Chapitre premier Causes physiologiques et psychologiques du
plaisir
et de la douleur I. Part du mécanisme et de la
I. Part du mécanisme et de la sélection naturelle dans l’évolution du
plaisir
et de la douleur. Insuffisance du darwinisme. — I
a douleur. Insuffisance du darwinisme. — II. Causes physiologiques au
plaisir
et de la douleur. Leur rapport à la vie. — III. L
la vie n’est-elle qu’une lutte pour la préservation. La condition du
plaisir
est-elle la peine ? Critique des théories de Kant
r de l’évolution physiologique est-il la peine ? Les explications du
plaisir
et de la peine peuvent se diviser en deux grandes
autres psychologiques. Pour les partisans d’un mécanisme exclusif, le
plaisir
et la douleur sont encore des reflets passifs et
. Pour les partisans de l’explication psychologique, au contraire, le
plaisir
et la douleur sont en quelque sorte l’âme même du
e l’ont dit Platon et Aristote, il n’y a probablement chez l’homme ni
plaisir
ni déplaisir absolument pur : les deux sentiments
ans la conscience générale, de manière à lui communiquer le timbre du
plaisir
ou celui de la peine, selon les éléments auxquels
ine, selon les éléments auxquels reste la victoire. Nos peines et nos
plaisirs
seraient ainsi le résumé des peines ou plaisirs é
re. Nos peines et nos plaisirs seraient ainsi le résumé des peines ou
plaisirs
élémentaires d’une myriade de cellules : un peupl
rvation de l’individu et de l’espèce. Il résulte de là que l’étude du
plaisir
et de la douleur est analogue, comme complication
qui paraît exister entre les philosophes relativement à la nature du
plaisir
et de la douleur. « Il serait à souhaiter, disait
douleur. « Il serait à souhaiter, disait Leibniz, que la science des
plaisirs
fût achevée27. » Elle est encore bien loin de l’ê
s intéressante pour le philosophe que celle oui concerne l’origine du
plaisir
ou de la douleur et leur rôle comme moteurs de l’
s morales ou métaphysiques auxquelles aboutit l’étude des rapports du
plaisir
et de la douleur avec la vie. I Part du mécanis
I Part du mécanisme et de la sélection naturelle dans l’évolution du
plaisir
et de la douleur. Insuffisance du darwinisme.
pouvait manquer d’appliquer la doctrine biologique de la sélection au
plaisir
et à la douleur. C’est à cette théorie que Schnei
de nos joies ou de nos peines. Non seulement il y a un lien entre le
plaisir
et l’accroissement de la vitalité, mais ce lien n
établir par une nécessité de l’évolution. Qu’est-ce, en effet, que le
plaisir
? « Une manière d’être que nous cherchons à produ
oivent tirer Spencer et Schneider. Imaginez des individus chez qui le
plaisir
soit lié aux actions nuisibles, la douleur aux ac
tte loi. Toute douleur particulière n’est pas nuisible à la vie, tout
plaisir
particulier n’est pas utile. L’ivresse, par exemp
e la théorie darwiniste. Sans doute, une fois produit un mécanisme de
plaisirs
utiles à la vie, il s’est transmis par hérédité e
des êtres : de là bien des anomalies. Les individus gardent certains
plaisirs
autrefois favorables, maintenant inutiles ou nuis
encore une foule d’anomalies ; aussi chez les hommes, mêmes sains, le
plaisir
est-il souvent contraire à l’intérêt. En tout cas
ins, le plaisir est-il souvent contraire à l’intérêt. En tout cas, le
plaisir
de l’individu est très souvent opposé à l’intérêt
réconcilier l’égoïsme et « l’altruisme ». Si la relation générale du
plaisir
et de la douleur avec la vie demeure certaine, la
, chez les espèces supérieures, pour produire l’harmonie constante du
plaisir
ou de la peine avec la conservation de l’espèce.
st-elle pas également insuffisante à expliquer la première origine du
plaisir
et de la douleur, même chez les espèces les plus
ons favorables à l’espèce ; mais peut-on se figurer la sensibilité au
plaisir
ou à la douleur comme un accident de ce genre, co
trent comme les atomes de Démocrite et se combinent pour produire les
plaisirs
ou les peines, étincelles fugitives jaillies de l
s ultérieurs. Elle nous explique plutôt le pourquoi que le comment du
plaisir
et de la douleur. Elle nous montre que le plaisir
i que le comment du plaisir et de la douleur. Elle nous montre que le
plaisir
devait finalement s’attacher aux actions utiles,
ment est-il d’abord capable de jouir et de souffrir, qu’est-ce que le
plaisir
et la douleur en eux-mêmes et quelles en sont les
ologique et antérieur à ce dernier. Non seulement l’existence même du
plaisir
et de la douleur, comme faits d’ordre mental, res
elle-même complètement expliquée. Est-ce seulement par hasard que le
plaisir
s’est trouvé lié aux actions utiles et en quelque
stances fortuites et extérieures détermineraient seules la liaison du
plaisir
avec la vie ? Ou ne doit-il pas exister entre les
ntiment avec la vie. II Causes physiologiques et psychologiques du
plaisir
et de la douleur. Leur rapport à la vie. Le pl
chologiques du plaisir et de la douleur. Leur rapport à la vie. Le
plaisir
et la douleur varient en raison de cinq condition
quoi ? Les interminables discussions sur les causes physiologiques du
plaisir
et de la douleur proviennent de ce qu’on raisonne
voir, c’est ce qui, dans une cellule ou un nerf, cause le rudiment du
plaisir
ou de la peine, pour s’étendre ensuite à l’ensemb
force, son « emmagasinement dans le nerf » soit ce qui seul cause le
plaisir
? « Tout fonctionnement nerveux, dit Léon Dumont,
ce ; comment la dépense, qui est une perte, pourrait elle produire le
plaisir
? Ce dernier doit avoir pour cause, au contraire,
», mais sa transformation en force vive et en mouvement qui cause le
plaisir
, pourvu que cette dépense n’excède pas la réparat
née d’un nerf suffisamment nourri cause de la jouissance. De plus, le
plaisir
s’accroît avec l’intensité même du stimulant, jus
n lointain s’élève, il va crescendo, et en même temps s’accroît votre
plaisir
à l’entendre. Si le son devient trop violent, le
ccroît votre plaisir à l’entendre. Si le son devient trop violent, le
plaisir
se change en gêne. La première lueur du soleil ex
et, à mesure que le soleil levant monte à l’horizon, il semble que le
plaisir
se lève aussi et monte à l’horizon de votre consc
surcroît de dépense succédant à un surcroît d’acquisition produit le
plaisir
positif de l’exercice : l’enfant est heureux de c
la lassitude ; 4° l’absence de dépense après l’épuisement produit le
plaisir
négatif du repos. Nicolas Grote a bien vu ces pro
tif de réparation ? On a voulu conclure de cette loi que la raison du
plaisir
est dans la mesure, dans le juste milieu entre le
quilibre, non l’action efficace. Spencer lui-même finit par placer le
plaisir
dans l’activité « moyenne ». C’est confondre la b
’une chose avec son essence. La modération, comme telle, n’est pas le
plaisir
même ni la loi primitive de la vie ; elle est une
nécessités mêmes de l’organisme. La vraie loi première, c’est que le
plaisir
est lié à l’activité vitale la plus intense possi
xercée ne dépasse pas la réserve des forces et n’use pas l’organe, le
plaisir
croit en intensité comme l’intensité même de l’ac
ans se préoccuper le moins du monde de la modération. Par exemple, le
plaisir
intellectuel et artistique, pris en soi et indépe
rieuse, mais la contemplation en est toujours douce. » Toutefois, ces
plaisirs
absolument purs de l’intelligence ne sont qu’un i
nerfs de se réparer et accroît la puissance vitale. La condition des
plaisirs
distincts et des douleurs distinctes, c’est un ch
pour la conscience, mais c’est un problème important de savoir si le
plaisir
et la douleur sont liés au changement par leur es
s qu’une relation », dit le psychologue frappé de la « relativité des
plaisirs
et des peines ». Cette théorie nous semble une fa
oute, rien de plus relatif que les objets et les circonstances de nos
plaisirs
ou de nos peines : l’impression produite par le m
t tout à l’heure excite maintenant mon dégoût » ; mais, de ce que nos
plaisirs
et nos peines sont en relation avec une multiplic
ce recouvre ce qu’il y a de plus constant chez l’homme. En un mot, le
plaisir
et la douleur n’expriment pas des relations objec
er sur ce fait même que je jouis ou que je souffre. On objecte que le
plaisir
et la douleur, par leur nature même, sont des cha
. Ce qui se saisit le plus facilement en nous, ce sont sans doute les
plaisirs
ou déplaisirs tranchés, liés à des organes spécia
organes. C’est là, nous l’avons vu, ce que les anciens appelaient le
plaisir
en mouvement, ἡδονή ἐν ϰινήσει, ce que nous nommo
, ἡδονή ϰαταστηματιϰή. Le bien-être ne suppose pas le changement ; le
plaisir
tranché le suppose parce qu’il est un changement
ndition de la différenciation du bien-être primordial en peines et en
plaisirs
. Ce bien-être est le sentiment d’un surplus de fo
t de la rente consolidée. Si nous admettons un bien-être distinct des
plaisirs
tranchés et émotionnels, faut-il admettre aussi u
Toute sensation est comme un tressaillement qui contient en germe le
plaisir
ou la douleur, et il suffît d’augmenter l’intensi
e, tout au moins un malaise ; la satisfaction du besoin est suivie de
plaisir
. Ce rythme du plaisir et de la peine, ce passage
laise ; la satisfaction du besoin est suivie de plaisir. Ce rythme du
plaisir
et de la peine, ce passage incessant du malaise a
tude, le mouvement accompli d’abord sous une impulsion de peine ou de
plaisir
notable est devenu plus facile et s’est accompli
e automatique tendait à s’établir. Il en est résulté que l’élément de
plaisir
ou de peine allait diminuant, s’éliminant peu à p
uelle d’une série aboutissant à la peine par une série aboutissant au
plaisir
; c’est un état dérivé, une composition de mouvem
n : si une fonction qui exigeait d’abord des alternatives marquées de
plaisir
et de peine trouve un mécanisme de mieux en mieux
’exécute automatiquement, la nature fait l’économie des stimulants du
plaisir
ou de la douleur, par cette raison simple que le
n degré faible et qu’elles sont immédiatement compensées par un petit
plaisir
qu’elles produisent une pulsation voisine de l’in
au reçoit des milliards d’excitations en une seule seconde ; tous nos
plaisirs
et toutes nos peines étant des émotions composées
toutes nos peines étant des émotions composées, des agglomérations de
plaisirs
et de peines, le caractère agréable ou pénible du
s excitations (retentiveness de l’école anglaise) ; il s’ensuit qu’un
plaisir
contre-balancé par une peine n’est pas équivalent
peine n’est pas équivalent, pour la conscience, à la pure absence de
plaisir
ou de peine. Comme l’équilibre intérieur est touj
at primitif. Bain33 soutient que nous pouvons avoir un sentiment sans
plaisir
ni peine : il cite la surprise comme exemple fami
orte d’excitation qui, en soi, serait indifférente sous le rapport du
plaisir
ou de la peine, et qui, en se combinant de divers
e la peine, et qui, en se combinant de diverses façons, produirait le
plaisir
ou la peine. Selon nous, c’est au contraire le pl
produirait le plaisir ou la peine. Selon nous, c’est au contraire le
plaisir
et la peine qui, en se combinant, produisent l’ét
lative aux rapports du sentiment avec la durée consiste en ce que les
plaisirs
qui durent atteignent bientôt un maximum, puis dé
nes. Les douleurs déclinent moins rapidement et ne se changent pas en
plaisirs
. Cette loi se ramène à celle d’intensité : le ner
d’intensité, et, si elle est trop grande, la peine prend la place du
plaisir
. D’autre part, la douleur peut rester plus longte
D’autre part, la douleur peut rester plus longtemps au maximum que le
plaisir
, parce que les conditions d’usure ne font que s’a
ir, pour la même raison, que la peine prolongée ne peut se changer en
plaisir
; elle peut seulement, par un effet d’accommodati
ramènent aussi, évidemment, à ceux de la durée et de l’intensité. Un
plaisir
répété diminue par un effet d’accommodation qui f
mont l’a soutenu ; Wundt lui-même, dans son échelle des intensités de
plaisir
comparées aux intensités d’excitation, a trop exc
e à tous les degrés, faut-il croire qu’il commence par nous donner un
plaisir
inconscient ? En ce qui concerne les plaisirs lié
mence par nous donner un plaisir inconscient ? En ce qui concerne les
plaisirs
liés au mouvement, ils semblent ne dépendre que d
diverses espèces de mouvement ; l’enfant s’agite en tous sens et son
plaisir
croît avec l’intensité de la motion en rapport av
cience plus vive de l’action et de son indépendance, produit aussi du
plaisir
. Des mouvements passons aux sensations. En généra
ssons aux sensations. En général, la sensation, comme telle, cause du
plaisir
; nous aimons à sentir pour sentir, comme à voir
ntez ni fatigue ni déplaisir, mais aussi vous n’éprouvez qu’un faible
plaisir
positif. Maintenant, substituez une surface bleue
votre œil par l’élimination des autres éléments lumineux ; or, votre
plaisir
est instantanément accru. Cet accroissement de pl
ux ; or, votre plaisir est instantanément accru. Cet accroissement de
plaisir
est-il dû à un simple accroissement du « stimulus
st, au contraire, diminué de tout le total de lumière éliminée. Votre
plaisir
n’est pas dû non plus à une diminution de fatigue
surtout dans le domaine du goût et de l’odorat que les déplaisirs ou
plaisirs
immédiats semblent liés à la qualité plus qu’à l’
ossible de se rendre compte, jusque dans les moindres détails, de nos
plaisirs
sensitifs, pas plus que de nos plaisirs esthétiqu
les moindres détails, de nos plaisirs sensitifs, pas plus que de nos
plaisirs
esthétiques. Tout ce qu’on peut dire, c’est que l
sens a lieu le déploiement d’énergie qui, par lui-même, est source de
plaisir
. S’il a lieu dans le sens exigé par la structure
s auxiliaires ou nos ennemis. S’il y a concours, « synergie », il y a
plaisir
, puisque notre force s’augmente alors par le conc
ces qui résistent à la mort : la lutte pour vivre est continuelle. Le
plaisir
est la victoire, la douleur est la défaite ; le p
ntinuelle. Le plaisir est la victoire, la douleur est la défaite ; le
plaisir
est la vie, la douleur est la mort. Toute souffra
résulte que l’égoïsme radical est l’essence même du vouloir, que tout
plaisir
est au fond égoïste : l’égoïsme ne peut manquer d
ychique », qui se fait d’abord sentir essentiellement comme peine. Le
plaisir
n’est « qu’un phénomène secondaire et dérivé ». D
ique de la volonté est intimement liée à la doctrine qui admet que le
plaisir
a pour essence, ou tout au moins pour condition n
la suppression de la peine. On connaît l’antique opposition entre les
plaisirs
curatifs, ἰατρεῖαι ἡδοναί, remèdes de la douleur,
ατρεῖαι ἡδοναί, remèdes de la douleur, soulagements du besoin, et les
plaisirs
essentiels, actifs, dus à l’excitation d’un sens
itation d’un sens ou à l’exercice d’une forme d’activité. Quoique les
plaisirs
de soulagement soient nombreux, la vie étant une
eux, la vie étant une lutte continuelle, sont-ils cependant les seuls
plaisirs
et les plus typiques ? Descartes remarque avec fi
laisirs et les plus typiques ? Descartes remarque avec finesse que le
plaisir
qui chatouille les sens « consiste en ce que les
disposé » ; c’est le sentiment de cette force qui produit en nous le
plaisir
. Au contraire la douleur, venant d’une cause qui
faiblesse et d’une impuissance. Mais, si Descartes admet ainsi que le
plaisir
sensible côtoie la peine, il ne va pas jusqu’à di
le plaisir sensible côtoie la peine, il ne va pas jusqu’à dire que ce
plaisir
ait pour condition la peine. Leibniz, lui, va jus
perceptions infiniment petites. On peut se demander, en effet, si les
plaisirs
qui semblent à Platon et à Aristote le plus purs
ur véritable et « aiguillons du désir ». Leibniz croit qu’en effet le
plaisir
est une « continuelle victoire » sur ces « demi-d
s pesant qui descend et acquiert de l’impétuosité », devient enfin un
plaisir
entier et véritable. « Et dans le fond, ajoute Le
e fond, ajoute Leibniz, sans ces demi-douleurs il n’y aurait point de
plaisir
, et il n’y aurait pas moyen de s’apercevoir que q
ns du présent pour entrer dans l’avenir, qu’est-ce qui peut causer le
plaisir
? Ou c’est la perspective d’entrer dans un état f
donc simplement la conscience de quitter l’état présent qui cause le
plaisir
… La jouissance n’est que la disparition d’une dou
orts d’invention pour imaginer sa théorie sur le caractère négatif du
plaisir
, qui, selon lui, ne serait senti qu’indirectement
t problème soulevé par les pessimistes, il faut examiner s’il y a des
plaisirs
qui se fassent sentir directement, sans l’intermé
rectement, sans l’intermédiaire d’une douleur préalable ; puis si ces
plaisirs
peuvent être, sans le secours de la peine, les mo
irés des sens supérieurs, comme la vue, l’ouïe, l’odorat même, et des
plaisirs
intellectuels, comme ceux de la science ou de l’a
part de vérité, mais qui n’explique pas entièrement le phénomène. Le
plaisir
ici (et c’est là le point essentiel, trop négligé
de l’indifférence, et c’est à partir de ce point neutre que certains
plaisirs
peuvent naître par un accroissement d’intensité ;
tains plaisirs peuvent naître par un accroissement d’intensité ; tout
plaisir
ne suppose pas une descente préalable au-dessous
point idéal d’indifférence, dans la région inférieure de la peine. Le
plaisir
est alors senti directement comme tel, non indire
à la conservation qu’au progrès : aussi sont-ils plutôt faits pour le
plaisir
que pour la peine. Il en résulte que la relation
té générale et interne, pour la température, pour le toucher même, le
plaisir
distinct présuppose quelque malaise antécédent ou
u mangez sans soif et sans faim préalable, si vous éprouvez encore du
plaisir
, ce sera seulement par l’effet particulier des al
ment. Le contraste de la peine antécédente semble, ici, nécessaire au
plaisir
actuel. C’est que, dans cette région peu spéciali
pécialisée, les écarts à partir de l’état neutre dans la direction du
plaisir
sont trop légers pour produire une véritable joui
eurs et partout où il y a des organes très spécialisés : là, c’est le
plaisir
qui peut naître immédiatement et acquérir un degr
Or, c’est précisément avec cette activité supérieure que coïncide le
plaisir
. Au contraire, l’état passif de la sensibilité in
ssif de la sensibilité interne la rend plus propre à la douleur qu’au
plaisir
. Au reste, entre les sens supérieurs et les infér
équent, nous sommes perpétuellement actifs et passifs, nous voyons le
plaisir
de l’exercice et la peine de la fatigue se dessin
entre notre force musculaire et la résistance extérieure. Ici donc le
plaisir
se révèle directement et uniquement comme action,
éclaire le reste : il nous montre l’intime et primitive connexion du
plaisir
avec l’activité, de la peine avec la passivité. L
e pour les sens les plus élevés, est plus remarquable encore pour les
plaisirs
intellectuels, esthétiques et moraux dont parlent
tuels, esthétiques et moraux dont parlent Platon et Aristote. De tels
plaisirs
peuvent venir même sans avoir été cherchés. Veut-
me sans avoir été cherchés. Veut-on un cas typique ? Nous citerons le
plaisir
de l’imprévu, qui d’ailleurs n’est pas propre à l
omptait pas. Pour toutes ces raisons, nous admettons qu’il existe des
plaisirs
de surcroît, qui tiennent à un excédent d’activit
par les conséquences outrées qu’il tire de sa doctrine. Selon lui, un
plaisir
ne peut succéder immédiatement à un autre plaisir
rine. Selon lui, un plaisir ne peut succéder immédiatement à un autre
plaisir
sans l’interposition d’un besoin, d’une peine. Ce
e inattendu de danses gracieuses, il y a là un surcroît qui ajoute un
plaisir
à d’autres plaisirs, sans que j’aie besoin de pas
es gracieuses, il y a là un surcroît qui ajoute un plaisir à d’autres
plaisirs
, sans que j’aie besoin de passer par la porte de
ien plus, la théorie kantienne aboutit à une autre impossibilité : le
plaisir
ne pourrait se prolonger pendant deux instants sa
premier instant et le second. Dès lors, l’accroissement progressif du
plaisir
serait impossible : je ne pourrais jamais que com
es Danaïdes de l’éternelle souffrance. S’il y a réel accroissement de
plaisir
, c’est qu’il y a excédent véritable, à moins d’ad
qui se procurait volontairement toutes sortes de peines pour jouir du
plaisir
d’en être délivré, est manifestement contraire à
vré, est manifestement contraire à l’expérience. Donc, ici encore, le
plaisir
est lié à un surplus et non à la simple suppressi
ple suppression d’un manque. On se rappelle la fable de Platon sur le
plaisir
et la douleur sensibles, liés l’un à l’autre par
assage à une perfection moindre : « C’est pourquoi, dit Schneider, le
plaisir
n’arrive à la conscience qu’à travers le manque d
neider, le plaisir n’arrive à la conscience qu’à travers le manque de
plaisir
, à travers la souffrance, et celle-ci, à son tour
ve à la conscience qu’à travers le manque de souffrance, à travers le
plaisir
. » Schneider identifie de cette manière, sans auc
ette manière, sans aucune preuve et contre toute preuve, l’absence de
plaisir
avec la douleur, l’absence de douleur avec le pla
e, l’absence de plaisir avec la douleur, l’absence de douleur avec le
plaisir
. De plus, il oublie, avec Kant, qu’un changement
il oublie, avec Kant, qu’un changement en mieux peut avoir lieu d’un
plaisir
moindre à un plaisir plus grand, — de l’allegro d
, qu’un changement en mieux peut avoir lieu d’un plaisir moindre à un
plaisir
plus grand, — de l’allegro d’une symphonie de Bee
et jouir pour pouvoir souffrir ; comment alors arrivera-t-on soit au
plaisir
, soit à la souffrance ? La théorie de Schopenhaue
e dernier, corrigeant en partie Schopenhauer, reconnaît qu’il y a des
plaisirs
directement sentis, non subordonnés à la suppress
la douleur tombe seule directement sous la conscience, tandis que le
plaisir
n’y peut tomber qu’indirectement : le plaisir est
nscience, tandis que le plaisir n’y peut tomber qu’indirectement : le
plaisir
est donc directement senti d’une manière inconsci
accomplir les formalités intellectuelles requises pour participer au
plaisir
. Cette théorie fantastique imagine arbitrairement
iper au plaisir. Cette théorie fantastique imagine arbitrairement des
plaisirs
sentis d’une manière inconsciente, comme si on po
ontraste soit nécessaire pour une conscience relevée et réfléchie des
plaisirs
, n’y a-t-il pas un contraste bien suffisant entre
de sa fortune pour en jouir. Nous venons de montrer qu’il existe des
plaisirs
directs, dus à un surplus d’activité sans douleur
plus loin et plus avant dans le problème. Demandons-nous si tous les
plaisirs
, même ceux qui paraissent nés d’un besoin, même c
pour type, est un composé d’une infinité de peines rudimentaires ; le
plaisir
qu’on éprouve à restaurer ses forces est une cont
lle, c’est un continuel surplus, et c’est ce surplus même qui fait le
plaisir
. Dès lors, non seulement le plaisir n’a pas besoi
c’est ce surplus même qui fait le plaisir. Dès lors, non seulement le
plaisir
n’a pas besoin d’un manque préalable pour exister
ais, lors même qu’il succède à un manque réel, comme dans beaucoup de
plaisirs
des sens, il n’en est pas moins par soi indépenda
ons donc admettre la doctrine de Leslie et de Delbœuf, qui placent le
plaisir
dans le simple sentiment d’un équilibre normal41.
ple sentiment d’un équilibre normal41. Même dans l’acte de manger, le
plaisir
ressenti aiguillonne la dépense d’énergie, et l’é
é. Nous ne saurions même nous contenter de dire, avec Spencer, que le
plaisir
est l’accompagnement de l’action normale ; selon
le plaisir est l’accompagnement de l’action normale ; selon nous, le
plaisir
, comme émotion distincte, apparaît précisément lo
bout de la voie ouverte par les grands philosophes en définissant le
plaisir
le sentiment d’un surcroît d’activité efficace. A
e sentiment d’un surcroît d’activité efficace. Aussi la dépendance du
plaisir
par rapport à la peine ne marque-t-elle que les d
jours tiré les conséquences morales, métaphysiques ou religieuses. Le
plaisir
, pour Stephen Leslie, étant un état d’équilibre,
de satisfaction dans lequel il y a une tendance à persister ». — « Le
plaisir
, dit à son tour Rolph, est un état que nous cherc
par exemple sous l’influence de l’amour, peut chercher un plus grand
plaisir
à la place de celui qui est présent et qu’alors l
qu’alors la fin de l’action, consciente ou inconsciente, est bien le
plaisir
: — Oui, répond Rolph, mais le mobile actuel est
tion, c’est-à-dire de peine. Et il en doit toujours être ainsi : « Le
plaisir
peut bien être la fin, mais la peine seule peut ê
l’inertie ? Aristote a pu soutenir avec plus de vraisemblance que le
plaisir
est au contraire le complément d’une action assez
puisé, et s’échappe ainsi à lui-même. La peine est le cri d’alarme du
plaisir
, mais le plaisir n’implique pas essentiellement l
pe ainsi à lui-même. La peine est le cri d’alarme du plaisir, mais le
plaisir
n’implique pas essentiellement la peine. Nous voy
rieure, la peine distincte, et avec la victoire sur la résistance, le
plaisir
distinct. Le changement, le mouvement, le progrès
e tension par un travail « négatif », ne sont pas la vraie source des
plaisirs
positifs ni des douleurs positives. C’est en dépe
dépensant l’énergie des matériaux déjà appropriés que nous éprouvons
plaisirs
et douleurs ; alors aussi se produit le développe
eine rudimentaire causée par la résistance extérieure, le rudiment de
plaisir
ou de bien-être attaché à l’action intérieure. L’
nc pas dans les lois mécaniques. La seconde conséquence, c’est que le
plaisir
est immédiatement lié à l’action, le bien-être à
pression, etc. Mais, à un degré plus haut de l’échelle des êtres, le
plaisir
devient, par l’intermédiaire de l’idée qui l’anti
ement la vue et l’ouïe, condenser en un moment rapide une infinité de
plaisirs
délicats et subtils, plutôt objets de luxe que de
sensibilité, quelque chose d’analogue à ce qui, dans l’art, cause le
plaisir
par excellence et réalise le charme suprême : la
la pensée, l’expansion du cœur et la générosité du vouloir : le vrai
plaisir
est la grâce de la vie. 25. Le calcul algébriq
d’une façon normale, tout en étant nuisibles à la santé générale. Le
plaisir
et la douleur résultent de sensations trop nombre
que les animaux qui n’ont pas su ou pu adapter la généralité de leurs
plaisirs
à leurs conditions d’existence ou à celles de leu
ibilité, ch. VI. 31. Darwin, Origines des espèces, p. 110. 32. « Le
plaisir
et la douleur ne sont pas des phénomènes réels, c
Chapitre deuxième Rapports du
plaisir
et de la douleur à la représentation et à l’appét
de la douleur à la représentation et à l’appétition I. Rapport du
plaisir
et de la douleur à la représentation et à l’intel
ntiment est-il de l’intelligence confuse ? — Théorie de Hartmann. Les
plaisirs
et les douleurs n’ont-ils par eux-mêmes aucunes d
ives, mais seulement des différences quantitatives ? — II. Rapport du
plaisir
et de la douleur à l’appétition. La tendance préc
récède-t-elle le sentiment, ou en est-elle la suite ? I Rapport du
plaisir
et de la peine à la représentation Nous pouvon
représentation Nous pouvons maintenant déterminer les rapports du
plaisir
et de la douleur avec l’intelligence et avec la v
r de tout refléter par l’obligation de ne rien produire lui-même. Nos
plaisirs
et nos peines ne sont plus que des « représentati
s émotions sont des « précipitations de pensées ». Si au contraire le
plaisir
et la douleur ont leur source profonde dans l’act
iz et Herbart, l’intelligence est le fond même de la sensibilité, les
plaisirs
et les peines sont des idées ou des rapports entr
Hartmann, l’intelligence est si peu le fond de la sensibilité que les
plaisirs
et les douleurs, en eux-mêmes, sont doués seuleme
ns l’antiquité, Pythagore, Platon et Aristote avaient soutenu que les
plaisirs
de l’ouïe s’expliquent par des harmonies de sons,
sément aperçues ; on a étendu cette explication esthétique à tous les
plaisirs
, à toutes les peines, et on a voulu les ramener à
rapports harmoniques ou désharmoniques. Wolf alla jusqu’à définir le
plaisir
la connaissance intuitive d’une perfection quelco
que l’essence de l’âme est de percevoir ou de représenter, faisait du
plaisir
et de la douleur un amas de perceptions ou représ
tation d’un changement d’état utile ou nuisible à la vie qui cause le
plaisir
ou la douleur ; c’est au contraire le plaisir ou
e à la vie qui cause le plaisir ou la douleur ; c’est au contraire le
plaisir
ou le déplaisir qui, étant par lui-même et indépe
er à l’estimation l’inconscience pour la changer en une conscience de
plaisir
ou de douleur. La forme la plus achevée de la doc
nsion forte d’une représentation plus contrariée que favorisée ; tout
plaisir
est la tension douce d’une représentation plus fa
s favorisée que contrariée. Comme on le voit, Herbart fait reposer le
plaisir
et la douleur non sur le contenu des idées, mais
bles. En outre, la théorie de Herbart est impuissante à expliquer les
plaisirs
et les peines les plus élémentaires qui se retrou
et qui, en se compliquant, produisent les sentiments supérieurs. Ces
plaisirs
et ces peines élémentaires sont les jouissances e
nous extrayons certaines qualités pour nous les représenter, mais le
plaisir
et la douleur sont des états irréductibles aux fo
II Selon les partisans de Schopenhauer, notamment de Hartmann, le
plaisir
et la douleur empruntent à l’intelligence les qua
t établissent entre eux des différences discernables. Par exemple, le
plaisir
de la faim assouvie diffère-t-il, comme plaisir,
bles. Par exemple, le plaisir de la faim assouvie diffère-t-il, comme
plaisir
, de celui d’entendre une sonate ? le plaisir d’un
uvie diffère-t-il, comme plaisir, de celui d’entendre une sonate ? le
plaisir
d’une bonne odeur et celui d’un bon mot diffèrent
ls autrement que par des qualités intellectuelles qui ne sont plus le
plaisir
même et qui n’en peuvent résulter ? Non, répond d
de Hartmann, reprenant une théorie exposée autrefois par Wundt45 ; le
plaisir
et la douleur, en eux-mêmes, peuvent bien présent
et douleur proprement dite. La perception peut être indifférente, le
plaisir
et la douleur s’y ajoutent. Ce qui la confirme en
nfirme encore, selon de Hartmann, c’est que l’on peut comparer divers
plaisirs
ou peines ; on se demande si l’on supportera plus
ée que la douleur de se faire arracher la dent. On choisira entre les
plaisirs
divers que l’on peut se procurer avec la même som
procurer avec la même somme d’argent. Les différences qualitatives du
plaisir
et de la douleur tiennent donc aux perceptions qu
t toujours au même moment absolument une. » On peut en dire autant du
plaisir
. Et il n’en est pas seulement ainsi, selon de Har
u plaisir. Et il n’en est pas seulement ainsi, selon de Hartmann, des
plaisirs
et des douleurs qui se rapportent au corps ; ceux
mais non la nature de ma douleur. » Selon nous, il y a sous tous les
plaisirs
, même les plus différents, une sorte de plaisir f
il y a sous tous les plaisirs, même les plus différents, une sorte de
plaisir
fondamental et vital qui est le plaisir même de v
plus différents, une sorte de plaisir fondamental et vital qui est le
plaisir
même de vivre, conséquemment d’agir, de sentir et
il y a ainsi un élément commun qui nous permet de comparer les divers
plaisirs
en les rapportant tous au plaisir radical de l’ac
nous permet de comparer les divers plaisirs en les rapportant tous au
plaisir
radical de l’action, il n’en résulte nullement qu
ment qu’il n’existe aucune différence de qualité entre les différents
plaisirs
comme plaisirs. On pourrait appliquer aux couleur
iste aucune différence de qualité entre les différents plaisirs comme
plaisirs
. On pourrait appliquer aux couleurs le raisonneme
par l’expérience intime, c’est qu’il n’existe plus qu’un seul et même
plaisir
, plus ou moins intense, combiné avec des percepti
tre les deux douleurs une commune mesure. On ne peut pas composer des
plaisirs
et des peines avec des éléments indifférents, les
tient bien en propre à la sensibilité même, à savoir la différence du
plaisir
et de la peine : ce n’est pas avec des considérat
qu’on puisse concevoir. Maintenant, pourquoi ne pas admettre dans le
plaisir
même des différences de qualité qui ne soient pas
, n’est qu’un moment idéal de transition, une limite commune entre le
plaisir
et la douleur, limite où il est impossible de se
on trouverait dans tout son et dans toute couleur une combinaison de
plaisirs
et de peines à l’état naissant. Chez les enfants
sent un effet déprimant ; toutes semblent provoquer des sentiments de
plaisir
ou de déplaisir, par rapport auxquels nous, au co
lus qu’effleurer avec délicatesse : ils glissent sans appuyer sur les
plaisirs
ou sur les déplaisirs, et leur langage est celui
iginairement, l’intelligence n’a pas d’autre objet que les différents
plaisirs
ou déplaisirs : c’est la première chose qui l’int
finit par y faire une attention telle qu’elle cesse de se rappeler le
plaisir
et la peine ; absorbée dans la relation, elle oub
la perception est devenu inhérent au mécanisme des organes, alors les
plaisirs
élémentaires disparaissent entièrement du champ d
urd’hui se produire les résultats suivants : 1° l’élément affectif du
plaisir
ou de la douleur s’ajoute aux impressions sensibl
de même des saveurs ou des sons. 2° Cette addition ou soustraction du
plaisir
et de la douleur peut même être acquise par artif
eprésentations sont attachées à des organes déterminés, tandis que le
plaisir
et la douleur sont généralement produits par une
courants nerveux en un sens favorable ou contraire à nos organes. Le
plaisir
et la douleur ne sont pas des impressions brutes
conflit avec l’équilibre vital. Il n’en résulte pas qu’à l’origine le
plaisir
et la douleur n’aient pas été antérieurs à tout l
il y eût des organes de sensation fonctionnant ainsi en avance sur le
plaisir
et la douleur. Ces organes se sont formés peu à p
ns rapides. En résumé, voici quel est, selon nous, le vrai rapport du
plaisir
et de la peine avec l’intelligence. En premier li
les Allemands et les Anglais, la présentation accompagne toujours le
plaisir
ou la peine et, sans en être la condition unique,
condition unique, elle est cependant une de ses conditions. Point de
plaisir
, si matériel, si grossier et simple qu’il soit, q
r intellectuelle et proprement esthétique ; c’est ce qui fait de tout
plaisir
sensible le rudiment d’un plaisir esthétique : il
hétique ; c’est ce qui fait de tout plaisir sensible le rudiment d’un
plaisir
esthétique : il y a un germe de beauté partout ou
oniques. C’est aussi en ce sens qu’on peut dire que tout sentiment de
plaisir
ou de peine enveloppe des idées ; ces idées lui d
beauté n’existe pas seulement, comme on l’admet d’ordinaire, dans les
plaisirs
de la vue et de l’ouïe ; il se retrouve jusque da
sque dans le toucher et le contact, dans la saveur, dans l’odeur. Les
plaisirs
mêmes de la vie organique produisent un sentiment
st encore qu’un art de surface46. Si donc il ne faut pas composer les
plaisirs
avec des raisonnements sur le rapport des choses
rapports à nous-mêmes. Le tort de ces systèmes est de représenter le
plaisir
et la douleur comme un jugement, et comme un juge
es relations internes et subjectives que saisit la conscience dans le
plaisir
ou dans la peine, et elle ne les saisit pas par u
entiment immédiat qui est le germe de tout jugement. Concluons que le
plaisir
et la douleur ont leurs qualités irréductibles et
seuls appartiendraient la réalité et l’efficacité. II Rapport du
plaisir
et de la peine à l’appétition On dispute enc
rs, comme au temps des épicuriens et des stoïciens, pour savoir si le
plaisir
résulte de l’inclination active, ou l’inclination
e plaisir résulte de l’inclination active, ou l’inclination active du
plaisir
, s’il existe en nous des tendances innées antérie
ntiment qui est la cause première des tendances. Nous avons vu que le
plaisir
et la douleur sont liés, dans le système nerveux,
considérer dans l’organe le mouvement et la fonction, d’où résultent
plaisir
et douleur, nous considérons la matière même et l
n, sa réduction à des composés plus simples. Or, nous avons vu que le
plaisir
et la douleur distincts sont liés à la désintégra
ompagnera nécessairement les tendances organiques non satisfaites, le
plaisir
, les tendances satisfaites. Même chez les animaux
endances ou impulsions, et ces impulsions mêmes comme antécédents des
plaisirs
et des déplaisirs particuliers. Chez le végétal,
ibilité et l’activité motrice. Cette loi, c’est que la propagation du
plaisir
et de la peine jusqu’aux centres sensori-moteurs
nt, un muscle volontaire n’est utile que pour obéir aux impulsions du
plaisir
ou de la peine. Un être entièrement automatique,
e reste se ferait par les simples lois de la propagation du choc. Les
plaisirs
et douleurs différenciés et centralisés ne l’aide
n système sensitif plus ou moins centralisé, de manière à produire le
plaisir
et la peine. Bref, le sentir est intimement assoc
corps exactement en proportion de la valeur des avertissements que le
plaisir
et la peine peuvent, dans chaque cas, donner au c
exemple, les organes de la reproduction et la langue sont le siège de
plaisirs
vifs, qui sont nécessaires pour la préservation d
ciale de nerfs ayant pour but spécial la production de la peine ou du
plaisir
, mais à la sensibilité générale que présentent to
mes de sentiments qui n’ont aucune raison d’être : ici un rudiment de
plaisir
, là un rudiment de peine, sans qu’on sache pourqu
tre part, le déploiement d’énergie sans résistance est le rudiment du
plaisir
. Pour résoudre entièrement la question, il faudra
des êtres. Là se cache la vraie et radicale origine de l’activité, du
plaisir
ou de la douleur, enfin de la pensée. La conséque
ndamentale, la « volonté » primitive, d’où naissent les peines et les
plaisirs
, est une activité mêlée de passivité, où l’élémen
iste : c’est que la peine a, en général, une plus grande force que le
plaisir
pour mouvoir l’activité, pour lui faire changer d
direction déterminée au lieu de la laisser à l’état flottant. Dans le
plaisir
, la volonté s’abandonne, va toujours devant elle,
érieurement, quand l’appétit se satisfait, qu’il est déterminé par le
plaisir
à continuer la même action. Nous commençons par p
ençons par peiner, dans tous les sens du mot, avant de tendre vers un
plaisir
déterminé ; le besoin nous pousse par derrière, a
nc dire que la peine est une force et l’appeler même vis a tergo ; le
plaisir
est aussi une force, mais attractive. Ajoutons qu
sir est aussi une force, mais attractive. Ajoutons que la peine et le
plaisir
apparaissent sous des formes de plus en plus nett
s qui n’en jouent pas moins un rôle prépondérant ; ensuite un état de
plaisir
ou de douleur qui est l’élément affectif propreme
ndifférentes sont probablement les plus nombreuses, sans les étudier.
Plaisir
et douleur, tels sont les deux faits primitifs. M
mentales des sensations s’appellent idées. De même toute sensation de
plaisir
et de douleur peut être reproduite par l’esprit,
peut être reproduite par l’esprit, et il se forme ainsi des idées de
plaisir
et de douleur. Une idée de plaisir ou de douleur
et il se forme ainsi des idées de plaisir et de douleur. Une idée de
plaisir
ou de douleur est un état de conscience très net
t un état de conscience très net et connu de chacun. Mais l’idée d’un
plaisir
n’est pas un plaisir, et l’idée d’une douleur n’e
ce très net et connu de chacun. Mais l’idée d’un plaisir n’est pas un
plaisir
, et l’idée d’une douleur n’est pas une douleur. L
e cause pas une douleur, et l’idée de goûter du sucre ne cause pas un
plaisir
. L’idée d’un plaisir s’appelle désir ; l’idée d’u
ur, et l’idée de goûter du sucre ne cause pas un plaisir. L’idée d’un
plaisir
s’appelle désir ; l’idée d’une douleur s’appelle
gendre pour cette cause de l’antipathie ou haine47. Les causes de nos
plaisirs
et de nos douleurs sont, comme nous l’avons déjà
endu, l’idée de ces causes n’est associée qu’avec un nombre limité de
plaisirs
ou de douleurs. Comparez, par exemple, une cause
laisirs ou de douleurs. Comparez, par exemple, une cause immédiate de
plaisir
, la nourriture, avec une cause éloignée, l’argent
parce qu’il est un instrument propre à nous procurer presque tous les
plaisirs
. « Quand l’idée d’un objet est associée avec cent
aisirs. « Quand l’idée d’un objet est associée avec cent fois plus de
plaisir
qu’une autre idée, elle est naturellement cent fo
s. On pourrait appeler, comme on le voit, ces causes éloignées de nos
plaisirs
et de nos douleurs : causes égoïstes, causes soci
a richesse, le pouvoir et la dignité, ces trois grandes causes de nos
plaisirs
, s’accordent en ceci, qu’elles sont toutes des mo
vices de nos semblables, et qu’elles peuvent à peine contribuer à nos
plaisirs
, d’une autre façon. Il est évident par suite que
une autre façon. Il est évident par suite que la grande source de nos
plaisirs
, ce sont les services de nos semblables, puisque
s une source d’affections. Nos semblables sont pour nous une cause de
plaisirs
, soit pris individuellement, soit pris en groupes
usion des sentiments simples ; que l’affection étant le résultat d’un
plaisir
, une affection profonde résulte d’une grande somm
at d’un plaisir, une affection profonde résulte d’une grande somme de
plaisirs
ressentis. Pour mieux comprendre cette doctrine,
’un inconnu vous rende en passant un petit service ; il vous cause un
plaisir
, et l’idée de ce plaisir fait pour vous de cet in
passant un petit service ; il vous cause un plaisir, et l’idée de ce
plaisir
fait pour vous de cet inconnu un objet d’affectio
nnu un objet d’affection — affection d’ailleurs très légère, comme le
plaisir
causé. Mais si vous venez à mieux connaître cet h
sprit, son cœur, ses relations, soient pour vous la cause d’autant de
plaisirs
, et qu’ils soient répétés pendant de longues anné
ntiments d’affection résultant eux-mêmes d’une masse de sentiments de
plaisirs
. Tout s’explique donc en dernière analyse par des
our des parents pour les enfants51. Il est bien connu d’abord que les
plaisirs
et les peines d’autrui nous affectent, c’est-à-di
autrui nous affectent, c’est-à-dire s’associent avec les idées de nos
plaisirs
et de nos peines propres. Ce phénomène a été just
comme une cause, beaucoup plus certaine pour lui qu’aucune autre, de
plaisirs
et de douleurs. Il est pour lui un objet d’un gra
tres termes, une suite d’idées intéressantes, c’est-à-dire d’idées de
plaisirs
ou de douleurs, s’associe avec l’enfant. Sa vivac
on, son idée est encore associée par là constamment avec celle de nos
plaisirs
et de nos peines ; sans compter qu’il s’éveille e
bjet d’affection pour nous. L’idée de ces individus, unie à celle des
plaisirs
que nous ressentons, forment une idée composée, u
cas d’extrême opulence, l’attention des parents est distraite par les
plaisirs
, les obligations de société, etc. Comme ils s’occ
on de l’enfant, ils ne peuvent associer à son idée que peu d’idées de
plaisirs
ou de peines. De là une affection imparfaite. Les
ou sublimes et leurs contraires sont pour nous une troisième cause de
plaisirs
ou de peines. Ces émotions esthétiques52 se ramèn
d l’idée d’une action émanant de nous (cause) s’associe à l’idée d’un
plaisir
(effet), il se produit un état d’esprit particuli
’action et qu’on appelle proprement motif. Un motif c’est l’idée d’un
plaisir
qu’on peut atteindre ; un motif particulier c’est
plaisir qu’on peut atteindre ; un motif particulier c’est l’idée d’un
plaisir
particulier qu’on peut atteindre (Fragm. on Mac-K
Motif signifie donc pour l’auteur, but, fin, terme. Non-seulement les
plaisirs
et les douleurs, mais aussi les causes de plaisir
Non-seulement les plaisirs et les douleurs, mais aussi les causes de
plaisir
et de douleur, deviennent des motifs d’actions. C
tifs d’actions. Ces causes, en s’associant dans notre esprit avec les
plaisirs
et peines qu’elles produisent, deviennent d’abord
pprobation est fondée sur une association d’idées qui se termine à un
plaisir
. Ainsi, nous appelons prudence ce qui produit un
is de comprendre, dans leur étude des phénomènes affectifs, celle des
plaisirs
et peines que nous causent le beau et le laid, le
. Dans notre maniere d’être actuelle, notre ame goûte trois sortes de
plaisirs
; il y en a qu’elle tire du fond de son existence
s, de certaines habitudes lui ont fait prendre. Ce sont ces différens
plaisirs
de notre ame qui forment les objets du goût, comm
sublime, le majestueux, &c. Par exemple, lorsque nous trouvons du
plaisir
à voir une chose avec une utilité pour nous, nous
é pour nous, nous disons qu’elle est bonne ; lorsque nous trouvons du
plaisir
à la voir, sans que nous y démêlions une utilité
-mêmes ; & en chercher les raisons, c’est chercher les causes des
plaisirs
de notre ame. Examinons donc notre ame, étudions-
ns-la dans ses actions & dans ses passions, cherchons-la dans ses
plaisirs
; c’est-là où elle se manifeste davantage. La Poé
enfin les ouvrages de la nature & de l’art, peuvent lui donner du
plaisir
: voyons pourquoi, comment & quand ils les lu
vantage de découvrir avec finesse & avec promptitude la mesure du
plaisir
que chaque chose doit donner aux hommes. Des pla
de la mesure du plaisir que chaque chose doit donner aux hommes. Des
plaisirs
de notre ame. L’ame, indépendamment des plaisirs
ner aux hommes. Des plaisirs de notre ame. L’ame, indépendamment des
plaisirs
qui lui viennent des sens, en a qu’elle auroit in
fections, l’idée de son existence opposée au sentiment de la nuit, le
plaisir
d’embrasser tout d’une idée générale, celui de vo
&c. celui de comparer, de joindre & de séparer les idées. Ces
plaisirs
sont dans la nature de l’ame, indépendamment des
nse ; & il est fort indifférent d’examiner ici si notre ame a ces
plaisirs
comme substance unie avec le corps, ou comme sépa
s sont les objets du goût : ainsi nous ne distinguerons point ici les
plaisirs
qui viennent à l’ame de sa nature, d’avec ceux qu
lui viennent de son union avec le corps ; nous appellerons tout cela
plaisirs
naturels, que nous distinguerons des plaisirs acq
s appellerons tout cela plaisirs naturels, que nous distinguerons des
plaisirs
acquis que l’ame se fait par de certaines liaison
plaisirs acquis que l’ame se fait par de certaines liaisons avec les
plaisirs
naturels ; & de la même maniere & par la
t naturel & le goût acquis. Il est bon de connoître la source des
plaisirs
dont le goût est la mesure : la connoissance des
source des plaisirs dont le goût est la mesure : la connoissance des
plaisirs
naturels & acquis pourra nous servir à rectif
ut partir de l’état où est notre être, & connoître quels sont ses
plaisirs
pour parvenir à mesurer ses plaisirs, & même
, & connoître quels sont ses plaisirs pour parvenir à mesurer ses
plaisirs
, & même quelquefois à sentir ses plaisirs. Si
parvenir à mesurer ses plaisirs, & même quelquefois à sentir ses
plaisirs
. Si notre ame n’avoit point été unie au corps, el
de nous présenter les choses telles qu’elles nous fassent le plus de
plaisir
qu’il est possible, il faudroit qu’il y eût du ch
puisqu’il y en auroit dans la maniere la plus propre à nous donner du
plaisir
. On croit d’abord qu’il suffiroit de connoître le
roit d’abord qu’il suffiroit de connoître les diverses sources de nos
plaisirs
, pour avoir le goût, & que quand on a lu ce q
ême que l’on ne connoît pas. Il n’est pas nécessaire de savoir que le
plaisir
que nous donne une certaine chose que nous trouvo
pliquer aux choses intellectuelles, dont la connoissance fait tant de
plaisir
à l’ame, qu’elle étoit la seule félicité que de c
L’ame connoît par ses idées & par ses sentimens ; elle reçoit des
plaisirs
par ces idées & par ces sentimens : car quoiq
articuliere, il se nomme talent ; s’il a plus de rapport à un certain
plaisir
délicat des gens du monde, il se nomme goût ; si
si nous n’avions pas ce desir pour celle ci, nous n’aurions eu aucun
plaisir
à celle-là. Ainsi quand on nous montre une partie
nous souhaitons de voir la partie que l’on nous cache à-proportion du
plaisir
que nous a fait celle que nous avons vûe. C’est d
on du plaisir que nous a fait celle que nous avons vûe. C’est donc le
plaisir
que nous donne un objet qui nous porte vers un au
d’en voir. Par-là on peut expliquer la raison pourquoi nous avons du
plaisir
lorsque nous voyons un jardin bien régulier, &
r ainsi dire, étendre la sphere de sa présence ; ainsi c’est un grand
plaisir
pour elle de porter sa vûe au loin. Mais comment
ute son étendue, là où elle est variée, là où elle peut être vûe avec
plaisir
. Ce qui fait ordinairement une grande pensée, c’e
ui profugus ex Africâ, hostem populo romano toto orbe quaerebat. Des
plaisirs
de l’ordre. Il ne suffit pas de montrer à l’ame b
ui lui reste ; elle est vainement fatiguée & ne peut goûter aucun
plaisir
; c’est pour cela que quand le dessein n’est pas
t distinguer, & la confusion dans le fond & le lointain. Des
plaisirs
de la variété. Mais s’il faut de l’ordre dans les
vue, cet objet seroit nouveau sans le paroitre, & ne seroit aucun
plaisir
; & comme les beautés des ouvrages de l’art s
de l’art semblables à celles de la nature, ne consistent que dans les
plaisirs
qu’elles nous font, il faut les rendre propres le
s font, il faut les rendre propres le plus que l’on peut à varier ces
plaisirs
; il faut faire voir à l’ame des choses qu’elle n
simple pour être apperçûe, & assez variée pour être apperçûe avec
plaisir
. Il y a des choses qui paroissent variées & n
ye assez pour s’occuper ; elle a cette variété qui fait regarder avec
plaisir
. Il faut que les grandes choses ayent de grandes
la Peinture divise en grande masse ses clairs & ses obscurs. Des
plaisirs
de la symmétrie. J’ai dit que l’ame aime la varié
ction : voici comment j’explique cela. Une des principales causes des
plaisirs
de notre ame lorsqu’elle voit des objets, c’est l
coulé. Ainsi tout nous fatigue à la longue, & sur-tout les grands
plaisirs
: on les quitte toûjours avec la même satisfactio
riant ses modifications ; elle sent, & elle ne se lasse pas. Des
plaisirs
de la surprise. Cette disposition de l’ame qui la
la porte toûjours vers différens objets, fait qu’elle goûte tous les
plaisirs
qui viennent de la surprise ; sentiment qui plaît
ntimens différens qui concourent à l’ébranler & à lui composer un
plaisir
. Des diverses causes qui peuvent produire un sen
la grandeur & la dépense du maître, nous voyons quelquefois avec
plaisir
qu’on a eu l’art de nous plaire avec peu de dépen
sité, en nous donnant un spectacle. Enfin il nous donne les différens
plaisirs
de la surprise. La danse nous plaît par la leger
égards : par exemple les virtuosi d’Italie nous doivent faire peu de
plaisir
; 1°. parce qu’il n’est pas étonnant qu’accommodé
nt quelquefois. Souvent notre ame se compose elle-même des raisons de
plaisir
, & elle y réussit sur-tout par les liaisons q
enne, tout cela fait une espece de mélange qui forme & produit un
plaisir
. Nous sommes tous pleins d’idées accessoires. Une
u lieu que les gens délicats dans l’amour se composent la plûpart des
plaisirs
de l’amour. Polixene & Apicius portoient à la
; se perd toûjours davantage. Il arrive souvent que notre ame sent du
plaisir
lorsqu’elle a un sentiment qu’elle ne peut pas dé
anté. L’ame est étonnée de ce contraste romanesque, de rappeller avec
plaisir
les merveilles des romans, où après avoir passé p
and fait paroître l’autre plus petit. Ces sortes de surprises font le
plaisir
que l’on trouve dans toutes les beautés d’opposit
acilement, est la plus difficile à composer ; preuve certaine que nos
plaisirs
& l’art qui nous les donne, sont entre certai
s jambes ; mais il lui donne si bien la gaieté de l’ivresse, & le
plaisir
à voir couler la liqueur qu’il verse dans sa coup
t introduite ; dans les belles-lettres, il a entrepris d’analyser nos
plaisirs
et de soumettre à l’examen tout ce qui est l’obje
, et quelquefois sans succès, son flambeau sur tous les objets de nos
plaisirs
, si nous voulons la mettre à portée de découvrir
lle pas faire chercher des raisons à ce qui n’en a point, émousser le
plaisir
en nous accoutumant à discuter froidement ce que
isse juger en y appliquant ces principes. En effet la source de notre
plaisir
et de notre ennui est uniquement et entièrement e
nous derrière un nuage : vouloir trouver la cause métaphysique de nos
plaisirs
, serait un projet aussi chimérique que d’entrepre
ne de nos connaissances, on peut de même réduire les principes de nos
plaisirs
en matière de goût, à un petit nombre d’observati
reste, sera un mauvais juge en matière de poésie. Il prétendra que le
plaisir
, qu’elle nous procure est un plaisir d’opinion, q
e de poésie. Il prétendra que le plaisir, qu’elle nous procure est un
plaisir
d’opinion, qu’il faut se contenter, dans quelque
captieux un ridicule apparent sur le soin d’arranger des mots pour le
plaisir
de l’oreille. C’est ainsi qu’un physicien réduit
de leur liaison. Que dirait-on d’un musicien qui pour prouver que le
plaisir
de la mélodie est un plaisir d’opinion, dénaturer
on d’un musicien qui pour prouver que le plaisir de la mélodie est un
plaisir
d’opinion, dénaturerait un air fort agréable en t
il est composé ? Ce n’est pas ainsi que le vrai philosophe jugera du
plaisir
que donne la poésie. Il n’accordera sur ce point
l parviendra à déterminer jusqu’à quel point l’habitude influe sur le
plaisir
que nous font la poésie et la musique, ce que l’h
s font la poésie et la musique, ce que l’habitude ajoute de réel à ce
plaisir
, et ce que l’opinion peut aussi y joindre d’illus
pinion peut aussi y joindre d’illusoire. Car il ne confondra point le
plaisir
d’habitude avec celui qui est purement arbitraire
que néanmoins l’expérience journalière rend incontestable. Il est des
plaisirs
qui dès le premier moment s’emparent de nous ; il
ndre est parvenue à en démêler toute l’expression et la finesse ? Les
plaisirs
que l’habitude fait goûter peuvent donc n’être pa
rgane, qu’on doit attribuer les faux jugements en matière de goût. Le
plaisir
que nous fait éprouver un ouvrage de l’art, vient
pporter à chacune ce qui lui appartient, et de ne pas attribuer notre
plaisir
à une cause qui ne l’ait point produit. C’est san
vent être faites ; mais ce n’est point d’après le résultat général du
plaisir
que ces ouvrages nous ont donné : c’est d’après u
; on rétrécira les bornes de l’art, et on prescrira des limites à nos
plaisirs
, parce qu’on n’en voudra que d’une seule espèce e
, et de l’autre trop peu d’attention à démêler les principes de notre
plaisir
, sont la source éternelle de la dispute tant de f
même manière pour juger que pour composer : il s’abandonne d’abord au
plaisir
vif et rapide de l’impression ; mais persuadé que
’examen, il revient bientôt sur ses pas, il remonte aux causes de son
plaisir
, il les démêle, il distingue ce qui lui a fait il
prononce ? Quelle triste occupation de chicaner ainsi avec son propre
plaisir
! et quelle obligation aurons-nous à la philosoph
ion agréable, et nos lumières sont presque toujours aux dépens de nos
plaisirs
. La simplicité de nos aïeux était peut-être plus
qu’avec moins de désirs elles ont aussi moins de besoins, et que des
plaisirs
grossiers ou moins raffinés leur suffisent : cepe
s et pour celle de nos ancêtres. Si ces lumières peuvent diminuer nos
plaisirs
, elles flattent en même temps notre vanité ; on s
enons le plus, et que nous sommes le plus empressés à satisfaire ; le
plaisir
qu’il nous fait éprouver n’est pas, comme beaucou
La vie, dit Horwicz, est une symphonie grandiose où un thème simple,
plaisir
et douleur, est constamment répété, mais avec des
dans des raisonnements intellectuels à forme inconsciente la clef des
plaisirs
esthétiques, sympathiques, moraux, religieux ; il
n peut dire plutôt qu’ils nous les font connaître et apprécier par le
plaisir
même qu’ils nous causent. A la racine des joies l
ons ; nous les verrons s’expliquer par les mêmes lois. II. — Le
plaisir
peut être sensitif, intellectuel ou volitif, selo
ens, de l’exercice de l’intelligence, de l’exercice de la volonté. Le
plaisir
causé par un mets savoureux est sensitif ; le pla
la volonté. Le plaisir causé par un mets savoureux est sensitif ; le
plaisir
causé par une pensée, par un raisonnement, par la
se à effet, de moyen à fin, de tout à parties, est intellectuel ; les
plaisirs
causés par l’exercice de l’activité volontaire et
és par l’exercice de l’activité volontaire et motrice, par exemple le
plaisir
de vouloir, le plaisir de résister à la volonté d
activité volontaire et motrice, par exemple le plaisir de vouloir, le
plaisir
de résister à la volonté d’autrui ou, au contrair
la volonté d’autrui ou, au contraire, de coopérer à cette volonté, le
plaisir
de mouvoir ses muscles, ses membres, etc., sont d
lonté, le plaisir de mouvoir ses muscles, ses membres, etc., sont des
plaisirs
volitifs. Les sentiments intellectuels qui accomp
qui paraissaient d’abord tout dissemblables cause à l’intelligence le
plaisir
d’apercevoir l’un dans le multiple. Une contradic
la difficulté du cours même des pensées et des associations cause un
plaisir
ou une peine, analogues à ceux du mouvement libre
à l’acte le plus intense et le plus ordonné de notre pensée même. Les
plaisirs
intellectuels sont intermédiaires entre les plais
pensée même. Les plaisirs intellectuels sont intermédiaires entre les
plaisirs
purement sensitifs et les plaisirs liés à l’exerc
uels sont intermédiaires entre les plaisirs purement sensitifs et les
plaisirs
liés à l’exercice de la volonté, puisque penser,
Toute sensation agréable, en effet, tout mouvement agréable cause un
plaisir
esthétique élémentaire lorsqu’il y a ainsi attent
lorsqu’il y a ainsi attention adéquate en intensité à l’intensité du
plaisir
même ou du mouvement ; d’où résulte une harmonie
e entre la réprésentation ou action et son aperception consciente. Un
plaisir
auquel on ne fait aucune attention, qu’on n’« ape
que combinaison ou arrangement des représentations primaires. Ici, le
plaisir
est moins matériel et plus formel, conséquemment
ir agissant. L’activité ne survient donc pas après coup par-dessus le
plaisir
ou la douleur, comme une force nouvelle qui inter
i interviendrait pour les satisfaire ; l’activité est déjà au fond du
plaisir
et de la douleur, qu’on ne doit pas se représente
elle ne fait que se continuer, plus ou moins transformée, pendant le
plaisir
et après le plaisir, pendant la douleur et après
continuer, plus ou moins transformée, pendant le plaisir et après le
plaisir
, pendant la douleur et après la douleur. Comme le
e qui tend à se réaliser elle-même, principalement par contiguïté. Le
plaisir
ne meut qu’en tant qu’il renforce l’idée et ajout
einement, par le moyen d’une pure idée, les sensations et émotions de
plaisir
attachées au jeu. Il ne suffit pas à l’enfant de
u jeu pour cette représentation même, ou n’est-ce pas la plénitude du
plaisir
attaché au jeu ? Assurément, dans le seul fait de
ir ? Ce n’est encore là que la tendance à penser pour penser, pour le
plaisir
de penser. Mais le désir complet n’est pas pureme
e boni , n’est applicable qu’au désir produit par l’anticipation d’un
plaisir
dans notre pensée ; mais ce désir né de l’idée n’
en rapport par la représentation avec notre malaise présent ou notre
plaisir
présent, et alors seulement elles se font connaît
ous comme une dissolution de ce malaise, comme une augmentation de ce
plaisir
. Souvent même le plaisir est secondaire, et on n’
de ce malaise, comme une augmentation de ce plaisir. Souvent même le
plaisir
est secondaire, et on n’y songe pas tout d’abord
u un ensemble de mouvements qui se révèle comme changeant la peine en
plaisir
; plus tard, nous pourrons désirer l’objet en tan
sir ; plus tard, nous pourrons désirer l’objet en tant que causant du
plaisir
, mais c’est toujours la relation de l’objet à not
ement par un pur mécanisme, non précédé d’un sentiment de peine ou de
plaisir
(Spencer) ; 2° l’explication par le mouvement spo
endrait pas que, du côté psychique, manquât une réaction à l’égard du
plaisir
ou de la douleur. Le mécanisme doit, à l’origine,
pport qu’elle est une tendance à supprimer la peine et à conserver le
plaisir
, sans savoir encore comment et par quel mouvement
résenter d’avance cette suppression de peine ou cette conservation de
plaisir
. L’être qui souffre veut immédiatement ne pas sou
icaces et utiles pour le soulagement de la peine ou l’augmentation du
plaisir
se feront trier par l’attention, et finalement pa
it dès le début. C’est donc bien le mouvement appétitif, sans idée de
plaisir
et de douleur futures, mais sous l’influence d’un
isir et de douleur futures, mais sous l’influence d’une peine ou d’un
plaisir
présents, qui est le premier de tous les mouvemen
puisse prendre spontanément conscience de soi sous les deux formes du
plaisir
et de la douleur ; bref, nous avons besoin des tr
sens, sans aucune espèce de but : il éprouve un sentiment d’aise, de
plaisir
même : le résultat sera la continuation de mouvem
où les mouvements généraux ne font que multiplier en quelque sorte le
plaisir
général. Supposons maintenant que, parmi les dive
ns pas la douleur de la brûlure, — pourquoi pas si nous éprouvions du
plaisir
à être brûlé ? — On nous dit cela, mais les mouve
eulement un petit nombre qui occasionnent des émotions de peine ou de
plaisir
assez distinctes pour devenir des objets possible
ssociant tels mouvements à telle sensation qui nous intéresse par tel
plaisir
ou telle peine. IV Il faut, en définitive,
comprend pas l’existence sans quelque action qui la manifeste, ni le
plaisir
ou la douleur sans une facilité ou difficulté dan
u sentiment du beau : notre organisme est une société de vivant et le
plaisir
esthétique est le sentiment d’une harmonie. L’uti
émotion d’un caractère social. — Eléments de l’émotion artistique. 1°
Plaisir
intellectuel de reconnaître les objets par la mém
1° Plaisir intellectuel de reconnaître les objets par la mémoire ; 2°
Plaisir
de sympathiser avec l’artiste ; 3° Plaisir de sym
objets par la mémoire ; 2° Plaisir de sympathiser avec l’artiste ; 3°
Plaisir
de sympathiser avec les êtres représentés par l’a
bre des molécules vivantes qui la constituent, et toute douleur, tout
plaisir
, qui sont des ruptures d’équilibres sur un point,
rquoi chaque créature est disposée à « donner quelque chose » pour le
plaisir
premier de l’embrassement, même lorsqu’il n’est q
l’embrassement, même lorsqu’il n’est que paternel ; pourquoi enfin ce
plaisir
de l’embrassement se retrouve au fond de toutes l
s états psychiques, il est démontré que percevoir la souffrance ou le
plaisir
d’autrui, c’est commencer à souffrir ou à jouir s
ent cette douleur peut-elle en venir à procurer indirectement quelque
plaisir
? Tel est le plaisir de la vengeance chez les cru
t-elle en venir à procurer indirectement quelque plaisir ? Tel est le
plaisir
de la vengeance chez les cruels, celui de la piti
ance s’épanouit en joie. Toute résistance facilement vaincue cause le
plaisir
d’un déploiement de puissance. Un léger frisson d
ux très analogues au phénomène physiologique qui nous fait trouver du
plaisir
dans les frictions énergiques à la peau, dans les
la pitié, comme l’a bien vu Spinoza, ont un fond identique ; mais le
plaisir
de la vengeance tend nécessairement à disparaître
rtante que l’objet senti. Aussi nous croyons qu’on ne peut trouver de
plaisir
très complexe et très conscient, par conséquent r
onté faire passer tour à tour une même sensation du domaine du simple
plaisir
dans le domaine du plaisir esthétique, ou de celu
ur une même sensation du domaine du simple plaisir dans le domaine du
plaisir
esthétique, ou de celui-ci dans celui-là. Si, par
ous avons montré que le sentiment de l’utile n’exclut pas toujours le
plaisir
du beau ; nous avons réfuté ainsi certaines exagé
e beau peuvent toujours subsister indépendamment de l’utile, comme le
plaisir
et le bonheur à part de l’intérêt, qui n’est qu’u
être, soit entre les divers êtres : tous en un, un en tous. Aussi les
plaisirs
qui n’ont rien d’impersonnel n’ont ils rien de du
ui n’ont rien d’impersonnel n’ont ils rien de durable ni de beau : le
plaisir
qui aurait, au contraire, un caractère tout à fai
ement représentative de la vie, et de la vie collective. Analysons le
plaisir
que nous cause, dans l’art, cet élément essentiel
nt essentiel qui est l’imitation de la vie. Le premier élément est le
plaisir
intellectuel de reconnaître les objets par la mém
que nous fournit le souvenir ; nous approuvons ou nous critiquons. Ce
plaisir
, réduit à ce qu’il a de plus intellectuel, subsis
e carte de géographie. Mais il s’y mêle, d’habitude beaucoup d’autres
plaisirs
d’un caractère plus sensitif : en effet, l’image
dant bien, nous reconnaissons quelque chose de nous. C’est la part du
plaisir
sensitif « égotiste », comme dit Comte en son jar
égotiste », comme dit Comte en son jargon. Le deuxième élément est le
plaisir
de sympathiser avec l’auteur de l’œuvre d’art, av
ses intentions suivies de réussite, son habileté. Nous avons aussi le
plaisir
, corrélatif de sentir et de critiquer ses défaill
, inséparable de tout jugement sur l’art. Le troisième élément est le
plaisir
de sympathiser avec les êtres représentés par l’a
es représentés par l’artiste. Il y a aussi, dans l’art, un élément de
plaisir
tiré d’une antipathie mêlée parfois de crainte lé
crainte légère, que compense le sentiment de l’illusion. Ce genre de
plaisir
en face des œuvres d’art peut être éprouvé même p
vie analogue à la nôtre et rapprochée de la nôtre par l’artiste : au
plaisir
direct des sensations agréables (sensation du ryt
on du rythme des sons ou de l’harmonie des couleurs) s’ajoute tout le
plaisir
que nous tirons de la stimulation sympathique de
œuvre ; c’est une société nouvelle dont on épouse les affections, les
plaisirs
et les peines, le sort tout entier. Enfin à l’exp
re. L’harmonie des vers qu’on récite, flatte l’oreille et augmente le
plaisir
que le sens des vers est capable de donner. Au co
dans une proportion élegante sur du papier d’un bel oeil, ne fasse un
plaisir
sensible à la vûë ; mais ce plaisir plus ou moins
papier d’un bel oeil, ne fasse un plaisir sensible à la vûë ; mais ce
plaisir
plus ou moins grand suivant le goût qu’on peut av
d suivant le goût qu’on peut avoir pour l’art de l’imprimerie, est un
plaisir
à part, et qui n’a rien de commun avec l’emotion
n’a rien de commun avec l’emotion que cause la lecture d’un poëme. Ce
plaisir
cesse même dès qu’on applique son attention à la
et très-differentes. Il s’agit ici de la derniere. Elle n’est pas un
plaisir
par elle-même. Elle est si peu un plaisir : elle
derniere. Elle n’est pas un plaisir par elle-même. Elle est si peu un
plaisir
: elle nous fait sentir si peu l’harmonie du vers
es dont nous devons parler encore. La récitation des vers est donc un
plaisir
pour nos oreilles, au lieu que leur lecture est u
tend, que l’autre par ceux qu’il lit. N’est-ce pas reconnoître que le
plaisir
d’entendre la récitation en impose à notre jugeme
eil n’est pas exposé dans cette occasion à se laisser séduire par son
plaisir
comme l’oreille. Plus un ouvrage plaît, moins on
s même dans les usages de ce temps-là une preuve encore plus forte du
plaisir
que donne la simple récitation des vers qui sont
sont riches en harmonie. Les romains, qui joignoient souvent d’autres
plaisirs
au plaisir de la table, faisoient lire quelquefoi
en harmonie. Les romains, qui joignoient souvent d’autres plaisirs au
plaisir
de la table, faisoient lire quelquefois durant le
leur faisoit entendre la lecture. Mais les romains comptoient que le
plaisir
du rithme et de l’harmonie dût suppléer au mérite
qu’il nous lira sont si beaux, qu’ils ne laisseront pas de nous faire
plaisir
. Dès que la simple récitation ajoûte tant d’énerg
n esprit, de son cœur et de sa fortune, n’est en état de se livrer au
plaisir
que donne la perfection d’un ouvrage. » Et c’est-
lement ils ne vont pas à la découverte, ce qui est un des plus grands
plaisirs
de la lecture, mais ils lisent dans un temps où,
oins à sa formation et surtout lui ont donné en partie sa couleur. Le
plaisir
de lire un livre suranné est toujours un peu lang
imidité qui fait le lecteur retardataire est un des grands ennemis du
plaisir
de la lecture. Son plus grand ennemi encore, c’es
e dans le sens où, très probablement, il l’a entendue lui-même : « Le
plaisir
de la critique nous ôte celui d’être vivement tou
entre le Misanthrope et le Mariage forcé. La lecture est pour lui un
plaisir
passif, pour mieux parler un plaisir uni, sans ac
orcé. La lecture est pour lui un plaisir passif, pour mieux parler un
plaisir
uni, sans accidents, sans montées et sans descent
dire d’un mot. Le lecteur qui lit en critique se prive à la vérité de
plaisirs
médiocres ou moyens ; mais c’est la rançon ; et,
st la rançon ; et, par compensation de cette perte, il se prépare des
plaisirs
exquis quand il découvrira l’œuvre exquise. Ce ne
écisément à cause de cela, quand on le charme c’est avec l’ivresse du
plaisir
qu’il laisse tomber toutes ses armes. Ce n’est pa
us forte raison qu’il faut que le lecteur le soit pour son plus grand
plaisir
, qui est l’admiration intelligente, l’admiration
ui rebutent tous les aliments. — Mais, dit Candide, n’y a-t-il pas du
plaisir
à tout critiquer, à sentir des défauts-là où les
roient voir des beautés ? — C’est-à-dire, reprit Martin, qu’il y a du
plaisir
à n’avoir pas de plaisir ? Au fond, je suis très
— C’est-à-dire, reprit Martin, qu’il y a du plaisir à n’avoir pas de
plaisir
? Au fond, je suis très bien de l’avis de Martin.
rtin. Cependant il avait tort de croire absolument qu’il n’y a pas de
plaisir
à n’avoir pas de plaisir. Il y en a. Il y a préci
tort de croire absolument qu’il n’y a pas de plaisir à n’avoir pas de
plaisir
. Il y en a. Il y a précisément la jouissance qu’o
e ne jouissait pas ? Il jouissait de toute son âme. Ensuite, c’est le
plaisir
d’offenser, de provoquer, c’est l’instinct de lut
u comme il l’entend. Or Martin a-t-il bien raison quand il dit : « le
plaisir
de s’empêcher d’avoir du plaisir » ? Non pas tout
t-il bien raison quand il dit : « le plaisir de s’empêcher d’avoir du
plaisir
» ? Non pas tout à fait ; car le pococurante ne s
on pas tout à fait ; car le pococurante ne s’empêche point d’avoir du
plaisir
; il va bel et bien en chercher où il peut en tro
il va bel et bien en chercher où il peut en trouver. Il se refuse le
plaisir
de l’admiration, sans doute, mais pour s’en donne
citer de n’admirer pas. N’en doutez point, Martin, c’est toujours son
plaisir
qu’on cherche et c’est-à-dire une activité psychi
l’horreur d’être dupe, on en a aussi à l’admiration ou simplement au
plaisir
de goûter les belles choses, il vaut certainement
côté et, si vous êtes ainsi partagé, je vous dirai : Considérez le «
plaisir
de la critique » comme le plus grand ennemi et le
i et le plus dangereux de la lecture et faites-lui bonne guerre. Le «
plaisir
de la critique », dans le sens où l’entend La Bru
ant c’est le stile, parce que c’est du stile d’un poëme que dépend le
plaisir
de son lecteur. Si la poësie du stile du roman de
agréablement par des fictions, se livrent donc dans cette lecture au
plaisir
actuel. Ils se laissent aller aux impressions que
it les occupe agréablement, ils ne s’avisent gueres de suspendre leur
plaisir
pour faire reflexion, s’il n’y a point de fautes
es regles. Si nous tombons sur une faute grossiere et sensible, notre
plaisir
est bien interrompu. Nous pouvons bien alors fair
avec lui dès que ce mauvais endroit du poëme est passé, dès que notre
plaisir
est recommencé. Le plaisir actuel qui domine les
endroit du poëme est passé, dès que notre plaisir est recommencé. Le
plaisir
actuel qui domine les hommes avec tant d’empire q
t en faisant reflexion sur ce qu’on a vû, elles diminuent très peu le
plaisir
du lecteur et du spectateur, quand même il lit la
ces fautes. Ceux qui ont lû la critique du cid n’en ont pas moins de
plaisir
à voir cette tragedie. En effet l’évenement qu’un
ragedie dont il connoît parfaitement la fable, afin de mieux joüir du
plaisir
de la surprise que ces évenemens causent lorsqu’i
ndiscretion d’un poëte lui a fait reveler avant le tems. L’attrait du
plaisir
a-t-il tant de peine à étouffer la voix de la rai
entons bien quel est celui de deux poemes qui nous fait le plus grand
plaisir
. C’est de quoi je dois parler plus au long à la f
e dogmatique nous présente, fût si curieux qu’on le lût une fois avec
plaisir
, on ne le reliroit pas avec la même satisfaction
tion qu’on relit une églogue. L’esprit ne sçauroit joüir deux fois du
plaisir
d’apprendre la même chose, comme le coeur peut jo
sir d’apprendre la même chose, comme le coeur peut joüir deux fois du
plaisir
de sentir la même émotion. Le plaisir d’apprendre
e coeur peut joüir deux fois du plaisir de sentir la même émotion. Le
plaisir
d’apprendre est consommé par le plaisir de sçavoi
de sentir la même émotion. Le plaisir d’apprendre est consommé par le
plaisir
de sçavoir. Les poëmes dogmatiques, que leurs au
regarde la lecture comme une occupation serieuse, et non pas comme un
plaisir
. On les aime moins, et le public n’en retient gue
omme l’ennui leur est plus à charge que l’ignorance, ils préferent le
plaisir
d’être émus au plaisir d’être instruits.
lus à charge que l’ignorance, ils préferent le plaisir d’être émus au
plaisir
d’être instruits.
juge ; le sentiment et le goût individuel, les seules autorités ; mon
plaisir
est la loi suprême. Sans vouloir discuter cette e
me admit-on le principe que je viens de dire, à savoir le principe du
plaisir
, encore faudrait-il distinguer entre les différen
plaisir, encore faudrait-il distinguer entre les différents genres de
plaisir
que les écrits peuvent nous procurer : par exempl
plaisir que les écrits peuvent nous procurer : par exemple, entre le
plaisir
des sens et le plaisir de l’esprit, le plaisir de
peuvent nous procurer : par exemple, entre le plaisir des sens et le
plaisir
de l’esprit, le plaisir de l’imagination et le pl
par exemple, entre le plaisir des sens et le plaisir de l’esprit, le
plaisir
de l’imagination et le plaisir du cœur, le plaisi
des sens et le plaisir de l’esprit, le plaisir de l’imagination et le
plaisir
du cœur, le plaisir de quelques-uns et le plaisir
ir de l’esprit, le plaisir de l’imagination et le plaisir du cœur, le
plaisir
de quelques-uns et le plaisir de tous, le plaisir
l’imagination et le plaisir du cœur, le plaisir de quelques-uns et le
plaisir
de tous, le plaisir des ignorants et des grossier
plaisir du cœur, le plaisir de quelques-uns et le plaisir de tous, le
plaisir
des ignorants et des grossiers et le plaisir des
t le plaisir de tous, le plaisir des ignorants et des grossiers et le
plaisir
des esprits éclairés, enfin entre le plaisir d’un
s et des grossiers et le plaisir des esprits éclairés, enfin entre le
plaisir
d’un jour et le plaisir de plusieurs siècles. Or,
plaisir des esprits éclairés, enfin entre le plaisir d’un jour et le
plaisir
de plusieurs siècles. Or, pour peu que l’on fasse
e plusieurs siècles. Or, pour peu que l’on fasse ce partage entre les
plaisirs
, on s’aperçoit que, parmi les œuvres de l’esprit,
itique ? C’est de chercher dans les œuvres littéraires les raisons du
plaisir
qu’elles nous procurent. Jouir sans comprendre le
autre, limité ou rectifié une idée par l’autre, et vous avez goûté le
plaisir
qui est celui que l’on doit aller chercher chez u
ui est celui que l’on doit aller chercher chez un penseur, qui est le
plaisir
de penser. J’ai parlé d’idées générales dont l’au
sons jamais par méchanceté, que l’homme ne fait jamais le mal pour le
plaisir
de faire le mal, qu’en un mot la méchanceté n’exi
les lisant, nous mettons en eux ; mais l’essentiel est de penser, le
plaisir
que l’on cherche en lisant un philosophe est le p
de penser, le plaisir que l’on cherche en lisant un philosophe est le
plaisir
de penser, et ce plaisir nous l’aurons goûté en s
l’on cherche en lisant un philosophe est le plaisir de penser, et ce
plaisir
nous l’aurons goûté en suivant toute la pensée de
ienne et peut-être les trahissant ; mais il n’est question ici que de
plaisir
et il y a des plaisirs d’infidélité et l’infidéli
trahissant ; mais il n’est question ici que de plaisir et il y a des
plaisirs
d’infidélité et l’infidélité à l’égard d’un auteu
ne dis point qu’ils aient tort. En fait de contradiction, le premier
plaisir
du lecteur est d’en trouver, et le second plaisir
diction, le premier plaisir du lecteur est d’en trouver, et le second
plaisir
du lecteur est de les résoudre. Il aiguise son es
her vers aucun excès et il faut se tenir dans un certain milieu où le
plaisir
de comprendre ne soit pas gâté par le plaisir de
un certain milieu où le plaisir de comprendre ne soit pas gâté par le
plaisir
de discuter, ni même par celui de concilier trop
ndre le moment où peut-être l’auteur se la sera faite lui-même, et le
plaisir
est très vif alors ; car d’abord nous sommes sûrs
is parce qu’il lui trouve l’esprit faux, ce qui donne à ce lecteur le
plaisir
d’avoir toujours raison ou de croire toujours avo
es de toutes sortes de façons et qui, par elles-mêmes et pour le seul
plaisir
de les posséder, valent qu’on les possède.
Section 43, que le
plaisir
que nous avons au théatre n’est point produit par
es personnes d’esprit ont crû que l’illusion fut la premiere cause du
plaisir
que nous donnent les spectacles et les tableaux.
uivant leur sentiment, la représentation du cid ne nous donne tant de
plaisir
que par l’illusion qu’elle nous fait. Les vers du
ersonne d’un naturel très-sensible, sera tellement transportée par un
plaisir
encore nouveau pour elle, que son émotion et sa s
ire tomber en illusion, mais non pas que l’illusion soit la source du
plaisir
que nous font les imitations poëtiques ou pittore
s font les imitations poëtiques ou pittoresques. La preuve est que le
plaisir
continuë, quand il n’y a plus de lieu à la surpri
aisent sans le secours de cette illusion, qui n’est qu’un incident du
plaisir
qu’ils nous donnent, et même un incident assez ra
oëte et le talent du comédien mettent en oeuvre pour les émouvoir. Le
plaisir
que les tableaux et les poëmes dramatiques excell
é, un bien-être ou un malaise d’ensemble, sur lequel se détachent des
plaisirs
et des déplaisirs particuliers qui, cependant, ne
séquemment le reflet de ces objets en lui ; la volition, le désir, le
plaisir
et la peine, en ce qu’ils ont de constitutif, exp
et le développement propre de l’être vivant. C’est pour cela que nos
plaisirs
et nos peines, nos efforts, nos désirs et nos vol
sans la volonté ; il en est de même des phénomènes affectifs. Qui dit
plaisir
ou peine dit non-seulement sensation, mais sensat
ence corrélatifs aux mouvements vitaux ne reçoit point passivement le
plaisir
et la peine comme une simple sensation additionne
es ou antagonistes. Cette admission et ce rejet n’est plus simplement
plaisir
ou peine, mais une tendance à maintenir le plaisi
st plus simplement plaisir ou peine, mais une tendance à maintenir le
plaisir
et à changer la peine en plaisir : c’est l’appéti
ne, mais une tendance à maintenir le plaisir et à changer la peine en
plaisir
: c’est l’appétition. En un mot, l’être qui jouit
xiste. Si vous placez la réaction, sous une forme quelconque, dans le
plaisir
et la peine, vous pourrez ne pas la mettre à part
ra plus alors qu’une question de mots. Une fois arrivé à l’analyse du
plaisir
ou de la peine, vous ne comprendrez plus qu’un êt
ent : 1° l’apparence de l’activité ou de la volonté, 2° la réalité du
plaisir
ou de la douleur. Mais, d’abord, l’ordre suivi pa
ton émotionnel et sans réaction appétitive : elle est, au contraire,
plaisir
ou peine, propension ou aversion ; elle est faim
es : 1° modification subie et sentie par un discernement immédiat, 2°
plaisir
ou peine, 3° réaction vers l’objet ou à l’opposé
re est aussi clair en nous que la sensation même. Déplus, pourquoi le
plaisir
ou la douleur seraient-ils reconnus réels, tandis
struit ». Mais que devient alors l’appétition, que deviennent même le
plaisir
et la peine ? Il faudra faire entrer de force l’a
séries externes, mais nous les combinons avec nos appétits, avec nos
plaisirs
et nos peines, avec nos habitudes, etc. L’esprit
des choses, il les informe et souvent les déforme, d’abord selon ses
plaisirs
ou ses peines, puis selon ses appétitions. Le poi
t, n’est point un état faible. On pourrait dire aussi : « L’idée d’un
plaisir
ou d’une peine est faible, donc le plaisir et la
dire aussi : « L’idée d’un plaisir ou d’une peine est faible, donc le
plaisir
et la peine ne sont pas des états originaux. » Ma
intense ; si l’idée, au contraire, est tellement faible, c’est que le
plaisir
et la douleur, comme tels, ne sont pas des représ
s mouvemens des passions ont pour les hommes Les hommes n’ont aucun
plaisir
naturel qui ne soit le fruit du besoin, et c’est
t quels moïens elle a choisi pour obliger les hommes par l’attrait du
plaisir
à pourvoir à leur propre conservation. Il me suff
faire la base de mes raisonnemens. Plus le besoin est grand, plus le
plaisir
d’y satisfaire est sensible. Dans les festins les
licieux, où l’on n’apporte qu’un appetit ordinaire, on ne sent pas un
plaisir
aussi vif que celui qu’on ressent en appaisant un
e, et tous les rafinemens ne sçauroient apprêter, pour ainsi dire, le
plaisir
aussi bien que le besoin. L’ame a ses besoins com
suit la durée de la même occupation, de se prêter aux emplois et aux
plaisirs
du commun des hommes. Le changement de travail et
et aux plaisirs du commun des hommes. Le changement de travail et de
plaisir
remet en mouvement les esprits qui commencent à s
les porte à courir avec tant d’ardeur après ce qu’ils appellent leur
plaisir
, comme à se livrer à des passions dont ils connoi
gageure d’être socratique, étant né Nietzsche ; ou qui aurait pris un
plaisir
de contradiction contre lui-même à prêcher Socrat
doute me dégoûtera de mon livre, mais me fera prendre un tout nouveau
plaisir
aux siens. Si cette étude vous procure le bénéfic
n petit État, elle en affecte la partie mobile, celle où résident nos
plaisirs
et nos peines et qu’on peut comparer à la multitu
. Le joueur de flûte, par exemple, vise uniquement à nous procurer du
plaisir
et ne se met point en peine d’autre chose. De mêm
a lyre et toute composition dithyrambique ont été inventées en vue du
plaisir
?… » Fera-t-on, comme on sera souvent tenté de l
gréable mais utile, sans se soucier que les spectateurs y trouvent du
plaisir
ou n’en trouvent point ?… Les paroles [dans cet o
ns et bonnes règles d’autrefois, d’autre part ils ont prétendu que le
plaisir
que causaient leurs œuvres était la règle la plus
ien ? Le bien, comme le croient à peu près tous les hommes, est-il le
plaisir
? Car c’est un fait que les hommes n’appellent po
c’est un fait que les hommes n’appellent point tous les mêmes choses
plaisirs
, et que ce qui est plaisir pour l’un est peine po
s n’appellent point tous les mêmes choses plaisirs, et que ce qui est
plaisir
pour l’un est peine pour l’autre, et que certains
t plaisir pour l’un est peine pour l’autre, et que certains appellent
plaisirs
des choses très grossières et que certains autres
plaisirs des choses très grossières et que certains autres appellent
plaisirs
des choses en vérité fort délicates, fort nobles
onneur. Mais encore est-il vrai que la plupart des hommes estiment le
plaisir
but de la vie, quelque chose du reste qu’ils nomm
laisir but de la vie, quelque chose du reste qu’ils nomment du nom de
plaisir
; ou sans rien affirmer à cet égard, tendent au p
ent du nom de plaisir ; ou sans rien affirmer à cet égard, tendent au
plaisir
, instinctivement, de toutes leurs forces, ce qui
ment. Donc le bien, comme le veulent la plupart des hommes, est-il le
plaisir
? Point du tout, parce que le plaisir n’est pas a
a plupart des hommes, est-il le plaisir ? Point du tout, parce que le
plaisir
n’est pas autre chose qu’un rêve, qu’une vision d
, et cela sera affirmé plus tard avec une très grande énergie, que le
plaisir
n’existe pas, qu’il n’a aucun caractère positif,
ne réalité incontestable. Ils vous répliqueront que l’on n’éprouve du
plaisir
à manger, etc., que quand on a eu faim, etc., que
rouvé un besoin c’est-à-dire une souffrance, et que par conséquent le
plaisir
n’est pas quelque chose de réel, qu’il est la sim
e chose de réel, qu’il est la simple cessation d’une souffrance. Tout
plaisir
naît d’un besoin et par conséquent il n’est que l
trêve d’une douleur. À cela on pourra contre-répliquer qu’il y a des
plaisirs
qui ne sont pas la cessation d’un besoin. Ce sont
irs qui ne sont pas la cessation d’un besoin. Ce sont par exemple les
plaisirs
esthétiques et les plaisirs moraux. Nous ne souff
tion d’un besoin. Ce sont par exemple les plaisirs esthétiques et les
plaisirs
moraux. Nous ne souffrons pas positivement (ou ce
voilà un cas, qui se multiplie, Dieu merci, en beaucoup de cas, où le
plaisir
est tout autre chose que la cessation d’une souff
ous ne souffrons pas de ne pas faire le bien ; mais nous éprouvons un
plaisir
et très vif à le faire. Et voilà un cas, lequel s
n cas, lequel se multiplie, celui-ci, autant que nous voudrons, où le
plaisir
n’est aucunement la cessation d’une souffrance. V
un état indolent, indifférent ou même agréable. Or nous éprouvons un
plaisir
extrêmement vif à nous combattre, à nous maîtrise
ment vif à nous combattre, à nous maîtriser, à nous vaincre. Voilà un
plaisir
qui ne naît pas d’une souffrance. — Il naît certa
là encore la théorie fléchit et il n’est vrai de dire ni que tous les
plaisirs
naissent de besoins, ni non plus que besoins et s
ffrances soient précisément la même chose. Reconnaissons donc que les
plaisirs
existent et qu’ils ont une valeur positive. Il ne
aut pas aller jusqu’à nier cela. Seulement il est remarquable que les
plaisirs
sont quelque chose de bien indéfinissable et prob
accompagnés de quelques peines et que la limite entre la peine et le
plaisir
est la chose du monde la plus insaisissable. Repr
ous voulez, l’énumération et la classification précédente. Il y a des
plaisirs
qui naissent de besoins qui sont des souffrances.
se de nos adversaires de tout à l’heure est tout simplement juste. Un
plaisir
de ce genre n’est pas un plaisir. C’est une vérit
’heure est tout simplement juste. Un plaisir de ce genre n’est pas un
plaisir
. C’est une véritable impropriété de langage que d
ration au bien que nous tentons au fond de nous. Si nous songeons aux
plaisirs
qui ne naissent pas d’un besoin proprement dit, d
otre nature et qui par conséquent ne naissent pas d’une souffrance, —
plaisirs
esthétiques, plaisirs moraux, — nous nous élevons
conséquent ne naissent pas d’une souffrance, — plaisirs esthétiques,
plaisirs
moraux, — nous nous élevons certainement d’un deg
vons certainement d’un degré, et précisément c’est une hiérarchie des
plaisirs
que nous traçons en ce moment ; mais nous constat
qui leur manque. Il est même curieux de remarquer qu’à mesure que les
plaisirs
sont plus vrais, ils sont plus mêlés. Si l’on app
ue les plaisirs sont plus vrais, ils sont plus mêlés. Si l’on appelle
plaisir
vrai celui qui ne naît pas d’une souffrance, il e
ce, il est plus vrai, nous le voulons bien, mais il est plus mêlé. Le
plaisir
de manger vient de la faim et n’est que la cessat
en est pas mêlé, en soi il a quelque chose de complet et de plein. Le
plaisir
d’admirer une belle chose ou le plaisir de faire
se de complet et de plein. Le plaisir d’admirer une belle chose ou le
plaisir
de faire le bien ne naît pas d’une souffrance, ma
t complètement ; d’où il suit qu’il semble déjà que dans l’analyse du
plaisir
on trouve toujours la souffrance ici ou là, tout
r on trouve toujours la souffrance ici ou là, tout proche ou mêlée au
plaisir
même, et l’empoisonnant toujours, soit par son vo
in cette loi se vérifie même quand nous considérons le plus noble des
plaisirs
, qui est de se battre contre soi-même et de se va
se battre contre soi-même et de se vaincre ; car alors souffrance et
plaisir
sont mêlés intimement, mêlés de telle sorte que c
s intimement, mêlés de telle sorte que c’est la souffrance qui est le
plaisir
même. Nous nous torturons et à cela nous trouvons
i est le plaisir même. Nous nous torturons et à cela nous trouvons du
plaisir
; mais c’est dans la souffrance même que nous le
irions nullement. Combinaison absolue. Donc, ce nous semble, dans les
plaisirs
bas : voisinage immédiat de la souffrance, puisqu
ns les plaisirs bas : voisinage immédiat de la souffrance, puisque le
plaisir
en naît ; dans les plaisirs nobles : mélange de s
nage immédiat de la souffrance, puisque le plaisir en naît ; dans les
plaisirs
nobles : mélange de souffrance et de plaisir ; da
isir en naît ; dans les plaisirs nobles : mélange de souffrance et de
plaisir
; dans le plaisir sublime : identité de la souffr
s les plaisirs nobles : mélange de souffrance et de plaisir ; dans le
plaisir
sublime : identité de la souffrance et du plaisir
e plaisir ; dans le plaisir sublime : identité de la souffrance et du
plaisir
. Souffrance partout. On pourrait presque dire que
ce et du plaisir. Souffrance partout. On pourrait presque dire que le
plaisir
est le nom que la douleur a pris pour se faire ag
our se faire agréer de nous ou qu’elle prend quand elle se déguise Le
plaisir
est moins un divertissement de la douleur qu’un t
est peut-être pour cela qu’il est si naturel à l’homme de chercher le
plaisir
et de s’abandonner au désir qu’il en a. Il cède à
y conforme. La loi de l’homme est d’être malheureux : en cherchant le
plaisir
, qui est toujours précédé, mêlé ou suivi de souff
sans le savoir à l’ordre universel. Si l’homme qui ne cherche que le
plaisir
est paradoxal, c’est précisément à cause de cela.
nt destiné. Il est philosophique de dire que le but de l’homme est le
plaisir
, à condition que l’on sache qu’en cherchant le pl
l’homme est le plaisir, à condition que l’on sache qu’en cherchant le
plaisir
c’est au malheur qu’il tend. Mais il est plus phi
que son infirmité le lui permet, il fera bien de ne pas se donner le
plaisir
comme son but. Composons, si l’on veut. À ceux qu
s de l’humanité nous dirons qu’ils peuvent rester dans la doctrine du
plaisir
, mais qu’ils feront bien de considérer la hiérarc
e du plaisir, mais qu’ils feront bien de considérer la hiérarchie des
plaisirs
et de mépriser ceux qui ne consistent que dans la
t de s’élever jusqu’à ceux qui sont mêlés de souffrance noble et d’un
plaisir
vrai ; et, s’ils peuvent, de se hausser encore ju
s’ils peuvent, de se hausser encore jusqu’à celui où, à la vérité, le
plaisir
est souffrance, mais aussi la souffrance plaisir.
où, à la vérité, le plaisir est souffrance, mais aussi la souffrance
plaisir
. Quant à ceux qui veulent faire la gageure de sec
on remarqué les grandes analogies qui existent entre la science et le
plaisir
? Peut-être que non. Elles sont certainement très
erait une hiérarchie des sciences très comparable à la hiérarchie des
plaisirs
que nous établissions tout à l’heure. Il y a des
ute, mais qu’on peut appeler vulgaires et qui, elles aussi, comme les
plaisirs
inférieurs, naissent directement des besoins : ch
abourage, cuisine, arts des vêtements, etc., L’homme n’y trouve aucun
plaisir
, à proprement parler. Ce sont des routines plutôt
º de l’incertitude et du jeu ; 3º du succès obtenu ; mais ce sont des
plaisirs
peu philosophiques et à coup sûr peu scientifique
t des plaisirs peu philosophiques et à coup sûr peu scientifiques. Le
plaisir
scientifique doit consister sans doute à découvri
architecture. Ce sont des sciences nobles. L’homme y trouve de grands
plaisirs
; mais peut-on les considérer comme donnant le so
s de choses qu’on en saura, soit compensée ou au moins adoucie par le
plaisir
très réel d’en avoir au moins découvert quelques-
que de jouissances. Et enfin il y a, pour les sciences comme pour les
plaisirs
, un troisième degré qui est le plus haut. Il exis
À celui qui la possède elle ne donne pas, elle ne peut pas donner des
plaisirs
mêlés de peines, puisqu’elle satisfait le désir s
bsolu n’est-il pas celui qui sait tout ? Du moins, au point de vue du
plaisir
, au point de vue du bien, l’être absolu n’est-il
ien, s’il ne développe qu’un côté de sa nature. Or en s’adressant aux
plaisirs
il ne songe qu’à sa sensibilité, et en s’adressan
rès sûr même de ne pas aller du côté du bien en comptant soit sur les
plaisirs
, soit sur la science. — Mais une combinaison adro
ui ne manque nullement de justesse. Choix d’abord entre les causes de
plaisir
, combinaison ensuite de causes diverses de plaisi
ntre les causes de plaisir, combinaison ensuite de causes diverses de
plaisir
, c’est une méthode de très grand bon sens. Commen
ne méthode de très grand bon sens. Commençons d’abord par écarter les
plaisirs
bas et les sciences inférieures, plaisirs de beso
ons d’abord par écarter les plaisirs bas et les sciences inférieures,
plaisirs
de besoin, sciences de nécessité. Écartons-les, b
prix, aucune espèce de « valeur ». Puis attachons-nous d’une part aux
plaisirs
nobles, d’autre part aux sciences élevées. Plaisi
us d’une part aux plaisirs nobles, d’autre part aux sciences élevées.
Plaisirs
esthétiques et plaisirs moraux, surtout le plaisi
rs nobles, d’autre part aux sciences élevées. Plaisirs esthétiques et
plaisirs
moraux, surtout le plaisir du plus haut degré qui
sciences élevées. Plaisirs esthétiques et plaisirs moraux, surtout le
plaisir
du plus haut degré qui consiste à lutter contre s
qui est très bien ; voilà qui, à se placer au simple point de vue du
plaisir
, au simple point de vue de la faculté que l’homme
ns leur conception, dans leur esprit. Un homme qui se procurerait des
plaisirs
esthétiques, qui s’adonnerait aux recherches scie
ureux ; mais on peut très bien accorder aux partisans de la morale du
plaisir
qu’il goûterait des jouissances dont la réalité n
i, de celui-là ou de tel autre, ne contestons pas que cette morale du
plaisir
, entendue comme nous venons de l’entendre, est fa
e morale-là et s’y tenir. Mais n’y aurait-il pas un bien par-delà le
plaisir
, par-delà toute espèce de plaisir et ignorant le
y aurait-il pas un bien par-delà le plaisir, par-delà toute espèce de
plaisir
et ignorant le plaisir comme s’il n’existait pas
par-delà le plaisir, par-delà toute espèce de plaisir et ignorant le
plaisir
comme s’il n’existait pas ? Quand on réfléchit su
ue méditation, qu’il est aussi ridicule de les croire susceptibles de
plaisirs
que susceptibles de douleurs et que l’une et l’au
ignes d’eux. Ce qu’il y a de fugitif et de toujours incomplet dans le
plaisir
est tellement contradictoire avec l’idée d’éterni
enlève de cette conception, tout d’abord et par définition, l’idée de
plaisir
comme l’idée de douleur, non seulement parce que,
eur, non seulement parce que, comme nous l’avons prouvé plus haut, le
plaisir
est toujours mêlé ou accompagné de douleur, mais
plaisir est toujours mêlé ou accompagné de douleur, mais parce que le
plaisir
en soi n’est pas moins que la douleur une imperfe
que la douleur une imperfection. Ce n’est pas jouer sur les mots. Le
plaisir
, quelque pur qu’il soit et quelque noble, est un
ontinu ce qui chez nous est accidentel et que c’est là précisément le
plaisir
divin dont, certes, les poètes nous ont assez par
. Mais c’est précisément ce qu’en droite raison, il faut nier, que le
plaisir
, essentiellement accidentel, puisse être continu.
ait continu, il ne serait pas senti et par conséquent il ne serait le
plaisir
en aucune façon. Le plaisir est une trêve et c’es
s senti et par conséquent il ne serait le plaisir en aucune façon. Le
plaisir
est une trêve et c’est en tant que trêve qu’il es
façon. Le plaisir est une trêve et c’est en tant que trêve qu’il est
plaisir
; continu il serait une paix et une paix qui aura
erait une paix et une paix qui aurait toujours duré. Or qui prendrait
plaisir
à une paix qui aurait toujours duré, de telle sor
pas même l’idée de la guerre ? Donc qui dit que les dieux goûtent un
plaisir
éternel dit un non-sens, une chose qui n’a aucune
signification, ou, en d’autres termes, en disant que les dieux ont un
plaisir
éternel, il dit, sans le savoir, qu’ils n’ont abs
laisir éternel, il dit, sans le savoir, qu’ils n’ont absolument aucun
plaisir
. Celui-là donc qui veut vivre la vie divine, c’es
a précisément pour première démarche à faire de se placer par-delà le
plaisir
et de le laisser en arrière et d’en laisser l’idé
pour première démarche à faire, non seulement de ne pas confondre le
plaisir
avec le bien, mais de se dire et de croire qu’il
aisir avec le bien, mais de se dire et de croire qu’il n’y a entre le
plaisir
et le bien aucun rapport. Le but de la vie du sag
cun rapport. Le but de la vie du sage sera donc le bien et non pas le
plaisir
, et toute la morale c’est marcher vers le bien. M
nt-ils dire qu’il y a dans la cité beaucoup de richesses, beaucoup de
plaisirs
, ou beaucoup de gloire ? Rien de tout cela précis
oin, comme le bien ainsi entendu, nous ne disons pas exclut l’idée de
plaisir
, mais ne la suppose aucunement. Nous disons : le
sans songer un seul instant, sans même rêver que le monde éprouve du
plaisir
. Nous disons : tout va bien dans la cité, sans so
s disons : tout va bien dans la cité, sans songer au plus ou moins de
plaisir
qui peut être goûté dans la ville. Nous disons, e
vais bien, sans vouloir dire le moins du monde que nous éprouvons un
plaisir
, et du reste, d’instinct, nous mettons cet état q
tons cet état que nous appelons « bien » fort au-dessus de tel ou tel
plaisir
, même vif, que nous pourrions goûter. Voilà donc
à donc ce qui peut être considéré comme établi : le bien n’est pas le
plaisir
; le bien c’est l’harmonie ; le but de la vie est
que. C’est pour cela, comme nous l’avons soupçonné plus haut, que les
plaisirs
artistiques ont déjà une valeur morale. On s’y se
t noble, et l’on y jouit d’une jouissance qui semble déjà par-delà le
plaisir
. C’est un premier degré. Ce premier degré consist
ond degré qui consiste à réaliser soi-même cette harmonie et c’est le
plaisir
de l’artiste ; et il y a un troisième degré qui e
rader et pour la rendre meilleure. On dégrade son âme par l’amour des
plaisirs
, car par la recherche des plaisirs « on la rempli
On dégrade son âme par l’amour des plaisirs, car par la recherche des
plaisirs
« on la remplit de maux et de remords ». Le plais
la recherche des plaisirs « on la remplit de maux et de remords ». Le
plaisir
est un feu qui brûle et qui laisse après lui des
ne sait ce qui est le plus douloureux pour l’âme de la brûlure que le
plaisir
fait sentir ou du remords qu’il laisse tomber der
s se satisfaire. Cela est désagréable ; mais enfin le passionné a des
plaisirs
qui ne sont pas niables. On se demande quel peut
des plaisirs qui ne sont pas niables. On se demande quel peut être le
plaisir
de l’injuste commettant l’injustice. Il croit évi
sir de l’injuste commettant l’injustice. Il croit évidemment avoir le
plaisir
de se sentir puissant. Faire l’injustice, c’est d
l’injustice, c’est détruire l’ordre, et détruire l’ordre peut être un
plaisir
de perversité, mala gaudia mentis . Exemple : un
it un beau temple ou brise une belle statue. Mais, outre que déjà ces
plaisirs
-là sont contestables, étant assez vraisemblableme
nt des maladies et une maladie ne pouvant guère s’appeler un bien, le
plaisir
particulier et propre, pour y revenir, de l’homme
es larmes. Nous sommes convenus que les dieux ne doivent ressentir ni
plaisir
ni tristesse. Il faut être non point, sans doute,
se, on ne souffrirait presque pas et l’on n’éprouverait presque aucun
plaisir
. Voilà le chemin : celui qui non seulement saura
de l’éternité. Tu me touches ; mais ne me troubles pas » ; et dire au
plaisir
: « quel est ton sens dans l’éternité ? Très insi
e n’était la plus funeste et la plus odieuse. L’amour est le désir du
plaisir
qu’on se figure que doit procurer la beauté. La b
se figure que doit procurer la beauté. La beauté est une promesse de
plaisir
. L’amour est l’élan de l’être vers ce plaisir, ve
uté est une promesse de plaisir. L’amour est l’élan de l’être vers ce
plaisir
, vers la réalisation de cette promesse. S’il en e
n âme, et s’il n’y réussit pas, il souffrira dans la poursuite de ses
plaisirs
… Il interdira donc à ce qu’il aime toutes les rel
, sans amis, sans soutiens ou sans surveillants. « Il le verrait avec
plaisir
perdre son père, sa mère, ses parents, ses amis,
frappée de respect à sa vue, elle se laisse dominer par l’attrait du
plaisir
et, comme une bête sauvage, violant l’ordre étern
’instinct qui agit. L’amour est simple attrait sexuel et recherche de
plaisir
chez beaucoup d’êtres humains. Au fond, il est su
ons en nous un ignorant à instruire et un malade à médicamenter. — Le
plaisir
est un mal, étant une illusion. Il est précisémen
il qu’il soit digne d’un philosophe de rechercher ce qu’on appelle le
plaisir
, comme celui du manger et du boire et comme celui
du manger et du boire et comme celui de l’amour ? Et tous les autres
plaisirs
du corps, croyez-vous qu’il les recherche, par ex
culté artistique, volonté, fussent consacrées à procurer au corps les
plaisirs
qu’il semble demander avec tant d’ardeur, on aura
de dégoût, et c’est à quoi ne réfléchissent point nos philosophes du
plaisir
. Si l’on cherchait l’harmonie de telle sorte que
rquez qu’une telle théorie et qu’une telle éducation n’exclut pas les
plaisirs
; elle les méprise, elle ne les exclut pas. Il co
le, d’avoir fait l’épreuve, l’expérience et comme l’apprentissage des
plaisirs
pour n’en être pas séduite plus tard et trop tard
st très bien vu. Mais n’en faudrait-il pas dire exactement autant des
plaisirs
? Si nos citoyens ne font, dès la jeunesse, aucun
Si nos citoyens ne font, dès la jeunesse, aucun essai des plus grands
plaisirs
; s’ils ne sont point exercés d’avance à les surm
ceux que les difficultés abattent et ils succomberont aux attraits du
plaisir
comme d’autres à la douleur ou aux privations. Et
rès différentes : et de ceux qui seront assez forts pour résister aux
plaisirs
et de ceux mêmes qui s’y abandonnent sans fougue
t digne de considération. L’homme vraiment fort doit avoir méprisé le
plaisir
en le goûtant et s’être rendu supérieur à lui par
a pas blessés. L’honnête homme est brave contre tous ses ennemis. Le
plaisir
en est un, comme la douleur. Il faut aller au-dev
i sage doit pouvoir dire à la douleur : « tu n’es pas un mal », et au
plaisir
: « tu n’es pas un bien ». Pour cela, il faut qu’
ie pour en être maître. Nous dirons donc aux jeunes gens : goûtez les
plaisirs
étant jeunes pour ne point tomber sous leur servi
venez sans doute qu’une de nos doctrines, c’est l’étroit parentage du
plaisir
et de la douleur. Vous ne serez pas si éloignés,
douleur. Vous ne serez pas si éloignés, en faisant l’apprentissage du
plaisir
, de le faire de la souffrance ; il vous sera même
nce hautaine. Il ne vous est pas défendu d’éviter tout simplement les
plaisirs
comme un danger ; mais ceux-là seront plus forts
éprouvé et bien gardé en leur âme, non le dégoût, mais le mépris. Les
plaisirs
sont un grand danger ; certes ; mais il faut vivr
i parler, elle méprise profondément le corps, les sens, la chair, les
plaisirs
, les « biens de ce monde » ; et aussi le sort, le
me souvent ; mais la subir n’est nullement un malheur, et même est un
plaisir
très vif et très pur, n’y ayant plaisir plus gran
nt un malheur, et même est un plaisir très vif et très pur, n’y ayant
plaisir
plus grand que de se sentir infiniment supérieur
; afin que l’âme des enfants ne s’accoutume point à des sentiments de
plaisir
ou de douleur contraires à la loi et à ce que la
lier de chacun et du genre particulier d’attrait qu’il doit avoir, de
plaisir
qu’il doit procurer. — Partons de l’exemple qui e
— peint des âmes et non pas des fleurs. Le but de l’art est de faire
plaisir
; il n’en a pas d’autre. Seulement, selon les moy
il s’adresse à des parties très différentes de notre âme. Ce qui fait
plaisir
, c’est ce qu’on aime. Or nous aimons les choses l
ironique ou satirique, il vise tout de suite au beau moral et prenne
plaisir
à le mettre en lumière ; à la condition aussi que
tout dire, il faut reconnaître, ce que l’on constate, du reste, avec
plaisir
, qu’il parle quelquefois des Athéniens avec bienv
? Or, quoi de plus propre à former cette union que la communauté des
plaisirs
et des peines entre tous les citoyens, lorsque to
fluence d’un tel penchant sur le bonheur ; mais il y a dans le simple
plaisir
de penser, d’enrichir ses méditations par la conn
ait du bien que par ce qu’elle nous ôte ; l’étude rend une partie des
plaisirs
que l’on cherche dans les passions. C’est une act
inconnu ; enfin, ses jours sont marqués entre eux par les différents
plaisirs
qu’il a conquis par sa pensée : et ce qui disting
d’amour-propre, se mêle à cette jouissance, elle est réelle, comme le
plaisir
que trouve l’homme robuste dans l’exercice du cor
de lassitude succéderait à cette exertion de soi-même, ce serait aux
plaisirs
simples, au sommeil de la pensée, au repos enfin,
it une passion ; mais si l’on peut s’y tromper par la vivacité de ses
plaisirs
, la nature de ses peines ne permet pas de s’y mép
sse éprouver c’est l’obstacle de quelques difficultés qui ajoutent au
plaisir
du succès. Le pur amour de l’étude ne met jamais
aire éprouver ? Dans cette sorte de goût, il n’y a de naturel que ses
plaisirs
. L’espérance et la curiosité, seuls mobiles néces
’étude, se sont persuadés que le paradis consistait seulement dans le
plaisir
de connaître les merveilles du monde ; celui qui
indépendance ; il ne peut, alors qu’il est encore esclave, goûter des
plaisirs
dont la liberté de l’âme donne seule la puissance
d peintre pour nous, est celui dont les ouvrages nous font le plus de
plaisir
. Les hommes ne sont pas affectez également par le
emier, trouve dans les expressions touchantes un attrait superieur au
plaisir
que lui donnent l’harmonie et la verité des coule
uisse mettre au-dessus d’un poëte, dont les inventions lui donnent un
plaisir
sensible, un artisan qui n’a sçû que disposer des
que disposer des couleurs, dont l’harmonie et la richesse lui font un
plaisir
médiocre. Le partisan du Titien de son côté, plai
ntiment, qu’il a tort, c’est lui vouloir persuader de prendre plus de
plaisir
à voir les tableaux du Poussin, que ceux du Titie
is est conformé, de maniere que le vin de Champagne lui fasse plus de
plaisir
que le vin d’Espagne, de changer de goût, et d’ai
us sommes consolez. L’homme, qui durant son enfance, trouvoit plus de
plaisir
à lire les fables de La Fontaine, que les tragédi
ue devrait plutôt s’appeler mélodie. Car l’harmonie est proprement le
plaisir
qui résulte de plusieurs sons qu’on entend à la f
nd successivement ; or ce qu’on appelle harmonie d’une langue, est le
plaisir
qui résulte de la suite des sons dans un discours
n discours fait en cette langue ; on ferait donc mieux de donner à ce
plaisir
le nom de mélodie. Mais n’importe, servons-nous d
avoir attaché l’idée précise qui leur convient. Pour bien analyser le
plaisir
qui résulte d’une suite de sons, il faut décompos
intervalles, et même des intervalles dissonants, pour faire naître le
plaisir
de l’oreille ; plaisir qui résulte de la variété,
s intervalles dissonants, pour faire naître le plaisir de l’oreille ;
plaisir
qui résulte de la variété, et qui n’existe jamais
voix, si familiers et si fréquents chez les anciens ; autre source de
plaisir
perdue pour nous dans l’harmonie des langues mort
e membre. C’est à quoi, ce me semble, se réduit presque uniquement le
plaisir
de l’harmonie que les phrases de Cicéron nous fon
plaisir de l’harmonie que les phrases de Cicéron nous font éprouver ;
plaisir
qui ne me paraît pas tout à fait chimérique, surt
heurté et coupé de Tacite et de Sénèque. À cette source principale du
plaisir
, réel ou supposé, que nous procure l’harmonie lat
ue latine plus de variété que dans la nôtre, et par cela seul plus de
plaisir
, toutes choses d’ailleurs supposées égales. Une m
ais il faut convenir en même temps et par les mêmes principes, que le
plaisir
que cette harmonie leur cause est bien imparfait,
rfait, bien mutilé, si on peut s’exprimer ainsi, et bien inférieur au
plaisir
que les Romains devaient éprouver en lisant leurs
nt éprouver en lisant leurs orateurs et leurs poètes. Ajoutons que ce
plaisir
même n’est pas absolument semblable pour les diff
de manière qu’il résulte en total pour chaque nation le même degré de
plaisir
harmonique de la lecture d’une page de Cicéron ou
ulte d’abord pour eux, dans un degré à peu près égal et semblable, le
plaisir
qui naît de la mesure ; plaisir qui est ensuite m
egré à peu près égal et semblable, le plaisir qui naît de la mesure ;
plaisir
qui est ensuite modifié différemment par la propo
férente dont ils appuient sur ces notes. Mais quelle différence de ce
plaisir
estropié, si je puis parler de la sorte, à celui
ut en écorchant la musique italienne, y éprouvent un certain degré de
plaisir
, et même assez vif pour affecter beaucoup ceux d’
ce qu’on peut dire de raisonnable et d’intelligible, sur l’espèce de
plaisir
que nous goûtons par l’harmonie des langues morte
r lequel se basent les classifications rationnelles de celles-ci : le
plaisir
et la peine5 cq — ou tout au moins ne le possèden
cérébral additionnel, qui est l’éveil d’un certain nombre d’images de
plaisir
ou de douleur, venant s’associer au forni origine
son minimum d’intensité l’élément, éveil des images de douleur ou de
plaisir
qui s’associent ordinairement à cette excitation,
mental, ne s’associent pas à des prévisions positives de peine ou de
plaisir
personnels, et restent ainsi seulement excitantes
7. Or, si l’on accepte la théorie de M. Spencer, d’après laquelle les
plaisirs
sont des sentiments modérés, et les douleurs des
hargés d’en extraire une image définie, un effort, une excitation, un
plaisir
de divination et de composition, un ébranlement d
ique qu’elle est absolument dénuée de tout coefficient de peine ou de
plaisir
. « Comme il faut plus d’énergie, dit Dumont (Théo
mployer plus de force disponible et par conséquent d’éprouver plus de
plaisir
. » Le profit que l’on a à employer ce moyen d’exp
de les émotions d’une œuvre d’art par les coefficients de peine ou de
plaisir
qui les affectent. Il n’y a donc d’autre expédien
nte une émotion que l’on puisse qualifier positivement de peine ou de
plaisir
: il n’est pas de livre qui donne, sauf par un re
dans la mesure ou un pur exercice corporel ou intellectuel, donne du
plaisir
. Les émotions esthétiques sont en général compris
es variations réflexes de l’énergie musculaire, a tenté de mesurer le
plaisir
causé par certaines perceptions colorées. On pour
otion à propos de la lecture d’un même livre : que ces différences de
plaisir
, d’intérêt, de saisissement peuvent aller fort lo
e peut causer une chose utile, est de même nature que le sentiment de
plaisir
qu’elle donne au moment où on en a besoin ; b). Q
eau est une perception ou une action qui stimule la vie et produit le
plaisir
par la conscience rapide de cette stimulation gén
r, pour ainsi dire, ce qu’elles contiennent d’éléments de peine et de
plaisir
physique pour les sens de l’être vivant normal. M
science de la sensibilité ». (NdE) cq. Signalons que la formule « le
plaisir
et la peine » constitue le sous-titre du livre de
s On éprouve tous les jours que les vers et les tableaux causent un
plaisir
sensible, mais il n’en est pas moins difficile d’
mais il n’en est pas moins difficile d’expliquer en quoi consiste ce
plaisir
qui ressemble souvent à l’affliction, et dont les
nce d’une fête ; et l’on destine cette tragedie à faire le plus grand
plaisir
d’une compagnie qui s’assemblera pour se divertir
se divertir. Generalement parlant les hommes trouvent encore plus de
plaisir
à pleurer, qu’à rire au théatre. Enfin plus les a
ne par un fremissement interieur qu’elle se souleve contre son propre
plaisir
. J’ose entreprendre d’éclaircir ce paradoxe et d
’ose entreprendre d’éclaircir ce paradoxe et d’expliquer l’origine du
plaisir
que nous font les vers et les tableaux. Des entre
e pour moi. Il y a préférence non raisonnée, mais active en faveur du
plaisir
, et il y a en même temps discernement de mon état
taux, et où la réaction est inséparable de la sensation. Discerner le
plaisir
de manger et la douleur de la faim, c’est indivis
de mille manières des atomes psychiques, on n’en ferait pas sortir un
plaisir
ou une douleur, une pensée, une volition. En seco
tte élévation des choses au rang d’idées dans une conscience, avec le
plaisir
, la peine, l’effort qui en résultent. Maintenant,
uire, qu’ils font effort, qu’ils désirent la nourriture et sentent du
plaisir
en se nourrissant. La lutte pour la vie ne se com
éral n’a pas le pouvoir de supprimer des distinctions spécifiques. Un
plaisir
ne devient pas une douleur parce que tous les deu
il n’y ait dans le sujet qu’une forme impersonnelle. C’est oublier le
plaisir
, la douleur, le désir et l’aversion. Au point de
, comprend trois moments, — sensation ou changement subi et discerné,
plaisir
et peine, enfin appétition, — nous avons le droit
ffection pénible ou agréable, avec l’effort simultané pour retenir le
plaisir
et écarter la peine. Physiologiquement, il y a de
sensation, quelque chose qui ne peut se convertir en objet : c’est le
plaisir
et la peine. Essayez de vous représenter le plais
objet : c’est le plaisir et la peine. Essayez de vous représenter le
plaisir
comme un objet, vous reconnaîtrez que vous vous r
us reconnaîtrez que vous vous représentez toujours autre chose que le
plaisir
même ; ce seront des circonstances de lieu et de
t de temps, une partie déterminée de votre corps où vous localisez le
plaisir
, un mouvement de molécules corporelles, etc. Mais
mouvement de molécules corporelles, etc. Mais tout cela n’est pas le
plaisir
. D’autre part, oubliez tout cela, supprimez toute
s, malgré tous nos efforts, à comprendre l’affection, le sentiment de
plaisir
ou de peine comme l’arrivée de tels ou tels objet
ruisant de ce qui se passe dans la réalité objective ? On a plutôt du
plaisir
que de la peine à s’instruire et à percevoir des
nter sous les formes de mouvements dans l’espace. En second lieu, nos
plaisirs
et nos douleurs ne sont pas des phénomènes détach
ans provoquer une réaction différente d’elles-mêmes. En consentant au
plaisir
, en luttant contre la douleur, nous avons conscie
vons conscience de quelque chose en nous qui n’est plus simplement le
plaisir
ni la douleur. Ce quelque chose, est-ce vraiment
r et souffrir ; en même temps, il a conscience de son consentement au
plaisir
, de son aversion pour la douleur, et cela au mome
on et l’assimilation sont les fonctions intellectuelles du sujet ; le
plaisir
et la douleur en sont les fonctions affectives ;
r la discrimination de deux objets n’est plus elle-même un objet ; le
plaisir
ou la peine résultant d’une modification reçue et
érent des fonctions internes que nous venons d’énumérer : sensations,
plaisirs
et peines, impulsions et aversions, qui sont les
jets. Cette représentation d’objets se mêle toujours à l’affection du
plaisir
ou de la douleur, ainsi qu’à la volonté. Dans la
es, par l’acte même de la discrimination et de l’assimilation, par le
plaisir
même et la douleur comme tels, et enfin par la co
comme recouvertes par des variations de qualité affective, passant du
plaisir
ou de l’indifférence à la douleur. L’exemple des
omplir des mouvements appropriés sous l’influence d’une peine ou d’un
plaisir
quelconque. Cela est si vrai que chaque cellule a
erne. Liée à la condition organique des muscles, elle nous révèle les
plaisirs
et les peines venant de l’exercice, les divers mo
le mouvement et l’effort des muscles, elles se révèlent à nous par le
plaisir
ou la douleur qu’elles nous causent ; elles sont,
avec les sensations de faim, soif, suffocation qui s’y rattachent, le
plaisir
de respirer un air pur, le malaise produit par un
nombre d’autres peuvent se réduire au principe suivant : Les états de
plaisirs
sont unis avec un accroissement, les états de pei
ergie vitale coïncide toujours avec une augmentation dans le degré de
plaisir
. Un goût sucré, un contact agréable ne cause pas
ntané. Il en est de même pour les narcotiques qui, tout en causant du
plaisir
, affaiblissent le pouvoir vital. En somme, ni la
affaiblissent le pouvoir vital. En somme, ni la doctrine qui unit le
plaisir
à la conservation de soi-même, ni celle qui unit
i unit le plaisir à la conservation de soi-même, ni celle qui unit le
plaisir
à l’accroissement d’activité, ne suffisent séparé
prend garde, la question qui en fait le fond est celle-ci : tous nos
plaisirs
et toutes nos douleurs, quelle qu’en soit la natu
primitifs de la vie affective, qu’il fallait chercher les germes des
plaisirs
, douleurs, passions de toute sorte, que le jeu de
e sensation, la connaissance est d’autant plus claire et complète. Le
plaisir
et la douleur ont été faibles ; et vice versa. 1
lus complet sur cette question est la monographie de M. Bouillier, du
Plaisir
et de la Douleur. 167. V. Müller, tome II, page
couteroit-on un sophiste qui voudroit prouver que ceux qui sentent du
plaisir
à boire du vin, ont le goût corrompu, et qui fort
persecuté par un soleil ardent, et qui plusieurs fois avoit trouvé un
plaisir
infini à se reposer à l’ombre des grandes feüille
des effets du vin et des liqueurs spiritueuses. Ils auroient peint le
plaisir
vif que sent un homme pénetré du froid en s’appro
que sent un homme pénetré du froid en s’approchant du feu, ou bien le
plaisir
plus lent, mais plus doux qu’il éprouve en se cou
rant d’une fourure. Nous sommes bien plus sensibles à la peinture des
plaisirs
que nous sentons tous les jours, qu’à la peinture
re des plaisirs que nous sentons tous les jours, qu’à la peinture des
plaisirs
que nous n’avons jamais goûtez, ou que nous avons
t, et que nous ne regrettons gueres. Indifferens et sans goût pour le
plaisir
même que nous ne souhaitons pas, nous ne pouvons
is une goute d’eau pure, et qui ne connoissent que par imagination le
plaisir
décrit par le poëte, les vers de la cinquiéme égl
nquiéme églogue de Virgile, qui font une image si pleine d’attrait du
plaisir
que goûte un homme accablé de fatigue à dormir su
ui ne peuvent lire ces poëtes que dans les traductions, y trouvent un
plaisir
si médiocre qu’ils ont besoin de faire un effort
ne se peuvent lasser d’admirer qu’on lise les originaux avec tant de
plaisir
. D’un autre côté ceux qui sont surpris que des ou
nes, du Paria, des Machabées, de Regulus. Ces pièces font beaucoup de
plaisir
; mais elles ne font pas un plaisir dramatique. L
ulus. Ces pièces font beaucoup de plaisir ; mais elles ne font pas un
plaisir
dramatique. Le public, qui ne jouit pas d’ailleur
iter des sentiments généreux exprimés en beaux vers. Mais c’est là un
plaisir
épique, et non pas dramatique. Il n’y a jamais ce
ssent pleurer et frémir, ou, en d’autres termes, qui leur donnent des
plaisirs
dramatiques, au lieu des plaisirs épiques qui nou
autres termes, qui leur donnent des plaisirs dramatiques, au lieu des
plaisirs
épiques qui nous font courir à la cinquantième re
cène. Mais un spectateur ordinaire, dans l’instant le plus vif de son
plaisir
, au moment où il applaudit avec transport Talma-M
les tragédies de Shakspeare que dans les tragédies de Racine. Tout le
plaisir
que l’on trouve au spectacle tragique dépend de l
rents de larmes. Quel est l’homme un peu éclairé, qui n’a pas plus de
plaisir
à voir aux Français la Marie Stuard de M. Lebrun
. Lebrun sont bien faibles ; l’immense différence dans la quantité de
plaisir
vient de ce que M. Lebrun a osé être à demi-roman
ur d’amour-propre. Leur âme étant susceptible d’impressions vives, le
plaisir
peut leur faire oublier la vanité ; or, c’est ce
loi de contraste a une valeur propre quand il s’agit de peines et de
plaisirs
. Non seulement l’idée de peine suscite celle de p
peines et de plaisirs. Non seulement l’idée de peine suscite celle de
plaisir
par l’idée commune de sensibilité, mais en fait e
dée commune de sensibilité, mais en fait et réellement la peine et le
plaisir
s’engendrent l’un l’autre. Rappelons-nous, en eff
e plaisir s’engendrent l’un l’autre. Rappelons-nous, en effet, que le
plaisir
est le plus ordinairement précédé ou accompagné d
’une tendance : si la souffrance n’est pas la condition nécessaire du
plaisir
, elle en est du moins un antécédent habituel, et,
d’un manque de force. Il n’est donc pas étonnant que la douleur et le
plaisir
soient associés de fait. En outre, une loi import
en : c’est la loi de l’épuisement nerveux, qui produit la fatigue. Le
plaisir
, quand l’excitation a duré un certain temps, fait
nd l’excitation a duré un certain temps, fait naître le besoin que le
plaisir
même ait un terme ; si bien qu’alors, dans la mes
isir même ait un terme ; si bien qu’alors, dans la mesure où croît le
plaisir
, diminue le pouvoir de le ressentir encore. Il en
ce quelque chose d’amer qui surgit du fond de la coupe enivrante : le
plaisir
est lié à une dépense de force qui a pour terme l
essentiel au mouvement de la vie. La volonté, après avoir accepté le
plaisir
, s’en lasse et le refuse : après l’affirmation na
avec elle-même, celle de l’appétition tendant toujours au plus grand
plaisir
. Ce n’est point de jouir que l’activité se lasse
nfond avec la loi qui veut que l’être sensible tende à son plus grand
plaisir
, car la similarité, en permettant la plus grande
plus grande activité avec le moindre effort, produit par cela même du
plaisir
: le seul fait qu’une nouvelle expérience coïncid
e littérature qui a surtout pour objet l’agrément, le délassement, le
plaisir
, la littérature de l’esprit et, faut-il tout dire
ependant elles sont également fondées sur la nature de notre être. Le
plaisir
est, en effet, aussi une des fonctions de l’homme
C’est cette détente agréable du corps et de l’esprit qu’on appelle le
plaisir
. Dieu a traité ainsi paternellement l’homme en en
élassement après le travail. Sans cette alternative de la peine et du
plaisir
dans notre existence, l’homme succomberait comme
l’élasticité, la souplesse et même la gaieté de son ressort. C’est le
plaisir
en tout genre (et puisque nous ne parlons ici que
t genre (et puisque nous ne parlons ici que de littérature), c’est le
plaisir
littéraire qui est chargé de rendre à l’esprit ce
Latins), quelquefois même un peu débraillées de cette littérature du
plaisir
ou du passe-temps. Le vin aussi est chanteur de s
demi-ivresse du buveur insoucieux ; cette poésie du passe-temps et du
plaisir
, quelque futile qu’elle soit, a eu des échos tell
urs. La France a été la terre de prédilection de cette littérature du
plaisir
et du passe-temps. La France, ou, selon l’express
r la langue de son siècle. Rabelais, selon nous, ne représente pas le
plaisir
, mais l’ordure ; il enivre, mais en infectant. La
e siècle ont laissé à la France, en l’amusant, la délicatesse de ses
plaisirs
et de son goût. Ces deux écrivains sont : Hamilto
plaisanterie sans malice, la poésie sans prétention, la recherche du
plaisir
décent comme but d’une vie où rien n’est certain
eux qui n’a pas moins d’aversion pour la débauche que de goût pour le
plaisir
. J’ai mis mon bonheur dans moi-même pour qu’il ne
plume rend quelquefois la main lourde. L’Angleterre reconnaissante du
plaisir
qu’elle avait eu de la conversation de Saint-Évre
assombrie par les années ; elles comptent doubles pour les hommes de
plaisir
. Le trait marquant de cette physionomie alors éta
suis jeune, je suis nonchalant, je suis enjoué, je ne crois qu’à mon
plaisir
, je serai le poète de la jeunesse. La jeunesse s’
ace à la littérature de guerre. Il ne s’agissait plus de loisir et de
plaisir
, mais d’opinions et de combats dans les ouvrages
ment ; En vérité, ce siècle est un mauvais moment. Tout s’en va, les
plaisirs
et les mœurs d’un autre âge. Les rois, les dieux
aillances qu’on a reprochés à ses dernières années. La philosophie du
plaisir
ne laisse dans la bouche que cendre amère, elle n
ue des feuilles de roses séchées et foulées aux pieds. Philosophie du
plaisir
qui n’a pour moralité que le déboire et le dégoût
e sénile des sens. Le ricanement de l’indifférence sur les lèvres, du
plaisir
pour de l’or et de l’or pour le plaisir dans la m
différence sur les lèvres, du plaisir pour de l’or et de l’or pour le
plaisir
dans la main : voilà ta poésie ! Tu as été élevée
es choses que tu voulais entendre : la beauté de chair et de sang, le
plaisir
sans choix, le vin sans mesure, Qu’importe le fl
emple ! Aussi regarde : qu’es-tu devenue depuis que cette moralité du
plaisir
a été aspirée par toi dans ces vers ivres de verv
dolâtres de la gloire militaire et raillées par les poètes lascifs du
plaisir
et de la jeunesse, tels que le lâche Horace qui a
templer sans cesse ; voilà la véritable jouissance de l’ame, & le
plaisir
inaltérable ; aussi les gens de Lettres sçavent t
s rapports, & de jouir d’une foule de tableaux. Il n’est point de
plaisirs
flatteurs s’ils n’affectent le sentiment : c’est
ts les plus éloignés ; elle est la créatrice & la dépositaire des
plaisirs
de l’homme de Lettres, plaisirs aussi vifs peut ê
la créatrice & la dépositaire des plaisirs de l’homme de Lettres,
plaisirs
aussi vifs peut être que ceux que procurent les p
d de tout côté la sphere de son bonheur, & devient sensible à des
plaisirs
qui échapent au reste des hommes. Descartes qui s
Arts, qui frappant par excellence le cœur de l’homme, lui procure le
plaisir
d’être délicieusement ému, & embellit à ses y
oleils. Active imagination, tu es la source & la gardienne de nos
plaisirs
; ce n’est qu’à toi que nous devons l’agréable il
agréable illusion qui nous flatte ; tu sçais fournir à notre cœur les
plaisirs
dont il a besoin ; tu rappelles nos voluptés pass
mélange inévitable de bien & de mal, la succession nécessaire du
plaisir
& de la douleur. Eh, que lui faisoient alors
s lâches Ministres réduits au silence, ne jouiroient plus du coupable
plaisir
de rabaisser un mérite qui les offusque. Pourquoi
ours majestueux & immortel. Eh ! La gloire elle-même vaut-elle le
plaisir
réel & sensible, de vous communiquer vos idée
l’instinct de curiosité. Savoir que les faits existent est un premier
plaisir
, mais savoir pourquoi ils existent, les comprendr
libre ou rencontre des obstacles, nous ressentons ce qu’on appelle du
plaisir
ou de la douleur. Ce n’est point là une action :
pe présente des caractères opposés à ceux de l’activité. En effet, le
plaisir
et la douleur peuvent bien résulter d’actions, ma
’activité ou faculté d’agir ; la sensibilité ou faculté d’éprouver du
plaisir
et de la douleur ; l’intelligence ou faculté de c
douceur et du parfum. Toutes ces choses peuvent être accompagnées de
plaisir
ou de douleur, et des mouvements qui en dérivent
els ou sensibles. L’exemple [mot grec] donc mal choisi. Leçon 7 Du
plaisir
et de la douleur La sensibilité, nous l’avons
leur La sensibilité, nous l’avons vu, est la faculté d’éprouver du
plaisir
et de la douleur. Qu’est-ce donc que le plaisir e
faculté d’éprouver du plaisir et de la douleur. Qu’est-ce donc que le
plaisir
et la douleur ? On ne saurait donner à cette ques
une réponse parfaite. On peut seulement déterminer les caractères du
plaisir
et de la douleur, et en chercher les causes. Ces
es états de conscience présentent trois caractères essentiels : 1. Le
plaisir
et la douleur sont des phénomènes affectifs, c’es
éagissons bien soit pour affaiblir la douleur, soit pour augmenter le
plaisir
, mais la passivité n’en prédomine pas moins dans
r la volonté, nous pouvons détourner le regard de notre conscience du
plaisir
ou de la douleur, ou les rendre plus intenses en
r eux notre attention ; nous pouvons trouver dans la douleur même des
plaisirs
très délicats : la mélancolie par exemple ; mais
s est la relativité. Tout ce qui est sensible est relatif, ce qui est
plaisir
pour l’un est douleur pour l’autre. L’homme qui s
ifs. Cherchons maintenant leur cause. Suivant certains philosophes le
plaisir
ne consiste que dans l’absence de la douleur. On
sir ne consiste que dans l’absence de la douleur. On ne peut avoir de
plaisir
sans connaître la douleur ; ce sont deux ennemis,
résentation. La douleur est suivant lui le fait positif, primitif. Le
plaisir
est seulement sa cessation. En effet dit-il, pour
plaisir est seulement sa cessation. En effet dit-il, pour éprouver du
plaisir
à posséder quelque chose — par exemple, il faut c
ar avoir trouvé qu’il nous manquait. Or ce manque est douloureux : le
plaisir
sort donc de la douleur. Cette doctrine a de tris
donc de la douleur. Cette doctrine a de tristes conséquences : si le
plaisir
n’est que l’absence de la douleur, s’il nous faut
la vie est bien sombre, et il ne vaut guère la peine de rechercher ce
plaisir
qu’il faut pour ainsi dire payer comptant. À tout
er comptant. À tout le moins la vie serait-elle indifférente. Mais le
plaisir
compense-t-il même exactement la douleur ? Égale-
sa théorie. Vivre n’en vaut pas la peine, dit-il. Ce n’est pas que le
plaisir
n’ait pas d’existence positive, c’est que la somm
stence positive, c’est que la somme des douleurs dépasse la somme des
plaisirs
. Mais on ne peut adopter la théorie de Schopenhau
Mais on ne peut adopter la théorie de Schopenhauer : il y a bien des
plaisirs
que l’on obtient sans souffrance préalable. Sans
oin est faible, si l’on est assuré de pouvoir le satisfaire, c’est un
plaisir
qui précède un autre plaisir. Ainsi, si le plaisi
ssuré de pouvoir le satisfaire, c’est un plaisir qui précède un autre
plaisir
. Ainsi, si le plaisir de manger a été précédé d’u
tisfaire, c’est un plaisir qui précède un autre plaisir. Ainsi, si le
plaisir
de manger a été précédé d’un long jeûne, il y a e
lle de l’appétit, il n’y a eu là qu’un état agréable. Il y a même des
plaisirs
qui ne sont précédés par aucun besoin : tels sont
besoin : tels sont par exemple l’annonce d’une heureuse nouvelle, les
plaisirs
des arts ou de la science. Au nom de ces diverses
s objections, il y a donc lieu de rejeter la doctrine qui ne donne au
plaisir
qu’une valeur négative. D’après une autre doctrin
aisir qu’une valeur négative. D’après une autre doctrine, la cause du
plaisir
serait dans la libre activité. Cette théorie remo
ent du siècle, puis par M. Francisque Bouillier dans son ouvrage : Du
plaisir
et de la douleur. Voici cette théorie : Nous joui
souffrons quand elle est comprimée. Où trouver en effet une cause de
plaisir
, sinon dans la liberté ? Le plaisir de l’être c’e
Où trouver en effet une cause de plaisir, sinon dans la liberté ? Le
plaisir
de l’être c’est son action propre, [Phrase en gre
. Les exercices musculaires, les couleurs brillantes, les études, les
plaisirs
intellectuels nous plaisent parce que nos divers
donc certain que l’activité libre est au moins la principale cause du
plaisir
. Mais est-ce la seule ? La théorie précédente ne
activité ne rencontre pourtant d’obstacle. C’est que pour produire le
plaisir
l’activité doit être encore non seulement libre,
pour être agréable qu’elle change de forme. Cela seul explique le vif
plaisir
reconnu de tout temps et causé par le pur changem
tout temps et causé par le pur changement. En outre, cela explique le
plaisir
qu’on éprouve au repos, dans l’inaction : l’activ
en prendre une infinité, et c’est justement cette variété qui fait le
plaisir
de l’inaction. C’est encore là le plaisir de la j
t cette variété qui fait le plaisir de l’inaction. C’est encore là le
plaisir
de la jeunesse, qui semble pouvoir varier indéfin
péciale. La libre activité et la variété sont donc les deux causes du
plaisir
.2 Leçon 8 Les inclinations Si on s’en tien
la définition de la sensibilité, elle ne comprendrait que l’étude du
plaisir
et de la douleur. Mais on rattache en outre à la
attache en outre à la sensibilité certains mouvements inséparables du
plaisir
et de la douleur : suivant qu’un objet nous cause
quand bien même on admettrait qu’elle renferme plus de douleur que de
plaisir
, avant tout nous tenons à la garder. On voit des
énéral de sensibilité, des choses aussi différentes que les peines et
plaisirs
d’une part, les inclinations et passions de l’aut
omme étant bon, bien, avantageux, etc. Nous parlons de l’instinct. Le
plaisir
s’y ajoute [mot grec] et l’instinct cette constat
le. Suivant que l’inclination est satisfaite ou non, il se produit du
plaisir
ou de la douleur. Mais plaisir et douleur sont de
st satisfaite ou non, il se produit du plaisir ou de la douleur. Mais
plaisir
et douleur sont des termes généraux ; les diverse
elles ont pour caractère commun la passivité. De plus, tandis que le
plaisir
et la douleur sont localisés, les émotions ne le
ts délicat, le goût seul et non le moi tout entier éprouve un certain
plaisir
. Une grande partie de notre être est alors dispon
Voici donc L’émotion définie à un double point de vue. Par rapport au
plaisir
et à la douleur : elle en est une forme, mais s’e
il se produit en nous un certain sentiment d’inquiétude où domine le
plaisir
. L’objet approche. Alors se produit une autre ém
t est toujours agréable ; mais l’agréable n’est pas toujours beau. Le
plaisir
que nous cause le beau est d’un genre particulier
agréables. Le premier caractère de l’émotion esthétique est d’être un
plaisir
. — En voici un second, qui semble au premier abor
qui nous est agréable nous étant utile dans une certaine mesure — le
plaisir
esthétique est toujours désintéressé. Quand nous
étique est toujours désintéressé. Quand nous éprouvons cette sorte de
plaisir
, nous nous abandonnons tout entier à la jouissanc
culons pas : aussi ne tenons-nous pas à nous réserver le privilège du
plaisir
que nous éprouvons. Le plaisir esthétique ne nous
us pas à nous réserver le privilège du plaisir que nous éprouvons. Le
plaisir
esthétique ne nous pousse pas à posséder pour nou
re de posséder. Voici deux autres caractères essentiels du beau : Le
plaisir
esthétique est universel, et en même temps indivi
s hommes placés dans les mêmes conditions que moi éprouveront le même
plaisir
. On peut discuter des goûts et des couleurs, mais
remonter à la cause, à déduire des qualités diverses que présente le
plaisir
esthétique les qualités que doit avoir son objet,
En second lieu, nous avons constaté que l’émotion esthétique était un
plaisir
. Or, le plaisir chez nous est produit par l’actio
nous avons constaté que l’émotion esthétique était un plaisir. Or, le
plaisir
chez nous est produit par l’action sur notre espr
nous que nous jugeons les objets. Si donc l’émotion esthétique est un
plaisir
, c’est que le beau est conforme à notre nature. L
rapprochons de l’unification absolue de cette multiplicité et plus le
plaisir
intellectuel est grand. Le beau doit être conform
nature, les émotions qu’ils nous donnent diffèrent. Le beau donne un
plaisir
calme, tranquille ; le plaisir du sublime est mêl
us donnent diffèrent. Le beau donne un plaisir calme, tranquille ; le
plaisir
du sublime est mêlé de douleur. Quand nous avons
la partie passive de la sensibilité qui est la faculté d’éprouver du
plaisir
ou de la douleur. Supposons une impression agréab
jouissances, laissera indifférent l’homme blasé, qui connaît trop ce
plaisir
pour le goûter encore. Mais ce n’est là qu’une pa
plus cette opération nous devient facile, et plus nous y éprouvons de
plaisir
; c’en est d’ailleurs la conséquence. Un élève dé
te science plus facile, et comprenant plus aisément, y trouve plus de
plaisir
. Quand pour la première fois, il faut étudier des
bjet reste constant ; le besoin, actif, est excité par l’habitude. Le
plaisir
devient donc de moins en moins vif, la sensibilit
le a été souvent remaniée et s’est élevée peu à peu de l’apologie des
plaisirs
les moins délicats jusqu’à l’appréciation des sen
morale utilitaire. Aristippe recommande de ne tenir pour bien que le
plaisir
, et le plaisir immédiat, dût-il entraîner pour pl
ire. Aristippe recommande de ne tenir pour bien que le plaisir, et le
plaisir
immédiat, dût-il entraîner pour plus tard des dou
at, dût-il entraîner pour plus tard des douleurs. Le laisser-aller au
plaisir
est la seule condition pour le goûter. Épicure fi
on pour le goûter. Épicure fit un pas de plus. Remarquant qu’après le
plaisir
venaient toujours des douleurs qui le dépassaient
ntensité, il pensa que l’intérêt bien entendu était de renoncer à ces
plaisirs
. D’ailleurs, il y avait pour lui deux sortes de p
noncer à ces plaisirs. D’ailleurs, il y avait pour lui deux sortes de
plaisirs
: les premiers courts et intenses, qu’il nommait
x sortes de plaisirs : les premiers courts et intenses, qu’il nommait
plaisirs
en mouvement ; les autres longs et plus faibles q
aisirs en mouvement ; les autres longs et plus faibles qu’il appelait
plaisirs
en repos. L’expérience établit que les premiers e
nses, mais plus continus ; ils n’exposent pas l’homme aux risques des
plaisirs
violents. L’instinct raisonné conseillera donc de
rbitraire. Il n’est pas facile de déterminer le degré d’intensité des
plaisirs
. Il n’aboutit en somme qu’à des maximes excellent
plus sûr, plus scientifique. C’est là le but de son arithmétique des
plaisirs
. De plus, Épicure recommandait à ses sectateurs d
tham pour réaliser ces deux progrès. Quelque variables que soient les
plaisirs
et les peines, ils ne peuvent agir sur nous que p
us que par un certain nombre de caractères déterminés. Considérons un
plaisir
ou une peine. La valeur dépendra de quatre condit
eux qui nous entourent, nous déterminerons de nouveaux caractères des
plaisirs
et des peines. Alors, pour apprécier la bonté d’u
r la bonté d’un acte, voici ce qu’il faut faire. Il faut examiner les
plaisirs
ou les peines qui en peuvent résulter, puis disti
eines qui en peuvent résulter, puis distinguer dans quelle mesure ces
plaisirs
ou ces peines présentent les caractères dont nous
progrès. Il montre, par la simple application de sa méthode, que les
plaisirs
les plus avantageux sont ceux qui ne concernent p
qui ne sont pas purement égoïstes. Il croit pouvoir démontrer que le
plaisir
est en raison directe du nombre de gens qu’il obl
imisme. Il croit que la meilleure manière de trouver notre plus grand
plaisir
, c’est de trouver le plus grand plaisir des autre
e de trouver notre plus grand plaisir, c’est de trouver le plus grand
plaisir
des autres parce qu’il y a une harmonie naturelle
ici, dit-il, les utilitaires ont eu le tort de ne considérer dans les
plaisirs
que la quantité, non la qualité. Or celle-ci est
tité. C’est elle qui fait que les uns sont supérieurs aux autres. Les
plaisirs
du goût sont bien plus vifs que ceux de la vue, e
sont bien plus vifs que ceux de la vue, et nous trouvons pourtant le
plaisir
de contempler une œuvre d’art supérieur à celui d
upérieur à celui de manger des mets délicats. Attachons-nous donc aux
plaisirs
qualitativement, et non quantitativement supérieu
quantitativement supérieurs. Il y a une espèce de dignité de certains
plaisirs
qui les rend préférables aux autres. » Mais comm
Mais comment appliquer ce critérium ; comment comparer la qualité des
plaisirs
? Pour savoir lequel est préférable de deux plais
r la qualité des plaisirs ? Pour savoir lequel est préférable de deux
plaisirs
, dit Mill, il faut s’adresser à ceux qui les ont
pinion ? On va aux voix et l’on tiendra pour supérieur celui des deux
plaisirs
qui aura été déclaré tel par la majorité. M. Herb
anière trop empirique. Il voudrait que la comparaison qualitative des
plaisirs
se fît d’une manière plus scientifique, que l’on
se fît d’une manière plus scientifique, que l’on montrât pourquoi tel
plaisir
était supérieur à tel autre. Voici comment il con
essentiellement personnel : en effet il n’est rien autre chose que le
plaisir
plus ou moins immédiat et le plaisir varie d’un i
il n’est rien autre chose que le plaisir plus ou moins immédiat et le
plaisir
varie d’un individu à un autre. Ce qui fait mon p
mmédiat et le plaisir varie d’un individu à un autre. Ce qui fait mon
plaisir
peut être pour vous une source de douleur ; ce qu
e est intolérable à certaines gens, tandis que d’autres en vivent. Le
plaisir
varie avec les âges, les pays et les temps. Comme
. La doctrine de Mill est exposée à la même objection : il trouve tel
plaisir
qualitativement supérieur à tel autre, c’est son
r à tel autre, c’est son goût : mais pourquoi serait-ce le mien ? Les
plaisirs
sont subjectifs, et l’on ne peut faire que leur r
compétents. Je me suis adressé à quelqu’un qui avait éprouvé les deux
plaisirs
, et il m’a indiqué celui-ci comme supérieur. Et d
un esprit d’élite vient dire à un homme du vulgaire qu’il y a plus de
plaisir
dans les travaux intellectuels que dans les plais
qu’il y a plus de plaisir dans les travaux intellectuels que dans les
plaisirs
des sens, il ne sera pas cru, et non sans raison.
ur, car il y a en nous deux êtres : l’homme général et l’individu. Le
plaisir
ne dérive pas de ce qu’a de général notre nature
ne peut donc en faire le fondement d’une loi universelle. En outre le
plaisir
ne peut être le fondement d’une loi obligatoire.
fatigue de la vie, on considère donc son corps comme un instrument de
plaisir
qu’on détruit quand on voit qu’il ne peut plus jo
s jouer son rôle. Mais la personne humaine n’est pas un moyen pour le
plaisir
. La considérer ainsi est contraire à la loi que n
ns. Le corps n’est pas plus un instrument pour la douleur que pour le
plaisir
. Le corps ne nous a pas été donné comme un moyen
ersonne. La douleur n’a pas plus de valeur morale en elle-même que le
plaisir
. Elle peut être quelquefois un remède moral, un m
u nom de l’hygiène que se trouve défendu par la loi morale l’abus des
plaisirs
qui pourraient nuire au bon état de notre corps.
épargner. Il y a un véritable égoïsme à faire souffrir autrui pour le
plaisir
de dire la vérité. Il y a quelque chose d’orgueil
nthrope. Il ne faut pas assurément mentir systématiquement pour faire
plaisir
à autrui, mais il faut savoir à l’occasion lui ép
e physique. La joie, la douleur peuvent causer la mort d’un homme, le
plaisir
est souvent le meilleur des remèdes ; et l’imagin
Hartmann. Le premier fondait son pessimisme sur cette théorie que le
plaisir
n’est qu’une négation de la douleur. Il n’apparaî
le fait positif et normal de la sensibilité. Hartmann accorde que le
plaisir
est quelque chose de positif ; mais il estime que
sir est quelque chose de positif ; mais il estime que la quantité des
plaisirs
que l’on peut goûter dans la vie est infiniment i
à la quantité des douleurs qui nous sont assurées. Dans le bilan des
plaisirs
et des peines, il y a un déficit constant du côté
e de Hartmann : Pour des causes à la fois psychiques et physiques, le
plaisir
ne peut durer que peu de temps : à peine né, il d
der l’esprit, si bien que le fond de la vie est la douleur, et que le
plaisir
ne vient que par instants en interrompre la conti
par instants en interrompre la continuité. En outre, non seulement le
plaisir
ne compense pas par son intensité ce qu’il perd e
ne compense pas par son intensité ce qu’il perd en quantité, mais un
plaisir
ne peut même être considéré comme l’équivalent d’
dit Hartmann, plus de douleur à entendre des sons désagréables que de
plaisir
à écouter une musique harmonieuse, et si nous dev
isir à écouter une musique harmonieuse, et si nous devions acheter ce
plaisir
par cette douleur, nous n’y consentirions jamais.
rvir à la sienne. Croyant aller à notre fin, nous croyons éprouver du
plaisir
, mais cette apparence s’évanouit sous l’analyse d
e laissant tromper. Le premier tort des pessimistes est de traiter le
plaisir
comme un phénomène objectif et impersonnel. Il es
bien valable pour lui, mais non pour les autres. Ainsi, il estime les
plaisirs
violents désagréables : mais tous les caractères
. On ne peut dire que les douleurs soient en quantité supérieures aux
plaisirs
: des objets pareils ne se prêtent pas à l’évalua
rêtent pas à l’évaluation mathématique. Ensuite, s’il est vrai que le
plaisir
et fugitif, la douleur ne l’est-elle pas égalemen
rit alors même qu’elle n’est pas actuelle. N’en est-il pas de même du
plaisir
? « Au moment où le sage souffre, dit Aristote, i
ent où le sage souffre, dit Aristote, il lui suffit de se rappeler un
plaisir
passé pour éprouver de la joie. » C’est exagéré ;
rtmann fait [illisible] comme trop trompeuse — peuvent faire durer le
plaisir
, quelque fugitif qu’il soit en lui-même. Quant à
de Hartmann, elle est toute subjective : bien des gens trouvent qu’un
plaisir
compense bien une douleur égale, et achèteraient
ts discordants. C’est donc une pure affaire d’opinion personnelle. Le
plaisir
n’est donc pas in medio, prêt à se produire chez
les théories d’Aristote et de Platon) II, Lect. XLIII. Bouillier, Du
plaisir
et de la douleur. Aristote, Morale à Nicomaque, L
faisant réciter à nos fils, nous nous étonnons d’y trouver de graves
plaisirs
pour notre âge mur, après y avoir pris un si vif
s de la vie, et les mêmes fables ; à chaque âge elles donnent tout le
plaisir
qu’on peut tirer d’un ouvrage de l’esprit, et un
ueil de la vie, il en est un qui, par désœuvrement ou par fatigue des
plaisirs
, ouvre le livre dédaigné, quelle n’est pas sa sur
aissant la peine dans le passé, et nous réchauffant par les images du
plaisir
. Enfermés dans ce petit espace de jours précaires
es mœurs et les caractères des animaux, auxquels nous prenons le même
plaisir
qu’étant enfants, soit ressouvenir des imperfecti
, Phèdre, ses deux modèles dans l’antiquité, donnent la même sorte de
plaisir
et de profit, quoique à un degré moindre. La fabl
n’y fait pas amitié avec les personnages : on a l’instruction sans le
plaisir
. § III. De la forme que La Fontaine a donnée à
tique que La Fontaine plaît si universellement. Comme il n’est pas de
plaisir
d’esprit plus vif que celui du théâtre, le livre
qu’il a mérité, y est observée exactement, et l’on goûte à la fois un
plaisir
de surprise en la voyant contrariée, un plaisir d
on goûte à la fois un plaisir de surprise en la voyant contrariée, un
plaisir
de raison quand elle s’accomplit. Il est cependan
ine. Il craindrait qu’on ne s’en lassât ; ou plutôt, il en change par
plaisir
. Plus d’une fable n’est qu’un récit sans interloc
e quelque chose ; le profit ne s’y annonce pas, il s’y glisse sous le
plaisir
. Les autres genres nous tendent plus ou moins l’e
Phèdre. Il n’y recherche pas la vérité pour s’en servir, mais pour le
plaisir
qu’il y prend. Les livres ne lui sont pas des ins
s au tour d’esprit de leur temps. Après avoir été les instruments des
plaisirs
de la foule, ils ont laissé, comme les acteurs cé
difficulté d’arriver au sens ôte le sel aux plus piquants ; c’est un
plaisir
de savant, trop indirect pour être dangereux. La
Contes de La Fontaine. C’est au plus bel âge de la langue, et pour le
plaisir
secret d’une société où les mœurs générales étaie
ésentaient des images de sa vie galante et en prolongeaient ainsi les
plaisirs
. Il se fit auteur licencieux par laisser-aller, s
écrit. C’est un travail très sérieux, très grave et où il n’y a aucun
plaisir
, si ce n’est celui de se sentir plus instruit de
de Sainte-Beuve ne soit faux : le critique ne sait pas lire pour son
plaisir
et n’apprend pas aux autres à lire pour le leur.
prend au lecteur à lire en critique. Or lire en critique n’est pas un
plaisir
ou du moins est un plaisir très particulier, mêlé
critique. Or lire en critique n’est pas un plaisir ou du moins est un
plaisir
très particulier, mêlé de beaucoup de sécheresse.
olon, c’est-à-dire pour savoir en jouer et pour prendre le plus grand
plaisir
possible en en jouant ? C’est un tout autre but ;
ple, selon l’école de l’évolution, se ramène à une certaine espèce de
plaisir
, lié comme tout plaisir au développement de la vi
évolution, se ramène à une certaine espèce de plaisir, lié comme tout
plaisir
au développement de la vie : supprimez les êtres
s’accorder avec ceux de M. Spencer sur l’analogie qui existe entre le
plaisir
du beau et le plaisir du jeu2. Enfin, en Allemagn
e M. Spencer sur l’analogie qui existe entre le plaisir du beau et le
plaisir
du jeu2. Enfin, en Allemagne, l’école de Schopenh
des sentiments esthétiques. En s’attachant d’une manière exclusive au
plaisir
de la contemplation pure et du jeu, en voulant dé
t en général et particulièrement de la poésie. Chapitre premier. Le
plaisir
du beau et le plaisir du jeu I Il est un
ulièrement de la poésie. Chapitre premier. Le plaisir du beau et le
plaisir
du jeu I Il est un point que l’école ang
mines très profondes. On comprend donc que tout organe saisisse avec
plaisir
une occasion de s’exercer, même si cette occasion
elui de la guerre, sont la comédie des occupations humaines. Outre le
plaisir
de l’imitation, il faut voir là, selon M. Spencer
utre le plaisir de l’imitation, il faut voir là, selon M. Spencer, le
plaisir
de mettre en œuvre des énergies encore inoccupées
reté. Nous pouvons comprendre maintenant comment le jeu nous cause du
plaisir
, en employant le superflu de notre capital de for
de force. Passons, avec les partisans de l’évolution, à l’analyse du
plaisir
esthétique proprement dit. Ce qui le caractérise,
tions vitales, c’est qu’il ne nous apporte aucun avantage précis ; le
plaisir
des sons et des couleurs, ou même celui des odeur
ne serait tel que pour les yeux des spectateurs et ne causerait aucun
plaisir
d’artiste à celui qui l’exécute. Les mouvements r
ent en eux-mêmes toute valeur esthétique. Loin de contrarier ainsi le
plaisir
esthétique, le jeu des muscles, lorsqu’il est mod
ndent à se confondre ; le poète, le musicien, le peintre éprouvent un
plaisir
suprême à créer, à imaginer, à produire ce qu’ils
te la salle ressent un peu de son bonheur. En général, la vivacité du
plaisir
esthétique est proportionnée à l’activité de de c
éorie, partagée aujourd’hui par tant de penseurs. Chapitre II. Le
plaisir
du beau est-il en opposition avec le sentiment de
un objet qui semble toujours prêt à nous rendre service, à nous faire
plaisir
, et qui n’est lié d’ailleurs indirectement à aucu
esthétique. » — Sans doute, répondrons-nous ; car, pour éprouver un
plaisir
esthétique, encore faut-il d’abord éprouver un pl
ur éprouver un plaisir esthétique, encore faut-il d’abord éprouver un
plaisir
quelconque ; il n’y a rien d’esthétique dans un é
rend comme exemple. Au lieu de supposer un besoin ou désir suivi d’un
plaisir
chez le personnage en quête des halles de Paris,
la main vers ces fruits, juste le contraire, juste « l’antithèse » du
plaisir
esthétique ? Nous ne le croyons pas ; nous croyon
ccompagnent l’action des facultés consacrées à cette poursuite et les
plaisirs
concomitants peuvent y être distinctement appréci
s peuvent y être distinctement appréciés. » — Mais, dirons-nous, tout
plaisir
intense est toujours « distinctement apprécié par
rs « distinctement apprécié par la conscience » ; or, il n’est pas de
plaisirs
plus intenses que ceux qui répondent à la satisfa
: se sentir vivre, n’est-ce pas là le fond de tout art comme de tout
plaisir
? — De même, il est doux et esthétiquement agréab
rôle dans la poésie ? Il entre aussi comme élément essentiel dans le
plaisir
que nous causent les belles formes ou les belles
désir est essentiellement égoïste et divise les êtres, tandis que le
plaisir
esthétique les rapproche toujours dans la même jo
unit ? Nous n’admettons pas cet égoïsme irrémédiable du désir et des
plaisirs
qui y sont liés : tout est relatif. Il est des ca
des plaisirs qui y sont liés : tout est relatif. Il est des cas où le
plaisir
esthétique est lui-même exclusif ; ces cas sont s
er politique ou affaires. L’humanité aime toujours à mettre en commun
plaisirs
et peines, à condition, encore une fois, que le p
re en commun plaisirs et peines, à condition, encore une fois, que le
plaisir
même ne soit pas altéré par le partage. Et, Dieu
pays poétiques et inconnus, un besoin d’horizons nouveaux ? Il y a du
plaisir
dans le désir même et la période de désir nous re
que dans une faible mesure satisfaire ses désirs. Chapitre III. Le
plaisir
du beau est-il en opposition avec l’action et ave
on non moins que passion, par cela même qu’il est désir non moins que
plaisir
, besoin réel non moins que jeu et virtuosité. Aus
ique sur l’auditeur qu’il n’en produit sur nous. Nous aurions plus de
plaisir
à traduire Démosthène que les Athéniens n’en ont
intéressent pas à l’analyse des caractères. Pour goûter dans l’art le
plaisir
de l’horrible ou le plaisir du laid — disons la b
des caractères. Pour goûter dans l’art le plaisir de l’horrible ou le
plaisir
du laid — disons la beauté du laid — il faut qu’u
nation ; l’esprit moderne, avec son culte de la science, prend encore
plaisir
à l’anatomie des êtres dégradés comme à celle des
’une fibre dans un tissu à demi-décomposé, regarde, l’œil brillant de
plaisir
. Comprendre, c’est relier chaque chose à ses caus
ère de la beauté dans les mouvements est la force : nous éprouvons un
plaisir
esthétique à sentir notre vigueur, à exercer notr
laisser sentir la recherche de la rime, tandis qu’on prend un certain
plaisir
à suivre le travail de pensée d’un mathématicien
on essentielle la part sympathique que nous prenons aux peines ou aux
plaisirs
d’autrui, est une création sociale. En moyenne, u
u contraire, le sentiment de l’admiration nous élève et nous donne un
plaisir
esthétique d’autant plus complet qu’il est plus é
n plaisir esthétique d’autant plus complet qu’il est plus étranger au
plaisir
du jeu, plus sincère. L’admiration, en effet, ne
sensations que s’appuient MM. Spencer et Grant Allen pour ramener le
plaisir
esthétique à un simple jeu de nos organes excluan
eté du bord. Ne semble-t-il pas alors qu’on ait raison de réduire les
plaisirs
de ce genre à un simple jeu ? Pour le savoir, ana
très faiblement l’impression ressentie, je ne puis que la comparer au
plaisir
qu’éprouve l’oreille en retrouvant l’accord parfa
vert est associée l’idée d’une certaine mollesse sous les pieds : le
plaisir
que nos membres éprouveraient à s’y étendre augme
agne désolée. Peut-être en général la soif satisfaite fournit-elle un
plaisir
plus délicat, plus esthétique que la faim ; elle
sque toutes deux se trouvent jointes et sont contentées à la fois, le
plaisir
est porté à son maximum. Les sensations du goût o
, comme si elle la voyait. Ici encore il faut se garder de ramener le
plaisir
esthétique au jeu d’un organe particulier. La poé
de l’ardente stimulation qu’elle exerce sur tout notre organisme. Le
plaisir
que nous cause le lever du jour, par exemple, est
actère le nom de tonalité, devenu classique. On distingue la peine du
plaisir
comme on distingue le ton mineur du ton majeur, o
ne sont plus les mêmes. Enfin, lorsque la sensation de douleur ou de
plaisir
ne s’éteint pas immédiatement pour laisser place,
vraiment simple, pas plus qu’il n’est de son simple ; il n’est pas de
plaisir
purement local dans lequel ne résonnent une foule
ion, on nous permettra d’appeler timbre la combinaison esthétique des
plaisirs
, les uns dominants, les autres éveillés par assoc
ole rayonnante ; mais toute source de lumière tend à rayonner et tout
plaisir
tend à devenir esthétique. Celui qui ne reste qu’
ence, absorbée sur un seul point, semble sur les autres suspendue. Le
plaisir
reste alors purement sensuel, sans devenir en mêm
bre qui caractérise selon nous la jouissance esthétique ; 2º quand un
plaisir
acquiert dans la conscience le maximum d’extensio
formes à la fois (sensibilité, intelligence et volonté) et produit le
plaisir
par la conscience rapide de cette stimulation gén
le plaisir par la conscience rapide de cette stimulation générale. Un
plaisir
qui, par hypothèse, serait ou purement sensuel, o
r de caractère esthétique. Seulement, disons-le vite, il n’est pas de
plaisir
si exclusif, surtout parmi les plaisirs supérieur
isons-le vite, il n’est pas de plaisir si exclusif, surtout parmi les
plaisirs
supérieurs, comme ceux de l’intelligence. Rien n’
eurs, comme ceux de l’intelligence. Rien n’est isolé en nous, et tout
plaisir
vraiment profond est la conscience sourde de cett
riterait vraiment le nom de beau. La théorie qui tend à identifier le
plaisir
du beau et le plaisir du jeu, malgré les éléments
om de beau. La théorie qui tend à identifier le plaisir du beau et le
plaisir
du jeu, malgré les éléments vrais qu’elle renferm
ue ; on entrevoit donc, comme terme idéal du progrès, un jour où tout
plaisir
serait beau, où toute action agréable serait arti
riété que nous sommes habitués d’attribuer au beau. D’autre part, les
plaisirs
intellectuels eux-mêmes ne nous semblent pas touj
olution, prévoir une troisième et dernière période du progrès où tout
plaisir
contiendrait, outre les éléments sensibles, des é
mais celle de l’individu moral tout entier ; bien plus, il serait le
plaisir
même de l’espèce représentée en cet individu. Alo
ie : un membre, un muscle, une omoplate suffisait pour transporter de
plaisir
ces générations d’artistes21. De nos jours, au co
giner que découvrir, parfois même désirer que jouir : « Je cherche le
plaisir
, dit Goethe, et dans le plaisir je regrette le dé
e désirer que jouir : « Je cherche le plaisir, dit Goethe, et dans le
plaisir
je regrette le désir. » Alfred de Musset supplie
rès, c’est la difficulté croissante pour la sensibilité d’éprouver du
plaisir
là où l’intelligence n’est pas satisfaite : nous
é sous la foule des idées morales, religieuses ou philosophiques. Les
plaisirs
plus intellectuels acquièrent au contraire une va
que le domaine de l’intelligence s’agrandit, des espèces nouvelles de
plaisir
ou de peine sont créées : le poète leur donne une
atif et sensitif le jour où, quelqu’un lui demandant s’il existait un
plaisir
capable de n’inspirer jamais ni dégoût ni satiété
ux la profondeur de l’impénétrable et de l’inconnaissable, tel est le
plaisir
le plus haut que nous puissions trouver dans la p
plaisir le plus haut que nous puissions trouver dans la poésie, et ce
plaisir
est tantôt scientifique, tantôt philosophique. D’
e rythme épargne ainsi de l’effort pour l’intelligence, il produit un
plaisir
spécial pour la sensibilité. On sait l’importance
s la musique habituelle et ne puisse y être notée avec exactitude. Le
plaisir
sensible que nous donne le rythme s’accompagne to
plaisir sensible que nous donne le rythme s’accompagne toujours d’un
plaisir
plus mathématique et intellectuel, celui du nombr
e ce que les philosophes anciens nommaient la musique des sphères. Au
plaisir
de nous faire sentir le rythme, la rime en ajoute
s éprouvons, en retrouvant dans la strophe ces différents timbres, un
plaisir
semblable à celui du musicien distinguant dans l’
ers instruments qui tour à tour se renvoient une phrase mélodique· Ce
plaisir
, que nous donne l’écho et la reconnaissance du ti
s conseillent d’éviter les chevilles, dit M. de Banville, me feraient
plaisir
d’attacher deux planches l’une à l’autre au moyen
temps fort ; déçue d’abord dans son attente, elle éprouve un certain
plaisir
à le retrouver, quoique en retard. Appliquons ces
e nous venons de le voir, l’intelligence ne reste jamais étrangère au
plaisir
de l’ouïe ; or, c’est le vers de 12 syllabes qui
as encore assez délicates pour être choquées des hiatus trouvaient un
plaisir
extrême dans la répétition des mêmes sons accompa
is à les mystifier par quelque souplesse de son talent. Il éprouve du
plaisir
à montrer comment il sait jouer avec la rime, à n
la musique, quoi qu’en aient dit MM. Hanslick et Beauquier, le simple
plaisir
de l’oreille ne nous suffit pas : nous voulons la
me temps, il a tenté d’expliquer par la « sélection sexuelle », où le
plaisir
du beau a un si grand rôle, le développement de n
s d’idées. Remarquons d’ailleurs qu’on ne peut ramener tout à fait le
plaisir
de l’ouïe, pas plus que celui de la vue, au jeu i
mbril quand le corps se penche en avant ou en arrière : « Tu auras du
plaisir
à dessiner les vertèbres, ajoute-t-il, car elles
avec passion, n’était pas le vrai bonheur ; je cherche donc dans les
plaisirs
indépendants, dans les ressources qu’on trouve en
ance du cœur humain fait, dans le monde, de l’exercice de la bonté un
plaisir
plus vif ; on se sent plus nécessaire, en se voya
faiteur. Il n’est au pouvoir d’aucun événement de rien retrancher aux
plaisirs
que nous a valu la bonté. L’amour pleure souvent
voit en eux la cause de ses malheurs ; la bonté, n’ayant voulu que le
plaisir
même de son action, ne peut jamais s’être trompée
ut porter ou le calme ou la mort. Aucune consolation partielle, aucun
plaisir
détaché ne peut donner du secours ; cependant, co
s, connaît tous les genres d’infortunes, et trouve à les soulager, un
plaisir
inconnu à la classe des hommes qui semblent à moi
e. La bienfaisance remplit le cœur comme l’étude occupe l’esprit ; le
plaisir
de sa propre perfectibilité s’y trouve également,
a nourriture ou la boisson, et les excitants intellectuels, comme les
plaisirs
et les peines. Le second germe de la volonté se t
i, § 3.) La loi de conservation de soi-même, nous l’avons vu, lie le
plaisir
à un accroissement d’activité, la peine à une dim
voix ; les seconds agissent surtout sur ceux qui peuvent augmenter le
plaisir
ou diminuer la douleur. Nos mouvements spontanés
ouleur. Nos mouvements spontanés donnent naturellement naissance à un
plaisir
ou à une douleur. Se produit-il un plaisir ? Alor
turellement naissance à un plaisir ou à une douleur. Se produit-il un
plaisir
? Alors, comme il y a accroissement d’énergie vit
le, cela produit un nouvel accroissement de mouvement et par suite de
plaisir
. Se produit-il une douleur ? la douleur diminuant
minution sera un remède. Maintenant, que la concurrence fortuite d’un
plaisir
et d’un certain mouvement se produise plusieurs f
la loi de retentivité, ces choses seront si intimement liées, que le
plaisir
ou même la simple idée du plaisir évoquera le mou
seront si intimement liées, que le plaisir ou même la simple idée du
plaisir
évoquera le mouvement approprié. En résumé donc,
e l’on peut classer sous les titres suivants : Tous les phénomènes de
plaisir
et de douleur dérivant du système musculaire, des
ura affaire à l’homme de sentiment et de tendresse plus encore que de
plaisir
: l’ironie est absente. I. La première scène se p
t contenant ces seuls mots à l’adresse de Michel : « Un des plus doux
plaisirs
d’une femme est de faire un regret » ; et ne fut-
!… J’aurais vendu mon âme à Satan, s’il ne l’avait eue déjà, pour le
plaisir
seulement de plumer cet Ange ! » Michel a beau p
e nous pouvons faire ensemble ; mais il y aura, j’en suis certain, du
plaisir
, le plaisir de me savoir heureux. Si vous m’aimie
ns faire ensemble ; mais il y aura, j’en suis certain, du plaisir, le
plaisir
de me savoir heureux. Si vous m’aimiez, le bonheu
me savoir heureux. Si vous m’aimiez, le bonheur serait pour vous, le
plaisir
pour moi. » Cette belle n’entend pas avoir affai
llé toute la semaine. C’est aujourd’hui dimanche, jour de repos et de
plaisir
. Vous seriez coiffée de votre cornette la plus ge
vite, on disserte trop souvent, on met le raisonnement à la place du
plaisir
. Voyez-vous courir les écoliers quand l’heure de
us. J’essaye aussi. « Ne vous moquez pas des enfants : l’enfance a le
plaisir
! Si je savais le plaisir dans des boules de neig
ous moquez pas des enfants : l’enfance a le plaisir ! Si je savais le
plaisir
dans des boules de neige, j’irais chercher de la
a vie, telle qu’elle est, est pleine de choses heureuses, Marie ; les
plaisirs
de la pensée sont infinis. Pourquoi se faire un t
et qu’il soit tout nu et bien gentil. » Je ne voudrais pas abuser du
plaisir
de citer parmi ces pages, déjà si nombreuses, d’u
e que nous avons connaissance de nos sensations, de nos idées, de nos
plaisirs
, de nos peines, de nos désirs, de nos résolutions
s plus assurés de la présence de la pêche que de la présence de notre
plaisir
. Il y a donc des faits intérieurs et non sensible
re, apercevant un objet beau, remarquera en lui-même une sensation de
plaisir
, et rien de plus ; le psychologue démêlera que ce
ensation de plaisir, et rien de plus ; le psychologue démêlera que ce
plaisir
est désintéressé, qu’il est produit par la sympat
que la matière n’est qu’un symbole ou moyen d’expression ; que notre
plaisir
est augmenté par la nouveauté de l’objet, ou par
esse et un scrupule admirables. M. Jouffroy classe tous les genres de
plaisir
désintéressé, les distinguant selon qu’ils sont p
épendances, les variations, les ressemblances, les différences de ces
plaisirs
, avec une abondance, un détail, une netteté, un s
contracter sous la douleur, comme nous la sentons se dilater sous le
plaisir
. La contraction est le premier mouvement qui suiv
les autres sensations s’effacent sous sa prépondérance ; vous avez du
plaisir
à ne considérer qu’elle et à oublier le reste. En
— Le morceau avalé, vous repensez à la pêche et vous y repensez avec
plaisir
. Puis, par réflexion, vous songez à la prendre da
st le bâton d’ambre ; puis des idées, des sensations, des peines, des
plaisirs
: ce sont les petites plumes caduques et légères
d’un autre fait, qui est l’illusion d’optique. Ramenez ainsi tous les
plaisirs
, toutes les peines et tous les désirs à quelque f
udier le caractère même dans sa nature, à la veille du rôle. C’est un
plaisir
et un intérêt de ce genre qu’on a pu se procurer
aires, elle avait vu ses espérances trompées, sa jeunesse passer sans
plaisir
, et la vieillesse enfin l’avait atteinte sans la
timité. Jamais homme ne se donna tant de peine pour obtenir un peu de
plaisir
. » « Vous croirez que c’est une exagération ; mai
heure, je me lève de bonne heure, et je n’ai rien à regretter que le
plaisir
de me plaindre et la dignité de la langueur111. «
nd elle sera finie, — mais je vous écris, et je ne me lasse pas de ce
plaisir
-là comme des autres. — Me voici à trente milles d
matinée à vous répondre et à vous dire combien votre lettre m’a fait
plaisir
, et avec quel empressement je recommence notre pa
ttre : lundi prochain, 7, j’aurai moins à faire, et je me donnerai le
plaisir
de la relire et d’y répondre en détail. Cette foi
ainsi dans ma chaise ce que je vous dois, parce que ce m’est un grand
plaisir
de vous devoir tant de toutes manières. Tant que
il est de l’auteur de Wilhelmina Ahrand134. Il me fait le plus grand
plaisir
, et je me dépite de temps en temps de ne pas le l
et la folie. Nous étions heureux, du moins moi. Il y a une espèce de
plaisir
à prévoir l’instant d’une séparation qui nous est
agitation physique et morale qu’il serait également faux d’appeler un
plaisir
sans peine ou une peine sans plaisir. Je ne sais
rait également faux d’appeler un plaisir sans peine ou une peine sans
plaisir
. Je ne sais si je fais du galimatias ; vous en ju
antôt quelques lignes, tantôt quelques pages, et presque avec le même
plaisir
. La seule différence qu’il y aurait, ce serait qu
l’on a, lorsqu’on vous a bien connue et qu’on vous a quittée, plus de
plaisir
en pensant à vous que de peine en vous regrettant
eine en vous regrettant. Mais ce n’est qu’en vous écrivant qu’on a ce
plaisir
. Penser à vous dans de grandes assemblées est for
s que j’avais écrit baron) où j’ai fait un arrangement qui me fait un
plaisir
extrême. Dans quelques-uns des tiroirs j’ai mis t
et l’adresse sur la quatrième. (Je vous fais réparation avec bien du
plaisir
et de la reconnaissance.) Le 7. « Adieu, mada
ez tôt pour ne pas vous fatiguer, et assez tard pour que vous ayez du
plaisir
en les trouvant ! Puissent les souverains de l’Eu
ai ri bien de mauvaise humeur en l’écrivant. « Une chose qui me fait
plaisir
, c’est de voir que nous avons, pour nous dédommag
nc faire partir le Necker tout de suite, vous me feriez le plus grand
plaisir
. Dans six mois il ne sera plus temps, au lieu qu’
bêtes et les sots, il avait appris de bonne heure à en tirer parti et
plaisir
: cette petite cour de Brunswick lui fournit une
tinée à acheter, angliser, arranger, essayer un cheval. C’est le seul
plaisir
coûteux que je veuille me permettre ; encore ai-j
eure avec un professeur ici pour relire tous mes classiques. C’est un
plaisir
de faire quelque chose d’utile que vous avez cons
igné et j’attendais vendredi avec crainte et impatience. Jugez de mon
plaisir
quand, à mon réveil, mon fidèle de Crousaz165 m’a
ui, oh ! alors je ne vous écrirai plus si souvent, parce que les vifs
plaisirs
de votre manière de vivre vous tiendront lieu de
fois que je l’écris, parce que me justifier m’afflige. J’ai un grand
plaisir
à vous dire : Je vous aime, mais j’ai encore plus
ssant. Pourrez-vous m’envoyer leNecker ? Cela me ferait un bien grand
plaisir
. Mais si cela était bien difficile et que cela vo
(je ne sais si vous ne croirez pas que je vous trompe pour mes menus
plaisirs
) très-malheureux. Mais enfin la vie se passe, et
de l’an 1790, Benjamin Constant lui récrivit, elle fut transportée de
plaisir
; la correspondance se rengagea dans les mois sui
de clémence et de tristesse : « Votre dernière lettre m’a fait grand
plaisir
, un plaisir mêlé d’amertume comme de raison, un p
et de tristesse : « Votre dernière lettre m’a fait grand plaisir, un
plaisir
mêlé d’amertume comme de raison, un plaisir qui f
’a fait grand plaisir, un plaisir mêlé d’amertume comme de raison, un
plaisir
qui fait dire à chaque mot : C’est bien dommage !
étais une grande bête et une très-grande bête de me priver d’un grand
plaisir
parce que j’ai de grands chagrins, et de ne plus
ller, de jouer, de me ruiner, et d’être malade le jour des excès sans
plaisir
de la nuit. Si une fois le hasard pouvait nous ré
ous ni moi ne pensions ; elle sent l’esprit des autres avec autant de
plaisir
que le sien ; elle fait valoir ceux qu’elle aime
ière étonnante. Je suis devenu tout à fait talliéniste, et c’est avec
plaisir
que je vois le parti modéré prendre un ascendant
05) ; il lui répondait quelquefois. Elle recevait ses lettres avec un
plaisir
si visible, que cela faisait dire à une personne
nce m’avait fait perdre le goût de tout, et je ne trouvais plus aucun
plaisir
à mes occupations, parce que dans tout ce que je
e je puis. Je vois, j’écoute, et jusqu’à ce moment je n’envie pas les
plaisirs
du grand monde. Ils ont tous l’air de ne pas s’ai
à danser chez le prince-ministre tous les vendredis. Malgré tous les
plaisirs
que je me propose, je préférerais de passer quelq
rerais de passer quelques moments avec vous, ma chère grand’mère : ce
plaisir
-là va au cœur, il me rend heureux, il m’est utile
presque persuadé ! » C’est ainsi qu’il se raillait et se calomniait à
plaisir
. Les hommes se font pires qu’ils ne peuvent, a di
re : Je ne leur demande qu’une chose, c’est de me laisser les sombres
plaisirs
d’un cœur mélancolique. 136. Que je pusse : on
urs ; mais, en général, nous sommes indulgents pour qui nous donne du
plaisir
. Rien n’est changé dans les intentions de l’Acadé
out ceci que je rève et que je subtilise pour tâcher de rattraper les
plaisirs
passés. C’est tout comme vous : j’aime à vous res
trines courantes. II « Le sentiment, dit-il, comprend tous nos
plaisirs
et peines et certains modes d’excitation d’un car
lassification. L’auteur reconnaît les onze classes suivantes180 : Les
plaisirs
et peines résultant de la loi d’harmonie et de co
xposés à une pluralité de sensations ; quand elles s’accordent il y a
plaisir
; quand elles se contrarient il y a peine. Les co
self) : amour, estime et admiration de soi-même, orgueil, émulation,
plaisirs
de la louange et de la gloire. L’expression de ce
t de la ‘puissance, de la supériorité, du pouvoir proprement dit : le
plaisir
du riche propriétaire, du chef d’une manufacture,
re, de l’artiste qui réussit. Les émotions irascibles. « Au lieu d’un
plaisir
engendrant un plaisir comme dans le cas des « émo
éussit. Les émotions irascibles. « Au lieu d’un plaisir engendrant un
plaisir
comme dans le cas des « émotions tendres, nous av
s sommes « tout yeux ou tout oreille. » Psychologiquement, tout autre
plaisir
, toute peine étrangère sont suspendus ; nous somm
une surprise agréable à saisir des ressemblances nouvelles : de là le
plaisir
que nous causent les comparaisons poétiques ou l’
des émotions esthétiques ; car il faut exclure de cette catégorie les
plaisirs
purement sensuels : d’abord parce qu’étant indisp
vraie difficulté est celle-ci : Pourquoi quand nous éprouvons un vif
plaisir
, quand nous sommes frappés d’un contraste inatten
e ligne véritable que toute autre ligne visible et concrète. Quand au
plaisir
succède la douleur, l’image du plaisir, sa résona
visible et concrète. Quand au plaisir succède la douleur, l’image du
plaisir
, sa résonance affaiblie, qui en est l’image mnémo
te dégager et abstraire ; voilà pourquoi aussi je puis me souvenir du
plaisir
au sein de la douleur. Il faut donc admettre dans
ion subsiste avec une vivacité continue ; à chaque moment, l’image du
plaisir
déjà éprouvé et le plaisir nouveau coïncident ; q
ité continue ; à chaque moment, l’image du plaisir déjà éprouvé et le
plaisir
nouveau coïncident ; quand, au contraire, l’objet
cesse d’agir, il ne reste plus qu’une représentation et appétition de
plaisir
qui, par l’intensité, demeure au-dessous de notre
bjet qui s’affaisse. C’est ce qui établit entre l’image mnémonique du
plaisir
et la réalité du plaisir une différence, et cette
t ce qui établit entre l’image mnémonique du plaisir et la réalité du
plaisir
une différence, et cette différence est appréciab
inférieurs ne connaissent pas d’abord d’autres souvenirs que ceux du
plaisir
et de la peine, de l’activité aidée et de l’activ
fait qu’en général le souvenir des semblables est une harmonie et un
plaisir
: ma pensée trouve dans la réalité une aide. À l’
la même manière que sa bouche : on peut dire qu’ainsi il reconnaît le
plaisir
déjà éprouvé et le lait déjà sucé. Plus tard, le
édale est l’appétit, c’est-à-dire la vie tendant à persévérer dans le
plaisir
de vivre. Qu’y a-t-il en effet de continu au sein
ir. L’image qui, dans telles ou telles circonstances, nous a causé du
plaisir
ou de la peine, tend à se réaliser de nouveau lor
de moindre dépense n’est que la loi de moindre peine et de plus grand
plaisir
. C’est en vertu de cette loi que la nature tend à
t lieu, mais non la reconnaissance. A la fin de sa vie, Linné prenait
plaisir
à lire ses propres œuvres, et quand il était lanc
aint-Évremond, et plus essentielle que Ninon elle-même. Le plus grand
plaisir
de Saint-Évremond, celui qu’il goûtait le plus dé
aque jour en vieillissant, était celui de la conversation : « Quelque
plaisir
que je prenne à la lecture, disait-il, celui de l
lles du passé, et à les remettre dans leur vrai jour. Sans compter le
plaisir
désintéressé qu’il y a à revivre quelque temps en
ilhomme, grand duelliste, cabaleur, esprit fort, musicien et homme de
plaisir
, et d’une mère exacte et sévère, se trouva orphel
onde. Elle parle volontiers, elle rit aisément, elle se fait un grand
plaisir
d’une bagatelle, elle aime à faire une innocente
lle sait pleurer avec ses amies affligées ; elle sait rompre avec les
plaisirs
quand l’amitié le demande ; elle est fidèle à ses
dans la vie, on ne devait faire provision que de vivres et jamais de
plaisirs
; qu’il fallait toujours les prendre au jour la j
autant de temps qu’il fallait pour ne rien laisser à goûter dans les
plaisirs
, et aussi juste qu’il était besoin pour prévenir
’amour, et vous savez mieux que personne qu’en amour Tous les autres
plaisirs
ne valent pas ses peines. Aujourd’hui que la fle
sont décidément vieux, très vieux l’un et l’autre, et leur plus grand
plaisir
est de parler du passé avec regret ou de badiner
envie ceux qui passent en Angleterre, écrit Ninon, et que j’aurais de
plaisir
à dîner encore une fois avec vous ! N’est-ce poin
nt, par l’esprit du moins et par une louange délicate, leurs derniers
plaisirs
. Il est temps de me résumer sur Ninon et de bien
, ne se dégoûtent-elles pas de même de la musique ? C’est pourtant un
plaisir
qui dépend aussi des organes, et même qui en dépe
rès d’elle est de joindre l’agrément à l’utilité ; par là on rend nos
plaisirs
plus réels et plus durables. Les ouvrages philoso
quand on prend la peine de lire des vers, on cherche et on espère un
plaisir
de plus que si on lisait de la prose ; et des ver
font au contraire éprouver un sentiment pénible, et par conséquent un
plaisir
de moins. Cette manière de penser, si j’ose rendr
es n’a paru propre à faire sur le public assemblé cette impression de
plaisir
, qu’il est en droit d’attendre d’un ouvrage couro
s senti que la poésie étant un art d’agrément, c’était en diminuer le
plaisir
que d’y multiplier les licences, comme ont fait d
ut court, qui jugent de tout sans rien produire, et qui en matière de
plaisir
protègent les anciens usages. Malheureusement ces
sent d’être agréables dès qu’ils sont négligés, et d’un autre côté le
plaisir
s’émousse par la continuité même. D’après ces pri
agréable surface, ce n’est pas jouer avec le monde pour y trouver son
plaisir
; c’est consommer beaucoup de belles choses, c’es
nt aussi loin que l’industriel. Car ils s’amusent, ils cherchent leur
plaisir
, comme l’industriel cherche son profit. Il y a, j
re qu’à l’exercice le plus élevé de la raison ne se mêle un peu de ce
plaisir
, qui, pour n’avoir aucune valeur idéale, n’en est
Ce serait une barbarie de refuser à ces humbles travailleurs ce petit
plaisir
mesquin, peu élevé, mais fort doux, que M. Daunou
ploitent la science pour leur profit ; ceux-ci l’exploitent pour leur
plaisir
. Cela vaut mieux sans doute ; mais enfin il n’y a
x sans doute ; mais enfin il n’y a pas l’infini de l’un à l’autre. Le
plaisir
, étant essentiellement personnel et intéressé, n’
eur extension ; elle est comme l’effet mécanique, et non statique, du
plaisir
et de la douleur dans le domaine mental. Il y a d
s mouvements instinctifs de la volonté réagissant sous l’influence du
plaisir
ou de la douleur ; ces mouvements modifient, d’un
ssant ; la plus ou moins grande élévation de la queue est un signe de
plaisir
, les battements qu’elle exécute de côté sont un s
urs jeux laissent les parents dans le doute si c’est le chagrin ou le
plaisir
qui en est la cause. — Soit, mais toutes ces mani
ectateur lointain ou superficiel ; il est difficile d’admettre que le
plaisir
et la douleur, dès le début, se manifestent l’un
direction générale des mouvements, une différence de qualité entre le
plaisir
et la douleur. Reprenons donc le problème du côté
ent intellectuel, — perception ou idée, — puis un élément sensible, —
plaisir
et douleur, — enfin un élément volitif, — désir e
aie origine des divers mouvements expressifs ; or, nous savons que le
plaisir
est essentiellement une augmentation de l’activit
ont il faut partir pour rechercher par quels mouvements se traduiront
plaisirs
et douleurs. Les animaux les plus rudimentaires,
objet avantageux, accroissement d’activité au-delà de l’état normal,
plaisir
et mouvement d’expansion générale qui en devient
age naturel. Ajoutez enfin l’idée de l’objet qui cause la peine ou le
plaisir
, vous aurez la répulsion consciente et le désir.
a joie ; cette résistance est une peine, qui s’oppose tout d’abord au
plaisir
et lui dispute l’entrée de la conscience. Mainten
temps, la réaction commence aussitôt. Si la volonté peut consentir au
plaisir
, elle ne peut consentir à la peine : elle se défe
à la vie du tout et des parties, elle doit être sentie comme peine ou
plaisir
rudimentaire : c’est le germe de l’émotion diffus
sin primitif, mais les sensations inférieures ne sont autre chose que
plaisir
ou peine, vie facile ou vie difficile, mouvement
es sentiments. C’est qu’il existe une antithèse fondamentale entre le
plaisir
et la douleur, entre l’acceptation par la volonté
ques, rapproche les douleurs de l’odorat et la mimique du dédain, les
plaisirs
de l’odorat et la volupté amoureuse, les douleurs
e l’amertume et celles du chagrin ou de l’amour-propre contrarié, les
plaisirs
ou douleurs de l’ouïe et les affections tendres,
ié, les plaisirs ou douleurs de l’ouïe et les affections tendres, les
plaisirs
ou douleurs de la vue et les affections intellect
s nous ont donné mieux que des regles, puisqu’ils nous ont procuré le
plaisir
qui doit être le but des regles : mais il est vra
rai aussi qu’ils ne nous ont pas assez éclairez sur la cause de notre
plaisir
, qui une fois bien connüe, nous aideroit à invent
issertation purement dogmatique. Toutes choses égales, il y a plus de
plaisir
à entendre un auteur parler en son nom, et avec q
e seroit-ce pas en partie pour cela que Charon fait beaucoup moins de
plaisir
que Montagne, quoiqu’ils ayent traité tous les de
fin, pourquoi sont-ils grands, et quel est leur titre, si ce n’est le
plaisir
qu’ils nous font ? Or si c’est nôtre plaisir qui
ur titre, si ce n’est le plaisir qu’ils nous font ? Or si c’est nôtre
plaisir
qui décide des beaux endroits, pourquoi n’écouter
ime par l’espérance de voir bien-tôt la fin du travail, et qui par le
plaisir
de les avoir achevés, sans qu’il en ait coûté bea
leurs exemples : tout cela soutenoit mon courage, tant que j’avois le
plaisir
de les entendre : mais à peine revenu de cette yv
auvés de l’amour. Les jeunes aiment peut-être actuellement, avec quel
plaisir
se reconnoissent-ils dans les sentimens que l’act
ne lui coûte rien de se faire toutes les illusions nécessaires à son
plaisir
. Dirai-je plus ? Je ne serois pas étonné qu’un pe
ces regles observées font par elles-mêmes une grande partie de notre
plaisir
. Les ouvrages nous plaisent comme raisonnables :
ée, malgré des limites si étroites, ne produit pas une autre sorte de
plaisir
, que celui que fait la raison, à qui la versifica
et que le spectateur eût attribué à ce nouvel usage une partie de son
plaisir
: car quand une chose nous plaît beaucoup, nous n
onvenance : mais ce simple ne coûte pas moins et ne fait pas moins de
plaisir
, quand le sujet le demande, que des morceaux beau
daleux qui, s’il n’entraîne pas les gens sensés, arrête du moins leur
plaisir
, déconcerte l’acteur, détruit pour quelque tems l
rouve d’heureux et d’estimable. On sent même qu’il a beaucoup plus de
plaisir
à loüer qu’à reprendre : ses applaudissemens ont
ains qu’il n’y en ait jusques dans l’aveu que j’en fais, tant j’ai de
plaisir
à le faire. Je n’ai pas voulu perdre cette occasi
le touche ; et il sacrifie, sans y penser, un peu d’exactitude à son
plaisir
. Sa curiosité une fois excitée ne veut pas être s
ien que le remede qu’il y faut apporter ; de marquer la différence du
plaisir
qu’elles peuvent faire au spectateur, et enfin le
égere attention du spectateur. On suit un objet avec d’autant plus de
plaisir
, qu’on l’embrasse avec moins de peine, et le coeu
on me demande de laquelle de ces méthodes doit résulter un plus grand
plaisir
pour les spectateurs, j’avoüe que je panche beauc
si les personnages dans des situations nouvelles et surprenantes. Ce
plaisir
mérite bien qu’on passe quelque chose à l’auteur
lons à nôtre but, et profitons des préjugés du public pour son propre
plaisir
. Ce qu’il croit naturel a sur lui les droits de l
érence. Quand le spectateur se promet d’une scene un certain genre de
plaisir
, il le veut pur et sans mélange ; au lieu que, s’
objet ; et sans qu’il y réfléchisse, il a l’équité de n’exiger pas un
plaisir
aussi vif que celui de la situation précédente :
, parce que ne s’attirant pas de créance, elles ne sauroient faire le
plaisir
propre du théatre qui est celui de l’imitation.
marquoit la crainte qu’on avoit eu que Tatius ne se fût trompé, et le
plaisir
de ne pouvoir plus douter de la vie de Romulus. J
tte agitation, ce sont ces secousses de l’ame qui font précisément le
plaisir
de la tragédie : ainsi Pirrhus dans Andromaque no
les vices imités à ce point, choquent plus que l’imitation ne fait de
plaisir
. On ne voit point ce Narcisse, on ne l’entend poi
oeconomie nécessaire, on laisseroit le spectateur sur son plus grand
plaisir
. L’opera, malgré ses défauts, a cette avantage su
de lieu. Quelle pitoyable méprise de faire valoir contre l’intérêt du
plaisir
, des regles qui n’ont été inventées que pour le p
l’intérêt du plaisir, des regles qui n’ont été inventées que pour le
plaisir
même ! Je ne saurois finir sans me faire justice
ire. Je demanderois volontiers au public de quel prix est pour lui le
plaisir
de la tragedie ; si l’émotion que lui cause la re
-t’il si mal ses intérêts ? Pour quoi va-t’il chercher un obstacle au
plaisir
que nous travaillons à lui faire ? Ne seroit-il p
n’entend pas assez bien ses intérêts pour en profiter : en matiere de
plaisir
il vit, pour ainsi dire, au jour le jour ; et il
s differens, il faut bien qu’elle ait en elle-même quelques causes de
plaisir
indépendantes d’une représentation parfaite. J’ad
ire voir en quoi consiste leur force. Ce seroit autant de ressorts de
plaisir
dont on enrichiroit l’art, et qui dans la suite s
ême qu’elle le fait trembler ; et que le spectateur sent à la fois le
plaisir
de la pitié et celui de l’admiration. Il me sembl
ce que l’on voit que tout le monde sent avec nous. Une autre cause du
plaisir
propre à la tragedie, c’est que l’action soit por
on ne fait souvent que des demi-tragedies : car je ne compte pour le
plaisir
tragique que la terreur ou la pitié ; et tout act
ut jaloux que nous paroissons de l’imitation de la nature, le moindre
plaisir
nous fait passer là-dessus bien des irrégularités
oir l’affectation du contraste, sentent que c’est moi qui m’arrange à
plaisir
pour étaler tout cet héroïsme ; ceux-là en sont b
ieu qu’elle lui échappe d’ordinaire, il en perdroit nécessairement le
plaisir
de l’illusion ; et il ne se prêteroit plus à des
scours est étrange ! Et n’est-ce pas le triomphe de l’habitude que le
plaisir
qu’on est parvenu à s’en faire. Par le langage or
ns tout cela le meilleur choix ; en un mot, les sources immédiates du
plaisir
. Ce qu’ils observoient ne le produisoit pas néces
nt des beautés : mais, souffrez que je le dise, on est la dupe de son
plaisir
, quand on en conclud qu’on est suffisamment instr
art dont ils s’amusent ? Et de savoir justifier leur degoût, ou leur
plaisir
? Chacun est jaloux de sa raison, monsieur : on a
telle est la dignité de l’homme, on n’acquiert point de lumieres sans
plaisir
, quand même on y perdroit des illusions agréables
ûe de ceux qu’on opprime nous cause celui de la pitié qui est le vrai
plaisir
du théatre. De là naît une observation. Si l’inté
édie en prose, si j’en étois le maître : nous y perdrions sûrement un
plaisir
; mais j’ose croire que, malgré ce plaisir de moi
us y perdrions sûrement un plaisir ; mais j’ose croire que, malgré ce
plaisir
de moins, quelques génies heureux pourroient nous
. Si elles plaisoient au contraire ; n’aurions-nous pas multiplié nos
plaisirs
? Car je suis sûr que vous n’appréhendez pas que
us parle d’une nation qui faisoit de la musique un de ses plus grands
plaisirs
. Les vers y étoient nés du chant, comme par tout
dies, mais on n’en fit qu’en musique ; et le peuple, charmé du double
plaisir
que produisoit l’alliance de l’harmonie et de l’i
mitation des actions humaines, conclut sans hésiter sur la foi de son
plaisir
, que c’étoit-là la forme essentielle de la tragéd
qui prouve qu’aucune de ces institutions ne produit par elle-même un
plaisir
nécessaire et commun à tous les hommes : or quelq
r les illusions qui naissent des vers, ce qui, bien loin d’en nier le
plaisir
, l’établit formellement : car pourquoi des choses
comparaison de ce qu’elles nous paroissent en vers ? Si ce n’étoit du
plaisir
que nous font les vers par eux-mêmes. Au lieu de
ntages des vers, l’admiration qui naît de la difficulté surmontée, le
plaisir
de l’oreille par les nombres quoiqu’arbitraires,
’il y a des écrivains qui, aux vers près, peuvent leur en procurer le
plaisir
, ne voilà-t’il pas des auteurs et des lecteurs fa
rde de les proscrire ; et sans examiner davantage d’où peut naître le
plaisir
qu’ils nous font, si c’est de l’admiration de la
ortune de le rencontrer à Berlin et l’obligeance de me l’envoyer. Mon
plaisir
a été grand d’y retrouver un Senac de Meilhan com
nous, les deux acteurs du roman. M. de Meilhan semble s’être divisé à
plaisir
entre ces deux personnages qui souvent se combatt
e des devoirs de la société et s’est livré à un goût raisonné pour le
plaisir
, avec un petit nombre d’amis ou de complaisants q
secte de philosophes épicuriens dont il était le chef : Le goût des
plaisirs
, le mépris des hommes, et l’amour de l’humanité e
es, et se serait jeté, de dégoui et de pitié, dans les délices : Les
plaisirs
sont la seule ressource de l’homme ardent et pass
à l’assemblée des notables, je ne fus occupé que des lettres, de mes
plaisirs
, et du bien que je pouvais faire aux hommes. Mai
ontraires. Ce Saint-Alban, dont la vie s’est passée dans un cercle de
plaisirs
et d’émotions agréables, est décidé à ne pas atte
qui naît de la satiété ; elle s’oppose dans la jeunesse à l’abus des
plaisirs
, qui entraînerait trop vivement ; elle les rempla
me nos facultés. Il est bon d’exercer son esprit pour se procurer des
plaisirs
à tous les âges ; il est bon de se former des pla
e procurer des plaisirs à tous les âges ; il est bon de se former des
plaisirs
intellectuels qui servent d’entractes aux plaisir
n de se former des plaisirs intellectuels qui servent d’entractes aux
plaisirs
des sens, qui sont les seuls réels… Il faut croir
ouverte à l’amitié ; dont une seule pièce reste fermée. Le plus grand
plaisir
en amitié est de parler de soi, et cet épanchemen
d disait : « A mon âge, on ne lit plus ; on relit. » C’est, en effet,
plaisir
de vieillard. Il faudrait se persuader que c’est
t, en effet, plaisir de vieillard. Il faudrait se persuader que c’est
plaisir
et profit de tous les âges, et ne pas le réserver
ère fois. A la fois l’on se sait gré de cette découverte, et c’est un
plaisir
; et l’on peste un peu de ne l’avoir pas faite pl
on relit, surveiller ces repentirs et ne pas se laisser trop aller au
plaisir
de la découverte et à celui du remords et à la ta
harme que celle que l’on consacre à corriger ses vieux contresens. Le
plaisir
de mieux comprendre met, du reste, dans l’esprit
ts de l’art est s’affiner singulièrement l’esprit, ce qui est déjà un
plaisir
, et le rendre capable de mieux, de plus sûrement,
de myrte ; tu la reverras cette maison, non pas de plaisance, mais de
plaisir
, où l’œil des profanes ne pénètre jamais… » C’est
ctement, pour ainsi dire, que celle de Parny pour l’épicuréisme et le
plaisir
. Son prétendu Fragment d’Alcée confesse ouverteme
Et l’on n’est point coupable en suivant la nature… Va, crois-moi, le
plaisir
est toujours légitime, L’amour est un devoir, et
par sa famille à l’île Bourbon, il quitte à regret ses compagnons de
plaisir
et ne semble pas se douter que ce qu’il va trouve
pénétré : Le chagrin dévorant a flétri ma jeunesse ; Je suis mort au
plaisir
, et mort à la tendresse. Hélas ! j’ai trop aimé ;
aux jours, Céleste enchantement des premières amours ! O fraîcheur du
plaisir
!…….. En lisant ces vers, nous sentons s’éveille
essions courantes et déjà usées, telles que les charmes arrondis, les
plaisirs
par centaine, les chaînes et les peines accouplée
ngé, à ces douceurs volages dont, plus jeune, il avait dit : Sur les
plaisirs
de mon aurore Vous me verrez tourner des yeux mou
evenu en France et plus que revenu en juin 1776, pleinement rendu aux
plaisirs
de la confrérie, et n’ayant pas du tout l’air d’u
n vii, troisième trimestre, p. 100. 185. le donnerai ici une ode au
Plaisir
qu’on peut supposer traduite en prose d’un élégia
une femme, hardi comme un amant ; volage, imprévu, consolateur ; — ô
Plaisir
, à toi, avant que ma voix ait perdu son timbre qu
’est alors que la Poésie en moi chanta ; mais c’était toi, c’était le
Plaisir
amèrement désiré, qui la fit dès l’abord douce et
ès l’abord douce et profonde. « Je te saisis, je t’atteignis enfin, ô
Plaisir
; le long retard m’avait rendu comme insensé : je
chaste et religieux, c’est au retour de tes violents embrassements, ô
Plaisir
! « L’Amour vint. Je n’ai jamais connu l’Amour sa
tant d’obstacles jaloux traversèrent ; tu y souris pourtant assez, ô
Plaisir
, pour que l’image en reste, au fond de mon cœur,
ment couronnée. « Hélas ! l’Amour a menti ! toi, tu ne mentais pas, ô
Plaisir
. Dans les détresses du cœur, dans mes fuites dése
me auparavant, elles ne se réparaient plus. Je te suis cher encore, ô
Plaisir
; tes bras volontiers m’enchaînent ; mais, en vie
ux. Si vous désirez quelques changements, je me ferai un devoir et un
plaisir
de me conformer à vos intentions. « Salut et res
que à Montesquieu. Où l’auteur des Lettres persanes ne trouve que son
plaisir
, La Bruyère avait trouvé son plaisir et son chagr
ttres persanes ne trouve que son plaisir, La Bruyère avait trouvé son
plaisir
et son chagrin ; il y a de la tristesse dans son
nouveautés que Montesquieu proclame avec l’air de n’y penser que par
plaisir
, répandant à la fois les doutes, les vœux de réfo
Vertot, écrivain judicieux, non sans agrément, serait lu avec plus de
plaisir
, si l’on ne craignait d’être dupe et d’assister à
vivement le tour dramatique que Voltaire lui a donné, et le genre de
plaisir
qu’on y prend. Le caractère à la fois singulier e
tère. Charles vainqueur semblait n’avoir cherché dans la guerre qu’un
plaisir
barbare ; vaincu, sa grandeur d’âme est d’un exem
le lecture en épuise l’intérêt. Ce n’est pas à dire qu’on n’aurait ni
plaisir
ni profit à lire une seconde fois Charles XII. Un
noblement vêtue, peut-être lui arriva-t-il quelquefois de prendre le
plaisir
que faisait son style pour la mesure de ce que va
sque que l’honnête homme qui a écrit Gil Blas se fût donné le bizarre
plaisir
de vivre pendant vingt années en tête-à-tête avec
e. Il est très vrai qu’après l’avoir lu, les gens de bien ont plus de
plaisir
à rester honnêtes, mais aux malhonnêtes gens il n
echnique a l’onction d’une exhortation touchante. « Qu’il se fasse un
plaisir
, dit Rollin, de répondre à toutes les questions q
l’avantage de découvrir avec finesse et avec promptitude la mesure du
plaisir
qu’une chose doit donner aux hommes. » Définition
d’une autre, et que Montesquieu n’éclaircit guère par sa division des
plaisirs
en plaisirs de l’âme, plaisirs qui résultent de s
et que Montesquieu n’éclaircit guère par sa division des plaisirs en
plaisirs
de l’âme, plaisirs qui résultent de son union ave
n’éclaircit guère par sa division des plaisirs en plaisirs de l’âme,
plaisirs
qui résultent de son union avec le corps, plaisir
plaisirs de l’âme, plaisirs qui résultent de son union avec le corps,
plaisirs
fondés sur les préjugés ou la malignité. Voltaire
u droit que s’était arrogé l’esprit philosophique d’analyser tous nos
plaisirs
, décidait vers le même temps que le goût est prop
tions omettent le vrai, elles nomment ou contiennent implicitement le
plaisir
. Boit, si c’est le plaisir auquel songeaient Boil
es nomment ou contiennent implicitement le plaisir. Boit, si c’est le
plaisir
auquel songeaient Boileau et ses illustres amis,
isaient à l’écrivain un devoir de plaire par le vrai aimable. Mais le
plaisir
au dix-huitième siècle, c’est l’ingénieux qui amu
Cependant cette longue vie avait dû se passer à bien des choses. Les
plaisirs
, la société, les tentatives d’ambition et de fort
laira. Je deviens de jour en jour philosophe, et, pourvu que j’aie le
plaisir
de vous retrouver et de vous décharger mon cœur,
le maître absolu de leurs affaires, l’intendant et l’arbitre de leurs
plaisirs
. Ces jeunes princes, qui avaient en eux le sang d
ui attendaient, se dédommagèrent dans la liberté d’esprit et dans les
plaisirs
; et ces plaisirs étaient ce qu’ils sont bien vit
dédommagèrent dans la liberté d’esprit et dans les plaisirs ; et ces
plaisirs
étaient ce qu’ils sont bien vite toujours, ce qu’
onserve son empire, tout est permis ; que c’est la manière d’user des
plaisirs
qui fait la volupté ou la débauche ; que la volup
fait la volupté ou la débauche ; que la volupté est l’art d’user des
plaisirs
avec délicatesse et de les goûter avec sentiment
ieu se montre positif pourtant par un coin essentiel : Noyé dans les
plaisirs
, mais capable d’affaires, dit-il. Ceci nous ramè
, les hommes en tout temps se valent, et ils se donnent en général le
plaisir
de faire à peu près tout le mal qu’ils peuvent. M
s talents, servit plutôt celui de Chaulieu. Au sein de la joie et des
plaisirs
, il avait rimé et chansonné mille folies aimables
re dévêtus et s’étalent plus effrontément. Il y a un établissement de
plaisir
, et des plus à la mode, où, sous un léger tricot
n solo et un spectacle. La femme danse seule et ne danse pas pour son
plaisir
. Elle n’est que l’esclave obéissante dont la tâch
ù tout le monde entre pour vingt sous, elle devient tout bonnement un
plaisir
de collégiens vicieux, une excitation éhontée à l
a femme est moins avilie, où elle est autre chose que la servante des
plaisirs
de l’autre sexe. Il s’y déroule de petites comédi
laisse au spectateur les yeux et l’esprit assez libres pour goûter un
plaisir
d’art. C’est une oaristys d’une allure un peu vio
la nature même que l’objet réel agit sur nous. Voilà d’où procede le
plaisir
que la poësie et la peinture font à tous les homm
egarder ou que nous ne verrions qu’avec horreur, nous les voïons avec
plaisir
imitez dans les ouvrages des peintres.mieux ils s
ns avidement. Il en est de même des imitations que fait la poësie. Le
plaisir
qu’on sent à voir les imitations que les peintres
en nous des passions dont la réalité nous auroit été à charge, est un
plaisir
pur. Il n’est pas suivi des inconveniens dont les
de la fiction ingenieuse qui les fait couler. Nous écoutons donc avec
plaisir
les hommes les plus malheureux quand ils nous ent
lle fait ressentir beaucoup des peines de l’amour, sans promettre des
plaisirs
aussi vifs. L’homme est placé, par toutes ses aff
nts et ses pensées, l’espoir d’intéresser, la douce assurance que ses
plaisirs
et ses peines répondent à un autre cœur. Si deux
trouvent du charme dans ces conversations où l’esprit goûte aussi les
plaisirs
de l’intimité, où la pensée se montre à l’instant
tiers importun successivement à toutes deux. Que devient cependant le
plaisir
de se confier, si l’on aperçoit de l’indifférence
sme, fait trouver à un homme ou à une femme liés par l’amitié, peu de
plaisir
à s’entendre parler de la passion qui les occupe
ndresse qu’il inspirait, éprouvait des émotions plus enivrantes ; ces
plaisirs
, non créés par soi, ressemblent aux dons du ciel,
e des ressources qu’on trouve en soi ; car rien n’est plus opposé aux
plaisirs
qui naissent de l’empire sur soi-même, que l’asse
ance unique, peut-être, de toutes les passions, c’est le besoin et le
plaisir
de l’émotion. On ne trouve de bon dans la vie que
y a que de l’espérance et de la crainte ; on éprouve quelque chose du
plaisir
des rêves, les limites s’effacent, l’extraordinai
’emparent d’une âme violemment émue, le danger, même sans but, est un
plaisir
pendant la durée de l’action. Sans doute, c’est u
acquérir des jouissances, ne veulent cependant en goûter aucune ; les
plaisirs
, quels qu’ils soient, vous associent aux autres,
naître qu’au milieu du peuple. Elle fut, en naissant, destinée à ses
plaisirs
; il prit même d’abord une part active à la fête
ur des assistants. Mais le peuple ne tarde pas à s’apercevoir que les
plaisirs
qu’il peut se donner lui-même ne sont ni les seul
l, le délassement semble la première et presque l’unique condition du
plaisir
; une suspension momentanée des efforts ou des pr
tude, mais en sa présence et pour elle, de nouveaux jeux, de nouveaux
plaisirs
qui deviendront bientôt des besoins. C’est à de t
individuels que l’imagination s’exalte, que l’âme s’agrandit, que les
plaisirs
deviennent désintéressés et les affections génére
iècles, dans tous les pays, et par ce caractère même de sa nature, le
plaisir
favori des classes supérieures. C’était sa tendan
nt dans l’atmosphère publique. L’art dramatique, en se vouant à leurs
plaisirs
, voit ainsi se resserrer et s’appauvrir son domai
lle a des goûts plutôt que des besoins ; elle porte rarement dans ses
plaisirs
cette disposition sérieuse et naïve qui s’abandon
ins ne sont pour les masses le moment de s’adonner avec transport aux
plaisirs
de la scène. La littérature ne prospère que lorsq
n des arts avec la société. Elle ne se contente point des tranquilles
plaisirs
d’une approbation éclairée ; il lui faut de vifs
t comme à une jouissance nouvelle, et où la pensée se forme, dans les
plaisirs
de la jeunesse, aux fonctions qu’elle doit exerce
her les aventures qui, avec l’espoir de la fortune, leur offraient le
plaisir
plus vif des hasards. Sir Francis Drake partait e
lsion et une vigueur nouvelles ; la pensée réclamait sa part dans les
plaisirs
, et devenait en même temps l’aliment des passions
jeune poëte n’ait partagé, avec toute la population de la contrée, le
plaisir
et l’admiration qu’excitèrent ces pompeux spectac
des amusements de sa jeunesse n’a rien qui rappelle les goûts et les
plaisirs
d’une vie littéraire. Nous vivons dans des temps
ce que rien ne pouvait la satisfaire, la jeunesse du poëte accepta le
plaisir
, sous quelque forme qu’il se présentât. Une tradi
ouverture de caractère qui trouvaient ou faisaient naître partout des
plaisirs
et des amis. Cependant, au milieu de ces grotesqu
e que nous appelons le hasard. Nous admirons alors, avec un singulier
plaisir
, les miraculeuses habiletés de ce hasard que nous
toutes parts ; et la poésie dramatique, depuis longtemps au rang des
plaisirs
nationaux, avait enfin acquis en Angleterre cette
d’efforts qui empêchent les hommes de s’abandonner ensemble à de tels
plaisirs
; les institutions ne les en éloignent point ; to
més à se réunir pour leurs affaires se rassembleront aussi pour leurs
plaisirs
; et quand la vie sérieuse du propriétaire se pas
iens temps quand les forces sont épuisées par la danse, tels sont les
plaisirs
qui couvrent alors la face de l’Angleterre, « et
l’année10. » Ces fêtes de Noël duraient douze jours, variées de mille
plaisirs
, ranimées par les souhaits et les générosités du
érieur qui veut récompenser son inférieur, mais par un droit égal aux
plaisirs
de la journée : « Quiconque a travaillé à la mois
llage. Laissez faire la joie pour que l’égalité s’établisse entre les
plaisirs
; la joie a ses symboles qui ne varient point ; e
s provisions, de sa gaieté ; la joie des bonnes œuvres s’augmente des
plaisirs
de la bonne chère, et la piété des riches se plaî
ier avec les mœurs populaires, le clergé anglais, en leur offrant des
plaisirs
nouveaux, songea moins à les modifier qu’à se les
la cour a beau faire ; ce n’est pas d’elle-même que lui viennent ses
plaisirs
; elle les choisit rarement, les invente encore m
ût été d’un ennui intolérable si elle n’avait valu aux spectateurs le
plaisir
de voir le juge prévaricateur écorché vif sur le
se repaîtra pas longtemps de productions insipides et grossières ; un
plaisir
où l’esprit humain se porte avec tant d’ardeur ap
cuse dans cette effervescence d’une jeunesse trop livrée aux rêves du
plaisir
pour ne pas chercher à le reproduire sous toutes
livrer sans incertitude ni partage à une seule impression, à un seul
plaisir
, qui eût repoussé ces mélanges et ces brusques ra
lisation, le peuple français a toujours pris à la moquerie un extrême
plaisir
. D’époque en époque notre littérature en fait foi
cette imagination jeune et brillante se soit empressée d’errer à son
plaisir
dans de tels sujets, libre du joug des vraisembla
par la richesse poétique des détails, voilà ce qu’il veut ; voilà les
plaisirs
qu’il vous offre. Du reste rien ne tient, rien ne
la nuit, mêlés aux douteuses lueurs de l’aurore. Leurs emplois, leurs
plaisirs
, leurs malices occuperont la scène, participeront
acité, et dans les sentiments assez de jeunesse pour nous livrer à un
plaisir
si doux, sous quelque forme qu’il nous soit offer
emier instant, il lui sacrifie tout, son amour, son amour-propre, ses
plaisirs
, les études même de sa jeunesse. Il n’a plus qu’u
mais novice Hamlet ; Richard ne s’en promet que plus d’orgueil et de
plaisir
à dompter cette force ennemie ; il veut donner un
les devoirs du spectateur en possession des honneurs de la scène. Ces
plaisirs
des gentilhommes indiquent assez quels étaient ce
t de renoncer à des travaux qui n’avaient plus pour dédommagement les
plaisirs
de la jeunesse. De nouveaux plaisirs ne devaient
ient plus pour dédommagement les plaisirs de la jeunesse. De nouveaux
plaisirs
ne devaient pas manquer à Shakespeare dans sa ret
oins de la curiosité l’emportent trop souvent sur ceux du goût, et le
plaisir
d’aller encore admirer Shakespeare devait céder à
s’appliquaient aussi à satisfaire le goût du public pour le genre de
plaisir
auquel il l’avait accoutumé. Leurs efforts plus o
ection, l’accélère par ses propres forces, et crée ainsi elle-même le
plaisir
dont elle jouit. Que devant un tableau de martyre
d’hui une raison inquiète, incessamment occupée à surveiller même nos
plaisirs
. Ces spectateurs, si peu exigeants sur la décorat
nt l’Angleterre, la France, l’Europe entière demandent au théâtre des
plaisirs
et des émotions que ne peut plus donner la représ
in tout. Il n’est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre
plaisir
d’un cœur mélancolique. Viens donc ; et de ce bie
rompre, ils écouteraient cette lecture avec moins de bruit et plus de
plaisir
. Il aimait extrêmement les jardins (Acante est pr
l littéraire, et le travail littéraire n’est pas un travail, c’est un
plaisir
. Croyez-vous que je travaille en ce moment-ci ? J
ndonné celle qu’il avait, et il a toujours cherché, avec un véritable
plaisir
, les occasions de ne pas s’occuper autrement que
la société, et surtout quand vous êtes ce que vous êtes, on jouit du
plaisir
de plaire à tout le monde ; et dans la solitude,
plaisir de plaire à tout le monde ; et dans la solitude, on jouit du
plaisir
de vivre avec soi-même, et cela est une affaire d
int et mélangé d’un certain goût, toujours persistant aussi, pour les
plaisirs
de la société. Vous le voyez, il y a absolument p
e d’un moment à l’autre on ne le connaît point. Inégal, en un mot, en
plaisirs
, en affaire, Tantôt gai, tantôt triste, un jour i
art que tu sois, on voit à tout propos L’inconstance d’une âme en ses
plaisirs
légère, Inquiète et partout hôtesse passagère. Ta
sujet, Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet ; A beaucoup de
plaisirs
je mêle un peu de gloire ; J’irais plus haut, peu
ère, d’inconstance aimable, de la nécessité où il était de varier ses
plaisirs
intellectuels et de varier les aspects de sa sens
y avait laissé qu’un trou par le haut. Je demandai de la voir. Triste
plaisir
, je vous le confesse, mais enfin je le demandai.
sément pour cela qu’il a fait ses Fables, dont nous aurons bientôt le
plaisir
de nous entretenir. 1. Lecture, ici, de l’Homme
es autres, a ses instants d’humeur et de dégoût, comme ses moments de
plaisir
et d’enivrement ; que dans ce combat du plaisir e
comme ses moments de plaisir et d’enivrement ; que dans ce combat du
plaisir
et du dégoût, le plaisir est apparemment le plus
isir et d’enivrement ; que dans ce combat du plaisir et du dégoût, le
plaisir
est apparemment le plus fort, puisqu’en décriant
emier ne connaît d’autres besoins que les besoins physiques, d’autres
plaisirs
que celui de les contenter, et de végéter ensuite
presque dès mon enfance, semblait devoir m’offrir des ressources, des
plaisirs
et des amis. Hélas ! les hommes se sont moqués de
ontraire, cette étude aurait été pour vous une source intarissable de
plaisir
et d’instruction ; vous y auriez admiré les resso
viez su entremêler à propos la solitude et la société, l’étude et les
plaisirs
honnêtes : par là vous eussiez senti et goûté tou
s que l’autre périssait d’inanition ; vous auriez dû pressentir qu’un
plaisir
unique, auquel on se livre sans réserve, est trop
aintenon qu’il n’avait pas l’espérance de posséder. Il lui fallait du
plaisir
et de l’amusement ; ainsi le voulaient l’ardeur d
autre côté, madame de Maintenon ne promettait pas au roi le genre de
plaisirs
dont il avait le goût si vif et l’habitude si for
s physiques, et à substituer en lui des idées de bonheur aux idées de
plaisir
. Mais en attendant que l’avenir qui s’offrait au
dant que l’avenir qui s’offrait au roi se réalisât, il lui fallait du
plaisir
, toujours du plaisir. Le plaisir n’est pas le bon
s’offrait au roi se réalisât, il lui fallait du plaisir, toujours du
plaisir
. Le plaisir n’est pas le bonheur sans cloute, mai
u roi se réalisât, il lui fallait du plaisir, toujours du plaisir. Le
plaisir
n’est pas le bonheur sans cloute, mais il aide à
esse, mais amie d’un prince à qui il faut faire perdre l’habitude des
plaisirs
désordonnés et apprendre ceux de l’amitié. Repren
odes, les accessoires, les détails sur l’économie domestique, sur les
plaisirs
de la campagne, sur l’éducation, etc., que l’aute
les romans anglais, je les lis avec presque autant de fatigue que de
plaisir
. Cependant l’intérêt, c’est-à-dire l’intérêt de l
au, que peut-être l’aurait-il été jusqu’à me faire plus de mal que de
plaisir
, s’il était soutenu et sans interruption ; et je
ercevais pas qu’il manquait un point de gradation et de variété à mon
plaisir
pour être parfait. J’ai trouvé la préface mauvais
l’ai trouvée telle, que parce qu’elle m’a rendu clairement raison du
plaisir
que m’avait fait le roman. Quant au style je n’y
inepties théologiques. Mais les hommes s’intéressent encore moins au
plaisir
de découvrir la vérité au dedans d’eux-mêmes, qu’
e qu’un tombeau. Je t’ai dit cependant que tes lettres m’avaient fait
plaisir
. Oh ! c’est bien vrai ; mon cœur n’est pas muet a
ris ; mais, quand ce ne serait qu’une goutte d’encre d’ici, tu aurais
plaisir
de la voir ; voilà pourquoi j’en fais des mots. «
e fort ces conversations et ces revoirs. Ces figures d’autrefois font
plaisir
, il semble qu’elles ramènent la jeunesse. » Le 6
ille. « J’aime peu les nouvelles, mais celles des amis font toujours
plaisir
, et on les écoute avec plus d’intérêt que celles
rnée ; mais il me faut faire autre chose, et le devoir passe avant le
plaisir
. J’appelle plaisir la lecture, qui n’est nullemen
aut faire autre chose, et le devoir passe avant le plaisir. J’appelle
plaisir
la lecture, qui n’est nullement essentielle pour
endrai en t’écrivant ; je la voudrais sans fin comme tout ce qui fait
plaisir
. « Que d’heures sont sorties de cette vieille pen
, à lire, puis à réfléchir. « La belle chose que la pensée ! et quels
plaisirs
elle nous donne quand elle s’élève en haut ! C’es
neuf ans que je demeurai un mois à Caylus. Ce n’est pas sans quelque
plaisir
que je reverrai cet endroit, ma cousine, sa fille
ement marque un sans-souci, un bien-être, un je suis content qui fait
plaisir
. Ces pauvres gens ! il leur faut bien quelque cho
e vue, puis nous nous rencontrons par hasard, et la rencontre me fait
plaisir
; mais les petites bêtes me fuient, car elles ont
fontaine me donnaient à penser diversement : les oiseaux me faisaient
plaisir
, et, en voyant s’en aller toute bourbeuse cette e
nant je vais écouter la Vialarette, qui revient de Cordes : encore un
plaisir
. » Le 25 avril. « Me voici devant un charmant b
vu d’autres dans le chemin de Cahuzac, tout bordé d’aubépines. C’est
plaisir
de trotter dans ces parfums, et d’entendre les pe
s, et je ne regrette pas de me lever de bonne heure pour me donner ce
plaisir
. « Bientôt je me lèverai à cinq heures. Je me rè
. Était-ce plainte ou joie ? je ne sais, mais ces chants me faisaient
plaisir
à entendre ; voilà un plaisir de moins. Ainsi, ch
e ne sais, mais ces chants me faisaient plaisir à entendre ; voilà un
plaisir
de moins. Ainsi, chaque jour, perdons-nous quelqu
issons sans presque nous en soucier, car la vie souvent ne fait aucun
plaisir
. Mais qu’importe pour le chrétien ? À travers lar
vait M. Ampère, a, comme vous le savez, quatre-vingts ans. J’ai eu le
plaisir
de dîner plusieurs fois avec lui en petit comité,
é son sujet. Il soutient que la prison est un conte. Ce qui vous fera
plaisir
, c’est qu’il croit à l’amour du Tasse et à celui
société et prendre part aux jouissances intellectuelles et aussi aux
plaisirs
plus mondains d’un être supérieur. Souvent je le
eur et l’attacha à la cafetière. Ce trait de gaieté parut faire grand
plaisir
à Goethe. * * * Weimar, mardi, 10 juin 1823.
n mieux que par une lecture ordinaire faite en ne songeant qu’à votre
plaisir
. » Toutes ces idées me paraissaient justes, et j’
hlegel, tout ce qui a un nom en Allemagne a vécu là autrefois et avec
plaisir
, et c’est encore aujourd’hui le point de réunion
. « Marienbad, le 14 août 1823. » Cette lettre me fit le plus vif
plaisir
, et je fus dès lors décidé à me laisser entièreme
cependant où ne suis-je pas allé ? Mais toujours je suis revenu avec
plaisir
à Weimar. » J’étais heureux de voir de nouveau Go
grand thé chez Goethe. J’étais le premier arrivé, et je regardai avec
plaisir
les pièces pleines de lumières qui se succédaient
ravant. Nous étions de la même opinion sur cette pièce, et j’avais du
plaisir
à voir avec quel esprit et quel feu le jeune Goet
avais dit peu de temps avant que le théâtre me donnait le plus grand
plaisir
, et que ce plaisir, je le devais à ce que je me l
emps avant que le théâtre me donnait le plus grand plaisir, et que ce
plaisir
, je le devais à ce que je me laissais aller tout
s pour que la conversation arrivât sur le théâtre. Je lui dis tout le
plaisir
qu’il me donnait, et enfin j’ajoutai : — Oui, cel
nait, et enfin j’ajoutai : — Oui, cela va si loin, que malgré tout le
plaisir
que j’attends à votre soirée, j’ai été aujourd’hu
cause de la liberté ait été plaidée comme dans celle-là. « — On a du
plaisir
à ne pas consentir à me voir comme je suis, et on
as la peine de l’être. Et où sont les auditeurs auxquels on aurait du
plaisir
à faire un pareil récit ? Lorsque je regarde en a
nse de Werther pour Charlotte.” « Je crois que l’on trouvera ici avec
plaisir
le récit que Goethe a donné lui-même de cette con
, il y a plus de trente ans, j’avais passé bien des heures, tantôt de
plaisir
, tantôt d’ennui… L’Empereur se leva, vint vers mo
es hommes, absorbés par les affaires, ne cherchent, en Angleterre, le
plaisir
que comme un délassement ; et de même que la fati
stesse, dans cette gaieté ; celui qui vous fait rire n’éprouve pas le
plaisir
qu’il cause. L’on voit qu’il écrit dans une dispo
ophique ou moral ; la gaieté des Français n’a souvent pour but que le
plaisir
même. Ce que les Anglais peignent avec un grand t
beaucoup plus difficiles sur l’emploi du temps qu’ils donnent à leurs
plaisirs
, que les hommes occupés. Les hommes livrés aux af
ffaires sont habitués aux longs développements ; les hommes livrés au
plaisir
se fatiguent bien plus promptement » et le goût t
es et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de
plaisir
possible. Le classicisme, au contraire, leur prés
au contraire, leur présente la littérature qui donnait le plus grand
plaisir
possible à leurs arrière-grands-pères. Sophocle e
e qui fait la dignité de l’homme, devaient lui procurer le plus grand
plaisir
possible. Imiter aujourd’hui Sophocle et Euripide
re d’historien, jamais peuple n’a éprouvé, dans ses mœurs et dans ses
plaisirs
, de changement plus rapide et plus total que celu
u fond de tous les partis. Ici, je ne puis découvrir que l’intérêt du
plaisir
. L’homme par lui-même est peu digne d’enthousiasm
; l’attention du spectateur cesseroit avec le danger. D’où venoit le
plaisir
extrême que les romains trouvoient aux spectacles
ons seulement jusqu’au premier sang. Nos philosophes regarderent avec
plaisir
ces combats mitigez, mais bientôt ils ne détourne
ilement à mort. Le peuple dont je parle contemple encore avec tant de
plaisir
des hommes, païez pour cela, se battre jusqu’à se
ls l’y tiennent encore sans qu’il soit besoin qu’elle contribuë à son
plaisir
par une attention serieuse dont notre paresse nat
ls ne sont pas organisez de même, ils ne cherchent pas tous les mêmes
plaisirs
.
t malheureuse, et dans laquelle il trouva moyen de ne prendre que son
plaisir
. On a conjecturé d’après un passage de ses Poésie
l n’est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu’aux sombres
plaisirs
d’un cœur mélancolique. Ne croirait-on pas que c
ais je passois à si grand’joie Ce temps……………………, Que tout me venoit à
plaisir
Et le parler et le taisir, Le aller et le être co
quand il lui plaisait. Le premier soin de Froissart et son plus grand
plaisir
au milieu de cette cour, dans la fréquentation de
choses nouvelles qui étaient voisines de lui et qui inclinaient à son
plaisir
, et pourtant le bruit des exploits qui se passent
qui lui procure à la fois sûreté et agrément par sa compagnie. C’est
plaisir
de les écouter tous les deux, chacun faisant son
s de Gascogne qu’il ne sait pas et que le bon chevalier lui raconte à
plaisir
. Chaque ville, chaque vieux château, chaque pan d
ouse, de vous procurer six mois de prison pour vous faire jouir de ce
plaisir
. Ses chapitres m’inspirent plus d’enthousiasme qu
vengeance qu’en tirent partout les seigneurs, et qu’il nous montre à
plaisir
les chevaliers qui, en fin de compte, ont raison
Horace (1re partie) I Amusons-nous un peu ; voici un homme de
plaisir
qui fait de son génie un amusement : c’est Horace
les siècles de l’antiquité ou des temps modernes. Il a vécu pour son
plaisir
, il a écrit pour son plaisir ; lisons-le pour not
u des temps modernes. Il a vécu pour son plaisir, il a écrit pour son
plaisir
; lisons-le pour notre plaisir ; c’est l’homme de
pour son plaisir, il a écrit pour son plaisir ; lisons-le pour notre
plaisir
; c’est l’homme de l’agrément. Grâce aux patients
clientèles de l’âge mûr. Cette résidence à Athènes, ville de luxe, de
plaisir
, de folie, était très onéreuse aux parents. On vo
es dispos. C’est le tempérament et la stature ordinaire des poètes de
plaisir
, de raillerie et de bonne humeur ; c’est sous cet
x armes et rentra dans la vie privée, dédaigneux de gloire, affamé de
plaisir
, d’amour et de poésie. Voilà la vérité toujours i
à Philippes. De plus il était pauvre, il avait le goût du luxe et du
plaisir
; il lui fallait grossir (il l’avoue lui-même) so
illit le plus grand nombre de ses petites pièces. Il lui suffisait du
plaisir
de les écrire et d’en amuser un souper de Mécène
emps-là, à la sérénité, à l’insouciance des affaires publiques et aux
plaisirs
de la ville ou des champs. Auguste gouvernait si
ien trahir la cause trahie par les dieux. Il ne s’occupait que de son
plaisir
et de sa santé. Le médecin d’Auguste l’envoyait t
tique et populaire, s’attacha à la mémoire de ce poète de la cour, du
plaisir
et de la solitude, après sa mort. On fit des pèle
tique d’Horace est à Tibur, ce délassement passager de la cour et des
plaisirs
de Rome, à l’ombre de la villa de Mécène, qui la
eil philosophique Aigrit de nos beaux jours la douceur pacifique ; Le
plaisir
s’envola : je partis avec lui ! Je cherchai la re
râce que dans ce qui plie. D’ailleurs on éprouve en secret un certain
plaisir
à leur pardonner ce qu’on ne peut approuver en eu
prouver en eux ; l’indulgence n’est pas seulement une vertu, c’est un
plaisir
; c’est ce plaisir qu’on éprouve à lire et à aime
indulgence n’est pas seulement une vertu, c’est un plaisir ; c’est ce
plaisir
qu’on éprouve à lire et à aimer Horace comme à li
; faites de l’histoire naturelle et je recevrai vos productions avec
plaisir
. Ce volume, je ne le prends que par considération
ps. Les brahmanes ne paient jamais rien, ni leur nourriture, ni leurs
plaisirs
; leur égoïsme est extrême. Ils vivent avec la co
qu’un dégoût physique. Tel brahmane instruit, tel pandit, qui aura du
plaisir
à s’entretenir avec un savant d’Europe, s’empress
e, établir l’harmonie entre les humains, organiser les travaux et les
plaisirs
ou plutôt transformer le travail même en plaisir,
les travaux et les plaisirs ou plutôt transformer le travail même en
plaisir
, mais il ne pouvait aller au-delà, il ne pouvait,
t goûter à tout, jouir de tout, de toutes les idées comme de tous les
plaisirs
; elle est à la fois ironique et conciliatrice. D
es hordes », et qui les exécutent en jouant, par manière de partie de
plaisir
. C’est une solution amusante, le mécanisme modern
pas la peine. L’art de voir Mon voyage dépeint Vous sera d’un
plaisir
extrême. Je dirai : J’étais là ; telle chose m’ad
s objets, sur la réalité de ces faits qui ne nous causent ni peine ni
plaisir
et que, pour cela, nous avons négligé de conserve
pparence robuste : taciturne et opiniâtre, il ne prenait jamais aucun
plaisir
, étant fort avare, et travaillait sans relâche, q
pour gagner, sans arrière-pensée ; la seconde cherche dans le jeu le
plaisir
également désintéressé de l’aventure ; la troisiè
qui, heureux d’être aimés, éprouvent aussi à être bafoués un certain
plaisir
douloureux. C’est de l’amour triste, mais c’est e
inspirent, à juste titre, une profonde aversion. Il aurait un certain
plaisir
à converser avec les abeilles ou avec les papillo
itable d’aimer, et il les aime sous la forme qui lui donne le plus de
plaisir
. Cet homme tendre n’est ni plus ni moins féroce q
uleur diminue avec l’âge, en même temps que diminue la sensibilité au
plaisir
. C’est logique, mais à quel degré de l’échelle fa
nt son maximum à l’âge, assez variable, où s’exalte la sensibilité au
plaisir
. L’expérience et l’observation, me semblent des i
souvent plus ennuyeux encore que l’ennui même. Leur nom général est «
plaisirs
», qu’il ne faut pas confondre avec « plaisir ».
Leur nom général est « plaisirs », qu’il ne faut pas confondre avec «
plaisir
». Le plaisir est un fait, quoique rare ; les pla
al est « plaisirs », qu’il ne faut pas confondre avec « plaisir ». Le
plaisir
est un fait, quoique rare ; les plaisirs, quoique
onfondre avec « plaisir ». Le plaisir est un fait, quoique rare ; les
plaisirs
, quoique abondants et communs, sont une recherche
rs vaine. Quand on réussit à opposer au géant Ennui l’armée des nains
Plaisirs
, le géant étouffe les nains en quelques gestes et
e la mélancolie et à sourire, ce qui est sa vraie nature et un de ses
plaisirs
. Les femmes sont souvent malheureuses, mais rarem
tiré de son ennui de rares satisfactions intellectuelles. Éloge du
plaisir
De même qu’il y a des hommes pour qui la vie e
t elles qu’il faut considérer quand on veut établir la philosophie du
plaisir
. A ces mots, j’en ai peur, des sourcils se fronce
ns les cerveaux, qui vont sortir en objections presque grossières. Le
plaisir
est en effet peu estimé des moralistes. Ils ne co
e solidarité, de sacrifice, mais jamais, dans leurs propos, l’idée de
plaisir
ne tiendra la moindre place. Selon leurs habitude
le idée est une idée choquante et même dégradante. Une philosophie du
plaisir
! Mais c’est manquer d’idéal. Répondons sans peur
hie du plaisir ! Mais c’est manquer d’idéal. Répondons sans peur : le
plaisir
peut fort bien être un idéal, et très favorable a
eur A van Lint, qui vient de publier un livre intitulé bravement : le
Plaisir
, un idéal moderne. Son livre n’est pas long, car
es mêmes, si abondants sur la douleur, et si éloquents, ont traité le
plaisir
avec un certain dédain. Assurément, il y a eu en
eureux, et c’est assez difficile pour mériter quelque attention. « Le
plaisir
, dit M. van Lint, est la conscience de ce qui fav
r, voilà les actes indispensables et où nous trouvons parfois quelque
plaisir
, quand ils sont accomplis en de bonnes conditions
res nourritures ou de dormir sur un banc. Une philosophie pratique du
plaisir
nous enseignerait à tirer de ces humbles fonction
simple conscience d’exister, ne devrait-elle pas être la base de tout
plaisir
? Cependant, nous ne l’éprouvons guère que par co
. Les sens proprement dits sont également loin de nous donner tout le
plaisir
que nous en pourrions retirer. L’œil ? Qui sait v
manège. L’oreille ? La musique est rare, qui vaut d’être écoutée. Les
plaisirs
de l’oreille ne sont guère que d’entendre des par
reille ne sont guère que d’entendre des paroles, mais c’est plutôt un
plaisir
de sentiment ou d’intelligence. L’odorat, dans la
dormi. Il est inutile de parler du tact, qui n’a jamais donné que des
plaisirs
bien vagues, et encore à quelques raffinés, à des
s des Japonais me comprendront. Il résulte de tout cela qu’en fait de
plaisir
l’homme a surtout cultivé le plaisir artificiel,
sulte de tout cela qu’en fait de plaisir l’homme a surtout cultivé le
plaisir
artificiel, celui qui ne résulte pas de l’exercic
ire de ses sens ou de ses fonctions physiologiques. La philosophie du
plaisir
est à faire, mais il faudrait peut-être en ordonn
’est que la sagesse qui fait accorder la passion avec la raison et le
plaisir
avec le devoir. » Il assigne dans la vie une gran
plaisir avec le devoir. » Il assigne dans la vie une grande place aux
plaisirs
, aux passions ; mais il ne, les considère pas seu
il en fait des sources d’activité. L’homme cherche instinctivement le
plaisir
. Quand il l’a éprouvé, s’il le perd, il travaille
e toutes ses forces pour le conquérir à nouveau. Toutes les formes du
plaisir
sont donc fort bien conciliables avec la vertu. Q
laisir sont donc fort bien conciliables avec la vertu. Qui sait si le
plaisir
pris avec une sage modération n’est point la vert
de ses pensées sont jolies et bien séduisantes : « Chaque instant de
plaisir
est un présent des dieux. » Ce vers, que l’on adm
phie d’Helvétius. Il dépasse un peu la mesure, quand il ajoute : « Le
plaisir
est le seul emploi de la vie. » L’ardeur de ce je
quera à cueillir à la fois « les fruits de la raison et les fruits du
plaisir
». Sans cesse, il revient sur la volupté, dont le
sur la volupté, dont les images le poursuivent : « Qui prend tous les
plaisirs
en prend encore bien peu. » L’amour est pour lui
t la culture de tout ce que le christianisme appelle vice, frivolité,
plaisirs
, jeux, affaires et choses temporelles, biens de c
ur est la forme délicate de l’hypocrisie. Une femme pieuse disait des
plaisirs
de l’amour : « Ce sont les gâteries de la Provide
st à la seconde ou à la troisième strophe que s’affirme pleinement le
plaisir
rythmique. La vérité est dans les faits et non da
nsforment ; son esprit disparaît. Il est honteux d’avoir honte de ses
plaisirs
. Être au-dessus de tout. Mépriser tout et aimer t
de plus haïssable que les martyrs. » N’ayant pas trouvé cela, j’ai du
plaisir
à le copier. Dispute des sorciers. L’abbé Roussin
ce qu’elles ont de criard, de canaille et d’éphémère, conseillent le
plaisir
brutal, rapide et sans lendemain. Perdu dans cett
e de plus en plus le chatouillement direct, devient incapable de tout
plaisir
qui n’est pas celui-là, et celui-là tout cru… Les
ramènera point, et si nous ne serons pas mûrs alors pour cet ignoble
plaisir
? Chaque Exposition nous laisse plus prêts aux sp
-à-dire de mensonge et de vol, et toute cette fureur d’entreprises de
plaisirs
publics. Une année d’Exposition, c’est l’hégire s
s dirai pas Que votre passion est pour moi sans appas, Et que d’aucun
plaisir
je ne me sens touchée, Lorsqu’à tant de respect j
vages cœurs il flatte le désir. Vous ne l’ôterez point sans m’ôter du
plaisir
; Nous y perdons tous deux : quand je vous le con
ne d’envie ? La louange est beaucoup, l’amour est plus encor : Quels
plaisirs
de compter les cœurs dont on dispose ! L’un meurt
us vous ennuierez… » Voilà la psychologie. Il ne faut pas épuiser le
plaisir
et en chercher les sources et les racines, parce
ne pouvait parler autrement. « … Pour ce qui me touche, je prends un
plaisir
extrême à vous voir en peine ; d’autant plus que
e persuaderez point, repartit Psyché, qu’une grandeur légitime et des
plaisirs
innocents ne soient préférables au train de vie q
i répliqua le vieillard, est de régner sur soi-même ; et le véritable
plaisir
, de jouir de soi. Cela se trouve en la solitude e
ochers d’un désert affreux qu’elle est forcée de traverser : Que nos
plaisirs
passés augmentent nos supplices ! Qu’il est dur d
ui est le raisonneur de l’affaire, que ce qui vous a donné le plus de
plaisir
, ce sont les endroits où Polyphile a tâché d’exci
de muances. Aucune vapeur ne gâtait, Par ses malignes influences, Le
plaisir
qu’Acante goûtait. On lui donna le loisir de con
et se mirait dans l’eau ; L’autre changea sa massue en fuseau Pour le
plaisir
d’une jeune fillette. J’en dirais cent… C’est pa
imitez d’après nature, mais ils sont des êtres chimeriques inventez à
plaisir
par des poëtes qui ne consulterent jamais que leu
nt d’après nature ; leur genre de vie dans lequel ils font entrer les
plaisirs
les plus delicats entremêlez des soins de la vie
tilisoit leur sang, et les disposoit à la musique, à la poësie et aux
plaisirs
les moins grossiers. Beaucoup d’entre eux étoient
plus la même éducation, on les voit encore néanmoins sensibles à des
plaisirs
fort au-dessus de la portée de nos païsans. C’est
tiste sait, à n’en pas douter, qu’un tableau de maître lui procure un
plaisir
plus intense qu’une enseigne de magasin ; et poin
ent de qualité, plutôt que de grandeur. Ce qui fait de l’espérance un
plaisir
si intense, c’est que l’avenir, dont nous disposo
nous faisant mieux comprendre l’inutilité de la lutte, nous cause un
plaisir
amer. Les sentiments esthétiques nous offrent des
rception d’une facilité à se mouvoir vient donc se fondre ici dans le
plaisir
d’arrêter en quelque sorte la marche du temps, et
plique l’irrésistible attrait de la grâce : on ne comprendrait pas le
plaisir
qu’elle nous cause, si elle se réduisait à une éc
er séparément en quoi consiste l’intensité d’une sensation affective,
plaisir
on douleur. Peut-être la difficulté de ce dernier
s ; car précisément parce que ce mouvement se traduit en sensation de
plaisir
ou de douleur, il demeure inconscient en tant que
en tant que mouvement moléculaire. Mais on pourrait se demander si le
plaisir
et la douleur, au lieu d’exprimer seulement ce qu
on déterminée sans passer par l’intermédiaire de la conscience. Si le
plaisir
et la douleur se produisent chez quelques privilé
r. Nous n’avons guère d’autre moyen pour comparer entre eux plusieurs
plaisirs
. Qu’est-ce qu’un plus grand plaisir, sinon un pla
our comparer entre eux plusieurs plaisirs. Qu’est-ce qu’un plus grand
plaisir
, sinon un plaisir préféré ? Et que peut être notr
eux plusieurs plaisirs. Qu’est-ce qu’un plus grand plaisir, sinon un
plaisir
préféré ? Et que peut être notre préférence sinon
sinon une certaine disposition de nos organes, qui fait que, les deux
plaisirs
se présentant simultanément à notre esprit, notre
même dans le reste du corps, comme si l’organisme allait au-devant du
plaisir
représenté. Quand on définit l’inclination un mou
un mouvement, on ne fait pas une métaphore. En présence de plusieurs
plaisirs
conçus par l’intelligence, notre corps s’oriente
une action réflexe. Il dépend de nous de l’arrêter, mais l’attrait du
plaisir
n’est point autre chose que ce mouvement commencé
’est point autre chose que ce mouvement commencé, et l’acuité même du
plaisir
, pendant qu’on le goûte, n’est que l’inertie de l
la résistance que nous opposons à ce qui pourrait nous distraire, le
plaisir
serait encore un état, mais non plus une grandeur
ctère affectif et des mouvements plus ou moins prononcés de réaction,
plaisir
ou dégoût, qu’elles nous suggèrent. En outre, mêm
leur être et dont l’occupation est de cueillir toutes les fleurs des
plaisirs
les plus réels. Le sage se dit en vain qu’il y a
d’être qu’avec le luxe et par le luxe ; c’est une association pour le
plaisir
, ou ce n’est rien. Et il en a toujours été ainsi,
de étant, ainsi qu’on a vu, une association élégante et riche pour le
plaisir
, M. Rabusson ne nous montre que ce qui y fleurit
r charmer les yeux des hommes et pour les tenter. Etudiez l’espèce de
plaisir
que vous avez pu prendre quelquefois à ces réunio
été séduit, mais que l’attrait du sexe était pour beaucoup dans votre
plaisir
. Est-ce par hasard pour vous donner des joies int
sifs de l’ennui. Ce qu’ils cherchent tous, hommes et femmes, c’est le
plaisir
; et, si ce n’est pas toujours expressément ce qu
ne sait les noms. Le duc de Trièves, qui n’est pas auteur, a plus de
plaisir
et déploie autant de ressources d’esprit avec Mll
lontaire. L’aime-t-il ? Il la désire assurément ; mais son plus grand
plaisir
est de sentir qu’il la déprave : plaisir tout int
rément ; mais son plus grand plaisir est de sentir qu’il la déprave :
plaisir
tout intellectuel. Quand il se décide à faire un
Verdelin 68 Lundi 27 février 1865, et lundi 6 mars 1865. J’ai le
plaisir
d’annoncer, le premier, un Recueil des plus intér
toutes celles que les entretiens polis mettent en commun et agitent à
plaisir
. Si ce n’est Corneille, au moins Racine ! On a dr
amilton) eût été, on l’entrevoit, une de ces femmes qui auraient pris
plaisir
à mener le chœur et le cortège des admiratrices d
iquement qu’elle se meurt, et que j’ai si puissamment contribué à son
plaisir
en cette vie qu’elle se croit permis de me le dir
e ses amertumes ; qui vous dit : « Le jour où vous en aurez assez des
plaisirs
, où vous sentirez que les bons instants sont deve
t. La façon dont je vis avec M. de… (Margency) m’avait fait voir avec
plaisir
que la société de M. de Foncemagne, devenu très-p
r de vous servir et de vous être utile ; peu y trouveraient autant de
plaisir
que moi : je voudrais donc que vous me fournissie
je voudrais donc que vous me fournissiez quelque occasion d’avoir du
plaisir
; je voudrais que vous disposassiez de mon temps,
— « Je l’aime assez, disait-elle encore, pour le préférer à tous les
plaisirs
, mais je ne puis adopter les siens ; je bâille en
’à mon premier besoin, et qu’il ne viendrait jamais assez tôt pour le
plaisir
que j’aurais à recevoir de vous de quoi y pourvoi
e jouissance. Rendre et recevoir des soins de ses amis, voilà le seul
plaisir
que je me sois réservé. » — « Lorsque vous pousse
t la disposition où Rousseau était alors. Il eut, dit-il, deux grands
plaisirs
en ce temps au milieu de tous ses ennuis ; et apr
nvers lui une dette de reconnaissance, il ajoute : « Mon autre grand
plaisir
fut une visite que vint me faire Mme de Verdelin
ncé à vous lire, où je formai le désir de vous connaître. Que j’ai de
plaisir
à vous l’écrire ! » Mme de Verdelin disparaît en
pour nous une conquête ; nous venons lui payer la dette de Rousseau.
Plaisir
désintéressé de la curiosité critique ! dernière
, quel que soit mon sort et quelque lieu que j’habite. J’ai autant de
plaisir
à vous le dire, que si cela vous importait beauco
alheurs comme les miens et que je voudrais que vous eussiez autant de
plaisir
à vous épancher avec moi que j’en goûte à m’épanc
à suivre toutes ces parties emploie plus d’activité et trouve plus de
plaisir
qu’à en mener de bout en bout une seule pour son
itique représente un genre littéraire. Elle se fera toujours un malin
plaisir
de réussir dans la voie opposée à celle où les po
omme à la jeunesse sa fleur. Qu’est-ce que goûter ? c’est éprouver un
plaisir
présent, c’est vivre dans le présent, c’est éveil
rents s’en gardent bien. Ils savent que ce sens, comme celui d’autres
plaisirs
, s’éveillera toujours assez tôt. Mais faire l’édu
. L’éducation du goût, c’est en somme l’éducation d’une aptitude à un
plaisir
. Dites que, pour créer un homme complet et sain,
ce critère empirique, celui que Stuart Mill appliquait à sa morale du
plaisir
. Mieux vaut, dit-il, être Socrate en prison qu’un
et morales d’un Socrate. Celui qui est capable d’éprouver beaucoup de
plaisirs
différents est seul compétent pour les apprécier.
qu’est-ce que le goût ? Un art de jouir, sans aucune fin utile. Et le
plaisir
n’est jamais précis. Nous localisons toujours nos
calisons toujours nos douleurs, nous ne localisons presque jamais nos
plaisirs
, ou nous ne le faisons que s’ils demeurent très s
es jugements tout faits, mais chez le critique lui-même qui oublie le
plaisir
de goûter pour celui de juger et de classer, c’es
plaisir de goûter pour celui de juger et de classer, c’est-à-dire les
plaisirs
de l’amour pour les plaisirs de l’ambition. La vi
de juger et de classer, c’est-à-dire les plaisirs de l’amour pour les
plaisirs
de l’ambition. La vie heureuse, dit Pascal, est c
fions-nous, en critique, comme du pire danger, de la défiance même du
plaisir
. Défiance qui prend une insidieuse figure morale
’ambition : « Nous sommes juges, les seuls juges qu’il y ait de notre
plaisir
, mais nous ne le sommes pas de la qualité de notr
t de notre plaisir, mais nous ne le sommes pas de la qualité de notre
plaisir
; et l’autorité qui en décide est située en dehor
Évidemment nous ne sommes pas juges de la qualité hygiénique de notre
plaisir
: le juge c’est le médecin. Nous ne sommes pas ju
ais nous seuls sommes juges de sa qualité hédonique, de sa qualité de
plaisir
, le plaisir en lui-même ne pouvant être affaire d
ls sommes juges de sa qualité hédonique, de sa qualité de plaisir, le
plaisir
en lui-même ne pouvant être affaire d’autorité. I
lui-même ne pouvant être affaire d’autorité. Il n’y a de qualité d’un
plaisir
que par rapport à d’autres plaisirs avec lesquels
autorité. Il n’y a de qualité d’un plaisir que par rapport à d’autres
plaisirs
avec lesquels on le compare. C’est ce que disait
e que disait plus haut Stuart Mill. L’homme qui a éprouvé beaucoup de
plaisirs
variés est capable de les comparer et de les préf
riés est capable de les comparer et de les préférer, et il en est des
plaisirs
littéraires comme des autres. Notre goût des plai
t il en est des plaisirs littéraires comme des autres. Notre goût des
plaisirs
, nous en faisons l’éducation, nous pouvons même p
ce d’autrui ou faire profiter autrui de la nôtre. Nous savons que les
plaisirs
de l’esprit, à condition qu’ils ne soient pas exc
ote fondamentale comporte ses harmoniques, l’emportent sur les autres
plaisirs
; nous les cultivons de préférence, nous accroiss
us faisons de la critique, nous tâchons, en écrivant, d’accroître nos
plaisirs
— plaisir de sentir, plaisir de comprendre — et d
de la critique, nous tâchons, en écrivant, d’accroître nos plaisirs —
plaisir
de sentir, plaisir de comprendre — et de les fair
s tâchons, en écrivant, d’accroître nos plaisirs — plaisir de sentir,
plaisir
de comprendre — et de les faire éprouver par nos
comme dit Brunetière, une autorité qui décide de la qualité de notre
plaisir
. Si cette autorité nous la placions en nous, dans
r toute la place à la sienne. L’autorité qui décide de la qualité des
plaisirs
, l’autorité que le public reconnaît à un critique
é que le public reconnaît à un critique pour le détourner de certains
plaisirs
littéraires, faciles, bientôt fades, et pour le c
rs littéraires, faciles, bientôt fades, et pour le convier à d’autres
plaisirs
d’abord mêlés de peine et bientôt exquis, cette a
delais et de la Bourgogne ne se font pas en un jour. Ainsi, partis du
plaisir
, nous en arrivons, en matière de goût, à la disci
essé, dans cette gastronomie supérieure où plus rien ne compte que le
plaisir
, le sentiment, les nuances, les variations ou les
plaisir, le sentiment, les nuances, les variations ou les éclipses du
plaisir
. Comme les peuples heureux n’ont pas d’histoire,
, si le goût lui tout seul, lui en entier, a pu faire un jour le seul
plaisir
et le souci unique d’un lecteur de livres, nous t
ient. Alors, comme le bouquet et le corps, se marient dans le goût le
plaisir
et la conscience clairvoyante du plaisir. « Si qu
, se marient dans le goût le plaisir et la conscience clairvoyante du
plaisir
. « Si quelqu’un me dit que c’est avilir les Muses
ouet et de passe-temps ; il ne sçait pas, comme moy, combien vault le
plaisir
, le jeu et le passe-temps : à peine que je ne die
a beauté littéraire toute la promesse de bonheur ou tout l’extrait de
plaisir
. Le goût n’est plus alors qu’un des prénoms du pl
t l’extrait de plaisir. Le goût n’est plus alors qu’un des prénoms du
plaisir
. Une critique de goût pur, c’est-à-dire tout esth
nsation, où la finesse de l’idée juste se confond avec la pointe d’un
plaisir
exquis, je crois bien que Montaigne l’a fondée, e
délicate dont ils sont classés, rendus en formes et en mouvements de
plaisir
. « Or devra l’enfant bien nourry trouver, au pris
ur sensuel, qu’on n’osera plus après les Essais. Mais, pour parler de
plaisirs
familiers au papier, ce n’est pas autrement, ni e
e des siècles passés avait ou aurait eu bien tort ! La patience et le
plaisir
, en matière de goût, c’est une qualité et sa réco
non pas seulement, non pas principalement, pour y prendre un certain
plaisir
(le plaisir du lecteur devient vite un devoir du
lement, non pas principalement, pour y prendre un certain plaisir (le
plaisir
du lecteur devient vite un devoir du critique, co
(le plaisir du lecteur devient vite un devoir du critique, comme les
plaisirs
de la lune de miel deviennent le devoir conjugal)
ontaigne, cherche tout le contraire, à savoir un alibi historique, le
plaisir
de goûter des vies et des âmes que nul ne songe m
us grands et des plus touchants que nous connaissons : il se lit avec
plaisir
après l’Oraison funèbre de Bossuet ; il ajoute he
n’ai-je pas bien du monde aujourd’hui ? » que c’était s’opposer à ses
plaisirs
que de lui représenter de telles vérités ; et ses
oser à ses plaisirs que de lui représenter de telles vérités ; et ses
plaisirs
l’emportaient toujours dans son esprit sur les pl
les hommes de la Cour s’y rendaient, et on passait le soir parmi les
plaisirs
de la comédie, du jeu et des violons ; enfin on s
inebleau qui se fit à peu de temps de là, Madame porta la joie et les
plaisirs
. Le roi, qui précédemment avait peu souri à l’idé
faisaient toutes pour elle, et il paraissait que le roi n’y avait de
plaisir
que par celui qu’elle en recevait. C’était dans l
six ans, et ayant été pendant neuf ans le centre de l’agrément et des
plaisirs
, Madame marque le plus beau ou du moins le plus g
déjà à cette génération de jeunes femmes qui aimaient démesurément le
plaisir
, le jeu, par moments la table ; enfin elle était
s, son impression du moment, sans autre ambition que de perpétuer son
plaisir
. Toutes les images qui ont passé devant ce miroir
vous êtes bien avertis, feuilletons ensemble ce manuel des hommes de
plaisir
et des hommes de goût, semel decipiendum. Il va s
unes débauchés et des belles courtisanes, ces femmes de lettres et de
plaisir
de son temps, femmes dont les Olympia dans la Rom
on d’Horace et l’atticisme de ses goûts poétiques lui font trouver le
plaisir
fade et la licence nauséabonde s’il ne les assais
oltaire, on peut mesurer la distance, mais dans les mœurs et dans les
plaisirs
parfaite analogie. Les temps se répètent plus qu’
erches et ses découvertes, a facilité une telle œuvre aux Didot. Quel
plaisir
de savoir pourquoi le poète s’est courroucé contr
rêve aux soucis, ces frimas de l’âme, et à jouir des rares moments de
plaisir
que le destin permet aux mortels de glaner ici-ba
u’une apostrophe involontaire et patriotique d’un homme de bien et de
plaisir
, qui voit son pays se lancer dans de nouvelles gu
La philosophie sortit-elle jamais plus inattendue et plus funèbre du
plaisir
, comme le serpent de Cléopâtre de son panier de f
prés, que la mauve salutaire au corps appesanti par la maladie. Quel
plaisir
, au milieu de ces simples mets goûtés lentement s
dans l’été de sa vie, ne les avait pas méritées ; il avait préféré le
plaisir
au bonheur : son isolement l’en punissait. XVI
e acceptable, prends-la d’une main reconnaissante ; ne remets pas les
plaisirs
présents à une autre année ! Ils changent de ciel
nt rural. On y sent le repos savouré de l’homme dégoûté par l’âge des
plaisirs
corrupteurs de la ville. « Il te faut, dit-il, r
me. Elles m’ont, dis-je, ravi les joies, les amours, les festins, les
plaisirs
du jeu, et maintenant elles se préparent à m’enle
mpagnie de la cour d’Auguste. Cette société, réunie pour un voyage de
plaisir
, se composait d’Horace, de Mécène, d’Héliodore, l
ui d’ailleurs tournaient plus au profit des prêtres de Bacchus, qu’au
plaisir
des spectateurs. L’un de ces poètes (ce fut Thesp
ute frappé Eschyle : c’est que les passions feintes nous procurent un
plaisir
, au lieu que les passions véritables ne nous donn
autre plus à plaindre que Bélisaire, ne sauraient manquer de faire un
plaisir
très grand aux spectateurs, s’ils sont tracés par
larmes. Mais si toutes les passions bien représentées produisent ce
plaisir
délicat, il n’en est aucune qui le cause avec plu
qu’on veut les flatter ; et il se trouve insensiblement guéri par le
plaisir
même qu’il a pris à se séduire. Heureuse erreur d
de ses maux, en y attachant ses regards malgré lui par un attrait de
plaisir
dont il ne puisse se défendre, et en insinuant da
perdre, d’où l’on cherche pourtant à sortir, mais où l’on rentre avec
plaisir
quand une fausse issue nous y rejette. Pour cela,
dées. Ils ne seront pas entraînés, mais ils s’arrêteront partout avec
plaisir
. Si chaque idée n’est pas nouvelle, ils la trouve
ssent encore par le demi-voile qui les couvre. Alors ils goûteront le
plaisir
d’entendre ce que l’orateur ne dit pas, et de lui
pour ainsi dire son secret. On sent que c’est là en même temps, et un
plaisir
de l’esprit, parce qu’il s’exerce sans se fatigue
un plaisir de l’esprit, parce qu’il s’exerce sans se fatiguer ; et un
plaisir
d’amour-propre, parce qu’on travaille avec l’orat
roi public changeant de forme, pour servir désormais à l’usage et aux
plaisirs
des citoyens28. Pour achever de faire connaître l
e monde un murmure flatteur de louanges, ou plutôt un frémissement de
plaisir
. Ses accents étaient si vrais et si conformes aux
aussi, citoyens avant tout, nous voulons que, même dans nos chants de
plaisir
, une part soit faite à ces nobles soucis ; nous v
ngt-quatre ans, victime du climat, de l’étude, et peut-être aussi des
plaisirs
. Il aimait en effet les plaisirs, et c’est parce
, de l’étude, et peut-être aussi des plaisirs. Il aimait en effet les
plaisirs
, et c’est parce qu’il les a chantés, que son nom
dans la voiture de Tours à Bordeaux, de là ici ! Ce rosier te faisait
plaisir
; tu te plaisais à le voir, à penser d’où il vena
rler dans la tombe ; mais puisque vous êtes là, frère vivant, et avez
plaisir
de m’entendre, je continue ma causerie intime ; j
t que le cœur fournit abondamment ? Je ne sais, mais, n’ayant plus le
plaisir
de lui faire plaisir, ce que je vois n’offre pas
abondamment ? Je ne sais, mais, n’ayant plus le plaisir de lui faire
plaisir
, ce que je vois n’offre pas l’intérêt que j’y tro
a première et dernière fois. Je dois à Maurice des choses uniques. Le
plaisir
de lui voir l’air content, d’être à sa fête, et a
iel qu’hélas ! il y a quelques mois, du temps du malade, je vois avec
plaisir
un beau jour, la seule jolie chose à voir à la ca
se petite bête ! Je me suis mise à l’écouter bien des fois, à prendre
plaisir
à ces sifflements, gazouillements et salutations
que je vois une hirondelle, je me dis : “L’hiver a pris fin”, avec un
plaisir
indicible. Il y a pour moi renaissance hors de la
! » XI Le 1er juillet. « J’entends la première cigale ; quel
plaisir
! Je reçois un charmant billet de M. de Sainte-Be
le sens pas. Dans ma profonde ignorance, j’écouterais avec autant de
plaisir
un grillon qu’un violon. Les instruments n’agisse
be pur comme le froment de Dieu. Ces paisibles et riantes scènes font
plaisir
et plus de bien à l’âme que tous les livres de M.
: on ne laisse pas le livre sous la main des innocents. Il en sort du
plaisir
, mais aucune vertu. XX Mais vous qui vivez
de réunion les soirs d’été, fut, dit-il, le théâtre de ses principaux
plaisirs
durant dix ans (de 1789 à 1799). Il commença à se
ns de la gloire et de la jeunesse, de ces enchantements du climat, du
plaisir
et de la beauté, il acheva son éducation véritabl
résentation du Matrimonio segreto, de Cimarosa : ce fut un des grands
plaisirs
et une des dates de sa vie : « Combien de lieues
ouce volupté s’emparant des cœurs, et la musique, le plus délicat des
plaisirs
sensuels, venant remplir et charmer les loisirs q
e est volontiers le contrepied de cet homme-là : il est contrariant à
plaisir
. Il aime en tout à être d’un avis imprévu ; il ne
goût, qui précisément corrompent le goût, dit-il, et qui, en fait de
plaisirs
dramatiques, vont jusque dans l’âme du spectateur
e nous le connaissons aujourd’hui, ne serait pas si difficile sur son
plaisir
: qu’on lui offre seulement quelque chose d’un pe
t ; Molière, ce classique qui a si peu vieilli, et qui fait autant de
plaisir
en 1850 qu’en 1670. Il n’explique pas ce démenti
age, un gentilhomme incognito qui écrit et noircit du papier pour son
plaisir
. Comme critique, il n’a pas fait de livre proprem
les Méditations ou les Harmonies ; car, ou vous n’y trouveriez aucun
plaisir
et vous me paraîtriez par là fort à plaindre, ou
absolument illisibles — à moins qu’on ne prenne un méchant et triste
plaisir
à constater cette insignifiance même. Et l’on se
ite et trop souvent ; ils ont beau écrire par métier, sans goût, sans
plaisir
, sans conviction : la qualité, le tour de leur es
re, il démontre, il encourage Paris ; il est le gardien de ce lieu de
plaisir
. Les titres de ses volumes marquent bien cette pr
s passables du moraliste du Figaro. Je ne cède point ici au médiocre
plaisir
de faire le régent et le professeur de grammaire.
partout « le monsieur de l’orchestre », l’homme qui regarde pour son
plaisir
et ne veut pas en penser plus long. Il sait, lui
mieux : À ces petits défauts marqués dans sa peinture, L’esprit avec
plaisir
reconnaît la nature. — Enfin sur tous les héros
naisse l’éternel modèle, mais qu’encore cette reconnaissance soit un
plaisir
. Ce plaisir varie de qualité selon les genres : d
rnel modèle, mais qu’encore cette reconnaissance soit un plaisir. Ce
plaisir
varie de qualité selon les genres : dans la coméd
nt en moment. Enfin tout ce qu’on a dit de la vraisemblance assure le
plaisir
du spectateur, en même temps qu’il le dispose à s
moyens de produire la cadence expressive, qui procure à l’oreille un
plaisir
conforme au sentiment dont les mots saisissent l’
à l’esprit d’autre part. À l’idylle, par exemple, appartiennent « les
plaisirs
de l’amour », avec ou sans mythologie ; elle est
ines règles très fines, qui aident à dégager la nature et assurent le
plaisir
du lecteur. Mais ces règles, il ne suffit pas de
faire sentir le caractère. Variée : parce que ma lecture doit être un
plaisir
, et que la monotonie fatigue. Pour la vérité et p
rme des loisirs, un repos et une agréable distraction des esprits. Le
plaisir
du lecteur était l’objet principal de l’écrivain
vrai, et qu’on s’attachait à la nature. L’art s’employait à donner un
plaisir
, non seulement par le choix de ses objets, mais s
parties, c’est le choix des objets et des signes aptes à produire le
plaisir
essentiel à chaque genre, c’est tout cela, et rie
sites pour que nous pussions mettre un peu moins d’économie dans nos
plaisirs
, je me laissai conduire ailleurs, mais ce ne fut
ont-ils jamais dit un mot qui vous ait causé plus d’admiration et de
plaisir
que la sentence la plus profonde de Tacite ? — Ce
x. Arrêtés là, je promenai mes regards autour de moi et j’éprouvai un
plaisir
accompagné de frémissement. Comme mon conducteur
ite la plus profonde. Je ne pouvais m’arracher à ce spectacle mêlé de
plaisir
et d’effroi. Cependant je traverse cette longue f
s productions ne m’a jamais fait éprouver le délire que j’éprouve, le
plaisir
d’être à moi, le plaisir de me reconnaître aussi
is fait éprouver le délire que j’éprouve, le plaisir d’être à moi, le
plaisir
de me reconnaître aussi bon que je le suis, le pl
être à moi, le plaisir de me reconnaître aussi bon que je le suis, le
plaisir
de me voir et de me complaire, le plaisir plus do
ussi bon que je le suis, le plaisir de me voir et de me complaire, le
plaisir
plus doux encore de m’oublier : où suis-je dans c
que j’aurais choisie, je m’aimais encore mieux avec lui que seul. Un
plaisir
qui n’est que pour moi me touche faiblement et du
es absolument différentes. — J’entends, l’admiration. — Ajoutez et le
plaisir
. Si vous y regardez de près, vous trouverez que l
les objets qui causent de l’étonnement ou de l’admiration sans faire
plaisir
ne sont pas beaux, et que ceux qui font plaisir s
admiration sans faire plaisir ne sont pas beaux, et que ceux qui font
plaisir
sans causer de la surprise ou de l’admiration, ne
t je verserai des larmes ? — Je n’en doute pas. -mais puisque j’ai du
plaisir
, qu’ai-je à pleurer ? Et si je pleure, comment se
qu’ai-je à pleurer ? Et si je pleure, comment se fait-il que j’aie du
plaisir
? — Serait-il possible, l’abbé, que vous ne connu
uvreur qui frémit et qui souffre, et c’est le moi tout court qui a du
plaisir
. — Fort bien, l’abbé ; et voilà la limite de l’im
da les juges incertains : celui-ci, dit la bonne femme, me fait grand
plaisir
; mais cet autre me fait grand peine. Le premier
issait hors de la toile ; le second l’y fesait entrer. Nous aimons le
plaisir
en personne, et la douleur en peinture. On préten
répondais-je ; mais je me défendrais mieux, et vous en auriez plus de
plaisir
. -cela se peut, répliquait-il, laissons pourtant
ge, et cette idée ou image était accompagnée d’aversion, de haine, de
plaisir
, de terreur, de désir, d’indignation, de mépris.
ature, au premier modèle, à la première voie d’institution ; de là le
plaisir
des ouvrages originaux, la fatigue des livres qui
sa beauté vous frappe ; vous êtes jeune, aussitôt l’organe propre du
plaisir
prend son élasticité, vous dormez, et cet organe
ions inattendues ; et ces perceptions étaient accompagnées de trop de
plaisir
et en même temps de trop de peine, de trop de pit
est si vaste et l’humanité si variée ! Et que sont ces pauvres petits
plaisirs
intellectuels auprès des grandes joies animales d
le pare richement et le déguise en cent façons : il trouve à cela un
plaisir
d’enfant ou de sauvage. Il noue des amitiés étroi
rit n’a point à s’efforcer ni à se contraindre et goûte d’ailleurs le
plaisir
de la domination absolue. Il jouit de la variété
nait cette vie extraordinaire, Pierre Loti s’avisa de noter, pour son
plaisir
, ses impressions. Et cet officier de marine qui i
anges ». Au reste, s’ils les voyaient bien, ils y prendraient tant de
plaisir
qu’ils n’auraient plus de courage pour l’action ;
machine à sensations que j’aie jamais rencontrée. Il me fait trop de
plaisir
, et un plaisir trop aigu et qui s’enfonce trop da
ations que j’aie jamais rencontrée. Il me fait trop de plaisir, et un
plaisir
trop aigu et qui s’enfonce trop dans ma chair, po
-mêmes ont pour but dernier la fuite de la douleur et la poursuite du
plaisir
, c’est-à-dire l’appétition. Spencer a proposé, au
des formes d’émotion agréable ou pénible ; seulement, la vivacité du
plaisir
et de la douleur s’y étant émoussée peu à peu, el
ctive et plus représentative. La fusion en un tout d’une multitude de
plaisirs
ou de peines à l’état naissant a fini par paraîtr
isirs ou de peines à l’état naissant a fini par paraître étrangère au
plaisir
et à la peine, mais ne vous laissez pas prendre à
à cette apparence : toute sensation de chaleur ou de fraîcheur est du
plaisir
ou de la peine qui commence, c’est de l’émotion q
des signes d’objets utiles ou nuisibles, conséquemment des signes de
plaisir
ou de douleur possible. C’est donc bien l’intérêt
ssaient pas, qui ne se rapportaient pas à du sentiment possible, à du
plaisir
ou à de la douleur, à la satisfaction de l’appéti
fois essayé de réduire tous les états qualitatifs de la conscience au
plaisir
et à la peine, plus ou moins mêlés en proportions
parfois une apparente indifférence. Nous admettons volontiers que le
plaisir
et la peine constituent le caractère dominant des
iques, tandis que celles des cinq sens sont plutôt physiques. Mais le
plaisir
et la peine, comme tels, n’épuisent pas le conten
piqûre d’épingle il est difficile de n’admettre qu’une différence de
plaisir
et de douleur ; le bleu, comme tel, a sa qualité
, a sa qualité propre, qui, quoique inséparable peut-être de certains
plaisirs
, quoique contenant encore comme éléments essentie
enferme aussi cependant un quale, une caractéristique. Bien plus, les
plaisirs
mêmes se confondraient entre eux et avec les pein
ie complexe et continue de nos sensations, de nos perceptions, de nos
plaisirs
et douleurs, de nos appétitions. Mais, en premier
nt, mais l’impulsion de la sensibilité et de la volonté : chercher le
plaisir
, fuir la douleur, vouloir, et pour cela mouvoir,
Ah ! serais-je assez heureux pour sentir encore une fois en ma vie le
plaisir
charmant d’aimer et d’être aimé49, et serait-ce à
onnent sans lui. On lui reprochait dès longtemps de se mêler trop aux
plaisirs
de M. le Duc (son demi-beau-frère) et d’avoir été
eux y vivre sans aucune considération que d’assembler le monde et les
plaisirs
dans des lieux enchantés où il serait avec dignit
es. De plus, il est paresseux ; il craint les affaires, et il aime le
plaisir
; peut-être que de grands objets pourraient l’obl
u’on me laisse chez moi vivre en repos ; qu’on m’y laisse choisir mes
plaisirs
et mes amusements et jouir tranquillement de mon
’être roi, s’est fait là un royaume comme pour lui, et s’est donné le
plaisir
de régner tout à son aise sans trop gouverner. Il
il en a fait le portrait le plus souriant : Que j’aurais mangé avec
plaisir
, écrit-il, de ce potage aux choux chez le plus ai
tre par un mot du maréchal d’Ancre : « Tu me flattes, mais ça me fait
plaisir
(Tu m’aduli, ma mi piace). » La vieillesse fut s
llesse, et il se consolait en regrettant : « La délicatesse dans les
plaisirs
, le badinage dans la conversation, le goût et la
s bonnes chaises deviennent nécessaires : on est moins propre à leurs
plaisirs
, et moins sensible aux divertissements qui les en
t seules la grandeur publique. Mais cette préférence ne me gâte ni le
plaisir
que j’ai à apprendre dans Montesquieu des choses
que chose. » Son travail est à la fois un labeur de bénédictin et un
plaisir
d’épicurien. Point pressé, point impatient de fai
s’acharne pas à son livre, et il ne le quitte pas. Quand il parle du
plaisir
qu’il éprouve chaque matin, en s’éveillant, à voi
partie d’une puissance nouvelle qui se nommera l’opinion publique. Le
plaisir
qu’il éprouve est extrême. Il sent à la fois s’ac
es nouveautés viennent des choses, non des mots, et qui nous donne le
plaisir
du changement sans qu’il en coûte rien au goût. V
r ; il lui avait appris tout le premier à chercher dans les livres le
plaisir
sans la peine. Sa théorie du goût85 menait là un
e payer de deux façons de l’emploi qu’ils font de leur esprit, par le
plaisir
qu’ils y prennent et par la gloire. Du même pays
me tour d’esprit, il ne s’excepte pas de sa doctrine de l’art pour le
plaisir
, et il jouit de lui-même. Mais le plaisir de Mont
a doctrine de l’art pour le plaisir, et il jouit de lui-même. Mais le
plaisir
de Montesquieu, si l’on songe où il l’a cherché,
s doivent prescrire, et que ceux qui obéissent trouvassent un nouveau
plaisir
à obéir ; s’il pouvait faire que les hommes pusse
rmettez-moi, Monseigneur, d’oser assurer Votre Altesse Sérénissime du
plaisir
que j’ai à voir commencer, sous ses drapeaux, les
le découragea, s’il faut en croire Laujon, et qui le rejeta dans les
plaisirs
. Il s’y serait replongé un peu plus tôt, un peu p
on entrain, et il a dit adieu à la gloire. Va donc désormais pour les
plaisirs
! C’est le tour de Mlle Leduc de régner sans part
le lui prescrive ! » Il est difficile d’intéresser la postérité à des
plaisirs
passés, qui ont pu paraître charmants à leur minu
du rigide Despréaux, avait pour réponse : « J’ai du moins imaginé un
plaisir
. » Collé, d’une humeur moins douce que Laujon, et
cette pièce, absolument comme il croyait avoir pris Namur. Guerre ou
plaisirs
, Lœwendal, Laujon ou tout autre, il eut toujours
autoriser cet arrangement. Le comte de Clermont, directeur, se fit un
plaisir
d’aller présenter au roi le vœu de la Compagnie,
cièrement égoïste ; il ne sut résister jamais ni à son désir ni à son
plaisir
, et s’abandonna à toutes les impulsions de sa nat
il n’aime pas : aucun intérêt, quand il aime. Parce que cela lui fait
plaisir
, il aime ses amis ; il leur est dévoué, tendremen
selle, large amour de la nature et de l’humanité. C’est un artiste en
plaisirs
, qui excelle à s’en fabriquer de toutes sortes et
tout : il n’est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu’aux sombres
plaisirs
d’un cœur mélancolique. Il goûte voluptueusement
l sentait d’abord : sa forme d’esprit était un délicat épicurisme, de
plaisir
qui y étaient enveloppées. Il avait, dans un degr
la chair excitent l’indépendance de l’esprit. Et, par la poursuite du
plaisir
sans relâche et sans règle, par la lassitude fina
leurs communes maximes, et s’arrêta, dans l’usage de la paresse et du
plaisir
, au juste point où ni sa santé ni son intelligenc
lque valeur. La devise des saint-simoniens : « Sanctifiez-vous par le
plaisir
» est abominable ; c’est le pur gnosticisme. Cell
isme. Celle du christianisme : « Sanctifiez-vous en vous abstenant du
plaisir
» est encore imparfaite. Nous disons, nous autres
e. Nous disons, nous autres spiritualistes : « Sanctifiez-vous, et le
plaisir
deviendra pour vous insignifiant, et vous ne song
plaisir deviendra pour vous insignifiant, et vous ne songerez pas au
plaisir
. » La sainteté, c’est de vivre de l’esprit, non d
’arrivera pas à une conception plus élevée encore. Ce qui fait que le
plaisir
est pour nous une chose tout à fait profane, c’es
age ? Certes, s’il y a quelque chose d’horrible, c’est de chercher du
plaisir
dans l’ivresse. Mais si on ne cherche qu’à aider
l’on touche de plus près l’infini. En vérité, je ne sais si tous les
plaisirs
ne pourraient subir cette épuration et devenir de
tériels dirigent les neuf dixièmes au moins de ces mouvements, que le
plaisir
sert de motif à un vingtième peut-être de cette a
t médiocre ? Ne vaudrait-il pas mieux songer à son bien-être et à son
plaisir
dans la vie présente que de se sacrifier pour le
ntéressants et moins ennuyeux que ceux de messieurs de l’Académie. Le
plaisir
si noble de dire des injures à des ennemis sans d
public et tous les dangers de notre position. Sachons nous refuser le
plaisir
si doux de la vengeance : sachons ne répondre que
le sera bien plus ennuyeuse qu’une comédie classique qui, à défaut de
plaisir
dramatique, donne le plaisir d’ouïr de beaux vers
u’une comédie classique qui, à défaut de plaisir dramatique, donne le
plaisir
d’ouïr de beaux vers. La comédie romantique, sans
de Francaleu, celui du Capitoul, etc. ; si, après vous être donné le
plaisir
de revoir ces jolis vers, vous déclarez que vous
on des hommes même les plus éclairés, et par leur imagination sur les
plaisirs
que les arts peuvent leur donner. Où trouver le s
ui donne un sentiment de répugnance invincible peut et doit lui faire
plaisir
? Je respecte infiniment ces sortes de Classiques
ait louable, je voulais être bref. Le Romantisme appliqué à celui des
plaisirs
de l’esprit à l’égard duquel a lieu la véritable
ude n’est plus une absurdité pour lui, et ne nuit presque en rien aux
plaisirs
du gros de ce peuple, jusqu’au moment fatal où qu
bonne foi, en voyant les succès de ses camarades et le genre de leurs
plaisirs
, être insensible à l’amour. Un jour enfin le hasa
r plusieurs mois et de s’écarter à quelques lieues, est inutile à nos
plaisirs
; car l’on a fait et l’on fait encore des chefs-d
nt moins de talent, et beaucoup plus, infiniment plus d’intérêt et de
plaisir
dramatique. Si Britannicus agissait dans le monde
rons plus cette attention légère qu’il faut pour les bons mots et les
plaisirs
de l’esprit. Tel est l’effet produit par toute id
La moindre allusion politique fait disparaître l’aptitude à tous ces
plaisirs
délicats qui sont l’objet des efforts du poète. C
e cette jeunesse si indépendante comprendrait-elle enfin que c’est le
plaisir
dramatique qu’il faut aller chercher au théâtre,
laisir dramatique qu’il faut aller chercher au théâtre, et non pas le
plaisir
épique d’entendre réciter de beaux vers bien ronf
tateurs, qui s’amusent de ce qui lui semble mauvais, de jouir de leur
plaisir
. C’est ainsi que les jeunes libéraux, excités par
es acteurs anglais du théâtre de la Porte-Saint-Martin, et privé d’un
plaisir
fort vif les Français qui, à tort ou raison, aime
é, pour être clair, bien des aperçus nouveaux qui auraient fait grand
plaisir
à ma vanité. J’ai voulu non seulement être lucide
moyen de laquelle on est sûr d’avoir des chefs-d’œuvre. Je vois avec
plaisir
que vous ne croyez pas qu’un système dramatique q
aussi a les siens. Je dis qu’un tel spectacle est touchant, qu’un tel
plaisir
dramatique est possible ; que cela vaut mieux sur
y furieux qui lui répondra en l’envoyant paître, car la colère est un
plaisir
pour les Anglais, elle leur fait sentir la vie. C
es, selon qu’elles approchent plus ou moins de la double éternité des
plaisirs
ou des peines, pourraient fournir des sujets touc
ans les affections purement morales ? Homère et Ossian ont chanté les
plaisirs
de la douleur : κρυεροῦ τεταρπώμεσθα γοίο, the j
os riches pourront partager leur superflu avec le pauvre ; et pour le
plaisir
qu’ils auront eu à faire cette simple, cette agré
de la musique : « On ne doit pas, dit-il, juger de la musique par le
plaisir
, ni rechercher celle qui n’aurait d’autre objet q
par le plaisir, ni rechercher celle qui n’aurait d’autre objet que le
plaisir
, mais celle qui contient en soi la ressemblance d
rfection est donc de représenter la plus belle nature possible. Or le
plaisir
est une chose d’opinion, qui varie selon les temp
ce qui va venir à cette heure ? » Ah ! je vous le dis, c’est un grand
plaisir
de traiter ses vieux amis, et de penser : « Cela
mpliments pour vous, et la mère aussi. — À la bonne heure, ça me fait
plaisir
. Vous avez eu beaucoup de neige cette année ? — D
er ses lèvres roses dans la tasse. Tous regardaient avec un véritable
plaisir
cette jolie fille, si douce et si timide ; Iôsef
la devant toi, nous verrons si tu ris comme lui, si ton cœur saute de
plaisir
, si tes yeux brillent, et si tu te mets à chanter
s’écria Fritz tout attendri, parlons d’autre chose ! — Non ; tous vos
plaisirs
de garçon, tout votre vieux vin que vous buvez en
neige jaunâtre au pied des arbres. Mais ce qui lui faisait le plus de
plaisir
, c’était la petite Sûzel, courbée sur sa planchet
envenu, monsieur Kobus ! soyez le bienvenu. Vous nous faites un grand
plaisir
en ce jour ; nous n’espérions pas vous voir sitôt
e je lui dise ? Il voit bien que je suis là et que nous avons tous du
plaisir
à le recevoir chez nous. — Elle a raison, père Ch
que cette petite course n’a fait que me dégourdir les jambes. — Avec
plaisir
, monsieur Kobus. Sûzel, tu peux aider ta mère ; n
ette petite prend soin de moi ; elle devine tout ce qui peut me faire
plaisir
! À force de dumfnoudels, j’en avais assez ; j’au
car il avait fini par prendre goût au bétail, et c’était un véritable
plaisir
pour lui de voir ces bonnes vaches, calmes et pai
rfois le soir, que si ces choses n’avaient jamais existé. J’aurais du
plaisir
à voir le vieux rebbe David, le grand Frédéric Sc
e ménage ; elle a reçu le don du Seigneur ; elle fait ces choses avec
plaisir
. « Quand on est forcé de porter son chien à la ch
ait bien en connaître la recette. » Alors Sûzel devint toute rouge de
plaisir
: « Oh ! M. Kobus veut rire de moi. » — Non, Sûze
temps en temps une cerise et la savourait, les yeux comme troublés de
plaisir
. « Ainsi, père Christel, reprit-il, tout le monde
h ! vous dînerez avec moi. Katel, tu nous feras un bon dîner. J’ai du
plaisir
à vous voir, Christel. Ils sortirent. Tout en mar
, dit Christel, sauf votre respect, monsieur Kobus, et malgré tout le
plaisir
que j’aurais à rester, je ne puis le prendre sur
? Vous pourriez bien me la confier ; l’occasion de prendre un peu de
plaisir
n’arrive pas si souvent, que diable ! — Hé ! mon
si souvent, que diable ! — Hé ! mon Dieu, je vous la confierais avec
plaisir
, s’écria le fermier en levant les mains ; elle se
i fait bien des mariages dans ma vie ; mais celui-ci me cause plus de
plaisir
que les autres, et j’en suis fier. Je suis venu c
eul, qui voudrait la posséder à Chanteloup ; je ne puis contribuer au
plaisir
, à l’amusement ; je ne devrai qu’à vos vertus, tr
ais être encore… Plus vous aurez de monde, plus je serai distraite du
plaisir
de vous voir ; on me distrait à présent du plaisi
serai distraite du plaisir de vous voir ; on me distrait à présent du
plaisir
de vous écrire, et l’on me désespère. Je viens de
ai rien, madame ; je ne serai pas assez mon ennemie pour me priver du
plaisir
de vous voir et de vous entendre… » Enfin elle es
hilosophique ou littéraire : et comme Voltaire, dont c’était le malin
plaisir
, essayait de provoquer Walpole, de l’amener, par
udrait une magie de plume qu’il n’a pas pour nous faire repasser avec
plaisir
sur la monotonie de ces journées heureuses. Dison
e. » Rien n’y fait. On l’invite à venir à Chanteloup ; on l’assure du
plaisir
qu’elle y fera, du bonheur qu’on aura à la posséd
cé au point d’en perdre le souvenir. Ce n’est pas nous qui prendrons
plaisir
à ajouter notre commentaire au sien et à l’écrase
ulu se montrer à nous dans la familiarité la plus intime. « Ce serait
plaisir
d’avoir un voisin comme lui », disait Mme de La F
Mulhouse, alors ville suisse dépendant du canton de Bâle, il prend un
plaisir
infini à voir « la liberté et bonne police de cet
rs la Grèce par terre, que de prendre le tour vers l’Italie ; mais le
plaisir
qu’il prenait à visiter les pays inconnus, lequel
enne bientôt à finir, ou un beau livre : lui de même prenait si grand
plaisir
à voyager qu’il haïssait le voisinage du lieu où
ours prêt à modifier le sien et à l’allonger selon son caprice et son
plaisir
. Pour lui qui, en toute chose, préférait le chemi
contradiction, y trouve son compte, en même temps que le curieux son
plaisir
. II Quoi qu’il en soit de ses désirs de Cracovie,
’antiquités, aller voir les Vignes « qui sont des jardins et lieux de
plaisir
de beauté singulière, où j’ai appris, ajoute-t-il
: « C’est un titre vain, dit-il ; tant y a que j’ai reçu beaucoup de
plaisir
de l’avoir obtenu. » Voilà un aimable philosophe
qu’une seconde vient de confirmer. J’ignore si la pièce qui m’a fait
plaisir
est susceptible d’être représentée à la scène ; j
, fait à sa femme le récit de ses galanteries. A quoi bon descendre à
plaisir
des hauteurs où vous a placé l’amour pur de la je
rphelin dès ma naissance, pendant ma longue jeunesse, j’ai cherché le
plaisir
, j’ai vécu de la vie des autres hommes, mais c’es
d’un temps et qui marquent une date dans l’histoire des mœurs et des
plaisirs
. Ici, dans ‘le tableau tracé par Pompéa, nous avo
s. C’est ainsi que je la conçois en idée, cette histoire française du
plaisir
. Rien de grossier, rien d’inutile ; on n’aurait q
environs de cette date nouvelle, l’imagination reprit son essor ; le
plaisir
ne se produisait lui-même que sous air de frénési
aient venus ; il fallait, quand on s’amusait, s’enfoncer plus fort le
plaisir
pour s’arracher à un ennui plus intime et plus po
qui naît de la satiété ; elle s’oppose dans la jeunesse à l’abus des
plaisirs
qui entraînerait trop vivement, elle les remplace
le passionnaient à la rencontre ; il les recueillait chemin faisant à
plaisir
, air et paroles : ses amis se surprirent plus d’u
evise. Il était lui-même le premier à sentir qu’il se livrait trop au
plaisir
de voir et d’apprendre indéfiniment, qu’il embras
re de l’Université (à la Sapience), dont j’ai entendu les leçons avec
plaisir
: mémoire facile et sûre des plus beaux textes la
e se tenant pas d’aise et de surprise à chaque instant, trépignant de
plaisir
, riant et pleurant tout ensemble, rougissant lors
la journée courte, surtout en cette saison, surtout en me donnant le
plaisir
d’entendre trois ou quatre cours de suite dans la
e me serais pas cru capable. La fatigue est plus que compensée par le
plaisir
d’accoutumer mon oreille à la parole la plus rapi
▲