étudiait à son insu dans l’a
étonnaient, “est tout entière dans l’Évangile. Nulle part la cause du
peuple
n’a été plus énergiquement plaidée, nulle part pl
t à le craindre. Robespierre le méprisait comme un caprice honteux du
peuple
. Il en était jaloux, mais il ne s’abaissait pas à
moulins, Chabot, Fabre d’Églantine et ses flatteurs me dédaignent. Le
peuple
et moi nous les surveillons.” » IV La créa
torité de mon nom sur ces axiomes, dont l’adoption trompe et ruine le
peuple
. Voici ces axiomes de Jean-Jacques Rousseau, préc
mettre l’instruction à la portée de tous les citoyens. « Art. 16. Le
peuple
est souverain ; le gouvernement est son ouvrage e
rage et sa propriété ; les fonctionnaires publics sont ses commis. Le
peuple
peut, quand il lui plaît, changer son gouvernemen
ens ont un droit égal de concourir à la nomination des mandataires du
peuple
et à la formation de la loi. « Art. 21. Pour que
« Art. 34. Les hommes de tous les pays sont frères, et les différents
peuples
doivent s’entraider selon leur pouvoir, comme les
’est surtout parce que la leçon terrible de 1793 a frappé l’esprit du
peuple
, et que la presse et la tribune libres avaient de
la presse et la tribune libres avaient depuis trente années formé ce
peuple
par un certain apprentissage de la liberté. Le pe
années formé ce peuple par un certain apprentissage de la liberté. Le
peuple
de 1793 sortait ignorant et furieux de la servitu
é. Le peuple de 1793 sortait ignorant et furieux de la servitude ; le
peuple
de 1848 sortait instruit et modéré de la liberté.
uvements, et la passion dont ces mouvements sont l’expression dans un
peuple
. Les Girondins n’avaient complètement ni l’une ni
ec la monarchie, mal acceptée par eux, et n’avaient pas compris qu’un
peuple
ne se transforme et ne se régénère presque jamais
principe populaire s’y sentait d’avance étouffé. Ils se défiaient du
peuple
; le peuple à son tour se défiait d’eux. La tête
pulaire s’y sentait d’avance étouffé. Ils se défiaient du peuple ; le
peuple
à son tour se défiait d’eux. La tête craignait le
entée aux yeux des patriotes comme l’insurrection du salut public. Le
peuple
, voyant clairement qu’il allait périr, porta illé
ail, et l’arracha aux mains impuissantes qui le laissaient dévier. Le
peuple
crut user en cela de son droit suprême, du droit
les périls extrêmes, la proximité est un droit. C’est à la partie du
peuple
la plus rapprochée du danger public d’y pourvoir
n’était plus, ou plutôt la loi, c’était la Révolution elle-même ! Un
peuple
égaré par son patriotisme crut la promulguer au m
les tempes rappelait au monde son deuil, à elle-même son veuvage, au
peuple
son immolation. « Les fenêtres et les parapets, l
min, et fit un geste d’étonnement et d’horreur. Elle avait cru que le
peuple
donnerait au moins de la décence à sa haine, et q
aide de camp de Ronsin, donnait l’exemple et le signal de ces cris au
peuple
, en brandissant son sabre nu, et en fendant la fo
ent d’infâmes créatures. Les voix, les yeux, les rires, les gestes du
peuple
, la submergèrent d’humiliation. Ses joues passaie
et la contenance sérieuse de la foule indiquèrent une autre région du
peuple
. Si ce n’était pas la pitié, c’était au moins la
ent des banderoles aux trois couleurs, enseignes de patriotisme. « Le
peuple
croyait et des témoins ont écrit que son attentio
père.” Elle n’essaya pas, comme Louis XVI, de se justifier devant le
peuple
ni de l’attendrir sur sa mémoire. Ses traits ne p
r de l’échafaud en l’élevant dans sa main droite et en la montrant au
peuple
. Un long cri de : “Vive la république ! ” salua c
a république. Ce supplice d’une reine et d’une étrangère au milieu du
peuple
qui l’avait adoptée n’eut pas même la compensatio
l’infortune, intrépide sur l’échafaud ; idole de cour mutilée par le
peuple
, longtemps l’amour, puis l’imprudent conseil de l
voir, ni la comprendre, ni l’accepter ; elle ne sut que l’irriter. Le
peuple
lui voua injustement toute la haine dont il pours
eine inoffensive désormais est immolée sur une terre étrangère par un
peuple
qui ne sait pardonner ni à la jeunesse, ni à la b
unesse, ni à la beauté, ni au vertige de l’adoration ! Appelée par ce
peuple
pour occuper un trône, ce peuple ne lui donne pas
tige de l’adoration ! Appelée par ce peuple pour occuper un trône, ce
peuple
ne lui donne pas même un tombeau ; car nous lison
sa mort fut une des plus odieuses ingratitudes de la république ; le
peuple
, parce qu’il était prince ; les aristocrates, par
parce qu’il était prince ; les aristocrates, parce qu’il s’était fait
peuple
; les factieux, parce qu’il refusa de prêter son
Il s’était dès lors désintéressé de son rang et donné tout entier au
peuple
ou comme serviteur, ou comme victime. Malheureuse
se donna aussi comme juge dans un procès où la nature le récusait. Le
peuple
, en le frappant, l’en punit moins sévèrement que
constant qu’il apercevait dans les cieux. Dans la suite, et chez les
peuples
même les plus policés, toutes les fois qu’il arri
lorsque la peste faisait périr les citoyens par milliers, lorsque le
peuple
croyait voir pendant la nuit un spectre pâle et t
e les prêtres dans les temples et aux pieds des autels, entourés d’un
peuple
nombreux, élevant tous ensemble leurs mains vers
uisseaux ; tandis que vers les bords de la Russie orientale, un autre
peuple
sauvage chante auprès de ses volcans : Je t’adore
roules tes feux parmi nos neiges et nos glaces. Ainsi, chez tous les
peuples
, les hymnes prennent, pour ainsi dire, la teinte
de fées, faites pour les poètes et les peintres : elles amusaient le
peuple
et révoltaient les sages. Nous en avons quelques-
e Delphes, dont les oracles mettaient à contribution la crédulité des
peuples
et l’ambition des rois. Tandis que les poètes et
ulité des peuples et l’ambition des rois. Tandis que les poètes et le
peuple
défiguraient ainsi la divinité en la célébrant, l
qu’Horace, une hymne pleine de chaleur et d’éloquence ; mais plus un
peuple
est civilisé, moins ses hymnes doivent avoir et o
ses hymnes doivent avoir et ont en effet d’enthousiasme. Ce sont les
peuples
nouveaux qui sont le plus frappes de la nature, e
r. À imagination égale, cette impression même est plus forte chez les
peuples
qui habitent les campagnes, que chez les peuples
plus forte chez les peuples qui habitent les campagnes, que chez les
peuples
renfermés dans l’enceinte des villes, et l’on sen
qui en a tracé le plan. Il ne faut donc pas s’étonner si les premiers
peuples
du monde, qui étaient presque tous des peuples pa
tonner si les premiers peuples du monde, qui étaient presque tous des
peuples
pasteurs, et surtout les Orientaux qui, habitant
mme le tableau de la nature. 2. On voit qu’il ne s’agit ici que des
peuples
qui ne sont pas éclairés des lumières de la foi.
tions dans les mêmes crises, entre un trône subitement écroulé, et un
peuple
prêt à tomber ou en anarchie ou en fureur, je la
nspirations qui jaillissent d’une seule voix, mais qui sont le cri du
peuple
et le salut du moment. Tout le monde répéta ce cr
ccasion perdue retombe à jamais sur ceux qui donnent ces paniques aux
peuples
, et qui montrent les spoliations et les terreurs
inventa les dieux , a dit le poète : la peur inventa les maîtres des
peuples
, dit avec plus de raison l’homme d’État. Qu’on da
gne relire dans mes Œuvres complètes le dernier avis du Conseiller du
peuple
, que je me permettais de donner aux républicains
e, et les chants de victoire mêlés au deuil de toutes ces familles du
peuple
qui payaient ces victoires du sang prodigué de le
ur les portes de son palais, comme un crime de sa naissance envers un
peuple
qui ne veut plus d’ancêtres ; forcé de donner à s
e salle à manger, les fenêtres ouvertes, et qui finira par appeler le
peuple
à faire invasion dans les festins, à renverser le
t, dis-je à mes amis, confidents de ma pensée, il faut écrire pour ce
peuple
, dans une histoire impartiale, morale et pathétiq
x un jour, est suivi le lendemain d’une véritable expiation ; que les
peuples
, comme les individus, sont tenus de faire honnête
ustement aux crimes. Une histoire écrite dans cet esprit sera pour le
peuple
une haute leçon de moralité révolutionnaire, util
iniquités, les crimes, la guerre même, qui avaient souillé le nom du
peuple
dans la première république. Ce sentiment était p
lus beau qu’elle ? Une grande pensée, un code de la raison, saisit un
peuple
intelligent, enthousiaste, aventureux, la France.
intolérances ; En politique, supprimer les féodalités oppressives des
peuples
, pour les admettre aux droits de famille national
riorités élues, représentant les lumières et les intérêts généraux du
peuple
tout entier ; Enfin, en pouvoir exécutif, respect
et n’en faire que la majestueuse personnification de la perpétuité du
peuple
: voilà la véritable Révolution française, voilà
s fait justice à toutes les consciences, les grands se sacrifient, le
peuple
s’exalte, les vérités encore en théorie pleuvent
pour les novateurs, les novateurs sa partialité pour les grands ; le
peuple
l’enveloppe de ses soupçons, bientôt de ses menac
ses troupes pour défendre le peu de majesté royale qui lui reste ; le
peuple
irrité corrompt les troupes et donne de nouveaux
de au lieu d’en dicter ; sa présence légalise toutes les violences du
peuple
envers la cour ; caressant envers le peuple, poli
e toutes les violences du peuple envers la cour ; caressant envers le
peuple
, poli avec le roi. Ce prince arraché à son palais
et d’humiliations. Le club des Jacobins règne par ses tribuns sur le
peuple
; le peuple règne par ses agitateurs à l’hôtel de
ations. Le club des Jacobins règne par ses tribuns sur le peuple ; le
peuple
règne par ses agitateurs à l’hôtel de ville dans
eux ans sur leurs cadavres ; c’est une de ces périodes de la vie d’un
peuple
sur lesquelles aucun voile, jeté comme un linceul
odérée par la règle, un gouvernement. Entre l’échafaud des tribuns du
peuple
et les baïonnettes des dictateurs il n’y a plus q
sujet pathétique d’histoire par un écrivain qui voulait instruire le
peuple
en moralisant la liberté ! Je n’hésitai plus à ch
des principes sainement et honnêtement progressifs, les opinions d’un
peuple
prêt à retomber dans l’anarchie. Ces principes, q
ssé, mais le but idéal de la Révolution, auquel il fallait ramener le
peuple
par l’opinion avant de l’y ramener un jour par le
re consciencieusement sévère de la première république eût prémuni le
peuple
français contre les mauvaises passions, les illus
qui avaient perverti, férocisé et ruiné la première fois le règne du
peuple
. Je n’avais dans l’esprit aucune des chimères soc
ques Rousseau, de Mably, de Robespierre, de Saint-Just, qui mènent le
peuple
droit au crime par la fureur qui succède aux déce
ée, mais absolue ensuite et irrésistible de la volonté représentée du
peuple
tout entier, confiée à un roi héréditaire ou à de
u moins amplifiées, qui ne sont point du fait de l’historien, mais du
peuple
, espèce d’atmosphère ambiante de l’imagination po
se, chaste et pour ainsi dire abstraite de l’idole des Jacobins et du
peuple
, est textuellement la conversation de madame Leba
sol, au-dessus d’un atelier, que pour apparaître aux deux tribunes du
peuple
: tous ces détails vrais du portrait de Robespier
la peine de mort en politique, et de désarmer, en nous désarmant, le
peuple
de l’arme des supplices, qui déshonore toutes les
fisant. Mais cette religion peut-elle être celle de tous ? L’homme du
peuple
, courbé sous le poids d’un travail de toutes les
que inférieures, suffisent pour leur faire mener une noble vie, et le
peuple
surtout a dans ses grands instincts et sa puissan
à la philosophie de Schelling ou de Hegel ! Quand je pense à ce noble
peuple
d’Athènes, où tous sentaient et vivaient de la vi
d’Athènes, où tous sentaient et vivaient de la vie de la nation, à ce
peuple
qui applaudissait aux pièces de Sophocle, à ce pe
la nation, à ce peuple qui applaudissait aux pièces de Sophocle, à ce
peuple
qui critiquait Isocrate, où les femmes disaient :
nt contemplé la même Minerve et le même Jupiter. Que sont, pour notre
peuple
, Racine, Bossuet, Buffon, Fléchier ? Que lui dise
XIV, Condé, Turenne ? Que lui disent Nordlingen et Fontenoi 159 ? Le
peuple
est chez nous déshérité de la vie intellectuelle
uelle ; il n’y a pas pour lui de littérature. Immense malheur pour le
peuple
, malheur plus grand encore pour la littérature. I
ur la littérature. Il n’y avait qu’un seul goût à Athènes, le goût du
peuple
, le bon goût. Il y a chez nous le goût du peuple
Athènes, le goût du peuple, le bon goût. Il y a chez nous le goût du
peuple
et le goût des hommes d’esprit, le genre distingu
les autres. Supposé que nous eussions encore quelque influence sur le
peuple
, supposé que notre recommandation fût de quelque
ptique qui prêche le paradis et l’enfer, auxquels il ne croit pas, au
peuple
qui n’y croit pas davantage, ne joue-t-il pas un
jouissance de l’autre. » Voilà certes une bonne scène de comédie. Le
peuple
, qui a un instinct très délicat du comique, en ri
omptez pas trop sur cet apostolat improvisé au moment de la peur : le
peuple
sentira que vous êtes bien aises qu’on lui prêche
la leur Eh bien ! nous allons nous convertir ! Pour faire croire le
peuple
, il faut que nous croyions ; nous allons croire
; car Voltaire, c’est vous-même. Il faut donc renoncer à contenir le
peuple
avec les vieilles idées. Reste la force ; faites
C’est fatalement, et sans que les philosophes l’aient cherché, que le
peuple
est devenu à son tour incrédule. À qui la faute e
t rien dans l’histoire de l’humanité. C’est fatalement, enfin, que le
peuple
incrédule s’est élevé contre ses maîtres en incré
iècles se résume en cette conclusion pratique : élever et ennoblir le
peuple
, donner part à tous aux délices de l’esprit. Qu’o
eption antique de la nation et de la patrie, s’est substitué chez les
peuples
modernes à cette grande culture nationale, et lon
ner la meule en silence, repose sur une impossibilité. L’État doit au
peuple
la religion, c’est-à-dire la culture intellectuel
e, à propos de cette lamentable Italie : « Voyez, je vous prie, si ce
peuple
est digne de sa liberté ; voyez comme il en use e
en eux les mêmes principes de moralité. Il est impossible d’aimer le
peuple
tel qu’il est, et il n’y a que des méchants qui v
intimement convaincu pour ma part que, si l’on ne se hâte d’élever le
peuple
, nous sommes à la veille d’une affreuse barbarie.
e peuple, nous sommes à la veille d’une affreuse barbarie. Car, si le
peuple
triomphe tel qu’il est, ce sera pis que les Franc
orale, comme la politique, se résume donc en ce grand mot : élever le
peuple
. La morale aurait dû le prescrire, en tout temps
a politique le prescrit plus impérieusement que jamais, depuis que le
peuple
a été admis à la participation aux droits politiq
. Qu’il soit donc bien reconnu que ceux qui se refusent à éclairer le
peuple
sont des gens qui veulent l’exploiter et qui ont
son aveuglement pour réussir. Honte à ceux qui, en parlant d’appel au
peuple
, savent bien qu’ils ne font appel qu’à l’imbécill
et qu’ils entretiennent, ils peuvent dire : « Vous voyez bien que le
peuple
ne veut pas de vos idées modernes. » S’il n’y ava
us d’imbéciles à jouer, le métier des sycophantes et des flatteurs du
peuple
tomberait bien vite. Les moyens immoraux de gouve
on reconnaîtra, ce me semble, que la réhabilitation intellectuelle du
peuple
est le remède à toutes et que les institutions le
ur la sottise et l’ignorance des gouvernés, puisque nous avons vu les
peuples
délivrés regretter leurs chaînes et les redemande
e, ce suffrage étant acquis, il n’y aurait qu’à laisser la volonté du
peuple
s’exprimer. Cela serait trop simple. Il n’y a que
folies, elle peut contribuer à ramener la sagesse. Jusqu’à ce que le
peuple
soit initié à la vie intellectuelle, l’intrigue e
ableaux si vivants d’Aristophane n’ont rien d’exagéré. Le suffrage du
peuple
non éclairé ne peut amener que la démagogie ou l’
. Les philosophes, qui sont les souverains de droit divin, agacent le
peuple
et ont sur lui peu d’influence. Voyez à Athènes l
à la multitude, n’encourent pas sa disgrâce. Ceux-là seuls parlent au
peuple
un langage intelligible qui s’adressent à ses pas
sont faciles à comprendre. Ainsi s’explique la mauvaise humeur que le
peuple
a montrée de tout temps contre les philosophes, s
ffaires publiques. Placé entre le charlatan et le médecin sérieux, le
peuple
va toujours au charlatan. Le peuple veut qu’on ne
arlatan et le médecin sérieux, le peuple va toujours au charlatan. Le
peuple
veut qu’on ne lui dise que des choses claires, fa
rendre, et le malheur est qu’en rien la vérité n’est à la surface. Le
peuple
aime qu’on plaisante. Les vues les plus superfici
icat, font battre des mains aux ignorants. Les véritables intérêts du
peuple
ne sont presque jamais dans ce qui en a l’apparen
and seigneur est orgueilleux aussi ; mais son orgueil choque moins le
peuple
. Celui-ci se console de n’avoir pas l’or et les c
nce, et il se croit au moins aussi compétent que lui en politique. Le
peuple
est bien plus indulgent pour les grands que pour
ouvernements absolus, mais la dépression des sujets qui maintient les
peuples
dans l’assujettissement. Pensez-vous donc que, s’
, le seul parti possible. Mais il est certain qu’avant l’éducation du
peuple
toutes les libertés sont dangereuses et exigent d
ur pensée ? 159. C’est un des bienfaits de l’Empire d’avoir donné au
peuple
des souvenirs héroïques et un nom facile à compre
s était un Clotaire où l’on voyait un maire du palais massacré par le
peuple
: on l’a du moins raconté ainsi depuis. Lanoue eu
st aujourd’hui, plaçait le premier berceau de la civilisation chez un
peuple
primitif et antérieur à toute histoire connue, qu
entre toutes alors, et à l’abri des inondations comme des volcans, un
peuple
heureux et sage aurait, durant un long cours de s
stes de cette science primordiale, après la ruine et la dispersion du
peuple
fortuné, ce n’en seraient que les débris que l’on
ensuite chez les Chaldéens, chez les Indiens, chez les Chinois, tous
peuples
dépositaires plutôt qu’inventeurs : Mais je dois
n aperçu rapide, et comme par intervalles, sa supposition d’un ancien
peuple
qu’on ne nommait pas, premier inventeur naturel d
ait pas, premier inventeur naturel des sciences, et duquel les autres
peuples
d’Asie n’auraient été que des héritiers plus ou m
re avis sur ce que vous dites qu’il n’est pas possible que différents
peuples
se soient accordés dans les mêmes méthodes, les m
es Chinois, de la science primitive originale, pour en doter un autre
peuple
plus ancien et sans nom. Bailly s’en expliqua par
nc à Voltaire des Lettres sur l’origine des sciences et sur celle des
peuples
de l’Asie ; ce volume, en tête duquel on lisait l
d’une date non assignable, dans lequel ils plaçaient je ne sais quel
peuple
sage, savant, inventeur à souhait, et créaient un
vraisemblance une opinion qui lui avait souri en étudiant les anciens
peuples
, à tirer tout le parti possible d’un jeu de la sc
n propre esprit. Il commence par bien insister sur ce que les anciens
peuples
indiens, chaldéens, chinois, conservent certaines
imal étranger, né sous un ciel plus chaud. Quand je trouverai chez un
peuple
une connaissance qui n’aura été précédée d’aucun
e peu juste, en vertu de laquelle il juge très défavorablement de ces
peuples
anciens et les déclare incapables des inventions
léé bientôt l’usage incommode des colonies. Les abeilles sont le seul
peuple
qui l’ait conservé, parce qu’elles n’ont point en
Après avoir plus ou moins établi qu’il se rencontre chez les anciens
peuples
connus de l’Asie des ressemblances d’idées, d’ins
es trois moyens : ou une communication libre et facile de ces anciens
peuples
entre eux ; ou une invention spontanée et directe
par exemple, dont il veut se débarrasser, sur cette communication de
peuple
à peuple qui lui paraît un moyen d’explication in
ple, dont il veut se débarrasser, sur cette communication de peuple à
peuple
qui lui paraît un moyen d’explication insuffisant
son lecteur, ou Voltaire qui le représente, à sa pensée favorite d’un
peuple
perdu, mais nécessaire, auteur d’un système astro
ouvé que des fragments. Cependant, pour établir convenablement un tel
peuple
sous la latitude qu’il imagine, une autre conditi
otes de violence, quand on noircit du papier à l’usage des masses. Le
peuple
se plaît à voir ces figures contractées et furieu
ant, ils infestent le public d’idées fausses ; ils répandent parmi le
peuple
une foule de notions erronées sur le monde, qu’il
Officiel son fameux Tartarin. Il en rapporta cette impression que le
peuple
ne goûte point l’ironie fine et légère. André The
t point d’opinion sur ce sujet, et étant plutôt porté à croire que le
peuple
aimera toujours les élucubrations stupides, au mo
me dites-vous, les petites ouvrières ! » — Oui, les petites filles du
peuple
aimeraient Tolstoï comme Bernardin de Saint-Pierr
il y a, c’est la misère. Il ne s’agit pas de faire des romans pour le
peuple
, mais de donner des loisirs aux travailleurs. Je
de la misère, donnez des loisirs et vous aurez par milliers, dans le
peuple
des cerveaux bien supérieurs — parce qu’ils ont l
souhaiter, le croire possible, et c’est mon cas. Il faudrait avoir du
peuple
une idée bien méprisante pour le croire condamné
; et je ne vois pas dès lors comment nous pourrions prétendre que le
peuple
aura sa part de toute chose, sauf de littérature
us envoie brièvement mon opinion. Il y a seulement deux cents ans, le
peuple
grattait la terre, servait les trois ordres (tier
érature que quelques vagues complaintes patoises. Il y a cent ans, ce
peuple
, excité par le Tiers et les philosophes, fit la R
’écrire avec son sang ; il n’eut point en tête d’autre romanesque. Le
peuple
français n’a commencé de savoir lire et écrire qu
itique, religieuse et sociale, — (qu’elle fût pour l’élite ou pour le
peuple
), — le second Empire précipita le roman-feuilleto
ucatrice de leur part. Il reste que nous avons à faire l’éducation du
peuple
en dehors des journaux populaires, et même contre
ontre eux. Ce ne sont pas les journaux populaires qui amélioreront le
peuple
: c’est le peuple qui améliorera les journaux pop
ont pas les journaux populaires qui amélioreront le peuple : c’est le
peuple
qui améliorera les journaux populaires. Oui, le p
ple : c’est le peuple qui améliorera les journaux populaires. Oui, le
peuple
imposera un jour aux Marinoni et consorts la néce
ux hommes d’action d’aujourd’hui. Pas de littérature spéciale pour le
peuple
, mais un peuple capable de comprendre la littérat
on d’aujourd’hui. Pas de littérature spéciale pour le peuple, mais un
peuple
capable de comprendre la littérature universelle,
éducatrice de la démocratie. Il n’y a pas plus de littérature pour le
peuple
qu’il n’y a de religion pour le peuple. Il y a la
as plus de littérature pour le peuple qu’il n’y a de religion pour le
peuple
. Il y a la littérature humaine et la religion hum
mêmes pour tous les cœurs et pour tous les esprits. Faire arriver le
peuple
à l’HUMANITÉ, tout est là. Nous en sommes loin !
t nos institutrices, du moins, s’y emploient, élite populaire dans le
peuple
, et avec eux quelques intellectuels dont Édouard
ls auront réussi, le concours de la Revue des Revues sera inutile. Le
peuple
ne voudra plus d’autres feuilletonistes que les g
artie à celui de notre littérature, et réciproquement les lecteurs du
peuple
préparent leur public à goûter une littérature sa
avec un vrai public, complet, humain, hommes et femmes, bourgeois et
peuple
, est peut-être nécessaire à nos romanciers pour q
t être créées, ils entrent en communion plus intime avec une élite du
peuple
. Ce n’est pas par vertu ou par raison qu’on créer
les artistes, ou notre nombril, — mais vraiment et simplement pour le
peuple
, c’est-à-dire pour tous. Bien à vous, Maurice Bo
aîtresses dont s’éclairent quelques livres d’élite peu accessibles au
peuple
. D’autre part, l’auteur, comprenant sa tâche qui
mme vous le souhaitez, de vérité sociale. Vous ne ferez jamais que le
peuple
n’aille au gros pain qui satisfait son appétit, m
ouvez provoquer un mouvement en faveur du roman populaire, parlant au
peuple
une langue généreuse et forte, vous aurez rendu u
te, les pages des maîtres dont ils ont entrepris la diffusion dans le
peuple
. Lucien Descaves. [Auguste Dorchain] Mon ch
véler au public les malpropres dessous de la littérature à l’usage du
peuple
. Que ce lettré vaillant ce soit vous, je ne m’en
ns il ne peut résulter que des œuvres infâmes ou informes. Mais si le
peuple
s’en contente, je ne crois aucunement qu’il y tie
âmes, est même presque tout entière hors de ces livres de cabinet. Le
peuple
veut des livres d’action et d’héroïsme, ou d’espé
y reconnaîtrait que mieux son âme. Aucun roman n’a été plus lu par le
peuple
que David Copperfield, en Angleterre ; que les Tr
ceux qui usurpent ce beau titre ; soyez-en loué et remercié, pour le
Peuple
et pour les Lettres. Confraternelle affection de
répondre : les destinées de la démocratie sont liées à l’éducation du
peuple
. Comme les meilleurs esprits se préoccupaient jad
nombre des illettrés ; mais nous n’avons pas songé à ce que lirait le
peuple
, quand il saurait lire. Nous avons été au plus pr
que certains industriels ne se lassent pas de fabriquer à l’usage du
peuple
: toujours le même procédé, la perpétuelle redite
estions ont des aspects multiples ; les intérêts sont complexes, d’un
peuple
à l’autre, dans un même peuple, souvent ils s’opp
es ; les intérêts sont complexes, d’un peuple à l’autre, dans un même
peuple
, souvent ils s’opposent, le plus sage serait de c
is ceux qui ont appris la vie dans le roman-feuilleton savent que les
peuples
, comme les individus, se divisent en bons et en m
se font des rentes à pervertir ainsi la conscience et le jugement du
peuple
, nous donnent des leçons de patriotisme. Quelques
ble : la démocratie deviendra-t-elle une réalité par l’existence d’un
peuple
vraiment libre qui élève ses propres besoins en é
e la Revue. (Note de la Rédaction). Les Guides-Catalogues pour le
peuple
[Chachuat] À Monsieur le Directeur de la « R
principal souci l’éducation et l’instruction d’un groupe d’enfants du
peuple
au milieu desquels je me sens heureux. Le devoir
épouse pas l’innocente persécutée, je ne réponds pas de votre vie. Le
peuple
est affamé de justice, et comme dans la vie ordin
onne jamais toute la satisfaction au besoin de justice que ressent le
peuple
. Le roman populaire est donc condamné à être faux
s d’un crime de lèse-humanité qui empoisonne les relations entre deux
peuples
. Le Secolo de Milan, qui nous a débité en tranche
rateur de provinces, modérateur de la république, idole et victime du
peuple
, théologien, jurisconsulte, orateur suprême, honn
ctionnement des arts de la parole par l’étude, tantôt au maniement du
peuple
, tantôt aux affaires publiques de sa patrie, qui
de la république romaine, à la corruption des mœurs, à la lâcheté du
peuple
, à l’énervation des caractères de son temps, pour
taille, telle qu’elle est nécessaire à un orateur qui parle devant le
peuple
, et qui a besoin de dominer de la tête ceux qu’il
une pensée, qui se posait et qui se dessinait en lui sous les yeux du
peuple
. On voyait qu’il aspirait à illuminer, non à égar
la foule. Toute l’autorité de la vertu publique, toute la majesté du
peuple
romain, se levaient avec lui quand il se levait p
e strictement nécessaire pour se rendre visible à l’humanité. Mais le
peuple
romain, comme le peuple grec, accoutumé, par la f
pour se rendre visible à l’humanité. Mais le peuple romain, comme le
peuple
grec, accoutumé, par la fréquentation du forum, à
séances du forum, ce tribunal des délibérations politiques devant le
peuple
écoutant, regardant agir les grands maîtres de la
et de vertu, de gloire et de liberté auquel la Providence permet à un
peuple
de parvenir. Arrivées à ce point culminant de leu
ité ou par une loi de notre imparfaite nature. C’est le moment où les
peuples
enfantent les plus grands hommes et les plus scél
territoire que par la guerre, la guerre était donc la fatalité de ce
peuple
. D’abord défensive dans ses commencements, la gue
Italie commençaient à élever leurs généraux au-dessus du sénat et du
peuple
, et à former pour ou contre ces généraux de grand
ues, aux tribuns démagogues ou aux généraux ambitieux. Le sénat et le
peuple
étaient donc tout prêts à être dominés et subjugu
emière invasion des barbares du Nord, avait pris parti à Rome pour le
peuple
contre les patriciens et contre le sénat. Démagog
oscrit les proscripteurs, égorgé les égorgeurs, assassiné en masse le
peuple
, asservi le sénat en le rétablissant, élevé les e
, puis abdiqué sous le prestige de la terreur qu’il avait inspirée au
peuple
, et remis en jeu les ressorts de l’antique consti
nes Romains qui aspiraient ainsi à l’estime et à la reconnaissance du
peuple
avant de briguer ses suffrages pour les magistrat
u’une si puissante renommée pouvait offusquer dans un jeune favori du
peuple
, et que Cicéron avait légèrement blessé en défend
poussait les jeunes gens aux candidatures, et ne sollicitant rien du
peuple
. On le méprisait, disent les historiens, pour ce
rent le consulat, première magistrature de Rome, qui durait un an. Le
peuple
, lassé des hommes de guerre qui avaient assez lon
céron. Tout en prévenant, par ses mesures, la disette qui menaçait le
peuple
romain, il ménagea la Sicile, et s’y fit adorer ;
, ses agitateurs et ses orateurs. Il comprit que, pour influer sur ce
peuple
mobile et sensuel, il ne fallait pas disparaître
sociétés vieillies et malades, étaient d’abord la populace, écume du
peuple
, qui s’imprègne et qui se corrompt de tous les vi
illustre, d’une trempe virile, d’une audace effrontée, audace que le
peuple
prend souvent pour la grandeur d’âme, d’une renom
nné par lui à un des conjurés, qui doit à heure fixe en rassembler le
peuple
et diriger les mouvements. Les armes, les torches
, ni les forces répandues dans toute la ville, ni la consternation du
peuple
, ni ce concours de tous les bons citoyens, ni le
yens ? que ce ne fut ni le repentir ni la crainte, mais la fortune du
peuple
romain, qui arrêta ton bras et suspendit ta fureu
lodius ; il affectait de l’intérêt pour Catilina. Clodius ameutait le
peuple
contre Cicéron. Pompée s’isolait majestueusement
sque dans sa maison par les sicaires de Clodius, invoquait en vain le
peuple
, qu’il avait sauvé : le peuple l’abandonnait lâch
aires de Clodius, invoquait en vain le peuple, qu’il avait sauvé : le
peuple
l’abandonnait lâchement à ses ennemis. Les consul
més, les plébéiens vertueux, se liguèrent sourdement pour inspirer au
peuple
l’horreur de Clodius et le rappel de Cicéron, le
Cicéron, tribun lui-même, nommé Fabricius, osa proposer ce rappel au
peuple
du haut de la tribune. Clodius, qui s’attendait à
ses gladiateurs et de ses sicaires, craignant l’estime et l’amour du
peuple
pour le grand proscrit, donna le signal du meurtr
de satellites de Milon, et encouragé à l’audace par l’indignation du
peuple
, qui commençait à rougir de lui-même, porta le dé
ens ! quels hymnes ! quels cantiques ! Le souvenir, le culte même des
peuples
consacrent leurs noms à l’immortalité ; et vous,
et vous, loin de décerner des honneurs au conservateur d’un si grand
peuple
, au vengeur de tant de forfaits, vous souffririez
au même culte que les nôtres, et non moins anciens que les autels du
peuple
romain, etc. » C’est là l’apparition personnifié
et Milon ne doit pas être défendu par des larmes !… » Les sanglots du
peuple
coupèrent ses dernières paroles : Mirabeau ne fit
ères et jamais de larmes. Quant à nous, qui avons vu parler devant le
peuple
, nous l’avons vu cent fois, ce peuple, pleurer d’
, qui avons vu parler devant le peuple, nous l’avons vu cent fois, ce
peuple
, pleurer d’émotion honnête et patriotique, comme
XXXV Antoine, qui venait d’entrer à Rome, présidait l’assemblée du
peuple
pour les élections des nouveaux magistrats au mom
t où Hérennius fendait la foule pour lui offrir la tête du sauveur du
peuple
. « C’en est assez ! » s’écria Antoine en aperceva
e, le supplice au-delà de la mort : honte éternelle de son sexe et du
peuple
romain ! Cicéron mort, les triumvirs s’entre-disp
’une éclipse de la liberté, devint une institution ; elle dispensa le
peuple
de toute vertu ; elle fit aux Romains, selon le h
Chapitre VIII. De l’invasion des
peuples
du Nord, de l’établissement de la religion chréti
ilisation universelle. L’on voit que, dans chaque siècle, de nouveaux
peuples
ont été admis au bienfait de l’ordre social, et q
d’étendue, comme la Grèce ; il fallait que, peu de siècles après, un
peuple
de guerriers réunît sous les mêmes lois une parti
llectuelles. La guerre pour de simples intérêts politiques, entre des
peuples
également éclairés, est le plus funeste fléau que
inspire du courage aux individus atteints par elle, qu’au milieu d’un
peuple
assez heureux pour avoir conservé la faculté d’ad
fondée, était, ce me semble, nécessaire aux progrès de la raison. Les
peuples
du Nord n’attachaient point de prix à la vie. Cet
ur des sentiments et le goût des lettres. Le travail à opérer sur les
peuples
du Midi n’était pas d’une difficulté moins grande
morales de son temps ; toutefois, sa religion n’étant destinée qu’aux
peuples
du Midi, elle eut pour unique but de relever l’es
nsemble plusieurs mobiles divers. La religion chrétienne dominait les
peuples
du Nord, en se saisissant de leur disposition à l
me fort, et l’on entrevit l’aurore de l’égalité dès cette époque. Les
peuples
du Midi, susceptibles d’enthousiasme, se vouèrent
crimes dont la raison a gémi. La religion leur fut moins utile qu’aux
peuples
du Nord, parce qu’ils étaient beaucoup plus corro
ent beaucoup plus corrompus, et qu’il est plus facile de civiliser un
peuple
ignorant, que de relever de sa dégradation un peu
de civiliser un peuple ignorant, que de relever de sa dégradation un
peuple
dépravé. Mais la religion chrétienne ranima cepen
utiles pour l’esprit humain. La religion chrétienne a été le lien des
peuples
du Nord et du Midi ; elle a fondu, pour ainsi dir
fin les vainqueurs et les vaincus ont fini par n’être plus qu’un même
peuple
dans les divers pays de l’Europe, et la religion
ouvaient excuser leur prééminence sociale. Les hommes de la classe du
peuple
, au contraire, n’avaient encore qu’une civilisati
rminée. Heureux si nous trouvions, comme à l’époque de l’invasion des
peuples
du Nord, un système philosophique, un enthousiasm
rne. La religion et le bonheur domestique fixèrent la vie errante des
peuples
du Nord, ils s’établirent dans une contrée, ils d
effets qui tiennent à la puissance de la mélancolie. La religion des
peuples
du Nord leur inspirait de tout temps, il est vrai
risprudence romaine, qu’il était trop heureux de faire recevoir à des
peuples
qui ne connaissaient que le droit des armes, devi
comme les autres, d’abord à la civilisation d’un plus grand nombre de
peuples
, puis au perfectionnement même de l’esprit humain
ient nécessairement aboutir aux plus déplorables catastrophes pour le
peuple
qui se livrerait à ce philosophe des chimères. No
ndu faire une démocratie, et qui n’a pu faire qu’un chaos. Comment un
peuple
, qui possédait un Montesquieu, a-t-il été prendre
nce, et que Jean-Jacques était le délire. Analysons cet évangile d’un
peuple
qui avait Mirabeau, et courait à Marat ; les théo
sant de nature, où peut aller J.-J. Rousseau, et où peut-il mener son
peuple
? Il le mène fatalement à l’inverse de toute soci
lé philosophe ! IV Le second axiome est celui-ci : « Tant qu’un
peuple
est contraint d’obéir et qu’il obéit, il fait bie
ties après cette invocation contre toute association des individus en
peuples
! Quel législateur qu’un philosophe qui inscrit s
ette recherche aveugle de la loi de souveraineté à faire accepter aux
peuples
! Où peut être l’autorité d’une souveraineté soci
r toute explication du mystère social. Ne faut-il pas en effet que le
peuple
existe, qu’il existe en sol, en population, en so
représentative et ne pouvant jamais être représentée ; condamnant le
peuple
à tout faire partout et toujours par lui-même, lu
lui défendant de rien faire que par ses magistrats ; déclarant que le
peuple
ne peut jamais vouloir que le bien, déclarant que
s les définitions scolastiques de ceux qui prétendent le définir ! Le
peuple
souverain de Rousseau s’évanouit comme le Dieu de
ut donner les formes et les couleurs qui lui conviennent ! Malheur au
peuple
qui chercherait ainsi son gouvernement dans les n
ime, non moins anarchique par ses conséquences : « À l’instant où un
peuple
se donne des représentants, il n’est plus libre,
, il n’est plus libre, il n’existe plus ! » Maxime qui conduirait le
peuple
à l’ubiquité de temps, de lieu, de fonction, d’ap
que le citoyen doit céder au roi, c’est son âme. Dieu est le sujet du
peuple
ou du roi ! Quel libéralisme dans ce législateur
ns donc ce livre, et plaignons le philosophe d’avoir rencontré un tel
peuple
pour l’admirer, et plaignons le peuple d’avoir eu
sophe d’avoir rencontré un tel peuple pour l’admirer, et plaignons le
peuple
d’avoir eu un tel philosophe pour législateur !
ayons de remettre un peu de bon sens dans la philosophie politique du
peuple
, et de substituer en matière de gouvernement quel
bonnes, selon les lieux et les temps, les âges et les caractères des
peuples
? Qu’est-ce que les lois ? Qu’est-ce que l’admini
n’est pas le devoir de tous envers tous, en vue de Dieu, n’est pas un
peuple
: ce n’est qu’un troupeau. C’est la moralité seul
impérieuse du travail, mais elle a un but supérieur : élever l’âme du
peuple
par la pensée de Dieu, par la piété envers Dieu,
bles des réalités, les intérêts, les passions et l’existence même des
peuples
. XIV Toutes les autres définitions que J.-J
Dieu dans les lois ; bien défendre les lois, les gouvernements et les
peuples
, c’est être le ministre de la nature et de la div
du nombre, du site, du climat, des limites, de la géographie même des
peuples
qui adoptent telle ou telle de ces formes de gouv
inisé par son fanatisme dans sa presque divinité royale, aux chefs du
peuple
élevés tour à tour sur le pavois de la popularité
ies, le règne des chefs temporaires dans les républiques, le règne du
peuple
dans les démocraties, le règne des soldats dans l
de déceptions, de révolutions ou de contre-révolutions, selon que les
peuples
et leurs législateurs s’éloignent ou se rapproche
e Dieu par l’instinct, plus elles sont vraies, utiles, obéies par les
peuples
qui les adoptent pour règle. Plus les lois s’élèv
ques, qui sont les mêmes en principe chez tout ce qui porte le nom de
peuple
, sont les lois qui concernent la vie, la famille,
l, ou à la souveraineté de plusieurs, ou à la souveraineté de tout le
peuple
. Le juste et l’utile font ou défont, selon les li
en France, n’a pas été si complétement effacé encore chez les autres
peuples
, orientaux ou européens, républicains ou monarchi
blicains ou monarchiques. Il ne le sera vraisemblablement jamais. Le
peuple
, plus il est peuple, c’est-à-dire plus il est gou
ques. Il ne le sera vraisemblablement jamais. Le peuple, plus il est
peuple
, c’est-à-dire plus il est gouverné par les instin
roit d’aînesse avec plus de ténacité que l’aristocratie elle-même. Le
peuple
trompe presque constamment la loi française de l’
finissent par réduire au prolétariat ou à l’indigence la famille. Le
peuple
aime ainsi à concentrer la fortune de la famille
ant si vite, précipite tout dans un égoïsme funeste à l’ensemble ; le
peuple
même n’a plus ni protection, ni centre, ni représ
ens à tous les hommes venant dans ce monde, rois ou sujets, nobles ou
peuple
, riches ou pauvres, avec l’avantage ou le désavan
nomènes toujours isolés d’intelligence qui deviennent les lustres des
peuples
sur la nuit des temps. Homère, Virgile, Dante, Sh
tion, c’est une habitude de la France ; respectons les habitudes d’un
peuple
, surtout quand elles sont morales, littéraires, g
bourgeoisie ne fut qu’une croissance naturelle qui donne une tête aux
peuples
quand le corps est formé ; elle portait en elle l
es entre un clergé, une noblesse, des parlements, une bourgeoisie, un
peuple
demandant à la monarchie quelques réformes admini
en donne un autre !… Sans doute il fallait bien, pour coïntéresser le
peuple
et toutes les classes supérieures au peuple, à ce
ien, pour coïntéresser le peuple et toutes les classes supérieures au
peuple
, à ce mouvement intestin, que le temps et les vic
se révoltât contre ces prétentions ambitieuses des parlements, et le
peuple
enfin des campagnes contre l’orgueil des ennoblis
nc à l’Europe que la cour, le clergé, les parlements, la noblesse, le
peuple
se donnassent en France telle ou telle égalité, o
cour, de noblesse et de clergé, de parlement et de bourgeoisie ou de
peuple
, auraient été saisis sur leurs tribunes ou sur le
tement indifférent, il lui était même précieux comme une habitude des
peuples
, pourvu qu’il n’empêchât pas le mécanisme de sonn
attente du monde. L’Assemblée Constituante fut une sorte de Sinaï des
peuples
; Mirabeau en fut la voix ; l’univers entier en f
véhicule d’éloquence, de législation et de philosophie chez tous les
peuples
. Elle prit dans les discours de l’Assemblée Const
Ce fut le point culminant de notre littérature. Le Verbe s’était fait
peuple
, pour nous servir d’une expression sacrée, et ce
s’était fait peuple, pour nous servir d’une expression sacrée, et ce
peuple
était la France. XVII Après de telles explo
telles explosions de raison et de génie, les esprits s’affaissent. Un
peuple
ne vit pas plus longtemps qu’un poète sur le trép
crité, l’envie, le verbiage, l’émulation de popularité des favoris du
peuple
, remplacèrent la majesté grandiose des orateurs p
euses illusions sont toutes brûlantes au premier moment dans l’âme du
peuple
; elles animent les premiers orateurs qui sortent
euple ; elles animent les premiers orateurs qui sortent du sein de ce
peuple
; elles élèvent un instant ce peuple au-dessus de
ateurs qui sortent du sein de ce peuple ; elles élèvent un instant ce
peuple
au-dessus de lui-même. C’est l’heure de l’inspira
ption, de réaction, de difficultés et de découragement, qui, chez les
peuples
mobiles et impatients, comme nous, marquent le le
le lendemain des grandes émotions nationales. On ne reconnaît plus le
peuple
de la veille : exagération ou défaillance, c’est
retour à la barbarie de l’échange en nature sous le nom de banque du
peuple
. Ces délires très individuels de quelques sectair
te féroce par qui on est poursuivi pour lui échapper ; elle appela le
peuple
au spectacle quotidien de la mort sur la place pu
ses frustes excès de style, qui rappelaient en lui le Michel-Ange du
peuple
ébréchant le marbre, mais creusant à grands coups
de la justice, de la modération, des remords, de la supplication à un
peuple
charmé mais sourd, chant du cygne de la littératu
rreur. Elle répudia du cœur la langue, les idées, la littérature d’un
peuple
dont le gouvernement avait pour premier ministre
rque, aux grands crimes, comme aux grandes vertus sur la scène où les
peuples
jouent les drames de Dieu. La France était la tra
inée de l’Europe. Il y a de la fascination dans les calamités même du
peuple
, quand ces calamités dépassent les proportions or
rmé la démocratie et aboli la peine de mort politique, de peur que le
peuple
ne fût tenté d’imiter un jour les sévices sanguin
, disent-ils, énervé ainsi la démocratie, nous avons fait répudier au
peuple
sa seule force, la terreur ; nous avons rassuré e
ées, innocentes, victimes même de leur innocence, pour apprivoiser ce
peuple
avec la liberté qui eut le malheur de s’appeler u
s aux crocs sanglants du charnier populaire, Seront servis au
peuple
roi. Que pouvaient mes amis ? Oui, de leur main
ieurs, mille, cent mille, un million, vingt-six millions, et voilà le
peuple
français. On suppose des hommes nés à vingt et un
l’usage, il en garde la propriété Liberté, égalité, souveraineté du
peuple
, ce sont là les premiers articles du contrat soci
st pourquoi il vaut comme elle en tous temps, en tous lieux pour tout
peuple
; son établissement est de droit. Quiconque y fai
entalité des salons. On est convaincu que l’homme, surtout l’homme du
peuple
, est naturellement sensible, affectueux, que tout
re service et pour celui de la patrie, elle sera au-dessus des autres
peuples
. Les enfants qui ont actuellement dix ans se trou
harangues de ce style. Pendant des années, le gouvernement parlera au
peuple
comme à un berger de Gessner. On priera les paysa
Si tels sont les esprits supérieurs, que dirons-nous de la foule, du
peuple
, des cerveaux bruts et demi-bruts ? Autant la rai
ur tous les points du territoire, quand, au nom de la souveraineté du
peuple
, chaque commune, chaque attroupement se croira la
prises, toutes les défiances éveillées. Au nom de la souveraineté du
peuple
, on retire au gouvernement toute autorité, toute
, toute prérogative, toute initiative, toute durée et toute force. Le
peuple
est souverain, et le gouvernement n’est que son c
eindre. » — Point de charte consacrée et inviolable « qui enchaîne un
peuple
aux formes de constitution une fois établies ». —
ne peut y avoir aucune loi fondamentale obligatoire pour le corps du
peuple
, pas même le contrat social. » — C’est par usurpa
prince, une assemblée, des magistrats se disent les représentants du
peuple
. « La souveraineté ne peut être représentée, par
e, par la même raison qu’elle ne peut être aliénée… À l’instant qu’un
peuple
se donne des représentants, il n’est plus libre,
le se donne des représentants, il n’est plus libre, il n’est plus… Le
peuple
anglais pense être libre, il se trompe fort ; il
sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien… Les députés du
peuple
ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants
saires, ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le
peuple
en personne n’a pas ratifiée est nulle, ce n’est
iée est nulle, ce n’est pas une loi438. » — « Il ne suffit pas que le
peuple
assemblé ait une fois fixé la constitution de l’É
que rien ne puisse abolir ni proroger, tellement qu’au jour marqué le
peuple
soit légitimement convoqué par la loi, sans qu’il
oin pour cela d’aucune autre convocation formelle… À l’instant que le
peuple
est ainsi assemblé, toute juridiction du gouverne
nserver la présente forme de gouvernement ; la seconde, s’il plaît au
peuple
d’en laisser l’administration à ceux qui en sont
ux qui en sont actuellement chargés. » — Ainsi « l’acte par lequel un
peuple
se soumet à des chefs n’est absolument qu’une com
la pratique accompagne la théorie, et le dogme de la souveraineté du
peuple
, interprété par la foule, va produire la parfaite
a souveraineté du roi, le Contrat social substitue la souveraineté du
peuple
. Mais la seconde est encore plus absolue que la p
yen. « C’est elle446 qui doit donner aux âmes la forme nationale. Les
peuples
sont à la longue ce que le gouvernement les fait
naître pour souveraine la souveraine légitime, qui est la décision du
peuple
assemblé. Le premier intérêt de l’État sera toujo
température du climat, sur le caractère national, sur la richesse du
peuple
, sur le degré de perfection du commerce et de l’i
en effet, que des harmonies de la religion et de la nature. Quand le
peuple
croit entendre la voix des morts dans les vents,
la raison, nous condamnions avec rigueur ces croyances qui aident au
peuple
à supporter les chagrins de la vie, et qui lui en
de Dieu, et que nous soyons sans cesse environnés de ses miracles. Le
peuple
est bien plus sage que les philosophes. Chaque fo
rde au cou, humble victime dévouée pour le salut du troupeau. Mais le
peuple
ne nourrissait point la crainte de ces fléaux, qu
elle, dédiée à saint Thomas. Le capitaine marchait à leur tête, et le
peuple
suivait en chantant avec eux l’Ave, maris Stella.
use de son silence, devait avoir mille manières de s’annoncer pour le
peuple
. Tantôt un trépas se faisait prévoir par les tint
l’on se rappelle la fille de Laban, emportant ses Dieux paternels. Le
peuple
était persuadé que nul ne commet une méchante act
a vieillesse, la mort, tout avait ses saints et ses images, et jamais
peuple
ne fut plus environné de divinités amies, que ne
is peuple ne fut plus environné de divinités amies, que ne l’était le
peuple
chrétien. Il ne s’agit pas d’examiner rigoureusem
u’ils auront causés, ils n’auront pas même la satisfaction de voir le
peuple
plus incrédule. S’il cesse de soumettre son espri
pour l’immortalité. Les conjurations, la nécromancie, ne sont chez le
peuple
que l’instinct de la religion, et une des preuves
Quant au droit des mariages solennels, nous avons déjà prouvé que le
peuple
romain demanda, non le droit de contracter des ma
ité plus haut, nous porte à croire qu’il en fut de même chez tous les
peuples
barbares de l’antiquité, et par suite, à conjectu
en vigueur dans la Germanie, fut aussi observée généralement par les
peuples
du moyen âge. Jugeant de l’antiquité par leur tem
ueur de la loi des douze tables. Lorsque l’Empire passa des nobles au
peuple
, les plébéiens qui faisaient consister toutes leu
n de favoriser la division des richesses qui font toute l’ambition du
peuple
. Les Empereurs allèrent bien plus loin. Comme l’
s temps anciens qu’à d’illustres étrangers qui avaient bien mérité du
peuple
romain ; ils l’accordèrent à quiconque était né à
urisprudence. — Lorsque le gouvernement devint démocratique, le petit
peuple
de Rome, comme celui d’Athènes, ne cessait de fai
f du parti des nobles, après sa victoire sur Marius, chef du parti du
peuple
, remédia un peu au désordre par l’établissement d
aient honneur de n’être soumis qu’à celles des Lombards ; les gens du
peuple
au contraire qui ne quittent point facilement leu
ement la loi testamentaire) en communiquant tous ces droits privés au
peuple
, ils rendent la forme du gouvernement entièrement
uste leur avait donné l’exemple. De crainte d’éveiller la jalousie du
peuple
en lui enlevant le privilège nominal de l’empire,
blique ce qu’on appelait imperium. Sous le même Auguste, un tribun du
peuple
ayant ordonné à Labéon de comparaître devant lui,
triciens pour obtenir le consulat, ces derniers voulant satisfaire le
peuple
sans établir de précédents relativement au partag
is doivent avoir été postérieures aux décemvirs, auxquels les anciens
peuples
les ont rapportées, comme au type idéal du législ
ations populaires, des propagandes insurrectionnelles, des appels des
peuples
contre tous les trônes ; on peut faire appel à to
es révolutionnaires avec le drapeau de l’insurrection universelle des
peuples
contre les rois, la grande Jacquerie moderne, le
e Paris et de l’Europe. « En six semaines, les frontières de tous les
peuples
voisins de la France seront franchies, les popula
mière ébullition de l’esprit militaire tombée ? « Il arrivera que les
peuples
, les vrais peuples, ceux qui ont l’orgueil de leu
l’esprit militaire tombée ? « Il arrivera que les peuples, les vrais
peuples
, ceux qui ont l’orgueil de leur indépendance, la
is ; victoire ici, défaite là, mêlée partout ; coalition certaine des
peuples
et des rois contre ce débordement des baïonnettes
cher l’or et le sang dévorés par la guerre universelle, résistance du
peuple
à livrer son or et ses enfants, accusations de tr
, quelle qu’elle soit, de tous les gouvernements adoptés par tous les
peuples
; c’est de déclarer la république française compa
géographie des puissances que de concert commun avec tous les autres
peuples
, lorsque des événements imprévus viendraient à mo
la poignée de cendre qui rassura et pacifia la France et l’Europe. Le
peuple
, il faut le reconnaître, fut aussi éclairé que le
chique, représentatif ou républicain, n’eut le prétexte d’appeler ses
peuples
aux armes contre une république qui respectait ch
labilités inoffensives qu’elle revendiquait pour elle ; c’est que les
peuples
, au lieu de s’indigner et de se lever contre une
sans aucune immixtion propagandiste du cabinet républicain, tous les
peuples
voisins à se donner des institutions représentati
ritoire en ébullition. Notre système diplomatique d’inviolabilité des
peuples
et des trônes en fut confirmé au lieu d’en être a
ts ; le principe de l’accroissement illimité et toujours légitime des
peuples
ou des rois, faux principe qui ne se résume que d
soufflé pour toujours sur ce principe de l’accroissement indéfini des
peuples
, et il n’en est resté qu’un peu de noms et beauco
ui le principe de la diplomatie par conformité de religions entre les
peuples
. L’Europe aventureuse briserait à la fois l’Europ
e, il serait vrai, sans doute, en Europe ; s’il était vrai contre les
peuples
qui ne sont pas chrétiens, il serait vrai contre
ntre les peuples qui ne sont pas chrétiens, il serait vrai contre les
peuples
qui ne sont pas orthodoxes ; la guerre et l’exter
lame, au lieu du droit public des nations, le droit d’empoisonner les
peuples
de la Chine, avec impunité et privilège, au moyen
indépendance et pour décomposer la patrie désormais commune. Tous ces
peuples
, d’après vous, en auraient le droit, et cependant
éats de la paix universelle qui croient supprimer la guerre entre les
peuples
, comme si l’on pouvait supprimer jamais l’injusti
i forment malheureusement la moitié de la nature des individus ou des
peuples
! Ne pouvant pas les supprimer, il faut les conte
n des contempteurs du monde. Les armées sont les remparts vivants des
peuples
: offensives, elles sont de vils instruments de t
e dit si mal à propos) naturels, éternels, permanents entre les mêmes
peuples
? — Non ! il faudrait pour cela que le monde fût
l n’y a donc point de système d’alliance naturel et permanent pour un
peuple
; les alliances sont dépendantes des circonstance
t dans lequel doit s’élaborer la diplomatie, ce mystère de la vie des
peuples
: Odi profanum vulgus et arceo. XXIV Le
Dumouriez. Il n’y eut plus de diplomatie entre les rois et entre les
peuples
. Les tempêtes n’ont plus de boussoles : on va où
besoin, entre la république et l’Autriche, l’alliance des rois et des
peuples
qui se respectent dans leurs droits réciproques.
ndrons pas la responsabilité du chaos. Les soulèvements spontanés des
peuples
conquis sont des droits, les soulèvements artific
e poignée d’Anglo-Saxons, sinon les maîtres, du moins les modèles des
peuples
civilisés. » Lamartine.
et peut-être à un moment très critique, car il s’agit de savoir si le
peuple
d’aujourd’hui a assez de souplesse et de curiosit
encore à moitié verte et qui agace les dents. Mais l’homme spontané,
peuple
ou poète, a d’autres goûts que les grammairiens,
sque c’est conforme aux lois du mouvement et de la vie. Mais chez les
peuples
enrichis d’une littérature, la langue est d’autan
ndre la part du nouveau dans la langue, doit au contraire souffler au
peuple
abruti par les écoles primaires les innovations v
es les innovations verbales qu’il est désormais inapte à imaginer. Un
peuple
qui ne connaît que sa propre langue et qui l’appr
ont on souille leurs cerveaux tendres et impressionnables. L’homme du
peuple
ne diffère pas de l’enfant, mais plus hardi il se
les bas-fonds de Paris, une langue morte, une langue de parade que le
peuple
ne parle jamais et qu’il finira par ne plus compr
ependant cette situation est loin d’être générale et, à défaut du bas
peuple
, il reste assez de bouches françaises pour que l’
« aviser, pour dire découvrir de loin, est un mot bas et de la lie du
peuple
» ; broderie, coûteux, coutumier, découdre défric
formation populaire originale ; ils ont seulement été remaniés par le
peuple
à mesure qu’ils arrivaient à sa portée. La vraie
forme lasquer ; myxa a donné mesche, devenu mèche. Prétexte, que le
peuple
dit prétèxe, deviendra peut-être prétesque ou pré
aël . Il ajoute, ce qui me dispense d’un plus long commentaire : « Le
peuple
, toujours fidèle à l’instinct, continue cette tra
ot. Cette corruption curieuse est aujourd’hui répandue à Paris, où le
peuple
dit le levier. Elle est, on le sait, tout à fait
sorie, verrie, serrurie, que diraient les grammairiens ? Là encore le
peuple
a raison ; le suffixe est bien rie et non ie : to
encontrer, prouvent du moins qu’il n’est pas nécessaire d’être du bas
peuple
pour changer les i en u. Parution est le poturon
agglutinant avec un substantif pour former un autre substantif131. Le
peuple
dit du nacre ; ce mot, qui semble venir du persan
ire (cera), fleurir (florere), raisin (racemus). Il se perpétue et le
peuple
dit : fainiant, moriginer, pipie, recipissé, resi
aéré. Il faudrait oser s’en servir. Laideronne. Par ce féminin, le
peuple
achève de faire vivre le mot laideron. Fortuné.
rd’hui. Ecale. Ecaille. Ce sont deux orthographes d’un même mot. Le
peuple
avoue ne pouvoir les distinguer. En fait, la répa
les. Farce. Flegme 134. Ces mots sont devenus des adjectifs parmi le
peuple
. Rien de plus normal. Il en est de même de colèr
bsurde est un des méfaits de l’orthographe enseignée à des enfants du
peuple
. On ne sait d’ailleurs où des humanistes ont pris
rançais et les autres des adjectifs latins mal francisés. Laissons le
peuple
dire perclue, puisqu’il le veut bien. La tendance
gnification de certains mots. Prévoir n’a plus un sens absolu pour le
peuple
; mais nous-mêmes ne disons-nous pas, sans rougir
ère populaire de traiter promener soit un archaïsme136. Raisons. Le
peuple
emploie ce mot, au pluriel, comme synonyme de dis
musant d’étymologie populaire. On exprime par ce terme la tendance du
peuple
à ramener l’inconnu au connu. Il ignore Stentor ;
t, voici quelques-unes des explications que se donne à cette heure le
peuple
, des mots qu’il ne comprend pas : Voix de Centau
arpe, au sens de blessure, soit très ancien. Venimeux. Vénéneux. Le
peuple
confond ces deux mots, mais sa préférence va au p
r la différence trop profonde qu’il y a entre colorer et colorier, le
peuple
s’en tire en fabricant couleurer qui répond à tou
déformation n’est pas du tout cahotique ; que le mauvais français du
peuple
est toujours du français et parfois du meilleur f
le est exacte. NdA 123. Malherbe ne faisait que répéter Ramus : « Le
peuple
est souverain seigneur de sa langue, il la tient
34. Flegme est d’un langage bien académique. Il y a longtemps que le
peuple
, avec raison, dit flemme, flemmard, etc. On trouv
affecteront le droit d’élection ou de déposition des rois. Et si les
peuples
obtempèrent à cette injonction papale, l’empire t
s spirituellement sacrés et inviolables pour ces souverains, pour ces
peuples
, pour ces armées et pour la Germanie, ils furent
t de jeter des constitutions plus populaires pour amortir le choc des
peuples
contre les trônes. L’Italie, réveillée imprudemme
opéen. L’indépendance et la responsabilité des souverains devant leur
peuple
étant détruite, tout le monde avait le droit de g
est le contraire du droit de civilisation, qui est l’indépendance des
peuples
chez eux. XII Le Piémont, qui avait obtenu
stre piémontais, le droit de délibérer sur les régimes intérieurs des
peuples
? Cette délibération seule sur la dernière bourga
de l’Italie régénérée ; ses mœurs s’adoucissent comme ses lois ; son
peuple
, déshabitué des guerres civiles, reste actif sans
e premier ces principes à la législation et à l’administration de ses
peuples
italiens. Plus heureux que Louis XVI, il trouva d
Détrônés plus tard par Napoléon, ils emportèrent les regrets de leurs
peuples
. Donnés d’abord par Bonaparte consul à une infant
s intentions, à toutes ses pensées les plus secrètes d’amour pour son
peuple
et de perfectionnement pour ses institutions ; il
s autrichien que l’Autriche, soulèvent les Toscans par contrecoup. Ce
peuple
, si accoutumé à la liberté politique, demanda mod
égué de l’Allemagne plus qu’en souverain indépendant. L’estime de son
peuple
lui restait, mais le cœur de l’Italie était alién
re à ce cri ; le prince hésita encore ; un soulèvement respectueux du
peuple
de Florence, fomenté en apparence par le ministre
Florence, vassale de Turin, est un contresens à ses monuments, à son
peuple
, à son génie comme à son histoire. Dante, Machiav
tuelle et moins nécessaire, des consuls électifs avaient été cédés au
peuple
par la noblesse afin de limiter le despotisme des
iarcats de l’Église grecque. Une conjuration avortée des partisans du
peuple
contre le doge et le grand conseil devenu hérédit
se et muette de tyrannie. Venise lui dut des conquêtes éclatantes, un
peuple
doux, une politique immuable, des monuments, des
Vénitiens, comme plus tard aux Anglais, à étendre le trafic entre les
peuples
. L’Amérique n’existait pas encore pour l’Europe ;
rrompit. Les flots semblent inspirer plus d’héroïsme que la terre aux
peuples
nés au sein des mers. Le conseil des Dix devient
abnégations, qui font la vertu des individus, font la dégradation des
peuples
. Ce tort de Manin, que nous lui avons reproché al
s de l’Italie. Elle imita Rome dans ses premières lois : elle eut son
peuple
, son aristocratie, ses deux consuls, ses censeurs
ie, ses deux consuls, ses censeurs ; ses comices, composés de tout le
peuple
convoqué, se tenant sur la place publique. La nob
, se tenant sur la place publique. La noblesse donnait les consuls au
peuple
, le peuple reconnaissait ces consuls pour les tut
sur la place publique. La noblesse donnait les consuls au peuple, le
peuple
reconnaissait ces consuls pour les tuteurs de ses
ssités des républiques. C’est cette popularité des consuls tribuns du
peuple
qui créa, dès ces temps-là, la renommée des grand
uffisance du gouvernement populaire et aristocratique tour à tour. Le
peuple
insurgé contre la noblesse se nomma, à l’exemple
eurs noms à leurs chefs, déchiraient les villes et les campagnes ; le
peuple
, insurgé par des tribuns plébéiens des métiers le
iblesse d’esprit ne ferait jamais un tyran. Le doge Adorno proposa au
peuple
de remettre au roi de France le gouvernement de s
e et qui assuraient sa sécurité. Le traité fut signé de confiance. Le
peuple
se calma ; mais sa turbulence ne tarda pas à écla
ges, il remit le pouvoir à un conseil de hauts justiciers élus par le
peuple
. Ce gouvernement ne fut qu’une phase de l’anarchi
rciale y commence. Pise lui propose de s’annexer à la république ; le
peuple
veut l’accepter, les nobles s’y opposent pour com
opposent pour complaire à la France, qui redoutait cette annexion. Le
peuple
, excité par l’insolence des nobles, se soulève :
la maison de Savoie, et qui, au nom de la légitimité des rois et des
peuples
, confisquent au profit de cette maison de Savoie
talie s’affligera et la France se repentira d’avoir laissé enlever ce
peuple
héroïque, ce port indépendant et cette marine pre
vres Allobroges, laissés comme une alluvion des grandes invasions des
peuples
du Nord. Pressée entre la Suisse, la France et le
oment où l’Europe en armes restituait tout au droit des trônes et des
peuples
, est un des actes les plus iniques commis en plei
e, lui donnait quelque chose de martial qui plaît aux habitudes de ce
peuple
brave et guerrier ; la bourgeoisie, émancipée par
eté endémique de ces beaux climats, reprenaient leur ascendant sur le
peuple
; le gouvernement n’admettait dans les sujets auc
laire, depuis 1814, en Italie, et, par une versatilité habituelle aux
peuples
qui changent de joug, son retour à Milan, en 1814
nco-italien Prina, traîné dans les rues de Milan, et martyrisé par le
peuple
, aux cris de : Vive l’Autriche ! en fut un triste
die. La république française, qui n’est que la loyauté nationale d’un
peuple
fort, mais modéré dans sa force, n’a pas deux par
ne éclatante répudiation de l’esprit de conquête, effacer du cœur des
peuples
germaniques ces ressentiments (p. 406) funestes l
u règne de Henri IV. Après avoir suivi le genre des éloges chez les
peuples
barbares, ou ils n’étaient que l’expression guerr
tre vrai. Les éloges funèbres que nous avons vu établir chez tous les
peuples
, ne furent connus en France que sur la fin du qua
ixant sur lui les yeux de l’Europe, et devaient surtout intéresser un
peuple
qui pardonne tout pour le courage, et se rallie t
ux qui éclairent l’humanité, sont les bienfaiteurs des rois comme des
peuples
; que l’autorité de ceux qui commandent n’est jam
droits douteux, et même les plus sacrés, ceux des souverains ; qu’un
peuple
ignorant devient nécessairement ou un peuple vil
x des souverains ; qu’un peuple ignorant devient nécessairement ou un
peuple
vil et sans ressort, destiné à être la proie du p
t, destiné à être la proie du premier qui daignera le vaincre ; ou un
peuple
inquiet et d’une activité féroce ; que des esclav
la grandeur de son règne. Qu’on ne s’étonne pas de ce mot : tous les
peuples
désirent que leur maître, soit grand, et aiment à
la pas davantage de vertu, de justice, de larmes et de désolation des
peuples
. Tous les éloges prononcés à Paris ou dans la Fra
igion avait tant d’autorité, faire de ces discours la consolation des
peuples
et la leçon des grands ; mais sans doute il faut
nces de ce meurtre. Cet homme hardi et brillant, fait pour éblouir le
peuple
, pour subjuguer les grands, pour opprimer le roi,
les grands, ni pour les esprits déliés ; c’était l’appât grossier du
peuple
, qui, dans ces temps de factions et de guerres, é
ie parfaitement avec les préjugés, le caractère et les penchants d’un
peuple
, alors sa célébrité doit augmenter, parce que l’a
, avec ses amis, lui donnait la familiarité la plus douce, envers ses
peuples
la bienveillance la plus tendre, avec sa noblesse
urs ou des fautes : voilà ce qui lui a concilié les cœurs de tous les
peuples
, voilà ce qui le fait bénir à Londres comme à Par
es vertus d’un si excellent prince. Il peint la haine et la fureur du
peuple
, qui aurait voulu arracher ce monstre des mains d
les, dévorant la chair sanglante de l’assassin. Un autre s’adresse au
peuple
qui l’environne et le prie de suspendre ses larme
orrible démence qui, pendant un siècle, les a dénaturés, et a fait du
peuple
le plus doux un peuple de tigres ; que lui-même p
ndant un siècle, les a dénaturés, et a fait du peuple le plus doux un
peuple
de tigres ; que lui-même prononçant un serment à
et les modes françaises font valoir et distribuent dans l’Europe : le
peuple
même connaît et bénit sa mémoire. Le peuple, cour
ibuent dans l’Europe : le peuple même connaît et bénit sa mémoire. Le
peuple
, courbé sous ses travaux, prononce souvent le nom
pire65. Tel est l’hommage qu’au bout de 190 ans la reconnaissance des
peuples
rend encore aux vertus des rois. On ne peut compa
renouvellement. La société ne repose plus sur les mêmes bases, et les
peuples
ont besoin d’institutions qui soient en rapport a
: mais cela est exactement vrai ; car il ne faut point oublier que le
peuple
français est le représentant et le législateur de
immobiles que nulle puissance ne peut déplacer. Les institutions des
peuples
sont filles du temps ; et le temps, qui fonde et
ore de débris. Cependant l’arche d’alliance marche toujours devant le
peuple
: c’est le sentiment religieux, immortel comme no
rédité la majesté primitive de la loi. Le dogme de la souveraineté du
peuple
, enté sur le système représentatif, système ancie
tabli dans un autre ensemble d’idées ; le dogme de la souveraineté du
peuple
, disons-nous, a fait croire que le corps institué
le corps institué comme organe de l’opinion et des besoins actuels du
peuple
, était investi du droit de concourir à la formati
institutions nouvelles, réclamées si impérieusement par le besoin des
peuples
, ne peuvent, en aucune manière, tenir aux institu
qu’elle avait été veuve du peuple-roi qui lui-même avait succédé aux
peuples
agrestes du vieux Latium. Comme de savants géolog
qui vit tomber le polythéisme au milieu de l’effrayante corruption du
peuple
romain. Mais ne cherchons point ici l’analogie qu
sein des cloîtres, du fond des sanctuaires, s’est répandue parmi les
peuples
. Les ordres religieux ne nous imposaient donc plu
furent si longtemps, et qui auraient pu être encore, le boulevard des
peuples
chrétiens ; la prescription a enveloppé aussi ces
e clameur vaine et sans conséquence ? L’expression du besoin, chez le
peuple
, a toujours une énergie sauvage et funeste. C’est
les formes ; il faut, s’il est permis de parler ainsi, en lasser les
peuples
et les gouvernements jusqu’à ce que la crise actu
doivent subsister en tout temps ; car, en tout temps, il faut que les
peuples
soient gouvernés. Lorsque ensuite on a voulu cons
té ?… Est-il permis de manquer d’intérêt et de vie quand il s’agit du
peuple
le plus curieux et le moins connu, quoiqu’on en a
curieux et le moins connu, quoiqu’on en ait immensément parlé, de ce
peuple
magot et falot qui ressemble aux visions produite
qu’il fume, et qu’on pourrait appeler le plus fantastique de tous les
peuples
? Il est des sujets sur lesquels la valeur d’un h
la lumière sous les feux luttants des contradictions… Avec un pareil
peuple
, qui semble échapper au jugement même, avec ce sp
suffisantes, et que nous apprendrions quelque chose de nouveau sur ce
peuple
étrange, qui, du fond de sa gravité imperturbable
car la Chine est bien quelque peu pédantesque, — les uns ont fait du
peuple
chinois le plus ancien, le plus grand, le plus sp
lus grand, le plus spirituel, le plus digne, le plus sage de tous les
peuples
, philosophique et cependant religieux (ce qui, en
i ne l’est pas. Pour ces admirateurs effrénés, la Chine n’a été ni un
peuple
ni un gouvernement, mais une civilisation tout en
re à sa vieillesse, car la corruption vieillit le multiple visage des
peuples
comme la chétive figure de l’homme, — laid jusqu’
rte aux œuvres qui sortent des mains patientes et industrieuses de ce
peuple
stationnaire, encagé dans son immuable empire du
ieront, sans beaucoup la soutenir, il est vrai, l’opinion qui fait du
peuple
chinois l’un des plus grands peuples du monde. S’
l est vrai, l’opinion qui fait du peuple chinois l’un des plus grands
peuples
du monde. S’il n’y avait ici qu’une préoccupation
religion. Sera-ce le Chinois, le Chinois, le plus faible de tous les
peuples
, qui se multiplie par la polygamie et se consomme
it un pas hors du cercle étroit d’une routine de plusieurs mille ans…
peuple
endormi dans l’ombre de la mort, cupide, vil, cor
istoriens nous développent, sans trop savoir ce que prouve contre les
peuples
l’empire de telles dominations, l’effroyable et p
eurs temples grossiers et leurs dieux de bois ou de terre cuite ; les
peuples
et les rois qu’ils vainquirent tour à tour, la fo
st le tableau de la vie ; c’est l’assemblage de toutes les idées d’un
peuple
, manifestées au-dehors par des sons. Or les Romai
es enrichissent. Ignorant ce qu’on appelle société, qui chez tous les
peuples
est le fruit de l’oisiveté et du luxe, ils n’avai
u choix des objets, contribuèrent peut-être à étendre les idées de ce
peuple
et son langage ; mais les Romains, pendant près d
rté, les grands intérêts, et le plaisir de gouverner par la parole un
peuple
libre, il n’y eut pas un orateur qu’on pût citer
te ville qui engloutissait tout, qui appelait tous les rois, tous les
peuples
; ces généraux et ces soldats qui allaient conqué
leurs idées, retarda leur industrie, et contribua à n’en faire qu’un
peuple
imitateur : ils traitèrent la langue et les arts
de conquête, usurpant tout sans rien créer. Cependant la langue d’un
peuple
guerrier tendait à la fierté et à la précision ;
gue d’un peuple guerrier tendait à la fierté et à la précision ; d’un
peuple
qui commandait aux rois, à une certaine magnifice
un peuple qui commandait aux rois, à une certaine magnificence ; d’un
peuple
qui discutait les intérêts du monde, à une certai
le qui discutait les intérêts du monde, à une certaine gravité ; d’un
peuple
libre et dont toutes les passions étaient énergiq
t les tribuns pour demander la permission de louer son père devant le
peuple
. Dion Cassius, en parlant d’un Romain distingué,
bli, ni par votre siècle, ni par la postérité, puisque le sénat et le
peuple
vous dressent, pour ainsi dire, de leurs propres
s des flammes étant consul, ce sénat qu’il avait sauvé du carnage, ce
peuple
romain qu’il avait dérobé au joug et à la servitu
r les ruines même de ses palais, l’heure et le jour où le sénat et le
peuple
l’avait proclamé le père de la patrie. Eh ! qui p
ne l’accuse, ni ne le justifie : je remarquerai seulement que plus un
peuple
a de vanité au lieu d’orgueil, plus il met de pri
onde partie de son Discours où il déroule et interprète l’histoire du
peuple
de Dieu, et où il fait de cette histoire exceptio
fique du talent, en nous y laissant porter. Bossuet, dans la suite du
peuple
juif, voit partout le Messie prédit, annoncé, et
ne cesse d’y tendre. Il en est à David, à la royauté établie chez le
peuple
de Dieu, à Salomon qui bâtit le Temple et qui ne
uchodonosor en est le ministre direct ; Jérusalem est détruite, et le
peuple
emmené en captivité à Babylone. Cyrus apparaît et
horizons les plus lointains de l’histoire. Ici l’on remarque chez le
peuple
juif un singulier interrègne de prophètes depuis
ne de prophètes depuis Malachie, le dernier des prophètes de l’ancien
peuple
, jusqu’à Jésus-Christ. Il y avait eu un concours,
ls de faire « taire les prophètes durant tout ce temps pour tenir son
peuple
en attente de Celui qui devait être l’accomplisse
explications et appellations pour ce qui caractérise et distingue un
peuple
qui ne serait pour d’autres que le plus crédule e
serait pour d’autres que le plus crédule et le plus superstitieux des
peuples
! Il est vrai qu’à la fin la plupart attendent un
e. Mais qu’à cela ne tienne ! tant pis pour ces Pharisiens et pour le
peuple
gâté par eux ! Bossuet a réponse à tout ; rien ne
t insuffisante toutefois et devait l’être, l’honneur de convertir les
peuples
ne lui étant pas réservé. Partout, dès qu’il s’ag
dit-il, « que tous les temps sont unis ensemble, que la tradition du
peuple
juif et celle du peuple chrétien ne font qu’une s
temps sont unis ensemble, que la tradition du peuple juif et celle du
peuple
chrétien ne font qu’une seule et même suite, que
s armes sont redoutées par toute la terre : mais c’est qu’il aime ses
peuples
, et que, se voyant élevé par la main de Dieu à un
, du moins M. Mariette. C’est que la grandeur et l’immutabilité de ce
peuple
l’avaient saisi. Il parle ensuite des deux empire
; Montesquieu, en son Esprit des Lois, a opposé le caractère des deux
peuples
dans des chapitres qui seraient définitifs, si ri
Romains sont proprement le triomphe historique de Bossuet ; c’est un
peuple
qui naturellement lui va : il a de lui-même la su
que dans ce passage de Bossuet ! « Qui peut mettre dans l’esprit des
peuples
la gloire, la patience dans les travaux, la grand
demi, et de dire qu’Homère a été l’idéal ou le caractère héroïque du
peuple
de la Grèce racontant sa propre histoire dans des
rd l’incertitude de la patrie d’Homère nous oblige de dire que si les
peuples
de la Grèce se disputèrent l’honneur de lui avoir
’est qu’il vécut en effet dans la bouche et dans la mémoire des mêmes
peuples
, depuis la guerre de Troie jusqu’au temps de Numa
ues, dont ils étaient auteurs, en ce sens qu’ils faisaient partie des
peuples
qui y avaient consigné leur histoire. — 3. De cet
erté d’Agamemnon, l’insolence et la barbarie d’Achille plaisaient aux
peuples
de la Grèce. Lors de sa vieillesse, ils aimaient
caractère individuel d’Homère, disparaissant ainsi dans la foule des
peuples
grecs, il se trouve justifié de tous les reproche
rique que l’on a tant critiquées répondent à autant de caractères des
peuples
grecs eux-mêmes. — 5. Nous assurons à Homère le p
assées à Rome, et l’on n’y a point vu l’histoire du droit naturel des
peuples
héroïques du Latium ; on a cru que les poèmes d’H
individu, et l’on n’y a pu découvrir l’histoire du droit naturel des
peuples
héroïques de la Grèce.
nistie à tous les scandales d’iniquité qui attristent les annales des
peuples
, l’historien n’est plus un juge ; c’est un compli
us, mais relatifs à l’état social et à l’âge plus ou moins avancé des
peuples
pour lesquels l’historien a écrit son histoire.
peuples pour lesquels l’historien a écrit son histoire. VII Les
peuples
enfants veulent des récits merveilleux, mais sans
es récits merveilleux, mais sans critique, comme ceux d’Hérodote. Les
peuples
superstitieux veulent des fables, comme celles de
ent des fables, comme celles des livres théogoniques de l’Orient. Les
peuples
barbares veulent des martyrologes, comme ceux des
s barbares veulent des martyrologes, comme ceux des Scandinaves. Les
peuples
chevaleresques veulent des aventures, comme celle
eresques veulent des aventures, comme celles du Cid ou de Roland. Les
peuples
corrompus veulent des crimes politiques admirés e
rés et justifiés, comme ils le sont dans l’histoire de Machiavel. Les
peuples
artistes veulent des harangues et des réflexions,
ulent des harangues et des réflexions, comme celles de Thucydide. Les
peuples
avilis veulent des obscénités, comme celles de Su
s peuples avilis veulent des obscénités, comme celles de Suétone. Les
peuples
mûrs et touchant à la décadence veulent des portr
calamités plus terribles et augures plus menaçants ne témoignèrent au
peuple
romain que les Dieux ne veillaient plus à sa sécu
anspirer, plutôt qu’il ne le témoigne, son mépris intérieur contre un
peuple
assez vil pour regretter son tyran : « La vile m
é et aux mœurs. Galba le prend par la main en présence du sénat et du
peuple
: « Auguste chercha un successeur dans sa famill
tte nécessité, que déjà mon âge avancé ne peut plus rien promettre au
peuple
romain qu’un bon successeur, et ta jeunesse rien
onnaissance du cœur humain et de l’opinion des différentes classes du
peuple
qu’il révèle chez le vieux Galba. Quel autre homm
vers, et moi par votre consentement. « Si la république, le sénat, le
peuple
, ne sont plus aujourd’hui que de vains noms, votr
’Othon a été massacré par les prétoriens dans le camp. À ce bruit, le
peuple
, les sénateurs, les courtisans, la plèbe, qui ava
ous auriez cru voir, ajoute aussitôt Tacite, un autre sénat, un autre
peuple
. Tous se précipitent, rivalisant de vitesse et d’
bien se détruire que se relever. « L’éternité de l’État, le repos des
peuples
, votre salut à tous, et le mien, résident dans l’
ervateur de l’espèce humaine. C’est le Molière grave et politique des
peuples
en révolution ; le peuple romain pose, non-seulem
e. C’est le Molière grave et politique des peuples en révolution ; le
peuple
romain pose, non-seulement devant son peintre, ma
le que des Chinois et des Tartares ; mais ce qui est vrai de ces deux
peuples
l’est de toutes les populations de l’Asie, de tou
e ! Identiques dans la corruption et dans la mort, qui a vu un de ces
peuples
les a vus tous. Qui en a étudié un seul dans le p
, à quelque point qu’on veuille remonter dans la durée ; car pour ces
peuples
, routiniers jusque dans leurs révolutions, et qui
pour s’y tromper. Il a trop appris par leurs livres même combien les
peuples
asiatiques méritent peu les recherches de l’histo
i fait la valeur de l’Histoire, et la Critique n’est jamais là où les
peuples
ne sont que des masses sans conscience et sans li
de la Chine quelque chose de si abominablement exceptionnel parmi les
peuples
. Remontant aussi haut qu’on puisse remonter dans
ncontre à certaines places dans les annales du genre humain… Pour les
peuples
, ainsi que pour les hommes, la grâce méprisée — l
ieux et pervers, ne serait-elle pas une de ces nations ?… De tous les
peuples
connus à qui le Christianisme ait offert sa coupe
me ait offert sa coupe de rafraîchissement, de lumière et de paix, le
peuple
chinois est celui qui l’a le plus repoussée, le p
lui offrir ! Pourquoi Dieu, lassé à la fin, n’aurait-il pas sorti ce
peuple
ingrat de l’orbe de ses miséricordes ? Pourquoi n
a résisté pendant des siècles, et cette vue d’un châtiment, pour les
peuples
qui n’ont pas, comme les individus, d’autre monde
qui n’étaient au fond que des nouveautés amusantes pour son loisir de
peuple
ennuyé. Blessée dans la fibre de l’intérêt matéri
el, la seule fibre qui soit sensible et puisse jeter du sang chez les
peuples
quand ils sont gangrenés jusqu’au cœur, d’indiffé
C’est lui qui dira le dernier mot. Le calife Almanzor fait cracher le
peuple
sur Averroès à la porte de la mosquée de Cordoue,
on toute à son affaire, et parfois regardée de travers par les autres
peuples
, c’est de la grandeur désintéressée ; Shakespeare
s quoi de tendre dans le sublime qui fait jaillir des entrailles d’un
peuple
le poëte. Cette tendresse latente, ce flebile nes
de Byron est obscène. L’Angleterre en est là, un illustre et puissant
peuple
. Ce peuple a beau avoir pour éclaireur et pour gu
t obscène. L’Angleterre en est là, un illustre et puissant peuple. Ce
peuple
a beau avoir pour éclaireur et pour guide cette g
ela ! quelle gloire pour la nation ! Admiration universelle, un grand
peuple
entre en frénésie, une grande ville tombe en pâmo
les premières coupables, mais, en somme, la conscience existe pour un
peuple
comme pour un individu, l’ignorance n’est qu’une
nt la faute des nations. Sachons, dans l’occasion, dire leur fait aux
peuples
. France et Angleterre, vous avez tort. Flatter le
r fait aux peuples. France et Angleterre, vous avez tort. Flatter les
peuples
serait pire que flatter les rois. L’un est bas, l
la utilement, dussions-nous sortir un moment de notre sujet. Non, les
peuples
n’ont pas le droit de rejeter indéfiniment la fau
ent toutes les fois que la durée d’une chose mauvaise qui pèse sur un
peuple
et que ce peuple empêcherait s’il voulait dépasse
is que la durée d’une chose mauvaise qui pèse sur un peuple et que ce
peuple
empêcherait s’il voulait dépasse la quantité poss
éciable et honte partagée entre le gouvernement qui fait le mal et le
peuple
qui le laisse faire. Souffrir est vénérable, subi
un obélisque, un cirque avec piédestal au centre, une cathédrale. Nul
peuple
n’est plus illustre, plus noble, plus magnifique
t plus illustre, plus noble, plus magnifique et plus magnanime que le
peuple
français. Accouplez ces deux idées, l’Angleterre
princes font cortège, la reine assiste. La vertueuse femme en qui le
peuple
anglais, royaliste, comme on sait, voit et vénère
. Ce commencement de connaissance des grands hommes est nécessaire au
peuple
. Le monument provoque à connaître l’homme. On dés
souffrance, ce n’est point là une bonne attitude pour la fierté d’un
peuple
. Il est moral que les peuples soient bons payeurs
à une bonne attitude pour la fierté d’un peuple. Il est moral que les
peuples
soient bons payeurs en fait de reconnaissance. L’
ation qui a créé le prodigieux palais de Sydenham, ce Versailles d’un
peuple
. L’initiative prise par le comité entraînera cert
souscription, à moins d’être à un sou, c’est-à-dire ouverte à tout le
peuple
, est nécessairement fractionnelle. Ce qui est dû
Avon, seconde le comité de Londres. Nous félicitons l’Angleterre. Les
peuples
ont l’oreille dure et la vie longue ; ce qui fait
cite dit en parlant des sommets des montagnes : dans l’opinion de ces
peuples
preces mortalium nusquàm propiùs audiuntur . Les
a loi des douze tables : quiconque violait la personne d’un tribun du
peuple
était dévoué, consacré à Jupiter ; le fils dénatu
gements privés dans les guerres qu’on appelait pura et pia bella. Les
peuples
y combattaient pro aris et focis, expression qui
aient les dieux de la cité ennemie hors de ses murs, et dévouaient le
peuple
attaqué. Les rois vaincus étaient présentés au ca
traditions fameuses de l’antiquité grecque et latine prouvent que les
peuples
commençaient souvent les guerres (duella chez les
r dans cette erreur par un conseil exprès de la Providence : chez des
peuples
barbares, encore incapables de raisonnement, les
le vainqueur des Albains quand même il se serait trouvé innocent. Le
peuple
le renvoya absous, plutôt par admiration pour so
voulu mettre sur le théâtre des dieux qui enseignassent le parjure au
peuple
; encore bien moins peut-on le croire de Scipion
ient été séduits et trompés. Nous retrouvons la même opinion chez les
peuples
héroïques dans la guerre comme dans la paix. Selo
aractérisent la jurisprudence romaine, d’accord en ceci avec tous les
peuples
du monde. Elles n’ont rien de commun avec les sec
couvert, toute généreuse, comme il convenait à la civilisation où les
peuples
étaient parvenus. 99. On ne pouvait jusqu’ici
’ici ajouter foi à cette vérité tant que l’on attribuait aux premiers
peuples
ce parfait héroïsme imaginé par les philosophes ;
nde, admirable de la religion. Le christianisme est la philosophie du
peuple
. Celui qui porte ici la parole sort du peuple et
e est la philosophie du peuple. Celui qui porte ici la parole sort du
peuple
et du christianisme, et j’espère que vous le reco
ond, à mon tendre respect pour tout ce qui est du christianisme et du
peuple
. La philosophie est heureuse de voir le genre hum
ands événements de tout genre qui se produisent dans les conseils des
peuples
ou des princes et la plupart du temps sur les cha
urs actions, ne songent guère à les enregistrer, et que les chefs des
peuples
représentant les dieux, étant dieux eux-mêmes, la
des différences ; il y a dans le genre humain, de siècle à siècle, de
peuple
à peuple, d’individu à individu, des différences
rences ; il y a dans le genre humain, de siècle à siècle, de peuple à
peuple
, d’individu à individu, des différences manifeste
ns l’histoire ? Vous n’apercevez que des particularités : d’abord tel
peuple
, puis tel autre, telle époque, tel système, toujo
ttache à telle idée particulière, un jour elle s’en détachera. Si tel
peuple
accomplit l’idée qu’il est appelé à réaliser, il
s différentes sphères qui remplissent la vie de toute époque, de tout
peuple
, de tout individu, à savoir, l’industrie, l’État,
ole à quelques individus éminents qui les représentent. En effet, les
peuples
ne paraissent pas dans l’histoire ; leurs chefs s
en apparence, j’entends ceux qui commandent en réalité, ceux que les
peuples
suivent en tout genre, parce qu’ils ont foi en eu
ux, et qu’ils les considèrent comme leurs interprètes. Les lieux, les
peuples
, les grands hommes, voilà les trois choses par le
i qu’il faut entendre la pensée de Montesquieu. Tel climat donné, tel
peuple
suit. J’en conclus que des lieux divers représent
ne barrière comme on le croit ordinairement ; c’est un lien entre des
peuples
qu’il a l’air de séparer et qu’il rapproche sans
lui qui est appelé à y jouer un si grand rôle. Neuvième leçon. Des
peuples
. Sujet de la leçon : De la philosophie de l’hi
de la leçon : De la philosophie de l’histoire appliquée à l’étude des
peuples
. — Écarter la question d’un peuple primitif. — Id
’histoire appliquée à l’étude des peuples. — Écarter la question d’un
peuple
primitif. — Idée d’un peuple ; développement de c
des peuples. — Écarter la question d’un peuple primitif. — Idée d’un
peuple
; développement de cette idée à travers tous les
oppement de cette idée à travers tous les éléments constitutifs de ce
peuple
, et d’abord dans l’industrie, les lois, l’art et
philosophie, réfléchissant tous les éléments de la civilisation d’un
peuple
, en est l’expression dernière. — Des ressemblance
n dernière. — Des ressemblances et surtout des différences des divers
peuples
d’une même époque. — Idée de la guerre. — Motifs
ire. — Importance historique de la guerre et de l’état militaire d’un
peuple
. Dans la dernière leçon nous avons indiqué rapi
hui, sur cette scène du monde ainsi préparée, d’observer l’action des
peuples
, de déterminer les aspects généraux sous lesquels
ion des peuples, de déterminer les aspects généraux sous lesquels les
peuples
se présentent et se recommandent à la philosophie
t et se recommandent à la philosophie de l’histoire. N’y a-t-il qu’un
peuple
primitif, c’est-à-dire une seule race, et par con
uestion est plus embarrassante qu’importante. En effet, soit que d’un
peuple
unique partent des peuples qui peu à peu diffèren
ante qu’importante. En effet, soit que d’un peuple unique partent des
peuples
qui peu à peu diffèrent, soit que ces différents
partent des peuples qui peu à peu diffèrent, soit que ces différents
peuples
se soient formés séparément sans autre lien que l
re lien que la nature humaine, commune à tous, toujours est-il que ce
peuple
primitif ou cette nature commune à tous aboutisse
l faut, en négligeant la question du fond commun de l’histoire et des
peuples
, il faut, dis-je, nécessairement trois ordres dif
de populations. Je dis trois ordres de populations, et non pas trois
peuples
, parce que si chaque époque est une en ce sens qu
on d’une seule, il faut bien qu’il y ait dans chaque époque plusieurs
peuples
pour représenter les diverses idées qui constitue
phie de l’histoire, pour bien comprendre une époque et les différents
peuples
qu’elle embrasse, les divise d’abord, prend chaqu
différents peuples qu’elle embrasse, les divise d’abord, prend chaque
peuple
à part et l’examine. Que lui demande-t-elle ? sou
le considère-t-elle ? La philosophie de l’histoire, en présence d’un
peuple
quelconque, doit reconnaître avant tout pourquoi
sence d’un peuple quelconque, doit reconnaître avant tout pourquoi ce
peuple
est venu dans le monde, ce qu’il a à y faire, que
quel but il poursuit, quelle idée il représente. Remarquez que si ce
peuple
ne représente point une idée, son existence est t
e unité. Pour comprendre les divers événements qui se passent dans un
peuple
il faut les pouvoir rattacher à une idée commune
pouvoir rattacher à une idée commune ; et cette idée est celle que ce
peuple
est appelé à représenter. Ainsi, demander à un pe
st celle que ce peuple est appelé à représenter. Ainsi, demander à un
peuple
ce qu’il vient faire en ce monde, quelle destinée
ière règle de la philosophie de l’histoire. Voici la seconde. Si tout
peuple
est appelé à représenter une idée, les événements
é à représenter une idée, les événements dont se compose la vie de ce
peuple
aspirent et aboutissent à la représentation compl
uivre, sous peine de ne pas comprendre grand-chose à l’histoire de ce
peuple
. Je suppose, par exemple, que vous ne sachiez pas
de ce peuple. Je suppose, par exemple, que vous ne sachiez pas que le
peuple
romain était appelé à représenter sur la terre te
numéro du volume et le haut des pages. Un but donné, l’histoire d’un
peuple
est un progrès continuel. C’est là qu’est toute l
le type de la perfection. Or, le type de la perfection relative d’un
peuple
, c’est l’idée que ce peuple doit accomplir. Tout
r, le type de la perfection relative d’un peuple, c’est l’idée que ce
peuple
doit accomplir. Tout nous ramène donc à la recher
t accomplir. Tout nous ramène donc à la recherche de l’idée de chaque
peuple
et au mouvement progressif de ce peuple vers l’ac
recherche de l’idée de chaque peuple et au mouvement progressif de ce
peuple
vers l’accomplissement de cette idée. Maintenant
euple vers l’accomplissement de cette idée. Maintenant il en est d’un
peuple
comme d’un individu. Un individu n’est pas comple
s forces, l’idée de l’utile, du juste, du beau, du saint, du vrai. Un
peuple
aussi n’est pas complet s’il n’a fait passer pour
l’État, l’art, la religion et la philosophie : le développement d’un
peuple
n’est achevé que quand il a épuisé toutes ces sph
es. Donc la philosophie de l’histoire, si elle veut bien connaître un
peuple
, après avoir déterminé l’idée de ce peuple et s’ê
lle veut bien connaître un peuple, après avoir déterminé l’idée de ce
peuple
et s’être bien pénétrée du principe que ce peuple
erminé l’idée de ce peuple et s’être bien pénétrée du principe que ce
peuple
accomplit cette idée progressivement, doit recher
ord ou qui finit par dominer tous les autres. C’est en considérant un
peuple
sous ces points de vue divers, et qui pourtant se
t particulier, par exemple, de l’intérêt politique, considère dans un
peuple
l’élément politique presque exclusivement ; ou, p
ultat, c’est-à-dire la formule dernière, sous laquelle elle résume un
peuple
, réfléchissant les caractères à la fois harmonieu
ui accompagne aisément les formules exclusives. Ne considérez-vous un
peuple
que par le côté politique ? ici la formule même l
e de comprendre et d’exprimer l’idée fondamentale de la religion d’un
peuple
, et nous entrons déjà dans des routes plus sombre
’esprit du temps, ni avec les autres éléments de la civilisation d’un
peuple
; ou, si vous n’osez pas le soutenir, si vous acc
accordez que la philosophie est en rapport intime avec l’époque et le
peuple
qui la produisent, je vous demanderai si la philo
n que le raisonnement vous impose : c’est que quand on caractérise un
peuple
ou une époque par sa philosophie, on ne fait que
née à parler aussi ce langage, à tenir compte de la métaphysique d’un
peuple
, ou à ignorer ce peuple dans son expression la pl
ngage, à tenir compte de la métaphysique d’un peuple, ou à ignorer ce
peuple
dans son expression la plus élevée. Quand on a ét
ndustrie, les arts, le gouvernement, la religion, la philosophie d’un
peuple
, on le connaît en lui-même ; il faut alors le com
on le connaît en lui-même ; il faut alors le comparer avec les autres
peuples
qui sont renfermés dans la même époque. Toute épo
sont renfermés dans la même époque. Toute époque est une, comme tout
peuple
est un, dans son idée fondamentale, et en même te
dées qui doivent aussi s’y rencontrer : elle doit contenir différents
peuples
pour représenter différentes idées ; il faut donc
différentes idées ; il faut donc examiner les rapports des différents
peuples
d’une même époque entre eux. Ils ont nécessaireme
érales ; elle doit rechercher positivement quels sont dans ces divers
peuples
les caractères analogues de l’industrie, des lois
, les arts, les religions, les systèmes philosophiques des différents
peuples
d’une époque, elle verra que tous ces éléments on
ces merveilleuses. Les résultats obtenus par l’examen approfondi d’un
peuple
particulier ne seront pas changés, ils seront agr
izon est plus étendu ; c’est-à-dire que si vous étiez arrivés pour un
peuple
particulier à une formule déjà fort générale, la
ule déjà fort générale, la formule dernière qui représentera tous les
peuples
d’une même époque dans leurs ressemblances, toute
p plus générale encore et d’une abstraction plus relevée. Mais si les
peuples
qui composent une même époque doivent se ressembl
ans toute l’étendue de leur action. Il y a dans une époque différents
peuples
, parce que dans une époque il y a différentes idé
s peuples, parce que dans une époque il y a différentes idées. Chaque
peuple
représente une idée et non pas une autre. Cette i
e, est particulière relativement à celles que représentent les autres
peuples
de la même époque ; elle est particulière, elle e
e ou elle l’ignore ou elle la repousse. Toute idée qui domine dans un
peuple
y domine comme l’idée unique qui représente pour
ne dans un peuple y domine comme l’idée unique qui représente pour ce
peuple
la vérité tout entière ; et pourtant, loin qu’ell
vérité universelle et absolue. Comment ces différences des différents
peuples
vivent-elles ensemble ? Ne peuvent-elles pas subs
enfante et déroule successivement. Mais il n’en est pas ainsi pour un
peuple
: un peuple n’est ni un philosophe éclectique ni
éroule successivement. Mais il n’en est pas ainsi pour un peuple : un
peuple
n’est ni un philosophe éclectique ni l’humanité t
un philosophe éclectique ni l’humanité tout entière ; ce n’est qu’un
peuple
particulier ; il prend donc pour vrai en soi ce q
érité absolue, est une erreur. Les idées particulières des différents
peuples
d’une même époque, ne se sachant pas comme des id
et des luttes. Cela n’est, pas moins vrai dans la vie intérieure d’un
peuple
que dans les relations extérieures des peuples en
la vie intérieure d’un peuple que dans les relations extérieures des
peuples
entre eux. Nous avons distingué comme cléments de
peuples entre eux. Nous avons distingué comme cléments de la vie d’un
peuple
l’industrie, l’État, l’art, la religion et la phi
ombats des partis, dans les limites de la constitution politique d’un
peuple
, font la vie de ce peuple. Il en est de même à l’
s limites de la constitution politique d’un peuple, font la vie de ce
peuple
. Il en est de même à l’extérieur : les luttes des
la vie de ce peuple. Il en est de même à l’extérieur : les luttes des
peuples
d’une époque entre eux font la vie de cette époqu
ouvait. La guerre a sa racine dans la nature des idées des différents
peuples
, qui, étant nécessairement partielles, bornées, e
st la rencontre violente, le choc des idées exclusives des différents
peuples
, dans ce choc, l’idée qui sera plus faible sera d
qui est le plus en rapport avec l’esprit même de cette époque. Chaque
peuple
représente une idée, et les peuples différents re
sprit même de cette époque. Chaque peuple représente une idée, et les
peuples
différents représentent différentes idées ; d’où
uples différents représentent différentes idées ; d’où il suit que le
peuple
qui représente l’idée le plus en rapport avec l’e
te l’idée le plus en rapport avec l’esprit général de l’époque est le
peuple
appelé à la domination. Quand l’idée d’un peuple
l de l’époque est le peuple appelé à la domination. Quand l’idée d’un
peuple
a fait son temps, ce peuple est condamné à dispar
appelé à la domination. Quand l’idée d’un peuple a fait son temps, ce
peuple
est condamné à disparaître ; mais il ne cède pas
raître ; mais il ne cède pas facilement la place, il faut qu’un autre
peuple
la lui dispute et la lui arrache. La guerre est l
ura aucun progrès ; car les différences ne se fondront pas, et chaque
peuple
restera éternellement dans l’abrutissement de l’i
n temps, si elle ne se modifiait jamais, serait la condamnation de ce
peuple
à une erreur éternelle. La guerre n’est pas autre
en sont la promulgation éclatante, et que les défaites et la fin d’un
peuple
sont les arrêts de la civilisation et de Dieu mêm
euple sont les arrêts de la civilisation et de Dieu même déclarant ce
peuple
au-dessous du temps présent, en opposition avec l
t d’airain89, elle est nécessaire et universelle, elle s’applique aux
peuples
comme aux individus. On peut plaindre les peuples
elle s’applique aux peuples comme aux individus. On peut plaindre les
peuples
, mais il ne faut pas accuser leur destinée, car c
t pas accuser leur destinée, car ce sont eux qui la font. Supposez un
peuple
généreux qui prenne au sérieux ses idées, et qui,
s et virils dans lesquels se trempe le caractère des individus et des
peuples
: ce peuple-là, lorsqu’il paraîtra sur le champ d
ans lesquels se trempe le caractère des individus et des peuples : ce
peuple
-là, lorsqu’il paraîtra sur le champ de bataille,
mmis aucune faute : toutes les chances seront pour lui. Supposez à ce
peuple
un ennemi imprudent ou lâche, ayant des idées san
te, mais sans résolution et sans énergie. Mettez en présence ces deux
peuples
: n’est-il pas évident que l’un étant meilleur qu
c’était un empire en possession d’une civilisation assez avancée, un
peuple
qui avait des idées, et les premières de toutes,
d’en venir à de véritables mêlées sur des questions de théologie. Ce
peuple
était instruit, savant, ingénieux, ardent ; mais
x victimes ; je n’entends point ce langage : il faut choisir entre un
peuple
corrompu, vicieux, dégradé, indigne d’exister pui
et l’action est l’épreuve décisive de la valeur des individus et des
peuples
. L’âme tout entière passe dans l’action avec ses
r ce que vaut tel homme ? voyez-le agir ; de même toute la vertu d’un
peuple
comparaît sur les champs de bataille. Donnez-moi
Je pourrais prendre ainsi les institutions militaires de chaque grand
peuple
, et je vous montrerais l’esprit de ce peuple dans
litaires de chaque grand peuple, et je vous montrerais l’esprit de ce
peuple
dans celui de ces institutions. Tout se rapporte
me à sa manière. La philosophie de l’histoire doit considérer dans un
peuple
tous ses éléments intérieurs, l’agriculture, le c
combat ou qui la combattent, en un mot dans son action militaire. Un
peuple
vraiment historique a une idée à réaliser ; et qu
par la guerre, il s’efforce de lui faire faire le tour du monde. Tout
peuple
historique est donc pendant quelque temps conquér
s hommes. Leur nécessité et leur caractère propre. — Ils résument les
peuples
, les époques, toute l’humanité, l’ordre universel
ques de l’histoire aux lieux qui en sont le théâtre, et des lieux aux
peuples
qui les habitent, nous irons aujourd’hui des peup
et des lieux aux peuples qui les habitent, nous irons aujourd’hui des
peuples
à ces individus éminents qui les représentent dan
J’espère que la dernière leçon a dû vous laisser la conviction qu’un
peuple
n’est pas seulement une collection plus ou moins
’une force extérieure prépondérante : il doit vous être évident qu’un
peuple
n’est un véritable peuple qu’à la condition d’exp
ondérante : il doit vous être évident qu’un peuple n’est un véritable
peuple
qu’à la condition d’exprimer une idée qui, passan
assant dans tous les éléments dont se compose la vie intérieure de ce
peuple
, dans sa langue, dans sa religion, dans ses mœurs
onséquent aucun intérêt pour l’histoire ! L’existence historique d’un
peuple
est tout entière dans son rapport avec l’idée qu’
il représente. Ôtez à chacun des individus dans lesquels se divise un
peuple
, l’identité de langue, de mœurs, de religion, d’a
lequel ils vivent et qui les fait être ce qu’ils sont. L’esprit d’un
peuple
, l’esprit commun à tous les citoyens, voilà ce qu
de sentiments, c’en est fait de la patrie et du patriotisme. Si tout
peuple
, je dis tout peuple véritable, tout peuple histor
est fait de la patrie et du patriotisme. Si tout peuple, je dis tout
peuple
véritable, tout peuple historique, est nécessaire
et du patriotisme. Si tout peuple, je dis tout peuple véritable, tout
peuple
historique, est nécessairement un dans l’unité de
’esprit qui le fait être et agir, tout individu qui fait partie de ce
peuple
participe aussi de son esprit. Un individu qui da
ien avoir le même esprit. Ainsi tous les individus dont se compose un
peuple
sont remplis de son esprit et le représentent en
z forte ligne de démarcation entre les différents individus d’un même
peuple
. Mais ceux qui sont sur le premier plan et représ
i sont sur le premier plan et représentent davantage l’esprit de leur
peuple
sont encore un assez grand nombre, une foule, dan
tre pas : c’est le représentant plus ou moins accompli que tout grand
peuple
se suscite. Il n’est pas seulement un individu, m
el qu’à la double condition d’être pénétré de l’esprit général de son
peuple
, et en même temps de représenter cet esprit génér
les monuments de l’Inde, les monuments primitifs de presque tous les
peuples
. À l’autre extrémité de la civilisation et de l’i
breuse, honnête, utile. Ce sont d’excellents soldats de l’esprit d’un
peuple
; ils forment l’armée de toute grande cause qui t
e est également éloigné de l’original et de l’homme ordinaire. Il est
peuple
et il est lui tout ensemble ; l’esprit de sa nati
e l’esprit commun à tous qu’il est grand et commande à tous. Comme un
peuple
est tout entier dans ses grands hommes, c’est aus
une insulte à l’humanité. Sous cette réserve, il est certain que tout
peuple
se résolvant nécessairement en quelques personnag
lvant nécessairement en quelques personnages d’élite, l’histoire d’un
peuple
doit être faite, comme elle l’est, par celle de s
elle l’est, par celle de ses grands hommes. Or, ce qui est vrai d’un
peuple
est vrai de tous les autres, d’une époque et de t
ns quelque genre que ce soit, à quelque époque du monde, chez quelque
peuple
qu’il paraisse, vient pour représenter une idée,
idées qui dominent dans son temps et dans son pays, des idées de son
peuple
, et par conséquent de tous les individus de ce pe
es idées de son peuple, et par conséquent de tous les individus de ce
peuple
, des plus petits comme des plus grands, car tous
idées de ce temps, ses intérêts, ses besoins. Tous les individus d’un
peuple
ont bien aussi les mêmes idées générales, les mêm
les réaliser et les satisfaire ; ils représentent leur temps et leur
peuple
, mais d’une manière impuissante, infidèle, obscur
leur chef. Comme au fond le grand homme n’est pas autre chose que le
peuple
qui s’est fait homme, à cette condition-là le peu
tre chose que le peuple qui s’est fait homme, à cette condition-là le
peuple
à confiance en lui, il a pour lui de l’amour et d
st la croyance intime, spontanée, irrésistible que cet homme c’est le
peuple
, c’est le pays, c’est l’époque. Dans la dernière
ui le fait grand, c’est son rapport à l’esprit de son temps et de son
peuple
; ce qui le fait homme, c’est son individualité ;
résentent, leur rapport intime avec l’esprit de leur temps et de leur
peuple
. On peut encore agiter deux questions relativemen
les-mêmes et ignorées des autres ; car n’oubliez pas ce principe, les
peuples
ne reconnaissent les puissances cachées qui dorme
su si bien satisfaire et réaliser dans leurs œuvres les idées de leur
peuple
et de leur temps, qu’ils ont souvent donné leur n
La guerre n’est autre chose que l’action extérieure de l’esprit d’un
peuple
. Quand l’esprit d’un peuple a pénétré les différe
que l’action extérieure de l’esprit d’un peuple. Quand l’esprit d’un
peuple
a pénétré les différents éléments dont la vie de
sprit d’un peuple a pénétré les différents éléments dont la vie de ce
peuple
se compose, qu’il les a formés et constitués, il
ontrée le dernier degré et le résumé nécessaire du développement d’un
peuple
; donc le grand philosophe est lui-même, dans son
mmes, et, avec le grand capitaine, le représentant le plus complet du
peuple
auquel il appartient. Les deux plus grandes chose
scartes, entre Leibnitz et Napoléon. Vous avez vu que si la lutte des
peuples
est triste, si le vaincu excite à bon droit une p
os, au premier coup d’œil, n’est pas moins mélancolique que celle des
peuples
; il est douloureux de voir aux prises les hommes
éros malheureux excitent même en nous un intérêt plus profond que les
peuples
; car l’individualité ajoute à la sympathie. Mais
verrez quelle différence il y a entre l’éloquence du chef d’un grand
peuple
et celle d’un chef de parti. La lutte des héros,
ne partie de la vérité. Il y a plus. S’il est bon qu’un siècle, qu’un
peuple
exprime une seule idée, afin de mettre en lumière
en effet que la pensée d’une histoire universelle où les hommes, les
peuples
, les empires, n’ont d’importance que comme instru
religion, et par conséquent sur le premier plan de l’histoire un seul
peuple
, le peuple juif. La race arabe, dont le peuple ju
t par conséquent sur le premier plan de l’histoire un seul peuple, le
peuple
juif. La race arabe, dont le peuple juif fait par
de l’histoire un seul peuple, le peuple juif. La race arabe, dont le
peuple
juif fait partie, est une grande race assurément
nergique que soit cette race, elle n’est pas seule en ce monde, et le
peuple
juif n’est pas toute l’humanité. Avant le temps o
e, et le peuple juif n’est pas toute l’humanité. Avant le temps où le
peuple
de Moïse prend un caractère historique, il y avai
s religions elles-mêmes et les institutions politiques des différents
peuples
y sont traitées quelquefois d’une manière un peu
u superficiellement traitée ; au contraire, dans Vico, les différents
peuples
ont leur histoire approfondie. Selon Vico, l’exis
s peuples ont leur histoire approfondie. Selon Vico, l’existence d’un
peuple
forme un cercle dont il a déterminé avec précisio
ercle dont il a déterminé avec précision tous les points. Dans chaque
peuple
il y a toujours, il y a nécessairement trois degr
islateurs sont des dieux et des prêtres ; c’est l’âge divin de chaque
peuple
. La seconde est la substitution du principe héroï
a fait, l’homme, après s’être développé complètement, se dissipe ; le
peuple
finit ; un nouveau peuple recommence avec la même
tre développé complètement, se dissipe ; le peuple finit ; un nouveau
peuple
recommence avec la même nature, et parcourt le mê
ait ajouté à leurs propres ouvrages bien des ouvrages du siècle et du
peuple
qu’ils représentent. Le premier encore il a discu
e orientale. La Science nouvelle a un autre défaut. Sans doute chaque
peuple
a son plan, et parcourt un cercle, le cercle qu’a
son plan, et parcourt un cercle, le cercle qu’a décrit Vico ; chaque
peuple
a son point de départ, son milieu, sa fin, c’est-
s les ricorsi, dans les retours des mêmes époques chez les différents
peuples
, Vico oublie de rechercher ce qu’il advient de l’
c’est ne rien dire100. En général, profond dans l’histoire de chaque
peuple
, dans la nature commune des nations, pour parler
fférentes parties dont se compose cet ouvrage, celles qui dans chaque
peuple
se rapportent aux arts et à la littérature sont t
ue a commencé, grâce à lui, à jouer un grand rôle dans l’histoire des
peuples
. Ce sont là des titres éclatants, que des défauts
garde sa bienfaisante influence qu’en s’appuyant sur la sympathie des
peuples
? Nous plaçons au premier rang des écrits de cett
xion est la faculté qui entre la dernière en exercice, et si, dans un
peuple
et dans une époque, la philosophie, qui représent
sente la réflexion, se développe après tous les autres éléments de ce
peuple
et de cette époque, il faut en tirer cette conséq
de même il fallait que la philosophie de la sensation arrivât chez un
peuple
dont la langue est devenue celle de la civilisati
ple dont la langue est devenue celle de la civilisation elle-même, un
peuple
placé au centre de l’Europe, d’un caractère à la
collections plus ou moins considérables d’individus qu’on appelle les
peuples
n’avaient pas d’autre loi que leur volonté, c’est
de l’humanité avaient succédé des histoires particulières de certains
peuples
, de certaines époques, de certaines branches de l
n de l’autre, sur la scène de l’Europe et dans le monde des idées, le
peuple
français et le peuple allemand. La question de l’
cène de l’Europe et dans le monde des idées, le peuple français et le
peuple
allemand. La question de l’état actuel de la phil
tradition d’éclat et de magnificence, sans prestige sur l’esprit des
peuples
et sur celui des monarques eux-mêmes. Cette royau
produit les adversaires les plus acharnés du christianisme. Enfin le
peuple
français lui-même, délaissé par la royauté qui ne
des croyances qu’il ne soutenait plus de l’autorité de ses mœurs, le
peuple
français était arrivé à un état déplorable de cor
ilégiée, succéda l’abolition de tout culte public, la souveraineté du
peuple
, une démocratie effrénée. Mais cette démocratie,
sept ans ; un clergé instruit, jouissant d’une autorité méritée ; des
peuples
honnêtes, industrieux, guerriers, obéissant à leu
chefs en disposaient à volonté, et quelquefois en disposaient mal. Le
peuple
n’intervenait en rien dans ses propres affaires ;
ois à côté du trône une chambre des députés nommée directement par le
peuple
et intervenant dans la confection de toutes les l
présentatif ; notre constitution, c’est la fusion réelle du roi et du
peuple
, cherchant ensemble la meilleure manière de gouve
mbert, Philosophie sensualiste, leçon v. 120. Sur la souveraineté du
peuple
, sur ce qu’elle a de vrai et ce qu’elle a de faux
devais choisir et que je choisis : — Mourir à la peine ! comme dit le
peuple
. Cette mort est honorable quand la peine a un nob
ire, mais vraie en histoire : à une très grande distance de temps les
peuples
disparaissent, et il ne reste d’eux que leurs gra
les supériorités au regard de l’avenir. Aussi, remarquez-le bien, les
peuples
qui n’ont pas de grands hommes pour les résumer e
résenter devant l’histoire n’ont pas de grands noms. La grandeur d’un
peuple
, c’est de se personnifier tout entier dans quelqu
er dans quelques colossales mémoires, en sorte que, quand on nomme ce
peuple
, sur-le-champ le personnage national se présente
lle est trop étroite et trop fragile pour contenir et pour garder les
peuples
tout entiers dans ses annales ; elle s’attache à
n pas le prophète ou le demi-dieu, mais le philosophe législatif d’un
peuple
de quatre cents millions d’hommes ! La raison, la
tre cents millions d’hommes ! La raison, la loi, la littérature de ce
peuple
immense sont encore pour des siècles la personnif
justice et de vérité, le livre des souverains, l’art de gouverner les
peuples
, la voix des ancêtres, la règle de tous les siècl
ment le texte des discours qu’il adresse aux grands, aux princes, aux
peuples
de son empire. Les ministres et les censeurs du p
nes en Chine, si l’idolâtrie, qui est la religion des empereurs et du
peuple
, n’est pas devenue la religion du gouvernement, c
aussi bien dans le gouvernement de l’empire que dans la vie privée du
peuple
. Il n’y a ni bien, ni mal, ni vrai, ni faux, qui
compense, ni le moindre mal sans châtiment… « Faites un calendrier, ô
peuples
! la religion recevra des hommes les temps qu’ils
-même, dans la personne des empereurs, a raisonné le pouvoir avec les
peuples
, les peuples ont raisonné l’obéissance avec le go
a personne des empereurs, a raisonné le pouvoir avec les peuples, les
peuples
ont raisonné l’obéissance avec le gouvernement. L
vernement. Le pouvoir n’en a pas été moins respecté, l’obéissance des
peuples
moins assurée ; les conquêtes et les dynasties ta
st pour en avoir poussé trop loin la rigueur qu’au lieu d’amender les
peuples
on les avait poussés dans la révolte. J’aurai soi
un habit se lave, les taches s’effacent, les ordures s’en vont ; mon
peuple
peut se corriger et s’amender. Je ne veux me serv
erreur des supplices que pour défendre la société. Mon amour pour mes
peuples
me donne du courage pour tenir aux travaux contin
p fâcheux de les traiter en coupables lorsqu’ils sont condamnés !… Le
peuple
est inconsidéré et peu réfléchi ; il viole la loi
ans un puits. Vous auriez pitié de cet enfant ; moi j’ai pitié de mon
peuple
. C’est pour moi, ajoute-t-il, une angoisse de con
oment de décider du sort des criminels. Je dois venger le Tien et mes
peuples
; mais il n’en est pas moins triste d’être exposé
au gouvernement ces symptômes de l’opinion publique, ce cri muet des
peuples
dans leur gouvernement. Le droit de requête et de
enance. Le souverain connaît ainsi, sur tous ses actes, la pensée des
peuples
. Il ne dédaigne pas de raisonner et de discuter l
les plus arriérées de l’empire. Le bruit de sa mort avait couru ; les
peuples
s’étaient troublés de l’idée de perdre le chef de
itale, l’empereur crut devoir expliquer lui-même paternellement à ses
peuples
ses motifs pour ne pas obtempérer aux vœux ou aux
este du prince, ou plutôt cette confidence impériale du père avec ses
peuples
. Nous n’en retrancherons que les longueurs et les
ujet à aucune sorte d’infirmité. Me serait-il permis d’abandonner les
peuples
que le Ciel suprême m’a chargé de gouverner à sa
ce qui concerne les mandarins qui ont une inspection immédiate sur le
peuple
, toutes les affaires de l’empire, grandes ou peti
veux cependant qu’on m’informe exactement de tout ce qui concerne mon
peuple
. Les inondations, les sécheresses et les différen
us légère attention. Il y a longtemps que je voulais faire part à mon
peuple
de tout ce dont je viens de l’entretenir ; j’atte
le détail, ne voulant rien ignorer de tout ce qui peut intéresser mon
peuple
, et j’ai toujours donné les ordres les plus préci
ui en avaient besoin. En un mot, il n’est aucun article concernant le
peuple
dont je n’aie voulu être instruit, et, quand on m
lus vaste monument littéraire connu. L’ouvrage destiné à faciliter au
peuple
tout entier la connaissance de la religion, des l
y a rapport. Dans les douze livres suivants il est parlé de tous les
peuples
et nations avec lesquels la Chine a eu des rappor
e, la civilisation elle-même, était la plus énergique des vertus d’un
peuple
. Aussi ont-ils tout ce qui rend la patrie prospèr
peu d’imagination. Ils n’ont point de poème épique ! Qu’est-ce qu’un
peuple
qui n’a point de poème épique au seuil de sa litt
ils sont dans le chemin de regagner cette pure harmonie qui unit les
peuples
comme des hommes-frères, — cette harmonie que Bee
qui vit dans cette musique est l’âme ce l’harmonieuse fraternité des
peuples
, c’est qu’elle est l’âme de l’homme idéal, — de l
triste spectre de la politique ait eu pour seul but de mener ces deux
peuples
qui signifient le monde, — les Romains et les Ger
es devaient aboutir à une franche séparation, pour permettre aux deux
peuples
, après une explication acharnée mais loyale, d’ap
supporter, estimer et aimer : le même fait se doit produire entre les
peuples
de la France et de l’Allemagne, mais en des propo
solution serait impossible s’il n’y avait déjà un lien entre les deux
peuples
. Déjà entre toutes les nations de l’Europe existe
l’harmonie qu’à travers les carnages de batailles cruelles ? Non, les
peuples
européens ne sont pas encore chrétiens ; sont-ils
ement de la race Aryenne : car en elle consiste la seule unité de ces
peuples
, promettant l’entente future. En Europe les Aryen
u’en Afrique ; les Goths, les Francs, les Burgondes, les Normands aux
peuples
gaulois, romanisés mais encore demeurés frères. T
actuelle nation allemande que nous parlons lorsque nous disons que le
peuple
franc de la Gaule est de race germanique. Nous in
us indiquons seulement la vieille parenté de sang produite, entre les
peuples
qui aujourd’hui se nomment français et allemand,
is ou Francs signifie « libres » ; le nom des Allemands signifie « le
peuple
» ; ce qui montre que les Français ont en eux le
u fond des révolutions les plus fortes et les plus importantes de ces
peuples
, le sang premier réapparaît sans cesse. Car c’est
sont tous de belles efflorescences issues de la première parenté des
peuples
, et tous peuvent être nommés fils des dieux. Le p
on la mort, — ce même principe, dans ces hommes, conquit l’esprit des
peuples
et fit couler à travers les âmes des peuples frèr
es, conquit l’esprit des peuples et fit couler à travers les âmes des
peuples
frères, historiquement séparés, le fleuve de l’hu
té idéale ; et chacun d’eux ajoute un son à la puissante harmonie des
peuples
. Et chacun de ces grands héros Aryens contribue a
if : qui oserait le prétendre ? mais il fut homme dans les limites du
peuple
juif ; car là il a trouvé l’être humain dans sa p
ment il y avait une ère chrétienne, bien qu’il n’y eût pas encore des
peuples
vraiment chrétiens. Par ses grands hommes l’Aryen
langage du cœur est la musique. Certes la musique parle aux âmes des
peuples
Aryens un langage qui franchit les barrières géog
franchit les barrières géographiques et les idiomes divers des divers
peuples
; un langage pouvant être compris par ceux qui ne
pagne et en Russie, c’est à ce principe généreux et vivifiant que ces
peuples
doivent d’exister encore. Et tout ce qui aujourd’
peuples doivent d’exister encore. Et tout ce qui aujourd’hui dans ces
peuples
peut être ému par la musique, par la représentati
parcs qu’elle ne résulte plus de la conscience d’une unité entre les
peuples
, mais sert seulement à constater leur différence,
ne point purement et précisément, elle ne fait qu’accroître parmi les
peuples
le sombre crépuscule dont nous nous plaignons tou
e l’art que par des raisons inférieures. Le vrai artiste-s’adresse au
peuple
; le non-artiste, l’artiste-artisan, s’adresse à
é un nombre d’individus entre eux coalisés pour différents buts. « Le
peuple
, dit Wagner, consiste en tous ceux qui sentent un
qui serait, par définition, une œuvre d’art destinée à l’éducation du
peuple
, et le roman-feuilleton, qui n’est pas une œuvre
ise ; ils intéressent, ils font pleurer, ils égayent, ils ennuient un
peuple
entier ; ils sont les vrais créateurs et les vrai
s, un peu de sens commun qu’on respire malgré soi, que deviendrait un
peuple
enseigné de la sorte ? Ce peuple s’emplit l’âme d
spire malgré soi, que deviendrait un peuple enseigné de la sorte ? Ce
peuple
s’emplit l’âme de fables qui n’ont aucun mérite s
folles ? Je le dis avec une entière conviction : il faudrait avoir du
peuple
une insultante idée pour se résigner à le laisser
a mériter le beau nom de populaire, doit être inspirée par l’amour du
peuple
. Je cherche cette fraternité de cœur, cette tendr
et même des chefs-d’œuvre littéraires qui peuvent se répandre dans le
peuple
, plus ou moins, mais il y en a peu qui lui soient
s, roman, poésie, théâtre, sont faites pour un autre auditoire que le
peuple
. Et même lorsque nos auteurs dramatiques de la no
doivent marquer un drame destiné à passionner et à élever l’esprit du
peuple
. Un critique inconnu, un certain M. Courtat, a eu
par la douleur. « Dans le pays, dit-il, on l’appelait l’Alouette. Le
peuple
, qui aime les figures, s’était plu à nommer de ce
riment un sentiment religieux ; entendus non pas d’une élite, mais du
peuple
encore pénétré de christianisme, et qui conserve,
our. Et ainsi le roman anglais est un roman plus que le nôtre près du
peuple
, plus conforme au cours même de la vie et mieux e
il faut prouver qu’ils ont le droit d’exister. Dès qu’on s’adresse au
peuple
, on ne fait plus de haute littérature ou de grand
e goût des chefs-d’œuvre ne s’est pas répandu, de nos jours, parmi le
peuple
de Paris et de quelques grandes villes, comme il
en revenir à la question même que je traite, comment soutenir que ce
peuple
qui dévore les romans, qui y trouve un attrait et
en lire que de médiocres, d’insipides et de malsains, parce qu’il est
peuple
et que l’œuvre d’art n’est pas faite pour lui ? A
t cette idée fraternelle, et dédiaient en secret leur œuvre à tout le
peuple
chrétien. Ils ne le croyaient point indigne de le
ssons à tout ce qui peut relever la condition matérielle et morale du
peuple
, lorsque nous multiplions les écoles, les bibliot
ersel désir de savoir pour ne pas le satisfaire ? Nous dirions que le
peuple
aura sa part de toute chose, sauf de la littératu
our l’artiste, de prendre part à la lutte et de s’adresser à l’âme du
peuple
. » M. Donnay a dit : l’âme du peuple. Il croit q
tte et de s’adresser à l’âme du peuple. » M. Donnay a dit : l’âme du
peuple
. Il croit que l’on peut, que l’on doit s’adresser
quoi légitimer tout un art. Croyez bien, en outre, que si les gens du
peuple
perdent quelques-unes des finesses d’esprit ou de
més. Vous serez aussi aidés. Par un juste retour, vous recevrez de ce
peuple
, pour lequel vous travaillerez, un secours inesti
rté dont ils jouissent ; ce qui signifiait apparemment que les antres
peuples
étaient condamnés à ne les suivre qu’à quelques s
oqués, on nous a offert les malheurs d’une minorité que l’instinct du
peuple
ne comprendrait pas ; et c’est sérieusement que d
t les petits honneurs à lui rendre. C’eût été se faire siffler par le
peuple
dont l’instinct sûr sait pourquoi il a combattu,
pourquoi il a combattu, beaucoup mieux que ceux qui ne se croient pas
peuple
. La politique a ses nécessités, et c’est sous leu
La Chambre des députés était fermée, la Chambre des pairs de même. Le
peuple
se groupa dans les rues, parce qu’il n’y avait qu
ans les rues, parce qu’il n’y avait que les rues qui appartinssent au
peuple
. Quand les soldats vinrent les lui disputer, l’ac
rent les lui disputer, l’action s’engagea : car encore faut-il que le
peuple
soit quelque part. Aucun despotisme ne peut parer
tisme ne peut parer à cet inconvénient. Deux jours sans direction, le
peuple
des rues agit de lui-même ; tandis que le peuple
s sans direction, le peuple des rues agit de lui-même ; tandis que le
peuple
des palais, des salons et des Chambres regardait
ra place à une éternelle admiration. « La première direction que le
peuple
reçut lui vint de ce qui a toujours servi à dirig
pékins. Ils se trompent, comme les hommes qui prennent encore le mot
peuple
dans le sens d’autrefois. Des deux côtés, le comb
ent avec la certitude d’une longue sécurité ; c’est ce que voulait un
peuple
qui craint le joug du besoin, mais qui a accepté
Le sénat autorisait ce qui avait été délibéré dans les assemblées du
peuple
. Depuis la loi de Publilius Philo qui assura au p
assemblées du peuple. Depuis la loi de Publilius Philo qui assura au
peuple
romain la liberté et la souveraineté, le sénat n’
ffaires légales le pupille maître de ses biens. Le sénat assistait le
peuple
de sa présence dans les assemblées législatives,
ù l’aristocratie décidait seule des intérêts publics, soit lorsque le
peuple
déjà maître se laissait encore guider par le séna
nt . Par un effet des mêmes causes qui firent l’héroïsme des premiers
peuples
, les anciens Romains qui ont été les héros du mon
c une gravité digne de la matière : la loi suprême c’est le salut du
peuple
, suprema lex populi salus esto . Dans les temps
sant à l’infini, se répartit entre tous les citoyens qui composent le
peuple
souverain. Dans les monarchies, les sujets sont o
un grand nombre de jurisconsultes pour régler les intérêts privés des
peuples
d’après l’équité naturelle. § V. Corollaire. H
t des lois sacrées, c’est-à-dire secrètes, et cachées au vulgaire des
peuples
. Elles restaient d’autant plus facilement cachées
uer, à écrire les lois dont le secret fut peu à peu dévoilé. Ainsi le
peuple
de Rome ne souffrit plus le droit caché, jus lat
chevaleresque, il s’est profondément pénétré de la personnalité de ce
peuple
arabe, — le seul peuple réellement poétique qu’il
profondément pénétré de la personnalité de ce peuple arabe, — le seul
peuple
réellement poétique qu’il y ait maintenant sur la
Barbares qui ont conservé l’intelligence de la hiérarchie, quand les
peuples
éclairés, comme on dit, en ont perdu jusqu’à l’in
dans ses tableaux. Qu’on nous passe le mot ! le nécessaire social du
peuple
arabe y est complet, et si, comme on l’a ingénieu
ératures compliquées, curieuses et bizarres. Cette veine ouverte d’un
peuple
vaincu, par laquelle s’écoulait un sang si vermei
n que ce dernier panorama du désert, que ces dernières fantasias d’un
peuple
équestre et nomade, seraient un spectacle que ne
d’une main d’artiste, pour en garder l’empreinte, sur le visage d’un
peuple
qui va expirer ; car se transformer sous l’action
xpirer ; car se transformer sous l’action du vainqueur, pour un autre
peuple
, c’est mourir. Qui voudra connaître les derniers
derniers jours de la vie arabe lira Daumas, et qui pensera à ce noble
peuple
, à cette perle de peuple que nos mœurs occidental
arabe lira Daumas, et qui pensera à ce noble peuple, à cette perle de
peuple
que nos mœurs occidentales vont dissoudre, penser
en permanence pendant vingt-cinq ans, cette lutte acharnée contre un
peuple
qui avait, au plus haut degré, toutes les énergie
s, et enfin à la philanthropie, cette maladie qui ronge la moelle des
peuples
vieux et épuisés, ce tabes dorsal des nations ! O
elle confusion des endoctrineurs de sophismes, que le tempérament des
peuples
, quand il n’est pas entièrement ruiné par leurs e
l’idéal enfin de la perfection absolue pour les individus et pour les
peuples
. Un poète, il est vrai, Lord Byron, mais Lord Byr
’est tout à ses yeux. Si, pour lui, l’Américain est le plus grand des
peuples
, le peuple modèle, que tous les autres devraient
ses yeux. Si, pour lui, l’Américain est le plus grand des peuples, le
peuple
modèle, que tous les autres devraient imiter, c’e
ricaines. Voici pour les hommes, à présent ! La gloire et la force du
peuple
américain, c’est la bâtardise : « La transplantat
tout le monde sait, sans avoir eu besoin d’aller en Amérique, que le
peuple
américain est un peu gêné en ce moment par son he
ans cette indifférence profonde, toute la superbe résumée de ce grand
peuple
. » Et, cependant, malgré l’anecdote, que nous acc
s parce que nous sommes trop Européen pour ne pas être poli, ce grand
peuple
, indifférent et superbe, n’est pas si bien encore
s les philosophes de l’École radicale s’obstinent à regarder comme le
peuple
de l’avenir qui doit renouveler tous les autres,
les veines Des penseurs malappris, confondant la vitalité morale d’un
peuple
avec la nouveauté de ses institutions politiques,
rd ? Est-ce enfin avec ce matérialisme effréné qu’on peut ranimer des
peuples
, mourants — comme meurent toujours les peuples !
qu’on peut ranimer des peuples, mourants — comme meurent toujours les
peuples
! — de Matérialisme ? « Quand le colossal et ter
ne valent les Barbares ; car les Barbares étaient, eux ! vraiment des
peuples
jeunes, chez lesquels ce qui sauve les peuples en
nt, eux ! vraiment des peuples jeunes, chez lesquels ce qui sauve les
peuples
en les régénérant, la Spiritualité, débordait !
le but hors de portée parce qu’il est hors de la vérité, consument le
peuple
en vains efforts pour l’atteindre, font perdre le
s sociétés. Rousseau et ses disciples en politique n’ont pas jeté au
peuple
moins de fausses définitions de la liberté politi
ne définissent jamais, afin de pouvoir tromper toujours l’esprit des
peuples
? La liberté de J.-J. Rousseau, c’est le droit de
pas être, une fiction à l’aide de laquelle on trompe l’ignorance des
peuples
et on justifie la révolte de l’individu contre l’
d’obéissance. Le plus ou le moins de cette participation formelle du
peuple
à son gouvernement est ce qu’on nomme très improp
cet exercice du commandement social attribué par les constitutions au
peuple
, ne soit, quand le peuple en est capable par ses
nt social attribué par les constitutions au peuple, ne soit, quand le
peuple
en est capable par ses vertus et par ses lumières
t, faisons-en beaucoup de ce qu’il y a de participation volontaire du
peuple
au commandement social ; moins il y a de cette ré
t. Les formes de ce gouvernement sont aussi diverses que les âges des
peuples
, les lieux, les temps, les caractères de ces grou
L’autorité concentrée y devient facilement injuste et oppressive ; le
peuple
y demande sa place et l’obtient : gouvernement po
upposent plus de spiritualisme, plus de devoir, plus de vertu dans le
peuple
que les autres gouvernements ; c’est ce qui fait
es autres gouvernements ; c’est ce qui fait qu’elles sont l’idéal des
peuples
et des sages. Elles ont l’unique et immense mérit
se mérite d’élever l’âme, les lumières, et le sentiment de justice du
peuple
, à la hauteur de sa souveraineté. Mais si le peup
ent de justice du peuple, à la hauteur de sa souveraineté. Mais si le
peuple
ne possède ni assez de lumières ni assez de vertu
t esclavage militaire, de la gloire, et point de liberté, suffit à ce
peuple
; on peut l’éblouir, on ne peut l’éclairer. Ses v
, c’est-à-dire le sentiment moral de ce qu’il doit à Dieu, aux autres
peuples
et à lui-même, y baisse à mesure que la fausse gl
oit contre l’oppression d’en haut, soit contre l’oppression d’en bas.
Peuple
du vent et du mouvement perpétuel, emporté à tous
llon même qu’il crée et accélère sans cesse en lui et autour de lui !
Peuple
de beaux instincts, mais de peu de moralité polit
de moralité politique, toujours ivre de lui-même, enivrant les autres
peuples
de son génie et de son exemple ; mais ne tenant p
r lancer le monde, plutôt que pour le diriger vers le bien. À de tels
peuples
le gouvernement du hasard ! Ils ne savent ni fond
entaire de Platon, de J.-J. Rousseau, des économistes, des tribuns du
peuple
, des démagogues de 1793, des saint-simoniens de 1
ns la souveraineté des castes, aristocratie ; dans la souveraineté du
peuple
, anarchie et tyrannie à la fois. Ce ne sont ni le
neté sans cesse imposée par les tyrans, sans cesse reconquise par les
peuples
; des droits qui ne reposent que sur des révoltes
. L’abbé Pernetti, l’historien des célébrités de Lyon, raconte que le
peuple
de cette ville l’appelait la Sainte. La solitude
entreprise politique. Les idéologies démocratiques : souveraineté du
peuple
, volonté générale, solidarisme, etc., sont, par e
x, s’adressent à elle en ton nom sur la question du moment.” Ainsi le
peuple
se tyrannise lui-même, en s’imposant à lui-même l
de force l’antinomie qui existe entre le dogme de la souveraineté du
peuple
et les droits de l’individu. « Les auteurs des de
contradiction. Ils ont confondu les droits de l’homme et le droit du
peuple
; les droits de l’homme, de l’individu, et le dro
roit du peuple ; les droits de l’homme, de l’individu, et le droit du
peuple
, de la nation, de la communauté des citoyens libr
unauté des citoyens libres… Mais les droits de l’homme et le droit du
peuple
ne sont point la même chose, à tel point même que
peuple ne sont point la même chose, à tel point même que le droit du
peuple
peut être en conflit avec les droits de l’homme.
euple peut être en conflit avec les droits de l’homme. Si le droit du
peuple
, c’est la souveraineté, ce que précisément ont di
ineté, ce que précisément ont dit les rédacteurs des Déclarations, le
peuple
a le droit, en sa souveraineté, de supprimer tous
idu Et voilà le conflit. Mettre dans une même déclaration le droit du
peuple
et les droits de l’homme, la souveraineté du peup
ation le droit du peuple et les droits de l’homme, la souveraineté du
peuple
et la liberté par exemple, à égal titre, c’est y
croyaient à la fois à la liberté individuelle et à la souveraineté du
peuple
. Ils devaient mettre dans leur œuvre cette antino
y tiennent la plus grande place dans tous les temps et chez tous les
peuples
. Les livres sacrés sont presque universellement c
de prophétie ou d’inspiration une immense autorité, en faisant de son
peuple
, gouverné par Dieu même, une république théocrati
xécuter, c’est-à-dire une organisation sociale qui fait comprendre au
peuple
que c’est « la loi, et non l’homme, qui règne, qu
e ; fondée sur la volonté de Dieu, et soutenue par la voix unanime du
peuple
, elle avait son trône dans le temple national. Ce
des poètes, des inspirés, mais des tribuns sacrés qui enseignaient le
peuple
par la parole, qui réchauffaient, qui l’entraînai
réchauffaient, qui l’entraînaient par l’éloquence. Seulement, dans ce
peuple
de l’enthousiasme, l’éloquence et la poésie fondu
out préparé pour lui ; car tout homme inspiré était prophète, tout le
peuple
était chœur, et Jéhova lui-même prenait la parole
use liberté du gouvernement républicain, sous les Juges, a fatigué le
peuple
d’Israël. Les prêtres, pour s’appuyer sur un pouv
sservi, à l’imitation du gouvernement égyptien, ont donné des rois au
peuple
. Saül, leur instrument, est sacré par eux. Il règ
itaire de Saül, pour couvrir les villes et les pâturages de son petit
peuple
. De légers monticules, entre lesquels les Philist
ne n’osait pas avancer, l’autre ne pouvait pas reculer sans livrer le
peuple
. Tout se bornait à des insultes et à des bravades
e camp. On ne s’y entretenait que du géant, l’effroi de l’armée et du
peuple
; on n’y parlait que des récompenses promises par
aélites, l’armée rentre en Judée aux acclamations de la multitude. Le
peuple
, qui aime surtout le merveilleux, et qui préfère
tré cherchant les ânesses de son père. Il soupçonne dans ce favori du
peuple
un instrument des prophètes. « De quelle famille
armi les tribus des campagnes une renommée de tuteur ou de vengeur du
peuple
qui devait inévitablement le porter au trône ou a
ientôt le fils de Saül lui-même est assassiné pendant son sommeil. Le
peuple
entier se précipite vers Hébron pour reconnaître
es de la Judée ; puis ce roi choisi par les prêtres et acclamé par le
peuple
pour éteindre la race de Saül et pour fonder sa p
use. Cette cause, c’était la facilité que cette répétition donnait au
peuple
ou au chœur de s’associer au chant du poète, en r
Cette intention de prêter ainsi une espèce de refrain au chœur ou au
peuple
est frappante dans certains psaumes de David. En
tains psaumes de David. En les lisant, on entend d’ici le chœur ou le
peuple
, auquel on jette le refrain, qui le reçoit sur le
me. La lyre profane n’a son écho que dans les oreilles raffinées d’un
peuple
ou d’un temps ; l’âme a son écho dans toutes les
barde d’un roi qu’il assoupissait aux sons de sa harpe, sauveur d’un
peuple
par sa fronde, proscrit de caverne en caverne ave
n Orient, sont les médailles des langues. Après avoir été monnaie des
peuples
, les proverbes se retrouvent dans les décombres d
sagesse ? A-t-on jamais vu une seule nation (excepté les Abdéritains,
peuple
fou qui voulait rire) mettre sa jeunesse dans son
iendrait la société politique, enfance éternelle qui condamnerait les
peuples
à une éternelle étourderie ? Si le passé n’enseig
gir comme les vices incarnés de la multitude, irriter les passions du
peuple
, les pousser jusqu’au délire, jusqu’au meurtre, s
res pour prendre la hache au lieu de sceptre et pour promener, sur ce
peuple
lui-même, ce niveau de fer qui trouve toujours un
la victoire prendre à la fois la place de la liberté, du trône et du
peuple
par un coup de main ; tu le verras provoquer le m
ce gouvernement, en rendant par sa chute la vie à la jeunesse de son
peuple
; et, prodige de démence, tu verras après trente
e son peuple ; et, prodige de démence, tu verras après trente ans les
peuples
déifier ce consommateur de peuples et lui faire u
ce, tu verras après trente ans les peuples déifier ce consommateur de
peuples
et lui faire un titre de règne du plus grand abus
main qui monte au ciel, il est vrai, en fascinant les yeux myopes des
peuples
, mais qui y monte pour défier sa justice et pour
juste dans la révolution ; rétablir la souveraineté représentative du
peuple
; faire prospérer leur pays sous la sauvegarde de
ce roi mal assis sur les débris de sa maison, par la versatilité d’un
peuple
qui ne sait ni haïr ni aimer longtemps. Tu auras
sformer en courtisans les plus dévoués, sous prétexte de couronner le
peuple
en couronnant l’armée. L’armée, peuple en effet,
sous prétexte de couronner le peuple en couronnant l’armée. L’armée,
peuple
en effet, peuple héroïque sur les champs de batai
couronner le peuple en couronnant l’armée. L’armée, peuple en effet,
peuple
héroïque sur les champs de bataille, peuple qui s
L’armée, peuple en effet, peuple héroïque sur les champs de bataille,
peuple
qui sauve la patrie en uniforme, mais qui marche
ais qui marche à tous les tambours, pour ou contre tous les droits du
peuple
lui-même, pourvu que la gloire militaire lui dore
i se dépouillait lui-même de son sceptre pour donner ce sceptre à son
peuple
; tu auras partagé trois ans après l’indignation
s l’indignation et le remords de la nation contre l’ingratitude de ce
peuple
conduisant en pompe son bienfaiteur couronné à l’
eu le délire de l’admiration en voyant quelques citoyens obéis par le
peuple
et pressés par d’innombrables prétoriens de la mu
ravers laquelle on ne reconnaît plus rien que des décombres ; que les
peuples
, comme des banqueroutiers de la vérité, ne tienne
vent la lutte de trois factions organisées qui consument le temps des
peuples
en vaines querelles, qui n’ont d’autre mérite que
rchies ou des servitudes ; que les républiques sont la convocation du
peuple
entier au jour d’écroulement de toute chose pour
e pas souvent le fond des masses, d’une capacité qui manque encore au
peuple
, et d’une vertu publique qui manque plus encore a
, mais flatte-moi, et défigure mes ennemis, je te nommerai peintre du
peuple
. » Du côté opposé, les historiens de la Révolutio
’à éterniser la guerre civile des esprits entre les enfants d’un même
peuple
. XV Une grande histoire est un grand jugem
biles. Le premier, tout moral, c’était de démontrer historiquement au
peuple
, et surtout aux hommes d’État, que le crime polit
ortunité et de leur impuissance dans cet anéantissement du trône ; le
peuple
surtout, par l’intérêt de salut public et par ce
me, parce que je n’appartenais à aucune, et parce que, soutenu par le
peuple
, seul je pouvais être arbitre dans ce conseil sou
utrement en entrant le jour même à l’hôtel de ville, ces Tuileries du
peuple
. XIX M. Dupin, dans un volume récent, renou
je pu accomplir avec l’ombre de succès un peu durable ? Où étaient le
peuple
, l’armée, les chambres, les ministres, pour sanct
articipation contre nature du chef de cette maison à l’ingratitude du
peuple
français envers le plus innocent et le plus dévou
é des rois, et au meurtre de ce roi sur l’échafaud de 1793. Ce que ce
peuple
aujourd’hui semblait aimer dans le nouveau duc d’
e, la libéralité des sacrifices, le patronage intelligent et moral du
peuple
, le génie des campagnes, l’alliance antique et in
quérir l’estime et finissant par exercer une influence méritée sur le
peuple
des campagnes, sur les élections, sur le journali
du langage et de la couleur, aurait évidemment bien gouverné plus de
peuples
que les rêveries prosaïques de Platon n’en auraie
donc », lui dis-je. Et j’y allai. J’ai raconté (voir le Conseiller du
peuple
), dans une réponse aux ignares calomnies de M. Cr
er du ministère ou pour livrer la couronne elle-même à la dérision du
peuple
. Ces coalisés faisaient leurs conditions tout hau
de ceux qui les ont envoyés comme des victimes de leur dévouement au
peuple
et de leur résistance au despotisme de la couronn
re vous et deux ministres, elle sera posée bientôt entre le roi et le
peuple
; c’est une lutte corps à corps où le roi et le p
e le roi et le peuple ; c’est une lutte corps à corps où le roi et le
peuple
seront vaincus tout à la fois. Votre loyauté vous
otre loyauté vous commande de vous sacrifier pour sauver au roi et au
peuple
une pareille épreuve. Sacrifiez-vous à l’instant.
tème qui engendre le machiavélisme, et qui met faussement le salut du
peuple
avant la justice, doit être livré au discrédit. L
. Un nouveau droit public doit sortir des nouveaux rapports entre les
peuples
. La guerre, qui fut un moyen de civilisation et d
ne refuserons pas de comprendre les mêmes sentiments chez les autres
peuples
: et nous ne haïrons pas ces peuples, uniquement
mêmes sentiments chez les autres peuples : et nous ne haïrons pas ces
peuples
, uniquement parce qu’ils sont autres que nous. Le
ns pas ces peuples, uniquement parce qu’ils sont autres que nous. Les
peuples
continueront de différer par les mœurs, mais ils
les causes qui l’ont produite et consacrée en quelque sorte chez les
peuples
modernes, les raisons qui doivent la faire dispar
partacus n’avait aucune analogie avec les actes de rébellion chez les
peuples
modernes. Le commerce et l’industrie ont été des
là que les esclaves de Rome avaient la perspective de la liberté. Les
peuples
ont été de même. La guerre civilisait ; le commer
s que l’homme se suffise a lui-même : il ne faut pas non plus que les
peuples
se suffisent à eux-mêmes. L’ancienne jurisprudenc
bsoudre jusqu’à un certain point à cet égard la croyance générale des
peuples
. Bacon le premier a aperçu, dans la Némésis des a
t la prescience de Dieu : cet accord a été difficile surtout pour les
peuples
chez qui le flambeau des traditions n’a pas été d
enfuis de Paris (janvier 1649), que va faire le coadjuteur, tribun du
peuple
, maître du pavé, ayant pour allié d’un côté le Pa
rges, dans l’imposition et la levée des taxes ; bref, « que le pauvre
peuple
sera soulagé réellement et effectivement, que l’o
toutes les divisions et les causes probables de ruine : « Le gros du
peuple
qui est ferme, dit-il, fait que l’on ne s’aperçoi
l’entrée en jeu de la première Fronde, il le dit énergiquement : Les
peuples
sont las quelque temps devant que de s’apercevoir
il était séditieux, il ne l’était qu’à demi. Il s’est rendu maître du
peuple
, de concert avec M. de Beaufort, qu’il tient entr
utre l’est des Halles. Mais il ne veut pas abuser « de cette manie du
peuple
, dit-il, pour M. de Beaufort et pour moi ». Il ré
absolument à l’idée de se passer du Parlement ou de l’écraser par le
peuple
, de le purger violemment comme quelques-uns le co
ndraient l’énergie nécessaire sans le menacer, tandis que l’action du
peuple
à Paris est trop dangereuse, trop immédiate. Retz
nèrenti. Le premier président (Molé) les savait très bien relever, le
peuple
ne les trouvait nullement bonnes, les ecclésiasti
d’un cas, Retz se voit compromis et manque de se décréditer parmi le
peuple
et parmi les exaltés du Parlement en s’opposant à
n de s’écrier en sortant des séances du Parlement : « Rien n’est plus
peuple
que les compagnies !… Les plus sages parurent aus
euple que les compagnies !… Les plus sages parurent aussi fous que le
peuple
, le peuple me parut plus fou que jamais. » La gai
es compagnies !… Les plus sages parurent aussi fous que le peuple, le
peuple
me parut plus fou que jamais. » La gaieté de cert
is comme l’était Retz, sincèrement ému des malheurs et des erreurs du
peuple
et de la dissension civile, aller droit avec simp
eurs, tous ceux qui ont passé leur vie à remuer les parlements et les
peuples
, finir aussi doucement, aussi décemment que le ca
musical. Il invoque également et les dieux et les hommes, persuade un
peuple
, anime un bataillon, parle en législateur ou en g
blique, l’avidité des citoyens à s’enrichir, l’injustice des chefs du
peuple
, le pillage des domaines sacrés et du trésor publ
orme de toutes les choses. Par les hommes puissants la cité périt. Le
peuple
, par imprévoyance, tombe sous l’oppression d’un s
imprévoyance, tombe sous l’oppression d’un seul. « — J’avais donné au
peuple
le pouvoir qui lui suffit, n’abaissant et n’éleva
le reconnaître dans Solon quand on le voit attesté par l’histoire. Le
peuple
athénien, ayant perdu l’île de Salamine dans une
s un maître qu’il avait pressenti et bravé. Il ne conseillait plus au
peuple
ni la guerre ni la résistance ; mais il racontait
oésie, dans sa forme élégiaque et lyrique, restait la conseillère des
peuples
, et, après les oracles, la première voix qu’ils é
? Est-ce pour Athènes, près de laquelle se pressaient volontiers les
peuples
du nom grec ? On croirait qu’il s’agit de l’Ionie
x, ô jeunes gens ? N’avez-vous pas honte de cette mollesse devant les
peuples
voisins ? Vous semblez assis en paix ; et la guer
et sauf, la mort le surprend à son foyer. Celui-là n’est pas cher au
peuple
; il n’en est pas regretté : mais cet autre, peti
grands le pleurent s’il succombe. L’homme de courage met en deuil le
peuple
par sa mort ; et, vivant, il est l’égal des demi-
rter pour le jeune guerrier. Une force publique pour la cité, pour le
peuple
entier, c’est un homme en avant sur le front du b
premiers abords, il n’en meurt qu’un petit nombre ; et ils sauvent le
peuple
derrière eux. Mais des guerriers qui se troublent
ntiquité. Le caractère qui distingue essentiellement Israël entre les
peuples
théocratiques, c’est que le sacerdoce y a toujour
ations, ils furent les vrais instruments de la primauté religieuse du
peuple
juif. De bonne heure, ils annoncèrent des espéran
e bonne heure, ils annoncèrent des espérances illimitées, et quand le
peuple
, en partie victime de leurs conseils impolitiques
une ville placée sur le sommet d’une montagne, vers laquelle tous les
peuples
devaient accourir, comme un oracle d’où la loi un
lue de l’esprit national. Ce grand livre une fois créé, l’histoire du
peuple
juif se déroule avec un entraînement irrésistible
t d’ordre social, et non d’ordre politique, que l’œuvre à laquelle ce
peuple
travaille est un royaume de Dieu, non une républi
nt pour la défense des antiques institutions. L’idée qu’Israël est un
peuple
de Saints, une tribu choisie de Dieu et liée enve
t mélancolique harmonie. Israël devient vraiment et par excellence le
peuple
de Dieu, pendant qu’autour de lui les religions p
ssant aux résultats les plus opposés, faisait d’eux à cette époque le
peuple
le plus frappant et le plus original du monde. Le
ept fils 92, le roman de l’Hippodrome d’Alexandrie 93), les guides du
peuple
cherchent surtout à inculquer cette idée que la v
que le pouvoir se sécularisait et passait en des mains incrédules, le
peuple
juif vivait de moins en moins pour la terre et se
être comparé. 83. Je rappelle que ce mot désigne simplement ici les
peuples
qui parlent ou ont parlé une des langues qu’on ap
nversement dans l’admiration touche de près à l’ingratitude, — et les
peuples
ne sont vraiment plus reconnaissants pour leurs g
théâtre, naturel à l’homme, et qui devient la plus malsaine manie des
peuples
vieux, civilisés et corrompus ; mais elle l’a exa
on qu’on nous a faite que cette idolâtrie du théâtre par laquelle les
peuples
finissent ! Seulement, est-ce à nous à la vouloir
souillé de ses farces grotesques les derniers moments des plus grands
peuples
et déshonoré leur agonie ? Et, en effet, pour êtr
tériel des spectacles, le pain des yeux, le vin des sens, cher à tout
peuple
devenu intellectuellement une populace, et qui de
cions l’histrionisme comme un des signes de la fin des temps pour les
peuples
, les mœurs publiques nous répondaient. Paris pres
raît moins à la classe qu’aux récréations. L’occupation du loisir des
peuples
donne exactement leur mesure. Que penser donc d’u
de nation en décadence, l’esprit meurt, la conversation s’éteint. Un
peuple
aimable, et réputé le plus aimable des peuples, p
nversation s’éteint. Un peuple aimable, et réputé le plus aimable des
peuples
, perd les grâces toutes-puissantes par lesquelles
uvent servir à mieux qu’à l’amusement, c’est-à-dire à l’éducation des
peuples
; seulement, ici, oserait-on vraiment nous oppose
pieds terribles, — ces pieds d’argile qui pèsent tant sur le cœur des
peuples
avant de crouler, — les monstres qui l’ont gouver
strat domestique : Pater familias. Eh bien, voyez donc le progrès des
peuples
! Cette idée devait venir plus tard. Elle paraiss
s la dernière page, présente aux regards de l’observateur deux grands
peuples
, — le peuple grec et le peuple romain, — qui tous
page, présente aux regards de l’observateur deux grands peuples, — le
peuple
grec et le peuple romain, — qui tous deux mal vus
regards de l’observateur deux grands peuples, — le peuple grec et le
peuple
romain, — qui tous deux mal vus longtemps, mais o
raconter, autant que possible, la Grèce antique, — car l’histoire des
peuples
artistes tient toujours un peu du roman. Chez les
civilisations consumées pour en faire le ciment des institutions des
peuples
vivants ! Prenons garde, toutefois, à une confusi
lques d’institutions toujours impossibles, peuvent être proposés d’un
peuple
à un peuple. Entre les manières de penser et de s
itutions toujours impossibles, peuvent être proposés d’un peuple à un
peuple
. Entre les manières de penser et de sentir d’un p
un peuple à un peuple. Entre les manières de penser et de sentir d’un
peuple
mort, mais qui laissa sur le front du peuple viva
penser et de sentir d’un peuple mort, mais qui laissa sur le front du
peuple
vivant comme les dernières haleines de son génie,
et nous en sépare, c’est ce qu’il y a de plus profond dans l’être des
peuples
, ce sont nos instincts et nos mœurs. La force par
l est le caractère de la Grèce antique dans les individus et dans les
peuples
. Le mot n’est pas de nous, il est de Lerminier, m
ce ? À quoi lui servirent et sa pénétration inouïe de la destinée des
peuples
, et sa toute-puissante analyse du mécanisme des c
s du drame humain, celles qui se gravent le mieux dans la mémoire des
peuples
. Voici une des dernières lettres confidentielles
dément à chaque mot. Savonarola n’était qu’un Marat encapuchonné ; le
peuple
, qu’il avait trompé et fanatisé, en fit justice a
nce et à Rome que ses écrits les plus substantiels de politique ; les
peuples
préfèrent souvent ce qui les dégrade à ce qui les
la pensée ou la passion des personnages, rois, consuls, magistrats ou
peuple
, qui amenèrent, dans tel ou tel but, telles ou te
s tel ou tel but, telles ou telles vicissitudes dans les destinées du
peuple
romain ; il montre comment de l’événement accompl
la démocratie progressive, aujourd’hui pour le sénat, demain pour le
peuple
, selon le temps, mais toujours pour l’honnête et
vation ; mais que sans la fortune, qui n’est que la prédisposition du
peuple
, et sans l’occasion, qui est la condition nécessa
, de réussir par force ou par ruse, de se faire aimer ou craindre des
peuples
, suivre et respecter par les soldats, de détruire
s de l’antique Italie. — « Du milieu de ces ruines, dit-il, et de ces
peuples
renouvelés, sortent de nouvelles langues ; le mél
sortent de nouvelles langues ; le mélange de l’idiome maternel de ces
peuples
étrangers avec l’idiome de l’ancienne Rome donne
Occident par les papes. Les empereurs y trouvent une sanction sur les
peuples
; les papes, un titre de supériorité sur les rois
s consuls, des préfets, des prétoriens, des sénateurs, des tribuns du
peuple
, comme pour tromper son néant. En réalité les pap
stait d’Italie, les Gibelins soutenant l’indépendance des rois et des
peuples
, on voit qu’il était difficile de savoir lequel é
s avaient besoin de l’indépendance des papes ou de l’indépendance des
peuples
. Dante, Pétrarque, Machiavel lui-même, flottèrent
ibérateurs du joug des papes, pesaient trop sur Rome. Comment de tels
peuples
n’auraient-ils pas contracté l’habitude d’oscille
des Étrusques, des Esclavons, des pirates de terre ferme devenus des
peuples
. Pise, aussi maritime que Gênes et que Venise, co
e déclamateur comme Cola Rienzi, qui pourrait songer à ressusciter le
peuple
romain ? Les ossements mêmes n’en existaient plus
troupes mercenaires, espagnoles, françaises, allemandes, suisses. Le
peuple
en est très brave quand une passion personnelle b
t la vie si gaie et si douce que la vie lui devient plus chère qu’aux
peuples
du Nord, qui ont si peu à perdre en la risquant.
trône que du plaisir ; les grands le méprisaient pour sa paresse, le
peuple
l’adorait pour sa familiarité avec la populace. C
révolte les mœurs féodales des provinces et les superstitions du bas
peuple
de la capitale. L’esprit de Joseph II et de Léopo
e reine, elle mêlait le goût du plaisir à celui de la domination. Son
peuple
avait immensément grandi sous sa main. Telle étai
s elle y reconnut bientôt aussi l’ennemie des trônes et le levier des
peuples
; le détrônement, les infortunes, le meurtre inex
la monarchie. Les vaisseaux de Nelson ramènent la reine à Naples ; le
peuple
l’y reçoit avec des transports de rage et d’amour
les périls. Napoléon tombe écrasé sous la masse des ressentiments des
peuples
et des rois contre lesquels il a accumulé tant d’
orse, il tente une descente sur les côtes de Calabre ; il y trouve le
peuple
aliéné contre lui, et la mort ; il accepte sa for
rmée. L’aristocratie et la bourgeoisie simulèrent l’enthousiasme ; le
peuple
, étonné, murmura et resta en observation hostile
it abstenue sévèrement de toute propagande armée ou désarmée chez les
peuples
libres de leurs formes de gouvernement ; mais Nap
Gustave, du parti qui avait voulu l’entraver. La ligue du roi, du bas
peuple
et de l’armée, contint le parti aristocratique et
s ; Homère ne manque jamais de leur donner l’épithète de pasteurs des
peuples
. Νόμος, νομός, signifient loi et pâturage. L’obse
dans les guerres civiles, où les puissants deviennent dépendants des
peuples
, cette puissance se réunit sans peine dans la per
n. Les grands, conformément à l’ancien titre héroïque de pasteurs des
peuples
, leur donnaient à souper. Ceux qui étaient soumis
ls juraient de se dévouer à sa gloire . Les rois vaincus auxquels le
peuple
romain regna dono dabat (ce qui équivaut à benefi
lliance que les Latins appelaient fœdus inæquale. Ils étaient amis du
peuple
romain dans le sens où les Empereurs donnaient le
stinien, qui les présente d’une manière conforme au droit naturel des
peuples
civilisés, les esprits déjà plus ouverts s’attach
dépouillés de leur puissance en faveur des Capétiens, de même que le
peuple
romain abdiqua la sienne en faveur d’Auguste, si
e sorte se réaliser. Ainsi, toute la force que perdent les nobles, le
peuple
la gagne, jusqu’à ce qu’il devienne libre ; toute
e la gagne, jusqu’à ce qu’il devienne libre ; toute celle que perd le
peuple
libre tourne au profit des rois, qui finissent pa
ée, dirige encore à l’heure qu’il est les destinées de l’humanité. Le
peuple
juif a eu l’avantage, depuis la captivité de Baby
de placer son bien à fonds perdu 150. Mais les grandes choses dans un
peuple
se font d’ordinaire par la minorité. Avec ses éno
s défauts, dur, égoïste, moqueur, cruel, étroit, subtil, sophiste, le
peuple
juif est cependant l’auteur eu plus beau mouvemen
s, et la synagogue l’a exclu avec ignominie. Jésus a été la gloire du
peuple
d’Israël, qui l’a crucifié. Un gigantesque rêve p
i l’a crucifié. Un gigantesque rêve poursuivait depuis des siècles le
peuple
juif, et le rajeunissait sans cesse dans sa décré
ration de la maison de David, la réconciliation des deux fractions du
peuple
, le triomphe de la théocratie et du culte de Jého
te plein d’harmonie vit la splendeur d’une Jérusalem future, dont les
peuples
et les îles lointaines seraient tributaires, sous
êves. Plus que jamais, il invoqua le Messie comme juge et vengeur des
peuples
. Il lui fallut un renouvellement complet, une rév
ens, pour oser prétendre que ces malheurs venaient des infidélités du
peuple
156. Quoi ! ces victimes qui meurent pour leur fo
idées et à l’humiliation de leurs ennemis. On ne trouve chez l’ancien
peuple
d’Israël que des traces tout à fait indécises de
rs très naturellement des doctrines antérieures et de la situation du
peuple
. Peut-être la Perse en fournit-elle aussi quelque
était la plus impopulaire 181. Cette mesure, qui étonne toujours les
peuples
peu habitués aux charges des grandes administrati
la nation hébraïque un principe de fécondité dans l’ordre moral. Tout
peuple
appelé à de hautes destinées doit être un petit m
nord fut en somme bien plus fécond ; les œuvres les plus vivantes du
peuple
juif étaient toujours venues de là. Une absence c
ies 193. Aux ruines qui restent de son ancienne splendeur, on sent un
peuple
agricole, nullement doué pour l’art, peu soucieux
ers de grande agitation, mettaient Jésus en contact avec l’âme de son
peuple
, et sans doute lui inspiraient déjà une vive anti
tyrs est l’amour pur de la Loi, l’avantage que leur mort procurera au
peuple
et la gloire qui s’attachera à leur nom. Comp. Sa
verrez combien ce caractère est resté immuable. Or, le caractère d’un
peuple
se compose éminemment de ses mœurs. Cette grande
d’une fois subi de très grands changements ; peut-être même qu’aucun
peuple
n’a été soumis à autant de vicissitudes, et n’a p
umis à autant de vicissitudes, et n’a plus présenté le spectacle d’un
peuple
changeant et mobile, d’un peuple difficile à fixe
n’a plus présenté le spectacle d’un peuple changeant et mobile, d’un
peuple
difficile à fixer. Nous fûmes, en effet, dès l’or
les historiens établissent, dans les temps héroïques, héroïques, les
peuples
du Péloponnèse et ceux de la Grèce proprement dit
rte ce que nous ne pouvons y ajouter, c’est qu’elle soit assimilée au
peuple
français par une lente et continuelle intussuscep
suite de cet écrit expliquera. Mais, dans les sociétés anciennes, les
peuples
différaient entre eux, et par les mœurs, et par l
veugler sur ce qui est dans une tendance contraire à nos opinions. Un
peuple
léger, frondeur, impatient, sans prévoyance de ce
ans prévoyance de ce que peut produire une démarche inconsidérée ; un
peuple
passionné, toujours disposé à vivre dans le prése
r sur la conduite des hommes soumis à son éloge ou à sa critique ; un
peuple
enfin qui, avec un sentiment très vif de la justi
besoin de plaisanterie, je ne sais quel attrait de frivolité : un tel
peuple
devrait plus qu’aucun autre être contenu dans les
ès d’en sortir. Qu’on ne m’accuse pas d’être trop sévère à l’égard du
peuple
français. Qui ne voit que les inconvénients de so
éfendant, devait défendre la masse de la nation. Ainsi, chez les deux
peuples
, la marche progressive a été tout à fait naturell
alité, qui couve toujours, quoique souvent inaperçu, dans le fond des
peuples
. Les publicistes de tous les partis sont d’accord
les opinions. Autant que, je puis le croire, du temps de Henri IV les
peuples
se laissaient encore guider par les affections. L
ressorts. En généralisant cette idée, nous trouverons que les divers
peuples
continueront de différer entre eux par les mœurs,
fini. Il est convenu en effet, dans tous les siècles et chez tous les
peuples
, que le poème épique se compose non seulement de
, c’est l’œil de Dieu en nous. V Il s’ensuit enfin que tous les
peuples
, depuis l’origine des peuples, ont imaginé un mon
V Il s’ensuit enfin que tous les peuples, depuis l’origine des
peuples
, ont imaginé un monde invisible, surnaturel et ét
la seule épopée, et que Moïse était le seul Homère des siècles et des
peuples
qui datent de la Bible. Comment voulez-vous, en e
tent de la Bible. Comment voulez-vous, en effet, qu’il y ait pour les
peuples
nés dans la théogonie hébraïque ou chrétienne, de
vec les hommes, auxquels ils apportent les messages de Dieu ; puis un
peuple
choisi de la semence d’Abraham ; des épisodes naï
s moitié tribuns, moitié lyriques, gouvernant, agitant, subjuguant le
peuple
par l’autorité des inspirations, la majesté des i
ébraïques ; que le prêtre et le poète n’est qu’un seul homme pour les
peuples
de cette théogonie ; et que toutes les fois que l
e pour les peuples de cette théogonie ; et que toutes les fois que le
peuple
assiste à ses mystères dans les temples, il enten
fini et de merveilleux qui atteste la jeunesse d’imagination dans les
peuples
. Nous reviendrons l’année prochaine sur ce sujet,
dans la poésie, dans l’éloquence, à la tribune, dans les conseils des
peuples
ou des rois ? Qui est-ce qui dépasse aujourd’hui
ialité en convient. En promenant son regard sur l’Europe, on voit des
peuples
, on ne voit plus d’hommes démesurés au sommet des
in la lente caravane, La solitude y dort son immense sommeil ! Là des
peuples
taris ont laissé leurs lits vides ; Là d’empires
ts jusqu’à nos jours. X Et d’abord, répétons-le bien ici : tels
peuples
, tels livres ; le caractère d’une littérature, c’
r la Providence à cette universalité qui est son signe entre tous les
peuples
. Lorsque le travail intestin du temps, du culte,
races européennes, ni flatter la France. Dieu partage ses dons, et le
peuple
qui croit tout avoir à lui tout seul n’a que son
avant les langues. On dit qu’il les fait, cela est faux ; ce sont les
peuples
qui font les langues, ce sont les hommes de génie
ù nous sommes, un des plus parfaits instruments de pensée donnés à un
peuple
pour créer et pour répandre son esprit dans l’uni
actère d’originalité, non plus puérile, mais virile, que chaque grand
peuple
trouve tôt ou tard à l’âge de sa maturité. Ce tri
storique, c’est-à-dire la plus lapidaire et la plus sculpturale qu’un
peuple
ancien ou moderne ait jamais écrite pour la posté
a vu sous ses yeux dans les mœurs de son pays et de son époque. Quel
peuple
s’intéresserait à une comédie de Ménandre ou de T
ler. Ce n’est pas en vain qu’on élève le diapason de l’éloquence d’un
peuple
. La voix s’éteint, l’orateur passe, mais le diapa
sprit littéraire d’une nation. C’est la seule éloquence accessible au
peuple
sous les gouvernements qui n’ont pas de forum ou
pulaire. Elle grandit l’auditoire autant que l’orateur. Rassembler le
peuple
de toute condition à une heure donnée, et le rass
vient d’exciter les frissons ou de faire couler les larmes de tout ce
peuple
: n’y a-t-il pas là de quoi transporter un orateu
, ni Confucius, ni Cicéron, ni Démosthène, ne parlaient de si haut au
peuple
assemblé. Mais le peuple lui-même, dans ces civil
n, ni Démosthène, ne parlaient de si haut au peuple assemblé. Mais le
peuple
lui-même, dans ces civilisations antiques, n’avai
son insu, la plus puissante institution littéraire qui pût initier le
peuple
illettré au sentiment, au goût et même au jugemen
ens, elles n’en sortissent pas illettrées. La première littérature du
peuple
en France fut donc sa prédication. Sa seconde lit
donc sa prédication. Sa seconde littérature fut son théâtre ; car le
peuple
lit peu, mais il écoute. Ce furent ses deux école
vulgaire a sur elles une sorte de souveraineté. Le pouvoir absolu du
peuple
sur les langues s’étend sous un rapport à la légi
peuple sur les langues s’étend sous un rapport à la législation : le
peuple
donne aux lois le sens qui lui plaît, et il faut,
uissants en viennent à observer les lois dans le sens qu’y attache le
peuple
. Les monarques ne peuvent ôter aux peuples cette
ans le sens qu’y attache le peuple. Les monarques ne peuvent ôter aux
peuples
cette souveraineté sur les langues ; mais elle es
chie, dans le sens ordinairement favorable à l’autorité royale que le
peuple
donne à ces lois. C’est une des raisons qui montr
eur des titres républicains que privent les empereurs, et auxquels le
peuple
donna peu-à-peu un nouveau sens. (Note du Traduct
je voudrais maintenant suivre leurs différentes formes chez tous les
peuples
qui ont cultivé les arts. À la tête de ces pays c
cés en Égypte sur les morts, et qui n’ont été depuis imités par aucun
peuple
. Il y avait un lac qu’il fallait traverser pour a
naient recevoir des leçons de vertu en entendant louer leur père ; le
peuple
s’y rendait en foule : le magistrat y présidait.
t, et le quittant pour jamais, on lui disait pour soi et pour tout le
peuple
, le long et éternel adieu. Tout cela ensemble, su
r l’histoire, que plusieurs des rois d’Égypte qui avaient foulé leurs
peuples
pour élever ces pyramides immenses, furent flétri
eux-mêmes construits. Lorsqu’un de ces princes était mort, et que le
peuple
était assemblé, il paraissait alors différents ac
sé de vivre, et que les prêtres récitaient ses actions en présence du
peuple
, les larmes et les acclamations se mêlaient aux é
dicté au poète fervent ; il est destiné, comme un viatique moral, au
peuple
errant ou captif chez qui l’ancienne foi catholiq
se prêter à cet orgueil si légitime qui, au milieu de l’inaction des
peuples
les plus invoqués, au sein de l’apparente lâcheté
de l’apparente lâcheté européenne, permet qu’on se considère comme le
peuple
élu par excellence, comme un peuple hébreu, marty
ermet qu’on se considère comme le peuple élu par excellence, comme un
peuple
hébreu, martyr et réduit présentement en captivit
et du dévouement en terre étrangère. Il craint pour eux l’exemple des
peuples
charnels que l’intérêt et le bien-être énervent ;
noms de l’escamoteur ou du fou qui flâne dans les rues pour amuser le
peuple
. Or telle est la gloire du czar Nicolas, ou du pe
manqué à notre belle mission de la guerre générale pour la cause des
peuples
. En cela M. Mickiewicz nous a semblé, le dirons-n
qui lui a fait considérer jusqu’au bout sa nation comme une sorte de
peuple
juif, unique, privilégié, doué entre tous de l’es
es grandes Thermopyles ; mais vous et nous, d’ailleurs, c’est le même
peuple
et la même cause. » Il y avait peut-être, dans ce
ntiment, universel et indestructible, qui est comme la conscience des
peuples
, se manifeste surtout aux grandes époques de cris
te d’une révélation. Il n’y a nulle part l’autel du Dieu inconnu. Les
peuples
n’ont pas les yeux levés en haut pour voir de que
orité, dépourvu de toute science humaine. Il était sorti du sein d’un
peuple
dédaigné, et celui de qui il tenait sa mission av
étextes. Les vieillards de Troie ne pouvaient trouver mauvais que les
peuples
se fussent armés pour la querelle de la beauté :
la liberté. Dans un temps où les princes de la terre avaient sur les
peuples
des droits dont les limites étaient inconnues, ét
ses, à tous ses prestiges, à toute son immense volonté ? pourquoi les
peuples
ont-ils refusé de reconnaître à la fois la puissa
cru, quelques instants, pouvoir la dominer comme les législateurs des
peuples
païens avaient dominé les religions païennes ; il
bles traditions chrétiennes. Je n’ai qu’une observation à ajouter. Le
peuple
français est le premier des peuples de l’Europe q
i qu’une observation à ajouter. Le peuple français est le premier des
peuples
de l’Europe qui ait admis le principe de l’indépe
n’existe pas, ou il occupe l’âme tout entière. Ne l’attendez pas d’un
peuple
chez qui domine l’intérêt : la gloire est la monn
re ne représente rien où l’or représente tout. Ne l’attendez pas d’un
peuple
voluptueux ; ce peuple n’a que des sens, il ne sa
ù l’or représente tout. Ne l’attendez pas d’un peuple voluptueux ; ce
peuple
n’a que des sens, il ne sait renoncer à rien, il
it pas perdre un jour pour gagner des siècles. Ne l’attendez pas d’un
peuple
esclave ; la gloire est fière et libre, et l’escl
sez de vertu pour lever les yeux jusqu’à elle. Ne l’attendez pas d’un
peuple
pauvre, je ne dis pas celui qui, resté près de la
misère, et voit l’extrême pauvreté sortir de l’extrême opulence ; ce
peuple
occupé et avili par ses besoins, ne peut avoir l’
ion livrée à ce qu’on appelle les charmes de la société ; chez un tel
peuple
, la multitude des goûts nuit aux passions. Il est
rpés sur la vertu ; comment ce qui était institué pour être utile aux
peuples
, est devenu quelquefois le fléau des peuples en c
itué pour être utile aux peuples, est devenu quelquefois le fléau des
peuples
en corrompant les princes. Nous indiquerons le ca
dant trois siècles ; pendant les autres, on cultiva les arts, mais ce
peuple
ingénieux et brave eut des médecins, des astronom
du règne de Louis XIII. Un latin plus que barbare était chez tous les
peuples
la langue générale des lois, de la religion, des
n’était que l’indépendance de cinq cents tyrans, et l’esclavage d’un
peuple
. Jamais la grande partie du genre humain ne fut p
rité monarchique gagna sur l’autorité féodale, plus les hommes et les
peuples
se communiquèrent, plus les idées s’étendirent, p
mais renversées par des secousses et des tremblements de terre, et un
peuple
entier assoupi sur ces ruines, au bout de mille a
e telle idée de la grandeur romaine, qu’on ne s’occupa, chez tous les
peuples
, qu’à faire revivre les lois, les arts, les monum
a célébrité de Christine ne fut que pour elle. Étrangère au milieu du
peuple
qu’elle gouvernait, elle se passionnait pour les
blerait qu’on dut attendre au sortir des siècles de barbarie. Chez un
peuple
barbare ou qui cesse de l’être, et où l’on commen
autés inexactes, mais fières. Il n’en est pas de même, quand, chez un
peuple
, l’esprit d’imitation et un goût puisé chez les m
ention d’être éloquents dans une langue morte. Ce sont les mœurs d’un
peuple
qui donnent la vie à son langage. Que ces mœurs s
s, et pour ainsi dire les idées religieuses, politiques et civiles du
peuple
dont il veut imiter la langue. Mais cette adoptio
l’ordre social ; ils le subissent, rien de plus. « La grosse masse du
peuple
, écrit Gouverneur Morris en 1789738, n’a pour rel
st saisi, assommé, et, comme il demandait un confesseur, une femme du
peuple
prend un pavé, crie qu’il ne faut pas lui donner
rsuadée qu’elle fait justice739 Sous Louis XVI, il est avéré pour le
peuple
que la disette est factice : en 1789740, un offic
s ni de distinctions, plus de droits de chasse ni de pêche ; … que le
peuple
va être déchargé de tout impôt, que les deux prem
les chefs naturels De suspects ils deviennent haïs Dispositions du
peuple
en 1789. C’est que les conducteurs lui manquen
que, « depuis quelques années, l’insubordination est visible dans le
peuple
, et surtout dans les métiers… Jadis, lorsque j’en
les premières bandes. En 1789, les bandes sont prêtes ; car, sous le
peuple
qui pâtit, il est un autre peuple qui pâtit encor
s bandes sont prêtes ; car, sous le peuple qui pâtit, il est un autre
peuple
qui pâtit encore davantage, dont l’insurrection e
auniers Bandits Mendiants et vagabonds Apparition des brigands Le
peuple
de Paris. Gens sans aveu, réfractaires de tout
s qu’une taxe est exorbitante, elle invite à la fraude, et suscite un
peuple
de délinquants contre son peuple de commis. Jugez
le invite à la fraude, et suscite un peuple de délinquants contre son
peuple
de commis. Jugez ici du nombre des fraudeurs par
e brigandage est endémique Ici en effet, comme dans les Calabres, le
peuple
est pour les brigands contre les gendarmes. On ra
é, disant qu’il fut un libérateur Nul symptôme plus grave : quand le
peuple
préfère les ennemis de la loi aux défenseurs de l
n de remplir les dépôts, la police est turque à l’endroit des gens du
peuple
; elle frappe dans le tas, et ses coups de balai
fs ou comparses d’émeute, à six francs par tête, derrière lesquels le
peuple
va marcher. « À Paris, dit Mercier778, il est mou
ade et qui blesse indistinctement tout ce qu’elle rencontre. Le petit
peuple
est toujours sur le point de lui faire la guerre,
gantelé deux ou trois mutins. » — Néanmoins, « si l’on abandonnait le
peuple
de Paris à son premier transport, s’il ne sentait
a fixité qui produit les miracles de la passion et de la volonté. Les
peuples
du Nord sont moins occupés des plaisirs que de la
e seule l’empreinte de l’esprit national. Il ne faut chercher dans un
peuple
, comme dans un homme, que son trait caractéristiq
ésie du Nord convient beaucoup plus que celle du Midi à l’esprit d’un
peuple
libre. Les premiers inventeurs connus de la litté
édommagement. L’indépendance était le premier et l’unique bonheur des
peuples
septentrionaux. Une certaine fierté d’âme, un dét
trouvait à combattre infiniment moins de préjugés que dans celles des
peuples
méridionaux. La poésie antique du Nord suppose be
réfléchi, une exaltation pure, peuvent également convenir à tous les
peuples
; c’est la véritable inspiration poétique dont le
vant Oreste, sont moins terribles que le sommeil de lady Macbeth. Les
peuples
septentrionaux, à en juger par les traditions qui
ermains, ont eu de tout temps un respect pour les femmes, inconnu aux
peuples
du Midi ; elles jouissaient dans le Nord de l’ind
éral de sa nation et de son siècle. Enfin ce qui donne en général aux
peuples
modernes du Nord un esprit plus philosophique qu’
hique qu’aux habitants du Midi, c’est la religion protestante que ces
peuples
ont presque tous adoptée. La réformation est l’ép
chez les Grecs, et bientôt les éloges naquirent en foule. De tous les
peuples
du monde, les Grecs sont peut-être ceux qui ont é
titude des petits États établissait des rivalités d’honneur entre les
peuples
; enfin, les grands intérêts et les victoires leu
r produit de tels citoyens. Telle était la sensibilité ardente de ces
peuples
pour la gloire. Les gouvernements attentifs nourr
ds hommes. Je me représente un père dans ces anciens temps et chez ce
peuple
singulier, voulant animer son fils, et le promena
ries, les portiques, tout donnait des leçons aux citoyens. Partout le
peuple
reconnaissait les images de ses grands hommes ; e
gloire et de l’immortalité. Il n’est pas étonnant que chez un pareil
peuple
, l’usage des éloges ait été établi. Les Grecs eur
pait les yeux par un appareil imposant et auguste ; car chez tous les
peuples
, la première éloquence est celle qui parle aux se
. Là ils demeuraient trois jours exposés à la vénération publique. Le
peuple
y accourait en foule ; il jetait sur ces ossement
té de son pays, et travailla quarante années à ranimer la fierté d’un
peuple
devenu, par sa mollesse, le complice de ses tyran
un grand homme. Démosthène fut accusé par l’envie, mais absous par le
peuple
. Les Athéniens oublièrent ce qu’il y avait de mal
du bronze, ont écrit la religion, la fable, l’histoire, la gloire des
peuples
, en statues qui bravent le temps. III Ces t
rigines logiques de l’architecture et de la sculpture chez les grands
peuples
artistes de l’univers, par M. de Ronchaud ; on y
ne société qui tend à faire de l’art la principale affaire de tout un
peuple
et la suprême expression de sa vie nationale. De
dans la Grèce antique, on peut aisément s’en rendre compte. « Chez un
peuple
appelé par sa double vocation à cultiver la philo
dmirable, chef-d’œuvre de convenance et d’harmonie, apparaissait à ce
peuple
comme la figure de l’esprit, dont elle rendait po
peuvent en altérer la majestueuse harmonie. XXVII « Chez les
peuples
religieux, et en général dans les pays où le déve
hilosophique, l’architecture est un art social et religieux. Là où le
peuple
languit sous un despotisme sacerdotal ou monarchi
nt dans la puissance et la grandeur de la masse, de même que chez les
peuples
de l’Orient le génie individuel est absorbé par l
t invisible, s’y font sentir comme dans toutes les institutions de ce
peuple
. XXIX « À l’ombre de cette architecture g
ssociations avec des formes animalesques, elle est l’expression de ce
peuple
mystérieux, soumis et grave, qui voit dans la vie
roideur et de finesse, de dureté et d’élégance, emblème frappant d’un
peuple
qui vieillit sans progresser ; la main se raffine
l’émulation. L’Athénien qui se rendait de sa maison à l’assemblée du
peuple
rencontrait partout sur son passage les figures d
en attendant une destruction nouvelle ; mais rien de ces palais qu’un
peuple
civilisé élève avec confiance pour les génération
ux rougeâtres, vous arrivez au Pnyx, lieu des assemblées orageuses du
peuple
d’Athènes et des ovations inconstantes de ses ora
ubes, reposent les uns sur les autres, et portaient la terrasse où le
peuple
se réunissait. Plus haut encore, à une distance d
oute à l’orateur pour monter sur cette tribune, qui dominait ainsi le
peuple
, la ville et la mer. Ceci n’a aucun caractère de
peuple, la ville et la mer. Ceci n’a aucun caractère de l’élégance du
peuple
de Périclès ; cela sent le Romain ; les souvenirs
mière est le grand obstacle à notre civilisation complète moderne. Le
peuple
est maître, mais il n’est pas encore capable de l
ent leur langue, jugeaient leur législation et leurs arts. C’était un
peuple
d’hommes d’élite ; il avait les passions du peupl
s arts. C’était un peuple d’hommes d’élite ; il avait les passions du
peuple
, il n’avait pas son ignorance ; il faisait des cr
dans les grandes populations modernes. Le temps seul peut rendre les
peuples
capables de se gouverner eux-mêmes. Leur éducatio
t le philosophe roi, s’il est philosophe ; mais son arme terrible, le
peuple
, se brise entre ses mains, le blesse et le tue lu
espèce de révélation divine de la beauté idéale reçue un jour par le
peuple
artiste par excellence, et transmise par lui à la
énon fait apparaître, plus que l’histoire, la grandeur colossale d’un
peuple
. Périclès ne doit pas mourir ! Quelle civilisatio
décorer, des statuaires pour exécuter, des ouvriers pour tailler, un
peuple
pour solder, et des yeux pour comprendre et admir
et admirer un pareil édifice ! Où retrouvera-t-on et une époque et un
peuple
pareils ? Rien ne l’annonce. LIX À mesure
e nous, alors que les siècles, la guerre, les religions barbares, les
peuples
stupides, le foulent aux pieds depuis plus de deu
viennent guère aux mœurs démocratiques ; et comme c’était toujours du
peuple
qu’il fallait se faire entendre et se faire appla
ête religieuse. D’ailleurs ce ne sont ni les goûts ni les lumières du
peuple
qu’il faut consulter pour l’attendrir ; l’émotion
adressez dans la tragédie ; mais c’est une telle époque, c’est un tel
peuple
, ce sont de telles mœurs, qu’il faut connaître po
rincipes suffisent souvent pour les éclairer, même en littérature. Le
peuple
athénien n’avait point cette moralité délicate qu
sser seulement en les peignant ; mais il était très aisé de plaire au
peuple
en tournant ses chefs en dérision. La comédie de
dissements populaires. C’est un écueil pour les pièces de théâtre des
peuples
libres, que les succès qu’on obtient, en mettant
rté ; mais elles sont nécessairement la perte de l’art dramatique. Le
peuple
d’Athènes, comme je l’ai déjà dit, était extrêmem
us offrant le type général de l’humanité, doivent convenir à tous les
peuples
et servir également à leur éducation. M. Welcker
u’ils fussent prédestinés à être l’instrument d’éducation de tous les
peuples
. Leur existence est un fait universel de linguist
uistique et leur choix, de même qu’il n’a rien d’absolu pour tous les
peuples
, n’a rien d’arbitraire pour chacun d’eux. L’histo
lle devient la langue savante et presque toujours la langue sacrée du
peuple
qui l’a décomposée. Fixée d’ordinaire dans une li
rgie. C’est donc un fait général de l’histoire des langues que chaque
peuple
trouve sa langue classique dans les conditions mê
tout l’ordre intellectuel est confié à cette langue, et que, chez les
peuples
où une activité intellectuelle plus énergique s’e
e peut jamais être douteux, l’est pour nous moins que pour tout autre
peuple
. Notre civilisation, nos institutions, nos langue
z nous, par la force des choses, la base de l’éducation. Que d’autres
peuples
, même européens, les nations slaves par exemple,
d’autres peuples, même européens, les nations slaves par exemple, les
peuples
germaniques eux-mêmes, bien que constitués plus t
la cause de l’esprit. Du petit esprit d’industrialisme. Mieux vaut le
peuple
tel qu’il est. La science du bonhomme Richard. Gr
s les hommes à la hauteur du culte pur. Différence de la condition du
peuple
relativement à la culture intellectuelle, dans l’
radition intellectuelle chez les nations antiques, épopée. L’homme du
peuple
chez nous déshérité de l’esprit. Cela n’est pas t
n’est pas tolérable. Autrefois, quand il y avait une religion pour le
peuple
, à la bonne heure ! Impossibilité de résoudre ce
pas homme pour naître homme. De quoi punissez-vous ce misérable ? Le
peuple
n’est pas responsable de ses folies. Injustice de
pas la raison. Idée d’un gouvernement scientifique. Le suffrage d’un
peuple
ignorant ne peut amener que la démagogie ou l’ari
rant ne peut amener que la démagogie ou l’aristocratie nobiliaire. Le
peuple
n’aime pas les sages et les savants. Il n’y a qu’
les sages et les savants. Il n’y a qu’une chose à faire : cultiver le
peuple
. Tout ce qu’on fera avant cela sera funeste. Du l
n’avance en rien les idées. Nos institutions n’ont de sens qu’avec un
peuple
intelligent. Droit à la culture qui fait homme.
le le sort de la civilisation antique ? Assimilation des barbares aux
peuples
civilisés. Possibilité d’allier la culture intell
thage, il fallut durant long-temps que le crieur public instruisit le
peuple
à haute voix du sujet qu’ils alloient représenter
ere, dont on sçait déja plusieurs termes, quand on vit au milieu d’un
peuple
qui parle cette langue. Le mot qu’on sçait fait d
n Agamemnon un homme grand, mais tu n’en fais pas un grand homme ? Le
peuple
voulut que dans l’instant Pylade joüât le même ro
uste, sous le regne de qui cette avanture arriva, aimoit mieux que le
peuple
fut le maître au théatre que dans le champ de Mar
que le peuple fut le maître au théatre que dans le champ de Mars. Le
peuple
fut donc obéi, et lorsque Pylade executa l’endroi
ndre que ce qui pouvoit arriver de mieux à l’empereur, c’étoit que le
peuple
s’occupât de Bathylle et de Pylade. On croit bien
l’art des pantomimes parmi les causes de la corruption des moeurs du
peuple
romain, et des malheurs de l’empire. En effet, le
distinctement articulé, ne paroîtroit qu’un bourdonnement confus aux
peuples
du nord de l’Europe. Joignons à ces remarques la
ès il fallut chasser de Rome les pantomimes. L’extrême passion que le
peuple
avoit pour leurs représentations, donnoit lieu de
ue. Les uns s’appellerent les bleus, et les autres les verds, etc. Le
peuple
se partagea donc aussi de son côté, et toutes les
iste pour le gouvernement qui ne cherchoit que les moïens d’amuser le
peuple
en lui fournissant du pain et en lui donnant des
us l’avons déja dit, leur exil ne duroit pas long-temps, parce que le
peuple
ne pouvoit plus se passer d’eux, et parce qu’il s
oiqu’il ait été un des plus sages empereurs. Nous voïons aussi que le
peuple
fatigué des désordres ausquels les pantomimes don
térature : grande littérature en action des rois, des assemblées, des
peuples
, qui bouleverse ou reconstruit les nations ; qui
pense, indemnise, refait la carte légale du monde et rend la paix aux
peuples
. Puis vient en dernier lieu l’histoire, l’histoir
t public, c’est la civilisation. Les diplomates sont les légistes des
peuples
civilisés. Une Europe qui ne reconnaîtrait pas de
universelle ; le monde y serait joué aux dés tous les jours. Tous les
peuples
ont le droit ou le devoir de courir sus à celui q
de s’immiscer dans les intérêts purement nationaux et intérieurs d’un
peuple
, libre de ses volontés et de son mode de gouverne
es nations : les congrès en sont les synodes. Anathème sur le roi, le
peuple
ou le conquérant qui ne reconnaît pas le droit pu
l’homme qui parlerait le mieux à l’oreille de toutes les puissances,
peuples
, tribuns, femmes, empereurs, rois. Quelque chose
à la république, à la cause des rois, à la forme des institutions des
peuples
, au droit ou au fait des gouvernements, les gouve
ues des catastrophes qui suivirent. C’est une superstition hébétée du
peuple
, digne des aruspices de Rome au temps des augures
li de ses lois la reconnaissance comme une vertu improductive pour ce
peuple
de caboteurs, d’agioteurs et de négriers, qui a f
1790, menaçait de compliquer la révolution et de diviser la cause des
peuples
libres en Europe, en divisant la France et l’Angl
lité pratiques : ceux-là regardant la paix et la fraternité entre les
peuples
comme le premier bienfait de la révolution ; les
ile dans le manège d’une popularité amphibie, mais livrant la cour au
peuple
par complaisance, et le peuple à ses discordes pa
rité amphibie, mais livrant la cour au peuple par complaisance, et le
peuple
à ses discordes par faiblesse. Quant à la politiq
alors est la seule innocence. Mais il savait aussi que les colères du
peuple
sont aussi transitoires que ses faveurs, et que l
dées, des talents, que l’exil et la mort avaient décimés à la tête du
peuple
. La France de 1789 était décapitée ; lui rapporte
antes avaient toutes été faites par l’aristocratie tendant la main au
peuple
; partout les Solon, les Gracques, les César, les
e, les Lauzun, les Talleyrand, les Sieyès, les la Fayette, tribuns du
peuple
ou tribuns des armées, avaient été nécessaires à
Hollande avec Danton pour atermoyer la rupture à mort entre les deux
peuples
modernes qui représentaient la liberté européenne
é de la France victorieuse avec la dignité et la sécurité de tous les
peuples
. Mirabeau, Danton, Sieyès, Dumouriez, Talleyrand,
rageuses aux rois et aux reines qui disputaient leurs trônes ou leurs
peuples
à l’absolutisme de la victoire et de l’usurpation
devient le législateur des nationalités, le tribunal des limites des
peuples
. Quel temps que celui où la force des révolutions
emble peu à la veille. Son juste dédain pour le caractère civique des
peuples
était une preuve de sa sagacité. Bonaparte voulai
ix. La guerre à mort est désormais la seule diplomatie entre les deux
peuples
. L’alliance libérale rêvée en 1789 par Mirabeau,
l’auriez reconstruite, il faudrait la soutenir tous les jours. Or ce
peuple
, héroïque dans ses camps, est la plus inconstante
rtre du duc d’Enghien avait fait à une autre époque. Les cours et les
peuples
frémirent, se turent, tremblèrent pour eux-mêmes,
langue politique ; c’est décréditer l’estime et la reconnaissance des
peuples
que de décerner de pareils titres à des instrumen
l’isolement ; mais, quand un homme de génie redevient nécessaire à un
peuple
, quelque disgracié et quelque isolé que cet homme
avec la France ancienne tout entière, dans la société des rois et des
peuples
. M. de Talleyrand fut véritablement arbitre de l’
Sa force était de tout comprendre, mais non de tout dominer, même le
peuple
; c’était une intelligence suprême, mais une inte
e reine des rois, souveraineté de la raison, providence invisible des
peuples
qui régit le monde en le pondérant : tout cela, d
le pondérateur de l’équilibre, le conservateur économe de la vie des
peuples
au milieu de ces prodigues du sang d’autrui, qu’o
ême méthode pour l’histoire. On peut étudier une époque, une race, un
peuple
, une classe, uniquement dans les manifestations e
sante et irrésistible des causes économiques et naturelles. L’âme des
peuples
, comme l’âme des grands individus qui les représe
iverselle, combien peu pèsent les forces morales des individus et des
peuples
eux-mêmes dans la balance des destinées humaines,
ite-Live raconter les guerres de Rome contre les cités latines et les
peuples
italiens ou étrangers, les luttes entre les class
propose Tite-Live est tout patriotique. Refaire une âme romaine à ce
peuple
qui s’énerve et ne conserve de romain que le nom,
dans la comparaison de ses institutions avec celles des autres grands
peuples
de l’antiquité. Polybe toutefois n’est encore qu’
. Il n’est pas douteux cependant que la constitution géographique des
peuples
n’y soit pour quelque chose. Les peuples dont les
onstitution géographique des peuples n’y soit pour quelque chose. Les
peuples
dont les écrivains anciens racontent l’histoire s
causes des faits politiques, soit dans l’histoire particulière de tel
peuple
, soit dans l’histoire générale de l’humanité, san
ychologie sociale, ayant pour unique objet l’âme des individus et des
peuples
. Elle est devenue une étude analogue à l’histoire
aptitudes des races et des nations. Le génie des individus, l’âme des
peuples
, font toujours, celle-ci par ses sentiments colle
ersonnifier les sentiments, les passions, les idées, les intérêts des
peuples
, des classes, des partis qui les inspirent, les p
’histoire de la monarchie française, avec sa cour et sa noblesse ; le
peuple
y était oublié, n’ayant aucun rôle, pas même celu
histoire vivante, s’il en fut ! Cette force des choses, ce génie des
peuples
, cette âme des multitudes que les historiens anti
dans le but, être aussi sympathique aux idées et aux sentiments d’un
peuple
qu’étranger ou résistant à ses passions, voilà le
y voit, à côté du génie propre de l’individu, le génie de la race, du
peuple
, de l’époque où est né l’orateur, le poëte, l’art
dure à l’état d’isolement et d’abstraction, pas plus dans la vie des
peuples
que dans celle des individus. Il n’y a donc qu’un
la volonté, elle laisse aux acteurs du drame historique, individus ou
peuples
, la liberté de leurs actes, la moralité de leur c
uffer dans l’étreinte des formules la vie réelle des individus et des
peuples
, au grand mépris de la liberté et de l’humanité.
er cette triste expérience en théorie, en expliquant comment l’homme,
peuples
et individus, est, non le véritable acteur, mais
instincts de la race, les appétits et les besoins de la classe. Tout
peuple
a commencé par être une société naturelle, dans l
agne, d’un Cromwell, d’un Pierre le Grand, d’un Napoléon, il faut des
peuples
chez lesquels l’imagination domine l’intelligence
u des forces sans conscience et sans liberté que tous ces maîtres des
peuples
ont gouverné leur troupeau humain. De pareils per
ôle glorieux ou sanglant, mais toujours mortel pour la vie morale des
peuples
qu’ils mènent. Se gouverner soi-même dans les tem
sorte de déterminisme compatible avec la liberté des individus et des
peuples
, en montrant que l’ordre moral a ses lois de même
mystique et schismatique Russie, que Ballanche appellerait l’Isis des
peuples
, et dont le glaive va lever le voile, est plus gr
e qu’il doit entrer nécessairement de despotisme dans l’éducation des
peuples
enfants ; nous voulons seulement constater, dans
t pensé Montesquieu. Entre ces esprits européens, ces fabricateurs de
peuple
à la main, et ces hordes qui sont le matras sur l
l ils ont opéré avec une si grande énergie, on chercherait en vain un
peuple
. Le creuset est prêt, la matière chauffe ; il vie
a main des races asiatiques depuis Xerxès jusqu’à Pierre le Grand, un
peuple
à sculpter en pleine barbarie ne se coule pas aus
g n’est pas plus une société que des régiments de Cosaques ne sont un
peuple
. C’est une imitation de société qui s’essaie enco
un synonyme de beau, — et c’est fait ! Il n’y a point à dédoubler ce
peuple
, simple, quoique rusé, sur lequel la civilisation
iderot, pourrit du dehors au dedans. Politiquement, il n’y a point de
peuple
, ni pour le présent ni pour l’avenir, chez lequel
aucoup à l’examen. L’un et l’autre, ils ont beaucoup fait, mais, leur
peuple
donné, il était facile de le faire. Ils avaient s
aire. Ils avaient sous eux une colossale obéissance… Il n’y a que les
peuples
de ce côté-ci de l’Europe, si vite cabrés, qu’il
force de celui qui les gouverne et la justification de sa gloire. Les
peuples
sont comme les femmes. Le beau mérite de subjugue
tyrannie des empereurs, il n’était ni permis ni possible de remuer le
peuple
par l’éloquence ; les ouvrages philosophiques et
t alors contre la marche naturelle de l’esprit humain. À l’honneur du
peuple
romain, les arts d’imagination tombèrent presque
tion et la république ; on n’aurait pas vu disparaître de la terre ce
peuple
qui aimait la liberté sans insubordination, et la
mait la liberté sans insubordination, et la gloire sans jalousie ; ce
peuple
qui, loin d’exiger qu’on se dégradât pour lui pla
iation des vertus et des talents pour les honorer par son estime ; ce
peuple
dont l’admiration était dirigée par les lumières,
ent du monde après l’avoir éclairé quelque temps. Cette succession de
peuples
détrônés n’est point une inévitable fatalité. En
qui fait autant frémir la nature que la morale, acheva de dégrader ce
peuple
jadis si grand. Les nations du Midi tombèrent dan
rent dans l’avilissement, et cet avilissement prépara le triomphe des
peuples
du Nord. La civilisation de l’Europe, l’établisse
l Bourget, ce n’est qu’un instinct, un instinct très humble et très «
peuple
». Mais c’est, dans ces instincts-là que gisent l
le en lui — et, si j’ose dire, d’un peu frivole. Il les aime comme le
peuple
le plus sérieux d’allures, le plus préoccupé de m
éfléchis, trop de choses me déplaisent chez eux. Je vois que c’est le
peuple
le plus rapace et le plus égoïste du monde ; celu
i chez qui l’abîme est le plus profond entre la foi et les actes ; le
peuple
protestant par excellence, c’est-à-dire le plus e
ison dans les choses qui n’en comportent pas… Nous sommes, certes, un
peuple
bien malade ; mais, tout compte fait, nous avons
qui met le pied dans Londres sent, peser sur lui le mépris de tout ce
peuple
. Ce mépris, tous leurs journaux le suent… Comment
u trop de détachement. Ce n’est pas le moment, quand presque tous les
peuples
se resserrent sur eux-mêmes et nous observent d’u
ui ne nous hait point, du moins pour un temps. Nous aimerons tous les
peuples
dans un monde meilleur. 11. Cf. Les Contemporai
dés dans cette marche par la Providence qui se sert de l’instinct des
peuples
pour les conduire. Les trois formes de gouverneme
e. Aujourd’hui la plus complète civilisation semble répandue chez les
peuples
, soumis la plupart à un petit nombre de grands mo
rtarie, qui a réuni à son vaste empire celui de la Chine, gouverne un
peuple
efféminé, tels que le furent les seres des ancien
— Le négus d’Éthiopie, et les rois de Fez et de Maroc règnent sur des
peuples
faibles et peu nombreux. Mais sous la zone tempér
ise présente à l’oreille une certaine analogie avec le latin. Mais ce
peuple
est en partie retenu dans l’état héroïque par une
chrétienne, c’est qu’on ne peut persuader aux nobles que les gens du
peuple
sont hommes comme eux. — L’empire de la Chine ave
e, et qui, avec un peu d’art, faisait agréer à rassemblée générale du
peuple
ses résolutions à l’avance arrêtées. Et ce gouver
t devenus ses adjoints nécessaires : et enfin l’assemblée générale du
peuple
n’avait point encore été dépouillée de tout droit
s la réserve qu’il faudrait faire agréer la décision à l’assemblée du
peuple
, s’estimant assuré d’ailleurs de l’adhésion de so
eil, qu’il avait sondé à ce sujet. Les conditions furent telles qu’un
peuple
marchand et politique pouvait les faire. Pour tra
plus qu’à obtenir la ratification du grand Conseil et la sanction du
peuple
: le doge eut sans peine la première et procéda h
éputés, et leur dit, pour l’amour de Dieu, qu’ils priassent le commun
peuple
d’octroyer ce qui était convenu. Les députés vinr
Henri (Dandolo), le bon duc de Venise, monta au lutrin et, parlant au
peuple
, leur dit : « Seigneurs, voilà un très grand honn
onçu et si sagement combiné, peint l’esprit d’un gouvernement et d’un
peuple
. Villehardouin, qui nous donne cette impression à
, propose un expédient : Le roi de Hongrie nous a pris, dit-il à son
peuple
, Zara en Esclavonie, qui est une des plus fortes
qu’ils nous doivent encore. Ainsi fut dit et accepté. Les Vénitiens,
peuple
marchand, n’y perdirent pas ; à défaut d’argent,
assistons à la scène fidèlement racontée : Alors il assembla tout le
peuple
de Venise, un jour de dimanche, qui était une trè
anter la grand-messe, le duc de Venise monta au lutrin pour parler au
peuple
et leur dit : « Seigneurs, il est certain que nou
eva et l’acclamation publique répondit. L’émotion fut grande parmi le
peuple
et les pèlerins, d’autant que ce digne chef avait
Rome se déplace ainsi, dit Tacite : car, depuis le divin Auguste, le
peuple
romain avait combattu au loin pour l’ambition ou
se tenir lui-même à l’écart en réserve, comme la dernière majesté du
peuple
romain. Il se retire à quelque distance avec sa g
encore. » Quelle grandeur de civisme, même dans ses vices, étale ce
peuple
romain ! Othon était un criminel, mais il était R
illait au nom de Vespasien, qui était déjà dans les vagues rumeurs du
peuple
. Rassuré un moment sur les dispositions de ce gén
ère, son fils en bas âge comme dans une pompe funèbre. Les paroles du
peuple
, à l’aspect de ce cortège, étaient décourageantes
ndonnant le siège de sa puissance, sortait de l’empire, à travers son
peuple
, au milieu de sa capitale. « Jamais on n’avait r
ssant, ne peut ni prévenir, ni seconder ces mouvements désordonnés du
peuple
et des soldats. Le matin, ses troupes attaquent,
notre future grandeur, que dans les proportions encore si modiques du
peuple
romain ; ensuite Servius Tullius, avec le concour
r Tacite en traits de plume qui découvrent l’abîme de corruption d’un
peuple
vieilli remué dans sa fange. « Le peuple, dit-il
l’abîme de corruption d’un peuple vieilli remué dans sa fange. « Le
peuple
, dit-il, assistait en spectateur aux coups des co
urs dépouilles ; car, tandis que le soldat s’acharnait à tuer, le bas
peuple
s’acharnait au pillage. » XXII « Horrible
Tacite transporte le récit dans les Gaules et en Judée. Les mœurs des
peuples
qu’il décrit interrompent habilement le récit des
deuil des grandes funérailles. Les prodiges et les superstitions d’un
peuple
théocratique s’y mêlent au carnage, à la famine,
mmant l’indignation de l’armée, soit en étalant devant le sénat et le
peuple
son naufrage, sa blessure, ses amis immolés. Quel
serment des prétoriens à une femme, et de faire subir au sénat et au
peuple
romain cette humiliation ; que, déçue dans ses co
n ; que, déçue dans ses complots, aigrie contre le sénat, l’armée, le
peuple
, elle avait dissuadé son fils de faire les gratif
mbassadeurs des nations étrangères. « Sa mort a été une providence du
peuple
romain, ajoutait Néron, car il l’attribuait toujo
ron, Burrhus, Sénèque, et toute l’armée, et tout le sénat, et tout le
peuple
, parce qu’il représente à lui tout seul plus que
l représente à lui tout seul plus que l’empire, l’armée, le sénat, le
peuple
, c’est-à-dire la conscience, la vertu, la postéri
nre humain. Mais il n’y en a qu’un depuis qu’on écrit les annales des
peuples
, et, en considérant la prodigieuse rencontre de f
ts naturels. Deux familles avaient échappé : elles fondent un nouveau
peuple
dont la prospérité sera assise sur les vertus dom
u sénat, dont la substance se réduit à trois principes : soutenir les
peuples
contre les rois, laisser aux vaincus leurs mœurs,
de l’empire d’Orient, voilà les principales étapes de la décadence du
peuple
romain. Le livre de Montesquieu est loin d’être c
les Romains étaient à la fois le plus pratique, le plus intéressé des
peuples
, et le plus religieux. Pour ne parler que de la r
s sciences physiques : aucune intelligence n’est supposée conduire le
peuple
romain vers un but, et pourtant les choses ne von
uelques faits constants et généraux, ou intérieurs, tels que l’âme du
peuple
et ses instincts primordiaux, ou extérieurs, tels
e de la construction de la machine législative dépend la destinée des
peuples
, et qu’un rouage ôté ou placé à propos sauve ou p
les influences qui déterminent les tempéraments des individus et des
peuples
. Il compose avec infiniment de sagacité et d’orig
écessaires qui résultent de la nature des choses. Ainsi les lois d’un
peuple
ne sont ni le produit logique de la raison pure,
s contradictoire des lois aux différents siècles, chez les différents
peuples
. Chaque peuple a ses lois qui lui conviennent. To
des lois aux différents siècles, chez les différents peuples. Chaque
peuple
a ses lois qui lui conviennent. Tout ce début dat
posant comment, par le manque ou la disconvenance de telle pièce, tel
peuple
s’est détruit, comment, par l’invention ou le rem
un système de lois bien conçu ne peut manquer de mener n’importe quel
peuple
, en quelque sorte sans qu’il s’en mêle, à son max
depuis les sages Chinois jusqu’aux plus grossiers sauvages, tous les
peuples
fournissent des documents à son enquête. Et d’abo
oup de chapeau au christianisme. Il ne soufflait mot des Juifs, et le
peuple
de Dieu avec ses lois révélées tenait moins de pl
appelle des frontières ? On ne peut pas répondre non sans examen. Les
peuples
ne sont plus aujourd’hui séparés par des muraille
le prend conscience de son unité globale et dès lors il n’est plus de
peuple
assez lointain, assez isolé pour qu’il n’entre un
en sus, elles sont comme des jardins d’acclimatation où les idées des
peuples
voisins font halte et se francisent à demi avant
ls de la France avec les diverses nations. Une guerre qui heurte deux
peuples
l’un contre l’autre les rapproche dans ce corps à
thie instinctive vient-elle à créer une liaison entre la France et un
peuple
luttant pour son indépendance, cela se traduit vi
emander quels individus ont servi d’agents de transmission entre deux
peuples
; il faut rechercher quels Français ont résidé à
civilisation. Il n’est pas rare de constater de graves méprises d’un
peuple
à l’égard d’un autre, tantôt faute de moyens séri
e cette transfusion de pensée qui est parfois si difficile entre deux
peuples
, même très rapprochés. Au cours de ces investigat
c. Elles agissent sur ce qu’il y a de plus profond dans l’esprit d’un
peuple
. L’Angleterre a été longtemps pour la France une
avec la nôtre. Au lendemain d’une guerre on remarque aisément chez un
peuple
vaincu cette double propension naturelle soit à c
double propension naturelle soit à calquer les usages ou les idées du
peuple
vainqueur soit à en prendre le contrepied. Après
avec usure. Il semble que, dans les derniers siècles, les principaux
peuples
de l’Europe occidentale se soient partagé plus en
l y a ainsi un tel entrecroisement d’échanges intellectuels entre les
peuples
, qu’il faut, pour chacun d’eux, dresser un compte
collaborateurs autant et plus encore que des concurrents. § 2. — Un
peuple
n’imite pas seulement les peuples étrangers ; il
ore que des concurrents. § 2. — Un peuple n’imite pas seulement les
peuples
étrangers ; il s’imite aussi lui-même ; il a beau
cles de la Grèce, et convenait à l’imagination ardente et légère d’un
peuple
que le sentiment et la pensée frappaient rapideme
villes les plus célèbres de l’Europe et de l’Asie. À leur arrivée, le
peuple
s’assemblait en foule dans les places publiques o
ns de charges, et quelquefois les premières dignités de l’empire. Les
peuples
leur élevaient des statues ; on plaçait leur imag
oquence qui devait naître d’une telle situation, et du caractère d’un
peuple
qui, extrême dans l’esclavage comme dans la liber
iment éloquent, il faut un sujet qui intéresse l’orateur ; il faut un
peuple
qui s’intéresse au sujet. Les orateurs de l’ancie
es sophistes, tout était fiction, mensonge. Il s’agissait d’amuser un
peuple
oisif et d’attirer quelques battements de mains à
e et au peu d’énergie des sentiments. L’orateur corrompait le goût du
peuple
, et l’indulgence du peuple corrompait l’orateur.
entiments. L’orateur corrompait le goût du peuple, et l’indulgence du
peuple
corrompait l’orateur. De là sans doute les reproc
, pénétra jusque chez les Scythes, se fit quelquefois admirer par des
peuples
barbares, et se fixa enfin, pendant la plus grand
c’était Pescéninus Niger. Il avait pour lui son armée, le sénat et le
peuple
; mais Septime Sévère l’écrasa par son activité.
nt des cruautés qui souillèrent la prise de la Bastille, disait : Le
peuple
n’avait point de mœurs, mais il était vif. L’amou
uté. Je ne sache pas qu’on ait vu jamais, sinon chez des esclaves, le
peuple
porter la tête des plus odieux personnages au bou
le. Ce prochain démagogue fait un aveu peu propre à encourager : « Le
peuple
est un éternel enfant. » Et rien n’empêche chez l
ardonne pas, ô grand homme, d’avoir justifié le droit de mort ; si le
peuple
ne peut communiquer le droit de souveraineté, com
écrie-t-il, l’on fait avec respect le procès d’un homme assassin d’un
peuple
, pris en flagrant délit, la main dans le sang, la
ue, et qui vont devenir la théorie conventionnelle la plus pure : De
peuple
à roi je ne connais plus de rapport naturel… Pour
de la pauvreté ni de la vertu… Il s’agit de faire une république d’un
peuple
épars avec les débris et les crimes de sa monarch
deviner tous les cœurs et tous les maux, et ne point traiter comme un
peuple
sauvage un peuple aimable, spirituel et sensible
œurs et tous les maux, et ne point traiter comme un peuple sauvage un
peuple
aimable, spirituel et sensible (toujours de la se
t en cela il s’élève au-dessus du commun des démagogues : « Lorsqu’un
peuple
n’a point un gouvernement prospère, c’est un corp
esses : faisons tout pour que la haine des rois passe dans le sang du
peuple
; tous les yeux se tourneront alors vers la patri
: Le jour où je me serai convaincu qu’il est impossible de donner au
peuple
français des mœurs douces, énergiques, sensibles,
images, il ne doutait de rien : Travaillons enfin pour le bonheur du
peuple
, disait-il magistralement, et que les législateur
sont les piqûres que l’aveuglement endurci ne sent pas… On trompe les
peuples
de l’Europe sur ce qui se passe chez nous ; on tr
ts et détenus : Il y a mille ans, dit-il, que la noblesse opprime le
peuple
français par des exactions et des vexations féoda
ble, dans un de ses rapports où il est dit : « Il serait juste que le
peuple
régnât à son tour sur ses oppresseurs, et que la
olitiques, mais que les nobles conservaient toujours dans la masse du
peuple
un rang d’opinion, une distinction due à l’éducat
▲