[Questionnaire] Nous avons adressé à deux cents
poètes
la lettre suivante : Mon cher Confrère, Dans le
oésie” du siècle dernier ? Je voudrais que l’on demandât à deux cents
poètes
d’aujourd’hui : Quel est votre poète ? On verrait
que l’on demandât à deux cents poètes d’aujourd’hui : Quel est votre
poète
? On verrait. Toute la poésie : non, pas plus que
i vous vouliez bien répondre à la question suivante : Quel est votre
Poète
? « Il s’agit, bien entendu, du xixe siècle ; e
le emploi avec de précédentes consultations (élection d’un prince des
poètes
, etc.), nous demandons que l’on n’indique ici auc
prince des poètes, etc.), nous demandons que l’on n’indique ici aucun
poète
vivant. ……………………………………………………………………… …………………………………
les cent vingt-cinq réponses que voici : Michel Abadie. — Mon
poète
? — Le plus grand de tous, l’Ouvrier Nonpareil à
d’ignorance. Henri Aimé. — Je n’ai pas la vanité d’avoir mon
Poète
; j’en aime plusieurs parce que j’ai parfois l’he
plaisante, lourdement étalés un peu partout ! Le roi, à mon avis, des
poètes
du xixe siècle ? La passion de Musset, l’isoleme
e son temps. Baudelairea me semble monocorde. Verlaine est demeuré un
poète
mineur. Alors qui ? Mon Dieu oui ! il ne reste pl
rilleux à notre mobilité d’esprit d’affirmer une prédilection pour un
poète
plutôt qu’un autre. Mais il ne faut pas vingt-cin
illustrée en soixante-douze tomes. Voilà pourquoi Baudelaire est mon
poète
. René d’Avril. — Sans doute a-t-on voulu d
te. René d’Avril. — Sans doute a-t-on voulu dire : Quel est le
poète
que vous aimez ? S’il s’agissait d’admiration plu
aient à l’esprit : Hugo, Leconte de Lisle, Théophile Gautier. « Votre
poète
», marque ici une possession du cœur, presque une
ugo est, à mon avis, le plus grand, le meilleur, le plus lumineux des
poètes
français. Géant de la pensée, son œuvre — monumen
n élan vers toujours plus de lumière et plus de liberté. C’est que le
poète
avait entrevu les horizons où, vibrante de foi, d
, les pages connues et préférées. Je ne citerai pas, à mon regret, le
poète
vivant dont je lis toujours en entier les deux vo
nt le premier rang : pas de prince ! Mais il est, parmi les morts, un
poète
dont l’œuvre est à la fois suave, héroïque, ingén
suis certain d’être par sa lecture, radicalement guéri ou consolé. Ce
poète
, c’est Verlaine. Que si j’ouvre Hugo que j’aime c
es suppléments, il en fut l’indispensable complément, à mon avis. Mon
poète
est donc Verlaine. Émile Blémont. — La que
donc Verlaine. Émile Blémont. — La question : « Quel est votre
poète
? » que vous voulez bien m’adresser, présume un é
d’esprit qui n’est pas le mien. Je ne suis pas plus l’homme d’un seul
poète
que d’une seule espèce de fleurs ou de fruits. To
n seul poète que d’une seule espèce de fleurs ou de fruits. Tout vrai
poète
est « mon poète », oui, même le plus humble, à la
d’une seule espèce de fleurs ou de fruits. Tout vrai poète est « mon
poète
», oui, même le plus humble, à la page ou à la li
uve autant de saveur, à l’occasion, dans « le vers su par hasard d’un
poète
ignoré » que dans les plus illustres rimes. Je se
que. Cela dit, je puis ajouter que Victor Hugo me semble le souverain
poète
du dix-neuvième siècle. Avec une merveilleuse pui
ernel. Vigny l’a parfois devancé, parfois égalé ! Et combien d’autres
poètes
contemporains me sont essentiellement chers, depu
e rigueur. Par suite, il convient de ne pas être le fervent d’un seul
poète
, mais de plusieurs. Tout véritable poète a le don
as être le fervent d’un seul poète, mais de plusieurs. Tout véritable
poète
a le don d’émouvoir le lecteur et, s’il émeut, il
capable d’indiquer ici des préférences et des antipathies. Les vrais
poètes
, je confesse les avoir aimés chaque et tous, selo
st fort aimable et fort indiscrète. Vous me demandez : « quel est mon
poète
? » Mais, c’est tous les poètes. Chaque poète, to
ète. Vous me demandez : « quel est mon poète ? » Mais, c’est tous les
poètes
. Chaque poète, tour à tour, devient pour moi le p
mandez : « quel est mon poète ? » Mais, c’est tous les poètes. Chaque
poète
, tour à tour, devient pour moi le poète par excel
c’est tous les poètes. Chaque poète, tour à tour, devient pour moi le
poète
par excellence, dans les moments où il me met en
me paraît et m’apparaît absolue… Et je suis obligé de dire que chaque
poète
devient tour à tour le poète. Chaque femme, au mo
ue… Et je suis obligé de dire que chaque poète devient tour à tour le
poète
. Chaque femme, au moment où on l’aime, peut faire
mour, car alors on oublie le reste de la vie : c’est ainsi que chaque
poète
détache celui qu’il aime du reste des choses ; il
ui qu’il aime du reste des choses ; il dissipe le souvenir des autres
poètes
; chaque poète fait croire qu’il est à lui seul t
reste des choses ; il dissipe le souvenir des autres poètes ; chaque
poète
fait croire qu’il est à lui seul toute la poésie…
ète fait croire qu’il est à lui seul toute la poésie… Mais les autres
poètes
en font autant, tour à tour, à mesure qu’ils se f
te lucidité après le délire bienheureux… Théodore Botrel. — Le
poète
, le plus vraiment poète du xixe siècle, c’est La
ire bienheureux… Théodore Botrel. — Le poète, le plus vraiment
poète
du xixe siècle, c’est Lamartine ! Pierre de
pas errer en spécifiant les qualités maîtresses que je demande à mes
poètes
favoris : la clarté dans la grâce, et dans la gra
r, Leconte de Lisle et le très pur Saint-Cyr de Raissac ? Entre trois
poètes
si excellents, s’il faut en laisser, je reste ave
ression tout autant d’une intelligence que d’une sensibilité, si tout
poète
, pour être grand, nous semble devoir se doubler d
listes. Raymond Bouyer. — La majorité nommera Victor Hugo « le
poète
souverain » du siècle xixe : mais puisque vous m
verain » du siècle xixe : mais puisque vous me demandez quel est mon
poète
… À tel rhétoricien qui fait l’école buissonnière
Delacroix, la suprématie de Richard Wagner : ce critique-là sera mon
poète
; et sans remords, je tiens à voter pour Baudelai
nts d’épaules, me font considérer Charles Baudelaire comme le type du
poète
mort que je dois le plus vénérer. Je vote pour Ba
er. Je vote pour Baudelaire. Albert G. Brandenburg. — Tous les
poètes
sont tour à tour mon poète. Mais puisqu’il s’agit
Albert G. Brandenburg. — Tous les poètes sont tour à tour mon
poète
. Mais puisqu’il s’agit de donner ici un suffrage
va ma dévotion, et toute entière. Thomas Braun. — Hugo est le
poète
de tous ; mais, des morts, Verlaine est mon poète
n. — Hugo est le poète de tous ; mais, des morts, Verlaine est mon
poète
. Paul Briquel. — Toute la poésie et toute
ute la poésie et toute la pensée du xixe siècle ? Non pas ; Hugo fut
poète
bien plus que penseur. Si dans l’admirable sympho
tout réformer et de tout braver, c’est pourquoi il est et demeure mon
poète
préféré. Il ne chante le plus souvent que les ang
auteur de Lucie, du Souvenir, des Nuits… Fernand Caussy. — Les
poètes
du xixe siècle sont trop particuliers pour qu’on
e cette question ne peut être résolue que d’une manière générale. Les
poètes
que vous citez et qui ont écrit Éloa, Les Confide
onomies poétiques ont chacune leur génie personnel, je trouve que mon
poète
est formé de l’agglomération de ces six génies. M
uve que mon poète est formé de l’agglomération de ces six génies. Mon
poète
n’est pas plus Alfred de Vigny qu’il n’est Paul V
ou Victor Hugo, etc. Non ! Il est défini par Eux. Supprimez un de ces
poètes
(je me répète à dessein), mon poète général : Eux
ini par Eux. Supprimez un de ces poètes (je me répète à dessein), mon
poète
général : Eux, est incomplet. René-Mary Clerf
l possible de vouer au fond de son cœur un culte exclusif à un unique
poète
? Il me semble plutôt que l’on soit porté vers l’
s choisies et d’extraits de son théâtre. Albert Cloüart. — Mon
poète
! Certes j’admire Hugo pour ses imageries somptue
nt, Laforgue, ce tendre et ce narquois… et surtout Verlaine, surtout.
Poète
sincère et spontané, inventeur d’une forme exquis
trouve lié — par quel don bienheureux ! — l’artiste le plus délicat.
Poète
de sentiment et d’intimité profonde, sa brûlante
pour, seulement, jouir de la Beauté. Certes, dans son œuvre, tous les
poètes
du siècle dernier se retrouvent un peu : ce peu n
élicieux artiste qui cisela Hérodiade, mais Mallarmé, Verlaine sont «
poètes
d’aujourd’hui ». Il m’est malaisé de choisir entr
lui-ci. Francis de Croisset. — Vous me demandez « quel est mon
poète
? » Poète moi-même, j’aime l’un ou l’autre des gr
Francis de Croisset. — Vous me demandez « quel est mon poète ? »
Poète
moi-même, j’aime l’un ou l’autre des grands poète
l est mon poète ? » Poète moi-même, j’aime l’un ou l’autre des grands
poètes
selon la pensée ou l’heure. Faut-il définir par l
lus durable à nos petits-neveux. Julia A. Daudet. — À tous les
poètes
qui ont fait la gloire de la France dans le siècl
eaux vers. Léopold Dauphin. — Hugo, que le docteur Will, vieux
poète
allemand, saluait de ces mots, devenus historique
oriques : « phus sêtes hune grand’boîte », eut été un bien plus grand
poète
encore — c’était du moins ce que prétendait mon a
cette constatation amène une réponse à votre question : Quel est mon
poète
? Franc-Nohain. Les motifs de mon choix ?… Oh, b
s. Je choisis Franc-Nohain parce qu’il est à la fois et le plus grand
poète
du xixe siècle et… mon gendre (Ai-je l’esprit de
as ; il reste évident que, si vous demandez à celui-ci : Quel est son
poète
, il ne me rendra pas ma politesse et vous répondr
it interroger les mânes de Vacquerie ! Floris Delattre. — Mon
poète
! Ce sera l’âme fraternelle qui ressemble à la mi
s nuances vagues, la sourdine, le silence surtout et la solitude… Mon
poète
, celui où je retrouve le plus de moi-même, c’est
jeune fille, un peu passif, qui sent d’abord plus qu’il ne pense, le
poète
des après-midi d’ennui et des féminines tendresse
sse Blanche me révéla à moi-même ; j’appris par cœur La Vocation… Mon
poète
, mon « grand frère aîné en Notre-Dame la Poésie »
ousquet. — Plus que Baudelaire et Mallarmé, j’aime, entre tous les
poètes
du siècle, Vigny. L’homme et son œuvre m’ont pass
aysages, les sursauts de passion, nous choisissons tour à tour divers
poètes
dont le chant exalte notre joie ou se mêle instin
nquête. Il s’agit de dire quel est, parmi ceux du siècle dernier, mon
poète
? Cela dépend des jours et des saisons, et aussi
vie et les noirs nuages du destin, j’aime Vigny religieusement. « Mon
poète
» serait une synthèse de ces trois. Léon Deub
Léon Deubel, co-directeur de la « Revue Verlainienne ». Mon
poète
? LUI Georges Docquois. Vous demandez à c
Georges Docquois. Vous demandez à chacun De nous quel est son
poète
! Quoi ? Dois-je n’en aimer qu’un ! Prétention ca
obablement après d’autres, que Victor Hugo me semble notre plus grand
poète
parce qu’il a tiré le meilleur parti des ressourc
. Et je suis plus sûr, quand Victor Hugo me frappe, d’être ému par un
poète
, par des ressources de poète, que par des ressour
Victor Hugo me frappe, d’être ému par un poète, par des ressources de
poète
, que par des ressources d’écrivain. C’est un poin
entiel. Louis Fabulet. — Vous croyez donc que j’ai lu tous les
poètes
du xixe siècle ? Pas plus que tous ceux des autr
n moi, elle chante. Je laisse aux érudits le soin d’avoir lu tous les
Poètes
, et de juger, si un érudit, qui ne saurait être u
lu tous les Poètes, et de juger, si un érudit, qui ne saurait être un
poète
, a droit de décider en cette affaire. Je crains b
affirmant que Victor Hugo ne synthétisait pas toute la poésie. Chaque
poète
voit avec un état d’âme qui lui est particulier,
ation de M. Saint-Georges Lepelletier je ne crois pas encore que « le
poète
est une pompeuse trompette ! » Donc Hugo est un,
ette ! » Donc Hugo est un, comme Vigny est un et comme Lamartine. Mon
poète
? Mais tous, chacun pour son charme ou pour la jo
e retrouvée à leur lecture, et mes sympathies sont tout aussi bien au
poète
inconnu — ou méconnu — qui chanta dans la solitud
ntisme, mais il est certain que si jamais nom d’homme fut synonyme de
Poète
, c’est celui-ci : Victor Hugo. On peut lui préfér
aurez peut-être alors réuni les syllabes définitives du nom de « mon
Poète
». Paul Fort. — Hugo. André Foulon de
cette impression, presque physique, c’est peut-être lui qui est « mon
poète
» au sens où l’entend sans doute votre question,
ais cette rencontre, n’est-ce pas ? ne sera jamais pour déplaire à un
poète
français. Ernest Gaubert. — Sans retranche
vrai dire, il est difficile, je crois, d’obtenir d’une génération de
poètes
qui aima surtout la poésie, qu’elle fasse un choi
inégales ceux qui vécurent dans son temps. Henri Ghéon. — Mon
poète
? Mais, presque tous, et de Laforgue à Lamartine,
t. J’eusse plutôt aimé la question à rebours : « Quel n’est pas votre
poète
? » Rien d’instructif comme une négation. Mais av
bien en peine de vous le dire. Et puis à quoi cela servirait-il ? Les
poètes
, c’est comme les robes pour les femmes : il faut
qui complètent le bonheur des convives. A.-M. Gossez. — Votre
poète
? — Et frêles, des cahiers roses, ou mauves, ou b
eut-être encore plus d’admiration pour lui que pour les autres grands
poètes
du siècle. Il les contient, et il est Hugo. Toute
ien le Lac, etc. Et puis la question est un peu étroite. Quel est mon
poète
? Tous les grands à tour de rôle, quand je les li
peut en effet recevoir qu’une seule réponse : non. Les autres grands
poètes
que cite M. de Gourmont (je regrette qu’il ait om
xpression qui font de Victor Hugo non pas le seul, mais le plus grand
Poète
lyrique du dernier siècle et peut-être de tous le
de tous les temps. A. Ferdinand Hérold. — Vous me demandez mon
poète
? Je vous réponds sans hésiter : Victor Hugo.
t injuste de proposer un nom, à l’exclusion du sien, pour désigner le
poète
prépondérant de l’époque. Par l’universalité du l
érénité douloureuse de la Pensée. Victor Hugo a été, certes, un grand
poète
, mais il me semble que Vigny est, par excellence,
, un grand poète, mais il me semble que Vigny est, par excellence, le
Poète
. Francis Jammes. — Le poète qui m’émeut le
que Vigny est, par excellence, le Poète. Francis Jammes. — Le
poète
qui m’émeut le plus, c’est Guy de Maupassant dans
on romaine, du nom vénérable de Père ! Quant à vous dire quel est mon
poète
, c’est autre chose. Vous consultez un peintre qui
Leconte de Lisle. Victor Kinon. — À vrai dire, je n’ai pas de
poète
, aucun n’ayant écrit selon mon cœur. Mais j’admir
’ayant écrit selon mon cœur. Mais j’admire les vers de tous les vrais
poètes
, particulièrement ceux d’Hugo, de Musset et de Ve
i arrive de balbutier des choses divines. C’est pourquoi, moins grand
poète
, pauvre Lelian est un plus grand révélateur de po
é des cuistres universitaires et des pseudo-socialos le cher et grand
poète
Verlaine, pour qu’il me soit permis de désigner i
t et fier Alfred de Vigny. Anatole Le Braz. — « Quel est votre
Poète
? » me demandez-vous. Laissez-moi vous dire que j
t livrer le secret de nos propres goûts poétiques en marquant à quels
poètes
nous devons nos émotions les plus profondes, — j’
que son âme » mais qui l’eut si riche et si humaine ; Vigny, le seul
poète
peut-être qui ait pu donner aux songes de l’homme
timent. André Lebey. — Il y a une sensible différence entre le
poète
toujours relu et celui qu’on juge le plus grand.
ançaises. — Hugo — le père Hugo — est un arbre immense, et les autres
poètes
sont autour de lui comme des fleurs. On peut préf
t. Georges Le Cardonnel. — Si vous me demandiez quels sont mes
poètes
, je serais moins embarrassé. Je vous répondrais :
re selon l’heure. Ils sont dans le xixe siècle, parmi les morts, nos
poètes
, ceux qui me font comprendre et aimer le plus pos
enant nous voulions assigner la première place au plus artiste de nos
poètes
, je crois bien que c’est à Leconte de Lisle qu’il
e noble Vigny rajeunit tous les jours. Et puis, il y a ces prosateurs
poètes
: Chateaubriand, Flaubert, Villiers. Au-delà de n
umaine, illumina tous ceux qui le suivirent. S’il y a un « plus grand
poète
» l’homme qui écrivit les deux Faust, n’est-il pa
grand du xixe siècle ? Louis Le Cardonnel. — Si le plus grand
poète
d’un siècle est son plus grand écrivain en vers,
ent du dernier siècle, cette poésie essentielle, dont tous les autres
poètes
que nous aimons ne semblent avoir reflété, à dive
rés, que des lueurs. Sébastien-Charles Lecomte. — Quel est mon
poète
? Hugo, précisément, parce qu’il contient tous se
de M. Catulle Mendès qui, fidèle à sa vieille politique, acclame les
poètes
morts pour mieux étouffer les vivants. Nous nous
ndre le jeune et millionnaire, M. Edmond Rostand, seul entre tous les
poètes
modernes, M. Catulle Mendès a proclamé M. Rostand
re tous les poètes modernes, M. Catulle Mendès a proclamé M. Rostand,
poète
, lui le dénigreur acharné du métier de Sardou !!!
Sardou !!! Ceci dit, puisqu’il faut donner ici ses préférences, mon
poète
est Baudelaire, mais il m’est bien pénible de pré
elley ! Maurice Maeterlinck. — Je craindrais l’homme d/un seul
poète
, autant que l’homme d’un seul livre. J’en compte
o ! Lucie Delarue-Mardrus. — Risquer un choix entre les grands
poètes
serait commettre une réelle impertinence. Cela re
iration. Paul et Victor Margueritte. — Tous ceux qui parmi les
poètes
du siècle dernier le furent vraiment, nous sont c
une murmurante forêt. F. T. Marinetti. — J’aime entre tous, le
poète
Stéphane Mallarmé parce que, méprisant tout ce
verbales. Georges Marlow (Georges Armel). — Vouer à un unique
poète
, fût-il Victor Hugo, nos multiples et diverses as
. Si à telles heures, l’esprit s’émerveille de la grande éloquence du
poète
de « la Fin de Satan », à telles autres heures, i
ais, puisque la question n’est pas posée. Louis Mercier. — Mon
poète
… ? Ce sont mes poètes, que je puis vous désigner
ion n’est pas posée. Louis Mercier. — Mon poète… ? Ce sont mes
poètes
, que je puis vous désigner : Victor Hugo, Lamarti
, Baudelaire, Leconte de Lisle, Verlaine, Heine, Shelley, et le grand
poète
en prose, Villiers de l’Isle-Adam, je les aime to
ie que l’océan n’est tout l’Univers. J. F. Louis Merlet. — Mon
poète
est Paul Verlaine. D’aucuns diront que je n’avais
, mais il me paraît nécessaire de noter ici pourquoi Verlaine est mon
poète
. Il est pour moi une excuse à des faiblesses, je
utes, au-dessus d’une religiosité assez floue et peut-être facile, le
poète
a été sincère. Je pense que nul écrivain n’est to
pensée, une heure vécue, silencieusement… Jules Mouquet. — Mon
poète
? — Albert Samain. Il remplit bien les deux condi
ser ou aimer en-général, et, en particulier, de connaître quel est le
poète
de M. X… ou de M. Z. Henry Muchart. À VICT
On ne peut nier toutefois qu’il ne se soit placé au-dessus des autres
poètes
de son siècle et qu’il ne les domine simplement,
res pics. Mais chaque heure a son état d’âme, chaque état d’âme a son
poète
. Si celui qui répond le plus souvent au plus gran
s et calomniateurs dont on s’est plu ces derniers temps à outrager ce
poète
. Louis Payen. — Non, certes, Victor Hugo n
t des poèmes d’Ossian seront toujours mon plus sûr refuge. La mère du
poète
, dans le style des romans à la mode et des élégie
que je sache de l’aube romantique. Edmond Pilon. — Choisir un
poète
entre tous les autres serait se refuser à soi-mêm
te source prodigieuse jaillie sous la forêt. Et, de toutes parts, des
poètes
sont venus qui ont puisé à cette source, selon le
de plus tumultueuse et de plus brillante. Georges Pioch. — Mon
poète
serait celui que rêva sans doute Hugo en écrivant
poète serait celui que rêva sans doute Hugo en écrivant ce vers : Un
poète
est un monde enfermé dans un homme. Il serait la
es dieux — je ne vois guère qui je pourrais appeler exclusivement mon
poète
en ce temps saturé de journalisme. Tout grand poè
exclusivement mon poète en ce temps saturé de journalisme. Tout grand
poète
est mon poète. L’ouvrier inconnu d’un seul beau p
mon poète en ce temps saturé de journalisme. Tout grand poète est mon
poète
. L’ouvrier inconnu d’un seul beau poème est parfo
n poète. L’ouvrier inconnu d’un seul beau poème est parfois aussi mon
poète
. Je chéris en des talents aux affirmations très e
es plus grands génies. Et je suis aussi, avec confusion et piété, mon
poète
. J’aime Vigny et j’adore Wagner ; Tolstoï — sa ré
cheusement Gaudissart ou Edmond Lepelletier. Verlaine est souvent mon
poète
, et Lamartine l’est parfois, quand il se relève d
, quand il se relève de la chute d’un ange. Mais Hugo est surtout mon
poète
. Dans ce monde qu’il rêva un peu vaniteusement de
ète. Dans ce monde qu’il rêva un peu vaniteusement de condenser en un
poète
, il a valeur d’un mont lucide et couronné d’orage
re question : Victor Hugo et vous remercier, comme lecteur et comme
poète
, d’avoir préalablement épargné tout suffrage aux
Henri Potez. — Je crois bien que Victor Hugo est, en France, le
poète
souverain du xixe siècle, et cela au moins autan
is cette question est bien oiseuse. Vous avez entre les mains un beau
poète
. Il vous ouvre une large fenêtre sur la splendeur
sante influence exercée par les grands romantiques, je dirai, que mon
poète
préféré, au xixe siècle, est Leconte de Lisle. I
ostats. À ceux qui s’étonneraient, je répondrai : « Considérez que ce
poète
, peu lu et mal connu, jugé d’après ses théories é
ssait d’élire un homme-orchestre. Mais tel n’est pas votre but. « Mon
poète
», j’ai une grande difficulté à vous le nommer. C
Musset, Baudelaire, et d’autres ; mais ni l’un ni l’autre n’est « mon
poète
». J’approuve qu’on ait mis leur statue sur des p
oë Rambosson. — Il est difficile de répondre à votre question. Mon
poète
? Je n’en ai pas au sens où vous l’entendez. Mon
question. Mon poète ? Je n’en ai pas au sens où vous l’entendez. Mon
poète
, c’est un être imaginaire et colossal, puissant e
de Victor Hugo, il y a des vers supérieurs aux plus beaux des autres
poètes
. Et j’ose penser que, si toutes les œuvres des au
s autres poètes. Et j’ose penser que, si toutes les œuvres des autres
poètes
étaient détruites, la France aurait encore, en co
te quelle nation. Ernest Raynaud. — Votre question limitée aux
poètes
morts (et français, n’est-ce pas !) du xixe sièc
latin commence à se délivrer avec peine, je salue la noble figure du
poète
Écouchard Lebrun qui fut le maître et l’inspirate
, laissez-moi goûter la douceur de celui-ci : c’est que le plus grand
poète
du xixe siècle soit encore inconnu comme il advi
le soit encore inconnu comme il advint d’André Chénier, le plus grand
poète
du xviiie siècle, qui ne fut, qu’au cours du siè
uivant, révélé à l’admiration des hommes. Adolphe Retté. — Mon
poète
, c’est Victor Hugo. Non pas que je l’admire exclu
Hugo. Non pas que je l’admire exclusivement, mais parce qu’il est le
poète
du xixe siècle qui a su émouvoir le plus d’homme
tor Hugo. Baudelaire est l’anneau qui relie et continue la chaîne des
Poètes
Français qui part d’Eustache Deschamps pour about
Villon, Ronsard, La Fontaine et Musset. Victor Hugo, plus orateur que
poète
, à mon humble avis, semble trouver sa verve dans
. Lionel des Rieux. — Vous avez défendu qu’on votât pour aucun
poète
vivant. Vous avez eu grand tort : j’eusse voté po
uisque (par un contretemps qu’on ne peut trop déplorer) ce malheureux
poète
n’a été tué par l’impératrice de Russie qu’en sep
vois (presque tout le reste n’est pas littérature) que quatre ou cinq
poètes
romantiques. Lequel est le plus grand ? Cela dépe
mes de cette école est la Maison du Berger. Léon Riotor. — Mon
poète
n’est peut-être pas toute la poésie et la pensée
il l’a dit lui-même, « l’écho sonore ». Il fut, en cela seulement, le
poète
universel, ramassant en son œuvre innombrable l’i
ien plus que sa pensée et que son cœur. Vous me demandez quel est mon
poète
. Comment vous répondre ? On n’a pas un poète ; on
me demandez quel est mon poète. Comment vous répondre ? On n’a pas un
poète
; on a tous les poètes, tour à tour, selon les an
on poète. Comment vous répondre ? On n’a pas un poète ; on a tous les
poètes
, tour à tour, selon les années, selon les soirs.
tour, selon les années, selon les soirs. Pourtant si l’on cherche le
poète
vraiment nouveau, l’homme de pensée du xixe sièc
Henri Rouger. — Victor Hugo. Maurice Rollinat. — Les grands
poètes
n’appartiennent pas à telle ou telle nation, mais
sentiments, n’eut pas (quel siècle l’eut positivement d’ailleurs) ce
poète
essentiellement et totalement interprète de son i
ète de son immense et diverse vitalité. Toutes les œuvres de tous les
poètes
, de Lamartine à Rimbaud, de de Vigny à Mallarmé,
de Lamartine à Rimbaud, de de Vigny à Mallarmé, soit — une œuvre ; un
poète
— non. En vérité la tâche était trop lourde pour
le d’Hugo. Tout ceci m’inquiète peu, au reste, dans la sélection d’un
poète
. J’ignore si Mallarmé a ou n’a pas imprimé dans s
re de France, me demander de vous désigner pour le xixe siècle « mon
poète
». Vous spécifiez d’ailleurs qu’aucun poète vivan
our le xixe siècle « mon poète ». Vous spécifiez d’ailleurs qu’aucun
poète
vivant ne doit être désigné. Je ne croirais pas p
et intransigeance, je ne doute pas qu’une belle unanimité décerne au
poète
des Châtiments, de la Légende des Siècles, des Co
oit jamais enrichi notre art français. Frédéric Saisset. — Mon
poète
préféré est Charles Baudelaire. E. Sansot-Orl
c’est dire que je ne n’avais pas d’avance trouvé — parmi les défunts
poètes
du siècle écoulé, celui qui put vraiment réunir l
trépas, rayé du nombre des vivants, l’un de mes plus chers parmi les
poètes
qu’afflige encore le mal de vivre. Ne pouvant, d’
oire : « Victor Hugo est un grand artiste ; pour moi je ne suis qu’un
poète
. » C’est très juste. Lamartine est le poète. C’es
pour moi je ne suis qu’un poète. » C’est très juste. Lamartine est le
poète
. C’est mon poète. Ensuite, s’il faut faire un cho
is qu’un poète. » C’est très juste. Lamartine est le poète. C’est mon
poète
. Ensuite, s’il faut faire un choix entre plusieur
bilité de Moréas, dans le petit Panthéon que je m’étais construit nul
poète
n’a pris la place ou trônèrent successivement Hug
s jamais posée jusqu’à présent. Quand je lis la Maison du Berger, mon
poète
est Vigny, quand je lis Dies iræ, c’est Leconte d
. Et Hugo, et Lamartine, et Musset, et Verlaine lui-même, et d’autres
poètes
moins illustres ont tour à tour été mon poète, sa
lui-même, et d’autres poètes moins illustres ont tour à tour été mon
poète
, sans qu’aucun d’eux ait réussi à le rester, pas
vie. Mais peut-être me suffirait-il de lire quelques pages d’un autre
poète
, Leconte de Lisle par exemple, pour changer d’avi
de Lisle par exemple, pour changer d’avis. Paul Souchon. — Mon
poète
et, à mon sens, le seul vrai poète du xixe siècl
d’avis. Paul Souchon. — Mon poète et, à mon sens, le seul vrai
poète
du xixe siècle, c’est Lamartine. Hugo écrit, mai
es qui nous la posent ne se doutent point qu’on ne peut être vraiment
poète
si l’on est en état d’y répondre. L’idée qui gran
comme de la science nous rend presque déshonnête — vis-à-vis non des
poètes
, mais de la poésie — la pensée d’un choix. Il n’a
cience ou de l’art — de son art ou de sa science. Malheureusement les
poètes
, en majorité aujourd’hui politiciens de leur art,
edondant) quelle chose monstrueuse, rabaissante pour le génie même du
poète
et pour toutes les inventions admirables, mais ju
ésie !… Aux siècles passés, la question s’expliquait : Quel est votre
poète
? elle n’est qu’un souvenir atavique, déformé auj
le n’est qu’un souvenir atavique, déformé aujourd’hui, du temps où le
poète
était, avec l’astrologue, le fou et le majordome,
, le fou et le majordome, de la domesticité des princes. On avait son
poète
comme on peut avoir encore son médecin ou son bot
« maîtres ». Gabriel Trarieux. — Par ces mots : Quel est votre
poète
? vous voulez désigner, je pense, non le plus gra
s je réponds : Alfred de Vigny. Marc Varenne. — Je n’ai pas de
poète
préféré, je les aime tous. Savoir prendre l’ouvra
t Verlaine et nombreux sont les instants que je consacre à nos grands
poètes
d’oc disparus, Jasmin, Aubanel et Félix Gras.
ée par les parnassiens et les autres pasticheurs d’Hugo. Quel est mon
poète
? Chénier, Hugo, Lamartine, Vigny, Desbordes, Lec
it une dose quasi équivalente d’erreur. Vous me demandez quel est mon
poète
. Sans hésiter je réponds que c’est lui : Hugo. Ce
martine, Verlaine et Laforgue ; mais je ne m’interdis pas les mauvais
poètes
dont je suis particulièrement friand. Seuls les m
t exclus de ma bibliothèque. Jean Vignaud. — Chacun des grands
poètes
du xixe siècle m’apparaît avec son individualité
raisons et des sentiments multiples, différents, contradictoires, mon
poète
préféré. Tout dépend de ce qu’ils me donnent et d
ui trouvent souvent les accords les plus délicieux ? Je n’ai point de
poète
. Existe-t-il dans l’ordre de la pensée une hiérar
« Jules Verne en est toute la science ». Et s’il me faut préférer un
poète
, un des aspects de la pensée du siècle dernier do
r la dignité studieuse et pensive de Vigny. Je pense que Vigny est le
poète
le plus proche de notre pensée obstinément souria
? Robert de la Villehervé. — Vous me voulez bien demander quel
poète
je préfère parmi les poètes du xixe siècle, non
vé. — Vous me voulez bien demander quel poète je préfère parmi les
poètes
du xixe siècle, non encore vivants parmi nous ?
s. Hugo serait en tout cas le dernier que je pourrais nommer ; comme
poète
, et c’est encore là qu’il fut le meilleur, il a r
de sa pauvreté sentimentale. Dans les limites que vous indiquez — un
poète
mort du xixe siècle — je m’adresse à Lamartine o
ale proclamation d’un scrutin. Et l’avis motivé d’un grand nombre des
poètes
notoires de ce temps sera pour le lecteur attenti
rions nous livrer. Il s’agissait d’indiquer une préférence. Plusieurs
poètes
se sont refusés à choisir, plusieurs ont distingu
sbordes-Valmore, Aloysius Bertrand, Villiers de l’Isle-Adam, etc. Des
poètes
étrangers, Shelley notamment, ont obtenu des suff
ge au siècle admirable qui légua tant de morts glorieux à l’amour des
poètes
d’aujourd’hui. Et nous ne terminerons point sans
ié M. Remy de Gourmont auquel nous empruntâmes notre question, et les
poètes
qui vinrent en si grand nombre nous donner leur o
[Question] Nous avons adressé à quelques
poètes
et quelques critiques la lettre suivante : Dans
15 avril, M. Jacques Chaumié fait cette remarque qu’aucun des grands
poètes
de langue française (il n’est pas, bien entendu,
poètes de langue française (il n’est pas, bien entendu, question des
poètes
vivants) sauf André Chénier, dont le père était m
t la cause de ce phénomène, a trouvé celle-ci : qu’il n’y a de grands
poètes
de langue française que dans les pays de langue f
umanité ait connue : Ce fait d’une répartition si tranchée des grands
poètes
de langue française nous a semblé tellement intér
loir nous dire : 1º Si, comme M. Chaumié, vous ne trouvez aucun grand
poète
de langue française, — jusqu’en 1880 par exemple
France, dans toute son histoire littéraire, pas un seul de ses grands
poètes
? Au contraire, un bon nombre de nos grands prosa
ous faut bien admettre l’absence, dans toute la terre d’oc, de grands
poètes
de langue française, en exceptant les vivants de
ues Chaumié. Oui, le Midi eut pu fournir en tout temps de très grands
poètes
, si, pervertis et contraints par l’esprit niveleu
n’a pas gagné (nous sommes bien d’accord sur ce point) un seul grand
poète
de premier rang et la langue d’oc, en a, certaine
autels et nos foyers linguistiques par une poignée de patriotes et de
poètes
, parmi lesquels j’ai l’honneur d’être, Monsieur l
onneur d’être, Monsieur le Directeur, etc. Alexandre Arnoux Les
poètes
méridionaux se sont exprimés, au moyen âge, en la
la Renaissance provençale. Voilà pourquoi le Midi n’a pas produit de
poète
français du premier rang. Cependant la traduction
e vue. Mais puisqu’il a cité Malherbe dans sa nomenclature des grands
poètes
français, on peut y ajouter Maynard, qui est bien
ètes français, on peut y ajouter Maynard, qui est bien un aussi grand
poète
que l’auteur de l’Ode à Marie de Médicis. Et le p
ent moins doués pour la poésie que ceux du Nord. Ils ont eu de grands
poètes
. M. Jacques Chaumié les nomme : Mistral, Aubanel,
che que les autres. Pourquoi n’a-t-elle pas donné davantage de grands
poètes
de langue française ? C’est parce que le français
iens-Lorrains pas plus que les Méridionaux n’ont donné à la France de
poètes
de premier ordre, car Verlaine est né à Metz par
s que si les Méridionaux voulaient travailler, ils auraient de grands
poètes
même en langue française. Mais ils se contentent
un travail constant, une science que l’on ne possède jamais assez. Le
poète
français ne peut pas chanter comme l’oiseau sous
comprennent, et venant d’Agen, d’Antibes ou de Port-Vendres de grands
poètes
entreront en gare de Lyon. Jacques Bainville
ns, permettez-moi de répondre par une autre : n’y a-t-il pas de grand
poète
français dont le père ait pu être de langue d’oïl
ngue d’oc, ou inversement ? Ainsi Renan, qui peut bien passer pour un
poète
, avait une ascendance bretonne et une autre gasco
arque de M. Jacques Chaumié ? Jules Bertaut L’absence de grands
poètes
nés dans le midi de la France se peut expliquer p
tte dernière branche de l’art. Dans leurs plus beaux élans, nos vrais
poètes
ont toujours une certaine retenue qui est un des
é l’avait mis en fureur, qui affirme, dans Les Marges, que les grands
poètes
français ne sont point gens du Midi. C’est du Nor
ant. — Non point par lui-même, sans quoi tous les oisifs seraient des
poètes
et Les plus grands des oisifs les plus grands poè
ifs seraient des poètes et Les plus grands des oisifs les plus grands
poètes
. Le loisir dans le bonheur incite seulement à rêv
c’est à vous entendre, la nature rebelle, la vie âpre qui forment les
poètes
. — À n’en point douter. Et le plus grand poète… —
âpre qui forment les poètes. — À n’en point douter. Et le plus grand
poète
… — … réside dès lors, incontestablement, au lieu
ndré de Chénier ceux du sire du Bartas et du président Maynard, vrais
poètes
que la postérité n’a jamais mis ou remis à leur p
ient non plus que confirmer la règle. Pourquoi peu ou point de grands
poètes
qui soient strictement du midi de la France ? N’o
vitale pour des vaincus, mais il est sûr que, de bien longtemps, les
poètes
d’origine française n’auraient pu rivaliser de ta
s de la Ferté-Milon. Qu’il y ait depuis quelques années bon nombre de
poètes
rigoureusement méridionaux honorant les lettres f
vement durables, ont été très fréquemment des enfants du Midi… Et des
poètes
des mêmes régions, plus nombreux parce que démocr
ue pour être tout à fait impartial. Il me semble naturel, puisque les
poètes
du Midi avaient une langue, qu’ils n’aient pas em
e d’un peu humiliant pour le français, qui a su s’imposer au choix de
poètes
étrangers comme Verhaeren et Mme de Noailles et q
Verhaeren et Mme de Noailles et qui n’a pas su se faire préférer des
poètes
de Narbonnaise et d’Aquitaine ? Le provençal sera
énie français dans le Midi, malgré les cigales « emblèmes des mauvais
poètes
», comme dit Polti. Henri Duvernois Il ne f
e vous envoyer un aveu d’incompétence et d’ignorance : comme a dit le
poète
: Je n’ sais pas, je n’ sais rien Je n’ sais rie
, le fait semble irrécusable : le Midi a fleuri en nombreux et riches
poètes
de langue d’oc ; on n’oserait même décider si Dan
emier ordre : témoignage de la prééminence de la Poésie.) C’est qu’un
poète
est l’expression sublime du génie de sa terre, pa
ue l’effort de Mistral et ses fidèles enfanta non seulement de nobles
poètes
en oc, mais à la suite, de beaux poètes francisan
fanta non seulement de nobles poètes en oc, mais à la suite, de beaux
poètes
francisants : pour ne citer que ces trois, tombés
e dans son ensemble, en s’en tenant strictement aux véritables grands
poètes
, comme Ronsard, Malherbe, Corneille, Racine, La F
e, et dont le dernier ferait honneur aux Tchécoslovaques, alors, cent
poètes
du Midi peuvent briguer les mêmes lauriers, et qu
fut un des dieux de son époque, et Pierre Dupont demeure un véritable
poète
. Bien que le silence sur les contemporains soit d
et, ni celui du grand lyrique qu’est Raymond de La Tailhède. Tous ces
poètes
ayant écrit en français, je ne vois pas leur inap
ndelin. Ou, du moins, ce sont là des miracles que seuls de véritables
poètes
peuvent accomplir. Mais, cette question de la lan
our oser écrire dans Les Marges et même ailleurs, qu’aucun des grands
poètes
de notre langue n’est du midi de la France. An
ne la laisserai pas tomber. Il n’y aurait eu, né en Occitanie, aucun
poète
valable entre Chénier, qu’on nous interdit de nom
plus d’oc, mais d’oïl ? Qu’entendez-vous, tout d’abord, par un grand
poète
, et où établissez-vous la démarcation entre un gr
r un grand poète, et où établissez-vous la démarcation entre un grand
poète
et un moindre ? Lamartine, Vigny, Hugo, Musset, B
martine, Vigny, Hugo, Musset, Baudelaire, Verlaine, Verhaeren, grands
poètes
sans conteste. Mais Leconte de Lisle ? Mais Théod
gnoret ; et encore moins, quoique leur origine soit signalée dans Les
Poètes
d’aujourd’hui de MM. Van Bever et Léautaud, je ne
donnel, Magre, Saint-Pol-Roux, Souchon… Jolie collection, ma foi ! de
poètes
, dont aucun peut-être, selon vous, n’est grand, m
les limites que vous avez prévues, je m’aperçois que de la liste des
poètes
indubitablement grands que je vous ai proposée, i
ien que le français y soit parlé et cultivé, n’a-t-elle produit aucun
poète
? La Champagne, la Picardie, le Berry, avaient-il
ux dire, leur langue maternelle était la langue d’oc. Et le tour des
poètes
viendra, Et le tour des poètes est venu… Fern
était la langue d’oc. Et le tour des poètes viendra, Et le tour des
poètes
est venu… Fernand Gregh Je suis très étonn
enquête à je ne sais quel passé qui exclut les trois ou quatre cents
poètes
de Toulouse (que vous connaissez comme moi). Ça,
superficiellement. Il est bien évident que le lieu de naissance d’un
poète
ou plus généralement d’un écrivain ne signifie pa
ément Marot né à Cahors ; mais le père de Clément Marot, lui-même bon
poète
mais dont la gloire a été éclipsée par celle de s
our la confirmer, c’est que dès le xve siècle on trouve de charmants
poètes
français nés en pays d’oc, et qui ne donnent déjà
s, nous trouvons non seulement Agrippa d’Aubigné, né à Pons, mais des
poètes
comme Olivier de Magny, né à Cahors, Gilles Duran
ophile de Viau qui vit le jour dans l’Agenois. En réalité, les grands
poètes
français ne sont ni du Nord, ni du Midi ; c’est p
rs réussites les qualités de l’un et de l’autre qu’ils sont de grands
poètes
français. Sébastien-Charles Leconte La véri
rles Leconte La vérité est plus simple : Tous les Méridionaux sont
poètes
, et grands poètes. Albert Mockel Votre ques
vérité est plus simple : Tous les Méridionaux sont poètes, et grands
poètes
. Albert Mockel Votre question est très inté
qu’à notre époque : car il y a beaucoup plus de chances de trouver un
poète
, sur cent mille âmes parlant français, que sur di
la poésie française, sans quoi il lui eût été facile de découvrir des
poètes
dans le Midi. Voici d’abord des poètes de second
ût été facile de découvrir des poètes dans le Midi. Voici d’abord des
poètes
de second ordre, mais dont le dernier est encore
(Dauphinois) ; Pierre Dupont (Lyonnais). Enfin, l’un des plus grands
poètes
français, un élève de Malherbe qui égale souvent
t facile d’en administrer une seconde preuve en publiant la liste des
poètes
nés dans certaines provinces du Nord. On verrait
Picardie, le Maine, et d’autres encore, ne sont guère plus riches en
poètes
que les provinces méridionales. En fait, à part l
ent visitées par la Cour, c’est surtout Paris qui a fourni les grands
poètes
français. M. Jacques Chaumié n’affirmera pas, san
rançais. M. Jacques Chaumié n’affirmera pas, sans doute, que tous les
poètes
nés à Paris appartenaient à des familles originai
Puy La remarque de M. Jacques Chaumié paraît juste : les meilleurs
poètes
de langue française ont été, pour la plupart, éle
t moins sensibles à la poésie que les gens du Nord. Au contraire, les
poètes
de langue d’oc, soit à l’époque des troubadours,
ière en ces années d’enfance où nous apprenons à sentir. En outre, un
poète
n’arrive guère à donner toute sa mesure que s’il
t qu’est demeuré Paris, ont fourni à la littérature française tant de
poètes
et d’écrivains. Jehan Rictus On peut répond
ment gratifié ses enfants. La même remarque qui s’applique aux grands
Poètes
peut également s’appliquer aux Musiciens. Il n’y
Cahors, et Théophile Gautier de Tarbes, mais les qualifie d’aimables
poètes
de second rang. On peut reconnaître qu’ils ne son
baud est ardennais et M. Paul Claudel, bourguignon. Il ajoute que les
poètes
en prose sont logés à la même enseigne que les po
ajoute que les poètes en prose sont logés à la même enseigne que les
poètes
en vers, Jean-Jacques étant genevois et Chateaubr
ient des réfugiés de la révocation de l’édit de Nantes. Pour d’autres
poètes
, nés de ce côté de la Loire, nous ignorons peut-ê
Chaumié. Renan, dont il ne parle pas, et qui est bien un peu aussi un
poète
en prose, a lui-même avoué qu’il était en partie
rbe ? Passons au second point. Même s’il est vrai que tous les grands
poètes
français soient nés dans le nord de la France, il
qui le rende absolument impropre à la poésie Mais notre Midi a eu des
poètes
. Outre Marot et Gautier, signalés par M. Chaumié,
es Chaumié. On le voit d’autant moins que le Midi, à défaut de grands
poètes
, a produit de grands prosateurs, notamment Montai
. Jacques Chaumié avance une explication. Il n’y a, dit-il, de grands
poètes
français que dans les régions de langue d’oïl. Il
ions de langue d’oc, parce que la race a perdu son idiome, et que les
poètes
méridionaux n’ont plus disposé de l’instrument qu
Cette théorie se heurte encore à la même objection. Quand il naît un
poète
de génie, il sait user de l’instrument qu’il trou
trouve à sa portée, ou, s’il le faut, il s’en forge un tout neuf. Les
poètes
du nord de la France n’ont pas eu à leur disposit
rce qu’il n’y avait plus de langue d’oc qu’il n’y a plus eu de grands
poètes
provençaux. C’est au contraire parce qu’il n’a pl
s provençaux. C’est au contraire parce qu’il n’a plus surgi de grands
poètes
dans le Midi que la langue d’oc a végété et litté
rement a disparu, avant la tentative de restauration mistralienne. Un
poète
de génie, né en Provence ou en Gascogne, aurait f
t elle est posée, on ne peut dire qu’elle soit complimenteuse pour un
poète
du Midi (encore que le Béarn soit du Sud). Surtou
a fait des vers exquis — Navarrot, béarnais, était aussi un excellent
poète
français. Et enfin, dans les pays d’oc, il est na
les trois patriarches de la Renaissance — Cros — Boissière. un grand
poète
méconnu — Navarrot — ou bien de nos jours, Caméla
ules Lenonaise, Sequanaise, Belgique et Armoricaine aussi fertiles en
poètes
qu’en ronces. Exception faite pour Adam de la Hal
lde), de la Champagne, de la Bourgogne, on est étonné de ce désert de
poètes
qu’on aperçoit béant. — Quoi ! la Bretagne idéali
s qu’en Angoulême, en Anjou, etc. Non, en vérité, le Midi, en fait de
poètes
n’a rien à envier au Nord. Jules Véran La q
couragements et des fleurs distribués par son Académie, un seul grand
poète
français. Dans le numéro du 27 mai 1905 du journa
pas folie de croire qu’il eût réussi comme il réussit ? Eh donc ! les
poètes
nés dans le Midi qui ont cru pouvoir rendre en fr
upation : imiter, dans leur manière et jusque dans leurs erreurs, les
poètes
de Paris ? Pauvres sots ! En poésie, mieux vaut s
: « L’expérience des siècles justifierait cette conclusion. Pour les
poètes
français du Midi qu’elle attristerait, qu’ils se
titre, qui semblait une démission et une menace de silence. Mais les
poètes
ont parfois de ces mélancoliques coquetteries, po
t les raffinés ne l’en aimaient que davantage. Il était peu connu, ce
poète
qui avait passé trente ans dans la volupté de sa
pieds. Saint-Maur eut cette originalité des plus rares que, parmi les
poètes
de notre époque, ces féroces et sonores amoureux
le au xixe siècle ! Cordial et gai, — gai comme s’il n’avait pas été
poète
et le plus sensible des poètes, et qu’il eût été
t gai, — gai comme s’il n’avait pas été poète et le plus sensible des
poètes
, et qu’il eût été le plus rieur des hommes d’espr
es barricades de Saint-Merry. On l’attribua à Maurice Saint-Aguet, un
poète
étranglé par la vie, cette étrangleuse de poètes
urice Saint-Aguet, un poète étranglé par la vie, cette étrangleuse de
poètes
! À qui ne l’attribua-t-on pas ?… Seulement, char
L’Artiste, et exclusivement, je crois, dans L’Artiste, cet écrin des
poètes
niellé par Arsène Houssaye et par Coligny, que ce
cement de reluire. Comme l’émeraude, ces feux attirèrent. Bientôt, le
poète
de L’Artiste eut ses quarante personnes auxquelle
ttardée jusqu’au crépuscule, a souvent montré combien, dans les vrais
poètes
, immortels d’esprit et de cœur, le couchant resse
utres finissent, pourtant, car, avant son Dernier Chant, il avait, ce
poète
de tant de cordes à sa lyre, publié une traductio
ent beaucoup ceux qui s’imaginaient ne trouver eu lui qu’un délicieux
poète
, gracieux et coloré. Mais le volume que voici nou
les souffles passant à travers elle ! Saint-Maur est le plus vrai des
poètes
comme il était le plus vrai des hommes, et c’est
uissance. Ah ! je le sais bien et je ne le dirai pas, le défaut de ce
poète
que j’aime et qui est le défaut de la presque uni
poète que j’aime et qui est le défaut de la presque universalité des
poètes
de ce temps, mais je dirai ce que je me permets d
de regretter dans son livre : c’est qu’on y voit qu’il a trop lu les
poètes
de son époque ; il s’est trop imprégné de ceux qu
er Chant vit assez par lui-même, il a assez en lui de la substance du
poète
, pour être poète à son tour malgré ceux qu’il a l
z par lui-même, il a assez en lui de la substance du poète, pour être
poète
à son tour malgré ceux qu’il a lus. Mais pourquoi
bien le reconnaître, la Poésie est une Vierge, et pour la plupart des
poètes
, à cette heure, elle n’est qu’une veuve… quand el
ce mode nouveau qu’il avait inventé ; car c’est le destin des grands
poètes
de produire des imitateurs qui vengent la médiocr
uvres. Après Lamartine, humilié dans ses imitateurs, vinrent d’autres
poètes
inférieurs à cet incomparable. Ils étaient, eux,
lque chose qui nuit à la pureté d’éther que doit avoir le souffle des
poètes
! Et je l’ai dit, c’est le reproche, et le seul r
et a passé par là, dans Saint-Maur ! Quand donc trouverai-je enfin un
poète
qui préserve la naïveté de sa source, la pureté d
téraire que poétique ? Au fond, Saint-Maur est, de tempérament, assez
poète
pour se passer de littérature, pour ne pas avoir
ue j’aurais voulu n’y pas retrouver· III Et, en effet, c’est un
poète
, Saint-Maur, et un poète involontaire. Les poètes
retrouver· III Et, en effet, c’est un poète, Saint-Maur, et un
poète
involontaire. Les poètes de volonté n’existent pa
, en effet, c’est un poète, Saint-Maur, et un poète involontaire. Les
poètes
de volonté n’existent pas. Il n’aurait jamais lu
taire. Les poètes de volonté n’existent pas. Il n’aurait jamais lu de
poète
, — ce que j’aurais souhaité, — qu’il le serait en
poète, — ce que j’aurais souhaité, — qu’il le serait encore. C’est un
poète
d’organisation et de race, — et de race est le mo
utrin. Ce qui ne l’empêche pas, du reste, d’être lyrique et idéal, le
poète
du Dernier Chant, quand son âme s’émeut et s’élèv
faire le Vertvert du second, s’il n’était pas fait, ce chef-d’œuvre !
Poète
même pour moi, esprit absolu et borné parce que j
Poète même pour moi, esprit absolu et borné parce que je suis absolu,
poète
pour moi qui n’aime que les intenses, Saint-Maur
beauté accomplie ?… Disque d’or plein que cette poésie, lancé par le
poète
à une hauteur à laquelle, chez les Grecs, jamais
geur de la touche et du développement, la difficulté facile des vrais
poètes
et le secret de leur magie ; car il y a deux faci
forme. Je l’ai dit : ce qui distingue le plus ce riche et plantureux
poète
, c’est le nombre des fibres de sa lyre et la gras
el j’écris, si je vous la citais. Lisez-la ! On ne peut pas citer les
poètes
comme Saint-Maur ; on aurait trop à citer et un c
cette poésie filtrée, épurée, gardée tant d’années en bouteille parle
poète
, et devenue ainsi plus savoureuse, comme le vin,
si plus savoureuse, comme le vin, ce fils du soleil et du temps ! Les
poètes
sont rarement populaires. Ils échappent à la popu
as, par la hauteur de leur pensée. Mais je crois bien que s’il est un
poète
qui puisse devenir populaire, c’est Saint-Maur, m
e tous les cœurs. C’est ce niveau-là qui pouvait faire son succès. Le
poète
du Dernier Chant a dit, avec un tour triste et ga
s ne vient pas ! Ce qui fut vrai pour Hégésippe le sera-t-il pour le
poète
du Dernier Chant ?… L’oiseau qu’il attendait semb
piration distincte de l’art, d’écrire en vers, chant intérieur que le
poète
se chante à lui-même, etc., images décevantes, à
s, à la suite desquelles on est allé jusqu’à l’excès d’ôter le nom de
poète
à Molière et à La Fontaine. La poésie peut être t
, et avant tout elle est l’art d’écrire en vers. Il n’y a pas plus de
poète
sans l’art d’écrire en vers qu’il n’y a de peintr
e dix-huitième siècle les a pris l’un pour l’autre qu’on y est si peu
poète
. La poétique du dix-septième siècle avait contrib
s aux sources de la poésie. C’est un astre qui, dans Boileau, fait le
poète
, comme ce sont les étoiles, dans Balzac, qui font
étoiles, dans Balzac, qui font l’orateur. L’Art poétique enseigne au
poète
les genres et leurs conditions, comme des limites
les mauvais écrivains en vers, soit pour apprendre à goûter les vrais
poètes
. Mais le péril de toute théorie sur l’art d’écrir
figuré, ce précepte n’en dit pas trop ; pris à la lettre, si c’est un
poète
qui l’exécute, il s’y éteindra. Est-ce pour cela
même dans une pièce marotique, l’art des vers à un jeu n’est pas d’un
poète
. Boileau avait parlé de la hauteur de l’art des v
u risque de laisser sur le papier une énigme. Ce qui fait que le vrai
poète
choisit bien les mots, c’est qu’il les invente pl
, si les satiriques ne réclamaient. L’épître, ce genre aimable, où le
poète
, devenu moins chatouilleux sur les défauts d’autr
lui-même ? L’histoire des lettres françaises doit être sévère pour ce
poète
dont le caractère gâta le talent, et dont la vie
’abbé de Chaulieu, est bien à l’adresse de cet esprit aimable, un peu
poète
et charmant dans ce peu, et ces fleurs du paganis
poétique, et qu’elle nous est apparue non comme le seul genre « ou le
poète
soit poète de profession36 », mais comme celui où
t qu’elle nous est apparue non comme le seul genre « ou le poète soit
poète
de profession36 », mais comme celui où il est le
oète soit poète de profession36 », mais comme celui où il est le plus
poète
d’inspiration, J.-B. Rousseau est tombé des quali
e d’inspiration, J.-B. Rousseau est tombé des qualifications de grand
poète
, de grand Rousseau, d’Orphée de la France, qui lu
louanges modérées que lui donne Voltaire, plus près de bien juger le
poète
par cela seul qu’il n’aimait pas l’homme. Dans to
tième siècle, et jusqu’à nos jours, J.-B. Rousseau a compté parmi les
poètes
classiques, et la force de la coutume maintient e
e lyrique, rangé désormais en une place proportionnée, entre le grand
poète
qui l’a créée en France et les hommes illustres d
popée. La Henriade, après tout, en était une. Elle était l’œuvre d’un
poète
déjà populaire, et les vers épiques de Voltaire v
faciles. Pour ceux qui, soit meilleur goût, soit prévention contre le
poète
, pensaient que la France pouvait attendre encore,
ité au monde. Mais tout cela n’est pas la poésie, et ce que veut d’un
poète
la nation au nom de laquelle la Harpe sollicite d
n’est possible à personne ; j’entends la lire comme on fait des vrais
poètes
, pour la lire. On ne lit pas la Henriade, on en p
nriade, y vante les beautés de style, que veut-il nous persuader ? Un
poète
incapable d’inventer et capable d’exprimer est ch
d’inventer et capable d’exprimer est chose tout aussi inconnue qu’un
poète
qui aurait l’invention et n’aurait pas l’expressi
r du commencement de ce siècle, qui doit faire règle sur ce point. Un
poète
lui offrait un rôle dans une pièce où ses amis, d
tait aperçu que les bons font applaudir le personnage et les beaux le
poète
. Aux beaux vers il ne pouvait prêter que sa voix
quelquefois crédit à la renommée de Voltaire. Si l’invention dans le
poète
épique est le don de s’oublier lui-même et de viv
l’exhibition, il réussit, il est bon écrivain en vers, il est souvent
poète
. Tel nous le voyons dans ses Discours en vers, da
ires de Boileau est aussi la plus cruelle Est- ce à dire que les deux
poètes
ont eu besoin de nuire à autrui pour avoir tout l
Épîtres et les Satires, la composition est ce qu’elle peut. Moins le
poète
a eu le temps de consulter l’auteur, mieux elle v
est plus élevé et plus aimable, et, par le tour et par l’image, plus
poète
; à Boileau, qui, dans une morale supérieure, tir
te par moments d’avoir à accabler de la sévérité de mes doctrines des
poètes
qui ont laissé un souvenir, et de n’en faire ment
bien employé, que de travail, et, pour rester en deçà de la gloire du
poète
, quel talent d’écrire en vers ! Il faut pourtant
e l’explique. Versificateur par nature, le commerce de Virgile le fit
poète
une fois par reflet, et le plus original de ses o
l’école de J.-J. Rousseau, on a par moments bonne envie de trouver un
poète
dans le courageux compagnon d’échafaud d’André Ch
durables. Un motif plus à plaindre qu’à louer l’avait fait satirique.
Poète
débutant, il avait manqué une des couronnes de l’
auver à la fois de la contagion ses sentiments et son goût. Comme les
poètes
qu’il attaque, il a les défauts organiques du siè
, où tombent tous les écrivains qui le sont par imitation et tous les
poètes
qui cherchent la poésie hors d’eux-mêmes. Comme l
es cœurs tout prêts. La faveur même de la mode ne lui manqua pas. Les
poètes
avaient besoin d’une autorité pour justifier cert
ion dont tous les motifs n’étaient pas désintéressés. Celui-là est un
poète
. Il y en a eu de plus grands ; il n’y en a pas de
à est un poète. Il y en a eu de plus grands ; il n’y en a pas de plus
poète
. Tout dans ses vers vient de l’homme, et cet homm
de lumière du ciel de l’Orient, où toute chose forme tableau, où tout
poète
est peintre. Amené en France à l’âge de deux ans,
asme dans l’érudition, il faisait sa lecture familière du recueil des
poètes
grecs de ce savant40. Quand il vint à Paris, en 1
ur audace41 . André Chénier sut être l’ami de l’homme sans imiter le
poète
. Il apportait avec lui tout le trésor de sa poési
te diversité de sujets, il en est deux, de tout temps préférés, où le
poète
avait donné non des promesses, mais des fruits mû
ûrs, avant que la Révolution tuât la poésie et que la Terreur tuât le
poète
. Ce sont les Idylles et les Élégies. Tous les bon
ont tout dit, si André Chénier n’avait de commun avec tous les grands
poètes
que tout en a été dit et que tout en est encore à
sont ces trois amours qui les premiers s’éveillent dans l’âme du vrai
poète
: l’amour de la nature, l’amour de la beauté pers
a beauté personnifiée dans une femme, l’amour de l’art, qui achève le
poète
. Tandis que la jeunesse d’André Chénier était dou
n’avaient pu leur donner l’idée de composer des idylles. Ils étaient
poètes
bucoliques par la mode qui faisait lire avec déli
était le commun succédant au raffiné. Au lieu d’une Iris en l’air, le
poète
célébrait, — je devrais dire prostituait, — une m
improvisation dans un moment de trouble. Le souvenir inspire mieux le
poète
que l’émotion présente. Je préfère, dans les Élég
est toujours l’homme, mais l’homme se tenant discrètement derrière le
poète
. Il est plus poète là où il se déprend de lui-mêm
e, mais l’homme se tenant discrètement derrière le poète. Il est plus
poète
là où il se déprend de lui-même, où il se transfo
de l’antiquité bucolique ; tout, jusqu’à la mythologie qui, dans les
poètes
contemporains d’André Chénier, n’est que l’applic
t de Virgile, autant qu’ils y ont cru eux-mêmes, de cette foi du vrai
poète
dans les choses qu’il crée. De même que Virgile a
ssocions à sa prière. André Chénier est devenu païen, parce qu’il est
poète
, et nous le sommes un moment avec lui, parce que
poète, et nous le sommes un moment avec lui, parce que là où le vrai
poète
met son âme il y attache la nôtre. André Chénier
âme il y attache la nôtre. André Chénier est comme le dernier-né des
poètes
du dix-septième siècle. Il est de ce beau temps d
es dernières colères de ce cœur si passionné et si haut, sinon que le
poète
charmant des Élégies et des Idylles prenait l’ess
poète charmant des Élégies et des Idylles prenait l’essor d’un grand
poète
, au moment où le geôlier de Saint-Lazare vint le
Achille du Clésieux46 I Les
poètes
pleuvent pour l’heure. Borate, cœli, et nubes pl
tes pleuvent pour l’heure. Borate, cœli, et nubes pluant justum. Le
poète
est presque aussi rare que le juste. Hier, c’étai
ques, nous le connaissions. — La Bretagne le compte dans ce groupe de
poètes
qui s’ouvre à Brizeux et se ferme à La Morvonnais
me à La Morvonnais. — Achille du Clésieux est de la vieille garde des
poètes
qui avaient le feu sacré, comme les grenadiers de
guères l’inspiration de ceux qui ont encore la prétention d’être des
poètes
… Ceux-là, qui sont une bande, et oui, malheureuse
exprimer. La Poésie est une Immortelle. Le vieux Villon, quand il est
poète
, est aussi jeune que Lamartine ; et s’il n’y a pa
est aussi jeune que Lamartine ; et s’il n’y a pas succès quand il y a
poète
, c’est une raison pour que la Critique soit plus
nse pas comme elle, et qui en jugeant usurpe sa place, et pour que le
poète
soit plus fier. Achille du Clésieux n’est pas un
nt le plus goûté aux fleurs amères et aux poisons de la vie parmi les
poètes
, sont les plus puissants. Les poètes jeunes, à pr
aux poisons de la vie parmi les poètes, sont les plus puissants. Les
poètes
jeunes, à pressentiments plus qu’à expériences, o
riences, ont un charme moins pénétrant et moins fort que les profonds
poètes
du souvenir. Pourquoi Dieu l’a-t-il voulu ainsi ?
e nos esprits et de nos mœurs. L’auteur d’Armelle est, avant tout, un
poète
de sentiment, — une de ces sensibilités d’organis
ête qu’avec la poitrine. C’est l’accent du cœur qui le met à part des
poètes
d’un temps où l’âme se retire de toutes choses de
nt la sensation et la matière envahissantes… Naturellement, un pareil
poète
doit être plus ou moins méconnu à une époque vide
i ceux qui se croient les forts de la littérature actuelle, parmi les
poètes
matérialistes et réalistes de notre décadence lit
amées et à Leconte de Lisle. Achille du Clésieux a l’accent des vrais
poètes
, qui est un accent passionné. Certes ! il n’a poi
— adouci, plaintif et calmé ; mais il l’a… Comme Lamartine, il est un
poète
de grande inspiration spiritualiste et religieuse
de sa jeunesse, quand, après le sang qu’avait fait couler ce terrible
poète
de Napoléon Bonaparte, ce fut au tour des larmes
, excepté La Fontaine, en quelques vers trop rares, mais divins, quel
poète
français avait vraiment rêvé ?… Les voluptueuses
e fut une Circé, qu’en lui quelque chose résista aux enchantements du
poète
, et ce quelque chose fut mieux que le talent ; ce
la poésie. Il a glorifié Pope, dans sa critique de Bowles, d’être un
poète
moral. Du Clésieux, dans son poème, est resté jus
i est absolument le contraire du procédé le plus en honneur parmi les
poètes
et les écrivains d’aujourd’hui. La société, en se
aisant vibrer plus fort que Racine, c’est Lamartine, le souverain des
poètes
français du xixe siècle, et peut-être de tous le
poètes français du xixe siècle, et peut-être de tous les temps. Les
poètes
que Lamartine a inspirés, — car tout grand poète
tous les temps. Les poètes que Lamartine a inspirés, — car tout grand
poète
fait semence de poètes, — les Élisées qui ramasse
ètes que Lamartine a inspirés, — car tout grand poète fait semence de
poètes
, — les Élisées qui ramassent le manteau du prophè
ceux, enfin, que j’appelle les lamartiniens, — comme, par exemple, le
poète
d’Armelle, — ont contre eux maintenant le goût pu
d’hui par les yeux, — le plus sensuel des organes. Du Clésieux est un
poète
à la voix pleine, harmonieuse, étendue, mais qui
quoique le musicien soit bien au-dessus du peintre dans son génie. Le
poète
d’Armelle n’a pas ces qualités prodigieuses, mais
are, et qu’il faut savoir apprécier ce qu’elle vaut, l’émotion que le
poète
ressent et qu’il donne, cette émotion, contenue e
premier mot et le dernier de ce chapitre : Achille du Clésieux est un
poète
d’âme. Il l’est suprêmement, — et il ne l’est pas
est pas que la plume à la main. Il l’est aussi dans la vie. Il est le
poète
de l’action comme il est le poète du rêve et du s
l’est aussi dans la vie. Il est le poète de l’action comme il est le
poète
du rêve et du souvenir. Ce lamartinien a l’instin
des beaux vers, et il l’a prouvé par des œuvres chrétiennes immenses.
Poète
signifie faiseur ; il a fait ; il a agi ; il a cr
ration de la pieuse Bretagne. Il a bâti presque des villes, comme les
poètes
des anciennes mythologies. Mais sa lyre n’est pou
ur rien là-dedans. Par la vertu de ce Christianisme qui peut tout, le
poète
d’Armelle a été le seul socialiste pratique de ce
elle (Constitutionnel, 16 août 1876). 47. Les Œuvres et les Hommes.
Poètes
, 2me série. 48. Dentu. 49. Poètes, 2me série.
47. Les Œuvres et les Hommes. Poètes, 2me série. 48. Dentu. 49.
Poètes
, 2me série.
grandeur militaires (1835). — Les Destinées (1864). — Le Journal d’un
poète
(1865). OPINIONS. Victor-M. Hugo Il no
.] Alphonse de Lamartine Il y eut en ce temps-là un autre grand
poète
, Alfred de Vigny, qui chanta sur des modes nouvea
e maladie de l’artiste aux époques comme la nôtre, il a été et il est
poète
; il a commencé par être poète pur, enthousiaste,
ues comme la nôtre, il a été et il est poète ; il a commencé par être
poète
pur, enthousiaste, confiant, poète d’une poésie b
est poète ; il a commencé par être poète pur, enthousiaste, confiant,
poète
d’une poésie blonde et ingénue. Ce scalpel qu’il
épée, après la harpe ; il a tenté d’être, entre tous ceux de son âge,
poète
antique, barde biblique, chevalier trouvère. Quel
rés, amené en lui cette transformation, ou du moins cette alliance du
poète
au savant, de celui qui chante à celui qui analys
s ses Poèmes, parce que, dans ses Poèmes, M. de Vigny n’est qu’un pur
poète
. N’être qu’un pur poète ! Réduction des molécules
dans ses Poèmes, M. de Vigny n’est qu’un pur poète. N’être qu’un pur
poète
! Réduction des molécules de l’homme qui le fait
mme qui le fait passagèrement divin ! [Les Œuvres et les Hommes : les
Poètes
(1862).] Théodore de Banville Dans la vie d
: les Poètes (1862).] Théodore de Banville Dans la vie de tout
poète
, il y a toujours un grand côté symbolique. Celui-
ants comme ceux d’un prince d’Angleterre, la distinction que tous les
poètes
ont dans leur âme. Il fut comme un signe vivant e
ace, et qui jetait son manteau de comte sur le corps débile et nu des
poètes
morts à l’hôpital. Grand artiste, il fut aussi un
ed de Vigny était profondément religieuse et même un peu mystique. Le
poète
méditait de donner à un nouveau recueil le titre
oderne, la conscience du sacerdoce qu’exerce l’intelligence. Aussi un
poète
comme Vigny n’est-il pas vraiment un prêtre de la
seur a mûri, il est dans toute la force de sa virilité stoïque, et le
poète
n’est ni desséché ni refroidi ; seulement il a re
C’est dans le tranquille accomplissement de ce travail suprême que le
poète
achevait sa vie et son œuvre. [Alfred de Vigny, é
ue colère contre un impérissable souvenir, et je reconnaissais mal un
poète
à cette haine inutile. Qui donc ose se plaindre d
dont les plaies saignent à son propre cœur. Ah ! celui-là est bien un
poète
qui porte en soi le grand fardeau des souffrances
paraître, non certes par une vaine gloriole, mais par amour pour les
poètes
pauvres et misérables de tous les âges, dont il s
saisissants de son originalité, sentit mieux que personne combien les
poètes
à travers le temps revivent en ceux qui leur succ
uvenirs personnels (1883).] E. Caro M. de Vigny est, parmi les
poètes
de ce temps-ci, le moins préoccupé de se mettre e
idéalisée) dans une image, dans un tableau. Voyez la Mort du Loup. Le
poète
a ressenti profondément l’inquiétude et l’émotion
t ces magnifiques pensées, on peut entendre comme le sanglot viril du
poète
. Pour moi, quand le désespoir s’exprime si hautem
me reconnais pas le droit de le condamner. Ces tristesses sublimes du
poète
, succédant à de longs silences, ont un accent de
ompe pas. Partout où la souffrance est vraie, il y a de la grandeur. [
Poètes
et romanciers (1888).] Francis Vielé-Griffin
— jusque dans Éloa, jusque dans sa Maison du Berger, — sa liberté de
poète
est perpétuellement entravée par je ne sais quell
Après les poésies, après les romans, voici que paraît le Journal d’un
poète
, ce précieux recueil de pensées intimes, choisies
lat discret, son mystère, sa hauteur sereine et sa pureté ? Plusieurs
poètes
lui sont supérieurs par la puissance, et plusieur
voir Colombes et Couleuvres. I Lorsque le temps n’est pas aux
poètes
, il faut sentir qu’on l’est deux fois pour oser f
ns pour lesquelles, hélas ! les sténographes ont trop manqué. Mais le
poète
se taisait en lui ; du moins le public ne l’enten
e l’entendait pas, et il faut bien le dire à M. Roger de Beauvoir, le
poète
, c’est la meilleure portion de son être ! Avant d
n Dandy en vers, qui met son gant comme lord Byron ou Moore, il était
poète
sincèrement, primesautièrement poète, en dehors d
me lord Byron ou Moore, il était poète sincèrement, primesautièrement
poète
, en dehors de toute fausse étude et de toute Écol
trois personnels et sincères comme tout ce qui s’écoute soi-même, les
Poètes
de notre temps se classent en Écoles, et, quel qu
eurs, ils ne sont, en définitive, que les attachés d’un système — des
poètes
de parti pris. Tous, ils ne font des vers que pou
s vrais et se soulager de leurs émotions en les faisant partager. Ces
Poètes
, qui, du reste, se nomment eux-mêmes des artistes
e ce temps, qui a le malheur peut-être d’être trop littéraire pour un
poète
, M. Roger de Beauvoir dont la nature ouverte et s
vraie, qui prend sa source dans les sentiments éternels et que chaque
poète
exprime avec une voix différente, a une fraîcheur
malgré la mélancolie des années, qui met ses safrans sur le front du
poète
, il y boira toujours, dans cette « coupe rose »,
la haine, la calomnie et l’innocence, les nectars et les poisons. Le
poète
l’explique à la première page, et déjà vous sente
phaël, est aussi varié dans le choix de ses sujets que peut l’être un
poète
lyrique, un de ces poètes qu’un philosophe allema
ns le choix de ses sujets que peut l’être un poète lyrique, un de ces
poètes
qu’un philosophe allemand, poète lui-même, et mêm
l’être un poète lyrique, un de ces poètes qu’un philosophe allemand,
poète
lui-même, et même plus poète que philosophe (Sche
de ces poètes qu’un philosophe allemand, poète lui-même, et même plus
poète
que philosophe (Schelling), appelle « les abeille
fontaine de Jouvence que le Temps fait filtrer dans la pensée de tout
poète
digne de ce nom, nous indiquerons comme étant les
de tombe, à Venise, Le Livre inconnu et la plupart des pièces que le
poète
adresse à ses enfants. Malheureux par la famille,
ce besoin primitif et inaliénable des saintes affections du foyer, le
poète
de Colombes et Couleuvres a répété le cri d’angoi
nt. Une douleur plus mâle et plus profonde a exalté les puissances du
poète
, et le sentiment paternel, — le plus beau sentime
té ! Spiritualiser son inspiration ! Cela doit-il donc tant coûter au
poète
qui a écrit les vers A ma mère et cette fière et
a toujours empêché de le confondre, malgré ses erreurs d’homme et de
poète
, avec les Gentils de notre temps, avec les Idolât
anisme ému et qui s’abat tant de fois dans son livre sur la pensée du
poète
devenue plus sérieuse et plus triste, et qui a ét
couchera le cœur tout entier, nous aurons un Canova de la poésie… Le
poète
aura fait le beau mariage de la Grâce et de la Pr
a Grâce et de la Profondeur. Il faut bien que la Critique le dise aux
poètes
, puisqu’ils l’oublient aux tournants du siècle et
son œuvre comme un philosophe allemand sous son système. Oui, que les
poètes
se le disent : A l’heure qu’il est, tout poète qu
système. Oui, que les poètes se le disent : A l’heure qu’il est, tout
poète
qui ne sera pas chrétien, dans le sentiment ou da
progrès sera suivi d’un autre ; que là n’est pas le dernier effort du
poète
et son dernier résultat. Nous avons dit ce qui no
rit qui s’observe et qui se cultive doit éviter. Comme la plupart des
poètes
faciles et naturels, M. Roger de Beauvoir est que
ir est quelquefois négligé. Il n’est pas très-rare, en effet, que les
poètes
très vrais soient négliges, tandis que les poètes
, en effet, que les poètes très vrais soient négliges, tandis que les
poètes
affectés ou les poètes d’Écoles (ces grandes affe
tes très vrais soient négliges, tandis que les poètes affectés ou les
poètes
d’Écoles (ces grandes affectations organisées) so
brossent comme une pierre précieuse. Ainsi Pétrarque, par exemple, ce
poète
qu’on aime à la rage quand on l’aime, — car on ne
être. Or, un homme ému n’est encore que la moitié de l’écrivain et du
poète
, et il faut davantage. M. de Beauvoir, qui joint
que a le droit d’être impitoyable. En effet, ce n’est pas l’esprit du
poète
qu’elle doit plaindre, mais son travail et sa vol
re est peut-être le seul éditeur de Paris qui publie spécialement des
poètes
. Il n’a point horreur de la poésie, ce Normand !
. Il ne s’agit pas seulement pour lui des Parnassiens, cette école de
poètes
comme les Lakistes en Angleterre ; il s’agit de t
es comme les Lakistes en Angleterre ; il s’agit de tous les genres de
poètes
, anciens et modernes. Il a réédité la Pléiade Fra
es œuvres poétiques d’André Chénier ce que l’on a fait pour le nom du
poète
. L’édition porte ce titre : Œuvres poétiques d’An
e, on n’a pas uniquement ramassé tout ce qui est sorti de la plume du
poète
, mais même les choses raturées par sa plume. On n
rde — et je le dis ! — comme un des plus grands et des plus charmants
poètes
dont la France puisse s’honorer. Il est mort trag
tion ravie que l’imagination caresse l’ébauche et rêve sur le rêve du
poète
. Les Anciens, plus profonds qu’on ne croit dans l
e regret éternel les idéalise encore ! André Chénier, cette aurore de
poète
, plus délicieux, comme le soleil, à l’aurore, que
es plus fermes quand elle ne les jeta pas sous le couteau… La vie des
poètes
est rarement poétique. Ce qu’on n’en sait pas vau
Ce qu’on n’en sait pas vaut toujours mieux que ce qu’on en sait : Le
poète
est semblable aux oiseaux de passage, Qui ne bâti
bords, et le monde Ne connaît rien d’eux que leur voix ! Tel est le
poète
. Le meilleur historien qu’il ait, c’est le Mystèr
brin de paille, et c’est à navrer le cœur de tous ceux qui aiment les
poètes
, cela ! Voilà, en effet, le caractère de la notic
nsacrée à son glorieux parent. Il a oublié que le mystère va bien aux
poètes
, ces dieux, et que toute divinité est mystérieuse
e homme plongé dans les littératures grecque et latine, et cachant le
poète
dans la chrysalide de l’érudit. Parmi les poètes,
latine, et cachant le poète dans la chrysalide de l’érudit. Parmi les
poètes
, tout le monde n’est pas comme lord Byron et le C
éité de source et d’épanchement de Lamartine, par exemple, s’affinait
poète
avec lenteur dans des tentatives d’expression cen
uvelle édition d’André Chénier est hérissée le font également pour le
poète
. Elles montrent trop — et fort inutilement — ses
l’analyse et leurs doubles curiosités vaines ; car c’est plus pour le
poète
que pour personne que le mot de Voltaire est vrai
aphies. Quant à ce qui est de l’analyse et des méthodes de travail du
poète
, elles nuisent toujours à la beauté synthétique d
rge, en a un superbe, quand il dit qu’on ne sait pas plus comment les
poètes
s’y prennent pour faire de beaux vers qu’on ne sa
on moi, c’était là que le goût et surtout l’admiration pour un pareil
poète
devaient s’arrêter. Nous savions de lui tout ce q
raphie, tous ces gens qui veulent attacher des notices aux talons des
poètes
, ces rêveurs qui nous font rêver et qui se révèle
n ! André Chénier n’était pas un athée comme nous avons depuis vu des
poètes
athées : Shelley, par exemple, et Leopardi. C’éta
utel invisible, la plus intense prière, enfin, que l’imagination d’un
poète
révoltée des abominations de la terre ait jamais
inciblement l’attirait, André Chénier ne savait pas, comme disent les
poètes
, quel dieu il portait dans son sein. Il n’ambitio
talent, d’un feu inextinguible et immortel, nous pouvons induire quel
poète
il aurait été s’il eût vécu un jour de plus. Augu
dans sa seconde gloire, qui devrait être la première : — sa gloire de
poète
lyrique, du plus puissant poète lyrique que certa
ait être la première : — sa gloire de poète lyrique, du plus puissant
poète
lyrique que certainement ait eu la France avant L
n poésie, d’œuvre plus belle ! Seulement, et je parle à ceux qui sont
poètes
en quelque degré, si l’œuvre avait été plus belle
qui sont poètes en quelque degré, si l’œuvre avait été plus belle, le
poète
, privé de la poésie de sa mort sanglante, aurait
, c’est précisément (répétons-le une dernière fois !) cette beauté du
poète
, que l’édition actuelle, avec les appesantissemen
ailé et envolé depuis longtemps dans sa gloire, nous montrent trop le
poète
rongé par le versificateur et par l’érudit. Cette
s prises chez les Grecs ! Le mérite et la faculté des grands et vrais
poètes
, c’est l’assimilation rapide, c’est, avec un rien
ndre fleur grecque enfin, pouvait faire tout André Chénier. Les vrais
poètes
ressemblent à ces femmes qui pour avoir respiré u
ient de faire d’André Chénier dépaysent l’admiration et prosaïsent le
poète
. Était-ce donc bien la peine de les donner ?
Poètes
d’aujourd’hui et Poésie de demain1 [6 février
m’y suis engagé par le titre même de cette Conférence ce que sont les
Poètes
d’aujourd’hui et ce que pourra être la Poésie de
Poésie de demain, sans y joindre quelques mots sur ce que furent les
Poètes
et la Poésie d’hier. Ce n’est pas une heure qu’il
e, si je ne me trouvais rassuré par la liberté de parler davantage en
poète
qu’en critique. Le critique ou, plus abstraitemen
antisme ou du moins contre ses excès, c’est-à-dire contre les mauvais
poètes
qui n’en continuaient que les défauts. Cette réac
ôt l’arrivée, dans le Romantisme, encore vivace ou déjà finissant, de
poètes
nouveaux et de tempéraments neufs. Le Romantisme,
M. Coppée ce lyrisme bourgeois, sentimental et populaire, qui fait du
poète
des Humbles un humble poète. Mais montons plus ha
is, sentimental et populaire, qui fait du poète des Humbles un humble
poète
. Mais montons plus haut. Le cher et admirable Léo
poète. Mais montons plus haut. Le cher et admirable Léon Dierx est un
poète
Lamartinien, Leconte de Lisle s’apparente à Alfre
ien de servile dans ce désir très filial qui lie par l’admiration les
poètes
de tout à l’heure aux poètes d’hier. Mais les jeu
très filial qui lie par l’admiration les poètes de tout à l’heure aux
poètes
d’hier. Mais les jeunes gens sont prompts et exig
répudier trop catégoriquement l’École précédente. Le réel mérite des
poètes
parnassiens lui fut moins visible que leurs défau
ieuse. Verlaine fut l’illustration de ce principe nécessaire que tout
poète
doit se faire à lui-même sa poésie, en toute indé
nouvelle venait de naître aux lettres, qui reconnaissait en ces deux
poètes
les devanciers de ses principaux désirs d’art. Ce
comme elle fait Baudelaire. C’est ce désir de nouveauté qui anime les
poètes
les plus divers. Sans cette recherche du « non en
l’état naturel et successif de toute Littérature ; il fut commun aux
poètes
d’autrefois comme aux poètes d’aujourd’hui, de mê
de toute Littérature ; il fut commun aux poètes d’autrefois comme aux
poètes
d’aujourd’hui, de même que ce sera le souci des p
fois comme aux poètes d’aujourd’hui, de même que ce sera le souci des
poètes
de demain. Tout ce que je veux bien admettre, et
ain. Tout ce que je veux bien admettre, et qui pût mériter aux jeunes
poètes
d’il y a quinze ans le nom de Décadents, comme l’
ain byzantinisme et un excès de subtilité, les principaux défauts des
Poètes
qu’on appelait Décadents, défauts plus apparents
nce admirable dans l’artifice démodé et l’obstination stérile. Si les
Poètes
de l’École Décadente en étaient restés à ces prem
qu’on peut vraiment qualifier de considérable. À l’effort initial des
poètes
qui, les premiers, tentèrent la fortune d’une poé
férences et des préoccupations intellectuelles de cette génération de
poètes
et d’écrivains. C’est là qu’on trouvera, avec ses
quelle fut cette doctrine. Le nom de Symbolistes dont on désigna ces
poètes
n’est point suffisamment explicatif de leurs tend
rlaine et dans Mallarmé. Verlaine fut en effet le plus individuel des
poètes
, comme Mallarmé en fut le plus idéaliste. J’empru
arrêter un instant sur les moyens d’expression que se sont créés les
poètes
d’aujourd’hui. Pendant très longtemps, le moyen
rouvaille littéraire des plus curieuses. La découverte en revient aux
poètes
d’aujourd’hui et je ne suis pas sûr que ce ne soi
sitée fut à peu près celle-ci : La poésie consistait donc à ce que le
poète
cherchât, par les moyens en son pouvoir, à impose
ainsi qu’agit Hugo qui, puissant et despotique, force et subjugue. Le
poète
oblige à sympathiser avec lui. Il ordonne qu’on l
sse. La poésie est pour ainsi dire autoritaire. Le lecteur accepte du
poète
la poésie toute faite. Or, c’est justement tout l
te. Or, c’est justement tout le contraire de cette obéissance que les
poètes
d’aujourd’hui prétendent demander à leur lecteur.
i prétendent demander à leur lecteur. Au lieu d’imposer sa pensée, le
poète
, pour ainsi dire, la propose, la présente, l’offr
sera donc plus d’une part l’autorité et de l’autre la soumission. Le
poète
cherchera moins à dire qu’à suggérer. Le lecteur
e. C’est cette figuration expressive de l’Idée par le Symbole que les
Poètes
d’aujourd’hui tentèrent et réussirent plus d’une
s exactement les siens. Ce n’est pas seulement dans la nature que les
poètes
ont cherché les symboles de leurs idées. Ils ont
Les Légendes et les Mythes ont été, de tout temps, en faveur chez les
poètes
, chez ceux d’autrefois comme chez ceux d’aujourd’
pittoresque par l’éloignement et la distance où il est du nôtre. Les
Poètes
récents ont considéré autrement les Mythes et les
e la préoccupation d’exprimer symboliquement des idées qui a valu aux
poètes
d’aujourd’hui le nom sous lequel on les désigna.
adiction avec ce goût d’individualisme que j’ai relevé aussi chez nos
poètes
. En effet, qui dit école dit communauté de but et
le dit communauté de but et de moyens. À ce compte, le seul groupe de
poètes
français qui eût jamais mérité ce nom serait la P
emy Belleau ou tout Baïf pourrait être dans Ronsard. Au contraire les
poètes
d’aujourd’hui sont singulièrement dissemblables l
Verhaeren. Rarement, l’art fut plus nettement individuel que chez ces
poètes
; non seulement ils détestèrent l’imitation récip
blies et eurent un vif et fort sentiment de l’indépendance absolue du
Poète
et de la Poésie. C’est cet esprit d’indépendance
vous renvoyer aux ouvrages spéciaux qui en traitent et aux œuvres des
poètes
qui l’ont employé. Grâce à eux il a acquis une in
ividuelle. Tout en parlant poésie, me voici insensiblement arrivé aux
poètes
, mais c’était déjà parler d’eux que de parler de
oin de me présenter à vous non point comme un critique, mais comme un
poète
. C’est pourquoi justement je sais le tort que l’o
n disserte. Je ne saurais m’empêcher tout au moins de vous nommer les
poètes
qui, autour de Paul Verlaine et de Stéphane Malla
llonger cette liste presque indéfiniment. Des prosateurs qui sont des
poètes
s’y joindraient d’eux-mêmes où M. Paul Adam retro
ais comme preuve dernière que les symbolistes furent tout de même des
poètes
, que c’est à l’un d’eux qu’on s’est adressé pour
ntièrement dans ses principes et dans ses résultats, attendre que les
poètes
qui y contribuèrent aient achevé l’œuvre entrepri
t maître de ses plus amples forces intellectuelles, et s’ils sont les
poètes
d’aujourd’hui, ils sont encore les poètes de dema
ctuelles, et s’ils sont les poètes d’aujourd’hui, ils sont encore les
poètes
de demain. Pour dire vrai, ce n’est pas à eux se
ce à l’heure actuelle. Le meilleur moyen de savoir ce que veulent les
poètes
de demain est encore de savoir ce qu’ils reproche
neries, des Assassins, du Livre de sang, des Océanides, un des grands
poètes
à outrance de ce temps, ne pouvait manquer d’atti
elles sources d’inspiration, méprisées par la génération présente, un
poète
du xixe siècle avait eu la hardiesse d’aller pui
deviné la grande poésie cachée dans une conception qui n’a pas eu son
poète
, car, il faut bien le dire, Dante lui-même ne l’e
vinisantes dont le Catholicisme avait pénétré sa pensée, n’est pas le
poète
de l’enfer chrétien. Ivre d’antiquité comme les a
yen Age l’admettait, dans sa simplicité terrifiante, n’a donc eu pour
poètes
que quelques mystiques chrétiens comme sainte Bri
pouvantables que celui du Dante : mais, comme il ne s’agit pas ici de
poètes
surnaturels, mais de poètes littéraires, nous n’a
nte : mais, comme il ne s’agit pas ici de poètes surnaturels, mais de
poètes
littéraires, nous n’avons pas à en parler. Quand
se place en dehors des Mystiques et de la Légende, Dante est le seul
poète
littéraire de l’enfer, et nous sommes si loin, po
uel nous applaudissons aujourd’hui, attend encore, attend toujours un
poète
de proportion avec sa grandeur ! Eh bien ! pourqu
andeur ! Eh bien ! pourquoi M. Amédée Pommier ne l’a-t-il pas été, ce
poète
? Est-ce le génie qui lui a manqué ? Mais la conc
ibrer et à se souvenir ? Non, rien de tout cela n’a manqué au nouveau
poète
de l’Enfer. Son poème est là qui répond pour lui.
jet d’un enfer réel, où l’ignominie des Sept Péchés Capitaux force le
poète
à matérialiser sa pensée, comme l’âme a matériali
verons pas contre les tableaux inouïs de bouffonnerie grandiose de ce
poète
, qui comprend la gaîté et les plaisanteries du Dé
es, et qu’il est facile de résoudre. M. Amédée Pommier a été un grand
poète
dans tout ce qu’il a compris de l’idée chrétienne
l n’avait pas eu à sa portée la science même du christianisme. Ici le
Poète
devait s’épauler au Docteur. Son enfer charnel et
res plus affreux encore au caractère de ces tortures que l’incroyable
poète
nous retrace avec un relief si effrayant. Les idé
elles nous n’insisterons pas, mais que nous avons voulu indiquer à un
poète
qui nous comprendra, on les regrette dans le poèm
s qui tiennent à l’incomplet de la notion chrétienne dans l’esprit du
poète
et au manque d’étendue de son cadre, il n’y a plu
ophes et à la puissance de leur facture, on reconnaît tout d’abord un
poète
de la plus haute volée, tout à la fois ample et c
, du tragique renversé et redoublé par le contraste. Dès le début, le
poète
de L’Enfer, malgré la beauté de pose de ses strop
Les actes les plus anonymes, Sont au grand livre enregistrés. Et le
poète
continue de décrire et de s’avancer dans ce mouve
sobriété ferme. Ce n’est pas Klopstock, ce n’est pas Milton, c’est un
poète
d’une personnalité différente dans lequel l’inspi
ien de nouveau, de replié, d’inventé par lui dans la pensée. Un autre
poète
aurait montré peut-être quelque point de vue inco
ot si sublime : « Le ciel brûle plus que l’enfer ! » et dont un autre
poète
aurait tiré un grand parti. Mais M. Pommier n’a p
une force de style acquise ou spontanée, un faire particulier dont le
poète
est doué, c’est quelque chose de plus étonnant et
M. Amédée Pommier, par cette mystérieuse intussusception qui fait les
poètes
, a dans l’âme un peu de ce sentiment formidable q
atériels ! Le spectacle est là, réel et visible, mais le sentiment du
poète
domine le spectacle. L’ironie de sa parole, la re
onner une idée de sa puissance d’incarnation et de relief. Le nouveau
poète
de l’Enfer est une imagination plastique du premi
premier ordre. Il a les qualités d’expression en ronde-bosse, que les
poètes
de ce temps ont placées si haut, et de plus il a
tes semblables à de la sculpture dans un métal incandescent, c’est le
poète
plus haut que la matière qu’il touche d’une main
te plus haut que la matière qu’il touche d’une main si puissante ; le
poète
, avant tout, spirituel ! IV Et nous l’avons
u’on s’y méprendra et qu’on doit s’y méprendre. M. Amédée Pommier, le
poète
chrétien, de tête du moins, doit être appelé maté
énervé, et nous savons si le matérialisme est le vice du livre et du
poète
. Certes, son défaut n’est pas là ! L’inspiration
qu’ici la victime de la profondeur et la plus faible des deux dans le
poëte
de L’Enfer, des Assassins, du Livre de sang, des
qu’y a-t-il pour que M. Amédée Pommier se permette de n’être plus le
poète
de la forme autrefois si ferme, si droite et si s
est pas d’hier dans la littérature. Il est de la glorieuse ventrée de
poètes
qu’avait portés 1830. Dans le romantisme contempo
endra bientôt encore. Il montrera qu’il y a toujours, quand on est né
poète
, un bout de cœur à donner à l’éternel vautour. Ma
e plaît, à moi : car sans elle je ne pourrais retrouver l’identité du
poète
des Crâneries dans le poète des Colifichets, cett
le je ne pourrais retrouver l’identité du poète des Crâneries dans le
poète
des Colifichets, cette outrance que M. Amédée Pom
n que d’une syllabe pour vous enchanter, si vous avez en vous écho de
poète
, — qui serait Liszt encore sur une épinette et Tu
ée à épuiser son dernier effort et à dévoiler son dernier mystère. Le
poète
des Colifichets, ce poète du mot, qui le hacherai
ffort et à dévoiler son dernier mystère. Le poète des Colifichets, ce
poète
du mot, qui le hacherait volontiers pour en avoir
de ce mot haché tirerait je ne sais quel incroyable parti encore, ce
poète
du mot a une haleine, et cette haleine est le plu
du moins par le plus simple et le meilleur moyen de faire juger d’un
poète
, — la citation. En effet, citer quelques vers tri
, l’entente du vers, ses ressources, son économie, la souveraineté du
poète
sur le vers, je ne crois pas qu’on puisse aller p
sique qui, en poésie, est une barbarie ou une corruption, l’audacieux
poète
s’est-il permis de l’élever, solitaire, parmi ses
cette fière et belle épigraphe : Tout est le droit du peintre et du
poète
! n’aurait-il pas osé s’expliquer, lui qui écrit
I Ainsi je finis par un doute. Cet esprit qui ne biaise jamais, ce
poète
de résolution, cet héroïque qui n’a peur de rien,
tableaux grotesques du petit père André, sachant et très-sûr qu’où le
poète
met sa griffe la marque reste et reste seule sur
griffe la marque reste et reste seule sur le ridicule effacé, lui, le
poète
des Crâneries, qui en fera une tant qu’il aura le
auxquels il est impossible de résister ! L’auteur des Colifichets est
poète
sous les deux espèces, et on le sent en maint end
moins superficiellement l’opinion, les craintes et les espoirs de nos
poètes
, car l’évolution de Mistral est significative la
êchera pas Mistral de nous donner une merveilleuse épopée et quelques
poètes
contemporains de mener bataille contre la rime. A
devenu date en cette évolution littéraire. ——— Et maintenant que les
poètes
se défendent ou attaquent, jugent ou bataillent,
uée dans toutes mes œuvres et si j’avais à recommencer ma carrière de
poète
, c’est tout bonnement avec celle-là que je recomm
int-Amant, les Le Moine, les Saint-Louis (tous et d’autres excellents
poètes
et de métier) aimaient la rime, aimant le manuel
La Fontaine riment comme d’honnêtes rentiers ; au xviiie siècle, les
poètes
— les menuisiers qui déshonoraient ce nom — rimen
rs les mêmes — les mêmes avec une certitude décourageante. De récents
poètes
, Henri de Régnier, Albert Samain, Adolphe Retté n
e réforme sérieuse n’a été inaugurée. Il faudrait faire comprendre au
poète
que la rime est faite pour l’oreille et non pour
st absolu), il n’y a plus de muettes en français. De cette règle, les
poètes
peuvent induire que le nombre de leurs rimes poss
ez eux » , Roger-Milès, Remacle et quelques artistes devisent avec le
poète
, nous parlons de l’évolution de Mistral. — Si on
s ? Georges Rodenbach 6 juillet 1895. Le subtil, l’émotionnant
poète
du Voyage dans les yeux, de Bruges-la-Morte et du
Rhône sera encore une grande œuvre, parce qu’il est une âme de grand
poète
. C’est dire que le vers, libre ou non, avec ou sa
onc indifférente. Ce qui le prouve c’est que, en ce moment, plusieurs
poètes
affirment leur beau talent en pratiquant les vers
nt en pratiquant les vers libres, tandis que d’autres se prouvent des
poètes
aussi modernes, en restant dans l’ancienne prosod
me. Comme on le voit, c’est une leçon très fine et très douce que le
poète
du bonheur mélancolique et simple donne aux jeune
uillet 1895. L’étrange adversaire des symbolistes, le très convaincu
poète
scientifique, philosophique et sociologique de En
ralisation tue le génie particulier, caractéristique. Je souhaite des
poètes
, des artistes de « leurs provinces » — comme des
aboutir en morale, au devoir et à l’Altruisme scientifique. Mais le
poète
scientifique et sociologique dont le but est la c
ka 13 juillet 1895. Au cours de cette enquête nous rencontrons la
poétesse
de qui les Rythmes pittoresques et les Joies erra
nce puis elle dit : « Au fond, pourquoi s’occuper de Mistral ? il est
poète
provençal et ne peut avoir de prétention à influe
orme. Pour l’avoir compris, Gustave Kahn est, vaporeusement, très bon
poète
; tandis que, ne donnant aucunes sensations music
leurs sujets appelaient les rigides architectures du vers ! Bref, le
poète
, le peintre, le sculpteur, le musicien obéira aux
sensitif et sensationnel, voilà toute la Poésie ; et j’ajoute que les
poètes
devraient connaître un peu mieux leur syntaxe. Et
ui ne se seraient pas initiés à « la surprise de style » de l’aimable
poétesse
, nous citerons ce sans doute gracieux petit fol C
ue pour guide, tant que nous rechercherons et donnerons l’opinion des
Poètes
— nous réservant, d’ailleurs, de les discuter plu
tionnaire toujours mais avec grâce et force, sincérité et utilité, le
poète
perversement swedenborgien, l’auteur de Philoméla
quelque compétence, parce que je ne sais pas le provençal. Car aucun
poète
, j’entends aucun poète lyrique, ne saurait être a
rce que je ne sais pas le provençal. Car aucun poète, j’entends aucun
poète
lyrique, ne saurait être apprécié par quelqu’un q
e saurait être apprécié par quelqu’un qui ne sait pas la langue de ce
poète
. J’admire Mistral comme j’admire, par exemple, Pé
n sais rien, parce que je n’entends ni le provençal, ni l’italien. Un
poète
dramatique peut se révéler même sans la traductio
dramatique peut se révéler même sans la traduction (et encore !), un
poète
lyrique, jamais ; et d’après ce que m’ont dit des
e possible en provençal, et dans toutes les langues, chez les mauvais
poètes
. — Lors, en français, et chez les bons poètes ? —
ngues, chez les mauvais poètes. — Lors, en français, et chez les bons
poètes
? — Je ne vois pas du tout la banalité produite p
idue et la plus vive sympathie ! et mon plus ardent désir est que les
poètes
nouveaux nous apportent en effet du nouveau. Quan
ssure, les effets qu’ont tirés de ces modes nouvelles ou rénovées des
poètes
tels que Henri de Régnier, Verhaerena, Gustave Ka
s par les moyens coutumiers, et si ce n’est que le seul talent de ces
poètes
qui me fait me plaire à ce qu’ils nomment le Vers
tions, bien plutôt qu’une nouvelle prosodie ! et je vous assure qu’un
poète
qui ferait surgir un idéal imprévu dans des vers
n’a rien de commun avec les prosodies récentes. Mallarmé, de tous les
poètes
de sa génération, est le plus strict, le plus sév
t des obscurités qu’on reproche à ce parfait artiste ; à ce délicieux
poète
, êtes-vous bien sûr que ces obscurités ne sont pa
t il sait où sont ses vrais amis. Ah ! c’est un vrai, tendre et noble
poète
au moins, celui-là… » Puis, tristement, Catulle M
Poésie ?… — Mistral ? nous dit M. Mallarmé, Mistral est le plus noble
poète
, le plus populaire, le plus « vrai » de notre épo
équence et l’abondance des poèmes, leurs longueurs, leurs redites, le
poète
doit se forger un instrument personnel ; mais qu’
s bon. ——— Pouvait-on mieux dire ? Et voici des vers que, par jeu, le
poète
voulut bien écrire à notre intention pour cette e
ces vers — banvillesquement rimés — : ce fut par expresse volonté du
poète
qui exprime ainsi le « flou du flou ». M. Stéphan
ts selon les émotions ? ce sera long à définir. Mais de consciencieux
poètes
recherchent déjà ces lois, tels de Souza, qui dre
e croyions plus inféodé au classicisme. » Et pour terminer, l’aimable
poète
nous lit quelques strophes inédites, à la gloire
nous avons une cordiale sympathie d’ami et… une presque antipathie de
poète
— veut dire par là que brumeux est le Nord, certe
ir ; que le vers libre a servi très heureusement a un grand nombre de
poètes
, et qu’il y persévérera, j’ose l’espérer ; que le
c comment en des éclats de rire joyeux, et… demi-solitaires, le probe
poète
qui fut parfois un grand sceptique d’amour, deven
e Croze. Émile Goudeau 10 août 1895. L’exubérant et chaleureux
poète
des Fleurs du Bitume, le caustique romancier de l
e étant inapplicable au français, autant et mieux écrire en prose ! —
Poète
, vous avec raison !… Mais voici une feuille blanc
oulez dire !… » Puis, s’étant socratiquement caressé le front, le gai
poète
prit une plume, griffonna, griffonna et nous tend
’honneur redoutable d’être le solitaire aède des hymnaires d’Isis, le
poète
mystique des Noces de Sathan, de la Porte héroïqu
Je m’étonne de la déclaration de Mistral, qui est cependant un grand
poète
; Hugo qui, certes, écrivit plus de trente mille
pour elle. L’inspiration, qui guide l’imagination et même la plume du
poète
, entraînera la rime jumelle dans son flot aussi a
ce qui semble importer plus que la rime et le rythme, c’est l’âme du
poète
. Tout est là. Si elle est noble, pure et forte —
éternelles. » Mais s’il me semble inadmissible que la rime fatigue le
poète
parce qu’elle ne peut se renouveler, je trouve to
rnatives de la rime » l’opinion du plus sage et du plus pénétrant des
poètes
, Georges Rodenbach. En tout cas, nul n’a raison q
onnue improvisation, que nous donna, pour en illustrer un tableau, le
poète
qui chanta Isis et Dieu en strophes irrégulières,
s sont fort beaux. Gabriel Mourey 10 août 1895. L’opinion d’un
poète
unissant — par choix et atavisme — l’Angleterre e
cher confrère, Vous me demandez mon sentiment sur la poésie, sur les
poètes
, sur ces graves questions de rythmes plus on moin
e. L’Avenir de la Poésie en France ? Mon Dieu, il y aura toujours des
poètes
, mais je ne crois pas qu’ils ajoutent beaucoup à
ascal, un Voltaire, un Chateaubriand, un Flaubert. En revanche, quels
poètes
que ceux d’outre-Rhin et d’outre-Manche ! Ceci es
, à propos du futur poème de Mistral, le Rhône. Je pense que le grand
poète
de Mireille fera toujours des choses excellentes
drons du Verbe. Maurice Bouchor 17 août 1895. Le très mystique
poète
qui, pour les âmes naïves, les âmes saintes, se p
et dévoués. M. Bouchor. Ô très épicurien et, à la fois, socratique
poète
qui, ne trouvant pas le Meilleur, vous contentez
je rencontre Clovis Hugues, Clovis Hugues le député, le Provençal, le
poète
… C’était le cas ou jamais de saisir l’occasion pa
s lauriers. Dans notre Midi, Mistral est, comme partout, un admirable
poète
épique et lyrique ; mais on le connaît trop, il e
u’elle lui commande l’image ou la pensée. L’auteur de Mireille est un
poète
. Voyez cependant les poètes, ceux de l’école roma
ou la pensée. L’auteur de Mireille est un poète. Voyez cependant les
poètes
, ceux de l’école romantique, si vous voulez. En o
des écoles ! Eh ! bien, connais pas ! Il y a pour moi deux sortes de
poètes
: ceux qui ont du talent et ceux qui n’en ont pas
et de la main vide d’œuvre. — Tenez, mon cher député de la Butte aux
Poètes
, vous paraissez un peu opportuniste… Bah ! ne pro
t, c’est une galejade, et dites-nous plutôt ce que le devin, que tout
poète
cache en soi, prévoit pour l’avenir de la poésie
ystérieuse éclosion sociale des temps futurs, en seront peut-être les
poètes
. C’est diablement ambitieux ce que je vous dis là
à cette virtuosité — crier « assez ! » lorsque l’aimable et excellent
poète
, solennel, se leva et, d’une voix sonore, chantan
Brand. Alors, un instant, nous nous regardâmes avec dans les yeux, le
poète
, de la fureur, et moi, de la malice ; puis, nous
le ! Et voici donc rétablie dans toute sa pure noblesse la pensée du
poète
un instant obscurcie par une simple petite erreur
de. A. de C. Gabriel Vicaire 24 août 1895. Simple et vraiment
poète
parce que près des humbles, des amoureux, des cro
bonne franquette, M. Gabriel Vicaire estime qu’il ne messied pas à un
poète
de parler poésie : La Clarté, par Perros-Guirec.
-je besoin de vous la dire ? Je considère Mistral comme un très grand
poète
, un des plus grands sans doute qui soient à l’heu
urent souvent erronés ; cependant, ils ont eu le mérite d’inciter les
poètes
au culte de ce que la poésie doit avoir de coloré
et très érudit directeur de l’Annonciation ce qu’il pensait, lui, le
poète
libertaire qui prépare le Martyrologe anarchiste,
es et assourdies dont la fadeur nous éverva, voici que de très jeunes
poètes
installent une Beauté héroïque et concentrée. Dan
, pliantes, friables. C’est une chose assurée. Il ne faut point qu’un
poète
fasse retentir dans de dures trompettes mugissant
es les bruissements doux de l’eau, des printemps, des fleurs. Mais le
poète
est lui-même cette pompeuse trompette qu’embouche
Toute chose est balancée et sonne selon un rythme. Ce n’est point le
poète
qui crée le rythme (ainsi que l’a prétendu Mallar
é), mais c’est le rythme essentiel des choses qui scande et dirige le
poète
. Ainsi l’ont compris instinctivement les Verhaere
istique de cette Muse de Mistral : la lumière et la joie. Lui-même le
poète
l’a bien exprimé dans sa chanson des Bons Provenç
e Sarah Bernhardt surgit, tel le génie familier du Comte, LA MUSE DES
POÈTES
. L’Enquêteur. En vos paroles, comte, la rime
ement, la jolie pièce de l’Alouette : « Il faut, profère gentiment ce
poète
du seizième siècle — que je dise cela de moi, qu
e le surprenant et délicieux poème de M. Dierx, un des plus parfaits
poètes
de ce temps et de bien des temps ? Je veux dire l
ulantes rimes. (Mais une voix d’or tintinnabule ; c’est la Muse des
Poètes
qui s’éjouit.) La Muse ; ton aussi vague qu’un
mble. Mais ces vers-là ? Rozalès. Ça, c’y moi qui a écrit. Bono
poète
, moi, Moussié ; moi li Sarrazin di Constantinople
me poser. Je pense qu’il faut tenir M. Frédéric Mistral pour un grand
poète
; je ne saurais, néanmoins, préciser mon opinion,
t Dante et Racine, et La Fontaine, et jusqu’à Homère, tous ces grands
poètes
n’ont-ils pas donné, comme forme à leur inspirati
ard, le plus inspiré mais non le plus parfait, ni le plus poli de nos
poètes
. Nous devons, certes, remercier le grand Ronsard
u’ils le pouvaient, suivant la belle ordonnance gréco-latine. Mais le
poète
français, qui serait risible de vouloir emprunter
en tapisserie, un peu) de l’Hellade. M. Henri de Régnier, qui se juge
poète
plus intéressant et populaire que Mistral et… les
sorte de mode hellénique ; aussi, nous plaît-il de saluer en ces deux
poètes
(qui, sans doute, se croient ennemis), MM. De La
imal, à qui vous me permettrez de les comparer, puisque le plus grand
poète
de l’antiquité n’a pas hésité de se servir d’une
l’idée maîtresse du Symbolisme qui me paraît juste et qui, en fait de
poètes
, a produit un prosateur de premier ordre, un seco
égnier, Adolphe Retté, Stuart Merrill, Ferdinand Hérold, qui sont des
poètes
de race et de vrais artistes, mais dont cette pro
eille, à l’harmonie et à la raison rythmique, n’en sont pas moins des
poètes
de talent et plus sûrs de leur avenir dans l’hist
s-même. Austin de Croze. Robert de Souza 21 septembre 1895. Le
poète
, très distingué lui aussi, des Fumerolles, l’enra
ir clair, parce qu’on n’a pas su être désintéressé. Mais en dépit des
poètes
— et des autres — les œuvres multipliées ont gran
t être, politiquement, judicieuse ; elle n’a pas plus de sens pour le
poète
que pour le philosophe. Quant à la technique, mal
ibre » élargit, par chaque œuvre nouvelle, sa conquête. Désormais les
poètes
n’auront plus à être jaloux des musiciens ou des
Louis Dumur 21 septembre 1895. M. Louis Dumur, dont plusieurs
poètes
de l’art le plus opposé nous dirent grand bien, a
us demandé une lettre. La voici : Monsieur et cher confrère, … « Les
Poètes
modernes ont introduit la plus grande liberté dan
l’allitération. La variété des vers modernes est infinie, puisque les
poètes
ne se soumettent plus à des règles fixes et qu’il
n’y a pas de vers sans mesure ; mais il est bien juste de laisser le
poète
libre de choisir celle qui lui convient, et de ne
ni inventée, ni voulue. Je suis pour qu’on laisse liberté absolue au
poète
. Si je me suis servi d’une prosodie basée sur l’a
tout autre comme forme prosodique. Liberté en tout et pour tous ! Les
poètes
de talent en seront plus à l’aise et ce sera doré
, aussi le portèrent à exagérer, avec sa forme, ses tendances ; et le
poète
étrange qu’il était, transparent dans ses mots, t
que, vainement, nous attendons, chaque année, le volume de vers de ce
poète
, vraiment poète, sinon dans la réalisation, du mo
nous attendons, chaque année, le volume de vers de ce poète, vraiment
poète
, sinon dans la réalisation, du moins, dans le vou
aisons et mal d’accord avec la naïveté célèbre qui ne permet pas à ce
poète
de se laisser inscrire parmi les Quarante… » Mais
axon. Eh bien, c’est un fait et il faut l’accepter. Que Moréas et les
poètes
romans s’évertuent à nous prouver que la philosop
a confectionner : Le Symbole est le mode d’expression par lequel « le
poète
doue d’authenticité la nature ». Cette formule éc
out l’art. — Certes, voilà une formule que devraient bien méditer les
poètes
!… Mais ne parlerons-nous pas du vers libre, du v
et Henri de Régnier, nous n’avons eu garde d’omettre le nom du jeune
poète
Adolphe Retté qui, lui du moins, racheta la stric
Kahn et même de son puîné, le très jeune, très ardent et très curieux
poète
— naguère tant anarchiste, lui aussi ! — André Ib
raductions des vers de Mistral, je crois que celui-ci est un fort bon
poète
, une sorte de Théocrite très nourri de Virgile. —
Quant à l’influence de Mistral, je la crois grande et louable sur les
poètes
du félibrige, je la crois nulle et peu désirable
r les poètes du félibrige, je la crois nulle et peu désirable sur les
poètes
de langue française, car je considère le provença
é… L’évolution parnassienne est terminée ; elle n’a donné aucun jeune
poète
de valeur depuis une dizaine d’années. Le seul gr
ucun jeune poète de valeur depuis une dizaine d’années. Le seul grand
poète
qu’elle ait produit fut Paul Verlaine ; mais il f
, la tendance actuelle me semble vers la pleine et libre expansion du
poète
soucieux de liberté intégrale… C’est l’individual
terme, fort vague, ne signifie en somme pas grand-chose, car tous les
poètes
de valeur, de toute éternité, furent des symbolis
e crois que, pour les curieux de poésie, la sélection entre les vrais
poètes
et les adaptateurs sera plus facile à faire parce
abeilles. Évidemment, M. Adolphe Retté est meilleur théoricien que
poète
; est-ce bien sa faute ? Après tout, comme dans u
on littéraire », le petit Dorchain (c’est Sully Prudhomme qui parle),
poète
très original, fait partie, avec Bouchor, Richepi
l, fait partie, avec Bouchor, Richepin et Fabié, de la génération des
poètes
à considérer en dehors des parnassiens et des sym
n’oserais approuver ni improuver avec assurance la tentative du grand
poète
Mistral. Pour ce qui est de notre langue, au cont
age que d’appeler vers libres les lignes inégales que quelques jeunes
poètes
qualifient ainsi, qui n’offrent aucune sécurité à
rter de vos questions, ils compléteront plutôt un peu mes réponses.
Poète
qui, veillant dans la nuit calme et noire, Vois p
pas d’avis que le musicien doit être, autant que possible, son propre
poète
, son librettiste ? — Parfaitement ! J’ai toujours
ète, son librettiste ? — Parfaitement ! J’ai toujours rêvé d’être mon
poète
, de me mettre en musique. Mais, quand on a des co
fut rapidement, rapidement. M. Edmond Rostand 12 octobre 1895.
Poète
phocéen, ni préraphaélite, ni magiste, un peu mys
alent. » Adversaire de toutes écoles ou chapelles, il espère que les
poètes
vont se mettre à s’aimer entre eux et que l’âge d
crément littéraire, devient l’expression de nos adorables progrès, un
poète
de nature, de solitude et de réalité idéalisée, n
avec plus ou moins de puissance, et il vient bien moins de ce que le
poète
chante que de sa manière de chanter. Oui, c’est l
de ce que le poète chante que de sa manière de chanter. Oui, c’est le
poète
qu’on est et c’est l’accent qu’on a qui font l’œu
se déformer le cerveau, il y aura toujours la chance de rencontrer un
poète
épique, dût-il se lever d’entre les nations, accr
o, de ce poëme que je viens d’appeler plus haut une épopée, est-il un
poète
épique surgissant tout à coup parmi nous, et la C
regarderait à deux fois. Et cependant, si le caractère distinctif du
poète
épique est de voir grand, de jeter sur la nature
ien convenir que l’auteur de Mirèio a dans le talent quelque chose du
poète
épique, et son poème est là pour le prouver. C’es
es de dire et de peindre des civilisations présentes, qui donnent des
poètes
comme Edgar Poe pour les plus forts de ses produi
poésie naïve ou de la poésie raffinée, sous couleur de naïveté… si le
poète
qui s’est traduit lui-même dans une de ces traduc
prit, un moment, l’Angleterre ? On pourrait très bien supposer que le
poète
fruste, salin et amer, découvert aujourd’hui comm
nné à Daphnis et Chloé des proportions d’Iliade, est en définitive un
poète
que l’on peut mettre, ici ou là ! dans le groupe
ète que l’on peut mettre, ici ou là ! dans le groupe hiérarchique des
poètes
, mais qui a certainement droit d’entrée dans l’hé
compte, et ce n’était pas une vaine fantaisie de critique qui se fait
poète
sur un poète, j’aurais aimé à rencontrer dans M.
n’était pas une vaine fantaisie de critique qui se fait poète sur un
poète
, j’aurais aimé à rencontrer dans M. Frédéric Mist
écouvert, et dont le nom, beau comme un surnom, convient si bien à un
poète
de son pays, un homme né et resté dans la société
, ayant le bonheur d’avoir les mœurs de ses héros et d’être un de ces
poètes
complets, dont la vie et l’imagination s’accorden
! Cela a été une déception ! Mais, voyez ! cette déception funeste au
poète
, bien loin d’enlever à son œuvre quelque chose de
ui, par le détail, devient épique et qui fait jaillir de la pensée du
poète
tout un monde grandiose, passionné, héroïque, inf
reste dans la suavité. Partout, à toutes les places de son poème, le
poète
de Mirèio ressemble à quelque beau lutteur qui ga
i expriment les deux grandes faces de tout art et de toute pensée. Le
poète
de Mirèio est un André Chénier, mais c’est un And
es deux sont à lui au même titre et font également sa poésie, car les
poètes
vraiment grands sont ton-jours le résultat de deu
originalité. Et il y puise, sans les épuiser l’une et l’autre… Jamais
poète
n’a tordu plus vigoureusement un sujet que M. Fré
’elles montre, par le magnifique dialogue qu’elles tiennent, comme le
poète
entend la nuance qui diversifie ces fronts de vie
e et que l’on pressent dès les premières strophes que lui consacre le
poète
… : « Ourrias, né dans le troupeau, élevé avec les
s deux ; ses bas-reliefs fourmillent de tels détails, que de tous les
poètes
, difficiles à citer dans un chapitre de la nature
es Lettrés, en effet, affirment qu’il faut de rigueur une langue à un
poète
, et, disent-ils, le provençal n’en est pas une, m
du Génie ? Or, s’il n’y a eu que des patois, il y a donc eu aussi des
poètes
qui n’ont pas eu besoin d’une langue toute faite
des poètes qui n’ont pas eu besoin d’une langue toute faite pour être
poètes
, — et ce ne sont pas les moins grands !
pour le fini et la correction du détail. M. Théophile Gautier est un
poète
reconnu maintenant par toutes les opinions, un po
e Gautier est un poète reconnu maintenant par toutes les opinions, un
poète
incontestable et incontesté de ceux-là mêmes qui
l’on regrettât le fond ou la forme de la poésie de M. Gautier, de ce
poète
de la matière rutilante ou ténébreuse, personne n
ésie, sur la divine spontanéité. Dans ce volume d’Émaux et Camées, le
poète
, systématique au fond, a donné sa poétique avec l
e doit voir dans l’appréciation des œuvres d’un homme et surtout d’un
poète
, c’est bien moins le point de départ que le progr
despote heureux de sa pensée ; puis, dans un effort suprême, lui, le
poète
de l’effort, il s’est ramassé en un volume, d’une
est encore, ce progrès qui peut augmenter, dans l’inspiration même du
poète
. Jusqu’ici M. Théophile Gautier était le poète de
l’inspiration même du poète. Jusqu’ici M. Théophile Gautier était le
poète
de la matière, somptueux ou dégoûtant comme elle,
pante, la préoccupation matérielle de cette imagination objective, le
poète
n’est déjà plus matérialiste au même degré. Le po
on objective, le poète n’est déjà plus matérialiste au même degré. Le
poète
du matérialisme adoré, étreint, possédé, est deve
egré. Le poète du matérialisme adoré, étreint, possédé, est devenu le
poète
du panthéisme qui, philosophiquement, n’est que d
it de reste, — mais qui, poétiquement, n’en est plus. Certainement le
poète
, dans cette transformation, n’est pas spirituel c
is le Panthéisme, qui a eu des philosophes comme Schilling, n’a eu de
poètes
comme M. Gautier, dans les plus belles pièces d’É
épousait la mer, car le Doge n’y jetait que son anneau, tandis que le
poète
d’Émaux et Camées, en épousant le Panthéisme, s’y
Nous l’ignorons, seulement elle s’est développée dans ce livre où le
poète
n’avait pour but, croyait-il, que de se resserrer
ce n’est par la trahir !), a prétendu parfois qu’il pouvait faire un
poète
comme Brard et Saint-Omer font des calligraphes !
t Saint-Omer font des calligraphes ! Il ne l’a cependant pas fait, ce
poète
-là, et nous le demandons et l’attendons toujours.
un fils de Goethe. Il se soucie peu de Byron, par exemple, qui est un
poète
passionné. On montrait dernièrement à M. Gautier
poète passionné. On montrait dernièrement à M. Gautier les vers d’un
poète
… norvégien, très peu connu à Paris, et on avait l
que, voilà qu’il devient byronien ! (voir Tristesse en mer). C’est un
poète
passionné qui éclôt dans le poète, indifférent à
! (voir Tristesse en mer). C’est un poète passionné qui éclôt dans le
poète
, indifférent à tout, excepté au relief et à la co
és, et sont teints de sang comme des flèches. Oui, le sang du cœur du
poète
, qui voulait nous faire croire qu’il n’en avait p
ce qu’ils sont dans le sens et dans la donnée des facultés connues du
poète
et de ses puissances. Vous y rencontrez dans une
rait encore, quel que fût le système d’idées dans lequel se plaçât le
poète
, — fût-ce même dans le plus abaissé de tous ! Et
devant un rose vif. En vertu de ses consanguinités d’imagination, le
poète
d’Émaux et Camées chante l’Amour, ce sujet de poé
se ressentir de l’ancienne inspiration, trop ardemment matérielle, du
poète
, et, comme cette merveilleuse pièce du Contralto,
On a quelquefois assez insolemment posé la question de savoir si les
poètes
étaient capables d’écrire en prose avec la supéri
s grands prosateurs ne sont pas tenus d’être nécessairement de grands
poètes
. Un en a vu même qui, comme Malebranche, n’ont ja
ple, presque tous les grands prosateurs ont été un jour plus ou moins
poètes
. Tous, ou presque tous, ont commencé à aiguiser s
s Aristote, qui a écrit deux poésies qui le classent parmi les grands
poètes
, jusqu’à Schelling, qui a publié un recueil de ve
reuve a eu lieu, éclatante et incontestable, de la faculté qu’ont les
poètes
d’entrer dans la prose avec la supériorité de leu
démenti par l’histoire du xixe siècle en Europe, que tous les grands
poètes
contemporains ont été de grands prosateurs. Nous
de Walter Scott dont les romans ont effacé les poèmes sans effacer le
poète
. Mais les Mémoires de Byron valent ses poésies !
nt des prosateurs presque identiques en valeur à ce qu’ils sont comme
poètes
; et Alfred de Vigny, qui est de cette constellat
omme deux sœurs dans le même berceau. Il en est qui disent qu’on naît
poète
, mais qu’on devient prosateur. Moi, je crois qu’o
endre secrètement le deuil en voyant cette infidélité du plus pur des
poètes
à la plus pure des Muses, qui ne lui avait rien r
locons tombés des ailes de l’Ange qui s’en était allé pendant que son
poète
regardait la terre, et vous le verrez tout à l’he
rs de Vigny fut un livre navrant pour ceux qui croyaient que le jeune
poète
portait, en sa tête blonde, tout une sainte famil
int après Cinq-Mars, Stello, qui est l’effort puissant et couronné du
poète
devenu enfin un grand artiste en prose, n’eut pas
le plus aristocratique de la pensée ; car il s’agit dans ce livre de
poètes
, d’artistes, d’êtres exceptionnels, dont la cause
er roman, qui est la base même de sa thèse, discutée entre Stello, le
poète
spleenétique, et le docteur Noir, son médecin. Ce
ancier, qui est l’hostilité éternelle de tout gouvernement contre les
poètes
, et représentant vis-à-vis de ces morts illustres
cité ou le génie, et la liberté qui choisit le bien ou le mal. Vigny,
poète
toujours et cachant les injustices de sa poésie s
r se passer d’idéal ! L’idéal est, en effet, toujours nécessaire à un
poète
tel que Vigny, même quand il condescend à la pros
cette vie chétive et de l’histoire. C’est qu’il est vraiment un grand
poète
, un poète comme eux, palpitant, souffrant et chan
chétive et de l’histoire. C’est qu’il est vraiment un grand poète, un
poète
comme eux, palpitant, souffrant et chantant dans
, un poète comme eux, palpitant, souffrant et chantant dans les trois
poètes
dont il nous dit la mort, et presque comme s’il l
s plaintes contre l’ordre social et par les douleurs homicides de ses
poètes
, il ne le raffermit pas. Eh bien, on n’en veut po
st certainement son génie, le génie d’Éloa, retrouvé partout dans son
poète
. Cette création d’Éloa, qui, dans l’avenir, sera
de Vigny dans cette rêverie où elle ne plane plus qu’à l’œil seul du
poète
… Ce cygne de la famille de celui de Mantoue qui n
squ’à Véron. Mais cette idée d’écrire des Mémoires, le chaste et fier
poète
ne la réalisa pas. L’eider qu’il était, cette her
lui. Le livre que nous donne Ratisbonne sous le titre de Journal d’un
Poète
4 est bien autrement intime, sincère, pensé, vécu
Quel rapport ?… Je vais vous le dire. L’un est géomètre, l’autre est
poète
: c’est la différence. Mais tous les deux ont sur
as dans lesquels l’homme puisse trouver un asile… Alfred de Vigny, le
poète
, fut moins violent, moins exaspéré que le géomètr
s, des rhythmes et des mascarades de forme à juger. On sentait que le
poète
, pour la première fois, y trahissait un secret d’
ait sa cruelle cantharide. Le fatalisme perçait dans l’inspiration du
poète
d’Éloa et de Moïse. Et, malgré le stoïcisme qu’il
stoïcisme qu’il opposait à la fatalité des choses, on sentait que le
poète
, en ces Destinées, saignait sous l’acier poli de
au plus positif du mot, un désespéré. Il ne le fut pas comme tant de
poètes
, — comme Byron, par exemple, ou comme Lamartine,
a poésie exprime tout autre chose que le désespoir. Jamais, parmi les
poètes
dont nous savons la vie, et jamais en dehors des
is, parmi les poètes dont nous savons la vie, et jamais en dehors des
poètes
, nous n’avons rencontré un homme si continûment d
t de ses cuisses de marbre, de sa fixité et de son poids. L’esprit du
poète
des Destinées dompte, de sa raison et de son dése
fera la physionomie d’Alfred de Vigny supérieure à celle de tous les
poètes
de son temps, qui n’ont pas souffert d’une blessu
clès, se faisait suivre par ce lion… Il apparaîtra plus grand que les
poètes
de ce temps, qui ne sont que des poètes ; car il
apparaîtra plus grand que les poètes de ce temps, qui ne sont que des
poètes
; car il fera l’effet d’une poésie, — la poésie d
ous avons voulu imiter Carrel. 1. Œuvres complètes ; Journal d’un
poète
(Pays, 15 mai 1860 ; Nain Jaune, 24 janvier 1867)
mai 1860 ; Nain Jaune, 24 janvier 1867). V. Les Œuvres et les Hommes.
Poètes
, lre et 2me séries. 2. Poètes, 1re série. 3. L
r 1867). V. Les Œuvres et les Hommes. Poètes, lre et 2me séries. 2.
Poètes
, 1re série. 3. Librairie nouvelle. 4. Michel Lé
le diminuaient comme caractère. Aussi une voix (celle de la veuve du
poète
allemand) s’éleva-t-elle contre cette Corresponda
ce que, dans le jugement de la postérité, Henri Heine, comme tous les
poètes
, ne comptera que par son génie, lequel ne sera pa
ans ses œuvres. Qu’importent ces laideurs morales passagères chez les
poètes
, où tout est de passage ; chez les poètes, ces in
morales passagères chez les poètes, où tout est de passage ; chez les
poètes
, ces innocents coupables lorsqu’ils sont coupable
i. II C’est qu’en réalité, — au fond, — Henri Heine n’est qu’un
poète
, et que, comme tous les poètes, il porte dans la
é, — au fond, — Henri Heine n’est qu’un poète, et que, comme tous les
poètes
, il porte dans la vie morale des impuissances par
issances particulières à ces enfants terribles et charmants. C’est un
poète
, et, de plus, un poète du xixe siècle, de tous l
à ces enfants terribles et charmants. C’est un poète, et, de plus, un
poète
du xixe siècle, de tous les siècles celui-là cer
e, de tous les siècles celui-là certainement qui protège le moins ses
poètes
contre eux-mêmes et les difficultés ou les convoi
rasse d’une seule conviction à lacer sur le sein nu et délicat de ses
poètes
… et Heine en a fait l’expérience. Né juif, devenu
oi, à la Sensation, qui a décidé de sa vie ; — car Henri Heine est le
poète
de la Sensation, du Doute et de l’Impression pers
solée, dans le désert de son cerveau. III Je l’ai dit, c’est le
poète
moderne par excellence, — l’excellence du mal de
enri Heine, qui en a plusieurs, c’est la compréhension philosophique.
Poète
, c’est-à-dire tout le contraire d’un philosophe,
hique, se retournant contre la philosophie, en cette ironique tête de
poète
! Poète, il ne m’étonne jamais qu’il le soit. Il
e retournant contre la philosophie, en cette ironique tête de poète !
Poète
, il ne m’étonne jamais qu’il le soit. Il l’est to
hommes et les choses, qu’il se trompe ou qu’il ait raison, Heine est
poète
comme on respire ; il est poète, et poète idéal…
trompe ou qu’il ait raison, Heine est poète comme on respire ; il est
poète
, et poète idéal… Je l’aime, mais je sais le juger
qu’il ait raison, Heine est poète comme on respire ; il est poète, et
poète
idéal… Je l’aime, mais je sais le juger. On juge
, ni un historien, ni un critique, ni un jugeur d’hommes, et comme le
poète
est encore au fond de sa faute, il sera bien vite
u fond de sa faute, il sera bien vite pardonné ! V C’est que le
poète
, je l’ai dit, est la grande affaire, la grande ré
dont on doive se préoccuper quand il s’agit de Henri Heine, tellement
poète
qu’il emporte tout dans le tourbillon de sa créat
hésite point à l’affirmer, Henri Heine est certainement le plus grand
poète
que l’Europe ait vu depuis la mort de lord Byron,
l s’était naturalisé parmi nous, la France n’a vécu que sur les vieux
poètes
qui existaient de son temps à lui et que la perso
tes ! pas, en Angleterre, le mol Tennyson, le lauréat de la reine, le
poète
des élégances et des convenances anglaises, tout
ux-là, entre lui et Dieu ! Avons-nous bien le droit d’en connaître ?…
Poète
en rapport direct avec le monde et l’Histoire par
direct avec le monde et l’Histoire par la poésie, il a fait œuvre de
poète
, il a fait œuvre de beauté. Faire œuvre de beauté
a fait œuvre de beauté. Faire œuvre de beauté, c’est la moralité des
poètes
; car la beauté élève le cœur et nous dispose aux
flots de son azur divin !… Il n’y a ici que le jeune homme d’avant le
poète
, le Prince des Ténèbres qu’il est encore avant d’
qui est le plus magnifique instrument que Dieu ait mis aux mains des
poètes
. Jamais le Lyrisme n’est monté plus haut dans des
s mettant de plain-pied avec nous, qui doivent empêcher de juger deux
poètes
séparés par des siècles, et de dire, sans tremble
ence qu’on ne croit sur l’imagination déconcertée et qui compare deux
poètes
immortels ! Seulement, la Critique, plus forte qu
l a chanté Dieu et un Dieu inconnu à Virgile, et, depuis Virgile, nul
poète
chrétien dans les nations chrétiennes ne l’a chan
é avec de tels accents· Voilà le mérite absolu de Lamartine parmi les
poètes
. Le livre qui donne la mesure complète de son gén
u’il est impossible de l’expliquer, et que lui-même, comme les autres
poètes
, plus artistes que lui par la volonté et le trava
il ne pensa jamais, par un travail quelconque, à y ajouter. C’est un
poète
en dehors de toutes les littératures, et c’est sa
i il est fatal de le comparer, était, malgré le peu qu’on en sait, un
poète
littéraire. Il tirait des perles du vieux fumier
isait pas, mais organisait pour régner et il régnait déjà. Les autres
poètes
du temps, tous poètes plus ou moins littéraires :
sait pour régner et il régnait déjà. Les autres poètes du temps, tous
poètes
plus ou moins littéraires : Sainte-Beuve, Théophi
re et ce qu’on n’avait jamais vu, du moins au même degré : — un grand
poète
sans littérature ! III Et comme on le sent,
cette préoccupation de littérature qui, dans les Mémoires des autres
poètes
, apparaît dès les premiers mots ! Byron montrait,
ait Chateaubriand, et ce grand Lettré, qui dans sa prose fut aussi un
poète
, n’a pas cessé de se mirer littérairement dans to
r sa grande âme, la réalité grandissait. Faculté non de dupe, mais de
poète
, faculté enchanteresse et qu’il eut toujours, et
lité, mais dans la vie et même dans la vie politique, où sa nature de
poète
l’égara. C’est la poésie de Lamartine qui sauve l
jamais respirée. Seulement, elle ne fut pas de force à monter avec le
poète
jusqu’à la hauteur de ses Harmonies, et comme, pl
s tard, il devait rester au plafond où il avait voulu siéger seul, le
poète
resta seul aussi dans son ciel… Ce qu’il y avait
réhensibles à la majorité des hommes. Et c’est ainsi que la gloire du
poète
parmi eux fut diminuée par le fait même de la sup
, liront avec une saveur profonde la simple histoire du plus rare des
poètes
, qui, dans tout le cours de son livre, n’a pas l’
oulu s’en séparer lui-même, quand il a voulu greffer sur le Lamartine
poète
le Lamartine politique et ajouter cette autre glo
visible que la République à laquelle il crut quelques jours. D’autres
poètes
, d’autres écrivains, d’autres hommes de génie n’o
le second Empire, n’y venait plus. Son génie n’abdiquait jamais, à ce
poète
qui était orateur comme il était poète, et pour l
génie n’abdiquait jamais, à ce poète qui était orateur comme il était
poète
, et pour les mêmes raisons : parce qu’il avait so
tait de moi. Il ne le reconnaissait pas… V Tel il fut, ce grand
poète
mêlé de grand homme. Tel cet ignorant de lui-même
s, et qui, pour l’honneur de sa poésie, fut ce que j’ai appelé : « un
poète
sans littérature ». Quelles avaient été, en effet
ais apprise et qu’il traversa au galop de son génie, la divination du
poète
. Il fit de l’Histoire comme il faisait des vers.
ces tout à coup dans la gloire, et nous sommes dans un de ceux-là. Le
poète
incomparable des Harmonies dont personne ne parle
me il a pensé, et qui n’avait pas deux manières d’être, comme tant de
poètes
, grands dans leurs vers, petits dans leur vie ! C
era la bouche aux âmes communes toujours prêtes à jeter la pierre aux
poètes
, qu’on ne peut trouver une contradiction dans sa
peut trouver une contradiction dans sa vie, et que ce qu’il fut comme
poète
, il le fut également comme homme. C’est là, je l’
t, dont le monde est plein, cette joie de pouvoir dire que la vie des
poètes
les plus éclatants n’est que leur poésie à la ren
de la même boue que tout le monde. J’ai eu l’honneur de connaître le
poète
d’Éloa et de Moïse, et je dois dire que jamais je
ec laquelle il avait écrit Le Giaour. Mais Alfred de Vigny restait le
poète
d’Éloa sans sa plume. Saint-Simon a prétendu que
quette même avec son valet de chambre. Alfred de Vigny devait être un
poète
encore, avec le sien. Absolument comme mademoisel
ue de toucher à une seule des branches de ce bois sacré, le luxe d’un
poète
! Certes ! la pièce de vers qui roucoule dans tou
r est triste au fond des bois est bien belle. Mais, ici, l’action du
poète
est encore plus belle et plus poétique que ses ve
ques, peut porter le même nom aujourd’hui. Il peut s’appeler aussi le
poète
La Pensée. Dans ce portrait dont il est question,
omme nous entendons le regard, nous autres polissons de la terre ! Ce
poète
d’Anges, en effet, qui aima, dit-on, fort peu ang
it versé. III C’est là, en effet, — chose étrange ! — ce que le
poète
et l’homme, toujours un dans Alfred de Vigny, son
l’attendrissement sublime. Or, tout cela a cessé d’être. Le style du
poète
reste toujours aussi mélodieux de pureté que jama
rs aussi mélodieux de pureté que jamais, mais c’est moins la forme du
poète
qui est changée que son fond même… Cette coupe d’
porté le parfum. En vain, les femmes, ces flatteuses nées de tous les
poètes
, ont-elles appelé Alfred de Vigny le printemps ét
éternel en voyant ses cheveux si longtemps d’un blond invincible, le
poète
d’Éloa n’a pas plus impunément vieilli que nous t
les cygnes. Il n’a pas chanté la jeunesse perdue que chantent tant de
poètes
au déclin, vieux Titons amoureux d’Aurores ; cett
emps plongée : Notre mot éternel est-il : C’était écrit ? se dit le
poète
, et il ajoute : Sur le livre de Dieu, dit l’Ori
cident répond : Sur le livre du Christ ! Mais sur le sien, à lui, le
poète
a écrit sans horreur le mot fataliste dans sa bri
rs et que les plasticités de Rubens sont la visée commune de tous les
poètes
, rien de plus curieux et de plus inattendu que ce
fonde pour dégorger… Et ce n’est pas tout. À une époque encore où les
poètes
les plus chrétiens d’inspiration introduisent dan
ttitude, cette glorification du silence, si neuve dans la bouche d’un
poète
, — un oiseau chanteur ! — je les retrouve à toute
ne stoïcité presque impie, qui vont assez avant dans l’inspiration du
poète
pour qu’on en comprenne la profondeur et pour que
amson, — le type le plus majestueux dans sa tristesse du fatalisme du
poète
, — de Samson qui sait que Dalila l’a vendu aux Ph
auté n’est que l’éclat du sang du cœur blessé, durci par la fierté du
poète
! Franchement, dans les abaissements de la poésie
r, et surtout L’Esprit pur, poésie cornélienne, l’exegi monumentum du
poète
, dans laquelle, se mesurant à ses ancêtres, gens
rne avec regret de ces poésies qui n’ajoutent rien à ce qu’on sait du
poète
charmant, transparent et lumineux, qui s’est étei
qui avons dit combien l’homme dans Alfred de Vigny était toujours le
poète
, ces poésies dernières nous font mieux comprendre
moi, sur le compte de ce dessèchement de la veine si commun chez les
poètes
communs qui n’ont pas en eux la source intarissab
s une publicité qui tenait aux multiples facultés très rares chez les
poètes
, mais exceptionnellement puissantes dans celui-ci
un hippogriffe, ses auditeurs fanatisés. Il est musicien comme il est
poète
, et ce n’est pas tout : il est acteur comme il es
s ses touchantes Mélodies irlandaises. Seulement, ce ne serait pas un
poète
rose comme Little Moore, qui chantait l’amour et
Moore, qui chantait l’amour et ses beautés visibles ; c’est, lui, un
poète
noir, qui chante ses épouvantes de l’invisible et
celui de Baudelaire. Il n’a pas cette identité absolue avec le grand
poète
d’hier, qui a, pour sa gloire, le bonheur d’être
x ! Baudelaire ressuscita, lui, Edgar Poe ; car la poésie de ces deux
poètes
, dont l’un traduisit l’autre, n’est pas, comme on
Maurice Rollinat se débattit dans cette pénombre d’obscurité dont un
poète
encore plus fier que lui ne serait pas pressé de
pâmoisons. II Mais n’importe ! Après tout, c’étaient encore des
poètes
! C’était encore de la poésie ! Elle était gâtée
ntérêt du prosaïsme de leurs esprits et de leurs âmes, traitaient les
poètes
avec insolence et marquaient du mot méprisant de
us plus bas ou plus insensés que nous sommes, la proportion entre les
poètes
et les hommes n’en resterait pas moins dans son é
lus, pour peu qu’on respecte sa langue, même comment nommer, mais les
poètes
modernes, de cela seul qu’ils sont des poètes, on
omment nommer, mais les poètes modernes, de cela seul qu’ils sont des
poètes
, ont l’horreur instinctive de cette fange dont il
s, en l’entendant parler des choses de la vie réelle, que c’est là un
poète
visionnaire ! Car il est visionnaire, et je crois
terrible !… Dieu s’est revanché. Et c’est ainsi que nous avons eu un
poète
moderne de plus. IV Elles parurent et firen
les au bruit qu’elles font ! J’avais montré, de loin, à l’horizon, le
poète
qui allait y poindre et qui l’a, d’un trait, subi
à deux courants contraires, ce succès a été ce qu’il devait être. Le
poète
, sensible comme ces sybarites qu’on appelle des p
devait être. Le poète, sensible comme ces sybarites qu’on appelle des
poètes
, a pu s’en plaindre et en souffrir, mais ce n’est
s’en étonner ! Talent à triple face, M. Maurice Rollinat, trois fois
poète
, l’était deux fois trop dans un pays où c’est mêm
s un pays où c’est même souvent trop que de l’être une fois. Il était
poète
, comme tous les poètes, mais il était le grand di
e souvent trop que de l’être une fois. Il était poète, comme tous les
poètes
, mais il était le grand diseur et le grand acteur
nnante électricité, et on est allé dans l’ingratitude jusqu’à nier au
poète
sa sincérité. L’émotion qu’il avait causée était
êtée. Ceux qui avaient applaudi avec le plus d’enthousiasme l’étrange
poète
à trois voix, ont mieux aimé se déclarer dupes d’
tiste que de reconnaître la force réelle d’un talent vrai. Les petits
poètes
du temps qui lisent leurs vers dans les salons de
presque de lui-même, M. Maurice Rollinat était trop du pays bleu des
poètes
pour ne pas s’enivrer de son bonheur et ne pas se
vouloir être une unité. Seulement, qu’importe à la Critique, comme au
Poète
, qu’un monsieur quelconque, désarmé de tout princ
et n’étant que la marionnette de son genre de sensibilité, trouve un
poète
adorable ou insupportable, selon le fil qu’il a e
ose pour elle : c’est, après avoir constaté le genre d’inspiration du
poète
, de déterminer son degré de puissance et sa place
n degré de puissance et sa place dans le hiérarchique Pandémonium des
poètes
, où il faut le mettre et où il doit rester. Et to
me on le voit, c’est le côté noir de la vie, réfléchi dans l’âme d’un
poète
qui l’assombrit encore. Les imbéciles sans âme et
nité et la vie que l’horreur, mais l’horreur la plus épouvantée !… Le
poète
des Névroses ne méprise pas à la manière d’Hamlet
isation, nous avons été trempés dans un bien autre Érèbe que le grand
poète
anglais. Nous avons, nous, passé par Edgar Poe et
ncore une fois, la Critique ne doive jamais poser, quand il s’agit de
poètes
, que la question de puissance, laquelle implique
oi qui trouve une individualité à M. Rollinat qui jette à l’ombre les
poètes
actuels, je veux bien convenir de l’énorme trou q
sent entre deux frissons. Je comprends très bien que la lecture de ce
poète
, hanté perpétuellement par tous les spectres de c
partialité. Mais l’homme qui secoue de telles peurs est assurément un
poète
d’une énergie plus grande que celle des autres po
st assurément un poète d’une énergie plus grande que celle des autres
poètes
contemporains, dont, certes ! le mérite n’est pas
’est pas la force. Lui, il l’a jusqu’à en abuser. C’est évidemment un
poète
de la famille du Dante, qui a mal tourné en tomba
ui a produit sur certaines âmes, et c’était ces âmes-là auxquelles le
poète
des Névroses aurait dû tenir le plus, un effet de
ons sociales les plus hautes, mais sur les mérites intellectuels d’un
poète
au début de la vie4 et aux premiers accents d’un
trict et pur registre de sa voix. Il n’est pas fait pour n’être qu’un
poète
comme Paul-Louis Courier fut un prosateur. Il a,
ogie d’imagination finit dans un homme et où l’imitation commence. Le
poète
de La Chanson des Gueux est d’une race et il port
iqu’il ait été parfois effleuré par les peintres, les conteurs et les
poètes
. Seulement, aucun d’eux ne l’a touché à fond et n
ées ; qui les avait contemplées ne pouvait plus les oublier. Chez les
poètes
, par exemple, nous avions Le Vieux Mendiant du Cu
ie du rire à outrance, qui aurait eu tout, s’il avait eu du cœur ! Le
poète
de La Chanson des Gueux ne les peint pas que de p
me M. Richepin ne le sera probablement jamais, est très nécessaire au
poète
des Pauvres s’il veut creuser dans leurs abjectio
aurait été comme il est tout, il l’eût été intensivement comme il est
poète
, et son talent — dans sa Chanson des Gueux qui n’
stablement, ce talent est très grand. L’homme qui chante ainsi est un
poète
. Il a la passion, l’expression, la palpitation du
ainsi est un poète. Il a la passion, l’expression, la palpitation du
poète
. Mais son livre n’est pas qu’un recueil de poésie
Champs sont très supérieurs aux deux autres, et sans que le talent du
poète
y soit pour tout, mais par le fait aussi du sujet
e n’est point dans ces partis pris de jeune homme qu’est le talent du
poète
de La Chanson des Gueux. Je l’ai dit déjà, là où
ichepin. Ici, ce sont les gueux qui manquent, mais ailleurs, c’est le
poète
des gueux. M. Richepin ne l’est point partout, da
re d’écrire le mot qui explique le mieux les défauts et les fautes du
poète
de La Chanson des Gueux : il a trop le dandysme d
rop le dandysme de ce qu’il chante. Fait pour être naïf puisqu’il est
poète
et qu’il a des sensations vraies, il devient dand
on lui-même. Il est vrai que c’était le dandysme du dandy pur mêlé au
poète
, — le dandysme de Brummell, qu’il admirait, disai
nt pouvaient se passer. Seulement, — voici quelque chose en faveur du
poète
que je blâme, — l’affectation, qui, ordinairement
l’a fait trouver dangereux… Je crois qu’on peut dire à la décharge du
poète
de La Chanson des Gueux, qu’il n’a pensé qu’à son
— je l’ai dit, mais j’insiste parce que la cause est grave et que le
poète
condamné de La Chanson des Gueux vaut la peine qu
y a plus qu’à savoir si nous avons, malgré l’horreur de son livre, un
poète
de plus dans M. Richepin. Eh bien, je dis sans so
’il n’en est pas moins la production d’un génie poétique qui, dans le
poète
, peut un de ces soirs s’éclipser ou disparaître,
a de sa propre lueur dans l’histoire littéraire d’un siècle qui a des
poètes
comme Hugo, Vigny, Musset, Baudelaire et Lamartin
nommer, mais qu’on sent dans les profondeurs de l’âme maîtrisée… Les
poètes
qui diffèrent le plus de ce dernier venu par le s
le sujet de leurs chants, lui ressemblent par cela seul qui les fait
poètes
. Or, ce qui fait les poètes, ce n’est ni la coule
ui ressemblent par cela seul qui les fait poètes. Or, ce qui fait les
poètes
, ce n’est ni la couleur, ni le relief, ni l’éloqu
ence, ni aucune des forces qui font aussi les prosateurs, quoique les
poètes
puissent les avoir comme les prosateurs. C’est au
st monocorde. Mais je ne sache pas que d’être monocorde soit, pour un
poète
, une infériorité ou une diminution de puissance,
docteurs en sincérité se sont établis carrément dans la conscience du
poète
Richepin pour mieux savoir que lui ce qui s’y pas
on s’en souvient, appliqué déjà cette méthode de trahison à un autre
poète
, Rollinat, l’auteur des Névroses, acclamé par eux
une bêtise de l’Envie ; car si le saltimbanque domine et explique le
poète
, il est plus surprenant que le poète lui-même… On
ltimbanque domine et explique le poète, il est plus surprenant que le
poète
lui-même… On a déplacé l’un pour donner sa place
raison. On ne peut pas retourner ce qui est de la personne contre le
poète
, quand il y a poète dans un homme. La vie de la p
pas retourner ce qui est de la personne contre le poète, quand il y a
poète
dans un homme. La vie de la pensée et la vie de l
soient son passé et son caractère, qu’on n’a pas à juger ici, il est
poète
dans ses vers, il y a la sincérité du poète, et c
a pas à juger ici, il est poète dans ses vers, il y a la sincérité du
poète
, et c’est à l’évidence de l’accent qu’on le recon
s qui chante dans sa voix, seulement l’esprit du temps relevé dans le
poète
, puissancialisé, poussé au sublime, — le sublime
fière ! Le siècle de Schopenhauer et du Nihilisme a enfin trouvé son
poète
. Jusqu’ici, il ne l’avait pas. Avant ce livre des
le plus profond de ses flots. Qui ne voit pas cela ne voit rien ! Le
poète
d’un matérialisme si frénétique est malade d’infi
est dévoré par l’absolu du désespoir… et pour lui comme pour tous les
poètes
, c’est la douleur, qu’elle soit réelle et sentie
el Richepin, du moins pour moi. C’était, dès sa Chanson des Gueux, un
poète
parmi les poètes les plus distingués de ce temps.
moins pour moi. C’était, dès sa Chanson des Gueux, un poète parmi les
poètes
les plus distingués de ce temps. Maintenant, cher
de l’athéisme de Richepin ? Qu’est-ce que l’athéisme de Leopardi, ce
poète
pâle et froid comme la lune ? Shelley avait écrit
mystère, sous un jour qui s’atténue par degrés — est, ayant tout, le
poète
crépusculaire et automnal. Dans le rythme grave d
es Morice L’œuvre de M. Léon Dierx est très noble et très pure. Ce
poète
, que le succès, aussi peu quêté, a peu favorisé,
cès, aussi peu quêté, a peu favorisé, durera, cher surtout aux jeunes
poètes
. Une mélancolique intelligence de la nature et de
u’il ait jamais existé un homme plus intimement, plus essentiellement
poète
que M. Léon Dierx. » [Littérature de tout à l’he
les aimer ; c’est que, sous ses rythmes en cristal de roche, ce rare
poète
, si peu soucieux de réclame et de « succès », con
qu’en vérité… ce serait à craindre quelque fatal renoncement chez ce
poète
, si l’on ne savait pas que, tôt ou tard, les âmes
oduit un effet de vague d’autant plus délicieux, que le vers de notre
poète
est particulièrement fait et très précis, toute f
its (1894).] Gustave Kahn Léon Dierx est vraiment un admirable
poète
. Il n’y a nulle exagération à dire, et le disant
nous montrent les étés des grandes îles de rêve, presque toujours le
poète
se promène dans une fastueuse allée de forêt, dan
t, se promenant dans cette allée de hauts arbres qui se rouillent, le
poète
évoque le grand accord des choses, non leurs larm
s grandes âmes teintées de tristesse contemplative. Léon Dierx est le
poète
de la forêt d’automne. Il y entend des cors grave
nifique escorte de fatigue des ciels et de douceur fanée des sons. Le
poète
vit aussi à de plus belles heures passer la Nuit
du sphinx. [La Revue blanche (1896).] Edmond Pilon Notre grand
poète
(Paul Verlaine) n’est plus ; avec présomption on
rité, il y aura beaucoup d’injustice dans cette enquête. S’il faut un
poète
divin, à force de modestie, et noble, à cause d’œ
énération de 1885, il est permis d’estimer que M. Léon Dierx reste le
poète
le plus généralement aimé par elle. [La Presse (6
octobre 1898).] Eugène Montfort Il y a aujourd’hui un admirable
poète
. Ce poète, ce pur parleur aux âmes, c’est Léon Di
98).] Eugène Montfort Il y a aujourd’hui un admirable poète. Ce
poète
, ce pur parleur aux âmes, c’est Léon Dierx. [La P
sse (6 octobre 1898).] Stuart Merrill Si ce titre de prince des
poètes
doit s’adresser non seulement au talent, mais au
aimer. [La Presse (8 octobre 1898).] Maurice Le Blond Parmi les
poètes
parnassiens, celui dont, toujours, nous avons aim
vons aimé le haut talent et admiré le pur génie, c’est Léon Dierx, le
poète
de Odeur sacrée , du Gouffre, de l’Ode à Corot, d
nt Léon Dierx. [La Presse (10 octobre 1898).] Léon Deschamps Le
poète
dont la vie fut noblement acquise à l’art, celui
jeunes gens qui desservent la Revue française, voici Henri Cantel, un
poète
qui réunit en volume les poésies jusque-là disper
est que le regain ! Théodore de Banville et Leconte de Lisle sont les
poètes
de ce paganisme, et il a reçu en pleine imaginati
; car elle est en péril. Elle est en péril avec l’inspiration que le
poète
a choisie ou subie, mais qui ne lui est pas venue
dégoût ou l’ennui d’une forme fausse qui n’a point été tirée d’où les
poètes
puissants tirent la leur, c’est-à-dire des entrai
Justement, à trois pièces de distance de cette Impression, le pauvre
poète
, avec cette nonchalance que ne connaissent point
n du travail, son astral pinceau à la main ! Non ! la personnalité du
poète
qui a dit cela n’est heureusement pas venue, et n
ue, sans ce paganisme, elle serait venue : nous ne le croyons pas. Le
poète
des Impressions, dans les rares pièces où il a to
re universelle maintenant et désormais éternelle, n’est pas encore le
poète
qui tire une note à lui, une note bien à lui, neu
fini dort ! Mais s’il l’avait pincée plus dru, s’il avait auguré (les
poètes
sont des augures) que là nichait, comme un rossig
es lâches rêveurs qui demandent un paradis sur la terre, et auquel le
poète
crie : Et suspends le travail du mal et du malhe
e n’est pas le fils de Pan, celui-là ! ce doit être son neveu. Car le
poète
est naturaliste, et c’est sa manière d’être relig
ndant, malgré tout ce paganisme rapetissant et glaçant qui empêche le
poète
d’Impressions de s’élever et le fixe à la terre,
l’harmonie. Beau milieu d’accords, mais milieu, et milieu en tout. Le
poète
plane, mais pas assez haut. Il n’a pas cette forc
n’a de cruauté encore. On a dit qu’au lieu de demander simplement au
poète
ce qu’il a fait, et surtout ce qu’il a voulu fair
on même, la pensée fondamentale et première, — car c’est là qu’est le
poète
, — l’originalité, la vitalité, l’éternité du poèt
c’est là qu’est le poète, — l’originalité, la vitalité, l’éternité du
poète
(s’il est éternel !). Or, pour juger cette inspir
nir que le travail des facultés humaines et sa puissance font tout le
poète
(ce qui n’est pas), et que la substance sur laque
tout le poète (ce qui n’est pas), et que la substance sur laquelle le
poète
accomplit son merveilleux travail n’est rien ou p
ose de grossier ou d’inerte, quelque argile. Mais cela n’est pas ! Le
poète
n’est pas un potier ! S’il moule quelque chose de
r c’est ce que l’homme n’a pas fait. Le monde, le monde sur lequel le
poète
opère, existait et avait son prix (et son prix ét
vait son prix (et son prix éternel) avant d’être pétri par la main du
poète
, avant d’être animé de son souffle : il vivait, e
ant d’être animé de son souffle : il vivait, et vivait si bien que le
poète
n’a qu’augmenté sa vie en lui donnant la sienne,
de se cantonner, comme on semble l’exiger, dans l’inspiration même du
poète
, et de le juger dans l’isolement abstrait de cett
inspiration. Il n’y a pas moyen de dire seulement, par exemple, à un
poète
païen : « Voyons ce qu’a produit votre paganisme
à un poète païen : « Voyons ce qu’a produit votre paganisme ! » A un
poète
chrétien : « Voyons ce que vous avez tiré des idé
étien : « Voyons ce que vous avez tiré des idées chrétiennes ! » A un
poète
qui n’est ni païen ni chrétien : « Voyons votre œ
, les feuilles mortes peuvent tuer les racines. Organisé pour être un
poète
, qu’il ne revête pas sa poésie de formes épuisées
héodore de Banville aura fait partie de cette brillante Heptarchie de
poètes
qui ont régné sur la France vers le milieu de ce
r maintenant la Poésie n’est plus ! — reste immuablement et fièrement
poète
. Les uns sont morts, et c’est ce qu’ils ont fait
e en devenant académiciens. M. Théodore de Banville n’a voulu qu’être
poète
et rien que poète. C’est du marbre aussi, cela !
émiciens. M. Théodore de Banville n’a voulu qu’être poète et rien que
poète
. C’est du marbre aussi, cela ! Arrivé à cet âge d
l’édition définitive, n’a de définitif que cette édition, mais, comme
poète
, il n’en est pas au dernier mot, au mot définitif
de M. de Banville, n’avait pas le droit de compter. L’inspiration du
poète
qui était allé des Cariatides aux Odes funambules
de rayonnement. On n’imaginait pas qu’elle pût jamais changer dans le
poète
, et pourtant ce rare phénomène s’est accompli ! E
poète, et pourtant ce rare phénomène s’est accompli ! En général, les
poètes
, et même les plus grands, restent asservis à l’in
et si étonnant, qu’en vérité on peut tout croire de la puissance d’un
poète
qui, après trente ans de vie poétique de la plus
, après trente ans de vie poétique de la plus stricte unité, apparaît
poète
tout à coup dans un tout autre ordre de sentiment
e tout à coup dans un tout autre ordre de sentiments et d’idées, — et
poète
, certainement, comme, jusque-là, il ne l’avait ja
au monde, adorerait à genoux ! Cela le met à part d’Alfred de Vigny,
poète
anglais en langue française, qui avait la beauté
avec des dents d’opale qui n’ont jamais rien coupé ni rien mordu. Le
poète
lyrique exceptionnel qu’il est rit dans le bleu c
nd on en a, et bien souvent elle se mesure à l’abus qu’on en fait. Le
poète
qui a métamorphosé ses nobles Cariatides en clown
rter du sentiment ou de la pensée sur ses ailes, c’est tuer en soi le
poète
par le jongleur. Le bleu, ici, ce n’est plus le b
’est plus le bleu de l’idéal ou du rêve, c’est le bleu du vide, et le
poète
des Cariatides l’a dit mieux que moi : Pourquoi
s que l’auteur des Orientales n’aurait, certes ! pas pu écrire, où le
poète
funambule, qui s’était grisé d’air sur la corde d
e Rabelais se joue de Pindare, et où le très étrange et très charmant
poète
bouffe que voici exécute des ponts-neufs et des p
ce volume, et nous arrivons enfin au magnifique et poignant avatar du
poète
, nous arrivons à ces Idylles prussiennes que j’ai
oup surgir du Banville connu un Banville qu’on ne connaissait pas. Le
poète
des Funambulesques écrivait prophétiquement à la
Théodore. Tel l’honneur de ce livre, et telle la meilleure gloire du
poète
qui l’a écrit et dont le lyrisme, autrefois éclat
sies, ces noires poésies de circonstance, appelées des Idylles par le
poète
avec une atroce ironie, écrites, comme il le rapp
mmage de reconnaissance au Dieu qui nous fit ces loisirs. L’accent du
poète
, de celui qui fut le doux, le bon, le gai et le p
plus forte raison tout ce qu’ils frappent ! Le Bismarck évoqué par le
poète
a, sur ce cheval rossé par la guerre, la taille h
e, de pareils vers, qu’on ne s’aperçoit pas même des incorrections du
poète
; car il y en a ici : on ne se soûle pas avec des
ance, mais tout cela a l’air de s’étouffer dans le cœur et la voix du
poète
, et on épouse sa sensation… Les hommes sont si fa
est cette Complexité admirable et mystérieuse qu’on appelle un grand
poète
! M. Théodore de Banville est cette Complexité. I
mi les Profonds. 6. Voir Les Œuvres et les Hommes, 3e volume : Les
Poètes
.
relevé complet de tout ce qui s’est publié depuis 1830 concernant ces
poètes
, dissertations, notices, réimpressions entières o
er par eux) se sont mis à rechercher avidement les exemplaires de ces
poètes
, et, qui plus est, ils les ont lus, ils les ont a
cesseur de M. Brunet, ne faisait pas figurer une seule fois le nom du
poète
vendômois dans les huit volumes de sa Bibliograph
un indice. Notez que cette surenchère ne porte pas seulement sur les
poètes
de la Pléiade, elle s’est étendue sur les satelli
prix fabuleux ; et quelques-uns des mêmes hommes qui acquéraient ces
poètes
coûte que coûte, et les couvraient de maroquin po
Jean Bonnefons et Gilles Durant, un inconnu même, André de Rivaudeau,
poète
poitevin, par M. Alfred Giraud ; Maclou de La Hay
s’est prise d’émulation, et chacun s’est piqué d’honneur pour quelque
poète
du xvie siècle, de sa ville ou de ses environs.
ubliait dans le Recueil de l’Académie normande tout un mémoire sur le
poète
évêque Bertaut (1840). Un autre poète évêque, Pon
normande tout un mémoire sur le poète évêque Bertaut (1840). Un autre
poète
évêque, Pontus de Tyard, est devenu le sujet d’un
n écrit fort développé et fort circonstancié de M. Jeandet (1860). Un
poète
dramatique normand, auteur d’une tragédie de Mari
cle pour des ouvrages de prose, a essayé de remettre à flot un de ces
poètes
inconnus qui n’avait été imprimé qu’une seule foi
ples égarés de la Pléiade jusque hors de France. Charles de Rouillon,
poète
belge du milieu du xvie siècle, a été signalé pa
e trace s’est perdue (1860) ; le même M. Helbig nous rendait un autre
poète
flamand qui avait figuré à la cour des Valois sou
le nom travesti de Sylvain (1861). On s’est conduit, à l’égard de ces
poètes
naufragés et coulés, comme dans un sauvetage : ç’
me dans un sauvetage : ç’a été à qui repêcherait son homme. Tel autre
poète
suisse de Neufchâtel, Blaise Hory, s’est vu déter
sûr, celle que M. Reinhold Dezeimeris a donnée de Pierre de Brach, le
poète
bordelais, ami de Montaigne. L’éditeur a enrichi
ue instant de l’antiquité et qui n’étaient pas hors de propos chez un
poète
de la Renaissance : c’est toute une anthologie fr
attribués (1855), en attendant la réimpression complète des Œuvres du
poète
à laquelle, poète lui-même, il s’est appliqué ave
en attendant la réimpression complète des Œuvres du poète à laquelle,
poète
lui-même, il s’est appliqué avec une sorte de pié
in, qui fait de jolis vers, n’a voulu donner que les Chefs-d’œuvre du
poète
Des Portes dans un petit volume, de facile et agr
letet, conservé à la Bibliothèque du Louvre et contenant les Vies des
Poètes
françois. On a souvent exprimé le regret que ce m
ein d’ardeur, M. Philippe Tamizey de Larroque, en a tiré les Vies des
Poètes
gascons au nombre de six (1866). Du Bartas nécess
une trentaine d’années, autour de cette famille particulière de vieux
poètes
. On a pu voir qu’il y a eu beaucoup de hasard et
e. Il était nécessaire pour cela que les critiques qui s’occupent des
poètes
du xvie siècle y arrivassent préparés par la con
ur, il a fait, de plus en plus, pencher le plateau en faveur du vieux
poète
. Dans une étude du Développement de la Tragédie e
de justice qu’on ne l’avait fait encore à l’effort tenté par quelques
poètes
de la Pléiade pour instituer une comédie qui ne f
on ont rendu ce genre de service par les publications d’auteurs et de
poètes
du xve et du xvie siècle qu’ils ont données dan
ues points) dans les notices qui ont accompagné le choix intitulé Les
Poètes
français, dirigé par M. Crépet. Nous y retrouvons
ons fréquemment le nom estimable de M. d’Héricault, du moins pour les
poètes
de la première moitié du xvie siècle. Quant à ce
poètes de la première moitié du xvie siècle. Quant à ce qui est des
poètes
de la seconde moitié du siècle et qui forment ce
sa sensibilité. M. Marty-Laveaux se propose avant tout, pour les sept
poètes
de la Pléiade103, Ronsard, Du Bellay, Belleau, Jo
offrir une base certaine à l’étude philologique. L’édition de chaque
poète
sera accompagnée d’une notice biographique placée
ent que dans des acceptions différentes de celles dans lesquelles les
poètes
les ont employés ; les mots bizarres, forgés par
santé, où il avait été retenu dans sa chambre, pour lire les anciens
poètes
grecs et latins. Une noble idée d’émulation le sa
se et ses ressources, le second, plus particulier, et s’appliquant au
poète
et à la poésie. Les remarques abondent et se pres
douce éloquence de la muse homérique. Et moi je dirai en parodiant le
poète
: il n’y a pas de plus grand honneur que de comba
nde à le citer ici de préférence à d’autres qui ont pensé de même, au
poète
Miçkiewicz par exemple, parce qu’il embrasse plus
ncus qu’avant eux il n’y avait eu ni lettres ni lettrés, ni poésie ni
poètes
. Existait-il un chef-d’œuvre incomparable qui s’a
e, ce furent des convulsions d’enthousiasme. On laissa les œuvres des
poètes
et des chroniqueurs du Moyen Age pourrir dans les
es délaissées ; mais on mit en lumière tous les philosophes, tous les
poètes
, tous les historiens de l’Antiquité, et on les im
’épopée n’ait pu être fixé et consacré à temps chez nous par un grand
poète
en une œuvre mémorable et durable qui eût montré
re Philippe-Auguste et saint Louis. Au lieu de cela, faute d’un grand
poète
comme Homère ou comme le puissant rhapsode qui de
issant rhapsode qui de loin nous donne l’idée d’un Homère, faute d’un
poète
supérieur qui pût, sinon fixer la langue, du moin
n somme, il lui a fait perdre près de deux siècles et peut-être vingt
poètes
. Voilà une gloire et des services dont la postéri
niser la forme avec la pensée qu’elle traduisait : une forme, chez un
poète
, ne traduit jamais une pensée, c’est la critique
ue qui traduit par des pensées les formes indivisibles qu’a créées le
poète
, — et s’il y a quelques exceptions, si la forme e
r Zola » ; les coups de boutoir de Zola, au Figaro (1896), contre les
poètes
nouveaux ; au supplément du Figaro (1894), la sér
angereuse qu’elle paraît d’abord très naturelle. Il s’est adressé aux
poètes
eux-mêmes. Il a tant bien que mal agencé en corps
mbolisme, comme Mm Charles Morice, Rémy De Gourmont, Robert De Souza (
poètes
par occasion et le dernier mieux que cela) formul
ernier mieux que cela) formulèrent beaucoup plus heureusement que des
poètes
plus notoires les idées de l’école. Il fallait su
du café François Ier ? Quelle lumière cette lanterne sale du pauvre
poète
peut-elle jeter sur la bonne chanson et sur sages
nversé l’ordre de son exposition, étudié d’abord les œuvres de chaque
poète
, puis, à titre d’indication, les doctrines que le
res de chaque poète, puis, à titre d’indication, les doctrines que le
poète
a cru imaginer, ou qu’il a empruntées à quelque s
e pour pénétrer, avec Mockel et Mauclair pour guides, l’esthétique du
poète
. Mais que d’erreurs ! Le démon de l’analogie donn
. — La part de l’intentionnel et du conscient est fort exagérée ; nul
poète
plus que Mallarmé n’est mené, tyrannisé, par les
les associations les plus accidentelles et les plus imprévues ; comme
poète
, il est ici plus près des romantiques et de Verla
effort. » Les certificats de M. Faguet sont, quand ils concernent un
poète
, bien discutables. Les stances, qui ont été salué
sentiments philosophiques d’une élévation assez haute pour valoir au
poète
qui les fixe dans ses vers l’honneur de se voir c
était pauvre, ou la vache qui a mangé les bas noirs de la fiancée du
poète
, sont-ils plus « excentriques » que bien des ball
larmé. Que Ghil ait été chef d’école, soit ; mais les vers du délicat
poète
Mockel nous permettent-ils de voir en lui un disc
On voit ici que M. Barre a lu attentivement les écrits théoriques des
poètes
qu’il étudie, les cahiers de leurs aspirations, e
physique… disons, à sa décharge, que des critiques se sont unis à ces
poètes
pour nous duper. « La vérité nouvelle, écrivait M
dans Baudelaire. Aucune de nos périodes poétiques n’a compté plus de
poètes
purement verbaux, et qui l’ont su, et qui en ont
une poésie raffinée, davantage vers le monde intérieur, de révéler le
poète
, l’homme, plus simples, plus nus, avec moins d’ap
ine de Baudelaire, ce qui prédestinait celui-là à devenir notre grand
poète
chrétien. Là est ce qui donne tant de fraîcheur à
actuelle trouve encore de l’inspiration neuve. Mais pas un des trente
poètes
nommés par M. Barre ne nous donne, sur le seuil d
ymbolisme tel qu’il y était entré, et qu’aujourd’hui le fait, pour un
poète
, d’écrire en vers comme si ni Verlaine, ni Mallar
qu’il ne pourra jamais trouver le chemin de l’oreille populaire. « Le
poète
, écrit-il justement, doit flatter avec ses vers u
c ses vers une habitude ancestrale. » Qui a dit le contraire ? Un bon
poète
, chez nous, retrouve, sous la convention de mètre
vraiment un théâtre symboliste ? Si je considère les trois meilleurs
poètes
de la génération qui suivit Verlaine et Mallarmé,
leur chef-d’œuvre, avec l’homme et la sirène, Phocas le jardinier, le
poète
et sa femme. Le dernier a même trouvé une veine c
forme théâtrale l’a mieux servi que l’autre. Comparez de même avec le
poète
et sa femme les géorgiques chrétiennes : la trouv
te et sa femme les géorgiques chrétiennes : la trouvaille métrique du
poète
, et, dans un tableau d’idylle, l’emploi si heureu
concevoir autrement que parlée. Et le contraste est curieux avec les
poètes
de la génération parnassienne qui (sauf Leconte D
e, à laquelle il ne suffit pas de mettre une majuscule, rétraction du
poète
sur lui, persistance à se contempler et à se dire
usement tentées ? La syntaxe de Mallarmé est un jeu tout personnel au
poète
, qui ne comportait aucune influence, aucune actio
t-Point que nous vîmes s’avancer, quelque temps après, un autre jeune
poète
, encore inconnu à lui-même et aux autres. Il vien
arables des retentissements souvent importuns qu’elle donne au nom du
poète
, alors on n’en veut plus, ou bien on n’en veut qu
s discrets, comme une confidence du talent échappée à l’imprudence du
poète
. Mais il faut y prendre garde cependant : quand c
serrure, et la France se dit avant qu’on y ait pensé : « J’ai un vrai
poète
de plus. » IV J’ai subi moi-même cet inconv
s à quelques battements de mains ou à quelques battements de cœur des
poètes
ou des femmes des salons de mon temps. J’aurais d
e sentais pas la puissante organisation créatrice qui fait les grands
poètes
: tout mon talent n’était que du cœur. Mais je me
e planète, la planète du bon sens. XII C’est ainsi que le jeune
poète
dont je parle vient de faire sa modeste apparitio
e aujourd’hui : Qui est-il ? Digito monstrari et dici hic est . Quel
poète
est-il ? Je n’en sais rien : qui peut dire où l’e
grande voix dans le plein soleil. Ce nouveau venu de la couvée de nos
poètes
commence, comme ces oiseaux jaseurs, à chanter co
ment ne me trompe pas, il fera ce que nous appelons de notre temps un
poète
intime, c’est-à-dire un de ces poètes rassasiés d
nous appelons de notre temps un poète intime, c’est-à-dire un de ces
poètes
rassasiés de la pompeuse déclamation rimée dont n
ns nos théâtres redondants et ronflants d’emphase ; il sera un de ces
poètes
nés d’eux-mêmes, originaux parce qu’ils sont indi
nés d’eux-mêmes, originaux parce qu’ils sont individuels ; un de ces
poètes
qui n’ont pour lyres (comme on dit) que les corde
nt-Pierre, Chateaubriand, ont faite dans la prose. Il sera de plus un
poète
sérieux, ayant le respect de ceux qui l’écoutent,
te sérieux, ayant le respect de ceux qui l’écoutent, et non un de ces
poètes
moqueurs et siffleurs, tels que nous venons d’en
rtels ! XIII Son petit livre rappelle au premier coup d’œil ces
poètes
condensés en sonnets d’or et d’ivoire qui, tels q
ers robustes, gracieux ou tendres, vers polis comme l’ivoire, que ces
poètes
miniaturistes façonnent non pour le temps, mais p
eune homme s’il peut un jour rendre un Pétrarque aux philosophes, aux
poètes
, aux amants ! Ce serait un grand don en un petit
re à quatre-vingts ans passés, je leur ferais voir ce que c’est qu’un
poète
! » Je me dis, comme Voltaire, quand je contempl
is je laisse avec confiance une si belle épopée à ce jeune espoir des
poètes
. Il a le cœur, l’imagination et la main capables
montagne boisée, à quelques lieues de la plaine habitée par le jeune
poète
breton. Je demande pardon au lecteur de ces vers
z lequel on va souper le soir d’un beau jour : c’est la politesse des
poètes
. Souvenez-vous d’Homère suspendant une guirlande
quitter. On a recueilli quelques-uns de ces hymnes, salut et adieu du
poète
errant à ces hospitalités d’un soir. Cela n’est p
t et légitimement immortel ; qu’on se figure, par exemple, que Solon,
poète
d’abord, et poète élégiaque dans sa jeunesse, pui
immortel ; qu’on se figure, par exemple, que Solon, poète d’abord, et
poète
élégiaque dans sa jeunesse, puis restaurateur, lé
s montagnes de l’Attique ; qu’on se représente en même temps un jeune
poète
d’Athènes, moins oublieux que ses compatriotes, b
e dis sans fausse modestie), on n’aura rien qu’un homme incomplet, un
poète
tel quel, un citoyen honnête, trompé dans son amb
ge Aux grands maîtres vivants ou morts que nous aimons ; Guidé par un
poète
, un ami de mon âge, J’ai pris l’âpre chemin des p
ient entre deux mondes, En haut la solitude, en bas l’humanité... Le
poète
et son guide font halte au sommet, puis commencen
opice à la lecture Et la libre amitié dans la libre nature... Ici le
poète
change de ton, et, saisi de ces frissons lyriques
l, un homme s’avance : Au sillon de la plume, avant son laboureur, Le
poète
est debout, et marche à son labeur. L’antre de l
on labeur. L’antre de la sibylle a la nuit du mystère ; La grotte du
poète
est sombre, nue, austère. Sa mère et son enfant s
e de chaleur, Et le feu, la lumière, harmonieux mélange, Éclairant le
poète
avec un jour étrange, De leur chaude auréole enfl
fruits mûrs, Des oiseaux voletant dans leur cage fleurie, La femme du
poète
aussi travaille et prie. Artiste matinale, elle é
ts d’oiseau. C’est charmant ! tu connais ces arches de corolles Où le
poète
, heureux aux jours de liberté, Chantait, et pour
llent aussi, pour mieux la refleurir ! Les mains lourdes de dons, le
poète
avec grâce Descend vers les oiseaux et les chiens
rant sur la pelouse Ouvrent leur arc-en-ciel et perchent sur le banc.
Poète
en action, il rassemble et convie Autour de son f
pas s’élève. Et le maître, emporté par des souffles divins, S’en va,
poète
équestre, au-dessus des ravins, Au galop, dans le
n noisetier, pour m’asseoir sur la mousse avec mes convives. Le jeune
poète
se trouvait apparemment là, et voilà comment il r
eux sous des cheveux gris ou sous nos fronts chauves. ………………………… Le
poète
, En mettant pied à terre au sommet du plateau Ape
et leur solidité. Nous l’admirons et nous le regrettons. Que le jeune
poète
ne s’y trompe pas : ce qu’il faut aux vers, ce n’
. Il a reçu ce don des dons : qu’il ne s’égare pas sur les traces des
poètes
politiques, systématiques, empiriques, métaphysic
et surtout de celle qu’on appela la faction de l’avenir. Deux de ces
poètes
, amis de M. Alexandre, sont pleins de vertu, de p
bien qu’une opinion, quelle qu’elle soit, n’est point du domaine des
poètes
. Pourquoi ? parce que l’opinion est transitoire,
immortel. Le plus grand patriote de l’Europe peut être un détestable
poète
, quoiqu’il soit excellent citoyen, et le premier
un détestable poète, quoiqu’il soit excellent citoyen, et le premier
poète
de Rome a pu être un très mauvais citoyen (nous v
c’est assez ; le cœur et l’imagination, voilà tout ce qu’il faut aux
poètes
! Soyez charmant, et pensez ce que vous voudrez !
omme dont nous vous entretiendrons bientôt avec l’admiration grave du
poète
et avec la tendresse de l’amitié. C’est Joseph Au
qu’il adressa, comme un vrai Horace à un faux Virgile, les adieux du
poète
sédentaire au poète errant ! J’analyserai avant p
e un vrai Horace à un faux Virgile, les adieux du poète sédentaire au
poète
errant ! J’analyserai avant peu de mois sous les
n avais besoin : « Ce n’était pas la saison des roses », comme dit le
poète
persan Saadi. XXII Je vis entrer une rose p
nné à une femme de rendre à ce qu’elle ne peut venger ; qu’elle était
poète
malgré elle ; que ses émotions coulaient de ses l
n allemand, en français, en italien, en grec, en hébreu, éloquente et
poète
sur dix instruments antiques ou modernes, sans di
tudes. La jeune fille avait seize ans, et de plus elle était un grand
poète
. Tant de sciences chez elle n’étaient que les jou
ent venus se transfigurer depuis Hugo, comme sur un humble Thabor des
poètes
, les chênes ont été abattus, pour convertir en un
De la poésie et des
poètes
en 1852. Lundi 9 février 1852. La poésie ne me
aison la vraie jeunesse et la durée. La grande affaire, c’est que les
poètes
de vingt ans ne se contentent pas de chanter entr
e nous inquiétons pas sur ce point outre mesure ; le jour où un grand
poète
naîtra, il saura se dénoncer lui-même et se faire
ur le mouvement qu’elle a suivi dans ces dernières années. Parler des
poètes
est toujours une chose bien délicate, et surtout
i vous n’en avez pas fait vous-même, vous ne savez pas quel prix tout
poète
met à ses vers. Quand on juge les ouvrages d’un a
hacun de ces volumes ; car pour peu qu’il y ait au fond une nature de
poète
, si incomplète qu’elle soit, on a chance d’y renc
ceux qui méritent distinction et souvenir, un hommage avant tout aux
poètes
discrets qui ne publient pas ! Il est aujourd’hui
s dans un magnifique volume (1851), nous avertissent que l’auteur est
poète
, homme de talent, doué de facilité naturelle, et
851) et les dédie « à ceux qui chantent encore ». De ce nombre est un
poète
à demi populaire, dont le nom revient souvent dan
té au séminaire, et rappelle quelquefois aussi le ton de sentiment du
poète
catholique breton, M. Turquety. À défaut de l’Hym
t de lui un ami. Μ. N. Martin, auteur d’Une gerbe (1850), et l’un des
poètes
aussi du groupe de M. Arsène Houssaye, mêle à son
ords du Rhin pour marraine. Il est impossible de passer auprès de ces
poètes
de l’ancien Artiste et de la nouvelle Revue de Pa
e cœur, et qui ont le mérite d’être vrais. La vérité, voilà ce que le
poète
doit chercher avant tout de nos jours, car les fo
dré Chénier, et sans s’y enchaîner. Ce que j’ai lu depuis de ce jeune
poète
me l’a montré de plus en plus en voie de se dégag
Brizeux a étendu à tout le volume. Au-dessous et en dehors des grands
poètes
du temps, de ceux qui ont exercé action et influe
temps, de ceux qui ont exercé action et influence, M. Brizeux est un
poète
d’élite et qui compte : c’est une nature individu
ont courtes et sèches ; elles sont déjà finies lorsqu’on croit que le
poète
n’a que commencé à préluder. Il semble toujours a
à fait apprivoisé ni tout à fait sauvage, et qui ressemble à certains
poètes
, se sent saisi d’un plus violent désir de liberté
e petit tableau des plus gracieux, et qui amène sa moralité aussi. Le
poète
, en se promenant, entend le coup de fusil d’un ch
de vivre, il mourut à mes pieds. La moralité, c’est que le chanteur
poète
s’est toujours repenti d’avoir tué l’oiseau chant
cessé de se remuer en tous sens, de se cultiver et de s’enrichir. Des
poètes
sérieux, consciencieux, élevés, y travaillent, et
pardonner la poésie : à l’état pur, elle n’existe guère que pour les
poètes
entre eux. Il y a quelques années, à Lyon, on a v
tes entre eux. Il y a quelques années, à Lyon, on a vu se produire un
poète
éminent, noble, harmonieux, solitaire, sentant et
ue. M. de Laprade possède au plus haut degré ce qui manque trop à des
poètes
de ce temps, distingués, mais courts ; il a l’abo
à fait à la région pacifique de M. de Laprade que je rattacherai deux
poètes
, dont l’un est maintenant un politique, MM. Henri
’un cultive et embrasse toujours, et que tous deux aiment encore5. Un
poète
que j’apprécie infiniment et dont l’élévation est
mple, une variante de l’Hoc erat in votis d’Horace, de ce vœu de tout
poète
et de tout sage qui ne demande désormais au ciel
cle fortuné, Le bonheur de mourir aux lieux où je suis né ! Un autre
poète
de l’île Bourbon (car cette race de créoles sembl
s-uns, a un caractère des plus prononcés et des plus dignes entre les
poètes
de ce temps. Jeune, mais déjà mûr, d’un esprit fe
me et haut, nourri des études antiques et de la lecture familière des
poètes
grecs, il a su en combiner l’imitation avec une p
x, comme indication originale, donner ici la pièce intitulée Midi. Le
poète
a voulu rendre l’impression profonde de cette heu
empé sept fois dans le néant divin ! Dans cette dernière partie, le
poète
, en traduisant le sentiment suprême du désabuseme
et a fait un pas vers l’Inde. Qu’il ne s’y absorbe pas. Chacun de ces
poètes
que j’effleure en passant, mériterait une étude ;
nt profiter. J’ajouterais qu’on trouverait en ce moment bon nombre de
poètes
particuliers très distingués, et qu’on pourrait t
ue, c’est une inspiration vive, passionnée, appropriée, qui mette les
poètes
en communication directe avec le public, et qui f
62. [NdA] M. Ampère a, depuis, compromis à jamais sa réputation de
poète
ou même de demi-poète, en publiant son César, scè
’ai exprimé dans les pages qui précèdent mon dernier sentiment sur le
poète
distingué dont la veine ne s’est pas renouvelée d
rs recueils de M. de Laprade : « Est-ce que vous trouvez que c’est un
poète
, ça ? » me dit tout à coup l’enfant du siècle, ba
un jour les dernières poésies de M. de Laprade avec celles d’un autre
poète
également moral et froid, concluait en disant : «
Théodore de Banville14 I Théodore de Banville est le
poète
du rhythme. Il est le dernier venu dans cette éco
! Le xixe siècle a d’autres affaires à démêler que la gloire de ses
poètes
… et le mal est bien grand, puisque la poésie comm
me ; profanation, abaissements perdus ! Dans un temps rapproché, les
poètes
matériels, comme les poètes immatériels, périront
nts perdus ! Dans un temps rapproché, les poètes matériels, comme les
poètes
immatériels, périront. La matière ne les sauvera
onte d’en bas et peut ensevelir du soir au matin une littérature, les
poètes
de la forme auront le sort des poètes de l’idée,
r au matin une littérature, les poètes de la forme auront le sort des
poètes
de l’idée, parce que la forme, le travail de la f
sis a publié le beau volume de Théodore de Banville. D’ordinaire, les
poètes
jeunes encore, les poètes aux pensées infinies, p
e de Théodore de Banville. D’ordinaire, les poètes jeunes encore, les
poètes
aux pensées infinies, pour parler comme eux, ne s
retrouvent vivants quand ils ont fait leur testament, Banville, plus
poète
et mieux portant que jamais, fera mentir le titre
plis et du talent prouvé par l’œuvre même. Or, cette œuvre qu’hier le
poète
dressait devant la postérité, comme son exegi mon
les lit plus, nous ne parlons pas des curieux qui lisent tout ou des
poètes
qui cherchent des manières à renouveler parce qu’
était un homme sans talent, sa médiocrité ne prouverait rien. Mais un
poète
comme Banville, qui n’a eu qu’un tort pour sa glo
ent individuelle et solitaire. Les aigles et les lions vont seuls. Un
poète
individuel fonde une école parce que le succès ou
les mille hasards du terrain où s’enfoncent ses racines ; mais si un
poète
individuel fonde une école malgré lui, ou s’il ac
puisqu’elle ne nous donne ni une idée ni une sensation de plus que le
poète
dont elle est l’écho. Telle est pourtant la réali
rescence, de l’arabesque et même du funambulesque, n’y font rien : le
poète
des Stalactites et des Cariatides — il faut bien
e des Stalactites et des Cariatides — il faut bien le dire ! — est un
poète
monotone et froid. Il est monotone parce que la m
st bientôt fait ! Le voulez-vous ? Voulez-vous savoir à quel point un
poète
très loin, et avec raison, de l’école du bon sens
chante, la moins sacrée ! — et vous êtes au bout de la sensibilité du
poète
. Vous l’avez saigné à blanc et il n’a plus rien d
thologie païenne prise à la Renaissance, les Callipyges, comme dit le
poète
, et toutes les Vénus avec leurs noms grecs ; ôtez
Pierrot, et c’est fini ! Le monde de la sensation est parcouru et le
poète
n’a rien vu davantage ! La nature et ses grands s
ien vu davantage ! La nature et ses grands spectacles, — car pour les
poètes
qui manquent de cœur il y a encore la nature, — l
ntermédiaire de quelque peintre dont il a vu les toiles ou de quelque
poète
dont il a lu et admiré les vers. Voilà comment il
is non féconde. C’est un grand rhétoricien poétique ; ce n’est pas un
poète
. Quand il appelait un de ses volumes : Stalactite
estait que Théodore de Banville, il passerait peut-être pour un grand
poète
; car il est une poésie générale qui meurt avec t
c toute époque et qu’on impute parfois, quand l’époque n’est plus, au
poète
qui n’a fait que la réfléchir. Privés de renseign
fixe dans un système, il aura passé la moitié de sa vie à se préparer
poète
. Que fera-t-il maintenant ? Que voudra-t-il être
, 22 novembre 1856 ; 1er novembre 1857). V. Les Œuvres et les Hommes.
Poètes
, lre et 2e séries. 15. Michel Lévy frères. 16.
les Hommes. Poètes, lre et 2e séries. 15. Michel Lévy frères. 16.
Poètes
, Ire série.
te sur la page ; Enfin le théâtre, scène artificielle sur laquelle le
poète
fait monter, aux yeux du peuple, ses personnages,
et se développer qu’en pleine et opulente civilisation. Les premiers
poètes
sont des poètes sacrés ; les seconds sont des poè
r qu’en pleine et opulente civilisation. Les premiers poètes sont des
poètes
sacrés ; les seconds sont des poètes épiques ; le
on. Les premiers poètes sont des poètes sacrés ; les seconds sont des
poètes
épiques ; les troisièmes sont des poètes lyriques
acrés ; les seconds sont des poètes épiques ; les troisièmes sont des
poètes
lyriques ; les quatrièmes sont des poètes dramati
s ; les troisièmes sont des poètes lyriques ; les quatrièmes sont des
poètes
dramatiques. La raison en est simple : les peuple
ir, ni assez de richesse, ni assez de luxe public pour élever à leurs
poètes
ces édifices vastes et splendides, ces institutio
sentations scéniques. Les acteurs eux-mêmes ne manquent pas moins aux
poètes
pour jouer leurs œuvres que les édifices, les déc
rs aussi que se forment ces grands acteurs aussi rares que les grands
poètes
, qui, comme Roscius, Garrick, Talma, Rachel, Rist
dans un état très lettré, très oisif et très opulent des nations. Les
poètes
dramatiques ne sont pas seuls dans leurs œuvres,
cessoires étrangers à la poésie elle-même et qui ne demande, comme le
poète
épique ou le poète lyrique, qu’une goutte d’encre
à la poésie elle-même et qui ne demande, comme le poète épique ou le
poète
lyrique, qu’une goutte d’encre au bout d’une plum
us visiblement vérifié que dans Racine et dans les cinq ou six grands
poètes
ou grands écrivains qui furent avec lui comme la
en purifiant tout dans son cours. C’est le moment où l’on dit que les
poètes
créent les langues. Créer est un mot impropre ; i
de tous ; mais il est vrai de dire que c’est le moment où les grands
poètes
et les grands écrivains façonnent la langue, lui
i assigne leur mission aux peuples. Les peuples donnent le lingot aux
poètes
, et les poètes frappent de leur empreinte ce ling
mission aux peuples. Les peuples donnent le lingot aux poètes, et les
poètes
frappent de leur empreinte ce lingot : voilà la v
vre et aux Tuileries autant qu’à Florence par ses artistes et par ses
poètes
presque naturalisés français. Enfin, dans ces der
ui parlent en foudres. Quels plus riches matériaux de langue un grand
poète
éclectique comme Racine pouvait-il trouver sous l
’œuvre achevé et insurpassable de la langue poétique française, si ce
poète
surtout savait choisir avec la sûreté de bon sens
trop exclusivement français sont des critiques, des écrivains ou des
poètes
, qui sont eux-mêmes trop étrangers dans leurs ten
intime qui, pour le regard clairvoyant du philosophe, existe entre le
poète
et ses œuvres. Nous réservons cette vie que nous
eur zèle et y persévérèrent jusqu’à la mort. C’est ainsi que le futur
poète
d’Athalie fut imbibé dès sa tendre enfance de ces
ine ? Passons : VIII Le roi et la cour avaient goûté son ode de
poète
lauréat sur la Nymphe de la Seine. Les solitaires
même d’Uzès. Il se renferma dans la solitude de ses pensées et de ses
poètes
grecs, et il ébaucha, à l’insu de son oncle, la t
sujet, ne fut excusée qu’à cause des beaux vers et de la jeunesse du
poète
. On y sent la tension pénible d’un talent naissan
ier essai : cependant rien n’indiquait encore qu’un rival était né au
poète
vieilli du Cid. IX L’année suivante, 1665,
tragique de Racine n’éclata dans sa plénitude que dans Andromaque. Le
poète
français y égale, comme poète épique, Homère et V
ns sa plénitude que dans Andromaque. Le poète français y égale, comme
poète
épique, Homère et Virgile, chantres des mêmes cat
n’est qu’une élégie héroïque pleine d’allusions aux amours du roi. Le
poète
cesse d’être tragique à force d’efféminer l’amour
phigénie, Phèdre enfin, son chef-d’œuvre profane, élevèrent le nom du
poète
au zénith de sa gloire. Nous analyserons ailleurs
istance la nature de son génie : « qu’il avait un admirable talent de
poète
épique, mais qu’il ne lui trouvait pas le nerf vi
avait raison selon nous ; et en assignant au jeune Racine le rôle de
poète
épique, il ne lui assignait certes pas une gloire
par l’impatience d’une foule. La seconde de ces causes, c’est que le
poète
tragique est privé, par la nature même de son suj
de la poésie, c’est-à-dire d’un des plus grands charmes du poème. Le
poète
tragique est comme le sculpteur en bronze ou en m
ions et leur paysage ? Enfin la troisième de ces causes, c’est que le
poète
dramatique ou tragique ne peut, par la concentrat
main de la pitié ou de la terreur. Qu’en résulte-t-il ? C’est que le
poète
tragique est conduit à ne peindre que des péripét
ieuses de la poésie, cette musique de l’âme. Elles sont interdites au
poète
tragique : il ne prend l’homme qu’en flagrant dél
ois causes d’infériorité relative dans le cadre même de son œuvre, le
poète
épique, qui peint et qui chante la nature entière
n’est pas supérieur, non pas en génie, mais en genre et en charme au
poète
de théâtre ? Racine avait donc tort d’être humili
ces tragédies. C’était là un de ces services qui lient pour jamais un
poète
reconnaissant à son protecteur. Molière avait le
ersonnalité et la facilité d’oubli des services reçus dans le cœur du
poète
devenu le favori de la cour et de la scène. On a
t de voir le jeune Racine, leur élève bien-aimé, prêter son talent de
poète
au théâtre. Nicole, après Pascal, le plus rude éc
ait écrit dans une de ses polémiques, « qu’un faiseur de romans ou un
poète
de théâtre était un empoisonneur public, non du c
nneur public, non du corps, mais des âmes ; il avait ajouté qu’un tel
poète
devait s’accuser de la mort d’une multitude d’âme
ressait surtout à lui. Rien n’était plus faux ; Nicole s’adressait au
poète
Saint-Sorlin, espèce de fou qui se donnait pour p
ment pour Racine. Pascal, l’hercule de la polémique, aurait écrasé le
poète
aussi téméraire qu’ingrat dans son injure. L’immo
talité de la vengeance aurait immortalisé l’agression. La facilité du
poète
à oublier les amitiés et les services quand sa gl
pie sous les vanités et sous les voluptés de la vie mondaine du grand
poète
, se réveillât dans son âme, et qu’elle vînt lui i
i que l’époux et le père, et qui ne lut pas même ses chefs-d’œuvre de
poète
. Il éleva dans l’ombre et dans la piété une famil
ns des exploits de son règne, et il choisissait ses témoins parmi les
poètes
, ces échos éternels du temps. La vie de Racine, d
cette faveur ainsi consolidée par ses charges, ne fut plus celle d’un
poète
, mais celle d’un saint dans sa maison et d’un cou
té élégante ; on en peut dire autant de Boileau. Pendant que ces deux
poètes
réunissaient leurs forces pour écrire, à la gloir
ts bien rarement réunis. Tacite, parmi les historiens, aurait pu être
poète
; Dante, parmi les poètes, aurait pu être histori
Tacite, parmi les historiens, aurait pu être poète ; Dante, parmi les
poètes
, aurait pu être historien ; cela ne fut donné ni
e au rôle de courtisan. On y sent l’homme achevé du monde plus que le
poète
; il voulait dégoûter son fils des vers : « Ne c
r par la présence de la cour et par le génie emprunté aux plus grands
poètes
de son siècle. La représentation d’Andromaque de
que ce désir du roi et de Mme de Maintenon pour faire rompre au grand
poète
un silence qu’il gardait depuis dix ans par scrup
énie. Jusqu’à Esther et Athalie, nous concevons qu’on accuse ce grand
poète
de n’avoir été qu’un sublime plagiaire de l’antiq
i qui chante, c’est l’écho des deux temples qui résonne dans l’âme du
poète
convaincu, et qui de son âme se répercute dans se
rs, il faut l’avouer, et cet aveu n’est pas cette fois à la gloire du
poète
chrétien, Racine voulait que son sujet même, tout
span, l’altière Vasthi. Elle avait goûté, aimé, protégé la fortune du
poète
, il n’était pas beau à lui de célébrer, dans sa c
it peur, ne comprenait de route vers la gloire que sur les traces des
poètes
olympiens. Il détourna de toutes ses forces son a
l’Aminta du Tasse. Ce genre de composition avait été inventé par les
poètes
italiens du seizième siècle et importé en France
ecrètement sa jalousie de faveur : c’est ici la lâche complaisance du
poète
: il convertissait, dans le sanctuaire même, l’en
pirer à l’une en poison pour l’autre ; il employait l’esprit saint du
poète
à flatter la haine d’une femme. Mais l’intérêt de
ment en David français. Il dépouille le vieil homme. Ce n’est plus le
poète
de l’école classique : c’est le poète de la foi ;
e vieil homme. Ce n’est plus le poète de l’école classique : c’est le
poète
de la foi ; ce n’est plus le poète du roi : c’est
te de l’école classique : c’est le poète de la foi ; ce n’est plus le
poète
du roi : c’est le prophète de Dieu. Son génie, tr
us avons pu nous dire avec la même joie, en nous embrassant, du grand
poète
que je n’hésite pas à nommer littérairement notre
s vu sorti tout entier de son tombeau. Quelques fragments de ce grand
poète
, qui est à la langue poétique moderne ce que Rabe
s siècles, se reconnût, avec orgueil et acclamation, dans Ronsard. Un
poète
de ce temps — de ce temps « de cénacle », comme o
, — écrivit alors un livre qu’on lit encore avec plaisir sur le grand
poète
du xvie siècle ; mais l’artiste intégral, en Ron
té a eu d’implacables représailles. Il avait été mis à mort, ce grand
poète
, par un grammairien. Révolte démocratique déjà !
fûmes pas ses contemporains, — ce qu’il fut en réalité, cet illustre
poète
d’une époque finie ; avant la savante édition de
des lions, se sont fait chasser comme des pleutres ; mais Ronsard, le
poète
, n’a pas lâché de l’épaisseur d’un ongle le monde
ans ce monde prosaïsé, Ronsard régnait toujours sur ce qui restait de
poètes
vieillis et sur les facultés plus ou moins poétiq
t sur les facultés plus ou moins poétiques qui déjà alors jouaient au
poète
. Et non seulement il régnait sur eux et sur elles
ande et fatale manière de régner ! Et, en effet, prenez-les tous, les
poètes
de 1830, de cette époque de rénovation et de rena
issance, et regardez si tous n’ont pas pour géniteur suprême le grand
poète
de la première, qui ne fut pas (comme on le dit)
ette force qu’on nomme Ronsard ; c’était le πνευμα d’un de ces grands
poètes
de leur temps et de tous les temps, qui ont pour
littérature, quelques vagissements, quelques gracieuses balbuties de
poètes
au berceau, quelques rêveuses pubertés. Mais il n
organisée ; mais d’homme complet dans sa force et dans sa majesté de
poète
, il n’y en avait pas eu avant Ronsard, Ronsard es
ie et dans sa vie. Il était né grand seigneur comme il était né grand
poète
, — par le même hasard, diraient les sots. Il avai
e la force, — la grâce des lions, lorsque les lions sont amoureux. Ce
poète
, ce grand seigneur, cet homme de cour, qui n’aima
use, mais dont la passion colore toujours la diaphanéité, Ronsard, ce
poète
jupiterréen de la Renaissance, ne peut déguiser c
illée dans sa coupe comme les roses qu’il y effeuillait, où ce maître
poète
, qui a fait des chansons comme il a fait de tout
e et l’exubérance de son dessin. Quant à moi, j’oserai l’affirmer, le
poète
qui nous a fait pour la première fois en français
Évidemment, c’est là un génie consanguin. Ronsard n’est nullement un
poète
concentré, comme, par exemple, le fut Dante. Il n
e qui a lâché tous les freins et toutes les ceintures. Ronsard est le
poète
de l’accumulation et du nombre, du nombre infini.
e fontaine, qui est bien tout ce qu’a pu écrire de plus surprenant un
poète
doué du génie du nombre. Poète-phénomène que ce R
nt impatienté, que j’ai signalé au commencement de ce chapitre, où le
poète
, malgré la langue qu’il avait parlée, à force de
ré la langue qu’il avait parlée, à force de Poésie, ressuscita ! — Le
poète
, dans Ronsard, avait-il, en ses derniers jours, d
nous a donné à connaître dans son ensemble et en détail le magnifique
poète
dont tout le monde ne connaissait que des fragmen
re qui ornent le front de sa Muse ne sont pas des étoiles. Il y a des
poètes
plus ou moins mêlés à la littérature active des j
cho des cœurs vont lui manquer ! Triste destinée, mais touchante ! Un
poète
qui n’a pas abaissé sa poésie, — qui la tient hau
ui ne l’entend plus ou qui l’entend avec indifférence. Promettre à ce
poète
que l’avenir le vengera un jour de son temps, ce
emier mérite et la première infortune de M. Siméon Pécontal. C’est un
poète
de grande inspiration chrétienne. Dès 1838, il pu
e débutant de 1838 n’eût pas l’abondance et la spontanéité géniale du
poète
des Harmonies, il se plongeait hardiment dans la
iduelles de l’auteur de Volberg, c’étaient réellement des qualités de
poète
. Il avait l’ampleur, la correction et la simplici
s’élève, M. Pécontal avait des virilités de pensée qui annonçaient un
poète
de reploiement et de réflexion, — oiseau rare dan
s’envole… Et toujours en riant on sort du Capitole ! Mais ce que le
poète
de Volberg avait surtout, et à un degré suprême,
de rythme, et dont la simplicité est divine. Cette simplicité que le
poète
a trouvée dans une grande délicatesse d’organisat
Ici, comme il est aisé de le distinguer, le sentiment qui a créé le
poète
des Ballades, que M. Siméon Pécontal nous a donné
tés terribles, et encore, un jour ou l’autre, le plus napoléonien des
poètes
ne le ramènera pas des intérêts matériels à la po
intérêts matériels à la poésie. Elle peut entonner son chant de mort.
Poète
lyrique (il l’a bien prouvé dans son ode magnifiq
nde dont elle est la seconde épreuve, ne peut être abordée que par un
poète
qui a encore de l’esprit du Moyen Age dans la pen
, simplicité, naturel, battements de cœur qu’on sent dans les vers du
poète
comme l’artère de la vie dans la gorge de l’oisea
remplir ! IV Ai-je donné une idée de M. Siméon Pécontal, de ce
poète
dans la légende, de ce poète dans la tradition, m
né une idée de M. Siméon Pécontal, de ce poète dans la légende, de ce
poète
dans la tradition, mais dans une tradition plus i
te manière et qui s’éteint, en s’éloignant. M. Siméon Pécontal est un
poète
lyrique et élégiaque, de cette simplicité qui à t
ffle au front, de ses lèvres pures, ses incantations mystérieuses. Le
poète
légendaire doit tenir de la nourrice, de la vieil
e la nourrice, de la vieille fileuse, du mendiant, ces trois immenses
poètes
sans le savoir, venus en pleine terre de toute ci
eur accent spontané et profond auquel il doit joindre l’expression du
poète
de langue et de société avancée. Cela n’est pas f
ia un parfum sauvage. Voilà pourtant M. Pécontal ! En résumé c’est un
poète
ému, sincère, d’une nuance charmante et — puisque
nte et — puisque la poésie est l’intensité — intense à la manière des
poètes
de nuance, dont l’intensité, en ordre inverse des
manière des poètes de nuance, dont l’intensité, en ordre inverse des
poètes
de relief et d’énergie, est la transparence et la
f et d’énergie, est la transparence et la morbidesse. Ce n’est pas un
poète
sans défaut, et les siens, nous les connaissons e
Chapitre II. La poésie lyrique Il est difficile de classer les
poètes
. Ils répugnent à tout ordre. Nous n’avons pas mêm
ent le vers libre ou la prosodie traditionnelle, en effet beaucoup de
poètes
ont usé alternativement de ces deux métriques. Ce
’art ou de sentiment. » Son âme, qui s’apparente parfois à celle des
poétesses
ultra-romantiques, se complaît dans des décors de
Sur un vaisseau chargé d’oranges et d’olives. Maurice Magre est un
poète
, il n’est, peut-être, que cela, mais combien parm
tage ne sont pas même cela. Car, Maurice Magre est instinctivement un
poète
. Il ne pouvait pas ne pas l’être et, précisément,
re et son cœur si profond qu’on reconnaît en elle, le sang des grands
poètes
, la voix des meneurs d’hommes. Dans ces instants,
uchart. — Dans la Revue Périgourdine, M. Henry Cellerier écrit sur ce
poète
(août 1903). « Parcourons la table des Balcons s
Touny-Lérys (Chansons Dolentes et Indolentes), M. Joseph-Marie Bosc,
poète
de la nature, très ému, très doux, très souple do
rmitage, du Mercure de France, de Vers et Prose, un certain nombre de
poètes
gardent toujours cette étiquette de symbolistes.
Jammes et M. Charles Guérin sous ce vocable. M. Paul Fort. — « Ce
poète
est une perpétuelle vibration », estime M. Remy d
le meilleur commentateur de son œuvre, M. Pierre Louÿs : — un grand
poète
, un écrivain dont chaque ligne émeut, à la fois p
le unir les qualités contraires de ses deux aînés… » M. André Gide,
poète
, critique, philosophe, moraliste, passe auprès de
ssance, le Chemin des Ombres heureuses, la Prairie en fleurs), est un
poète
et un moraliste en même temps. La sagesse voluptu
Remy de Gourmont à propos des balbutiements effacés et simulés de ce
poète
qui a les dons les plus rares sans doute mais qui
ement des bibliophiles que cet humouriste ait pu passer pour un grand
poète
; sa prose vaut mieux. M. Henry Bataille (Le B
ontanée et inquiète de la nature que l’on trouve chez tous les grands
poètes
, chez Musset comme chez Verlaine. M. Henry Batai
ds poètes, chez Musset comme chez Verlaine. M. Henry Bataille est un
poète
du vers-libre. Comme M. Vielé-Griffin il demeure
ristes avaient rompue. Il y a apporté des dons de penseur plus que de
poète
. M. Olivier de la Fayette nous a favorablement
ythmes impairs nous font prévoir en M. O. de la Fayette l’un des bons
poètes
de notre temps. M. Henri Ghéon publiait, en 18
la sincérité, l’éclat, le parfum. M. Henry Bauquier, critique des
poètes
, est un poète païen. M. Fernand Hauser (La Mai
l’éclat, le parfum. M. Henry Bauquier, critique des poètes, est un
poète
païen. M. Fernand Hauser (La Maison des Souven
Fernand Hauser (La Maison des Souvenirs, Le Château des Rêves) fut un
poète
délicat et quelque peu précieux, avant de devenir
C’est parmi les Indépendants 30 que nous citerons trois des meilleurs
poètes
. M. André Rivoire a pour lui la tendresse pres
, fluide, ésotérique du symbolisme le grave et douloureux et puissant
poète
qui évoquait, en d’admirables pages lyriques, le
1902) une tentative d’embrigadement qui n’était pas dans la pensée du
poète
. La Maison de l’Enfance, la Beauté de Vivre, les
oux de Marguerite et du Sang de la Sirène sont dignes des plus nobles
poètes
de France : Mais le sang a voilé mes yeux, et ri
he Lacuzon déclarait (1902) dans la préface d’Éternité : « Le don du
Poète
est une condition psychique supérieure, comme l’h
encore : L’espoir comme un fanal aux portes de la Mort. Au fond ces
poètes
réalisent ce qu’avait rêvé Louis Bouilhet et ce q
qu’importe… puisqu’ils ont du talent. VII. — L’École romane Les
poètes
qui la composèrent sont célèbres aujourd’hui pour
inuscules inventions verbales. En plein triomphe de la périphrase, le
poète
du Lac osa écrire ces vers d’une simplicité héroï
. Et cependant ils ne sont ni lâchés ni faciles. Je ne connais pas de
poète
contemporain, si ce n’est Emmanuel Signoret, qui
la sonorité, à l’intégrité de la forme. Chez lui comme chez tous les
poètes
nés autour du Rhône, il faut noter aussi l’influe
ment des mystiques. Lui qui avait paru un instant à l’avant-garde des
poètes
individualistes qui mêlent anarchie et socialisme
oisirs meilleurs que la condescendance des sociétés républicaines. Ce
poète
sera du retour des Princes. M. Maurras reconnut e
es premiers. M. Léo Larguier séduit dès l’abord. Dans la Maison du
Poète
et les Isolements, le métal des vers sonne avec u
iel d’un instant. Sur sa secrète douleur, sur sa passion profonde, le
poète
a poussé les volets. Il ne sait plus rien des con
soucis et tout ce qui me guette, Mais sachez que le cœur du paisible
poète
Est un morne désert par l’ouragan noyé, Labouré,
soir, le plus pauvre des hommes. M. Louis Le Cardonnel, lui, est un
poète
catholique. Soucieux même de conformer sa vie à s
ses chants, il a revêtu la robe sacerdotale. Il penche sa douceur de
poète
sur des agonisants et du même ton dont aux matins
t de Shelley que d’un mouvement intérieur spontané. M. Erlande est un
poète
dont on doit attendre beaucoup. M. Louis Merci
t un poète dont on doit attendre beaucoup. M. Louis Mercier est un
poète
traditionnel ; il célèbre la terre, les fruits, l
groupements poétiques. Cependant, il faut mentionner hors pair : Les
Poètes
du Beffroi. — Autour de la revue le Beffroi, diri
Léon Bocquet puis par M. Bocquet seul, se sont réunis tous les jeunes
poètes
du Nord, Henri Delisle, poète élégiaque et civiqu
t seul, se sont réunis tous les jeunes poètes du Nord, Henri Delisle,
poète
élégiaque et civique (Heures, pour la Cité), Flor
ouvient de Rodenbach, Roger Allard (La Divine Aventure), Théo Varlet,
poète
moderniste très curieux, Jules Mouquet (Nocturnes
s curieux, Jules Mouquet (Nocturnes Solitaires), Pierre Turpin, grand
poète
inconnu, l’admirable et vibrant auteur de la Lumi
, l’admirable et vibrant auteur de la Lumière Natale, M. Léon Deubel,
poète
à l’âme ardente, hésitante et blessée, qui, après
les nets profils d’Athènes. Il annonce La Lumière d’Hellas. Tous ces
poètes
ont subi, plus ou moins profondément l’influence
Lorraine. L’École de Nancy. — Le groupe lorrain comprend un grand
poète
: Charles Guérin dont nous avons déjà parlé et il
harles Guérin dont nous avons déjà parlé et il comprend aussi de bons
poètes
. M. René d’Avril (Promenades dans l’Âme), un peu
tressaillent d’une force mal dirigée mais réelle et qui promettent un
poète
vigoureux. X. — Les femmes et la poésie La
vinez les louanges ! D’autant qu’elles acceptent encore moins que les
poètes
hommes, les reproches des critiques. L’irritabili
oètes hommes, les reproches des critiques. L’irritabilité foncière du
poète
se complique de vanité féminine et d’orgueil. On
écrivit alors le premier article de louanges en l’honneur du nouveau
poète
. Depuis… ç’a été une avalanche, un délire irraiso
emme de vingt ans. » Depuis elle a donné Ferveur et Horizons. Peu de
poètes
ont atteint comme elle aux limites exaspérées du
ité l’art de son mari ; au contraire. Elle se rapproche davantage des
poètes
qui ont succédé au Parnasse. Son émotion profond
notre cœur. Au milieu du concert orphique et aphrodisiaque des autres
poétesses
, elle se place résolument sous l’égide du stoïcis
ations de vers en de jeunes revues. Mais on sent et espère en elle un
poète
voluptueux et tendre qui comptera parmi les meill
e Marie Dauguet nous fut présentée par M. Remy de Gourmont : c’est un
poète
naturiste subtil et simple à la fois. Mme Mari
me Pierre de Bouchaud (Cardeline) est plus connue pour ses romans. Le
poète
seul mériterait déjà longuement notre attention.
mériterait déjà longuement notre attention. Chaque jour le nombre des
poétesses
augmente. La poésie descend à être un sport monda
mble. Génération des talents nouveaux, noble groupe d’écrivains et de
poètes
, légion des jeunes, ô avenir vivant de mon pays !
source ! Que pense Eschyle de l’art pour l’art ? Certes, si jamais un
poëte
fut le poëte, c’est Eschyle. Écoutez sa réponse.
pense Eschyle de l’art pour l’art ? Certes, si jamais un poëte fut le
poëte
, c’est Eschyle. Écoutez sa réponse. Elle est dans
ouilles d’Aristophane, vers 1039. Eschyle parle : « Dès l’origine, le
poëte
illustre a servi les hommes. Orphée a enseigné l’
vers l’infini. Prenez garde, vous qui tracez de ces cercles autour du
poëte
, vous le mettez hors de l’homme. Que le poëte soi
e ces cercles autour du poëte, vous le mettez hors de l’homme. Que le
poëte
soit hors de l’homme par un côté, par les ailes,
te larme soit la larme humaine. Ainsi humain et surhumain, ce sera le
poëte
. Mais être tout à fait hors de l’homme, c’est ne
malheur est heureux. Non, ce n’est pas une mauvaise rencontre pour le
poëte
que le devoir. Le devoir a une sévère ressemblanc
le peuple, c’est la loi de croissance du génie. II Il y a deux
poètes
, le poëte du caprice et le poëte de la logique ;
c’est la loi de croissance du génie. II Il y a deux poètes, le
poëte
du caprice et le poëte de la logique ; et il y a
ance du génie. II Il y a deux poètes, le poëte du caprice et le
poëte
de la logique ; et il y a un troisième poëte, com
e poëte du caprice et le poëte de la logique ; et il y a un troisième
poëte
, composé de l’un et de l’autre, les corrigeant l’
jour, il y a trente-cinq ans, dans une discussion entre critiques et
poètes
sur les tragédies de Voltaire, l’auteur de ce liv
té. Orphée apprivoise les bêtes fauves ; Amphion bâtit des villes. Le
poëte
dompteur et architecte, Linus aidant Hercule, Mus
a vérité. Tout est grand dans ces lointains grossissants. Eh bien, le
poëte
belluaire, que vous admirez dans Orphée, reconnai
tte force, le vers. Les barons, peu timides, sont interdits devant le
poëte
; qu’est-ce que c’est que cet homme ? Ils craigne
le privilège accordé aux minstrels patronnés par les lords Dalton. Le
poëte
avait droit de réprimande et de menace. En 1316,
vers le Nord, il semble que le grandissement de la brume grandisse le
poëte
. En Écosse, il est énorme. Si quelque chose dépas
e connaissait Amadis que par Tressan. On montre à Staffa la pierre du
Poëte
, Clachan an Bairdh, ainsi nommée, suivant beaucou
yant édifice. La galerie de Fingal se prolonge à côté de la chaise du
Poëte
; la mer se brise là avant d’entrer sous ce plafo
. Il y a des Polognes égorgées à l’horizon. Tout mon souci, disait un
poëte
contemporain mort récemment, c’est la fumée de mo
ubliques régnantes imposent à la conscience du penseur, philosophe ou
poëte
, des obligations austères. Incorruptibilité doit
ment pour me donner la démangeaison de contester. Mais quand c’est un
poëte
qui parle, un poëte en pleine liberté, riche, heu
la démangeaison de contester. Mais quand c’est un poëte qui parle, un
poëte
en pleine liberté, riche, heureux, prospère jusqu
Goethe a écrit cela. Qu’on s’en souvienne, et que personne, parmi les
poètes
, ne retombe plus dans cette faute. Entrer en pass
loir, à la bonne heure, voilà qui est bien. Cela vaut la peine d’être
poëte
. Prenez garde, vous perdez le calme. Sans doute ;
t de l’Odyssée. Ces colères, quand elles sont justes, sont bonnes. Le
poëte
qui les a est le vrai olympien. Juvénal, Dante, A
dans sa chambre quand il était, lui le roi, malade, faisant-ainsi du
poëte
le second de son apothicaire, grande protection a
fit un âne capitolin, mais un âne. On comprend que les rois disent au
poëte
: Sois inutile ; mais on ne comprend pas que les
end pas que les peuples le lui disent. C’est pour le peuple qu’est le
poëte
. Pro populo poeta, écrivait Agrippa d’Aubigné. To
saint Paul. Qu’est-ce qu’un esprit ? C’est un nourrisseur d’âmes. Le
poëte
est à la fois fait de menace et de promesse. L’in
re aux oppresseurs apaise et console les opprimés. C’est la gloire du
poëte
de mettre un mauvais oreiller au lit de pourpre d
tes les détresses, toutes les faims et toutes les soifs, ont droit au
poëte
; il a un créancier, le genre humain. Être le gra
le genre humain. Être le grand serviteur, certes, cela n’ôte rien au
poëte
. Parce que, dans l’occasion et pour le devoir, il
s trouble l’ïambe courroucé : « Toi, vertu, pleure si je meurs ! » Le
poëte
est le seul être vivant auquel il soit donné de t
de son action civique, et d’ailleurs Ennius n’était qu’une ébauche de
poëte
, vaste mais informe. Pas de poëte sans cette acti
rs Ennius n’était qu’une ébauche de poëte, vaste mais informe. Pas de
poëte
sans cette activité d’âme qui est la résultante d
x séries ne coïncident pas sans quelque effort. Cet effort incombe au
poëte
. Il fait à chaque instant fonction de philosophe.
moins sacré que penser. Rien de tout cela n’est l’Art pour l’Art. Le
poëte
arrive au milieu de ces allants et venants qu’on
, entraîne déperdition de beauté pour la poésie et de dignité pour le
poëte
, on ne peut énoncer cette proposition sans sourir
lérance pour les personnes, tout ce qui faisait de lui dès l’abord un
poëte
d’harmonie, d’onction et de grâce ondoyante ; il
chez les poëtes anglais de l’école des Lacs, les mêmes avec qui notre
poëte
a plus d’une ressemblance pour le génie. Wordswor
aire au simple amant d’Elvire, et qu’on était décidément en face d’un
poëte
, force était d’aller au delà, de recommencer avec
ien des cœurs épris de l’amant et qui bientôt se crurent dupés par le
poëte
, l’idéal, dès ce moment, fut rompu. M. de Lamarti
enter, elle était touchante, elle prêtait aux plus riches qualités du
poëte
, et l’induisait sans violence à des tons rajeunis
; au troisième chant du coq, on a droit de s’écrier, et d’avertir le
poëte
le plus aimé qu’il renie sa gloire. Le volume act
. Le volume actuel est précédé d’une lettre-préface, dans laquelle le
poëte
, écrivant familièrement à l’un de ses amis, lui e
ous force, pour ainsi dire, de pénétrer, est différent ! «… Ma vie de
poëte
, écrit-il, recommence pour quelques jours. Vous s
ce qu’est la prière… » Nous concevons ce qu’a d’impatientant pour le
poëte
, et pour tout écrivain célèbre, l’idée absolue qu
de préface, on ne les relèverait pas ; mais il est à craindre que le
poëte
ne pense en vérité ce qu’il dit de la sorte. Lui
égère, que le public l’a pris davantage au sérieux ? Mais c’est comme
poëte
uniquement qu’il se prend à la légère ; dès que l
int) ? Ne tient-il pas à vous de vous enfermer dans votre quiétude de
poëte
, et de laisser le monde politique travailler pour
as permis à ceux qui ne sont, qui ne veulent être que littérateurs et
poètes
, qui croient ainsi servir le monde à leur manière
en s’enfermant, non pas dans sa quiétude, mais dans son ministère de
poëte
et d’écrivain, en gardant, pour toute tribune, s
Juge mettant au dernier jour dans la balance, d’une part les rimes du
poëte
, et de l’autre ses actions sociales : on devine c
tre pensée si l’on croyait que nous voulons en rien blâmer l’illustre
poëte
de sa participation aux choses politiques : nous
s doute, mais la négligence aussi dans le détail et dans l’emploi. Un
poëte
, au contraire, qui, avec les hautes facultés et l
appui véritable et solide ; il finirait, en étant de plus en plus un
poëte
incontestable, bien économe et jaloux de sa gloir
ces pourtant sont d’une grande beauté ; car ce n’est pas le talent du
poëte
qui diminue en rien, veuillez le croire : il se p
e la récuser, de la déjouer. On avait déjà remarqué qu’un autre grand
poëte
l’enfermait, la pauvre critique, dans un cercle é
hyle du Prométhée encore, ou, au pis, à Claudien,… mais à Horace ! Le
poëte
le lui redit en vingt façons ; il croyait lire Ti
bli de toutes choses lointaines, et au sein amoureux de la nature, le
poëte
reçoit donc l’épître de M. Adolphe Dumas, et lui
ure de vie heureuse dans une bastide du Midi. Quel regret pourtant le
poëte
me laisse au lieu du charme ! De quelle façon il
herbe (qui lui-même ne le disait que par coquetterie) de se comparer,
poëte
, au joueur de quilles. Pascal pensait qu’un bon p
de se comparer, poëte, au joueur de quilles. Pascal pensait qu’un bon
poëte
n’est pas plus nécessaire à l’État qu’un bon brod
né pleine excroissance. Ici l’habitude semble prise. Le public ami du
poëte
en a souffert amèrement. Conçoit-on que, dans une
n mauvais son, ou plutôt comme une mauvaise odeur dans un concert. Un
poëte
qui a tant de choses n’aurait-il donc pas le goût
crudités matérielles qui jurent pour le fond avec la région épurée du
poète
spiritualiste ; le ton général est de plus changé
Charité, en parlant de la femme, celui qui fut le plus harmonieux des
poètes
dit sans hésiter : Mais si tout regard d’homme à
riomphe presque complet des défauts de l’école dite matérielle sur le
poëte
qui en était le plus éloigné d’instinct et qui y
en souvient. L’humanitarisme est devenu une préoccupation si chère au
poëte
, qu’il l’introduit partout, jusque dans le Toast
Humanité en personne, le Cosmopolitisme qui arrive dans les chants du
poëte
; c’est un tiers un peu immense et qui engloutit
’auteur qu’à tous les poëtes de ce temps-ci. C’est que maintenant le
poëte
se livre en scène de la tête aux pieds : le contr
onne ne l’avait jamais vu sans. Racine, au contraire, c’est-à-dire le
poëte
d’alors, dérobait chastement tout ce qui était de
ue elle-même, dont ne se séparait jamais le roi, n’est plus restée au
poëte
, puisqu’on lui demande de ses cheveux. La conclu
y dévouer ? Qui sait ? me disais-je, peut-être qu’après tout le grand
poëte
que voici n’a pas tort, et qu’en se donnant plus
e M. André Gide, qui est un délicieux génie, Michel Abadie, admirable
poète
païen et héroïque, Paul Fort dont on connaît d’ex
l’attitude des héros romanesques, anime les élégiaques propos de nos
poètes
. Les nouveaux Classiques dont on se réclame volon
s ne sympathisons avec les plus intimes de notre entourage. Ainsi les
poètes
, de plus en plus, tendent à dédoubler leur âme et
— l’Œuvre d’Art ? Elles en sont les essentiels matériaux, et tous les
Poètes
, il faut s’en persuader, sont, avant tout, des se
riomphale la pompe des trompes d’airain. Voilà pourquoi les récents
poètes
, nullement émotionnés du contact universel, crain
gée. L’éducation naturelle vaut l’assouplissement intellectuel. Et le
poète
authentique ne peut pas être un civilisé, mais un
x sites champêtres. On rechercha l’expression rare et l’archaïsme. Le
Poète
cessa d’être un sage et un Pontife pour devenir u
l’esprit critique se développa au détriment de l’angélique candeur du
Poète
. Mais la Littérature Artificielle comme d’aille
idérer les aspirations, chaque jour précisées davantage, des nouveaux
poètes
et aussi leur piété pour les maîtres qu’ils se so
font si habilement MM. Marcel Schwob, de Gourmont et P. Quillard. Le
Poète
redevient un mystique et fruste paysan. Comme un
a ressource et est toujours à son service ; à lui, rien de refusé. »
Poète
! sois moins archéologue, idéologue ou érudit, dé
re de Baudelaire, l’audition de Wagner, la fréquentation de plusieurs
Poètes
anglo-saxons, comme Poe et Shelley, Emerson et Sw
en un concert dominical, pendant le jeu d’un morceau symphonique, ce
poète
prendre des notes et inscrire ses impressions. On
l’épithète rare devait donc aboutir à cette hérésie : la discorde du
Poète
et de la Nature. Faut-il évoquer la simplicité d’
sa phrase inharmonieusement construite. À l’évolution du langage, le
poète
ne peut rien, sa volonté et sa syntaxe y échouera
rythmes à Mistral, leur cadence aux tambourinaires. Hugo, qui fut le
poète
badin des Orientales, devint un Jean de Pathmos,
n Stéphane Mallarmé, une transformation définitive. Ce qu’il dénie au
poète
c’est l’ancien souffle lyrique, ce qu’il prêche c
guère, hélas ! qu’une curiosité esthétique, et ce n’est pas un grand
poète
. Maurice Barrès et la littérature égotiste
nthropomorphique. Dans leurs fictions, les fontaines empruntèrent aux
poètes
les visages de leurs amantes. Et les nymphes naqu
se restreint à l’humanité. Art d’allégorie et d’emblème. Si certains
poètes
firent parfois intervenir les noirs cyprès, les m
devenu célèbre : « Les paysages sont des états d’âme. » Les jeunes
poètes
— ceci se passait vers 1886 — embrassèrent donc a
nge et de langueurs. C’est le temps des sites invraisemblables où les
poètes
placeront des personnes fabuleuses qui seront leu
es qui nous sont si précieuses. Tout cela est si lointain. Ah, si ces
poètes
regardaient à leurs alentours, ils y verraient de
de ces suaves héroïnes s’embrase d’une ardente passion. C’est que, le
poète
, s’il veut donner naissance à des créatures vivan
vantes et toutes palpitantes d’être, ne peut rester solitaire. Car le
poète
est incomplet. Et il a besoin d’être fécondé. Il
l faut considérer les choses comme de saintes et ardentes hosties. Le
Poète
, sous les apparences surprend les petites âmes qu
, ce qui distinguera l’art futur, c’est précisément le renoncement du
poète
à exprimer ses sentiments individuels. Déjà Linné
bien le génie flamand tout entier qu’incarne et résume le prodigieux
poète
des Villages Illusoires, ce génie complexe qui an
t des sadismes cérébraux, ouvrons les Flamandes, la première œuvre du
poète
, pour nous y exalter parmi ces Édens charnels, ce
ableautins, d’un coloris vif, chaleureux, très ardent. Ainsi l’art du
poète
fut, au début, descriptif ; et, alors, soit qu’il
énétique. Voici le temps des Apparus dans mes chemins et le talent du
poète
va subir une totale et logique métamorphose. Déso
ne héroïque trilogie qui demeurera — à coup sûr — le chef-d’œuvre du
poète
. C’est que les extravagants caprices qui sollicit
igrations des peuplades volatiles (hirondelles ou cigognes) ; mais ce
poète
visionnaire et romantique, qui s’émeut de sensati
mps qu’il s’enivre de ses visions maudites. Les sombres prophéties du
Poète
vont commencer. Il y a, en effet, de terribles ma
ges semblent avoir survécu. Sont-ils réels ou sont-ce des songes ? Le
poète
les dénomme des Villages Illusoires. Sous le vent
gie d’une race étrangère. Et les Flandres doivent vénérer en lui leur
poète
national. Adolphe Retté À Léon Bazalgette.
, mais surtout une physionomie humaine des plus attirantes. Parmi les
poètes
de cette époque, sa vie et son œuvre demeurent d’
c l’art qu’un rapport vague et incertain. Il ne pense pas que pour le
poète
, la littérature doive, seule, exister ; mais il c
latrices, l’idée d’une loi littéraire, où, sans distinction, tous les
poètes
devaient s’asservir, l’épouvantait. Et tandis qu’
s la liberté de l’expression. Avant toute chose, pensait M. Retté, le
Poète
doit être un individu. Il doit s’affranchir de l’
ns d’exposer. N’étant pas partisan de la Liberté, il prétendit que le
poète
devait s’asservir à la nature, se soumettre au jo
’était en ces termes qu’il préconisait l’expression spontanée : « Un
poète
chante, — l’aurore — l’été. Le cantique où il les
es, de gouffres, la Nature lui enseigne les rythmes. » « Comme si le
poète
méditait ! Il ne crée rien, étant tour à tour océ
puis, est-ce bien le vers libre que défend si magnifiquement ce jeune
poète
? C’est plutôt une forme d’art supérieure, plus c
asard, sans suite aucune. Cela formait des recueils disparates, où le
poète
composait un florilège de ses meilleurs vers, dan
chanter non pas dans l’unique but de créer des strophes inanimées. Le
poète
aime que la foule, en écho, répète ses rimes sonn
que humaine. Il en est de même de ces frissonnantes Cantilènes où des
poètes
font retentir, en paroles scandées, le rythme tum
e pathétique des auditeurs et ranime l’orgueil de la tribu. La vie du
poète
a des courbes harmonieuses et ce sont ces inflexi
seaux pleins de froment, à la réunion de ses voisins attentifs. Si le
poète
chante pour lui-même, et d’une flûte égoïste, il
r lui-même, et d’une flûte égoïste, il est misérable ou incomplet. Le
poète
s’exprime pour tout le monde. C’est un Maître de
s la préface de l’Archipel en Fleurs qu’il nous a confié son idéal de
Poète
? « Je voudrais rencontrer, dit-il, une brute, u
l’espoir qui anime de sa joie, le monde nouveau, vibre dans l’âme du
poète
et l’embrase. Avec une maladresse délicieuse, ave
in ! le rapprochement de ces deux noms me comble d’émotions. Ces deux
poètes
furent à peu près contemporains et sensiblement d
distrait à peine. Il n’a même plus le cœur de pleurer. Et ce sera le
poète
de l’ennui. Vielé-Griffin, qui par l’indépendance
u dans le nihilisme métaphysique. C’est un annonciateur de joie et le
poète
de la Vie et de l’Action. Ce débarqué des rives o
eul et son maître, il a clamé la joie de vivre. C’est pourquoi de ces
poètes
l’un est mort, Jules Laforgue, l’autre vit, Franc
s d’une éternelle robe printanière. M. Vielé-Griffin est à la fois un
poète
didactique et un poète allégorique. Poète didacti
printanière. M. Vielé-Griffin est à la fois un poète didactique et un
poète
allégorique. Poète didactique ! il prêche l’optim
lé-Griffin est à la fois un poète didactique et un poète allégorique.
Poète
didactique ! il prêche l’optimisme, avec une voix
ie, Au Seuil et les Chansons à l’Ombre qui sont le chef-d’œuvre de ce
poète
, scintillent de brèves maximes. Tantôt elles le s
comme sa chair. Car M. Francis Vielé-Griffin est encore et surtout un
poète
allégorique. Mais son genre d’allégorie est tout
pisserie, parmi l’ingénieux agencement des vieilles laines fanées. Le
poète
d’Eurythmie, des Lavandières, des Étoiles Filante
gage de ses convictions, et vous vous apercevrez, promptement, que le
poète
s’est allégorisé en la stature ou la fonction de
ague songe lumineux, nous n’éprouvons jamais directement la pensée du
poète
. On la pressent seulement sous l’apparence de son
cipale de ces indécisions. On a écrit déjà des volumes sur le vers du
poète
des Cygnes, ainsi que sur sa technique. Je n’en r
nous excédèrent, nous nous sommes passionnés pour la mansuétude de ce
poète
. À sa suite, et avec l’espoir au cœur, nous nous
qu’il faudrait s’y arrêter quelque temps. Bien que, parmi les jeunes
poètes
, on soit d’ordinaire peu instruit à ce sujet, je
le et la moisson une églogue — ou bien avec M. Herbert Spencer que le
poète
est un être contingent, nullement indispensable,
ros véridiques et atteindre, en même temps, à l’Épopée. La théorie du
Poète
que présente Saint-Georges de Bouhélier est donc
e Saint-Georges de Bouhélier est donc héroïque et enthousiaste. « Le
Poète
, proclame-t-il, est semblable à l’Amour. Et sa mi
e. Et certains ont perdu la leur. Et ce sont celles-ci qui créent les
poètes
. Âmes de pirates, de rois et de laboureurs. Voilà
rois et de laboureurs. Voilà où ils puisent leurs splendeurs. Et les
poètes
vers ces héros se mettent en marche, afin de les
e forte intuition cosmique et d’une lumineuse évidence La mission des
poètes
est donc de chanter, comme à d’autres sont dévolu
milieu d’eux comme des voyageurs… » À l’instar des autres hommes, les
poètes
qui expriment les merveilles ignorées de notre pr
et chantent les Archanges-Lèvres. » Dans le dynamisme universel, le
poète
est donc une simple force de la nature, et comme
se différencie de l’art pour l’Art qui est relatif aux sentiments du
poète
, et de l’Art Social qui est éphémère, asservi à l
. Ils péroreront ou prêcheront à tout instant sur le ton même dont le
poète
aurait usé. Que Faust ou Werther, Meister ou Otti
aradis et il ressuscite le Dieu Mort qui gît en chacun des hommes. Le
poète
ne crée rien. « Et c’est l’eurythmie de la Nature
i détermine les rythmes de son harmonie. » « Il ne faut point qu’un
poète
fasse retentir dans les dures trompettes mugissan
s, les bruissements doux de l’eau, des printemps, des fleurs. Mais le
poète
est lui-même cette pompeuse trompette qu’embouche
s. Toute chose est balancée et sonne selon un rythme. Ce n’est pas le
poète
qui crée le rythme, mais c’est le rythme essentie
me, mais c’est le rythme essentiel des choses qui scande et dirige le
poète
. » Si, comme nous l’avons vu, le poète est préde
hoses qui scande et dirige le poète. » Si, comme nous l’avons vu, le
poète
est prédestiné, le poème aussi a ses lois, et il
duelle et étroite d’un seul, mais impersonnel. La rose chantée par le
poète
surpasse en grâce toute rose, elle est la rose vé
volatilise, se transverbe ou s’immobilise, selon que le musicien, le
poète
ou le peintre l’envisage. Ce n’est plus l’Art-Mir
é. Car dans le moindre frisson où se pâment les blés et les cœurs, le
poète
percevra une loi éternelle ; de la réalité il déd
parses) et déjà les générations et les écoles revendiquent l’œuvre du
poète
. On se dispute la gloire de l’avoir célébré. Les
es d’art pur, et que le pauvre Lélian, qui demeurera éternellement le
Poète
du cœur, ne fut point un artiste littéraire. Il f
i, c’était la simplicité et surtout l’absence de toute virtuosité. Ce
poète
élégiaque, à vrai dire, ne composa pas d’élégies,
econnaître l’empressement, l’enthousiasme de nos aînés à proclamer le
poète
, mais ils n’ont guère ressenti son influence, dir
les attendries, discrètes et abritées de l’amour monogame. Soudain le
poète
, épris de vagabondage, s’évade aux paysages belge
ux paysages belges, et ces aventures si terribles pour l’existence du
poète
, nous vaudront les Romances sans paroles. Enfin c
e Bouhélier À Andriès de Rosa. Ce jeune Sage est aussi un grand
Poète
. Il a vingt ans à peine, et c’est un de ceux de l
e charme. Leurs enseignements suppléèrent aux fictions gracieuses des
poètes
, aux syllogismes des philosophes ; à parcourir fr
uire au miel enivrant et sucré de ses phrases. Les premières pages du
poète
en sont suavement odorantes. Ceux qui comprirent
t-il pas comme un dieu farouche de la métallurgie. Et nous-mêmes, les
poètes
, ne subissons-nous pas, malgré nos vœux, l’autori
laise, à la polir, à l’arrondir. Leur tâche est sacrée et auguste. Le
poète
insiste et s’étonne. « Ces gens-là agissent comm
unes ambitions et aboutit à la plus délicieuse des réformes d’art. Ce
poète
sut donc accorder ses soupirs avec le sanglot des
e ses gestes dénonce à tout homme sensible la précieuse présence d’un
Poète
béni. Ce serait là sans doute de la critique auss
’usage, et d’ailleurs serait futile, car les personnes qui éliront ce
poète
pour confident retrouveront, dans son œuvre, le m
poésies de Toiture et de Saint-Amant. — § IV. Condition et mœurs des
poètes
de 1627 à 1660. — § VI. Des obstacles et des seco
teur de la poésie française. — § VI. Caractère et tour d’esprit de ce
poète
. — § VII. Principes de sa poétique. — § VIII. Des
l’art d’écrire en prose donnèrent de grandes lumières à celui de nos
poètes
qui a le mieux connu, et peut-être le mieux prati
Depuis deux siècles, Boileau a été comme un épouvantail dont tous les
poètes
ont eu peur. Tous en effet le trouvent sur leur c
fatigues, de sueurs, quiconque veut arriver à la gloire des vers. Le
poète
dramatique, le poète lyrique, l’élégiaque, le poè
quiconque veut arriver à la gloire des vers. Le poète dramatique, le
poète
lyrique, l’élégiaque, le poète comique, et jusqu’
oire des vers. Le poète dramatique, le poète lyrique, l’élégiaque, le
poète
comique, et jusqu’à l’auteur de sonnets, ont à co
’écrit rien de durable. De là, tantôt des attaques ouvertes contre ce
poète
, et tantôt des admirations, comme celle de Voltai
Pradon, et qui, comme toute impiété, n’a réussi à personne. Les seuls
poètes
qui n’aient pas attaqué Boileau sont Molière, Rac
egrés de l’excellent au pire ? Si Boileau est le plus contesté de nos
poètes
classiques, en revanche il est un des plus popula
y eût déjà des modèles, il n’y avait pas de doctrine. Deux sortes de
poètes
jouissaient alors de la faveur publique. Il y ava
tre cents vers dans sa journée. Balzac parle agréablement d’un de ces
poètes
« qui n’appelait jamais le ciel que la calotte du
tres adverbes, plus jeunes, disait-il, et plus efféminés75. » Mais ce
poète
était fort vieux, et il avait pu connaître Ronsar
urs ou des remercîments, les quittances rimées des gages que certains
poètes
recevaient des grands seigneurs à titre de domest
tion, toute la société polie, provoquaient l’émulation intéressée des
poètes
, et retardaient le dernier progrès qui restait à
Ce qu’endure une fleur que la bise ou la pluie Bat excessivement. Le
poète
italien n’a rien écrit de si mauvais. C’est la pu
r cela qu’il restait à faire après Malherbe, même contre Malherbe. Le
poète
le plus en renom alors à la cour de France n’étai
s », c’est au sein de cette opulence, si nouvelle dans la maison d’un
poète
, qu’il acheva ce poème tout plein des futilités i
t les fils de Rome dans leur pays, policés par ses philosophes et ses
poètes
, et conquis au goût des lettres et des arts, l’It
sormais avec l’école nationale, et qui finit par avoir le dessus. Les
poètes
formés par la poétique nouvelle s’appelèrent cult
tels qu’ils se montraient en public, et c’est à quoi se bornaient les
poètes
qui vivaient de leurs dons, et qui les avaient à
ense et incessante. Imaginez une sorte de défi général entre tous les
poètes
de l’Espagne et de l’Italie, à qui mettra en vers
eaux esprits de l’Espagne, Balthazar Gracian (1601-1658), donnait aux
poètes
de son pays la recette de cette falsification lit
tyrannie exercée par la mode italo-hispanique, qu’à côté des mauvais
poètes
qui s’y jetaient, en pleine illusion, par médiocr
usion, par médiocrité et frivolité, des esprits supérieurs, de grands
poètes
, qui avaient goûté de la vraie gloire, allaient d
ins des cartes géographiques. » Il n’épargnait pas les épigrammes aux
poètes
à la mode, qu’avait portés, disait-il, vers le ge
i leur a réussi ; car, dans le style ancien, ils n’eussent jamais été
poètes
, dans le nouveau ils le sont devenus du jour au l
gauloises. Je n’ai, pour mon compte, aucun chagrin à reconnaître que,
poètes
ou prosateurs, nous perdons tout à imiter l’étran
ier le tour d’esprit de nos voisins. § IV. Conditions et mœurs des
poètes
de 1627 à 1660. La condition des poètes et tro
V. Conditions et mœurs des poètes de 1627 à 1660. La condition des
poètes
et trop souvent leur caractère étaient conformes
c des enjolivements à mériter qu’on recommençât 94. La plupart de ces
poètes
étaient joueurs, avares, parasites. Le même Voitu
et. Un puéril commerce de louanges était la seule amitié qui liât ces
poètes
entre eux. Il n’était si petit auteur qui ne pût
manière de certificats, des pièces de vers à sa louange, signées des
poètes
les plus à la mode. Les écrivains de Port-Royal s
rande maison, occupés d’intrigues politiques. Veut-on voir comment un
poète
entrait au service d’un grand seigneur ? L’anecdo
remarque pour qu’on ne donne rien à Boileau au-delà de son dû. Si les
poètes
de la première moitié du siècle étaient seuls res
’esprit dont le loue Bossuet, il osait à peine se prononcer entre les
poètes
contemporains de sa jeunesse et les nouveaux venu
e, ont estimé qu’il n’était ni de bon goût ni généreux d’attaquer des
poètes
obscurs, et d’entretenir la postérité des ridicul
uer des poètes obscurs, et d’entretenir la postérité des ridicules de
poètes
oubliés. Obscurs et oubliés, oui ; mais à quoi le
x, souvenons-nous qu’il avait vingt-cinq ans, qu’il s’attaquait à des
poètes
en crédit, que ces poètes étaient tous contre un
ait vingt-cinq ans, qu’il s’attaquait à des poètes en crédit, que ces
poètes
étaient tous contre un seul. Ils étaient puissant
e berner l’autre98. Puissants comme clients des grands seigneurs, ces
poètes
ne l’étaient pas moins comme coterie. Ils s’assem
our égarer, soit pour intimider le goût du public, une association de
poètes
ligués par le danger commun, tenant à tous les gr
n d’ailleurs d’être sans mérite, et dont quelques-uns, très médiocres
poètes
, étaient de fort habiles gens ? Ils avaient la po
théâtre ; ils furent réprimandés99. Voilà en quel crédit étaient ces
poètes
« obscurs » pour qui se sont attendris les contem
ue part, c’était plutôt du côté du tour d’esprit personnifié dans les
poètes
en possession, que du côté du génie national s’an
doute pour le mérite du vers que pour la justesse du trait ; moins en
poète
charmé de son art qu’en homme sincère qui se pein
dont j’accuse les autres. » Voilà donc un homme qui se connaît, et un
poète
qui n’est que cet homme-là se faisant voir dans s
ce fin des choses, de ce fin du fin, après lequel couraient tous les
poètes
de l’époque ; mais il s’en faut qu’elles l’aient
cueils de poésie du temps. Le licencieux était le seul naturel de ces
poètes
, comme les subtilités du galant étaient tout leur
différent que le licencieux ne fût que le travers secret de certains
poètes
, ou qu’il continuât d’être un genre à la mode qu’
récieuses109. De même, avant Boileau qui donc connaissait de méchants
poètes
? Ces marquis et ces méchants poètes, qu’était-ce
qui donc connaissait de méchants poètes ? Ces marquis et ces méchants
poètes
, qu’était-ce que de vains fantômes créés par des
ins fantômes créés par des imaginations malfaisantes ? Ainsi tous ces
poètes
étaient les jouets de leur vanité. S’ils s’admire
son rang. Boileau a dit avant nous de Molière qu’il est le plus grand
poète
du siècle de Louis XIV ; de Pascal, qu’il en est
que les épigrammes de Boileau s’adressent à certaines tragédies de ce
poète
, dont le succès troubla la vieillesse du grand Co
a dignité de sa vie, ne rendirent pas moins méprisables les mœurs des
poètes
contemporains, que ses satires n’avaient rendu le
i tant de vers faits de génie, comme dit La Bruyère, a été inspiré au
poète
par l’homme, au génie par la vertu ; c’est celui-
acine. Mais s’il n’eut pas cette force de sympathie qui communique au
poète
toutes les passions qu’il peint, et qui lui révèl
a vie, comme en tous les ouvrages de l’esprit, c’est la raison. Aucun
poète
de son temps n’en avait reçu le don plus pleineme
its incertains, à réparer la poésie, à relever la condition morale du
poète
; il avait à remplir la tâche de législateur du P
er l’art d’écrire en vers ! Nul ne convenait mieux à cet emploi qu’un
poète
chez lequel dominait la raison. Aussi bien, la ra
’est pas la raison d’un géomètre ; c’est celle d’un homme qui sent en
poète
ce qu’il enseigne en théoricien. § VII. Princi
e vulgaires, paraissaient inouïs aux contemporains de Boileau, et aux
poètes
qui ne se sentaient pas en règle sur ce point. Pr
un art agréable plutôt qu’utile ? Il lui est arrivé de dire qu’un bon
poète
n’est pas plus nécessaire à la république qu’un b
Ce jour-là il n’y eut plus d’un côté des penseurs, et de l’autre des
poètes
: le poète fut le plus divin des penseurs. Ces do
il n’y eut plus d’un côté des penseurs, et de l’autre des poètes : le
poète
fut le plus divin des penseurs. Ces doctrines ne
ie française après Villon, quel goût d’aller choisir Marot, cet autre
poète
bourgeois, un Villon avec des inclinations plus h
arlé froidement de la passion ? Voici des vers où il la recommande au
poète
, en même temps qu’il en peint avec une brièveté a
lle chercher le cœur, l’échauffe et le remue116 . A-t-il interdit au
poète
les inspirations de l’amour, lui qui admet l’amou
il leur ouvre tous les trésors et toutes les libertés du style122, ce
poète
dont on fait un grammairien timide, blâmant en au
toujours quelque enseignement sur ce qui doit se faire. Il invite le
poète
à chercher la passion au fond du cœur ; il fait p
r leur antiquité, que les convenances mêmes de notre esprit. Quand le
poète
mêle les genres et confond leurs limites, il fait
je m’attends à quelque chant sublime ou gracieux ; si l’inhabileté du
poète
me jette dans quelque récit, ou me détourne vers
ter la disposition que je prête soit à l’épopée, soit à la satire. Le
poète
n’est pas si maître de nos âmes que le lui disent
et tout au plus bonnes pour les versificateurs de profession. Pour le
poète
, qu’a-t-il affaire de tous ces préceptes sur la l
23 ? La haute idée qu’il a de Molière, a-t-on dit, de n’y voir qu’un
poète
qui a le secret de la rime ! N’est-ce pas pitié q
vé le Misanthrope ? On oublie que le même homme, invitant ailleurs le
poète
à s’accoutumer aux difficultés de la rime, dit qu
n se consumant à les chercher ? Toute la querelle de Boileau avec les
poètes
contemporains porte sur la rime qui ne sert pas a
ur objet. Que dis-je ? il n’en est pas une qui n’assure la liberté du
poète
par la manière même dont elle la règle. Une doctr
s qui provoqueraient la contradiction, et qu’il rend ses décisions en
poète
, non en philosophe, par de vives images tirées de
eau. Cette raison, ce vrai, importunaient comme des fantômes tous les
poètes
de la vieille école. Rien ne les irritait plus qu
e : et telle en a toujours été la force dans notre pays, que tous les
poètes
qui n’en ont pas compris le sens, ou qui ont osé
ue poétique, d’où la mode les avait bannis, il opposait aux mœurs des
poètes
un idéal formé de toutes les qualités de l’homme
s poètes un idéal formé de toutes les qualités de l’homme de bien. Le
poète
, selon Boileau, doit se défendre contre les éloge
ues ; travailler pour la gloire, et non pour le gain129. Beau type de
poète
, surtout si l’on songe que Boileau en avait pris
its dans sa propre vie, et qu’il se donnait lui-même en exemple à des
poètes
pour lesquels chacun de ces traits était un repro
car si la vertu n’est que la raison dans la conduite de la vie, quel
poète
pourra donner une image plus sensible de la raiso
grand siècle. Les doctrines en avaient été débattues entre les grands
poètes
de ce siècle, Molière, Racine, La Fontaine, Boile
exclusivement littéraires, et les autres semées de traits contre les
poètes
contemporains, des préfaces agressives, des ouvra
a jeunesse à l’entrée de l’âge mûr134. Le combat est engagé entre les
poètes
en possession et le nouvel arrivant. Du côté de B
ce de la jeunesse, et les attaques sont sans ménagements. Les mauvais
poètes
, « nation farouche qui prend feu si aisément, ces
1674, la bataille est gagnée. Le roi s’est déclaré pour les nouveaux
poètes
contre les anciens. Molière dîne à la table de Lo
Si l’humeur satirique s’y fait voir encore, ce n’est plus contre les
poètes
vaincus, mais contre les gens d’église, touchés d
ret de sa gloire, qui est de s’être cherché le premier parmi tous les
poètes
de son temps, et de s’être connu. Cette dispositi
ge qui parut froid, malgré de grandes beautés, soit qu’on y sentît un
poète
déshabitué, depuis plus de vingt-cinq ans, de la
t de Racine, qui le laissait seul, et le dernier survivant des grands
poètes
du dix-septième siècle, des infirmités douloureus
aux nôtres. Pour le Lutrin, qui n’est qu’un cadre de fantaisie, où le
poète
des trois époques fait entrer des beautés propres
donné son vrai sentiment ? Quoi qu’il en soit, il n’y a guère que les
poètes
, ou les critiques intéressés à relever le drapeau
aire, et par malheur elle est dirigée contre Malherbe, qui, parmi les
poètes
de son temps, n’estimait guère que Regnier. Il y
estimant la poésie d’après ce qu’elle rapporte, il défie les nouveaux
poètes
de tirer de leurs vers les dix mille livres de re
rien de vrai qu’au goût il ne soit tel, est, en fait de poésie, d’un
poète
qui prend son caprice pour règle, et, en fait de
t une hauteur de cœur qu’il n’avait pas. Bon nombre des pensées de ce
poète
n’ont pas toute la clarté dont les écrivains de s
ntre la froide épithète, qui les résume tous155. Changez les noms des
poètes
immolés par Boileau à l’esprit français, sous d’a
t-il pas l’esprit français lui-même, tour à tour lecteur, critique et
poète
? Comme lecteur, il revendique son droit de blâme
e qui choque le bon sens156 ; comme critique, il attaque les méchants
poètes
, à la seule condition de distinguer l’homme de l’
on de distinguer l’homme de l’auteur, et la vie de l’écrit157 ; comme
poète
, justiciable à son tour du lecteur et du critique
ature, il se compare à l’esprit humain tel que l’ont peint les grands
poètes
, il distingue dans ces peintures ce qui lui resse
e qui lui ressemble ; dans les règles appliquées ou inventées par ces
poètes
ce qui lui est conforme. Mais ce serait méconnaît
ue art y reconnaît en quelque sorte sa règle et sa morale. Non que le
poète
y trouve le secret des vers faits de génie, ni le
uvrages de l’esprit, qu’importe qu’il n’ait pas la vertu de faire des
poètes
de génie ? Il ne les empêche pas du moins de naît
de cet enthousiasme intérieur, de ce feu sans lequel il n’y a pas de
poète
. Ce n’est pas au poète à spéculer et à raffiner ;
térieur, de ce feu sans lequel il n’y a pas de poète. Ce n’est pas au
poète
à spéculer et à raffiner ; il sent et il peint. V
’est le vrai dans la conduite de la vie. Boileau ne s’adresse plus au
poète
ni au juge des écrits, mais à l’homme ; non plus
uré. Ils voient un versificateur à la chasse d’une rime, au lieu d’un
poète
s’opiniâtrant à éclaircir toutes ses pensées, et
’est celle de n’employer ce grand art qu’à de grands sujets. Tous les
poètes
d’ailleurs sont enclins à s’y tromper. L’habitude
Lutrin. En revanche, il y en a un plus grand nombre qui sentent leur
poète
. Cependant le tout est un peu froid. On pense à l
quelque langage plus grand que l’humain. S’il s’impose le travail du
poète
pour dire précieusement des choses au-dessous de
opposer une sorte d’idéal formé de traits empruntés à tous les grands
poètes
de toutes les nations. Il est très évident que Bo
ne sont des sujets de poésie, il faut bien avouer que Boileau est un
poète
. Pour moi, je l’estime si excellent, qu’il n’en e
118. Mais pour bien exprimer ces caprices heureux, C’est peu d’être
poète
, il faut être amoureux. (Chant ii.) 119. Tout
ain), charitable et discrète, Sait de l’homme d’honneur distinguer le
poète
. (Ibid.) 159. Tous les jours, malgré moi, clou
ire un plus bel éloge du reste qu’en le supposant traduit de ce grand
poète
. » 170. « Si tu veux que je pleure, commence p
il reprit presque au même instant la nitidité de son plumage. Mais de
poète
lyrique restant dans sa peau et dans son âme à lu
s endroits l’auteur des Poésies philosophiques rappelle ; Lucrèce, ce
poète
des choses, mais qui n’en avait pas les larmes, n
ous n’avons plus. Pour nous, le vers dans lequel chante maintenant le
poète
athée peut être intrépide à bon marché et ne pas
entendre. Situation nouvelle, et qui n’est que d’hier ! Un très grand
poète
anglais, mais malheureusement empoisonné par l’Al
s son nom. Dans ses poèmes, qui étaient pour lui, comme pour tous les
poètes
, la vraie réalité de sa vie, il n’était et ne fut
de la nature. De son temps, qui pourtant n’est pas très lointain, le
poète
athée, organisé dans toute l’animalité de son ath
et se mît sur pattes, il fallait le temps où nous sommes parvenus. Un
poète
athée (comme Diderot l’était à certaines heures,
ar exemple quand il disait que la chair se fait comme le marbre) ; un
poète
athée (comme La Mettrie, quand il écrivait son Ho
’avait pas entendu non plus — car dans les vieilles civilisations les
poètes
ne viennent qu’après les philosophes — de poésie
le me lit l’effet d’une matrone simple et grave, mais nullement d’une
poète
, même quand elle dit ses vers. Se croyant philoso
phique du néant exaspère son âme, qui a soif d’infini puisqu’elle est
poète
, et si elle l’accepte, cette nécessité, comme phi
poète, et si elle l’accepte, cette nécessité, comme philosophe, comme
poète
, elle la maudit III Elle la maudit, — et vo
quoique, pour elle, ce soit la Vérité. Au moins, dans tous les autres
poètes
qui chantent les angoisses familières aux âmes pa
ser tout à l’heure et tout anéantir ! Assurément, ce désespoir que le
poète
éprouve, ce désespoir exprimé dans de superbes ve
u xixe siècle, moins odieuse pourtant que Proudhon parce qu’elle est
poète
, parce qu’elle est plus idéale que ce crocheteur,
e. Elle n’y tiendrait pas. On ne peut rien couper ou détacher dans ce
poète
mâle, qui ne se préoccupe jamais des détails comm
dans ce poète mâle, qui ne se préoccupe jamais des détails comme les
poètes
ses contemporains. — par ce côté plus ou moins fe
l’ampleur et la majesté dans le mouvement de l’ascension lyrique. Le
poète
des Poésies philosophiques est une aigle, qui dép
as ce chapitre sans une citation qui fasse comprendre à quel genre de
poète
rare nous avons affaire. Nous n’ébrécherons pas,
ngues, d’un déroulement plus large, d’une passion plus irritée, où le
poète
est plus Spartacus contre Dieu, plus insolent et
ses cendres qu’on appelle avec le tremblement du respect : « un grand
poète
», que l’abondance dans les sujets et la variété
e n’a pas madame Ackermann. Elle n’a pas, comme le phénix et le grand
poète
, cette faculté de renaître perpétuellement de ses
absorbé, en tout cas, par la philosophie, qui n’a jamais rencontré de
poète
lui appartenant si exclusivement· En donnera-t-el
stion plus profonde que la personnalité de madame Ackermann. Un grand
poète
peut-il être athée longtemps et sans déchet ? Par
emps… Madame Ackermann, malgré la force prolifique de ses facultés de
poète
, n’a pas produit en proportion avec la force de s
’athéisme, cette teigne du temps, aurait-il desséché sa noble tête de
poète
et condamné son génie à la stérilité des terres m
qu’à applaudir à cette faveur d’une tombe dans la patrie, faite à un
poète
qui fut national et qui était assez pauvre pour r
t-être moins convenu. Il eût été moins en rapport avec la modestie du
poète
et la chasteté de son talent. Les poètes qui, com
n rapport avec la modestie du poète et la chasteté de son talent. Les
poètes
qui, comme Brizeux, n’ont eu jamais que le toucha
nement de sa vie et le triste destin de Brizeux. Né avec un talent de
poète
, d’une délicatesse presque fragile, — mais la per
— Brizeux, dont le nom seul exprime tout ce qu’il fut, est mort comme
poète
, non pas hier, — il y a quelques jours, — comme l
t autant de caméléons qui lui reflétaient son génie ! Eh bien, si peu
poète
qu’on pût être, c’était beaucoup, à cette époque,
Brizeux, manqué de la force qui se fait aimer. Mais Byron, comme les
poètes
absolument grands, avait les toutes-puissantes qu
écrivant la sienne. Il n’avait pas ce qui console de tout les grands
poètes
: l’égoïsme de leur génie. Si pour Byron la premi
n’avait pas ce bonheur d’être un paysan, — un vrai paysan, — dans un
poète
. La civilisation, cette Dalila de toutes manières
’homme d’école et d’imitation remplaça ce qu’il y avait de timidement
poète
, — mais de poète après tout, — dans le rougissant
d’imitation remplaça ce qu’il y avait de timidement poète, — mais de
poète
après tout, — dans le rougissant auteur de Marie,
dont il est l’étoile, est-ce que le ver luisant ne s’éteint pas ?… Le
poète
bucolique de Marie, devenant le poète lyrique de
r luisant ne s’éteint pas ?… Le poète bucolique de Marie, devenant le
poète
lyrique de La Fleur d’or, de cette fleur qui veut
rop tard. On ne ressuscite pas la Muse. Ce n’est pas impunément qu’un
poète
, fait pour rester sédentaire, est devenu nomade.
tré ne comprit pas et ne pouvait pas comprendre. Il n’était pas assez
poète
pour se passer d’une langue toute faite, et celle
st, en définitive, la langue de tout le monde, — de tout le monde des
poètes
du xixe siècle et sans exception ! C’est celle q
âpres habitudes de sa province n’est venu se mêler à la langue de ce
poète
par trop francisé à la fin, de ce chantre des mœu
ton que la Critique s’adresse aujourd’hui pour lui demander compte du
poète
, pour lui reprocher de ne pas l’avoir fait plus f
avoir fait plus fort et plus grand. Plus Breton, en effet, il eût été
poète
. La Nationalité l’aurait pris et porté plus haut
chaque jour de plus en plus, il ne nous reste bientôt plus pour être
poète
que la patrie ! Et le meilleur conseil à donner à
outes-puissantes à créer, sur la cornemuse des pâtres ou la flûte des
poètes
, des Ranz des vaches irrésistibles. Mais abandonn
es lecteurs de plus ! Voilà le grand reproche à faire avant tout à ce
poète
, qu’on nous a trop donné pour un Breton pur-sang
eut faire de sa poésie, voilà le reproche qu’on a droit d’adresser au
poète
, qu’il atteint et enveloppe dans l’intensité de s
té par-dessus. On le prendrait plutôt pour un sous-préfet que pour un
poète
idylliquement sauvage, — mon Dieu ! oui, un sous-
e flamboyant, ne nous a pas effacé Chénier, tandis qu’il n’y a pas de
poète
au xixe siècle qui, par le contraste, ne puisse
vue des Deux-Mondes ! En effet, où Gustave Planche était critique, un
poète
comme Brizeux devait paraître presque éblouissant
té qui n’a pas d’âge, l’originalité absolue, manquait à Brizeux, à ce
poète
parfumé de Bretagne, mais qui n’en était pas péné
tré moderne, quand on est de naissance, et qu’on s’en vante assez, un
poète
breton ! Ainsi, dès Marie, dès son premier souven
si le Breton, dans Brizeux, n’est pas une de ces ruses familières aux
poètes
de décadence, quand ils veulent réveiller, par un
! Le croirez-vous ? il n’a pas craint de s’appeler quelque part « un
poète
rural »… Pourquoi pas municipal ?.. Un poète rura
ppeler quelque part « un poète rural »… Pourquoi pas municipal ?.. Un
poète
rural ! Ce n’est pas armoricain, cela, que je sac
i, de ce mot dont il s’est insulté : j’aime mieux dire que c’était un
poète
qui n’a pas assez respecté la virginité de ses im
les pièces A ma mère, L’Aveugle, ce sujet qui a toujours inspiré les
poètes
, Ne va pas rester sur ton livre, Le Maçon, Le Che
t pâtre, dans Brizeux ! Demandez-vous où est le génie, et le génie du
poète
encore ?… Le génie du poète, c’est de faire vivre
ndez-vous où est le génie, et le génie du poète encore ?… Le génie du
poète
, c’est de faire vivre l’imagination dans son rêve
réalité supérieure. Il y a dans le Ranz des vaches, cette poésie d’un
poète
que je ne connais pas, plus de patrie que dans la
ir lu les vers de celui qu’elle a nommé un peu trop généreusement son
poète
, aucun d’eux, fût-il exilé, ne se brûlera la cerv
t vrai, que Laurent Pichat, depuis de longues années, voulait être un
poète
, mais elle est si rare, la poésie, que je ne croi
te, une manière d’homme politique… Démocratie et politique ! Quand un
poète
tombe là-dedans, c’est la culbute de Phaéton, non
effet ; car il ne s’agit de rien moins que de l’aurore du monde ! Le
poète
des Réveils, qui n’avait plus précisément la jeun
dernes, où, fat pour le compte de son temps, Pichat l’a ramassée. Les
poètes
sont capables de tout ! — Le croiriez-vous ? C’es
ont être, toute poésie en mourrait du coup, et Pichat, cessant d’être
poète
, ne serait plus que le plus vulgaire des rêveurs.
homme est égal à Pichat comme X est égale à X. Tel est le rêve de ce
poète
chez qui l’imbécile Démocratie a tout dévoré… exc
é ! Et tel est aussi le mérite — le seul mérite — du livre de Pichat,
poète
malgré lui, poète incorrigible, poète démocratiqu
si le mérite — le seul mérite — du livre de Pichat, poète malgré lui,
poète
incorrigible, poète démocratique… c’est-à-dire un
ul mérite — du livre de Pichat, poète malgré lui, poète incorrigible,
poète
démocratique… c’est-à-dire un aristocrate qui a d
as versé dans des idées et des doctrines qui rongent et diminuent les
poètes
, mais qui ne sont pas de force à complètement les
de pur, d’idéal et d’immortel. Tenez ! qui lirait, à cette heure, le
poète
des Réveils, s’il n’y avait que ses idées dans se
supporter. Ces insupportables idées de l’auteur des Réveils, d’autres
poètes
que lui, du reste, les ont déjà exprimées, et, di
Ce qui n’est pas reconnaissant ! IV Ainsi, vous le voyez ! Plus
poète
, plus vraiment poète quand il est involontairemen
nnaissant ! IV Ainsi, vous le voyez ! Plus poète, plus vraiment
poète
quand il est involontairement le catholique du pa
tholique du passé que quand il est l’athée de l’heure présente ; plus
poète
quand il remonte par la pensée dans ce monde qui
vous faire entendre pour vous prouver que nous avons ici affaire à un
poète
, ce n’est pas l’expression réussie de la haine qu
dans nos cœurs. Écoutez ! C’est le commencement du volume, ce que le
poète
appelle La Clé rose : À l’inspiration qui dort,
é rose était perdue. Qui sait ce qu’encore il offrait De richesse au
poète
avide ? Pauvre trésor, pauvre coffret ! Restez cl
on encore. Seulement, les âmes poétiques, presque aussi rares que les
poètes
, sur ces vers mélodieusement profonds, en auront
je serai obligé de l’abréger, tout en regrettant ce que j’en ôte. Le
poète
est monté au sommet d’une montagne. C’est là que
L’écume au revers du rocher. Tu n’as jamais porté la barque du
poète
, Ni bercé dans tes nuits sa tendresse inquiète ;
eur comme une marguerite, En attendant le thé du soir. Ni
poète
, ni fleur, ni rêve, ni verdure. Rien de ce qui vi
ue, qui, par sa mâle et altière expression, rappelle ce Byron dont le
poète
parle ici, et qui, de son ironie, aurait, je m’im
ue Laurent Pichat, l’athée et le démocrate, reconquiert son blason de
poète
. C’est par là qu’il rentre dans la plénitude et l
ivre des Regrets !), il serait peut-être alors intégralement le grand
poète
dont il n’aura été qu’un fragment…
vers, trop rares, hélas ! qui marquent mieux les profanations dans le
poète
et le deuil des regrets dans ceux qui l’aimèrent,
énormités intellectuelles que voici, a failli être pour la France le
poète
que Gœthe et lord Byron sont pour l’Allemagne et
r nous c’est d’une simplicité terrible et d’une logique prévue que le
poète
soit traîné, par les idées dont il est l’esclave,
s effrénées et vulgaires qu’hier encore nous déplorions dans un autre
poète
, l’Américain Edgar Poe, M. Hugo n’en est pas tout
fosse commune de l’erreur où il a roulé et nous chercherons ce que le
poète
— le poète uniquement — est devenu dans sa chute,
ne de l’erreur où il a roulé et nous chercherons ce que le poète — le
poète
uniquement — est devenu dans sa chute, et s’il es
volumes dont le second l’emporte en énergie sur le premier. Non ! le
poète
des Contemplations ne décroît point. Il progresse
e verbe et le rythme qu’il avait fait sa voie et élevé sa fortune. Le
poète
des Contemplations est le Ronsard du xixe siècle
ons physiologiques de la mémoire. Depuis qu’il y a des peuples et des
poètes
, on versifie pour graver dans le souvenir des hom
élever au-dessus des vulgarités de la vie, le vers n’a jamais chez le
poète
d’Hernani et des Burgraves cette destination gran
nt dans le faux, qui fait de l’auteur des Contemplations, non plus un
poète
, comme celui des Orientales et des Feuilles d’aut
x volumes qui, selon le compte de M. Hugo, font le total de sa vie de
poète
, « C’est une âme, dit-il, qui se raconte » là-ded
quelconque. Autant valait dire que ce sont des vers pour des vers. Le
poète
déjà connu est toujours le Narcisse éternel qui a
us connaissons. Ce serait en vain : il n’y en a pas. Nous revoyons le
poète
que la Critique lassée a tourné et retourné sous
t achèvement prodigieux. Ici, le croira-t-on ? mais il faut lire ! le
poète
a tour à tour du Dorat et du Jocrisse ; il est oi
l’amour, l’amour, l’amour trouble et affaiblit tellement la raison du
poète
, qu’il le répand sur la nature, à tort et à trave
et où, si vous exceptez une ou deux pièces, entre autres celle que le
poète
intitule : Magnitudo parvi, et qui est bien la pl
s Contemplations a rappelé la partie solide et artistement ciselée du
poète
charmant qui fut digne d’être Grec ; mais, quoiqu
générale, mais cela suffira pour éclairer sur la valeur absolue d’un
poète
qui a touché le zénith de sa vie et de son talent
qui a touché le zénith de sa vie et de son talent. De 1843 à 1855, le
poète
retardé a eu le temps de devenir enfin un homme.
ce par une si grande douleur qu’il ne faudrait pas être un bien grand
poète
pour agir sur les âmes, en chantant le malheur ré
e, la sottise, hélas ! reviennent envahir l’esprit éperdu et perdu du
poète
. Ils l’envahissent à quatre vers de distance des
it pas besoin de produire son triple chef-d’œuvre. Il pouvait être un
poète
de pacotille, et de pacotille avariée. Il pouvait
vions porté sur les poésies d’un homme que l’on a trop nommé un grand
poète
, avait été de montrer cela et de le prouver. Pour
il n’y en ait pas quelques-uns qui aient trompé le système dépravé du
poète
. Mais ces vers, rares d’abord — rari nantes in gu
acultés sensibles et raisonnables de l’humanité, comme doit l’être un
poète
, et qui, au contraire, peut écrire des choses com
ous nous rangerons. Arrivé là de sa théogonie et de sa cosmogonie, le
poète
, le songeur (il s’appelle ainsi lui-même), plisse
s regards d’une fantaisie rêveuse et la caresse d’imagination que les
poètes
font à la Chimère. André Chénier a bien été païen
ont à la Chimère. André Chénier a bien été païen et Grec, et il a été
poète
! Mais André Chénier ne se croyait pas un penseur
ent fangeux d’épithètes, tels sont les moyens et les ressources de ce
poète
qui fabrique à froid et par dehors tous ses vers.
t avec M. Hugo, ce n’est pas une difficulté ! Misérable parabole d’un
poète
épuisé ! Comparez-la, pour savoir où est la vraie
multiplient et aillent secouer dans leur silence prudent les amis du
poète
? Nous ne pourrions continuer longtemps. La facul
a, Celui dont l’âme est toujours prête À Jehova ! Je suis le
poète
farouche, L’homme devoir, Le souffle des
ès tout, qu’un recueil de vers. J’y ai cherché, selon l’indication du
poète
, le commencement d’un grand poëme qui doit s’ache
en d’appuyé, d’allant droit au cœur de l’œuvre, tout en respectant le
poète
et la langue dont on se sert pour lui parler ; ri
s n’avons pas trouvé dans La Légende des siècles le livre rêvé par le
poète
dans sa préface, si ces petites Épopées n’en form
caractérisant très bien son genre de travail, — nous avons trouvé un
poète
que nous n’attendions guère, un poète vivant quan
travail, — nous avons trouvé un poète que nous n’attendions guère, un
poète
vivant quand nous pensions trouver un poète mort
us n’attendions guère, un poète vivant quand nous pensions trouver un
poète
mort ! Vous venez de le voir, Les Contemplations
bété de métempsychose. Et nous l’avons dit, malgré l’exil ! car si le
poète
était banni alors, sa poésie n’était pas exilée e
hose que les convulsions d’après la mort de ce vigoureux organisme de
poète
qui devait, tant il était robuste, avoir terrible
n ! Dieu soit loué, nous avons échappé à cette obligation funèbre. Le
poète
expirant dans Les Contemplations ressuscite aujou
donné à dévorer, comme Oreste son cœur aux serpents des Furies ?… Le
poète
de La Légende des siècles a-t-il rompu avec le co
son flot brillant le mal même ; mais il est certain nonobstant que le
poète
s’est séparé, non de conviction absolue, mais de
ir, et qui s’efforçait d’en violer les voiles ! Il est certain que le
poète
s’est retrempé dans les sains courants de la trad
vent à l’âme par les yeux, M. Victor Hugo est, pour qui se connaît en
poètes
, un poète primitif, attardé dans une décadence, a
e par les yeux, M. Victor Hugo est, pour qui se connaît en poètes, un
poète
primitif, attardé dans une décadence, aimant tout
in de Satan qu’il projette, — une pensée moderne bonne à laisser à un
poète
comme Soumet, qui a fait quelque part la Fin de l
Résurrection du Lazare, mais justement c’est par le Moyen Age que le
poète
est remonté à ces sources d’inspiration d’où est
, lorsque l’expression se fausse tout à coup ou grimace, c’est que le
poète
transporte les qualités et les défauts du Moyen A
re caractéristique que nous connaissions. IV Eh bien ! c’est un
poète
d’une individualité pareille, c’est l’homme qui,
u-dessous de Juvénal. Dans Le Satyre, où le Panthéisme a eu enfin son
poète
en M. Hugo, comme en Hegel il avait eu son philos
phe, quoiqu’il y ait quelque chose de bien tonitruant dans la voix du
poète
, l’Antiquité, pourtant, qu’il a chantée, est une
petit écrin d’anneaux, l’idée moderne, cette tyrannie de la pensée du
poète
, finit par arriver, amenant un ridicule qui, comm
ore à nos yeux le meilleur de ses livres, M. Victor Hugo est un grand
poète
. Mais les grands poètes n’ont pas toujours la fac
eur de ses livres, M. Victor Hugo est un grand poète. Mais les grands
poètes
n’ont pas toujours la faculté de se juger. Aujour
ntre de La Rose de l’infante, ce Vélasquez terminé et couronné par un
poète
, préfère peut-être à ces chefs-d’œuvre et à tant
nt ne tient-il point aux sujets que le plan de son poème a imposés au
poète
; et dans les poèmes qui vont suivre et qui doive
M. Hugo, qui doivent le plus le désarmer de son génie ?… De tous les
poètes
contemporains qui autour de lui firent pléiade, M
ndrions volontiers pour devise de combat cette lyrique exclamation du
poète
Théodore Aubanel : « Que tout ce qui est beau res
on seulement de rêver, mais de voir et de réfléchir, qui constitue le
poète
. Au contraire la vie trop active des familles de
p de loisirs, beaucoup de silence pour devenir et surtout pour rester
poète
cette facilité de s’abstraire et de se posséder p
ique, la nature, première conseillère, première inspiratrice du futur
poète
, se montrait à lui grandie et comme transfigurée,
la tentation de confondre l’auteur inexpérimenté des Natchez avec le
poète
de René et des Martyrs, de plus en plus maître de
ité réclame contre cette confusion autant vaudrait estimer les grands
poètes
de tous les temps à la mesure de leurs débuts, Vi
rendre hommage selon l’exacte mesure au talent des prosateurs et des
poètes
qui continuaient le xviiie siècle en 1801. Malgr
maque et Ovide ont toujours compté parmi les insignes appréciables du
poète
d’ordre secondaire. Je ne veux point ignorer qu’É
Lemercier. Je dirai même mieux, tous ces hommes de talent étaient des
poètes
dans la signification sérieuse mais restreinte de
la signification sérieuse mais restreinte de ce mot. Aucun n’était le
Poète
, c’est-à-dire l’interprète des rêves, le confiden
ssi bien les prosateurs estimables dont nous avons parlé que tous les
poètes
asservis aux anciennes formes d’ode ou d’élégie,
ima dans la prose essentiellement lyrique de Chateaubriand. Il fut le
poète
réclamé par le siècle à son aurore, homme de géni
ents qui se recrutaient dans l’élite, l’âge d’or dont s’éprennent les
poètes
, l’âge d’or restait toujours en arrière. Le prése
, à savoir admirer dans les âmes de nos pères et dans l’œuvre de leur
poète
Chateaubriand, cette mélancolie exclusive et tyra
archers virils et résolus du combat civique, et de nos jours mêmes le
poète
qui chez nous a créé pour ainsi dire une mélancol
La Fontaine, dans une période d’ailleurs si riche et si grande, aucun
poète
, aucun prosateur ne témoigne le sentiment des bea
comme la Cybèle du Bérécynthe appelant sur son sein maternel tous les
poètes
et tous les hommes à leur suite, tels qu’autant d
naît Shakespeare. Peut-on comprendre René dédaignant Hamlet ? Un seul
poète
anglais devait trouver grâce devant les préventio
ouver grâce devant les préventions de Chateaubriand, un seul, mais ce
poète
est Milton, et ce n’est pas peu de chose que d’av
o. En cette occasion, il vit juste et sut tourner nos regards vers un
poète
encore mal connu des Français. Dans son Génie du
viser au paradoxe, la commencer ainsi : « Je viens parler d’un grand
poète
inconnu qui s’appelait Alphonse de Lamartine. » I
apables de le comprendre ni dignes de l’admirer. À vrai dire ce grand
poète
, ce prosateur non moins grand, l’un des honneurs
fert du renversement de l’ancienne société. De là comme pour tous les
poètes
d’alors, le regret du passé. Il fut longtemps pau
ésolument à La Fontaine c’est qu’il n’a jamais existé deux natures de
poètes
plus dissemblables. Tout l’art de La Fontaine rés
noblesse de l’expression et la mélopée continue du style. La forme du
poète
contemporain est incontestablement plus large, sa
ragédies de Ducis et je l’en félicite ; mais il se laissa prendre aux
poètes
alors en vogue, à Delille, à Parny, deux hommes d
se doute pas du travail d’innovation qui s’était, opéré même chez les
poètes
du Directoire, du Consulat, de l’Empire (travail
. La sincérité des confidences littéraires est toujours relative. Les
poètes
brûlent leurs vers mais en conservent des copies.
t conclure qu’il faut se garder de désespérer les débutants. Un jeune
poète
nous rappelle le marbre dont parle la Fontaine. S
bagatelles rimées. Il développa surtout son génie par ses lectures de
poètes
en tout sens et dans toutes les littératures. Ain
res de poètes en tout sens et dans toutes les littératures. Ainsi les
poètes
étrangers, au moins italiens et anglais, furent l
des Lakistes. Il n’a rien de commun non plus avec Byron. Byron est un
poète
de doute et de désespoir, Lamartine un poète d’es
avec Byron. Byron est un poète de doute et de désespoir, Lamartine un
poète
d’espérance et de consolation. Il descend plutôt
martine un poète d’espérance et de consolation. Il descend plutôt des
poètes
de la reine Anne avec leur grande allure un peu s
e aucune des qualités de premier ordre qu’il déploie ailleurs chez le
poète
. C’est du pseudo Racine avec beaucoup de Voltaire
Médée. En 1811, un voyage en Italie développa l’imagination du jeune
poète
. La réflexion, l’expérience, la vie, achevèrent d
érieux, irrésistible. Le public, pour la seconde fois, trouva dans un
poète
ce qu’il avait trouvé dans la prose de Chateaubri
plaisir que lui avait fait cette lecture, car il fit envoyer au jeune
poète
la collection des classiques latins de Lemaire et
légiaque ou lyrique, Lamartine ne serait donc que le plus inspiré des
poètes
de la vieille école, un Jean-Baptiste sublime. Ce
Foi, le Temple, sont avec plus de mouvement écrits dans la langue des
poètes
de l’Empire. Mais alors, où donc réside la nouvea
s inconnu aux Français, qui n’avaient obtenu, même de leurs meilleurs
poètes
, que l’élégie érotique, l’ode sonore et pompeuse,
se, révélatrices du Lyrisme, et qui suffisaient à constituer un grand
poète
novateur et créateur, c’étaient l’Isolement, le S
telle suavité pénétrante, d’un enchantement aussi mélodieux. Tous les
poètes
semblaient rauques et durs auprès de ce maître ch
issants. Partout du reste à cette date, on cessa d’écouter les autres
poètes
pour entendre cette lyre lamartinienne, dont les
tout le cortège d’Artémis, toute la suite de Titania. Tels, en 1820,
poètes
étonnés et ravis, hommes attentifs, vieillards ém
que ; rien n’y fait reparaître cette pâle et frémissante figure de la
poétesse
éolienne. Rien n’y trahit l’ardeur de ces strophe
gieuses et d’amoureuses peintures poussé jusqu’à la confusion par les
poètes
et les romanciers de 1830. Laissons à la religion
pages d’une beauté sans égale encore dans notre langue, le Passé, le
Poète
mourant, trop long mais de beaucoup supérieur à l
honie où, avec des prodiges de souplesse, d’ampleur, de diversité, le
poète
fait passer devant nos yeux une invocation, un ch
e d’avoir fait une élégie de Phédon. Ce grief nous paraît injuste. Le
poète
a la faculté d’interpréter, comme il l’entend, le
ésius. C’est un agrandissement de proportions, mais qui est permis au
poète
à plus forte raison, puisque l’humanité ne fait p
et qui peut-être ne pouvaient être démêlés qu’à distance. À la fin le
poète
illumine en quelque sorte le visage de Socrate. I
ne aussi poétique fiction. En amplifiant ainsi le mythe de Platon, le
poète
français ne le trahit pas : il établit cette comm
ir un parallèle non plus avec un prosateur comme Platon, mais avec un
poète
et un des plus grands poètes de l’époque, Byron,
c un prosateur comme Platon, mais avec un poète et un des plus grands
poètes
de l’époque, Byron, qui s’est peint sous le nom d
à leur prétexte. Ce malheureux Sacre chanté par les trois plus grands
poètes
du siècle, Hugo, Soumet et Lamartine, n’a vraimen
té dans la cathédrale de Reims que ce Lamartine, illustre en tant que
poète
, mais obscur dans l’État, apprenti diplomate, hie
mouvement et de souffle Et combien ces qualités qui caractérisent le
poète
de race ont, sauf exception, disparu de la poésie
à Florence dans l’église de Santa-Croce parmi les tombeaux des grands
poètes
toscans ; telle autre sous les chênes verts du ca
; mais l’impulsion donnée est trop puissante. Il n’appartient pas aux
poètes
médiocres de s’emparer ainsi du lecteur. Ce souff
ttiédi…… Ce sont des images comme en trouvent seulement les premiers
poètes
à l’imagination encore vierge, les aèdes légendai
plus encore que dans les Méditations la nature a révélé son secret au
poète
des Harmonies. Toutes les voix chantent ou soupir
souvent contesté la force à Lamartine, comme on le fait pour tous les
poètes
qui se respectent en préservant la dignité de l’e
place pas la parole, comme le faisait déjà remarquer Sainte-Beuve, un
poète
ne passe point pour vigoureux. Et pourtant il y a
ces musculaires. C’est donc à grand tort que l’on taxe de mollesse un
poète
tel que Lamartine. Quand il eut affaire au sottis
constance, et dans l’ensemble le recueil n’ajoute rien à la gloire du
poète
alors à son apogée. Cette publication, en effet,
sies d’Alfred de Vigny : ce sont à notre avis, pour ne parler que des
poètes
disparus, les plus purs exemplaires de la beauté
ement de la Chute d’un Ange ! En cette œuvre inégale et démesurée, le
poète
éminent se retrouve, mais par intervalles, au mil
raine ; elle a pu contribuer à incliner vers les sujets bibliques des
poètes
plus fortunés dans leur interprétation que le cha
parfois retentissant de TousSaint-Louverture, Lamartine n’a plus été
poète
que dans sa prose, prose supérieure peut-être à s
dans les harangues politiques où l’orateur s’élève aussi haut que le
poète
. Les discours sur l’émancipation des esclaves et
yle, témoignaient ce jour-là moins de prévoyance et de sagesse que le
poète
qui déchirait les voiles de l’avenir comme le rep
le pays ivre de légende et d’aventure, ne faisons pas retomber sur le
poète
homme d’État l’inintelligence et l’aveuglement de
aux temps anciens les oracles se rendaient en vers, de notre temps un
poète
se révéla le prophète des destinées nationales. L
de partager en ce siècle le monopole de la clairvoyance avec un autre
poète
, Edgar Quinet. L’un disait : « Prenez garde au De
re. Est-il à part l’exception prodigieuse de Victor Hugo, beaucoup de
poètes
contemporains qui soient assurés d’une telle prol
ù l’avait porté l’enthousiasme de nos pères et de nos aînés. Image du
Poète
tel que le rêvaient les Anciens, ailé, sacré, sub
s farouches, les appétits plus fauves encore des hommes déchaînés. Le
poète
de 1820, le citoyen de 1848, sont à titre égal ét
s répétées, de fréquentes études rétrospectives, le zèle des nouveaux
poètes
et des critiques de récente venue ont mis autour
les hauteurs Parmi les maîtres purs de nos savants musées L’idéal du
poète
et des graves penseurs, J’éprouve sa durée en vin
lfred de Vigny qu’à ses fortes qualités et que le pessimisme final du
poète
n’exerce un funeste attrait, quand ses idées géné
aître dans d’autres conditions car sur presque toutes ces enfances de
poète
et de romancier ont pesé des tristesses de famill
eure, c’est-à-dire dans ses poésies suprêmes et dans son Journal d’un
poète
. * * * Les débuts d’Alfred de Vigny sont int
ternelle a, plus qu’on ne le croit, secondé la vocation de nos grands
poètes
elle a laissé sur leur génie une ineffaçable empr
e et si précise, avec la poésie de Milton. Dans la seconde manière du
poète
des relations évidentes s’accuseront avec la muse
direction de l’auteur de Saül et de Clytemnestre, un des plus grands
poètes
de ce siècle, et pour lequel nous demanderons un
à fait indépendant, qu’il avait grandi comme isolément vis-à-vis des
poètes
de sa génération. Cette assertion n’est pas exact
sa génération. Cette assertion n’est pas exacte, et la prétention du
poète
nous semble à cet endroit par trop ambitieuse. D’
x Italies de Jules de Saint-Félix, le dialogue du « vieux pâtre et du
poète
» d’Émile Deschamps, l’Idylle de Musset, la Phyll
avait puisé André Chénier. De Vigny du reste était l’ami de tous ces
poètes
du premier groupe romantique, surtout d’Émile Des
ps par lequel il connut Victor Hugo. Plus tard, dans son journal d’un
poète
, il a rendu justice à tous les astres de transiti
esse, l’éclat dans la netteté. De Vigny déploie des qualités qu’aucun
poète
moderne n’a possédées au même degré : ce sont des
oème plus large. Le cadre, le décor, sont quelque peu fournis par des
poètes
antérieurs, mais la donnée appartient à Vigny. Ce
amais assez une qualité fondamentale qui relève de Vigny au-dessus de
poètes
encore mieux doués par la nature. C’est l’art de
de notre temps ont si bien retrouvé dans un autre ordre de sujets des
poètes
habiles autant que sympathiques, François Coppée,
thiques, François Coppée, Armand Renaud, Eugène Manuel. Dans Moïse le
poète
a voulu sous les traits du prophète hébreu, du co
tte pensée. N’accédons pas à de Vigny, quand il dit avec excès que le
poète
« devrait marcher seul comme le lion ». Nous acce
la solitude se limite aux heures de méditation féconde, pourvu que le
poète
, sortant de son volontaire isolement, vienne auss
L’isolement ne devrait jamais ressembler à l’égoïsme contemplatif. Le
poète
ne doit pas s’assimiler à l’ascète mais au missio
style offre les mêmes qualités, mais l’allure est plus romantique. Le
poète
est devenu partisan, ami de Victor Hugo, de Saint
hème peut sembler banal, mais on ne saurait imaginer avec quel art le
poète
a établi, conduit, gradué sa narration, avec quel
é, selon nous, un véritable progrès sur la première œuvre en prose du
poète
d’Éloa. La fiction de Stello est ingénieuse, le d
s termes : « Il existe toujours antagonisme entre le politicien et le
poète
, jalousie, mauvais vouloir, et par suite indiffér
concertés, mais d’un art si soigneux et si délicat, que la cause des
poètes
a dictés à leur légitime défenseur. Quant aux exe
en admettant que Gilbert, Chatterton, André Chénier, représentent le
Poète
éternel, perpétuellement en butte à la malfaisant
le guérir de cette fantaisie en lui racontant ces trois histoires de
poètes
méconnus par les trois gouvernements qui se parta
ravissant de Mlle de Coigny, cette jeune captive du plus adorable des
poètes
. Auprès des pages délicieuses les pages éloquente
la Multitude. Mais la plus belle de toutes est cette « déclaration du
Poète
», d’Alfred de Vigny s’exprimant tout entier par
, lorsque le don de fortifier les faibles commencera de tarir dans le
Poète
, alors aussi tarira sa vie car, s’il est bon à to
aura sa revanche si désirable pour l’esprit français. Le théâtre des
poètes
a pour nous un charme incomparable. Aussi, malgré
langue énergique et sonore. Antérieurement, sous la Restauration, le
poète
avait donné à la Comédie-Française un More de Ven
ise Pour goûter Chatterton, il faut d’ailleurs aimer la poésie et les
poètes
, être dans un état de grâce auxquels les esprits
chez qui ce même Vigny, comme un juge de l’églogue antique, salua le
poète
naissant au lendemain des Cariatides et à la veil
a veille de la vingtième année, a payé sa dette royalement. « Lui le
poète
, beau et souriant avec ses cheveux d’or, vêtu ave
paraître, non certes par une vaine gloriole, mais par amour pour les
poètes
pauvres et misérables de tous les âges, dont il s
saisissants de son originalité, sentit mieux que personne combien les
poètes
à travers le temps revivent en ceux qui leur succ
érive d’une pensée analogue à celle qui créa Stello. Ce n’est plus le
poète
, c’est le soldat étudié, plaint, glorifié dans se
prend, l’on sent, l’on admire davantage l’hymne en prose dédié par le
poète
à ses anciens compagnons d’armes. On ne marchande
ier bien heurté, le second très pénétrant et déjà dans la forme où le
poète
nous a légué ses derniers chefs-d’œuvre. On sent
s modernes ; enfin il vise de plus en plus au caractère distinctif de
poète
philosophe. On dirait même qu’il s’attribue le pr
idente, opposant l’idée à la forme, comme si la forme pouvait chez un
poète
aussi artiste que Vigny se séparer de l’idée, com
t pas à contester la gloire d’autrui. Nous croyons sincèrement que ce
poète
eut souvent de mauvais conseillers et que son gén
e définitive. Qu’eût-il pu ajouter de plus ? Rien n’est pire pour les
poètes
que de se répéter indéfiniment. Les onze poèmes q
ous, dans l’harmonie. Aussi bien ce dédain protecteur témoigné par le
poète
à ses aïeux, cette affirmation si hautaine de sa
ement nous paraissent des chefs-d’œuvre absolus, l’Introduction où le
poète
fait tenir dans une terza rima sonore et superbe
nelle eût difficilement atteinte. En revêtant les traits de Samson le
poète
se rehausse et se transfigure. Ce n’est plus un a
ontemporaine. Il achève de placer Alfred de Vigny au premier rang des
poètes
disparus, entre Lamartine et Laprade, plus doués
éserve s’impose à notre conscience. Nous ne pouvons approuver chez le
poète
ce pessimisme devant l’éternel mystère qui le dés
eler. Sachons reconnaître un des initiateurs de notre siècle dans le
poète
qui déclarait la Raison et la Justice « reines de
inées que l’un peut qualifier de testamentaire, la piété filiale d’un
poète
ami, confident des plus désignés, est venue ajout
xécuteur des volontés d’Alfred de Vigny, sous ce titre « Journal d’un
poète
» a rassemblé des fragments, des notes, mémoires
œuvre l’image d’un écrivain exemplaire, prosateur exquis et profond,
poète
dont le talent toujours égal s’est confondu plus
uer le paysage, il faut l’animer, et ce sera toujours la tendance des
poètes
de le peupler de figures idéales. Or, il y a un g
ance des poètes de le peupler de figures idéales. Or, il y a un grand
poète
dans un romancier tel que George Sand. Ainsi dans
son intelligence et de son cœur, fut bonne, admirablement bonne. Les
poètes
de sa Pléiade l’eussent volontiers surnommée « la
es aristarques de coterie. Sans doute Béranger n’est point le « grand
poète
» dont la France s’est engouée, auquel Sainte-Beu
traitaient en rival Lamartine et Victor Hugo, mais c’est bien un vrai
poète
, et l’un des premiers de notre siècle après les p
ne, l’Anjou, le Vendômois, de nos jours le Bourbonnais, ont donné les
poètes
de la grâce et des délices, si la Champagne a sus
les novateurs en alliés et en amis. Sa vocation une fois décidée, le
poète
a fait de tout temps des chansons. Les premières
es était poussée à l’idolâtrie. Ce n’est pas assurément le style d’un
poète
souverain, d’un Victor Hugo, d’un Leconte de Lisl
art, et, si cette expression ne paraît pas inconséquente, d’un grand
poète
de second ordre. Certes, ce style n’est pas dénué
int, ayant nous-même prêché d’exemple. Mais elles ne sont pas tout le
poète
il est encore d’autres dons, naturels ou bien acq
n vers s’inscrivent à la suite du Renard de la fable. Les plus grands
poètes
en ont à leur heure, et, si deux ou trois poètes
ble. Les plus grands poètes en ont à leur heure, et, si deux ou trois
poètes
d’ordre éminent jamais n’en ont déployé, c’est qu
Contemplations, et le Bouilhet des « Stances à M. Clogenson » et du «
Poète
aux étoiles » n’a point fait tort, que nous sachi
a Colombe. Ces chansons trahissent encore une grâce indispensable aux
poètes
et dont Béranger a le secret, une grâce facile, l
eaux que l’hiver exile Reviendront avec le printemps. Un des gentils
poètes
de Julie n’aurait-il pas jalousé ce crayon d’une
. C’est par là que Sainte-Beuve encore a eu raison de le qualifier de
poète
charmant. On peut appliquer à sa muse ces deux ve
tourterelle. Le mouvement, ce don si rare, que ne possèdent pas des
poètes
renommés, cette qualité superbe qui fait tant par
s représente une des qualités supérieures de l’écrivain. À combien de
poètes
, même célèbres, fait défaut cette faculté de disp
e strophe d’une belle pièce dédiée à Béranger par un de nos meilleurs
poètes
du jour, M. Armand Silvestre : Salut, ô Béranger
cond rang, tout en lui accordant la place d’un vrai, d’un inoubliable
poète
. Il nous reste à noter des mérites qui tiennent à
onservateurs du genre humain. Le patriote enfin nous apparaît dans le
poète
, profondément ému par les malheurs de la France a
sent dans une juste harmonie. Béranger ne cesse pas d’être artiste et
poète
et en même temps il fait découvrir en lui le cons
us fidèles à sa patrie, Béranger n’est pas moins imbu, comme tous les
poètes
d’alors, d’idées humanitaires aujourd’hui bien di
vons insisté. Nous tenions surtout à faire apprécier dans Béranger le
poète
original, supérieur par la variété de l’invention
ne façon de laisser une œuvre durable, un nom immortel. Tous les bons
poètes
ne sont pas uniformément divins et sublimes. L’Œd
le ferveur d’admiration chez Sainte-Beuve pour les orateurs, pour les
poètes
! Comme il est ravi par la magique éloquence de C
ien littéraire, du critique si compréhensif, du romancier délicat, du
poète
parfois exquis. Nous n’avons pas le loisir d’insi
nalyse patiente, sagace, complète. M. Levallois a surtout apprécié le
poète
avec autant de finesse que de nouveauté. Pour lui
s Pensées d’août. Et maintenant Sainte-Beuve n’est guère estimé comme
poète
que des seuls lettrés de profession. C’est une in
r comment Sainte-Beuve était devenu critique et seulement critique de
poètes
en vue et en pleine lutte. La cause de la poésie
temporains trahissent tant de gêne et d’embarras que, pour parler des
poètes
uniquement, ses Nouveaux lundis viennent contredi
sous ses trois principaux aspects : l’historien ; le professeur ; le
poète
. I C’était une heureuse idée que d’aborder r
Le professeur a-t-il égalé, chez Michelet, l’évocateur du passé, le
poète
de la nature ? Nous ne pouvons sur ce point que n
rtie dogmatique du cours de 1847 ! Qui ne reconnaîtrait le plus grand
poète
de notre siècle dans ce portrait de l’homme de gé
ur de la jeunesse ! IV Nous retrouvons enfin dans le Banquet ce
poète
de la prose, plus élégiaque et plus lyrique à cou
iment à une agape que Michelet nous convie, et celui qui nous invite,
poète
autant que Platon, n’est pas moins expert que Soc
trouvons comme d’habitude des contemplations merveilleuses. Tantôt le
poète
s’attarde aux étoiles dans ces nuits qui sont des
abord le banquet mystique de Lyon, la ville du travail et du rêve. Le
poète
applaudit à cette patiente recherche du mieux, à
ence de la justice et la communion de l’amour. Ce rêve splendide d’un
poète
est-il destiné à se transformer en réalité grandi
ompli. Et qu’on n’objecte pas la difficulté de cet accomplissement au
poète
du Banquet et à son commentateur. Quiconque eût p
omme au large front de penseur, aux yeux de lion, le grand artiste et
poète
rare dont nous pleurons la perte, comme si elle d
M. Zola, comparez-les à ces morceaux si justement colorés de Gautier,
poète
ou prosateur, et vous comprendrez la différence d
tous les dons du génie. Il avait, outre l’intuition particulière aux
poètes
, une érudition profonde dont nous avons reçu les
e exquise ou éclatante, en même temps qu’il égalait ou surpassait les
poètes
les plus accomplis de ce siècle, sauf celui dont
ie et d’éloquence ? En quoi du reste l’érudition serait-elle chez les
poètes
un signe d’infériorité ? A-t-elle dérobé la moind
s imposeraient des théories renversantes sur la prétendue naïveté des
poètes
et voudraient au besoin planter le laurier delphi
reur, quand ils se permettent de juger le caractère et la fonction du
poète
. Le poète n’est pas l’homme abrupt qui, témoin in
d ils se permettent de juger le caractère et la fonction du poète. Le
poète
n’est pas l’homme abrupt qui, témoin inconscient
suite se dominer et se régir. Impétueux et maître de lui-même le vrai
poète
apparaît comme le Dionysos de la Fable sur un cha
me l’a si bien dit Charles Baudelaire, Gautier est le plus souvent un
poète
supérieur. Non qu’il dispose du grand vol lyrique
s impurs échappés de tes mains, Nature, tu nous dois encore bien des
poètes
. On ne connaît pas assez le Gautier songeur et m
qu’il y avait chez Gautier dans un autre ordre d’idées l’étoffe d’un
poète
familier, d’un causeur didactique, Régnier plus a
Émile Montégut l’ont fait ressortir, est à son heure le plus ému des
poètes
, jusque dans ses Émaux et Camées, œuvre d’art ava
ise de tous ceux qui prétendent au rang de bon prosateur ou d’éminent
poète
. S’ils préfèrent à cette méthode des succès plus
durable ne seront pas faites pour eux. IX. Victor de Laprade Le
poète
dont nous devons retracer la physionomie sévère e
nt de l’églogue virgilienne par tous les amateurs de lyrisme, reconnu
poète
de premier ordre par les éloges de la haute criti
la poésie et l’exercice de toutes les vertus privées. Sa carrière de
poète
commence donc réellement en 1841 avec l’apparitio
n effet, depuis les Contes d’Espagne et d’Italie et les Iambes, aucun
poète
débutant ne s’était imposé soit au grand public,
nd Psyché parut, on attendait donc depuis longtemps l’apparition d’un
poète
original et cette révélation se produisit avec un
reconnut un caractère neuf et personnel. Or créer c’est tout pour un
poète
et dans cet ordre de productions plus qu’ailleurs
nous apparaît avec cette démarche altière et svelte à la fois que le
poète
définit : La lente majesté du port et de la tail
rimaient cette interprétation de la nature plus profonde que chez les
poètes
antérieurs. Le sunt lacrymæ rerum avait trouvé so
lacrymæ rerum avait trouvé son commentaire le plus expressif. Jamais
poète
ne s’était plus identifié avec le mystérieux univ
une vie spirituelle circulant à travers les mondes ne dérobait pas au
poète
la notion d’un dieu personnel et distinct. Mais à
r, un philosophe, Barthélemy Tisseur, un de ces Lyonnais mystiques et
poètes
jusqu’au fond de l’être dont Michelet a suivi la
st Victor de Laprade qui a enseigné le maniement de cette strophe aux
poètes
qui sont venus après lui. Et d’une manière plus g
t d’or. II Une deuxième manière commence réellement pour notre
poète
avec son troisième volume les Poèmes évangéliques
semble à plus forte raison que l’Évangile se dérobe à l’émulation du
poète
, car il la défie par son inimitable simplicité. N
ntre autres M. Marc Monnier, en qui l’on doit pourtant reconnaître un
poète
d’un talent très sûr et très exercé. Dans son ens
des ultramontains fanatiques, aient jusqu’au dernier moment honoré ce
poète
de leur infatigable malveillance. Leur haine avai
847, ne sont pas exempts de tendances humanitaires. Mais plus loin le
poète
rompt en visière au socialisme phalanstérien dont
it encore à l’Allemagne. Sévère contre les appétits des niveleurs, le
poète
n’est pas moins rigoureux pour les fautes d’une s
Ici la perfection de la forme répondait à la noblesse de l’idée et le
poète
avait justement défini le rêve qu’il réalisait da
nfare, le vendangeur glorifie le vin comme « le soleil des âmes ». Le
poète
des Alpes et des forêts n’avait laissé échapper d
865) vinrent attester une remarquable diversité d’inspiration chez un
poète
que plus d’une fois on a taxé de monotonie : un p
qu’on pourrait appeler la troisième manière de Victor de Laprade. Le
poète
d’action, de combat, s’annonçait par des indices
, suivant ses inclinations, et il n’a pas cessé non plus de parler en
poète
de premier ordre. Car ce n’est pas le choix du su
fort incertaine. Mais ce qui demeurera toujours, au grand honneur du
poète
et du patriote, c’est cette revendication de la j
ant ses satires politiques. Elles venaient faire entendre le verbe du
poète
dans ce chœur de voix éloquentes, graves ou raill
iaient à l’Empire la résurrection future de la liberté. Il fallait un
poète
à l’Union libérale qui se formait à peine, mais q
out le siècle défile dans ces satires, depuis les faux dévots, que le
poète
n’épargnait pas, jusqu’aux faux démocrates, qu’il
ne à la comédie, a été complété par les Tribuns et Courtisans du même
poète
. Ce sont trois saynètes dont l’une est du genre s
. Thraséas y prononce de fières paroles, profession de foi d’un grand
poète
et d’un honnête homme car dans Victor de Laprade
ncipes de moralité et de vertu. Avec une telle république, l’œuvre du
poète
est en harmonie constante ; elle y a sa place com
re, l’un des meilleurs ouvrages et l’une des meilleures actions de ce
poète
, homme de bien. Ce beau livre, simple recueil des
n’y a pas d’ouvrage plus instructif et plus fortifiant. On y voit le
poète
aimer ses enfants de la bonne manière, avec une t
haute et de triomphe plus radieux servir la patrie par son talent de
poète
. Tels sont les aspects successifs et variés à cou
s et du Livre d’un père. Un seul de ces titres eut fait le renom d’un
poète
. Devant une telle vie, une telle œuvre, on ne peu
ourageux le désigne à la reconnaissance de la postérité. Aucun de nos
poètes
ne peut montrer une existence mieux remplie, plus
son caractère, soit par l’élévation de son talent, réalisé le type du
Poète
, c’est-à-dire un enthousiaste prêchant d’exemple,
, l’Histoire de mes idées. Plus d’une fois nous y pourrons démêler le
poète
et le citoyen dans l’enfant. Cet enfant naquit à
pas la seule fois dans notre siècle qu’on ait vu l’enfance d’un grand
poète
couvée par la tendresse et l’intelligence materne
la cause de l’indépendance grecque qui avait suscité la croisade des
poètes
, il obtint d’être adjoint à la commission délégué
vrage, ainsi que dans ses belles pages sur les théories de Herder, le
poète
de la prose se décèle à tout moment : c’est la Gr
ée, Quinet franchissait les âges classiques et avant nos trois grands
poètes
hellènes, Laprade, Banville et Leconte de Lisle,
nie guerroyant de la France respire principalement dans ces valeureux
poètes
. Ajoutez que leur langue de fer les secondait à m
mme plus tard les Esclaves, est écrit en vers. Quinet est un si grand
poète
dans sa prose qu’on peut, sans lui faire tort, ém
onieusement suivies, rigoureusement opposées comme chez les meilleurs
poètes
de notre temps. De là beaucoup de métaphores inco
érentes et de phrases obscures. Le siège de Constantine, le Combat du
poète
, une ode à Lamartine, qui figurent dans les Mélan
beautés éparses. Le mythe éternel de Prométhée qui depuis a tenté des
poètes
de talent, MM. Louis Ménard, Édouard Grenier, Gus
té compris par Edgar Quinet comme l’avait entendu Tertullien. Pour le
poète
moderne comme pour les Pères de l’Église, Prométh
soit un croyant, ou que l’imagination, à défaut de la foi, concède au
poète
la mise en œuvre de ces traditions canoniques ou
sicale et peinte qui rejoint les sons et les couleurs des plus grands
poètes
. Une citation pourra tout au moins en donner quel
lote. » Après la rencontre sur le chemin du Calvaire, l’Ahasvérus du
poète
commence son odyssée fantastique. Rien n’est écla
il est aisé de voir que ce fut pendant le règne de cette religion de
poètes
(le polythéisme hellénique). Il avait renoncé à c
ments qu’a témoignée Lamartine, qu’ont plus d’une fois manifestée les
poètes
d’ordre éminent et l’élite des hommes d’étude. Co
quand la tempête eût éclaté. Il fut de ceux qui peuvent dire avec le
poète
latin : « Tout était soumis, sauf l’âme irréconci
lement la compagne, mais l’inspiration du travailleur, du penseur, du
poète
. Faite comme la Portia de Shakespeare pour s’asso
ître, que nous prendrons pour objet d’une brève étude en l’honneur du
Poète
de nos préférences, de l’invariable élu de notre
marquise Mahault. Éviradnus et Roland nous figurent dans la pensée du
poète
l’idéal de justice, tel qu’on pouvait le concevoi
rie de la Légende des Siècles, qui comprenait encore deux volumes, Le
poète
suit toujours pour la fixer d’âge en âge la tradi
rte travaillé pour produire ce génie synthétique de Victor Hugo ; les
poètes
antérieurs se sont résumés dans sa poésie multipl
te mêlée des littérateurs de 25 à 35 ans nous mettons à part quelques
poètes
franchement idéalistes, certains critiques qui ré
s, 24 mars 1885. 6. Ces pages ont été écrites avant la fin du grand
Poète
qui fut pour nous le plus bienveillant des patron
ons nouvelles pour être troublé. C’est ce qui explique que les grands
poètes
et les vrais musiciens exagèrent toujours l’expre
é, et que ce point de vue nous fasse juger d’une manière nouvelle nos
poètes
des siècles disparus, et les lecteurs qui furent
ugie : J.-J. Rousseau, Chateaubriand, tandis que la versification des
poètes
ne contient aucune émotionnée cadence : Jean-Bapt
se. » Mais ce que j’essaie d’expliquer presque scientifiquement, les
poètes
l’accomplissent avec une merveilleuse inconscienc
sent avec une merveilleuse inconscience. Inconscience nécessaire. Les
poètes
et les musiciens, loin d’être des êtres très inte
en moi une atmosphère de sentiment ému ; et on comprend que les vrais
poètes
sont, en effet, comme la perpétuation à travers l
importance tance secondaire. Même, par le jeu magique de son art, le
poète
peut donner aux mots qu’il manie un sens inattend
, elle éveille en nous les images qui l’ont fait naître. C’est que le
poète
est le maître du langage, et que le langage est a
Voivenel1, est fonctionnellement rattaché au centre du langage. Les
poètes
sont de grands amoureux. » Le langage est la plus
degré extrême soient, d’autre part, des excités génitaux ? » Chez les
poètes
, le langage est l’expression directe de leur sens
vécu, dans tel souvenir d’une page lue, etc… Ces imaginatifs sont des
poètes
. Cette hypertrophie de la sensibilité et de l’ima
es. Cette hypertrophie de la sensibilité et de l’imagination chez les
poètes
les a fait qualifier, par certains savants, de dé
presque silencieuse : la poésie est, en réalité, le rythme musical du
poète
, c’est un geste musculaire nécessaire à la vie ce
musculaire nécessaire à la vie cellulaire de son organisme. Le mot de
poète
évoque je ne sais quelle signification d’exil ; u
e. Le mot de poète évoque je ne sais quelle signification d’exil ; un
poète
est toujours « ailleurs » ; il ne vit que dans le
, d’après cette méthode critique, analyser l’œuvre de quelques femmes
poètes
et montrer que, par leur poésie, elles créent en
lier ? Le but de la poésie masculine est la conquête de la femme : le
poète
fait la roue comme un paon ; son ramage est son p
u’elle devine la blessera. Mais on s’aperçoit vite que, chez la femme
poète
, ce n’est pas le désir de l’homme qui domine, mai
e transposition de la sensualité impossible. J’imagine que les femmes
poètes
trouvent dans leur poésie leur plus parfaite eury
sincérité. J’ai lu presque tous les livres de vers des jeunes femmes
poètes
, leurs poèmes sont souvent émus, ce sont des minu
miniscence littéraire. Trop près de la sensation directe ; les femmes
poètes
, en effet, n’atteignent la cristallisation refroi
stallise en un beau vers, immuable. Mais, le plus souvent, ce que ces
poétesses
cherchent à exprimer, c’est la vibration immédiat
ir : leur poésie me semble souvent une nudité aguichante. Toute femme
poète
fait un peu le geste de Phryné qui se dénude deva
s de leur horlogerie sentimentale. Cependant quelques-unes, parmi ces
poétesses
, doivent être distinguées, parce que leur poésie,
ne minutieuse analyse : je voudrais seulement rechercher pourquoi ces
poétesses
ont chanté, et, pour ainsi dire, les raisons phys
gné aucune des manifestations. J’ai cherché, dans l’œuvre de quelques
poétesses
encore peu connues du public, l’expression secrèt
tre que la mise en fusion d’éléments nouveaux, qui attendent un grand
poète
pour être fixés en art. Il faut comprendre que Ve
te de précurseur de Verlaine. Si le vingtième siècle produit un grand
poète
, ce poète n’ignorera ni l’ardente nostalgie de Mm
urseur de Verlaine. Si le vingtième siècle produit un grand poète, ce
poète
n’ignorera ni l’ardente nostalgie de Mme de Noail
t me préfère à elles. Cet espoir, où se mêle un regret désespéré, la
poétesse
le dira avec une plus belle précision encore dans
algré sa volonté de déposer dans son œuvre ses émotions brûlantes, la
poétesse
se rend compte qu’elle ne nous laisse, hélas ! qu
Il n’y a plus que toi et que moi sur la terre. En même temps que la
poétesse
cherche à éteindre son angoisse de la mort, elle
jours déçu, et toujours renaissant. Où est le bonheur ? et le rêve du
poète
le cherche dans toutes les villes du monde, dans
, est cette atmosphère lumineuse, elle-même extériorisée, de l’âme du
poète
. Les midis accablants de juillet lui donnent cett
dans l’art des vers. Dans le Cœur innombrable, son premier volume, la
poétesse
ne développait pas ses motifs, et personnellement
es veulent laisser sur leurs toiles la lumière qui les a éblouis, les
poètes
désirent fixer les sensations qui les ont troublé
our reconstituer l’atmosphère vitale nécessaire à l’épanouissement du
poète
. Gérard d’Houville Mme de Régnier, qui sign
epose des cris impudiques et quelquefois vulgaires de quelques autres
poétesses
. Quand je refermerai mes grands yeux dans la mor
cre et en soie Gerbe claire mirée en un miroir obscur… Mais, chez ce
poète
encore, nous trouverons les motifs de sa poésie d
éelle expression d’une race, sa poésie et son enfant, permettent à la
poétesse
de vivre imaginativement et artistiquement dans u
de décembre 1900, je détache cette petite fleur au parfum sensuel. La
poétesse
chante la fragilité de la beauté féminine que l’a
de développement physique de la race qu’elle porte en elle ; mais la
poétesse
, semble-t-il, s’est voulue infertile, c’est son œ
uis jamais plus être que de passage… Mais d’abord, dans Occident, la
poétesse
prend contact avec la nature, c’est-à-dire prend
t en elle qu’un apaisement, elle était le symbole de la sérénité. Les
poétesses
ont fait de la nature un lit voluptueux ; elles s
creusés lentement par les pas des hommes. Dans cette nature, la jeune
poétesse
entre pieds nus et prend un contact direct avec e
ir ta grand âme ? … Je t’ai chantée, aimée, admirée en mon cœur, Moi,
poétesse
vierge, ô toi la poétesse Courtisane… Vierge ! C
i chantée, aimée, admirée en mon cœur, Moi, poétesse vierge, ô toi la
poétesse
Courtisane… Vierge ! Cette muse étale sa virgini
le, et que le plaisir de ciseler une image un peu étrange est pour le
poète
une joie supérieure aux réelles délices de la ten
on à la vie : les rêves de la vierge se précisent ou s’effondrent. La
poétesse
s’enferme avec elle-même, s’observe et observe le
sance. Ces vers, composés avec maîtrise, dépassent la sincérité de la
poétesse
, c’est un motif harmonisé. Ce sera en baissant so
le précisera encore davantage sa volonté de partir vers l’inconnu, la
poétesse
exprimera avec plus de sagesse, plus de retenue,
me, la Figure de proue, se termine par un hymne à sa terre natale. La
poétesse
repartira encore vers des pays mystérieux, mais c
rue-Mardrus, je voudrais faire cette remarque : tandis que les jeunes
poètes
mâles semblent avoir oublié la suggestion des poè
s que les jeunes poètes mâles semblent avoir oublié la suggestion des
poètes
symbolistes, ces Muses prolongent en leurs vers l
nde extérieur, s’en être isolé comme une particule chimique. Alors le
poète
s’aperçoit, au bout de cette analyse, de cette in
’analyse, nous plaçant en spectateur isolé des contingences, voici un
poète
, une femme, qui tente une synthèse de la vie, ess
. Dès les premiers vers de son premier livre : À travers le Voile, la
poétesse
exprime ce désir de s’engloutir dans la nature, q
transposition de l’amour sensuel, qui demeure à l’étape du désir. Le
poète
s’aime dans les choses comme un amant s’aime dans
au bord du bois, Éteule où le troupeau bêlant rôde et piétine. Aucun
poète
, peut-être, ne s’est approché aussi près de la na
étonnement, et comme en état d’hypnose, à ses invites, qui l’a faite
poète
et lui a donné l’intuition de l’eurythmie verbale
de même que le peintre peut mettre du sentiment dans ses couleurs, le
poète
peut, par la combinaison des mots, peindre toutes
On a expliqué la technique de la poésie symboliste en disant que les
poètes
de cette école avaient voulu, non plus décrire, m
é du vers qui recrée en nous cet état de sensibilité qui fut celui du
poète
à la seconde de l’inspiration. C’est ce qui fait
ans couleur et sans reflet. Il est peut-être moins nécessaire pour un
poète
de posséder une langue très riche de mots qu’un s
f, de cette suggestion, dont j’ai parlé. Cependant, s’il y a de vrais
poètes
presque tout à fait ignorants, il n’y en a pas de
Il faudrait encore citer la série de poèmes intitulée Parfums, où le
poète
a noté toutes les odeurs, tous les accords d’odeu
exacte. Derrière ces parfums, c’est le désir qui « s’embusque » ; le
poète
leur donne aussi une signification métaphysique :
cceptés dans notre langue. Qu’on ne voie pas là un reproche ; un vrai
poète
ne saurait noyer sa personnalité dans l’admiratio
personnalité dans l’admiration d’un maître. J’ai cependant entendu un
poète
avouer cette craintive faiblesse : « Je n’ose tro
rancis Jammes, disait-il, de peur d’être tenté de l’imiter. » Ô petit
poète
, si Jammes traduit si parfaitement ta propre sens
sensibilité, lis-le, aime-le, et tais-toi. Admirer, aimer les grands
poètes
; mais il faut que cette admiration, cet amour ne
r : l’Amour mouillé, dont voici les dernières strophes… Adieu, dit le
poète
à l’Amour, Adieu, mais crois que je jouis Du mal
n meurs ! Ce bonheur de souffrir, c’est le bonheur des saints et des
poètes
. Cette plaie divine qui s’épanouit comme une rose
pouvait écrire, un livre dont la sensualité est vraiment féminine. La
poétesse
ne s’élance pas vers la nature, elle s’ouvre à el
eurement. C’est la sensibilité de l’homme qui vivifie la nature ; les
poètes
romantiques l’avaient attristée de mélancolie : i
a voici devant elle, comme un jeune dieu plein de vie et de santé. La
poétesse
trouvera pour la décrire toutes les images qui év
idable soleil… Les premiers vers rappellent un cantique à Jésus ; la
poétesse
, dans son ardeur de néophyte païen, ne peut oubli
uisque je dois mourir, tout me navre et me nuit… Pour un instant, la
poétesse
se dissocie de la nature et prend conscience de s
olution, c’est-à-dire au maintien de l’espèce. C’est l’intuition d’un
poète
qui l’a deviné. Renée Vivien Je ne sais de
araphrase à tout instant. » Sa poésie, où elle a mêlé l’intuition des
poètes
du nord, leur inquiétude, à la volupté et à la sé
e christianisé l’émotion de Sapho, en substituant à la sérénité de la
poétesse
grecque une sorte de perversité romantique. Ces i
d’une très subtile délicatesse et d’une très délicate perversité. La
poétesse
chante comme pour endormir une peine profonde : e
oésie d’artificielle ; mais on devine que c’est avec sincérité que la
poétesse
s’est suggestionnée cette perversité, qui donne u
n se fait abstrait et ne veut retenir que le dessin des étreintes. La
poétesse
, avec méthode, décortique sa sensation à froid, e
uelles nous rappellent Verlaine, le Verlaine qui chanta les Amies. La
poétesse
s’écrie sur le mode verlainien : Et comment jama
lques strophes, Renée Vivien nous impose cette interprétation, que la
poétesse
grecque nous laissait plus savamment deviner : L
son imagination ; et davantage encore : dans la digne sérénité de la
poétesse
grecque, la muse française a trouvé le beau coura
ue de larges accords, Et nous aimons, comme on aimait à Mytilène. La
poétesse
nous fait ses aveux : on l’avait condamnée aux la
lambeaux éteints et Sillages, ne furent pas mis dans le commerce ; la
poétesse
, dédaigneuse de la gloire, ne voulait plus chante
be, ici, c’est l’apparition de la mort, qui hante déjà l’esprit de la
poétesse
. Amoureuse de sa chair, de sa ligne et de sa grâc
on ami M. Sansot. Ces suprêmes aveux composent trois volumes, dont la
poétesse
a elle-même fixé les titres : Dans un coin de vio
dernier volume. À chaque vers, on apercevra l’image de la mort que la
poétesse
devinait toute proche d’elle. D’abord, semble-t-i
chair, à l’être tout entier, un rythme parfait. Ceci explique que les
poètes
ne chantent jamais le bonheur dans l’amour ; mais
te nonchalant Qui tente d’affermir tes lourds cheveux croulants. Nul
poète
n’a mieux su enclore l’amour de la nature en un v
vagues : La mer bat les rochers… Ô ma peine immobile… Au retour la
poétesse
se retrouve seule avec son amour et sa détresse.
le rythme un peu angoissé d’un sein de femme. Hélène Picard Les
poètes
possèdent cette merveilleuse faculté de créer de
leur vie, d’un mensonge religieux, philosophique ou sentimental, les
poètes
sont les êtres les plus vivants, parmi ces indivi
ggestions livresques. Dans son premier recueil, l’Instant Eternel, la
poétesse
nous dit, avec une très belle sincérités le besoi
ce silence et les lilas qui l’emplissaient ! L’exaltation passée, la
poétesse
réintègre sa tristesse solitaire, et j’aime cette
t défaillir, et elle « tombe sur la nuit, lourde comme une rose ». La
poétesse
nous dit elle-même ce qu’il entre de réminiscence
ans son amour : elle a accumulé dans son bien-aimé tous les héros des
poètes
; il synthétise en lui toutes les sentimentalités
nsi que, le soir, un tilleul… dans l’orgueil de se sentir une grande
poétesse
: Oh ! cet instant lyrique où mon âme divague Av
………. Splendide incohérence ! Ardeur vive de l’Être !… Quelles larmes,
Poète
, exaspèrent tes yeux, Quand de toi, tout à coup,
ne Picard : les Fresques, est tout bousculé par ce désordre sacré. La
poétesse
parle de son œuvre faite éternelle « de par la pa
’homme. Elle a encore agrandi son désir de tous les désirs des grands
poètes
, et grossi sa propre ardeur de tous les apports d
t où, demain, s’épanouiront les sensualités hautaines de la femme. La
poétesse
nous restitue, par ses vers, la lumière qui accom
de amoureuse : « Les lèvres où passa l’amour n’ont plus de rire. » La
poétesse
a bien compris la vanité égoïste de l’homme qui t
va-t’en ! Au bout de la conception qu’elle se fait de la passion, la
poétesse
ne trouve plus qu’une issue pour s’évader, les ai
ation de la femme. Mais il semble que c’est en élevant la voix que la
poétesse
a réussi à couvrir les bruits de la vie qui l’imp
ne belle sonorité, grave et sensuelle. Parmi les derniers vers que la
poétesse
n’a pas encore réunis en volume, je cueille ces d
nveloppe la terre, et que nous pouvons nous situer dans l’étendue, la
poétesse
éprouve vraiment le vertige d’une course haletant
nt, après avoir communié à cette inconsciente angoisse des choses, la
poétesse
s’évade du rêve dionysiaque, et se place, spectat
ici que dans la dernière partie de son volume : l’Âme en bourgeon, la
poétesse
, fructifiée par l’amour, se penche vers le mystèr
ns humaines. Tandis que la Terre tourne, l’emportant vers la mort, la
poétesse
chante sa joie et sa douleur et, sachant que sa f
elle vit désormais dans ce passé toujours présent, si présent que la
poétesse
en parle comme de la seule réalité immédiate : L
étape de sa vie et qu’un des aspects de sa sensibilité. Voici que la
poétesse
a trouvé la stabilité de son être, et son prochai
d’analyste. Laurent Évrard n’a pas cru qu’il lui suffirait, pour être
poète
, de s’abandonner aux intuitions de sa pensée ; el
er à son gré les images et les idées. Aussi pourrait-on penser que le
poète
s’est trouvé un peu étouffé par l’artiste, mais q
ressentie est d’abord presque tout intellectuelle. Mais on admire le
poète
de ne nous avoir lui-même livré son émotion qu’in
exacte et de la concision qui est d’un art interdit à la plupart des
poètes
. Quel artiste a jamais su féminiser ainsi la forê
osant le rythme même de son cœur. Dans ce poème : Roues de Moulin, le
poète
a cherché à rendre musicalement le bruit obstiné
ssement d’une sonorité ; on trouverait de tels jeux de rimes chez les
poètes
du xve siècle. Mais voici la Légende de Saint Ma
te à cette musique l’évocation même de ce jardin, recréé par l’art du
poète
. Le jardin san-Vital est somptueux et maudit : L
tions de la qualité du talent de Laurent Évrard. Alors que les autres
poètes
, hommes et femmes, se penchent avec tristesse sur
e culture intellectuelle, telle me paraît être l’ambition de la femme
poète
. Si, selon Buffon, le génie, pour l’homme, est un
ngue patience, une longue recherche de soi-même, le génie de la femme
poète
est une spontanéité, l’expression de la vibration
illes, butineuses de sensations fraîches, n’aura pas été inutile : un
poète
de génie viendra qui fera du miel avec cette cire
voulu consciencieusement se bâtir une vie, un nid, avec des plumes de
poète
et des brindilles de littérature. La tristesse d’
’infatigable Léon Vanier. La chose était des plus simple : un clan de
poètes
très divers de talent et d’inspiration, sans théo
bêtise écrivassière — ; Il est temps de le dire ! Fiat lux ! Les
poètes
Je ne veux pas parler dans cette mince brochu
pas sur le moindre écrit. Verba volant, scripta manent ! Les seuls
poètes
intéressants, les seuls vrais écrivains, — parmi
d’une autre raison sociale à leur fortuite congrégation, que celle de
Poètes
. Aux œuvres de ces poètes il faut rattacher celle
à leur fortuite congrégation, que celle de Poètes. Aux œuvres de ces
poètes
il faut rattacher celle de prosateurs tels que J.
quelque 30 ans) — n’est ni le plus fécond ni le plus original de ces
poètes
, néanmoins l’accent tout particulier de tel de se
marades « arrivés » feint de mépriser le talent, est selon moi un des
poètes
les mieux doués de notre littérature contemporain
des deux « maîtres » de la jeune littérature, est tout simplement un
poète
très personnel et exquis, malgré — et peut être à
thographique de ses poésies, éparses jusqu’ici en maintes revues ; le
poète
avait fait paraître en 1876 une idylle : L’Après-
« parnassien » et à dessein un peu guindé des plus jeunes d’entre ces
poètes
chez qui la réaction contre le rigide « formisme
ement, de Sites, suite de sonnets délicats ; c’est un des plus jeunes
poètes
du groupe et l’un de ceux qui promettent le plus.
la disposition typographique du volume ; — mais la pensée reste d’un
poète
. M. Kahn est en outre un critique et un savant.
lés par M. Bourde, du Temps, qui ouvrit le feu. C’est un très aimable
poète
qui donna jadis chez Lemerre Le Jardin des rêves,
de Paul Verlaine pour que nous en puissions arguer de l’avenir de ce
poète
. Jean Ajalbert Poète, « impressionniste » a
nous en puissions arguer de l’avenir de ce poète. Jean Ajalbert
Poète
, « impressionniste » a publié Sur le vif, Paysage
étiques — et fait présager plutôt un curieux prosateur analyste qu’un
poète
symbolique. Jules Laforgue Si malheureuseme
rs du honteux tapage fait autour du silencieux et modeste travail des
poètes
contemporains. Mais rend-on responsable de L’Amer
hien ressemble aux lacs de l’Ecosse. Il n’y avait plus alors d’autres
poètes
sur la place que les Parnassiens, mais M. Paul Bo
une Race. Et il est de celle-là. Il est justement de cette famille de
poètes
naturellement les plus antipathiques à l’esprit q
ent dont on était las ?… Théophile Gautier avait vécu toute sa vie de
poète
sans être Parnassien, mais les Parnassiens l’ont
ni la réalité, ni le mérite d’ouvrier, ni l’impassibilité des grands
poètes
qui croient que l’on peut donner des leçons de po
ffrir d’un jugement qui le rapproche, même pour le diminuer, du grand
poète
qu’il admire le plus. Venu après de Musset et le
ronien deux fois. Il a, chose singulière ! d’autres rapports avec son
poète
que ceux qui viennent de l’analogie des natures e
dans les vents de la mer Égée a peut-être passé sur ses cheveux ! Les
poètes
sentent ces impondérables… II L’auteur de L
our sa Muse l’anxiété, car on ne choisit pas sa Muse, quand on est un
poète
: on la subit, comme le cœur subit son vautour, n
roïques et fatales creusées dans l’imagination du lecteur comme aucun
poète
n’en creusa jamais à pareille profondeur dans l’i
t sa Jeanne de Courtisols sont cet éternel sujet, repris par tous les
poètes
: la mort dans l’amour et par l’amour. Dans Jeann
ais mourir Mais, après tout, et malgré la mélancolie de la touche du
poète
, ces deux poèmes ne donnent pas la valeur réelle,
de M. Paul Bourget. M. Paul Bourget est bien plus homme et bien plus
poète
quand il ne parle que de lui, de sa propre pensée
ron, — et c’est peut-être sa plus profonde ressemblance avec le grand
poète
qui accable toute comparaison, — sceptique comme
t et le cœur ! Seulement, — au lieu de lui en faire un reproche, à ce
poète
d’un temps meilleur dans ce temps mauvais, je lui
re bien avant dans nos âmes ! III Je l’ai dit, c’est une âme de
poète
que M. Paul Bourget. Il n’a pas effacé de son fro
faut être dans ce siècle de bijoux faux ou vrais, et dans lequel les
poètes
ne sont plus que des lapidaires. Il n’est pas l’o
une réalité… Lui, il comprend la poésie autrement qu’un ouvrage et le
poète
qu’un bon ouvrier. Il met au-dessus de tout le se
quiète, mais j’en ai cité assez pour juger le livre et la tendance du
poète
Les poètes, quoi qu’en disent les jeunes gens, qu
is j’en ai cité assez pour juger le livre et la tendance du poète Les
poètes
, quoi qu’en disent les jeunes gens, qui ne se con
jusqu’aux profits de ceux qui ne sont plus jeunes, les gloutons ! les
poètes
ne se brassent pas en quelques jours. L’Enfant su
ille, Byron lui-même, Byron dont je viens de tant parler, n’a pas été
poète
du soir au matin. Dans ses Heures de loisir, il a
est vieux. Sophocle est vieux. Il faut toujours, pour faire un grand
poète
, du passé sur le cœur et sur la pensée…
dans laquelle il se tournait pour la première fois vers ce prince des
poètes
du temps, et lui faisait, à son tour, cette sorte
narguant l’étiquette, avait tardé plus qu’un autre à lui apporter. Le
poète
de Namouna et de Rolla lui disait donc en fort be
près avoir nié et blasphémé, un éclair soudain s’était fait en lui :
Poète
, je t’écris pour te dire que j’aime, Qu’un rayon
mes. Comment lord Byron eût-il accueilli, je vous prie, une avance du
poète
Keats, de ce jeune aigle blessé qui tomba sitôt,
garda si bien les dehors, jugeait-il dans le principe M. de Lamartine
poète
, sinon comme un homme de grand talent et de mélod
talent et de mélodie, qui avait eu un succès de femmes et de salons ?
Poètes
, allez donc tout droit au public pour avoir votre
e début il a voulu marquer avec éclat sa séparation d’avec les autres
poètes
en renom alors. Pour qu’on ne pût s’y méprendre,
singulariser, il fût bientôt arrivé à se distinguer manifestement des
poètes
dont il repoussait le voisinage, et dont le carac
us prétexte d’avoir à conter une histoire qu’il oublie sans cesse, le
poète
exhale tous ses rêves, ses fantaisies, et se livr
étant elle-même déjà sur le retour. On peut dire qu’Alfred de Musset
poète
est tout entier dans Namouna, avec ses défauts et
r bond, je m’en retourne grommelant dans mon antre. » En général, nos
poètes
français modernes, Béranger à part, n’ont visé qu
ne répond pas à l’autre. La très belle partie de Namouna, celle où le
poète
se déclare avec une pleine puissance, est au chan
ien de plus charmant, de mieux trouvé et de mieux enlevé. Pourtant le
poète
a beau faire, il a beau vouloir nous composer un
que innocent dans ses crimes ; ce candide corrupteur n’existe pas. Le
poète
n’est parvenu qu’à évoquer, à revêtir un moment p
les deux espèces de roués ? Est-ce que la poésie existerait moins, ô
poète
, s’il n’y avait pas de roués du tout ? Dans le gr
us grands des mortels figurent, il y a place au premier rang pour les
poètes
pieux, c’est-à-dire pleinement humains, et qui on
afficher des prétentions au roué ; mais au fond il avait le cœur d’un
poète
honnête homme. Car, remarquez-le bien, même chez
un déshonneur pour une femme d’avoir été aimée et chantée par un vrai
poète
, même quand elle semble ensuite en être maudite.
o. Mais, dans ces compositions de suprême et un peu froide beauté, le
poète
n’a pas la passion en lui ; il attend le mouvemen
si profonde et d’une âme si ouverte encore aux impressions vives. Ce
poète
blessé au cœur, et qui crie avec de si vrais sang
raitée aussi presque avec culte, avec tendresse. Que restera-t-il des
poètes
de ce temps-ci ? Téméraire serait celui qui préte
aces déjà mortes, combien de couleurs déjà pâlies et passées ! Un des
poètes
dont il restera le plus, Béranger, me disait un j
squ’alors, mais une poésie très inégale et très mêlée. La plupart des
poètes
se sont livrés sans contrôle et sans frein à tous
les illustres les plus sûrs d’eux-mêmes, sépare déjà le mort du vif.
Poètes
de ce temps-ci, vous êtes trois ou quatre qui vou
a le reste d’un bienveillant oubli. Rien ne subsistera de complet des
poètes
de ce temps. M. de Musset n’échappera point à ce
cine, et qui exaltent aujourd’hui les moindres bagatelles du brillant
poète
, à l’égal de ce qu’il a fait de mieux et de réell
ue qu’après, comme il arrive d’ordinaire, mais elle existe. Il est le
poète
favori du jour ; le boudoir a renchéri sur l’Écol
sant pour l’observateur, et qui n’est pas du tout désagréable pour le
poète
. Seulement, qu’il se hâte en ceci de jouir, et qu
Chénier avec une pensée de Molière, une satire Sur la paresse, où le
poète
s’est excité d’une lecture de Régnier ; un joli c
arme et de passion encore, où il ne s’est inspiré que de lui-même. Le
poète
est allé revoir des lieux qui lui furent chers, q
a que je sois fou de Louison ; ce n’est qu’une bluette. M. de Musset,
poète
dramatique, a encore beaucoup à faire. Au théâtre
ralité de ces études. Il est du reste un fonds commun à l’homme et au
poète
, une somme de vérités morales et d’idées dont nul
que usuelle, son action serait nulle et sa déchéance plus complète. Ô
Poètes
, éducateurs des âmes, étrangers aux premiers rudi
ne étroite personnalité et jamais au profit de principes éternels ; ô
Poètes
, que diriez-vous, qu’enseigneriez-vous ? Qui vous
estimées. Mais cette élite exceptionnelle n’infirme pas l’arrêt. Les
poètes
nouveaux enfantés dans la vieillesse précoce d’un
s idées et des sentiments étrangers au génie homérique, empruntés aux
poètes
postérieurs, à Euripide surtout, novateur de déca
, n’ayant rien de commun avec l’art, me démontreraient plutôt que les
poètes
deviennent d’heure en heure plus inutiles aux soc
merveilleux instinct des races gréco-latines. Quant aux créations des
poètes
postérieurs, elles ne présentent pas ce caractère
i nié aucune des époques de l’art. J’admire et je respecte les grands
poètes
qui se sont succédés depuis Homère ; mais je ne p
ues de l’antique Orient pour peupler les déserts de l’Europe. Les
Poètes
contemporains3 Avant-propos [1864] Au m
opos [1864] Au moment d’entreprendre cette série d’études sur les
poètes
modernes, morts et vivants, il est indispensable,
tout ce qui frappe pour la première fois son entendement. Les grands
poètes
, les vrais artistes qui se sont manifestés dans s
rit. Le reste se meut dans le tourbillon illusoire des apparences. Le
poète
, le créateur d’idées, c’est-à-dire de formes visi
son génie. La pensée surabonde nécessairement dans l’œuvre d’un vrai
poète
, maître de sa langue et de son instrument. Il voi
e une trompette de carrefour. J’étudierai dans cet esprit l’œuvre des
poètes
contemporains. Je demanderai avant tout à chacun
ace, je le sais, dans le cours de ces études. Il est à craindre qu’un
poète
ne puisse juger un autre poète avec une équité co
de ces études. Il est à craindre qu’un poète ne puisse juger un autre
poète
avec une équité constante. Ma conscience me rassu
s les siècles les premiers cris sublimes de l’âme humaine, les grands
poètes
populaires et nationaux. Quand les races ont véc
res misères et les joies rapides de la foule, ce sont encore de vrais
poètes
populaires et nationaux, dignes de sympathie et d
ées, et, à plus forte raison, dans la masse inculte, il n’y a plus de
poètes
populaires, il est insensé de supposer qu’il puis
que la France du dix-neuvième siècle possède, affirme-t-on, un grand
poète
populaire et national, mort hier, en qui revit l’
tester aucune de ses vertus domestiques ; mais je nie radicalement le
poète
aux divers points de vue de la puissance intellec
se faire comprendre de tous. Je me résume donc. Béranger n’est ni un
poète
national ni un grand artiste. Il avait les qualit
triotiques, très vénérables en eux-mêmes, sont impuissants à créer un
poète
, impuissants à enseigner le génie de l’Art, qui n
et le goût dépravé d’une sorte de mysticisme mondain attendaient leur
poète
. Il vint, chanta et fut adoré. Les germes épidémi
rable malheur de réprimander avec une sévérité quelque peu puérile le
poète
de Caïn et de Manfred, aux applaudissements injur
tes. Il n’est pas bon de plaire ainsi à une foule quelconque. Un vrai
poète
n’est jamais l’écho systématique ou involontaire
qu’ils expriment participe nécessairement de leur vague confusion. Le
poète
se demande à satiété ce que peuvent être le temps
ens. La célébrité de M. de Lamartine n’est point de la popularité. Un
poète
ne saurait être populaire, en France, qu’à cette
la nature extérieure, toutes les vraies richesses intellectuelles du
poète
sont contenues dans la Chute d’un Ange. Les lacun
uée sombre avant de descendre sous l’horizon ; homme rare assurément,
poète
souvent très admirable, M. de Lamartine laissera
de la Chute d’un Ange ? Que lui a-t-il manqué pour être un très grand
poète
, l’égal des plus grands ? Il lui a manqué l’amour
onvaincre, de remarquer que ces deux cents années n’ont produit aucun
poète
lyrique digne de ce nom ? L’admirable auteur de l
.-B. Rousseau et Le Franc de Pompignan, Victor Hugo ne sera jamais un
poète
national. Certes, je l’en glorifie pour ma part.
lera pas ce lion à l’omnibus littéraire. Le prétendu orgueil du grand
poète
n’est autre chose, au fond, que l’aveu pur et sim
le était destituée depuis deux siècles, mérite toute la gratitude des
poètes
et tout le respect des rares intelligences qui ai
termes corrélatifs. Si la faculté intuitive est prédominante chez le
poète
, il ne perçoit, ne compare et ne juge qu’avec plu
s penseurs abstraits, sont-ils mieux compris et goûtés que les grands
poètes
? Si nous avouons sans peine notre inaptitude à s
parce qu’elle est plus juste. C’est pour cela que la sensibilité des
poètes
virils est la seule vraie. Je n’ai nul besoin de
par l’hommage rendu au génie de Victor Hugo, dans le monde des vrais
poètes
, et je n’en sortirai plus. Quant aux insultes imb
s persuadés. C’est ce qu’un critique célèbre qui, lui aussi, a été un
poète
autrefois, entendait par la tour d’ivoire où viva
igoureuse de l’image. Ce sont là des vertus d’art souvent refusées au
poète
; mais celles qui lui sont propres et qui ne lui
e et l’écrivain dramatique n’ont guère été que les échos affaiblis du
poète
, plus rapprochés de la foule, très remarquables s
personnelle, il ne m’appartient pas de décider ici. L’une veut que le
poète
n’emprunte à l’histoire ou à la légende que des c
ivement. À ce dernier point de vue, rien ne rappelle dans le Moise du
poète
le chef sacerdotal et autocratique de six cent mi
ur vingt-quatre mille Israélites par la tribu de Lévi. La création du
poète
est donc toute moderne sous un nom historique ou
t attachée au poème d’Éloa. On sait l’histoire mystique conçue par le
poète
. Éloa est une Ange née d’une larme du Christ. Les
l’extrême bienveillance et l’exquise politesse de l’homme ont nui au
poète
. Moïse est de beaucoup supérieur à Éloa. On retro
on, des élans lyriques d’une beauté suprême éclatent à chaque page du
poète
anglais, tandis qu’une incurable élégance énerve
tandis qu’une incurable élégance énerve bien souvent les créations du
poète
français ; car il est visible que la timidité de
en aucune façon Théocrite. En fait de tendresse et de mélancolie, le
poète
syracusain ne saurait lutter contre Alfred de Vig
n d’être. Alfred de Vigny, semblable en ceci au plus grand nombre des
poètes
contemporains, n’avait aucun sens intuitif du car
iments et des passions propres aux époques et aux races disparues. Si
poète
veut dire créateur, celui-là seul est un vrai poè
ces disparues. Si poète veut dire créateur, celui-là seul est un vrai
poète
qui donne à ses créations la diversité multiple d
aine, et la Colère de Samson est une pièce sans égale dans l’œuvre du
poète
. C’est très beau et très complet. De tels vers re
bovine, ovine, chevaline et humaine. Il faut espérer que les derniers
poètes
seront bientôt morts et qu’il leur sera épargné d
ne se pétrissent pas entre eux comme des morceaux de terre glaise. Le
poète
satirique est un moraliste par excellence, pourvu
er catholique est, dit-on, pavé de bonnes intentions ; la géhenne des
poètes
aussi. Il est entendu que ceci s’adresse infinime
le. Il n’est donc pas impossible de démêler, dans l’œuvre générale du
poète
, sous la violence et la crudité des termes, un es
naïf de toute préoccupation d’art qui caractérisent, prétend-on, les
poètes
sincères. Point de système, point de métier, une
e et l’outrecuidance perturbent ce qui lui reste d’entendement. Si le
poète
est avant tout une nature riche de dons extraordi
e. Auguste Barbier n’a rien de commun, assurément, avec cette lie des
poètes
. Ce n’est point un quêteur de réclames et de popu
est jamais le produit d’une inspiration irréfléchie, et que tout vrai
poète
est doublé d’un ouvrier irréprochable, en ce sens
es ; il n’a ni le souffle haletant ni la fureur de l’âpre et fougueux
poète
des Tragiques, qu’il rappelle parfois ; mais il p
Pianto restera certainement son vrai titre de gloire. C’est là que le
poète
a renfermé les meilleurs vers qu’il ait dus à son
e l’indifférence publique, on distingue encore un groupe restreint de
poètes
fort paisibles qui poursuivent leur route, contre
suprême degré. Ce fait est malheureusement incontesté. À la vue de ce
poète
sinistre — le moins offensif et le plus poli des
plus avant, à l’infini, il est à peu près impossible de remonter. Les
poètes
dignes de ce titre, ceux que nous aimons, se gard
t dessers, bien que mal faits, payant ainsi d’ingratitude ces chastes
poètes
qui consacrent à ce labeur infécond plus de veill
ne sommes plus ici dans le monde de la banalité universelle. L’œil du
poète
plonge en des cercles infernaux encore inexplorés
ars 1887 [1887] Messieurs, En m’appelant à succéder parmi vous au
Poète
immortel dont le génie doit illustrer à jamais la
e mes paroles. Messieurs, l’avènement d’un homme de génie, d’un grand
poète
surtout, n’est jamais un fait spontané sans rappo
ginales. Il semble que tout a été pensé et dit, et qu’il ne reste aux
poètes
futurs qu’à répéter incessamment le même ensemble
les idées révolutionnaires à travers l’Europe doublement conquise. Le
Poète
, de qui l’âme contenait virtuellement tant de sym
ociales, Victor Hugo est, avant tout, et surtout, un grand et sublime
poète
, c’est-à-dire un irréprochable artiste, car les d
violentes hostilités que les Orientales ne désarmèrent pas ; car nul
poète
n’a été plus attaqué, plus insulté, plus nié que
oir et entendre, ce qui est plus rare qu’on ne pense. Aussi, le grand
Poète
saisit-il d’un œil infaillible le détail infini e
eur expression définitive ; et c’est pour cela que la sensibilité des
poètes
virils est la seule vraie. Ai-je besoin, messieur
t unanime et enthousiaste, le génie et la gloire incontestée du grand
Poète
. Ce sont, en effet, d’admirables vers, d’une soli
es disparus appelle l’attention des intelligences élevées, nos grands
poètes
ont rarement tenté de rendre intellectuellement l
me il conviendrait, ces œuvres multipliées où l’intarissable génie du
Poète
se déploie avec la même force démesurée. Torquema
et l’éloquence lyrique des personnages semblaient aux adversaires du
Poète
l’unique mérite et à la fois le défaut fondamenta
imagination, est-il donc juste ? N’a-t-il pas été toujours permis aux
poètes
tragiques d’emprunter à l’histoire de larges cadr
travers le beau. Les Burgraves, dont l’insuccès fit prendre au grand
Poète
la résolution de renoncer pour toujours au théâtr
nt à la reprise de cette tragédie légendaire dans laquelle le sublime
poète
de l’Orestie eût reconnu un génie de sa famille.
l était, du reste, impossible que Victor Hugo cessât un moment d’être
poète
, l’eût-il voulu. Ne sont-ce pas deux épopées que
amatiques, ces noms ne sortiront plus de notre mémoire ; la vision du
Poète
est devenu la nôtre. L’autre épopée, les Misérabl
Gilliatt rencontre la pieuvre, de cette merveilleuse vision du grand
Poète
? L’infinie richesse de la langue, le charme exqu
et proclamait si ardemment son amour du beau ; alors que d’illustres
poètes
, d’éloquents et profonds romanciers, de puissants
e l’animalité ou dans celles de la matière inerte. Or, Dieu, selon le
Poète
, étant toute justice et toute bonté, et les âmes
ais qu’importe ! Cette foi, faite d’éblouissements, a ouvert au grand
Poète
l’horizon illimité où son imagination plonge sans
uctions dont l’audace correcte Fait voir quelle sera votre maturité.
Poète
, votre sang nous luit par chaque pore ; Est-ce qu
ce serait de marquer dans la littérature contemporaine la place d’un
poète
auquel il me semble qu’on n’a pas jusqu’ici rendu
qu’aucune négligence, aucune transaction ne s’est interposée entre le
poète
et son but… Des deux grands principes posés au co
ouloureux et sévère de l’art et de la pensée indignée ! Je vous aime,
poète
, et je vous remercie d’avoir sculpté mon nom dans
mantique (1868).] Théophile Gautier Banville est exclusivement
poète
; pour lui, la prose semble ne pas exister ; il p
utier et Édouard Thierry (1868).] Jean Prouvaire Déidamia : Le
poète
du Sang de la coupe et des Exilés n’a jamais été
décembre 1876).] Jules Lemaître M. Théodore de Banville est un
poète
lyrique hypnotisé par la rime, le dernier venu, l
artie essentielle, M. de Banville a été, à certaines heures, un grand
poète
et a plusieurs fois, comme il le dit volontiers,
héodore de Banville aura fait partie de cette brillante Heptarchie de
poètes
qui ont régné sur la France vers le milieu de ce
e en devenant académiciens. M. Théodore de Banville n’a voulu qu’être
poète
et rien que poète. C’est du marbre aussi, cela !
émiciens. M. Théodore de Banville n’a voulu qu’être poète et rien que
poète
. C’est du marbre aussi, cela ! — L’inspiration du
e et rien que poète. C’est du marbre aussi, cela ! — L’inspiration du
poète
qui était allé des Cariatides aux Odes funambules
de rayonnement. On n’imaginait pas qu’elle pût jamais changer dans le
poète
, et, pourtant, ce rare phénomène s’est accompli !
et si étonnant, qu’en vérité on peut tout croire de la puissance d’un
poète
qui, après trente ans de la vie poétique de la pl
près trente ans de la vie poétique de la plus stricte unité, apparaît
poète
tout à coup dans un tout autre ordre de sentiment
e tout à coup dans un tout autre ordre de sentiments et d’idées, — et
poète
, comme certainement jusque-là il ne l’avait jamai
avec des dents d’opale qui n’ont jamais rien coupé ni rien mordu. Le
poète
lyrique exceptionnel qu’il est rit dans le bleu c
ance, mais tout cela a l’air de s’étouffer dans le cœur et la voix du
poète
, et on épouse sa sensation… Les hommes sont si fa
poésies de M. Déroulède, par exemple. [Les Œuvres et les Hommes : les
Poètes
(1889).] Charles Morice Ce n’est pas assez
t pas assez de dire que M. Théodore de Banville est le plus grand des
poètes
vivants qui ont réalisé leur œuvre, je crois qu’i
bienfaisante d’un intarissable fleuve de pierreries nouvelles ? — Le
poète
des Exilés et des Odes funambulesques a sauvé le
unira : la Joie. Ce mot suffirait pour indiquer le rang magnifique du
poète
: il a la joie ! [La Littérature de tout à l’heur
olume ses hebdomadaires vaticinations de l’Écho de Paris (journal des
poètes
, dit-on, ce qu’on ne croirait guère, vu la copieu
et M. Arsène Houssaye, M. Théodore de Banville a été un des premiers
poètes
de ce temps qui aient suivi les traces de Chénier
toujours son cœur pesant, ulcéré et gonflé de tendresse. Mais le beau
poète
des Exilés eut des émerveillements d’enfant barb
mple ivresse de créer. Néanmoins l’humanité retiendra le nom du divin
poète
qui chanta dans un jardin de joie, Erynna, le Fes
re les cailloux clairs, Banville, jeune dieu des époques de lumière,
Poète
dont la voix tour à tour grave et douce Disperse
’on ne saurait trop louer et qui est comme la note caractéristique du
poète
: Le Vase brisé… C’est bien là, en effet, la poés
qu’on ait vues. S’il est vrai qu’une des facultés qui font les grands
poètes
c’est de saisir entre le monde moral et le monde
recueils offrent le même genre de richesse. J’ose dire que, parmi nos
poètes
, il est, avec Victor Hugo, dans un goût très diff
s (1886-1889).] Charles Morice M. Sully Prudhomme n’est pas un
poète
. Des trois actes qui décomposent l’action esthéti
se maintenant toujours dans les vieilles généralisations. Quant au «
poète
» sentimental, qui est l’autre face de ce « poète
sations. Quant au « poète » sentimental, qui est l’autre face de ce «
poète
» philosophe, je pense qu’il a déjà rejoint dans
ours la tête chenue. On dit qu’il y a encore en M. Sully Prudhomme un
poète
lyrique chargé de dire des vers officiels devant
érité. Il avait, pour y réussir, non seulement les dons mystérieux du
poète
, mais encore une absolue sincérité, une inflexibl
t une heureuse illusion que celle des âmes simples qui croient que ce
poète
est religieux ; n’a-t-il pas gardé de la religion
mais d’une correction des plus plaisantes en cette période de jeunes
poètes
lâchés, lamartiniens sans génie, hugolâtres sans
marquables. Peu de temps après, Lemerre imprima les Épreuves, du même
poète
. C’était un recueil très curieux de sonnets surto
ailles d’argent. [Les Hommes d’aujourd’hui.] Remy de Gourmont
Poètes
lauréats. — Tout comme le Royaume-Uni, la Républi
lauréats. — Tout comme le Royaume-Uni, la République française a ses
poètes
lauréats, des espèces de poètes lauréats. Elle a
me-Uni, la République française a ses poètes lauréats, des espèces de
poètes
lauréats. Elle a Prudhomme, elle a Silvestre, ell
t Prudhomme coassait. Celui-ci est vraiment effrayant ; c’est bien le
poète
officiel, le poète qui manque aux comices de Mada
t. Celui-ci est vraiment effrayant ; c’est bien le poète officiel, le
poète
qui manque aux comices de Madame Bovary ; il est
la vertu du sacrifice, s’est comme transposée dans son imagination de
poète
. Il en est résulté une œuvre originale, complexe,
que sur le chemin de l’héroïsme et de l’idéal. C’est pour cela que le
poète
est pensif et qu’il est triste. [La Revue bleue (
dre manifeste, par un type présent et familier pour nous, ce génie du
poëte
thébain si difficile à expliquer et à traduire :
e qui pouvait se rencontrer de merveilleux dans les souvenirs liés au
poëte
thébain ne tenait qu’à l’excès de l’admiration po
ession : Non sine dis animosus infans. Oύκ ἄνευ θεῶν, avait dit le
poëte
thébain, bien qu’il ne racontât point lui-même le
poser d’après son portrait. » Ne le cédant qu’à une telle rivale, le
poëte
thébain n’en passa pas moins pour inspiré. On rac
emple de Delphes, l’appelait à haute voix par ces mots : « Pindare le
poëte
est invité au souper du Dieu. » Cette vocation r
vocation religieuse semblait attachée de naissance il la personne du
poëte
, venu au monde durant une des fêtes du Dieu, comm
chantant lui-même un hymne de Pindare ; et on trouvait une réponse du
poëte
à cet insigne honneur, dans un hymne dont il ne r
iens vers rappelant plusieurs souvenirs merveilleux de la jeunesse du
poëte
: « Autant le clairon retentit plus haut que des
a flûte pastorale30. » Entre ces fables populaires, la longue vie du
poëte
paraît s’être écoulée dans le culte des dieux et
seule maison qui portait pour inscription : Ne brûlez pas le toit du
poëte
Pindare. » Générosité facile qu’Alexandre imita p
ausanias marque la place sur le bord de la fontaine Dircé, et d’où le
poëte
entendait, la nuit, les prières chantées tout aup
tant imprévue. Quelques jours auparavant, Proserpine était apparue au
poëte
endormi, et, se plaignant à lui d’être la seule d
ait entendu en songe ; et il fut dit que, dans cet hymne posthume, le
poëte
, parmi différents surnoms donnés à Pluton, l’avai
pportant la remarque, n’ajoute rien, et n’affirme pas que le génie du
poëte
se retrouvât dans cette réminiscence de sa vieill
nt l’imagination des Grecs aimait toujours à entourer le nom du grand
poëte
qui les avait charmés. Nulle fiction semblable n’
inconnue mais ancienne, consacrent par de touchants détails la fin du
poëte
dans les fêtes d’Argos32 : « Protomaque et Eumét
es cendres retirées des flammes d’un bûcher étranger. » La gloire du
poëte
grandit sur sa tombe, placée dans le lieu le plus
r la poésie et l’éloquence, n’avait produit, selon Plutarque34, aucun
poëte
lyrique, mais seulement un faiseur obscur de dith
onvénient que de nuire à leur auteur, mes jugements sur le mérite des
poètes
, des poètes contemporains surtout, étaient bien p
e de nuire à leur auteur, mes jugements sur le mérite des poètes, des
poètes
contemporains surtout, étaient bien propres à cho
Rapport un Dictionnaire bibliographique et critique de la plupart des
poètes
français du xixe siècle, — je dis « la plupart »
ne glissent entre les doigts ! — et de faire suivre le nom de chaque
poète
d’appréciations contemporaines. Ainsi, non seulem
s d’impartialité, mais encore ne seraient pas passés sous silence des
poètes
de valeur que la nécessaire rapidité de mon disco
vez consenti à penser que je n’avais pas tort ; et, grâce à vous, les
poètes
jugés sans ménagement ou non nommés dans le Rappo
ar l’allure du labour et le geste du métier — ou bien l’art, déjà, de
poètes
errants ? On ne sait que confusément ce qu’elles
ue et épique vivait dans l’âme franke des trouvères d’oïl. À côté des
poètes
mignards, il y eut de rudes chanteurs doués d’une
ste — quelqu’un a pu dire, à peine paradoxalement, qu’Homère était un
poète
de la décadence — n’offrent rien de plus beau, de
notre race cette effusion de l’esprit des multitudes en l’esprit des
poètes
fut bien vite interrompue. Que cela aurait été su
ndissante vers la perfection de la pensée et de la forme, grâce à des
poètes
de plus en plus maîtres de l’idée et dompteurs du
laintifs étonnant de charme, d’émotion et d’art, l’un des plus grands
poètes
de France. Sans nul doute, François Villon est im
e la poésie française, Sainte-Beuve ait jugé avec tant de légèreté un
poète
si intimement attendri, aux scrupules si douloure
t plein de complimenteuse indulgence et comme d’adulation pour Marot,
poète
de Cour, il est bien d’avis que le poète libertin
omme d’adulation pour Marot, poète de Cour, il est bien d’avis que le
poète
libertin et fripon de la blanche savetière ou de
ou feint de confondre avec l’œuvre même la biographie si douteuse du
poète
. Au contraire, cette œuvre est faite, non pas de
sa mère, « la povre femme ». Ce qui distingue Villon d’entre tous les
poètes
de son temps, c’est que, outre le talent le plus
ui la phrase s’écoule en rythmes onduleux, fut dénié le don du vers ;
poète
, il versifie, et rimeur, il rimaille. Il faut che
r dans Clément Marot, quelles qu’aient été la grâce spirituelle de ce
poète
de bonne compagnie, sa tendresse pas toujours mig
à faire en la Cour » ; à Bonaventure Des Périersc, conteur vif, plat
poète
, bien que, se souvenant d’Ausone, il ait dit que
latonisa didactiquement ; à Jacques Pelletier, plus mathématicien que
poète
, donnant une précision d’algèbre aux langueurs de
e la petitesse ; et de tels temps hélas ! reviendront. Sans doute les
poètes
en qui s’amenuisait jusqu’aux plus vaines mignoti
rge sur le mont Capitolin, et de toute l’Italie vinrent vers elle les
poètes
pour la chanter, les peintres pour la peindre, le
on de Fœneste, même quand il écrira les Tragiques. Mais pas un de ces
poètes
, charmants, délicats, subtils, magnifiques aussi,
, charmants, délicats, subtils, magnifiques aussi, ne fut en effet un
poète
véritablement français. Hélas ! Joachim Du Bellay
r, avait conseillé et enseigné : « Lis donc, et relis premièrement (ô
poète
futur), feuillette de main nocturne et journelle,
nt et très lyrique Joachim Du Bellay conseille, ordonne même au futur
poète
, au futur poète français, c’est d’être grec, lati
ue Joachim Du Bellay conseille, ordonne même au futur poète, au futur
poète
français, c’est d’être grec, latin, italien, tout
e espèce de mal de Naples. Il ne faut point penser d’ailleurs que nos
poètes
du xvie siècle, sous les enthousiasmes d’apparat
aire de la poésie était encore si incertain, encore en formation, les
poètes
durent tenter d’acquérir le plus grand nombre pos
épend pas du plus obstiné des grammairiens ou du plus impertinent des
poètes
, qu’une syllabe formée d’une consonne et d’un e m
e, dans le mot amour, par exemple, mour soit bref et a long. Quelques
poètes
, les plus médiocres, cela va sans dire, ce Jodell
non sans quelque air de supériorité, à franciser latinement — par des
poètes
de brasserie littéraire, naguère lycéens, persuad
r il fut un temps où ce critique, en sa désolation de ne plus être un
poète
, et en son remords, aiguisé jusqu’à quelque intim
squ’à quelque intime rage, d’avoir failli à l’égard du plus grand des
poètes
, accueillait avec une faveur comme enthousiaste t
er davantage, l’héritage prosodique, encore douteux et confus, de nos
poètes
primitifs, et des poètes qui l’avaient immédiatem
prosodique, encore douteux et confus, de nos poètes primitifs, et des
poètes
qui l’avaient immédiatement précédée. Elle use du
poème plébéien de Cimelier, la Chronique de Bertrand Duguesclin. Les
poètes
courtisans, les petits « rhétoricqueurs », s’en a
pression de cet esprit. On pourrait dire, je crois, qu’ils furent des
poètes
grecs, latins ou italiens, mais, en même temps, d
ques latins et des tragiques grecs, vous serez étonné de voir que les
poètes
de notre Renaissance ne s’attachèrent à répudier
assez français en un mot, ni personnels, par la matière poétique, nos
poètes
de la Renaissance instaurèrent, en s’inspirant de
llot ne sera pas éloigné de lui ressembler. Vous le retrouverez, plus
poète
, dans le violent génie éphémère d’Auguste Barbier
trop peu. Ce qui est certain, c’est que, quoique devant beaucoup aux
poètes
de Rome et ne laissant pas d’avoir beaucoup empru
t « populacier », à prendre ce mot dans un sens d’éloge ; de tous les
poètes
de son époque, il est le seul qui, sans être gêné
l’a pas interrompu ; il n’est pas moins grec, pas moins latin que les
poètes
dont il crut rebrousser et abolir l’influence. Pa
u, c’est Ronsard qui persiste et triomphe non seulement dans les cent
poètes
lyriques, bizarres, burlesques, que, en un récent
éâtre, à parler d’une façon générale, et hors des cas où il plaît aux
poètes
de tenter la résurrection des vagues époques loin
e simplification sans doute admirable, fit consister tout le génie du
poète
en le seul essor lyrique. Je me résigne à cette i
s-je, a existé, sans ressemblance, autre que l’indispensable génie du
poète
, avec l’ode ou l’épopée. C’est pourquoi, dans la
s du tout regretter que tout lien de succession ait été rompu par nos
poètes
dramatiques et comiques avec la niaiserie des Mys
le, devant qui l’éternel respect des esprits s’agenouille, plus grand
poète
que Racine, n’est pas, quant au Théâtre, aussi pa
ur d’Horace, de Polyeucte, de Pompée, de Théodore et de Suréna est un
poète
épique, et le plus grand qu’il y ait eu au théâtr
dû ne pas voir en Corneille le plus définitif, le plus parfait de nos
poètes
dramatiques. Mais quel esprit un peu haut ne s’éb
toire concession que le génie ait faite à tout le monde… Achevons. Le
poète
Pierre Corneille, — si l’on prend le nom de poète
monde… Achevons. Le poète Pierre Corneille, — si l’on prend le nom de
poète
, comme il convient ici, dans son sens exclusif, —
ement malgré les subtilités et les joliesses, dans les menuailles des
poètes
galants qui ronsardisaient à l’hôtel de Rambouill
Jean de La Fontaine qui laisse encore assez perplexes la plupart des
poètes
. Il est bien évident que ses fables, où se cache
etæ minores » précédents ; et voici le temps de la pensée. Certes, le
Poète
pense ; c’est de lui, dans les temps nouveaux, qu
dis-je, ne fut plus qu’un souvenir. Hélas ! sans poésie, il y eut des
poètes
; et ce fut, en même temps qu’abominable, à peine
r le baiser. Il faudra arriver jusqu’à Évariste Parny pour trouver un
poète
qui ait aimé, peut-être. Homme étrange alors, ce
la moins bonne part de lui-même, que la postérité conclut l’âme d’un
poète
. Elle n’a pas le temps de lire les « Œuvres compl
t en eux des charmants, des « polis », des subtils, des parfumés, les
poètes
du xiiie siècle eurent l’âme et la parole vulgai
de Sade apparut comme un abominable Homère. Non, il n’y avait pas de
poètes
dans ce temps, puisque aucun cri d’amour ne prote
mé les Droits de l’Homme, l’autre décrétera et établira les Droits du
Poète
. De même que, par la parole et l’action, à la tri
re un vent fait d’un passage de spectres, devenir de fort acceptables
poètes
allemands ; et Goethe qui nous surveillait, non s
ée, d’avoir quelque ressemblance avec un Brummell qui serait un grand
poète
; Pétronen extraordinairement lyrique et ironique
e la première édition des Martyrs, révéla à notre pays l’existence du
poète
martyr ; la même année naissait Victor Hugo. Cepe
ns l’idée du déplorable assagissement auquel aurait pu se résoudre un
poète
vanté en ses jeunes années par Lebrun le Pindariq
e fut quelque chose comme une ode énorme dont tout un peuple était le
poète
. Nos combats républicains pour la liberté de tout
et agi pour l’amour de la liberté et de la victoire ; nous serons des
poètes
lyriques, comme nous avons été des orateurs, des
us serons des poètes lyriques, comme nous avons été des orateurs, des
poètes
épiques, comme nous avons été des guerriers ; et
ux qui, pieusement, s’inclinent devant la solitaire renommée du divin
poète
silencieux ! et je proclamerai la sublimité de sa
les rénovateurs du théâtre français. Écrivant selon qu’avait parlé le
poète
professeur, M. Hinzelin, le regrettable critique
ent et plus librement même qu’en aucune autre œuvre prochaine du même
poète
, l’audacieux système de l’école nouvelle, — puisq
beau succès, Alfred de Vigny donna, pourrait-on dire, sa démission de
poète
dramatique comme, capitaine, il s’était retiré de
e s’y meut largement, à l’aise ; celui qui allait devenir un si noble
poète
était un poète déjà ; et c’est en somme sans trop
ement, à l’aise ; celui qui allait devenir un si noble poète était un
poète
déjà ; et c’est en somme sans trop d’infériorité
ne parle que des drames romantiques en prose, car le vers des grands
poètes
demeure immortellement irréprochable et invincibl
épandit. Chatterton, c’est la magnifique revendication des droits du
poète
dans la société. Oublions, parce qu’il est vraime
urs fut si altièrement strict ! — et ne voyons, et n’entendons que le
poète
qui, les mains pleines d’espoir, de rêve, d’idéal
ui s’intéressent à ce qu’il y a de romance dans la légende des jeunes
poètes
phtisiques morts à l’hôpital, il faut dire que no
dait, la thèse dramatisée par Alfred de Vigny aboutirait peut-être au
poète
courtisan, au poète parasite ; et même, en mettan
tisée par Alfred de Vigny aboutirait peut-être au poète courtisan, au
poète
parasite ; et même, en mettant les choses au mieu
pas moins, qu’on aime davantage. Et cette revendication en faveur du
poète
était normale de la part de celui qui doit à la p
en 1817. Il m’est cruellement pénible de suspecter la bonne foi d’un
poète
aussi vénérable que l’est Alfred de Vigny ; tout
e singulière propension, — coquetterie d’homme d’une part, orgueil de
poète
de l’autre, — à se rajeunir quant à son âge et à
s âmes icariennes, passent en bel appareil de gloire les trois grands
poètes
blancs de notre âge : Alfred de Vigny, Leconte de
ire. Lequel, — car il n’y a pas lieu de parler ici de vingt médiocres
poètes
, précurseurs presque inconscients, comme il s’en
erait pas à être en son vrai destin, — l’auteur des Ballades a été un
poète
fort imbu de catholicisme décoratif, selon Chatea
ient de naître dans la parole rythmée et rimée. Jusqu’à ce temps, les
poètes
de notre pays avaient sans doute rêvé, espéré, ai
oute rêvé, espéré, aimé, souffert en tant qu’hommes, mais en tant que
poètes
, non ! Comme ils sont rares, depuis que s’étaient
de la vie. De sorte que, déjà, dans l’œuvre d’Alphonse de Lamartine,
poète
gentilhomme qui deviendra tribun, s’affirme la co
nt, la transposition de celle-là en celle-ci. Ô quelle infinie âme de
poète
amant fut Alphonse de Lamartine ! De l’amour de l
dans des yeux, et dans des lacs pareils à des cieux et à des yeux. Un
poète
était né en France qui, le premier, concentra dan
dire que ces imperfections étaient indispensables à sa perfection. Ce
poète
, meilleur, eût été moindre. C’est un génie qui co
ve plutôt que l’idée. Ainsi donc nous apparaît-il comme un prodigieux
poète
lyrique. Et son lyrisme ne sera jamais atténué, n
ne sublime âme personnelle. Victor Hugo, lui, est universel. C’est un
poète
qui sans doute est un homme distinct de tous les
l y avait en outre, en le maître que notre admiration a tant aimé, un
poète
dans le sens le plus voisin de ce mot, un poète p
ation a tant aimé, un poète dans le sens le plus voisin de ce mot, un
poète
prodigieux par l’invention, un artiste incomparab
permettant aucune réserve, n’entendant pas que l’on admirât un autre
poète
, exigeant que Musset fût, lui seul, le parangon s
ns croire et dire que toute l’humanité-poète ne vivait pas en un seul
poète
élégiaque. Que reste-t-il à présent de ces opinio
ous qui toujours admirâmes en Alfred de Musset ses prodigieux dons de
poète
instinctif, et qui surtout combattîmes, à propos
e de naguère. C’est nous qui maintiendrons qu’Alfred de Musset fut un
poète
, un vrai poète, un rare et grand poète ! Et si Lo
’est nous qui maintiendrons qu’Alfred de Musset fut un poète, un vrai
poète
, un rare et grand poète ! Et si Lorenzaccio lui-m
ons qu’Alfred de Musset fut un poète, un vrai poète, un rare et grand
poète
! Et si Lorenzaccio lui-même (certainement son me
ention du sujet, — le plus sublime peut-être qu’ait jamais imaginé un
poète
chrétien, — et par des trouvailles d’épisodes, et
de beautés cependant, et quelle largeur paisible de vision ! Tous les
poètes
ont connu des heures, après les torturantes lectu
s-Valmore, la chère et douloureuse Marceline, la seule femme qui soit
poète
sans cesser d’être femme, qui n’ait pas été un «
’erreur assez commune. Il arrive souvent que, entre vingt œuvres d’un
poète
, l’admiration de ses contemporains et celle aussi
sublime épopée : La Chute d’un Ange ? Théophile Gautier, en tant que
poète
, — et c’est le poète que je dois célébrer en lui,
Chute d’un Ange ? Théophile Gautier, en tant que poète, — et c’est le
poète
que je dois célébrer en lui, — a subi une sélecti
poésie, avec elles, s’en exile ; et Théophile Gautier fut toujours un
poète
. D’ailleurs, ses facilités d’être attendri, et se
aussi la plus touchante, la plus décente des idylles. De sorte que ce
poète
, tantôt réputé insensible, tantôt accusé d’être e
esse tourmenté des éternels problèmes de l’existence et du trépas. Ce
poète
que l’on s’imagine volontiers semblable à quelque
e ce monde, vers les sublimités d’en haut, tel m’apparaît cet inspiré
poète
en qui une erreur presque générale s’obstine à ne
prouve son impassibilité. Car tout homme qui a observé et compris les
poètes
sait de quelles douleurs ils furent excruciés par
du génie, où chaque banc vaut l’autel ! Pour ce qui est des moindres
poètes
, dénués d’infini, dénués à jamais de tout espoir
ce fidèle fut un indépendant. Considérez toute cette vie littéraire.
Poète
, Auguste Vacquerie a tenté les grands problèmes d
ffet, jamais il ne consentit à une autre ambition que celle d’être un
poète
et un journaliste républicain : on lui offrit d’ê
lus touchant ? S’ils ne l’avaient eue en leurs âmes, instinctive, les
poètes
naguère appelés Parnassiens auraient pu apprendre
des réactions ! Qui donc, aujourd’hui, songe à la Lucrèce de Ponsard,
poète
qu’on avait fait venir du Dauphiné pour être Roma
me, qui assure à François Ponsard une place notable parmi les mauvais
poètes
tragiques ; certainement, — si le grand homme aux
re cependant, bien qu’on s’en puisse attrister : trois jeunes hommes,
poètes
magnifiquement doués, et qui devaient bientôt jet
point, (car enfin ils étaient trop grands, et trop lucides, ces trois
poètes
, pour qu’il leur fût possible de méconnaître l’én
possible de méconnaître l’énormité et la perfection du plus grand des
poètes
), était indigne d’eux. En même temps, ils furent
pas que dériver de Victor Hugo, ce n’était pas « pasticher » un grand
poète
, mais user de l’universelle liberté qu’il avait é
arités sentimentales. Je suis bien persuadé que l’un des trois grands
poètes
qui triomphent au verso descendant de ce siècle,
or Hugo n’avait pas encore été le Christophe Colomb. Le troisième des
poètes
de qui je fais ici le procès, — mais je les admir
aller jusqu’à la puérilité ; il est des rythmes de Hugo que nos trois
poètes
ont évité d’employer, afin de se dérober à la com
, plus générale, fut plus hautement avouée, — en face de Victor Hugo,
poète
et politique, les purs poètes n’ayant d’autre sou
tement avouée, — en face de Victor Hugo, poète et politique, les purs
poètes
n’ayant d’autre souci que la manifestation de leu
e, est simple, facilement soluble : il est bien certain que jamais le
poète
, en sa générale conception des hommes et des chos
eauté est l’éternelle et adorable moralisatrice des foules. Les trois
poètes
qui procédaient, et voulaient se différencier de
pourrait rien avoir de subversif. Au surplus, l’hostilité de quelques
poètes
contre le souverain poète fut de courte durée. Dè
ersif. Au surplus, l’hostilité de quelques poètes contre le souverain
poète
fut de courte durée. Dès qu’ils eurent acquis la
ture. Les plus belles Amoureuses de Paris s’avanceraient vers le cher
poète
, rythmiquement processionnelles : les unes, les p
même le discours que je vais vous tenir ; mais il fut composé par des
poètes
, âgés de dix-huit avrils, qui me l’apprirent et m
’y croire, et, grâce à vous, grâce à votre exemple suivi par d’autres
poètes
, des journaux existèrent, lus, relus, admirés, ac
ion du monde poétique : on peut le dire, il faillit faire de nous des
poètes
étrangers à nous-mêmes ; on songe avec terreur à
, qu’à l’heure actuelle les jeunes hommes qui n’ont pu frayer avec ce
poète
s’expliquent mal, dans ses plus parfaits poèmes,
le ; ce en quoi ils ont parfaitement tort. Bien différent de quelques
poètes
, d’ailleurs admirables, qui dédaignent l’achèveme
s son livre et, l’ayant relu, pensons. Il fut, je le crois, entre les
poètes
de son heure, le plus violent des révoltés, le pl
mme des coups de tonnerre de l’autre côté de la mer, ces trois grands
poètes
: Théodore de Banville, Leconte de Lisle, Charles
xistence. Un très brave esprit, Louis Bouilhet se leva. Il sied qu’un
poète
, certes le plus humble de tous, mais enfin un fai
sur la foi de quelques affirmations trop rapidement proférées, qu’un
poète
à peine recommandable par une ou deux pages resté
a mémoire des lycéens de 1860. En réalité, Louis Bouilhet fut un vrai
poète
, c’est-à-dire un très parfait artiste en même tem
La minute d’alors offrait cette particularité, que le plus grand des
poètes
français souffrait en une petite île anglaise, ta
tarcy qui rallumait les soirs illustres du romantisme. Un instant les
poètes
purent croire que c’en était fait de l’opérette,
oir d’espérer ! Cependant, oserai-je écrire que Louis Bouilhet fut un
poète
de génie ? non, elle ne brûla pas en lui la mysté
due. C’est grâce à lui que Gustave Flaubert est demeuré le prodigieux
poète
qu’admireront sans fin les postérités après les p
st bien ; regarder plus haut qu’en haut, c’est mieux. Louis Bouilhet,
poète
, exigeait que Gustave Flaubert, romancier, fût po
Louis Bouilhet, poète, exigeait que Gustave Flaubert, romancier, fût
poète
aussi : il l’exigeait, il l’obtenait. S’il se tro
usset, quelques hommes, oh ! qu’ils soient oubliés ! se croyaient des
poètes
. De l’art, nul soupçon ; de la langue, du rythme,
retour, que de dames se sont évanouies délicieusement à la lecture du
Poète
malade ou des Jeunes Filles mourantes, qu’on ente
ntir une émotion vraie, et quel plus bel éloge pourrait-on faire d’un
poète
que celui-là : “Il fit pleurer les dames de son t
r leurs contemporains de l’amour qu’ils portaient à leurs mères ? Les
poètes
bons fils ont été innombrables. Nous en avons enc
ous en avons encore quelques-uns de cette sorte. Aujourd’hui même, un
poète
est mal vu dans le monde quand il n’a pas au moin
pas au moins une vieille tante à pleurer. « Mais de tous ces mauvais
poètes
, les plus exécrables assurément étaient les derni
une goutte de rosée qui est une larme humaine ; dans cette goutte, un
poète
fait tenir tout un océan de douleurs, et c’est so
cipaux de force et de grandeur, et dans quel monde inconnu trouver un
poète
qui ne soit pas pétri d’humanité ? Mais, encore u
’il ne faut qu’avoir beaucoup de chagrin pour mériter le nom sacré de
poète
, le digne homme qui vient d’accompagner au cimeti
arfaite ce qu’on a ressenti, voilà ce qui est indispensable pour être
poète
, et voilà aussi pourquoi les vrais poètes sont si
est indispensable pour être poète, et voilà aussi pourquoi les vrais
poètes
sont si rares ! En un mot, puisque vous êtes homm
poésie, puisque, autour de moi tout petit, daignèrent se grouper les
poètes
qu’alors dédaignait la foule, et puisque vinrent
rigeait un journal hebdomadaire intitulé : L’Art. Bien qu’ouverte aux
poètes
, cette feuille, si j’ai bon souvenir, ne laissait
l idéal. Je ne pense pas qu’à aucune époque d’aucune littérature, des
poètes
du même moment aient été à la fois plus unis de c
que de sa propre initiative ; on aurait fort étonné les quatre grands
poètes
dont nous attestions la gloire, en leur disant qu
ons beaucoup plus vers le peuple que ne l’avaient fait les précédents
poètes
, en leur réaction contre la gloire trop répandue,
er outre mesure ; mais nous pensions que, devenus critiques, quelques
poètes
de jadis trouveraient, dans les ressouvenirs de l
pprécié et remis à sa place, avec une parfaite justesse, Sainte-Beuve
poète
; plus récemment encore, M. Léon Deschamps s’est
l’évolution parnassienne : « Je suis terriblement en retard avec les
poètes
; il y a des années que je n’ai parlé d’eux. » En
de ne pas louer avec des légèretés de phrases quelques-uns des vrais
poètes
d’alors qui commençaient d’attirer l’attention gé
commençaient d’attirer l’attention générale, et qu’il aurait dû, lui,
poète
de jadis, encourager de sa toute-puissance. Il di
Des Essarts « que son nom l’oblige aussi parce qu’il est le fils d’un
poète
» ; s’il s’attarde un peu à Sully Prudhomme, c’es
t, mais il réserve sa meilleure condescendance à Georges Lafenestres,
poète
aimable, au reste, par le sentiment et le rêve ;
le-même est un peu aux ordres du public et ne saurait appeler sur les
poètes
une curiosité, ni forcer une attention qui se por
ux ordres du public ! Cette parole, de la part d’un homme qui se crut
poète
, est monstrueuse, tout simplement. Mais, en vérit
ne pouvait hélas ! se défaire du chagrin de ne pas avoir été un grand
poète
; il en voulait à Victor Hugo et à Alfred de Vign
lore ; et il avait peur, avec des rages, dissimulées d’amabilité, des
poètes
nouveaux, défenseurs du génie de Victor Hugo et a
vivra dans la mémoire des hommes ? Je salue en Léon Dierx le plus pur
poète
, l’âme la plus irréprochable de toute une générat
taines personnes moins rebelles à la compréhension de quelques autres
poètes
, dont plusieurs ne le valent point ? Est-ce qu’il
nération environne ce noble homme, illustre à l’écart ; et, comme les
poètes
, les philosophes aiment son rêve qui sent, pense,
re si tendre, François Coppée demeure exquis, délicat, ailé, vraiment
poète
, en un mot ; son vers s’arrête volontiers aux min
lliers de l’Isle-Adam ; elle commence de s’en apercevoir. Un jour, le
poète
d’Axël et de l’Ève future me conta, en un plus be
n’espère pas avoir donné une idée même lointaine de l’extraordinaire
poète
qui n’est plus. C’est à peine si j’ai fait entrev
erai seulement quelques mots. Je crois très fermement que de tous les
poètes
de la génération appelée parnassienne, aucun ne f
es, les hôpitaux, où elle l’obligea ; et voici — pas autre chose — un
poète
de plus assassiné par la vertu des sots et l’ingr
binaisons rythmiques, qu’un jeune joueur de chalumeau. Mais il est le
Poète
Lyrique. Mais il a en lui le don lyrique. Et c’es
du cœur de son esprit, c’était Armand Silvestre. Et, en effet, aucun
poète
contemporain, si l’on excepte Victor Hugo et Théo
ion de tout soi, qui est le grand, peut-être l’unique devoir des âmes
poètes
! Dans les plus hautaines et plus parfaites œuvre
on vraiment prophétique dans la préface dont elle honora, — la grande
poétesse
, — les premiers poèmes du grand poète Armand Silv
ont elle honora, — la grande poétesse, — les premiers poèmes du grand
poète
Armand Silvestre. Il se produit, en la chimère de
ière vers l’arrivée en l’immarcescible et définitive lumière. Et, nul
poète
, avec plus de ferveur que Silvestre, ni dans plus
ches pures vers l’éternelle beauté du Ciel ? J’en viens à parler d’un
poète
qui fut le plus délicieux des esprits, la plus ai
qui, peut-être, n’avait pas été d’abord celui de son dessein, par des
poètes
qu’un très ardent respect, ou bien, chez quelques
, ou, pour mieux dire, l’extase de ma surprise. Incontestablement, un
poète
, rare, exquis, parfait, se révélait à moi. Bien é
fut très bref, encore qu’y assistât, si j’ai bonne mémoire, le grand
poète
Mistral. Après le dessert, Stéphane conduisit dan
puisqu’ils firent, les mêmes gorges chaudes à propos de tant d’autres
poètes
, si parfaitement clairs. Au surplus, — et cela au
re, nous nous reprenions souvent à espérer qu’il allait être le grand
poète
que nous avions espéré de lui. À chaque instant,
ments approbateurs de Villiers et l’enthousiasme de tout un groupe de
poètes
naguère si jeunes, — que je ne me suis pas trompé
sible dans la réalisation du verbe et du rythme. Néanmoins, plusieurs
poètes
, nouveaux en un temps pas encore lointain, consta
tine et du divin Musset, contre la verve soûle et l’art débraillé des
poètes
de brasserie, bas-suivants de Murger. Si aucun de
tenir toute, si vaste qu’elle fût. Eh ! nul ne saurait douter que ce
poète
— ce grand poète — porte en lui la nature, l’hist
vaste qu’elle fût. Eh ! nul ne saurait douter que ce poète — ce grand
poète
— porte en lui la nature, l’histoire, les religio
laire, lueurs sans doute, mais brouillards ! Par un choix dont peu de
poètes
sont capables, — peut-être aussi par la fatalité
’envole, tinte et meurt dans le ciel rose et pâle. Certes, parmi les
poètes
qui furent les compagnons de ma jeunesse, d’autre
ole France, et ce délicieux et mélancolique Verlaine, père de tant de
poètes
nouveaux, et l’âme infinie de Léon Dierx. Mais Jo
ui en décuple l’intensité, il mérite d’être placé au premier rang des
poètes
d’un temps que l’avenir aimera. Les Trophées marq
euses : admirer qui l’on aime, c’est la joie. Que d’autres, parmi les
poètes
de la période parnassienne, il faudrait nommer !
-unes de nos admirations, ne placera pas au premier rang, en tant que
poètes
, — car quelques-uns d’entre eux conquirent d’autr
n’ai pas encore nommés ?, Souvenons-nous d’abord de Léon Cladel, vrai
poète
bien qu’il ait écrit peu de poèmes. Non seulement
ni Maurice Montégut, furieux, violent, plutôt dramaturge en effet que
poète
, débordant de passion forcenée. Un temps, on nous
mée, une ligne de moi, qui ait manqué de respect à ce sain et violent
poète
. Mais voilà, il n’est pas un artiste. Seuls, les
rit un chef-d’œuvre dans l’argot des dieux, devînt un des plus grands
poètes
lyriques de ce temps, pour que Maurice Bouchor, i
mme, c’était du Parnasse. N’est-ce pas ici qu’il faut placer quelques
poètes
, qui, beaucoup plus jeunes que nous, et n’ayant p
l’estime de tous les lettrés, M. Auguste Dorchain, irréprochablement
poète
, se plaît, dans ses compositions lyriques, aux ch
our. Il convient d’honorer, en M. Edmond Haraucourt, un vaste et haut
poète
, épris des cimes, pâtre, ailé lui-même, sur les n
eusement, plus sincèrement grec que lui ? Il me semble que, parmi les
poètes
récents qui viennent de découvrir le Parthénon et
tion, d’une tendresse toutes particulières pour l’adorable et discret
poète
Jacques Madeleine, plus adorable d’être si discre
leine, plus adorable d’être si discret. Il ne ressemble à aucun autre
poète
, tant il est soucieux de cultiver seulement, avec
a créatrice vieillesse du génie suprême, et de la maturité des grands
poètes
qui le suivirent, et, même malgré eux, lui obéire
rouvé tout cela… C’est à vous que nous parlons, ô jeunes et vaillants
poètes
! C’est à vous que nous nous adressons, ô sublime
t vaillants poètes ! C’est à vous que nous nous adressons, ô sublimes
poètes
à venir, qui nous jugerez, qui nous imiterez et a
oétique nouvelle, a eu un grand succès de lecture et de presse. » Des
poètes
de France complimentent ce novateur péruvien ; He
. Je ne crois pas qu’elle soit née, telle qu’elle est, du caprice des
poètes
; elle me semble être un fruit naturel de notre l
prosodiques et même grammaticales de sa langue natale. Que l’aimable
poétesse
Marie Krysinska veuille bien me pardonner si je n
un bégaiement délicieux et baroque convenant parfaitement aux femmes
poètes
dont la paresse instinctive est souvent synonyme
, non sans un dandysme qu’ils regrettèrent bientôt, par deux ou trois
poètes
jeunes alors, cette épithète : décadent, est parf
compte-là, Homère, comme le disait Villiers de l’Isle-Adam, serait un
poète
de la décadence ; Valmiki aussi, puisqu’il procéd
u’elle est celle qu’acceptèrent le plus généralement un bon nombre de
poètes
; ensuite parce que la sonorité en est belle et q
le verbe n’exprime ni totalement ni immédiatement. Par le symbole, le
poète
, tout en disant ce qu’il dit, fait entendre autre
e l’inexprimé. Mais, en ce cas, tout le monde serait d’accord, et les
poètes
appelés symbolistes n’auraient rien inventé du to
iers de chansons à boire et les rimeurs didactiques, quel est donc le
poète
qui n’a pas dit, qui du moins n’a pas espéré dire
est pas tout à fait le symbole tel que le conçurent de tout temps les
poètes
. Il en dérive, certes, car on est toujours le fil
ption de l’idée en soi. » Ici apparaît la différence. La plupart des
poètes
conçoivent et expriment une idée, en l’espérance
nous demeureraient éternellement inconnues ? Ce seraient des âmes de
poètes
, soit, mais que nous importerait, puisque nous n’
que le sable et le ciel, soit un magnanime rêveur, soit à sa façon un
poète
. Après ? le sais-je ? en suis-je sûr ? Vous me di
t un peu ; et, enfin, si je suis destiné à ignorer toujours qu’il est
poète
en effet, c’est parce qu’il l’est en silence, ou
teint, les Symbolistes ne différeraient en somme que par l’excès, des
poètes
qui les précédèrent, symbolistes moins radicaux.
e de faire surgir tout entiers le tempérament et la responsabilité du
poète
, dégagés de la commune discipline] du rythme. J’e
prolongés, revêtement vague d’une pensée elle-même non exprimée ? Le
poète
, lui, a chanté son vers selon son rêve et son hal
critique avisé de tout, romancier de qui la perfection déconcerte et
poète
racinien, à la façon d’André Chénier, dans les No
ure, — ne sont pas la suite nécessaire des libertés conquises par les
poètes
précédents. Au contraire, on peut proclamer, (je
n seul rythme d’alexandrin qui n’ait eu son exemple dans les vers des
poètes
les plus classiques et le plus soumis à la règle.
ques et le plus soumis à la règle. Insistons sur ce point. Chez aucun
poète
moderne, les vers-libristes exceptés, ne se renco
ilité ». Puis, la rime résulte-t-elle, en effet, d’un effort chez les
poètes
véritablement doués du don de l’art, don naturel
grandiosement ou passionnément lyrique ou épique, se garde tout vrai
poète
, — je n’en suis pas du tout d’accord. La rime n’e
evenant comme souligné par un son, plus remarqué, aide, chez tout bon
poète
, à l’expression plus intense d’une part de l’idée
x discussions de systèmes et aux aridités techniques, je parlerai des
poètes
eux-mêmes qui, par rang de date, se placent tout
par rang de date, se placent tout de suite après les Parnassiens, des
poètes
que, il y a quelques années, on appelait encore l
s poètes que, il y a quelques années, on appelait encore les nouveaux
poètes
; quelques-uns, d’ailleurs, ne furent pas symboli
phane Mallarmé, de qui assez généralement elle se réclame, — ces deux
poètes
« maudits », selon le mot du pauvre Lélian, qui o
ne semble-t-il pas avoir été écrit, en marge du Satyre, par un jeune
poète
enthousiaste de Victor Hugo jusqu’à l’imitation s
t, sans doute, pour rester charmant sans cesser d’être triste, que ce
poète
se complut à l’ironie, une ironie pas méchante, q
d’ailes presque invisibles, qui ne se pose point. Plus volontairement
poète
, (ce mot « volontairement » implique dans ma pens
ensée un rare et bel éloge, car si l’inspiration est indispensable au
poète
, la volonté, don aussi, qui choisit, règle et coo
es aînés, probes, vaillants, admirables ; un bel enthousiasme pour un
poète
, grand entre tous, (c’est Léon Dierx que je veux
endances envers qui se soumit à la discipline préférée. Mais c’est du
poète
Gustave Kahn que je dois parler ici. Quel esprit,
s classiques ; on pourrait suivre, peut-être, personnalisé en ce seul
poète
, tout le mouvement de la poésie naguère nouvelle,
uceur du miel. Qu’il se soit souvenu, qu’il ait voulu se souvenir des
poètes
de la Pléiade, cela n’est pas contestable ; mais,
ntestable ; mais, en réalité, plutôt qu’à eux-mêmes, il ressemble aux
poètes
qu’ils imitèrent ; il remonte en deçà de la Renai
eu loin en prononçant, à propos de M. Jean Moréas, ces mots : « grand
poète
». Voilà un excès que doit réprouver M. Jean Moré
endre, même un peu vite, du zénith rêvé, il serait encore, en bas, un
poète
terrien, de valeur réelle ; un Icare qui pourrait
i de Régnier passe pour « le premier et le plus célèbre » de tous les
poètes
qui étaient hier encore les « poètes d’aujourd’hu
et le plus célèbre » de tous les poètes qui étaient hier encore les «
poètes
d’aujourd’hui ». Une chose pourrait m’incliner, p
lement, jusqu’à même l’extériorité de ses poèmes, de plusieurs grands
poètes
qui le précédaient à peine ; il ne saurait être c
lles, et d’avoir, devenu un maître à son tour, une belle postérité de
poètes
. Le titre de son dernier livre de vers calomnie c
point du tout réalisé. Pourtant je crois comprendre les poèmes de ce
poète
. Non, sans doute, je ne les comprends pas. Heureu
uées paresseuses ? Vers le temps où commençaient de se manifester les
poètes
symbolistes, parut Éphraïm Mikhaël. Il ne leur re
t la vie pour ne pas inquiéter les vivants. Et lui, parce qu’il était
poète
, il n’ignorait pas quelles furent la naissance et
ez délicieusement surpris de merveilleuses pages, que les plus grands
poètes
de notre âge seraient fiers de signer et dont la
i. Ce sera quitter à peine Éphraïm Mikhaël que de parler ici de trois
poètes
qui furent ses fraternels amis, et qui semblent a
groupe ami il faut placer M. Stuart Merrill ; mais s’il avoisine les
poètes
que je viens de nommer, il ne leur ressemble pas
e « la vieille volupté de rêver à la mort ». Vu contraire de quelques
poètes
dissidents qui rentrèrent dans le devoir classiqu
sans doute ce compatriote de Walt Whitmant. Cependant de remarquables
poètes
belges maintenaient la tradition de la forme clas
saires. En vérité, M. Émile Verhaeren apparaît comme un très puissant
poète
; si la Flandre doit s’enorgueillir d’un tel enfa
e plu, à Bruxelles, aux rythmes les plus effrontément parnassiens des
poètes
de France, M. André Fontainas, qui est assez jeun
era lui-même. Suis-je bien sûr de ne pas oublier quelque très notoire
poète
belge ? Chantefable un peu naïve, de M. Albert Mo
i de grâce ni de tendresse en le négligé de leur apprêt. En outre, ce
poète
a tenu, dans l’Art indépendant, si j’ai bonne mém
gislateur belge du Parnasse symboliste et vers-libriste. Revenons aux
poètes
français de France. Doit-on considérer surtout le
qu’il exista, bien avant Valmiki, Linos, Homéros, ces décadents, des
poètes
vraiment ingénus qui chantaient sans le faire exp
e rencontre, entre le théâtre Antoine et l’église de la Madeleine, un
poète
, ou un romancier, ou un auteur dramatique, qui, n
ire et de la vie. Je tiens M. Paul Fort pour un des plus intéressants
poètes
de sa génération, et il serait chagrinant, — auta
ses plus ardents admirateurs a écrit : « Francis Jammes est un grand
poète
; il a l’audace la plus noble, celle de la simpli
ne doit rien aux poèmes de M. Francis Jammes, — voit cependant en ces
poètes
« deux âmes sœurs, pareillement sensibles et qui
er, avec moins de simplicité volontaire, un moindre souci d’être le «
poète
des choses inanimées et des bêtes muettes », et q
obert de Montesquiou a répudié ces clowneries indignes d’un véritable
poète
; et, grâce à Dieu, il ne pouvait point renoncer
leurs, pour nous, se pacifient de mystère et d’immensité. Et l’âme du
poète
se charma en l’universel apaisement auquel elle s
s bleues et dorées des étoiles, ou dans les rosées de l’embrun. Aucun
poète
de l’heure actuelle n’achève, à l’égal de Charles
ables âmes-fleurs toutes deux sont fanées. Mais, l’un et l’autre, ces
poètes
avaient mieux que la fragilité du printemps ; c’é
nte, sans cette recherche d’extorquer l’émotion, qui a, chez quelques
poètes
, l’air d’une importunité mendiante, un délicieux
Paul Souchon, païen comme les « païens innocents » d’Hippolyte Babou,
poète
souriant et chaleureux de la latine Province ; M.
igne fatal et magnifique, une sorte de vénération se mêle à ma joie ;
poète
, au début de la vie, on admire avec un respect he
dant le vers libre, préconisé il y a quinze ans environ, par quelques
poètes
qui, aujourd’hui, ont cessé d’être de jeunes homm
mphante, s’est-il victorieusement maintenu, a-t-il été adopté par les
poètes
plus récents, vraiment jeunes encore ? Il convien
la vérité de dire que le vers libre fut admis et employé par tous les
poètes
appelés Symbolistes, ou paraissant se rattacher a
naturellement, approuvé, recommandé par un assez grand nombre de nos
poètes
qui, quoique écrivant en français, étaient étrang
pays par la naissance ou par l’origine. Mais, s’il fut adopté par des
poètes
vraiment français, soucieux des singularités exté
qui l’encense, parfois dans quelque intérêt et au détriment d’autres
poètes
qu’encensent d’autres groupes, élites aussi ? — l
oyauté du génie, n’achève point la gloire ; pour la vraie grandeur du
poète
, il n’y a de bon et juste écho que dans l’immensi
rrivé. Il est certain, incontestable, avéré que, d’entre les premiers
poètes
vers-libristes, beaucoup, la plupart pourrait-on
éternel, doit progresser, et c’est ce qu’ont parfaitement compris les
poètes
tout récents pour qui les Symbolistes sont déjà d
atus, il faut distinguer. Certains hiatus, usités chez nos plus vieux
poètes
, sont tolérables ; Ronsard, qui les proscrivit to
n exemple, mais dans certains cas seulement ; lesquels ? l’oreille du
poète
est le seul juge, comme l’a dit excellemment M. L
eur trop rare différence, — elle ne saurait jamais, du moins chez les
poètes
français qui sont vraiment des artistes, engendre
le bon Vergalo Della Roca, ingénieux Péruvien, — je m’étonne que des
poètes
doués de quelque sens du rythme aient pu s’accord
ellement un son insupprimable hors du cas d’élision, que d’excellents
poètes
, plutôt que de l’abolir, en ont fait un « temps f
syllabe. Est-ce donc en vue uniquement de la facilité, que plusieurs
poètes
le suppriment, notamment lorsque, comme dans « jo
ont donc, à mon avis, les nouveautés qui, de la technique de quelques
poètes
de naguère, acceptée, pas tout entière, par quelq
quelques poètes de naguère, acceptée, pas tout entière, par quelques
poètes
d’aujourd’hui, sont destinées à s’établir, avec u
t l’on continuera d’aller, j’en suis persuadé, toujours plus loin. Le
poète
, selon l’haleine de son inspiration ou la ligne p
s nécessaire de recourir à cette ingéniosité pour motiver le droit du
poète
à diviser comme il lui plaira l’alexandrin ; et i
liste d’avoir, par de plus hasardeuses ambitions anarchiques, que des
poètes
plus récents restreignent et soumettent à l’étern
ne sorte de suprématie reconnue, il y a six ou sept ans, par quelques
poètes
de l’École dite « de Toulouse », à M. Maurice Mag
capable sans doute de former et de diriger des groupes ; et c’est un
poète
abondant, éclatant, prolixe, au lyrisme oratoire,
r foi. Elle n’est pas nouvelle, car il est impossible de concevoir un
poète
vraiment poète en qui elle ne serait pas aussi es
st pas nouvelle, car il est impossible de concevoir un poète vraiment
poète
en qui elle ne serait pas aussi essentielle que l
« la splendeur et la force de la vie » ; chaque vivant, ne fut-il pas
poète
, a bien le droit d’avoir sur ce point un avis per
Lamartine, d’Alfred de Vigny, de Musset, de Dierx, ou de Verlaine, le
poète
dût désormais se résigner à n’être qu’une espèce
lliers. Je ne parie pas pour le Comte. À cette énumération de tant de
poètes
, ajouterai-je des noms de poètes encore ? parlera
omte. À cette énumération de tant de poètes, ajouterai-je des noms de
poètes
encore ? parlerai-je des belles poétesses, Mme Lu
ètes, ajouterai-je des noms de poètes encore ? parlerai-je des belles
poétesses
, Mme Lucie Mardrus, la comtesse de Noailles, Mlle
on seulement les êtres vivants, mais les circonstances sont autour du
poète
comme un cercle toujours plus rapproché de chiens
r elles la douceur des destinées obscures. Mais, après ce radotage de
poète
embourgeoisé par le grand âge, je n’ai qu’à admir
des génies romantiques, où s’ajoutèrent les gloires parnassiennes, un
poète
, — il ne s’agit plus de juger les systèmes de tel
il ne s’agit plus de juger les systèmes de telle ou telle école, — un
poète
a-t-il surgi, très haut, très vaste, très puissan
armi les enthousiasmes reconnaissants ; il se peut aussi que l’un des
poètes
d’hier, dont plusieurs n’ont pas même atteint enc
divin de l’homme : l’Ode et l’Épopée, le xixe siècle, commencé en un
poète
tel que Victor Hugo, s’achevât par un poète tel q
e siècle, commencé en un poète tel que Victor Hugo, s’achevât par un
poète
tel qu’Edmond Rostand, qui recommence, et continu
elon leur devoir, se bornaient généralement à être les interprètes du
poète
, s’ils avaient coutume de se modifier, de se tran
brisement de l’extase consentante. N’ai-je aucune querelle à faire au
poète
qu’aida une telle poétesse, — oui, poétesse, car,
nsentante. N’ai-je aucune querelle à faire au poète qu’aida une telle
poétesse
, — oui, poétesse, car, chanter ainsi les vers c’e
e aucune querelle à faire au poète qu’aida une telle poétesse, — oui,
poétesse
, car, chanter ainsi les vers c’est comme si on le
n artiste nouveau, en qui, souvent déjà, j’ai pu louer un remarquable
poète
, ne point rompre les traditionnelles règles desqu
e giron commun de l’éternelle règle ! Je devrais donc me réjouir d’un
poète
tel que M. Rostand, fidèle en apparence aux lois
u important. À travers toutes les diverses prosodies éclate l’âme des
poètes
qui sont vraiment des poètes. En réalité, notre a
les diverses prosodies éclate l’âme des poètes qui sont vraiment des
poètes
. En réalité, notre art pourrait se passer de tech
s de l’Hérodias de Flaubert, a triomphé l’œuvre tendre et heureuse du
poète
que je n’aime pas le moins entre ceux que préfère
ille souffles de la fantasque chimère ! De sorte qu’en effet un grand
poète
comique, qu’avait fait prévoir le premier acte de
voir le premier acte des Romanesques à la Comédie-Française, un grand
poète
, divers, multiple, heureux, follement inspiré, et
plus de choses que ne lui en enseignèrent Gassendi et Campanella ; un
poète
tragique, capable par la belle ordonnance du plan
, que s’il n’éprouvait ni joie, ni pitié, M. Rostand ne serait pas un
poète
, la Poésie étant faite, — en haut de la pensée, —
ix personnes ! Car l’heure est venue, triomphale et admirable, où les
poètes
sont, en effet, les maîtres de Paris. Car la foul
, il faut garder le rythme, cet enlacement qui conduit les âmes où le
poète
veut, et la juste rime, qui fixe le point d’arriv
ndrement encore. Ah ! que je suis content d’avoir vu l’œuvre d’un tel
poète
exprimée par un tel comédien ! Oui, oui, sans dou
op de fâcheuses soirées où l’on récita tant de vers, est sauvé par un
poète
. L’Aiglon (16 mars 1900.) Applaudissements
naît, cette jeune gloire d’Edmond Rostand ! Nous y réchauffons, vieux
poètes
, nos rêves enfin débiles et frileux. Napoléon II,
le doute, comme l’ironie, comme la mollesse, comme la lâcheté ! Aucun
poète
dramatique ne donna jamais une émotion plus inten
autre, la plus grande des comédiennes de France et le meilleur de nos
poètes
dramatiques. II Bien que le Rapport sur le
eu. Garnier (Paul-Auguste) Rêves et beautés. Gossez (A.-M.)
Poètes
du Nord. Griffin (Francis Vielé-) L’Amour sa
apaire (Hugues) Au vent de galerne. Larguier (Léo) La Maison du
Poète
. Lebesgue (Philéas) Les Folles Verveines.
’était en 1859… Mais, moi, je m’en souviens. On n’oublie pas plus les
poètes
qu’on a lus que les femmes qu’on a aimées… Jules
ètes qu’on a lus que les femmes qu’on a aimées… Jules de Gères est un
poète
. Je trouvai, un jour de désespoir où la littératu
connaisseurs l’ont enchâssée dans leur souvenir et qu’il n’est pas de
poète
, et, ce qui est aussi rare que les poètes, d’espr
uvenir et qu’il n’est pas de poète, et, ce qui est aussi rare que les
poètes
, d’esprits sensibles à la poésie, qui ne connaiss
ovince qu’on trouve cette aristocratique originalité. Comme Burns, un
poète
plus grand que lui, Jules de Gères n’a pas quitté
du pâtre relève de la sculpture ; mais être clerc de notaire, pour un
poète
, c’est de l’infortune prosaïque, et d’autant plus
de journée, ses voleurs, ses vagabonds et ses filles de joie. Mais un
poète
, l’homme du pur sentiment, de l’idéal et du rêve
u diable en train de caricatures… diaboliques. Et être resté pourtant
poète
là dedans, s’y être préservé, ne pas s’y être éte
… Dix ans ! c’est bien long dans la vie, a dit tristement un autre
poète
, qui ne le fut, lui, qu’un jour. Pendant ces dix
; elles repoussent. De Gères nous dit que c’est un appel fait par un
poète
appartenant à la Société des sonnettistes (il par
scendance, mais il n’a aucunement besoin d’elles pour se retrouver un
poète
, — c’est-à-dire un solitaire, un isolé, une tour
t-à-dire un solitaire, un isolé, une tour seule (il me comprendra, le
poète
de la Tour seule !). Il sait de reste que, lion o
poète de la Tour seule !). Il sait de reste que, lion ou gazelle, le
poète
n’obéit qu’à sa nature, et qu’il ne marche librem
gazelles, j’aime mieux cela pour désigner et différencier les divers
poètes
et les diverses poésies, que l’appellation pédant
s diverses poésies, que l’appellation pédantesque et traditionnelle :
poètes
majeurs, poètes mineurs, poetæ majores, poetæ min
es, que l’appellation pédantesque et traditionnelle : poètes majeurs,
poètes
mineurs, poetæ majores, poetæ minores, employée p
que en faveur de Pope contre Shakespeare, — et dans laquelle le grand
poète
de génie prouva qu’il avait sur son beau front ce
e la Soif de l’infini, qu’on se demandera comment une pareille âme de
poète
peut se pelotonner assez pour vouloir tenir dans
ans des écrivains moins doués. Un jour, madame de Girardin, qui était
poète
, quoique bas bleu (cela peut se rencontrer), écri
ublime que l’idée. Fût-elle seule, une telle pièce sacrerait un homme
poète
… Quand mon ami (qu’on me passe cette fierté !) Ma
cientifique ne lui fait pas peur, non plus qu’à Victor Hugo, ce grand
poète
de mots, qu’on peut appeler Victor le Hardi… Mais
qu’on peut appeler Victor le Hardi… Mais Gères n’est pas pour cela un
poète
de mots. L’âme, chez lui, tient encore une plus g
imes (Constitutionnel, 26 octobre 1875). V. Les Œuvres et les Hommes.
Poètes
, 1re série. 44. Dentu. 45. V. Poètes, 1re série
. V. Les Œuvres et les Hommes. Poètes, 1re série. 44. Dentu. 45. V.
Poètes
, 1re série.
Brisson, et tant d’autres des Revues de médiocratie pensante, et aux
poètes
nouveaux-venus ou retardataires appâtés de louang
seur dans la voie philosophique comme nous l’avons dit souvent 5 , le
poète
de Justice et de Bonheur souhaitait avec une étra
ndices encore vagues purent sans doute se relever lors du Congrès des
Poètes
, qui ainsi demeure une date, en mai 19016 Depuis
sarcasme et la mutilation des idées, se sont ressaisis, avec quelques
poètes
vieillissants et peu sûrs, sans doute, de la dura
gemment que la médiocrité et le manque de volontés de maints nouveaux
poètes
étaient tels, qu’on les pouvait manier et récompe
», d’autre part d’un tacite pacte entre gardiens du dogme et divers
poètes
nouveaux (ou retardataires, avons-nous dit), l’on
de s’écrier : « Quelle admirable France qui ne cesse de produire des
poètes
, encore des poètes ! » Et qui se ressemblent tous
elle admirable France qui ne cesse de produire des poètes, encore des
poètes
! » Et qui se ressemblent tous, pourrait-il dire
l à propos, car si l’Étranger, partout, étudie, traduit, commente les
Poètes
Français et subit leur action ce sont ceux d’hie
on honneur réunit sous son sourire parnassien, la plupart des apaisés
poètes
du « Symbolisme ». — Et le triomphe n’était pas p
ion ressassée du passé… Mais nous avons hâte maintenant de nommer des
poètes
, parmi les principaux, survenus depuis dix ans en
on dont nous résumions en un article notre pensée, et que deux autres
poètes
rappelaient en des Déclarations, à leurs premiers
e mes dires en rappelant la tradition de l’Orient. M. Abel Pelletier,
poète
évolutionniste, de notre génération aussi, qui ap
ilosophique. M. John-L. Charpentier, toute particulière personnalité,
poète
scientifique, critique d’unique valeur en la géné
ne de dedans en dehors, comme si elle était une science elle-même… Le
poète
doit contribuer par son œuvre à la préparation de
que vigoureux. M. Florian-Parmentier, de qui la Physiologie morale du
poète
doit être lue. Ses déductions philosophiques part
, « l’impulsion » émotive première sont à retenir, M. Robert Randau,
poète
d’AUTOUR des Feux dans la Brousse, (auteur des On
essence et leur mystère en l’entre-pénétration émotive des Formes, ce
poète
plein de merveilles les incarne et les exprime av
intensité. M. Ricciotto Canudo peut être dit, comme le précédent, un
poète
en prose : de direction évolutionniste, de grande
lle en portait les puissances, atteindre les créateurs eux-mêmes, les
Poètes
, et ceux-ci qui par leur acquis intellectuel, leu
nés de mêmes sources. Quant aux quelques livres de critique émanés de
poètes
du « Symbolisme » recueils sans liens de composit
exalter, elle devait être complexe, de sens universel. J’appelai les
poètes
aux poèmes cosmogoniques et ethniques et à chant
ntation verbale, la première en date, orienta alors la généralité des
poètes
nouveaux vers leurs recherches de musique verbale
encore (en novembre 1886, rappelle M. G. Walch, en son Anthologie des
poètes
de 1866 a 1906), distinguait un article du « Fig
opéenne s’occupa », rapportent, entre autres, M. Walch et, dans leurs
Poètes
d’Aujourd’hui, MM. Van Bever et Léautaud cet émoi
nouveaux, et en tête, Paul Verlaine. Verlaine a pris place parmi les
poètes
« Symbolistes » S’il l’est par certaines qualité
iffuse et qu’on peut dire naturellement persuasive sur plusieurs des
poètes
nouveaux venus. Un vers de son petit poème, « Art
éraments. Et est-ce généralement par des apports de technique que ces
poètes
surgirent, de valeur capitale. Or, la première in
e » dont M. Gustave Kahn allait être le théoricien. Or, deux nouveaux
poètes
étaient apparus, aux côtés de Mallarmé. Nous parl
in, en même temps que de M. Emile Verhaeren : les deux plus puissants
poètes
du « Symbolisme » Viélé-Griffin, lui, très perso
r Anthologie, la disent suggérée, au principe, par Jules Laforgue, ce
poète
inquiet qui lui-même paraît avoir été touché de l
araît avoir été touché de la sensibilité de cet autre grand et inégal
poète
du désenchantement qui se veut ironique, Tristan
que le premier à relever de mon appel en cette direction, dont maints
poètes
depuis se sont plus ou moins inspirés. (Aussi, di
précepte et l’exemple ont porté, par mon Œuvre-une, qui amenèrent les
poètes
de hasardeux recueils, sinon à composer et ordonn
ations générales de la Vie : ce qui doit être la pensée nécessaire du
Poète
, désormais. Ainsi, ne pouvant contenir son intens
is, que, le délivrant du sens erroné que nous a transmis à l’égard du
poète
et de l’art poétique la tradition imaginative, no
tous deux, donc, exprimeront le moment palpitant où la cérébralité du
poète
s’unit tout à coup, en commotion de certitude, à
le plus d’être. Or, le vrai don poétique, le don qui a été, quand les
poètes
des Livres sacrés sous les créations théogoniques
tact que ce soit, cette certitude qui naît de leur identification le
Poète
, alors, de chacun de ces points comme centres vib
se Symphonie-verbale, sous la domination évoluante de l’Idée émue. Le
poète
devra donc admettre la langue poétique sous son d
it incidemment Balzac.) Donc, en élection (qui sera spontanée) par le
poète
possédé de l’Emotion, en élection des mots au mie
ions et ces retards » dont parle Becq de Fouquières qui ne vit que le
poète
peut à son gré scinder tes mesures numériques, ma
sie soit une Métaphysique émue de la Vie connue par la Science, et le
poète
un poète-philosophe ». Pour la première fois depu
es ingénieusement relevées parmi la nature pour s’exprimer seuls : le
poète
demeurant dans la naïve et présomptueuse concepti
ns les plus personnelles et le plus lointainement évoluantes pour les
poètes
persuadés que la Poésie doive devenir l’émotion s
ée, de M. John Charpentier33, que nous avons aimé citer un « Jeune »,
poète
et de claire valeur critique, toutes qualités qui
dent précieuse : « Depuis assez longtemps déjà, parmi la majorité des
poètes
une tendance scientifique s’accuse, qui tous les
Bien qu’en ironisa un des protecteurs particulièrement malheureux des
poètes
emprunteurs ou négateurs de l’instant, M. Ernest
e-même qu’un point dans l’espace34… » Brièvement parmi les principaux
poètes
de non-commune valeur et de caractère, notoires o
s avertis sur le mouvement d’hier. Il a aimé et traduit et étudié les
poètes
Symbolistes, en même temps qu’il s’est trouvé dev
que » dont la valeur se double, ici encore, de la grande notoriété du
poète
. C’est, ému aussi de ce sens universel qui requie
riété du poète. C’est, ému aussi de ce sens universel qui requiert le
poète
russe, qu’en Angleterre, en 1905, c’est-à-dire vi
erre, en 1905, c’est-à-dire vingt années après mes premiers dires, un
poète
qui œuvra avec un remarquable talent en le mode o
cadémie, M. Poincaré parla de la poésie scientifique, en savant et en
poète
. C’est que la « Poésie scientifique » a été appor
essentiel. Que l’on me permette de laisser maintenant conclure, deux
poètes
. L’un d’hier, l’on s’en souvient, M. Gaston Morei
ue Indépendante ( 1889 à 1893), mais qui en sortait en même admirable
poète
et critique lors de la réapparition pour une anné
a renouvelé l’imagination, la matière poétique Française… « Il est le
poète
épique et lyrique du Cosmisme, de l’Ecoulement de
avec intention et en soulignant il n’a pas hésité à voir en le vieux
poète
Gautier de Metz un lointain et intuitif précurseu
e avait souhaité en la Préface de ses premiers Poèmes antiques que le
Poète
reprît son rôle ancien d’éducateur de l’humanité
existe. (Article de la Justice, Janvier 1893). 6. « Le Congrès des
poètes
tenu à Paris, dit en son Anthologie M. G. Walch,
ention, laissent croire que l’auteur conçoive comme « décadents » les
poètes
venus autour de Mallarmé. Mais tout s’explique en
publiée, pour la première fois, et en entier, en une Etude sur-moi du
poète
russe Valère Brussov. (Viessy (La Balance), Mosco
5. « Son livre de début, Légende d’âmes et de sangs, qui révélait un
poète
ne procédant d’aucun maître, et dont la préface,
René Ghil ne sera jamais banal. » (Ad. van Bever et Paul Léautaud. —
Poètes
d’aujourd’hui, 1900). 16. Au mois de mai et suiv
Charpentier Les Temps nouveaux, Avril 1908). 23. Quant à quelques
poètes
actuels non précisés se disant « néo-Symbolistes
re de son estime : « … M. René Ghil occupe une place à part parmi les
poètes
Français. Son but a été de produire dans une expr
r les lecteurs anglais d’apprendre qu’il est un des très peu nombreux
poètes
Français dont les, œuvres sont acquises, dès qu’e
e l’ai pu faire autrefois, ce qu’est véritablement Jasmin, le célèbre
poète
d’Agen, le poète de ce temps-ci qui a le mieux te
utrefois, ce qu’est véritablement Jasmin, le célèbre poète d’Agen, le
poète
de ce temps-ci qui a le mieux tenu toutes ses pro
apillotes, Jasmin n’était encore qu’un aimable, gracieux et spirituel
poète
, fait pour honorer sa ville natale, mais il n’ava
ions tous laconiques et éloquents, pleins de verve et d’action, vrais
poètes
enfin lorsque nous n’y songions pas ; et je compr
pte d’Horace que Jasmin a retrouvé à son usage, et c’est ainsi que ce
poète
du peuple, écrivant dans un patois populaire et p
ureux je fais sur nos richesses poétiques si dissipées par nos grands
poètes
du jour ! Ô Jocelyn ! Jocelyn ! quel délicieux po
s oublier. Cette manière élevée et sobre dont Jasmin conçoit l’art du
poète
, il l’a exprimée avec bien de la gentillesse et d
, et qui sont une suite de récitations et d’ovations continuelles, un
poète
du département de l’Hérault, un poète en patois,
et d’ovations continuelles, un poète du département de l’Hérault, un
poète
en patois, appelé Peyrottes, potier de son état,
a charmante réponse et la leçon qui s’adresse à d’autres encore qu’au
poète
potier : Monsieur, Je n’ai reçu qu’avant-hier, v
Agen de la charité publique, et que nous autres petits drôles, dit le
poète
, nous tourmentions sans crainte quand elle sortai
ou, comme on dit, à la première pause. Le mois de mai est revenu ; le
poète
le décrit comme tout poète méridional le saura to
ière pause. Le mois de mai est revenu ; le poète le décrit comme tout
poète
méridional le saura toujours décrire. Au milieu d
folle et ne guérira jamais. — Telle est en abrégé l’histoire dont le
poète
a su faire une suite de scènes vives, sensibles e
cas. Depuis lors, cette langue éparse et morcelée avait encore eu ses
poètes
particuliers en Béarn, à Toulouse, dans le Rouerg
n Béarn, à Toulouse, dans le Rouergue, en différents lieux ; mais ces
poètes
d’un naturel aisé ne faisaient aucun effort pour
montrer l’homme à l’œuvre et en action. Il y a dans Jasmin, à côté du
poète
, un déclamateur et un acteur, et tous ces hommes
en lui est d’accord, tout coule de source : on sent que l’homme et le
poète
ne sont qu’un ; et, comme l’homme est à la hauteu
mme et le poète ne sont qu’un ; et, comme l’homme est à la hauteur du
poète
, on s’abandonne bien vite, en l’écoutant, à la si
Et en entendant ces vers si sentis, chacun donnait avec larmes, et le
poète
nageait dans la joie de son cœur de voir le chape
rdinal Gousset), le consécrateur de l’église rebâtie, dit à Jasmin :
Poète
, on nous a parlé de votre pièce sur la circonstan
tendue. M. l’archevêque, homme d’esprit, et qui comprend la race des
poètes
, promit d’essayer au dessert d’introduire la pièc
vait prêcher une heure après sur l’infinité de Dieu, ayant entendu le
poète
, changea subitement son texte ; il annonça au déb
e peuvent raconter sans émotion. La vie de Jasmin, de ce gai et riant
poète
, est remplie de ces traits graves et touchants. E
Toulouse, où il avait gagné pour la première fois son titre envié de
poète
universel de tout le pays languedocien, il avait
; il fit des tournées heureuses et fructueuses, et l’ivresse même du
poète
, qui semblait, avant tout, heureux de réciter ses
i ont procuré la considération qui ne suit pas toujours la renommée ;
poète
, elles l’ont amené à la perfection de son talent
es conditions que Pline le Jeune exigeait pour la petite propriété du
poète
et de l’homme d’étude : « Tantum soli ut… reptare
mais le moral s’y joint toujours. C’est sur cette vigne que compte le
poète
pour empêcher ses amis de lui échapper, pour les
’Agen au xvie siècle, et dont la tradition et la légende ont fait un
poète
presque populaire. Illustre Scaliger, il ne s’est
est un de ces petits chefs-d’œuvre qu’on ne peut attendre que de ces
poètes
accomplis en qui le sentiment et le style s’uniss
fois l’âme et le goût. Qu’ai-je à dire encore sur le côté sérieux du
poète
? Faut-il lui faire un mérite d’avoir su résister
utes les tentations mauvaises qui n’ont pas été sans l’assiéger ? Nul
poète
n’a reçu autant d’éloges que lui, et nul ne se gê
éloges ne lui ont fait faire aucune folie : il a porté son ivresse de
poète
avec un rare bon sens : « Je ne sais aucun faux p
pourtant ; l’auditeur achève la pensée. Heureux de la conversion, le
poète
s’écrie en finissant, dans un sentiment qui débor
ral élevé, qu’on a pu dire avec raison : « Si la France possédait dix
poètes
comme Jasmin, dix poètes de cette influence, elle
e avec raison : « Si la France possédait dix poètes comme Jasmin, dix
poètes
de cette influence, elle n’aurait pas à craindre
nie qu’il a pris jusqu’ici à contre-sens de sa nature, comme bien des
poètes
, du reste, ces enfants gâtés et terribles, si sou
point et nous faire illusion encore. Lui seul, en sa qualité de grand
poète
, pouvait renverser ses facultés sans les briser,
énie, ce rêveur épris jusqu’à l’angoisse de toutes les béatitudes, ce
poète
aussi intimement religieux de tempérament que Klo
d’Hegel le Fossoyeur ! Au lieu de rester ce qu’il était, un délicieux
poète
, d’une puissante suavité, un filleul des fées, un
Dieu merci ! et que nous avons encore de beaux fragments de ce grand
poète
, qui s’est manqué, en recommençant trente-six foi
gne, du temps de la jeunesse de Heine. Schelling existait, — un grand
poète
en métaphysique ! — un panthéiste aussi comme les
» Voilà, le croira-t-on ? le philosophe et la philosophie auxquels le
poète
a suspendu sa liane amoureuse. Phénomène qui touc
n ! Ce n’est pas même l’amour de la mort ; car la mort peut tenter un
poète
, la mort est quelque chose encore de la vie : ell
ie : elle en est l’image silencieuse, immobile et glacée, et un grand
poète
peut vouloir être le Pygmalion de cette Galathée
évoré jusqu’à la dernière fibre, — la fibre harmonieuse de ce cœur de
poète
qui sait chanter sous la morsure de tous les vaut
t de race immortelle ! Selon nous, c’est incontestablement le premier
poète
allemand depuis la mort de Goethe ; c’est le prem
le premier poète allemand depuis la mort de Goethe ; c’est le premier
poète
européen depuis Byron. Seulement, lorsque la Crit
ur l’oreille avec une crânerie de si mauvais ton : « Qu’as-tu fait du
poète
? » au radical, qui s’est roulé dans l’ivresse de
me ce livre remanié, modifié, changé. Essai de critique, écrit par un
poète
, on y chercherait en vain la fermeté de jugement
s très vives qu’il exprime, on n’a conscience que d’un scepticisme de
poète
qui s’agite dans l’image et ne creuse pas jusqu’à
de et de la polémique que Heine, le plus naturellement romantique des
poètes
allemands, se moque perpétuellement de la poésie
orme non plus n’a pas échappé à la double influence qui lutte dans le
poète
, — la spontanéité et le parti pris. L’ironie, la
ne d’infirmité intellectuelle — que Henri Heine, l’un des plus grands
poètes
de ce temps, a été infidèle au génie de la poésie
nt, tour à tour charmant et superbe, et qu’il intitule les Aveux d’un
poète
, ferme comme d’un jugement définitif ces deux vol
tié, parce que je ne puis voir que lui », Heine, le grand et charmant
poète
, reviendra à la source de cette lumière qui passe
nonder une âme, à travers de pauvres yeux fermés. Dans ces Aveux d’un
poète
si familiers et si nobles, si élevés et si intime
nie, — cette rose à mille feuilles de facultés différentes, — qui fut
poète
, philosophe, historien et critique, encyclopédiqu
rieure ! quelle suavité et parfois quelle énergie d’images ! Quand le
poète
, le véritable poète est le fond d’un homme, et qu
ité et parfois quelle énergie d’images ! Quand le poète, le véritable
poète
est le fond d’un homme, et que cet homme est asse
ans son splendide article sur le Don Quichotte. Ici, en sa qualité de
poète
, c’est-à-dire de voyant, il a vu et senti des cho
ur le bûcher qui le dévore. Au contraire ! Il est de la race du grand
poète
, impie au stoïcisme, qui disait : « Je les attend
Forme, ayant la sensibilité nerveuse de la femme et l’imagination des
poètes
qui s’ajoute à cette sensibilité terrible… Et, da
éraire ? Un jour, Scarron le donna… Mais Scarron n’était pas un grand
poète
comme Henri Heine. Il ne fut qu’un bouffon à qui
mant les gouttes de sang de ce cœur déchiré ? « Ô terre ! — disait le
poète
grec, — j’ai craché sur toi, et tu es toute empoi
maux de Heine que sa pâle poésie est différente de la poésie du grand
poète
allemand, lequel reste supérieur à Voltaire autan
spondance nous entretient. En ces lettres, écrites de 1844 à 1855, le
poète
du Romancero et des Légendes devient le plus terr
ctuel qu’il était, en conversation aussi animé, aussi éclatant, aussi
poète
que dans ses livres, sent la paralysie lui inflig
regret de sa longue agonie !… Mais du moins ce fut là une douleur de
poète
, — et du poète qui avait chanté l’amour avec la p
ongue agonie !… Mais du moins ce fut là une douleur de poète, — et du
poète
qui avait chanté l’amour avec la poignante ironie
ut c’est peut-être mieux comme cela, que le monde, si indifférent aux
poètes
, sache bien ce qu’un grand poète — l’un des plus
a, que le monde, si indifférent aux poètes, sache bien ce qu’un grand
poète
— l’un des plus grands de tous — a pu souffrir po
peu [16 juin 1867]. 18. Voyez Les Œuvres et les Hommes, t. XI : Les
Poètes
. 19. Correspondance (dernier volume) [31 décemb
ans la littérature du siècle que Chateaubriand, c’est-à-dire un grand
poète
en prose ; Chateaubriand, qui devait exposer plus
II Il ne s’agit donc ici aujourd’hui que de M. Alfred de Vigny, le
poète
. Il ne s’agit que de la partie de ses Œuvres comp
tes où il a été ce que Racine est seulement dans les siennes, car, le
poète
ôté dans Racine, tout s’en va ; il ne reste rien.
rchimède, et qu’on appelle un historien. Mais de fait, il n’y a qu’un
poète
dans Racine. Même quand il a cessé d’être le poèt
it, il n’y a qu’un poète dans Racine. Même quand il a cessé d’être le
poète
idéal, lyrique et tragique, il est encore poète d
il a cessé d’être le poète idéal, lyrique et tragique, il est encore
poète
dans la comédie et dans l’épigramme ; tandis que
dis que M. de Vigny est tout autre chose ; il ne s’épuise pas dans le
poète
. Il est à côté, sinon au-dessus. C’est un observa
st un moraliste, c’est un inventeur à tout autre titre qu’au titre de
poète
, c’est un historien, c’est un romancier, c’est en
mettons, à part, pour, dans d’autres volumes2, l’y retrouver. Mais le
poète
devait passer d’abord, parce qu’en toute matière
car, au fond de toute invention, il faut qu’il y ait plus ou moins de
poète
. Où il n’est pas, l’expression manque, c’est-à-di
le plus prosaïquement scientifique, a doublé. Et d’ailleurs, quand le
poète
est dans l’homme, il envahit l’homme tout entier
, que ce sont ses Poèmes que nous choisirions. Il est si profondément
poète
dans ses Poèmes que partout ailleurs c’est l’homm
façable. Lui, toujours ! L’impersonnalité n’existe pas pour les vrais
poètes
. Qu’est-ce que ce néant dont les êtres qui ne son
dans Stello et dans Grandeur et Servitude militaires, est toujours le
poète
d’Eloa, mais ici, notons une différence avec Walt
ans ses Poèmes, parce que dans ses Poèmes M. de Vigny n’est qu’un pur
poète
. N’être qu’un pur poète ! Réduction des molécules
e dans ses Poèmes M. de Vigny n’est qu’un pur poète. N’être qu’un pur
poète
! Réduction des molécules de l’homme, qui le fait
entif, plus personnel, — toutes choses qui disent à quel point on est
poète
, — qu’historique et local, et fidèle à la traditi
ut voir les détails de cette création inexprimable à tout autre qu’au
poète
qui a su en faire trois chants, qu’on n’oubliera
u Klopstock, le peintre aussi de la Pitié chrétienne, il n’y avait un
poète
de ce rayon de lune sur le gazon bleuâtre, un poè
, il n’y avait un poète de ce rayon de lune sur le gazon bleuâtre, un
poète
de la tristesse et la chaste langueur du poète d’
le gazon bleuâtre, un poète de la tristesse et la chaste langueur du
poète
d’Eloa. M. de Vigny avait résolu le problème éter
loa. M. de Vigny avait résolu le problème éternel manqué par tous les
poètes
, d’être pur et de ne pas être froid. On avait cha
Le Livre des rois, par le
poète
persan Firdousi, publié et traduit par M. Jules M
un immense poème composé, il y a plus de huit cents ans, par un grand
poète
, l’Homère de son pays, et dont le nom frappe sans
arle, il n’y a pas bien longtemps que je le connais d’un peu près. Ce
poète
, pas plus qu’Homère, n’a inventé les sujets qu’il
Je voudrais ici, par manière de variété, donner quelque aperçu et du
poète
et de l’œuvre. Il est bon de voyager quelquefois
rent ! » a dit Pascal. Ce Firdousi ou Ferdousi, par exemple, ce grand
poète
qui, à première vue, nous étonne, et dont nous ne
Turcomans en chantant des tirades de son épopée. On trouverait peu de
poètes
, dans notre Occident, qui jouissent d’une pareill
gnante était celle de Zoroastre. Leurs petites cours se remplirent de
poètes
persans qui reprirent et remanièrent avec émulati
en vers ces histoires, et le cœur de tous s’en était réjoui. Mais ce
poète
, nommé Dakiki, n’avait pas en lui tout ce qu’il f
régea les recherches, lui procura un certain recueil déjà fait, et le
poète
, voyant la matière en sa puissance, sentit sa tri
de guerres, et le temps semblait peu favorable aux récompenses. Tout
poète
, en tout pays, cherche son Auguste et son Mécène
à l’abri de l’orage ; mais le jeune gouverneur périt assassiné, et le
poète
se trouva de nouveau à la merci du sort. C’est al
n Mahmoud, qui, dans sa cour de Ghaznin, s’entourait d’une pléiade de
poètes
, mettait au concours les histoires des anciens ro
enfin et réussit à le charmer. Il triompha, dans un défi, de tous les
poètes
de Cour, et le sultan, dans un moment d’enthousia
dis par l’enchantement de sa parole. Pendant les premières années, le
poète
vit se réaliser son rêve. Sa vie était comme une
la bravoure et de la pitié. À mesure qu’un épisode était composé, le
poète
le récitait au roi ; il s’asseyait devant lui sur
ent et exécutèrent plus négligemment ses ordres ; ils payaient mal le
poète
, qui se trouvait ainsi dans la gêne au milieu de
l le poète, qui se trouvait ainsi dans la gêne au milieu de l’or. Les
poètes
de cour, les rivaux et ennemis littéraires de Fer
tînt les eaux, et d’être ainsi le bienfaiteur de sa contrée. Ce noble
poète
avait l’âme royale. Il était au bain quand on lui
on adresse, il y trouva une satire sanglante. C’était la vengeance du
poète
, la flèche de Parthe qu’il lui lançait en fuyant,
sur l’avis que lui donne un vieillard, qu’il n’afflige plus d’autres
poètes
, et qu’il ait soin de son honneur ; car un poète
flige plus d’autres poètes, et qu’il ait soin de son honneur ; car un
poète
blessé compose une satire, et elle reste jusqu’au
dant le sultan Mahmoud avait reconnu son injustice, et il envoyait au
poète
les cent mille pièces d’or qu’il lui devait, avec
qui suffit à mes besoins, et ne désire point ces richesses. » Mais le
poète
avait une sœur qui se rappela le désir que celui-
ccepta la somme ; la digue tant désirée fut construite, mais quand le
poète
n’était plus : quatre siècles après, on en voyait
rale. Le livre se compose d’une suite d’épisodes sans lien étroit. Le
poète
raconte toute l’histoire des premiers rois de Per
r nouvelle, de faire la part de ce qui revient en propre au talent du
poète
. Toutefois, grâce à la méthode fidèle et religieu
ies et tant de siècles qui, de loin, semblent ramassés en un jour, le
poète
a conçu le sentiment profond de l’instabilité des
si, et qu’on y respire dans les intervalles où pénètre la lumière. Le
poète
a eu raison de dire, au début de son livre, en le
isant, par des parties brillantes et légères, comme il convenait à un
poète
nourri dans le pays du pêcher et de la rose. Le p
nde, qui a refleuri dans mainte ballade en tout pays, et que bien des
poètes
ont remaniée ou réinventée à leur manière, jusqu’
commence à se nouer avec un art et une habileté qui appartiennent au
poète
. La solution fatale est à la fois entrevue et ret
: « Comment veux-tu gouverner ce monde que gouverne Dieu ? s’écrie le
poète
. C’est le Créateur qui a déterminé d’avance toute
e Hippolyte, immolé ici de la main de Thésée. La moralité que tire le
poète
de cette histoire pleine de larmes est tout antiq
ré la colère que ce récit inspire involontairement contre Roustem, le
poète
n’accuse personne : Le souffle de la mort, dit-i
, sous le régime du sultan Mahmoud, ont traversé la vie et l’œuvre du
poète
Ferdousi, ne continuent pas aujourd’hui de le pou
zarre conteur, et qui va incessamment lui faire connaître le puissant
poète
dont le conteur était doublé ; Baudelaire, qui, d
nous dégradent et nous dévorent, pour avoir transgressé ses lois. Le
poète
des Fleurs du mal a exprimé, les uns après les au
irie infernale que tout coupable a de son vivant dans la poitrine. Le
poète
, terrible et terrifié, a voulu nous faire respire
forts) quelque lambeau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le
poète
des Fleurs du mal est soumis à cette loi comme ch
eption de son esprit. Quoique très lyrique d’expression et d’élan, le
poète
des Fleurs du mal est, au fond, un poète dramatiq
e d’expression et d’élan, le poète des Fleurs du mal est, au fond, un
poète
dramatique. Il en a l’avenir. Son livre est un dr
ypocrites et des perfides. C’étaient des scélérats qui parlaient, les
poètes
étaient innocents ! Un jour même (l’anecdote est
te dont parle Pascal. Ce profond rêveur qui est au fond de tout grand
poète
s’est demandé, en Baudelaire, ce que deviendrait
plus préoccupés. S’appelât-on l’auteur des Fleurs du mal, — un grand
poète
qui ne se croit pas chrétien et qui, dans son liv
Charogne, la seule poésie spiritualiste du recueil, dans laquelle le
poète
se venge de la pourriture abhorrée par l’immortal
nu après Voltaire, dans un temps qui n’aura point de saint Thomas. Le
poète
de ces Fleurs, qui ulcèrent le sein Sur lequel el
s des transformations et des métempsycoses il n’a pas la foi du grand
poète
catholique, qui lui donnait le calme auguste de l
is. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des Fleurs du mal un
poète
satirique, et il l’est pourtant, sinon de conclus
s bien qu’il y a ici une architecture secrète, un plan calculé par le
poète
, méditatif et volontaire. Les Fleurs du mal ne so
, elles perdraient donc beaucoup à n’être pas lues dans l’ordre où le
poète
, qui sait bien ce qu’il fait, les a rangées. Mais
ne peuvent plus que remonter. Charles Baudelaire n’est pas un de ces
poètes
qui n’ont qu’un livre dans le cerveau et qui vont
ès Les Fleurs du mal, il n’y a plus que deux partis à prendre pour le
poète
qui les fit éclore : ou se brûler la cervelle… ou
est égal, malgré la science et malgré la prose, il y a du poème et du
poète
aussi dans cette analyse, qui se fait honneur d’ê
les faiseurs d’analyse ! Oui ! heureusement, il y a là du poème et du
poète
! Toute cette observation minutieuse d’états path
pas dupe de cette drogue à laquelle il a goûté. Il est évident que le
poète
est au-dessus du poème (car par l’expression ce l
ession ce livre en est un), et que, contrairement à Dante, qui fut le
poète
de la foi candidate en harmonie avec des croyance
foi candidate en harmonie avec des croyances-vérités, il est, lui, le
poète
de l’ironie retorse qui se moque de nous en voula
ulant d’abord nous faire envie, pour, après, nous faire peur. Jeux de
poète
! Baudelaire, je vous en avertis, est là tout ent
iciels… ou, plutôt, derrière. Il y a là une autre personne. Il y a le
poète
très railleur et presque mystificateur connu sous
ce de sympathie et de respect. VI J’ai dit que Baudelaire était
poète
. Qui ne le sait, qui n’a pas lu ces Fleurs du mal
nt des fleurs plus saines. Baudelaire peut-il en être innocenté ? Les
poètes
, ces Infirmes puissants, ne sont pas toujours res
mœurs étaient régicides. Au xixe siècle, que voulez-vous que fût un
poète
qui venait après le René de Chateaubriand et le m
ais ce n’est pas tout ; l’auteur si particulier des Fleurs du mal, ce
poète
froid, souple, gracieux et terrible à la manière
iva. C’est cette ironie naturelle et très cultivée qui fut la Muse du
poète
des Fleurs du mal. Peintre à froid d’horreurs à f
est à toute page ici, — en ces Paradis artificiels. L’auteur, qui est
poète
, entend admirablement les mises en scène de son i
e semble que je vois ici un petit bout de rire silencieux ! Ainsi, un
poète
comme toujours, mais non plus le poète des Fleurs
de rire silencieux ! Ainsi, un poète comme toujours, mais non plus le
poète
des Fleurs du mal, qui était tragique, mais un po
mais non plus le poète des Fleurs du mal, qui était tragique, mais un
poète
comique inattendu, voilà, de présent, l’auteur de
ou du moins très inspiré de Quincey, un vieux mangeur d’opium qui fut
poète
dans le temps en Angleterre, et qui n’avait pas a
s ce qu’il en dit. Je crois bien, pour mon compte, qu’il a fait de ce
poète
une poésie, une Fleur du mal nouvelle, dont il no
res essentiels de la beauté poétique. Il devrait s’en tenir là, mais,
poète
lui-même, il sent confusément que tout lui reste
vant. C’est là même ce qui rend difficile la lecture continue de tels
poètes
, parmi les plus hauts, Dante, par exemple. Nous l
endre des termes plus doux, demander à M. Ingres un air de violon. Le
poète
nous promet tout ensemble beaucoup plus et beauco
llart, juge d’enfer, menoit à Montfaulcon Semblançay l’âme rendre… le
poète
des châtiments ne fera pas mieux. Là-dessus, rema
tivités de surface, raison, imagination, sensibilité ; tout ce que le
poète
nous semble avoir voulu exprimer, a exprimé, en e
pour si peu qu’il est poésie. En sa qualité d’animal raisonnable, le
poète
observe d’ordinaire les règles communes de la rai
nes de la raison, comme celles de la grammaire ; non en sa qualité de
poète
. Réduire la poésie aux démarches de la connaissan
se, avoue encore le classique Rapin, que ce que disent la plupart des
poètes
, s’il était dépouillé de l’expression. » d’où il
experte fait chanter la page comme « un petit roseau… la forêt ». Le
poète
n’est qu’un musicien entre les autres. Poésie, mu
s Balzac l’ancien ne sont-ils pas aussi harmonieux que n’importe quel
poète
? D’Ablancourt, de qui, au gré de Saint-évremont
ur place, le rythme, la rime, nous ouvrent soudain l’accès, et que le
poète
, s’il veut faire passer en nous son expérience po
la prose, cette musique verbale devient, dès qu’elle s’est imposée au
poète
, une véritable incantation. « magie suggestive »,
par où nous revêtons, non pas d’abord les idées ou les sentiments du
poète
, mais l’état d’âme qui l’a fait poète : cette exp
les idées ou les sentiments du poète, mais l’état d’âme qui l’a fait
poète
: cette expérience confuse, massive, inaccessible
mière de l’homme. C.q.f.d. Avec tous ceux qui lisent poétiquement les
poètes
, j’avais remarqué que, pour sentir le charme d’un
nt qu’il peut déclarer Poe et Valéry « les plus intellectualistes des
poètes
? » le sont-ils en tant que poètes ? Toute la que
y « les plus intellectualistes des poètes ? » le sont-ils en tant que
poètes
? Toute la question est là. Et même en tant qu’an
e d’ivoire, attendant qu’elle s’entr’ouvre. III. Le témoignage des
poètes
: une splendide lettre que j’ai reçue de Fagu
uvoir donner ici tout entière. Qui nous éclairera sur le « mystère du
poète
», si ce n’est le poète lui-même ? Fagus n’a pas
tière. Qui nous éclairera sur le « mystère du poète », si ce n’est le
poète
lui-même ? Fagus n’a pas pris la peine de me lir
i, J. Boulenger et moi, une collection « arc-en-ciel » des principaux
poètes
, recueil dont l’originalité — indéniable ! — sera
ffrent la première belle occasion d’éclaircir ma pensée. Car avec les
poètes
, comme trop souvent avec les critiques profession
de Villeneuve-Lès-Avignon, un jeune instituteur, qui est aussi gentil
poète
, M. Raymond Christoflour, vient à mon aide avec d
pas comme Fagus que, pour résoudre la question de la poésie pure, le
poète
pourrait se faire le spectateur de lui-même, anal
nous dit, d’accord avec notre correspondant comme avec tous les vrais
poètes
: le vers de Victor Hugo-« l’ombre était nuptiale
ge du mystérieux courant que nous avons dit… IV. Paul Valéry ou le
poète
malgré lui : répétons-le : ce que j’affirme o
répétons-le : ce que j’affirme ou ce que je nie, des milliers de
poètes
, de critiques, de philosophes l’ont affirmé ou ni
rce que sa préface m’avait fait comprendre que, s’il peut y avoir des
poètes
et des poèmes didactiques, l’idée même de poésie
oésie-raison n’est-elle pas réduite en miettes ? Mais, de ce fait, le
poète
, chez lui, se trouverait finalement en désaccord
me assez fréquent dans l’ordre religieux, beaucoup plus rare chez les
poètes
, du croyant, qui coupe une à une les racines touj
les racines toujours renaissantes de sa foi-Scherer, par exemple-; du
poète
né, qui veut tuer en soi le poète, et qui, pour n
de sa foi-Scherer, par exemple-; du poète né, qui veut tuer en soi le
poète
, et qui, pour notre bonheur, ne réussit jamais qu
mais qu’imparfaitement dans ses tentatives de suicide. Car Valéry est
poète
, il l’est essentiellement même, sinon surtout, da
, bien qu’il raille l’inspiration, ou qu’il la piétine. Valéry ou le
poète
malgré lui : ces deux mots dégagent, me semble-t-
deux éléments qui s’enchevêtrent l’un dans l’autre : la perversité du
poète
qui se renie ; la splendeur de l’auréole qu’il ne
finitive, à cette précision absolue où il voit le souverain bien ; le
poète
se tait, ou, du moins, incline au silence, parce
tion lui a permis d’entrevoir, de sentir, de toucher presque. Pour le
poète
, la prose est impure parce qu’elle est trop préci
sition plus tragique, ni en apparence plus irréductible entre un vrai
poète
et la poésie. V. Une distinction dangereuse d’
Thibaudet avait établi cette distinction fondamentale : « Il y a les
poètes
qui savent faire des vers parce qu’ils sont poète
ale : « Il y a les poètes qui savent faire des vers parce qu’ils sont
poètes
; et il y a les poètes qui sont poètes parce qu’i
es qui savent faire des vers parce qu’ils sont poètes ; et il y a les
poètes
qui sont poètes parce qu’ils savent faire des ver
ire des vers parce qu’ils sont poètes ; et il y a les poètes qui sont
poètes
parce qu’ils savent faire des vers. " Lamartine
ne voit en lui aucune nécessité qui le contraigne à être expressément
poète
. » à propos de la poésie pure, Thibaudet vient de
marqué lui-même, mais pour l’oublier aussitôt. De quoi s’agit-il ? Du
poète
lui-même pris en soi et de l’état poétique ; ou,
ou de loin, la contemplation proprement dite. Pas n’est besoin d’être
poète
pour en savoir quelque chose. La réponse dont nou
borieuse, de tout l’être au modèle que l’inspiration lui a montré. Au
poète
, on ne demande pour toute réponse que des mots. E
icable, la défigurent plutôt. Ils ont mieux à faire que d’écrire : le
poète
, en tant que poète, n’a rien autre à faire. Ses m
nt plutôt. Ils ont mieux à faire que d’écrire : le poète, en tant que
poète
, n’a rien autre à faire. Ses mots dépendent étroi
orte quel poème, inspiration, fabrication, cela ne fait qu’un. Que le
poète
le sache ou non, définir, peindre, émouvoir, choi
de connaître, de raisonner, d’imaginer, de sentir : expérience que le
poète
est pressé de traduire, et qu’il ne peut s’approp
le magicien se propose. Il en va de même pour les mots qu’emploie le
poète
, et c’est uniquement par là qu’ils se distinguent
e lecteur capable de s’approprier à son tour l’expérience poétique du
poète
. C’est bien là d’ailleurs, l’unique objet que pou
encore, d’Oxford, par exemple, une des capitales de l’esthétique-des
poètes
, naturellement, beaucoup de poètes, des officiers
des capitales de l’esthétique-des poètes, naturellement, beaucoup de
poètes
, des officiers, des médecins-une des plus belles
» ou des « iles d’or " dissipent toute cette fumée, dont s’entoure le
poète
qu’on essaie de nous fabriquer. Que d’autres coll
n’éclate pas sur son front le signe lumineux où nous reconnaissons le
poète
. Pour moi, je brûlerais sans trop de remords la m
te, encore une fois ? Dès ce jour, du fond de mon cœur, je l’ai salué
poète
, et avec quelle joie ! Vous dites que la grande p
grand nombre. Un paysan, Mistral, ce fils de roi ! Ni l’homme, ni le
poète
, ou, si l’on veut, le poète, mais comme Virgile.
stral, ce fils de roi ! Ni l’homme, ni le poète, ou, si l’on veut, le
poète
, mais comme Virgile. La fin de cette lettre désol
t raison. La poésie est la sœur germaine de l’humour ; dans tout vrai
poète
, un mystificateur sommeille. Malheur à lui et à n
nie de Sophocle ; Virgile a prévu, a voulu Scarron. Eh ! Oui ! Tout
poète
se moque de nous, mais en se moquant d’abord de l
sse trop. Aussi, pour que ne s’affadisse pas, au moins dans l’âme des
poètes
, le sel indispensable de l’humour, paraissent à p
nent, bon gré mal gré, une inquiétude salutaire dans le camp des faux
poètes
. — vallée de Josaphat, comme vous savez. Ceux-ci,
e fois pour toutes, à quoi bon le répéter ? Mais je comptais sans les
poètes
. Ils ont toujours peur qu’on les prenne pour des
t heureusement ce jour-là, qu’il a adoré la précision ; il parlait en
poète
, non en philosophe, et fort d’une claire expérien
s nous donnent beaucoup mieux : ce je ne sais quoi qui transfigure en
poète
un pauvre homme pétri de prose, qui l’élève à l’é
manière des philosophes : la poétisation des images est opérée par le
poète
, plus ou moins inconsciemment ; ce qui ne veut pa
pération de l’esprit. ces opérations, où m’a-t-il vu les interdire au
poète
? Que la raison collabore au poème le plus chétif
ier, il faudrait l’avoir perdue, ou tout ignorer de l’homme qui, même
poète
, reste un « animal raisonnable ». Je l’ai dit et
ilà ce que Fagus lui-même n’est pas à la veille de nous démontrer. le
poète
, dit-il encore, est un individu lucide. Goethe,
st toujours la même simplification. En tant qu’animal raisonnable, le
poète
est lucide ou devrait l’être ; en tant que poète,
imal raisonnable, le poète est lucide ou devrait l’être ; en tant que
poète
, il ne l’est pas, il ne peut l’être. L’activité r
e : ainsi cette diablesse de raison arrive à faire déraisonner les
poètes
eux-mêmes. Sa tyrannie a beau leur avoir joué les
rofonde solitude, en méditant les mystiques et en s’oubliant dans les
poètes
», un prêtre me fait le grand honneur de m’écrire
lle fois non ! La connaissance particulière que nous étudions chez le
poète
ou chez le mystique, n’est pas infra, elle est su
, ils deviennent poésie. Est-il donc si difficile de comprendre qu’un
poète
pur, qui ne serait que poète, ne se rencontre jam
il donc si difficile de comprendre qu’un poète pur, qui ne serait que
poète
, ne se rencontre jamais sur les routes de ce mond
dis pas comprennent, mais saisissent, palpent, s’approprient soit le
poète
lui-même, soit les heureux qui lisent poétiquemen
ul jugement ne peut étreindre comment passe-t-il de l’âme profonde du
poète
, dans un tissu de phrases abstraites, de symboles
ne poétique fondée sur les analogies que je crois pressentir entre le
poète
et le mystique. un professeur de philosophie — en
l’âme à toute l’âme, entre l’écrivain et nous. Pour moi, Bossuet est
poète
, au sens le plus rigoureux du mot, et poète infin
us. Pour moi, Bossuet est poète, au sens le plus rigoureux du mot, et
poète
infiniment supérieur à Boileau. J’oppose non pas
ement la poésie au prosaïsme. La prose d’Anatole France est-elle d’un
poète
? Vraiment, je ne sais plus. Jadis, je n’aurais p
st, dès sa naissance. Quelque illusion, une autre magie que celle des
poètes
, nous aura empêchés d’en discerner le prosaïsme f
réalisées. France a, d’ailleurs, été parfois plus qu’un artiste… un
poète
donc ? Pour moi, je n’en veux pas douter. Mais pe
as douter. Mais peut-être seulement un homme d’esprit. " il y a trois
poètes
, disait Boileau, M. Corneille, Molière et moi. M.
mes. — la victoire du silence (p. 45) : rien ne peut être étranger au
poète
, si toutefois le magasin de sa raison reste, « da
s " …. etc : cela m’a donné l’idée de reprendre le vieux livre de nos
poètes
(1888), que je n’avais pas relu depuis bien longt
e mène à aucune certitude… (non. Mais les certitudes où la pensée des
poètes
-en tant que pensée-nous mène parfois, n’ont qu’un
e chose de divin, non pas seulement chez certains, mais chez tous les
poètes
, quand ils parlent en poètes. même chez ceux-et c
lement chez certains, mais chez tous les poètes, quand ils parlent en
poètes
. même chez ceux-et c’est le grand nombre — dans l
mple métaphore ou une allégorie « conscious » (voulue, appliquée). Le
poète
n’a pas commencé à se proposer une idée, un princ
ésentation »…. etc : comparez avec ces quelques lignes d’un admirable
poète
, Mrs Meynell : on dit d’un poète qui évoque de be
c ces quelques lignes d’un admirable poète, Mrs Meynell : on dit d’un
poète
qui évoque de belles images : c’est un grand myst
ages : c’est un grand mystique. Or il est vrai sans doute qu’un grand
poète
, autrement dit qu’un grand mystique, est un magni
s à ses plus hauts moments d’inspiration. » ce n’est pas parce que le
poète
excelle à créer des similitudes qu’il est grand m
très pénétrants, de l’étameur, dans le soleil d’oc. ce qu’a écrit le
poète
Jean Soulairol dans le cri de Béziers n’est pas
es passages à nos citations de Bergson et aux déclarations de tant de
poètes
, critiques, philosophes qui sentent profondément,
se de la plate espèce, « la prétendue poésie » de quelques soi-disant
poètes
. il n’y a pas dans toute l’esthétique baudelairie
ion révélatrice. Deux sortes de démons se partagent l’inspiration des
poètes
: il y a le démon du silence — et c’est l’inspira
muet. la poésie pure est silence, comme la mystique. Nombre de vrais
poètes
parlent néanmoins, ou bégaient, comme nombre de m
Ces idées, ces images, ces sentiments, tout ce que vous croyez que le
poète
« avait à dire », tout cela, pour le poète, est e
ce que vous croyez que le poète « avait à dire », tout cela, pour le
poète
, est encore silence. da poetam, et sentiet quod d
on la rejettera bientôt comme un coquillage dépouillé de sa perle. Le
poète
didactique, lui, va jusqu’à donner la solution to
cité par Thibaudet, « la poésie de Mallarmé », p. 156). Shelley : un
poète
est un rossignol « qui chante dans les ténèbres »
avec des grains de sable, avec de l’air, avec des riens. les mots des
poètes
conservent du sens, même lorsqu’ils sont détachés
unication entre les habitants d’une sphère supérieure et nous. « le
poète
ne prend de toutes choses que ce qui leur vient d
est toujours le point de départ de la poésie. Tout se tient avec les
poètes
, les philosophes français de l’époque (ceux du mo
e pure, pourraient être rattachés par de multiples fils aux dires des
poètes
les plus éloignés les uns des autres, de l’extrêm
Musset et Rabindranath Tagore ? dans tout vers remarquable d’un vrai
poète
, il y a deux ou trois fois plus que ce qui est di
et Tagore, dans son gitanjali (numéro 75) : les mots dont se sert le
poète
, ils ont plus d’un sens pour les hommes, et chacu
ait son choix… comment d’ailleurs entend-il ce sens pour lui-même, le
poète
hindou ? jamais, dans ce temps-là, je n’ai cherch
érieuse que celle d’un peintre, d’un statuaire, d’un musicien, — tous
poètes
. Comme j’aurais aimé recevoir des confidences sur
là cette expérience particulière, ineffable, intraduisible, par où le
poète
prend un contact intime avec les réalités qui l’i
imental, poétique, religieux, mystique. Les simples, les enfants. Les
poètes
, les artistes : de grands enfants. 2e état. Anal
poétique de l’Irlande contemporaine ; l’Irlande, où tout le monde est
poète
, même et surtout les paysans. Vous verrez tous ce
, hélas ! Par quelque côté, et toujours menacés de le redevenir. Tout
poète
a dans son cœur un classiciste qui sommeille, tou
éments de l’élaboration poétique. Je n’accorde pas à M. Landry que le
poète
sépare l’expression musicale de l’expression ment
où " nous revêtons, non pas d’abord les idées ou " les sentiments du
poète
, mais l’état d’âme « qui l’a fait poète… » et les
idées ou " les sentiments du poète, mais l’état d’âme « qui l’a fait
poète
… » et les dernières lignes ne sont pas oubliées s
tigue n’a pas assez vu que, selon moi, ou plutôt selon la plupart des
poètes
, qu’ils soient créateurs où restent en puissance
elque chose à ce sujet, il y a lieu de les écouter " … eux aussi, les
poètes
, je l’espère, du moins fermement, « peuvent nous
tête dans ce riche et vaste manteau. Les uns voyaient dans l’œuvre du
poète
florentin encore plus l’Histoire que la Poésie ;
ainsi, ou n’a pas vu qu’on diminuait tout ce qu’il était, ce puissant
poète
. Ce qu’il fallait voir, avant tout, dans le Dante
ant poète. Ce qu’il fallait voir, avant tout, dans le Dante, c’est le
poète
, la profonde individualité du poète et l’original
ant tout, dans le Dante, c’est le poète, la profonde individualité du
poète
et l’originalité de son œuvre. Mais c’est ce dont
ant, l’encyclopédie vivante du xiiie siècle, ont passé bien avant le
poète
, selon la petite spécialité de chaque commentateu
, que de sentir en lui cette unité et cette simplicité sublime : — le
poète
! Il y eut même un de ces spécialistes qui crut f
r dans ces appréciations que nous avons signalées et qui ne voient le
poète
, dans cet homme à tant de titres extraordinaire,
ividualité du Dante, solitaire et tombé du ciel comme tous les grands
poètes
, et qui sont, prenez-y garde ! leur propre expres
réclame enfin pour l’individualité beaucoup trop sacrifiée des grand
poètes
. Dante sort du Moyen Âge comme Byron sort du xixe
rait aussi aisé. Eh bien, c’est cette tendance à dissoudre les grands
poètes
dans leurs siècles, et en particulier dans le sie
il le devait, sur le Moyen Âge, le regard qu’il arrête ensuite sur le
poète
, lui, du moins, il ne fait pas de ce grand poète,
rrête ensuite sur le poète, lui, du moins, il ne fait pas de ce grand
poète
, qui se sépare de son temps de toute la hauteur d
Il ne donne pas dans ces bourdes allemandes. Il aborde l’homme et le
poète
à part, — comme ils le sont dans l’esprit humain
. Magnier a été brave avec le Dante. Un autre jeune homme, sentant le
poète
comme il le sent, se serait prosterné devant lui
été juste. Du moins, si le critique était chétif en proportion de son
poète
, il n’a pas été terrassé par l’aspect de la tête
l’enthousiasme, et il n’a vu dans l’auteur de la Divine Comédie qu’un
poète
à la manière des plus grands, mais, notez-le bien
la manière des plus grands, mais, notez-le bien ! rien de plus qu’un
poète
. Il n’a été que cela, en effet, cet homme qu’on a
je ne sais quel chimérique et éblouissant faisceau ; il n’a été qu’un
poète
: mais c’est suffisant pour la gloire, un poète,
au ; il n’a été qu’un poète : mais c’est suffisant pour la gloire, un
poète
, cette prodigieuse anomalie entre la vie et la pe
malie entre la vie et la pensée, mené par ses passions comme tous les
poètes
, et dont l’existence fut d’une tristesse et d’une
ie de son génie même, ce prieur de Florence qui ne devait être que le
poète
de Florence, ce Guelfe devenu Gibelin sans motif
ur l’économie domestique et particulièrement sur l’agriculture. Notre
poète
traita lui-même ces divers sujets avec une grande
ne réminiscence de cette soirée chez l’hôte champêtre. On sent que le
poète
retouchait sans cesse son ouvrage, pour y ajouter
t de très haut la ville, est un des sites les plus pittoresques qu’un
poète
pût imaginer pour son repos. Il rappelle les deux
iveto à Naples et de Saint-Onufrio à Rome, qui donnèrent plus tard au
poète
, l’un l’asile de ses derniers beaux jours, l’autr
ur de la maison d’Este. Le duc de Savoie, Charles-Emmanuel, honora le
poète
qui portait avec lui l’illustration et l’immortal
cette protection empressée du marquis Philippe d’Este, prodiguée à un
poète
qui aurait été poursuivi par la haine de son neve
tions de la princesse Marie de Savoie et des dames de la cour pour le
poète
qui avait élevé dans son poème les femmes jusqu’à
usiasme de la cour, à Turin, ne purent prévaloir sur l’inconstance du
poète
. Il écrivit, au printemps de 1579, à son protecte
modérer cette impatience de quitter Turin ; il engagea amicalement le
poète
à attendre quelques semaines, après lesquelles il
re de leur maison, étaient refroidies, au moins en apparence, pour le
poète
. Le Tasse oublia qu’il avait à se faire pardonner
ace de son poème. Aucun de ces motifs n’explique la dure captivité du
poète
; nous avons trop de preuves de la réalité de sa
traire la flétrissure éternelle d’Alphonse, devenu le bourreau de son
poète
? Les papes, les cardinaux à Rome, les Médicis à
et la charité. Le prince, en agissant ainsi, fut plus insensé que le
poète
, et plus féroce que la nature : l’amitié se lassa
ite par Gilbert, insensé aussi dans l’hôpital de Paris, prouve que le
poète
conservait tout son génie en pleurant la perte de
tes années de sa jeunesse. Trompée peut-être par l’inconstance de son
poète
, elle avait tourné toutes ses pensées vers le cie
à jamais à son immortalité. Aimée, servie ou négligée par l’infortuné
poète
dont elle avait protégé les premiers chants, Léon
oème tout entier. La publication du poème, stérile pour la fortune du
poète
, fut au moins propice à l’adoucissement de sa cap
affecté, dans l’intérieur de l’hôpital Sainte-Anne, à la réclusion du
poète
. Il put y recevoir de rares visiteurs ; le voyage
usieurs heures dans sa prison. Ce prince, charmé du rétablissement du
poète
, demanda le Tasse au duc de Ferrare. Le duc de Fe
duc de Ferrare n’hésita pas à consentir à la liberté et au départ du
poète
pour la cour de Mantoue. Cette condescendance emp
ère fois Alphonse. Le duc devait répugner à contempler sa victime, le
poète
à remercier son geôlier. Le duc de Mantoue emmena
du Tasse, charmé de voir son fils lié d’affection avec le premier des
poètes
d’Italie, lui fit préparer des appartements sompt
ents ; mais jamais je n’ai été plus humilié de n’être plus un heureux
poète
qu’en ce moment ; je passe un délicieux carnaval
à l’instigation de la jeune princesse de Mantoue sa fille, envoya au
poète
un riche présent en argent, pour payer le voyage
de la présence du Tasse, sortit en grand cortège pour complimenter le
poète
et pour lui offrir tout ce qui pourrait faciliter
la Rome moderne, Sixte-Quint dédaigna même d’accorder une audience au
poète
. Le Tasse se persuada que ce refus humiliant vena
hevalerie et d’amour, avait retrouvé tout son génie national dans son
poète
. Elle l’accueillit comme sa propre gloire et voul
sa rencontre, à cheval, avec un cortège d’honneur et voulut loger le
poète
dans le palais de son père. Le Tasse, ennuyé, com
ipèrent en peu de jours, comme à son premier voyage, la mélancolie du
poète
. Il se lia d’une amitié, d’abord poétique, puis i
penser. » Pendant cette douce détente de l’âme et de l’adversité du
poète
, son poème, revu et perfectionné, se multipliait
es. Quand la crédulité manque, le prophète ne prophétise plus ; or le
poète
est le prophète de l’imagination des hommes. X
des grands faits qui ont imprimé leur trace profonde sur la terre. Le
poète
qui chante un de ces récits doit donc le chanter
Sans cette vérité, le poème n’est plus épique, il est romanesque ; le
poète
ne chante plus, il joue avec son imagination et a
fondamentale entre Homère et le Tasse qui nous semble juger les deux
poètes
et les deux poèmes. Homère a fait le poème épique
poème épique, le Tasse a écrit un opéra en vingt chants : l’un est un
poète
, l’autre est un trouvère, mais le plus accompli d
eunesse, des femmes et de l’amour. Le Tasse restera à jamais aussi le
poète
des beaux jours de la vie où l’imagination sourit
a vie où l’imagination sourit à ses premiers songes. Il ne sera ni le
poète
sévère de la raison, ni celui de la vérité, ni ce
son, ni celui de la vérité, ni celui de la religion ; mais il sera le
poète
de l’enchantement. Conçu à dix-huit ans, terminé
sévérité que nous, parce qu’il était peut-être plus critique et moins
poète
que le Tasse. « Il n’y a, dit-il, dans les temps
ait de chanter la dernière ; les Muses regrettent encore que ce jeune
poète
ait été surpris par la mort avant d’avoir exécuté
nt, le Tasse d’imagination. On ne balancerait pas sur la place que le
poète
italien doit occuper, s’il faisait quelquefois rê
es idées du Tasse ne sont pas d’une aussi belle famille que celles du
poète
latin. Les ouvrages des anciens se font reconnaît
it un assez bel effet. » Ce jugement est d’un chrétien plus que d’un
poète
. Un poète aurait oublié le sujet pour adorer les
z bel effet. » Ce jugement est d’un chrétien plus que d’un poète. Un
poète
aurait oublié le sujet pour adorer les détails. N
re, et où la passion poétique de la renaissance italienne faisait des
poètes
tels que Dante, Pétrarque, le Tasse, les véritabl
de l’Arno. Le grand-duc et les gentilshommes de sa cour comblèrent le
poète
d’accueil, d’honneurs et de libéralités. La Tosca
vait la passion des lettres et le culte du Tasse ; il honora le grand
poète
, non-seulement pour illustrer le règne de son onc
du siècle et l’injustice de la nature envers le Tasse. XVII Le
poète
profita de ces favorables dispositions du neveu d
econd message sa protection sur tous ceux qui seraient de la suite du
poète
; il lui rendit, à son apparition sur la route en
c les mêmes honneurs qui l’avaient accueilli partout sur sa route. Le
poète
reconnaissant résolut de dédier à ce jeune homme
c’est encore le parfum que la postérité a voulu respirer. Malheur aux
poètes
qui refont leurs œuvres : la poésie est de premie
spire pas à midi le souffle matinal de l’aurore ; la jeunesse dans le
poète
fait partie du charme ; le génie est comme la bea
ique du sujet y contraste péniblement avec l’amoureuse imagination du
poète
. Pendant qu’il écrivait ce poème, les nécessités
réconcilier avec lui ; mais Alphonse, justement offensé de ce que le
poète
avait effacé dans sa Jérusalem nouvelle la stance
ntife, recevra de vous autant de lustre qu’elle en confère aux autres
poètes
. » La mauvaise saison fit remettre le couronnemen
s. » La mauvaise saison fit remettre le couronnement au printemps. Le
poète
passa l’hiver à se préparer à la mort plus qu’à c
lus que ce que la Jérusalem délivrée lui a jamais produit. La joie du
poète
peut à peine se dépeindre ; le brevet de cette pe
marque de déférence est d’autant plus remarquable de la part de notre
poète
qu’il est de sa nature assez fier, peu propre aux
ie. Dernièrement je lui demandai avec candeur quel était celui de nos
poètes
qui, selon lui, méritait la première place. À mon
nt, qu’il admirait l’audace d’un si mince compagnon. Il ajouta que le
poète
a quelque chose de divin ; que les Grecs le nomma
n dans l’univers ne mérite le nom de créateur, si ce n’est Dieu et le
poète
. Il est juste alors, continua-t-il, qu’il connais
sias de Platon, d’où, il résulte que ce philosophe, loin de blâmer un
poète
qui se loue lui-même, l’exhorte au contraire à ne
on père : Alors Lodovico Ariosto doit être considéré comme un mauvais
poète
, car il dit au commencement : « Celle dont l’amo
ne lettre que je vous ai écrite l’année dernière au sujet de ce grand
poète
. Rome, le 15 mars 1595. » XXII Peu de jou
la colline. Le prieur et les frères, debout sur le seuil, reçurent le
poète
, et pressentirent à sa maigreur, à sa faiblesse e
ur les lèvres, le corps transfiguré de ce Christ dont il avait été le
poète
. On le rapporta anéanti de faiblesse et d’extase
r triomphal sur lequel je désire être couronné, non pas du laurier du
poète
, mais de la gloire des saints dans le ciel ! » À
il crut consommé, s’endormit avec confiance au murmure des psaumes du
poète
couronné que le cardinal son ami, le prieur et de
. Son dernier soupir se confondit ainsi avec le murmure d’un hymne du
poète
: In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum
le triomphe de la mort. Jamais le sort, en effet, n’avait préparé aux
poètes
futurs une plus saisissante et plus éternelle ima
providence de sa fortune ; mourant dans ses bras avec la couronne du
poète
en perspective et le triomphe pour tombeau : on n
x jeunes gens et aux femmes, qui aiment à trouver dans la vie de leur
poète
autant de poésie que dans ses vers ! Selon nous,
vers parmi tous les chantres modernes de l’Occident. Ce n’est pas le
poète
, c’est le conteur divin. Lamartine.
ours la tristesse. C’est la tristesse qui le justifie et l’absout. Le
poète
ne se réjouit pas devant le spectacle du mal. Il
réponds que le vieux Florentin reconnaîtrait plus d’une fois dans le
poète
français sa fougue, sa parole effrayante, ses ima
n] Ce titre est significatif, et nous en remercions la loyauté du
poète
: jamais mur bastionné ni grilles de fer n’ont in
lecture aux âmes pures et novices.. Quels sont donc les sujets que le
poète
a traités ? L’ennui qui dévore les âmes prompteme
et n’y trouve que les âcres ferments du délire et de l’impiété ; — le
poète
et l’amant, qui demandent au sang de la vigne tou
es ravissements de l’esprit et de l’amour ! La Mort ferme le livre du
poète
, comme elle ferme les courtes joies et les sinist
lques clameurs discrètes mais concertées se sont fait entendre. « Le
poète
a passé trente ans, et il se complaît dans la pei
es : l’affirmation du mal n’en est pas la criminelle approbation. Les
poètes
satiriques, les historiens, les dramaturges ont-i
u bien. ? Mais laissons toutes ces considérations et revenons à notre
poète
, pour ne plus nous occuper que de ses vers et de
u et relu d’excellents livres, Proclus, Joseph de Maistre, les grands
poètes
de tous les temps. Il est, dans ses relations, to
zarre conteur, et qui va incessamment lui faire connaître le puissant
poète
dont le conteur était doublé, M. Baudelaire qui,
i nous dégradent et nous dévorent pour avoir transgressé ses lois. Le
poète
des Fleurs du mal a exprimé, les uns après les au
irie infernale que tout coupable a de son vivant dans la poitrine. Le
poète
, terrible et terrifié, a voulu nous faire respire
forts) quelque lambeau saignant de notre cœur dans nos œuvres, et le
poète
des Fleurs du mal est soumis à cette loi comme ch
eption de son esprit. Quoique très lyrique d’expression et d’élan, le
poète
des Fleurs du mal est, au fond, un poète dramatiq
e d’expression et d’élan, le poète des Fleurs du mal est, au fond, un
poète
dramatique. Il en a l’avenir. Son livre actuel es
pocrites et des perfides. C’étaient des scélérats qui parlaient ; les
poètes
étaient innocents ! Un jour même (l’anecdote est
te dont parle Pascal. Ce profond rêveur qui est au fond de tout grand
poète
s’est demandé en M. Baudelaire ce que deviendrait
plus préoccupés. S’appelât-on l’auteur des Fleurs du mal, — un grand
poète
qui ne se croit pas chrétien et qui, dans son liv
Charogne, la seule poésie spiritualiste du recueil, dans laquelle le
poète
se venge de la pourriture abhorrée par l’immortal
nu après Voltaire, dans un temps qui n’aura point de saint Thomas. Le
poète
de ces fleurs, qui ulcèrent le sein sur lequel el
des transformations et des métempsycoses ; il n’a pas la foi du grand
poète
catholique qui lui donnait le calme auguste de la
M. Baudelaire n’a pas voulu être dans son livre des Fleurs du mal un
poète
satirique, et il l’est pourtant, sinon de conclus
s bien qu’il y a ici une architecture secrète, un plan calculé par le
poète
, méditatif et volontaire. Les Fleurs du mal ne so
, elles perdraient donc beaucoup à n’être pas lues dans l’ordre où le
poète
, qui sait bien ce qu’il fait, les a rangées. Mais
peuvent plus que remonter. M. Charles Baudelaire n’est pas un de ces
poètes
qui n’ont qu’un livre dans le cerveau et qui vont
s les Fleurs du mal, il n’y a plus que deux partis, à prendre pour le
poète
qui les fit éclore : ou se brûler la cervelle…… o
e à l’art et pour qui c’est encore quelque chose que l’avènement d’un
poète
. Et, à ce sujet, ne calomnions pas trop la sociét
ondes de cette ville qui contiennent tant de germes pour l’avenir, un
poète
original, un esprit bien trempé, trop poète ou tr
germes pour l’avenir, un poète original, un esprit bien trempé, trop
poète
ou trop artiste selon quelques-uns, mais dont les
t bien les vers, répond l’autre. Oui, si par bien peindre et être bon
poète
, on peut entendre ne manquer ostensiblement à auc
arvienne à coudre convenablement ensemble quelques hémistiches de nos
poètes
modernes. C’est le même procédé que ci-dessus, po
ien ! je le déclare, la présence d’une moutonnerie si persistante, le
poète
qui met la main sur mon cœur, dût-il l’égratigner
rs conseils ne sauraient remédier. Il faut en pareil cas supprimer le
poète
ou garder les défauts. Les défauts de M. Delacroi
taient les rhapsodes et les trouvères, qui n’étaient pas toujours des
poètes
, le livre aujourd’hui le dit plus clairement et p
eur de Jocelyn, mais personnelle, si nous sous-entendons que l’âme du
poète
est nécessairement une âme collective, une corde
ut degré ces qualités d’intensité et de spontanéité que je demande au
poète
moderne. Il a les dons rares, et qui sont des grâ
On dira que parfois le ton est poussé au noir, ou au rouge, et que le
poète
semble se complaire à irriter les plaies où il a
cependant chacun les a dans sa bibliothèque et s’en fait honneur. Les
poètes
en ce temps-là n’écrivaient que pour les poètes o
’en fait honneur. Les poètes en ce temps-là n’écrivaient que pour les
poètes
ou pour les âmes assez grandes pour comprendre l’
pas inutiles. Il faut bien cependant que le public sache ce qu’est ce
poète
terrible dont on veut lui faire peur. Pour nos le
on, où l’auteur présente l’action fécondante du malheur sur la vie du
Poète
: il naît, et sa mère se désole d’avoir porté ce
érision et en haine ; elle l’insulte, le trompe et le ruine ; mais le
Poète
, à travers ces misères, continue de marcher vers
final d’Haydn : Vers le Ciel où son œil voit un trône splendide, Le
Poëte
serein lève ses bras pieux, Et les vastes éclairs
es forts aux saintes voluptés ! Je sais que vous gardez une place au
Poëte
Dans les rangs bienheureux des saintes Légions, E
crois pas que jamais plus beau cantique ait été chanté à la gloire du
Poète
, ni qu’on ait jamais exprimé en plus beaux vers l
pittoresque aux sensations les plus subtiles et les plus fugaces. Le
poète
assis près de sa maîtresse, par un beau soir d’au
t, la tête séparée du tronc. — De quel crime ténébreux, se demande le
poète
, cette malheureuse a-t-elle été victime ? À quell
nt encensés ; on nous a tant de fois répété à tous, grands ou petits,
poètes
, artistes, bourgeois, que nous sommes les plus ve
sommes les plus vertueux, les plus parfaits, les plus délicats, qu’un
poète
qui vient nous secouer dans notre satisfaction hy
de vigueur et de franchise, ne viendrait-il pas nous rappeler que le
poète
n’est pas nécessairement un douceâtre et un thuri
talent. En célébrant, avec quelque pompe peut-être, l’avènement d’un
poète
, en traitant avec quelques développements une que
’aidant de la naïve traduction en pur français classique faite par le
poète
lui-même. Nul ne sait mieux ce qu’il a voulu dire
n’allons pas plus avant : nous enlèverions aux lecteurs futurs de ce
poète
des chaumières l’intérêt qui s’attache à tout dén
près un débordement du Rhône dans les jardins de la Crau. En ceci, le
poète
nous semble manquer de cette habileté manuelle de
avons lu, depuis que nos cheveux blanchissent sur des pages, bien des
poètes
de toutes les langues et de tous les siècles. Bie
harme plus inattendu, plus naïf, plus émané de la pure nature, que le
poète
villageois de Maillane — Si nous étions riche, si
ui, par le détail, devient épique et qui fait jaillir de la pensée du
poète
tout un monde grandiose, passionné, héroïque, inf
nes à la Michel-Ange !… Partout, à toutes les places de son poème, le
poète
de Mirèio ressemble à quelque beau lutteur qui g
i expriment les deux grandes faces de tout art et de toute pensée. Le
poète
de Mirèio est un André Chénier, mais c’est un An
rie l’aubépine sanglante du Calvaire. [Les Œuvres et les Hommes : les
Poètes
(1869).] Théophile Gautier Chacun a lu Mirè
eune maître chanteur sans concevoir des espérances si hautes. Un vrai
poète
était né, un poète dont la littérature française
r sans concevoir des espérances si hautes. Un vrai poète était né, un
poète
dont la littérature française devait s’honorer au
n feutre à larges bords, ont pu ne pas se douter qu’ils croisaient un
poète
dont la gloire est universelle. [Poètes provençau
se douter qu’ils croisaient un poète dont la gloire est universelle. [
Poètes
provençaux contemporains (1888).] Charles Maur
erne le Félibrige, sorte d’Église nationale, dont les pontifes, étant
poètes
, sont souvent peu traitables. Mais à l’intelligen
dia, Mallarmé et Verlaine, je n’en persiste pas moins à accorder à un
poète
de la Provence la palme des poètes français. [La
persiste pas moins à accorder à un poète de la Provence la palme des
poètes
français. [La Plume (31 octobre 1894).] Remy d
écrit en provençal, un « Étranger » qui écrit en français : un grand
poète
appelé Verhaeren ? Quels cris ! Us oublient Leibn
ls disent en leur langage : « La Patrie avant tout ! Nous voulons des
poètes
français ! Nous voulons Mistral ! » [Mercure de F
est un miroir où elle se reconnaît. C’est en cela qu’il est un grand
poète
, ce qui ne veut pas dire seulement, quant à lui,
tête et son nom s’auréolent. C’est-à-dire que Mistral est plus qu’un
poète
. Il est la poésie même avec son caractère d’étern
nous tombons de haut. Sa Préface, comme il est arrivé quelquefois aux
poètes
, nous paraît démesurément plus grande que l’œuvre
vec une certaine hauteur et d’une façon dégagée qui ne messied pas au
poète
de race en face des pédants. Mais les vers qui ve
as séparer de l’ensemble de l’œuvre lyrique française les deux grands
poètes
contemporains (Lamartine et Victor Hugo) qui l’ac
ore d’apprécier la première et tout à fait généreuse tentative de ces
poètes
de la Pléiade, qui entrevirent de loin le but et
: on en distingue au moins deux ou trois, celle de l’Immortalité des
Poètes
; une autre à Madame Marguerite, sur le conseil d
e en sa langue ; une autre encore, intitulée : Les Conditions du vrai
Poète
. Dans ces diverses pièces, Du Bellay redit en ver
auffer entre soi et de se donner du cœur. Dans Les Conditions du vrai
Poète
, il continue de mettre sa poétique en vers ; il p
’ont laissé Ne fasse encore émerveiller le monde. Allons, courage, ô
poète
! nous approchons de la grandeur. Dans un des son
écution et au style ; rarement le sonnet tout entier répond au vœu du
poète
et du lecteur. Tel sonnet commence magnifiquement
u jour… etc. Mais l’expression fléchit dans les vers qui suivent. Le
poète
a ouvert la bouche et a poussé un beau son, mais
se compose d’une suite de sonnets plus familiers et plus naturels. Le
poète
les écrit, dit-il en commençant, comme il écrirai
r, le sourire de la docte et gracieuse Marguerite, cette patronne des
poètes
, et la haute faveur du Prince ou de la Cour ; et
encore vivants après trois siècles. Il n’est jamais plus sincèrement
poète
que lorsqu’il dit de cet accent pénétré et plaint
me d’affaires à Rome, l’intendant et l’économe de sa maison. D’autres
poètes
aussi ont été gens d’affaires : l’abbé de Chaulie
sa peine. Mais Du Bellay n’est point de cette famille épicurienne de
poètes
: il n’entend rien au lucre, et il a conscience q
dresse volontiers, dans ses confidences, à Olivier de Magny, agréable
poète
de sa volée, en exil, comme lui, dans la Ville ét
n siècle ; le goût n’était pas venu. Mais le talent était venu, et le
poète
était mûr ; c’est, je le répète, au moment où il
qui paraît adressé à Ronsard. Du Bellay y met en contraste l’heureux
poète
qui brille et fleurit en Cour de France et les tr
Bien loin sur un étang trois cygnes lamenter. Cette image des trois
poètes
, comparés à trois cygnes arrangés flanc à flanc e
le trait de pinceau de cette imagination merveilleuse, même après le
Poète
mourant de Lamartine, où la similitude du cygne e
t été publiés en 1849 par M. Anatole de Montaiglon. On conçoit que le
poète
ait reculé au moment de l’impression ; et, en eff
’on voulait être complet, à ne point séparer, en Du Bellay à Rome, le
poète
latin du poète français : car, poète latin, il l’
e complet, à ne point séparer, en Du Bellay à Rome, le poète latin du
poète
français : car, poète latin, il l’a été aussi à s
séparer, en Du Bellay à Rome, le poète latin du poète français : car,
poète
latin, il l’a été aussi à sa manière alors, et av
nt et si sincère, que ceux qui s’y inspiraient directement devenaient
poètes
dans la langue des Anciens. Du Bellay, venu à Rom
français, et je ne sais pas de meilleure leçon de goût pour un jeune
poète
que de lui donner à lire la pièce latine, si élég
langue ; on n’atteint que là à ce qui est proprement la signature du
poète
, la particularité de l’expression. Du Bellay l’a
rée, et qui dès lors était l’objet des vœux de tout savant et de tout
poète
, ce pays « où le citronnier fleurit », n’était pl
t ce côté ecclésiastique et contentieux des dernières années de notre
poète
. M. de Liré (comme on l’appelait alors) eut bien
es oreilles bien chatouilleuses. » Si l’on souffre un peu de voir un
poète
obligé de descendre à ces justifications, on n’es
lui a dues, m’a paru un peu sévère dans ses conclusions sur l’aimable
poète
. La santé de Du Bellay, ne l’oublions pas, était
r aujourd’hui. Mais toutes nos sympathies restent acquises au cœur du
poète
qui nous a révélé si à nu ses sentiments et livré
n estimerais pas moins, et, dussé-je être taxé de partialité pour les
poètes
, il m’est impossible, même après la publication d
ne, d’avoir été fait intendant et homme d’affaires tandis qu’il était
poète
, et d’avoir commis cette autre faute grave de s’ê
pectacle de l’âme et des dispositions intérieures du pauvre et triste
poète
, dans les derniers mois de sa vie, qu’une autre l
s Henrici secundi…, per Joach. Bellaium. L’état de surdité absolue du
poète
lui interdisait d’aller rendre en personne ses de
pos était manqué116. Le deuil fut grand parmi tous les lettrés et les
poètes
. Du Bellay n’avait guère que trente-cinq ans. Il
die, et l’époque y est étudiée par tous ses aspects. La biographie du
poète
commence par une sorte de mémoire sur la commune
touché de cette notice me paraît être dans l’exposé des relations du
poète
et de la reine Marguerite. 109. Ouvrier était a
itent de ne point se perdre ; on y reconnaît le tour philosophique du
poète
, élève d’Andrieux, en même temps qu’ils ont la ma
’autant plus que c’est la meilleure preuve que je n’ai pas surfait le
poète
: Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voya
donné, au nom de Henri II, dans les termes les plus flatteurs pour le
poète
, tel qu’il se lit à la suite des sonnets des Anti
ce aussi continue. Le cardinal Du Bellay, quand il se fâcha contre le
poète
, n’avait donc encore reçu que le volume des Regre
la ne dut point raccommoder auprès de lui les affaires de l’imprudent
poète
. 115. Joachimi Bellaii Andini poetæ clarissimi
eur y a réuni toutes les pièces nouvelles concernant la biographie du
poète
, les quelques lettres françaises qu’on a de lui.
e dit qu’on en aura toujours bien pour huit jours du Lamartine, de ce
poète
oublié et dépassé par MM. les Parnassiens, qui se
r qu’on le voie mieux. Mais, après ces huit jours de tapage, le grand
poète
pourra très bien retomber dans le silence de sa s
l, et c’est là un mot beau et vrai, car c’est là qu’avec sa nature de
poète
il devait siéger. Mais il essaya d’en descendre,
exclusivement la poésie — et « c’est assez ! » comme dit Médée, car,
poète
, quand on l’est à ce point, on n’est jamais autre
Monarchie du Dante et le Mare Clausum de Milton, n’ont fait celles du
poète
de la Divine Comédie et de l’auteur du Paradis pe
gné. — Incontestable ! Je ne sache en aucun siècle, dans l’ordre, des
poètes
, d’homme plus grand. Il n’a pas le bonheur, si c’
, quand on les trouvait beaux : « beaux comme de la prose ! » Le seul
poète
après Racine, André Chénier, avait poussé son mél
éternels. C’était simple et profond à la fois comme jamais chants de
poète
ne le furent. Il aurait fallu n’avoir pas d’âme p
n élégiaque — quelque chose de si splendide et de si grandiose, qu’un
poète
épique, impossible, dit-on, en France, y aurait p
pas produit d’effet plus grand ! Et il ne s’y épuisa pas. Il y a des
poètes
qui meurent sans mourir, — qui deviennent les sar
s Lamartine, l’inépuisable Lamartine n’a jamais cessé d’être le grand
poète
des premières Méditations ; et, jusqu’à sa derniè
emps, dans laquelle, hélas ! il se jeta, avec la passion enivrée d’un
poète
, et qui coupa et barra le flot superbe dont il ét
res poésies, — Les Recueillements, Jocelyn, La Chute d’un ange, où le
poète
fut l’ange même dans sa chute, le Dernier chant d
enfin partout, dans tous ses poèmes, Lamartine se sentit au niveau du
poète
des premières Méditations, jamais il ne monta plu
j’aurais voulu voir, dans un livre étoilé et aimanté de son nom ! Un
poète
n’est pas que dans ses vers. Quand on est poète a
manté de son nom ! Un poète n’est pas que dans ses vers. Quand on est
poète
au degré où le fut Lamartine, on chante encore lo
encore lorsque l’on parle, et Lamartine, plus que personne, était ce
poète
immanent, qui poétisait tout en parlant de tout.
t tout en parlant de tout. Il était plus qu’éloquent, puisqu’il était
poète
! Eh bien ! voilà pourquoi j’aurais voulu l’enten
de Lamartine, et peut-être ne le regarderait-il pas comme un si grand
poète
, s’il n’était pas républicain. Puisqu’il parlait
Puisqu’il parlait de Lamartine, il ne pouvait pas taire absolument le
poète
, mais le républicain l’emporte, pour lui, sur le
absolument le poète, mais le républicain l’emporte, pour lui, sur le
poète
, comme la forme l’emporte sur le fond. Il dit bie
e M. de Lacretelle est presque à l’inverse du mien. Le mien, c’est le
poète
, — le poète irréprochable ! — non l’homme d’actio
etelle est presque à l’inverse du mien. Le mien, c’est le poète, — le
poète
irréprochable ! — non l’homme d’action, qui ne le
pas pour l’Histoire, si on l’entendait quand il s’agit d’un si grand
poète
, et si sa voix pouvait rivaliser avec cette grand
u des avirons soulevés quand la barque touche au rivage ! Le génie du
poète
confisquera ses fautes. Les biographies du moment
et qui peut-être le fît mourir. Du moins, il en souffrit trop pour un
poète
qui devait savoir que l’aumône, déshonorée par l’
tendue ; sa bibliothèque n’est pas là pour lui offrir les vers de tel
poète
que l’orateur invoque. Peut-être, avec le temps,
n : mais un peintre comme Eugène Carrière n’est-il pas religieux ? un
poète
comme Stéphane Mallarmé n’est-il pas idéaliste ?
ot Poésie Mesdames, Messieurs. Il est, dit-on, dangereux pour un
poète
de disserter sur la poésie. Chacun croit bien sav
* Nous aurons à chercher ensemble quelles fatalités conduisent le
poète
, de notre temps, à plus ou moins longuement ratio
nt à tous, tous estiment justement apprécier le choix qu’en a fait le
poète
. C’est le tort principal de la poésie, de n’avoir
: Qu’est-ce que la poésie ? que faut-il faire pour mériter le nom de
poète
: Chasser tout souvenir et fixer la pensée. Cha
l’art lui-même. Ce n’est pas tant de trop raisonner qu’on reproche au
poète
doué d’esprit critique. Dans bien des sourires de
us a pu démêler un peu de pitié pour ces vains jongleurs de mots, les
poètes
, qui ne concourent guère, croit-on ! au progrès d
hasard de la vie nous laisse voir, ne nous hâtons pas de dire que le
poète
ne ressemble pas à son œuvre ; songeons plutôt qu
ent de déformation : notre propre personnalité. Entre la sensation du
poète
et la nôtre, l’œuvre qui résulte de la première e
n à nous de ressentir pour notre propre compte les sentiments dont le
poète
a souffert ou joui et qu’il exprime selon la sinc
notre esprit ne peut donc être rigoureusement identique avec celle du
poète
. Mais il n’y a pas d’écart entre l’auteur et son
, et, d’autre part, entre cette double notion et l’affirmation que le
poète
ne fait jamais que son propre portrait ? Par la B
divine est en quelque sorte un synonyme de la notion humaine pour le
poète
, en ce sens que l’une et l’autre correspondent à
e, dans la création du poème, par l’angle spécial selon lequel chaque
poète
voit et conçoit la notion divine. Cet angle spéci
’est la pensée qu’exprime, dans son style synthétique, mon maître, le
poète
Stéphane Mallarmé, par cette page qu’il a bien vo
refléter, au dehors, mille rhytmes d’images. Quel génie pour être un
poète
; quelle foudre d’instinct renfermer : simplement
ntre la crainte ou l’espérance et le regret en pleurs ou souriant. Le
poète
est celui pour qui le présent existe. Une œuvre d
cette commotion a été jetée la sensibilité puis l’intellectualité du
poète
, est la condition primordiale de l’œuvre, qui n’e
s observations analogues à propos de l’œuvre musicale. Entre tous les
poètes
et plus nettement peut-être encore que le peintre
forme arbitraire, étrangère, ou peu s’en faut, à la pensée du ou des
poètes
primitifs. Quant aux grands poèmes modernes, tels
ar de longs instants de remplissage sensibles dans l’œuvre surtout du
poète
anglais. Poe estimait que cent vers sont l’extrêm
également aux économistes, aux géographes, aux statisticiens et… aux
poètes
! Plusieurs, encore que l’erreur devienne un peu
que l’erreur devienne un peu caduque, se croient en droit d’exiger du
poète
les déductions ou la morale induit le moraliste.
que. Mais j’observe surtout que ce procès qu’on fait si volontiers au
poète
, on l’épargne au peintre et au musicien. Pourquoi
ce : le signe de la vérité pour le philosophe est l’évidence, pour le
poète
la beauté. N’oublions pas qu’aux origines, la poé
de la vérité. Il est curieux de suivre dans l’ondoyante histoire des
poètes
leurs luttes contre le divin sphinx qui garde enc
tes contre le divin sphinx qui garde encore le dernier mot du secret.
Poètes
de pensées, poètes d’idées, poètes de sentiments,
sphinx qui garde encore le dernier mot du secret. Poètes de pensées,
poètes
d’idées, poètes de sentiments, ils ont tour à tou
e encore le dernier mot du secret. Poètes de pensées, poètes d’idées,
poètes
de sentiments, ils ont tour à tour infligé au con
, Hésiode, Théocrite. Il semble pourtant que l’avenir appartienne aux
poètes
de pensée, que ce trouble siècle où nous sommes l
quel intérêt assigner, dans cette grande œuvre commune, des rangs aux
poètes
qui furent les précurseurs de l’art futur ? Il es
pourtant certain que pendant le combat romantique, et tandis qu’Hugo,
poète
de sentiment, de geste et de verbe, agitait glori
ur l’avenir dans l’œuvre moins éclatante et peut-être plus durable du
poète
qui célébrait avec une extraordinaire clairvoyanc
madone. Ici, la pensée et le sentiment s’accompagnent. Mais voici un
poète
plus récent que, pour mon compte, j’admire avec p
ous l’action corrosive du perpétuel examen. Au commencement, quand le
poète
n’était vraiment que le porte-voix de l’humanité,
, quand le poète n’était vraiment que le porte-voix de l’humanité, le
poète
s’effaçait devant le poème, et c’était une énorme
e du gouvernement du monde. Pourtant la poésie n’est point morte : le
poète
, en tant qu’artiste personnel, est peut-être le c
ature à elle, qui est l’inspiratrice), ces chanteurs se sont tus. Les
poètes
savants commencent à parler. Restés les héritiers
prit critique a grandi. Il ne tarde pas à pénétrer dans l’âme même du
poète
et d’abord l’envahit en ennemi, lui imposant mill
derne, qui portent la marque indéniable d’un subjectivisme exalté. Le
poète
s’étudie et se raconte, voit en soi-même un synth
t s’il feint encore de craindre l’eau bénite, c’est une concession du
poète
au symbole de la fable. Non ! Méphistophélès repr
a Beauté et la choisit pour guide vers la vérité. C’est l’attitude du
poète
moderne, — elle atteint son plus haut période et
uvement, qui est objectiviste, est survenu à temps pour détourner les
poètes
de l’aimable abus des petits égoïsmes filés en mé
récompenses dont elles ont perdu le secret, — je ne crois pas que les
poètes
, seuls dépositaires de richesses réelles, aient l
parlent mieux que d’autres d’amour et de rêve, — musiciens, peintres,
poètes
: — vous donc, l’humanité immense, écoutez-les !
e pas tout entière en ses immédiates apparences. Elle a un sens et le
poète
est celui qui est chargé d’en révéler les splende
celui qui est chargé d’en révéler les splendeurs significatives. « Le
Poète
, dit Carlyle, est le révélateur de l’infini. » L
fini. » L’avenir de la poésie, je le répète, me semble donc être aux
poètes
de pensée qui seront doués aussi d’une sensibilit
é extrême et qui tâcheront de n’ignorer rien des secrets de leur art.
Poètes
de la pensée, qui sauront la voiler, l’embellir d
mule, je n’en sais pas de meilleure. Vous ne reprocherez donc plus au
poète
ses raffinements qui sont, au fond, pour lui, des
rit. Mais, de cette proscription je ne sais s’il faut se plaindre. Le
poète
exilé et couronné de lauriers, le poète triomphan
ais s’il faut se plaindre. Le poète exilé et couronné de lauriers, le
poète
triomphant dans la vénération du monde, ce sont d
l faut tout cela pour faire un Dieu ; il faut tout cela pour faire un
poète
. Le poète est bien cet être, ce Jésus éternelleme
t cela pour faire un Dieu ; il faut tout cela pour faire un poète. Le
poète
est bien cet être, ce Jésus éternellement ravi d’
mais les esprits dont je parle, et qui se recommandent de très grands
poètes
, estiment qu’il y a beaucoup d’art et du meilleur
té, l’humanité s’élève aussi vers plus de beauté et tend les bras aux
poètes
. L’excuse de ceux-ci, quand ils semblent parfois
où nous sommes, dans l’actuelle et très forte régression de nombreux
poètes
vers le mysticisme, en plein triomphe pratique de
ivistes. Les mystères religieux ont soudainement acquis, aux yeux des
poètes
et des artistes dont je parle, un irrésistible ch
personnellement intéressés pour ne pas apercevoir ces analogies, les
poètes
considèrent volontiers l’histoire comme une symph
le domaine infini où éclatera le dernier accord de rendant final. Les
poètes
veulent croire que telles sont les conditions de
modernes a fait plus beau que la Joconde. Voilà ce que répondent les
poètes
et je crois qu’ils ont bien raison. Ni l’idéal, n
qui était dans l’Église une expression adéquate se transforme chez le
poète
en pur symbole et signifie tout le songe du prése
e. Et, plus encore que ces orientations précises de l’inspiration des
poètes
, vous noterez le fiévreux, l’ardent désir de savo
jà : « Ce n’est plus un duel courtois, c’est un combat sérieux que le
poète
doit soutenir contre l’Isis éternelle ; il ne veu
notre espérance voudrait voir tout proche, c’est l’attitude grave des
poètes
et des artistes de l’heure présente. Ils pressent
d’affirmations : qui les lui donnera ? — Le salut est dans la main du
Poète
, cette main qui seule compte les pulsations et ch
e la juste part soit faite aux deux naturels conducteurs du monde, le
poète
et le savant. Encore, celui-ci a-t-il pour lui ce
son chemin vers l’absolu lui méritent l’estime des passants. Mais le
Poète
! — Pourtant il détient la sécurité du monde. Ce
s loin vers l’idéal moral et matériel de la vie. Est-ce à dire que le
poète
, dans la société rêvée, prendra, au propre, les g
ois, l’accent religieux de l’art, tel que nous l’entendons, oblige le
poète
à des fonctions en quelque sorte sacerdotales. L’
quoi nous plaindrions-nous ? parce que notre ombre s’est effacée ? Un
poète
a exprimé cette idée dans un poème, qu’il va vous
ont écrits avec de l’âme, et plus il y a d’âme dans un livre, dans un
poète
, dans un orateur, dans un historien, plus le livr
dans un poète, dans un orateur, dans un historien, plus le livre, le
poète
, l’orateur, l’historien sont sûrs de ce que nous
est le génie du cœur. L’âme est par conséquent le génie essentiel du
poète
lyrique ou de l’orateur, car le poète ou l’orateu
onséquent le génie essentiel du poète lyrique ou de l’orateur, car le
poète
ou l’orateur ne produiront d’émotions religieuses
ces livres ou de ces chants, l’historien de ses propres mystères, le
poète
de ses propres œuvres, quel serait donc l’insecte
sol, pour contenir les idées de l’humanité sur Dieu ou les dieux. Les
poètes
lyriques (ceux qui chantent), les auteurs des hym
s ne parlons que des lyriques hébreux, et principalement de David, le
poète
berger, le poète guerrier, le poète roi, le plus
des lyriques hébreux, et principalement de David, le poète berger, le
poète
guerrier, le poète roi, le plus complet, le plus
x, et principalement de David, le poète berger, le poète guerrier, le
poète
roi, le plus complet, le plus pathétique, le plus
âge du monde, la poésie et la musique étaient étroitement unies ; les
poètes
et les musiciens n’étaient presque toujours qu’un
s des prophètes. V Les prophètes étaient donc non seulement des
poètes
, des inspirés, mais des tribuns sacrés qui enseig
foudre divine. C’était par conséquent l’idiome le plus lyrique qu’un
poète
pût trouver tout préparé pour lui ; car tout homm
œur, et Jéhova lui-même prenait la parole à chaque instant, souverain
poète
qui parlait par le tonnerre et l’éclair dans les
et les sentiments ? Dans sa propre vie. Y en eut-il jamais une où le
poète
et l’homme aient été plus confondus en un seul cr
id dans la Bible. Nous confessons que la vie du prophète berger et du
poète
roi dans la Bible est par elle-même un poème mill
en drame, que l’Iliade. Il y a dans une telle vie de quoi faire vingt
poètes
, si David n’avait pas été déjà poète en naissant.
e telle vie de quoi faire vingt poètes, si David n’avait pas été déjà
poète
en naissant. Qu’on en juge par l’esquisse abrégée
lées des fleuves taris. Cette scène des premiers exploits de l’enfant
poète
surgit devant moi comme une pastorale de Théocrit
histoire des anciens jours. Ajoutons : et quel début pour la vie d’un
poète
et d’un héros ! XII Cette fois Saül garde D
onde fois Saül, saisi d’une fureur réelle ou simulée, pendant que son
poète
l’endort aux sons de ses vers et de sa harpe, che
es flancs des roches d’Engaddi. Nous y avons souvent dormi nous-même,
poète
sans harpe et sans épée de l’Occident. XVII
elle et dormant sur son sein, et il l’aimait comme sa fille ! » Quel
poète
épique a de pareils accents sortis du cœur ? Quel
qui fut aussi naturellement un poème épique ? y eut-il jamais pour un
poète
une source plus abondante, dans son propre cœur,
pétrir autrement le cœur de cet homme ? Aussi David est-il devenu le
poète
des âmes et le poète des temples. Lisons maintena
cœur de cet homme ? Aussi David est-il devenu le poète des âmes et le
poète
des temples. Lisons maintenant ses chants, et ess
oser cette vie avec ses hymnes ou avec ses gémissements immortels. Le
poète
et la poésie sont ici une seule chose. Il n’y a p
rtir du style figuré, qu’était-ce en réalité que cette harpe dont les
poètes
hébreux, et surtout David, accompagnait ses chant
Il paraît, d’après l’Écriture, que David, tout à la fois musicien et
poète
, avait deux instruments, l’un pour la mélodie, l’
et à la fin de la strophe, avait sans doute été inspirée aux premiers
poètes
ou prophètes hébreux par la nature de leur contré
te répétition donnait au peuple ou au chœur de s’associer au chant du
poète
, en répétant après lui ce qu’il avait déjà dit ou
abulaire universel des joies ou des douleurs de l’homme. C’est que ce
poète
était plus qu’un poète ; il était l’inspiré de l’
joies ou des douleurs de l’homme. C’est que ce poète était plus qu’un
poète
; il était l’inspiré de l’humanité passée et de l
urs du temps et du genre d’inspiration qui distingue David des autres
poètes
lyriques de toutes les langues. Voici ce passage
utres règles que l’inspiration, le délire et le génie ; le plus grand
poète
lyrique sera précisément celui qui sera possédé d
esse est sincère et sacrée, il sera David. XXVII Le premier des
poètes
lyriques profanes est le poète grec Pindare. L’ho
era David. XXVII Le premier des poètes lyriques profanes est le
poète
grec Pindare. L’homme le plus capable de le compr
avec la rapidité et l’éblouissement de l’éclair. Certes, si ce grand
poète
, au lieu de naître dans une nation vaniteuse de r
XXVIII Mais Pindare était tout simplement un barde hellénique, un
poète
lauréat à la solde de toutes les villes grecques
ne à sa gloire d’un exorde resplendissant ! « Ô Phinthès, poursuit le
poète
, attelle au timon mes mules infatigables, afin qu
venant sans cesse au prix inestimable des louanges distribuées par le
poète
à ses héros : « Comme le vent emporte le navigat
dantes engraissent la terre et la fécondent, « Ainsi les louanges des
poètes
contemporains aux hommes qui veulent illustrer le
Chapitre III. Grands
poètes
: Verlaine et Mallarmé, Heredia et Leconte de Lis
de Lisle I Disons d’abord quelques mots d’adieu à notre vieux
poète
. Des essais sur Verlaine, on en écrira longtemps,
sson triste quand un bref et indifférent écho nous annonça la mort du
poète
. Il n’y avait guère de regret dans notre émotion.
nce. Verlaine était intelligent et fin, et malin. Voyez son livre des
Poètes
maudits. Il a su donner bonne figure jusqu’au pau
le charme presque esthétique de sa démarche ingénue dans le siècle.
Poète
, il sut d’abord à merveille les secrets de son in
gérait. Il ne faut pas plus être embarrassé du vers, quand on se sent
poète
, que du clavier, si l’on est virtuose. Leconte de
parfait et charmant de l’écrivain. La grâce unique est dans l’âme du
poète
. Il a dit, comme il a pensé : Sagesse d’un Louis
rien de la dire sans l’expliquer, fût-ce en deux mots. Or la palme du
poète
serait à celui qui le plus juste sait dire les ve
volontiers un secours qu’une chronique. Ce n’était pas assez ; le bon
poète
aura mieux, et beaucoup mieux. Sans doute les jeu
cœurs sensibles et délicats se heurteront à la femme et à la vie, le
poète
de Dalila et de La Maison du Berger aura ses fidè
ne suffisait plus aux curiosités des jeunes hommes de vingt ans : le
poète
voulut bien leur « donner lui-même un Florilège,
, comme il a fait ceux de Verlaine, l’an d’avant. Le public vient. Le
poète
n’a pas été à lui ; point la condescendance habit
intitulé scolaire de pages classiques, Mallarmé méprise se montrer le
poète
aisé des anciens jours, dénie recevoir des adhési
produit. Aujourd’hui quelle est au juste l’action particulière de ce
poète
? Les uns, ne comprenant pas, croient l’objet obs
te ou de viole qui chantent sur le vers libre à cette heure plus d’un
poète
, poète, refuse de suivre la mesure au métronome o
e viole qui chantent sur le vers libre à cette heure plus d’un poète,
poète
, refuse de suivre la mesure au métronome obsédant
ur la fuite plus mesurée et savourée du rêve, le délicieux maître, le
poète
. Il nous est le Poète, celui qui sait de toutes c
ée et savourée du rêve, le délicieux maître, le poète. Il nous est le
Poète
, celui qui sait de toutes choses le Rêve. Pour so
nt l’idée était : « Le jour de fête, les jeunes artisans de vers, les
poètes
, vont visiter le Poète. Il les accueille et les e
our de fête, les jeunes artisans de vers, les poètes, vont visiter le
Poète
. Il les accueille et les encourage. Vous, vous ex
cet admirable mécanicien, vous pensez qu’on a induit de l’origine du
poète
cette facile assertion que les plus admirables de
ce qu’on n’ignore pas que les Trophées furent faits en trente ans, le
poète
agençant pendant vingt semaines les mots d’un son
vertie comprend mieux. Mais cette observation s’applique également au
poète
. Le Moyen Âge, la Renaissance, c’est par des chro
, Moschus, Théocrite, Catulle. La matière était plus assimilable à un
poète
. Plus longtemps que le glorieux panache des Conqu
venu mûr et qui se souvient tout haut. IV La mort de l’illustre
poète
Leconte de Lisle serait un prétexte suffisant à d
tillés suspensifs, décousue comme la diction de Mounet-Sully, de bons
poètes
y avaient déjà renoncé. Déjà Gautier était impass
mu et d’émouvoir sans geste. Il était seulement plus sensible dans le
poète
que nous venons de perdre, par le recul, l’antiqu
ables vers, ce qui est bien la seule œuvre qu’on puisse demander à un
poète
, de les avoir faits non seulement avec âme, avec
aux modestes. Et personne mieux que Leconte de Lisle ne fut « le bon
poète
», comme le définissait, je crois, Racine : « un
André Chénier qu’on trouverait dans son livre serait moins le Chénier
poète
, dont la gloire est faite et n’a plus besoin qu’o
ction et de courage qui a presque disparu dans l’absorbante gloire du
poète
, et qui était pourtant dans le poète, dans cet êt
paru dans l’absorbante gloire du poète, et qui était pourtant dans le
poète
, dans cet être charmant d’une imagination si divi
le courage de les écrire, et en les lisant, je ne m’étonne pas que le
poète
, qui prit tout et confisqua tout dans André Chéni
riorité intellectuelle de l’écrivain, n’a pu s’empêcher de revenir au
poète
et de finir son livre par des vers plus beaux que
s les proses du monde, et qui enterrent le prosateur dans la tombe du
poète
, à mille pieds dans les rayons de cette tombe, fa
udit, par s’embraser comme les feux du Styx pour les scélérats que le
poète
, exaspéré de cette poésie terrible, y plongea. Qu
eut sa minute de révolutionnaire. Comme Louis XVI, qui n’était pas un
poète
, mais qui avait en lui la Bonté, la Bonté tout au
s le beau tableau de David, André Chénier eut, lui, parce qu’il était
poète
, l’illusion de la Révolution française, et il se
ndré Chénier, qui avait en elle toutes les causes d’erreur qu’ont les
poètes
, dut naturellement se faire prendre à cet Idéal i
xante ans après Chénier, égara aussi Lamartine. Lamartine, plus grand
poète
que Chénier et plus coupable, car il avait vécu d
sa raison qui le distingue même comme écrivain et comme polémiste, ce
poète
! Quand il parle la langue de ce journalisme que
préférer et qu’il parla. Transformation étonnante dans un homme aussi
poète
, il fit surtout du journalisme avec la puissance
sance de la raison éclairée, honnête, impersonnelle et éternelle ! Le
poète
qui, jusque-là, n’avait chanté que l’amour, l’ami
. J’ai cherché en vain l’épithète, l’épithète révélatrice des grands,
poètes
et qui rapproche d’eux les grands prosateurs, je
cobins qui le lui grandisse, il y a aussi des idées qui le firent, de
poète
, journaliste. Comme Chénier, M. Oscar de Vallée d
res qu’une Jeanne Hachette, tout au plus ! Si André Chénier, ce jeune
poète
mort sur l’échafaud, au lieu de regarder du côté
lecteur comme la sienne, n’a pu éviter le fascinant regard qu’ont les
poètes
, même après leur mort, et qui empêche de voir en
est point particulier à Chénier, du reste. C’est une loi. Le génie du
poète
, quand réellement il existe, est si extraordinair
oire, bête presque toujours, ne l’est point quand elle ne voit que le
poète
dans le poète ! Ce sont ses jours d’esprit, à la
sque toujours, ne l’est point quand elle ne voit que le poète dans le
poète
! Ce sont ses jours d’esprit, à la gloire… Je m’e
e, un instant, que cela !… Ce ne fut qu’un instant, en effet ; car le
poète
, toujours vivace, avant d’être immortel, comprimé
lus fort qu’elle, comme l’instinct est plus fort que la réflexion. Le
poète
reparut après le journaliste. Il reparut pour mou
Justice, poème par Sully-Prudhomme, Paris, 1878. Il y a encore des
poètes
, mais la poésie se meurt ; elle languit dans l’in
de vraie inspiration, c’est le manque d’haleine, l’essoufflement des
poètes
: on ne fait plus guère que des poèmes en quelque
istent dans leur généralité et s’appliquent à toute une génération de
poètes
. Il est naturel, dans cet épuisement momentané de
r des sujets épuisés et des formes vieillies, on vit éclore parmi les
poètes
une sorte d’émulation généreuse pour retremper l’
enter hardiment ces voies infinies et libres où la science invite les
poètes
à la suivre : Torricelli, Newton, Kepler et Gal
infidèles au culte des anciens ? Mais croyez-vous donc que ces vieux
poètes
eux-mêmes, que Virgile ou l’Aveugle divin, s’ils
mère d’un âge scientifique, quelle plus haute ambition peut tenter un
poète
? André Chénier eut celle-ci comme il en eut bien
Veut rejeter sur toi sa honte et sa faiblesse ?… Il n’est si mauvais
poète
ou sot traducteur qui ne vous avertisse dans sa p
otes où se marque le plan qui va toujours grandissant dans la tôle du
poète
, où l’on sent partout, à travers une prodigieuse
licité en France par la curiosité scientifique et tenté par plusieurs
poètes
à la fois s’ébauchait presque en même temps en Al
ertain âge, à un certain degré de complication, la science échappe au
poète
; le rythme devient impuissant à enserrer la form
ingué, l’exposition des théories scientifiques et l’inspiration qu’un
poète
peut y puiser. Il est bien vrai qu’au degré de co
des phénomènes et les évaluations numériques qui les déterminent. Un
poète
serait insensé qui voudrait refaire, dans les con
du détail des expériences et de la formule précise, qui échappent au
poète
, n’y a-t-il pas pour lui, au contact de la scienc
ement un objet infini. Qu’y a-t-il de plus propre à remuer l’âme d’un
poète
, à exciter son imagination, à le tirer hors des r
d géomètre qui est aussi parmi les plus grands des philosophes et des
poètes
: « L’imagination se lassera plus tôt de concevoi
opice à la grande inspiration, tout ce qui est humain appartenant aux
poètes
, tout ce qui touche à la vie de l’âme, à ses idée
y a pour beaucoup d’âmes un état de crise vraiment pathétique dont un
poète
contemporain a su tirer un brillant parti pour so
et les grands sujets apparaissent de toutes parts. Il ne tient qu’aux
poètes
d’oser y faire d’abondantes moissons, s’ils ne tr
sies superbes qui ont épuisé le champ pour plusieurs générations. Nos
poètes
contemporains sont même, à cet égard, dans des co
encombrée de mythologie. Même dans les plus brillants morceaux où le
poète
nous donne des fragments de l’œuvre future et des
, dépouilles de Téthys. Il exprime en beaux vers ce souhait pour les
poètes
qui viendront et auxquels il fait appel, Que la
contraste singulier, elle règne encore dans le style au moment où le
poète
veut qu’elle ne règne plus dans les idées : De l
ur un plus noble ton, En langage des dieux fasse parler Newton ! Les
poètes
d’aujourd’hui ont un double avantage. De plus en
uveaux. Mais dans cette seconde moitié du siècle, peu fécond en vrais
poètes
, il s’est formé toute une école d’ouvriers de sty
stérile en grandes œuvres, il aura préparé des ressources utiles aux
poètes
qui viendront plus tard et que tenteront les suje
rument est admirablement préparé ; le public attend, quand viendra le
poète
? II En attendant qu’un André Chénier plus
ommence l’œuvre d’Hermès et tente l’épopée de la science, voici qu’un
poète
, singulièrement estimé des connaisseurs et qui da
e hasard ; il y apportait une culture scientifique bien rare chez les
poètes
. Il serait intéressant de rechercher depuis 1865,
eint dans l’excessive condensation du style ; l’élan, le mouvement du
poète
latin s’embarrasse dans la rime, qui l’arrête ou
ts. — Cet essai de traduction est précédé d’une préface étendue où le
poète
examine l’état et l’avenir de la philosophie. Luc
us sommes en défiance des effets poétiques de cet état d’esprit où le
poète
se dit à lui-même : « Sachons ignorer. » J’admire
mots que nous devons recueillir. « Dans cette tentative, nous dit le
poète
, loin de fuir les sciences, je me mets à leur éco
es durs arrêts de la science positive ; l’autre, Appel au cœur, où le
poète
invoque la conscience humaine, seul tribunal où l
la date des sinistres événements qui avaient détruit la confiance du
poète
dans la dignité humaine. La seconde nous révèle u
ité humaine. La seconde nous révèle une disposition moins sombre ; le
poète
s’est réconcilié avec la vie, avec la société, av
me un traité. Le prologue marque le lien qui existe dans la pensée du
poète
entre Les Destins et La Justice ; il reprend l’id
ais quel voile d’idéal qui en cache la vulgarité. On dirait qu’ici le
poète
traduit Schopenhauer : L’Amour avec la Mort a fa
positive, de la vigueur et de l’éclat de l’expression. On voit que le
poète
s’est mis tout entier dans son œuvre avec son goû
tique de faire l’examen de conscience du public, le nôtre et celui du
poète
, et de chercher les raisons de cette hésitation o
lleurs les motifs de cette résistance, ceux que les meilleurs amis du
poète
doivent lui indiquer pour l’aider à la vaincre un
’aider à la vaincre une autre fois, bien convaincus d’ailleurs que le
poète
ne sort pas diminué de cette difficile épreuve, q
a puissance et les limites de son art. Une des plus graves erreurs du
poète
, à mon avis, c’est le choix qu’il a fait de rythm
maître ? Plus les sujets étaient difficiles, plus il convenait que le
poète
gardât toute sa liberté pour les exprimer. Au con
faut attribuer des vers pareils à ceux-ci ; il s’agit de réveiller le
poète
de sa langueur : Mais si je lui montrais la Gloi
iste après) où tu veux. Je n’aime guère non plus ces strophes, où le
poète
exprime la loi de la faim qui fait passer son san
les vers où l’art a défailli ; c’est d’ailleurs moins au compte qu’au
poète
qu’au compte du sonnet que je veux mettre ces déf
ésiste à la doctrine, quand on en a senti l’insuffisance, l’ardeur du
poète
est contagieuse, on est ému, non de la vérité qu’
la Voix, la raison et le cœur, l’amour et la science ? Il a suffi au
poète
de déclarer que la justice fait partie de l’essen
e avoir une valeur absolue ? Il serait pédantesque de trop presser un
poète
et d’appliquer à ses conceptions la même dialecti
Chercheur, et il garde toute sa force devant la brusque conversion du
poète
. En tout cela, je ne vois pas la conviction entho
ion savante, quels riches tableaux il aurait pu tracer ! J’imagine un
poète
darwiniste, nous décrivant, nous peignant la natu
’imagination, et certes de pareils sujets étaient dignes de tenter un
poète
tel que M. Sully-Prudhomme. Il a été trop exigean
tentative même une audace et une force qui honorent singulièrement le
poète
, et s’il s’est trompé, croyons bien qu’on ne se t
ns paroles (1874). — Sagesse (1881). — Jadis et naguère (1884). — Les
Poètes
maudits (Corbière, Rimbaud, Mallarmé, etc.) [1884
ance (1897). OPINIONS. Edmond Lepelletier Parmi les jeunes
poètes
qui ont le plus contribué au puissant renouveau p
on art, plus factice et plus lâche, il n’eût, comme la plupart de nos
poètes
français, accumulé que des rimes, sans unité d’en
ints par le hasard, sur le rideau de nos désirs. Contre cette loi, le
poète
n’est pas sans s’être rebellé, mais, en somme, il
prophète russe, je sens qu’après avoir lu Sagesse je dirais au pauvre
poète
aujourd’hui couché dans un lit d’hôpital : « Tu a
peut-être le seul dont nous puissions dire cela avec assurance, car,
poète
, il domine cette époque indéniablement. [Entretie
de lui. Mais c’est lui qui n’a rien d’eux, ou presque rien, si jamais
poète
ne fut plus « personnel », — à la façon de Baudel
peut-être la supposition que du sang germain coule dans les veines du
poète
. On peut même prétendre que Verlaine est le seul
r pour marquer la place qu’on accorde en Allemagne à notre plus grand
poète
lyrique.] [Entretiens politiques et littéraires (
isait des vers comme un ange ; — un bohème qui donne l’idée d’un vrai
poète
; — un Villon buveur d’absinthe ; — un Hégésippe
lement. Ce dernier livre contient peut-être les plus belles pièces du
poète
, celles où son vers — qui n’a pas toujours cette
cité. [La Plume (février 1896).] Adolphe Retté Verlaine fut un
poète
qui croyait ce qu’il disait. À l’écart d’une trou
’aime Verlaine en bloc, comme on doit aimer, me semble-t-il, un grand
poète
qu’on aime vraiment. [La Plume (février 1896).]
ution littéraire comme le père spirituel d’un de vos deux plus grands
poètes
: M. Francis Vielé-Griffin ; de même que M. Stéph
il faut que notre admiration et notre sympathie choisissent parmi les
poètes
un nom comme un symbole, c’est de celui de M. Sté
de la fable des Deux Pigeons. Seulement, comme c’est en même temps un
poète
inouï de douleur, d’ironie et de passion, je croi
ent dans tous ses livres leur plaisir. Verlaine restera, en effet, un
poète
de l’amour et le témoin des formes que ce sentime
éreuses confusions du monde et de la divinité au sein de l’amante, le
poète
de la Bonne Chanson nous a ramenés sur la terre,
mort, son souvenir est un de ceux qui n’attristent pas. [Critique des
poètes
(1897).] Émile Verhaeren Depuis la mort de
héodore de Banville et Leconte de Lisle. Théodore de Banville fut un
poète
ironique et burlesque, autant qu’ingénu et mervei
ophe, mythologue, historien, il reste assez bellement et spontanément
poète
pour charger de science les grandes ailes tendues
oit les pairs, soit les vassaux magnifiques de celui qui fut l’énorme
poète
de notre siècle et qui tint aussi, comme Charlema
et spécial ; elles haussent celui qui les écrivit au-dessus des deux
poètes
dont nous avons parlé. L’œuvre totale de Paul Ver
qu’en grand il a exprimée, chantée et immortalisée. J’ai dit « grand
poète
». Je voudrais prouver que Paul Verlaine mérite c
Je voudrais prouver que Paul Verlaine mérite ce haut titre. Un grand
poète
est celui qui mêle sa personnalité si profondémen
réation et reconnaissance ; offre et acceptation. Parfois, les grands
poètes
se succèdent comme des antithèses. Victor Hugo f
s, des satyres et des séraphins prient Pour le pauvre homme bon et le
poète
parti Vers les églises d’encens et les riches pra
I 1er septembre 1855. Santeul, le
poète
latin si fier de ses vers, si heureux de les réci
ami plus fameux que l’omousion du concile de Nicée ; ceux des autres
poètes
sur le même sujet sont demeurés ensevelis avec le
les faire valoir ; — Santeul, qui était si fort de cette nature de
poète
et d’enfant qui tire vanité de tout, serait presq
fini encore) à ruiner son autorité comme chrétien, ou du moins comme
poète
et coryphée des fidèles. En même temps, un jeune
ne raison pour tout sacrifier de celui qui fut aussi et avant tout un
poète
. M. Montalant-Bougleux a eu le mérite de le senti
es 1650-1660, c’était encore une condition et une carrière que d’être
poète
latin. Sur la liste des gens de lettres que Chape
e Chapelain proposait aux libéralités de Colbert en 1662, le titre de
poète
latin est une qualification qui recommande plusie
estes ; il était latin et tout latin, ne voulant céder le pas à aucun
poète
et se croyant le premier, et le criant à tout ven
dit : Si l’on avait dressé à cette date (vers 1660) une pléiade des
poètes
, comme autrefois en Égypte du temps de Ptolémée P
gation de Saint-Victor à Paris. Ces deux derniers furent tout entiers
poètes
et rien que poètes, parfaitement ignorants d’aill
tor à Paris. Ces deux derniers furent tout entiers poètes et rien que
poètes
, parfaitement ignorants d’ailleurs et étrangers à
e bibliothécaire-machine. C’est ainsi que Santeul est le pur et franc
poète
. Et qu’on ne me cite pas La Fontaine comme lui di
eprésenter que lui. La Fontaine, une si parfaite et si naïve image du
poète
, a trop d’esprit, de finesse, de goûts différents
e Apollon ! Nous sommes délaissés, et une nuit profonde ensevelit les
poètes
latins ; plus d’honneur pour eux, pas un sourire
tins ; plus d’honneur pour eux, pas un sourire pour leurs chants… Les
poètes
français ont je ne sais quelle douceur qui attire
cela maintenant, car ce qui leur a plu d’abord plaît à tous. Et nous,
poètes
ausoniens, nous nous obstinons à chercher un nom
les inscriptions des fontaines publiques et des monuments ; il fut le
poète
municipal, pensionné comme tel, avant d’être le v
uvre ; il ne ressemblait pas, quand il allait par la ville, au chétif
poète
de Régnier, qui va prenant ses vers à la pipée. L
és, et même à l’avance… Sa gibecière n’était jamais vide ; c’était le
poète
replet et exultant. On commandait de toutes parts
» Ce distique lui valut une montre de cent cinquante francs. Enfin le
poète
victorin avait enseigne au soleil pour tout ce qu
passagère comme les sujets. J’ai déjà nommé du Périer, un des grands
poètes
latins de ce temps-là, et aujourd’hui tout à fait
g, pour lui marquer son estime, lui avait envoyé, ainsi qu’à d’autres
poètes
latins, une médaille d’or massif à son effigie da
fflait, était rendu… « En fait d’essoufflement pittoresque, voilà, ô
poète
latin, ce qui vaut encore mieux que ton vers, et
et au libertinage. Il y avait au premier abord chez Santeul un air de
poète
rabelaisien, de poète de carnaval ; mais quand on
y avait au premier abord chez Santeul un air de poète rabelaisien, de
poète
de carnaval ; mais quand on allait au fond, on vo
aints et des martyrs qui, rangés dans le ciel, n’attendaient que leur
poète
. C’est ainsi du moins que Santeul se fait adresse
j’en ai pour preuve des lettres mêmes, inédites, adresséés par lui au
poète
devenu néophyte et un moment repentant. Santeul,
us-Christ : il lui marque qu’à sa place il n’oserait pas se nommer le
poète
de Jésus-Christ : Vous avouez, lui dit-il, que l
re que c’est lui qui vous les a inspirées ? N’êtes-vous pas autant le
poète
d’Apollon, puisque vous avez invoqué Apollon et l
oi les larmes par où je puisse laver les taches de ma vie antérieure,
poète
trop peu chrétien ; et que tu n’aies point à me p
a lui suggéra, qui la lui dicta presque dans les mêmes termes, que le
poète
docile a suivis ; il n’a fait qu’y changer quelqu
e fut jamais, de même dans Santeul devenu auteur de saintes hymnes le
poète
resta incurable. On raconte que, lorsque ses hymn
vellement. Les philosophes, disions-nous, ont engendré le doute ; les
poètes
en ont senti l’amertume fermenter dans leur cœur,
nsée la plus intime, sa vie intellectuelle, sa vie morale, prenez ses
poètes
: vous trouverez en eux tout cela, et de plus vou
cela, et de plus vous y trouverez le germe de l’époque suivante. Les
poètes
sont des hommes de désir, et c’est leur pensée qu
. Béranger fait des odes comme Horace et Anacréon, et il n’est pas de
poète
plus populaire que lui. Le poète et le siècle ne
race et Anacréon, et il n’est pas de poète plus populaire que lui. Le
poète
et le siècle ne sont donc pas si tristes que vous
s plus grands poèmes. D’un autre côté, ajoutera-t-on, nierez-vous les
poètes
chrétiens ? Oubliez-vous le plus grand de tous, o
us Lamartine ? Manzoni n’a-t-il pas fait des hymnes sacrés ? Tous les
poètes
de la Restauration n’ont-ils pas plus ou moins fa
Les artistes, de leur côté, réclament fièrement leur indépendance. Le
poète
, disent-ils, est complètement libre, il fait ce q
vous le prophète, le vates que l’Humanité a toujours cherché dans ses
poètes
. III. Byron. Si ces principes sont vrais, l
ants grecs ou illyriens. Nous dire cela ne peut être réservé qu’à des
poètes
sortis directement des trois grands peuples qui s
ntre de l’Humanité, la France, l’Allemagne et l’Angleterre ; qu’à des
poètes
qui auront porté avec douleur les graves pensées
auront porté avec douleur les graves pensées de notre âge ; qu’à des
poètes
qui auront senti l’impulsion des philosophes du D
pulsion des philosophes du Dix-Huitième Siècle, ces prédécesseurs des
poètes
actuels ; qu’à des poètes, enfin, qui nous montre
Dix-Huitième Siècle, ces prédécesseurs des poètes actuels ; qu’à des
poètes
, enfin, qui nous montreront leur ligne de parenté
des faveurs des princes, visité par les philosophes, encensé par les
poètes
, par les musiciens, par les peintres, par tout le
poétique, ne pouvait ni l’estimer comme homme, ni le comprendre comme
poète
, menant sa vie errante de pays en pays, cherchant
ité comme d’une tempête perpétuelle, en sorte qu’en lui l’homme et le
poète
se confondent, que sa vie intime répond à ses ouv
e auréole de foi religieuse qui brille sur les œuvres des deux grands
poètes
de la France ? Pourquoi semblent-ils faire antith
our Lamartine qu’il existe un préjugé qui le fait considérer comme un
poète
chrétien, je dirais presque comme un poète sacré,
e fait considérer comme un poète chrétien, je dirais presque comme un
poète
sacré, et qui cache ainsi à la foule séduite le v
ni, sont écrasés par lui. C’est en ce sens que Lamartine est un grand
poète
religieux, quoique dévoré de doute et d’incréduli
tes les institutions chrétiennes sont écroulées. Est-ce à dire que le
poète
soit trompeur pour voiler ainsi sa pensée ? Assur
le et la Révolution qui est cette Philosophie en action, que les deux
poètes
qui ont le plus directement exprimé l’état d’anar
produit, depuis trente ans, une nombreuse couronne de penseurs et de
poètes
qui se sont rattachés au Christianisme. Ne croyez
et religieux, qu’ils sont revenus vers le Christianisme. Supposez un
poète
frappé de cette grande ruine du monde social, com
s ces grands écrivains et les a emportés sur ses ailes. Voilà donc ce
poète
tombé dans la contemplation de l’infini, de l’har
Lamennais, Chateaubriand, Ballanche, Lamartine, Victor Hugo. Quand le
poète
s’est une fois rapproché du Christianisme par le
dain et Sion ne sont que des échos sonores pour donner à la parole du
poète
un accent de foi religieuse. On se fait un paradi
de Voltaire ne ressemblaient au Paganisme. Aussi, pour apprécier les
poètes
chrétiens de notre temps, les plus sérieusement r
r la vie, c’est-à-dire à la fois la vie du Christianisme et la vie du
poète
, une foi véritable, une communion de l’un avec l’
éros marchant encore dans sa force et dans sa beauté : ainsi font nos
poètes
avec leur fiction de Christianisme ; ils commence
ve pour une réalité ? Or c’est là précisément ce qui est arrivé à nos
poètes
chrétiens. La Restauration a été le fantôme qui l
lui, mais que son aspect seul a suffi pour éveiller dans le sein des
poètes
, et qui lui est revenue par eux. Chez des politiq
rent les païens. Quant à ceux qui tiennent à la fois du penseur et du
poète
, comme M. de Chateaubriand et M. Ballanche, leur
hristianisme à toute la série des initiations de l’Humanité. Mais les
poètes
purs sont plus changeants ou plus naïfs : comme i
ment, ou ils seraient obligés de se taire ; car l’art c’est la vie du
poète
qui s’exprime telle qu’elle est au moment où il c
croyances chrétiennes se font le plus sentir. On dirait alors que le
poète
habite encore les frontières de ce monde à la foi
is pour toujours. Cette remarque s’applique également à l’autre grand
poète
dont la France est fière. On l’a déjà dit avant n
qui avait bien de quoi les séduire. Eux et M. de Chateaubriand, trois
poètes
, ont été non seulement les chantres, les bardes i
lies, il en porte encore le deuil. Lamartine fut plus spécialement le
poète
religieux de la Restauration, c’est-à-dire qu’il
nes du monde, et qui arrangèrent la philosophie exprès pour elle, les
poètes
semblèrent pendant longtemps faire de la poésie,
un idéal qu’ils poursuivaient, ne voyant pas, dans leur exaltation de
poètes
, combien les temps étaient changés et combien ce
me étant les formes essentielles et uniques de l’art, ces deux grands
poètes
ne diffèrent que dans l’emploi qu’ils en font. Il
s ont pu ou qu’ils pourront revêtir. Et remarquez que ces deux grands
poètes
, mis en parallèle sous le rapport de leurs ressem
our refaire, par besoin de forme religieuse, le Styx et l’Achéron des
poètes
ses devanciers. Cependant, comme ils présentent l
st aussi par là qu’ils diffèrent profondément de Byron et de tous les
poètes
que j’appellerais volontiers Byroniens, qui, n’ay
résultat. Si donc notre voix devait être entendue de ces deux grands
poètes
, nous dirions à l’un : « Le mystique lui-même, da
n sociale que le culte de l’art, la religion de l’art ! » Oui, grand
poète
, tu sais dire la superstition de l’Arabe, qui cro
ombres silencieuses de ses capitaines. Mythologie usée, à laquelle le
poète
ne croit pas, à laquelle personne ne saurait plus
, l’espérance et la charité lui manquent, comme à celle de Lamartine.
Poète
, d’où vient l’Humanité, et où va-t-elle ? Voilà c
s-nous. Puisque tout est doute aujourd’hui dans l’âme de l’homme, les
poètes
qui expriment ce doute sont les vrais représentan
le, la gloire et les plaisirs qui lui sont dus, et qui se trouve, lui
poète
, dans un hôpital, occupé à disséquer des cadavres
nos drames et tous nos livres, voilà l’école ou plutôt la famille de
poètes
que nous appelons Byronienne : poésie inspirée pa
elle pendant plus de quinze ans, à tel point que l’on a vu les mêmes
poètes
passer alternativement de l’une à l’autre, sans m
ts, comme Condillac des pensées. Racine est plus souvent éloquent que
poète
. L’amour de Roméo qui cherche ses rapports et ses
étoiles et le chant du rossignol, voilà la poésie. Voltaire n’est pas
poète
quand, pour peindre l’amour, il emploie tous les
ais l’auteur du Cantique des Cantiques, dont Voltaire se moquait, est
poète
quand il compare les dents de sa maîtresse à de p
gueule et en éclats de rire pour le recueil de poésies de ce nouveau
poète
, d’un nom si beau, — M. Auguste de Châtillon ! Su
oreau, qui y trouve la mort. Il est d’une autre race de buveurs et de
poètes
, lui. Il n’est ni si gai ni si sauvage ! C’est un
cordial et sincère. Je veux fortifier et réchauffer cette pensée d’un
poète
, qui, s’il a bu, je le crains bien, a bu surtout
ce, mettre la main, — une main presque protectrice, — sur l’épaule du
poète
inconnu encore, comme si c’était l’un des siens ;
et qui laisserait tout ce vermillon couler avec faste, tandis que le
poète
, en M. de Châtillon, a la pudeur d’essuyer sa ble
plus dans cette mort de toute splendeur, qui est maintenant la vie du
poète
! M. de Châtillon, comme un vrai poète, se consol
, qui est maintenant la vie du poète ! M. de Châtillon, comme un vrai
poète
, se console de tout avec le soleil ! Consolation
chose que je ne vanterai jamais assez, tant elle est rare, et dont le
poète
est doué en M. de Châtillon, comme s’il avait été
Je m’en contenterais bien. Cette idée d’une maison qu’il n’a pas, ce
poète
de si grande maison, revient sans cesse dans les
se Ouverte sur mon rêve d’or. Et vous avez là toute l’originalité du
poète
, tout le neuf d’une manière inconnue. Ce n’est en
fluence et une influence terrible dont il n’est pas le seul parmi les
poètes
à porter le poids et que je voudrais lui voir rep
nie seul est assez robuste pour pouvoir rejeter ce fardeau… Dans tout
poète
, il y a deux choses : ce que Dieu y a mis et ce q
rofondes convictions, aux grandes choses, l’influence du monde sur le
poète
ne détruit pas le don de Dieu, cette originalité
s’est abaissé, alors tout est menacé du chef-d’œuvre de Dieu dans le
poète
. Or, pour rester dans l’ordre littéraire, qui ose
al ? Voyez ! à partir de 1830 et de ce romantisme qui avait donné des
poètes
comme M. de Lamartine, M. Victor Hugo, Alfred de
accueilli avec joie et même avec tressaillement toute personnalité de
poète
qui a cherché à se dégager de la prose du temps,
il naît dans le sang versé de son cœur, car c’est là toujours que les
poètes
naissent, une fragilité comme un poète élégiaque,
car c’est là toujours que les poètes naissent, une fragilité comme un
poète
élégiaque, une créature de bonté, de simplicité,
econnaître que M. de Châtillon, triple artiste, peintre, sculpteur et
poète
, qui n’est pas un jeune homme sans expérience, et
excepté l’intérieur de l’église qui importait plus que le dehors, le
poète
va chanter la Mère Godichon, ce qui soulève… et f
homme, en regardant la pourpre et l’or d’un beau soleil couchant, les
poètes
ont aussi leurs blasons, comme les gentilshommes,
ns David à Pindare. Quelle différence d’accent, disions-nous, avec le
poète
lyrique de Bethléem ! Dans Pindare, c’est l’imagi
prédilection ! « Voici ce que m’a dit Jéhovah, ajoute à l’instant le
poète
en se transportant tout à coup dans la personne e
et incohérente comme l’insulte du guerrier provoqué à son ennemi. Le
poète
s’adresse d’abord aux envahisseurs du sol sacré ;
c les éclairs et les grondements de sa foudre dans les paroles de son
poète
, ajoute à ce chant de guerre un caractère surnatu
ces odes ou de ces psaumes, on croit voir que, peu de jours après, le
poète
eut besoin pour lui-même de la consolation et de
nent du sel sacré des maximes les livres de Salomon, son fils, ou des
poètes
persans d’une autre époque. Ce n’est plus l’ode,
personnelle de la vie de David. Si nous avons bien compris la vie du
poète
, cette ode a été composée, selon nous, pour le so
Jusqu’à quand ?… suivi sans doute dans le chant d’un front abattu du
poète
sur sa harpe et d’un long silence de son instrume
, l’espoir revient au malade : « Oh ! reviens à mon aide, reprend le
poète
; reviens, Jéhovah ! Délivre mon âme ! assiste-mo
uel esprit soudain de jubilation et d’innocence saisit tout à coup le
poète
et le malade. L’élégie se transfigure en hymne, l
aül contre sa fidélité. L’ode finit par une imprécation fulminante du
poète
contre ses calomniateurs : « Lève-toi, Jéhovah m
se repent pas, Jéhovah tend son arc et vise. » Il paraît ici que le
poète
, justifié et vengé, se complaît à chanter un cant
rgueil, dérivant de la grandeur de sa destinée, arrête tout à coup le
poète
et le fait passer de l’humilité de sa condition d
Après cette idée formidable de la puissance de son protecteur, le
poète
vainqueur et couronné revient à lui et se rend à
Puis, passant sans transition de l’ordre matériel à l’ordre moral, le
poète
chante en strophes réfléchies la sagesse de Jéhov
hovah, dans ton nom ! » XII Mais les vicissitudes de l’âme du
poète
suivent les vicissitudes de la destinée humaine.
rset bondit de la terre au ciel, du ciel à la terre, comme le cœur du
poète
ou comme les taureaux de Basan. On s’étonne que l
coupe est pleine pour moi ! » L’enthousiasme toujours figuré du vrai
poète
le ressaisit aussitôt ; il chante d’une voix immo
sur moi ! » XV Le philosophe se révèle aussitôt après dans le
poète
. Il célèbre l’immatérialité de Jéhovah pour appre
omnies ! « Ce ne sont pas les ennemis qui m’outragent ! » s’écrie le
poète
; « c’est toi, homme, qui avais ma confiance, ma
e et triste reprend bientôt l’accent de cette mélancolie que ce grand
poète
a épanchée, avant nous et mieux que nous autres m
es temps écoulés et des prodiges accomplis le rend plus pieux et plus
poète
. « Moi », dit-il, « mon âme languit après tes pa
de ton temple vaut mieux que mille dans les tentes des pervers. « Ou
poète
, ou joueur de flûte, toutes mes pensées sont à to
ssement d’une foule à l’accent jailli d’une seule âme ! Écoutez ! Le
poète
. « Glorifiez Jéhovah, car il est bon ; car sa mis
ieu des dieux, car il est bon ; car sa miséricorde est éternelle ! Le
poète
. « À celui qui a été l’architecte intelligent du
gent du firmament ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle ! Le
poète
. « À celui qui a couché la terre sur les eaux !
erre sur les eaux ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle ! Le
poète
. « À celui qui allume les grandes lampes du firma
mpes du firmament ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle ! Le
poète
. « À celui qui a fait le soleil pour le jour ! Le
leil pour le jour ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle ! Le
poète
. « À celui qui a fait la lune et les étoiles pour
es pour les nuits ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle ! Le
poète
. « À celui qui a fendu en blocs la mer de joncs
sseur. XXI Tout finit par un chœur de louange à Dieu, auquel le
poète
convie tous les peuples, toutes les bouches, tous
ise : Jéhovah ! Dieu !… » Voilà l’enthousiasme presque inarticulé du
poète
lyrique, tant les paroles se pressent confusément
nisson des échos de Bethléem, d’Horeb ou d’Engaddi ! Ce n’est plus le
poète
, ce n’est plus le prophète ; c’est la vibration d
s toutes les âmes et tous les âges ; il y a dans le cœur du héros, du
poète
ou du saint, des élans de force qui brisent le sé
e l’Océan porte les ondulations de ses rives. Telle est la voix de ce
poète
qu’on peut appeler véritablement le barde de Dieu
e pour leur prophète, toutes les âmes modernes l’ont adopté pour leur
poète
. Quant à moi, lorsque mon âme, ou enthousiaste, o
n écho à ses enthousiasmes, à ses piétés ou à ses mélancolies dans un
poète
, je n’ouvre ni Pindare, ni Horace, ni Hafiz, poèt
élancolies dans un poète, je n’ouvre ni Pindare, ni Horace, ni Hafiz,
poètes
purement académiques ; je ne cherche pas même sur
J’étais déjà dans cette disposition pour ainsi dire innée pour le
poète
David, il y a quelques années, quand je visitai l
n a si souvent touché le cœur et ravi la pensée. C’est le premier des
poètes
du sentiment ; c’est le roi des lyriques ! Jamais
’accords si intimes, si pénétrants et si graves ; jamais la pensée du
poète
ne s’est adressée si haut et n’a crié si juste ;
latin après un psaume ! Tout pâlit. XXV J’aurais, moi, humble
poète
d’un temps de décadence et de silence, j’aurais,
, avec le temple et ses édifices, sur lesquels le regard du roi ou du
poète
pouvait plonger du haut de sa terrasse. Devant lu
ues-uns de ces térébinthes, aïeux du térébinthe qui me couvre, que le
poète
sacré venait sans doute attendre le souffle qui l
ntre les chardons, les épines, les cactus et les ruines du tombeau du
poète
. C’étaient les mêmes notes que David avait entend
s, ces joies du ciel et ces tristesses de la terre qui l’avaient fait
poète
. Son âme était répandue dans cet air du soir, ins
onance de la nature, des ruines, des siècles écoulés, avec la voix du
poète
qui les a éternisés par ses hymnes. J’ouvris le p
uelque poésie dans l’âme des familles de l’Occident, ce n’est pas aux
poètes
profanes qu’on le doit, c’est au pauvre petit ber
ompatissante qui associe l’étranger, enfant de douleurs, comme dit le
poète
, à toutes les douleurs de ses frères inconnus !
ivement l’oreille je distinguai la récitation cadencée des psaumes du
poète
, qui sortait du couvent des moines latins de Terr
ous oranges, citrons et grenades, cueillis en Espagne du temps que le
poète
y voyageait, — et c’était du temps de sa jeunesse
ieux que moi. Mais, faible comme une jolie femme qui le serait, — les
poètes
comme lui sont les jolies femmes de la pensée, —
-être vrai comme : Et la collation avecque la musique, de cet autre
poète
, que Corneille, qui n’y faisait pas tant de façon
is, et que vous retrouvez aujourd’hui dans le fond de votre tiroir, ô
poète
! — J’aime mieux le cri qui termine cette poésie
mais du Roger de Beauvoir trahi par la vie, ce cri qui promettait un
poète
nouveau dans le poète connu, dans le poète de Cap
voir trahi par la vie, ce cri qui promettait un poète nouveau dans le
poète
connu, dans le poète de Cape et d’Epée et même da
, ce cri qui promettait un poète nouveau dans le poète connu, dans le
poète
de Cape et d’Epée et même dans le poète de Colomb
dans le poète connu, dans le poète de Cape et d’Epée et même dans le
poète
de Colombes et Couleuvres, déjà si personnel et p
gnifiquement féconder un homme, je m’attendais à voir sortir le grand
poète
, le poète définitif, du fond de cette riche natur
nt féconder un homme, je m’attendais à voir sortir le grand poète, le
poète
définitif, du fond de cette riche nature de poète
le grand poète, le poète définitif, du fond de cette riche nature de
poète
qui s’est tant dépensée sur les grands chemins, e
ce bouffon qui ne fut pas sublime, ce qu’il s’agissait d’être pour un
poète
comme Roger de Beauvoir, — le livre que voici ne
s ou virilement désolées que j’aurais voulu voir tomber des yeux d’un
poète
qui a eu l’honneur de souffrir (c’est toujours un
n entend et qui s’appelle Paris. D’ailleurs il en parle lui-même. Les
poètes
ont le droit de résonance ! Ils ont le droit de p
vie-là, il l’a aussi expiée. Mais il n’est pas Scarron pour cela, le
poète
de Colombes et Couleuvres, celui qui, dans Les me
maîtresse ! Je voudrais pouvoir citer la pièce tout entière ; un tel
poète
, de cette fraîcheur d’accent, ne peut pas être, n
je le sais ! Il pouvait être, dans un recueil qu’il n’a pas fait, le
poète
qu’il est, j’en suis sûr, au fond de son âme, s’i
es de la forêt du Tasse, dont on fait les flûtes divines qui sont les
poètes
. Quand je rendis compte du livre intitulé Colombe
vers qui s’impriment dans ce temps de descripteurs qui se croient des
poètes
, de tricoteurs de vers qui n’ont pas une idée ou
ruits de mon panier (Pays, 19 mai 1862). V. Les Œuvres et les Hommes.
Poètes
, lre série. 32. Michel Lévy.
que hautain ou véhément, il ne deviendra qu’après bien des efforts un
poète
comique ou un consciencieux réaliste. Il ne s’int
fort peut-être, mais avec un effort triomphant. Jacques Fréhel est un
poète
né qui a su devenir un romancier. Artiste enfin c
du complet épanouissement. Car le romancier s’est formé sans nuire au
poète
et, si tous deux ont collaboré presque également
t, si tous deux ont collaboré presque également aux Ailes brisées, le
poète
triomphe aux contes du Cabaret des larmes. N’est-
ssis parmi le caprice des lueurs, un mendiant, un peu sorcier, un peu
poète
, un peu philosophe, « trace des cercles dans les
t l’analyser et on s’aperçoit immédiatement qu’il ne comprend rien au
poète
dont il parle. Armand Silvestre est un latin. Il
frappé comme une médaille. Il a presque toujours senti, le délicieux
poète
du rêve et de la brume, qu’il n’était point fait
nconscient préfacier trouve que dans son œuvre « abondent les vers de
poète
, ceux en qui se formule une pensée dans une image
r le fait l’inepte syllogisme du critique aveugle : Les seuls vers de
poète
sont ceux en qui se formule une pensée dans une i
une pensée dans une image ; or je sens bien que Boissier est un vrai
poète
; donc Boissier doit faire beaucoup de vers-formu
à louer avant tout. — On ne saurait mieux avouer qu’on n’a compris du
poète
que ce qu’il a de moins personnel, ses tentatives
. C’est ici chose parfaitement originale et exquise ; c’est autour du
poète
et du lecteur la création d’une atmosphère de jad
e blesse. Esquisses et fresques nous donne de Boissier tout ce qu’un
poète
peut nous donner de lui, même avant d’être arrivé
s de taille, en tracer l’architecture avec l’équerre et le compas. Le
poète
, abandonné d’une infidèle, songe Dans sa chambre
on « hymne géant » Clamait vers l’Infini l’ivresse de renaître. Le
poète
contemplait la ville endormie ; elle lui paraissa
és dédaigneusement comme les promesses et les conseils de la Nuit. Le
poète
arrive au repos d’un lac « endormi comme un regar
’Idée. Le Chemin de la douleur fait suite au Chemin de l’Irréel. Le
poète
, délivré des préjugés représentés par la Nuit, la
de la souffrance actuelle semblent crier l’éternité de la douleur. Le
poète
écoute, dans la prière désolée de la femme, la gr
lyrique. Le second chant commence par l’idylle à travers la forêt. Le
poète
et la bien-aimée vont regardant dans leurs yeux l
La foule ne comprend pas ; elle s’irrite. Et des pierres blessent le
poète
; et des pierres blessent la femme. Il regrette d
… Cependant, à l’écart, la foule des esclaves délibère sur le sort du
poète
et décide qu’il sera crucifié. Le troisième chant
oisième chant nous ramène sur cette colline, devant ce calvaire où le
poète
releva la femme et lui fit partager son illusion
, et sur leurs enfants, et sur les enfants de leurs enfants ! Mais le
poète
lui adresse des paroles apaisantes et lui recomma
indre les autres forces de renouvellement et continuera son œuvre. Le
poète
est crucifié. Le poète meurt. Le jour meurt. La f
de renouvellement et continuera son œuvre. Le poète est crucifié. Le
poète
meurt. Le jour meurt. La foule s’écoule. La femme
e l’idée un peu excessive qu’Émile Boissier se fait de la fonction du
poète
. Il n’a rien abandonné des prétentions romantique
poète. Il n’a rien abandonné des prétentions romantiques. Il voit les
poètes
comme des soldats Dont les bras sont armés pour
eront, la foule doit se taire. Oui, il faut nous taire à la voix des
poètes
. Mais non pour attendre d’eux le conseil de salut
e la Mort dans le premier poème ; dans le second tous les discours du
Poète
et de la Bien-Aimée sont particulièrement riches
de passer sous silence l’autre grand mérite d’Émile Boissier : il est
poète
par la musique autant que par l’imagination. Et c
antes, et dans les visions douces et lointaines, je ne connais pas de
poète
à lui comparer. Il y a deux mètres qu’il manie av
e point d’entendre l’exquise symphonie. Je ne sais pas aujourd’hui de
poète
en vers — non pas même le génial Verhaeren, — auq
he Lacuzon] Adolphe Lacuzon est coupable de rester si longtemps le
poète
d’Éternité. Toute puissance crée un devoir et Lac
profond, claires comme le soleil, mais que les yeux aveugles des faux
poètes
ne sauraient voir. La vraie sincérité, celle qui
essentiel ». La poésie est donc simple grâce à un effort prolongé du
poète
. Elle est « révélatrice ». Elle est « la réalisat
a nature avec sa poésie immanente et l’émotion de cœur et d’esprit du
poète
, son « immense extase de conviction », sa « compr
que, malgré la main de pitié vague qui caressait sa main peureuse, le
poète
n’était plus là. Elle l’appelait inutilement ; el
es vers cités disent mieux que tout commentaire l’admirable talent du
poète
. Il est fait de gravité dans la pensée, de nobles
salue en deux sortes de poèmes une sincérité égale : dans les uns, le
poète
, ému de sa merveilleuse diversité, exprime avec f
re et brutalisent la chute. Or l’enfant qui tombe est un sensible, un
poète
, un de ceux que le choc de la vie risque de tuer
u’il aima, admirant « la vastitude de l’image céleste réfléchie », le
poète
maintenant s’évade, le cœur soulevé. Il monte l’e
est faite de contrastes inattendus, de brusqueries soudaines. Car le
poète
est complexe, savant, fougueux, amoureux du détai
le aussi de dire les ressources verbales, syntaxiques, rythmiques, du
poète
. Ses moyens d’expression — de l’alexandrin au ver
attendu et l’à-propos. Comme la science de la vie est universelle, le
poète
se manifeste observateur, mathématicien, théologi
ici à pleines mains l’or sonore des vers bien frappés et de poids. Le
poète
, par exemple, dit de son âme élancée vers la mati
éder, tel un héraut, et là me suivre, tel un page. Et je pense alors,
poète
, que c’est votre âme qui tourne ainsi autour de m
en spécial) voyons quels monuments impérissables nous ont laissés nos
poètes
classiques : Voltaire se présente avec ses épître
un volume de satyres et son admirable Lutrin ; et Lafontaine, le plus
poète
de tous, avec ses fables et ses contes. Voilà des
s et modernes dans trois autres genres, et fort heureusement pour les
poètes
du siècle actuel, ces genres sont : l’Épique, le
sentait que l’Ode inspirée et la grande Élégie n’avaient pas eu leurs
poètes
, comme l’Épître, la Satyre, la Fable. Quant à l’É
popée française ; à cette époque on trouve Ronsard et quelques autres
poètes
de la Pléiade, trop vantés alors, et surtout trop
dans cette Pléiade brillante, l’homme d’une puissante imagination, le
poète
de génie enfin, capable d’enfanter une œuvre épiq
ne pouvait sortir que de la tête d’un érudit, d’un philosophe et d’un
poète
. Le Lyrique, l’Élégiaque et l’Épique étant les pa
ed de Vigny dans le Poème. Mais avec quelle habileté ces trois jeunes
poètes
ont approprié ces trois genres aux besoins et aux
s ou dont elle n’offrait que des modèles incomplets. Il est encore un
poète
qu’il est impossible d’oublier : il n’a fait que
r la terre de France. Certes, il existe en ce moment plusieurs autres
poètes
qui cultivent avec un juste succès les quatre gen
vertueux qui fait pleurer les marchandes de modes. De tous temps les
poètes
ont souffert de l’indifférence ou de l’ignorance
miracle qui arrive de loin en loin, quelle illusion peut se faire un
poète
de nos jours, quand le Dante, le Tasse, le Camoën
que les succès du bel esprit et des grâces fardées. Honneur donc aux
poètes
dont les accents mâles et sévères ne provoquent p
ires en France, nulle part les individus ne sont plus distingués. Nos
poètes
et nos artistes doivent donc s’attacher uniquemen
la prose. M. de Chateaubriand et madame de Staël ont été les premiers
poètes
de l’époque. Beaucoup de gens s’en sont contentés
de la mélancolie de Directoire. Leur défiance durait encore quand les
poètes
réels sont arrivés, et cette défiance invétérée s
ut-être à se guérir entièrement. Si les œuvres d’André Chénier, de ce
poète
immense, sitôt moissonné par la faux implacable q
de quelques préventions défavorables, il est bon de rappeler que les
poètes
ont en général été de bons écrivains en prose, qu
vers faibles et sans chaleur. Nous rappellerons aussi que les grands
poètes
ont toujours été les hommes les plus instruits et
ur temps ; ce n’est même qu’à ces conditions qu’ils étaient de grands
poètes
. Et qu’on ne dise pas que dans un siècle comme le
des philosophiques sont portées à un si haut degré de perfection, les
poètes
ne peuvent plus acquérir la prépondérance qu’ils
s besoin d’aller chercher des exemples hors de chez elle ; ses jeunes
poètes
, nourris des souvenirs de son passé, enrichis des
séparer de la mort pour s’attacher à la vie, et tout en éclairant les
poètes
de cette nouvelle école sur leurs défauts et leur
e l’ignorance ou du pédantisme scholastique. Cependant, philosophes,
poètes
, historiens, vraiment dignes de ces noms, unissez
la comédie. C’est faire injure à Molière que de le nommer le premier
poète
comique du monde ; on doit dire : le seul, tant i
illustré, pendant deux siècles, par une succession non interrompue de
poètes
du premier ordre ; ce qui rend la Melpomène franç
rrangeant, sans les dénaturer, selon le goût de leur siècle ; car les
poètes
dramatiques (et c’est ce qui nuit beaucoup à la d
art prodigieux, et chacun avec des procédés bien différents. Ces deux
poètes
immortels n’ont rien de pareil entre eux, et c’es
ntéressant dans ses fables, si neuf par les pensées, est resté, comme
poète
et comme écrivain, bien au-dessous de Corneille e
s la littérature française par les historiens, les philosophes et les
poètes
de la nouvelle école ; pourquoi l’art dramatique
ivées de la magie du style et du jeu des acteurs, ne donnent du grand
poète
qu’une idée toujours imparfaite et quelquefois tr
êmement rares, et que les hommes de génie sont très rares aussi ; les
poètes
dramatiques peuvent se diviser en trois classes :
par des situations fraîches, des caractères créés et par un style de
poète
. Le Paria est l’ouvrage de M. de la Vigne qui a e
ssé. Nous pouvons affirmer que le ton, la couleur, toute la poésie du
poète
allemand a passé dans l’œuvre du poète français ;
la couleur, toute la poésie du poète allemand a passé dans l’œuvre du
poète
français ; c’est une tragédie d’un intérêt puissa
e souviendra enfin que ses cartons renferment une belle tragédie d’un
poète
trop tôt pleuré, et que le public l’attend. Ce qu
ttait. Du reste, il n’est pas question de vouloir détrôner nos grands
poètes
au profit d’un usurpateur, comme quelques gens de
e besoin de vérité en tout, est universellement senti, et en cela les
poètes
actuels sont plus heureux que leurs prédécesseurs
nt inséparables et qui du moins ne ressemblent pas aux défauts de nos
poètes
. Il est temps que ses chefs-d’œuvre soient reprod
rigés ; nous n’avons d’autre ambition que de faire connaître le grand
poète
anglais au public français ; si nos ouvrages sont
e Racine, ne sont pas capables même de sentir les beautés de ce grand
poète
. Ils font l’effet de ces latinistes qui sont tout
a reproduit avec génie la manière franche, l’expression mâle du grand
poète
Régnier ; et remontant aux premiers âges de notre
sification que suit l’école actuelle qui a repris aussi à nos anciens
poètes
cette richesse élégante de rimes, trop négligée d
familiarisées avec la versification d’André Chénier et de nos jeunes
poètes
, se perdent dans les déplacements de césure et da
ave et pur qui sort d’un récitatif bruyant et agité. Que peut dire un
poète
, quand il s’entend reprocher des contrastes comme
aussi de croire que tels versificateurs font mieux les vers que tels
poètes
. Le talent suit toujours le génie. Sans doute, av
ds maîtres, et il y a des gens lettrés qui lui savent gré de cela. Le
poète
au contraire arrive avec ses beautés et ses faute
en relief : voilà tout. Ces quatre hommes n’en sont pas moins quatre
poètes
divins. La critique devrait donc apprendre à se m
a Forêt de Windsor de Pope, traduction faite de verve, noble chant de
poète
, suivi d’un trop implacable silence. Mon œuvre la
elconque, historique ou fabuleux, accomplissant le fait chanté par le
poète
. Ici il n’y a point de héros, point de personnage
ective ; ils passent, comme une revue de fantômes, devant les yeux du
poète
et du lecteur ; c’est la procession des ombres da
té, dans les abîmes. Cela n’attache pas ; cela éblouit. Le vertige du
poète
donne le vertige au lecteur. En troisième lieu, u
nde, de la Perse, de la Grèce, de Rome, de l’Europe moderne même. Les
poètes
indiens chantent les aventures humaines ou divine
ce serait saint Thomas d’Aquin, car ce sont ses pensées que chante le
poète
. Mais quel poète divin ! Nous allons vous l’expos
homas d’Aquin, car ce sont ses pensées que chante le poète. Mais quel
poète
divin ! Nous allons vous l’exposer, non par l’ens
gorie et une allusion. « Au milieu de la route de la vie », chante le
poète
dans le premier tercet (strophe de trois vers), «
irai aux portes des enfers ! » « Comment j’y pénétrai », continue le
poète
, « je ne saurais le dire, tant j’étais plein de s
vèle son nom par ses œuvres. Virgile, touché des louanges filiales du
poète
toscan, le remet dans le droit chemin, en lui fai
le demi-jour des allusions. On marche à tâtons à la suite de ces deux
poètes
, sans savoir si c’est dans la réalité ou dans la
éternité, qu’on avance. III « Le jour se retirait », chante le
poète
au commencement du second chant, « et l’air rembr
s, des imprécations, des coups portés et reçus dans l’ombre, jette le
poète
dans la stupeur. Il interroge son guide. « Ce son
ne d’entre ces âmes, est reconnu par ses pareils Gloire au souverain
poète
! Onorate l’altissimo poeta ! s’écrie cette foul
ème parmi ces grands esprits. » Puis la confusion de l’imagination du
poète
jette la confusion dans ses tableaux. Électre, Én
épisode du poème : Françoise de Rimini. V Ici ce n’est plus le
poète
scolastique, c’est l’amant qui parle ; il se souv
aventure l’avait si fortement ému dans celui-ci. VI Écoutons le
poète
. Il décrit d’abord, en vers qui frissonnent, l’ou
oublier le crime. Il se souvient d’avoir aimé, il aime encore. « “Ô
poète
! » dit-il à son guide Virgile, « je serais curie
à l’haleine du même vent qui les emporte à travers l’espace ! ” Et le
poète
à moi : “Observe”, me répondit-il, “le moment où
ns la douleur, comme ils n’ont fait qu’un dans la faute ; La pitié du
poète
ému qui les interroge et qui les envie (on le rec
a poésie ou l’émotion par le beau, n’est-elle pas produite ici par le
poète
en quelques vers plus complétement que par tout u
Aussi c’est pour ces soixante vers surtout que le poème a survécu. Le
poète
de la théologie est mort, celui de l’amour est im
t, pour comble d’ennui, poursuivis et mordus par le chien Cerbère. Le
poète
y lance quelques imprécations, aujourd’hui aussi
us avec ceux de l’histoire et du temps, des rencontres inattendues du
poète
avec les âmes de ses contemporains morts avant lu
croupe (encore ici n’employons-nous pas le mot cynique employé par le
poète
) ; des démons qui mordent la langue tirée contre
englue leurs ailes ; des dialogues sans intérêt et sans fin entre le
poète
florentin et les obscurs concitoyens de sa ville,
ève les écailles du poisson ; Antée, qui prête son dos gigantesque au
poète
pour lui faire franchir un fossé des enfers ; des
un être humain comme nous, l’ homo sum, humani nihil a me alienum du
poète
latin ; cette sympathie désintéressée qui fait à
uccessivement se coucher et mourir aux pieds du père, un à un, dit le
poète
, et le faisant mourir ainsi quatre fois en eux av
ne manque là que la mère ou le souvenir de la mère absente ; mais le
poète
a senti avec un merveilleux instinct qu’il fallai
sse à se coucher sur ses pieds pour mourir à son ombre. Si l’immense
poète
n’est pas là, où est-il ? Ni Homère, ni Virgile,
ndre l’architecture fantastique de la montagne idéale sur laquelle le
poète
place son Purgatoire et où il est accueilli par C
qu’il vivait, reçoit Dante en commémoration de cette Béatrice dont le
poète
se réclame. La lumineuse sérénité d’un jour sembl
ir, s’apercevant à ma respiration que j’étais encore vivant », dit le
poète
, « pâlirent du prodige. « Et, de même qu’un messa
nt les yeux, presque à chaque page du Purgatoire. La fibre irritée du
poète
de l’Enfer s’était détendue dans un plus long exi
stinctions de la philosophie transcendante ne sont pas rendues par le
poète
avec moins de vigueur et de clarté que les scènes
ternelle justice ?… » XVII Après plusieurs autres chants où le
poète
, de plus en plus inintelligible, fatigue le lecte
s-tu point qu’ici l’homme est heureux ? ” » « Mes yeux », continue le
poète
, « tombèrent sur la claire fontaine ; mais, en m’
ncieuse de l’amant infidèle, la foi du chrétien repentant, la joie du
poète
qui retrouve sa jeunesse, son innocence et sa ver
as déjà été effacés par l’eau de ton cœur ?… » Le oui que balbutie le
poète
fut si imperceptible à l’oreille qu’il ne put êtr
, quand il avait commis ces fautes.) « Elle m’apparut », poursuit le
poète
, « de l’autre côté du ruisseau verdi par l’ombre
es visions du poème. « Mais parce que mon papier est plein », dit le
poète
, « que j’avais destiné à ce second cantique, le f
ième Partie. Le Paradis Dès les premiers vers on reconnaît le même
poète
, poète des limbes, entre les fantômes du moyen âg
rtie. Le Paradis Dès les premiers vers on reconnaît le même poète,
poète
des limbes, entre les fantômes du moyen âge et le
gien. On pressent Pétrarque et Abailard dans le philosophe et dans le
poète
toscan. Il s’épouvante des océans de lumière qu’i
oral. C’est Aristote et Platon en vers. « Ô vous », s’écrie alors le
poète
saisi d’enthousiasme, « vous qui, sur une trop pe
s en elle ! » Il entre avec elle dans la première étoile. Écoutez le
poète
. « La perle éternelle nous reçut dans son sein,
t une série de définitions de casuistes plus que de philosophes et de
poètes
. Il y a là une charmante comparaison, à propos de
u sacrifiant son fils innocent représentant d’une nature coupable. Le
poète
s’y perd dans la métaphysique la plus subtile et
y argumentent, les chefs des ordres monastiques y défilent devant le
poète
; le pape et les cardinaux y sont injuriés comme
s quinze chants d’hiéroglyphes ! XXIII Un retour de l’esprit du
poète
vers l’ingrate Florence, au dix-septième chant, r
ubmerge la poésie. Tout ce qu’on peut comprendre, c’est que tantôt le
poète
exalte, tantôt il objurgue les ordres monastiques
e en véritable délire. Les feux conversent, les flammes chantent ; le
poète
lui-même, interrogé sur la foi, répond des choses
erre ; avec une autre voix alors, avec un autre vêtement reviendra le
poète
, et sur les fonts de mon baptême je prendrai la c
aincu plus que ne le fut jamais, à aucun tournant de son poème, aucun
poète
ou tragique ou comique ! » XXV En effet, j
cie, patronne de Palerme, y chantent des Hosanna éternels. La tête du
poète
se trouble, les paroles lui manquent ; il compare
hardiment en finissant ce que nous avons dit en commençant : sublime
poète
, déplorable poème, mais impérissable monument de
us qu’eux, qu’il est malheureux pour leur littérature moderne que les
poètes
qui sont venus après le Dante, tels que Tasse, Pé
leurs disciples, ne se soient pas collés davantage sur les traces du
poète
de la Divine Comédie pour conserver à leur langue
lilée pour philosophes, des Machiavel pour historiens, des Tasse pour
poètes
épiques, des Arioste pour poètes chevaleresques,
avel pour historiens, des Tasse pour poètes épiques, des Arioste pour
poètes
chevaleresques, des Pétrarque pour poètes mystiqu
s épiques, des Arioste pour poètes chevaleresques, des Pétrarque pour
poètes
mystiques, des Dante pour poètes créateurs de lan
s chevaleresques, des Pétrarque pour poètes mystiques, des Dante pour
poètes
créateurs de langue ; mais, quoi qu’elle en dise,
7). OPINIONS. Victor Hugo Voici donc enfin des poèmes d’un
poète
, des poésies qui sont de la poésie ! Je lus en en
il manquera à votre exil le triomphe que Platon accordait du moins au
poète
: les palmes, les fanfares et la couronne de fleu
usible des formes dont jamais langage humain ait revêtu une pensée de
poète
, est d’un symbole constant, partout lucide et imm
— est lui-même un Racine ; c’est un spiritualiste de l’art ; c’est un
poète
platonique ; la chair, la réalité ; le fait lui r
n poète platonique ; la chair, la réalité ; le fait lui répugnent. Le
poète
des Méditations a en horreur tout ce qui n’est p
à ce qui en sera sorti ; il restera le nom harmonieux et sonore d’un
poète
auquel son siècle aura été trop doux et la gloire
ource des larmes si longtemps glacée se remettait à jaillir. Le jeune
poète
se révélait, dès ce premier livre, comme le Psalm
e, j’ai l’habitude de laisser à Lamartine la première place parmi les
poètes
du siècle. Le Lac, quoique la langue en ait vieil
qu’un homme ; une étoile plutôt qu’un drapeau ; un arome plutôt qu’un
poète
, né pour faire couler en beaux discours, en beaux
e passât d’artifice. C’était, pour ainsi dire, la respiration même du
poète
suspendue ou précipitée par ses souffrances ou se
caressante expression de leur inquiétude confuse. La langue aisée du
poète
ne tenait point la pensée à l’étroit, elle ouvrai
ssitôt les hommes reconnaissent que cette merveille leur est née : un
poète
vraiment inspiré, un poète comme ceux des âges an
sent que cette merveille leur est née : un poète vraiment inspiré, un
poète
comme ceux des âges antiques, ce « quelque chose
« quelque chose de léger, d’ailé et de divin » dont parle Platon. Ce
poète
, aussi peu « homme de lettres » qu’Homère, ce qu’
communs ; par là et par d’autres traits, il semble que l’âme du grand
poète
, qui avait exprimé ces choses avec tant de puissa
Édouard Rod Lamartine fut essentiellement ou plutôt exclusivement
poète
et il eut, avec toutes les puissances, toutes les
poète et il eut, avec toutes les puissances, toutes les faiblesses du
poète
. Il semble vraiment que son âme ne lui ait pas ap
s complètement, sans doute : le moment arrive toujours, même pour les
poètes
les plus admirés, où la réflexion reprend ses dro
son dialogue immortel avec Dieu, avec l’Amour, avec la Nature. Si le
poète
est incapable d’éteindre le Réel, il est aussi af
aise. Et enfin, et surtout, ce que l’on reconnaît, c’est que d’autres
poètes
ont eu peut-être d’autres qualités, plus d’art et
ux-là, des âmes plus singulières ; mais nul, assurément, n’a été plus
poète
, si, dans la mesure on ce mot de poésie exprime c
rs la voix intérieure, tour à tour douce et triomphante ; et ainsi le
poète
de l’Isolement , du Soir, du Souvenir, de l’Autom
e rythme naturel du lyrisme dans la poésie et dans l’art. [Lamartine,
poète
lyrique (1898).] Georges Rodenbach Chaque f
tains chants, le viiie , notamment, sont composés de fragments que le
poète
n’a pas pris soin de relier ensemble. Mais si la
re. Il est en effet à l’âge des chefs-d’œuvre, à cette maturité où le
poète
atteint toute sa puissance de conception et possè
uait dans ses premières années. Cette longue phrase lyrique, qu’aucun
poète
n’a su conduire mieux que lui, mais qui était sou
un tour plus extraordinaire et plus libre. Par un art nouveau, que le
poëte
créait comme ses acteurs et son théâtre, par un s
la soixante-sixième olympiade, sous l’archonte Ménon, la naissance du
poëte
Eschyle, cinq cent vingt-cinq ans avant notre ère
ans après Marathon, et l’année même de Salamine, deux journées où le
poëte
, qui célébrait ainsi la seconde, avait également
. Au temps de Salamine, nous dit encore un témoignage authentique, le
poëte
thébain Pindare atteignait sa quarantième année.
rathon. C’est là que, plus tard, pour chorège d’un drame donné par le
poëte
Phrynicus, elle avait eu Thémistocle. C’est là qu
s, lui attribue dix-sept tragédies. Comment, dirons-nous, si le grand
poëte
lyrique, né sur ce territoire thébain, qui a tant
l pas eu quelque louange d’exception ou quelque regret marqué pour le
poëte
dont il aime d’ailleurs la gravité religieuse, et
té une citation, un fait, une parole, aux dix-sept tragédies du grand
poëte
lyrique ? Il faudrait donc le supposer là tout à
re en iambes latins des monologues de Sophocle, pouvait-il oublier le
poëte
grec qui aurait uni à l’enthousiasme de l’ode la
i d’autre part on remarque, dans la liste non contestée des chants du
poëte
thébain, un ordre de poésies lié, sous le nom d’H
e d’une poésie déjà savante, mais surtout naturelle et passionnée, le
poëte
n’aspirait pas à l’universalité, à la primauté da
universalité, à la primauté dans les genres divers. En même temps que
poëte
, il pouvait être guerrier de terre et de mer comm
on générale du dévouement à la patrie ; mais, d’ordinaire, il n’était
poëte
que dans une seule des grandes et simples divisio
s de l’art, la tragédie, la comédie, le poëme lyrique ou gnomique. Le
poëte
tragique, en particulier, était à l’aise et suffi
ides trompées par Apollon, depuis les Choéphores jusqu’au Cyclope, Le
poëte
tragique, avec cette fécondité d’un art nouveau,
if semblait confondre en un seul, il ne passait pas de sa vocation de
poëte
tragique à celle de chantre lyrique, ailleurs du
est conservé même à ce sujet une belle et modeste réponse de ce grand
poëte
. Les frères d’Eschyle, les deux guerriers dignes
it « que la chose était faite dès longtemps, et pour le mieux, par le
poëte
Tynnichos ; que si à l’œuvre de celui-ci il oppos
ce qui dut inspirer et retenir dans le cercle lyrique la vocation du
poëte
thébain. Entre ces deux villes, Thespies et Tanag
o-béotienne, portant des robes ornées de franges. Comment le renom du
poëte
Hésiode, cet éveil du génie grec, dans le pauvre
dans toutes les autres cités de la Grèce. Cela même portait le jeune
poëte
de Thèbes à prendre pour unique objet de ses chan
t toute sanglante, pour ainsi dire, ne pouvait tenter l’âme élevée du
poëte
thébain. Une fois, nous l’avons vu, il avait rapp
vu, il avait rappelé et enlacé dans un de ses hymnes deux vers de ce
poëte
; mais ailleurs il maudit, il abhorre les exemple
. Panégyriste des rois de Sicile près desquels se retira plus tard le
poëte
Eschyle, Pindare ne les loua que de leurs vertus,
e rappeler Denys de Syracuse, à double titre de despote et de mauvais
poëte
. Mais l’antiquité était peu comptée alors. Voltai
obligation pour les fils et un titre d’orgueil pour les citoyens. Le
poëte
lyrique, avec son autorité sainte, dans les fêtes
Léonidas, ses trois cents Spartiates et les Béotiens de Thespies. Le
poëte
de Thèbes eut il supporter cette douleur, dans la
on de son père, riche citoyen d’Égine ; et tout aussitôt la pensée du
poëte
s’élève à la joie du patriotisme commun, comme po
traducteur m’abuse en ce moment ; mais combien cette joie réservée du
poëte
, cette tristesse du Thébain mêlée au triomphe des
fierté fidèle, et en même temps quel art délicat dans ce souvenir du
poëte
, qui, se nommant avec orgueil le nourrisson favor
urd’hui la glorieuse alliée d’Athènes ! Dans le langage elliptique du
poëte
, ce qui est exprimé fait ressortir avec éclat tan
la patrie commune et la joie de sa gloire, dans cette distraction du
poëte
qui met le mot de barbares à la bouche même des P
deux mondes ; du monde civilisé et du monde barbare ! Ce jour-là, le
poëte
tragique d’Athènes était plus grand que le poëte
are ! Ce jour-là, le poëte tragique d’Athènes était plus grand que le
poëte
même de Delphes et d’Olympie. 107. Βιογράφοι, e
guérissent. Laboureurs et Soldats ! c’est le plus beau sujet pour un
poète
. Laboureurs et Soldats ! c’est Hésiode et c’est H
’instinct du sujet, mais avait-il le détail ? Avait-il ce qui fait le
poète
?… Quand nous nous en allons en égoïstes Contempl
il toutes les promesses de son titre, et M. Autran est-il vraiment le
poète
, doué du génie des sujets auxquels il a si noblem
complète de la manière de M. Autran qu’ils ont fixée. La manière des
poètes
importe plus à la Critique que le menu ou le gros
nu ou le gros des œuvres, car c’est par la manière qu’elle classe les
poètes
et qu’elle peut les caractériser. Sauf l’exceptio
il sera toujours. Il a sa manière qui ne changera pas. La manière des
poètes
, c’est leur visage. Assurément, il y a une grande
ir, même quand il le transfigure. Il en est de même de la manière des
poètes
. Qu’ils la reprennent en sous-œuvre, qu’ils la mo
a été donnée comme notre autre visage pouvait être changée au gré du
poète
et du penseur, M. Autran serait, nous le croyons,
quetterie, à savoir : qu’avec de certains procédés, on peut créer des
poètes
, comme Vaucanson fabriquait des joueurs de flûte
u clairon, tubæ clangor ! Mais rien ne sort. L’instrument étouffe. Le
poète
de Laboureurs et Soldats a dans ses vers quelque
s grâce, — que pèche le vers de M. Autran, malgré l’effort visible du
poète
pour en travailler, sinon pour en remplir le vide
orie des travailleurs, — des hommes de peine en littérature. C’est le
poète
du labor improbus dans sa gloire manquée. Il a pr
ses qualités, telle est aussi sa manière. Évidemment, il n’est pas un
poète
à la hauteur des sujets qu’il a su choisir, et no
ne s’emparent point de M. Autran comme ils s’emparent des véritables
poètes
, dont la préoccupation, la rêverie, les pentes d’
ent Ruth, Tobie, Josué, les Machabées, — n’est pas digne de ce nom de
poète
, et encore s’il y allait ! Mais Dieu sait où il v
d’un vieux bourgeois comme Gorgibus, mais devient dans un poème où le
poète
parle toujours, d’une incomparable platitude. Vou
sans habit, ainsi qu’un pauvre hère ! Ah ! le pauvre hère, c’est le
poète
, le poète attaché à cette rime exacte qui est son
t, ainsi qu’un pauvre hère ! Ah ! le pauvre hère, c’est le poète, le
poète
attaché à cette rime exacte qui est son bourreau
ue la mâle simplicité du récit : ce serait nier la poésie et l’art du
poète
que de le prétendre ; mais il fallait un poète qu
la poésie et l’art du poète que de le prétendre ; mais il fallait un
poète
qui eût la corde militaire ; et, il faut bien le
ourquoi donc, cette vulgarité étant donnée, parler si longtemps de ce
poète
? L’auteur de Milianah et de Laboureurs et Soldat
ent la suite. * * * Il est entendu que Valéry, comme Mallarmé, est un
poète
, un grand poète. Dans le monde de la littérature
* * Il est entendu que Valéry, comme Mallarmé, est un poète, un grand
poète
. Dans le monde de la littérature pure (peut-être
vec toute la ferveur et toute la plénitude qu’il appelle du cœur : le
Poète
. Effet, en partie, d’imagination. Que Valéry soit
le Poète. Effet, en partie, d’imagination. Que Valéry soit, un grand
poète
, nous le savons, et nous le saurons peut-être, to
, impérieusement, comme une exigence de vocation poétique. Il y a les
poètes
qui savent faire des vers parce qu’ils sont poète
étique. Il y a les poètes qui savent faire des vers parce qu’ils sont
poètes
, et il y a les poètes qui sont poètes parce qu’il
tes qui savent faire des vers parce qu’ils sont poètes, et il y a les
poètes
qui sont poètes parce qu’ils savent faire des ver
aire des vers parce qu’ils sont poètes, et il y a les poètes qui sont
poètes
parce qu’ils savent faire des vers. On mettrait L
ne voit en lui aucune nécessité qui le contraigne à être expressément
poète
. S’il fait des vers, ce n’est pas que ce qu’il a
encore moins le vrai Léonard que le William Shakespeare de Hugo ou le
Poète
Tragique de Suarès ne concernent Shakespeare. Mai
celui d’une « Comédie Intellectuelle qui n’a pas encore rencontré son
poète
» et qui serait plus précieuse que la Comédie Hum
ique, ce n’est pas la musique source de rêverie qui l’intéresse comme
poète
, c’est la musique élevée sur les genoux de la mat
té se dépense à vaincre des résistances réelles. » Ces résistances le
poète
ne les trouve pas hors de lui, mais en lui. La te
technicien qui tire son nom de l’acte créateur pur, ποιειν, c’est le
Poète
. On comprend dès lors la pensée dont Valéry a ani
pas plus un philosophe, à proprement parler, que M. Bergson n’est un
poète
. Métaphysiquement tout est dans tout. Mais réelle
sophe celui qui possède et qui utilise la technique philosophique, et
poète
celui qui possède et qui utilise la technique poé
ité, un être, une efficace analogue. La raison qui a fait admettre au
poète
tel mot, tel vers, elle contient encore toute viv
e les arrangements de cette sorte nous réservent, et donner le nom de
poètes
à ceux que la fortune favorise dans ce travail. »
e nom de poètes à ceux que la fortune favorise dans ce travail. » Le
poète
, dont la fonction est de créer, et, d’une façon g
Mais surtout il ne veut pas les organiser en philosophe. En tant que
poète
, il choisit de ne pas être un esprit, et d’être u
tous ces Socrates possibles, choisisseurs et artisans, architectes et
poètes
, qui sont devenus Idées. Mais en les abandonnant
ique, qui aide à classer les profondes intuitions de Valéry. Mais, ce
poète
philosophe, s’il est autodidacte en matière philo
se sert, et dont s’était servi Mallarmé, pour esquisser la figure du
Poète
. « Pour ce héros glacial, le véritable ennemi, c’
ns l’espace où se meuvent les mortels. Pareil à ces orateurs et à ces
poètes
auxquels tu pensais tout à l’heure, il connaissai
(je veux dire, musicien pur, musicien mu si quant de musique). Il est
poète
, et c’est dans le domaine de la poésie qu’il a ré
s matériaux, la danseuse la maîtresse des mouvements de son corps, le
poète
possède les mots de la langue, avec leurs valeurs
nt les vers, la stance, le poème. Ces mots, qu’en fait d’ordinaire le
poète
? Il les plie à un usage social. Il les emploie à
hommes. C’est pourquoi, jusqu’au xixe siècle, la plupart des grands
poètes
ont été des épiques, et surtout des dramatiques.
a masse vivante et active de la poésie devient le lyrisme. Même si le
poète
emploie la forme dramatique, ou la forme épique,
ne, sinon à tous les hommes, du moins à un groupe ou à une époque. Le
poète
joue en interprète d’un public, et il trouve un p
en bloc, qu’il anime et enthousiasme en masse. Le schème universel du
poète
reste le rhapsode ; — cette rhapsodie se déverser
sume très simplement dans l’intention commune à plusieurs familles de
poètes
(d’ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à
e vulgaire ne pense choses. Mais elle est beaucoup moins familière au
poète
et surtout au lecteur de poèmes. Elle dérangera d
s flamboyantes. L’œil énorme de Victor Hugo fonctionne ici, un œil de
poète
qui voit, et qui ramène, comme le pêcheur sa pêch
aux logiques détruit logiquement par l’autre, et leur réalité pour le
poète
comme leur réalité pour le physicien consistant d
dre ou une nature de relations. C’est bien, en partie, de son fond de
poète
que Valéry s’est intéressé si vivement à Einstein
Seulement h = h n’est pas noté par un mathématicien, mais créé par un
poète
, et cela s’écrit ainsi : Car l’Hydre inhérente a
dre inhérente au héros Les équations de l’algébriste ce sont chez le
poète
les assonances et les allitérations. Allitération
elle n’atteste que le hasard ? Oui, s’il s’agissait d’un autre que du
poète
. Mais, dans le monde du poète pur, monde plein, s
Oui, s’il s’agissait d’un autre que du poète. Mais, dans le monde du
poète
pur, monde plein, sans lacune et sans désordre, i
e plus loin que la chance, et disons liberté : liberté dévolue au pur
poète
d’affecter chaque mot de la langue commune d’un e
que mot de la langue commune d’un exposant pris à la langue propre du
poète
, et que son art lui permette d’imposer au lecteur
e au vol pur Ne puisse se poser, tout humide d’azur. Cette langue du
poète
elle peut, comme les rapports métaphysiques, se p
choses, mais des mouvements. Pas de poésie sans une absence. Pour le
poète
le seul être qui manque ne dépeuple pas tout, — m
me des mathématiques les fait commander à toute matière. Pas d’âme de
poète
qui ne soit vide, et ce vide fait sa vie, fait le
ont avec une facilité singulière de son esprit à les résoudre. Peu de
poètes
écrivaient plus facilement que Victor Hugo et peu
rive à les reconstituer, révèle sur-le-champ le degré intellectuel du
poète
, la qualité de son orgueil, la délicatesse et le
absurde d’accorder la moindre valeur aux difficultés vaincues par un
poète
qui écrirait trois cents vers sans employer une f
t son plumage. En réalité elles restent libres, sauf à la rime, et le
poète
s’en dispense ou en use selon la chance des mots.
ue Valéry cherche ces rencontres de voyelles et de consonnes comme un
poète
du xve siècle cherchait les rimes redoublées et
un jour. Les Idées ont tissé leur toile dans le silence intérieur du
poète
: Nous étions non éloignées, Mais secrètes araig
n éloignées, Mais secrètes araignées Dans les ténèbres de toi. Et le
poète
brise cette toile emperlée des Idées, ces allusio
une chair et une âme, l’une et l’autre privilégiées, l’âme vivante du
Poète
, la chair aussi vivante, visuelle et verbale du P
ue Kant n’attribuait qu’à la volonté qui se donne sa loi, mais que le
Poète
attribue au vers qui en lui se donne sa forme. H
éry, dans ce dialogue, celle de la poésie, et qu’il y pense autant au
poète
qu’à la danseuse : « Ame voluptueuse, vois donc i
hangé depuis le romantisme et le Parnasse. L’école de Flaubert et des
poètes
parnassiens demandait, exigeait presque une belle
la substance réelle. C’est par tout autre chose qu’une source que le
poète
recréera une source. La réalité matérielle d’un o
a connaît, et il nie l’objet en tant qu’objet. Cette même absence, le
poète
la sent, et il la répare dans une certaine mesure
ont l’intensité n’est bornée que par les moyens limités de l’individu
poète
. Plus une image est pour nous inattendue, c’est-à
, poétique ou spirituelle, ce qui implique qu’à la limite, et pour un
poète
d’une imagination divine, tous les objets servira
’image en contrebande sous la figure de leur dualité logique. Mais le
poète
, lui, sait bien que c’est la dualité de ses image
trois volumes, ou plutôt trois plaquettes de vers que la plupart des
poètes
s’accordent à considérer comme un des sommets act
larmé désignait déjà du doigt, c’est la méditation de la substance du
poète
par lui-même, le poids de cette substance dans un
’on peut appeler soit l’antipode du lyrisme, soit un hyperlyrisme. Le
poète
ne nous accorde pas plus de confidences sur sa de
plus de confidences sur sa destinée personnelle que ne le faisait un
poète
parnassien (et Mallarmé nous montre comment le Pa
ouve évidemment l’existence d’une intelligibilité intérieure, dont le
poète
à la clef. Il en est de même pour tout poème de q
purement poétiques, et qui obligent au moins le lecteur à définir le
poète
, contrairement à Gautier : Un homme pour qui le m
ci monde moral. Nous ne sommes pas chez Amiel. La Jeune Parque, où le
poète
a voulu exprimer ce qui existe en lui de plus aut
Mais Valéry, qui le croit sans doute aussi, peut en faire état comme
poète
. Il est même curieux qu’il retrouve en poète, en
peut en faire état comme poète. Il est même curieux qu’il retrouve en
poète
, en lui conférant le baptême poétique d’une belle
à cette vis a tergo qui se confond avec l’inspiration. La réalité du
poète
en chair qu’il y a dans le Satyre, c’est un Hugo
nt un métaphysicien qui veut prendre contact avec le monde ; c’est un
poète
qui veut reprendre contact avec son art. Et en pr
le. » L’ayant posé, on ne saurait le résoudre, mais on peut si on est
poète
le sentir, et, sinon le faire sentir, du moins co
quelques traits nés de ce sentiment. Dans le Fragment de Narcisse, le
poète
élimine cette existence de l’Autre, cette multipl
une partie du poème une Dormeuse. Un beau corps ensommeillé semble au
poète
un pur contact avec l’être, avec le courant de la
des bras amoureux, mais voici qu’il est tombé dans le sommeil, et le
poète
équilibre, compare les deux possibles, en faisant
t de Ronsard : Mignonne levez-vous ! vous êtes paresseuse... Ici le
poète
souhaite que la dormeuse demeure dans son absolu,
la lumière et pour l’action, — ici ramenée à son Idée en des yeux de
poète
. Les vers d’amour de la Fausse Morte prendraient
pe non seulement à la prise de l’esprit, mais à la prise poétique. Le
poète
peut bien l’envelopper de loin dans un réseau de
me du cheval ailé — et d’une chair solide d’athlète, l’imagination du
poète
fait contracter à son tronc substantiel et dur. C
e fait une herbe ! Dans l’ode d’Amour, qui fait suite au Platane, le
poète
se fond avec une facilité heureuse dans le mouvem
étique. Dans Palme trouve conscience de lui le monde construit par le
poète
, œuvre de sa technique propre, ou plutôt équilibr
y et la poésie romantique. Dans l’ode romantique que veut exprimer le
poète
? Lui-même. Il faut que le lecteur croie le poète
ue veut exprimer le poète ? Lui-même. Il faut que le lecteur croie le
poète
, comme l’enfant par l’aigle ou l’homme par le che
e toute interprétation tendancieuse. Quant à la figure de lui, que le
poète
voudrait imposer au lecteur, diffère-t-elle beauc
’il le dit quelque part, dans le problème de rendement qui se pose au
poète
, à l’heureux possesseur d’une technique, n’entre
a poésie, considérée en elle-même et non dans le sentiment qu’en a le
poète
, mais en réalité il ne l’est pas, ou il ne l’est
a pas allégorie, mais, comme chez Valéry, symbole, et où, sans que le
poète
songe à nous communiquer une idée, un sentiment d
s à cette inévitable nécessité du métier : attendre, comme Faguet, le
poète
au coin d’un bois pour lui demander ses « idées »
demander ses « idées ». Si Valéry bergsonise, c’est un peu comme les
poètes
du xviie siècle auraient, selon Nisard, cartésia
lui plutôt que sur dix sujets qui se proposent à ma plume. Le Valéry
poète
est déposé sur un chemin par un Valéry d’amplitud
che vibrante « m’enfante » parce que mon être, et surtout mon être de
poète
, consiste à épouser cette vibration mystérieuse,
lement qui pourra jaillir, à tel moment, en lui, n’oublions pas qu’un
poète
peut fort bien se contenter d’un sujet, ou de que
sujet. Souvenez-vous de ce simple Toast de Mallarmé, à un banquet de
poètes
, toast qui, presque sans mots, plante son drapeau
ornes que des lignes vivantes d’horizon et de mers, — kiosque d’où le
poète
, Que la vitre soit l’art, soit la mysticité, la
Valéry n’en a mis lui-même à la produire. N’oublions pas que ce grand
poète
avait trouvé en lui-même plus de raisons de se ta
que de parler. Notons qu’il revint à l’art de vers, qu’il se retrouva
poète
(et poète autrement entier que dans les essais de
ler. Notons qu’il revint à l’art de vers, qu’il se retrouva poète (et
poète
autrement entier que dans les essais de ses vers
he, un sens propre, opposé au sens vulgaire qui est celui de tous les
poètes
. Le langage ordinaire appelle univers la totalité
ne sont pas des ministres socialistes. Ne prenons pas, en Valéry, le
poète
métaphysicien pour un métaphysicien poète. Il for
prenons pas, en Valéry, le poète métaphysicien pour un métaphysicien
poète
. Il formule poétiquement un objet métaphysique, e
découve en lui les lignes d’une technique possible. Une technique de
poète
ne peut pas se convertir en une technique de méta
er leur technique propre, pareil à un philosophe qui reprocherait aux
poètes
d’attacher une importance bizarre à ce que leurs
losophes, il se tient en plein dans les conditions de sa technique de
poète
. Le poète, l’artiste, n’ont guère à débattre ce q
il se tient en plein dans les conditions de sa technique de poète. Le
poète
, l’artiste, n’ont guère à débattre ce qu’ont fait
nventer : à savoir la technique propre de la critique. Dans ce Valéry
poète
métaphysicien, il est certain (et les profondes i
ais il était bien difficile à sa technique de coexister avec celle du
poète
. Appliquons-lui ce beau passage d’Eupalinos : « J
sonne » fut favorisé par l’occasion, mais plus favorisé encore fut le
poète
qui sut l’empêcher d’être pour lui-même, le gober
sens propre et figuré, ce n’est pas en réalité un sens double pour le
poète
, c’est un sens dédoublé par nous. Le feu de la pa
Il achève le Parnasse, ou plutôt il est, avec Mallarmé, avec certains
poètes
mineurs comme Stuart Merrill, de ceux qui achèven
un public raffiné et restreint peut accorder, certains moments, à des
poètes
comme Mallarmé et Valéry, la critique surtout, de
technique poétique, à savoir la technique critique, il est alors des
poètes
qui viennent aider à cette technique, et que l’ar
quoiqu’il n’en parle pas, elle republiera les Pensées d’Août, du même
poète
. Nous aurons donc ainsi, dans un format distingué
er le Joseph Delorme, ce premier recueil de vers qui, dans l’œuvre du
poète
, est le premier, de toutes manières, et dans lequ
. Sainte-Beuve a été un jour, aux yeux des connaisseurs, un trop rare
poète
pour que l’Imagination autant que la Critique ne
ofesseur (ces trois choses n’en font qu’une), a rongé le Sainte-Beuve
poète
. Joseph Delorme n’aurait pas professé. L’original
le poids de tant de connaissances, inutiles à qui a vraiment génie de
poète
. M. Sainte-Beuve a écouté les livres plus que la
qui a fait faiblir la poésie aussi dans Gœthe ; et je cite Gœthe, ce
poète
, qui n’a pas selon moi la grandeur qu’on lui donn
-Beuve. Il est devenu un artiste laborieux en vers, au lieu d’être le
poète
qu’il avait commencé d’être. Il a voulu avoir du
out) ; il ne se révèle pour la première fois que dans celle-là que le
poète
a intitulée Bonheur champêtre, et dans laquelle p
uits illuminées Et le pavé mouvant, etc., etc. Ce lyrisme, auquel le
poète
s’est assoupli par la volonté, l’exercice et surt
e d’Alfred de Musset, et avec un sens poétique qui aurait indigné les
poètes
anglais, ces premiers poètes du monde ! Les Rayon
un sens poétique qui aurait indigné les poètes anglais, ces premiers
poètes
du monde ! Les Rayons jaunes, admirable merveille
aractérisation la plus vive et la plus pénétrante de la manière de ce
poète
pathologique, que M. Guizot appela, un soir, un W
ècle répercutée dans celle d’un homme qui a les dons de peinture d’un
poète
. Le monde extérieur qu’il décrit passe à travers
urs eu avec lui-même cette sincérité poétique du Joseph Delorme, quel
poète
ne serait-il pas devenu, quelles autres émotions
z voir ce qu’il en a fait ! V Quand on est d’organisation aussi
poète
que le fut l’auteur des Poésies de Joseph Delorme
travers tous les travaux d’érudition littéraire auxquels se livra le
poète
, guéri (voulait-il) de cette hypocondrie puissant
s les unes des autres, montrent à quel point le Joseph Delorme que le
poète
s’était cru arracher du sein, était toujours près
r et de reparaître, du fond de cette organisation qui, chez les vrais
poètes
, a la profondeur d’un abîme. Quelques-unes de ces
t il ne l’était pas ! Heureusement il roulait encore dans la veine du
poète
quelques gouttelettes de ce poison qui avait donn
mes d’un Joseph Delorme qui se survit ; par exemple, dans celle où le
poète
ne s’est jamais mieux peint, parce qu’il veut qu’
e professeur avec sa préoccupation des modèles anciens, ont envahi le
poète
, le poète naïvement et cruellement descriptif, qu
ur avec sa préoccupation des modèles anciens, ont envahi le poète, le
poète
naïvement et cruellement descriptif, qui peignait
leurs, quelles que soient les dates de ces pièces où je le trouve, ce
poète
d’ordre décadent et composite, M. Sainte-Beuve n’
s, mon fils ! Nous ne sommes plus un misanthrope, et pour preuve, le
poète
qui naguère en avait les défiances fait précéder
as très grande ; mais au point de vue de la puissance qu’exercent les
poètes
sur leur pensée, elle a son intérêt et doit, selo
y tromper, ces deux choses qui sont consubstantielles dans les grands
poètes
, leur moralité et leur génie, et font du tout, qu
Delorme, nous a si intimement pénétrés, allez, M. Sainte-Beuve, alors
poète
et observateur, et inspiré pour son propre compte
u contraire l’Augustin vrai que je cherche, l’Augustin dans lequel le
poète
veut fondre le René pour en faire un type inatten
grand fleuve de religiosité sentimentale et de vague christianisme le
poète
des Consolations. C’est un Lamartine, en effet, à
qui laisse le cœur froid et n’a jamais consolé personne, pas même le
poète
qui n’est plus cet énergique fouilleur d’âme que
olations. VII Et cet artiste en mots a diminué encore (comme le
poète
dans Les Consolations avait diminué) dans le troi
n du lettré qui, en M. Sainte-Beuve, s’est substitué graduellement au
poète
. Mais les Pensées d’août attestent plus vivement
à mi-côte de tout, est le lieu où il a chuté, et cela a été, pour un
poète
comme il l’était, tomber assez bas que d’y descen
l a été un écho… à s’y méprendre quelquefois ! Mais la voix ! mais le
poète
? Il peut rédiger l’épitaphe pour le tombeau du p
voix ! mais le poète ? Il peut rédiger l’épitaphe pour le tombeau du
poète
qu’il placera aussi sur son coteau modéré. Il n’e
ins souvent, un sens bien à eux, un timbre distinct, un accent de fin
poète
. Le roitelet, c’est un aigle, pour les roseaux !
e la Chine, son affaire était faite ! Roitelet, verselets, poésies et
poète
, vaudraient aujourd’hui cent pour cent de plus da
euls leur fécondité et peuvent vivre impunément, n’importe où. Il est
poète
, ce n’est pas douteux, et nous le prouverons tout
olontaires. C’est une loi du temps et de tous les temps que quand des
poètes
grands ou petits, vrais ou faux, immortels ou éph
aut de M. de Gères ! Il n’imite pas pour imiter, mais il rappelle les
poètes
de son temps, et il les rappelle parce qu’au lieu
ères ne sait pas ou peut-être a-t-il oublié que la fraternité tue les
poètes
autant que les peuples, et qu’ils doivent ressemb
tour Seule ! C’est ainsi, en effet, que s’élèvent les
poètes
. Seulement ils ne sont pas muets, eux, et leur me
ur seule, à toute page du livre d’aujourd’hui (et on le regrette), le
poète
qui souvent y poind cependant fin, acéré, brillan
té privée, nous ferons, comme critique, ce que lui n’a pas fait comme
poète
. Nous raturerons hardiment la moitié au moins de
utre moitié ! III Ce serait presque une anthologie avec un seul
poète
, — une anthologie non pas grecque de sentiment, c
un disque, car, chez les Grecs, rondeur voulait dire perfection ! Le
poète
des Verselets est au fond un artiste ingénieux, p
ême quand il la soigne le plus, n’est pas chez lui comme chez tant de
poètes
de ce temps l’unique préoccupation de sa pensée.
de sa pensée. Il n’est point pour la Beauté stérile. Ce n’est pas un
poète
d’art pour l’art. Il ne creuse pas de coupes dans
Ses verselets ont toujours la prétention de dire quelque chose, à ce
poète
qui a autant de bon sens qu’un prosateur. C’est u
ans la mélancolie de l’élégiaque cette virilité. Il est bien moins le
poète
d’un sentiment trompé ou blessé que le poète rési
té. Il est bien moins le poète d’un sentiment trompé ou blessé que le
poète
résigné à la vie et à tout ce qu’elle renferme d’
te fait par l’âme condamnée, il y en a plusieurs. Ils y sont tous. Le
poète
n’en a omis aucun. IV Nous avons cité une d
i et éprouvé souvent, il faut un grand espace pour rendre compte d’un
poète
et d’un poète inconnu, pour le faire comprendre,
ouvent, il faut un grand espace pour rendre compte d’un poète et d’un
poète
inconnu, pour le faire comprendre, accepter… ou r
tiste », qui a su aimanter autour des Ecrits pour l’art b de nombreux
poètes
, et parmi eux d’anciens symbolistes. L’année 1893
té celui qui a su réunir pour une ultime rencontre, en 1886, les deux
poètes
restés à distance depuis l’époque du Parnasse ? T
le grand poème sacré, dont l’auteur était en même temps le savant, le
poète
et le prêtre. J’ai traité la question dans mon vo
n, nous trouvons dès le xiiie Gauthier de Metz2 et Brunetto Latini3 (
poète
« scientifique », souligne avec intention Gustave
ène Lemercier malgré ses imaginations étranges, et André Chénier. Les
poètes
philosophes, mais, par leur pessimisme, en contra
r pessimisme, en contradiction avec la Science et somme toute restant
poètes
égotistes : de Vigny, Leconte de Lisle, Sully Pru
ité, de ses propres pré-conceptions, Symbolistes avant la lettre ces
poètes
ont regardé l’univers et l’ont à leur gré dissoci
manière de Mallarmé et les Jeux d’inanité non point même sonore des «
poètes
Rhétoriqueurs » du XVe siècle ?… Que si maintenan
lles, ainsi que nous en rencontrerons l’assertion de la plume même de
poètes
et critiques Symbolistes, l’on peut prétendre que
enseignait l’anglais (tous, nous avions été en classe d’allemand), un
poète
peu, connu et assez étrange, qui tout le temps de
s. Sur les données évolutives, et immédiatement requises, non par les
poètes
mais par les prosateurs Naturalistes qu’elle élar
e »6, et de sa voix aux savantes sonorités nous lisait avec amour ses
poètes
. Quand vint Léon Dierx, et son nostalgique poème
rumeurs » et ouvris alors une parenthèse pour protester « qu’un seul
poète
, un grand poète, avait des vers pareils », en exa
vris alors une parenthèse pour protester « qu’un seul poète, un grand
poète
, avait des vers pareils », en exaltant du « Faune
t il reproduisit avec erreurs et désordre (1908). Journaliste pressé,
poète
socialiste, et pamphlétaire, spontané et tellemen
stes » et plus tard, du Salon des Humoristes… Puis Verlaine donne des
Poètes
maudits qui paraîtront en 1884, les Etudes sur Ma
t et conscience », et Francis Enne : « ils ont compris qu’il était un
poète
oublié : Paul Verlaine… » … Il en était ainsi, su
enta à Armand Silvestre13. Bedonnant un peu, accueillant et gai, mais
poète
, se passionnant à parler poésie, Silvestre me don
n est discutée passionnément », M. G. Walch14 dans son Anthologie des
poètes
français en expose succinctement les volontés nou
Son livre de débuts, dit de son côté M. Van Bever15, qui révélait un
poète
ne procédant d’aucun maître, et dont la Préface,
ression musicale sur toute la génération montante, sur quasi tous les
poètes
du divers Symbole de préciser les principes et l
de la vie. Un seul trait étrange en ce masque si intellectualisé : le
poète
de l’Après-midi d’un faune avait les oreilles lég
n soi. Une grande émotion passa par son visage : — Et puis, mon cher
poète
, dit-il doucement, lointainement, tout se résume
ma Bibliothèque, près de Corbière et de Verlaine et de Mallarmé, des
poètes
pour lesquels mon affection artistique est grande
t, et, le pont traversé, c’est Valvins et tout de suite la maison du
poète
, sur la rive d’une Seine large et calme comme un
de son talent à manoeuvrer cette voile, évidemment heureux, alors que
poète
cependant, en même temps que marin attesté par le
l a donné à cette Revue en les révélant, de premières études de ses «
Poètes
maudits » que l’éditeur Vanier publiait en 84. No
maintenant, en émoi encore amorphe d’âmes chercheuses de soi-même des
poètes
avides d’autre chose qui sont entre autres : Jean
propre apport de pensée ou d’expression parmi les premiers essais des
poètes
tout à l’heure nommés ces essais, quand pourtant
che, quand ensuite l’on suppute le sens de pareille impulsion vers le
poète
retrouvé des Romandes sans paroles et de Sagesse,
d’intuition du Moi participant d’elle. Aux premiers mois de 1885, les
poète
que l’on nomme « Décadents » autour de Verlaine,
évélé à la nouvelle génération, disions-nous, par la publications des
Poètes
maudits — mais son nom ignoré était allé égalemen
emble que ce livre surtout, a écrit Van Bever, décida de la gloire du
poète
». Je trouvai là, de mardi en mardi, arrivés avan
le » non point Mallarméen cependant, mais qui, pour moi demandant du
Poète
une évocation de la Vie toute, représentait la le
la longue opiniâtreté satirique de la « Jeune Belgique » dévouée aux
poètes
de réaction parnassienne, comme Valère Gille, Alb
Gilkin… … Durant ce temps, aux Mardis de Mallarmé étaient venus deux
poètes
nouveaux, en qui tout de suite quelque chose de d
tenaient latent tout le devenir d’art lointainement évocateur du pur
poète
des Poèmes anciens et romanesques, de Tel qu’on s
coordonnée et, dirons-nous, un peu monstrueuse, de ce grand et inégal
poète
, qui, à travers ses erreurs et les sautes de pass
oureuse vers la pureté et l’ordre ! Or, à l’adresse que me donnait le
poète
des Fêtes galantes, c’était — une hésitation long
evant le comptoir et, quand il m’eût présenté au « patron » : « jeune
poète
, vous savez ! », il commanda du vin : Et pas du b
après ? Je témoignai de tout mon respect, de mon admiration, pour le
poète
de « Sagesse ». Mais quelque chose de mauvais ven
re particulièrement, demain, le naissant « Symbolisme ». Verlaine, le
poète
attendri, intense et gracile, conscient de son ar
es et contemplant en Mallarmé sa propre gloire, alors devint vraiment
poète
des Fêtes galantes, de la Bonne chanson, des Roma
à l’égard de Mallarmé. Verlaine allait avoir quarante-deux ans et le
poète
de l’Après-midi d’un Faune n’était son aîné que d
Vers Novembre de 85, vint ou plutôt revint aux Mardis de Mallarmé un
poète
éloigné de Paris depuis cinq années mais qui, dou
ose d’approchant ! « Je me tus, terrorisé ! » dit plaisamment le doux
poète
des Gammes. Je n’étais pas encore l’un de ceux, s
ntistes, écrit Van Bever en son Anthologie. Et d’autre côté, dans les
Poètes
français contemporains que G. Walch, il est dit :
i selon un éclectisme très averti, avec tendance progressive vers les
poètes
nouveaux venus. Elle compta les noms de Coppée, C
e prime emprise de Baudelaire sur lui, l’Art Symbolique alors que de
poètes
s’avérant de premier plan seront apportées de sub
poser des hypothèses, et par les qualités d’émotion que suscite en le
poète
la recréation consciente de l’Univers en lui. Pou
trange Traité du verbe, le plus sincère et le plus vrai manifeste des
poètes
de demain. M. Ghil a d’abord l’allure d’un sous-l
ute la bravoure et toute l’audace. M. Ghil est jeune, et, de tous les
poètes
qui font du bruit en cette époque, il nous paraît
it prétendre pourtant que le signataire de cet Echo aperçût là, en le
poète
dont il détachait ainsi le nom, le promoteur d’un
n seul esprit documentaire, les Revues principales où s’expriment les
poètes
nouveaux, généralise-t-il sous le terme « Décaden
ier Donc, l’année 86 se termine sur l’agitation produite parmi les
poètes
et la presse par la parution du Traité du verbe e
Revue qu’il mettait exclusivement au service de mes théories, et des
poètes
qui voudraient se grouper autour d’elles. Le prem
. Pour d’intelligents et probes regards ouverts sur les agitations de
poètes
en les derniers mois de l’année 1886, énonçait la
en février 87, un passage de mon étude était à retenir : « Naguère le
poète
de si exquis et lointain talent, M. Henri de Régn
des vers sur une phrase écrite par Théodore de Banville, vœu du noble
poète
des Exilés réalisé par Paul Verlaine, qui préféra
inité du talent (qu’explique d’ailleurs une identité de race) avec le
poète
anglais Charles Algernon Swinburne, un barbare su
ied, le mode qui détruit la mesure générale de l’alexandrin, et où le
poète
procède par coupures rythmiques — qu’il rend sens
omédies. Mais Henri de Régnier parle de Swinburne (« épris du Rythme,
poète
d’épopée, plein du grec », a dit Maupassant en se
a et n’aura point même ampleur d’inspiration : il reste, somme toute,
poète
égotiste. Et il n’énonce pas encore de théorie ex
de dans ses réalisations toutes personnelles du Vers)libre, en 87, le
poète
artiste des Palaisentre plus avant dans la voie d
temps morale et esthétique par où passa presque névropathiquement le
poète
des Moines… Il m’en avait écrit, en Janvier, en m
antique. Mais mon dessein est de consacrer quelques pages à part à ce
poète
puissant et complexe, entièrement personnel quand
e que ce livre ne soit « qu’un » poème, en une œuvre-une. Bien que le
poète
n’ait pu encore en ce livre essentiellement doux
l’Œuvre et l’évolution de Mallarmé, qu’il me semble nécessaire à tout
poète
nouveau-venu de passer par l’enseignement du Maît
int d’Emile Verhaeren (« Art Moderne », Bruxelles, 24 avril 87) où le
poète
qui venait de terminer les SOIRS en se montrant e
r Avril, et Draner silhouetta un très vieil Académicien couronnant un
poète
lyre au dos et genou en terre : devant lui un li
les attardés de la poétique d’hier. Et l’intérêt commençait avec les
poètes
du Centre devenant vite Centre-gauche, s’accroiss
e à ordonner selon les puissances poétiques et le tempérament de tout
poète
. Quant au Vers lui-même : Pour « sa merveilleuse
M. Francis Viélé-Griffin, il n’est pas un théoricien. Il juge que le
poète
doit être un intuitif, il n’a confiance, pour ce
issait depuis près de deux ans, publiant et les Aînés et les nouveaux
Poètes
, attentive au mouvement qui venait de Paris. Nous
Bellement, un article d’Ernest Mahaim avait présenté aux lecteurs les
poètes
des « Ecrits ». Durant un an et demi environ, tem
aleur documentaire la constatation de Gustave Kahn : « Mais parmi les
poètes
, de ceux qu’on rencontrait chez Mallarmé, nous so
on départ sur des données science et ses directions philosophiques («
poète
ne procédant d’aucun maître », selon le dire de V
contemporaine des lettres françaises(1914), Florian-Parmentier51, le
poète
de Par les routes humaineset de l’épique Ouragan,
et c’est là, nous n’en pouvons douter, ce qui a éloigné peu à peu les
poètes
de M. René Ghil… suivre le maître de la Poésie sc
la discipline de l’Ecole Scientifique était faite pour décourager les
poètes
à l’inspiration mobile et impulsive, tout autant
cherché est donc atteint ». D’autre part, d’une remarquable Etude du
poète
et critique John. L. Charpentier52, en l’Antholog
nous voulons le dogme scientifique. Nous avons appris la Science, et,
poètes
, nous la voulons poétiquement synthétiser. En des
ent et intégralement le Traité du verbe (édition dernière, 1888). Aux
poètes
qui en lui estimèrent présents la seule nécessité
correspondances idéales par analogies d’images nuancées), le délicat
poète
suggérait son imprécise mélancolie, sa nostalgie
’importance de cette technique nouvelle sera de permettre à tout vrai
poète
, disait-il, de concevoir en lui son vers ou plutô
nce prosodique très avertie, Gustave Kahn poussait à l’extrême, et en
poète
suavement mélodique, les recherches de Becq de Fo
es et Lumignons a conté avec verve l’incident, qui émut grandement le
poète
des Palais nomades. Ensuite, de Nion entendit que
Echo de Paris », Nestor (Henri Fouquier)56 cite six ou sept vers d’un
poète
des « Ecrits » et déclare que « l’esthétique du G
e Paris et de tous points de la Province, un approchement de nouveaux
poètes
de qui la sincérité venait, simple et désintéress
espect et compliments, et en vint à la question. Les nouveautés de ce
poète
Français l’avaient vivement intéressé, mais surto
dre que c’est là un signe irréel, un dessin géométrique selon quoi le
poète
rend saisissable le mouvement du Monde, son dével
rcure de France » — Intellectualité, anarchie et idées sociales — Les
poètes
ésotériquesL’incident Sarcey-René Ghil et la pres
galement, visibilité de ces accentuations au gré de la sensibilité du
poète
, par des retours à la ligne. Somme toute, en les
inuellement mis en pratique désormais, de Théodore de Banville : « Le
Poète
coupe son vers comme il l’entend. » Les « Entreti
rnier qui, devant un nombreux auditoire, a parlé des écrivains et des
poètes
socialistes de la génération actuelle. Le confére
urmont parle très mal de Maupassant, plus mal encore parle de Zola le
poète
des Cornes du faune, Ernest Raynaud : « Zola, c’e
que « personne. n’a eu le courage de lire le livre ». Ernest Raynaud,
poète
« roman » avant la lettre, exalte d’autre part Ma
us, à Ronsard, à La Fontaine, à Vigny en la personne de Jean Moréas,
poète
Français ! ».Nous étions à l’heure où Moréas, rev
à la rédaction du « Mercure de France » ! Fidèle m’était également le
poète
de grande sincérité, qui ne paraîtra instable en
déalistes qui sont en lui, tout naturellement attirera à lui tous les
poètes
du Symbolisme : c’est Pierre Quillard, Ferdinand
resque éphémère remous parmi le « Symbolisme », voici d’une genèse de
poètes
et d’écrivains ésotériques mages et occultistes.
Salon de peinture). De Guaita en est le Grand-Maître. Les principaux
poètes
et écrivains ésotériques sont Albert Jhounet, Vic
ique-scientifique de lui procédant : il aperçoit les philosophes, les
poètes
de l’ère nouvelle, et dit… ». Suit un extrait d’A
ouvelle, et dit… ». Suit un extrait d’Article sur le devoir social du
poète
, qui naturellement n’a rien à voir avec le Magism
ndre, il faut une clef : quelques méchantes langues prétendent que le
poète
prête la sienne, qui est une clef de Garangeot. V
e le prier de comprendre ce que moi et mes amis représentions : « Les
poètes
des « Ecrits pour l’Art », parce qu’ils travaille
ne comprend pas. M. Sarcey a aussi vite fait de dire de tels ou tels
poètes
, chercheurs d’harmonies subtiles, de pensées non
de leur dire très nettement leur fait » dit M. Sarcey, en parlant des
poètes
de la Jeune-Ecole. Il ne nous paraît pas qu’il y
posés ainsi que Ronsard et Du Bartas : c’est tout ce qu’il a vu en le
poète
de la Création en effet… Je n’aurai point la sévé
dons de sonorités verbales et de Jeux de syntaxe et nierai, avec le
poète
d’Antonia et de Mari magno, que Moréas ait été Sy
ver groupés en solennité autour du Parnasse, voire du Romantisme, les
poètes
qui avaient voulu en être la négation et qui, ent
», et, après avoir vanté le seul Parnasse et protesté que de tous les
poètes
vivants le plus digue d’admiration était Armand S
e laissa pas tout d’abord d’être visiblement imbu de plusieurs grands
poètes
qui le précédaient à peine. » Mais « le titre de
t des anciens et des nouveaux-venus du Symbole, en même temps que les
poètes
qui s’essaient à des réactions néo-quelque chose.
en s’écriant : « Quelle admirable France qui ne cesse de produire des
poètes
, encore des poètes !… » (Bien qu’il me sut irrédu
elle admirable France qui ne cesse de produire des poètes, encore des
poètes
!… » (Bien qu’il me sut irréductible, il devait p
qui l’avait pour critique littéraire, il consacra immédiatement aux «
poètes
nouveaux », une série de Médaillons qui s’évertua
et qui, par surcroît de ridicule annonçait les Vingt-huit jours d’un
poète
! de Charles Morice, quel outrecuidant résumé de
Allemand. A cette heure, là ne connaissait-il point assez les autres
poètes
du Symbole, et trop Moréas ? Mais il m’écrivait d
sentiment, à la passion Aux classifications arbitraires un groupe de
poètes
se refuse, qui ne convient pas que le vrai, le dé
arme spécial de la trouvaille émotrice qui est la caractéristique des
poètes
anglo-saxons — et aussi de M. Vielé-Griffin, n’en
es pensers et les choses Asiatiques. D’autres, depuis. Et le puissant
poète
Russe Valère Brussov (en la Revue « Viessi » la B
ée vers l’inhabituel et le rare qui a fait dire à M. Merrill que « ce
poète
ne ressemble à aucun autre ». De là l’immense imp
euvent tarder à venir et qui, philosophes ou critiques, romanciers ou
poètes
, réalistes ou fantaisistes, se seront résolument
n Jean Royère et en la « Revue de l’Epoque », à propos de Lamartine,
poète
social, 1922), constituent matière d’un volume et
esponsabilité est la mienne. Maintenant, avant d’évoquer le groupe de
Poètes
d’âme aussi intrépide et d’une solidarité de pens
ente parole, vertement rétorquée par les saltants Siamois. Quant au «
Poète
», son portrait est tout particulièrement traité
bre clair, argentin, répétant : « Voulez-vous une cigarette ? »… Le «
Poète
» était moi-même qui n’intervenais au dialogue qu
s faut du Mystère, cherchez-en la dedans, et vous en trouverez ! Le «
Poète
», imperturbable, avait le dernier mot : — Voulez
ience pour délivrer l’Humanité, il pouvait vraiment parler devant des
poètes
, même non « scientifiques » tant il était d’églo
i, au Sud-Ouest, et en Belgique voire au Portugal, représenté par le
poète
Eugenio de Castro. Beaucoup, qui correspondront l
ne me disait-il pas d’ailleurs « qu’il était musicien et quelque peu
poète
… » Or (et il sied le retenir, comme planter une
ter une première pierre de témoignage sur la route d’un devenir), les
poètes
qui venaient d’isolée spontanéité se grouper aux
tendant à son harmonie à travers le heurt de ses luttes, imposait au
poète
notre concept du cerveau humain devenant connaiss
), un article apologétique très sur le « criminellement dédaigné » le
poète
de la Création du monde. Nous le retrouvions avec
emple que vous donnez qui m’ont davantage ancré en cette idée, que le
Poète
doit être un savant aussi… Mon rêve depuis longte
même de tout mon vouloir vers vous et à vous. (Anvers, juin 91). Du
poète
de Flumen et de Bois ton sang, Pierre Devoluy78 (
é par les méditations de la vie à une poésie plus large, où l’on soit
poète
au sens antique — et prochain — du titre, de chan
ous (et cet allant et clair Marcel Batilliat, aux « Ecrits » l’exquis
poète
musical et rythmique — et qui le demeurera, lorsq
de « Rythme et Synthèse », 1922). Fantaisie imaginative d’un magique
poète
pouvant tous les modes, qui commence en sorte de
e Critique scientifique. La même activité perdure en Moreilhon, et le
poète
de qui imprègne continuellement l’inspiration une
’en les principes de la Poésie-scientifique trouvaient à les unir les
poètes
des « Ecrits », il est mieux de l’avoir de quelqu
er partout la Synthèse à l’Anecdote. C’est notre vouloir d’exiger des
poètes
de l’avenir un thème longuement pensé, sur lequel
J’en avais remis le titre sur sa demande amie, et pour une année, au
poète
de verbe si délicatement musical et de pensée phi
. Par une plaquette, Eurythmies, parue en 1904, il se révéla lui-même
poète
original, pénétrant, d’un rythme étrangement musi
aès, en Belgique, Sadia Lévy. Y arrivaient, aux derniers numéros, les
poètes
d’un groupement nouveau qui devait ensuite se dis
roupement nouveau qui devait ensuite se dissocier, plus prosateur que
poète
: René Arcos, Georges Duhamel, Alexandre Mercerea
de l’homme et de l’universel en rapports connus par la Science, et le
poète
un poète de la Science »… C’est en tant que « poè
e et de l’universel en rapports connus par la Science, et le poète un
poète
de la Science »… C’est en tant que « poète scient
la Science, et le poète un poète de la Science »… C’est en tant que «
poète
scientifique » qu’en sa thèse la Poésie scientif
ut à ses surhaussantes Paroles devant la vie lui, demeuré en prose un
poète
et que sacre une ardeur tendre et droite d’aposto
uté, le Symbolisme. Et sera-t-il permis de voir ensuite que, par deux
poètes
surtout, a été vaincue, alors qu’ils demeurent po
is là, grand-mère ! » Il l’avait vu en quelque maison amie : un grand
poète
! lui avait-on dit. Le premier souhait était, dir
llarmé durant une dizaine d’année, de 1862 à 73 environ, dénoncent un
poète
doué extraordinairement, de qui le Verbe a des so
e heure. En tous les poèmes de cette époque, l’ascendant souverain du
poète
des Fleurs du mal est évident. Mais, disions-nous
re. Nous pouvons relever de directes réminiscences, qui s’imposent au
poète
. Par exemple, ce vers de « l’Azur » : Où le béta
poème, il ne les comprend plus ! C’est qu’ils ont été récrits par un
poète
». Je sais, parce que le Maître lui-même me le di
une « mandore ». Et le dit le vers, Dans le doute du Jeu suprême le
poète
peu à peu amène une analogie entre le lit absent,
semble-t-il, à travers le traducteur de Poe que Mallarmé s’attache au
poète
du « Corbeau ». Là encore il semble qu’il subisse
lairé sur lui-même ? La prestigieuse intellectualité philosophique du
poète
d’Euréka n’est saisie en somme que par le grand V
ons spiritualisées Or, de quelle préoccupation en l’esprit avide des
poètes
nouveaux d’alors dut être Baudelaire, qui s’impos
vait d’un Article enthousiaste salué au nom de la pléiade nouvelle le
poète
en qui ils reconnaissaient leur Maître. De cet ar
ion en une des Lettres de Baudelaire (Editions du Mercure, 1907) : le
poète
, d’un air léger car, n’est-ce pas, il serait dépl
comprit aussi complètement que Stéphane Mallarmé l’apport poétique du
poète
des Fleurs du mal ses poèmes de dix années le pro
ique Baudelairienne, pas plus que n’en portent l’empreinte les divers
poètes
Parnassiens. L’empreinte, si nous la trouvons si
autre action extérieure le Mallarmé de première période devint-il le
poète
d’HÉRODIADE et de l’Après-midi d’un faune ? Le po
ode devint-il le poète d’HÉRODIADE et de l’Après-midi d’un faune ? Le
poète
aussi du « Pître châtié » ou du « Tombeau d’Edgar
« allusionnistes », pour servir de support aux analogies que crée le
poète
, de plus en plus va à perdre ses contours : et c’
é sonore » !… — Mais la vraie, l’évidente déterminante du passage du
poète
à sa seconde manière, à sa seconde œuvre (mais sa
« Fleur » étrange et comme d’ardeur glaciale, cette Hérodiade dont le
poète
évoque la volupté comprimée sous les pierreries d
en plus intellectualisées, pour dégager en la dominante l’idée que le
poète
a eu en vue, qui ne doit naître que d’un total d’
ime encore lors de l’Enquête Huret, nous l’avons vu. En même temps le
poète
s’est astreint à ne se plus laisser aller aux gra
ellement évoquer ou suggérer au lieu de dire et montrer, n’est pas un
poète
. En cette vertu — que possédèrent d’ailleurs tous
un poète. En cette vertu — que possédèrent d’ailleurs tous les grands
poètes
, mais dont lui plus que nul autre concentra les p
ors du seul Symbolisme. Malheureusement cet art dévolu au Symbole le
poète
des dernières œuvres (la « Prose à des Esseintes
un article caractéristique92. Richard Wagner, méditation superbe d’un
poète
qui reçoit une inspiration qu’il raisonne et retr
ant son œuvre scénique et sa Symbolisation l’on verra que le rêve du
poète
se présente en variante littéraire de solennelle
ncarner ce décor, soit que, détachant une ou plusieurs Ballerines, le
poète
les vit comme des sensations voltigeantes autour
t simultanée Figuration, doivent produire une communion nouvelle ? Le
poète
ne l’a pas dit. Ils ne devaient être d’aucun temp
teurs permanents de son drame, et non ce qu’ils devaient exprimer. Le
poète
que d’aucuns nous donnent comme réalisant l’Idée
tique et fascinant » comme « l’essai surprenant d’une méthode dont le
poète
n’avait pu pénétrer encore les ressources, ni tou
ppréciation mesurée, admirative certes, qu’émet en son Anthologie des
poètes
français, G. Walch, quand ainsi qu’à regret son i
ommable du spectacle contemporain de la Pensée Française. Je sais des
poètes
actuels qui de cette éparse Rêverie qui ne put êt
en tant que réalisateur d’un peu du rêve dramatique de Mallarmé ? Le
poète
à la grande âme et au grand verbe du Miroir et de
e Toutes qualités, il est vrai que l’on trouve en tout vrai et grand
poète
: mais avec des intensités, des intentions, des r
tions et les conclusions hasardées ou démenties par l’œuvre réelle du
poète
, auxquelles ont pu donner lieu le trop peu que l’
de sa splendide Beauté inscrivant le nom de Mallarmé parmi ceux des
Poètes
prédestinés de qui l’existence est une nécessité
vie avec un cœur universellement humain, et le sens de la mission du
Poète
nouveau d’assumer philosophiquement des pré-conce
tit volume : De Stéphane Mallarmé au Prophète Ezechiel, pour tenir du
poète
d’Antonia, des Epoux d’Heur-Le-Port et de Mari Ma
is demandons-nous si, quand un long temps de méditation aura amené le
poète
à ne comprendre leçons que des Réalités, la volon
e premier éducateur, la Bible est le suprême exemple qui enseigne aux
poètes
comment on peut aller au Symbole par le chemin du
Stéphane Mallarmé au Prophète Ezéchiel.) Donc, sans pouvoir suivre le
poète
en le développement serré de sa pensée, l’express
me semble, que du concours de réalités harmoniées, composées (car le
poète
requiert en première qualité de l’œuvre, la « com
t en Versets, tels que de la Bible. Non point de la prose, puisque le
poète
suit les règles de la pensée poétique, et qu’elle
elles, un sens a priori, tout dépend de la valeur de préconception du
poète
. Cette pré-conception d’Edouard Dujardin du poèt
e préconception du poète. Cette pré-conception d’Edouard Dujardin du
poète
de complexe et d’unitive intelligence transposée
et en le devoir qu’il assigne à la Poésie, le méditant et l’émouvant
poète
en est venu à se rapprocher de la Poésie-scientif
ie-scientifique à la limite où nous sépare l’irréductible. … L’autre
poète
aux puissances capaces plus encore de l’éclatemen
plus encore, de la Vie le reproche tombe entièrement devant ce grand
poète
… Le sens de la nature et de la Vie dès lors aperç
iste où se devaient restreindre les autres. « Je ne pense pas, dit le
poète
Paul Jamati99, qu’on puisse écarter sans examen l
l Jamati99, qu’on puisse écarter sans examen l’influence de Mallarmé,
poète
et dialecticien, sur l’art de Vielé-Griffin… Cert
ment chrétien et ses aspirations au-delà d’une Matière en laquelle le
poète
ne veut, par la connaissance, trouver certitude e
revue « Rythme et Synthèse », Mars 1921, consacre à l’Œuvre du Grand
Poète
, Paul Jamati l’un des mieux sachant et des plus
e. » Judicieusement, tout au principe, l’étude de l’Œuvre aperçoit le
poète
se dégager de l’inspiration uniquement personnell
st Tantale, Ulysse, Dédale, Pénélope. Revifs, pas tout à rait. Car le
poète
les réinvente. Ils ne sont plus les Mythes ancien
ds que s’ils traduisaient simplement les variables moments émotifs du
poète
qui les éveilla, ils ne sont pourtant plus à la m
al et cosmique. Sous les trois formes, qu’il traita parallèlement, le
poète
demeure le même : celui que l’enthousiasme emport
commencée reste en chemin. Elle ne parvient pas, en effet, à faire du
poète
, identifié à la matière même de son chant, la con
e esprit et matière », et protester que pour le Moderne, la pensée du
poète
doit partir de la connaissance, de la science con
est pas lésée. Elle s’élève, au contraire, jeune et entière, vers le
poète
qui sut allier au Symbolisme, qu’il dépassa, le s
ouche l’ensemble de sa sensibilité. Et mon admiration s’élève vers le
poète
qui inscrivit, en tête du premier poème de son pr
périeuse est mon amante. » J’ai donné la parole à l’un des nouveaux
poètes
que groupe à leur tour vers l’interprétation que
l’interprétation que lui donnera leur personnalité, cette mission du
poète
désormais, de multiplier « le lien qui manquait e
er et mauvais ?… Je n’ai qu’à assentir à l’admiration exprimée par le
poète
Paul Jamati Et aussi à ses restrictions qui ne
, disons-nous, de son tempérament. Verhaeren est durablement le grand
poète
de la patrie Flamande : parce qu’il amasse en lui
et l’on serait tenté de dire non seulement son grand, mais son unique
poète
, n’étaient près de lui trois autres : Maeterlinck
eurs éléments dissociés. L’expression est heureuse, pour rendre de ce
poète
l’impulsion pathétique, l’opulence en puissants r
suivante, qui nous éclaire singulièrement sur l’être intime du grand
poète
. Nous suivions une après-midi les rives de la Sei
e et méprisante protestation qu’éleva en sa revue la « Phalange », le
poète
Jean Royère. (Après avoir repris une année les «
gique, mais seulement en Allemagne ! Explication aisée : c’est que le
poète
des Villes tentaculaires n’a de Français que la l
ue Whitman est germanique. (Ah ! Les a-t-on assez découverts, le rude
poète
Américain et son « Chant d’Exposition », depuis M
ilosophie révélée lyriquement. Plus grand philosophe que Nietzsche et
poète
supérieur à, Goethe dont il surpasse le panthéism
ette toute petite remarque en douceur, que l’on pouvait attendre d’un
poète
très averti et sans arrière-pensée : « La seule
ière-pensée : « La seule pensée de M. Zweig est que Verhaeren est le
poète
de la vie, de l’énergie moderne. Il en fait le cr
ené Ghil, qui a pourtant plus de droit qu’Emile Verhaeren au titre de
poète
scientifique. » (« La Phalange », 20 Mai 1910) A
les, Les Flambeaux Noirs. La lettre est curieuse et émouvante, que le
poète
m’écrit à propos des Débâcles, en 88 : curieuse d
évolution bien personnelle, Emile Verhaeren demeure lui-même. Il est
poète
de la vie, sans calcul, car il est la vie. Unilat
us peut-être que Verhaeren même est conscient de ma pensée : « Que le
poète
aille dans les campagnes et les villes, partout o
ndra plus vigoureux et plus pur au sein de la vie… Assez longtemps le
poète
a rêvé loin des hommes ». Jeune et prématurément
ouvelantes, a été et demeure évidemment Nicolas Beauduin102, l’un des
poètes
marquants de l’heure présente. Nous trouvons succ
magination et au verbe de M. Nicolas Beauduin. Je sais bien que si le
poète
avait fui avec horreur les Dynamismes qu’il exalt
quelques éléments anciens sont fort adroitement repris, que la foi du
poète
en l’avenir mécanique fut ébranlée. On sent qu’il
persuasion de Francis Vielé-Griffin. Nous l’avons dit en passant, le
poète
des Flamandes et des Moines, dès le volume des So
de l’idée propulsant le Rythme). Mais encore à l’action du splendide
poète
de la Lumière de Grèce nus avons dû, il me semble
elles sensitivités en émois vierges parmi la Nature, du même complexe
poète
, s’apparentent peut-être les mélodieuses Heures C
t importante appartient aux Lettres Françaises, pour leur honneur, le
poète
national de la Belgique. Poète national : c’est s
tres Françaises, pour leur honneur, le poète national de la Belgique.
Poète
national : c’est sous ce vocable, grand quand il
grands poèmes nous trouvons à son apogée peut-être la personnalité du
poète
. Il est là tout lui-même, lui seulement, tel et p
emportant sa terre et son peuple avec lui : poètes-Forces, et partout
poète
d’énormité de la Vie que sait-il comme dédoubler
édoubler qu’on ne sait quelle atmosphère d’ondes et d’émois occultes,
poète
d’une œuvre qui est un grand accomplissement… M
œuvre qui est un grand accomplissement… Mais, où placerons-nous un
poète
de qui le nom n’est point assez prononcé : Robert
oète de qui le nom n’est point assez prononcé : Robert d’Humières, le
poète
duDésir aux destinées, impeccable et profond. Bea
sir sacré », du Désir aux destinées ne détient pas tout le concept du
poète
, s’il en décèle l’essentielle émotion. Quelque li
l est évident — en les rapprochant point par point — que la pensée du
poète
telle qu’elle s’exprime en l’Anthologie, s’est en
il sied de voir en Robert d’Humières malgré son œuvre restreinte, un
poète
de haut évertuement, qui ne périra pas. XV D
des Hautes-Etudes sociales, le 27 Mai 1901 se tint une Assemblée des
poètes
. Et même usa-t-on de l’appellation quelque peu po
isateurs et à leurs amis, c’étaient, à la trentième année, d’honnêtes
poètes
de peu d’œuvres encore. La première séance s’ouvr
rnand Gregh, P.-N. Roinard, Bouhélier, Maurice Magre et son groupe de
poètes
du Midi, etc. Parmi la Presse, Emile Berr et Serg
ique le Vers libre ; Quelque chose d’assez normand ; et d’ailleurs un
poète
de terroir Normand tout à l’heure n’allait-il poi
ie de l’avenir. L’Humanité et la Beauté sont-elles incompatibles ? Le
poète
peut-il se croire au-dessus de l’intérêt général,
, gracieusement, protestant que plutôt s’indiquait à la présidence le
poète
qui venait de parler. A huit heures et demie, qua
vers devait désormais être « musical ! » L’on parla de la mission du
poète
, et aussi de « décentralisation poétique, réactio
es Morice !), en qui crut sans doute Sully-Prudhomme avoir trouvé les
poètes
nouveaux, mais non pas d’âge, qu’il enverrait « à
, « sans s’en plaindre, le peu d’action exercée sur l’inspiration des
poètes
par les prodigieuses conquêtes de la Science : «
qu’il reproduisit longuement en une lettre écrite en 1892 à l’un des
poètes
des « Ecrits pour l’Art », lettre demeurée en mes
! N’insistons plus, et attachons-nous à ce qui demeure, retournant au
poète
tourmenté et grand des Destinées, de Bonheur et d
une réaction qui ne sut guère qu’emprunts au passé ou démarquages des
poètes
immédiats : car l’on ne peut construire de quelqu
us ma plume. Bien qu’appartenant tous deux à l’époque Mallarméenne et
poète
en dehors du Vers et sa propre rythmique : Paul F
nte : la Vie unanime, malgré tant du mode prosaïque qui présageait un
poète
mourant tôt pour passer à la prose où il donna le
livre récent, Orphée(1922) Georges Périn, hier disparu de sa vie de
poète
pure et discrète : un poète de qui le nom sera re
Georges Périn, hier disparu de sa vie de poète pure et discrète : un
poète
de qui le nom sera retenu, d’une sensibilité et d
z et Henri Strentz. Mais nous dirons alors d’une émouvante Pléiade de
poétesses
, sœurs de Desbordes-Valmore, en qui la poésie exp
euses et graves parues sur la doctrine Mallarméenne et les principaux
poètes
qui en dépendent, que de traductions parues en It
tres « incommunicable » : est-il nécessaire de laisser la parole à un
poète
de la nouvelle génération, de qui soient apprécié
me il apparaît certain aux yeux mêmes des Jeunes d’à présent que des
poètes
de la plus belle valeur furent influencés par « l
lleurs proclamé à leurs débuts. S’il fallait citer, aujourd’hui, les
poètes
teintés ou nuancés de ghilisme, à peu près tout c
En voici assez pour, sommairement, indiquer quelle fut l’influence du
poète
et de ses théories quand j’aurai ajouté que René
issement » des Symbolistes Mendès s’écriait imperturbablement : « Le
poète
doit être universel ! Il doit s’élever du général
évolution, que récemment rappelait en une saisissante étude sur les «
Poètes
dans la tourmente Russe » Armen Ohanian108, l’aut
lles routes et de nouvelles formes dans la « Poésie Scientifique » du
poète
Français. Valère Brussoff, premier interprète des
René Ghil avec celles des Russes. En 1904, dans la revue des nouveaux
poètes
« Viessy », parut son Etude sur la Poésie Scienti
n du monde moderne industrialisé à outrance, trouvèrent écho chez les
poètes
. Ils saisirent en lui, facilement, ce qui les rel
lusieurs moments fondamentaux, restés inaccessibles à l’attention des
poètes
et des auteurs des livres sacrés du passé. Il arr
é Ghil de ses appels vers les sphères ouraniennes de l’Intellect, les
poètes
russes commençaient à lutter contre l’Inconscient
où les stagnantes marais de la vie Russe ne laissaient entrevoir aux
poètes
ni l’Univers, ni ses Rythmes ! Si l’aîné des Symb
mu également de ce sens universel qui requiert le grand et volontaire
poète
Russe, Valère Brussov, qu’en Angleterre un poète
grand et volontaire poète Russe, Valère Brussov, qu’en Angleterre un
poète
qui avait œuvré avec talent en le mode ordinaire,
Dans la correspondance des Arts, érigée en procédé artistique par les
poètes
contemporains, démontrer une activité volontaire
aire et considérable », tel était son dessein. Et l’auteur divise les
poètes
, sur cette conclusion, en trois groupes : 1° — «
rrespondance comme un fait de sensibilité et un champ nouveau pour le
poète
. Là, Baudelaire est le grand maître. C’est ce que
nous de revenir, après des siècles d’analyse, et plus avertis que les
poètes
primitifs, à ce sens Universel et Synthétique : à
, en face de Mallarmé dressa comme un égal apparaîtra sans doute aux
poètes
qui se soucient de réaliser en puissance l’art de
urellement pas à des œuvres constructives, de Synthèse. Non. Ils sont
poètes
du détail — mais pas de l’analyse du détail, du
qué ? Non, ce n’est point le Maître du Symbole, ce n’est davantage le
poète
de l’incomparable verbe mélodique de l’Après-midi
et pesant méticuleusement toute chose, « grammairien de génie » Les
poètes
qui les ont élus se proposent d’exprimer le détai
t, malgré qu’en Mallarmé tout soit voulu et prémédité longuement, nos
poètes
ne regardant que le résultat ont donc voulu voir
ence et sa philosophie, haïe hier, haïe continuement Donc, comme nos
poètes
tout à l’heure, supprimer le « contrôle de la rai
étude sur Gustave Kahn était signée d’Antoine Orliac, Antoine Orliac,
poète
intense, pathétique, parmi la poésie nouvelle. Il
lence ; à quelle sensation d’éternel, dirions-nous, doit atteindre ce
poète
qui « s’évade », mais de qui la philosophie spiri
tel ou tel domaine spécial, que, selon ses tendances personnelles, le
poète
conçoive l’image du tout. Loin d’être un dogme, e
ance cataloguer les milles réflexes de Beauté qu’elle animera chez le
poète
? Il est probable cependant que ceux qu’un vœu ra
l’éthique et de la politique, posés du point de vue de l’action. Les
poètes
ne sont-ils pas les constructeurs ? Qui construit
a réponse aux mille questions qui se groupent en faisceau ardent. Les
poètes
sont dorénavant les hommes de toutes les synthèse
i des éléments ou nouveaux ou hésitants. Je dirai de quelques-uns des
poètes
et écrivains de ce Groupe qui tend, il me semble,
uerons que, ainsi qu’alexis de Holstein de qui nous allons parler, le
poète
du Vent de guerre, des poèmes de l’enfance et d’a
social, en même temps en pleine réalité et sur le plan philosophique.
Poète
, Gabriel Brunet113 se double d’un critique de qui
e. Si, d’autre part, Gabriel Brunet parle de la Poésie, il dit : « Le
poète
est par excellence l’esprit philosophique et l’ho
le sens du général dans le particulier. Plus philosophe encore est le
poète
, puisqu’il est essentiellement l’homme qui, par u
ropres comme en une voix humaine l’âme et ses contours muants, que le
poète
s’est tout entier révélé. Il s’est dit lui-même e
mense ? ». Nous dirons encore Alexis de Holstein, le plus « Jeune » :
poète
à suggestions concentrées se détendant aux nuance
ion particulière à Valère Brussov. Des traductions de poèmes du grand
poète
Grec Costi Palamas et du poète Serbe Sibe Militc
v. Des traductions de poèmes du grand poète Grec Costi Palamas et du
poète
Serbe Sibe Militchich, de qui la pensée et l’œuvr
tant prononcés par la « Poésie scientifique. ». Avec A. Schneeberger,
poète
, et le méthodique mais très sensible critique art
2) … Maintenant, à l’avant dernier numéro de la troisième année les
Poètes
de « Rythme et Synthèse » — pour se situer plus e
ur assignant la mission de synthétiser la Vie universelle. Les grands
poètes
, religieux des antiquités de l’Ancien et du Nouve
x moral, soit à plus d’ordre, plus d’amour, plus de compréhension. Au
poète
, comme au savant, comme à l’artiste, échoit le rô
vous appartenez au grand mouvement d’art cosmique dont M. René Ghil,
poète
scientifique, s’avère l’initiateur » (R. et S. j
ès partagés. 11. Emile Goudeau (1849-1906) : journaliste, romancier,
poète
(Fleurs du bitume (1878) Poèmes ironiques (1884),
il posa en concurrent du Figaro. 13. Armand Silvestre (1837-1901) :
poète
, conteur, librettiste, critique d’art, il figura,
opos de saison, Au pays des rêves. 14. Gérard Walch, Anthologie des
poètes
français contemporaines, Delagrave, 1906 (Théophi
e 97 et 1912), il composa en 1900 avec Paul Léautaud l’anthologie des
Poètes
d’aujourd’hui (Compte-rendu par René Ghil dans la
ard, 2005, p. 921. 29. Constantin Dmitrievitch Balmont (1867-1942) :
poète
symboliste russe. Sous les cieux du Nord, 1894, L
eil (1903), Amour solitaire (1903). 30. Valère Brussov (1873-1924) :
poète
russe, critique d’art, traducteur. Admirateur de
articulier, y publièrent. Voir plus loin. 36. Charles Van Lerberghe.
Poète
symboliste belge (1861-1907). Reine illusion (188
lexions sur l’art des vers (1892) 43. Edouard Dujardin, Les Premiers
Poètes
du vers libre, 1922. 44. A.C. Swinburne, Poèmes
45. Georges Knopff (1860-1921), écrivain belge de langue française.
Poète
, musicien et traducteur, il collabora en particul
). Il est enfin l’auteur de Toutes les lyres (anthologie critique des
poètes
contemporains), 1909, dont il est ici question.
auteur d’éditions critiques de l’œuvre de Chénier, d’anthologies des
poètes
français du xvie siècle, et de traités sur la v
i d’esthétique théâtrale (1879). 54. . Robert de Souza (1864-1946) :
poète
symboliste (Fumerolles, 1894, Sources vers le fle
lisme. Anecdotes et souvenirs, L. Vanier, 1903. 59. Abel Pelletier :
poète
et critique, Abel Pelletier est en particulier l’
ue indépendante, nouvelle série. 71. Edmond Haraucourt (1856-1941) :
poète
(La Légende des sexes, poèmes hystériques et prof
ettres » entre 1920 et 1922. 72. Victor-Emile Michelet (1861-1938) :
poète
, il est l’auteur de La Porte d’Or, 1907, L’Espoir
nouvel explosif, la mélinite. 75. Emmanuel Delbousquet (1874-1909) :
poète
(En les landes ou le lointain cor, préfacé par Re
Guerre, Les Robinson de la Somme) 77. Joachim Gasquet (1873-1921) :
poète
, un temps membre des Félibriges, critique d’art p
(Cézanne, 1921) 78. Paul Gros Long, dit Pierre Dévoluy (1862-1932) :
poète
d’abord proche des symbolistes, puis membre du Fé
orges Jamati : voir note n°99. 80. Alexandre Mercereau (1884-1945) :
poète
, il participa en particulier au groupe de l’Abbay
visme culturel. En 1913, il publia Paroles devant la vie : la vie, le
poète
, la fiancée, la femme enceinte, la mère, soi-même
ntalisme, etc., 1901. 91. « On » 92. « Richard Wagner, rêverie d’un
poète
français », repris dans Igitur, Divagations, Un c
ne Mallarmé, un héros, 1898. 97. Paul-Napoléon Roinard (1856-1930) :
poète
et critique, il fonda avec Zo d’Axa, en 1891, L’E
frère Georges (cf. ci-dessus) la revue Rythme et Synthèse. A la fois
poète
(Le Vent de guerre, poème symphonique (1921), Poè
trois volumes d’Œuvres complètes. 100. Marcello Fabri (1889-1945) :
poète
, peintre, essayiste, critique d’art né en Algérie
gards sur le destin des arts, 1947) 101. Maurice Magre (1877-1941) :
poète
(La Chanson des hommes (1898), Le Poème de la jeu
Histoire albigeoise du xiie siècle, 1931). 102. Nicolas Beauduin :
poète
(L’Homme cosmogonique (1922), Signes doubles), il
revue La Vie des lettres (1913) 103. Robert d’Humières (1868-1915) :
poète
(Du Désir aux destinées, 1902), chroniqueur, trad
e ce dernier qu’il s’agit ici. 107. Louis Le Cardonnel (1862-1936) :
poète
d’abord membre du groupe « Nous autres » (1884),
Appendice. Histoire raisonnée des
poètes
dramatiques et lyriques Nous avons déjà montré
ns déjà montré qu’antérieurement à Homère il y avait eu trois âges de
poètes
: celui des poètes théologiens, dans les chants d
ntérieurement à Homère il y avait eu trois âges de poètes : celui des
poètes
théologiens, dans les chants desquels les fables
encore des histoires véritables et d’un caractère sévère ; celui des
poètes
héroïques, qui altérèrent et corrompirent ces fab
nt les anciens peuples, jeter un jour tout nouveau sur l’histoire des
poètes
dramatiques et lyriques. Cette histoire a été tra
de la confusion. Ils placent parmi les lyriques Amphion de Méthymne,
poète
très ancien des temps héroïques. Ils disent qu’il
antant des vers en l’honneur de Bacchus. À les entendre, le temps des
poètes
lyriques vit aussi fleurir des poètes tragiques d
s. À les entendre, le temps des poètes lyriques vit aussi fleurir des
poètes
tragiques distingués, et Diogène Laërce assure qu
e par le chœur seulement. Ils disent encore qu’Eschyle fut le premier
poète
tragique, et Pausanias raconte qu’il reçut de Bac
oudre ces difficultés, il faut reconnaître qu’il y eut deux sortes de
poètes
tragiques, et autant de lyriques. Les anciens lyr
mère, et écrits aussi en vers héroïques. Chez les Latins les premiers
poètes
furent les auteurs des vers saliens, sorte d’hymn
’admira, on ne célébra que les exploits des héros. Alors parurent les
poètes
lyriques semblables à l’Achille de l’Iliade, lors
jeux olympiques au milieu d’un peuple admirateur ; là chantaient les
poètes
lyriques. De même Horace parut à l’époque de la p
ien pis que d’être inconnu. Est-il sorti de là, Gustave Rousselot, le
poète
? Je ne veux point le penser. Cela me serait désa
sais bien qu’on passe beaucoup de choses à l’orgueil insignifiant des
poètes
. Leur orgueil même est une des formes de leur rhé
me peut-être modeste, qui sait ? mais rusé comme un maquignon quoique
poète
et qui essaierait de blesser à vif la Critique po
er devant qui que ce soit », et il demande qu’on décourage les jeunes
poètes
! Après de tels langages, voilà Rousselot tenu, i
ente et soutenue que la sienne. Il est vaincu, Hugo ! Lui et d’autres
poètes
contemporains ont parfois agacé et fait lever dan
essairement besoin d’être vrais. — Et c’est ce qui fait le danger des
poètes
, ces fascinateurs ! La beauté de leurs chants peu
’emploi qu’on en fait. C’est ainsi, par exemple, qu’Ovide, qui fut un
poète
immense, est resté encore, pour nous chrétiens qu
pour nous chrétiens qui l’avons dépassé en sentiments et en idées, un
poète
, malgré l’erreur de ses mythologies. C’est ainsi
nser que dans ce pauvre temps de débilitation universelle la race des
poètes
n’est pas encore perdue, et que Gustave Rousselot
organique du mot. Non pas. C’est mieux que cela. Le souffle, chez des
poètes
dignes de ce nom, vient de l’enthousiasme. C’est
thousiasme, cet élargisseur des poitrines et des cœurs, qui donne aux
poètes
cette longue haleine et cette force d’enlever leu
abuchodonosor lui-même, ce petit ! fou enfin, si vous le voulez, mais
poète
, poète par l’enthousiasme, par la palpitation sac
onosor lui-même, ce petit ! fou enfin, si vous le voulez, mais poète,
poète
par l’enthousiasme, par la palpitation sacrée, pa
?… C’est surtout par l’enthousiasme et l’âme, et l’émotion, qu’il est
poète
. L’âme fait tout pardonner. Religieuse envers et
Le déisme n’est qu’un athéisme déguisé », voilà, en quelques mots, ce
poète
nouveau, à son début, qui lave les sottises de so
oésie se fait avec de la douleur comme la vie, et que les plus grands
poètes
furent les plus vieux, depuis Homère jusqu’à Milt
ardé l’irréprochabilité de son airain et de son marbre, tandis que le
poète
du Poème humain, de ce jeune Bacchant ivre de l’E
mot-Titan, qui demandait dans sa préface qu’on décourageât les jeunes
poètes
et qu’on jetât sans pitié dans le barathrum des S
ombre ordinaire de syllabes… Mon idée — ajoute-t-il — est même que le
poète
a le droit de compter les mots en variant, au bes
, et que ceci soit mon dernier mot, ce jeune garçon a vraiment âme de
poète
. Il a sur le front la petite étoile. La Critique,
ec mansuétude : Vous seriez un fameux Jocrisse si vous n’étiez pas un
poète
. Mais, Ganymède nouveau, l’enthousiasme vous a ar
il débuta, dans un moment où, excepté Barthélemy et Barbier, tous les
poètes
étaient emportés par le lyrisme contemporain. C’e
eur de sa satire la vis comica de l’esprit gaulois. Et, en effet, ces
poètes
, cette constellation de la Lyre de 1830, n’ont po
es sentait profonds en lui, serait assez comme cela pour sa gloire de
poète
, n’y aurait-il pas autre chose dans ce fourmillan
et le xixe se rejoignaient en lui et s’y étreignaient pour faire un
poète
d’ordre composite, très rare et très équilibré, e
, et tout aussitôt, on en a ! » Pommier manqua de ces quatre amis. Ce
poète
, qui n’avait dans le rythme de rival que Théophil
que de publicité, avait accepté pendant quelque temps comme un de ses
poètes
» quoiqu’il en fût un, tomba dans l’oubli quand d
e ses poètes » quoiqu’il en fût un, tomba dans l’oubli quand d’autres
poètes
, bien inférieurs à lui, tapageaient. L’attention
al genus irritabile vatum n’existait pas pour Amédée Pommier, pour ce
poète
encore plus exceptionnel par son âme que par son
nvie, ce mal de presque tous les hommes, qui est deux fois le mal des
poètes
, n’approchait point de sa candeur. Il n’était poè
fois le mal des poètes, n’approchait point de sa candeur. Il n’était
poète
que de génie, mais il n’avait pas l’effroyable lé
ait poète que de génie, mais il n’avait pas l’effroyable légèreté des
poètes
, de ces oiseaux charmants qui chantent et qui s’e
vie, qui fut longue, à la même place, — et c’est peut-être là que les
poètes
, ces malheureux inquiets, seraient le mieux, s’il
mme l’autre, divine ! Il les aimait et elles l’admiraient, et lui, le
poète
trompé peut-être dans ses aspirations de renommée
en vers, qui devait être avancée, des Métamorphoses d’Ovide, le seul
poète
, disait-il, romantique, de l’Antiquité. Hélas ! t
ttendrissent les blessures et ne les ferment pas. Ce fut alors que le
poète
de tant de poésies vigoureuses se mit à écrire ce
nt dans nos âmes comme la pointe aiguë d’un ciseau dans le marbre. Le
poète
, c’est vrai, est ici moins que l’homme, moins que
st ici moins que l’homme, moins que l’historien, plus puissant que le
poète
, qui a forcé le poète à regarder dans son cœur et
me, moins que l’historien, plus puissant que le poète, qui a forcé le
poète
à regarder dans son cœur et à nous en faire l’éco
s dans la mort. Eh bien, je ne peux m’empêcher d’admirer cette fin de
poète
, d’un poète qui a perdu sa Muse, — la Muse humain
rt. Eh bien, je ne peux m’empêcher d’admirer cette fin de poète, d’un
poète
qui a perdu sa Muse, — la Muse humaine qui ne doi
y faire monter. 7. Voy. Les Œuvres et les Hommes, IIIe vol. : Les
Poètes
.
Bossu de la Motte, se rangerent de son côté contre les défenseurs du
Poëte
Grec, à la tête desquels étoit la savante Madame
rites, & contiennent des observations utiles ; mais il jugeoit un
Poëte
Grec, & il n’entendoit pas le Grec. Il ressem
r en dire du bien. Il est tems de venir à présent aux traductions du
Poëte
Grec. La plus complette que nous ayons est duë à
. C’est celle au moins qui plaît & qui fait le mieux connoître le
Poëte
Grec avec toutes ses grandes qualités, comme avec
de déprimer l’Iliade d’Homere ; il prit un moyen plus sûr d’avilir le
Poëte
Grec ; ce fut de le travestir en vers françois. E
de vie, qu’un squelette aride & désagréable. Toutes les fleurs du
Poëte
Grec se fanent entre ses mains. L’expression même
un prix infini dans cette langue admirable. On prendra une idée de ce
Poëte
dans l’Origine des Dieux du Paganisme & le se
ion jusques sur les habits de ses Acteurs, qu’il rendit héroïques. Ce
Poëte
est quelquefois sublime & souvent outré. Le s
vons-nous que la moindre partie. De plus de cinquante Comédies que ce
Poëte
avoit composées, onze seulement sont parvenuës ju
nous : & c’est même trop, si l’on fait attention à l’abus que ce
Poëte
a fait de son esprit. “Ce Poëte, Comique, dit M.
i l’on fait attention à l’abus que ce Poëte a fait de son esprit. “Ce
Poëte
, Comique, dit M. de Voltaire, qui n’est ni Comiqu
rit. “Ce Poëte, Comique, dit M. de Voltaire, qui n’est ni Comique, ni
Poëte
, n’auroit pas été admis parmi nous à donner ses F
que l’antiquité donne à celles que nous avons perduës. Anacréon, ce
Poëte
des jeux & des ris, fut le rival de Sapho dan
amp; des ris, fut le rival de Sapho dans la Poésie érotique. C’est le
Poëte
des cœurs tendres & sensibles. Nous avons bea
irent dans la traduction françoise. Pindare, quoique le plus célébre
Poëte
Lyrique des Grecs, a eu moins de Traducteurs en n
ns Jeux de la Grèce. Nous n’avons point de traduction complette de ce
Poëte
. On trouvera quelques-unes de ses Odes mises en f
onna dans les bouffonneries, les turlupinades, les jeux de mots de ce
Poëte
Comique. Ses plaisanteries sont basses & ses
r l’exposer ensuite en plein Théatre. Nous avons vingt Comédies de ce
Poëte
, dont trois l’Amphytrion, le Rudens & l’Epidi
core rassemblé dans le dernier volume les fragmens des Comédies de ce
Poëte
, & les Sentences choisies éparses dans ses Pi
diction ! Tout ce que la Langue Latine a de délicatesse, est dans ce
Poëte
; c’est Cicéron, c’est Quintilien qui le disent.
n françois les six Comédies qui nous restent de Térence. Si jamais ce
Poëte
pouvoit recevoir quelque honneur en passant dans
hoses, divisé en six Livres, fit choix d’une matiere digne d’un grand
Poëte
. Il ne pouvoit même en choisit une plus intéressa
este ; mais il est étouffé dans tout le reste, où loin d’y trouver un
Poëte
qui imite, qui peigne & qui remuë, on entend
ouvrage de l’antiquité.” Plusieurs écrivains se sont exercés sur ce
Poëte
dans le siécle dernier & dans celui-ci ; mais
x vol. in-12. sa Traduction libre de Lucréce. Il a moins considéré ce
Poëte
comme le maître ou le précurseur de Virgile, que
est le nom du traducteur) a très-bien entendu toute la philosophie du
Poëte
latin. Il lui prête même quelquefois un langage u
est pas un mal. Mais il seroit assez difficile que les aménités de ce
Poëte
, attachées, comme elles le sont, à une langue plu
sur le troisiéme Livre des Georgiques de Virgile. Catulle. Ce
Poëte
né à Vérone, a des graces & de la délicatesse
lus agréable, qu’il enchassa dans une espêce d’histoire galante de ce
Poëte
, grossie de quelques anecdotes amoureuses, vrayes
ompt les mœurs, les sentences de Publius Syrus peuvent les former. Ce
Poëte
connoissoit le cœur humain. Ses maximes, quoique
yere a répandu dans ses caractères presque toutes les sentences de ce
Poëte
; les exemples qu’il en rapporte sont sensibles.
ues. Le plan & la conduite en sont admirables, & supposent un
Poëte
qui avoit autant de jugement que d’imagination. S
contagion du faux esprit qui regne dans tant d’écrits modernes. Aucun
Poëte
ancien ne mérite autant d’être traduit que Virgil
sens faux qu’il donne à son auteur ; elles sont moins faites pour le
Poëte
que pour le traducteur. La traduction du P. Fabre
746. en 4 vol. in-12. est la meilleure qui ait été encore faite de ce
Poëte
, au moins pour la lettre ; car quelques critiques
cteur. Enfin c’est une belle copie d’un beau tableau. Les Eglogues du
Poëte
latin ont aussi paru en vers françois avec moins
s’enchaîner aux termes. Enfin il a étendu ou resserré les pensées du
Poëte
, suivant le besoin des transitions, & les con
t un peu de honte. Mais, peut-être, n’est-ce là que le discours d’un
Poëte
qui se répent aisément en vers des fautes qu’il c
& on le lit dans le monde. Une distinction si avantageuse pour le
Poëte
latin, vient sans doute de la variété du choix de
es regles essentielles de la poésie ; c’est une école de goût pour le
Poëte
& même pour l’Orateur ; une Rhétorique écrite
s l’ordre & dans la nature même des Odes. De toutes les piéces du
Poëte
, il n’en a laissé que trois dans leur ancienne si
deux, & quelquefois de deux il n’en fait qu’une. Ici il enleve au
Poëte
plusieurs vers qui avoient paru sous son nom. Il
nde. Il y en a pourtant qui servent à mieux faire entendre Horace. Ce
Poëte
, si digne d’être traduit, l’a été encore de nos j
traduire les ouvrages en vers qu’en vers ; mais il n’y a qu’un grand
Poëte
qui soit capable d’un tel travail, & ce grand
a qu’un grand Poëte qui soit capable d’un tel travail, & ce grand
Poëte
n’est pas facile à trouver. Le partage d’Horace a
ncher, sans en altérer la perfection. De toutes les productions de ce
Poëte
les Métamorphoses sont la plus justement célébre.
vol. in-8° a évité cet inconvénient. Son objet a été 1°. de rendre le
Poëte
latin avec la fidélité la plus scrupuleuse, sans
ue nous avons citées ; mais quand on la rapprochera du texte de notre
Poëte
, qu’on le trouvera peu reconnoissable, l’auteur n
calendrier des Romains mis en vers. Ce sujet étoit fort sec, mais le
Poëte
doué de l’imagination la plus heureuse, trouva le
age d’Ovide n’auroit pas manqué d’être bien reçue. Les Elégies que ce
Poëte
composa pendant son exil ont été mieux traduites
e l’interprétation ; & qu’il y a plusieurs endroits où le sens du
Poëte
est manqué. A l’égard du style, à quelques affect
’à d’Assouci tout trouva des lecteurs. Ce trait piqua vivement notre
Poëte
burlesque ; & voici de quelle maniere il s’en
de l’Académie Françoise où se trouve la traduction des Elégies de ce
Poëte
en vers françois, à Paris 1712. 3. vol. in-12. Ce
de ces privilèges, qu’il n’est pas toujours facile de reconnoître le
Poëte
dans le traducteur. Le même Auteur, après nous av
z bien conserver le tour simple de l’original latin. Perse. Ce
Poëte
satyrique est remarquable pour la morale pure &am
rrés & pressans Affecta d’enfermer moins de mots que de sens. Ce
Poëte
a été traduit en vers & en prose. Le Noble en
ésent en 1704. in-12. Le soin qu’il prit d’habiller à la françoise le
Poëte
Romain, fait quelquefois un effet assez singulier
te a mieux aimé s’accommoder au goût du siécle, que de représenter le
Poëte
absolument tel qu’il est. Mais sans lui ôter que
versions barbares, plates, ou allongées, énervent toute l’énergie du
Poëte
latin. Le P. Tarteron, Jésuite, en donna une en 1
loquence par-tout, il ne l’a pas cru déplacée dans un discours sur un
Poëte
très-éloquent. Lucain. Lucain, neveu de Sé
guerre de César avec Pompée. Ce poëme porte le titre de Pharsale. Un
Poëte
françois très-boursouflé, préféroit l’enflure de
t d’éclaircir quelques détails, & le plus souvent de concilier le
Poëte
avec les Historiens dont les textes sont rapporté
ux qu’on a traduits ou imités en françois. Santeuil. C’est à ce
Poëte
que nous sommes redevables de ces belles Hymnes q
nvention, ni moins d’agrémens dans la conduite. Le Physicien & le
Poëte
s’y montrent dans un jour avantageux, sur tout da
l’auteur de s’exprimer en beaux vers sur tant de sujets différens. Un
Poëte
françois auroit bien de la peine à en faire autan
degré de sévérité qui est de mise, je vais noter quantité de noms de
poètes
qui, sans l’enrichir toujours, sont venus augment
à. Citons-en quelques-uns. Dans la première époque, on a introduit un
poète
resté jusqu’alors des plus obscurs, Roger de Coll
Collerye, qui vécut à Auxerre, et dont on a prétendu faire un type de
poète
provincial. Dans tout ce qu’on a dit sur lui, on
sur lui, on n’a pas seulement exagéré, comme cela est arrivé pour le
poète
Coquillart de Reims, lequel, du moins, était célè
leur autorité privée, l’ont promu le Roi des bohèmes de son temps, ce
poète
qui fut ignoré aux xve et xvie siècles, excepté
ui est, en effet, une curiosité locale, je le demande, est-ce bien le
poète
, celui qui mérite qu’on l’appelle et qu’on le sal
de de M. Abel Jeandet sur le savant et trop savant Pontus de Tyard52,
poète
, philosophe, mathématicien, astronome, qui savait
tire un peu à lui et pousse le plus haut qu’il peut dans l’ordre des
poètes
son cher Pontus ; mais il n’y a pas à cela grand
, avait annoncé, de plus, le dessein de réhabiliter Salmon Macrin, un
poète
latin dans le genre lyrique, contemporain et ami
e réhabilitation, ou plutôt de ces exhumations toutes provinciales de
poètes
du xvie siècle : Alexandre, surnommé le Sylvain
re pour n’en avoir pas approuvé les horreurs54 ; — et Blaise Hory, un
poète
Suisse de Neufchâtel, pasteur d’un petit village
André de Rivaudeau, le poitevin59, etc., etc. : — et Nicolas Ellain,
poète
parisien, aussi enterré qu’un poète de province60
etc., etc. : — et Nicolas Ellain, poète parisien, aussi enterré qu’un
poète
de province60. — Enfin, nous attendons de jour en
ovince60. — Enfin, nous attendons de jour en jour Pierre de Brach, le
poète
bordelais, l’ami de Montaigne, que le jeune érudi
ne découverte de quelque valeur et comblé une lacune, en signalant un
poète
inconnu de la fin du siècle, Pierre Poupo, dont l
chaque soldat ou caporal. Vite, hâtons-nous et revenons à l’un de ces
poètes
qui n’ont pas besoin d’être réhabilités ni recons
liberté. De méchantes langues se sont raillées de lui, et un aimable
poète
du temps, ami de Joachim du Bellay, Olivier de Ma
peut-être tout simplement poussé par une fatuité ou un libertinage de
poète
, signifie très nettement au bonhomme qu’il connaî
t pas une trop mauvaise place, littérairement parlant. Après tout, le
poète
chez elle n’y perd pas. Ce n’est pas une Mainteno
beau, mon désiré heur pour bonheur ne soit bien dur et heurté. Louise
poète
a beau faire, elle se ressent un peu de son maîtr
r mon plus clair jour. Et voilà de ces cris qui font vivre un nom de
poète
et qui ont leur écho, sans faillir, de génération
es, c’est quand elles n’aiment plus. » Elle était de cette famille de
poètes
dont l’un, et qui était hier encore un d’entre no
les, et que répétera l’avenir. Honneur donc et place à part entre les
poètes
du xvie siècle à la belle Cordière, à cette « Ny
timent d’école, dans aucune classification. Le foyer était au cœur du
poète
. III. Louise Labé ne passa guère quarante ans ; o
ses legs et donations, bien de la bonté ; mais plus rien de l’ancien
poète
ne transpire : le voile funèbre s’abaisse et nous
ncore en te reconnaissant. Qui donc a fait ces doux vers ? une femme
poète
de nos jours, et je les trouve dans un tout petit
ortel sanglot ; en voici quelques notes vibrantes : Parmi nous maint
poëte
à la bouche inspirée Avait déjà rouvert une sourc
e vie et toute une âme ; il mériterait d’être inscrit sur la tombe du
poète
. Enfin, je signale dans ce même petit volume une
a vie, mais tant d’autres qui l’ont subi et porté jusqu’à la fin, les
poètes
délicats et tendres, les esprits souffrants et do
suite d’un article sur Louise Labé, ajouter ces vers émus d’une femme
poète
qui lit dans leur texte les Fragments d’Alcée et
57, chez Aubry. 54. Œuvres choisies d’Alexandre Sylvain de Flandre,
poète
à la Cour de Charles IX et de Henri III, précédée
Michaud). 56. Œuvres du chanoine Loys Papon, seigneur de Marcilly,
poète
forésien du xvie siècle, imprimées pour la premi
articles intéressants, notamment ceux de M. Édouard Turquety, sur les
poètes
du xvie siècle. 60. Celui-ci a été publié par M
et Portraits du xvie siècle ; ces volumes, joints à relui des Femmes
poètes
du même siècle (Didier, quai des Augustins), offr
je lui avais manqué de respect. Pourquoi ? Pour avoir dit que, si nul
poète
ne parlait plus haut à mon imagination, deux ou t
l dans l’esprit, une fois ces grandes vibrations éteintes ? Voici. Le
poète
nous explique en cinq ou six cents vers que la Ré
dans la quatrième partie. Et voici les pensées qu’on y trouve : — Les
poètes
primitifs aimaient la nature, et elle leur parlai
par Nisard, Shakespeare par Planche, Homère par Zoïle, etc. — Les
poètes
sont les guides du génie humain Les sommets sont
mence, toutefois, par une série de pièces moins impersonnelles, où le
poète
nous dit sa vie, se raconte plus familièrement, s
umanité, Nature, Philosophie, Art, Foyer, Amour, Fantaisie). Mais, le
poète
ayant écrit : Et j’ajoute à ma lyre une corde d’
peuple est sublime. Ô l’enfant ! Ô la femme ! Pardonnons, aimons. Les
poètes
sont des mages. Toinon, c’est Callirhoé. » Vous n
grand’chose de plus des quinze volumes de vers lyriques de l’immense
poète
. — Eh bien ! me direz-vous, ne sont-ce pas là
rins. Il nous a certainement confié plusieurs milliers de fois que le
poète
est un prophète et un voyant. Il n’y a pas une se
un jeu que je propose aux rares honnêtes gens qui ont vraiment lu les
poètes
contemporains. Quelqu’un nous citerait au hasard
e. Cette illusion vous paraîtra moins gasconne si vous songez que nul
poète
, en effet, n’a été ni plus souvent, ni plus aisém
parodies (et il s’en trouve quelquefois) appartient de droit au grand
poète
parodié. Mais cela prouve au moins qu’il y a dans
qu’elle chante, par eux, ce qu’elle n’aurait su dire toute seule. Ces
poètes
, qui ont un don que je n’ai pas, sont après tout
que, ayant vécu dans le siècle qui a le mieux compris l’histoire, ce
poète
n’en ait vu que le décor et le bric-à-brac, et qu
rend tout à fait injuste à l’endroit des honnêtes gens à qui le grand
poète
à légué sa malle. Toutes ces « rognures », ils on
opeaux », cela ? Mon ami est impertinent. Ce sont du moins, dirait le
poète
, les copeaux de la massue d’Hercule. Non, non, qu
llevoye et du Soumet. Mais le symphoniste des Contemplations, mais le
poète
épique de la Légende ! » L’autre jour encore M. S
a preuve, c’est que Toute la Lyre se compose de pièces écrites par le
poète
aux diverses époques de sa vie, et que cependant
tre, que des différences de degré, non d’espèce. Cette puissance, le
poète
l’a sans doute appliquée, dans le cours de sa vie
tor Hugo est unique, il est dieu. On peut affirmer, je crois, que nul
poète
, ni dans les temps anciens, ni dans les temps mod
cite à me réfugier dans la pensée délicate ou dans le tendre cœur des
poètes
qui me sont chers : mais son Verbe m’écrase. « Un
chose qu’un cliquetis de mots, un vers ému et tragique — (comme si le
poète
, à force de remuer les vocables, d’épuiser toutes
ne ; ou bien, c’est quelque idée toute simple, même banale, et que le
poète
laisse banale, comme Dieu l’a faite. Dans les deu
ce songeur si peu philosophe a quelquefois des vers profonds ; et ce
poète
, de beaucoup plus d’imagination que de tendresse,
ble ouvrier de style qu’il a été, sans être par là même un fort grand
poète
. Et si son nom est encore livré aux vaines disput
uvernants Victor Hugo est à part dans notre littérature, qu’il est le
poète
national, le grand, l’unique, enfin qu’« il n’y a
-ce à l’auteur dramatique ? Est-ce à l’écrivain populaire ? Est-ce au
poète
? Est-ce au penseur ? Est-ce à l’homme ? Ce ne
et bien que le peuple ne puisse le comprendre entièrement — c’est au
poète
que s’adressent ces hommages que nul autre écriva
e écrivain n’a jamais reçus. Et, certes, il n’est point de plus grand
poète
que Victor Hugo. Mais enfin on peut croire qu’il
le large et libre essor, par l’aisance souveraine et toute divine. Ce
poète
, qui est un médiocre ouvrier de rimes, a des stro
nous avons tous admiré également et tour à tour ces trois merveilleux
poètes
, selon nos âges et selon les journées. Pour moi,
ourrais me prononcer entre ces deux-là, et je me redirais les vers du
poète
Charles de Pomairols, parlant de Lamartine : (…)
Guignol épique. Ces conceptions peuvent être, à coup sûr, d’un grand
poète
: elles ne sont pas d’un homme puissant et origin
d’une génération antérieure à la nôtre ? Chose singulière, les jeunes
poètes
se détournent de cet Espagnol retentissant, de ce
omans socialistes de la bonne George Sand. Et, pour ne parler que des
poètes
, quel plus grand cœur que Lamartine ? Et qui, mie
ux, et tous deux plus aimables. Ainsi — et ce point réservé que nul
poète
ne fut plus grand par l’imagination et par l’expr
aussi la chance de vivre longtemps. Bref, il sut grossir sa gloire de
poète
de la gloire spéciale d’un Raspail et d’un Chevre
de Pindare. C’est une réparation qu’elle devait au génie de ce grand
poëte
, trop négligé en France, même au dix-septième siè
manière un peu timide, un peu faible. À ses yeux, « les beautés de ce
poëte
consistent principalement dans le nombre, dans l’
rait dû lui apprendre : s’indignant qu’on ait pu croire les chants du
poëte
grec un amas de chansons « cousues ensemble, et p
i tant de souvenirs de l’Iliade repris et entraînés dans les flots du
poëte
thébain, n’a-t-il pas cité, du moins en preuve de
le sublime dans Pindare et n’admirait pas assez le génie de ce grand
poëte
, c’est qu’il a cru de bonne foi l’avoir imité, da
ise par le roi Guillaume, et ode parodiée alors si plaisamment par le
poëte
anglais Prior, chargé plus tard d’une ambassade à
du goût, et non médire de Boileau qui, dans son domaine, était grand
poëte
aussi. Quoi qu’il en soit, l’érudition proprement
une petite démocratie, il se garde bien d’être simple et uni comme le
poëte
grec : il ne nomme pas ce coq guerroyant au logis
e grecque il la Fortune, l’image des vicissitudes que voyait t’œil du
poëte
, et de porter dans l’expression cette alternative
as embarrassée pour rendre l’expression littérale et l’accent même du
poëte
thébain, pour nommer l’oiseau domestique, non moi
tous les cas, et sans empiéter sur les droits et usurper la langue du
poëte
français, banni maintenant comme l’exilé de Crète
as plus cette fois du tour noble et léger et de la dignité sereine du
poëte
, qu’il n’en avait ailleurs atteint la sublime gra
ni cette propriété toute-puissante qui rend présent à tout ce que le
poëte
a vu dans son plus rare délire. Tout cela était l
dien de l’enthousiasme lyrique au dix-septième siècle, n’était pas un
poëte
; c’était un prêtre, un orateur sacré, Bossuet. C
s d’expression. Il fallait aller plus loin, pour être juste envers le
poëte
et pour toucher aux sources profondes de l’art. L
e fils d’un musicien de Béotie, habitant une petite maison de Thèbes,
poëte
et chanteur, et, à ce titre, hôte bien voulu dans
hommes qu’une page de l’évêque de Meaux est le plus fidèle crayon du
poëte
olympique, et que la prose française de Bossuet,
esse Palatine et dans le récit des guerres sauvages de Pologne, ou le
poëte
, dans sa joie triomphante de Marathon et de la fu
t, à l’occasion d’une prouesse vulgaire et d’un nom sans souvenir, le
poëte
thébain suscite une émotion profonde par quelque
re sur la faiblesse de l’homme et les jeux accablants du sort. Car ce
poëte
, ce musicien, est un sage, un disciple immédiat d
. Par-là, et non pas seulement par de belles formes d’imagination, le
poëte
de Dircé s’élève ; il est lui-même un prêtre et,
les nombreux symboles du polythéisme. Mais, de tant d’œuvres du grand
poëte
, il n’est resté que la portion presque la plus pr
jeux de la Grèce, reconnaître le caractère profondément religieux du
poëte
. Ce n’est pas, comme dans l’arrière-saison du cul
de la poésie. Dans Pindare, et plus qu’ailleurs, ce ton religieux du
poëte
, si différent des formules d’invocation de l’épic
e, dans ce temple, près de la statue du dieu, la chaire de fer, où le
poëte
s’était assis pour chanter ses hymnes9. Un court
alliance de la religion et de la poésie, à la veille du combat, où le
poëte
Eschyle allait chasser devant lui les Perses vain
ortelle et à l’avenir des méchants et des justes, que ce caractère du
poëte
se montre, soit dans les trop rares fragments de
é pour en revenir » ? Certes, ce grand bienheureux ainsi nommé par le
poëte
, n’est pas le Jupiter corrupteur et profane, le d
s n’est pas fugitive. » Ces idées sublimes, dont Platon a félicité le
poëte
thébain, étaient-elles une leçon recueillie dans
out droit. De là découle toute la philosophie religieuse et civile du
poëte
thébain. À ses yeux, ce n’est ni la force du nomb
se découvrirait encore plus d’une ressemblance entre la politique du
poëte
thébain et celle que Bossuet a parfois tirée des
a dans ses vers l’illustre Athènes, le rempart de la Grèce (eh ! quel
poëte
, quelle âme généreuse aurait pu s’en taire ?) ; i
st un conseil de justice et de clémence ; et par là, cette mission du
poëte
lyrique se rapproche encore de celle du prêtre, d
et auront su garder leur âme de toute injustice, qu’à ce prix seul le
poëte
les voit cheminant, par la route de Jupiter, jusq
ù se plaçaient d’eux-mêmes les principaux traits de la physionomie du
poëte
grec. Ce ne sont pas, en effet, seulement quelque
aux seconds. » Le grand orateur romain avait senti l’âme éloquente du
poëte
; et lui, qui dit ailleurs qu’il faut avoir du te
nube, géographiquement, se jette dans la mer Noire ; mais Btwsuet, en
poëte
, appelle toute mer l’Océan. 8. Philosophiæ præc
ant poignant et délicieux dont les nuits d’été s’enivrent, et dont le
poète
emprunte les notes enflammées pour faire parler l
lle Mendès. N’y reconnaît-on pas tout de suite l’artiste savant et le
poète
de race ! Autre temps, autres chansons, dit Henri
it ! » Peu s’en faut que le rossignol évoqué par le jeune et gracieux
poète
, M. Catulle Mendès, n’ait été injurié encore plus
ssonnant que n’a jamais touché le rasoir, rien n’empêcherait ce jeune
poète
d’avoir été le prince Charmant d’un des contes de
et la pensée, et toutes ces préoccupations d’artiste que beaucoup de
poètes
ne soupçonnent même pas. [Lettres (1876).] Pau
de chef d’école. Il s’honore lui-même d’être le simple lieutenant des
poètes
ses aînés ; il s’incline en disciple fervent deva
s’est efforcé avant tout de maintenir la discipline parmi les jeunes
poètes
qu’il a su, depuis près de quinze ans, réunir aut
e les ignore et les dédaigne. Depuis quinze ans, il n’est donc pus un
poète
qui soit arrivé à Paris sans entrer fatalement da
légende l’emporte sur l’histoire, que le passé est le vrai domaine du
poète
et du romancier. Ce sont là des opinions aussi re
ut avoir du réel plein les mains. Selon moi, Justice est l’œuvre d’un
poète
qui n’a pas songé à couper ses ailes, et que ses
olume in-8º, contenant toutes ses œuvres, depuis les premiers vers du
poète
, au rythme élégant, à la vive allure, légèrement
ortent en eux une évidence et une certitude. M. Catulle Mendès est un
poète
. Depuis les Contes épiques aux larges envols ; de
sa terrible silhouette de sorcière sublime, M. Mendès a fait œuvre de
poète
. Poète en ses drames que gonfle un souffle énorme
ible silhouette de sorcière sublime, M. Mendès a fait œuvre de poète.
Poète
en ses drames que gonfle un souffle énorme (l’épo
e poète. Poète en ses drames que gonfle un souffle énorme (l’épopée ;
poète
en ses études de critique, où il dit l’âme et le
tudes de critique, où il dit l’âme et le prodigieux génie de Wagner ;
poète
en ses fantaisies légères d’au jour le jour, harm
cent parfois le piquant d’une ironie et l’amer d’un désenchantement ;
poète
en ses romans, surtout avec Zohar, aux baisers ma
ments d’amour, tout arrive à son cerveau en sensations, en visions de
poète
; tout, sous sa plume ; se transforme en images d
n visions de poète ; tout, sous sa plume ; se transforme en images de
poète
, exorbitées et glorieuses, la nature, l’homme, au
ait pas loin de le penser, il est sûr qu’il l’a souvent atteint. [Nos
poètes
(1888).] Paul Hervieu Il faut avoir dans le
r engendrer Zôhar ou Grande Maguet, ou la Femme enfant de l’admirable
poète
qu’est M. Catulle Mendès. [Cité dans l’Enquête su
n littéraire (1891).] Marcel Fouquier M. Catulle Mendès est un
poète
toujours ; il n’est jamais plus poète que si, dan
er M. Catulle Mendès est un poète toujours ; il n’est jamais plus
poète
que si, dans l’expression d’une délicate pensée o
té menue et fleurie du badinage. C’est l’enchantement du joli ; et le
poète
serait sans conteste le premier si la poésie n’av
’Évangile de l’enfance. S’il faut absolument chercher la figure de ce
poète
excellent dans l’iconographie chrétienne, j’arran
ique et fée n’a livré tous ses secrets qu’à M. Catulle Mendès. Il est
poète
et toujours poète, et quand il écrit des romans,
vré tous ses secrets qu’à M. Catulle Mendès. Il est poète et toujours
poète
, et quand il écrit des romans, c’est Apollon chez
politiques et littéraires (25 mars 1893).] Guy de Maupassant Le
poète
aux intentions mystérieuses, frère d’Edgar Poe et
nfession (1895).] Edmond Rostand Sur la Grive des vignes : Ah !
poète
, merci du livre Qu’aujourd’hui le facteur me livr
ton goût rassure ; Tu fais toujours, divin pervers, Loucher tous les
poètes
vers La perfection de ton vers ; Car il est le t
Par qui la guérison m’arrive ! Oui, selon les ordres dictés, Par le
poète
à vos gaîtés, Vous riez et vous culbutez ; Nulle
ancre invétéré de rhétorique en ce petit collège de Meaux que déjà le
poète
Jacques Madeleine émerveillait de ses sonnets, si
s qui se défend d’être l’opinion moyenne, car il appartient aussi aux
poètes
! Quand vous êtes né aux lettres, Hugo, radieux,
pas de perspicacité. L’originalité de Catulle Mendès, c’est d’être un
poète
à la fois doux et brutal, tendre et cruel, naïf e
ramatique (1898).] Henry Fouquier Médée est l’œuvre noble d’un
poète
qui croit que l’étude des passions éternelles tra
e clarté absolue, mais, même en ces quelques passages où la pensée du
poète
apparaît un peu confuse et parée de métaphores tr
Henry Fouquier La Reine Fiammette : C’est œuvre d’artiste et de
poète
que l’œuvre dont je dois parler aujourd’hui, et j
bien établi. Mais il n’est que la charpente où s’étaye le discours du
poète
, qui est toujours charmant, souvent admirable. [L
gare, vous affectez de prendre au tragique ces aimables fantaisies de
poète
amoureux d’amour et de gaîté ! Oh non, non, cent
e d’effort. Fiammette, c’est l’Italie en sa Renaissance, rêvée par un
poète
. Ces tapisseries aux soies vives, c’est les scène
t sa puissance. Il n’y eut bien que Hugo tout seul. Il n’y eut que le
poète
et son œuvre : une œuvre qui n’était pas nouvelle
t que le poète et son œuvre : une œuvre qui n’était pas nouvelle ; un
poète
qui n’était pas nouveau, et qui ne nous donna pas
il y avait un sujet qui exigeait et qui pût donner de la variété à un
poète
et féconder son inspiration, c’est à coup sûr une
ou une suite d’épopées qui se fût appelée La Légende des Siècles. Le
poète
, ici, n’était pas même tenu à l’unité, de rigueur
s à mettre son pied dans l’anneau d’or qui enchaîne ordinairement les
poètes
, ces forçats divins ! L’Iliade et l’Odyssée ont l
l’unité de son grand cadre, circonscrit malgré sa grandeur. Tous les
poètes
faiseurs d’épopées sont les glorieux captifs d’un
à une limite impérieuse et précise… Or, par un choix exceptionnel, le
poète
de La Légende des Siècles n’était pas obligé à l’
ècles n’était pas obligé à l’unité grandiose et tyrannique des autres
poètes
. À lui, son sujet n’était point une place ou un f
né de l’Histoire. C’était toute l’Histoire ouverte à l’imagination du
poète
, qui plane sur tout, s’abat sur tout, et va libre
librement et impétueusement où il a fantaisie ou volonté d’aller ! Le
poète
de La Légende des Siècles avait à lui toutes les
e quelques notes, et ce n’est pas, certes ! l’érudition qui manque au
poète
de La Légende des Siècles. Il est aussi érudit qu
une chose scandaleuse et qui fera peut-être pousser un cri : ce grand
poète
de Victor Hugo est certainement plus érudit encor
poète de Victor Hugo est certainement plus érudit encore qu’il n’est
poète
. Il a l’imagination du mot plus que de la chose,
e Satyre ? Est-ce que l’Espagne, les Pyrénées, l’Aquitaine, ce que le
poète
appelle « le cycle pyrénéen », déjà vues, ne repa
rait ici, mais moins appuyés, et toute l’imagination des mots dont le
poète
a la puissance nous illusionne-t-elle assez pour
Dans la légende de ce Moyen Age dont Hugo, qui a l’ambition d’être le
poète
historique, c’est-à-dire impersonnel, ne connaît
un contresens en Espagne. Et il y a plus. Puisque Victor Hugo est le
poète
imprécatoire et maudissant du Moyen Age, on peut
ter, Victor Hugo a dit un mot qu’on pourrait graver sur son cimier de
poète
sans équilibre, parce qu’il le timbrerait très bi
eux-mêmes. Personne plus que Hugo ne se cogne aux mots. Quand il est
poète
, car il l’est fréquemment (qui le nie ?), il l’es
e cambre sous elle ! Seulement, la montagne et les mots pèsent, et le
poète
et le Titan sont pris, IV Poète, il l’est,
tagne et les mots pèsent, et le poète et le Titan sont pris, IV
Poète
, il l’est, mais s’il n’est pas tout à fait Homère
t simplement qu’il n’est pas Homère. Ils croient tous, ces diables de
poètes
, qu’en jetant à la Critique le nom de Zoïle, ils
rs au chemin de fer de sa gloire et de son immortalité, le plus grand
poète
du xixe siècle et de la planète ; mais c’est un
us grand poète du xixe siècle et de la planète ; mais c’est un grand
poète
, après tout ! Il fut du triumvirat qui a donné le
uste que parce qu’il est celui qui a vécu le plus longtemps. C’est un
poète
génialement bon, quand il est bon, mais génialeme
u, Dieu merci ! depuis, beaucoup de vie encore dans ce vieux chêne de
poète
, mais, franchement, lorsque lis en cette Légende
, selon moi, beaucoup trop croire à la toute-puissance visionnaire du
poète
(dans le sens prophétique et divinement inspiré d
osse, vague, confuse, obscure, aveugle et presque insensée. Alors, le
poète
, en proie à lui-même, jette des vers comme ceux-c
n regard, sa pensée et sa langue. Vous le voyez ! ce n’est plus là le
poète
(trop rare) de La Bataille d’Eylau du même volume
oire ces dons que j’ai toujours adorés, proclamés et acclamés dans le
poète
de La Légende des Siècles, génie militaire s’il e
e temps-là, c’était le moment de s’élever le premier dans l’ordre des
Poètes
; mais, malgré ses facultés soi-disant immortelle
t définitivement conquise par Hugo, le seul grand progrès fait par le
poète
malgré l’immobilité ou le rabâchage de sa pensée,
s l’aisance, l’aisance suprême que voici, et qui est si grande que le
poète
ne paraît même pas triompher. Ce n’est plus de l’
de ce qu’il exprime, ne peut guères être senti, du reste, que par les
poètes
, par ceux qui sont du bâtiment, comme dit l’excel
sé. Car l’Énormité, voilà l’écueil de Victor Hugo… L’écueil, pour les
poètes
comme pour les rois, vient de trop de puissance…
— un Souvenirs des vieilles guerres ; dans cette pièce de vers où le
poète
, pour faire du neuf à bon marché, a démarqué le l
brer, — il rencontre tout à coup le grandiose, et alors il devient le
poète
énorme encore, mais sans difformité, qui pouvait
uée parce qu’il lui a toujours manqué. Oui ! un poème épique… Être le
poète
épique de la France, telle était pour moi, et j’y
réludes magnifiques d’un concert plus magnifique que j’espérais, — le
poète
de La Légende des Siècles, qui nous a peint si bi
s’il pouvait y avoir quelque chose de profond et de durable dans les
poètes
, c’en serait un ennemi implacable. Dans son poème
e, ces girandoles ! à quelque chose. En général, tout est là pour les
poètes
: — faire des vers, n’importe sur quoi ! Mais il
pas plus en littérature qu’en politique, je n’ai donc point traité le
poète
, en Victor Hugo, comme j’en eusse traité un autre
qu’il insulte et qu’il voudrait tuer, puisqu’elle n’a affaire qu’à un
poète
, était assez vengée comme cela… 2. Car elles a
itique, et même avec une pointe de polémiste, n’a été longtemps qu’un
poète
. Vivant à Lyon, où il habite encore, il débuta ve
e, comme le fond, rappelait bien M. de Vignyou. M. Ballanche, mais le
poète
, obéissant à sa naturedans cette imitation même,
tion est absente, ou elle se dessine vaguement et ne se grave pas. Le
poète
sent la nature, il aime à la chercher sur les som
ne avec une sorte de prédilection ; ce qui a fait dire qu’il était le
poète
du chêne, qu’il avait le sentiment de cet arbre.
é, je t’aime entre nos sœurs. La parodie, indique bien le défaut. Le
poète
décompose trop les sentiments et en pousse un à l
t aussitôt à l’extrémité de la gamme. M. de Laprade, avec ses dons de
poète
noble et qui ne veut rien proférer que de digne d
t froids, le crime d’amour est trop absent. Aussi je m’explique qu’un
poète
qui n’habitait pas volontiers les sommets humides
qui n’habitait pas volontiers les sommets humides et blanchâtres, un
poète
des choses du sang et de la vie, Alfred de Musset
et m’ait dit avec impatience : « Est-ce que vous trouvez que c’est un
poète
, ça ? » Oui, aurais-je pu lui répondre, c’est un
que c’est un poète, ça ? » Oui, aurais-je pu lui répondre, c’est un
poète
, bien qu’il vous ressemble si peu, ô charmant et
us ressemble si peu, ô charmant et terrible Enfant du siècle ! il est
poète
, quoiqu’il n’ait pas la sainte fureur, ni cet aig
là comme dans l’autre, mais n’importe, j’irai toujours. » — Il l’est,
poète
, bien qu’il n’ait jamais su passer comme vous, en
la passion délirante à l’ironie moqueuse et légère ; il est, dis-je,
poète
à sa manière, parce qu’il est élevé, recueilli, a
monie, bien qu’à la façon des oracles. Cela ne fait pas sans doute un
poète
très-varié, très-émouvant, très-divertissant, mai
tissant, mais c’est encore, et sous une de ses plus nobles formes, un
poète
. Noblesse et sagesse ont été de tout temps au nom
ent les plus éclatants éloges que l’Académie ait jamais décernés à un
poète
non inscrit encore parmi ses membres (1856). Plus
sous la coupole de l’Institut les vers que voici, et dans lesquels le
poète
de plus en plus sage faisait comme abjuration de
ose reste à désirer pour la parfaite justesse. Pour que le souhait du
poète
fût tout à fait justifié, il faudrait qu’au momen
, peu bon à voir. Ainsi le symbole n’est point parfaitement juste. Le
poète
, chez M. de Laprade, rencontre rarement des symbo
te prédilection d’un père et d’un auteur intéressé. Gœthe est le seul
poète
qui ait eu une faculté poétique à l’appui de chac
colonne. M. de Laprade a fait tout l’opposé de ce que je demande ici.
Poète
élevé, froid et sage, il prend avec une sincérité
. Musée, Linus, Ballanche, tout cela ne fait qu’un pour lui. C’est un
poète
orphique que M. de Laprade, et cette disposition
indifférence complète pour le vrai bien et pour le vrai mal. » — « Le
poète
s’en va, l’homme de lettres commence » à dater d’
se dire, on le chante. C’est un beau thème que l’infortune des grands
poètes
, et il suffit de quelques noms illustres pour le
on ne plaisante, qu’on ne crée de nouveaux fils à Voltaire. Est-ce le
poète
solennel, est-ce un reste de provincial en lui qu
onclusion sera courte et je la donne nettement : M. de Laprade est un
poète
distingué, dont la lyre a deux ou trois cordes. L
Chapitre XVI. Horace
poëte
lyrique. — Son art imitateur et original. Son étu
Pindare. Il avait sous les yeux et dans la mémoire tous les chants du
poëte
thébain, tous les modes variés de sa lyre. Peut-ê
or en grande partie disparu pour nous, les dithyrambes irréguliers du
poëte
, ses autres hymnes sacrés, ses élégies, et enfin
amais l’idolâtrie de l’art ne parut plus vive que dans cet hommage au
poëte
thébain. C’est l’enthousiasme d’un disciple, c’es
race cependant nous apprend quelque part que, de son temps, à Rome le
poëte
grec avait d’autres émules. « Parlerai-je de Titi
ius, Macer, vingt autres encore. Il a même cette fois sur sa liste un
poëte
lyrique : mais ce poëte n’est pas Titius ; c’est
encore. Il a même cette fois sur sa liste un poëte lyrique : mais ce
poëte
n’est pas Titius ; c’est Rufus, nom tout à fait i
tant de fondations que de conquêtes, n’avait pas su produire un grand
poëte
, un grand historien. Octave, cruel sans passion,
sophe, et encore moins du partisan de l’ancienne république ; mais le
poëte
pouvait prendre cette joie ou cette ignorance pub
dare, quoi qu’il en ait parfois la majesté. Vous n’avez pas oublié le
poëte
de Thèbes préludant pour le roi de Syracuse : « H
ce dans la gravité religieuse du témoignage. Il n’en est pas ainsi du
poëte
romain. Il semble presque se jouer de tout ce qu’
s grave aux oreilles romaines que cette mythologie pittoresque, et le
poëte
reprend alors : « Que dirai-je avant la louange
s lui, toutefois, Pallas a les premiers honneurs. » Ce qui manque au
poëte
de crédulité naïve et religieuse, il le remplace
a guerre, sur le petit domaine et près du foyer de leurs pères. » Le
poëte
d’Auguste n’a pas craint ces grandes images, usur
s les foudres vengeurs. » Cette seconde place, que tout à l’heure le
poëte
n’admettait pas dans le ciel après le dieu suprêm
it à cette gloire ? Le début est noble et grave, comme une strophe du
poëte
thébain ; mais bientôt le spectacle vrai du temps
ntôt le spectacle vrai du temps va démentir l’illusion ou l’effort du
poëte
. Il peindra de vives couleurs la corruption romai
he semble aujourd’hui pour nous une prédiction trop vraie arrachée au
poëte
, comme à ce prophète de l’ancienne loi qui maudit
onge de la louange. L’hymne commencé n’est plus qu’une chanson, et le
poëte
, un ami du repos et du plaisir qui rend grâce au
ela dans le feu de la jeunesse, sous le consulat de Plancus190. » Le
poëte
était-il vrai tout à l’heure, dans sa triomphale
un merveilleux esprit d’imitation rendra parfois cet enthousiasme au
poëte
, mais à condition d’être un moment tout à fait He
lire des orgies de la Thrace, comme ailleurs il imitera les écarts du
poëte
thébain et les épisodes jetés dans ses hymnes. Il
et le repos du laboureur sous la garde toute-puissante de César : le
poëte
aspire plus haut. On lui demande, pour un des hér
es odes politiques et religieuses d’Horace qui pour nous signalent le
poëte
que le monde lettré lira toujours. Lui-même192, s
nu bien froid pour l’avenir, sans le charme philosophique mêlé par le
poëte
à ses flatteries mêmes. Le prestige éternel d’Hor
pas même l’enthousiasme, le mens divinior, ce qu’Horace demandait au
poëte
, et ce qu’il a trouvé pour lui-même, parfois sans
es vingt ans, les premiers linéaments du rêve familier qu’est pour un
poète
, la poésie. Quand je commençais à publier ce fut
depuis je les ai pour la plupart rencontrés. Il y avait parmi eux des
poètes
en nombre mais aussi des orientalistes qui faisai
pleines de lapsus et de blâmes apitoyés de Dubrujeaud et autres. Des
poètes
du Parnasse nous maudirent, nous exorcisèrent et,
e Lisle, personne autant que moi n’admire chez Banville un magnifique
poète
et un conteur presque unique dans toute littératu
les tenants de la technique parnassienne il n’y avait pas, parmi les
poètes
encore dans la lutte, de très hauts talents. Ce s
de ce verre cassé faisait des volumes de vers. Il y avait partout des
poètes
qui tous faisaient le même vers. J’ai conté jadis
le nom de la ville et de ses spécialités industrielles, le nom de son
poète
: Pithiviers, pâté d’alouettes : poète Jules Béor
s industrielles, le nom de son poète : Pithiviers, pâté d’alouettes :
poète
Jules Béor. Nevers, faïenceries : poète Achille M
ithiviers, pâté d’alouettes : poète Jules Béor. Nevers, faïenceries :
poète
Achille Millien. Morcens, buffet célèbre : poète
evers, faïenceries : poète Achille Millien. Morcens, buffet célèbre :
poète
Evariste Carrance, etc., etc… Les Parnassiens ont
son erreur éphémère et le démenti qu’il se donne ; c’est pour que les
poètes
parnassiens (il ne s’adresse pas à d’autres) qui
ce style diapré, qui rend la lecture de Banville si charmante à tout
poète
garde pour nous en dehors de sa séduction de form
: d’abord pour cette affirmation de liberté, qu’il faut qu’un nouveau
poète
détruise des barrières que Victor Hugo a laissées
érité profonde des tentatives antérieures et se demander pourquoi les
poètes
s’étaient bornés dans leurs essais de réforme. Or
et un second vers scandé 2, 4, 2, 4. — Il est évident que tout grand
poète
ayant perçu d’une façon plus ou moins théorique l
e en valeur d’harmonies forcément négligées, sera de permettre à tout
poète
de concevoir en lui son vers ou plutôt sa strophe
est communiqué aux mots, par le sentiment qui agite le causeur ou le
poète
, uniquement, sans souci d’accent tonique ou de n’
omologation de deux vers (rime pour l’œil) sont d’un coup écartés. Le
poète
parle et écrit pour l’oreille et non pour les yeu
évoqué, ou de la sensation à traduire qui en est la déterminante. Les
poètes
du vers libre ne doivent point calquer leurs stro
t complet, et là le goût et l’oreille sont suffisants pour avertir le
poète
, on peut grouper en un seul vers trois ou quatre
nt ! On ne le saurait prévoir. Mais il y a intérêt à ce que parmi les
poètes
, surtout parmi les plus jeunes, ceux qui ayant tr
outes les facilités d’accès, à toutes les primes dont bénéficient les
poètes
à vers obstinément réguliers. Ces jeunes écrivain
t de franchise vis-à-vis de soi-même. Ils concluent comme nous que le
poète
doit plus de confiance à son oreille qu’à l’insti
on est sacrée à tous les bons esprits) : mais d’abord il faut être un
poète
. Dans le détail ils semblent surtout accentuer no
soudre au gré de l’alternance classique, mais au moment choisi par le
poète
, ce qui donne un effet agréable de surprise eupho
que, selon les timbres, les consonances, les allitérations, au gré du
poète
, à distance du machinalisme et de l’écholalie. *
e. Elle doit former son tissu avec des comparaisons. Qu’est-ce que le
poète
sinon celui qui transpose dans le domaine intelle
nt d’autres, — bref les premiers en date de toute la belle pléiade de
poètes
du Mercure de France, cette Revue qui a commencé
ndes et qui enfin vient d’entrer un peu à l’Académie Française. À ces
poètes
se sont joints, et toujours apportant des nouveau
00). OPINIONS. Teodor de Wyzewa M. Kahn est résolument un
poète
novateur, et son premier livre, Les Palais nomade
u’il faut bien, au moins, exposer leur système. Le plus ardent de ces
poètes
un peu sibyllins est M. Gustave Kahn, l’auteur de
tes lacs Terne je m’en vais (?) M. Kahn estime que le
poète
doit travailler à l’aide de l’intuition et lion à
aide de l’intuition et lion à l’aide de l’acquit des littératures. Le
poète
doit, après avoir su, oublier, « être comme un ig
amour ». (Palais nomades, Chansons d’amant, aux yeux de tels nouveaux
poètes
: bibles.) [Mercure de France (avril 1895).] E
erve. La raison de ce « passer sous silence » vient-elle de ce que ce
poète
n’a pas, avant d’œuvrer, inscrit son dogmatique c
voie et tracé un sillon vers des horizons de liberté ; plusieurs bons
poètes
le suivirent dans cette louable tentative. [L’Erm
commun tout ensemble, M. Kahn est assurément le plus prosaïque de nos
poètes
. Il use de la rime ou la rejette, c’est son droit
non, de rythme impair ou pair, le sort ordinaire des vers de ce jeune
poète
est de ne point chanter ; les mots dont se trouve
tion », il se risque, bien témérairement à notre sens, à interdire au
poète
de l’avenir l’usage de la symbolique gréco-latine
nombreux de visions qui originalise son auteur parmi les premiers des
poètes
qui se révélèrent aux environs de 1884. Il est be
. Elles conservent la teinte des ciels selon l’indication desquels le
poète
les réalisa. C’est ainsi que les Images d’île de
diverse, et pour écarter tout ce qui n’appartient pas à son labeur de
poète
, il est encore difficile, sinon impossible, d’esq
, à l’Événement, aux Droits de l’Homme, à la Presse, à l’Almanach des
poètes
(Mercure de France, 1896-1897), aux Hommes d’aujo
ite au théâtre Antoine et au théâtre Sarah-Bernhardt, des matinées de
poètes
où il tenta de faire connaître les écrivains de l
tenta de faire connaître les écrivains de la génération ascendante ? [
Poètes
d’aujourd’hui (1900).]
’Angélus du soir (1898). — Quatorze prières (1898). — La Naissance du
Poète
(1898). — Clara d’Ellébeuse, ou l’histoire d’une
d’une ancienne jeune fille (1899). — La Jeune Fille nue (1899). — Le
Poète
et l’Oiseau (1899). — Le Deuil des primevères (19
ri de Régnier Je serais fort embarrassé d’analyser la Naissance du
Poète
, de M. Francis Jammes et de dire ce qui en fait u
guère, non plus qu’on expliquerait aisément en quoi M. Jammes est un
poète
tout à fait unique. Il n’écrit ni vers sonores ou
s et palpables. Il les évoque telles qu’il les a ressenties. C’est le
poète
le plus véridique que je sache. Sa sensibilité es
romans, les Antilles, Paul et Virginie. Il aime tout. La Naissance du
Poète
, avec Un jour et les Vers, lui composent une œuvr
, bizarre, et l’on croit lire, n’est-ce pas, la traduction de quelque
poète
étranger. Cependant, faites disparaître quelques
doux ? [Le Journal (7 octobre 1897).] Remy de Gourmont Voici un
poète
bucolique. Il y a Virgile, et peut-être Racan, et
Il y a Virgile, et peut-être Racan, et un peu Segrais. Nulle sorte de
poète
n’est plus rare… Voilà donc un poète. Il est d’un
t un peu Segrais. Nulle sorte de poète n’est plus rare… Voilà donc un
poète
. Il est d’une sincérité presque déconcertante ; m
s du soir) m’a fait changer d’avis. Il y a en F. Jammes l’étoffe d’un
poète
paysagiste et intime, auquel je prédis un franc s
que (23 juillet 1898).] André Gide Francis Jammes est un grand
poète
; il a l’audace la plus noble : celle de la simpl
inter L’harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle. Mais nos jeunes
poètes
ont une si fâcheuse tendance à marcher courbés, q
airies et de campagnes, en compagnie du silence et de son seul cœur. [
Poètes
d’aujourd’hui (1900).]
Un romancier
poète
: M. Gabriel Sarrazin. 7 février 1903. C’est
publiée dans la France intellectuelle, il place M. Gabriel Sarrazin,
poète
romancier, à côté de M. Gabriel d’Annunzio et de
lui un enthousiasme de pensée qui ne s’éteignit plus. Au contact des
poètes
d’outre-Manche il prit conscience de lui-même, et
rd, il revint à Paris et publia en 1885 son premier volume intitulé :
Poètes
modernes de l’Angleterre. Ce livre comprend des é
ercy Shelley, ce révolté au cœur d’ange et de martyr, le plus pur des
poètes
modernes. Et ces onze héros de la pensée, du rêve
ue, il ira vers Shelley qu’il ne quittera plus. Comme il l’a aimé, ce
poète
, qu’il a célébré à l’égal d’un demi-dieu ! Comme
range et lointaine, dans la nuit somptueuse et infinie où dorment les
poètes
. M. Gabriel Sarrazin n’aurait-il eu que le culte
à donner la vie à la froide idole dont son rêve s’était épris, que le
poète
fut contraint de partir pour rompre le charme et
titule la Cime, et qui couronna si noblement la Montée douloureuse du
poète
jusqu’au sommet de la montagne sainte. À bien des
dées, et la manière dont il les développe, le rapprochent surtout des
poètes
anglais qu’il a si subtilement étudiés. Lorsqu’on
d’Ellora. Ellora est la suave incarnation de l’âme hindoue, la fille
poétesse
de Sita, l’héroïque ennemie des Anglais. Elle n’a
érant, de celle-ci à l’amour des humbles et de l’humanité. Ellora, la
poétesse
, par son message et sa mort, lui a révélé quelque
des bois. Il a en plus le velouté des roses. C’est le style d’un vrai
poète
, qui, ayant pris dans l’étude des poètes anglais
ses. C’est le style d’un vrai poète, qui, ayant pris dans l’étude des
poètes
anglais le goût du rêve et de la nuance, trouve n
es sanctuaires profonds mais exclusifs des religions ésotériques. Les
poètes
anglais, Shelley surtout, ont initié M. Sarrazin
néreuse en instituant une rente qui permettra chaque année à un jeune
poète
, ayant plus de talent que de fortune, d’éditer so
ge, ce juge fût-il le berger Pâris au sommet du mont Ida ! Combien de
poètes
aussi qui gardent jalousement, avec une pudeur vi
rner ? Pourtant, je ne voudrais pas, en insistant, attrister le noble
poète
qui a eu l’idée de ce concours, et je crois qu’il
t de réaction littéraire, au sens strict du mot, c’est-à-dire que les
poètes
, au lieu de diriger leurs regards vers l’inconnu
e de valeur : La Chanson des Hommes 4 ; — dans de jeunes revues5, des
poètes
de talent comme Édouard Guerber, Cubélier de Beyn
ique. Chez tant d’autres qui furent pourtant en apparence de délicats
poètes
, comme on sent le vide de la pensée et la séchere
e indication précise de la préoccupation de tous les esprits ? Et les
poètes
chez qui les rêves épars de la foule prennent leu
enthousiasmes, les colères, les joies, les cris et les douleurs d’un
poète
inconnu devant une réalité inconnue, comme celle
qu’une forme fixe s’offrira à ses pensées ? Songeons surtout qu’aucun
poète
peut-être jusqu’ici en France, pas même Victor Hu
ents métaphysiques de cet ordre, et cela va confirmer notre thèse. Ce
poète
et ce penseur, parce qu’il a voulu s’en tenir aux
s notions aujourd’hui acquises, quelques esprits aventureux, quelques
poètes
vraiment visionnaires du Réel, synthétisant les d
nse qui s’affirme partout dans la Nature ? Que sera-ce surtout si les
poètes
, conscients aujourd’hui de l’Évolution éternelle,
solu comme on en trouve chez Shelley par exemple, qui est de tous les
poètes
celui qui existe le plus dans l’avenir. Or, pour
e proposez-vous ? » je répondrai sans hésitation : Je réclame pour le
poète
la liberté la plus illimitée. Lui seul peut être
t de l’inspiration, de la forme qu’il emploiera. Et s’il est vraiment
poète
, il ne discutera même pas : il prendra sa plume e
leur démon intérieur et ne discutaient pas avec lui. Réclamer pour le
poète
autre chose que la liberté infinie, discuter pour
prendre le Mystère : c’est tout ce que nous pouvons exiger de lui. Le
poète
n’a pas à descendre vers la foule ni à lui demand
u point de vue sociologique, quelques pages lumineuses sur le rôle du
poète
. Citons-en au moins les lignes suivantes : « Ce s
d’une mission sociale et religieuse de l’Art a caractérisé les grands
poètes
de notre siècle ; s’il leur a inspiré parfois une
gueil naïf, il n’en était pas moins juste en lui-même. Le jour où les
poètes
ne se considéreront plus que comme des ciseleurs
, le corps sans l’âme, elle sera morte. » Ce que dit Guyau des grands
poètes
du xixe siècle, doit être encore plus vrai dans,
nous maintenions énergiquement le principe de la liberté illimitée du
poète
: qu’il crée de nouveaux rythmes, de nouveaux ver
de l’art des vers, et je crains d’attrister et de décevoir l’illustre
poète
, car je sens que ma réponse ne sera pas celle qu’
hétique est la science des lois du Beau. Ces lois sont extérieures au
poète
, comme on a pensé que les lois de la science sont
intention même de l’écrivain. Que se propose l’écrivain, prosateur ou
poète
? Fixer le réel, le devenir, la durée, la vie qui
e ! Qu’est-ce que la beauté ?) La différence entre le prosateur et le
poète
consiste en ceci : Le poète fixe la vie encore in
?) La différence entre le prosateur et le poète consiste en ceci : Le
poète
fixe la vie encore inachevée, frémissante, rythmi
ncepts ont un sens précis : le prosateur les connaît et s’en sert. Le
poète
, lui aussi, les connaît, mais d’instinct, et le p
une forme très souple dans son infinie complexité possible. Un grand
poète
peut en tirer des effets d’harmonie merveilleux,
puisse être limité que par la puissance créatrice de la vie même. Tel
poète
que nous ne connaissons pas, qui existe déjà ou q
te nécessairement dans l’étude de ces questions, — et elle mettra les
poètes
aux prises, dans des contestations insolubles. Pl
ver une définition qui nécessairement deviendrait fausse si demain un
poète
de génie créait en poésie un mode d’expression ad
ture est en retard de cent ans sur la science. » Et plus loin : « Les
poètes
, a dit Shelley, sont les législateurs méconnus du
’est-à-dire sur le mystère même de la création poétique dans l’âme du
poète
. Un peu plus tard j’essayerai de montrer de même
avoir quelles sont les lois fondamentales de la création poétique. Le
poète
aujourd’hui ne peut plus être un ignorant ou un i
ue l’œuvre ne sort pas d’un seul coup, miraculeusement, du cerveau du
poète
, comme Pallas Athéné, casquée et armée de la tête
t le plus précis. On peut l’appeler encore la loi du Nombre. L’âme du
poète
, au moment de l’inspiration, vibre suivant un ryt
arce qu’on sent confusément qu’elles sont les symboles nécessaires au
poète
pour nous traduire son émotion intérieure. Pour p
ou de rêveries mélancoliques, qui fait que nous sympathisons avec le
poète
? C’est que nous sentons, après des années, vibre
es vers, comme à la minute même où Musset les écrivait, l’âme même du
poète
. Le rythme réalise ce miracle qu’il garde à jamai
dira-t-on, s’il en est ainsi, pourquoi tous ne comprennent-ils pas le
poète
? L’objection s’écroule et confirme même notre ar
omme l’affirme avec une puissance admirable Adam Mickiewicz, ce grand
poète
presque inconnu en France, des émules de Dieu. La
ls doivent se servir de symboles différents : le musicien de sons, le
poète
de strophes, d’images et de mots, le peintre de c
ndre le grand rôle qu’elle a joué dans les sociétés primitives où les
poètes
étaient législateurs, où la Pythie était écoutée,
rés saints et de code. Sans doute, nous ne pensons pas que le rôle du
poète
serait aujourd’hui identique à celui des voyants
e, et ce sera pour montrer de quelles richesses expressives les vrais
poètes
peuvent disposer en ce moment, que j’indiquerai p
ue affirmative le problème de la création poétique dans l’âme même du
poète
. Je me suis attaché à montrer principalement que
entre un rythme individuel et celui des autres âmes ou entre l’âme du
poète
et le rythme universel, et j’ai cherché surtout à
tences individuelles, les ordinaires lois du milieu humain. Les vrais
poètes
sont donc des guides sûrs pour l’espèce humaine.
radition proprement dite. On y est conduit naturellement. Tant que le
poète
garde en lui son poème, il est sujet et objet, il
, assez complexe par elle-même. Cette poétique, dans quelle mesure le
poète
doit-il la respecter ? Est-il complètement lié au
ère de l’œuvre et dans son élaboration intérieure au fond de l’âme du
poète
, est contenu le germe de cet élément que je veux
ande à se réaliser. Mais tant que l’œuvre demeure la préoccupation du
poète
seul, tant qu’elle est en lui, tant qu’il ne fait
uvre de celui de sa réalisation extérieure. Cela dit, quels moyens un
poète
français, vivant à notre époque, peut-il avoir à
ies de Parny paraissaient le dernier degré de la perfection. Un grand
poète
, André Chénier, était mort tragiquement avant d’a
e belle page en vers libres de Verhaeren par exemple, qui est un vrai
poète
, ou de M. Henri de Régnier, on se rend compte san
s. Dans ses plus beaux moments d’inspiration, quand il était vraiment
poète
, Bossuet s’en servait d’instinct. Tels passages d
ance on va droit au galimatias et à la décadence. Si j’ajoute que les
poètes
ont, d’autre part, le champ libre pour inventer d
les plus hautes consolations et les plus vastes espérances. Les vrais
poètes
du futur n’auront pas trop sans doute de toutes l
établi que si l’essence de la poésie est bien un rythme de l’âme, le
poète
doit être libre de choisir au gré de son inspirat
M. Paul Verlaine 3 et les
poètes
« symbolistes » & « décadents ». I. Pe
. Peut-être, au risque de paraître ingénu, vais-je vous parler des
poètes
symbolistes et décadents. Pourquoi ? D’abord par
e incomprise Enfin, par un scrupule de curiosité. Il se peut que ces
poètes
soient intéressants à étudier et à définir, et qu
soit de témérité, soit de snobisme. Premièrement, je suppose que les
poètes
dits décadents ne sont point de simples mystifica
e, sans même la conscience mélancolique de son mutisme. « Voudras-tu,
poète
, te résigner ? « Non, et les lieux inutiles rever
ra le site créé. » Cela veut dire, sauf erreur : — Supposons que le
poète
veuille, pour que l’amante y dorme le soir, un pa
êmes à négliger) où l’Immortelle se dissémine, le logique et méditant
poète
les lignes saintes ravisse, desquelles il compose
peuvent s’exprimer par elles. Cela signifie aussi, par suite, que le
poète
ne copie pas exactement la réalité, mais ne lui e
voulais en venir) le symbolisme devient extrêmement commode pour les
poètes
qui n’ont pas beaucoup d’idées. Et voici la secon
fines, très délicates et très poignantes, qu’elles soient celles d’un
poète
un peu malade, qui a beaucoup exercé ses sens et
e, d’un névropathe et presque d’un fou, qui serait néanmoins un grand
poète
. Et cette poésie se jouerait sur les confins de l
qué d’un songe… Il a bien pu subir un instant l’influence de quelques
poètes
contemporains ; mais ils n’ont servi qu’à éveille
e vers de la même époque) sont tout simplement le premier volume d’un
poète
qui a fréquenté chez Leconte de Lisle et qui a lu
re offre déjà certains caractères originaux. On dirait d’abord que ce
poète
est, peu s’en faut, un ignorant Vous me répondre
malgré tout et en dépit de ce qui lui manque, M. Verlaine est un vrai
poète
. Disons donc que ce poète est souvent peu attenti
ce qui lui manque, M. Verlaine est un vrai poète. Disons donc que ce
poète
est souvent peu attentif au sens et à la valeur d
t d’une façon si choquante une expression scientifique et des mots de
poète
: L’atmosphère ambiante a des baisers de sœur.
laine, et plus nombreuses d’un volume à l’autre. Chose inattendue, ce
poète
, que ses disciples regardent comme un artiste si
c entendre ?) V Nous n’avons encore vu, dans M. Verlaine, qu’un
poète
élégiaque inégal et court, d’un charme très parti
ntrent des poésies d’une bizarrerie malaisée à définir, qui sont d’un
poète
un peu fou ou qui peut-être sont d’un poète mal r
à définir, qui sont d’un poète un peu fou ou qui peut-être sont d’un
poète
mal réveillé, le cerveau troublé par la fumée des
ou de l’Acropole Mais, à ce compte, tout est drôle Parfaitement. Un
poète
selon la plus récente formule est avant tout un ê
bien des mots mis au hasard Justement, Ils ont le sens qu’a voulu le
poète
, et ils ne l’ont que pour lui. Et, de même, lui s
é mort. Mais entre le crépuscule et l’espérance ? Comment l’esprit du
poète
va-t-il de l’un à l’autre ? Sans doute le crépusc
rieur, chacun des traits de cette image avait sa signification, et le
poète
aurait pu rendre compte de tous les détails de sa
étails de sa métaphore, de son allégorie, de son symbole. Mais ici le
poète
exprime par une seule image deux sentiments très
t devenu le XVIIIe siècle, en traversant le cerveau troublé du pauvre
poète
. Je n’en veux qu’un exemple : Mystiques barcarol
appelle que de fort loin Bernis ou Dorat. VII Dix ans après… Le
poète
a péché, il a été puni, il s’est repenti. Dans sa
rition », des « actes de bon propos » et des « actes de charité ». Le
poète
pense humblement et docilement, ce qui est le vra
e extrême beauté. Dieu lui dit : « Mon fils, il faut m’aimer. » Et le
poète
répond : « Moi, vous aimer ! Je tremble et n’ose
elles qu’on ne comprend pas parce qu’elles sont obscures, sans que le
poète
l’ait voulu et celles qu’on ne comprend pas parc
tant. A force de le relire, voici ce que j’ai trouvé. Midi, l’été. Le
poète
est entré dans un cabaret, au bord de la grand’ro
ue si souvent les belles petites mains. La chaleur est accablante. Le
poète
a bu du vin bleu ; il est ivre, il est morne. Et
pailles luisent parmi la litière… Mais, tandis que la voix parle, le
poète
, complètement abruti, regarde d’un air effaré une
erais mieux de dormir… » Second quatrain. « Tu ne veux pas ? » Ici le
poète
ouvre et ferme, d’un air de malaise, sa bouche pâ
e septembre » marquent sans doute le commencement du dernier amour du
poète
Relisez maintenant, et dites si toute la pièce n
e, c’est M. Paul Verlaine. On pourrait presque dire qu’il est le seul
poète
qui n’ait jamais exprimé que des sentiments et de
lui ; ce qui le dispense d’en montrer le lien, car lui le connaît. Ce
poète
ne s’est jamais demandé s’il serait compris, et j
s trouverez dans Jadis et naguère, de vagues contes sur le diable. Le
poète
appelle cela des « choses crépusculaires. » C’est
st dans les choses plus que dans les mots ou dans leur assemblage. Le
poète
veut rendre ici un phénomène mental très bizarre
ches varient trop souvent pour nos faibles oreilles. Maintenant si le
poète
chante pour être entendu de lui seul, c’est bon,
ons encore un peu ; car, avec tout cela, M. Paul Verlaine est un rare
poète
. Mais il est double. D’un côté, il a l’air très a
à y voir (quoi qu’il en dise lui-même) des hardiesses maladroites de
poète
purement spontané, des gaucheries charmantes. Pui
, et qui sont des caresses. J’en pourrais citer beaucoup. Et comme ce
poète
n’exprime ses idées et ses impressions que pour l
Vanier) ; Sagesse (chez Victor Palmé). 4. Je sais que, parmi les
poètes
connus sous le nom de décadents, il y en a qui se
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