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1 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »
e troisième phase ? Sommes-nous à la veille d’une seconde crise ? Ces principes sur lesquels nous avons tout bâti vont-ils s’écro
ement la conservation de l’énergie qui est en cause ; tous les autres principes sont également en danger, comme nous allons le vo
mme nous allons le voir en les passant successivement en revue.   Le principe de Carnot. — Commençons par le principe de Carnot
uccessivement en revue.   Le principe de Carnot. — Commençons par le principe de Carnot. C’est le seul qui ne se présente pas c
il n’en est pas ainsi dans la Nature, et c’est précisément ce que le principe de Carnot nous enseigne, la chaleur peut passer d
peu lu parce qu’il est un peu difficile à lire, c’est Gibbs, dans ses principes de Mécanique Statistique. Pour ceux qui se placen
Mécanique Statistique. Pour ceux qui se placent à ce point de vue, le principe de Carnot n’est qu’un principe imparfait, une sor
x qui se placent à ce point de vue, le principe de Carnot n’est qu’un principe imparfait, une sorte de concession à l’infirmité
staient tous théoriques, elles n’étaient pas bien inquiétantes, et le principe de Carnot conservait toute sa valeur pratique. Ma
e se perde, puisque le mouvement dure toujours. C’est le contraire du principe de Carnot. S’il en est ainsi, pour voir le monde
à coup sûr et sont incessamment ballottées. Et voilà déjà l’un de nos principes en péril.   Le principe de relativité. — Venons
mment ballottées. Et voilà déjà l’un de nos principes en péril.   Le principe de relativité. — Venons au principe de relativité
de nos principes en péril.   Le principe de relativité. — Venons au principe de relativité ; celui-là non seulement est confir
port à l’éther. Que cela est peu satisfaisant ! Ne voit-on pas que du principe ainsi compris on ne pourra plus rien tirer ? Il n
ssi bien l’expérience s’est chargée de ruiner cette interprétation du principe de relativité ; toutes les tentatives pour mesure
négatifs. Cette fois la physique expérimentale a été plus fidèle aux principes que la Physique Mathématique ; les théoriciens en
’en apercevra pas puisque sa montre retarde ; ainsi, comme le veut le principe de relativité, il n’aura aucun moyen de savoir s’
le se transmet un million de fois plus vite que la lumière ? Ainsi le principe de relativité a été dans ces derniers temps vaill
gie même de la défense prouve combien l’attaque était sérieuse.   Le principe de Newton. — Parlons maintenant du principe de Ne
que était sérieuse.   Le principe de Newton. — Parlons maintenant du principe de Newton, sur l’égalité de l’action et de la réa
ontré plus haut que les nouvelles théories faisaient bon marché de ce principe . Les phénomènes électriques, d’après la théorie d
l’énergie qu’il a projetée était un boulet, et cela est contraire au principe de Newton, puisque notre projectile ici n’a pas d
recule à son tour quand la perturbation la quitte ? Cela sauverait le principe de Newton, mais cela n’est pas vrai ; si l’énergi
mais cela nous amènerait aux mêmes réflexions que tout à l’heure. Le principe ainsi entendu pourra tout expliquer, puisque, que
’ai longtemps pensé que ces conséquences de la théorie, contraires au principe de Newton, finiraient un jour par être abandonnée
ts des électrons issus du radium semblent plutôt les confirmer.   Le principe de Lavoisier. — J’arrive au principe de Lavoisier
lent plutôt les confirmer.   Le principe de Lavoisier. — J’arrive au principe de Lavoisier sur la conservation des masses. Cert
aussi nous échappe. Rappelons-nous ce que nous avons dit au sujet du principe de relativité et des efforts faits pour la sauver
ité et des efforts faits pour la sauver. Et ce n’est pas seulement un principe qu’il s’agit de sauver, ce sont les résultats ind
nc pas être constantes Ai-je besoin de faire observer que la chute du principe de Lavoisier entraîne celle du principe de Newton
aire observer que la chute du principe de Lavoisier entraîne celle du principe de Newton. Ce dernier signifie que le centre de g
cathodiques avaient paru justifier les doutes de Lorentz au sujet du principe de Newton. De tous ces résultats, s’ils se confir
t, la masse attirante pourra-t-elle l’être ? Voilà la question.   Le principe de Mayer. — Du moins le principe de la conservati
le l’être ? Voilà la question.   Le principe de Mayer. — Du moins le principe de la conservation de l’énergie nous restait enco
ion à travers les mois et les années. C’était déjà là une entorse aux principes  ; ces radiations, c’était en effet de l’énergie,
2 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VII. L’Histoire de la Physique mathématique. »
me suis efforcé de faire ressortir au chapitre VI.   La Physique des principes . — Néanmoins, il est arrivé un jour où la concept
s mettent en branle et on se contenta de prendre pour guides certains principes généraux qui ont précisément pour objet de nous d
nous permettra pas de la démonter ? Vous savez bien que non et que le principe de la conservation de l’énergie suffit pour nous
ne peut pas ne pas se produire. Eh bien, en présence de l’univers, le principe de la conservation de l’énergie peut nous rendre
t de celles que nous pouvons voir, nous pouvons, en nous aidant de ce principe , tirer des conclusions qui resteront vraies quels
quels que soient les détails du mécanisme invisible qui les anime. Le principe de la conservation de l’énergie, ou principe de M
isible qui les anime. Le principe de la conservation de l’énergie, ou principe de Mayer, est certainement le plus important, mai
l y en a d’autres dont nous pouvons tirer le même parti. Ce sont : Le principe de Carnot, ou principe de la dégradation de l’éne
nous pouvons tirer le même parti. Ce sont : Le principe de Carnot, ou principe de la dégradation de l’énergie ; Le principe de N
e principe de Carnot, ou principe de la dégradation de l’énergie ; Le principe de Newton, ou principe de l’égalité de l’action e
u principe de la dégradation de l’énergie ; Le principe de Newton, ou principe de l’égalité de l’action et de la réaction ; Le p
e Newton, ou principe de l’égalité de l’action et de la réaction ; Le principe de la relativité, d’après lequel les lois des phé
er si nous sommes, oui ou non, emportés dans un pareil mouvement ; Le principe de la conservation de la masse, ou principe de La
un pareil mouvement ; Le principe de la conservation de la masse, ou principe de Lavoisier ; J’ajouterai le principe de moindre
a conservation de la masse, ou principe de Lavoisier ; J’ajouterai le principe de moindre action. L’application de ces cinq ou s
terai le principe de moindre action. L’application de ces cinq ou six principes généraux aux différents phénomènes physiques suff
s ; nous savons que cette transmission doit se faire conformément aux principes généraux de la Mécanique et cela nous suffit pour
us suffit pour établir les équations du champ électro-magnétique. Ces principes sont des résultats d’expériences fortement généra
ans la première ? L’hypothèse des forces centrales contenait tous les principes  ; elle les entraînait comme des conséquences néce
atique de nos pères qui nous a familiarisés peu à peu avec ces divers principes , qui nous a habitués à les reconnaître sous les d
utien inutile, ou plutôt une gêne, puisqu’elle faisait participer les principes de son caractère hypothétique. Les cadres ne se s
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre cinquième. Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de notre structure intellectuelle »
Chapitre cinquième Genèse et action des principes d’identité et de raison suffisante. — Origines de
nté consciente, origine radicale de notre structure intellectuelle. —  Principe d’identité. IV. Principe de raison suffisante et
adicale de notre structure intellectuelle. — Principe d’identité. IV. Principe de raison suffisante et d’intelligibilité univers
le. — Son origine radicale dans l’action de la volonté consciente. V. Principe des lois de la nature. — Origine de notre croyanc
la nature. — Origine de notre croyance à l’universalité des lois. VI. Principe des causes efficientes. — Son origine dans la con
ence du vouloir. VII. Idée de substance. VIII. Idée de finalité. Les principes directeurs de la connaissance sont des idées-forc
lois directrices de la logique méritent seules le nom d’axiomes. Les principes de la connaissance sont inhérents à notre structu
ire d’enregistrement, et il a dû faire une place dans son système aux principes de Lamarck et de Darwin. La seconde origine de la
e tiennent trop dans l’abstrait. Schopenhauer, par exemple, fait du «  principe de raison suffisante », identique à celui d’intel
i ». C’est trop songer à la représentation en oubliant la volonté. Le principe de raison suffisante et les autres de ce genre so
apport intime qui relie les croyances nécessaires, principalement les principes d’identité et de raison suffisante, aux lois biol
s, ces lois vitales sont l’origine physiologique de ce qu’on nomme le principe d’identité et le principe de raison suffisante. C
’origine physiologique de ce qu’on nomme le principe d’identité et le principe de raison suffisante. Ces deux principes sont des
le principe d’identité et le principe de raison suffisante. Ces deux principes sont des conditions de subsistance au sein de la
s. Nous expliquons de même, en partie, par les lois vitales le second principe directeur de la pensée : celui de raison suffisan
n manifestée, le « verbe ». Or, la parole n’est possible que selon le principe de contradiction et le principe de raison suffisa
la parole n’est possible que selon le principe de contradiction et le principe de raison suffisante. L’être parlant qui confondr
er à travers le temps, à travers l’espace. III Origine radicale du principe d’identité dans l’action de la volonté consciente
cet x qu’il est l’identité des contraires ; on peut prétendre que le principe de contradiction est seulement valable pour nous 
ercle, il n’y a pour nous rien de pensable. IV Origine radicale du principe de raison suffisante dans l’action de la volonté
firme l’universelle régularité des antécédents et des conséquents. Le principe d’identité pose la volonté en elle-même, le princ
conséquents. Le principe d’identité pose la volonté en elle-même, le principe d’intelligibilité exprime le rapport uniforme des
’est que la conséquence extérieure. Après le rôle actif et volitif du principe d’intelligibilité, voyons de quelle manière son r
déjà un raisonnement explicite ou implicite, qui va d’une identité de principes à une identité de conclusion ; la conclusion, ici
. En disant que tout a une raison, nous voulons dire que tout est, ou principe évident par soi-même, ou conclusion de quelque pr
tout est, ou principe évident par soi-même, ou conclusion de quelque principe . Appliquée aux phénomènes ou changements que l’ex
e que les phénomènes se suivent selon une règle capable de devenir le principe ou la conclusion d’un raisonnement. Pour cela, il
à la forme métaphysique, puis scientifique. Au sens métaphysique, le principe d’intelligibilité universelle n’a pas l’évidence
un noyau obscur, et on peut se demander s’il n’en est pas de même du principe de l’être, si, rayonnant au dehors, il n’est pas
cuper au point de vue intellectuel. Nous devons toujours appliquer le principe de raison et d’intelligibilité à l’être en tant q
essemblances et les dissemblances de manière à passer logiquement des principes aux conclusions. De là l’idée de loi, essentielle
iquant aux phénomènes ou changements que l’expérience nous révèle, le principe de raison devient le principe des lois de la natu
ements que l’expérience nous révèle, le principe de raison devient le principe des lois de la nature. L’affirmation des lois de
ables. Examinons successivement ces deux affirmations que contient le principe des lois scientifiques. D’abord, dans notre consc
et physiologique, s’explique la seconde affirmation contenue dans le principe des lois : les mêmes phénomènes succèdent aux mêm
te cette règle logique sur laquelle le savant se guide toujours : des principes supposés les mêmes auront les mêmes conséquences,
t, comme tel, est elle-même un changement déterminé, car, si tous les principes étaient demeurés les mêmes, la conséquence n’aura
hangement, celui-ci tel autre, et ainsi de suite. De ce que les mêmes principes ont les mêmes conséquences, on peut encore déduir
premier instant idéal nous avons, par hypothèse et construction, pour principe le néant et pour conséquence le néant ; au second
ur conséquence le néant ; au second instant, nous avons toujours pour principe le néant, mais nous avons pour conséquence le con
lu, nous considérons la réalité, il est contradictoire d’admettre des principes identiques produisant en un même instant des cons
es opposées, mais il ne semble plus contradictoire d’admettre que des principes identiques, en deux instants différents, soient s
bstraction n’agira pas, ne sera pas un facteur réel, et que les mêmes principes subsisteront identiques malgré la différence du t
ette attente est toujours rationnellement fondée sur ce que les mêmes principes ont les mêmes conséquences : elle est l’applicati
quand nous les réduisons par la pensée à un seul phénomène. Aussi le principe des lois est-il une construction abstraite de not
ront nécessairement tels antécédents semblables. Nous posons ainsi un principe tout conditionnel. Mais pourquoi ne nous en tenon
cipe tout conditionnel. Mais pourquoi ne nous en tenons-nous pas à ce principe hypothétique et pourquoi attendons-nous, en fait,
ela d’invoquer, avec M. Lachelier et plusieurs autres philosophes, un principe de finalité, différent de la raison suffisante ?
de la raison suffisante ? Nous ne le pensons pas. D’abord, outre les principes logiques du raisonnement, qui, à eux seuls, demeu
t conditionnels, la notion de loi appliquée à la nature enveloppe des principes mathématiques, qui commencent à lui conférer un c
our nous permettre d’appliquer tous les théorèmes de la causalité. Le principe de l’uniformité ne peut d’ailleurs exclure a prio
es, ne fut-ce que la similitude de nos sensations, nous cherchons des principes semblables ; là où nous saisissons des différence
emblables ; là où nous saisissons des différences, nous cherchons des principes différents. L’enchaînement logique des principes
, nous cherchons des principes différents. L’enchaînement logique des principes et des conséquences est un cadre d’idées que nous
érience, objecte-t-on, semble démentir, au lieu de les confirmer, les principes universels, — par exemple le principe que tout a
au lieu de les confirmer, les principes universels, — par exemple le principe que tout a une raison et une loi intelligible, pu
el de la nature ou de l’universelle intelligibilité. VI Origine du principe des causes efficientes dans la conscience du voul
u principe des causes efficientes dans la conscience du vouloir Le principe d’intelligibilité scientifique n’aboutit encore q
voir un fondement objectif du sensible et du réel en tant que tel. Le principe des causes efficientes (bien distinct du principe
en tant que tel. Le principe des causes efficientes (bien distinct du principe d’intelligibilité) n’a, selon nous, d’autre objet
réel vient du réel, non de l’abstrait. En même temps donc que, par le principe de raison, nous établissons une harmonie entre la
, nous établissons une harmonie entre la réalité et la pensée, par le principe de causalité efficiente nous maintenons la différ
nsé, tout au moins du réel et de ce qui n’est pour nous que pensé. Le principe d’intelligibilité universelle semblait subordonne
ibilité universelle semblait subordonner le réel à l’intelligible, le principe de causalité subordonne l’intelligible au réel. L
s choses, se manifeste d’une manière intelligible par des liaisons de principes à conséquences ? Nous n’avons d’autre moyen que d
s un mécanisme mort, il est animé et agissant. Telle est l’origine du principe de causalité. Il importe de distinguer la causali
ière d’être suppose un être qui la possède, nous ne prenons encore le principe de substance que dans un sens purement logique et
terait sous les phénomènes passagers comme leur soutien permanent, le principe des substances prend alors une portée métaphysiqu
substances prend alors une portée métaphysique et se confond avec le principe de causalité métaphysique : la substance n’est al
nous apparaît comme identique et un sous tous ses changements. Par le principe des substances, nous ne faisons que projeter en t
nécessairement la forme de la finalité : la finalité serait ainsi un principe constitutif de la conscience même139. La réalité,
ment un système de mouvements simultanés. Enfin, avant à démontrer le principe des causes finales comme différent du mécanisme,
tte détermination réciproque et mécanique des parties. La pétition de principe  nous paraît donc évidente, puisqu’on s’appuie sur
stration des causes finales par la volonté le reproche de pétition de principe que M. Lachelier applique lui-même à l’ancienne d
ajouterons, nous, de notre volonté, — « c’est évidemment prendre pour principe la loi même que l’on se propose d’établir… Dire q
il est sensation et appétition. Nous ne saurions donc admettre que le principe des causes finales et idéales soit constitutif de
e la vie que nous avons reconnues dans l’axiome d’identité et dans le principe de raison suffisante. C’est une simple hypothèse
4 (1840) Kant et sa philosophie. Revue des Deux Mondes
peuple croyait d’une croyance aussi libre que l’amour qui en était le principe  ; d’autre part, ferme autorité dans le gouverneme
inoza n’a fait autre chose que tirer des conséquences rigoureuses des principes de Descartes. La philosophie nouvelle gagna aussi
re pratique en 1788, la Religion d’accord avec la Raison en 1793, les  Principes métaphysiques du droit en 1799, et, après d’autre
veloppent la Critique de la Raison pure pratique, et transportent les principes généraux de la morale kantienne dans la morale pr
en revue les sciences les plus avancées, et il cherche quel a été le principe de leur progrès, afin de connaître celui de l’inc
ndépendantes de toute application. Ces propositions, ramenées à leurs principes , sont des lois de l’esprit humain, lois auxquelle
dérée en elle-même et pure de tout élément étranger. Tel est aussi le principe de la certitude des mathématiques. Tant que les m
lèmes, ils entreprirent des expériences qu’ils dirigèrent d’après les principes que leur suggéra la raison. Ce fut donc la raison
n qu’ils suivirent, même en travaillant sur la nature ; ce furent les principes de cette raison qu’ils cherchèrent dans la nature
s ses propres plans, qu’elle doit prendre les devans avec ses propres principes , et forcer la nature de répondre à ses questions,
esoin. La raison doit se présenter à la nature, tenant d’une main ses principes , qui seuls peuvent donner à l’ensemble et à l’har
e l’autre main les expériences qu’elle a instituées d’après ces mêmes principes . La raison demande à la nature de l’instruire, no
he, je ne dis pas imagine, dans la nature, conformément à ses propres principes , ce qu’elle doit apprendre de la nature, et ce do
 ? Si l’on veut bien se rappeler la marche des sciences et réduire le principe de leurs progrès à sa plus simple expression, on
suppose un meurtrier ? Il n’est pas difficile d’y discerner encore ce principe général que couvrent les élémens particuliers, ma
’ils ne contiennent pas, à savoir, tout meurtre suppose un meurtrier, principe qui lui-même se rapporte à ce principe plus génér
meurtre suppose un meurtrier, principe qui lui-même se rapporte à ce principe plus général encore, et au-delà duquel il n’est p
ccident. C’est là le fond même de la proposition en question. Niez ce principe , et vous pourrez consentir à ne point rechercher
e nous est connu que dans et par le subjectif : on ne prouve point le principe par l’objet auquel il s’applique ; on ne part pas
il s’applique ; on ne part pas de Dieu, par exemple, pour arriver au principe de causalité ; c’est au contraire le principe de
xemple, pour arriver au principe de causalité ; c’est au contraire le principe de causalité qui nous fait parvenir à l’idée de l
e d’une liaison constante : c’est là détruire et non pas expliquer le principe de causalité, qui, pour agir, n’attend pas l’habi
s de toutes les autres, il faut encore distinguer. Il y a d’abord des principes qui sont appelés à juste titre à priori, puisqu’i
ù se mêle néanmoins un élément que l’observation a donné ; tel est ce principe  : tout changement a nécessairement une cause. Il
ette notion de changement est évidemment empruntée à l’expérience. Le principe de causalité, bien que principe à priori, renferm
idemment empruntée à l’expérience. Le principe de causalité, bien que principe  à priori, renferme donc un élément empirique. Mai
rincipe à priori, renferme donc un élément empirique. Mais il y a des principes  à priori absolument (schlechterdings) indépendans
rience, et qu’à cause de cela Kant appelle purs (reine) tels sont les principes mathématiques. Or, s’il est vrai qu’il y ait dans
en peut pas souffrir. La faculté en nous à laquelle se rapportent les principes marqués des caractères d’universalité et de néces
principes marqués des caractères d’universalité et de nécessité, les principes purs à priori, est la raison (Vernunft), et la ra
nt notre philosophe s’engager dans la critique de la raison pure, des principes qui s’y rapportent et qui ne doivent rien à l’exp
. « La raison, dit-il, parce qu’elle est capable de porter de pareils principes , abusée par une telle preuve de sa puissance, ne
s tirez la partie du tout, vous affirmez le même du même, en vertu du principe de contradiction. Mais il y a une autre espèce de
u’ils expriment n’est pas donnée par l’expérience, elle repose sur le principe de contradiction qui affirme que le même est le m
on qui affirme que le même est le même. Ainsi, à moins de résoudre le principe de contradiction dans l’expérience, il faut admet
eriori. Or, premièrement, les jugemens analytiques sont fondés sur le principe de contradiction qui n’est point empirique ; seco
s cas observés aux cas observables, car cette induction repose sur le principe de la stabilité des lois de la nature qui n’est p
en vient à la logique, elle donne pour fondement à cette logique, le principe d’identité ou de contradiction. Mais de deux chos
ncipe d’identité ou de contradiction. Mais de deux choses l’une ou le principe de contradiction dérive de l’expérience, ou on es
es elle n’est plus une logique. Si l’on maintient au contraire que le principe d’identité n’est pas contingent, mais nécessaire,
t à la logique, le sensualisme est dans l’impuissance de concilier ce principe avec la psychologie, il ne peut tirer le nécessai
le même procédé constamment employé. Elles s’appuient toujours sur le principe de contradiction ; mais de ce que ce principe est
ppuient toujours sur le principe de contradiction ; mais de ce que ce principe est inhérent à la marche de la science, on a conc
conclu qu’il en est le fondement. Cette conséquence, ne vaut rien. Le principe d’identité n’engendre pas les démonstrations math
un pas, mais ce n’est point par lui qu’elles avancent. S’il était le principe de toutes les vérités mathématiques, ces vérités
es sont les axiomes de la géométrie, les secondes sont ses véritables principes . Les axiomes tels que ceux-ci : — a égale a ; le
a partie ; — ces axiomes, qui ne sont peut-être que diverses faces du principe de contradiction, sont indispensables à la scienc
e vérité géométrique sortant directement de ces axiomes comme de leur principe . Les axiomes sont donc à la fois indispensables e
une vérité antérieure, et chacune d’elles vous paraissant tour à tour principe et conséquence, il vous faudra remonter de théorè
es vérités premières qui aient leur raison en elles-mêmes, qui soient principes , sans être conséquences, c’est-à-dire jusqu’à la
s ne font pas la science ; sans eux, il n’est pas permis d’établir un principe , de déduire une conséquence, mais ils ne sont ni
blir un principe, de déduire une conséquence, mais ils ne sont ni ces principes , ni ces conséquences. Il y a donc des vérités géo
onséquences. Il y a donc des vérités géométriques qui reposent sur le principe de contradiction, mais les vrais principes géomét
triques qui reposent sur le principe de contradiction, mais les vrais principes géométriques sont les définitions, c’est-à-dire d
les définitions, c’est-à-dire des jugemens synthétiques à priori. Les principes de la haute physique sont de la même nature. Je p
é ou son commencement, etc. Voilà les objets de la métaphysique ; ses principes sont les principes même à l’aide desquels l’intel
nt, etc. Voilà les objets de la métaphysique ; ses principes sont les principes même à l’aide desquels l’intelligence humaine ten
ènement suppose le temps ; tout corps l’espace, etc. Or, examinez ces principes , et vous verrez que ce ne sont pas moins que des
le plus de fermeté, mais sous une seule de ses faces, dans le célèbre principe de causalité, et on sait comment il l’a résolue.
ant remarque, à cette occasion, que si Hume, au lieu de s’en tenir au principe de causalité, eût examiné tous les autres princip
u de s’en tenir au principe de causalité, eût examiné tous les autres principes nécessaires, tous les autres jugemens synthétique
n. En effet, si Hume rejette la notion de nécessité impliquée dans le principe de causalité, il aurait dû la rejeter aussi des a
ns le principe de causalité, il aurait dû la rejeter aussi des autres principes qui la renferment également, il aurait dû rejeter
5 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
qu’il y a contre l’évolution littéraire d’une part, l’évolution d’un principe et celle d’un groupe d’hommes (nation) d’autre pa
ns cas individuels ; mais, ne disant pas pourquoi la réalisation d’un principe est si intimement liée à la vie d’un groupe, ni c
upe politique et social (espace) ; au lieu de « moment », je dis : le principe directeur (temps), qui va nous occuper tout à l’h
facteur du temps. Toute ère nouvelle de l’humanité est dominée par un principe nouveau. Qu’il soit politique, ou social, ou reli
soit politique, ou social, ou religieux, ou moral, ou esthétique, ce principe n’est jamais qu’une autre face ou une autre phase
éjà connus ; rien ne se répète absolument dans l’histoire33 ; le même principe , revenant à quelques siècles d’intervalle, signif
s tout se tient ; là est la grosse difficulté pour l’analyse ! Chaque principe étant une partie de la vérité totale, il implique
La forme pratique sous laquelle un certain groupe réalise un certain principe n’est jamais que relative et incomplète, si bien
chronologique des groupes ; mais quand on veut reconstruire celle des principes , on tâtonne dans l’incertitude des hypothèses et
tandis que les groupes vont grandissant peu à peu dans l’espace, les principes s’en vont à une conception toujours plus vaste de
t qu’il y a entre le facteur de l’espace (groupes) et celui du temps ( principes ) est d’une importance capitale ; c’est un rapport
t de réciprocité. J’ai déjà dit et je ne crains pas de répéter que le principe , étant une vision partielle de l’idéal, implique
otalité de cet idéal, en théorie ; mais en pratique, la perception du principe est un fait individuel ; elle est plus ou moins n
ité et des intérêts actuels des groupes de contiguïté. Sans doute, le principe est toujours plus vaste que les groupes actuels,
ant les intérêts plus forts d’autres groupes. En d’autres termes : le principe unit d’un groupe à l’autre des individus apparent
es uns des autres les groupes de contiguïté. Donc : l’universalité du principe provoque l’élargissement progressif des groupes ;
des groupes ; et, réciproquement, la réalité des groupes fait que le principe ne se réalise jamais que très relativement. Il y
ent. Il y a une action combinée. Le groupe est localisé, relatif ; le principe est universel et fragment d’un absolu. Si le prin
é, relatif ; le principe est universel et fragment d’un absolu. Si le principe coïncidait avec les intérêts du groupe, il y aura
, il y aurait arrêt de vie ; le groupe, c’est le passé, l’acquis ; le principe c’est l’idéal, l’avenir. La vie est dans ce confl
t l’idéal, l’avenir. La vie est dans ce conflit éternel. — Dès que le principe est à peu près réalisé, il devient un élément con
é ; de là cet autre fait encore : que les conséquences pratiques d’un principe semblent parfois en contradiction avec la percept
ui sont les « réalisations » (dans le sens indiqué plus haut) de deux principes beaucoup plus vastes. Le christianisme fut à son
variantes, selon les pays. Le système de la féodalité se ramène à un principe de solidarité : protection des plus faibles par u
entre les nécessités des groupes de contiguïté et l’universalité des principes  ; c’est aussi une préparation à ce groupe plus gr
s plus haut, est parfaitement évidente. — La réalisation de ce double principe amène la réaction, et la deuxième ère. La raison
tre ; c’est une renaissance, une nouvelle délivrance ; ici encore, le principe universel et absolu ne peut se réaliser que dans
ue formes imitées et idées non vécues. Réciproquement : partout où le principe d’une liberté grandissante a été étouffé (par exe
é, dans toutes ses acceptions, voilà bien à quoi se ramènent tous les principes directeurs. Mais la liberté n’est pas l’anarchie 
espinasse. Au lieu donc de nous opposer aveuglément, inutilement, aux principes nouveaux, de les exaspérer par notre résistance,
à-dire les retards multiples dans l’évolution de tel groupe ou de tel principe . Ces retards ne sont pas uniquement le fait de la
sme inintelligent. C’est la revanche, brutale hélas, mais fatale, des principes trop longtemps comprimés. Une perception plus net
ynthétique. S’il est vrai que l’humanité ne vit pas au hasard, si les principes ne sont pas une phrase, mais qu’ils ont en eux un
urt aussi les trois étapes que j’ai distinguées dans l’évolution d’un principe . La jeunesse, par l’exubérance de ses forces et l
sprit général de l’époque, tel qu’il est déterminé par l’évolution du principe directeur ; chaque cas est un cas particulier et
n’ont pas la profondeur des crises qui résultent de l’épuisement d’un principe et qui se caractérisent, en littérature, par le g
nelle ondulation des flots, elles ne sont pas la tempête. Tant que le principe subsiste, il a pour lui la force de son développe
nombrables expériences personnelles sont un facteur de l’évolution du principe  ; elles en réalisent pratiquement les conséquence
e d’elles-mêmes, préparent la révolution générale et l’avènement d’un principe nouveau. L’individu est le commencement et la fin
la majorité se soumet, d’une façon ou de l’autre, à la puissance d’un principe pourtant incomplet, forcément unilatéral ; ce pri
puissance d’un principe pourtant incomplet, forcément unilatéral ; ce principe impose l’accord essentiel ; les accents personnel
ttéraire. En participant ainsi, d’une façon quelconque, à l’action du principe , l’individu agit lui-même sur l’évolution ; grâce
ieux est précisément la force qui crée, qui réalise et qui épuise les principes , l’un après l’autre ? et la force aussi qui élarg
ment traditionnelle, dans tel préjugé local docilement obéi, dans tel principe de l’époque aveuglément accepté ; en un mot, part
ut se répète, confondent les procédés d’application avec la portée du principe et les résultats de l’application. 34. Quand les
6 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. »
Chapitre IX. L’avenir de la Physique mathématique. Les principes et l’expérience. — Au milieu de tant de ruines, q
expérience. — Au milieu de tant de ruines, que reste-t-il debout ? Le principe de moindre action est intact jusqu’ici, et Larmor
gue et plus général encore. En présence de cette débâcle générale des principes , quelle attitude va prendre la Physique Mathémati
de se demander si tout cela est bien vrai. Toutes ces dérogations aux principes , on ne les rencontre que dans les infiniment peti
nts problèmes, et à continuer tranquillement notre œuvre comme si les principes étaient encore incontestés. Certes, nous avons be
lles que je viens d’esquisser devant vous et qu’ils n’abandonnent les principes qu’après avoir fait un effort loyal pour les sauv
; on a beau entasser les hypothèses, on ne peut satisfaire à tous les principes à la fois ; on n’a pu réussir jusqu’ici à sauvega
Terre dans l’espace. Ce serait là, sous une autre forme, la ruine du principe de relativité. Nous sommes loin, il est vrai, d’a
ctrons et il nous sera peut-être plus facile de la concilier avec les principes .   Les conventions devant l’expérience. — Suppos
pas ; que faudra-t-il faire ? Faudra-t-il chercher à raccommoder les principes ébréchés, en donnant ce que nous autres Français
e si vous vouliez me chercher querelle, n’avez-vous pas écrit que les principes , quoique d’origine expérimentale, sont maintenant
dire que les conquêtes les plus récentes de l’expérience mettent ces principes en danger. Eh bien, j’avais raison autrefois et j
rique de Curie sur le radium. Est-il possible de la concilier avec le principe de la conservation de l’énergie ? On l’a tenté de
elle peut servir pour rendre compte de n’importe quelle dérogation au principe de Mayer ; elle répond d’avance non seulement à l
t bien ce que j’avais dit, et avec cela on nous montre bien que notre principe est hors des atteintes de l’expérience. Et après,
e l’expérience. Et après, qu’avons-nous gagné à ce coup de pouce ? Le principe est intact, mais à quoi désormais peut-il servir 
s par rien ; et, comme je l’ai écrit dans Science et Hypothèse, si un principe cesse d’être fécond, l’expérience, sans le contre
vous ai montré que, dans la seconde physique mathématique, celle des principes , on retrouve les traces de la première, celle des
ique sous la nouvelle. Nous n’aurions pas à regretter d’avoir cru aux principes , et même, comme les vitesses trop grandes pour le
7 (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463
inévitablement à cette nouvelle, comme à une déclaration de guerre au principe révolutionnaire de Juillet, et que des défis d’op
I La première chose à rechercher pour un grand diplomate, c’est un principe , un principe dirigeant de toute diplomatie théori
ère chose à rechercher pour un grand diplomate, c’est un principe, un principe dirigeant de toute diplomatie théorique ou pratiq
d’un bout du monde à l’autre. Si la diplomatie civilisée n’a point ce principe dirigeant dans ses conseils, ce n’est plus la dip
leur carrière ; mais les pygmées !… qu’en sera-t-il ? Donc il faut un principe fondamental permanent ; nous ajoutons honnête, de
joutons honnête, de diplomatie à tout cabinet national. Où trouver ce principe  ? On en a inventé des centaines jadis et aujourd’
t des masses populaires auxquelles on jetait en pâture ces soi-disant principes diplomatiques afin de donner un air de science à
la perversité, et de profondeur au vide. On a préconisé longtemps le principe dit machiavélique, c’est-à-dire le principe de l’
a préconisé longtemps le principe dit machiavélique, c’est-à-dire le principe de l’utile, sans considération des moyens d’astuc
es à sa suite et qui égorge une nation, est un honnête homme ? Un tel principe n’a duré pour les hommes pensants que le temps de
ent esclaves. N’en parlons pas. XVIII On a inventé plus tard le principe de l’ambition toujours légitime des cabinets, pou
dissement de la puissance, ou dynastique ou nationale, des États ; le principe de l’accroissement illimité et toujours légitime
oissement illimité et toujours légitime des peuples ou des rois, faux principe qui ne se résume que dans ce qu’on a appelé la mo
qui ne se résume que dans ce qu’on a appelé la monarchie universelle, principe qui a été porté à son apogée par les Grecs sous A
ar les Espagnols et les Germains sous Charles-Quint et sous Napoléon, principe qui a été chaque fois démenti par le soulèvement
t l’infini de l’espace ! La Providence a soufflé pour toujours sur ce principe de l’accroissement indéfini des peuples, et il n’
XIX On a inventé et on cherche encore à réchauffer aujourd’hui le principe de la diplomatie par conformité de religions entr
me diplomatique qu’ils ne professent que dans leurs protocoles. Si ce principe de l’unité de civilisation chrétienne par les arm
la terre ne serait qu’une sanguinaire anarchie au nom du ciel. Un tel principe de diplomatie, que des fanatiques hors de sens ch
manité tout entière finirait par être immolée au dernier croyant ! Ce principe d’exclusion du droit public pour cause de non-con
d’État. XX Enfin on vient tout récemment de découvrir un autre principe de diplomatie, à Paris, à Turin, à Londres, pour
ôté de la France, et, qui sait ? peut-être un jour sur la France ! Ce principe , c’est ce qu’on appelle en ce moment le principe
r sur la France ! Ce principe, c’est ce qu’on appelle en ce moment le principe sacré, supérieur et absolu des nationalités. Les
s généreux patriotismes ; c’est un beau cri de guerre, mais est-ce un principe  ? Examinons de sang-froid. XXI Qu’est-ce q
-ce un principe ? Examinons de sang-froid. XXI Qu’est-ce qu’un principe  ? C’est une vérité qui s’applique d’une manière a
s temps, à tous les lieux, à toutes les circonstances. S’il n’est pas principe partout, il n’est principe nulle part ; s’il est
à toutes les circonstances. S’il n’est pas principe partout, il n’est principe nulle part ; s’il est faux ici, il n’est pas vrai
re et en France, il ne peut être absolu nulle part ; ce n’est plus un principe , c’est une convenance, une utilité peut-être, une
ur, mais illusionnés par leurs nobles inspirations même, appellent le principe des nationalités, s’applique-t-il en effet partou
usurpés d’hier, de s’insurger contre la maison de Savoie au nom de ce principe des nationalités, en vertu duquel la maison de Sa
ême. Que vous répondra la maison de Savoie ? Si elle répondait par le principe des nationalités, on lui répliquerait par un sour
ndez à l’Angleterre, qui professe avec un front qui ne rougit plus le principe des nationalités, parce que ce principe va peser
n front qui ne rougit plus le principe des nationalités, parce que ce principe va peser cruellement et prochainement sur la Fran
t sur la France au-delà des Alpes ; demandez-lui si elle reconnaît le principe de la nationalité espagnole à Gibraltar, enclavé
ouvre et ferme à son gré deux mers. Demandez-lui si elle reconnaît le principe des nationalités gréco-italiennes à Corfou et dan
ndance et à l’Italie ses archipels. Demandez-lui si elle reconnaît le principe des nationalités sur ce rocher moitié arabe, moit
stants plus anglais que Portsmouth. Demandez-lui si elle reconnaît le principe des nationalités à Parga, où elle traque des popu
peaux, avec des pasteurs musulmans. Demandez-lui si elle reconnaît le principe de nationalité à Canton, à Shang-haï en Chine, où
cet empoisonnement national. Demandez-lui enfin si elle reconnaît le principe sacré des nationalités dans ces trois cent millio
s, incendiaires en Europe, terroristes en Asie, des encouragements au principe insurrectionnel des nationalités ! Demandez à tou
mandez à tous les États constitués de l’Europe s’ils reconnaissent ce principe des nationalités dans ces innombrables annexions
ers, et demandez à l’Amérique anglo-saxonne du Nord de reconnaître le principe des nationalités latines, espagnoles, portugaises
prétendu droit de nationalité imprescriptible n’est donc pas plus un principe de diplomatie au-delà de la Manche, au-delà du Rh
leterre n’ont pas le privilége de la vérité. Il faut donc chercher un principe absolu de diplomatie ailleurs que dans ce princip
t donc chercher un principe absolu de diplomatie ailleurs que dans ce principe de l’insurrection universelle. Ce principe, il n’
matie ailleurs que dans ce principe de l’insurrection universelle. Ce principe , il n’y en a qu’un, c’est la paix ; la paix, le b
grands pour égaliser les systèmes. La paix et l’équilibre, voilà le principe  ; voilà le mot d’ordre ; voilà l’honnêteté, l’hon
yrand, lumières de l’Assemblée constituante, l’alliance anglaise pour principe  ; c’était le génie de la Révolution. La Révolutio
8 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — III »
sujet et compose, pour se saisir, une infinité de compromis entre un principe d’acte et un principe contemplatif. C’est seuleme
r se saisir, une infinité de compromis entre un principe d’acte et un principe contemplatif. C’est seulement dans ce lieu psycho
bjets. De même que la réalité psychologique est un compromis entre un principe d’acte et un principe de contemplation, on peut r
réalité psychologique est un compromis entre un principe d’acte et un principe de contemplation, on peut remarquer tout d’abord,
e sous le regard de la conscience, à la suite d’un compromis entre un principe de mouvement et un principe d’arrêt. La réalité p
ience, à la suite d’un compromis entre un principe de mouvement et un principe d’arrêt. La réalité phénoménale, a-t-on dit est s
entes à assouvir le désir de connaissance intégrale dont on a fait le principe de la vie phénoménale. Ce flux du mouvement vient
laisse apparaître un objet qu’autant qu’on la suppose appliquée à un principe immobile qui, sous l’action du mouvement, est con
ections opposées de l’avenir et du passé. C’est par l’entremise de ce principe d’arrêt et de concentration que s’érigent, au-des
at de conscience, qui suppose pour se constituer l’intervention de ce principe d’arrêt, persiste, se perfectionne et s’amplifie
arrêt, persiste, se perfectionne et s’amplifie par l’exercice du même principe . La conscience s’empare des phénomènes et les pos
Ainsi l’objet ne se condense sous le regard du sujet qu’autant que le principe d’arrêt qui a pour mission de refréner la violenc
ste dans la production de la réalité objective, on peut considérer le principe de mouvement qui vient d’être décrit comme un pou
t qui vient d’être décrit comme un pouvoir de division à l’infini, le principe d’arrêt qui lui était opposé comme un pouvoir de
9 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
y verra à découvert la méthode qui est l’âme de notre entreprise, nos principes , nos procédés, nos résultats. Sous ces trois chef
cée, ce périlleux rendez-vous de tous les systèmes, où les différents principes sont condamnés ou justifiés par leurs conséquence
utiles de la philosophie que nous professons, mais il n’en est pas le principe . Notre vraie doctrine, notre vrai drapeau est le
us êtes la semence et l’espoir de l’avenir. Nous vous montrons ici le principe de nos maux et leur remède. Si vous aimez la libe
urs le 4 décembre 1817. De la philosophie au XIXe siècle Esprit et principes généraux du cours. — Objet des leçons de cette an
énéraux du cours. — Objet des leçons de cette année : application des principes exposés aux trois problèmes du vrai, du beau et d
la philosophie du xviiie  siècle, de reconnaître son caractère et ses principes , les problèmes qu’elle agitait et les solutions q
-même, on a bien le droit de lui demander quel il est, quels sont ses principes les plus généraux sur toutes les parties essentie
ujet, c’est-à-dire la psychologie, est devenue le point de départ, le principe le plus général, la grande méthode de la philosop
aires ; nul n’a moins pratiqué la méthode psychologique : c’est là le principe et aussi la condamnation de son système. Les Nouv
ac, celle de Reid, celle de Kant. Il est impossible de méconnaître le principe commun qui les anime, l’unité de leur méthode. Qu
appartient de trouver dans une analyse plus profonde de la pensée les principes de l’avenir, et avec tant de débris d’élever enfi
différents systèmes que nous a transmis le xviiie  siècle. Tel est le principe auquel peu à peu nous ont conduit deux années d’é
des sur la philosophie moderne depuis Descartes jusqu’à nos jours. Ce principe , mal dégagé d’abord, nous l’avons appliqué une pr
gardent la critique littéraire et la critique des arts, mais dont les principes généraux ont toujours occupé une place plus ou mo
t nous établirons encore que l’esprit de l’homme est en possession de principes que la sensation précède mais n’explique point, e
ue, après avoir défendu victorieusement contre l’empirisme les grands principes en tout genre, il les frappe de stérilité en prét
ngera point. Vous verrez donc ici, rassemblés en un court espace, nos principes , nos procédés, nos résultats. Nous souhaitons ard
 ! Première partie. Du vrai Première leçon. De l’existence de principes universels et nécessaires Deux grands besoins,
deux besoins est le problème de la philosophie de notre temps. — Des principes universels et nécessaires. — Exemples de tels pri
temps. — Des principes universels et nécessaires. — Exemples de tels principes en différents genres. — Distinction des principes
— Exemples de tels principes en différents genres. — Distinction des principes universels et nécessaires et des principes généra
genres. — Distinction des principes universels et nécessaires et des principes généraux. — Que l’expérience est incapable d’expl
énéraux. — Que l’expérience est incapable d’expliquer toute seule les principes universels et nécessaires, et aussi de s’en passe
 De la raison comme étant celle de nos facultés qui nous découvre ces principes . — Que l’étude des principes universels et nécess
le de nos facultés qui nous découvre ces principes. — Que l’étude des principes universels et nécessaires nous introduit dans les
se font sentir à l’homme. Le premier, le plus impérieux, est celui de principes fixes, immuables, qui ne dépendent ni des temps n
un autre, non moins légitime, c’est, le besoin de ne pas être dupe de principes chimériques, d’abstractions vides, de combinaison
de savants et d’ignorants, des idées, des notions, des croyances, des principes que le sceptique le plus déterminé peut bien nier
s leçons9. Il ne nous a pas été difficile de faire voir qu’il y a des principes universels et nécessaires à la tête de toutes les
ématiques sans les axiomes et sans les définitions, c’est-à-dire sans principes absolus. Que deviendrait la logique, ces mathémat
ces mathématiques de la pensée, si vous lui ôtez un certain nombre de principes , un peu barbares peut-être dans leur forme scolas
omène qui commence à paraître n’a pas et sa cause et sa loi ? Sans le principe des causes finales, la physiologie pourrait-elle
se rendre compte d’un seul organe, déterminer une seule fonction ? Le principe sur lequel repose toute morale, le principe qui o
r une seule fonction ? Le principe sur lequel repose toute morale, le principe qui oblige l’homme de bien et fonde la vertu, n’e
ar qui, pourquoi ? Cela veut dire que votre esprit est dirigé par les principes universels et nécessaires du temps, de l’espace,
mais il ne s’ensuit point qu’il n’y ait pas d’exception possible à ce principe  : d’ailleurs il y en a eu ; ce n’est donc pas un
ssible à ce principe : d’ailleurs il y en a eu ; ce n’est donc pas un principe absolument universel, et encore bien moins un pri
st donc pas un principe absolument universel, et encore bien moins un principe nécessaire. En pouvez-vous dire autant du princip
core bien moins un principe nécessaire. En pouvez-vous dire autant du principe de la cause ? Pouvez-vous concevoir, quelque part
ause, physique ou morale ? Et quand il serait possible de ramener les principes universels et nécessaires à des principes générau
ait possible de ramener les principes universels et nécessaires à des principes généraux, pour employer et appliquer ces principe
nécessaires à des principes généraux, pour employer et appliquer ces principes même ainsi rabaissés et y appuyer un raisonnement
ement quelconque, il faudrait admettre ce qu’on appelle en logique le principe de contradiction, à savoir qu’une chose ne peut p
e maintenir entière chacune des parties du raisonnement, ainsi que le principe de la raison suffisante, qui seul établit leur li
eul établit leur lien et la légitimité de la conclusion. Or, ces deux principes , sans lesquels il n’y a pas de raisonnement, sont
cipes, sans lesquels il n’y a pas de raisonnement, sont eux-mêmes des principes universels et nécessaires ; en sorte que le cercl
erçât, et l’esprit n’est tel qu’à la condition qu’il pense, plusieurs principes nécessaires ; on ne saurait au moins le concevoir
incipes nécessaires ; on ne saurait au moins le concevoir dépourvu du principe de contradiction et du principe de la raison suff
ait au moins le concevoir dépourvu du principe de contradiction et du principe de la raison suffisante. Combien de fois n’avons-
’école empirique pour ébranler l’existence ou affaiblir la portée des principes universels et nécessaires ! Écoutez cette école :
iversels et nécessaires ! Écoutez cette école : elle vous dira que le principe de la cause, donné par nous comme universel et né
xplication n’est autre chose que la destruction, non pas seulement du principe des causes, mais de la notion même de cause. Les
iquer de simples notions, ils peuvent bien moins encore expliquer les principes où ces notions se rencontrent, et qui sont univer
re. Allons plus loin. Non seulement l’empirisme ne peut expliquer les principes universels et nécessaires ; mais nous prétendons
ncipes universels et nécessaires ; mais nous prétendons que, sans ces principes , l’empirisme ne peut pas même rendre compte de la
as même rendre compte de la connaissance du monde sensible11. Ôtez le principe des causes, l’esprit humain est condamné à ne jam
t leur cause ni si elles en ont une. Mais rendez à l’esprit humain le principe des causes, admettez que toute sensation, ainsi q
nous-mêmes, et voilà la première notion du monde extérieur. C’est le principe universel et nécessaire des causes qui seul la do
l et nécessaire des causes qui seul la donne et la justifie. D’autres principes du même ordre l’accroissent et la développent. Dè
n lieu, c’est-à-dire rejeter une vérité de physique, qui est aussi un principe de métaphysique en même temps qu’un axiome du sen
donner l’idée première de corps. Il faut donc ici l’intervention d’un principe supérieur. Comme nous croyons que tout corps est
érieur. L’empirisme est donc convaincu et de ne pouvoir se passer des principes universels et nécessaires, et de ne pouvoir les e
y a dans l’esprit humain, pour quiconque l’interroge sincèrement, des principes réellement empreints du caractère de l’universali
ité et de la nécessité. Après avoir établi et défendu l’existence des principes universels et nécessaires, nous pourrions recherc
t nécessaires, nous pourrions rechercher et poursuivre cette sorte de principes dans toutes les parties des connaissances humaine
ière12, devant vous, tenté une classification, une réduction même des principes universels et nécessaires, et de toutes les notio
placer la classification que le philosophe de Kœnigsberg a donnée des principes universels et nécessaires, nous préférons, nous t
utrement utile de vous faire pénétrer davantage dans la nature de ces principes , en vous faisant voir quelle est celle de nos fac
e, et à laquelle ils se rapportent et correspondent. Le propre de ces principes , c’est qu’à la réflexion chacun de nous reconnaît
e puis. Je n’en suis donc pas l’auteur. Il est aussi démontré que les principes dont nous avons parlé ne peuvent dériver de la se
écessaires qui supposent dans la raison, attachés à son exercice, des principes entièrement distincts des impressions des sens et
les trois également certaines. La conscience vérifie l’existence des principes nécessaires qui dirigent la raison tout aussi bie
en est de même de la liberté ; il en est de même de la raison et des principes qui la gouvernent. Nous pouvons donc affirmer que
pes qui la gouvernent. Nous pouvons donc affirmer que l’existence des principes universels et nécessaires repose sur le témoignag
de ne pas l’admettre. Les vérités qu’atteint la raison, à l’aide des principes universels et nécessaires dont elle est pourvue,
ait point, elle les découvre. La raison n’est pas juge de ses propres principes et n’en peut pas rendre compte, car elle ne juge
lois à elle-même. Encore bien moins la conscience ne fait-elle ni ces principes , ni les vérités qu’ils nous révèlent ; car la con
rpasse. Ainsi la philosophie que nous enseignons ne repose ni sur des principes hypothétiques ni sur des principes empiriques. C’
us enseignons ne repose ni sur des principes hypothétiques ni sur des principes empiriques. C’est l’observation elle-même, mais a
uée à la partie supérieure de nos connaissances, qui nous fournit les principes que nous cherchions, un point de départ à la fois
l’abandonnons pas. Demeurons-y inébranlablement attachés. L’étude des principes universels et nécessaires, considérés sous leurs
lière de l’esprit humain et de ses lois, il est évident que celle des principes universels et nécessaires qui président à l’exerc
on plus considérable emploi d’apprécier la valeur et la légitimité de principes qui sont les fondements de nos plus importantes c
nos plus importantes connaissances. Enfin la méditation de ces mêmes principes nous conduit à la théodicée et nous ouvre le sanc
dernière explication de la nôtre. Deuxième leçon. De l’origine des principes universels et nécessaires Résumé de la leçon p
Résumé de la leçon précédente. Question nouvelle : de l’origine des principes universels et nécessaires. — Danger de cette ques
rie de la spontanéité et de la réflexion. — De la forme primitive des principes  ; de l’abstraction qui les en dégage et leur donn
xamen et réfutation de la théorie qui tente d’expliquer l’origine des principes par une induction fondée sur des notions particul
expérimentale et de la vraie analyse psychologique rétablissement de principes qui, en même temps qu’ils nous sont donnés par la
t des régions inaccessibles à l’empirisme. Nous avons reconnu de tels principes à la tête de presque toutes les sciences ; puis,
l’intelligence humaine, telle qu’elle est aujourd’hui développée, les principes universels et nécessaires s’offrent à nous sous d
ires s’offrent à nous sous des formes en quelque sorte consacrées, Le principe des causes, par exemple, s’énonce ainsi : Tout ce
out ce qui commence à paraître a nécessairement une cause. Les autres principes ont cette même forme axiomatique. Mais l’ont-ils
res primitifs ? En un mot, est-il possible de retrouver l’origine des principes universels et nécessaires, et la route qu’ils ont
cile à sentir ; car si on le peut résoudre, quel jour répandu sur ces principes  ! D’un antre côté, quelles difficultés ! comment
u passé dans le présent, et que, pour s’être trompé sur l’origine des principes , on ne soit conduit à méconnaître leurs caractère
s les ténèbres du passé. Ils traitent abondamment l’un et l’autre des principes universels et nécessaires dans la forme qu’ils on
nnée dernière a passé sur cette question. Nous avons pris un à un les principes universels et nécessaires soumis à notre examen,
es ; ce n’est qu’après avoir ainsi opéré sur un assez grand nombre de principes que nous sommes lentement arrivés à une conclusio
peut être primitif et suppose un état antérieur, il s’ensuit que les principes qui sont le sujet de notre étude n’ont pas pu pos
éléments divers et semblables. Pour arriver à la forme abstraite des principes universels et nécessaires, nous n’avons pas besoi
nous n’avons pas besoin de tout ce travail. Reprenons pour exemple le principe de la cause. Si vous supposez six cas particulier
Si vous supposez six cas particuliers desquels vous ayez abstrait ce principe , il ne sera chargé de plus ni de moins d’idées qu
est pas indispensable d’avoir vu plusieurs événements se succéder. Le principe qui me fait porter ce jugement est déjà tout enti
t tout aussi bien dans le premier que dans le second. En effet, si le principe des causes n’est pas universel dans le premier fa
suffit pour qu’on les en tire18. Nous avons constaté l’existence des principes universels et nécessaires ; nous avons marqué leu
lution que nous venons de vous présenter du problème de l’origine des principes contre une théorie partie d’un métaphysicien émin
l’adversaire déclaré de la philosophie de la sensation : il admet les principes universels et nécessaires ; mais l’origine qu’il
nous, en péril, et ramènerait par un détour à l’école empirique. Les principes universels et nécessaires, si on les exprime en p
ns, comprennent dans leur sein plusieurs termes. Par exemple, dans le principe , tout phénomène suppose une cause, et dans cet au
t les idées de cause et de substance qui semblent le fond de ces deux principes . M. de Biran prétend que les deux idées sont anté
pes. M. de Biran prétend que les deux idées sont antérieures aux deux principes qui les contiennent, que nous puisons d’abord ces
ù il y a des phénomènes et des qualités, et qu’ainsi s’expliquent les principes de la cause et de la substance. J’en demande bien
pas du tout d’avoir l’origine de l’idée de cause pour avoir celle du principe des causes ; car l’idée et le principe sont des c
e de cause pour avoir celle du principe des causes ; car l’idée et le principe sont des choses essentiellement différentes. Vous
hénomène qui commence à paraître, est précisément ce qu’on appelle le principe des causes. Au contraire, cette induction n’est-e
est-elle ni universelle ni nécessaire ? elle ne peut pas remplacer le principe de la cause, et l’explication détruit la chose à
que l’idée de la cause personnelle et libre précède tout exercice du principe des causes, mais sans l’expliquer. La théorie qu
ie que nous combattons est bien autrement impuissante devant d’autres principes qui, loin d’entrer en exercice après les idées do
s-nous acquis l’idée du temps et celle de l’espace, sinon à l’aide du principe que les corps et les événements que nous voyons s
ns sont dans un temps et dans un espace ? Nous l’avons vu21 : sans ce principe , et réduits aux données des sens et de la conscie
aient pour nous. D’où avons-nous tiré l’idée de l’infini, sinon de ce principe que le fini suppose l’infini, que toutes les chos
les-mêmes et supposent quelque chose d’infini et de parfait ? Ôtez le principe , c’en est fait de l’idée d’infini. Évidemment cet
de l’idée d’infini. Évidemment cette idée dérive de l’application du principe , et ce n’est pas le principe qui dérive de l’idée
nt cette idée dérive de l’application du principe, et ce n’est pas le principe qui dérive de l’idée. Insistons un peu plus sur l
st pas le principe qui dérive de l’idée. Insistons un peu plus sur le principe des substances. La question est de savoir si l’id
avoir si l’idée de sujet, de substance, précède ou suit l’exercice du principe . À quel titre l’idée de substance pourrait-elle ê
. À quel titre l’idée de substance pourrait-elle être antérieure à ce principe  : Toute qualité suppose une substance ? À ce titr
e cause ; dans ce cas, il n’y aurait besoin de l’intervention d’aucun principe  ; mais il n’en est pas, il n’en peut pas être de
a-t-il pas fallu, pour atteindre cette essence invisible, partir d’un principe qui ait la vertu de rattacher le visible à l’invi
attacher le visible à l’invisible, le phénomène à l’être, à savoir le principe des substances22 ? L’idée de substance est nécess
L’idée de substance est nécessairement postérieure à l’application du principe , et par conséquent elle n’en peut expliquer la fo
-nous bien : nous ne voulons pas dire que nous ayons dans l’esprit le principe des substances avant d’apercevoir un phénomène, t
substances avant d’apercevoir un phénomène, tout prêts à appliquer le principe au phénomène, dès que celui-ci se présentera ; no
l’une, que l’expérience, extérieure ou intérieure, peut engendrer les principes  ; l’autre, que les principes précèdent l’expérien
rieure ou intérieure, peut engendrer les principes ; l’autre, que les principes précèdent l’expérience23. En résumé, la prétentio
es précèdent l’expérience23. En résumé, la prétention d’expliquer les principes par les idées qu’ils contiennent est une prétenti
on chimérique. En supposant que toutes les idées qui entrent dans les principes leur fussent antérieures, il faudrait montrer com
ent antérieures, il faudrait montrer comment de ces idées on tire des principes  ; c’est la première et radicale difficulté. De pl
é. De plus, il est faux que dans tous les cas les idées précèdent les principes , et ce sont souvent les principes qui précèdent l
ous les cas les idées précèdent les principes, et ce sont souvent les principes qui précèdent les idées ; seconde difficulté, éga
urmontable. Mais que les idées soient antérieures ou postérieures aux principes , les principes en sont toujours indépendants ; il
s que les idées soient antérieures ou postérieures aux principes, les principes en sont toujours indépendants ; ils les surpassen
toujours indépendants ; ils les surpassent de toute la supériorité de principes universels et nécessaires sur de simples idées24.
loi, nous l’avons suivie avec religion. En recherchant l’origine des principes universels et nécessaires, nous nous sommes surto
s détruire la chose à expliquer par une explication systématique. Les principes universels et nécessaires sont sortis entiers de
naît point de degrés : nous n’avons pas commencé par croire un peu au principe des causes, des substances, du temps, de l’espace
nous n’y avons pas cru ensuite un peu plus, et enfin tout à fait. Ces principes ont été, dès le premier jour, ce qu’ils seront en
onscience claire. Leibnitz lui-même n’a pas plus de confiance dans le principe des causes, et même dans son principe favori de l
a pas plus de confiance dans le principe des causes, et même dans son principe favori de la raison suffisante, que le plus ignor
fisante, que le plus ignorant des hommes ; mais celui-ci applique ces principes sans réfléchir sur leur pouvoir, qui le gouverne
ifférence qui sépare le pâtre du philosophe, par rapport à ces grands principes en tout genre qui, d’une manière ou d’une autre,
versel, de nécessaire, d’infini. Troisième leçon. De la valeur des principes universels et nécessaires Examen et réfutation
pontanéité et de la réflexion. Après avoir reconnu l’existence des principes universels et nécessaires, leurs caractères actue
contre Locke et son école la nécessité et l’universalité de certains principes . Nous voici maintenant devant Kant qui reconnaît
ncipes. Nous voici maintenant devant Kant qui reconnaît avec nous ces principes , mais qui en renferme la puissance dans les limit
l’Europe. Comprenons bien la portée de cette nouvelle discussion. Les principes qui gouvernent nos jugements, qui président à la
stance réelle de toutes les qualités que la conscience atteste. Si le principe des causes n’est qu’une loi de notre esprit, le m
s causes n’est qu’une loi de notre esprit, le monde extérieur, que ce principe nous découvre, perd sa réalité ; il n’est plus qu
ne sait où, puisqu’il n’y a réellement ni temps ni espace. Dès que le principe de la raison suffisante ne sert qu’à mettre en mo
ins de notre esprit et nullement à la nature des choses. Enfin, si le principe des causes, des substances, des causes finales, d
ne sont que nos propres manières de concevoir, le Dieu, que tous ces principes nous révèlent, ne sera plus que la dernière des c
la Critique. Kant a établi, comme Reid et comme nous, l’existence des principes universels et nécessaires ; mais, disciple involo
l se porte l’adversaire, il lui fait cette concession immense que ces principes ne s’appliquent qu’aux impressions de la sensibil
emps il pensa avoir assez vengé l’esprit humain en lui restituant les principes universels et nécessaires qui le dirigent. Mais,
, en effet, qu’il y ait ou qu’il n’y ait pas dans l’esprit humain des principes universels et nécessaires, si ces principes ne no
dans l’esprit humain des principes universels et nécessaires, si ces principes ne nous servent qu’à classer nos sensations, et à
tème de Kant l’anéantit. En fait, quand nous parlons de la vérité des principes universels et nécessaires, nous ne croyons pas qu
t renverser la proposition de Kant, et au lieu de dire avec lui : ces principes sont les lois nécessaires de notre esprit, donc i
olue en dehors de notre esprit ; nous devrions dire bien plutôt : ces principes ont une valeur absolue en eux-mêmes, voilà pourqu
t une arme, n’est pas la condition indispensable de l’application des principes . Nous l’avons établi27 : la nécessité de croire s
édale du problème de la subjectivité et de l’objectivité des premiers principes , on est bien tenté de pardonner à Reid d’avoir dé
aigné ce problème, de s’être borné à répéter que l’absolue vérité des principes universels et nécessaires repose sur la véracité
1º L’argument de Kant qui se fonde sur le caractère de nécessité des principes pour infirmer leur autorité objective, ne tombe q
é objective, ne tombe que sur la forme imposée par la réflexion à ces principes , et n’atteint point leur application spontanée, o
la cause, du signe à la chose signifiée. 3º D’ailleurs, la valeur des principes est au-dessus de toute démonstration. L’analyse p
on que celle-là, c’est demander à la raison l’impossible, puisque les principes absolus, étant indispensables pour toute démonstr
pourraient se démontrer que par eux-mêmes32. Quatrième leçon. Dieu principe des principes Objet de la leçon : Quel est le
démontrer que par eux-mêmes32. Quatrième leçon. Dieu principe des principes Objet de la leçon : Quel est le dernier fondem
u et l’homme. — Distinctions essentielles. Nous avons justifié les principes qui dirigent notre intelligence, nous nous sommes
re limite du savoir auquel il peut atteindre. Il est certain que les principes qui, dans tous les ordres de connaissances, nous
nie ; c’est là pour lui un assez beau privilège ; mais il n’est ni le principe qui la soutient ni celui qui lui donne l’être. L’
phénomènes où elles se rencontrent, pour les considérer à part ? Les principes mathématiques ne sont rien de plus. Par exemple,
la partie, se trouve dans un tout et dans une partie quelconques. Le principe de contradiction, considéré à juste titre en logi
lité que celle des objets où ils s’appliquent ? Il en est de même des principes dont les universaux sont les éléments constitutif
articulière produisant un événement particulier que nous est donné le principe universel des causes ; mais ce principe est bien
iculier que nous est donné le principe universel des causes ; mais ce principe est bien plus étendu que le fait, car il s’appliq
nt à ce fait-là, mais à mille autres. Le fait particulier contient le principe  : mais il ne le contient pas tout entier, et il s
ncipe : mais il ne le contient pas tout entier, et il se fonde sur le principe , bien loin de le fonder. On en peut dire autant d
e principe, bien loin de le fonder. On en peut dire autant des autres principes . Peut-être répliquera-t-on que si un principe es
ire autant des autres principes. Peut-être répliquera-t-on que si un principe est certainement plus étendu que tel fait ou tel
alité, n’est encore qu’une chose finie et contingente, tandis que les principes qu’il s’agit d’expliquer ont une portée nécessair
e la perfection, car tous les êtres de la nature sont imparfaits. Les principes absolus dominent donc tous les faits et tous les
ambigu et équivoque. Et comment ? En leur appliquant à elles-mêmes un principe qui maintenant doit vous être familier. Oui, la v
ilosophie : elle remonte jusqu’à Platon. Platon35, en recherchant les principes de la connaissance, vit bien, avec Socrate son ma
eux-mêmes. Non, Platon considère les idées comme étant à la fois les principes des choses sensibles dont elles sont les lois, le
fois les principes des choses sensibles dont elles sont les lois, les principes aussi de la connaissance humaine qui leur doit sa
ent, dans les Méditations, dans les Réponses aux objections, dans les Principes , sous les formes les plus diverses ; il l’accommo
qui sont à la fois dans Platon les conceptions de notre esprit et les principes des choses ne sont pour Descartes, comme pour tou
 ; la seconde différence, c’est que Platon va des idées à Dieu par le principe des substances, si l’on veut bien me passer ce la
ue de la philosophie moderne ; tandis que Descartes emploie plutôt le principe des causes, et conclut, bien entendu sans syllogi
qui le corrige malgré lui. En toutes choses nous trouvons comme deux principes au-dedans de nous. L’un donne, l’autre reçoit ; l
et immuables comme Dieu ; elles subsistent très réellement, selon un principe que nous avons déjà posé : rien n’existe tant que
parfaitement compte de ce procédé et le marque avec force : c’est le principe que nous avons nous-même invoqué, celui qui concl
n savons assez pour connaître que ces proportions se rapportent à des principes d’éternelle vérité. Tout ce qui se démontre en ma
venir à quelque chose qui nous touche de plus près, j’entends par ces principes de vérité éternelle, que, quand aucun homme et mo
s faisons bien ou mal, c’est-à-dire si nous agissons ou non selon ces principes constitutifs de notre être. Là donc nous voyons,
auses, mais elle ne les découvre, elle n’en voit les liaisons, ni les principes qui les font mouvoir, que dans une lumière supéri
ils ne sont pas moins la source des idées que Dieu est en lui-même le principe des êtres. » Ibid., livre IV, chap. xi. « Mais o
que ces vérités nécessaires contiennent la raison déterminante et le principe régulatif des existences mêmes, et en un mot les
, surtout la philosophie qui ne peut faire un pas sans rencontrer des principes universels et nécessaires, sont autant de degrés
prenne la place de la vérité qui est son objet et de Dieu qui est son principe . C’est la vérité qui nous est absolument imperson
iverselles et nécessaires qui nous environnent de toutes parts à leur principe éternel et nécessaire. Telle est la portée nature
iverselle et nécessaire, et conséquemment l’être infini qui en est le principe . Ces grands objets une fois connus excitent dans
ous l’avons reconnu66 : la raison, à moins de détruire en elle un des principes qui la gouvernent, ne peut s’en tenir à la vérité
à leur substance. Et en cela elle obéit à un besoin impérieux et à un principe assuré de la raison. Le mysticisme brise en quel
que l’on atteint les genres, les Idées, et, par elles, leur souverain principe . Mais ce principe n’est pas le dernier des genres
es genres, les Idées, et, par elles, leur souverain principe. Mais ce principe n’est pas le dernier des genres, ni la dernière d
pas le dernier des genres, ni la dernière des abstractions ; c’est un principe réel et substantiel69. Le dieu de Platon ne s’app
serons pas au terme de la dialectique. Son objet dernier sera donc un principe sans aucune détermination. Elle n’épargnera pas e
arler, qui ne peut même se nommer, l’innommable, comme dit Plotin. Ce principe , qui n’est pas, à plus forte raison ne peut pas p
e dégradation de l’unité. Considéré dans la pensée et dans l’être, le principe suprême est inférieur à lui-même ; ce n’est que d
à deux choses en apparence incompatibles, mais qui tiennent à un même principe , à la prétention d’apercevoir directement ce qui
’élevant aux idées universelles et nécessaires, les rapportant à leur principe , à un être infini et en même temps réel et substa
a raison nous avait révélées nous ont elles-mêmes révélé leur éternel principe , Dieu. Enfin, ce spiritualisme raisonnable qui es
e distinction du spiritualisme et du mysticisme, tels sont les grands principes que vous avez pu recueillir de la première partie
foule d’aperçus ingénieux et souvent contradictoires ; il n’a pas de principes  ; il s’abandonne à l’impression du moment ; il ne
énus de Médicis. L’absurdité des conséquences démontre l’absurdité du principe . Mais il n’y a qu’un moyen d’échapper à ces consé
n’y a qu’un moyen d’échapper à ces conséquences, c’est de répudier le principe , et de reconnaître que le jugement du beau est un
ison que de bons juges l’ont souvent pris pour elle et en ont fait le principe de l’idée du beau comme de celle du bien. C’est d
ble de se suffire à lui-même. Cependant, si le sentiment n’est pas un principe , c’est un fait vrai et important, et après l’avoi
euse de la faculté de connaître, et vous déroule une longue chaîne de principes et de conséquences, lisez le Traité des sensation
beauté idéale : qu’elle est surtout la beauté morale. — Dieu, premier principe du beau. — Théorie de Platon. Nous avons fait
es et ses différentes espèces ? Quel est enfin son premier et dernier principe  ? Toutes ces questions veulent être traitées, et
’utile à la place de l’agréable, c’est-à-dire change la forme du même principe . Le beau n’est plus l’objet qui nous procure dans
dres détails ! Même en mathématiques, ce qui est beau ce n’est pas un principe abstrait, c’est ce principe traînant avec soi tou
matiques, ce qui est beau ce n’est pas un principe abstrait, c’est ce principe traînant avec soi toute une longue chaîne de cons
issent les corps, celles qui gouvernent les intelligences, les grands principes qui contiennent et engendrent de longues déductio
i est la beauté spirituelle et morale, et c’est là qu’est le fond, le principe , l’unité du beau103. Toutes les beautés que nous
ler, le vrai et absolu idéal n’est autre que Dieu même. Dieu étant le principe de toutes choses doit être à ce titre celui de la
s naturelles qui l’expriment plus ou moins imparfaitement ; il est le principe de la beauté, et comme auteur du monde physique e
beauté intellectuelle, cette splendeur du vrai, quel en peut être le principe , sinon le principe de toute vérité ? La beauté mo
lle, cette splendeur du vrai, quel en peut être le principe, sinon le principe de toute vérité ? La beauté morale comprend, nous
Dieu excellent, plein d’amour pour ses créatures ! Ainsi, Dieu est le principe des trois ordres de beauté que nous avons disting
inité du beau et du bien, et par le rapport de la beauté idéale à son principe qui est Dieu. — Vraie mission de l’art. L’homm
es chefs-d’œuvre sont à ce prix. Il importe, à mon sens, de suivre ce principe dans l’enseignement des arts. On demande si les é
sophe qui recherche les effets et les causes sait quel est le dernier principe du beau, et ses effets certains, bien qu’éloignés
leurs moyens et leurs procédés. — Classification des arts : son vrai principe est l’expression. — Comparaison des arts entre eu
nit pas seulement les règles générales des arts, elle donne encore le principe qui permet de les classer. En effet, toute classi
qui permet de les classer. En effet, toute classification suppose un principe qui serve de mesure commune. On a cherché un tel
suppose un principe qui serve de mesure commune. On a cherché un tel principe dans le plaisir, et le premier des arts a paru ce
on d’un sentiment ou d’une idée. Une critique qui s’appuierait sur le principe de l’expression dérangerait un peu, il faut l’avo
s nous proposons seulement de confirmer ou d’éclaircir au moins notre principe par un exemple, et par un exemple qui est sous no
ur l’Apollon du Belvédère ; nous ne lui demanderons pas davantage les principes qui constituent la nature morale de l’homme, parc
i est la société tout entière. Ce n’est pas la société qui a fait ces principes à son usage ; ils lui sont bien antérieurs, ils s
a plus sûre puissance des institutions réside dans le respect que ces principes portent avec eux ce qu’ils répandent sur tout ce
l’emploi de la force nécessaire à son exécution. Ôtez un seul de ces principes , toute la justice humaine s’écroule, et n’est plu
ment, les croyances de l’humanité ; ou bien, préoccupée de tel ou tel principe , l’imposer aux données naturelles du sens commun,
es naturelles du sens commun, admettre celles qui sont conformes à ce principe , plier les autres artificiellement à celles-là, o
et du mal. 3º Ni l’obligation et le devoir. 4º Ni le droit. 5º Ni le principe du mérite et du démérite. — Conséquences de la mo
a sensation agréable ou pénible, arrive nécessairement en morale à un principe unique, l’intérêt. Voici l’ensemble du système. L
insi nous ne contestons pas à la morale de l’intérêt la vérité de son principe  : nous sommes convaincus que ce principe est très
e l’intérêt la vérité de son principe : nous sommes convaincus que ce principe est très réel, et qu’il a sa raison d’être. La se
sa raison d’être. La seule question que nous posons est celle-ci : le principe de l’intérêt est vrai en lui-même, mais n’y a-t-i
de l’intérêt est vrai en lui-même, mais n’y a-t-il pas aussi d’autres principes tout aussi vrais, tout aussi légitimes ? L’homme
l’humanité et dans les profonds desseins de la divine Providence, les principes les plus différents ne s’excluent point. La philo
alable la morale de la sensation. Nous allons examiner en lui-même le principe qu’elle pose, et faire voir qu’on ne peut tirer d
ême le principe qu’elle pose, et faire voir qu’on ne peut tirer de ce principe ni l’idée du bien et du mal, ni aucune des idées
ose que l’utile. En substituant l’utile à l’agréable, sans changer de principe , on s’est ménagé un refuge commode contre beaucou
est clair que je dois ou abandonner mon ami malheureux ou renoncer au principe de l’intérêt, de l’intérêt bien entendu. Mais on
parlez pas de l’opinion publique. Si l’intérêt personnel est le seul principe raisonnable, la raison publique doit être avec mo
Si elle était contre moi, ce serait une objection contre la vérité du principe . Car comment un principe vrai, raisonnablement ap
ce serait une objection contre la vérité du principe. Car comment un principe vrai, raisonnablement appliqué, révolterait-il la
remords. Quel remords puis-je éprouver d’avoir suivi la vérité, si le principe de l’intérêt est en effet la vérité morale ? Au c
se a toujours été : Fais ce que dois, advienne que pourra186. Mais ce principe est précisément le contre-pied du principe de l’i
nne que pourra186. Mais ce principe est précisément le contre-pied du principe de l’intérêt. Il faut choisir entre eux. Si l’int
principe de l’intérêt. Il faut choisir entre eux. Si l’intérêt est le principe unique avoué par la raison, le désintéressement e
elui où l’homme ne pense qu’à soi, et ne connaît d’autre loi, d’autre principe d’action que son intérêt. 3º S’il n’y a pas de li
omme elle n’aspire point à la domination, de même et en vertu du même principe elle n’aspire point davantage à une égalité chimé
rsonne et non une chose. Le respect égal de la liberté commune est le principe à la fois du devoir et du droit ; c’est la vertu
de l’Assemblée constituante. La philosophie de la sensation part d’un principe qui la condamne à des conséquences aussi désastre
e qui la condamne à des conséquences aussi désastreuses que celles du principe de la liberté sont bienfaisantes. En confondant l
n’est pas moins incompatible avec l’espérance d’un autre monde où le principe de la justice sera mieux réalisé que dans celui-c
toute preuve de l’existence de Dieu suppose dans l’esprit humain des principes dont la sensation ne rend pas compte : par exempl
des principes dont la sensation ne rend pas compte : par exemple, le principe universel et nécessaire des causes, sans lequel j
et n’aime que lui. Et réciproquement, ne le considérant pas comme le principe suprême de la charité et de la justice, nous ne p
père de l’humanité comme des titres à sa justice miséricordieuse ? Le principe qui persuade le mieux au genre humain l’immortali
ersuade le mieux au genre humain l’immortalité de l’âme est encore le principe nécessaire du mérite et du démérite, qui ne trouv
ard191. Or, nous venons de le voir, la morale de l’intérêt détruit le principe du mérite et du démérite et dans ce monde et part
en dépit des instincts et des pressentiments de son cœur et même des principes de sa raison. Les disciples d’Helvétius se feront
n cercle nécessaire. On ne peut rompre ce cercle fatal qu’à l’aide de principes que toutes les métamorphoses de la sensation n’en
subsistent pas moins à l’honneur et pour le salut de l’humanité. Ces principes sont ceux que le temps a tirés peu à peu du chris
d’esclaves, et je la renvoie au temps où elle a régné. Maintenant, le principe de l’intérêt détruit, je me propose d’examiner au
rincipe de l’intérêt détruit, je me propose d’examiner aussi d’autres principes , moins faux sans doute mais défectueux encore, ex
étendu asseoir la morale. Je combattrai successivement ces différents principes pris en eux-mêmes, et je les rassemblerai ensuite
mun et la conscience humaine tout entière. Treizième leçon. Autres principes défectueux De la morale du sentiment. — De la
défectueux De la morale du sentiment. — De la morale fondée sur le principe de l’intérêt du plus grand nombre. — De la morale
ix de cette action ? Ce plaisir ne vient pas des sens : il n’a ni son principe ni sa mesure dans une impression faite sur nos or
t me fait souffrir. Ce sentiment est la pitié, la compassion, dont le principe général est la sympathie. La tristesse d’un de me
siasme quand il a pour objet un acte sublime et un héros. C’est là le principe des hommages, des honneurs que l’humanité rend au
 : seulement elle ne se suffit point à elle-même ; elle a besoin d’un principe qui l’autorise. J’agis bien, et j’en éprouve de l
sans de la morale de l’utilité et du bonheur ont tenté de sauver leur principe en le généralisant. Selon eux, le bien ne peut êt
onheur général qu’il faut entendre. Constatons d’abord que le nouveau principe est entièrement opposé à celui de l’intérêt perso
uls de l’intérêt personnel ne peuvent aller jusque-là. Et pourtant ce principe est loin de renfermer la vraie morale et toute la
principe est loin de renfermer la vraie morale et toute la morale. Le principe de l’intérêt général porte au désintéressement, e
ra pas telle ou telle action : et s’il la commande, eu vertu de votre principe , il faudra la faire, quelle qu’elle soit, et la f
e demander le sacrifice de mon bonheur, il faut en appeler à un autre principe que le bonheur même. Considérez à quelle perplexi
le bonheur même. Considérez à quelle perplexité me condamne ce fameux principe du plus grand intérêt du plus grand nombre. Déjà
, il n’y aura que des téméraires et des insensés qui oseront agir. Le principe de l’intérêt général enfantera, j’en conviens, de
, mais il enfantera aussi de grands crimes. N’est-ce pas au nom de ce principe que les fanatiques de toute sorte, fanatiques de
encore un mot d’un système qui, sous de sublimes apparences, cache un principe vicieux202. Il y a des personnes qui croient rele
xplications on en vient à se convaincre que Dieu est en définitive le principe suprême de la morale, en sorte qu’on peut très bi
respecter sa parole, d’aimer la vérité, de modérer ses passions. Les principes de la morale sont des axiomes immuables comme ceu
ecevoir de la volonté de Dieu son autorité ; et c’est une pétition de principe . Autre pétition de principe plus évidente encore.
u son autorité ; et c’est une pétition de principe. Autre pétition de principe plus évidente encore. D’abord vous êtes forcés, p
ie, pour conclure que la seule volonté de Dieu n’est pas pour nous le principe de l’idée du bien ? Voici maintenant le couronnem
tient à tous leur caractère et leur rang. Quatorzième leçon. Vrais principes de la morale. Description des faits divers qui
erté, et des notions morales attachées à celle de la liberté. — 4º Du principe du mérite et du démérite. Des peines et des récom
et du démérite, qui correspond à celle du bien et du mal, contient le principe de l’harmonie naturelle de la vertu et du bonheur
Le doute seul trahirait en moi, dans l’impunité qui m’est assurée, un principe différent de l’intérêt. Mais naturellement je ne
r prises et abandonnées : elle atteste énergiquement la présence d’un principe d’action différent de l’intérêt et tout aussi pui
rofond que l’était le remords. Il exprime la satisfaction de tous les principes généreux de la nature humaine, comme le remords e
nous venons d’énumérer ; il en est la conséquence, il n’en est pas le principe  ; il les suppose, il ne les constitue pas ; il ne
; mais son fond est le jugement. Le jugement du bien et du mal est le principe de tout ce qui le suit ; mais lui-même ne repose
ique d’abord à des actions particulières, et il donne naissance à des principes généraux qui nous servent ensuite de règles pour
nomène particulier a telle cause particulière, nous nous élevons à ce principe général : tout phénomène a sa cause213 ; de même
admirons d’abord la mort de Léonidas, et de là nous nous élevons à ce principe , qu’il est bien de mourir pour son pays. Nous pos
cipe, qu’il est bien de mourir pour son pays. Nous possédions déjà le principe dans sa première application à Léonidas ; sans qu
e moderne, particulièrement frappé de ce fait, l’a considéré comme le principe de toute la morale. En séparant le devoir de l’in
sur le bien, c’est donc prendre l’effet pour la cause, c’est tirer le principe de la conséquence. Si je demande à un honnête hom
posé par la justice, l’esprit est satisfait ; car il est parvenu à un principe au-delà duquel il n’y a plus rien à chercher, la
pe au-delà duquel il n’y a plus rien à chercher, la justice étant son principe à elle-même. Les vérités premières portent avec e
n’est pas une conséquence, puisqu’on ne peut pas remonter à un autre principe plus élevé ; et le devoir n’est pas, à parler rig
cipe plus élevé ; et le devoir n’est pas, à parler rigoureusement, un principe , puisque lui-même suppose un principe au-dessus d
as, à parler rigoureusement, un principe, puisque lui-même suppose un principe au-dessus de lui qui l’explique et qui l’autorise
peine avec le démérite ; ce serait confondre la cause et l’effet, le principe et la conséquence. Quand même la récompense ou la
s d’analyser, il n’y en a pas un qui n’ait à son tour joué le rôle de principe unique. Toutes les grandes écoles de philosophie
droit met-on l’unité d’une doctrine à ne souffrir en elle qu’un seul principe  ? Une telle unité n’est possible que dans ces rég
223. Quinzième leçon. Morale privée et publique Application des principes précédents. — Formule générale du devoir : obéir
s envers l’individu, mais envers la personne morale qu’on est obligé. Principe de tous les devoirs individuels : respecter et dé
le devoir ; mais nous ne savons pas encore quels sont nos devoirs. Le principe général de la morale est posé ; il faut le suivre
ion est absolue. Le respect de la personne morale en nous, tel est le principe général d’où dérivent tous les devoirs individuel
il faut savoir oser, mais c’est encore la prudence qui est, sinon le principe , au moins la règle du courage ; car le vrai coura
justice par un châtiment. Voilà déjà la société tout entière avec ses principes essentiels : justice, liberté, égalité, gouvernem
ût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. Le gouvernement, en principe au moins, c’est précisément ce que voulait Pascal
isant venir de deux sources différentes, en les présentant comme deux principes contraires. J’entends parler souvent du principe
ésentant comme deux principes contraires. J’entends parler souvent du principe de l’autorité comme d’un principe à part, indépen
raires. J’entends parler souvent du principe de l’autorité comme d’un principe à part, indépendant, tirant de soi-même sa force
’erreur plus profonde et plus dangereuse. On croit par là affermir le principe de l’autorité ; loin de là, on lui ôte son plus s
aussi que le respect de la liberté ; en sorte qu’il n’y a pas là deux principes différents et contraires, mais un seul et même pr
pas là deux principes différents et contraires, mais un seul et même principe , d’une certitude égale et d’une égale grandeur so
e l’expiation de la souffrance. Telle est la moralité de la peine. Le principe de la peine n’est pas la réparation du dommage ca
es justes. Ici intervient, comme nous l’indiquions tout à l’heure, le principe de la charité, bien différent du principe de la j
diquions tout à l’heure, le principe de la charité, bien différent du principe de la justice, l’unir est juste, améliorer est ch
unir est juste, améliorer est charitable. Dans quelle mesure ces deux principes doivent-ils s’unir ? Rien de plus délicat, de plu
a politique proprement dite. Il n’y a de fixe et d’invariable que ses principes  ; tout le reste est relatif. Les constitutions de
rs les formes sociales et les institutions qui réalisent le mieux ces principes éternels. Oui, ils sont éternels, parce qu’ils ne
plus long avenir. Nous sommes heureux de retrouver dans la Charte les principes que nous venons d’exposer, et qui contiennent nos
érances pour la France et pour l’humanité235. Seizième leçon. Dieu principe de l’idée du bien Principe sur lequel repose l
l’humanité235. Seizième leçon. Dieu principe de l’idée du bien Principe sur lequel repose la vraie théodicée. Dieu dernie
dée du bien et de l’obligation qui y est attachée. Maintenant le même principe qui ne nous a pas permis de nous arrêter à la vér
lles-là à une autre unité qui est la beauté absolue, de même tous les principes moraux participent d’un même principe qui est le
auté absolue, de même tous les principes moraux participent d’un même principe qui est le bien. Nous nous élevons ainsi à la con
nt le vrai absolu et le beau absolu ne fût pas aussi celui qui est le principe du bien absolu ? L’idée même de l’absolu implique
suprême, n’est autre chose que Dieu. Ainsi Dieu est nécessairement le principe de la vérité morale et du bien. Il est aussi le t
ans l’effet quelque chose d’éminent qui serait sans cause. Tel est le principe de notre théodicée. Il n’est ni nouveau, ni quint
l est à nos yeux d’une solidité à toute épreuve. C’est à l’aide de ce principe que nous pouvons pénétrer jusqu’à un certain poin
né, qui nous élève immédiatement à la conception d’un être qui est le principe de notre être et qui lui-même est sans bornes. Ce
nde un désordre qui semble accuser la justice et la bonté de Dieu. Un principe qui se rattache à l’idée même du bien nous dit qu
ense quand il fait le bien, et une punition lorsqu’il fait le mal. Ce principe est universel et nécessaire, il est absolu. Si ce
le mal. Ce principe est universel et nécessaire, il est absolu. Si ce principe n’a pas son application dans ce monde, il faut, o
ce principe n’a pas son application dans ce monde, il faut, ou que ce principe soit menteur ou que ce monde soit mal ordonné. Or
il faut admettre cette conclusion, ou il faut rejeter les deux grands principes préalablement admis, que Dieu est juste et que la
oi du mérite et du démérite est une loi absolue. Or, rejeter ces deux principes c’est renverser de fond en comble toute la croyan
it à la vertu du sentiment et de l’instinct. Toute chose a sa fin. Ce principe est aussi absolu que celui qui rapporte tout évén
soin de l’infini est le grand mobile de la curiosité scientifique, le principe de toutes les découvertes. L’amour aussi ne s’arr
s et de toutes les puissances de l’âme vers l’infini, éclairée par le principe des causes finales, est une confirmation sérieuse
le saint des saints, comme auteur de la loi morale et du bien, comme principe de la liberté, de la justice et de la charité, co
s le sanctuaire de l’âme, est ce que l’on appelle le culte intérieur, principe nécessaire des cultes publics. Le culte public n’
de la science. Reid ne s’égare jamais ; sa méthode est la vraie, ses principes généraux sont incontestables, mais nous dirions v
thétique, la métaphysique, reposent sur la psychologie, et le premier principe de notre psychologie est que tout exercice de l’e
tous les autres, oubliant sa méthode, son caractère essentiel et ses principes les plus certains, a élevé un système hypothétiqu
aison ; il rétablit dans la science, dans l’art et dans la morale des principes fixes et invariables, et du sein de cette existen
et nécessaires. Dans la plus simple des propositions est enveloppé le principe de la substance et de l’être. Nous ne pouvons fai
faire un pas dans la vie sans conclure d’un événement à sa cause. Ces principes sont absolument vrais, ils le sont partout et tou
limitée dans le temps et dans le lieu ? Il y a donc dans l’homme des principes supérieurs à l’expérience. De pareils principes p
donc dans l’homme des principes supérieurs à l’expérience. De pareils principes peuvent seuls donner une base ferme à la science.
ence et la vérité dans la doctrine de la sensation. Au contraire, des principes nécessaires et immuables fondent une science néce
i servirait d’avoir restitué à la raison le pouvoir de s’élever à des principes absolus placés au-dessus de l’expérience, bien qu
bien que l’expérience en fournisse les conditions extérieures, si ces principes n’ont pas de valeur objective, pour parler le lan
conduisait directement et à moins de frais. Dire qu’il n’y a point de principe des causes, ou dire que ce principe n’a aucune fo
frais. Dire qu’il n’y a point de principe des causes, ou dire que ce principe n’a aucune force en dehors du sujet qui le possèd
rrez que cette raison incrédule, c’est le raisonnement appuyé sur des principes d’une portée insuffisante ; vous verrez que ce qu
s sentiments fait celle des pensées. L’enthousiasme est à nos yeux le principe des grands travaux comme des grandes actions. San
s rendons hommage aux généreux écrivains qui, dans le relâchement des principes et des mœurs au xviiie  siècle, ont opposé la bea
nt est l’instrument légitime de la raison : il vaut ce que valent les principes sur lesquels il s’appuie. Ensuite la raison, et s
pouvions l’éviter, nous arrêter dans les régions déjà bien hautes des principes universels et nécessaires du vrai, du beau et du
vrai, du beau et du bien, sans aller au-delà, sans remonter jusqu’au principe de ces principes, à la raison de la raison, à la
t du bien, sans aller au-delà, sans remonter jusqu’au principe de ces principes , à la raison de la raison, à la source de la véri
voir ne nous a pas été donné en vain, et que le désir de connaître le principe de notre être témoigne du droit et du pouvoir que
bnitz, s’accordent pour mettre en Dieu, comme dans leur original, les principes de la connaissance aussi bien que de l’existence.
tes harmonies, auteur des formes, des couleurs et des sons, il est le principe de la beauté dans la nature. C’est lui que nous a
tés par ses perfections et les accable de son infinitude. Dieu est le principe de la vérité morale comme de toutes les autres vé
que, de l’esthétique, surtout de la morale, nous nous élevons au même principe , centre commun, fondement dernier de toute vérité
runte en quelque sorte à toutes les croyances religieuses leur commun principe , et elle le leur rend entouré de lumière, élevé a
se signifiée, du phénomène à l’être, de la qualité au sujet. Ces deux principes , que tout effet suppose une cause et que toute qu
fet suppose une cause et que toute qualité suppose un sujet, sont des principes universels et nécessaires. Ils ont été mis par no
une pleine lumière, et démontrés en la manière que peuvent l’être des principes indémontrables puisqu’ils sont primitifs. De plus
des principes indémontrables puisqu’ils sont primitifs. De plus, ces principes nécessaires, à quoi s’appliquent-ils ? À des véri
d’un être nécessaire ; ou bien il fallait nier, soit la nécessité du principe de la cause et du principe de la substance, soit
bien il fallait nier, soit la nécessité du principe de la cause et du principe de la substance, soit la nécessité des vérités au
s commun ; car ce qui compose le sens commun, ce sont précisément ces principes et ces vérités avec leur caractère d’universalité
mble unité absolue et unité multipliée, infini et vivant, immuable et principe du mouvement, suprême intelligence et suprême vér
. La raison est la faculté même de connaître ; elle nous a fourni des principes absolus, et ces principes absolus nous ont condui
même de connaître ; elle nous a fourni des principes absolus, et ces principes absolus nous ont conduits à des vérités absolues.
taphysiques, esthétiques et morales, nous les avons rapportées à leur principe  : avec le genre humain nous avons prononcé le nom
aux œuvres de M. de Biran, etc. 15. Cette leçon sur l’existence des principes universels et nécessaires, qui fut si aisément co
re série, les analyses développées, où, sous des formes diverses, les principes universels et nécessaires sont démontrés autant q
les leçons consacrées à rétablir contre Locke l’autorité de ces mêmes principes . 16. Nous avons partout rappelé, maintenu, et co
question de l’origine d’une idée, d’une notion, d’une croyance, d’un principe quelconque, il faut avoir longuement étudié et bi
ères actuels de cette idée, de cette notion, de cette croyance, de ce principe , avec la ferme résolution de ne les altérer sous
eçons du présent volume, entre autres dans la iiie , De la valeur des principes universels et nécessaires, dans la ve , Du mystic
e plus grand détail, sur l’impossibilité d’expliquer légitimement les principes universels et nécessaires par une association ou
celle qui domine toutes les autres. Voyez plus bas, IIe partie, Dieu, principe du beau, et IIIe partie, Dieu, principe du bien,
z plus bas, IIe partie, Dieu, principe du beau, et IIIe partie, Dieu, principe du bien, et la dernière leçon, qui résume le cour
il intelligence pour nous ? Il ne suffit point qu’il y ait eu nous un principe d’intelligence ; il faut que ce principe s’exerce
point qu’il y ait eu nous un principe d’intelligence ; il faut que ce principe s’exerce et se développe, et se prenne lui-même c
voyez t. Ier de la Ire série, Premiers essais, cours de 1817, Du vrai principe de la morale, p. 279, surtout les leçons sur la d
p. 297. « Les hommes ne sont ni aussi bons ni aussi mauvais que leurs principes  ; et, comme il n’y a pas de sceptique dans la rue
yez aussi, Ire série, t. Ier, Premiers essais, cours de 1817, Du vrai principe de la morale, p. 282, etc., et t. IV, Philosophie
e de la mort. Père de famille, je voudrais bien savoir au nom de quel principe vous hésiteriez à retenir la somme qui vous est n
age d’un seul au plus grand bien du plus grand nombre ; et puisque ce principe est l’expression de la vraie justice, vous n’êtes
ste au salut public. Il faut accepter cette conséquence ou rejeter le principe . » 200. Voyez plus bas la leçon xv, Morale priv
 X de notre traduction. 202. Voyez dans les Premiers essais, Du vrai principe de la morale, p. 284-287, une réfutation de ce sy
ie, t. IV, Philosophie écossaise, ve  leçon, sur Smith et sur le vrai principe de l’économie politique. 220. Voyez plus bas, le
ncipe de l’économie politique. 220. Voyez plus bas, leçon xvi, Dieu, principe de l’idée du bien. 221. Voyez la leçon xvi. 222
envers les autres, voyez Ire série, t. Ier, Premiers essais, Du vrai principe de la morale, p. 282 : « Les plus grandes, les pl
l’humanité ? Le fait universel et permanent de la société atteste le principe universel et permanent de la sociabilité. Ce prin
iété atteste le principe universel et permanent de la sociabilité. Ce principe éclate dans tous nos penchants, dans nos sentimen
ration de l’être physique. Que deviendrait, sans la société, l’un des principes les plus puissants de notre âme, la sympathie, qu
on. » 235. Comme on le voit, nous nous sommes renfermé ici dans les principes les plus généraux. L’année suivante, en 1819, nou
igence ; il n’est pas non plus une volonté ; il n’est pas non plus un principe de justice, ni encore bien moins un principe d’am
il n’est pas non plus un principe de justice, ni encore bien moins un principe d’amour. On n’a pas le droit de lui imputer tous
icable à la pensée, voilà où tend la pensée ; l’être infini, voilà le principe nécessaire de tous les êtres relatifs et finis. L
10 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »
d’un groupe de faits à la loi qui en rend raison, ou bien on passe du principe évident aux conséquences nécessaires. Dans le pre
ations et considère des objets idéaux, développe les conséquences des principes qu’il a posés, et procède par déduction. Ces deux
t, donc je mourrai : voilà la déduction, qui tire la conséquence d’un principe incontestable et reconnu pour vrai. On peut d’une
ie chrétienne et le salut des auditeurs. Dans les autres, partant des principes fondamentaux de la religion, développant les cons
oulez établir, ou bien chercher dans l’analyse de la question quelque principe évident par lui-même ou antérieurement prouvé, do
sur des faits plus complexes, sur une réalité moins précise, sur des principes moins absolus, et il est souvent fort délicat de
ouve guère qu’on se trompe ordinairement dans le chemin qu’on fait du principe à la conclusion. Il y a une logique naturelle à l
st sur le point de départ qu’on se trompe ; on raisonne juste sur des principes faux. Dans l’induction, on observe mal les faits
r, et l’on donne la raison de ce qui n’existe pas. Tels sont tous les principes de l’alchimie, de la magie, de l’astrologie, où l
des objets réels. » Dans la déduction, on lire des conséquences d’un principe évident ou connu en s’appuyant sur d’autres princ
onséquences d’un principe évident ou connu en s’appuyant sur d’autres principes évidents ou connus. Ainsi de la définition du tri
é attaqué par lui et contraint à se défendre, et en se fondant sur le principe de droit qu’un meurtre commis en état de légitime
nséquence sera fausse aussi. Si les jurisconsultes n’admettent pas le principe invoqué, si les témoins démentent les faits allég
applicable à Milon. Il y a, hors du domaine des sciences, bien peu de principes qu’on ne puisse mettre en question, comme il y a
culté n’est pas de tirer des conséquences justes, mais de prendre des principes véritables. Ici se présentent deux écueils où l’o
trouver une phrase d’un seul écrivain qui n’exige l’appui de quelque principe indémontrable. Ce n’est pas tout : il ne faut pas
avocat plaidant pour un mur mitoyen qui ne pût descendre aux derniers principes de la métaphysique, et poser l’insondable problèm
même droit d’obtenir, en vertu du second axiome. Ainsi, par ces deux principes , chaque candidat au baccalauréat pourrait être re
quel ordre appartient le sujet que l’on traite : de là dépendent les principes sur lesquels on peut s’appuyer et la preuve qu’il
bscure, c’est en connaissant avec précision l’étendue et la force des principes dont il partait, que de vérités banales souvent i
ent il a su développer d’étonnantes conséquences. Dans le passage des principes aux conséquences, il n’est pas ordinaire d’errer 
ntroduit des éléments nouveaux dans la question, on la résout par les principes qui ne conviennent qu’aux premières données. C’es
toutes les inégalités et même toutes les différences sociales. Car le principe  : tous les hommes sont égaux, veut dire que les h
ur le mot égalité. On met dans la conclusion ce qui n’est pas dans le principe  ; car cette égalité réelle ne peut être la conséq
11 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353
tous les jours en operant en philosophe, c’est-à-dire, en posant des principes generaux et en tirant de ces principes une chaîne
e, c’est-à-dire, en posant des principes generaux et en tirant de ces principes une chaîne de conclusions. Dans les arts, les pri
tirant de ces principes une chaîne de conclusions. Dans les arts, les principes sont en grand nombre, et rien n’est plus facile q
poser comme le plus important. Ne se peut-il pas faire encore que ce principe doive varier suivant le genre d’ouvrage auquel on
d’ouvrage auquel on veut travailler ? On peut bien encore donner à un principe plus d’étenduë qu’il n’en devroit avoir. On compt
fin soit que les philosophes physiciens ou critiques posent mal leurs principes , soit qu’ils en tirent mal leurs conclusions, il
me est un ouvrage excellent ou s’il n’est qu’un ouvrage médiocre. Les principes generaux sur lesquels on peut se fonder pour rais
nt en petit nombre. Il y a souvent lieu à quelque exception contre le principe qui paroit le plus universel. Plusieurs de ces pr
ion contre le principe qui paroit le plus universel. Plusieurs de ces principes sont si vagues, qu’on peut soutenir également que
ou qu’il ne les a point suivis dans son ouvrage. L’importance de ces principes dépend encore d’une infinité de circonstances des
comme le premier but de la poësie est de plaire, on voit bien que ses principes deviennent plus souvent arbitraires que les princ
it bien que ses principes deviennent plus souvent arbitraires que les principes des autres arts, à cause de la diversité du goût
dit qu’il ne s’est jamais assujetti qu’à un très-petit nombre de ces principes et de ces regles, qu’on appelle principes generau
un très-petit nombre de ces principes et de ces regles, qu’on appelle principes generaux et regles universelles. Il n’y en a pres
itez heureuses d’un poëte, de son attention à se conformer à certains principes , et de sa négligence à en suivre d’autres. Enfin,
hension, dont ils ignorent souvent le mérite, ils veulent décider par principes , et comme la plûpart ils ne sont pas capables de
12 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
rtaines opérations de l’esprit, encore insuffisamment discernées, les principes de lois universelles et réelles. Descartes analys
gard de l’intuition intellectuelle. Ces éléments sont, selon lui, les principes cherchés. Et de plus ils paraissent de nature à f
lon Leibnitz, ces divers systèmes ne peuvent dépasser le possible. Au principe de contradiction, le seul qu’ils connaissent, il
le seul qu’ils connaissent, il est indispensable d’ajouter un nouveau principe également absolu : le principe de raison suffisan
est indispensable d’ajouter un nouveau principe également absolu : le principe de raison suffisante. Celui-là sera le principe p
également absolu : le principe de raison suffisante. Celui-là sera le principe propre du réel. Ce n’est pas tout : au sein même
s’est trouvée en face de l’expérience, et que la confrontation de ses principes avec les faits l’a forcée à agrandir son cadre. À
nt d’autres philosophes, les empiristes, à quoi bon s’embarrasser des principes a priori de l’intellectualisme ? Point n’est beso
sme a dû, pour embrasser la réalité, élargir et peut-être fausser son principe , de même l’empirisme, pour parvenir à l’universal
lle a suivie a consisté à chercher, pour chaque ordre de réalités, un principe positif approprié. Newton a fourni le type de l’e
es une à une ; elles se sont constituées comme autonomes, à l’aide de principes spéciaux et tenus pour irréductibles : c’est ains
pour irréductibles : c’est ainsi, par exemple, qu’on a distingué les principes physiques des principes purement mécaniques, la c
est ainsi, par exemple, qu’on a distingué les principes physiques des principes purement mécaniques, la chimie de la physique, le
utres : on accorde aux sciences particulières la spécificité de leurs principes . Il nous faudra donc, pour étudier l’idée de loi
à la philosophie des indications sur la manière d’en interpréter les principes et les résultats. Nous prendrons les lois telles
’un nouveau groupe marque-t-il réellement l’introduction d’un nouveau principe philosophiquement irréductible ? 2° A leur object
il existe des lois logiques plus générales encore, à savoir les trois principes d’identité, de contradiction et du tiers exclu. L
es trois principes d’identité, de contradiction et du tiers exclu. Le principe d’identité peut s’exprimer ainsi : A est A. Je ne
e mathématique, qui limite déjà le rapport qu’il s’agit d’établir. Le principe d’identité, ainsi défini, représente le type de l
pe d’identité, ainsi défini, représente le type de la possibilité. Le principe de contradiction, au contraire, représente le typ
st-à-dire que A et non-A ne peuvent pas être posés ensemble. Quant au principe du tiers exclu, il signifie qu’il n’y a pas de mi
ifie qu’il n’y a pas de milieu entre A et non-A. On peut l’appeler le principe de la possibilité indirecte, car ce qu’il y a de
nce, c’est que, si non-A est exclu, A est posé. Le nerf de ce dernier principe , c’est que deux négations valent une affirmation.
-A et A, ce qui nous ramène à la contradiction. De même que le second principe empêche que deux contradictoires soient posées en
ogique ordinaire, dite syllogistique, ne se contente pas de ces trois principes . Considérez le principe de contradiction tel que
llogistique, ne se contente pas de ces trois principes. Considérez le principe de contradiction tel que l’a formulé Aristote : i
orde-t-elle exactement avec la forme logique constituée par les trois principes fondamentaux ? La pure forme logique s’y applique
ori et d’a posteriori. L’esprit humain, dirons-nous, porte en soi les principes de la logique pure ; mais, comme la matière qui l
tière qui lui est offerte ne lui paraît pas exactement conforme à ces principes , il essaie d’adapter la logique aux choses, de fa
apables d’organiser une grande masse de matériaux suivant le type des principes d’identité et de contradiction. Mais, parfois aus
à savoir si la nature même des choses est, elle aussi, conforme à ces principes . Les Eléates ont soutenu que l’être est effective
ce qu’ils appellent « l’accord naturel de la pensée et des choses », principe qu’ils regardent comme nécessaire et inné. Mais c
choses », principe qu’ils regardent comme nécessaire et inné. Mais ce principe n’est qu’un vœu, un désir, un simple postulat. D’
sayé de le montrer, n’est pas la pensée même, mais une altération des principes de la pensée résultant précisément de l’oppositio
l’intelligence. Peut-être en est-il de même dans la nature. Il y a un principe de nécessité; mais ce principe n’est pas le fond
t-il de même dans la nature. Il y a un principe de nécessité; mais ce principe n’est pas le fond des choses, il n’en est que la
la logique réelle ne se laissent déjà pas ramener exactement au seul principe qui soit très certainement connu a priori, à savo
ser du repos au mouvement, ni passer du mouvement au repos : c’est le principe d’inertie. Sans doute, si l’on veut se représente
ule loi de la conservation de la quantité de mouvement, corollaire du principe d’inertie. La force, comme telle, est proscrite d
s astres, jugea nécessaire de rétablir la notion de force. Il part du principe d’inertie, suivant lequel un corps conserve indéf
ature. Newton l’a bien vu ; c’est dans l’expérience qu’il cherche les principes mathématiques de sa philosophie naturelle. Or, qu
e conscience. En un mot, le mouvement, à lui seul, ne renferme pas le principe d’unité dont il a besoin pour être réel. Newton c
s près, il est réduit à admettre en lui des éléments destructeurs. En principe , l’idéalisme consiste à expliquer l’inconscient p
plus, le moi est poussé à sortir de lui-même et à recourir à quelque principe hétérogène ; de plus en plus, l’idéalisme se reni
e le soit pour imprimer du mouvement à un corps, il faut, en vertu du principe d’inertie, qu’elle modifie la quantité de la forc
e, la chaleur, le magnétisme, par des fluides distincts. Toutefois le principe cartésien ne fut jamais complètement abandonné :
la qualité de l’énergie va toujours en diminuant, comme il résulte du principe de Clausius ; les phénomènes sont irréversibles,
rve est inconnaissable, comment savons-nous que cela persiste ? Ou ce principe transcendant n’a rien de commun avec les forces d
ènes au mouvement. Il est même des mathématiciens qui jugent les deux principes de la thermodynamique incompatibles avec le mécan
mps de nature, et sa qualité va toujours en diminuant. En réalité, le principe de la conservation de l’énergie est plutôt un mou
ces sont limitées (Mém. sur la conservation de la force, Introd.). Le principe de la conservation de la force est donc, pour la
de conservation, nous possédons des lois de changement, telles que le principe de Clausius. Mais ces lois, ni ne se ramènent à l
à déterminer avec précision les phénomènes. Déjà la forme négative du principe de Clausius empêche que ce principe n’engendre un
omènes. Déjà la forme négative du principe de Clausius empêche que ce principe n’engendre une détermination complète. Quelle est
s non une loi de déterminisme ; d’autre part, toute loi qui, comme le principe de Clausius, règle la distribution de la force, e
tel est le symbole adopté par les alchimistes. Le premier de ces deux principes est confirmé par l’expérience immédiate ; car, da
nsation donnée, et le composé, l’idée qui en résulte. Quant au second principe adopté par les alchimistes, il est, lui aussi, co
métal, celui-ci redevient oxyde. C’est Lavoisier qui, en démêlant les principes de la chimie, a créé cette science telle qu’elle
blable portée. Les atomistes modernes prennent pourpoint de départ le principe de Newton : « Par les effets connaître les causes
ergie cinétique, dont il est malaisé de concilier la réalité avec les principes de l’atomisme. La vérité paraît être que cette th
isé à considérer l’atomisme comme une théorie de l’être. En effet, le principe ab effectibus ad causas ne fournit jamais qu’une
semblent se produire dans les corps. Donc l’atome est intelligible et principe d’intelligibilité. Mais ces affirmations donnent
cette manière de développer l’atomisme est en contradiction avec son principe , lequel est essentiellement un principe d’économi
est en contradiction avec son principe, lequel est essentiellement un principe d’économie, plus précisément l’idée d’expliquer l
étaphore n’est pas une réalité. Quelle est enfin la signification des principes de la chimie en ce qui concerne le déterminisme ?
omistes, en effet, admettaient que la matière possède en elle-même un principe de mouvement : dès lors ils n’avaient que faire d
isme, mais simplement l’idée générale des lois chimiques, à savoir le principe de la permanence du poids des corps. Avec la phys
x Éléments de Physiologie humaine, ramène les lois biologiques à deux principes  : premièrement, la corrélation des mouvements phy
ncipal représentant Claude Bernard. On s’élève des phénomènes à leurs principes  ; on remonte des facultés vitales à l’irritabilit
essayant de ramener cette irritabilité même au mécanisme, suivant le principe cartésien. On introduit ainsi dans la physiologie
ico-chimie soit, sinon accomplie dans le détail, du moins certaine en principe et assurée pour l’avenir. Cependant, si, en regar
érobe ainsi à l’explication mécanique ? Il semble bien que ce soit un principe de finalité inhérent, malgré tout, au phénomène v
aturelle est Aristote ; et sa conception scientifique se rattache aux principes généraux de sa philosophie. D’une manière général
s : une matière dont la nature propre est la mobilité sans loi, et un principe qui fixe et ordonne cette matière instable et cap
t une stabilité et une harmonie frappantes, elles doivent dépendre de principes supérieurs à la matière. Ces principes sont des e
tes, elles doivent dépendre de principes supérieurs à la matière. Ces principes sont des entités métaphysiques, des types immuabl
à réaliser dans la mesure que comporte la nature des éléments. De ce principe résulte la gradation des êtres vivants. Il n’y a
es qui y sont immanentes, c’est de rendre compte de la nature par des principes exclusivement naturels. Dès lors la nature appara
s éléments, former les types irréductibles réalisés par la nature. Le principe de Linné provoquait des recherches nettement déte
es êtres vivants sur un plan unique, essentiellement le même dans son principe , mais varié de mille manières dans ses parties ac
nce Geoffroy Saint-Hilaire se rattachent plus ou moins étroitement au principe de l’unité du plan de composition, ainsi entendu.
ppement, d’autres, par compensation, deviennent rudimentaires ; 2° le principe des organes analogues : à travers des changements
meurent et leur position et leurs rapports aux autres organes ; 3° le principe des connexions : quelles que soient leurs variati
Un organe est plutôt altéré, atrophié, anéanti que transposé. Par ce principe , Geoffroy donnait décidément à la morphologie le
he dans l’anatomie la base de la classification naturelle, et pose le principe des caractères dominateurs. D’après ces idées dir
il ne se borne pas à chercher une méthode de classification. Déjà son principe de la subordination des caractères va plus loin q
Lui aussi cherche des lois de solidarité et de rapports. Tel est son principe de la corrélation des formes, en vertu duquel : 1
ane, il est possible de calculer celle des autres. Tel est encore son principe des conditions d’existence, en vertu duquel chaqu
es. L’idéal de la classification est la réduction du divers à un seul principe . Mais, si les êtres se prêtent à une telle répart
inuité par des causes mécaniques. Contrairement à Lamarck, il pose en principe que toute espèce est, par elle-même, plastique. C
évolution des formes. C’est en ce sens que Haeckel a mis en avant le principe du parallélisme du développement ontogénique et d
élisme du développement ontogénique et du développement phylogénique, principe que l’on est disposé à reconnaître comme vrai, au
le point de vue métaphysique domine ; les espèces sont rattachées au principe qui, pour la pensée, rend raison de leur existenc
au principe qui, pour la pensée, rend raison de leur existence, et ce principe est le type, comme cause finale. Les illustres sa
du commencement du XIXe siècle renoncent à la recherche des premiers principes , et se proposent surtout, dans leurs systèmes de
ue la croyance à la Providence, ni que le transformisme supprime tout principe de finalité. On pourrait même trouver que ces int
ransformisme, rattachait expressément sa doctrine à la croyance en un principe suprême d’ordre et d’harmonie. L’échelle des être
à cette fin ; et l’hérédité, connue comme fait, est inconnue dans son principe , et a ce caractère remarquable d’assurer la perpé
cation et l’adaptation, qui paraissent impliquer la finalité, par des principes dépourvus en eux-mêmes de ces deux caractères. Ma
nie, ni démontrée rigoureusement ; elle est restée suspendue au Dieu, principe commun de l’âme et du corps, auquel Descartes ava
l’idée baconienne de loi naturelle, et combinent cette idée avec des principes cartésiens. Locke place à la base de la science d
l’esprit qu’on se proposait d’éliminer ? Que vaut la doctrine, si ses principes supposent cela même dont elle prétend se passer ?
ement primitif formé en vertu de lois psychiques fondamentales, dites principes du sens commun. A la suite de Reid, Jouffroy croi
risme dans le développement même de la philosophie de Locke. Les deux principes qu’avait combinés cette philosophie se sont disso
vation intérieure, apparaît comme insoluble. L’expérience suppose des principes a priori, disent les disciples de Kant. J’expliqu
des principes a priori, disent les disciples de Kant. J’explique vos principes a priori par l’expérience même, répond Stuart Mil
e à l’action réflexe, et en tant que cette évolution elle-même a pour principe la correspondance croissante de l’organisme avec
e loi est parfaitement concevable depuis que Hume a formulé le fameux principe  : « Any thing may produce any thing » . Mais si
es le résout déductivement. L’observation et la raison ont fourni les principes , la méthode mathématique tire les conséquences. C
ises pour que ce résultat soit atteint. Reste ensuite à appliquer ces principes aux différents cas qui se présentent dans le mond
cas qui se présentent dans le monde, comme le mécanicien applique les principes de sa science aux forces réelles que lui offre la
? Est-il juste de dire que la diversité des fonctions est toujours un principe de tolérance mutuelle ? Considérons le capital et
’investigation scientifique. La question est de savoir si c’est là un principe constitutif ou simplement un principe régulateur
on est de savoir si c’est là un principe constitutif ou simplement un principe régulateur et une idée directrice. La science éta
raisonnement syllogistique. La connaissance mathématique atteint des principes qui ont un contenu et va du simple au composé, ce
soit comme venant de l’expérience, soit comme venant de l’esprit, des principes bruts et impénétrables. En fait, les mathématique
de continuité, le moins de lacunes possible. Comment affirmer que des principes ainsi posés pour les besoins de la cause sont tou
us nécessaires et parfaitement intelligibles ? En fait, l’analyse des principes et des méthodes mathématiques y décèle mainte dét
té, a transformé en idéal transcendant ce qui pour Descartes était un principe et un point de départ. Que si maintenant nous con
13 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Introduction »
seur que celui qui l’affirme ; par la même raison, celui qui nie tout principe en politique sera plus libre penseur que celui qu
te ; mais rien ne nous force d’admettre une telle échelle, ni même le principe sur lequel elle repose. Il y a des incrédules qui
de malentendus, couvrent encore la solide et éclatante vérité que ce principe exprime ; on en subit la nécessité sans en compre
é, et je dirai presque autorisé, à défendre dans toute sa latitude le principe de la liberté de penser, que nous n’appartenons p
nt philosophiques qu’à cette condition. C’est là pour nous le premier principe , et par rapport à cette condition fondamentale le
mportance secondaire. Descartes a exprimé d’une manière définitive le principe de la liberté de penser lorsqu’il a déclaré « qu’
cuter tous nous entraînerait trop loin. Contentons-nous d’examiner le principe , laissant à chacun le droit de juger, comme il l’
juger, comme il l’entend, des conséquences. A ceux qui combattent le principe de Descartes, je me contenterai de demander par q
tent le principe de Descartes, je me contenterai de demander par quel principe ils prétendent le remplacer. Par l’autorité, dise
ssivement les erreurs contraires : de ce conflit se dégagent certains principes qui vont en se multipliant avec le temps. C’est c
s préjugés sucés avec le lait et que nous portons avec nous comme des principes innés. Comment donc distinguer ici l’habitude de
le cœur est le juge du cœur, ce qui implique une sorte de pétition de principe . Ainsi c’est toujours à la raison qu’il faut en a
n, par la démonstration, lorsque j’en ai trouvé l’es racines dans les principes de ma raison. Je ne me refuse pas sans doute de m
e me soumettre à l’autorité du genre humain, car cela même est un des principes de ma raison ; mais encore faut-il que je m’assur
t se taire et la pensée s’humilier. Cette objection n’atteint pas les principes que nous avons posés. Les vérités surnaturelles,
rement libre, car il ne pourrait être restreint qu’au nom de certains principes surnaturels ; or ce sont de tels principes qu’il
eint qu’au nom de certains principes surnaturels ; or ce sont de tels principes qu’il s’agit précisément de constater : ils ne pe
s surnaturelles pour être appelé libre. Au contraire, si on posait en principe sans discussion qu’il n’y a pas de surnaturel, on
elle est la liberté de beaucoup de libres penseurs, qui prennent pour principe ce qui est précisément en question. Pour que l’ex
ontrer la religion. Évidemment ils ne peuvent alors, sans pétition de principe , s’appuyer sur la religion elle-même. Le libre ex
études et les préventions qu’éveille chez beaucoup d’esprits sages le principe d’une liberté de penser illimitée, Eh quoi ! s’éc
apprend qu’à aucune époque, même quand le monde était gouverné par le principe d’autorité, la société n’a été à l’abri des grand
euves passées ou futures, tend à se constituer de plus en plus sur le principe de la libre discussion. Les abus de ce principe s
e plus en plus sur le principe de la libre discussion. Les abus de ce principe se corrigeront par l’usage. A mesure que les homm
tout une méthode et une discipline. Ceux qui sont attachés à certains principes d’ordre et de tradition qu’ils regardent comme la
s ce va-et-vient des puissances de ce monde, dans ces oscillations de principes qui se renversent l’un l’autre et viennent succes
qui se renversent l’un l’autre et viennent successivement se déclarer principes absolus, il n’y a qu’une garantie pour tous, c’es
14 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre III. Trois principes fondamentaux » pp. 75-80
Chapitre III. Trois principes fondamentaux Maintenant, afin d’éprouver si le
prions le lecteur de réfléchir à tout ce qu’on a jamais écrit sur les principes du savoir divin et humain des Gentils, et d’exami
eut être la plus ancienne de toutes, nous ôte l’espoir de trouver les principes de la Science nouvelle dans les écrits des philol
mmes ; d’où il résulte que l’on en peut, que l’on en doit trouver les principes dans les modifications mêmes de l’intelligence hu
apportés et se rapportent toujours. C’est de là que nous tirerons les principes qui expliquent comment se forment, comment se mai
uent comment se forment, comment se maintiennent toutes les sociétés, principes universels et éternels, comme doivent l’être ceux
idées uniformes chez des peuples inconnus entre eux doivent avoir un principe commun de vérité, Dieu a sans doute enseigné aux
ces trois coutumes éternelles et universelles pour les trois premiers principes de la science nouvelle. I Qu’on n’oppose poi
de la science nouvelle. I Qu’on n’oppose point au premier de nos principes le témoignage de quelques voyageurs modernes, sel
dence romaine, qui prend l’existence de cette Providence pour premier principe  ? II L’opinion selon laquelle l’union de l’
eurs filles. III Enfin pour apprécier l’importance du troisième principe de la civilisation, qu’on imagine un état dans le
15 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre I : Une doctrine littéraire »
très-répandue, je me contente de faire observer que même admit-on le principe que je viens de dire, à savoir le principe du pla
erver que même admit-on le principe que je viens de dire, à savoir le principe du plaisir, encore faudrait-il distinguer entre l
dans des pays différents, plus il devient difficile de ramener à des principes généraux et à des lois communes tant d’écrits nés
hie spiritualiste ; mais cette même philosophie admet dans l’homme un principe d’action, d’invention et de développement qui est
ects sous lesquels nous apparaît la théorie classique ; tels sont les principes qui guideront notre critique dans la discussion q
humaine dans tous les pays et dans tous les temps. Il résulte de ces principes que tout ce qui est mode, caprice, tournure parti
tions diverses selon la diversité des genres. Cette réserve faite, le principe des vérités générales me paraît un excellent crit
pour M. Nisard, la discipline, la tradition, la règle, l’autorité. Le principe des vérités générales cède la place à un nouveau
utorité. Le principe des vérités générales cède la place à un nouveau principe  : « la prépondérance de la discipline sur la libe
la raison individuelle, c’est-à-dire encore la liberté. De ce nouveau principe , il tire cette conséquence : « que l’homme de gén
lle, la raison chrétienne, et c’est la folie de saint Paul qui est le principe de la sagesse de Bossuet. M. Nisard a donc, à ce
la sagesse de Bossuet. M. Nisard a donc, à ce qu’il nous semble, deux principes , deux genres de critérium qu’il applique tour à t
tour à tour, croyant toujours appliquer le même : c’est d’une part le principe des vérités générales, et de l’autre le principe
c’est d’une part le principe des vérités générales, et de l’autre le principe de la discipline. Quand il applique le premier, c
olide dont elle les relève ; mais, quand il applique le second de ces principes , le principe de la discipline, sa critique prend
e les relève ; mais, quand il applique le second de ces principes, le principe de la discipline, sa critique prend quelque chose
tour d’esprit, c’est de la critique personnelle. En un mot, des deux principes dont se compose la théorie de M. Nisard, on peut
16 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre II. Axiomes » pp. 24-74
tus humaines, immortalité de l’âme. Cet axiome nous donnera les trois principes de la nouvelle science23.   6. La philosophie co
us les uns aux autres, doivent avoir un motif commun de vérité. Grand principe , d’après lequel le sens commun du genre humain es
la suite de celle des héros grecs26. Nous trouvons encore, dans nos principes , une autre cause de cette marche des Romains, et
ée aux premières cités du monde. La civilisation romaine partit de ce principe  ; et comme les langues vulgaires du Latium avaien
ense est la base de leur religion ; la divination au contraire est le principe de la société chez toutes les nations païennes. A
s Hébreux ont eu une autre origine que celle des Gentils. 28-40. Principes de la théologie pratique. — Origine de l’idolâtri
out la société a commencé par la religion. C’est le premier des trois principes de la science nouvelle. 31. Lorsque les peuples s
vilisation des âges d’Aristide, de Socrate et de Scipion. 41-46. Principes de la Mythologie historique 41-42. Dans cette
eux, doivent avoir un motif commun de vérité, vous trouverez un grand principe , c’est que les premières fables durent contenir d
rbares commencent par des fables. 47-62. Poétique 47-49. Principe des caractères poétiques 47. L’esprit humain
mystères de l’Égypte. Dans les axiomes 47, 48 et 49, nous trouvons le principe des caractères poétiques, lesquels constituent l’
ports naturels avec les idées qu’ils veulent faire entendre. C’est le principe des langues hiéroglyphiques, en usage chez toutes
s les nations l’on parla d’abord en vers, puis en prose. 63-65. Principes étymologiques 63. L’âme est portée naturellem
e, et par la réflexion, qu’elle en vient à se comprendre elle-même. —  Principe universel d’étymologie ; nous voyons en effet dan
citoyens, enfin les académies, ou réunions de savants. — Autre grand principe étymologique, d’après lequel l’histoire des langu
ceau pour former chaque parole, fut appelée legere, lire. 66-96. Principes de l’histoire idéale 66. Les hommes sentent d
esto , le père de famille a sur ses enfants droit de vie et de mort ; principe d’où résulte le suivant, quidquid filius acquiri
eu, et le moins qu’ils peuvent. Dans ces deux axiomes nous voyons les principes éternels des fiefs, qui se traduisent en latin av
privilège des honneurs, les autres mériter de les obtenir. Tel est le principe de l’héroïsme romain depuis l’expulsion des rois
t pour les républiques le plus puissant moyen d’agrandissement. Autre principe de l’héroïsme romain, appuyé sur trois vertus civ
haîne les hommes. Dans son premier article, cet axiome est un nouveau principe de l’héroïsme des premiers peuples ; dans le seco
rincipe de l’héroïsme des premiers peuples ; dans le second, c’est le principe naturel des monarchies. 95. Les hommes aiment d’a
, peut seul les décider à quitter leur patrie momentanément. C’est le principe de la Transmigration des peuples, dont les moyens
des pensées religieuses, et leur fit concevoir un Dieu, un Jupiter ; principe uniforme des sociétés païennes qui eurent chacune
ont ouvert leur pays aux Européens. Ces trois axiomes nous donnent le principe d’un autre système d’étymologie pour les mots don
celui dans lequel nous trouvons l’origine des mots indigènes. Sans ce principe , nul moyen de connaître l’histoire des nations tr
îna celle de Pyrrhus et des Grecs d’outre-mer (Florus). 104-114. Principes du droit naturel 104. Elle est digne de nos
mais par l’infirmité d’une nature déchue. Il nous démontre le premier principe du christianisme, qui se trouve dans le caractère
dut avoir été conçu par son créateur. Il nous démontre par suite les principes catholiques de la grâce. La grâce suppose le libr
eurent de plus les secours extraordinaires du vrai Dieu, et c’est le principe de la division de tous les peuples anciens en Héb
s systèmes de Grotius, de Selden et de Pufendorf, manquent dans leurs principes mêmes. Ils commencent par les nations déjà formée
um, et commune, sont très bien opposés entre eux. La certitude est le principe de la jurisprudence inflexible, naturelle aux âge
e de faire des choses l’usage qu’elles ont dans la nature. Tel est le principe de la jurisprudence humaine, dont la règle est l’
turel des gens, se sont égarés comme de concert dans la recherche des principes sur lesquels ils devaient fonder leurs systèmes.
particulière que reçut du vrai Dieu un peuple privilégié. 23. Le principe du droit naturel est le juste dans son unité, aut
17 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Argument » pp. 1-4
a base de son système (chap. II.) — Il indique enfin les trois grands principes d’où part la science nouvelle, et la méthode qui
les anciens en hébreux et gentils. Déluge universel. Géants. — 28-30. Principes de la théologie poétique. — 31-40. Origine de l’i
0. Origine de l’idolâtrie, de la divination, des sacrifices. — 41-46. Principes de la mythologie historique. — 47-62. Poétique. —
6. Principes de la mythologie historique. — 47-62. Poétique. — 47-49. Principe des caractères poétiques. — 50-62. Suite de la po
oétique. Fable, convenance, pensée, expression, chant, vers. — 63-65. Principes étymologiques. — 66-96. Principes de l’histoire i
, expression, chant, vers. — 63-65. Principes étymologiques. — 66-96. Principes de l’histoire idéale. == — 70-84. Origine des soc
cienne histoire romaine. — 97-103. Migrations des peuples. — 104-114. Principes du droit naturel. Chapitre III. Trois principes
peuples. — 104-114. Principes du droit naturel. Chapitre III. Trois principes fondamentaux. — Religions et croyance à une Provi
18 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
d’être équitable. On voit dans son livre une sorte de combat. Par le principe des vérités générales, il est accessible et sympa
que le xviiie  siècle a pu dire de vrai ; mais en même temps, par le principe de la discipline, il se défie même de ses plus gr
nfin, parmi les grandes nouveautés de Montesquieu, comment oublier le principe de la liberté politique ? On peut discuter dans l
s l’ordre spéculatif, philosophique et moral, qui oserait nier que le principe de la liberté politique ne soit au nombre des qua
n’est pas non plus à Fénelon, plus aristocrate que libéral. Ainsi le principe de la liberté appartient en propre à Montesquieu,
prit d’utopie, c’est en un mot tout ce qu’il y a de plus contraire au principe de la tradition et de la discipline. Ajoutez que,
mêlé avec le vrai, et qu’il se trouve par là en contradiction avec le principe des vérités générales. Aussi M. Nisard ne dissimu
 Vous ne nous parlez, s’écriera-t-on, que de sentiments : où sont les principes , où sont les règles dans Jean-Jacques Rousseau ? 
ue le dit M. Nisard. Au fond, qu’y a-t-il dans le Contrat social ? Le principe de la souveraineté du peuple. C’est à quoi se réd
de l’histoire du monde depuis le Contrat social, il me semble que le principe de la souveraineté sort de plus en plus de l’utop
c’est le mot du Contrat social. En éducation, Rousseau a répandu des principes dont on peut abuser, dont il abuse lui-même, mais
ie  siècle : il comprend ce siècle, il en accepte, il en approuve les principes , il lui sait gré de les avoir répandus ; mais c’e
nt que ce siècle ne se suffit pas à lui-même, qu’il n’a pas en lui un principe d’ordre et de durée, que parmi les pensées du siè
tenant (pour revenir au point de dissentiment qui nous partage), quel principe guide M. Nisard lorsqu’il juge les œuvres contemp
guide M. Nisard lorsqu’il juge les œuvres contemporaines ? Est-ce le principe des vérités générales ? est-ce le principe de la
contemporaines ? Est-ce le principe des vérités générales ? est-ce le principe de la discipline ? A coup sûr, c’est le premier.
quelque honneur la comparaison avec les siècles précédents. Ainsi le principe des vérités générales explique les beautés de nos
e considérer comme classique. Tous ces défauts viennent de l’oubli du principe des vérités générales. Appliquez maintenant à ces
incipe des vérités générales. Appliquez maintenant à ces écrivains le principe de la discipline et de la tradition, nous n’en co
-arts, ou du moins que cette discipline ne se compose que de quelques principes très-généraux qui se plient à d’innombrables appl
19 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre II. Réalité des idées égalitaires »
ent admise ? Tous les individus prennent-ils une égale conscience des principes directeurs de leur groupe ? Nous suffira-t-il, po
esprits qui cherchent aujourd’hui leur voie ? De la multiplicité des principes qu’on invoque comme de celle des pratiques qu’on
l à la jouissance. Pour qu’une société vise à s’organiser suivant les principes utilitaires, il faut qu’elle ait d’abord accepté
nt les principes utilitaires, il faut qu’elle ait d’abord accepté les principes égalitaires. Chacun, suivant la formule de Bentha
t l’individualisme discutent sur les pratiques propres à réaliser les principes égalitaires moins que sur ces principes eux-mêmes
tiques propres à réaliser les principes égalitaires moins que sur ces principes eux-mêmes5. — Tant il est vrai que sous les coule
xprimé ce même fait chacun à leur façon : la différence même de leurs principes ou de leurs méthodes rend d’autant plus vraisembl
, comme de moins en moins tolérables. « Non sunt privatae leges », le principe du vieux droit romain domine enfin l’histoire de
opposition est irréductible et si par suite la Révolution, — dont, le principe des nationalités découle en même temps que celui
tions qui touchent à l’humanité15. On demandera si du moins, entre ce principe général de l’égalitarisme et les moyens spéciaux
Mais lorsque nous organisons une association, conformément à certains principes universels, à l’aide des moyens particuliers que,
nt les droits du reste des hommes à organiser, conformément aux mêmes principes , des associations en d’autres cercles. Autre chos
é comment, au milieu même des inégalités pratiques qu’il dénonce, les principes égalitaires se manifestent16. Ils sont dès à prés
ls on vit sont égaux, en est-on venu à l’idée que tous les hommes, en principe , ont les mêmes droits, voilà le pas qui importe.
e pas qui importe. La cité antique, tant qu’elle restait fidèle à ses principes traditionnels, ne pouvait le franchir. On sait as
et des devoirs de l’homme en général ne sont, suivant Zeller 26, des principes généralement reconnus que dans la période de tran
le véritable prix de l’individu était inconnu à la cité antique. Ses principes constitutifs contredisaient doublement les princi
ité antique. Ses principes constitutifs contredisaient doublement les principes égalitaires. « La cité, conclut Fustel 28, était
ées, livrées au commentaire du monde. Le Droit nouveau est un Droit à principes philosophiques ; les auteurs des Pandectes, en ju
sonnée où les sociétés devaient s’organiser durablement au nom de ces principes . L’Empire romain, qui avait pu les révéler au mon
breuses et trop hétérogènes, qu’il avait rassemblées sous sa loi. Des principes tout contraires dominent le chaos qui suit l’écro
dnung und ihre natürlichen Grundlagen, 2e éd., 1896. 13. V. Spencer, Principes de sociologie, vol. III, 4e part., chap. XII. Cf.
20 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
il ne faut pas oublier que ces pauvres sauvages possèdent en germe le principe des développements et des transformations qui en
ons diverses de la vie extérieure, il resterait encore à connaître le principe interne de ces manifestations qui lui sont propre
as d’en conclure que la religion est un état transitoire plutôt qu’un principe éternel ? C’est donc au témoignage direct de la c
t de s’arrêter à des phénomènes qui ne sont que la manifestation d’un principe constitutif de la nature humaine, et qui peuvent
ce historique et à l’expérience psychologique. Que si l’on en fait un principe essentiel et permanent de la nature humaine, enco
portée de l’expérience historique pour n’avoir pas son origine et son principe dans l’analyse psychologique. En tout cas, que la
notre nature, à ce qu’il prenne pour une faculté primordiale, pour un principe constitutif de l’humanité, ce qui n’est que le ré
politiques, sociales et religieuses qui ont duré et dominé, autant de principes éternels de la nature humaine. L’ethnographie de
eloppement de leurs doctrines, voyons comment ils ont été conduits au principe qui domine toutes leurs explications et apprenons
. Si elle tient sa méthode de Bacon, c’est à Hume qu’elle emprunte le principe de sa théorie des phénomènes de la vie morale. Ce
er par l’association des idées et l’habitude la notion de cause et le principe de causalité, l’origine des idées dites rationnel
ne des idées dites rationnelles, des affections dites naturelles, des principes moraux dits innés, enfin l’origine des actes volo
lement démontrée16. » S’agit-il d’expliquer la notion de cause et le principe de causalité ? Stuart Mill et Bain ne voient dans
pas qu’on puisse scientifiquement expliquer la notion de cause et le principe de causalité par une autre loi que celle de l’hab
ux, comme pour leur maître Hume, la prétendue nécessité logique de ce principe se résout, quand on l’analyse, dans une simple as
que l’innéité de certaines idées et la nécessité logique de certains principes rationnels. Stuart Mill oppose à la doctrine du l
age de la conscience, pourvu qu’on voie dans la sensation non plus le principe générateur, mais le point de départ et la conditi
antage de la méthode de Bacon, avait étendu outre mesure la liste des principes primitifs et inexplicables de la nature humaine,
t humain, en ramenant à l’expérience ou à l’analyse la plupart de ces principes dits naturels, de ces idées dites innées, de ces
le plus à cœur de résoudre par les méthodes qui lui sont propres. Son principe de l’association et de l’habitude est contredit p
t-à-dire convertir un fait, si fréquent, si constant qu’il fût, en un principe . Tout changement a une cause ; le tout est plus g
tournée en habitude. De même, tous les jugements qui dérivent de ces principes et composent l’ordre entier des sciences de raiso
ar des sensations répétées de plaisir ou de peine, sans recourir à un principe spécial de la nature humaine : cela n’est guère d
ction innée, par un instinct de nature. Ici, c’est l’amour qui est le principe de tout un ordre de sensations et de sentiments,
le, Théodore Jouffroy, ce n’est pas la sensation elle-même qui est le principe moteur de la vie morale, c’est l’instinct ou plut
à tout procédé artificiel de raisonnement, sont les vrais, les seuls principes de la science, et bien spécialement de celle de l
autant moins se passer qu’ils sont les seuls qui puissent exprimer le principe même de sa philosophie de l’esprit humain. « Il i
21 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome I « Bibliotheque d’un homme de goût. — Chapitre IV. Des Ecrits sur la Poétique & sur divers autres genres de Littérature. » pp. 216-222
Poétique & sur divers autres genres de Littérature. C’ Est un principe établi que nous avons dans chaque Art plus de pré
ur bien des objets, & ses réfléxions sont encore très-utiles. Les Principes pour la lecture des Poëtes de l’Abbé Mallet sont
es pour la lecture des Poëtes de l’Abbé Mallet sont le pendant de ses principes pour la lecture des Orateurs. L’auteur étoit un h
ces de même genre dans les trois langues. Il commence par établir des principes clairs sur chaque genre de littérature ; ensuite
ipes clairs sur chaque genre de littérature ; ensuite il inculque ces principes par une application suivie à des exemples sensibl
te de l’ouvrage, on trouve le traité des Beaux-Arts réduits à un même principe , qui est l’imitation de la belle nature : princip
réduits à un même principe, qui est l’imitation de la belle nature : principe simple, aisé à saisir, facile à expliquer, égalem
amp; avec méthode, présente d’une maniére claire & attrayante les principes qui forment le grand écrivain dans tous les genre
22 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Introduction »
-ils être résolus ? Affaire de sentiment, diront les uns. Question de principes , diront les autres. Sentiment ou principe, notion
iront les uns. Question de principes, diront les autres. Sentiment ou principe , notion confuse et enveloppée ou claire et expliq
actions prescrites ou interdites. Par exemple, nous avons accepté les principes naturalistes ; nous tenons que la satisfaction de
bués proportionnellement aux besoins. Ou bien, nous avons accepté les principes rationalistes : nous tenons que la raison est par
rales de l’univers ; nous voulons établir qu’elles sont conformes aux principes directeurs de la nature ou de l’esprit : et alors
es jugements d’estimation morale, non d’explication scientifique. Des principes évoqués vous pourrez déduire que l’idée en questi
ant que possible abstraction des sentiments, justifiés on non par des principes , qu’elle peut nous inspirer : nous n’avons briève
intervention de l’État dans l’économie nationale. Ou bien, je pose en principe que tous les citoyens ont droit aux mêmes liberté
ns la mesure où nos sentiments moraux se justifient eux-mêmes par des principes , c’est bien notre métaphysique qui choisit notre
-on décider, abstraction faite de tout sentiment personnel ou de tout principe métaphysique, par une recherche objective ? Par e
nsidération pratique, et refusant de nous poser la question, soit des principes par lesquels les idées égalitaires peuvent se jus
l nous semble inutile de marquer encore une fois, en revenant sur les principes et les méthodes, la place de cette conception de
core que de pensée ?) nous séparent de M. Durkheim, il y a, entre les principes généraux de ces deux sociologues et les nôtres, u
23 (1884) Cours de philosophie fait au Lycée de Sens en 1883-1884
nes. » — Aristote : « La science des premières causes et des premiers principes . » — On a dit enfin : La philosophie est la scien
use c’est l’être ou les êtres d’où vient toute la réalité. Le premier principe , c’est la loi la plus générale qui a présidé à ce
résidé à ce développement. Rechercher la première cause et le premier principe , c’est rechercher le primitif, l’absolu, tant dan
éfinitive qu’avec Victor Cousin. Ce célèbre philosophe en a donné les principes et la méthode, qui d’ailleurs n’a jamais encore é
es vues, est soumis à bien des objections : sans compter que, par son principe même, il nie le progrès futur de la science philo
c’est donc d’avoir une méthode pour étudier l’objet. Au moyen de ces principes , examinons maintenant si la philosophie est une s
que le dernier chapitre des sciences positives, la synthèse de leurs principes les plus généraux : telle était, par exemple, la
autres phénomènes dont il faut les distinguer. Sans se demander si le principe intellectuel est matériel ou non, on constate que
e que les deux sensations s’additionnent, et ne se combinent pas ? Le principe de la méthode est la mesurabilité des sensations 
aut donc mesurer. Les philosophes qui lui ont succédé ont appliqué ce principe . Mais reconnaissant l’inutilité des efforts faits
é, ils se sont contentés de mesurer la durée. Cette école a donc deux principes caractéristiques : 1. Elle établit des relations
rmations les inclinations sociales sont toujours restées les mêmes en principe . 3. Enfin vient le groupe le plus général, l’ense
établit que rien n’empêcherait A de produire son effet. Appliquons ce principe à l’étude qui nous occupe. Je suis dans une salle
dé par un autre phénomène A, A n’est pas la cause de B. Appliquons ce principe  : J’entre dans une salle ; mon moi étant alors co
’étendue implique contradiction. Pour cela, nous nous baserons sur ce principe  : Un tout composé de parties peut toujours être n
xpérience. Voici comment il faut entendre cette idée : On obtient les principes rationnels en voyant que l’un des termes disparai
luble liaison. Leçon 19 La raison : Les données de la raison Les principes rationnels Nous avons vu que les principes rat
nées de la raison Les principes rationnels Nous avons vu que les principes rationnels dérivent de la nature même de l’esprit
essence la nature de l’esprit, nous en déduirions toute la suite des principes de la raison. En quoi consiste donc l’essence de
sons seulement que cet ordre est exigé par la nature de l’esprit. Les principes rationnels servent donc à mettre de l’ordre dans
allons essayer d’obtenir aussi régulièrement que possible les divers principes rationnels. Ce qui est donné est multiple, et l’e
es phénomènes extérieurs comme coexistant. D’où se déduisent les deux principes rationnels suivants : Tous les états de conscienc
ligence existant par elle-même et qu’on appelle la substance. D’où le principe rationnel suivant : Tous les phénomènes sont des
ition du premier. On nomme le premier cause, le second effet. D’où le principe rationnel : Tout phénomène a une cause. Nous ne d
l’idée de cause comme ferait le mot effet. C’est sous l’influence du principe de causalité que nous nous représentons le monde
geant vers certains points qui en sont la fin, le but commun. D’où le principe rationnel : Tout phénomène ou toute série de phén
formé de systèmes aboutissant à un même centre. Nous avons donc cinq principes rationnels, grâce auxquels nous connaissons les c
uels nous connaissons les choses, et que Kant nomme pour cette raison principes constitutifs de l’expérience. Ce sont les princip
pour cette raison principes constitutifs de l’expérience. Ce sont les principes de temps, d’espace, de substance, de causalité et
emps, d’espace, de substance, de causalité et de finalité. Ces divers principes constituent notre connaissance. Mais notre connai
nces ayant entre elles certaines relations. D’où l’on tire un nouveau principe nommé par Kant, le principe régulateur de la conn
ines relations. D’où l’on tire un nouveau principe nommé par Kant, le principe régulateur de la connaissance. C’est le principe
e nommé par Kant, le principe régulateur de la connaissance. C’est le principe dit d’identité et de contradiction. Il s’énonce a
nos connaissances. Leibniz avait déjà vu qu’il y avait deux sortes de principes dans les vérités nécessaires. Il réunissait ceux
cipes dans les vérités nécessaires. Il réunissait ceux que Kant nomme principes constitutifs dans celui de raison suffisante, et
constitutifs dans celui de raison suffisante, et mettait en regard le principe d’identité. N’admettant pas le temps et l’espace
l’espace comme donnés a priori, il énonçait ainsi le premier des deux principes qu’il admettait : Tout ce qui est a une raison d’
raison d’être. Quoi qu’il en soit, il y a deux espèces différentes de principes rationnels ; les uns règlent les acquisitions de
nt subsumés sous le concept de l’espace. C’est de là que l’on tire le principe rationnel : Tous les phénomènes extérieurs sont s
seule que nous était donnée l’idée de cause. Pour Maine de Biran, le principe de causalité n’est qu’une généralisation de cette
ait de même de la substance et de la finalité. Pour Victor Cousin, le principe de causalité est bien a priori, mais l’idée de ca
expérimentalement. Mais alors on ne se représente pas bien comment le principe peut être a priori alors qu’aucune des idées renf
incipe peut être a priori alors qu’aucune des idées renfermées par ce principe ne serait a priori. Comment accorderons-nous cett
nous donne la représentation concrète de l’idée de substance. Pour le principe de causalité, la raison nous donne bien l’idée de
ées en présence. Reportons-nous, d’ailleurs, à la formule générale du principe rationnel : Les phénomènes de telle sorte sont so
C’est Dugald Stewart qui fit le premier [à] remarquer l’importance du principe de l’association des idées. Depuis lui, cette doc
utes les discussions relatives à la raison sont concentrées autour du principe de causalité, nous allons examiner la genèse de c
autour du principe de causalité, nous allons examiner la genèse de ce principe suivant Stuart Mill. L’esprit en construisant ce
enèse de ce principe suivant Stuart Mill. L’esprit en construisant ce principe passe selon lui par deux moments : 1. Un phénomèn
ersa. Il n’y a donc lieu d’affaiblir en aucune façon la nécessité des principes rationnels. Voyons maintenant la seconde partie d
la liberté de notre pensée. Appliquons ces objections à la genèse du principe de causalité. Examinons d’abord le premier moment
’observation. En réalité, cette mineure n’est rien autre chose que le principe de causalité. En effet, pour qu’on ait le droit d
l n’arrive à son but qu’en posant d’abord dans toute sa généralité le principe de causalité. En un mot on construit ce dernier e
générale de son système est contenue dans son ouvrage : Les Premiers Principes . Pour juger plus à fond la valeur de la théorie d
théorie de l’hérédité en matière de raison, nous allons critiquer les principes fondamentaux de l’évolutionnisme. La théorie évol
ne caractéristique de l’espèce tout entière. Voici donc en résumé les principes de l’évolutionnisme : Tous les individus sont le
té les fixe enfin et en fait un attribut de l’espèce. Connaissant les principes généraux de l’évolutionnisme, voyons son applicat
it que l’on put trouver des hommes à qui manqueraient un ou plusieurs principes rationnels. Or, rien ne nous montre de semblables
peu civilisées que soient les tribus observées, aucune ne manque des principes rationnels. Aucune même ne les possède à un degré
senter l’esprit avant l’expérience, si l’on n’admet pas l’innéité des principes rationnels ; mais en admettant que l’esprit peut
ut être dérivée de l’expérience, nous admettons donc que les idées et principes rationnels sont innés en nous. Leçon 23 La rai
nels sont innés en nous. Leçon 23 La raison : De l’objectivité des principes rationnels. Quand nous avons traité de la natu
pu, faute de bases suffisantes, examiner la question de savoir si les principes rationnels étaient les lois des choses comme ils
t ont-elles une valeur objective ? Il faut l’examiner. Pour Kant, les principes rationnels n’ont qu’une valeur subjective. Il y d
é, et les catégories de l’entendement, dont la plus importante est le principe rationnel de causalité. Kant frappe ces deux genr
st le principe rationnel de causalité. Kant frappe ces deux genres de principe d’une égale subjectivité. Pour connaître les chos
temps et dans l’espace ». Kant expose ainsi quatre antinomies sur les principes rationnels, formés chacun ainsi d’une thèse, et d
e pas ces antinomies où se perd la raison. Le seul moyen de sauver le principe de contradiction, dit Kant, est d’admettre cette
re ce qui est et ce que nous connaissons. Rien n’établit donc que les principes rationnels soient absolument subjectifs, ni absol
us faut un critérium. Il faut donc établir d’abord l’objectivité d’un principe qui nous permette de juger de l’objectivité des a
pe qui nous permette de juger de l’objectivité des autres. Ce sera le principe de contradiction. Le principe a une valeur object
de l’objectivité des autres. Ce sera le principe de contradiction. Le principe a une valeur objective. En effet, tout d’abord, i
raison de suspecter son objectivité puisqu’il ne fait pas partie des principes constitutifs de l’expérience, et n’est pas chargé
astronome observe un phénomène, et par des calculs où préside le seul principe d’identité, conclut que ce phénomène se reproduir
t. Les choses ont donc suivi la même marche que l’esprit guidé par le principe de contradiction. Ce principe est donc objectif.
a même marche que l’esprit guidé par le principe de contradiction. Ce principe est donc objectif. Examinons nos connaissances av
s indéfinies, elles sont finies. D’autre part elles sont soumises aux principes de causalité, de finalité, de temps et d’espace.
nie. Il y a dans cette science, bien qu’elle soit peu constituée, des principes utiles à recueillir. Nous pouvons d’ailleurs dédu
es principes utiles à recueillir. Nous pouvons d’ailleurs déduire ces principes de la définition même de la mémoire. Plus nous me
e, plus facilement gardés ou reproduits par la mémoire. Voilà donc le principe de toute mnémotechnie rationnelle. On peut suscit
é est quelque chose de plus que ce qui est compris dans le sujet. Les principes rationnels sont tous des jugements synthétiques.
gine des espèces, et qui est admise par Herbert Spencer. En voici les principes  : Quand les éleveurs veulent créer des individus
production de l’acte accompli. 1. Le premier fait est expliqué par ce principe général que « tout être tend à persévérer dans so
sentiel du déterminisme est l’inconciliabilité du libre arbitre et du principe de causalité. Tantôt les déterministes ont voulu
giques. Tantôt ils ont fait voir qu’il y avait contradiction entre le principe de causalité tel qu’il est appliqué par les scien
et il n’est pas libre par conséquent Ou bien il est sans cause, et le principe de causalité est violé. La seconde hypothèse étan
e a tenté de montrer une contradiction entre la liberté humaine et le principe de causalité, appliqué au monde intérieur. Le dét
e veut prouver une contradiction du même genre entre la liberté et le principe de causalité, appliqué au monde extérieur. En eff
oi un et réel ne peut se connaître qu’en se pensant sous la forme des principes rationnels, condition de toute connaissance. Il e
e transforme. Le moi réel, nouménal, primitif, n’était pas soumis aux principes rationnels. Mais le moi conscient se pense sous l
a, il assigne à la science et à la morale deux mondes différents : le principe de causalité règne incontestablement dans le mond
déterminisme scientifique, cherchons comment on peut accorder avec le principe de causalité l’existence de la liberté humaine. Q
n est pas de même du sens où se dirigent les séries ainsi formées. Le principe de causalité ne veut qu’une chose : que les phéno
usement. Mais la fin de chaque série est uniquement déterminée par le principe de finalité. Or la nécessité réclamée par ce prin
terminée par le principe de finalité. Or la nécessité réclamée par ce principe est loin d’être aussi rigoureuse que celle exigée
ce principe est loin d’être aussi rigoureuse que celle exigée par le principe de causalité. Un même but peut être atteint par b
es une grande part de contingence. Ainsi donc, l’ordre que réclame le principe de finalité ne suppose pas un déterminisme absolu
de finalité ne suppose pas un déterminisme absolu comme le demande le principe de causalité. Puisqu’il en est ainsi, les buts as
é pratique. Quand même la géométrie n’aurait pas lieu d’appliquer ses principes , elle aurait encore droit à l’existence comme sci
t, elle-même, que toute démonstration en ce sens sera une pétition de principe , employant la faculté suspecte à se démontrer. On
ci part de cet acte de foi, que nos facultés sont véraces. Il pose en principe que notre raison ne peut nous tromper, que ses lo
en démontrent pas moins combien le syllogisme est formel. Quel est le principe qui préside au mécanisme du syllogisme ? C’est le
uel est le principe qui préside au mécanisme du syllogisme ? C’est le principe d’identité. En effet, la conclusion y est conçue
tion a seule une valeur logique, car seule elle peut nous fournir les principes de la déduction : quand on affirme que tous les h
ême tout formel et insuffisant, il est autre chose qu’une pétition de principe ou une tautologie. Sans doute la conclusion est d
e extension du particulier à l’universel ? Autrement dit, quel est le principe de l’induction ? Si l’on s’en tenait à un texte d
it à un texte d’Aristote, il semblerait que ce philosophe ait fait du principe d’identité le fondement de l’induction ; il sembl
du particulier au général, ce qu’on ne saurait expliquer par le seul principe d’identité. Entre le particulier et le général, i
al, il y a un abîme ; l’induction le franchit ; mais au moyen de quel principe  ? Suivant Reid et les Écossais, ce principe n’est
t ; mais au moyen de quel principe ? Suivant Reid et les Écossais, ce principe n’est autre chose qu’une croyance instinctive de
isse servir de fondement à l’induction, il faut qu’elle repose sur un principe rationnel : c’est celui de causalité. Tout phénom
induction : mais nous venons de faire voir que l’induction suppose le principe de causalité : le cercle vicieux est flagrant. Po
quelle il n’est pas de science, il faut qu’elles reposent, non sur un principe contingent dérivé de l’expérience, mais sur une v
ne vérité nécessaire venant de la nature même de l’esprit ; sinon, le principe de causalité n’est qu’une perpétuelle hypothèse q
côté ; il n’est pas sûr que la guerre ait ce résultat. 2. Pétition de principe . Elle consiste à supposer ce qui est en question.
consiste à supposer ce qui est en question. Ainsi il y a pétition de principe dans le raisonnement des positivistes, qui constr
lyse est la méthode que suit l’esprit qui, partant de un ou plusieurs principes posés, développe tout ce qui y est contenu sans r
ances anciennes quelque chose de nouveau. Elle sert ainsi à poser les principes que développe l’analyse. C’est déjà dans ce sens
s se supposent réciproquement : nous ne pouvons rien déduire que d’un principe posé, et d’autre part ce principe serait inutile
us ne pouvons rien déduire que d’un principe posé, et d’autre part ce principe serait inutile si l’analyse ne le développait pas
-ci ne fait que développer ce qui y est contenu. Les axiomes sont les principes régulateurs du raisonnement mathématique. La dédu
eut-on dire qu’il n’y a qu’un seul axiome en mathématique, qui est le principe d’identité et de contradiction ; tous les autres
cette subordination que s’établit la classification. Quel est donc le principe de la classification ? Elle se propose de retrouv
a un certain ordre dans les choses. D’où vient l’ordre du monde ? Du principe de finalité. La classification cherche donc à ret
retrouver l’ordre des êtres par les fins qui leur sont assignées. Son principe est donc le principe de finalité. Leçon 52 De
êtres par les fins qui leur sont assignées. Son principe est donc le principe de finalité. Leçon 52 De la méthode dans les s
trompe pas. L’autorité du témoignage d’autrui ne dépend donc pas d’un principe général, mais de causes particulières et personne
it uniquement de faire ce qui nous est le plus avantageux. Tel est le principe de la morale utilitaire. Elle a été souvent reman
u’il recommandait était sévère et assez élevée, mais égoïste dans ses principes comme dans ses conséquences : l’épicurien devait
entielles de la loi morale. D’autres philosophes ont cherché un autre principe à la loi morale, sans cependant considérer l’idée
moraux, mais il n’est pas nécessaire de leur donner comme origine un principe spécial. Il y a en nous un instinct qui nous fait
ns ce sentiment naturel et nous ne nous tromperons jamais. Tel est le principe de la morale du sentiment ; voici maintenant la f
de l’action et en voilà le but. D’ailleurs Kant, après avoir posé ces principes de la loi morale, ne leur est pas absolument rest
s erreurs nécessaires à un seul homme ? Ainsi, sans discuter dans son principe la théorie de Hobbes, on peut dire qu’il n’arrive
t qu’ils soient partagés entre diverses classes de gens : c’est là le principe de la division des pouvoirs. Ces pouvoirs sont au
jectifs. Or nous avons vu en psychologie que, pas plus que les autres principes rationnels, ils ne pourraient être dépourvus de t
’eux, qu’on nomme les corps ? 3. Les états de conscience relatifs aux principes rationnels ont-ils une condition distincte d’eux
nd on dit qu’il y a une âme, on entend seulement qu’il y a en nous un principe distinct de la matière que nous percevons par les
pe distinct de la matière que nous percevons par les sens. C’est à ce principe qu’on rapporte nos états de conscience. Y a-t-il
u’on rapporte nos états de conscience. Y a-t-il réellement en nous un principe autre que la matière ? Nous avons démontré en psy
à celle que nous sommes. Il n’y a donc pas lieu de se demander si le principe des états de conscience est matériel, puisque rie
’idée d’étendue impliquant contradiction. Il est fort possible que le principe qui, perçu par les sens, est pour nous la matière
qui, perçu par les sens, est pour nous la matière, soit identique au principe qui perçu par notre conscience est notre esprit ;
Inertie d’un côté, spontanéité de l’autre, on ne peut identifier des principes qui présentent ces caractères contradictoires.  
s. Notre démonstration ne repose pas sur cette hypothèse, mais sur un principe qu’on pourrait formuler ainsi : Deux ordres de ph
i éclatent souvent entre eux et qui montrent bien l’existence de deux principes distincts. Notre théorie échappe à l’objection fa
thode scientifique de ne pas multiplier inutilement les causes et les principes . Or, le spiritualisme admet deux réalités, deux p
uses et les principes. Or, le spiritualisme admet deux réalités, deux principes irréductibles. Cela est déjà une présomption fort
est donc une dépendance de la vie physiologique ; toutes deux ont un principe commun, le corps. Mais outre que ces exemples n’o
s l’une sur l’autre est incontestable, et montre qu’elles ont un même principe , du moins n’a-t-on pas de raison d’affirmer que c
t un même principe, du moins n’a-t-on pas de raison d’affirmer que ce principe soit matériel plutôt que spirituel. Enfin, les fa
ré que celle-ci est contradictoire. Un monde dont elle serait le seul principe serait pour nous inintelligible. Ce que nous conn
Mais il y a des doctrines qui admettent pour la vie des propriétés un principe spécial. L’Organicisme, par exemple, représente c
se en nous qui ne change pas, c’est la forme du corps. Il y a donc un principe , une loi, une idée, quelque chose qui dirige, org
lue. Ce quelque chose, c’est ce que l’école de Montpellier a nommé le principe vital. Aussi leur doctrine a-t-elle reçu le nom d
âme et du corps en disant : toute la vie du corps se ramène à un seul principe , le principe vital ; toute la vie de l’âme se ram
ps en disant : toute la vie du corps se ramène à un seul principe, le principe vital ; toute la vie de l’âme se ramène à un seul
incipe, le principe vital ; toute la vie de l’âme se ramène à un seul principe , le principe spirituel. Ces deux principes sont d
incipe vital ; toute la vie de l’âme se ramène à un seul principe, le principe spirituel. Ces deux principes sont des forces de
e l’âme se ramène à un seul principe, le principe spirituel. Ces deux principes sont des forces de même nature qui peuvent par co
ndre comment deux substances analogues, mais aussi différentes que le principe vital et l’âme pensante, peuvent agir l’une sur l
et expliqué les rapports de l’âme et du corps en identifiant les deux principes . Le principe vital, a-t-on dit, n’est qu’une des
s rapports de l’âme et du corps en identifiant les deux principes. Le principe vital, a-t-on dit, n’est qu’une des facultés de l
t de bon sens par M. Francisque Bouillier dans le livre intitulé : Le principe vital et l’âme pensante. Les faits sur lesquels s
l’immortalité de l’âme Nous avons établi l’existence en nous d’un principe spirituel que nous avons nommé l’âme. Pendant la
ne meurent pas ; ils ne font que se transformer. De même, en vertu du principe de conservation de la force et de la matière, qui
ue ; comme les preuves a priori, elles ont pour principal ressort les principes rationnels. Nous diviserons donc les preuves de l
nsidérer le monde sous autant de points de vue distincts qu’il y a de principes rationnels. Toute preuve métaphysique aura donc p
e les phénomènes ne se suffisent pas à l’un de ces points de vue. Les principes rationnels les plus généralement employés à cette
ionnels les plus généralement employés à cette démonstration sont les principes de perfection que nous n’avons pas admis comme ré
perfection que nous n’avons pas admis comme réellement a priori, les principes de causalité et de finalité. 1. Preuves par le
riori, les principes de causalité et de finalité. 1. Preuves par le principe de perfection Ces preuves sont au nombre de de
e que cette idée est réellement un être parfait, Descartes part de ce principe que nous nous réservons d’examiner, qu’il doit to
perfections est l’existence ; donc Dieu existe. 2. Preuves par le principe de causalité Le type de toutes les preuves de
e toutes les preuves de l’existence de Dieu qui auraient pour base le principe de causalité est le raisonnement aristotélicien.
ause sans cause elle-même, c’est-à-dire, à Dieu. 3. Preuves par le principe de finalité Il y a deux manières d’exposer cet
uper de ce qui nous est donné dans l’expérience, on établit au nom du principe de finalité l’existence d’une fin suprême, de Die
n peut rattacher à cette preuve celle que Leibniz fait reposer sur le principe de raison suffisante. À l’origine des choses, dit
une idée qui découle immédiatement du kantisme. Pour lui, le rôle des principes rationnels est seulement de régler l’expérience.
ns de l’expérience. De plus tout le reste de l’argument repose sur ce principe contestable qu’il y a toujours au moins autant de
oujours au moins autant de réalité dans la cause que dans l’effet. Ce principe suppose que l’effet n’est qu’une partie adéquate
on qu’il existe réellement. Nous arrivons aux preuves reposant sur le principe de causalité. Leur forme générale est l’[en grec
Leur forme générale est l’[en grec dans le texte] d’Aristote. Mais le principe de causalité exige-t-il réellement qu’on s’arrête
t du tout. Au contraire, la première cause serait contradictoire à ce principe , puisqu’elle-même n’aurait pas de cause. Mais a-t
e. Mais a-t-on dit, cette première cause s’est produite elle-même. Le principe de causalité n’en est pas moins violé : il ne don
e est au-delà des limites de la raison, est en contradiction avec les principes rationnels. Le principe de causalité force donc a
de la raison, est en contradiction avec les principes rationnels. Le principe de causalité force donc au contraire l’esprit à u
parfaite, a pourtant une supériorité sur les autres. En complétant le principe de causalité par le principe du nombre, on peut p
riorité sur les autres. En complétant le principe de causalité par le principe du nombre, on peut pressentir que quelque chose d
e premier terme de cette série, et que nous nous servons pour cela du principe de causalité qui n’est fait que pour les phénomèn
lité a une plus grande valeur logique que la précédente. En effet, le principe de finalité n’exige pas que la régression des moy
l y a une autre manière de démontrer l’existence de Dieu en vertu des principes de finalité et de causalité, en le considérant co
t la plus parfaite, s’est appelée l’évolutionnisme. Voici quel est le principe du mécanisme. Les partisans de la finalité parten
i doive étonner. Voyons comment M. Herbert Spencer (dans Les Premiers principes ) expose les fondements de l’évolutionnisme : Les
cts : c’est ainsi que se produisent l’ordre et l’unité. Tels sont les principes de l’évolutionnisme ; voyons ce que ses théories
otoirement sans valeur ; avec les preuves par la causalité, jointe au principe du nombre et la finalité, nous avons vu que l’abs
ection, tous les attributs des êtres imparfaits : Elle provient de ce principe qu’il doit y avoir au moins autant de réalité dan
s très différentes. Tantôt le Dieu-monde nous est représenté comme un principe matériel. Le panthéisme est dit alors matérialist
sme stoïcien et ionique, du moins en grande partie. Tantôt le premier principe nous est représenté comme spirituel ; ainsi, Hege
t ni à l’un, ni à l’autre de ces genres. Pour lui, Dieu est à la fois principe de l’étendue et du mouvement : res extensa et cog
ant les théories manichéistes, soutient que le mal doit provenir d’un principe autre que Dieu. Leibniz lui répondit dans ses ess
mérite plus le nom de Providence ; et en effet, suivant Hartmann, le principe mystérieux de toute la nature, l’Inconscient, nou
24 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre III. De l’organisation des états de conscience. La liberté »
ité dans deux sens très différents. Est simple, pour le premier, tout principe dont les effets se prévoient et même se calculent
les propriétés fondamentales de la matière, et en particulier avec le principe de la conservation de la force. De là deux espèce
s états de conscience et surtout de la durée. Ainsi, à la lumière des principes développés dans le chapitre précédent, nous verro
là aussi les actions dites libres et volontaires. Comme d’ailleurs le principe de la conservation de l’énergie a été supposé inf
nce les uns par les autres, et ensuite que cette universalité même du principe de la conservation de l’énergie ne saurait être a
la part de liberté qui nous reste après une application rigoureuse du principe de la conservation de la force est assez restrein
bsolu. Il importe donc de se demander si l’extension que l’on fait du principe de la conservation de la force à tous les corps d
ori aucune prévention contre la liberté humaine songerait à ériger ce principe en loi universelle. Il ne faudrait pas s’exagérer
principe en loi universelle. Il ne faudrait pas s’exagérer le rôle du principe de la conservation de l’énergie dans l’histoire d
recherches moins de succès ? Même lorsque Leibnitz eut substitué à ce principe celui de la conservation de la force vive, on ne
l de deux corps inélastiques. On s’est donc fort longtemps passé d’un principe conservateur universel. Sous sa forme actuelle, e
, et depuis la constitution de la théorie mécanique de la chaleur, le principe de la conservation de l’énergie paraît bien appli
est bien plutôt une erreur d’ordre psychologique qui a fait ériger ce principe abstrait de mécanique en loi universelle. Comme n
qu’une fois engagé dans cette voie, on aboutit fatalement à ériger le principe de la conservation de l’énergie en loi universell
ion, et, sous l’influence d’un préjugé métaphysique, on avance que le principe de la conservation de la force s’appliquera à la
faire. » Mais n’importe ! il semble que nous tenions à sauvegarder le principe du mécanisme, et à nous mettre en règle avec les
ui l’émeuvent ne changent pas davantage, comment, en vertu même de ce principe de causalité, que le déterminisme invoque, le moi
connu quelque chose que nous avons connu, etc. 39 » Et, fidèle à son principe , le philosophe anglais assigne pour rôle à la con
cte soit indissolublement lié à ses antécédents psychiques, ou que le principe de causalité souffre une incompréhensible excepti
des signes analogues : on commettrait donc une véritable pétition de principe en déduisant de la prétendue similitude des deux
sous cette forme « les mêmes causes produisent les mêmes effets », le principe de la détermination universelle perd toute espèce
ace, que nous ne saurions en avoir raison sans les attaquer dans leur principe même, qui est le principe de causalité. En analys
en avoir raison sans les attaquer dans leur principe même, qui est le principe de causalité. En analysant le concept de cause, n
s de se reproduire dès que les mêmes conditions seront données. Si le principe de causalité ne nous disait rien de plus, comme l
les empiristes, on accorderait sans peine à ces philosophes que leur principe vient de l’expérience ; mais il ne prouverait plu
lème de la liberté est là. Nous vous accordons pour un instant que le principe de causalité résume seulement les successions uni
ières, puisqu’on échoue à les prévoir ? Et comment vous fonder sur ce principe pour établir le déterminisme des faits internes,
vous, le déterminisme des faits observés est l’unique fondement de ce principe lui-même ? A vrai dire, quand les empiristes font
principe lui-même ? A vrai dire, quand les empiristes font valoir le principe de causalité contre la liberté humaine, ils prenn
te, visible et tangible — vous ne ferez que tirer les conséquences du principe de causalité, entendu au sens d’une préformation
finiment du rapport d’identité, comme une courbe de son asymptote. Le principe d’identité est la loi absolue de notre conscience
é au moment où on le pense ; et ce qui fait l’absolue nécessité de ce principe , c’est qu’il ne lie pas l’avenir au présent, mais
e, elle se borne à constater l’état actuel apparent de l’âme. Mais le principe de causalité, en tant qu’il lierait l’avenir au p
qu’il lierait l’avenir au présent, ne prendrait jamais la forme d’un principe nécessaire ; car les moments successifs du temps
e mettre dans la cause même comme la conséquence mathématique dans le principe , et à supprimer ainsi l’action de la durée. Que s
durent pas comme nous. Ce qui revient à dire que plus on fortifie le principe de causalité, plus on accentue la différence qui
ur notre propre conscience. Il résulte de cette double analyse que le principe de causalité renferme deux conceptions contradict
naturelle. Malheureusement l’habitude s’est contractée de prendre le principe de causalité dans les deux sens à la fois, parce
préoccupe plus ou moins des intérêts de la science. Mais appliquer le principe de causalité, sous cette forme équivoque, à la su
algamer à celle de nécessité, par suite même de l’usage qu’on fait du principe de causalité dans la nature. D’un côté, nous ne c
25 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
, mais claires ; peu d’idées, mais fécondes, s’il se peut ; poser les principes généraux ou tirer les grandes conséquences et nég
ins encore d’anatomie, rien de géographie. A l’exception des premiers principes de l’arithmétique, de l’algèbre et de la géométri
lus celles qu’il emportera, lui étaient nécessaires. J’insiste sur ce principe , il sera la pierre angulaire de l’édifice. Cette
me moi ? Vice incurable : ne craignez point que celui qui possède les principes fondamentaux se rende ridicule. Il ne parlera poi
stinctes : l’érudition ou l’exposé de ses progrès, son histoire ; les principes spéculatifs avec la longue chaîne des conséquence
C’est le seul cas où nous nous soyons permis de nous écarter de notre principe général, la raison d’utilité. Après ces observati
t, classe par classe. J’appliquerai à chaque partie d’enseignement le principe d’utilité, et je finirai par quelques observation
era pas encore ouverte, s’il n’est pas en état de saisir les premiers principes de l’arithmétique, de toutes les sciences la plus
classe. L’arithmétique. L’algèbre. Les combinaisons ou les premiers principes du calcul des probabilités. La géométrie. 2e
érale raisonnée. 7e classe. La langue russe et cette langue par principes . La langue esclavone. 8e classe. Le grec et
u premier et continué pendant la même durée. 1re classe Premiers principes de la métaphysique ; de la distinction des deux s
2e classe L’histoire. La géographie. La chronologie et les premiers principes de la science économique, ou de l’emploi le plus
aisonnée. 7e classe. La langue russe et la langue esclavone par principes . 8e classe. Le grec et le latin. L’éloquenc
u premier et continué pendant la même durée. 1re classe Premiers principes de la métaphysique, de la distinction des deux su
istoire et la mythologie. La géographie. La chronologie. Les premiers principes de la science économique ou de l’emploi de son te
ant leur durée. 1re classe De perspective. De dessin et premiers principes d’architecture ou plutôt de l’art de bâtir.
rique. Le second cours, divisé en deux classes, comprend les premiers principes de la métaphysique, la morale, la religion nature
eligion naturelle et révélée, l’histoire, la géographie, les premiers principes de la science économique. Le troisième cours ne s
ours ne se compose que d’une classe où l’on enseigne le dessin et les principes de l’architecture. 10. « At pulchrum et digit
26 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre II : La littérature du xviie  siècle »
Chapitre II : La littérature du xviie  siècle Le principe des vérités générales a conduit M. Nisard à conce
s excellent. Seulement, on peut demander à M. Nisard : Au nom de quel principe jugez-vous Descartes ? Est-ce au nom du principe
ard : Au nom de quel principe jugez-vous Descartes ? Est-ce au nom du principe des vérités générales ? Rien de plus légitime alo
ce grand penseur malgré ses erreurs ! Est-ce, au contraire, au nom du principe de la tradition, de la discipline, du sens commun
Il faut alors abandonner Descartes, car il représente précisément le principe contraire, le principe de la liberté, du sens pro
er Descartes, car il représente précisément le principe contraire, le principe de la liberté, du sens propre, de la raison indiv
ale. Son doute hyperbolique, comme il l’appelle, et qui porte sur les principes mêmes de la connaissance, est un doute extravagan
erfection, et qui néanmoins se concilient très-difficilement avec son principe de la discipline et du sens commun. Est-il au mon
qu’il y a un genre de beautés dont l’ordre et la règle ne sont pas le principe , ou il faut condamner les Pensées de Pascal comme
t naturel, si sûr et si droit, s’est affranchi du joug de ses propres principes , ou du moins de l’un d’entre eux. C’est encore à
principes, ou du moins de l’un d’entre eux. C’est encore à l’aide du principe des vérités générales que M. Nisard a défendu et
haîné et gâté par un faux système. La conséquence assez claire de ces principes , c’est que la France n’avait pas de théâtre, pas
Racine, si Virgile n’avait pas existé. On le voit, c’est à l’aide du principe des vérités générales que M. Nisard a si bien pén
it trop long de rappeler, je ne vois donc que l’application d’un seul principe , le principe des vérités générales. Quant au seco
de rappeler, je ne vois donc que l’application d’un seul principe, le principe des vérités générales. Quant au second, le princi
seul principe, le principe des vérités générales. Quant au second, le principe de la tradition et de la discipline, M. Nisard se
s de même dans d’autres appréciations qu’il nous reste à discuter. Le principe de la discipline est représenté au xviie  siècle,
ue, si M. Nisard eût été moins préoccupé de défendre dans Bossuet son principe de la discipline, il se serait attaché beaucoup p
27 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VI. De la philosophie » pp. 513-542
losophie, puisqu’elles sont d’accord avec la raison ; le maintien des principes qui font la base de l’ordre social ne peut être c
e l’ordre social ne peut être contraire à la philosophie, puisque ces principes sont d’accord avec la raison ; mais les défenseur
ment, des vérités auxquelles il faut croire sans les approfondir, des principes qu’il faut admettre en se gardant de les analyser
e. Les superstitions et les préjugés, les abstractions fausses et les principes inapplicables, finiront par s’anéantir devant cet
ttribue à quelques causes abstraites, ou devient passionné contre des principes , comme on pourrait l’être contre des individus ;
rait l’être contre des individus ; et cette vaste prévention, dont un principe peut être l’objet, s’étend à toutes les pensées q
et positifs. L’analyse n’avait point encore établi un enchaînement de principes depuis l’origine des idées métaphysiques jusqu’à
que dans un lointain obscur cette combinaison de l’expérience et des principes , qui amènerait des résultats tellement positifs,
dans quelques pays, des institutions conformes à la raison ; mais les principes généraux de la politique n’y seront pas fixés, l’
s généraux de la politique n’y seront pas fixés, l’application de ces principes aux différentes modifications de l’état social n’
circonstances particulières, et ne préjuge en rien, ni quels sont les principes invariables en eux-mêmes, ni de quelle applicatio
omme vil ou l’homme coupable, comme si la transformation d’erreurs en principes , et de sophismes en conséquences, changeait rien
t doit reposer sur deux bases, la morale et le calcul. Mais il est un principe dont il ne faut jamais s’écarter : c’est que tout
ent sacrifier cet intérêt ; et dans les âmes vertueuses, il existe un principe d’action tout à fait différent d’un calcul indivi
érée dans l’homme, comme une inclination, comme une affection dont le principe est dans notre être, et que notre jugement doit d
principe est dans notre être, et que notre jugement doit diriger. Ce principe peut être fortifié par tout ce qui agrandit l’âme
28 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »
me de se concevoir autre qu’il n’est. — Mécanisme du phénomène. — II. Principe de toute la comédie et de tout le drame humains.
ert. — Personnages de drame : Bovary. — III. Causes du Bovarysme : un principe de suggestion, — la connaissance anticipée des ré
Mme Bovary, comme pouvoir autonome, comme nécessité interne, et comme principe d’idéalisme. — V. Modalités d’un Bovarysme essent
tue les effets les plus superficiels d’une énergie sans reproduire le principe capable de causer ces effets, cette imitation est
Flaubert se ressemblent par un point commun. Chez tous on découvre un principe de suggestion qui les détermine, à la façon des h
les cas les plus saillants, avec Mme Bovary, avec Frédéric Moreau, ce principe de suggestion est un enthousiasme, et cet enthous
font banqueroute » 3. *** L’enthousiasme toutefois n’est pas le seul principe de suggestion qui commande aux personnages de Fla
c’est l’instinct de conservation. Sitôt qu’il entre en jeu, il est un principe de suggestion dont la toute-puissance les détermi
bénit l’arbre de la liberté ; il glorifie, au nom de l’Évangile, les principes de la Révolution, et à Paris M. Dambreuse, le ric
çoivent autres qu’ils ne sont, et divers mobiles qui sont pour eux le principe de cette suggestion. Or, son rôle de romancier co
influences extérieures impriment une forme nécessaire. On y trouve un principe de réaction qui constitue la personnalité de chaq
alité collective, selon les exigences du rêve individuel, comporte un principe d’insuccès plus essentiel encore que la dispropor
ne seras pas, l’amant que tu ne connaîtras pas. » On voit en elle un principe insatiabilité, un principe de rupture de tout équ
tu ne connaîtras pas. » On voit en elle un principe insatiabilité, un principe de rupture de tout équilibre, de toute harmonie,
e tout équilibre, de toute harmonie, de toute paix, de tout repos, un principe de fuite où l’on distinguera plus tard un des res
signe qu’elle est guérie, c’est le signe que ce qui était en elle le principe de la vie l’abandonne. Elle a perdu le pouvoir d’
comme le mécanisme même en vertu duquel l’Humanité se meut, comme le principe funeste et indestructible qui la fonde et constit
sera de nature à faire mieux comprendre et mieux voir par la suite le principe d’où surgit la réalité phénoménale, avec les form
éels, des besoins imaginaires auxquels nous donnons l’avantage ? Quoi principe hystérique s’élève du fond même de notre nature c
e conçoivent autres qu’ils ne sont, c’est sans l’intervention d’aucun principe de lucre, d’intérêt ou de vanité, et l’évolution
29 (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »
ne auquel on pût ramener ces investigations : la liberté le donna. Le principe de liberté, professé en toute franchise et en tou
la révolution de Juillet. Si l’on se reporte au temps où il arbora ce principe , si l’on se souvient des inconséquences étroites
be la poursuivait, n’offrait pas un sens bien précis, bien arrêté. Le principe de liberté et de critique semblait définitif à ce
circonstances politiques devenant de jour en jour plus pressantes, le principe , qui n’aurait dû servir que d’instrument à prendr
acteurs comme du public, notre journal parut se réduira au travail du principe de liberté jouant et frappant dans toutes les dir
apeau de liberté, en ralliant alentour bien des défenseurs inégaux du principe , et en les maintenant jusqu’au bout dans une sort
rce, un équilibre de jour en jour plus instable ; l’association qu’un principe purement négatif unissait se relâchait à chaque i
le chef lui-même se lassait à la peine : aussi dès que le triomphe du principe arriva, dès que le drapeau de liberté, reprenant
t infortuné Farcy, avait percé au point d’offenser dans le journal le principe dominant, et d’y scandaliser les politiques prati
loyaux autant qu’efficaces, pacifiques, persuasifs, tels enfin que le principe dominant de liberté n’avait ni droit ni pouvoir p
30 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315
maine a le mieux approfondi, le mieux résolu et le mieux appliqué les principes innés de l’organisation sociale. La sagacité, l’e
ar s’élever dans la conscience publique par l’universalisation de ses principes de justice réciproque. Sa philosophie fraternelle
’état. Machiavel, le grand publiciste de l’Italie, est païen dans ses principes de gouvernement ; Montesquieu, le grand publicist
struit sur ce rêve une pyramide d’autres rêves qui, partant tous d’un principe faux, arrivent aux derniers sommets de l’absurde
politique émanant des instincts primordiaux de l’homme et puisant ses principes dans la nature pour les développer par la raison.
et à balbutier en Europe, était déjà parvenue à une haute théorie de principes et d’application en Chine. On le voit par les not
res des terres et s’entretenir avec eux. Il leur insinuait les grands principes d’où dépend le bonheur de l’homme vivant en socié
universel) entre tous les hommes de notre espèce sans distinction », principe de ce que nous appelons aujourd’hui la démocratie
morale et en quelque sorte divine. » Où trouver cette autorité ? ce principe sacré de commandement du côté des gouvernements,
cette partie de l’extrême Orient, cherche et trouve dans la nature le principe incontesté et humainement divin des sociétés. Son
nature le principe incontesté et humainement divin des sociétés. Son principe et celui de la Chine, c’est l’autorité du père su
pe et celui de la Chine, c’est l’autorité du père sur les enfants. Ce principe , selon lui, a le mérite d’avoir été le premier. É
une première monarchie de droit naturel ou de droit divin ! Voilà un principe d’autorité auquel on remonte sans hypothèse, sans
c’est la piété filiale qui le moralise et qui le sanctifie. C’est le principe d’autorité fondé sur le fait, sur la nature et su
humaine trop nombreuse se subdivise en familles secondaires, le même principe se retrouve dans le père et dans le fils de chaqu
dans le chef paternel et dans les sujets filiaux de chaque empire. Ce principe d’autorité, selon Confucius, peut subir des révol
pses, mais il n’en constitue pas moins, même dans ces altérations, le principe abstrait, préexistant et permanent des gouverneme
es gouvernements. La nature selon lui est monarchique. XXVII Ce principe d’autorité trouvé ou retrouvé, on conçoit quelle
onçoit aussi quelle dignité, quelle moralité, quelle solidité ce même principe donne à l’obéissance filiale des peuples. C’est p
philosophe législateur fait découler ou plutôt laisse découler de son principe d’autorité paternelle. Le souverain est le père e
qu’envers leur propre père. Dans chaque famille de l’empire, le même principe se ramifie et consacre l’obéissance et le respect
Dieu, trois noms exprimant le Grand Être, répondit Confucius, est le principe universel ; il est la source intarissable d’où to
voir satisfait ainsi à leurs devoirs envers le ciel, auquel, comme au principe vivifiant et universel de toute existence, ils ét
r ce mot complexe Ly, que la société est fondée ; c’est par ces trois principes que l’homme social s’acquitte, avec la gradation
ion des devoirs, de ce qui convient envers le ciel. Ce sont ces trois principes divins, incorporés par le ciel dans notre nature,
l’État, puis dans le monde, développe dans la bouche de Confucius ce principe fondamental de la raison, de la conscience, de la
uence énonçant il y a vingt siècles, au fond d’une Asie inconnue, des principes sociaux et politiques qui semblent exhumés du sép
nscience, de la convenance, si l’intelligence et l’amour de ces trois principes se développent dans leur cœur par la force nature
r cœur par la force naturelle que le Ciel (Dieu) a donnée à ces trois principes qui font l’homme social, tout changera de face et
aite, découverte par les hommes, au moyen du grand Ly ou de ces trois principes moraux, la raison, la conscience et la convenance
ions ou fonctions publiques ; Enfin, respect de soi-même fondé sur ce principe également logique et admirable : « Si haut qu’un
31 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500
s cahiers d’études de ces jeunes hommes chargés par état d’étudier le principe de vie chez les animaux, et surtout chez l’homme
d’admiration et de vérité en lisant ces belles considérations sur le principe de la vie, base et opération progressive du Cosmo
roit, voit, conclut, affirme sans aucun argument qu’un regard ! « Le principe de la vie est-il quelque chose de distinct de la
 La question, ainsi posée et acceptée, est exactement la même pour le principe de la vie morale que pour le principe de la vie c
est exactement la même pour le principe de la vie morale que pour le principe de la vie corporelle. « On n’hésite pas plus à di
u que de la divisibilité, qu’elle est une propriété de la matière. Le principe une fois admis, que tout est matière, et rien que
a même, à la déduire ouvertement et à la soutenir, quand on croit le principe , un certain courage et une franchise plus honorab
ôt les prédestinations de l’homme, rarement réalisées, sont celles du principe supérieur supporté par la matière ; dans la mesur
la matière ; dans la mesure même où l’homme entre en possession de ce principe supérieur, il en partage la nature et les destiné
isez votre doctrine dans la loi, interdisez aux juges la recherche du principe des actes, et à l’instant même où l’intention s’é
e aux régions morales de l’échelle vitale universelle, la question du principe de la vie n’est donc pas oiseuse. « Mais ce somme
préparé par tout ce qui précède, et la question de matière pure ou de principe incorporé dans la matière est la même à tous les
oré dans la matière est la même à tous les degrés de l’échelle. « Les principes incorporés peuvent varier et varient, en effet, à
es de la matière sur lesquelles vous vous appuyez pour repousser tout principe étranger à la matière, sont la chose même que vou
t la chose même que vous niez, sont les manifestations logiques de ce principe même que vous essayez vainement de dissimuler, d’
divers degrés de l’échelle, cette substance supérieure. « Mais si ces principes (âme et matière, vie et mort) sont divers, me dit
e violation de la nature réelle des choses. « Le siège organique d’un principe est partout où est sa logique, et sa logique est
atière. Il n’est pas un point vivant de mon organisme corporel où mon principe vital organique ne soit, ne règne et ne gouverne
ts à la fois de la masse vivante et animée ? ” « Où est le siège d’un principe de civilisation dans les sociétés humaines, du pr
le siège d’un principe de civilisation dans les sociétés humaines, du principe chrétien, par exemple ? Il est partout où sa logi
s. « Mais, au-dessus des phénomènes physiologiques qui m’affirment un principe vital organique, j’observe, dans une région supér
nes psychiques, source de tout idéal en moi, qui m’affirment un autre principe . Ce principe, ce demi-dieu créateur de nos pensée
s, source de tout idéal en moi, qui m’affirment un autre principe. Ce principe , ce demi-dieu créateur de nos pensées et de nos a
même qui sent, qui comprend, qui veut et qui parle en ce moment. « Ce principe , je n’en connais pas la nature essentielle, je ne
32 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »
urraient donc servir à rien, ni comme moyen de connaissance, ni comme principe d’action. Quand je dis : le phosphore fond à 44°,
ent, les savants ont élevé au-dessus des lois ce qu’ils appellent des principes . Quand une loi a reçu une confirmation suffisante
démontrer qu’elle n’est qu’approximative. Ou bien on peut l’ériger en principe , en adoptant des conventions telles que la propos
ation entre A et C que nous pouvons supposer rigoureuse et qui est le principe  ; et une autre entre C et B qui reste une loi rév
principe ; et une autre entre C et B qui reste une loi révisable. Le principe , désormais cristallisé pour ainsi dire, n’est plu
mais il est clair que si toutes les lois avaient été transformées en principes , il ne serait rien resté de la science. Toute loi
e serait rien resté de la science. Toute loi peut se décomposer en un principe et une loi, mais il est bien clair par là que, si
t deux lois qui expriment les relations de A et A′ ; de B et B′ et un principe qui exprime celle de A′ avec B′. C’est l’ensemble
un principe qui exprime celle de A′ avec B′. C’est l’ensemble de ces principes que l’on appelle géométrie. Deux remarques encore
A et B. Et cela de bien des manières. Si l’on n’avait pas inventé les principes et la géométrie, après avoir étudié la relation d
euve que la géométrie est une science expérimentale ; en séparant ses principes de lois d’où on les a extraits, vous la séparez a
es qui lui ont donné naissance. Les autres sciences ont également des principes et cela n’empêche pas qu’on doive les appeler exp
on rectiligne de la lumière ont contribué aussi à la formation de ses principes . Faudra-t-il que la géométrie soit regardée à la
groupes. Si nous passons à la Mécanique, nous voyons encore de grands principes dont l’origine est analogue, et comme leur « rayo
egarder cette science comme déductive. En Physique enfin, le rôle des principes est encore amoindri. Et en effet on ne les introd
êtres rejetaient notre logique et n’admettaient pas, par exemple, le principe de contradiction. Mais vraiment je crois qu’il es
res et sensibles aux mêmes impressions, et d’autre part admettant les principes de notre logique, nous pourrons conclure alors qu
33 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
ltés d’investigation qui leur sont propres. C’est ce qui fait que les principes de l’expérimentation, ainsi que nous le verrons p
ysiologique, soit à l’état pathologique, il faut avant tout poser les principes de l’expérimentation et ensuite les appliquer à l
atériaux de la science, il doit aussi se rendre compte clairement des principes scientifiques qui dirigent notre raisonnement au
ent aveugle ; la tète sans la main qui réalise reste impuissante. Les principes de la médecine expérimentale seront développés da
e unique but est et a toujours été de contribuer à faire pénétrer les principes bien connus de la méthode expérimentale dans les
ns les sciences médicales. C’est pourquoi nous allons ici résumer ces principes , en indiquant particulièrement les précautions qu
éfinitivement. Les deux volumes qui constitueront mon ouvrage sur les Principes de la médecine expérimentale seront uniquement co
. Mais si l’on admet qu’il faille ainsi se limiter et si l’on pose en principe que la médecine n’est qu’une science passive d’ob
e pas de l’observateur Le savant qui veut embrasser l’ensemble des principes de la méthode expérimentale doit remplir deux ord
question sans l’idée qui sollicite la réponse. Je considère donc, en principe absolu, que l’expérience doit toujours être insti
ui n’est elle-même qu’une observation provoquée, je pose également en principe qu’elle doit être faite là comme dans toute autre
ôt, donner libre carrière à son imagination ; c’est l’idée qui est le principe de tout raisonnement et de toute invention, c’est
r mélange inextricable chacun de ces termes. Il suffira de retenir en principe que l’idée a priori ou mieux l’hypothèse est le s
Je considère en effet que faire sa spécialité des généralités est un principe antiphilosophique et antiscientifique, quoiqu’il
Les généralités scientifiques doivent remonter des particularités aux principes  ; et les principes sont d’autant plus stables qu’
entifiques doivent remonter des particularités aux principes ; et les principes sont d’autant plus stables qu’ils s’appuient sur
s ou objectives. Les vérités subjectives sont celles qui découlent de principes dont l’esprit a conscience et qui apportent en lu
es dans les conditions d’une simplicité idéale. Il en résulte que ces principes ou rapports, une fois trouvés, sont acceptés par
giques d’un raisonnement mathématique soient aussi certaines que leur principe et qu’elles n’aient pas besoin d’être vérifiées p
s qui paraissent absolus. Telles sont les propositions qui servent de principes à la mécanique rationnelle et à quelques branches
as à l’expérience, parce qu’on admet, comme en mathématiques, que, le principe étant vrai, les conséquences le sont aussi. Toute
t autrement. De sorte que c’est toujours par hypothèse qu’on admet le principe absolu. C’est pourquoi l’application de l’analyse
pour le physicien qu’un puissant auxiliaire : quand elle a poussé les principes à leurs dernières conséquences, il lui est imposs
les phénomènes se compliquent de rapports tellement nombreux, que les principes représentés par les théories, auxquels nous avons
le d’une manière complète ; nous devons nous borner à donner quelques principes généraux, qui pourront guider l’esprit de celui q
port aux théories admises. L’astronomie a assez de confiance dans les principes de sa science pour construire avec eux des théori
nelle. Mais dans les mathématiques, quand on part d’un axiome ou d’un principe dont la vérité est absolument nécessaire et consc
pas libre de rejeter les conséquences logiques qui se déduisent de ce principe . Si un médecin se figurait que ses raisonnements
dans leur esprit, mais non tels qu’ils sont dans la nature. Le grand principe expérimental est donc le doute, le doute philosop
hâtons-nous de dire qu’il ne s’agit point ici d’élever l’ignorance en principe . Plus on est instruit, plus on possède de connais
nguer, ainsi que nous le ferons plus loin, le déterminisme qui est le principe absolu de la science d’avec les théories qui ne s
principe absolu de la science d’avec les théories qui ne sont que des principes relatifs auxquels on ne doit accorder qu’une vale
puériles de la contradiction des théories. Si l’on est bien imbu des principes de la méthode expérimentale, on n’a rien à craind
idées que l’aspect de ces phénomènes a éveillées en notre esprit. Le principe du raisonnement expérimental sera donc toujours u
nairement en partant d’observations particulières pour remonter à des principes , à des lois ou à des propositions générales, il p
s pour aller à des faits particuliers qu’il déduit logiquement de ces principes . Seulement quand la certitude du principe n’est p
déduit logiquement de ces principes. Seulement quand la certitude du principe n’est pas absolue, il s’agit toujours d’une déduc
nt d’appui de l’esprit, c’est le connu, c’est-à-dire une vérité ou un principe dont l’esprit a conscience. L’homme ne peut rien
rmatius summo studio et satis felici successu fuit occupatus13. » Les principes ou les théories qui servent de base à une science
et le naturaliste ne diffèrent pas quand ils vont à la recherche des principes . Les uns et les autres induisent, font des hypoth
s. Mais quand le mathématicien et le naturaliste sont arrivés à leurs principes , ils diffèrent complètement alors. En effet, ains
complètement alors. En effet, ainsi que je l’ai déjà dit ailleurs, le principe du mathématicien devient absolu, parce qu’il ne s
e raisonnement d’autres conditions que celles qu’il a déterminées, le principe reste absolu, conscient, adéquat à l’esprit, et l
différente ; la proposition générale à laquelle il est arrivé, ou le principe sur lequel il s’appuie, reste relatif et provisoi
il n’a jamais la certitude de pouvoir connaître toutes. Dès lors, son principe est incertain, puisqu’il est inconscient et non a
es naturalistes est capitale au point de vue de la certitude de leurs principes et des conclusions à en tirer ; mais le mécanisme
particulier en résulterait comme conséquence. Quand ils partent d’un principe , le mathématicien et le naturaliste emploient don
la conclusion reste dubitative et demande vérification, parce que son principe est inconscient. C’est là le raisonnement expérim
si l’on est dans le faux ou dans le vrai, parce que, je le répète, le principe est inconscient et qu’il faut en appeler alors à
nctes. L’esprit de l’homme a, par nature, le sentiment ou l’idée d’un principe qui régit les cas particuliers. Il procède toujou
régit les cas particuliers. Il procède toujours instinctivement d’un principe qu’il a acquis ou qu’il invente par hypothèse ; m
teur déduira des rapports simples de phénomènes précis et d’après des principes connus et établis, le raisonnement se développera
era au milieu de rapports complexes, ne pouvant s’appuyer que sur des principes incertains et provisoires, le même expérimentateu
même et par le même procédé physiologique, seulement il partira d’un principe plus ou moins certain. Quand un phénomène quelcon
renferme toujours implicitement, et en quelque sorte à notre insu, un principe auquel nous voulons ramener le fait particulier.
ier. De sorte que, quand nous croyons aller d’un cas particulier à un principe , c’est-à-dire induire, nous déduisons réellement 
uisons réellement ; seulement, l’expérimentateur se dirige d’après un principe supposé ou provisoire qu’il modifie à chaque inst
plus ou moins complète. À mesure que nous rassemblons les faits, nos principes deviennent de plus en plus généraux et plus assur
us déduisons. Mais néanmoins, dans les sciences expérimentales, notre principe doit toujours rester provisoire, parce que nous n
sser raisonner naturellement, et dans ce cas il partira toujours d’un principe pour arriver à une conclusion. La seule chose que
nement doit toujours rester dubitative quand le point de départ ou le principe n’est pas une vérité absolue. Or nous avons vu qu
absolue. Or nous avons vu qu’il n’y a de vérité absolue que pour les principes mathématiques ; pour tous les phénomènes naturels
les principes mathématiques ; pour tous les phénomènes naturels, les principes desquels nous partons, de même que les conclusion
ntateur au contraire n’admet jamais de point de départ immuable ; son principe est un postulat dont il déduit logiquement toutes
titude absolue qui n’arrive à rien : cela se conçoit puisque, par son principe absolu, il se place en dehors de la nature dans l
e ; il admet même dans les sciences expérimentales un critérium ou un principe scientifique absolu. Ce principe est le détermini
es expérimentales un critérium ou un principe scientifique absolu. Ce principe est le déterminisme des phénomènes, qui est absol
nsciente, sa raison lui demande encore une contre-épreuve. VII. Du principe du critérium expérimental Nous venons de dire
son sentiment et de l’imperfection de sa raison. Après avoir posé en principe que l’investigateur doit douter, nous avons ajout
tigation, en tant qu’observateur, mais jamais sur le déterminisme, le principe même de la science expérimentale. Revenons en que
lambeaux, ces vérités expérimentales n’en reposent pas moins sur des principes qui sont absolus parce que, comme ceux des vérité
s, ils s’adressent à notre conscience et à notre raison. En effet, le principe absolu des sciences expérimentales est un détermi
t forcément mathématique et absolu. Nous arrivons ainsi à voir que le principe du critérium des sciences expérimentales est iden
nd à celui des sciences mathématiques, puisque de part et d’autre, ce principe est exprimé par un rapport des choses nécessaire
dont nous avons conscience a priori est le seul critérium ou le seul principe qui nous dirige et nous soutienne. Malgré nos eff
doit jamais répudier un fait exact et bien observé ; mais par le même principe , elle ne saurait s’embarrasser de ces faits recue
mier, on fait cesser le second. Je n’insiste pas davantage ici sur ce principe de la méthode expérimentale, parce que plus tard
uble but ne peut être atteint dans les corps vivants que par certains principes spéciaux d’expérimentation qu’il nous reste à ind
és particuliers et que la science de la vie doit reposer sur d’autres principes que la science des corps inertes. Ces idées, qui
rps bruts, et qu’il n’y a sous ce rapport aucune différence entre les principes des sciences biologiques et ceux des sciences phy
t dans l’application de l’expérimentation ; car au fond le but et les principes de la méthode restent toujours exactement les mêm
e expérimentale détourne nécessairement de la recherche chimérique du principe vital ; il n’y a pas plus de force vitale que de
tions ne sont plus les mêmes, le phénomène cesse d’être identique. Ce principe est absolu, aussi bien dans les phénomènes des co
du médecin expérimentateur. S’il est bien pénétré de la vérité de ce principe , il exclura de ses explications toute interventio
les et contradictoires des phénomènes vitaux. En effet, partant de ce principe qu’il y a des lois immuables, l’expérimentateur s
troduction des exemples dans lesquels se trouvent mis en pratique les principes de critique expérimentale que nous venons d’indiq
éjà dit, à moins de nier la possibilité d’une science biologique, les principes de la science sont partout identiques. Nous somme
t en parvenant ainsi, soit aux corps simples, soit aux corps définis ( principes immédiats ou espèces chimiques), il arrive aux co
siologiste, en lui fournissant les moyens de séparer et d’étudier les principes immédiats, véritables produits organiques qui jou
es qui jouent des rôles importants dans les phénomènes de la vie. Les principes immédiats organiques, quoique bien définis dans l
e les éléments anatomiques ou histologiques. Ceux-ci, de même que les principes immédiats organiques, ne sont pas simples chimiqu
espèces de corps définis : 1º des corps chimiquement simples ; 2º des principes immédiats organiques et inorganiques ; 3º des élé
ent fonctionner dans l’être vivant sous la forme de corps simple. Les principes immédiats inorganiques (sels terreux, phosphates,
mais ils sont pris au monde extérieur directement et tout formés. Les principes immédiats organiques sont également des éléments
tels sont l’amidon, le sucre, la graisse, l’albumine, etc., etc. Ces principes immédiats extraits du corps, conservent leurs pro
suite de l’intervention expérimentale. Dans le milieu organique, les principes immédiats créés par les animaux et par les végéta
dehors d’eux. Enfin, les éléments anatomiques eux-mêmes, qui sont les principes les plus altérables et les plus instables, sont e
connaître le mécanisme de ce sommeil et savoir comment l’opium et ses principes font dormir ; car le sommeil n’a lieu que parce q
s et les sciences physico-chimiques reposent exactement sur les mêmes principes d’investigation. Mais cependant il faut reconnaît
xpérimentale sur les êtres vivants La méthode expérimentale et les principes de l’expérimentation sont, ainsi que nous l’avons
e leur fournir des moyens ou des arguments propres à établir certains principes de leur science, veulent encore absorber la physi
ui sauver la vie, le guérir ou lui procurer un avantage personnel. Le principe de moralité médicale et chirurgicale consiste don
ent, et ne tirer de règle de conduite que de sa propre conscience. Le principe scientifique de la vivisection est d’ailleurs fac
ant la physiologie : anatomia animata. Je comprends facilement que le principe anatomique devait se présenter nécessairement le
e devait se présenter nécessairement le premier, mais le crois que ce principe est faux en voulant être exclusif, et qu’il est d
en arrière du progrès de la science, et croire qu’on peut imposer des principes scientifiques sans vérification expérimentale ; c
e on a cherché à classer les animaux, et exactement d’après les mêmes principes des méthodes artificielles ou naturelles. Pinel a
n autre genre d’erreur non moins répréhensible. J’ai posé en effet en principe  : qu’il n’y a jamais de mauvaises expériences ; e
emploie pour expérimenter. Je me borne ici à signaler et à définir le principe de l’expérimentation comparative ; il sera dévelo
s physiciens et des chimistes les plus éminents ont voulu établir les principes d’une mécanique animale et les lois d’une statiqu
our rechercher comment se détruit dans l’être vivant le sucre, un des principes alimentaires les mieux définis. Mais, au lieu de
e répéterai que la critique que je viens de faire ne s’adresse pas en principe à l’emploi du calcul dans la physiologie, mais qu
idées que sera spécialement consacré mon ouvrage, et je l’ai intitulé Principes de médecine expérimentale, pour indiquer que ma p
r indiquer que ma pensée est simplement d’appliquer à la médecine les principes de la méthode expérimentale, afin qu’au lieu de r
rage est spécialement destiné à donner aux médecins les règles et les principes d’expérimentation qui devront les diriger dans l’
st-à-dire dans l’étude analytique et, expérimentale des maladies. Les principes de la médecine expérimentale seront donc simpleme
Les principes de la médecine expérimentale seront donc simplement les principes de l’analyse expérimentale appliqués aux phénomèn
plicité des instruments qu’ils ont mis en usage pour y arriver. Notre principe sera donc, dans le cours de cet ouvrage, de cherc
cette investigation physiologique, afin de montrer l’application des principes que nous avons développés dans la première partie
nce ou de mauvaises expériences. Mais nous avons précédemment posé en principe qu’il n’y a pas de mauvaises expériences, car, qu
in d’être épuisée. Dans ces recherches je me suis conduit d’après les principes de la méthode expérimentale que nous avons établi
lement adoptée. Il faut donc distinguer, comme nous l’avons dit, les principes d’avec les théories et ne jamais croire à ces der
on admettait que le règne végétal avait seul le pouvoir de créer les principes immédiats que le règne animal doit détruire. D’ap
vation qu’il fallait faire sans idée préconçue (voy. p. 52). Le grand principe est donc dans des sciences aussi complexes et aus
 ; je m’explique en disant qu’il faut en science croire fermement aux principes et douter des formules ; en effet, d’un côté nous
sommes jamais certains de le tenir. Il faut être inébranlable sur les principes de la science expérimentale (déterminisme), et ne
urs (voy. p. 109), à savoir, que pour les sciences expérimentales, le principe est dans notre esprit, tandis que les formules so
ur de la science pour le moment sera celui qui pourra donner quelques principes de simplification dans les procédés d’analyse ou
périmentale physiologique La critique expérimentale repose sur des principes absolus qui doivent diriger l’expérimentateur dan
faits mal observés. Il s’agira ici de rappeler, par des exemples, les principes en vertu desquels il convient de juger les théori
s. Le critérium par excellence est, ainsi que nous le savons déjà, le principe du déterminisme expérimental uni au doute philoso
pellerai encore que dans les sciences il ne faut jamais confondre les principes avec les théories. Les principes sont les axiomes
nces il ne faut jamais confondre les principes avec les théories. Les principes sont les axiomes scientifiques ; ce sont des véri
e la science, il faut croire au contraire d’une manière absolue à ses principes . Ceux qui croient trop aux théories et qui néglig
es principes. Ceux qui croient trop aux théories et qui négligent les principes prennent l’ombre pour la réalité, ils manquent de
tudier, si l’on ne pouvait changer d’opinion ou de théorie ; mais les principes et la méthode scientifiques sont supérieurs à la
e. En un mot, la critique expérimentale met tout en doute, excepté le principe du déterminisme scientifique et rationnel dans le
asseoir sur des faits bien observés et exactement déterminés. I. Le principe du déterminisme expérimental n’admet pas des fait
s profit pour la science parce que l’on n’est pas assez pénétré de ce principe , que chaque air ayant son déterminisme, un fait n
n’est certainement pas dans la pensée du critique. Mais, en vertu du principe scientifique du déterminisme des phénomènes, nous
ndie est fausse et en désaccord, ainsi que nous l’avons dit, avec les principes de la critique expérimentale. On ne saurait doute
fs ont leur déterminisme comme les faits positifs. Nous avons posé en principe que toutes les expériences sont bonnes dans le dé
ditions de son existence et de sa non-existence. C’est en vertu de ce principe que je me suis dirigé, quand, après avoir assisté
’ai fait connaître. D’après ce qui précède il faut donc établir comme principe de la critique expérimentale le déterminisme abso
expérimentale le déterminisme absolu et nécessaire des phénomènes. Ce principe , bien compris, doit nous rendre circonspects cont
ibnitz, la science en s’étendant s’éclaire et se simplifie. II. Le principe du déterminisme repousse de la science les faits
du fait qui a porté à lui donner une autre signification. III. Le principe du déterminisme exige que les faits soient compar
ns la nutrition, et à rechercher le mécanisme de la destruction de ce principe alimentaire dans l’organisme. Il fallait, pour ré
ant, je fis l’expérience comparative, parce que j’étais convaincu par principe de sa nécessité absolue : ce qui veut dire que je
souvent que nous ne le pensons à commettre de véritables pétitions de principes , et à nous contenter d’explications spécieuses qu
ésentera tout naturellement de faire cet examen, et en appliquant les principes de critique expérimentale que nous avons indiqués
iences. Il s’agira donc de ne jamais perdre de vue en physiologie les principes de la vraie critique scientifique et de n’y jamai
être les mêmes à l’état normal et à l’état pathologique. C’est là un principe qui nous paraît fondamental dans les sciences bio
ances scientifiques se déduisent avec certitude d’une théorie ou d’un principe . Il y a là une erreur que je désire faire remarqu
la même méthode d’observation et d’expérimentation immuable dans ses principes , offrant seulement quelques particularités dans l
utile à la médecine scientifique en publiant ce simple essai sur les principes de la médecine expérimentale. En effet, la médeci
caractériser et de ramener à une signification définie. C’est donc un principe absolu en méthode expérimentale de prendre toujou
philosophique avec la négation systématique qui met en doute même les principes de la science. Il ne faut douter que des théories
médicale, ou que le médecin systématique, qui se conduira d’après les principes d’une doctrine quelconque. Il y a toujours eu dan
c’est donc de chercher à constituer la science médicale sur les mêmes principes que toutes les autres sciences expérimentales. Vo
s théories progressives et perfectibles avec les méthodes ou avec les principes de la science qui sont fixes et inébranlables. Or
cience qui sont fixes et inébranlables. Or il faut se le rappeler, le principe scientifique immuable, aussi bien dans la médecin
is que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a
n médecine sont des idées hypothétiques ou théoriques transformées en principes immuables. Cette manière de procéder appartient e
34 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
et humain peuvent se réduire à trois, connaître, vouloir, pouvoir. Le principe unique en est l’intelligence. L’œil de l’intellig
ses idées, il ne tarda pas à publier deux essais intitulés : Unité de principe du droit universel, 1720 ; — Harmonie de la scien
l appliquait à Homère la critique nouvelle dont il y avait exposé les principes . Cependant ces opuscules divers ne formaient pas
les fondre en un seul ouvrage qui parut, en 1725, sous le titre de : Principes d’une science nouvelle, relative à la nature comm
nature commune des nations, au moyen desquels on découvre de nouveaux principes du droit naturel des gens. Cette première édition
phie et l’histoire de l’humanité. Elle tire son unité de la religion, principe producteur et conservateur de la société. Jusqu’i
perfectionner ; mais aucune n’a encore pour objet la connaissance des principes de la civilisation d’où elles sont toutes sorties
on d’où elles sont toutes sorties. La science qui nous révélerait ces principes , nous mettrait à même de mesurer la carrière que
e réflexion avec la sagesse instinctive ; et l’on ne s’écarterait des principes de cette science de l’humanisation, qu’en abdiqua
, parce qu’ils sont d’accord avec tous les législateurs sur nos trois principes fondamentaux : existence d’une Providence divine,
es, etc. En général la métaphore fait le fond des langues. Le premier principe qui doit nous guider dans la recherche des étymol
dées, et les perfectionnements du langage ont dû suivre cet ordre. Ce principe étymologique suffit pour les langues indigènes, p
er le droit, la raison véritable, ils trouvassent dans leur erreur un principe d’ordre et de conduite. La jurisprudence, la scie
st dans la jurisprudence ce que la raison d’état est en politique, un principe d’utilité, de conservation pour la société. La sa
utorité (dura est, sed scripta est) ; elle n’est pas encore fondée en principe , en vérité. Jusque-là, il n’y a qu’un droit civil
r des usages que nous suivons librement. Répétons donc ici le premier principe de la Science nouvelle : les hommes ont fait eux-
e suivre Vico dans les applications ingénieuses qu’il a faites de ses principes . Nous ajouterons seulement quelques mots pour fai
historiens du droit romain : double présage de ses recherches sur le principe d’un droit universel, et du bonheur avec lequel i
e du dogme ; cette étude devait le conduire plus tard à « chercher un principe du droit naturel qui pût expliquer les origines h
pour appuyer la morale. « Celle du second conduit à reconnaître pour principe physique l’idée éternelle qui tire d’elle-même et
. 1719). Le second a été fondu par Vico dans son livre sur l’Unité de principe du droit, qui lui-même a fourni les matériaux de
de Bacon, De sapientiâ veterum, lui fit naître l’idée de chercher les principes de la sagesse antique, non dans les fables des po
qui avaient traité la matière ; d’autres, qu’il se jetterait sur ses principes du droit universel. Il les trompa tous : après un
nde édition (1730), il part souvent des idées de la première comme de principes établis, et les exprime en formules qu’il emploie
ugural, la torche nuptiale et l’urne funéraire, symboles des premiers principes de la société. Sur le devant, le tableau de l’alp
hez Cuoco un air plus paradoxal encore, parce qu’on n’y voit plus les principes dont elles dérivent. Ce sont à peu près les mêmes
ans la matière, au moins dans l’ordre que je suivais. Je traitais des principes des idées, en les séparant des principes des lang
je suivais. Je traitais des principes des idées, en les séparant des principes des langues, qui sont naturellement unis entre eu
arlais de la méthode propre à la Science nouvelle, en la séparant des principes des idées et des principes des langues. » Additio
à la Science nouvelle, en la séparant des principes des idées et des principes des langues. » Additions à une préface de la Scie
moderne de M. Vico, 1736, in-4º. — Quatorze lettres sur le troisième principe de la science nouvelle, relatif à l’origine du la
ue de l’histoire sacrée et profane, que toutes les conséquences de ce principe sont fausses et erronées, 1749. — Dans la préface
35 (1757) Réflexions sur le goût
s blesser. Si le goût n’est pas arbitraire, il est donc fondé sur des principes incontestables, et ce qui en est une suite nécess
avoir d’ouvrage de l’art dont on ne puisse juger en y appliquant ces principes . En effet la source de notre plaisir et de notre
e que ce soit, nous devons désespérer de remonter jamais aux premiers principes , qui sont toujours pour nous derrière un nuage :
ensations l’origine de nos connaissances, on peut de même réduire les principes de nos plaisirs en matière de goût, à un petit no
sur une impression confuse et machinale, ou bien on établira de faux principes dégoût, ou, ce qui n’est pas moins dangereux, on
principes dégoût, ou, ce qui n’est pas moins dangereux, on érigera en principe ce qui est en soi purement arbitraire ; on rétréc
sibilité d’une part, et de l’autre trop peu d’attention à démêler les principes de notre plaisir, sont la source éternelle de la
s aisé d’y tomber. Elle consiste à transporter aux objets du goût des principes vrais en eux-mêmes, mais qui n’ont point d’applic
ferme appui, puisque cet esprit consiste à remonter en tout aux vrais principes , à reconnaître que chaque art a sa nature propre,
y réussir, les hautes sciences par ceux qui en ignorent les premiers principes , et notre siècle par les écrivains qui lui font l
36 (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIIe Entretien. Montesquieu »
créateur, infaillible, prophétique, ait cherché dans l’idéal vrai les principes d’amélioration, de perfectionnement, de justice,
étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. « J’ai posé les principes , et j’ai vu les cas particuliers s’y plier comme
fférences de ceux qui paraissent semblables. « Je n’ai point tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses. « 
Plus on réfléchira sur les détails, plus on sentira la certitude des principes . Ces détails mêmes, je ne les ai pas tous donnés 
trouvais la vérité que pour la perdre. Mais, quand j’ai découvert mes principes , tout ce que je cherchais est venu à moi ; et dan
de vétusté. La connaissance et la reconnaissance d’un Dieu, source et principe de toutes les lois et portant en soi-même la rais
Europe, niaient la vérité suprême, Dieu, ou s’efforçaient de noyer ce principe des principes dans des controverses plus ou moins
nt la vérité suprême, Dieu, ou s’efforçaient de noyer ce principe des principes dans des controverses plus ou moins ambiguës, Mon
st le droit civil. « Le droit des gens est naturellement fondé sur ce principe , que les diverses nations doivent se faire dans l
victoire, la conquête ; celui de la conquête, la conservation. De ce principe et du précédent doivent dériver toutes les lois q
paix ; le mal est que ce droit des gens n’est pas fondé sur les vrais principes . « Outre le droit des gens, qui regarde toutes le
venir à une autre. « Il faut qu’elles se rapportent à la nature et au principe du gouvernement qui est établi ou qu’on veut étab
nerai d’abord les rapports que les lois ont avec la nature et avec le principe de chaque gouvernement ; et, comme ce principe a
c la nature et avec le principe de chaque gouvernement ; et, comme ce principe a sur les lois une suprême influence, je m’attach
if, et la monarchie ottomane où le souverain est tout ? Il cherche le principe conservateur de ce gouvernement et il trouve l’ho
ugement ? Puis, enfin, le gouvernement despotique dont, selon lui, le principe fondamental est la peur. Il y a dans ces trois dé
néraliser, c’est fausser ! tout est faux dans ce début du livre, nom, principe et base. Il y a autant de républiques ou de démoc
u’il y a d’esclaves pour obéir à un seul. La vertu n’est nullement le principe de la démocratie, puisque c’est le plus mobile et
u dans le Vénitien ou dans le Polonais ? L’honneur n’est nullement le principe des monarchies, puisque la servilité et la corrup
on ont de tout temps régné dans les cours. La peur n’est nullement le principe des despotismes, puisqu’un vice-roi qui apporte d
’obéissance à ce que l’on croit être le droit du commandement, est le principe conservateur de toutes les formes de gouvernement
Chine comme d’un gouvernement admirable, qui mêle ensemble, dans son principe , la crainte, l’honneur et la vertu. « J’ignore, a
plus terrible encore. « La Chine est donc un État despotique dont le principe est la crainte. Peut-être que, dans les premières
t prévu l’oppression de la Prusse, de la Russie, de l’Autriche ; tout principe faux de liberté, tout sophisme de civilisation po
ur de suivre l’esprit de la nation, lorsqu’il n’est pas contraire aux principes du gouvernement ; car nous ne faisons rien de mie
37 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »
ance ; car si sous Léon X, pour des causes trop longues à déduire, le principe de l’Église romaine a reçu cet effroyable échec d
préoccupée des faits parce qu’elle s’en sustente, frappe souvent des principes en croyant châtier des coupables. Au point de vue
vinement sur la terre, dans ce qu’il a d’absolu et d’incompatible, le principe de l’autorité. Qu’on y prenne garde ! il y a à fa
circulera dans chaque expression du jugement sur sa conduite, que le principe de l’autorité domine toutes les solidarités et y
de Jésus, frappé d’une abolition qui fut un coup de foudre contre le principe du catholicisme, n’est pas mort du coup et ne pou
pas mort du coup et ne pouvait pas mourir. Il avait l’immortalité du principe dont il était l’expression. Par la force de l’idé
ns un degré suprême et incomparable, c’est, nous l’avons dit déjà, le principe de l’autorité, ce principe générateur et conserva
mparable, c’est, nous l’avons dit déjà, le principe de l’autorité, ce principe générateur et conservateur des sociétés. Avant le
révélé aux hommes avec cette force d’expression. Aussi, depuis que ce principe a été établi dans le monde sous la forme du gouve
avec une rigueur inaccoutumée, en présence de l’Église romaine et du principe qu’elle représentait, le principe contraire qui n
présence de l’Église romaine et du principe qu’elle représentait, le principe contraire qui n’est pas un principe, mais le comm
principe qu’elle représentait, le principe contraire qui n’est pas un principe , mais le commencement de toutes les erreurs. L’ex
e qui devait être le boulevard de l’Église romaine et qui, prenant le principe du catholicisme pour en faire la base de ses cons
uter dans tous les rangs et de tous les côtés, des soldats. Opposé au principe qui dit : « Hors de l’Église, pas de salut ! » c’
leur haine les uns pour les autres, dès qu’il s’agissait de ruiner le principe de l’Église romaine et de l’Ordre qui l’avait sau
une proscription universelle. Ils pensaient avec prévoyance que si le principe catholique ne se frappait pas lui-même, il pourra
Elle accueillit l’abolition d’un Ordre qui représentait à ses yeux le principe exécré de l’obéissance, avec le sentiment révolut
, dans la partie d’eux-mêmes qu’ils croient la plus indépendante, les principes au sein desquels ils sont éclos. Ils ont, pour le
ément XIV, à suivre jusqu’à ses dernières limites le développement du principe de l’obéissance, appliqué contre eux-mêmes par ce
n touchait à la Révolution française, cette troisième génération d’un principe qui ne peut plus se continuer d’une génération de
passion ». Nous que le temps présent dégoûte et qui voudrions voir le principe de l’autorité, en toutes choses, relevé de toute
lumière, — car la lumière n’est qu’un fait et l’infaillibilité est un principe , — nous dispense du soin pesant de rien juger. En
38 (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »
s supérieures, et des groupes l’ascendant des hommes d’élite, pose en principe l’inutilité de l’effort volontaire et choisit ses
i unit tous les semblables et les groupe autour du plus semblable. Le principe d’individuation fait apparaître à un moment donné
, particulière, manifestée par des œuvres, des actes, des paroles. Le principe d’adhésion, de répétition fait que la particulari
et le héros le forment parce qu’ils participent entre euxej. Ces deux principes de variation fortuite et de répétition sont, on l
de la natureek. La théorie de la sélection se sert, — pour relier le principe des variations dans une espèce déterminée à celui
ale, comme l’a excellemment montré M. G. Tardeel, il faut admettre un principe d’invention, les découvertes, et un principe d’im
eel, il faut admettre un principe d’invention, les découvertes, et un principe d’imitation, la statistique, qui se résout en fin
tateurs. De même encore, en psychologie générale, il faut admettre un principe d’individuation, qui crée à mesure les types huma
umains et, entre autres, les types des artistes et des héros, — et un principe de répétition qui agrège et soulève l’humanité à
e de répétition qui agrège et soulève l’humanité à ces protagonistes, principe qui se ramène, nous l’avons vu, à une constatatio
e généralisation plus haute encore ; on pourra remarquer que tous ces principes de ressemblance, de l’hérédité à l’adhésion, sont
ercer une action bonne ou mauvaise sur le cours de leur caractère. Le principe de l’art pour l’art fondé en raison à juste et ut
r accomplissement d’une entreprise. Ce rapport dépend, selon nous, du principe de l’imitation entre organismes psychiques sembla
alité le 1er juillet et le 15 avril 1886. (NdE)]. (NdA) 19. Spencer, Principes de psych., § 503. (NdA) 20. Revue philosophique
ientifiques du développement des nations dans leurs rapports avec les principes de la sélection naturelle et de l’hérédité (1869)
et imitations » (Les Lois de l’imitation, op. cit., p. 63). Les deux principes dégagés par Hennequin ne font que préciser tout c
39 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »
e justice et d’injustice : il y a lutte entre les bons et les mauvais principes . De bons principes peuvent s’éteindre passagèreme
stice : il y a lutte entre les bons et les mauvais principes. De bons principes peuvent s’éteindre passagèrement et laisser la pl
tie, c’est la souveraineté populaire. Or quoi de plus opposé à un tel principe que la monarchie de Louis XIV et de Louis XV ? A
juste. La souveraineté populaire et l’égalité des conditions sont des principes dont on peut abuser, que l’on peut corrompre, mal
que l’on peut corrompre, mal entendre, mal appliquer, mais enfin des principes légitimes, bons par eux-mêmes, et une société qui
ipes légitimes, bons par eux-mêmes, et une société qui repose sur ces principes est supérieure, toutes choses égales d’ailleurs,
ure, toutes choses égales d’ailleurs, à celles qui s’appuient sur des principes opposés. On a eu raison de soutenir, et c’est l’h
ans le prince, et au-dessus de la volonté du maître, quel qu’il soit, principe de la tyrannie, il faut placer la raison et le dr
soit, principe de la tyrannie, il faut placer la raison et le droit, principes de la liberté. Jamais les publicistes n’avaient f
oppresseur ? Je conclus que la souveraineté de la raison n’est pas un principe contraire à celui de la souveraineté du peuple, q
ommes loin de soutenir que la passion de l’égalité n’ait pas d’autres principes que celui qu’on vient d’indiquer : les uns légiti
re moral ; c’est un gain pour la nature humaine. Si de la question de principe nous passons à la question de fait, nous trouvero
’amertume sont ceux qui ne nous surpassent que de très-peu. Posant en principe l’égalité des hommes sans pouvoir fixer de limite
re les hommes, l’esprit, qui a contracté l’habitude de pousser chaque principe à ses dernières conséquences, s’indigne d’autant
e, et à la liberté de respecter la religion et l’Église au nom de ses principes mêmes ; mais il est plus facile de réconcilier le
possible la morale dans la politique, est admirable. » Pénétré de ce principe , quoiqu’il ne fût lui-même qu’un publiciste obser
jours à examiner comment les choses se passent, et ce qui advient des principes abstraits, lorsqu’ils sont réalisés par les homme
40 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XII. Du principal défaut qu’on reproche, en France, à la littérature du Nord » pp. 270-275
es par les circonstances locales. Les devoirs de la vertu, ce code de principes qui a pour appui le consentement unanime de tous
l y a de plus grand parmi les hommes, le goût est fixe aussi dans ses principes généraux. Le goût national doit être jugé d’après
s ses principes généraux. Le goût national doit être jugé d’après ces principes , et selon qu’il en diffère ou qu’il s’en rapproch
ur relever l’éclat des couleurs. La littérature doit suivre les mêmes principes . La nature en offre le modèle, et le bon goût ne
indique, au contraire, les moyens de les augmenter ; et loin que les principes du goût soient incompatibles avec le génie, c’est
ibles avec le génie, c’est en étudiant le génie qu’on a découvert ces principes . Je ne reprocherai point à Shakespeare de s’être
41 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « I »
ent pas. C’est l’invasion germanique qui introduisît dans le monde le principe qui, plus tard, a servi de base à l’existence des
du IXe siècle ; le traité de Verdun trace des divisions immuables en principe , et dès lors la France, l’Allemagne, l’Angleterre
. Toujours une profonde raison d’être a présidé à ces formations. Les principes , en pareils cas, se font jour par les surprises l
ar elle-même. Nous ne devons pas trouver mauvais qu’on nous imite. Le principe des nations est le nôtre. Mais qu’est-ce donc qu’
s une ? Comment la France persiste-t-elle à être une nation, quand le principe qui l’a créée a disparu ? Comment la Suisse, qui
urquoi l’Autriche est-elle un État et non pas une nation ? En quoi le principe des nationalités diffère-t-il du principe des rac
pas une nation ? En quoi le principe des nationalités diffère-t-il du principe des races ? Voilà des points sur lesquels un espr
42 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
e nom seul changeait : suivant les temps on l’appelait anima, archée, principe vital, etc. Quoique des tentatives eussent été fa
alisme ; son œuvre a uniquement consisté dans une décentralisation du principe vital. Il a localisé les phénomènes de la vie dan
bord centralisée, ses manifestations considérées comme les modes d’un principe vital unique ; Bichat l’a décentralisée, dispersé
ns les centres nerveux, dans la moelle allongée. Flourens cantonne le principe vital dans un espace plus circonscrit qu’il appel
partout, et nulle part en particulier. La vie n’est ni un être, ni un principe , ni une force, qui résiderait dans une partie du
s phénomènes qui les rend plus difficiles à saisir et à préciser. Les principes de l’expérimentation appliquée aux êtres vivants
a nutrition, l’accroissement et le dépérissement, ayant pour cause un principe qui a sa fin en soi, l’entéléchie. » Or, c’est ce
r cause un principe qui a sa fin en soi, l’entéléchie. » Or, c’est ce principe qu’il faudrait saisir et connaître. Burdach rappe
ont rien de tangible pour le physiologiste. Kant a défini la vie « un principe intérieur d’action ». Dans son Appendice sur la t
, ainsi que nous le verrons plus loin, que spécieuse ou apparente. Le principe d’action des corps vivants n’est pas intérieur :
rganisée, qui est la seule partie réellement vivante. Lordat admet un principe vital quand il dit : « La vie est l’alliance temp
des » influences extérieures. » Müller paraît admettre une sorte de principe vital. Il y a, selon lui, deux choses dans le ger
a, selon lui, deux choses dans le germe, la matière du germe, plus le principe vital. Ehrard considère la vie comme un principe
re du germe, plus le principe vital. Ehrard considère la vie comme un principe moteur : « la faculté du mouvement destinée au se
ce qui est mû. » Richerand reconnaît implicitement l’existence d’un principe vital comme cause d’une succession limitée de phé
u philosophe anglais. À la page 709 de la traduction française de ses Principes de psychologie, nous avons lu cette phrase : « Do
. Il a fait en quelque sorte de la vie et de la mort deux êtres, deux principes continuellement présents et luttant dans l’organi
uellement présents et luttant dans l’organisme. Il a beau répudier le principe vital en tant que principe unique : il nous en do
nt dans l’organisme. Il a beau répudier le principe vital en tant que principe unique : il nous en donne l’équivalent dans ses p
ique : il nous en donne l’équivalent dans ses propriétés vitales. Ces principes vitaux subalternes, ces propriétés vitales, sont
ux lois qui régissent la matière brute : la mort est la défaite de ce principe de résistance, et le cadavre n’est autre chose qu
t ou explicitement que les manifestations de la vie ont pour cause un principe qui leur donne naissance et les dirige. Or, admet
ur donne naissance et les dirige. Or, admettre que la vie dérive d’un principe vital, c’est définir la vie par la vie ; c’est in
ns en donner de meilleures définitions, que la vie, au lieu d’être un principe recteur immatériel, n’est qu’une résultante de l’
toutes les vues a priori sur la vie, soit qu’on la considère comme un principe ou comme un résultat, n’ont fourni que des défini
e composition et de décomposition des êtres vivants, le rattache à un principe vital qui le gouverne. « Les corps vivants, dit-
vital qui le gouverne. « Les corps vivants, dit-il, ont en eux leur principe d’action qui les empêche de tomber jamais en indi
la vie ne pouvaient être considérées comme régies directement par un principe vital intérieur. L’activité des animaux et des pl
ne matière toujours également inactive et inerte par elle-même. Si un principe intérieur existait et était indépendant, pourquoi
phénomènes vitaux ne sont point les manifestations de l’activité d’un principe vital intérieur, libre et indépendant ? On ne peu
principe vital intérieur, libre et indépendant ? On ne peut saisir ce principe intérieur, l’isoler, agir sur lui. On voit au con
’œuf est sorti. La matière ambiante s’assimile aux tissus, soit comme principe nutritif, soit comme élément essentiel. L’organe
listes ne considèrent dans les phénomènes de la vie que l’action d’un principe supérieur et immatériel se manifestant dans la ma
entre la métaphysique et la physique : l’âme est, pour headartes, le principe supérieur qui se manifeste par la pensée ; la vie
par une fausse interprétation qu’on a pour ainsi dire personnifié le principe vital, et qu’on en a fait comme l’ouvrier de tout
c l’âme intelligente et raisonnable ; ni Bichat, qui substituait à ce principe unique les propriétés vitales, c’est-à-dire une m
nous montre un plan organique, mais non une intervention active d’un principe vital. La seule force vitale que nous pourrions a
e physique ou chimique sur la substance nerveuse, et non point sur un principe vital, ni sur une fonction vitale, telle que la s
ux de la nature. Quoi qu’il en soit, ce que nous savons, c’est que le principe vital n’exécute rien par lui-même et qu’il emprun
-chimique correspondant aux manifestations vitales ; elle a les mêmes principes et les mêmes méthodes. Dans aucune science expéri
la nature, en un mot, est de fixer le déterminisme des phénomènes. Le principe du déterminisme domine donc l’étude des phénomène
ai pour la première fois le mot de déterminisme 15 pour introduire ce principe fondamental dans la science physiologique, je ne
ologique. Il est l’expression d’un fait physique. Il consiste dans ce principe que chaque phénomène vital, comme chaque phénomèn
ancienne et obscure notion spiritualiste ou matérialiste de cause. Ce principe est fondamental dans toutes les sciences physique
nt dans les sciences de la vie. Lorsque, en effet, il faut étendre le principe du déterminisme aux faits de la nature vivante, l
r cause l’action spontanée efficace et comme volontaire et libre d’un principe immatériel. Les conséquences de cette erreur sont
la conteste et la nie. En résumé, nous réclamerons l’universalité du principe du déterminisme physiologique dans l’organisme vi
. Dans la troisième partie, nous avons admis le déterminisme comme un principe nécessaire de la vie physiologique. Le déterminis
indre les phénomènes, les supprimer, les produire ou les modifier. Ce principe suffit à l’ambition de la science, car au fond il
formes de la vie. SOMMAIRE : La vie ne saurait s’expliquer par un principe intérieur d’action ; elle est le résultat d’un co
on des trois formes de la vie. — On ne peut pas trouver une force, un principe vital indépendant. — Il n’y a qu’un conflit vital
t, ne saurait s’expliquer, comme on l’avait cru, par l’existence d’un principe intérieur d’action s’exerçant indépendamment des
si que nous l’avons vu précédemment, croyait que la vie dérivait d’un principe intérieur d’action qui empêchait l’être de tomber
ion par le degré même de leur affaiblissement. Cela n’est vrai, ni en principe , ni en fait. En principe, nous savons que la vie
leur affaiblissement. Cela n’est vrai, ni en principe, ni en fait. En principe , nous savons que la vie résulte du concours de de
t de démontrer que l’on ne saurait admettre dans les êtres vivants un principe vital libre puisque toutes les manifestations vit
même dire qu’elle est entièrement suspendue quant à la formation des principes immédiats qui constituent les réserves. Toutefois
en que dans une atmosphère qui serait mortelle pour un mammifère. Les principes précédemment posés permettaient de prévoir que le
vie constante, afin de voir si dans l’une d’elles nous trouverions un principe vital intérieur capable d’en opérer les manifesta
e et les manifestations vitales semblent produites et dirigées par un principe vital intérieur affranchi des conditions physico-
ne évidence. Nous ne saurions donc admettre dans les êtres vivants un principe vital libre, luttant contre l’influence des condi
é la vie des végétaux à celle des animaux. En effet, contrairement au principe que nous venons d’énoncer et qui forme, nous le r
appeler les théories de la dualité vitale, sont contredites par notre principe et nous pouvons ajouter, par l’examen des faits.
logies différentes, l’une animale, l’autre végétale, reposant sur des principes spéciaux : c’est là une manière de voir que nous
ssèdent. En fait, ce caractère n’a donc point une valeur absolue ; en principe , nous verrons plus tard que l’appareil digestif n
e aux animaux. L’organisme animal étant incapable de former aucun des principes qui entrent dans sa constitution : graisse, album
ion appartient aux animaux. Or cette conclusion est contradictoire au principe fondamental de la physiologie générale, à savoir
La physiologie générale peut faire à ces théories des objections de principe et des objections de faits. La grande objection d
ctions de principe et des objections de faits. La grande objection de principe que nous adressons à la doctrine de la dualité vi
ns a priori comme erronée toute proposition contradictoire à ce grand principe physiologique. La seconde objection de principe q
radictoire à ce grand principe physiologique. La seconde objection de principe que nous formulerons est relative à l’idée d’une
liments passent directement des plantes dans les animaux et que leurs principes immédiats s’y mettent en place chacun selon sa na
me absolue qu’elle avait revêtue. Pour ce qui est de la formation des principes immédiats, la question a été résolue et la soluti
organiques. Concluons seulement ici qu’à l’égard de la formation des principes immédiats, l’expérience démontre que les animaux
distinguent pas et que les uns et les autres peuvent former les mêmes principes organiques. L’antagonisme de la respiration des a
e les animaux et les plantes ne soient capables de produire les mêmes principes immédiats ; on ne peut plus nier que les uns et l
le ferment, la levure, fût un être organisé, il le regardait comme un principe amorphe. Mitscherlich, qui connaissait cependant
e dédoublement, c’est-à-dire la destruction d’un très grand nombre de principes organiques aussi bien dans les plantes que chez l
des organismes. Nous voulons seulement rappeler, à cette occasion, un principe que nous soutenons depuis longtemps, à savoir que
’altérer après la mort, à se transformer et à se décomposer en divers principes parmi lesquels des substances à odeur forte et pu
-Seyler (1875) s’exprime ainsi quelque part : « Sans vouloir poser en principe , l’identité de la vie organique avec la putréfact
egrés. Tantôt elle assimile la substance ambiante, pour en former des principes organiques, destinés à être détruits dans une sec
nt les éléments des tissus. Il y a donc à distinguer la formation des principes immédiats qui constituent les réserves, ce pabulu
um de la vie, c’est-à-dire la synthèse chimique, de la réunion de ces principes dans un moule particulier, sous une forme ou une
est tout à fait illusoire. Le protoplasma est un mélange complexe de principes immédiats, matières albuminoïdes et autres, mal c
albuminoïdes par une solution de baryte à 150 degrés, il a obtenu des principes définis et cristallisables. Ces principes obtenus
150 degrés, il a obtenu des principes définis et cristallisables. Ces principes obtenus par décomposition se rangent dans trois s
rgane de réduction. » La glycose serait la première formée parmi ces principes et la matière première de presque tous les autres
quoique de sens contraire, des matières végétales actuelles vers les principes immédiats d’où d’autres cellules les avaient fait
synthèses imaginées par les chimistes fussent sans réalité et que les principes immédiats sortissent tous par voie de décompositi
s l’aide de la chlorophylle non plus que des radiations solaires, les principes immédiats les plus complexes, matières protéiques
es grasses, etc. M. Pasteur51 constitue un champ de culture formé des principes suivants : Alcool ou acide acétique pur, Ammoniaq
hylle ou de matière verte, ni de radiations solaires pour édifier ces principes immédiats les plus élevés de l’organisation. M. P
le premier cas, l’on fournit nécessairement comme point de départ un principe carboné assez élevé, alcool, acide acétique, acid
’acide carbonique. La chlorophylle peut seule former les synthèses de principes carbonés ou ternaires, en partant des corps les p
posés ternaires carbonés, l’incolore fait avec ce point de départ les principes azotés quaternaires. Dans une plante les cellules
’à la condition de trouver tout préparés dans le milieu extérieur les principes qu’antérieurement aura élaborés la chlorophylle d
r sur l’être qui les porte ou dans le milieu qui les baigne ces mêmes principes indispensables, source de leur activité protoplas
pourvoir les êtres vivants de carbone, et par conséquent de créer les principes immédiats, à l’aide des éléments inertes, minérau
les végétaux possèdent les uns et les autres la faculté de créer des principes immédiats amylacés et sucrés. Nous n’en sommes do
absolument subordonné au végétal. L’animal et le végétal forment les principes immédiats qui sont nécessaires à leur nutrition r
ssaires à leur nutrition respective. Ce résultat est d’accord avec le principe général que nous avons posé au début de nos étude
onnaissons bien jusqu’à présent que les phénomènes de destruction des principes amylacés ; nous savons que dans les animaux comme
dans l’organisme. Cet exemple nous montre sur le vif l’évolution d’un principe immédiat : sa formation synthétique par l’action
t pas. Comment le protoplasma cellulaire intervient-il pour former le principe immédiat ? C’est une question à résoudre. Peut-êt
s phénomènes de la vie ne sont pas les manifestations spontanées d’un principe vital intérieur : ils sont, au contraire, nous l’
ilité de Glisson ; l’entéléchie perceptive qu’il considérait comme le principe d’activité inséparable des particules vivantes ne
aire à leur entrée en action, et qu’ils ne tirent pas d’ailleurs leur principe d’activité. La doctrine régnante depuis Galien, a
trine des esprits animaux, enseignait que les organes recevaient leur principe d’action d’une force centrale transmise et distri
ui a prouvé que le nerf séparé du corps s’éteint avant le muscle. Les principes d’action des deux tissus ne peuvent être les même
u milieu extérieur, eau, air, chaleur, aliment, en y puisant certains principes , en y en rejetant d’autres, c’est-à-dire en opéra
es philosophes qui font effort pour arracher du monde métaphysique le principe des causes finales et l’implanter dans le monde o
ar exemple, le tube digestif de l’herbivore est fait pour digérer des principes alimentaires qui se rencontrent dans les plantes.
du cours. SOMMAIRE : I. Conception de la vie. — La vie n’est ni un principe ni une résultante ; elle est la conséquence d’un
ion de ces phénomènes. — La physiologie est une science active. — Son principe est le déterminisme, comme celui de toutes les sc
ie, ont toutes abouti, nous le savons, à la considérer, soit comme un principe particulier, soit comme une résultante des forces
rine vitaliste, parce que, ainsi que nous l’avons établi, le prétendu principe vital ne serait capable de rien exécuter et consé
rrait-on dire que les propriétés vitales sont à la fois résultante et principe . En effet, les facultés vitales supérieures, l’ir
faudrait aussi admettre que ces facultés deviennent les formes ou les principes de direction et de manifestation de tous les phén
a question d’une manière absolue, on doit dire que la vie n’est ni un principe ni une résultante. Elle n’est pas un principe, pa
que la vie n’est ni un principe ni une résultante. Elle n’est pas un principe , parce que ce principe, en quelque sorte dormant
principe ni une résultante. Elle n’est pas un principe, parce que ce principe , en quelque sorte dormant ou expectant, serait in
ion, aucune forme déterminée. Aucun de ces deux facteurs, pas plus le principe directeur des phénomènes que l’ensemble des condi
es conceptions vagues dans lesquelles elle serait considérée comme un principe essentiel. Il nous reste seulement à déterminer l
à deux degrés. Elle comprend : la synthèse chimique ou formation des principes immédiats de la substance vivante, en un mot la c
plasma ; et en second lieu, la synthèse morphologique, qui réunit ces principes dans un moule particulier, sous une forme ou une
’il soit, n’est pas encore une substance purement chimique, un simple principe immédiat de la chimie : il a une origine qui nous
vons appelé le déterminisme physiologique, qui est en réalité le seul principe absolu de la science physiologique expérimentale.
loi de la division du travail. Nous dirons tout à l’heure pourquoi le principe que nous proposons sous le nom de loi de construc
teraient isolément dans le même milieu. C’est en cela que consiste le principe de l’autonomie des éléments anatomiques ; il affi
passagère. Malgré toutes les réserves que nous venons d’indiquer, le principe de l’autonomie des éléments anatomiques doit être
e considéré comme l’un des plus féconds de la physiologie moderne. Ce principe ou, sous un autre nom, cette théorie cellulaire n
epuis les formes simples jusqu’aux plus compliquées, au moyen de deux principes généraux, le principe de la différenciation et le
s jusqu’aux plus compliquées, au moyen de deux principes généraux, le principe de la différenciation et le principe de la divisi
n de deux principes généraux, le principe de la différenciation et le principe de la division du travail physiologique. Nous-mêm
les il ne vivrait pas. Dans ces limites et avec cette restriction, le principe de la division du travail physiologique nous para
lus souvent appliqué d’une façon illégitime et erronée. En un mot, ce principe est vrai en physiologie générale ; sujet à erreur
Au contraire, toutes les fois qu’en physiologie générale on a nié le principe de la division du travail, ou bien lorsqu’on l’a
truction de ces produits. Nous avons vu que cela était une erreur. Le principe de la construction des organismes que nous venons
e les phénomènes de la vie. En résumé, le déterminisme reste le grand principe de la science physiologique. Il n’y a pas, sous c
nature. » Et cela est déjà un résultat considérable. Ramener au même principe des choses jusque-là considérées comme d’ordre di
se maintient. Voilà ce qui ne saurait plus subsister aujourd’hui. Le principe de l’évolution consiste précisément dans cette af
uverné par la même loi. II. Mais ce résultat n’est pas le seul, et le principe dévolution n’est pas encore suffisamment caractér
r cet hydrure de salicyle, en a déterminé la conversion en coumarine, principe cristallisable que l’on rencontre dans les fèves
une petite distance du sol, pourrait faire pénétrer l’azote dans des principes végétaux hydrocarbonés. L’induction (mais non enc
saine critique physiologique, suivre une bonne méthode, avoir de bons principes . Il faut, eu un mot, un bon instrument et un habi
ir. C’est pourquoi vous restez libre d’agir ou de choisir suivant les principes de morale ou autres qui vous animent. 21. Bibli
s phénomènes de la vie ne sont pas les manifestations spontanées d’un principe vital intérieur : ils sont, au contraire, nous l’
43 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (2e partie) » pp. 97-191
s’empêcher de l’admirer, quand on voit qu’il a connu à fond tous les principes de l’éloquence et de la poésie ? Où est le physic
and elle traite des beaux-arts, comme le fait Aristote, en posant les principes généraux et essentiels, c’est un service de plus
urquoi l’Iliade est si parfaite et si belle ; et cette découverte des principes n’appartient qu’à la philosophie, qui fonde et di
lui reprocher ou pour l’en féliciter, n’étaient pas de lui. D’autres principes non moins respectables qu’on lui prêtait encore,
aît bien que c’est lui qui le premier a pensé qu’on pouvait faire des principes de la poésie, dans son ensemble et dans ses genre
ns un corps de doctrine, et de les approfondir en remontant jusqu’aux principes sur lesquels elles s’appuient. À côté d’Aristote,
exemples. Du bon il va au beau. Le beau est l’éclat du vrai. Le même principe les régit. Telle est l’opinion de Barthélemy Sain
ui, dès ce moment, a eu sa méthode, son objet, et quelques-uns de ses principes essentiels. Depuis lors et surtout depuis un sièc
te de temps ; et c’est là une différence essentielle, quoique dans le principe on se donnât cette facilité pour la tragédie auss
umises à une seule et même puissance ? L’homme est-il composé de deux principes  ? Obéit-il à un principe unique, et l’âme se conf
puissance ? L’homme est-il composé de deux principes ? Obéit-il à un principe unique, et l’âme se confond-elle avec le corps ?
son système sur les conséquences qui découlent infailliblement de ce principe , selon qu’on l’affirme ou qu’on le nie, nous saur
connaître la nature si l’on ne connaît l’âme, qui est, selon lui, le principe des êtres animés, la partie principale des êtres
der son système. Qu’on s’arrête avec quelque attention sur ce premier principe  ; car c’est de là que sont sorties toutes les err
ement rigoureuse de la définition posée dès le début. Si l’âme est le principe des êtres vivants, il faut l’étudier dans les êtr
eons donc à la science qui étudie l’organisation des êtres l’étude du principe sans lequel les êtres ne seraient pas. Mais ici a
nce proprement dite, elle donne si peu le mouvement, qu’elle est « un principe impassible », tout divin, tout indestructible qu’
s qui manifestement appartiennent à l’autre. Il a réduit l’homme à un principe unique, tandis que l’homme est évidemment composé
un principe unique, tandis que l’homme est évidemment composé de deux principes , que sa raison distingue parfaitement, si d’aille
rue immortelle ? A-t-il su trouver dans l’âme et dans la réflexion le principe de la véritable méthode ? Mais, en cherchant une
laton a-t-il pris, comme lui, l’âme réduite à la seule pensée pour le principe suprême de toute philosophie. Quel est le devoir
ps lui donne, quand elle reste unie à lui, se reconnaît alors pour un principe divin, immortel, intelligent, simple, indissolubl
de se bien connaître eux-mêmes. Descartes prévoyait, en terminant ses Principes 9, « qu’il ne serait pas approuvé par ceux qui pr
t. Platon même en ceci est bien plus grand que Descartes : parti d’un principe identique, il en tire des conséquences morales qu
t malgré la sagacité des développements nouveaux qu’il a donnés à des principes surannés, le germe que contenaient ces principes
qu’il a donnés à des principes surannés, le germe que contenaient ces principes n’a pas tarde à reparaître : si le maître lui-mêm
ncore ? Tout le reste n’est qu’un facile développement de ces féconds principes  ; et l’homme intelligent et libre, s’il a tout à
pensée. Je ne crois pas avoir calomnié Aristote13 en lui prêtant les principes que j’ai dû réfuter. Mais ces principes n’ont pas
Aristote13 en lui prêtant les principes que j’ai dû réfuter. Mais ces principes n’ont pas toujours été reconnus pour les siens ;
44 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
ande que le christianisme ne se contente pas seulement de tolérer ces principes , comme Moïse tolérait le divorce chez les juifs,
es, à la société moderne. Cette société en est arrivée à croire à ses principes comme à des articles de foi, et l’on a bien raiso
de conscience et liberté de pensée, avec leurs conséquences, sont des principes que la société moderne n’examine plus, mais auxqu
r leurs symboles. Que l’Église se mette en hostilité ouverte avec ses principes , c’est foi contre foi, et l’on sait ce qui résult
r à une aussi chimérique entreprise. M. Guizot accepte entièrement le principe de la discussion libre et tous les autres princip
pte entièrement le principe de la discussion libre et tous les autres principes de la société moderne. Il veut que le christianis
rouvait cependant la preuve manifeste chez l’homme lui-même, dans ces principes spontanés et universels appelés principes à prior
l’homme lui-même, dans ces principes spontanés et universels appelés principes à priori, qu’elle accepte comme des faits, mais s
roit où le positivisme veut enchaîner la raison. Il s’élance jusqu’au principe même des choses, et prétend l’atteindre par une m
e tenir envers ce gouvernement dans une réserve vigilante, au nom des principes moraux et libéraux qu’il désavoue. » Cette défian
lise. Depuis longtemps, le protestantisme s’est mis d’accord avec les principes de la société moderne, et d’ailleurs l’Église cat
45 (1899) Esthétique de la langue française « Le cliché  »
é que les régents enseignent avec fruit pour le vers latin ; on a des principes  ; on sait que « les épithètes sont destinées à re
latins et leurs meilleurs traducteurs. Dans l’un ou l’autre ordre, le principe est de cultiver la mémoire verbale aux dépens de
r l’hydre des rues ». La politique partage avec la morale l’usage des principes et des bases et pendant que les uns se placent « 
pendant que les uns se placent « sous la sauvegarde de nos immortels principes  », d’autres, sans vergogne, « sapent les bases de
, possèdent encore, outre ceux qui sont immortels, toute une série de principes , tels que : le principe sur lequel tout roule — l
ceux qui sont immortels, toute une série de principes, tels que : le principe sur lequel tout roule — le principe solidement as
série de principes, tels que : le principe sur lequel tout roule — le principe solidement assis — le principe posé trop légèreme
le principe sur lequel tout roule — le principe solidement assis — le principe posé trop légèrement — le principe inflexible — l
le principe solidement assis — le principe posé trop légèrement — le principe inflexible — le principe qui a germé d’une manièr
ssis — le principe posé trop légèrement — le principe inflexible — le principe qui a germé d’une manière féconde » ; ils détienn
d’une manière féconde » ; ils détiennent aussi « l’hommage rendu aux principes , l’étrange aberration de principes, les principes
ennent aussi « l’hommage rendu aux principes, l’étrange aberration de principes , les principes sacrés, et les principes consacrés
l’hommage rendu aux principes, l’étrange aberration de principes, les principes sacrés, et les principes consacrés ». Voici encor
ipes, l’étrange aberration de principes, les principes sacrés, et les principes consacrés ». Voici encore « le progrès des lumièr
e soin d’en vérifier ou d’en nier la valeur scientifique, d’après les principes de M. Ribot, les Maladies de la Mémoire. NdA 219
46 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
réciant la valeur, d’en mesurer la portée. L’éclectisme repose sur un principe très-vrai et très-équitable, c’est qu’il n’y a pa
ence de Dieu données par Descartes, etc. ; mais si j’appliquais à ces principes le même genre de critique impitoyable que je diri
formée ou l’impersonnalité de Dieu, qui me prouve que même ces grands principes resteraient encore debout ? Il y a d’ailleurs dan
voyons dans tous les philosophes de bonne foi, quels que soient leurs principes , que des frères en esprit. Tel est le véritable é
eur, est devenu pour lui l’univers tout entier. Il a tout ramené à un principe unique, il en a fait tout découler par une déduct
it sentir : on voudrait pouvoir en quelque sorte faire tenir tous les principes dans un même sac ; mais quand on presse d’un côté
té, cette conciliation ne consiste presque jamais qu’à juxtaposer des principes , à peu près comme en politique on fait des minist
La vraie philosophie consisterait, non pas à ajouter bout à bout les principes des divers systèmes, mais à les lier ensemble à l
principes des divers systèmes, mais à les lier ensemble à l’aide d’un principe nouveau ; à l’éclectisme, en un mot, on propose d
d’un Platon ou d’un Plotin n’exclut pas, bien loin de là, implique un principe de conciliation qui se distingue de tous les poin
faut philosopher. Rien de plus facile que de dire : « Il nous faut un principe nouveau, ayons des idées nouvelles, découvrons qu
système de Hegel serait absolument vrai est en contradiction avec les principes mêmes de son système. S’il est vrai en effet que
nthèses partielles ; lors même que nous nous élevons jusqu’au premier principe , nous ne saisissons pas le lien qui l’unit à tout
s que ces vérités partielles sont des vérités ; je crois qu’il y a un principe suprême et premier auquel se rattachent et la rai
47 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
leur, l’électricité, le magnétisme, le son, la lumière, au mouvement, principe générateur unique de ces forces ; faire rentrer p
s ces mouvements, il n’y a qu’une différence de degré, laquelle a son principe dans une plus ou moins grande composition ou conc
es phénomènes observés ou expérimentés, pour formule d’explication le principe tout mécanique de la résultante des forces compos
eu le privilège de la négation la plus nette et la plus radicale des principes de la conscience. Cela est tout simple, puisqu’il
une même essence et d’une même loi : là encore unité parfaite dans le principe , nulle solution de continuité dans la série des f
omplissement de la loi morale, il n’a jamais compté pour un véritable principe moral. L’amour, né du sentiment, est un phénomène
uprême perfection, changeant ainsi d’essence et se transformant en un principe que la conscience nous montre si profondément dif
s applications sociales, qui manque à la morale théologique, c’est le principe même de la justice, la personnalité humaine, qu’o
t-ce que le spiritualisme, malgré la solidité et la profondeur de son principe psychologique ? Une autre hypothèse, plus d’accor
as qu’une déduction rigoureuse ne vaut véritablement qu’autant que le principe d’où l’on tire la conséquence est absolument vrai
istence de la liberté. La vérité est que le fait simple ici ; le fait principe , c’est le sentiment invincible de la liberté. Si
la conscience, nous trouvons que la critique de l’école de Kant a son principe dans une fausse idée de ce témoignage. De quoi le
elle se borne à renfermer dans ses justes limites l’application d’un principe dont il a été fait un si grand abus. Le spectacle
tournent-elles au matérialisme aussitôt qu’elles veulent s’élever aux principes et aux causes ? C’est que, si elles trouvent en e
siciens géomètres de leur époque, c’est qu’ils en avaient retrouvé le principe de spontanéité dans une autre expérience que cell
panthéisme ? C’est encore parce qu’elle ne trouve pas en elle-même le principe qui pourrait l’arrêter dans ses déductions logiqu
laissent qu’une représentation tout extérieure. Il en résulte que le principe de l’unité domine les apparences, et fait rentrer
r l’abus d’une méthode toute géométrique qui a faussé et stérilisé le principe même du système. La mauvaise physique et la mauva
ient que la conscience n’est pas seulement la lumière, qu’elle est le principe , la substance même dont elles vivent, et que, si
et la distribution de la richesse. Quant à la morale proprement dite, principes et développements, elle est contenue tout entière
ui les porte toutes dans son sein, le sentiment de la liberté morale, principe du devoir et du droit. 39. Fénelon, Œuvres spi
48 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »
, c’est le retour à l’unité, c’est la convergence universelle vers le principe d’universalité qui est le principe même du cathol
la convergence universelle vers le principe d’universalité qui est le principe même du catholicisme. Que si l’on doutait d’un te
s — vers l’unité abandonnée ! Et ce mouvement de retour forcé vers le principe délaissé si longtemps n’est pas seulement, qu’on
, un jour ou l’autre, au catholicisme ; car le catholicisme, c’est le principe de l’unité et de l’universalité posé dans le mond
dans ses actes et dans sa parole, le catholicisme doit, en vertu des principes qui sont son esprit et sa vie, embrasser l’univer
autour de lui quelque chose qui ressemblait à un sentiment public. Le principe de l’examen, si cher à l’orgueil, parlait éloquem
nt, mais conséquence naturelle ! Devant l’histoire comme ailleurs, le principe théologique devait triompher. Quomodò cecidisti,
ntismes, est, pour tous ceux qui écrivent l’histoire à la lumière des principes , la raison de la tendance vague qui devait un jou
vu des partis s’élever et déchirer cette unité désirée, qui, sans les principes de l’Église romaine, sera toujours la chimère de
l’Église anglo-catholique nie qu’elle ait jamais été solidaire de son principe et de ses erreurs. Elle est une partie, elle est
du protestantisme continental. Elle a vu se retourner contre elle le principe qu’elle avait invoqué. Comme il arrive toujours,
es Puséystes, qui se sentaient vigoureux de leur union comme de leurs principes , en appelèrent à l’Université. Ils eurent pour eu
e secte, du moins il ne mentait pas à la position qu’il tenait de ses principes . Il y fut toujours noblement fidèle. Il joua même
usey. Il jouissait d’une liberté autorisée. L’Église anglicane a pour principe et pour coutume de permettre la contradiction sur
esuré et tout-puissant dans sa mesure, qui s’échappe incessamment des principes et qui doit porter les esprits vers le but que le
stantismes. Que cette autorité soit une inconséquence de plus avec le principe même du protestantisme, avec le fait de la révolt
et en reniant sa mère, conservé de son éducation vigoureuse le grand principe de vérité et de gouvernement : « Hors de l’Église
49 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre II. L’antinomie psychologique l’antinomie dans la vie intellectuelle » pp. 5-69
elle ? — Impossibilité d’une orthodoxie. — L’intelligence est-elle un principe de sociabilité ? — L’individualisme intellectuel.
Kant réclamait un substratum spirituel. La socialité est pour lui le principe de spiritualisation par excellence ; c’est elle q
e à celle qu’il a prise vis-à-vis de l’hérédité. Il combat en elle un principe possible de différenciation individuelle, princip
combat en elle un principe possible de différenciation individuelle, principe restrictif ou limitatif de l’éducationnisme et de
st qu’en un sens très général que la race peut être regardée comme un principe de différenciation. Et même à certains égards ell
enciation. Et même à certains égards elle peut être regardée comme un principe d’unification. Dans une certaine période de la vi
u bien l’idée de race répond-elle à une réalité ? Constitue-t-elle un principe réel de différenciation et jusqu’à quel point ? N
pour qu’on soit fondé à voir dans la race combinée avec l’hérédité un principe important de différenciation mentale13. Bien qu’i
juge de Renan. Et la beauté de ce raisonnement consiste en ce que, le principe de M. Draghicesco admis, le lecteur ne peut plus
des deux moi dans un sens égoïste ou individualiste et d’en faire le principe d’une sorte de solipsisme intellectuel. Transcend
n pourrait-il l’être ? Ne soustrait-il pas précisément son moi pur au principe d’individuation (espace) ? N’abolit-il pas en con
inculquée. Cette intuition empirique n’exclut pas, comme l’autre, le principe d’individuation, mais le suppose au contraire ; c
e cet écrivain nous fait pénétrer dans je ne sais quelle région où le principe d’individuation ainsi que les autres conditions d
st à moi ; c’est à vous d’en sortir. L’intuition est, en un sens, un principe d’individualisme et comme de solipsisme intellect
l’idée de vérité semble capable d’assumer un rôle social : celui d’un principe unificateur des intelligences, d’un principe de d
rôle social : celui d’un principe unificateur des intelligences, d’un principe de discipline intellectuelle et de cohésion socia
pas incompatible avec le pragmatisme. Admettre avec Nietzsche que les principes les plus généraux de la pensée sont l’expression
ire ; avec M. Poincaré, que les mathématiques elles-mêmes relèvent du principe de commodité ; bref admettre que notre connaissan
bjectivité de la vérité scientifique. Car l’utilité dont dérivent les principes de la pensée semble aujourd’hui suffisamment stab
ble aujourd’hui suffisamment stable pour qu’on soit fondé à tenir ces principes pour définitifs. Toutefois un doute reste possibl
eront contraints d’admettre les mêmes vérités. Or, quand on passe des principes les plus généraux de la pensée aux vérités de l’o
 : 1º Antinomie entre la socialité et la physiologie considérée comme principe de différenciation mentale des individus ; 2º Ant
ilité. 13. De Gobineau, partisan de l’inégalité des races, admet en principe que des individualités fortes ne peuvent naître q
50 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
à certaines règles posées par les anciens. L’autorité était le grand principe de sa critique, et ce n’était pas seulement, comm
’il parlait au dix-septième siècle277. Telle était alors la force du principe d’autorité, que moi-même je me croyais engagé d’h
un ouvrage célèbre, qui n’est que la traduction en langue savante des principes de critique chers à Molière et à moi. Mais, avant
cipes de critique chers à Molière et à moi. Mais, avant d’exposer ces principes , je dois dire à M. Lysidas pourquoi je considère
nt, le souvenir de la réalité. Alors, par une application nouvelle du principe de contradiction, les choses que nous nous représ
Il est vrai que le deuxième logicien pourra se lever et dire : Votre principe est faux. Le singe n’est pas le contraire de l’ho
sérieux, un autre de l’idée du sublime, pour déterminer, en vertu du principe de contradiction, l’idée du comique. Critique
re. Les personnages de la tragédie sont nobles ; ils nous montrent le principe moral vainqueur du principe animal : donc les per
agédie sont nobles ; ils nous montrent le principe moral vainqueur du principe animal : donc les personnages de la comédie doive
e animal : donc les personnages de la comédie doivent nous montrer le principe animal victorieux du principe moral ; ils doivent
s de la comédie doivent nous montrer le principe animal victorieux du principe moral ; ils doivent êtres ivres, poltrons, vains,
olument nécessaire de dire : La particularisation à l’infini étant le principe du comique, les plus grands comiques sont Rabelai
er, Sterne, Swift et Rabelais, la particularisation à l’infini est le principe du comique ? Votre définition de la comédie ne po
mpiriques de sa formation, renferme une part d’a priori, j’entends le principe même de nos jugements et de notre classification.
nous comparons la réalité à ce modèle divin, et nous avons trouvé le principe de la critique littéraire. L’analyse dissipé cett
elle n’aurait pas encore trouvé sa pierre philosophale, j’entends un principe unique et absolu. Car une comédie pourrait être p
, comment le traduit-elle au dehors en idées, et d’abord, quel est le principe de ce sentiment au dedans d’elle ? Pourquoi n’a-t
as un géomètre qui répète la démonstration d’un théorème, remonte aux principes , redescend aux conséquences, jusqu’à ce qu’il ait
général, ou d’une portion éclairée du genre humain. Fidèle à ces deux principes , Uranie n’est pas la dupe des attraits que peuven
routine 321. Car, dit-il, c’est l’instinct qui la dirige et non des principes . Et, par les dieux, Polus ! si je ne craignais de
a langue et sur mon palais, et c’est d’après cela (et non d’après des principes universels) que je porte mon jugement. Kant, Cri
jugement n’est donc pas logique, mais esthétique, c’est-à-dire que le principe qui le détermine est purement subjectif. Critiqu
ie, lisez donc, si cela vous plaît davantage, la critique qui a pour principe le goût. 309. Un jugement de goût exige de cha
hors du sujet, et qui n’est ni nature ni liberté, mais qui est lié au principe de cette dernière, c’est-à-dire avec le suprasens
51 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
ard converties en espèces nouvelles bien distinctes, qui, en vertu du principe d’hérédité, tendent à devenir à leur tour autant
dée approchée des effets résultant de l’action combinée de ces divers principes  : il verra qu’ils ont pour conséquence inévitable
Mais les trois genres groupés sur la gauche doivent, en vertu du même principe , avoir hérité beaucoup en commun, et, par conséqu
s naturalistes, Milne Edwards et Agassiz, ont fortement appuyé sur ce principe que les caractères embryologiques sont les plus i
étrangement, en admettant que le système naturel a pour fondement le principe de descendance modifiée ; et que les caractères c
e qu’ait été, du reste, l’importance des modifications subies, que le principe d’hérédité rassemblerait les formes alliées par l
. VI. Caractères analogiques et d’adaptation. — En partant des mêmes principes , on comprend aisément quelle importante distincti
r quelques auteurs entre des animaux très distincts. En partant de ce principe que les particularités caractéristiques de l’orga
inité, tendraient plutôt à les dissimuler. Ainsi s’explique encore ce principe , paradoxal en apparence, que les mêmes caractères
la succession géologique, j’ai essayé de montrer comment, en vertu du principe que chaque groupe doit généralement avoir beaucou
affinités de plusieurs familles de plantes distinctes. En partant du principe que les espèces, descendues d’un commun parent, s
ue représente la figure n’en serait pas moins juste ; et, en vertu du principe d’hérédité, toutes les formes descendues de A ou
taines ressemblances fondamentales qui se sont conservées en vertu du principe d’hérédité. Dans la grande classe des mollusques,
il s’est formé, se trouve tout naturellement expliqué par la force du principe d’hérédité. X. Embryologie. — Ses lois s’expliqu
nfant que chez le parent qui les lui avait léguées. Une fois ces deux principes admis comme suffisamment prouvés, ils suffiront,
Biset et de ceux des autres races que les adultes eux-mêmes. Les deux principes déjà mentionnés me paraissent expliquer ces faits
t aux espèces à l’état de nature ces divers faits, ainsi que les deux principes qui les expliquent, et dont l’un est sinon prouvé
n autre de nageoires, et chez un autre d’ailes ; et, d’après nos deux principes , c’est-à-dire que chaque modification successive
mment, d’être construits d’une manière un peu différente, il suit, du principe d’hérédité des variations à l’âge correspondant,
histoire naturelle, me semblent donc s’expliquer aisément d’après ce principe que des modifications légères, chez les nombreux
yant atteint sa maturité, doit faire usage de toutes ses facultés, le principe d’hérédité à l’âge correspondant reproduira la ré
t à se perdre complétement, et finirait par un avortement complet. Le principe d’économie que nous avons exposé dans un chapitre
s et de la divergence des caractères. Pour bien peser la valeur de ce principe de classification, il faut se souvenir que des co
, espèces, genres, familles, ordres et classes. En partant de ce même principe de descendance modifiée, les grands faits de la M
organes homologues d’un même individu, animal ou végétal. D’après ce principe que des variations légères et successives ne surv
difier spécialement par rapport à leurs habitudes de vie, en vertu du principe que toute modification tend à reparaître à l’âge
orrespondant chez la postérité de l’individu modifié. D’après ce même principe , si l’on se souvient que, lorsque des organes s’a
à ses besoins ; et si l’on songe d’autre part quelle est la force du principe d’hérédité, l’existence d’organes rudimentaires,
procher des objets divers suivant leurs rapports mutuels. Or ces deux principes de classement sont presque toujours, mais non inv
52 (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre XI. La Science et la Réalité. »
vons artificiellement transformées en ce que j’ai appelé plus haut un principe . Cette transformation, nous l’avons faite libreme
quelques mots. Je ne veux nullement rechercher ici les fondements du principe d’induction ; je sais fort bien que je n’y réussi
ien que je n’y réussirai pas ; il est aussi difficile de justifier ce principe que de s’en passer. Je veux seulement montrer com
e également ; tel est l’énoncé ordinaire. Mais réduit à ces termes ce principe ne pourrait servir à rien. Pour qu’on pût dire qu
fussent exactement reproduites. Et, comme cela n’arrivera jamais, le principe ne pourra recevoir aucune application. Nous devon
oisines, le sens du mot « peu différent » est relativement clair ; le principe signifie alors que le conséquent est une fonction
ce nous a fait connaître certains points de cette courbe. En vertu du principe que nous venons d’énoncer nous croyons que ces po
nous aurons à modifier notre courbe, mais non pas à abandonner notre principe . Par des points quelconques, si nombreux qu’ils s
hoqués (et même nous soupçonnerons des erreurs d’expérience), mais le principe ne sera pas directement mis en défaut. De plus, p
raire ou, si l’on veut, exige plus de flair. Une remarque encore : le principe d’induction serait inapplicable, s’il n’existait
s, il n’y en a pas deux qui soient tout à fait pareilles. Mais, si le principe d’induction tel que nous venons de l’énoncer est
le met en évidence plus de rapports vrais. À la lumière de ce nouveau principe , examinons la question qui nous occupe. Non, il n
53 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
tion qui fait jaillir les phénomènes de son sein, et qui est ainsi le principe de la responsabilité et de l’imputabilité morale,
te du siècle dernier. C’est là une entreprise des plus difficiles. Le principe fondamental de la philosophie de Hegel (et en cel
nature doit se soumettre aux arrêts de la dialectique ; l’idée est le principe universel dont les choses ne sont que les manifes
llacien, c’est la sensation au moment où elle est sentie. C’est de ce principe si fragile, si fugitif, si mobile, qu’il faut fai
e, les substances, les causes, les droits et les devoirs, et enfin le principe suprême, l’être absolu. Condillac et son école ex
n, ce n’est pas être très loin de ne rien dire. La stérilité d’un tel principe étant ainsi devenue évidente, M. Taine a dû l’aba
Taine a été de plus en plus entraîné par l’impulsion naturelle de ses principes à remplacer l’intérieur par l’extérieur, à expliq
s l’expression, il en est la cause. L’idée qui est en lui est le seul principe véritablement actif de l’histoire. C’est donc dan
supérieure aux sens, l’intelligible au sensible, l’idéal au réel, les principes aux faits. L’hégélianisme ne se rattache sans dou
oppement, sa propre théorie de l’universel devenir, et il explique le principe de l’identité des contradictoires par l’idée de l
e en Allemagne entre l’école hégélienne et l’école historique sur les principes et les fondements du droit. Pour celle-ci, le dro
la condensation progressive d’une matière subtile infinie, tel est le principe général de cette cosmogonie ; mais si cette conde
stoïcienne. — Qu’est-ce que l’âme ? Qu’est-ce que Dieu ? Quel est le principe du mouvement, de l’ordre et de l’harmonie dans l’
sans aucune science. Les stoïciens l’avaient déjà dit en appelant le principe de l’univers « un feu artiste », belle formule qu
voir des concessions à l’opinion et à l’habitude plutôt que de vrais principes sciemment et scientifiquement reconnus. Avouons c
r alors il n’a rien d’intérieur, ni de spontané, rien qui puisse être principe de liberté ou objet de droit. Que sera-ce si cett
ces conceptions ont leur origine dans l’application désordonnée d’un principe cher à Leibnitz, et l’un des plus beaux de la mét
incipe cher à Leibnitz, et l’un des plus beaux de la métaphysique, le principe de continuité ; mais ce principe, si on sait bien
es plus beaux de la métaphysique, le principe de continuité ; mais ce principe , si on sait bien l’entendre, n’est que le princip
ntinuité ; mais ce principe, si on sait bien l’entendre, n’est que le principe de la gradation et du progrès. Il signifie seulem
à certains degrés de l’échelle, c’est ce qui n’a rien de contraire au principe de continuité, car si l’on voulait pousser ce pri
e contraire au principe de continuité, car si l’on voulait pousser ce principe jusqu’au bout, il nous entraînerait non-seulement
ive à effacer et à confondre la plupart des questions ; on énonce des principes sans preuves ; on ne discute plus, on affirme ; e
 Eh quoi ! lui disent-elles, vous voulez être la science des premiers principes et des premières causes et donner la raison de to
positiviste une définition de l’âme. Si cette école est fidèle à ses principes , si elle veut se dégager de toute hypothèse, elle
y avoir des causes et des substances, qui, sans être elles-mêmes des principes premiers, seraient encore des principes relativem
ui, sans être elles-mêmes des principes premiers, seraient encore des principes relativement à nous. Et enfin, lors même qu’on n’
ré voulait aller jusqu’au bout de sa pensée, il s’apercevrait que ses principes vont jusqu’à détruire non-seulement la métaphysiq
te dans la recherche sévère, abstraite, entièrement désintéressée des principes et des causes, si le philosophe doit étudier les
s le sein de l’école spiritualiste, il a conservé quelques-uns de ses principes les plus essentiels. Il en admet d’abord le princ
ques-uns de ses principes les plus essentiels. Il en admet d’abord le principe fondamental, à savoir que la psychologie est le f
Biran, M. Royer-Collard, M. Cousin, M. Jouffroy ? N’est-ce pas par ce principe que cette école se distingue et se caractérise en
es spiritualistes, à sa manière à la vérité, mais sans qu’aucun grand principe soit mis en péril. En est-il de même en théodicée
dans l’école spiritualiste contemporaine. Dans cette école, c’est un principe hors de toute contestation, qu’il y a dans l’âme
qu’il nous est impossible de ne pas concevoir et affirmer un premier principe existant par soi-même, mais que rien ne nous assu
à priori que cet être soit parfait. L’humanité a toujours affirmé un principe des choses, et par là même quelque chose de néces
de nécessaire et d’infini ; mais elle n’a pas toujours affirmé que ce principe des choses fût bon et parfait. La perfection à l’
éant d’être. Il faut donc attribuer quelque degré de détermination au principe premier ; mais pourquoi tel degré plutôt que tel
représente ce passage, ce que nous ne pouvons concevoir, c’est que le principe qui est par soi-même, qui possède l’existence abs
fficulté14. Les anciennes écoles athées se contentaient d’admettre un principe quelconque qui, grâce à un temps infini et à des
rois classes d’êtres correspondent trois théologies distinctes, et le principe des choses a été conçu par analogie avec les troi
onsidérables de la science ne sont pas la science elle-même. Tous les principes ayant été ébranlés, il faut reprendre l’étude des
Tous les principes ayant été ébranlés, il faut reprendre l’étude des principes . Psychologie, logique, métaphysique, morale, tout
s des dogmes, rendent indifférents à l’analyse et à la discussion des principes . Je ne voudrais pas dire qu’il faut renoncer à to
54 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575
rs talens & leurs découvertes : il y expose avec prolixité, leurs principes , leurs dogmes, leurs systêmes les plus dangereux,
d'arrêter les progrès de la Philosophie moderne, & de ramener aux principes religieux les esprits qui s'en sont écartés. A un
surpations, leurs injustices, leur mauvaise foi, l'absurdité de leurs principes , les dangers de leur doctrine, & la fausseté
but principal de l'Auteur, en le publiant, a été de ramener aux vrais principes de la Morale & du Goût, les esprits que les d
&, avec lui, non seulement les actions qui ont quelque vice pour principe , mais toutes celles qui n'ont pas la vertu pour o
oit humiliée par sa soumission à la Foi religieuse ? Il l’appeloit un principe de destruction & non d’édification qui ne ser
rein avilissant, ce qui devient le préservatif de ses chutes & le principe de sa solide élévation ? Il n’y a rien de si conf
 ? Où a-t-on donc puisé l'idée des vertus, la regle des sentimens, le principe des devoirs, le noble & utile usage de toutes
dans son sein ? Quelles obligations n'y seroient pas remplies ? Quel principe de discorde ou de division pourroit en troubler l
t un ressort qui agisse sur l’ame, car c’est dans l’ame, où réside le principe de tous les désordres extérieurs ; or la Religion
, & que de toutes les Religions, la Chrétienne est celle dont les principes & la morale sont les plus propres à soutenir,
c les Siecles philosophiques ; ou plutôt, sans remonter ici jusqu'aux principes de la décadence de tous les Empires connus, qui n
s ? En détruisant de légeres erreurs, les Philosophes ont détruit les principes les plus utiles ; en prétendant délivrer l'esprit
ect pour cette Religion même, & l'homme effréné, qui se livre par principe à ses passions, à sa perversité naturelle ou acqu
’acharnement. Qu’ils se taisent donc, ces Hommes destructeurs de tout principe & de tout frein ; qu’ils écoutent ; qu’ils se
55 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 453-457
; les défauts d’un Ouvrage ; un Ecrivain correct, zélé pour les vrais principes , & capable d’y ramener les esprits qui s’en é
é à multiplier les Ouvrages capables de rappeler les Littérateurs aux principes du goût & de la raison. Et véritablement, ce
noncent l’oubli des regles, l’amour des systêmes, le renversement des principes reçus ; les Ouvrages de morale ne sont le plus so
redresser, a confondre, à humilier même ceux qui s’écartent des vrais principes . Il faut, à une raison révoltée & entreprenan
i, comme l’Abbé Grosier, ont fait preuve d’attachement pour les vrais principes , de courage & de talent pour les défendre, pl
56 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. De Pontmartin. Causeries littéraires, causeries du samedi, les semaines littéraires, etc. »
i voisine, et que nous ne nous soyons pas mis à cheval sur les grands principes pour combattre à tout bout de champ, dès le lende
nde plus de précaution et l’emploi d’un art tout différent, qui a ses principes aussi sans les afficher. En présence des nombreux
: le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens, M. de Pontmartin expose ses principes et plante son drapeau. Il se représente dès l’abo
e révolution plus ou moins comme une autre, il en vient à établir son principe et à proclamer son spécifique littéraire, — le mo
rien n’était ; on a pratiqué et mis en lumière (chose horrible !) le principe de la neutralité : « La neutralité ! est-elle pos
: dites-leur donc d’appliquer dans l’art pour règle et pour mesure le principe du spiritualisme chrétien, c’est-à-dire un princi
et pour mesure le principe du spiritualisme chrétien, c’est-à-dire un principe ascétique et qui appartient à un ordre tout diffé
nt à un ordre tout différent ! Essayez donc vous-mêmes d’appliquer ce principe à l’étude des deux poètes les plus grands qu’ait
lui ont paru de formidables dragons ! Comme variante ou supplément au principe spiritualiste chrétien appliqué à la critique des
iqué à la critique des livres, M. de Pontmartin fait usage d’un autre principe encore plus singulier, qui peut s’appeler puremen
ple, — ou en l’honneur d’un grand saint ? Ah ! Messieurs les hommes à principes , comme vous êtes de votre couvent ! Heureusement
disciples de M. de Pontmartin en province4, et qui, au nom des mêmes principes aristocratiques, contient des amas d’invectives s
bien et de ce qu’il ne se croit pas tenu d’anathématiser au nom d’un principe , — des romans de Charles de Bernard, des nouvelle
57 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
n d’infini par abstraction et par déduction, en nous appuyant sur les principes d’identité et de raison suffisante. Par exemple,
res unités ; ce qui est contre l’hypothèse. Donc, de ce que les mêmes principes ont les mêmes conséquences, je puis déduire l’imp
de suite, sans fin. La fin serait une conséquence différente tirée de principes semblables, ce qui est contradictoire. — Même déd
fait qu’il y a une vérité donnée dans notre constitution mentale… Ce principe est le fondement de tout système de science posit
aginer une conscience constituée de façon à ne pas le donner. Le seul principe qui dépasse l’expérience, parce qu’il lui sert de
a base de toute organisation scientifique des expériences. C’est à ce principe que nous amène une analyse radicale147. » L’analy
’intelligible et de scientifique, à des éléments plus primordiaux. Ce principe prétendu a priori est une simple conséquence du p
mordiaux. Ce principe prétendu a priori est une simple conséquence du principe de causalité, en vertu duquel on ne peut concevoi
ce ; c’est du kantisme inconscient, inconséquent, outré. On y voit le principe de la persistance de la force pris tantôt dans un
e cette notion à formes changeantes soit absolument irréductible ? Le principe de causalité et celui d’identité se retrouvent au
s raisons différentes. L’expression logique de la première loi est le principe d’identité, qui préside à tout raisonnement ; l’e
e à tout raisonnement ; l’expression logique de la seconde loi est le principe de raison suffisante. Ce dernier est l’extension
Lachelier, loc. cit., p. 508. 146. Méditation, III. 147. Premiers Principes , p. 204, trad. Gazelles.
58 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390
que de ce temps, et que les peuples sont gouvernés par la logique des principes qu’ils ont posés, — et s’ils lui échappent une fo
vorce est une conséquence des plus rigoureuses et des mieux tirées du principe même de la Révolution. Et puisque c’est ce princi
s mieux tirées du principe même de la Révolution. Et puisque c’est ce principe de la Révolution, — le principe du nombre, — le p
de la Révolution. Et puisque c’est ce principe de la Révolution, — le principe du nombre, — le principe de la démocratie, — la m
que c’est ce principe de la Révolution, — le principe du nombre, — le principe de la démocratie, — la même chose sous trois noms
ifférents, — qui sont la trinité du vrai pour le monde moderne, — ces principes , qui ont retourné l’histoire bout pour bout et je
gens s’égosillent ! mais ce serait encore plus dans la logique de ce principe de liberté qui règne si despotiquement sur le mon
s bois ! Alors, tout sera dit, et il n’y a que cela à dire. Quand les principes faux sont pris pour les vrais, il n’y a plus moye
59 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
de l’effet, il remonte à Dieu toutes les fois qu’il faut découvrir un principe . Ainsi nulle cause n’est cachée ; le mystère de l
de tous les êtres, et qui est pour le vaste ensemble de l’univers le principe du mouvement, ainsi qu’elle l’est pour les êtres
l’observer. II L’espace et le temps sont aussi définis par les principes de Socrate plus que par ceux d’Aristote. Barthéle
tote loue Anaxagore d’avoir considéré l’Intelligence, dont il fait le principe du mouvement, comme absolument impassible et abso
la question du mouvement, et il résout ce problème si obscur par les principes qu’il a posés antérieurement et qu’il regarde com
ce serait se perdre dans l’infini. Dans ce moteur initial, source et principe de tous les mouvements dans l’univers, il retrouv
e humaine n’a ni parties successives ni parties coexistantes dans son principe pensant ; à plus forte raison n’y a-t-il ni succe
d’Aristote dans la Physique et la Métaphysique, de Descartes dans les Principes de la philosophie. Je ne sais pourquoi la science
a Mécanique céleste est un développement systématique et régulier des principes newtoniens ; elle est un chef-d’œuvre du génie ma
e paraît tout à fait incontestable. Entre la Physique d’Aristote, les Principes de Descartes et les Principes mathématiques de Ne
able. Entre la Physique d’Aristote, les Principes de Descartes et les Principes mathématiques de Newton, il y a, malgré l’interva
insi chaque philosophe qui étudie cette question devrait remonter aux principes métaphysiques qu’elle sous-entend. Mais l’individ
faut bien quelle remonte à des causes et à des lois, avec l’aide des principes essentiels qu’elle porte dans son sein et qui la
loi qui parle dans la conscience de l’homme et à sa raison, voilà le principe supérieur et surhumain ; la volonté libre qui obs
umain ; la volonté libre qui observe ou qui viole cette loi, voilà le principe humain et subordonné. À eux deux, ils sont la sou
séquences ne sont point ici moins claires ni moins admirables que les principes . L’homme, en acceptant de sa libre volonté le jou
viennent ces assauts d’où il sort si rarement victorieux ; c’est d’un principe contraire à celui de son âme que lui viennent ces
a vie morale, qui, au fond, n’est qu’une sorte de duel entre ces deux principes opposés. « Il semblerait résulter de cet antagoni
e récompensent. Sur la scène du monde, où ce sont cependant les mêmes principes qui s’agitent et qui se combattent, il est bien p
que est soumise aux mêmes conditions que la morale individuelle ; les principes ne changent pas pour s’appliquer à une nation. Ma
ous voulons qu’ils soient, et qu’ils importent beaucoup moins que les principes et les intentions qui les produisent. « Cependant
it dire plutôt, l’intervalle infranchissable qu’il met entre les deux principes dont l’homme est composé, comme l’attestent haute
Traité de l’âme. Il parcourt la nature entière pour démontrer que le principe qui sent et pense en nous, est le même qui nourri
60 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 33, que la veneration pour les bons auteurs de l’antiquité durera toujours. S’il est vrai que nous raisonnions mieux que les anciens » pp. 453-488
contestable qu’on n’a point été jusqu’à cette verité, en cheminant de principe en principe et par voïe de spéculation. Les expér
qu’on n’a point été jusqu’à cette verité, en cheminant de principe en principe et par voïe de spéculation. Les expériences en on
clairez et les spéculations des philosophes qui les aïent conduits de principe en principe, du moins jusqu’aux expériences qui o
es spéculations des philosophes qui les aïent conduits de principe en principe , du moins jusqu’aux expériences qui ont fait déco
losophes, ne sçauroit aller plus loin, et soit par instinct, soit par principes , les hommes mettent toujours une grande differenc
noient dans ces temps-là. La justesse avec laquelle un homme pose des principes , tire des consequences et chemine de conclusion e
le plus consequemment, et qui fassent le choix le plus judicieux des principes propres à servir de base à la conclusion dont ils
ophes anciens. Il n’est plus permis aujourd’hui, dit-on, de poser des principes qu’ils ne soient clairs et bien prouvez. Il n’est
point clairement et distinctement. Une conclusion plus étenduë que le principe dont on l’auroit tirée, seroit d’abord remarquée
t s’égarer en y allant, sont fermées. Ces voïes sont de mal poser les principes de son argument, ou de tirer mal la consequence d
les principes de son argument, ou de tirer mal la consequence de ses principes . Comment s’égarer ? Ainsi tous les sçavans de que
que guidez par la même logique, se méprennent sur l’évidence de leurs principes , qu’ils les choisissent impropres à leur sujet, o
61 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »
divers, philosophes et publicistes, et leur philosophie contient les principes de leur politique. Enfin, parmi ces nobles esprit
es combinaisons sans limites que les esprits compliqués font avec les principes des unes et des autres. L’école royaliste défend
gé de la défense, l’autre de l’éducation de la société, lui paraît le principe essentiel et éternel de tout ordre politique. Il
libérale et l’école des économistes : ces trois écoles, liées par des principes communs, se distinguent par des nuances assez imp
ressif au régime préventif, et de combattre sous toutes ses formes le principe de l’autorisation préalable. Elle invoquait cette
mpruntant quelque chose à celle de l’an VIII. Elle soutient encore le principe , si peu justifié par l’expérience, de la division
d’un gouvernement populaire énergique et concentré : c’est l’union du principe démocratique et du principe saint-simonien ; suiv
énergique et concentré : c’est l’union du principe démocratique et du principe saint-simonien ; suivant les autres, le gouvernem
, originaux, que nous allons, dans les pages qui suivent, exposer les principes et les idées. 2. Ce travail a été publié à l’oc
62 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Conclusion »
déterminisme. Tout ce qu’elle demande qu’on lui accorde, c’est que le principe de causalité s’applique aux phénomènes sociaux. E
le principe de causalité s’applique aux phénomènes sociaux. Encore ce principe est-il posé par elle, non comme une nécessité rat
iste, ni socialiste, au sens qu’on donne vulgairement à ces mots. Par principe , elle ignorera ces théories auxquelles elle ne sa
sont des choses et doivent être traités comme telles. Sans doute, ce principe se retrouve, sous une forme un peu différente, à
n sains et en morbides ; comment, enfin, il devait s’inspirer du même principe dans les explications qu’il tentait comme dans la
ment à des choses de nature différente. Tels nous paraissent être les principes de la méthode sociologique. Cet ensemble de règle
63 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
méthode dites positivistes, qui relèguent les questions de cause, de principe et de fin, parmi les problèmes scientifiquement i
té logique ou métaphysique que présente l’enchaînement des idées, des principes et des conclusions dont se compose chacune de ces
turelle et nécessaire. De tout temps, qu’on s’entendît ou non sur les principes et sur les causes, deux ordres, on pourrait dire
l’histoire naturelle, paraissant ainsi les confondre avec les autres principes de la vie physique. Galien met toute sa science p
ogique au service de la doctrine de Platon. Descartes fait résider le principe même de la pensée dans la glande pinéale. Bossuet
orps par l’hypothèse d’un médiateur plastique. Stahl fait de l’âme le principe unique de tous les phénomènes de la vie physique.
u’elle admette ou non la spiritualité de l’âme, tend, en vertu de son principe , à exagérer l’influence du physique sur le moral.
on de l’âme et du corps. Si le philosophe professe la spiritualité du principe pensant, le physiologiste explique toute la vie m
mal lui-même, à l’individu, au moi, à la personne, quel qu’en soit le principe , et tranchent ainsi déjà, sans le vouloir, la gra
elie chaque idée à ses congénères. Comment le cerveau peut-il être un principe de transformation pour les impressions sensoriell
op métaphysique pour intéresser un physiologiste. Il s’en tient à son principe d’explication comme au dernier mot de la science6
plète. M. Littré est un esprit rigoureux et systématique qui suit son principe jusqu’au bout. Au fond, sa doctrine est le sentim
la nature, a le caractère de l’individualité. On peut différer sur le principe de cette individualité ; on peut l’expliquer par
fausse toutes les explications données par les physiologistes sur le principe de certains états moraux extraordinaires qui ont
e est la cause et quel est l’effet ? Est-ce l’organisation qui est le principe de la vie ? est-ce la vie qui est le principe de
organisation qui est le principe de la vie ? est-ce la vie qui est le principe de l’organisation ? Dans le premier cas, le matér
par la composition des molécules et par la résultante des forces. Ces principes élémentaires, s’agrégeant tantôt par juxtapositio
rations à une direction vers une fin déterminée. Que ce mouvement des principes élémentaires s’accomplisse sans conscience et san
ais une véritable création, que le créateur est l’être vivant, que le principe de la vie est une chose qui n’appartient ni à la
is il fallait l’autorité de la méthode expérimentale pour en faire le principe d’une science positive. Voilà donc le problème du
64 (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle
route à travers toutes les passions des hommes ? Jamais a-t-on vu le principe d’autorité dénué ainsi de toute sanction préalabl
toujours les promesses et les espérances des hommes qui n’ont d’autre principe politique que d’exclure les citoyens de toute int
t démêler les penchants calmes et raisonnables, les vœux modérés, les principes salutaires de notre époque, les protéger, leur do
de tenter vainement, et à tout hasard, d’en changer les bases et les principes . De la littérature française pendant le dix-hu
inces et des grands, le gouvernement des souverains, tels étaient les principes de changement et de révolution. Les hommes lettré
tir les âmes honnêtes. Il répandit une certaine indifférence pour les principes  ; un esprit de doute sur des opinions que les hom
ouis XIV était déjà changée ; elle avait déjà adopté un esprit et des principes nouveaux, quand les lettres marchaient encore dan
es qui régnaient alors souverainement sur les lettres. Il proposa des principes de goût différents des leurs. Mais la douceur de
ement, les écrivains ne peuvent pas offrir un ensemble d’opinions, de principes et de but. Les hommes qui brillaient au commencem
rès indépendant. On aperçoit bien dans quelques-uns cette légèreté de principes , cette frivolité appliquée à tout, que ses contem
exprimé cette incertitude continuelle d’opinions, cette variation de principes , cette triste légèreté sur tout ce qui importe le
ir toutes les traditions, et de jeter une funeste incertitude sur les principes de notre droit public. Ce n’était pas ainsi qu’on
ais qui voudrait trouver dans Voltaire un système de philosophie, des principes liés, un centre d’opinions, serait fort embarrass
ui offre des leçons praticables, et qui trouve le point précis où les principes des choses se rattachent à la fois aux détails po
aux climats et au sol, qu’il n’ait pas assez expressément dit que le principe assigné par lui à chaque forme de constitution do
; mais ils n’eussent point offert ce bel ensemble, cette constance de principes , qui lui donnent une marche brillante et persuasi
vécu dans le désordre : mais du moins il n’a pas érigé en système des principes qui le justifiassent. Il n’a pas professé sa cond
art militaire dans les salons ; l’influence des femmes reconnue comme principe  ; toutes les vanités en conflit les unes contre l
estrictions, et quelques instants de mesure et de réserve. Mais leurs principes ne conservaient point, en se répandant parmi les
nces exactes. Peut-être n’a-t-on jamais porté, dans l’examen de leurs principes et de leurs résultats, plus de finesse et de bonn
idée de d’Alembert. Quand il en vient à rechercher les sources et les principes des autres divisions des connaissances humaines,
ême domaine, mais qui ne peuvent cependant s’atteindre. En partant du principe intérieur, et prenant l’âme pour théâtre de l’obs
toutes celles qu’on dédaignait. Ayant donc fait de l’âme une sorte de principe vital, une faculté neutre attachée, par des liens
que, si toute connaissance dérive de la sensation, il n’existe aucun principe de certitude, aucun droit de rien affirmer. Il vi
’examiner chaque branche des connaissances humaines, d’en établir les principes , d’en enchaîner les raisonnements. Ce fut une rév
es progrès. Ces sciences prennent toujours pour bases premières, pour principes fondamentaux, des vérités obtenues par voie de ju
première supposition, et ne provient que de l’application logique des principes de la certitude à une observation qui garde son c
osent sur des bases solides, inséparables de notre propre nature. Les principes de la religion, de la morale, de la politique, de
lui donnera la notion du temps ; il aura de même la conviction que le principe d’existence ne se rencontre pas en lui seul, et q
nc ce penchant de l’âme, c’est cette révélation intérieure qui est le principe de la religion. Mais la métaphysique des sensatio
nsidérer par les applications les choses qui doivent être vues par le principe . Et de même que, dans l’examen de la marche des i
le pour détruire et pour dissoudre ; car ayant, dès l’abord, caché le principe fondamental, il est facile d’attaquer pièce à piè
À supposer même qu’il n’y ait pas un obstacle insurmontable entre le principe intérieur et les faits extérieurs, il faudrait, d
t servir à fonder les raisonnements par lesquels on doit remonter aux principes  ; il faudrait investir entièrement la place, et c
s langues elles-mêmes, et décida qu’elles n’étaient pas conformes aux principes  ; elle oublia qu’apparemment elles le sont à la n
ain, contemporain des nouveaux grammairiens, vit la fausseté de leurs principes , et leur dit avec raison : « Le style est l’homme
nt que Condillac ; il a supposé que l’homme est une statue, doué d’un principe inconnu, auquel il ne suppose aucune propriété pa
eue sans cette circonstance. Il avait voulu réunir en un système les principes qu’il entendait professer autour de lui ; mais sa
contribuait encore à donner aux philosophies antiques cette unité de principes liés entre eux, cette tendance vers un centre bie
riosité. Ainsi la philosophie humaine se vit réduite à rechercher les principes des choses, sans essayer de les rattacher à la ca
eproche aux auteurs de cette époque d’avoir soutenu un système et des principes destructeurs, on les calomnie sous un rapport ; s
in, pour prouver que cette philosophie avait un projet certain et des principes reconnus. Tous ces littérateurs n’avaient aucun a
s parlé, et qui, plus d’une fois, affecta de l’éloignement pour leurs principes . Ne retrouve-t-on pas en lui cet esprit de vanité
que étaient portés à raisonner d’une manière générale, à chercher les principes primordiaux de toute espèce de société ; ils trou
urut tous les degrés de la civilisation, en retrouvant sans cesse les principes qui imposent au genre humain le penchant et la né
ocial, quel qu’il puisse être. Dans le Contrat social, il chercha les principes des gouvernements et des lois dans la nature de l
. » Rousseau, laissant de côté ces considérations, voulut montrer les principes en vertu desquels les hommes étaient réunis, le b
de parvenir à ce but, indépendamment des cas particuliers. Partant du principe que la société subsiste par un accord général de
ement de ses membres. Ce consentement ou contrat est donc en effet le principe rationnel de son existence ; mais ce contrat est
caractère distinctif, à supposer qu’il existe, mais ce n’est point le principe qui le fait exister. De même, s’il y a société, e
pre du moment qu’on ne la trouverait plus convenable. De là sortit le principe de la souveraineté du peuple. Rousseau ne vit pas
là ils remontèrent à des causes ; la nature ne fut plus seulement le principe des sensations individuelles, elle fut soumise à
aque individu. De cet esprit naquirent les sciences naturelles ; leur principe , ainsi que nous l’avons dit, fut de considérer la
a chaleur de son esprit s’appliqua à pénétrer tout d’un coup dans les principes de la nature pour révéler son secret, et aussi à
n en même temps que sa faculté d’observer, on détruira le germe et le principe de chaleur qui fait vivre les sciences ; on rompr
depuis donner à la science le charme du style ; il ne vit pas que le principe du talent de Buffon était une puissante et riche
urs de Littérature. Il ne s’occupa point, comme a fait Marmontel, des principes généraux de la littérature, il examina comment ce
tel, des principes généraux de la littérature, il examina comment ces principes avaient été appliqués dans la composition de tel
du caractère de son talent, en un mot de tout ce qui est l’âme et le principe des œuvres de l’esprit. C’est au contraire dans c
se si ridicule dans les paroles. Raynal y étale avec complaisance des principes opposés au bon ordre de toute société. Il n’est p
l’auditoire, ils fuyaient tout ce qui se rapprochait du dogme et des principes positifs de la religion, ils s’étendaient avec pl
ter des citations et des autorités, ils s’occupaient à rechercher des principes pour en faire la base de leur raisonnement. C’est
les droits de personne ; au milieu de sa faiblesse, il professait les principes du despotisme le plus absolu. À la face de la Fra
ssait pédant et gothique d’aller chercher des démonstrations hors des principes généraux de la politique et de la nature des soci
ore vers cette pensée ; tous s’occupaient, suivant leur capacité, des principes de la philosophie et de la politique. Des notions
arce que tout est prêt à s’embraser ; qui ne renferment d’abord aucun principe salutaire propre à les apaiser ; qui enfin seraie
udes d’un peuple, décomposer tous ses ressorts, le dissoudre dans ses principes , c’est lui ôter tous les moyens de résistance con
paraissent quelquefois vains et insensés ; cette ardeur à établir des principes , en négligeant de s’occuper de leur application,
croit démontrée ; la morale et la politique s’étonnent de voir leurs principes s’élever sur des bases nouvelles : la religion es
morale pratique a disparu avant même qu’on ait essayé d’ébranler ses principes , Un philosophe se sépare entièrement des autres,
politiques dans lesquelles ils se sont trouvés, de ce relâchement des principes sociaux, préparé par la vieillesse de Louis XIV,
e caractère du jeune écrivain un heureux mélange d’austérité dans les principes et d’indulgence pour les hommes ; mais ce qui dom
drait qu’il dît plus souvent ce qu’il laisse deviner. Son cœur et ses principes sont extrêmement religieux, mais sa manière de vo
pour la communiquer aux autres ? Le dix-huitième siècle énonçait les principes d’une manière trop absolue ; peut-être le dix-neu
le langage parlementaire, les précédents manquaient. On s’adressa aux principes généraux, aux théories, aux opinions ; et bientôt
civil des Protestants, et avoir défendu avec le plus grand éclat les principes de raison et de justice qu’un peu plus tard M. de
sont les symptômes généraux du mal qu’il faut signaler ; ce sont les principes et les idées qu’il convient de flétrir dans le pa
Louis XVI ne fut motivée par aucun de ses prétendus juges, ni sur les principes de la justice, ni sur les règles légales. On tira
65 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
Chapitre IV. De la méthode Pour achever d’établir nos principes , il nous reste dans ce premier livre à examiner l
irection salutaire qui les rapprocherait de la justice. Partant de ce principe , nous établissons que l’homme dans l’état bestial
sité d’en demander d’antérieures ; ce qui est le caractère propre des principes . Alors s’expliquera la manière particulière dont
te ne frappent que l’air, puisque ces jurisconsultes ont établi leurs principes de justice sur la certitude de l’autorité du genr
iome 10.) Concluons tout ce qui s’est dit en général pour établir les principes de la Science nouvelle. Ces principes sont la cro
dit en général pour établir les principes de la Science nouvelle. Ces principes sont la croyance en une Providence divine, la mod
nde des plus célèbres philosophes s’étant accordées pour admettre ces principes et ce critérium, on doit y trouver les bornes de
66 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre deuxième. Les opérations intellectuelles. — Leur rapport à l’appétition et à la motion. »
ilité et l’universalité des lois de la nature, qui, au lieu d’être le principe de l’induction, n’est qu’une conséquence de l’ind
uction même. D’autres philosophes ont fait reposer l’induction sur le principe des causes finales, selon lequel nous serions ass
des mêmes formes dans la nature n’a pas besoin d’être expliqué par un principe autre que les simples lois du mécanisme, car on d
e persistance dans le mouvement commencé, dans l’action commencée. Le principe de ce qu’on nomme improprement, l’inertie de la m
ontinuation de son activité ou de son mouvement, est donc analogue au principe dynamique du raisonnement. Le mouvement de transp
la nécessité mécanique en une nécessité logique. Quels sont donc les principes logiques que la réflexion découvre sous l’inducti
même la plus machinale ? Le premier, c’est que tout a une raison, un principe , une condition antécédente qui l’explique : le se
influence du temps et de la similitude, puis affirmation générale. Le principe de l’induction, que les mêmes données ont les mêm
les mêmes données ont les mêmes conséquences, est une application du principe de raison suffisante et du principe de contradict
séquences, est une application du principe de raison suffisante et du principe de contradiction. On peut en effet lui donner cet
ion. On peut en effet lui donner cette forme abstraite : Si on a pour principe A = B et B = C, on a toujours pour conséquence :
le non identique, parce qu’il y aurait contradiction. Donc, c’est le principe d’identité et de contradiction, joint à celui de
ui est le dernier nerf de l’induction. Induire c’est : 1° supposer un principe dont le phénomène est la conséquence (loi de rais
ne est la conséquence (loi de raison suffisante) ; 2° affirmer que ce principe aura toujours la même conséquence, la contradicti
d’identité). Il n’y a plus qu’à savoir si on ne s’est point trompé de principe , en prenant par exemple le feu pour principe de l
ne s’est point trompé de principe, en prenant par exemple le feu pour principe de la brûlure : c’est une simple affaire de vérif
d’expérimentation ; mais présomptivement, nous sommes certains que le principe (bien ou mal connu) aura toujours la même conséqu
tre inconséquent, il doit admettre jusqu’à nouvel ordre que les mêmes principes ne se contrediront pas par des conséquences diffé
nd à la continuation du mouvement commencé. On peut donc dire que les principes du mécanisme et de la illogique, du raisonnement
ue la foudre et ses propriétés sont à x (l’électricité naturelle). Le principe de l’analogie se ramène à ceux de la raison suffi
semblances l’emportent sur les raisons des différences. Tels sont les principes à l’aide desquels on justifie l’analogie. III
érieurement à l’expérience, une fois qu’elle est en possession de son principe , lequel d’ailleurs est dérivé de l’expérience. Sa
des corps sont vraies, il devient logiquement nécessaire, en vertu du principe de contradiction, que les phénomènes du pendule s
s nécessites d’une source plus haute, mais sans pouvoir atteindre les principes absolument premiers des choses. Nous sommes oblig
67 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
igieux ; il ne comprend pas plus le christianisme que l’islamisme. Le principe intérieur de la religion lui échappe, comme au re
. Le principe intérieur de la religion lui échappe, comme au reste le principe de l’art et de la poésie. 2. Les « considérati
eurs ; enfin l’habileté du sénat, dont la substance se réduit à trois principes  : soutenir les peuples contre les rois, laisser a
a procédure et les formes, les procès particuliers l’ennuyèrent : les principes généraux et les sources historiques du droit capt
n possédée pendant un temps sur son intelligence, par l’esprit et les principes des sciences physiques et qu’une sorte de détermi
publique, monarchie, despotisme. Il assigne à chaque gouvernement son principe , qui le fait durer tant que lui-même dure : la ve
nt son principe, qui le fait durer tant que lui-même dure : la vertu, principe de la république, l’honneur, principe de la monar
t que lui-même dure : la vertu, principe de la république, l’honneur, principe de la monarchie, la crainte, principe du despotis
pe de la république, l’honneur, principe de la monarchie, la crainte, principe du despotisme. Dès lors, en possession des défini
l ; il va montrer comment toutes les lois particulières s’adaptent au principe fondamental de la constitution, faisant sortir le
l ne s’est pas avisé qu’on pouvait aussi bien lui donner l’amour pour principe , et même plus logiquement, si le despotisme est u
es d’organisation parlementaire qui ont été faites ont reposé sur les principes essentiels de sa doctrine. De nos jours, cependan
68 (1874) Premiers lundis. Tome II « Thomas Jefferson. Mélanges politiques et philosophiques extraits de ses Mémoires et de sa correspondance, avec une introduction par M. Conseil. — I »
grande proportion le contrôle et l’élection populaires… Le véritable principe du gouvernement républicain est de reconnaître à
! Nos adversaires politiques, débusqués de la légitimité, n’ont aucun principe valable à opposer à celui-ci ; ils n’ont, quand o
e pas, à mon gré, le mérite de celle restauration difficile des vrais principes qui fait époque dans l’histoire de la République
t la révolution de 1800 : « Car, dit-il, c’en fut une réelle dans les principes , comme celle de 1776 en avait été une dans la for
’avait de pouvoir que celui de requérir, sans autre correction que le principe moral du devoir ; ces réquisitions amiables du Co
aration explicite de droits ; il craint aussi que l’abandon absolu du principe de rotation pour les fonctions de président et de
terre. La grande masse de nos citoyens cependant demeure fidèle à ses principes républicains : tout ce qui est intéressé à la cul
on : celle à John Taylor, qui lui avait envoyé ses Recherches sur les principes du gouvernement, et l’autre à Samuel Kerchival, q
69 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre IV. La folie et les lésions du cerveau »
pleine de pièges, de mystères, de contradictions. « On peut poser en principe , dit M. Jules Falret qui dans la médecine mentale
idées, mêmes associations fausses, mêmes raisonnements justes sur des principes faux, rapidité extrême des sensations et des idée
la définition de la folie ; c’est encore à elle qu’ils empruntent le principe de leurs classifications. Si la folie se manifest
et la contre-épreuve de la psychologie normale. C’est là un très-bon principe , mais qui confirme entièrement ce que nous cherch
enu l’hypothèse d’un siège organique de la folie en s’appuyant sur ce principe , que la folie est une maladie, et que l’âme ne pe
ira, je l’appelle une maladie, et si vous reconnaissez l’âme comme le principe qui pense et qui sent, je ne vois pas ce qui empê
onc pas contraire à la nature des choses que l’âme soit malade, et ce principe ne peut nous servir à rien pour décider si la fol
matérialisme pourrait tirer de cette concession, à moins de poser en principe que toute maladie est une maladie du corps, et c’
70 (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVII »
ons. — Mise au point des objections. — MM. de Gourmont et Vergniol. — Principe général. — Les mauvais clichés. — L’usage des cli
tesse était peinte sur son visage, rompre la monotonie, embrasser des principes . Cependant il y a des clichés où tous les mots se
ait peut-être un peu trop exclusif ; mais il s’agissait d’affirmer un principe , et un principe considérable, qui doit dominer l’
peu trop exclusif ; mais il s’agissait d’affirmer un principe, et un principe considérable, qui doit dominer l’art d’écrire. J’
nos opinions ? Notre doctrine se résume donc à ceci : nous posons en principe qu’il faut éviter les clichés et le style banal ;
71 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 227-229
teux, d’après l’Essai sur le Beau du P. André, a développé, étendu ce principe , & l’a appliqué avec beaucoup de justesse à t
ous ces articles il forme une chaîne de preuves qui le ramenent à son principe général, l’imitation. Enfin, M. l’Abbé Batteux, p
s étendus sur l’analyse de son Livre des Beaux-Arts réduits à un même principe , que pour faire sentir à la Jeunesse combien il l
lui des mots ; & l’on fait grace au second, en faveur de ses bons principes & des excellentes remarques dont il a accompa
72 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Préface. de. la premiere édition. » pp. 1-22
ue ou corrompt le germe du talent ; le faux goût y anéantit les vrais principes  ; une aveugle facilité à tout admirer, acheve d’e
reprend de les juger : tout dépend d’avoir la justice & les vrais principes pour fondement de ses décisions. Il seroit ridicu
n leur honneur. En discutant également & leurs talens & leurs principes , nous ne laissons passer aucune occasion de faire
qu’on avoit respecté jusqu’alors : les vérités les plus saintes, les principes les plus sacrés, les devoirs les plus indispensab
s les vertus, rompre tous les liens, attaquer les Loix, renverser les principes , ne faire, en un mot, de la vie humaine qu’un tis
res, ôter aux ames leur vigueur & leur énergie, aux esprits leurs principes & leurs lumieres, au sentiment son usage &
ure ; en un mot, tout ce qui a été une occasion de rappeler aux vrais principes & de répandre de la variété, n’a pas été rega
73 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
s chefs du Bas-Empire. Une autre nation, non moins éloignée des vrais principes de la vertu, vint conquérir cette nation avilie.
tinée des morts. Le paganisme n’avait rien dans ses bases et dans ses principes qui pût le rendre maître de tels hommes. Les dogm
qui n’avait d’autre but que l’empire de la force, fut dirigée par des principes de morale. Les erreurs du fanatisme pervertirent
rincipes de morale. Les erreurs du fanatisme pervertirent souvent ces principes  ; mais des hommes, jadis indomptables, reconnuren
n un peuple dépravé. Mais la religion chrétienne ranima cependant des principes de vie morale dans quelques hommes sans but et sa
rent en société. La législation de la vie civile se réforma selon les principes de la religion. C’est donc alors que les femmes c
vertu fort au-delà de l’austérité philosophique des anciens ; mais le principe de ce sacrifice dans la religion chrétienne, c’es
onnaître leur puissance. Plus de modestie, plus d’indulgence dans les principes , plus d’abandon dans les aveux permettaient davan
ui sépare la vie de ces grands hommes ? Car il ne faut pas oublier le principe que j’ai posé dès le commencement de cet ouvrage 
carté ? Les progrès de la pensée ont fait trouver en peu de temps les principes du vrai beau dans tous les genres, et la littérat
74 (1892) Boileau « Chapitre VI. La critique de Boileau (Fin). La querelle des anciens et des modernes » pp. 156-181
comment cela s’est fait : sa doctrine met en lumière et ramène à son principe ce qui fait la beauté propre de la littérature cl
versalité objective et formelle imposée à la poésie, correspondant au principe de la permanence des lois de la nature, l’indépen
en France, avant Boileau, n’avait nettement conçu ni formulé ce grand principe de l’imitation de la nature, et tous les mots don
agrément est infini. Chez Aristote, Boileau trouvait formulé ce grand principe de l’imitation de la nature, base commune de tous
s moyens, et par le caractère de leur imitation : il est vrai que, ce principe posé, Aristote exposait surtout comment l’art tra
t le moins dire par où ils étaient grands. Et, sans même invoquer les principes excellents qu’il avait ailleurs énoncés, il se ra
stinait à démontrer qu’ils avaient la noblesse, la politesse, de bons principes , de bonnes façons, tout l’extérieur enfin et le f
e Boileau, c’était le même cartésianisme interprétant et classant les principes et les impressions que fournissait la pratique as
e, que par une théorie plus moderne encore, qui contient en germe les principes d’une critique toute « relativiste » et même « év
s par la régularité mécanique et monotone de son jeu hypothétique, un principe infiniment plus flexible, plus voisin de la réali
analogue aux idées platoniciennes, seul élément d’estimation, et seul principe de classification, dont chaque ouvrage tirait et
75 (1891) [Textes sur l’école romane] (Le Figaro)
s éclaircissements que voici : L’École romane française revendique le principe gréco-latin, principe fondamental des Lettres fra
voici : L’École romane française revendique le principe gréco-latin, principe fondamental des Lettres françaises qui florit aux
quatorzième et quinzième siècles, ainsi qu’au dix-huitième siècle, le principe gréco-latin cesse d’être une source vive d’inspir
Machaut, Villon et André Chénier. Ce fut le romantisme qui altéra ce principe dans la conception comme dans le style, frustrant
76 (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Préface »
opos de règles) grammaticales, il fallait du moins ajouter un nouveau principe à ceux qui guident l’étude des langues, le princi
jouter un nouveau principe à ceux qui guident l’étude des langues, le principe esthétique. Voilà toute la première partie de ce
re chose dans mon Esthétique que le soin avec lequel j’ai défendu les principes que m’ont donnés ses travaux ; c’est plutôt en ma
’une beauté séculaire. Je n’ai à ma disposition ni lois ni règles, ni principes peut-être ; je n’apporte rien qu’un sentiment est
77 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »
signature à un style nouveau. La première Grèce était simple dans son principe architectural ; ce principe, c’était la ligne hor
. La première Grèce était simple dans son principe architectural ; ce principe , c’était la ligne horizontale, la plate-bande (co
d’eux-mêmes ou qu’ils l’aient emprunté d’ailleurs, avaient adopté le principe de l’arc plein-cintre, et, par suite, de la voûte
de la ruche ou calotte hémisphérique. Ils avaient combiné ce nouveau principe , comme ils l’avaient pu, avec celui des Grecs, et
ire rajeuni, pouvant fournir une longue carrière et donner jour à des principes jusqu’alors inconnus ». Cet art byzantin fut inoc
ort de ressemblance soit plus superficiel que réel et que de nouveaux principes , introduits déjà, la dirigent. Elle eut chez nous
quité son titre même, le retournant au profit de l’avenir, il pose ce principe du progrès moderne, que « les plus jeunes sont en
goût pour l’art libre, original, ayant en soi sa raison d’être et son principe de développement, autant M. Viollet-Le-Duc est sé
tait violée. Il fallait donc geler, bon gré, mal gré, en l’honneur du principe , geler dans les formes, et, comme elle le disait
majestueux à tout propos, si l’on se fourvoyait en partant d’un faux principe , on se trompait avec grandeur ; depuis lors on a
incipe, on se trompait avec grandeur ; depuis lors on a gardé le faux principe , et la grandeur a diminué. L’architecture, sans c
un autre climat, des formes toutes faites dont nous méconnaissons le principe originel et l’esprit. C’est l’esprit et la manièr
78 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »
de sa littérature, le xviie  siècle est chrétien et monarchique. Son principe d’organisation lui est fourni par le souvenir tou
cercles mondains. Mais nulle voix ne met directement en question les principes de la foi : nulle voix surtout n’attaque la puiss
une nature générale. Et ainsi l’exceptionnel, le particulier, est, en principe du moins, éliminé. Par là périt l’histoire, et le
il n’y eut pas de rupture entre les deux siècles. Le xviiie garda le principe dont le xviie  siècle avait déclaré la souveraine
radition. Et voilà le vice originel de la philosophie du siècle : ses principes , qui ne seront ni révélés, ni expérimentaux, ni h
che tout l’ancien régime, spirituel et temporel : on met en doute les principes de la religion et de la société, la révélation et
même estime que celle où il est né. Il le fait d’autant mieux que son principe constitutif l’y porte. Il ne regarde que l’homme
79 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
es phénomènes, nous ne les rattachions point immédiatement à quelques principes , non seulement il nous serait impossible de combi
it premières, soit finales. Il est inutile d’insister beaucoup sur un principe devenu maintenant aussi familier à tous ceux qui
ment rationnel, les plus grands esprits n’ont pu que définir ces deux principes l’un par l’autre, en disant, pour l’attraction, q
est sans doute inévitable jusqu’à un certain point, comme inhérent au principe même de la division ; c’est-à-dire que, par aucun
ations et leur enchaînement, à résumer, s’il est possible, tous leurs principes propres en un moindre nombre de principes communs
il est possible, tous leurs principes propres en un moindre nombre de principes communs, en se conformant sans cesse aux maximes
travail intellectuel, c’est simplement étendre l’application du même principe de division qui a successivement séparé les diver
portance, exposée par de Blainville dans la belle introduction de ses Principes généraux d’anatomie comparée. Elle consiste en ce
prétendue méthode psychologique est donc radicalement nulle dans son principe . Aussi, considérons à quels procédés profondément
’une aussi étrange manière de procéder sont parfaitement conformes au principe . Depuis deux mille ans que les métaphysiciens cul
dées sur l’observation, que nous devons procéder tantôt des faits aux principes , et tantôt des principes aux faits, et quelques a
ue nous devons procéder tantôt des faits aux principes, et tantôt des principes aux faits, et quelques autres aphorismes semblabl
inement, la mémorable discussion élevée de nos jours, relativement au principe fondamental de cette théorie, ne saurait encore,
fait impossible de l’étendre. Or, avant d’ériger cette théorie en un principe réellement fondamental, ne faudra-t-il pas d’abor
certain que, si cette réunion des esprits dans une même communion de principes peut une fois être obtenue, les institutions, con
e ces phénomènes en les considérant tous comme des effets divers d’un principe unique, comme assujettis à une seule et même loi.
80 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
capétienne, comme il arrive d’ordinaire aux grandes forces, porta son principe jusqu’à l’exagération. Elle détruisit la possibil
lasses était effroyable. Richelieu, l’abbé Fleury posent nettement en principe que le peuple ne doit savoir ni lire ni écrire. À
ce, parce que la France avait été construite en vertu d’un tout autre principe . Une dynastie nouvelle faillit sortir de la convu
s que ce qui se passa ce jour-là était un grand malheur. Libéraux par principes philosophiques, nous vîmes bien que les arbres de
L’administration était très mauvaise ; mais quiconque ne niait pas le principe des droits de la dynastie souffrait peu. Les homm
dre de choses et pour le maintenir. Il y a du vrai, en effet, dans le principe germanique qu’une société n’a un droit plein à so
la tradition d’une politique nationale se perdait de jour en jour. Le principe du goût que la majorité des Français a pour la mo
re que M. Rouher. En somme, l’opposition ne représentait nullement un principe supérieur de moralité. Étrangère à toute idée de
? notre philosophie politique concourait au même résultat. Le premier principe de notre morale, c’est de supprimer le tempéramen
paraît l’ultima ratio de l’existence de cet État. — Tels étaient nos principes , et ils avaient deux défauts essentiels : le prem
t nouveau, le droit des populations ; le second défaut, c’est que ces principes , nous ne réussimes pas toujours à les faire préva
, nous ne réussimes pas toujours à les faire prévaloir chez nous. Les principes que je disais tout à l’heure sont bien des princi
r chez nous. Les principes que je disais tout à l’heure sont bien des principes français, en ce sens qu’ils sortent logiquement d
qu’elle agissait à l’étranger, elle ne pouvait servir que son propre principe , le principe des nations libres, composées de pro
sait à l’étranger, elle ne pouvait servir que son propre principe, le principe des nations libres, composées de provinces libres
epartie l’occupation prolongée de Rome, négation complète de tous les principes français ; la guerre de Crimée, qui n’eût été lég
s la sujétion par la Turquie, n’eut pour résultat que de fortifier le principe ottoman ; l’expédition du Mexique fut un défi jet
naire bien plus qu’un devoir public. Ce préjugé est l’inverse du vrai principe de gouvernement, lequel ordonne de ne considérer
aison ; mais ç’a été en même temps la victoire de l’ancien régime, du principe qui nie la souveraineté du peuple et le droit des
faut favori qui est presque toujours le fond même de notre nature, le principe secret de nos actions. Quel est pour la France ce
nuité de la conscience nationale, une nation fondée sur ce déplorable principe qu’une génération n’engage pas la génération suiv
pas de discipline dans l’armée, s’il n’y en a pas dans la nation. Le principe de la république, c’est l’élection ; une société
royauté sans noblesse ; ces deux choses reposent au fond sur le même principe , une sélection créant artificiellement pour le bi
e et l’anoblissement légal. Le suffrage à deux degrés introduirait un principe aristocratique bien meilleur. L’armée serait un a
la détournera de la politique intérieure, de tout ce qui affaiblit le principe de hiérarchie et de discipline. S’il est vrai, co
publique, hormis celle de 1793, qui ne fonctionna jamais, admirent ce principe élémentaire. Les deux degrés corrigeraient ce que
sé. Un libéral comme nous est ici fort embarrassé ; car notre premier principe est que, dans ce qui touche à la liberté de consc
bien se faire sans la collaboration du clergé. Il est clair que notre principe théorique ne peut plus être que la séparation de
rançais, des Italiens et des Allemands soient de la même religion. Le principe des nationalités devait à la longue amener la rui
immatériel ; or cette foi disparaît de jour en jour. Ayant détruit le principe de la légitimité dynastique, qui fait consister l
bre consentement de toutes ses parties. La dernière paix a porté à ce principe la blessure la plus grave. Enfin, loin de se rele
e indirectement la France, même conservatrice, à reculer sur ces deux principes . Le parti conservateur français ne s’est pas trom
ses, la race germanique et la race slave, qui ont gardé la vigueur du principe militaire et monarchique, et dont la lutte rempli
81 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487
emière ligne ? Et que peut-on attendre d’un démocrate dont le premier principe repose sur une vérité ainsi renversée ? III
e repose sur une vérité ainsi renversée ? III En partant de ce principe ainsi renversé, et en posant à sa démocratie une
à la mort pour apporter la nourriture à son lionceau ! Mais si un tel principe calomnie les animaux, c’est qu’il blasphème encor
devoir. Quel blasphème, disons-nous, contre l’existence même de tout principe spiritualiste, contre toute âme, contre toute div
de l’espèce qui fleurissait hier dans le même sillon ! Voilà un beau principe social à établir pour base des vertus dans toute
que ce sophiste législateur ! VI Après l’établissement de tels principes , et en écartant toujours le seul principe divin d
ès l’établissement de tels principes, et en écartant toujours le seul principe divin de toute sociabilité, le Dieu qui a créé la
é nécessaire en créant l’homme sociable, Rousseau cherche à tâtons le principe de la souveraineté. Où le trouverait-il, puisque,
Où le trouverait-il, puisque, selon lui, la souveraineté n’est qu’un principe matériel et brutal, fondé seulement sur un intérê
souveraineté cesserait toujours d’être en réalité ? Qu’est-ce qu’un principe pratique qui ne peut exister qu’à condition d’êtr
dans les définitions quintessenciées et amphigouriques des écoles le principe de la souveraineté ? Le principe, c’est Dieu, qui
iées et amphigouriques des écoles le principe de la souveraineté ? Le principe , c’est Dieu, qui a voulu que l’homme sociable et
lisation. Les préceptes de ces lois organiques, qui sont les mêmes en principe chez tout ce qui porte le nom de peuple, sont les
dans ses formes, qui prend la parole et qui parle seule. Une fois le principe de propriété et celui d’hérédité admis par leurs
et celui d’hérédité admis par leurs nécessités et leurs évidences, le principe , infiniment moins évident, infiniment moins absol
slation abstraite, a donc professé en fait autant de mensonges que de principes , en supposant l’égalité des titres de capacité, d
e ces philosophes de la faim : l’univers pétrifié, l’homme affamé, le principe de tout mouvement arrêté, le grand ressort de la
82 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre III. Contre-épreuve fournie par l’examen de la littérature italienne » pp. 155-182
its déjà connus. Pour reconstituer le monde antique, en réintégrer le principe dans la civilisation moderne, il ne fallait pas u
tion par intuition géniale. Lorsqu’on cherche les précurseurs de tels principes essentiels de la mentalité européenne (principes
précurseurs de tels principes essentiels de la mentalité européenne ( principes scientifiques, esthétiques, moraux, sociaux), c’e
e qu’on les découvre ; et d’autre part, c’est en Italie que ces mêmes principes ont eu le moins d’efficacité dans l’application p
evançant ainsi de cent ans la Renaissance française. J’y insiste : le principe féodal et théocratique de la première ère ne s’es
’idée latine dans les communi, et par un paganisme indestructible. Le principe nouveau, de la raison universelle et de la souver
nt permis, l’Italie aurait réalisé comme la France, et avant elle, le principe national sous la forme de la royauté absolue. C’e
me de la royauté absolue. C’est ici qu’apparaît toute l’importance du Principe de Machiavel. Cent ans plus tard, en France, Balz
é, mais de promesses aussi. Quand notre civilisation aura formulé son principe nouveau, qu’elle commencera une ère nouvelle, l’I
83 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre V. Seconde partie. Des mœurs et des opinions » pp. 114-142
s pas que maintenant, comme j’ai déjà eu occasion de le remarquer, le principe intellectuel a pris l’ascendant sur le principe m
n de le remarquer, le principe intellectuel a pris l’ascendant sur le principe moral, pour la direction de la société. Cette sép
e de cet écrit, que les mœurs ne doivent pas rester stationnaires. Le principe de la tolérance des cultes, que nous avons admis,
 IV le problème était encore bien facile à résoudre : sans parler des principes sur lesquels repose toute société, et qui n’avaie
sez étrange ; mais elle s’accorde avec notre propre assertion, que le principe intellectuel tend à prendre l’ascendant sur le pr
rtion, que le principe intellectuel tend à prendre l’ascendant sur le principe moral, pour la direction de la société. Où je tro
asse, y faire pénétrer les lumières, c’est-à-dire renforcer encore le principe intelligent aux dépens mêmes, s’il le faut, du pr
cer encore le principe intelligent aux dépens mêmes, s’il le faut, du principe moral : voilà tout juste où nous en sommes. Si no
ienveillance parmi les hommes. Il est évident que nous perdons ici le principe de l’unité, principe vers lequel la société a con
s hommes. Il est évident que nous perdons ici le principe de l’unité, principe vers lequel la société a constamment gravité à to
84 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
rnent la genèse, le développement et la fin de ce que j’appelle les «  principes directeurs ». Il est incontestable que toutes le
des époques sont animées d’un certain esprit, dirigées par un certain principe (différent selon les époques), qui pénètre la mas
ale qui est un nouvel enfantement ; c’est leur évolution logique. Les principes directeurs créent un état de choses, et se modifi
même de cette « réalisation », jusqu’à l’épuisement ; chaque nouveau principe est salué comme une foi nouvelle et définitive (l
u moins imparfaitement (épopée), puis il s’effondre devant un nouveau principe (drame). Telle est l’évolution normale, dans ses
ttéraires ? Est-ce même toujours de l’art ? Si c’est de l’art, à quel principe le rattacher ? Où mettrons-nous par exemple Calvi
n soi il n’est pas de nature littéraire ; à lui seul, il n’est pas un principe d’art ; il est négatif et démolisseur, l’art est
chacune comprend trois périodes. Chaque ère est dominée par un grand principe (politique, moral, social) qui en fait l’unité et
ique, la désagrégation dramatique. — Je dénomme les ères d’après leur principe , en renonçant absolument aux termes vagues qui so
es ressemblances de forme (par exemple : le dialogue). En Italie : le Principe de Machiavel, le Cortegiano de Castiglione, le Ca
85 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 181-190
donna à cette espece de travail, servit du moins à fortifier ses bons principes . La lecture du Traité de Descartes sur l’Homme, l
quand il est abandonné à lui seul, & principalement les passions, principe général de toutes nos méprises. A ces guides infi
t d’adresse, de force & de séduction ; il en découle tant de bons principes , tant d’idées lumineuses, une morale si saine, si
nversations Chrétiennes, où il venge victorieusement sa foi & ses principes , autant que son Systême pouvoit le permettre. Ces
ortraits défigurés. Il ajoutoit, qu’il existe plus de vérités dans un principe de Métaphysique ou de Morale, que dans tous les O
86 (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — V »
faut de cette vérité objective qui eût pu être prise comme but, comme principe directeur et comme terme de comparaison, l’intell
que, qui fragmente l’unité essentielle, où se manifesté l’action d’un principe irrationnel, et où éclaté une intervention tout a
ette croyance en une vérité fixe, c’est une croyance, pareille en son principe , qui restitue à la substance phénoménale le mouve
chement du moule qui la pétrit, va se dissoudre et périr sitôt que le principe d’une forme idéologique différente, l’idée chréti
te sur ses institutions. *** Dans tous ces cas la vérité se montre un principe arbitraire qui s’exprime dans la croyance qu’elle
de mort. Toute réalisation est un choix et une restriction. Selon le principe de contradiction où l’on a montré la loi de toute
87 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
» (p. 180). Mais l’étude des grands hommes permettra, en vertu de son principe , de mesurer, avec une certaine approximation, l’e
it été séduit des vues originales de M. Tarde. Il admet avec lui « un principe d’individuation, qui crée à mesure les types huma
mains, et, entre autres, les types des artistes et des héros, — et un principe de répétition qui agrège et soulève l’humanité à
e de répétition qui agrège et soulève l’humanité à ces protagonistes, principe qui se ramène, il y insiste, à une constatation r
e généralisation plus haute encore ; on pourra remarquer que tous ces principes de ressemblance, de l’hérédité à l’adhésion, sont
est mauvaise, et défectueuse au moins, si la doctrine est assurée. Le principe de ressemblance entre les exemplaires et les adhé
ires et les adhérents affecte ici, dans la pratique, un sens que le «  principe de répétition » ne me paraît pas avoir dans la th
88 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 94-98
du Maine & de du Verdier, nous nous sommes applaudis de voir nos principes conformes aux siens. Cet excellent Discours qui p
a lecture des Anciens, dont il paroît s'être pénétré ; appuyé sur les principes invariables de la nature, qui sont ceux du vrai &
moins d'honneur à son discernement & à sa plume. Même solidité de principes , même justesse d'observations, même sûreté de goû
us communs & l'audace plus révoltante. Elevés , dit-il, dans les principes séveres du goût & de la vérité, nous ne nous
89 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
ation, et qui par une suite de métamorphoses merveilleuses devient le principe de toute détermination, de la qualité comme de la
s décidés que mes amis et moi pour le fond et pour la forme, pour les principes comme pour la méthode7. » Les leçons de 1829 pré
trant les causes, à savoir l’exagération même du vrai, l’ambition des principes absolus, l’imprévoyance et la précipitation de l’
pe pas les ailes au génie, mais il le protège contre les attraits des principes extrêmes dont l’histoire montre la fragilité. Il
Je vous rapporte le même professeur, le même enseignement, les mêmes principes , le même zèle : puissé-je retrouver chez vous la
u’en elle la pensée peut aller jusqu’à n’apercevoir plus qu’elle, son principe ou son analogue, partout et toujours. Les idées,
pas l’industrie ; elle y applaudit ; seulement elle la rapporte à des principes qui dominent ceux que l’industrie et l’économie p
ui homme, hier était planté, et demain, peut-être, le redeviendra. Le principe de tout cela est éternel : qu’importe le reste ?
n le soleil luira sur le monde, éclairera des scènes nouvelles, et le principe éternel subsistera. Hors ce principe, tout est il
rera des scènes nouvelles, et le principe éternel subsistera. Hors ce principe , tout est illusion. Ton erreur est de prendre au
’occuper du résultat, immobile à l’intérieur et les yeux fixés sur le principe absolu qui seul existe d’une véritable existence.
L’étude de la nature humaine, la connaissance de soi-même, tel est le principe nouveau introduit par Socrate38. Tandis qu’avant
iés dans le temps, mais liés surtout par une certaine ressemblance de principes et de vues. C’est là sans doute une classificatio
ésident au développement de la raison humaine, catégories en grec, ou principes de la nature humaine en anglais, ou qu’on les dés
me finie, déterminée, limitée, mesurable, et quelque chose qui est le principe de cette forme, et qui n’est ni mesurable, ni lim
relatives à cela, qui peuvent être ou n’être pas, et elle conçoit le principe de la pensée, principe qui passe sans doute dans
peuvent être ou n’être pas, et elle conçoit le principe de la pensée, principe qui passe sans doute dans toutes les pensées rela
e précède l’apparence, la cause première précède la cause seconde, le principe de toute manifestation précède toute manifestatio
doute des secours puissants pour la pensée, mais ils n’en sont pas le principe interne ; il est trop clair que la pensée préexis
n humaine ; et même la rigueur de l’analyse force de les rapporter au principe éternel de la raison humaine, à la raison divine 
il intelligence pour nous ? Il ne suffit point qu’il y ait en nous un principe d’intelligence, il faut que ce principe se dévelo
point qu’il y ait en nous un principe d’intelligence, il faut que ce principe se développe et se prenne lui-même comme objet de
moi-même. Nous créons l’acte libre, car nous ne le rapportons à aucun principe autre que nous ; nous nous l’imputons à nous et à
pas, encore une fois, du néant qui n’est pas, mais de lui qui est le principe de l’existence61. Son caractère éminent étant une
ssi nécessaire que les deux termes qu’il unit, tous ces caractères du principe éternel des choses se doivent retrouver dans le m
rtain point dans sa manifestation, et en même temps il répugne que le principe d’une manifestation ne reste pas différent de cet
use finie, et le moi aussi est une cause finie. La substance infinie, principe commun du moi et du non-moi, est donc une cause a
ans bornes, que nous n’avons pas faite, mais qui nous domine, dont le principe est hors de nous et au-dessus de nous, et nous es
e la raison nous fasse connaître les êtres puisqu’elle-même, dans son principe , est la substance véritable et l’essence absolue.
c’est croire qu’on pense, c’est se lier à sa pensée, c’est se fier au principe de la pensée, c’est donc croire à l’existence de
fier au principe de la pensée, c’est donc croire à l’existence de ce principe , et ce principe n’étant ni moi ni le monde, mais
e de la pensée, c’est donc croire à l’existence de ce principe, et ce principe n’étant ni moi ni le monde, mais Dieu lui-même, i
tte pensée de croire qu’il existe est digne de foi ; il a donc foi au principe de la pensée, or ce principe, qu’il le sache ou n
iste est digne de foi ; il a donc foi au principe de la pensée, or ce principe , qu’il le sache ou non, c’est Dieu. Toute convict
ence plus tard présente avec l’appareil et sous le titre effrayant de principes , de lois, de catégories. Sous leur forme naïve et
é épuisé est encore inconnue par quelque côté ; vous ne connaissez un principe qu’autant que vous connaissez toutes ses conséque
dis toutes, car s’il y en a une seule qui lui manque, il y a dans ce principe quelque chose d’essentiel que vous ignorez ; il y
la vie, regarde comme un fou celui qui pense et s’élève sans cesse au principe invisible de l’existence. Les hommes ne sont guèr
faible et misérable, ne se prend pas au sérieux. À peine détachée du principe éternel des choses, ce n’est pas elle qui la frap
el des choses, ce n’est pas elle qui la frappe et la captive, mais le principe auquel elle tient encore. La première époque de l
les résultats de toute espèce produits par la première deviennent le principe de la seconde, la base sur laquelle elle travaill
ne est une image de l’ordre divin, et ses lois ont Dieu lui-même pour principe . Dieu considéré dans son action constante sur le
prunté à des vues en l’air et à des combinaisons chimériques, mais au principe même et à la seule mesure possible de l’histoire,
ansportons dans l’histoire, nous ne faisons autre chose que suivre le principe de toute réalité partout où il nous conduit. Il y
la nature humaine, avec leurs caractères et leurs lois générales, au principe commun de la nature et de l’homme ; et dans ce pr
générales, au principe commun de la nature et de l’homme ; et dans ce principe nous avons retrouvé en germe, sous la forme de pu
essentiellement philosophique. » Nous ne savons pas ce que, dans ses principes , Malebranche eût pu répondre à cela. Pour nous, n
entielle de l’histoire. Tout a sa raison d’être, tout a son idée, son principe , sa loi, rien n’est insignifiant, tout a un sens 
éthode historique. L’auteur de L’Esprit des lois, après avoir posé le principe que tout a sa raison d’être, que tout a sa loi, t
créature humaine. Mais Montesquieu n’était pas homme à s’arrêter à ce principe général, il le poursuit dans toutes ses conséquen
après avoir déterminé l’idée de ce peuple et s’être bien pénétrée du principe que ce peuple accomplit cette idée progressivemen
u’on n’est, pas arrivé aux idées élémentaires de cette matière, à ses principes , à sa métaphysique, on n’est arrivé au fond de ri
e est une vertu, et voilà pourquoi, entre autres raisons, elle est un principe de succès ; l’imprudence est un vice, et voilà po
stoire, car tout tient à tout, et tout se résout dans la pensée comme principe et dans l’action comme effet, en d’autres termes
s’ignorant elles-mêmes et ignorées des autres ; car n’oubliez pas ce principe , les peuples ne reconnaissent les puissances cach
ez-vous tous les développements de l’humanité, quels que soient leurs principes et leur fin. Il suit de là que, comme il était im
Esprit des lois. Elle rappelle les institutions particulières à leurs principes les plus généraux, elle rattache le mouvement des
c’est l’âge divin de chaque peuple. La seconde est la substitution du principe héroïque au principe théologique ; là il y a du d
chaque peuple. La seconde est la substitution du principe héroïque au principe théologique ; là il y a du divin encore, mais il
ment philosophique est la condition indispensable et en même temps le principe certain d’un mouvement égal dans l’histoire de la
if dans les écrits et dans l’enseignement de Wolf. Tout y procède par principes , par axiomes, par définitions et par corollaires.
s il lui manque cette puissance de généralisation qui seule tire d’un principe tout ce qu’il renferme. Comparez la révolution de
qui peuvent donner du plaisir ; voilà la morale tout entière dans son principe le plus général. Saint-Lambert119 s’est chargé de
rincipe le plus général. Saint-Lambert119 s’est chargé de tirer de ce principe ses diverses applications et d’en composer un cod
re connaître l’école contraire et à vous montrer comment, partie d’un principe opposé et l’ayant suivi avec la même conséquence,
t des idées qui en dérivent, y concentre son attention, et y voit les principes de toutes choses. L’idéalisme est aussi vrai, et
erre que l’Écosse pour y déployer la puissance et la fécondité de ses principes . En France il a eu pour interprètes deux hommes,
, une base d’action, comme toute substance contient nécessairement un principe de développement, une énergie propre, une cause.
ête à la forme actuelle des choses, et on manque leur essence et leur principe . On ne peut aboutir ainsi qu’à un déisme impuissa
bien qu’imparfaite image, et différent en soi de l’univers, comme le principe diffère essentiellement des effets mêmes par lesq
re de la philosophie. Supposez en effet qu’au lieu d’être arrivé à un principe de cette portée, nous nous soyons arrêté à des vu
spéculative est relatif à l’état général de la société. Appliquons ce principe à la question qui nous occupe. Sa première conséq
re ancien y succomba. L’ordre ancien était la domination exclusive du principe monarchique, d’une noblesse privilégiée et d’une
ystème exclusif en sens contraire. Ainsi, à l’exclusive domination du principe monarchique, d’une religion d’État et d’une noble
et enseignement sera l’histoire de la philosophie. Maintenant que nos principes théoriques et nos principes historiques sont bien
ire de la philosophie. Maintenant que nos principes théoriques et nos principes historiques sont bien déterminés et fixés, nous p
et qui ne se développe complètement que par la lutte même de tous les principes incomplets, exclusifs et ennemis. Il avoue qu’il
icable à la pensée, voilà où tend la pensée : l’être infini, voilà le principe nécessaire de tous les êtres relatifs et finis. L
es de la volonté et l’opération mécanique de la nécessité. Tel est le principe et le vrai caractère de l’action divine. » Étude
temps, espace et nombre, essence et vie, indivisibilité et totalité, principe , fin et milieu, au sommet de l’être et à son plus
tion, la création comme une chute. » Ibid., leçon xvi, p. 407 : « Le principe de notre théodicée n’est ni nouveau, ni quintesse
l est à nos yeux d’une solidité à toute épreuve. C’est à l’aide de ce principe que nous pouvons pénétrer jusqu’à un certain poin
né, qui nous élève immédiatement à la conception d’un être qui est le principe de notre être, et qui lui-même est sans bornes. C
igence ; il n’est pas non plus une volonté ; il n’est pas non plus un principe de justice, ni encore bien moins un principe d’am
il n’est pas non plus un principe de justice, ni encore bien moins un principe d’amour. On n’a pas le droit de lui imputer tous
rtout ailleurs, il établit fermement que l’intelligence est à la fois principe premier de mouvement et principe premier de la pe
ent que l’intelligence est à la fois principe premier de mouvement et principe premier de la pensée. La théorie de la nécessité
rtout par l’idée du bien, et l’amour se rapportant à Dieu comme à son principe à travers tous les degrés de la beauté physique e
se détourne de l’autre… « Comment en effet me fera-t-on croire que le principe de l’être ne contient pas en soi ce qu’il y a inc
n donner l’être sans pensée à l’être pensant, non seulement comme son principe , mais comme sa fin, non seulement comme sa cause,
cet être pur, cet être absolu, est-ce bien un être pour qu’il soit le principe de l’être ? N’est-ce pas un fantôme qu’on se forg
es. Pensons et parlons en hommes. Ou ce monde et l’homme n’ont pas de principe et se suffisent à eux-mêmes, l’homme venant du mo
que pas non plus lui-même, et alors il lui faut supposer une cause ou principe qui rende compte du mouvement et de la vie qui l’
n sortir et de comprendre comment, l’unité absolue étant donnée comme principe , il est possible d’arriver à la pluralité comme c
nséquent, on n’aboutit avec elle qu’à une espèce d’âme du monde comme principe des choses, à la fatalité comme loi unique, à la
it de les soutenir ; il y croit comme à la manifestation visible d’un principe caché qui lui parle sous ce voile, et qu’il adore
e comment cette unité a pu sortir d’elle-même, et comment d’un pareil principe on peut tirer ce vaste univers avec la variété de
en présence de la nature, de remonter en esprit et en vérité jusqu’au principe invisible que nous manifeste et nous vous en même
it que plus un homme est exact et en état d’enseigner les causes (les principes ), plus il est philosophe en toute science. En out
é leur âme à de vaines idoles. L’auteur de ces leçons, appuyé sur ses principes et sur l’expérience de l’histoire, garde une foi
tie Du vrai, du beau et du bien, Philosophie écossaise, leçon ix, des principes contingents et des principes nécessaires, selon R
en, Philosophie écossaise, leçon ix, des principes contingents et des principes nécessaires, selon Reid ; Philosophie de Kant, le
apprécié. 55. Voyez Du vrai, du beau et du bien, la leçon iv ; Dieu, principe des principes, surtout les dernières pages. 56.
. Voyez Du vrai, du beau et du bien, la leçon iv ; Dieu, principe des principes , surtout les dernières pages. 56. Cette théorie
e à la théodicée, voyez Du vrai, du beau et du bien, leçon xvi, Dieu, principe de l’idée du bien, et leçon xvii, Résumé de la do
n, leçon vi, p. 144 69. Du vrai, du beau et du bien, leçon iv, Dieu, principe des principes, et leçon xvi, Dieu, principe de l’
p. 144 69. Du vrai, du beau et du bien, leçon iv, Dieu, principe des principes , et leçon xvi, Dieu, principe de l’idée du bien.
du bien, leçon iv, Dieu, principe des principes, et leçon xvi, Dieu, principe de l’idée du bien. Voyez aussi plus haut dans le
e de l’humanité, l’Orient, l’antiquité, l’ère chrétienne. 78. Sur le principe de la stabilité des lois de la nature, voyez Phil
90 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
tantibus regna condita  ; pensée profonde, qui s’accorde bien avec le principe établi par la jurisprudence romaine : le droit na
mariages, c’était donc demander le droit de cité, dont ils étaient le principe naturel ; cela est si vrai, que le jurisconsulte
-même ? § II. Les sociétés politiques sont nées toutes de certains principes éternels des fiefs Conformément aux principes
toutes de certains principes éternels des fiefs Conformément aux principes éternels des fiefs que nous avons placés dans nos
par une sorte d’instinct, cette formation des républiques d’après les principes éternels des fiefs. Nous en avons la preuve dans
ains, dont on rapporte l’établissement à Servius Tullius, fut dans le principe une institution aristocratique. Les plébéiens ava
éterminé l’institution du nouveau cens, qui devint, avec le temps, le principe de la démocratie. L’inégalité des propriétés dut
donner le nom de barbarie à la côte d’Afrique opposée à l’Europe. Le principe de cet ancien droit de la guerre fut le caractère
Les cités, selon Platon, eurent en quelque sorte dans la guerre leur principe fondamental  ; la guerre elle-même, πόλεμος, tira
it trop sage pour faire autre chose que la ramener à la pureté de ses principes primitifs), et que l’existence de deux consuls an
Corollaire relatif à l’héroïsme des premiers peuples D’après les principes de la politique héroïque établis ci-dessus, l’hér
si farouche ? cette justice au milieu d’une si grande inégalité ? Les principes qui peuvent faire cesser cet étonnement, et nous
91 (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350
go. Hugo, de son côté, se rendit un compte si exact que tout cela, en principe , sortait de lui, qu’il n’hésitait pas à s’appropr
éclatantes erreurs esthétiques de notre Littérature, au moins dans le principe de sa doctrine. Pendant dix années, on peut dire
dont t’œuvre, isolée dans la Littérature contemporaine, proposait un principe de nouveauté. C’étaient Villiers de l’Isle-Adam,
y souffler une haleine mystérieuse. Verlaine fut l’illustration de ce principe nécessaire que tout poète doit se faire à lui-mêm
it mis au jour d’importantes vérités poétiques. Ajoutons même que les principes sur lesquels il fonda son œuvre personnelle agire
action occulte, et c’est à lui que revient d’avoir posé plusieurs des principes sur qui repose toute la poésie d’aujourd’hui. Ver
ssons-le. Une Littérature de Décadence est une Littérature qui a pour principe et pour usage le pastiche et l’imitation. C’est a
et que la seule erreur était d’appliquer trop strictement le si juste principe sur lequel doit s’appuyer l’art dans une époque d
vait pas encore servi dans l’ordre esthétique. Cette vérité, c’est le principe de l’idéalité du monde. Par rapport à l’homme, su
ngulièrement dissemblables les uns des autres. Il faut remonter à des principes généraux très profonds pour déterminer à leur eff
mplète du Symbolisme. Il faudrait, pour le juger entièrement dans ses principes et dans ses résultats, attendre que les poètes qu
92 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre II : De la méthode expérimentale en physiologie »
érimentale en physiologie Quelque justes et lumineux que soient les principes exposés par M. Claude Bernard dans la première pa
ences physiologiques, il faut en bien connaître les conditions et les principes , et c’est ainsi que la théorie elle-même peut êtr
sie, une boutade émise en passant dans une lettre à un ami : c’est un principe important de sa philosophie scientifique, car il
la Préface du règne animal, morceau mémorable qui contient les grands principes de sa philosophie zoologique. C’est là, suivant l
orps vivants tout aussi bien que sur les corps bruts, et même que les principes d’expérimentation sont absolument les mêmes de pa
ur quelques données positives. Telle est, par exemple, la question du principe de la vie ; comment en effet conjecturer la cause
ontester, en second lieu parce qu’elle nous paraît conforme aux vrais principes , et en particulier au célèbre principe de la rais
ous paraît conforme aux vrais principes, et en particulier au célèbre principe de la raison suffisante ou déterminante. Un phéno
divers. » Cette remarquable page, où l’auteur développe à sa façon le principe que les philosophes appellent principe des causes
auteur développe à sa façon le principe que les philosophes appellent principe des causes finales, prouve qu’il y a dans les êtr
e, n’oublions pas qu’elle ne peut compromettre en rien l’existence du principe immatériel que nous appelons l’âme pensante, car,
93 (1913) Le bovarysme « Troisième partie : Le Bovarysme, loi de l’évolution — Chapitre I. Le Bovarysme de l’individu et des collectivités »
conditions une conception bovaryque est-elle bienfaisante ? Quelques principes d’évaluation. — Confirmation de ces principes par
bienfaisante ? Quelques principes d’évaluation. — Confirmation de ces principes par la biologie — Application de ces principes à
— Confirmation de ces principes par la biologie — Application de ces principes à des groupes sociaux. I Il est aisé, en ce
ofit, est pour beaucoup d’autres individus la cause d’égarement et le principe de ruine pu de ridicule que l’on a décrits. Le sp
ectivité — et dans une certaine mesure de pronostiquer son destin. Ce principe d’évaluation peut être utile également au psychol
ormuler à l’égard de ce domaine empirique, à défaut de lois, quelques principes d’évaluation. On a vu que le pouvoir de se concev
ue son intervention va, dans certains cas, faire obstacle à ce que le principe posé par la première remarque développe ses consé
la même effigie, sinon à être brisé sous le marteau. *** Les quelques principes d’évaluation que l’on vient de formuler trouvent
ve engagé, avec les autres peuples, ses voisins. C’est en vertu de ce principe , et parce qu’elles étaient pourvues d’une organis
94 (1889) Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle
le, car celle qui se lève l’appelle au contraire et prend en elle son principe rationnel), la Science et son positivisme n’avaie
elle pas un livre encore n’est écrit. Ce qu’il en a dit montre que le principe de cette œuvre n’est nullement original — et qu’e
ouveaux peu à peu découverts : une pensée malgré tout religieuse, des principes à priori et rêveries paradoxales, erreurs pédante
i sonne creux, ces philosophes prisonniers de l’atavisme et posant en principe leur caprice, ces scientifiques puérils et conten
ion, l’instinct, la pensée…   Désormais pouvait s’écrire en sûreté le principe de ma « Philosophie évolutive. » Le voici : « Et
en mouvement. » (Traité du Verbe.) Toute mon œuvre, établie sur tel Principe de Philosophie — Philosophie évolutive — est le d
Philosophie — Philosophie évolutive — est le développement même de ce Principe . Développement poétique déduisant au cours les né
e paraît nécessaire de dire dès maintenant qu’elle est, déduite de ce Principe évolutif tel qu’il est plus haut édicté, la capit
 — : éternellement (d’où le progrès infini et éternel !), tel est mon principe social… Ceci dit : que l’on me permette de prendr
95 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
des tâtonnements lents et incertains de l’empirisme, puisant dans les principes généraux établis par les savants de certaines et
lioration de la destinée humaine. A la politique la société a pris le principe de la division des pouvoirs ; à l’économie politi
t comme l’industrie empruntait aux sciences physiques et chimiques le principe de l’élasticité de la vapeur, le principe de la c
s physiques et chimiques le principe de l’élasticité de la vapeur, le principe de la communication de l’électricité dans un cour
ommunication de l’électricité dans un courant magnétique, ou enfin le principe de l’action chimique de la lumière. Ainsi les hom
s éclairés, que de voir un des maîtres de la science nous exposer les principes de sa méthode, les éclairer par de nombreux exemp
a vérité dans telle ou telle science, quels sont en mathématiques les principes de la méthode analytique, en physique ceux de la
remière fois qu’on a vu un savant s’interroger avec curiosité sur les principes de la méthode, et on pourrait faire une curieuse
aut distinguer la théorie de la pratique. Autre chose est trouver les principes , autre chose donner les applications. M. Claude B
96 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre II : Partie critique du spiritualisme »
e rende pas impossible le moi apparent, le moi phénoménal. Tel est le principe qui permet de passer de la psychologie à l’ontolo
de passer de la psychologie à l’ontologie, et c’est en partant de ce principe que l’on peut échapper soit au matérialisme, soit
le unité, et la multitude infinie des phénomènes, il doit y avoir des principes d’unité distincts, des points de conscience. Je n
une pluralité quelconque (atomes, forces, phénomènes) ne peut être le principe d’une unité consciente, ce qui se connaît soi-mêm
a philosophie ! C’est surtout par sa méthode hardie et libre, par son principe de l’examen et du doute, que Descartes a bien mér
la métaphysique, c’est par la philosophie sociale et politique que le principe de la personnalité est entré dans la pensée moder
le principe de la personnalité est entré dans la pensée moderne. Ce. principe est la gloire du xviiie  siècle. Ce n’est pas que
s ni les théologiens n’avaient vu clairement tout ce que contenait ce principe de la personnalité : droits de la conscience, dro
97 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XII. L’antinomie morale » pp. 253-269
rtuellement au moins, quelque chose d’antisocial ; parce qu’il est un principe de diversité et de lutte, un principe de résistan
antisocial ; parce qu’il est un principe de diversité et de lutte, un principe de résistance et de désobéissance à la règle. — S
, de la Volonté générale, du Bonheur général sont fondées sur le même principe d’illusion ; sur la perspective d’une harmonie fi
me) ? Cela est douteux. On aurait vite fait intervenir ici le commode principe de la « direction normale » de la conscience coll
mes à la prétendue « direction normale ». Cela serait facile ; car le principe de la direction normale implique au fond l’obliga
-elle précaire et toujours révocable. M. Bayet déclare en effet qu’en principe , dans tous les cas où il y a conflit entre l’inté
de tous, même à certains égards de ceux qu’il lèse110. — Une fois ce principe admis, la vie intérieure elle-même, en tant qu’el
98 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »
eau et le cœur. Il faut donc admettre qu’une nation peut exister sans principe dynastique, et même que des nations qui ont été f
e séparer de cette dynastie sans pour cela cesser d’exister, Le vieux principe qui ne tient compte que du droit des princes ne s
rte de droit primordial analogue à celui des rois de droit divin ; au principe des nations on substitue celui de l’ethnographie.
le devenait dominante, perdrait la civilisation européenne. Autant le principe des nations est juste et légitime, autant celui d
rit ; rien de plus fâcheux pour la civilisation. N’abandonnons pas ce principe fondamental, que l’homme est un être raisonnable
’on appelle un peuple. Rien de matériel n’y suffit. Une nation est un principe spirituel, résultant des complications profondes
ation du sol. Nous venons de voir ce qui ne suffit pas à créer un tel principe spirituel : la race, la langue, les intérêts, l’a
99 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
ent les maximes, et revendiquât pour l’Évangile même l’honneur de ces principes que l’on dirige faussement contre lui. D’un côté
ons avec les théologiens des croyances communes, nous avons aussi des principes absolument différents. Comme eux, nous croyons à
mouvement philosophique a sa raison d’être et sa légitimité. C’est un principe qui a été suffisamment démontré par l’histoire de
les, quand elles sortent de la critique, en reviennent toujours à des principes qui ne sont sous d’autres noms que les principes
nnent toujours à des principes qui ne sont sous d’autres noms que les principes mêmes qu’elles avaient combattus. Matière et forc
ant de plus en plus compte d’elle-même, reverdiront, refleuriront les principes si décriés. L’esprit public, aveuglé et enivré pa
s d’une philosophie naturelle. M. Fr. Bouillier (l’Ame pensante et le Principe vital), M. Albert Lemoine (le Sommeil, l’Aliéné,
100 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre VI. Du trouble des esprits au sujet du sentiment religieux » pp. 143-159
use ; celle qui agite en ce moment l’Europe fait seule exception à ce principe général : l’impulsion qu’elle a reçue a été plutô
u jansénisme et de la doctrine des libertés de l’Église gallicane. Le principe de la révolution a été épuisé dans la société rel
heureuse nécessité de rester fidèles à la communion de nos pères. Le principe dont nous parlons a tellement été épuisé dans la
du peuple que comme garantie contre l’usurpation, et non point comme principe de liberté, c’est-à-dire comme dogme fondamental
 II du trône où il n’avait pas su s’asseoir : tant il est vrai que le principe qui commence par agiter la société religieuse s’é
questions religieuses avant d’être des questions politiques ; si ces principes s’épuisent en passant d’une sphère dans l’autre,
lumières, obvier à l’inconvénient qui résulte de l’affaiblissement du principe religieux ; c’est, en d’autres termes, croire que
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