/ 3371
1 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Argument » pp. 93-99
ent Frappé de l’idée que l’admiration exagérée pour la sagesse des premiers âges est le plus grand obstacle aux progrès de la
hilosophes leur ont attribué. La Providence a mis dans l’instinct des premiers hommes les germes de civilisation que la réflexio
diverses méthodes furent employées par la philosophie. Incapacité des premiers hommes de s’élever aux idées générales, surtout e
ient déjà formé des familles, et deviennent leurs clients ou vassaux. Premiers héros. Origine des asiles, des fiefs, etc. — § II
andataires. Chapitre VI. De la politique poétique. — § I. Origine des premières républiques, dans la forme la plus rigoureusement
forme la plus rigoureusement aristocratique. Puissance sans borne des premiers pères de famille sur leurs enfants et sur leurs s
ir en corps politique. Les rois ne sont d’abord que de simples chefs. Premiers comices. Les serviteurs, investis par les nobles
s dans les temps héroïques. Pirateries et caractère inhospitalier des premiers peuples. Leurs guerres continuelles. — § VII. Cor
aux charges publiques. — § VIII. Corollaire relatif à l’héroïsme des premiers peuples. Il n’avait rien de la magnanimité, du dé
cosmographie poétique. Elle fut proportionnée aux idées étroites des premiers hommes. Chapitre IX. De l’astronomie poétique. L
2 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Victor Vousin. Cours de l’histoire de la philosophie moderne, 5 vol. ix-18. »
ent professeur de ce temps-là par le grand écrivain d’aujourd’hui. Ce premier Cours, en effet, qui marquait l’éclatant début de
le de sa plume comme de sa parole ; il n’a pu sans doute rendre à ces premiers canevas tout le développement et tout le souffle
iritualisme. Je regrette presque pour elle qu’elle n’ait pas gardé ce premier nom qui, en la spécifiant d’une manière moins dis
à recevoir de ses mains un monde. On distingue avec précision dans ce premier Cours par quelle racine principale l’enseignement
ne s’élève pas encore bien haut, a dit M. Cousin de cette philosophie première , mais on sent qu’elle a des ailes. » Elle en eut
u’elle a des ailes. » Elle en eut en effet dès sa naissance ; dans ce premier Discours d’ouverture du 7 décembre 1815, où Reid
qui me frappe avant tout, ce qui m’intéresse singulièrement dans ces premiers développements de la philosophie de M. Cousin, c’
rtainement il se réfléchit. Je dirai ici tout ce que je pense sur ces premiers programmes que se tracent à eux-mêmes les grands
e de l’analyse intérieure, par la recherche historique. L’inspiration première de l’éclectisme est en effet bien d’accord avec l
aître. La publication du Cours de 1817 nous montre l’éclectisme à son premier état et sous sa première forme. Il n’était pas te
Cours de 1817 nous montre l’éclectisme à son premier état et sous sa première forme. Il n’était pas tel alors que plus tard, lo
son essai tout nouveau et à sa sortie du nid. Il ne se proposait pour premier horizon que la tournée du xviiie  siècle ; mais i
des formes, n’était pas de tout point représenté dans ces expositions premières  ; je ne sais quel mélange d’école y nuisait. La p
t nouvelle. Aujourd’hui voilà M. Cousin qui revient également sur ses premières traces, pour les fixer et pour se perfectionner,
ect pour le public et d’un noble souci de l’avenir. En revoyant cette première partie du Cours ainsi rajustée et heureusement ra
3 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [I] »
a guerre. — La critique après l’art. — Singuliers débuts de Jomini. —  Première carrière en Suisse. — Retour en France ; camp de
mée prouva que, si beaucoup de généraux du second rang s’éclipsent au premier , un génie supérieur ne peut rien quand il est for
r et le plus avancé, est un des plus frappants exemples des vocations premières et des qualités spéciales que la nature dépose en
n germe dans un cerveau, toutes prêtes à éclore et à se développer au premier souffle des circonstances. Il n’est pas Français
rsovie. La satisfaction dut être grande pour Jomini ; il était dès sa première campagne au comble de ses vœux : lui, l’homme de
la science, le théoricien enthousiaste du grand art, il se voyait du premier coup initié dans le secret et l’exécution d’une d
parti adopté par Ney, et sur lequel roulait le plein succès de cette première campagne : — l’investissement et la capitulation
grande Tactique s’était imprimé sur ces entrefaites, et que les deux premiers volumes avaient paru, Jomini avait glissé ces vol
contraire, l’attention. Mais ce qui nous importe, c’est l’impression première de Napoléon, approbation ou colère, et celle-ci s
, qui est le plus flatteur des jugements. Qu’était-ce au juste que ce premier ouvrage de Jomini dans sa première forme, dans sa
ements. Qu’était-ce au juste que ce premier ouvrage de Jomini dans sa première forme, dans sa première édition ? Et avant tout,
uste que ce premier ouvrage de Jomini dans sa première forme, dans sa première édition ? Et avant tout, il faut bien se rendre c
res se dessinant avec netteté dans des applications lumineuses. Cette première édition du Traité de Jomini, d’ailleurs, est plei
sés qu’il les discute, les réfute ou les approuve. On n’arrive pas du premier coup à la forme la plus simple. Cette forme défin
tique et militaire des guerres de la Révolution (15 vol.). C’est à ce premier Traité de grande Tactique, devenu à la seconde éd
omme historien des Guerres de la Révolution à M. Thiers qui, dans son premier ouvrage, a marché sur ses traces, et qui a plus d
homme des expédients et des ressources que de la conception grandiose première , plutôt le héros de la nécessité et du bon sens q
ant les volumes sous les yeux, on a peine à s’y reconnaître. Les deux premiers volumes qui portent la date an xiii (1805) sont i
4 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »
ait assez nombreuse : trois filles et un fils. Les souvenirs de cette première vie d’enfance se reproduiront plus loin sous la p
té et des tendresses de sa mère, des soins de sa sœur aînée, et de ce premier bonheur de famille trop tôt brisé. La Révolution
et l’on pourrait même la proposer pour modèle à plus d’une actrice du premier Théâtre-Français. Son talent a beaucoup de rappor
ssité : elle fut condamnée toute sa vie à débuter toujours. Après ses premiers succès à l’Opéra-Comique, des difficultés matérie
cepter un engagement pour Bruxelles, où elle tint l’emploi des jeunes premières dans la comédie, et des jeunes Dugazons dans l’op
là elle revint au théâtre de Rouen, où elle joua seulement les jeunes premières , toujours très accueillie et goûtée du public ; m
elle du sentiment le plus sérieux et le plus profond62. Cependant son premier volume de Poésies paraissait en 181863. Après un
on de ses Poésies (1820-1822) avaient dès ce temps marqué sa place au premier rang des femmes poètes. Il ne lui avait jamais ét
té permis de développer et de perfectionner comme il aurait fallu son premier talent, ce don d’expression dramatique qu’elle po
alheurs, des exils, des erreurs même et des rebuts de la destinée. Sa première carrière dramatique de vingt années ne put manque
lle en était restée au temps de la Champmeslé. Elle a exprimé dès ses premières pièces de vers64 l’impression de froissement péni
us retrouvions Mme Valmore fidèle aux souvenirs et aux liaisons de sa première vie par quelques amitiés précieuses qu’elle en av
e grande et royale cantatrice, Mme Branchu65, qui régnait au temps du premier Empire et qui trouvait que tout avait été en déca
ou de Bordeaux, la tenait au courant du monde poétique de Paris, des premiers succès de la belle Delphine, des brillants hommag
le Delphine, des brillants hommages qu’elle recevait, et aussi de son premier trouble de cœur pour ce jeune officier gentilhomm
lle les soirées du Tannhäuser ! La réputation de Mme Valmore, sous sa première forme de touchante élégiaque et d’aimable conteur
it le foyer. Veut-on mesurer tout d’abord la distance ? En-regard des premières poésies, qu’on mette le cri que voici et que j’ai
ue j’ai dégagé des brouillons raturés ; car il ne sera pas dit que ce premier article sur Mme Valmore se passera tout en prose
s jeunes et anciennes douleurs. Comparez maintenant avec telle de ses premières élégies : Ma sœur, il est parti ! Ma sœur, il m’
chée , etc. C’est, dans son ordre, la même distance que d’une ode des premiers Recueils de Hugo à l’une des Contemplations. On c
5 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Œuvres de Louis XIV. (6 vol. in-8º. — 1808.) » pp. 313-333
r des réflexions morales et royales très judicieuses. Les six ou sept premières années qui s’écoulèrent depuis la mort du cardina
été longtemps perdues dans le fatras littéraire qui les recouvrait à première vue et qui les compromettait. Rien de tel ne se m
n âge. La sage et sensée Mme de Motteville nous a tracé de lui en ces premières années des portraits charmants : dans un bal qui
reine en reçut des marques d’amitié qui la touchèrent vivement… Ces premiers traits étaient essentiels à relever. Un des plus
a lui-même exposé la première idée qu’il se fit des choses, et cette première éducation intérieure qui s’opéra graduellement da
e éducation intérieure qui s’opéra graduellement dans son esprit, ses premiers doutes en vue des difficultés, ses raisons d’atte
ion, s’il pouvait l’acquérir », il comprenait en même temps « que ses premières démarches ou en jetteraient les fondements, ou lu
plein d’espérance et de joie quand je découvrais quelquefois que mes premières pensées étaient les mêmes où s’arrêtaient à la fi
que où l’esprit d’opposition reparaissait, n’a pas assez distingué ce premier moment d’entière et pure originalité royale chez
une réalité, et que bientôt, à défaut de Premier ministre, il eut des premiers commis qui, par art et flatterie, surent lui fair
qu’eux-mêmes ils désiraient. Mais au début, et dans les sept ou huit premières années de sa jeunesse, il me semble que Louis XIV
t fiers pour la place que nous occupons. » Quelques-unes de ces pages premières annoncent des dispositions d’esprit plus étendues
mps, et sa politique finale n’a été que l’exagération de sa politique première , au milieu de circonstances générales qui incessa
dans sa conduite, il n’ait pas dérogé mainte fois à cette résolution première  : il me suffit, pour le caractériser, qu’il se la
, et plus dignes de considération en ceux qu’il a lui-même placés aux premiers rangs. De dire quand il faut s’en défier ou s’y a
e l’exacte et juste milieu de la plus saine des langues. Henri IV, ce premier roi Bourbon, a gardé dans son style vif quelque c
olennité naïve. Ce discours nous livre à nu Louis XIV jeune, dans son premier appareil d’ambition : « Il me semble, dit-il, qu’
riens et des libertins se seraient glissés sur le premier plan. Cette première littérature du lendemain de la Fronde, et antérie
ces lettres patentes par M. d’Andilly, à la prière de Du Fresne, son premier commis, qui était fort de la connaissance du pieu
arler comme un saint, et je ne le suis pas. » Brienne lui dit que son premier commis avait fait revoir les lettres par un des p
6 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet »
peu au hasard et ne reçut pas, littérairement du moins, d’instruction première . Je ne vois pas qu’il y ait eu grand mal à cela :
s sur le vrai, dans le vif, voilà son champ et son horizon ; l’art au premier degré et de premier jet, ce fut le sien. Je ne pa
le vif, voilà son champ et son horizon ; l’art au premier degré et de premier jet, ce fut le sien. Je ne parle que du principal
e contemporain du Casimir Delavigne des Messéniennes, du Béranger des premières chansons ; le contemporain de Thiers écrivant sou
eu, en effet, cette vive et brillante saison de jeunesse, cette fleur première trop tôt passée et dont rien ne vaut le charme ;
ume qui renferme les témoignages, un peu rassemblés pêle-mêle, de ses premiers essais et de ses débuts : patriotisme, sentiment,
Grecs. — La Vie d’un soldat (suite de lithographies de Delpech) : ses premiers jeux ; départ du jeune conscrit, pleurs de sa maî
sa maîtresse ; équipement militaire du jeune Grivet (il est dragon) ; premier fait d’armes du jeune Grivet, il est blessé au br
thume. Il serait juste, pour apprécier tout le degré de mérite de ces premiers dessins d’Horace Vernet, de songer à ce qu’était
qu’on sait par cœur. Pourquoi la France entière sut-elle par cœur du premier jour l’élégie de Millevoye, le Jeune Malade ? pou
t ? Il y a de ces sympathies d’homme à nation, de nation à homme. Ses premières expositions de Salon l’avaient déjà désigné à la
M. Thiers sur lui. À prompt gibier prompt chasseur. Il en est de ces premiers jets de la critique comme de ceux de l’art ; on f
Vernet, à cette date, était en pleine jouissance et possession de sa première manière, si bien réalisée en toute mesure dans se
non populaires de ce temps-là, les connaisseurs m’ont paru mettre au premier rang un portrait équestre du duc d’Angoulême (182
ême dans sa haute faveur à la Cour de Russie, retrouva-t-il jamais ce premier entrain, cette fraîcheur et cet enchantement des
amais ce premier entrain, cette fraîcheur et cet enchantement des dix premières années de sa carrière, lorsqu’il semblait que l’â
é, l’autre de flamme ; ils n’ont certes rien à regretter. Mais que ce premier groupe confus, où se dessinaient tant de promesse
ment de transition en lui de la première à la seconde jeunesse, cette première crise de réflexion et d’expérience ; Horace, qui
7 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
Chapitre VIII : Hybridité I. Distinction entre la stérilité des premiers croisements et celle des hybrides. — II. La stéri
onséquence des différences organiques. — V. Cause de la stérilité des premiers croisements et des hybrides. — VI. Parallélisme e
leur fécondité. — IX. Résumé. I. Distinction entre la stérilité des premiers croisements et celle des hybrides. — C’est une op
empêcher le mélange et la confusion de toutes les formes vivantes. Au premier abord, cette opinion semble, en effet, très proba
ctes, et d’autre part la stérilité des hybrides qui proviennent de ce premier croisement. Des espèces pures ont leurs organes r
d’une variété hybride ne décroisse soudainement pendant les quelques premières générations. Néanmoins, je suis persuadé qu’en ch
descendu de trois autres espèces distinctes. « Les ovaires des trois premières fleurs cessèrent bientôt de se développer, et apr
ts individus des deux souches pures, pour éviter pendant les quelques premières générations les fâcheux effets des croisements en
bsolue et universelle. III. Des lois qui gouvernent la stérilité des premiers croisements et des hybrides. — Nous entrerons mai
ils sur les circonstances et les lois qui gouvernent la stérilité des premiers croisements et des hybrides. Notre principal obje
onde organisé. On a déjà remarqué que le degré de fécondité, soit des premiers croisements, soit des hybrides, se gradue insensi
est, par exemple, le genre Dianthus (œillet). La fécondité, soit des premiers croisements, soit des hybrides, est plus aisément
, diffèrent peu entre des espèces proche-alliées. Or la fécondité des premiers croisements entre espèces distinctes et celle des
rses lois que nous venons d’exposer comme gouvernant la fécondité des premiers croisements et des hybrides, nous voyons que, lor
elle varie par suite de prédispositions innées ; que la fécondité des premiers croisements n’est en rien corrélative à celle des
ent me semblent au contraire indiquer clairement que la stérilité des premiers croisements, ainsi que celles des hybrides, est s
férente à leur prospérité générale125. V. Causes de la stérilité des premiers croisements et des hybrides. — Nous étudierons ma
ntenant, d’un peu plus près, les causes probables de la stérilité des premiers croisements et des hybrides qui en proviennent. C
s ils sont plus ou moins atrophiés ou impuissants. Même à l’égard des premiers croisements, la difficulté plus ou moins grande d
s. Enfin un embryon peut se former, et cependant périr à l’une de ses premières phases de développement. On n’a pas assez fait at
e de l’embryon est fréquemment la cause de la stérilité apparente des premiers croisements hybrides. J’étais d’abord peu disposé
de bulbes, etc., d’un sol ou d’un climat à un autre et de celui-ci au premier . Pendant la convalescence des animaux, l’heureux
e voir concernant la stérilité générale, mais non pas invariable, des premiers croisements et des hybrides qui en proviennent, c
al ; de sorte que, soit le Mulet, soit le Bardot, ressemblent plus au premier qu’au second. Cette prépondérance serait même enc
gale. Elle n’est pas non plus égale ni même constante dans les cas de premiers croisements et chez les hybrides qui en provienne
es uns sur les autres dans nos forêts. Il semble que la stérilité des premiers croisements entre des espèces pures dont les orga
olymorphes. (Trad.) 122. L’auteur a effacé ici un paragraphe. Notre première édition portait, comme la troisième édition angla
on anglaise et inséré dans les deux éditions allemandes et dans notre première édition française. La troisième édition anglaise
8 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »
teur. Rien de plus auguste et de plus intéressant que cette étude des premiers mouvements du cœur de l’homme. Adam s’éveille à l
vaut rien à l’homme. Adam s’endort : Dieu tire du sein même de notre premier père une nouvelle créature, et la lui présente à
nature. » La manière dont le poète anglais a conduit la chute de nos premiers pères mérite d’être examinée. Un esprit ordinaire
mère du genre humain présente le fruit de science à son époux, notre premier père ne se roule point dans la poudre, ne s’arrac
ère encore dans la nature : les passions seulement font gronder leurs premiers orages dans le cœur du couple malheureux. Adam et
a consacré un événement de sa vie, un raccommodement entre lui et sa première femme. Nous sommes persuadé que les grands écriva
é à une femme, tant par son excès que par sa générosité, frappe notre premier père. Que va-t-il répondre à son épouse ? « Ève,
tte ici sans trop de désavantage contre cette fameuse allégorie : ces premiers soupirs d’un cœur contrit, qui trouvent la route
lut final de l’homme. Milton s’est emparé, avec beaucoup d’art, de ce premier mystère des Écritures ; il a mêlé partout l’histo
déjà entre les temps de Virgile et ceux d’Homère, et qu’au siècle du premier , tous les arts, même celui d’aimer, avaient acqui
9 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre III. Suite des Époux. — Adam et Ève. »
seulement, Elle pour Dieu, en Lui. Le front ouvert, l’œil sublime du premier , annoncent la puissance absolue : ses cheveux d’h
elle de toutes les femmes entre celles qui naquirent ses filles. Nos premiers pères se retirent sous l’ombrage, au bord d’une f
silver mantle threw13. Je me rappelle souvent ce jour, où, sortant du premier sommeil, je me trouvai couchée parmi les fleurs,
r, et dans un tendre abandon, elle se penche, embrassant à demi notre premier père. La moitié de son sein qui se gonfle, vient
… Cependant le soleil était tombé au-dessous des Açores ; soit que ce premier orbe du ciel, dans son incroyable vitesse, eût ro
r trait au tableau de Milton, et achève la peinture des amours de nos premiers pères15. Nous ne craignons pas qu’on nous reproch
uses, si Pénélope est plus réservée, et ensuite plus tendre que notre première mère, c’est qu’elle a été éprouvée par le malheur
r corps, plus étonnés de leur âme, faisant à la fois l’essai de leurs premières pensées, et l’essai de leurs premières amours. Po
ant à la fois l’essai de leurs premières pensées, et l’essai de leurs premières amours. Pour rendre le tableau parfait, Milton a
es conversations avec Dieu sur la solitude, la formation d’Ève, et sa première entrevue avec elle. Ce morceau n’est point inféri
10 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Madame Émile de Girardin. (Poésies. — Élégies. — Napoline. — Cléopâtre. — Lettres parisiennes, etc., etc.) » pp. 384-406
ine Gay, à quinze ans, débuta dans ce monde factice ; elle en fit ses premiers et uniques horizons, et s’y déploya (chose piquan
uir. Elle s’est regardée et peinte elle-même bien des fois dans cette première attitude et ce premier éclat de jeunesse florissa
et peinte elle-même bien des fois dans cette première attitude et ce premier éclat de jeunesse florissante : Mon front était
première manière de Mme de Girardin, ce qu’il en faut penser. Je dis première manière, car Mme de Girardin a déjà eu trois mani
événements publics, il n’en faut point parler. Mais, dans ses élégies premières (Ourika, Il m’aimait, Natalie, etc.), il y a quel
rardin. Rien n’est piquant pour un instant comme de se reporter à ses premiers vers, aux éditions de ses premiers chants qui ont
instant comme de se reporter à ses premiers vers, aux éditions de ses premiers chants qui ont pour vignette une harpe, quand on
; elle chantait Madeleine et un des touchants miracles du Sauveur. Sa première pièce couronnée commence par une invocation aux s
ans de distance, de ce genre faux du poème de la Madeleine et de ces premiers séraphins de convention et de salon, qui étaient
exclure de la poésie l’élégance, mais quand je vois celle-ci mise en première ligne, j’ai toujours peur que la façon, le fashio
st la jeune fille aimante, croyante, enthousiaste, qui va essuyer ses premiers échecs et recevoir ses premières blessures dont e
nte, enthousiaste, qui va essuyer ses premiers échecs et recevoir ses premières blessures dont elle mourra. Napoline aime, elle s
j’ai cru sentir alors qu’il y en avait un bien réellement dans cette première forme de Delphine. Toute la lettre dont je parle
elle paraît avoir assez d’imagination dans l’expression. Ces cris du premier poète expirant, que Napoline nous rend à l’état d
ois amer pour un poète et pour une femme, où le cœur déplore la fleur première d’espérance et d’illusion qui s’est à jamais flét
re 1847, cette tragédie eut quelques soirs de succès, j’étais à cette première représentation, et j’en jouis encore, ainsi que d
eille, et on l’aime plus fort. » Et puis toute cette machine, tout ce premier nœud n’aboutit à rien. Mais on a eu au début des
me de Girardin a créé un genre qui est à elle et où elle a excellé du premier jour. Il y eut un moment voisin de Napoline, où e
oge que lui accordent unanimement ceux qui l’ont beaucoup vue sous sa première forme de Delphine, « que, connaissant comme elle
11 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Bossuet. Œuvres complètes publiées d’après les imprimés et les manuscrits originaux, par M. Lachat. (suite et fin) »
ivre dans l’un ou l’autre des anciens Sermons de Bossuet, et des tout premiers en date, la formation de ce talent, à bien marque
ntissage à faire. Il n’a jamais eu de tâtonnements, mais des rudesses premières , des hasards, des inexpériences de diction, des a
plus anciens sermons où on le surprend comme en flagrant délit de sa première manière, quand il a en lui du novateur (en langag
mit… le péril a passé. Tel est l’effet que vous font certaines de ces premières hardiesses de Bossuet, avant qu’on soit fait et a
ge par ce mot du texte qui est resté et qui avait servi à désigner ce premier panégyrique : Surrexit Saulus ou Paulus… On dis
e s’égaler, sans jamais se surpasser. Chose étonnante que toute cette première période de la carrière oratoire de Bossuet ait ét
trop exiger. Ignorant en partie ces choses et ne songeant qu’aux tout premiers sermons de Bossuet à Metz, Chateaubriand disait e
s beaux esprits de l’hôtel de Rambouillet. Les premiers sermons de ce premier des orateurs sont pleins d’antithèses, d’images i
ux portes de l’église, chacun se réjouissant de lui voir reprendre sa première vigueur. Il est en effet sorti de chaire sans auc
12 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « La Fontaine. » pp. 518-536
viner de la force ou de la grandeur, il se laissa aller, durant cette première partie de sa vie en province, au hasard des compa
 ; il avait trente-trois ans ; cette traduction est contemporaine des premières pièces de Molière. Un parent de Mme de La Fontain
euse qu’il en acquitterait chaque quartier par une pièce de vers. Ces premières poésies légères de La Fontaine sont dans le goût
ccessivement en trois recueils : le premier recueil contenant les six premiers livres fut publié en 1668 ; le second recueil con
urnis par la tradition, ne sort pas d’abord des limites du genre. Son premier livre est un essai ; on y voit la fable pure et s
n génie inventif et à son talent d’observation universelle64. Dans sa première manière pourtant, à la fin du premier livre, dans
rvation universelle64. Dans sa première manière pourtant, à la fin du premier livre, dans Le Chêne et le Roseau, il a atteint l
s révèle chez La Fontaine une faculté philosophique que son ingénuité première ne laisserait pas soupçonner : cet homme simple q
gleterre qui échappait alors aux chances de la guerre, et, dans cette première et pleine gloire de Louis XIV, il fait entendre d
serait en méconnaître l’esprit et attenter à leur diversité. Mais au premier rang dans l’ordre de la beauté, il faut placer ce
ge détachée de ses Mémoires que le célèbre poète moderne, parlant des premiers livres qu’on lui donnait à lire dans son enfance,
échoué et a été sacrifié en définitive : l’esprit de la race gauloise première a prévalu. On a eu, du temps de d’Urfé, un essai
ndirent à ce vague état moral des imaginations et des cœurs. Toute sa première tentative poétique, la seule qui compte véritable
moindri et tant soit peu diminué en définitive, et cette belle poésie première de Lamartine, qui a excité tant d’émotions, fera-
e fraîcheur, comme ils nous prennent aujourd’hui aussi vivement qu’au premier jour ! comme ils ne vieillissent ni ne pâlissent
échappe pour ainsi dire, et nous saute aux yeux ; et, dès les quatre premiers vers, il nous a fait tout voir. — Je laisse à cha
13 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
autres moyens, par exemple tous mes autres doigts. Je suppose que mon premier doigt reçoive à l’instant α une impression tactil
l’instant β′, quand la seconde série de mouvements sera terminée, mon premier doigt éprouve une impression tactile attribuable
ait un certain point M de l’espace. Or à cet instant, il touchait mon premier doigt, et comme le toucher ne s’exerce pas à dist
on premier doigt, et comme le toucher ne s’exerce pas à distance, mon premier doigt était également au point M. J’ai fait ensui
ouvements S avaient pour effet d’amener le second doigt à la place du premier . A l’instant β, l’objet B est venu au contact de
et d’amener le premier doigt à la place du second. À l’instant β′, ce premier doigt sera donc en M ; et comme l’objet B est éga
en M ; et comme l’objet B est également en M cet objet B touchera mon premier doigt. À la question posée, on doit donc répondre
critères différents ; dans l’un intervient mon œil, dans l’autre mon premier doigt, dans l’autre mon second doigt, etc. Eh bie
nt β ? Je suppose qu’à l’instant α, l’objet A était au contact de mon premier doigt et que de même, à l’instant β, l’objet B to
mon premier doigt et que de même, à l’instant β, l’objet B touche ce premier doigt ; mais en même temps, mon sens musculaire m
tant α et par B à l’instant β sont identiques, si je constate que mon premier doigt touche A à l’instant α et B à l’instant β.
séries σ n’altèrent pas les impressions tactiles éprouvées par notre premier doigt ; j’ai dit souvent, je n’ai pas dit toujour
dimensions. Voilà donc un espace à trois dimensions engendré par mon premier doigt. Chacun de mes doigts en engendrera un semb
omparer les deux continus C et C′ engendrés par exemple, l’un par mon premier doigt D, l’autre par mon second doigt D′. Ces deu
continu C, ou si l’on aime mieux s’exprimer ainsi, à chaque point du premier espace tactile, correspond une série de sensation
nitiale à une certaine situation finale1. De plus un même point de ce premier espace correspondra à Σ et à Σ + σ, si σ est une
e sensations musculaires S ; à cette série correspondra un point M du premier espace tactile. Reprenons maintenant les deux sér
. Cela posé, pour que Σ et Σ′ correspondent à un même point M = M′ du premier espace, il faut et il suffit que l’on ait Σ′ = Σ
i ces ceux objets sont identiques, comme le premier est au point M du premier espace et le second au point N du second espace,
n elle-même qu’aux variations brusques de cette différence. Les trois premières indications peuvent ainsi être négligées. Connais
14 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. »
our expliquer la suite de la Religion et les changements des Empires. Première partie depuis le Commencement du Monde jusqu’à l’
epuis le Commencement du Monde jusqu’à l’Empire de Charlemagne. Cette première partie seule a paru ; et elle-même se compose de
nt politique. Cette division annoncée, l’auteur entame incontinent sa première partie, la série et le déroulement des faits à da
qu’il ne se permet d’y broder aucun ornement, aucune fleur. Si cette première partie était tout l’ouvrage, il y aurait certes u
des négligences ou des rudesses de narration (au moins dans l’édition première ). L’auteur semble éviter les développements qui s
urs sur l’Histoire universelle ; elle serait un vrai défaut, si cette première partie était capitale et le fonds même du Discour
n prenait, en effet, le genre de littérature auquel se rapporte cette première partie en la détachant et en l’isolant, en ne la
, et que la sobriété n’effraye pas, est même allé jusqu’à louer cette première partie à l’égal des deux autres : en quoi il me p
oser dans le seul ordre qui lui convienne. J’avoue que j’admire cette première partie au moins autant que les deux autres. » Ce
e cette première partie au moins autant que les deux autres. » Cette première partie ainsi expliquée, et les grands événements
Dieu. L’idée que la religion nous donne de son objet, c’est-à-dire du premier être, est le principe d’où le reste va découler :
é. Créateur pur, il est infiniment supérieur au Dieu des philosophes, premier moteur et simple ordonnateur du monde, et qui ava
ît s’être posé à lui-même les questions, — la question essentielle et première . Élevé dès l’enfance à l’ombre du sanctuaire, il
et ne prolongeant ses vues que pour tout réduire et ramener à l’unité première dont il ne se départit jamais. Les objections, le
t un peu durs dans le dernier sens. J’ai du regret, je l’avoue, à mon premier Florus. — La note qu’on vient de lire, imprimée d
15 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
e civilisation, ils n’ont pas manqué de juger d’après leur temps, des premiers âges de l’humanité, qui naturellement ne devaient
, considérée avant sa maturité, être un grand monument des usages des premiers temps du monde. Ainsi c’est du latin qu’on tirera
ore, il dut fonder sa ville sur la même base qui avait été donnée aux premières cités du monde. La civilisation romaine partit de
ant de besoins de la vie naturelle, morale, économique, ou civile des premiers temps. — Concluons des trois traditions qui vienn
enfant. Voilà l’origine des sacrifices, dans lesquels la férocité des premiers hommes faisait couler le sang humain. Les Latins
latives à l’état de la société, et par conséquent être l’histoire des premiers peuples. 44. Les premiers sages parmi les Grecs f
e. 48. Il est naturel aux enfants de transporter l’idée et le nom des premières personnes, des premières choses qu’ils ont vues,
enfants de transporter l’idée et le nom des premières personnes, des premières choses qu’ils ont vues, à toutes les personnes, à
usages changèrent, et les fables furent altérées, détournées de leur premier sens, obscurcies dans les temps de corruption et
s langues hiéroglyphiques, en usage chez toutes les nations dans leur première barbarie. C’est celui du langage naturel qui s’es
ns purent seules les arracher à ce silence, et qu’ils formèrent leurs premières langues en chantant.   60. Les langues durent co
pudeur, comme les Caligulas, les Nérons, les Domitiens. La dureté des premiers fut nécessaire, afin que l’homme, obéissant à l’h
n elle-même, et plus tard elle se trouve vérifiée par les faits) : du premier état sans loi et sans religion sortirent d’abord
sages. Le vain souhait de Platon était en même temps un regret de ces premiers âges pendant lesquels les philosophes régnaient,
phes régnaient, ou les rois étaient philosophes. Dans la personne des premiers pères se trouvèrent donc réunis la sagesse, le sa
ur leurs terres, et qui étaient devenus leurs serviteurs. Ce sont ces premiers monarques du monde que désigne l’Écriture Sainte
gine, si l’on n’en fait venir le nom de ces famuli, ou serviteurs des premiers pères de famille. 79. Si les premiers compagnons,
r antérieurement à ces réfugiés qui, ayant cherché la sûreté près des premiers pères de famille, furent obligés pour vivre de cu
ns la nécessité imposée aux pères de famille par leurs serviteurs. Ce premier gouvernement dut être aristocratique, parce que l
sément à la royauté héroïque de Thésée et de Romulus. Voyez la vie du premier dans Plutarque. Quant aux rois de Rome, nous voyo
otègent les lois, afin d’égaler les puissants et les faibles. Dans sa première et sa seconde partie, cet axiome éclaire l’histoi
c’est avec le superflu que la servitude enchaîne les hommes. Dans son premier article, cet axiome est un nouveau principe de l’
premier article, cet axiome est un nouveau principe de l’héroïsme des premiers peuples ; dans le second, c’est le principe natur
s du Corinthien Démarate, d’Énée, auquel le peuple romain rapporte sa première origine. Les lettres latines, comme l’observe Ta
16 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Madame Sophie Gay. » pp. 64-83
titude de ses reparties. À l’une des cérémonies qui accompagnèrent sa première communion, comme elle était en toilette avec une
ous le Directoire ; elle a rendu à ravir l’impression de cette époque première dans plusieurs de ses romans, mais nulle part plu
uvenirs. Cette date est d’ordinaire celle de notre jeunesse, de notre première ivresse et de nos premiers succès : il se fait là
rdinaire celle de notre jeunesse, de notre première ivresse et de nos premiers succès : il se fait là au fond de nous-mêmes un m
cet âge, il en était une que Mme Gay mit dès l’abord sans hésiter au premier rang, je veux dire l’esprit, les talents, la loua
e style net, courant et généralement pur, quelques remarques fines du premier volume ; par exemple, lorsque Laure dit qu’en se
. Gay réclama l’honneur de loger M. Maret (depuis duc de Bassano). Ce premier commis impérial, laborieux, infatigable, donnait
t déjà, se trouva plus liée que jamais avec eux tous : ce sont là ses premiers contemporains littéraires. Elle a son originalité
r le genre d’intimité qui existait entre elle et M. de Nelfort. Cette première remarque, jointe à celle d’une plus longue expéri
ue Léonie dès qu’elle s’en aperçoit, presque autant que l’inattention première  ; car enfin, s’il entrait au moins quelque généro
t m’empêcher de l’aimer, j’ai voulu apprendre à le lui dire. » Cette première veine délicate et nuancée, cette première manière
dre à le lui dire. » Cette première veine délicate et nuancée, cette première manière de roman s’arrête pour Mme Gay avec Anato
Corinne. Malgré ces invraisemblances, le ton de ce roman, surtout du premier volume, est facile et naturel ; c’est le Gil Blas
es traits plus gais, plus vifs, plus lestes si l’on veut, que dans sa première manière. Elle y peint avec assez de naïveté et av
jusqu’au républicain Daunou, y sont retracés assez fidèlement, et ce premier tome de roman n’est guère, en bien des pages, qu’
la pensée de Mme Gay, à sa fille Mme la comtesse de Canclaux, née du premier mariage. Voici les vers faciles et maternels qu’e
17 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires de Marmontel. » pp. 515-538
stingués du second ordre, comme s’il n’y avait place que pour ceux du premier . Ce qui est à faire à l’égard de ces écrivains si
chaque nouveau départ ils ne soient jamais oubliés. Marmontel est au premier rang parmi les bons littérateurs du xviiie  siècl
de quinze ou seize ans, il mérite autant et plus que lui le titre de premier élève de Voltaire dans tous les genres. C’était u
els repas. Si les soupers de M. de La Popelinière à Passy ou ceux des premiers commis à Versailles lui paraissaient amples, il n
la bonne chère en était succincte. Il se souvient même du menu de son premier dîner à la Bastille, de son ordinaire qui, grâce
e et tel qu’il était, il ne ment pas ! » Il manque peu de chose à ces premiers livres des Mémoires de Marmontel pour en faire de
dans les tendresses. Rien de plus agréable, d’ailleurs, que tous ces premiers récits de Marmontel. Il va continuer ses études a
e. » On voit le ton et quel vif sentiment domestique anime toutes ces premières pages. Marmontel faisait de brillantes études, et
es et quelques faiblesses. En troisième, Marmontel qui, en qualité de premier , se trouvait censeur de sa classe, et dès lors ob
que Marmontel n’est pas un véritable artiste, ni même un critique du premier ordre. Que ce ne soit pas une raison pour nous de
d il est bon, mène à Ducis, quand il est mauvais il va à Bouilly. Son premier livre des Mémoires est pourtant très bien composé
vre heureux, qui contient l’histoire de l’enfance, de la famille, des premières études et même des premières amours, se termine p
istoire de l’enfance, de la famille, des premières études et même des premières amours, se termine par la brusque nouvelle de la
ttendant, avec un ami, un petit journal (L’Observateur). Il eut, à ce premier début, un bonheur dont toute sa vie se ressentira
s tard : « Je lui crois un talent décidé pour la tragédie. » Les deux premières tragédies de Marmontel, Denys le Tyran, joué en f
ent fureur. L’auteur fut traîné en triomphe sur le théâtre. Il fut du premier jour à la mode : les financiers fastueux qui se p
toutes sortes de sociétés qu’il nous peint fidèlement, la société des premiers commis comme celle des philosophes, le financier
18 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Chateaubriand, jugé par un ami intime en 1803, (suite et fin) » pp. 16-34
l s’agit dans ce moment de littérature) ; qui les distingue presque à première vue ; qui en saisisse l’esprit et la vie ; dont c
Royer-Collard qui les avait connues, et qui parlait d’elles dans leur première jeunesse comme de quelque chose de charmant et de
nthousiasme, la chaleur d’âme, quelques-unes des qualités paternelles premières à l’état pur et intègre, et, pour ainsi dire, con
le de Bacon, me paraît le besoin du temps et une excellente condition première pour juger et goûter ensuite avec plus de sûreté.
de sûreté. Une très-large part appartiendra toujours à la critique de première lecture et de première vue, à la critique mondain
ge part appartiendra toujours à la critique de première lecture et de première vue, à la critique mondaine, aux formes démonstra
s son plein ou dans ses œuvres dernières ; qui ne l’a vu jeune, à son premier moment d’éclat et d’essor, ne s’en fera jamais un
étudie un talent, il n’est rien de tel que de le surprendre dans son premier feu, dans son premier jet, de le respirer à son h
n’est rien de tel que de le surprendre dans son premier feu, dans son premier jet, de le respirer à son heure matinale, dans sa
matinale, dans sa fleur d’âme et de jeunesse. Le portrait vu dans sa première épreuve a pour l’amateur et pour l’homme de goût
tout ce qui pourra s’y mêler d’acquis et peut-être de fabriqué. Heure première et féconde de laquelle tout date ! moment ineffab
as seulement de bien saisir un talent au moment du coup d’essai et du premier éclat, quand il apparaît tout formé et plus qu’ad
n de guerre, dans les factions politiques en 1815 et au-delà, puis au premier rang du parti libéral quand il y eut porté sa ten
19 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »
. On peut suivre maintenant, de point en point, tout le détail de ses premières impressions, de ses premiers pas (avril-mai 1770)
e point en point, tout le détail de ses premières impressions, de ses premiers pas (avril-mai 1770). En quittant la terre natale
ne un peu novice, mais cela n’a pas mal fait… » J’aime à observer ce premier développement d’une nature pure, honnête et droit
et qu’on avait choisi les modèles, Esther, Athalie. Aussi l’un de ses premiers désirs à la Cour sera de visiter la maison de Sai
ibué à l’appeler au trône ne resta pas auprès d’elle pour diriger ses premiers pas et pour éclairer ses premières démarches. Mar
pas auprès d’elle pour diriger ses premiers pas et pour éclairer ses premières démarches. Marie-Antoinette y perdit plus que Mar
en mêleront et que l’on criera sans cesse à l’Autrichienne ? Dans ses premières lettres elle insiste beaucoup sur ce qu’elle est
x parents, d’assez agréables esquisses et qui ressemblent encore. Ces premières impressions d’une âme jeune sont restées justes.
econd à la Dauphine ; et comme on essayait de lui faire un tort de sa première démarche : « Mais si j’étais mère, s’écria Marie-
l y avait, à plus d’un égard, en cette princesse de quoi justifier ce premier signalement qui ne mentait pas autant que le croy
llait paraître (chez Pion), et j’avais sous les yeux, en écrivant ces premiers articles, les bonnes feuilles de ce premier volum
es yeux, en écrivant ces premiers articles, les bonnes feuilles de ce premier volume, mais non l’Introduction, qui n’était pas
qu’une seule manière de transcrire. — Cette note qui accompagnait mon premier article du Constitutionnel est l’indice d’une bie
aisais taire aussitôt ; mais depuis lors l’authenticité de toutes ces premières lettres a été contestée et combattue par des rais
Feuillet, me remerciant une quinzaine de jours seulement après que ce premier article eut paru, supposait, dans sa lettre, que
Feuillet tenait à ne pas avoir lu, — à ne pas paraître avoir lu, — ce premier article avant d’avoir publié lui-même son Introdu
20 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « M. Émile de Girardin. »
voué à la prédication des idées qu’il croit justes et utiles. I. Son premier écrit, Émile, publié en 1827 à l’âge de vingt et
t qui est nôtre. Un jour que je l’avais entendu raconter avec feu ses premières années, il m’est arrivé d’écrire : « Émile de Gi
entre aussitôt dans le vif avec lui. Le livre d’Émile, résultat de sa première éducation romanesque, et où il jeta son premier c
mile, résultat de sa première éducation romanesque, et où il jeta son premier cri, est à la fois une confession déguisée à pein
mile, et qui est mort l’ami et l’hôte de ses grands parents. Tous ses premiers sentiments, ses premières pensées se ressentent n
mi et l’hôte de ses grands parents. Tous ses premiers sentiments, ses premières pensées se ressentent nécessairement de cette pos
epuis, le problème, un peu autrement sans doute que dans cette donnée première qui supposait alors une société monarchique, à de
exemple, tel qu’il apparaissait à nu et se dessinait au lendemain du premier Empire : « L’homme qui a toujours vécu dans les
oralement. M. de Girardin y a fait, sans y songer, le testament de sa première jeunesse. Le premier Émile, celui du roman, meurt
porter l’obstacle, fut-ce d’assaut. Ceux qui l’ont connu à cet âge de première jeunesse et à cette heure de transition nous le d
omme et en altérer l’impression, que j’ai tenu à dégager nettement ce premier portrait authentique d’Émile. Les amateurs recher
uite, je suis sûr que, pour les lignes essentielles ou délicates, ces premières épreuves à l’usage des amis, et qui ne sont point
es besoins du temps, à des besoins encore vagues qu’il était l’un des premiers à deviner et à pressentir. Doué d’un coup d’œil é
but, sa visée supérieure et constante. Émile avait sauvé cela de ses premiers rêves, et toutes ses réflexions et ses expérience
Armand Carrel sur sa tombe, M. de Girardin déclara qu’il y serait des premiers et se joindrait au cortège, ce qu’il ne manqua pa
21 (1912) L’art de lire « Chapitre VI. Les écrivains obscurs »
 les auteurs difficiles », c’est-à-dire ceux qu’on ne comprend pas du premier regard, ni même du second, les Lycophron, les Mau
nent pas et qui, sans les lire, déclarent qu’ils sont exquis. Ceux du premier ban sont tout à fait fanatiques, leur admiration
nt tort. Ils partent de ce principe que tout texte qui est compris du premier coup par n’importe qui n’est pas de la littératur
re. Et ce principe n’est point tout à fait faux. Peut être compris du premier coup par n’importe qui un trait de sentiment qui
se et peut être entendu par le premier venu, et qu’il soit entendu du premier venu n’est point du tout une raison pour le trouv
eu commun s’il est compris de prime abord. Vous n’avez pas compris du premier coup la Mise en liberté de Victor Hugo et je ne s
s’agit de pensée, en voulant que rien de la pensée ne soit compris du premier coup. La pensée doit se présenter, et c’est sa fa
r, et c’est sa façon d’attirer à elle, de manière à être entendue, du premier abord, en son ensemble, de manière à être apparem
re inépuisable. Et la pensée, qu’on aura, pour ainsi parler, vidée du premier coup, n’est assurément qu’un lieu commun ; mais i
22 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212
partir d’une certaine date de notre histoire (car je ne parle pas des premiers siècles et des premières races), Mézeray est enco
te de notre histoire (car je ne parle pas des premiers siècles et des premières races), Mézeray est encore notre meilleur histori
nant une notice sur Mézeray qui confirmait de tout point les idées du premier juge. Cette coïncidence m’a frappé, et je me suis
du fonds Mézeray à la Bibliothèque impériale, j’ai rencontré27 cette première dédicace non employée et mise au rebut, et j’en d
e Histoire. Le  Mézeray était le nom qu’il avait adopté dans sa forme première . À force de le répéter, l’article s’est comme usé
uteur se forme sensiblement à mesure qu’il les écrit : la fin du tome  premier , à partir de Philippe le Bel et surtout de Charle
l’origine des Français ou Histoire de France avant Clovis (1682). Son premier ouvrage reste pourtant le plus original dans son
mposition même : Quand j’ai entrepris ce long et pénible ouvrage, ma première intention n’était pas de le faire si ample ni de
es et archives, pour que les faits généraux qui se rapportent à cette première et à cette seconde race fussent éclaircis, pour q
il est à tout moment en disette et le fait sentir : « La fin de cette première race étant si vaste et si déserte comme elle est,
x parties étudiées et fortes. Pour toute l’époque du Moyen Âge et des premiers règnes capétiens, il manque à Mézeray une connais
eray en résumant cette époque lamentable avec laquelle se termine son premier volume. Je me trompe pourtant d’appeler cela un r
aux âmes françaises… » Parlant des amours de la dame de Sauve, un des premiers aides de camp du brillant escadron de Catherine d
même d’un grand écrivain ; parlant, dans l’Abrégé chronologique, des premiers succès de Conradin en Toscane : « Ces beaux comme
23 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « M. MIGNET. » pp. 225-256
lent rehaussait, sans la compromettre, la solidité. M. Mignet, par ce premier et remarquable essai, déclarait hautement sa voca
générales se sont tour à tour déclarées et accomplies : sous les deux premières races, tendance générale vers l’indépendance, qui
duction qu’il mit en tête de celle-ci ne fait que développer la visée première  ; même lorsqu’il aborda le sujet tout moderne, il
udes antérieures. Si M ignet se produisait déjà si nettement dans son premier ouvrage par l’expression formelle de la pensée ph
is à part l’intention morale. L’auteur n’a jamais fait réimprimer son premier écrit, auquel il ne rend peut-être pas toute la j
es Sciences morales en 1838. Dans ce dernier travail mis en regard du premier , saint Louis reste grand sans paraître aussi isol
p plus arrêtée que chez leurs jeunes amis libéraux du monde, donna du premier jour à leur attaque toute sa portée et imprima à
uelle une singulière précision. J’ai encore présentes à l’esprit ces premières leçons de l’Athénée dans lesquelles M ignet abord
s laisser altérer en rien la pureté de ses sentiments ni sa sincérité première . Cette destinée grave et sereine, toute studieuse
mieux fournis en avançant : tout à l’extrémité, j’aime à y revoir ces premières stations plus riantes, sous le soleil. Au printem
sanglantes, et dont les divers temps se gravèrent ineffaçablement du premier jour dans toutes les mémoires encore vierges. S’i
de l’histoire d’avec ce qu’il appelle sa partie fixe ; il embrasse du premier coup d’œil celle-ci, les grands résultats, les fa
se. Que pourtant cette habileté de Louis XIV, comme politique, fût de première portée et de la plus grande volée, je ne le croir
déplorables résultats et à de si cuisants retours. Ainsi, dans cette première lutte avec la Hollande et pendant les années qui
de préparer une prochaine édition plus complète, et dans laquelle ses premières conjectures se trouveront confirmées. Antonio Per
r exemple dans ceux de Sieyès et de Broussais. Le portrait surtout du premier est un chef-d’œuvre. La figure intellectuelle de
té chez son ami M.Thiers, se rattache à la patrie du Midi et aux dons premiers de cette nature heureuse. 15 mars 1846. 72. Let
24 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Octave Feuillet »
. Pour se rendre bien compte de M. O. Feuillet à l’origine et dans sa première manière (car il en a eu deux, ou du moins sa prem
gine et dans sa première manière (car il en a eu deux, ou du moins sa première manière a pris, depuis, un second et très-grand d
les confiner d’abord, — mais où en était-on au théâtre, lors de leur premier début ? Hugo venait de donner les Burgraves dont
e sensations nouvelles. Qu’est-ce que la Crise, par exemple, l’un des premiers jolis proverbes de M. O. Feuillet ? Juste le reve
t joli et inattendu. À ce seul titre, qui ne croirait qu’il s’agit du premier cheveu blanc qui se découvre, un matin, sur une t
nde ou brune de femme ? Point du tout, vous y êtes attrapé : c’est du premier cheveu blanc d’un homme, d’un mari, qu’il est que
d’un mari, qu’il est question. Sa femme attendait avec impatience ce premier signe de l’âge raisonnable. Clotilde est belle, d
x pas dire pour cela que tout soit de parti pris dans cette direction première . Ce serait une égale injustice de faire de M. O.
et bien distincte. La nature de son esprit aussi bien que l’éducation première qu’il a reçue, son milieu d’enfance et de jeuness
st que secondaire. L’auteur, on le sait, ne s’en est pas tenu là. Ses premiers essais si fins, et d’un arrangement si ingénieux,
souriante. Son front même est ombragé de cheveux noirs comme dans sa première jeunesse, et l’on ne se douterait pas que la main
ctor. Il baptise à merveille l’auteur des Scènes et Proverbes dans sa première manière. — Nos petits-neveux, pour apprécier le p
25 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IV. De la morale poétique, et de l’origine des vertus vulgaires qui résultèrent de l’institution de la religion et des mariages » pp. 168-173
rale purifie le cœur de l’homme. De même la métaphysique poétique des premiers humains les frappa d’abord par la crainte de Jupi
d il régna sur la terre par la religion des auspices. Par suite de ce premier effort, la vertu commença à poindre dans les âmes
eu. C’est le second principe de la Science nouvelle, lequel dérive du premier (la croyance à une Providence). Le mariage fut a
nsiste dans le voile dont la jeune épouse se couvre, en mémoire de ce premier mouvement de pudeur qui détermina l’institution d
Jupiter…   Considérons le genre de vertu que la religion donna à ces premiers hommes : ils furent prudents, de cette sorte de p
ent si l’on songe à l’étendue illimité de la puissance paternelle des premiers hommes du paganisme, de ces Cyclopes de la fable.
26 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre V. Du gouvernement de la famille, ou économie, dans les âges poétiques » pp. 174-185
me 104 le passage cité de Dion Cassius). Les forts, les puissants des premiers âges, établirent leurs habitations au sommet des
ommet des montagnes. Le latin arces, l’italien rocce, ont, outre leur premier sens, celui de forteresses. Tel fut l’ordre établ
mencer la société païenne. Platon en fait honneur à la prévoyance des premiers fondateurs des cités. Cependant, lorsque la barba
démontrer. Pour nous, nous commencerons à traiter de la politique des premiers âges, en prenant pour point de départ ces servite
t les prisonniers faits à la guerre après la formation des cités. Ces premiers serviteurs se nommaient chez les Latins vernæ, ta
gentile. Chez les Latins les maisons nobles s’appelaient gentes ; ces premières gentes se composaient des seuls nobles, et les se
il les appelle civilisés ou humains, par opposition aux barbares des premiers temps ; et il ne peut entendre parler des barbare
de société étaient inconnus, par un effet de l’isolement naturel des premiers hommes. Chaque père de famille s’occupait uniquem
27 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français, et de la question des anciens et des modernes, (suite et fin.) »
place aux festins et ailleurs. Il est juste que nous soyons aussi au premier rang dans les, combats, afin que chacun des nôtre
t il ajoute, dans un sentiment bien conforme à l’héroïsme naïf de ces premiers temps, avant l’invention du point d’honneur cheva
vivre toujours jeunes et immortels, ni moi-même je ne combattrais au premier rang, ni je ne t’engagerais, toi aussi, à entrer
es : « Tu ne me verrais point combattre moi-même comme je le fais, au premier rang. » Et il se ranima en disant : « Mais allons
ameau d’or : « Une autre race encore s’éveille sur les hauteurs, aux premières lueurs du matin ; les yeux au ciel, elle suit pas
n, de reconnaissance et d’amour ; c’est la race pure des Aryas ; leur première langue est la poésie ; leurs premiers Dieux, les
t la race pure des Aryas ; leur première langue est la poésie ; leurs premiers Dieux, les aspects changeants du jour, les formes
également cet effet le plus ordinaire de désappointer le spectateur à première vue. Mais qu’il se rassure ; qu’il se persuade qu
les débris des monuments qui ont gardé je ne sais quoi de leur fleur première et de leur éclat de nouveauté, que les Anciens, l
r que notre fond de perspective ne cesse de nous montrer cette beauté première , cette excellence parfaite dans son cadre et en s
auteurs de pareilles inepties et platitudes qui se mêlent de juger à première vue les plus délicats d’entre les poètes de l’Éol
e Guillaumin, 1802). 14. Études littéraires et morales sur Homère ; première partie, l’Illiade, par M. Auguste Widal, deuxième
t article, est le fils du célèbre docteur, et s’est placé lui-même au premier rang parmi les critiques littéraires de son pays.
28 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. CHARLES MAGNIN (Causeries et Méditations historiques et littéraires.) » pp. 387-414
succède insensiblement chez presque tous à l’audace et à la témérité première . Tantôt même ce sont des ouvrages à part, et vrai
ite, en les revoyant pour la correction, mais en leur conservant leur premier caractère. En un mot, chaque critique de cette gé
ême s’y font un nom, il y a, ou du moins il y a eu une arrière-pensée première , un dessein d’un autre ordre et d’une autre porté
anquent le premier objet de leur ambition, s’ils sont mal venus en ce premier amour, et si d’ailleurs, avec un esprit bien fait
on ne voit pas que ce goût se soit substitué chez lui à une vocation première , à une ardeur autre part déterminée. Sa carrière
eprésentation des Plaideurs. — Les Plaideurs ont été sifflés aux deux premières représentations par la basoche conjurée ; les pro
bien légitime, convenons-en. On a eu l’accès inverse de cette ivresse première . L’ancien répertoire, Racine en tête, a fait sa r
e train habituel et avec les forces acquises. Ayant peu écrit dans sa première jeunesse, nourri d’études classiques, élevé au ni
xamen. Cette indifférence philosophique que Descartes réclamait comme première condition à la recherche de la vérité, il la réal
savoir, et il s’inquiète d’abord de trouver ce qui a été écrit. Cette première recherche a déjà de quoi apaiser et amortir la cu
re littéraire plus lointaine et plus désintéressée, il faut mettre au premier rang la notice sur Camoëns, vrai petit chef-d’œuv
ratitude d’anciens essais pris d’abord en main par lui et proposés du premier jour à l’indulgence. En parcourant les articles q
ier jour à l’indulgence. En parcourant les articles qui composent son premier volume, on pourra être un peu étonné d’en trouver
Journal des Savants n’éloignent jamais M. Magnin de ce qui a fait son premier plaisir et son plus franc succès, de cette critiq
our, l’amour d’une étude courante et animée. Lors même que le feu des premières illusions est passé, lorsqu’on n’épouse plus arde
29 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »
agération et avec une absolue fidélité. M. Vogl est resté superbe aux premier et troisième actes de Tristan ; l’insuffisance de
ce Wilhelm, et par la grande-duchesse de Bade : parmi ces trente-cinq premiers souscripteurs, deux dames parisiennes, connues no
son orchestre un élan superbe. Mademoiselle Malten, une Brünnhilde de premier ordre ; M. Gudehus toujours exact et scrupuleux i
pectateurs français. Le succès de la Walküre est grand toujours ; son premier acte, d’un effet facile, emporte les applaudissem
fet facile, emporte les applaudissements ; les étonnantes beautés des premières scènes du deuxième acte et du milieu du troisième
que purement émotionnel comme Parsifal, mais, au moins dans ses trois premiers drames, un roman d’aventures en même temps un poè
te naissance de Siegfried. Mais le troisième acte, après son terrible premier tableau, entrant brusquement dans la troisième ma
trune et Siegfried ; et la douleur, Brünnhilde, par lesquels ces deux premiers actes vivent l’essence de notre vie, jusqu’à la p
er ; le voyage du Rhin ; cortège nuptial d’Elsa, Mercredi : Entracte, première scène et duo de Lohengrin. Jeudi : Chœur et final
par le Maître, j’espère d’ailleurs compléter plus tard, ici même, ces premières notes de l’enquête, en donnant une caractéristiqu
ntrebasses, dont l’absence avait prêté un caractère si mystérieux aux premières mesures de la symphonie ! Admirons ces effets de
ns si originales de ce thème de l’« Idée fixe » de Berlioz, la fin du premier mouvement, fortissimo et en accords syncopés, hal
t dans une voie nouvelle »61 nous surprend parce qu’il a été l’un des premiers à approfondir et célébrer le génie de Berlioz. — 
« un des exploits les plus étonnants de la musique » 62, le motif du premier morceau (l’enfer), d’une monotonie si sombre et s
ndante intitulé Gretchen, il n’a pas ramené moins de quatre thèmes du premier mouvement (Faust) caractéristiques du héros ; le
erto de piano en mi bémol de Liszt, où les motifs principaux des deux premières parties sont ramenés dans le Final. Parmi les che
ur violon et piano en ut majeur de Schubert, où le retour du début du premier morceau forme la transition de l’avant-dernière p
ncore classique, des variations sur un motif de Prométhée, op. 35, au premier morceau du quatuor en ut dièse mineur, op. 131 [N
inspiré à Hector Berlioz sa Symphonie fantastique avant de devenir sa première épouse. [NdE] ba. Le troisième et dernier articl
30 (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIe entretien. Molière et Shakespeare »
argé d’apporter son casque au géant Agrapardo. En 1589, il écrivit sa première pièce Periclès, qui frappa quelques lecteurs ; en
me cyclique. Ces deux génies, Homère et Shakespeare, ferment les deux premières portes de la barbarie, la porte antique et la por
tation brillante comme l’or, dont je dois me parer dans l’éclat de sa première fraîcheur, au lieu de m’en dépouiller si vite. LA
sort.) — N’est-ce pas hier que nous avons eu ensemble un entretien ? PREMIER ASSASSIN. C’était hier, avec la permission de vot
intelligence altérée, vous diraient : « Voilà ce qu’a fait Banquo. » PREMIER ASSASSIN. Vous nous l’avez fait connaître. MACBET
n vous a courbés vers la tombe et réduits pour toujours à la misère ? PREMIER ASSASSIN. Nous sommes des hommes, mon seigneur. M
ebuts, que pour me venger du monde toute action me sera indifférente. PREMIER ASSASSIN. Et moi un homme si las de malheurs, si
SASSIN. Nous exécuterons, mon seigneur, ce que vous nous commanderez. PREMIER ASSASSIN. Oui, quand notre vie… MACBETH. Votre co
rairie donnant sur une des portes du palais. Entrent trois ASSASSINS. PREMIER ASSASSIN. Mais qui t’a dit de venir te joindre à
itement instruit de notre commission et de ce que nous avons à faire. PREMIER ASSASSIN. Reste donc avec nous. — Le couchant lui
sont sur la liste des personnes attendues sont déjà rendus à la cour. PREMIER ASSASSIN. On emmène ces chevaux. TROISIÈME ASSASS
ASSASSIN. Un flambeau ! un flambeau ! TROISIÈME ASSASSIN. C’est lui. PREMIER ASSASSIN. Tenons-nous prêts. BANQUO. Il tombera d
SASSIN. Tenons-nous prêts. BANQUO. Il tombera de la pluie cette nuit. PREMIER ASSASSIN. Qu’elle tombe ! (Il attaque Banquo.) BA
ique se sauvent.) TROISIÈME ASSASSIN. Qui a donc éteint le flambeau ? PREMIER ASSASSIN. N’était-ce pas le parti le plus sûr ? T
ECOND ASSASSIN. Nous avons manqué la plus belle moitié de notre coup. PREMIER ASSASSIN. Allons toujours dire ce qu’il y a de fa
à rendre la destruction lasse d’elle-même ! répondez à mes questions. PREMIÈRE SORCIÈRE. Parle. DEUXIÈME SORCIÈRE. Demande. TROI
rle. DEUXIÈME SORCIÈRE. Demande. TROISIÈME SORCIÈRE. Nous répondrons. PREMIÈRE SORCIÈRE. Dis, aimes-tu mieux recevoir la réponse
e ou de celle de nos maîtres ? MACBETH. Appelez-les, que je les voie. PREMIÈRE SORCIÈRE. Versons du sang d’une truie qui ait dév
’une tête armée d’un casque.) MACBETH. Dis-moi, puissance inconnue... PREMIÈRE SORCIÈRE. Il connaît ta pensée ; écoute ses parol
on bon avis. Tu as touché la corde de ma crainte. Mais un mot encore. PREMIÈRE SORCIÈRE. Il ne souffre pas qu’on lui commande. E
uoi cette chaudière qui se renverse ? Quel est ce bruit ? (Hautbois.) PREMIÈRE SORCIÈRE. Paraissez. DEUXIÈME SORCIÈRE. Paraissez
également ceint d’un cercle d’or, tes cheveux sont pareils à ceux du premier . — Un troisième ressemble à celui qui le précède.
e sourit et me les montre comme siens. — Quoi ! serait-il donc vrai ? PREMIÈRE SORCIÈRE. Oui, seigneur, de toute vérité. — Mais
31 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « PENSÉES FRAGMENTS ET LETTRES DE BLAISE PASCAL, Publiés pour la première fois conformément aux manuscrits, par M. Prosper Faugère. (1844). » pp. 193-224
sous-entendus, ses lacunes ; voici les brouillons immortels dans leur premier jet, dans tout le complet de leur incomplet, pour
éditeurs suivants n’avaient rien fait pour réparer ces inexactitudes premières , dont quelques-unes n’étaient pourtant pas des in
M. Cousin, d’une plume incisive et comme d’une épée de feu, avait, du premier coup, élargi le débat ; les points choisis par lu
ir en France pour la critique littéraire, et dont M. Cousin, l’un des premiers , inaugure avec éclat l’avénement. Je distinguerai
mis à rechercher les éditions originales de nos auteurs, ces éditions premières incomplètes à quelques égards, mais qui livrent l
, de ces pensées souvent incohérentes, souvent scabreuses, on ait, du premier coup, tiré un petit volume si net, si lumineux, s
ement grave et qui dominait tout, et cette fidélité fut respectée des premiers éditeurs. Oui, l’esprit qui présida à cette premi
ut respectée des premiers éditeurs. Oui, l’esprit qui présida à cette première édition fut, je ne crains pas de le proclamer (et
est même possible aujourd’hui et l’on n’y a songé que parce que cette première a rempli tout son objet. J’ai peine à me figurer,
t point qu’on s’en passât. Il faudrait en conclure du moins que cette première édition des Pensées était telle que le grand sièc
s pleinement. On aura cette impression très-sensible à la lecture des premiers chapitres du second volume, de ces fameux chapitr
, majestueux et plutôt brisé qu’inachevé. Oh ! pour le coup, nos bons premiers éditeurs n’avaient en rien l’idée de ce genre de
encontre, nous sommes tombés dans cette manière-là. On voit en lui du premier coup d’œil un esprit supérieur, au-dessus de tous
’y avait que deux personnes. 60. N’oubliez pas, en jugeant l’édition première , cet autre inconvénient pour elle d’avoir été fai
assage de Mme Perier qui dit de son frère que, dans son enfance et sa première jeunesse, cet esprit si précoce, si actif sur d’a
que de vraisemblable et que Mme Perier était témoin oculaire de cette première période. Quant à ce qu’elle ajoute ici sur le res
32 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
Chapitre VI. De la politique poétique § I. Origine des premières républiques, dans la forme la plus rigoureusement
u res, c’est-à-dire intérêt des pères. Les nobles, seuls citoyens des premières patries, se nommèrent patriciens. Dans ce sens, o
laquelle on ne consultait que la nature dans l’élection des rois des premiers âges. Deux passages précieux de Tacite, qu’on lit
s Romains, si les seconds eussent tiré leur nom de Cure, capitale des premiers , ce nom eût été Cureti et non Quirites ; et si ce
se développer sous le gouvernement héroïque, qui conserve l’esprit du premier , on éprouve une admiration profonde pour la sages
ne pouvait être plus conforme à la nature sauvage et solitaire de ces premiers hommes, puisque l’esprit de l’aristocratie est la
épubliques. Ces religions, ces langues, etc., avaient été propres aux premiers hommes, monarques de leur famille. En formant par
sa Numitor, et fut chassé lui-même par Romulus, qui rendit Albe à son premier roi. Qu’on juge combien il est raisonnable de che
s Pères auraient seulement sanctionné l’élection. C’est confondre ces premiers temps avec celui où les plébéiens étaient déjà un
ort de Romulus. Lorsque les philosophes ou les historiens parlent des premiers temps, ils prennent le mot peuple dans un sens mo
s antiquités romaines. § VIII. Corollaire relatif à l’héroïsme des premiers peuples D’après les principes de la politique
principes de la politique héroïque établis ci-dessus, l’héroïsme des premiers peuples, dont nous sommes obligés de traiter ici,
sième, une liberté populaire. Ils ont fait entrer dans l’héroïsme des premiers âges, trois idées naturelles à des esprits éclair
ut précipité de la roche Tarpéienne. Par cela seul que les nobles des premiers peuples se tenaient pour héros, c’est-à-dire pour
rêt des pères (patria, sous-entendu res). Tel fut donc l’héroïsme des premiers peuples, telle la nature morale des héros, tels l
fait du ciel. Tout ce que nous avons dit jusqu’ici sur l’héroïsme des premiers peuples, reçoit un nouveau jour des axiomes relat
33 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Franklin. — I. » pp. 127-148
u ménage politique de la Pennsylvanie, s’étend jusqu’à l’époque de sa première mission en Angleterre (1757), lorsque, âgé déjà d
Franklin mourut à quatre-vingt-cinq. Benjamin, dans son humble sphère première , tenait donc d’une forte et saine race ; il en fu
ins, et il lisait le reste du temps, se formant à l’arithmétique, aux premiers éléments de géométrie, lisant surtout Locke sur L
crasants ; il fut esprit fort et déiste, et d’abord il le fut avec ce premier feu et ce besoin de prosélytisme qu’a aisément la
de Franklin, et ce qu’en son langage d’imprimeur il appelle l’un des premiers errata de sa vie. Maltraité par son frère, qui ét
y acheter le matériel d’une petite imprimerie. Il s’embarque pour ce premier voyage d’Angleterre à la fin de l’année 1724 ; il
l’épousa que quelques années plus tard, lorsqu’on eut fait rompre ce premier mariage et qu’elle eut recouvré sa liberté. Ici u
de vices et d’inconvénients4. Il cherchera à corriger de son mieux sa première faute, et il y réussira. Marié à vingt-quatre ans
gination humaine. De même pour la religion. Il y reviendra, après ses premières licences, d’une manière sincère et touchante : je
n rayon de soleil éclaire et égaie sa probité. Franklin revient de ce premier voyage d’Angleterre à Philadelphie, et, après que
our l’inoculer à ses compatriotes, pour leur faire prendre goût à ces premiers arts utiles et pour améliorer la vie. Il ne contr
a force), mais travaille sur un seul carré d’abord, et, ayant fini du premier , passe à un second, de même j’espérais bien avoir
rrons, ne firent pas toujours. Rien donc ne vint à la traverse de ses premiers projets d’amélioration si bien calculés pour l’ét
tait au commencement de 1724, dans une visite que je lui fis après ma première tournée en Pennsylvanie. Il me reçut dans sa bibl
34 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Millevoye »
sté une certaine fleur de sentiments, de désirs, une certaine rêverie première , qui bientôt s’en va dans les travaux prosaïques,
ici de la postérité dans nos indifférences, dans nos préférences. Son premier recueil d’Élégies est de 1812 ; il en avait compo
lui. Ce second livre des Élégies de Millevoye reste bien inférieur au premier , quoique l’intention en soit plus grande. Mais, c
poëme de Charlemagne) ; la fée y rappelle au chevalier la bonheur du premier soir : L’anneau d’azur du serment fut le gage :
ieux. Il y a certes dans ces accents comme un écho avant-coureur des premiers chants de Lamartine, qui devait dire à son tour e
général, beaucoup de ces romances de Millevoye, de ces élégies de son premier livre où il est tout entier, et j’oserai dire sa
Déjeuner même, me font l’effet de ce que pouvaient être plusieurs des premiers vers de Lamartine, de ces vers légers qu’à une ce
chant du cygne, a dit Buffon. Toutes les fois qu’on aura à parler des premiers accords doucement expirants, signal d’un chant pl
gnol, le nom de Millevoye se présentera. Il est venu, il a fleuri aux premières brises ; mais l’hiver recommençant l’a interrompu
561, n° du 30 fructidor), on lit sur les Plaisirs du Poëte et autres premiers opuscules de Millevoye un article de M. Auger, ju
sse qui s’écoule en eau par amour. » 161. Tibulle avait dit, Élégie première , livre II : Vos celebrem cantate Deum, pecorique
ar sa dernière surtout, celle du Beffroi, donné le ton et la note aux premières de madame Desbordes-Valmore.
35 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
s de sentiment et d’imagination, telle que pouvaient la concevoir ces premiers hommes, qui n’étaient que sens et imagination san
et la grossièreté de ces nations, nous devons présumer que celles des premiers hommes du paganisme allaient bien au-delà. Ils do
mées et qu’ils leur parlent comme à des personnes vivantes. Ainsi ces premiers hommes, qui nous représentent l’enfance du genre
ttribuer au phénomène qui le frappe, ce qu’il trouve en lui-même, ces premiers hommes, dont toute l’existence était alors dans l
Comment pourrions-nous nous replacer dans la vaste imagination de ces premiers hommes dont l’esprit étranger à toute abstraction
tard, on n’a jamais pu, je ne dirai point surpasser, mais égaler son premier essor45. Cette découverte de l’origine de la poés
e 1. On peut conclure de tout ce qui précède que, conformément au premier principe de la Science nouvelle, développé dans l
attribuaient le pouvoir de les foudroyer. Au milieu des nuées de ces premiers orages, à la lueur de ces éclairs, ils aperçurent
utes les nations, sans faire attention au caractère inhospitalier des premiers peuples, ni à la division établie entre les Hébre
t dans chaque cité qui a préparé les peuples à reconnaître, dès leurs premières communications, le sens commun qui les unit, de s
36 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre premier. Les signes — Chapitre premier. Des signes en général et de la substitution » pp. 25-32
Chapitre premier . Des signes en général et de la substitution S
leur truelle, le mur avec ses pierres et son mortier. Je remplace mes premiers ouvriers par le chiffre quatre, leur premier trav
ortier. Je remplace mes premiers ouvriers par le chiffre quatre, leur premier travail par le chiffre douze, tous mes ouvriers e
tiplier le nombre des ouvriers réunis par le chiffre de l’ouvrage des premiers , puis de diviser le produit par le nombre de ces
ouvrage des premiers, puis de diviser le produit par le nombre de ces premiers . Au lieu de ce cas si réduit, considérez le trava
xe ; la lettre, un extrait moins complexe, c’est-à-dire un extrait du premier extrait. Mais la substitution, quoique partielle,
remier terme fasse apparaître aussitôt le second, et l’aptitude de ce premier terme à remplacer l’autre, en tout ou en partie,
37 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire de la Grèce, par M. Grote »
relativement aisé et comme une branche collatérale et dérivée de ses premières et hautes études de linguistique. Ce qui caractér
tel que les Grecs se le racontaient entre eux. Son procédé, dans ces premiers volumes de son histoire, est absolument neuf, et,
aisait cette Grèce mensongère, brodant et rebrodant à souhait sur ces premières époques où la fable se présente comme inextricabl
rément, tels qu’ils ont été conçus par la foi et par le sentiment des premiers Grecs, et tels qu’ils sont connus seulement au mo
vant Wolf, il s’était élevé plus d’un doute sur l’origine et la forme première de l’Iliade ou de l’Odyssée, sur l’unité de compo
royaient à la tradition, ils n’examinaient point. Il leur semblait, à première vue, aussi absurde de dire qu’il y a une Iliade s
ou telle scène qui aura pu s’y glisser après coup : mais l’agrégation première , la cristallisation, pour ainsi dire, du poëme do
ment du plan ne paraît pas s’y être produit, comme dans l’Odyssée, du premier jet et du premier coup. La colère d’Achille, qui
raît pas s’y être produit, comme dans l’Odyssée, du premier jet et du premier coup. La colère d’Achille, qui est annoncée au dé
et c’est à bon droit que le nom d’Homère reste attaché en propre à ce premier grand travail de composition épique. Une corporat
rote, un premier Homère de l’Achilléide, un autre Homère d’une Iliade première et restreinte : puis est venu un Homère plus gran
eux astres, une étoile double. Il y aurait bien à dire encore sur ces premiers volumes de M. Grote, sur son Lycurgue, sur son So
e de Lacroix et Verboeckhoven, boulevard Montmartre, 15. — Les quatre premiers volumes avaient paru. L’ouvrage complet n’a pas m
38 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DISCOURS DE RÉCEPTION A L’ACADÉMIE FRANÇAISE, Prononcé le 27 février 1845, en venant prendre séance à la place de M. Casimir Delavigne. » pp. 169-192
ore plus, à la considérer aujourd’hui. Une qualité générale frappe au premier coup d’œil, en parcourant l’ensemble de cette vie
la prose. Un de ses oncles était lié avec Andrieux et lui montra ces premiers vers de Casimir : « Qu’il laisse les vers, répond
igne, encore très-jeune, était devenu à son tour le conseiller de ses premiers maîtres, surtout de Picard qui lui lisait ses com
d’alors, un de vos illustres confrères d’aujourd’hui55, eut l’une des premières copies et la porta au Château. Après le travail,
orner à cette réponse envers ceux qui auraient cherché querelle à ses premières œuvres dramatiques. Il dut à un ensemble de quali
t de le retenir longtemps. A relire plus froidement aujourd’hui cette première moitié de son théâtre, on pourrait remarquer que,
me serait trop incomplet. Que du milieu de la moisson si riche de ses premiers triomphes, de cette ferveur généreuse des Vêpres
t leur cantique du Jugement dernier, en faisant ressouvenir des trois premiers chœurs d’Athalie, ne pâlissaient pas auprès, mais
il de statistique, la statistique ici est parlante : les soixante-six premières représentations de l’Ecole des vieillards égalère
ent ou surpassèrent même de quelque chose en recette les soixante-six premières du Mariage de Figaro. Le chiffre le plus approcha
es qui s’étaient élevées depuis, ou qui grandissaient, l’avaient pour première idole. Toutes les opinions s’inclinaient devant s
’arrangement toujours ; il idéalise, il construit, il revêt sa pensée première avec lenteur, grâce, circonlocution et harmonie.
aimé, son chantre favori, celui dont elle avait redit les refrains au premier jour du triomphe. Il n’en fut rien. Casimir Delav
39 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Boileau. » pp. 494-513
bas âge, il manqua des tendres soins qui embellissent l’enfance. Ses premières études, ses classes, furent traversées, dès la qu
s caresses et le retint à dîner62. Le Grand Condé l’avait reconnu au premier mot pour être de la famille. Cet abbé Boileau me
st l’ébauche, Jacques est la charge, Nicolas est le portrait. Par ses premières Satires, composées en 1660 et qui commençaient à
à proprement parler, c’est alors seulement, à cette époque des quatre premiers chants du Lutrin et de l’Épître à Racine. La muse
vec son nonchaloir, laisse souvent flotter les rênes, surtout dans sa première manière ; le grand Corneille emporte son vers com
oût. Chapelain était le chef de ce vieux parti encore régnant. Un des premiers soins de Boileau fut de le déloger de l’estime de
es Lombards. Racine avait eu à se louer d’abord de Chapelain pour ses premières Odes, et avait reçu de lui des encouragements. Us
bailli. Telles furent les premières espiègleries de Despréaux et ses premières irrévérences. Le tout, quand on en fait, est de l
; Enghien, son fils, a un demi vers : puis vient l’élite des juges du premier rang, tous ces noms qui, convenablement prononcés
ngénieux poussé à la perfection suprême, à l’art immortel. Les quatre premiers chants du Lutrin nous expriment bien la veine, l’
uvre, n’était point encore de l’Académie ; il portait la peine de ses premières Satires. Louis XIV était un peu impatienté qu’il
ssible que cette pièce, qui est de 1662, c’est-à-dire postérieure aux premières Satires que Boileau avait déjà composées à cette
meilleurs ouvrages. La première édition des Fables, contenant les six premiers livres, fut publiée en 1668, chez le libraire Den
40 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIV. »
Chapitre XIV. De la poésie lyrique chez les Latins. —  Premiers chants religieux et domestiques dans Rome. — Imit
uté de l’art grec nous entraînait ; nous l’avons suivi jusque dans sa première éclipse et ses premiers retours. Plus tard, nous
ntraînait ; nous l’avons suivi jusque dans sa première éclipse et ses premiers retours. Plus tard, nous le retrouverons dans ses
sauvage de ses affranchisseurs, dans ce rude Latium, témoin de leurs premiers combats. Empruntons aux monuments grossiers de le
rages de la démocratie. Rien de pareil, sous la forte institution des premiers Romains, sous cette institution sévèrement gardée
peut en douter, plus d’une affinité naturelle avec la Grèce. Mais son premier gouvernement, dont il lui resta toujours quelque
ien conforme à la nature sérieuse et appliquée du peuple romain : ces premiers contacts de l’imagination et de la poésie grecque
répétant avec ce cliquetis de mots qu’affecte le rhythme grossier des premiers temps : « Qui ne sait user du loisir162 a dans le
de la Vertu, ce grand artiste, dit Cicéron165, toujours au niveau des premiers rôles dans la république comme sur la scène, les
âtre tragique chez les Romains, quelque chose restait de cette ardeur première , de cette puissance lyrique dont Eschyle avait pa
s plus anciens qui les auraient rappelés. Sous la courte dictature du premier César, il y avait à Rome un théâtre grec confié p
41 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « VICTORIN FABRE (Œuvres publiées par M. J. Sabbatier. Tome Ier, 1845. » pp. 154-168
ans la Revue de Paris du 11 juin dernier ; la publication actuelle du premier volume, qui contient des fables, des poëmes acadé
s et quelques autres poésies, ne pourrait que modifier très-peu notre premier jugement, et nous n’y insisterions pas aujourd’hu
d’anecdotes d’enfance comme chacun peut en trouver à plaisir dans ses premiers souvenirs, et qui sont ici données comme d’héroïq
plus qu’il n’était besoin, je pense, pour établir l’excellence de ses premières études, d’enregistrer ce propos mémorable d’un de
s qu’il faudrait garder pour le fauteuil des grands parents. Après de premières études, qu’il doit presque tout entières à lui-mê
ui-même manqua essentiellement de l’exquis en littérature ; après ses premiers essais, qui ont du ton, du nombre, du mouvement,
ître un très-vieux littérateur, le chevalier de Langeac, qui, dans sa première jeunesse, avait remporté un prix à l’Académie ver
rence avec La Harpe et de préférence à lui (quel honneur !) ; mais ce premier triomphe si glorieux ne s’était plus renouvelé, e
reste de la vie. C’est un grand malheur pour le talent de devoir son premier triomphe à une iniquité. Le jeune homme croîtra,
42 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Réception de M. Vitet à l’Académie française. »
quelqu’un qui revenait devant lui avec complaisance sur cette idylle première  ; il disait cela avec sourire et grâce, comme il
laient, dans des voies d’innovation studieuse et de découverte. En ce premier partage des rôles divers qui se fit entre amis, s
us sens la branche féconde. En fait d’architecture, il a été l’un des premiers chez nous qui ait promulgué des idées générales e
videment son précédent discours, qui avait comme saisi ce discours au premier mot, si bien que c’était à croire (pour employer
ire, on le sait, d’être bon dans la première partie de la vie ; cette première bonté tient à la nature, à la jeunesse, à ce supe
qu’on a fait bon usage de la première part et qu’on n’a pas mésusé du premier fonds. Cette seconde bonté qui est durable, défin
éveloppement ultérieur qu’il prendra dépend étroitement de l’usage du premier fonds. Si l’artiste a mal vécu, s’il a vécu au ha
de son plaisir, qu’arrive-t-il le plus souvent lorsqu’il a dépensé ce premier feu, cette première part toute gratuite de la nat
arrive-t-il le plus souvent lorsqu’il a dépensé ce premier feu, cette première part toute gratuite de la nature ? Pour un ou deu
43 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92
l’eût pas traité comme il l’a fait, dussent quelques parties de cette première œuvre être un peu trop abrégées et incomplètes. M
vre être un peu trop abrégées et incomplètes. Mais que de justesse de premier coup d’œil ! quel prompt éclair jeté sur les situ
es occasions irréparables et fugitives ! Dans l’éclat si pur de cette première campagne d’Italie, quel sentiment vif, léger, all
iberté et de victoire ! Le mérite et le charme de l’historien dans ce premier ouvrage, c’est que tout cela semble enlevé, tout
ardeur, il retrouve à son tour sa note jeune, émue, sa note claire et première , le chant du départ, trop tôt éteint et reperdu d
que de 1814-1815, qui va former une sorte de second ouvrage ajouté au premier , c’est décidément encore un nouveau régime qui s’
C’est une grande délicatesse à un historien d’être ainsi sensible aux premiers symptômes des temps, et, en y étant sensible, de
ésultat, le fin mot est le même : l’impossibilité d’une durée pour ce premier essai de Restauration si mal conduit est égalemen
44 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »
ramatique contemporaine, et cette place n’est pas seulement l’une des premières parmi les princes du verbe lyrique, sentimental e
Il en fait toujours. Il en a fait assez pour mériter d’apercevoir ces premiers rayons de gloire que le marquis de Vauvenargues c
remiers rayons de gloire que le marquis de Vauvenargues comparait aux premiers feux de l’aurore. [Le Temps (1897).] Francisqu
de pareil, il faut remonter jusqu’aux récits que nous ont faits, des premières représentations de Victor Hugo, les témoins ocula
ire. [L’Écho de Paris (mars 1900).] Jules Claretie Cette future première édition de l’Aiglon, encore dans les limbes de l’
qui les publia à leur heure. Il m’a été donné de connaître enfin ces premiers vers, et j’y ai goûté un singulier plaisir. On m’
s Musardises , s’il m’eût fallu faire obligatoirement, à propos de ce premier volume, quelque prédiction. Rien de plus malaisé
se piquent volontiers de découvrir les étoiles. Visiblement, dès son premier volume, M. Edmond Rostand avait le rayon. L’étoil
45 (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Histoire de la Restauration par M. Louis de Viel-Castel. Tomes IV et V. (suite et fin) »
artie de sa carrière ; il était plus voisin de ses origines et de ses premiers antécédents qui avaient été tout royalistes. Ce p
e prédestination qui s’accusait même dans les noms, il avait fait ses premières études chez les Pères de la doctrine chrétienne,
faire en se parlant à lui-même dans une sorte de monologue, toute sa première vie et ses débuts ; qu’étant jeune avocat à Paris
ièrement sur l’épaule pour l’avertir de ne pas se compromettre. Cette première accointance avec Danton, si singulière qu’elle pu
t le sol ! » Et voilà mon homme coiffé47. — Sur M. Berryer, après son premier discours à la Chambre, si quelqu’un tout bonnemen
on nom : « Eh bien ! je les dissoudrai », dit-il à M. Decazes ; et ce premier mouvement, entretenu, cultivé par l’habile minist
n 1815 ; il était, je l’ai dit, plus rapproché de ses origines, de sa première religion politique, de laquelle l’expérience le d
able. » Cet ineffaçable dont il parlait se rapportait surtout à cette première et ancienne époque parlementaire, à cette premièr
it surtout à cette première et ancienne époque parlementaire, à cette première et glorieuse campagne où ils avaient combattu côt
t il tint même, pendant toute la durée, fort courte d’ailleurs, de ce premier Cabinet présidé par M. de Talleyrand, le double p
oiqu’ayant été préfet de police sous l’Empire, il avait, par ses tout premiers antécédents de conseiller dans l’ancien Parlement
s qu’eux aussi, plus que tous ces hommes distingués et raisonneurs du premier et du second groupe doctrinaire, le sentiment pat
èrent ; dans les difficultés, il prenait sur lui la responsabilité du premier avis, qu’il donnait toujours excellent. Enfin, si
es raisons qu’on a de marquer historiquement d’une note funeste cette première Chambre élective, et il hésite, dans sa conclusio
46 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le Général Franceschi-Delonne : Souvenirs militaires, par le général baron de Saint-Joseph. »
lle suggère : je me suis promis d’en faire part à mes lecteurs, à mon premier loisir, et de les associer, s’il se peut, aux sen
stoire. Jean-Baptiste Franceschi-Delonne naquit à Lyon en 1767.73 Ses premiers goûts, sa première vocation, le portaient vers la
te Franceschi-Delonne naquit à Lyon en 1767.73 Ses premiers goûts, sa première vocation, le portaient vers la sculpture : il y r
e sous-lieutenant au 9e bataillon de Paris, compagnie des Arts. » Ses premiers services, aux armées de la Moselle et de Sambre-e
preuves avec éclat. Il s’agissait pour le maréchal Soult, arrivé des premiers avec ses forces sur le plateau d’Austerlitz, de s
uri jusqu’ici : il a forcé l’entrée de la grande carrière ; il est au premier rang des émules dans cette arme d’avant-garde qui
i, comme eux, n’arriverait-il pas à la gloire ? Il y atteignait déjà. Premier échec, première déviation. Franceschi est envoyé
’arriverait-il pas à la gloire ? Il y atteignait déjà. Premier échec, première déviation. Franceschi est envoyé à Naples, où le
er les places restées fidèles. Le roi Joseph se l’était attaché comme premier aide de camp. Le général Mathieu Dumas, ministre
r, crayon, canif. Le crayon fut offert au général qui, revenant à ses premiers goûts, se mit à tracer aussitôt sur les murs de s
de la fièvre jaune. Le général, déjà affaibli, se sentit atteint, du premier jour : il jugea du caractère de son mal et de l’i
n nouvel exemple de la soudaine émancipation des enfants du peuple au premier coup de trompette de la Révolution. Une note du m
eur dévouement ; le dernier apporta le 20 mai (1800) des nouvelles du premier Consul, qu’il avait quitté le 20 au pied du Saint
de en France, était général de division au service du roi Joseph, son premier aide de camp et l’un de ses écuyers, etc. 80. S
47 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [I] »
e portèrent plus particulièrement vers la poésie de ce temps-là, leur première impression fut la surprise : on leur avait tant d
pour les inédits même ou pour les oubliés, on en a donné des éditions premières ou des rééditions très-augmentées. La plus remarq
availlée. Joachim Du Bellay, auquel nous viendrons tout à l’heure, ce premier lieutenant de Ronsard et le porte-enseigne du gro
ue du moyen âge et par la science de l’antiquité. M. Gandar, l’un des premiers , dans sa thèse sur Ronsard considère comme imitat
dernières années qu’on a vu des hommes très au fait de l’ancienne et première poésie du moyen âge, et dont ç’avait été d’abord
réforme et révolution poétique : les deux jeunes gens s’entendirent à première vue et se lièrent. Du Bellay même prit les devant
remirent sur le métier et la fabriquèrent une seconde fois. Puis, ce premier travail étant terminé, ils se dirent un beau jour
divers), avait eu son cours de progrès et de croissance, une sorte de premier accomplissement ; elle avait eu sa floraison, son
, l’audace philosophique de quelques conceptions surajoutées à l’idée première , contribuèrent à répandre ce poème, et, comme la
’il y ait eu interruption depuis deux cents ans déjà avec les sources premières du moyen âge et que la déviation ait été si profo
ants esprits est alors de ne pas rester en arrière et de se lever des premiers , en faisant appel à tous. Ce fut le cas de Du Bel
illault, termine en disant que l’histoire lui assignera sa place « au premier rang de cette Pléiade de grands hommes qui, depui
’on choisit sept grands orateurs seulement, M. Billault ne sera ni au premier rang ni même l’un des sept. Mais M. Boulier n’a j
antité, et c’est ainsi que se trahit le manque de littérature fine et première . Ô Cicéron, que tu as eu raison de tant exiger po
48 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
emblent exiger et exigent un cours séparé qui marche parallèlement au premier . Rollin, le célèbre Rollin, n’a d’autre but que d
enfant corrompu par l’assurance d’une grande fortune. Les efforts du premier se soutiennent par la sévérité dont on châtie sa
ences, moins encore d’anatomie, rien de géographie. A l’exception des premiers principes de l’arithmétique, de l’algèbre et de l
uvelle, alcalescente ou acrimonieuse ? Un jeune médecin fait donc ses premiers essais sur nous, et ne devient un homme habile qu
es de l’État, au détriment de la nation, à sa honte, au préjudice des premières années de toute la jeunesse d’un royaume et au mé
au même âge. Plan général de l’enseignement d’une Université. Première faculté ou faculté des arts Premier cours d’étu
gnement d’une Université. Première faculté ou faculté des arts Premier cours d’études 1er classe. L’arithmétique. L’a
in. L’éloquence et la poésie. Second cours d’études Parallèle au premier et continué pendant la même durée. 1re classe
rallèle au premier et continué pendant la même durée. 1re classe Premiers principes de la métaphysique ; de la distinction
à tous les élèves.) 4e cours d’exercices. Parallèle aux trois premiers et continué pendant toute leur durée. 1re cla
l’art qui donne le pain, le vin, les aliments, qui fournit la matière première à toute industrie, à la consommation, aux échange
atin. L’éloquence et la poésie. 2e cours d’études Parallèle au premier et continué pendant la même durée. 1re classe
rallèle au premier et continué pendant la même durée. 1re classe Premiers principes de la métaphysique, de la distinction d
inué pendant leur durée. 1re classe De perspective. De dessin et premiers principes d’architecture ou plutôt de l’art de bâ
49 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
ture, vulgarisant et développant à son point de vue les résultats des premiers investigateurs, s’est attaché à faire valoir les
ur les chants d’Église une sagacité originale et une investigation de première main, M. Félix Clément, a également insisté sur l
ges et faisaient de toutes parts leurs vives et gaies enfances, leurs premières jeunesses ; le commun des gens, le peuple, avait
Tours. Ce drame, dont la composition remonte au xiie  siècle, est au premier rang parmi les très-rares échantillons que l’on p
de crédulité active et d’invention sourde et continue67. Adam, notre premier père, est le héros de ce premier drame retrouvé.
on sourde et continue67. Adam, notre premier père, est le héros de ce premier drame retrouvé. Le sujet est le Paradis perdu et
r la récitation ; écoutez ! nos ancêtres n’étaient pas si novices, du premier coup, que nous nous plaisions à le croire : « Qu
vanche, le bourgeois qui comprend et qui s’apitoie sur le sort de nos premiers parents verse une larme qui aura plus d’une occas
des trucs qui étonnaient et attachaient les spectateurs. Toute cette première partie du drame devait être assez touchante dans
prononcé, laissons-nous reporter, comme contraste, au souvenir de ces premiers chants du Paradis qui assiègent notre pensée, dep
de délices conjugales dont il est témoin et qui le navre d’envie, ce premier tableau divin et unique du bonheur dans le mariag
d’Adam où l’on met en scène le meurtre d’Abel, de nous montrer notre premier père auprès du cadavre de son fils et contemplant
50 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mémoires et correspondance de Mallet du Pan, recueillis et mis en ordre par M. A. Sayous. (2 vol. in-8º, Amyot et Cherbuliez, 1851.) — I. » pp. 471-493
e Joseph de Maistre, sans le connaître personnellement, adressait son premier écrit politique en manuscrit, avec prière de le f
tramontain de Maistre à celui qu’il prenait ainsi pour parrain de son premier écrit, commençait par ces mots : « Monsieur, qui
ouchante de M. Mallet, adressée à son vieil ami M. le comte Portalis, premier président de la Cour de cassation, sert de dédica
a désormais démontré que Mallet du Pan doit être placé et maintenu au premier rang des observateurs et des juges les plus éclai
ses études au collège et à l’académie de Genève ; il y contracta ses premières habitudes de justesse, son tour de dialectique et
issensions qui agitaient alors cette petite république, et il eut ses premiers écarts, même ses excès ; car il est écrit pour ch
détail. Bref, Mallet eut sa période enthousiaste et mérita de voir sa première brochure condamnée, brûlée dans sa ville natale,
fouet de l’honneur, du dégoût et de tous les intérêts. À travers ces premiers mécomptes et ces diverses écoles, son éducation s
s le monde littéraire, comme on peut. Je ne puis que courir sur cette première partie de la vie de Mallet du Pan. Linguet s’étan
tique et littéraire, et il suffit seul au fardeau. Ce qui ressort des premiers travaux de ce jeune homme, déjà arrivé à l’âge de
nalyse des travaux de Mallet du Pan au Mercure serait celle des trois premières années de la Révolution. Il se prononce du premie
celle des trois premières années de la Révolution. Il se prononce du premier jour contre les exagérations, de quelque part qu’
moyen d’autorité, et, une fois soustrait à la puissance des lois, son premier besoin sera de l’usurper. — « Il est de l’essence
51 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Notice historique sur M. Raynouard, par M. Walckenaer. » pp. 1-22
grain de son originalité. François-Just-Marie Raynouard qui, dans ses premiers essais, se désignait Raynouard (du Var), était né
nviter ceux qui en sont possesseurs à les publier pour éclairer cette première moitié de sa vie, dont quelques points seulement
cés que lui avait faits la Terreur, il composa son Caton d’Utique, sa première tragédie, qu’on dit tirée à très peu d’exemplaire
n assez ferme, sentencieuse. On y distingue dans la première scène du premier acte un morceau assez beau et sensé dans la bouch
’inscrire dans l’histoire1. Enfin, en 1816, par la publication de son premier volume sur les troubadours, il prit date et posit
neur, par un retour heureux de courage et de vertu, et rétractant ses premiers aveux à l’aspect même du bûcher qui l’attend. Tou
is s’il y eut beaucoup de calcul ou encore plus de bonheur dans cette première tragédie représentée de Raynouard, mais il est im
le phrase. L’orateur, à chaque coup, recommence. On sent trop dans ce premier discours académique, comme plus tard dans les rap
s si sot, et je ne veux pas qu’on me siffle. » Et après cette boutade première comme il en avait, il donna sérieusement ses rais
ile que lui à tirer parti du moindre détail. Or, il lui parut que ces premiers indices de la langue moderne qui perçaient chez l
up plus haut et plus avant qu’il ne put se maintenir plus tard. Cette première idée, fondée sur des preuves si légères, en vérit
eufs à la question souriraient si je pouvais les leur exposer ; cette première idée lui fut si précieuse, qu’il imagina là-dessu
pour les découvrir, pour remettre l’ordre et la régularité là où, au premier coup d’œil, on aurait été tenté de ne voir que ha
52 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61
mais, s’il affectait la gloire, il avait en lui bien des qualités de premier ordre pour en former le fonds. Né en octobre 1614
ntes ; mais l’opiniâtreté de sa famille et son étoile empêchèrent ces premiers éclats de produire leur effet et de le rejeter da
choses ». Vers ce même temps, une copie de La Conjuration de Fiesque, premier ouvrage profane de l’abbé de Retz, étant venue au
ans l’idée de conspiration, et il tourna de ce côté ses prédilections premières , comme, en d’autres temps, il les eût peut-être i
mme un chef de troupe ferait pour ses principaux sujets. Dans une des premières scènes de la Fronde, au Parlement (11 janvier 164
sance du cardinal Mazarin. Cette douceur et cette facilité des quatre premières années de la régence, suivies tout d’un coup et s
e des choses se glisse dans le trait de son pinceau. Après ces quatre premières années de la régence, durant lesquelles le mouvem
it rien de logique ni de suivi. Il ne prit pas garde que ce repos des premières années de la régence n’était pas la santé véritab
nu vainqueur de Lens, est véritablement l’arbitre de la situation. Ce premier et double rôle de restaurateur du bien public et
e dont Retz apprécie à ce moment le prince de Condé et ses intentions premières , avant qu’elles eussent dévié et se fussent aigri
vanies insultantes survenues depuis ont rabaissé la noblesse de cette première explication et en ont souillé le souvenir : pourt
vec le prince de Condé, après les merveilleuses scènes de comédie des premiers jours des Barricades, et après les grandes et hau
engagée avec le Parlement : M. de Senneterre n’aurait pas dit cela au premier jour de l’an 1647.
53 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XX. Le Dante, poëte lyrique. »
n doit le chercher d’abord au-dessous de ces invisibles grandeurs. Sa première étude de poésie, ses premières pensées, étaient c
dessous de ces invisibles grandeurs. Sa première étude de poésie, ses premières pensées, étaient celles de ses contemporains. Ave
re Cimabué surpassait Giotto. Pardonnons à cette candeur du génie. Sa première forme était celle de son temps. Il avait, peut-êt
phie ; il composait une thèse sur la terre et l’eau considérées comme premiers éléments ; il était venu écouter dans Paris, rue
té consacré poëte par la religion et par l’amour. À cette originalité première du Dante, à cet amour, à ce deuil, à ce culte de
pensée, ne devait rien avoir des langueurs et de la monotonie de ces premiers chanteurs d’amour qui éveillèrent l’imagination e
de sa Dame, on sentira que c’est une autre voix ; et le titre de son premier écrit célèbre, Vita nuova, n’est pas moins le sig
e avec l’enfer, l’auriez-vous pressenti jamais, dans quelques-uns des premiers vers qu’il essaya, peut-être en s’accompagnant su
elle mélodieuse douceur, quelle tendresse et quelle innocence dans ce premier chant prêté sans doute à Béatrix enfant : « Je su
age de Béatrix occupa la pensée du Dante, et revient partout dans ses premiers vers, avant d’être divinisée dans son grand poëme
un destin digne de louange. » Il n’est pas vrai, toutefois, que ces premières chansons du Dante, ces odes passionnées avec diff
pas de tels cris. Avec une joie égale à celle des autres créatures du premier ordre, elle roule sa sphère et jouit de son bonhe
peu d’autres couleurs. Mon maître ne dit rien, jusqu’au moment où ces premières blancheurs parurent des ailes. Alors, reconnaissa
54 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — I. » pp. 279-295
la séduction de l’organe et de l’agrément de la parole, il brilla au premier rang comme professeur et comme orateur académique
dé, même au milieu de ses succès académiques, un vif sentiment de ces premiers cours qu’il avait professés dans sa jeunesse et d
l ne sut pas toujours les prévenir et les éluder. Il avait ouvert ses premiers cours libres et gratuits d’anatomie pendant les v
i, d’étendre ses recherches d’anatomie sur les animaux étrangers. Ces premières fatigues, ces luttes premières portèrent une préc
natomie sur les animaux étrangers. Ces premières fatigues, ces luttes premières portèrent une précoce atteinte à la santé de Vicq
que sur plusieurs autres qui intéressent la santé publique. Lassone, premier médecin du roi en survivance, avait à ce titre l’
on lui fait parvenir des mémoires en les adressant à M. Vicq d’Azyr, premier correspondant, sous l’enveloppe de M. le contrôle
uru le monde, s’étant fait médecin, est censé avoir assisté à une des premières séances solennelles de la Société royale (12 janv
t : Maladie dangereuse, soins de l’amour et de l’amitié, ingratitude. Premier degré de ma fortune. Protecteur qui m’instruit,
ndre justice à la Faculté alors toute bouillante et irritée. Dans son premier éloge, qui fut celui d’un honorable académicien d
ire et que le coloris léger n’y dérobe jamais le fonds humain. Un des premiers grands éloges qu’il eut à prononcer fut celui de
55 (1874) Premiers lundis. Tome II « Doctrine de Saint-Simon »
jeune homme mort à vingt-trois ans. Il les avait adressées, les neuf premières , à un philosophe aux trois quarts convaincu, mais
ulever déjà tous nos désirs ; — que faire ainsi, c’était se barrer du premier pas la carrière, se poser une borne au seuil de l
lles fussent proposées au public comme l’expression avouée et une des premières manifestations écrites de ce dogme immense qui mû
ugène est saint à nos yeux par le zèle avec lequel il franchit un des premiers les bornes de la famille individuelle. Elevé tend
ion nouvelle. Tel fut Eugène ; il mérita d’être compté au nombre des premiers disciples du maître dont il embrassa la foi, et m
de nous la récompense de ses mérites. » Eugène fut un théologien du premier ordre ; né dans la religion juive, il ne passa po
n du premier ordre ; né dans la religion juive, il ne passa point ses premières années au milieu de cette indifférence convenue e
56 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451
ui-même a parlé du christianisme dans les 15e et 16e chapitres de son premier volume avec une affectation d’impartialité et de
ses instincts d’esprit le rattachent le plus naturellement. Dans son premier écrit (l’Essai sur l’étude de la littérature), et
ntraient dans la capitale, et s’instruisaient tour à tour. Trente des premiers de Rome, souvent éclairés eux-mêmes, toujours acc
tant un regard en arrière et en embrassant toute cette période de ses premières années, Gibbon tient à indiquer qu’il n’y laisse
la pour Volney : ceux à qui a manqué cette sollicitude d’une mère, ce premier duvet et cette fleur d’une affection tendre, ce c
t les vides : « La découverte de ma propre faiblesse, dit-il, fut mon premier symptôme de goût. » Mais le grand fait, l’acciden
pt mois à rejeter sa nouvelle croyance et à rentrer dans sa communion première . Ainsi, converti d’abord à la communion romaine à
qui vous a blessé. M. Pavilliard a parlé de son étonnement lorsqu’au premier abord, dans les discussions qu’il engageait avec
re Mme Necker) et capitaine de grenadiers78. J’insisterai peu sur ce premier et cet unique amour de Gibbon, passion qui n’étai
n autre endroit est celui qu’il a eu le bon goût de citer d’après son premier précepteur, John Kirkby, et où nous voyons ce dig
ue comme témoignage de ses réflexions précoces et de ses inclinations premières . La lecture en est assez difficile et parfois obs
ar un major, le père de Gibbon. Gibbon lui-même, qui avait qualité de premier capitaine, fut d’abord à la tête de sa propre com
57 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Les Confessions de J.-J. Rousseau. (Bibliothèque Charpentier.) » pp. 78-97
ns. Je ne sais comment j’appris à lire ; je ne me souviens que de mes premières lectures et de leur effet sur moi… Ma mère avait
enants. Notons pourtant les différences. Rousseau n’a pas l’élévation première  ; il n’est pas tout à fait, et tant s’en faut ! c
n style, comme sa vie même, a contracté quelque chose des vices de sa première éducation et des mauvaises compagnies qu’il a han
a plume. Sa langue garda toujours quelque chose du mauvais ton de ses premières années. Je distingue chez lui deux sortes d’altér
mais chevalier, noble, voyageur en grand, épris des muses : tout, au premier aspect, revêt une couleur plus séduisante, plus p
et le rayon de l’Olympe s’y joue. Rousseau n’a rien de comparable au premier abord, mais il est plus vrai au fond, plus réel,
félicité permise et perdue. Lorsque, quittant sa patrie, à la fin du premier livre des Confessions, il se représente le tablea
ûta si peu, et encore avec les premières bouffées de printemps et ces premières haleines, signal du réveil naturel qui éclatera d
ècle. Nous courons risque d’être aujourd’hui trop peu sensibles à ces premières pages pittoresques de Rousseau ; nous sommes si g
nous sommes si gâtés par les couleurs, que nous oublions combien ces premiers paysages parurent frais et nouveaux alors, et que
ignant. Les plus adorables pages des Confessions sont celles de cette première rencontre de Mme de Warens, celles encore où il n
s Gil Blas, c’est plutôt gravé : Rousseau ici s’est ressouvenu de son premier métier. Je n’ai pu indiquer qu’en courant dans l’
58 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand. (Berlin, 1846-1850.) » pp. 144-164
ouci (c’était le titre qu’avait pris Frédéric dans ses poésies et ses premiers essais littéraires). Or, M. de Choiseul, ministre
le texte. Comme ces changements n’ont pour objet que des impiétés du premier ordre ou des traits sur des puissances, on n’a pa
ses énergiques et vives que la prudence ou la pruderie littéraire des premiers éditeurs avait effacées ou adoucies. Je n’aurais
s un guerrier avant tout. Il n’a rien, de ce côté, de bien brillant à première vue, ni de séduisant. Souvent battu, souvent en f
l, on n’aperçoit dans aucune des qualités de Frédéric cette fraîcheur première qui est le signe brillant des dons singuliers de
itre de Mémoires de Brandebourg, il nous donne le sens, l’inspiration première et la clef de ses actions. La Prusse n’était arri
e de Majesté presque ridicule en sa personne ; il en était écrasé. Ce premier roi de Prusse, par toute sa vie de vaine pompe et
ait rendu à l’État prussien la solidité que l’enflure et la vanité du premier roi lui avaient fait perdre. Mais ce n’était pas
créer l’honneur prussien, il avait à gagner ses éperons comme roi. Sa première pensée fut qu’un prince doit faire respecter sa p
n ; il ne s’interdit pas le talent proprement dit, surtout dans cette première histoire dont Gibbon a pu dire qu’elle est bien é
ans doute aux États prussiens leur abondance, leur prospérité et leur première splendeur ; les autres puissances se rétabliront
ecueil avait été imprimé en Prusse en 1750 et en 1752 ; mais ces deux premières éditions, toutes confidentielles, avaient été tir
59 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. Louis de Viel-Castel » pp. 355-368
Restauration était-il né viable ? ou portait-il en lui-même, dès ses premiers jours, le principe de la catastrophe qui le renve
faut bien dire quand on vient de parcourir le tableau fidèle de cette première Restauration, c’est que je ne crois pas qu’il se
ue sur l’esprit du lieutenant général. Ce que l’historien dit là des premiers jours de la lieutenance générale du comte d’Artoi
gne en 1829 : tant ce que j’appelle le principe d’incorrigibilité, du premier au dernier jour, et sauf de bien courtes trêves,
oquence et la discussion parlementaire, j’admets toute l’inexpérience première sans qu’il y ait lieu de s’en étonner. Peu d’orat
même dans ses défauts, le vrai talent72. C’est dans le cours de cette première session que M. Ferrand, un des membres du ministè
en définitive, une édition nullement corrigée74. 68. [NdA] Les deux premiers volumes en vente chez Michel Lévy, rue Vivienne,
sont véritablement trop maltraités et en trop d’endroits de ces deux premiers volumes. M. Bédoch n’a jamais été un nom illustre
baron de Stassart (t. ii, p. 486). M. de Barbé-Marbois n’a jamais été premier président de la Cour de cassation (t. i, p. 438),
60 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Retté, Adolphe (1863-1930) »
1895). — Similitudes (1896). — La Forêt bruissante (1896). — Campagne première (1897). — Aspects, critiques (1897). — idylles di
les bonnes paroles. Aux cris de douleur, à l’amertume des souffrances premières , la saine et sainte joie succède, chantée par tou
sa volonté, lui vient de ses aïeux. On le sait, l’auteur de Campagne première n’a pas commencé par célébrer le soleil. Des ang
Adolphe Retté présente des aspects divers. Depuis l’apparition de son premier recueil, Cloches en la nuit (avril 1889) jusqu’à
(avril 1889) jusqu’à la réalisation de ses derniers poèmes — Campagne première — il paraît avoir accompli une lente évolution. F
ême rénovateur ? On ne saurait encore le dire. D’aucuns préfèrent ses premiers vers, un peu dépourvus pourtant de la véritable a
61 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
trouvé dans l’histoire d’une langue3. On peut néanmoins faire sur ces premiers travaux de Vico une observation qui montre tout l
ls on découvre de nouveaux principes du droit naturel des gens. Cette première édition de La Science nouvelle, est aussi le dern
iéroglyphique ou sacrée. Nous nous occuperons principalement des deux premières périodes. Les causes de cette civilisation dont n
ommun qui rapprocha les uns des autres les hommes encore stupides des premiers âges. Les fondateurs de la société sont pour nous
n, et de celle-ci à la religion de la foi ? Mais comment expliquer ce premier pas de l’esprit humain, ce passage critiqué de la
ude invincible d’abstraction, nous replacer dans l’imagination de ces premiers hommes plongés tout entiers dans les sens, et com
ère ? Il nous reste heureusement sur l’enfance de l’espèce et sur ses premiers développements le plus certain, le plus naïf de t
fut une nécessité pour l’esprit humain. Voyez l’enfant ; les noms des premières personnes, des premières choses qu’il a vues, il
esprit humain. Voyez l’enfant ; les noms des premières personnes, des premières choses qu’il a vues, il les donne à toutes celles
idée abstraite du poète, du héros, nommèrent tous les héros du nom du premier héros, tous les poètes, etc. Par un effet de notr
effet de notre amour instinctif de l’uniformité, ils ajoutèrent à ces premières idées des fictions singulièrement en harmonie ave
aine dans son origine, de l’héroïsme grec, de la poésie populaire des premiers âges chez la même nation, les difficultés dispara
èmes d’Homère en sont le principal monument. Joignez-y l’histoire des premiers siècles de Rome, qui nous présente le meilleur co
r et cruel ; le Polyphème d’Homère est aux yeux de Platon l’image des premiers pères de famille. Il faut bien qu’il en soit ains
moins sévères ; ils diminuent cette terrible puissance paternelle des premiers âges. La bienveillance de la loi descend jusqu’au
ints ? c’est que des chapelles y servaient d’asiles. — L’âge muet des premiers temps du monde se représenta, les vainqueurs et l
ait un célèbre jurisconsulte ; ce moment décida de sa vie…… « Dès ces premières études, Vico était charmé en lisant les maximes d
prince des philosophes. Il comprit alors pourquoi la métaphysique du premier ne lui avait servi de rien pour appuyer la morale
uire de sa métaphysique ; mais il ne le pouvait, ignorant la chute du premier homme. » Les ouvrages philosophiques de Platon,
e bâton augural, la torche nuptiale et l’urne funéraire, symboles des premiers principes de la société. Sur le devant, le tablea
ans le système presque aussi infécond de l’apothéose. Vico est un des premiers qui aient considéré ces divinités comme autant de
ai eu affaire à bien des gens pour mes besoins. Me connaissant dès ma première jeunesse, ils se rappellent mes faiblesses et mes
iverselle et perpétuelle. Il n’est resté qu’un fragment très court du premier , et rien du second. J’ai cherché inutilement ce f
, pour descendre à l’examen des intelligences bornées et stupides des premiers hommes qui fondèrent l’humanité païenne ; tandis
ce principe sont fausses et erronées, 1749. — Dans la préface de son premier ouvrage, il reconnaît que Vico a mérité l’immorta
62 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Étienne de La Boétie. L’ami de Montaigne. » pp. 140-161
ais inséparables, et sitôt qu’on parle d’amitié, on les rencontre des premiers , on les cite inévitablement, de même que lorsqu’o
rs à l’homme. Il a laissé peu d’écrits, et ces écrits, productions de première jeunesse, ne représentent que très imparfaitement
x dont on savait presque seul les sentiers et dont on avait, l’un des premiers , reconnu le caractère. Les indifférents vont en j
disent les autres. Comme toute la jeunesse de son temps, et l’un des premiers , il prit feu au signal poétique donné par Du Bell
ienne de La Boétie, « l’un des plus propres et nécessaires hommes aux premières charges de France, avait tout du long de sa vie c
me fait, que je veux m’occuper ici, j’ai hâte de me débarrasser de ce premier traité soi-disant politique, qui est comme sa tra
… J’ai hâte d’en venir chez La Boétie au jeune homme mûr, guéri de sa première fièvre, au bon citoyen, ami et gardien des lois d
a première est touchante. Elle fut sans doute écrite à l’occasion des premiers troubles civils et religieux qui déchirèrent la F
s étaient les inspirations senties et touchantes que le spectacle des premières guerres civiles dont allait s’embraser toute la d
ivait, devait être revenu de ses idées de La Servitude volontaire. Au premier signal des discordes et des déchirements civils,
e ordonnance du ciel. Nous nous embrassions par nos noms ; et à notre première rencontre qui fut par hasard en une grande fête e
d’ailleurs, à ce qu’il semble, de particulièrement attrayant, et son premier aspect, si l’on en juge par une parole de Montaig
us depuis longtemps à cet âge où on lutte pour les hautes aspirations premières et pour l’idéal : il se contenta de chercher la s
63 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni. »
nfermer en soi. Il fut un temps où, sous prétexte que l’esprit est au premier rang et que la matière ne vient qu’après, bien ap
les artisans, si habiles qu’ils fassent : il se mettait sans façon au premier rang et dans une autre classe, naturellement supé
ue délicate et savante, les instruments de précision. Cette géométrie première , qu’il poussera plus tard jusqu’à la science, lui
es Contrebandiers et l’Inondation, qu’il fit imprimer à Bordeaux : sa première manière était, me dit-on, d’un soigné naïf. De là
on de l’art dans tous les genres, et dont la naissance, remontant aux premières années du siècle, a été comme proclamée à son de
urs n’a enveloppé la femme ni habillé l’homme comme Gavarni. » Un des premiers tailleurs de Paris28 a dit ce mot mémorable : « I
nes qui passent La nuit près le bassin d’Auteuil. Voilà une image du premier Gavarni, dont le goût naturel eût été du côté de
et par laquelle il exprime à ravir le far niente, la flânerie, cette première condition du bonheur : il a voulu, tout à côté, f
ent ses légendes est à noter. il dessine sur la pierre couramment, du premier jet ; il a le sentiment du vrai, du vraisemblable
ou plutôt il les devine parler, et il devine juste. Supposez que, du premier ou du second étage, vous regardiez dans la cour d
ans son crayon de cette aisance et de cette grâce dégagée qu’avait ce premier élève dis Balzac, qui eût pu être supérieur au ma
u bon ouvrier, et il est resté fidèle en cela à de bonnes impressions premières  ; il a fait un Jour de Van de l’ouvrier, qui est
cle avait deux ans… En ceci on suppose que le XIXe siècle commence au premier janvier 1800. C’est l’opinion commune, et elle a
64 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Victor Hugo — Victor Hugo en 1831 »
! Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Et du premier Consul, trop gêné par le droit, Le front de l’Emp
n de confier au public ce que depuis longtemps nous savions de la vie première , de l’enfance, des débuts et de l’éducation moral
être pris à temps, cette réalité originelle du poëte, cette formation première et continue, dont la postérité est si curieuse, s
ères pour l’Espagne, où il rejoignit son père, général dès 1809, puis premier majordome du palais et gouverneur de deux provinc
doré leur imagination. Victor commença, à treize ans, au hasard, ses premiers vers ; il s’agissait, je crois, de Roland et de c
nt. Il a consacré cette douleur de l’absence dans une pièce intitulée  Premier Soupir ; une tristesse douce et fière y est empre
matériels qu’en 1823, devait être, à l’origine et dans la conception première , un tendre message d’amour destiné à tromper les
rageuse de désespoir. Durant ce même temps, Victor Hugo composait son premier volume d’Odes royalistes et religieuses. On sait
oujours l’indépendance personnelle, et le philosophisme positif de sa première éducation, quoique recouvert des symboles catholi
e pension était aussi arrivé à Victor Hugo vers l’époque où parut son premier volume d’Odes, et il avait attribué cette faveur 
fait, depuis ces neuf années, que monter et s’élargir sur cette base première . Voici une liste complète de ses travaux jusqu’à
egrettaient, et la Muse française servit en partie à cela. C’était au premier abord dans ces retraites mondaines quelque chose
arques qu’il en contracta sont légères et se discernent à peine : ses premières ballades se ressentent un peu de l’atmosphère où
65 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Mémoires de Daniel de Cosnac, archevêque d’Aix. (2 vol. in 8º. — 1852.) » pp. 283-304
renant pas le mot en mauvaise part), et très bigarrée. Attaché dès sa première jeunesse et sur la fin de la Fronde au prince de
re. Ayant acheté, sur l’invitation du cardinal-ministre, la charge de premier aumônier de Monsieur, frère de Louis XIV, il se t
son zèle et son talent à l’Assemblée du clergé de 1682, y fut un des premiers auxiliaires du très habile et très politique arch
en masse des protestants. Pourtant, tout cela ne répond pas à l’idée première qu’on se faisait de l’amusant, du libre, du badin
ivant comme une légende que lui-même entretenait. On a un récit de sa première vie tracé par un homme qui fit auprès de lui plus
raisons qu’on a de croire que ce récit très amusant et ce portrait du premier Cosnac est de l’abbé de Choisy, j’en ajouterai un
ur cela : cette petite cour est un nid d’intrigues. On y rencontre en première ligne un bel esprit, une manière de poète, et sur
entrevoit quelque chose de cette moralité politique qui va mettre en première ligne la patrie ; c’est par ce côté que nous le t
re ce qui était le plus agréable à Mazarin, épouser une nièce ; cette première idée, dont Sarasin lui jeta la semence, ne manqua
fois sur le théâtre de La Grange. Cette troupe ne réussit pas dans sa première représentation au gré de Mme de Calvimont, ni par
s’y attendait pas ; elle demeura d’abord interdite et immobile. Cette première surprise fut suivie presque aussitôt d’une si gra
ça à pleurer, et me pria fort d’assurer M. le prince de Conti que ses premières et secondes larmes ne venaient que de l’amour ext
le même ton ce qui, selon lui, l’avait décidé à acheter la charge de premier aumônier de Monsieur, à quoi il avait peu de penc
66 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »
figure dite historique n’est-elle pas soumise, sitôt qu’échappant aux premiers témoins, elle passe aux mains des commentateurs s
nous-mêmes nous avons été témoins et que nous puissions comparer nos premières impressions sincères avec l’idole usurpatrice, le
on dédain, dès que sa propre nature se déclara ; ce fut le jeu de ses premières armes. Depuis lors, et sous quelque forme qu’il l
se tenait au-dessus et s’émancipait. Mais il a dû à cette nourriture première , si bien donnée et si bien reçue, son goût marqué
amais le poète ne rentre complètement dans son sang-froid ; l’émotion première persiste ; l’air sans cesse fredonné, le refrain
train de se transformer, d’enhardir son aile, quand la publication du premier recueil de Béranger, à la fin de 1815, vint faire
chanson représentative. Cette émotion qu’éprouvait le jeune homme, ce premier tressaillement qui, dans une pensée depuis si sér
voie de le chercher. Ainsi Béranger, ainsi Lamartine, dans les œuvres premières qui, seules encore, quoi qu’ils fassent, resteron
us, ma mie,   Je n’en parlerai plus. J’ai cru devoir insister sur ce premier coin de l’esprit de M. de Rémusat. Chacun plus ou
ont pas assisté aux lectures de sa pièce d’Abélard, où cette vivacité première se retrouve, associée à de hautes pensées, à de l
rant pour la première fois dans l’école du cloître ; mais Abélard, du premier jour, y entrait en conquérant, pour détrôner Guil
e assez longtemps après, le disciple fervent et condillacien de cette première école. Ce ne fut qu’à quelques années de là qu’il
s qu’on se met à appuyer, dès qu’une circonstance le presse, la fibre première a tressailli : on a l’ami franc et résolu de la l
de M. Cousin, et tout d’abord il marqua dans l’école philosophique au premier rang des amateurs, en attendant qu’il y fît sa pl
d’un siècle. L’auteur rapporte à M. Turgot l’honneur d’avoir l’un des premiers , le premier peut-être, fait entrer la publicité d
la part très-active que prit M. de Rémusat à la politique dans cette première période de la Restauration. Une chanson de lui, p
our. Un mot pourtant encore, avant de prendre congé avec lui de cette première époque. M. de Rémusat a beaucoup de projets pour
connu de lui, M. de Rémusat retrouverait ses jeunes impressions, ses premières flammes, et il les saurait tempérer de cette lumi
pendant, à la fin de 1821, M. de Rémusat avait perdu sa mère ; un des premiers actes du ministère Villèle fut de destituer son p
rtout sont comme aux abois et ne savent que devenir ; à bout de leurs premiers motifs, et depuis que les grandes causes ont fait
ent et qu’il aurait pu beaucoup étendre, remplit la seconde moitié du premier volume des Mélanges. Ce qui caractérise la critiq
Il aurait eu grand tort, et nous y aurions tous perdu. Il est de ces premières inspirations que l’observation elle-même ne rempl
ong les traités originaux, il a pu ainsi se dégoûter un moment de son premier Abélard et le trouver moins ressemblant que celui
eux qui préludent à la légère et en gaussant. On rencontre surtout au premier rang et l’on ne peut s’empêcher d’aimer un certai
est dès longtemps reconnue dans l’opinion. Le lieu qu’il tient est au premier rang parmi les esprits de cet âge ; il l’étend ch
excepté le respondit. M. Royer-Collard à la tribune ne parlait qu’en premier et ne répondait pas. 224. M. de Rémusat voulut b
224. M. de Rémusat voulut bien parler dans le Globe, en 1828, de mon premier ouvrage, le Tableau de la Poésie française au xvi
67 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Le président Jeannin. — I. » pp. 131-146
même aux adversaires, et qui les ont ensuite naturellement portés aux premiers rangs civils dans la société rétablie. Du temps d
udier. » Ce qui paraît certain, c’est que de bonne heure, et dès ses premiers exercices aux écoles publiques, il se fit remarqu
69, il s’établit à Dijon où il eut des débuts brillants. Il plaida sa première cause le 30 janvier 1570 ; cette cause est restée
à parler et profond à écrire ». On raconte qu’après avoir entendu son premier plaidoyer, un riche bourgeois vint lui offrir sa
et s’arrange autour d’un nom. Le fait est que, six semaines après sa première et célèbre plaidoirie. Jeannin épousa Anne Guenio
s, comme étant resté pur de sang dans l’immense massacre. Toute cette première partie de la carrière parlementaire et politique
tiers état. Jeannin, comme député de la Bourgogne qui avait titre de premier duché-pairie de France, dut opiner le premier33 ;
à laquelle Henri IV le fit intendant des finances ; il n’a jamais été premier président. Le duc de Mayenne, devenu gouverneur d
l de l’État royal et Couronne de France. Voici comment il explique ce premier pas et toute cette démarche. Aussitôt après le ma
pas d’un espion près de lui pour le tromper. Ainsi, à cette date des premiers jours de 1589, on a la situation vraie du préside
68 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (2e partie) » pp. 177-248
re de dire avec quelle mesure nous discuterons ces deux faux actes du premier Consul, ces deux faux jugements de son historien.
de la foi. Qu’est-ce enfin que cette ambition qu’il faut pardonner au premier Consul, puisque, dit l’historien, « c’est la plus
er de plus près la dictature. C’est méconnaître à la fois le génie du premier Consul et le génie de M. Fox. M. Thiers ici fait
les doctrines. Le véritable homme d’État de l’Angleterre, aux yeux du premier Consul, c’était M. Pitt ; mais il ne lui convenai
’homme de salut ; M. Fox n’était que l’homme de bruit. L’historien du premier Consul a trop de perspicacité pour s’y tromper. I
M. Fox : il ne le juge pas, il le flatte. La prétendue admiration du premier Consul pour l’agitateur anglais serait de la cand
iques en matière de gouvernement que l’esprit droit, ferme, absolu du premier Consul, et l’esprit oratoire, contradictoire et a
our de Moreau, le seul rival de gloire qu’on puisse élever en face du premier Consul. M. Thiers, juste cette fois, et juste par
campagne d’Autriche, dont il devait le succès, du moins en partie, au premier Consul, qui lui avait donné à commander la plus b
e république provisoire révèle la diplomatie inquiète et irrésolue du premier Consul. M. de  Talleyrand voit plus loin et plus
ouronne comme César au Cirque, le général Bonaparte passe du titre de premier Consul au titre de Consul à vie, et du titre de c
t pas l’assassinat, mais l’enlèvement à main armée et par surprise du premier Consul. On s’entendra ensuite sur le gouvernement
fs très différents de ceux que prête trop complaisamment M. Thiers au premier Consul. Les complaisances envers les attentats de
qui reste pour compensation de leur sang aux victimes. Les motifs du premier Consul sont révélés par lui-même dans une allocut
ie, ajoute l’historien, comme on l’a dit, pour surprendre un crime au premier Consul ; c’était un accident, un pur accident qui
avait ôté au prince infortuné la seule chance de sauver sa vie, et au premier Consul une heureuse occasion de sauver une tache
de Louis XIV. Mais ce soldat, dans sa position naturelle et simple de premier magistrat de la République française, n’avait poi
Pichegru, de Georges et des royalistes, se mêle ici à l’avènement du premier Consul à l’empire ; M. Thiers donne à ce procès l
temps où l’armée de Condé remplissait les salons de Paris et ceux du premier Consul, je pouvais bien m’occuper de rendre à la
cret des royalistes ; tous n’étaient pas préparés à revenir sur leurs premières dépositions, et il restait un nommé Roland, autre
a louées. Quand vous n’avez pas arrêté l’illégalité de l’ambition au premier pas, pourquoi voulez-vous qu’elle s’arrête au sec
69 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Chateaubriand — Chateaubriand, Vie de Rancé »
Chateaubriand, Vie de Rancé « Mon premier ouvrage a été fait à Londres en 1797, mon dernier
notre âge par Atala, par le Génie du Christianisme, et s’est placé du premier coup à la tête de la littérature de son temps : i
re, mais comme un livre fort propre et bien relié ; que dans les deux premières années de sa retraite, avant d’être religieux, il
aîné de douze ans, et il fut aussi à sa manière un des roués de cette première régence, ne bougeant, dit Saint-Simon, de l’hôtel
 ; la boucle amortit le coup. Il ressentit vivement le danger, et son premier mouvement fut de s’écrier : « Que devenois-je, hé
e. » Ce sont là (suivant l’heureuse expression de Dom Le Nain) de ces  premiers coups de pinceau auxquels le grand Ouvrier se rés
antements.  Rancé était une âme forte, une grande âme ; il comprit du premier jour qu’il avait perdu ce qu’il ne recouvrerait j
e ; elle fut œuvre originale et ne se rattache par l’imitation qu’aux premiers temps de l’Ordre : de là sans doute la rudesse et
tail et les oiseaux de nuit, refaire les clôtures. Enfin, grâce à ces premiers efforts, l’abbaye de Notre-Dame de la Maison-Dieu
à les grands événements, les conflits qui faisaient diversion à cette première simplicité du labeur. Vers 1672, la Trappe était
e l’élégance de plume d’un Arnauld. Bossuet, orateur glorieux par ses premières oraisons funèbres, docteur déclaré par l’Expositi
u Perche, il s’opérait je ne sais quoi d’angélique et qui sentait son premier printemps : « On s’aperçut, dit M. de Chateaubria
r, tel qu’il s’offre, cet abbé sublime, ce moine digne de Syrie ou du premier Clairvaux, ardent, impétueux, impatient, d’action
rore ; mille baisers sont déposés sur les mots qui semblent naître du premier regard du soleil ; pas une idée, une image, une r
70 (1874) Premiers lundis. Tome II « Quinze ans de haute police sous Napoléon. Témoignages historiques, par M. Desmarest, chef de cette partie pendant tout le Consulat et l’Empire »
re, il avait mérité l’estime de l’empereur ; son excellent travail de premier commis passait tous les soirs sous cet œil d’aigl
; cette mort était résolue évidemment ; il la fallait comme condition première de l’entreprise ; mais le coup se liait à des pro
de cause. Vers l’époque du Concordat, une proclamation injurieuse au premier Consul, dans laquelle il s’agissait des capucinad
qu’il portait d’ailleurs à Moreau, rendit compte de l’explication au premier Consul, celui-ci s’écria : « Il faut que cette lu
eux hommes… Moi dans sa position et lui dans la mienne, je serais son premier aide de camp… s’il se croit en état de gouverner…
ort justement saisi et indiqué par M. Desmarest. Bonaparte donna pour premier mot au grand juge Régnier, le jour de l’arrestati
amorphosé par la prononciation allemande en Dumouriez ; l’information première donnée par le maréchal Moncey sans commentaire, a
71 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — I. » pp. 1-19
qui semblent un héritage ininterrompu de l’ancienne Grèce. Il fit ses premières études à Marseille chez les prêtres de l’Oratoire
nir de source authentique : il s’ensuivrait que Massillon, dans cette première jeunesse, aurait eu quelques écarts de conduite q
, quelques chutes ou rechutes, s’en repentir aussitôt, et c’est à ces premiers orages peut-être et à son effort pour en triomphe
noncer à Lyon celle de l’archevêque M. de Villeroi, mort en 1693. Ces premier succès semblèrent plutôt l’effrayer que l’enhardi
, et cette fois ce fut le Carême ; il l’y prêcha encore en 17043. Ces premiers sermons du père Massillon (comme on l’appelait al
dans toute sa force et dans toute sa beauté d’orateur sacré dès cette première époque de 1699 à 1704 et à ce point de réunion de
mettre plus d’accord et de justesse, en y laissant subsister la forme première et l’esprit. Un écrivain de nos jours, qui a parl
qu’on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement sur ce premier trait, sans lui permettre de s’en écarter, sans l
res entendre un sermon de Massillon sur la sainteté et la ferveur des premiers chrétiens, les enfants en sortirent si touchés, q
sition vers un autre siècle : les Fénelon et les Massillon furent des premiers en effet à incliner de ce côté et à former des vœ
Desfontaines), l’avait déjà distingué et cité lors de la publication première (Jugement sur quelques ouvrages nouveaux, t. V, p
72 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Journal de la santé du roi Louis XIV »
ndi 26 mai 1862. Écrit par Vallot, d’Aquin, et Fagon, tous trois ses premiers médecins ; publié avec introduction, notes, etc.,
 ; le génie qui a inspiré la cérémonie du Malade imaginaire semble, à première vue, le seul esprit dans lequel il conviendrait d
es imprévues, et qui nous montre le dessous de la draperie. Ces trois premiers médecins qui se succèdent sont fort inégaux en mé
i en 1647 ; il n’avait alors que neuf ans ; Vallot n’était pas encore premier médecin, mais, appelé en consultation par Vaultie
modé, dès 1653, d’un engorgement glandulaire au sein droit, et, cette première dureté résolue par l’application d’un emplâtre fo
n rang et sans prendre une importance disproportionnée. D’Aquin était premier médecin encore ; il différa avec Fagon sur la néc
les formes et toutes les postures. De même, lorsque Fagon fut devenu premier médecin, Fontenelle remarque« que toutes les mala
i passaient par les mains : on croyait faire sa cour de s’adresser au premier médecin, on s’en faisait même une espèce de loi ;
t même une espèce de loi ; mais, heureusement pour les courtisans, ce premier médecin était aussi un grand médecin. » Fagon, q
cette lecture le Louis XIV, tel qu’il sort pour nous des mains de ses premiers médecins, « n’est plus le brillant héros que l’hi
. 61. Voir Charles-Quint, son abdication, par M. Miguet, au chapitre premier .
73 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Théophile Gautier (Suite.) »
naire et universel. Vous l’êtes ou vous ne l’êtes pas par disposition première et naturelle, qu’importe ? il vous faut à toute f
our soi-même, quand on est Théophile Gautier. II. En 1840, il fit son premier voyage d’Espagne. Il avait peu couru jusqu’alors
fait qu’un tour en Belgique et en Hollande. Le Théophile Gautier des premières poésies se représente à nous comme un jeune homme
dit-il, ce qui l’a saisi le plus dans sa vie. Son talent découvrit du premier coup d’œil un ample champ de tableaux et trouva à
Ballades et des Orientales ; il dut rabattre de quelques illusions au premier abord devant la Grenade réelle et moderne ; mais
er même par moments ces palais et antiquités moresques qui étaient Sa première et souveraine passion, il voyait aussi la société
ui, il suffit de vivre et de continuer d’aller pour que peu à peu ces premières tristesses s’abattent, pour que tôt ou tard ces g
ition du métier de feuilletoniste (Moniteur du 5 juin 1864). C’est de première qualité. » 55. Ce premier Théophile Gautier, a
ste (Moniteur du 5 juin 1864). C’est de première qualité. » 55. Ce premier Théophile Gautier, antérieur aux voyages et avant
l intitulé Galerie de la presse, de la littérature et des beaux-arts ( première série, 1838). Dans ces pages signées A. M. (Augus
on voit très au net ce qu’était alors Gautier aux yeux des amis de sa première jeunesse.
74 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « La reine Marie Legkzinska »
vérité et l’unité de la physionomie, et Mme d’Armailléy a atteint du premier coup. Mais elle a peint, elle a dessiné, et nous,
int lui annoncer qu’il ne tenait qu’à elle d’être reine de France. Au premier avis qui lui en vint (avril 1725), Stanislas ne v
ant dans la chambre où étaient sa femme et sa fille, il leur dit pour premier mot à toutes deux : « Mettons-nous à genoux et re
rrivée de la reine (5 septembre 1725), et il nous a peint à ravir ces premiers instants. Il était lancé alors dans son premier t
a peint à ravir ces premiers instants. Il était lancé alors dans son premier train d’ambitieux et de courtisan poète. Il n’ava
voyant tout et en peignant tout si gaiement, ne s’oublie pas. Dans ce premier moment de presse et de fracas, il n’a garde de se
in seulement de le rajeunir un peu en idée pour voir Louis XV dans ce premier éclat de beauté dont chacun a été ébloui : « La
agréable d’ensemble, ce fut l’impression générale qu’on eut d’elle à première vue, et chacun se louait de sa modestie, de sa ra
avaient jasé, et l’avocat Barbier, qui était aux écoutes, parlant du premier voyage de Fontainebleau, disait dans son journal 
ué et disait qu’après tout il était le maître aussi. M. de Mortemart, premier gentilhomme, qui pénétra jusqu’à lui en ce moment
stage encore. Mme de Mailly, très enhardie par les entours, fut cette première courageuse. Ici commence une triste période pour
75 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37
, née le 25 janvier 1746, d’une famille noble de Bourgogne, passa ses premières années un peu à Paris, le plus souvent en provinc
e Clélie et des pièces de théâtre. Dès qu’elle sut quelque chose, son premier besoin fut de l’enseigner et de se faire maîtress
lire Clélie, et qui s’en souviendra toujours, joue la comédie dès ses premières années, et tout désormais dans son imagination, m
ui faisait tant bien que mal des vers (toute cette famille avait pour premier don la facilité), avait composé un opéra-comique
a nature en elle était toujours masquée et travestie. Ces impressions premières laissèrent de longues traces dans une imagination
, assez tard pour avoir vu son élève Louis-Philippe devenu roi. 1. Sa première littérature, ses ouvrages publiés sous Louis XVI,
ue, de la sensiblerie factice, de l’appareil théâtral ; et, sous leur première forme, ils ont fait leur temps. On ne peut désorm
nt quelques-uns ont obtenu un vrai succès : les Souvenirs de Félicie, première esquisse agréable, qu’elle a délayée depuis dans
vrai portrait de Louis-Philippe, il faudrait le surprendre dès cette première éducation et dans l’extrait de Journal qu’on a pu
des sentiments du prince à cette époque et la vivacité soudaine de sa première réaction contre Mme de Genlis2. Ces irritations s
la lettre ; elle l’a bien jugé de bonne heure, et on retrouve dans ce premier jugement, on y devine toutes les qualités et les
76 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408
Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) Lundi 4 août 1851. « Nou
cédés depuis soixante ans, à commencer par Louis XVI. Mais, dès cette première phrase de M. de Lamartine, j’ai vu des personnes
ent à M. de Lamartine. Il lui convient beaucoup mieux que celui de sa première Histoire des Girondins. Cette Histoire des Girond
te. Dans son Histoire de la Restauration, M. de Lamartine revient aux premières scènes de sa jeunesse, et, bien qu’il y revienne
e style en est grammaticalement impossible. M. de Lamartine, dès son premier livre, a de beaux portraits : il rencontre M. Lai
hait tant soit peu ses mots, et si sa plume n’était pas à la merci du premier qu’elle rencontre. Cambacérès est représenté fine
oiseaux voyageurs aussi. Avant d’en venir à nous rendre l’esprit des premières scènes de la Restauration, M. de Lamartine s’est
crime historique. Ici, en épanchant les trésors de sa palette sur ces premières scènes de la Restauration, il est sans inconvénie
rales ou politiques, souvent judicieuses et profondes. Ainsi, dans ce premier retour de Louis XVIII, dans ce voyage de Calais à
VIII, et à finir par le duc d’Enghien. Tous ces portraits séduisent à première vue, et offrent des traits heureux, des couleurs
il ne peut s’y assigner la place qu’il mérite, c’est-à-dire l’une des premières , et proclamer qu’entre les influences d’alors, il
77 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216
l’un de nos anciens amis), et qu’il préparait, avec ces matériaux de première main, une histoire complète de Sieyès, nous lui a
lorsque la Révolution de 89 éclata. À quoi se passèrent ces quarante premières années de méditation et de réforme solitaire ? — 
d’honnête bourgeoisie ; il était le cinquième des enfants. Il fit ses premières études dans la maison paternelle et aux Jésuites
re d’Économie politique ; tout le dédain des faits existants, tout ce premier dessein de politique idéale qui occupa et passion
dès 1772, a été inséré par Sieyès quinze ans après, en 1788, dans sa première brochure intitulée : Vues sur les moyens d’exécut
é hasardé pour la première fois dans les Moyens d’exécution (c’est sa première brochure de 1788). Que diraient-ils si l’on entre
ur cette suite de pensées neuves et hardies, produites par lui dès sa première jeunesse, c’est qu’il y avait en Sieyès du Descar
plaît à jeter le réseau autour d’elle32. Sieyès nous apparaît sous sa première forme, tel qu’il sera plus tard et jusqu’à la fin
essemblent trop à la musique sans unité. » Pour lui, dans toute cette première partie de sa vie, et quand on le surprend comme j
t donner un soudain à-propos. Bertrand de Moleville, dans une note du premier volume de son Histoire de la Révolution, semble d
sur les autres. Il ne faut pas confondre Sieyès avec Condorcet, son premier disciple : disciple de Sieyès dans la seconde par
l’accusez, vous avez deux torts plus que lui. Après avoir partagé sa première méprise, l’avoir partagée avec tout votre pays, v
art moitié immoralité, moitié ignorance. Mais ils me choquent, et mon premier mouvement, si je m’y livrais, serait de leur dire
, mais toujours original, en tombant du haut de cette idée de réforme première et radicale qu’il méditait dans toutes les branch
probité sévère, ce qui plaisait fort à Napoléon ; c’était la qualité première qu’il estimait dans un homme public. » Il fut, e
78 (1923) Les dates et les œuvres. Symbolisme et poésie scientifique
méritoire sanction. Les Souvenirs que l’on va lire parcourent les dix premières années environ d’une Epoque poétique qui, regardé
e poésie scientifique.1 Mais lorsque, comme nous le verrons, l’un des premiers parmi l’Ecole Symboliste reconnaît que le Symboli
uses de s’évader du dogme religieux)  scientifique : c’est-à-dire, en première qualité, de sens universel et prenant thème en la
Georges Vanor et Charles-Eudes Bonin. En philosophie, nous avions eu, premier du genre sans doute, un petit Bulletin poétique,
edi nous nous retrouvions à la maison, rue Montaigne, nous disant nos premiers poèmes. Si nous ne hantions pas le Quartier-Latin
e sentait naturellement acquis à mes recherches de Verbe musical  Son premier lire : Les Gammes, paru en 1887, devait en témoig
ier à la Vie totale et en rapporter une Synthèse. J’avais terminé mon premier livre, Légende d’âmes et de sangs, poèmes en essa
s lié à Mendès !… Et Villiers, alors, riait de notre rire ! De cette première audition de poèmes de Mallarmé, l’enthousiaste ém
u grand Mouvement poétique tout à coup en puissance, en 1885. Or, aux premiers numéros, la « Nouvelle Rive Gauche » ne paraît po
Vivienne, en octobre 1883, une Exposition des Arts Incohérents, idée première peut être du Salon des Indépendants que devaient
84. II — (1884-1880) Départ de la « Poésie scientifique »  — Mon premier livre et Mallarmé — Première visite rue de Rome —
part de la « Poésie scientifique »  — Mon premier livre et Mallarmé —  Première visite rue de Rome — Souvenir de Valvins — Lettre
alvins — Lettres et paroles. En Janvier de l’année 1885, parut mon premier livre : Légende d’âmes et de sangs, avec cette ép
rumeurs. » Oui, tout ce qui devait être, était là, en gestation ou en premières réalisations : l’Instrumentation verbale orchestr
t transmuant les matériaux ma pensée s’élargit et multiplia depuis ce premier livre ! Et pourtant c’était assez, paraît-il, pou
pénétré de certaines beautés vraiment extraordinaires que contient ce premier recueil de vos poèmes. Bien à vous, Stéphane Mall
né Ghil doit être considéré comme le premier — ou alors l’un des tout premiers des Jeunes, et en tout état de cause le plus affi
z de certitude encore en tout son art, pour se mettre à l’écriture du premier livre. Il en préparait cependant, à toute heure,
ard aussi, Mallarmé eût précisé lui-même en un sens philosophique ses premières conceptions, tout esthétiques disions-nous, du Sy
sme et la science : « Le symbolisme sera un succédané de l’idéalisme » Première version du « Traité du Verbe » : L’instrumentatio
ersion du « Traité du Verbe » : L’instrumentation verbale, et le plan premier de mon œuvreAux « mardis de Mallarmé » Il étai
sonnage prépondérant, qu’il a donné à cette Revue en les révélant, de premières études de ses « Poètes maudits » que l’éditeur Va
éternelle  par un a priori d’intuition du Moi participant d’elle. Aux premiers mois de 1885, les poète que l’on nomme « Décadent
aine et son enseignement d’user des mètres impairs que l’on trouve de premières possibilités de déséquilibrer pour une part l’ill
armé, qui avait publié l’Après-midi d’un faune, Herodiade, ses poèmes premières manière de Baudelaire tributaires et quelques poè
nération, quant à un renouveau de l’Expression poétique. J’avais, ces premiers mois de 85, mené des recherches en vue d’une tech
s en prose et en sa genèse intuitive et spontanée que se proposait ce premier exposé de Méthode, avec le titre général : « Sous
es timbres et groupements, en un rapprochement des trois éléments  et premières recherches de rapports de cette Instrumentation v
raité du verbecomplètement remanié, en 1888, que trouvèrent place ses premiers principes. J’avais donc, en admiration pour Malla
nt là matière à plus d’âpreté encore. A la « Basoche » publient leurs premiers vers, Mikhaël, André Fontainas, Pierre Quillard,
la rumeur et de l’agitation modernes, Henri de Régnier apportait son premier recueil de poèmes, Les Lendemains. La nostalgie,
comme intacts hors de l’aheurtante et complexe vibration de vie, ces premiers poèmes tenaient latent tout le devenir d’art loin
ette année 1885, avec son ami de Régnier., il commençait à donner ses premiers vers à « Lutèce » : laissant là la peinture qui l
in de VERLAINE — Verlaine en prière — Le mauvais double de Verlaine —  Première entrevue de Mallarmé et Verlaine, depuis le Parna
i voir un après-midi, par un temps glacé et sombre. Je conterai cette première visite, puis trois autres en décembre et janvier,
ne ».32 Envers cette heure triste, c’est assez d’évoquer l’entrevue, première depuis le Parnasse, des deux Maîtres qu’allait re
Verlaine que nous aimons, tout à coup ramené à l’enthousiasme de ses premières années littéraires et contemplant en Mallarmé sa
d’entailles et d’encoches en cette table ? Il en eut l’explication au premier nom de littérateur que prononça un imprudent admi
87, et qu’en 1888 seulement, à la « Revue Indépendante », il émet de premières et succinctes vues sur le Vers — composé d’unités
isément donnait là, durant la trentaine de numéros qu’elle compta, de premiers poèmes que l’on retrouvera en les Palais nomades
es « Moralités Légendaires » de Jules Laforgue, et de Félix Fénéon de premières et pénétrantes études sur les peintres Impression
ient. Pour peu qu’on ait l’habitude d’écrire, on aperçoit, presque du premier coup, les petits trucs de leur facture. Ils tourn
ont finir bientôt dans les couplets des revues de fin d’année. Un des premiers parmi les décadents est un jeune homme, M. René G
« France » du 1er sept., voici de Francisque Sarcey37, — de qui, aux premiers mois de 83, la « Nouvelle Rive Gauche », probable
et n’en ai pas compris un traître mot. J’arrive donc tout de suite au premier chapitre du livre de M. René Ghil. Et ça continue
s depuis longtemps, mais, rappelées, qui ne sont inutiles à situer de premiers points de particulières impatiences vers une indé
sées et de seules valeurs analogiques telles pensées proposées par de premières associations émotives, dérive du thème général de
armé pour recommander leur littérature. Pourtant ils renoncent à leur première cocarde. Les Décadents s’appelleront désormais le
d’un mouvement poétique qui lui était propre et qui s’était opposé de premiers et très nets principes au mouvement nouvellement
génératrice de l’œuvre une proposée en son plan rudimentaire par mon premier livre. Gaston Dubedat souhaitait du programme de
ment cependant, la personnalité de chacun se gardait, et, à propos du premier livre de Stuart Merrill, Les Gammes, paru en févr
, à regret, sur le programme, leur Directeur se réserva de publier au premier numéro mon portait. « J’ai l’intention, m’écrit-i
en demandant quelques autres en les numéros suivants.   A la date du premier numéro, le 7, Dubedat nous avait conviés, de Régn
cher ami Stuart Merrill avait commis à mes soins l’impression de son premier volume, Les Gammes qui parut en Février. Recueil
87 encore, vient le Recueil des poèmes Les Soirs d’Emile Verhaeren : premier de cette sorte de trilogie (Soirs, Débâcles, Flam
autour du Maître pour qui mon admiration n’entamait pas mes volontés premières , s’opérait envers moi comme tacitement un resserr
cieusement la rupture décisive apparut. C’est de ce moment précis, au premier semestre de 1888, que peut prendre valeur documen
n a pris position des deux côtés. Le Programme, qui sera reproduit au premier numéro de Novembre, est d’une netteté intransigea
tue. Mais Francis Vielé-Griffin en 87 avait édité son poème Ancoeus, premier d’une série dramatique dont, de puissance de Vie
ropos de Littérature (1894), Albert Mockel, disant qu’aux vers de son premier livre, « manquait un peu de forces rythmiques, à
la Revue Indépendante encore dirigée par Edouard Dujardin  expose de premiers rudiments de sa théorie prosodique dans un articl
orie dite ensuite du « Vers libre » qu’en tête de la réédition de ses Premiers Poèmes, en 1897. En 1891, cependant, lors de la n
vue des Deux Mondes, déc. 88, à propos de quoi Gustave Kahn donna ses premiers aperçus sur le Vers libre que nous avons signalés
d’autres selon les nécessités d’actualité et à mesure de parution des premiers livres de l’Œuvre, me devint ainsi qu’un thème gé
, de Magazine même, mais sans se départir de sa haute tenue d’art. Au premier numéro des « Entretiens » Viélé-Griffin exposait
tend. » Les « Entretiens » étaient aussi politiques. J’avais, dès mon premier livre, puis aux éditions successives du Traité du
Direction et Administration. Le « Mercure », ainsi qu’il était dit au premier numéro prenait la suite de la « Pléiade », deuxiè
J’ai transcrit ces lignes pour situer le plus du « Mercure « des deux premières années au regard de la « Poésie scientifique »  m
Psyché », que dirige Michelet. « Ce que veut être la Revue, lit-on au premier numéro, le dessin de son Frontispice l’indique :
par des Mages, pendant les entractes. Le Sar Péladan Mage… uscule de première classe exhibera sans doute son auguste et phénomé
as. On a beau emplir les journaux du bruit de ce Banquet et mettre en première page les toasts dont le repas a été copieusement
ue d’aucuns publièrent ensuite n’étant guère que mouture nouvelle des premières œuvres caractérisées, quand ce n’est point pas en
ction harmonieuse et de plan, la tendance philosophique et le recours premiers à la connaissance, à la Science. Du côté maternel
et le plus intellectuel des rénovateurs. Et il comptera demain un des premiers parmi ces artistes qui ne peuvent tarder à venir
les deux Etudes de Gaston Moreilheon et Georges Bonnamour. Ma pensée première est de leur apporter à nouveau le tribut de ma gr
tant point commencé encore sa série préhistorique, mais à côté de ses premiers romans modernes, il avait donné ses Xipehuz, cett
té de ses premiers romans modernes, il avait donné ses Xipehuz, cette première de ses créations étranges mals dont la Science ne
9 à 91, alors que s’écrivirent sur place, en l’atmosphère même de mes premières années, en mon Poitou, les livres sur les toits,
années de la date de parution de la Légende d’âmes et de sangs et des premiers Traites du verbe, par la partie philosophique de
e mes principes poétiques pour avoir lu premièrement, en tête de mon, premier livre, l’épigraphe tirée d’Emile Zola : « Nous so
L’un et l’autre n’ont point délaissé leur idéal, nous l’avons dit du premier que nous avons vu de temps à autre resurgir même
rurent en mars 1905, et M. Jean Royère en reçut la direction. Dès ses premiers numéros, la revue ressuscitée montra qu’elle repr
ose la « Poésie scientifique ». XIII — Stéphane Mallarmé L’Œuvre première — La seconde Œuvre — L’Œuvre rêvée. Lui-même,
l me reprochait un peu l’emploi de mots savants ou pris plutôt à leur premier sens, de valeur originelle : « Pourquoi ? Non, et
il du soir… Surgi de la croupe et du bond… Une dentelle s’abolit… Au premier sonnet il s’agit, en une chambre déserte, où l’ât
s’exagérer, à se troubler même, à s’adultérer. Et cette période de «  première œuvre » de dix à douze années, disions-nous, doit
nscience et d’éléments d’expression poétique au contact de l’Œuvre du premier Maitre  Or, par quel processus, comment, de quel
l évertuement, ou sous quelle autre action extérieure  le Mallarmé de première période devint-il le poète d’HÉRODIADE et de l’Ap
action venue des poèmes de Poe ?… Mais, d’autre part, à propos de ce premier allègement verbal et syntaxique  il est singulier
ssant de la noter. Elle semble indiquer qu’à un moment la spontanéité première de Mallarmé à écrire le Vers a été volontairement
s trois vers d’un pur délire : « Alors, m’éveillerai-je à la ferveur première , Droit et seul, sous un flot antique de lumière,
bales (considérés comme du geste extérieur), que nous trouvions en sa première manière, romantique à travers Baudelaire. Il reti
trait simplement les pages ainsi visibles au long du volume. De cette première lecture il acquerrait le « sens ésotérique » de l
pation de la pensée de Wagner : Mendès n’a-t-il pas été en France son premier et ardent apologiste. (Dès ce temps aussi il dut
iprocités, et relativement à une seule Figure ». La Danseuse était de première importance dans la pensée du Maître Symboliste :
e meut pas dans la Vie (ni lui, ni le Symbolisme  et là est la raison première pourquoi Demain emporté d’évolution les admirera
nt le point de départ est, avons-nous dit, en le même concept Indou). Première et dominante composante qui presque à elle seule
des correspondances mystiques — à créer une harmonie universelle : ce premier concept d’où sort l’art du Symbole, loin de contr
concours de réalités harmoniées, composées (car le poète requiert en première qualité de l’œuvre, la « composition »), l’idée s
s  c’est le lieu de rappeler qu’en le drame d’Abel Pelletier (Titane, premier d’une tétralogie, 1896) a été proposée et réalisé
çu sous l’aspect d’âme généralisée par la Légende, l’émotivité de son premier livre (Cueille d’avril. Les Cygnes, 1886-87) s’en
le suit s’éperdant au sens palpitant de la Vie, et sa Joie : dès ses premiers livres son chant s’éleva, dit-il, plein de nature
lein de nature, « et ne sombra-t-il pas aux tristesses incurables des premiers accents de MM. Henri de Régnier et Gustave Kahn »
té. Et mon admiration s’élève vers le poète qui inscrivit, en tête du premier poème de son premier livre, ce vers, dont rien da
s’élève vers le poète qui inscrivit, en tête du premier poème de son premier livre, ce vers, dont rien dans sa vie ni dans son
lisses éphèbes. Et son désir vers eux lui apprend la souplesse de ses premiers gestes et les primes palpitations de son cœur : l
es, tout ce qui convient à son tempérament, avec une sorte d’instinct premier . Pour cela, pour une part et surtout dans le doma
prennent directe inspiration et matériaux et thèmes en les livres de première Partie de mon œuvre, des poèmes de la Multiple sp
es (1902), La Multiple Splendeur. Livres, ainsi qu’en réplique à mon premier volume, Légende d’âmes et de sangs (1885), mais à
nt « l’Homme qui devient dieu » : expression qui me vient du titre du premier livre de Marcello-Fabri (1912)100. Presque partou
sienne propre il l’a amplement déterminée depuis, que pour noter son premier pas. J’ai rappelé, de dire son évolution, La Foli
sation qui dépasse la personnalité, étant vrai surtout pour les trois premières et leur emportement d’universel…   … J’ai tendu à
exercé une action totale. Il est devenu nécessité poétique et valeur première , norme même du sens de Poésie. (Quant au Symbole
dont l’un s’est généralisé à tel point qu’il est désormais nécessité première de toute Poésie, le Symbolisme — pour me servir d
ratrice de telles inspirations, la parole de Mallarmé : alors qu’à ma première visite rue de Rome, en me montrant, en m’évoquant
nous serons sans doute dispensés de répéter avec des témoignages que, première , elle suscita l’attention et l’étude et la discus
s dans la « Poésie Scientifique » du poète Français. Valère Brussoff, premier interprète des théories de René Ghil en Russie in
itant de l’audition colorée (et l’on semblait n’avoir nul souvenir du premier et du plus net essai en la matière, du P. Castel,
es éléments du langage à l’origine (dont l’émotion a été la nécessité première à l’expression phonétique elle-même imitative des
s à une évolution logique et générale  et c’est, dès lors, une erreur première de voir un précurseur en un esprit qui n’est qu’u
un article au « Mercure » et qui sera sans doute l’Avant-propos à son premier volume, nous avons eu ses vues sur la mission du
Amen Rihani, Edmond Rocher, t. M. Mustoxidi, l’auteur d’un ouvrage de premier ordre, un Historique de l’esthétique en France, p
écrits. L’Œuvre est divisée en trois grandes parties : Dire du Mieux ( premières éditions en 87 et 97), Dire des Sangs (1898-1901
79 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite.) »
68. I. Malouet, au moment où il arriva à l’Assemblée nationale, objet premier de tous ses vœux, était déjà dépassé et désabusé.
mes illusions disparurent. » Il avait emporté de M. Necker, après son premier ministère, une très haute idée : en le retrouvant
n ascendant sur les esprits. « Il avait, remarque-t-il finement de ce premier ancêtre des doctrinaires, un orgueil timide, qui
int en aide à souhait. Les portraits que trace Malouet dans un de ses premiers chapitres, et qui forment comme sa galerie des Ét
us plus d’une tète ardente, plus d’un homme dangereux ; dans les deux premiers Ordres, dans l’aristocratie, tout ce qui a de l’e
ut aussi, à cette époque, ses erreurs de vue et ses préventions92. Au premier abord, tout député du tiers-état qu’il était, il
liquer, non sans avoir fait au préalable sa profession de foi : « Ma première éducation, dit-il, mes premières études me ramena
réalable sa profession de foi : « Ma première éducation, dit-il, mes premières études me ramenaient plutôt aux idées religieuses
la même anecdote qu’on savait d’ailleurs, et il ne faisait entre ces première et deuxième narrations que frapper de deux doigts
re historien revoit peu ses ouvrages, il aime à les laisser dans leur première improvisation ; il est douteux qu’il ait jamais r
souvenir de l’abbé Raynal : le jeune lieutenant d’artillerie, dans sa première veine d’enthousiasme, avait désiré connaître le c
il sur cette esquisse de son histoire ; je vous présente ici les deux premières lettres : si vous les agréez, je vous en enverrai
80 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « UN DERNIER MOT sur BENJAMIN CONSTANT. » pp. 275-299
Les personnes qui l’ont particulièrement connu ont retrouvé dans ces premiers essais de sa nature et dans ces premiers jeux de
connu ont retrouvé dans ces premiers essais de sa nature et dans ces premiers jeux de sa destinée les indices déjà prononcés de
. L’âge mûr, trop souvent, hélas ! n’a plus cette chevalerie et cette première fleur d’honneur, de même que la jeunesse avait fo
fleur d’honneur, de même que la jeunesse avait foulé elle-même cette première fleur de pudeur. Si l’on comme nçait par une enfa
 ; on aperçoit par de trop clairs aveux comme nt il l’employa dans ce premier séjour à Paris, avant l’âge de vingt ans ; et les
je d’ailleurs fait un crime au jeune Benjamin de ce malheur de sa vie première  ? N’ai-je pas remarqué tout le premier qu’il lui
rière, n’ai-je pas fait valoir aussitôt l’influence heureuse de cette première tendresse que rencontre le jeune homme, influence
andait pas de billet. — Puisque M.de Loménie a contesté si fort notre premier comme ntaire sur le Qu’est-ce que la dignité ? no
sses. Il nous a été impossible seulement, à la lecture de ces lettres premières , de ne pas remarquer, ne fût-ce que pour la décha
nstamment nourri, à travers tout, d’études sérieuses, avait puisé ses premiers instincts politiques dans l’exemple des États-Uni
cause profonde dans le tableau de cette singulière jeunesse et de ces premières années qui se dévoilaient soudainement à nous : d
hommes qui s’affichait jusqu’à travers son républicanisme d’alors, au premier monde dans lequel il avait vécu. 92. Liv. VIII,
81 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Fontenelle, par M. Flourens. (1 vol. in-18. — 1847.) » pp. 314-335
était, comme on sait, neveu des Corneille par sa mère. Il semble, au premier abord, que ce soit une ironie de la nature de l’a
ne s’y établit tout à fait que vers 1687, à l’âge de trente ans. Ses premiers essais et son premier ton eurent un cachet marqué
fait que vers 1687, à l’âge de trente ans. Ses premiers essais et son premier ton eurent un cachet marqué de province. Depuis V
hilosophique. Son oncle et son parrain, Thomas Corneille, dirigea ses premiers pas dans les journaux d’alors (le Mercure galant)
cette sage cousine à faire la mystérieuse, à garder hypocritement sa première apparence : « Vous serez encore de l’aimable trou
son compte ! Et comme on reconnaît la ressemblance de la physionomie première , dans ce portrait que La Bruyère a tracé de lui :
nous fait si bien voir tel qu’il était alors dans la société, avec ce premier vernis de la jeunesse et dans tout le lustre de s
à fait contre La Bruyère, je prierais qu’on voulût bien lire, au tome  premier des Nouveaux mélanges de Mme Necker, l’extrait d’
nous pouvons, nous autres modernes, surpasser en tout, excepté en ce premier développement délicat, en ce premier charme divin
surpasser en tout, excepté en ce premier développement délicat, en ce premier charme divin. Fontenelle n’entend rien à la Grèce
(1697) ; il avait publié tous les ouvrages qui le distinguent sous sa première forme littéraire, et il va durer soixante années
laisse pas ressembler à celle des autres. On a remarqué que, dans sa première manière, il y avait une sorte de contradiction et
82 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand (1846-1853). — I. » pp. 455-475
eunesse et qu’il les garda jusque sur le trône, au moins tant que ses premiers amis vécurent. Si j’avais suivi toute ma pensée,
sa réconciliation avec son père. On sait les détails touchants de ses premières et atroces infortunes par les Mémoires de sa sœur
ême et de ses passions, avide de réparer par l’étude les dissipations premières . Même depuis sa rentrée en grâce auprès de son pè
les plus aimables et les plus attachantes qui se dessinent parmi ces premiers amis du grand Frédéric. M. de Suhm s’était mis à
malgré les transformations ou les échecs que subira sa nature morale première , malgré les démentis et les étonnements qu’elle p
ceux qui l’auraient jugée plus pacifique et plus pure, c’est sur ces premiers fondements que la force d’âme de Frédéric reposa
s, mais on peut pourtant le combattre, et, dès que nous remontons aux premiers principes, il ne nous reste qu’à avouer notre ign
Berlin 27 juillet 1737, contient une série de ces questions telles à première vue, qu’aurait pu les adresser un Bonaparte à cet
irects et trop expressifs pour ne pas ouvrir un jour vrai sur le fond premier de la nature de Frédéric, dussent-ils paraître en
t le roi, tout en faisant son devoir, n’y mêle plus rien de la flamme première . Quarante-cinq ans s’étaient écoulés ; l’aîné des
ces philosophiques que certains convives y apportaient, et si l’idéal premier , au milieu de l’admiration persistante, n’aurait
vait d’abord aimés, il les aima toujours, et ce n’est que quand cette première génération d’amis véritables lui manqua, qu’on le
83 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XVII. Saint-Bonnet »
iède aujourd’hui, pourrait, d’un jour à l’autre, reprendre sa chaleur première , car elle n’a pas été résolue. C’est cette questi
e, le danger auquel ils exposent de jeunes esprits qui prennent leurs premiers plis et reçoivent les terribles premières impress
s esprits qui prennent leurs premiers plis et reçoivent les terribles premières impressions de la vie, — terribles, car ce sont p
hie, dans cette partie immatérielle et abstraite de l’homme, d’où, au premier jour, elle redescendra dans les faits, plus forte
e dans les facultés de l’homme, faussées et perdues par une éducation première , et qui n’en restent pas moins perdues, quand l’h
icisme ensuite, toutes les influences qui sortent, pour l’enfant, des premières impressions littéraires, des premières ivresses d
ui sortent, pour l’enfant, des premières impressions littéraires, des premières ivresses de son imagination ravie, M. Saint-Bonne
les Jésuites, les pères de la foi, les pères aussi de la pensée, ces premiers éducateurs du monde ?… Eh bien ! Voltaire et le d
84 (1874) Premiers lundis. Tome II « La Comtesse Merlin. Souvenirs d’un créole. »
ouvons, en tête des Souvenirs de madame la comtesse Merlin, ces douze premières années de ma vie qui avaient autrefois débuté tim
nt encouragés à se prolonger et à se produire. La figure que font ces premières années, non plus isolées, mais dans l’accompagnem
uissant au toucher d’une couleuvre, bonne pour les nègres, dévouée au premier regard pour ce qui souffre ; on se plaît à admire
oseph, et le mariage ; tels sont les événements compris dans ces deux premiers volumes de Souvenirs. Nièce du général O’Farrill,
t grandie en liberté, un peu sauvage, comme elle dit, ayant puisé ses premières idées sur l’hiver dans les romans, nous la voyons
85 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321
trois parties, dont la Fronde n’est que le milieu. Sa jeunesse et ses premiers éclats datent d’auparavant. Né en 1613, entré dan
texte des Mémoires, découvert en 1817, et qui donne sur cette période première une foule de particularités retranchées par l’aut
lui avoir fait un point de mire, comme Catilina au jeune de Retz. Ces premiers travers ont barré plus d’une vie. Tout le beau fe
d’un règne prochain où la reine paierait ses fidèles services. Cette première partie des Mémoires était essentielle, ce me semb
les Maximes furent la revanche du roman. Il résulte de plus de cette première période mieux connue, que Marsillac, qui, en effe
il me restoit encore des moyens de me venger d’eux. » Mal payé de son premier dévouement, il s’était bien promis qu’on ne l’y p
reuse, Mme de Longueville, Mme de Sablé, Mme de La Fayette ; les deux premières , héroïnes d’intrigue et de roman ; la troisième,
mait en Hollande. Il y para en les faisant publier chez Barbin. Cette première édition, sans nom d’auteur, mais où il est assez
ubliait encore ; Molière dominait déjà, et le Tartufe, achevé dans sa première forme, s’essayait sous le manteau. A ce moment dé
gue et de la littérature française, La Rochefoucauld vient en date au premier rang après Pascal, et comme en plein Pascal142, q
mal : voilà toute la différence. Vauvenargues, qui commença l’un des premiers la réhabilitation, le remarque très-bien : « L’ho
ste amour de Louis XIII, et dont Marsillac, au temps de sa chevalerie première , avait été l’ami et le serviteur dévoué : « Oh !
Les uns croient que c’est outrager les hommes, etc. » Après la fin du premier , où il est question des jugements bien différents
; j’ai dans la tête que s’ils s’étoient rencontrés tous deux dans ces premiers moments, et qu’il n’y eût eu personne avec eux, t
paru plus ou moins analogues de forme ou d’esprit aux Maximes. Si, au premier vent qu’on en eut, l’envie en prenait comme un rh
, augmentées et complétées, ne disent plus. Cela est vrai surtout des premières éditions de La Rochefoucauld et de La Bruyère. 1
ne date et un temps, un retour décisif dans ma vie intellectuelle. Ma première jeunesse, du moment que j’avais commencé à réfléc
86 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre III. L’Âge moderne (1801-1875) » pp. 388-524
vre III. L’Âge moderne (1801-1875) [Discours] I L’un des premiers effets de la désorganisation de l’idéal classique
es, aussi bien, présageaient une révolution de la littérature, et, au premier rang, le goût non pas certes nouveau, mais raison
ot de romantisme, n’ayant point en soi de signification principale ou première , n’est rempli que des sens différents dont les ho
; de raconter, de confesser publiquement leurs amours ; le Werther du premier , le Don Juan du second ; — mais non pas la rare a
-à-dire aux environs de 1840, après avoir en quelque sorte « jeté ses premiers feux », et bruyamment occupé l’opinion de l’histo
utes les deux dans le roman de Balzac, Les Chouans, déjà, l’un de ses premiers romans, mais surtout Une ténébreuse affaire, Un m
stérilité, « La prétendue méthode psychologique, écrivait-il dans sa première Leçon, est radicalement nulle dans son principe…
s transfuges. Pour être le plus grand de nos poètes, il n’a manqué au premier des deux que d’avoir quelques-uns des défauts du
nt, par l’intermédiaire du symbole, dont il a ressaisi la destination première , — qui est d’exprimer la parenté non moins certai
is, dont l’influence a pour cette raison contrebalancé la leur, et au premier rang l’auteur de l’Histoire de Sibylle, 1862, et
de plus « anglo-saxon », des Français l’avaient dit avant eux, et au premier rang George Sand ; — et surtout et plus récemment
se comprendre lui-même ? [Notes.] Les auteurs et les œuvres Première Époque. De la publication du « Génie du christian
emière Époque. De la publication du « Génie du christianisme » à la «  première  » des « Burgraves » (1802-1843) I. — Françoi
nt au régiment de Navarre, 1786 ; — sa présentation à la cour ; — son premier séjour à Paris ; — et son départ pour l’Amérique,
conversation des hôtes de Coppet ; — Mme de Staël n’abandonne pas ses premières idées ; — et au contraire, en un certain sens, el
ines, sa jeunesse, et son éducation [Cf. Descotes, loc. cit.] ; — ses premiers écrits : l’Éloge historique de Victor-Amédée III,
le, en notre temps, dans l’histoire des idées religieuses. Origine et première éducation de Lamennais. — Ses premiers écrits : l
idées religieuses. Origine et première éducation de Lamennais. — Ses premiers écrits : les Réflexions sur l’état de l’Église en
vêques, 1814. — Séjour en Angleterre, 1814-1815 ; — et publication du premier volume de l’Essai sur l’indifférence en matière d
Des autres écrits de Lamennais ; — et combien ils sont au-dessous des premiers , — si l’on met toutefois à part son Esquisse d’un
s pages [Cf. son Esthétique]. — Mais ses grandes œuvres demeurent ses premières œuvres ; — et c’est d’après elles qu’il faut juge
us aux conventions et aux lois de la société. — Il est aussi l’un des premiers qui aient fait de la « culture du moi » la loi du
nnent : 1º Ses Romans, que nous avons tous indiqués, à l’exception du premier  : Armance, 1827 ; — ses Chroniques italiennes, 18
. A. A. ; — Rome, Naples et Florence, 1817 ; — Racine et Shakespeare, première partie, 1823 ; et deuxième partie, 1825 ; — la Vi
f. sa Correspondance, toute pleine de précieux renseignements sur ses premiers maîtres et ses premières lectures]. — La famille
ute pleine de précieux renseignements sur ses premiers maîtres et ses premières lectures]. — La famille de Lamartine ; — et d’un
la poésie. — Noblesse naturelle de l’imagination de Lamartine. — Ses premiers vers [Cf. sa Correspondance] ; — et leur ressembl
ain de la révolution de 1830, il donne sa démission ; — et publie son premier écrit politique. — Son échec électoral dans le Va
— et de Jocelyn, 1836. A. Les Méditations. — Du caractère général des premières Méditations ; — et, quand on les compare aux Chan
tre de M. Pomairols, dans son Lamartine] ; — et qu’aux caractères des premières elles en joignent un autre ; — qui est d’allier p
ion voltairienne [Cf. dans la Confession ce qu’il dit lui-même de ses premières lectures] ; — et le premier trait de son caractèr
t de son caractère, qui est l’impatience ou l’avidité de jouir. — Ses premières Poésies ; — et comment elles seraient gâtées par
65, 1866, 1867, 1876, 1886, comprennent : 1º ses Poésies, divisées en Premières poésies et Nouvelles poésies ; — 2º son Théâtre ;
, 1827 ; — et que, si la « couleur » en est d’un romantique, — l’idée première en est d’un curieux de toutes choses ou d’un dile
, Esquisses historiques et littéraires, Paris, 1859 ; — Sainte-Beuve, Premiers lundis, t. II, 1856 ; Causeries du lundi, t. XV,
ntemporaine. — Sa tragédie de Cromwell, 1820 [non imprimée], — et ses premiers romans [sous le pseudonyme d’Horace de Saint-Aubi
ial », — on veut dire qui soit une plus vive peinture de la France du premier Empire, — qu’Une ténébreuse affaire [Cf. Ernest D
Taine qui a le premier rendu justice à Michelet ; — en le classant au premier rang non seulement des écrivains, — mais des poèt
moins hostile à l’Église. — C’est ce qui rend plus surprenant que ces premiers volumes n’aient pas tiré tout de suite Michelet d
eux dans la politique militante. Un autre Michelet se dégage alors du premier  ; — le Michelet des Jésuites, 1843 ; — l’auteur d
6, — et de son Histoire de la Révolution française, 1847-1853. — Qu’à première vue ce second Michelet ne se distingue pas beauco
ns qui combattent le même combat ; — et on dirait que son originalité première se noie — dans la banalité des idées qu’il dévelo
[Besançon, 1802 ; † 1885, Paris]. 1º Les Sources. — Sainte-Beuve, Premiers lundis, I, 1827, III, 1829, et Portraits contempo
, 1817, 1819 ; — et aux Jeux Floraux, 1819, 1820. — Caractères de ces premières pièces ; — et que, si Le Bonheur de l’étude et le
, — que Stendhal ou de Staël n’eussent exprimées avant Victor Hugo. —  Premières relations d’Hugo avec Sainte-Beuve, 1827 ; — et q
t par les circonstances. 1º L’inspiration lyrique ; — et que, dès son premier recueil, les Odes de 1822, — sous une phraséologi
les Ombres ; — deux des plus beaux de ses recueils lyriques ; — où sa première manière achève de se préciser et se définir. Son
mieux la définition du genre ; — par la nature même de l’inspiration première  ; — par l’ampleur, la magnificence et la diversit
la cause du « progrès social ». ; — Des Misérables ; — et que l’idée première en est sans doute née du désir de passer en popul
Histoire de ma vie, 1854-1855 ; et Correspondance, 1882-1884 [Cf. ses premiers romans, Indiana, Valentine ; et plus tard, Elle e
’impersonnalité de son style avec l’inspiration individualiste de ses premiers romans. Origine, famille, éducation d’Aurore Dupi
ation d’Aurore Dupin [Cf. Histoire de ma vie] ; — son mariage ; — ses premières Lettres [Cf. notamment la lettre de Bagnères, 28 
Globe, 1824 ; — et en tout cas qui lui donna le conseil d’écrire son premier ouvrage : le Tableau de la poésie française au xv
faut ajouter : Tableau de la poésie française au xvie  siècle ; — ses Premiers lundis, trois volumes qu’on a formés après sa mor
igines de Vigny ; — son éducation ; — et sa vocation militaire. — Ses premiers recueils de vers : Héléna, 1822, et Éloa, 1824 ;
e l’influence d’André Chénier sur Alfred de Vigny. — Caractère de ses premiers vers, et combien l’inspiration du xviiie  siècle
nnent : 1º Ses Poésies, dont il a lui-même sacrifié quelques-unes des premières  ; et qui se composent en tout de deux recueils :
 Les Voyages de Théophile Gautier ; — et si l’on considère la date du premier  : 1839, 1840, — qu’ils semblent avoir été pour lu
e se réconcilier sur ses vieux jours avec le romantisme, — toutes ces premières pièces n’en ont pas moins été dirigées contre les
n bourgeois de Rome, 1845, et La Vieillesse de Richelieu, 1848. — Son premier roman, Bellah, 1850 ; — et sa ressemblance avec L
is et la collaboration aux journaux phalanstériens, 1845-1849 ; — ses premiers poèmes : Hylas, Niobé, Hypatie ; — et son interve
spondance de G. Flaubert, 4 volumes, 1887-1893, Paris, et, en tête du premier volume : « Souvenirs intimes » [par Mme Commanvil
2º Le Romancier. — Ses origines ; — son éducation romantique ; — ses premières liaisons, Louis Bouilhet et Maxime du Camp, et se
ime singulière pour « ce vieux croûton de Boileau ». — Hésitations et premiers essais : La Tentation de saint Antoine. — Sa préo
t même son talent ont surtout été l’œuvre de sa sœur Henriette. — Ses premières études ; — le grand séminaire ; — et si ce sont d
e son entreprise avait de contradictoire. — Un autre caractère de ces premiers travaux en est la solidité scientifique [Cf. le L
méditation — n’aboutissait qu’aux conclusions où « Gavroche arrive du premier coup ». 3º Les Œuvres. — On peut diviser les Œuvr
gieuse, 1884 ; deux volumes, dont le second contient quelques-uns des premiers travaux de Renan, sur le Bouddhisme et sur Saint
tée jusqu’aux environs de 1860, — que par quelques universitaires, au premier rang desquels il faut nommer Saint-René Taillandi
u’il traitait ; — et toujours de mesure. — Les lacunes de l’éducation première de Dumas ne s’aperçoivent que trop ; — même dans
rt, et par le seul mouvement du progrès de ses réflexions. — L’un des premiers en son temps, — et depuis Les Idées de madame Aub
87 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — I. » pp. 343-360
a science, ce qu’a dit M. Arago dans sa notice très complète. Bailly, premier élève de Buffon et digne correspondant de Voltair
de Jupiter. Ces recherches de Bailly (1762-1766) seront toujours son premier , son principal titre de gloire scientifique, a di
ses idées favorites chez Bailly, et il la saluait : celui-ci dans ce premier ouvrage n’avait toutefois présenté que par un ape
intervalles, sa supposition d’un ancien peuple qu’on ne nommait pas, premier inventeur naturel des sciences, et duquel les aut
son tour et résista par toutes les raisons que le bon sens trouve au premier abord, et que le sien rendait si piquantes et si
ingénieux et plus vraisemblable, monsieur, que ce que vous dites des premières observations qui n’ont pu être faites que dans de
u plaisir et du bonheur. Les yeux se tournaient sans cesse vers cette première patrie ; et lorsque la jeunesse eut produit une g
où était aussi son observatoire, pour le porter au fauteuil de notre première assemblée publique, et l’installer bientôt en per
ller bientôt en permanence au balcon populaire. Bailly, même en cette première et longue moitié de sa carrière, ne fut jamais ho
retrouvaient pas en lui l’auteur qu’ils s’étaient figuré, d’après ses premières Lettres d’un style si vif et même sémillant : Ba
88 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »
Berthaud et Hégésippe Moreau, au n° 3 de la rue des Beaux-Arts. Cette première partie de la vie et des œuvres de Veyrat ne mérit
nt, et ce mot de géant revient souvent sous sa plume. C’est l’enflure première dont les uns se guérissent, que les autres garden
que j’avais pris la route du désespoir, et que j’allais toucher à ses premières limites. Au commencement de ma vie, je me trouvai
qui vivent au cœur du montagnard, l’avaient ressaisi. Il a décrit sa première impression rafraîchie et salubre dans cette stati
pression rafraîchie et salubre dans cette station intermédiaire, à ce premier degré vers la paix, bien qu’il y apportât encore
, et comme un Oberman, mais un Oberman qui veut être consolé : « Mon premier sentiment, dans ma retraite ignorée, fut une espè
as sans d’amers retours sur moi-même que je me laissais aller à cette première quiétude qui n’était pas la paix (elle était loin
d Lucifer, le prince de lumière, Se lassant de marcher dans sa gloire première , Ivre d’orgueil, osa, contre celle de Dieu, Déplo
irs, Et sa place était vide aux célestes concerts !… Il rappelle ses premiers bonheurs dans une vie patriarcale et pure, les pe
s sa patrie, mais de nouvelles épreuves l’attendaient. Un héritier du premier lit le repoussait du toit paternel. Il se heurtai
89 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63
n, et il fut, dès le premier jour, recherché et considéré par lui. Ce premier épisode de l’exil de Marmont est aussi le plus at
la Cour. C’était le mercredi, 26 janvier 1831, qu’il devait faire son premier pas hors de ce cercle et dans le monde proprement
Toulon. Il lui raconta dans les moindres circonstances ces aventures premières , ces premiers jeux et triomphes de l’habileté et
raconta dans les moindres circonstances ces aventures premières, ces premiers jeux et triomphes de l’habileté et de la fortune 
iers qu’il aimait à citer comme indice et preuve de cette sensibilité première , et si bien recouverte ensuite, de Napoléon. Le p
à Milan. On peut juger de la violence et de la colère de Bonaparte au premier abord : « J’étais en ce moment dans le cabinet du
ces deux traits au fils de l’Empereur comme preuve d’une sensibilité première subsistante avant l’excès de la politique et des
sant un geste, il s’écria : « Chère France ! » Voilà bien l’expansion première qui se trahit dans toute sa jeunesse. Le même off
ennent leur ôtent de cette nouveauté et de cet à-propos qui sont leur premier mérite. Cependant les Voyages du duc de Raguse, p
espect pour la discipline, et une confiance sans bornes en leur chef, premiers éléments du succès… Les soldats d’aujourd’hui mar
90 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124
utir ensuite sur tel ou tel point ont été capables, dans leur avidité première , de toutes sortes d’essais, d’entrains curieux en
travers les obstacles, la force humaine a pour but de s’exercer. Ces premières pages de M. Thiers sont d’un heureux augure ; ell
e citer, parce que tout l’instinct de l’homme se révèle déjà dans ces premiers écrits, et que, si l’on a sans doute un peu au de
sse et la plus harmonieusement sensible. M. de Lamartine, tel que ses premières œuvres le révélaient, et que rien depuis ne l’a p
Arrivée d’un jeune méridional à Paris ; c’est une description de ses premières et confuses impressions à une première vue, c’est
tre lançait sur tout sujet son esprit prompt, alerte et vigoureux. Du premier jour, M. Thiers fut aisément égal ou, pour parler
es de début ; mais aucun ne nous paraît plus caractéristique de cette première manière, déjà si ferme et si sûre, que celui qu’i
tait pas en politique seulement que la plume de M. Thiers faisait ses premières armes ; alors, comme aujourd’hui, on était fort t
e, Quoi qu’en puisse penser aujourd’hui l’auteur, très-sévère sur ces premiers essais et dès longtemps mûri en ces matières, j’o
ernet22 et une page commémorative pour le jeune Drouais ; Drouais, ce premier élève de David, « qui mourut, dit M. Thiers, dévo
presque oublié, et je croirais manquer à ce que la critique doit aux premiers essais de l’auteur qu’il étudie, si je n’indiquai
aient chacun à la poésie, à l’art naturel et simple, à la pure source première du beau et du grand. Ce n’était là pourtant (M. T
la vocation et signaler en tous sens les aptitudes diverses. Les deux premiers volumes de l’Histoire de la Révolution paraissaie
auxiliaire se trouva donc associé à celui de M. Thiers pour les deux premiers volumes, qui formèrent la première livraison : il
la première livraison : il ne disparut qu’au troisième. Dans ces deux premiers volumes, qui comprennent l’Assemblée constituante
certains actes, trop de coulant et d’indulgence. Cependant, ces deux premiers volumes parus, M. Thiers sentit (et lui-même en c
de qualités vives et d’oublis, l’histoire de M. Thiers a rencontré du premier jour deux classes inconciliables de lecteurs. Les
veloppé sur les Mémoires du maréchal Gouvion Saint-Cyr, qui parut, au premier abord, n’avoir pu être écrit que par un homme du
ctant autant que possible le corps de l’État. Le National mit dès son premier numéro la Restauration en état de siége, avant qu
Consulat à vie, va former trois volumes ; nous achevons la lecture du premier . Il ne nous appartient pas de devancer le jugemen
tout d’abord posée est mieux qu’un gage ; on va tenir un résultat. Ce premier volume comprend quatre livres, car l’ouvrage est
, qui commence au lendemain du 18 brumaire, on trouve, à la suite des premières mesures indispensables et provisoires de réorgani
s qu’on lui connaît, mais il les a poussées à leur dernier terme. Son premier ouvrage historique n’avait été pour lui qu’une fa
91 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Entretiens de Gœthe, et d’Eckermann »
circonstance. Il a raconté lui-même toutes ces vicissitudes de sa vie première avec bonhomie et ingénuité. Petit commis, puis se
t qu’il ne pouvait plus tenir un pinceau. Il n’en était encore qu’aux premières initiations de l’art ; il y renonça. Obligé de pe
travaille à se rendre digne d’approcher Gœthe quelque jour. Comme ses premières études (on vient assez de le voir) avaient été de
arrivée à Weimar ; il avait gardé toute la fraîcheur des impressions premières et la faculté de l’admiration. Il y a des gens qu
as ressaisir au degré voulu la vivacité et l’éclat de ses impressions premières  ; il attendait pour écrire que le parfait réveil
nateur ; l’étude des modèles lui avait fait défaut ; mais sa vocation première est ici justifiée : on voit qu’il avait le sentim
s’approcha du visiteur et le regarda avec de grands yeux. Conduit au premier étage par un domestique babillard, Eckermann est
t Beethoven. Heureuse et enviable entre toutes l’impression vierge du premier jour qui se nourrit et se confirme avec les année
qui n’ait été vécue. » Nous avons tous plus ou moins, sur la foi des premiers témoins et visiteurs qui nous en ont parlé, cru G
la fréquentation des hautes sources ; mais Gœthe garda toujours de ce premier penchant, redressé depuis, rectifié et ennobli da
un point de désaccord entre lui et Schiller. Celui-ci avait gardé des premières ferveurs révolutionnaires et antisociales de sa j
Goethe à Zelter, du 14 décembre 1830. 50. C’est ce qui forme le tome  premier dans la traduction des Œuvres, par M. Porchat.
92 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. J. J. AMPÈRE. » pp. 358-386
ne doive se produire que directement. On l’a dit, dans sa délicatesse première , elle est presque une qualité de l’âme et une ver
s moyens d’acquisition intellectuelle pour M. Ampère. Il est l’un des premiers en France qui aient à ce point voyagé dans un sim
te, n’allait-il que pour amasser des idées précises, des matériaux de première main à une histoire littéraire comparée ? N’était
d’autres projets plus spécieux, plus vagues, les rêves grandioses de première jeunesse, ce que les aurores boréales ou la fée M
exemples, montrer, après lui, l’indépendance gallicane se marquant du premier jour dès saint Irénée, l’éloquence girondine bien
rit s’y reproduit. La grande différence entre le ive  siècle et cette première moitié du xviie , c’est que, dans ce dernier, si,
de dom Tennes, ces humbles inconnus, est le principal auteur des neuf premiers volumes de l’ Histoire littéraire de la France, a
rticulière des écrivains ; même ordre pour les âges suivants. Ce tome premier allait jusqu’au ive siècle inclusivement. Le tom
s le vingtième nombre du Pour et Contre, adressa aux auteurs sur leur premier volume, parmi de vrais éloges, assez de critiques
médiates, mais rien au delà. Il est juste pourtant d’excepter le tout premier discours sur l’état des lettres dans les Gaules,
nadvertances. Une seconde édition réparera aisément ces imperfections premières . Je veux lui faire une petite chicane théologique
rattacherait en commentaire vivant à la fin du vie chapitre du livre premier , tome I, page 270. 169. Tome I, pages 277, 348 ;
93 (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — I »
ne : elle n’appartient proprement à aucune école, et fut conquise, du premier coup, sur l’enthousiasme avec toute l’insouciance
ce du génie. Il ne fallait pas moins que cette naïveté sublime de ses premières Méditations pour faire pardonner à l’auteur la te
malheureusement trop étroit, où il se produisit, l’apparition de ses premières poésies fut saluée comme l’un de ces phénomènes
nous a lui-même retracé fidèlement cette turbulence croissante de ses premières pensées à la vue de tant de grands spectacles. C’
mais jamais par mesquinerie ni calcul. Tel se révéla M. Hugo dans ses premières odes politiques : et, s’il n’y avait pas là de qu
s, quoi qu’on ait dit, ce second recueil n’était en rien inférieur au premier . La fougue du poète y est plus fréquemment tempér
94 (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »
Livre premier . Fable I. Cette fable est une des plus fai
rate. Le dernier ne voulut que des honneurs, il fallut des présens au premier . V. 64. Melpomène. Tout cela signifie qu’un poète
très-piquant. Les six derniers vers ne sont que l’explication des six premiers , mais le commentaire plaît autant que le texte. V
remiers, mais le commentaire plaît autant que le texte. V. 3. Le beau premier , le fin premier, mots reçus dans l’ancien style p
commentaire plaît autant que le texte. V. 3. Le beau premier, le fin premier , mots reçus dans l’ancien style pour dire simplem
ns le récit du fait. Cet Apologue est non-seulement le meilleur de ce premier livre, mais il n’y en a peut-être pas de plus ach
95 (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »
alait un accueil peu répandu, mais charmant. M. de Genoude fut un des premiers à se faire présenter à moi par un beau et excelle
asme que m’avait inspiré, pour son style véritablement supérieur, son premier volume de l’Essai sur l’Indifférence en matière d
siècle. Car, quand on a lu comme moi avec attention les diatribes des premiers jacobins et les incroyables absurdités qu’ils voc
controverse religieuse, de faire un article sur Voltaire dans un des premiers numéros de la Revue. Je le commençai très-modéré 
it rendu un grand service quelques semaines avant l’apparition de mes premières poésies. Je lui devais de l’amitié et de la recon
n lui remit pour moi la modique somme de six cents francs, prix de ma première édition. Elle fut écoulée en deux ou trois jours,
vait mérité. Le deuxième volume des Méditations confirma le succès du premier . Quelques semaines avant 1830, je lui vendis à un
principale formait un chapitre, chaque phrase un alinéa. On voyait du premier coup d’œil que c’était écrit à la manière hébraïq
uelle du Livre du peuple un effet plus entier et plus bruyant sous sa première forme que sous une forme innocente. Je le revis t
nsfuge qui passait des bras de la Piété dans les bras de l’Amour. Ses premiers amis, tels que le duc de Rohan et ses fidèles, le
personne inespérée, il s’était laissé séduire et avait abandonné ses premiers patrons, mais il avait gardé l’estime de ceux qui
Madame la marquise de L… me présenta à la vieille princesse de T…, sa première belle-mère, pour laquelle elle avait conservé les
shérité de son maître. Il sortit, et j’allai chez M. de Marcellus. Au premier mot d’un service à rendre au fils de M. de Genoud
i, je n’ai eu que des larmes stériles données trop tard au nom de mes premiers amis. Lamartine.
96 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502
vingt ans en 1805 : on ne saurait s’étonner que son adolescence et sa première jeunesse, passées sous le Directoire et le Consul
p le pas sur André, et ce ne fut qu’après que les Poésies diverses du premier eurent réussi dans le public, qu’on se décida à f
ans déjà, était M. de Latouche. Les papiers lui furent remis, et, au premier coup d’œil, il porta un jugement dont on ne saura
t dont on ne saurait assez lui savoir gré, et qui est aujourd’hui son premier titre d’honneur. Il comprit à l’instant qu’il ava
nd la fleur de Noël, au fond de nos vallées, Frémira sous le dard des premières gelées, Nous irons de l’automne entendre encor la
peine éclos au jour, D’invisibles infants, qui sont ta dynastie, Aux premiers feux de mai opèrent leur sortie. Je laisse de cô
double fin fut imprimée en tête du recueil de M. Guttinguer, qui, au premier moment, l’avait reçue dans le sens amical et favo
s moqueuses se mirent en frais et en campagne. M. de Latouche fut des premiers  ; il fit plus, il composa en secret un petit roma
nt d’objets d’émotions et de souvenirs. Et si c’est là qu’on a eu son premier ami, si deux cœurs de dix-sept ans s’y sont ouver
omanesque… C’est là que M. de Latouche, sans le dire, a pris l’idée première de la Correspondance, qu’il a exécutée d’ailleurs
la tient lieu de pensées. » Toute cette partie du livre se ressent, à première vue, de la querelle classique et romantique, de m
cond titre de M. de Latouche lui doit être compté presque à l’égal du premier . Il lui était toujours réservé d’ouvrir aux autre
, comme un rayon au front d’un enfant. Un mot d’innocence, de candeur première , faisait relater en lui le lire franc d’une joie
lication du numéro. — D’un autre côté, la personne de qui je tiens ma première anecdote, et qui était également en position de b
97 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
dans une somme. Au lieu de lier comme ses devanciers la pesanteur au premier groupe total, et la tendance centripète au second
ntenant les yeux sur les lois où l’intermédiaire explicatif semble au premier aspect d’une tout autre espèce. — Tout corps vibr
et dégager, un à un, dans les diverses données séparables dont notre première donnée est le total. Tel est le cas des nombres e
à toutes les unités représentées par un chiffre placé à la gauche du premier  ; ce caractère ainsi répété oblige tout nombre à
la compréhension est moyenne109. De ces trois propositions, les deux premières , étant préalables, se nomment prémisses, et la tr
se, par l’analyse des termes des définitions. On l’a déjà vu pour ces premiers théorèmes qu’on se dispense de démontrer et qu’on
es emboîtés les uns dans les autres ; le plus large est la définition première , et le plus petit est le dernier attribut ; chaqu
s de notre logique humaine. Mais, une fois en possession de l’idée du premier rapport, nous nous conformons à la nature des cho
res leur superposent des lois plus générales et les fassent passer du premier rang au second. III Même ordonnance dans le
vés, les autres à demi bâtis, les autres enfin à peine munis de leurs premières assises. Mais tous indiquent, par leur amincissem
ortions définies et toujours les mêmes, l’équivalence de tel poids du premier et de tel autre poids du second pour se combiner
çà et là deux ou trois pages éparses, où nous ne retrouvons rien des premiers , sauf les titres. — Mais tous les jours une décou
lus en elle, il appartient à ses éléments, et les propriétés de cette première donnée, aussi bien que sa naissance, ont pour der
cules du carbone. Pour démêler la raison qui explique la naissance du premier composé organique, il faut que nous connaissions,
ue, les lois des secondes pouvant être découvertes comme les lois des premières par voie inductive, quand on suit cette voie dans
ux ordonnances sont analogues. — Mais, de plus, tous les matériaux du premier se retrouvent dans le second. Car on a vu que le
udions le composé mental avant le composé réel, et la connaissance du premier nous conduit à la connaissance du second. Tout le
uf cette différence que le second, outre les éléments constitutifs du premier , renferme des éléments supplémentaires et perturb
ire. Nous démêlons par les sciences de construction les propriétés du premier composé, droite ou ellipse géométrique ; alors, e
la contrainte éprouvée par notre esprit en leur présence a pour cause première notre structure mentale, elle a pour cause derniè
inition, le second groupe lui-même est rigoureusement substituable au premier , comme tel triangle à tel autre triangle égal et
léments en éléments, on arrive aux plus simples qui sont les éléments premiers . En ce cas, le composé n’étant que l’ensemble de
es conditions ; en lui réside l’influence inconnue, la raison intime, première et dernière qui explique la liaison de fait const
emblable et tel que les différences par lesquelles il se distingue du premier , notamment celles de moment et de lieu, soient sa
finale, le groupe ne contiendra plus d’autres termes que des éléments premiers assemblés dans un certain ordre, et nous anticipo
ux de précédents et d’accompagnements, et il suffit de la présence du premier pour entraîner la présence du second. De là des
nné, le second ne peut manquer d’être donné aussi, que la présence du premier entraîne la présence du second, que la loi est un
demandé. Ces Seconds Analytiques d’Aristote sont très supérieurs aux premiers et méritent encore d’être médités par les savants
e, p. 115 et suivantes. 125. Physiologische Optik, p. 455. 126. Au premier aspect, il semble qu’en certains cas le moment et
98 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « BRIZEUX et AUGUSTE BARBIER, Marie. — Iambes. » pp. 222-234
t inspirés, de deux sensibilités, on ne saurait plus antipathiques au premier coup d’œil, et pourtant parentes au fond et presq
de réunir ici l’un à côté de l’autre deux jeunes poëtes si divers au premier abord, jumeaux dans leur apparition, unis d’aille
nt et des caprices du poëte, renouent le fil de lin flottant de cette première liaison villageoise et printanière. Cet amour fid
éterminé et qui peut se montrer sans rivalité dans les intervalles du premier rêve, car il n’était pas du tout de même nature ;
le coup de trompette y domine, mais aussi on y sent quelque chose du premier entrain et du souffle qui animait toute notre jeu
itable Synésius est peut-être moins conforme à nos désirs. 81. Cette première édition de Marie ne portait pas de nom d’auteur.
ionné plusieurs détails, le poëte a légèrement atteint la physionomie première et en a surchargé peut-être sur quelques points l
99 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »
ël. — Lamennais. — Joseph de Maistre. — § II. La poésie dans les deux premiers tiers du dix-neuvième siècle. — § III. L’histoire
ire. La pousser plus loin, dire ce qui durera de tout ce que les deux premiers tiers du dix-neuvième siècle ont vu naître d’ouvr
. — De Bonald. — Lamennais. — Joseph de Maistre. Après l’éclat des premiers ouvrages de Chateaubriand, apparaissent des talen
e ses opinions qui ont fâché si fort ses contradicteurs, au temps des premières illusions de la liberté, suggéreront toujours des
regards vulgaires. De là, dans ses œuvres, distinguées plutôt que de premier ordre, la délicatesse tournant à la manière, la f
a méditation chrétienne, l’adoration de l’art, tel est le fond de ses premiers ouvrages. Les beaux vers y abondent, mêlés à des
n, ont achevé sa célébrité brillamment commencée par les œuvres de sa première manière. Un talent naturel, un art ingénieux, un
le que je le loue. En un temps où l’on a si fort exalté les écrits de premier jet, et dénoncé le travail comme l’ennemi de l’in
out entière, sur le tard, à un cœur où s’est conservée la sensibilité première , à un esprit mûr qui a gardé la jeunesse. § II
l est l’esprit de ce bel ouvrage, et c’est par là qu’il prend une des premières places à côté de ce qui s’est écrit de durable su
ode, il faut avouer qu’elle se prive des grâces que donnent aux trois premières sortes de critique la diversité, la liberté, l’hi
ocié désormais le nom de son historien145. Nous avons, vers la fin du premier tiers de ce siècle, admiré comme auditeurs, et no
lucide mettait sous nos yeux les quatre systèmes élémentaires nés des premières réflexions de l’homme sur lui-même, sensualisme,
vec plus de verve et de naturel, écrit dans une meilleure langue. Ses premiers vers avaient annoncé un poète ; ses dernières piè
tre supérieur à celui de grand, je dirais volontiers que les soixante premières années du dix-neuvième siècle sont plus de la moi
100 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 avril 1886. »
loche de M. d’Indy sur laquelle nous aurons à revenir, l’exécution du premier acte, presque entier, de la Walküre, au concert-L
une salle de concert soient bien fâcheuses : aux quatre auditions du premier acte de la Walküre, public nombreux, attentif, ém
selon la musique et l’âme Wagnérienne, non selon les inspirations du premier machiniste et du premier ténor ? Une chose pourta
e Wagnérienne, non selon les inspirations du premier machiniste et du premier ténor ? Une chose pourtant est encore défectueuse
ir fait étudier à l’orchestre, M. Lamoureux a décidément retranché du premier acte de la Walküre la scène de Hunding. Passe enc
mieux que ce n’eût été dans une salle de spectacle quelconque, cette première fois a vécu l’épopée du premier acte de la Walkür
salle de spectacle quelconque, cette première fois a vécu l’épopée du premier acte de la Walküre, —-l’une des plus brillantes p
rmani (frères). Etaient-ce donc les frères des Romains ? Leur parenté première avait été depuis longtemps oublies ; les Romains
tions les plus fortes et les plus importantes de ces peuples, le sang premier réapparaît sans cesse. Car c’est le sang de la pl
profonds écrits fantastiques l’influençait dans la composition de ses premières œuvres. La tristesse de sa vie à Paris le fit tro
e des sentiments : la musique. Émanant de la religion, elle reçut ses premiers grands mouvements du catholicisme qui a gardé de
ïsme perdu la force d’arriver au « purement-humain ». Wotan, la force première de la volonté dans la Nature, ne peut que renonce
dans le salon du théâtre Costanzi, avec le concours d’interprètes de premier ordre, comme orchestra et comme chant, et devant
ajouter celle de la traduction ! Wagner est alors loin de son projet premier  ; on entend les œuvres tronquées, en français, sa
raciste de l’œuvre de Wagner (voir également la note sur Wolzogen du premier volume de la revue). La Revue wagnérienne ne s’es
/ 3371